/ 167
1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
s funèbres à la mémoire de ceux qui avaient répandu leur sang pour la patrie . L’historien Thucydide nous a conservé un monumen
’est une belle institution de louer en public les héros morts pour la patrie . » Pour moi, plutôt que de compromettre la gloire
rriers ont préféré la mort à l’esclavage qui les aurait séparés d’une patrie si digne de leur amour ; c’est avec raison que no
comparaison de l’austère vérité. La mort qu’ils ont affrontée pour la patrie , me semble placer au grand jour la vertu de chacu
t ainsi qu’il convenait à de tels hommes de s’offrir en victimes à la patrie . Ô vous qui leur avez survécu, demandez, vous le
uits du courage ? Vous les connaissez comme moi, et la grandeur de la patrie qui arme votre bras, n’est pas un tableau qu’il s
leurs projets ; mais jamais ils ne crurent qu’un revers dût priver la patrie de leur vertu. Aussi lui ont-ils payé la plus mag
e est la tombe des grands hommes, et ce n’est pas seulement dans leur patrie que des colonnes et des inscriptions publient leu
ien général. Ceux en effet qui, n’ayant point d’enfants à offrir à la patrie , n’ont pas les mêmes risques à courir, peuvent-il
la république qui honore magnifiquement la vertu, doit être aussi la patrie des cœurs vertueux. Allez et retirez-vous après a
2 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
er aux divinités infernales. Puissiez-vous vivre dénués de tout, sans patrie , exilés dans votre camp, et vous entre-tuer avec
nnel, nous pouvons acquérir une gloire éclatante, et en protégeant la patrie , être appelés par le genre humain les défenseurs
surer la victoire. Marchez donc au combat, en ayant souvenir de votre patrie  : portez les armes contre ces ennemis qui, des ex
nons d’armes, vous la seule espérance du Sénat, le seul rempart de la patrie , si les paroles d’un général pouvaient ajouter qu
mit accablée sous des armes sacrilèges ! Et quand les désastres de la patrie , quand les douleurs publiques ne toucheraient pas
écessité de combattre, la piété, la fermeté invincible, l’amour de la patrie et de la liberté. Chez nos ennemis, dominent la v
elles et de supplier Coriolan de les épargner et d’épargner aussi la patrie . Avec l’autorisation du Sénat, elles se dirigent
on fils, dit Véturie, renonce au projet d’apporter dans le sein de ta patrie des malheurs qui te seront communs avec ceux dont
on dans les temples ? Pardonne, ô mon fils, pardonne et à moi et à la patrie , qui par ma bouche t’adresse ses prières. » Marci
e t’adresse ses prières. » Marcius l’interrompant : « Non, dit-il, ma patrie n’est pas celle qui m’a banni, mais celle qui m’a
on épouse voit son époux prêt à mettre le siège devant les murs de sa patrie  ! Nous ne pouvons pas même avoir recours à la plu
ts sont placés dans l’alternative d’être privés ou de toi, ou de leur patrie  ? Pour moi, je n’attendrai pas que la guerre m’im
atriotes, ta victoire sera un crime et tu seras appelé le fléau de ta patrie  ; si tu es vaincu, on dira qu’obéissant à l’impul
rigueur, de témoigner ta reconnaissance à ceux qui en sont dignes. Ta patrie a déjà été cruellement punie, et ta mère n’a pas
« Tu viens de remporter sur moi une victoire qui fera le salut de ma patrie , mais qui causera ma perte. C’est toi seule qui m
que, devenus habiles guerriers, ils obtiendront pour eux et pour leur patrie le bonheur, les richesses et les honneurs. Si que
nt pas de trouver en toi un ennemi, un fils qui médite la ruine de sa patrie  ! Où donc s’arrêtera le délire de notre famille ?
pas hésité à les exposer aux périls qu’ils devaient affronter pour la patrie . Mais hélas ! j’ai reçu la triste nouvelle de leu
ligeante et bien déplorable. Mes fils, en effet, sacrifiant pour leur patrie une existence que les lois de la nature leur aura
théniens, assurément au souvenir des désastres qu’ils ont causés à ma patrie , au souvenir de mes infortunes personnelles, je m
r des lettres et des sciences, ayez pitié de ceux qui ont ouvert leur patrie , comme une école publique d’instruction, à tous l
a Grèce, lui si renommé par son intégrité, lui réputé heureux dans sa patrie , aujourd’hui, les mains liées derrière le dos, il
os alliés en trahissant leurs espérances, enfin de ne pas jeter votre patrie dans un nouveau péril par une compassion irréfléc
un traité injuste : si les destins ne me permettent pas de venger ma patrie d’un tel affront, du moins, mon fils, réclame pou
ô mon fils, les mères du Latium refusent de donner des enfants à leur patrie  ! » C’est ainsi qu’Amilcar excite l’ardeur d’Anni
accordent les forces du monde entier. Levez donc les étendards de la patrie , vous qui êtes appelés à la venger : précipitez l
oint que vous Romains, et nous Carthaginois, avons vu le sol de notre patrie en danger, il ne nous reste qu’un parti à prendre
je me demandais ce que je devais faire et de vous, et du sol de votre patrie . Aujourd’hui, c’est moi qui en Afrique viens te t
es vainqueur, tu augmenteras bien faiblement ta gloire et celle de ta patrie  : Si tu es vaincu, tu perdras tout le fruit de te
on de mon discours ! La voici : c’est de vous soumettre vous et votre patrie à discrétion, ou de sortir vainqueur de la batail
faire les instruments de mes passions, ni pour imposer un tyran à ma patrie  ; c’était au contraire pour l’en délivrer. Notre
ai donné la vie à tant d’ennemis vaincus et accordé le retour dans la patrie à tant d’exilés ? Depuis que les trompettes ont c
uveau, si la fureur de quelques insensés n’eût déclaré la guerre à la patrie , Babylone dépouillée des trophées latins aurait d
’autres dieux qu’à Jupiter, à Junon et aux divinités reconnues par la patrie . Et les jeunes gens, comment puis-je les avoir co
ai fait encore plus de bien, puisque, une fois la Grèce sauvée et ma patrie hors de danger, je n’ai pas négligé l’occasion de
omme au dehors ; à l’intérieur, on n’a que les secours fournis par la patrie  ; à l’extérieur, l’ennemi peut être vaincu avec s
e vaincus, mais la Sicile sera délivrée de leur joug : en voyant leur patrie menacée, ils ne s’obstineront pas au blocus de Sy
rts et notre dévouement ; c’est en vain que nous aurons rendu à notre patrie inclinant vers sa ruine son ancienne gloire et un
peuvent exciter à la victoire sont pour nous ; notre souverain, notre patrie nous encouragent à triompher des Romains. Soyons
ce que peuvent contre des brigands cupides et ambitieux l’amour de la patrie , la valeur, la liberté. » LXVI. Entretien de
pouillé des biens de mes pères, qui m’ont chassé de mes foyers, de ma patrie , tandis que votre père m’a offert l’hospitalité l
ent contractée de ne rien faire qu’en vue de l’utilité générale de la patrie , est tombée chez eux en désuétude !… Vous le voye
e l’immoler dans un combat où il signalait sa valeur pour protéger sa patrie , mon cher Hector ! C’est pour lui que je viens pr
n fils, au nom de ta mère, par tout ce que tu as de plus cher dans ta patrie , je t’implore en suppliant ; ne me laisse pas ain
l’on ne rencontre pas de traces humaines. Conduis-moi plutôt dans ta patrie ou à quelque port de l’Eubée : la route ne sera p
suis adressé ont négligé mes instructions et sont retournés dans leur patrie . Aujourd’hui, fils d’Achille, sois mon libérateur
que doit faire le plus honnête homme, le citoyen le plus dévoué à sa patrie . Je vous prie seulement d’amener le sénat à des s
eant sa conscience, le sort qui lui est réservé. « Aujourd’hui, si la patrie , si les auteurs de vos jours pouvaient prendre la
avons remis entre tes mains dès ta naissance : nous t’avons donné une patrie dont l’univers reconnaît la supériorité, et dans
nné une patrie dont l’univers reconnaît la supériorité, et dans cette patrie , une origine, une famille, de bons principes, une
t à songer que les citoyens d’une ville sont avant tout nés pour leur patrie et non pas seulement pour eux-mêmes : « Permette
t pas né seulement pour ses parents et pour ses proches, mais pour la patrie avant tout. Quelle est donc la différence ? Celui
le destin : mais celui qui a la conviction d’être né surtout pour sa patrie , voudra mourir, plutôt que de la voir dans l’escl
surément, entrepris pour soutenir les lois, inspiré par l’amour de la patrie expirante ! J’appelle à moi tous ceux qui ne song
eront les six hommes qui voudront avoir la gloire de mourir pour leur patrie , je fournirai le premier : moi, je serai l’un de
s imposé le double devoir de défendre et de cultiver les terres de la patrie , je comprends que cette noble et ancienne coutume
3 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
ir promptement. Ils termineront en adjurant les députés, au nom de la patrie , au nom du prince, de voter par acclamation les s
, voulez-vous m’en croire ? partons, fuyons vers la terre aimée de la patrie  ; car jamais nous ne saurions prendre Ilion aux l
ffrances : il comprend l’impatience qu’ils ont de retourner dans leur patrie , auprès de leurs femmes et de leurs enfants. « — 
encore que dans un camp, et que les grandes idées de dévouement à la patrie et d’obéissance aux lois sont aussi étrangères au
les tributaires. Ce spectacle de la grandeur et de la liberté de leur patrie est bien fait pour agrandir leurs âmes, mais auss
caresse ses auditeurs, il flatte leur orgueil national, il compare la patrie qui pleure ses jeunes guerriers à l’année qui a p
les riches expressions coulent de leur âme, enivrée de l’amour de la patrie , comme l’eau d’un vase trop plein. Ils trouvent ;
unir les Grecs divisés, chasser les barbares de l’Europe, élever leur patrie au premier rang, maintenir leur ascendant contre
les comprendre. D’autres sont venus après eux qui aimaient aussi leur patrie , mais qui se sont perdus sans avoir la consolatio
qu’un orateur politique ? C’est tout simplement un homme qui aime sa patrie et qui essaye de persuader ses concitoyens en leu
l’Asie Mineure. Leurs descendants aimaient mieux le bien-être que la patrie et le repos que la liberté… Mais pourquoi m’étend
soit calcul, soit désespoir, trahissaient la liberté et livraient la patrie à l’ennemi, sous prétexte de la sauver. Les uns,
r et à acheter le repos au prix de la honte et de l’abaissement de la patrie . Mais toujours insatiable, toujours envahissant,
Rien ne vous semble plus facile que de dire à des hommes libres : La patrie est en danger ; renoncez à vos plaisirs jusqu’à c
incue, il la consola ; quand les autres se taisaient, il lui parla de patrie , d’indépendance, il lui prouva qu’il y a des défa
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
il lui est encore glorieux de l’avoir fait, parce qu’il a délivré la patrie d’un scélérat reconnu, et d’un citoyen pernicieux
décider de son sort, de celui de ses enfants, de celui, enfin, de la patrie elle-même. Qui donc avons-nous à combattre ici ?
ien à la fois, sur tous les hommes animés d’un zèle courageux pour la patrie  ; si jamais des juges, choisis dans les premiers
ur nom. J’ai tué, moi (car il oserait le dire, après avoir délivré la patrie au péril de ses jours) ; j’ai tué celui que des f
me retire, je pars ; si je n’ai pas l’avantage de vivre au sein d’une patrie heureuse, je ne la verrai pas du moins dans le tr
uel défenseur ? avec Cicéron ! — Pourquoi m’avez-vous rappelé dans ma patrie  ? Est-ce pour en chasser sous mes yeux ceux qui m
ent que personne, à approuver ce que vous auront dicté la justice, la patrie et la vertu ».
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
ula en abondance. Dix mois environ après le retour de Cicéron dans sa patrie , la faction de Clodius accusa Sextius de violence
des hommes timides et plus occupés d’eux-mêmes que des intérêts de la patrie . » En effet, Romains, sans qu’il soit nécessaire
d’habits de deuil, traduits en justice, exposés à vivre loin de leur patrie , de leurs enfants ; à rester privés de leur ville
ages, lesquels obligent ceux qui ont pris en main le gouvernail de la patrie , à se tenir sur leurs gardes, à employer tous leu
e le vrai système de notre gouvernement, etc. » 88. « Aimons donc la patrie , soyons soumis au sénat, prenons les intérêts des
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
l’élite de ceux qui, sans chimère ni ambition, veulent le bien de la patrie et l’honneur du genre humain. Sa diction a je ne
en de souhaiter d’être en état de rendre de plus grands services à sa patrie  ; d’ailleurs, une noble ambition est un sentiment
ule. J’ai eu naturellement de l’amour pour le bien et l’honneur de ma patrie , et peu pour ce qu’on appelle la gloire ; j’ai to
s quelque chose qui fût utile à ma famille, et qui ne le fût pas à ma patrie , je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque
ie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l’Europe et au genre h
ne vit plus Rome des mêmes yeux, on n’eut plus le même amour pour la patrie , et les sentiments romains ne furent plus4. Les a
ontesquieu.) 4. Urbs, Rome. 5. Les soldats de Tibère et non de la patrie . (Chénier.) 1. Pour tant que. En poésie, ainsi
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
is-tu pas que tu anéantis, autant qu’il est en toi, et les lois et la patrie  ? Crois-tu donc qu’une ville puisse subsister, si
, si chaque citoyen peut les enfreindre à son gré ? — Eh quoi ! si la patrie t’offense par un jugement injuste, as-tu droit de
dans les prisons, sur le champ de bataille, partout les ordres de la patrie sont sacrés ». De ces motifs généraux, les lois
c nous, tu outrages ceux qui l’ont le moins mérité, toi, tes amis, ta patrie , et nous surtout, nous qui deviendrons tes ennemi
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
qu’il existe pour réparer les maux que la guerre civile a faits à la patrie . Avec quelle énergie courageuse l’orateur va lui
un homme également sensible aux vertus de César et aux intérêts de la patrie , et qui rend justice à l’un, mais qui aime l’autr
voulez, assez même pour la gloire, j’y consens ; mais non pas pour la patrie , qui est avant tout. Laissez-donc ce langage aux
à laisser après soi le souvenir du bien qu’on a fait aux siens, à la patrie et au genre humain. Voilà ce qui vous reste à fai
vous a manqué ce qu’il y a de plus glorieux, de guérir les maux de la patrie  ; ils diront que vos grands exploits peuvent appa
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
eur de la cité dont il fait partie. Le citoyen le plus heureux, si sa patrie vient à tomber, tombe nécessairement avec elle ;
, il serait bientôt capable de trafiquer lâchement des intérêts de la patrie . Si vous m’avez, sous ces différents rapports, ac
ante république, des hommes élevés dans des sentiments dignes de leur patrie , devraient-ils succomber aussi facilement à l’inf
si glorieux pour mes ancêtres et pour moi-même, qu’avantageux pour ma patrie . L’éclat avec lequel je me suis annoncé dans les
tout le monde a brigué l’honneur d’appartenir à leur race, et que la patrie elle-même, les regardant comme ses enfants les pl
ellement, qu’ils combattent dans le sein et pour les intérêts de leur patrie  ; vous combattez, vous, dans un pays d’où vous ne
10 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
son innocence, de son courage, et de l’utilité qui en reviendra à la patrie  : voilà le délibératif et le démonstratif unis au
les parcourir avec l’empressement d’un voyageur qui retourne dans sa patrie  ; on ne s’apercevra point de la sécheresse des pa
on en regarde le principe ? C’est un entier dévouement au salut de la patrie qui les mène au danger. L’effet qui en résulte n’
sulte n’est pas moins beau : c’est la gloire et la conservation de la patrie . Virgile, après avoir représenté Euryale surpris
Athéniens, je ne crains que Démosthène. On voit un homme qui porte la patrie dans le cœur ; il ne cherche pas à plaire, mais à
ucun de vous ; mais faites en sorte que ma fortune ne manque pas à la patrie , etc.46 » Ce puissant orateur, pour se procurer l
xempte-t-elle de tes devoirs ? et pour n’avoir ni nom ni rang dans ta patrie , en es-tu moins soumis à ses lois ? Il te sied bi
ire et la sécurité ! qu’elle soit florissante cette république, cette patrie si chère, quelque traitement que j’en éprouve ! P
et en termes pathétiques, les services que l’accusé avait rendus à la patrie , le déshonneur que sa condamnation imprimerait à
ses amis. « Quoi, dit l’ami de Cicéron106, lorsque je te rendais à la patrie , ô Tullius ! devais-je croire qu’il n’y aurait pl
! devais-je croire qu’il n’y aurait plus pour moi de place dans cette patrie  ?… Qu’est devenue, ô mon ami, qu’est devenue ton
on, c’est par le secours de ces mêmes juges que tu as pu me rendre ma patrie , et je ne pourrai te la conserver par leurs suffr
rs aux figures de pensées. Ainsi Horace (Od., I, 14) se représente sa patrie exposée à de nouvelles guerres civiles, sous l’im
te apostrophe fait sentir toute la tendresse d’un bon citoyen pour sa patrie . Changez une lettre, staret, maneret, ce sentimen
mes qui lui disent : « Ignores-tu donc toi qu’on appelle sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’une mère, un père, e
faut être encore plus respectueux, plus soumis, plus humble devant la patrie irritée que devant un père en courroux ; qu’il fa
acrilège envers un père ou une mère, elle l’est encore plus envers la patrie  ? Que répondrons-nous aux lois, Criton ? Est-ce l
politique effaçait tout, et leur âme, toute remplie de l’amour de la patrie et de l’orgueil de la victoire, n’avait plus de p
e, qui n’avaient rien que de naturel et de vrai lorsqu’il y avait une patrie et des lois, n’étaient alors que de vains jeux d’
x sur les mœurs et le gouvernement, les fêtes de la religion et de la patrie , les coutumes de la société, les usages des peupl
ets et des gémissements, il s’élève une voix pour faire l’éloge de la patrie et celui des braves qui l’ont défendue ; la patri
aire l’éloge de la patrie et celui des braves qui l’ont défendue ; la patrie elle-même offre à ses enfants éplorés de sublimes
de Véies et l’incendie de Rome216, non, Romains, ne changez point de patrie  ; n’allez pas habiter sur une terre étrangère et
voyé sur l’ennemi la terreur et la fuite. Les barbares ont passé ; la patrie est éternelle. » Nous pourrions parcourir ainsi
is longtemps. Histoire sainte. Retour des tribus d’Israël dans leur patrie . Argument. Vous peindrez les tribus exilé
té ont quelque douceur, lorsqu’on les chante auprès des temples de la patrie . Assis sur les bords des fleuves de Babylone, nou
urions encore, et nous ne voulions pas être consolés, parce que notre patrie était absente. Nous avions suspendu nos harpes au
jour bien différent de celui où les enfants de Sion, arrachés à leur patrie et chassés vers la terre d’exil par un vainqueur
sements aux lamentations du prophète qui disait un dernier adieu à la patrie  ! Le jour de colère et de désolation est passé :
des dieux par le tableau de vos mœurs simples et hospitalières. Ô ma patrie , avec quel doux orgueil je t’entendais louer par
e douleur, éclairé par leurs discours, impatient d’être utile à cette patrie dont nous sommes tous les enfants, je suis rentré
sère parmi les barbares, étonnés de son génie et de l’injustice de sa patrie  ; enfin il arriva aux bords du Tanaïs, où campait
d’avoir été prévenus par une autre armée ; ils partent pour vendre la patrie . Alors un homme couvert de haillons perce la foul
e, et, jetant tout à coup ses lambeaux, il s’élance sur l’autel de la patrie qu’on avait élevé au milieu du camp ; ses yeux, s
on a proscrit pour n’avoir jamais flatté. « Vous marchez contre votre patrie , ô Romains ! je ne vous reproche pas de vouloir v
dieux ont eu pitié de Rome ; vous êtes libres : mais les plaies de la patrie sont encore sanglantes, et vous allez la replonge
ères de l’empire éternel !…” « Romains, cet homme que vous demande la patrie , vous le connaissez : dans des temps plus heureux
e j’avais choisis pour mes concitoyens ; je me croirai encore dans ma patrie . » Aussitôt il se rendit chez les Gètes, et, prot
-vous celui qui aurait consacré ses jours au bonheur de notre commune patrie , si le tyran avait pu souffrir une âme libre ? Gr
rcher dans une incroyable folie le délassement de ses forfaits. Cette patrie qui vous est chère, la reconnaîtriez-vous aujourd
déjà de toutes parts de nouveaux tyrans prêts à s’entre-détruire ; la patrie gémit également et des victoires et des revers qu
u. Le voilà celui que nous devons choisir pour réparer les maux de la patrie  ! Romains ! c’est à vous de donner un maître au m
ceaux d’armes et ces enseignes vaincues, consacrées sur l’autel de la patrie  ? voilà les dépouilles des barbares. Rome avait p
s des lois qui semblent le fruit de la paix. Et c’est au moment où la patrie est enfin rappelée à son ancienne grandeur, c’est
alors de courir à Byzance ; Rome n’était plus ; nous n’avions plus de patrie . Mais aujourd’hui que Constantin nous a rendu ave
ers les rives du Bosphore ; mais la victoire changera-t-elle aussi de patrie  ? Ô Rome, ville chérie, il faudra donc abandonner
r dignes. Demandons à l’Italie des ressources toujours nouvelles ; la patrie des héros et du courage ne saurait être épuisée.
