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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
véritables ; toujours ennuyés de la vie, et toujours tremblants de la perdre  ; peut-être des gens de lettres, de tous les ordr
t qui ne prévoit rien sent peu le prix de la vie, et craint peu de la perdre  ; l’homme éclairé voit des biens d’un plus grand
on pour supporter les peines de la vie. Si l’on n’était pas sûr de la perdre une fois, elle coûterait trop à conserver. Les ho
i serait fort embarrassé de ses heures, s’il n’avait le secret de les perdre ainsi, et qui s’éloigne exprès de ses affaires, p
est témoin de leur mal, on en souffre. Les plus pervers ne sauraient perdre tout à fait ce penchant : souvent il les met en c
ants ; étendez la loi de la nécessité aux choses morales ; apprenez à perdre ce qui peut vous être enlevé ; apprenez à tout qu
sentirez que l’homme à qui tout échappe ne jouit que de ce qu’il sait perdre . Vous n’aurez point, il est vrai, l’illusion des
êtise, quoique je regrette beaucoup, pour ma part, le peu que j’en ai perdu . Pour ce qui est de vous, Monsieur, ce retour ser
s choses, à l’être incompréhensible qui embrasse tout. Alors l’esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne ra
s avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace, mon cœur, resserré
pensais en pouvoir jouir davantage encore, et, pour réparer le temps perdu , je me disais : « Je reviendrai demain. » Je reve
Que si le peuple, lui-même, façonné par la servitude à la corruption, perd à son tour le sentiment du droit, il pourra bien
a pas éteint, ce cri sera plus fort pour sauver que les passions pour perdre . » 2. Catilina avait conspiré contre sa patrie
ant nous. Je vois que ces vulgaires épicuriens pour ne vouloir jamais perdre une occasion, les perdent toutes, et, ennuyés au
vulgaires épicuriens pour ne vouloir jamais perdre une occasion, les perdent toutes, et, ennuyés au sein des plaisirs, n’en sa
nsent économiser, et se ruinent, comme les avares pour ne savoir rien perdre à propos. « Tous ces gens ennuyés, qu’on amuse av
on amuse avec tant de peine, doivent leur dégoût à leurs vices, et ne perdent le sentiment du plaisir qu’avec celui du devoir.
e un absent. Il a franchi avec l’homme, quand l’homme tomba, le seuil perdu de l’Éden, et depuis soixante siècles, banni comm
! larme du voyageur saluant un matin les côtes de la patrie longtemps perdue  ! larme des héros entre la victoire et la mort !
plus sensibles, à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l’asile que vous y avez re
La chose que je regrette le plus dans les détails de ma vie dont j’ai perdu la mémoire, est de n’avoir pas fait des journaux
2 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
puisés, Ces imitateurs ressemblent aux solitaires de la Thébaïde qui, perdus dans leurs déserts, demandaient aux voyageurs : B
rconstance, ce boute-feu d’occasion descend de son piédestal et va se perdre dans les flots populaires qu’il a soulevés. Son r
vir. Une dernière catastrophe vient achever sa ruine : l’incendie. Il perd son dernier abri, le toit de ses ancêtres… il per
e : l’incendie. Il perd son dernier abri, le toit de ses ancêtres… il perd un bien plus précieux, le trésor du pauvre, l’est
bienveillance : les dames tirent leurs mouchoirs… Le Juge. — Et vous perdez votre cause. L’Avocat. — Justement. Mon client es
si vous doutiez de la bonté de votre cause, comme si elle était déjà perdue à vos yeux et désespérée ! L’Avocat. — Mais les r
les exploite… Toutefois, après ce premier pas de clerc, rien n’était perdu , vous pouviez encore vous sauver. L’Avocat. — Com
de la cour, l’admiration des dames, la sympathie du public, mais vous perdez votre péroraison, votre pathétique et votre procè
s d’un saut, à pieds joints, de l’école au Panthéon, et il faut avoir perdu vingt causes pour devenir un bon avocat, comme il
 ? Vous avez fait, je le sais, d’excellentes études littéraires, n’en perdez pas le fruit. Lisez et relisez sans cesse nos cla
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
s juste. J’eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m’avait fait perdre en un instant l’attention et l’estime publique ;
e laisser pendant plusieurs campagnes dans les pays qu’on soumettait, perdirent peu à peu l’esprit de citoyens ; et les généraux,
ehors, toute la sagesse du sénat devint inutile, et la république fut perdue . Ce qui fait que les États libres durent moins qu
s malheurs et les succès qui leur arrivent leur font presque toujours perdre la liberté ; au lieu que les succès et les malheu
spirer, c’est à la perpétuité de son état. Si la grandeur de l’empire perdit la république, la grandeur de la ville ne la perd
ndeur de l’empire perdit la république, la grandeur de la ville ne la perdit pas moins. Rome avait soumis tout l’univers avec
ainsi dire les mains avec lesquelles elle enchaînait l’univers, était perdue  ; elle allait être réduite à ses murailles : elle
faite6. On n’entend parler, dans les auteurs, que des divisions qui perdirent Rome ; mais on ne voit pas que ces divisions y ét
elle n’ait profité, ni de malheurs dont elle ne se soit servie. Elle perdit sa liberté parce qu’elle acheva trop tôt son ouvr
ne peut venir que de la corruption de la république, l’État est déjà perdu . Ce fut un assez beau spectacle, dans le siècle p
ns la Grèce, quand il parut aux portes d’Athènes, elle n’avait encore perdu que le temps. On peut voir dans Démosthène quelle
rois ou quatre mois encore. Je serais inconsolable si cela me faisait perdre le plaisir de voir le cher Cérati. En ce cas, je
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
aurai, Maudit je de trictrac, ou bien je ne pourrai. Tu peux me faire perdre , ô fortune ennemie ! Mais me faire payer, parbleu
. Je te loue, ô destin, de tes coups redoublés2 : Je n’ai plus rien à perdre , et tes vœux sont comblés. Pour assouvir encor la
price Accabler un mortel avec plus d’injustice, Le mieux assassiner ? Perdre tous les paris, Vingt fois le coupe-gorge4, et to
re. » Lorsque Sénèque fit ce chapitre éloquent, Il avait, comme vous, perdu tout son argent. Valère, se levant. Vingt fois l
it reçue son portrait, ne voudra plus être sa femme. Valère aura donc perdu avec son argent l’établissement qu’il désirait. T
isquer ce qu’il avait gagné. On le voit bientôt reparaître ayant tout perdu . 1. Il faut comparer cette scène à l’une des mei
lui qui tient les cartes amène sa carte la première : ce qui lui fait perdre tout ce qu’il peut perdre de ce coup-là.
mène sa carte la première : ce qui lui fait perdre tout ce qu’il peut perdre de ce coup-là.
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
rs soupirs de sa muse, qui, dans sa vieillesse chagrine, commençait à perdre haleine. Il eut le génie du bon sens. Nul n’a pl
ffrir la faim et coucher sur la dure, Eût-on plus de trésors que n’en perdit Galet3 ; N’avoir en sa maison ni meubles, ni vale
i valet ; Parmi les tas de blé vivre de seigle et d’orge ; De peur de perdre un liard, souffrir qu’on vous égorge. — Et pourqu
op fardé, mais sa Muse est trop nue ; L’autre a peur de ramper, il se perd dans la nue. Voulez-vous du public mériter les am
n de gravier, sur un terrain fangeux. Hâtez-vous lentement5, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre
Boileau : « Quand il parut, la poésie retrouva ce style qu’elle avait perdu depuis les beaux jours de Rome ; ce style toujour
île de l’Inde, sur la côte de Malabar. 3. Gallet, joueur célèbre qui perdit sa fortune sur un coup de dés, et mourut dans la
es. Tout ce qui la guinde lui nuit ; en forcer les ressorts, c’est le perdre . Il faut que ceux qui sont nés délicats vivent dé
riste et fâcheuse vérité, qu’on apprend tard, et après bien des soins perdus . » (Joubert.) 2. Le feu sort de vos yeux pétil
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
t ce que voulait dire ce cri de la nation : la crainte universelle de perdre un bon roi, lui imposait la nécessité d’être le m
déposera que, sans la présence du roi, la bataille de Fontenoy était perdue . On ramenait de tous côtés les canons : tous les
pitée, si inattentive, si dure, que le secours même est funeste : ils perdent la vie dans de nouveaux tourments, en accusant la
unes de ces lettres que le monarque écrivait après sa victoire ! J’ai perdu , dit-il dans un de ces billets où le cœur parle,
ans un de ces billets où le cœur parle, et où le héros se peint, j’ai perdu un honnête homme et un brave officier, que j’esti
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
rger soigneux et attentif est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue, il les suit, il les conduit, il les c
la nouvelle. Démophile, à ma droite, se lamente et s’écrie : Tout est perdu  ! c’est fait de l’Etat ; il est du moins sur le p
l plaint sa veuve, ses enfants, l’Etat ; il se plaint lui-même : il a perdu un bon ami et une grande protection. Il dit que l
r la défensive sans livrer de combat ; ou, si on le livre, on le doit perdre  ; et, si on le perd, voilà l’ennemi sur la fronti
vrer de combat ; ou, si on le livre, on le doit perdre ; et, si on le perd , voilà l’ennemi sur la frontière. Et comme Démoph
reille du prince ou le secret du ministre. Si les ennemis viennent de perdre une bataille où il soit demeuré sur la place quel
de celui2 qui est bien informé. S’il apprend le matin que nous avons perdu une bicoque, non-seulement il envoie s’excuser à
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
orts célèbres Dans l’abîme entr’ouvert suivre Napoléon ? Nous faut-il perdre encor nos têtes les plus chères3, Et venir en ple
s t’ont béni. Tu n’as rien fait qu’on ne l’admire ; Rien de toi n’est perdu pour nous ; Tout prie, et tu ne peux sourire, Que
e tombions à genoux1. (Édition Charpentier.) Tristesse J’ai perdu ma force et ma vie2, Et mes amis, et ma gaîté ; J
J’ai perdu ma force et ma vie2, Et mes amis, et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie3
2. Les grandes douleurs sont muettes. 1. Il dira plus tard : J’ai perdu ma force et ma vie Et mes amis et ma gaîté : J’ai
tard : J’ai perdu ma force et ma vie Et mes amis et ma gaîté : J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
ement ; et tout à coup élevant sa voix : « Romains, dit-il, vous avez perdu un grand homme, et moi j’ai perdu un ami. Je ne v
voix : « Romains, dit-il, vous avez perdu un grand homme, et moi j’ai perdu un ami. Je ne viens pas pleurer sur sa cendre : i
on éducation, Romains, parce que cette mâle institution commence à se perdre parmi vous. Déjà vous imitez ces peuples de l’Ori
écrase tout ce qui est faible ? à avoir des mœurs, où le vice a même perdu la honte ? Les dieux protecteurs de votre empire
eau, où le plaisir et la douleur sont comme anéantis, où les sens ont perdu tout leur pouvoir sur l’âme, où la pauvreté, les
ença à dégénérer entre les mains des sophistes grecs, et finit par se perdre tout à fait entre celles de Sénèque et de ses imi
devait les donner à son fils ; et bientôt après Rome et l’univers le perdirent  ». La péroraison, si l’on en croit La Harpe, est
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
e Sophocle et de Corneille, il nous a donné une traduction du Paradis perdu de Milton.3. La Religion1 Chant I (frag
cortége, Et la foudre et la pluie, et la grêle et la neige. L’homme a perdu ses biens, la terre ses beautés2, Et plus loin qu
.     La mer, dont le soleil attire les vapeurs, Par ces eaux qu’elle perd voit une mer nouvelle Se former, s’élever, et s’é
maîtres Mésenguy et Rollin, qui demeurèrent ses amis. Son père, qu’il perdit très-jeune, s’était aussi beaucoup occupé de sa p
lit-on en effet dans Isaïe, ch. XLV, v. 15. 3. Notre imagination se perd dans ces espaces immenses qui renferment la multi
i ne peux revenir, Tourment de ma pensée, Que n’ai-je, en te perdant, perdu le souvenir ? 1. « Lucrèce, a dit Fontanes (Di
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
ette saison de renaissance ; faites-vous fleur1 avec les fleurs. Nous perdons , par notre faute, une partie, et la plus grande,
e à son oreille, puis dresse les siennes pour recueillir sans en rien perdre la réponse à cette question profonde et délicate 
le plus de vie morale2. 1. Écrivant à M. de Vitrolles, qui avait perdu sa fille, Lamennais disait : « Il n’y a qu’un voi
ançais sont les hommes du monde les plus propres à devenir fous, sans perdre la tête. Ils ne se trompent guère que méthodiquem
12 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
nty. La veille d’une capitulation Après que l’assiegeant eust perdu toute son escrime7 et toutes ses ruses, il nous l
er, le scien ; le sieur Cornelio une petite hacquenee baye2 qui avoit perdu la veuë de vieillesse ; messer Iheronym Espano un
les soldatz et les gens de la ville à neuf. Cependant peu à peu nous perdions plusieurs habitans et soldatz, qui tomboient mort
mes de la ville sortoient au long des murailles ; mais je vis que j’y perdois force gens, et ne volsis7 plus laisser sortir per
stat nous traisnasmes jusques au huictiesme d’avril8, que nous eusmes perdu toute esperance. Alors la Seigneurie9 me pria ne
13 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
er approche. Bientôt il va étendre partout ses ravages. La campagne a perdu tous ses charmes ; je la fuis ; je retourne à la
frère, au lieu d’imiter cet exemple, ne pense point à son arbre ; il perd son temps à mille divertissements frivoles. Décri
auvage des Abenakis, regrettait sans cesse un fils unique qu’il avait perdu . Dans un engagement entre les Abenakis et les tro
eur, combien le père du jeune Anglais doit être malheureux de l’avoir perdu . Au printemps suivant, il conduit le jeune homme
e sa perte dans l’accomplissement même de ses désirs. 30. L’enfant perdu . Sujet et plan. Un habitant de Damas, nommé Hu
le bonheur de son père. Donnez quelques détails. Un jour l’enfant se perd . Dites par quel hasard. Décrivez en peu de mots l
’assurer que cet homme est véritablement le propriétaire de la bourse perdue . Convaincu que la bourse est bien à lui, il la lu
. Le négociant fait des questions à Hussein, et s’assure que l’enfant perdu n’est autre qu’un jeune esclave qu’on lui a vendu
laves a existé de toute antiquité et existe encore. Ali, après s’être perdu , avait été vendu à un marchand d’esclaves, qui l’
t l’enfant. Sur-le-champ, il rapporte le papier au comte, qui l’avait perdu et qui le cherchait inutilement. Le diplomate est
érait en une mélancolie profonde et allait amener la consomption ; il perdait l’appétit, le sommeil. Tout à coup un incendie dé
s plus glorieux qui aient honoré les armes françaises ; les ennemis y perdirent plus de 15, 000 hommes. Pour donner plus d’intérê
ste apprend que le jeune Adolphe, fils d’un ami bien cher qu’il avait perdu , s’abandonne à la fureur du jeu. Décrivez les dés
astorales, Charles voulut absolument se rendre dans un pauvre hameau, perdu au milieu des montagnes. Objections des personnes
un but utile, ces événements qui le choquent : « La Providence a fait perdre la coupe d’or à ce seigneur fastueux, pour lui ap
e fleurs, l’autre escarpé et conduisant à un temple magnifique qui se perd dans les nues ; il entend une voix céleste qui lu
lui a adressées ; l’histoire a conservé celles-ci : « Tu as mérité de perdre la vie ; au nom du roi, je te la conserve : mais
tard, cette dame généreuse, après avoir été obligée de fuir et avoir perdu toute sa fortune, rentre en France dénuée de tout
t de son mari, elle lui fait recouvrer une partie de ce qu’elle avait perdu . On peut suivre l’ordre des faits tel qu’il est t
commande de dire que c’est sous les coups du sanglier que Carloman a perdu la vie. Tous jurent de lui obéir. Il expire. Ce n
les tribunaux de Jacques II, et poursuivi par des soldats ; il avait perdu son cheval, s’était foulé le pied, ne pouvait plu
d’or. Il comprend tout : le généreux enfant qui lui a sauvé la vie va perdre son honneur pour ne pas le dénoncer. William ne l
mmes, sous le commandement de Kléber et de Marceau, après avoir pris, perdu et repris Châtillon (Doux-Sèvres), occupe Chollet
ux d’éloquence. Eschine crut avoir trouvé une occasion favorable pour perdre son rival ; il intenta un procès qui devait entra
on ami. Joie de Delmance ; effroi de Flavio, qui voit que son ami est perdu  ; Flavio, lié par un serment, ne peut l’avertir d
. Car mon fils était mort, et il est revenu à la vie ; mon fils était perdu , et il est retrouvé. » 111. Discours de Xénoph
e. 112. Monologue de Sévérus. Catllina était un sénateur romain perdu de vices et capable de tous les crimes. Il forma
ait déclaré solennellement héritier de ses États. Roxelane résolut de perdre ce jeune homme pour faire passer tous ses droits
uelle, selon leur usage, ils s’abandonneront à l’intempérance jusqu’à perdre leur raison et leurs forces ; il leur a promis de
rt et celui de sa famille ?... Faut-il, pour se venger de Charles, se perdre lui-même sans retour ? Sont-ce là les leçons, les
ius, tribun du peuple, son ennemi personnel, conçut l’espérance de le perdre , et l’accusa devant le peuple romain. Il fit surt
 ; il devait rendre la vie de ses parents heureuse ; leur bonheur est perdu  ; un malheur éternel le remplace. Mais, outre cet
st perdu ; un malheur éternel le remplace. Mais, outre cette félicité perdue , pour laquelle aucune réparation n’est possible,
s de cet homme de bien profitent de cette occasion pour chercher à le perdre  : ils le citent devant le tribunal universitaire 
et, prévoyant une disgrâce certaine si Léon régnait, il résolut de le perdre . Sa haine prit le masque perfide de l’amitié : se
e affaire a eu lieu à peu près un siècle avant l’ère vulgaire. Labéon perdit sa cause, et Flavianus fut réintégré dans ses dro
n d’Inès ? Le roi se souviendra qu’il est père et ne s’exposera pas à perdre pour jamais le cœur et l’estime même de son fils.
de faire assassiner Guise, résolution funeste qu’il exécuta et qui le perdit  ; car ce meurtre souleva tout le monde ; la révol
sur le trône ; mais, en supprimant les preuves du meurtre, il s’était perdu par ses propres précautions. La Russie fut envahi
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ase plus de force ou de grâce : Ex. : Moi, des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire ! 3° Hyperbate L’Hyperbate renv
er, soigneux et attentif, est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue, il les suit, il les conduit, il les c
t se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement ! illusion ! Toujou
ent, se rapprochent, se heurtent, se roulent, montent, descendent, se perdent et reparaissent pour se croiser, se rebrouiller e
a pu opérer ces merveilles, où tout l’orgueil de la raison éblouie se perd et se confond ? Quel autre que souverain créateur
oyens ne se souviennent que des bouffons qui les ont divertis, et ont perdu la mémoire des magistrats qui les ont gouvernés.
gnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd , sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ;
des êtres pour l’homme qui se voit seul plus isolé, plus dénué, plus perdu dans ces lieux vides et sans bornes : il voit par
parle ainsi de la veuve d’Hector à Phénix, son gouverneur : Je puis perdre son fils ; peut-être je le dois ; Étrangère… Que
à leur propre jugement. C’est le moyen que Servilius, accusé d’avoir perdu quelques troupes en suivant les ennemis après la
n faire un crime d’avoir remporté deux victoires ? Mais j’ai, dit-on, perdu beaucoup de monde dans le dernier combat. Peut-on
r tout de nouveau le combat ; et si, dans cette dernière action, j’ai perdu quelques soldats, n’est-ce pas le sort ordinaire
leur conduite ? N’examinez donc point si à la fin de la bataille j’ai perdu quelques soldats, mais jugez de ma conduite par m
Ma vie est peu de chose et je vous l’abandonne, J’eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous. Voltaire, Henriade, ch.
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
le les longs ouvrages sont insupportables. Là où les imaginations ont perdu cette première candeur, le poète épique ne saurai
ue d’une époque. Le génie le féconda et le fit éclore dans le Paradis Perdu . Le coloris de Milton est aussi vrai et aussi dur
don pour Énée dans l’Énéide, c’est l’orgueil de Satan dans le Paradis perdu . Les passions sont la vie même de l’homme et le m
ts rivaux des divinités en force et en stature. Les démons du Paradis perdu peuvent rivaliser un instant avec la foudre de Jé
ante (italien). La Jérusalem délivrée, du Tasse (italien). Le Paradis perdu , de Milton (anglais). Les Lusiades, de Camoëns (p
16 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ourager, sans vous impatienter jamais. Hâtez-vous lentement ; et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre
ère que des vers aussi bizarres que ses rimes. Il s’exposerait même à perdre entièrement son temps et sa peine, attendu que no
notre langue n’a pas de rime pour certains mots, comme huître, hymne, perdre ( à l’infinitif ), rhythme, siècle, triomphe, etc
-lui les derniers échos. (De Lamartine.) Quant à cet infinitif.....   perdre ( Rime qui peut rimer en erdre ), Je le laisse
ue moi. (Scarron.) Racine et Boileau n’ont employé que les formes je perds , se perd, perdu, perdue, perdus, perdues. IX.
carron.) Racine et Boileau n’ont employé que les formes je perds, se perd , perdu, perdue, perdus, perdues. IX. Respecte
.) Racine et Boileau n’ont employé que les formes je perds, se perd, perdu , perdue, perdus, perdues. IX. Respecter la gr
ine et Boileau n’ont employé que les formes je perds, se perd, perdu, perdue , perdus, perdues. IX. Respecter la grammaire
oileau n’ont employé que les formes je perds, se perd, perdu, perdue, perdus , perdues. IX. Respecter la grammaire et l’ort
effet, comme une espèce de comète fatale à nos ennemis, qui se jugent perdus dès qu’ils l’aperçoivent. Voilà le dessein de cet
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
embraser. Sitôt qu’on l’écoute et qu’on marchande avec elle, tout est perdu . Elle fait même autant de mal selon le monde que
est saisi. On pense aux choses qu’il dit, et non à ses paroles. On le perd de vue : on n’est occupé que de Philippe qui enva
qui pense beaucoup veut beaucoup dire ; il ne peut se résoudre à rien perdre  ; il sent le prix de tout ce qu’il a trouvé, il f
muable : je suis changeant et imparfait1. Quand je me trompe, elle ne perd pas sa droiture ; quand je me détrompe, ce n’est
nous avions ignoré ; c’est là que nous retrouvons ce que nous avions perdu par l’oubli ; c’est dans le fond intime de nous-m
r du soulagement. Nous retrouverons bientôt ce que nous n’avons point perdu . Nous nous en approchons tous les jours à grands
oute-puissante. Non, il n’y a que les sens et l’imagination qui aient perdu leur objet. Celui que nous ne pouvons plus voir e
et quoique je l’aie pleuré amèrement, je ne puis croire que je l’aie perdu . Oh ! qu’il y a de réalité dans cette société int
dans sa lettre à l’Académie alla jusqu’à dire : « Notre versification perd plus qu’elle ne gagne par les rimes. » Nous surpr
ue de déplaire à chacun ; ou bien, ce qu’on gagne en séduction, on le perd en autorité. 5. Outre que cette lettre contient
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
er, soigneux et attentif, est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue, il les suit, il les conduit, il les c
éjà aller plus loin, et qui demande des choses ; c’est au moins avoir perdu les premières et les plus belles années de sa vie
se un quart d’heure de suite, qui le moment d’après baisse, dégénère, perd le peu de lustre qu’un peu de mémoire lui donnait
uce, familière, populaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plu
Pamphile ou le vaniteux Un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa grandeu
la ramèneront pas. Les jours, les mois, les années, s’enfoncent et se perdent sans retour dans l’abîme des temps. Le temps même
ais, s’il prend la plupart des vices et des ridicules du riche, il ne perd pas aussitôt ceux du pauvre, ce qui fait qu’il es
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
e a marqué notre fin ; Et qu’en le bénissant notre aurore dernière Se perde en un midi sans soir et sans matin2. Prière
alais, vous y verrez ma gloire. Joas. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire ! Athalie. Non, je ne vous veux pas c
danger Où son ressentiment le pourrait engager7. Je ne veux point le perdre  : il vaut mieux que lui-même Entende son arrêt de
et ouverte. 6. Que d’habileté dans son ingénuité ! 7. Il commence à perdre patience : la colère froide se trahit. 1. Elle a
à-dire vivons longtemps. 4. Autrement dit, qu’il est timbre, qu’il a perdu la tête. 5. Vient de pater noster. 6. Graisser
uxième vers, et le rend faux pour se moquer de l’Intimé. 1. L’avocat perd la tête. Racine se moque ici des péroraisons décl
des cieux : Soit que, déshérité de son antique gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit que de ses désirs l’im
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
e certaine douceur de leurs prétentions infinies, ils s’imagineraient perdre infiniment, s’ils se départaient de leurs grands
tige dans ses conseils7 ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue . Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu
fut montré tout entier, sa pâle et débile lumière, s’évanouissant, se perdit dans celle du grand astre qui paraissait, dans la
elle elle fut comme absorbée. On voyait bien qu’elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l’approche du soleil qui l’éclaira
-t-elle pas la tête levée ? ne semble-t-elle pas digne des héros ? ne perd -elle pas son nom pour s’appeler politesse2 et gal
une boule ; et celui que vous découvriez de loin tout entier, vous le perdez tout à coup, aussitôt que vous le tenez dans vos
ûté aucune peine, se jouera des sueurs d’un homme insensé qui se sera perdu pour le laisser riche ; et devant la troisième gé
ed jam amiseram quam tenebam , je serrais les bras, mais j’avais déjà perdu ce que je tenais. La princesse leur échappait par
capables d’abîmer l’État4, soient sans remède ; autrement tout serait perdu sans ressource. Mais ces remèdes ne se peuvent tr
e dernier moment, qui effacera d’un seul trait toute notre vie, s’ira perdre lui-même avec tout le reste dans ce grand gouffre
t d’orateurs, avec tous ses chefs-d’œuvre et tous ses trophées, va se perdre dans le gouffre de la puissance romaine ; — March
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
ent moins puissants dès qu’ils veulent l’être plus que les lois ; ils perdent en croyant gagner : tout ce qui rend l’autorité i
aisser aller en fumée l’espérance de notre immortalité ? Un seul jour perdu devrait nous laisser des regrets mille fois plus
x nous est à charge ; toute notre vie n’est qu’un art continuel de le perdre  ; et, malgré toutes nos attentions à le dissiper,
nos préjugés nous entraînent ; le tumulte des sens fait que nous nous perdons de vue : tout ce qui nous environne nous renvoie
obtenir sa grâce, y trouverait-il encore des heures et des moments à perdre  ? Se plaindrait-il de la longueur et de la durée
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
e espèce d’éloquence, sont encore une raison de plus pour n’en jamais perdre de vue l’utilité. Ce n’est point à la légère que
oins d’appareil, exige moins de recherche et de parure. Mais ce qu’il perd quelquefois en élégance et en correction, il le r
s le cours de la harangue populaire la plus animée, il ne faut jamais perdre de vue ce qu’on doit de respect et de ménagement
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
sez aussitôt au ralliement, c’est le gain de la bataille : et si vous perdez vos enseignes, cornettes ou guidons, ne perdez po
bataille : et si vous perdez vos enseignes, cornettes ou guidons, ne perdez point de vue mon panache blanc ; vous le trouvere
s, et je suis votre roi, Voilà vos ennemis, marchez et suivez-moi. Ne perdez point de vue, au fort de la tempête, Ce panache é
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
son exemple un beau feu te transporte ; Et loin de la pleurer d’avoir perdu le jour, Crois qu’on ne meurt jamais quand on meu
manqué si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a donné le vice aussi le perd . Ce qui naît d’un moyen périt par son contraire :
tous deux il porte un coup mortel ; D’un soufflet. L’insolent en eût perdu la vie ; Mais mon âge a trompé ma généreuse envie
D. Diègue. Qu’on est digne d’envie Lorsqu’on perdant la force on perd aussi la vie ! Et qu’un long âge apprête aux homm
aime ; Seul vous exécutez tout ce que j’ai rêvé. Ne veuillez pas vous perdre , et vous êtes sauvé. A quelque extrémité que votr
z au prince, au public, à l’État. Polyeucte. Je la voudrais pour eux perdre dans un combat ; Je sais quel en est l’heur, et q
s condamnable. » Académie. 1. Variante : Quand avecque la force on perd aussi la vie, Sire, et que l’âge apporte aux homm
. Quel dessein. En peut-il douter ? La haine, l’amitié. Ici les mots perdent leur sens : ces deux cœurs ne parlent plus la mêm
25 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ésies comme dans le sel toujours piquant de la vieille Gaule, sans se perdre sous la floraison étouffante et désordonnée de Ro
s’en aller fut prompt, Disant en soy : « Nul plaisir en effect Ne se perd point9, quelque part où soit faict. » Voyla le co
bien blesme, Quand je me vey sans honneste vesture, Et tort fasché de perdre ma monture. Mais de l’argent, que vous m’aviez do
ture. Mais de l’argent, que vous m’aviez donné, Je ne fuz point de le perdre estonné, Car vostre argent, tresdébonnaire Prince
ns, trente ans : cela duroit un monde Au bon vieulx temps. Or’ s’est perdu ce qu’amour ordonnoit ; Rien que pleurs faintz, r
t point les maistres Sur tout le corps, car par raison, J’ayme mieulx perdre les fenestres Que perdre toute la maison. (IV,
tout le corps, car par raison, J’ayme mieulx perdre les fenestres Que perdre toute la maison. (IV, 29.) III. De Cupido
ménager à sa renommée vieillissante un déclin doux et souriant. Il ne perdit le vent qu’une fois, sur la fin de sa vie, et le
s argent cent créditeurs contens. Je vays, je viens, je cours, je ne perds point le temps, Je courtise un banquier, je prend
i, ce matin, avoit desclose162 Sa robe de pourpre au soleil, À point perdu , ceste vespree, Les plis de sa robe pourpree Et s
ent se remue177, Tu sentiras le soc, le coultre178 et la charrue ; Tu perdras ton silence, et haletans d’effroy Ny Satyres ny P
uelquefois183 de blé sera couvert : La matiere demeure et la forme se perd . (Élegies, xxx, 1584). Tome IV, p. 347. Pr
isoit l’aruspice sacré… DÉCIME BRUTE. Puissent pour tout jamais ainsi perdre la vie Ceux qui trop convoiteux couveront une env
x couveront une envie Pareille à celle là : puissent pour tout jamais Perdre d’un pareil coup leur gloire et leurs beaux faict
ur S’acquit avecque nous l’entierc jouissance Du monde ; maintenant a perdu sa puissance Et gist mort estendu, massacré pauvr
elle, suivie De pleurs ni de souspirs ; me portés vous envie, Si pour perdre le corps je m’acquiers un. tel bien, Que tout aut
s fleuves, les ruisseaus S’enflent en un moment. Ja les confuses eaus Perdent leurs premiers bords, et dans la mer salee, Ravag
, Ravageant les moissons, courent bride-avalee374.     Ja la terre se perd , ja Nerée est sans marge, Les fleuves ne vont plu
a terre se perd, ja Nerée est sans marge, Les fleuves ne vont plus se perdre en la mer large ; Eus-même sont la mer ; tant d’o
t descroistre la plaine, et, ne pouvant plus estre Suivi de l’œil, se perd dans la nuë champestre388. (Seconde sepmaine, 1
les eaux coulantes, Comme apres la saison tant de fruites plantureux Perdent en pourrissant tous leurs gousts savoureux ; L’ag
lee, et bramant en la sorte Que faict la biche aprés le fan qu’elle a perdu  ; Que la bouche luy saigne, et son front esperdu
raser, Est contraint, sans rien faire, en Flandre rebrosser483 ; Il a perdu ses gens, son temps, sa renommee, Henry, nostre
e de nobles protecteurs il prit à la Ligue le compromit un peu : il y perdit quelques bénéfices, il y gagna quelques épigramme
Le jeune enfant Icare en sert de témoignage, Car si volant au ciel il perdit son plumage523, Touché des chauds rayons du celes
omme on void parmy l’air un esclair radieux Glisser subtilement et se perdre en la nuë, Cette ame heureuse et sainte, aux mort
effects de clemence et de douceur extresme Conserver tout le monde et perdre leur auteur. La clemence est pour ceux que l’ave
i ne peux revenir, Tourment de ma pensée, Que n’ay-je, en te perdant, perdu le souvenir546 ! Helas ! il ne me reste De mes c
du Ce reste un pur supplice547, Je seroys plus heureux si j’avoy plus perdu . Mathurin Régnier (1573-1613) Destiné à l
n berlan551 où tout est confondu. Tel pense avoir gagné qui souvent a perdu . Ainsi qu’en une blanque552 où par hazard on tire
Quant à luÿ, qu’il estoit homme d’intelligence, Qui sçavoit comme on perd son bien par negligence, Où marche l’interest, qu
rir les yeux. « Ha ! non, Monsieur, dit-il, j’aymerois beaucoup mieux Perdre tout ce que j’ay, que vostre compagnie ; » Et se
ir ainsi ; puis, cassez quelque verre, Ou faillez d’un seul mot, vous perdez vostre espoir. Vous perdez vostre tens, vostre bi
lque verre, Ou faillez d’un seul mot, vous perdez vostre espoir. Vous perdez vostre tens, vostre bien, vostre peine, Et ne vou
on roy687…     O le plaisir que c’est, ayant au poing un livre, De se perdre en un bois, et de tout soing delivre, D’ainsi phi
n que la jeunesse en moy ne continuë, Pour tout ce changement je n’ai perdu le cœur ; Autant que de mon sang la force diminuë
ue tout l’or du Levant N’a rien que je compare aux honneurs d’une vie Perdue en te servant ? Toutes les autres morts n’ont me
st part à ma douleur : Il n’avoit comme moy que ceste seule fille, Il perd en la perdant l’espoir de sa famille ; Et moy, si
le, Il perd en la perdant l’espoir de sa famille ; Et moy, si je vous perds , je perds en mesme temps Le seul bien qui rendoit
d en la perdant l’espoir de sa famille ; Et moy, si je vous perds, je perds en mesme temps Le seul bien qui rendoit tous mes
entendre L’arrêt que mon devoir me commandoit de rendre. Pour ne vous perdre pas j’ai longtemps combattu ; Mais, ou l’art de r
rès ses ennemis : Et, de quelque rigueur, que le destin me traite, Je perds moins à mourir qu’à vivre leur sujette814. (Rod
rmirai point sous de riches lambris856 : Mais voit-on que le somme en perde de son prix ? En est-il moins profond et moins pl
gnanime Henri qu’il contemple la vie : Dès qu’il put se venger, il en perdit l’envie. Inspirez à Louis cette même douceur : La
stes à me plaindre, Et, prodigue d’un temps par la Parque attendu, Le perdre à regretter celui que j’ai perdu ? Si le ciel me
’un temps par la Parque attendu, Le perdre à regretter celui que j’ai perdu  ? Si le ciel me réserve encor quelque étincelle D
nce. Qui ne les eut prisés ? j’en demeurai ravi ; Mais ses traits ont perdu quiconque l’a suivi. Son trop d’esprit s’épand en
t raisonnable, encor qu’il soit extrême ; Et lorsque pour toujours on perd ce que je perds, La sagesse, crois-moi, peut pleu
encor qu’il soit extrême ; Et lorsque pour toujours on perd ce que je perds , La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même. E
t raisonnable, encor qu’il soit extrême, Et, lorsque pour toujours on perd ce que tu perds, La sagesse, crois-moi, peut pleu
encor qu’il soit extrême, Et, lorsque pour toujours on perd ce que tu perds , La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même.
