e autre chose que l’imitation fidèle de la nature, et qui s’attache à
peindre
tout ce qui est susceptible d’être peint par les
nature, et qui s’attache à peindre tout ce qui est susceptible d’être
peint
par les sons ; la poésie a retenu et perfectionné
ive : c’est un de ses caractères distinctifs ; et toute poésie qui ne
peint
rien par le mouvement du vers ou par la vérité de
le et même chose. C’est la nature qui avait appris à Homère que, pour
peindre
la beauté, il fallait choisir les voyelles les pl
eulement l’espèce de beauté qui caractérise ceux d’Homère20 ? Faut-il
peindre
le bruit des vagues qui se brisent en courroux su
Polyphéme. Tepidi tremerent sub dentibus artus : vers admirable, qui
peint
si bien, et l’avidité du monstre, et l’effroi de
toujours l’expression vraie et simple de la nature, bien observée et
peinte
avec des traits, et dans des langues dignes d’ell
vec quelle scrupuleuse attention ces grands poètes s’attachent à tout
peindre
, afin qu’il n’y ait pas, dans leur tableau, un se
th’ unbending corn, and skims along the main. (Essay on Criticism).
Peignez
en vers légers l’amant léger de Flore. Qu’un doux
e, vaut bien Λᾶαν ἄνω ὤθεσκε ποτὶ λόφον ; et thunders impetuous down,
peint
la chute et fait entendre le bruit de la pierre.
ions secondaires, et peuvent se réduire à trois : la description, qui
peint
les objets ; la narration, qui raconte les faits
les yeux. L’écrivain lui donne une vie, une existence réelle ; il le
peint
avec des couleurs si vraies, avec des traits si n
n’aperçoit rien de neuf, rien de particulier dans l’objet qu’il veut
peindre
: l’image qu’il s’en forme est vague et confuse,
ieux et capable d’intéresser. En effet, tout n’est pas à décrire et à
peindre
dans tous les objets. Il faut saisir les traits m
e à l’historien et à l’orateur : à l’historien, dont le devoir est de
peindre
un fait tel qu’il s’est passé, avec sa couleur lo
e dans la description ? La convenance dans la description consiste à
peindre
l’objet sous les traits qui lui sont propres, de
spéciaux et caractéristiques. A cette condition cependant, on pourra
peindre
les traits qui lui seraient communs avec d’autres
scription, il faut placer en relief l’objet le plus intéressant et le
peindre
avec des couleurs plus vives et plus magnifiques.
dans l’objet à décrire ? Le changement de face dans l’objet que l’on
peint
dépend surtout du moment que l’on choisit et des
il ne faut jamais, quel que soit le plaisir que l’on puisse trouver à
peindre
certaines scènes de la nature ou de la vie humain
r le lecteur au sort d’Énée en faisant ressortir son courage. Il veut
peindre
le fondateur de la nation romaine luttant avec se
-ce que la description poétique ? La description poétique consiste à
peindre
une chose qui n’existe que dans l’imagination, ma
dans ceux ou l’action est vive et rapide, on ne peut trop se hâter de
peindre
à grands traits ce qui est de spectacle et de déc
autant qu’il peut se trouver d’objets à décrire. Or, on peut avoir à
peindre
le temps où un événement s’est passé, le lieu où
uelle appartient le fait ou l’objet décrit. Voici comment La Fontaine
peint
l’heure de l’affût, c’est-à-dire le matin et le s
truction, ne doivent pas être multipliées. On ne les emploie que pour
peindre
les personnages qui sont en première ligne dans u
il faut, outre une connaissance approfondie de l’objet que l’on veut
peindre
, de la sûreté dans le coup d’œil, de la précision
es isolés, offrent un tableau ressemblant, parlent à l’imagination et
peignent
au lieu de raconter. Mais ces morceaux brillants
ntivement la vie, les œuvres, l’influence du personnage que l’on veut
peindre
. Le portrait de Voltaire, tracé avec un burin vig
inguer le ton, le talent, le génie particulier de l’auteur qu’il veut
peindre
. Le portrait de La Fontaine, par La Harpe, mérite
caractère ? Le caractère (notatio) est une éthopée dans laquelle on
peint
, non pas une personne en particulier, comme dans
êmes qualités, les mêmes défauts ou les mêmes manies. Le caractère ne
peindra
donc pas tel orgueilleux, tel paresseux, tel ambi
re ; et encore échappera-t-il difficilement à l’accusation de vouloir
peindre
des personnages réels, comme il est arrivé pour L
L’hypotypose (ὑποτυπόω, mettre sous les yeux) est une description qui
peint
un objet quelconque, comme une tempête, une batai
rbes employés dans la narration sont au présent, tour d’élocution qui
peint
les choses plus vivement. 390. Citez quelques hyp
; vif, pressé et empreint d’une teinte d’indignation, quand il faudra
peindre
un personnage odieux et méprisable, un prince qui
in un style froid et décoloré, qui ne permettrait pas à l’écrivain de
peindre
et de mettre sous les yeux les lieux, les scènes,
elatives à la lettre. D’ailleurs, comme il est reconnu que l’homme se
peint
dans son style et surtout dans le style de la let
nécessaire pour cela de faire une lettre bien longue. Le sentiment se
peint
souvent dans un seul mot. La nature de la grâce r
our le théâtre, une source intarissable d’émotions : si le poète sait
peindre
les passions avec vérité, et parler le langage de
herchant les grands effets sur le théâtre, l’auteur doit se garder de
peindre
le crime brutal et féroce ; l’effroi ne doit pas
us le côté ridicule, dans le but de corriger par le rire. La tragédie
peint
les crimes des hommes pour les rendre odieux, leu
les rendre odieux, leurs infortunes pour nous attendrir ; la comédie
peint
les vices, les travers, les folies de l’humanité,
trois espèces de comique ; le haut comique, ou le comique noble, qui
peint
la société élevée, les vices polis, les ridicules
tel est d’un bout à l’autre le Misanthrope. Le comique bourgeois, qui
peint
les mœurs et les ridicules de la société moyenne
omédie de mœurs et de caractère. La comédie de mœurs a pour but de
peindre
soit un caractère unique, et alors on l’appelle a
t un côté particulier des mœurs générales. Le caractère que l’on veut
peindre
doit dominer tous les autres, l’Avare de Molière,
doit être omis ; il est même ordinairement un peu outré, car l’auteur
peint
en lui moins un individu que toute une classe d’i
des individualités stéréotypées dans la langue. Quelquefois l’auteur
peint
à la fois plusieurs caractères, sans en présenter
omédie mixte. Une comédie de caractère est d’autant meilleure qu’elle
peint
des mœurs plus générales, parce qu’ainsi elle est
assure l’immortalité aux grandes œuvres de Molière. Quand la comédie
peint
les mœurs particulières et locales, elle peut obt
du moment ne se fonde pas une gloire durable : l’auteur de génie qui
peint
l’homme en général coule en bronze sa propre stat
ent selon leurs caractères vrais ou présumés ; qu’ils soient toujours
peints
d’après nature, d’après les instincts divers, et
té à l’Agneau, la faiblesse et la timidité au Lion et au Léopard ; de
peindre
le Lièvre fier et courageux, l’Âne fin et rusé, l
merveilleuse : elles ne sont que les propres traits dont la nature se
peint
elle-même. Tout y est exprimé avec une naïveté ch
e au guet, S’égayaient, et de thym parfumaient leur banquet. Faut-il
peindre
avec feu ? Les couleurs sont des plus fortes et d
ur d’Ésope, est bien plus orné, plus fleuri que le fabuliste grec. Il
peint
en racontant : sa poésie est soignée, sa diction
ne, qui vraisemblablement ne sera jamais égalé. On a dit de lui : Il
peignit
la nature et garda les pinceaux. Il paraît en ef
e n’est donc pas l’état présent de la vie champêtre que le poète doit
peindre
. C’est la vie champêtre avec tous les agréments q
u’elle soit mise en récit. Mais bien souvent elle n’en a point, et ne
peint
que le sentiment. En voici un exemple dans cette
ture sur chaque image Doit guider les traits du pinceau ; Tout doit y
peindre
un paysage, Des jeux, des fêtes sous l’ormeau : L
ar une douceur, une naïveté qui paraît presque inimitable. Ce poète a
peint
la nature simple, mais quelquefois négligée. Sa v
ans l’églogue enchanter les forêts. Il a le ton vraiment pastoral, et
peint
très bien les passions tempérées, les mœurs ingén
e et naïf : c’est partout le langage de la nature. Le sentiment y est
peint
avec tout le charme, et toutes les grâces imagina
des grandes passions, s’y livrer à des sentiments doux et affectueux,
peindre
les mœurs et les ridicules, plaisanter, disserter
unie, Seule a le droit d’enfanter de beaux vers. Quand le poète veut
peindre
les mœurs et les ridicules, il doit en saisir les
s avoir fait un parallèle ingénieux du siècle des Bayard et du nôtre,
peint
ainsi l’inconstance des Français asservis aux cap
lle, qui dans le même âge, Renouvelle cent fois nos goûts. Ainsi pour
peindre
l’origine. De nos caprices renaissants, Regarde u
e si dans une épître familière, le militaire français peut être mieux
peint
et mieux loué qu’il ne l’a été dans celle-ci du m
chanta ses conquêtes. Boileau 259 a dit après le poète latin : Elle
peint
des amants la joie et la tristesse. Cette sorte
que pour réussir dans ce genre d’écrire, il faut bien sentir, et bien
peindre
le sentiment avec des couleurs vraies et naturell
e. Le premier, surtout, est doux, élégant et toujours naturel : il ne
peint
jamais que le sentiment et la passion. Properce n
de la carrière. L’autre est dans le genre tendre et gracieux. Elle
peint
les festins, les danses et les ris. De l’Ode
els à l’écouter. Ainsi J.-B. Rousseau imitant le prophète David, pour
peindre
l’aveuglement des hommes du siècle, s’écrie : Qu
t, qu’il n’a point perdu de vue un seul instant. Les rebelles ont été
peints
sous l’image des Titans, et le monarque sous cell
ousseau dans cette belle Ode, où ce digne imitateur du prophète David
peint
les mouvements d’une âme, qui s’élève à Dieu par
s le marquis de Pompignan, s’élevant jusqu’à l’enthousiasme de David,
peint
la grandeur, la justice et tout à la fois la clém
sont les jeux et les plaisirs qu’il chante ; c’est le sentiment qu’il
peint
avec les couleurs les plus douces. Ses tableaux,
. Dialogues sur l’éloquence 3, dial. I. En quoi consiste l’art de
peindre
? Peindre, c’est non-seulement décrire les cho
sur l’éloquence 3, dial. I. En quoi consiste l’art de peindre ?
Peindre
, c’est non-seulement décrire les choses, mais en
qu’il vous montre Didon furieuse, avec un visage où la mort est déjà
peinte
, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et
re. De là vient qu’un peintre et un poëte ont tant de rapport2 : l’un
peint
pour les yeux, l’autre pour les oreilles ; l’un e
politesse. Homère semble avoir oublié le lecteur pour ne songer qu’à
peindre
en tout la vraie nature. En cela je lui cède. V
le sujet et l’étendue. L’auteur y répand des trésors d’élégance ; il
peint
la nature, il en égale les richesses et les coule
rer que Saint-Simon n’a été que juste et vrai pour lui, lorsqu’il l’a
peint
« doué d’une éloquence naturelle, douce et fleuri
principale différence qui séparait ces deux arts était que la poésie
peint
une action progressive et la peinture une action
mment de cette harmonie spécialement appelée imitative, parce qu’elle
peint
et quelle imite par la combinaison même des sons,
nt exprimer. Ils se sont attachés, et ils sont parvenus avec succès à
peindre
la pensée dans les mots seulement, dont l’esprit
représente Turenne étendu sur ses propres trophées ; quand il nous
peint
ce corps pâle et sanglant, auprès duquel fume en
u périodique, serré ou développé, selon qu’il s’agit de prouver ou de
peindre
, de toucher ou de raisonner. Style rapide, destin
er ou de peindre, de toucher ou de raisonner. Style rapide, destiné à
peindre
l’effet d’un grand événement. « Turenne meurt ;
uelle est imprimé le caractère de sa dignité : l’image de l’âme y est
peinte
par la physionomie ; l’excellence de sa nature pe
manière plus poétique et plus propre à embellir ce genre, consiste à
peindre
les préceptes, c’est-à-dire à les présenter sous
e genre descriptif ? N’allez pas, dit Delille, Toujours
peindre
et toujours décrire : Dans l’art d’intéresser con
es scandales sont exposés à la vue dans toute leur crudité. Juvénal a
peint
des vices honteux et poursuivi de grands scandale
des grandes passions, s’y livrer à des sentiments doux et affectueux,
peindre
les mœurs et les ridicules, plaisanter, disserter
oyant la mesure de vers la plus propre et la plus agréable. Boileau a
peint
le passage du Rhin en vers dignes de l’épopée ; i
pour les gens de lettres. 286. Que doit faire le poète quand il veut
peindre
les mœurs et les ridicules ? Lorsque le poète ve
d il veut peindre les mœurs et les ridicules ? Lorsque le poète veut
peindre
les mœurs et les ridicules, il doit en saisir les
un parallèle ingénieux du siècle des Bayard et de celui où il vivait,
peint
d’une manière très vraie et très intéressante l’i
te et agitée qu’on mène à la ville. De même, Voltaire a admirablement
peint
et loué le militaire français dans une lettre bie
agissent Selon leur caractère vrai ou supposé, qu’ils soient toujours
peints
d’après les instincts divers et les inclinations
té à l’agneau, la faiblesse et la timidité au lion et au léopard ; de
peindre
le lièvre fier et courageux, le renard simple et
sions où les petits détails font bon effet, comme lorsque La Fontaine
peint
les tentatives des rats qui, après plusieurs alar
ue dans les autres genres, que de la magie de l’enthousiasme, qui lui
peint
vivement les objets, et lui fournit les couleurs
endre. La Fontaine avait l’un et l’autre : il savait voir ; il savait
peindre
, et en même temps prêter à ses acteurs toutes les
ète donnera à sa définition plus d’étendue et d’ornements : il pourra
peindre
l’objet par des traits caractéristiques et sailla
bleau par l’énumération des parties qui le composent. Racine, voulant
peindre
la bonté de Dieu, emploie ce moyen, dans le premi
voir emprunter des développements, s’il le juge convenable. Si j’ai à
peindre
une inondation, rien n’est plus naturel que de re
es il s’attire la confiance et l’estime. Que votre âme et vos mœurs,
peintes
dans vos ouvrages, N’offrent jamais de vous que d
ts divers. L’histoire, c’est le drame des peuples ; la poésie lyrique
peint
les émotions intimes de l’âme ; le roman, les pas
u’ils se gardent surtout de ces lectures dangereuses où les passions,
peintes
sous des couleurs attrayantes, peuvent pervertir
onté s’étend sur toute la nature. (Racine, Athalie). C’est ainsi que
peignent
et s’expriment les prophètes, et ceux que pénètre
ce n’est point ici une création humaine divinisée ; c’est la divinité
peinte
de ses propres traits. Quel immense intervalle, d
de tout remplir de sa présence en même temps, est contraint, pour la
peindre
, de redescendre bientôt de la hauteur fictive où
mple, ne manque pas de se récrier sur la majesté avec laquelle Homère
peint
ses Dieux. Il nous semble cependant que l’idée de
saints, à une terre aride et brûlante, où il n’y a point d’eau, pour
peindre
l’excès du malheur : de là ces métaphores emprunt
mes diffèrent entre eux, quant aux mœurs. Il faut donc que les poètes
peignent
les hommes ou meilleurs qu’ils ne sont ordinairem
ne sont, ou tels qu’ils sont ; comme font les peintres. Polygnote les
peignait
plus beaux que nature, Pauson plus laids, Denys c
s, la manière. Sophocle imite les mêmes objets qu’Homère, parce qu’il
peint
en beau comme lui ; et de la même manière qu’Aris
en beau comme lui ; et de la même manière qu’Aristophane, parce qu’il
peint
par l’action ou le drame. Car c’est de là qu’est
ucoup plus philosophique et plus instructive que l’histoire. Celle-ci
peint
les choses dans le particulier : la poésie les pe
stoire. Celle-ci peint les choses dans le particulier : la poésie les
peint
dans le général. Le général est ce qu’un homme qu
et toutefois plus eaux que les modèles. Ainsi lorsqu’un poète aura à
peindre
des hommes ou trop ardents ou trop timides, ou d’
de une imagination vive ou une âme susceptible d’enthousiasme : l’une
peint
fortement, l’autre sent de même. Quel que soit le
les acteurs qu’on voit. L’épopée, au contraire, étant en récit, peut
peindre
tout ce qui est d’un même moment, en quelque lieu
ignorance dans quelque art, comme la médecine ou autre, ou qu’on ait
peint
ce qui était impossible, rien de tout cela, de qu
n moindre d’avoir ignoré que la biche n’a point de cornes que d’avoir
peint
une biche avec des cornes. Si l’on reproche au po
t une biche avec des cornes. Si l’on reproche au poète de n’avoir pas
peint
les objets comme ils sont, on dira qu’il les a pe
e de n’avoir pas peint les objets comme ils sont, on dira qu’il les a
peints
comme ils devaient être. Ce fut la réponse de Sop
ntre doit être plus beau que la nature : les objets sont tels que les
peignait
Zeuxis ; sur l’opinion, qui admet l’incroyable :
e l’Iliade. 3. C’est le titre d’un poème où Homère s’était diverti à
peindre
en ridicule un fainéant. 4. C’est-à-dire qui n’é
jette le trouble dans toute l’armée sans qu’il en soit ému. Tout est
peint
dans un détail de circonstances affreuses : l’ima
faire connaître les mœurs et le caractère, sans cependant s’amuser à
peindre
leur extérieur. Ces sortes de portraits peuvent f
r hardiment le vice, d’exposer la vertu dans tout son jour, et de les
peindre
l’un et l’autre avec les seules couleurs qui leur
tyle doit être facile, harmonieux et plein de douceur. Si vous avez à
peindre
un prince odieux et méprisable, qui a été la hont
être souverain, dont elle nous donne une idée nette et précise, y est
peint
avec tous ses attributs. Il y déploie l’éclat de
timent étranger à. leur objet ne les anime : ils ne sont occupés qu’à
peindre
la vérité telle qu’elle est. Les événements sont
r est exact dans la chronologie, et admirable dans ses portraits : il
peint
d’un seul trait. Il est fâcheux qu’entraîné par l
e manège des cours. Son coloris est mâle et vigoureux : tout ce qu’il
peint
, il le peint en grand maître. Le règne de Tibère
cours. Son coloris est mâle et vigoureux : tout ce qu’il peint, il le
peint
en grand maître. Le règne de Tibère passe pour un
délicatesse, la clarté, la précision et le goût le caractérisent. Il
peint
d’ailleurs, sous des traits frappants et vrais, l
nts sont racontés. Ce sont proprement les Mémoires de sa vie, où elle
peint
au naturel le cœur humain. Mais ils renferment au
guer le ton, le talent, le génie particulier de chaque auteur, de les
peindre
tous et de les caractériser d’après leurs ouvrage
ent. On doit rechercher de préférence les épithètes qui font image et
peignent
la chose dont on parle, en mettant sous les yeux
ndida serait ici choisie avec goût, parce qu’il s’agit précisément de
peindre
la surface de la terre blanchie par une couche de
effet, ces mots virides, olentia latè, spirantis graviter, irriguum,
peignent
admirablement les divers objets dont parle Virgil
s pour donner plus de grâce, plus de couleur à la pensée. Ainsi, pour
peindre
l’aurore, Virgile dira : Postera jamque dies pri
s primo surgebat Eoo, Humentemque Aurora polo dimoverat umbram. Pour
peindre
le déclin du jour, il dira : Et jam summa procul
be modò répété deux fois ; la beauté de ce fréquentatif captabat, qui
peint
si bien l’empressement du jeune enfant à saisir l
e ensuite les ailes fatales aux épaules de son fils. Il s’agit ici de
peindre
l’inquiétude de ce tendre père, qui redoute que c
e la campagne. 2° De la description. La description consiste à
peindre
sous les plus vives couleurs les attributs ou qua
anière dont il massacre ce vénérable vieillard : tous ces traits sont
peints
avec un talent inimitable. Nous n’en citerons que
lassitude, courbe sa tête chargée de pluie. » Un écrivain moderne a
peint
, sous une belle comparaison, le pouvoir odieux de
ition des mêmes mots a beaucoup de grâce en poésie, quand elle sert à
peindre
les passions, comme la joie, la douleur, la tendr
fiction et vérité : fiction par la forme, vérité par l’expression. Il
peint
l’homme comme le théâtre ; avec moins de force et
e récit en soit vif, intéressant, les peintures variées, les passions
peintes
avec naturel ; que les évènements s’enchaînent, q
int rarement le but élevé que nous venons d’indiquer. Trop souvent il
peint
les passions sous des couleurs vives et attrayant
le cœur où règnent la candeur et la simplicité de la vertu ; car ils
peignent
un monde idéal et factice qui diffère toujours du
empreint fortement de l’esprit d’observation et d’analyse intime ; il
peint
le cœur humain en pénétrant dans tous ses replis
un exemple de cette figure dans ces vers de la Henriade : Je ne vous
peindrai
point le tumulte et les cris, Le sang de tous côt
jeunesse éternelle, un bonheur sans fin, une gloire toute divine est
peinte
sur leur visage ; mais leur joie n’a rien de folâ
près à la peinture. Homère et Virgile excellent dans ce grand art de
peindre
: leurs poèmes offrent une suite de tableaux de l
quelles couleurs le P. Berruyer, dans son Histoire du peuple de Dieu,
peint
l’embrasement de ces anciennes villes, dont les h
rds. Fénelon, dans sa prose poétique, donne à tous les objets qu’il
peint
les couleurs les plus riches, les plus animées, e
plus brillantes, des tours plus nombreux que ceux de l’historien. Ils
peignent
avec plus de feu et de précision : ils peignent m
x de l’historien. Ils peignent avec plus de feu et de précision : ils
peignent
même souvent d’un seul trait. Voyez avec quelle f
s remords, tout y devient fureur. Posographie. La Posographie,
peint
l’extérieur des objets. On en trouve un bien beau
chappé, offre aussi un bel exemple de posographie dans ces vers où il
peint
l’attitude d’une personne qui va écouter à une po
et de bien définir, c’est-à-dire de lui apprendre à dessiner avant de
peindre
. Je ne veux, pas qu’on l’accoutume aux arguties d
quence est une peinture de la pensée ; et ainsi ceux qui, après avoir
peint
, ajoutent encore, font un tableau au lieu d’un po
une bizarrerie qui met hors de gamme. XVII. Quand un discours naturel
peint
une passion ou un effet, on trouve dans soi-même
et en sujet ; qu’il cherchait le bon air. Le sot projet qu’il a de se
peindre
! Et cela non pas en passant et contre ses maxime
raconter. Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien
peindre
. Moïse. Homère, Platon, Virgile, Horace, ne sont
terme, disent les uns, dans votre ouvrage, qui est rencontré, et qui
peint
la chose au naturel ; il y a un mot, disent les a
s caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; celui-là
peint
les hommes comme ils devraient être, celui-ci les
es ; celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les
peint
tels qu’ils sont. Il va plus dans le premier de c
la vérité, pour ramener l’esprit à la mieux connaître. Le sublime ne
peint
que la vérité, mais en un sujet noble ; il la pei
re. Le sublime ne peint que la vérité, mais en un sujet noble ; il la
peint
tout entière, dans sa cause et dans son effet ; i
, hasarder de certaines expressions, user de termes transposés et qui
peignent
vivement, et plaindre ceux qui ne sentent pas le
core dans l’art d’exciter les passions. Pour les exciter, il faut les
peindre
: ainsi je crois que toute l’éloquence se réduit
peindre : ainsi je crois que toute l’éloquence se réduit à prouver, à
peindre
et à toucher. Toutes les pensées brillantes qui n
ne de ces trois choses ne sont que jeux d’esprit. C. Qu’appelez-vous
peindre
? Je n’entends point tout votre langage. A. Pein
qu’il vous montre Didon furieuse, avec un visage où la mort est déjà
peinte
; qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et
ure. De là vient qu’un peintre et un poète ont tant de rapport : l’un
peint
pour les yeux, l’autre pour les oreilles : l’un e
rateurs. La poésie ne diffère de la simple éloquence qu’en ce qu’elle
peint
avec enthousiasme et par des traits plus hardis.
