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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
Priére de l’indigent O toi dont l’oreille s’incline Au nid du pauvre passereau, Au brin d’herbe de la colline Qui soup
Toi qui sais de quelle humble main S’échappe la secrète obole Dont le pauvre achète son pain ; Charge-toi, seule, ô Providenc
campagne J’étais le seul ami qu’il eût sur cette terre, Hors son pauvre troupeau. Je vins au presbytère Comme j’avais co
d de l’escalier Qui conduisait de l’aire au rustique palier, Comme un pauvre accroupi sur le seuil d’une église, Une figure no
eut le voir encore : On ne doit l’enterrer que demain, à l’aurore. Sa pauvre âme du moins s’en ira plus en paix, Si vous l’acc
cœur gros, de ma porte fermée, Là, quand mon pied poudreux heurta mon pauvre seuil, Un tendre hurlement fut mon unique accueil
1. Me pardonnerez-vous, vous qui n’avez sur terre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce regard si doux, si triste de
gonflé de joie ; Des gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie ; « O pauvre et seul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Par
rs il te donne Pour aimer encor ceux que n’aime plus personne. Aussi, pauvre animal, quoique à terre couché, Jamais d’un sot d
re créature, Frère à quelque degré qu’ait voulu la nature1. Ah ! mon pauvre Fido, quand, tes yeux sur les miens, Le silence c
lés, mets ton cœur près du mien, Et, seuls à nous aimer, aimons-nous, pauvre chien ! La cloche des funérailles Moi,
ers ce fragment lyrique emprunté à un poëte allemand :   « Je suis un pauvre , pauvre homme, et je marche tout seul. Je voudrai
ragment lyrique emprunté à un poëte allemand :   « Je suis un pauvre, pauvre homme, et je marche tout seul. Je voudrais bien,
urant. Il ne doit y avoir devant lui, comme devant Dieu, ni riche, ni pauvre , ni petit, ni grand, mais des hommes, c’est-à-dir
mon joli Bijou est malade, si malade que je crains qu’il n’en meure. Pauvre bête ! comme il est oppressé, comme il gémit ! il
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
ombien de saintes actions empoisonnées ! L’oubli et l’abandon des pauvres Combien de pauvres sont oubliés ! combien dem
ns empoisonnées ! L’oubli et l’abandon des pauvres Combien de pauvres sont oubliés ! combien demeurent sans secours et
s que soient leur maux, on y devient insensible. Combien de véritable pauvres , que l’on rebute comme s’ils ne l’étaient point,
e se donner la peine de discerner s’ils le sont en effet ! Combien de pauvres dont les gémissements sont trop faibles pour veni
pas s’approcher pour se mettre en devoir de les écouter ! Combien de pauvres abandonnés1 ! Combien de désolés dans les prisons
nteux dans les familles particulières ! Parmi ceux qu’on connaît pour pauvres , et dont on ne veut ni ignorer, ni même oublier l
e l’on pourrait appeler le scandale de la Providence, la patience des pauvres outragés par la dureté et par l’insensibilité des
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
re hier. Je la quittai sans regret. J’aime autant les enfants que les pauvres vieux. Un de ces enfants est fort gentil, vif, év
n janvier. Encore un peu de temps et la froidure s’en ira : patience, pauvre impatiente que je suis de voir des fleurs, un bea
plaindre quand on est chaudement près de son feu, tandis que tant de pauvres gens sont transis dehors ? Un mendiant a trouvé à
ir le cours ordinaire des choses, quand tout est changé au cœur ! Mon pauvre ami, quel vide tu me fais ! Partout ta place sans
t la vérité de ces paroles de l’Imitation ! Ta berceuse est venue, la pauvre femme, tout en larmes, et portant gâteaux et figu
re ? que répondre ? Que m’annoncez-vous qui se prépare pour Maurice ! Pauvre rayon de gloire qui va venir sur sa tombe ! Que j
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
i ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Trois ans après, il mourut pauvre à Versailles. Honnête homme, fier, indépendant de
se croit des talents et de l’esprit ; il est riche. Phédon ou le pauvre Phédon2 a les yeux creux, le teint échauffé,
compagnie ; il n’en coûte à personne ni salut, ni compliment : il est pauvre 2. Le paysan au XVIIe siècle L’on voit ce
es. 2. M. Saint-Marc Girardin a dit : « Le portrait du riche et du pauvre , de La Bruyère, est encore de mise de nos jours,
nom des droits de l’homme et des progrès de la civilisation : il est pauvre . « J’ajoute que, de nos jours, Giton et Phédon ch
e Phédon. L’enrichi n’est pas le riche, et l’homme ruiné n’est pas le pauvre . Phédon, devenu millionnaire, a bien “l’ample mou
des vices et des ridicules du riche, il ne perd pas aussitôt ceux du pauvre , ce qui fait qu’il est un parvenu au lieu d’être
ce sont ses plaintes d’hier sur la condition que la société fait aux pauvres , sur l’injustice et la dureté des riches. Phédon,
ne pense qu’à soi. Que voulez-vous ? Giton a aujourd’hui l’égoïsme du pauvre , comme il avait autrefois l’égoïsme du riche. Il
5 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
nscience, — joint la bienfaisance à l’humanité, — elle transforme les pauvres , nos ennemis et Dieu même, — c’est le culte du cœ
Religion lui aide-t-elle ? 3º Que nous fait voir la Religion dans les pauvres , dons nos ennemis, dans Dieu ? N° 38. — L’Ange
ez encore quand il commence ses bonnes œuvres. — Déjà il a soulagé le pauvre … Après cette journée, le soir arrive, mais le rep
car j’étais sans argent. — Du reste on ne savait s’il était riche ou pauvre , s’il avait une famille. — Il faisait toutes ses
d ; il arrive tard où il n’est pas attendu. Il n’ose avouer un parent pauvre ou peu connu ; il se glorifie de l’amitié d’un gr
i-même, souvenez-vous que, sur la fin de sa vie, il devint aveugle et pauvre . — Dites un mot de l’anecdote du malheureux, à qu
du genre, tome 1er, page 229. COMPOSITIONS. N° 59. — Le Riche et le Pauvre . Qu’est-ce qu’un riche dans l’esprit du monde 
ever la distribution des biens de la terre….. De même qu’est-ce qu’un pauvre selon le monde ? Hélas ! c’est un être malheureux
n être malheureux — … Dans l’ordre de la Providence, au contraire, le pauvre est un être intéressant. — Il est nécessaire au r
e qui lui a cédé ses droits… tandis que le riche est le protecteur du pauvre le ministre de la Providence qui lui a donné ses
de la conduite des empires… elle se repose sur les riches du soin des pauvres . Avis. Vous voyez que, dans ce parallèle, il y a
z que, dans ce parallèle, il y a quatre définitions. Soignez celle du pauvre selon le monde. Vous pouvez en tirer un tableau p
hétique ; cela vous sera facile eu songeant à la triste condition des pauvres . Ce n’est qu’après la quatrième définition que le
commencement de votre composition : Le Connétable. N’est-ce point le pauvre Bayard que je vois au pied de cet arbre, étendu s
grand coup ? Oui, c’est lui-même. Avançons pour lui parler. Ah ! mon pauvre Bayard, c’est avec douleur que je te vois en cet
e ? Voici l’hiver — … Enfants riches, je veux vous parler des enfants pauvres — … Vous, si heureux… Vous ne vous doutez pas que
Seul, l’enfant se perd60 — …Mais, comment venir au secours de cette   pauvre mère — … La bienfaisance a créé les salles d’asil
oute la journée, entre dans son palais — … Là, il trouve des amis — … Pauvre le malin, il est riche à présent61 — …Pendant ce
ierres seulement — … Souvent le riche fut inutile sur la terre — … Le pauvre cultiva les champs — … Il défendit son pays — … C
— … Chaque tombe renferme la dépouille d’un citoyen utile. Cendre du pauvre  ! Salut et respect ! — … Avis. A la fin de cette
es vos remarques par de courtes réflexions. N° 139. — L’Ivresse du Pauvre Avez-vous quelque fois rencontré vers le soir
x yeux comme sur une scène ou sur une toile. Examinez si l’ivresse du pauvre contient une série de petits tableaux qu’un peint
s — … Devant lui est cette jeune fille qu’il a vue dans la maison des pauvres cultivateurs. — Petit tableau des joies de son en
ante encore, quoique la mort fût sur son visage — … Fille regarde, la pauvre femme, les indignes obsèques de sa fille aînée —
’hiver, de la joie des enfants riches, et de la tristesse des enfants pauvres et orphelins. Deux enfants demandaient l’aumône s
demande à voir le lieu où il a vu l’étrangère, et arrivé là, noie le pauvre Loïs — … Son désespoir quand elle trouve son cada
ille bonds sur les meubles et sur le parquet — … Grande frayeur de la pauvre enfant — … Son père vient à ses cris — … Il réuss
ontenu inonde son visage — … N° 167. — Le Pater Exposition. Un pauvre berger savoyard, avait si peu de mémoire qu’il ne
oublié qui es. Dénouement, Le berger répond que le loup a mangé le pauvre — … N° 168. — La Leçon maternelle Expositi
calife Hakkam, pour agrandir ses jardins, dépouilla de son champ une pauvre veuve qui alla se plaindre à Iben Beschir, cadi (
erre est si lourd, comment feras-tu pour porter tout le domaine de la pauvre veuve au jour du jugement — … Dénouement. Le cal
e au jour du jugement — … Dénouement. Le calife rendit le champ à la pauvre veuve — … N° 176. — Les trois Amis Exposit
ompense de sa conduite — … Le troisième rencontre Arabah, qui, vieux, pauvre , et presque aveugle, se faisait conduire à la pri
qu’un melon, qui lui fut volé par un officier du sultan Masud — … Le pauvre homme me vînt se plaindre au sultan, qui en ce mo
ment. Le commandant, instruit de tout, laissa la vie et pardonna à la pauvre femme. N° 183. — Le Palmier bleu  (Forme ép
ière fois, qui font jurer au capitaine de sauver leur maîtresse cette pauvre mère qui consent à mourir si l’on veut adopter so
eur console la femme, fait enlever les apprêts funèbres, et placer le pauvre homme près d’une fenêtre. L’air frais ranime le m
riche, donnez peu. Le mari Je vais donc essayer de m’acquitter. Et le pauvre homme va prendre à son bureau une poignée d’argen
tue trois de ses enfants Isa femme s’enfuit avec le quatrième — … Le pauvre homme est emprisonné et condamné à être pendu — …
La jeune fille dit doucement : Ma mère, vous n’avez pas toujours été pauvre — … Ma fille, Dieu est le maître — … Il m’a enlev
en augmentent — La nuit vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la pauvre mère meurt de douleur au point du jour suivant —
l se retira seul dans une montagne — … Le monde l’y suivit, riches et pauvres venaient le consulter — … Meinrad, trop interromp
ux leur crime et leur lâcheté. Ils ont enfin ce qu’ils désiraient. La pauvre fille près de mourir ne les épouvante plus sans d
es de lis, l’ange à ces mois s’est envolé vers les demeures célestes… Pauvre mère, ton fils n’est plus. Avis. Même observati
ieds ; rimes croisées, neuf strophes. N° 256. — La Mendiante La pauvre femme est là devant le cimetière, bien âgée et ne
ux, avec leur linceul blanc ; là, vient la jeune personne, et puis la pauvre mère, avec l’aïeul avec l’enfant. Elle voit les p
Sœurs hospitalières Triste enceinte où le soldat mutilé, le malade pauvre et qui n’a point de gîte, reçoivent un secours in
, derniers efforts de la nature. 70. Personnification de la prière : pauvres habits, front baissé, mains jointes, allant du fa
lance du chien du curé pour les étrangers ; il affectionne surtout le pauvre . En le comparant aux chiens inhospitaliers vous f
78. Dans la salle à manger, pain sur ta table, toujours prêt pour les pauvres , grappes de raisin au plancher, etc. 79. Meubles
6 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
er paragraphe eut fait couler les larmes, et versé dans le cœur de la pauvre mère le véritable baume pour les grandes douleurs
s lettres me donne une violente inquiétude. J’en ai bien importuné le pauvre d’Acqueville, et vous-même, ma fille. Je m’en rep
lois un panier à une bonne vieille femme, nommée Mme Levasseur, et si pauvre qu’elle demeure chez moi ; que ce panier contenai
it pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient pas à chasser le pauvre , quand il veut réclamer son bien ; et, en lui mon
ienfaisance sur de nouveaux liens d’humanité, qui nous montre dans es pauvres des créanciers et des juges, des frères dans nos
e, a recommencé le cours de ses bienfaisantes œuvres. Il a soulagé le pauvre , visité le malade, essuyé les pleurs de l’infortu
ucoup à la sienne. Avait-il des parents, des amis ? Etait-il riche ou pauvre  ? Personne n’aurait pu répondre à ces questions,
riche qu’il le dit, mais il veut paraître tel. Il ne peut vivre . Le pauvre homme ! il veut nous faire croire à son faste, à
s, etc., une importance que l’on n’a pas. Il n’ose avouer un parent pauvre ou peu connu . C’est encore un effet odieux de la
un effet odieux de la vanité. Mépriser la famille, rougir d’un parent pauvre , est une lâcheté. Ce caractère, vigoureusement de
dans notre âme. Il était bien naturel que Delille, devenu aveugle et pauvre , parlât de ses infortunes. On lui sait gré de ce
vue et malheureux. L’anecdote qui suit est touchante. Ces paroles du pauvre qui s’afflige de ce qu’on lui marchande son chien
ait est pathétique. On surprend une larme à sa paupière, en voyant un pauvre  animal    qui ne veut    point    survivre à son 
Guyet. Parallèles. Modèles. N° 59. — Le riche et le pauvre . Qu’est-ce qu’un riche dans l’esprit du monde
st bienfaisant, un monstre s’il est barbare. De même, qu‘est-ce qu’un pauvre selon le monde ? Hélas ! quelles couleurs pourrai
a cessé d’être homme. Dans l’ordre de la Providence, au contraire, un pauvre , c’est en quelque sorte le plus intéressant de se
sant de ses ouvrages, et comme le secret de sa sagesse qui a rendu le pauvre précieux et nécessaire au riche, qui a voulu que
et nécessaire au riche, qui a voulu que le riche fût le protecteur du pauvre , et le pauvre le sauveur des riches qu’il délivre
au riche, qui a voulu que le riche fût le protecteur du pauvre, et le pauvre le sauveur des riches qu’il délivre du danger des
rtir en charités qui leur servent à acheter le ciel ; en sorte que le pauvre , dans l’ordre de la Providence, est tout à la foi
ête : ou des bénédictions ou des anathèmes. En un mot, le riche et le pauvre , dans l’ordre de la Providence, sont le contraire
nce, sont le contraire de nos idées : le riche en est le ministre, le pauvre en est le bien-aimé ; le riche a ses ordres, et l
inistre, le pauvre en est le bien-aimé ; le riche a ses ordres, et le pauvre a ses droits, l’un pour donner, l’autre pour rece
empires ; elle a fait les riches pour se reposer sur eux du soin des pauvres , et elle ne leur a donné plus de biens que pour l
Connétable de Bourbon et Bayard. LE CONNÉTABLE. N’est-ce point le pauvre Bayard que je vois au pied de cet arbre, étendu s
encore touché pour sa patrie. Mais avançons pour lui parler. Ah ! mon pauvre Bayard : c’est avec douleur que je te vois en cet
trop violente, vous pouviez vous retirer : mais il valait mieux être pauvre , obscur, inutile à tout, que de prendre les armes
dans un séjour infect et dans les flammes dévorantes. HAMLET. Hélas ! pauvre ombre !     LE SPECTRE. Ce n’est pas la pitié que
pas voir Géronte. O ciel ! ô disgrâce imprévue ! ô misérable père ! pauvre Géronte, que feras-tu ? GÉRONTE, à part. Que dit-
s presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie,
es gens armés accourent de toutes parts, et le tigre est sans vie. La pauvre mère en croit à peine à scs yeux ; elle oublie se
t pas assez de fleurs pour les guirlandes dont on orna sa porte ; les pauvres furent riches pour lui faire des présents ; toute
d’une belle fontaine qui coulait au pied de l’arbre, la regardait, la pauvre petite goutte, et la croyait dans l’embarras. Il
trahit, et la fourmi, instruite et témoin de leurs jeux folâtres : «  Pauvres fous ! se dit-elle, nous verrons dans un autre te
orrible de l’air, couvrit la terre d’un tapis éblouissant. Lorsque le pauvre rossignol vola de nouveau vers son rosier favori,
urquoi se désolait-elle ? demanda la déesse qui déjà se sentait émue. Pauvre malheureuse que je suis ! disait-elle. Je n’ai ma
ort doucement un monstre, un crapaud, qui lance tout son venin sur le pauvre insecte. Ah ! que t’ai-je fait, crie le ver. Eh !
et proposa de choisir le baudet pour victime. D’un accord unanime, le pauvre animal fut sacrifié. A la cour, le riche coupable
le. Ne sentez-vous pas le vent qui souffle ? la bise est rude aux pauvres gens, le froid jette partout son manteau de glace
ses que je vous raconte, pour vous entretenir de la misère de tant de pauvres petits enfants comme vous, qui ont froid et qui o
ne famille indigente manque de pair et de feu ; là-haut peut-être une pauvre mère, forcée de sortir de chez elle tout le jour,
le confie ses enfants, pas une bonne voisine qui les surveille car le pauvre loge avec le pauvre, et, dans ces tristes maisons
s, pas une bonne voisine qui les surveille car le pauvre loge avec le pauvre , et, dans ces tristes maisons de l’indigence, cha
t obligé de gagner sa vie jour par jour, heure par heure. Oh ! que de pauvres mères, ainsi chassées de chez elles par le travai
plus forte raison un enfant. Mais, comment venir au secours de cette pauvre mère qui ne peut pas rester chez elle, et qui ne
lle ou son fils ou sa fille ? Comment venir au secours des enfants du pauvre , qui chez eux n’ont ni feu, ni pain, ni personne
la charité est ingénieuse, la bienfaisance est une bonne gardienne du pauvre . C’est la bienfaisance, c’est la charité qui a in
la bienfaisance, c’est la charité qui a inventé pour les enfants des pauvres , les salles d’asile. Je vais vous dire ce que c’e
ine dans tous les temps. Cette maison est un véritable élysée pour de pauvres enfants habitués à toutes les obscurités de ces t
e, alerte, douce et vive qui devient ainsi la mère de tous les petits pauvres de son hameau. Tous les matins, le père qui va tr
dent l’un l’autre ; bientôt ils sont amis, ils mettent en commun leur pauvre misère. Et dans cette salle d’asile, ces enfants,
mmun leur pauvre misère. Et dans cette salle d’asile, ces enfants, si pauvres le matin ; riches à présent, n’ont plus qu’à se l
a chaud et qu’il n’a pas faim. Oh ! le cœur d’une mère est un trésor. Pauvre ou riche, elle est toujours mère, elle a pour son
est de l’ombre en été. Grâce ces touchantes institutions, l’enfant du pauvre , lui aussi, connaît le printemps en fleurs : il r
odestes, Le reste dans la poudre au hasard confondu. Salut, cendre du pauvre  ! Ah ! ce respect t’est dû. Souvent ceux dont le
anquille Renferme un citoyen qui fut toujours utile. Salut, cendre du pauvre  ! accepte tous mes pleurs : Mais quelle autre pen
uit tes traces, Un œil s’aperçoit-il seulement que tu passes, Hors un pauvre pêcheur soupirant vers le bord, Qui, tandis que l
ien, Qui jamais ne repousse et qui jamais n’aboie, Mais qui flaire le pauvre et l’accueille avec joie ; Des passereaux montant
a sainte maison, Qui suivit dans le temps son vieux maître en prison. Pauvre fille, à ces murs trente ans enracinée, Partagean
cteur après cette belle description. Gutet. N° 139. — L’Ivresse du Pauvre . Les bonnes descriptions présentent assez ordi
descriptif, et, l’on peut dire alors qu’il y a tableau. L’ivresse du pauvre est un de ces petits chefs-d’œuvre dans lesquels
ujet d’une foule de croquis. Ainsi, il nous montrerait tour-à-tour le pauvre à table, puis se soutenant à peine, marchant sur
Nous pouvons à ce trait concevoir quelque crainte sur la retraite du pauvre homme, mais l’hémistiche suivant nous rassure :
et le lecteur satisfait éprouve une certaine émotion au moment où le pauvre homme s’endort en chantant. Quel sera le réveil ?
