/ 244
1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
bien et la puissance de l’État. Souvent il y a des endroits qui font peine  ; il y en a de délicats qu’il est difficile de dé
ue j’ai entrepris. Les fautes que j’ai faites, et qui m’ont donné des peines infinies, ont été par complaisance, et pour me la
toutes les choses auxquelles il engage ; mais il n’est pas exempt de peines , de fatigues, d’inquiétude. L’incertitude désespè
ul votre monarchie, que le plus habile de vos prédécesseurs aurait eu peine à conduire dans l’état où elle est présentement.
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
es personnes ferventes, simples, mortes à elles-mêmes, ont bien de la peine à subsister longtemps ; on voit encore trop souve
ue contre vous, car je vous aime fort ; mais je ne vous vois pas sans peine , par l’orgueil qui paraît dans tout ce que vous f
. Que ne puis-je vous faire voir l’ennui qui dévore les grands, et la peine qu’ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vo
oyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait peine à imaginer3, et qu’il n’y a que le secours de Die
ne solide consolation et une paix profonde au milieu des plus grandes peines . Ne me dites pas : « Se peut-on faire dévote quan
3 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
autre ton ; elle chanta dans les vers de Tibulle et de Properce, les peines et les plaisirs de l’amour. Le rythme élégiaque é
monieuses, comme les soupirs prolongés de la souffrance. Il chante sa peine sur tous les tons, la peint sous toutes les coule
ts de douleur et de mort. Plusieurs avaient sans doute à exprimer des peines réelles ; plusieurs, comme Millevoye et Gilbert,
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
autres avec chaleur ne vient que de ce que nous ne souffrons qu’avec peine qu’ils aient des sentiments différents des nôtres
. Or, si nous n’avions que cet unique désir, nous reconnaîtrions sans peine qu’encore que toute erreur soit un mal, il y en a
s si nous étions nous-mêmes vraiment raisonnables, nous verrions sans peine que ce dessein d’établir la paix sur la réformati
si nous nous faisions justice à nous-mêmes, nous reconnaîtrions sans peine que ceux qui nous attribuent des défauts que nous
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
it plus. Accoutumé à la clarté de ses propres idées, il devinait avec peine ce qui était fin et enveloppé, et l’on était éton
ractère le rendaient constant dans ses résolutions. Il changeait sans peine d’application et de travail ; il paraissait né po
de son âge ; et, quand l’espérance trop lente commençait à flatter sa peine , il a eu la douleur insupportable de ne pas laiss
he quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois, de la peine à en trouver. Faut-il demander la raison pourquoi
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ue contre vous, car je vous aime fort ; mais je ne vous vois pas sans peine , par l’orgueil qui paraît dans tout ce que vous f
. Que ne puis-je vous faire voir l’ennui qui dévore les grands, et la peine qu’ils ont à remplir leurs journées ? Ne voyez-vo
oyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ent2. Le laboureur et ses enfants   Travaillez, prenez de la peine ,   C’est le fonds1 qui manque le moins. Un riche
voix,   Une fois, deux fois et trois fois,   Qu’il eût à leur ôter la peine De monter, de descendre, et remonter encor.   « Q
? Un bœuf est plus puissant que toi4 ; Je le mène à ma fantaisie. » A peine il achevait ces mots Que lui-même il sonna la cha
sont enfin dans la plaine. Çà, messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine . Ainsi certaines gens, faisant les empressés, S’i
de tant bien que mal. 2. De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines . Je rencontre le commentaire vivant de ce vers da
t la Providence qui se mêle de la moralité. 2. D’un arbre. C’est la peine du talion. 3. Pleurés. Ce trait est attendu : i
ouche du coche qui dise : Cà, messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine  ? « J’ai vu bien des révolutions en ma vie. Le l
pétait le vers de La Fontaine ; tout le monde voulait être payé de sa peine , et ceux-là non-seulement qui avaient fait mal, m
r, quand il a le sens de cacher afin de garder. 4. Ce qui cause nos peines . Ici l’emploi de la périphrase est expressif. 5.
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
éclate, brille et fasse honneur dans le monde, on ne se met point en peine que des ténèbres sacrées cachent les chagrins, le
de nos craintes, l’adoucissement de nos maux, le remède de toutes nos peines  ; elle seule est la source de la bonne conscience
e est la source de la bonne conscience, la terreur de la mauvaise, la peine secrète du vice, la récompense intérieure de la v
le être celle qui représente mieux l’état d’une âme criminelle, et la peine qu’elle mérite. L’âme, aussi bien que le corps, a
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
! Que ne puis-je vous faire voir l’ennui qui dévore les grands, et la peine qu’ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vo
z-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait eu peine à imaginer4, et qu’il n’y a que le secours de Die
de consolation, et la paix au fond du cœur au milieu des plus grandes peines . Ibid. 1. Mme de Sévigné s’est plu elle-même
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
de nos craintes, l’adoucissement de nos maux, le remède de toutes nos peines  ; elle seule est la source de la bonne conscience
e est la source de la bonne conscience, la terreur de la mauvaise, la peine secrète du vice, la récompense intérieure de la v
le être celle qui représente mieux l’état d’une âme criminelle, et la peine qu’elle mérite. L’âme, aussi bien que le corps, a
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
pérer qu’on ne vivra pas toujours, et qu’une meilleure vie finira les peines de celles-ci. Si l’on nous offrait l’immortalité
ssité de mourir n’est à l’homme sage qu’une raison pour supporter les peines de la vie. Si l’on n’était pas sûr de la perdre u
ire, les douceurs de l’amitié, de l’humanité, nous consolent dans nos peines  ; et même dans nos plaisirs, nous serions trop se
nsieur, je vous supplie ; brûlez-les, parce qu’elles ne valent pas la peine d’être gardées, mais non pas par égard pour moi.
en perdre à propos. « Tous ces gens ennuyés, qu’on amuse avec tant de peine , doivent leur dégoût à leurs vices, et ne perdent
us lorsque le bonheur nous touche un instant, nous reconnaîtrons sans peine qu’il y est causé par la satisfaction plus ou moi
manuscrits raturés, barbouillés, mêlés, indéchiffrables attestent la peine qu’ils m’ont coûtée. Il n’y en a pas un qu’il ne
12 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
nité de lieu soit rigoureusement gardée. On ne peut voir sans quelque peine la torture qu’un si grand esprit s’impose pour sa
s aventures  et lorsque Mairet donna la Sophonisbe, il eut bien de la peine à obtenir des comédiens qu’il lui fût permis d’ob
ais dans plusieurs endroits contigus que l’œil puisse apercevoir sans peine . » (Commentaire sur le Cid. Comparez sur Cinna, a
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
subordination, et les détermina non seulement à ne pas épargner leurs peines , mais même à sacrifier leur vie pour le bien publ
lesse, mais encore sentir vivement et avec chaleur : on n’aura pas de peine à s’exprimer de même. Ces dons heureux ne peuvent
t faire, l’un sur le Sénat de Rome, l’autre sur Néron. On croira sans peine que le paysan du Danube fit passer dans l’âme des
ste du sang de David, arraché aux débris de son auguste maison, ayant peine à se faire jour à travers les ruines sous lesquel
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
à gagner son pain, et qu’au milieu d’une abondance qui épargne toute peine , on n’aperçoit rien sur sa tête qui appelle le tr
l’oubli de nous-mêmes. Je ne craindrai donc point de vous faire de la peine , et vous exposerai avec la plus grande sincérité
élévation et de bonté ; je serais malheureux de lui causer la moindre peine . Aussi, n’en suis-je point là. M. l’Archevêque, d
és dans un petit bois au pied de notre couvent, et qui ont bien de la peine à fleurir. 1. Je lis dans M. Saint-Marc Girar
autre dans la voie pénible du salut, et s’aider mutuellement dans les peines auxquelles le péché les a assujettis ; car quelle
15 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
à croire que j’ai bien travaillé. Éviter 1. Je vous éviterai cette peine Je vous épargnerai cette peine. Excuse. Je vou
é. Éviter 1. Je vous éviterai cette peine Je vous épargnerai cette peine . Excuse. Je vous demande excuse. Je vous fais
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
e te conduira par le milieu des maux, Jusqu’à cet heureux port3 où la peine est finie ; Mais ce n’est pas ici que tu dois l’e
tus celles d’un capitaine : Montrez-lui comme il faut s’endurcir à la peine , Dans le métier de Mars se rendre sans égal, Pass
après m’être donnée ! Polyeucte. Héla3 Pauline. Que cet hélas a de peine à sortir ! Encor s’il commençait un heureux repen
z en paix1. Pauline. Oui, je t’y vais laisser ; ne t’en mets plus en peine  ; Je vais… (Acte IV, scène iii.) Polyeucte a
mort suivra la mort de ce cher criminel ; Et les dieux trouveront sa peine illégitime, Puisqu’elle confondra l’innocence et
aux seront encor moindres que mes péchés. Je sais de quel repos cette peine est suivie, Et ne crains point la mort qui condui
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
meté ; dur pour les autres comme pour lui-même, comptant pour rien la peine et la vie de ses sujets aussi bien que la sienne 
la vérité, et votre ouvrage sera charmant. Il me semble que vous avez peine à écarter la foule d’idées ingénieuses qui se pré
aussi. Une nombreuse famille vous aura l’obligation de la fin de ses peines . Votre Excellence peut avoir la bonté de m’écrire
longtemps abusé. Pour vivre pauvre et méprisé, Il se donna bien de la peine . Quel est le but de ce long sermon que je vous f
ature, soit des sottises humaines, le tout courant sur le papier sans peine et sans attention. Il ne faut pour cela que se me
mbler de biens un premier-né qui souvent le déshonore. « On a quelque peine à voir, je l’avoue encore, ceux qui labourent dan
e m’aviez pas dit que vous aviez environ 1,500 livres par an, pour la peine de souper tous les jours en bonne compagnie. Puis
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
stes pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines passées, Je pleure des ennuis présents1. Et qua
ez, voilà vos pinceaux, vos crayons : Reprenez tout, j’abandonne sans peine Votre Hélicon, vos bois, votre Hippocrène3, Vos v
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
ments ; car elle nous reprocherait de parler trop à notre aise de ses peines . Mais s’il s’agit de pertes peu importantes, et q
ce à gronder si je ne reçois pas du vos nouvelles. Epargnez-moi cette peine , je vous supplie, et épargnez-vous à vous-même de
excuse. Epargnez-moi, épargnez-vous, forment antithèse. Il s’agit de peines qu’il faut mutuellement s’épargner, et la figure
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
vec des paroles de désespoir. Il découvre à nu les inquiétudes et les peines d’une âme ennuyée de tout et mal satisfaite de so
en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir qu’en laissant leur peine à leur discrétion. (Socrate chrétien.) L’homm
e trouve que nous avons imité les enfants, qui se donnent beaucoup de peine à faire des maisons de cartes que le moindre vent
21 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
e observation de Ch. Thurot, il convient lui-même que l’on a moins de peine à perfectionner les méthodes après que les invent
os des œuvres artistiques ; car les mêmes choses que nous voyons avec peine , nous nous plaisons à en contempler l’exacte repr
ité avec compétence, mais que des sentiments personnels de joie ou de peine viennent à offusquer leurs jugements. VIII. Si, s
d qu’il ne faut est un mal. XXII. De même, ce qui a exigé beaucoup de peine , ou une grande dépense ; car, dès lors, on y voit
n et la fin. Une chose est plus agréable, soit qu’elle coûte moins de peine , soit que le plaisir qu’elle cause dure plus long
notre valeur), — et les choses dont les contraires donnent lieu à une peine plus sévère. XXXI. Ajoutons-y ce qui est plus gra
es. XXXIX. De même encore ce qui se fait en même temps, avec moins de peine et avec plaisir ; car il y a là deux choses plutô
qu’une seule, en ce sens que le plaisir est un bien, et l’absence de peine en est un autre. XL. Deux choses étant données et
ui nous est cher, tantôt isolément, tantôt avec autre chose. Aussi la peine infligée n’est-elle pas de même degré lorsque cel
t sa disposition soudaine et sensible dans un état naturel ; — que la peine est le contraire. II. Si donc le plaisir est tel
us procurer une grande joie ou un grand profit, ou nous profiter sans peine  ; ce sont, en général, toutes celles qui réjouiss
d’y songer quand il est absent. Aussi y a-t-il encore plaisir dans la peine que cause son absence. XII. Dans le deuil et dans
elle ne reste pas ignorée, qu’on puisse l’accomplir sans en porter la peine , ou qu’on en porte la peine, mais que le châtimen
u’on puisse l’accomplir sans en porter la peine, ou qu’on en porte la peine , mais que le châtiment soit moindre que le profit
pur et simple, le renvoi des fins de la plainte, tantôt infligent une peine légère. V. On a chance de n’être pas découvert lo
r un ajournement, corrompre les juges. Il y a encore ceux qui, si une peine leur a été infligée, peuvent en repousser l’exécu
manifeste ou d’une grande importance, ou très prochain, tandis que la peine portée contre eux est minime, ou non apparente, o
le préjudice causé par eux procure un avantage positif, tandis que la peine infligée ne consiste qu’en affronts, et ceux qui
t son père et sa mère, ce qui était le cas de Zénon277, tandis que la peine est une amende, ou l’exil, ou quelque chose d’ana
encore ceux qui ont agi souvent sans être découverts ou sans subir de peine  ; ceux qui ont souvent échoué dans leurs tentativ
justice, car la chose, alors, est irrémédiable ; or le jugement et la peine infligée sont comme des remèdes. III. De même si
it poignardé, prétendit que l’auteur de l’outrage ne méritait pas une peine inférieure au supplice que l’outragé s’était infl
ntives et répressives. Ainsi, par exemple, dans Argos, on inflige une peine particulière à celui qui a occasionné l’instituti
fiant, produit des différences dans nos jugements et qui est suivi de peine et de plaisir. Telles sont, par exemple, la colèr
e ; des motifs de colère. I. La colère sera un désir, accompagné de peine , de se venger ostensiblement d’une marque de mépr
; car ce qui s’éloigne grandement de l’attente cause d’autant plus de peine , tout comme on trouve un charme d’autant plus vif
hostile ou méprisante. Contre ceux qui ne prennent pas souci de notre peine  ; voilà pourquoi on est irrité contre ceux qui no
n l’acquitta parce que, la veille, on avait condamné Callisthène à la peine de mort328. XIV. De même encore, si les gens (qui
ion. On n’en a plus contre les morts, puisqu’ils ont subi la dernière peine et ne peuvent plus éprouver de souffrance, ni rec
son désir, et l’on s’afflige d’un résultat contraire. Si bien que les peines et les plaisirs sont des signes de notre volonté.
la haine) ne l’est pas ; car celui qui se met en colère éprouve de la peine , mais celui qui hait, non. Le premier, à la vue d
nt évident les explications qui vont suivre. La crainte sera donc une peine , ou un trouble causé par l’idée d’un mal à venir,
inintelligent ; mais c’est plutôt ce qui implique l’éventualité d’une peine ou d’une perte grave, et cela non pas dans un loi
issance pour détruire, ou pour causer un dommage qui doive amener une peine très vive. C’est pourquoi les indices qui annonce
sentiment, c’est ce que l’on va rendre évident. II. La honte sera une peine occasionnée par celles des choses fâcheuses, ou p
ré de ses qualités et passer l’éponge sur ses défauts ; témoigner une peine exagérée sur la douleur d’un autre, et mille autr
, c’est principalement l’indignation ; car il y a opposition entre la peine que nous cause un malheur immérité et celle que,
châtiment, personne, parmi les gens de bien, ne pourrait éprouver de peine  ; car on doit plutôt se réjouir d’un tel dénoueme
uel état d’esprit sont les envieux ; s’il est vrai que l’envie est la peine que l’on éprouve à la vue d’un succès eu fait de
eignent promptement leur but portent envie ceux qui l’atteignent avec peine ou ne l’atteignent pas du tout. VIII. À ceux enco
que rendra évident ce qui va suivre. En effet, si l’émulation est la peine que nous fait éprouver l’existence constatée de b
us par des gens dont la condition naturelle est semblable à la nôtre, peine causée non pas parce qu’un autre les obtient, mai
objection dira : Pittacus n’est donc pas louable, car il a édicté des peines plus graves pour les délits commis en cas d’ivres
et alors il ne faut pas que celle-ci soit étrangère611, car on aurait peine à la comprendre ; ni banale, car elle ne ferait a
ie, l’émulation, la pitié, en un mot tout ce qui est accompagné d’une peine ou d’un plaisir. » 315. Hom., Il., xviii, 109.