ur tout le reste, la poésie n’est autre chose qu’une fiction vive qui
peint
la nature. Si on n’a ce génie de peindre, jamais
chose qu’une fiction vive qui peint la nature. Si on n’a ce génie de
peindre
, jamais on n’imprime les choses dans l'âme de l’a
e ne rejette que celles où l’auteur, amoureux de lui-même, a voulu se
peindre
et amuser l’auditeur par son bel esprit, au lieu
oute sa gloire à ne point paraître pour vous occuper des choses qu’il
peint
, comme un peintre songe à vous mettre devant les
ans doute. Mais voici ce qu’il en faut conclure : c’est que pour bien
peindre
, il faut imiter la nature, et voir ce qu’elle fai
gens, en criant et en s’agitant, ne font qu’étourdir. Pour réussir à
peindre
les passions, il faut étudier les mouvements qu’e
, ou d’autres vers passionnés. Il faut sentir la passion pour la bien
peindre
: l’art, quelque grand qu’il soit, ne parle point
très-imparfait, si vous n’êtes pénétré des sentiments que vous voulez
peindre
et inspirer aux autres ; et ce n’est pas par spir
fredons dans la musique ? N’aimez-vous pas mieux ces tons animés qui
peignent
les choses et qui expriment les passions ? B. Ou
’Afrique, ou qui arrivent sur la côte d’Italie : tout le détail y est
peint
. Mais il faut avouer que les Grecs poussaient enc
e surpasse autant qu’il a surpassé tout le reste de l’antiquité, pour
peindre
naïvement les choses. En faisant un détail, il ne
ait bientôt. Il faut suivre la nature dans ses variétés : après avoir
peint
une superbe ville, il est souvent à propos de fai
arole achetez ce tableau ; C’est Dieu le Père en sa gloire éternelle,
Peint
galamment dans le goût de Watteau. Et cependant u
don et Le Puget Embellissaient de leur sculpture, Le Poussin sagement
peignait
; Le Brun fièrement dessinait ; Le Sueur entre eu
r des traducteurs ; Jamais dans sa froide élégance Des Romains il n’a
peint
les mœurs : Tu fus le peintre de la France : Nos
renverse, on est enflé d’orgueil, enivré de vengeance. » La nature se
peint
dans ces images fortes, devenues ordinaires. C’es
goût non encore épuré dans sa satire sur les embarras de Paris, où il
peint
des chats dans les gouttières ? L’un miaule en g
é sans bornes. Mais il sera toujours vrai de dire que Virgile a mieux
peint
ses tableaux que Thomson n’a peint les siens, et
s vrai de dire que Virgile a mieux peint ses tableaux que Thomson n’a
peint
les siens, et qu’il y a eu plus de goût sur les b
génies ont-ils su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu
peindre
! Le style rend singulières les choses les plus c
e mauvaises preuves. Massillon, au contraire, crut qu’il valait mieux
peindre
et émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut
ns les articles de cet ouvrage où il s’agit de l’art d’exprimer et de
peindre
. Je termine donc celui-ci par une analyse succinc
disent tant de choses, son style n’avait plus cette légèreté que nous
peint
l’image de l’abeille. La gravité du style est la
té (la Rue) ; telle est cette expression de Bossuet, déjà citée, pour
peindre
le règne de l’idolâtrie : Tout était Dieu, except
r reproché ses défauts, comme d’être mauvais plaisant, de ne pas bien
peindre
les mœurs, de n’être point étendu dans son style
des sujets trop bas94. La Bruyère, animé à peu près du même génie, a
peint
avec la même vérité et la même véhémence que Moli
itement connu le cœur de l’homme ; l’un et l’autre se sont attachés à
peindre
la nature. Racine la saisit dans les passions des
u’ils ne disent pas que par celles qu’ils disent. Lorsque Racine veut
peindre
Acomat, Osmin l’assure de l’amour des janissaires
Roxane se trouve caractérisée avec plus de force. Voilà la manière de
peindre
de Racine : il est rare qu’il s’en écarte ; et j’
eaucoup d’égards ont dit » pour le justifier, qu’il s’était attaché à
peindre
les hommes tels qu’ils devaient être. Il est donc
ls qu’ils devaient être. Il est donc vrai du moins qu’il ne les a pas
peints
tels qu’ils étaient : c’est un grand aveu que cel
. Les peintres n’ont pas eu la même présomption. Lorsqu’ils ont voulu
peindre
les anges, ils ont pris les traits de l’enfance ;
r se plaindre avec vous. (Horace, acte II, scène iii) Corneille veut
peindre
apparemment une valeur féroce ; mais la férocité
Athalie. Je ne puis cacher ma pensée : il était donné à Corneille de
peindre
des vertus austères, dures et inflexibles ; mais
qui chasse les obscurités, les superfluités, les faux brillants ; qui
peint
la nature avec feu, avec sublimité et avec grâce
ctère que la coiffure et l’habit du comédien, pour ne s’attacher qu’à
peindre
vivement les traits d’une nature forte et éclairé
s su caractériser les hommes, lui dont le talent éminent était de les
peindre
avec vérité et avec noblesse ? Bajazet, Xipharès,
’a laissé l’idée d’un dialogue si serré et si véhément ; personne n’a
peint
avec le même bonheur l’inflexibilité et la force
nuellement de s’écarter de la nature, on est obligé d’avouer qu’il la
peint
naïvement et bien fortement dans quelques endroit
considérable dans Despréaux, parce que, s’étant attaché uniquement à
peindre
la raison, il lui suffisait de la peindre avec vi
’étant attaché uniquement à peindre la raison, il lui suffisait de la
peindre
avec vivacité et avec feu, comme il a fait ; mais
, et que les fictions mêmes de la poésie n’ont été inventées que pour
peindre
plus vivement la vérité, que pourrait-on penser d
stingue la main des maîtres et qui caractérise le génie. Personne n’a
peint
les détails avec plus de feu, plus de force, plus
res qu’il a traités. La Bruyère a cru, ce me semble, qu’on ne pouvait
peindre
les hommes assez petits ; et il s’est bien plus a
éguliers n’aient pas le droit de lui plaire, surtout sur ces ouvrages
peignent
les passions. Il n’est pas besoin d’un grand art
la philosophie, lorsque l’éloquence la rend populaire, et qu’elle ose
peindre
le vrai avec des traits fiers et hardis. Ils trai
rant sans quelque passion pour les lettres. Les arts sont consacrés à
peindre
les traits de la nature, les sciences, à la vérit
qu’il ne reste à ceux qui les rejettent que ce qui est indigne d’être
peint
ou enseigné. XLI. Voulez-vous démêler, rassembler
la nature. La philosophie décrit et dépeint la nature ; la poésie la
peint
et l’embellit : elle peint aussi les hommes, elle
décrit et dépeint la nature ; la poésie la peint et l’embellit : elle
peint
aussi les hommes, elle les agrandit, les exagère,
grandit, les exagère, elle crée les héros et les dieux. L’histoire ne
peint
que l’homme, et le peint tel qu’il est : ainsi le
e crée les héros et les dieux. L’histoire ne peint que l’homme, et le
peint
tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne de
mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît et que, devant toujours
peindre
et toujours agrandir les objets, ils doivent auss
tudes du cerveau, comme il y a des habitudes de la main dans l’art de
peindre
; l’important est d’en avoir de bonnes. Un esprit
de styles, il y a deux sortes d’écrivains ; les uns qui dessinent ou
peignent
leur pensée, la laissant, pour ainsi dire, collée
avec les mœurs, même le bon goût. Quant à ce qui ne peut être dit et
peint
que par le mauvais goût, on doit s’abstenir toujo
t et peint que par le mauvais goût, on doit s’abstenir toujours de le
peindre
et de le dire. Il est cependant des genres et des
ciel dans la peinture ; et nous qui chantons avec des pensées et qui
peignons
avec des paroles, nous devrions aussi, dans nos é
t eu en vue ici l’Homme à bonnes fortunes, comédie de Baron. L’auteur
peint
le ridicule de certaines gens : « Un regard langu
aractère. Corneille, à qui il a été donné, comme dit Vauvenargues, de
peindre
les vertus austères, dures, inflexibles, devait p
l’esprit, l’imagination, la critique, l’art de composer, le talent de
peindre
? Je répondrai qu’il serait bien désirable d’avoi
émoire des hommes ; tel autre enfin, moins abondant ou moins habile à
peindre
, mais plus calme, plus discret, pénètre d’un œil
carte le fard, de tous les ornements le plus malséant en histoire, on
peint
juste ; on entre dans les secrets ressorts des ch
lité heureuse qui, en histoire, enseigne à démêler le vrai du faux, à
peindre
les hommes avec justesse, à éclaircir les secrets
et barbare. Mézerai et Daniel m’ennuient ; c’est qu’ils ne savent ni
peindre
ni remuer les passions. Il faut, dans une histoir
s beaux ornemens du poëme didactique. Le grand talent du poëte est de
peindre
le précepte, c’est-à-dire, de le revêtir des coul
Son œil noir lance au loin de vives étincelles ; Un plumage éclatant
peint
son corps et ses ailes, Dore son cou superbe, et
s premières dans son charmant, poëme latin, qui a pour titre l’Art de
peindre
. On ne peut pas y desirer plus de sagesse, plus d
rendre qu’elle s’est jetée dans la mer, et qu’un mortel désespoir est
peint
sur le visage de la reine. Alors ce malheureux pè
érêt principal doit rouler sur lui. Il faut par conséquent qu’il soit
peint
avec de plus fortes couleurs que les autres. C’es
à l’antique Italie, Et sous des noms romains, faisant notre portrait,
Peindre
Caton(a) galant, et Brutus(b) dameret3. Le même
s en effet devoient être telles, il ne seroit pas permis au, poëte-de
peindre
des caractères réellement vicieux. Or il manquera
’horreur de son caractere par la fierté des traits dont Corneille l’a
peint
. D’autres font consister cette bonté poétique (et
ceux que l’histoire on la fable nous fait connoître, ils doivent être
peints
tels que nous les y trouvons. Enfin les moeurs so
s traits frappans, et le montrer dans la suite toujours tel qu’il l’a
peint
. D’un nouveau personnage, inventez-vous l’idée ?
nit dans toutes les circonstances possibles des expressions propres à
peindre
les sentimens qu’elle éprouve, les passions qui l
, Daigna m’instruire encore au sortir de ses mains. Je ne veux pas me
peindre
avec trop d’avantage. Mais si quelque vertu m’est
ier coup de pinceau à son personnage. Il y a plusieurs moyens de bien
peindre
les ridicules et les vices. Le premier, c’est d’o
Les objets ne sont vus au théâtre, que dans le lointain. Il faut les
peindre
à grands traits, pour qu’ils fassent une impressi
davantage. C’est un des moyens, comme je l’ai dit plus haut, de bien
peindre
un vice ou un ridicule. Mais il faut que ce carac
ractère dominant ; qu’il l’emporte sur tous les autres, et qu’il soit
peint
de plus fortes couleurs que le caractère même ave
belle nature, et principalement dans la comédie. C’est là qu’on doit
peindre
les caractères, non tels qu’ils sont ; réellement
quand le nœud est commencé, quand l’intrigue est formée, il doit être
peint
par des actions. Un trait frappant l’offre d’abor
iculières dans la comédie. Dans les comédies de caractère, il faut
peindre
les mœurs générales, et les mœurs particulières d
borné à son siècle et à notre nation, parce que le ridicule qui y est
peint
, n’a existé que chez nous, et n’existe plus aujou
u grand jour le caractère, le défaut, le vice qu’il a eu intention de
peindre
pour nous divertir et pour nous corriger. Loin do
La comédie se divise selon les sujets qu’elle traite. Si le poëte
peint
les vices et les ridicules des grands, c’est le h
ces et les ridicules des grands, c’est le haut comique ou le ce. S’il
peint
ceux de la bourgeoisie, c’est le comique bourgeoi
. S’il peint ceux de la bourgeoisie, c’est le comique bourgeois. S’il
peint
ceux du peuple, c’est le be. Les ridicules et le
à saisir : ils prêtent merveilleusement au comique. Il suffit de les
peindre
suivant les règles de l’art. Le bas comique qui n
t parler. Présentez-en par-tout les images naïves : Que chacun y soit
peint
des couleurs les plus vives. La nature féconde en
avec juste raison, que le théâtre comique est de sa nature consacré à
peindre
le ridicule ; qu’il n’a jamais été connu sous une
n, de mouvement et de feu. Avec quelle énergie, avec quelle vérité il
peint
l’avare ! Ce poëte, dont la diction est presque t
sont toujours vrais et décens. Les mœurs de la vie bourgeoise y sont
peintes
avec toutes les grâces imaginables. Son élocution
onduire, à bien dénouer une action, et un art admirable à saisir et à
peindre
les ridicules. Elles portent toutes l’empreinte d
Ce poëte saisit fort bien les traits essentiels d’un caractère, et le
peint
des couleurs qui lui sont propres. Il écrit purem
pal mérite consiste à saisir avec art les mouvemens du cœur, et à les
peindre
avec intérêt. Mais on lui reproche de trop disser
e Cercle, petite pièce, où le ridicule de certaines sociétés est bien
peint
, et qu’on voit toujours avec un nouveau plaisir.
misères d’autrui le touche et l’attendrit. Si donc le poëte tragique
peint
vivement par l’expression, ou représente par l’ac
ire, n’auroit pu être supporté sur notre théâtre. Aussi Corneille l’a
peint
vertueux dans tout le cours de l’action, dont il
lleurs que la comédie étant le contraste des ridicules, parce qu’elle
peint
les hommes, l’action y doit être subordonnée aux
poëte est de la choisir, ensuite de l’arranger. En la développant, il
peindra
les caractères, et d’autant plus aisément, que se
t l’amour doit être présenté sur la scène tragique. Tant qu’il y sera
peint
sous l’un de ces deux côtés seulement, je ne croi
intérêt de sa propre gloire à celui des bonnes mœurs et de la vertu.