emporter trop loin par mes vives inquiétudes, c’est mon amour pour la patrie qui me rend seul coupable. Cependant, j’oserai le
tte capitale est pour tous nos Français un centre commun, une commune patrie  ; les sciences et les lettres y réunissent leurs
11 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ne, sa harpe se tait et son épée va s’abreuver du sang ennemi. « O ma patrie , disait-il, à toi mes chants, à toi mon épée, à t
lavage, toi qui célébrais le courage, la gloire et la liberté. « O ma patrie  ! je meurs pour toi, hélas ! et avec toi ; l’âme
Pirée, en attendant que le navire qui doit le transporter loin de sa patrie mette à la voile. Il s’abandonne aux plus doulour
tion sur une terre étrangère. Mais Eschine peut-il trop regretter une patrie où il trouve plus de générosité dans un ennemi qu
ler soulever l’Ecosse contre les Anglais et de rendre la liberté à sa patrie . Il s’échappe de Londres avec son frère Edmond, p
r elle, est remplacé par un dialogue. Les devoirs d’Hedwige envers la patrie , envers la religion, envers la mémoire de son pèr
 ?… Non ; car un serment antérieur, un serment plus saint le lie à sa patrie , à sa famille, à tous ses devoirs. Il n’hésite pl
pas sacrifié ? Son nom est devenu infâme. Il a fait le malheur de sa patrie  : l’Espagne, sous a domination des musulmans, est
Il exprime avec chaleur ses vœux pour le triomphe de la foi et de la patrie . Il supplie Pélage et les Espagnols de ne pas mau
our général. Eudoxe va en secret consulter l’oracle sur le sort de la patrie et sur le sien. L’oracle lui répond « qu’il sera
tre pas contraint à devenir coupable, il s’exile pour jamais de cette patrie qui lui est si chère et qu’il vient de sauver. Il
d se nomme aux soldats ; on l’a cru mort ; il vit pour le salut de la patrie  ; demain il la délivrera ou il mourra pour elle.
resque apostat, il va donc demain aider à frapper d’un coup mortel sa patrie et sa religion ! Si les Mahométans sont vainqueur
l’ardeur de la vengeance, bouleversent tour à tour son âme. Enfin, la patrie , l’honneur, la religion l’emportent sur une passi
vait été court. Le désir de la vengeance céda au chagrin de livrer sa patrie à l’étranger et à la honte de terminer une vie hé
er avec horreur. Péroraison : Si l’on persiste à vouloir détruire sa patrie , ce ne sera qu’après l’avoir massacré, lui, tous
nlée ; tu m’as réduit à la nécessité d’oublier ou ce que je dois à la patrie ou ce que je dois à ma famille et à moi-même. Pui
ce par protester de son dévouement et aux lois et à la religion de la patrie . S’il avait des enfants et que leur mort dût être
frir. Mais de tels sacrifices peuvent-ils être, en effet, utiles à la patrie  ? Non ; car ils outragent l’humanité, Non ; car i
étend apaiser ; Non ; car ils sont impolitiques, et peuvent rendre la patrie odieuse aux citoyens. Telles seront les trois par
était un général romain qui avait rendu les plus grands services à sa patrie . Créé dictateur l’an 396 avant Jésus-Christ, il p
nt contre des concitoyens ingrats et l’amour qu’il a conservé pour sa patrie , se livrent mille combats dans son cœur. Enfin le
patrie, se livrent mille combats dans son cœur. Enfin le devoir et la patrie remportent. Il prend les armes. Camille fut nommé
ar là il s’est rendu coupable : 1°. Envers l’humanité ; 2°. Envers la patrie  ; 3°. Envers les dieux, qu’il offensait par cette
agnols, dont il avait reçu des outrages personnels, passionné pour sa patrie , pour les expéditions périlleuses et pour la gloi
douce, n’est guère plus difficile. L’orateur soutient que lorsque la patrie est en danger, la première loi est de la sauver,
jeunes citoyens cet enthousiasme qui brave tout pour la défense de la patrie . L’action d’Isadas a produit l’effet le plus heur
t de Rome, vint le trouver dans son camp et le supplier d’épargner sa patrie . Coriolan ne put résister aux larmes de sa mère.
qu’a dû exprimer un jeune homme plein de cœur, aimant avec passion la patrie qui l’a justement proscrit, sentant profondément
12 (1839) Manuel pratique de rhétorique
d prince, si votre juste indignation s’apaise, si vous rendez à notre patrie votre bienveillance, j’y retournerai avec joie, j
d prince, si votre juste indignation s’apaise, si vous rendez à notre patrie votre bienveillance, j’y retournerai avec joie, j
le genre délibératif, c’est l’amour du bien public, du prince, de la patrie . Dans le genre démonstratif, c’est l’amour ardent
if : « Ou bien Milon a tué Clodius par haine, ou bien par amour de la patrie  ; s’il l’a tué par haine, alors, sa vengeance éta
aine, alors, sa vengeance étant satisfaite, il quittera volontiers sa patrie  ; s’il l’a tué par générosité et par amour de la
volontiers sa patrie ; s’il l’a tué par générosité et par amour de la patrie , après avoir rendu un si grand service à ses conc
ar sa nouveauté. « L’homme juste, immobile au milieu des ruines de sa patrie , » est une image forte, neuve et hardie : Si fra
soient exaucés ; qu’elle se maintienne, cette ville illusoire, cette patrie qui me sera toujours chère, quelque traitement qu
? Et toi (car il s’adresse souvent à moi), lorsque je te rendais à ta patrie , devais-je m’attendre à ne pas trouver un asile d
atrie, devais-je m’attendre à ne pas trouver un asile dans cette même patrie  ? Qu’est devenu ce sénat à qui nous avons été con
r le secours de ces juges, ô Milon ! que tu as pu me rappeler dans ma patrie  ; et je ne pourrai, par leur secours, t’y mainten
et que j’expose à vos yeux les tristes images de la Religion et de la Patrie éplorées. Dans les pertes médiocres, on surprend
ns différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie  : c’est une troupe d’hommes armés qui suivent ave
« Son courage, qui n’agissait qu’avec peine dans les malheurs de sa patrie , sembla l’échauffer dans les guerres étrangères,
rs efforts, ou par leur industrie, « Utiles à leurs rois, cruels à la patrie . » « Ô toi, moins puissant qu’eux, moins vaste en
rmidable aussitôt il s’écrie : « Nul de nous n’a trahi son Dieu ni sa patrie  ; « Français, souvenez-vous de nos derniers accen
e est fréquente dans la haute poésie ; dans la Pharsale de Lucain, la patrie en pleurs se présente à César prêt à franchir le
est parvi Rubiconis ad undas, etc. » Dans la première Catilinaire, la patrie personnifiée adresse à Catilina les plus sanglant
13 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
où le sénat était assemblé, dénonce l’attentat horrible qui menace la patrie . Il accable sous l’énumération de ses vices et de
t nous, hommes pleins de courage, nous croyons être quittes envers la patrie , si nous avons su éviter la fureur et les poignar
seul homme puisse ainsi compromettre une fois de plus le salut de la patrie . Tant que je fus consul désigné, Catilina, les co
u chercherais une retraite pour te dérober à leurs yeux. Eh bien ! la patrie , notre mère commune à tous, te déteste et te crai
chimérique, pour que je cesse enfin de trembler. » VIII. Si la patrie , comme je te l’ai dit, te tenait ce langage, ne d
les mauvais citoyens, sépare-toi des bons, porte tes armes contre ta patrie , abandonne-toi aux fureurs d’une guerre impie, d’
ais. XI. Maintenant, pères conscrits, il est un reproche que la patrie pourrait m’adresser avec une sorte de justice, et
et gravez-les profondément dans votre cœur, dans votre mémoire. Si la patrie , en effet, qui m’est bien plus chère que la vie,
de l’indignation publique ? » XII. À ces paroles sacrées de la patrie , aux secrètes pensées de ceux qui les approuvent,
toyens. Et tous ces persécuteurs des honnêtes gens, ces ennemis de la patrie , ces dévastateurs de l’Italie, ces scélérats unis
ssent ouvertement. Désormais, je ne puis pas oublier que c’est ici ma patrie , que je suis votre consul, que je dois vivre avec
tentats trop manifestes et trop audacieux, si le péril imminent de la patrie m’obligent à me départir de ma douceur naturelle,
esures que je croyais devoir prendre. Eux, en hommes animés envers la patrie des plus nobles et des plus généreux sentiments,
est l’image de ton aïeul, un grand homme, qui aima par-dessus tout sa patrie et ses concitoyens ; elle devait, toute muette qu
faites auprès des Allobroges par Lentulus et les autres ennemis de la patrie , un secret de cette importance si follement confi
nsulat : de cette façon, si j’ai pu soulever des haines en sauvant la patrie , elles ne feront tort qu’à mes ennemis et tourner
outrages les plus cruels ; les temples, les sanctuaires, cette belle patrie , notre mère commune, au fléau de l’incendie ; enf
II. Ainsi, pères conscrits, veillez sur vous-mêmes, songez à la patrie , sauvez vos personnes, vos femmes, vos enfants, v
yens romains, il sait aussi que l’homme qui se déclare l’ennemi de la patrie ne peut être citoyen à aucun titre ; il n’ignore
p dans un vaste embrasement ; je me représente sous les cendres de la patrie nos malheureux concitoyens entassés sans sépultur
reproche de cruauté, pour être demeurés insensibles à la ruine de la patrie et de nos concitoyens. Quelqu’un parmi vous osera
lutôt, en vous montrant trop indulgents, de paraître cruels envers la patrie  ; car jamais la répression la plus sévère ne peut
ion, consolidée sous mon consulat, subsister éternellement dans notre patrie  ! Grâce à elle, je vous l’affirme, les dissension
berté, cette lumière même qui nous éclaire, cette terre de la commune patrie , ne soient à la fois et le bien le plus précieux
e fortune d’être citoyens romains, ils regardent comme leur véritable patrie cette cité que d’autres, nés dans son sein, nés d
douce à tous les cœurs, intéressent naturellement à la défense de la patrie  ? Mais prenons les esclaves : en est-il un seul p
rches et de poignards par des conspirateurs sacrilèges, notre commune patrie tend vers vous ses mains suppliantes. À vous elle
autres, vous ayez décerné des félicitations pour avoir bien servi la patrie , à moi seul pour l’avoir sauvée. Honorons la mémo
que de conserver à nos soldats eux-mêmes, absents et victorieux, une patrie où ils puissent triompher à leur retour. Il est u
r je ne sais quel délire, se sont une fois déclarés les ennemis de la patrie , lors même que vous aurez détourné les coups dont
ent de concert ? Votre chère Messine, que vous appeliez votre seconde patrie , Messine, complice de vos crimes, témoin de vos d
en cire, et l’autre était peintre. Je crois que, soupçonnés dans leur patrie d’avoir pillé le temple d’Apollon, la crainte du
lte. Depuis plusieurs années, il habite à Lilybée ; distingué dans sa patrie , il s’est fait encore respecter et chérir de ceux
fait venir Archagathe, citoyen de cette ville, homme respecté dans sa patrie et dans toute la Sicile, lui donne la commission
é entendus de toute la ville ; le bruit se répand que les dieux de la patrie sont attaqués, non par des ennemis ou par des pir
uité et les lois : ils étaient moins barbares par leur langue et leur patrie que vous par votre caractère et par vos mœurs, mo
comme celui-ci des noms latins) ; cet homme, connu et estimé dans sa patrie tant qu’il vécut, le fut dans toute la Sicile apr
les affreux caprices de votre cruauté l’ont arraché tout entier à sa patrie , où ses vertus et ses bienfaits lui faisaient ten
aux extrémités du monde, vous auriez été si redevable au nom de votre patrie , ce nom glorieux chez tous les peuples de la terr
s ne fut pas content de tant d’atrocité : « Qu’il regarde, dit-il, sa patrie  ; qu’il expire à la vue des lois et de la liberté
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
, et à vos projets une exécution plus rapide ». L’intérêt seul de la patrie et l’espoir d’ouvrir un avis utile, avaient fait
é, Éleva jusqu’au ciel sa générosité, Et nomma sans rougir père de la patrie , Celui qui l’égorgeait chaque jour de sa vie. Si
et de scélératesse, ce fougueux Catilina, qui tramait la perte de sa patrie , qui menaçait cette ville de l’incendie, et vous
ut son jour ; mais que rien ne me peut faire oublier que c’est ici ma patrie , que j’y suis consul, et que mon devoir est de vi
les peines à infliger à des monstres qui ont déclaré la guerre à leur patrie , à leurs parents, à leurs dieux et à leurs propre
éthégus, si ce n’est pas la seconde fois qu’il déclare la guerre à sa patrie . Quant à Gabinius, Statilius et Cépurius, je vous
et les cruautés les plus inouïes contre leurs citoyens et contre leur patrie , il faut, suivant l’usage de nos ancêtres, leur f
15 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
r de l’empire Romain. — 2. Le consul Cicéron fut appelé le père de la patrie . — 3. Marius mourut vieux. — 4. Les défauts de l’
consulat, eut pour collègue Paul-Émile. — 8. Platon eut Athènes pour patrie , et Socrate pour maître. — 9. Épaminondas eut pou
aite à ses enfants une vie éternelle. — 9. Nous combattons pour notre patrie , pour notre liberté, pour notre vie. — 10. Il est
erté, pour notre vie. — 10. Il est doux et glorieux de mourir pour sa patrie . — 11. Nous faisons couver aux poules les œufs de
ieri Eva nomen fuit. corrigé. 1. Nous obéissons aux lois de la patrie . — 2. La vertu est le remède de l’âme. — 3. C’est
a vertu est le remède de l’âme. — 3. C’est un crime d’en vouloir à sa patrie . — 4. La nourrice caresse ses tendres nourrissons
ur dédaigneux. — 6. Caton d’Utique ne survécut pas à la liberté de sa patrie . — 7. Il y a de la crainte au fond de la supersti
ter au triomphe d’un ami. — 9. Il est malheureux d’être éloigné de sa patrie . —  10. La flatterie est la compagne inséparable
Athéniens ; ayant été regretté par ses concitoyens, il rentra dans sa patrie . — 10. Je n’approuve pas un traité de paix qui n’
stre. — 16. L’eau et le feu furent interdits à Cicéron, sauveur de sa patrie . § 141. Verbes qui gouvernent l’ablatif avec
qui lui font un rempart. — 16. Il est glorieux de bien mériter de la patrie . — 17. Sylla triompha de Mithridate. — 18. Pluton
yens. — 5. Alcibiade porta les armes pour les Lacédémoniens contre sa patrie  ; ensuite, ayant eu pitié de ses concitoyens abat
ensuite, ayant eu pitié de ses concitoyens abattus, il rentra dans sa patrie , fut nommé général, et rendit les Athéniens vainq
econnaît la voix des gens de la maison. Ulysse avait été absent de sa patrie pendant fort longtemps ; il revint à l’improviste
oivent être amis de la vérité. — 4. Rome peut être appelée la commune patrie des nations. — 5. Nul d’entre les hommes ne peut
. Caton d’Utique aima mieux mourir que de survivre à la liberté de sa patrie . — 12. Il y a de la différence entre la colère et
corrigé. 1. Polynice, fils d’Œdipe roi de Thèbes, vint assiéger sa patrie . — 2. Mithridate, méditant la guerre contre les R
ces peuples. — 8. Les hommes courageux sont prêts à prodiguer pour la patrie non-seulement leur fortune, mais encore leur sang
suppliantes, s’apitoyer sur leurs jeunes enfants, et désespérer de la patrie . version 76. Sequitur de Catilinariâ conjur
ateur. Accusé et convaincu par le consul, il fut déclaré ennemi de la patrie . Et cependant il ne renonça pas à son entreprise.