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
rpagon. Fais donc. Maître Jacques. Tant mieux ! J’en aurai moins de peine . Harpagon. à valère. Il faudra de ces choses do
is à tous ces petits jeux que l’on nomme enfantins. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire6 ; et il avait ne
on jugement à venir. Lorsque je l’envoyai au collége, il trouva de la peine  ; mais il se roidissait contre les difficultés, e
pensez-vous que je puisse voir cet amas d’actions indignes dont on a peine , aux yeux du monde, d’adoucir le mauvais visage,
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ui un autre charme. On dirait qu’elles sont un salaire mérité par ses peines  : mais après un délassement qu’il a goûté sans am
mmenceront encor le lendemain. La coutume en effet les condamne à ces peines  : Sans murmurer contr’elle, il faut baisser les b
hausse, les baisse ainsi que je l’entends. Mais que me revient-il des peines que je prends ?             Et que vous revient-i
estimé. et dans ceux-ci de la Chartreuse de Gresset : J’ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur ; Mille p
tendu, l’œil fixe, et le cœur palpitant, D’une oreille attentive avec peine écoutant. L’éthopée et la posographie se trouven
24 (1854) Éléments de rhétorique française
me de faire comprendre à des êtres d’une autre nature le sentiment de peine ou de plaisir, de haine ou d’amour dont il est af
in ; d’’unctus, oint ; de purpura, pourpre ; de pretium, prix, etc. A peine resta-t-il quelques vestiges de la langue grecque
u tout être tué aujourd’hui ; cela sera le mieux du monde. » Il eut a peine tourné son cheval, qu’il aperçut Saint-Hilaire, l
ion ingénieuse. N’écrivît-on qu’une lettre, une lettre vaut encore la peine d’être disposée avec soin. Une lettre d’affaires
ée le Temple : Quelle nuit ! quel silence ! au fond du sanctuaire, A peine on aperçoit la tremblante lumière De la lampe qui
t de la lumière, et la vie humaine n’est qu’une longue alternative de peines et de plaisirs. La peinture consiste en partie da
; soupirant après le repos de la patrie, et supportant patiemment les peines de son exil ; entre la douleur et la joie, entre
Dans Cinna, Auguste, fatigué des grandeurs qui lui oui coulé tant de peine , exprime ainsi le désir qu’il éprouve de rentrer
l’innocent artifice dont je me sers pour trouver du soulagement à mes peines .  » 3. Feintes oratoires. Reste une trois
xpérimentés admiraient cet esprit vif et perçant, qui embrassait sans peine les plus grandes affaires, et pénétrait avec tant
-je plutôt noyé ! Je ne te reprocherai ni ce que tu me coûtes, ni les peines que je me donne pour y suffire (prétérition), mai
résente pas d’elle-même ; il faut la chercher patiemment, et, quelque peine qu’il en coûte, ne pas renoncer à la trouver. Il
justice secrète du sort, qui rend au peuple ce qui lui coûta tant de peines , et qui soumet aux plus humbles de ses besoins l’
Ainsi Lusignan dit à Zaïre : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines , Songe au moins, songe au sang qui roule dans te
il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent sur la route. E
la poussière de la terre, et, dans sa vie tout aérienne, ou le voit a peine toucher le gazon par instants : il est toujours e
l y aura dans Jupiter des astronomes qui, après avoir bien pris de la peine à composer des lunettes excellentes, après avoir
ions, que ce mouvement est d’une année ; et enfin, grâce à toutes les peines que se donnent les savants, on sait dans Jupiter
, dit Quintilien, c’est une faute si grossière qu’elle ne vaut pas la peine d’être remarquée. » Il faut prendre garde de les
suprême de toutes les paroles et de tous les écrits. Ce n’est pas la peine d’écrire ou de parler, si l’on ne veut point être
hez madame sa mère, sans que ni l’un ni l’autre se donnent la moindre peine . » « Madame, à ce discours, sourit au gracieux ig
sseau ? ou plutôt trouvait-il un charme à concentrer ses joies et ses peines , pour ainsi dire, dans son berceau ? Le cœur aime
aches par qui nous sommes enchaînés au lieu natal, nous aurions de la peine à répondre. C’est peut-être le sourire d’une mère
chambre de justice le condamna au bannissement ; le roi changea cette peine en une détention perpétuelle, et l’ancien surinte
, les idées se succéderont aisément ; l’expression se présentera sans peine , et le style prendra naturellement la couleur du
d’en dire de grandes. « Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaire
sion des armes, par l’épée de ma brave et généreuse noblesse, par mes peines et labeurs le l’ai sauvée de perte : sauvons-la à
ouce, timide, docile, je vous en aimerai davantage. Vous savez quelle peine j’ai à vous gronder, et quel plaisir j’ai à vous
noblement sa pensée. Ce n’est point une étude ; il n’en coûte aucune peine de lire ce qui est bon, et de ne lire que cela. O
rs, nous ne pouvions supporter d’interrompre nos habitudes ; et notre peine poste (c’est ainsi que nous l’appelions) allait t
e qui amuse le monde. Évitez ces deux excès. La vie est un mélange de peines et de plaisirs, de bons et de mauvais jours : soy
faire. Nicole, écrivain distingué du siècle de Louis XIV, avait de la peine à s’exprimer dans la conversation ; il disait en
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
rop. L’esprit plié depuis longtemps aux belles-lettres s’y livre sans peine et sans effort, comme on parle facilement une lan
la vérité, et votre ouvrage sera charmant. Il me semble que vous avez peine à écarter la foule d’idées ingénieuses qui se pré
a pensée sans effort. Ce n’est point une étude ; il n’en coûte aucune peine de lire ce qui est bon, et de ne lire que cela. O
ature, soit des sottises humaines, le tout courant sur le papier sans peine et sans attention. Il ne faut pour cela que se me
26 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
la respiration. 4. Amande, n. f. fruit de l’amandier. Amende, n. f. peine pécuniaire. 5. Ancre, n. f. — d’un navire. Encre
n. m. faute, action contre la loi de Dieu. Pécher, n. m. arbre. 56.  Peine , n. f. chagrin. Pêne, n. m. — d’une serrure. 57.
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
e auprès de lui le meunier indocile, Presse, flatte, promet : ce fut peine inutile : Sans-Souci s’obstinait. La Mouche du C
ame de Sévigné emprunte de Molière : « En vérité, j’ai eu bien de la peine . Je suis justement comme le Médecin de Molière, q
e a besoin de s’épancher, et l’amitié est bien plus précieuse dans la peine que dans le plaisir. Que les mortels sont à plain
liger avec ses amis qu’à les consoler, et qui sent aigrir ses propres peines en s’attendrissant sur les leurs. » Lectures. —
nder, si je ne reçois point de vos nouvelles. Épargnez-moi donc cette peine , je vous supplie, et épargnez-vous à vous même de
ait ici le plus beau temps du monde ? Vous ne vous en mettez guère en peine . De vous dire qu’on doit cette semaine créer des
28 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
é du style. Le style facile est celui qui paraît n’avoir coûté aucune peine , aucun effort, et que l’on semble avoir trouvé co
Balzac, se contenta de dire : Cela est beau, mais pas assez pour la peine que cela a dû lui coûter. 126. Qu’est-ce que l’
les airs, Et, partant de la main, devancent les éclairs. Pradon. A peine nous sortions des portes de Trézènes ; Il était s
bas la douleur à la douleur s’enchaîne, Le jour succède au jour et la peine à la peine, Borné dans sa nature, infini dans ses
eur à la douleur s’enchaîne, Le jour succède au jour et la peine à la peine , Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’ho
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent dans la route.
pécheurs « des damnés vivants ». C’est l’idée de Platon disant que la peine est attachée au péché, que le vice le flagelle lu
ux vers de Lucrèce, que M. Martha traduit ainsi : De ce monde est la peine , et déjà, dans la vie, Par la peine et la peur to
aduit ainsi : De ce monde est la peine, et déjà, dans la vie, Par la peine et la peur tout grand forfait s’expie ; Noir cach
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
me donner du plaisir, pas assez pour qu’ils puissent me donner de la peine . J’ai l’ambition qu’il faut pour me faire prendre
’avait encore perdu que le temps. On peut voir dans Démosthène quelle peine il fallut pour la réveiller : on y craignait Phil
rsation, parce qu’il ne cherche pas à briller et ne s’en donne pas la peine . Il a conservé l’accent gascon, qu’il tient de so
sir ont préféré leurs lois au droit de la cité romaine, qui a été une peine nécessaire pour ceux qui n’ont pu s’en défendre. 
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
d’être l’espoir de la douleur, parce qu’ils sentent avec chaleur les peines de l’âme. (Mémoires de Napoléon Ier, dictés au gé
toutes ces considérations des motifs de consolation pour alléger vos peines , et ne doutez jamais de mes sentiments pour vous.
ie. — « Les Italiens l’accompagnèrent de leurs regrets et virent avec peine s’évanouir cette brillante apparition. » (M. Thie
seule sommation de l’armée prussienne, voilà ce que la postérité aura peine à croire ; le duc de Brunswick n’eût jamais dû se
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
chemins sont des précipices ; nos chevaux marchaient avec beaucoup de peine  ; mon camarade allant devant, un sentier qui lui
aute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups… En quelle peine je me trouvais ; imaginez-le si vous pouvez. Au b
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
ût d’un célèbre naturaliste pour la botanique : « On n’aura point de peine à s’imaginer qu’il s’occupait avec plaisir de tou
par neuf années de victoires ; Pierre Alexiowitz, par neuf années de peines prises pour former des troupes égales aux troupes
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
indre ! Tout parle en lui ; tout exprime sa douleur ; tout annonce sa peine  ; tout sollicite son soulagement : son silence mê
otre cœur des leçons et des règles pour apprendre à lui exposer votre peine , ni consulter des maîtres habiles pour savoir ce
vengeait en dédaignant la vengeance ; et l’orgueil se relâchait sans peine du plaisir de nuire à ceux qui nous ont nui, par
35 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
Ie siècle jusqu’à nos jours.     III. Travaillez, prenez de la peine . Appliquez-vous, sans vous décourager, sans vous
L’esprit à la trouver aisément s’habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et, loin de la gêner, la sert et l’
ses rimes. Il s’exposerait même à perdre entièrement son temps et sa peine , attendu que notre langue n’a pas de rime pour ce
? Rome le justifie. Rome, à trois affranchis si longtemps asservie, A peine respirant du joug qu’elle a porté, Du règne de Né
Racine, Iphigénie, acte IV, sc. 6.) 5° LA MORT D'HIPPOLYTE. A peine nous sortions des portes de Trézène, Il était sur
36 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
mariage. — Celui-là a une vie trop lourde, — pleine de travail et de peine , — et de contestations et de disputes, — à cause
— qu’elles inventent en mainte occasion. — Il y a même en outre grand peine à les tenir, — pour s’opposer à leurs folles volo
ait de sa tente216 pour l’aller remuer217. Il était en la plus grande peine du monde ; mais à la fin il se vint à reconnaître
lé. Touchant des282 autres couleurs, je ne m’en mettais aucunement en peine  ; ce peu d’apparence283 que je trouvai lors me fi
outefois laisser refroidir mon fourneau ; par ainsi298 j’avais double peine , piler, broyer, et299 chauffer le dit fourneau. Q
dit fourneau, il fallut ériger l’autre, qui325 ne fut pas sans grand peine  : d’autant qu’il me fallait quérir l’eau, le mort
me mis à faire quelques peintures, et, par plusieurs moyens, je pris peine de recouvrer un peu d’argent ; puis je disais en
enté le moyen de faire des pièces rustiques359, je fus en plus grande peine et en plus d’ennui qu’auparavant. Car, ayant fait
ette avec un armet398 doré et une pique, et pour ce399 nous sommes en peine de savoir si ce prodige est bon ou mauvais pour l
al, dis-je, se joignit au gros de la cour, et l’on tira enfin à toute peine cette parole de la bouche de la reine : « Eh bien
6. L’abord de ce lieu m’a semblé une chose singulière, et qui vaut la peine d’être décrite. Quand, de huit ou dix personnes q
t fois maudit, Si d’abord je n’eusse dit : « Ne plaignons point notre peine  ; Ce sentier rude et peu battu Doit être celui qu
t pistoles, le prévôt556 lui disant toujours qu’il ne se mît point en peine , et que la grâce allait arriver. A la fin le pauv
gon. — Fais donc. Maître Jacques. — Tant mieux ; j’en aurai moins de peine . Harpagon. — Il faudra de ces choses dont on ne
t cela est charmant, sans doute ; et il y a des gens qui n’ont aucune peine à en comprendre la possibilité645 : cela leur est
evoir. Mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre et à le croire, et j’ai toujours
peu d’émotion qu’il en eut, lorsque dans la tranchée tout en était en peine . Au reste, ma chère enfant, s’il avait retenu vos
prisonner et juger des misérables, et les obligeait de racheter leurs peines par argent. Il eût voulu que tous ses justiciable
ice. Toutes ces concussions et plusieurs autres violences dont on eut peine à trouver des preuves, à cause de la terreur qu’a
écris à votre mère, combien je suis touché de votre maladie812, et la peine extrême que je ressens de n’être pas auprès de vo
lire que des choses qui vous fassent plaisir sans vous donner trop de peine , jusqu’à ce que le médecin qui vous a traité vous
as ailleurs. » Et là-dessus ses narines s’enflent, il caches die avec peine sa joie et sa vanité par quelques dehors de modes
naires — qui y sont rapportées méritaient bien qu’un écrivain prît là peine de nous les raconter. Mais le style de ce petit o
ensemble plus gaies, plus fines et qui semblent avoir coûté moins de peine à l’auteur, que celles qui remplissent les meille
plus bel habit du monde, que M. le duc de Guise874 lui-même a pris la peine de commander. — Donne-le donc, bourreau ! lui dis
us voyez que j’ai bien conservé le justaucorps que vous aviez tant de peine à me vendre, et que je n’en fais pas un mauvais u
, qui s’attendait bien à le voir rompre dans peu de temps, n’était en peine que de la manière : savoir891 si son maître l’att
téraire. Les enfants indolents Il faut avouer que, de toutes les peines de l’éducation, aucune n’est comparable à celle d
bouche pour parler, le premier chambellan dit : « Il aura raison ». A peine eut-il prononcé quatre paroles, que le second cha
hez madame sa mère, sans que ni l’un ni l’autre se donnent la moindre peine . » Madame, à ce discours, embrassa le gracieux ig
e pendant la nuit M. d’Assas, capitaine au régiment d’Auvergne1138. A peine cet officier a-t-il fait quelques pas, que des gr
e suivre. Je franchis brusquement la porte ; j’entre dans l’église. A peine y fus-je rentré, que la frayeur me reprit, mais s
is exprimer. Dirait-on que moi, vieux radoteur, rongé de soucis et de peines , je me surprends quelquefois à pleurer comme un e
ger à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore1164. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoud
et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que ce ne serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le
’être en état d’entrer dans cette classe ; vous aurez même bien de la peine à être reçu en cinquième. » Je me mis à pleurer.
ris du collège. Notre bourgeoise nous faisait la cuisine ; et pour sa peine , son feu, sa lampe, ses lits, son logement, et mê
bois, à travers de hautes montagnes qu’ils grimpèrent avec bien de la peine , et de larges rivières qu’ils passèrent à gué.. E
chemins sont des précipices ; nos chevaux marchaient avec beaucoup de peine  ; mon camarade allant devant, un sentier qui lui
ute, mais en bas, deux gros dogues hurlant comme des loups… En quelle peine je me trouvais, imaginez-le si vous pouvez. Au bo
é cinq mille. Pendant plusieurs mois, cette bête me donna beaucoup de peine  ; il fallait quatre ou cinq hommes pour la seller
a cavalerie ; car, malgré l’aide de nos fantassins, j’eus beaucoup de peine à passer par-dessus ce sanglant et affreux retran
tes, et qu’il trouvait aisément à s’employer, il pouvait sans trop de peine pourvoir à sa subsistance et à celle des siens. M
avec moins de soin : « Prenez, je vous prie, lui dit le roi, la même peine qu’à l’ordinaire, quoique ma tête ne doive pas re
marcher, avaient voulu suivre, sentait s’évanouir le sentiment de ses peines à l’approche de la brillante capitale de la Mosco
igés de rebrousser chemin, ne pouvaient rompre qu’avec la plus grande peine la colonne qui les pressait, et leur effort pour
turée, au moment où elle couve ! Que de soucis, que d’inquiétudes ! A peine une motte de gazon dérobe au chien, au milan, au
d’église, qui professe au haut de sa tour sa première leçon de vol, a peine à enhardir son fils, à s’enhardir peut-être elle-
e trop accablée du poids de nos malheurs. Bientôt jetais touché de sa peine , mais j’étais trop fier pour revenir, et j’accumu
considérait le capitaine avec attention, et semblait éprouver quelque peine à se trouver dans la compagnie d’un homme qui ava
qui ne sait pas encore ce que c’est que d’être mère, n’apprenne avec peine à babiller et à raisonner avec des marmots1647. —
er son fds, qu’elle tenait toujours pressé contre son sein, et il eut peine à détacher ses lèvres du front du petit Pierre. «
nte ses étranges aventures de follets et de lièvres blancs, d’âmes en peine et de sorciers transformés en loups, de sabbat au
ut exprès pour entendre ce brave accent lorrain, dont j’ai eu tant de peine à me défaire au collège, mais que j’apprécie en c
terres à blé qu’un attelage de six chevaux n’entame pas toujours sans peine  ; j’encourageais du regard les jeunes houblonnièr
de soin qu’on en met d’ordinaire à se montrer, on éviterait bien des peines . J’en1777 fis de bonne heure une première expérie
u charme.   La marmotte et le hérisson2016 Le hérisson était en peine Où se loger ; la marmoteine2017 Il pria le voulo
dispense2025 ; Quant à moi je ne bougerai. Si loger en ce lieu c’est peine , Tu peux déloger, marmoteine ; De l’hiver n’en dé
tait pleine, Et n’ai pas entrepris, Injurieux ami2031, de soulager ta peine Avecque son mépris2032. Mais elle était du monde,
mon excuse, Et ne savais à quoi je devais recourir Pour sortir d’une peine à me faire2249 mourir, Lorsqu’un carrosse fait de
ts de bataille Dont ils se sont tenus loin ? Pour jouer mon rôle sans peine Je le veux un peu repasser. Voici la chambre où j
qu’un paresseux t’apprenne, Antoine, ce que c’est que fatigue et que peine . L’homme ici-bas, toujours inquiet et gêné, Est,
7. Leur esprit toutefois se plaît dans son tourment, Et se fait de sa peine un noble amusement. Mais je ne trouve point de fa
t-il à la nature humaine ? « Moins on a de richesse, et moins on a de peine . « C’est posséder les biens que savoir s’en passe
ison qui t’a ravi ta foi2487. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines , Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes
sors de ces monts où tu n’as vu que toi, Et qu’on n’approche pas sans peine et sans effroi ? Le Berger. Tu te plais mieux sa
ien à moi, pour ne plaire à personne ; Pour endurer la faim, quand ma peine et mon deuil Engraissent d’un tyran l’insolence e
vaine Où notre destin fut pareil : Ces jours mêlés de plaisirs et de peines , Mêlés de pluie et de soleil. Je dois bientôt, il
faiblissait, Leur cœür les réchauffait entre leurs deux poitrines ; A peine entendait-on le vent de leurs narines ; Comme la
dale humide, Où je me retrouvais toujours. Adieu, chers témoins de ma peine , Forêt, jardin, flots que j’aimais ! Adieu ! ma f
nfants sur les bras ! ce père qui travaille ! Il n’avait pas assez de peine  ; il faut que j’aille Lui donner celle-là de plus
oulevant son beau corps, Du village natal l’emporta chez les morts, A peine si la cloche avertit la contrée Que sa plus douce
splendide et chaud, Et la main du Seigneur, qui sur terre dispense La peine et le plaisir, la mort et l’existence, Leur a fai
e, La misère au cœur dur, notre nourrice immonde, Nous marqua pour la peine et pour l’obscurité. Nous sommes les mineurs de l
notre course lointaine. Chargés d’un lourd butin, nous marchions avec peine  ; Amis, reposons-nous ; — déjà, le verre en main,
les pâquerettes Disent entre elles : « Le voici ! » — « Oublions nos peines secrètes,    Et soyons gai ! » dit le souci. Les
mains voudraient saisir, Rien pourtant de ce que tu paies Ne vaut la peine d’un désir ! Crésus2932 passe l’hiver à Nice, Cou
, mais j’entendais leur voix : Quel accent étranger m’eût guéri de ma peine  ? O seuils hospitaliers, merci !… Je me souviens 
écouvert le trésor ? Pierre Oh ! découvert ! après quatre ans de dure peine . Marie-Anne N’empêche ! Trente sacs pleins d’or,
u que le vigneron, Dont la vie est une bataille, Dépense follement sa peine et sa sueur ? Infatigable travailleur, Sans repos
ant de maux2978, Et les impertinents oiseaux.... Eh bien ! s’il prend peines sur peines. Crois-moi, c’est que le fruit de son
2978, Et les impertinents oiseaux.... Eh bien ! s’il prend peines sur peines . Crois-moi, c’est que le fruit de son travail est
et particulièrement mauvaises mœurs, mauvaises actions. 572. Avoir peine de, moins fréquemment employé, n’est pas moins co
eine de, moins fréquemment employé, n’est pas moins correct que avoir peine à. 573. Mauvais visage, mauvaise apparence. 5
païennes, auxquelles on attribuait un pouvoir magique. 645. Aucune peine  : cela encore est dit ironiquement. 646. Toutes
b) : je me réjouis de la joie que vous devez avoir : voilà une grande peine dont vous êtes tous soulagés. Dormez donc, ma trè
embrassements, Et, quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme ! (Ibid.)
