Chapitre VII. des
passions
L’invention, nous venons de l’établir, trouver
état normal et habituel ; elle n’en trouvera pas moins dans celle des
passions
, c’est-à-dire de l’espèce considérée dans les acc
circonstances individuelles. Ne l’oublions pas, en effet, traiter des
passions
, ce n’est pas seulement, comme dans la rhétorique
oir des sources d’idées, des auxiliaires pour l’invention. Peindre la
passion
ou chercher à l’inspirer : voilà évidemment un de
ropos des mœurs, pour réussir, commencez par étudier profondément les
passions
, eu vous-même, si vous les éprouvez ; dans les au
e tous les rhéteurs m’arrêtent et se récrient. Prétendre exprimer des
passions
qu’on n’éprouve pas ! n’est-ce point soutenir un
poëte, le romancier, l’orateur éprouvent ou aient éprouvé toutes les
passions
qu’ils veulent communiquer ou exprimer ! Corneill
le religieux enthousiasme de Lusignan ; Shakespeare enfin, toutes les
passions
, car en est-il une qui lui ait échappé ? Le cœur
nc, ô Antoine, que vous donnez des préceptes pour soulever toutes les
passions
, bonnes ou mauvaises, jusqu’à l’envie, la plus av
plus hideuse de toutes. Eh bien, nous protesterez-vous que toutes ces
passions
vous aient agité, que votre noble cœur ait aussi
le romancier, d’une page à l’autre, peint avec une égale énergie deux
passions
rivales. Soutiendrez-vous que l’écrivain ressente
ant de deux choses l’une : ou vous croyez qu’il éprouve à la fois des
passions
exclusives l’une de l’autre, puisqu’il les exprim
ni d’énergique volonté ; il sentit qu’il s’égarait, il commanda à sa
passion
, l’homme fit place à l’orateur, et l’assemblée ém
iner soi-même. Non pas que je nie que, en certaines circonstances, la
passion
personnelle puisse inspirer une idée, un mouvemen
à mon avis, c’est que l’écrivain qui veut communiquer ou exprimer la
passion
doit, non pas la ressentir, mais la comprendre ;
insi dire, détruit toute idée de sensibilité pratique et actuelle. La
passion
comprise, l’écrivain saura la feindre lui-même ou
ebo… C’est un mandat qu’ont accepté l’acteur et le poëte ; c’est une
passion
de commande dont ils doivent prendre le masque et
se convenance. N’est-ce pas Cicéron lui-même, ce grand champion de la
passion
réelle, qui a dit quelque part, en rapportant l’o
sez aussi le chapitre II du VIe livre de Quintilien, où il traite des
passions
; vous verrez, quoi qu’il semble, que nous ne som
nous entendre. Tout se réduit à ce précepte : si vous n’avez point la
passion
, donnez-vous-la, à l’aide de cette faculté que le
tre chose ? Au reste, vous concevez bien que cette intelligence de la
passion
portée jusqu’à l’illusion est le comble de l’art
crire successivement les signes, les phases, les effets de toutes les
passions
, indiquer pour la reproduction de chacune d’elles
grands poëtes, nos grands romanciers fourniraient mille modèles de la
passion
décrite, excitée ou calmée. Mais, ainsi que le pr
time où l’a placé la nature ou le hasard, que l’écrivain étudiera les
passions
: Segnius irritant animos demissa per aurem, Qua
té témoin, un mot, un signe caractéristique, échappés d’instinct à la
passion
, que l’observation les recueille, que la méditati
ne vérité ; et cela sans contradiction avec ce qui précède, car cette
passion
volontaire ne prend plus au cœur et aux entraille
lecteurs pourront approuver votre opinion ; mais arrivez à exciter la
passion
, ils voudront que votre opinion soit vraie, et ce
, et ce qu’on veut, on le croit aisément. Dès qu’ils entrent dans nos
passions
, colère ou faveur, haine ou pitié, notre affaire
ir de vieilles idées ces quatre poëtes doivent à l’introduction de la
passion
dans leurs vers ; et comment, d’une autre part, s
’indiquer des sujets où il soit interdit à l’écrivain d’introduire la
passion
. C’est à peine si j’excepterais les plus sérieuse
ges de l’éloquence. D’abord toute matière oratoire ne comporte pas la
passion
. L’Intimé des Plaideurs, dépensant autant de mouv
e masque d’Hercule. Que l’orateur soit circonspect dans l’usage de la
passion
; c’est ici surtout que du sublime au ridicule il
gouverner à son gré. Qu’il n’aille pas se jeter brusquement avec ses
passions
vraies ou feintes à la traverse des esprits. Cicé
des poignantes douleurs, des déchirements de la pitié, de toutes les
passions
tendres et énervantes. « Rien, dit Cicéron, qu’il
antes. « Rien, dit Cicéron, qu’il faut toujours citer au chapitre des
passions
, rien ne sèche plus vite que les larmes, nil lacr
sont surtout nécessaires ici. Et c’est encore une objection contre la
passion
réelle, que son égoïsme exclusif rend presque tou
i s’adresse à l’imagination ; 2° émouvoir, en cherchant à exciter les
passions
; 3° prouver, en s’adressant à l’esprit par le ra
eprendre. Combien peu d’auteurs méritent un tel éloge ! § II. Des
passions
. On entend généralement par passions, de vifs
un tel éloge ! § II. Des passions. On entend généralement par
passions
, de vifs mouvements de l’âme qui nous portent ver
que chose déplaît, on le fuit, on le repousse, on le hait. Toutes les
passions
peuvent donc se rapporter à ces deux chefs, l’amo
peuvent donc se rapporter à ces deux chefs, l’amour et la haine. Les
passions
tiennent essentiellement à notre nature ; on ne p
tiennent essentiellement à notre nature ; on ne peut être homme sans
passions
; elles n’ont en elles-mêmes rien de mauvais ; to
, elles consistent à aimer le bien et à détester le mal. La règle des
passions
, c’est le sentiment du devoir, c’est-à-dire la co
i-bas, et dans la récompense éternelle de la vertu après la mort. Les
passions
en littérature, c’est l’emploi que l’on fait des
traîner leur conviction. Il est impossible d’écrire sans employer une
passion
quelconque. L’écrivain qui sent le plus vivement
qui a le plus de succès. Le théâtre n’est autre chose que le jeu des
passions
, c’est-à-dire la vie humaine avec ses combats div
la poésie lyrique peint les émotions intimes de l’âme ; le roman, les
passions
de la vie commune. L’éloquence entraine autant pa
toire par un mouvement unanime d’épouvante. Pour réussir à manier les
passions
en écrivant, il faut avoir l’imagination vive : l
ement son émotion dans ses paroles. Il est des auteurs qui singent la
passion
, et écrivent à froid des morceaux pathétiques ; m
omme l’imagination, doit être guidée par le jugement et la raison. La
passion
dont on n’est pas maitre peut entraîner à l’extra
ns le jugement. Il faut aussi une certaine sobriété dans l’emploi des
passions
; une émotion violente ne peut durer longtemps ;
t détruit tout, ne laissant derrière soi que désastres et ruines. Les
passions
sont les orages du cœur. Les jeunes gens que le c
ntact du monde n’a pas encore corrompus, sont animés naturellement de
passions
nobles et généreuses ; leurs sentiments sont purs
dans leurs compositions à ces élans de l’âme ; qu’ils ne prennent des
passions
humaines que ce qu’elles ont de pur et d’élevé ;
en. Mais qu’ils se gardent surtout de ces lectures dangereuses où les
passions
, peintes sous des couleurs attrayantes, peuvent p
, de général, de roi ; ces peintures imparfaites de la société et des
passions
humaines les intéressent souvent plus vivement qu
l ; il pesait sur l’action et amenait la catastrophe dramatique ; les
passions
humaines n’occupaient qu’une place secondaire.
plaire qu’à instruire, et que, pour avoir du succès, ils flattent les
passions
au lieu de les réprimer. Le théâtre est une école
ité de notre nature que tient le danger du théâtre. Il met en jeu les
passions
humaines ; il représente le vice aux prises avec
u imaginaire. Le but de la tragédie est d’émouvoir par le tableau des
passions
et du malheur ; elle emploie pour cela deux moyen
’âme se fait un plaisir de l’agitation que lui donne le spectacle des
passions
humaines, et un plaisir d’autant plus doux, qu’el
ions humaines, et un plaisir d’autant plus doux, qu’elle sait que ces
passions
ne sont qu’une image et qu’une illusion qu’elle c
e qui purifient l’air et hâtent la maturité des fruits. § II. Des
passions
tragiques. 1° Système ancien. Le destin.
agédie n’était pas dans l’homme lui-même, dans sa volonté ou dans ses
passions
; il était dans une cause supérieure, dans la vol
idée de l’art grec dans toute sa majesté. 2° Système moderne. Les
passions
. Les modernes ont déplacé la base de l’intérêt
de l’homme lui-même : ils ont fondé leur drame sur l’antagonisme des
passions
; c’est le devoir aux prises avec les penchants d
ant du joug de la fatalité. Le théâtre moderne, fondé sur le choc des
passions
du cœur, a donc l’avantage d’être plus moral, plu
écond et plus varié, en ce sens qu’il peut mettre en œuvre toutes les
passions
, et tirer de leurs développements et de leurs con
re, une source intarissable d’émotions : si le poète sait peindre les
passions
avec vérité, et parler le langage de la nature-,
il est sûr, en tous temps et en tous lieux, de remuer les cœurs. Les
passions
les plus dramatiques sont l’ambition, la vengeanc
’adresse aux sens plutôt qu’à l’esprit ; elle recherche, non plus les
passions
simples et naturelles, mais les passions bizarres
elle recherche, non plus les passions simples et naturelles, mais les
passions
bizarres, exceptionnelles, extravagantes : c’est
dation de l’art dramatique. L’amour, dans la tragédie moderne, est la
passion
dramatique par excellence : De cette passion la
ragédie moderne, est la passion dramatique par excellence : De cette
passion
la sensible peinture Est, pour aller au cœur, la
de Voltaire, et ne contiennent aucun rôle d’amour. Néanmoins, aucune
passion
n’est plus universelle ni plus féconde en émotion
ssant les personnages au crime, il doit en amener le châtiment. Toute
passion
mauvaise au théâtre doit porter sa peine, sinon e
age. Les figures qu’on aime à y voir sont celles qui conviennent à la
passion
véhémente, aux mouvements pathétiques du cœur. Le
st intéressante, malgré de mauvais vers. Mais dans les endroits où la
passion
est moins excitée, l’oreille se plaît à retrouver
essaire peut-être dans nos mœurs ; car il est certain qu’il a plus de
passion
, d’intérêt et de vérité que la tragédie : mais se
n se règle sur l’œuvre du poète : la beauté des vers, la vivacité des
passions
, le pathétique des situations, sont autant de moy
rs Je ne dois pas quitter le titre de l’invention, sans parler des
passions
et des mœurs. Les observations à cet égard ayant
feindre : la probité, la bienveillance, la modestie, la prudence. Par
passions
ils comprenaient les qualités et les moyens à l’a
tes est incontestable, et l’on ne s’étonnera pas que les mœurs et les
passions
, l’ithos et le pathos, occupent une si grande pla
; mais nous aurions tort aujourd’hui de placer dans l’ invention les
passions
et les mœurs, si nous les prenions dans l’accepti
ut cela est inutile ou insuffisant, il faut entraîner en excitant les
passions
. La marche des anciens était conforme à la nature
et du talent, et dont nous avons parlé à propos du choix du sujet. La
passion
, elle, donne des idées ; et si la rhétorique, com
; et si la rhétorique, comme nous ne le nions pas, ne donne point la
passion
, elle enseigne, en recommandant l’observation, à
a logique les arguments, de conserver à la rhétorique le chapitre des
passions
et même celui des mœurs, mais dans un autre sens
e points. Ce sont eux dont il faut observer et méditer les mœurs, les
passions
, la couleur locale. Si vous étudiez la nature, vo
les tremblements de la terre. M’est-il permis d’appeler tout cela les
passions
de la nature ? Enfin, à ces deux grands caractère
nsi de l’homme. Mais, pour inventer, quand il s’agit des mœurs ou des
passions
humaines, l’écrivain doit d’abord s’observer lui-
fin, ce qui dérive d’un état de dépendance et de contrainte, quand la
passion
se révolte et rompt les liens qui l’enchaînent :
tif et moins adroit à ménager ses avantages ; un plus grand nombre de
passions
, et chacune moins violente, parce que, moins capt
point, comme dans les femmes, le ressort que donne la contrainte aux
passions
qu’elle retient : voilà le fond des mœurs du sexe
, que l’homme que consument les feux de la zone torride ait les mêmes
passions
, les mêmes mœurs, et par conséquent le même langa
xviiie siècle, le théâtre s’essaya à représenter ainsi, au lieu des
passions
, les rapports de famille ou de société. Le Père d
latitude, on est l’homme ; qu’exprimer ces caractères génériques, ces
passions
, ces mœurs, aussi vieilles que le monde, ces véri
e nous procure. Or, l’intérêt est excité ou par les faits, ou par les
passions
, ou par la politique, ou bien il résulte des cara
sante pour le cœur, tout discours hostile à la vertu et favorable aux
passions
; mais encore porter au bien et éloigner du vice,
s mœurs en amusant : ridendo castigat mores . La tragédie ne met les
passions
enjeu que pour blâmer ce qu’elles ont d’extrême.