lé une armée en Étrurie ; il s’y réfugia, et prit les armes contre sa patrie . Après son départ, le reste des conjurés fut livr
ions de grâces lui furent rendues, et il reçut le titre de Père de la patrie . Chapitre V. Compléments circonstanciels.
rent Troie au bout de dix ans ; Troie détruite, Ulysse rentra dans sa patrie après vingt ans d’absence. — 5. Le recensement de
l’Ancien donna aux Juifs captifs la permission de retourner dans leur patrie . Cyrus régna chez les Perses à peu près dans le m
r degré de la rage et de la fureur ; ils s’exterminèrent, eux et leur patrie , par le fer, par le poison, par les flammes : hon
monde obéit à Dieu, et la terre et la mer lui sont soumises. — 2. La patrie est notre mère commune à tous. — 3. La connaissan
il de Cicéron ? Non, mais de Virgile. — 5. Est-ce que nous avons deux patries  ? — 6. Pouvons-nous surpasser Cicéron en éloquenc
andonner mes amis. — 8. Zénon d’Élée, qui avait tenté d’affranchir sa patrie opprimée par un tyran, endura tous les tourments
ux cent trentième année. — 8. Les deux Décius se dévouèrent pour leur patrie  ; et cependant ils voyaient briller les glaives,
soyons convaincus qu’ils ont acquis une gloire immortelle. Aimons la patrie , obéissons au sénat, prenons les intérêts des gen
ès de lui, et le conjurèrent vainement de ne pas faire la guerre à sa patrie  ; mais sa mère Véturie et Volumnie son épouse obt
l fut décrété par le sénat que César recevrait le titre de père de la patrie , que sa personne serait inviolable, qu’il aurait
que jour, ne détourne pas le sage de travailler jusqu’au bout pour sa patrie et pour les siens. — 4. Il était interdit aux Jui
Valérius félicita Brutus d’avoir trouvé la mort en combattant pour sa patrie , après l’avoir délivrée. — 5. Je ne suis pas surp
qualités ou les défauts d’Alcibiade qui ont été le plus funestes à sa patrie  ; il est incertain s’il a été banni plus ignomini
pérance de l’immortalité, on ne s’exposerait jamais à la mort pour sa patrie . — 3. Qu’est-ce que la liberté ? Le pouvoir de vi
ombattant, que d’abandonner le poste qui lui avait été assigné par sa patrie . — 9. On rapporte que Scipion l’Africain ordonna
té au visage. — 7. Tibérius Gracchus fut considéré comme ennemi de sa patrie , et non sans raison, puisqu’il avait préféré sa p
re pour une charge publique, déclara qu’il se réjouissait fort que sa patrie possédât des citoyens meilleurs que lui. — 11. Pr
u’il sentait sa vie s’échapper avec son sang. Il laissait en effet sa patrie maîtresse des Lacédémoniens, auxquels il l’avait
— 5. Nos premiers devoirs sont pour Dieu, les seconds sont pour notre patrie , les troisièmes pour nos parents. — 6. La rivalit
encore pour nos enfants, nos parents, nos amis, et surtout pour notre patrie . — 4. Fréquentez les honnêtes gens : c’est ainsi
ays n’eut que les rigueurs de l’exil pour récompense d’avoir sauvé sa patrie . César et Pompée n’échappèrent pas au soupçon d’a
après avoir détruit Carthage. — 10. On voit les Juifs, exilés de leur patrie , dispersés dans tout l’univers, châtiment qu’ils
rois, lorsque Coriolan exilé conduisit l’armée des Volsques contre sa patrie . — 2. S’il est difficile d’apprendre chaque scien
orum etiam quibus largissimè contigit. corrigé. 1. Quand notre patrie est asservie, nous n’avons plus rien à espérer. —
a Campanie, par l’abondance de ses roses. — 3. Ménélas rentra dans sa patrie huit ans après être parti de Troie. — 4. Le templ
le cœur de boire seul. » — 5. Timoléon eut le bonheur de délivrer sa patrie opprimée par un tyran. — 6. Ce qui est honteux a
’est répandu dans toute la ville qu’on donne l’assaut aux dieux de la patrie . Il n’y eut cette nuit personne à Syracuse de si
e dans l’ardeur de la guerre civile, qu’à paraître bien mériter de la patrie en sauvant ces deux éminents citoyens, Cicéron et
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
ises, et de voir leurs pensionnaires folâtrer dans le jardin4 La patrie Lorsque j’arrivai en France sur un vaisseau q
u qui venait des Indes, je me rappelle que les matelots, en vue de la patrie , devinrent pour la plupart incapables d’aucune ma
mon cœur, l’air des Alpes, si salutaire et si pur : le doux air de la patrie , plus suave que les parfums de l’Orient ; cette t
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
ire aux lèvres : en célébrant la bravoure, la gloire et l’amour de la patrie , il trouva le secret d’associer dans une sorte d’
j’écoutais le canon7. Ici, ma voix, mêlée aux chants des fêtes, De la patrie a bégayé le nom8. Ame rêveuse, aux ailes de colo
t un drapeau que je ne connais pas2 ! » Ah ! si jamais vous vengez la patrie , Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas !
18 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
tes d’Ilion, ces éternels adieux : « D’un peuple d’exilés déplorable patrie , Ton empire n’est plus et ta gloire est flétrie !
sacrés des héros et des rois ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie , Adieu pour la dernière fois ! Le pâtre de l’Ida,
s rois ! Adieu, terre chérie ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie , Vous entendez nos chants pour la dernière fois. 
’éloignant des rives de Carie, Si la Grèce pour moi n’aurait point de patrie , Et des dieux moins jaloux, et de moins tristes j
que les siens, de plus d’idolâtrie Ont embrasé les cœurs au nom de la patrie  ? Vous aussi, magistrats ; c’est lui que tant de
st saisi du pouvoir en France, le besoin dominant, impérieux de notre patrie était la sécurité au dehors, l’indépendance natio
e ce qu’étaient des citoyens, pères de famille, attachés au sol de la patrie et nourris dans le respect de leurs institutions.
; Démosthène combat un adversaire, ou tâche de rallumer l’amour de la patrie chez un peuple dégénéré : l’un et l’autre ne save
udra laisser toute chose chérie Et le plus tendrement, en quittant la patrie  ; C’est là le premier dard de l’exil ennemi. Tu
s se laissèrent charmer par ces douces voix de dieux tutélaires de la patrie et de restaurateurs de la liberté publique. Celui
ant du regard Les feux de l’ennemi dispersés au hasard, Songeait à la patrie  !… Et par-delà les cimes Que la lune argentait au
us épuise ses soldats, La tribune qui tonne au milieu des combats, La patrie en danger et la guerre civile Qui marque les susp
ice ! Tout saigne et se confond dans un vaste tombeau ; Le cœur de la patrie est aux mains du bourreau !… Il le fallait, héla
on Après d’épouvantables orages, un soleil nouveau se leva sur la patrie . Une main puissante rassembla les débris nombreux
la grande génération à laquelle il appartenait, aimait sincèrement sa patrie , et a toujours conservé de rattachement pour les
e à la hauteur de l’ode patriotique et sociale par un poète cher à la patrie . Dans la nouvelle école, je pourrais signaler des
s c’est suspendre nos coups : « Au sceptre qui l’opprime arrachons la patrie . « Aux armes ! vengeons-nous ! » Qui toujours de
er de ses souhaits ; Qui fuit la basse flatterie ; Et qui, père de sa patrie , Compte ses jours par ses bienfaits. Héros cruel
trangère, et de leur esprit comme d’une propriété qui appartient à la patrie et doit sans cesse être en action pour elle N’emp
ôté de sa tête si chère Déposant mes cheveux en offrande… Ô ma mère ! Patrie  !… amis !… parents !… êtres chers et sacrés, Voye
eur, ne puis-je rien pour tous ? Il est doux de revoir les murs de sa patrie  : C’est elle par ma voix, seigneur, qui vous en p
uillant tous deux les intérêts humains, Sachons sacrifier à l’auguste patrie , Le monarque sa haine et le sujet sa vie ! LE ROI
triotisme, d’élans du patriotisme. Ah ! ne prostituez pas ces mots de patrie et de patriotisme. Il est donc bien magnanime, l’
momentanée où des brigands nous ont plongés, il est encore dans notre patrie quelques vertus publiques, et qu’on y respecte l’
quels sont les immortels services que vous avez rendus au roi et à la patrie  ? Obscurs et médiocres comme nous, il nous semble
’est en redescendant de ce sol de nuages sur le sol populaire, sur la patrie des idées communes, pour y retrouver, comme Antée
ux mouvements impétueux d’un cœur vivement ému par les intérêts de la patrie , volent au combat sans prendre le temps de polir
es à la fois distinctes et confuses, suscite en vous ce seul mot : la patrie  ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu ! Quoi
, et la France est à toi. Oui, la France, entends-tu ? Cette antique patrie De la moelle des ours et des lions nourrie, Dont
issants, toujours des Grecs dont les noms faisaient la gloire de leur patrie comme leurs statues en étaient le plus noble orne
nt d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie , quelques injustices que l’on y essuie. Voltai
tre lui des brochures ! et quelles brochures ! Arracher un homme à sa patrie par les promesses les plus sacrées, et le maltrai
peu d’expérience ; Laissez-moi faire enfin ; soyez sans défiance : La patrie aujourd’hui me devra son salut. » La peur en fit
pend point de nous ne saurait être un véritable bien ; de l’autre, la patrie vit du concours et du travail de tous ses enfants
est un autre moi-même ; il faut aimer ses amis plus que soi-même, sa patrie plus que ses amis, et l’humanité plus que sa patr
que soi-même, sa patrie plus que ses amis, et l’humanité plus que sa patrie  ? Qui leur a montré, par-delà les limites et sous
ts ; Voyez à chaque page, empreints dans leur histoire, L’amour de la patrie et l’amour de la gloire, Des plus nobles vertus m
mes utiles et les peuples estimables. Ozanam 105. Amour de la patrie La société humaine demande qu’on aime la terr
C’est ce que les Latins appellent caritas patrii soli, l’amour de la patrie , et ils le regardent comme un lien entre les homm
érer de suivre ses frères dans la terre que Dieu leur donne pour leur patrie , et ses os y reposeront plus tranquillement au mi
naturel à tous les peuples. Thémistocle, Athénien, était banni de sa patrie comme traître ; il en machinait la ruine avec le
la mort, où la raison revient et où la vengeance cesse, l’amour de la patrie se réveille : il croit satisfaire à sa patrie ; i
ce cesse, l’amour de la patrie se réveille : il croit satisfaire à sa patrie  ; il croit être rappelé de son exil après sa mort
ivé en Judée, il appelle ses concitoyens, que l’amour de leur commune patrie unissait ensemble. « Vous savez, dit-il, notre af
que les Juifs demeurèrent dans un pays étranger et si éloigné de leur patrie , ils ne cessèrent de pleurer, et d’enfler, pour a
n honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie . Peu de carrières ont été aussi pleinement, aussi
mme qui avait contribué à l’affranchissement et à la prospérité de sa patrie , et mérita non-seulement que l’Amérique tout enti
sous par jour pour mourir sous le drapeau ? Mais le soldat fait à la patrie l’aumône de son sang, le prêtre celle de sa parol
, de son cœur, qui ne connaîtra jamais les joies de la famille. Et la patrie à son tour ne leur fait pas l’injure de croire qu
e table de jeu, toutes les choses admirables et sacrées que le nom de patrie représente, quel est l’être humain qui peut reste
illeurs une raison suffisamment persuasive, puisqu’il rappelle que la patrie doit être servie, même si elle se trompe, parce q
et de défricher officiellement les monuments plantés sur le sol de la patrie par la forte main de nos aïeux. De Montalember
alembert 109. Aux Jeunes Gens Si vous aimez la liberté et la patrie , fuyez ce qui les a perdues. Loin de vous cette t
commencer une semblable vie, Ou dans le sein de Dieu, ta source et ta patrie , Affranchi pour jamais de tes liens mortels, Vas-
les arts utiles à la vie humaine, ne respirent que le bien public, la patrie , la société, et cette admirable civilité qui fait
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
stés, les villes ruinées, la douleur des familles ; ou bien encore la patrie sauvée, la gloire des vainqueurs. Un capitaine fr
t : « O-taïti ! O-taïti ! » C’était le cri du cœur, le souvenir de la patrie  : le bananier lui rappelait sa terre natale, sa f
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
incre ; vous ferez plus que vous n’avez fait pour la prospérité de la patrie , le bonheur des hommes et votre propre gloire. So
qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France : là,
orté notre gloire de l’orient à l’occident, pour retourner dans notre patrie comme des transfuges, après avoir abandonné nos a
nouveau roi que la France s’est choisi ; n’abandonnez pas notre chère patrie , trop longtemps malheureuse ! Aimez-la toujours,
longtemps malheureuse ! Aimez-la toujours, aimez-la bien, cette chère patrie  ! Ne plaignez pas mon sort ; je serai toujours he
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
inique Lacordaire fit de brillantes études au lycée de Dijon, dans la patrie de Bossuet, en vue de la colline où naquit aussi
, de créer un patrimoine à sa postérité, de maintenir et d’honorer sa patrie , de laisser enfin à sa famille un nom honoré. C’e
. Ainsi, aux jours du moyen âge, on voyait des chrétiens quitter leur patrie pour se donner à quelque cathédrale qui se bâtiss
 ; si elle énerve des âmes, elle en fortifie d’autres. Mais, là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que
r aux forêts et au hasard son incertaine subsistance. Il n’a point de patrie  ; le sol même où il est errant n’a reçu de son tr
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
l me fasse appeler. Mardochée. Quoi ! lorsque vous voyez périr voire patrie , Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre v
mir Delavigne, dans sa tragédie les Enfants d’Édouard ; l’amour de la patrie , si profondément gravé dans le cœur de tous les h