a, est à 115 kilomètres de Moscou, sur la route de Smolensk. 1544. A peine les Français furent-ils entrés dans Moscou (16 se
il peut être rattaché. 1805. En avoir assez, pour « avoir assez de peine  » et rien que pour « seulement » sont encore des
embrassements ; Et quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme. (Acte 1, sc.
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
s de s’y astreindre. Mais il faut avouer que le poète a souvent de la peine à s’y conformer rigoureusement, et que bien peu d
Exposition. Que, dès les premiers vers, l’action préparée Sans peine du sujet aplanisse l’entrée. Boileau, Art poét.
croissant de scène en scène, À son comble arrivé, se débrouille sans peine . L’esprit ne se sent point plus vivement frappé Q
amener le châtiment. Toute passion mauvaise au théâtre doit porter sa peine , sinon elle est d’un effet dangereux : à moins qu
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
s de bataille Dont ils se sont tenus loin3 ! Pour jouer mon rôle sans peine , Je le veux un peu repasser. Voici la chambre où
oins de soin des actions des autres, Et de vous mettre un peu plus en peine des vôtres ; Qu’on doit se regarder soi-même un f
spire et qui se repose, et il a raison : elle lui a coûté beaucoup de peine . » (De la Cour.) 1. Comparez au portrait de Pér
à qui ses jarretières et ses aiguillettes pèsent, et qui a bien de la peine d’obéir au commandement de Dieu et aux édits du r
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
quel on ne pouvait guère alors acquérir que cette espèce de gloire. A peine arrivé dans le palatinat de Posnanie, il apprend
dans la petite ville de Gurau, à trois lieues du champ de bataille. A peine commençait-il de respirer dans cet endroit, que l
40 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
stincte, articulée et plutôt lente que rapide ; l’oreille saisit avec peine des sons trop précipités et l’esprit se fatigue v
gile). Songe d’Énée C’était l’heure où du jour adoucissant les peines , Le sommeil, grâce aux Dieux, se glisse dans nos
Vient sans être attendu, s’assied au milieu d’eux, Écoute le récit de peines qu’il soulage, Joue avec les enfants et goûte le
er ! Reprenez-la, je suis heureux de vous la rendre. — Quoi ! tant de peine  ! ô ciel ! vous avez pu la prendre, Et vous-même 
et le lièvre timide Viennent étourdiment se prendre dans ses rets. Ô peines de l’amour ! ô tourments ! ô regrets ! Vous fuyez
e le nomma le coursier de Silène. Ami des voluptés, il naquit pour la peine . Et moi qui déplorai le sort des animaux, J’ai dû
Souffrir et patienter sont souvent leurs seules ressources, et cette peine intérieure trace sa triste empreinte jusque sur l
nt jamais. Un ami malheureux est plus propre qu’un autre soulager les peines que nous éprouvons. Fénelon. Le faux Savant
s sans espoir, tourments cruels !            Siècles de torture et de peines  !…            Voilà donc tes horribles chaînes,  
e suis père, seigneur, et faible comme un autre. Mon cœur se met sans peine en la place du vôtre ; Et, frémissant du coup qui
ur, et semblez soupirer ; Tous vos regards sur moi ne tombent qu’avec peine  : Avons-nous sans votre ordre abandonné Mycène ?
i-même ensemencer tes plaines ! Cultiver, labourer ; à toi toutes les peines  ! Tu n’y gagneras rien, ton sort sera plus dur. C
randeur sans borne, et cet illustre rang, Qui m’a jadis coûté tant de peine et de sang, Enfin tout ce qu’adore en ma haute fo
      Vous aimez donc à vivre ? Néarque. Je ne puis déguiser que j’ai peine à vous suivre : Sous l’horreur des tourments je c
mon sang satisfaites Chimène : Je n’y résiste point, je consens à ma peine  ; Et, loin de murmurer d’un rigoureux décret, Mou
ut. Harpagon. Fais donc. Me Jacques. Tant mieux ! j’en aurai moins de peine . Harpagon, à Valère. Il faudra de ces choses dont
i y sont. Le marquis. Que sais-je, moi ! Je ne pas seulement donné la peine de l’écouter. Mais enfin je sais bien que je n’ai
ns cet admirable songe, c’est-à-dire tellement changée, qu’elle avait peine à le croire. Le miracle qu’elle attendait est arr
ivré leur patrie après avoir violé tous les serments, souffraient des peines moins cruelles que ces hypocrites. Les trois juge
s de chant ; il perdit la voix Du moment qu’il gagna ce qui cause nos peines .       Le sommeil quitta son logis ;       Il eut
ints ; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines . La Fontaine. L’Aveugle et le Paralytique
é par la tempête dans une île inconnue, dont les habitants étaient en peine de trouver leur roi, qui s’était perdu ; et ayant
sordre, épuisé par la haine, Au frein de la justice il se soumit sans peine  ; La révolte subit ce douloureux affront, Et ce m
révenant nos destins, trompant notre désir, Formaient des magasins de peine ou de plaisir. Je regardais sortir et rentrer ces
ues et sourdes, toujours plein décoléré et de vanité, n’obéit qu’avec peine au fouet et à l’aiguillon. Quand la vue d’un obje
sent m’attacher.     Que dès les premiers vers l’action préparée Sans peine du sujet m’aplanisse l’entrée. Je me ris d’un aut
croissant de scène en scène, À son comble arrivé, se débrouille sans peine . L’esprit ne se sent point plus vivement frappé,
’autre, l’approbation publique ne les retienne63 Je serais en la même peine , si j’étais en la même délibération. Balzac.
i cède. Horace. Vous êtes toujours ce modeste Virgile qui eut tant de peine à se produire à la cour d’Auguste. Je vous ai dit
! Que ne puis-je vous faire voir l’ennui qui dévore les grands, et la peine qu’ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vo
z-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait eu peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu
de consolation, et la paix au fond du cœur au milieu des plus grandes peines . Mme de Maintenon. Recommandation Vous a
vivre pauvre et méprisé,                       Il se donna bien de la peine .   Quel est le but de ce long sermon que je vous
s bel habit du monde, que monsieur le duc de Guise lui-même a pris la peine de commander. — Donne-le donc, bourreau ! lui dis
Déclinant de leur route, ils se sont approchés ; Durs, inégaux, sans peine ils se sont accrochés. Le hasard a rendu la natur
ses dépenses et diminuer ses richesses, nous avons de plus en plus de peine il faire face aux chagrins de la vie. Les illusio
arge aux bornes du chemin ; Je me sens plus léger ; car ce fardeau de peine , De fautes et d’erreurs qu’en gémissant je traîne
41 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
si dire, le langage transparent, et fait que nous sommes compris sans peine et sans effort de ceux auxquels nous parlons ou n
se est facile à saisir : le sens se laisse comprendre sans la moindre peine . Nous ferons le même éloge du second morceau inti
quier, chacun dans son habit de poudre. On parvient, avec beaucoup de peine , à se placer, c’est-à-dire à s’entasser en pyrami
timent avec une vérité parfaite, et qui paraisse n’avoir coûté aucune peine à l’écrivain. Le naturel est ennemi de tout apprê
semble que l’ouvrage ait coulé de source, et qu’il n’ait coûté aucune peine à son auteur. Cette qualité distingue particulièr
ints : et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines … La Fontaine. Puisque le naturel du style consi
42 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
elles vous ont ôté, en voyant ce qu’elles vous laissent, aurait de la peine à comprendre de quoi vous les accusez. Quant à vo
ue nous. Je ne veux point vous faire ici une énumération sans fin des peines de la vie : mais est-ce à vous d’en regarder la p
oujours employé pour moi, me touchent si sensiblement, que j’ai de la peine à vous dire au point où cela est. Mais, Monsieur,
et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que ce ne serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient pas à chasse
très peu de développement suffire à un compliment parfait. C’est avec peine , après l’avoir lue, qu’on voit revenir l’exagérat
 ; il me semble que rien ne vous est impossible, je suis seulement en peine de ce que je devrai à votre altesse au sujet de c
pour les autres et pour lui-même. Il passe rapidement du plaisir à la peine , et de la peine au plaisir ; le même bonheur le f
et pour lui-même. Il passe rapidement du plaisir à la peine, et de la peine au plaisir ; le même bonheur le fatigue. Il n’épr
pés et dont on n’approche qu’en tremblant, on ne le rencontre qu’avec peine , on ne l’approche qu’avec horreur ; c’est, ce sem
nce ! Ce n’est point de ma captivité ni de ma blessure que je suis en peine . Je meurs dans un moment : la mort va me délivrer
, je l’avoue ; mais ne sais-tu pas combien les meilleurs cœurs ont de peine à résiste à leur ressentiment. BAYARD. Je le sais
ure qu’avec des regrets et des larmes. Quelques-uns accusent de leurs peines passées des envieux ou des malveillants ; d’autre
biens temporels pour lesquels l’homme se donne non-seulement trop de peine et de souci, mais pour l’acquisition desquels il
ie qui reparut et qui lui dit avec un air sévère : « Petite, porte la peine de ton orgueil ; tu as dédaigné ma source et tu a
imal maudit, un pelé, un galeux , il mérite la corde. Je conclus à la peine de mort, en expiation de son forfait, auprès duqu
es idées agréables, n’enfante que des images gracieuses ; si quelques peines légères viennent troubler les beaux jours qui son
il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent dans la route ;
ts ; sa langue est brûlante de ardeurs du trépas : elle prononce avec peine ces paroles douloureuses : J’ai soif. Abreuvé d’u
à ton morne retour, Froid comme ces tombeaux objets de ton amour ! A peine sous ce ciel où la nuit suit tes traces, Un œil s
son oreille ; Une clarté subite a brillé dans la nuit. Tandis qu’avec peine il écoute, A travers la tempête un autre bruit s’
tapageur ; il en fait, au contraire, un joyeux luron, qui nargue les peines et la misère ; il le fait même asseoir sur un trô
ille-nous-en aussi. « Alors je me calmais, pour ne pas augmenter leur peine . Ce jours et le suivant, nous restâmes tous en si
lotte qui, la première après la vôtre, viendra braver mon pouvoir ! A peine aura-t-elle paru sur mes ondes, qu’elle sera frap
le seraient éclipsés, et le sublime Homère aurait lui-même bien de la peine à conserver ce sceptre poétique dont il est en po
ivre et de soldats, et les barbares l’auraient prise et saccagée sans peine . Caupolican, à la tête de son avant garde, n’étai
le de vos tyrans, sera une proie facile dont vous vous emparerez sans peine . Portez-y le fer et la flamme ; que tous les chré
ssi se met à sa poursuite, et cherche à s en saisir… Après bien de la peine il y parvient, il attrape enfin un de ses longs r
n dite dominicale. L’évêque d’Annecy, le bon François de Sale, Eut la peine et la gloire, en cet obtus esprit, De graver le P
le conduisaient, parce qu’il était vieux et avait la vue affaiblie. A peine eut-il présenté sa requête qu’Arabah se dégagea d
dans ce triste moment,     Et m’a dit d’une voix qu’il poussait avec peine  : « S’il en est temps encor, cours et sauve la re
rrête dans ses veines. Et quels regrets touchants viennent aigrir ses peines  ! Ses parents, ses amis, qu’il ne reverra plus, E
chemins sont des précipices ; nos chevaux marchaient avec beaucoup de peine  ; mon camarade allait devant ; un sentier qui lui
ute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups.  En quelle peine je me trouvais, imaginez-le si vous pouvez. Au bo
dans une auberge isolée au milieu d’une forêt. Nous eûmes beaucoup de peine à loger nos chevaux et à trouver un lit pour l’am
s avoir sonné de la trompette, proclama à haute voix la défense, sous peine sévère, de faire aide ou nuisance à nul champion,
tre vanité, se confiaient volontiers, en leurs projets comme en leurs peines , à ces solitaires qui ne voulaient plus pour remp
ici ce monstre, déjà employé deux vers plus haut. On voit aussi avec peine revenir un peu plus bas son maître et j’ai vu. Ce
mmandé de ne pas le prier en ma faveur, et qu’une de mes plus grandes peines est celle de lui avoir déplu. E.V. N° 225. — 
douce et la plus insinuante. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines . Charmante métalepse ! N’est-ce pas comme s’il l
 ? ma chère enfant. » Qu’on rapproche aussi les expressions tendre et peines  ; comme elle peignent l’amour et la douleur ! So
famille désolée ; le juge qui tient ici la balance, vous épargnera la peine de lui redemander votre espérance et votre appui 
qui règne dans mon discours : ainsi, Messieurs, vous n’aurez point la peine de balancer les raisons des deux parties ; c’est
retentissants. Quelle nuit ! quel silence ! au fond du sanctuaire, A peine on aperçoit la tremblante lumière De la lampe qui
ltaire. N° 254. — La Fraternité. Dans nos jours passagers de peines , de misères, Enfants d’un même Dieu, vivons du mo
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
d’ailleurs, à en approfondir d’autres que le lecteur débrouille sans peine , dès lors qu’on a mis sous ses yeux ces premiers
’il va juger soit son ami ou son ennemi, ce critique se persuade sans peine que s’il trahit la vérité, s’il écrit une seule l
peu d’ordre dans son traité. Ses fréquentes contradictions font de la peine à des lecteurs attentifs ; elles se dérobent à la
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
r1 ! — Hé ! laissez-moi. — Debout ! — Un moment. — Tu répliques ? — A peine le soleil fait ouvrir les boutiques. — N’importe,
L’esprit à la trouver aisément s’habitue2. Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et, loin de la gêner, la sert et l’
e, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine , quoique peu d’hommes soient capables de le trouv
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
La mort d’un bouvreuil Ces premiers souvenirs de bonheur ou de peine , Par instant on les perd, mais un rien les ramène
oulevant son beau corps, Du village natal l’emporta chez les morts, A peine si la cloche avertit la contrée Que sa plus douce
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
mes amis, si ce que votre libelle vous a laissé de réputation vaut la peine que j’achève de la ruiner. Quand vous me demander
vendue publiquement ; elle est si mauvaise, qu’elle ne mérite pas la peine d’être rapportée. Plusieurs mauvais auteurs affec
47 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
’espoir, dont Fénelon est le conseiller secret et le théoricien8. » A peine Louis XIV est-il mort que deux faits au besoin no
der aux autres ; ne voulant goûter de l’autorité que les soins et les peines que le devoir y attache ; plus touché de ses faut
ité : ils se rendent encore plus respectables en ne souffrant qu’avec peine le respect qui leur est dû ; et, parmi tant de ti
araître sensibles. Mais qu’il faut être né dur pour se faire même une peine de paraître humain ! N’est-ce pas une barbarie, n
ngue vie ! Que de morts soudaines et étonnantes, et toujours la juste peine de l’usage indigne qu’on faisait de la vie73 ! Qu
us amener ici sa mule. — Non, non, dit Rolando, elle n’en vaut pas la peine  ; apporte-nous seulement la bourse de Sa Révérenc
i dis qu’il pouvait continuer son chemin, ce qu’il ne me donna pas la peine de répéter. Il pressa les flancs de sa mule, qui,
mme si la victoire que je venais de remporter m’eût coûté beaucoup. A peine me donnèrent-ils le temps de descendre de cheval,
es de formes aux bâtards pour en revenir, mais je ne fus pas en cette peine . M. le duc d’Orléans m’avait bien entendu et comp
’avait encore perdu que le temps. On peut voir dans Démosthène quelle peine il fallut pour la réveiller : on y craignait Phil
re par neuf années de victoires, Pierre Alexiowitz par neuf années de peines , prises pour former des troupes égales aux troupe
longtemps abusé. Pour vivre pauvre et méprisé, Il se donna bien de la peine . Quel est le but de ce long sermon que je vous f
ture, soit des sottises humaines, le tout courant sur le papier, sans peine et sans attention. Il ne faut, pour cela, que se
at était seulement moins malheureux qu’il ne l’est ? La privation des peines vaut bien l’usage des plaisirs ; et, pour être he
t d’en dire de grandes. Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaire
ibles, et ne trouvaient partout que contradictions, qu’obstacles, que peines , que douleurs. Toujours grondants, toujours mutin
5. Voyager à pied, c’est voyager comme Thalès, Platon Pythagore. J’ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoud
plus de confiance pour celles qui me transportent : ce n’est pas sans peine que je défends quelquefois ma raison contre les c
Pope adoucit mes maux et me porte à la patience ; le vôtre aigrit mes peines , m’excite au murmure, et, m’ôtant tout, hors une
a vie ne peut nous dissuader de ses plaisirs, ni nous consoler de ses peines . La netteté est le vernis des maîtres277. Les feu
Madame de Goëzmann280. On n’imaginerait pas combien nous avons de peine à nous rencontrer, madame Goëzmann et moi ; soit
eux Paul, les jambes en sang, la poitrine meurtrie, et à demi-noyé. A peine ce jeune homme avait-il repris l’usage de ses sen
homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme de ses peines et le prix de ses dangers ; il ne doit attendre s
it, s’enrouait, était hors de lui-même. Je le calmai avec beaucoup de peine  ; je cherchai à lui expliquer que ces charges ten
ée, et la nôtre à jamais dénuée de prosodie, ne s’est dégagée qu’avec peine de ses articulations rocailleuses321. La prononci
l ; et, à mesure que mes enfants se forment, je sens plus vivement la peine d’en être séparé. Ibid. Joubert.(1754-1824.)