inna. En ce cas même, il est rare que le public entre soudain dans sa
passion
, et les mouvements qu’il exprime sont perdus ou n
s, la destinée, la fatalité, fit de la scène française le théâtre des
passions
actives et fécondes, et de la nature livrée à ell
s malheurs. Dès lors, le grand intérêt du théâtre dépendit du jeu des
passions
: leurs progrès » leurs combats, leurs ravages, t
agique doit être la partie de la pièce où dominent par-dessus tout la
passion
et le sentiment : on doit le sentir s’approcher,
les sentiments n’ont rien de brusque et de heurté ; le mouvement des
passions
a tout le temps de s’accélérer, et l’intérêt de c
t assez lent pour donner aux incidents le temps de se développer. Les
passions
qu’elle emploie ne doivent donc pas être des mouv
tre a dit, si ce n’est dans le cas d’un grand malheur ou d’une grande
passion
. Ainsi, le dialogue doit être rapide, animé, natu
élibérant avec lui-même sur ce qu’il doit faire, ou le résultat d’une
passion
violente. 465. Quel doit être le monologue ? Le
sauver une nation, de se vaincre soi-même dans l’accès d’une violente
passion
. Ainsi, dans les Horaces, le sort de Rome est ent
l’action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les
passions
en soient excitées, et que tout s’y ressente de c
que doit en général présenter la tragédie. 475. Qu’entendez-vous par
passions
tragiques ? Les passions sont des mouvements, de
nter la tragédie. 475. Qu’entendez-vous par passions tragiques ? Les
passions
sont des mouvements, des agitations que l’âme épr
’ambition, l’espérance, le désir, etc. La tragédie est le domaine des
passions
. Nous y allons pour être émus par la représentati
gance qu’il ait mise dans son style, s’il échoue dans la peinture des
passions
, tout son mérite est perdu ; sa pièce nous laisse
son mérite est perdu ; sa pièce nous laisse froids et mécontents. Les
passions
dramatiques doivent être en conformité avec la na
dérouler des turpitudes dégoûtantes, ni de faire sans cesse appel aux
passions
criminelles et dégradantes. 476. Quelles sont les
appel aux passions criminelles et dégradantes. 476. Quelles sont les
passions
les plus dramatiques ? La scène tragique est gén
es ? La scène tragique est généralement ouverte à toutes les grandes
passions
. C’est là le lieu où elles doivent se montrer ave
ambition, l’amour, se disputent tour à tour le premier rang parmi les
passions
du cœur humain. Les trois dernières surtout sont
upable. 477. L’amour est-il nécessaire à la tragédie ? De toutes les
passions
qui fournissent des matériaux à la tragédie, cell
joue le plus grand rôle sur le théâtre moderne, c’est l’amour. Cette
passion
, cependant, n’est nullement nécessaire à la tragé
ureuse. Voltaire s’élève avec force contre l’usage continuel de cette
passion
dans la tragédie : Vouloir de l’amour dans toutes
soit amené forcément pour en remplir le vide. Il faut que ce soit une
passion
véritablement tragique, regardée comme une faible
mployaient-ils l’amour dans la tragédie ? Sur le théâtre grec, cette
passion
était en quelque sorte inconnue. Il n’en est pas
urs intérêts particuliers, soit lorsqu’ils sont agités d’une violente
passion
, excités par un grand objet, et faites-les parler
, excepté lorsque le personnage qui parle est sous l’impression d’une
passion
qui remplit toute son âme, ou dans un moment d’en
tyle tragique a divers tons, diverses nuances selon le caractère, les
passions
, la situation des personnages. Nous ferons compre
y soient même nécessaires, et toujours dictées par le sentiment ou la
passion
. Un personnage qui décrit un objet, doit avoir un
anger par son imprudence, jouet de sa propre faiblesse, victime de sa
passion
, ce genre, avec moins de splendeur, de dignité, d
de la poésie toute pure, des images et des sentiments. Mais comme la
passion
a ses moments de calme, ses repos et ses interval
pelle récitatif. Le discours passionné, c’est-à-dire le moment où les
passions
se montrent dans leur force, dans leur variété, d
que dans les endroits où le personnage se livre aux transports d’une
passion
douce ou violente. Ainsi le récitatif s’emploie à
t l’air a lieu dans les situations plus vives, il exprime le choc des
passions
, les mouvements interrompus de l’âme, l’égarement
musicien à briser de même son style. Cela est réservé au tumulte des
passions
; car alors la chaîne des idées est rompue, et à
ouvement subit et nouveau. Pour cette partie de la scène où règne une
passion
tumultueuse et violente, Métastase est encore un
règne. La pitié, la terreur, l’admiration, et en général, toutes les
passions
fortes, sont à l’usage de la dernière ; le ridicu
paraissent prendre à tâche de favoriser la licence et de flatter les
passions
mauvaises, en jetant le ridicule sur des caractèr
êlées de chants mis sur des paroles qui expriment un sentiment ou une
passion
. Il faut que la poésie y peigne toujours la situa
e chantée que dans les endroits où le personnage est agité de quelque
passion
. Elle doit être de plus la récapitulation et la p
e des ariettes, c’est-à-dire placer après une ariette qui exprime une
passion
douce, une ariette qui exprime une passion contra
ne ariette qui exprime une passion douce, une ariette qui exprime une
passion
contraire ou différente. Il faut encore qu’il pro
t la morale par des peintures licencieuses, par la représentation des
passions
les plus criminelles et les plus funestes, s’atta
t affaiblit, amollit, énerve l’âme. Aristote l’appelle le souffle des
passions
, flabellum perturbationum , et se demande s’il e
bationum , et se demande s’il est utile en bonne morale d’allumer les
passions
par amusement, et seulement pour le plaisir de le
é serait bien à plaindre, si elle n’avait d’autre frein à opposer aux
passions
humaines que les moqueries et les sarcasmes de la
s et les Miracles représentés en dernier lieu par les Confrères de la
Passion
, vinrent une foule de tragique : dont nous mentio
à les prouver ; elle s’adresse à la Raison ; la troisième excite les
passions
; elle s’adresse au Cœur. D’après cette triple op
nd trois grandes parties : 1° les Faits ; 2° le Raisonnement ; 3° les
Passions
. § I. Les Faits ou Instruire Lorsque l’on ve
ent réduits à s’enfuir ; il n’aimait plus que ceux qui flattaient ses
passions
. Ainsi il prenait toujours des partis extrêmes co
oins gouvernerez-vous cette multitude immense où bouillonnent tant de
passions
, tant de mouvements divers ! 6° L’Argument pe
: c’est l’image d’un discours sans logique. » Section III. — Des
Passions
§ I. Nécessité de les exciter pour être éloq
quer comment on peut émouvoir, toucher, entraîner, en s’adressant aux
passions
, c’est-à-dire en se montrant pathétique. Boileau
que, nous donne le conseil : suivant : Que dans tous vos discours la
passion
émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le rem
e ceux qui nous écoutent, de les ébranler, de les embraser du feu des
passions
pour les maîtriser à notre gré. « Quand une fois
puisse communiquer la chaleur. » Pour bien exprimer et soulever les
passions
, trois choses sont nécessaires : l’Imagination, l
t cette faculté qui nous fait connaître la nature et le caractère des
passions
. C’est d’après cette appréciation que nous pourro
elligence, aux sentiments de ceux auxquels il parle ; pour remuer les
passions
qui leur sont familières, pour pénétrer dans leur
uis le premier rang parmi les écrivains de leur nation. § II. Les
Passions
ou le Pathétique Leur caractère D’après c
D’après ce que nous venons de dire sur la nécessité de soulever les
passions
pour être éloquent, nous les définirons ainsi : L
ever les passions pour être éloquent, nous les définirons ainsi : Les
Passions
sont des mouvements impétueux de l’âme qui l’empo
ces impressions sont légères, elles produisent tout ce qu’on appelle
passions
douces, sentiments, comme l’amitié, la gaieté, le
ût. Quand, au contraire elles sont violentes, on les nomme proprement
Passions
: telles sont la colère, la haine, la vengeance,
deux principes : la Haine, et l’Amour, qui sont la base de toutes nos
passions
parce qu’ils comprennent les deux rapports de not
uel un habile maître, M. Filon, a su tracer le caractère de certaines
passions
avec autant de supériorité que d’éloquence. Les P
de certaines passions avec autant de supériorité que d’éloquence. Les
Passions
. Les passions, qui sont l’amour des objets agréa
ssions avec autant de supériorité que d’éloquence. Les Passions. Les
passions
, qui sont l’amour des objets agréables et la hain
eureux si tu peux, mais non pas aux dépens du bonheur d’autrui. » Les
passions
ne s’arrêtent pas toujours à cette voix sacrée ;
ant comme de concert, allument dans son âme des désirs légitimes, des
passions
généreuses auxquelles il peut s’abandonner sans r
es auxquelles il peut s’abandonner sans remords. Dans cette classe de
passions
rentrent l’amour qu’une mère éprouve pour ses enf
te dans tout notre être : est-ce la raison qui nous parle ? est-ce la
passion
qui nous entraîne ? C’est la raison énergique et
on qui nous entraîne ? C’est la raison énergique et brûlante comme la
passion
; c’est la passion calme et pure comme la raison
e ? C’est la raison énergique et brûlante comme la passion ; c’est la
passion
calme et pure comme la raison : nos devoirs les p
vements du cœur fondés, sur la raison ! Son discours, armé contre les
passions
qu’enfante l’égoïsme, doit s’animer de toutes cel
s d’âme que la sienne. Pour bien faire sentir toute l’importance des
passions
dans le discours, jetons les yeux sur quelques ex
nergie qui, sans la défigurer, en fait la plus héroïque de toutes les
passions
. C’est lui qui produisit tant d’actions immortell
e par les vives images, par les grandes figures, par le transport des
passions
et par le charme de l’harmonie, fut nommée le lan
s hommes et les siècles. Elle réduit les caractères, les mœurs et les
passions
des hommes à leurs traits généraux, universels, c
et l’âme de Phidias, et d’après lequel se dirigeait sa main. » Cette
passion
de l’idéal fait l’inspiration du poëte, comme cel
ui les rend éternellement jeunes et qui fait passer dans nos âmes les
passions
exprimées avec la langue du génie, parce que ces
os âmes les passions exprimées avec la langue du génie, parce que ces
passions
sont celles de l’humanité tout entière. Cette loi
al, qui est en même temps le beau moral, n’exclut pas la peinture des
passions
coupables et des vices ; car la poésie, et surtou
on de la vérité. Si l’âme, vivement émue, s’abandonne aux élans de la
passion
et aux fantaisies de l’imagination, pour le plais
rieurs, des régies convenues. Elle n’a d’autre but que de toucher les
passions
quand et comme il lui plaît. 5° Poésie épique. —
nnent directement par le dialogue leurs mœurs, leurs pensées et leurs
passions
. Triste ou joyeux, tragique ou ridicule tour à to
Fénelon, représente les grands événements qui excitent les violentes
passions
; la comédie se borne à représenter les mœurs des
euse fidélité. Il ne faut cependant pas croire qu’elle s’interdise la
passion
ou qu’elle soit impuissante à rendre les grands m
e salués au premier rang des plus grands poëtes. Nous retrouverons la
passion
dans l’éloquence, dont elle est l’âme ; nous la r
intre fidèle des animaux, leur prête, comme Virgile, les mœurs et les
passions
humaines, Fénelon et Bossuet, parmi les spéculati
et les abstractions métaphysiques, expriment par les mouvements de la
passion
et par les effusions de l’âme les vives émotions
e. Si l’on classe les genres de prose d’après le rôle qu’y joue la
passion
, et dans l’ordre où ils ont dû se produire, il se
ures, on ne peut échauffer l’imagination de l’auditeur ni exciter ses
passions
. Il ne faut pas cependant réduire à l’enthousiasm
u dans une église, sont des sujets qui appellent les mouvements de la
passion
. Chez le poëte, le bon sens, sous le nom de goût,
gination. Chez l’orateur, le bon sens est le fond de l’éloquence ; la
passion
et les peintures passent après lui. Le premier de
pour mémoire le roman, qui nous intéresse au récit d’aventures et de
passions
imaginaires, genre secondaire, mais adoré et immo
Méthode, 1.) Tous les hommes, en effet, inspirés par l’intérêt et la
passion
, savent jusqu’à un certain point attaquer ou défe
par instinct, sans règle ni méthode, et s’égarent, si l’intérêt et la
passion
les aveuglent au lieu de les éclairer. Les autres
un jour. Un cri du cœur, l’instinct même et la logique naturelle des
passions
, réduites à leurs propres armes, n’ébranleraient
i s’y rattachent ; les preuves, les arguments, le ton, les mœurs, les
passions
, en un mot tous les moyens de la persuasion. La D
en revue les points principaux. Ce sont les Preuves, les Mœurs et les
Passions
. Les Preuves s’adressent à l’intelligence : elles
tablissent la certitude et produisent la conviction. Les Mœurs et les
Passions
s’adressent à la sensibilité : elles persuadent e
logique et de l’évidence. C’est mutiler l’éloquence, en lui ôtant la
passion
. Bien penser et bien sentir sont choses étroiteme
fait dans le discours l’office de la chair, des muscles et des os. La
passion
est le sang, ou mieux encore le souffle qui fait
le devoir, la vérité, s’ils se trouvent en lutte avec l’intérêt ou la
passion
, ne sont pas toujours les plus forts. « La persua
a preuve solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’employer ses
passions
pour le dessein qu’on se propose. » (Fénelon, iie
ssance du sentiment. L’une s’exerce par les Mœurs, et l’autre par les
Passions
. Voilà pourquoi, sous ces deux noms, la sensibil
onvenances. La Rhétorique n’enseignera pas à trouver les mœurs et les
passions
à point nommé, comme dans les compartiments d’un
à diriger les dispositions et les émotions naturelles, il analyse les
passions
pour arriver à les toucher. Mœurs réelles ; Mœur
eur la confiance et la sympathie. « C’est, dit Rollin, une espèce de
passions
que les rhéteurs appellent êthos, qui consiste da
ur séduire. Au reste, comme l’éloquence s’adresse aux intérêts et aux
passions
, comme elle soutient des luttes souvent violentes
igence et le progrès du talent. Troisième partie de l’Invention. Les
Passions
. — « On sait, dit encore Rollin, que les passio
l’Invention. Les Passions. — « On sait, dit encore Rollin, que les
passions
sont comme l’âme du discours ; que c’est ce qui l
algré eux. » (Traité des Études, liv. III, chap. iii, 7.) Toutes les
passions
se réduisent à deux, l’amour et la haine. « On i
railles. » (Fénelon, II° Dialogue.) S’il fallait donner une idée des
passions
par des exemples, les citations se multiplieraien
mmortelles de Corneille et de Racine, expression idéale de toutes les
passions
humaines ? Chimène, Horace, Émilie, Polyeucte, He
plus puissant, le plus sublime, le plus pur qu’aient jamais parlé la
passion
et le sentiment. La Lettre de Fénelon à l’Académi
timent. La Lettre de Fénelon à l’Académie est une étude exquise de la
passion
chez l’orateur et chez le poëte ; elle ne laisse
s ne pouvons pas même toucher une matière si riche ; mais l’étude des
passions
appelle quelques règles de goût qui appartiennent
ention oratoire. La première, c’est que, pour émouvoir et toucher, la
passion
doit être vraie et partir du cœur, on sait le ver
esure que de s’arrêter à temps dans remploi naturel et légitime de la
passion
. Toute chose périt par l’excès, et rien, disait C
galement les circonstances ou le ton du discours appelle ou exclut la
passion
. C’est surtout à la fin qu’elle éclate, lorsqu’il
inuant, grave et sublime, simple et vigoureux. Mais, dans les grandes
passions
, l’éloquence se passe des préparations même les p
il n’est pas, comme dans ces exemples, un cri du cœur, un élan de la
passion
, se tire de vérités générales et imposantes, comm
qu’à intéresser et à toucher par le récit de la vérité, avec plus de
passion
que l’historien, moins d’imagination que le poëte
pour balancer les arrêts des dieux et l’orgueil de toute la Grèce, la
passion
éclate dans toute sa puissance ; l’amour maternel
pellent constamment l’amplification au secours de la logique et de la
passion
; mais Molière y excelle entre tous. Voici l’un d
rs feintes, de leurs détours, les sophismes de chicane, d’intérêt, de
passion
. Mais l’orateur ne se sert pas uniquement de cett
droite et minutieuse, pour atteindre et frapper l’adversaire. Dans la
passion
, ses mouvements sont plus hardis, ses attaques pl
perce l’adversaire à jour par la plaisanterie, il le terrasse par la
passion
. La plaisanterie est une arme dangereuse, qu’il f
’orateur ; mais, employée à propos, elle a des effets redoutables. La
passion
est une arme toute-puissante quand elle a pour so
s erreurs d’Anne de Gonzague ou les vertus de M. Le Tellier. C’est la
passion
qui inspire à nos poëtes dramatiques tant d’attaq
re la vérité. 2° La péroraison pathétique émeut une dernière fois les
passions
, arrache les larmes, fait éclater la colère, enfl
aux lévites, mille autres encore, monuments immortels de vérité et de
passion
, dont l’effet sera toujours irrésistible tant qu’
ns les règles de l’élocution et du style. Les règles des mœurs et des
passions
s’appliquent à toutes les compositions littéraire
r toucher l’âme d’autrui, demande une étude profonde des mœurs et des
passions
. La dignité, la probité, le respect de soi-même e
r leurs intérêts, sont des règles universelles et absolues. Quant aux
passions
, le goût en règle et modère les élans, les excite
, la verve et l’entraînement ne sont autre chose que ces mœurs et ces
passions
classées dans la rhétorique comme une partie de l