au mât du vaisseau qui les avait apportées d’Europe. » L’amour de la patrie , l’attachement au pays qui nous a vus naître, a é
ec vigueur par J.-J. Rousseau dans le morceau suivant. L’Amour de la Patrie Les plus grands prodiges de vertu ont été produit
Les plus grands prodiges de vertu ont été produits par l’amour de la patrie  : ce sentiment doux et vif qui joint la force de
les antiques vertus passent pour des fables depuis que l’amour de la patrie est tourné en dérision. Ne nous en étonnons pas :
autant de chimères à quiconque ne les point sentis, et l’amour de la patrie … ne se conçoit de même qu’en l’éprouvant ; mais i
23 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
e Chateaubriand appelle le plus beau des cantiques sur l’amour de la patrie . Les Lamentations de Jérémie sont aussi d’admira
mie sont aussi d’admirables élégies, véritables chants funèbres de la patrie expirante, de Jérusalem, la reine des nations, as
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
ra à Lacédémone, où cet homme, accoutumé au luxe et aux délices de sa patrie , prit sans peine la manière de vivre sobre et dur
l y avait seize ans qu’il était en Italie, lorsque la situation de sa patrie , pressée de tous les côtés par les Romains, le fi
ent défaits. Peu de temps après, Annibal, honteux de l’opprobre de sa patrie , devenue tributaire des Romains ; ne recevant d’a
i Céphalonie, dans la mer Ionienne). Habile politique, il gouverna sa patrie pendant quarante ans, et il en fut le seul maître
t la royauté, qu’il avait constamment refusée. Après avoir donné à sa patrie les lois les plus sages, et qui sont encore admir
hémistocle, qui ne tarda pas à consacrer ses talents au service de sa patrie . Il se distingua d’abord à la bataille de Maratho
tre les Grecs. Mais Thémistocle, loin de vouloir faire la guerre à sa patrie , termina ses jours par le poison. On rapporte qu’
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
n honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie . Peu de carrières ont été aussi pleinement, aussi
mme qui avait contribué à l’affranchissement et à la prospérité de sa patrie , et mérita non-seulement que l’Amérique tout enti
enue duchesse de Zell, qui porta en Allemagne toutes les grâces de sa patrie . L’esprit de société est le partage naturel des F
26 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
it fait de lui tout-à-coup un orateur ! Placé dans le sein même de la patrie , au-dessus de toutes les craintes, ou parce quell
se préparer des défenses et des refuges. J’ose dire à l’orateur de la patrie  : Si tous ses représentants sont réunis pour t’en
qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli je vous ramènerai en France. Là, vo
age, et pour la conservation duquel il sait mourir. Cet emblème de la patrie absente est inséparable de l’honneur personnel, a
Je vous ramènerai en France. Emploi du pathétique, le souvenir de la patrie reporte en finissant le cœur du soldat au milieu
’un côté la haine de l’ennemi, de l’autre l’amour de la gloire, de la patrie et de la famille. On ne peut guères ramener une s
ent de l’ennemi, on le force à demander la paix et on revient dans sa patrie . Or, vous avez vaincu complètement l’ennemi. Donc
i. Donc la paix se fera forcément, et vous allez retourner dans votre patrie . Les deux premiers alinéas développent la mineure
é pourtant de fortes émotions. La curiosité, l’intérêt, l’amour de la patrie , l’admiration, la joie ont successivement occupé
27 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
les républiques, habitant de tous les empires, le monde entier est sa patrie . La science, comme un guide aussi fidèle que rapi
mon esprit ma triste aventure. Quoi ! disais-je, tirer un homme de sa patrie  ; comme le seul homme qui puisse venger la Grèce,
de Périclès, lorsqu’il fait l’oraison funèbre des héros morts pour la patrie , est de la même espèce. L’exorde véhément ou exor
e sa première oraison contre Catilina. Ce Romain conspirait contre sa patrie  ; le sénat, instruit de ses complots, était assem
ire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant hom
disert ; ce ne sera pas un homme qui puisse donner un avis utile à sa patrie ni mériter ainsi une reconnaissance immortelle. L
qui substituent ainsi l’irascibilité de l’amour-propre au culte de la patrie , et se livrent les uns les autres aux préventions
la roche Tarpéienne ; mais l’homme qui combat pour la raison, pour la patrie , ne se tient pas si aisément pour vaincu. Celui q
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
souvent le soldat qui s’était rangé naguères sous les enseignes de sa patrie , répand sans remords le sang de ses propres conci
ns différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie  : c’est une troupe d’hommes armés qui suivent ave
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ns différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie  : c’est une troupe d’hommes armés, qui suivent av
, qui ne trouve aucune retraite en trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyage
ompagne, mais par l’activité, la sagesse, la vigilance, l’amour de la patrie , etc. C’est de cette même manière que Fléchier no
« Son courage, qui n’agissait qu’avec peine dans les malheurs de sa patrie , sembla s’échauffer dans les guerres étrangères ;
 : les voilà prêts à tout sacrifier à la gloire et aux intérêts de la patrie . Deux armées rangées en bataille, sont au moment
ire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie , que l’honneur de l’avoir servie : ce vaillant ho
nce ses Oraisons contre Catilina. Ce fier Romain conspirait contre sa patrie . Le sénat, instruit de ses complots, était assemb
et sur celles que suppléera votre sagesse, prononcez en faveur de la patrie un jugement, tel que l’exacte justice le prescrit
juste voie de conserver les prérogatives, les forces, la gloire de ma patrie , de les accroître, et de me consacrer entièrement
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
comme quelque chose d’un autre monde, comme le souffle lointain de la patrie . C’est là qu’il faut se joindre ; je désire, mais
ue cette certitude vous console. Nous nous en allons vers notre vraie patrie , vers la maison de notre père. Mais à l’entrée, i
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
émosthène défendit par les foudres de son éloquence, la liberté de sa patrie , contre la politique et les armes de Philippe. Pl
Guichardin excella dans le genre de l’histoire. L’Arioste enrichit sa patrie d’un poème admirable. Le Trissin fit luire dans l
32 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
lique, il forma, dans une condition privée, le projet d’assujettir sa patrie . La grandeur et les périls d’une pareille entrepr
génie du prince. Ceux qui estiment plus le mérite d’avoir défendu sa patrie , et l’avantage d’avoir acquis un royaume sans auc
la vérité ; il est censé n’avoir ni amis, ni ennemis, ni parents, ni patrie . Il n’a rien à prouver ni à détruire ; il n’accus
cès, et d’une égale augmentation de bonheur pour l’univers ou pour la patrie . Quelque génie que je reconnaisse dans l’inventio
nde partie de sa vie à Rome, à la cour d’Auguste, et retourna dans sa patrie après la mort de cet empereur. Il entreprit et ac
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
e, cette politique constante et intrépide, cet amour invincible de la patrie  ; c’est dans l’étude de la morale qu’il avait reç
pre histoire tracée par la main impartiale de l’équité. « Né pour la patrie beaucoup plus que pour lui-même, depuis le moment
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
à notre chef. Sensible, d’ailleurs, à l’honneur que vous faites à ma patrie , je partage la reconnaissance de mes concitoyens,
; et si cet hiver me laisse en état d’aller, au printemps, habiter ma patrie , j’y profiterai de vos bontés. Mais j’aimerais mi
es douleurs incroyables et à une mort assurée, pour les amis, pour la patrie , pour le prince, pour les autels ? et n’est-ce pa
e les passions pour perdre. » 2. Catilina avait conspiré contre sa patrie . La conjuration fut découverte par Cicéron (67 an
e et les hasards ! larme du voyageur saluant un matin les côtes de la patrie longtemps perdue ! larme des héros entre la victo
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
e peindre ce citoyen généreux méditant dans son cabinet solitaire. La patrie est à ses côtés. La justice et l’humanité sont de
e est noble, ta fortune est l’honneur ; ta fortune est l’estime de ta patrie , l’amour de tes concitoyens, le bien que tu peux
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
, tandis que le bonheur était auprès de moi. Quand j’étais loin de ma patrie , je soupirais après des biens que je n’y avais pa
ens sans nombre que vous avez répandus sur toute la terre, qui est la patrie du genre humain. Je m’inquiétais de ne tenir ni à
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
ns différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie  ; c’est une troupe d’hommes armés qui suivent ave
et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Dans les pertes médiocres, on surprend
38 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
des idées nobles et généreuses, à inspirer l’amour du devoir et de la patrie . (Dijon, juillet 1889.) Expliquer ce que Voltaire
rance chez les peuples sauvages et de servir ainsi les intérêts de la patrie et la cause de la civilisation. Parmi les procédé
de propriété. (Clermont, août 1885.) Amour de la famille, amour de la patrie , amour de l’humanité. Montrer comment ces trois a
y, juillet 1891.) Origine, développement, signification de l’idée de Patrie  ; devoirs qui découlent de cette idée. (Poitiers,
qui découlent de cette idée. (Poitiers, octobre 1889.) L’amour de la patrie . – Décrire le sentiment qui nous attache au pays
me histoire. (Clermont, avril 1890.) Un moraliste ancien a dit : « Ma patrie c’est le monde entier. » Que faut-il penser de ce
) Apprécier cette pensée d’un ancien : « Où l’on est bien, là est la patrie . » (Clermont, octobre 1887.) Expliquer et appréc
n. La forme doit être vive et animée. (Paris, août 1880.) Amour de la patrie  : ce que l’amour de la patrie a produit de grand
animée. (Paris, août 1880.) Amour de la patrie : ce que l’amour de la patrie a produit de grand et de fécond aux différentes é
On décrira les sentiments qu’éprouve un proscrit rentrant dans sa patrie après un long exil, sa joie en revoyant les lieux
lis, songent seulement à faire leur devoir et à payer leur dette à la patrie . Combien ne répondent pas ce jour à l’appel de le
ire pourquoi il est plus rare que le courage militaire. (1881.) De la Patrie . Dire ce qui constitue la patrie, quels devoirs n
le courage militaire. (1881.) De la Patrie. Dire ce qui constitue la patrie , quels devoirs nous avons envers elle, à quelles
citoyen ; il aime Néron dont il est le gouverneur et il aime aussi sa patrie . Il sait qu’il ne peut y avoir de bonheur pour so
t de Nantes sont morts en exil. Leurs fils n’ont pas tous oublié leur patrie . Il serait sage, il serait habile de leur en ouvr
ne belle tragédie, c’est une date dans l’histoire littéraire de notre patrie et de la langue française. Je vous ai librement e
ns votre retraite que l’art dramatique est né parmi nous et que notre patrie déjà si glorieuse aura bientôt de nombreux chefs-
hobereaux oisifs, ignorants, querelleurs, impertinents, inutiles à la patrie et à eux-mêmes, occupés toute leur vie de leurs p
ir d’instruction et conseiller l’amour de la vertu, des arts et de la patrie  », mais il voulut encore qu’elle fût la reproduct
orts et sa bonne volonté et travaillons tous au bien de notre commune patrie . Devoirs d’élèves Lettre de Saint-Évrem
la foule attendrie. Viennent ensuite le grec Alcoménès, traître à sa patrie  ; le farouche Nemrod, empereur d’Assyrie, dont to
nce au pardon, à la clémence, – par Horace sacrifiant sa famille à sa patrie  ? 2 e Paragraphe. – A. Montrer que la comédie es
e de confiance en Racine, et touchée, comme lui, des maux causés à la patrie par la guerre, lui conseille de rédiger, pour Lou
ressé, la science, l’art, le bien de nos semblables, le service de la patrie . » – Dire ce que vous pensez et ce que vous save
n pays rend cette joie plus profonde encore. Si la science n’a pas de patrie , l’homme de science doit en avoir une, et c’est à
axime. Faites-en, surtout, l’application au mérite des écoliers. – La Patrie . – Ce qui la constitue. – A quelles époques de no
a constitue. – A quelles époques de notre histoire le sentiment de la patrie s’est-il révélé et manifesté avec le plus de forc
s changé et qu’il est devenu plus grand depuis qu’on a mieux connu la patrie . – La Fontaine aux champs. – La Fontaine a erré t
ossible, l’idéal. Voici ce que nous dit Corneille. – Il faut aimer sa patrie , exclusivement, plutôt d’un amour un peu farouche
qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyage
voir accompli. Les obligations morales, devoirs envers la famille, la patrie , l’humanité. Conclusion. – Le bonheur complet, t
la France, c’est sur l’élément, où il lui a été donné d’illustrer sa patrie , qu’il veut trouver une mort glorieuse et un tomb
inion n’était pas plus favorable aux projets de Fulton dans sa propre patrie , qu’elle ne l’avait été à Paris. Vous montrerez l
e mourir pour son frère ainé, plus utile que lui à sa famille et à sa patrie . On le jette à la mer. Il suit la barque à la nag
ine, et sent s’échapper de ce cœur les images chères et sacrées de la patrie  ; l’autre a les deux bras brisés d’un coup d’une
République. Turenne, par sa campagne d’Alsace, n’a-t-il pas sauvé la patrie , comme l’ont fait les volontaires de l’Argonne ?