’est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis952. Il ne pardonne pas aux vers de la
ravie Passoit à contempler Sylvie Ces tranquilles momens si doucement perdus . Que je l’aimois alors ! que je la trouvois belle
Que n’en coûte à son bras l’empire des Persans. Ennemis du repos qui perdit ces infâmes, L’or qui naît sous nos pas ne corrom
ouchent mon empereur ; Je vois que sa vertu frémit de leur fureur. Ne perdez point de temps, nommez-moi les perfides Qui vous
terre et de l’onde, Du soin de se venger se reposent sur moi : Si je perds la douceur d’être l’amour du monde, J’ai le plais
s. Je te loue, ô destin, de tes coups redoubles ; Je n’ai plus rien à perdre , et tes vœux sont comblés. Pour assouvir encor la
price Accabler un mortel avec plus d’injustice, Le mieux assassiner ? perdre tous les paris, Vingt fois le coupe-gorge, et tou
aire. Lorsque Sénèque fit ce chapitre éloquent, Il avoit, comme vous, perdu tout son argent. VALÈRE, se levant. Vingt fois le
à part.                                                Ah ! me voilà perdu . GÉRONTE. Ici depuis longtemps vous êtes attendu.
épendre plus que du ciel et de moy ; Le temps et la raison m’ont fait perdre l’envie D’encenser la faveur et de suivre le roy.
lus de pitié que d’envie, Et souffrit mille fois la mort Ayant que de perdre la vie. Passant, ne fais icy de bruit, Et garde b
justes Dieux, Qu’un déloyal, en me perdant des yeux, De sa parole ait perdu la mémoire ? Hélas ! hélas ! à qui doit-on plus c
désormais ? Pour m’y voir des Romains le mépris et la fable ? Pour la perdre peut-être en un sort misérable, Ou dans une quere
s de ces monts taillés et suspendus, Il s’étend des pays ténébreux et perdus , Des déserts spacieux, des solitudes sombres, Fai
ier vint, et le premier en France » retrouva et fit jaillir la source perdue de Théocrite. Ses Idylles, qui nous rendent l’ant
Et de leurs vains flatteurs écoutant les paroles, Ont de ces vérités perdu le souvenir ; Pareils aux animaux farouches et st
rop épris d’une beauté rendue, Par un excès d’amour il ne l’eût point perdue Une seconde fois1055 ! Telle étoit de Phébus la
ine la terre ; il ne me restait que l’enfer, je m’y suis jeté à corps perdu . Homme de mœurs honnêtes et simples, inculte même
ui m’entraîne ? Si c’est le désespoir, ou l’amour, ou la haine ? J’ai perdu Zénobie ; après ce coup affreux, Peux-tu me deman
eur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon cœur ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, Heureux, quoiqu’en mourant,
rin réclame. « La liberté dans l’homme est la santé de l’âme. « On la perd quelquefois ; la soif de la grandeur, « La colère
rez vos doigts, ou je ne suis qu’un sot. Pour un faux point d’honneur perdre votre fortune ? LE COMTE. Mais si… LISIMON.      
u’un père infortuné n’est pas digne de vous1123 ! Oui, oui, j’ai tout perdu par l’orgueil de ta mère1124, Et tu n’as hérité q
ercher ? Ce Temple prétendu (Pour parler ton jargon) n’est qu’un pays perdu , Où la Nécessité, de travaux consumée, Au sein du
rit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a1136. De la joie et du cœur on perd l’heureux langage Pour l’absurde talent d’un tris
12) en vers libres ; et des traductions encore ; l’Énéide, le Paradis perdu , l’Essai sur l’Homme de Pope. — Delille est le pr
les du romantisme ont jeté le désarroi dans tout cela, et Delille y a perdu une partie de son bagage poétique. Présages de
re le jour et moi l’impénétrable mur : Plus de nuit, et mon œil et se perd et se mêle, Dans les torrents profonds de lumière
s notes dansantes. Puis, déchaînant les vents à soulever les mers, Il perdait les nochers dans les gouffres amers. De là, dans
ns les antres qui gémirent, Le lion répandit des pleurs. La France a perdu son Orphée !… Muses, dans ces momens de deuil, Él
s, Et toutes ces couleurs qui, fuyant par degrés, Semblent au loin se perdre en vagues transparentes ? (Léonard, Les Saisons
haut du jour, dans mes forêts profondes, Guidé par le ruisseau qui se perd dans son sein, J’entendrai le doux bruit du zéphy
elle s’est fondue dans une grande école de poésie française où elle a perdu jusqu’à son nom. Le goût public, après avoir osci
tre jugés sur la manière dont ils en usent. Et, de fait, il n’ajamais perdu son assiette, au milieu des heurts et des secouss
ois… La Paix, qui fuit, m’abandonne tes guides ; La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains
té vous est en lui rendu ; C’est qu’on retrouve alors tout ce qu’on a perdu  : Le passé, la jeunesse, hélas ! et tant de songe
l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu  ! Peut-être dans la foule une âme que j’ignore Au
interrompus, Trace à son cours d’argent des méandres sans nombre, Se perd sous la colline et reparaît dans l’ombre ; Comme
onde, Tout son génie et tout son cœur ! Le soir, quand son regard se perdait dans l’alcôve, Ce qui se remuait dans cette tête
i glacée, Seul être qui pouvais distraire sa pensée Du trône du monde perdu  ! V Tous deux sont morts. — Seigneur, vot
plume, Pauvre oiseau chantant dans l’écume, Sur le mât d’un vaisseau perdu  ! Longue nuit ! tourmente éternelle ! Le ciel n’
. Il écrit : « Aujourd’hui le courant nous entraîne, Désemparés1382, perdus , sur la Terre-de-Feu. Le courant porte à l’est, n
confie au sort ; Que Dieu peut bien permettre à des eaux insensées De perdre des vaisseaux, mais non pas des pensées, Et qu’av
apeur vole et roule en avant. Seule dans l’Océan, seule toujours ! —  Perdue Comme un point invisible en un mouvant désert, L’
, Suivre des yeux leur pain qui courait devant eux ! Dirai-je qu’ils perdaient  ? Hélas ! ce n’était guères. C’était bien vite fa
, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus , dans tes peines passées ; Partons, dans un baise
s, comme ses frères en poésie, rêver sur le sentier où a passé un ami perdu  : mais ses yeux distraient toujours son âme, et c
la soif indiscrète de l’inconnu, l’idéal. Comme Eve, sa curiosité la perd . De là ses épreuves, son expiation, sa rédemption
ncère, œuvre de bonne foi. Le monde sous-marin Qui de vous n’a perdu souvent de longues heures À contempler, rêveur, l
Et n’épargne pas ceux qui gouvernent le monde ; Il les trompe, et les perd dans de mauvais chemins, Montrant que la sagesse
tre accomplissement, Rêves qui m’agitez, rêves de dévoûment ! Dois-je perdre en soupirs cette force de vie Qui par des actions
dats, sauveurs de la patrie ; Dites, dites comment les droits humains perdus , Après plus de mille ans, nous ont été rendus1515
s’y appliqua. 9. Un plaisir fait à autrui, un bienfait n’est jamais perdu . 10. D’autres conteurs. 11. On voit que ce n’es
nnets pour Hélène, I, 62.) ………… Cueillez vostre jeunesse : Quand on perd son avril, en octobre on s’en plaint. (Ibid,. I
blanche main seule luy donne à boire. Que de vers frais et gracieux perdus au milieu d’une intarissable profusion ! Ailleurs
er à la perfection de Racine ; mais on peut voir aussi ce que lui fit perdre le mauvais goût qui, dans la première partie du x
II) Fénelon étoit odieux à madame de Maintenon, parce qu’elle l’avoit perdu (Saint-Simon). 448. La métaphore resserre avec
5. Défaillir, manquer. 456. Aux, par les, à, ab. 457. Meurtrir a perdu ce sens de tuer. Ailleurs : « Les corps de vos me
ux juges par les plaideurs. 505. Allusion aux frais des procès. On y perd terres et rentes. 506. Comme on dit familièremen
519. Cf. (Procès contre Amour) cet adjectif pris au sens moral. Il a perdu le sens propre qu’il a ici, comme dans « route ha
j’ai connu Que la fidélité n’est pas grand revenu ; Et qu’à mon temps perdu , sans nulle autre esperance, L’honneur d’estre su
ée par le roi avant que le luxe accusateur de ses fêtes achevât de le perdre , fut arrêté à Nantes, puis traduit devant une cha
solation, même un peu trop prompte : «  … Le lendemain, le philosophe perdit son fils unique, et fut sur le point d’en mourir
e douleur. La dame fit dresser une liste de tous les rois qui avaient perdu leurs enfans, et la porta au philosophe ; il la l
à Astrate. Agénor le garde pour abuser de l’autorité qu’il confère et perdre Astrate son rival. — Le nom de Quinault est un de
le pouvoir de pétrifier ceux qui la regardaient. 1002. Valère joue, perd , engage le portrait de sa fiancée, gagne, ne déga
gne, ne dégage pus, le pouvant, le portrait, blesse l’amour-propre et perd l’amour et la main d’Angélique, voilà le dénoueme
eux… Cet homme qui a joue, joue et jouera, qui, toutes les fois qu’il perd sent revenir sur l’eau son amour, mais qui, au mo
mie. Car j’aurois Rome encore et la Fortune amie. Mais quoi ! m’ayant perdu de gloire et de bonheur, Il te restoit encor à un
oi ! m’ayant perdu de gloire et de bonheur, Il te restoit encor à une perdre d’honneur ; Il te restoit encor, pour comble de m
— « Il mit en prose les strophes de cette ode, soutenant qu’elles n’y perdaient . Le défenseur de la poésie avait, par une gracieu
pour combattre, au profit de Rome. cette ambition. — Vous allez-vous perdre  : que prétendez-vous ? — Et que sais-je ? répondi
, Que nous usons de ce temps qui s’envole ; C’est donc ainsi que nous perdons les jours. Longs pour les sots, pour qui pense si
se n’alla pas jusqu’à oser préférer à l’emploi banal de la lettre qui perd Zaïre le « mouchoir » qui perd Desdémone. Le peup
érer à l’emploi banal de la lettre qui perd Zaïre le « mouchoir » qui perd Desdémone. Le peuple, il le remplaça, devant le c
ncore : Quand on fait trop le grand, on paroît bien petit. Vous vous perdez , monsieur… et, en le quittant : Mon cœur seul m
ciel (Étym. : ἐν, πῦρ). Ironiquement Être dans l’empyrée, signifie se perdre dans les hauteurs du sublime. Métrom., I, 7 : MO
t le « sacré vallon ». 1182. « Avec ses enfans il (Louis XIV) avoit perdu , et par la même voie, une princesse irréparable (
         … le héron, les ailes étendues, De ses marais s’élance et se perd dans les nues… Le taureau hume l’air par tes larg
ir de ces ruissellements de lumière, d’enthousiasme et de poésie ; on perd pied emporté dans ces essors ; on est tenté de de
humides, Qui, de son front penché touchant aux branches d’arbre, Se perdait à mi-corps dans sa gaîne de marbre. (Les Ray. e
celles qui le faisaient marcher, reste immobile. 1386. Épave, chose perdue , et non réclamée, dont la propriété appartient à
esquels le commis (appelé croupier) du banquier attire à lui l’argent perdu par le joueur. 1404. Bains, bains thermaux, qui
nt suffiront pour le montrer. 1428. Se souvient, de quoi ? d’un ami perdu  ? de ses jours de jeunesse et de foi ? des siècle
d plus fertile ? — Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire ; Le temps qui
26 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
pos, pour en faire present à son païs. Nous aultres ignorants estions perdus , si ce livre ne nous eust relevé du bourbier : sa
atience, abandonner toutes choses pour entretenir un nouveau venu, et perdre tout respect et contenance pour crocheter soubdai
e pas la route commune ; mais faulte d’invention et de discretion les perd  ; il ne s’y veoid qu’une miserable affectation d’
Emunctæ naris, durus componere versus113.   Qu’on face, dict Horace, perdre à son ouvrage toutes ses coustures et mesures,  
hommes faicts, et luy plus de quelques années), elle n’avoit point à perdre temps, et n’avoit à se regler au patron des amiti
meslange, qui ayant saisi toute ma volonté, l’amena se plonger et se perdre dans la sienne ; qui, ayant saisi toute sa volont
sienne ; qui, ayant saisi toute sa volonté, l’amena se plonger, et se perdre dans la mienne, d’une faim, d’une concurrence par
erdre dans la mienne, d’une faim, d’une concurrence pareille : ie dis perdre , à la verité148, ne nous reservant rien qui nous
l’union de tels amis estant veritablement parfaicte, elle leur faict perdre le sentiment de tels debvoirs, et haïr et chasser
, ce n’est qu’une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le iour que ie le perdis , ie ne foys que traisner languissant ; et les pla
’asyle, le port de salut, et la forteresse à plusieurs qui se fussent perdus en liberté, voire qui ont eu recours à elle pour
ndes ieunesses162, qui apres font de tres grands fruicts, qui fussent perdus si au premier ou au second coup de faute ils euss
que l’oraison ; le Cousteau vault peu contre l’esprit, si ce n’est à perdre l’ame ensemble avec le corps… Regardez comment et
se pait du sang principalement de ses subjectz qui sont ses membres, perd à bon droict ce nom tant beau, et pour l’aultre,
abondant, familier et naïf » (Sainte-Beuve), dont la fleur n’a jamais perdu sa « fraîcheur native ». « C’est déjà au xvie  si
que je faisois brusler le plancher : et par tel moyen l’on me faisoit perdre mon crédit, et m’estimoit on estre fol. Les autre
u, mes tristesses et douleurs furent augmentees si abondamment que je perdis toute contenance. Car combien que mes esmaux fuss
oyent comme des rasoirs, et combien que la besongne fust par ce moyen perdue , toutesfois aucuns en vouloient acheter à vil pri
 : d’autant qu’aprés avoir longuement travaillé, je voyois mon labeur perdu . Or en me retirant ainsi souillé et trempé, je tr
temps, il en a esté desgradé des armes et de noblesse ; d’aultres ont perdu la vie sur ung eschaffaud, d’aultres deshonorés e
mais qu’il eust mauvaise bouche, que ce coup-là, qu’il me cuyda faire perdre . Les cappitaines Corne et Bonnevin y feurent bles
r sur votre majesté le blasme d’une violence si injuste, et luy faire perdre l’affection des plus obligées et fidelles créatur
xactions, et ne serons plus sujets aux gardes et sentinelles, où nous perdons la moitié de nostre temps, consommons nostre meil
tre expédient pour sa gloire et pour le salut de mon peuple. Si je la perds , vous ne me verrés jamais, car je ne suis pas hom
j’ay treuvé la France non seulement quasi ruynee, mais presque toute perdue pour les François. Par la grâce divine, par les p
puis-je dire avec vérité qu’ils y aiment le profit et y craignent de perdre autant qu’en lieu du monde. Par ainsi, Vostre Maj
qui va tousjours y perdant si fort, qu’il ne luv reste plus gueres à perdre . Et quand ceux d’icy qui ont le moins de passion
ur ceux qui en auroient mal usé. Et quand tous les autres se voudront perdre eux-mesmes (ce qu’ils ne feront point), Vostre Ma
e eux-mesmes (ce qu’ils ne feront point), Vostre Majesté ne peut rien perdre en envoyant par deçà, et acquittant sa parole. Et
s je m’eftorceray de vous faire cognoistre qu’en me perdant vous avez perdu vostre très fidèle serviteur. » (Ibid., p. 36.)
qu’est-ce cy qu’on a mis dedans ? Helas ! je suis destruict, je suis perdu , je suis ruyné ! Au voleur ! au larron ! au larro
ande à vous tous ! secourez-moy, je vous prie ! je suis mort, je suis perdu  ! Enseignez-moy qui m’a desrobbé mon ame, ma vie,
our m’a esté malencontreux ! A quoy veux-je plus vivre, puis que j’ay perdu mes escus, que j’avois si soigneusement amassez,
neur Severin, ne soyez pas si colere. SÉVERIN. Comment, colere ? J’ay perdu deux mille escus. FRONTIN. Peut estre que les ret
ue vous n’aviez pas un lyard, et maintenant vous dictes que vous avez perdu deux mille escus. SÉVERIN. Tu te gabbes277 encore
ercer ses passions ; il exécutoit les arrêts du ciel. Avant que de se perdre , il a eu le loisir de perdre les peuples et les É
toit les arrêts du ciel. Avant que de se perdre, il a eu le loisir de perdre les peuples et les États, de mettre le feu aux qu
e qui causera un étonnement universel. On criera partout que tout est perdu  ; on viendra dire qu’Annibal est aux portes de la
— Voir l’édition Ubicini, 1855, 2  ol. Billet à Costar299 Je perdis hier tout mon argent et deux cents pistoles au-de
haine de celui qui gouverne, haïssent leur propre pays, et qui, pour perdre un homme seul, voudraient que la France se perdit
pays, et qui, pour perdre un homme seul, voudraient que la France se perdit , se moquoient de tous les préparatifs que nous fa
ce l a bien montré, n’auroient-ils pas condamné de même le dessein de perdre les huguenots ? n’auroient-ils pas dit qu’il ne f
coups de persuisane311. Que si ensuite de tout cela, pour achever de perdre toutes choses, les chefs qui commandoient l’armée
; et comme c’est le destin de la France de gagner des batailles et de perdre des armées, la nôtre étoit fort dépérie depuis la
pour se sauver ? et si le grand vaisseau qu’il conduisoit avoit à se perdre , n’a-t-il pas témoigné qu’il y vouloit mourir dev
edans. Il a tous les jours avis que l’on y fait des pratiques pour le perdre . La France et l’Espagne, par manière de dire, son
ctère sensible de la toute-puissance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l’homme, étant revenu à so
ncore dans les autres la même chose, sans fin et sans repos, qu’il se perde dans ces merveilles aussi étonnantes par leur pet
ion si naturelle au milieu de nos misères et de nos erreurs, que nous perdons même la vie avec joie, pourvu qu’on en parle335.
t contre le premier qui s’opposoit à son avis, forma le dessein de le perdre . Le malade, en cet état douteux, apercevant de lo
e longue maladie nous eût privés de sa présence, et que nous eussions perdu en quelque sorte l’espérance de le revoir jamais
urissante de vos écrits, et leur éclat toujours vif, l’empêcheront de perdre ses grâces ; et nous pouvons espérer qu’elle vivr
ertaine douceur371 de leurs prétentions infinies, ils s’imagineroient perdre infiniment, s’ils se départoient de leurs grands
t se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantetement ! illusion ! Touj
pables d’abîmer l’État386, soient sans remède ; autrement tout seroit perdu sans ressource. Mais ces remèdes ne se peuvent tr
Votre Majesté, et si, sous cette surintendance, l’État de Milan s’est perdu , comme sous François Ier, faute d’avoir envoyé au
esté avoit mieux aimé, si elle aimoit mieux encore me corriger que me perdre  ? » Mais, sire, je détourne mes yeux de cette tri
n cocher à Paris. Il trouve l’invention de dépenser sans paroître, de perdre sans jouer, et de payer sans s’acquitter ; toujou
sy-Rabutin, il servit avec beaucoup de distinction ; comme lui, il se perdit par la satire. Une lettre mordante sur la paix de
ges, les gouvernemens ne se donnoient qu’à des gens qui devoient être perdus , ou à des gens qui devoient perdre les autres. En
nt qu’à des gens qui devoient être perdus, ou à des gens qui devoient perdre les autres. Enfin, le bien du service n’entroit p
de danger à l’être. La vertu qui osoit paroître étoit infailliblement perdue , et celle qu’on pouvoit deviner n’étoit jamais as
ce, familière, populaire ; elle se laisse manier et toucher ; elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connoît, plu
es emporte. Ils montent tout d’un coup si haut, que tout le monde les perd quasi de vue, et qu’ils ne savent souvent eux-mêm
op simple. Par cette simplicité si originale, et dont nous avons tant perdu le goût, ce poète a beaucoup de rapport avec l’Éc
ma plus vive douleur, je lui ai offert celui que je craignois tant de perdre . On ne peut être plus touché que je le suis de la
le découragement, et, par de vains raisonnemens sur vos actions, vous perdriez tout le temps d’agir. Il faut vous résoudre à men
qui vous a tant aimé, qui a eu tant de confiance en vous, commence à perdre l’amitié, la confiance et même le respect. Vos vi
de l’éternité : les siècles, les générations, les empires, tout va se perdre dans ce gouffre ; tout y entre, et rien n’en sort
rtaines, incompréhensibles. On a beau s’attacher à les suivre, on les perd de vue à chaque instant ; ils changent de sentier
édoit parfaitement tous ses sens et tout son esprit ; mais le soir il perdit absolument la connoissance, et ne la reprit plus,
e, épaisse et bien fournie. Il ne se servit jamais de lunettes, et ne perdit qu’une seule dent pendant toute sa vie. Son nom d
onner alors ce dessein. « Je me reprochois, dit-il, mon imprudence de perdre une chose aussi réelle que le repos, pour courir
ec des hurlemens étranges, d’avoir compassion d’eux, qui avoient tout perdu et qui mouroient de faim. Tandis que Meudon étoit
, et leur douleur prouva bien tout ce que cette espèce de gens alloit perdre . Vers minuit et demi, on eut des nouvelles du roi
e période sur tous les visages fut inexprimable. Le premier président perdit toute contenance, son visage si suffisant et si a
ion. L’attention étoit générale, tenoit chacun immobile pour n’en pas perdre un mot, et les yeux sur le greffier qui lisoit. V
indifférentes, plus odieux à Mme de Mainte non, parce qu’elle l’avoit perdu … Sa passion étoit de plaire, et il avoit autant d
Mme de Sévigné, servit avec éclat pendant vingt-cinq ans ; mais il se perdit par εa malignite spirituelle, impertinente et acé
Seconde journée des Barricades494 Quand les Parisiens eurent perdu de vue Broussel, les voilà tous comme des forcené
l, les voilà tous comme des forcenés, criant par les rues qu’ils sont perdus , qu’ils veulent qu’on leur rende leur protecteur,
des mauvaises aventures de la Cour, me dit à l’oreille que tout étoit perdu , et qu’on ne s’amusât point à croire que ce n’éto
ue je devois gagner à une petite citrouille, qui en savoit si peu. Il perdit son écot ; on servit, et je le fis mettre auprès
chance tourna, le dé lui devint favorable, les écoles cessèrent ; je perdis partie, revanche et le tout : les moitiés suivire
tenté de le tuer. Je fus si troublé de la rapidité dont je venois de perdre jusqu’à la dernière pistole, que je ne fis pas d’
condamnés eux-mêmes à ne plus penser, et que la science leur ait fait perdre l’usage de leur raison. Chargés de richesses supe
du sommeil, et ne regardera-t-il pas avec indifférence tant de momens perdus , et cependant comptés au plaideur ? C’est alors q
ême : ce jour, cette heure que le magistrat croit quelquefois pouvoir perdre innocemment, sont peut-être pour le misérable le
n’a pas votre approbation. Mon esprit, grâce au ciel, n’a encore rien perdu de sa vigueur. Désormais je choisirai mieux mes c
ps prisonnier. » Ce trait historique redoubla ma frayeur ; je me crus perdu , et ne pouvant m’en consoler, je commençai à me r
e espérance, mon maître, que je vis dans l’après-dîner, me l’eût fait perdre entièrement. Il fut fort sérieux avec moi contre
ls s’éloignent de la nature encore plus que les premiers ; le goût se perd  ; on est entouré de nouveautés qui sont rapidemen
trop choqué des défauts, et trop insensible aux beautés, qu’enfin on perd à être trop difficile524 ? N’est-il pas vrai, au
de tous les princes. Gênes, sa patrie, qui le traita de visionnaire, perdit la seule occasion de s’agrandir qui pouvait s’off
ions, chap. clxv.) Sagesse du ministre Zadig Le roi534 avait perdu son premier ministre. Il choisit Zadig pour rempl
en chaire avec Bourdaloue, on prenez la plume avec la Bruyère, temps perdu  : le monde ira toujours comme il va. Un gouvernem
comme esclaves : il ne songea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les distinctions du peuple conquérant et du peupl
d bien à tout le monde ; mais il faut savoir la vaincre, et jamais la perdre . J.-J. Rousseau (1712-1778. Notice J
is rongeans s’étendre et s’accroître avec leur fortune ; il les verra perdre haleine en avançant, sans jamais parvenir à leurs
s choses, à l’être incompréhensible qui embrasse tout. Alors l’esprit perdu dans cette immensité, je ne pensois pas, je ne ra
s avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j’aimois à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœur, resserré
pensois en pouvoir jouir davantage encore, et, pour réparer le temps perdu , je me disois : « Je reviendrai demain. » Je reve
evoir ; et la vigueur de la jeunesse ne vous a pas été donnée pour la perdre à d’oisives contemplations. Travaillez donc, mons
sentis une légère douleur. Dans ce moment d’obscurité, je crus avoir perdu presque tout mon être. « Affligé, saisi d’étonnem
regards sur mille objets divers ; je m’aperçus bientôt que je pouvois perdre et retrouver ces objets, et que j’avois la puissa
ut effacé, tout disparut, la trace de mes pensées fut interrompue, je perdis le sentiment de mon existence. Ce sommeil fut pro
fin de sa course, éteignoit son flambeau. Je m’aperçus à peine que je perdois le sens de la vue ; j’existois trop pour craindre
gnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd , sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ;
es êtres pour l’homme qui se voit seul ; plus isolé, plus dénué, plus perdu dans ces lieux vides et sans bornes, il voit part
ci, les limites de son orbe effacées, et toute la masse de ses rayons perdue , dissipée, étouffée dans l’immense et profond bro
d le fils ingrat. Il s’avance ; le voilà sur le pas de la porte. Il a perdu la jambe dont il a repoussé sa mère, et il est pe
connois trop bien le prix du temps, qu’il m’apprit à mesurer, pour le perdre à relever de pareilles fadaises. Tout le monde au
’horizon, une belle couleur orange qui se nuance de vert, et vient se perdre au zénith dans une teinte lilas, tandis que le re
plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’hommes, qui perdront en un instant, par l’explosion terrible ou par se
n ennemi de votre gloire, de votre bonheur : il vous trompe pour vous perdre . Lorsqu’au contraire un homme ne vous parle des P
n Angleterre t’ont donné de si bons conseils et des moyens si sûrs de perdre ma patrie ? Tu as vu que tu échouerais éternellem
u que tu échouerais éternellement contre elle, si tu ne t’attachais à perdre dans l’opinion publique ceux qui, depuis cinq ans
devoit les donner à son fils ; et bientôt après, Rome et l’univers le perdirent . » À ces mots, tout le peuple romain demeura morn
e aux plus épaisses ténèbres ; et ces travaux des Arabes auroient été perdus pour le genre humain, s’ils n’avoient pas servi à
s dont les derniers étoient de la couleur du ciel, dans lequel ils se perdent . Rien de plus majestueux que le ciel vu de ces ha
r ta fortune à la mienne, si tu aimes le travail ; autrement tout est perdu . Dans le naufrage universel tu ne peux aborder qu
e des méditations philosophiques ! Les contemporains d’une révolution perdent souvent tout intérêt à la recherche de la vérité.