vement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des sentiments, des
passions
; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et é
ngé le sens des mots pour les plier aux mensonges des intérêts et des
passions
. Le sophisme a transporté les termes des idées qu
Il fait passer dans la poésie et dans l’éloquence les pensées et les
passions
humaines avec toute leur pureté native. Il leur d
ait ramené à l’art de penser, mais avec cette vive intelligence de la
passion
et du beau, qui distingue les vues de Pascal sur
cien que Bourdaloue, mais habile à toucher par l’analyse délicate des
passions
, renouvela la fécondité et la richesse de l’éloqu
lui de Fénelon a la naïveté et la grâce inimitables d’Homère, avec la
passion
et l’énergie de Sophocle. Deux prosateurs, deux o
ec Buffon à cette magnificence de paroles qui est l’éloquence sans la
passion
; elle était, dans Rousseau, tour à tour sévère e
oquence souvent mise au service de la déclamation, du sophisme et des
passions
mauvaises ; Montesquieu, par son esprit brillant
é, forgent les mots, ou tout au moins les dénaturent, pour servir les
passions
et les intérêts. De nos jours, une admiration pué
sée nue et réduite aux mots ordinaires et indispensables. Mais que la
passion
dérange, transforme, anime cette simplicité qui d
ots. Les premières dépendent uniquement du sens, des mouvements de la
passion
, ou du tour d’esprit : elles subsistent, quels qu
ou tout au moins plus piquante. C’est une des figures favorites de la
passion
: Seigneur, dans cet aveu dépouillé d’artifice,
pour la faire mieux entendre. C’est encore une figure familière à la
passion
. On connaît la réponse d’Alceste furieux à Célimè
clat, et s’effacent mutuellement, sont une vive image du monde et des
passions
, qui causent toutes les agitations de la vie huma
, acte IV, sc. iv. « Un chrétien, toujours attentif à combattre ses
passions
, meurt tous les jours avec l’Apôtre. » (Oraison f
faut qu’il peigne les mœurs : pour toucher, il faut qu’il excite les
passions
. À chacune de ces trois choses se rapporte spécia
le genre fleuri, aux mœurs qu’il veut peindre ; le genre sublime, aux
passions
qu’il veut exciter. Mais il est bon d’observer ic
isant valoir une preuve, peint en même temps les mœurs, et excite les
passions
. I. Des Preuves. L’orateur qui se propose d’
r. « Qu’est-ce qu’une armée ? C’est un corps animé d’une infinité de
passions
différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour
ne sont dans leur cœur sans vivacité. Il n’en est pas de même de leur
passion
pour les richesses : ils renferment tous leurs dé
un feu lent, peu actif, aussi prompt à s’éteindre qu’à s’allumer. Les
passions
dont une partie les a quittés, et l’autre est amo
sirs et de ses actions. C’est par elle qu’il réprime la fougue de ses
passions
, qu’il unit la prudence à la valeur, et la prompt
deux états. Deux qualités cependant s’y font surtout distinguer ; une
passion
extrême pour la gloire, et une confiance aveugle
réflexions, ses raisonnements à l’intelligence, aux sentiments et aux
passions
de ses auditeurs ; parler à la ville autrement qu
de dérèglement ; devenir les complices et peut-être les ministres des
passions
de ceux de qui nous dépendons, et entrer en part
e, nous rendons toujours inutiles les dégoûts que Dieu répand sur nos
passions
injustes, pour nous rappeler à lui par des espéra
méprise même l’occasion de tomber dans de nouvelles ». III. Des
Passions
. Définition des passions. Les passions so
mber dans de nouvelles ». III. Des Passions. Définition des
passions
. Les passions sont, en général, des mouvements
elles ». III. Des Passions. Définition des passions. Les
passions
sont, en général, des mouvements qui s’élèvent da
i agitent notre âme sont véhéments ; et alors on les nomme proprement
passions
. Les objets présentés à notre âme, lui paraissent
nté s’en éloigne, les fuit, et les déteste : de là la haine. Ces deux
passions
sont la base de toutes les autres : il n’en est a
fférents vices, selon l’objet vers lequel ils sont dirigés. Ainsi les
passions
sont bonnes, lorsqu’elles nous portent à quelque
pe, c’est une chose criminelle et digne de toute censure. Puisque les
passions
ne sont en elles-mêmes ni bonnes ni mauvaises, il
objet qui de sa nature soit bon et utile. Ajoutons que cet usage des
passions
est absolument nécessaire. Ce n’est qu’en les exc
t bon et honnête. Mais pour que l’orateur soit autorisé à exciter une
passion
quelconque, il faut que ses auditeurs aient une â
lconque, il faut que ses auditeurs aient une âme susceptible de cette
passion
; que la chose pour laquelle il veut l’exciter, p
due, pour qu’il soit besoin de les développer. Moyen d’exciter les
passions
. Le plus sûr moyen d’exciter les passions, est
. Moyen d’exciter les passions. Le plus sûr moyen d’exciter les
passions
, est d’en être soi-même pénétré. Voulez-vous, dit
est le général d’armée qui fera naître dans le cœur de ses soldats la
passion
de la gloire, s’il n’en est lui-même dévoré ? Rap
écrivain, que l’orateur doit imaginer vivement, pour se pénétrer des
passions
qu’il veut exciter. Il ne manquera pas alors de p
e, de rendre son discours passionné, et d’émouvoir, par ce moyen, les
passions
de ses auditeurs. Je pourrais faire voir, par div
ivers exemples, la manière dont les meilleurs orateurs ont excité les
passions
. Il suffira d’en citer un seul fourni par un gran
er le discours par une péroraison, qui puisse allumer ou éteindre les
passions
, selon le besoin. Voilà donc la disposition génér
t éclater avec force dans son début : c’est lorsqu’il est agité d’une
passion
extrêmement vive, et dont le sujet ne peut être q
deur du sujet et de ses parties. Bourdaloue traitant le Mystère de la
Passion
sur ce texte ; les Juifs demandent des prodiges
événements, sans se livrer à de grands mouvements, et sans remuer les
passions
. Aussi la peinture qu’il en fait, est vraiment su
intérêts. En effet, on doit présumer qu’ils sont remués par les mêmes
passions
, que le reste des hommes. Mais tous ces sentiment
ute la chaleur, de tout le feu du sentiment, pour exciter les grandes
passions
, et maîtriser les âmes. Cicéron possédait ce tal
aises mœurs, est un vrai chef-d’œuvre. Il y excite presque toutes les
passions
des juges : il leur inspire de l’indignation cont
du sujet, tirer leur source dans le cœur même de l’orateur, dans les
passions
qui l’animent, dans les sentiments dont il est pé
nforme son discours ; pour toucher, il faut qu’il excite ou remue les
passions
3 : les preuves, les mœurs et les passions sont d
qu’il excite ou remue les passions 3 : les preuves, les mœurs et les
passions
sont donc les trois parties de l’invention oratoi
s seulement ne pas sacrifier aux idoles, c’est ne point sacrifier aux
passions
, qui sont les faux dieux de notre cœur ; être chr
son discours à leur intelligence, à leurs sentiments ; de remuer les
passions
qui leur sont le plus familières : car on ne pens
ploratores estis ; ut videatis infirmiora terræ, venistis. » § 6.
Passions
. Les passions sont des mouvements impétueux de
; ut videatis infirmiora terræ, venistis. » § 6. Passions. Les
passions
sont des mouvements impétueux de l’âme qui l’empo
ux de l’âme qui l’emportent vers un objet ou qui l’en détournent. Ces
passions
sont l’effet des impressions que l’âme reçoit. Si
d ces impressions sont légères elles produisent tout ce qu’on appelle
passions
douces, sentiments, comme l’amitié, la gaîté, le
c. Quand, au contraire, elles sont violentes, on les nomme proprement
passions
; telles sont la colère, la haine, la vengeance,
elques métaphysiciens trop austères se sont élevés contre l’usage des
passions
dans l’éloquence. C’est, disait Aristote, vouloir
lle y aura réussi, l’éloquence n’aura plus besoin d’avoir recours aux
passions
. En attendant, elle continuera toujours de suivre
le même avantage fût interdit à ceux qui la défendent ? C’est par les
passions
que l’éloquence triomphe, qu’elle règne sur les c
n regarde communément l’amour et la haine comme la base de toutes les
passions
, parce qu’ils comprennent les deux rapports de no
e qui sera possible pour l’empêcher13. Quant aux moyens d’exciter les
passions
, le premier et le plus sûr est d’en être soi-même
hé. Il faut bien se pénétrer du sujet que l’on traite, se revêtir des
passions
de ceux pour qui nous parlons ou pour qui nous no
deuxième règle est de ne rien mêler d’étranger et d’incompatible à la
passion
qu’on veut exciter. L’âme veut suivre son objet ;
on Discours pour Ligarius, un admirable modèle de l’art d’exciter les
passions
. « Il défend, dit d’Aguesseau, un de ces fiers ré
c la maligne curiosité d’un auditeur prévenu. Mais Cicéron connaît la
passion
dominante de ce juge ; c’en est assez pour le vai
souvent ce nom tiré du latin, a lieu quand l’orateur est animé d’une
passion
assez vive et assez louable dans son principe pou
ute la chaleur, de tout le feu du sentiment, pour exciter les grandes
passions
et maîtriser les âmes. Il n’est point de figures
les replis les plus secrets, pour démêler les détours artificieux des
passions
criminelles que l’homme se cache souvent à lui-mê
ce sont de nouveaux événements, de nouvelles intrigues, de nouvelles
passions
, de nouveaux héros dans la vertu comme dans le vi
t à la péroraison, il est évident qu’on ne peut songer à y remuer les
passions
que dans des causes essentiellement touchantes ;
non comme avocat, mais comme juge ; que, par conséquent, il est sans
passions
, et qu’il ne lui est nullement permis d’exciter c
tude de ne faire appel qu’à la raison et à la justice, et non pas aux
passions
, comme on le faisait sans cesse chez les anciens.
rait frappé du morceau suivant, où cet orateur répondait avec tant de
passion
et de raison à ses accusateurs : C’est une étran
er, qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les
passions
sont fortes, les organes souples et l’imagination
. 12. Batteux, des Mœurs comme moyen de persuader. 13. Batteux, des
Passions
oratoires. 14. Domairon, Rhét, des Passions. 15
uader. 13. Batteux, des Passions oratoires. 14. Domairon, Rhét, des
Passions
. 15. Batteux, Disposition oratoire. 16. Batteux
la lettre familière, les caprices de la fantaisie ou le délire de la
passion
, l’art exige une certaine unité, un certain encha
es hommes : emploi du lieu genre. Comment cela ? C’est que les autres
passions
ne se développent qu’avec la raison ; celle-ci la
ivilégiée des grands ? Sans doute, car, dans les autres hommes, cette
passion
, traversée par les obstacles, retenue par la crai
oursuit par l’analyse. Mais ici elle s’offre sous les deux faces : la
passion
arrêtée d’une part et modérée en dépit d’elle-mêm
à la honte du siècle, ils se flattent avec raison qu’on a pour leurs
passions
les mêmes égards que pour leurs personnes, » et c
s ; il explique quel résultat produit chez eux, dans le domaine de la
passion
, ce privilége de la naissance qui, leur ayant don
e, le premier écueil de notre innocence, c’est le plaisir. Les autres
passions
plus tardives ne se développent et ne mûrissent,
écueil privilégié de la vie des grands. Dans les autres hommes, cette
passion
déplorable n’exerce jamais qu’à demi son empire :
u vice, ne connaissent plus d’autre frein que leur volonté ; et leurs
passions
ne trouvent pas plus de résistance que leurs ordr
n incommode à son incontinence. Rien ne coûte et rien ne s’oppose aux
passions
des grands : aussi la facilité des passions en de
e et rien ne s’oppose aux passions des grands : aussi la facilité des
passions
en devient un nouvel attrait ; devant eux toutes
rtant encore une espèce de flétrissure et d’opprobre. Il favorise les
passions
, et Il impose pourtant des bienséances qui les gê
à la honte du siècle, ils se flattent avec raison qu’on a pour leurs
passions
les mêmes égards que pour leur personne. La dista
ents dérobés à la volupté ; le désir de parvenir suspend du moins des
passions
qui de tout temps en ont été l’obstacle : on ne s
osent de leur élévation sur leurs titres ; tout le reste est pour les
passions
. 34. Aussi les enfants des hommes illustres sont
dramatiques, aux situations pathétiques et à l’emploi intempestif des
passions
. Sans les exclure entièrement, elle les réserve p
peuples préfèrent des peintures hardies de mœurs, et le spectacle des
passions
les plus fortes. Quelques autres ont une prédilec
ctions, des mœurs relâchées, une cour dépravée, l’envie et les autres
passions
peuvent égarer le goût de l’époque ; mais il repr
s et sa prééminence sur tous autres écrivains à parler le langage des
passions
, que la saine critique nous a enseigné à le place
imagination est sans cesse dans un état d’excitation qui exalte leurs
passions
au plus haut degré ; ils pensent, ils s’expriment
ndant sur notre esprit une vive et agréable émotion qui naît de cette
passion
de curiosité si naturelle à l’homme ; la nouveaut
d’autres moyens de se communiquer leurs pensées que par les cris des
passions
accompagnés de gestes qui donnaient plus d’expres
nés de gestes qui donnaient plus d’expression encore au langage de la
passion
. Ces cris, que les grammairiens appellent interje
es ; les interjections et les exclamations, qui sont le langage de la
passion
, en furent les premiers éléments. C’est par ces c
besoin que des hommes doués d’une imagination vive et exaltée par les
passions
avaient d’exprimer avec feu les impressions profo
re familiarisés. La crainte, la surprise, l’admiration, étaient leurs
passions
habituelles. Leur langage dut nécessairement ress
taphoriques furent réservés pour les occasions extraordinaires où les
passions
devaient être excitées. (On peut lire avec fruit,
caractère plus élevé et plus majestueux pour parler le langage de la
passion
et de l’imagination ; l’arrangement des mots n’es
e élevé, elles ne pourraient être appliquées avec convenance ni a une
passion
violente, ni à un raisonnement pressant, ni au la
s principaux : 1º d’autres sons, 2º le mouvement, 3º les émotions, ou
passions
de l’âme. Ce n’est pas un grand effort de l’art p
e espèce d’objets que les sons des mots peuvent représenter, sont les
passions
et les émotions de l’âme. La connexité qui existe
et à le parer. On peut le définir, le langage de l’imagination et des
passions
: les rhéteurs le divisent en général en deux gra
inspirent » (Dumarsais). Ce sont véritablement les sentiments et les
passions
qui se cachent sous les expressions figurées qui
’âme une vive impression. Ils sont gouvernés par l’imagination et les
passions
, plutôt que par la raison, et nécessairement leur
ler à loisir. Par exemple, dans cette pensée, « un cœur ardent et des
passions
bouillantes n’envoient au cerveau que des miasmes
ieurs métaphores et les accumuler les unes sur les autres ; quand les
passions
, comme un torrent rapide, les entraînent avec ell
et peu touchante. Aristote ne la permet que dans la colère et dans la
passion
. Il y a deux espèces d’hyperbole, celle qui résul
i résulte de la description, et celle qui résulte de la chaleur de la
passion
. Car si l’imagination a une tendance à agrandir l
nce à agrandir les objets au-delà de leurs proportions naturelles, la
passion
possède cette tendance à un degré bien plus élevé
mais souvent même leur donne de la justesse et du naturel. Toutes les
passions
sans exception, l’amour, la terreur, l’étonnement
ce que celui qui décrit est un spectateur qui peint ce qu’il voit, la
passion
ne l’anime pas, et les expressions exagérées dégo
avec convenance. Il n’est pas nécessaire d’exciter bien vivement nos
passions
pour nous la faire goûter. La poésie, même dans s
un si grand rôle dans toutes les compositions où l’imagination ou la
passion
a quelque part. En mainte circonstance, c’est le
mainte circonstance, c’est le vrai langage de l’imagination et de la
passion
, et par conséquent elle mérite un examen et un so
de toutes les figures de rhétorique ; elle n’appartient plus qu’à la
passion
, et ne doit être tentée que lorsque l’imagination
lui dit, répondant aux interrogations qu’on lui fait. Cependant toute
passion
violente fait naître cette figure, l’amour, la co
elles que le chagrin, le remords, la mélancolie. En effet, toutes les
passions
veulent se manifester au-dehors ; si elles ne tro
ter cette figure que lorsqu’on y est pour ainsi dire contraint par la
passion
, et qu’il faut l’abandonner aussitôt que l’exalta
gure est sujette à la même règle ; il faut qu’elle soit dictée par la
passion
pour paraître naturelle. Les poètes en font un us
me je l’ai déjà dit, est plutôt le langage de l’imagination que de la
passion
; il faut ajouter, il est vrai, d’une imagination
et animée, mais non troublée par quelque violente émotion. Une forte
passion
est trop sévère pour ne pas dédaigner et repousse
solennité d’une comparaison formelle sont tout à fait étrangères à la
passion
; elle n’a pas le loisir de chercher une ressembl
tière. Cependant, quoique la comparaison ne soit pas du domaine de la
passion
, elle exige, pour être employée avec bienséance,
lamations dont je vais parler sont des figures qui appartiennent à la
passion
; leur usage est très fréquent ; et même dans la
ent à faire une question, mais lorsque les hommes sont excités par la
passion
, toutes les fois qu’ils affirment ou nient avec v
’âme, à la surprise, à l’admiration, à la joie, à la colère et autres
passions
analogues. Heu pietas ! heu prisca fides ! invic
de notre nature, qui nous dispose à participer aux sentiments et aux
passions
que nous entendons exprimer par d’autres hommes.
