Priére de l’indigent O toi dont l’oreille s’incline Au nid du
pauvre
passereau, Au brin d’herbe de la colline Qui soup
Toi qui sais de quelle humble main S’échappe la secrète obole Dont le
pauvre
achète son pain ; Charge-toi, seule, ô Providenc
campagne J’étais le seul ami qu’il eût sur cette terre, Hors son
pauvre
troupeau. Je vins au presbytère Comme j’avais co
d de l’escalier Qui conduisait de l’aire au rustique palier, Comme un
pauvre
accroupi sur le seuil d’une église, Une figure no
eut le voir encore : On ne doit l’enterrer que demain, à l’aurore. Sa
pauvre
âme du moins s’en ira plus en paix, Si vous l’acc
cœur gros, de ma porte fermée, Là, quand mon pied poudreux heurta mon
pauvre
seuil, Un tendre hurlement fut mon unique accueil
1. Me pardonnerez-vous, vous qui n’avez sur terre Pas même cet ami du
pauvre
solitaire ? Mais ce regard si doux, si triste de
gonflé de joie ; Des gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie ; « O
pauvre
et seul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Par
rs il te donne Pour aimer encor ceux que n’aime plus personne. Aussi,
pauvre
animal, quoique à terre couché, Jamais d’un sot d
re créature, Frère à quelque degré qu’ait voulu la nature1. Ah ! mon
pauvre
Fido, quand, tes yeux sur les miens, Le silence c
lés, mets ton cœur près du mien, Et, seuls à nous aimer, aimons-nous,
pauvre
chien ! La cloche des funérailles Moi,
ers ce fragment lyrique emprunté à un poëte allemand : « Je suis un
pauvre
, pauvre homme, et je marche tout seul. Je voudrai
ragment lyrique emprunté à un poëte allemand : « Je suis un pauvre,
pauvre
homme, et je marche tout seul. Je voudrais bien,
urant. Il ne doit y avoir devant lui, comme devant Dieu, ni riche, ni
pauvre
, ni petit, ni grand, mais des hommes, c’est-à-dir
mon joli Bijou est malade, si malade que je crains qu’il n’en meure.
Pauvre
bête ! comme il est oppressé, comme il gémit ! il
ombien de saintes actions empoisonnées ! L’oubli et l’abandon des
pauvres
Combien de pauvres sont oubliés ! combien dem
ns empoisonnées ! L’oubli et l’abandon des pauvres Combien de
pauvres
sont oubliés ! combien demeurent sans secours et
s que soient leur maux, on y devient insensible. Combien de véritable
pauvres
, que l’on rebute comme s’ils ne l’étaient point,
e se donner la peine de discerner s’ils le sont en effet ! Combien de
pauvres
dont les gémissements sont trop faibles pour veni
pas s’approcher pour se mettre en devoir de les écouter ! Combien de
pauvres
abandonnés1 ! Combien de désolés dans les prisons
nteux dans les familles particulières ! Parmi ceux qu’on connaît pour
pauvres
, et dont on ne veut ni ignorer, ni même oublier l
e l’on pourrait appeler le scandale de la Providence, la patience des
pauvres
outragés par la dureté et par l’insensibilité des
re hier. Je la quittai sans regret. J’aime autant les enfants que les
pauvres
vieux. Un de ces enfants est fort gentil, vif, év
n janvier. Encore un peu de temps et la froidure s’en ira : patience,
pauvre
impatiente que je suis de voir des fleurs, un bea
plaindre quand on est chaudement près de son feu, tandis que tant de
pauvres
gens sont transis dehors ? Un mendiant a trouvé à
ir le cours ordinaire des choses, quand tout est changé au cœur ! Mon
pauvre
ami, quel vide tu me fais ! Partout ta place sans
t la vérité de ces paroles de l’Imitation ! Ta berceuse est venue, la
pauvre
femme, tout en larmes, et portant gâteaux et figu
re ? que répondre ? Que m’annoncez-vous qui se prépare pour Maurice !
Pauvre
rayon de gloire qui va venir sur sa tombe ! Que j
i ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Trois ans après, il mourut
pauvre
à Versailles. Honnête homme, fier, indépendant de
se croit des talents et de l’esprit ; il est riche. Phédon ou le
pauvre
Phédon2 a les yeux creux, le teint échauffé,
compagnie ; il n’en coûte à personne ni salut, ni compliment : il est
pauvre
2. Le paysan au XVIIe siècle L’on voit ce
es. 2. M. Saint-Marc Girardin a dit : « Le portrait du riche et du
pauvre
, de La Bruyère, est encore de mise de nos jours,
nom des droits de l’homme et des progrès de la civilisation : il est
pauvre
. « J’ajoute que, de nos jours, Giton et Phédon ch
e Phédon. L’enrichi n’est pas le riche, et l’homme ruiné n’est pas le
pauvre
. Phédon, devenu millionnaire, a bien “l’ample mou
des vices et des ridicules du riche, il ne perd pas aussitôt ceux du
pauvre
, ce qui fait qu’il est un parvenu au lieu d’être
ce sont ses plaintes d’hier sur la condition que la société fait aux
pauvres
, sur l’injustice et la dureté des riches. Phédon,
ne pense qu’à soi. Que voulez-vous ? Giton a aujourd’hui l’égoïsme du
pauvre
, comme il avait autrefois l’égoïsme du riche. Il
nscience, — joint la bienfaisance à l’humanité, — elle transforme les
pauvres
, nos ennemis et Dieu même, — c’est le culte du cœ
Religion lui aide-t-elle ? 3º Que nous fait voir la Religion dans les
pauvres
, dons nos ennemis, dans Dieu ? N° 38. — L’Ange
ez encore quand il commence ses bonnes œuvres. — Déjà il a soulagé le
pauvre
… Après cette journée, le soir arrive, mais le rep
car j’étais sans argent. — Du reste on ne savait s’il était riche ou
pauvre
, s’il avait une famille. — Il faisait toutes ses
d ; il arrive tard où il n’est pas attendu. Il n’ose avouer un parent
pauvre
ou peu connu ; il se glorifie de l’amitié d’un gr
i-même, souvenez-vous que, sur la fin de sa vie, il devint aveugle et
pauvre
. — Dites un mot de l’anecdote du malheureux, à qu
du genre, tome 1er, page 229. COMPOSITIONS. N° 59. — Le Riche et le
Pauvre
. Qu’est-ce qu’un riche dans l’esprit du monde
ever la distribution des biens de la terre….. De même qu’est-ce qu’un
pauvre
selon le monde ? Hélas ! c’est un être malheureux
n être malheureux — … Dans l’ordre de la Providence, au contraire, le
pauvre
est un être intéressant. — Il est nécessaire au r
e qui lui a cédé ses droits… tandis que le riche est le protecteur du
pauvre
le ministre de la Providence qui lui a donné ses
de la conduite des empires… elle se repose sur les riches du soin des
pauvres
. Avis. Vous voyez que, dans ce parallèle, il y a
z que, dans ce parallèle, il y a quatre définitions. Soignez celle du
pauvre
selon le monde. Vous pouvez en tirer un tableau p
hétique ; cela vous sera facile eu songeant à la triste condition des
pauvres
. Ce n’est qu’après la quatrième définition que le
commencement de votre composition : Le Connétable. N’est-ce point le
pauvre
Bayard que je vois au pied de cet arbre, étendu s
grand coup ? Oui, c’est lui-même. Avançons pour lui parler. Ah ! mon
pauvre
Bayard, c’est avec douleur que je te vois en cet
e ? Voici l’hiver — … Enfants riches, je veux vous parler des enfants
pauvres
— … Vous, si heureux… Vous ne vous doutez pas que
Seul, l’enfant se perd60 — …Mais, comment venir au secours de cette
pauvre
mère — … La bienfaisance a créé les salles d’asil
oute la journée, entre dans son palais — … Là, il trouve des amis — …
Pauvre
le malin, il est riche à présent61 — …Pendant ce
ierres seulement — … Souvent le riche fut inutile sur la terre — … Le
pauvre
cultiva les champs — … Il défendit son pays — … C
— … Chaque tombe renferme la dépouille d’un citoyen utile. Cendre du
pauvre
! Salut et respect ! — … Avis. A la fin de cette
es vos remarques par de courtes réflexions. N° 139. — L’Ivresse du
Pauvre
Avez-vous quelque fois rencontré vers le soir
x yeux comme sur une scène ou sur une toile. Examinez si l’ivresse du
pauvre
contient une série de petits tableaux qu’un peint
s — … Devant lui est cette jeune fille qu’il a vue dans la maison des
pauvres
cultivateurs. — Petit tableau des joies de son en
ante encore, quoique la mort fût sur son visage — … Fille regarde, la
pauvre
femme, les indignes obsèques de sa fille aînée —
’hiver, de la joie des enfants riches, et de la tristesse des enfants
pauvres
et orphelins. Deux enfants demandaient l’aumône s
demande à voir le lieu où il a vu l’étrangère, et arrivé là, noie le
pauvre
Loïs — … Son désespoir quand elle trouve son cada
ille bonds sur les meubles et sur le parquet — … Grande frayeur de la
pauvre
enfant — … Son père vient à ses cris — … Il réuss
ontenu inonde son visage — … N° 167. — Le Pater Exposition. Un
pauvre
berger savoyard, avait si peu de mémoire qu’il ne
oublié qui es. Dénouement, Le berger répond que le loup a mangé le
pauvre
— … N° 168. — La Leçon maternelle Expositi
calife Hakkam, pour agrandir ses jardins, dépouilla de son champ une
pauvre
veuve qui alla se plaindre à Iben Beschir, cadi (
erre est si lourd, comment feras-tu pour porter tout le domaine de la
pauvre
veuve au jour du jugement — … Dénouement. Le cal
e au jour du jugement — … Dénouement. Le calife rendit le champ à la
pauvre
veuve — … N° 176. — Les trois Amis Exposit
ompense de sa conduite — … Le troisième rencontre Arabah, qui, vieux,
pauvre
, et presque aveugle, se faisait conduire à la pri
qu’un melon, qui lui fut volé par un officier du sultan Masud — … Le
pauvre
homme me vînt se plaindre au sultan, qui en ce mo
ment. Le commandant, instruit de tout, laissa la vie et pardonna à la
pauvre
femme. N° 183. — Le Palmier bleu (Forme ép
ière fois, qui font jurer au capitaine de sauver leur maîtresse cette
pauvre
mère qui consent à mourir si l’on veut adopter so
eur console la femme, fait enlever les apprêts funèbres, et placer le
pauvre
homme près d’une fenêtre. L’air frais ranime le m
riche, donnez peu. Le mari Je vais donc essayer de m’acquitter. Et le
pauvre
homme va prendre à son bureau une poignée d’argen
tue trois de ses enfants Isa femme s’enfuit avec le quatrième — … Le
pauvre
homme est emprisonné et condamné à être pendu — …
La jeune fille dit doucement : Ma mère, vous n’avez pas toujours été
pauvre
— … Ma fille, Dieu est le maître — … Il m’a enlev
en augmentent — La nuit vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la
pauvre
mère meurt de douleur au point du jour suivant —
l se retira seul dans une montagne — … Le monde l’y suivit, riches et
pauvres
venaient le consulter — … Meinrad, trop interromp
ux leur crime et leur lâcheté. Ils ont enfin ce qu’ils désiraient. La
pauvre
fille près de mourir ne les épouvante plus sans d
es de lis, l’ange à ces mois s’est envolé vers les demeures célestes…
Pauvre
mère, ton fils n’est plus. Avis. Même observati
ieds ; rimes croisées, neuf strophes. N° 256. — La Mendiante La
pauvre
femme est là devant le cimetière, bien âgée et ne
ux, avec leur linceul blanc ; là, vient la jeune personne, et puis la
pauvre
mère, avec l’aïeul avec l’enfant. Elle voit les p
Sœurs hospitalières Triste enceinte où le soldat mutilé, le malade
pauvre
et qui n’a point de gîte, reçoivent un secours in
, derniers efforts de la nature. 70. Personnification de la prière :
pauvres
habits, front baissé, mains jointes, allant du fa
lance du chien du curé pour les étrangers ; il affectionne surtout le
pauvre
. En le comparant aux chiens inhospitaliers vous f
78. Dans la salle à manger, pain sur ta table, toujours prêt pour les
pauvres
, grappes de raisin au plancher, etc. 79. Meubles
er paragraphe eut fait couler les larmes, et versé dans le cœur de la
pauvre
mère le véritable baume pour les grandes douleurs
s lettres me donne une violente inquiétude. J’en ai bien importuné le
pauvre
d’Acqueville, et vous-même, ma fille. Je m’en rep
lois un panier à une bonne vieille femme, nommée Mme Levasseur, et si
pauvre
qu’elle demeure chez moi ; que ce panier contenai
it pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient pas à chasser le
pauvre
, quand il veut réclamer son bien ; et, en lui mon
ienfaisance sur de nouveaux liens d’humanité, qui nous montre dans es
pauvres
des créanciers et des juges, des frères dans nos
e, a recommencé le cours de ses bienfaisantes œuvres. Il a soulagé le
pauvre
, visité le malade, essuyé les pleurs de l’infortu
ucoup à la sienne. Avait-il des parents, des amis ? Etait-il riche ou
pauvre
? Personne n’aurait pu répondre à ces questions,
riche qu’il le dit, mais il veut paraître tel. Il ne peut vivre . Le
pauvre
homme ! il veut nous faire croire à son faste, à
s, etc., une importance que l’on n’a pas. Il n’ose avouer un parent
pauvre
ou peu connu . C’est encore un effet odieux de la
un effet odieux de la vanité. Mépriser la famille, rougir d’un parent
pauvre
, est une lâcheté. Ce caractère, vigoureusement de
dans notre âme. Il était bien naturel que Delille, devenu aveugle et
pauvre
, parlât de ses infortunes. On lui sait gré de ce
vue et malheureux. L’anecdote qui suit est touchante. Ces paroles du
pauvre
qui s’afflige de ce qu’on lui marchande son chien
ait est pathétique. On surprend une larme à sa paupière, en voyant un
pauvre
animal qui ne veut point survivre à son
Guyet. Parallèles. Modèles. N° 59. — Le riche et le
pauvre
. Qu’est-ce qu’un riche dans l’esprit du monde
st bienfaisant, un monstre s’il est barbare. De même, qu‘est-ce qu’un
pauvre
selon le monde ? Hélas ! quelles couleurs pourrai
a cessé d’être homme. Dans l’ordre de la Providence, au contraire, un
pauvre
, c’est en quelque sorte le plus intéressant de se
sant de ses ouvrages, et comme le secret de sa sagesse qui a rendu le
pauvre
précieux et nécessaire au riche, qui a voulu que
et nécessaire au riche, qui a voulu que le riche fût le protecteur du
pauvre
, et le pauvre le sauveur des riches qu’il délivre
au riche, qui a voulu que le riche fût le protecteur du pauvre, et le
pauvre
le sauveur des riches qu’il délivre du danger des
rtir en charités qui leur servent à acheter le ciel ; en sorte que le
pauvre
, dans l’ordre de la Providence, est tout à la foi
ête : ou des bénédictions ou des anathèmes. En un mot, le riche et le
pauvre
, dans l’ordre de la Providence, sont le contraire
nce, sont le contraire de nos idées : le riche en est le ministre, le
pauvre
en est le bien-aimé ; le riche a ses ordres, et l
inistre, le pauvre en est le bien-aimé ; le riche a ses ordres, et le
pauvre
a ses droits, l’un pour donner, l’autre pour rece
empires ; elle a fait les riches pour se reposer sur eux du soin des
pauvres
, et elle ne leur a donné plus de biens que pour l
Connétable de Bourbon et Bayard. LE CONNÉTABLE. N’est-ce point le
pauvre
Bayard que je vois au pied de cet arbre, étendu s
encore touché pour sa patrie. Mais avançons pour lui parler. Ah ! mon
pauvre
Bayard : c’est avec douleur que je te vois en cet
trop violente, vous pouviez vous retirer : mais il valait mieux être
pauvre
, obscur, inutile à tout, que de prendre les armes
dans un séjour infect et dans les flammes dévorantes. HAMLET. Hélas !
pauvre
ombre ! LE SPECTRE. Ce n’est pas la pitié que
pas voir Géronte. O ciel ! ô disgrâce imprévue ! ô misérable père !
pauvre
Géronte, que feras-tu ? GÉRONTE, à part. Que dit-
s presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon
pauvre
maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie,
es gens armés accourent de toutes parts, et le tigre est sans vie. La
pauvre
mère en croit à peine à scs yeux ; elle oublie se
t pas assez de fleurs pour les guirlandes dont on orna sa porte ; les
pauvres
furent riches pour lui faire des présents ; toute
d’une belle fontaine qui coulait au pied de l’arbre, la regardait, la
pauvre
petite goutte, et la croyait dans l’embarras. Il
trahit, et la fourmi, instruite et témoin de leurs jeux folâtres : «
Pauvres
fous ! se dit-elle, nous verrons dans un autre te
orrible de l’air, couvrit la terre d’un tapis éblouissant. Lorsque le
pauvre
rossignol vola de nouveau vers son rosier favori,
urquoi se désolait-elle ? demanda la déesse qui déjà se sentait émue.
Pauvre
malheureuse que je suis ! disait-elle. Je n’ai ma
ort doucement un monstre, un crapaud, qui lance tout son venin sur le
pauvre
insecte. Ah ! que t’ai-je fait, crie le ver. Eh !
et proposa de choisir le baudet pour victime. D’un accord unanime, le
pauvre
animal fut sacrifié. A la cour, le riche coupable
le. Ne sentez-vous pas le vent qui souffle ? la bise est rude aux
pauvres
gens, le froid jette partout son manteau de glace
ses que je vous raconte, pour vous entretenir de la misère de tant de
pauvres
petits enfants comme vous, qui ont froid et qui o
ne famille indigente manque de pair et de feu ; là-haut peut-être une
pauvre
mère, forcée de sortir de chez elle tout le jour,
le confie ses enfants, pas une bonne voisine qui les surveille car le
pauvre
loge avec le pauvre, et, dans ces tristes maisons
s, pas une bonne voisine qui les surveille car le pauvre loge avec le
pauvre
, et, dans ces tristes maisons de l’indigence, cha
t obligé de gagner sa vie jour par jour, heure par heure. Oh ! que de
pauvres
mères, ainsi chassées de chez elles par le travai
plus forte raison un enfant. Mais, comment venir au secours de cette
pauvre
mère qui ne peut pas rester chez elle, et qui ne
lle ou son fils ou sa fille ? Comment venir au secours des enfants du
pauvre
, qui chez eux n’ont ni feu, ni pain, ni personne
la charité est ingénieuse, la bienfaisance est une bonne gardienne du
pauvre
. C’est la bienfaisance, c’est la charité qui a in
la bienfaisance, c’est la charité qui a inventé pour les enfants des
pauvres
, les salles d’asile. Je vais vous dire ce que c’e
ine dans tous les temps. Cette maison est un véritable élysée pour de
pauvres
enfants habitués à toutes les obscurités de ces t
e, alerte, douce et vive qui devient ainsi la mère de tous les petits
pauvres
de son hameau. Tous les matins, le père qui va tr
dent l’un l’autre ; bientôt ils sont amis, ils mettent en commun leur
pauvre
misère. Et dans cette salle d’asile, ces enfants,
mmun leur pauvre misère. Et dans cette salle d’asile, ces enfants, si
pauvres
le matin ; riches à présent, n’ont plus qu’à se l
a chaud et qu’il n’a pas faim. Oh ! le cœur d’une mère est un trésor.
Pauvre
ou riche, elle est toujours mère, elle a pour son
est de l’ombre en été. Grâce ces touchantes institutions, l’enfant du
pauvre
, lui aussi, connaît le printemps en fleurs : il r
odestes, Le reste dans la poudre au hasard confondu. Salut, cendre du
pauvre
! Ah ! ce respect t’est dû. Souvent ceux dont le
anquille Renferme un citoyen qui fut toujours utile. Salut, cendre du
pauvre
! accepte tous mes pleurs : Mais quelle autre pen
uit tes traces, Un œil s’aperçoit-il seulement que tu passes, Hors un
pauvre
pêcheur soupirant vers le bord, Qui, tandis que l
ien, Qui jamais ne repousse et qui jamais n’aboie, Mais qui flaire le
pauvre
et l’accueille avec joie ; Des passereaux montant
a sainte maison, Qui suivit dans le temps son vieux maître en prison.