çait tellement d’ajouter à son succès qu’il finissait toujours par le perdre . Je n’osais pas l’applaudir, de peur de le porter
; mais, dans ce talent de causer, il y a une sorte d’adresse qui fait perdre toujours quelque chose à l’inflexibilité de la mo
prononcée que celle des Italiens, indique la gaieté, sans rien faire perdre à la dignité du maintien et des manières ; il s’a
s historiques sur l’empire romain, une traduction en prose du Paradis perdu , une Vie de Rancé et les Mémoires d’Outre-Tombe,
rofondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds, tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour reparaissait brillante
. Pénétrez-vous plus avant, le bruit s’affaiblit par degrés, et va se perdre à l’église, où règne un profond silence. Le bâtim
age, vos succès, le sang de nos frères morts aux combats, tout serait perdu , même l’honneur et la gloire. Quant à moi et aux
qu’il a reçues sur le champ d’honneur693. Ma peine égale la vôtre. Je perds le général le plus distingué de mes armées, mon c
ntent en soient plus heureux que moi. Ne croyez pas, au reste, que je perde mon temps ; ici j’étudie mieux que je n’ai jamais
n. Ce soldat fut tué et dépouillé. Que vous dirai-je, monsieur ? J’ai perdu huit chevaux, mes habits, mon linge, mon manteau,
les veillées. Mes camarades en rient. Je voudrais bien qu’ils eussent perdu leur dernier jeu de cartes, pour voir la mine qu’
epens point encore d’avoir demandé à faire cette campagne, où je n’ai perdu , après tout, que mes chevaux, mon argent, mon dom
mouche les chandelles. Ne croyez pas pourtant, monsieur, que j’y aie perdu tout mon temps ; j’y ai fait de bonnes études, et
es douces paroles, se mit à me louer si démesurément que j’en faillis perdre contenance, m’appelant homme sans égal, incompara
lfaisant, mortel. De l’acétate de morphine, un grain dans une cuve se perd , n’est point senti, dans une tasse fait vomir, en
ir. Leur conception n’est proportionnée à rien de ce qui est, elle se perd dans un atome : et ils veulent clairement compren
a des voix qui sortent de ses générations, et chacun de nous, enfant perdu de la foule, peut écouter dans sa pensée le bruit
s entretenant de cette belle carrière, rendre au héros que nous avons perdu un honneur religieux, donner à votre âme une cons
C’est que Clarendon avait en effet ce qui manque souvent ou ce qui se perd vite dans les situations élevées et actives, des
l’étude. L’art n’a point achevé son génie : il est négligé, et il se perd souvent dans des détails infinis. C’est que Retz
re dans une église de Berlin, vint lui dire un jour : La religion est perdue , la foi n’a plus de bases, le cœur ne se laisse p
oit la destinée de mes travaux, cet exemple, je l’espère, ne sera pas perdu . Je voudrais qu’il servît à combattre l’espèce d’
s bords du Rhin. Tous les aventuriers de profession, tous les enfants perdus de l’Europe occidentale accoururent à grandes jou
édommage de la perte de la vie, il ne pouvait être mieux dédommagé de perdre si tôt la sienne. Des victoires, une grande pacif
re xxxviie ) Kléber et Desaix815 Avec Kléber, l’armée avait perdu un général, et la colonie un fondateur, qu’aucun
rs restés en Égypte ne pouvait remplacer. Avec Kléber, l’Égypte était perdue pour la France ! Un seul homme pouvait l’égaler,
bien que la mort n’eût pas encore mis fin à leur existence. Un boulet perdu avait enlevé dans Tu renne la plus belle intellig
n enchaîné dans un ballon, dit Toussenel831, son sourd rugissement se perdra dans l’espace. Bien autrement puissante de voix e
ien n’y brille. »   Et ressongeant à son passé, à tout ce qu’il avait perdu , cela le menait à dire :   « Que voulez-vous, mon
mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu , mais il est retrouvé. » — Et ils commencèrent à
De là l’importance qu’ont prise les idées, et celle qu’en retour ont perdue les hommes. Au xvie  siècle, cette révolution n’e
us en dérobaient plus depuis longtemps la vue : l’ignorance qui avait perdu le sens de ses monuments, et la scolastique861, q
ée de l’église, le grand, le petit, le massif, l’aérien. Le regard se perdait longtemps à toute profondeur dans ce labyrinthe,
l’araignée attend la mouche, et se jetait brusquement sur lui à corps perdu . Alors, suspendu sur l’abîme, lancé dans le balan
pays et funeste aux ennemis, — je l’aurais moins regretté. — Mais le perdre au milieu des délices d’un quartier d’hiver ! le
qui accuse, non moins que le bourg de Batz, une splendeur aujourd’hui perdue dans la nuit des temps. Les bijoux, le drap, la t
en, un idéologue952, un génie qui sera moissonné. De notre côté, nous perdrons certainement des grands hommes inconnus. Enfin, p
dras. Je gage que tu as déjà composé ta ballata, et tu ne veux pas la perdre . — Non, je ne pourrais pas composer cela d’avance
ne large cicatrice qui commençait à l’oreille gauche et qui venait se perdre dans son épaisse moustache. Il avait ôté sa cuira
à et au dessous, le paysage sublime n’était plus qu’un petit accident perdu dans l’immensité du silence, un détail, un repous
oup de canon sous Gueldres, le 23 octobre 1605. Son père dit : « J’ai perdu mon fils, j’ai donc perdu ma femme. » Elle mourut
, le 23 octobre 1605. Son père dit : « J’ai perdu mon fils, j’ai donc perdu ma femme. » Elle mourut de chagrin le 15 mai suiv
. Henri IV, informé de cette mort par Maurice de Nassau, dit : « J’ai perdu la plus belle espérance de gentilhomme de mon roy
envoyer de nouveaux négociateurs. 249. On eut soin de. Construction perdue , comme cet emploi du même verbe procurer le bien
us des nues et des tempêtes, trouve sa sérénité dans sa hauteur et ne perd aucun rayon de la lumière qui l’environne. » (Bos
ule de Milton lui-même, moins la religion et l’adoration (Cf. Paradis perdu , VIII). Plus tard Condillac, voulant redresser Bu
la femme du conseiller, et quinze louis destinés à son secrétaire. Il perd son procès ; on lui restitue ses dons, sauf les q
27 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
maîtres une faible part de travail. S’il en est ainsi, je n’aurai pas perdu mon temps. GUYET. Lettres. SI. Modèles de
e de lui. Oh ! que vous étiez vraiment heureuse, puisque, après avoir perdu la moitié de votre bonheur, il vous reste encore
onné par le rêve d’un bonheur encore plus grand ; que, pour un trésor perdu , vous négligiez ceux qui vous restent ; qu’un enf
cée, et qu’elle pouvait éprouver plus cruellement encore. Elle eût pu perdre une Sophie, sans avoir un Édouard pour la console
a douloureuse perte que j’ai faite ; c’est un objet que mon esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dan
, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et d’une fidélité incomparab
able : rien n’est plus digne de vos regrets. Et moi, Monsieur, que ne perds -je point ! quelles perfections ne réunissait-elle
 ? Non, assurément, et si j’avais fait cette gageure, j’y aurais bien perdu mon argent. Mme de Sévigné. SVII. Modèles de
la bonne opinion des autres, et l’on ne se résout pas facilement à la perdre . Au nom de Dieu, desserrez votre cœur, et vous se
’imaginer que ce soit un si grand crime auprès de vous que de l’avoir perdue . J’éprouve cependant tout le contraire : la goutt
r d’être haï et bien souvent abandonné ? Comment se faire aimer, sans perdre un peu de l’autorité, et relâcher de la disciplin
d’appui à la masse du corps ; sa main ne doit pas fouler la terre, et perdre , par des frottements réitérés, la finesse du touc
ostérité, dont il est à jamais le modèle. Les ouvrages de l’un ont dû perdre beaucoup avec le temps, sans que sa gloire person
n rare dans les généraux d’armée ; qui, par leurs secrètes jalousies, perdait souvent des batailles ! Après ce début imposant,
fais sentir à toute la France combien elle est malheureuse de m’avoir perdu , en me poussant à bout. Appelles-tu cela être à p
e galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être
es mains. On répète encore ce mot familièrement aux personnes qui ont perdu quelque chose et qui l’ont vainement cherché dans
t ses œuvres. Ne savez-vous pas que, par un pouvoir dont la source se perd dans les âges, il oblige les voyageurs qui traver
ins errements, De cultes abolis et de trônes superbes Dans les sables perdus et couchés dans les herbes, Le temps, ce vieux co
issait des plus douces chansons. La fourmi ne laissait pas un instant perdu pour le travail, tandis que ce chantre mélodieux,
t pour faire le miel qu’on nous rend les beaux jours. Elle fuit et se perd sur la roule embaumée. Le frais lilas sortait d’u
vres, des troupeaux de cerfs et de chèvres sauvages. Combien j’aurais perdu si j’eusse quitté un tel séjour pour habiter Aria
nd. N° 106. — Le Chant du Rossignol. Le rossignol dédaigne de perdre sa voix au milieu des symphonies harmonieuses des
ussi souvent la marque de la tristesse que de la joie. L’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du
agnes encore plus aride, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd , sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ;
es êtres pour l’homme qui se voit seul : plus isolé, plus dénué, plus perdu dans ces lieux vides et sans bornes, il voit part
rètement, à pas comptés. Cette lave avance, sans jamais hâter et sans perdre un instant. Si elle rencontre un mur élevé, un éd
de la tempête. Vers le soir, le vent du nord reprit son cours, l’air perdit sa chaleur cuisante, les sables tombèrent du ciel
voit se faner entre ses mains du matin au soir, quelques fruits qu’on perd en les goûtant. Enchantement ! toujours entraîné,
que sous le nom de curé,  et ce nom vénérable dans lequel est venu se perdre le sien, indique moins le ministre du temple, que
fuyons, par un ciel gris et brumeux, vers le golfe de Damiette ; nous perdons de vue toute terre la journée, nous faisons bonne
qui l’arrête quand il fait mal. Laisser un enfant tout seul, c’est le perdre . Tout seul, l’enfant apprend à ne pas aimer ses s
funèbres Dont tes rayons lointains consolaient les ténèbres, Un atome perdu dans son immensité, Murmurait dans la nuit son no
nnemi jusqu’aux bagages du camp, bien défendus par des artilleurs, et perdait le temps à les attaquer dans l’ espoir du butin,
lle demanda son cheval, s’élança légèrement dessus, comme si elle eût perdu le sentiment de ses fatigues et de e maux, se ret
Tartares et le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie, honteux de perdre du monde et d’occuper une armée entière contre so
ne. Deux frères de Xercès, quantité de Perses, plusieurs Spartiates y perdirent la vie. A la fin, les Grecs, quoique épuisés et a
aigus, qu’on marche droit au gouffre, et glissant, chargé de frimats, perdu , d’intervalle en intervalle, sous les avalanches.
ippa, se répandaient largement de tous les côtés, et ne laissant rien perdre aux yeux ravis, ni des colonnes, ni des statues,
mourir. » Et sa voix touchante et plaintive Frappait les airs de cris perdus  : La foule sans les voir s’échappait fugitive Et
ent ouverts d’une manière maladive et étonnée. Peu à peu cependant il perdait du terrain ses doigts glissaient sur la gouttière
écile ! tu t’es livré toi-même ! je te tiens. Tu étais sauvé, j’étais perdu , et c’est toi qui rentres volontairement dans la
nt de résistance, redoublait ses furieuses secousses. Je commençais à perdre mes forces, bien que cette lutte eut duré bien mo
ever la hache contre nous ? » L’Anglais protesta qu’il aimerait mieux perdre mille fois la vie que de verser le sang d’un Aben
que celui qui savait les moyens de sauver, savait aussi les moyens de perdre . Il pria, menaça, promit des présents. Tout fut i
ssée, lui annoncer que ses navires, qu’il croyait depuis si longtemps perdus , revenaient chargés d’immenses richesses.... Bien
l’onde. L’orage redoublait de violence : il n’est point de moments à perdre  ; une nouvelle décision est prise. Hodoul, le san
si Guillaume n’avait pas eu le temps de recharger son fusil, il était perdu  : l’ours l’avait éventé. II n’avait pas fait dix
rop combattu ! Contre tous les poisons soigneux de me défendre ; J’ai perdu tout le fruit que j’en pouvais attendre. Essayons
s précieuses ; Il saisit ce trésor : il veut poursuivre. Hélas ! Il a perdu le fil qui conduisait ses pas ; Il cherche, mais
a main. O surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu , Et de joie et d’espoir il tressaille éperdu. Ce
ble, froid, positif, entièrement dépourvu d’imagination. Il venait de perdre sa femme Ulrique Éléonore. Quoique sa dureté pour
lon commence à descendre avec la rapidité de la flèche. « Nous sommes perdus , » s’écrie Harris. En effet, sans qu’ils s’en ape
subtil qui les soutenait ; mais accoutumé aux dangers, l’aéronaute ne perd pas courage, et fait d’incroyables efforts pour s
é, tantôt d’immenses plaines de sables, dans lesquelles son regard se perdait . Des forets de bouleaux, quelques ruisseaux dessé
n de mes bourreaux ? Seule, délaissée de la nature entière, j’ai tout perdu . Que ne puis-je expirer ! du moins, je ne survivr
chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions , et il était nuit noire quand nous arrivâmes près
t secours humain et puis, pour ne rien omettre de ce qui pouvait nous perdre , il fit le riche, promit à ces gens pour la dépen
ses de chancelier. Les quatre arts étaient éplorés et désolés d’avoir perdu leur protecteur : la peinture, la musique, l’éloq
ses mots, elle se tut un peu de temps, ensuite elle reprit : Quand je perdis votre père, ce fut une douleur que je crus sans c
mon reliquaire, et vois si tu pourras recouvrer l’ honneur que tu as perdu . Par ce reliquaire, templier, et par la sainte re
été que faiblement touché par la lance de son adversaire, chanceler, perdre les étriers et tomber sur l’arène. Ivanhoé, se dé
evient le théâtre du plus sanglant combat. Au milieu de la mêlée j’ai perdu de vue Egyste et la reine. Guyet. N° 223. — Mo
auraient horreur ; ils détesteraient un triomphe qui, en leur faisant perdre une palme céleste, laisserait sur leur cœur un re
ous y faut enterrer : il s’agit d’un royaume, il faut l’emporter ou y perdre la vie : et quand même il n‘y aurait point d’autr
amais qu’on dise qu’un cadet de la maison de Lorraine lui aurait fait perdre terre, encore moins qu’on la vît mendier à la por
e tyrannie n’en a fait naître dans ce royaume, et sachez que vos rois perdront le leur avec la vie, pour avoir voulu usurper cel
jamais mieux au Dieu tout-puissant qu’en sauvant ceux que vous pouvez perdre  : vous avez fait éprouver la force de votre bras
rvilius au peuple romain. Accusé par les tribuns du Peuple d’avoir perdu quelques troupes en poursuivant l’ennemi après un
n faire un crime d’avoir remporté deux victoires ? Mais j’ai, dit-on, perdu beaucoup de monde dans le dernier combat. Peut-on
tout de nouveau le combat ; et si, dans cette dernière, action, j’ai perdu quelques soldats, n’est-ce pas le sort ordinaire
leur conduite ? N’examinez donc point si à la fin de la bataille j’ai perdu quelques soldats, mais jugez de ma conduite par m
ne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la journée de Rocro
et tout ce que nous pouvions gagner ne valait pas ce que nous allions perdre . O Dieu terrible ! mais juste en vos conseils sur
enlève tout-à-coup l’héritier de sa famille, c’en est fait, tout est perdu  : prête à s éteindre avec lui, elle n’attend plus
ous êtes comptable à l’État de tous les moments que l’illustre captif perd dans sa prison : en reculant sa délivrance, vous
mille, qu’on suppose d’ailleurs dans la splendeur et dans l’opulence, perd tout en perdant son chef, que sera-ce d’une famil
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
civil qui y a donné lieu, fais, ô mon maître ! que celui qui veut me perdre se trompe sur moi, me croie un homme sans force,
e plus ; du reste, homme assez ordinaire ; tandis que moi, morbleu1 ! perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus
bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au c
udience du mari, avec promesse que tout serait rendu, si le procès se perdait . Il fut perdu, et la dame rendit assez galamment
avec promesse que tout serait rendu, si le procès se perdait. Il fut perdu , et la dame rendit assez galamment les cent sous
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
rennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent e
u temps. Le passé est comme la distance ; notre vue y décroît, et s’y perdrait de même, si l’histoire et la chronologie n’eussen
ts, les détruit avec le temps, et ne lui laisse que le regret d’avoir perdu par sa faute ce que ses ancêtres avaient conquis
ses ancêtres avaient conquis par leurs travaux. Ces temps où l’homme perd son domaine, ces siècles de barbarie pendant lesq
nt. J’aimerais mieux passer mon temps à cultiver mes vignes que de le perdre ici en courses inutiles, et à faire encore plus i
seau qui, moins vu qu’entendu, Ainsi qu’un trait agile à nos yeux est perdu  ; Du peuple ailé des airs brillante miniature, Où
(Recueil de M. Fallex, p. 165) Il dit : « Paris est un gouffre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme ; la vie n’
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
» Dons à peine obtenus qu’ils nous sont emportés ; » Moments que nous perdons , et qui nous sont comptés. » L’estime des mortels
a tristesse : Ses frimats détruiront vos cheveux blanchissants : Vous perdrez le sommeil, ce charme de vos sens : Les mets n’au
les environne, ne savent pas que le premier charme du bienfait est de perdre jusqu’à l’apparence d’un don ! Ô riches de la te
Ergo ubi me in montes et in arcem ex orbe removi, Nec mala me ambitio perdit , nec plumbeus Auster, Autumnusque gravis, Libitin
ampagnes fécondes, Et qui, formés soudain, mais plus vite écoulés, Se perdent dans les champs qu’ils avaient désolés. (Prov. c
e base purement mythologique, et bientôt la voix éloquente d’Young se perdra stérilement dans le néant, avec les ombres auxque
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
rennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent e
e en même temps à la précédente d’explication ou de développement. Ne perdez pas de vue, en effet, que toute proposition suppo
des dominateurs ou des bienfaiteurs de l’humanité, son ode n’eût rien perdu , ce me semble, de son éblouissante et harmonieuse
tous ceux qui dépendent d’eux, il rassemble tous ses traits pour les perdre . 23. Changes ces pierres en pains, dit-il à Jé
mmes. Quelque corrompues que soient nos mœurs, le vice n’a pas encore perdu parmi nous toute sa honte, Il reste encore une so
vices : il semble qu’ils veulent regagner par les censures ce qu’ils perdent par la soumission ; ils se vangent de la servitud
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
e toujours sa pensée et la nôtre vers ce qui ne passe point ; s’il ne perd jamais de vue ce mélange heureux, qui est à la fo
ofonde de cette vérité que nous ne sommes rien ici-bas, ne nous fasse perdre de vue ce que nous devons être un jour dans une a
a bienséance, et ne comptant pour rien ce que sa bonté lui en faisait perdre . — Vous dirai-je avec quel discernement elle juge
ication doit être l’ouvrage de l’élève, sans quoi l’un et l’autre ont perdu leur temps. Passons à la péroraison de Bossuet. C
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
quérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand. Il perd sa volage assistance, Sans rien perdre de la cons
Mérite seul le nom de grand. Il perd sa volage assistance, Sans rien perdre de la constance, Dont il vit ses honneurs accrus 
Et de leurs vains flatteurs écoutant les paroles, Ont de ces vérités perdu le souvenir : Pareils aux animaux farouches et st
ieillesse d’Auguste. L’un des principaux fut la défaite de Varus, qui perdit trois légions en Germanie. 3. Nous omettons les
34 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
fait ? etc. Ce, on dit : c’est la vérité, pour ce est, ect. Quelque perd e devant un, autre : quelqu’un,quelqu’autre. Ent
Quelque perd e devant un, autre : quelqu’un,quelqu’autre. Entre ne perd e que dans la composition des mots : s’entr’aider
les, entre autres, et non entr’eux, entr’elles, entr’autres. Jusque, perd e devant à, au, aux, ici : jusqu’à Paris, jusqu’
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
r des rancunes souvent mesquines, ou injustes, ses pamphlets, qui ont perdu l’à-propos des circonstances, représentent avec v
chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions , et il était nuit noire quand nous arrivâmes près
secours humain ! et puis, pour ne rien omettre de ce qui pouvait nous perdre , il fit le riche1, promit à ces gens pour la dépe
36 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
e, il arrive presque toujours que, fatigué des efforts qu’il fait, il perd son énergie première, et finit faiblement ce qu’i
p étroitement. Une phrase mal divisée par les repos paraît hachée, et perd toute sa force. Pour éviter cet inconvénient, il
ors il devient fort difficile de bien lire de tels vers ; car le sens perd ce que l’on accorde à l’harmonie. Il faut alors n
e la commisération ou la crainte, pourrait se faire moquer de lui. Ne perdons pas de vue que la sympathie est un des plus puiss
n ton véritablement énergique et persuasif, pour peu que l’on veuille perdre ses mauvaises habitudes, ne point trop s’écarter
fourberie ou d’artifice, de bassesse ou de corruption, son éloquence perdra tout son effet. On pourra s’amuser de son discour
a plus grande pureté. Lorsque ces qualités se ternissent, l’éloquence perd aussitôt son éclat, et l’orateur ne doit plus com
bservation est susceptible d’une application générale, il ne faut pas perdre de vue qu’elle est aussi sujette à quelques excep
ai sur les anciens et les modernes, que nous eussions moins gagné que perdu . Le génie, en suivant les traces des autres, s’af
jamais de lire ; et si les ouvrages de ses contemporains eussent été perdus pour nous, lui seul aurait suffi pour nous donner
dique les règles que l’on y doit suivre. Si l’on pouvait ne le jamais perdre de vue, on éviterait de tomber dans bien des erre
former une combinaison savante et compliquée de sons harmonieux, elle perdit son pouvoir d’enflammer les auditeurs, de faire n
et qu’en les récitant nous altérions la quantité des syllabes, ils ne perdront presque rien de leur harmonie, tandis qu’au contr
uption frapper l’oreille ; c’est incontestablement un défaut qui fait perdre au vers une grande partie de la noblesse et de la
en deux portions égales, la mélodie est sensiblement altérée, le vers perd le brillant et la rapidité que lui donnait la cés
monie ; le vers est sans doute moins gracieux, mais il est rare qu’il perde entièrement sa mélodie. Notre vers blanc possède
larité constante nuisent au sublime et au pathétique ; elles feraient perdre sa noblesse et sa liberté au poème épique ou trag
trêmes est un écueil contre lequel le poète ne peut approcher sans se perdre . Il ne nous inspirera que du dégoût, si, comme on
et sans art, d’une voix assidue Exhalait dans les airs cette plainte perdue . (Trad. de Tissot.) Il ne suffit pas que les per
ussent perfectionnés ; mais il ne doit pas débiter des subtilités, se perdre en réflexions générales et en raisonnements abstr
là qui est vif et concis ; mais, sous la main de M. Pope, cette image perd toute sa force, et se noie dans quatre vers pompe
ng sujet de discussions dans lesquelles nous ne pourrions entrer sans perdre trop longtemps de vue le but que nous nous sommes
is, pour apprécier ces figures chez les poètes sacrés, il ne faut pas perdre de vue qu’il en est un grand nombre qui se rappor
ême dénomination que l’Iliade et l’Énéide des poèmes comme le Paradis perdu de Milton, la Pharsale de Lucain, la Thébaïde de
érusalem ; enfin la vision d’Adam aux deux derniers livres du Paradis perdu . Non seulement de semblables épisodes sont admis
ce même peuvent trouver une place dans l’épopée ; mais il ne faut pas perdre de vue que les principaux rôles doivent plutôt ex
e de son pinceau. On a souvent demandé quel était le héros du Paradis perdu . Quelques critiques ont répondu que c’était l’esp
et l’allégorie du Péché et de la Mort dans le second livre du Paradis perdu . Lecture XLIII. L’Iliade et l’Odyssée. — L’Éné
t espérer ni la correction ni l’élégance du siècle d’Auguste. On doit perdre un moment de vue les convenances actuelles et la
poème, au soleil couchant qui brille encore, mais dont les rayons ont perdu leur chaleur. Ce n’est plus la force et le sublim
’aux mœurs du siècle où il vivait ; mais il est juste aussi de ne pas perdre de vue, pour excuser les endroits faibles de l’Én
la Jérusalem délivrée, la Lusiade, Télémaque, la Henriade, le Paradis perdu . Après Homère et Virgile se présente Lucain,
ourd’hui, ce poème n’est pas terminé : ou les derniers livres ont été perdus , ou l’auteur a laissé son travail imparfait. Quoi
uissance au monde capable d’imposer à l’homme de bien ; si la fortune perd ses menaces quand elle s’attaque à la vertu ; s’i
quefois tant d’énergie, tant de feu, qu’il nous fait en quelque sorte perdre de vue la plupart de ses défauts. L’on pourrait c
du sein de l’Océan au milieu des foudres et des tempêtes ; sa tête se perdait dans les nuages, son attitude glaçait d’effroi. C
e ces êtres agissent concurremment avec des hommes, l’imagination s’y perd , et, comme je l’ai déjà fait observer plus haut,
route nouvelle et tout à fait extraordinaire. En ouvrant son Paradis perdu , nous nous trouvons tout à coup transportés dans
blables discussions, à douter qu’il fut possible de mettre le Paradis perdu au nombre des poèmes épiques. Mais, quelque nom q
e, et tous les poètes connus. Les premier et second livres du Paradis perdu sont presque tout entiers sublimes. La descriptio
esque toujours si harmonieux. Considéré dans son ensemble, le Paradis perdu est un poème qui renferme un grand nombre de beau
nière la plus naturelle et la plus vraisemblable ; car il ne faut pas perdre de vue que le naturel et le vraisemblable doivent
iginairement, composaient la tragédie tout entière. Avec le temps ils perdirent de leur importance et ne furent plus qu’un access
âtre des anciens et celui des nations actuelles. La tragédie a-t-elle perdu ou gagné par la suppression des chœurs ? C’est un
t les deuxième, troisième et quatrième actes. Il faut que le poète ne perde pas un moment de vue que son premier but est d’in
n rigoureuse des unités de temps et de lieu, il ne faut cependant pas perdre de vue que la liberté qu’ils peuvent prendre à ce
e dans son style, s’il échoue dans le pathétique, tout son mérite est perdu , sa pièce nous laisse froids et mécontents, et no
es ne doivent point se produire trop souvent dans une tragédie. Elles perdent tout leur effet si on les multiplie mal à propos,
poètes avaient, il y a quelque temps, l’usage, aujourd’hui totalement perdu , de terminer, non seulement chaque acte de leurs
soumise aux bienséances, que la tragédie française. Il faut ne point perdre de vue que le pathétique est l’âme de la tragédie
il en manque, nous en sommes plus vivement blessés. Il ne faut jamais perdre de vue que le principal mérite d’une comédie cons
t beaucoup plus promptement qu’aucune autre espèce de composition, et perd bientôt tout son charme et tout son intérêt. Cett
niers moments l’objet de ses plus cuisants remords, c’est qu’il avait perdu toute espèce de sentiment vertueux. » (Vol. i, p.