ette figure, est d’observer comment la nature exprime l’émotion et la
passion
, et de leur donner le langage qu’elle leur attrib
u’elle leur attribue, et surtout de ne jamais affecter le style d’une
passion
qu’il n’éprouve pas. Il peut user librement de l’
sultat de toutes tentatives insuffisantes pour exprimer une figure de
passion
, de jeter du ridicule sur l’auteur en laissant le
a proportion de leur aptitude naturelle à exprimer le sentiment ou la
passion
qu’elles sont destinées à réveiller. Que la natur
u la passion qu’elles sont destinées à réveiller. Que la nature et la
passion
parlent toujours leur langage, elles ne manqueron
permettra pas ; ou enfin, vos maux vous le permettant, vos anciennes
passions
y mettront des obstacles que vous ne serez plus a
’un discours d’apparat, mais qu’elles ne sont jamais du langage de la
passion
, qui affecte rarement une marche aussi régulière.
ces frappantes que de la multiplicité des accessoires. Les appels aux
passions
exigent également de la concision plutôt que de l
end brillante ; c’est le langage d’un homme dont l’imagination et les
passions
sont brûlantes, qui est vivement affecté par ce q
ar divers ressorts, et qu’il faut agir sur eux il doit s’adresser aux
passions
, toucher le cœur et échauffer l’imagination par d
vention de l’école, la nature l’enseigne à l’homme animé d’une grande
passion
. L’art ne fait que suivre et imiter la nature ; e
us convaincre, il nous subjugue, il nous agite et nous entraîne ; nos
passions
se confondent avec les siennes ; nous éprouvons t
t un vaste champ à ce genre d’éloquence, qui prend sa source dans les
passions
humaines. La passion, lorsqu’elle s’élève au degr
genre d’éloquence, qui prend sa source dans les passions humaines. La
passion
, lorsqu’elle s’élève au degré nécessaire pour éch
gique. C’est surtout pour persuader que l’on éprouve le pouvoir de la
passion
: tout homme animé d’un grand sentiment est éloqu
empruntaient à l’état grossier et sauvage des peuples agités par des
passions
impétueuses, et incessamment frappés par les obje
provoquées par la parole, le raisonnement et le maniement habile des
passions
et des intérêts de la masse des citoyens. La conf
éloquence vive et entraînante qui lui donnait un grand empire sur les
passions
et les affections des peuples, qu’à ses talents p
res. Ils n’avaient ni la vivacité, ni la sensibilité des Grecs, leurs
passions
étaient plus calmes, leur imagination moins vive.
’après s’être efforcé de convaincre, et réussit surtout à exciter les
passions
les plus douces. Nul orateur n’a jamais mieux con
ans leurs tentatives pour exalter l’imagination et pour enflammer les
passions
. Par l’in fluence du goût dominant, leur propre g
e fut, en France, plus favorable au développement de l’éloquence. Les
passions
étaient allumées ; tous les ordres de l’État et l
it préférer la vigueur du raisonnement au pathétique et à l’usage des
passions
, mais il ne les exclut cependant pas. Nous avons
vaincre l’entendement pour arriver à la persuasion, et à agir sur les
passions
. De là l’influence qu’elles exerçaient à cette ép
de fortes impressions qu’il doit approprier aux besoins du moment. La
passion
se propage aisément dans une grande assemblée, où
res hardies, qui sont, comme je l’ai remarqué, le langage naturel des
passions
, reçoivent une juste application. L’ardeur du dis
remarqué, vouloir soutenir l’apparence, sans le sentiment réel de la
passion
, est une des choses les plus difficiles de la nat
eloppement de son discours, car s’il s’élance seul dans la voie de la
passion
et qu’il les laisse en arrière, s’ils ne sont pas
ce pouvoir sur lui-même, cette puissance de la raison au milieu de la
passion
, ont un prodigieux effet pour plaire et pour pers
uisqu’elle réunit alors la force du raisonnement à la véhémence de la
passion
, et offre tous les avantages d’un vif sentiment p
’il s’adresse à tous les principes d’action qui existent en nous, aux
passions
, aux sentiments, aussi bien qu’à l’intelligence :
artifices du discours, même en supposant que son sujet les admît. Les
passions
n’entrent plus si facilement en jeu : l’avocat es
prolixe et sa pompeuse déclamation, ses tentatives pour éveiller les
passions
, se rendrait au moins aussi ridicule que l’avocat
dans les preuves, la décence dans les mouvements et dans l’emploi des
passions
, la clarté de la diction, la sévérité dans le cho
e sur le cœur une impression durable. Celui qui voudrait émouvoir les
passions
des hommes, et influencer leurs habitudes, sans l
ntagoniste ; enfin, si la matière le permet, de tâcher d’émouvoir les
passions
de son auditoire ; et, après avoir dit tout ce qu
’une manière calme : c’est rarement la place de la véhémence et de la
passion
. Les émotions doivent marcher avec le discours. L
aucun argument, ou qu’il ne fasse aucune tentative pour émouvoir les
passions
de ses auditeurs. Dans les plaidoiries, la narrat
t de rhétorique, ils recherchent métaphysiquement la nature de chaque
passion
, ils les définissent et les décrivent, parlent de
ue, discute avec beaucoup de profondeur et de subtilité la nature des
passions
. Sous le rapport philosophique, la lecture de ce
avantageuse ; mais je doute que cette connaissance philosophique des
passions
puisse donner cette qualité à un orateur auquel l
es connaissances spéculatives que l’on peut acquérir relativement aux
passions
. L’usage des règles et des préceptes sur cette pa
i en sont susceptibles, une tentative hors de saison pour exciter les
passions
exposerait l’orateur au ridicule. Si nous voulons
éparer un des chefs d’un discours en forme, pour faire naître quelque
passion
; de ne jamais avertir que vous allez être pathét
vous suivre dans votre excursion. Cela ne manque jamais de glacer les
passions
. Il faut saisir l’instant critique favorable à l’
es telles, présenter à leurs yeux les images si brillantes, que leurs
passions
soient émues avant qu’ils aient pu s’en apercevoi
ne l’excitez pas actuellement. La nature a adapté à chaque émotion ou
passion
une série d’objets correspondants. Si vous ne les
ance ou ma compassion sont excitées. Le plus puissant moteur de toute
passion
est d’abord la sensation : ainsi le sentiment de
ému. Il y a mille circonstances intéressantes qui sont le fruit de la
passion
réelle, que l’on ne peut imiter, qu’aucun raffine
qu’aucun raffinement ne saurait suppléer. Il y a évidemment dans les
passions
quelque chose de contagieux. Ut ridentibus arrid
ous retracer la méthode dont il se servait pour s’identifier avec les
passions
qu’il voulait exciter dans les autres : il présen
l se plaçait dans leur situation jusqu’à ce qu’il fût affecté par une
passion
semblable à celle qu’ils avaient eux-mêmes éprouv
hétique. La quatrième : qu’il est nécessaire d’étudier le langage des
passions
. Si nous observons comment s’exprime l’homme qui
us observons comment s’exprime l’homme qui est sous l’influence d’une
passion
réelle et forte, nous trouverons toujours que son
s de toute digression qui pourrait interrompre le cours naturel de la
passion
, lorsqu’une fois elle a commencé à naître et à s’
rs dangereuses, et généralement tout à fait impropres au milieu de la
passion
; évitez même de raisonner hors de saison, ou au
Lib vi.) Épiez le moment favorable de faire retraite, de passer de la
passion
au ton calme, de manière cependant à descendre sa
it pas s’arrêter et tente de conduire ses auditeurs dans la route des
passions
plus loin qu’ils ne peuvent le suivre, échoue tou
a liberté, aux lois, est bien placé, et dans le véritable style de la
passion
. L’orateur, pour exagérer encore la cruauté du pr
lamatoire et non pathétique. C’est pousser trop loin le langage de la
passion
; chaque auditeur s’aperçoit immédiatement que c’
ettent aux hommes des idées plus frappantes, font naître dans eux des
passions
plus fortes, que ne pourrait le faire le plus élo
e, l’interrogation, l’ironie, l’admiration, la colère, ou toute autre
passion
. C’est l’oreille, c’est la nature qui doivent nou
ité du raisonnement, par la chaleur de la contradiction, le feu de la
passion
ou le pathétique de la circonstance, l’action peu
l’esprit toute sa liberté, le rend maître de lui-même, exempt de ces
passions
honteuses, et dégagé de ces vils penchants qui on
ie sociale, d’examiner ses appétits, ses penchants, ses caprices, ses
passions
, ses vertus, ses vices, il faut aussi étudier l’h
possible d’avoir une connaissance satisfaisante de l’idéologie et des
passions
humaines, sans avoir étudié la physiologie organi
étude de la théologie, des pratiques religieuses, de la morale et des
passions
humaines, pour être riche d’instruction, et deven
lques-unes des idées les plus profondes qui aient été conçues sur les
passions
et sur les mœurs, quoique dans cet ouvrage, comme
r, c’est de leur plaire. Mais comment leur plaire, sans flatter leurs
passions
? Et comment savoir flatter leurs passions, si l’
plaire, sans flatter leurs passions ? Et comment savoir flatter leurs
passions
, si l’on n’apprend la Rhétorique, qui est l’art d
es faire valoir. L’âme humaine est une lyre, dont les cordes sont les
passions
: la parole est l’archet qui les fait vibrer. Nou
u rhythme savant de vos paroles cadencées. Vous serez les maîtres des
passions
. On dit qu’Orphée apprivoisait les bêtes par ses
plupart des hommes et déterminent leurs résolutions. Il analysa leurs
passions
, non pas en peintre (le grand philosophe dédaigne
s vous le gâteraient. Qu’il ait le feu sacré, c’est-à-dire une grande
passion
pour son art : qu’il l’étudie sans relâche ; qu’i
ce dans les écoles, mais une question pratique, une de celles que les
passions
et les intérêts des hommes ramènent tous les jour
que les incidents sortent du caractère des personnages et du jeu des
passions
. Une fois l’action engagée, vous ne vous possédez
cepter ses raisons. Pourquoi l’émeut-il ensuite ? Pour achever par la
passion
l’œuvre du raisonnement. L’exorde prépare les pre
un homme. Mais cet homme est lui-même ému et troublé comme vous : les
passions
qu’il excite, il les ressent. Elles parlent par s
t là qu’ils ouvraient, comme dit Quintilien, toutes les écluses de la
passion
. Et ils avaient raison, car s’il y a un moment où
nt déjà ébranlées par le raisonnement. N’oubliez pas toutefois que la
passion
n’est qu’un moyen oratoire qui doit circuler dans
ent pas l’interroger. — Mais cette émotion nécessaire pour remuer les
passions
, où la chercher ? — En vous-même. Le cœur en est
urait-il eu le même succès s’il eût été concerté ? J’en doute, car la
passion
a dans ses effets spontanés quelque chose de soud
juge souverain ? Croyez-vous que l’art seul et privé du secours de la
passion
aurait pu opérer ces miracles de persuasion ? Je
t à tourner votre voile du côté où vient le vent. L’art d’exciter les
passions
est si variable, il dépend si bien des situations
eaucoup de tact et de mesure. D’abord il ne faut pas le prodiguer. La
passion
est un état violent dont l’âme se fatigue vite et
cieux trait du bonhomme Dandin : Ce que c’est qu’à propos toucher la
passion
! Le barreau romain, qui abusait des péroraison
mieux vaudrait peut-être trop de présomption que trop de timidité. La
passion
vraie n’a pas de ces scrupules ; elle s’abandonne
ses lois comme celui des éléments. Mais ces règles mystérieuses de la
passion
ce n’est pas l’art qui les enseigne, c’est la nat
iblesse de l’homme qui aspire au bonheur, mais qui, tourmenté par les
passions
, éprouvé par le destin, découragé par le sentimen
ent, comme les héros d’Homère au milieu de la mêlée : — Tout beau, ma
passion
, soyez un peu moins forte. — Rentre en toi-même,
ements de l’âme ont leur physionomie, leur intonation, leur geste. La
passion
est un archet qui fait vibrer tous les nerfs de l
un rôle important dans l’action : mais de tous les instruments que la
passion
met en jeu, le plus souple, le plus varié, le plu
à mesure que l’argumentation s’échauffe : c’est l’âme haletante de la
passion
, le souffle embrasé du volcan. Un autre, qui n’a
nte acérée, la vérité dans l’âme des auditeurs ; veut-elle remuer les
passions
, tantôt elle s’attendrit et se trempe de larmes,
phe et du poète. Quelquefois, dit M. Laurentie, elle tonne contre les
passions
du haut d’une tribune ; d’autres fois elle parle
st d’ailleurs facile de remuer la foule quand on flatte les mauvaises
passions
. Mais il demeure toujours vrai que là où l’éloque
l instruit par les preuves, il plait par les mœurs, il touche par les
passions
. 21. Ces trois moyens ne sont pas nécessaires dan
s, et nous devons parler successivement des preuves, des mœurs et des
passions
. Chapitre premier. Des moyens d’instruire, ou d
rtent sur des motifs solides et vraiment sérieux. Avant d’exciter les
passions
de l’auditoire, il faut avoir convaincu l’esprit
épondérance de la vérité et du droit. S’il voit qu’on s’adresse à ses
passions
et qu’on emploie les séductions de l’art pour dom
s vainqueur de tant de nations Saurait bien, tôt ou tard, vaincre ses
passions
. (Le même, Bérénice.) Article troisième. Des
ement à l’opinion de ses auditeurs, s’il veut heurter de front leurs,
passions
et leurs préjugés, il ne produira qu’un éloigneme
de toucher, ou des passions12. 119. En philosophie, on entend par
passions
de violents mouvements de l’âme qui nous portent
et sont suivies de peine ou de plaisir. En rhétorique, on entend par
passions
les diverses émotions que l’orateur reçoit de son
et qu’il communique aux autres par le discours. On voit donc que les
passions
, prises dans un sens philosophique, sont des qual
és inhérentes que chacun porte au fond de son âme ; au contraire, les
passions
oratoires sont des affections actuelles produites
ristote et quelques autres philosophes austères ont blâmé l’usage des
passions
dans l’éloquence ; mais c’est là une sévérité mal
assions dans l’éloquence ; mais c’est là une sévérité mal fondée. Les
passions
oratoires sont un instrument indifférent par lui-
nner comme il s’est passionné lui-même le premier. 121. C’est par les
passions
que l’éloquence triomphe et qu’elle règne sur les
dans le Forum, et Bossuet dans nos temples. 122. Toutes les diverses
passions
se rapportent à deux sources principales, qui son
toutes pour objet ce qui nous plaît ou ce qui nous déplaît. Ces deux
passions
primitives se modifient de plusieurs manières et
danger, l’infamie, la violence ou l’outrage. 123. Pour maîtriser les
passions