Pauvre
fille, à ces murs trente ans enracinée, Partagean
cteur après cette belle description. Gutet. N° 139. — L’Ivresse du
Pauvre
. Les bonnes descriptions présentent assez ordi
descriptif, et, l’on peut dire alors qu’il y a tableau. L’ivresse du
pauvre
est un de ces petits chefs-d’œuvre dans lesquels
ujet d’une foule de croquis. Ainsi, il nous montrerait tour-à-tour le
pauvre
à table, puis se soutenant à peine, marchant sur
Nous pouvons à ce trait concevoir quelque crainte sur la retraite du
pauvre
homme, mais l’hémistiche suivant nous rassure :
et le lecteur satisfait éprouve une certaine émotion au moment où le
pauvre
homme s’endort en chantant. Quel sera le réveil ?
fois, et anima ses frères à marcher sur ses traces. Ainsi une esclave
pauvre
et faible, en se revêtant de Jésus-Christ, se con
et d’émeraudes ; mais les moutons ne pouvaient en approcher, et les
pauvres
vaches, beuglant tristement, s’en retournaient à
en retournaient à jeun à l’étable. Au bout de douze ans, la ruine des
pauvres
gens fut complète, au grand étonnement d’Azaël, q
aux. Maintenant elle était agenouillée et disait : « Tu me maudis, ma
pauvre
mère ; mais le bon Dieu t’a vengée. Je devais êtr
; il admirait l’expression divine qu’elles donnaient au visage de la
pauvre
enfant. Puis ses yeux se dessillant, il sentit co
L’hiver glace les champs, les beaux jours sont passés ; Malheur au
pauvre
sans demeure ! Loin des secours, il faut qu’il me
sur la pierre, Les appelle en pleurant ; ils ne se lèvent pas ! Leur
pauvre
enfance, hélas ! se tenait embrassée, Pour conser
r (Historiette). A propos de pater, écoutez une histoire : Simple
pauvre
d’esprit ou du moins de mémoire, Un berger savoya
e troisième mouton Qui es, — Oh ! de Qui es il n’est plus question ;
Pauvre
Qui es, reprit en larmoyant l’élève, Vous ne save
iche offensé. (Conte.) Le favori d’un sultan jeta une pierre à un
pauvre
derviche qui lui demandait l’aumône. Le religieux
voisins, et en paya aux propriétaires le prix qu’ils demandèrent. Une
pauvre
veuve se refusa seule, par pieux scrupule, à alié
ent de cette femme, l’expropria par force de son petit domaine, et la
pauvre
veuve alla en pleurant trouver le juge. Iben Besc
t qu’une petite partie de la terre que tu s enlevée injustement à une
pauvre
veuve. Comment iras-tu pour la porter tout entièr
liberté avec son nouveau maître, et lui offrit cinq cents sequins. Le
pauvre
homme fut ébloui par tant d’argent, et accepta, s
n enfant du moins soit sauvé !… qu’il soit le vôtre ! capitaine. » La
pauvre
mère, tout en larmes, arrachant son fils au sein
. Ah ! passagers et matelots, tous adoptaient l’enfant de la veuve. «
Pauvre
petit ! nous t’embrasser ! » s’écrient avec trans
aume. Dans le village de Fouly vivait, il y a quelques années, un
pauvre
paysan nommé Guillaume Mona. Un ours venait toute
tte maison est nécessaire à ma santé. Croyez-vous que pour être un
pauvre
paysan, on ait moins d’honneur et de patriotisme
nder la cause de ce mouvement extraordinaire ; on vint lui dire qu’un
pauvre
paysan était mort depuis vingt-quatre heures, et
Hélas ! que suis-je maintenant : l’épouse d’un mercenaire. Je gémis :
pauvre
et délaissée, je me consume dans les larmes ; je
monte, son couteau dans ses dents, et venu à la hauteur du lit, de ce
pauvre
jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte,
s hasarder d’acquitter en partie ce que je vous dois. À l’instant, le
pauvre
homme va à son bureau ; il revient la main pleine
rs, et qu’en échange je donne à madame votre portrait en pur don. Le
pauvre
homme et la pauvre femme tombèrent des nues. J’ai
ge je donne à madame votre portrait en pur don. Le pauvre homme et la
pauvre
femme tombèrent des nues. J’ai ajoute beaucoup de
Voici une petite histoire qui s’est passée, il y a trois jours ; un
pauvre
passementier dans le faubourg Saint-Marceau, étai
se et represse ; il demande du temps ; on le lui refuse, on prend son
pauvre
lit et sa pauvre écuelle : quand il se vit en cet
il demande du temps ; on le lui refuse, on prend son pauvre lit et sa
pauvre
écuelle : quand il se vit en cet état, la rage s’
étaient dans sa chambre ; sa femme sauva le quatrième et s’enfuit. Le
pauvre
homme est au Châtelet ; il sera pendu dans un jou
un petit brasier ses mains pâles. Une lampe d’argile éclairait cette
pauvre
demeure, et un rayon de la lampe venait expirer s
qui ruisselle de tous les endroits de son divin corps. Il regarde la
pauvre
sacrée Vierge toute transpercée du glaive de doul
agnons et serviteurs qui virent ainsi subitement tomber comme mort ce
pauvre
amant, estonnez de cet accident, coururent de for
voir réunis. Mais parfois ils s’accordaient dans le désir de nuire au
pauvre
monde, et quand par hasard un homme venait à pass
ent plus pour remplir leur vie que la prière et la charité. Riches et
pauvres
, manants et gentils- hommes, le prêtre, le seigne
cères, des consolations également fraternelles. Mais souvent quand le
pauvre
retournait à sa cabane avec joie et espérance au
863) par deux misérables qui pensaient trouver des trésors dans cette
pauvre
cellule où venaient tant de pèlerins. Il avait lu
ictoire vous rester toujours fidèle ! En vous faisant mes adieux, mon
pauvre
cœur n’est point tranquille : combien je serais p
voulait ainsi. Je venais d’être mère, il mourut, et nous laissa, toi
pauvre
orphelin, moi, veuve à la fleur de l’âge et livré
iles L’ange à ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles...
Pauvre
mère, ton fils est mort !... Jean Reboul. N°
on fils est mort !... Jean Reboul. N° 256. — La Mendiante. La
pauvre
femme est là devant le cimetière, Bien vieille et
ses yeux avec leur blanc linceul, Là vient la jeune fille, et puis la
pauvre
mère, Et puis l’enfant, et puis l’aïeul ! Elle vo
arents que mon amour bénit ! Grâce à vos soins, ici, pendant l’orage,
Pauvre
oiselet, j’ai pu trouver un nid2. J’ai fait ici
, édit. Garnier frères.) Mon vieil habit Sois-moi fidèle, ô
pauvre
habit que j’aime ! Ensemble nous devenons vieux
us a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! L’an d’après, moi,
pauvre
femme, A Paris étant un jour, Je le vis avec
our vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! Mais quand la
pauvre
Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravan
re n’est pas grand, mais je bois dans mon verre. 5. Socrate était
pauvre
, et n’avait pas de serviteurs. 1. L’ambre est u
s portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérangé, et votre
pauvre
petite fille qui me représentait la mienne. Compr
, tra, tra, tra ; ils rencontrent un homme à cheval : Gare, gare ! Ce
pauvre
homme veut se ranger ; son cheval ne veut pas ; e
plus que M. le Prince en usât ainsi ; mais c’était trop tard pour le
pauvre
Vatel. Cependant Gourville tâcha de réparer la pe
t ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer ! L’esprit tourne à la
pauvre
madame de Nogent3 ; madame de Longueville4 fait f
de ce héros, dont tout le train4 était arrivé à onze heures. Tous ces
pauvres
gens étaient en larmes, et déjà tout habillés de
sse ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le
pauvre
chevalier de Grignan était bien abîmé de douleur.
veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir Un
pauvre
enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un
nts demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur
pauvre
mère Est morte sous le chaume avec des cris affre
el foyer ? Quand tes tremblantes mains essuieront la poussière De ce
pauvre
réduit que tu crois oublier ? De quel front viend
nt du genre humain l’universelle voix… Et de toi, morte hier, de toi,
pauvre
Marie, Au fond d’une chapelle il nous reste une c
er comme toi pour un amour divin3 ! L’espoir en dieu Ah !
pauvres
insensés, misérables cervelles, Qui de tant de fa
ce chant de douleur. Millevoye. * La Feuille. De ta tige détachée,
Pauvre
feuille desséchée, Où vas-tu ? — Je n’en sais rie
rs ont raconté, dans nos forêts lointaines. Qu’ici le riche aidait le
pauvre
dans ses peines ; Eh bien ! moi je suis pauvre, e
ici le riche aidait le pauvre dans ses peines ; Eh bien ! moi je suis
pauvre
, et je vous tends la main. Faites-moi g
Au foyer paternel quand pourrai-je m’asseoir Rendez-moi ma
pauvre
chaumière, Le laitage durci qu’on partageait le s
urais au Moustoir ; Et, dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon
pauvre
cœur troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans
space, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était
pauvre
, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs q
e était pauvre, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs que le
pauvre
n’a pas. La simple croix de buis, un vieux drap m
ppait de ses cornes ; De tristesse et de crainte il emplit le manoir,
Pauvre
bête, et mourut ainsi de désespoir1 !… A sa franc
aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! Nos fautes, mon
pauvre
ange, ont causé nos souffrances. Peut-être qu’en
léopard, Distraite, regardait vaguement quelque part5. Pour les
pauvres
Donnez, riches ! L’aumône1 est sœur de la pr
itié de nous ! » Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le
pauvre
qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos
de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce
pauvre
blessé. » Tout à coup, au moment où le housard ba
ite, ruisselant, Aux parois d’un seau neuf fait de bon bouleau blanc.
Pauvre
Blanche ! elle est vieille, elle est maigre et po
cette bonne pensée d’un ancien, de Guillaume du Vair : « La main du
pauvre
est la bourse de Dieu. Avons-nous à acheter quelq
plus que M. le prince en usât ainsi : mais c’était trop tard pour le
pauvre
Vatel. Cependant Gourville tâcha de réparer la pe
igné dans sa terre des Rochers. Enfin, ma fille, me voici dans ces
pauvres
Rochers : peut-on revoir ces allées, ces devises,
e nous arriverions le mardi, et puis tout d’un coup il l’oublie : ces
pauvres
gens attendent le mardi jusqu’à dix heures du soi
t : tout le monde pleure, ou craint de pleurer : l’esprit tourne à la
pauvre
madame de Nogent1 ; madame de Longueville fait fe
t voir l’Ulysse d’Homère provoqué par Irus, dépouiller son manteau de
pauvre
, et déployer la stature imposante, les membres ne
aut. Le geste sera indiqué par les petites figures. LE PETIT SAVOYARD
Pauvre
petit, pars pour la France. — Que t
, où recourir ici, / DE L’ACTION. Ou mendier pour toi ? — chez des
pauvres
aussi ! — Laisse ta pauvre mère, enfant de la S
CTION. Ou mendier pour toi ? — chez des pauvres aussi ! — Laisse ta
pauvre
mère, enfant de la Savoie ; — Va, /
que Dieu ne t’abandonne, — Que le seul bien du
pauvre
est le peu, qu’on lui donne, — Prie, — et demand
mêmes sujets que le vers de six syllabes. Vers de quatre syllabes.
Pauvre
petite Pénètre vite Dans la prison Au noir donjon
prise, ou faire remarquer une expression. Vers de trois syllabes.
Pauvre
fille Sans famille, Pour mourir Doit souffrir. (J
eux vers correspondants : Stu-peur, va-peur, cou-rage, rage. 2. Rimes
pauvres
. — La rime est pauvre quand elle n’offre que la r
: Stu-peur, va-peur, cou-rage, rage. 2. Rimes pauvres. — La rime est
pauvre
quand elle n’offre que la répétition du même son,
on trouve néanmoins dans de bons auteurs. Remarquez que la rime n’est
pauvre
qu’autant que le son est réduit à sa plus grande
, — éver — tue, tor — tue, etc. Il ne faut pas prendre pour des rimes
pauvres
celles où le son simple est modifié, quand même l
ou des consonnes. Quelques auteurs mettent aussi au nombre des rimes
pauvres
, sult — an, inst — ant, — dé — mon, mont, — eff —
dé — mon, mont, — eff — or, fort, etc. Je conviens que ce sont là de
pauvres
rimes, dont on ne trouve des exemples que chez le
ns tristes jours : Car jusques à la mort nous espérons toujours. Mais
pauvre
, et n’ayant rien pour payer mon passage, Ils m’on
st la prédication de l’Évangile. De ce jour, l’esclave, le faible, le
pauvre
, l’étranger, devinrent les égaux et les frères du
té à Rome jusqu’à la liberté de la voix et de la respiration : ou les
pauvres
Romains sont muets, ou ils n’ouvrent la bouche qu
ereur Julien à Arsace, pontife d’Asie, que les Galiléens, outre leurs
pauvres
, nourrissent encore les nôtres ? » Le christianis
e donne des leçons aux rois, mais sans les insulter ; elle console le
pauvre
, mais sans flatter ses vices. La politique et tou
en abolissant les corvées remplaçait-il cette charge qui écrasait le
pauvre
peuple des campagnes par un impôt également répar
sont heureux, Ils gardent des enfants qui leur ferment les yeux ! Les
pauvres
, délaissés, meurent dans la souffrance... » Et l
lentement de mon front sur mon cœur. Et le soir, en rentrant dans ma
pauvre
chaumière, Quand l’enfant accourait, et me criait
ndait les bras, Tout mon corps frissonnait, je me disais tout bas : «
Pauvre
enfant, tu seras une bête de somme, « Ton père es
abandonnée… Lui, peut-être il est mort, sans amis, sans secours, Mon
pauvre
enfant, mon fils !… ma vie et mes amours, Que je
in ?... Le mépris des valets, notre cœur le surmonte ; C’est pour mon
pauvre
enfant que je buvais la honte ! La honte et les c
ton gré convertis en mornes funérailles Leurs triomphes hautains ; Le
pauvre
villageois de ses vœux t’importune ; Souveraine d
uand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort,
Pauvres
chiens et moutons, toute la bergerie Ne s’informe
e M’apporte encor de nouvelles douleurs. Toujours souffrant, toujours
pauvre
et timide, De ma gaité je vois pâlir les fleurs.
re est très-borné. Mme de la Rochejaquelein 39. Le Riche et le
Pauvre
Gitona le teint frais, le visage plein, et le
compagnie ; il n’en coûte à personne ni salut, ni compliment : il est
pauvre
. La Bruyère. Les Parvenus Ni les trou
soleil les haillons ! Je veux que la misère écrase l’opulence, Que le
pauvre
à son tour ait le droit d’insolence, Qu’on trembl
e est la tyrannie, et je ne l’aime pas. MARAT. C’est fort bien, va du
pauvre
au riche que tu flattes, Prends-toi d’amour subit
CLITANDRE. On dit qu’avec Bélise il est du dernier bien. CÉLIMÈNE. Le
pauvre
esprit de femme et le sec entretien ! Lorsqu’elle
nécessaire Qu’on ne voie, en dépit de la faim et du froid, Plus d’une
pauvre
fille honnête et marchant droit. CLORINDE. Ah ! c
le nomme Journal inutile. Aussitôt, je vois s’élever contre moi mille
pauvres
hères à la feuille ; on me supprime, et me voilà
Cent fois oui. MADAME HUGUET. Mais il serait plus
pauvre
encore, car la terre Ne rapporte que trois. HUBER
s plombs étouffants, L’ornement du foyer, le respect des enfants. Mon
pauvre
frère, avec les produits de sa charge, Aura-t-il
e tenir en joie, À lire des romans sur des meubles en soie ; Quant au
pauvre
avoué, son riche appartement Ne lui sert que la n
devrais ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d’un
pauvre
missionnaire dépourvu de tous les talents que vou
yantes de ma religion. Qu’ai-je fait, malheureux ! j’ai contristé les
pauvres
, les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté l’ép
illeur mercenaire, Vous vend pour un écu sa plume et sa colère. «
Pauvres
fous ! vains esprits ! s’écrie avec hauteur Un ig
Ariane qui va être trahie par sa sœur, à cette scène pathétique où la
pauvre
femme, qui déjà se sent moins aimée, demande qui
un siècle, hélas ! nous avons tant douté, Tant tiré dans tous sens la
pauvre
vérité, Tant adoré d’erreurs, essayé de systèmes,
cile ? Il sait, grâce aux docteurs du moderne évangile, Qu’en vain le
pauvre
espère en un Dieu qui n’est pas, Que l’homme tout
a prêté. On ne me vit jamais vanter dans une orgie Le doux sommeil du
pauvre
et sa frugalité, Et je ne voudrais pas de tout l’
ait à Ménélas le sage Télémaque ; Il n’est plaines ni prés dans notre
pauvre
Ithaque, Et ces biens mieux qu’à moi pourront vou
uvre, et deux fois à l’hôtel de Richelieu ? Quand vous avez traité la
pauvre
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne
é dans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave : mon
pauvre
cousin, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un h
La France en 1694 Au Roi. Au lieu de tirer de l’argent de ce
pauvre
peuple, il faudrait lui faire l’aumône, et le nou
née ! comme vous arrangez les événements, et comme vous gouvernez les
pauvres
humains ! Il est plaisant que les mêmes gens de l
bien amère de chagrin : homme de lettres comme vous, je suis riche ou
pauvre
selon les circonstances, et malheureusement mon t
ur en ouvrir un autre. Je n’ai plus vu que des bergers, des mages, de
pauvres
petits enfants égorgés et un berceau duquel est s
Ayez ce courage, cher ami, et cette foi, que vous admirez chez notre
pauvre
ami L…, qui le console dans un si grand malheur,
ur Olybrius, etc., etc., a madame Daniel Lefèvre. Chère madame, Notre
pauvre
ami a bien souffert ; il va un peu mieux ; il boi
névrose chez des sujets affaiblis. C’est là qu’en était arrivé notre
pauvre
ami. Heureusement pour lui, je veillais. Deux sai
nt des émotions qui affaibliraient votre santé déjà trop ébranlée. Le
pauvre
docteur ne rentrera jamais dans sa maison. Quelqu
atteindre, et à cet autre qu’il est également à la portée de tous, du
pauvre
comme du riche, de l’ignorant comme du savant, du
ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses
pauvres
; elle fait croire, douter, nier la raison ; elle
vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose, le
pauvre
comme le riche, l’ignorant comme le savant, le si
distinguer parmi leurs semblables. Ils y verront comment le fils d’un
pauvre
artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de se
e, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et
pauvre
. Les bienfaits du travail, les heureux fruits de
tiers pour essuyer des pleurs ; D’un mouchoir garni de dentelles. Le
pauvre
souffre… vite une offrande, un secours, Une quête
Ce sont des anges du Seigneur, » Ne faites pas battre vos ailes. Le
pauvre
souffre encor… chantez pour lui ce soir, Fauvette
votre auréole ; Vous marchez au salut en souliers de satin. Pour les
pauvres
dansez, s’il vous plaît, ma charmante, Le quadril
Dansez, ô papillon ! mais en ouvrant les ailes, Laissez aux mains du
pauvre
une poussière d’or. Vous n’êtes pas toujours la
e beau soleil qui nous charme et rayonne, Brillez, mais réchauffez le
pauvre
qui Frissonne. Quêteuses, patronnesse au succès t
s les honnêtes gens voués par religion ou par humanité au service des
pauvres
en des temps si difficiles, qui doivent choisir e
serrement de main qui relève le courage abattu ; quand elle traite le
pauvre
avec respect, non-seulement comme un égal, mais c
s abus de la société chrétienne. Car, disent-ils, l’aumône insulte le
pauvre
, puisqu’elle l’humilie, puisqu’elle ne lui permet
ent écus par an pour être le père, l’instituteur, le consolateur d’un
pauvre
village perdu dans la montagne, ou le soldat qui
, firent profession de mendicité. Ne dites donc plus que j’humilie le
pauvre
, si je le traite comme le prêtre qui me bénit et
rpétuer : la même autorité qui nous annonce qu’il y aura toujours des
pauvres
parmi nous est aussi celle qui nous ordonne de to
il n’y en ait plus. Et c’est précisément « cette éminente dignité des
pauvres
dans l’Église de Dieu, » comme dit Bossuet, qui n
e aussi celui qui la donne. Ceux qui savent le chemin de la maison du
pauvre
, ceux qui ont balayé la poussière de son escalier
ais que rien ne payera jamais deux larmes de joie dans les yeux d’une
pauvre
mère, ni le serrement de main d’un honnête homme
nfait. Quand vous dogmatiserez contre la charité, fermez la porte aux
pauvres
; ne cherchez pas à leur rendre amer le verre d’e
r conclu, ne ririez-vous pas de tout votre cœur de l’ingénuité de ces
pauvres
bêtes ? Vous avez déjà, en animaux raisonnables,
ersévérance, C’est là le dernier mot qui nous en est resté ! Ah !
pauvres
insensés, misérables cervelles, Qui de tant de fa
e Christ sauveur, le Christ libérateur, le Christ qui prend pitié des
pauvres
, des faibles et des misérables. Et puis, sous un
, un empire qui tombe ? Un passereau qui meurt me touche davantage2 ;
pauvre
petite créature de Dieu, qui, après avoir aspiré,
au genre humain. Le mien, personnellement, n’a rien de beau : malade,
pauvre
, persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendem
jours de véritable printemps. Ne voyez-vous pas là une image de notre
pauvre
vie, que les vents aussi agitent et brisent, et d
ints ; mais nous, terrestres, nous ne connaissons que la terre, cette
pauvre
terre noire, sèche, triste comme une demeure maud
n de l’argent ! c’est la chose la plus aisée du monde, et il n’y a si
pauvre
esprit qui n’en fît autant. Mais pour agir en hab
t de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière : les
pauvres
bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parle
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les
pauvres
animaux, travailler beaucoup et manger de même. C
ur s’opposer à leurs folles volontés. — Et qui veut prendre une femme
pauvre
, — il lui faut songer à la nourrir — et à la vêti
r, lequel quidam221 monsieur avait un singe qui faisait mille maux au
pauvre
Blondeau ; car il l’épiait d’une fenêtre haute qu
it coutume à tous les coups que Blondeau s’écartait223De sorte que le
pauvre
homme fut tout un temps qu’il n’osait aller boire
e, Jacques Amyot, après avoir étudié à Paris en menant la vie la plus
pauvre
et la plus laborieuse, devint professeur à l’Univ
battre son estomac403 et arracher ses cheveux, criant : « Hélas ! mon
pauvre
mari, ma pauvre patrie, hélas ! que ferons-nous ?