ance : cette ville est à la fois l’ornement, la tète et le cœur de la patrie ….. Les conseils violents qu’il vient d’entendre n
ues milliers de ses semblables, ce sont les plus chers intérêts de la patrie qui lui sont remis. Pendant quelques instants, so
est à bout, ils se révoltent et demandent à reprendre le chemin de la patrie . Colomb fait un dernier effort pour les contenir
tants accourent sur le rivage. Concours de 1858. l’amour de la patrie . Si l’amour de la patrie n’existait pas, tous les
vage. Concours de 1858. l’amour de la patrie. Si l’amour de la patrie n’existait pas, tous les hommes, dit Chàteaubrian
peuples asservis par l’étranger. – Citer des exemples. L’amour de la patrie n’est pas exclusif de l’amour de l’humanité ; des
t entretenu par la dignité personnelle, l’amour de la gloire et de la patrie . Des soldats mercenaires ou des esclaves sont en
ition supplémentaire). Concours de 1871. nos devoirs envers la patrie . La Patrie vient de subir de grands désastres. Po
émentaire). Concours de 1871. nos devoirs envers la patrie. La Patrie vient de subir de grands désastres. Pour reprendr
bon historien n’est d’aucun temps ni d’aucun pays ; quoiqu’il aime sa patrie , il ne la flatte jamais en rien. L’historien fran
un développement plus libre et plus heureux de l’humanité. L’idée de Patrie doit-elle être entamée par cette évolution ? Ne d
té la machine qui façonnera les engins nécessaires à la défense de la patrie . Conclusion. – Plus un pays est riche en mines,
ressé, la science, l’art, le bien de nos semblables, le service de la patrie . » Développer cette pensée. – On vous a proposé,
éférence. – Quand on parle aux jeunes gens de ce qu’ils doivent à la patrie , on ne mentionne guère, en général, que le devoir
t le nom de Nord-Libre et que l’armée du Nord avait bien mérité de la Patrie . Vous supposerez une lettre écrite à Chappe par L
Du Patriotisme. – Montrer par différents exemples que « l’amour de la patrie  » peut se manifester dans toutes les carrières et
ivant du poète Du Belloi : « Plus je vis d’étrangers, plus j’aimai ma patrie . » PLAN ET CORRIGÉ Plan. – Préambule. – On a
de Calais, à Du Belloi : « Plus je vis d’étrangers, plus j’aimai ma patrie . » 1er Paragraphe. – Les voyages à l’étranger am
aine langueur et ….. cette fièvre lente, Qui fait rêver le ciel de la patrie absente… finissent par se glisser dans l’âme, apr
n : Tendance irréfléchie et enracinée à croire à la supériorité de la patrie française, – amour de la vie sédentaire, du bien-
il héréditaire et, pour tout dire en un mot, le génie même de la mère patrie  ! La seconde langue qui prétend à l’empire du mon
stes et riches colonies : tel sera l’objet que devra poursuivre notre patrie . Le temps est passé où un député de la Révolution
s les pays lointains l’encombrante cohue des êtres inutiles dans leur patrie , utiles à la patrie extérieure, aussitôt la Franc
l’encombrante cohue des êtres inutiles dans leur patrie, utiles à la patrie extérieure, aussitôt la France pourra renaître à
t qui pourtant – comme Montcalm du reste – attend un monument dans sa patrie , qu’il a voulu doter d’un monde ? La France n’a p
’intelligence, sacrifient plaisirs, jeunesse, santé, pour agrandir la patrie et pour la rendre riche et honorée. Quel beau spe
suit le cours de l’Ogowé et de l’Alima, et, sur le Congo, donne à sa patrie d’adoption un territoire aussi grand qu’elle. Là,
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
ire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie , que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant ho
modeste, libéral, désintéressé, dévoué au service du prince et de la patrie  ; grand dans l’adversité par son courage, dans la
e privé qui se dépouille de tout ce qu’il possède, pour son roi et sa patrie  ; qui, haï, persécuté, menacé de poison et d’assa
40 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
sme, d’invocations du patriotisme. Ah ! ne prostituez pas ces mots de patrie et de patriotisme. Il est donc bien magnanime l’e
qui substituent ainsi l’irascibilité de l’amour-propre au culte de la patrie , et se livrent les uns les autres aux préventions
la roche Tarpéienne ; mais l’homme qui combat pour la raison, pour la patrie , ne se tient pas si aisément pour vaincu. Celui q
apissements de l’envieuse médiocrité, au nombre des libérateurs de la patrie  ; vous y verrez des hommes dont le nom désarme la
ances l’exigent ; mais s’ils sont inspirés par l’enthousiasme de leur patrie , de quel beau mouvement ne se sentent-ils pas sai
leur cœur est une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a donnée, cette patrie , aux hommes qui peuvent la défendre, aux femmes q
et nous ne craindrons plus l’exil : il y a dans la religion toute une patrie . Tandis qu’une partie de la création publie chaqu
araissant avec les zéphyrs, suivent de climats en climats leur mobile patrie  ; ceux-là s’arrêtent à l’habitation de l’homme :
trouve qui s’habituent à nos mœurs et refusent de retourner dans leur patrie  : les uns, comme les compagnons d’Ulysse, sont ca
e d’autres barbares dont je n’avais reçu aucune injure. L’amour de la patrie se ranimait au fond de mon cœur ; l’Arcadie se mo
ne pouvait souffrir que l’on comparât César à Alexandre. « C’est à ma patrie que vous devez Homère », s’écriait un soldat de S
ine, et sent s’échapper de ce cœur les images chères et sacrées de la patrie  ; l’autre a les deux bras brisés du coup d’une ma
elles de la seconde sont riantes, légères, habitées. À l’aspect de la patrie de Lycurgue, toutes les pensées deviennent sérieu
uelque chose d’élégant qu’ils n’avaient point à Sparte. L’amour de la patrie et de la liberté n’était point pour les Athéniens
des rochers stériles, illustrés par votre courage, mais inutiles à la patrie  ; vous égalez aujourd’hui, par vos services, l’ar
que vous avez souffert ; grâces vous en soient rendues, soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa prospérité ; et si,
qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France : là,
ompenses, les affections, sont pour ceux qui les ont servis contre la patrie et nous. Soldats ! venez vous ranger sous les dra
ous vanter de ce que vous avez fait, vous serez les libérateurs de la patrie . Dans votre vieillesse, entourés et considérés de
ennemi y ont empreinte. Honneur à ces braves soldats, la gloire de la patrie  ; et honte éternelle aux Français criminels, dans
mbattirent vingt-cinq ans avec l’étranger pour déchirer le sein de la patrie  ! Jésus-Christ121 Il n’y a pas de Dieu d
enir150 ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnaissance de la patrie . Veut-il se renfermer dans la prédication évangél
Son goût vif pour les arts, son instinct de l’antiquité, comme d’une patrie , se montrèrent d’abord. En apprenant la langue gr
es à la fois distinctes et confuses, suscite en vous ce seul mot : la patrie  ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu ! Quoi
nourri dans les traditions de la république, a cru devoir délivrer sa patrie de l’homme qui lui avait ravi sa liberté et ses v
filiale, s’il s’est déchiré les entrailles pour obéir à la voix de la patrie , qui peut refuser son admiration à ce grand effor
aux dieux infernaux ; de Régulus, qui s’arrache à sa famille et à sa patrie pour aller chercher à Carthage une mort affreuse1
n honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie . Peu de carrières ont été aussi pleinement, aussi
mme qui avait contribué à l’affranchissement et à la prospérité de sa patrie , et mérita non-seulement que l’Amérique tout enti
solut donc de faire un grand acte de dévouement, et de consacrer à sa patrie une vie dont un époux, des enfants, une famille,
J’ai vu Germanicus expirer en Syrie ; Un sort prématuré l’enlève à la patrie  : Il ne me traitait plus qu’en soldat révolté, Et
leur âme, et dans Rome flétrie Cnéius, au milieu d’eux, retrouvait la patrie . Avide, j’écoutais quand vos mâles discours Du si
ous rendre une armée en furie, Est-on coupable encor quand on sert la patrie  ? De Caïus, de mes fils, les droits sont-ils perd
us m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vide et dés
lus de mère qui prie, Et partout des fers ici-bas ! Hirondelles de ma patrie , De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Les
re a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie  ! » Par cet acte d’héroïque résistance et grâce à
Casimir Delavigne (1793-1843) [Notice] Ce fut au Havre, patrie de Bernardin de Saint-Pierre, que naquit en 1793
s de la Grèce, et qu’il encourageait l’Europe à briser les fers de la patrie de Léonidas. Il était encore l’interprète du pays
lib. I, ch. xliv. « Telle est la force irrésistible de l’amour de la patrie , que le plus sage des héros préférait à l’immorta
ien ne dit pas même que les os de Léonidas furent transportés dans sa patrie  ; il prétend, au contraire, que Xerxès fit mettre
ont le sol, depuis la plaine jusqu’aux cavernes des montagnes, fut la patrie de la liberté ou le tombeau de la gloire ! sépulc
s généraux qu’il ne redoutait pas. Despote fougueux, tout amour de la patrie , de sa prospérité, de sa gloire, n’était pourtant
loire de signer le traité de 1783 qui consacrait l’indépendance de sa patrie reconnue par l’Angleterre. Il mourut le 17 avril
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
2-1861 [Notice] Né à Récey-sur-Ource, près de Dijon, dans la patrie de Bossuet, et de Saint-Bernard, Henri-Dominique
 ; si elle énerve des âmes, elle en fortifie d’autres. Mais, là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que
42 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
as. Nos premières obligations sont envers Dieu ; après lui, envers la patrie  ; troisièmement, envers les auteurs de nos jours 
héniens : pour les services éminents que Thrasybule avait rendus à sa patrie , le peuple lui décerna, à titre d’honneur, une co
t debout ; elle l’a fait, en quelque sorte, pour regarder le ciel, sa patrie et son séjour. C’est la vertu qui forme et qui co
ns le cas où la nature disposerait de lui, qu’on le rapportât dans sa patrie , à Clazomène : « C’est inutile, répondit le philo
retournent chez leurs concitoyens, ils entrent triomphants dans leur patrie , sur un char attelé de quatre chevaux, et jouisse
ardiens, un bruit s’est répandu dans toute la ville : les dieux de la patrie sont attaqués, non par des ennemis qui tentent un
en quel état se trouvait la ville de leurs pères. En apprenant que sa patrie était toujours ensevelie sous ses ruines, son cœu
ion. Néhémie répondit qu’il déplorait les calamités et la ruine de sa patrie , dont les débris, épars sur le sol depuis environ
la dernière captivité des Juifs. Depuis ce jour, errants loin de leur patrie , on les voit dispersés sur toute la terre. Ver
reux de la sagesse, pouvait naturellement prévaloir sur l’amour de la patrie . Version XX. Des prodiges chez les Romains.
nité royale, pour le salut de ses sujets, pour les institutions de la patrie , pour la religion qu’il avait reçue de ses ancêtr
athe, qui jouit de la plus haute considération, non-seulement dans sa patrie , mais dans toute la Sicile, et le chargea de fair
33. Phèdre naquit en Thrace, trente ans avant l’ère chrétienne. Sa patrie fut le mont Piérus, célèbre, disait-on, par la na
’appliquant aux intérêts des peuples. Cependant il ne revit jamais sa patrie , tout en la comblant de ses bienfaits. Il ne prit
la servitude, des noms consacrés par le dévouement à la liberté de la patrie . J’ai appris que les anciens Romains donnèrent le
our être enfouis sous terre. Plus jaloux d’étendre le domaine de leur patrie que la durée de leurs jours, ils ont trouvé une s
ement des Philènes, n’a pas été étouffé sous les ruines mêmes de leur patrie . Ainsi, l’âme et le bras des mortels ne peuvent p
leurs mains vers vous en ce moment ; qu’ils conjurent les dieux de la patrie , qu’ils implorent votre appui, votre pitié, votre
ter de ce que je vous ai dit. Je vous en conjure, par les dieux de la patrie , par ce feu éternel qu’on porte devant nous sur d
Version XC. Sur Platon. 90. Platon, à qui le ciel donna pour patrie Athènes, et pour maître Socrate, les deux plus ab
tions aux divinités infernales ! Puissiez-vous vivre sans biens, sans patrie , exilés dans votre camp, et vous dévorer par vos
donné à l’homme une âme inquiète et remuante. 99. Être loin de sa patrie vous semble une chose insupportable. Eh bien ! re
ont peine à contenir. Plus de la moitié de cette foule est loin de sa patrie . De leurs municipes, de leurs colonies, enfin, de
om, comparaissent devant vous ; demandez à chacun d’eux quelle est sa patrie  : vous verrez que la plupart ont délaissé leurs d
me le foyer qui alluma dans le cœur des Romains un si vif amour de la patrie , que, dans la suite, ils se firent un principe de
ntir que nous nous en tenions à nos usages ! Je ne rougis point de ma patrie  ; et pour savoir comment je dois honorer le roi,
dégénérer de son père Philippe, au point d’abjurer jusqu’au nom de sa patrie , et d’adopter les mœurs des Perses, ces mœurs aux
leurs captives : il espérait affaiblir en eux le désir de revoir leur patrie , en leur faisant trouver au sein de son camp une
formèrent une armée invincible, et le camp fut toujours pour eux une patrie  ; le combat, une victoire. Cette génération reçut
venir, hélas ! après tant de travaux, tant de dangers, mourir dans ta patrie , pendant un trajet si court, et, ce qu’il y a de
leur enthousiasme pour Agrippine : ils l’appelaient « l’honneur de la patrie , le vrai sang d’Auguste, l’unique modèle des vert
, comme le dieu même de la Victoire. On vante ce qu’il a fait pour sa patrie  ; on n’admire pas moins ce qu’il a fait contre el
nton à sa maison ; un mois dans le ciel ; puis le titre de Père de la patrie , de Dictateur perpétuel ; enfin (et peut-être fut
En effet, où trouveront-ils un séjour plus agréable que celui de leur patrie  ? Où leurs mœurs seront-elles mieux surveillées,
un bienfait plus précieux, ni rien faire qui soit plus agréable à la patrie . Que ceux qui reçoivent ici le jour, y reçoivent
que l’infortune ait été mon partage ; que le salut et le repos de ma patrie aient été assurés ; j’eusse encore fait bien volo
ines ; que dis-je ? il fixait même en idée le jour où il reverrait sa patrie  ! O ciel ! comme la mort l’a arrêté loin du but q
deux Carthages (l’une, pour venger son père, l’autre, pour venger sa patrie ) ; lorsqu’enfin, après une guerre longue et meurt
43 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
rend toutes les odes qui ont pour principe et pour base l’amour de la patrie . 203. Quel est le caractère dominant de l’ode hér
rs, elle doit inspirer la valeur, le mépris de la mort, l’amour de la patrie , de la liberté et de la gloire. Dans ce genre, le
eaubriand regarde comme le plus beau des cantiques sur l’amour de la patrie . Enfin, nous devons encore à David une des plus
ique, nationale ou guerrière, est celle qui célèbre les gloires de la patrie , les hauts faits des grands capitaines, les victo
ors, inspirée par le sentiment élevé de la gloire et de l’amour de la patrie , ne se distingue pas de l’ode ; elle en a les acc
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
nos devoirs qu’en Dieu. Il faut aimer la religion comme une espèce de patrie et de nourrice ; c’est elle qui a allaité nos ver
’a ici ni frère, ni mari, que je protège seule, et qui, dans sa noble patrie , n’aurait pas rencontré un seul homme capable de
aint-Marc Girardin : « L’honneur dans don Diègue, comme l’amour de la patrie dans le vieil Horace, fait taire l’amour paternel
que les siens, de plus d’idolâtrie Ont embrâsé les cœurs au nom de la patrie  ? Vous aussi, magistrats, c’est lui qui tant de f
45 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
alloit que l’honneur nous en demeurast. « Je suis Gascon, je renie la patrie , et ne m’en diray jamais plus, si aujourd’huy vou
combatés pour l’honneur de Dieu, service de vostre Roy et repos de la patrie . » Sur quoy je leur commanday que tout le monde l
46 (1854) Éléments de rhétorique française
ire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie , que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant ho
s amis, le plus homme d’honneur de son temps, et le plus zélé pour sa patrie , qu’on condamna comme traître, mais à qui on dres
votre cœur est plus grand que le monde, que la terre n’est pas votre patrie , et que tout ce qui n’est pas Dieu n’est rien pou
une religion étrangere, que la tendre Esther se rappelle son Dieu, sa patrie et ses frères infortunés : Hélas ! durant ces jo
mourir pour consommer son sacrifice ; soupirant après le repos de la patrie , et supportant patiemment les peines de son exil 
rcher un asile en France ; « Cette reine fugitive, pour qui sa propre patrie n’était plus qu’un lieu d’exil. » Cette figure s’
est établie en Angleterre, et que le pays où elle règne est devenu sa patrie . Dans les vers de Corneille, le calme et le bonhe
ut mon désir. — Il est louable, et j’aime Que l’on serve à la fois la patrie et soi-même. A ce plan dès longtemps vous avez dû
gnés de leur pays : « On craint de vous faire entendre ces airs de la patrie , qui vous rappellent vos pères, vos mères, vos fr
l’opprobre et dans l’ignominie, Mais laisser en mourant des fers à sa patrie , Mais périr sans vengeance, expirer par les mains
homme ne doit rien attendre après cette vie, et que ce soit ici notre patrie , notre origine, et la seule félicité que nous pou
Colin fit tant qu’il tira le père de prison. Jeannot retourna dans sa patrie avec ses parents, qui reprirent leur première pro
pe au héros. Il luit sur les jours infortunés du peuple. Il donne une patrie à des malheureux, et des regrets à ceux qui n’ont
ée de cette lueur divine, se réjouit à la fois d’entrevoir la céleste patrie , et s’afflige d’en être exilée. » (Bernardin de S
e, Études de la Nature.) II. Dissertation morale. L’amour de la patrie . Argument. La Providence a inspiré à chaque homme
s plus ingrats et les plus tristes semblent même plus attachés à leur patrie que ceux des contrées privilégiées. Nul homme n’e
, le plus moral des instincts affectés à l’homme, c’est l’amour de la patrie . Si cette loi n’était soutenue par un miracle tou
r. « Qu’y a-t-il de plus heureux que l’Esquimau dans son épouvantable patrie  ? que lui font les fleurs de nos climats auprès d
sur ce trône du Dieu des tempêtes.... « Ainsi, en nous attachant à la patrie , la Providence justifie toujours ses voies, et no
à qui l’on fera porter quelques-unes de ces douces appellations de la patrie . Andromaque donne le nom de Simoïs à un ruisseau.
’une Providence, qu’ils ne pourraient être la source de l’amour de la patrie et des grandes vertus que cet amour fait naître,
enveillance, la prudence, l’amour de la liberté, de la justice, de la patrie et de l’humanité. Quand les jeunes gens ont à fai
jure l’assemblée de ne point hésiter en présence des nécessités de la patrie . Discours de Mirabeau. « Au milieu de tant de déb
riotisme, d’élans du patriotisme : ah ! ne prostituez pas ces mots de patrie et de patriotisme. Il est donc bien magnanime l’e
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
e sera celle, sans doute, où des milliers de Français, exilés de leur patrie par la force des circonstances, allèrent porter l
s glorieux, rappelés à la vie, Renaîtront, possesseurs d’une heureuse patrie , Toujours inaccessible aux tempêtes du sort, Aux
appa. Noémi, sans époux, sans enfants, veut retourner mourir dans sa patrie , et presse ses filles Ruth et Orpha de la laisser
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
ne à la jeunesse la fermeté, la justice, la modération, l’amour de la patrie . Les vertus de ses généraux étaient encore des ve
de ce qu’étaient des citoyens pères de famille, attachés au sol de la patrie et nourris dans le respect de leurs institutions.
49 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
eur demander que les juges délibèrent sur l’utilité de conserver à la patrie un citoyen honnête, courageux, dévoué et innocent
e but d’opérer la persuasion. « Caciques, illustres défenseurs de la patrie , le désir ambitieux de commander n’est point ce q
it mon déclin. C’est ma tendre affection pour vous, mon amour pour la patrie qui me sollicitent à vous, demander quelques inst
mêmes ces armes qui pourraient exterminer vos ennemis et venger notre patrie  ? Ah ! si vous voulez périr, cherchez une mort qu
à la fleur de l’âge, aux auteurs de mes jours, à mes enfants et à ma patrie . Victime, aujourd’hui, de la scélératesse de Piso
ri des criminelles tentatives de cet affreux scélérat ; l’amour de la patrie qu’il éveille dans tous les cœurs par le pressent
re et ne voulait d’autres récompenses des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie. Ce vaillant homm
lecteur s’est déjà intéressé à lui dans son noble dévouement pour la patrie , alors qu’il l’a vu lancer une flèche contre les
ASSIUS. Écoute, tu connais avec quelle furie Jadis Catilina menaça sa patrie . BRUTUS. Oui. CASSIUS.        Si, le même jour qu
u’un moment ma vertu démentie, Eût mis dans la balance un homme et la patrie  ? CASSIUS. Brutus, par ce seul mot ton devoir est
leurs efforts et par leur industrie, Utiles à leurs rois, cruels à la patrie . Allusion. L’allusion (du lat. alludere),
, Ilium ! et inclyta bello Mœnia Dardanidum ! Énéide, liv. II. « Ô patrie , ô cité bâtie par les dieux ! murailles qu’ont il
sopopée : l’un de Cicéron qui, dans sa première catilinaire évoque la Patrie dont la personne même reproche àl’orateur, alors
dent et lui disent : « Ignores, tu donc, toi qu’on nomme sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’une mère, qu’un père
rosopopée, simple et sublime à la fois. Ainsi parlent dans Cicéron la patrie et dans Platon les lois. Voyons comment, au siècl
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie  : ce vaillant ho
et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Dans les pertes médiocres, on surprend
51 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 404
endirent son corps, après l’avoir embaumé. On le porta à Grenoble, sa patrie  ; et le duc de Savoie lui fit rendre les honneurs
52 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article » p. 411
Assaracus, frère d’Ilus, roi de Troie. Enée échappa à la ruine de sa patrie , après avoir vaillamment combattu pour la défendr
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
mes bienfaits, et mes ennemis assujettis par mes armes. Avant moi, ma patrie était une province obscure de l’Asie, et je la la
ndre. » Je vous conjure donc, mes enfants, au nom des dieux, de votre patrie , d’avoir des égards l’un pour l’autre, si vous co
nlèverait, dans la force de l’âge, à mes parents, à mes enfants, à ma patrie . Mais, victime de la perfidie de Pison et de Plan
54 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »
est doux de servir le seigneur ! Qu’il est glorieux de mourir pour la patrie  !