et les employer à propos, deux conditions sont né
ître les moyens ou les ressorts qui servent à exciter ou à calmer les
passions
. Nous allons donc considérer les passions, 1º dan
t à exciter ou à calmer les passions. Nous allons donc considérer les
passions
, 1º dans la personne de l’orateur ; 2º dans le di
e de l’orateur ; 2º dans le discours lui-même. Article premier. Des
passions
considérées dans l’orateur13. 124. Trois quali
. Trois qualités sont indispensables à l’orateur qui veut exciter les
passions
de son auditoire : sentir vivement ce qu’il doit
tion est une faculté très importante dans celui qui veut agir sur les
passions
. La plupart des beautés qui nous frappent dans le
tit de ce qui convient et de ce qui ne convient pas. Relativement aux
passions
oratoires, le discernement consiste à connaître l
discernement consiste à connaître la nature et le caractère de chaque
passion
, les ressorts qui les mettent en jeu, les bienséa
nt son propre cœur. Tout le monde, en effet, porte le germe des mêmes
passions
: la seule différence, c’est que l’homme vertueux
les autres. » 135. On entend par pathétique l’emploi ou l’usage des
passions
oratoires. Quintilien distingue deux sortes de pa
iques, le pathétique violent et le pathétique doux, selon le genre de
passions
que l’orateur emploie. 136. Parmi les passions qu
oux, selon le genre de passions que l’orateur emploie. 136. Parmi les
passions
que soulève l’orateur, les unes, dit encore Quint
ur troubler les cœurs, les autres pour les adoucir et les gagner. Les
passions
violentes durent d’ordinaire moins que les autres
eul moyen de lui plaire et de régner sur lui. Article second. Des
passions
considérées dans le discours14. 142. Puisque l
ond. Des passions considérées dans le discours14. 142. Puisque les
passions
varient presqu’à l’infini, il est impossible de l
ir sur elles, tous les ressorts qui peuvent les mettre en jeu. Chaque
passion
a son caractère qui lui est propre, et pour pénét
pénètre les secrets de l’éloquence. 143. L’orateur peut agir sur les
passions
de deux manières différentes, ou pour les exciter
Quintilien ont examiné en détail la nature et le caractère de chaque
passion
, les moyens de les exciter ou de les calmer, et i
céron quelques courtes observations. 144. Pour exciter l’amour et les
passions
qui en dépendent, vous peindrez votre objet sous
ntre les personnes. Les païens avaient recours à toutes les mauvaises
passions
contre un adversaire qu’ils voulaient perdre ; ma
. 146. Il arrive souvent que l’orateur, au lieu d’avoir à exciter les
passions
, est obligé de les calmer. À la tribune, au barre
la chaire, le prédicateur a presque toujours besoin de combattre les
passions
, car il lutte sans cesse contre les penchants mau
nclinations du cœur. Les principaux moyens à employer pour calmer les
passions
sont le sang-froid, les passions contraires et la
ux moyens à employer pour calmer les passions sont le sang-froid, les
passions
contraires et la plaisanterie. 147. Quand l’orate
la plaisanterie. 147. Quand l’orateur est obligé de lutter contre des
passions
irritées, il peut employer le langage d’une froid
qui coupe tous mes discours. 148. L’orateur peut combattre, par les
passions
contraires, les passions déjà soulevées ; lorsqu’
rs. 148. L’orateur peut combattre, par les passions contraires, les
passions
déjà soulevées ; lorsqu’une fois il aura renversé
49. La plaisanterie est encore un moyen très puissant pour calmer les
passions
. Un bon mot placé à propos détruit souvent tous l
e calmes et plus enclins à critiquer que lorsque les arguments et les
passions
les ont déjà ébranlés. Toute leur attention se di
n, et n’oubliez pas les règles que nous avons tracées à l’article des
passions
. 228. C’est à la tribune et au barreau qu’on fait
ire qu’il a autant d’adversaires qu’il se rencontre de préjugés et de
passions
dans le cœur de ceux qui l’écoutent, et il doit s
e l’orateur dans la péroraison, c’est d’exciter des sentiments et des
passions
conformes au but qu’il veut atteindre. La pérorai
st se fixer sur la proposition, les divisions et les preuves, sur les
passions
et les mouvements qu’on peut employer, sur les id
260. On appelle style pathétique celui où l’orateur fait usage des
passions
pour émouvoir son auditoire. Quand le sujet deman
Les ornements recherchés sont aussi incompatibles avec le langage des
passions
; mais les ornements que repousse le plus le véri
Tout le monde sait très bien que la douleur, la colère et les autres
passions
ne cherchent pas un langage brillant. 264. Enfin,
s un langage brillant. 264. Enfin, le dernier obstacle au langage des
passions
, c’est le style sentencieux, qui procède par maxi
que chose de sec et de didactique, qui est contraire au mouvement des
passions
; car les passions, pour être profondément excité
de didactique, qui est contraire au mouvement des passions ; car les
passions
, pour être profondément excitées, veulent une act
te est l’expression de la pensée par les mouvements du corps. Pas une
passion
, dit Batteux, pas un mouvement de chaque passion,
ts du corps. Pas une passion, dit Batteux, pas un mouvement de chaque
passion
, pas une seule partie de ce mouvement qui n’ait s
qu’ils ne soient pas trop multipliés, expriment merveilleusement les
passions
. Élevée, elle admire ; tournée vers la gauche ou
ine principalement dans la tête c’est le visage, et il n’est point de
passion
qu’il n’exprime . Sunt in ore omnia. Le visage f
s mains varient à l’infini, et suivent toujours les sentiments et les
passions
qu’on exprime. On distingue ordinairement trois s
s. 304. L’éloquence profane parle souvent aux hommes pour exciter les
passions
les moins nobles, l’orgueil, la colère, l’intérêt
eux sentiments du cœur de l’homme : or, il est facile de soulever les
passions
; elles s’enflamment parfois d’elles-mêmes,’ et l
per des auditeurs qui mettent en lui leur confiance. L’intérêt et les
passions
pourront bien se faire entendre au fond de son âm
c ces qualités, l’orateur s’élèvera constamment au-dessus des petites
passions
, il bravera les aveugles clameurs d’un peuple en
uditeurs, et on dirait que ce sont leurs pensées qu’il exprime, leurs
passions
qu’il respire, leurs volontés qu’il déclare. Il y
la force du raisonnement, la simplicité du style et la véhémence des
passions
. Démosthènes est la grande personnification de ce
Convention, on entendit des cris de rage et des paroles de sang ; les
passions
grondèrent avec fracas ; mais ce n’était pas là,
roit utile et convenable ; et pour atteindre ce but, il s’adresse aux
passions
au moins autant qu’à l’entendement. Au barreau, l
ommes graves, d’un âge mûr et d’une réputation imposante. Dès lors la
passion
n’est pas aussi aisée à émouvoir, et l’on paraîtr
c’est un art très sérieux qui est destiné à instruire, à réprimer les
passions
, à corriger les mœurs, à soutenir les lois, à dir
’est point esclave des mots, il va droit à la vérité ; il sait que la
passion
est comme l’âme de la parole. Un discours n’est é
loquence. Si, au lieu de vous attendrir et de vous inspirer de fortes
passions
, ils ne font que vous plaire et vous faire admire
qu’une erreur, plus souvent encore peut-être cette résistance est une
passion
, et c’est l’ennemi le plus opiniâtre et le plus d
e veut dominer, et la victoire est une espèce de domination. Ces deux
passions
les occupent beaucoup trop pour qu’ils pensent au
ment à l’excès, ils haïssent à l’excès ; il en est de même des autres
passions
. Ils croient tout savoir, ils prononcent en maîtr
nte. Leur colère est vive, mais elle a un caractère de faiblesse. Les
passions
les ont quittés, ou se sont affaiblies par l’âge
ctions, c’est celle du gain. Ils paraissent donc modérés parce que la
passion
de l’intérêt absorbe en eux toutes les autres. Il
préside à leur conduite ; elle met un frein à leur colère et à leurs
passions
. Leur prudence ne manque pas de courage, ni leur
ouble, où l’esprit ténébreux de discorde confondait le, droit avec la
passion
, le devoir avec l’intérêt, la bonne cause avec la
œur de l’État et se répandit dans les parties les plus éloignées. Les
passions
; que nos péchés avaient allumées rompirent les d
le coloris de l’imagination, la voix de l’harmonie, la vivacité de la
passion
. Les beaux-arts, enfants et pères du plaisir ne d
que nous de nous-mêmes ? L’orateur de la tribune déchire l’outre des
passions
, pour en faire sortir les vents et les orages. Ta
s effets. Mais, poussé à l’excès, il devient l’amour de la gloire, la
passion
de paraître avec éclat et de faire parler de soi
raître avec éclat et de faire parler de soi ; alors, comme toutes les
passions
, il est prêt à sacrifier la vérité, la justice et
mour-propre excessif, d’une trop forte attache à la louange, ou de la
passion
de la gloire, qui l’emporte sur l’amour de la vér
s et les citoyens dont il était environné. Mais il a eu un instant de
passion
, et cette passion a produit sur lui ce qu’elle pr
dont il était environné. Mais il a eu un instant de passion, et cette
passion
a produit sur lui ce qu’elle produit sur tous les
a France et sa propre gloire. Il avait trop longtemps spéculé sur les
passions
humaines, trop manœuvré, trop louvoyé, trop compt
les royaumes, il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les
passions
, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remu
ien importante ? 24. Peut-on négliger les preuves pour s’adresser aux
passions
? 25. Sous combien de rapports peut-on considérer
mployer des précautions de convenance ? 119. Que faut-il entendre par
passions
en général et par passions oratoires ? 120. L’usa
convenance ? 119. Que faut-il entendre par passions en général et par
passions
oratoires ? 120. L’usage des passions est-il légi
par passions en général et par passions oratoires ? 120. L’usage des
passions
est-il légitime ? 121. Les passions ont-elles une
ions oratoires ? 120. L’usage des passions est-il légitime ? 121. Les
passions
ont-elles une grande puissance dans l’art oratoir
ratoire ? 122. À combien de sources se rapportent toutes les diverses
passions
? 123. Quelles sont les deux conditions nécessair
es sont les deux conditions nécessaires à l’orateur pour agir sur les
passions
? 124. Quelles sont les trois qualités que doit a
nt les trois qualités que doit avoir l’orateur pour bien employer les
passions
? 125. Qu’est-ce que la sensibilité ? 126. La sen
Qu’est-ce que le discernement en général et le discernement dans les
passions
? 133. L’orateur peut-il se passer de discernemen
athétique ? 142. Peut-on prescrire des règles fixes pour l’emploi des
passions
, et faut-il varier ses moyens ? 143. Quelles sont
yens ? 143. Quelles sont les deux manières principales d’agir sur les
passions
? 144. Comment peut-on exciter l’amour, la haine
les passions ? 144. Comment peut-on exciter l’amour, la haine et les
passions
qui en dépendent ? 145. Comment l’orateur inspire
t la pitié ? 146. L’orateur n’a-t-il pas souvent besoin de calmer les
passions
? 147. Comment peut-on calmer les passions par le
uvent besoin de calmer les passions ? 147. Comment peut-on calmer les
passions
par le sang-froid ? 148. Peut-on combattre les pa
on calmer les passions par le sang-froid ? 148. Peut-on combattre les
passions
par des passions contraires ? 149. La plaisanteri
sions par le sang-froid ? 148. Peut-on combattre les passions par des
passions
contraires ? 149. La plaisanterie n’est-elle pas
ntraires ? 149. La plaisanterie n’est-elle pas un moyen de calmer les
passions
? 150. L’usage de la plaisanterie ne demande-t-il
style pathétique et où faut-il le puiser ? 261. Peut-on agir sur les
passions
avec un langage abstrait ? 262. Les ornements rec
ent lui être applicables. Chapitre VI. L’étude des mœurs et des
passions
n’est pas moins féconde pour l’invention, puisque
rs considère l’individu dans son état normal et habituel, l’étude des
passions
considère l’espèce dans les accidents identiques
nt, en se modifiant d’après les circonstances individuelles. Dans les
passions
, comme dans les mœurs, l’écrivain doit s’étudier
comme il n’est pas absolument nécessaire, pour peindre ou inspirer la
passion
, de l’éprouver ou de l’avoir éprouvée soi-même, e
ra dans ces écrivains non-seulement l’art de peindre ou d’inspirer la
passion
, mais aussi ce que nous appellerons le talent de
ssant vivement soi-même. Presque tous les sujets sont susceptibles de
passion
, mais il faut savoir préparer la passion, ne pas
sujets sont susceptibles de passion, mais il faut savoir préparer la
passion
, ne pas en abuser et l’éviter là où elle serait d
le, surtout quand il s’agit d’entraîner les esprits ou de peindre les
passions
. Outre ces observations qui s’appliquent à l’ense
is on le supprime et l’on entre immédiatement dans le fait ou dans la
passion
. Cette dernière forme s’appelle exorde ex abrupto
s fécondes ; La magnificence qui est la grandeur dans la richesse. La
passion
, la spontanéité, le besoin d’entraîner demandent
uns à tous, penchant à l’imitation, association d’idées, imagination,
passion
, etc. Il se modifie avec la civilisation. Les rhé
its, et alors elle est historique ; Soit pour rendre plus vivement la
passion
, et alors elle est pathétique ou figurée. Les fig
liée. L’émotion du cœur qui produit l’éloquence est le résultat d’une
passion
; mais nous n’admettons comme bonnes et légitimes
une passion ; mais nous n’admettons comme bonnes et légitimes que les
passions
qui ont une noble aspiration vers le bien ; celle
, pour combattre l’erreur par le dogme ou par le raisonnement, et les
passions
par la morale. La prédication religieuse s’appuie
où la faiblesse et l’orgueil entraînent les hommes ; de l’autre, les
passions
du cœur, jamais satisfaites, jamais calmées. Mais
un glaive qui tranche au vif toutes les questions ; elle commande aux
passions
avec autorité ; elle impose à la raison, convainc
rlaient avec l’émotion et l’entraînement d’une âme convaincue, et les
passions
et l’erreur pliaient sous le souffle de leur paro
nce oublie son but véritable, et dégénère en fléau ; elle soulève les
passions
avides et ignorantes, égare les esprits de la mul
e ton, un autre caractère ; elle s’adresse moins à la logique qu’à la
passion
; elle emprunte plus de puissance à la voix, au g
recours aux mouvements pathétiques et faire partager à l’auditoire la
passion
qui l’anime. Mais l’orateur du barreau doit évite
de l’autre chambre, et y feront entendre une éloquence animée par la