fois, et anima ses frères à marcher sur ses traces. Ainsi une esclave pauvre et faible, en se revêtant de Jésus-Christ, se con
et d’émeraudes  ; mais les moutons ne pouvaient en approcher, et les pauvres vaches, beuglant tristement, s’en retournaient à
en retournaient à jeun à l’étable. Au bout de douze ans, la ruine des pauvres gens fut complète, au grand étonnement d’Azaël, q
aux. Maintenant elle était agenouillée et disait : « Tu me maudis, ma pauvre mère ; mais le bon Dieu t’a vengée. Je devais êtr
 ; il admirait l’expression divine qu’elles donnaient au visage de la pauvre enfant. Puis ses yeux se dessillant, il sentit co
L’hiver glace les champs, les beaux jours sont passés ; Malheur au pauvre sans demeure ! Loin des secours, il faut qu’il me
sur la pierre, Les appelle en pleurant ; ils ne se lèvent pas ! Leur pauvre enfance, hélas ! se tenait embrassée, Pour conser
r (Historiette). A propos de pater, écoutez une histoire : Simple pauvre d’esprit ou du moins de mémoire, Un berger savoya
e troisième mouton Qui es, — Oh ! de Qui es il n’est plus question ; Pauvre Qui es, reprit en larmoyant l’élève, Vous ne save
iche offensé. (Conte.) Le favori d’un sultan jeta une pierre à un pauvre derviche qui lui demandait l’aumône. Le religieux
voisins, et en paya aux propriétaires le prix qu’ils demandèrent. Une pauvre veuve se refusa seule, par pieux scrupule, à alié
ent de cette femme, l’expropria par force de son petit domaine, et la pauvre veuve alla en pleurant trouver le juge. Iben Besc
t qu’une petite partie de la terre que tu s enlevée injustement à une pauvre veuve. Comment iras-tu pour la porter tout entièr
liberté avec son nouveau maître, et lui offrit cinq cents sequins. Le pauvre homme fut ébloui par tant d’argent, et accepta, s
n enfant du moins soit sauvé !… qu’il soit le vôtre ! capitaine. » La pauvre mère, tout en larmes, arrachant son fils au sein
. Ah ! passagers et matelots, tous adoptaient l’enfant de la veuve. «  Pauvre petit ! nous t’embrasser ! » s’écrient avec trans
aume. Dans le village de Fouly vivait, il y a quelques années, un pauvre paysan nommé Guillaume Mona. Un ours venait toute
tte  maison est nécessaire à ma  santé. Croyez-vous  que pour être un pauvre paysan, on ait moins d’honneur et de patriotisme
nder la cause de ce mouvement extraordinaire ; on vint lui dire qu’un pauvre paysan était mort depuis vingt-quatre heures, et
Hélas ! que suis-je maintenant : l’épouse d’un mercenaire. Je gémis : pauvre et délaissée, je me consume dans les larmes ; je
monte, son couteau dans ses dents, et venu à la hauteur du lit, de ce pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte,
s hasarder d’acquitter en partie ce que je vous dois. À l’instant, le pauvre homme va à son bureau ; il revient la main pleine
rs, et  qu’en échange je donne à madame votre portrait en pur don. Le pauvre homme et la pauvre femme tombèrent des nues. J’ai
ge je donne à madame votre portrait en pur don. Le pauvre homme et la pauvre femme tombèrent des nues. J’ai ajoute beaucoup de
Voici une petite histoire qui s’est passée, il y a trois jours ; un pauvre passementier dans le faubourg Saint-Marceau, étai
se et represse ; il demande du temps ; on le lui refuse, on prend son pauvre lit et sa pauvre écuelle : quand il se vit en cet
il demande du temps ; on le lui refuse, on prend son pauvre lit et sa pauvre écuelle : quand il se vit en cet état, la rage s’
étaient dans sa chambre ; sa femme sauva le quatrième et s’enfuit. Le pauvre homme est au Châtelet ; il sera pendu dans un jou
un petit brasier ses mains pâles. Une lampe d’argile éclairait cette pauvre demeure, et un rayon de la lampe venait expirer s
qui ruisselle de tous les endroits de son divin corps. Il regarde la pauvre sacrée Vierge toute transpercée du glaive de doul
agnons et serviteurs qui virent ainsi subitement tomber comme mort ce pauvre amant, estonnez de cet accident, coururent de for
voir réunis. Mais parfois ils s’accordaient dans le désir de nuire au pauvre monde, et quand par hasard un homme venait à pass
ent plus pour remplir leur vie que la prière et la charité. Riches et pauvres , manants et gentils- hommes, le prêtre, le seigne
cères, des consolations également fraternelles. Mais souvent quand le pauvre retournait à sa cabane avec joie et espérance au
863) par deux misérables qui pensaient trouver des trésors dans cette pauvre cellule où venaient tant de pèlerins. Il avait lu
ictoire vous rester toujours fidèle ! En vous faisant mes adieux, mon pauvre cœur n’est point tranquille : combien je serais p
voulait ainsi. Je venais d’être mère, il mourut, et nous laissa, toi pauvre orphelin, moi, veuve à la fleur de l’âge et livré
iles L’ange à ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles... Pauvre mère, ton fils est mort !... Jean Reboul. N°
on fils est mort !... Jean Reboul. N° 256. — La Mendiante. La pauvre femme est là devant le cimetière, Bien vieille et
ses yeux avec leur blanc linceul, Là vient la jeune fille, et puis la pauvre mère, Et puis l’enfant, et puis l’aïeul ! Elle vo
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
arents que mon amour bénit ! Grâce à vos soins, ici, pendant l’orage, Pauvre oiselet, j’ai pu trouver un nid2. J’ai fait ici
, édit. Garnier frères.) Mon vieil habit Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j’aime !   Ensemble nous devenons vieux
us a parlé, grand’mère !     Il vous a parlé !   L’an d’après, moi, pauvre femme,   A Paris étant un jour,   Je le vis avec
our vous, grand’mère !     Quel beau jour pour vous ! Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravan
re n’est pas grand, mais je bois dans mon verre. 5. Socrate était pauvre , et n’avait pas de serviteurs. 1. L’ambre est u
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
s portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérangé, et votre pauvre petite fille qui me représentait la mienne. Compr
, tra, tra, tra ; ils rencontrent un homme à cheval : Gare, gare ! Ce pauvre homme veut se ranger ; son cheval ne veut pas ; e
plus que M. le Prince en usât ainsi ; mais c’était trop tard pour le pauvre Vatel. Cependant Gourville tâcha de réparer la pe
t ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer ! L’esprit tourne à la pauvre madame de Nogent3 ; madame de Longueville4 fait f
de ce héros, dont tout le train4 était arrivé à onze heures. Tous ces pauvres gens étaient en larmes, et déjà tout habillés de
sse ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier de Grignan était bien abîmé de douleur.
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un
nts demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affre
el foyer ? Quand tes tremblantes mains essuieront la poussière De ce pauvre réduit que tu crois oublier ? De quel front viend
nt du genre humain l’universelle voix… Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au fond d’une chapelle il nous reste une c
er comme toi pour un amour divin3 ! L’espoir en dieu Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles, Qui de tant de fa
10 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ce chant de douleur. Millevoye. * La Feuille. De ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu ? — Je n’en sais rie
rs ont raconté, dans nos forêts lointaines. Qu’ici le riche aidait le pauvre dans ses peines ; Eh bien ! moi je suis pauvre, e
ici le riche aidait le pauvre dans ses peines ; Eh bien ! moi je suis pauvre , et je vous tends la main.           Faites-moi g
Au foyer paternel quand pourrai-je m’asseoir           Rendez-moi ma pauvre chaumière, Le laitage durci qu’on partageait le s
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
urais au Moustoir ; Et, dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans
space, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était pauvre , et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs q
e était pauvre, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs que le pauvre n’a pas. La simple croix de buis, un vieux drap m
ppait de ses cornes ; De tristesse et de crainte il emplit le manoir, Pauvre bête, et mourut ainsi de désespoir1 !… A sa franc
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! Nos fautes, mon pauvre ange, ont causé nos souffrances. Peut-être qu’en
léopard, Distraite, regardait vaguement quelque part5. Pour les pauvres Donnez, riches ! L’aumône1 est sœur de la pr
itié de nous ! » Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos
de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard ba
ite, ruisselant, Aux parois d’un seau neuf fait de bon bouleau blanc. Pauvre Blanche ! elle est vieille, elle est maigre et po
cette bonne pensée d’un ancien, de Guillaume du Vair : « La main du pauvre est la bourse de Dieu. Avons-nous à acheter quelq
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
plus que M. le prince en usât ainsi : mais c’était trop tard pour le pauvre Vatel. Cependant Gourville tâcha de réparer la pe
igné dans sa terre des Rochers. Enfin, ma fille, me voici dans ces pauvres Rochers : peut-on revoir ces allées, ces devises,
e nous arriverions le mardi, et puis tout d’un coup il l’oublie : ces pauvres gens attendent le mardi jusqu’à dix heures du soi
t : tout le monde pleure, ou craint de pleurer : l’esprit tourne à la pauvre madame de Nogent1 ; madame de Longueville fait fe
14 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
t voir l’Ulysse d’Homère provoqué par Irus, dépouiller son manteau de pauvre , et déployer la stature imposante, les membres ne
aut. Le geste sera indiqué par les petites figures. LE PETIT SAVOYARD Pauvre petit,          pars pour la France. —  Que t
, où recourir ici, / DE L’ACTION. Ou mendier pour toi ? — chez des pauvres aussi ! —  Laisse ta pauvre mère, enfant de la S
CTION. Ou mendier pour toi ? — chez des pauvres aussi ! —  Laisse ta pauvre mère, enfant de la Savoie ; —              Va,  /
                      que Dieu ne t’abandonne, —  Que le seul bien du pauvre est le peu, qu’on lui donne, —  Prie, — et demand
mêmes sujets que le vers de six syllabes. Vers de quatre syllabes. Pauvre petite Pénètre vite Dans la prison Au noir donjon
prise, ou faire remarquer une expression.   Vers de trois syllabes. Pauvre fille Sans famille, Pour mourir Doit souffrir. (J
eux vers correspondants : Stu-peur, va-peur, cou-rage, rage. 2. Rimes pauvres . — La rime est pauvre quand elle n’offre que la r
 : Stu-peur, va-peur, cou-rage, rage. 2. Rimes pauvres. — La rime est pauvre quand elle n’offre que la répétition du même son,
on trouve néanmoins dans de bons auteurs. Remarquez que la rime n’est pauvre qu’autant que le son est réduit à sa plus grande
, — éver — tue, tor — tue, etc. Il ne faut pas prendre pour des rimes pauvres celles où le son simple est modifié, quand même l
ou des consonnes. Quelques auteurs mettent aussi au nombre des rimes pauvres , sult — an, inst — ant, — dé — mon, mont, — eff —
 dé — mon, mont, — eff — or, fort, etc. Je conviens que ce sont là de pauvres rimes, dont on ne trouve des exemples que chez le
15 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ns tristes jours : Car jusques à la mort nous espérons toujours. Mais pauvre , et n’ayant rien pour payer mon passage, Ils m’on
st la prédication de l’Évangile. De ce jour, l’esclave, le faible, le pauvre , l’étranger, devinrent les égaux et les frères du
té à Rome jusqu’à la liberté de la voix et de la respiration : ou les pauvres Romains sont muets, ou ils n’ouvrent la bouche qu
ereur Julien à Arsace, pontife d’Asie, que les Galiléens, outre leurs pauvres , nourrissent encore les nôtres ? » Le christianis
e donne des leçons aux rois, mais sans les insulter ; elle console le pauvre , mais sans flatter ses vices. La politique et tou
en abolissant les corvées remplaçait-il cette charge qui écrasait le pauvre peuple des campagnes par un impôt également répar
sont heureux, Ils gardent des enfants qui leur ferment les yeux ! Les pauvres , délaissés, meurent dans la souffrance... » Et l
lentement de mon front sur mon cœur. Et le soir, en rentrant dans ma pauvre chaumière, Quand l’enfant accourait, et me criait
ndait les bras, Tout mon corps frissonnait, je me disais tout bas : «  Pauvre enfant, tu seras une bête de somme, « Ton père es
abandonnée… Lui, peut-être il est mort, sans amis, sans secours, Mon pauvre enfant, mon fils !… ma vie et mes amours, Que je
in ?... Le mépris des valets, notre cœur le surmonte ; C’est pour mon pauvre enfant que je buvais la honte ! La honte et les c
ton gré convertis en mornes funérailles Leurs triomphes hautains ; Le pauvre villageois de ses vœux t’importune ; Souveraine d
uand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort, Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie Ne s’informe
e M’apporte encor de nouvelles douleurs. Toujours souffrant, toujours pauvre et timide, De ma gaité je vois pâlir les fleurs.
re est très-borné. Mme de la Rochejaquelein 39. Le Riche et le Pauvre Gitona le teint frais, le visage plein, et le
compagnie ; il n’en coûte à personne ni salut, ni compliment : il est pauvre . La Bruyère. Les Parvenus Ni les trou
soleil les haillons ! Je veux que la misère écrase l’opulence, Que le pauvre à son tour ait le droit d’insolence, Qu’on trembl
e est la tyrannie, et je ne l’aime pas. MARAT. C’est fort bien, va du pauvre au riche que tu flattes, Prends-toi d’amour subit
CLITANDRE. On dit qu’avec Bélise il est du dernier bien. CÉLIMÈNE. Le pauvre esprit de femme et le sec entretien ! Lorsqu’elle
nécessaire Qu’on ne voie, en dépit de la faim et du froid, Plus d’une pauvre fille honnête et marchant droit. CLORINDE. Ah ! c
le nomme Journal inutile. Aussitôt, je vois s’élever contre moi mille pauvres hères à la feuille ; on me supprime, et me voilà
                    Cent fois oui. MADAME HUGUET. Mais il serait plus pauvre encore, car la terre Ne rapporte que trois. HUBER
s plombs étouffants, L’ornement du foyer, le respect des enfants. Mon pauvre frère, avec les produits de sa charge, Aura-t-il
e tenir en joie, À lire des romans sur des meubles en soie ; Quant au pauvre avoué, son riche appartement Ne lui sert que la n
devrais ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de tous les talents que vou
yantes de ma religion. Qu’ai-je fait, malheureux ! j’ai contristé les pauvres , les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté l’ép
illeur mercenaire, Vous vend pour un écu sa plume et sa colère.     «  Pauvres fous ! vains esprits ! s’écrie avec hauteur Un ig
Ariane qui va être trahie par sa sœur, à cette scène pathétique où la pauvre femme, qui déjà se sent moins aimée, demande qui
un siècle, hélas ! nous avons tant douté, Tant tiré dans tous sens la pauvre vérité, Tant adoré d’erreurs, essayé de systèmes,
cile ? Il sait, grâce aux docteurs du moderne évangile, Qu’en vain le pauvre espère en un Dieu qui n’est pas, Que l’homme tout
a prêté. On ne me vit jamais vanter dans une orgie Le doux sommeil du pauvre et sa frugalité, Et je ne voudrais pas de tout l’
ait à Ménélas le sage Télémaque ; Il n’est plaines ni prés dans notre pauvre Ithaque, Et ces biens mieux qu’à moi pourront vou
uvre, et deux fois à l’hôtel de Richelieu ? Quand vous avez traité la pauvre Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne
é dans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave : mon pauvre cousin, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un h
La France en 1694 Au Roi. Au lieu de tirer de l’argent de ce pauvre peuple, il faudrait lui faire l’aumône, et le nou
née ! comme vous arrangez les événements, et comme vous gouvernez les pauvres humains ! Il est plaisant que les mêmes gens de l
bien amère de chagrin : homme de lettres comme vous, je suis riche ou pauvre selon les circonstances, et malheureusement mon t
ur en ouvrir un autre. Je n’ai plus vu que des bergers, des mages, de pauvres petits enfants égorgés et un berceau duquel est s
Ayez ce courage, cher ami, et cette foi, que vous admirez chez notre pauvre ami L…, qui le console dans un si grand malheur,
ur Olybrius, etc., etc., a madame Daniel Lefèvre. Chère madame, Notre pauvre ami a bien souffert ; il va un peu mieux ; il boi
névrose chez des sujets affaiblis. C’est là qu’en était arrivé notre pauvre ami. Heureusement pour lui, je veillais. Deux sai
nt des émotions qui affaibliraient votre santé déjà trop ébranlée. Le pauvre docteur ne rentrera jamais dans sa maison. Quelqu
atteindre, et à cet autre qu’il est également à la portée de tous, du pauvre comme du riche, de l’ignorant comme du savant, du
ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres  ; elle fait croire, douter, nier la raison ; elle
vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le si
distinguer parmi leurs semblables. Ils y verront comment le fils d’un pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de se
e, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre . Les bienfaits du travail, les heureux fruits de
tiers pour essuyer des pleurs ; D’un mouchoir garni de dentelles. Le pauvre souffre… vite une offrande, un secours, Une quête
 Ce sont des anges du Seigneur, » Ne faites pas battre vos ailes. Le pauvre souffre encor… chantez pour lui ce soir, Fauvette
votre auréole ; Vous marchez au salut en souliers de satin. Pour les pauvres dansez, s’il vous plaît, ma charmante, Le quadril
Dansez, ô papillon ! mais en ouvrant les ailes, Laissez aux mains du pauvre une poussière d’or. Vous n’êtes pas toujours la
e beau soleil qui nous charme et rayonne, Brillez, mais réchauffez le pauvre qui Frissonne. Quêteuses, patronnesse au succès t
s les honnêtes gens voués par religion ou par humanité au service des pauvres en des temps si difficiles, qui doivent choisir e
serrement de main qui relève le courage abattu ; quand elle traite le pauvre avec respect, non-seulement comme un égal, mais c
s abus de la société chrétienne. Car, disent-ils, l’aumône insulte le pauvre , puisqu’elle l’humilie, puisqu’elle ne lui permet
ent écus par an pour être le père, l’instituteur, le consolateur d’un pauvre village perdu dans la montagne, ou le soldat qui
, firent profession de mendicité. Ne dites donc plus que j’humilie le pauvre , si je le traite comme le prêtre qui me bénit et
rpétuer : la même autorité qui nous annonce qu’il y aura toujours des pauvres parmi nous est aussi celle qui nous ordonne de to
il n’y en ait plus. Et c’est précisément « cette éminente dignité des pauvres dans l’Église de Dieu, » comme dit Bossuet, qui n
e aussi celui qui la donne. Ceux qui savent le chemin de la maison du pauvre , ceux qui ont balayé la poussière de son escalier
ais que rien ne payera jamais deux larmes de joie dans les yeux d’une pauvre mère, ni le serrement de main d’un honnête homme
nfait. Quand vous dogmatiserez contre la charité, fermez la porte aux pauvres  ; ne cherchez pas à leur rendre amer le verre d’e
r conclu, ne ririez-vous pas de tout votre cœur de l’ingénuité de ces pauvres bêtes ? Vous avez déjà, en animaux raisonnables,
ersévérance, C’est là le dernier mot qui nous en est resté !     Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles, Qui de tant de fa
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
e Christ sauveur, le Christ libérateur, le Christ qui prend pitié des pauvres , des faibles et des misérables. Et puis, sous un
, un empire qui tombe ? Un passereau qui meurt me touche davantage2 ; pauvre petite créature de Dieu, qui, après avoir aspiré,
au genre humain. Le mien, personnellement, n’a rien de beau : malade, pauvre , persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendem
jours de véritable printemps. Ne voyez-vous pas là une image de notre pauvre vie, que les vents aussi agitent et brisent, et d
ints ; mais nous, terrestres, nous ne connaissons que la terre, cette pauvre terre noire, sèche, triste comme une demeure maud
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
n de l’argent ! c’est la chose la plus aisée du monde, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît autant. Mais pour agir en hab
t de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière : les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parle
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, travailler beaucoup et manger de même. C
18 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ur s’opposer à leurs folles volontés. — Et qui veut prendre une femme pauvre , — il lui faut songer à la nourrir — et à la vêti
r, lequel quidam221 monsieur avait un singe qui faisait mille maux au pauvre Blondeau ; car il l’épiait d’une fenêtre haute qu
it coutume à tous les coups que Blondeau s’écartait223De sorte que le pauvre homme fut tout un temps qu’il n’osait aller boire
e, Jacques Amyot, après avoir étudié à Paris en menant la vie la plus pauvre et la plus laborieuse, devint professeur à l’Univ
battre son estomac403 et arracher ses cheveux, criant : « Hélas ! mon pauvre mari, ma pauvre patrie, hélas ! que ferons-nous ?