Peignez
donc, j’y consens, les héros amoureux ; Mais ne m
aux cris des mourans, Dans la flamme étouffés, sous le fer expirans :
Peins
-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà
ts, Racine, l’homme du monde le plus capable d’aprécier Corneille, le
peint
et le caractérise dans un de ses discours prononc
génie, par-tout il plaît, il attache, il intéresse. Jamais poëte n’a
peint
le sentiment avec un coloris plus vif, plus natur
ces comparaisons ne sont pas tout-à-fait inutiles, puisqu’elles nous
peignent
, pour ainsi dire, d’un seul trait le vrai caractè
caractères et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres : celui-là
peint
les hommes comme ils devroient être ; celui-ci le
s : celui-là peint les hommes comme ils devroient être ; celui-ci les
peint
tels qu’ils sont. Il y a plus dans le premier de
d’une certaine élévation. Mais les grandes passions n’y sont pas bien
peintes
; le spectateur n’y est pas assez intéressé par d
se souvienne ici que la poésie lyrique est, de sa nature, consacrée à
peindre
la situation de l’âme, pénétrée de quelque sentim
is, accumule les tableaux et les sentimens : le musicien voulant tout
peindre
, tout exprimer, ne peindroit, n’exprimeroit rien.
que Quinaut et ceux qui sont venus après lui, auroient dû constamment
peindre
l’amour dans leurs tragédies-lyriques. Mais attac
par le goût de notre siècle et de notre nation ? Le poëte grec les a
peints
tels qu’ils étoient de son temps : il le devoit ;
sans exception, les bonnes et les mauvaises. Il ne s’agit que de les
peindre
sous les traits qui leur sont propres ; celles-ci
ns l’ivresse du transport : le poëte possédé du dieu qui l’inspire, y
peint
avec des traits de feu le vif sentiment qui l’ani
s, qui, par leur longueur, occuperoient un trop grand espace. Virgile
peint
peut-être ces sortes d’objets avec moins de force
-être ces sortes d’objets avec moins de force et de feu : mais il les
peint
avec plus de sagesse et de goût. Nous allons ente
n père Anchise, l’entretenant au sujet de sa glorieuse postérité, lui
peint
les plus fameux héros de la République romaine.
indépendamment d’une imagination de feu, qui est nécessaire pour bien
peindre
; indépendamment d’un goût exquis, qui est nécess
re d’avoir donné à ses figures les habillemens de son temps. Homère a
peint
les Dieux tels qu’on les croyoit, et les hommes t
ouvent dans ce poëme l’homme de génie qui s’exprime fortement, et qui
peint
de même ses personnages ; mais plus souvent encor
Gessner, quoique cet ouvrage ne soit qu’en prose mesurée. Tout y est
peint
des couleurs simples et vraies de la nature. Hube
eunes gens ces derniers vers d’une épître de Desmahis, où ce poëte se
peint
lui-même avec une vérité que ses mœurs ni ses écr
de toutes les vertus » ; mais, d’eux-mêmes, ses nobles sentiments se
peindront
dans son langage. Aristt., Rhét., II, 1. Le préce
ns à l’orateur qu’au poète (Art poét.) : Que votre âme et vos mœurs,
peintes
en vos ouvrages, N’offrent jamais de vous que de
concourt pareillement l’imagination, cette puissante faculté qui nous
peint
les objets avec tant de vérité que nous les croyo
contention d’esprit et par l’application donnée aux objets qu’on veut
peindre
, aux ressorts qu’on veut mettre en jeu, par l’étu
délicatesse dans la pensée, lorsque l’objet qu’elle représente ne se
peint
qu’en partie, de manière pourtant qu’on devine ai
en, dit : « Tout était dieu, excepté Dieu lui-même. » La pensée vive
peint
d’un seul trait l’objet dans l’esprit. « Les vill
lent, coupé ou périodique, concis ou développé, selon qu’il s’agit de
peindre
, de raisonner, de toucher et de raconter dans les
toujours faire résulter de ce mélange, des accents divers, propres à
peindre
les objets et à charmer l’oreille, s’il est fait
t à la fois le précepte et l’exemple, dans ces vers imités de Pope :
Peignez
en vers légers l’amant léger de Flore, Qu’un doux
liv. II, v. 53) : Insonuere cavæ gemitumque dedere cavernæ. Faut-il
peindre
des cris déchirants, le bruit cruel des fouets, l
et sæva sonare Verbera, tum stridor ferri, tractæque catenæ. Veut-il
peindre
quelque monstre, à. cinquante gueules béantes ? l
t mortalia corda Per gentes humilis stravit pavor. Lucain (Pharsale)
peint
de même la consternation muette : Erravit sine v
é empruntées par tous les grands poètes, anciens et modernes. Faut-il
peindre
, dans le calme du silence, le murmure des flots q
ιδής. Opposons à ce passage les vers suivants, où le grand poète nous
peint
l’éloquence de Nestor coulant comme un fleuve de
rapport avec la nature des sujets qu’on traite, des objets qu’on veut
peindre
. Le sujet est-il simple ou sans élévation ? il lu
faire observer que les ornements diffèrent suivant les sujets. On ne
peint
pas un incendie des mêmes couleurs qu’on peint un
vant les sujets. On ne peint pas un incendie des mêmes couleurs qu’on
peint
un naufrage. Comme le peintre, l’écrivain doit do
péra de Quinault, comme il sait accommoder son style aux objets qu’il
peint
! À l’exquise délicatesse du sentiment s’unit, av
ue la pensée a de plus gracieux, le paysage de plus frais : il dit et
peint
à ravir : Ce fut dans ces jardins où, par mille
comme on le pourrait croire, les mots ronflants ou ampoulés, mais il
peint
avec précision, avec énergie, recourant aux expre
dans le silence. Sublime des images. Le sublime des images nous
peint
les choses d’une manière si vive que nous sommes
tremit est à la fois concis et imitatif. Fugere feræ, où l’action se
peint
la première, vaut mieux que les animaux ont fui.
ient rendre et mortalia corda per gentes humilis stravit pavor, où se
peint
avec l’idée qu’on peut mourir, mortalia, l’effroi
ine, et l’amour, et la tendre amitié, et la filiale piété, se doivent
peindre
dans le style, comme sur la toile du peintre, sou
iments pariter, cette impatience d’arriver que ad dont l’élision nous
peint
l’effort, la ténacité ; cette volonté, ce but bie
orce et d’insistance. Tel est ce passage de la Henriade : Je ne vous
peindrai
point le tumulte et les cris, Le sang de tous côt
se circonstance. Hypotypose. L’hypotypose (du grec ὑποτύπωσις)
peint
l’objet avec des couleurs si vives et des images
grec πρόσωπον γράφειν) ou effiction, troisième genre de description,
peint
les traits extérieurs d’une personne, le visage,
Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur. Autre exemple où se
peignent
les attitudes : Cependant il hésite, il approche
le remords, que tourmente l’image poignante du parricide accompli, se
peignent
dans ces phrases vives, courtes, incessamment ent
Laomedonteæ sentis perjuria gentis. Racine, dans le passage suivant,
peint
, à grands traits, l’irrésolution de Phèdre. Va-t-
rendre, sur le sentiment qu’on veut exprimer. Elle est très propre à
peindre
une passion ardente, une émotion vive et profonde
Brébeuf après lui : C’est de lui que nous vient cet art ingénieux De
peindre
la parole et de parler aux yeux, Et, par cent tra
aux. Qu’importe, quand l’orage a soulevé les flots, Que la poupe soit
peinte
ou que le mât déploie Une voile de pourpre et des
is, des plus séduisantes images. Telle est cette hyperbole où Virgile
peint
l’agilité de l’amazone Camille à la course. (Énéi
à la réfutation. 3º L’accent des grands mouvements : il est propre à
peindre
l’agitation du cœur, l’écart de l’imagination, la
Était moins attentif aux souris qu’au fromage. Et le reste. Cela est
peint
. Et la Citrouille et le Rossignol cela est digne
être de distinction lui a été donné ; une aigrette mobile et légère,
peinte
des plus riches couleurs, orne sa tête, et l’élèv
nc ce qui peut faire de l’effet en peinture, ce qui est propre à être
peint
, et, par déduction, tout ce qui peut former une i
s par la nuit, et s’efforçant de regagner sa chaumière. L’auteur nous
peint
les efforts inutiles du malheureux voyageur, lutt
t la nature. La philosophie décrit et dépeint la nature, la poésie la
peint
et l’embellit ; elle peint aussi les hommes ; ell
décrit et dépeint la nature, la poésie la peint et l’embellit ; elle
peint
aussi les hommes ; elle les agrandit, elle les ex
t, elle les exagère ; elle crée les héros et les dieux. L’histoire ne
peint
que l’homme, et le peint tel qu’il est : ainsi le
e crée les héros et les dieux. L’histoire ne peint que l’homme, et le
peint
tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne de
uvement, autant d’illusion qu’il leur plaît ; et que, devant toujours
peindre
et toujours agrandir les objets, ils doivent ains
mords, excès du malheur et de la prospérité, etc., tout a été décrit,
peint
, célébré ou flétri par nos classiques. Quelles ét
d : Quoi ! vous me pleureriez mourant pour mon pays ? Cette réponse
peint
le sublime de l’amour de la patrie. On connaît au
enons de dire sur le sublime, en citant ces beaux vers de Racine, qui
peignent
si bien la confiance admirable de Joad dans l’Êtr
font éprouver les grâces et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le
peint
comme l’oiseau de l’amour ; tout justifie la spir
dit : « Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien
peindre
. Moïse, Homère, Platon, Virgile ne sont au-dessus
gens, en criant et eu s’agitant, ne font qu’étourdir. Pour réussir à
peindre
les passions, il faut étudier les mouvements qu’e
s ou d’autres vers passionnés. Il faut sentir la passion pour la bien
peindre
; l’art, quelque grand qu’il soit, ne parle point
très-imparfait, si vous n’êtes pénétré des sentiments que vous voulez
peindre
et inspirer aux autres ; et ce n’est pas par spir
e la majesté de la nature ». 2. Buffon a l’imagination du poëte : il
peint
des tableaux qu’il n’a pas vus. 1. Le même sent
ais il conserve sa dignité imposante : c’est toujours la nature qu’il
peint
, et il sait que même dans les petits objets elle
ntempler la nature dans son ensemble, et appelant à son aide, pour en
peindre
dignement les grandes scènes, tous les trésors d’
les ramener à une précision rigoureuse. L’idée représente l’objet, le
peint
dans notre esprit ; elle naît de la première impr
aisemblance, tous les traits d’une existence propre. Le moraliste qui
peint
les travers de la société vivante, l’écrivain qui
leurs caractères. Mais deux règles sont à observer ici : 1° C’est de
peindre
les personnages, de les faire agir et parler suiv
est forcé et blâmable. Mais sur le second point, il est essentiel de
peindre
d’après l’histoire les mœurs de temps et de lieux
arché avec lui, comme on le dit généralement ; mais vous ne devez pas
peindre
une exception : car on s’intéresse rarement aux h
écepte à la lettre. La concession n’est faite qu’à la condition qu’on
peindra
les monstres odieux de manière à les présenter au
surtout y voir des sources d’idées, des auxiliaires pour l’invention.
Peindre
la passion ou chercher à l’inspirer : voilà évide
s de sentiment comme d’intérêts ; le romancier, d’une page à l’autre,
peint
avec une égale énergie deux passions rivales. Sou
de l’expression ; qu’il ne faut pas, de nécessité, être amoureux pour
peindre
l’amour, ni pleurer réellement pour arracher des
e jusqu’à l’illusion est le comble de l’art ; vous concevez que, pour
peindre
avec une certaine perfection, ou pour soulever et
rcher son action. L’action dramatique est soumise aux yeux et doit se
peindre
comme la vérité ; ce qui demande un vraisemblable
, convenables, ressemblantes et égales 152. Il faut aussi qu’elles se
peignent
par l’action même, et non par des portraits ou pa
sse les personnages historiques dont on emprunte les noms ; qu’enfin,
peinte
trop vivement, elle ne peut que corrompre l’espri
ns les isoler, amener et remplir les scènes, dessiner les caractères,
peindre
les mœurs dans les actions et dans les discours.
montre sur la scène comique doit toujours être délicat. Il consiste à
peindre
d’une manière très ressemblante et très vive les
, les Femmes savantes. Tout y est décent, régulier ; les mœurs y sont
peintes
dans le vrai, avec une charge si légère, qu’elle
e principal166 ; nous en avons surtout où le poète, sans s’attacher à
peindre
un de ces défauts inhérents à l’esprit humain, et
e qui fut d’autant plus aisé, que la comédie, dans ses commencements,
peignait
tout d’après nature. S’il y avait un coquin, un f
le ; tableau où les objets sont choisis avec goût, disposés avec art,
peints
avec grâce et élégance. Décent partout, ne riant
ême objet, et un très-grand objet, l’homme et la nature. La poésie la
peint
et l’embellit, elle peint aussi les hommes ; elle
d objet, l’homme et la nature. La poésie la peint et l’embellit, elle
peint
aussi les hommes ; elle les agrandit, elle les ex
it, elle les exagère, elle crée les héros et les dieux. L’histoire ne
peint
que l’homme, elle le peint tel qu’il est : ainsi
crée les héros et les dieux. L’histoire ne peint que l’homme, elle le
peint
tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne de
mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que devant toujours
peindre
et toujours agrandir les objets, ils doivent auss
os connaissances jugent de notre esprit et de notre cœur : une lettre
peint
mieux l’homme qu’un volume entier. Mais s’il conv
; elle vous arrache, ici un sourire, ailleurs une larme. Tantôt elle
peint
la cour et la ville, tantôt la solitude et les ch
s n’avons plus rien à ajouter sur le style épistolaire : nous l’avons
peint
tout entier en elle. D’ailleurs, il n’y a pas de
juger du cœur de cet écrivain dans un récit touchant, où elle avait à
peindre
la plus grande douleur qu’une âme humaine puisse
les célèbres Caractères de La Bruyère ; le parallèle, qui consiste à
peindre
les ressemblances et les différences qui existent
ui existent entre deux personnages ou deux caractères. La description
peint
un objet réel ou un objet de fantaisie. Dans la p
s yeux, ou se le représenter par l’imagination : de cette manière, on
peint
d’après nature ; les couleurs sont vives, les tra
els, la ressemblance frappante ; l’objet s’anime, on le voit. Si l’on
peint
un objet de fantaisie, il n’y a pas d’exactitude
reille attentive à la voix de sa créature : voilà ce qu’on ne saurait
peindre
et ce que tout le cœur de l’homme suffit à peine
pour ressaisir la vie et le bonheur. C’est ainsi que Chénier a voulu
peindre
sa captive : elle lutte contre la pensée de la mo
ie. Jeune comme elle, et menacé du même destin, qui pouvait sentir et
peindre
mieux que lui ce débat intérieur de la vie contre
l eût prodigué les épithètes et les éloges à la jeune fille, et l’eût
peinte
trait pour trait. Ici, au contraire, quelle admir
ibro tuo quem scripsisti. C’est par une pensée hardie qu’Horace nous
peint
le chagrin poursuivant sa victime : Post equitem
per altitudinem nubium, similis ero Altissimo. (Isaïe, ch. 14.) Pour
peindre
la fureur d’un combat, un auteur est encore allé
le : Dixit Deus : Fiat lux, et facta est lux. (Genèse, ch. i.) Pour
peindre
la terreur que le nom d’Alexandre inspirait à tou
escription achevée ; c’est un coup de pinceau vif et rapide qui, sans
peindre
les détails, laisse à l’imagination le plaisir de
é sous l’image d’un gouffre immense et profond, mais en même temps il
peint
une masse énorme descendant par degrés dans l’abî
a clarté, la transparence de l’image. Le propre d’une image, c’est de
peindre
un objet sous des traits qui ne sont pas les sien
eur que c’est un génie lumineux. Au contraire, quand Victor Hugo nous
peint
dans ses vers : Napoléon qui va glanant tous les
s’agit ne se présentait qu’avec peine à l’imagination, l’image qui le
peint
avec force, ramassée comme en un seul point, soul
dont il éclairait les travaux ! 83. Le sublime d’image est celui qui
peint
de grands objets avec des couleurs si frappantes
e Mme Deshoulières à ses chères brebis. (Voir le nº v.) Chateaubriand
peint
ainsi l’espérance : Il est dans le ciel une puis
le éblouit au lieu d’éclairer et dégénère en affectation. Pascal nous
peint
ainsi les contrariétés étonnantes qui se trouvent
Il marche comme une tortue. — Il va plus vite que le vent. Je les
peins
dans le meurtre à l’envi triomphants, Rome entiè
engage entre elles, la prosopopée prend le nom de dialogisme. Boileau
peint
ainsi la lutte du marchand contre l’avarice : Le
angue et ceux de la nature. 244. Tout écrivain digne de ce nom désire
peindre
les objets dont il parle, et les imiter par la co
vent lutté sans désavantage contra les meilleurs poètes dans l’art de
peindre
les objets par les sons. Le Tartare : Satan arri
Les poètes français sont parfois admirables dans leurs tableaux. Ils
peignent
: La fatigue : Dans un chemin montant, sablonneu
roupe se recourbe en replis tortueux. (Racine.) Divers mouvements :
Peins
-moi légèrement l’amant léger de Flore ; Qu’un dou
iste à former son esprit, son langage, ses habitudes de concevoir, de
peindre
, d’imaginer, sur le modèle qu’on s’est proposé de
rsqu’on donne une composition à un élève, il peut avoir à raconter, à
peindre
, à converser par écrit, ou à discuter une questio
tout nécessaire de s’identifier profondément avec l’époque qu’on veut
peindre
, de saisir le caractère des personnages qu’on met
cellent écrivain : l’un ne fait que dire les choses, l’autre sait les
peindre
et les rendre sensibles. Nous allons donner quelq
conditions sont nécessaires : bien choisir, 1º l’objet que l’on veut
peindre
; 2º le point de vue le plus favorable à l’effet
érise le temps, le moment où une chose se dit ou se fait. La Fontaine
peint
ainsi l’heure de l’affût : À l’heure de l’affût,
personne. L’historien, l’orateur et le poète sont souvent obligés de
peindre
des personnages, mais ils ne le font pas de la mê
caractères et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres ; celui-là
peint
les hommes comme ils devraient être ; celui-ci le
s ; celui-là peint les hommes comme ils devraient être ; celui-ci les
peint
tels qu’ils sont… L’un élève, étonne, maîtrise, i
est l’homme, il est aussi incontestable que nulle part l’homme ne se
peint
aussi fidèlement que dans cette conversation écri
aculté de l’âme qui rend tous les objets présents à la pensée et les ‘
peint
aux autres sous de vives couleurs. Elle donne à t
ut l’être pour porter les hommes à la vertu. 379. Comme le poète nous
peint
la nature par le langage mesuré, la poésie propre
ne couleur : ut pictura poesis . Elle ne raconte pas seulement, elle
peint
, elle représente ; elle a même un avantage sur la
439. L’ode badine est celle qui roule sur des sujets gracieux et qui
peint
des scènes aimables et touchantes. Elle veut un t
’un espace si resserré ne permet pas de développer un caractère et de
peindre
une passion. Mais on leur répond que ces règles s
re : c’est le vis comica des anciens. 522. Il y a plusieurs moyens de
peindre
le ridicule et les vices des hommes : le premier,
y a, dit Marmontel, trois espèces de comique : le comique noble, qui
peint
les mœurs des grands et charme particulièrement l
charme particulièrement les gens d’esprit ; le comique bourgeois, qui
peint
les prétentions déplacées et les faux airs de la
ns déplacées et les faux airs de la bourgeoisie ; le bas comique, qui
peint
les mœurs du peuple avec beaucoup de franchise et
ait eux-mêmes leurs épitaphes. Voici celle où La Fontaine a très bien
peint
son caractère : Jean s’en alla comme il était ve
du frein, soit de l’aiguillon, qu’il vient à bout de la dompter. S’il
peint
les passions, il donne à leurs ressorts une force
rtir la flèche agile, Et par ses sons sifflent les airs. Des vents me
peint
-il le ravage ? Du vaisseau que brise leur rage Éc
ère Anchise l’entretient des sujets de sa glorieuse postérité, et lui
peint
les plus fameux héros de la République romaine.
gile donne des conseils sur le choix des mères ; à cette occasion, il
peint
la vache et l’étalon, une course de chars et un c
cette occasion il place le touchant épisode du vieillard d’Abalie. Il
peint
ensuite les combats des abeilles, et enseigne le
Dieu pour se faire aimer doit prolonger tes ans. « Quelle sérénité se
peint
sur ton visage ! « Comme ton cœur est pur, ton fr
r les sons de la nature ? 247. Citez des exemples pour l’harmonie qui
peint
les mouvements ? 248. Citez des exemples de l’har
le comique dans la comédie ? 522. Quels sont les principaux moyens de
peindre
le ridicule et les vices des hommes ? 523. Combie
de la douceur, de l'harmonie, et, quelquefois, de ces suspensions qui
peignent
avec tant de vérité les mouvements de l'âme oppre
aient de mon cœur l'orgueilleuse faiblesse. (Racine.) Corneille pour
peindre
l'homme dégoûté des grandeurs qu'il avait tant dé
x autres styles ; 2° Que le sublime dans la pensée, qui ordinairement
peint
ou rend avec une grande rapidité un sentiment nob
ser ardemment A qui dévorerait ce règne d'un moment. Le dernier vers
peint
l'ambition des trois favoris, et il exprime le pe
tyle pittoresque et le style noble. Le style est pittoresque quand il
peint
un site ou une attitude avec des couleurs variées
le en être cause et mourir de plaisir ! (Corneille.) 8° L'hypotypose
peint
les faits avec des couleurs si vives et des image
ent, l'expression de l'enjouement ou du mépris ; mais elle peut aussi
peindre
la fureur et le désespoir. Oreste, à qui l'on dit
tent, et mon sort est rempli ! (Racine.) 10° L'hyperbole, pour mieux
peindre
la pensée, emploie des termes qui vont au delà de
consiste à dire une chose qu'on feint de vouloir taire : Je ne vous
peindrai
point le tumulte et les cris, Le sang de tous côt
que Boileau et Laharpe ont formulées. La nouvelle littérature aime à
peindre
le caractère, les mœurs, des personnages qu'elle
a reconnaissance, mais on évite la longueur : souvent le sentiment se
peint
en un seul mot. Dans les lettres de conseil, on m
de lui nuire, en fait ordinairement le mérite. Il y a des contes qui
peignent
nos ridicules afin de nous en corriger, tels sont
le sujet, un style plus ou moins élevé. La cantate. La cantate
peint
une situation ou une action et emploie des récita
comme dans l'épopée, cette fable a pour objet une action héroïque et
peint
de grandes passions, comme la terreur, la pitié,
itié, on l'appelle tragédie. Si elle est prise dans la vie commune et
peint
nos travers, nos ridicules, elle prend le nom de
ur res in scenis. L’action dramatique est soumise aux yeux et doit se
peindre
comme la vérité, ce qui demande un vraisemblable
a, on fait le portrait d’Auguste, qu’on n’a point encore vu, et on le
peint
comme un usurpateur qui a fait mourir le père d’É
le peint comme un usurpateur qui a fait mourir le père d’Émilie ; on
peint
de même Livie comme une princesse qui a beaucoup
r sur lui. C’est lui qu’il faut mettre en relief, et qu’il importe de
peindre
avec les plus vives couleurs. 460. Que faut-il ob
dre avec les plus vives couleurs. 460. Que faut-il observer pour bien
peindre
les personnages ? Si le poète dramatique veut bi
ète dramatique veut bien représenter ses ; personnages, s’il veut les
peindre
convenablement, et les rendre vraiment intéressan
u, elle manifeste pleinement son utilité morale. Si le poète tragique
peint
vivement par l’expression ou représente par l’act
lusion théâtrale ; les mœurs bourgeoises et populaires y doivent être
peintes
sans grossièreté, sans bassesse, et pourtant avec
ne avec toute la pompe du merveilleux, ce qui, dans les récits, ne se
peint
qu’en idée. Elle demande pour varier et embellir
e dramatique dans laquelle on représente une action ordinaire, et qui
peint
d’une manière plaisante les mœurs, les défauts ou
ules et les vices ? On peut compter quatre moyens principaux de bien
peindre
les ridicules et les vices. Le premier consiste à
. Les objets ne sont vus au théâtre que dans le lointain. Il faut les
peindre
fortement pour qu’ils fassent une impression dura
ites connaître l’objet de chaque genre de comique ? Le comique noble
peint
les mœurs des grands, qui diffèrent des mœurs du
montre épris d’une coquette, et il est comique. Le comique bourgeois
peint
les prétentions déplacées, les faux airs, la vani
Le Bourgeois gentilhomme est un modèle de ce comique. Le bas comique
peint
les mœurs du peuple. Il peut avoir, comme les tab
urtout la poésie dramatique, est l’imitation de la vie. Mais elle les
peint
avec de fortes couleurs, sous des traits énergiqu
de la passion et aux fantaisies de l’imagination, pour le plaisir de
peindre
, et de toucher par l’image harmonieuse du beau, l
us tard les modernes, à l’expression de l’amour et de la grâce. Elle
peint
les festins, les danses et les ris. Mais, sublim
ur donnant le sentiment et la couleur. La poésie didactique expose et
peint
les conquêtes, et souvent même les secrets de la
Virgile, le travail et la vie des champs. Elle décrit la science, la
peint
et l’embellit, sans jamais pousser la description
riées des stances, dans un cadre commode aux caprices du poète, elle
peint
la mélancolie et les angoisses infinies de l’âme.