ac403 et arracher ses cheveux, criant : « Hélas ! mon pauvre mari, ma
pauvre
patrie, hélas ! que ferons-nous ? » enseignant404
ur votre vie, à me confesser la vérité de tout ce dessein. » Quand ce
pauvre
homme se trouva pris et convaincu (car le tout av
n de l’argent. C’est une chose la plus aisée du monde, et il n’y a si
pauvre
esprit qui n’en fît bien autant ; mais pour agir
de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière602, les
pauvres
bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parle
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les
pauvres
animaux, de travailler beaucoup, de manger de mêm
s portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérangé, et votre
pauvre
petite fille684 qui me représentait la mienne. Co
ce héros, et tout son train718 était arrivé à onze heures : tous ces
pauvres
gens étaient fondus719 en larmes, et déjà tout ha
ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin728. Je pense que le
pauvre
chevalier729 était bien abîmé de douleur. Quand c
s, vous demeurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce
pauvre
qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap p
ement inutile ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs : ces
pauvres
, que vous avez méprisés, sont les seuls qui serai
e chenille, et quelle chenille ! (Id. De la mode.) Le riche et le
pauvre
Giton 838 a le teint frais, le visage plein e
ompagnie : il n’en coûte à personne ni salut ni compliment854. Il est
pauvre
. (Id. Des Biens de fortune.) Le Testament
les vers du nez, ou plutôt ils étaient d’intelligence tous deux. Ah !
pauvre
Gil Blas, meurs de honte d’avoir donné à ces frip
de dix ans pour l’élever ; aussitôt un Pichon est parti pour Lyon. Ce
pauvre
petit est arrivé, je ne sais comment ; il est à l
enez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? Allez chez cette
pauvre
femme, et dites-lui que je lui veux toujours du b
tait en héritier, tandis qu’éloigné de mon père1157, je n’étais qu’un
pauvre
orphelin. Mon grand cousin Bernard était singuliè
air s’évanouirait en partie, si j’avais la preuve que d’autres que ma
pauvre
tante Suson l’ont chanté, (Les Confessions, prem
panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur1199 et si
pauvre
qu’elle demeure chez moi ; que ce panier contenai
serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le
pauvre
quand il vient réclamer son bien ; et, en lui mon
ts marchands livrent leurs marchandises à un plus bas prix à un homme
pauvre
qu’à un riche ; et quand je leur en ai demandé la
gens du petit peuple ne marchandent jamais, lorsqu’ils achètent à des
pauvres
comme eux : « Il faut, disent-ils, qu’ils gagnent
nt malade. Je me suis arrêté une fois avec admiration à contempler un
pauvre
honteux assis sur une borne, dans la rue Bergère1
e, en linge blanc, et si proprement arrangé, qu’on eût dit, quand ces
pauvres
gens lui faisaient l’aumône, que c’était lui qui
ui ont voulu nous expliquer les causes de la pitié1293. Aucune de ces
pauvres
bienfaitrices ne se mettait à la place de cet inf
on solitaire, où l’on ne voyait guère que des bois. Il y aperçoit une
pauvre
cabane, il y frappe ; il en sort un vieux hernout
r de la famille, et lui dit : « Ma jeune demoiselle, ayez pitié d’une
pauvre
esclave fugitive ; il y a un mois que j’erre dans
ts, le dévora tout entier. Virginie, la voyant rassasiée, lui dit : «
Pauvre
misérable ! j’ai envie d’aller demander votre grâ
rmes ; c’est dire précisément que la pauvreté est riche et l’opulence
pauvre
: mais l’homme est fait ainsi : toujours il se pl
pour échapper, les mêmes moyens qu’à ses compagnons ; mais c’était un
pauvre
jeune homme privé tout à fait de la raison, et, s
foyer et les douceurs du repas et de la couche. Si le voyageur était
pauvre
, on lui donnait des habits, des vivres, et quelqu
nneur à un prince quand on lui proposait de rendre quelques soins aux
pauvres
qui s’y trouvaient par hasard avec lui. Le cardin
Un Grec vint donc me chercher1379 pour voir sa fille. Je trouvai une
pauvre
créature étendue à terre sur une natte et ensevel
l monte, son couteau dans les dents ; et venu à la hauteur du lit, ce
pauvre
jeune homme étendu offrant sa gorge découverte, d
forêt de Lions ? C’était dans l’année des grandes neiges, que1459 les
pauvres
gens eurent si grand’peine à vivre. Ce fut une te
celui de la butte : « Mordienne ! dit Biscotin, je retrouverai notre
pauvre
père ou les loups m’y mangeront. — Pardienne1462
e le maître d’école écrivit en latin C’est ici qu’est la Bichonne, Le
pauvre
chien de Brisquet. Et c’est depuis ce temps-là qu
ant épuisé les forces de Lisette, qui perdait beaucoup de sang, cette
pauvre
bête s’affaissa tout d’un coup et tomba d’un côté
r à soi dans ces temps mauvais : qui sait combien ils dureront ? » Le
pauvre
père se tut, et, le cœur plein d’angoisse, il s’e
la loi de l’amour. Et maintenant, dans ce monde nouveau où tu entres
pauvre
et nu, il te sera fait comme tu as fait aux autre
r ne plus rentrer. Au pied de l’escalier elle rencontra l’enfant d’un
pauvre
ouvrier, nommé Robert, qui logeait dans la maison
barque brisée Nous nous hâtâmes1502 de descendre pour remercier la
pauvre
famille de l’hospitalité que nous avions reçue. N
contre les pointes des écueils qui devaient la protéger. La moitié du
pauvre
esquif tenait encore par la corde au roc où nous
, et regardait en pleurant les planches disjointes battre l’écueil. «
Pauvre
barque ! criait-elle, comme si ces débris eussent
avait coûté, et tous les souvenirs qui se rattachaient pour elle à ce
pauvre
débris flottant. « Était-ce pour cela, disait-ell
peindre après la dernière pêche du thon ? Était-ce pour cela que mon
pauvre
fils, avant de mourir et de me laisser ses trois
a barque qu’il nous avait laissée après lui pour gagner la vie de ses
pauvres
enfants ? Comment s’est-il protégé lui-même et où
, un éclat du bateau laissé à sec par une lame, voilà le saint ! » La
pauvre
femme oublia toute sa colère et tous ses blasphèm
fond de la mer en recommandant à Dieu son compagnon. Bérauld, le plus
pauvre
de tous les naufragés, dans son justaucorps1510 d
it en elle de beauté morale, son peu d’orgueil, sa charité envers les
pauvres
, n’était pas de nature à le charmer.... Galeswint
y traçaient d’affreux sillons, et arrachaient des cris de terreur aux
pauvres
femmes, cantinières ou fugitives, qui étaient sur
es gestes convulsifs s’apercevaient sur l’autre rive. Des blessés, de
pauvres
femmes tendaient les bras vers leurs compatriotes
ouffrait sans distraction du mauvais état de nos affaires, c’était ma
pauvre
maman. Et je dois avouer qu’elle ne trouvait en m
néral Drouot (1847)1589. Sentiments du général Drouot a l’égard des
pauvres
Le général Drouot1590 aimait sincèrement les h
ne commença à lui sourire, il prit la résolution de partager avec les
pauvres
les bénéfices de sa vie. C’est là le véritable si
s les gens du village, hommes, femmes, enfants, vont dans le champ du
pauvre
homme lui faire sa moisson, et lui rapportent pai
3 attablés, Tristan dit au greffier : « Eh ! mon Dieu, j’oubliais une
pauvre
haridelle1644 que j’ai à l’écurie. Ce n’est pas g
et leur faisant les honneurs de son dîner d’une manière splendide. Le
pauvre
greffier n’osa pas insister et fut forcé de dîner
uisqu’elle est morte ? — Hélas ! tu ne l’as donc pas oubliée, toi, ta
pauvre
chère mère ? — Non, puisque je l’ai vu mettre dan
servent mes remontrances ; et quand prendrez-vous un état ? Vous êtes
pauvre
, puisque au bout du compte vous n’avez de fortune
lets : voulez-vous qu’on sorte en chemise ? Vous me dites que je suis
pauvre
et que mes amis ne le sont pas : tant mieux pour
es yeux élevés au ciel. Aucune bête, ce jour-là, ne voulut d’elle. Ce
pauvre
petit corps n’excita, paraît-il, chez les assista
rité, ne voulut écouter aucun sentiment de pitié. On fit épuiser à la
pauvre
fille et à son jeune ami tout le cycle hideux des
r être frappée d’admiration. En s’écoulant, elle ne parlait que de la
pauvre
esclave. « Vrai, se disaient les Gaulois, jamais,
tant ses mailles à voix basse, avec un gros soupir de temps en temps.
Pauvre
Mme Eyssette ! elle y pensait toujours à ce cher
l y a encore ? — Le pape1773 est mort. — Le pape est mort !… » fit la
pauvre
mère, et elle s’appuya toute pâle contre la murai
n’y pensait plus. Chacun citait à l’envi quelque trait de vertu de ce
pauvre
Pie IX ; puis, peu à peu, la conversation s’égara
s le froid humide qui sont les vraies horreurs de la mer. Souvent les
pauvres
mourants, avant de rendre leur dernier cri, leur
ueue sinistre beffroi du premier grand bruit. Et les gabiers, et mon
pauvre
Yves, que faisaient-ils là-haut ? Les mâts, les v
êtit1874, Et vers le rat les tourna un petit1875 En lui disant : « O
pauvre
verminière1876 Tu n’as sur toi instrument ne man
Sans crainte, sans envie, et sans ambition, Règne paisiblement en son
pauvre
ménage ! Le misérable soin d’acquérir davantage N
cruelle qu’elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le
pauvre
en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à
mirent à jaser aussi confusément Que faisaient les Troyens, quand la
pauvre
Cassandre2156 Ouvrait la bouche seulement. Il en
le suspendit ; Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre
Pauvres
gens, idiots, couple ignorant et rustre ! Le prem
ut plus ; il mourra sous leurs coups. « Hé quoi ? charger ainsi cette
pauvre
bourrique2198 ! « N’ont-ils point de pitié de leu
s Et du désir qu’il a de se voir près de vous. » « Ha ! vraiment, mon
pauvre
Sosie, A te revoir j’ai de la joie au cœur. » « M
litandre. On dit qu’avec Bélise il est du dernier bien. Célimène. Le
pauvre
esprit de femme, et le sec entretien ! Lorsqu’ell
rien, Hors un barbet, compagnon de misère, Et qui mangeait le rien du
pauvre
hère2527. Quelqu’un lui dit : « Que fais-tu de ce
l’Asie Il existait deux malheureux, L’un perclus, l’autre aveugle, et
pauvres
tous les deux. Ils demandaient au Ciel de termine
out pouvait nuire, Était sans guide, sans soutien, Sans avoir même un
pauvre
chien Pour l’aimer et pour le conduire. Un certai
c’était là ! La, la. (Chansons.) Mon habit Sois-moi fidèle, ô
pauvre
habit que j’aime ! Ensemble nous devenons vieux.
ée Dans les plis de tes voiles saints. Adieu, chapelle qui protège Le
pauvre
contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige
Notre-Dame de Paris (1831) et les Misérables 2681 (1862). Pour les
pauvres
Donnez, riches : l’aumône est sœur de la prièr
itié de nous ! » Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le
pauvre
, qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos
! (Les Chants du crépuscule, III.) La fleur et la papillon La
pauvre
fleur disait au papillon céleste : — Ne fuis pas
de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce
pauvre
blessé ». Tout à coup, au moment où le housard ba
mon père. (La Légende des siècles, première série, XIII, 1.) Les
pauvres
gens Fragments Il est nuit. La Cabane est
1.) Les pauvres gens Fragments Il est nuit. La Cabane est
pauvre
, mais bien close. Le logis est plein d’ombre, et
ls aux grosses eaux d’un fleuve. « Tiens ! je ne pensais plus à cette
pauvre
veuve, Dit-elle ; mon mari, l’autre jour, la trou
t forte ; — Le spectre échevelé de la misère morte ; Ce qui reste du
pauvre
après un long combat. Elle laissait, parmi la pai
sa bouche Parlait pendant qu’au loin grondait la ruer farouche. « Mon
pauvre
homme ! ah ! mon Dieu ! que va-t-il dire ? il a D
a porte bouge comme2715 Si l’on entrait. Mais non. — Voilà-t-il pas,
pauvre
homme, Que j’ai peur de le voir rentrer, moi, mai
tre Madeleine ; L’un qui ne marche pas, l’autre qui parle à peine. La
pauvre
bonne femme était dans le besoin. » L’homme prit
le ressaisir, Et de sentir trembler sous l’ongle inexorable Toute la
pauvre
chair de l’enfant misérable. Il vient, et sur Rol
t les trois morts. Et, pendant ce temps-là, lâchant rênes et mors, Le
pauvre
enfant sauvé fuyait vers Compostelle. Durandal br
oir que je vous prends pour femme. Ça les fâche : Vous n’étiez qu’une
pauvre
ouvrière à la tâche, Seule, et dont les parents s
space, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était
pauvre
, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs q
e était pauvre, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs que le
pauvre
n’a pas : La simple croix de buis, un vieux drap
ée aux rameaux, O terre de mon cœur, ô collines chéries, Et pourtant,
pauvres
gens, pêle-mêle et nu-pieds, Sur le pont des vais
îtresse ! Au plus creux de l’abîme il roule pour toujours. Malheur au
pauvre
vieux dont la jambe est inerte, Lorsque l’onde, e
uve au ventre du gouffre un éternel tombeau. Et cependant c’est nous,
pauvres
ombres muettes, Qui faisons circuler au-dessus de
n du bruit, dans ta mousse ; Vieux vagabond qui tends la main, Enfant
pauvre
et sans mère, Puissiez-vous trouver en chemin La
en chemin La ferme et la fermière. De l’escabeau vide au foyer Là le
pauvre
s’empare, Et le grand bahut de noyer Pour lui n’e
nts demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur
pauvre
mère Est morte sous le chaume avec des cris affre
.. Une bonne passa, qui tenait un enfant. Je crus m’apercevoir que le
pauvre
innocent Avait dans ses grands yeux quelque mélan
ère du froid caveau S’épanouit dans chaque rose ! Sur le tombeau d’un
pauvre
enfant, D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il
S’épanouit dans chaque rose ! Sur le tombeau d’un pauvre enfant, D’un
pauvre
enfant qui fut mon frère ! Il avait ses fleurs à
ffle de l’autre monde ! (Pages intimes, VIII.) La chanteuse La
pauvre
enfant, le long des pelouses du bois, Mendiait :
e rue, Des parents sans travail, des frères au berceau, La famille du
pauvre
, à peine secourue ! Puis, qu’on donnât ou non, el
Sait-on combien de pleurs peut sécher un printemps, Et le peu dont le
pauvre
a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et
quatre ! — Le jeune est mort : voici sa croix2900, Retourne au logis,
pauvre
père ! La nuit vient, les matins sont froids Nous
nt cette tâche D’un dévouement obscur, d’un labeur sans relâche. Ah !
pauvre
mère ! plus j’y songe, maintenant, Toi, jeune et
à danser, Ils tombassent par terre et qu’on pût ramasser. Certes, les
pauvres
gens ne s’en firent pas faute. Mais, quand ce fut
ire ; Car, petit-fils d’un serf2947 et fils d’un artisan, Dès que ton
pauvre
bras fut tout juste assez ferme Pour pousser sur
uris où sont tapis les lièvres.... Tu chantais, tu sifflais pourtant,
pauvre
petit ! Tu prenais aux lacets des perdreaux et de
’envoya loin, à Mâcon, au collège2956. Oh ! comme je pleurais là-bas,
pauvre
petit ! Mes compagnons de classe en ont gardé mém
s blancs hochets aux verts losanges Qu’ils vont gagner leur pain, les
pauvres
petits anges. Le père est mort depuis quatre mois
ici, c’est que le procès n’est pas sérieux, et peut-être aussi que le
pauvre
faquin n’est pas en état de payer quoi que ce soi
La Rochefoucauld, voir page 51. 683. Degré, escalier. 684. Votre
pauvre
petite fille, Marie-Blanche de Grignan, qui était
qu’expose Bossuet lui-même dans son sermon sur l’Eminente dignité des
Pauvres
dans l’Eglise, les pauvres sont les véritables pr
dans son sermon sur l’Eminente dignité des Pauvres dans l’Eglise, les
pauvres
sont les véritables privilégiés du royaume de Jés
même est entre leurs mains ; et les riches n’v peuvent entrer si les
pauvres
ne les y reçoivent. » 752. Tabernacles, tentes,
parlant du mauvais riche, a endurci contre lui le cœur de Dieu ; les
pauvres
l’ont déféré à son tribunal ; son procès lui est
pe que Virgile. Ah ! madame, toutes nos langues modernes sont sèches,
pauvres
et sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont
heur dans la barque duquel ils se trouvaient les a recueillis dans sa
pauvre
maison, à Procida (dans le golfe de Naples, entre
rvières, colline qui borne Lyon à l’ouest. 1694. Blandine était une
pauvre
servante. Attale était venu de Pergame en Gaule p
de l’univers ; — enfants de la terre, fils des hommes, tous ensemble,
pauvres
et riches. — Ma bouche dira la sagesse… — Je déco
s une autre pièce du même poème (la Lyre d’airain), prête aux enfants
pauvres
des villes d’Angleterre : Ma mère, que de maux e
rs les campagnes. Ah ! que ne sommes-nous habitants des montagnes, Ou
pauvres
laboureurs dans le fond d’un vallon ! Alors, traç
t être consacrée. Restée veuve, Pernette a voué sa vie au service des
pauvres
et des souffrants et à l’éducation des enfants du
de ressource Savent ce qu’il en coûte à leur modeste bourse. Je suis
pauvre
, très-pauvre, et vis pourtant fort bien, C’est pa
leil les haillons1 ! Je veux que la misère écrase l’opulence, Que le
pauvre
à son tour ait le droit d’insolence, Qu’on trembl
est la tyrannie, et je ne l’aime pas. Marat. C’est fort bien. Va du
pauvre
au riche que tu flattes ; Prends-toi d’amour subi
Rome changerait son gouvernement, ou qu’elle resterait une petite et
pauvre
monarchie. » 1. Chacun de nous a, dans la vie, d
ion de M. Girard, proviseur du lycée Louis-le-Grand. Dezobry.) 3. Le
pauvre
homme ! 1. Outre son journal l’Ami du Peuple, M
eu nous Châtie ? Dieu, dis-je, qui, selon l’Écriture, a en horreur le
pauvre
superbe ? Mais, encore une fois, je le veux, les
t mauvais. Et que concluez-vous de là ? Si tout le monde souffre, les
pauvres
ne souffrent-ils pas ? Et si les souffrances des
souffre, les pauvres ne souffrent-ils pas ? Et si les souffrances des
pauvres
se trouvent chez les riches, à quoi doivent être
pauvres se trouvent chez les riches, à quoi doivent être réduits les
pauvres
mêmes ? Or, à qui est-ce à assister ceux qui souf
s elle est usitée. Les rimes, considérées quant à leur richesse, sont
pauvres
, suffisantes, riches ou superflues. Les rimes pau
richesse, sont pauvres, suffisantes, riches ou superflues. Les rimes
pauvres
sont celles qui n’ont absolument de commun que le
laît, jardin et chemin. On recommande, en général, d’éviter les rimes
pauvres
. Le grand nombre de ces rimes accuse une négligen
sque, dont la conclusion est : Beati pauperes spiritu ! Heureux les
pauvres
d’esprit ! Puis on entre dans une sorte de palais
le Assemblee, à bis ou à blancq6, à tort ou à droit, puisque tous les
pauvres
prestres, moynes et gens de bien, devots catholiq
nostre France, au lieu de soulager des tailles, aydes et subsides les
pauvres
sujects affligez d’une longue guerre, introduisir
. Le soir, on éteignait la lumière de bonne heure par économie, et le
pauvre
écolier devenait ce qu’il pouvait ; heureux lorsq
tie commune, il agrandit son cœur pour s’y contenter de peu. Riche ou
pauvre
, qu’il donne ou qu’il reçoive, il se prépare un t
tre, astronome et physicien français, naquit en 1749 d’une famille de
pauvres
cultivateurs, et mourut en 1827. 3. Il s’imagina
st point coquetterie : c’est la pure vérité. On n’a jamais sculpté un
pauvre
homme dans cet état ; M. Pigalle croirait qu’on s
que des marionnettes2 et dans Paris que des capables. Mes anges ! mes
pauvres
anges ! le bon temps est passé : vous avez quaran
ans la paix, dans l’innocente gaieté des honnêtes gens ; mais l’athée
pauvre
et violent, sûr de l’impunité, sera un sot s’il n
on de l’Ain. Voltaire en devint seigneur, et y résida vingt ans. D’un
pauvre
hameau, il fit une petite ville, et y répandit l’
restent, et c’est ma femme qui m’en fait la lecture, comme elle peut.