s de Démosthène. Mais, hélas ! aucun son ne frappait notre oreille. A peine quelques cris échappés à une populace esclave sor
ésert d’une onde orageuse qui s’est écoulée comme le peuple romain. A peine découvrez-vous quelques arbres, mais partout s’él
fficultés de sa défense : « J’espère, dit-il, que je repousserai sans peine les imputations de mes malicieux ennemis, » A ces
armes, et, relevant aussitôt la tête...), je ne prendrais pas tant de peine pour défendre ce corps qui tombe en ruine, et déj
ir un discours étranger aux sentiments de l’assemblée, et qu’il avait peine à prononcer. Le trouble passe, la colère demeure 
ant que ce parlement ne pourrait être dissous sans son propre aveu. A peine une mesure si hardie excita-t-elle quelque surpri
s cette épreuve, le bénéfice de l’âge, et il se releva promptement. A peine il entrait en convalescence que le plus jeune de
e, afin que, si nous perdons « nos fils, nous échappions du moins aux peines éternelles. » Obéissant à l’impulsion qui lui éta
aine révèle le côté mélancolique et douloureux de cette âme.élevée. A peine Jouffroy était-il monté dans la chaire de philoso
aux informes, grossièrement organisés, qui ne pouvaient vivre qu’avec peine , et qui ne semblaient que la première ébauche d’u
s supplications et leurs gémissements, on les sépara d’elle, non sans peine , car ils s’étaient jetés à ses pieds, baisaient s
a gloire immortelle qu’ils allaient acquérir. Pour les fantassins, la peine était moins grande que pour les cavaliers. Ceux-c
cteur qui l’accompagnait, se faisant conter sa vie, ses plaisirs, ses peines , comme un voyageur oisif qui n’a pas mieux à fair
t à l’hospice, où les bons religieux le reçurent avec empressement. A peine descendu de sa monture, il écrivit un billet, qu’
fait proverbe. « Qu’est-ce qu’un noble ? Quelqu’un qui s’est donné la peine de naître. » Cette définition épigrammatique n’es
té. L’enfant doit craindre plus que toute autre chose, de faire de la peine à son maître, et trouver sa récompense dans la sa
esprits trop frappés d’abord peuvent rester gravés à jamais, et on a peine souvent à se relever d’un premier pli. Mais ne co
it dernièrement, la nouvelle école ne se méprit pas. Elle devina sans peine que, pour éviter l’odieux de prendre à partie des
stes pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines passées ;   Je pleure des ennuis présents. Et qua
r jusque dans ses succès. VALÈRE. Lui refuseriez-vous l’esprit ? J’ai peine à croire... ARISTE. Mais à l’esprit méchant je ne
x à Thomas, dont la touchante amitié l’avait préservé du désespoir. A peine sorti de ces cruelles épreuves, il voyait éclater
teur, le besoin d’être deux669, De dire à son ami ses plaisirs et ses peines  ? D’un zéphyr indulgent si les douces haleines On
ver des larmes, A la mélancolie il vient les confier, Pour adoucir sa peine , et non pour l’oublier. C’est elle qui, bien mieu
sourire au malheur, Assoupit les chagrins, émousse la douleur. De la peine an bonheur délicate nuance, Ce n’est point le pla
rrête dans ses veines. Et quels regrets touchants viennent aigrir ses peines  ! Ses parents, ses amis, qu’il ne reverra plus, E
a langue se refuse à ses demi-pensées, De sang-froid, pas à pas, avec peine amassées : Il se dépite alors, et, restant en che
e un flambeau mourant, Je souffre, mais je vis. Par vous, loin de mes peines , D’espérance un vaste torrent Me transporte. Sans
jour poursuivi Par l’impuissant remords de vous avoir servi :. Cette peine est horrible, et pourtant je l’affronte ; ‘ Pour
fils à la poésie en lui lisant la Bible : elle eut d’ailleurs peu de peine à éveiller une imagination qui semblait tout devi
orme s’est parfois altérée, l’idée surchargée d’images se saisit avec peine , l’expression se répète sans profit pour la pensé
bas la douleur à la douleur s’enchaîne, Le jour succède an jour et la peine à la peine. Borné dans sa nature, infini dans ses
eur à la douleur s’enchaîne, Le jour succède an jour et la peine à la peine . Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’ho
nvoie. Le calme d’un vague loisir, Sans regret comme sans désir, Sans peine comme sans plaisir, C’est là leur joie. Leurs san
Gilbert, de Chatterton et d’André Chénier, l’histoire n’aurait aucune peine à distinguer les vraies causes de leur mort, à mo
-bas perce la nue ; La brume des coteaux fait trembler le contour ; A peine un char lointain glisse dans l’ombre  Écoute ! To
arge aux bornes du chemin ; Je me sens plus léger : car ce fardeau de peine , De fautes et d’erreurs qu’en gémissant je traîne
Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un monde
d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine  ; De nos amours qu’il te souvienne, Si tu remonte
yeux qui la voudraient cacher, Jaillit d’un cœur miné par de secrètes peines . Mais bientôt je reçois et j’emporte en courant E
ode ; Corrompus, corrupteurs, ils avaient observé Qu’on asservit sans peine un peuple dépravé. César, qui méditait l’esclavag
été à la lettre, semblerait dire qu’une mort soudaine est toujours la peine du mauvais usage qu’on faisait de la vie. C’est l
c bien de la finesse : ce Une vérité qu’on nous dit nous fait plus de peine que cent que nous nous dirions à nous-mêmes ; on
Maistre. 335. Elle venait de quitter le couvent. 336. Déchirures, peines . 337. On sait que Chambéry fut le chef-lieu du d
tu nous fais, Balançant le salaire à l’égal du mérite Et mesurant ta peine à tes propres méfaits. Plusieurs oraisons funèbr
fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de bien ? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme asse
genre lyrique. Le poète parle en son nom de tout ce qui l’a touché : peines , plaisirs, espérances, regrets, impressions des g
he de l’amour paternel : Crois-tu qu’à pardonner un père ait tant de peine  ? — Le dénouement est, d’ailleurs, conforme à l’
es parties descriptives de son modèle, et l’on sacrifierait même avec peine les traits qu’il y ajoute. 684. Voilà un vers qu
des remords, et surtout des sentiments de liberté dans son cœur, j’ai peine à les concevoir. » 743. Le dénouement est confor
48 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
Quant aux notes, elles ont eu principalement pour objet d’épargner la peine d’autrui, sans faire valoir la nôtre. J’entends p
arpagon. Fais donc. maître jacques. Tant mieux ! J’en aurai moins de peine . harpagon, à Valère. Il faudra de ces choses don
is à tous ces petits jeux que l’on nomme enfantins. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire271; et il avait n
on jugement à venir. Lorsque je l’envoyai au collège, il trouva de la peine  ; mais il se roidissait contre les difficultés ;
considérer les diverses agitations des hommes, et les périls, et les peines où ils s’exposent, dans la cour, dans la guerre,
s capables de les remplir d’admiration370. Ils ne se mettent guère en peine d’y ajouter les embellissements de l’art, parce q
il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent, et nous inquiètent dans la route.
ps. L’envie lui déplaît, mais elle ne l’afflige pas ; il souffre avec peine une injustice, mais.il la pardonne. Mais l’infidé
d, il y a peu d’excuses qui le satisfassent, et il a d’autant plus de peine à se réconcilier avec ceux qui l’ont fâché, qu’il
ne l’étaient point, sans qu’on se donne et qu’on veuille se donner la peine de discerner s’ils le sont en effet ! Combien de
e, et, s’il y en avait, il ne serait pas à la cour. La grandeur a ses peines , et souvent plus cruelles que celles des particul
4 ou le 5 de ce mois… Après cette belle description, ne soyez pas en peine de moi ; je me porte fort bien, je suis des mieux
ces, pour être notre plus beau titre : Foi de gentilhomme !), par mes peines et labeurs, je liai sauvée de la perte ; sauvons-
récepteur, et faites en sorte qu’il ne se repente point de toutes les peines qu’il a prises pour vous. J’espère que j’aurai bi
ils Fontainebleau, 8 octobre 1697. Je voulais presque me donner la peine de corriger votre version, et vous la renvoyer en
e pain noir, d’eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre
erez pas ailleurs, et là-dessus ses narines s’enflent ; il cache avec peine sa joie et sa vanité par quelques dehors de modes
rt ou avec raison qu’on les châtie, et ne se gâtent pas moins par des peines mal ordonnées que par l’impunité792. Le temps
eusement en un noir poisson 835. » Les savants se donnent beaucoup de peines pour découvrir en quelle occasion cette médaille
ords, les craintes, les espérances même qui coûtent souvent autant de peines que les craintes ; les divisions, les dégoûts, le
a douleur dont vous me paraissez pénétré ; mais je ne saurais être en peine de votre cœur, ne doutant point qu’il ne soit dan
et voit ce qu’il fait879. Je prie l’Esprit consolateur d’adoucir les peines de Madame la duchesse et les vôtres. Je vous port
uce, timide, mais adroite, bonne jusqu’à craindre de faire la moindre peine à personne, légère et vive, elle était pourtant c
dent pénétrer ; ils ne sauraient consentir à ignorer quelque chose. A peine ont-ils épuisé le présent, qu’ils se précipitent
esse, de l’esprit et même du savoir : les mœurs y sont simples ; on a peine à distinguer un homme d’un autre qui a cinquante
che pour parler, le premier chambellan disait : « Il aura raison. » A peine avait-il prononcé quatre paroles, que le second c
a pensée sans effort. Ce n’est point une étude ; il n’en coûte aucune peine de lire ce qui est bon, et de ne lire que cela. O
moins paraît-il faire assez peu de cas des nôtres : ce n’est qu’avec peine qu’on lui apprend à répéter quelques-unes de nos
leur ai témoigné combien j’étais touché de leur procédé1266. J’avais peine à parler, je sanglotais. Je leur ai demandé ensui
our cacher notre arbre auquel très-heureusement il tournait le dos. A peine achevait-on de verser le premier seau.d’eau que n
sions tendres et affectueuses : son cœur compatissant s’émeut sur les peines de ses semblables ; il tressaille d’aise quand il
et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que ce ne serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le
ns mes souffrances que, si ma bonne Jacqueline n’eût pas tant pris de peine à me conserver étant petit, je n’aurais pas souff
leur enceinte, où tout est paisible, l’air, les eaux et la lumière. A peine l’écho y répète le murmure des palmistes1463 qui
reux Paul, les jambes en sang, la poitrine meurtrie et à demi noyé. A peine ce jeune homme avait-il repris l’usage de ses sen
homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme de ses peines , et le prix de ses dangers. Il ne doit attendre s
chemins sont des précipices ; nos chevaux marchaient avec beaucoup de peine  ; mon camarade allant devant, un sentier qui lui
aute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups… En quelle peine je me trouvais ; imaginez-le si vous pouvez. Au b
n’est pas affligé d’avoir mérité le blâme, tant il cache avec soin la peine qu’il en ressent. Ses bonnes comme ses mauvaises
horreurs d’une ville assiégée1664. Les femmes Souliotes1665 A peine cantonnés sur les hauteurs de Zalomgos, avec beau
ce qui le consume, jusqu’à ce qu’il ait soulagé en les exprimant ses peines et ses joies, ses émotions, ses idées, et que ses
s supplications et leurs gémissements, on les sépara d’elle, non sans peine  ; car ils s’étaient jetés à ses pieds, baisaient
Le président Hénault peint ainsi le cardinal de Retz : « On a de la peine à comprendre comment un homme qui passa sa vie à
is avec étonnement. 346. Un tel père méritait un tel fils. 347. En peine de, c’est-à-dire embarrassés pour... 348. On dir
tables en vain réclamaient leur rôti ; Il prend, pour en trouver, une peine inutile. « Ah ! dit-il, s’adressant à son ami Gou
regret ! ô douleur ! S’il eût pu supporter un instant son malheur. A peine est-il parti pour l’infernale rive, Qu’on sait de
ait au milieu d’elle. Le prince l’entoura, et l’attaqua trois fois. A peine victorieux, il arrêta le carnage. Les officiers e
écheurs « des damnés vivants. » C’est l’idée de Platon disant que la peine est attachée au péché, que le vice le flagelle lu
aux vers de Lucrèce que M. Martha traduit aussi : De ce monde est la peine , et déjà dans la vie, Par la peine et la peur tou
raduit aussi : De ce monde est la peine, et déjà dans la vie, Par la peine et la peur tout grand forfait s’expie ; Noir cach
. Que ne puis-je vous faire voir l’ennui qui dévore les grands, et la peine qu’ils ont à remplir leurs journées ? Ne voyez-vo
oyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu
ère n’avait pas eu les débuts faciles ; il lui avait fallu bien de la peine et du temps, et une occasion unique, pour percer.
x autres et à nous, quand nous quittons ce monde, les plaisirs et les peines que nous y avons éprouvés ? Tout cela n’existe qu
 ; il tempère, il suspend au moins pour un moment vos douleurs et vos peines  ; ou pardonne à l’humanité tant d’hommes qui la f
rassées du temps présent que des devoirs marqués occupent ; jamais en peine sur le temps à venir pour lequel de nouveaux devo
contre des heures délicieuses. Malheureuse condition des hommes ! A peine l’esprit est-il parvenu à sa maturité, que le cor
e le nomma le coursier de Silène. Ami des voluptés, il naquit pour la peine . 1238. Encore un trait philanthropique. 1239.
poléon : Il y a autant de vrai courage à souffrir avec constance les peines de l’âme, qu’à rester ferme sous la mitraille d’u
; d’entendre, il faut écouter. 1726. M. de Sacy dit ailleurs : « A peine sortis du collège, nous voulons savoir les grande
n correct ment la langue française, peut-être ne se mettait-il pas en peine de cette exactitude. » 1747. Nom d’un comté d’
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
une révolution universelle dans les esprits : c’est ce qui arriva. A peine fut-elle publiée, que la science orgueilleuse des
vices de l’esprit et des folles passions du cœur, y reconnoît-il sans peine l’empreinte de la divinité même. Cependant cette
e tranquillité d’âme inaltérable, un courage à toute épreuve dans les peines et les afflictions qui sont inséparables de la na
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
ni l’orgueil ni la paresse ne l’éloignèrent d’aucun des emplois où la peine et l’obéissance sont attachées. On le vit, en ce
e. Ces conseils lui parurent lâches. Il allait porter son encens avec peine sur les autels de la fortune, et revenait chargé
51 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
, et sic de cœteris. Or pour ce qu’il ne seroit pas beau de vendre la peine de mes engins6, nous essayerons quand on voudra,
choses se faisant sous la puissance d’autruy, le secret vaut bien la peine d’une violence, puisque c’est un morceau de Roy.