ans les cœurs en la faisant aimer1. Elle se réduit toute à prouver, à
peindre
ou à toucher. La poésie peint avec enthousiasme,
r1. Elle se réduit toute à prouver, à peindre ou à toucher. La poésie
peint
avec enthousiasme, et par des traits plus hardis.
l’histoire appartiennent les Mémoires, où l’auteur raconte sa vie, se
peint
, lui-même et ses contemporains, avec mille détail
venargues, qui ont sondé toutes les faiblesses de l’homme, et les ont
peintes
dans un style immortel. Genres secondaires : Let
et en arrête l’ordonnance générale avant de commencer l’ébauche ; il
peint
enfin, et la couleur est pour lui ce que le style
r et qui aille droit au cœur. Les mœurs de celui qui parle doivent se
peindre
dans son discours sans qu’il y pense. On sent bie
urs les plus pures et les plus belles dans les nobles traits dont il
peignit
Burrhus. C’est par la probité que Burrhus se fai
de et sans couleur ; elle agrandit ou crée les personnages, décrit et
peint
les objets ; donne aux hommes, aux sentiments, au
la nature. La philosophie décrit et dépeint la nature ; la poésie la
peint
et l’embellit : elle peint aussi les hommes, elle
décrit et dépeint la nature ; la poésie la peint et l’embellit : elle
peint
aussi les hommes, elle les agrandit, les exagère,
randit, les exagère, elle crée les héros et les dieux ; l’histoire ne
peint
que l’homme, et le peint tel qu’il est. Ainsi le
crée les héros et les dieux ; l’histoire ne peint que l’homme, et le
peint
tel qu’il est. Ainsi le ton de l’historien ne dev
ouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît ; et que devant toujours
peindre
et toujours agrandir les objets, ils doivent auss
de plus d’un coup atteint, Et la terre à regret s’en tapisse et s’en
peint
, Ibid. Là se suspend son âme, et ne scait que ré
isc, sur l’Histoire universelle, Ire partie, Xe époque.) Mithridate
peint
les Romains enrichis par la guerre : Des biens d
u’il persiste à toutes leurs époques… La langue figurative, celle qui
peint
par le son, est restée la force et la vie de tout
res, leur correspondance, La Bruyère travaillait silencieusement à la
peindre
. Les Caractères eurent le mérite singulier de réu
. VII fab. xiv. 4° Hypotypose ou tableau sensible. — Elle consiste à
peindre
les objets avec des traits si vifs que nous les a
spose les mots suivant leur force relative : Presse, pleure, gémis :
peins
-lui Phèdre mourante. Racine, Phèdre, acte III, s
e l’imagination. L’esprit, tout entier à l’objet qui s’en est emparé,
peint
tout ce qu’il éprouve, et avec la même force. Tel
. Remarquons toutefois qu’il y a une grande différence entre l’art de
peindre
à l’imagination et l’art de peindre au cœur. Là l
grande différence entre l’art de peindre à l’imagination et l’art de
peindre
au cœur. Là l’image peut être tracée à loisir ou
tière politique, s’est bien plus appliqué à raconter avec grâce, et à
peindre
les caractères avec vérité, qu’à chercher les cau
s dont nous venons de parler, et principalement la dernière, celle de
peindre
par les descriptions. Voilà pourquoi nous relison
ails admirables9. Tacite est encore un historien habile dans l’art de
peindre
, bien que par sa manière il s’éloigne assez de Ti
que la catastrophe d’une scène tragique. Son pinceau vif et brillant
peint
mieux à l’imagination et au cœur que celui d’aucu
ses expressions, qu’éclairés sur la nature du caractère qu’il a voulu
peindre
. L’écrivain qui veut rendre ses dessins instructi
la dignité de l’histoire. Ils ont particulièrement ce mérite de nous
peindre
les deux plus illustres personnages dont l’histoi
x côtés de la question. Elle amuse comme une conversation polie où se
peignent
des caractères bien soutenus. L’auteur d’un dialo
ste d’autres arts imitatifs que la poésie, et la prose la plus humble
peint
aussi fidèlement les mœurs et les caractères que
ur acquérir de la gloire et de la fortune, les poètes entreprirent de
peindre
des sentiments qu’ils n’éprouvaient pas ; dans le
r ses lèvres, qu’un infidèle eût adorée. La vivacité de son esprit se
peignait
dans ses regards ; son âme était belle comme ses
esque tous les hommes aiment encore à reporter leurs regards. Il nous
peint
une existence à laquelle nous associons des idées
que du dégoût, si, comme on l’a souvent reproché à Théocrite, il nous
peint
les travaux ignobles et les idées grossières de n
et nous cacher les côtés sous lesquels elle pourrait déplaire19 ; en
peindre
toute la simplicité, toute l’innocence, et n’en p
lus riches, bien plus pittoresques. Le poète, dans une pastorale doit
peindre
très distinctement le lieu de la scène. Ce n’est
ue tombeau produit un si bel effet dans ce paysage que Virgile nous a
peint
, et qu’il a pris de Théocrite : Illuc adeo media
de ce genre de pastorales, où les mœurs de nos modernes paysans sont
peintes
dans toute leur rusticité. La Ballade de M. Shens
nt bien tracés, les incidents pleins d’intérêt, la scène et les mœurs
peintes
d’une manière aussi riche que vraie. Ce poème est
et la grâce ; aucun poète n’approcha plus de la perfection, aucun ne
peignit
le sentiment avec plus de dignité, aucun n’eut un
ession est si heureuse, qu’avec un seul mot ou une seule épithète, il
peint
à l’imagination. Aussi a-t-il toujours été et ser
y rappelle plutôt les folies et les faiblesses des hommes, qu’il n’y
peint
leurs vices les plus odieux. Il sourit quand il c
al du génie secondaire et imitateur. Lorsqu’un écrivain médiocre veut
peindre
la nature, il lui semble toujours qu’elle ait été
re n’aurait pas manqué de multiplier les expressions exagérées, et de
peindre
les victoires nombreuses de la mort et ses trophé
eux ; il ne multiplie pas les incidents ; son principal mérite est de
peindre
au cœur. Cette description des ruines de Balcluth
ant ses scènes sont presque toujours parfaitement choisies, et il les
peint
d’un seul trait de la manière la plus heureuse. C
eusement choisie, rendre une description complète, ou par un seul mot
peindre
une scène tout entière à l’imagination. Nous en a
savent le mieux décrire sont les plus simples et les plus concis. Ils
peignent
si bien et si juste, qu’au premier coup d’œil not
e rapport, nous trouverons que leurs métaphores et leurs comparaisons
peignent
admirablement la nature de leur contrée, ainsi qu
s qu’ils n’en produiraient dans toute autre circonstance. Aussi, pour
peindre
le malheur, ils font souvent allusion à « une ter
) en parlant de la majesté de la stature de l’homme ; mais, s’il veut
peindre
la beauté d’une femme, il la compare au mont Carm
Arabie que dans des régions plus tempérées. Isaïe (c. 24, v. 20) nous
peint
la terre agitée et chancelante comme un homme ivr
au-dessus. Ses psaumes les plus touchants sont ceux dans lesquels il
peint
le bonheur attaché à l’exercice de la vertu, la b
ontenterons de faire remarquer de quelles couleurs vives et fortes il
peint
la condition du méchant. Voyez avec quelle rapidi
il semble que l’on ait conversé et vécu avec eux. Non seulement il a
peint
dans différents guerriers le même courage et la m
produire. Sa versification est éminemment mélodieuse ; aucun poète ne
peignit
avec les sons d’une manière plus heureuse et plus
nstances heureuses qui rendent une description parfaite. Virgile nous
peint
avec magnificence le geste de Jupiter : Annuit,
Homère se montre supérieur. La mêlée, la terreur et la confusion sont
peintes
avec tant de vérité, que le lecteur se croit tran
en font un personnage bien plus animé qu’aucun de ceux que Virgile a
peints
dans son Énéide. Outre ces défauts, on pourrait e
on poème qu’il avait éprouvé les affections qu’il décrit, car il sait
peindre
au cœur par un seul trait. C’est une sorte de mér
ets qu’il décrit. Ses vers sont tour à tour grands et majestueux s’il
peint
des scènes imposantes ; doux et gracieux s’il des
l dans sa propre langue. Le Camoëns n’a point ambitionné le mérite de
peindre
des caractères ; Vasco est le héros du poème ; c’
, il eût célébré un événement humain qui lui eût offert l’occasion de
peindre
quelques scènes de la vie, et de développer les c
es caractères de Beelzebuth, de Moloch, de Bélial, sont admirablement
peints
dans les éloquents discours du livre second. Les
emier, par sa douce soumission, l’autre, par sa fidélité inaltérable.
Peindre
Dieu au milieu de sa gloire, rapporter les entret
e premier est sublime lorsqu’il décrit des actions, l’autre lorsqu’il
peint
des objets d’une nature étrange et merveilleuse.
copie des mœurs et des actions des hommes. Dans une épopée, le poète
peint
les caractères par un récit ou par une descriptio
tent bien que le véritable secret d’exciter notre indignation, est de
peindre
le personnage qui doit en être l’objet, avec les
sujet de cette tragédie est la mort de Caton, dont le personnage est
peint
avec toute la noblesse et toute la dignité qu’il
ontre beaucoup dans le monde, présentent bien plus de ressources pour
peindre
les vicissitudes de la vie sans attaquer la moral
tents, et nous sortons en nous promettant bien de n’y plus retourner.
Peindre
la passion avec cette exactitude, cette vérité qu
de la foudre ; la poitrine palpitante, il ouvre encore ses yeux où se
peint
la terreur, et va n’être bientôt plus qu’un trist
omparaison eût été admirable dans la bouche d’une personne qui aurait
peint
à une autre la situation dans laquelle se trouvai
te, au lieu de se mettre à la place des personnages dont il veut nous
peindre
les sentiments, et de parler comme ils s’exprimer
ce malheureux père en proie à la plus vive douleur ; ensuite il nous
peint
son terrible courroux contre Macbeth, et ces deux
tendu de toutes les parties d’aussi vastes théâtres ; la figure était
peinte
, et les traits étaient disposés conformément à l’
r des émotions d’une nature différente, on assure que le masque était
peint
de manière à ce que l’acteur, en tournant l’un ou
es ; mais on continua d’attaquer des personnages existants, et on les
peignit
de manière à ce qu’il était impossible de les méc
aut degré cette espèce de talent, toujours si sûr de plaire, celui de
peindre
en racontant avec simplicité. Ses pensées morales
sont des comédies d’un genre plus noble, dans lesquelles le vice est
peint
dans le style élégant et poli de la satire. Quoiq
d’une composition trop rapide. Comme il ne cherchait qu’à plaire, il
peignait
les mœurs de son temps, et prenait dans toutes se
Larue.) Telle est cette belle expression de Bossuet, déjà citée, pour
peindre
le règne de l’idolâtrie : « Tout était Dieu, exce
r reproché ses défauts, comme d’être mauvais plaisant, de ne pas bien
peindre
les mœurs, de n’être point étendu dans son style
é d’imagination. On admira les traits majestueux avec lesquels il osa
peindre
Dieu, et le caractère encore plus brillant qu’il
dé comme une grande faute contre le goût la peine que prend Milton de
peindre
le caractère de Raphaël, de Michel, d’Abdiel, d’U
nature du discours, et lorsqu’il n’y a aucune émotion particulière à
peindre
, le regard doit être ferme et grave. Les yeux ne
tes contemporains sont supérieurs à leurs devanciers par le talent de
peindre
. Chez nous, les coloristes datent du xix e siècle
il faut que les comparaisons ajoutent à l’idée de l’objet qu’on vent
peindre
, et l’agrandissent. Mais cette règle souffre des
sans compter ses adversaires. 2. Au xvii e siècle, on ne savait pas
peindre
aussi vivement. Disons-le bien haut. 3. On peut
t de l’épopée contemporaine. 5. Le poëte anime tous les objets qu’il
peint
. 1. Ceci est d’une beauté tout à fait héroïque.
’elle doit être. Le poète et l’orateur en définissant un objet, ne le
peignent
souvent que du côté favorable à l’opinion qu’ils
jets ; tenant des fleurs ou une coupe pleine d’un doux breuvage, pour
peindre
les plaisirs qu’elle nous promet. Elle a la voix
in de tracer le portrait moral d’un individu pris dans la société. Il
peint
en général une qualité ou un vice, sans faire d’a
modèle dans les temps passés ; il ne devient caractère que lorsqu’il
peint
la vertu ou le vice d’une manière générale. Voir
et sa simplicité, Que de grâce, et souvent combien de majesté ! S’il
peint
les animaux, leurs mœurs, leur république, Pline
us fidèles et énergiques : Du modeste apologue a fait un vrai poème,
peint
fort bien l’intérêt, l’unité et la régularité de
Le chien, le boeuf, le cerf sont vraiment ses amis, trait naïf, on
peint
bien ceux qu’on aime bien. Le sage t’accueille e
nsportent les objets sous les yeux, et les expressions imitatives qui
peignent
à l’oreille en même temps qu’à l’esprit : voilà e
légance, N’y présentez jamais de basse circonstance. Soyez riche, —
Peignez
avec des couleurs vives et tellement vraies qu’on
peare l’exemple le plus complet du génie créateur et dramatique. Il a
peint
avec une vérité saisissante tous les types de la
die. (Préface du Tartuffe.) Réponse aux ennemis qui l’accusent de
peindre
des portraits d’après nature 2 Molière. « N
rder quelqu’un dans les portraits qu’il fait ; que son dessein est de
peindre
les mœurs sans vouloir toucher aux personnes, et
r songé à toutes les personnes où l’on peut trouver les défauts qu’il
peint
, il faut, sans doute, qu’il ne fasse plus de comé
malveillants. (Préface du Discours à l’Académie.) 1. Il ne veut pas
peindre
tel ou tel individu, mais il crée des types avec
font éprouver les grâces et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le
peint
comme l’oiseau de l’amour ; tout justifie la spir
uelle est imprimé le caractère de sa dignité ; l’image de l’âme y est
peinte
par la physionomie ; l’excellence de sa nature pe
de nos secrètes agitations. C’est surtout dans les yeux3 qu’elles se
peignent
et qu’on peut les reconnaître : l’œil appartient
es principales lignes du corps, Buffon revient à la physionomie où se
peint
l’âme. 2. Pathétique (du grec πάθος, passion) s
que la pensée exprimée dans les vers suivants, où le P. Lemoine veut
peindre
le courage avec lequel saint Louis se précipita d
pensée vive ? La pensée est vive quand l’objet qu’elle représente se
peint
d’un seul trait dans l’esprit. La pensée vive jai
sible s’il ne l’est pas, ou plus sensible s’il ne l’est pas assez, le
peint
sous des traits qui ne sont pas les siens, mais c
ès lui la longue chaîne de ses espérances trompées. Un poète, voulant
peindre
la chute de l’empereur Napoléon, emploie des mots
c ne sont pas moins sublimes que David. Voyez sous quelles images ils
peignent
la grandeur et la puissance de Dieu : Et dixi :
imagination que faiblement, confusément ou avec peine, l’image qui le
peint
avec force, avec éclat, et ramassé comme en un se
bien penser et pour bien sentir. Nous avons ensuite examiné l’art de
peindre
la pensée ou les images ; et par là nous avons co
ndre, puisque le talent d’un auteur consiste à bien définir et à bien
peindre
, d’après La Bruyère et Fénelon. Mais, pour bien r
yère et Fénelon. Mais, pour bien rendre sa pensée, s’il est bon de la
peindre
au moyen des images, il est surtout nécessaire de
étudier d’abord ; mais comme il n’est pas absolument nécessaire, pour
peindre
ou inspirer la passion, de l’éprouver ou de l’avo
x la traiter. Il remarquera dans ces écrivains non-seulement l’art de
peindre
ou d’inspirer la passion, mais aussi ce que nous
indispensable, surtout quand il s’agit d’entraîner les esprits ou de
peindre
les passions. Outre ces observations qui s’appliq
. Deux caractères mis en opposition se nomment parallèles. Souvent on
peint
mieux les personnages en les faisant parler que p
. La métaphore continuée devient l’allégorie. L’allégorie qui peut se
peindre
prend le nom d’emblème. L’allusion peut se rappro
ûte, le pied d’une montagne ; au lieu que l’expression qui fait image
peint
avec les couleurs de son premier objet l’idée nou
r prêtant des couleurs, de la substance et des qualités sensibles, de
peindre
les objets déjà sensibles avec des couleurs plus
nt suggérées par la passion et l’artifice oratoire, ont pour objet de
peindre
les mouvements de l’esprit et les émotions de l’â
r lesquelles souvent même on appuie avec force. Exemple : Je ne vous
peindrai
point le tumulte et les cris, Le sang de tous côt
e ainsi : Mais ne serait-ce point ici de ces images que l’orateur ne
peint
que d’après lui-même, qui expriment ce que le hér
s poètes et les orateurs font un fréquent usage de cette figure. Pour
peindre
la reine d’Angleterre seule debout au milieu des
ubsistet, et non cognoscet amplius locum suum. (Psaume cii.) Voulant
peindre
le recueillement et le bonheur que l’âme pieuse g
mots de l’hypotypose et des figures qui s’y rattachent. L’hypotypose
peint
les objets dont on parle avec des couleurs si viv
e vous conduirai dans un pays où coulent le lait et le miel. Virgile
peint
en ces termes la légèreté de Camille : Illa vel
ve ? L’harmonie imitative est celle qui représente, c’est-à-dire qui
peint
et qui imite les objets et les sentiments par la
l’air ? Le style suit Camille, et part comme un éclair. Du Resnel.