Pauvre
femme ! nous mettons ensemble nos douleurs, nos r
pour recevoir les requêtes de ses sujets ! Grands et petite riches et
pauvres
, tout pénétrait jusqu’à lui indifféremment dans l
différence entre la modestie et l’humilité ! Saint Louis secourt les
pauvres
, tous les païens l’ont fait ; mais il s’abaisse d
le dirigeait pendant ses heures de délassement vers la chaumière des
pauvres
, qu’il soulageait lui-même ! Et cependant à toute
on royaume des moines mendiants chargés de s’informer auprès des plus
pauvres
gens, s’il leur avait été fait quelque tort au no
rt sur ta lèvre a cloué de ses mains ? Est-ce un ris de pitié sur les
pauvres
humains ? Oh ! le mépris va bien sur la bouche de
nait sa foi par ses œuvres, répandant si largement sa charité sur les
pauvres
qu’il était du pain pour ceux qui avaient faim, d
perdue : Depuis trois jours entiers nous ne l’avons point vue ; Notre
pauvre
Brunon !… nous l’attendons en vain !… Les loups l
Jean-Jacques a tenté. Il n’y a pas l’écrivain plus propre à rendre le
pauvre
superbe. Une piété irréligieuse une sévérité corr
. Fouquet. Pour le pont de Château-Thierry Dans cet écrit notre
pauvre
cité Par moi, seigneur, humblement vous supplie ;
cent mille âmes, Grave et serein avec un éclair dans les yeux. Puis,
pauvre
prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croi
l’intermédiaire obligé de la richesse et de l’indigence, qui voit le
pauvre
et le riche frapper tour à tour à sa porte : le r
tour à tour à sa porte : le riche pour y verser l’aumône secrète, le
pauvre
pour la recevoir sans rougir ; qui, n’étant d’auc
également à toutes les classes : aux classes inférieures, par la vie
pauvre
, et souvent par l’humilité de la naissance ; aux
, a recommencé le cours de ses bienfaisantes œuvres : il a soulagé le
pauvre
, visité le malade, essuyé les pleurs de l’infortu
connaître : Plus instruit, je verrai plus loin. — Que dis-tu là, mon
pauvre
maître ? Crois-moi, trop penser ne vaut rien, Tro
nt anéantis ; À ta place, dans l’air, seuls voltigent encore Quelques
pauvres
oiseaux qui cherchent leurs petits. Dis adieu, p
core Quelques pauvres oiseaux qui cherchent leurs petits. Dis adieu,
pauvre
chêne, au printemps qui t’enivre. Hier, il t’a pa
admire, Car elles offensent les Dieux. J’aime mieux vivre
pauvre
, errer dans la broussaille, Manger des mets gross
ir ici qu’à prier Dieu, qu’à monter vos horloges, et qu’à éveiller de
pauvres
novices qui ne sont pas coupables de votre ennui.
inquiétude que vous avez désiré le repos. Charles-Quint. Hélas ! mon
pauvre
enfant, tu ne dis que trop vrai ; et Dieu veuille
de l’argent ! C’est une chose la plus aisée du monde, et il n’y a si
pauvre
esprit qui n’en fit bien autant ; mais, pour agir
l de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière : les
pauvres
bêtes n’en ont point, et ce serait mal parler ; m
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les
pauvres
animaux, de travailler beaucoup, de manger de mêm
Sous un savon grossier ne te verrai-je pas Mener, comme autrefois ton
pauvre
et sage père, Ramener les chevreaux à la crèche g
qu’un plaideur dont l’affaire allait mal Avait graissé la patte à ce
pauvre
animal. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a be
al Avait graissé la patte à ce pauvre animal. Depuis ce bel arrêt, le
pauvre
homme a beau faire, Son fils ne souffre plus qu’o
nt de mes bras… Quand je vivrais cent ans, je ne l’oublierais pas ! —
Pauvre
enfant ! me voyant tout tremblant et tout blême C
eur, Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraisse, Où la probité
pauvre
est un manque d’adresse. Rodolphe. Ah ! ah ! Geor
éclaration manifeste du ciel, et qu’il faut absolument faire grâce au
pauvre
patient, victime volontaire du dévouement le plus
e mirent à jaser aussi confusément Que faisaient les Troyens quand la
pauvre
Cassandre Ouvrait la bouche seulement.
quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent. À la fin le
pauvre
homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait
Il existait deux malheureux : L’un perclus, l’autre aveugle, et
pauvres
tous les deux. Ils demandaient au ciel de termine
Était sans guide et sans soutien, Sans avoir même un
pauvre
chien Pour l’aimer et pour le conduire.
mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la
pauvre
mère, se débattant vivement dans sa serre, jetait
de retour aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette
pauvre
mère : plusieurs sans doute ont péri. » Et il s’a
pour toujours la maison paternelle ; Mes jeunes sœurs pleuraient, ma
pauvre
mère aussi. Oh ! qu’un regret tardif me rendrait
; À son lit de douleur le malade m’attend. Là, naguère, une
pauvre
fille Me disait en pleurant : « Dieu finit mes ma
t je l’oublie ; Et mon cœur bat d’un noble orgueil, Quand le
pauvre
a pressé de sa main affaiblie Ma main qui douceme
rouvera plus de matière pour… Le chevalier. Plus de matière ? Hé, mon
pauvre
marquis, nous lui en fournirons toujours assez ;
s partout abandonnés, et qui seule plaidait éternellement la cause du
pauvre
contre le riche, du faible contre l’oppresseur, e
e Christ sauveur, le Christ libérateur, le Christ qui prend pitié des
pauvres
, des faibles et des misérables. Et puis, sous un
i, un empire qui tombe ? Un passereau qui meurt me touche davantage ;
pauvre
petite créature de Dieu, qui, après avoir aspiré,
au genre humain. Le mien, personnellement, n’a rien de beau : malade,
pauvre
, persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendem
de m’aimer. Si cela est, monsieur, je vous prie de témoigner à cette
pauvre
plaideuse que notre amitié n’est pas un bien inut
sse ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le
pauvre
chevalier était bien abîmé de douleur. Quand ce c
ancien domestique d’un père et d’une mère tendrement aimés. Voilà un
pauvre
vieillard affligé que je vous présente, monsieur
re, monsieur, de vouloir accueillir charitablement et cordialement ce
pauvre
homme ; cela le consolera : dites-lui que vous lu
s-vous pas hisse d’avoir troublé le monde ? Faut-il encore désoler un
pauvre
moine dans sa cellule84 ? » Je suis le moine, mai
Un mortel longtemps abuse. Pour vivre
pauvre
et méprisé, Il se donna bie
ère, Ce n’est qu’en ton secours maintenant que j’espère ; Oui, sur ma
pauvre
enfant j’appelle tes bontés ; Ses jours si peu no
ants, y mourut en peu de temps, dévoré par une tristesse profonde. Le
pauvre
petit Sedaine, resté seul avec son plus jeune frè
erait son action, et, comparant la douce vie du riche aux fatigues du
pauvre
et la détresse de l’un à l’aisance de l’autre, pr
de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Le spoliateur du
pauvre
Vous1 avez dépouillé cet homme pauvre, et vou
tu. » Le spoliateur du pauvre Vous1 avez dépouillé cet homme
pauvre
, et vous êtes devenu un grand fleuve engloutissan
ement inutile ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs ; ces
pauvres
que vous avez méprisés sont les seuls capables de
on en murmure, elle est noble et considérable par cette alliance. Les
pauvres
, depuis ce temps, sont les confidents du sauveur,
des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois la source
pauvre
et pure Heureux le sort caché dans une vie obscur
qu’un plaideur dont l’affaire allait mal Avait graissé la patte à ce
pauvre
animal6. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a b
l Avait graissé la patte à ce pauvre animal6. Depuis ce bel arrêt, le
pauvre
homme a beau faire : Son fils ne souffre plus qu’
mé, lui présentant des petits chiens. Venez, famille désolée ; Venez,
pauvres
enfants qu’on veut rendre orpheline, Venez faire
s haines sous d’ingénieux euphémismes ! 3. On est tenté de dire : le
pauvre
homme ! 4. Mais Néron reparaît dans le ton inqu
1. Il devient presque éloquent. 2. C’est encore le cas de dire : le
pauvre
homme ! Comparez le monologue mélancolique d’Augu
m’aimer. Si cela est, Monsieur, je vous supplie de témoigner à cette
pauvre
plaideuse que votre amitié n’est pas un bien inut
e cette doctrine : les ignorants l’ont persuadée aux philosophes ; de
pauvres
pêcheurs ont été érigés en docteurs des rois et d
a gloire de Racine, dont l’ombrageuse rivalité attrista sa vieillesse
pauvre
, fière et indépendante. L’héroïsme est le princip
nd cri, et ce ne fut pourtant pas eux qui eurent le plus de peur. Les
pauvres
augustins169 réformés et déchaussés, que l’on app
x, se détachant de la troupe, nous cria : « Messieurs, nous sommes de
pauvres
religieux, qui ne faisons de mal à personne, et q
n de l’argent ! C’est la chose la plus aisée du monde, et il n’y a si
pauvre
esprit qui n’en fît autant. Mais pour agir en hab
t de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière : les
pauvres
bêtes n’en ont point191, et ce serait fort mal pa
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les
pauvres
animaux, travailler beaucoup et manger de même. C
é, et j’ignore où je suis, qui je suis et ce que je fais. Hélas ! mon
pauvre
argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a p
e suis, qui je suis et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon
pauvre
argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! et pu
de toutes les vertus. Elles sont pénitentes, charitables, patientes,
pauvres
, sans avoir eu d’occasions extérieures de pratiqu
tat, elles sont dans l’impuissance d’en faire les actions. Il y a des
pauvres
vraiment riches, et des riches vraiment pauvres35
s portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérangé, et votre
pauvre
petite fille qui me représentait la mienne. Compr
. Pour moi, j’étais comme dans une île444; j’avais grand’pitié de mes
pauvres
voisins. Madame Guéton et son frère donnaient de
’espérait la fin de cet embrasement qu’avec la fin de la maison de ce
pauvre
Guitaut. Il faisait pitié ; il voulait aller sauv
plus que M. le Prince en usât ainsi ; mais c’était trop tard pour le
pauvre
Vatel. Cependant Gourville tâcha de réparer la pe
t ; tout le monde pleure, ou craint de pleurer ! L’esprit tourne à la
pauvre
madame de Nogent473; madame de Longueville474 fai
re, tra, tra, tra ; ils rencontrent un homme à cheval, gare, gare. Ce
pauvre
homme veut se ranger ; son cheval ne veut pas ; e
e la mort, que d’enterrer les morts mêmes512. La gloire L’homme
pauvre
et indigent au dedans tâche de s’enrichir et de s
ceux qui ont jamais eu la réputation de sagesse ; quand est-ce que ce
pauvre
homme se résoudra, s’il attend que de leurs confé
lontaire553. (Sermon sur la haine de la vérité.) Le spoliateur du
pauvre
Vous554 avez dépouillé cet homme pauvre, et vo
ité.) Le spoliateur du pauvre Vous554 avez dépouillé cet homme
pauvre
, et vous êtes devenu un grand fleuve engloutissan
ement inutile ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs ; ces
pauvres
que vous avez méprisés sont les seuls capables de
nnées ? Sermon sur le jugement de Dieu. L’oubli et l’abandon des
pauvres
Combien de pauvres sont oubliés ! combien deme
jugement de Dieu. L’oubli et l’abandon des pauvres Combien de
pauvres
sont oubliés ! combien demeurent sans secours et
que soient leurs maux, on y devient insensible. Combien de véritables
pauvres
, que l’on rebute comme s’ils ne l’étaient point,
e se donner la peine de discerner s’ils le sont en effet ! Combien de
pauvres
dont les gémissements sont trop faibles pour veni
pas s’approcher pour se mettre en devoir de les écouter ! Combien de
pauvres
abondonnés650 ! Combien de désolés dans les priso
nteux dans les familles particulières ! Parmi ceux qu’on connaît pour
pauvres
, et dont on ne veut ni ignorer, ni même oublier l
e l’on pourrait appeler le scandale de la Providence, la patience des
pauvres
outragés par la dureté et par l’insensibilité des
i ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Trois ans après, il mourut
pauvre
à Versailles. Honnête homme, fier, indépendant de
l se croit des talents et de l’esprit ; il est riche. Phèdon ou le
pauvre
Phédon743 a les yeux creux, le teint échauffé,
compagnie ; il n’en coûte à personne ni salut, ni compliment : il est
pauvre
746. Le paysan au xviie siècle L’on voit c
Lettre à Louis XIV 803 1694. Au lieu de tirer de l’argent de ce
pauvre
peuple, il faudrait lui faire l’aumône, et le nou
us avancé. Dieu voit la boue dont il nous a pétris, et a pitié de ses
pauvres
enfants876. D’ailleurs, quoique le torrent des pa
e sera chère jusqu’au dernier soupir880. Je n’ai garde d’y oublier le
pauvre
enfant que vous avez perdu. Je suis en celui qui
enez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? Allez chez cette
pauvre
femme, et dites-lui que je lui veux toujours du b
des marionnettes1164, et dans Paris que des cabales. Mes anges ! mes
pauvres
anges ! le bon temps est passé : vous avez quaran
ans la paix, dans l’innocente gaieté des honnêtes gens ; mais l’athée
pauvre
et violent, sûr de l’impunité, sera un sot s’il n
un jeune homme1381 Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un
pauvre
homme accablé de maux1382, et, de plus, fort occu
panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur1394, et si
pauvre
qu’elle demeure chez moi ; que ce panier contenai
serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le
pauvre
, quand il vient réclamer son bien ; et, en lui mo
ve la vôtre, et vous comble de tous les biens que vous désirez. Votre
pauvre
Jean-Jacques, qui vous embrasse de tout son cœur.
stinée trop étroite pour son essor. Malade et mourant, ce gentilhomme
pauvre
eut de la tenue et de la sérénité parmi ses souff
… figaro. Que voulez-vous, Monseigneur, c’est la misère. l e comte.
Pauvre
petit ! Mais que fais-tu à Séville ? Je t’avais a
s sujet. Figaro. Eh ! mon Dieu, Monseigneur, c’est qu’on veut que le
pauvre
soit sans défaut1440. l e comte. Paresseux, déra
ribuer avec d’autres secours, cette première part appelée la part des
pauvres
. Des jeux de l’ancien temps, un bal, dont quelque
il monte, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, ce
pauvre
jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte,
langue française Courage, monsieur1621, venez au secours de notre
pauvre
langue, qui reçoit tous les jours tant d’outrages
douce, car ils savent qu’ils retournent vers leur père1625. Comme le
pauvre
laboureur, au déclin du jour, quitte les champs,
7. Ce premier jour d’une nouvelle année ne passera point sans que ma
pauvre
tête fatiguée essaye de trouver quelques paroles,
té l’éducation dispensée dans les écoles militaires1713 à la noblesse
pauvre
; qui, à peine sorti de l’école, acquiert dans un
la coalition et lui impose la belle paix de Lunéville1716, ce fils du
pauvre
gentilhomme corse a déjà parcouru à trente ans un
Prométhée sur un rocher par la haine et la peur des rois. Ce fils du
pauvre
gentilhomme corse a bien fait dans le monde la fi
rie commune, il agrandit son cœur pour s’y contenter de peu. Riche ou
pauvre
, qu’il donne ou qu’il reçoive, il se prépare un t
2 juillet 1846. En général, les grands hommes de l’antiquité ont été
pauvres
. Aujourd’hui tout le monde échoue là ; on ne sait
urs ce qui m’a touché davantage ici bas. L’abbé de Lamennais, mourant
pauvre
et fidèle à La Chesnaye 1765, eut été le trésor d
t’adressent leur dernier adieu. — Leurs larmes ont assez coulé. — La
pauvre
orpheline seule ne te pleurera pas. — Pourquoi te
ennent de leur esprit et non de votre plume; et qu’ils sont comme ces
pauvres
malades qui, ayant la jaunisse jusque dedans les
, ou à bout de quelque chose ; ce mot dérive de chef. 222. Voilà ce
pauvre
homme qui a presque un remords, et n’ose plus réc
s’instruire chez nous, et qui contribuent à l’abondance de Paris. Nos
pauvres
sont nourris du produit de ces ouvrages, qui nous
bjets communs qui sont exposés à tout le monde, et cela parce que les
pauvres
ne jouissent pas de ces objets, et qu’on loue les
e nous fait voir les grands petits, et les petits grands ; les riches
pauvres
, et les pauvres riches ; les heureux misérables,
les grands petits, et les petits grands ; les riches pauvres, et les
pauvres
riches ; les heureux misérables, et les misérable
on en murmure, elle est noble et considérable par cette alliance. Les
pauvres
, depuis ce temps, sont les confidents du sauveur,
des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois la source
pauvre
et pure ! Heureux le sort caché dans une vie obsc
i tendres où son Joad recommande au nouveau roi la compassion pour le
pauvre
peuple. 717. En effet, il s’y trouva plus heureu
un écu : « Jugez vous-même si je puis me dispenser de dîner avec ces
pauvres
enfants qui ont voulu me régaler aujourd’hui, et
. 746. M. Saint-Marc Girardin a dit : « Le portrait du riche et du
pauvre
, de La Bruyère, est encore de mise de nos jours,
nom des droits de l’homme et des progrès de la civilisation : il est
pauvre
. J’ajoute que, de nos jours, Giton et Phédon ch
e Phédon. L’enrichi n’est pas le riche, et l’homme ruiné n’est pas le
pauvre
. Phédon, devenu millionnaire, a bien l’ample mouc
des vices et des ridicules du riche, il ne perd pas aussitôt ceux du
pauvre
, ce qui fait qu’il est un parvenu au lieu d’être
ce sont ses plaintes d’hier sur la condition que la société fait aux
pauvres
, sur l’injustice et la dureté des riches. Phédon,
ne pense qu’à soi. Que voulez-vous ? Giton a aujourd’hui l’égoïsme du
pauvre
, comme il avait autrefois l’égoïsme du riche. Il
vait été un peu grognon. Notez que le soleil a ici des égards pour le
pauvre
nourrisson des Muses, en le trouvant si fatigué.
s, vous demeurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce
pauvre
qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap p
e ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs : ces
pauvres
que vous avez méprisés sont les seuls qui
vé ? La dureté de son cœur a endurci contre lui le cœur de Dieu ; les
pauvres
l’ont déféré à son tribunal son procès lui est fa
st comme une parenthèse nécessaire à l’intelligence du récit. 1089.
Pauvre
Colin ! il est dupe de son cœur. 1090. Aujourd’h
on de l’Ain. Voltaire en devint seigneur, et y résida vingt ans. D’un
pauvre
hameau, il fit une petite ville et y répandit l’a
restent, et c’est ma femme qui m’en fait la lecture, comme elle peut.
Pauvre
femme ! nous mettons ensemble nos douleurs, nos r
u, Me pardonnerez-vous, vous qui n’avez sur terre Pas même cet ami du
pauvre
solitaire ? Mais ce regard si doux, si triste de
gonflé de joie ; Des gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie : « O
pauvre
et seul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Car
1270. M. de Saint-Marc était fermier général. 1271. Diderot mourut
pauvre
et connut presque l’indigence. 1272. L’Hotel du
as de dire qu’il a l’esprit du cœur. 1498. Le comte de Maistre était
pauvre
, comme son souverain, alors dépossédé de ses État
us conduire, n’avons-nous pas là de quoi nous étonner ? Songez que ce
pauvre
garçon a été votre confident, le confident de vot
serait son action, et comparant la douce vie du riche aux fatigues du
pauvre
et la détresse de l’un à l’aisance de l’autre, pr
e aumône1 que vous avez faite en créant le monde ! Que la terre était
pauvre
sous les eaux, et qu’elle était vide dans sa séch
ore que vous l’eussiez couverte de tant d’animaux2 ! Que la mer était
pauvre
dans la vaste amplitude de son sein, avant qu’ell
ussiez répandu tant de volatiles ? Mais combien le ciel même était-il
pauvre
, avant que vous l’eussiez semé d’étoiles, et que
masse de l’univers était informe, et que le chaos en était affreux et
pauvre
lorsque la lumière lui manquait ! Avant tout cela
lorsque la lumière lui manquait ! Avant tout cela, que le néant était
pauvre
, puisque ce n’était qu’un pur néant ! Mais vous,
empli de bénédictions3 » le ciel et la terre. O Dieu, que mon âme est
pauvre
! C’est un vrai néant d’où vous tirez peu à peu l
Lebrun et Mignard. 3. La Harpe a osé trouver ce trait vulgaire ! Le
pauvre
homme ! 1. Cette péroraison résume tous les trai
Sire, c’est Jésus mourant qui vous y exhorte : il vous recommande vos
pauvres
peuples. Puisse Votre Majesté avoir le moyen d’as
une maison qui regarde droit dans l’Arsenal, pour voir revenir notre
pauvre
ami. J’étois masquée1 ; je l’ai vu venir d’assez
de ce héros, dont tout le train2 était arrivé à onze heures. Tous ces
pauvres
gens étoient en larmes, et déjà tout habillés de
sse ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le
pauvre
chevalier de Grignan étoit bien abîmé de douleur.