demandai au célèbre Pope pourquoi Milton n’avait pas rimé son Paradis perdu , et qu’il me répondit : Because he could not [Par
ait le célèbre Addison, de donner le titre de poème épique au Paradis perdu de Milton, appelez-le, si vous voulez, un poème d
e sa Vie, qui est au-devant de la traduction française de son Paradis perdu . Il n’est pas étonnant qu’ayant recherché avec so
ne fut point découragé. Il employa neuf années à composer le Paradis perdu . Il avait alors très peu de réputation, les beaux
aucoup de peine à trouver un libraire qui voulût imprimer son Paradis perdu . Le titre seul révoltait, et tout ce qui avait qu
ter la liste des grands génies persécutés de la fortune. « Le Paradis perdu fut donc négligé à Londres, et Milton mourut sans
gèrent les héritiers de Thompson à faire une belle édition du Paradis perdu . Leur suffrage en entraîna plusieurs. Depuis, le
les cieux ! « Je crois qu’il y a deux causes du succès que le Paradis perdu aura toujours : la première, c’est l’intérêt que
rdeaux, très bon homme, et marin fort grossier, lequel, croyant avoir perdu sa femme et son fils, venait se remarier à Paris,
ans se plaindre, payait ses dettes secrètement quand il avait joué et perdu sur sa parole, et lui faisait tenir de petits pré
Et, tandis que du haut de ces rochers déserts, La voix du bùcheron se perdra dans les airs, Heureux vieillard ! ici, l’abeille
37 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ses saints, ni à ses anges, — après Roland que vivante je demeure ! —  Perd la couleur, choit aux pieds de Charlemagne, — imm
— et ainsi lui a dit tout ouvertement : — « Celui qui convoite tout, perd tout ». Geoffroy de Villehardouin19 (1165 - e
uvais parvenir à rien de mon intention, et me souvenant de la dépense perdue , je m’avisai, pour obvier à si grande dépense, d’
venir à mon intention284. Dieu voulut qu’ainsi que285 je commençais à perdre courage, et que pour le dernier coup286 je m’étai
acheter des pots, afin d’éprouver le dit émail, d’autant que j’avais perdu tous les vaisseaux que j’avais faits ; et, ayant
que je faisais brûler le plancher ; et par tel moyen l’on me faisait perdre mon crédit, et m’estimait-on305 être fou. Les aut
u, mes tristesses et douleurs furent augmentées si abondamment que je perdis toute contenance. Car, combien que mes émaux fuss
x coupaient comme rasoir ; et combien que la besogne fût par ce moyen perdue , toutefois aucuns en voulaient acheter à vil prix
s : d’autant qu’après avoir longuement travaillé je voyais mon labeur perdu . Or en me retirant ainsi souillé et trempé, je tr
tine. L’histoire cependant est peut-être le seul genre qui ait plutôt perdu que gagné à se proposer comme modèles les chefs-d
meuraient suspendus aux saules plantés sur la rive, et ils en avaient perdu l’usage. « O Jérusalem ! disaient-ils, si jamais
’il eut des Grands Jours, il fit son petit équipage de fuite, et sans perdre un moment, il quitta l’Auvergne et traversa le La
’osa point excéder sa commission790, soit parce qu’il ne voulut point perdre un vieux gentilhomme qu’il avait autrefois connu
Mais il avait jugé expédient799 pour sa santé de se retirer800, ayant perdu beaucoup de sa belle humeur passée par le chagrin
eurs mouvements réglés ! Mais quittons le grand. Notre imagination se perd dans ces espaces immenses que nous n’oserions lim
rer, cinquante mille fois plus petits qu’un grain de sable. Nous nous perdons dans le petit aussi bien que dans le grand. Il n’
aractère828 Si l’on joue, il gagne au jeu ; il veut railler celui qui perd , et il l’offense, les rieurs sont pour lui : il n
ant les mains. — Comment, péri ! lui dis-je en sursaut. — Oui ; péri, perdu , abîmé : que vous dirai-je de plus ? — Quoi ! le
ant il faut voir comme vous tempêtiez à Londres quand vous l’avez cru perdu  ; les beaux contes que vous avez faits au roi du
es pour l’admirer. Elle était bien fâchée d’être un peu sourde, et de perdre quelquefois des paroles de son perroquet, à qui e
onner alors ce dessein. « Je me reprochais, dit-il, mon imprudence de perdre une chose aussi réelle que le repos, pour courir
s’entretenait même souvent avec les dames, et ne comptait point pour perdu le temps qu’il donnait à leur conversation. Il se
dait pourtant d’une vitesse toujours égale991 et trouvait moyen, sans perdre un coup de dent, de me donner louanges sur louang
t insensible, jusqu’à ne pas faire semblant de s’apercevoir qu’il eût perdu un serviteur si utile et si illustre. Il1063 n’en
s juste. J’eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m’avait fait perdre en un instant l’attention et l’estime publiques ;
dant qu’on les détournait dans son cours. Ce ne fut point Pultava qui perdit Charles ; s’il n’avait pas été détruit dans ce li
valets ou à la malice des enfants, bien loin d’acquérir, ne peut que perdre par son éducation ; et s’il n’avait pas un grand
ation ; et s’il n’avait pas un grand fonds de bonnes qualités, il les perdrait en effet par la manière dont on le traite : il es
me assez joli ; il a de la légèreté et de la gentillesse ; mais il la perd bientôt, soit par l’âge, soit par les mauvais tra
gnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; u
es êtres pour l’homme qui se voit seul ; plus isolé, plus dénué, plus perdu dans ces lieux vides et sans bornes, il voit part
e y fus-je rentré, que la frayeur me reprit, mais si fortement que je perdis la tête ; et, quoique la chaire fût à droite et q
choses, à l’être incompréhensible qui embrasse tout. Alors, l’esprit perdu dans cette immensité, je ne philosophais pas ; je
s avec ravissement à la contusion de ces grandes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœur resserré
pensais en pouvoir jouir davantage encore ; et, pour réparer le temps perdu , je me disais : « Je reviendrai demain. » Je reve
hez moi le fatal et précieux bureau à la table de bois, c’est toi qui perds les nations, c’est toi qui peut-être un jour cond
r ; s’il me revient jamais une plainte sur votre compte, je vous fais perdre un état que vous remplissez si mal. Adieu. » Eh b
es nous rendait tous gourmands. Ainsi, dans un ménage où rien n’était perdu , de petits objets réunis entretenaient une sorte
e la peine à être reçu en cinquième. » Je me mis à pleurer. « Je suis perdu , lui dis-je ; mon père n’a aucune envie de me lai
connais trop bien le prix du temps, qu’il m’apprit à mesurer, pour le perdre à relever de pareilles fadaises. (Addition au Sup
Marceline. — On a corrompu le grand juge ; il corrompt l’autre, et je perds mon procès. Bartiiolo, bas, d’un ton sombre. — J
er dans le jour1289.    (Il    se    lève.) Figaro, stupéfait. — J’ai perdu .... L’Huissier, glapissant. — Passez, messieurs.
a place de cet infortuné, qui, disait-on, avait été horloger et avait perdu la vue ; mais elles étaient émues par cet instinc
’homme qui peut se dire chaque jour avant de s’endormir : Je n’ai pas perdu la journée 1341 ; qui ne voit dans son cœur aucun
chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions , et il était nuit noire quand nous arrivâmes près
secours humain ! et puis, pour ne rien omettre de ce qui pouvait nous perdre , il fit le riche, promit à ces gens, pour la dépe
c’était pitié. Moi, voyant ce manège, monsieur, mon herbe confondue, perdue , je ne dis mot, et pourtant il m’en faisait grand
us ; non, cela n’est pas bien. » Je gagnai la bouteille ainsi ; je me perdis . Je fus ruiné dès l’heure. Ce qui plus lui fâchai
que ce fossé, au lieu d’être sur mon terrain, était sur le chemin. Je perdis encore un mois à suivre ce procès, que je gagnai
 ; mais je payai les frais. Il m’a fait cinq procès pareils dont j’ai perdu trois, gagné deux ; mais je paye toujours les fra
ers. Ma fiancée en pensa mourir de tristesse, et de regret de sa noce perdue . Nous empruntâmes à grosse usure, afin de faire u
éloger sans bruit. Si je le rencontrais seulement, je serais un homme perdu . Il me ferait remettre en prison comme ayant outr
La Bichonne était déjà bien loin. Elle était si loin que Brisquet la perdit bientôt de vue. Et il avait beau crier : « Biscot
s il se prit à pleurer, parce qu’il s’imagina que ses enfants étaient perdus . Après avoir couru longtemps, longtemps, il lui s
argé de porter l’ordre au 14e. M. Froissard partit au galop ; nous le perdîmes de vue au milieu des Cosaques, et jamais nous ne
as fort incertains, ayant voulu l’achever en lui perçant la poitrine, perdit l’équilibre, et la pointe de sa baïonnette mal di
ne haie. Mais ce dernier élan ayant épuisé les forces de Lisette, qui perdait beaucoup de sang, cette pauvre bête s’affaissa to
us ? Tu nous avais si bien servis et nous t’avons trahie, abandonnée, perdue  ! Perdue là, si près de la maison, à portée de la
ous avais si bien servis et nous t’avons trahie, abandonnée, perdue ! Perdue là, si près de la maison, à portée de la voix de
inspirèrent d’autre sentiment qu’une défiance sombre et la crainte de perdre , par une rupture ouverte, des richesses qu’il s’e
prit place sur ce siège lugubre sans changer de couleur et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté accoutumées, ayant à
ses, être libre ou ne pas l’être. Sais-tu bien que ton avancement est perdu , depuis plus de cinq ans que tu traînes dans ce s
vue de l’ennemi qui approchait, tout lui faisait un devoir de ne plus perdre un instant. Cependant, comme l’artillerie du maré
s tinrent conseil pour rendre impossible un rapprochement qui les eût perdus  ; ils assemblent l’armée, font paraître un préten
e mince mobilier dans ce local immense, délabré, où nous étions comme perdus , où rien ne fermait, qu’il était impossible de ch
igneur, est-ce qu’on pend ainsi un homme « qui a commandé les Enfants perdus à Dreux1623 ? » Je le vis cracher son cure-dent,
voix d’oracle sortît de la moelle des arbres centenaires. Celui qui a perdu son chemin dans les forêts de l’Amérique, celui-l
l’îlot sous le massif frissonnant des aunes. La fumée des cabanes se perdait dans l’air bleu avec la vapeur matinale qu’un bea
ortement le cou entre le battant et la muraille, que le malheureux en perdit la respiration. Tristan, le jugeant assez puni, o
alaise sympathique1654, jusqu’à ce que cette nuée sanglotante se soit perdue dans l’immensité. Il y a d’autres bruits encore q
mme continuait à parler en broyant ; et il y avait quatre à cinq mots perdus  : mots effrayants, sans doute, que nous n’osions
c’est que j’y gagne quand j’ai brelan1688; mais soyez sûr que je n’y perds pas plutôt que je me repens de ma sottise. Ce ser
plaisir. D’elle-même, elle alla se placer au bout de l’arène, pour ne perdre aucune des parures que chaque supplice devait gra
se ne sentait plus rien : elle jouissait déjà de la félicité suprême, perdue qu’elle était dans ses entretiens intérieurs avec
eaux qui passent à une demi-lieue, et le cri des grands aigles qui se perdent dans l’immensité du ciel. (La Grèce contemporain
écoliers soient tous de petits saints : si je vous1746 le disais, je perdrais votre confiance. Mais ils se rectifient les uns l
table. Moi, je baissais les yeux ; mais mon escapade s’était si bien perdue dans la désolation générale que personne n’y pens
t je disposais à souhait de la nature. J’ai eu, depuis, le malheur de perdre ce don précieux. J’en jouissais abondamment dans
on, et, quand ma bonne m’y traîna pour la première fois, je me jugeai perdu . Aussi je fus extrêmement surpris, en entrant, de
anches mélancoliques des saules. Elle regardait sans voir et semblait perdue dans un rêve. La douceur de cette demoiselle affl
sur la tête. Fontanet concevait qu’une âme souillée de ces actes eût perdu à jamais la joie et le repos ; mais les raisons d
appel de ceux qui restaient, pour savoir le nom du second qu’on avait perdu  : c’était un petit novice1816 très sage, que sa m
trouvé une espèce de son de la gorge, un râlement qui sortait encore, perdu dans tous les grands bruits des choses. On aurait
mmandant, qui préférait le danger de ce hunier non serré à la peur de perdre encore des hommes. Je le donnai vite avec joie, c
en aller fut prompt, Disant en soi : « Nul plaisir1882 en efïet Ne se perd point, quelque part où soit fait1883. » (Epîtres
, que tu saches Pourquoi je suis tant éperdu, Ce n’est pas pour avoir perdu Mes anneaux, mon argent, ma bourse ; Et pourquoi
n argent, ma bourse ; Et pourquoi est-ce donc ? pour ce1929 Que j’ai perdu , depuis trois jours, Mon bien, mon plaisir, mes a
lesse qui me suit De jeune en vieillard me transforme. Bois, bien que perdiez tous les ans En hiver vos cheveux mouvants L’an d
95 abîmer ; Ainsi, faillant un roi tant soit peu, la province1996 Se perd  : car volontiers le peuple suit son prince. Aussi
ue, Par un commun2029 trépas, Est-ce quelque dédale2030, où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son e
du Louvre2036 N’en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience, Il est mal à propos ; Vouloir ce que Di
anqué, si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a donné, le vice aussi le perd . Ce qui naît d’un moyen périt par son contraire :
e te loue, ô destin, de tes coups redoublés2443 ! Je n’ai plus rien à perdre et tes vœux sont comblés. Pour assouvir encor la
price Accabler un mortel avec plus d’injustice, Le mieux assassiner ? Perdre tous les partis2445. Vingt fois le coupe-gorge244
aire. » Lorsque Sénèque fit ce chapitre éloquent, Il avait comme vous perdu tout son argent.... Valère. De mon sort désormai
Et de leurs vains flatteurs écoutant les paroles, Ont de ces vérités perdu le souvenir. Pareils aux animaux farouches et stu
es Mémoires sur la vie de Jean Racine et une traduction de ce Paradis perdu de Milton que son père et Boileau n’avaient pas c
a vérité dans ton cœur descendue ; Je retrouve ma fille après l’avoir perdue  ; Et je reprends ma gloire et ma félicité En déro
p tard, hélas ! a dessillé mes veux. Te remet dans mes bras pour nous perdre tous deux. Égisthe. Quel miracle, grands dieux,
, Que nous usons de ce temps qui s’envole ; C’est donc ainsi que nous perdons des jours Longs pour les sots, pour qui pense si
l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu  ! Peut-être, dans la foule, une âme que j’ignore
ait mille sentiers fuyants, Quand, rêveuse, elle allait sans guide Me perdre , en suivant vos détours, Dans l’ombre d’un dédale
Notre ami Ne reverra jamais son vieux père endormi ! Hélas ! il a perdu cette sainte défense Qui protège la vie encore ap
cheveux blancs A faire caresser par les petits enfants ! Hélas ! il a perdu la moitié de sa vie, L’orgueil de faire voir à la
sive et frissonnant, S’enfonçant par degrés dans son angoisse intime, Perdue en son souci comme dans un abîme, N’entendant mêm
j’ai commencé par vous parler du jeu, Que j’eus pour premier soin d’y perdre quelque peu. Vous ne vous trompez pas, je vous en
a bourse, il ne faut qu’un écu Qui tourne les talons, et le reste est perdu . Tout ce que je possède a quelque ressemblance Au
9, Et qu’après le combat je rêve à tous mes morts. Un soir, venant de perdre une bataille honnête, Je n’avais plus à moi qu’un
e, Suivre des yeux leur pain qui courait devant eux ! Dirai-je qu’ils perdaient  ? Hélas ! ce n’était guères. C’était bien vite fa
u, d’une bête. N’êtes-vous pas honteux de vous poudrer la tête, Et de perdre à courir dans votre cabinet Plus de temps qu’il n
t en silence, et laissent leurs yeux vagues D’un regard nonchalant se perdre à l’horizon. A quoi songent ainsi, dans leur calm
re accomplissement, Rêves qui m’agitez, rêves de dévouement ? Dois-je perdre en soupirs cette force de vie Qui par des actions
confondu, Nul regard ne peut le connaître : Dans la corbeille il est perdu  ; Seul je le vois de ma fenêtre. Et j’hésite en l
pourquoi tu n’as pas émigré2904, Après tes enfants morts et l’Alsace perdue , Et la France par toi jusqu’au bout défendue. Son
résus2932 passe l’hiver à Nice, Court les eaux thermales, l’été. Mais perd -il son teint de jaunisse ?... On n’achète pas la
e tes cils gris apparaître, trembler, Glisser entre tes doigts et s’y perdre furtive, Je dirai que mes vers sont clairs, simpl
faits comme des terrasses ? « Ah ! rien ne m’aime ici ! je suis comme perdu  ! » Si ce cri m’échappait, on me fermait la bouch
erre est un brave lui aussi, et qui revient riche au pays ; mais il a perdu le goût de la mer, c’est un « terrien », et Legoë
ur désigner ces « lanternes » est casette. 346. Tout [se trouvait] perdu . 347. Novice. 348. Discerner entre le trop ou
e voulait dire Balzac. 472. Encore du pur Balzac. S’amuser veut dire perdre du temps, s’attarder nonchalamment : Balzac expli
emploi important et ; d’une responsabilité effective. 581. S’il s’en perd une, s’il en est une qu’on ne retrouve pas. 582.
suffirait à prouver qu’elles n’avaient pas encore, au xviie siècle, perdu tout empire sur certains esprits. 642. Curieus
Actes des apôtres, XIV, 16. 773. Infirmes, au sens propre : ayant perdu leur fermeté, leur force de résistance. Celui qui
que c’est là son thème favori) que ceux qui vivent clans le monde ont perdu les vrais sentiments de l’humanité, et qu’il faut
. Mort prématurée. Marmontel n’avait en effet que seize ans quand il perdit son père. 1251. Régent, nom que portaient autre
élèbre de l’empereur Titus (79-81), qui se plaignait, dit-on, d’avoir perdu sa journée quand il n’avait pas accompli quelque
tait Coligny, étaient commandés par le prince de Condé. — Les Enfants perdus étaient des compagnies d’infanterie légère tirées
un fou qui veut se noyer, pour : essayer de secourir quelqu’un qui se perd par sa mauvaise conduite. 1678. Guingan, étoffe
nnibal ait remportée en Italie. Observons toutefois que le consul qui perdit cette bataille (217). C. Flaminius, n’est nulleme
un hors de lui comme en le frappant d’un coup de tonnerre, a beaucoup perdu de sa force ; il s’employait, au xviie siècle, d
Guénaud était médecin de la cour. 2401. Gênes, tourments. Le mot a perdu de sa force. 2402. Lui imposent des actes ou de
celui qui donnait les cartes voyait la sienne sortir la première, il perdait à son tour : c’est ce coup qu’on appelait coupe-g
de chances de gagner, et son dépit doit être d’autant plus grand s’il perd . 2453. Disiez-vous. Ce sont en effet les propr
e célèbre que nous avons citée dans le volume du Second cycle. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre. 2468. Après de
oir la note 1 de la page 77. 2471. La première traduction du Paradis perdu est de Dupré de Saint-Maur et parut en 1729. C’es
es Apennins, qui conduit de la Lombardie vers Gênes. On sait que nous perdîmes cette dernière place après la défaite de Plaisanc
s, Alfred Tattet, est du mois de mai 1832. Alfred de Musset venait de perdre son père. Au chagrin qu’il en ressentait étaient
vec lesquels les préposés au jeu ou croupiers ramènent à eux l’argent perdu par les joueurs. 2775. Sans poser le pied, parc
des tableaux insultants. Il est dur au vieillard, dont la tête glacée Perd , d’instant en instant, un rayon de pensée, De voi
es. 2880. Subtil, qui semble formé d’éléments très ténus, et qui se perd , comme insaisissable. 2881. Aurorale, éclairée
38 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
l y a peut-être plus de génie et de force d’invention dans le Paradis perdu qu’il n’y en a dans l’Énéide,1a Jérusalem, la Lus
malheur de survivre aux objets de ses affections les plus chères : il perdit une fille de vingt et un ans ; et, quelques année
t l’impossibilité de remplir ce devoir, il disait qu’il croyait avoir perdu presque tous ses contemporains. Cependant il cont
nt ; on dédaignait la majestueuse simplicité de Milton, et le Paradis perdu restait ignoré ; mais on admirait les conceptions
déterminer clairement cette différence, qu’il faut ensuite ne jamais perdre de vue. Le goût consiste dans la faculté de juger
ir que ces mêmes objets nous font éprouver, c’est alors que nous nous perdons tout à fait. L’expérience nous apprend, par exemp
nir sa splendeur, La nuit majestueuse ajoute à sa grandeur. (Paradis perdu , liv. II, trad. de Delille.) Voyez avec quel art
l change de ton ; alors notre esprit tendu se relâche, le sentiment a perdu toute sa vigueur ; le beau peut se retrouver enco
t sublime. C’est surtout dans les premier et second livres du Paradis perdu que ce beau génie se déploie. Je citerai pour exe
re vue ; mais s’il se gonfle et forme une immense rivière, le beau se perd insensiblement dans le sublime. Un jeune arbre es
soient d’une nature un peu plus élevée, on peut, sans leur rien faire perdre , les ranger dans la même classe. Un autre genre d
int de rapports avec l’ensemble ou la destination de l’édifice, elles perdent toute leur beauté, et choquent la vue autant que
’ouvrage, si elles n’ont aucun rapport avec le sujet principal, elles perdent toute leur beauté ; bien plus, de belles qu’elles
plus sous nos yeux. Mais, malgré ce point de contact, il ne faut pas perdre de vue que ces expressions ne sont pas synonymes 
cas elle devienne plus obscure, elle n’est cependant pas entièrement perdue , et que dans toutes les langues, en remontant à l
nus si longtemps dans la langue des Grecs et des Romains. Le latin se perdit insensiblement dans leur idiome, et le caractère
e langage, à mesure qu’il fait des progrès, devient plus abondant, et perd peu à peu cet usage démesuré des figures qui cara
ngues et la société firent ensemble, la raison a gagné tout ce qu’ont perdu l’enthousiasme et l’imagination. La marche progre
la stérilité à l’abondance, a cessé d’être vif pour devenir exact, a perdu sa chaleur et son enthousiasme pour n’être que pr
dernes, le langage est devenu plus correct et plus précis ; mais il a perdu de sa force et de sa vivacité. Dans ses premières
sir les expressions à l’instant où elles sont prononcées, ou vous les perdez pour toujours. Quoique l’écriture soit d’une util
qu’un moyen d’instruction assez imparfait ; cependant il ne faut pas perdre de vue que, pour la force et l’énergie, une langu
re et d’adopter le langage d’un autre peuple, les prépositions firent perdre entièrement l’usage des cas et des déclinaisons.
, comme love [aimer], loved [aimé], loving [aimant], et les autres se perdirent tout à fait. La conséquence en fut la même que ce
ppression des déclinaisons ; la langue gagna en simplicité ce qu’elle perdit en précision et en grâce. Ici se terminent les ob
vernement, le langage et les mœurs de toute l’Europe, cette langue se perdit insensiblement, et se trouva reléguée chez les ha
nt, et surtout dans les syllabes qui terminent les mots, cette lettre perd sa prononciation sifflante et s’articule comme le
t le génitif, le datif, l’accusatif ou l’ablatif. Mais il ne faut pas perdre de vue, qu’abstraction faite de ces particularité
ureuse circonstance, qui ne provient que de son arrangement, lui fait perdre la force et la vivacité qu’elle aurait eues par u
ette de l’obscurité sur les mots essentiels, et la phrase embrouillée perd sa grâce et sa force. Une quatrième règle à obser
s, et surtout aux princes, que lorsqu’ils les négligent, leurs vertus perdent presque tout leur éclat, et leurs défauts en devi
s encore de nouveaux firmaments et de nouveaux points lumineux qui se perdent dans les profondeurs de l’espace, nous nous égaro
s comme trompés dans notre attente, et la comparaison ou le contraste perd de sa justesse à nos yeux. Ainsi lorsque Bolingbr
nt de taches dans un écrivain. Ces frivoles et puérils ornements font perdre à une phrase plus de force qu’ils ne lui donnent
xemples d’une beauté remarquable : tous deux sont extraits du Paradis perdu de Milton ; dans l’un il décrit le bruit des port
nières de s’exprimer le nom de trope ou de figure, pourvu que nous ne perdions pas de vue que le langage figuré prend la couleur
i sont restés dans une espèce d’état mixte, qui n’ont pas entièrement perdu leur sens figuré, mais qui cependant n’en ont pas
rirait que des contours imparfaits ou insensibles ! Enfin nos âmes se perdent au milieu des illusions les plus séduisantes, et
e a sur la véritable comparaison. Combien, en effet, cette pensée eût perdu de sa force, si l’auteur l’avait présentée sous l
é. C’est ce qu’il faut observer avec le plus grand soin, et ne jamais perdre de vue, quand on se sert des figures en général.
ession française. La métaphore, comme les autres espèces d’ornements, perd toute sa grâce lorsqu’elle semble ne pas couler d
lairer, et l’obligent à tenir sans cesse son esprit tendu pour ne pas perdre le fil de la narration. Voyez, par exemple, comme
s œuvres, et en faisant attendre le vent, » il devient languissant et perd beaucoup de sa dignité. Je ne connais aucun auteu
e crime. Près de lui, je le sens, l’enfer même est un ciel. (Paradis perdu , liv. IV, trad. de Delille.) Quoique les hyperbol
licieuses promenades, si nous les quittons, et que surtout nous ayons perdu l’espérance de les revoir jamais, nous avons de l
et n’appartient pas au style d’une véritable passion. La figure enfin perd toute sa dignité, lorsque ensuite elle exhorte se
amité ou qui aura été le théâtre de quelque action mémorable. Mais ne perdons pas de vue que ce sont les plus grands efforts qu
cette figure, de nouveaux tableaux et de nouvelles scènes eussent été perdus pour notre imagination. On peut considérer toutes
l’eau, qui reçoit, il est vrai, toutes les impressions, mais qui les perd à l’instant. » Les comparaisons qui embellissent
proché à quelques-unes des comparaisons d’Homère ; car il ne faut pas perdre de vue que la dignité ou la bassesse des objets d
e ? doit-elle oublier sa prière, ou manquer un bal masqué ? doit-elle perdre dans un cercle son collier ou son cœur ? le ciel
que l’imagination languit et ne trouve rien dans son propre fonds, on perd son temps à courir après les figures ; c’est trav
citer d’un écrivain dont les ouvrages, d’ailleurs pleins de beautés, perdent beaucoup par le manque de simplicité. J’ai déjà p
il y a dans chaque espèce de style des qualités qu’il ne faut jamais perdre de vue lorsque l’on compose, et des défauts qu’il
ecture et dans les précédentes, les observations qu’il ne faut jamais perdre de vue dans cette étude. Je ne connais pas d’exer
er, il faut se bien pénétrer du but que l’on se propose, ne le jamais perdre de vue, et y proportionner son style. L’on n’est
ne circonstance où l’on doive tellement s’attacher au style, que l’on perde de vue les pensées qui sont faites pour fixer ess
voilà pourquoi toutes ces grâces compassées du geste et du débit font perdre tout leur poids aux expressions de celui qui parl
cette épée nue qu’il suspendait au-dessus d’une de ses épaules, pour perdre un mouvement disgracieux qu’il était sujet à pren
se de leurs expressions était compensé par la dignité qu’elle faisait perdre à leurs écrits : la manière décente et convenable
aujourd’hui même produit encore sur nous de vives émotions ! La Grèce perdit à la fois Démosthène et la liberté. Le flambeau d
, comme leurs productions n’existent plus, comme nous avons également perdu celles d’Hortensius, contemporain de Cicéron et s
rent de la Grèce et de Rome. Les Athéniens, pleins de pénétration, ne perdaient pas un mot du style concis et pressant de Démosth
ron, et nous ne devons pas en être surpris. Non seulement les Romains perdirent leur liberté, mais ils sentirent bientôt tout le
déplacé ou d’abuser vainement de la complaisance de ses auditeurs. Ne perdons jamais de vue que la véritable éloquence repose s
e ces questions, un jeune homme en les traitant a toujours beaucoup à perdre  ; il court le risque de donner une idée désavanta
être animé, enflammé même par son sujet, cependant il ne doit jamais perdre de vue que les égards et le respect qu’impose l’a
m qui qui audiunt. Telles sont les observations qu’il ne faut jamais perdre de vue, lorsqu’à la tribune on croit devoir déplo
croire qu’à cet égard on se trompe, et que l’orateur court risque de perdre plus en force qu’il ne gagne en clarté. Assurémen
une occasion, l’emporte sur nous qui temporisons, qui délibérons, qui perdons à demander ce qui se passe le temps où nous devri
uence s’adresse. C’est une différence essentielle qu’il ne faut point perdre de vue. Ensuite, l’orateur au barreau ne porte la
ents subtils, et empêcher que la moindre partie d’une défense ne soit perdue pour ceux qui l’écoutent. Une bonne élocution est
i avait été l’agent et l’avocat d’Oppianicus, et qui, furieux d’avoir perdu sa cause, avait employé toute son influence pour
l faut avoir une idée juste du but de la prédication, et ne jamais le perdre de vue ; car il est impossible de réussir dans te
causes pour lesquelles cette vertu s’éteint chaque jour ; l’esprit ne perd pas de vue le grand objet qu’on lui présenta d’ab
i appartient à son sujet, il encombre inévitablement son discours, et perd ainsi toute sa force. Il faut qu’en préparant son
ngager à devenir meilleurs. Voilà ce qu’un prédicateur ne doit jamais perdre de vue. Ce sera pour lui un moyen bien plus sûr d
ne de cette manière en correction, n’est pas compensé par ce que l’on perd du côté de la force et de la persuasion. Ceux qui
e, ni embarrassée des divisions scolastiques des sectaires, mais elle perdit en même temps sa chaleur, son énergie touchante,
ou des arguments que l’on se propose de développer dans la suite, ils perdent toute leur grâce et tout le mérite de leur nouvea
es les classes d’auditeurs ; ce qu’il est bien important de ne jamais perdre de vue. Les titres d’un sermon sont d’un grand se
nuer celles que l’on pourrait tourner contre lui. Toutefois, qu’il ne perde pas de vue qu’en laissant trop apercevoir son art
ἀρετῇσι κεκασμένον ἐν Δαναοῖσιν· (Odyssée, liv. IV, v. 724.) « J’ai perdu ce magnanime époux, lion dans les combats, distin
d’Isocrate, il fait ces observations si justes, que ne doivent jamais perdre de vue ceux qui aspirent à devenir de vrais orate
est saisi. On pense aux choses qu’il dit, et non à ses paroles. On le perd de vue. On n’est occupé que de Philippe qui envah
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
esprit dans leurs ouvrages, ont également contribué à corrompre et à perdre enfin l’éloquence académique : c’est Fontenelle e
ancienne habitude de valeur, nulle réputation qu’ils craignissent de perdre , et qui leur enflât le courage, allaient trouver
ierre Alexiowitz le nom de grand, qu’une défaite ne pouvait lui faire perdre , parce qu’il ne le devait pas à des victoires ».