52 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de volumes, e
vec des paroles de désespoir. Il découvre à nu les inquiétudes et les peines d’une âme ennuyée de tout, et mal satisfaite de s
en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir qu’en laissant leur peine à leur discrétion. Socrate chrétien. Démosth
elui qui parle facilement et gravement a raison ; celui qui a quelque peine à s’expliquer, ou qui fait paraître quelque chale
tous pleins d’ignorances et d’erreurs ; et cependant on a toutes les peines du monde de tirer de la bouche des hommes cette c
soutenir qu’il n’y a rien de certain : ils se déchargent ainsi de la peine de les examiner ; et sur ce mauvais principe ils
e défaut d’attention ; car, comme les uns ne veulent pas se donner la peine de discerner les erreurs, les autres ne veulent p
té, qu’elle me pardonne, s’il lui plaît, si je m’arrête, quoique avec peine , sur les commissaires extraordinaires devant lesq
peut rentrer dans la grâce que par des chemins difficiles et avec des peines extrêmes. Quoi qu’il en soit, chrétiens, l’un et
e fut en 1696, trois ans après avoir été reçu, non sans lutte et sans peine , à l’Académie française, que mourut ce rare écriv
urs qu’on ne saurait apprivoiser ; on ne le voit dans sa loge qu’avec peine . Que dis-je ? on ne le voit point ; car d’abord o
. Il fit signe de la main qu’on lui emmenât un autre carrosse, par la peine que lui faisait celui-là. Une foule d’officiers d
ame la duchesse de Bourgogne consolait son époux, et y avait moins de peine qu’à acquérir le besoin d’être elle-même consolée
abandonné pendant sa vie, ne l’abandonna point après sa mort. Il eut peine à trouver quelqu’un pour aller chercher des capuc
vait voulu dégrader le roi, on dégrada la royauté. On a d’abord de la peine à comprendre comment un prince qui avait plusieur
agnes et dans leurs déserts : les officiers se sauvaient avec plus de peine  ; les uns étaient trahis et livrés, les autres se
t d’en dire de grandes. Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaire
aissent abattre à la douleur : le repos, qui est la fin naturelle des peines , fomente leurs inquiétudes ; l’abondance, qui dev
sent le néant385. Seigneur, ceux qui espèrent en vous s’élèvent sans peine au-dessus de ces réflexions accablantes. Lorsque
de son âge ; et, quand l’espérance trop lente commerçait à flatter sa peine , il a eu la douleur insupportable de ne pas laiss
he quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois, de la peine à en trouver. Faut-il demander la raison pourquoi
      Vous aimez donc à vivre ? NÉARQUE. Je ne puis déguiser que j’ai peine à vous suivre. Sous l’horreur des tourments je cr
rès m’être donnée414 ! POLYEUCTE. Hélas ! PAULINE. Que cet hélas a de peine à sortir ! Encor s’il commençait un heureux repen
sez en paix. PAULINE. Oui, je t’y vais laisser : ne t’en mets plus en peine …416 Acte V, scène III. Profession de foi
chus et de Séleucus son frère). TIMAGÈNE (À Antiochus). Avec assez de peine il425 ouvre un œil mourant ; Et, ce reste égare d
n’ayant rien prévu d’un attentat si grand, Qui l’en veut accuser sans peine la surprend. Je ne m’étonne point de voir que vot
l tous deux vous prendre pour victimes, Et laisser choir sur vous les peines de mes crimes ! Puissiez-vous ne trouver dedans v
. Je n’irai pas si loin : et si mes quinze lustres Font encor quelque peine aux modernes illustres ; S’il en est de fâcheux j
e j’ai rétabli sa santé, que les ans         Avaient altérée ; et mes peines Ont pour but son plaisir ainsi que son besoin. En
les soins les plus pesants, Parcourant sans cesser ce long cercle de peines Qui, revenant sur soi, ramenait dans nos plaines
umains. PHILINTE. Mon Dieu ! des mœurs du temps mettons-nous moins en peine , Et faisons un peu grâce à la nature humaine : Ne
puissent m’attacher. Que dès les premiers vers l’action préparée Sans peine du sujet m’aplanisse l’entrée. Je me ris d’un aut
croissant de scène en scène, À son comble arrivé, se débrouille sans peine . L’esprit ne se sent point plus vivement frappé,
en fondus en un ensemble achevé, que les yeux peu exercés ont souvent peine à les reconnaître. Nul n’a fait davantage éprouve
le ! Je me trouble moi-même ; et sans frémissement Je ne puis voir sa peine et son saisissement. Calmez, reine, calmez la fra
seigneur, de votre volonté. Un mot de votre bouche, en terminant mes peines , Peut rendre Esther heureuse entre toutes les rei
ue Par un heureux tour de penser, Je sais me faire un jeu comique Des peines que je vais tracer. Ainsi l’aimable poésie, Qui d
e toujours le salut des hommes, même lorsqu’elle semble demander leur peine , est la loi chrétienne. » — Cette belle personnif
, XV. 138. L’affaire fut terminée par une sentence de bannissement, peine que le roi commua très injustement en celle de la
es fables ne prouvent-elles pas que son flexible génie se pliait sans peine à tous les tons, les plus légers comme les plus g
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
une grande partie du mérite. Point de grandes choses sans de grandes peines  ; et il n’y a point de nation au monde chez laque
« Rien, ajoute-t-il encore, n’est plus opposé au beau naturel, que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaire
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
eux hasard, chacun se croit aussi le droit d’être porté au faite sans peine et sans effort, et de ceux qui ne peuvent dès les
siècle ingrat et leur génie incompris. Un tel état de choses vaut la peine d’y songer sérieusement. Assurément je ne m’insc
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
s de telle façon que ceux à qui l’on parle puissent les entendre sans peine et avec plaisir, ou qu’ils s’y sentent intéressés
3. Comparez un passage de Fléchier. (Même recueil, page 138.) 4. En peine de, c’est-à-dire embarrassés pour… 1. On dirait
56 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
e ou conte ; — que, bien avant la règle de Vaugelas, Amyot dit grande peine et grand’ peine, au lieu de grand peine, dont l’h
ue, bien avant la règle de Vaugelas, Amyot dit grande peine et grand’ peine , au lieu de grand peine, dont l’histoire de l’ort
de Vaugelas, Amyot dit grande peine et grand’ peine, au lieu de grand peine , dont l’histoire de l’orthographe a établi la log
le retint, ne loy tant rigoureuse et draconicque qui par craincte de peine le guardast, ne magistrat tant puissant qui par f
niforme et constant ; Seneque, plus ondoyant et divers : Cettuy cy se peine , se roidit et se tend, pour armer la vertu contre
ses convoitises, les executeurs de ses vengeances ; vous rompez à la peine vos personnes, à fin qu’il se puisse mignarder155
secrets sont d’autant plus fascheux que l’on ne les oze declarer. La peine suit le peché d’aussi pres que l’ombre le corps ;
le breuvage du poison, il se leva en son seant, mais ce fut à grande peine tant il estoit foible, et prenant le gobelet dema
it ledit fourneau, il fallut eriger l’autre qui ne fut pas sans grand peine  : d’autant qu’il me falloit aller querir l’eau, l
e me mis à faire quelques peintures, et par plusieurs moyens je prins peine de recouvrer un peu d’argent ; puis je disois en
ante et quinze ans, pour trouver quelque repos, aprés tant et tant de peines par moy souffertes pendant le temps de cinquante
et, qui pis est, vostre religion. Je m’asseure que je ne seray pas en peine de mettre la main dans les reins de ceulx qui les
d’estre bien armé, car troys picquiers me tenoient enferré et bien en peine  ; et le cappitaine Baratnau le jeune, et deux aut
Est-il mort ?) et le jettarent par la fenestre en la court, non sans peine , car le corps, retenant encor de ceste vigueur gé
nce, afin que je peusse estre entendue. Ce qu’estant faict avec toute peine , je leur represente qui j’estois, et l’occasion d
fenestre, et qu’il me fasse parler aux plus apparents, ce qu’à toute peine il veut faire. Enfin ayant assez crié par les fen
s, pour estre nostre plus beau tiltre, foy de Gentilhomme !), par mes peines et labeurs, je l’ay sauvée de la perte : sauvons
alédiction. » Encore que ceste troupe fust de vingt chevaux, elle eut peine à se desmesler du peuple qui s’esmeut à tels prop
eschauffé ne se peut empescher de dire qu’il l’osteroit bien de ceste peine , et qu’il s’en asseureroit un dans le Gouvernemen
fâché pour l’amour de vous. Comme je vous connois, vous auriez de la peine à vous en consoler bientôt ; afin d’éviter ce mal
mes amis, si ce que votre libelle vous a laissé de réputation vaut la peine que j’achève de la ruiner, Quand vous me demander
aloux, envieux, et malin à l’égard des autres ; il ne souffre qu’avec peine qu’ils aient quelque avantage, parce qu’il les dé
st pas avoir assez d’égards pour les hommes que de leur faire quelque peine sans la ressentir et sans essayer de l’adoucir, e
elui qui parle facilement et gravement a raison ; celui qui a quelque peine à s’expliquer, ou qui fait paroître quelque chale
tous pleins d ignorances et d’erreurs ; et cependant on a toutes les peines du monde de tirer de la bouche des hommes cette c
soutenir qu’il n’y a rien de certain : ils se déchargent ainsi de la peine de les examiner ; et sur ce mauvais principe ils
e défaut d’attention ; car, comme les uns ne veulent pas se donner la peine de discerner les erreurs, les autres ne veulent p
al, dis-je, se joignit au gros de la cour, et l’on tira enfin à toute peine cette parole de la bouche de la reine : « Hé bien
C’est ce qui fait que toute l’Europe apprend vos écrits ; et, quelque peine qu’ait l’Italie d’abandonner tout à fait l’empire
à toi quelques années après ta mort ! Ce qu’il y a d’assuré, c’est la peine de tes rapines, la vengeance éternelle de tes con
il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent dans la route.
mps. L’envie lui déplaît, mais elle ne l’afflige pas. Il souffre avec peine une injustice, mais il la pardonne. Mais l’infidé
ûre que la sienne399 ? Sa dissimulation vous a-t-elle jamais donné la peine de faire ces difficiles observations qu’il faut e
oir ni410 d’éviter : opinion que les esprits du commun reçoivent sans peine , parce qu’elle flatte leur peu de lumière et leur
peut donner un grand ébranlement au poids que vous soutenez déjà avec peine  ; et tout ce qui suit. Non, mon enfant, je ne veu
. Que ne puis-je vous faire voir l’ennui qui dévore les grands, et la peine qu’ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vo
oyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on auroit peine à imaginer, et qu’il n’y a que le secours de Dieu
ne solide consolation et une paix profonde au milieu des plus grandes peines . Ne me dites pas : « Se peut-on faire dévote quan
re des rois. S’il aimoit la chasse, c’étoit celle des lions. Il avoit peine à faire un présent qui ne fût digne de lui. Jamai
livres. Comme l’ignorance est un état paisible et qui ne coûte aucune peine , l’on s’y range en foule, et elle forme à la cour
t décider sur cela avec plus de précaution, et se donner seulement la peine de douter si ce même esprit qui fait faire de si
e pain noir, d’eau et de racines : ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre
pourroit-elle mieux réussir ? Une seule chose, Lucile, me fait de la peine  : ces grands corps sont si précis et si constans
ne vue claire et distincte de leur esprit. C’est qu’ils sentent de la peine et du dégoût à rentrer dans eux-mêmes pour y reco
, mais si éloignées du sens commun, que les plus sages ont bien de la peine à s’empêcher de rire, lorsque les autres en demeu
rds, les craintes, les espérances même, qui coûtent souvent autant de peines que les craintes, les divisions, les dégoûts, les
tume et une espèce de langueur intérieure. Mais l’adoucissement de ma peine ne m’humilie pas moins que ma douleur. Tout ce qu
touché que je le suis de la bonté avec laquelle vous prenez part à ma peine . Je prie Celui pour l’amour de qui vous le faites
r. Il fit signe de la main qu’on lui amenât un autre carrosse, par la peine que lui faisoit celui-là. Une foule d’officiers d
duchesse de Bourgogne consoloit aussi son époux, et y avoit moins de peine qu’à acquérir le besoin d’être elle-même consolée
abandonné pendant sa vie, ne l’abandonna point après sa mort. Il eut peine à trouver quelqu’un pour aller trouver des capuci
de ses enfans qu’il a joué, et que vous avez gagné. Cela valoit-il la peine de veiller toute la nuit ! Que diroit Madame, si
ude ne serviroit qu’à acquérir l’habitude du travail, à en adoucir la peine , à arrêter et à fixer la légèreté de l’esprit, à
ne petite chambre garnie des plus modestes. Quoique cela me fît de la peine , comme j’en sortois de bon matin et que je n’y re
ue les sots soient aux nues et les génies dans la fange. On a quelque peine à voir, je l’avoue encore, ceux qui labourent dan
es enfans de la terre ne mangent que fort au-dessous du besoin : on a peine à concevoir cette passion immodérée pour l’abstin
aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine , de désir ni de crainte, que celui seul de notre
et de la grande éducation ; je lui ai prouvé que ce ne seroit pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servoient à chasser le
ouvelle découverte que je ne l’avois été par toutes les autres, j’eus peine à me rassurer ; et, après avoir médité sur cet év
de son âge ; et, quand l’espérance trop lente commençoit à flatter sa peine , il a eu la douleur insupportable de ne pas laiss
he quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois, de la peine à en trouver. Faut-il demander la raison pourquoi
que je parle à une femme contiendra la juste indignation que j’aurois peine à maîtriser autrement. Ce n’est pas que tous ceux
e loi qui spécifiait les crimes d’État et de lèse-majesté, et portait peine capitale608. Ces crimes de lèse-majesté, sous la
au lieu de châtier beaucoup plus sévèrement dans l’autre. Comment les peines ne seraient-elles pas toujours proportionnés aux
hommes par la justice divine sont un véritable bienfait, puisque ces peines , lorsque nous avons la sagesse de les accepter, n
l ; et, à mesure que mes enfants se forment, je sens plus vivement la peine d’en être séparé. Au reste, je ne sais pas trop p
faut l’atteindre. Ces essais ambitieux ne porteront point remède aux peines de l’âme ; mais ils honoreront la vie. La consacr
lèvent l’âme à des méditations générales qui détournent la pensée des peines individuelles ; elles créent pour nous une sociét
t ce matin des blessures qu’il a reçues sur le champ d’honneur693. Ma peine égale la vôtre. Je perds le général le plus disti
a foi guère plus large ; et pour le passer, cependant, nous sommes en peine . Croiriez-vous ? s’il ne nous fallait que du vent
ursuivi, mon innocent langage et mon parler timide trouvèrent grâce à peine  ; je fus blâmé des juges. Dans tout ce qui s’impr
nt offerts pour leur pays. Ils craignent d’être pendus ; et malgré la peine que cela leur fait, ils vont chercher le roi qui
et décrit en un instant plusieurs circuits tortueux que l’œil a de la peine à suivre, se replie plusieurs fois sur lui-même,
dédommagement de ses fatigues ; mais c’est là aussi qu’il trouva les peines les plus cruelles. Sa femme, qu’il adorait, passa
’esprit habituelle, était en proie à de vives inquiétudes qu’il avait peine à dissimuler. On le voyait fréquemment se rendre
i notifiât officiellement sa destinée, et s’exerçant avec beaucoup de peine à prononcer les noms barbares des hommes en digni
ouveau diplôme, du titre de litus seu villanus noster, et sommé, sous peine du fouet et de la corde, de labourer lui-même sa
dix ans plus tôt. Il y a un moment ou les plus vertes vieillesses ont peine à ne pas tourner à l’attendrissement. J’ai essayé
e un bon cheval qui va faire une longue course. Il la plaignait de la peine qu’elle allait avoir. Après ces premières caresse
, moi qui me sens, et qui me touche, je pourrai mourir ? J’ai quelque peine à le croire ; car enfin, que les autres meurent,
’hôtel encombrée de valets et de chevaux, parmi lesquels il eut de la peine à se frayer un passage jusqu’à une vaste anticham
n dit encore suer, s’échauffer sous le harnois, se donner beaucoup de peine et être mal à l’aise. Le harnois était l’armure d
ous quitte. Madame de Sévigne (20 nov. 1664) : Je vous quitte de la peine de me répondre. 449. Cf. Bossuet (Or. fun. de
oileau a dit (Sat. VI) : Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l’émouvoir sur le pavé glissant. 580. La pre
que tu as quitté le couvent. 642. C’est lui-même. 643. Déchirures, peines . 644. Au retour de l’exil. 645. C’est une belle
naturellement l’homme ne doit presque pas rencontrer, qui se voient a peine entre eux dans les sombres profondeurs où ils son
le mot qu’emploiera M. Saint-Marc Girardin). dont il se détache avec peine . » (Chateaubriand, Génie du Christianisme, part.