Peins
-moi légèrement l’amant léger de Flore ; Qu’un dou
ensée rendue par le substantif, tandis que l’épithète ne sert qu’à la
peindre
sous des traits plus frappants, ou à lui donner u
ettaient quelquefois des épithètes qui n’avaient d’autre objet que de
peindre
la personne ou la chose d’une manière générale, s
lui a donné cet air-là ; elle venait causer avec lui tandis qu’on le
peignait
, et elle a tout gâté. Si elle s’était mise à son
ent portés au loin, le travail de sa tête fortement occupée se serait
peint
sur son visage ; et Michel eût fait une belle cho
s la toile qu’il vent juger ; ici il devient acteur de la scène qu’il
peint
. 2. Jusqu’à l’endroit où. 3. Fabriques. On don
et qu’il n’a de modèle présent que dans son imagination ; c’est qu’il
peint
avec une vitesse incroyable ; c’est qu’il dit : Q
rginie, immortelle pastorale où circule la flamme de la passion, mais
peinte
dans toute la fleur de la grâce adolescente et av
chait de leurs sommets anguleux une espèce de crinière d’écume, où se
peignaient
çà et là les couleurs de l’arc-en-ciel. Il emport
es du lundi. ) 2. Comparez ce paysage de Maurice de Guérin : c’est
peint
de près, sur place, d’après nature. « Le 19. — P
1. On pourra comparer à cette description une lettre où Jacquemont
peint
à sa manière vive et franche un ouragan à l’île B
pour les orateurs que pour les poètes : Que votre âme et vos mœurs,
peintes
dans vos ouvrages, N’offrent jamais de vous que d
té sur ces vertus. Il n’annonce pas qu’il les possède ; mais elles se
peignent
d’elles-mêmes dans toutes ses paroles29. Cette do
; il a des mœurs oratoires lorsque ces vertus qu’il a dans le cœur se
peignent
dans tout son discours32. N’oublions pas de dire
e bien et le mal36. Pour exciter la première de ces passions, il faut
peindre
l’objet avec des qualités agréables et utiles à c
pagne, de la liberté, du repos, du travail, de la vertu, lorsqu’on en
peint
fortement les avantages. C’est ainsi qu’Horace no
ux cris des mourants Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants ;
Peins
-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà
’indignation, la colère, etc. Les anciens ne se sont pas contentés de
peindre
simplement d’après nature ; ils ont joint la pass
icer., de Orat., II, 43). C’est avec des couleurs opposées qu’il doit
peindre
ses adversaires, pour peu que leur conduite et le
de brusque et sans art décèle un grand art dans le poète ; il a voulu
peindre
le caractère d’Ajax, héros sans doute moins instr
naturel. Si vous accusez un homme de meurtre, dit Quintilien (IV, 2),
peignez
-le colère, violent, emporté ; s’il est accusé d’a
ron, défendant Roscius, injustement accusé du meurtre de son père, le
peint
comme un homme simple, de mœurs innocentes et dou
a populace ; il le laisse imaginer : et quelles expressions l’eussent
peint
d’une manière plus favorable pour l’accusé que ce
stes dégoûts pour les plus belles actions. » Est-il possible de mieux
peindre
, d’un côté, la bizarre légèreté du peuple, de l’a
it obligé de partager et d’affaiblir dans la personne de Milon. Il se
peint
comme le plus malheureux des mortels. Les juges é
ien peu de génies ont-ils su exprimer ce que tant d’auteurs ont voulu
peindre
! Le style rend singulières les choses les plus c
recque et latine, n’affaiblit pas toujours la pensée. Ovide dit, pour
peindre
le déluge, Omnia pontus erant ; tout n’était qu
a fausse est celle qui assemble des objets incompatibles ; la bizarre
peint
des objets qui n’ont ni analogie, ni allégorie, n
rapidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius. Pour la
peindre
, Cicéron n’emploie que des mots courts, des phras
nt suivant la nature des sujets qu’on traite ou des objets qu’on doit
peindre
. L’élocution sera-t-elle la même dans les matière
uvre ; Racan, par des mots communs qui ne font point d’image, qui ne
peignent
rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous n
ne seule image elle réunit plusieurs qualités de l’objet qu’elle veut
peindre
. Un sceptre d’airain, par exemple, annonce l’infl
la nature. La philosophie décrit et dépeint la nature ; la poésie la
peint
et l’embellit ; elle peint aussi les hommes et le
décrit et dépeint la nature ; la poésie la peint et l’embellit ; elle
peint
aussi les hommes et les agrandit, elle les exagèr
, elle les exagère ; elle crée les héros et les dieux : l’histoire ne
peint
que l’homme, et le peint tel qu’il est ; ainsi, l
crée les héros et les dieux : l’histoire ne peint que l’homme, et le
peint
tel qu’il est ; ainsi, le ton de l’historien ne d
ouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, devant toujours
peindre
et toujours agrandir les objets, ils doivent auss
t revêtue d’images ; l’autre appelé sublime de sentiment, parce qu’il
peint
un mouvement de l’âme Le trait fameux de Moïse, «
urum, humida vina, æquoreum mare (Quintilien, VIII, 6) : c’est qu’ils
peignaient
dans leur style. Nous voulons que les épithètes d
n seulement la métaphore rend sensible ce qui ne l’est pas, mais elle
peint
un objet sensible sous des traits plus riants ou
figure pour insister sur quelque preuve, sur quelque vérité, ou pour
peindre
la passion, qui s’occupe fortement de son objet e
ime l’idée. On en voit un exemple dans ces vers admirables où Virgile
peint
la douleur d’Orphée après la mort d’Eurydice : T
la répétition de la conjonction et semble multiplier les meurtres, et
peint
la fureur du soldat. Les Latins nommaient cette f
cer une flèche meurtrière, et qui lève un front noble et calme, où se
peint
la victoire ; c’est Laocoon, dont tous les membre
i-vers de Virgile, Usque adeone mori miserum est ? (Æn., XII, 646.)
peint
l’ardeur d’un guerrier qui va combattre. Un vieil
m honores mortuo quæreremus. (Cic., Philippic., IX, 1.) L’hypotypose
peint
l’objet avec des couleurs si vives et des images
ie de sa vivacité et de ses couleurs. La principale beauté consiste à
peindre
un préteur du peuple romain dans l’attitude où le
braver insolemment la bienséance et l’honnêteté publique183. Virgile
peint
en un vers et demi la consternation de la mère d’
s les circonstances avec force et vivacité sous un seul point de vue.
Peindre
, c’est non seulement décrire les choses, mais en
qu’il vous montre Didon furieuse, avec un visage où la mort est déjà
peinte
, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et
teurs. La poésie ne diffère ici de la prose oratoire qu’en ce qu’elle
peint
avec enthousiasme et par des traits plus hardis.
isent pas. Bossuet, dans l’éloge de la reine d’Angleterre, voulant la
peindre
seule debout au milieu d’une révolution qui avait
ues, mes combats, mes pleurs, mon désespoir ? (Athalie.) Je ne vous
peindrai
point le tumulte et les cris, Le sang de tous côt
tres perfections du discours ; il est vif et serré, s’il le faut ; il
peint
à l’imagination ; il exagère ; il laisse plus à e
te, au lieu d’intéresser ; on cherche à établir les faits, au lieu de
peindre
les hommes. Les anciens, moins difficiles sur la
n autel, et de là s’adressant aux soldats, il se fait connaître, leur
peint
avec énergie les crimes de Domitien, la situation
ce comme en germe la merveilleuse fécondité d’un génie créateur. Il a
peint
avec une vérité saisissante tous les types de la
gréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde. Lorsque vous
peignez
des héros, vous faites ce que vous voulez ; ce so
uvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais, lorsque vous
peignez
les hommes, il faut peindre d’après nature ; on v
traper le merveilleux. Mais, lorsque vous peignez les hommes, il faut
peindre
d’après nature ; on veut que ces portraits ressem
rde en pitié tout ce que chacun dit. (Misanthrope.) 1. La Bruyère
peint
un travers analogue : « Arsène, du plus haut de s
nombre de détails tout à fait propres à la situation même qu’il veut
peindre
. C’est là un grand mérite83. § 48. Histoire de
ible d’embellissement. Il ne s’est donc pas contenté de raconter : il
peint
, et souvent d’un seul trait. Ses expressions sont
est Théocrite, né à Syracuse, qui florissait 270 ans avant J.-C. Il a
peint
dans ses idylles la nature naïve et gracieuse, et
le qui, dans le même âge, Renouvelle cent fois nos goûts. Ainsi, pour
peindre
l’origine De nos caprices renaissants, Regarde un
ou de leurs pères, leur écrivaient des lettres dans lesquelles elles
peignaient
leur impatience de les revoir. Il a donc intitulé
générale et réglée par les bienséances. Aussi Boileau, lorsqu’il veut
peindre
un homme enrichi par ses rapines, a bien soin de
our y chanta ses succès. » Boileau a dit après le poète latin : Elle
peint
des amants la joie et la tristesse. Cette sorte
er que pour réussir dans le genre de l’élégie, il faut bien sentir et
peindre
le sentiment avec des couleurs vraies et naturell
iguraient l’homme possédé par une divinité, et que Rousseau a si bien
peint
dans ces vers : Tel, aux premiers accès d’une sa
. L’Allégorie habite un palais diaphane, a dit Lemierre ; et il l’a
peinte
en la définissant. Il est probable que Voltaire a
ux : Qu’importe, quand l’orage a soulevé les flots, Que ta poupe soit
peinte
, et que ton mât déploie Une voile de pourpre et d
er, parce que les termes ordinaires nous paraissent trop faibles pour
peindre
ce que nous sentons. Les autres rabattent ce qu’i
fortement préoccupée de la légèreté de Camille, il a employé, pour la
peindre
, les tours et les expressions qu’il a jugées les
et passe les bornes, sans s’en apercevoir43. L’hyperbole est propre à
peindre
le désordre d’un esprit à qui une grande passion
fait était si grand, si étonnant par lui-même, qu’il suffisait de le
peindre
, et c’est ce qu’a fait M. Delille.
el intérêt nous partageons, à notre tour, un bonheur si bien senti et
peint
sous des images si enchanteresses ! Milton imite
a est vrai, parce que l’homme est tel, en effet, qu’Young vient de le
peindre
. Cet exemple suffirait pour prouver que l’antithè
mosphère où respire la décence, le bon ton et le bon goût. Le langage
peint
l’homme : il vient de l’abondance du cœur. Ce n’e
rtout à la poésie ; elle forme des images vives et pittoresques, elle
peint
par les sons. C’est ainsi qu’on dit : gronder, mu
e de Racine, nous offre un beau modèle d’harmonie imitative. Le poète
peint
ainsi le monstre qui sort de la mer : Sa croupe
du temps : Le moment où je parle est déjà loin de moi. La Fontaine
peint
admirablement le souffle de Borée, qui Se gorge
innocence qui caractérise cet âge. Dans l’exemple suivant, j’ai voulu
peindre
cette aimable naïveté qui tire son charme de l’ig
ut aux sujets où l’on cherche à plaire. Le style est pittoresque s’il
peint
vivement les objets, s’il a de la couleur et du m
expressément. Châteaubriand, dans le Génie du christianisme, voulant
peindre
les troubles qui agitent l’homme coupable, dit :
est le défaut capital des auteurs modernes. Voici comment Victor Hugo
peint
un bon écrivain : « Les idées sont faites de cet
es portraits de fantaisie. Je doute qu’un Carthaginois ou un Germain,
peint
d’après Tite-Live ou Tacite, fût ressemblant. Dan
ur chaque nation, non pas seulement les écrivains qui ont prétendu la
peindre
ex professo, mais aussi celui qui, instinctivemen
t animé ; plus loin, trivial et pittoresque. J’ai dit qu’Homère avait
peint
, dans l’Odyssée et l’Iliade, le père, le fils, l’
s’occupaient que des généralités, tandis que nous avons le tort de ne
peindre
d’ordinaire que les exceptions, exceptions le plu
aque détail de son récit imaginaire. Arrivé à la scène du meurtre, il
peint
l’agonie de la vieille, sa lutte suprême contre l
ble ! » Il y a peu d’hommes auxquels la nature ait accordé ce don de
peindre
: mais les rares élus qui le possèdent sont ou de
C’est un mariage forcé. La comparaison. — Le poëte, qui veut surtout
peindre
, fait de ses comparaisons des tableaux. L’orateur
de passer sur des choses qu’on a bien soin de lui dire. — Je ne vous
peindrai
pas… Vous dirai-je ?.. A quoi bon vous dépeindre…
j’ai entendu chanter la nouvelle ariette. On dira donc d’une dame qui
peignait
: je l’ai vue peindre ; c’est-à-dire, j’ai vu ell
nouvelle ariette. On dira donc d’une dame qui peignait : je l’ai vue
peindre
; c’est-à-dire, j’ai vu elle peindre, ou, qui pei
dame qui peignait : je l’ai vue peindre ; c’est-à-dire, j’ai vu elle
peindre
, ou, qui peignait ; et d’une dame qu’on peignait
t : je l’ai vue peindre ; c’est-à-dire, j’ai vu elle peindre, ou, qui
peignait
; et d’une dame qu’on peignait : je l’ai vu peind
-à-dire, j’ai vu elle peindre, ou, qui peignait ; et d’une dame qu’on
peignait
: je l’ai vu peindre ; c’est-à-dire, j’ai vu pein
peindre, ou, qui peignait ; et d’une dame qu’on peignait : je l’ai vu
peindre
; c’est-à-dire, j’ai vu peindre elle. Il faudra é
’une dame qu’on peignait : je l’ai vu peindre ; c’est-à-dire, j’ai vu
peindre
elle. Il faudra également dire d’une femme : on l
és à assiéger un fort imprenable. Dans ces exemples : elle s’est fait
peindre
; ils se sont fait peindre ; je dis fait, parce q
nable. Dans ces exemples : elle s’est fait peindre ; ils se sont fait
peindre
; je dis fait, parce que le pronom se est régi pa
t peindre ; je dis fait, parce que le pronom se est régi par le verbe
peindre
, ou plutôt, comme je l’ai déjà remarqué, par le p
ôt, comme je l’ai déjà remarqué, par le participe fait et l’infinitif
peindre
, qui sont ici deux mots inséparables. C’est comme
ici deux mots inséparables. C’est comme si l’on disait : elle a fait
peindre
elle : ils ont fait peindre eux. Mais on dira, el
C’est comme si l’on disait : elle a fait peindre elle : ils ont fait
peindre
eux. Mais on dira, elle s’est laissée aller : ell
s ? On peut, ce nous semble, être plus ou moins musicien, dessiner et
peindre
plus ou moins habilement pour son plaisir ; mais
s son Art poétique. C’est de lui que nous vient cet art ingénieux De
peindre
la parole et de parler aux yeux ; Et par les trai
V. La Grammaire et le Grammairien Lorsqu’on eut trouvé le moyen de
peindre
la parole par des signes ou des lettres et par de
iption, il faut se figurer que l’on voit ce qu’on raconte ou ce qu’on
peint
. On écrira ainsi avec vérité, avec charme ; le st
s merveilleux, la campagne et ses charmes enivrants ; si nous voulons
peindre
l’homme et la société avec les vertus, les passio
man, la philosophie et l’éloquence. Lisez les poètes qui ont le mieux
peint
l’homme et la nature, leurs riantes images vous d
style d’images saisissantes ; il y a image quand le mot ou la phrase
peint
quelque chose à l’esprit. L’image est donc un tab
rtrait des plus fidèles. Voyez avec quelle vérité J.-J. Rousseau nous
peint
le Lever du soleil : Le Lever du Soleil « On le
l’énumération des attributs ou caractères de l’objet qu’il s’agit de
peindre
: elle en fait le tableau et le met sous les yeux
et menaçant que la mort même n’avait pu effacer. Toute ma vie il sera
peint
devant mes yeux ; et si jamais les dieux me faisa
s oppositions entre les faits ou entre les pensées. On s’en sert pour
peindre
un objet, non tel qu’il est, mais tel qu’il devra
si gracieusement dépeinte dans un de ses poèmes, l’Imagination, nous
peint
les objets absents, chimériques même, comme prése
de l’imagination : se représenter les événements, y assister, afin de
peindre
fortement ensuite. Quel est celui qui ne serait v
précieuse qualité ajoute un bien grand charme aux sentiments qui sont
peints
dans les lignes suivantes de M. Xavier de Maistre
ibue en rien à la beauté du style, qu’on n’a pas d’ailleurs souvent à
peindre
les objets par les sons, et qu’enfin la langue n’
Qui chanterait les beautés de la terre émaillée de fleurs ? Qui nous
peindrait
le charme de ces ruisseaux qui coulent sous des o
d, après avoir exposé avec feu les choses qu’on a l’air d’écarter, on
peint
plus vivement encore celles qui suivent. XV. R
t. Bossuet dans l’oraison funèbre de la Reine d’Angleterre voulant la
peindre
seule debout au milieu d’une révolution qui avait
. Il n’est pas nécessaire qu’elles relèvent les objets ; si elles les
peignent
vivement, justement, cela suffit. Il faut prendre
e la disposition des mots avec l’arrangement des pensées. Tantôt elle
peint
par le son l’idée qu’on exprime ; c’est une espèc
it la chute d’une masse (tombe, retombe). Tantôt l’harmonie imitative
peint
aux yeux les objets, en ce cas on la nomme ordina
. (Boil.) Ces syllabes traînantes, tran, lent, naient, dans, narque,
peignent
admirablement la nonchalance. Le morceau suivant
omme on l’a vu : r, en roulant dans la bouche, imite le fracas ; s c,
peignent
le sifflement. La plupart des autres consonnes on
les syllabes avec les objets à dépeindre : bra, cla, fra, gra, etc.,
peindront
un bruit effrayant. Ci, ci, bi, gi, mi, etc., ren
t, un contraste frappant de la grandeur et de l’infortune. L’écrivain
peint
avec pompe toute l’élévation du roi de Perse ; il
ute l’élévation du roi de Perse ; il y a consacré six lignes, et pour
peindre
ses revers, il n’a qu’un mot, il est impossible d
aduction littérale. Il a séparé en deux parties la phrase ; une ligne
peint
la situation misérable de Darius, et quatre ligne
qu’à tous égards ce dernier portrait est préférable au premier, c’est
peindre
en maître. Une vaste solitude occupe tout le deva
te de plus à vos idées. VII. Images. Les images, dans le style,
peignent
les idées avec une telle vérité, qu’on croit avoi
ette situation se dessine à ces mots : car, qui que vous soyez, et se
peint
entière dans la phrase suivante : C’est devant v
ou aux rebelles. Moraliste pénétrant, il excelle aussi dans l’art de
peindre
les traits d’un caractère et d’un esprit. Cet ouv
divers et les plus inégaux les traits vrais ou spécieux dont ils ont
peint
une passion ; elle compare les morceaux, non pour
naître leurs impressions, à se représenter leurs souvenirs. En voyant
peint
si au vif ce qu’ils ont senti, ils s’exercent à s
d’où ressortent des aperçus vifs et pénétrants. 1. Ici M. Nisard se
peint
lui-même avec une sincérité discrète. 2. Exacte
es, attaque les travers les plus journaliers. Ses boutades énergiques
peignent
le courtisan, le noble orgueilleux, la fausse rel
gnier ne se fatigue pas à la poursuite de l’expression. Son style est
peint
dans ce vers : Ses nonchalances sont ses plus gr
il a de la naïveté, de la grâce, de l’imagination ; il aime, sent et
peint
à merveille les beautés de la nature. Quelquefois
e centième décembre a les plaines ternies, Et le centième avril les a
peintes
de fleurs, Depuis que parmi nous leurs brutales m
ions du règne de Louis XIII. Le véritable objet de cette pièce est de
peindre
le fanatisme politique, et de montrer l’excès de
déjà l’auteur des futurs chefs-d’œuvre. La haine des deux frères est
peinte
avec énergie, et la scène de l’entrevue très bien
é au ton mâle et sublime de l’auteur de Cinna et d’Horace, et où il a
peint
le caractère d’un grand homme avec le plus de for
e pour montrer tout le désordre dont elles sont cause, où le vice est
peint
partout avec des couleurs qui en font connaître e
ces, et appropriés à leur sexe. Personne n’a su aussi bien que Racine
peindre
toutes les passions des femmes ; mais le peintre
fe et du Misanthrope. Il fut plus facile à Regnard qu’à tout autre de
peindre
d’après nature une passion dont il avait été lui-
appartenir. Quand il les fait converser, on croit les entendre. S’il
peint
les animaux avec tant de ressemblance, c’est qu’i
i régnaient de son temps à ce sujet ». Mais ne se propose-t-il que de
peindre
des animaux ou des végétaux ? Non, ce qu’il met r
s les conditions, de tous les temps, de tous les pays. S’il excelle à
peindre
l’homme générique, toujours et partout le même, i
celle à peindre l’homme générique, toujours et partout le même, il ne
peint
pas moins bien, suivant la pensée de M. Damas-Hin
dialectes des provinces pour y trouver l’expression la plus propre à
peindre
sa pensée. Personne n’a comme lui le secret des t
ales et piquantes ; personne n’a possédé à un égal degré le talent de
peindre
d’un seul trait, de résumer un caractère dans une
exaucer ; Mes mots viennent sans peine, et courent se placer. Faut-il
peindre
un fripon fameux dans cette ville ? Ma main, sans
presque absolument tombé. Il est naturel, facile, fécond, décent ; il
peint
habilement les mœurs, sans que ses meilleures piè
ce D’un bourgeois anobli, fier de son opulence ? Lycandre. On me l’a
peint
tout autre, et j’ai peine à vous croire. Tout ce
imistes. Zaïre. — Zaïre est la seule pièce où Voltaire ait essayé de
peindre
les combats et les transports de l’amour, qu’il n
cet homme qui a si bien connu la plaisanterie et la satire, et qui a
peint
avec tant de force, d’énergie et d’agrément, en s
et d’un seul côté ; aussi ses personnages manquent-ils de vie, il les
peint
tels qu’il les imagine et non tels qu’ils sont ;
, petit-maître, Femme surtout, chacun met son espoir Dans tes cartons
peints
de rouge et de noir. Leur âme vide est du moins a
ssions, s’est formé successivement, et presque par hasard, et où il a
peint
ses goûts, ses sentiments, ses faiblesses, les di
Des mains du Créateur. Mais quand l’aurore renaissante
Peint
les airs de ses premiers feux, Ils s’enfoncent pl
’éteint : Tout est la mort ou son image ; Tout la fuit, la reçoit, la
peint
. La flamme ondoyante, insensée, Du sein des palai
! L’horreur farouche, À ces mots, a glacé leur bouche ; Leur silence
peint
ses malheurs ! Il lève en frémissant la vue, Et s
mers. Son génie errant et sauvage Est cet ange noir que Milton Nous
peint
de nuage en nuage, Roulant jusques au Phlégéton.