ac403 et arracher ses cheveux, criant : « Hélas ! mon pauvre mari, ma pauvre patrie, hélas ! que ferons-nous ? » enseignant404
ur votre vie, à me confesser la vérité de tout ce dessein. » Quand ce pauvre homme se trouva pris et convaincu (car le tout av
n de l’argent. C’est une chose la plus aisée du monde, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît bien autant ; mais pour agir
de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière602, les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parle
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, de travailler beaucoup, de manger de mêm
s portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérangé, et votre pauvre petite fille684 qui me représentait la mienne. Co
ce héros, et tout son train718 était arrivé à onze heures : tous ces pauvres gens étaient fondus719 en larmes, et déjà tout ha
ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin728. Je pense que le pauvre chevalier729 était bien abîmé de douleur. Quand c
s, vous demeurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce pauvre qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap p
ement inutile ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs : ces pauvres , que vous avez méprisés, sont les seuls qui serai
e chenille, et quelle chenille ! (Id. De la mode.) Le riche et le pauvre Giton 838 a le teint frais, le visage plein e
ompagnie : il n’en coûte à personne ni salut ni compliment854. Il est pauvre . (Id. Des Biens de fortune.) Le Testament
les vers du nez, ou plutôt ils étaient d’intelligence tous deux. Ah ! pauvre Gil Blas, meurs de honte d’avoir donné à ces frip
de dix ans pour l’élever ; aussitôt un Pichon est parti pour Lyon. Ce pauvre petit est arrivé, je ne sais comment ; il est à l
enez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que je lui veux toujours du b
tait en héritier, tandis qu’éloigné de mon père1157, je n’étais qu’un pauvre orphelin. Mon grand cousin Bernard était singuliè
air s’évanouirait en partie, si j’avais la preuve que d’autres que ma pauvre tante Suson l’ont chanté, (Les Confessions, prem
panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur1199 et si pauvre qu’elle demeure chez moi ; que ce panier contenai
serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le pauvre quand il vient réclamer son bien ; et, en lui mon
ts marchands livrent leurs marchandises à un plus bas prix à un homme pauvre qu’à un riche ; et quand je leur en ai demandé la
gens du petit peuple ne marchandent jamais, lorsqu’ils achètent à des pauvres comme eux : « Il faut, disent-ils, qu’ils gagnent
nt malade. Je me suis arrêté une fois avec admiration à contempler un pauvre honteux assis sur une borne, dans la rue Bergère1
e, en linge blanc, et si proprement arrangé, qu’on eût dit, quand ces pauvres gens lui faisaient l’aumône, que c’était lui qui
ui ont voulu nous expliquer les causes de la pitié1293. Aucune de ces pauvres bienfaitrices ne se mettait à la place de cet inf
on solitaire, où l’on ne voyait guère que des bois. Il y aperçoit une pauvre cabane, il y frappe ; il en sort un vieux hernout
r de la famille, et lui dit : « Ma jeune demoiselle, ayez pitié d’une pauvre esclave fugitive ; il y a un mois que j’erre dans
ts, le dévora tout entier. Virginie, la voyant rassasiée, lui dit : «  Pauvre misérable ! j’ai envie d’aller demander votre grâ
rmes ; c’est dire précisément que la pauvreté est riche et l’opulence pauvre  : mais l’homme est fait ainsi : toujours il se pl
pour échapper, les mêmes moyens qu’à ses compagnons ; mais c’était un pauvre jeune homme privé tout à fait de la raison, et, s
foyer et les douceurs du repas et de la couche. Si le voyageur était pauvre , on lui donnait des habits, des vivres, et quelqu
nneur à un prince quand on lui proposait de rendre quelques soins aux pauvres qui s’y trouvaient par hasard avec lui. Le cardin
Un Grec vint donc me chercher1379 pour voir sa fille. Je trouvai une pauvre créature étendue à terre sur une natte et ensevel
l monte, son couteau dans les dents ; et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu offrant sa gorge découverte, d
forêt de Lions ? C’était dans l’année des grandes neiges, que1459 les pauvres gens eurent si grand’peine à vivre. Ce fut une te
celui de la butte : « Mordienne ! dit Biscotin, je retrouverai notre pauvre père ou les loups m’y mangeront. — Pardienne1462 
e le maître d’école écrivit en latin C’est ici qu’est la Bichonne, Le pauvre chien de Brisquet. Et c’est depuis ce temps-là qu
ant épuisé les forces de Lisette, qui perdait beaucoup de sang, cette pauvre bête s’affaissa tout d’un coup et tomba d’un côté
r à soi dans ces temps mauvais : qui sait combien ils dureront ? » Le pauvre père se tut, et, le cœur plein d’angoisse, il s’e
la loi de l’amour. Et maintenant, dans ce monde nouveau où tu entres pauvre et nu, il te sera fait comme tu as fait aux autre
r ne plus rentrer. Au pied de l’escalier elle rencontra l’enfant d’un pauvre ouvrier, nommé Robert, qui logeait dans la maison
barque brisée Nous nous hâtâmes1502 de descendre pour remercier la pauvre famille de l’hospitalité que nous avions reçue. N
contre les pointes des écueils qui devaient la protéger. La moitié du pauvre esquif tenait encore par la corde au roc où nous
, et regardait en pleurant les planches disjointes battre l’écueil. «  Pauvre barque ! criait-elle, comme si ces débris eussent
avait coûté, et tous les souvenirs qui se rattachaient pour elle à ce pauvre débris flottant. « Était-ce pour cela, disait-ell
peindre après la dernière pêche du thon ? Était-ce pour cela que mon pauvre fils, avant de mourir et de me laisser ses trois
a barque qu’il nous avait laissée après lui pour gagner la vie de ses pauvres enfants ? Comment s’est-il protégé lui-même et où
, un éclat du bateau laissé à sec par une lame, voilà le saint ! » La pauvre femme oublia toute sa colère et tous ses blasphèm
fond de la mer en recommandant à Dieu son compagnon. Bérauld, le plus pauvre de tous les naufragés, dans son justaucorps1510 d
it en elle de beauté morale, son peu d’orgueil, sa charité envers les pauvres , n’était pas de nature à le charmer.... Galeswint
y traçaient d’affreux sillons, et arrachaient des cris de terreur aux pauvres femmes, cantinières ou fugitives, qui étaient sur
es gestes convulsifs s’apercevaient sur l’autre rive. Des blessés, de pauvres femmes tendaient les bras vers leurs compatriotes
ouffrait sans distraction du mauvais état de nos affaires, c’était ma pauvre maman. Et je dois avouer qu’elle ne trouvait en m
néral Drouot (1847)1589. Sentiments du général Drouot a l’égard des pauvres Le général Drouot1590 aimait sincèrement les h
ne commença à lui sourire, il prit la résolution de partager avec les pauvres les bénéfices de sa vie. C’est là le véritable si
s les gens du village, hommes, femmes, enfants, vont dans le champ du pauvre homme lui faire sa moisson, et lui rapportent pai
3 attablés, Tristan dit au greffier : « Eh ! mon Dieu, j’oubliais une pauvre haridelle1644 que j’ai à l’écurie. Ce n’est pas g
et leur faisant les honneurs de son dîner d’une manière splendide. Le pauvre greffier n’osa pas insister et fut forcé de dîner
uisqu’elle est morte ? — Hélas ! tu ne l’as donc pas oubliée, toi, ta pauvre chère mère ? — Non, puisque je l’ai vu mettre dan
servent mes remontrances ; et quand prendrez-vous un état ? Vous êtes pauvre , puisque au bout du compte vous n’avez de fortune
lets : voulez-vous qu’on sorte en chemise ? Vous me dites que je suis pauvre et que mes amis ne le sont pas : tant mieux pour
es yeux élevés au ciel. Aucune bête, ce jour-là, ne voulut d’elle. Ce pauvre petit corps n’excita, paraît-il, chez les assista
rité, ne voulut écouter aucun sentiment de pitié. On fit épuiser à la pauvre fille et à son jeune ami tout le cycle hideux des
r être frappée d’admiration. En s’écoulant, elle ne parlait que de la pauvre esclave. « Vrai, se disaient les Gaulois, jamais,
tant ses mailles à voix basse, avec un gros soupir de temps en temps. Pauvre Mme Eyssette ! elle y pensait toujours à ce cher
l y a encore ? — Le pape1773 est mort. — Le pape est mort !… » fit la pauvre mère, et elle s’appuya toute pâle contre la murai
n’y pensait plus. Chacun citait à l’envi quelque trait de vertu de ce pauvre Pie IX ; puis, peu à peu, la conversation s’égara
s le froid humide qui sont les vraies horreurs de la mer. Souvent les pauvres mourants, avant de rendre leur dernier cri, leur
ueue sinistre beffroi du premier grand bruit.  Et les gabiers, et mon pauvre Yves, que faisaient-ils là-haut ? Les mâts, les v
êtit1874, Et vers le rat les tourna un petit1875 En lui disant : « O pauvre verminière1876 Tu n’as sur toi instrument ne man
Sans crainte, sans envie, et sans ambition, Règne paisiblement en son pauvre ménage ! Le misérable soin d’acquérir davantage N
cruelle qu’elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à
mirent à jaser aussi confusément Que faisaient les Troyens, quand la pauvre Cassandre2156 Ouvrait la bouche seulement. Il en
le suspendit ; Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre Pauvres gens, idiots, couple ignorant et rustre ! Le prem
ut plus ; il mourra sous leurs coups. « Hé quoi ? charger ainsi cette pauvre bourrique2198 ! « N’ont-ils point de pitié de leu
s Et du désir qu’il a de se voir près de vous. » « Ha ! vraiment, mon pauvre Sosie, A te revoir j’ai de la joie au cœur. » « M
litandre. On dit qu’avec Bélise il est du dernier bien. Célimène. Le pauvre esprit de femme, et le sec entretien ! Lorsqu’ell
rien, Hors un barbet, compagnon de misère, Et qui mangeait le rien du pauvre hère2527. Quelqu’un lui dit : « Que fais-tu de ce
l’Asie Il existait deux malheureux, L’un perclus, l’autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au Ciel de termine
out pouvait nuire, Était sans guide, sans soutien, Sans avoir même un pauvre chien Pour l’aimer et pour le conduire. Un certai
c’était là ! La, la. (Chansons.) Mon habit Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j’aime ! Ensemble nous devenons vieux.
ée Dans les plis de tes voiles saints. Adieu, chapelle qui protège Le pauvre contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige
Notre-Dame de Paris (1831) et les Misérables 2681 (1862). Pour les pauvres Donnez, riches : l’aumône est sœur de la prièr
itié de nous ! » Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre , qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos
 ! (Les Chants du crépuscule, III.) La fleur et la papillon La pauvre fleur disait au papillon céleste : — Ne fuis pas 
de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé ». Tout à coup, au moment où le housard ba
mon père. (La Légende des siècles, première série, XIII, 1.) Les pauvres gens Fragments Il est nuit. La Cabane est
1.) Les pauvres gens Fragments Il est nuit. La Cabane est pauvre , mais bien close. Le logis est plein d’ombre, et
ls aux grosses eaux d’un fleuve. « Tiens ! je ne pensais plus à cette pauvre veuve, Dit-elle ; mon mari, l’autre jour, la trou
t forte ; —  Le spectre échevelé de la misère morte ; Ce qui reste du pauvre après un long combat. Elle laissait, parmi la pai
sa bouche Parlait pendant qu’au loin grondait la ruer farouche. « Mon pauvre homme ! ah ! mon Dieu ! que va-t-il dire ? il a D
a porte bouge comme2715 Si l’on entrait. Mais non. — Voilà-t-il pas, pauvre homme, Que j’ai peur de le voir rentrer, moi, mai
tre Madeleine ; L’un qui ne marche pas, l’autre qui parle à peine. La pauvre bonne femme était dans le besoin. » L’homme prit
le ressaisir, Et de sentir trembler sous l’ongle inexorable Toute la pauvre chair de l’enfant misérable. Il vient, et sur Rol
t les trois morts. Et, pendant ce temps-là, lâchant rênes et mors, Le pauvre enfant sauvé fuyait vers Compostelle. Durandal br
oir que je vous prends pour femme. Ça les fâche : Vous n’étiez qu’une pauvre ouvrière à la tâche, Seule, et dont les parents s
space, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était pauvre , et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs q
e était pauvre, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs que le pauvre n’a pas : La simple croix de buis, un vieux drap
ée aux rameaux, O terre de mon cœur, ô collines chéries, Et pourtant, pauvres gens, pêle-mêle et nu-pieds, Sur le pont des vais
îtresse ! Au plus creux de l’abîme il roule pour toujours. Malheur au pauvre vieux dont la jambe est inerte, Lorsque l’onde, e
uve au ventre du gouffre un éternel tombeau. Et cependant c’est nous, pauvres ombres muettes, Qui faisons circuler au-dessus de
n du bruit, dans ta mousse ; Vieux vagabond qui tends la main, Enfant pauvre et sans mère, Puissiez-vous trouver en chemin La
en chemin La ferme et la fermière. De l’escabeau vide au foyer Là le pauvre s’empare, Et le grand bahut de noyer Pour lui n’e
nts demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affre
.. Une bonne passa, qui tenait un enfant. Je crus m’apercevoir que le pauvre innocent Avait dans ses grands yeux quelque mélan
ère du froid caveau S’épanouit dans chaque rose ! Sur le tombeau d’un pauvre enfant, D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il
S’épanouit dans chaque rose ! Sur le tombeau d’un pauvre enfant, D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il avait ses fleurs à
ffle de l’autre monde ! (Pages intimes, VIII.) La chanteuse La pauvre enfant, le long des pelouses du bois, Mendiait :
e rue, Des parents sans travail, des frères au berceau, La famille du pauvre , à peine secourue ! Puis, qu’on donnât ou non, el
Sait-on combien de pleurs peut sécher un printemps, Et le peu dont le pauvre a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et
quatre ! — Le jeune est mort : voici sa croix2900, Retourne au logis, pauvre père ! La nuit vient, les matins sont froids Nous
nt cette tâche D’un dévouement obscur, d’un labeur sans relâche. Ah ! pauvre mère ! plus j’y songe, maintenant, Toi, jeune et
à danser, Ils tombassent par terre et qu’on pût ramasser. Certes, les pauvres gens ne s’en firent pas faute. Mais, quand ce fut
ire ; Car, petit-fils d’un serf2947 et fils d’un artisan, Dès que ton pauvre bras fut tout juste assez ferme Pour pousser sur
uris où sont tapis les lièvres.... Tu chantais, tu sifflais pourtant, pauvre petit ! Tu prenais aux lacets des perdreaux et de
’envoya loin, à Mâcon, au collège2956. Oh ! comme je pleurais là-bas, pauvre petit ! Mes compagnons de classe en ont gardé mém
s blancs hochets aux verts losanges Qu’ils vont gagner leur pain, les pauvres petits anges. Le père est mort depuis quatre mois
ici, c’est que le procès n’est pas sérieux, et peut-être aussi que le pauvre faquin n’est pas en état de payer quoi que ce soi
La Rochefoucauld, voir page 51. 683. Degré, escalier. 684. Votre pauvre petite fille, Marie-Blanche de Grignan, qui était
qu’expose Bossuet lui-même dans son sermon sur l’Eminente dignité des Pauvres dans l’Eglise, les pauvres sont les véritables pr
dans son sermon sur l’Eminente dignité des Pauvres dans l’Eglise, les pauvres sont les véritables privilégiés du royaume de Jés
même est entre leurs mains ; et les riches n’v peuvent entrer si les pauvres ne les y reçoivent. » 752. Tabernacles, tentes,
parlant du mauvais riche, a endurci contre lui le cœur de Dieu ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal ; son procès lui est
pe que Virgile. Ah ! madame, toutes nos langues modernes sont sèches, pauvres et sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont
heur dans la barque duquel ils se trouvaient les a recueillis dans sa pauvre maison, à Procida (dans le golfe de Naples, entre
rvières, colline qui borne Lyon à l’ouest. 1694. Blandine était une pauvre servante. Attale était venu de Pergame en Gaule p
de l’univers ; — enfants de la terre, fils des hommes, tous ensemble, pauvres et riches. — Ma bouche dira la sagesse… — Je déco
s une autre pièce du même poème (la Lyre d’airain), prête aux enfants pauvres des villes d’Angleterre : Ma mère, que de maux e
rs les campagnes. Ah ! que ne sommes-nous habitants des montagnes, Ou pauvres laboureurs dans le fond d’un vallon ! Alors, traç
t être consacrée. Restée veuve, Pernette a voué sa vie au service des pauvres et des souffrants et à l’éducation des enfants du
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
de ressource Savent ce qu’il en coûte à leur modeste bourse. Je suis pauvre , très-pauvre, et vis pourtant fort bien, C’est pa
leil les haillons1 ! Je veux que la misère écrase l’opulence, Que le pauvre à son tour ait le droit d’insolence, Qu’on trembl
est la tyrannie, et je ne l’aime pas. Marat. C’est fort bien. Va du pauvre au riche que tu flattes ; Prends-toi d’amour subi
Rome changerait son gouvernement, ou qu’elle resterait une petite et pauvre monarchie. » 1. Chacun de nous a, dans la vie, d
ion de M. Girard, proviseur du lycée Louis-le-Grand. Dezobry.) 3. Le pauvre homme ! 1. Outre son journal l’Ami du Peuple, M
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
eu nous Châtie ? Dieu, dis-je, qui, selon l’Écriture, a en horreur le pauvre superbe ? Mais, encore une fois, je le veux, les
t mauvais. Et que concluez-vous de là ? Si tout le monde souffre, les pauvres ne souffrent-ils pas ? Et si les souffrances des
souffre, les pauvres ne souffrent-ils pas ? Et si les souffrances des pauvres se trouvent chez les riches, à quoi doivent être
pauvres se trouvent chez les riches, à quoi doivent être réduits les pauvres mêmes ? Or, à qui est-ce à assister ceux qui souf
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
s elle est usitée. Les rimes, considérées quant à leur richesse, sont pauvres , suffisantes, riches ou superflues. Les rimes pau
richesse, sont pauvres, suffisantes, riches ou superflues. Les rimes pauvres sont celles qui n’ont absolument de commun que le
laît, jardin et chemin. On recommande, en général, d’éviter les rimes pauvres . Le grand nombre de ces rimes accuse une négligen
22 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
sque, dont la conclusion est : Beati pauperes spiritu  ! Heureux les pauvres d’esprit ! Puis on entre dans une sorte de palais
le Assemblee, à bis ou à blancq6, à tort ou à droit, puisque tous les pauvres prestres, moynes et gens de bien, devots catholiq
nostre France, au lieu de soulager des tailles, aydes et subsides les pauvres sujects affligez d’une longue guerre, introduisir
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
. Le soir, on éteignait la lumière de bonne heure par économie, et le pauvre écolier devenait ce qu’il pouvait ; heureux lorsq
tie commune, il agrandit son cœur pour s’y contenter de peu. Riche ou pauvre , qu’il donne ou qu’il reçoive, il se prépare un t
tre, astronome et physicien français, naquit en 1749 d’une famille de pauvres cultivateurs, et mourut en 1827. 3. Il s’imagina
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
st point coquetterie : c’est la pure vérité. On n’a jamais sculpté un pauvre homme dans cet état ; M. Pigalle croirait qu’on s
que des marionnettes2 et dans Paris que des capables. Mes anges ! mes pauvres anges ! le bon temps est passé : vous avez quaran
ans la paix, dans l’innocente gaieté des honnêtes gens ; mais l’athée pauvre et violent, sûr de l’impunité, sera un sot s’il n
on de l’Ain. Voltaire en devint seigneur, et y résida vingt ans. D’un pauvre hameau, il fit une petite ville, et y répandit l’
restent, et c’est ma femme qui m’en fait la lecture, comme elle peut. Pauvre femme ! nous mettons ensemble nos douleurs, nos r
25 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
pour recevoir les requêtes de ses sujets ! Grands et petite riches et pauvres , tout pénétrait jusqu’à lui indifféremment dans l
différence entre la modestie et l’humilité ! Saint Louis secourt les pauvres , tous les païens l’ont fait ; mais il s’abaisse d
le dirigeait pendant ses heures de délassement vers la chaumière des pauvres , qu’il soulageait lui-même ! Et cependant à toute
on royaume des moines mendiants chargés de s’informer auprès des plus pauvres gens, s’il leur avait été fait quelque tort au no
rt sur ta lèvre a cloué de ses mains ? Est-ce un ris de pitié sur les pauvres humains ? Oh ! le mépris va bien sur la bouche de
nait sa foi par ses œuvres, répandant si largement sa charité sur les pauvres qu’il était du pain pour ceux qui avaient faim, d
perdue : Depuis trois jours entiers nous ne l’avons point vue ; Notre pauvre Brunon !… nous l’attendons en vain !… Les loups l
Jean-Jacques a tenté. Il n’y a pas l’écrivain plus propre à rendre le pauvre superbe. Une piété irréligieuse une sévérité corr
. Fouquet. Pour le pont de Château-Thierry Dans cet écrit notre pauvre cité Par moi, seigneur, humblement vous supplie ;
cent mille âmes, Grave et serein avec un éclair dans les yeux. Puis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croi
l’intermédiaire obligé de la richesse et de l’indigence, qui voit le pauvre et le riche frapper tour à tour à sa porte : le r
tour à tour à sa porte : le riche pour y verser l’aumône secrète, le pauvre pour la recevoir sans rougir ; qui, n’étant d’auc
également à toutes les classes : aux classes inférieures, par la vie pauvre , et souvent par l’humilité de la naissance ; aux
, a recommencé le cours de ses bienfaisantes œuvres : il a soulagé le pauvre , visité le malade, essuyé les pleurs de l’infortu
connaître : Plus instruit, je verrai plus loin. — Que dis-tu là, mon pauvre maître ? Crois-moi, trop penser ne vaut rien, Tro
nt anéantis ; À ta place, dans l’air, seuls voltigent encore Quelques pauvres oiseaux qui cherchent leurs petits. Dis adieu, p
core Quelques pauvres oiseaux qui cherchent leurs petits. Dis adieu, pauvre chêne, au printemps qui t’enivre. Hier, il t’a pa
admire,             Car elles offensent les Dieux. J’aime mieux vivre pauvre , errer dans la broussaille, Manger des mets gross
ir ici qu’à prier Dieu, qu’à monter vos horloges, et qu’à éveiller de pauvres novices qui ne sont pas coupables de votre ennui.