passion
du bien public et l’amour de l’auguste dynastie d
ue sa propre force, elle n’est, pour ainsi dire, que le langage de la
passion
: c’est celle de l’homme dans l’enfance des socié
et les dispose pour produire un effet commun ; elle met à profit les
passions
humaines, les échauffe, les remue à son gré ; ell
amour ou de haine, d’envie ou de faveur, en un mot, de telle ou telle
passion
, ils portent des jugemens tout différens. C’est c
ise ses forces ; ou il s’agit de les déterminer par l’intérêt ; leurs
passions
sont alors les ressorts qu’elle fait mouvoir. L’h
de ce qu’on éprouve : veræ voces ab imo pectore. (Cic.) Usage des
passions
. La tribune est le théâtre qui ouvre une plus va
it pour inspirer à l’orateur de l’élévation et de la chaleur. Là, les
passions
s’allument aisément, et la sympathie les communiq
ent la quenouille et les habits d’Omphale, en imputant cela, non à la
passion
dont il était épris, mais à l’état présent de sa
de la société, employer toutes les ressources de l’art oratoire. Les
passions
ne s’allument pas si aisément dans le cœur des ju
ation, leur déclamation pompeuse, leurs efforts pour faire naître les
passions
, paraîtrait ridicule dans le barreau moderne. L’
la profession, le caractère, les mœrs, les habitudes, les goûts, les
passions
et autres attributs semblables. La personne et l
u ressort de la morale, nous en parlerons lorsque nous traiterons des
passions
; celles de l’entendement appartiennent à la logi
vous les biens de la terre ? A-t-il voulu vous faciliter le luxe, les
passions
et les plaisirs qu’il condamne ? Sont-ce des prés
as donné les biens que vous possédez pour vous faciliter le luxe, les
passions
, les plaisirs, vous devez les partager avec les p
d’une manière absolue la pauvreté de T. Roscius avant le meurtre, sa
passion
pour les richesses, sa haine pour le défunt, revi
mes personnes dans un autre temps. Tout cela dépend des lumières, des
passions
, des préjugés de ceux à qui l’on s’adresse. Un ha
motion, et c’est dans ce degré qu’est la différence du sentiment à la
passion
. Les mêmes élémens concourent à produire les moye
ecs πάθος, mot que nous rendons par celui d’affection de l’âme, ou de
passion
: l’autre est nommé par eux ἦθος, et par nous, mœ
e ceux qui s’étaient déclarés pour Pompée, erreur, cruauté, cupidité,
passion
, prévention, entêtement, témérité : « Pour moi, d
eaux de l’ouvrage. Article II. Des Moyens d’émouvoir, ou des
Passions
. Définition des passions. Le mot de passion
e II. Des Moyens d’émouvoir, ou des Passions. Définition des
passions
. Le mot de passion dans son acception la plus gé
d’émouvoir, ou des Passions. Définition des passions. Le mot de
passion
dans son acception la plus générale, désigne les
sentimens que l’on reçoit ou que l’on communique par le discours. Les
passions
, dans le sens moral, sont des qualités inhérentes
Les passions, dans le sens moral, sont des qualités inhérentes ; les
passions
oratoires, des affections actuelles. On porte en
us. Elles doivent être un objet d’étude pour l’orateur. Quoique les
passions
proprement dites soient le sujet des préceptes de
es. Est-il d’une nécessité indispensable pour l’orateur d’exciter les
passions
? Pourquoi l’orateur doit émouvoir les passions.
rateur d’exciter les passions ? Pourquoi l’orateur doit émouvoir les
passions
. Si l’homme ne se conduisait que par les lumière
r guide, l’orateur ne serait pas obligé de se servir de la voix de la
passion
pour persuader l’esprit, ni de suivre la pente de
ps que l’esprit est devenu la dupe du cœur. Les charmes secrets de la
passion
ont pris la place des lumières naturelles de la r
sonnable, ce qui charme est juste. Chacun se faisant une raison de sa
passion
, ce qui est un plaisir dans le cœur est une vérit
; et pour gagner la raison, c’est une nécessité pour lui de gagner la
passion
. Selon Aristote, « une personne prévenue de colèr
les choses bien autrement que celle qui n’est animée d’aucune de ces
passions
, ou qui en a de contraires. Qu’un homme ait à jug
ou de la joie, de l’espérance ou de la crainte, de l’erreur ou de la
passion
, qu’à la force de la vérité, de la justice, du ra
calmer ceux qui sont contraires à sa cause. Effet que produisent les
passions
. Quintilien explique aussi comment l’effet des p
oduisent les passions. Quintilien explique aussi comment l’effet des
passions
est lié avec la nature de l’homme. « Les preuves,
reuves, dit-il, font penser aux juges que votre cause est bonne ; les
passions
font qu’ils souhaitent qu’elle soit telle, et dès
pas éloignés de le croire. Sitôt qu’ils commencent à entrer dans nos
passions
, à être portés de haine ou d’amitié, d’indignatio
ivent l’impulsion. » (L. VI, c. 2.) On a donc raison de dire que les
passions
dominent dans l’éloquence et qu’elles sont la voi
mpire qu’elle a sur les cœurs. » (Quint., l. VI, c. 2.) L’usage des
passions
est legitime. Ici il peut s’élever une question
s à l’orateur qui doit être homme de bien, vir probus, d’émouvoir les
passions
, qui de leur nature sont bien plus propres à aveu
Au premier coup d’œil, un moraliste rigide pourrait s’étonner que les
passions
soient comptées au nombre des moyens de se faire
ment que rien n’est plus naturel. En effet, c’est toujours contre les
passions
, contre l’intérêt, la cupidité, l’orgueil, la hai
l’éloquence le don d’émouvoir, et à l’orateur le droit de toucher les
passions
, c’est au profit de la justice et de la vérité ;
s moveat. (St.-Aug., de Doct. christ., l. IV) ; c’est pour purger les
passions
vicieuses par les passions nobles1. L’histoire no
t. christ., l. IV) ; c’est pour purger les passions vicieuses par les
passions
nobles1. L’histoire nous fournit plus d’une preuv
istoire nous fournit plus d’une preuve de la nécessité du secours des
passions
pour prévenir quelquefois l’injustice, et pour sa
et aux sentimens ; la seconde ajoute les accens et les mouvemens des
passions
à leur langage. Pour toucher, il faut être touch
s les plus susceptibles d’être émus, ne sauraient s’animer du feu des
passions
, qu’autant que l’orateur en est embrasé lui-même.
même les plus ignorantes, parlent quelquefois éloquemment, lorsque la
passion
ou quelque intérêt particulier les fait parler. »
que l’on se considère dans son semblable, dans ses besoins, dans ses
passions
, dans ses plaisirs, dans ses peines. Au récit d’u
me. » (Cic., De Orat., l. II, n. 211.) Motifs propres à exciter les
passions
. Les anciens ont analysé les motifs propres à ex
r. » (L. VI, c. i.) Les moyens qu’il faut employer pour émouvoir les
passions
ou pour les apaiser, sont expliqués d’une manière
pour autrui1. » Haine. Haine. « On conçoit que, pour allumer cette
passion
, il faut employer ces mêmes considérations en sen
istesse. Espérance, joie, tristesse. « On doit en dire autant de ces
passions
: c’est du bien ou du mal de ceux qui écoutent, q
s propres à les toucher1. Après avoir exposé les moyens d’exciter les
passions
, il convient de faire connaître ceux qu’on emploi
connaître ceux qu’on emploie pour les calmer. Moyens pour calmer les
passions
. Trois moyens peuvent être employés par l’orateu
ns. Trois moyens peuvent être employés par l’orateur pour calmer les
passions
excitées et enflammées par le discours de l’adver
il a allumé, c’est de montrer autant de sang-froid qu’il a exprimé de
passion
, et de réduire à rien, par un style simple et uni
t au gré d’autrui. » (Quint., l. XII, c. 9.) Observations sur les
passions
oratoires. A la connaissance des moyens d’émo
ions importantes. L’orateur doit observer si sa matière se prête aux
passions
. 1°. La première attention de l’orateur est de v
r l’auditeur aussitôt qu’il est proposé ; il n’en est point ainsi des
passions
; on ne doit point s’attendre à les soulever dès
les faire durer trop long-temps. Lorsqu’on est parvenu à exciter les
passions
, on ne doit point y insister trop long-temps ; Ci
i n’ajoute pas à ce qui s’est déjà dit, semble le diminuer, et qu’une
passion
qui languit est bientôt éteinte. » (L. VI, c. 1.)
ar le pathétique indirect, c’est à celui-ci à mettre en mouvement les
passions
de l’auditeur. Lorsqu’il l’aura ébranlé, que le m
loir donner l’impulsion, c’est lui qui la reçoit ; ce n’est plus à sa
passion
qu’il s’abandonne, mais à celle du peuple ; et en
s, de ses généraux et quelquefois même des rois. Alors le ressort des
passions
devait être souvent employé. Tout dépendait du pe
assesses, les injustices d’un autre genre que coûte cette malheureuse
passion
et tous les étranges mécomptes auxquels ses mauva
ue ce grand homme a triomphé des ennemis de l’état par sa valeur, des
passions
de l’âme par sa sagesse, des erreurs et des vanit
en preuve. (Loc. cit.) L’orateur ne doit pas négliger d’exciter les
passions
en développant ses preuves. 4°. Quoique la péror
es. 4°. Quoique la péroraison soit, à proprement parler, le lieu des
passions
, il ne faut pas attendre la fin du discours pour
autres parties du discours, dit Quintilien, l’orateur traitera chaque
passion
selon que le sujet la fera naître. S’il m’en croi
forces pour s’assurer la victoire. Il mettra en usage tout ce que la
passion
pourra lui fournir de mouvemens rapides, impétueu
it en péril, et en s’effrayant, l’effraie ; il le voit esclave de ses
passions
, et en s’affligeant de son humiliation et de son
sération. Cicéron s’est très-étendu sur les moyens d’exciter ces deux
passions
. (De inv. Rh., l. I, n. 53 et seq.), et nous a mo
dessein ; soumettre à l’examen de la sagesse et de l’équité ce que la
passion
et l’envie de nuire auraient altéré, relever ce q
ès-nécessaire à qui veut avoir l’avantage dans la dispute ; car nulle
passion
n’est si ennemie de la raison que la colère ; nul
le à vaincre se présente à l’orateur : les préjugés, les erreurs, les
passions
de ceux qui l’écoutent sont autant d’ennemis qui
ces artifices. Nous ne parlerons pas des sophismes d’amour-propre, de
passion
, d’intérêt, de flatterie. MM. de Port-Royal en on
veut dire, à communiquer les sentimens qu’on éprouve, à soulever les
passions
ou à les calmer. Opinion de Voltaire et de Buffo
fasse des tableaux frappans, capables d’inspirer l’enthousiasme et la
passion
de ces mêmes vertus ; c’est le but qu’on doit se
t du discours qu’on veuille écrire, on trouvera qu’il s’agit ou d’une
passion
à exprimer, ou d’une action à décrire, ou d’une c
u d’une action à décrire, ou d’une chose particulière à peindre. une
passion
, à exprimer Faudra-t-il exprimer une passion, ra
culière à peindre. une passion, à exprimer Faudra-t-il exprimer une
passion
, rappelez-vous que chaque passion donne à l’âme d
exprimer Faudra-t-il exprimer une passion, rappelez-vous que chaque
passion
donne à l’âme des secousses différentes, qui se m
sérieuses avec la gravité. » (Horat., Art. poët., ch. III.) Chaque
passion
parle un différent langage :(1) La colère est s
fiers. (Boil., Art poét., ch. 3. Réfléchissez donc sur la nature des
passions
dont vous voudrez peindre les effets en vous-même
d’éloquence il appartient, ensuite quels en sont les détails, quelle
passion
il faut exprimer, quelle action il faut décrire,
s discours dont le genre est modéré, tranquille sans contention, sans
passion
, le style périodique est naturellement placé, et
, ce qui nous frappe surtout, c’est sa merveilleuse invention. » La
passion
qu’on éprouve quand on écrit change le rapport de
semble exiger la nature, c’est-à-dire, l’intérêt, le sentiment ou la
passion
. Observer la gradation dans la construction. On
mbres, il faut que le plus étendu la termine. Exemple. » Lorsque nos
passions
nous abandonnent |, nous nous flattons de l’idée
. Il n’y a pas de meilleur moyen de leur découvrir ce que peuvent les
passions
et les intérêts, les temps et les conjonctures, l
rs à l’exposition et aux preuves ; pour toucher, aux sentimens et aux
passions
qui doivent régner dans tout le discours, mais su
ains mots que l’esprit peut aisément suppléer. L’ellipse convient aux
passions
vives qui ne permettent pas à celui qui en est ag
Longin remarque que cette figure est propre à exprimer le trouble des
passions
; et il cite pour exemple le passage suivant d’Hé
que ce soit un discours étudié qu’il leur apporte, mais que c’est la
passion
qui le force à parler sur-le-champ. (Traité du Su
, si c’est trop que le reste. » Les détails de tous les effets d’une
passion
, sont encore l’expression du sentiment. Hermione
e, les mouvemens du style. Il semble en effet que nos affections, nos
passions
produisent dans notre âme différens mouvemens : q
sens. Les mouvemens du style sont l’expression des mouvemens que les
passions
produisent dans l’âme. Les mouvemens du style, po
loin que les tours. Ils sont l’expression des sentimens profonds, des
passions
plus ou moins violentes. Ils appartiennent à la h
ent à ceux qui écoutent, comme il a été remarqué dans le chapitre des
passions
; et, par conséquent, elles contribuent infinimen
me le dédain, et il a lieu dans la fureur et dans l’emportement de la
passion
. Didon s’en sert à l’égard d’Énée, après qu’il a
as de vains admirateurs. (Boileau, Art poét.) Donner un frein à ses
passions
, c’est-à-dire n’en pas suivre tous les mouvemens,
et à la pensée, dans le mouvement suggéré par l’imagination ou par la
passion
, en sorte que quels que soient les mots qu’on y e
» Plus bas il ajoute : « Rien ne convient mieux aux sentimens et aux
passions
; car si les yeux, le visage, le geste, font tant
aladroit des maîtres de l’art, qui, traçant d’avance la marche de ses
passions
, arrange une exclamation pour cet endroit, pour c
e langage de l’imagination, mais elles ne sont point l’expression des
passions
énergiques. Il s’ensuit que la narration tranquil
rapide, et que s’il s’en présente quelqu’une dans la véhémence de la
passion
, un seul mot la doit exprimer. Règles de ces fig
mpez tout pacte avec l’impiété. Cette figure sert aussi à peindre la
passion
: Verba geminantur miserandi causâ. (Quint.,ibid
la passion : Verba geminantur miserandi causâ. (Quint.,ibid.) Toute
passion
s’occupe fortement de son sujet, et se plaît à ré
avec vous ! » En un mot, la répétition est le langage de toutes les
passions
. Antithèse. L’antithèse est un tour de phrase q
que l’apostrophe est une des figures les plus propres, à exciter les
passions
, à remuer, à maîtriser les âmes ; mirè movet. (Qu
berté du poëte. En outre, elle doit être inspirée à l’orateur par une
passion
vive : Magna quædam vis eloquentiæ desideratur.