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
uer, et ne remportant, pour récompense de tant de pas malheureusement perdus , que la rage dans le cœur et la honte devant les
desseins des ennemis presque avant qu’ils fussent conçus, et à ne pas perdre en vaines délibérations ces moments heureux qui d
cun de vous se fait, au moment que je parle, du prince que nous avons perdu  ; et voilà ce qui fait les héros1. 1. Se mine
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
société a fait des progrès en civilisation, le génie et les mœurs ont perdu en force et en sublimité ce qu’ils ont gagné en p
, tout va en croissant. Voyons maintenant ce que ce beau morceau a pu perdre ou gagner entre les mains de deux fameux traducte
ontinuellement des exemples, dans les 1er et 2e livres de son Paradis Perdu . Bornons-nous, pour le moment, à cette belle desc
n dos, etc. — Milton a transporté cette même fiction dans son Paradis Perdu , mais en l’ennoblissant par les détails, et en la
42 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
eux, refrénées par les lois, les coutumes, les bienséances sociales, perdirent de l’énergie de leurs manifestations. On accusa l
des accents personnels, en quelque sorte, presque toujours sans écho, perdus dans la foule qui ne les écoute pas, et auxquels
écèdent éclairciront ce que j’ai à dire du style figuré. Si l’on n’en perd de vue ni l’origine, ni la nature, il sera facile
nderai seulement à celui qui étudie les figures, d’abord, de ne point perdre de vue dans son travail la division que je viens
43 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
r cette observation pleine de finesse : « Ah ! malheureux ! vous êtes perdu  : vous sentez ce que vous dites ! » Les enfants e
as plus de fils. Non, tu n’as plus de fils, ma mère bien-aimée. Je te perds . Une plaie ardente, envenimée, Me ronge ; avec ef
mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre
, rebut de républiques en guerre les unes contre les autres, des gens perdus de dettes et de crimes, et faisant métier de vend
pensait pas qu’il pût entendre les discours. Mais il n’en avait rien perdu , et, faisant un dernier effort, il trouva encore
ar goût, roi absolu par habitude, et, s’il faut le dire, aimant mieux perdre sa couronne et mourir sur un échafaud que de pren
aient, en rendant à la nation ses droits, conserver au roi les siens, perdaient dès les premiers jours leur popularité, détestés
: « La France est avec vous. » Deux ans après le départ de cet enfant perdu qu’on avait voulu rattraper à tout prix, la cour
s de la justice et de la modération. Laboulaye. La Sentinelle perdue Ils étaient trente mille entre Nice et Savone
s’éteint dans l’immense étendue, À cette heure, un soldat, sentinelle perdue , L’arme au bras, l’œil rêveur, embrassant du rega
enfant qu’il faut bénir, et qui viendra trop tard ! Combien d’autres, perdus dans un rêve plus sombre, De ces temps malheureux
re ; mais en écrasant l’anarchie, il étouffe la liberté, et finit par perdre la sienne sur son dernier champ de bataille. Chac
t entièrement, et qu’il était sûr de se décider à propos, il aimait à perdre du temps pour mieux saisir les occasions, croyant
qui par une inspiration du génie a retrouvé le sens des hiéroglyphes, perdu depuis près de quinze siècles, soulève en ce mome
es hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre, D’arbitres de la
quérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand. Il perd sa volage assistance, Sans rien perdre de la cons
Mérite seul le nom de grand. Il perd sa volage assistance, Sans rien perdre de la constance, Dont il vit ses honneurs accrus,
ans toutes les directions : une portion tombe vers le sol, où elle se perd  ; une portion différente s’élève et se dissipe da
vers l’horizon de la mer une multitude de rayons qui auraient été se perdre sur le sol, vers l’espace ou dans l’intérieur des
ré de n’avoir pas connu cette félicité ou, l’ayant connue, de l’avoir perdue sans retour. Montalembert 45. La Jeunesse
Son audace s’accroît du peu de résistance ; Rome, trop tôt sauvée, a perdu sa constance, Et, façonnée aux lois, n’a même plu
ous serait encor dû ; C’est par lui, c’est par vous, que nous l’avons perdu  ; C’est vous qui sous le joug traînez des cœurs s
aimé : Le reste ne vaut pas l’honneur d’être nommé ; Un tas d’hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois
e à vous de prêter l’oreille à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez -vous la mémoire ? Et serez-vous le seul que vous
                                               Mais tant de faiblesse Perdait tout, livrait tout aux mains d’un favori : La Fra
 ; Va, va, ce n’est pas toi qui les peux relever ; Prends garde de te perdre en voulant les sauver. Quant au peuple, il saura
plus ; du reste, homme assez ordinaire ; tandis que moi, morbleu61 ! perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus
bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au c
t se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement ! illusion ! Toujou
plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’hommes, qui perdront en un instant, par l’explosion terrible, ou par s
Dénonçons, arrêtons, entassons dans les cachots ceux que nous voulons perdre . Nous agiterons ensuite le peuple, nous lâcherons
de l’histoire pour honorer la vertu de Turenne. Quelquefois une idée perdue dans l’antiquité devenait le fondement d’un monum
fût arrivé comme la seconde édition de la Milonienne, après la cause perdue . C’est ainsi qu’à l’attaque imprévue d’un camp ma
ui ne viendraient pas trouver un homme moins fortement excité. Ce que perdront le style et la belle ordonnance, l’orateur le reg
gions où nous nous retrouvons encore, car nous ne voulons jamais nous perdre de vue ; mais où nous nous retrouvons transformés
miter les œuvres de la poésie, la plupart du temps ils s’égarent, ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poési
d’orateurs, avec tous ses chefs- d’œuvre et tous ses trophées, va se perdre dans le gouffre de la puissance romaine. Marche,
amilles enfin couleraient d’heureux jours, Riches des seuls trésors perdus pour ses atours. Parlerai-je d’iris ? Chacun la p
qui vous a tant aimé, qui a eu tant de confiance en vous, commence à perdre l’amitié, la confiance et même le respect. Vos vi
rsécution pour récompense, je vous ferais voir des gens acharnés à me perdre , du jour que je donnai la tragédie d’Œdipe ; je v
ignement, et rappellent désertion. Il semble qu’on soit fâché d’avoir perdu sa victime. J’ai très-mal fait de vous quitter, m
sur le théâtre de si grands événements ; ce qui doit élever l’âme ne perd pas à être vu de près, et ce petit village en rui
roix et défier l’incrédulité de toute la terre. Ah ! mon ami, ne nous perdons point dans des discussions infinies. Nous n’avons
eil, l’Ambition, l’Envie à l’œil oblique, Tourmentaient, déchiraient, perdaient la république ; D’impertinents bavards, soi-disan
’avoir plus envie de courir dès qu’il se repose, et qu’il pense avoir perdu tous les goûts qu’il a rassasiés. Mais cette obsc
je ? qui pourrait nombrer ces mécontents ? Scæva, le grand parleur, y perdrait tout son temps. Oh ! je voudrais qu’un dieu vînt
beaucoup de vaniteux ; l’ambitieux est plus rare et ne doit pas être perdu dans cette foule ; il tend au commandement et à l
meuraient suspendus aux saules plantés sur la rive, et ils en avaient perdu l’usage. « Ô Jérusalem ! disaient-ils, si jamais
pour être le père, l’instituteur, le consolateur d’un pauvre village perdu dans la montagne, ou le soldat qui reçoit cinq so
pendant ces dernières années, pour reconnaître que la guerre n’a rien perdu de son empire sur les affaires humaines et qu’ell
s qu’il est si aisé d’employer pour avilir la guerre, font habilement perdre de vue la mort qui plane sur tout champ de batail
ne peut venir que de la corruption de la république, l’État est déjà perdu . Ce fut un assez beau spectacle, dans le siècle p
ns la Grèce, quand il parut aux portes d’Athènes, elle n’avait encore perdu que le temps. On peut voir dans Démosthène quelle
oit la destinée de mes travaux, cet exemple, je l’espère, ne sera pas perdu . Je voudrais qu’il servît à combattre l’espèce d’
et solitaire, Flottant loin des soleils, pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les champs de l’éternelle nuit ; Et quand, d
rtige dans ses conseils ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue . Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu r
t’ont béni. Tu n’as rien fait qu’on ne l’admire ; Rien de toi n’est perdu pour nous ; Tout prie, et tu ne peux sourire, Que
des Royer-Collard, des Augustin Thierry et des Laboulaye. Son nom y a perdu en popularité bruyante ; il doit y gagner en cons
d’élévation et d’aisance qui, depuis le dix-septième siècle, semblait perdu  : « un Dieu qui a fait l’homme, parce qu’il n’a p
de vray, la science de nous entredesfaire et entretuer, de ruyner et perdre nostre propre espèce, il semble qu’elle n’a pas b
44 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
dans vos conseils, et vous trahira, si vous l’écoutez. L’humeur fait perdre les occasions les plus importantes ; elle donne d
ndrissement, il s’écrie : « Tu l’emportes, ma mère, mais ton fils est perdu . » Traduit d’Appien, historien grec du 2e siècle
ton frère, toi qui devais me tenir lieu de tous les enfants que j’ai perdus , afin que ma vieillesse fût exempte, autant que p
r. Et combien parmi vous regrettent des frères, des parents, des amis perdus dans les combats ! » À ces paroles, beaucoup des
, innocents de tout crime, possédés seulement du regret de la liberté perdue  ? » XXXIX. Discours de Gylippe. Troisième par
éjourna à Veïes ; c’est là aussi que fut Rome. Jamais votre Ordre n’a perdu ses droits en changeant de résidence. César occup
res désunis reprennent leur place, Pour nous dédommager de l’Hespérie perdue , les Dieux nous accordent les forces du monde ent
frères ont succombé dans les guerres contre Rome, qui, en un mot, ont perdu tout ce qu’ils possédaient, réclament bien quelqu
bien faiblement ta gloire et celle de ta patrie : Si tu es vaincu, tu perdras tout le fruit de tes triomphes et de tes hauts fa
e s’avançant vers l’Hyphase, apprend que les Macédoniens murmurent et perdent courage : les plus réservés déplorent leur condit
onquête n’est pas encore faite. Alors, tous les travaux passés seront perdus pour nous, ou du moins il faudra nous exposer à d
ni pendant la vie, ni après le trépas ; jamais les dieux immortels ne perdent de vue ses intérêts ; et ce que j’éprouve aujourd
ras un suppliant qui vient se livrer à toi ; en prenant le second, tu perdras un homme devenu l’ennemi déclaré des Grecs. » San
la main de son époux et lui dit : « Malheureux époux ! ta valeur te perdra  ! et tu n’as pas pitié de ton enfant en bas âge,
une paisible servitude ; ils auraient mieux aimé ne pas vivre que de perdre la liberté. Chacun ne se croyait pas né seulement
uses, quand tu prétends que l’oracle contribuait à tes victoires : tu perdais ainsi la plus grande partie de ta gloire ; car te
tyrannie n’en a fait naître dans ce royaume ; et sachez que vos rois perdront le leur avec la vie, pour avoir voulu usurper cel
écouta pas mon conseil, entreprit l’expédition et revint, après avoir perdu un grand nombre de braves guerriers. Pour toi, tu
ête et les pieds nus, et la corde au cou. Après la bataille de Crécy, perdue par Philippe VI, en 1346, le roi d’Angleterre, Éd
e Calais, et il s’exprima en ces termes : « Non, non, il ne faut pas perdre tant de milliers de personnes par un désespoir ;
45 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
eloppement de notre littérature arrivée à son plus grand éclat. On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction général
mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des hommes ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre
ce et de durée qui sont hors de la juridiction des hommes, nous avons perdu dans une campagne, par nos divisions, la plupart
à nous mener à la fin de la vie par un chemin agréable. Les vertus se perdent dans l’intérêt, comme les fleuves se perdent dans
agréable. Les vertus se perdent dans l’intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer73. On donne plus aisément des bornes
Ils se persuadent que c’est un moyen d’acquérir de l’estime ; ils la perdent , au contraire, auprès des personnes qui jugent sa
us importe si fort, qui nous touche si profondément, qu’il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l’indifférence de s
imaginaire à son honneur, c’est celui-là même qui sait qu’il va tout perdre par la mort, sans inquiétude et sans émotion. C’e
tère sensible de la toute-puissance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l’homme, étant revenu à so
ncore dans les autres la même chose, sans fin et sans repos, qu’il se perde dans ces merveilles, aussi étonnantes dans leur p
a corruption ; de sorte qu’ils évitaient bien la paresse, mais ils se perdaient dans la superbe116. Et s’ils reconnaissaient l’in
à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu’ils en ont : comme ils la reç
de ne plus retrouver sa place ; elle vous attend dans quelque moment perdu pour vous faire au moins souvenir d’elle, et vous
ses de chancelier. Les quatre Arts étaient éplorés et désolés d’avoir perdu leur protecteur : la Peinture, la Musique, l’Éloq
s184, et nous allons sans cesse au tombeau, ainsi que des eaux qui se perdent sans retour. » En effet, nous ressemblons tous à
jam a miseram quam tenebam. « Je serrais les bras, mais j’avais déjà perdu ce que je tenais. » La princesse leur échappait p
e nous laisse-t-il aucune espérance ? Lui, aux yeux de qui rien ne se perd , et qui suit toutes les parcelles de nos corps, e
fois morts, dit le même apôtre : morts premièrement, parce qu’ils ont perdu la charité ; morts secondement, parce qu’ils ont
vous vous irez engager dans des détours infinis, dans quelque chemin perdu  ; vous vous jetterez dans quelque précipice. Voul
tte œuvre, dont les fruits, par l’effet d’une mort prématurée, furent perdus pour la France. Outre ce livre pénétré de l’espri
s dont la mort le va dépouiller. Cet autre, emporté par son ambition, perd tellement de vue sa mort, qu’il court, au travers
sse devant les yeux on fût comme dans une heureuse impuissance de les perdre de vue ? Pourquoi croyez-vous que les Israélites,
ples ne sont plus de nos mœurs ; mais je vous dis : Voyez si l’Église perdait quelque chose de sa majesté dans la simplicité et
ue Fagon, se présentant à lui, lui cria, tout troublé, que tout était perdu . On peut juger quelle terreur saisit tout le mond
c des hurlements étranges, d’avoir compassion d’eux, qui avaient tout perdu et qui mouraient de faim. Tandis que Meudon était
ans son humiliation, si déterminés à le perdre323 : et ils l’auraient perdu deux fois sans retour, si ses enfants, dans le fo
avait l’esprit faible ; mais la nation était guerrière. L’autorité se perdait au dedans, sans que la puissance parût diminuer a
rtout furent perfectionnées chez vous par nos réfugiés, et nous avons perdu ce que vous avez acquis. Enfin la langue français
que ordinaire qui était si redoutable353. La bataille fut entièrement perdue . Le prince, légèrement blessé, et accompagné d’un
fortunes uniques se présentait sans cesse au cœur du prince, et il ne perdait pas l’espérance : il marchait à pied, sans appare
ur fournit un peu de farine d’orge détrempée dans de l’eau ; mais ils perdirent toute espérance lorsque, ayant passé deux jours d
du temps. Le passé est comme la distance ; notre vue y décroît et s’y perdrait de même, si l’histoire et la chronologie n’eussen
rennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent e
plie ; la raison, qui leur est donnée pour calmer leurs passions, les perd  : une fatalité marquée tourne contre eux-mêmes to
fatalité marquée tourne contre eux-mêmes tous leurs avantages. Ils se perdent dans leurs chimères ; et pendant qu’ils y sont pl
le ciel vous envoie, Je reconnais Néarque, et j’en pleure de joie. Ne perdons plus de temps, le sacrifice est prêt, Allons-y du
ez au prince, au public, à l’État. POLYEUCTE. Je la voudrais pour eux perdre dans un combat : Je dois ma vie au peuple, au pri
la clarté du jour ! Ô rival, aussi cher que m’était mon amour ! Je te perds , et je trouve en ma douleur extrême Un malheur da
us deux. CLÉOPÂTRE. Puisque le même jour que ma main vous couronne Je perds un de mes fils et l’autre me soupçonne, Qu’au mil
e, Cette gorge qui s’enfle. Ah ! bons dieux ! quelle rage ! Pour vous perdre après elle, elle a voulu périr. ANTIOCHUS, rendan
t trop fidèle, et m’a trop bien servie : Elle a paru trop tôt pour te perdre avec moi ; C’est le seul déplaisir qu’en mourant
pent : « Faut-il croire ce qu’elle dit ! C’est une radoteuse ; elle a perdu l’esprit. Croyons ce bœuf460. — Croyons », dit la
estes à me plaindre Et, prodigue d’un temps par la Parque attendu, Le perdre à regretter celui que j’ai perdu ? Si le ciel me
’un temps par la Parque attendu, Le perdre à regretter celui que j’ai perdu  ? Si le ciel me réserve encor quelque étincelle D
succès507. PHILINTE. Mais… ALCESTE.             J’aurai le plaisir de perdre mon procès. PHILINTE. Mais enfin. ALCESTE.       
e voudrais, m’en coûtât-il grand-chose, Pour la beauté du fait, avoir perdu ma cause509. PHILINTE. On se rirait de vous, Alce
                   Aujourd’hui, vous vous expliquerez. CÉLIMÈNE. Vous perdez le sens. ALCESTE.                                
ous ne verrez plus. Sans vous parer pour lui d’une foi qui m’est due, Perdez -en la mémoire aussi bien que la vue ; Et désormai
Je vous l’ai confessé, je le dois soutenir : En vain vous en pourriez perdre le souvenir ; Et cet aveu honteux, où585 vous m’a
ein : De ses feux innocents j’ai trahi le mystère ; Et, quand il n’en perdrait que l’amour de son père, Il en mourra587, seigneu
mour Ne seront point le prix d’un si cruel détour. Après cela, jugez. Perdez une rebelle ; Armez-vous du pouvoir qu’on vous do
e, et son impiété Voudrait anéantir le Dieu qu’il a quitté. Pour vous perdre il n’est point de ressorts qu’il n’invente. Quelq
palais, vous y verrez ma gloire. JOAS. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire ? ATHALIE. Non, je ne vous veux pas co
beau, quand tu veux, tu sais nous rappeler ; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites661. Ils ne s’assurent point662 en
eur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon cœur ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, Heureux, quoiqu’en mourant,
les antres qui gémirent, Le lion répandit des pleurs742. La France a perdu son Orphée !… Muses, dans ces moments de deuil, É
et n’ai point passé l’âge. La force et le travail, que je n’ai point perdus , Par un peu de repos me vont être rendus. Emploie
poussés, Nous vivons ; et tes vœux ne sont point exaucés. Cléotas est perdu  ; son injuste patrie L’a privé de ses biens ; ell
n de l’œuvre qu’il méditait. » — Or, ces pensées, il ne faut point le perdre de vue pour apprécier avec exactitude ce morceau
e reflux qui, suivant ses propres expressions, gagnait tour à tour et perdait du terrain dans le cœur du chrétien et de l’homme
is moins forte que les grands hommes qu’elle produit : la liberté est perdue  ; et l’on découvre dans l’avenir toutes les tyran
oisième fils de Georges II, roi d’Angleterre : ce fut lui qui en 1745 perdit la bataille de Fontenoy contre le maréchal de Sax
entrèrent sous la domination presque absolue de l’expérience ; elles perdirent le caractère contemplatif, pour acquérir le carac
ime. Ce substantif, fort employé dans notre ancienne poésie, et qui a perdu le sens où il est pris ici, a été justement regre
é depuis imprimé n’en est qu’un abrégé ou un débris ; le reste semble perdu . Ajoutons que sur La Fontaine, ainsi que sur la p
Si l’on en croit Brossette, ami de Boileau et auteur d’un commentaire perdu sur Molière, « il paraît s’être copié lui-même en
s en fuite, je briserai les portes d’airain. » 604. Cambyse, qui se perdit en effet par sa folie voy. l’Histoire d’Hérodote,
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
tiraient ayant lâché les câbles, il tomba dans le fond de l’eau et se perdit . Je viens d’apprendre qu’on l’a pêché, et retiré
r d’être haï, et bien souvent abandonné ? Comment se faire aimer sans perdre un peu de l’autorité, et relâcher de la disciplin
x qui l’accompagnaient ; et, comme si en voyant son cercueil on l’eût perdu une seconde fois, les cris et les larmes recommen
47 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
us dis ceci afin que vous regrettiez un jour si heureux que vous avez perdu à la ville, et que vous descendiez35 quelquefois
voir effacer de la mienne les obligations que je vous ai, ni n’ai pas perdu le désir de les reconnaître, bien que je n’aie au
de la civilité88 avec laquelle, en m’obligeant, vous n’avez pas voulu perdre l’occasion de me faire encore tout l’honneur que
air qui convient à la figure, et aux talents de chaque personne ; on perd toujours, quand on le quitte pour en prendre un a
ui répondis-je, et dans la vérité, je croyais que tout le monde avait perdu le sens. Il me répondit : « Effectivement, je cro
parler. (Act. III, sc. v, l’Avare.) Lamentations d’Harpagon qui a perdu son trésor Harpagon 206, criant au voleur dès
Voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! je suis perdu , je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a
, mon cher ami, on m’a privé de toi ! et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie, tout est fi
R, RA.  Cela est vrai. Ah ! l’habile homme que vous êtes, et que j’ai perdu de temps 257 ! R, R, R, RA. l e maître de philos
te à un provincial de ses amis (1656-57). Bien que cette querelle ait perdu son à-propos, la verve d’une ironie éloquente, de
ils ont barbouillé320. La chasse D’où vient que cet homme qui a perdu depuis peu de mois son fils unique321, et qui, ac
nt les habitants étaient en peine347 de trouver leur roi, qui s’était perdu , et ayant beaucoup de ressemblance de corps et de
t substantiel351. L’esprit de dispute Il est difficile de ne pas perdre de vue la vérité dans les disputes, parce qu’il n
’anéantir la vérité. L’un va en Orient, et l’autre en Occident353. On perd le principal354, et l’on s’écarte dans la presse
mise, avec des chausses ; Madame de Guitaut était nu-jambes, et avait perdu une de ses mules de chambre ; Madame de Vauvineux
t sans aucune chemise, car le cordon qui la devait attacher avait été perdu à la bataille. Voilà les tristes nouvelles de not
point attendu. Cela saisit Vatel ; il dit plusieurs fois : « Je suis perdu d’honneur ; voici un affront que je ne supportera
vivrai pas à cet affront-ci464; j’ai de l’honneur, de la réputation à perdre . » Gourville se moqua de lui. Vatel monta à sa ch
ce petite, de quelque rocher, ou de quelque motte do terre, et qu’ils perdent tous leurs eaux dans l’Océan ; là on ne distingue
vous irez vous engager dans des détours infinis, dans quelque chemin perdu  ; vous vous jetterez dans quelque précipice. Voul
ne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la journée de Rocro
t se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : Enchantement ! Illusion ! Toujou
bien de fallacieux et inévitables détours va-t-il rencontrer ! Il est perdu  : je ne le vois plus ; il ne se connaît plus lui-
s : « Que sert à l’homme, dit-il, de gagner le monde, si cependant il perd son âme ? et quel gain pourra le récompenser605 d
ments au monde ; et, comme il n’a pas beaucoup à gagner ni beaucoup à perdre , il n’a ni de grands chagrins ni de grandes joies
choisis ; et s’il en a peu, du moins a-t-il cet avantage, qu’il n’en perd point. Il est avec eux gai sans emportement, libr
e, où il fallut encore entendre des harangueurs qui ne voulurent rien perdre de toutes leurs études passées, et qui prétendire
r d’être haï, et bien souvent abandonné ? Comment se faire aimer sans perdre un peu de l’autorité, et relâcher de la disciplin
la mort de son frère640 Que je vous plains, Monseigneur, d’avoir perdu un frère que vous aimiez, et qui était estimé de
tiraient ayant lâché les câbles, il tomba dans le fond de l’eau et se perdit . Je viens d’apprendre qu’on l’a péché et retiré e
j’ai trouvé la France non-seulement quasi ruinée, mais presque toute perdue pour les François. Par la grâce divine, par les p
er, soigneux et attentif, est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue, il les suit, il les conduit, il les c
un quart d’heure de suite, qui, le moment d’après, baisse, dégénère, perd le peu de lustre qu’un peu de mémoire lui donnait
caractère : si lion joue, il gagne au jeu ; il veut railler celui qui perd , et il l’offense. Les rieurs sont pour lui : il n
oins se sauver et venir à bord, mais une vague l’enfonce, on le tient perdu  : il paraît une seconde fois, et les espérances s
éjà aller plus loin, et qui demande des choses ; c’est au moins avoir perdu les premières et les plus belles années de sa vie
er, ils gagnent le dessus, et prennent sur eux un ascendant qu’ils ne perdent plus. La paresse, l’indolence et l’oisiveté, vice
si, et j’ose dire par la même raison, parce qu’ils sont petits. C’est perdre toute confiance dans l’esprit des enfants, et leu
la ramèneront pas. Les jours, les mois, les années, s’enfoncent et se perdent sans retour dans l’abîme des temps. Le temps même
qui vous a tant aimé, qui a eu tant de confiance en vous, commence à perdre l’amitié, la confiance et le respect. Vos victoir
ait monter jusqu’aux nues825; mais ce rien, qu’est-il devenu ? il est perdu dans la mêlée ; il n’en est plus question : il ne
ère, et de retarder le jour, pour rendre le repos à celui qui l’avait perdu . « Je veux, dit-il, qu’il dorme : le sommeil rafr
r soupir880. Je n’ai garde d’y oublier le pauvre enfant que vous avez perdu . Je suis en celui qui nous a tant aimés, et que n
cédait pourtant d’une vitesse toujours égale, et trouvait moyen, sans perdre un coup de dent, de me donner louanges sur louang
l y a plus d’avantage à faire sa cour qu’à faire son devoir, tout est perdu . Les vieillards qui ont étudié dans leur jeunesse
tous les petits incidents qui peuvent troubler cette vie passagère se perdent dans l’éternité, et que la résignation à Dieu, l’
a première représentation de Rome ; je ne sais si elle sera sauvée ou perdue . C’est un grand jour pour le beau monde oisif de
ampbonin De Paris, 1739. Ma chère amie, Paris est un gouffre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme, sans qui11
pui à la masse de son corps ; sa main ne doit pas fouler la terre, et perdre par des frottements réitérés la finesse du touche
ets ou à la malice des enfants1225, bien loin d’acquérir, ne peut que perdre par son éducation ; et s’il n’avait pas un grand1
n ; et s’il n’avait pas un grand1226 fonds de bonnes qualités, il les perdrait en effet par la manière dont on 1227 le traite ;
me assez joli : il a de la légèreté et de la gentillesse ; mais il la perd bientôt, soit par l’âge, soit par les mauvais tra
r ; s’il me revient jamais une plainte sur votre compte, je vous fais perdre un état que vous remplissez si mal. Adieu. » Eh b
que cette occasion renaisse jamais pour moi. Cependant je n’en ai pas perdu le désir avec l’espérance, et je suis presque sûr
evoir ; et la vigueur de la jeunesse ne vous a pas été donnée pour la perdre à d’oisives contemplations. Travaillez donc, mons
que sous le nom de curé, et ce nom vénérable, dans lequel est venu se perdre le sien, indique moins le ministre du temple que
ssi souvent la marque de la tristesse que de la joie : l’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du
sprit que tu dispenses s’affaiblissent par le cours des ans ; la voix perd sa fraîcheur, les doigts se glacent sur le luth ;
s’est engagée sous des roches à une lieue de Boulogne ; je l’ai crue perdue corps et biens, mais nous sommes parvenus à tout
ar des rancunes souvent mesquines, ou injustes, ses pamphlets qui ont perdu l’à-propos des circonstances, représentent avec v
chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions , et il était nuit noire quand nous arrivâmes près
secours humain ! et puis, pour ne rien omettre de ce qui pouvait nous perdre , il fit le riche1617, promit à ces gens pour la d
e saison de renaissance ; faites-vous fleur1636 avec les fleurs. Nous perdons , par notre faute, une partie, et la plus grande,
e à son oreille, puis dresse les siennes pour recueillir sans en rien perdre la réponse à cette question profonde et délicate 
prit place sur ce siège lugubre sans changer de couleur, et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté accoutumées, ayant à
cupation qui convenait le mieux à nos contemporains. Nous n’avons pas perdu la faculté d’être sensibles aux grandes choses ;
nser vite ; car, une minute de plus, et une combinaison infaillible a perdu son à-propos, et, au lieu de la gloire, c’est la
expirant au sommet du Calvaire, Sauvait par sou amour le genre humain perdu . La terre s’entr’ouvrit ; le soleil éperdu Détour
mme une conséquence de ses prémisses. Il n’y a pas chez lui un mot de perdu . Tout est nécessaire, décisif, et court au but, à
après les courses en tous sens, les excès ou les fatigues. Rien n’est perdu de la délicatesse d’une âme si elle se retrouve s
it : l’esprit seul n’a plus sa secrète volupté qui l’attire1834, Il a perdu jusqu’à la curiosité, et s’il entrevoit du coin d
s’y attarder ; ce savoir qui s’offre à lui, il le fuit comme du temps perdu . Prenons garde que, dans l’emploi que nous faison
t fait, vous êtes à jamais privés des douceurs de leur commerce. Vous perdrez des amis, les seuls amis qu’on soit sûr de garder
bles encore de frayeur. Mais tu vas savoir qu’il ne vient pas pour te perdre , mais pour te sauver ; non pour t’enchaîner, mais
ce maudit vieillard. Il jette les hauts cris, s’imagine qu’il a tout perdu , et croit qu’on lui a arraché les entrailles, s’i
tte scène un fond de vérité sociale historique. 220. Il va lui faire perdre le fil de ses idées. 221. Chevir : venir à chef
révention s’affaiblit, et où l’opinion, qui gouverne tout, commence à perdre ses droits. Quand on jette la vue sur l’inutilité
n ami Gourville, De larmes, de sanglots, de douleur suffoqué, Je suis perdu d’honneur, deux rôtis ont manqué ; Un seul jour d
i ; Rien n’étoit plus brillant que le souper du Roi : Va, tu n’as pas perdu ta gloire et mon estime ; Deux rôtis oubliés ne s
la douloureuse perte que j’ai faite. C’est un objet que mon esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dan
, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et d’une fidélité incomparab
tre expédient pour sa gloire et pour le salut de mon peuple. Si je la perds , vous ne me verrés jamais ; car je ne suis pas ho
ais, s’il prend la plupart des vices et des ridicules du riche, il ne perd pas aussitôt ceux du pauvre, ce qui fait qu’il es
ople, finit comme le Rhin, qui n’est plus qu’un ruisseau lorsqu’il se perd dans l’Océan. » 1035. Est-il besoin de préveni
ssif, car il s’agit d’un rêveur abstrait qui court les espaces, et se perd dans les hauteurs. 1048. Honnêtetés, c’est-à-di
nt. J’aimerais mieux passer mon temps à cultiver mes vignes que de le perdre ici en courses inutiles, et à faire encore plus i
« Une société particulière d’athées qui ne se disputent rien, et qui perdent doucement leurs jours dans les amusements de la v
nd et jaillit, pour ainsi dire, devant nous, sans que l’œil puisse en perdre un toit ou une pierre, et comme le plan d’une vil
s hommes, pour lesquels il le ressent aussi, l’enthousiasme qui était perdu , oisif, éteint anéanti. Ses aventures ont fait ta
la lettre suivante à sa belle-fille, la reine Hortense, qui venait de perdre son fils aîné, âgé de quatre ans : « Ma fille,
ançais sont les hommes du monde les plus propres à devenir fous, sans perdre la tète. Ils ne se trompent guère que méthodiquem