inquiétude que vous avez désiré le repos. Charles-Quint. Hélas ! mon pauvre enfant, tu ne dis que trop vrai ; et Dieu veuille
de l’argent ! C’est une chose la plus aisée du monde, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fit bien autant ; mais, pour agir
l de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière : les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait mal parler ; m
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, de travailler beaucoup, de manger de mêm
Sous un savon grossier ne te verrai-je pas Mener, comme autrefois ton pauvre et sage père, Ramener les chevreaux à la crèche g
qu’un plaideur dont l’affaire allait mal Avait graissé la patte à ce pauvre animal. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a be
al Avait graissé la patte à ce pauvre animal. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a beau faire, Son fils ne souffre plus qu’o
nt de mes bras… Quand je vivrais cent ans, je ne l’oublierais pas ! —  Pauvre enfant ! me voyant tout tremblant et tout blême C
eur, Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraisse, Où la probité pauvre est un manque d’adresse. Rodolphe. Ah ! ah ! Geor
éclaration manifeste du ciel, et qu’il faut absolument faire grâce au pauvre patient, victime volontaire du dévouement le plus
e mirent à jaser aussi confusément Que faisaient les Troyens quand la pauvre Cassandre         Ouvrait la bouche seulement.   
quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait
      Il existait deux malheureux : L’un perclus, l’autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au ciel de termine
       Était sans guide et sans soutien,           Sans avoir même un pauvre chien           Pour l’aimer et pour le conduire.
mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la pauvre mère, se débattant vivement dans sa serre, jetait
de retour aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette pauvre mère : plusieurs sans doute ont péri. » Et il s’a
pour toujours la maison paternelle ; Mes jeunes sœurs pleuraient, ma pauvre mère aussi. Oh ! qu’un regret tardif me rendrait
; À son lit de douleur le malade m’attend.          Là, naguère, une pauvre fille Me disait en pleurant : « Dieu finit mes ma
t je l’oublie ;          Et mon cœur bat d’un noble orgueil, Quand le pauvre a pressé de sa main affaiblie Ma main qui douceme
rouvera plus de matière pour… Le chevalier. Plus de matière ? Hé, mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez ;
s partout abandonnés, et qui seule plaidait éternellement la cause du pauvre contre le riche, du faible contre l’oppresseur, e
e Christ sauveur, le Christ libérateur, le Christ qui prend pitié des pauvres , des faibles et des misérables. Et puis, sous un
i, un empire qui tombe ? Un passereau qui meurt me touche davantage ; pauvre petite créature de Dieu, qui, après avoir aspiré,
au genre humain. Le mien, personnellement, n’a rien de beau : malade, pauvre , persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendem
de m’aimer. Si cela est, monsieur, je vous prie de témoigner à cette pauvre plaideuse que notre amitié n’est pas un bien inut
sse ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier était bien abîmé de douleur. Quand ce c
ancien domestique d’un père et d’une mère tendrement aimés. Voilà un pauvre vieillard affligé que je vous présente, monsieur 
re, monsieur, de vouloir accueillir charitablement et cordialement ce pauvre homme ; cela le consolera : dites-lui que vous lu
s-vous pas hisse d’avoir troublé le monde ? Faut-il encore désoler un pauvre moine dans sa cellule84 ? » Je suis le moine, mai
          Un mortel longtemps abuse.                       Pour vivre pauvre et méprisé,                       Il se donna bie
ère, Ce n’est qu’en ton secours maintenant que j’espère ; Oui, sur ma pauvre enfant j’appelle tes bontés ; Ses jours si peu no
ants, y mourut en peu de temps, dévoré par une tristesse profonde. Le pauvre petit Sedaine, resté seul avec son plus jeune frè
erait son action, et, comparant la douce vie du riche aux fatigues du pauvre et la détresse de l’un à l’aisance de l’autre, pr
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Le spoliateur du pauvre Vous1 avez dépouillé cet homme pauvre, et vou
tu. » Le spoliateur du pauvre Vous1 avez dépouillé cet homme pauvre , et vous êtes devenu un grand fleuve engloutissan
ement inutile ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs ; ces pauvres que vous avez méprisés sont les seuls capables de
on en murmure, elle est noble et considérable par cette alliance. Les pauvres , depuis ce temps, sont les confidents du sauveur,
des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois la source pauvre et pure Heureux le sort caché dans une vie obscur
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
qu’un plaideur dont l’affaire allait mal Avait graissé la patte à ce pauvre animal6. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a b
l Avait graissé la patte à ce pauvre animal6. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a beau faire : Son fils ne souffre plus qu’
mé, lui présentant des petits chiens. Venez, famille désolée ; Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orpheline, Venez faire
s haines sous d’ingénieux euphémismes ! 3. On est tenté de dire : le pauvre homme ! 4. Mais Néron reparaît dans le ton inqu
1. Il devient presque éloquent. 2. C’est encore le cas de dire : le pauvre homme ! Comparez le monologue mélancolique d’Augu
28 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
m’aimer. Si cela est, Monsieur, je vous supplie de témoigner à cette pauvre plaideuse que votre amitié n’est pas un bien inut
e cette doctrine : les ignorants l’ont persuadée aux philosophes ; de pauvres pêcheurs ont été érigés en docteurs des rois et d
a gloire de Racine, dont l’ombrageuse rivalité attrista sa vieillesse pauvre , fière et indépendante. L’héroïsme est le princip
nd cri, et ce ne fut pourtant pas eux qui eurent le plus de peur. Les pauvres augustins169 réformés et déchaussés, que l’on app
x, se détachant de la troupe, nous cria : « Messieurs, nous sommes de pauvres religieux, qui ne faisons de mal à personne, et q
n de l’argent ! C’est la chose la plus aisée du monde, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fît autant. Mais pour agir en hab
t de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière : les pauvres bêtes n’en ont point191, et ce serait fort mal pa
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, travailler beaucoup et manger de même. C
é, et j’ignore où je suis, qui je suis et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a p
e suis, qui je suis et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! et pu
de toutes les vertus. Elles sont pénitentes, charitables, patientes, pauvres , sans avoir eu d’occasions extérieures de pratiqu
tat, elles sont dans l’impuissance d’en faire les actions. Il y a des pauvres vraiment riches, et des riches vraiment pauvres35
s portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérangé, et votre pauvre petite fille qui me représentait la mienne. Compr
. Pour moi, j’étais comme dans une île444; j’avais grand’pitié de mes pauvres voisins. Madame Guéton et son frère donnaient de
’espérait la fin de cet embrasement qu’avec la fin de la maison de ce pauvre Guitaut. Il faisait pitié ; il voulait aller sauv
plus que M. le Prince en usât ainsi ; mais c’était trop tard pour le pauvre Vatel. Cependant Gourville tâcha de réparer la pe
t ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer ! L’esprit tourne à la pauvre madame de Nogent473; madame de Longueville474 fai
re, tra, tra, tra ; ils rencontrent un homme à cheval, gare, gare. Ce pauvre homme veut se ranger ; son cheval ne veut pas ; e
e la mort, que d’enterrer les morts mêmes512. La gloire L’homme pauvre et indigent au dedans tâche de s’enrichir et de s
ceux qui ont jamais eu la réputation de sagesse ; quand est-ce que ce pauvre homme se résoudra, s’il attend que de leurs confé
lontaire553. (Sermon sur la haine de la vérité.) Le spoliateur du pauvre Vous554 avez dépouillé cet homme pauvre, et vo
ité.) Le spoliateur du pauvre Vous554 avez dépouillé cet homme pauvre , et vous êtes devenu un grand fleuve engloutissan
ement inutile ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs ; ces pauvres que vous avez méprisés sont les seuls capables de
nnées ? Sermon sur le jugement de Dieu. L’oubli et l’abandon des pauvres Combien de pauvres sont oubliés ! combien deme
jugement de Dieu. L’oubli et l’abandon des pauvres Combien de pauvres sont oubliés ! combien demeurent sans secours et
que soient leurs maux, on y devient insensible. Combien de véritables pauvres , que l’on rebute comme s’ils ne l’étaient point,
e se donner la peine de discerner s’ils le sont en effet ! Combien de pauvres dont les gémissements sont trop faibles pour veni
pas s’approcher pour se mettre en devoir de les écouter ! Combien de pauvres abondonnés650 ! Combien de désolés dans les priso
nteux dans les familles particulières ! Parmi ceux qu’on connaît pour pauvres , et dont on ne veut ni ignorer, ni même oublier l
e l’on pourrait appeler le scandale de la Providence, la patience des pauvres outragés par la dureté et par l’insensibilité des
i ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Trois ans après, il mourut pauvre à Versailles. Honnête homme, fier, indépendant de
l se croit des talents et de l’esprit ; il est riche. Phèdon ou le pauvre Phédon743 a les yeux creux, le teint échauffé,
compagnie ; il n’en coûte à personne ni salut, ni compliment : il est pauvre 746. Le paysan au xviie siècle L’on voit c
Lettre à Louis XIV 803 1694. Au lieu de tirer de l’argent de ce pauvre peuple, il faudrait lui faire l’aumône, et le nou
us avancé. Dieu voit la boue dont il nous a pétris, et a pitié de ses pauvres enfants876. D’ailleurs, quoique le torrent des pa
e sera chère jusqu’au dernier soupir880. Je n’ai garde d’y oublier le pauvre enfant que vous avez perdu. Je suis en celui qui
enez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que je lui veux toujours du b
des marionnettes1164, et dans Paris que des cabales. Mes anges ! mes pauvres anges ! le bon temps est passé : vous avez quaran
ans la paix, dans l’innocente gaieté des honnêtes gens ; mais l’athée pauvre et violent, sûr de l’impunité, sera un sot s’il n
un jeune homme1381 Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux1382, et, de plus, fort occu
panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur1394, et si pauvre qu’elle demeure chez moi ; que ce panier contenai
serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le pauvre , quand il vient réclamer son bien ; et, en lui mo
ve la vôtre, et vous comble de tous les biens que vous désirez. Votre pauvre Jean-Jacques, qui vous embrasse de tout son cœur.
stinée trop étroite pour son essor. Malade et mourant, ce gentilhomme pauvre eut de la tenue et de la sérénité parmi ses souff
… figaro. Que voulez-vous, Monseigneur, c’est la misère. l e comte. Pauvre petit ! Mais que fais-tu à Séville ? Je t’avais a
s sujet. Figaro. Eh ! mon Dieu, Monseigneur, c’est qu’on veut que le pauvre soit sans défaut1440. l e comte. Paresseux, déra
ribuer avec d’autres secours, cette première part appelée la part des pauvres . Des jeux de l’ancien temps, un bal, dont quelque
il monte, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte,
langue française Courage, monsieur1621, venez au secours de notre pauvre langue, qui reçoit tous les jours tant d’outrages
douce, car ils savent qu’ils retournent vers leur père1625. Comme le pauvre laboureur, au déclin du jour, quitte les champs,
7. Ce premier jour d’une nouvelle année ne passera point sans que ma pauvre tête fatiguée essaye de trouver quelques paroles,
té l’éducation dispensée dans les écoles militaires1713 à la noblesse pauvre  ; qui, à peine sorti de l’école, acquiert dans un
la coalition et lui impose la belle paix de Lunéville1716, ce fils du pauvre gentilhomme corse a déjà parcouru à trente ans un
Prométhée sur un rocher par la haine et la peur des rois. Ce fils du pauvre gentilhomme corse a bien fait dans le monde la fi
rie commune, il agrandit son cœur pour s’y contenter de peu. Riche ou pauvre , qu’il donne ou qu’il reçoive, il se prépare un t
2 juillet 1846. En général, les grands hommes de l’antiquité ont été pauvres . Aujourd’hui tout le monde échoue là ; on ne sait
urs ce qui m’a touché davantage ici bas. L’abbé de Lamennais, mourant pauvre et fidèle à La Chesnaye 1765, eut été le trésor d
t’adressent leur dernier adieu. — Leurs larmes ont assez coulé. — La pauvre orpheline seule ne te pleurera pas. — Pourquoi te
ennent de leur esprit et non de votre plume; et qu’ils sont comme ces pauvres malades qui, ayant la jaunisse jusque dedans les
, ou à bout de quelque chose ; ce mot dérive de chef. 222. Voilà ce pauvre homme qui a presque un remords, et n’ose plus réc
s’instruire chez nous, et qui contribuent à l’abondance de Paris. Nos pauvres sont nourris du produit de ces ouvrages, qui nous
bjets communs qui sont exposés à tout le monde, et cela parce que les pauvres ne jouissent pas de ces objets, et qu’on loue les
e nous fait voir les grands petits, et les petits grands ; les riches pauvres , et les pauvres riches ; les heureux misérables,
les grands petits, et les petits grands ; les riches pauvres, et les pauvres riches ; les heureux misérables, et les misérable
on en murmure, elle est noble et considérable par cette alliance. Les pauvres , depuis ce temps, sont les confidents du sauveur,
des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois la source pauvre et pure ! Heureux le sort caché dans une vie obsc
i tendres où son Joad recommande au nouveau roi la compassion pour le pauvre peuple. 717. En effet, il s’y trouva plus heureu
un écu : « Jugez vous-même si je puis me dispenser de dîner avec ces pauvres enfants qui ont voulu me régaler aujourd’hui, et
. 746. M. Saint-Marc Girardin a dit : « Le portrait du riche et du pauvre , de La Bruyère, est encore de mise de nos jours,
nom des droits de l’homme et des progrès de la civilisation : il est pauvre . J’ajoute que, de nos jours, Giton et Phédon ch
e Phédon. L’enrichi n’est pas le riche, et l’homme ruiné n’est pas le pauvre . Phédon, devenu millionnaire, a bien l’ample mouc
des vices et des ridicules du riche, il ne perd pas aussitôt ceux du pauvre , ce qui fait qu’il est un parvenu au lieu d’être
ce sont ses plaintes d’hier sur la condition que la société fait aux pauvres , sur l’injustice et la dureté des riches. Phédon,
ne pense qu’à soi. Que voulez-vous ? Giton a aujourd’hui l’égoïsme du pauvre , comme il avait autrefois l’égoïsme du riche. Il
vait été un peu grognon. Notez que le soleil a ici des égards pour le pauvre nourrisson des Muses, en le trouvant si fatigué.
s, vous demeurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce pauvre qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap p
e ? Il    vous    faut    d’autres    amis, d’autres serviteurs : ces pauvres que vous avez méprisés    sont les seuls    qui  
vé ? La dureté de son cœur a endurci contre lui le cœur de Dieu ; les pauvres l’ont déféré à son tribunal son procès lui est fa
st comme une parenthèse nécessaire à l’intelligence du récit. 1089. Pauvre Colin ! il est dupe de son cœur. 1090. Aujourd’h
on de l’Ain. Voltaire en devint seigneur, et y résida vingt ans. D’un pauvre hameau, il fit une petite ville et y répandit l’a
restent, et c’est ma femme qui m’en fait la lecture, comme elle peut. Pauvre femme ! nous mettons ensemble nos douleurs, nos r
u, Me pardonnerez-vous, vous qui n’avez sur terre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce regard si doux, si triste de
gonflé de joie ; Des gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie : « O pauvre et seul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Car
1270. M. de Saint-Marc était fermier général. 1271. Diderot mourut pauvre et connut presque l’indigence. 1272. L’Hotel du
as de dire qu’il a l’esprit du cœur. 1498. Le comte de Maistre était pauvre , comme son souverain, alors dépossédé de ses État
us conduire, n’avons-nous pas là de quoi nous étonner ? Songez que ce pauvre garçon a été votre confident, le confident de vot
serait son action, et comparant la douce vie du riche aux fatigues du pauvre et la détresse de l’un à l’aisance de l’autre, pr
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
e aumône1 que vous avez faite en créant le monde ! Que la terre était pauvre sous les eaux, et qu’elle était vide dans sa séch
ore que vous l’eussiez couverte de tant d’animaux2 ! Que la mer était pauvre dans la vaste amplitude de son sein, avant qu’ell
ussiez répandu tant de volatiles ? Mais combien le ciel même était-il pauvre , avant que vous l’eussiez semé d’étoiles, et que
masse de l’univers était informe, et que le chaos en était affreux et pauvre lorsque la lumière lui manquait ! Avant tout cela
lorsque la lumière lui manquait ! Avant tout cela, que le néant était pauvre , puisque ce n’était qu’un pur néant ! Mais vous,
empli de bénédictions3 » le ciel et la terre. O Dieu, que mon âme est pauvre  ! C’est un vrai néant d’où vous tirez peu à peu l
Lebrun et Mignard. 3. La Harpe a osé trouver ce trait vulgaire ! Le pauvre homme ! 1. Cette péroraison résume tous les trai
Sire, c’est Jésus mourant qui vous y exhorte : il vous recommande vos pauvres peuples. Puisse Votre Majesté avoir le moyen d’as
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
une maison qui regarde droit dans l’Arsenal, pour voir revenir notre pauvre ami. J’étois masquée1 ; je l’ai vu venir d’assez
de ce héros, dont tout le train2 était arrivé à onze heures. Tous ces pauvres gens étoient en larmes, et déjà tout habillés de
sse ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier de Grignan étoit bien abîmé de douleur.