ts qu’il fait, les peines qu’il se donne pour parler le langage d’une
passion
qu’il n’éprouve point, et qu’il ne peut nous fair
flatterie en fait encore un usage plus fréquent. Elle convient à la
passion
. Cette sorte de figure s’emploie aussi dans les
tene medio. (Phars., lib. I.) Elle n’est vraisemblable que dans la
passion
. Comme l’exagération suppose de la chaleur, de l
que ces hardiesses ne choquent, c’est de ne les employer que dans la
passion
et aux endroits qui semblent à peu près les deman
ent pas toute fois d’être fort agréables à cause qu’elles émeuvent la
passion
, je veux dire qu’elles excitent à rire. Tel est c
., sur des affaires douteuses, on doit commencer par dépouiller toute
passion
; la haine, l’amitié, le courroux, la pitié même.
voit difficilement la vérité ; et quiconque se conduit au gré de ses
passions
sert mal ses propres intérêts, etc… » (Sall., de
es, fruit d’une réflexion froide, ne conviennent pas au langage de la
passion
. Placées à propos et heureusement exprimées, elle
antôt des ornemens, et tantôt des expressions de sentimens vifs et de
passions
exaltées. Elles doivent être employées avec mesu
bles ? comme s’il pouvait ignorer que le soin de l’expression rend la
passion
suspecte, et que l’artifice et la vérité se trouv
nasse en un temps qu’il n’était plus que de pierre, d’avoir autant de
passion
pour son rare mérite, qu’il en avait quand il éta
mparaison juste et fleurie, est un défaut quand la raison seule ou la
passion
doivent parler, ou bien quand on doit traiter de
la poésie et dans l’éloquence, dit Voltaire, les grands mouvemens des
passions
deviennent froids quand ils sont exprimés en term
tre grandeur que celle de Corneille et de Bossuet ? y a-t-il d’autres
passions
que celles qui ont été maniées par Racine ? y-a-t
issance approfondie des sciences, du cœur humain, des caractères, des
passions
, des mœurs des hommes ; une ample provision de pe
ssif, qu’un cri passionné agissent plus fortement, excitent mieux les
passions
que ne pourrait le faire le discours le plus éloq
entimens, de la force au raisonnement même ; elle excite ou calme les
passions
: sans elle point d’émotions. De ce que nous veno
, une pour la crainte, pour la souffrance et pour le plaisir. Chaque
passion
en a un qui lui est propre. Mais comment exprime
ion des moyens, dans la vivacité de l’argumentation et la chaleur des
passions
que l’action se développe et s’anime ; c’est alor
ent point trop multipliés, expriment merveilleusement les différentes
passions
. Élevée, elle admire : tournée vers la gauche ell
encore Quintilien, c’est le visage. Il n’y a sorte de mouvement et de
passion
qu’il n’exprime. (In ore sunt omnia,Cic.) Il mena
cit.) C’est alors qu’ils peignent d’une manière admirable toutes les
passions
de l’âme. Vous les voyez ardens et enflammés dans
i se composent d’hommes éclairés et qui raisonnent de sang-froid, les
passions
ne trouvent pas ce libre essor et cette vaste car
; avec quelles adresse ils font naître toute sorte de sentimens et de
passions
. Quand nous aurons bien approfondi tout cela, c’e
II. Moyens qui naissent de la cause 119 Motifs propres à exciter les
passions
121 Des moyens de calmer les passions 126 Sang-
Motifs propres à exciter les passions 121 Des moyens de calmer les
passions
126 Sang-froid ibid. Mouvemens contraires ibid.
ns contraires ibid. Le rire. — Du ridicule 127 Observations sur les
passions
oratoires 131 Livre second. De la disposition 1
les trois moyens de persuasion. Lieux qui lui sont propres. Usage des
passions
. Restriction à faire. Objet de l’éloquence de la
té. Exemples. L’orateur doit rendre la vérité aimable. Définition des
passions
. Elles doivent être un objet d’étude pour l’orate
un objet d’étude pour l’orateur. Pourquoi l’orateur doit émouvoir les
passions
. Effet que produisent les passions. Le talent de
urquoi l’orateur doit émouvoir les passions. Effet que produisent les
passions
. Le talent de les exciter fait le grand orateur.
passions. Le talent de les exciter fait le grand orateur. L’usage des
passions
est legitime. 1. Cette question, qui tient à la
jet et ses auditeurs. Moyen d’y parvenir Motifs propres à exciter les
passions
. Amour. 1. Voyez comment les députés de Capoue
s exploits. (Tit-Liv., l. XXI, c. 43 et seq.) Moyens pour calmer les
passions
. Sang-froid. Mouvemens contraires. Rire. Définiti
d dans le barreau. L’orateur doit observer si sa matière se prête aux
passions
. Il ne doit pas brusquer les mouvemens passionnés
ouver tout ce qu’il dit. L’orateur ne doit pas négliger d’exciter les
passions
en développant ses preuves. La péroraison a deux
on des mots : 1°. les sons de la nature ; 2°. les mouvemens ; 3°. les
passions
et les émotions de l’âme. Les sons de la nature.
cendu, L’équipage suait, soufflait, était rendu. (La Fontaine.) Les
passions
et les émotions de l’âme. 3°. Le son, au premier
vé par le pouvoir qu’a la musique de calmer ou de réveiller certaines
passions
, et de faire naître telles idées plutôt que telle
n qui convient aux divers endroits des discours. Soit qu’on ait : une
passion
, à exprimer (1). ………….. Tristia mœstum Vulcum v
s la plaisanterie. Elle embellit les descriptions. Elle convient à la
passion
. Elle ne doit point être exagéree. Elle n’est vra
lle ne doit point être exagéree. Elle n’est vraisemblable que dans la
passion
. Correctifs dont elle a besoin ordinairement. Iro
t tonique. » (Élém. de litt., au mot accent.) Accent oratoire Chaque
passion
en a un qui lui est propre. Sa puissance dans l’a
les événements se pressèrent tellement, tous les intérêts, toutes les
passions
froissées se heurtèrent avec une telle impétuosit
es souvenirs auxquels il est difficile de toucher, sans réveiller des
passions
. À peine les états-généraux furent-ils assemblés,
n’en servit que mieux la cause de l’éloquence, en mettant toutes les
passions
, tous les intérêts aux prises, dans le sein d’une
utes les lois, qui, pour peu qu’elles blessassent ses intérêts ou ses
passions
, n’étaient que le code de la tyrannie régularisée
jamais de système fixe, si ce n’est celui de servir son intérêt et sa
passion
, aux dépens de tous les partis. « Son esprit (dit
le sort de cette portion de l’art oratoire, qu’il lui faut de grandes
passions
à émouvoir, de grands intérêts à démêler, pour qu
lement dans le silence, à proportion que se calme l’effervescence des
passions
, que les choses rentrent dans l’ordre, et que les
’art de faire prévaloir ses raisons sur les avis opposés. Et comme la
passion
du commandement n’est pas moins naturelle aux par
dépend du tireur. L’exaltation furieuse d’un sauvage qui connaît les
passions
de la foule et qui les partage peut frapper aussi
us simple que chez nous. On peut dire qu’elle se borne à soulever les
passions
. Or, les passions du barbare sont comme les capri
nous. On peut dire qu’elle se borne à soulever les passions. Or, les
passions
du barbare sont comme les caprices de l’enfant ;
il l’atteint d’un bond, comme la panthère sa proie. Au contraire, les
passions
de l’homme civilisé sont prudentes, patientes, hy
e son courage ; il doit se posséder au point de paraître étranger aux
passions
qu’il excite ; il doit, sachant qu’il parle au pe
e d’Ithaque connaît merveilleusement le cœur humain ; il a étudié les
passions
et sait l’art de les remuer ; mais les passions a
ain ; il a étudié les passions et sait l’art de les remuer ; mais les
passions
auxquelles il s’adresse sont celles d’un demi-bar
quence aussi habile, mais plus noble, parce qu’elle s’adressera à des
passions
plus élevées. Ulysse, alors devenu citoyen, s’app
ices plus inexplicables que ceux de la mer ; il a pour ses favoris la
passion
violente et meurtrière d’un enfant pour ses jouet
jalouse, les épie, les accuse, les condamne avec l’emportement de la
passion
et la joie de la vengeance satisfaite ; les plus
quence n’est-elle, à vrai dire, que l’art de persuader en remuant les
passions
: art méprisable, si les passions auxquelles il s
e l’art de persuader en remuant les passions : art méprisable, si les
passions
auxquelles il s’adresse sont viles ; art sublime,
ever leur patrie au premier rang, maintenir leur ascendant contre les
passions
du peuple, les haines des factions, les intrigues
qu’elle avait joué pendant les guerres Médiques. C’est à ces grandes
passions
que Démosthène s’adressa. Il ne désespéra pas de
er ces hommes ? La plupart sont tellement prévenus contre elle par la
passion
ou par l’intérêt qu’elle a besoin de ces artifice
faiblesse. Cette race ardente, incapable de résister au langage de la
passion
, imita l’artifice d’Ulysse l’avisé, qui, pour sau
es avec de la cire. Athènes défendit à ses orateurs de s’adresser aux
passions
; elle les enferma dans le simple exposé des fait
précier sainement vos raisons, si vous essayez de soulever en moi les
passions
, je me méfie de vous et je vous retire ma confian
er les cœurs après avoir éclairé les esprits ; il faut achever par la
passion
l’œuvre du raisonnement. C’est sur ce point que D
s figures, ces comparaisons hardies que Démosthène prodigue, c’est la
passion
qui les trouve, l’esprit les chercherait en vain.
remonte sans cesse de son cœur à ses lèvres. En effet le propre de la
passion
est de se répéter toujours, mais sans se copier j
e qui ait jamais remué les entrailles humaines ; il ne reste plus des
passions
qui l’ont inspirée qu’un écho vague et lointain ;
la chaleur sympathique d’une raison sereine qui tend à maîtriser les
passions
en affermissant les croyances. C’est nourrissant,
urs une partie ; ils nous pourraient donner lieu de remarquer que les
passions
font d’ordinaire un effet tout contraire à celui
s. Nous y pourrions voir aussi avec étonnement à quel point ces mêmes
passions
aveuglent ceux qui en sont possédés ; car ces eff
e ressouvenir soit des fautes où nous sommes autrefois tombés par des
passions
semblables, soit de celles où nous tombons encore
ssions semblables, soit de celles où nous tombons encore par d’autres
passions
qui ne sont peut-être pas moins dangereuses et da
nous concevons contre les hommes les irrite contre nous et rend leurs
passions
plus vives ou plus agissantes1. 1. M. Géruzez.