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
s de la Seine, Et vous en direz tout autant Avec moins d’esprit et de peine . » Ainsi du monde détrompé, Tout m’en parle, tout
nt par un calme heureux secourir la nature, Et lui porter l’oubli des peines qu’elle endure. L’autre anime nos cœurs, enflamme
n roi pouvait aimer. Que je suis revenu de cette erreur grossière ! A peine de la cour j’entrai dans la carrière, Que mon âme
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
s ont oublié ma voix. À la seule lecture de ces vers, on jugera sans peine que Racine avait bien raison de dire : je ne pen
r qui ne serait pas au fait de l’histoire, n’aurait-il pas bien de la peine à démêler les divers rapports du mot prince et du
ire. Quintilien ne veut pas qu’on donne au lecteur ou à l’auditeur la peine de rien éclaircir. Obscurité du style dans la
ées ont d’abord quelque chose qui éblouit, et l’on ne se donne pas la peine de les examiner, parce qu’on les devine plutôt qu
Lusignan qui parle à Zaïre. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines , Songe au moins, songe au sang qui coule dans te
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
d’ailleurs à en approfondir d’autres, que le lecteur débrouille sans peine , dès lors qu’on a mis sous ses yeux ces premiers
son jugement soit son ami ou son ennemi, ce critique se persuade sans peine que, s’il trahit la vérité, s’il écrit une seule
60 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
et, qui pis est, vostre religion. Je m’asseure que je ne seray pas en peine de mettre la main dans les reins de ceulx qui les
périeurs aux Espagnols. 6. Ils sont fanfarons. 1. Je n’aurai pas la peine de mettre l’épée aux reins des fuyards. 2. Vous
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
es. Je n’écrivis pas hier parce que je trouvais que ce n’était pas la peine d’écrire des riens. Il en est de même aujourd’hui
ar au fond de toute âme humaine il y a un peu de limon. Voilà bien la peine de prendre de l’encre pour écrire de ces inutilit
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ortés, le moindre effort nous fait monter plus haut, et avec moins de peine et moins de gloire nous nous trouvons au-dessus d
s de telle façon que ceux à qui l’on parle puissent les entendre sans peine et avec plaisir, ou qu’ils s’y sentent intéressés
arithmétique sans plume et sans jetons. Votre Majesté n’ignore pas la peine et le temps que coûtent les productions nouvelles
63 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
uence, juger les sentiments, entendre les murmures. Ce n’est pas sans peine , depuis longtemps, que je retiens leurs bras armé
re, soulever contre moi toutes les haines, va droit en exil : j’aurai peine à soutenir les clameurs qui éclateront contre moi
e, s’il est possible, aucun des coupables ne subira dans Rome même la peine de son crime. Mais si des attentats trop manifest
l’engage à révéler sans crainte tout ce qu’il sait. Revenu, non sans peine , de sa vive frayeur, il déclare que P. Lentulus l
 Céthégus, L. Statilius, P. Gabinius, tous présents, subiront la même peine . Cette disposition s’applique également à L. Cass
entamée, et vous appeler à juger les faits et à vous prononcer sur la peine . Mais permettez-moi d’abord de vous donner, en ma
doivent être punis de mort ; l’autre est celle de César : écartant la peine capitale, il accepte les autres supplices dans to
irons. Il n’oublie pas que, plus d’une fois, dans cette république la peine capitale a été appliquée à des citoyens dangereux
coupables, mais comme une loi de la nature, comme un repos après les peines et les misères de cette vie. Aussi le sage ne la
comme indigne d’elles de vous seconder. César propose, en outre, des peines sévères contre les habitants des municipes, dans
culté de demander au sénat ou au peuple le moindre adoucissement à la peine de ceux qu’il condamne ; il leur ôte ainsi jusqu’
ent revendre deux cent mille ? Croyez-moi, la chose en valait bien la peine . Vous auriez de quoi vous défendre : personne n’e
ue faiblement, ils ne seront pas assez imprudents pour employer leurs peines , leurs soins et leur argent à des choses dont ils
 De quelle religion me parlez-vous ? reprend alors Verrès ; de quelle peine , de quel sénat ? il vous en coûtera la vie ; vous
endit à témoigner que le sénat et le peuple de Syracuse voyaient avec peine et avec douleur qu’ayant informé dans les autres
ives menaces au préteur, si je ne lui avais lu la loi expresse et les peines qu’il encourait par son refus, ces registres ne m
rreau la justice était dans un profond silence. On le supportait sans peine  ; car ce n’était pas la justice qui semblait éloi
cernés par le peuple, m’y fait trouver encore moins de plaisir que de peines et de sollicitudes ; tant je désire prouver que c
fices, à votre avis, les Mamertins n’eussent-ils pas faits et de leur peine , et de leur travail, et de leur argent, pour s’ép
tte distribution d’argent, sans vous charger de tant d’embarras et de peines , qui pouvaient vous attirer des reproches et des
asse mourir votre fils d’un seul coup de hache ? pour lui abréger ses peines  ? pour qu’il ne soit point frappé de plusieurs co
ions et des difficultés, à cette élévation que vous avez obtenue sans peine dans le sein de l’indolence. Je me suis prescrit
t sans exemple, que le jugement de ces magistrats lui fasse subir une peine digne de sa vie et de sa conduite, afin que, la r
64 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
es questions sous nos yeux, nous ont montré combien nos élèves ont de peine à se former là-dessus des notions nettes et préci
: Même, j’ai rétabli sa santé, que les ans Avaient altérée ; et mes peines . Ont pour but son plaisir ainsi que son besoin. E
poésie. L’élégie, enfin, consacrée par les anciens aux joies et aux peines de l’amour, dicta les vers que soupirèrent Tibull
Bossuet. 1. Il est une justice divine. (Car il est impossible que la peine et la récompense ne soient que pour les jugements
tyle. Le texte de Bossuet en est une preuve. « Où a-t-on pris que la peine et la récompense ne soient que pour les jugements
grandeur sans borne et cet illustre rang Qui m’a jadis coûté tant de peine et de sang ; Enfin, tout ce qu’adore en ma haute
sont pas que quand on les lui montre directement, en lui laissant la peine de les reconnaître et de les étudier tout seul. L
qu’il faut émouvoir ou entraîner, ou du moins plaire et séduire, sous peine d’être ennuyeux. Dans une lettre, dans une confér
es preuves, y répandent une si grande netteté, que tous puissent sans peine et sans effort entendre l’affaire qu’on leur rapp
u chef des Séraphins explique son pouvoir. Livre III. D’une mortelle peine à ce mot oppressée, Elle sent sur son cœur sa pl
des prières : nous avons ce saint sacrifice, rafraîchissement de nos peines , expiation de nos ignorances et du reste de nos p
me ; on regarde comme son propre bien les lauriers qu’on cueille avec peine , et qu’on arrose souvent de son sang. » (Fléchier
65 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ances qui permettent à l’esprit de le saisir et de le contempler sans peine . 190. Est-il avantageux d’étudier les figures ?
ie, te, decedente, canebat. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines , Songe au moins, songe au sang qui coule dans te
ortabit iniquitatem suam , elle portera son iniquité, c’est-à-dire la peine de son iniquité. — Vivre de son travail, c’est-à-
pressions qui rendent cette opposition plus frappante. J’ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur ; Mille p
her. — Hé ! laisse-moi. — Debout ! — Un moment ! — Tu répliques ? — A peine le soleil fait ouvrir les boutiques ! — N’importe
rrent en roulant doit tonner. Qu’Ajax soulève un roc et le lance avec peine , Chaque syllabe est lourde et chaque mot se traîn
reille : Que l’univers se taise et m’écoute parler ! Le bonheur, la peine et la foi. Heureux l’homme à qui Dieu donne une
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
e famille, un petit villageois des environs de Philipsbourg, ayant à, peine atteint sa onzième année, quitta la maison patern
perfections ; et quand elle est douce, elle dit que ce n’est pas sans peine  ; mais enfin cela est réglé et approuvé ; cette j
s de chant : il perdit la voix Du moment qu’il gagna ce qui cause nos peines .           Le sommeil quitta son logis :         
art d’en dire de grandes. Buffon regarde comme opposée au naturel la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaire
ais l’ombre du style : Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaire
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
e, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine , quoique peu d’hommes soient capables de le trouv
er de vos nouvelles, Madame, par N… que j’envoie chercher. Je suis en peine de votre santé : elle a été mise à de longues et
n se pleure en pleurant les personnes qu’on regrette. On peut être en peine pour les personnes qui ont mené une vie mondaine 
ur vons dire, Madame, combien je suis occupé de vous et de toutes vos peines . Dieu veuille mettre au fond de votre cœur blessé
68 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme de ses peines et le prix de ses dangers ; il ne doit attendre s
mais les regards à la dérobée, pendant que je parlais, mille petites peines , semblables aux liens dont les pygmées entouraien
raité. Pans le premier moment, ces contrariétés me firent beaucoup de peine  ; mais aujourd’hui je m’en console. J’ai tant été
fficultés de sa défense : « J’espère, dit-il, que je repousserai sans peine les imputations de mes malicieux ennemis. » À ces
n larmes, et relevant, aussitôt la tête…) je ne prendrais pas tant de peine pour défendre ce corps qui tombe on ruine, et déj
ir un discours étranger aux sentiments de l’assemblée, et qu’il avait peine à prononcer. Le trouble passe, la colère demeure 
avec moins de soin : « Prenez, je vous prie, lui dit le roi, la même peine qu’à l’ordinaire, quoique ma tête ne doive pas re
itèrent un moment d’entretien à l’écart, ce qui leur fut accordé sans peine  ; le couteau que chacun d’eux portait à la ceintu
ire, afin que, si nous perdons nos fils, nous échappions du moins aux peines éternelles. » Obéissant à l’impulsion qui lui éta
aux informes, grossièrement organisés, qui ne pouvaient vivre qu’avec peine , et qui ne semblaient que la première ébauche d’u
s supplications et leurs gémissements, on les sépara d’elle, non sans peine , car ils s’étaient jetés à ses pieds, baisaient s
ue complicité avec les Girondins. Charlotte Corday est condamnée à la peine de mort. Son beau visage n’en paraît pas ému ; el
a gloire immortelle qu’ils allaient acquérir. Pour les fantassins, la peine était moins grande que pour les cavaliers. Ceux-c
cteur qui l’accompagnait, se faisant conter sa vie, ses plaisirs, ses peines , comme un voyageur oisif qui n’a pas mieux à fair
acbeth, Frédegonde.   FRÉDEGONDE. Macbeth, vous me cachez une secrète peine . Craignez-vous près du roi quelque lâche envieux
teur, le besoin d’être deux297, De dire à son ami ses plaisirs et ses peines  ? D’un zéphyr indulgent si les douces haleines On
et Pascal. Ses facultés poétiques ne Lardèrent pas à se révéler, et a peine avait-il achevé ses études, qu’il entreprenait av
ver des larmes, À la mélancolie il vient les confier, Pour adoucir sa peine , et non pour l’oublier. C’est elle qui, bien mieu
sourire au malheur, Assoupit les chagrins, émousse la douleur. De la peine au bonheur délicate nuance. Ce n’est point le pla
rrête dans ses veines. Et quels regrets touchants viennent aigrir ses peines  ! Ses parents, ses amis, qu’il ne reverra plus, E
e jour poursuivi Par l’impuissant remords de vous avoir servi : Cette peine est horrible, et pourtant je l’affronte ; Pour l’
fils à la poésie en lui lisant la bible : elle eut d’ailleurs peu de peine à éveiller une imagination qui semblait tout devi
orme s’est parfois altérée, l’idée surchargée d’images se saisit avec peine , l’expression se répète sans profit pour la pensé
bas la douleur à la douleur s’enchaîne, Le jour succède au jour et la peine à la peine. Borné dans sa nature, infini dans ses
eur à la douleur s’enchaîne, Le jour succède au jour et la peine à la peine . Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’ho
roi qui t’a comblé de biens. De quel prix n’ai-je pas récompensé tes peines  ? De l’or, je t’en accable et tes mains en sont p
le les nerfs plus encore qu’il ne fait pleurer), nous découvrons sans peine que le tragique appareil dressé devant nous repos
arge aux bornes du chemin ; Je me sens plus léger ; car ce fardeau de peine , De fautes et d’erreurs qu’en gémissant je traîne
Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un monde
d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine  ; De nos amours qu’il te souvienne, Si tu remonte
tu nous fais, Balançant le salaire à l’égal du mérite Et mesurant ta peine à tes propres méfaits. » Plusieurs oraisons funè
he de l’amour paternel : Crois-tu qu’à pardonner un père ait tant de peine  ? 296. Ducis lut cette épître a l’Académie fra
es parties descriptives de son modèle, et l’on sacrifierait même avec peine les traits qu’il y ajoute. 313. Voilà un vers qu
tié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en silence ; Elle n’ose qu’a peine embrasser l’espérance, Et tremble en adressant un
des remords, et surtout des sentiments de liberté dans son cœur, j’ai peine à les concevoir. » 352. Bien que Chénier ait fau
69 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
stincte, articulée et plutôt lente que rapide ; l’oreille saisit avec peine des sons trop précipités et l’esprit se fatigue v
aux festins, les mères, les épouses, Ne sauraient voir, dit-on, sans peine et sans effroi ? Cette belle Daphné ?… — Dieux !
vec des paroles de désespoir. Il découvre à nu les inquiétudes et les peines d’une âme ennuyée de tout, et mal satisfaite de s
en celui-ci ; mais il ne saurait mieux les punir qu’en laissant leur peine à leur discrétion. Balzac. Les Révolution
te De descendre et monter par l’escalier d’autrui ! Ce qui rendra ta peine encore plus pesante, C’est la société stupide et
abandonné pendant sa vie, ne l’abandonna point après sa mort. Il eut peine à trouver quelqu’un pour aller chercher des capuc
s, en sillonnant la plaine, Par la pluie et les vents, respirant avec peine , Et que je me disais : « Arrive la moisson ; « Po
urbant son petit dos. Ah ! c’était le bon temps ! Que me faisaient la peine , Les chagrins, les soucis que la misère amène, Le
t son jour et crie au temps : À moi ! Voilà de l’avenir l’œuvre où la peine abonde. Lamartine 23. La Presse aux États
ns ! les chiens sont rois ! Le cadavre est à nous ; payons-nous notre peine , Nos coups de dents et nos abois. Allons ! nous n
urs qu’on ne saurait apprivoiser ; on ne le voit dans sa loge qu’avec peine . Que dis-je ? on ne le voit point ; car d’abord o
de son âge ; et, quand l’espérance trop lente commençait à flatter sa peine , il a eu la douleur insupportable de ne pas laiss
he quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois, de la peine à en trouver. Faut-il demander la raison pourquoi
xécuter ce qu’ils résolvent ; et tout cela, ils le font à travers des peines et des périls renouvelés toute leur vie. Ils joui
us poussaient aux excès que nous reconnaissons. Il git ; il a subi sa peine légitime ; Mais vous, contentez-vous d’une seule
ir l’abîme de leurs maux ; Leur misère est le fruit de votre illustre peine . Et vous pensez avoir l’âme toute romaine ! Vous
les dignités que tu m’as demandées, Je te les ai sur l’heure et sans peine accordées ; Je t’ai préféré même à ceux dont les
roi qui t’a comblé de biens. De quel prix n’ai-je pas récompensé tes peines  ? De l’or, je t’en accable et tes mains en sont p
mode. Corrompus, corrupteurs, ils avaient observé Qu’on asservit sans peine un peuple dépravé. César, qui méditait l’esclavag
fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus ; du reste, homme asse
il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent dans la route.
grenier un mulot effilé. Par un trou fort étroit s’était glissé sans peine  ; Puis ayant bien dîné, dodu, la panse pleine, Il
mes amis, si ce que votre libelle vous a laissé de réputation vaut la peine que j’achève de la ruiner. Quand vous me demander
onnages sont faites exprès ; on est attentif, et on n’a point d’autre peine que celle de voir finir une si aimable pièce ; to
sanctification de mes joies domestiques, toute la consolation de mes peines . Quand toute la terre aurait abjuré le Christ, il
enne entendre l’arrêt qu’il aura mérité ; Mais avant qu’à nos lois sa peine satisfasse, Il faudra qu’au sénat un autre le rem
ependant, parce qu’ils avaient en eux la force qui fait supporter les peines de la vie. Dieu ne leur avait pas donné le génie
’avait encore perdu que le temps. On peut voir dans Démosthène quelle peine il fallut pour la réveiller : on y craignait Phil
ssor, Et se fait dans l’abîme où la douleur la noie, De l’excès de sa peine une secrète joie. Lamartine. Des Esprits
bontés et les goûte en tout lieu. Nulle bonne action ne te ferait de peine Si tu te dégageais de tous dérèglements : Le déso
vaste machine ; suspendue deux fois, elle reprend sou mouvement sans peine , par les tours les plus naturels et les plus simp
70 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
s rhéteurs serait nécessaire aux élèves. Ces rhéteurs avaient pris la peine de classer toutes les causes oratoires, et d’assi
uvent être d’abord inquiètes et indécises ; il faut donc se donner la peine de lui apprendre à examiner, à développer une cau
rigueur inutile de nos anciennes lois pénales, contre l’iniquité des peines infamantes ? Sur les moyens de conserver cette mu
telle façon : 1° que ceux à qui l’on parle puissent les entendre sans peine et avec plaisir ; 2° qu’ils s’y sentent intéressé
es sont palpables, mais éloignés de l’usage commun ; de sorte qu’on a peine à tourner la tête de ce côté-là, manque d’habitud
On les voit à peine, on les sent plutôt qu’on ne les voit ; on a des peines infinies à les faire sentir à ceux qui ne les sen
hose fut véritable et qu’elle fût si connue, que je n’eusse pas eu la peine de rechercher avec tant de soin la source de tous
la présence des grands et de tous ceux que l'on respecte. Est-ce une peine que l’on sent à laisser voir que l’on est tendre
sans nouveauté. Que sert aux lecteurs de comprendre aisément et sans peine des choses frivoles et puériles, quelquefois fade
ne et fastueuse érudition dans les endroits clairs, et qui ne font de peine ni à eux ni aux autres : achevez ainsi de vous co
ment. Valeur devait aussi nous conserver valeureux ; haine, haineux ; peine , peineux ; fruit, fructueux ; pitié, piteux ; joi
de science. Leur esprit paraît vide. On voit qu’ils ont eu bien de la peine à trouver de quoi remplir leurs discours : il sem
rliez de l’éloquence, qui consiste toute à émouvoir. B. Oui, j’avais peine à comprendre cela ; comment l’entendez-vous ? A.