55 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
s’exila de la France et eut le malheur de porter les armes contre sa patrie . Il commandait les armées de Charles Quint, penda
prouver que le plaisir de la vengeance est doux à l’âme et combien la patrie a été ingrate envers lui. Confondu par les répons
celle maxime : Il n’est jamais permis de prendre les armes contre sa patrie , Ne reproduisez point la note qui est en tête du
tombe un vieux guerrier qui, né dans les alarmes, Eut les champs pour patrie , et pour amours ses armes. Il  ne regrette rien q
heurs d’Electre avec ceux d’Athènes — … Dénouement. On décide que la patrie d’Euripide sera sauvée, et celle gloire est due à
oracle ; je ne voulus pas retournera Corinthe, que je croyais être ma patrie . Je me dirigeai du côté de Thèbes. Ma fille, le c
vengeance dans le cœur, il se retira chez les Volsques, ennemis de sa patrie , et fit déclarer la guerre aux Romains. Il fut ch
qui prie pour l’honneur du fils, la vie de la mère, et le salut de la patrie . N° 233. — Jeanne d’Arc aux Anglais Note.
t tous les Grecs sont prêts à s’immoler comme eux pour le salut de la patrie , Leur exemple va engendrer cent mille héros, et c
r les Athéniens. Mais sa douleur n’est rien auprès de l’honneur de sa patrie prête à se couvrir de honte. Les Athéniens ont ét
plus précieux à l’état que Callidore ; car Polidore peut rendre à la patrie des services longs et durables. Callidore, il est
e la jeunesse à la maturité de l’âge ; il peut encore être utile à la patrie . Mais pour le faire avec plus de succès, il faudr
e, roi de Macédoine, menace les libertés d’Athènes. Il faut être à la patrie corps et âme. Comment fera Callidore pour oublier
pathétique aux cœurs des juges. Pourtant il met en jeu l’amour de la patrie éplorée qui réclame Polidore comme un de ses plus
d la liberté de Polidore, Supposons les tous deux de retour dans leur patrie après leur sortie d’esclavage. Que fait Polidore 
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
Junie ? Horace a prouvé, par le meurtre de sa sœur, que l’amour de la patrie triomphe des sentiments de la nature, mais périra
souffrances d’Ulysse sur terre et sur mer, jusqu’à son retour dans sa patrie . Au treizième chant il revoit Ithaque, mais on co
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
[Notice] Né à Hyères, en Provence, dans une contrée qui fut la patrie de poëtes ou d’orateurs distingués ; entré en 168
assent toute la vie dans l’oisiveté et dans la paresse, inutiles à la patrie , à leurs concitoyens, à eux-mêmes ; les autres, d
58 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e le bienfait gratuit de l’éducation ; il fit du collège sa véritable patrie  ; il y renferma toutes ses joies et toutes ses am
e la véritable et de la solide gloire ; qui lui inspire l’amour de la patrie , et les motifs pour la bien servir ; qui lui appr
homme ne doit rien attendre après cette vie, et que ce soit ici notre patrie , notre origine, et la seule félicité que nous pou
votre cœur est plus grand que le monde, que la terre n’est pas votre patrie , et que tout ce qui n’est pas Dieu n’est rien pou
mença dans ces temps-là, obligèrent plusieurs Romains de quitter leur patrie . Mithridate les reçut à bras ouverts ; il forma d
nsez que Rome vous parle, et vous dit : Grands princes, « pères de la patrie , respectez mes années pendant lesquelles « j’ai t
t que les Gaulois l’ont été « du Capitole. C’est pour les dieux de la patrie que nous « demandons la paix ; nous la demandons
ipé. J’ai eu naturellement de l’amour pour le bien et l’honneur de ma patrie , et peu pour ce qu’on appelle la gloire ; j’ai to
t-il, je donnerai gaiement ma vie pour vous sauver et pour relever la patrie . » Il proposait des créations de nouveaux offices
un sauvage paisible dans la solitude que j’ai choisie auprès de votre patrie , où vous devriez être. Je conviens avec vous que
nt d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie , quelques injustices qu’on y essuie ; comme il fa
en a pris possession par ses travaux de culture, et rattachement à la patrie a suivi de très près les premiers actes de sa pro
ner la république que de la détruire ; ne pouvant être le héros de sa patrie , il en méditait la conquête. Ainsi les hommes son
sme, d’invocations du patriotisme. Ah ! ne prostituez pas ces mots de patrie et de patriotisme. Il est donc bien magnanime l’e
qui substituent ainsi l’irascibilité de l’amour-propre au culte de la patrie , et se livrent les uns les autres aux préventions
la roche Tarpéienne ; mais l’homme qui combat pour la raison, pour la patrie , ne se tient pas si aisément pour vaincu. Celui q
le treizième siècle, un Italien écrivait en français l’histoire de sa patrie , « parce que la langue française courait parmi le
erre de Rome. Corinne, après la mort de son père, retourne dans sa patrie , en Italie. Au nombre dès admirateurs de sa beaut
 : et ce qu’on appelle le mal du pays, ce regret indéfinissable de la patrie , qui est indépendant des amis mêmes qu’on y a lai
ances l’exigent ; mais s’ils sont inspirés par l’enthousiasme de leur patrie , de quel beau mouvement ne se sentent-ils pas sai
leur cœur est une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a donnée, cette patrie , aux hommes qui peuvent la défendre, aux femmes q
elles de la seconde sont riantes, légères, habitées. A l’aspect de la patrie de Lycurgue, toutes les pensées deviennent sérieu
uelque chose d’élégant qu’ils n’avaient point à Sparte. L’amour de la patrie et de la liberté n’était point pour les Athéniens
ent le bon connétable : tant ce sol de France est fécond ! tant notre patrie a de ressources dans le malheur ! Charles et Du G
enir443 ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnaissance de la patrie . Veut-il se renfermer dans la prédication évangél
es à la fois distinctes et confuses, suscite en vous ce seul mot : la patrie  ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu ! Quoi
nourri dans les traditions de la république, a cru devoir délivrer sa patrie de l’homme qui lui avait ravi sa liberté et ses v
filiale, s’il s’est déchiré les entrailles pour obéir à la voix de la patrie , qui peut refuser son admiration à ce grand effor
aux dieux infernaux ; de Régulus, qui s’arrache à sa famille et à sa patrie pour aller chercher à Carthage une mort affreuse4
n honnêteté respectée aux progrès du genre humain et au bonheur de sa patrie . Peu de carrières ont été aussi pleinement, aussi
mme qui avait contribué à l’affranchissement et à la prospérité de sa patrie , et mérita non seulement que l’Amérique tout enti
ssique, je le répète, a cela, au nombre de ses caractères, d’aimer sa patrie , son temps, de ne voir rien de plus désirable ni
e la race humaine partirent en essaims du Mont-Mérou, cette primitive patrie , en emportaient-ils déjà quelque chose ? Sont-ce,
itive, importune, N’a trouvé qu’en lui seul sa gloire, sa fortune, Sa patrie et ses dieux. Corrigez donc pour lui vos rigoureu
d’alarmes. Écoutez-moi, madame, et vous allez trembler. Du sein de ma patrie il fallut m’exiler. Je craignis que ma main, malg
, et c’est de sa bouche qu’il apprend son mariage avec l’ennemi de sa patrie . Alzire, Zamore, Émire (suivante d’Alzire). ZA
yeux de former ces liens. J’ai tout quitté : mes dieux, mon amant, ma patrie . Au nom de tous les trois, arrache-moi la vie. Vo
ion. Gresset.(1709-1777). Né en 1709, Gresset, dont Amiens, sa patrie , a consacré la mémoire en lui érigeant une statue
ré, méprisé, couvert d’ignominie, Chez les honnêtes gens demeure sans patrie . Voilà le vrai proscrit, et vous le connaissez651
i dans l’ombre, attendre le soleil. Je te ferai revoir tes foyers, ta patrie , Tes parents, si les dieux ont épargné leur vie :
is, si nulle raison ne te force au mystère, Tu nous diras ton nom, ta patrie et ton père. » Il retourne à sa place, après que
s, et tes vœux ne sont point exaucés. Cléotas est perdu ; son injuste patrie L’a privé de ses biens ; elle a proscrit sa vie.
ous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisir, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vide et dés
lus de mère qui prie, Et partout des fers ici-bas ! Hirondelles de ma patrie , De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Les
ons poétiques. Casimir Delavigne.(1793-1843.) Ce fut au Havre, patrie de Bernardin de Saint-Pierre, que naquit en 1793
s de la Grèce, et qu’il encourageait l’Europe à briser les fers de la patrie de Léonidas. Aussi, quelle que soit la célébrité
is, le poète mort, où sera le guerrier ? Il le fut ! — pour servir la patrie insultée, Il a vu Marathon, Salamine et Platée. A
i, dans ces dernières années, ont pris surtout à tâche de consoler la patrie en deuil et d’affermir les cœurs. Chez ceux, en e
rit des Lois, Montesquieu répète qu’il définit sa vertu l’amour de la patrie , et qu’il définit l’amour de la patrie l’amour de
définit sa vertu l’amour de la patrie, et qu’il définit l’amour de la patrie l’amour de l’égalité et de la frugalité. « Quand
aît jamais à l’homme ; mais qu’il est terrible lorsqu’il tombe sur la patrie , les amis et le printemps ! » 329. J. de Maistre
ont le sol, depuis la plaine jusqu’aux cavernes des montagnes, fut la patrie de la liberté ou le tombeau de la gloire ! sépulc
ue cette certitude vous console. Nous nous en allons vers notre vraie patrie , vers la maison de notre père. Mais à l’entrée, i
s généraux qu’il ne redoutait pas. Despote fougueux, tout amour de la patrie , de sa prospérité, de sa gloire, n’était pourtant
oire de signer le traité de 1783, qui consacrait l’indépendance de sa patrie reconnue par l’Angleterre. Il mourut le 17 avril
t point l’auteur des couplets qui l’ont fait condamner à sortir de sa patrie . Dans une telle conjoncture, on ne cherche pas à
59 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
doit se souvenir qu’il n’est pas né pour lui seul, mais aussi pour la patrie et pour les siens. XV L'accusatif servant à
patriœ, nihil est quod ampliùs speremus. Cic. Quand la liberté de la patrie est opprimée, nous n’avons plus rien à espérer. A
ariorem esse patriam nobis, quàm nosmetipsos. Cic. Il convient que la patrie nous soit plus chère que nous-mêmes. XXI Da
t. Conon ressentit plus de douleur de l’incendie et de la ruine de sa patrie , qu’il n’éprouva de joie de son rétablissement11.
s. Amor tuus in patriam in spem bonam me inducit. Votre amour pour la patrie me fait concevoir de bonnes espérances. Quid me i
re phrase : Hœc si tecum patria loquatur, nonne impetrare debeat ? la patrie est personnifiée ; on se la figure comme animée e
60 (1873) Principes de rhétorique française
omme un portrait touchant ; au nom de l’honneur et des intérêts de la patrie , il exhorte les juges à revenir sur un arrêt iniq
Aimer nos ennemis avec idolâtrie, De rage en leur trépas maudire la patrie , Souhaiter à l’État un malheur infini, C’est ce q
qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyage
té du lien conjugal, à la décence, à la probité et puis vient crier : Patrie , patrie ! ne le croyez pas ; c’est un hypocrite d
en conjugal, à la décence, à la probité et puis vient crier : Patrie, patrie  ! ne le croyez pas ; c’est un hypocrite de patrio
os traits l’espérance de leur salut ; plus loin, derrière eux, est la patrie avec des lauriers et des cyprès ; et toutes ces i
s Athéniens, je ne crains que Démosthène. Voilà un homme qui porte la patrie dans son cœur ; il ne cherche pas à plaire, maïs
sentèrent la mort, je recommandai mon âme à Dieu et ma vengeance à ma patrie . Pour comprendre la puissance du pathétique, il
çius et de Sempronius ! puissance tribunitienne, ô institutions de la patrie , qu’êtes-vous devenues ? Un citoyen romain, dans
nes qui en forment la conclusion pratique : Il faut jamais livrer la patrie à un homme, n’importe l’homme, n’importent les ci
eugle ; elle se règle et se dirige en vue du succès et du salut de la patrie . 5. Sources de l’exorde. — L’écueil de l’exorde
a jeunesse athénienne décimée au siège de Paros, s’écrie au nom de la patrie  : « L’année a perdu son printemps. » Chateaubrian
et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Cette figure à l’avantage de prévenir
nes qui lui disent : Ignores-tu donc, toi qu’on appelle sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’une mère, un père et
faut être encore plus respectueux, plus soumis, plus humble devant la patrie irritée que devant un père en courroux ; qu’il fa
sacrilège envers un père ou une mère elle l’est encore plus envers la patrie  ? Que répondrons-nous aux lois, Criton ? Est-ce l
à qui pourrai mettre des opinions ou des préjugés en balance avec la patrie  ! 9. Règles relatives à ces figures. — Toutes l
téraire :    Le chancelier fut chargé de veiller seul au salut de la patrie , pendant que le roi, muni de quatre-vingt mille h
barreau. L’éloquence politique et judiciaire animée par l’amour de la patrie et par le respect des lois, tel fut d’abord l’uni
tait prête à se révolter. Tout à coup Dion s’élance sur l’autel de la patrie , et, de là, s’adressant aux soldats, il se fait c
sère parmi les barbares, étonnés de son génie et de l’injustice de sa patrie  ; enfin il arriva aux bords du ‘fanais, où campai
d’avoir été prévenus par une autre armée ; ils partent pour vendre la patrie . Alors un homme couvert de baillons perce la foul
rt de baillons perce la foule étonnée ; il s’élance sur l’autel de la patrie qu’on avait élevé au milieu du camp ; ses yeux, s
on a proscrit pour n’avoir jamais flatté. « Vous marchez contre votre patrie , ô Romains ! Je ne vous reproche pas de vouloir v
dieux ont eu pitié de Rome- : vous êtes libres. Mais les plaies de la patrie sont encore saignantes, et vous allez la replonge
res de l’empire éternel !… » « Romains, cet homme que vous demande la patrie , vous le connaissez : dans des temps plus heureux
ophe, c’est par ma sagesse que j’ai acquis tant de réputation dans ma patrie  ; augmentez en moi cette sagesse si précieuse ; s
t professionnelle qui larme aussi le citoyen elle prépare à servir sa patrie dans telle ou telle profession, par laquelle il d
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
utre côté les Consuls imploraient votre secours pour la défense de la patrie et de la liberté ? Quelle autorité auriez-vous re
us a. Écoute. Tu connais avec quelle furie Jadis Catilinab menaça sa patrie . Brutus c. Oui. Cassius. Si le même jour que ce
qu’un moment ma vertu démentie Eût mis dans la balance un homme et la patrie  ? Cassius. Brutus, par ce seul mot ton devoir es
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
nit un exemple dans cet endroit de l’Énéide. « Ô Ilion !a ô ma chère patrie  ! ô murs célèbres par tant d’exploits ! le cheval
r intérêt et que leur propre vie Ont à peine arrachés du sein de leur patrie  ? Mourons donc puisqu’enfin dans l’état où je sui
la fois la surprise et l’indignation, est le sublime de l’amour de la patrie . Dans la même Tragédie, une femme qui avait été t
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
tilina, tué dans une bataille que ce fier conspirateur contre Rome sa patrie , livra à l’armée de la république : son corps fu
rir tout à fait. Les empereurs romains prenaient le nom de père de la patrie , dès qu’ils montaient sur le trône. Trajan, parve
sujet : vous êtes le seul à qui il soit permis d’être le père de la patrie , avant de le devenir . Cette pensée est très déli
e Trajan était en effet, et dans le cœur de ses sujets, le père de la patrie , avant qu’il en portât le nom. Boileau ne loue p
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
ornes. Laissons-nous enflammer d’une noble ardeur pour la famille, la patrie et l’humanité. L’amour de nos semblables chassera
ille nous présentera l’image du bonheur et des vertus domestiques. La patrie est une autre famille à laquelle nous devons auss
65 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ns différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie  ; c’est une troupe d’hommes armés qui suivent ave
grandes choses, les longs travaux, les services effectifs rendus à la patrie et à l’humanité en tout genre ; et il faut dédaig
tion par leur courage. Je sens que mon cœur est encore touché pour sa patrie . Mais avançons pour lui parler. Ah ! mon pauvre B
it dans le monde, et qui travaille à déchirer de ses propres mains sa patrie et le royaume de ses ancêtres ! LE CONNÉTABLE, Qu
on agit contre son devoir. Il vaut mieux périr en combattant pour la patrie , que la vaincre et triompher d’elle. Ah ! quelle
gloire que celle de détruire son propre pays ! LE CONNÉTABLE. Mais ma patrie a été ingrate, après tant de services que je lui
rd pencha sa tête vénérable, et vit qu’il était appelé dans une autre patrie . Alors Dieu, qui protège tous les hommes, envoya
 la terre, tant ses vertus et sa piété la rapprochaient de la divine patrie . Ses talents précoces, purifiés par l’amour de Di
illeux, le labeur trop rude, même pour ces fanatiques de gloire et de patrie , les tambours battent la charge, et les retranche
connue lui faisait quitter la terre et le rappelait vers son ancienne patrie . Son exil était terminé ; mais avant départir, il
père ? — Il vivait encore, dit le jeune homme, lorsque j’ai quitté ma patrie . — Oh ! qu’il est malheureux ! » s’écria le sauva
Mai fit : « Lui et moi, dit-il, faire place. Maîtresse à nous revoir patrie . » Il se tourne vers le capitaine, et continue d’
humbles serviteurs, vous récompense comme vous le méritez. Déjà votre patrie est pleine de votre gloire, puissiez-vous réunir
ux pleurs, ne put résister aux charmes victorieux de la poésie, et la patrie d’Euripide, longtemps après la mort du poète, tro
Prince ; si votre juste indignation s’apaise, si vous rendez à notre patrie votre bienveillance j’y retournerai avec joie, j’
e te fléchir, vois la mère à tes pieds, qui te demande Le salut de ta patrie . Vertot. N° 233. Jeanne d’Arc aux Anglais.