L’éducation, sans cela, se passerait en argumentation, et tout serait perdu , si tous les maîtres n’étaient pas de bons ergote
e chantait la retraite à ses compagnes, et que le pipeau du vacher se perdait dans l’éloignement ? Oh ! que la nuit tombait vit
riture pour vous soutenir, puisque, encore un coup, pas un de vous ne perdra un cheveu de sa tête.  » Après ces paroles, il
cette infranchissable frontière. Il est enfin plus heureux, sans rien perdre de sa force, s’il a entrevu Dieu dans ce mystère,
48 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — V — article » p. 425
Impériaux à Malplaquet, près de Mons, leur tua vingt mille hommes, et perdit le champs de bataille, qu’il n’auroit pas perdu,
ngt mille hommes, et perdit le champs de bataille, qu’il n’auroit pas perdu , s’il n’avoit pas été dangereusement blessé dans
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
ne, il épiait depuis longtemps l’occasion, et cherchait lès moyens de perdre son adversaire. Sa haine crut avoir enfin trouvé
ortance. D’abord, nous ne combattons point avec des armes égales : je perdrais infiniment plus en perdant votre amitié, que lui
en perdant votre amitié, que lui en ne gagnant point sa cause. Si je perds votre amitié, il y va pour moi… Mais j’évite, en
e parole sinistre : lui, au contraire, il m’accuse, sans avoir rien à perdre . En second lieu, on aime naturellement à écouter
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
aisser aller en fumée l’espérance de notre immortalité ! Un seul jour perdu devrait nous laisser des regrets mille fois plus
x nous est à charge ; toute notre vie n’est qu’un art continuel de le perdre , et, malgré toutes nos attentions à le dissiper,
ent moins puissants dès qu’ils veulent l’être plus que les lois ; ils perdent en croyant gagner : tout ce qui rend l’autorité i
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
anger laissait des morts sur chaque étage. A chaque pas, du nombre il perdait l’avantage. Il montait, mais d’un pied qui va se
un sang nouveau qui du vieux sol5 renaisse, La France et l’avenir ont perdu leur printemps. On dit que le franc rire est abse
est de vos aînés l’espoir et le trésor ; Portez-la fièrement, sans en perdre une goutte ; Portez-la devant vous comme un calic
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
te à un provincial de ses amis (1656-57). Bien que cette querelle ait perdu son à-propos, la verve d’une ironie éloquente, de
otre père, et qu’il se disposerait encore à nous assassiner et à nous perdre d’honneur3, on n’écouterait point en justice la d
à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu’ils en ont : comme ils la reç
ctère sensible de la toute-puissance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l’homme étant revenu à soi
ncore dans les autres la même chose, sans fin et sans repos, qu’il se perde dans ces merveilles aussi étonnantes par leur pet
53 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ir gagné en abondance, en variété, en aptitude encyclopédique, devait perdre pour le goût, la vérité, l’expression des sentime
s l’abbé de Saint-Pierre, le marquis d’Argenson, ce ministre patriote perdu dans le règne de Louis XV, et Bolingbroke, qui, b
 » C’est là cependant, dans ce groupe d’érudits, de fouilleurs encore perdus dans leurs sillons, que l’on retrouve les précurs
trop souvent avec notre histoire politique pour en être détaché sans perdre beaucoup de son intérêt. Mais, à ne considérer qu
ces, la critique, même chez d’illustres contemporains, n’a-t-elle pas perdu de sa décision, et n’a-t-elle pas mis son honneur
t très judicieusement qu’il avait, au contraire, par sa conduite fait perdre aux Athéniens les vertus de leurs ancêtres, et qu
veau s’accusait encore plus chez Massillon. Si la parole chrétienne y perdait quelque chose de son autorité doctrinale, il faut
n’est plus qu’une ruse qui la cache ; c’est une preuve certaine qu’on perdrait en se montrant de trop près : on couvre de la fie
a longueur ces pertes passagères ; du moins, les jours et les moments perdus ne formeraient que comme un point imperceptible d
s bornes si étroites, qu’on ne voit pas ce que nous pouvons encore en perdre dans un espace si court et si rapide. Nous ne som
rdinaire, et que je devrais me reposer, je te le déclare tout net, tu perdrais avec mon amitié la fortune que je t’ai promise. T
oir pas votre approbation. Mon esprit, grâce au ciel, n’a rien encore perdu de sa vigueur. Désormais, je choisirai mieux mes
rt devint stupide depuis quelques moments, et le maréchal de Villeroy perdit toute contenance. Je ne pus voir celle du marécha
uivre ses victoires ou respirer après ses défaites. Rien n’avait plus perdu la plupart des rois que le désir manifeste qu’ils
propre pays, fut obligé de se retirer chez Tigrane144 ; et, le voyant perdu sans ressource après sa défaite, ne comptant plus
à la religion chrétienne. Les chrétiens disaient que Dioclétien avait perdu l’empire en s’associant trois collègues, parce qu
peuple qui ne pût leur nuire. Ce ne fut pas une certaine invasion qui perdit l’empire, ce furent toutes les invasions. Depuis
si générale sous Gallus155, il sembla rétabli parce qu’il n’avait pas perdu de terrain ; mais il alla, de degré en degré, de
ne peut venir que de la corruption de la République, l’État est déjà perdu . Ce fut un assez beau spectacle, dans le siècle p
ns la Grèce, quand il parut aux portes d’Athènes, elle n’avait encore perdu que le temps. On peut voir dans Démosthène quelle
ierre Alexiowitz le nom de Grand, qu’une défaite ne pouvait lui faire perdre , parce qu’il ne le devait pas à des victoires. Po
voulut que. Creuts s’égarât et ne parût pas. Le czar, qui s’était cru perdu , eut le temps de rallier sa cavalerie : il fondit
e de la donner, et une plus grande encore de s’enfermer dans ces pays perdus , malgré l’avis des plus sages, contre un ennemi a
2), à cinquante-huit ans, et qu’il laissa le roi satisfait de l’avoir perdu et embarrassé d’être le maître. On dit que ce min
ls s’éloignent de la nature encore plus que les premiers ; le goût se perd  ; on est entouré de nouveautés qui sont rapidemen
tre ouvrage. Cependant, comme il y a plus de soixante ans que j’en ai perdu l’habitude, je sens malheureusement qu’il m’est i
rsécution pour récompense, je vous ferais voir des gens acharnés à me perdre du jour que je donnai la tragédie d’Œdipe ; une b
valets, ou à la malice des enfants, bien loin d’acquérir, ne peut que perdre par son éducation ; et s’il n’avait pas un grand
ation ; et s’il n’avait pas un grand fonds de bonnes qualités, il les perdrait , en effet, par la manière dont on le traite : il
me assez joli : il a de la légèreté et de la gentillesse ; mais il la perd bientôt, soit par l’âge, soit par les mauvais tra
ui serait fort embarrassé de ses heures s’il n’avait le secret de les perdre ainsi, et qui s’éloigne exprès de ses affaires po
evoir ; et la vigueur de la jeunesse ne vous a pas été donnée pour la perdre à d’oisives contemplations. Travaillez donc, mons
choses, à l’Être incompréhensible qui embrasse tout. Alors, l’esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne ra
s avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace ; mon cœur, resserré
pensais en pouvoir jouir davantage encore, et, pour réparer le temps perdu , je me disais : « Je reviendrai demain. » Je reve
d le fils ingrat. Il s’avance ; le voilà sur le pas de la porte. Il a perdu la jambe dont il a repoussé sa mère, et il est pe
dangereux voisinage, et que la morale, dans ces compromis, risque de perdre de son autorité. Les portraits de Vauvenargues, s
férence de leurs pensées et de leur manière de sentir les choses, ils perdraient beaucoup tous les trois, si l’on voulait rendre l
, conseiller au Parlement Meaupou, fut le rapporteur. Beaumarchais le perdit  ; mais il prétendit que son juge avait oublié de
re, au milieu des fumées de Paris. Je ne l’observais qu’à des moments perdus . Je ne connaissais point les insectes qui le visi
z plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’hommes qui perdront en un instant, par l’explosion terrible ou par se
je ne puis la vendre qu’à perte ; j’ai donné mon pot-de-vin qui sera perdu  ; me voilà ruiné, et ce qui est bien pis, déshono
r ta fortune à la mienne, si tu aimes le travail ; autrement tout est perdu . Lettres. Regrets d’absence.A M. le chevalier
gne de beauté qui tourne et revient indéfiniment sur elle-même, et se perd dans les plus gracieux contours ; Chateaubriand e
vais m’y promener souvent, pour rendre à mon âme la sérénité qu’elle perd quelquefois. La vue d’un tel monument est comme u
st inférieur à l’inspiration qui l’anime, et ne peut la juger sans la perdre . Au premier moment, on s’étonne de trouver de la
age en Amérique 398. Charles V et Du Guesclin. La France paraît perdue  : ses finances sont épuisées ; ses armées se chan
èse, les Onesti, au muséum Clémentin, au Capitole est emporté, pillé, perdu ou vendu. Les Anglais en ont eu leur part, et des
mais acquises autrement ; et, ne fût-ce que pour la langue, aurais-je perdu mon temps en apprenant un idiome composé des plus
r. Leur conception n’est proportionnée à rien de ce qui est ; elle se perd dans un atome ; et ils veulent clairement compren
iers volumes de l’Histoire de la Révolution d’Angleterre (1827). Sans perdre aucune de ses premières qualités de gravité et de
nes sommèrent les lords de mener plus vite un procès qui leur faisait perdre , disaient-elles, un temps précieux pour le pays.
à la nécessité. En même temps le procès continuait, car on ne voulait perdre contre l’accusé aucune chance, ni que le péril du
civilisation imparfaite de l’empire romain, le souvenir de la liberté perdue , l’effort accidentel pour la ressaisir, justifiai
de là : quand ils le tentent, la plupart du temps ils s’égarent, ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poési
ens qu’on a appelés les derniers Romains ? Brutus, en tuant César, se perd lui-même, et replonge le monde dans l’anarchie et
e dont l’expression a quelque chose de tendre et de gracieux : « Nous perdions , dit-il471, nos doux et chers « petits enfants, q
d’autres maux, et nous ne nous sommes pas « amendés. « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes « des pauvres, le
’un ton impérieux ; « fais ce que tu me vois faire, afin que, si nous perdons « nos fils, nous échappions du moins aux peines é
de s’avancer et de fuir aussitôt. La vue de cette déroute simulée fit perdre aux Saxons leur sang-froid ; ils coururent tous à
s deux mains occupées à manier leurs grandes haches. Quand ils eurent perdu leurs rangs, les clôtures des redoutes furent enf
t d’une montagne et sous la lumière des astres, de petits villages se perdre dans de petites forêts, qui se perdent elles-même
s astres, de petits villages se perdre dans de petites forêts, qui se perdent elles-mêmes dans l’étendue de la perspective, il
prit place sur ce siège lugubre sans changer de couleur, et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté accoutumées, ayant à
(pour n’envisager que celle-là), si la bataille de Marathon avait été perdue , et la Grèce assujettie, asservie, écrasée, avant
elle-même tout entière aurait pu dire, comme une famille quand elle a perdu celle qui faisait sa joie et son honneur : « La c
nante. Les plus tristes n’affectent l’âme que comme une douleur qui a perdu son aiguillon. La tristesse elle-même est caressa
gardant sa physionomie. Elle est élevée sans prêcher, rêveuse sans se perdre dans le vague ; elle plaisante sans grimace ; ell
rop épris d’une beauté rendue, Par un excès d’amour il ne l’eût point perdue Une seconde fois577 ! Telle était de Phébus la ve
a terre, il ne me restait plus que l’enfer : je m’y suis jeté à corps perdu . » Cet enfer, où il se flattait de régner, il le
eur, Dans ce moment affreux s’emparer de mon cœur ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, Heureux, quoiqu’en mourant,
ls vivrait encore. ŒDIPE. Votre fils ! par quel coup l’avez-vous donc perdu  ? Quel oracle sur vous les dieux ont-ils rendu ?
rangères : Ce ne fut point son fils qui lui porta ces coups ; Et j’ai perdu mon fils sans sauver mon époux ! Que cet exemple
dans mes rimes ! Dans maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop courir le monde ; Très rarement en devient
périeur, ce poème fut accueilli avec faveur par une société qui avait perdu le sens de la grande poésie, celle qui traduit av
ue bientôt après il engagea avec Milton, dont il traduisit le Paradis perdu , n’est pas demeurée sans honneur pour sa mémoire 
précieuses. Il saisit ce trésor, il veut poursuivre691 : hélas ! Il a perdu le fil qui conduisait ses pas. Il cherche, mais e
a main. O surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu , Et de joie et d’espoir il tressaille éperdu696.
et n’ai point passé l’âge. La force et le travail, que je n’ai point perdus , Par un peu de repos me vont être rendus. Emploie
poussés, Nous vivons, et tes vœux ne sont point exaucés. Cléotas est perdu  ; son injuste patrie L’a privé de ses biens ; ell
sentiment vrai et profond une langue ferme et pure. Désormais Chénier perdra de plus en plus l’exagération déclamatoire qu’il
mort. On verra si Pison brave les destinées, Ou s’il a dans les camps perdu quarante années. TIBÈRE. J’estime sa fierté, je c
ait t’explique l’univers : Plus je sonde l’abîme, hélas ! plus je m’y perds . Ici-bas la douleur à la douleur s’enchaîne, Le j
cieux754 : Soit que, déshérité de son antique gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit que de ses désirs l’im
Suivent avec amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dans la nuit, Je marcherai, comme eux, où ton doi
âge : Les uns, déjà vieillis, pâlissent à nos yeux ; D’autres se sont perdus dans les routes des cieux ; D’autres, comme des f
et barbare, Et qui de Colonis détrôna le beau nom. Les Grecs ont tout perdu  : la langue de Platon, La palme des combats, les
pleurant son amante, Cherche encor dans ses traits l’éclat qu’ils ont perdu , Et trouve, après la mort, sa beauté plus touchan
.Vous ! LOUIS. Le Dauphin… c’était moi. Vous !Mais tant de faiblesse Perdait tout, livrait tout aux mains d’un favori : La Fra
léatoire Nous jette bien souvent la honte pour la gloire, Et que l’on perd son âme à ce jeu de hasard ! L’âme en vivant s’al
qui l’honorent, les révoltes contre la foi et les regrets de l’avoir perdue , les railleries du scepticisme, l’impuissance et
vie entière qui lui échappait dans cette dernière confidence : J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaité ; J’a
ence : J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaité ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus , dans tes peines passées ; Partons, dans un baise
seau de l’une à l’autre rive : Livrée à ses courants toute barque s’y perd . Au nageur odieuse, odieuse au pilote, Cette morn
e poétique. Loin de Paris et des querelles littéraires de 1830, il ne perdit pas, comme beaucoup d’autres, à choisir son drape
Va, va, ce n’est pas toi qui les peux relever ; — Prends garde de te perdre , en voulant les sauver ; Il passe devant Danton.
gens médiocres. — Mon cher, Écoute bien ceci : c’est l’orgueil qui te perd . GEORGE. Professeur de dessin ! Expéditionnaire !
ce, familière, populaire ; elle se laisse toucher et manier, elle- ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plu
truite par un tremblement de terre, et trente mille personnes avaient perdu la vie. Voltaire avait saisi cette occasion pour
nn. Beaumarchais à ce prix n’avait obtenu qu’une audience. Son procès perdu , il était rentré en possession des cent louis et
ncore dans les autres la même chose, sans fin et sans repos, qu’il se perde dans ces merveilles, aussi étonnantes, dans leur
gion. » De l’Allemagne, liv. IV, chap. v. 359. « Nous avons beaucoup perdu par la Révolution, mais aussi n’avons-nous rien g
t plusieurs fois dans sa correspondance. Écrivant à un père qui avait perdu sa fille, il dit, avec non moins de grâce : « Il
ant lui, après l’éloignement de cette princesse, Comme le ciel, s’il perdait ses étoiles, La mer ses eaux, le navire ses voile
une doctrine revêche et dure. Elle n’a cependant, j’ose le dire, rien perdu de sa gravité : car elle a souvent censuré ceux m
de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus
as frappé et gravé selon la mode qu’on aime aujourd’hui, elles ont pu perdre de leur effet à une première vue ; mais il faut b
ant plusieurs années, et dont Jocelyn, la Chute d’un Ange et le poème perdu des Pêcheurs n’étaient que des épisodes. Un nouve
t caro quærit esse deorsum. » 756. Cf. les derniers vers du Paradis perdu , dans lesquels Milton représente Adam et Ève quit
grandeur, mais les preuves de son amour pour nous ; et si l’humanité perdait cette croyance qui la console et la soutient, la
54 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ne navette au travers d’un métier, Glissait de main en main, où, sans perdre avantage, Ébréchant le couteau, témoignait son co
viens la voir, grande âme… La mémoire des hommes ne saurait non plus perdre le souvenir de quelques magnifiques poussées de v
r du Levant N’a rien que je compare aux honneurs d’une vie             Perdue en te servant ? Toutes les autres morts n’ont mé
ont encore les vaines,              Ils sont rongés des, vers. Là se perdent les noms de maîtres de la terre, D’arbitres de la
que dans le malheur ; dès qu’il est le maître de ceux qui veulent le perdre , il se montre d’une héroïque générosité. Corneill
 ! moment trop attendu ! « Tu m’as rendu la vie ! » et, « Vous m’avez perdu  ! »     Chose étrange ! à ces cris de douleur et
ontre tous les maux fortifiant son âme, Pour réparer le sang qu’avait perdu madame, But, à son déjeuner, quatre grands coups
es, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, couvrent insolemment De l’intérêt du c
es. Je te loue, ô Destin, de tes coups redoublés, Je n’ai plus rien à perdre , et tes vœux sont comblés ; Pour assouvir encor l
price Accabler un mortel avec plus d’injustice, Le mieux assassiner ? perdre tous ses paris, Vingt fois le coupe-gorge, et tou
aire. Lorsque Sénèque fit ce chapitre éloquent, Il avait, comme vous, perdu tout son argent. Valère, se levant. Vingt fois
ur, de tant de peine. Le Marquis. Je n’y suis pas plutôt, soudain je perds haleine ; Ces fades compliments sur de grands mot
, à part.                                               Ah ! me voilà perdu  ! Géronte. Ici depuis longtemps vous êtes attend
ine M’a sauvé de l’enfer, m’a remis dans mes droits, Garde-moi de les perdre une seconde fois. Fais qu’un jour mes travaux par
nce. Qui ne les eût prisés ? J’en demeurai ravi ; Mais ses traits ont perdu quiconque l’a suivi. Son trop d’esprit s’épand en
it sa proie, Et ne le sens jamais qu’aussitôt je n’aboie. Enfin, sans perdre temps en de si vains propos, Je sais coudre une r
êt de grâce        Qui va me mettre en liberté ; Mais le vizir en moi perdra plus qu’il ne pense, Et je faisais pour lui certa
charme inexplicable Dont depuis quarante ans jouit mon amitié. Je te perds pour jamais, ami tendre et Adèle, Toi dont le cœu
crime          De mes vices, de mes défauts, Je te les confiais sans perdre ton estime, Ni que cela m’ôtât rien de ce que je
candre.)                                          … Votre discours me perd  ! Devant cet homme, au moins, tâchez de vous cont
’autre. J.-J. Rousseau, qui la vit représenter, en fut ému jusqu’à en perdre la respiration123. Alzire est dans le théâtre de
la nature de l’homme est qu’on n’y connaît rien, et qu’il ne faut pas perdre son temps à la chercher131. Ces discours offrent
, Que nous usons de ce temps qui s’envole ; C’est donc ainsi que nous perdons des jours Longs pour les sots, pour qui pense si
ercher ? Ce temple prétendu (Pour parler ton jargon) n’est qu’un pays perdu , Où la nécessité, de travaux consumée, Au sein du
fle des pâles ombres Se mêle au souffle des vivants. Ses fleuves ont perdu leurs urnes, Ses lacs sont la prison des morts, E
s horribles maux, Les deux dragons ne laissent point de trêve Sa voix perdue en longs mugissements Des vastes mers fait retent
vais. Depuis quand ce billet est-il donc invisible ? Ah ! l’aurais-je perdu  ? serait-il bien possible ? Mon malheur est certa
certain : me voilà confondu. Que vais-je devenir ? Hélas ! j’ai tout perdu . Chénier (André de) (1762-1793) Voici un
e printemps, cinquante couchers de soleil, et tant d’aurores qu’il se perdait à les compter. C’était aussi le plus charmant cau
dernière rigueur la traduction de l’Énéide. La traduction du Paradis perdu de Milton (1805), pleine de chaleur et de mouveme
tion, l’orgueil, l’envie à l’œil oblique, Tourmentaient, déchiraient, perdaient la république. D’impertinents bavards, soi-disant
était tout notre bien. Nous n’avions qu’une vache : hélas ! elle est perdue  : Depuis trois jours entiers nous ne l’avons poin
Depuis que j’ai touché le faîte Et du luxe et de la grandeur, J’ai perdu ma joyeuse humeur !       Adieu bonheur ! (bis) J
urgeois, canaille, Abondent partout. Ah ! quelle cohue ! Ma tête est perdue , Moulue et fendue ; Où donc me cacher ? Jamais mo
barbare, Et qui de Colonis228 détrôna le beau nom. Les Grecs ont tout perdu  : la langue de Platon, La palme des combats, les
                                               Mais tant de faiblesse Perdait tout, livrait tout aux mains d’un favori : La Fra
es douleurs. Vous m’avez entraîné dans ce complot funeste ; J’ai tout perdu par vous, le remords seul me reste. Farouche libe
                      Ô mon pays ! Je t’ai rendu l’honneur, mais j’ai perdu mon fils ; Pardonne-moi ces pleurs qu’à peine je
ait mille sentiers fuyants, Quand, rêveuse, elle allait sans guide Me perdre en suivant vos détours Dans l’ombre d’un dédale h
eurs ; les jaunes liserons, Resserrant du filet les mailles diaprées, Perdaient et retrouvaient leurs grappes séparées. Le vent y
lle n’est plus à ses yeux qu’une belle œuvre dont il cherche l’auteur perdu pour lui : il semble rougir aujourd’hui de pronon
t un prodigieux condensateur de pensées. Victor Hugo, au contraire, a perdu la faculté de les condenser au fur et à mesure qu
a son saint ; Cordoue aux maisons vieilles À sa mosquée, où l’œil se perd dans les merveilles ;            Madrid a le Manz
de cime Était là, morne, immense ; et rien n’y remuait. Je me sentais perdu dans l’infini muet. Au fond, à travers l’ombre, i
défaillances de la raison, ces vertiges de l’âme, ces cris de l’homme perdu dans le vide du monde, cette poignante ironie qui
si concentrés et si souples, si remplis et si fins266, » n’a pas été perdu , et ce genre agréable et commode a reparu avec ho
a quille où s’épaissit une verdâtre écume, Et la pointe du mât qui se perd dans la brume. Qu’est-ce que vivre ? (Les Con
atiété. Bientôt, avec l’amour de la vie et le respect de lui-même, il perdit même son talent, et finit, brûlé par l’abus des l
rait pu acquérir l’auteur de Rolla, de l’Espoir en Dieu, d’Une soirée perdue , des Stances à la Malibran, des Lettres à Lamarti
seconde est l’Ambition. Tristesse. (Poésies nouvelles.) J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis, et ma gaîté ; J’
.) J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis, et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
opos méchants Fabriquant un recueil pour divertir les grands ; Hommes perdus d’honneur, avides, mercenaires ; Qui, tour à tour
’auront plus d’arbre où déposer leurs nids. La terre se dépouille et perd ses sanctuaires ; On chasse des vallons ses hôtes
oles qu’encense un vulgaire hébété ; Vous dressez, pour ma foi qui se perd dans les villes, Deux autels : l’un à Dieu, l’aut
e, Cherchant dès le matin le silence et le frais, D’un pas inattentif perdre et chercher ma route, Et, soupirant mes vers dans
vait hasardées, Tout doucement mènent au fond du bois Le saint rêveur perdu dans ses idées. « Que de ma chair je romprais la
Et j’y puisais une force nouvelle ; Ils rappelaient un bien, hélas ! perdu , Et l’avenir d’une vie immortelle. « Ce temps si
r le sait, je cours l’ouïr encore Près de l’oiseau qui chante un bien perdu , Et le lever d’une éternelle aurore. » Paul a pa
n dirait tour à tour des vivants ou des ombres ; De pauvres naufragés perdus sur les îlots, Ou des âmes en peine errant le lon
glacé : « Que faites-vous, ô femme ? Si mon corps est sauvé, faut-il perdre mon âme ? Cette nuit, quand les flots se dressaie
, Lorsqu’avec des albums, parmi l’herbe mouillée, Un peintre voyageur perdu dans son chemin Arrive, et faisant signe au prêtr
; Un péril l’entraînait dans des périls plus grands ; Bref, il a tout perdu , — plus, six cent mille francs. George. Ces six
talent se fût appelé génie. La Panthère noire. Par les sentiers perdus au creux des forêts vierges Où l’herbe épaisse fu
55 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
séparation. Sans. Les soldats sans leurs officiers. Hors. Tout est perdu , hors l’honneur. Excepté. Tout est perdu, except
officiers. Hors. Tout est perdu, hors l’honneur. Excepté. Tout est perdu , excepté l’honneur.   97. — Pour marquer oppositi
56 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
eloppement de notre littérature arrivée à son plus grand éclat. On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction général
haine de celui qui gouverne, haïssent leur propre pays, et qui, pour perdre un homme seul, voudraient que la France se perdît
pays, et qui, pour perdre un homme seul, voudraient que la France se perdît , se moquaient de tous les préparatifs que nous fa
coups de pertuisane30 ? Que si ensuite de tout cela, pour achever de perdre toutes choses, les chefs qui commandaient l’armée
; et comme c’est le destin de la France de gagner des batailles et de perdre des armées, la nôtre était fort dépérie depuis la
pour se sauver ? et si le grand vaisseau qu’il conduisait avait à se perdre , n’a-t-il pas témoigné qu’il y voulait mourir dev
edans. Il a tous les jours avis que l’on y fait des pratiques pour le perdre . La France et l’Espagne, par manière de dire32, s
otre père, et qu’il se disposerait encore à nous assassiner et à nous perdre d’honneur, on n’écouterait point en justice la de
ayent du visage qu’ils ont barbouillé. D’où vient que cet homme qui a perdu depuis peu de mois son fils unique, et qui, accab
de moi. » Une mère peut-elle mettre son enfant en oubli, et peut-elle perdre la tendresse pour celui qu’elle a porté dans son
rtige dans ses conseils ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue . Mais que les hommes ne s’y trompent pas : Dieu r
es amis l’abandonnent, et même sa Cléopâtre, pour laquelle il s’était perdu . Hérode Iduméen, qui lui devait tout, est contrai
sion du royaume de Judée, que la faiblesse du vieux Hyrcan avait fait perdre entièrement aux Asmonéens. Tout cède à la fortune
vertie par une vision. En cet état, chrétiens, où la foi même est perdue , c’est-à-dire où le fondement est renversé, que r
e certaine douceur de leurs prétentions infinies, ils s’imagineraient perdre infiniment, s’ils se départaient de leurs grands
me de ce mauvais riche et de ses cruels imitateurs, où142 la raison a perdu l’empire, où les lois n’ont plus de vigueur, l’am
montré tout entier, sa pâle et débile lumière, s’évanouissant152, se perdit dans celle du grand astre qui paraissait, dans la
elle elle fut comme absorbée. On voyait bien qu’elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l’approche du soleil qui l’éclaira
rminer à croire en Jésus-Christ, leur fit prendre la résolution de le perdre , parce que ce n’était plus la raison, mais la pas
, familière, populaire ; elle se laisse toucher et manier216, elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plu
canal qui est revêtu224 ; ailleurs, de longues et fraîches avenues se perdent dans la campagne et annoncent la maison, qui est
lle conserve toujours cette même vitesse, sans en acquérir et sans en perdre  ; qu’elle parcourt quinze toises par chaque secon
euse elles puissent conserver une certaine apparence, et qu’on ne les perde pas toutes de vue ? Il n’est pas aussi imaginable
ette œuvre dont les fruits, par l’effet d’une mort prématurée, furent perdus pour la France. Outre ce livre pénétré de l’espri
t monter jusques aux nues ; mais ce rien, qu’est-il devenu ? il s’est perdu dans la mêlée : il n’en est plus question : il ne
Voilà les espèces d’ouvrages dont le charme ne s’use jamais : loin de perdre à être relus, ils se font toujours redemander ; l
dins, je les en aime mieux267. Je n’envie rien à personne. Le beau ne perdrait rien de son prix, quand il serait commun à tout l
ui naissent au-delà des mers, essuient ses larmes pour ceux qu’elle a perdus . Mais l’Église a des promesses d’éternité ; et no
us lumineux ; et l’orateur croyait ramper, si du premier pas il ne se perdait dans les nues ; une érudition entassée sans choix
nouveau genre de tyrannie qui le forçait d’opprimer ses sujets et de perdre leur amour. Lorsqu’ils accordaient la paix à quel
de ma vie comme celle de leurs enfants : les enfants craignent de me perdre , comme ils craignent de perdre leur père. Mes suj
enfants : les enfants craignent de me perdre, comme ils craignent de perdre leur père. Mes sujets sont heureux, et je le suis
ts, les détruit avec le temps, et ne lui laisse que le regret d’avoir perdu par sa faute ce que ses ancêtres avaient conquis
ses ancêtres avaient conquis par leurs travaux. Ces temps où l’homme perd son domaine, ces siècles de barbarie pendant lesq
d’appui à la masse du corps ; sa main ne doit pas fouler la terre et perdre , par des frottements réitérés, la finesse du touc
est témoin de leur mal, on en souffre. Les plus pervers ne sauraient perdre tout à fait ce penchant ; souvent il les met en c
nté son patriotisme412. Eschyle, Sophocle et Euripide. Athènes perdit presque en même temps ces deux célèbres poètes (S
L HORACE. Qu’est ceci, mes enfants477 ? écoutez-vous vos flammes ? Et perdez -vous encor le temps avec des femmes478 ? Prêts à
us vous laissons ici pour les encourager. Allons, ma sœur, allons, ne perdons plus de larmes : Contre tant de vertus ce sont de
l figurés, Ont porté les esprits de tous nos conjurés ? Je n’ai point perdu temps, et voyant leur colère, Au point de ne rien
souhaités. Va marcher sur leurs pas où l’honneur te convie : Mais ne perds pas le soin de conserver ta vie502. Irrésolution
itime, Et, d’un zèle effronté couvrant son attentat, S’oppose pour me perdre au bonheur de l’État ? Donc jusqu’à l’oublier je
st un mal que tu ne peux guérir ; Meurs enfin, puisqu’il faut ou tout perdre ou mourir : La vie est peu de chose, et le peu qu
mé515 ; Le reste ne vaut pas l’honneur d’être nommé : Un tas d’hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois
lle me laissa d’elle. Mais, hélas ! ce portrait qu’elle s’était tracé Perd beaucoup de son lustre et s’est bien effacé ; En
gnanime Henri qu’il contemple la vie : Dès qu’il put se venger, il en perdit l’envie. Inspirez à Louis cette même douceur : La
de gravier, sur un terrain fangeux. Hâtez-vous lentement694; et, sans perdre courte, Vingt fois sur le métier remettez votre o
aiblie. Et s’il m’écoute encor, madame, sa bonté Vous en fera bientôt perdre la volonté. J’ai commencé, je vais poursuivre mon
uchent mon empereur ; Je vois que sa vertu frémit de leur fureur : Ne perdez point de temps, nommez-moi les perfides Qui vous
e à vous de prêter l’oreille à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez -vous la mémoire ? Et serez-vous le seul que vous
rop épris d’une beauté rendue, Par un excès d’amour il ne l’eût point perdue             Une seconde fois763 ! Telle était de
rez vos doigts, ou je ne suis qu’un sot. Pour un faux point d’honneur perdre votre fortune ? LE COMTE. Mais si… LISIMON,      
Qu’un père infortuné n’est pas digne de vous791. Oui, oui, j’ai tout perdu par l’orgueil de ta mère792, Et tu n’as hérité qu
                                             Arrêtez ! Hélas ! il est perdu , si je nomme sa mère, S’il est connu. MÉROPE.    