é dans votre religion par ce qui se passe à Rome et au conclave ; mon pauvre cousin, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un h
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
ai point que ce ne fût ici. Je crus même entendre qu’on parlait de ma pauvre petite fille ; je m’imaginai qu’elle était brûlée
ur moi, j’étais comme dans une île ; mais j’avais grande pitié de mes pauvres voisins. Mme Guêton et son frère donnaient de trè
’espérait la fin de cet embrasement qu’avec la fin de la maison de ce pauvre Guitaut. Il faisait pitié ; il voulait aller sauv
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
différence entre la modestie et l’humilité ! Saint Louis secourt les pauvres , tous les païens l’ont fait ; mais il s’abaisse d
i-git, au bord de l’Hippocrène, Un mortel longtemps abusé. Pour vivre pauvre et méprisé, Il se donna bien de la peine. Quel e
st point coquetterie : c’est la pure vérité. On n’a jamais sculpté un pauvre homme dans cet état ; M. Pigalle croirait qu’on s
uperflu aux petits esprits compassés, etc. » 2. Voilà un mot que le pauvre philosophe Helvétius n’a guère justifié. C’est un
de dix ans pour l’élever ; aussitôt un Pichon est parti pour Lyon. Ce pauvre petit arrive je ne sais comment ; il est à la gar
agissant pour Frédéric, croyaient lui faire leur cour en trainant le pauvre sexe dans les boues. « On nous fourra tous dans u
cesse d’Orange. « Cette première précaution prise, il aposta quelques pauvres pensionnaires de l’Académie qui dépendaient de lu
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le si
distinguer parmi leurs semblables. Ils y verront comment le fils d’un pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de se
e, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre . Les bienfaits du travail, les heureux fruits de
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
r, un grand de Rome : c’est un homme des dernières tribus, ou même un pauvre esclave, non entouré de ses amis et de beaux disc
singuliers soucis pour une dernière heure ! Allez, grands hommes, ce pauvre chrétien a quelque chose que Zénon ne vous a poin
ordinaire qu’un sot qui veut tirer d’embarras un homme de génie. Eh ! pauvre idiot ! laisse-le se tourmenter ; le mot lui vien
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
ien, Qui jamais ne repousse et qui jamais n’aboie, Mais qui flaire le pauvre et l’accueille avec joie ; Des passereaux montant
l’ombre des buissons, Dans le langage humain traduit ces vagues sons, Pauvre écolier rêveur et qu’on disait sauvage, Quand j’é
lage Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province et beaucoup davant
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
n de l’argent ! C’est la chose la plus aisée du monde, et il n’y a si pauvre esprit qui n’en fit autant ; mais pour agir en ha
t de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière : les pauvres bêtes n’en ont point1, et ce serait fort mal parl
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, travailler beaucoup et manger de même. C
s’instruire chez nous, et qui contribuent à l’abondance de Paris. Nos pauvres sont nourris du produit de ces ouvrages, qui nous
37 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
, presque toujours belle de forme et riche de style, est trop souvent pauvre d’invention, banale de caractère, dénuée de naïve
point. » Comme il n’est rien de simple, aussi rien n’est durable. De pauvre on devient riche, et d’heureux misérable. Tout se
e accouru ne veut pas qu’on les croie ; Il s’aveugle soi-même ; et ce pauvre pêcheur, En dépit de Carlos, passe pour imposteur
Lors le richard, en larmoyant, lui dit : « Je pleure, hélas ! pour ce pauvre Holoferne, Si méchamment mis à mort par Judith. »
tre exemple suivi, Et j’ai des serviteurs et ne suis point servi. Une pauvre servante au moins m’était restée, Qui de ce mauva
lle : Gros et gras, le teint frais et la bouche vermeille. Orgon. Le pauvre homme ! Dorine.                                 
l mangea deux perdrix, Avec une moitié de gigot en hachis. Orgon. Le pauvre homme ! Dorine.                                 
soudain, Où, sans trouble, il dormit jusques au lendemain. Orgon. Le pauvre homme ! Dorine.                                À
u madame, But, à son déjeuner, quatre grands coups de vin. Orgon. Le pauvre homme ! Dorine.                                 
vous faire pitié ; Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux pauvres , à mes yeux, il allait le répandre. Enfin le ciel
close, Sa femme ne dit plus rien ; Elle enterra vers et prose Avec le pauvre chrétien. En cela je plains son zèle, Et ne sais
t l’univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers.      Pauvre esprit, dira-t-on, que je plains ta folie ! Modèr
ras vraiment comique. D’un autre côté, le comte de Tuflères a un père pauvre , qui vit au fond de la province ; il peut donc pa
syllabes comme personne ne l’avait fait depuis le seizième siècle. Le Pauvre Diable est écrit avec plus de talent, mais aussi
ge des combattants, Et la saine raison triomphe avec le temps. Le pauvre Diable134. « Quel parti prendre ? où suis-je,
c’en est fait. — Vil atome ! Quoi ! point d’argent et de l’ambition ! Pauvre imprudent ! apprends qu’en ce royaume Tous les ho
ce ; Mais, moi vivant, il faut que je jouisse. Quand dans la tombe un pauvre homme est inclus, Qu’importe un bruit, un nom qu’
our faire vivre deux frères dont il était l’aîné, et sa mère veuve et pauvre . Dans ses courts instants de loisir il étudiait e
Gilbert (Nic.-Jos.-Laurent) (1751-1780) Gilbert, né de parents pauvres , à Fontenay-le-Château (Lorraine), et arrivé à Pa
de Clinchamp de) (1732-1761) Malfilâtre naquit à Caen, de parents pauvres . Les Jésuites, qui devinèrent son talent, lui don
nistre et moi ; J’entends crier partout : « Vive notre bon roi ! » Le pauvre me bénit au fond de la campagne. Reste à m’associ
insi qu’à la campagne ; On en fait en dormant, on en fait éveillé. Le pauvre paysan, sur sa bêche appuyé, Peut se croire un mo
simple soldat Qui ne se soit, un jour, cru maréchal de France ; Et le pauvre lui-même est riche en espérance. Victor. Et chac
mouton bêlant la sombre boucherie         Ouvre ses cavernes de mort, Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie         Ne s
perdue : Depuis trois jours entiers nous ne l’avons point vue. Notre pauvre Brunon ! nous l’attendons en vain !… Les loups l’
ère, Ce n’est qu’en ton secours maintenant que j’espère ; Oui, sur ma pauvre enfant j’appelle tes bontés. Ses jours si peu nom
Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! — L’an d’après, moi, pauvre femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa c
r pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravan
is du toit prêt à me bénir Le tourbillon soudain m’arrache. Plus d’un pauvre vient implorer Le denier que je puis répandre, Qu
e Dans les plis de tes voiles saints. Adieu, chapelle qui protège Le pauvre contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige
sonorité, ces vers si mollement soupirés, sont souvent déplorablement pauvres de pensées. Cette poésie est une rêverie qui ne r
hangée qu’il prévoit avec désespoir de quelle perte il est menacé. La pauvre femme parcourt une dernière fois la maison natale
toujours là. (Les Voix intérieures, V, I.) Quand l’été vient, le pauvre adore ! L’été, c’est la saison de feu, C’est l’ai
is sombre, Une oreille dans notre cœur. Elle donne vie et pensée Aux pauvres de l’hiver sauvés, Du soleil à pleine croisée, Et
le jette à poignées Les fleurs qu’elle vend aux palais. Son luxe aux pauvres seuls s’étale. Ni les parfums ni les rayons N’ont
ore la toile d’araignée Entre les poutres du plafond. Alors l’âme du pauvre est pleine : Humble, il bénit ce Dieu lointain Do
hoses, Et peut-être tu souriras ! « Car je voudrais te voir sourire, Pauvre enfant si triste et si beau ! Et puis tout bas j’
e est bonne. Dieu le permet, Dieu le veut ; mais surtout elle aime Le pauvre que Jésus aimait ! Toujours sereine et pacifique
e la tenais par la main ; Elle cherchait des fleurs sans cesse Et des pauvres dans le chemin. Elle donnait comme on dérobe, En
de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard ba
ph Delorme. C’était le tableau déchirant des souffrances morales d’un pauvre jeune étudiant mourant à la fois de langueur et d
Où jadis on avait joué devant l’aïeul ; Homme, vivre ignoré, modeste, pauvre et seul, Sans voyager, sentir ni respirer à l’ais
is-je plus heureux qu’avant de les connaître ? Et, tout rêvant ainsi, pauvre rêveur, voilà Que soudain, loin, bien loin, mon â
e serpent qu’on dit           Qui mordit, Proche d’Orphée, Eurydice. Pauvre enfant ! Son pied levé           L’a sauvé ; Rien
t sur ta lèvre a cloué de ses mains ? Est-ce un ris de pitié pour les pauvres humains ? Ah ! le mépris va bien à la bouche de D
urus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarroti ! ton seul bonheur au monde Fut d’impr
t anéantis ; À ta place, dans l’air, seuls, voltigent encore Quelques pauvres oiseaux qui cherchent leurs petits Tes rameaux o
apparaître. Vers sa cellule il veut porter ses pas, Y recueillir sa pauvre âme égarée ; Mais sa cellule, il ne la trouve pas
urais au Moustoir ; Et, dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans
is si sombres Qu’on dirait tour à tour des vivants ou des ombres ; De pauvres naufragés perdus sur les îlots, Ou des âmes en pe
iales, les solécismes, les fautes de goût abondent ; la rime est très pauvre et souvent défectueuse au-delà de tout ce qui est
nt pour la fierté du comte que la reconnaissance publique de son père pauvre et mal vêtu : tant d’orgueil pour le dehors, tant
38 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
e soit d’une vérité frappante. La mort est inexorable, elle frappe le pauvre et le riche. Voilà une pensée juste que Malherbe
elle est, se bouche les oreilles             Et nous laisse crier. Le pauvre , en sa cabane, où le chaume te couvre            
un rapport de comparaison entre le riche qui se sert de bougies et le pauvre qui ne connaît que la chandelle ; c’est un dernie
bre a lieu lorsqu’on met 1° le singulier pour le pluriel. L’homme, le pauvre , c’est-à-dire les hommes, les pauvres. 2° Le plur
ier pour le pluriel. L’homme, le pauvre, c’est-à-dire les hommes, les pauvres . 2° Le pluriel pour le singulier. — Il est écrit
e du sujet, dont elles sont presque inséparables. Si votre sujet, est pauvre , vous aurez beau rhabiller richement, on découvri
mettre dans la bouche du vieil Horace, du guerrier français, de cette pauvre mère alarmée pour son fils, de Moïse remerciant D
s’est point hasardé à passer le Rhin, il aurait fait au grand Roi un pauvre compliment, mais en disant qu’il Se plaint de sa
-elle, et cette tournure fait partager au lecteur les angoisses de la pauvre veuve.   PENSEE NAÏVE. La naïveté joint ordinaire
nouvel auditoire, afin de l’amener à entendre tout aussi bien que les pauvres les vérités de la religion. Il réussit par d’admi
devrais ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de tous les talents que vou
dire ce qu’il fera. « Qu’ai-je fait, malheureux ? J’ai contristé les pauvres , les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté la d
 : car il est clair que puisque l’orateur a eu tort de contrister les pauvres , c’est dans l’âme des riches qu’il va porter la d
dans les défauts précédents et dans l’enflure. Ce sont les écrivains pauvres et faibles de pensées, bruyants et chaleureux d’e
39 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
et semble appartenir à la mélancolie allemande. Afin de soulager son pauvre père déjà avancé en âge et chargé de famille, un
famille, et il redisait souvent : « Quand irai-je donc embrasser mon pauvre père ? Oh ! qu’il sera content de me revoir ! » P
. Mais, hélas ! à partir de ce moment, la gaieté disparaît de chez le pauvre savetier. Ne pouvant plus tenir à sa tristesse ni
quelque chut faisait du bruit. Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait
des tourbillons de neige ; et au milieu de cette nature désolante, un pauvre paysan surpris par la nuit, et s’efforçant de reg
manteau, l’équité de mes jugements était mon diadème. Je délivrais le pauvre qui demandait justice par ses cris, et l’orphelin
’étais l’œil de l’aveugle et le pied du boiteux : j’étais le père des pauvres  : je brisais les mâchoires de l’injuste, et je lu
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
e se souvient de Fénelon aidant la paysanne à retrouver sa vache ? La pauvre femme pleurait, l’ayant perdue, et Fénelon essaya
t la femme, qui ne connaissait pas son archevêque, ce ne sera plus ma pauvre vache. — Eh bien, cherchons-là ensemble. » Il la
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
Dans les plis de tes voiles saints. Adieu, chapelle qui protége Le pauvre contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige
ent des millionnaires ; tels qui l’étaient sont devenus, hélas ! plus pauvres que Bélisaire. 1. On ne saurait mettre plus de b
42 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
smission en Occident par la science arabe. Au reste, on pardonnera au pauvre Hermann la barbarie inintelligible de son langage
après avoir été toute sa vie l’athlète de la vérité, et par cela même pauvre inventeur de fictions, mit en vers les fables d’É
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
de bonnes chaises à bras, bien à votre aise, pendant que nous autres, pauvres diables, sommes ici, marchant, jouant, causant, v
’infortune ; on n’y veut voir que les heureux. Et que deviendront les pauvres  ? Les sources les plus abondantes leur sont fermé
Hélas ! sont-ce des scélérats infâmes ? Hélas ! peut-être ne sont-ils pauvres que parce qu’ils sont vertueux. Sont-ce des ennem
prime toute la douleur qu’il éprouva de voir l’oubli et l’abandon des pauvres . Combien de véritables pauvres que l’on rebute c
ouva de voir l’oubli et l’abandon des pauvres. Combien de véritables pauvres que l’on rebute comme s’ils ne l’étaient pas… L
ebute comme s’ils ne l’étaient pas… Lecture. — Oubli et Abandon des Pauvres . Vol. II, nº 68. § II. Apostrophe L’Apostro
du maréchal de Saxe. Vol. II, nº 69. — 2° Un poète devant la tombe du Pauvre . Vol. II, nº 70. § III. Prosopopée La Proso
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
nd cri, et ce ne fut pourtant pas eux qui eurent le plus de peur. Les pauvres augustins2 réformés et déchaussés, que l’on appel
x, se détachant de la troupe, nous cria : « Messieurs, nous sommes de pauvres religieux, qui ne faisons de mal à personne, et q
45 (1852) Précis de rhétorique
st celle où les mots ne sont pas en rapport de nombre. Ex. : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; comme eux
pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; comme eux, vous fûtes pauvre . 3° Syllepse de la personne ; c’est celle où les
e, pour se servir d’un terme aimable ou poli. Au lieu de congédier un pauvre par les mots durs : Allez-vous-en, je n’ai rien à
s mêmes sujets que le vers de six syllabes. Vers de quatre syllabes. Pauvre petite, Pénètre vite Dans la prison Au noir donjo
surprise, ou faire remarquer une expression. Vers de trois syllabes. Pauvre fille Sans famille. Pour mourir Doit souffrir. (
eux vers correspondants : Stu-peur, va-peur, cou-rage, rage. 2. Rimes pauvres . — La rime est pauvre quand elle n’offre que la r
 : Stu-peur, va-peur, cou-rage, rage. 2. Rimes pauvres. — La rime est pauvre quand elle n’offre que la répétition du même son,
on trouve néanmoins dans de bons auteurs. Remarquez que la rime n’est pauvre qu’autant que le son est réduit à sa plus grande
, — éver — tue, tor — tue, etc. Il ne faut pas prendre pour des rimes pauvres celles où le son simple est modifié, quand même l
ou des consonnes. Quelques auteurs mettent aussi au nombre des rimes pauvres , sult — an, inst — ant, dé — mon, mont, ess — or,
t, dé — mon, mont, ess — or, fort, etc. Je conviens que ce sont là de pauvres rimes, dont on ne trouve des exemples que chez le
46 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
mmeil ma dame me présente, Et le réveil la fait trouver absente. Ah ! pauvres yeux, où estes-vous réduits ? Clos vous voyez tou
à moy, à moy ton povre pere, Las ! quel ennuy111 ! ISAAC. Helas ! ma pauvre mere, Combien de morts ma mort vous donnera ! Mai
Fumer la cheminee127 ? Et en quelle saison Revoiroy je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davan
Sans crainte, sans envie, et sans ambition, Regne paisiblement en son pauvre mesnage ! Le miserable soing d’acquerir davantag
u Enfanter en papier ce qu’ils avoient conceu. Et me disoit ainsi : «  Pauvre sot, tu t’amuses A courtiser en vain Apollon et l
sa faim D’huis en huis mendiast le miserable pain.     « Laisse-moy, pauvre sot, ceste science folle ; Hante-moy les palais,
Bartolle, Et d’une voix dorée au milieu d’un parquet Aux depens d’un pauvre homme exerce ton caquet, Et fumeux et sueux213, d
on voit tantost reluire et tantost consumé. Allez faire la cour à vos pauvres oueilles, Faictes que vostre voix entre par leurs
deschirer. J’ay pitié quand je voy quelque homme de boutique, Quelque pauvre artizan devenir heretique ; Mais je suis plein d’
ant sans mercy les maisons d’un village ! De voir dans le faubourg le pauvre citoyen Qui ne pardonne pas au logis qui est sien
   Aveugle, ouvre tes yeux ; regarde, miserable, Que ta condition est pauvre et peu durable. Où vont les plus grands Rois et p
ne mascarade qui échoua en 1558, fut mis de côté, dédaigné, et mourut pauvre et oublié à l’âge de quarante et un ans. La Fran
tend point la rumeur des troupes affamees Qui mangent la substance au pauvre villageois425 Et rançonnent la ferme ou les bien
rat est-il vrayment et sans reconnoissance, De me rendre à présent si pauvre récompense Pour cent mille bien-faits qu’il a rec
en rendant possédé, plustost542 que possesseur. J’ay veu souffrir le pauvre et vers son indigence Mon secours au besoin ne s’
icy bas, Marquis, d’estre sçavant ou de ne l’estre pas, Si la science pauvre , affreuse et mesprisée, Sert au peuple de fable,
, Que j’aimerois bien mieux, chargé d’age et d’ennuis, Me voir à Rome pauvre , entre les mains des Juifs.     Il me prit par la
me il continuoit ceste vieille chanson, Voicy venir quelqu’un d’assez pauvre façon. Il se porte au devant, luy parle, le cageo
meure. » Plustost ne fust la sentence jetee673, Que maistre loup le pauvre asne estrangla, Puis de sa chair chacun d’eux se
si philosopner au pris des maux cuisans. Qui dechirent les cueurs des pauvres courtisans !… Quel plaisir est-ce aux champs, où
de froment, Et de bon vin dans ta cave une source : Si cependant le pauvre nud frissonne Devant ton huys, et, languissant de
-il tant de longueur en chose si legere ? Il n’y va que du sort d’une pauvre bergere. Et vous, qui nous couvrez d’une feinte b
Non pas trou, mais trouée, horrible et large plaie, Que l’on fit à la pauvre haie. (IV, 4.) Au sein de la nature ce rêveur
e est le livre de tous les âges. La mort et le bucheron837 Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée838, Sous le faix
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois,
yant des vaisseaux de haut bord. « Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire ! Il n’osoit voyager, craintif au dernier po
éfendu Arnauld proscrit contre la colère du roi par un mot, Corneille pauvre contre l’oubli du roi par son intervention, Patru
u’essuya la tragédie d’Andromaque Créqui prétend qu’Oreste est un pauvre homme Qui soutient mal le rang d’ambassadeur ; Et
re, il n’aurait pas « fait une lâcheté pour un empire ». Aussi fut-il pauvre malgré les pensions intermittentes de Marie de Mé
uis XIV. Il dit de Malherbe dans une de ses épigrammes : Il est mort pauvre , et moi je vis comme il est mort. Claude de Male
phile, loco cit., 1er août 1839). Le Parisien Scarron (1610-1660), le pauvre paralytique, qui, en souffrant, sut être gai et m
, Et garde bien qu’il ne s’éveille, Car voicy la première nuit Que le pauvre Scarron sommeille1019. (Scarron.) Hardy
c’en est fait. — Vil atome ! Quoi ! point d’argent et de l’ambition ? Pauvre impudent ! apprends qu’en ce royaume Tous les hon
auteur en place, Comme on fondait avec lourde raideur Sur l’écrivain pauvre et sans protecteur. Je m’enrôlai, je servis le co
nsi, nouveau venu sur les rives de Seine, Tout rempli de lui-même, un pauvre énergumène De son plaisant délire amusait les pas
sa mémoire, sans la légende célèbre et mensongère qui le fait mourir pauvre et fou à l’hôpital. Le dix-huitième siècle. Sa
ne suis qu’un mortel, un des plus malheureux ! « Si vous en savez un pauvre , errant, misérable, « C’est à celui-là seul que j
ristes jours ; « Car jusques à la mort nous espérons toujours. « Mais pauvre , et n’ayant rien pour payer mon passage, « Ils m’
). Alexandre Soumet (1786-1845) débuta en 1816 par cette élégie de la Pauvre fille, qui est restée pour lui ce que la Feuille
pièce n’eut qu’une représentation. Dès lors, c’est dans une retraite pauvre et attristée par les calomnies de ceux qui ne par
ts. la girafe                                            Et pourquoi, pauvre bête, Pourquoi pliez-vous les genoux ? Le ric
uoi, pauvre bête, Pourquoi pliez-vous les genoux ? Le riche et le pauvre — « Penses-y deux fois, je t’en prie : À jeun
cheter de l’espérance1289. » La feuille De ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée. Où vas-tu ? — Je n’en sais rie
nes gens a de la gravité : Il est un Dieu : devant lui je m’incline. Pauvre et content, sans lui demander rien. Le début du
— Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! L’an d’après, moi, pauvre femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa c
ur pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! Mais, quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers1298, Lui, br
ille. Vieux vagabond, je ne vous maudis pas. J’aurais pu voler, moi, pauvre homme ; Mais non : mieux vaut tendre la main. Au
n seul bien on me dépouille. Vieux vagabond, le soleil est à moi. Le pauvre a-t-il une patrie ? Que me font vos vins et vos b
ots se dégonflait à l’aise, Il pleurait, d’amour éperdu… — Sois béni, pauvre enfant, tête aujourd’hui glacée, Seul être qui po
Ta voix s’enroue en cette brume ; Le vent disperse au loin ta plume, Pauvre oiseau chantant dans l’écume, Sur le mât d’un vai
ourais au Moustoir ; Et dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans
space, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était pauvre , et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs q
e était pauvre, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs que le pauvre n’a pas La simple croix de buis, un vieux drap mo
’ombre des buissons, Dans le langage humain traduit ses vagues sons ; Pauvre écolier rêveur, et qu’on disait sauvage, Quand j’
 ; puis, prier et mourir : Et je répète en comptant mes souffrances : Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir ! Ils me disaien
vit pour vous flétrir… Hélas ! mes doigts laissent tomber la plume : Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir ! Si seulement u
ets ce soir ; vont accourir, Sans remarquer l’absence d’un convive !… Pauvre , Gilbert, que tu devais souffrir ! J’ai bien mau
s’asseoir, courir, Oh ! quel bonheur ! oh ! que la vie est douce !.. Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir1470 ! De Lap
des forêts, arbres que j’aime en vain ! Pour mes fils allâmes dans ma pauvre cabane, Chaque arbre, hélas ! qui tombe est un mo
ruisseau, Du ruisseau qui gazouille aussi gai que l’oiseau… LE POÈTE. Pauvre cœur, dupe, hélas ! de ta propre imposture, Tu n’
ndant à leurs pieds sa nasse qui fourmille, Il verra le bonheur de sa pauvre famille, Et puis il dormira demain sur les galets
trou, l’Imitation de Corneille. Il est pathétique, il pleure sur « la pauvre France » ; il s’adresse, pour guérir ses plaies,
une épigramme, sur l’avare : De la variété de la Fortune. Celuy qui pauvre s’alloit pendre Trouve un tresor dans un poteau ;
rdeau. Mais celuy qui riche avoit mis Sa pecune au poteau fendu A du pauvre la corde pris Et, miserable, s’est pendu. 422.