va féconder la Grèce ! Un cri vengeur succède au cri de la détresse : Patrie  ! indépendance ! à ce cri tout répond Des monts d
dissimuler, je suis moins sensible à ma douleur qu’à l’honneur de ma patrie  ; et je la vois prête à se déshonorer pour toujou
me sera moins triste que la vue d’une telle injustice commise par ma patrie et par mes concitoyens. Rollin. Modèles de
et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorée. Dans les pertes médiocres, on surprend a
mes ancêtres l’héritier de leur sang et de leurs vertus, rendez à la patrie une famille prête à s’éteindre, rendez à la posté
a délivrance, je soutiens que Polidore est celui qui peut rendre à la patrie les services les plus présents et les plus durabl
dans Callidore, ne soit d’une grande ressource dans les besoins de la patrie  : mais après tout, ce père de famille, quelque zé
craindre que son zèle n‘embrasse avec chaleur que cette portion de la patrie , que les liens du sang rapprochent le plus près d
-il jamais à la traverse ? Il est difficile de faire beaucoup pour sa patrie , quand on a tant à faire pour soi-même : on se pr
domestiques de Callidore ! Ne faut-il pas ici être corps et âme à la patrie  ? Et c’est ainsi que doit être un jeune héros pos
mides prévoyances, les sollicitudes intéressées, n’enlèvent rien à la patrie du beau feu qui le dévore ; l’envie de se faire u
tomber les liens qui enchaînent encore ce bras que vous redemande la patrie  ? Qu’attendez-vous à le dégager de ces fers honte
lui enlevez à lui-même, vous enlevez à sa famille, vous enlevez à la patrie , la gloire de mille exploits qui les couvriraient
gueux jeune homme, qui, libre de ses fers, vient respirer l’air de la patrie  ! Il court chez ses amis, songe d’abord à ses pla
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
dissimuler, je suis moins sensible à ma douleur qu’à l’honneur de ma patrie  ; et je la vois prête à se déshonorer pour toujou
me sera moins triste que la vue d’une telle injustice commise pour ma patrie et par mes concitoyens. Rollin, Histoire ancienn
illeux, le labeur trop rude, même pour ces fanatiques de gloire et de patrie , les tambours battent la charge, et les retranche
rant pour mon pays ? Cette réponse peint le sublime de l’amour de la patrie . On connaît aussi le Moi, de Médée, et le Qu’il m
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ombre de ses aînés, vous allez porter des premiers dans le sein de la patrie , les fruits de cette excellente culture. « Je n’a
glorieux ; mais j’irais aussi jusqu’à considérer dans ce bienfait ma patrie entière, et je ferais en sorte que ma conduite fû
68 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
. Morale de l’homme dans la vie civile. Nous naissons tous pour la patrie et pour la société. Dans quelque rang que le ciel
ces qu’elle nous donne, et qui doivent se réaliser dans notre céleste patrie  ! Aussi l’homme dégagé des vices de l’esprit et d
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
e faire marcher. Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme, De patrie et de Dieu, des poëtes, de l’âme   Qui s’élève en
l’âme   Qui s’élève en priant ; L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie Et les poëtes saints ! la grave causerie   S’arrê
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
comme quelque chose d’un autre monde, comme le souffle lointain de la patrie . C’est là qu’il faut se joindre ; je désire, mais
ue cette certitude vous console. Nous nous en allons vers notre vraie patrie , vers la maison de notre père. Mais à l’entrée, i
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ence, mais qui croiraient n’avoir rien vu si, en retournant dans leur patrie , ils n’avaient pu, du moins un moment, voir et en
tombe un vieux guerrier, qui, né dans les alarmes, Eut les camps pour patrie , et pour amour ses armes : Il ne regrette rien qu
’un homicide, et n’en sera que plus honoré. Toujours prêt à servir la patrie , à protéger le faible, à remplir les devoirs les
mmencer une semblable vie ? Ou, dans le sein de Dieu, ta source et ta patrie , Affranchi pour jamais de tes liens mortels, Vas-
72 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
se rendre auprès d’Assuérus : Quoi ! lorsque vous voyez périr votre patrie , Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre v
guère à des gens qui n’ont plus ni conscience ni foi, de ruiner leur patrie , et de bouleverser un royaume où ils ne sont poin
Et pour les exclure de la société, pourquoi les bannir de leur propre patrie  ? Qu’ont-ils fait ? Hélas ! sont-ce des scélérats
leurs efforts ou par leur industrie, Utiles à leurs rois, cruels à la patrie . » Voltaire, Henriade, ch. VII. Lecture. — Par
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
it né en Savoie, et avait toujours conservé l’accent particulier à sa patrie . Le trait de Voiture est une malice spirituelle.
74 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
à ne le connaît pas qui ne court point sans relâche à la bienheureuse patrie . Écoutez un beau mot de saint Augustin : « Celui
a l’abondance, de bons quartiers d’hiver, et un prompt retour dans la patrie . Conduisez-vous comme à Austerlitz, à Friedland,
rions le dissimuler ; la bonté paternelle dont vous avez honoré notre patrie ne pouvait aller plus loin ; et c’est là ce qui f
es. Démosthènes, accusé par Eschine d’être responsable des maux de la patrie , lui répond victorieusement en rétablissant les f
la paix et la guerre, elle décide du sort des nations, elle défend la patrie et venge l’humanité : voilà certes une grande mis
nes, doit sympathiser avec le peuple ; il doit aimer et haïr comme la patrie , défendre contre tous son honneur, ses intérêts e
morale lui prêtent leurs lumières ; il fait parler la religion et la patrie presque toujours intéressées aux grands intérêts
Modestie, bienveillance, affection, dévouement à la religion et à la patrie , touchante piété, toutes les vertus, tous les nob
e, et ne voulait d’autres récompenses des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant hom
es peuples contre les peuples ; tantôt il découvrira le sein nu de la patrie et il sondera ses plaies palpitantes, et ce sera
yens, que des enfants également chers à Dieu, et dans le ciel, que la patrie commune de tous les hommes. Et tandis que l’entho
sme, d’invocations au patriotisme. Ah ! ne prostituez pas ces mots de patrie et de. patriotisme. Il est donc bien magnanime, l
noble place dans les annales de l’histoire d’Irlande… Irlande ! ô ma patrie  ! ton soleil commence à briller, et ton éclat est
qui l’écoutaient. Il a été une autre cause, et c’était la cause de la patrie , dans laquelle il a enflammé d’un enthousiasme hé
ois-tu pouvoir mais être plus attaché à tes devoirs, plus fidèle à ta patrie , plus idolâtre de ton roi, plus prodigue de ton s
i ; soyez soumis à vos nouveaux chefs et n’abandonnez pas notre chère patrie . Ne plaignez pas mon sort ; je serai heureux lors
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
si elle flatte, elle est coupable ; car c’est outrager le trône et la patrie , que de louer son prince des vertus qu’il n’a pas
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
u. J’espère, messieurs, qu’il vous sera donné de faire à notre chère patrie ce bien immense. Mais, pour vous en rendre dignes
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
un lettré de la vieille roche. Le dix-septième siècle fut toujours sa patrie de prédilection. Les grands écrivains de cette ép
78 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
in étalait à ma vue attendrie Tous les coups qu’il reçut autour de sa patrie . Moi-même il me semblait qu’au plus grand des hé
elà des mers leur image chérie, Et fixe-toi près d’eux dans une autre patrie . » Il dit, et dans ses bras emporte à mes regards
nois s’ouvrait à nos guerriers. Oh qu’on aimait à voir ces fils de la patrie Suspendre la bannière aux palmiers de Syrie, Des
n âme aspire ; Il meurt… Le nom du Christ sur ses lèvres expire. À la patrie en pleurs les Français abattus Vont raconter sa m
 ; Il vit pendant trente ans passer les flots de crimes, Et le mot de patrie à tous les vents jeté, Sans profit pour le peuple
Que ne pourront flétrir les outrages du temps,          Vois, vois ta patrie éplorée          Payer à ton ombre sacrée L’honor
plus préoccupé de son crédit ou de sa popularité en Écosse, sa vraie patrie , attentif à ménager là tous les partis, et s’inqu
l’avare, l’homicide,            Et ce guerrier perfide Qui vendit sa patrie en un jour de combat. Ces juges trafiquaient du
ère qui prie,     Et partout des fers ici-bas !     Hirondelles de ma patrie , De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Bérang
son noble exil aux sables de Syrie Des palmes du Liban couronnait sa patrie . Mais lorsque en fugitif, regagnant ses foyers, I
ous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un cœur vide et dés
vants ont connu l’inventeur, dont le nom réveille constamment dans sa patrie l’idée de l’antique hospitalité, du luxe élégant
, mortel soupçonneux ; C’est Ithaque. Ulysse.                       Ô patrie  ! ô soleil lumineux ! Minerve. Cette rade profond
de sa vie un assez digne prix. Il est de tout son sang comptable à sa patrie  ; Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie ; Ch
l La libéralité vers le pays natal ! Il appelle remords l’amour de la patrie  ! Par la haute vertu la gloire est donc flétrie,
qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyage
ions de l’amour-propre, et ne mettez jamais en balance un homme et la patrie  ; surtout hâtez autant qu’il est en vous l’époque
s ; si elle énerve des âmes, elle on fortifie d’autres. Mais là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que
ains dans le sang de leurs époux, les traîtres qui avaient livré leur patrie après avoir violé tous les serments, souffraient
es à la fois distinctes et confuses, suscite en vous ce seul mot : la patrie  ! et cet autre mot, bref et immense : Dieu ! Quoi
ouvenir ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnaissance de la patrie . Veut-il se renfermer dans la prédication évangél
79 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
contribuer à faire louer ou blâmer quelqu’un, comme sa naissance, sa patrie , son éducation, ses parents, ses qualités physiqu
retirer, l’influence qu’elle aurait sur la prospérité des amis de la patrie , ou sur le désastre des ennemis. Les sophistes gr
ins estimés de leurs concitoyens par leurs vertus et leur amour de la patrie que par leur éloquence. Sans doute, c’est à leur
n ; du courage et de la grandeur d’âme ; l’amour de la liberté, de la patrie et du bien public, un zèle ardent pour les entrep
s qui avaient acquis déjà quelque réputation, et revenaient dans leur patrie chargés d’un riche et précieux butin, et enthousi
élèbre Buchanan10 jeta de bonne heure quelque gloire sur l’Écosse, sa patrie  ; c’est un écrivain élégant, d’une latinité class
noms brillants de Hume, de Robertson et de Gibbon vinrent dans notre patrie élever ce genre de composition au plus haut point
isait son admiration, inspiré par les événements qui intéressaient sa patrie ou ses amis, se levait et chantait. Ses accents é
usain ; et comme toutes les scènes de ses églogues se passent dans sa patrie , la Sicile devint, après lui, en quelque sorte la
assique et comme toutes les scènes de ses églogues se passent dans sa patrie , la Sicile devint, après lui, en quelque sorte la
puis le moment où le poète nous montre Ulysse oubliant Pénélope et sa patrie dans les bras de Calypso, ne comprend que cinquan
lité d’élever son plan sur les anciennes traditions historiques de sa patrie , de lier son sujet à celui d’Homère, d’employer l
de l’antiquité le plus philosophe et le plus pénétré de l’amour de la patrie . Neveu de Sénèque, il était lui-même stoïcien, et
avait été témoin des maux auxquels les discordes civiles livrèrent sa patrie , il avait éprouvé les rigueurs du despotisme assi
les par Vasco de Gama, entreprise brillante, pleine d’intérêt pour la patrie du poète, puisqu’elle lui devait ses richesses et
e la manière la plus solennelle, que, dans la position présente de la patrie , elle ne pourra jamais consentir à l’épouser, Por
la pureté du style, la noblesse du caractère de Caton, l’amour de la patrie , et les sentiments vertueux qui y respirent, en f
partout où il lui plaît, il choisit une action dans l’histoire de sa patrie ou dans celle d’un autre peuple, et peut la prend
héros de la Grèce et de Rome comme aux infortunes des héros de notre patrie  ; mais nous ne sourions au ridicule de certaines
Afrique. Presque toutes sont historiques, et tirées des annales de sa patrie . Ce sont en général des espèces de tragi-comédies
quence de la tribune politique avait fait si peu de progrès dans leur patrie , où la constitution de l’État semblait le plus fa
parti pour aucune des sectes qui avaient la fureur de dominer dans sa patrie . Il ne voulut fléchir sous le joug d’aucune opini
80 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
t arracher ses cheveux, criant : « Hélas ! mon pauvre mari, ma pauvre patrie , hélas ! que ferons-nous ? » enseignant404 et con
t indigne traitement. Étant donc de nouveau incité par l’injure de sa patrie à venger la sienne propre, il vend une partie de
? (Sermon sur l’Impénitence finale, troisième point.) Le sol de la patrie La société humaine demande753 qu’on aime la te
érer de suivre ses frères dans la terre que Dieu leur donne pour leur patrie , et ses os y reposeront plus tranquillement au mi
naturel à tous les peuples. Thémistocle, Athénien, était banni de sa patrie comme traître ; il en machinait la ruine avec le
cesse, l’amour de la patrie759 se réveille ; il croit satisfaire à sa patrie  : il croit être rappelé de son exil après sa mort
vée en Judée, il appelle ses concitoyens, que l’amour de leur commune patrie unissait ensemble. « Vous savez, dit-il763, notre
que les juifs demeurèrent dans un pays étranger et si éloigné de leur patrie , ils ne cessèrent de pleurer et d’enfler, pour ai
graver les noms de ceux qu’ils avaient massacrés comme traîtres à la patrie  ; elle leur donna enfin des lettres patentes1100,
pays étranger avec d’autres familles que la misère a chassées de leur patrie . Des censeurs me reprochent que j’ai déjà parlé d
Colin fit tant qu’il tira le père de prison. Jeannot retourna dans sa patrie avec ses parents, qui reprirent leur première pro
ngulières, de si uniques dans leur espèce, que ce serait manquer à la patrie que de les laisser dans l’oubli. En voici une, pa
tentiaire à la cour de Russie (1802). Il ne rentra qu’en 1817 dans sa patrie , que les événements politiques l’avaient forcé d’
enaient l’un contre l’autre la supériorité de leurs dames et de leurs patries . Boucicaut1365, au retour de la croisade de Pruss
lorieuse. Il songe avec attendrissement à son père, à ses sœurs, à sa patrie  ; il recommande à Eternel Démodocus et Cymodocée1
ceux de sa jeunesse, mais tout inspirés du souvenir des deuils de la patrie et du sentiment de ses aspirations nouvelles, ne
mais le drapeau, c’est tout pour l’homme qui comprend le saint mot de patrie . Et dire qu’au printemps de 1870, il y a dix-huit
otégez-moi toujours, ô Liberté chérie ! O mère des vertus, mère de la patrie  ! Le Berger. Va, patrie et vertu ne sont que de v
iberté chérie ! O mère des vertus, mère de la patrie ! Le Berger. Va, patrie et vertu ne sont que de vains noms. Toutefois, te
lques pièces de poésie que lui inspirèrent les malheurs récents de la patrie (1818). Puis il donna plusieurs comédies et tragé
M. Louis B 2686.) Hymne Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et p
hez-le bien, En prenant tout, n’imita rien. Il est sorti du sol de la patrie , Le vert laurier qui couvre son tombeau ; Comme l
voisin d’être semblable à toi. Parle, aimes-tu ton père ? aimes-tu ta patrie  ? Au souffle du matin sens-tu ton cœur frémir, Et
 ! Malheur à la maison, malheur à la cité, Et malédiction sur la mère patrie  ! un autre chœur, sortant d’une maison. Qui parl
par les plus nobles sentiments, l’amour de Dieu, de la liberté, de la patrie , de la famille. Au reste, Laprade ne se préoccupe
es gens qu’on prépare à de mâles travaux, Si, parmi vos aînés dont la patrie est fière, Vous prenez un modèle et cherchez des
vous aurez l’honneur. Prononcez mieux que nous2835 ce saint nom : la Patrie  ! Osez enfin tout haut vous proclamer Français. S
oire et non vers les écus ; Ces Français, émigrés2871, défendaient la patrie Par vous et l’étranger envahie et meurtrie. Est-c
ement, alors qu’on l’injurie : « Je jure que, tel jour, j’ai sauvé la patrie  ! » (Le Lion amoureux, acte II, sc. v.) Leco
s passions, l’amour de la famille, l’amour des humbles, l’amour de la patrie . Aussi, peu d’œuvres poétiques sont-elles et rest
us tôt flétrie : Rien ne trahit pour l’étranger La première et sombre patrie  ! Mais souvent, au déclin du jour, Quand la foi r
la terre, Sans avoir eu même un linceul. A toi ce sacrifice austère, Patrie  ! et moi vieux volontaire, Pour les venger, je se