e et ont une grandeur sublime et simple qui surpasse ses modèles ; il
peignit
avec âme et vigueur les douleurs et les joies pat
p trop long, souvent ennuyeux, où un chant est uniformément employé à
peindre
le climat, les travaux, les phénomènes de la natu
rt sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu’ils s’étonnent de
peindre
. La prose plus souvent vient subir d’autres lois,
ans le liquide azur Du fleuve, qui s’étend comme lui calme et pur, Se
peindre
les coteaux, les toits et les feuillages, Et la p
es Boufflers, les Narbonne, les Ségur. Et cependant il ne rêvait qu’à
peindre
la campagne, qui était devenue son dada, selon l’
es des Vosges : il le termina à Bâle. Dans le premier chant, le poète
peint
en général les plaisirs que fait goûter la vie ch
aux champs ou que le dégoût de tout y ramène ; dans le troisième, il
peint
ceux du scrutateur de la nature ; enfin le quatri
onie imitative de notre langue, niée par certaines personnes, pouvait
peindre
non seulement les différences, mais les nuances d
moire jusqu’au moment de songer à l’impression ; on sent le poète qui
peignait
le printemps et la nature au coin du feu, les pie
e, comme cela arrive trop souvent de nos jours188, » où l’on offre de
peindre
toutes sortes d’objets, fût-ce des pots cassés et
asoir ; Sous un Plutus une Lucrèce ; Sur un tableau récemment
peint
Je vois un pain, Un e
sur lesquels on veut faire descendre notre intérêt, et dont le poète
peint
fort agréablement l’amitié naïve, n’ont pas assez
a publiés sous le titre de Derniers Chants. Plusieurs de ces morceaux
peignent
avec agrément et avec une grâce légère des sites,
courte haleine formées du souvenir des traditions et des légendes qui
peignent
le mieux les pays qu’il avait visités, une action
et suaves, mais aussi par des beautés mâles et fières : M. de Vigny a
peint
son Satan d’une touche aussi ferme et aussi magis
e. Dans le premier épisode de cette épopée métaphysique, il prétendit
peindre
l’état de dégradation et d’avilissement où l’huma
a moralité. Dans son second épisode épique, Jocelyn, Lamartine voulut
peindre
, sous le nom d’un personnage imaginaire, ce qu’il
’astre du jour éclate dans les cieux, Se réfléchit dans l’onde, et se
peint
à mes yeux. C’est peu de croire en toi, bonté, be
utes les grandes questions sont écartées. Cet Orient si splendidement
peint
n’est même pas un Orient réel : il a été enfanté
téraire et religieuse, finit par aboutir aux ténèbres dont le Dante a
peint
si vivement le vide, l’obscurité profonde et la c
variées et de toutes dates, Victor Hugo nous dit s’être proposé « de
peindre
l’humanité dans une espèce d’œuvre cyclique, de l
oposé « de peindre l’humanité dans une espèce d’œuvre cyclique, de la
peindre
successivement et simultanément sous tous ses asp
stance et à l’âge de soixante-quinze ans. Dans les quinze parties qui
peignent
les temps écoulés jusqu’à nos jours ou à s’écoule
ses rivales : Grenade Chante plus mollement la molle sérénade ; Elle
peint
ses maisons de plus riches couleurs ; Et l’on dit
qu’il s’était faite, en publiant (1832-33) Il Pianto et Lazare : il y
peignit
, avec plus de souplesse que dans les ïambes, raba
et ton cœur. Aussi, d’après les mœurs de ta ville natale, Artiste, tu
peignis
une toile fatale, Et tu fis le tableau de sa perv
la création. Dans Psyché, qu’une revue socialiste publia en 1842, il
peignit
comme un philosophe platonicien et comme un rêveu
asser l’artiste : « Ce pays plaît au cœur comme une chose triste. Qui
peindra
les aspects changeants de sa beauté ? Des forêts
t il se glorifie, Le pas brusque et coupé du pâle scélérat. Tel on se
peint
le meurtre, — et tel on voit Marat. Charlotte. Q
, pour faire comprendre ce qu’il est. Ex. La Mollesse, dans Boileau,
peint
la cour des rois fainéants pour faire ressortir l
applique aux orateurs comme aux poètes : Que votre âme et vos mœurs,
peintes
dans vos ouvrages, N’offrent jamais de vous que d
Mœurs réelles. Sincérité, Conviction, 2° Mœurs oratoires, Qualités
peintes
dans le discours. bienséances. L’amour et la
re et sans couleur ; elle crée ou agrandit les personnages, décrit et
peint
les objets, qu’elle place, pour ainsi dire, sous
re et entraîner l’auditoire. L’orateur atteint ce but en résumant les
peints
principaux (récapitulation) et par l’emploi du pa
ours sur l’Histoire universelle, Ire partie, xe époque.) Mithridate
peint
les Romains enrichis par la guerre : Des biens d
. Tantôt elle frappe l’oreille par des sons (onomatopée), tantôt elle
peint
l’idée ou l’objet par les mots qu’elle emploie. C
III, scène vi.) 3° Le sublime d’image, qui représente une action et
peint
un objet, avec des couleurs vives et fortes, comm
L’hypotypose (ὑποτύπωσις, de ὑπὸ-τυπόω, je représente) consiste à
peindre
les objets avec des traits si saisissants que nou
ts suivant leur plus ou moins d’énergie. Ex. Presse, pleure, gémis ;
peins
-lui Phèdre mourante. (J. Racine, Phèdre, acte III
escription La description est une amplification dont le but est de
peindre
les objets sous leurs traits les plus importants
de la description littéraire, se propose seulement d’instruire et de
peindre
l’objet d’après ses caractères essentiels. C’est
° Portrait On donne le nom de portrait à la description quand elle
peint
les hommes ou les animaux. Ex. Le portrait du ca
comédie à tiroir. 1° La comédie de mœurs ou haute comédie consiste à
peindre
, comme dans les comédies de Molière, tantôt des t
dicules). Elle prend aussi le nom de comédie de caractère lorsqu’elle
peint
un caractère dominant (Tartuffe), et celui de com
atire ne diffère souvent de l’épître que par le style et le nom. Elle
peint
tantôt les vices et les ridicules généraux de l’h
fondamentale entre ces poèmes, puisqu’ils ont tous deux pour objet de
peindre
la vie champêtre, on peut toutefois établir une d
ix habile des détails les plus propres à faire revivre un héros, ou à
peindre
la physionomie d’une époque en observant la coule
autobiographie), et les événements dont il a été témoin ou acteur. Il
peint
ses contemporains avec des détails plus minutieux
Les moralistes sont les philosophes qui étudient l’âme humaine et en
peignent
tantôt les penchants élevés, les sentiments noble
ique, antireligieux, antisocial. 5° Le roman de mœurs a pour objet de
peindre
la société où il se produit ; il en est souvent l
. La prosopographie est une espèce de description qui a pour objet de
peindre
l’extérieur des corps, l’air et le maintien des p
cription, plus commune aux historiens qu’aux poètes, dans laquelle on
peint
plutôt les mœurs, le caractère, les sentiments, l
mœurs naïves et de vertus guerrières, qui ne peuvent s’exprimer et se
peindre
que dans une épopée. Il y a des époques de corrup
es personnages d’Homère nous choquent quelquefois : c’est qu’il les a
peints
tels qu’ils étaient de son temps, et c’est là un
actère, ses vertus ou ses défauts. Ils parlent, ils agissent ; ils se
peignent
par leurs discours et par leurs actions, et tous
fou dans mon enfance ; le génie et la vertu ne sont nulle part mieux
peints
; l’on y peut prendre une teinture de l’histoire
e l’auteur, je l’estime autant que les sages ou que les héros qu’il a
peints
. J’aime à croire que celui qui a conçu de si gran
sité n’a pu éteindre. » 1. C’est un portrait voilé de Vauvenargues
peint
par lui-même ; il allait être pourvu d’un poste d
ées agréables Les pensées agréables présentent des idées aimables,
peignent
des objets riants. La Fontaine nous en fournit pl
tre siens. 10° Pensées vives Les pensées vives sont celles qui
peignent
d’un seul trait dans l’esprit l’objet qu’elles re
ies La pensée est hardie, lorsque l’objet dont elle est l’image se
peint
dans l’esprit avec des couleurs extraordinaires.
timent ? Le Morceau suivant est un chef d’œuvre de style. Massillon y
peint
avec énergie la folie des hommes qui emploient à
êmes habitudes. Vous faites la description de cette habitude, vous en
peignez
l’empire avec force. Le lieu de l’argument est l’
ns les replis les plus cachés du cœur, montrer l’homme à l’homme, lui
peindre
son caractère mieux que jamais il ne l’avait vu l
s dans notre entendement plusieurs facultés distinctes. Les objets se
peignent
à notre esprit sous certaines formes, c’est ce qu
Par exemple, un cercle, lors même qu’il n’est pas devant mes yeux, se
peint
-il dans mon esprit, j’ai l’idée d’un cercle. Est-
par là de son fiel colorant la noirceur, Tantôt à cette reine il vous
peint
redoutable, Tantôt, voyant pour l’or sa soif insa
s. Il échappe au cœur, dans la conduite extérieure, des traits qui le
peignent
au naturel. Mais souvent il garde des affections
fections : « Tel est l’homme ; à la vue de ceux qui rient, le rire se
peint
sur son visage ; les larmes qu’il voit couler fon
isage, les gémissemens ; enfin, les derniers soupirs du mourant ne se
peindront
-ils pas dans mon esprit ?….. N’est-ce pas de cett
r noirceur, de développer les replis de l’artifice et du mensonge, de
peindre
sans ménagement la fraude, l’usurpation, l’âme d’
se renfermant dans ces deux coins trop resserrés, où il ne peut plus
peindre
les sacrifices, les bassesses, les injustices d’u
n écrivain a toujours quelque analogie avec sa manière de sentir ; il
peint
les idées qui se présentent à son esprit, et en m
s, les tours, les mouvemens les plus propres à exprimer, à prouver, à
peindre
ce qu’on veut dire, à communiquer les sentimens q
on. « Suivez la nature dans ses variétés, dit Fénélon ; après avoir
peint
une superbe ville, il est quelquefois nécessaire
yle qu’on doit employer sont déterminés par ce qu’on a à exposer ou à
peindre
, et par conséquent, ils sont si multipliés, qu’il
r et le plus sensible, c’est celui qu’il faut employer. Bossuet, pour
peindre
le règne de l’idolâtrie, a dit : « Tout était die
qui se fait sentir à son oreille, en même temps que les caractères se
peignent
à ses yeux et que les idées entrent dans son espr
irés de Cicéron. Remarquez comme cette phrase est bien disposée pour
peindre
la tranquillité et le bonheur d’une position heur
ans, qui respirent l’agréable non-chalance d’un paisible repos ; elle
peint
à l’oreille. On sent bien que Cicéron n’aurait pa
apidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius : pour la
peindre
, Cicéron n’emploie que des mots courts, des phras
» Le mouvement rapide de cette courte incise, recoit le coup mortel,
peint
la mort imprévue du guerrier, demeure enseveli, t
s mots : Le Jourdain se troubla et ses rivages, etc… Si Fléchier veut
peindre
un objet d’horreur, il multiplie les sons rudes :
telle autre qui n’aura pas cette nasale volumineuse, l’expression ne
peindra
plus rien. Veut-on des tableaux naïfs et touchans
ngue, s’il a exercé son oreille au sentiment de l’harmonie, son style
peint
sans qu’il s’en aperçoive, et l’expression vient
ne rejette que celles où l’orateur, amoureux de lui-même, a voulu se
peindre
et amuser l’auditeur par son bel esprit, au lieu
à exprimer, ou d’une action à décrire, ou d’une chose particulière à
peindre
. une passion, à exprimer Faudra-t-il exprimer u
h. 3. Réfléchissez donc sur la nature des passions dont vous voudrez
peindre
les effets en vous-même ou dans les autres, sache
sujet au paragraphe de l’harmonie du style. Une chose particulière à
peindre
. S’agit-il de peindre une chose particulière : s
l’harmonie du style. Une chose particulière à peindre. S’agit-il de
peindre
une chose particulière : si elle est dans le grac
mer, quelle action il faut décrire, quelle chose particulière il faut
peindre
, enfin quelle pensée ou quel sentiment il faut re
tout le Télémaque du tendre Fénélon. Vivacité. Le style vif, animé,
peint
et nous fait voir les choses qu’il exprime. C’est
pas la même pour celui qui raconte froidement, et pour celui qui veut
peindre
avec chaleur. « Un homme agité et un homme tranqu
, dit Condillac, n’arrangent pas leurs idées dans le même ordre. L’un
peint
avec chaleur, l’autre juge de sang-froid. Le lang
lle immense. (Voltaire, Orph. de la Chine.. L’esclavage en silence,
peint
admirablement bien tout un peuple esclave qui obé
poëte : Dieu lava bien la tête à son image. (Benserade.) Il pouvait
peindre
le déluge par une image plus noble. 2°. Quand ell
tc….. Non-seulement elle rend sensible ce qui ne l’est pas, mais elle
peint
un objet sensible sous des traits plus rians et p
si elle ne l’est pas, ou plus sensible si elle ne l’est pas assez, la
peint
sous les traits d’un objet analogue. Voici sous q
s les traits d’un objet analogue. Voici sous quelle image La Fontaine
peint
une mort tranquille : On sortait de la vie ainsi
ainement une mer immobile. (Racine.) La première épithète inutile,
peint
les efforts inutiles des rameurs, dont on croit v
Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété. Cette figure sert aussi à
peindre
la passion : Verba geminantur miserandi causâ. (
l’idée. Ainsi la répétition anime l’expression du sentiment. Virgile
peint
de cette manière la douleur d’Orphée après la mor
nt été accusés de trop aimer cette figure. Hypotipose. L’hypotypose
peint
les objets par leurs diverses circonstances ; ell
demandant à lui même : « Quel objet se présente à mes yeux ? » Il le
peint
ensuite avec cette force qui lui était propre :
lusieurs choses ou de plusieurs personnes. Portraits. Les portraits
peignent
l’esprit le cœur, le caractère, la figure, le por
e maintien d’une personne. Lorsque c’est une espèce d’hommes que l’on
peint
, comme l’avare, le jaloux, l’hypocrite, la prude,
te encore plus de faire connaître les hommes et par conséquent de les
peindre
; dans le plaidoyer, c’est aussi très-souvent par
illustre guerrier. Cela veut dire qu’un poëte a eu l’idée heureuse de
peindre
la jeunesse de son héros. Ils disent aussi quelqu
antage lorsqu’ils sont en mouvement. » (Loc. cit.) C’est alors qu’ils
peignent
d’une manière admirable toutes les passions de l’
oésie, qui, n’étant qu’une imitation fidèle de la nature, s’attache à
peindre
tout ce qui est susceptible d’être peint par les
de la nature, s’attache à peindre tout ce qui est susceptible d’être
peint
par les sons ; et toute poésie qui ne peint rien
ui est susceptible d’être peint par les sons ; et toute poésie qui ne
peint
rien par le mouvement du vers, par la coupe, ou p
ets conformez votre ton ; Ainsi que par les mots exprimez par le son.
Peignez
en vers légers l’amant léger de Flore. Qu’un doux
à réunir des syllabes dures et difficiles à prononcer, lorsqu’il veut
peindre
les sons les plus durs. Le génie de la langue vie
ffle, tempête… Virgile et son digne interprète luttent ensemble pour
peindre
le bruit aigre de la scie et de la lime : Tum fe
severum seria dictu. une action à décrire, Une chose particulière à
peindre
. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment
’âge, le flambeau de la raison les ailes du Temps. Elle sert encore à
peindre
un objet sensible sous des traits plus riants ou
tinuait avec beaucoup de plaisir, etc. » Dans le troisième, Malherbe
peint
d’une manière flatteuse les temps heureux que pro
llégories, celle dans laquelle Mme Deshoulières cette tendre mère, se
peint
elle-même sous l’image d’une bergère qui recomman
e. Telles sont ces vers si touchants où Virgile (traduit par Delille)
peint
la douleur d’Orphée après la mort d’Eurydice : T
Prosôpon, visage, physionomie, et Graphô, décrire. La Prosopographie
peint
l’extérieur des objets, le visage, l’air, le main
reine d’Angleterre les horreurs de la Saint-Barthélemy : Je ne vous
peindrai
point le tumulte et les cris, Le sang de tous côt
pensées, pour les faire ressortir davantage. Telle est celle-ci, qui
peint
avec véracité le caractère d’un homme bizarre et
urs assez noires Pour en représenter les tragiques histoires ; Je les
peins
dans le meurtre à l’envi triomphants ; Rome entiè
coûte aucune attention à l’esprit du lecteur. N’ayez point d’esprit,
peignez
avec la vérité, et votre ouvrage sera charmant. I
ous dites leurs vérités, mais vous ne les corrigerez pas2. On ne peut
peindre
avec des couleurs plus fortes les horreurs de la
une bibliothèque de calomnies ridicules imprimées contre moi. Je vous
peindrais
l’ingratitude, l’imposture et la rapine, me pours
t autant être sous le joug immédiat de ces êtres infernaux qu’on nous
peint
acharnés contre leurs victimes. »
hier) ? — Ne pourriez-vous dire où se trouve une image charmante, qui
peint
une idée abstraite ? Au fond, cette lettre peut-e
n coup de pinceau sévère et vigoureux. 3º Trois lignes suffiront pour
peindre
le flatteur ennemi. 4º Enfin, quelques traits mor
rer ; l’idée étant un peu abstraite, tâchez de trouver des images qui
peignent
si bien l’ange gardien, qu’on croie le voir agir
es odieux dont vous aurez à flétrir la noirceur, par des traits où se
peindra
la médisance. 3º Considérée dans l’ordre physique
physionomie ! — ... C’est surtout dans les yeux que les agitations se
peignent
… L’œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre org
canevas facile. Tous les jours vous avez votre modèle sous les yeux ;
peignez
-le. N° 51. — Le Bavard Arrias a tout vu, to
ver à ce morceau ce tour pittoresque, et les deux phrases où l’auteur
peint
par la conversation. N° 52. — L’Oiseau-Mouche
gards l’immensité des êtres et les richesses de la création, quand il
peint
les révolutions du globe, les bienfaits ou les ri
e. Avis. Indiquez d’abord quelques figures. — Où est le tableau qui
peint
l’obéissance du chien. — Ne pourriez-vous corrige
re. Molière peut donc, avec raison, finir par cette maxime : Qui veut
peindre
pour l’immortalité, doit peindre des sots. N°
n, finir par cette maxime : Qui veut peindre pour l’immortalité, doit
peindre
des sots. N° 68. - Les Fourberies de Scapin
iption est difficile, en ce que, sans répéter les mêmes mots, il faut
peindre
un certain nombre d’idées semblables. Pénétrez-vo
leil. Le vent du désert vous surprendra à la troisième heure du jour.
Peignez
votre détresse, et l’effroi du guide, qui ne reco
un volcan — … Le matin la tempête s’apaise. Note. (1) Tâchez de bien
peindre
la position du vaisseau, jeté entre ces montagnes
est encore sa fontaine, sa chapelle, la pierre où il s’agenouillait.
Peignez
, en écrivant à quelqu’un, ce chemin et ce désert
s point jusqu’au lendemain — … Quand le jour fut venu, voyant la faim
peinte
sur ces quatre visages, je me mordis les mains —
— … Avis. N’allez pas précipiter ces métamorphoses. Profitez-en pour
peindre
le lis et le chardon. Terminez par une petite all
ir si l’on veut adopter son enfant : ce sont tà de beaux sentiments à
peindre
. N° 186. — L’Empereur Rodolphe Fait. Un jo
usson une montagne escarpée, Monte Serrato 112. Ces armoiries étaient
peintes
sur les boucliers. Les champions s’apprêtent au c
pour la prier de lui trouver de l’ouvrage. — Son mari voulut qu’il la
peignit
, et qu’il s’installât dans la maison — … Le portr
le à une assemblée de pécheurs ? Attachez-vous, dans votre travail, à
peindre
les sentiments d’effroi et de terreur, par lesque
Vérité. — 23. Acclamations de la Postérité après chacun des arrêts.