iger ; 3° d’avoir des sévérités étroites de versification ; 4° d’être pauvre d’imagination ; 5° de peigner et farder son style
ement. Dans le quatrième vers, l’œil du lecteur suit de mot en mot le pauvre homme qui se traîne jusqu’à la « chaumine enfumée
). Où de tout leur pouvoir, de tout leur appétit Dormoient les deux pauvres servantes. (V, 6). Le pondu ressuscite, et su
’il soit digne de leurs soins, Ils ne veulent pas qu’on lui donne Une pauvre botte de foin. Et ailleurs : Malherbe, en cet â
santé. Dans les lettres de ses dernières années il est toujours « le pauvre malade », toujours mourant, et vivant toujours.
ressortir par de plaisants contrastes : — son père, Lycandre, qui est pauvre  ; — le père de celle qu’il recherche, Lisimon, un
ituations principales où sa vanité est au supplice : d’abord entre un pauvre qui « lui parle verd » (c’est son père) et un bou
lorsqu’on présence de, tout le monde il est obligé de reconnaître un pauvre pour son père et une femme de chambre pour sa sœu
cette élégie, paraissait une autre élégie qui·lui dispute le prix, La pauvre fille d’Alex. Soumet. La pauvre fille. J’ai fui
e élégie qui·lui dispute le prix, La pauvre fille d’Alex. Soumet. La pauvre fille. J’ai fui ce pénible sommeil Qu’aucun songe
ile solitaire ; Mais pour moi les tombeaux sont tous indifférents, La pauvre fille est sans parents Au milieu des cercueils, a
nt les anciens. Ce sont des épigrammes excellentes que le Riche et le Pauvre , que les Cygnes et les Dindons que le Chien enrag
e ! Dieu soit loué, j’y suis donc revenu À ce vieux cabinet d’étude ! Pauvre réduit, murs tant de fois déserts, Fauteuils poud
grec. — Ce qui me touche davantage, c’est cette tristesse du rude et pauvre bûcheron, ami de sa vieille forêt. Je ne voudrais
ne, Dans l’aveugle océan à jamais enfouis !… Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez à travers les sombres
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
l’Asie Il existait deux malheureux, L’un perclus, l’autre aveugle, et pauvres tous les deux : Ils demandaient au ciel de termin
ut pouvait nuire, Était sans guide, sans soutien ; Sans avoir même un pauvre chien Pour l’aimer, et pour le conduire. Un certa
48 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
esprit des enfants, les effets de la culture et du travail. 12. Le pauvre et son chien. Sujet et plan. Vous êtes allé à
rencontrez un vieillard avec son chien ; l’extérieur du vieillard est pauvre , mais très-respectable ; le chien est plein de ge
. Le bon jeune homme descend dans la carrière, prend dans ses bras le pauvre animal, qui s’était cassé la patte, l’emporte, ar
, et raconte comment et pourquoi il avait apporté jusqu’au château ce pauvre petit animal. Récit propre à toucher le cœur du v
ice, qui l’emmène dans son village. 3e partie. Voilà Gaston devenu un pauvre petit paysan ; il garde les moutons ; il reçoit d
isan à qui le calife a appris son rôle, que ce personnage, naguère si pauvre , est un homme infâme devenu tout à coup immenséme
. Le ciel exauce avec une promptitude foudroyante les malédictions du pauvre . En peu de jours le châtelain barbare est frappé
allaient partir pour rejoindre leurs vaisseaux et se rembarquer, une pauvre femme vient supplier l’évêque de délivrer son fil
e ses visites pastorales, Charles voulut absolument se rendre dans un pauvre hameau, perdu au milieu des montagnes. Objections
mps affreux.... Description de la tempête. On frappe à la porte de sa pauvre cabane : c’est un exilé, qui, égaré dans ces soli
d’horreur. Cependant le cerf, épuisé, se réfugie dans la cabane d’un pauvre vieillard. Le vieillard prend pitié de l’animal e
r, il se présente à eux sous un extérieur misérable ; il feint d’être pauvre et sans ressources, et d’avoir recours à leur pro
un mur, appartenaient à deux citoyens d’Athènes, l’un riche, l’autre pauvre . L’une consistait en un jardin magnifique, paré d
dont le sol était maigre et tout à fait improductif ; mais le citoyen pauvre auquel cet enclos appartenait y trouvait sa subsi
? Considérations morales : Dans un État bien ordonné, l’industrie du pauvre n’a-t-elle pas autant de droits à la protection e
s doit être à la fois modeste et ferme. En demandant que les citoyens pauvres ne soient pas sacrifiés aux caprices des riches,
urée à ses parents. L’imprudence d’Auguste a tout détruit. S’il était pauvre , il devrait travailler pour nourrir les parents d
aient peu se soucier d’attacher le coupable au gibet. Il rencontre un pauvre prêtre français et le contraint de remplir à leur
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
oins leur patrie. Son palais est ouvert aux malades, aux blessés, aux pauvres sans exception. Il engage ses revenus pour faire
oie, dans lequel M. Guiraud nous •intéresse si vivement en faveur des pauvres petits Savoisiens. Lectures. — 1° Les Salles d’A
Du pied gauche à l’entour du droit, Et cela d’un air tant adroit, Ce pauvre fugitif de Troie, Que sa mère en pleura de joie.
onger par les rats, Ou l’on l’assomme à coups de sacs… Tout auprès de pauvres poêles, Qui rarement ont des manchettes, Y récite
rès de pauvres poêles, Qui rarement ont des manchettes, Y récitent de pauvres vers : On les regarde de travers, Et personne ne
sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre oiseau plumé, dans leur marmite infâme. 5° Tr
50 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
faveur des chiens et des chats. …… Venez, famille désolée, Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins, Venez faire
aient traités magnifiquement, pour retourner dans l’humble galetas du pauvre auquel ils sont attachés par un lien que l’amitié
l ils sont attachés par un lien que l’amitié rend indissoluble. Et ce pauvre , que lui restera-t-il si vous lui enlevez son chi
51 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
mbre, et comme le prestre estoit sur l’élévation du Corpus Domini, ce pauvre gentilhomme s’eslance au moins mal qu’il peut, co
, mais certes bien gaillarde2, m’envoya, dez le berceau, nourrir à un pauvre village des siens3, et m’y tint autant que je feu
r, gala, galand, qui expriment plus ou moins la joie. 3. A un de ses pauvres villages : son père était seigneur de terres nomb
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
au cerveau4. Les littératures les plus riches en images sont les plus pauvres d’idées. Certains écrivains sont pleins d’images 
ce monde ; le vieillard lui est un enfant aux fraîches couleurs ; le pauvre lui est roi. Il est vrai qu’en attribuant toutes
. On eut peine à savoir la cause de ses pleurs ; on la sut enfin : la pauvre enfant s’ennuyait d’être à la chaîne ; elle se se
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
Gilbert, né en 1751 à Fontenoy-le-Château (Vosges), était le fils de pauvres cultivateurs de Lorraine, qui épuisèrent leurs re
ocile Qui sait, grâce aux docteurs du moderne évangile, Qu’en vain le pauvre espère en un Dieu qui n’est pas, Que l’homme tout
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
Par les refrains de Béranger. Plus qu’Yvetot digne d’hommage, Elle, pauvre et libre à la fois, A, douze siècles, d’âge en âg
trône qu’il a quitté J’aime qu’il vienne faire hommage A l’humble et pauvre liberté. Que n’as-tu suivi ton envie ! Que ne t
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
s à un vase athénien rempli des fleurs du Calvaire 4. Les épis du pauvre Moissonneurs ! sans plaindre5 vos peines, Cu
est le germe de notre force, C’est notre sang et notre chair. Pour le pauvre , en liant la gerbe, Laissez quelques épis dans l’
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
a gloire de Racine, dont l’ombrageuse rivalité attrista sa vieillesse pauvre , fière et indépendante. L’héroïsme est le princip
uvre, et deux fois à l’hôtel de Richelieu ? Quand vous avez traité la pauvre Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne
57 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
intraitable ; il est juste, ou il se met au-dessus des lois. L'homme pauvre , s'il appartient aux dernières classes de la soci
révère, Ma faible voix s'anime en t'implorant ; Ton divin Fils est né pauvre et souffrant, Ah ! prends pitié des larmes d'une
u style se font remarquer dans ces vers de Malherbe sur la mort : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à
ous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin. La construction grammatic
question du peuple ; mais, plein de son idée, le poëte n'a vu que les pauvres et les orphelins. 5° La répétition reproduit plus
onnes tendrement aimées. L'élégie s'écrit ordinairement en vers. la pauvre enfant trouvée sur une pierre. J'ai fui ce pénibl
stice ; elle donne des leçons aux rois sans les avilir, et console le pauvre sans flatter ses vices. La politique et toutes le
seuil de l'opulence Si ton travail suffit à tes besoins. Mais Dieu du pauvre écoute la prière, Et la vertu trouve sur son chem
58 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
plu au Seigneur de consoler son peuple, et qu’il aura enfin pitié des pauvres qui espèrent en lui. Et cependant Sion a osé dire
n très cher monsieur ; priez notre solitaire de prier Dieu pour notre pauvre ami. Lettres des 1er et 2 décembre 1664. Au m
haite, on hait, on admire, on est triste, on est accablé ; enfin, mon pauvre monsieur, c’est une chose extraordinaire que l’ét
à sa louange… (Samedi.) Louez Dieu, monsieur, et le remerciez : notre pauvre ami est sauvé75 Je suis si aise que je suis hors
tout de bon, elle est trop complète : j’avais peine à la contenir. Le pauvre homme apprit cette nouvelle par l’air76 peu de mo
sse ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le pauvre chevalier96 était bien abîmé de douleur. Quand ce
a suite de leurs discours : « Opprimons, ajoutent-ils, le juste et le pauvre  : » Opprimamus pauperem justum 137. « Ne pardonno
’est le génie de la volupté ; elle se plaît à opprimer le juste et le pauvre , le juste qui lui est contraire, le pauvre qui do
à opprimer le juste et le pauvre, le juste qui lui est contraire, le pauvre qui doit être sa proie : c’est-à-dire, on la cont
commun accord que ce riche inhumain de notre évangile a dépouillé le pauvre Lazare, parce qu’il ne l’a pas revêtu ; qu’il l’a
tre puissance ; vous les avez fait grands, pour servir de pères à vos pauvres  : votre providence a pris soin de détourner les m
élicité insensibles, encore qu’ils voient tous les jours non tant des pauvres et des misérables que la misère elle-même et la p
une dureté si étonnante ? Je ne m’en étonne pas, chrétiens ; d’autres pauvres plus pressants et plus affamés ont gagné les aven
à un passage plus secret. Expliquons-nous nettement : je parle de ces pauvres intérieurs qui ne cessent de murmurer, quelque so
même ; je veux dire vos passions et vos convoitises. C’est en vain, ô pauvre Lazare, que tu gémis à la porte, ceux-ci sont déj
cet appétit dégoûté par son abondance. Parmi les cris furieux de ces pauvres impudents et insatiables, se peut-il faire que vo
tiables, se peut-il faire que vous entendiez la voix languissante des pauvres , qui tremblent devant vous ; qui, accoutumés à su
ettes de votre table, quelques restes de votre grande chère. Mais ces pauvres que vous nourrissez trop bien au dedans épuisent
ême, leur est nécessaire ; et il n’y a plus aucune espérance pour les pauvres de Jésus-Christ, si vous n’apaisez ce tumulte et
s, vous demeurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce pauvre qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap p
ement inutile ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs : ces pauvres , que vous avez méprisés, sont les seuls qui serai
est ni sobre ni tempérant ; et d’un troisième qui, importuné d’un ami pauvre , lui donne enfin quelque secours, l’on dit qu’il
ité, fait encore sur eux toute son impression naturelle. Il forme des pauvres bienheureux, des affligés qui trouvent la joie da
de payer ses dettes280. Les prédicateurs n’osent plus parler pour les pauvres , à la vue d’une foule de créanciers dont les clam
iens dans ces sources libérales que vous tenez ouvertes également aux pauvres et aux riches, à ceux qui sont sans naissance et
renne, et pour servir en même temps son maître. Cette province, assez pauvre alors en argent, mais très fertile, bien peuplée,
nd celui de leur liberté. Enfin la Franche-Comté était heureuse, mais pauvre  ; et puisqu’elle était une espèce de république,
à Genève le 28 juin 1712, Jean-Jacques Rousseau, dont la famille fut pauvre et l’enfance négligée, reçut de la nature les ger
êmes. Le voleur qui dépouille les passants couvre encore la nudité du pauvre , et le plus féroce assassin soutient un homme tom
plus doux.)                                              Va-t’en, ma pauvre enfant611. Acte Il, scène VII. Philaminte
e exemple suivi ; Et j’ai des serviteurs, et ne suis point servi. Une pauvre servante, au moins, m’était restée621, Qui de ce
,     Qui, sous la loi du riche impérieux     Ne souffre point que le pauvre gémisse,         Est le plus beau présent des cie
’attend : elle lui sera donnée par Lycandre, vieillard d’un extérieur pauvre , auteur de l’épître offensante qu’il a reçue, et
t on croit que cette furie peut faire plus de bien que de mal à notre pauvre ami. » 76. Par des signaux convenus. 77. Le ro
baisez les pas par où il passe, et faites-vous tuer à ses pieds.” Ce pauvre enfant se meurt de douleur : c’est une affliction
dans la parole ! Cf. le sermon de Bossuet sur l’éminente dignité des pauvres dans l’Église (2e point), où respire également ce
e : dans l’Église de Jésus-Christ, vous êtes seulement serviteurs des pauvres … » 146. On a quelquefois refusé à Bossuet le do
porain (M. Victor Hugo), dans une fort belle pièce intitulée Pour les pauvres , a rencontré des images analogues : Donnez ! il
pitié de nous ! Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos
intéressant contraste. On ne peut s’empêcher de penser au riche et au pauvre de La Bruyère. L’histoire naturelle a aussi ses G
les chercheurs d’étymologies, on a nommé dans le principe coquins les pauvres diables qui rôdaient autour des cuisines (circa c
ec un comique plus plaisant, les subterfuges et les faux-fuyants d’un pauvre homme qui voudrait cacher sa faiblesse aux autres
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
re vivre de pain sec que d’en laisser manquer jusqu’à l’extrémité les pauvres de mon bénéfice4. Au nom de Dieu, ayez la bonté,
monde que selon Dieu. Un homme mou et amusé ne peut jamais être qu’un pauvre homme2 ; et s’il se trouve dans de grandes places
vait été un peu grognon. Notez que le soleil a ici des égards pour le pauvre nourrisson des muses, en le trouvant si fatigué.