é dans votre religion par ce qui se passe à Rome et au conclave ; mon
pauvre
cousin, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un h
ai point que ce ne fût ici. Je crus même entendre qu’on parlait de ma
pauvre
petite fille ; je m’imaginai qu’elle était brûlée
ur moi, j’étais comme dans une île ; mais j’avais grande pitié de mes
pauvres
voisins. Mme Guêton et son frère donnaient de trè
’espérait la fin de cet embrasement qu’avec la fin de la maison de ce
pauvre
Guitaut. Il faisait pitié ; il voulait aller sauv
différence entre la modestie et l’humilité ! Saint Louis secourt les
pauvres
, tous les païens l’ont fait ; mais il s’abaisse d
i-git, au bord de l’Hippocrène, Un mortel longtemps abusé. Pour vivre
pauvre
et méprisé, Il se donna bien de la peine. Quel e
st point coquetterie : c’est la pure vérité. On n’a jamais sculpté un
pauvre
homme dans cet état ; M. Pigalle croirait qu’on s
uperflu aux petits esprits compassés, etc. » 2. Voilà un mot que le
pauvre
philosophe Helvétius n’a guère justifié. C’est un
de dix ans pour l’élever ; aussitôt un Pichon est parti pour Lyon. Ce
pauvre
petit arrive je ne sais comment ; il est à la gar
agissant pour Frédéric, croyaient lui faire leur cour en trainant le
pauvre
sexe dans les boues. « On nous fourra tous dans u
cesse d’Orange. « Cette première précaution prise, il aposta quelques
pauvres
pensionnaires de l’Académie qui dépendaient de lu
vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose, le
pauvre
comme le riche, l’ignorant comme le savant, le si
distinguer parmi leurs semblables. Ils y verront comment le fils d’un
pauvre
artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de se
e, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et
pauvre
. Les bienfaits du travail, les heureux fruits de
r, un grand de Rome : c’est un homme des dernières tribus, ou même un
pauvre
esclave, non entouré de ses amis et de beaux disc
singuliers soucis pour une dernière heure ! Allez, grands hommes, ce
pauvre
chrétien a quelque chose que Zénon ne vous a poin
ordinaire qu’un sot qui veut tirer d’embarras un homme de génie. Eh !
pauvre
idiot ! laisse-le se tourmenter ; le mot lui vien
ien, Qui jamais ne repousse et qui jamais n’aboie, Mais qui flaire le
pauvre
et l’accueille avec joie ; Des passereaux montant
l’ombre des buissons, Dans le langage humain traduit ces vagues sons,
Pauvre
écolier rêveur et qu’on disait sauvage, Quand j’é
lage Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma
pauvre
maison, Qui m’est une province et beaucoup davant
n de l’argent ! C’est la chose la plus aisée du monde, et il n’y a si
pauvre
esprit qui n’en fit autant ; mais pour agir en ha
t de marcher. Je ne vous dirai point qu’ils sont sur la litière : les
pauvres
bêtes n’en ont point1, et ce serait fort mal parl
, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les
pauvres
animaux, travailler beaucoup et manger de même. C
s’instruire chez nous, et qui contribuent à l’abondance de Paris. Nos
pauvres
sont nourris du produit de ces ouvrages, qui nous
, presque toujours belle de forme et riche de style, est trop souvent
pauvre
d’invention, banale de caractère, dénuée de naïve
point. » Comme il n’est rien de simple, aussi rien n’est durable. De
pauvre
on devient riche, et d’heureux misérable. Tout se
e accouru ne veut pas qu’on les croie ; Il s’aveugle soi-même ; et ce
pauvre
pêcheur, En dépit de Carlos, passe pour imposteur
Lors le richard, en larmoyant, lui dit : « Je pleure, hélas ! pour ce
pauvre
Holoferne, Si méchamment mis à mort par Judith. »
tre exemple suivi, Et j’ai des serviteurs et ne suis point servi. Une
pauvre
servante au moins m’était restée, Qui de ce mauva
lle : Gros et gras, le teint frais et la bouche vermeille. Orgon. Le
pauvre
homme ! Dorine.
l mangea deux perdrix, Avec une moitié de gigot en hachis. Orgon. Le
pauvre
homme ! Dorine.
soudain, Où, sans trouble, il dormit jusques au lendemain. Orgon. Le
pauvre
homme ! Dorine. À
u madame, But, à son déjeuner, quatre grands coups de vin. Orgon. Le
pauvre
homme ! Dorine.
vous faire pitié ; Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux
pauvres
, à mes yeux, il allait le répandre. Enfin le ciel
close, Sa femme ne dit plus rien ; Elle enterra vers et prose Avec le
pauvre
chrétien. En cela je plains son zèle, Et ne sais
t l’univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers.
Pauvre
esprit, dira-t-on, que je plains ta folie ! Modèr
ras vraiment comique. D’un autre côté, le comte de Tuflères a un père
pauvre
, qui vit au fond de la province ; il peut donc pa
syllabes comme personne ne l’avait fait depuis le seizième siècle. Le
Pauvre
Diable est écrit avec plus de talent, mais aussi
ge des combattants, Et la saine raison triomphe avec le temps. Le
pauvre
Diable134. « Quel parti prendre ? où suis-je,
c’en est fait. — Vil atome ! Quoi ! point d’argent et de l’ambition !
Pauvre
imprudent ! apprends qu’en ce royaume Tous les ho
ce ; Mais, moi vivant, il faut que je jouisse. Quand dans la tombe un
pauvre
homme est inclus, Qu’importe un bruit, un nom qu’
our faire vivre deux frères dont il était l’aîné, et sa mère veuve et
pauvre
. Dans ses courts instants de loisir il étudiait e
Gilbert (Nic.-Jos.-Laurent) (1751-1780) Gilbert, né de parents
pauvres
, à Fontenay-le-Château (Lorraine), et arrivé à Pa
de Clinchamp de) (1732-1761) Malfilâtre naquit à Caen, de parents
pauvres
. Les Jésuites, qui devinèrent son talent, lui don
nistre et moi ; J’entends crier partout : « Vive notre bon roi ! » Le
pauvre
me bénit au fond de la campagne. Reste à m’associ
insi qu’à la campagne ; On en fait en dormant, on en fait éveillé. Le
pauvre
paysan, sur sa bêche appuyé, Peut se croire un mo
simple soldat Qui ne se soit, un jour, cru maréchal de France ; Et le
pauvre
lui-même est riche en espérance. Victor. Et chac
mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort,
Pauvres
chiens et moutons, toute la bergerie Ne s
perdue : Depuis trois jours entiers nous ne l’avons point vue. Notre
pauvre
Brunon ! nous l’attendons en vain !… Les loups l’
ère, Ce n’est qu’en ton secours maintenant que j’espère ; Oui, sur ma
pauvre
enfant j’appelle tes bontés. Ses jours si peu nom
Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! — L’an d’après, moi,
pauvre
femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa c
r pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la
pauvre
Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravan
is du toit prêt à me bénir Le tourbillon soudain m’arrache. Plus d’un
pauvre
vient implorer Le denier que je puis répandre, Qu
e Dans les plis de tes voiles saints. Adieu, chapelle qui protège Le
pauvre
contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige
sonorité, ces vers si mollement soupirés, sont souvent déplorablement
pauvres
de pensées. Cette poésie est une rêverie qui ne r
hangée qu’il prévoit avec désespoir de quelle perte il est menacé. La
pauvre
femme parcourt une dernière fois la maison natale
toujours là. (Les Voix intérieures, V, I.) Quand l’été vient, le
pauvre
adore ! L’été, c’est la saison de feu, C’est l’ai
is sombre, Une oreille dans notre cœur. Elle donne vie et pensée Aux
pauvres
de l’hiver sauvés, Du soleil à pleine croisée, Et
le jette à poignées Les fleurs qu’elle vend aux palais. Son luxe aux
pauvres
seuls s’étale. Ni les parfums ni les rayons N’ont
ore la toile d’araignée Entre les poutres du plafond. Alors l’âme du
pauvre
est pleine : Humble, il bénit ce Dieu lointain Do
hoses, Et peut-être tu souriras ! « Car je voudrais te voir sourire,
Pauvre
enfant si triste et si beau ! Et puis tout bas j’
e est bonne. Dieu le permet, Dieu le veut ; mais surtout elle aime Le
pauvre
que Jésus aimait ! Toujours sereine et pacifique
e la tenais par la main ; Elle cherchait des fleurs sans cesse Et des
pauvres
dans le chemin. Elle donnait comme on dérobe, En
de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce
pauvre
blessé. » Tout à coup, au moment où le housard ba
ph Delorme. C’était le tableau déchirant des souffrances morales d’un
pauvre
jeune étudiant mourant à la fois de langueur et d
Où jadis on avait joué devant l’aïeul ; Homme, vivre ignoré, modeste,
pauvre
et seul, Sans voyager, sentir ni respirer à l’ais
is-je plus heureux qu’avant de les connaître ? Et, tout rêvant ainsi,
pauvre
rêveur, voilà Que soudain, loin, bien loin, mon â
e serpent qu’on dit Qui mordit, Proche d’Orphée, Eurydice.
Pauvre
enfant ! Son pied levé L’a sauvé ; Rien
t sur ta lèvre a cloué de ses mains ? Est-ce un ris de pitié pour les
pauvres
humains ? Ah ! le mépris va bien à la bouche de D
urus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri.
Pauvre
Buonarroti ! ton seul bonheur au monde Fut d’impr
t anéantis ; À ta place, dans l’air, seuls, voltigent encore Quelques
pauvres
oiseaux qui cherchent leurs petits Tes rameaux o
apparaître. Vers sa cellule il veut porter ses pas, Y recueillir sa
pauvre
âme égarée ; Mais sa cellule, il ne la trouve pas
urais au Moustoir ; Et, dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon
pauvre
cœur troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans
is si sombres Qu’on dirait tour à tour des vivants ou des ombres ; De
pauvres
naufragés perdus sur les îlots, Ou des âmes en pe
iales, les solécismes, les fautes de goût abondent ; la rime est très
pauvre
et souvent défectueuse au-delà de tout ce qui est
nt pour la fierté du comte que la reconnaissance publique de son père
pauvre
et mal vêtu : tant d’orgueil pour le dehors, tant
e soit d’une vérité frappante. La mort est inexorable, elle frappe le
pauvre
et le riche. Voilà une pensée juste que Malherbe
elle est, se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le
pauvre
, en sa cabane, où le chaume te couvre
un rapport de comparaison entre le riche qui se sert de bougies et le
pauvre
qui ne connaît que la chandelle ; c’est un dernie
bre a lieu lorsqu’on met 1° le singulier pour le pluriel. L’homme, le
pauvre
, c’est-à-dire les hommes, les pauvres. 2° Le plur
ier pour le pluriel. L’homme, le pauvre, c’est-à-dire les hommes, les
pauvres
. 2° Le pluriel pour le singulier. — Il est écrit
e du sujet, dont elles sont presque inséparables. Si votre sujet, est
pauvre
, vous aurez beau rhabiller richement, on découvri
mettre dans la bouche du vieil Horace, du guerrier français, de cette
pauvre
mère alarmée pour son fils, de Moïse remerciant D
s’est point hasardé à passer le Rhin, il aurait fait au grand Roi un
pauvre
compliment, mais en disant qu’il Se plaint de sa
-elle, et cette tournure fait partager au lecteur les angoisses de la
pauvre
veuve. PENSEE NAÏVE. La naïveté joint ordinaire
nouvel auditoire, afin de l’amener à entendre tout aussi bien que les
pauvres
les vérités de la religion. Il réussit par d’admi
devrais ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d’un
pauvre
missionnaire dépourvu de tous les talents que vou
dire ce qu’il fera. « Qu’ai-je fait, malheureux ? J’ai contristé les
pauvres
, les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté la d
: car il est clair que puisque l’orateur a eu tort de contrister les
pauvres
, c’est dans l’âme des riches qu’il va porter la d
dans les défauts précédents et dans l’enflure. Ce sont les écrivains
pauvres
et faibles de pensées, bruyants et chaleureux d’e
et semble appartenir à la mélancolie allemande. Afin de soulager son
pauvre
père déjà avancé en âge et chargé de famille, un
famille, et il redisait souvent : « Quand irai-je donc embrasser mon
pauvre
père ? Oh ! qu’il sera content de me revoir ! » P
. Mais, hélas ! à partir de ce moment, la gaieté disparaît de chez le
pauvre
savetier. Ne pouvant plus tenir à sa tristesse ni
quelque chut faisait du bruit. Le chat prenait l’argent. À la fin le
pauvre
homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait
des tourbillons de neige ; et au milieu de cette nature désolante, un
pauvre
paysan surpris par la nuit, et s’efforçant de reg
manteau, l’équité de mes jugements était mon diadème. Je délivrais le
pauvre
qui demandait justice par ses cris, et l’orphelin
’étais l’œil de l’aveugle et le pied du boiteux : j’étais le père des
pauvres
: je brisais les mâchoires de l’injuste, et je lu
e se souvient de Fénelon aidant la paysanne à retrouver sa vache ? La
pauvre
femme pleurait, l’ayant perdue, et Fénelon essaya
t la femme, qui ne connaissait pas son archevêque, ce ne sera plus ma
pauvre
vache. — Eh bien, cherchons-là ensemble. » Il la
Dans les plis de tes voiles saints. Adieu, chapelle qui protége Le
pauvre
contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige
ent des millionnaires ; tels qui l’étaient sont devenus, hélas ! plus
pauvres
que Bélisaire. 1. On ne saurait mettre plus de b
smission en Occident par la science arabe. Au reste, on pardonnera au
pauvre
Hermann la barbarie inintelligible de son langage
après avoir été toute sa vie l’athlète de la vérité, et par cela même
pauvre
inventeur de fictions, mit en vers les fables d’É
de bonnes chaises à bras, bien à votre aise, pendant que nous autres,
pauvres
diables, sommes ici, marchant, jouant, causant, v
’infortune ; on n’y veut voir que les heureux. Et que deviendront les
pauvres
? Les sources les plus abondantes leur sont fermé
Hélas ! sont-ce des scélérats infâmes ? Hélas ! peut-être ne sont-ils
pauvres
que parce qu’ils sont vertueux. Sont-ce des ennem
prime toute la douleur qu’il éprouva de voir l’oubli et l’abandon des
pauvres
. Combien de véritables pauvres que l’on rebute c
ouva de voir l’oubli et l’abandon des pauvres. Combien de véritables
pauvres
que l’on rebute comme s’ils ne l’étaient pas… L
ebute comme s’ils ne l’étaient pas… Lecture. — Oubli et Abandon des
Pauvres
. Vol. II, nº 68. § II. Apostrophe L’Apostro
du maréchal de Saxe. Vol. II, nº 69. — 2° Un poète devant la tombe du
Pauvre
. Vol. II, nº 70. § III. Prosopopée La Proso
nd cri, et ce ne fut pourtant pas eux qui eurent le plus de peur. Les
pauvres
augustins2 réformés et déchaussés, que l’on appel
x, se détachant de la troupe, nous cria : « Messieurs, nous sommes de
pauvres
religieux, qui ne faisons de mal à personne, et q
st celle où les mots ne sont pas en rapport de nombre. Ex. : Entre le
pauvre
et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; comme eux
pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; comme eux, vous fûtes
pauvre
. 3° Syllepse de la personne ; c’est celle où les
e, pour se servir d’un terme aimable ou poli. Au lieu de congédier un
pauvre
par les mots durs : Allez-vous-en, je n’ai rien à
s mêmes sujets que le vers de six syllabes. Vers de quatre syllabes.
Pauvre
petite, Pénètre vite Dans la prison Au noir donjo
surprise, ou faire remarquer une expression. Vers de trois syllabes.
Pauvre
fille Sans famille. Pour mourir Doit souffrir. (
eux vers correspondants : Stu-peur, va-peur, cou-rage, rage. 2. Rimes
pauvres
. — La rime est pauvre quand elle n’offre que la r
: Stu-peur, va-peur, cou-rage, rage. 2. Rimes pauvres. — La rime est
pauvre
quand elle n’offre que la répétition du même son,
on trouve néanmoins dans de bons auteurs. Remarquez que la rime n’est
pauvre
qu’autant que le son est réduit à sa plus grande
, — éver — tue, tor — tue, etc. Il ne faut pas prendre pour des rimes
pauvres
celles où le son simple est modifié, quand même l
ou des consonnes. Quelques auteurs mettent aussi au nombre des rimes
pauvres
, sult — an, inst — ant, dé — mon, mont, ess — or,
t, dé — mon, mont, ess — or, fort, etc. Je conviens que ce sont là de
pauvres
rimes, dont on ne trouve des exemples que chez le
mmeil ma dame me présente, Et le réveil la fait trouver absente. Ah !
pauvres
yeux, où estes-vous réduits ? Clos vous voyez tou
à moy, à moy ton povre pere, Las ! quel ennuy111 ! ISAAC. Helas ! ma
pauvre
mere, Combien de morts ma mort vous donnera ! Mai
Fumer la cheminee127 ? Et en quelle saison Revoiroy je le clos de ma
pauvre
maison, Qui m’est une province, et beaucoup davan
Sans crainte, sans envie, et sans ambition, Regne paisiblement en son
pauvre
mesnage ! Le miserable soing d’acquerir davantag
u Enfanter en papier ce qu’ils avoient conceu. Et me disoit ainsi : «
Pauvre
sot, tu t’amuses A courtiser en vain Apollon et l
sa faim D’huis en huis mendiast le miserable pain. « Laisse-moy,
pauvre
sot, ceste science folle ; Hante-moy les palais,
Bartolle, Et d’une voix dorée au milieu d’un parquet Aux depens d’un
pauvre
homme exerce ton caquet, Et fumeux et sueux213, d
on voit tantost reluire et tantost consumé. Allez faire la cour à vos
pauvres
oueilles, Faictes que vostre voix entre par leurs
deschirer. J’ay pitié quand je voy quelque homme de boutique, Quelque
pauvre
artizan devenir heretique ; Mais je suis plein d’
ant sans mercy les maisons d’un village ! De voir dans le faubourg le
pauvre
citoyen Qui ne pardonne pas au logis qui est sien
Aveugle, ouvre tes yeux ; regarde, miserable, Que ta condition est
pauvre
et peu durable. Où vont les plus grands Rois et p
ne mascarade qui échoua en 1558, fut mis de côté, dédaigné, et mourut
pauvre
et oublié à l’âge de quarante et un ans. La Fran
tend point la rumeur des troupes affamees Qui mangent la substance au
pauvre
villageois425 Et rançonnent la ferme ou les bien
rat est-il vrayment et sans reconnoissance, De me rendre à présent si
pauvre
récompense Pour cent mille bien-faits qu’il a rec
en rendant possédé, plustost542 que possesseur. J’ay veu souffrir le
pauvre
et vers son indigence Mon secours au besoin ne s’
icy bas, Marquis, d’estre sçavant ou de ne l’estre pas, Si la science
pauvre
, affreuse et mesprisée, Sert au peuple de fable,
, Que j’aimerois bien mieux, chargé d’age et d’ennuis, Me voir à Rome
pauvre
, entre les mains des Juifs. Il me prit par la
me il continuoit ceste vieille chanson, Voicy venir quelqu’un d’assez
pauvre
façon. Il se porte au devant, luy parle, le cageo
meure. » Plustost ne fust la sentence jetee673, Que maistre loup le
pauvre
asne estrangla, Puis de sa chair chacun d’eux se
si philosopner au pris des maux cuisans. Qui dechirent les cueurs des
pauvres
courtisans !… Quel plaisir est-ce aux champs, où
de froment, Et de bon vin dans ta cave une source : Si cependant le
pauvre
nud frissonne Devant ton huys, et, languissant de
-il tant de longueur en chose si legere ? Il n’y va que du sort d’une
pauvre
bergere. Et vous, qui nous couvrez d’une feinte b
Non pas trou, mais trouée, horrible et large plaie, Que l’on fit à la
pauvre
haie. (IV, 4.) Au sein de la nature ce rêveur
e est le livre de tous les âges. La mort et le bucheron837 Un
pauvre
bûcheron, tout couvert de ramée838, Sous le faix
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ? En est-il un plus
pauvre
en la machine ronde ? Point de pain quelquefois,
yant des vaisseaux de haut bord. « Certes, dit-il, mon père était un
pauvre
sire ! Il n’osoit voyager, craintif au dernier po
éfendu Arnauld proscrit contre la colère du roi par un mot, Corneille
pauvre
contre l’oubli du roi par son intervention, Patru
u’essuya la tragédie d’Andromaque Créqui prétend qu’Oreste est un
pauvre
homme Qui soutient mal le rang d’ambassadeur ; Et
re, il n’aurait pas « fait une lâcheté pour un empire ». Aussi fut-il
pauvre
malgré les pensions intermittentes de Marie de Mé
uis XIV. Il dit de Malherbe dans une de ses épigrammes : Il est mort
pauvre
, et moi je vis comme il est mort. Claude de Male
phile, loco cit., 1er août 1839). Le Parisien Scarron (1610-1660), le
pauvre
paralytique, qui, en souffrant, sut être gai et m
, Et garde bien qu’il ne s’éveille, Car voicy la première nuit Que le
pauvre
Scarron sommeille1019. (Scarron.) Hardy
c’en est fait. — Vil atome ! Quoi ! point d’argent et de l’ambition ?