rais bien savoir ce que c’est précisément, car je vous avoue que j’ai peine à distinguer, dans l’occasion, les jeux d’esprit
ent faire le corps du discours. Croyez-vous qu’un tel homme ait de la peine à les trouver ? B. Il ne les trouvera pas si jus
sévère religion, mais auquel on ne peut parvenir qu’avec beaucoup de peine . Dans le fond, l’épitre de saint Cyprien à Donat,
ns le quinzième siècle, cette résurrection a été lente. On a eu de la peine à revenir à la bonne voie ; et il y a encore bien
les portraits De Bajazet, de Xipharès, De Britannicus, d’Hippolyte. A peine il distingue leurs traits : Us ont tous le même m
es. Je viens à une autre anecdote. Vous dites que « les étrangers ont peine à distinguer quand la consonne finale a besoin ou
tun. J’ai reçu hier la Vie de Vanini ; je l’ai lue. Ce n’était pas la peine de faire un livre. Je suis fâché qu’on ait cuit c
ominante, c’est la clarté : elle s’est donné tout le reste à force de peine et de soin ; et cependant elle n’a manqué ni au g
vers caractères. Un esprit clair distingue ses idées, les démêle sans peine , ou plutôt les produit comme une source pure répa
te. Engagé par là à relire ses meilleures tragédies, j’y trouvai sans peine les rares beautés que m’avait indiquées M. de Vol
oèmes était peut-être un vice irréparable ? Cependant je conçois sans peine qu’on ait fait à Despréaux un grand reproche de s
e l’objet principal, et qui leurs ne peuvent suivre, sans beaucoup de peine , une trop longue chaîne de faits et de preuves. O
t d’en dire de grandes. Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaire
mémoire ne peut se résoudre à les retenir, ou ne les retient qu’avec peine , parce qu’elle est obligée d’employer une sorte d
de leur propre poids. La Bruyère, disait Boileau, s’était épargné la peine des transitions. Oui ; mais il s’en était donné u
les portraits De Bajazet, de Xipharès, De Britannicus, d’Hippolyte. A peine il distingue leurs traits ; Ils ont tous le même
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
qu’il l’ait présentée sous tous les jours possibles. Il se met peu en peine de se faire entendre du premier coup, parce qu’il
struction des phrases louche et embarrassée, et nous aurons autant de peine à le suivre qu’à le comprendre. Mais l’écrivain n
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
endant que leur patriotisme en vaut bien un autre, et l’on croit sans peine à leur sincérité, quand ils s’écrient, comme Cicé
t beaucoup, ou, qui se sentant coupables de crimes et appréhendant la peine qui les suit, ne soupirent qu’après les troubles
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
e fut en 1696, trois ans après avoir été reçu, non sans lutte et sans peine , à l’Académie française que mourut ce rare écriva
dent pénétrer ; ils ne sauraient consentir à ignorer quelque chose… A peine ont-ils épuisé le présent, qu’ils se précipitent
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
, quoique solide et durable, à laquelle la main de l’homme donne sans peine toutes les formes qu’il lui plaît, pour les plus
de. Virgile. Vous êtes toujours ce modeste Virgile qui eut tant de peine à se produire à la cour d’Auguste. Je vous ai dit
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
e plus grande quantité me serait inutile : je ne prendrai point de la peine pour rien. » Les terres de ce petit royaume n’éta
famille : les troupeaux étaient presque toujours confondus ; la seule peine qu’on s’épargnait ordinairement, c’était de les p
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
sont enfin dans la plaine. Çà, messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine . » Ainsi certaines gens, faisant les empressés,  
hiatus a ici le mérite de représenter le but atteint avec beaucoup de peine . 4. Il s’agit de cette race, ardelionum natio
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
… Hector, à M. Galonier. Je viens vous demander…Vous prenez trop de peine . M. Galonier, à Valère. Vous… Hector, à M. Galo
t-il à la nature humaine ? « Moins on a de richesse, et moins on a de peine . « C’est posséder les biens que savoir s’en passe
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
, elle ne veut voir en lui que l’auteur du crime qu’elle a eu tant de peine à saisir. Vaine prétention ! Rien n’est dit, rien
tant que par le génie ; attaquant avec véhémence, lorsqu’il aurait eu peine à se défendre ; faisant passer les mépris qu’on l
79 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de volumes, e
r délicatesse, et aima mieux promptement périr que de se donner de la peine quelque temps. Sans montrer de peur, ni se mettre
. LE MARQUIS. Que sais-je, moi ! Je ne me suis pas seulement donné la peine de l’écouter35. Mais enfin je sais bien que je n’
à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent, dans la cour, dans la guerre,
ureuse condition, qu’on recherche, ni les dangers de la guerre, ni la peine des emplois, mais c’est le tracas qui nous détour
ts qui délivrent tout d’un coup le cœur et l’esprit d’une si terrible peine font sentir un inconcevable plaisir ! De longtemp
a joie que j’eus hier ; tout de bon, elle est trop complète : j’avais peine à la contenir. Le pauvre homme apprit cette nouve
u sacrifié, et ils ne se convertissaient pas. C’est ce que nous avons peine à comprendre. Mais ce qui se passe dans nous est-
e fut en 1696, trois ans après avoir été reçu, non sans lutte et sans peine , à l’Académie française, que mourut ce rare écriv
e, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine , quoique peu d’hommes soient capables de le trouv
i jugea tous les peuples : à la fin de chaque guerre, il décidait des peines et des récompenses que chacun avait méritées. Il
je sens en moi quelque chose de divin qui m’a ôté le sentiment de mes peines . J’ai vu en songe le grand Jupiter ; vous étiez a
ec vérité, et votre ouvrage sera charmant. Il me semble que vous avez peine à écarter la foule d’idées ingénieuses qui se pré
a pensée sans effort. Ce n’est point une étude ; il n’en coûte aucune peine de lire ce qui est bon, et de ne faire que cela.
Souffrir et patienter sont souvent leurs seules ressources, et cette peine intérieure trace sa triste empreinte jusque sur l
brageux, en outre victime de ses puissantes facultés, on sait que les peines et les craintes chimériques qu’il se créait empoi
s qui nous rend malheureux et méchants. Nos chagrins, nos soucis, nos peines , nous viennent de nous. Le mal moral est incontes
ais ce n’était plus le temps où les lois de la Grèce infligeaient une peine aux artistes qui ne traitaient pas leurs sujets a
urais pas la peur d’une immortelle nuit460. Ô désirable fin de leurs peines passées ! Leurs pieds, qui n’ont jamais les ordur
l le voie et n’en jouisse pas. Mais jouissons plutôt nous-mêmes de sa peine  ; Et, si Rome nous hait, triomphons de sa haine.
les dignités que tu m’as demandées, Je te les ai sur l’heure et sans peine accordées513 ; Je t’ai préféré même à ceux dont l
é des fortunes humaines : Mais, comme les douceurs, en savez-vous les peines  ? A quelque heureuse fin que tendent ses projets,
ints ; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines . Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?  
en fondus en un ensemble achevé, que les yeux peu exercés ont souvent peine à les reconnaître. Nul n’a fait davantage éprouve
ire auprès de Lisimon. LYCANDRE. On me l’a peint tout autre ; et j’ai peine à vous croire. Tout ce discours ne tend qu’à cach
ue devient notre reine ? ISMÉNIE. De mon saisissement je reviens avec peine  : Par les flots de ce peuple entraînée en ces lie
pelle plus loin et approuve la loi des Douze Tables qui prononçait la peine de mort contre quiconque diffamait un citoyen dan
incipes de notre législation, changea en une détention perpétuelle la peine du bannissement prononcé par la commission. Selon
il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent dans la route.
e n’a pas épargné ce vers : on a raillé le poète d’avoir pris tant de peine Pour chanter que Louis n’a point passé le Rhin.
de la grammaire exigerait pour que vous soyez ; mais on admettra sans peine cette construction, dont la brièveté rapide n’exc
orace son maître, être un bon fils ? En cela, J.-B. Rousseau porta la peine des fautes où l’avait fait tomber son orgueil, bi
e-vingt-sept ans. 771. Pris dans le sens du latin labor : traverses, peines . 772. Pindare, dans sa Pythique citée, dit ici
a rime est rarement riche dans Voltaire, qui ne se donne pas assez de peine pour la chercher. 817. Un poids afflige moins qu
80 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
t toujours précédé d’une pensée, puisqu’il n’est qu’une impression de peine ou de plaisir qu’on éprouve à la représentation d
e d’être embellie. Si l’objet dont il s’agit ne se présentait qu’avec peine à l’imagination, l’image qui le peint avec force,
’idée sensible : si elle ne mérite pas d’être sentie, ce n’est pas la peine de la colorer. 82. Une pensée triviale revêtue d’
soin ; paresseux par défaut d’action ; fainéant par antipathie de la peine . Sénèque marque ainsi la différence des mots secu
ainte et d’effort dans un ouvrage semble faire partager au lecteur la peine que l’auteur a éprouvée. On montrait à un évêque
rit de Balzac : Cela est beau, dit le prélat, mais pas assez pour la peine que cela a dû lui coûter. 126. L’affectation, qu
es coupes de la phrase répondent au sens, qu’il puisse embrasser sans peine l’ensemble des idées qui lui sont présentées, et
rrent en roulant doit tonner. Qu’Ajax soulève un roc et le lance avec peine , Chaque syllabe est lourde et chaque mot se traîn
et l’Iliade dans les six derniers. Boileau reconnaissait sans trop de peine qu’il n’était qu’un gueux revêtu des dépouilles
inés de telle manière qu’ils paraissent vrais et qu’on les croie sans peine . Pour cela, il faut en développer les circonstanc
traits à certaines lettres familières. En vérité, j’ai eu bien de la peine , dit Mme de Sévigné, je suis justement comme le m
justice. Faut-il consoler un ami sur un malheur ? Associez-vous à sa peine , cherchez quelques motifs de consolation, et déto
èrement feinte ou du moins mêlée à la fiction. Ce genre, qui était-il peine connu de l’antiquité, a pris de nos jours un déve
dans le malheur, il repasse dans son esprit toutes les causes de ses peines  ; il aime à s’entourer des objets qui sont propre
, car Isabeau M’a conjuré de lui faire un rondeau. Cela me met en une peine extrême. Quoi ! treize vers, huit en eau, cinq en
ser qu’on a vu ce qu’il feint, ou du moins qu’on a pu l’imaginer sans peine . (Marmontel.) II. Le style. Qu’est-ce que le
inuera pas vos passions. Pourquoi, donc vous perdez-vous avec tant de peine  ? Au lieu de ce confesseur indulgent qui vous dam
e l’iniquité, puisque aussi bien vous en moissonnez les larmes et les peines éternelles. Mais non, mon cher auditeur, nous ne
vous jetez un coup d’œil sur une mappemonde, vous y remarquerez sans peine un point qui est comme le centre de l’Asie, de l’
81 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
de l’enfant ; elles veulent une satisfaction complète et soudaine. A peine a-t-il entrevu l’objet de sa convoitise, qu’il l’
oquent même, car il dépassa le but que l’orateur voulait atteindre. A peine les Grecs l’ont-ils entendu, qu’ils poussent un c
es professions libérales ou des carrières administratives, nous avons peine à nous imaginer combien le spectacle public des l
e Dimanche. C’était lui, Lundi, qui avait tout le travail et toute la peine , tandis que le Dimanche ne faisait que dépenser l
esprits ainsi préparés, il entrait dans le vif du sujet. Vous auriez peine à vous imaginer quelle main discrète et délicate
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
ur toutes les idées et tous les objets. On chercha donc à s’éviter la peine de créer sans cesse de nouveaux mots ; et, pour a
euse : incedis per ignes suppositos cineri doloso. L’esprit a trop de peine à saisir une idée principale, présentée à la fois
écrivain, lorsqu’il nous laisse entrevoir les efforts qu’il fait, les peines qu’il se donne pour parler le langage d’une passi
t longs to launch into a bolder strain. (Letter from Italy). « J’ai peine à brider ma muse rétive, qui brûle de voguer dans
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
de soin, paresseux par défaut d’action, fainéant par antipathie de la peine . La pureté et la propriété réunies forment ce qu’
en n’empêche tant d’être naturel que l’envie de le paraître. » * La peine a ses plaisirs, le péril a ses charmes. La fines
usieurs fois les mêmes mots. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines , Songe au moins, songe au sang qui coule dans te
il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent sur la route. E
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
it un très grand talent et un fort bel organe, ne devait voir qu’avec peine un orateur tel que Démosthène, sans lequel il aur
écouter des accusations et des invectives ; et l’on n’entend qu’avec peine ceux qui font eux-mêmes leur éloge. Eschine avait
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
llabes.   1   2   3    4    5    6   7    8 Travaillez, prenez de la peine . La Fontaine. Sept Syllabes. 1      2       
ne s’enseignent ; une oreille sensible et délicate les trouvera sans peine , et saura les appliquer par instinct. § XIII.
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
duchesse de Bourgogne consolait aussi son époux, et y avait moins de peine qu’à acquérir le besoin d’être elle-même consolée
e rideau fut tiré devant ses yeux, tant la nature et l’intérêt ont de peine à se persuader des maux extrêmes et sans remède.
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
inquiétudes, le poète peut sans doute attacher à la vie pastorale des peines et des soucis ; mais ces maux doivent être tels q
de nonchalant, et qui semble indiquer qu’on ne veut pas se donner la peine de chercher plus loin. 157. Le style des bergers
88 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ait paraître à ses yeux mille images séduisantes, et lui détaille les peines , les fatigues, les périls qu’il trouvera sur la r
it à la mort. Il court supplier le pape d’accorder une commutation de peine , et il l’obtient. Le jeune homme (Gaëtano était s
loppé par les Ottomans, le général hongrois ne se défend plus qu’avec peine , il va succomber. Tout à coup d’une forêt voisine
r eu en sa faveur un certain nombre de suffrages, était condamné à la peine que l’accusé (s’il eût été condamné) aurait dû su
ait veuve ; frappée par des malheurs immérités, elle avait bien de la peine à vivre et à élever ses enfants ; elle était obli
ies qu’elle leur donne soulagera leur pauvreté et les dédommagera des peines et des dépenses que son séjour parmi eux va leur
trop heureux pour se résoudre à sévir ; le bannissement fut la seule peine infligée au traître. Léon régna après son père, e
et incendiée, et que les restes de l’armée romaine se défendent avec peine dans le Capitole. Il exprime dans un monologue le
t (et l’orateur n’en disconvient pas), on ne doit lui infliger qu’une peine convenable à son âge, et qui lui laisse l’espoir
reconnaissance due aux belles actions, infligea d’abord à Isadas une peine légère, et lui décerna ensuite une récompense écl
châtiment demandé par la clameur publique, ou qu’on se contente d’une peine beaucoup plus douce, ou même qu’il soit entièreme
ait apporté les têtes de ses frères. Et ce ne fut qu’avec beaucoup de peine que nous parvînmes à le tirer de ses mains. « Tou
mes mains à qui voulait l’acheter ; pendant l’été, je n’étais pas en peine , mais pendant l’hiver les moyens me manquaient. A
89 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
ître et à les corriger, vous tombez dans l’erreur, et vous prenez une peine inutile. Tournez les yeux sur vous-même, au lieu
u haut de son âme. Ils ne valent pas, à ses yeux, les fatigues et les peines qu’il en coûte, la plupart du temps, pour les acq
s relâche d’extraire le métal, de le transporter, de le nettoyer : la peine de mort était réservée à quiconque refuserait de
les dons qu’ils nous présentent. » Il ne subit point, il est vrai, la peine due à ses crimes ; mais, après sa mort, il trouva
r une hauteur, et d’un accès difficile. Il ne voulut pas se donner la peine de monter jusque-là. Il manda un citoyen d’Halunt
tte métamorphose produirait une masse d’or très-satisfaisante pour la peine qu’il allait prendre, il se met à l’œuvre. Mais,
ctoire fut d’autant plus généreuse, que la lutte avait coûté moins de peine  : Crésus con[illisible chars][texte coupé]rva, av
dversités auxquelles un prince peut être en butte ; ce fut à force de peines et de fatigues qu’il parvint au trône : aussi, pe
[illisible chars][texte coupé]e ses mains aurait pu séduire Danaé. A peine son âme peut-elle contenir ses espérances, à l’id
ent sous leurs pas : tandis que ces choses coûtent aux hommes tant de peine  ! Dieu nous a donc départi la raison comme notre
rsqu’il n’est point de partie où l’on soit plus amplement payé de ses peines . Version LXXXIV. Extraits de la lettre de S
en ! regardez tout ce monde que les vastes maisons de cette ville ont peine à contenir. Plus de la moitié de cette foule est
eds du voyageur ne se [illisible chars][texte coupé]irent qu’avec une peine extrême. Les Egyptiens exagéraient encore ces dif
e verdure, dont l’épais ombrage laisse [illisible chars][texte coupé] peine pénétrer le soleil. Un grand nombre de fontaines
etourna pour voir Eurydice….. Ce regard lui ravit tout le fruit de sa peine  ; le pacte de l’impitoyable monarque fut rompu ;
s l’armée romaine, corrompue pendant son séjour en Afrique. 14. A peine entré en fonctions, Métellus dirigea toutes ses p
e. Il réprima les fausses accusations intentées pour le fisc, par des peines sévères infligées aux accusateurs, et son citait
n XL. Le poëte déclame contre la cupidité de son siècle. 40. A peine déjà, sous le règne de Saturne, trouvait-on un mo
chons depuis tant de siècles ? Le meilleur, c’est le moins mauvais. A peine vous serait-il permis de faire un choix plus heur
ctoires. Ces exploits sont tels, que la pensée, que l’imagination ont peine à les concevoir ; ce serait folie à moi de le méc
, ce point qu’on nomme la prunelle, est si petit qu’il se dérobe sans peine à tout ce qui pourrait lui faire du mal. Cependan
chaient, sur le sang des criminels, à des supplices plus lents, à des peines plus affreuses. Jetés sur des navires réunis à la
s ses champs une ample moisson pour la transporter dans les vôtres. A peine pouvons-nous emprunter à nos écrivains, sans être
acun, de telle sorte que les méchants fussent contenus par de légères peines , et les bons défendus sans que leur fortune dût e
est permis qu’aux prêtres. Dans ce traitement, ils ne voient plus une peine , un ordre émané du chef, mais le commandement du
ues et particulières, il a aussi plus de part que tous les autres aux peines et aux misères de l’administration publique et pr
s certainement se diriger et se soutenir lui-même. Mais le nombre des peines surpasse de beaucoup celui des dédommagements ; e
iez des amis assez dévoués, assez instruits, assez peu avares de leur peine , pour qu’ils puissent et veuillent bien se charge
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
lle du talent, M. de La Harpe s’élevait rarement et se soutenait avec peine à une certaine hauteur de pensée ou d’expression 
es paradoxes ne peuvent être bien dangereux aujourd’hui. On a vu avec peine quelques pages seulement renfermer l’analyse de t
t un beau monument échappé aux ravages de la barbarie, et retiré avec peine du milieu des cendres et des ruines. Peu de temps
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
s. « Ô vertu, science sublime des âmes simples, faut-il donc tant de peines et d’appareil pour te connaître ? Tes principes n
l tous deux vous prendre pour victimes, Et laisser choir sur vous les peines de mes crimes ! Puissiez-vous ne trouver dedans v
rché, et je n’ai pas même trouvé la place où il était. » On voit sans peine que Racine a paraphrasé le texte ; mais qu’il n’a
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
bontés et les goûte en tout lieu. Nulle bonne action ne te ferait de peine Si tu te dégageais de tous déréglements : Le déso
tus celles d’un capitaine : Montrez-lui comme il faut s’endurcir à la peine , Dans le métier de Mars se rendre sans égal, Pass
mon sang satisfaites Chimène : Je n’y résiste point, je consens à ma peine  ; Et, loin de murmurer d’un rigoureux décret, Mou
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
ta justice a tout sagement compensé pour nous, et que la variété des peines et des plaisirs, des craintes et des espérances,
fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus ; du reste, homme asse
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
la composition, celui dont les idées se lient facilement trouve sans peine de grandes ressources pour écrire, et il se fait
95 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
tions pour achever des ouvrages qui ne donnent à nos comédiens que la peine de les réciter et qui ravissent de joie ceux qui
96 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
n revient et les fruits qu’on en recueille, ce qui leur en coûtera de peines et de travail pour s’y rendre habiles se changera
(Vauvenargue.) Je serai amplement dédommagé de mon travail, si les peines que je me suis données peuvent en épargner à la j
ne vérité, présentée à leur esprit avec ses preuves, obtiendrait sans peine leur acquiescement ; mais il n’en est pas ainsi.