p tard, hélas ! a dessillé mes yeux, Te remet dans mes bras pour nous perdre tous deux. ÉGISTHE. Quel miracle, grands dieux, q
Mme de Coulanges, ainsi que celle du Cheval, qui malheureusement est perdue . — Fort goûtée des connaisseurs, la lettre de la
lus est par les prisons, par les tortures et par la mort, ils étaient perdus . Qu’on suive cela. » 175. Voy. l’Apologét., cha
ssant, qu’on voit se faner du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement ! illusion ! Toujou
depuis imprimé n’en est , qu’un abrégé ou un débris ; le reste semble perdu . Ajoutons que sur La Fontaine, ainsi que sur la p
s ses critiques mal fondées ont fait dire très sagement qu’au lieu de perdre son temps dans ce travail stérile, il eût mieux f
c. 780. Un précieux travail de ce poète, qui malheureusement paraît perdu , a fait un commentaire sur les ouvrages dramatiqu
la meurtrière de son propre fils, qu’elle se voit sur le point de le perdre par les coups de Polyphonte, au moment même où el
57 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
int l’heur4 de ce que vous est5 de pouvoir, dès l’aage où vous estes, perdre quelque chose pour celuy qui vous a tout donné6 ?
s je m’efforceray de vous faire cognoistre qu’en me perdant vous avez perdu vostre très fidele serviteur. » Le télégraphe
. De me faire payer la main-d’œuvre. 7. De faillir ; j’échouerai, je perdrai la gageure. 8. Pourvu qu’on lui puissè. 9. L’ut
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
Depuis que tu n’es plus, la campagne déserte1 A dessous deux hivers perdu sa robe verte, Et deux fois le printemps l’a repe
taines   Font encore les vaines,   Ils sont rongés des vers2. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre, D’arbitres de la
rgent que le feu roi En avait mis dans la Bastille. Mais les vers ont perdu leur prix ; Et pour les excellents esprits, La fa
59 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
   Passait à contempler Silvie, Ces tranquilles moments, si doucement perdus . Que je l’aimais alors ! que je la trouvais belle
re : Les dieux, à mon réveil, ne m’ont pas tout ôté :         Je n’ai perdu que mon empire. Les pensées, les épigrammes et l
rtel. Il veut m’anéantir, et mon malheur est tel, Qu’en le perdant je perds presque toute existence. Déjà de mes dix pieds hu
soupira profondément. « Hélas ! dit-elle à son amie, Avant toi si je perds la vie,                 Souviens-toi             
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ce petite, de quelque rocher, ou de quelque motte de terre, et qu’ils perdent tous leurs eaux dans l’Océan ; là on ne distingue
vous irez vous engager dans des détours infinis, dans quelque chemin perdu  ; vous vous jetterez dans quelque précipice. Voul
une boule ; et celui que vous découvriez de loin tout entier, vous le perdez tout à coup, aussitôt que vous le tenez dans vos
t se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : Enchantement ! illusion ! Toujou
e certaine douceur de leurs prétentions infinies, ils s’imagineraient perdre infiniment s’ils se départaient de leurs grands d
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
gnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd , sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ;
e la charrue, il languit et ne se soutient plus ; il n’a point encore perdu cette vive blancheur et cet éclat qui charme les
d guerrier, déplora la mort de deux fameux capitaines qu’on venait de perdre , il leur donna cet éloge : « Plus vites que les a
e sont seulement des noms, » parce que celui qui s’attache à Dieu, ne perd ni ses biens, son honneur, ni sa vie. Ne vous éto
son pays et funeste aux ennemis, je l’aurais moins regretté ; mais le perdre au milieu des délices d’un quartier d’hiver ! le
a main. Ô surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu  ; Et de joie et d’espoir il tressaille éperdu. Ce
Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne ! Un Dieu cruel a perdu ta famille ; Reconnais sa vengeance aux fureurs d
62 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
a douloureuse perte que j’ai faite : c’est un objet que mon esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouve si vivement gravé dan
, sans répandre des larmes ; la bonté de votre cœur m’en répond. Vous perdez une amie d’un mérite et d’une fidélité incomparab
en n’est plus digne de vos regrets. Et moi, Monsieur, que n’ai-je pas perdu  ? Quelles perfections ne réunissait-elle point po
dira pas ; mais ce sont des gens qui sont bien assurés qu’ils ne les perdront pas. Point de raisonnements là-dessus, point de p
utes choses, vous recommander de songer à votre salut, et de ne point perdre l’amour que je vous ai vu pour la religion. Le pl
tombeau. * Le cardinal de Bernis à Voltaire. À quel jeu vous ai-je perdu , mon cher confrère ? Pourquoi suis-je tombé dans
goût antique ; les modernes affectionnent l’analyse, ils aiment à se perdre dans des descriptions sans fin. Il ne faut pas o
rofondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds, tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour reparaissait brillante
et solitaire, Flottant loin des soleils, pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les champs de l’éternelle nuit ; Et quand, d
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
rs sont d’un Orateur éloquent, qui d’ailleurs a le grand mérite de ne perdre jamais de vue le Saint dont il célèbre les vertus
fut observé à Rome. Les Panégyriques prononcés dans Athènes, se sont perdus au milieu du bouleversement des Empires. Je ne pa
desseins des ennemis presque avant qu’ils fussent conçus, et à ne pas perdre en vaines délibérations, ces moments heureux qui
cun de vous se fait, au moment que je parle, du Prince que nous avons perdu  ; et voilà ce qui fait les Héros. » Ceux qu’a van
ion. Mais dans le secret de son cœur il ne l’abandonna jamais ; il ne perdit jamais la foi ; il ne douta jamais de nos mystère
vec éclat dans l’aréopage, mais dont les ouvrages ont été entièrement perdus . Périclès, sous le gouvernement de qui Athènes de
endaire et qu’il en fasse l’éloge, ainsi que de l’académicien qu’on a perdu . L’orateur n’a pas ici de grandes passions à exci
z aussitôt au ralliement ; c’est le gain de la bataille… ; et si vous perdez vos enseignes, cornettes et guidons, ne perdez po
bataille… ; et si vous perdez vos enseignes, cornettes et guidons, ne perdez point de vue mon panache blanc, vous le trouverez
64 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
emment étudiés et comptés, pour ainsi dire, un à un, s’il ne veut pas perdre le fruit de son éloquence. Ainsi un Européen, ble
ent les amarres de leurs navires et les roulent à la mer. Tout serait perdu sans Ulysse, qui seul résiste au torrent. Il jett
il compare la patrie qui pleure ses jeunes guerriers à l’année qui a perdu son printemps, il dit que ceux-ci sont immortels
sont venus après eux qui aimaient aussi leur patrie, mais qui se sont perdus sans avoir la consolation de la sauver. Avaient-i
dépouillés de leurs colonies, déchus de leur puissance maritime, ils perdent leur temps à s’accuser les uns les autres, et cep
ttre, il ranime aussitôt leur courage en leur prouvant que rien n’est perdu encore, qu’un effort vigoureux peut les sauver, q
qu’ils n’ont pas le choix entre la guerre et le repos, et qu’ils sont perdus s’ils n’agissent. Il faut enflammer les cœurs apr
triomphantes que les victoires, et que la cause du droit n’est jamais perdue , tant qu’il reste une bouche éloquente qui protes
s de n’avoir pas désespéré de la liberté, même quand la liberté était perdue pour jamais. Certes, voilà bien des siècles que s
65 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
t des mets fins qui excitent l’appétit des hommes, mais qui leur font perdre la santé. Il le comparait encore à une boutique d
région des nuages et des pluies, découronné de son faîte superbe, il perdrait à nos yeux toute sa majesté19. » Appliquons cett
r il en est au barreau comme à la guerre, où souvent les batailles se perdent par un excès de témérité. On veut faire une troué
trouée au milieu des arguments de l’adversaire, on se découvre et on perd sa cause au moment où on la croit gagnée. On ress
tez trop les mérites de votre client, vous l’exposez à l’envie ; vous perdez toute mesure à l’égard de l’adversaire, vous le r
cette cause vous paraît bonne et si votre conscience vous dit que la perdre ce serait laisser égorger le bon droit par l’iniq
rtaine et qu’ils sont dix contre un ; tel autre leur dit que tout est perdu , et allume en eux la rage du désespoir. Masséna,
n Fabricius, aussi honnête homme que lui. L’affaire était mauvaise et perdue d’avance dans l’esprit des juges et dans l’opinio
e couvre d’un vernis uniforme les défauts et les qualités ; elle fait perdre en originalité ce qu’elle fait gagner en distinct
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
le à un provincial de ses amis (1656-57). Bien que cette querelle ait perdu son à-propos, la verve d’une ironie éloquente, de
e de sa suffisance1. La châsse D’où vient que cet homme qui a perdu depuis peu de mois son fils unique2, et qui, acca
dont les habitants étaient en peine4 de trouver leur roi, qui s’était perdu  ; et ayant beaucoup de ressemblance de corps et d
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
mes ? Mais, encore une fois, de la circonspection sur ce point, et ne perdez pas de vue les préceptes exposés dans un des chap
de l’éternité ; les siècles, les générations, les empires, tout va se perdre dans ce gouffre ; tout y entre et rien n’en sort 
es neufs et originaux, employés par les écrivains les plus médiocres, perdent le premier éclat qui les distinguait ; ils devien
ée, la nature agit presque en dépit de lui-même ; seulement, qu’on ne perde pas de vue ce que j’ai dit au chapitre des Passio
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
unité et la simplicité du plan ont pour but d’empêcher l’auteur de se perdre dans les détails de son œuvre. Il doit tout ramen
et laisse la mer libre à l’escadre ennemie ; gagne dix batailles, en perd une, et la perd, parce qu’une partie de ses troup
r libre à l’escadre ennemie ; gagne dix batailles, en perd une, et la perd , parce qu’une partie de ses troupes disparaît au
mieux vaincre que gouverner, était-ce donc là de quoi le condamner à perdre la tête sur un échafaud ? Où en sommes-nous, gran
69 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
Poule survint,              Et voilà la guerre allumée. Amour200, tu perdis Troie201 ; et c’est de toi que vint              
s heureuses. Ah ! mon père, mon meilleur ami, je dois donc bientôt te perdre . Ô triste pensée ! Alors, hélas ! j’érigerai un a
nime Henri266 qu’il contemple la vie : Dès qu’il put se venger, ii en perdit l’envie. Inspirez à Louis cette même douceur : La
une vive peinture des malheurs présents, celle des avantages qu’on a perdus . L’hyperbole n’y est point déplacée, parce qu’il
ours courir avec la même vitesse : s’il ralentit sa course rapide, il perd la couronne qui l’attendait. Le poète lyrique nou
feu divin, nous a embrasés de la même flamme : il faut que ce feu ne perde rien de sa force et de son activité. Il nous a ou
d’abord son sujet, et paraît aussitôt l’abandonner. Il semble qu’il a perdu de vue le point d’où il est parti, et le but où i
tiers agréables et riants dont elle est bordée : on le croyait égaré, perdu dans ces labyrinthes fleuris ; et on le voit tout
ans cette ode une sagesse de dessein admirable. Le poète paraît avoir perdu de vue son objet ; et c’est alors qu’il l’a parfa
l’Olympe ! On le croit entièrement hors de son sujet, qu’il n’a point perdu de vue un seul instant. Les rebelles ont été pein
de en Poètes lyriques. Mais les ouvrages du plus grand nombre ont été perdus . Nous ne connaissons Simonide, Stésichore, Alcée,
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
nt en paix ; une poule survint, Et voilà la guerre allumée. Amour, tu perdis Troie !… Ces trois mots charmants sont gros de f
on art, quand il lui arrive de tomber sur de tels exemples. Amour, tu perdis Troie ! est pour l’homme de goût la plus heureuse
e que je vous l’ai dit ; ne vous souvenez que d’une chose : Amour, tu perdis Troie, — et passons à l’apostrophe. « L’apostrop
açon à dérouter le lecteur, qui, à travers toutes ces superfétations, perd de vue la phrase principale116. Voici maintenant
71 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
tous les mouvements n’en sont pas justes et décidés, tout l’effet est perdu . La tribune sainte est pour l’éloquence un théâtr
e toujours sa pensée et la nôtre vers ce qui ne passe point ; s’il ne perd jamais de vue ce mélange heureux, qui est à la fo
composée de parleurs et d’auditeurs, précisément à l’époque où ayant perdu le frein de la religion et de la morale, elle aur
r que des points principaux et en petit nombre, afin que le juge n’en perde aucun de vue, et que l’adversaire n’en puisse élu
énagé de part et d’autre, et si aucun des deux ne s’épuise en efforts perdus  ; s’ils s’attendent, s’ils ne déploient et ne fon
sonnel, au point qu’un régiment se regarde comme déshonoré quand il a perdu son drapeau ; le guerrier l’aime donc autant et p
rrégulier, et à qui ils ont rendu ce témoignage que jamais il n’avait perdu un seul moment favorable, ni manqué de prévenir  
s plus beaux vers. Toutes les fois, au contraire, que la rime peut se perdre entre deux repos, il en résulte une variété charm
e dire : / Renonce aux baisers de ton fils. Mais je suis veuve ; — on perd la force avec la joie ; — Triste et malade, où re
72 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
z plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’hommes qui perdront en un instant, par l’explosion terrible ou par se
elle seule a quelque chose qui plaît à l’imagination ; leur sommet se perd dans les airs, et semble porter jusqu’au ciel une
vais m’y promener souvent, pour rendre à mon âme la sérénité qu’elle perd quelquefois. La vue d’un tel monument est comme u
st inférieur à l’inspiration qui l’anime, et ne peut la juger sans la perdre . Au premier moment, on s’étonne de trouver de la
sâtre d’automne, lorsque la bise souffle sur les champs, que les bois perdent leurs dernières feuilles, une troupe de canards s
que sous le nom de curé, et ce nom vénérable dans lequel est venu se perdre le sien indique moins le ministre du temple que l
du temple de Minerve-Chalciœcos, où Pausanias se réfugia vainement et perdit la vie. Une espèce de rampe en terrasse, large de
arrivent ordinairement par le Pirée ou par la route de Négrepont. Ils perdent alors une partie du spectacle, car on n’aperçoit
 ; qu’ils calomnient notre gloire ? Si leur règne durait, tout serait perdu , même le souvenir de ces immortelles journées ! A
iers volumes de l’Histoire de la Révolution d’Angleterre (1827). Sans perdre aucune de ses premières qualités de force et de c
nes sommèrent les lords de mener plus vite un procès qui leur faisait perdre , disaient-elles, un temps précieux pour le pays.
à la nécessité. En même temps le procès continuait, car on ne voulait perdre contre l’accusé aucune chance, ni que le péril du
de là ; quand ils le tentent, la plupart du temps ils s’égarent, ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poési
ens qu’on a appelés les derniers Romains ? Brutus, en tuant César, se perd lui-même, et replonge le monde dans l’anarchie et
les braves dans les salles du palais des morts196. Peu de ces enfants perdus repassaient le fleuve. Souvent leurs incursions,
de s’avancer et de fuir aussitôt. La vue de cette déroute simulée fit perdre aux Saxons leur sang-froid ; ils coururent tous à
s deux mains occupées à manier leurs grandes haches. Quand ils eurent perdu leurs rangs, les clôtures des redoutes furent enf
la victoire. Sans répondre un seul mot, il passa outre, et bientôt il perdit de vue les portes de la ville où sa femme et ses
nseiller la modération et la prudence, ils n’écoutaient rien ; ils se perdaient faute de comprendre ; et l’on disait : Le doigt d
e dont l’expression a quelque chose de tendre et de gracieux : « Nous perdions , dit-il235, nos doux et chers petits enfants que
t d’autres maux, et nous ne nous sommes pas amendés. « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes des pauvres, les
d’un ton impérieux ; fais ce que tu me vois faire, afin que, si nous perdons nos fils, nous échappions du moins aux peines éte
respecter et de contribuer à accomplir celui-là : l’un et l’autre se perdent et se confondent dans le sein du bien absolu, qui
t d’une montagne et sous la lumière des astres, de petits villages se perdre dans de petites forêts, qui se perdent elles-même
s astres, de petits villages se perdre dans de petites forêts, qui se perdent elles-mêmes dans l’étendue de la perspective, il
prit place sur ce siège lugubre sans changer de couleur, et sans rien perdre de sa grâce et de sa majesté accoutumées, ayant à
pendant, par le prodige d’une activité dont nous semblons chaque jour perdre le secret, l’historien savait dérober des heures
n, où il arriva le 18. Un bataillon qui se trouvait là fut culbuté et perdit bon nombre de prisonniers. Lannes s’engagea ensui
périeur, ce poème fut accueilli avec faveur par une société qui avait perdu le sens de la grande poésie, celle qui traduit av
ue bientôt après il engagea avec Milton, dont il traduisit le Paradis perdu , n’est pas demeurée sans honneur pour sa mémoire 
Paraîtront à la fois se fuir et se chercher. Ainsi, le bois par vous perd sa rudesse austère : Mais n’en détruisez pas le g
récieuses. Il saisit ce trésor ; il veut poursuivre331 : hélas ! Il a perdu le fil qui conduisait ses pas. Il cherche, mais e
a main. Ô surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît le fil qu’il a perdu , Et de joie et d’espoir il tressaille éperdu336.
sentiment vrai et profond une langue ferme et pure. Désormais Chénier perdra de plus en plus l’exagération déclamatoire qu’il
quand on sert la patrie ? De Caïus, de mes fils, les droits sont-ils perdus  ? Quoi ! le nom de César ne leur appartient plus 
mort. On verra si Pison brave les destinées, Ou s’il a dans les camps perdu quarante années. TIBÈRE. J’estime sa fierté ; je
iment le découragement, n’affectent l’âme que comme une douleur qui a perdu son aiguillon. La tristesse elle-même est caressa
ait l’explique l’univers : Plus je sonde l’abîme, hélas ! plus je m’y perds . Ici-bas la douleur à la douleur s’enchaîne, Le j
cieux397 ; Soit que, déshérité de son antique gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit que de ses désirs l’im
Suivent avec amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dans la nuit, Je marcherai comme eux où ton doigt
et barbare, Et qui de Colonis détrôna le beau nom. Les Grecs ont tout perdu  : la langue de Platon, La palme des combats, les
pleurant son amante, Cherche encor dans ses traits l’éclat qu’ils ont perdu , Et trouve, après la mort, sa beauté plus touchan
la vieillesse ! Le Dauphin… c’était moi. Vous !Mais tant de faiblesse Perdait tout, livrait tout aux mains d’un favori : La Fra
léatoire Nous jette bien souvent la honte pour la gloire, Et que l’on perd son âme à ce jeu de hasard ! L’âme en vivant s’a
e des sens livrés à eux-mêmes, et ensuite les regrets amers de la foi perdue , les tristesses de la vie découronnée de ses supr
tristes pressentiments il exhalait cette confidence dernière : J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté ; J’a
ière : J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus , dans tes peines passées ; Partons, dans un baise
e poétique. Loin de Paris et des querelles littéraires de 1830, il ne perdit pas, comme beaucoup d’autres, à choisir son drape
gens médiocres. — Mon cher, Écoute bien ceci : c’est l’orgueil qui te perd . GEORGE. Professeur de dessin ! expéditionnaire !