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
Vous rappelant un jour que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin. (Racine). La répétition,
e est se bouche les oreilles,                Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,            
νιχρός τε, θανάτου                Παρα σαμᾶ νέονται. « Le riche et le pauvre s’avancent d’un pas égal vers les sombres demeure
invraisemblable, Son bizarre destin flotte indéterminé. Vil et grand, pauvre et riche, infini mais borné ; Rien par ses vains
e image qui nous représente la mort renversant également la cabane du pauvre et le palais des rois, œquo pulsat pede  ! Je ne
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a p
suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! Et, p
evons subir cette loi : Car la mort fauche tous les hommes, Depuis le pauvre jusqu’au roi. — Mais, l’autre jour, dans ton gra
, « L’ange aussitôt prend son essor « Vers les demeures éternelles… «  Pauvre mère, ton fils est mort ! 7° Style riche, fle
nt mille âmes, Grave et serein, avec un éclair dans les yeux. Puis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croi
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
rbouilleur mercenaire, Vous vend pour un écu sa plume et sa colère. «  Pauvres fous ! vains esprits ! s’écrie avec hauteur Un ig
c’en est fait. — Vil atôme ! Quoi ! point d’argent et de l’ambition ? Pauvre impudent ! apprends qu’en ce royaume Tous les hon
’aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! Nos fautes, mon pauvre ange, ont causé nos souffrances. Peut-être qu’en
63 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
taigne (Essais, I, 27). Asservissement volontaire de tous à un Pauvres gents150 et miserables, peuples insensez, nations
Des devoirs des juges Messieurs, vous voyez les maulx que ce pauvre peuple a soufferts durant ces divisions : lors il
ui tasche à s’enrichir par tels moyenz, de riche de biens, depviendra pauvre d’honneur. La marchandise est chere, que l’on ach
’auroient pillé peult estre les premiers et bruslez ses maisons ?… La pauvre Champaigne est déjà tellement ruynee, et si miser
déjà tellement ruynee, et si miserablement deserte, qu’on y veoit le pauvre peuple mourir de malrage, de faim. Car cest embra
gueur de la guerre ne peult remplir que de ravages et massacres cette pauvre France, la rendre farouche et sauvage, sans pitié
aut d’icelle comme si d’elle mesme elle ne pouvoit jamais estre sinon pauvre et sterile : mais bien on le doit attribuer à l’i
itation d’iceux ; et par mesme moyen nous ont laisse nostre langue si pauvre et nuë, que elle a besoin des ornemens (s’il faut
rop haute condition, ou appellé au regime public, non aussi abject et pauvre , non troublé d’affaires domestiques185, mais en r
é de tant de graces et perfections, si tu as quelquefois pitié de ton pauvre langage, si tu daignes l’enrichir de tes tresors,
Jacques Amyot, né à Melun, commença par être, à Paris, un étudiant pauvre , laborieux et opiniâtre. Pendant dix années de so
ment peuvent ses yeux souffrir de voir tuer, escorcher, demembrer une pauvre beste ? comment en peut son odorement supporter l
stions près du feu qui voyions toutes leurs mines, plus esbahys qu’un pauvre homme qu’on mène pendre. Nous en ryons sous la ch
lui auparadvant, bravoient et triomphoient très-arrogans autour de ce pauvre tronc… C’est un grand cas qu’un seigneur simple e
desbourber et desbourbonner 230 A ce que je voy par vos discours, les pauvres Parisiens en ont dans les bottes bien avant, et s
theurs ? Mesmement, quand ils se representeront les images de tant de pauvres bourgeois qu’ils ont vus par les rues tomber tout
ent ma volonté. » Le cardinal d’Ossat (1536-1604) Notice Pauvre et obscur enfant des environs d’Auch, élève de l’
, les uns s’adonnent à servir les malades, les aultres à secourir les pauvres , les aultres à procurer l’avancement de la doctri
d’arrester en son royaume, qui estoient capables d’y retenir, non un pauvre prestre, tel que j’estois, mais un bien grand pre
in, ayde-moy, je n’en puis plus ; ô ma bourse, ma bourse ! helas ! ma pauvre bourse278 ! (Les Esprits, act. III, sc. iv.)
uvre, et deux lois à l’hôtel de Richelieu ? Quand vous avez traité la pauvre Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne
us fait commettre mille iniquités, elle vous endurcit aux misères des pauvres , elle vous jette dans un profond oubli de votre s
bre allée et sur un tribunal de gazon, il avoit assuré le repos d’une pauvre famille, que lorsqu’il décidait des fortunes les
s portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérangé, et votre pauvre petite fille qui me représentoit la mienne. Compr
l est possible de sentir de tendresse ; mais si vous songez à moi, ma pauvre bonne, soyez assurée aussi que je pense continuel
ésident ne fut point capable de me réjouir… J’ai été dire adieu à mes pauvres sœurs, que je laisse avec un très bon livre424. J
é dans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave : mon pauvre cousin, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un h
, l’épousa secrètement. Elle fonda pour l’éducation des jeunes filles pauvres et nobles la maison de Saint-Cyr, où elle se reti
e qui n’est pas aussi sublime que Racine ? Il vous auroit édifiée, le pauvre homme, si vous aviez vu son humilité dans sa mala
dre de vaines conquêtes au dehors. Au lieu de tirer de l’argent de ce pauvre peuple, il faudroit lui faire l’aumône et le nour
le mien. « Et combien ? me disoit-il : les cinq cents ?… Que fera ce pauvre homme ? Souvenez-vous que je vous l’ai dit, monsi
l me tira d’affaire. Les parens font toujours quelque vilenie à leurs pauvres enfans : ma mère avoit eu dessein de me donner ci
dans mon taudis, le seigneur s’évanouissoit, et il ne restoit que le pauvre Gil Blas, sans argent, et, qui pis est, sans avoi
en que le citoyen de Gênes voulait lui faire. La cour d’Espagne était pauvre  : il fallut que le prieur Pérez et deux négociant
ésistement à M. Hérault541 ; il a avoué ce que j’avais deviné. Il est pauvre , je ferai quelque chose pour lui. Je suis un peu
pe que Virgile. Ah ! madame, toutes nos langues modernes sont sèches, pauvres et sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont
z les espions, les soldats, les bourreaux, les prisons, les chaînes ; pauvres petits hommes, de quoi vous sert tout cela ? Vous
ui qui s’y trouve peut s’appeler heureux, non d’un bonheur imparfait, pauvre et relatif, tel que celui qu’on trouve dans les p
Montmorency, 1758. Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux, et, de plus, fort occupé,
un panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur, et si pauvre qu’elle demeure chez moi ; que ce panier contenoi
seroit pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servoient à chasser le pauvre , quand il vient réclamer son bien ; et, en lui mo
sûr qu’un enfant s’écrieroit : Maman, cette femme va faire manger ce pauvre homme-là, qui dort, par sa bête ! Je ne sais si c
e : « Mon père ! mon père ! est-ce que vous ne m’entendez plus ? » La pauvre mère est debout, vers la porte, le dos contre le
table, devant cette fille aînée, je devine qu’elle a été chargée, la pauvre malheureuse ! de la fonction douloureuse de récit
is sujet. FIGARO. Eh, mon Dieu, monseigneur ! c’est qu’on veut que le pauvre soit sans défaut. LE COMTE. Paresseux, dérangé… F
sur la terre, la confiance dans le ciel, donnoient à l’amour de cette pauvre paysanne une étendue et une majesté que le palais
s. Auri vim atque opes Plauti, principi infensas. Suspect. Étiez-vous pauvre  ; comment donc ! invincible empereur, il faut sur
continu dans l’humanité ; — D’Alembert (1717-1783), fils adoptif d’un pauvre vitrier, par le vaste et savant tableau des conna
devrois ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de tous les talents que vou
antes de ma religion. Qu’ai-je fait ? malheureux ! j’ai contristé les pauvres , les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté l’ép
de Saint-Pierre, j’aperçois des flammes qui, s’élançant des toits du pauvre , qu’elles avoient déjà dévorés, montoient le long
e pleuroit. Cependant, vieillards, enfants, soldats, prêtres, riches, pauvres , la foule incessamment s’amoncelle ; elle rouloit
de bonheur 656 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si bien à la pauvre espèce humaine ; mais rien ne saurait faire qu’un
s ; gagnez votre pain à la sueur de votre front ou dévorez le pain du pauvre  ; égorgez-vous pour un mot pour un maître ; doute
croit monter en s’égalant aux rois. Il aime mieux un titre qu’un nom. Pauvre homme ! ses idées sont au-dessous de sa fortune.
. …………………………………………………………………………………………… J’avais sauvé du pillage de mes pauvres nippes ce que j’appelais mon Bréviaire. C’était u
mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la pauvre mère, se débattant vainement sous sa serre, jetai
de retour aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette pauvre mère : plusieurs sans doute ont déjà péri. » Et i
L’exilé Il s’en allait errant sur la terre. Que Dieu guide le pauvre exilé ! J’ai passé à travers les peuples, et ils
, de pères et de frères que dans la patrie. L’exilé partout est seul. Pauvre exilé ! cesse de gémir : tous sont bannis comme t
un gîte d’une nuit. Il s’en va errant sur la terre. Que Dieu guide le pauvre exilé720 ! (Ibid., XLI.) Devoirs de charit
mmandé d’autres vertus et plus élevées et plus fécondes ? Voyez cette pauvre créature humaine gisante au coin de la rue, dans
. Le soir, on éteignait la lumière de bonne heure par économie, et le pauvre écolier devenait ce qu’il pouvait, heureux lorsqu
ous ne laisserons approcher de vous, dans cette heure sacrée, que les pauvres qui survivent à vos bienfaits, et que nous-mêmes
trie, solitaire stoïque, chrétien sincère, humble, chaste, aimant les pauvres jusqu’à se faire pauvre lui-même ; l’homme enfin
chrétien sincère, humble, chaste, aimant les pauvres jusqu’à se faire pauvre lui-même ; l’homme enfin le plus rare, sinon le p
bien qu’elle soit accidentelle, l’art n’aurait pas mieux imaginé. Les pauvres historiens modernes sont accablés sous le nombre
me souvent des idées touchantes et praticables pour le soulagement du pauvre , et l’amélioration du sort des peuples. Par là, B
s partout abandonnés, et qui, seule, plaide éternellement la cause du pauvre contre le riche, du faible contre l’oppresseur, e
core du public et de la vérité. Clarendon, proscrit, infirme, presque pauvre , sans espoir de revoir sa patrie, tenait fortemen
rincipes sont à la fois très-simples et d’une immense portée. Le plus pauvre d’esprit, s’il a en lui un cœur d’homme, peut les
urs de calcul. Chaque jour il avait occasion de voir des légionnaires pauvres , des veuves laissées sans moyens d’existence. Son
opulation, non pas en appauvrissant le riche, mais en enrichissant le pauvre  ; et elle aura répandu ses bienfaits sur ceux-là
its véritables sur la terre, sur le travail, sur le corps et l’âme du pauvre Jacques798. Jacques, crédule et confiant à l’excè
n, revenant à lui même : « Elle est donc morte ! dit-il. — Qui ? — La pauvre Jeanne d’Arc. » Telle est la force de cette histo
elle, et personne n’ose plus avoir peur de rien. Tout est sauvé ! La pauvre fille, de sa chair pure et sainte, de ce corps dé
as, c’est la famille qui les inspire. Je suis, mon cher ami, comme un pauvre hibou, tout seul, sicut nycticorax in domicilio.
qui passent silencieusement entre les troncs d’arbres ; les bandes de pauvres Juifs montés sur des ânes, tenant deux enfants su
revenue. Les mauvaises herbes abondaient, aventure admirable pour un pauvre coin de terre. La fête des giroflées y était sple
e nos vieux usages. Ne pourrai-je donc improviser aujourd’hui pour de pauvres gens qui m’en sauront gré, et que cela aidera à s
926. Un collège était primitivement l’habitation commune d’étudiants pauvres de même nation ou de même province, suivant les c
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et pauvres diables4 Dont la condition est de mourir de faim
uelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent5. A la fin, le pauvre homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait
, dans le bas latin. 2. Compliment, Il a l’humilité obséquieuse des pauvres diables. 3. Le chien répond avec un air de prote
e écrevisse de qualité inférieure, au figuré se dit des avares et des pauvres diables. Hères, peut-être du mot latin herus, ou
M. Saint-Marc Girardin : « Dites, Masaniello, vous qui n’étiez qu’un pauvre pêcheur de poisson, d’où vient donc que vous avez
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
s debarrassé, » Je me plais dans le rang où le ciel m’a placé : » Et, pauvre sans regret, ou riche sans attache, »  L’avarice
ez qu’à ces lois ; car c’est là tout votre être. Grand, petit, riche, pauvre , heureux ou malheureux, Étranger sur la terre, ad
ence ? De vos propres faveurs, cruels, vous abusez ; Vous secourez le pauvre et le tyrannisez. De son dur bienfaiteur l’aspect
66 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
uen, des revenus duquel il consacra les deux tiers au soulagement des pauvres et à l’entretien des églises. Il étoit né en 1460
67 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
tion. Exemple : Les rois sont les sujets de la mort ; les riches, les pauvres lui doivent payer le même tribut ; donc tous les
es richesses ; les richesses font les riches ; les riches ne sont pas pauvres  ; les pauvres ont de la nécessité ; la nécessité
les richesses font les riches ; les riches ne sont pas pauvres ; les pauvres ont de la nécessité ; la nécessité n’a point de l
ter ici quelques strophes de ce dernier poète sur ce sujet. Pour les Pauvres Tandis qu’un timbre d’or, sonnant dans vos demeur
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
aque adjectif, répéter l’article, soit simple, soit particulé : = les pauvres et les riches citoyens sont égaux dans le sanctua
émie, et veut, par conséquent, un régime simple : = il faut aider les pauvres dans leur nécessité. Lorsqu’il signifie, secourir
neutre, et veut un régime composé, qui prend à : = aidez un peu à ce pauvre homme. Il en est de même, lorsqu’il signifie, con
tion de placée avant l’infinitif qui le suit. L’Académie dit : il est pauvre  ; mais il ne laisse pas d’être honnête homme ; et
né fier, ne perd rien de sa fierté et de sa roideur, pour se trouver pauvre . Il fallait, ni de sa roideur, parce que la phra
notre pensée. Racine a employé cette figure dans ces vers : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souve
Vous souvenant, mon fils, que caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre , et comme eux orphelin. Et Fénelon dans cette ph
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent. A la fin, le pauvre homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait
belais, qui emploie ce mot pour désigner un homme sans importance, un pauvre sire. 6. « Fable charmante, dit Chamfort : quell
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
s, Et du désir qu’il a de se voir près de vous5. — Ah ! vraiment, mon pauvre Sosie, A te revoir j’ai de la joie au cœur. — Ma
litandre. On dit qu’avec Bélise il est du premier bien. Célimène. Le pauvre esprit de femme, et le sec entretien ! Lorsqu’ell
re exemple suivi, Et j’ai des serviteurs, et ne suis point servi. Une pauvre servante, au moins, m’était restée, Qui de ce mau
71 (1873) Principes de rhétorique française
ude et sans travail. Cette illusion trop commune me rappelle quelques pauvres aventuriers de notre pays que j’ai parfois rencon
prennent rien à personne et ne peuvent fournir aux jeunes gens que de pauvres et tristes modèles. Cette rhétorique se flatte de
dmirable exemple d’argument personnel dans cette énergique réponse du pauvre à la charité insolente de certains riches : Mais
s-même un serviteur infidèle ? Ah ! si les coupables étaient les plus pauvres et les plus malheureux ici-bas, votre destinée au
e bienfaisance sur de nouveaux liens d’humanité, nous montre dans les pauvres des créanciers et des juges, des frères dans nos
ruelle qu’elle est se bouche les oreilles    Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre Est sujet à s
la critique dont il l’a poursuivie : la moquerie lui semble la, plus pauvre de tous les genres- d’esprit ; il veut qu’on, dem
s riches qui refusent de pratiquer la charité parce qu’il y a trop de pauvres  ; ne voyant pas que s’il y a trop de pauvres, c’e
parce qu’il y a trop de pauvres ; ne voyant pas que s’il y a trop de pauvres , c’est précisément ! parce que les riches ne prat
du tour exclamatif : Qu’ai-je fait ? malheureux ! j’ai contristé les pauvres , les meilleurs amis de mon Dieu.  Bridaine.   On
Vous les chassez de leurs palais, ils se retireront dans la cabane du pauvre qu’ils ont nourri ; vous leur ôtez leurs croix d’
oge de l’amitié : Grâce à elle, les absents sont sous nos yeux ; les pauvres sont riches ; les faibles, pleins de force ; et,
Celui dont la main posa mes fondements. » La Fontaine fait dire à la pauvre vache négligée par son maître : Enfin me voilà v
ds des barbares, l’Église romaine recueillit l’esprit humain comme un pauvre enfant que dans le sac d’une ville on trouve expi
Tout le monde connaît les deux exemples fournis par Racine : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souve
ous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin. On ne voit point le peupl
suivants : Moi, des tanches ! dit-il, moi héron, que je fasse Une si pauvre chère ! 7. De la disjonction. — Cette figure, p
st pas injuste : le tort reste à celui qui l’a (sentence). Hélas ! ta pauvre more m’avait tant promis que tu lui ressemblerais
is l’entendre qui te reproche de me rendre si malheureux : « Ah ! mon pauvre gendre, dit-elle, tu méritais un meilleur sort (p
cette pensée : La sombre mort frappe des mêmes coups la chaumière du pauvre et le palais du roi. Voici l’imitation de Racan 
nt coupés des mêmes ciseaux. Celle de Malherbe est bien connue : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à
ces derniers vers. 1° Malherbe commence par une image frappante : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre ; Racan, pa
ipes de la justice et l’organisation sociale ne peut retomber sur ces pauvres maîtres de rhétorique, qui conservaient les mots
uite, voici comme on me l’a racontée : Triste, honteuse, humiliée, la pauvre cigale allait mourir de froid et de faim, quand,
e, a recommencé le cours de ses œuvres bienfaisantes. Il a soulagé le pauvre , visité le malade, essuyé les pleurs de l’infortu
modèle du héros chrétien ; humble dans la grandeur, prêt à servir les pauvres , acceptant du même œil la puissance et la captivi
différence entre la modestie et l’humilité ! Saint Louis secourt les pauvres , tous les païens l’ont lait ; mais il s’abaisse d
le dirigeait pendant ses heures de délassement vers la chaumière des pauvres qu’il soulageait lui-même. Et cependant, à toutes
on royaume des moines mendiants chargés de s’informer auprès des plus pauvres gens s’il leur avait été fait quelque tort au nom
72 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
travail acharné contre l’hydre de l’usure et jetant pièce à pièce son pauvre patrimoine dans la gueule du monstre, sans pouvoi
le toit de ses ancêtres… il perd un bien plus précieux, le trésor du pauvre , l’estime de ses concitoyens. Chargé des imprécat
73 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
e peinture. Un malheureux avait pénétré la nuit dans la chambre d’une pauvre vieille et l’avait étranglée pour avoir ses nippe
otre victime ; vous vous êtes approché doucement du lit où dormait la pauvre femme ; vous vous êtes penché sur elle pour vous
74 (1854) Éléments de rhétorique française
malheureux à secourir ! d’où vient, je vous prie, cette multitude de pauvres dont vous vous plaignez ? n’est-ce pas d’un luxe
faire de votre péché même votre excuse. Ah vous vous plaignez que les pauvres vous accablent ; mais c’est de quoi ils auraient
u’offrent dans une grande ville les plaisirs du riche et la misère du pauvre , s’exprime ainsi : « Dans cette ville où tout res
t la vertu si aimable. » On admire, dans Massillon, la prosopopée du pauvre , reprochant au riche sa dureté et ses dédains :
e un serviteur infidèle ? Ah ! si les plus coupables étaient les plus pauvres et les plus malheureux ici-bas, votre destinée au
ce ainsi un sermon sur la Nativité : « J’annonce un sauveur humble et pauvre  ; mais je i annonce aux grands et aux riches du m
e monde n’est pas injuste : le tort reste à celui qui l’a. Hélas ! ta pauvre mère m’avait tant promis que tu lui ressemblerais
, et je l’entends qui le reproche de me rendre malheureux, « Ah ! mon pauvre gendre, dit-elle, tu méritais un meilleur sort (p
s se présentent à l’écrivain, et liées ensemble de la manière la plus pauvre et la plus désagréable. Condillac cite cet exempl
beau de sa fille, tandis que sa fille devrait pleurer sur le sien. Le pauvre homme ferait bien mieux de le dire tout uniment ;
rire ; les juges se souviennent de la cause qu’ils ont à juger, et le pauvre soldat, après avoir rajusté sa tunique, entend pr