Pauvre
impudent ! apprends qu’en ce royaume Tous les hon
auteur en place, Comme on fondait avec lourde raideur Sur l’écrivain
pauvre
et sans protecteur. Je m’enrôlai, je servis le co
nsi, nouveau venu sur les rives de Seine, Tout rempli de lui-même, un
pauvre
énergumène De son plaisant délire amusait les pas
sa mémoire, sans la légende célèbre et mensongère qui le fait mourir
pauvre
et fou à l’hôpital. Le dix-huitième siècle. Sa
ne suis qu’un mortel, un des plus malheureux ! « Si vous en savez un
pauvre
, errant, misérable, « C’est à celui-là seul que j
ristes jours ; « Car jusques à la mort nous espérons toujours. « Mais
pauvre
, et n’ayant rien pour payer mon passage, « Ils m’
). Alexandre Soumet (1786-1845) débuta en 1816 par cette élégie de la
Pauvre
fille, qui est restée pour lui ce que la Feuille
pièce n’eut qu’une représentation. Dès lors, c’est dans une retraite
pauvre
et attristée par les calomnies de ceux qui ne par
ts. la girafe Et pourquoi,
pauvre
bête, Pourquoi pliez-vous les genoux ? Le ric
uoi, pauvre bête, Pourquoi pliez-vous les genoux ? Le riche et le
pauvre
— « Penses-y deux fois, je t’en prie : À jeun
cheter de l’espérance1289. » La feuille De ta tige détachée,
Pauvre
feuille desséchée. Où vas-tu ? — Je n’en sais rie
nes gens a de la gravité : Il est un Dieu : devant lui je m’incline.
Pauvre
et content, sans lui demander rien. Le début du
— Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! L’an d’après, moi,
pauvre
femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa c
ur pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! Mais, quand la
pauvre
Champagne Fut en proie aux étrangers1298, Lui, br
ille. Vieux vagabond, je ne vous maudis pas. J’aurais pu voler, moi,
pauvre
homme ; Mais non : mieux vaut tendre la main. Au
n seul bien on me dépouille. Vieux vagabond, le soleil est à moi. Le
pauvre
a-t-il une patrie ? Que me font vos vins et vos b
ots se dégonflait à l’aise, Il pleurait, d’amour éperdu… — Sois béni,
pauvre
enfant, tête aujourd’hui glacée, Seul être qui po
Ta voix s’enroue en cette brume ; Le vent disperse au loin ta plume,
Pauvre
oiseau chantant dans l’écume, Sur le mât d’un vai
ourais au Moustoir ; Et dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon
pauvre
cœur troublé se délecte et s’enivre ! Aussi, sans
space, Aux saintes oraisons répondait à voix basse ; Car Louise était
pauvre
, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs q
e était pauvre, et jusqu’en son trépas Le riche a des honneurs que le
pauvre
n’a pas La simple croix de buis, un vieux drap mo
’ombre des buissons, Dans le langage humain traduit ses vagues sons ;
Pauvre
écolier rêveur, et qu’on disait sauvage, Quand j’
; puis, prier et mourir : Et je répète en comptant mes souffrances :
Pauvre
Gilbert, que tu devais souffrir ! Ils me disaien
vit pour vous flétrir… Hélas ! mes doigts laissent tomber la plume :
Pauvre
Gilbert, que tu devais souffrir ! Si seulement u
ets ce soir ; vont accourir, Sans remarquer l’absence d’un convive !…
Pauvre
, Gilbert, que tu devais souffrir ! J’ai bien mau
s’asseoir, courir, Oh ! quel bonheur ! oh ! que la vie est douce !..
Pauvre
Gilbert, que tu devais souffrir1470 ! De Lap
des forêts, arbres que j’aime en vain ! Pour mes fils allâmes dans ma
pauvre
cabane, Chaque arbre, hélas ! qui tombe est un mo
ruisseau, Du ruisseau qui gazouille aussi gai que l’oiseau… LE POÈTE.
Pauvre
cœur, dupe, hélas ! de ta propre imposture, Tu n’
ndant à leurs pieds sa nasse qui fourmille, Il verra le bonheur de sa
pauvre
famille, Et puis il dormira demain sur les galets
trou, l’Imitation de Corneille. Il est pathétique, il pleure sur « la
pauvre
France » ; il s’adresse, pour guérir ses plaies,
une épigramme, sur l’avare : De la variété de la Fortune. Celuy qui
pauvre
s’alloit pendre Trouve un tresor dans un poteau ;
rdeau. Mais celuy qui riche avoit mis Sa pecune au poteau fendu A du
pauvre
la corde pris Et, miserable, s’est pendu. 422.
iger ; 3° d’avoir des sévérités étroites de versification ; 4° d’être
pauvre
d’imagination ; 5° de peigner et farder son style
ement. Dans le quatrième vers, l’œil du lecteur suit de mot en mot le
pauvre
homme qui se traîne jusqu’à la « chaumine enfumée
). Où de tout leur pouvoir, de tout leur appétit Dormoient les deux
pauvres
servantes. (V, 6). Le pondu ressuscite, et su
’il soit digne de leurs soins, Ils ne veulent pas qu’on lui donne Une
pauvre
botte de foin. Et ailleurs : Malherbe, en cet â
santé. Dans les lettres de ses dernières années il est toujours « le
pauvre
malade », toujours mourant, et vivant toujours.
ressortir par de plaisants contrastes : — son père, Lycandre, qui est
pauvre
; — le père de celle qu’il recherche, Lisimon, un
ituations principales où sa vanité est au supplice : d’abord entre un
pauvre
qui « lui parle verd » (c’est son père) et un bou
lorsqu’on présence de, tout le monde il est obligé de reconnaître un
pauvre
pour son père et une femme de chambre pour sa sœu
cette élégie, paraissait une autre élégie qui·lui dispute le prix, La
pauvre
fille d’Alex. Soumet. La pauvre fille. J’ai fui
e élégie qui·lui dispute le prix, La pauvre fille d’Alex. Soumet. La
pauvre
fille. J’ai fui ce pénible sommeil Qu’aucun songe
ile solitaire ; Mais pour moi les tombeaux sont tous indifférents, La
pauvre
fille est sans parents Au milieu des cercueils, a
nt les anciens. Ce sont des épigrammes excellentes que le Riche et le
Pauvre
, que les Cygnes et les Dindons que le Chien enrag
e ! Dieu soit loué, j’y suis donc revenu À ce vieux cabinet d’étude !
Pauvre
réduit, murs tant de fois déserts, Fauteuils poud
grec. — Ce qui me touche davantage, c’est cette tristesse du rude et
pauvre
bûcheron, ami de sa vieille forêt. Je ne voudrais
ne, Dans l’aveugle océan à jamais enfouis !… Nul ne sait votre sort,
pauvres
têtes perdues ! Vous roulez à travers les sombres
l’Asie Il existait deux malheureux, L’un perclus, l’autre aveugle, et
pauvres
tous les deux : Ils demandaient au ciel de termin
ut pouvait nuire, Était sans guide, sans soutien ; Sans avoir même un
pauvre
chien Pour l’aimer, et pour le conduire. Un certa
esprit des enfants, les effets de la culture et du travail. 12. Le
pauvre
et son chien. Sujet et plan. Vous êtes allé à
rencontrez un vieillard avec son chien ; l’extérieur du vieillard est
pauvre
, mais très-respectable ; le chien est plein de ge
. Le bon jeune homme descend dans la carrière, prend dans ses bras le
pauvre
animal, qui s’était cassé la patte, l’emporte, ar
, et raconte comment et pourquoi il avait apporté jusqu’au château ce
pauvre
petit animal. Récit propre à toucher le cœur du v
ice, qui l’emmène dans son village. 3e partie. Voilà Gaston devenu un
pauvre
petit paysan ; il garde les moutons ; il reçoit d
isan à qui le calife a appris son rôle, que ce personnage, naguère si
pauvre
, est un homme infâme devenu tout à coup immenséme
. Le ciel exauce avec une promptitude foudroyante les malédictions du
pauvre
. En peu de jours le châtelain barbare est frappé
allaient partir pour rejoindre leurs vaisseaux et se rembarquer, une
pauvre
femme vient supplier l’évêque de délivrer son fil
e ses visites pastorales, Charles voulut absolument se rendre dans un
pauvre
hameau, perdu au milieu des montagnes. Objections
mps affreux.... Description de la tempête. On frappe à la porte de sa
pauvre
cabane : c’est un exilé, qui, égaré dans ces soli
d’horreur. Cependant le cerf, épuisé, se réfugie dans la cabane d’un
pauvre
vieillard. Le vieillard prend pitié de l’animal e
r, il se présente à eux sous un extérieur misérable ; il feint d’être
pauvre
et sans ressources, et d’avoir recours à leur pro
un mur, appartenaient à deux citoyens d’Athènes, l’un riche, l’autre
pauvre
. L’une consistait en un jardin magnifique, paré d
dont le sol était maigre et tout à fait improductif ; mais le citoyen
pauvre
auquel cet enclos appartenait y trouvait sa subsi
? Considérations morales : Dans un État bien ordonné, l’industrie du
pauvre
n’a-t-elle pas autant de droits à la protection e
s doit être à la fois modeste et ferme. En demandant que les citoyens
pauvres
ne soient pas sacrifiés aux caprices des riches,
urée à ses parents. L’imprudence d’Auguste a tout détruit. S’il était
pauvre
, il devrait travailler pour nourrir les parents d
aient peu se soucier d’attacher le coupable au gibet. Il rencontre un
pauvre
prêtre français et le contraint de remplir à leur
oins leur patrie. Son palais est ouvert aux malades, aux blessés, aux
pauvres
sans exception. Il engage ses revenus pour faire
oie, dans lequel M. Guiraud nous •intéresse si vivement en faveur des
pauvres
petits Savoisiens. Lectures. — 1° Les Salles d’A
Du pied gauche à l’entour du droit, Et cela d’un air tant adroit, Ce
pauvre
fugitif de Troie, Que sa mère en pleura de joie.
onger par les rats, Ou l’on l’assomme à coups de sacs… Tout auprès de
pauvres
poêles, Qui rarement ont des manchettes, Y récite
rès de pauvres poêles, Qui rarement ont des manchettes, Y récitent de
pauvres
vers : On les regarde de travers, Et personne ne
sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit,
pauvre
oiseau plumé, dans leur marmite infâme. 5° Tr
faveur des chiens et des chats. …… Venez, famille désolée, Venez,
pauvres
enfants qu’on veut rendre orphelins, Venez faire
aient traités magnifiquement, pour retourner dans l’humble galetas du
pauvre
auquel ils sont attachés par un lien que l’amitié
l ils sont attachés par un lien que l’amitié rend indissoluble. Et ce
pauvre
, que lui restera-t-il si vous lui enlevez son chi
mbre, et comme le prestre estoit sur l’élévation du Corpus Domini, ce
pauvre
gentilhomme s’eslance au moins mal qu’il peut, co
, mais certes bien gaillarde2, m’envoya, dez le berceau, nourrir à un
pauvre
village des siens3, et m’y tint autant que je feu
r, gala, galand, qui expriment plus ou moins la joie. 3. A un de ses
pauvres
villages : son père était seigneur de terres nomb
au cerveau4. Les littératures les plus riches en images sont les plus
pauvres
d’idées. Certains écrivains sont pleins d’images
ce monde ; le vieillard lui est un enfant aux fraîches couleurs ; le
pauvre
lui est roi. Il est vrai qu’en attribuant toutes
. On eut peine à savoir la cause de ses pleurs ; on la sut enfin : la
pauvre
enfant s’ennuyait d’être à la chaîne ; elle se se
Gilbert, né en 1751 à Fontenoy-le-Château (Vosges), était le fils de
pauvres
cultivateurs de Lorraine, qui épuisèrent leurs re
ocile Qui sait, grâce aux docteurs du moderne évangile, Qu’en vain le
pauvre
espère en un Dieu qui n’est pas, Que l’homme tout
Par les refrains de Béranger. Plus qu’Yvetot digne d’hommage, Elle,
pauvre
et libre à la fois, A, douze siècles, d’âge en âg
trône qu’il a quitté J’aime qu’il vienne faire hommage A l’humble et
pauvre
liberté. Que n’as-tu suivi ton envie ! Que ne t
s à un vase athénien rempli des fleurs du Calvaire 4. Les épis du
pauvre
Moissonneurs ! sans plaindre5 vos peines, Cu
est le germe de notre force, C’est notre sang et notre chair. Pour le
pauvre
, en liant la gerbe, Laissez quelques épis dans l’
a gloire de Racine, dont l’ombrageuse rivalité attrista sa vieillesse
pauvre
, fière et indépendante. L’héroïsme est le princip
uvre, et deux fois à l’hôtel de Richelieu ? Quand vous avez traité la
pauvre
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne
intraitable ; il est juste, ou il se met au-dessus des lois. L'homme
pauvre
, s'il appartient aux dernières classes de la soci
révère, Ma faible voix s'anime en t'implorant ; Ton divin Fils est né
pauvre
et souffrant, Ah ! prends pitié des larmes d'une
u style se font remarquer dans ces vers de Malherbe sur la mort : Le
pauvre
en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à
ous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes
pauvre
et comme eux orphelin. La construction grammatic
question du peuple ; mais, plein de son idée, le poëte n'a vu que les
pauvres
et les orphelins. 5° La répétition reproduit plus
onnes tendrement aimées. L'élégie s'écrit ordinairement en vers. la
pauvre
enfant trouvée sur une pierre. J'ai fui ce pénibl
stice ; elle donne des leçons aux rois sans les avilir, et console le
pauvre
sans flatter ses vices. La politique et toutes le
seuil de l'opulence Si ton travail suffit à tes besoins. Mais Dieu du
pauvre
écoute la prière, Et la vertu trouve sur son chem
plu au Seigneur de consoler son peuple, et qu’il aura enfin pitié des
pauvres
qui espèrent en lui. Et cependant Sion a osé dire
n très cher monsieur ; priez notre solitaire de prier Dieu pour notre
pauvre
ami. Lettres des 1er et 2 décembre 1664. Au m
haite, on hait, on admire, on est triste, on est accablé ; enfin, mon
pauvre
monsieur, c’est une chose extraordinaire que l’ét
à sa louange… (Samedi.) Louez Dieu, monsieur, et le remerciez : notre
pauvre
ami est sauvé75 Je suis si aise que je suis hors
tout de bon, elle est trop complète : j’avais peine à la contenir. Le
pauvre
homme apprit cette nouvelle par l’air76 peu de mo
sse ne fut dite que quand ils eurent repassé le Rhin. Je pense que le
pauvre
chevalier96 était bien abîmé de douleur. Quand ce
a suite de leurs discours : « Opprimons, ajoutent-ils, le juste et le
pauvre
: » Opprimamus pauperem justum 137. « Ne pardonno
’est le génie de la volupté ; elle se plaît à opprimer le juste et le
pauvre
, le juste qui lui est contraire, le pauvre qui do
à opprimer le juste et le pauvre, le juste qui lui est contraire, le
pauvre
qui doit être sa proie : c’est-à-dire, on la cont
commun accord que ce riche inhumain de notre évangile a dépouillé le
pauvre
Lazare, parce qu’il ne l’a pas revêtu ; qu’il l’a
tre puissance ; vous les avez fait grands, pour servir de pères à vos
pauvres
: votre providence a pris soin de détourner les m
élicité insensibles, encore qu’ils voient tous les jours non tant des
pauvres
et des misérables que la misère elle-même et la p
une dureté si étonnante ? Je ne m’en étonne pas, chrétiens ; d’autres
pauvres
plus pressants et plus affamés ont gagné les aven
à un passage plus secret. Expliquons-nous nettement : je parle de ces
pauvres
intérieurs qui ne cessent de murmurer, quelque so
même ; je veux dire vos passions et vos convoitises. C’est en vain, ô
pauvre
Lazare, que tu gémis à la porte, ceux-ci sont déj
cet appétit dégoûté par son abondance. Parmi les cris furieux de ces
pauvres
impudents et insatiables, se peut-il faire que vo
tiables, se peut-il faire que vous entendiez la voix languissante des
pauvres
, qui tremblent devant vous ; qui, accoutumés à su
ettes de votre table, quelques restes de votre grande chère. Mais ces
pauvres
que vous nourrissez trop bien au dedans épuisent
ême, leur est nécessaire ; et il n’y a plus aucune espérance pour les
pauvres
de Jésus-Christ, si vous n’apaisez ce tumulte et
s, vous demeurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce
pauvre
qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap p
ement inutile ? Il vous faut d’autres amis, d’autres serviteurs : ces
pauvres
, que vous avez méprisés, sont les seuls qui serai
est ni sobre ni tempérant ; et d’un troisième qui, importuné d’un ami
pauvre
, lui donne enfin quelque secours, l’on dit qu’il
ité, fait encore sur eux toute son impression naturelle. Il forme des
pauvres
bienheureux, des affligés qui trouvent la joie da
de payer ses dettes280. Les prédicateurs n’osent plus parler pour les
pauvres
, à la vue d’une foule de créanciers dont les clam
iens dans ces sources libérales que vous tenez ouvertes également aux
pauvres
et aux riches, à ceux qui sont sans naissance et
renne, et pour servir en même temps son maître. Cette province, assez
pauvre
alors en argent, mais très fertile, bien peuplée,
nd celui de leur liberté. Enfin la Franche-Comté était heureuse, mais
pauvre
; et puisqu’elle était une espèce de république,
à Genève le 28 juin 1712, Jean-Jacques Rousseau, dont la famille fut
pauvre
et l’enfance négligée, reçut de la nature les ger
êmes. Le voleur qui dépouille les passants couvre encore la nudité du
pauvre
, et le plus féroce assassin soutient un homme tom
plus doux.) Va-t’en, ma
pauvre
enfant611. Acte Il, scène VII. Philaminte
e exemple suivi ; Et j’ai des serviteurs, et ne suis point servi. Une
pauvre
servante, au moins, m’était restée621, Qui de ce
, Qui, sous la loi du riche impérieux Ne souffre point que le
pauvre
gémisse, Est le plus beau présent des cie
’attend : elle lui sera donnée par Lycandre, vieillard d’un extérieur
pauvre
, auteur de l’épître offensante qu’il a reçue, et
t on croit que cette furie peut faire plus de bien que de mal à notre
pauvre
ami. » 76. Par des signaux convenus. 77. Le ro
baisez les pas par où il passe, et faites-vous tuer à ses pieds.” Ce
pauvre
enfant se meurt de douleur : c’est une affliction
dans la parole ! Cf. le sermon de Bossuet sur l’éminente dignité des
pauvres
dans l’Église (2e point), où respire également ce
e : dans l’Église de Jésus-Christ, vous êtes seulement serviteurs des
pauvres
… » 146. On a quelquefois refusé à Bossuet le do
porain (M. Victor Hugo), dans une fort belle pièce intitulée Pour les
pauvres
, a rencontré des images analogues : Donnez ! il
pitié de nous ! Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le
pauvre
qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos
intéressant contraste. On ne peut s’empêcher de penser au riche et au
pauvre
de La Bruyère. L’histoire naturelle a aussi ses G
les chercheurs d’étymologies, on a nommé dans le principe coquins les
pauvres
diables qui rôdaient autour des cuisines (circa c
ec un comique plus plaisant, les subterfuges et les faux-fuyants d’un
pauvre
homme qui voudrait cacher sa faiblesse aux autres
re vivre de pain sec que d’en laisser manquer jusqu’à l’extrémité les
pauvres
de mon bénéfice4. Au nom de Dieu, ayez la bonté,
monde que selon Dieu. Un homme mou et amusé ne peut jamais être qu’un
pauvre
homme2 ; et s’il se trouve dans de grandes places
vait été un peu grognon. Notez que le soleil a ici des égards pour le
pauvre
nourrisson des muses, en le trouvant si fatigué.