saint ira le rejoindre au tombeau ! Sois donc glorifié, vengeur de la patrie  ; Sois fier dans la douleur, dans ton âme meurtri
n Histoire de la guerre du Péloponnèse (I, 138). 759. L’amour de la patrie . Bossuet semble confondre quelque peu dans tout c
ts très voisins l’un de l’autre, mais distincts. L’amour du sol de la patrie est assurément l’un des éléments de l’amour de la
du sol de la patrie est assurément l’un des éléments de l’amour de la patrie elle-même, mais ne saurait être confondu avec lui
ce dernier à son tour serait mal venu à alléguer l’amour du sol de la patrie qui le retient dans ses campagnes, si le patrioti
s premiers, où il soit employé avec son beau sens moderne d’ami de la patrie . 1034. Dépenses militaires ou autres, nécessair
rir sans avoir rendu justice à un homme mort si généreusement pour la patrie . » Au reste, il semble résulter d’autres témoigna
nous en avons deux. » (Duruy.) Ajoutons que la ville du Vigan (Gard), patrie du chevalier d’Assas, lui a élevé une statue en 1
scendait d’une sœur de Corneille, conçut, dans son amour exalté de la patrie et de la liberté, le dessein de tuer Marat, en qu
ndre une clameur immense : « Allez, enfants des Hellènes, délivrez la patrie , délivrez vos enfants, vos femmes, les temples de
’expression d’un sentiment puissant. 1637. . Allons, enfants de la patrie  : Le jour de gloire est arrivé ! 1638. . Cont
de Latinus, roi du Latium. Le Troyen Enée, après la destruction de sa patrie , vint en Italie, selon la volonté des dieux, pour
ne), avait fait vœu d’immoler à Dieu, s’il rentrait vainqueur dans sa patrie , la première personne qui viendrait à sa rencontr
que la gloire est souvent inconstante : seuls les héros morts pour la patrie peuvent être assurés qu’elle leur sera fidèle, et
s des devoirs envers l’humanité, mais nous en avons d’abord envers la patrie . « Depuis ces quarante ans, dit-il dans une autre
vie, Eschyle (525-456), l’illustre poète tragique, quitta Athènes, sa patrie , pour aller se fixer en Sicile, où il avait déjà
81 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
otre langue. Bref, la France est déjà reconnue dans le monde comme la patrie privilégiée « de la clergie et de la gaie science
e précipita l’émigration des glorieux fugitifs qui apportaient à leur patrie adoptive les merveilles d’Athènes, au moment même
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
’Europe, filé par sa mère ; c’était le seul bien qui lui restât de sa patrie , et depuis longtemps il le destinait à son propre
ée par les courses de son Odyssée : Chateaubriand, pourquoi fuir ta patrie , Fuir son amour, notre encens et nos soins ? N’en
83 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
c’est l’intérêt de la république ; la vertu, c’est le sacrifice à la patrie  ; le bonheur suprême, c’est de vaincre et de comm
toutes ses facultés dans l’étude des mœurs et des institutions de sa patrie . Il apprend la politique avec Thucydide, la philo
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
vienne de nous. Rivalisons donc entre nous pour garder à notre chère patrie ce privilège incontesté. Aussi bien, ce que nous
85 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
e hideux spectacle de la Terreur ; ils enveloppèrent les plaies de la patrie dans les plis de leurs drapeaux triomphants, et j
ore plus de délicatesse : Adieu, plaisant pays de France,       O ma patrie ,       La plus chérie, Qui as nourri ma tendre en
me. Dans l’Énéide, un jeune guerrier se rappelle en mourant sa douce patrie , Argos, et jette vers elle un tendre regard : Et
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
ul nom de Démosthène rappelle encore aujourd’hui les grandes idées de patrie , de courage et d’éloquence. Seul et sans secours,
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
os traits l’espérance de leur salut ; plus loin, derrière eux, est la patrie avec des lauriers ou des cyprès, et toutes ces im
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
laisse pas oublier. Démosthène paraît sortir de soi et ne voir que la patrie  ; il ne cherche point le beau, il le fait sans y
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
veau langage, pour exprimer des choses inouïes. Telle fut, pour notre patrie , l’époque du régime révolutionnaire ; le coup le
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
Gresset. (1709-1777.) [Notice] Gresset, dont Amiens, sa patrie , a consacré la mémoire en lui érigeant une statue
91 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
quefois être fausse. Ex : Le crime, qui est commis pour l’amour de la patrie , est excusable. Le crime est excusable, est une p
e proposition monstrueuse. Les mots qui est commis pour l’amour de la patrie , rendent la proposition admissible en certains ca
s vers, ô piquante Ironie, La Grèce est ton berceau, la France est ta patrie . L’Euphémisme modeste est paré de velours Pour c
t de l’un d’eux. Horace, farouche Romain, ne voit que l’honneur de sa patrie  ; Curiace, sensible Albain, déplore la guerre qui
rût, et ce simple mot est le sublime de l’honneur et de l’amour de la patrie . Un bataillon de la garde impériale se trouve ent
rofonde parce qu’elle fait songer à la gloire des héros morts pour la patrie et aux honneurs que la postérité réserve à ceux q
92 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ndre leurs affections sur le genre humain, n’en aiment pas moins leur patrie . Son palais est ouvert aux malades, aux blessés,
sirent partout ; le respect pour les lois s’affaiblit ; l’amour de la patrie fut près de s’évanouir. Les généraux corrompent,
état immortel ; mais l’aveugle passion de retourner dans sa misérable patrie lui fit rejeter tous ces avantages. Vous voyez to
93 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
patience dans les travaux, la grandeur de la nation et l’amour de la patrie , peut se vanter d’avoir la constitution d’État la
ns différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie  ; c’est une troupe d’hommes armés qui suivent ave
n 1663-1742 Né à Hyères, en Provence, clans une contrée qui fut la patrie de poëtes ou d’orateurs distingués, admis en 1681
n au terme heureux de tant de travaux, et saluant enfin de loin cette patrie promise à ses pères, il chante un cantique d’acti
out de le tirer des mains de ses créanciers. Jeannot retourna dans sa patrie avec ses parents, qui reprirent leur première pro
it mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoir d’aimer la patrie  ; Sparte était sobre avant que Socrate eût loué l
se confondaient sur ses joues avec les roses de la pudeur1475. La patrie Lorsque j’arrivai en France sur un vaisseau qu
u qui venait des Indes, je me rappelle que les matelots, en vue de la patrie , devinrent pour la plupart incapables d’aucune ma
qui substituent ainsi l’irascibilité de l’amour-propre au culte de la patrie , et se livrent les uns et les autres aux préventi
roche Tarpéïenne1485. Mais l’homme qui combat pour la raison, pour la patrie , ne se tient pas si aisément pour vaincu. Celui q
des rochers stériles, illustrés par votre courage, mais inutiles à la patrie  ; vous égalez aujourd’hui, par vos services, l’ar
que vous avez souffert : grâces vous en soient rendues, soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa prospérité ; et si,
a mort. Quelques jours de vie valent-ils le bonheur de mourir pour la patrie  ? Compensent-ils la douleur de se voir mourir sur
carrière des armes ; vous regretterez un fils digne de vous et de la patrie  ; en accordant quelques larmes à sa mémoire, vous
ander à celui qui vous y a mis ? Vous êtes un voyageur qui cherche la patrie . Ne marchez point la tête baissée : il faut lever
ête baissée : il faut lever les yeux pour reconnaître sa route. Votre patrie , c’est le ciel, et quand vous regardez le ciel, e
est un autre moi-même ; il faut aimer ses amis plus que soi-même, sa patrie plus que ses amis, et l’humanité plus que sa patr
que soi-même, sa patrie plus que ses amis, et l’humanité plus que sa patrie  ? Qui leur a montré par-delà les limites et sous
os traits l’espérance de leur salut ; plus loin, derrière eux, est la patrie avec des lauriers ou des cyprès, et toutes ces im
un lettré de la vieille roche. Le dix-septième siècle fut toujours sa patrie de prédilection. Les grands écrivains de cette ép
disent aux Athéniens ! « Belle et glorieuse Athènes, douce sœur de ma patrie  ! » disait le héros ; et non-seulement il disait
Lacordaire 1802-1861 Né à Récey-sur-Ource, près de Dijon, dans la patrie de Bossuet, et de Saint-Bernard, Henri-Dominique
, est semé passagèrement sur un sol borné, et, ne pouvant agrandir la patrie commune, il agrandit son cœur pour s’y contenter
ortune de l’esprit humain ; de jeunes Français chez qui l’amour de la patrie doit être une de ces croyances supérieures qui fo
vienne de nous. Rivalisons donc entre nous pour garder à notre chère patrie ce privilège incontesté. Aussi bien, ce que nous
it né en Savoie, et avait toujours conservé l’accent particulier à sa patrie . Le trait de Vuiture est une malice spirituelle.
nations qui nous haïssent. Tout bien pesé, il faut être ennemi de sa patrie pour condamner nos spectacles, chefs-d’œuvre de l
tte terre enfin des poëtes chérie Qui fait aux voyageurs oublier leur patrie , N’approchent pas encor du fortuné séjour Où le r
ré parmi nos remèdes. Laissons-le là, disent-ils ; retournons à notre patrie , d’où nous étions descendus pour son secours. No
mon cœur, l’air des Alpes, si salutaire et si pur ; le doux air de la patrie , plus suave que les parfums de l’Orient ; cette t
ntir à leur opprobre. La première des vertus est le dévouement à la patrie . Le cœur d’un homme d’État doit être dans sa tê
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
e le sentiment de la vertu, la haine du vice ou l’amour éclairé de la patrie  ; que tout ce qui ne porte pas ces grands caractè
95 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
e par l’e muet, comme ouvrage et suffrage, mère et sincère, chérie et patrie . La règle générale de la versification française,
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
[Notice] Né à Hyères, en Provence, dans une contrée qui fut la patrie de poëtes et d’orateurs distingués, admis en 1681
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
eurs vivifiantes qui s’exhalent de toutes ses œuvres. La religion, la patrie , la nature et l’art, voilà les sources auxquelles
98 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
quement. Exemple : — Il faut aimer l’humanité, à plus forte raison sa patrie , à plus forte raison sa famille. Autre exemple : 
99 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
i l'on produit. La cause du dévouement des Horace était l'amour de la patrie  ; et l'effet était la gloire, le salut de Rome.
ar c'est lui que j'ai offensé. Qui est assez vil pour ne pas aimer sa patrie  ? S'il en est un, qu'il parle, car c'est lui que
 : Démosthène combat un adversaire ou tâche de rallumer l'amour de la patrie chez un peuple dégénéré ; Cicéron défend un clien
traverser la vie Avec la foudre et les éclairs, Et, loin de sa belle patrie , Le héros mourut dans les fers. Pourtant son cœur
100 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
llustration de la langue française (1549). Il y appelle, au nom de la patrie (il est le premier qui popularisa ce mot), les Fr
alloit que l’honneur nous en demeurast. « Je suis Gascon, je renie la patrie , et ne m’en diray jamais plus, si aujourd’huy vou
combatés pour l’honneur de Dieu, service de vostre Roy et repos de la patrie . » Sur quoy je leur commanday que tout le monde l
qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyage
, qu’on regardoit comme le héros de son siècle379, rendu inutile à sa patrie , dont il avoit été le soutien ; et ensuite, je ne
ire, et ne vouloit d’autre récompense des services qu’il rendoit à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant hom
modeste, libéral, désintéressé, dévoué au service du prince et de la patrie  ; grand dans l’adversité par son courage, dans la
aisse pas oublier. Démosthène paroit sortir de soi, et ne voir que la patrie  ; il ne cherche point le beau ; il le fait sans y
gion, à la philosophie et aux beaux-arts, qui la regardent comme leur patrie  ?                                                
nt pas de ma profession. Mais je suis François, très-affectionné à ma patrie , et très-reconnoissant des grâces et des bontés a
première a pour objet l’Amour de son état, la dernière l’Amour de la patrie ), ses Instructions à mes enfans, écrites dans la
and qu’il eut à combattre les préjugés de tous les princes. Gênes, sa patrie , qui le traita de visionnaire, perdit la seule oc
les Vénitiens ne permît pas à Colombo de s’adresser à la rivale de sa patrie , soit que Venise ne conçût de grandeur que dans s
paroisses d’où ils sortent. Cet excès de charité ôte des soldats à la patrie et des cultivateurs aux terres. Il ne faut pas, m
it mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoir d’aimer la patrie  ; Sparte étoit sobre avant que Socrate eût loué l
otisme, d’élans du patriotisme. Ah ! ne prostituez pas ces mots et de patrie et de patriotisme. Il est donc bien magnanime, l’
leur retraite. Au camp, citoyens, au camp ! Oublions tout, excepté la Patrie . Au camp, citoyens, au camp ! (Prononcé dans l’
re t’ont donné de si bons conseils et des moyens si sûrs de perdre ma patrie  ? Tu as vu que tu échouerais éternellement contre
n sût pourquoi, sinon qu’il était homme de probité et qu’il aimait sa patrie . Ni la préture, ni son innocence ne purent garant
chafaud, soutenu de ce sentiment intime que j’ai aimé avec passion ma patrie et la république, couronné de l’estime et des reg
vants ont connu l’inventeur, dont le nom réveille constamment dans sa patrie l’idée de l’antique hospitalité, du luxe élégant
toujours vivantes, qui servent encore d’ami, d’opinion publique et de patrie  ! Dans ce siècle où tant de malheurs ont pesé sur
lutta dans les champs ibériens contre l’oppresseur du monde et de sa patrie . Il voulut marcher à Sylla, et   … Au bord du Tib
des rochers stériles, illustrés par votre courage, mais inutiles à la patrie  ; vous égalez aujourd’hui, par vos services, l’ar
que vous avez souffert : grâces vous en soient rendues, soldats ! La patrie reconnaissante vous devra sa prospérité ; et si,
qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France : là,
s lieux où vous habitez, quoiqu’ils me plaisent fort. Je veux voir la patrie de Proserpine, et savoir un peu pourquoi le diabl
ander à Celui qui vous y a mis ? Vous êtes un voyageur qui cherche la patrie . Ne marchez point la tête baissée : il faut lever
ête baissée : il faut lever les yeux pour reconnaître sa route. Votre patrie , c’est le ciel ; et quand vous regardez le ciel,
partout est seul. Il n’y a d’amis, de pères et de frères que dans la patrie . L’exilé partout est seul. Pauvre exilé ! cesse d
s comme toi, tous voient passer et s’évanouir pères, frères, amis. La patrie n’est point ici-bas ; l’homme vainement l’y cherc
légions. On vit alors un jeune général, qui avait en vain défendu la patrie jusqu’au dernier quart d’heure, abdiquer le servi
ide, ami fidèle de son prince, serviteur ardent et désintéressé de la patrie , solitaire stoïque, chrétien sincère, humble, cha
ouvenir ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnaissance de la patrie . Veut-il se renfermer dans la prédication évangél
larendon, proscrit, infirme, presque pauvre, sans espoir de revoir sa patrie , tenait fortement à ce qu’il avait fait ou pensé,
rément en Angleterre. Aux approches de la mort, le désir de revoir sa patrie devint une douloureuse passion dans le cœur de ce
derne, qui a été au xviie  siècle une des gloires et des forces de la patrie , qui a péri avec la grandeur nationale au xviiie
e principe de vos maux et leur remède. Si vous aimez la liberté et la patrie , fuyez ce qui les a perdues. Loin de vous cette t
Sieyès823 En 1830 l’octogénaire M. Sieyès vint jouir, dans sa patrie recouvrée, de la liberté dont il avait été l’un d
it d’émouvoir davantage un bon et digne cœur. La vérité, la foi et la patrie ont eu leurs martyrs, et en foule. Les héros eure
oit au royaume de France. » Souvenons-nous toujours, Français, que la Patrie , chez nous, est née du cœur d’une femme, de sa te
ue disciplinée. Celui-ci, loin encore à cette époque de comprendre la patrie , avait du moins un vif sentiment du pays. C’était
péristyle d’un temple dont l’ordre ionique rappelle symboliquement la patrie du Mélésigène887, Homère déifié est assis avec le
remière fois, il forme une clameur immense, semblable à la voix de la patrie animant elle-même ses premiers défenseurs. Ce cri
mmes, l’endroit où nous vivions ensemble était pour nous une nouvelle patrie . Je l’ai vu en butte à tous les périls de la guer
Est-ce par orgueil qu’on meurt pour un principe, pour sa foi, pour sa patrie  ? 336. Que se supprime aujourd’hui dans cette t
/ 167