pour échapper, les mêmes moyens qu’à ses compagnons ; mais c’était un pauvre jeune homme privé tout à fait de la raison, et, s
fils d’un marchand de mulets très-renommé ; Colin avait pour père un pauvre laboureur des environs. M. Jeannot le père, ayant
enez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que je lui veux toujours du b
l esprit qui était là, c’est une excellente ressource à Paris. » « Le pauvre jeune homme fut traité à peu près de même par tou
lus hautes idées et des inspirations les plus sublimes. Il console le pauvre , l’exilé, et ajoute un charme inexprimable à tout
’empire à Sparte et à Rome, en montrant à leurs habitants vertueux et pauvres les dieux pour protecteurs et pour concitoyens. C
re, trà, trà, trà ; il rencontre un homme à cheval : gare ! gare ! ce pauvre homme se veut ranger, son cheval ne le veut pas ;
l ne le veut pas ; enfin le carrosse et les six chevaux renversent le pauvre homme et le cheval, et passent par-dessus et si b
ots, et tout l’état qu’ils font de leur personne. Malheureusement ces pauvres gens ne sont pas récompensés de leurs efforts ; c
75 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
crut jamais quitte envers l’Université, qui avait donné à son enfance pauvre le bienfait gratuit de l’éducation ; il fit du co
il avait été d’abord engagé, la vie indépendante d’homme de lettres. Pauvre et fier, condamné à un travail trop rapide, il ta
i-gît, au bord de l’Hippocrène, Un mortel longtemps abusé. Pour vivre pauvre et méprisé, Il se donna bien de la peine. Quel e
vous ne trouvez pourtant que mal sur la terre. Et moi, homme obscur, pauvre et tourmenté d’un mal sans remède, je médite avec
leçons de Rousseau. Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux, et, de plus, fort occupé,
ant abusé depuis. » Malgré cette production sans repos, Diderot était pauvre , et il dut aux bienfaits de Catherine II de n’êtr
e : « Mon père ! mon père ! est-ce que vous ne m’entendez plus ? » La pauvre mère est debout, vers la porte, le dos contre le
table, devant cette fille aînée, je devine qu’elle a été chargée, la pauvre malheureuse ! de la fonction douloureuse de récit
Figaro. — Que voulez-vous, monseigneur, c’est la misère… Le comte. —  Pauvre petit ! Mais que fais-tu à Séville ? Je t’avais a
sujet. Figaro. — Eh, mon Dieu, monseigneur ! c’est qu’on veut que le pauvre soit sans défaut. Le comte. — Paresseux, dérangé
sur la terre, la confiance dans le Ciel, donnaient à l’amour de cette pauvre paysanne une étendue et une majesté que le palais
re de ses appétits. Il n’y a point d’écrivain plus propre à rendre le pauvre superbe. On apprend de lui à être mécontent de to
de bonheur 371 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si bien à la pauvre espèce humaine ; mais rien ne saurait faire qu’un
uphin se retirait obscurément de Poitiers, méprisé des vainqueurs, un pauvre gentilhomme, aussi inconnu que lui, combattait po
re l’état de délabrement, de misère et d’opprobre où est tombée cette pauvre Rome, que vous avez vue si pompeuse, et de laquel
mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la pauvre mère, se débattant vainement sous sa serre, jetai
de retour aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette pauvre mère : plusieurs sans doute ont déjà péri. » Et i
niet et auxilium mihi ! Oh ! que tout ce qui nous touche si vivement, pauvres habitants des vallées, paraît petit, vil et misér
n jour vous mettre aussi en pièces, vous et vos enfants. Quant à moi, pauvre créature que je suis, n’était l’intérêt de vos se
ouceur d’une joie infinie. Je vous demande seulement d’accorder à mon pauvre fils et à ses trois sœurs autant de bienveillance
seul coup va rendre ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes pauvres serviteurs sans maître ; que Dieu soit avec vous
partout abandonnés, et qui, seule, plaidait éternellement la cause du pauvre contre le riche, du faible contre l’oppresseur et
endés. « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes « des pauvres , les plaintes des veuves, les soupirs des orpheli
vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le si
distinguer parmi leurs semblables. Ils y verront comment le fils d’un pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de se
e, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre . Les bienfaits du travail, les heureux fruits de
envers l’armée, et leur fit un don magnifique pour le soulagement des pauvres et des voyageurs. Il descendit rapidement, suivan
nt se mêler à la création, qui accepte toutes les offrandes, celle du pauvre comme celle du riche. J. J. Rousseau, sa Vie et
au pied pour en tirer l’huile de térébenthine. Il faut voir tous ces pauvres arbres épuisés, avec une large blessure au pied,
prendre de force, jusqu’à ce que, la sève devenant rare, on abatte ce pauvre serviteur, devenu inutile, pour faire des planche
ce sa vie durant. Il appelait les dons du roi sur Corneille, vieux et pauvre . Le plus beau vers qu’ait écrit Boileau, parmi ta
’homme se montre tout entier. « Je ne suis, dit-il de lui-même, qu’un pauvre bourgeois de Versailles : les vêtements des grand
, Jadis si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire, Qu’un pauvre enfant déjà lassé, Quand le jour est presque effa
il faut de toi Que j’obtienne un grand bien. Ma mère, écoute-moi : Un pauvre , un étranger, dans la misère extrême, Gémit sur l
ié, D’indulgence et d’égards tempérer la pitié, S’il est des dieux du pauvre , ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pour tous et
à l’indigence Fait du riche Lycus envier le destin. J’ai moi-même été pauvre , et j’ai tendu la main713. Cléotas de Larisse714,
ous le froid des hivers, Seul, d’exil en exil, de déserts en déserts, Pauvre et semblable à moi, languissant et débile, Sans a
 Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! — L’an d’après, moi, pauvre femme, A Paris étant un jour,    Je    le vis ave
ur pour vous, grand’mère î Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravan
’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots ! Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez à travers les sombres
de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard ba
ourus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri. Pauvre Buonarotti ! Ton seul bonheur au monde Fut d’impr
de persévérance, C’est là le dernier mot qui nous en est resté ! Ah ! Pauvres insensés, misérables cervelles, Qui de tant de fa
on pas était connu, son nom était béni Sous les chaumes obscurs où le pauvre a son nid... Elle aimait entre tous, de son amour
soleil les haillons ! Je veux que la misère écrase l’opulence, Que le pauvre à son tour ait le droit d’insolence, Qu’on trembl
e est la tyrannie, et je ne l’aime pas. MARAT. C’est fort bien. Va du pauvre au riche que tu flattes ; Prends-toi d’amour subi
eur, Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraisse, Où la probité pauvre est un manque d’adresse. RODOLPHE. Ah ! ah ! GEOR
vant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard : Moi, pauvre et ridicule ; elle, riche et parée, Sachant bien
aiment !Le Richard862 est un brutal infâme, Qui maltraite, dit-on, la pauvre jeune femme. GEORGE. J’en suis charmé. RODOLPHE.
u ! N’avons-nous pas ma bourse ? GEORGE. Je n’emprunterai pas d’aussi pauvre que moi. RODOLPHE. Fi ! Le mot est vilain. Ce que
lle de Roland (acte I, scène ii). La chanteuse (E. Manuel). La pauvre enfant, le long des pelouses du bois, Mendiait :
e rue, Des parents sans travail, des frères au berceau, La famille du pauvre , à peine secourue ! Puis, qu’on donnât ou non, el
Sait-on combien de pleurs peut sécher un printemps, Et le peu dont le pauvre a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et
s parurent en 1819. On passait subitement d’une poésie sèche, maigre, pauvre , ayant de temps en temps un petit souffle à peine
poète dramatique. L’hypocrite douceur du malade s’abaissant devant un pauvre moine, dont il attend la santé, le ton hautain du
76 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
ntations.   98. — Pour marquer le but. Envers. Charitable envers les pauvres  ; son respect envers ses supérieurs. Touchant. I
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
ce le pluriel et réciproquement : le Français, le Belge, le riche, le pauvre , pour les Français, les Belges, etc. ; les Racine
rreau l’exécuteur des hautes œuvres, euphémisme ; autrefois, quand un pauvre demandait l’aumône, et qu’on ne pouvait ou qu’on
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
n sans caractère, girouette tournant à tous les vents de la cupidité, pauvre hère qui, voulant jouer dix rôles à la fois, dénu
le nomme Journal inutile. Aussitôt, je vois s’élever contre moi mille pauvres hères à la feuille ; on me supprime, et me voilà
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre oison plumé, dans leur marmite infâme84… Remarqu
nt dans le fond. Jeter des mots éblouissants et sonores sur des idées pauvres et stériles, ce n’est plus de la richesse, c’est
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
era plus de matière pour … » Brécourt. « Plus de matière ! Hé ! mon pauvre marquis, nous ne prenons guère le chemin de nous
u’il ne trouvera plus de matière pour… » — Plus de matière ! Hé ! mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez ;
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
stinée trop étroite pour son essor. Malade et mourant, ce gentilhomme pauvre eut de la tenue et de la sérénité parmi ses souff
82 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
ne syllepse de genre. En voici une de nombre, dans Racine : Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappel
Vous rappelant, mon fils, que caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre , et comme eux orphelin. Et dans Bossuet : « Quan
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
e celle que j’ai dans le cœur pour le bien que vous venez de faire au pauvre petit Bernard. Vous en serez content, c’est un bo
uchant sur les flots ! Comme elle allait à l’âme, cette invocation du pauvre matelot à la Mère des Douleurs ! La conscience de
ulait, et le miracle ne s’opérait pas. Alors le désespoir s’empare du pauvre prisonnier, il murmure contre la Providence, il a
cette jeune beauté, candide et pure comme l’innocence, au milieu des pauvres prisonniers. À son aspect, les fronts les plus tr
84 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
l’évêque de Genève, auquel il devait succéder. La situation de cette pauvre église semblait désespérée, lorsque, se jetant au
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
e cas de dire qu’il a l’esprit du cœur. 3. Le comte de Maistre était pauvre , comme son souverain, alors dépossédé de ses État
86 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
s sait prolonger sa vie, Ennoblit ses travaux, embellit ses loisirs ; Pauvre , fait sa richesse, et riche, ses plaisirs. Saint
87 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
douce, mêlée de plaisir et de regret. Je demandais l’autre jour à une pauvre femme que je rencontrai, où elle demeurait : À la
assis ? Ce soleil, qui peut-être éclairait les derniers soupirs de la pauvre fille de Mégare100, avait vu mourir la brillante
n jour vous mettre aussi en pièces, vous et vos enfants. Quant à moi, pauvre créature que je suis, n’était l’intérêt de vos se
ouceur d’une joie infinie. Je vous demande seulement d’accorder à mon pauvre fils et à ses trois sœurs autant de bienveillance
seul coup va rendre ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes pauvres serviteurs sans maître ; que Dieu soit avec vous
partout abandonnes, et qui, seule, plaidait éternellement la cause du pauvre contre le riche, du faible contre l’oppresseur et
amendés. « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes des pauvres , les plaintes des veuves, les soupirs des orpheli
vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le si
distinguer parmi leurs semblables. Ils y verront comment le fils d’un pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de se
e, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre . Les bienfaits du travail, les heureux fruits de
envers l’armée, et leur fit un don magnifique pour le soulagement des pauvres et des voyageurs. Il descendit rapidement, suivan
ier avec son ingénuité naïve. « Je ne suis, dit-il de lui-même, qu’un pauvre bourgeois de Versailles, les vêtements des grands
, Jadis si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire, Qu’un pauvre enfant déjà lassé, Quand le jour est presque effa
Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! — L’an d’après, moi, pauvre femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa c
r pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravan
cent mille âmes, Grave et serein avec un éclair dans les yeux. Puis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croi
s de ton père ; Donne au riche à qui Dieu refuse le bonheur, Donne au pauvre , à la veuve, au crime, au vice immonde. Fais en p
de persévérance, C’est là le dernier mot qui nous en est resté ! Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles, Qui de tant de fa
eur, Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraisse, Où la probité pauvre est un manque d’adresse. RODOLPHE. Ah ! ah ! GEOR
vant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard : Moi, pauvre et ridicule ; elle, riche et parée. Sachant bien
iment !Le Richard468 est un brutal infâme ; Qui maltraite, dit-on, la pauvre jeune femme. GEORGE. J’en suis charmé. RODOLPHE.
u ! n’avons-nous pas ma bourse ? GEORGE. Je n’emprunterai pas d’aussi pauvre que moi. RODOLPHE. Fi ! le mot est vilain. Ce que
détour à Ulysse qu’il aimerait mieux être sur la terre aux gages d’un pauvre jardinier que régner sur les ombres. Les Grecs ne
de la patrie, que le plus sage des héros préférait à l’immortalité sa pauvre Ithaque suspendue comme un nid sur la pointe des
poète dramatique. L’hypocrite douceur du malade s’abaissant devant un pauvre moine dont il attend la santé, le ton hautain du
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
le nomme Journal inutile. Aussitôt, je vois s’élever contre moi mille pauvres hères à la feuille ; on me supprime, et me voilà
89 (1881) Rhétorique et genres littéraires
nis) substitue l’accord logique à l’accord grammatical. Ex. Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souv
ous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre , et comme eux orphelin. (J. Racine, Athalie, acte
st pas injuste ; le tort reste à celui qui l’a (sentence). Hélas ! ta pauvre mère m’avait tant promis que tu lui ressemblerais
et je l’entends qui te reproche de me rendre si malheureux. Ah ! mon pauvre gendre, dit-elle, tu mériterais un meilleur sort
et, pour ainsi dire, se faisant pendant. Ex. portrait du riche et du pauvre dans La Bruyère (chap. vi, Des biens de la fortun
  8        9          10 Cré|qui | pré|tend | qu’O|reste | est | un | pauvre | homme,   1      2       3       4     5      6 
ins, l’élégie est presque toujours lyrique chez les Modernes. Ex. La Pauvre Fille.     J’ai fui ce pénible sommeil     Qu’au
olitaire ; Mais pour moi les tombeaux sont tous indifférents ;     La pauvre fille est sans parents, Au milieu des tombeaux ai
iens, ma mère, je t’attends,     Sur la pierre où tu m’as laissée, La pauvre fille, hélas ! ne pleura pas longtemps ; Plaintiv
faire espérer l’épisode des Laboureurs de Lamartine dans Jocelyn, Les Pauvres Gens de Victor Hugo, quelques pages de La Vie rur
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
ses nobles couleurs ? Il est caché sous l’humble paille Où je dors pauvre et mutilé, Lui qui, sûr de vaincre, a volé Vingt
s de La Fontaine : Cette lime lui dit, sans se mettre en colère :  «  Pauvre ignorant ! et que prétends-tu faire ?    Tu te pr
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
respecter, quand ce n’eût été que pour leur ancienneté ; fait tuer le pauvre comte de Fontaine, qui était un des meilleurs hom
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
l monte, son couteau dans les dents ; et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte,
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
a vu ni le riche amolli préférer les jouissances à ses devoirs, ni le pauvre tenté de fuir, cédant à cet espoir que conserve l
94 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
ntion pour réparer le pont de Château-Thierry. Dans cet écrit, notre pauvre cité, Par moi, seigneur, humblement vous supplie,
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
utile d’épuiser tous les traits du sarcasme et de l’insulte contre un pauvre auteur, dont les exemples n’ont pas le droit d’êt
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
respecter, quand ce n’eût été que pour leur expérience ; fait tuer le pauvre comte de Fontaine1, qui étoit à ce qu’on dit, un
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
llon solitaire, où on ne voyait guère que des bois. Il y aperçoit une pauvre cabane, il y frappe ; il en sort un vieux hernout
98 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
taient un peu détruits ;         Jeunes et vieux fuyaient sa vue : La pauvre Vérité restait là morfondue Sans trouver un asile
berté         Pour n’être pas à l’écurie.         Un cerf lui dit : «  Pauvre imprudent, Vivre libre et bâté n’est pas chose fa
qu’elle est se bouche les oreilles,         Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,         Est
99 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
té à Rome jusqu’à la liberté de la voix et de la respiration : ou les pauvres Romains sont muets, ou ils n’ouvrent la bouche qu
sance démesurée des intendants, les contraintes rigoureuses contre le pauvre peuple, par la vente de leurs biens, l’emprisonne
ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres  ; elle fait croire, douter, nier la raison ; elle
; et tous les entretiens de ceux qui entrent dans mes sentiments : ce pauvre d’Hacqueville est le premier ; je n’oublierai jam
ans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave162 : mon pauvre cousin, vous vous méprenez. Songez que cette même
eux, vous ne voulez pas qu’on vous guide et qu’on vous donne la main. Pauvre voyageur égaré et présomptueux, qui croyez savoir
lise n’ont été plus honorés que dans les siècles où ils parurent plus pauvres et plus modestes. Corneille, cet officier romain,
ce soit ne s’était avisé, et lui suggéra des actes de contrition. Le pauvre prince en répéta distinctement quelques mots, con
une petite île nommée Benbécula, et s’y réfugier dans la maison d’un pauvre gentilhomme qu’on leur indique ; que Mademoiselle
ui ; j’ai conçu pour elle une effroyable haine496. PHILINTE. Tous les pauvres mortels, sans nulle exception, Seront enveloppés
vos soins ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souv
souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux678 vous fûtes pauvre , et comme eux orphelins679. JOAS. Je promets d’ob
ié, D’indulgence et d’égards tempérer la pitié, S’il est des dieux du pauvre , ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pour tous et
à l’indigence Fait du riche Lycus envier le destin. J’ai moi-même été pauvre et j’ai tendu la main780 Cléotas de Larisse781,
ous le froid des hivers, Seul, d’exil en exil, de déserts en déserts, Pauvre et semblable à moi, languissant et débile, Sans a
i apprenant l’arrêt : « Louez Dieu, monsieur, et le remerciez : notre pauvre ami est sauvé. » Il paraît certain qu’une prodiga
ons, de tant de philosophies, de tant de religions différentes, douze pauvres pêcheurs, sans art, sans éloquence, sans force, r
vrages ; « Dieu clément ! Dieu vengeur des faibles ! Je ne suis ni ce pauvre délaissé qui languit sans secours humain, ni ce r
mots ! saurait-on mieux peindre l’abandon, le délaissement auquel le pauvre animal est condamné ! 460. Un autre fabuliste re
mme. On lit dans la farce de Pathelin : Hélas ! il est si assommé Le pauvre homme ! En d’autres termes, si endormi. 523.
philosophie aussi noble et aussi sublime. » 677. Salomon. 678. Le pauvre , placé deux vers plus haut, est un terme collecti
uand tu seras le maître des autres hommes, souviens-toi que tu as été pauvre , faible et souffrant comme eux. » Ronsard, bien a
100 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
gédie exprime avec simplicité ses douleurs : ainsi, Télèphe et Pélée, pauvres et bannis tous les deux, rejettent bien loin l’em
as. Bien des travers assiégent le vieillard : il amasse toujours, et, pauvre dans sa richesse, il ne jouit pas de son or, il c
es, la mode de laisser croître soigneusement ses ongles et sa barbe : pauvres gens, ils recherchent la solitude et fuient les b
(simple) : 270Télèphe ou Pélée, 271lorsque l’un-et-l’autre 272 est pauvre et exilé, 273rejette les paroles-ampoulées 274e
-faut 1219un festin somptueux, 1220et à donner-caution 1221pour le pauvre sans-crédit, 1222et à tirer-d’affaire 1223celui
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