, ombres sacrées, je vous félicite encore : votre valeur ne pourra se perdre dans l’oubli des générations présentes ni dans le
ant lui, après l’éloignement de cette princesse, Comme le ciel, s’il perdait ses étoiles, La mer ses eaux, le navire ses voile
ressant de rapprocher l’original de la traduction de Delille (Paradis perdu , liv. V). On reconnaîtra avec quelle ingénieuse e
curieux du rapprocher de M. de Lamartine les derniers vers du Paradis perdu , dans lesquels Milton représente Adam et Ève quit
grandeur, mais les preuves de son amour pour nous ; et si l’humanité perdait cette croyance qui la console et la soutient, la
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
’autres enfin, qu’il se fortifie dans l’Illyrie. C’est ainsi que nous perdons des moments précieux à fabriquer des nouvelles. U
ne savait bien que, s’il lui donnait le temps de respirer, tout était perdu . L’insinuation et l’ornement sont, au contraire,
us ferons une guerre légitime, sans que personne s’y oppose. Il a été perdu , notre triomphe a été complet, du moment où nous
de commisération ! Ah ! il n’y a que trop longtemps que les mots ont perdu parmi nous leur véritable acception ! Eh ! c’est
ais que l’on épargne au moins notre propre sang, et qu’on n’aille pas perdre tous les gens de bien, pour épargner quelques scé
ations, tout est divulgué d’avance. Nous n’avons donc pas un moment à perdre , et voici mon avis : » Puisque des citoyens perve
74 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
r cette observation pleine de finesse : « Ah ! malheureux ! vous êtes perdu  : vous sentez ce que vous dites ! » Les enfants e
ydice s’écrie : « Ô destin rigoureux ! Hélas ! quel dieu cruel nous a perdus tous deux ? Quelle fureur ! voilà qu’au ténébreux
eu donc, espérance, et avec toi, adieu, crainte et remords ; tout est perdu pour moi. Mal, sois mon unique bien ! Par toi du
veau l’apprendront en peu de temps. Chateaubriand (Trad. du Paradis perdu de Milton). Le Paradis Comme un subit écla
ait cesser ; « et non-seulement, dit-il, nous courons fortune de tout perdre  ; mais le temple de la grande Diane va tomber dan
rte avec lui l’amour de la châtelaine ; puis, lui absent, le manoir a perdu sa voix : tout retombe, jusqu’à la saison nouvell
Tantôt, invincible même dans les fers, son courage et sa grandeur n’y perdent rien de la majesté du trône ; et, tout captif qu’
ils purent eux-mêmes conserver l’autorité des lois. Aussitôt qu’elles perdirent leur force, celle des empereurs s’évanouit, et el
’était tout notre bien, Nous n’avions qu’une vache ! hélas ! elle est perdue  : Depuis trois jours entiers nous ne l’avons poin
, les hommes étaient distribués en classes rivales. La noblesse avait perdu tous ses pouvoirs quoiqu’elle eût conservé ses di
ins ; voici de ce juge suprême            Le redoutable tribunal. Ici perdent leur prix l’or et le diadème ;            Ici l’h
ècle abonde La muse toujours plus féconde Insulte à ma stérilité. Je perds mon temps, s’il faut les croire ; Eux seuls du si
u siècle sont l’honneur. J’y consens, qu’ils gardent leur gloire ! Je perds bien peu pour ma mémoire, Je gagne tout pour mon
dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix ? En est-il moins profond, et moins p
valets, ou à la malice des enfants, bien loin d’acquérir, ne peut que perdre par son éducation ; et s’il n’avait pas un grand
ation ; et s’il n’avait pas un grand fonds de bonnes qualités, il les perdrait en effet par la manière dont on le traite : il es
e fond radieux, où la lumière du soleil se joue en mille manières, se perd et se reproduit sans cesse, et semble prendre un
ures maximes de la religion ne gouvernent en tout ; autrement il vous perdra , quelque bonté de cœur qu’il ait. Choisissez, aut
frir la faim et coucher sur la dure ; Eût-on plus de trésors que n’en perdit Galet, N’avoir en sa maison ni meubles ni valet ;
i valet ; Parmi les tas de blé vivre de seigle et d’orge ; De peur de perdre un liard, souffrir qu’on vous égorge. — Et pourqu
de montagnes qui commence aux champs fertiles de la Galilée, et va se perdre dans les sables de l’Yémen. Au centre de ces mont
C’est craindre, menacer et gémir trop longtemps. Je meurs si je vous perds , mais je meurs si j’attends. Songez-y ; je vous l
t là vous me verrez, soumis ou furieux, Vous couronner, madame, ou le perdre à vos yeux. SCÈNE VIII ANDROMAQUE, CÉPHISE. Céphi
à mes armes ; « Je te laisse mon fils pour gage de ma foi : « S’il me perd je prétends qu’il me retrouve en toi. « Si d’un h
ieil Horace. Qu’est ceci, mes enfants ? écoulez-vous vos flammes ? Et perdez -vous encor le temps avec des femmes ? Prêts à ver
us vous laissons ici pour les encourager. Allons, ma sœur, allons, ne perdons plus de larmes: Contre tant de vertus ce sont de
années : On a dix fois sur vous attenté sans effet, Et qui l’a voulu perdre au même instant l’a fait. On entreprend assez, ma
ttu pour notre liberté ? Cinna. Si le ciel n’eût voulu que Rome l’eût perdue , Par les mains de Pompée il l’aurait défendue37:
                Qu’on est digne d’envie Lorsqu’en perdant la force on perd aussi la vie, Et qu’un long âge apprête aux homme
d’Egmont lui a gagné une autre bataille à Gravelines ; il laisse tout perdre . Voilà Calais repris par le duc de Guise sur les
et sage père, Ramener les chevreaux à la crèche grossière ? » — Soins perdus  ! Vain espoir ! La rage du cheval Le prit dès le
it le soin De fournir la maison de chandelle et de foin ; Mais je n’y perdais rien. Enfin, vaille que vaille, J’aurais sar le m
nserre       L’argent, et sa joie à la fois.       Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu’il gagna ce qui cause nos pe
    Monseigneur grogne encor plus fort.           Le pauvre diable en perdait la cervelle, Lorsqu’en examinant d’un regard effa
dont les habitants étaient en peine de trouver leur roi, qui s’était perdu  ; et ayant beaucoup de ressemblance de corps et d
iter les œuvres de la poésie, la plupart du temps ils s’égarent ; ils perdent leur propre génie, sans dérober celui de la poési
postérité dont il est à jamais le modèle. Les ouvrages de l’un ont dû perdre beaucoup avec le temps, sans que sa gloire person
nce. Oui ne les eût prisés ? j’en demeurai ravi ; Mais ses traits ont perdu quiconque l’a suivi. Son trop d’esprit s’épand en
m’avez brouillé pour jamais avec le roi de France ; vous m’avez fait perdre mes emplois et mes pensions ; vous m’avez maltrai
s démarches. La principale origine de ces horribles couplets, qui ont perdu à jamais le célèbre et malheureux Rousseau, vient
ant les mains. — Comment ! péri ? lui dis-je en sursaut. — Oui, péri, perdu , abîmé. Que vous dirais-je déplus ? — Quoi ! le p
à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu’ils en ont : comme ils la reç
Que si le peuple, lui-même, façonné par la servitude à la corruption, perd à son tour le sentiment du droit, il pourra bien
a pas éteint, ce cri sera plus fort pour sauver que les passions pour perdre . Lacordaire 94. Le Bonheur Ni l’or ni la
es ; mais après tant d’élans hardis et tant de chutes profondes, elle perd sa force, et, sans réagir davantage contre le cou
tre âme, car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde s’il perdait son âme ? » — « Allez et instruisez toutes les na
75 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
avoir pour toi le séjour d’une ville où, à l’exception de ces hommes perdus qui sont tes complices, il n’est personne qui ne
charmes pour toi. Aussi as-tu su trouver une armée composée d’hommes perdus , abandonnés de la fortune et même de l’espérance,
t au sein même de nos pénates, à trembler sans cesse devant lui. Il a perdu tout ce qui faisait sa force, le jour où il a dû
estament, un fripon, un libertin, un débauché, un adultère, une femme perdue , un corrupteur de la jeunesse, un être souillé et
voulaient le suivre, s’il quittait Rome, ce hideux troupeau d’hommes perdus , quelle joie pour nous, quel bonheur pour la répu
eur a pas parlé des livres sibyllins. À ces mots, soudain le criminel perd la tête, et l’on voit alors une fois de plus quel
cu par tant de témoignages et par ses propres aveux, avait sans doute perdu aux yeux du sénat, non seulement sa qualité de pr
nt, mais pour m’inspirer le désir de les sauver avec vous, dussé-je y perdre la vie, plutôt que de les laisser périr avec nous
la grâce du coupable, et de capter la faveur populaire en risquant de perdre le peuple romain. Il prononce, en outre, la confi
me ses principes. Voyons donc quelle était cette somme qui a pu faire perdre à Héjus, homme très riche, et qui n’était point a
. Vous seul les avez déchargés de cette obligation. La république y a perdu , puisque vous avez diminué dans une ville ses dro
pour eux un moyen de faire des découvertes. Il fallait se résoudre à perdre tout ce qui leur plaisait. Ceux dont on demandait
e et d’un grand poids, il était retourné chez lui fort triste d’avoir perdu cet ornement de sa maison, héritage de ses pères,
mon trouble, Que voulez-vous nous donner, reprirent-ils, pour ne pas perdre vos coupes ? enfin (c’est toujours Pamphile qui p
e pense pas que vous lui ayez fait une injustice. Il sait qu’il était perdu , et que vous l’avez sauvé en vous associant avec
e accusation, et que, s’il n’y fait attention, cette affaire seule le perdra . Verrès alors regardait son père comme un homme,
s par les débauches et l’infamie ? Quoi ! dans la maison de cet homme perdu de vices, les ornements du Capitole seront confon
Siciliens, leur ordonne de faire enquête de ce qu’ils pouvaient avoir perdu , et promet de rendre scrupuleusement à chaque vil
j’ai déjà parlé. Galèze, Agrigente, recouvrèrent ce qu’elles avaient perdu dans les anciens temps ; entre autres choses ce f
de la chaste Diane, seront placés par Verrès dans ce repaire d’hommes perdus et de femmes déhontées ! XXXIX. N’avez-vous
les monuments des généraux, les ornements des temples, vont désormais perdre ces beaux titres et faire partie du mobilier de V
ore de la modération de Marcellus, sachez, juges, que les Syracusains perdirent plus de dieux par l’arrivée de Verrès que la vict
il y substitua des sacrifices annuels pour celui qui leur avait fait perdre les dieux pénates et leurs sacrifices, et fit ôte
croix que vous aviez plantée pour des esclaves coupables ? Les États perdus , réduits à une situation désespérée, en sont à la
qui avaient été condamnés. Apollonius, homme fort opulent, qui aurait perdu des biens très considérables si les fugitifs avai
insi, lors même que, par votre avarice et votre négligence, vous avez perdu la flotte, vous n’avez pas osé commander aux Mame
aités nous assuraient. Vous venez de voir, juges, comment il a laissé perdre le secours puissant d’une ville, comment il l’a v
itaines de ces villes par le Syracusain Cléomène, Verrès n’a-t-il pas perdu tout égard pour le rang et la dignité des villes,
ût être le succès, ils criaient qu’il fallait combattre, et voulaient perdre de préférence sous le fer de l’ennemi le peu de v
ucun congé : ils lui promettent de faire cette déclaration. Verrès ne perd point de temps ; il fait entrer ses amis, demande
envers vous ou de laisser jouir de la vie des témoins qui peuvent me perdre . » Cléomène lui témoigne sa reconnaissance, appro
faire caution contre son licteur d’une somme de deux mille sesterces, perdus pour lui, s’il ne se justifiait d’avoir dit « que
il devait espérer de son négoce ? le danger qu’il avait à craindre de perdre la tête et la vie ? Ne suffit-il pas à nos négoci
re, quel honneur j’en retirerai : mes espérances, qu’on le sache, n’y perdraient rien, si Verrès m’échappait à ce premier jugement
76 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
supérieures ; d’autres enfin présentent une étendue démesurée, et se perdent dans des explications trop vagues et trop diffuse
ant à améliorer le plan et la méthode, nous nous sommes bien gardé de perdre de vue le côté moral et religieux des belles-lett
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
ue la prononciation même doit être soignée de manière à ne rien faire perdre à l’oreille du juge. Erit autem narratio aperta
pas sans trouble et sans confusion, et une clarté qui ne laisse rien perdre de la force et de la valeur de ses arguments. Pou
re en petit nombre ; mais il faut qu’ils rachètent en force ce qu’ils perdent en quantité, et que leur liaison ajoute à leur so
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
e les uns de désespérer d’eux-mêmes, les autres, de s’égarer et de se perdre  ; elle trace la carrière, pose les limites, ramèn
èrement oublier ses auditeurs pour ne songer qu’à ses lecteurs. Il ne perdra pas de vue que la barre et la tribune sont, en dé
dite. Ces distinctions établies, avant d’entrer dans les détails, ne perdons pas de vue les observations suivantes : 1° La rhé
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
s juste. J’eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m’avait fait perdre en un instant l’attention et l’estime publiques ;
ople, finit comme le Rhin, qui n’est plus qu’un ruisseau lorsqu’il se perd dans l’Océan. » 1. Rapprochez ce passage de L
ssif, car il s’agit d’un rêveur abstrait qui court les espaces, et se perd dans les hauteurs. 4. Honnêtetés,, c’est-à-dir
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
nt. J’aimerais mieux passer mon temps à cultiver mes vignes que de le perdre ici en courses inutiles, et à faire encore plus i
pui à la masse de son corps ; sa main ne doit pas fouler la terre, et perdre par des frottements réitérés la finesse du touche
(Recueil de M. Fallex, p. 165.) Il dit : « Paris est un gouffre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme ; la vie n’
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
n lui des ressources dont il a été souvent étonné lui-même. Quoiqu’il perde beaucoup de temps, il se rencontre qu’il en a tou
otre fille cadette, et je ne sais si je dois vous consoler de l’avoir perdue ou vous féliciter de l’avoir rendue au ciel dans
x qui l’accompagnaient ; et, comme si en voyant son cercueil on l’eût perdu une seconde fois, les cris et les larmes recommen
82 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
si bien liées, que le lecteur entraîné par le poëte, ne puisse jamais perdre le fil de son raisonnement. C’est ce qu’on admire
ort, rien n’y rentre ; et la nature avare Dans tous ses changemens ne perd jamais son bien. Ton art ni tes fourneaux n’anéan
odes, et rentre ensuite avec art dans son sujet, qu’il ne doit jamais perdre de vue. Virgile est encore en ceci un parfait mod
c quelle adresse Virgile rentre dans son sujet qu’il paroissoit avoir perdu de vue, et comment il intéresse les agriculteurs
fer de la charrue. Les Romains, maîtres de l’univers, ne voulant rien perdre du terrain de cette contrée, qui leur paroissoit
acles qui en arrêtent l’accomplissement. Le sujet ne doit jamais être perdu de vue : point d’événemens qui lui soient en aucu
si sage qui veut Que l’action marchant où la raison la guide, Ne se perde jamais dans une scène vide(1). Dénouement, ou
on char, a été traîné parmi les ronces, à travers les rochers, et y a perdu la vie. Phèdre s’est empoisonnée et sur le point
les meilleures choses, lorsqu’elles sont déplacées, afin de ne point perdre de vue le terme de l’événement, qui est son objet
solution de se retirer à la campagne avec sa pupille, afin qu’elle ne perde point les sentimens d’honneur qu’il lui a inspiré
Il faut que ce que j’aime, usant de diligence, Fasse à ce que je hais perdre toute espérance, Et qu’un heureux hymen affranchi
otre scène, ce seroit une preuve de la décadence du goût, et que nous perdrions bientôt celui de la bonne comédie. Voltaire a fa
vient donc, je vous prie, un tel emportement ? Avez-vous, dites-moi, perdu le jugement ? Alceste. Oui, oui, je l’ai perdu,
Avez-vous, dites-moi, perdu le jugement ? Alceste. Oui, oui, je l’ai perdu , lorsque dans votre vue, J’ai pris, pour mon malh
ain et rival de Ménandre. Les ouvrages de ce dernier Philémon ont été perdus , ainsi que ceux de Diphile, qui se rendit célèbre
arde à mes armes. Je te laisse mon fils pour gage de ma foi ; S’il me perd , je prétends qu’il me retrouve en toi. Si d’un he
terreur ni la pitié. Pourroit-on craindre pour un scélérat menacé de perdre une vie si funeste aux gens de bien ? Pourroit-on
renant, et n’achève pas ; comme Ghimène qui, après avoir entrepris de perdre Rodrigue, ne peut pas achever, parce que la victo
pas un meilleur succès. Félix irrité contre son gendre, le condamna à perdre la tête ; et cet arrêt fut aussi-tôt exécuté que
effets de l’amour d’Achille : sa jalouse fureur s’irrite ; elle veut perdre Iphigénie ou périr, et va tout découvrir à Calcha
assion et du sentiment. C’est un principe que le poëte ne doit jamais perdre de vue, même quand il fait raisonner ses personna
ui n’est pas dans celui de son beau-frère. On sent que Camille, qui a perdu un amant qui alloit être son époux, peut, dans le
éhémence et un emportement qui ne conviendroit point à Sabine qui n’a perdu qu’un frère. Mais je répéterai encore ici, que qu
mme d’esprit. Il y avoit plusieurs années que la scène tragique avoit perdu Racine, lorsque Crébillon y parut. Les premiers e
e, A ses yeux éblouis l’arche(a) fut présentée. Mais dans le Paradis perdu , ce palais, qui porté sur des colonnes et des pil
re de Jérusalem. Mais, dira-t-on, sans doute le dénouement du Paradis perdu n’est-il pas malheureux ? Non, parce que Adam n’e
e l’action fût moins bien nouée, moins bien conduite, et sans qu’elle perdît le moindre degré d’intérêt. Les épisodes qui sont
et apperçoit Euryale, qui, n’ayant au qu’elle route tenir, et s’étant perdu dans l’obscurité, étoit entraîné par des mains en
la bouche, au moment qu’elle s’ouvre pour le menacer ; et lui-même ne perd la vie qu’en l’ôtant à ce barbare. Percé aussitôt
avec nous dans cet asile. Cet autel nous sauvera la vie ; ou nous la perdrons ensemble. En même temps elle arrêta le vieillard
z long séjour, cotoya ensuite plusieurs pays, aborda à Drépane, où il perdit son père, et essuya enfin la tempête qui le jeta
ient éperduement amoureuse d’Enée, qui de son côté, épris pour Didon, perd le souvenir de l’Empire que les destins lui assur
le, et met le feu aux palissades. La reine Amate croyant que tout est perdu , se donne la mort. Turnus informé de ce funeste a
les XII, roi de Suède, a fait six mois sa cuisine à Demir-Tocca, sans perdre rien de son héroïsme ; et la plupart de nos génér
de traduction. Milton, né à Londres en 1608, ne commença son Paradis Perdu qu’à l’âge de cinquante-deux ans. On ne peut disc
lie délivrée des Goths, la Lusiade, la Jérusalem délivrée, le Paradis perdu (si l’on n’en juge pas par le fond même du sujet)
83 (1854) Éléments de rhétorique française
ure dans ces différents cas, prétendent qu’elle n’est pas entièrement perdue , et que, dans toutes les langues, en remontant à
nt les premiers rencontré, et que tant d’autres depuis eux ont laissé perdre  ; l’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre
ir gagné en abondance, en variété, en aptitude encyclopédique, devait perdre pour le goût, la vérité, l’expression des sentime
adopter le langage d’un autre peuple, l’usage des prépositions fit-il perdre entièrement celui des cas. Lorsque la langue ital
gnes encore plus arides, sur lesquelles l’œil s’étend et le regard se perd , sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ;
espérance ; il s’échappe ensuite sans qu’on y songe, et la lumière se perd comme nos forces, comme la santé, les plaisirs, l
comme esclaves ; il ne songea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre la distinction du peuple conquérant et du peuple
ur la perte comme pour le salut des hommes..., Ils ne sauraient ni se perdre , ni se sauver tous seuls : vérité capitale qui va
otte fut battue durant dix jours. Les matelots furent alarmés jusqu’à perdre l’esprit, et quelques-uns d’entre eux se précipit
qui donnent une bonne idée de sa cause ; les plus faibles doivent se perdre dans le nombre, vers le milieu du discours ; enfi
nous y faut enterrer : il s’agit d’un royaume, il faut remporter ou y perdre la vie ; et, quand même il n’y aurait point d’aut
amais qu’on dise qu’un cadet de la maison de Lorraine lui aurait fait perdre terre, encore moins qu’on la vit mendier à la por
ecs satisfaites l’envie ; Assurez leur vengeance, assurez votre vie ; Perdez un ennemi d’autant plus dangereux, Qu’il s’essaîr
tion. On a critiqué avec raison ces vers de Maynard sur un père qui a perdu sa fille : Hâte ma fin, que ta rigueur diffère ;
t se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement ! illusion ! Toujou
flexible qu’elle soit, se change eu une espèce de chant monotone, et perd cette variété et ce naturel qui n’appartiennent q
leurs regards. Les marchands, à l’aspect de leurs magasins en flamme, perdaient entièrement la présence d’esprit. Les alarmes pou
ns le monde ; et vous voyez bien que, s’il savait le latin, il serait perdu . Joue-t-on, s’il vous plaît, la comédie et l’opér
raisons, passa condamnation, et il fut conclu que le jeune marquis ne perdrait point son temps à connaître Cicéron, Horace et Vi
es, et leur esprit s’habituerait à raisonner avec justesse, sans rien perdre de la vivacité et de la grâce naturelles à leur â
nne une patrie à des malheureux, et des regrets à ceux qui n’ont rien perdu . Il couvre nos berceaux des charmes de l’innocenc
ge et sublime, qu’on s’attache par le malheur, et que l’homme qui n’a perdu qu’une chaumière, soit celui-là même qui regrette
biter de petites retraites. Ce que le sentiment gagne en force, il le perd en étendue : quand la république romaine finissai
diminuée, et ne nous paraît plus que l’ombre de celle que nous avons perdue . « Si l’on nous demandait quelles sont donc ces f
de l’histoire pour honorer la vertu de Turenne. Quelquefois une idée perdue dans l’antiquité devenait le fondement d’un monum
z plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’hommes qui perdront en un instant, par l’explosion terrible ou par se
rennent un ton qu’ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent e
t dans sa matière après l’avoir quittée, et, s’il s’en écarte, il est perdu  ; une digression en amènera une autre, et, de dig
onne, j’ai trouvé la France, non seulement quasi-ruinée, mais presque perdue pour les François. Par grâce divine, par les priè
qui combattaient à Ivry ; On voit à ses côtés M. de Sully, qui ne le perd pas de vue un seul instant, et qui semble, en éco
e Dauphin, fils de Louis XIV, sur la prise de Philipsbourg ; il ne se perd point en fades compliments, et n’écrit que quelqu
de rigueur dans une lettre, il semble à certains esprits que l’on est perdu si l’on cherche une minute ce que l’on va dire :
ait tellement d’ajouter à son succès, qu’il finissait toujours par le perdre . Je n’osais pas l’applaudir, de peur de le porter
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
tous deux il porte un coup mortel : D’un soufflet. L’insolent en eût perdu la vie : Mais mon âge a trompé ma généreuse envie
nde vengeance, Plus pour votre intérêt que pour mon allégeance1 Vous perdez en la mort d’un homme de son rang ; Vengez-la par
ègue, répondez.Qu’on est digne d’envie, Lorsqu’en perdant la force on perd aussi la vie2 ! Et qu’un long âge apprête aux hom
Pauvre esprit ! Cliton. Je parle avec respect. Pauvre esprit !Je le perds Quand je vous ois3 parler de guerre et de concert
e n’est pas sans raison que Marmontel le signale parmi plusieurs mots perdus qui sont à regretter : voy., dans ses Eléments de
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
mmun, c’est-à-dire à une idée ou à un fait général. On ne doit jamais perdre le sujet de vue ; il faut éviter les digressions
it pas goûté sur notre scène ; une fable doit être courte, sinon elle perd son charme et ennuie le lecteur. Évitez aussi de
86 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
e avec Herminie et Clorinde ; et, dans les derniers chants du Paradis perdu , le tableau présenté à Adam de la suite de ses de
tianisme ? A ce genre appartiennent la Jérusalem délivrée, le Paradis perdu et la Messiade. II. — Personnages épiques.
eux ces rapides simulacres de ses pensées ; il les laisse aussitôt se perdre dans le nombre des divins moteurs de son merveill
n ; celle de la Lusiade est de moins de six mois, et celle du Paradis perdu n’a guère duré qu’une semaine, d’après Lemercier.
ée. Nos essais épiques versifiés sont en vers alexandrins. Le Paradis perdu et la Messiade sont aussi écrits en grands vers,
la Jérusalem délivrée, du Tasse ; la Lusiade, du Camoëns ; le Paradis perdu , de Milton ; la Messiade, de Klopstock. Nous cite
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
mbleront inutile de s’y arrêter, s’il n’était devenu nécessaire de ne perdre aucune des occasions qui peuvent y ramener ; si n
’est par le ministère de ce qu’il y a de plus vertueux qu’ils veulent perdre les amis de la vertu. Et ceux qu’ils n’ont pu ren
le gré du sénat ; et s’il ne l’obtenait, pas il se croyait absolument perdu . » Quant à l’autre (Pison), bons Dieux ! quelle d
88 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
rs dans l’intérêt commun ; que vouloir s’en séparer, c’est vouloir se perdre  ; que la vertu n’est point une chose qui doive no
dant qu’on les détournait dans son cours. Ce ne fut point Pultava qui perdit Charles : s’il n’avait pas été détruit dans ce li
comme esclaves : il ne songea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les distinctions du peuple conquérant et du peupl
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
mpbonin De Paris, 1739. Ma chère amie, Paris est un gouffre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme, sans qui3
tre ouvrage. Cependant, comme il y a plus de soixante ans que j’en ai perdu l’habitude, je sens malheureusement qu’il m’est i
rsécution pour récompense, je vous ferais voir des gens acharnés à me perdre , du jour que je donnai la tragédie d’Œdipe ; une
« Une société particulière d’athées qui ne se disputent rien, et qui perdent doucement leurs jours dans les amusements de la v
90 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ticuliers, tome 1er, page 207. N° 7. — A une dame veuve Une dame perdit son mari ; mais elle avait deux enfants qui faisa
elle. N° 9. — Réponse à un magistrat Vous avez eu le malheur de perdre madame votre mère ; un ami de votre famille, prés
r ma douleur… Je suis persuadé que vos larmes ont coulé — … Vous avez perdu une amie incomparable — -…Et moi !… comme elle m’
jour un mot admirable là-dessus, qu’il n’y a point de délices qui ne perdent ce nom, quand l’abondance et la facilité les acco
ntellectuelle, que comme une puissance périssable et orgueilleuse. Ne perdez pas de vue cette considération toute chrétienne.
cinquante justes qui s’y trouveraient ? Vous n’êtes point capable de perdre le juste avec l’impie, et de traiter l’innocent c
d’un air affligé la coupe emblématique ; le docteur comprit, mais ne perdit pas courage. Il voit à ses pieds une feuille de r
iva — … Le rossignol eut la douleur de voir son rosier défleuri et de perdre son éclatante voix — épuisé par un long jeune, il
, le repos41… les bêtes fauves se promènent en paix42 — … Combien je - perdrais , si je quittais un tel séjour, pour aller habiter
seaux. N° 106. — Le chant du rossignol Le rossignol dédaigne de perdre sa voix au milieu des symphonies harmonieuses des
transparent cloaque. Ces eaux si pures, aussitôt qu’elles y entrent, perdent leurs qualités primitives. Aucune espèce de poiss
au moment où le fer serait arraché de sa blessure. — Il croyait avoir perdu son bouclier ; quand il le revit, il le baisa, — 
ès d’un abîme. — Hélas ! Qu’il était changé. Portrait de l’ange qui a perdu sa beauté. — Il entend des soupirs — … Devant lui
e nœud. C’est celui des tortures qu’éprouve le jeune artiste quand il perd son fil, et que son flambeau s’éteint. Efforcez-v
ils sentiront son bras redoutable jusqu’en Angleterre, où leurs rois perdront la vie et leur royaume pour avoir voulu usurper l
se vaincre lui-même, et à ressembler à Dieu en sauvant ce qu’il peut perdre . Il a anéanti ceux qui lui ont résisté, qu’il par
ai rétabli l’abondance dans la ville. Est-ce là mon crime ? Mais j’ai perdu beaucoup de monde dans le dernier combat ?… Eh !
On m’accuserait aujourd’hui, si j’avais fait sonner la retraite. J’ai perdu du monde, mais quel général n’en perd pas ? Est-i
fait sonner la retraite. J’ai perdu du monde, mais quel général n’en perd pas ? Est-il vrai nue j’ai vaincu, que je l’ai fo
t d’avis de les faire mourir. Un vieillard, père de deux fils qui ont perdu la vie dans le dernier combat, prend la défense d
trouve, dans le palais d’un empereur musulman, sa fille qu’il croyait perdue depuis longues années, Sa joie est troublée par l
la vérité dans ton cœur descendue, Je retrouve ma fille après l’avoir perdue  ; Et je reprends ma gloire et ma félicité, En dér
ux officiers qui restaient. À son grand regret, le comte de Fontaines perdit la vie. Sur le champ de bataille on rendit grâces
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
ous y faut enterrer : il s’agit d’un royaume, il faut l’emporter ou y perdre la vie. Et quand même il n’y aurait point d’autre
jamais qu’on dît qu’un cadet de la maison de Lorraine lui aurait fait perdre terre, encore moins qu’on la vît mendier à la por
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
e plus ; du reste, homme assez ordinaire ; tandis que moi, morbleu1 ! perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus
bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au c
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
ni assurance pour ce qu’il possède, ni ressource pour ce qu’il avait perdu  ; et c’est par là qu’il vient à aimer l’obéissanc
oivent aimer à faire plaisir ; or il faut qu’ils châtient souvent, et perdent des gens à qui naturellement ils veulent du bien.
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu , je suis assassiné ! on m’a coupé la gorge ! on m
mon cher ami, on m’a privé de toi ! Et, puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma connotation, ma joie : tout est f
le sublime se touchent ; le seul précepte que l’écrivain ne doive pas perdre de vue, c’est celui des convenances : s’il a le s
ommes bons ici-bas. Tu vois, dans l’air, ces hirondelles Filer et se perdre à tes yeux : À la mort, notre âme comme elles S’e
ré par Longin. Elle ne croyait pas être sublime, cette mère qui avait perdu son fils, et à qui l’on citait, pour la consoler,
t se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd en les goûtant : enchantement, illusion ! Toujour
95 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
n’eût point été populaire, et d’un général à craindre, quoiqu’il eût perdu beaucoup de batailles. Toujours mesuré dans sa co
dans l’univers jusqu’au règne d’Auguste. Cet ouvrage est entièrement perdu pour nous ; il ne nous en reste qu’un abrégé qui
puis la mort de Sylla jusqu’à la conjuration de Catilina, aujourd’hui perdue à l’exception de quelques fragments. Il nous rest
is et des parents de tous ceux qui ont part au gouvernement, tout est perdu  : les lois sont éludées plus dangereusement qu’el
cielles ; et les savants y retrouvent certains faits dont ils avaient perdu le souvenir. On sent que ces sortes d’ouvrages ne
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
Pamphile ou le vaniteux Un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa grandeu
se un quart d’heure de suite, qui le moment d’après baisse, dégénère, perd le peu de lustre qu’un peu de mémoire lui donnait
uce, familière, populaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plu
votre santé, sur vos affaires ; et, pendant que vous lui répondez, il perd le fil de sa curiosité, vous interrompt, entame u
votre nom : les titres passent, la faveur s’évanouit, les dignités se perdent , les richesses se dissipent, et le merite dégénèr
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
s à la foi par l’imagination et la sensibilité, rendait enfin l’idéal perdu  : il réhabilitait tout ce qu’avaient flétri des s
rofondes ténèbres. La rivière qui coulait à mes pieds, tour à tour se perdait dans le bois, tour à tour reparaissait brillante
que tous mes autres liens se rompent sur la terre. Je viens encore de perdre une sœur1 que j’aimais tendrement, et qui est mor
ière, des ruines, des montagnes qui dominent ces ruines, et vous vous perdez dans des lointains infinis. Ce Paysage traversé p
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
ue notre vie est utile et qu’elle ne passe pas en vain dans le monde. Perdus que nous sommes dans l’immensité visible et invis
-être, mais il vivra sans le savoir, hôte infirme de la création, âme perdue dans l’impuissance de se trouver elle-même. Ses y
après avoir tenu longtemps avec honneur le sceptre de sa destinée, a perdu peu à peu le sens des grandes choses, il n’a plus
la dureté même, dans les cœurs, lorsqu’on peut le négliger sans rien perdre , ou qu’on ne gagne rien à le secourir. O mon Dieu
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
s spéciaux sur la matière. On peut les consulter. Seulement, qu’on ne perde pas de vue le but de cette étude. Elle est destin
ductive. Ne craignez point que plus tard l’individualité de vos idées perde quelque chose à cette étude. Une telle crainte n’
et d’ordre dans vos matériaux pour que votre intelligence ne soit pas perdue dans ses propres richesses et écrasée sous le fai
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
pas seul au monde, et, tout en s’étudiant soi-même, il ne doit point perdre de vue les autres, dans les diverses modification
cations qui leur viendront en aide pour l’invention, et ne jamais les perdre de vue, s’ils veulent conserver à leur pensée et
universel dont nous avons été témoins, le sentiment paraît s’en être perdu parmi nous. On a ri de la stupéfaction de ce maît
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