Peignez
bien les différences des deux Génies, l’un est le
Vous le couperez ici de manière à former trois petites phrases. 64.
Peignez
ici les effets de l’eau tombant dans l’abîme ; c’
ues. Son habile père, qui connaissait à fond notre cour, la lui avait
peinte
, et lui avait appris la manière unique de s’y ren
n affabilité 2. Voilà encore des expressions qui font tableau. C’est
peint
de génie. 3. La danse était alors un art ; aujou
ophocle ? (10 novembre 1881). • De la vérité des mœurs chevaleresques
peintes
dans le Cid, de Corneille. (11 août 1882). • Que
s de Corneille ? (3 novembre 1883). • De la vérité des mœurs antiques
peintes
dans Horace, de Corneille. (7 août 1882). • Compa
(3 novembre 1883). • Est-ce à bon droit qu’on a blâmé Racine d’avoir
peint
quelquefois les hommes et les mœurs de son temps
maintenant que te dirais-je du sujet même de la tragédie ? Comment te
peindre
mon émotion, mes larmes, ma compassion pour Antig
douteux que Racine y ait songé en faisant cet éloge ; c’est l’art de
peindre
avec fidélité le monde physique, soit qu’il nous
s replis du cœur humain est peut-être encore celui qui a trouvé, pour
peindre
la nature, les couleurs les plus riches et les pl
is la nature sur le fait. Non, Tacite ne calomnie pas l’humanité ; il
peint
sans ménagement, mais sans colère, une société co
de, ne reposent sur aucun fondement solide : le poète grec ne pouvait
peindre
, dans sa tragédie, d’autres mœurs que celles qu’i
er et apprécier ce jugement de La Bruyère sur Corneille : « Corneille
peint
les Romains ; ils sont plus grands et plus romain
attirer notre attention, et La Bruyère a pu dire de lui : « Corneille
peint
les Romains ; ils sont plus grands et plus romain
ait en les idéalisant. La Bruyère a donc raison de dire que Corneille
peint
les Romains, et qu’il les fait plus grands que na
cepter trop exclusivement la théorie d’Aristote, que la tragédie doit
peindre
non les mœurs, mais les actions. S’il n’avait éco
e nom ; toutefois Racine se servit encore d’Homère et de Virgile pour
peindre
les caractères d’Achille et d’Agamemnon. Enfin c’
r le crime de Néron, Burrhus resta, et c’est ainsi que Racine nous le
peint
, l’homme du devoir et de la conscience ; son lang
ta plume aux censeurs de Pyrrhus Doit les plus nobles traits dont tu
peignis
Burrhus. [25] (17 novembre 1885) Les carac
fe, n’ont pas été pris à une autre source que ceux avec lesquels il a
peint
M. Jourdain ou Sganarelle. Peu importent les situ
par cela même que les situations sont secondaires, les types que nous
peint
le poète ne sont pas seulement des personnages de
conde, ou plutôt la modifie, en disant que l’orateur doit se borner à
peindre
ce qu’il dit, sans chercher à éblouir ni à charme
proposant qu’une leçon de morale, n’ont garde de songer au récit, de
peindre
, d’animer leurs créatures ; les autres, au contra
eul est emprunté, voyez ce qu’il a su faire ! C’est qu’il s’attache à
peindre
fidèlement les caractères et les mœurs, aussi bie
ite écrivirent l’histoire, et portèrent à un degré supérieur l’art de
peindre
et de raconter. Phèdre fournit avec gloire la car
oraliste et poète, cultiva l’art des Sophocle et des Euripide, Lucain
peignit
, en vers dignes de l’épopée, les fureurs des disc
Oublie, n. f. sorte de pâtisserie. 49. Pain, n. m. — que l’on mange.
Peint
, participe de peindre. Pin, n. m. arbre. 50 Pâte
de pâtisserie. 49. Pain, n. m. — que l’on mange. Peint, participe de
peindre
. Pin, n. m. arbre. 50 Pâte, n. f. farine pétrie,
re connaître les mœurs et le caractère sans cependant s’amuser à nous
peindre
longuement leur extérieur45. Les détails sur la p
es actes, et par eux, que les mœurs et l’esprit des hommes doivent se
peindre
; qu’ils frappent alors bien plus le lecteur, et
s de succès dans l’histoire que les maximes ou pensées abstraites. On
peint
les faits : par exemple, le combat des Horaces et
ranger à son objet, livré entièrement et uniquement à la vérité qu’il
peint
, la présente telle qu’elle est, avec la naïveté,
uer le ton, le talent, le génie particulier de chaque auteur ; de les
peindre
tous et de les caractériser d’après leurs ouvrage
le versificateur. Mais, pour être vraiment poète, il faut inventer et
peindre
. De l’art d’inventer. L’art d’inventer consi
opper ce principe important. Lorsque le célèbre peintre Zeuxis voulut
peindre
une beauté parfaite, il pensa bien qu’il ne pourr
ser dans toutes les circonstances possibles de la vie. De l’art de
peindre
. L’homme inventeur n’est pas toujours poète. P
ute sa vérité, dans toute sa perfection. Ce que fait le poète pour
peindre
. Le poète doit donc, pour rendre son style pit
rofond mépris pour Rome et la cour esclave qu’elle s’asservissait, se
peignaient
dans les coins relevés de cette bouche dédaigneus
ente endroits percés, Ses souliers grimaçants vingt fois rapetassés ?
Peindrai
-je son jupon bigarré de latin… ? etc. Un seul ex
on père, le frère mort avec la sœur et la fille avec mère Je ne vous
peindrai
point le tumulte et les cris, Le sang de tous côt
ux, sans aucune connaissance de la cour, pour distinguer les intérêts
peints
sur les visages, ou le néant de ceux qui n’étaien
n égard, et ces premiers moments étaient ceux des premiers mouvements
peints
au naturel et pour lors affranchis de toute polit
s d’elle ; on verra bientôt pourquoi. Le désespoir le plus amer était
peint
avec horreur sur son visage. On y voyait écrite u
utenir le rôle d’un personnage imaginaire, faire parler un caractère,
peindre
une physionomie, préméditer ses effets, les prépa
s environ. Du sommet on voyait percer l’extrémité d’une croix de bois
peinte
en noir. Dans plusieurs cantons de la Corse, surt
ou aux rebelles. Moraliste pénétrant, il excelle aussi dans l’art de
peindre
les traits d’un caractère et d’un esprit. Cet ouv
naître leurs impressions, à se représenter leurs souvenirs. En voyant
peint
si au vif ce qu’ils ont senti, ils s’exercent à s
poète, nous l’avons dit, a une manière particulière d’envisager et de
peindre
ce qui le frappe. S’il considère le monde physiqu
montrant quelle idéalise le monde réel. La poésie ne se borne pas à
peindre
ce qui existe. Le possible est son domaine ; et i
ire. La pensée est hardie, lorsque l’objet, dont elle est l’image, se
peint
dans l’esprit avec des couleurs extraordinaires.
os côtés ! La pensée est vive, lorsque l’objet qu’elle représente, se
peint
d’un seul trait dans l’esprit. Les villes d’Albea
s ! La pensée est délicate, lorsque l’objet qu’elle représente, ne se
peint
qu’en partie, de manière pourtant que le reste pu
ain sur l’écriture. C’est de lui que nous vient cet art ingénieux De
peindre
la parole et de parler aux yeux, Et par des trait
on Dieu qui t’éclaire. La répétition des conjonctions sert souvent à
peindre
avec plus d’agrément et d’énergie ; comme on le v
» Malherbe, dans son Ode à Louis XIII, dit aussi par hyperbole, pour
peindre
les temps heureux qu’il lui promet : La terre en
r qui les menace ; et ce danger, il en est lui-même si pénétré, il le
peint
de couleurs si vraies, soutenues de preuves si co
de mépriser certains philosophes, qu’il connaissait bien, et qu’il a
peints
, comme il peignait tout ce qu’il sentait fortemen
ains philosophes, qu’il connaissait bien, et qu’il a peints, comme il
peignait
tout ce qu’il sentait fortement. « Plus je rentr
emplis de l’amour de ces vertus : et comment auraient-ils pu nous les
peindre
si dignes d’être aimées ? Mais ce sentiment, quoi
de ses différentes espèces. Persuader est le propre de l’éloquence :
peindre
est le propre de la poésie. Mais il n’est pas rar
nce des expressions s’y font plus sentir qu’elles ne paraissent. S’il
peint
par des images, ces images sont moins fortes que
grandeur à se rabaisser ainsi, pour se proportionner à tout ce qu’on
peint
, et pour atteindre à tous les divers caractères !
ui en est un très-grand. D’ailleurs, un poëte est un peintre qui doit
peindre
d’après nature, et observer tous les caractères.
illeurs très-distingués. Ceux d’entre les anciens qui ont excellé ont
peint
avec force et grâce la simple nature. Ils ont gar
ait bientôt. Il faut suivre la nature dans ses variétés : après avoir
peint
une superbe ville, il est souvent à propos de fai
n’est grande et sublime que quand il faut l’être. 1. « Chacun se
peint
sans y penser dans ce qu’il écrit », dit Fénelon
ui, par le son ou la prosodie de leurs syllabes, paraissent propres à
peindre
l’objet. Elle les rapproche et les arrange à son
èce d’harmonie, recueillis dans nos meilleurs auteurs. Racine voulant
peindre
le monstre qui s’élance sur Hippolyte, emploie de
vant le spectacle d’une belle nuit dans les déserts du Nouveau-Monde,
peint
avec perfection le retentissement immensément pro
reçoit le coup mortel ; phrase courte, finissant par une brève et qui
peint
bien qu’il vient d’être frappé sans retour ; et d
Molière 1622-1672 [Notice] Molière a
peint
avec une vérité saisissante tous les types de la
mne ! voilà son portrait véritable. Clitandre, à Célimène. Pour bien
peindre
les gens vous êtes admirable. Alceste. Allons fe
2. Mignard, Pierre, séjourna vingt ans à Rome, revint en France, et
peignit
à fresque la coupole du Val-de Grâce. 3. A l’aut
a comédie, se créait une gloire sans rivale. Jamais encore on n’avait
peint
l’homme, dans cette sphère de la vie, avec une vé
’il s’en forme, et de quels traits il le caractérise : « J’aime à me
peindre
ce citoyen généreux méditant dans son cabinet sol
. (Disc. à l’académie). Thomas continue : « Il (l’homme de lettres)
peint
les infortunés qui gémissent. Il attaque les erre
attachante ; elle offre plus de prise à l’imagination, parce qu’elle
peint
les événements et les caractères, et qu’elle met
être vive et rapide ; elle doit marcher et ne jamais languir. Si elle
peint
les hommes et les choses sous des couleurs vraies
échant, 1747, où la frivolité et la fatuité du xviiie siècle ont été
peintes
à merveille, où surtout a été pris comme sur le f
ble que Gresset ait pris quelquefois sa naïveté et son abandon, s’est
peint
lui-même dans les vers suivants : Papillon du Pa
aibles sous sa massue. Ils ont dû surtout employer cette méthode pour
peindre
ce qui se passait au dedans d’eux-mêmes. Ainsi, a
: ainsi, pour faire entendre qu’un individu en avait tué un autre, on
peignait
un homme étendu sur la terre, et, près de lui, un
grammaire suivit de près l’écriture. Quand on eut trouvé le moyen de
peindre
les mots, on ne tarda pas a en découvrir les lois
pper aucune partie essentielle. L’éloquence, dit Fénelon, se réduit à
peindre
, à toucher et à prouver ; toutes les pensées bril
tée, qui annonce le jour et le devient bientôt. La lumière décomposée
peint
les nuages, et forme ces couleurs brillantes qui
moins on prépare les esprits à une définition positive. Fléchier veut
peindre
le caractère de M. Le Tellier, et, pour y parveni
ureur et respirant le crime. Ses yeux étincelaient ; la cruauté était
peinte
dans tous ses traits. On attendait en silence ver
génies ont-ils su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu
peindre
! Le style rend singulières les choses les plus c
nt propres et les circonstances qui s’y rattachent. Cette figure doit
peindre
les objets de telle manière, qu’on s’imagine pres
, qu’il vous montre Didon furieuse avec un visage où la mort est déjà
peinte
, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et
orte moins à l’imagination qu’à la passion : il ne s’agit plus ici de
peindre
les objets, mais de communiquer aux autres les se
un agrément dont les poëtes se servent assez souvent. Racine veut-il
peindre
le monstre qui s’élance sur Hippolyte, il emploie
prose empruntent aussi quelques effets à l’harmonie imitative. Buffon
peint
l’écureuil par le son même des mots, qu’il choisi
ique a plus de grace et de force que l’expression simple. Voulez-vous
peindre
d’un seul mot les services que Marcellus a rendus
ndre apparence d’effort, ni le moindre défaut de justesse. Il fallait
peindre
Henri III, à l’instant où la Ligue commence à écl
apprentis, l’on passe pour galant, Lorsqu’on écrit en l’air, et qu’on
peint
en parlant. L’un semble d’une main encenser l’ass
nt passé devant leurs yeux sans rien laisser dans leur âme, et qu’ils
peignent
ce qu’ils ont vu et senti dans les provinces de l
néral il serait bon que les jeunes gens habituassent de bonne heure à
peindre
ce qu’ils ont vu plutôt que ce qu’ils ont lu. Ain
de souvenirs, qu’ils doivent s’en rapporter à leurs livres. Quand on
peint
ce que l’on a vu soi-même, le langage prend quelq
et du milieu de ce vêtement sortait le visage animé des Italiens, qui
peignait
la crainte sous mille formes. Les habitants, couc
ès-propre à former l’imagination des jeunes gens, en leur apprenant à
peindre
les hommes et les choses. Mais il ne suffit pas d
la nature. La philosophie décrit et dépeint la nature ; la poésie la
peint
et l’embellit ; elle peint aussi les hommes, elle
décrit et dépeint la nature ; la poésie la peint et l’embellit ; elle
peint
aussi les hommes, elle les agrandit, elle les exa
, elle les exagère ; elle crée les héros et les dieux : l’histoire ne
peint
que l’homme, et le peint tel qu’il est ; ainsi le
crée les héros et les dieux : l’histoire ne peint que l’homme, et le
peint
tel qu’il est ; ainsi le ton de l’historien ne de
ouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, devant toujours
peindre
et toujours agrandir les objets, ils doivent auss
aussi touchant que celui-ci était amusant. Madame de Sévigné avait à
peindre
la plus grande douleur que l’âme humaine puisse c
dans toute son étendue l’objet qu’il voudra décrire ; ses paroles le
peindront
d’une manière frappante, les figures du langage s
ne tempête sont des objets sublimes ; mais il ne suffirait pas de les
peindre
d’une manière vague et générale, il faut échauffe
s imitèrent autant que possible la nature des objets qu’ils voulaient
peindre
par la consonance du nom qu’ils lui appliquaient,
objets longtemps avant que des expressions eussent été inventées pour
peindre
les dispositions de l’âme et les idées morales et
d’expressions descriptives d’objets physiques qui servirent bientôt à
peindre
métaphoriquement les sentiments et les idées abst
la disposition de leurs âmes Ils durent exalter tous les objets, les
peindre
avec les plus vives couleurs et les expressions l
lui de la nature. L’ordre adopté par les Latins était plus animé ; il
peignait
mieux la succession véritable des pensées, la rap
hiéroglyphes consistaient en certaines figures naturelles destinées à
peindre
non seulement ce qu’elles représentaient, mais en
ymboles et allusions, l’idée de divers objets non susceptibles d’être
peints
, en raison de l’analogie et de la ressemblance qu
té de l’expression relève le mérite de la situation. Le sentiment que
peint
Virgile dans les vers suivants pénètre jusqu’au c
Il ne se borne pas à communiquer nos idées et nos pensées, il sert à
peindre
nos sentiments. Il colore et arrondit les concept
se sert pour passer facilement d’un objet à un autre, de manière à le
peindre
avec plus de force que si l’expression littérale
entre les objets physiques et les idées intellectuelles que l’on peut
peindre
. Les expressions métaphoriques servent donc à mie
te obscurité est que trois métaphores distinctes sont accumulées pour
peindre
les difficultés qu’éprouve Pollion à écrire l’his
age qu’avec réserve, parce que celui qui décrit est un spectateur qui
peint
ce qu’il voit, la passion ne l’anime pas, et les
de figure propre à animer la composition ; c’est celle qui consiste à
peindre
à nos yeux comme présent un événement passé. Ains
anqueront jamais de figures pour s’exprimer ; mais si vous cherchez à
peindre
une chaleur factice, nulle figure ne pourra dissi
nt. Son imagination, remplie et vivement sollicitée par son sujet, le
peint
avec le langage figuré que parle naturellement l’
nt expressifs ; chaque phrase, chaque figure qu’il emploie, servent à
peindre
l’objet, qu’il s’efforce de nous présenter, le pl
lle manière que chacun pense qu’il pourrait écrire de même. Horace le
peint
ainsi : Ut
ns acquis une idée pleine et distincte de la matière que nous voulons
peindre
par nos paroles, jusqu’à ce que le sujet nous éch
essemble à un torrent irrésistible, il terrasse son adversaire, et le
peint
avec les plus noires couleurs. Le principal mérit
assions étaient plus calmes, leur imagination moins vive. Leur langue
peignait
leur caractère : elle était régulière, ferme et s
rce qu’alors il ne parle qu’à ma raison et à ma conscience. Mais s’il
peint
d’une manière frappante, avec de vives couleurs,
mo. Nous devons remarquer aussi qu’il y a une grande différence entre
peindre
à l’imagination et peindre au cœur ; la première
ussi qu’il y a une grande différence entre peindre à l’imagination et
peindre
au cœur ; la première de ces peintures peut être
l de ces menaces. La conduite de Verrès, dans cette circonstance, est
peinte
de la manière la plus vive et avec les couleurs l
urs, écoutez mes ordres absolus ; Pour plaire à ma raison, pensez, ne
peignez
plus ! Dès lors la poésie a vu sa décadence ; Inf
i fini ma journée… Voy., au contraire, de quelles couleurs Delille a
peint
un vieillard plein de jours, poëme de l’Imaginati
ers, celui d’en composer des ouvrages ; il faut pour cela inventer et
peindre
. Cette invention et ce talent de peindre ou d’imi
l faut pour cela inventer et peindre. Cette invention et ce talent de
peindre
ou d’imiter la nature, comme on dit, sont des dis
ier. 1. Ces paysages n’ont rien de convenu, ni d’artificiel ; c’est
peint
d’après nature. Voilà une des nouveautés de l’art
pprennent à regarder la nature attentivement, et avec réflexion, pour
peindre
les objets avec exactitude. 1. Ce chevreuil est
sionomies, le duc de La Rochefoucauld, par le talent de définir et de
peindre
, se plaça au rang des écrivains illustres du dix-
re103. Je veux lui faire voir là-dedans un abîme nouveau. Je lui veux
peindre
non seulement l’univers visible, mais l’immensité
s ou à la vie du chancelier : plusieurs actions principales y étaient
peintes
. Mme de Verneuil voulait acheter toute cette déco
ta plus, que comme d’un poste favorable d’observation pour étudier et
peindre
les sentiments et les passions des hommes, surtou
r et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le cœur humain et ne l’a
peint
avec plus d’éloquence. Par là, cet orateur mérita
ux, sans aucune connaissance de la cour, pour distinguer les intérêts
peints
sur les visages ou le néant de ceux qui n’étaient
égard ; et ces premiers moments étaient ceux des premiers mouvements,
peints
au naturel et pour lors affranchis de toute polit
duchesse de Berry était hors d’elle. Le désespoir le plus amer était
peint
avec horreur sur son visage. On y voyait comme éc
la nature. La philosophie décrit et dépeint la nature ; la poésie la
peint
et l’embellit : elle peint aussi les hommes, elle
décrit et dépeint la nature ; la poésie la peint et l’embellit : elle
peint
aussi les hommes, elle les agrandit, les exagère,
grandit, les exagère, elle crée les héros et les dieux. L’histoire ne
peint
que l’homme, et le peint tel qu’il est : ainsi le
e crée les héros et les dieux. L’histoire ne peint que l’homme, et le
peint
tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne de
ouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, devant toujours
peindre
et toujours agrandir les objets, ils doivent auss
ce que vous craignez, Ces foudres impuissants qu’en leurs mains vous
peignez
, Et, saintement rebelle aux lois de la naissance,
crois voir en nous deux, sous mêmes soins nourris Ces deux frères que
peint
l’École des maris 494. Dont… ALCESTE. Mon
ffraie. Épît. IX. Épître X (fragment). À ses vers555, Boileau
peint
par lui-même. J’ai beau vous arrêter, ma remontr
éposez hardiment qu’au fond cet homme horrible, Ce censeur qu’ils ont
peint
si noir et si terrible, Fut un esprit doux, simpl
on la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
Peignez
donc, j’y consens, les héros amoureux : Mais ne m
à l’antique Italie, Et, sous des noms romains faisant notre portrait,
Peindre
Caton galant et Brutus dameret. Dans un roman fri
ar là, de son fiel colorant la noirceur, Tantôt à cette reine il vous
peint
redoutable ; Tantôt, voyant pour l’or sa soif ins
erté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de
peindre
et d’orner son visage Pour réparer des ans l’irré
vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l’a
peint
à ma pensée. Je l’ai vu : son même air, son même
os mœurs l’aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous
peindront
la vertu sous une affreuse image. Hélas ! ils ont
r craindre mon époux. À la fin du quatrième acte, Arsame, que l’on a
peint
à Pharasmane comme un rebelle, est arrêté par l’o
ses rayons, dans sa substance pure, Porte en soi les couleurs dont se
peint
la nature ; Et, confondus ensemble, ils éclairent
yen du peuple gnome766, Des sylphides et des follets : Telles on nous
peint
les tanières Où gisent, ainsi qu’au tombeau, Les
beaucoup de justesse. Déjà de son temps madame de La Fayette l’avait
peinte
avec autant de finesse que de grâce. Il suffirait
r. 146. Celui même qu’elle appelait ailleurs les d’Hacqueville, pour
peindre
son amitié, si féconde en bons offices, qu’elle s
abrégé. Ces Mémoires offrent la contrepartie du siècle de Louis XIV,
peint
en beau par Voltaire. Mais la teinte sombre de l’
oratoris effingit oratio. » Fénelon a dit pareillement : « Chacun se
peint
sans y penser dans ce qu’il écrit. » — En étendan
La postérité en a retenu les vers sublimes dans lesquels Corneille a
peint
les trois favoris du vieux Galba : Je les voyais
re. 459. Avec quel art sont rejetés ces deux mots ! saurait-on mieux
peindre
l’abandon, le délaissement auquel le pauvre anima
Ces vers tracent parfaitement le caractère du misanthrope, tel que le
peint
Socrate dans le Phédon : voy. Platonis Opera, tom
d’autres semblables, que Molière a placées dans la bouche d’Alceste,
peignent
bien son caractère impatient et irritable. C’étai
quelle finesse Molière savait observer et avec quel talent il savait
peindre
. Pas un mot de trop, pas un sacrifice à la rime :
ur la pièce entière, on peut redire avec Geoffroy : « Corneille avait
peint
la grandeur romaine ; Racine voulut peindre le pl
eoffroy : « Corneille avait peint la grandeur romaine ; Racine voulut
peindre
le plus grand ennemi des Romains. Le charme parti
ncerne les mœurs juives, Racine, on l’a remarqué non sans raison, les
peint
avec une admirable fidélité, tandis qu’il a manqu
r trait à l’effrayant tableau qu’ils présentent. Ces chutes uniformes
peignent
en quelque sorte ce que la volonté divine a d’imm
jet de ce morceau qu’il déclare achevé : « Jamais on n’a su narrer et
peindre
une foule d’objets différents avec des traits plu
te belle épître, où Voltaire, dit-il, a porté si loin ce grand art de
peindre
poétiquement les découvertes de la science. » Dan
t, 1747, où la frivolité et la fatuité du dix-huitième siècle ont été
peintes
à merveille, où surtout a été pris comme sur le f
par le poids de toute la phrase la formidable pesanteur de l’objet à
peindre
: « Restait cette redoutable infanterie de l’armé
2. « Prenait l’essor est la principale action, c’est celle qu’il faut
peindre
sur le devant du tableau. Déjà est une circonstan
viendrait trop tard si elle ne commençait pas la phrase. L’action se
peint
avec toute sa promptitude dans : Déjà prenait l’e
bouffon d’Aristophane, bas et fourbe lui-même, et qui avait toujours
peint
ses semblables. Aristote prend ici la partie pour
pour inspirer de l’effroi. Ces images nous font sourire si elles sont
peintes
avec finesse elles nous font rire, si les traits
s avoir été interrompue par les troubles de la Fronde. 3. La coupole
peinte
à fresque (ainsi désigne-t-on la manière de peind
de. 3. La coupole peinte à fresque (ainsi désigne-t-on la manière de
peindre
sur les murailles) par Mignard, dont on voit ensu
s ; c’est un chant gracieux et doux qui, d’après le même poète, Peut
peindre
les festins, les danses et les ris. 175. Quel do
sont les jeux et les plaisirs qu’il chante ; c’est le sentiment qu’il
peint
avec les couleurs les plus douces. Ses tableaux,
abits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil ; Elle
peint
, des amants, la joie et la tristesse Cependant l
séquent, pour bien réussir dans ce genre, il faut bien sentir et bien
peindre
le sentiment avec des couleurs vraies et naturell
e employées avec beaucoup de retenue, parce qu’il s’agit moins ici de
peindre
des objets gracieux que d’exprimer des sentiments
que l’orateur veut développer ; le genre fleuri, aux mœurs qu’il veut
peindre
; le genre sublime, aux passions qu’il veut excit
efois ensemble. Bien souvent l’orateur, en faisant valoir une preuve,
peint
en même temps les mœurs, et excite les passions.