chrétien les incrédules sont en si petit nombre, que ce n’est pas la peine de les y attaquer. Il vaut mieux supposer, comme
u aimable, le devoir attrayant, la condition de l’homme condamné à la peine plus douce et moins intolérable ; il s’agit en un
pour les autres, et sans aucun intérêt personnel, à toutes sortes de peines et de périls. On n’admire pas moins la vertu qui
ertueux, dans les jouissances qu’il éprouve, dans les craintes et les peines qu’il ignore, etc…… Chacune de ces idées pourrait
t bons, ou ils sont méchans. S’ils sont bons, que de fatigues, que de peines n’ont-ils pas à supporter ! s’ils sont méchans, q
ommun. En effet, toute émotion cause une impression de plaisir ou de peine  : tout sentiment de plaisir ou de peine a un degr
e impression de plaisir ou de peine : tout sentiment de plaisir ou de peine a un degré d’émotion, et c’est dans ce degré qu’e
rel. Mais souvent il garde des affections secrètes qu’on pénètre avec peine  ; l’art consiste à les déplier. Quel est alors le
ble, dans ses besoins, dans ses passions, dans ses plaisirs, dans ses peines . Au récit d’un événement heureux ou malheureux, a
e l’espérance ou de la crainte de ceux qu’il défend, le plaisir ou la peine , l’espérance ou la crainte de ceux qui l’entenden
curer le bonheur, comme on le croit, elle est toujours accompagnée de peines et de chagrins. » Pitié. Pitié. « Nous réussir
principales à l’auditeur, fixe son attention et lui fait suivre sans peine la marche du discours ; elle lui offre des momens
auditeurs. Si on ne les satisfait point au commencement, on a plus de peine à le faire dans la suite, et la cause est en dang
nir dès le premier engagement un avantage décisif et de détruire sans peine après cela les moins graves inculpations. Si l’on
nétrer tellement de leur sujet, qu’ils trouvent naturellement et sans peine , comme le mode et le ton dans lequel ils doivent
ortir avec effort, se traîner, tomber, se relever, enfin arriver avec peine jusqu’à l’exclamation qui la termine, et que l’au
ture, dit-il, exige, à la vérité, un certain soin, mais un soin où la peine ne soit pas trop marquée, ce serait un travail pu
cité. Ils se rendent encore plus respectables en ne souffrant qu’avec peine le respect qui leur est dû ; et parmi tant de tit
Catilina, il avoue l’énormité de leur crime ; mais il soutient que la peine de mort proposée par Silanus est contraire aux lo
expérimentés admiraient cet esprit vif et perçant qui embrassait sans peine les plus grandes affaires et pénétrait avec tant
’écrivain lorsqu’il nous laisse entrevoir les efforts qu’il fait, les peines qu’il se donne pour parler le langage d’une passi
qui met la pensée dans un beau jour ; c’est en laissant deviner sans peine une partie de sa pensée. C’est ce qu’on appelle f
doit avoir deux vertus : la première, de recevoir promprement et sans peine ce qu’on lui confie ; la seconde, de le garder fi
ce que dit l’orateur et d’en être touché : trop lente, elle montre la peine que nous avons à trouver ce que nous voulons dire
parable, l’interprète naturel de ses pensées et de ses sentimens. « A peine y a-t-il un mot, dit Quintilien, que les mains ne
rent, en roulant doit tonner. Qu’Ajax soulève un roc et le lance avec peine , Chaque syllabe pèse et chaque mot se traîne. Mai
des ruisseaux, etc. Par quels moyens. Un poëte n’a pas beaucoup de peine à ne se servir que de mots composés de voyelles d
97 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
uvais, contre lequel l’avaient défendu ses amis et qu’il n’eut pas de peine à vaincre dans une joute où il fallait de l’espri
’un million10.     Or vien me veoir pour faire le Lyon, Et je mettray peine , sens et estude D’estre le Rat, exempt d’ingratit
. Maintenant est avecques le grand Roy, Ou il repose apres travail et peine . Or a vescu personne d’aage pleine93. Pleine de b
ces, Non ce vent populaire151, et ce frivole bruit Qui de beaucoup de peine apporte peu de fruict. Ce faisant, tu tiendras le
ion monumentale, qui laissa le public indifférent. Ronsard a porté la peine d’un double tort : son impatient et intempérant g
r lequel est mort tout nu.     Or aille qui voudra204 mendier à grand peine D’un prince ou d’un grand Roy la faveur incertain
r les testes humaines Tomber, comme il te plaist, et les biens et les peines  ! O Seigneur tout puissant, qui as toujours esté
sans fin tu seras, tu me rendras au double. Le loyer de mes maux. La peine est bien plus grande Qui voit sans fin son fait :
de mourir, et qu’une mort soudaine Seule puisse finir votre incurable peine , Je mourray comme vous : le nautonnier Charon Nou
Accorts415 et fins : comme à poure canaille Du pain au docte à grande peine on baille… On n’use point pour son manger et boir
ee.     Au soir, à son retour, il conte à la maison Au prix de quelle peine il eut sa venaison, Qu’il met lors sur la table,
ieux vendent leurs biens aux hommes chèrement, Achetez par soucy, par peine et par tourment, Dont la propriété n’est par eux
armes, Mais de les mériter pour t’avoir offensé. Ma faute, et non ma peine , est ce qui me tourmente : J’en soupire la cause,
ussez contre la race humaine Ont mis avecq’ les biens la fureur et la peine . Le monde est un berlan551 où tout est confondu.
moins contant, me rend plus empesche ? Si la gloire et la charge à la peine adonnée Rend souz l’ambition mon ame infortunée ?
us perdez vostre espoir. Vous perdez vostre tens, vostre bien, vostre peine , Et ne vous reste rien qu’une promesse vaine, Et
ut ès cieux, Et que tu es une plante divine. Cacher son vice est une peine extreme, Et peine en vain : fay ce que tu voudras
e tu es une plante divine. Cacher son vice est une peine extreme, Et peine en vain : fay ce que tu voudras, A toy au moins c
us esgale Ne taschez point à vous vanger. Aussi vous n’avez point la peine De vous friser tout le matin, De faire bien senti
rales dramatiques (importation italienne et espagnole acclimatée sans peine chez nous au xvie  siècle, toujours cultivée au x
e leur toison voit filer ses habits ; Qui plaint de ses vieux ans les peines langoureuses, Où sa jeunesse a plaint les flammes
l en finissant le jour, Je trouvois mon foyer couronné de ma race ; A peine bien souvent y pouvois-je avoir place : L’un giso
un si digne loyer774 N’est toûjours que la mort qu’avecque moins de peine L’on trouve en son foyer. Que sert à ces galans
ais lors qu’à mon besoin je me veux servir d’elle, Apres beaucoup de peine et d’efforts impuissans, Elle dit qu’Uranie est s
bre précieux Où pend pour nous le fruit le plus chéri des cieux. J’ai peine à concevoir ce changement extrême, Et sens que, d
aux seront encor moindres que mes péchés. Je sais de quel repos cette peine est suivie, Et ne crains point la mort qui condui
devoir ; La plus cruelle mort me sera trop humaine, Je me résous sans peine à la fin de ma peine ; Elle m’affranchira de votr
lle mort me sera trop humaine, Je me résous sans peine à la fin de ma peine  ; Elle m’affranchira de votre autorité, Et ma pun
r moi frère et père à venger. Qui se venge à demi court lui-même à sa peine  : Il faut ou condamner ou couronner sa haine. Dût
. Je n’irai pas si loin ; et si mes quinze lustres Font encor quelque peine aux modernes illustres, S’il en est de fâcheux ju
e, à moins qu’être insensé ! SOSIE. Je ne l’ai pas cru, moi, sans une peine extrême931. Je me suis d’être d’eux senti l’espri
t-il à la nature humaine ? « Moins on a de richesse, et moins on a de peine . « C’est posséder les biens que savoir s’en passe
. Mais les ans m’ont changé, le monde m’importune, Et j’aurois de la peine à vivre dans un lieu Où toujours la vertu se plai
re langue, la poésie élégiaque et la poésie pastorale. Il efface sans peine par ses Élégies Le Brun, dont la gloire est aille
ire auprès de Lisimon. LYCANDRE. On me l’a peint tout autre ; et j’ai peine à vous croire. Tout ce discours ne tend qu’à cach
r jusque dans ses succès. VALÈRE. Lui refuseriez-vous l’esprit ? J’ai peine à croire… ARISTE. Mais à l’esprit méchant je ne v
, je crains la foule ; Comme toi, j’aime le désert. Ruisseau, sur ma peine passée Fais rouler l’oubli des douleurs, Et ne la
m’éveiller aux champs ! Comme pour le plaisir les yeux s’ouvrent sans peine  ! Quelle aimable fraîcheur frémit dans chaque vei
Dieu ; chantons dans tes pensées, Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ; Partons, dans un baiser, pour un monde
d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux, Je te les donnerai sans peine  ; De nos amours qu’il te souvienne, Si tu remonte
a-t-il, Seigneur, que lors je me retire, Si les justes seront à grand peine sauvez, Miserable pécheur, pour apaiser ton ire ?
cque et s’on ne peut avoir Ny honneur, ny crédit, non plus que si nos peines Estoient fables du peuple inutiles et vaines. Or
ntre toi. 734. Loyer, salaire (Étym. locarium, prix du gîte). Toute peine , dit-on, est digne de loyer. (La. Fontaine, XII,
en mes veines Me donnoit de jeunes desirs, Tantost vous soupiriez mes peines , Tantost vous chantiez mes plaisirs : Mais aujour
posent à l’ombre, Et, pour se festoyer de mets en petit nombre Que la peine et la faim leur font trouver si doux. Font servir
eront anéantis, Leurs palais, leurs chasteaux, si richement bastis, A peine laisseront leurs traces dans les herbes, Tandis q
lleurs, quelle grâce charmante ! Tel qu’un passereau solitaire, J ai peine à supporter mon ombre qui me suit. (Psaume 26e.
hi, qui l’en détourne par ses suggestions perfides. Il l’emporte sans peine  ; Britannicus, au cinquième acte, est empoisonné.
t un sonnet contre Colbert que l’on a surtout retenu d’Hesnault. On a peine à l’entendre appeler « avare et lâche » le grand
ières strophes vaut-elle mieux : Là (au Temple) nous trouverons sans peine , Avec toi, le verre en main, L’homme après qui Di
er. Bonne nouvelle, Alcée, je ramène Celui qui cause et doit finir ta peine  : Tourne les yeux sur ton Damocle cher… D’autres
il les appelle, avec un peu de recherche, « l’ondoyant espoir » des peines du laboureur. 1432. Génie de l’air dans la myth
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
our honorer tout ensemble et son triomphe et sa croix. Je n’ai pas de peine à choisir celui qui doit servir à ce spectacle ;
t d’un coup dans de si grands biens dont l’amas ne lui a coûté aucune peine , se jouera des sueurs d’un homme insensé qui se s
à toi quelques années après ta mort ! Ce qu’il y a d’assuré, c’est la peine de tes rapines, la vengeance éternelle de tes con
r ce que le péché a mêlé du sien. O Dieu ! quel est ce mélange ? J’ai peine à me reconnaître ; je suis prêt à m’écrier avec l
99 (1873) Principes de rhétorique française
même au début et avec nos forcés tout entières, nous avons eu tant de peine à franchir. Ici, nous devons vaincre ou mourir.
là, couvert de plaies, et qui veut vous entretenir de l’excès de ses peines , vous trouve insensible : et vous détournez les y
nsolera ; tout est fini pour moi. L’espérance, seul adoucissement des peines des hommes, n’est plus un bien qui me regarde. An
t ; il sera pressé de la faire éclore ; les idées se succéderont sans peine et le style sera naturel et facile. 6. Règles d
es avec qui il n’avait aucune ressemblance, quels qu’ils fussent ; il peine MM. ses frères lui paraissaient-ils intermédiaire
les dignités que tu m’as demandées. Je te les ai sur l’heure et sans peine accordées ; Je t’ai préféré mémo à ceux dont les
’ont acheté l’empire. la manière : Je te les ai sur l’heure et sans peine accordées. les sentiments : De la façon enfin q
ou certaines racines, ou bien des expressions qui se substituent sans peine à d’autres expressions. Ainsi le substantif peut
re les membres, mais cette symétrie ne doit pas être géométrique sous peine d’être froide et affectée. Concilier l’unité qui
erchant, j’ai perdu tant de jours, Où me perdant, j’ai trouvé tant de peines . Le Père Lemoyne n’a pas craint de dire, dans un
xcelle parmi les hommes est de croître lentement, de se soutenir avec peine pendant quelques moments et de tomber bientôt ave
e en courroux ; qu’il faut, ou la fléchir, ou souffrir en silence les peines qu’elle inflige, les verges, la prison ; que lors
llez sur eux, et faites qu’ils puissent arriver à l’adolescence ! » A peine avait-il achevé que l’assassin lui crié : « Tu os
les dignités que tu m’as demandées, Je te les ai sur l’heure et sans peine accordées. Corneille. Tombe sur moi le ciel p
tôt noyé (optation) ! Je ne te reproche ni ce que tu me coûtes, ni la peine que je me donne pour te suffire (prétérition) ; m
t populaire dans notre pays de mesurer le mérite des écrivains sur la peine qu’ils donnent à qui veut les comprendre. Ou s’im
ais une vérité parfaite, qui paraît n’avoir coûté à l’écrivain aucune peine , aucun effort : la moindre affectation détruit ce
rop grands mouvements et l’on réussit moins en se donnant beaucoup de peine . Enfin personne n’a trouvé, pour peindre et reco
e, que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine , quoique peu d’hommes soient capables de le trouv
ilité, un air de plaisir qui cachent et épargnent au lecteur toute la peine que l’auteur a prise.    Joubert. Le naturel e
ent, en roulant doit tomber. Qu’Ajax soulève un roc et le traîne avec peine  ; Chaque syllabe est courte et chaque mot se traî
Sévigné à Pascal, de Bossuet à. Molière, on acquerra sans beaucoup de peine et à coup sûr une flexibilité remarquable de lang
ux porteurs de défi demandent grâce ; ils se rendent. C’était bien la peine de tant parler de vos dames et de les mettre au-d
s et détruit ». — Mais que faisiez-vous cependant ? — J’ai eu tant de peine à me sauver moi-même ! courant au hasard, grimpan
es les parties de la terre, les vœux et les sacrifices des mortels- A peine la trappe fut-elle levée, qu’un nuage de fumée pe
e richesses, d’honneurs, de longues années se faisaient entendre sans peine , parce qu’ils étaient répétés plus souvent et ave
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
faire une fatigue : Que dès les premiers vers l’action préparée Sans peine du sujet aplanisse l’entrée.. Le sujet n’est jama
gérer et à l’éclaircir, plus ils m’embrouillent. — Je vous crois sans peine , et c’est l’effet le plus naturel de tont cet ama
/ 244