Vous rappelant un jour que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes
pauvre
et comme eux orphelin. (Racine). La répétition,
e est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le
pauvre
en sa cabane, où le chaume le couvre,
νιχρός τε, θανάτου Παρα σαμᾶ νέονται. « Le riche et le
pauvre
s’avancent d’un pas égal vers les sombres demeure
invraisemblable, Son bizarre destin flotte indéterminé. Vil et grand,
pauvre
et riche, infini mais borné ; Rien par ses vains
e image qui nous représente la mort renversant également la cabane du
pauvre
et le palais des rois, œquo pulsat pede ! Je ne
, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon
pauvre
argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a p
suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon
pauvre
argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! Et, p
evons subir cette loi : Car la mort fauche tous les hommes, Depuis le
pauvre
jusqu’au roi. — Mais, l’autre jour, dans ton gra
, « L’ange aussitôt prend son essor « Vers les demeures éternelles… «
Pauvre
mère, ton fils est mort ! 7° Style riche, fle
nt mille âmes, Grave et serein, avec un éclair dans les yeux. Puis,
pauvre
prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croi
rbouilleur mercenaire, Vous vend pour un écu sa plume et sa colère. «
Pauvres
fous ! vains esprits ! s’écrie avec hauteur Un ig
c’en est fait. — Vil atôme ! Quoi ! point d’argent et de l’ambition ?
Pauvre
impudent ! apprends qu’en ce royaume Tous les hon
’aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! Nos fautes, mon
pauvre
ange, ont causé nos souffrances. Peut-être qu’en
taigne (Essais, I, 27). Asservissement volontaire de tous à un
Pauvres
gents150 et miserables, peuples insensez, nations
Des devoirs des juges Messieurs, vous voyez les maulx que ce
pauvre
peuple a soufferts durant ces divisions : lors il
ui tasche à s’enrichir par tels moyenz, de riche de biens, depviendra
pauvre
d’honneur. La marchandise est chere, que l’on ach
’auroient pillé peult estre les premiers et bruslez ses maisons ?… La
pauvre
Champaigne est déjà tellement ruynee, et si miser
déjà tellement ruynee, et si miserablement deserte, qu’on y veoit le
pauvre
peuple mourir de malrage, de faim. Car cest embra
gueur de la guerre ne peult remplir que de ravages et massacres cette
pauvre
France, la rendre farouche et sauvage, sans pitié
aut d’icelle comme si d’elle mesme elle ne pouvoit jamais estre sinon
pauvre
et sterile : mais bien on le doit attribuer à l’i
itation d’iceux ; et par mesme moyen nous ont laisse nostre langue si
pauvre
et nuë, que elle a besoin des ornemens (s’il faut
rop haute condition, ou appellé au regime public, non aussi abject et
pauvre
, non troublé d’affaires domestiques185, mais en r
é de tant de graces et perfections, si tu as quelquefois pitié de ton
pauvre
langage, si tu daignes l’enrichir de tes tresors,
Jacques Amyot, né à Melun, commença par être, à Paris, un étudiant
pauvre
, laborieux et opiniâtre. Pendant dix années de so
ment peuvent ses yeux souffrir de voir tuer, escorcher, demembrer une
pauvre
beste ? comment en peut son odorement supporter l
stions près du feu qui voyions toutes leurs mines, plus esbahys qu’un
pauvre
homme qu’on mène pendre. Nous en ryons sous la ch
lui auparadvant, bravoient et triomphoient très-arrogans autour de ce
pauvre
tronc… C’est un grand cas qu’un seigneur simple e
desbourber et desbourbonner 230 A ce que je voy par vos discours, les
pauvres
Parisiens en ont dans les bottes bien avant, et s
theurs ? Mesmement, quand ils se representeront les images de tant de
pauvres
bourgeois qu’ils ont vus par les rues tomber tout
ent ma volonté. » Le cardinal d’Ossat (1536-1604) Notice
Pauvre
et obscur enfant des environs d’Auch, élève de l’
, les uns s’adonnent à servir les malades, les aultres à secourir les
pauvres
, les aultres à procurer l’avancement de la doctri
d’arrester en son royaume, qui estoient capables d’y retenir, non un
pauvre
prestre, tel que j’estois, mais un bien grand pre
in, ayde-moy, je n’en puis plus ; ô ma bourse, ma bourse ! helas ! ma
pauvre
bourse278 ! (Les Esprits, act. III, sc. iv.)
uvre, et deux lois à l’hôtel de Richelieu ? Quand vous avez traité la
pauvre
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne
us fait commettre mille iniquités, elle vous endurcit aux misères des
pauvres
, elle vous jette dans un profond oubli de votre s
bre allée et sur un tribunal de gazon, il avoit assuré le repos d’une
pauvre
famille, que lorsqu’il décidait des fortunes les
s portes ouvertes ; mais je vis tout démeublé, tout dérangé, et votre
pauvre
petite fille qui me représentoit la mienne. Compr
l est possible de sentir de tendresse ; mais si vous songez à moi, ma
pauvre
bonne, soyez assurée aussi que je pense continuel
ésident ne fut point capable de me réjouir… J’ai été dire adieu à mes
pauvres
sœurs, que je laisse avec un très bon livre424. J
é dans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave : mon
pauvre
cousin, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un h
, l’épousa secrètement. Elle fonda pour l’éducation des jeunes filles
pauvres
et nobles la maison de Saint-Cyr, où elle se reti
e qui n’est pas aussi sublime que Racine ? Il vous auroit édifiée, le
pauvre
homme, si vous aviez vu son humilité dans sa mala
dre de vaines conquêtes au dehors. Au lieu de tirer de l’argent de ce
pauvre
peuple, il faudroit lui faire l’aumône et le nour
le mien. « Et combien ? me disoit-il : les cinq cents ?… Que fera ce
pauvre
homme ? Souvenez-vous que je vous l’ai dit, monsi
l me tira d’affaire. Les parens font toujours quelque vilenie à leurs
pauvres
enfans : ma mère avoit eu dessein de me donner ci
dans mon taudis, le seigneur s’évanouissoit, et il ne restoit que le
pauvre
Gil Blas, sans argent, et, qui pis est, sans avoi
en que le citoyen de Gênes voulait lui faire. La cour d’Espagne était
pauvre
: il fallut que le prieur Pérez et deux négociant
ésistement à M. Hérault541 ; il a avoué ce que j’avais deviné. Il est
pauvre
, je ferai quelque chose pour lui. Je suis un peu
pe que Virgile. Ah ! madame, toutes nos langues modernes sont sèches,
pauvres
et sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont
z les espions, les soldats, les bourreaux, les prisons, les chaînes ;
pauvres
petits hommes, de quoi vous sert tout cela ? Vous
ui qui s’y trouve peut s’appeler heureux, non d’un bonheur imparfait,
pauvre
et relatif, tel que celui qu’on trouve dans les p
Montmorency, 1758. Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un
pauvre
homme accablé de maux, et, de plus, fort occupé,
un panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur, et si
pauvre
qu’elle demeure chez moi ; que ce panier contenoi
seroit pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servoient à chasser le
pauvre
, quand il vient réclamer son bien ; et, en lui mo
sûr qu’un enfant s’écrieroit : Maman, cette femme va faire manger ce
pauvre
homme-là, qui dort, par sa bête ! Je ne sais si c
e : « Mon père ! mon père ! est-ce que vous ne m’entendez plus ? » La
pauvre
mère est debout, vers la porte, le dos contre le
table, devant cette fille aînée, je devine qu’elle a été chargée, la
pauvre
malheureuse ! de la fonction douloureuse de récit
is sujet. FIGARO. Eh, mon Dieu, monseigneur ! c’est qu’on veut que le
pauvre
soit sans défaut. LE COMTE. Paresseux, dérangé… F
sur la terre, la confiance dans le ciel, donnoient à l’amour de cette
pauvre
paysanne une étendue et une majesté que le palais
s. Auri vim atque opes Plauti, principi infensas. Suspect. Étiez-vous
pauvre
; comment donc ! invincible empereur, il faut sur
continu dans l’humanité ; — D’Alembert (1717-1783), fils adoptif d’un
pauvre
vitrier, par le vaste et savant tableau des conna
devrois ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d’un
pauvre
missionnaire dépourvu de tous les talents que vou
antes de ma religion. Qu’ai-je fait ? malheureux ! j’ai contristé les
pauvres
, les meilleurs amis de mon Dieu ; j’ai porté l’ép
de Saint-Pierre, j’aperçois des flammes qui, s’élançant des toits du
pauvre
, qu’elles avoient déjà dévorés, montoient le long
e pleuroit. Cependant, vieillards, enfants, soldats, prêtres, riches,
pauvres
, la foule incessamment s’amoncelle ; elle rouloit
de bonheur 656 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si bien à la
pauvre
espèce humaine ; mais rien ne saurait faire qu’un
s ; gagnez votre pain à la sueur de votre front ou dévorez le pain du
pauvre
; égorgez-vous pour un mot pour un maître ; doute
croit monter en s’égalant aux rois. Il aime mieux un titre qu’un nom.
Pauvre
homme ! ses idées sont au-dessous de sa fortune.
. …………………………………………………………………………………………… J’avais sauvé du pillage de mes
pauvres
nippes ce que j’appelais mon Bréviaire. C’était u
mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la
pauvre
mère, se débattant vainement sous sa serre, jetai
de retour aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette
pauvre
mère : plusieurs sans doute ont déjà péri. » Et i
L’exilé Il s’en allait errant sur la terre. Que Dieu guide le
pauvre
exilé ! J’ai passé à travers les peuples, et ils
, de pères et de frères que dans la patrie. L’exilé partout est seul.
Pauvre
exilé ! cesse de gémir : tous sont bannis comme t
un gîte d’une nuit. Il s’en va errant sur la terre. Que Dieu guide le
pauvre
exilé720 ! (Ibid., XLI.) Devoirs de charit
mmandé d’autres vertus et plus élevées et plus fécondes ? Voyez cette
pauvre
créature humaine gisante au coin de la rue, dans
. Le soir, on éteignait la lumière de bonne heure par économie, et le
pauvre
écolier devenait ce qu’il pouvait, heureux lorsqu
ous ne laisserons approcher de vous, dans cette heure sacrée, que les
pauvres
qui survivent à vos bienfaits, et que nous-mêmes
trie, solitaire stoïque, chrétien sincère, humble, chaste, aimant les
pauvres
jusqu’à se faire pauvre lui-même ; l’homme enfin
chrétien sincère, humble, chaste, aimant les pauvres jusqu’à se faire
pauvre
lui-même ; l’homme enfin le plus rare, sinon le p
bien qu’elle soit accidentelle, l’art n’aurait pas mieux imaginé. Les
pauvres
historiens modernes sont accablés sous le nombre
me souvent des idées touchantes et praticables pour le soulagement du
pauvre
, et l’amélioration du sort des peuples. Par là, B
s partout abandonnés, et qui, seule, plaide éternellement la cause du
pauvre
contre le riche, du faible contre l’oppresseur, e
core du public et de la vérité. Clarendon, proscrit, infirme, presque
pauvre
, sans espoir de revoir sa patrie, tenait fortemen
rincipes sont à la fois très-simples et d’une immense portée. Le plus
pauvre
d’esprit, s’il a en lui un cœur d’homme, peut les
urs de calcul. Chaque jour il avait occasion de voir des légionnaires
pauvres
, des veuves laissées sans moyens d’existence. Son
opulation, non pas en appauvrissant le riche, mais en enrichissant le
pauvre
; et elle aura répandu ses bienfaits sur ceux-là
its véritables sur la terre, sur le travail, sur le corps et l’âme du
pauvre
Jacques798. Jacques, crédule et confiant à l’excè
n, revenant à lui même : « Elle est donc morte ! dit-il. — Qui ? — La
pauvre
Jeanne d’Arc. » Telle est la force de cette histo
elle, et personne n’ose plus avoir peur de rien. Tout est sauvé ! La
pauvre
fille, de sa chair pure et sainte, de ce corps dé
as, c’est la famille qui les inspire. Je suis, mon cher ami, comme un
pauvre
hibou, tout seul, sicut nycticorax in domicilio.
qui passent silencieusement entre les troncs d’arbres ; les bandes de
pauvres
Juifs montés sur des ânes, tenant deux enfants su
revenue. Les mauvaises herbes abondaient, aventure admirable pour un
pauvre
coin de terre. La fête des giroflées y était sple
e nos vieux usages. Ne pourrai-je donc improviser aujourd’hui pour de
pauvres
gens qui m’en sauront gré, et que cela aidera à s
926. Un collège était primitivement l’habitation commune d’étudiants
pauvres
de même nation ou de même province, suivant les c
, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et
pauvres
diables4 Dont la condition est de mourir de faim
uelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent5. A la fin, le
pauvre
homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait
, dans le bas latin. 2. Compliment, Il a l’humilité obséquieuse des
pauvres
diables. 3. Le chien répond avec un air de prote
e écrevisse de qualité inférieure, au figuré se dit des avares et des
pauvres
diables. Hères, peut-être du mot latin herus, ou
M. Saint-Marc Girardin : « Dites, Masaniello, vous qui n’étiez qu’un
pauvre
pêcheur de poisson, d’où vient donc que vous avez
s debarrassé, » Je me plais dans le rang où le ciel m’a placé : » Et,
pauvre
sans regret, ou riche sans attache, » L’avarice
ez qu’à ces lois ; car c’est là tout votre être. Grand, petit, riche,
pauvre
, heureux ou malheureux, Étranger sur la terre, ad
ence ? De vos propres faveurs, cruels, vous abusez ; Vous secourez le
pauvre
et le tyrannisez. De son dur bienfaiteur l’aspect
uen, des revenus duquel il consacra les deux tiers au soulagement des
pauvres
et à l’entretien des églises. Il étoit né en 1460
tion. Exemple : Les rois sont les sujets de la mort ; les riches, les
pauvres
lui doivent payer le même tribut ; donc tous les
es richesses ; les richesses font les riches ; les riches ne sont pas
pauvres
; les pauvres ont de la nécessité ; la nécessité
les richesses font les riches ; les riches ne sont pas pauvres ; les
pauvres
ont de la nécessité ; la nécessité n’a point de l
ter ici quelques strophes de ce dernier poète sur ce sujet. Pour les
Pauvres
Tandis qu’un timbre d’or, sonnant dans vos demeur
aque adjectif, répéter l’article, soit simple, soit particulé : = les
pauvres
et les riches citoyens sont égaux dans le sanctua
émie, et veut, par conséquent, un régime simple : = il faut aider les
pauvres
dans leur nécessité. Lorsqu’il signifie, secourir
neutre, et veut un régime composé, qui prend à : = aidez un peu à ce
pauvre
homme. Il en est de même, lorsqu’il signifie, con
tion de placée avant l’infinitif qui le suit. L’Académie dit : il est
pauvre
; mais il ne laisse pas d’être honnête homme ; et
né fier, ne perd rien de sa fierté et de sa roideur, pour se trouver
pauvre
. Il fallait, ni de sa roideur, parce que la phra
notre pensée. Racine a employé cette figure dans ces vers : Entre le
pauvre
et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souve
Vous souvenant, mon fils, que caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes
pauvre
, et comme eux orphelin. Et Fénelon dans cette ph
quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent. A la fin, le
pauvre
homme S’en courut chez celui qu’il ne réveillait
belais, qui emploie ce mot pour désigner un homme sans importance, un
pauvre
sire. 6. « Fable charmante, dit Chamfort : quell
s, Et du désir qu’il a de se voir près de vous5. — Ah ! vraiment, mon
pauvre
Sosie, A te revoir j’ai de la joie au cœur. — Ma
litandre. On dit qu’avec Bélise il est du premier bien. Célimène. Le
pauvre
esprit de femme, et le sec entretien ! Lorsqu’ell
re exemple suivi, Et j’ai des serviteurs, et ne suis point servi. Une
pauvre
servante, au moins, m’était restée, Qui de ce mau
ude et sans travail. Cette illusion trop commune me rappelle quelques
pauvres
aventuriers de notre pays que j’ai parfois rencon
prennent rien à personne et ne peuvent fournir aux jeunes gens que de
pauvres
et tristes modèles. Cette rhétorique se flatte de
dmirable exemple d’argument personnel dans cette énergique réponse du
pauvre
à la charité insolente de certains riches : Mais
s-même un serviteur infidèle ? Ah ! si les coupables étaient les plus
pauvres
et les plus malheureux ici-bas, votre destinée au
e bienfaisance sur de nouveaux liens d’humanité, nous montre dans les
pauvres
des créanciers et des juges, des frères dans nos
ruelle qu’elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le
pauvre
en sa cabane où le chaume le couvre Est sujet à s
la critique dont il l’a poursuivie : la moquerie lui semble la, plus
pauvre
de tous les genres- d’esprit ; il veut qu’on, dem
s riches qui refusent de pratiquer la charité parce qu’il y a trop de
pauvres
; ne voyant pas que s’il y a trop de pauvres, c’e
parce qu’il y a trop de pauvres ; ne voyant pas que s’il y a trop de
pauvres
, c’est précisément ! parce que les riches ne prat
du tour exclamatif : Qu’ai-je fait ? malheureux ! j’ai contristé les
pauvres
, les meilleurs amis de mon Dieu. Bridaine. On
Vous les chassez de leurs palais, ils se retireront dans la cabane du
pauvre
qu’ils ont nourri ; vous leur ôtez leurs croix d’
oge de l’amitié : Grâce à elle, les absents sont sous nos yeux ; les
pauvres
sont riches ; les faibles, pleins de force ; et,
Celui dont la main posa mes fondements. » La Fontaine fait dire à la
pauvre
vache négligée par son maître : Enfin me voilà v
ds des barbares, l’Église romaine recueillit l’esprit humain comme un
pauvre
enfant que dans le sac d’une ville on trouve expi
Tout le monde connaît les deux exemples fournis par Racine : Entre le
pauvre
et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souve
ous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes
pauvre
et comme eux orphelin. On ne voit point le peupl
suivants : Moi, des tanches ! dit-il, moi héron, que je fasse Une si
pauvre
chère ! 7. De la disjonction. — Cette figure, p
st pas injuste : le tort reste à celui qui l’a (sentence). Hélas ! ta
pauvre
more m’avait tant promis que tu lui ressemblerais
is l’entendre qui te reproche de me rendre si malheureux : « Ah ! mon
pauvre
gendre, dit-elle, tu méritais un meilleur sort (p
cette pensée : La sombre mort frappe des mêmes coups la chaumière du
pauvre
et le palais du roi. Voici l’imitation de Racan
nt coupés des mêmes ciseaux. Celle de Malherbe est bien connue : Le
pauvre
en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à
ces derniers vers. 1° Malherbe commence par une image frappante : Le
pauvre
en sa cabane, où le chaume le couvre ; Racan, pa
ipes de la justice et l’organisation sociale ne peut retomber sur ces
pauvres
maîtres de rhétorique, qui conservaient les mots
uite, voici comme on me l’a racontée : Triste, honteuse, humiliée, la
pauvre
cigale allait mourir de froid et de faim, quand,
e, a recommencé le cours de ses œuvres bienfaisantes. Il a soulagé le
pauvre
, visité le malade, essuyé les pleurs de l’infortu
modèle du héros chrétien ; humble dans la grandeur, prêt à servir les
pauvres
, acceptant du même œil la puissance et la captivi
différence entre la modestie et l’humilité ! Saint Louis secourt les
pauvres
, tous les païens l’ont lait ; mais il s’abaisse d
le dirigeait pendant ses heures de délassement vers la chaumière des
pauvres
qu’il soulageait lui-même. Et cependant, à toutes
on royaume des moines mendiants chargés de s’informer auprès des plus
pauvres
gens s’il leur avait été fait quelque tort au nom
travail acharné contre l’hydre de l’usure et jetant pièce à pièce son
pauvre
patrimoine dans la gueule du monstre, sans pouvoi
le toit de ses ancêtres… il perd un bien plus précieux, le trésor du
pauvre
, l’estime de ses concitoyens. Chargé des imprécat
e peinture. Un malheureux avait pénétré la nuit dans la chambre d’une
pauvre
vieille et l’avait étranglée pour avoir ses nippe
otre victime ; vous vous êtes approché doucement du lit où dormait la
pauvre
femme ; vous vous êtes penché sur elle pour vous
malheureux à secourir ! d’où vient, je vous prie, cette multitude de
pauvres
dont vous vous plaignez ? n’est-ce pas d’un luxe
faire de votre péché même votre excuse. Ah vous vous plaignez que les
pauvres
vous accablent ; mais c’est de quoi ils auraient
u’offrent dans une grande ville les plaisirs du riche et la misère du
pauvre
, s’exprime ainsi : « Dans cette ville où tout res
t la vertu si aimable. » On admire, dans Massillon, la prosopopée du
pauvre
, reprochant au riche sa dureté et ses dédains :
e un serviteur infidèle ? Ah ! si les plus coupables étaient les plus
pauvres
et les plus malheureux ici-bas, votre destinée au
ce ainsi un sermon sur la Nativité : « J’annonce un sauveur humble et
pauvre
; mais je i annonce aux grands et aux riches du m
e monde n’est pas injuste : le tort reste à celui qui l’a. Hélas ! ta
pauvre
mère m’avait tant promis que tu lui ressemblerais
, et je l’entends qui le reproche de me rendre malheureux, « Ah ! mon
pauvre
gendre, dit-elle, tu méritais un meilleur sort (p
s se présentent à l’écrivain, et liées ensemble de la manière la plus
pauvre
et la plus désagréable. Condillac cite cet exempl
beau de sa fille, tandis que sa fille devrait pleurer sur le sien. Le
pauvre
homme ferait bien mieux de le dire tout uniment ;
rire ; les juges se souviennent de la cause qu’ils ont à juger, et le
pauvre
soldat, après avoir rajusté sa tunique, entend pr
pour échapper, les mêmes moyens qu’à ses compagnons ; mais c’était un
pauvre
jeune homme privé tout à fait de la raison, et, s
fils d’un marchand de mulets très-renommé ; Colin avait pour père un
pauvre
laboureur des environs. M. Jeannot le père, ayant
enez-vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? Allez chez cette
pauvre
femme, et dites-lui que je lui veux toujours du b
l esprit qui était là, c’est une excellente ressource à Paris. » « Le
pauvre
jeune homme fut traité à peu près de même par tou
lus hautes idées et des inspirations les plus sublimes. Il console le
pauvre
, l’exilé, et ajoute un charme inexprimable à tout
’empire à Sparte et à Rome, en montrant à leurs habitants vertueux et
pauvres
les dieux pour protecteurs et pour concitoyens. C
re, trà, trà, trà ; il rencontre un homme à cheval : gare ! gare ! ce
pauvre
homme se veut ranger, son cheval ne le veut pas ;
l ne le veut pas ; enfin le carrosse et les six chevaux renversent le
pauvre
homme et le cheval, et passent par-dessus et si b
ots, et tout l’état qu’ils font de leur personne. Malheureusement ces
pauvres
gens ne sont pas récompensés de leurs efforts ; c
crut jamais quitte envers l’Université, qui avait donné à son enfance
pauvre
le bienfait gratuit de l’éducation ; il fit du co
il avait été d’abord engagé, la vie indépendante d’homme de lettres.