ote a parfaitement connue, puisqu’en peignant ses contemporains, il a
peint
les hommes des siècles postérieurs, et ceux du si
gens autrement qu’on ne parle à des hommes d’un âge mûr ; en un mot,
peindre
avec vérité les diverses inclinations des hommes
pénétrer des passions qu’il veut exciter. Il ne manquera pas alors de
peindre
avec force, de rendre son discours passionné, et
reproche de l’avoir rapporté tout entier. Ce grand orateur venant de
peindre
son Héros, prêt à rendre le dernier soupir dans l
proportions, et achève enfin son ouvrage, en donnant à l’objet qu’il
peint
, ce coloris qui lui est propre, et qui enlève tou
ot qui prétendrait faire un tableau sans avoir appris à dessiner et à
peindre
, et l’on trouverait tout naturel qu’un ignorant s
ileau s’adresse à tous les écrivains : Que voire âme et vos mœurs
peintes
dans vos ouvrages N’offrent jamais de vous que de
este. Comment n’être pas gagné par la probité de Burrhus tel qu’il se
peint
dans son discours à Agrippine2 : Burrhus pour le
ablir son autorité. II n’annonce pas qu’il les possède, mais elles se
peignent
d’elles-mêmes dans toutes ses paroles. La probité
que nous avons nommées ; il a des mœurs oratoires quand ces vertus se
peignent
dans tout son discours. Ce n’est pas à dire que l
et qui aille droit, au cœur. Les mœurs de celui qui parle doivent se
peindre
dans son discours, sans qu’il y pense. On sent bi
ion, ne point proclamer nos qualités ; mais faire en sorte quelles se
peignent
d’elles-mêmes dans toutes nos paroles. Leçon V
i, nous devons vaincre ou mourir. Tite Live. Enfin, M. Thiers veut
peindre
la vie d’un grand général d’armée ; c’est encore
ux cris des mourants Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants ;
Peins
-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà
, qu’il vous montre Didon furieuse avec un visage où la mort est déjà
peinte
, qu’il la fait parler, à la vue de ce portrait et
ilège à ses complices qui triomphent avec lui. Une toile dessinée et
peinte
de la main d’un maître comme Raphaël, Van Dyck ou
suffit presque toujours pour rendre ce contraste frappant. La Bruyère
peint
de la sorte les contrastes entre Corneille et Rac
s caractères et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres. Celui-là
peint
les hommes tels qu’ils devraient être ; celui-ci
. Celui-là peint les hommes tels qu’ils devraient être ; celui-ci les
peint
tels qu’ils sont. 5. Construction des propositi
férence Bossuet à l’éloquence naturelle de saint Paul. Il aime à nous
peindre
: « Cet ignorant dans l’art de bien dire avec cet
nes et la vivacité des couleurs ; elle fait du discours une peinture.
Peindre
, dit Fénelon, c’est non seulement décrire les cho
t menaçant que la mort même n’avait pu effacer. Toute ma vie, il sera
peint
devant mes yeux. Quelle vie dans cette image de
x, elle n’est pas même courbée sous sa chute. Bossuet. Racine veut
peindre
l’innocence de Joas élevé dans le sanctuaire :
alliances de mots qui saisissent l’esprit et l’imagination. Jézabel a
peint
son visage Pour réparer des ans l’irréparable ou
t. O vanité des vanités ! Enfin une admirable gradation de Lamartine
peint
la charité du vieux curé : Le peu qui lui restai
Boileau : Rien n’apaise un lecteur toujours rempli d’effroi Qui voit
peindre
en autrui ce qu’il remarque en soi. Dans le genr
tres perfections du discours : il est vif et serré, s’il le faut ; il
peint
à l’imagination ; il exagère ; il laisse plus à e
ubitation est une sorte de dialogue de l’orateur avec lui-même ; elle
peint
l’agitation et l’anxiété de l’âme. VII. L’obsécr
vu ce même enfant dont je suis menacée Tel qu’un songe effrayant l’a
peint
à’ ma pensée ; Je l’ai vu, son même air, son même
ins en se donnant beaucoup de peine. Enfin personne n’a trouvé, pour
peindre
et recommander cette charmante qualité, des expre
’harmonie, a donné Je précepte et l’exemple dans d’excellents vers :
Peins
-moi légèrement l’amant léger de Flore ; Qu’un dou
joutent rien à la pensée, d’images qui ne sont pas naturelles. Florus
peint
des soldats tombés morts sur le champ de bataillé
e couvre ; Racan, par des mots communs qui ne font point image et ne
peignent
rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous no
d’une idée, soit exprimée simplement, soit revêtue d’images. — Moïse
peint
en ces termes la création : Dieu dit : Que la lum
re à l’orateur le p us puissant. Ils avaient imaginé un proverbe pour
peindre
la lenteur fatigante d’un orateur qui manque d’ac
injustes maîtres, Met pour le voir passer les poissons aux fenêtres,
Peint
le petit enfant qui va, saute, revient. Et joyeux
et justifiées par Marmontel dans une excellente étude : Vous avez à
peindre
un vaisseau battu par la tempête et sur le point
atrie, et, de là, s’adressant aux soldats, il se fait connaître, leur
peint
avec énergie les crimes de Domitien, la situation
physique ou le tableau. Par exemple, c’est faire un caractère que de
peindre
l’avare, l’hypocrite, le menteur, le prodigue, le
c’est au poëte à achever le récit. Il prend le ton de la matière ; il
peint
un orage furieux : Comme il disait ces mois, Du
ux, parce qu’ils ne ressemblaient pas aux nôtres. Le poète grec les a
peints
tels qu’ils étaient de son temps. Il le devait, e
, que celui d’Ulysse, que celui de Diomède. Les caractères doivent se
peindre
le plus souvent par les actes ; c’est la manière
t épique parcourt alors les temps, les lieux, comme il lui plaît ; il
peint
, à son gré, les objets de toute espèce, qu’ils so
une étincelle Du feu divin que l’on nomme raison ; Tel que Virgile a
peint
le vieux Protée, Qui, pour tromper les efforts d’
apprîmes par cœur celle du Singe et du Chat87. Et le reste. Cela est
peint
; et la Citrouille : cela est digne du premier to
ta plus, que comme d’un poste favorable d’observation pour étudier et
peindre
les sentiments et les passions des hommes, surtou
s caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; celui-là
peint
les hommes comme ils devraient être, celui-ci les
es ; celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les
peint
tels qu’ils sont208. Il y a plus dans le premier
e la vérité pour ramener l’esprit à la mieux connaître. Le sublime ne
peint
que la vente, mais en un sujet noble ; il la pein
tre. Le sublime ne peint que la vente, mais en un sujet noble ; il la
peint
tout entière dans sa cause et dans son effet ; il
grandeur à se rabaisser ainsi, pour se proportionner à tout ce qu’on
peint
et pour atteindre à tous les divers caractères !
r et à les soumettre : aucun n’a mieux connu le cœur humain et ne l’a
peint
avec plus d’éloquence. Par là, cet orateur mérita
coûte aucune attention à l’esprit du lecteur. N’ayez point d’esprit,
peignez
avec vérité, et votre ouvrage sera charmant. Il m
le est imprimé le caractère de sa dignité376 ; l’image de l’âme y est
peinte
par la physionomie ; l’excellence de sa nature pe
s de nos secrètes agitations. C’est surtout dans les yeux qu’elles se
peignent
, et qu’on peut les reconnaître : l’œil appartient
souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Quand Platon
peint
son juste imaginaire couvert de tout l’opprobre d
tout l’opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu398, il
peint
trait pour trait Jésus-Christ : la ressemblance e
, il s’assortit heureusement à la dignité des personnages417. Eschyle
peignît
les hommes plus grands qu’ils ne peuvent être ; S
bile à manier toutes les affections de l’âme, est admirable lorsqu’il
peint
les fureurs de l’amour ou qu’il excite les émotio
u’un athlète à Pise, Je me ferai quitter le prix453; Et quand j’aurai
peint
ton image, Quiconque verra mon ouvrage Avoûra que
assez noires « Pour en représenter les tragiques histoires. « Je les
peins
dans le meurtre à l’envi triomphants. « Rome enti
ta plume aux censeurs de Pyrrhus Doit les plus nobles traits dont tu
peignis
Burrhus. Moi-même, dont la gloire ici moins r
nom N’auraient pu m’introduire auprès de Lisimon. LYCANDRE. On me l’a
peint
tout autre ; et j’ai peine à vous croire. Tout ce
dans le liquide azur Du fleuve qui s’étend comme lui calme et pur, Se
peindre
les coteaux, les toits et les feuillages, Et la p
vec beaucoup de justesse. Déjà de son temps Mme de La Fayette l’avait
peinte
avec autant de finesse que de grâce. Il suffirait
t toujours affectée de ce qu’elle dit et de ce qu’elle raconte ; elle
peint
comme si elle voyait et l’on croit voir ce qu’ell
conte ; elle peint comme si elle voyait et l’on croit voir ce qu’elle
peint
… Rien n’est égal à la vivacité de ses tournures e
rons à remarquer qu’il les a choisies très heureusement, de manière à
peindre
d’ordinaire la situation, ou le caractère de ses
vré à la raison humaine, dépouillée de tous ses prestiges. La Bruyère
peint
la raison humaine telle qu’il la connaît d’après
’il la connaît d’après le monde qu’il a sous les yeux. Il ne veut pas
peindre
l’homme en général, l’homme abstrait et universel
te des principales éditions du Voyage du jeune Anacharsis. Il s’y est
peint
tout entier avec abandon et vérité : son caractèr
me le remarque Voltaire, paraît ici sérieux et presque noble, tant il
peint
avec vérité la rude physionomie du vieux Romain,
réfléchi. 505. De là cette éloquente expression par laquelle Tacite
peint
l’état des empereurs romains : pavebant terreban
vers, qui joint au mérite de résumer fortement la situation celui de
peindre
avec éloquence le vide douloureux de cette âme ac
it de Chrysale. Bientôt Clitandre va, sans blesser aucune convenance,
peindre
Philaminte et Henriette, et se dessiner lui-même
urs fois rencontré. 626. Peut-on, suivant la remarque d’un critique,
peindre
avec plus de vérité, avec un comique plus plaisan
e sort spontanément la leçon. Molière ne moralise pas : il se borne à
peindre
la nature. 631. Ce sonnet est bien réellement de
ctète et Montaigne rassemblant tes traits sous lesquels les stoïciens
peignent
leur sage idéal, le montre « avec une mine sévère
notre société, c’est qu’il ne cessera pas d’être vrai. En effet, il a
peint
ce qui est inhérent à la nature de l’homme ; il a
ta plume aux censeurs de Pyrrhus Doit les plus nobles traits dont tu
peignis
Burrhus. Ce qui fait l’intérêt moral de cette tr
qui exaspère Agrippine : dans chacune des paroles qu’elle prononce se
peint
admirablement son caractère, odieux mélange de l’
poétiques images empruntées au psalmiste, et prolongées avec art pour
peindre
la fragilité éphémère de la vie, font ressortir p
ession d’un sentiment profond. 760. Un grand écrivain de nos jours a
peint
aussi cette lutte du poète contre l’inspiration q
t toujours affectée de ce qu’elle dit et de ce qu’elle raconte ; elle
peint
comme si elle voyait, et l’on croit voir ce qu’el
onte ; elle peint comme si elle voyait, et l’on croit voir ce qu’elle
peint
. Une imagination active et mobile, comme l’est or
développement, comme je l’ai dit plus haut. Quand l’allégorie peut se
peindre
, elle prend souvent le nom d’emblème. Remarquez,
de l’odorat, du goût, des êtres inanimés et abstraits, ne peuvent se
peindre
, et n’en sont pas moins des métaphores. Les exemp
d’Hector, se rejette en pleurant sur le sein de sa nourrice. Veut-il
peindre
les orages des passions qui grondent dans le cœur
ire, à prendre le ton d’une situation, à faire parler un caractère, à
peindre
une physionomie par ses traits vivants. On sait d
s environ. Du sommet on voyait percer l’extrémité d’une croix de bois
peinte
en noir. Dans plusieurs cantons de la Corse, surt
ue d’autres vantent les magnifiques jardins qui entourent les palais.
Peignez
à grands traits les parcs et les jardins superbes
s des champs après les occupations de la ville. Plan. Il s’agit de
peindre
le plaisir qu’on éprouve à oublier, pendant un jo
elle. Tableau, énumération. J’ai vu les riches cités de l’Angleterre.
Peignez
à grands traits l’aspect de ces magnifiques cités
rez donné plus de développement aux deux caractères et que vous aurez
peint
d’une manière plus vive et plus animée la conduit
ls un faux ami parvient à séduire celui à qui il feint de s’attacher.
Peignez
les progrès d’Alexis dans le mal et les vains eff
lan. Un jeune homme riche et sans occupation s’ennuyait mortellement.
Peignez
l’ennui qui le poursuit partout : dans les promen
ls. Ces paroles, les dernières surtout, émeuvent profondément Eugène.
Peignez
le changement qui s’opère en lui. Il entre en qua
préparer pour la fête du soir, va donner le signal de la retraite. On
peindra
la désolation du jeune page ; il y aura entre lui
anche la tête du loup, et, chargé de ce butin, repasse la rivière. On
peindra
ensuite son arrivée dans la salle du bal ; il ent
lui fait souffrir, et reportant toutes ses pensées vers son fils ; on
peindra
ensuite San-Estevan qui, ayant obtenu un sauf-con
prix de ce service, c’est par crainte que leur faute ne soit connue.
Peignez
la surprise, l’indignation, l’effroi de Gabinien
sur eux. Dites quel fut l’effet produit par le discours de Colomb, et
peignez
la terreur des uns, l’incrédulité moqueuse des au
usqu’au moment où il sait que l’éclipse va finir ; alors il pardonne.
Peignez
la joie des Indiens qui voient la lune reparaître
lheur qui est arrivé malgré lui ; il n’a fait que se défendre, etc. »
Peindre
la consternation et la douleur de Papinien. Carac
rration se divise naturellement en deux parties. Dans la première, on
peindra
la tendresse réciproque du père et du fils, et le
ceux-là, sentencieux, énergiques et profonds, sont avares de mots et
peignent
d’un seul trait. Tous ont leur mérite, tous offre
es sans nom et sans gloire, seront ensevelis dans l’oubli : Agricola,
peint
par l’histoire, livré par elle à la postérité, ne
ltaire l’a employée de cette manière dans la Henriade : « Je ne vous
peindrai
point le tumulte et les cris, « Le sang de tous c
« Règne sur le duvet une heureuse indolence. Cicéron, de Suppliciis,
peint
en traits forts et rapides la fureur de Verrès :
les rois à ne point quitter son église, etc. » Mathan, dans Athalie,
peint
sa criminelle ambition : « Ami, peux-tu penser q
erté, Même elle avait encor cet éclat emprunté, Dont elle eut soin de
peindre
et d’orner son visage, Pour réparer des ans l’irr
vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l’a
peint
à ma pensée. Je l’ai vu ; son même air, son même
antæne animis cœlestibus iræ ! etc. » Dubitation. Cette figure
peint
l’incertitude de l’esprit indécis entre plusieurs
et alors elle n’est que l’accord du mot avec l’idée ou l’objet qu’il
peint
par le son ; dans la réunion de plusieurs mots ch
exemple d’éthopée ? — Récitez les vers d’Athalie dans lesquels Mathan
peint
sa criminelle ambition ? — La description du chev
▲