Pauvre
et fier, condamné à un travail trop rapide, il ta
i-gît, au bord de l’Hippocrène, Un mortel longtemps abusé. Pour vivre
pauvre
et méprisé, Il se donna bien de la peine. Quel e
vous ne trouvez pourtant que mal sur la terre. Et moi, homme obscur,
pauvre
et tourmenté d’un mal sans remède, je médite avec
leçons de Rousseau. Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un
pauvre
homme accablé de maux, et, de plus, fort occupé,
ant abusé depuis. » Malgré cette production sans repos, Diderot était
pauvre
, et il dut aux bienfaits de Catherine II de n’êtr
e : « Mon père ! mon père ! est-ce que vous ne m’entendez plus ? » La
pauvre
mère est debout, vers la porte, le dos contre le
table, devant cette fille aînée, je devine qu’elle a été chargée, la
pauvre
malheureuse ! de la fonction douloureuse de récit
Figaro. — Que voulez-vous, monseigneur, c’est la misère… Le comte. —
Pauvre
petit ! Mais que fais-tu à Séville ? Je t’avais a
sujet. Figaro. — Eh, mon Dieu, monseigneur ! c’est qu’on veut que le
pauvre
soit sans défaut. Le comte. — Paresseux, dérangé
sur la terre, la confiance dans le Ciel, donnaient à l’amour de cette
pauvre
paysanne une étendue et une majesté que le palais
re de ses appétits. Il n’y a point d’écrivain plus propre à rendre le
pauvre
superbe. On apprend de lui à être mécontent de to
de bonheur 371 » : c’est sous ce rapport qu’il convient si bien à la
pauvre
espèce humaine ; mais rien ne saurait faire qu’un
uphin se retirait obscurément de Poitiers, méprisé des vainqueurs, un
pauvre
gentilhomme, aussi inconnu que lui, combattait po
re l’état de délabrement, de misère et d’opprobre où est tombée cette
pauvre
Rome, que vous avez vue si pompeuse, et de laquel
mères rentrait avec sa becquée, un vautour la saisit, l’enlève, et la
pauvre
mère, se débattant vainement sous sa serre, jetai
de retour aux champs, il se dit : « Je veux voir les petits de cette
pauvre
mère : plusieurs sans doute ont déjà péri. » Et i
niet et auxilium mihi ! Oh ! que tout ce qui nous touche si vivement,
pauvres
habitants des vallées, paraît petit, vil et misér
n jour vous mettre aussi en pièces, vous et vos enfants. Quant à moi,
pauvre
créature que je suis, n’était l’intérêt de vos se
ouceur d’une joie infinie. Je vous demande seulement d’accorder à mon
pauvre
fils et à ses trois sœurs autant de bienveillance
seul coup va rendre ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes
pauvres
serviteurs sans maître ; que Dieu soit avec vous
partout abandonnés, et qui, seule, plaidait éternellement la cause du
pauvre
contre le riche, du faible contre l’oppresseur et
endés. « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes « des
pauvres
, les plaintes des veuves, les soupirs des orpheli
vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose, le
pauvre
comme le riche, l’ignorant comme le savant, le si
distinguer parmi leurs semblables. Ils y verront comment le fils d’un
pauvre
artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de se
e, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et
pauvre
. Les bienfaits du travail, les heureux fruits de
envers l’armée, et leur fit un don magnifique pour le soulagement des
pauvres
et des voyageurs. Il descendit rapidement, suivan
nt se mêler à la création, qui accepte toutes les offrandes, celle du
pauvre
comme celle du riche. J. J. Rousseau, sa Vie et
au pied pour en tirer l’huile de térébenthine. Il faut voir tous ces
pauvres
arbres épuisés, avec une large blessure au pied,
prendre de force, jusqu’à ce que, la sève devenant rare, on abatte ce
pauvre
serviteur, devenu inutile, pour faire des planche
ce sa vie durant. Il appelait les dons du roi sur Corneille, vieux et
pauvre
. Le plus beau vers qu’ait écrit Boileau, parmi ta
’homme se montre tout entier. « Je ne suis, dit-il de lui-même, qu’un
pauvre
bourgeois de Versailles : les vêtements des grand
, Jadis si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire, Qu’un
pauvre
enfant déjà lassé, Quand le jour est presque effa
il faut de toi Que j’obtienne un grand bien. Ma mère, écoute-moi : Un
pauvre
, un étranger, dans la misère extrême, Gémit sur l
ié, D’indulgence et d’égards tempérer la pitié, S’il est des dieux du
pauvre
, ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pour tous et
à l’indigence Fait du riche Lycus envier le destin. J’ai moi-même été
pauvre
, et j’ai tendu la main713. Cléotas de Larisse714,
ous le froid des hivers, Seul, d’exil en exil, de déserts en déserts,
Pauvre
et semblable à moi, languissant et débile, Sans a
Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! — L’an d’après, moi,
pauvre
femme, A Paris étant un jour, Je le vis ave
ur pour vous, grand’mère î Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la
pauvre
Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravan
’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots ! Nul ne sait votre sort,
pauvres
têtes perdues ! Vous roulez à travers les sombres
de rhum qui pendait à sa selle, Et dit : « Tiens, donne à boire à ce
pauvre
blessé. » Tout à coup, au moment où le housard ba
ourus une triple carrière Sans reposer ton cœur sur un cœur attendri.
Pauvre
Buonarotti ! Ton seul bonheur au monde Fut d’impr
de persévérance, C’est là le dernier mot qui nous en est resté ! Ah !
Pauvres
insensés, misérables cervelles, Qui de tant de fa
on pas était connu, son nom était béni Sous les chaumes obscurs où le
pauvre
a son nid... Elle aimait entre tous, de son amour
soleil les haillons ! Je veux que la misère écrase l’opulence, Que le
pauvre
à son tour ait le droit d’insolence, Qu’on trembl
e est la tyrannie, et je ne l’aime pas. MARAT. C’est fort bien. Va du
pauvre
au riche que tu flattes ; Prends-toi d’amour subi
eur, Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraisse, Où la probité
pauvre
est un manque d’adresse. RODOLPHE. Ah ! ah ! GEOR
vant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard : Moi,
pauvre
et ridicule ; elle, riche et parée, Sachant bien
aiment !Le Richard862 est un brutal infâme, Qui maltraite, dit-on, la
pauvre
jeune femme. GEORGE. J’en suis charmé. RODOLPHE.
u ! N’avons-nous pas ma bourse ? GEORGE. Je n’emprunterai pas d’aussi
pauvre
que moi. RODOLPHE. Fi ! Le mot est vilain. Ce que
lle de Roland (acte I, scène ii). La chanteuse (E. Manuel). La
pauvre
enfant, le long des pelouses du bois, Mendiait :
e rue, Des parents sans travail, des frères au berceau, La famille du
pauvre
, à peine secourue ! Puis, qu’on donnât ou non, el
Sait-on combien de pleurs peut sécher un printemps, Et le peu dont le
pauvre
a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et
s parurent en 1819. On passait subitement d’une poésie sèche, maigre,
pauvre
, ayant de temps en temps un petit souffle à peine
poète dramatique. L’hypocrite douceur du malade s’abaissant devant un
pauvre
moine, dont il attend la santé, le ton hautain du
ntations. 98. — Pour marquer le but. Envers. Charitable envers les
pauvres
; son respect envers ses supérieurs. Touchant. I
ce le pluriel et réciproquement : le Français, le Belge, le riche, le
pauvre
, pour les Français, les Belges, etc. ; les Racine
rreau l’exécuteur des hautes œuvres, euphémisme ; autrefois, quand un
pauvre
demandait l’aumône, et qu’on ne pouvait ou qu’on
n sans caractère, girouette tournant à tous les vents de la cupidité,
pauvre
hère qui, voulant jouer dix rôles à la fois, dénu
le nomme Journal inutile. Aussitôt, je vois s’élever contre moi mille
pauvres
hères à la feuille ; on me supprime, et me voilà
sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit,
pauvre
oison plumé, dans leur marmite infâme84… Remarqu
nt dans le fond. Jeter des mots éblouissants et sonores sur des idées
pauvres
et stériles, ce n’est plus de la richesse, c’est
era plus de matière pour … » Brécourt. « Plus de matière ! Hé ! mon
pauvre
marquis, nous ne prenons guère le chemin de nous
u’il ne trouvera plus de matière pour… » — Plus de matière ! Hé ! mon
pauvre
marquis, nous lui en fournirons toujours assez ;
stinée trop étroite pour son essor. Malade et mourant, ce gentilhomme
pauvre
eut de la tenue et de la sérénité parmi ses souff
ne syllepse de genre. En voici une de nombre, dans Racine : Entre le
pauvre
et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappel
Vous rappelant, mon fils, que caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes
pauvre
, et comme eux orphelin. Et dans Bossuet : « Quan
e celle que j’ai dans le cœur pour le bien que vous venez de faire au
pauvre
petit Bernard. Vous en serez content, c’est un bo
uchant sur les flots ! Comme elle allait à l’âme, cette invocation du
pauvre
matelot à la Mère des Douleurs ! La conscience de
ulait, et le miracle ne s’opérait pas. Alors le désespoir s’empare du
pauvre
prisonnier, il murmure contre la Providence, il a
cette jeune beauté, candide et pure comme l’innocence, au milieu des
pauvres
prisonniers. À son aspect, les fronts les plus tr
l’évêque de Genève, auquel il devait succéder. La situation de cette
pauvre
église semblait désespérée, lorsque, se jetant au
e cas de dire qu’il a l’esprit du cœur. 3. Le comte de Maistre était
pauvre
, comme son souverain, alors dépossédé de ses État
s sait prolonger sa vie, Ennoblit ses travaux, embellit ses loisirs ;
Pauvre
, fait sa richesse, et riche, ses plaisirs. Saint
douce, mêlée de plaisir et de regret. Je demandais l’autre jour à une
pauvre
femme que je rencontrai, où elle demeurait : À la
assis ? Ce soleil, qui peut-être éclairait les derniers soupirs de la
pauvre
fille de Mégare100, avait vu mourir la brillante
n jour vous mettre aussi en pièces, vous et vos enfants. Quant à moi,
pauvre
créature que je suis, n’était l’intérêt de vos se
ouceur d’une joie infinie. Je vous demande seulement d’accorder à mon
pauvre
fils et à ses trois sœurs autant de bienveillance
seul coup va rendre ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes
pauvres
serviteurs sans maître ; que Dieu soit avec vous
partout abandonnes, et qui, seule, plaidait éternellement la cause du
pauvre
contre le riche, du faible contre l’oppresseur et
amendés. « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes des
pauvres
, les plaintes des veuves, les soupirs des orpheli
vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose, le
pauvre
comme le riche, l’ignorant comme le savant, le si
distinguer parmi leurs semblables. Ils y verront comment le fils d’un
pauvre
artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de se
e, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et
pauvre
. Les bienfaits du travail, les heureux fruits de
envers l’armée, et leur fit un don magnifique pour le soulagement des
pauvres
et des voyageurs. Il descendit rapidement, suivan
ier avec son ingénuité naïve. « Je ne suis, dit-il de lui-même, qu’un
pauvre
bourgeois de Versailles, les vêtements des grands
, Jadis si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire, Qu’un
pauvre
enfant déjà lassé, Quand le jour est presque effa
Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé ! — L’an d’après, moi,
pauvre
femme, À Paris étant un jour, Je le vis avec sa c
r pour vous, grand’mère ! Quel beau jour pour vous ! — Mais quand la
pauvre
Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravan
cent mille âmes, Grave et serein avec un éclair dans les yeux. Puis,
pauvre
prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croi
s de ton père ; Donne au riche à qui Dieu refuse le bonheur, Donne au
pauvre
, à la veuve, au crime, au vice immonde. Fais en p
de persévérance, C’est là le dernier mot qui nous en est resté ! Ah !
pauvres
insensés, misérables cervelles, Qui de tant de fa
eur, Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraisse, Où la probité
pauvre
est un manque d’adresse. RODOLPHE. Ah ! ah ! GEOR
vant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard : Moi,
pauvre
et ridicule ; elle, riche et parée. Sachant bien
iment !Le Richard468 est un brutal infâme ; Qui maltraite, dit-on, la
pauvre
jeune femme. GEORGE. J’en suis charmé. RODOLPHE.
u ! n’avons-nous pas ma bourse ? GEORGE. Je n’emprunterai pas d’aussi
pauvre
que moi. RODOLPHE. Fi ! le mot est vilain. Ce que
détour à Ulysse qu’il aimerait mieux être sur la terre aux gages d’un
pauvre
jardinier que régner sur les ombres. Les Grecs ne
de la patrie, que le plus sage des héros préférait à l’immortalité sa
pauvre
Ithaque suspendue comme un nid sur la pointe des
poète dramatique. L’hypocrite douceur du malade s’abaissant devant un
pauvre
moine dont il attend la santé, le ton hautain du
le nomme Journal inutile. Aussitôt, je vois s’élever contre moi mille
pauvres
hères à la feuille ; on me supprime, et me voilà
nis) substitue l’accord logique à l’accord grammatical. Ex. Entre le
pauvre
et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souv
ous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes
pauvre
, et comme eux orphelin. (J. Racine, Athalie, acte
st pas injuste ; le tort reste à celui qui l’a (sentence). Hélas ! ta
pauvre
mère m’avait tant promis que tu lui ressemblerais
et je l’entends qui te reproche de me rendre si malheureux. Ah ! mon
pauvre
gendre, dit-elle, tu mériterais un meilleur sort
et, pour ainsi dire, se faisant pendant. Ex. portrait du riche et du
pauvre
dans La Bruyère (chap. vi, Des biens de la fortun
8 9 10 Cré|qui | pré|tend | qu’O|reste | est | un |
pauvre
| homme, 1 2 3 4 5 6
ins, l’élégie est presque toujours lyrique chez les Modernes. Ex. La
Pauvre
Fille. J’ai fui ce pénible sommeil Qu’au
olitaire ; Mais pour moi les tombeaux sont tous indifférents ; La
pauvre
fille est sans parents, Au milieu des tombeaux ai
iens, ma mère, je t’attends, Sur la pierre où tu m’as laissée, La
pauvre
fille, hélas ! ne pleura pas longtemps ; Plaintiv
faire espérer l’épisode des Laboureurs de Lamartine dans Jocelyn, Les
Pauvres
Gens de Victor Hugo, quelques pages de La Vie rur
ses nobles couleurs ? Il est caché sous l’humble paille Où je dors
pauvre
et mutilé, Lui qui, sûr de vaincre, a volé Vingt
s de La Fontaine : Cette lime lui dit, sans se mettre en colère : «
Pauvre
ignorant ! et que prétends-tu faire ? Tu te pr
respecter, quand ce n’eût été que pour leur ancienneté ; fait tuer le
pauvre
comte de Fontaine, qui était un des meilleurs hom
l monte, son couteau dans les dents ; et venu à la hauteur du lit, ce
pauvre
jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte,
a vu ni le riche amolli préférer les jouissances à ses devoirs, ni le
pauvre
tenté de fuir, cédant à cet espoir que conserve l
ntion pour réparer le pont de Château-Thierry. Dans cet écrit, notre
pauvre
cité, Par moi, seigneur, humblement vous supplie,
utile d’épuiser tous les traits du sarcasme et de l’insulte contre un
pauvre
auteur, dont les exemples n’ont pas le droit d’êt
respecter, quand ce n’eût été que pour leur expérience ; fait tuer le
pauvre
comte de Fontaine1, qui étoit à ce qu’on dit, un
llon solitaire, où on ne voyait guère que des bois. Il y aperçoit une
pauvre
cabane, il y frappe ; il en sort un vieux hernout
taient un peu détruits ; Jeunes et vieux fuyaient sa vue : La
pauvre
Vérité restait là morfondue Sans trouver un asile
berté Pour n’être pas à l’écurie. Un cerf lui dit : «
Pauvre
imprudent, Vivre libre et bâté n’est pas chose fa
qu’elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le
pauvre
en sa cabane, où le chaume le couvre, Est
té à Rome jusqu’à la liberté de la voix et de la respiration : ou les
pauvres
Romains sont muets, ou ils n’ouvrent la bouche qu
sance démesurée des intendants, les contraintes rigoureuses contre le
pauvre
peuple, par la vente de leurs biens, l’emprisonne
ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses
pauvres
; elle fait croire, douter, nier la raison ; elle
; et tous les entretiens de ceux qui entrent dans mes sentiments : ce
pauvre
d’Hacqueville est le premier ; je n’oublierai jam
ans votre religion sur ce qui se passe à Rome et au conclave162 : mon
pauvre
cousin, vous vous méprenez. Songez que cette même
eux, vous ne voulez pas qu’on vous guide et qu’on vous donne la main.
Pauvre
voyageur égaré et présomptueux, qui croyez savoir
lise n’ont été plus honorés que dans les siècles où ils parurent plus
pauvres
et plus modestes. Corneille, cet officier romain,
ce soit ne s’était avisé, et lui suggéra des actes de contrition. Le
pauvre
prince en répéta distinctement quelques mots, con
une petite île nommée Benbécula, et s’y réfugier dans la maison d’un
pauvre
gentilhomme qu’on leur indique ; que Mademoiselle
ui ; j’ai conçu pour elle une effroyable haine496. PHILINTE. Tous les
pauvres
mortels, sans nulle exception, Seront enveloppés
vos soins ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le
pauvre
et vous, vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souv
souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux678 vous fûtes
pauvre
, et comme eux orphelins679. JOAS. Je promets d’ob
ié, D’indulgence et d’égards tempérer la pitié, S’il est des dieux du
pauvre
, ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pour tous et
à l’indigence Fait du riche Lycus envier le destin. J’ai moi-même été
pauvre
et j’ai tendu la main780 Cléotas de Larisse781,
ous le froid des hivers, Seul, d’exil en exil, de déserts en déserts,
Pauvre
et semblable à moi, languissant et débile, Sans a
i apprenant l’arrêt : « Louez Dieu, monsieur, et le remerciez : notre
pauvre
ami est sauvé. » Il paraît certain qu’une prodiga
ons, de tant de philosophies, de tant de religions différentes, douze
pauvres
pêcheurs, sans art, sans éloquence, sans force, r
vrages ; « Dieu clément ! Dieu vengeur des faibles ! Je ne suis ni ce
pauvre
délaissé qui languit sans secours humain, ni ce r
mots ! saurait-on mieux peindre l’abandon, le délaissement auquel le
pauvre
animal est condamné ! 460. Un autre fabuliste re
mme. On lit dans la farce de Pathelin : Hélas ! il est si assommé Le
pauvre
homme ! En d’autres termes, si endormi. 523.
philosophie aussi noble et aussi sublime. » 677. Salomon. 678. Le
pauvre
, placé deux vers plus haut, est un terme collecti
uand tu seras le maître des autres hommes, souviens-toi que tu as été
pauvre
, faible et souffrant comme eux. » Ronsard, bien a
gédie exprime avec simplicité ses douleurs : ainsi, Télèphe et Pélée,
pauvres
et bannis tous les deux, rejettent bien loin l’em
as. Bien des travers assiégent le vieillard : il amasse toujours, et,
pauvre
dans sa richesse, il ne jouit pas de son or, il c
es, la mode de laisser croître soigneusement ses ongles et sa barbe :
pauvres
gens, ils recherchent la solitude et fuient les b
(simple) : 270Télèphe ou Pélée, 271lorsque l’un-et-l’autre 272 est
pauvre
et exilé, 273rejette les paroles-ampoulées 274e
-faut 1219un festin somptueux, 1220et à donner-caution 1221pour le
pauvre
sans-crédit, 1222et à tirer-d’affaire 1223celui
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