un art très-sérieux, destiné à instruire les hommes, à gouverner les
passions
, à corriger les mœurs, à soutenir les lois, à dir
t au raisonnement. 3. Leurs rapports. — Une conviction profonde, une
passion
ardente produit les élans de l’éloquence, en deho
il n’est qu’une exception et ne produit que des éclairs passagers. La
passion
inspire un mot sublime, comme le qu’il mourût du
t avoir encore plus de solidité dans la pensée, plus de calme dans la
passion
, plus de correction dans le style. La rhétorique
urs ait précédé toutes les autres formes littéraires. L’intérêt et la
passion
ont fait les premiers orateurs, comme les émotion
s mœurs qui peuvent plaire, les arguments capables de convaincre, les
passions
qu’il est bon d’exciter. Boileau a dit : Avant d
es preuves, à sa sensibilité et à sa volonté par les mœurs et par les
passions
. On a dit avec raison : Convaincre est l’essentie
rois subdivisions de l’invention dans cet ordre : mœurs, arguments et
passions
; en effet cet ordre correspondra aux trois parti
l’éloquence que de lui ôter l’émotion et le charme qui naissent de la
passion
et des mœurs. Cependant la preuve est bien le cor
plus brillantes ; 2° comment le raisonnement peut être revêtu par la
passion
et l’imagination d’ornements qui en dissimulent l
iennent et sont indispensables à la vie. Après les arguments vient la
passion
, qui circule comme le souffle et anime la matière
nait de jurer la paix — dans son propre château — pour satisfaire une
passion
insensée — en abusant de la confiance du connétab
effets : De l’ambition naissent les jalousies dévorantes ; et cette
passion
si basse et si lâche est pourtant le vice et le m
mis leur sont plus amères qu’à nos ennemis mêmes… Enfin cette injuste
passion
tourne tout en amertume, et on trouve le secret d
roduire une récolte plus belle et plus abondante. Leçon VIII. Des
passions
. 1. Des passions. — 2. De l’amour et de la hai
plus belle et plus abondante. Leçon VIII. Des passions. 1. Des
passions
. — 2. De l’amour et de la haine. — 3. Des autres
. 1. Des passions. — 2. De l’amour et de la haine. — 3. Des autres
passions
. — 4. Pathétique de Démosthène- — 5. Conditions d
Pathétique de Démosthène- — 5. Conditions du pathétique. 1. Des
passions
. — Les pussions sont, pour l’écrivain comme pour
u lecteur, ainsi que les arguments peuvent le convaincre, de même les
passions
servent à le toucher. La fonction propre de la se
c’est l’amour ; si elle veut s’en éloigner, c’est la haine. Ces deux
passions
, l’amour et la haine, sont donc le fond de toutes
éperdue : Voilà comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue. 3. Des autres
passions
, — Pour les passions dérivées et secondaires, les
Pyrrhus vint s’offrir à ma vue. 3. Des autres passions, — Pour les
passions
dérivées et secondaires, les grands écrivains off
hétique de Démosthène. — Démosthène a dû toute sa force oratoire à la
passion
dont’ son patriotisme animait ses discours ! « Il
er fixement la foudre qui tombe que de résister à la puissance de ses
passions
. » Voici par quels mouvements Démosthène cherche
e, même parmi ceux qui lui paraissent le plus dévoués ; et toutes les
passions
humaines, quelles qu’elles soient, agitent aussi,
on ne pense qu’à Philippe qui envahit tout. Telle est l’éloquence des
passions
. 5. Conditions du pathétique. — Mais plus l’empl
des passions. 5. Conditions du pathétique. — Mais plus l’emploi des
passions
est un moyen énergique et d’un effet irrésistible
des pleurs il faut que vous pleuriez. Celui-là seul peut exciter les
passions
qui les éprouve en lui-même, soit par un sentimen
propos d’un chapon volé par un chien, multiplie les mouvements et les
passions
oratoires : Qu’arrive-t-il, messieurs ? On vient
les esprits qu’après les avoir soumis par la force des raisons, et la
passion
n’a de prise que sur ceux qui sont déjà charmés e
au milieu d’une assemblée à jeun. C’est donc surtout à la fin que la
passion
a le droit d’éclater ; alors qu’il ne s’agit plus
u’à augmenter l’effet de cet admirable morceau, modèle de l’usage des
passions
: Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous
igénie en Aulide ; il faut voir avec quel soin les emportements de la
passion
sont préparés et amenés par le poëte. Achille se
n peut passer à un second, à un troisième ; il n’en est pas ainsi des
passions
, et l’on ne saurait du premier coup exciter la pi
e laissent persuader que par des mouvements qui les transportent. Les
passions
sont l’âme et la vie de l’éloquence ; les preuves
oquence ; les preuves font estimer notre cause la meilleure, mais les
passions
font que nos auditeurs veulent qu’elle soit telle
vers peu venu être résumés en trois préceptes : I. Ne faire appel aux
passions
que dans les sujets qui comportent le pathétique.
Leçon X. Rapports entre les moyens d’action (mœurs, arguments et
passions
). 1. Unité du but. — 2 diversité des moyens. —
. Unité du but. — 2 diversité des moyens. — 3. Quand les mœurs et les
passions
domineront. — 4. Précautions et mesure. — 5. Préd
aire par les mœurs, à convaincre par les arguments, à toucher par les
passions
. Si nous n’avions comme auditeurs ou comme lecteu
et la fermeté. 2. Diversité des moyens. — Ainsi mœurs, arguments et
passions
, tout concourt à un seul et même but. Des argumen
a parole est stérile comme la graine jetée au vent ; des mœurs et des
passions
naît la chaleur, faute de laquelle une compositio
é une place importante à l’étude et à l’analyse des caractères et des
passions
; en effet, ce sont les dispositions d’humeur et
circonstances, et par suite, de la préférence à donner aux mœurs, aux
passions
ou aux arguments. 3. Quand les mœurs et les pass
aux mœurs, aux passions ou aux arguments. 3. Quand les mœurs et les
passions
domineront. — L’emploi des mœurs, c’est-à-dire d
fois qu’on adressera la parole à des cires faibles ou dominés par la
passion
: les enfants, les vieillards, les puissants et l
s et mesure. — Les mêmes esprits sont encore les plus accessibles aux
passions
; ce sont les âmes dont la sensibilité est la plu
qu’il faut avoir recours à cette arme puissante mais dangereuse de la
passion
. 5. Prédominance des arguments. — Les arguments
mmes sont à des degrés divers et passionnés et raisonnables. Les plus
passion
nés sont accessibles à la voix de la raison, sans
tes ; les plus raisonnables peuvent céder aux, entraînements de la
passion
, car ce ne sont pas des anges. C’est donc une étu
son expérience pour saisir les nuances infinies du sentiment et de la
passion
. 7. Du pathétique chez lesanciens. — Une observa
le qu’il ne faut pas négliger, c’est que dans l’antiquité l’appel aux
passions
était d’un usage fréquent et presque traditionnel
ner chez vous l’ithos et le pathos6 ! c’est-à-dire les mœurs et les
passions
; et Racine a donné comme le comble de la bouffon
nné comme le comble de la bouffonnerie dans ses Plaideurs l’appel aux
passions
par la vue de la famille éplorée du chien Citron.
amenées aux six règles suivantes : I. Les mœurs, les arguments et les
passions
doivent concourir pour produire la persuasion. II
moyens doit prédominer dans toute composition.. III. Les mœurs et les
passions
conviennent surtout dans les œuvres gui s’adresse
uand on s’adresse à des hommes réfléchis. V. L’abus des mœurs et des
passions
conduit très-vite au ridicule. VI. La réflexion,
re même des moyens, l’accumulation des sentiments, des preuves et des
passions
, fait dans l’intelligence comme une sorte de chao
des circonstances où trop brusque, cette communication heurterait les
passions
régnantes, les opinions reçues, et par suite cour
sont opposés. — Enfin, la péroraison couronne l’œuvre en excitant les
passions
de l’auditeur ou du lecteur en faveur de notre ca
, ou là pénétration du jugement dans l’argumentation, ou l’ardeur des
passions
en vue de toucher les âmes. Mais il s’agit d’une
ns, je voudrais bien vous plaire, mais j’aime mieux vous sauver. » La
passion
du bien et de la justice est la seule qu’il convi
ers où le début peut et doit être véhément : C’est le cas où une vive
passion
de joie ou de douleur occupe déjà le cœur de ceux
’une exception ; et d’ailleurs, même en cédant à l’entraînement d’une
passion
généreuse, l’orateur ou l’écrivain se préoccupera
ce. III. Conserver ces qualités, même dans l’exorde ex abrupto où la
passion
ne doit jamais être aveugle et déréglée. IV. Evi
dace et les traits d’un ennemi. Bourdaloue traitant le mystère de la
Passion
prend pour texte : Les Juifs demandent des mirac
us lesquels il compte l’envisager. Massillon, sur le même sujet de la
Passion
, prend pour texte : Tout est consommé, et il fait
ue de goût. La division proposée par Massillon dans son sermon sur la
Passion
réunit tous les avantages d’une bonne division9 :
rêt dans les sujets simples et qui ne se prêtent pas au mouvement des
passions
. C’est dans ces conditions que le naturel sera le
es sont familières à la. foule, dont elles servent lès plus mauvaises
passions
: Un fait isolé, rare et sans conséquence, donné
e nous soutenons est établie dans les esprits par un préjugé, par une
passion
ou par une argumentation antérieure. Ainsi quand
récision et de loyauté. Leçon XXI. De la péroraison. — Emploi des
passions
. 1. Objet de la péroraison. — 2. Des deux par
. Des deux parties de la péroraison : récapitulation. — 3. Emploi des
passions
. — 4. De la simple conclusion. — 5. Style de la p
arties distinctes, l’une qui se rapporte aux arguments et l’autre aux
passions
. La première partie ou récapitulation est bonne e
vous résumez le discours, vous ne le recommencez pas. 3. Emploi des
passions
, — La deuxième partie de la péroraison se rapport
i des passions, — La deuxième partie de la péroraison se rapporte aux
passions
qu’il s’agit d’éveiller et d’exciter vivement. Qu
ujet ; chaque objet présenté au lecteur a son intérêt et son genre de
passion
. Ainsi c’est la passion de la science, l’amour de
enté au lecteur a son intérêt et son genre de passion. Ainsi c’est la
passion
de la science, l’amour de la vérité que Descartes
causes et de tous les remèdes dont la nature nous a pourvus. La même
passion
anime d’une noble ardeur cette admirable conclusi
existence mise au service de la gloire de la France, telles sont les
passions
que Bossuet cherche à exciter dans l’admirable pé
a récapitulation à l’expression la plus vive et la plus touchante des
passions
; c’est le comble de l’art15 : Jetez les yeux de
et qu’il se rencontre bien des cas dans lesquels l’appel très-vif aux
passions
serait ridicule. En effet rien ne demande plus de
oraison. L’analogie est la même que celle qui rapproche les mœurs des
passions
et l’action de plaire de l’action de toucher ; c’
comporte un sujet aussi difficile et aussi hasardeux que l’appel aux
passions
, les remarques relatives à la péroraison peuvent
er seulement ce que la confirmation a de plus fort. III. L’appel aux
passions
doit être subordonné à la nature du sujet. IV. I
par l’autre, ce qu’il y a de plus flatteur et de plus délicat dans la
passion
… Corneille est plus moral, Racine plus naturel.
re au genre sérieux : ce style exprime parfaitement la vivacité de la
passion
; il convient aussi à l’histoire, et il est indis
Bossuet. Le tour imprécatif atteint les dernières limites de la
passion
. C’est le tour que Phèdre emploie contre la malhe
une des manifestations les plus spontanées de l’imagination et de la
passion
: or, l’homme n’est jamais absolument dépourvu d’
on : or, l’homme n’est jamais absolument dépourvu d’imagination et de
passion
; par conséquent, le style figuré convient à l’él
end les hommes éloquents dans les grands intérêts et dans les grandes
passions
. Quiconque est vivement ému, voit les choses d’un
licence et la concession. 3° Les figures de pensée qui excitent les
passions
. Ce sont les plus puissantes de toutes ; elles at
uler, avide du bien d’autrui, prodigue du sien, entraîné par <1 es
passions
ardentes ; il avait assez d’éloquence, peu de jug
s et les plus petits qui nous fait sourire d’une douce pitié pour nos
passions
, si voisines des passions de l’animal. L’allusion
ous fait sourire d’une douce pitié pour nos passions, si voisines des
passions
de l’animal. L’allusion donne aussi plus de charm
la main légèrement essuie Ces longs canaux engorgés par la suie. La
passion
a aussi ses périphrases. Quand Agrippine veut, dé
; c’est le langage de la flatterie ou d’un aveuglement produit par la
passion
. Molière donne des exemples charmants d’atténuati
, seigneur, m’empêche de poursuivre. Quelle agitation tumultueuse de
passions
contraires dans ces deux réticences d’Athalie : D
es contrastes. Leçon XXXII. Des figures de pensée qui expriment la
passion
. 1. De l’exclamation. — 2. De la sentence. — 3
u’un écrivain se sent transporté lui-même d’un sentiment vif et d’une
passion
sincère, l’exclamation se produit par un mouvemen
grec, est une personnification des choses. Rien de plus naturel à la
passion
que de prêter le sentiment, la vie, l’action, la
à la narration. IV. La prosopopée ne convient qu’à l’expression d’une
passion
très-violente dont tes hallucinations animent tou
sentiment, la dureté de l’âme, l’aveuglement du cœur, le torrent des
passions
, le poids de la volonté. — Le feu de la jeunesse,
on plus un ornement que cherche Théramène ; il parle le langage de la
passion
; il trahit cette illusion naturelle de la douleu
désigner saint Paul : Un chrétien toujours attentif à combattre ses
passions
meurt tous les jours avec l’Apôtre. Dans le mouv
ette insistance donne plus de force à l’expression, et convient à une
passion
vive : Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est une
e des rhéteurs mise en pratique sans art et par l’élan spontané de la
passion
. Leçon XXXV. Du style. — Qualités générales du
’architecture d’un théâtre diffère de celle d’une église ; de même la
passion
ne s’exprime pas comme la raison ; le physicien e
relatives au style élevé. . Du style élevé. — L’homme exalté par la
passion
sort de lui-même, dépasse la sphère habituelle de
. Le style élevé est donc le langage d’une imagination exaltée, d’une
passion
ardente, d’une conception très-vive : c’est le to
vement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, dès sentiments, des
passions
; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et é
’énergie excitée encore et développée, par la -vivacité pressante des
passions
: les idées et les images se pressent et s’accumu
oureux. La vivacité des images, la grandeur des figures, l’ardeur des
passions
sont les caractères moraux de la poésie ; ils tie
és aux poëtes. Pour frapper vivement l’imagination, pour émouvoir les
passions
, cette langue a besoin d’une grande liberté de mo
serva comme son objet propre la traduction vive des sentiments et des
passions
; la prose fut le langage de la pensée et du rais
foucauld, La Bruyère et Vauvenargues, ont sondé les caractères et les
passions
des hommes. On compte encore au nombre des philos
les pensées de l’âme humaine. Le Roman est le récit d’aventures et de
passions
imaginaires. C’est un tableau de la vie morale, d
les communique. L’orateur prendra donc tous les tons convenables aux
passions
qu’il se proposera d’exciter dans les cœurs… N’a-
ssance du discours parlé. II. La voix doit être animée de toutes les
passions
mêmes du cœur. III. Elle doit avoir toujours de
Dans ce pays, où l’amour de la parole et le goût des arts étaient les
passions
nationales, le soin et le culte de la forme avaie
l’occasion desquelles l’âme des jeunes gens peut s’exalter jusqu’à la
passion
et se développer avec un éclat dont nos annales d
images par des effets de contraste. III. Introduire l’homme avec ses
passions
pour donner au tableau un mouvement dramatique.
eintures morales où chacun se retrouvait ; il a fait une anatomie des
passions
du cœur humain qui égale les Maximes de M. de la
pour en chercher un qui ne convient pas ? C’est un goût dépravé, une
passion
aveugle de dire quelque chose de nouveau. L’abbé
réparateur de tous les désordres, de tous les maux qu’engendrent vos
passions
et vos funestes doctrines. Sa vie entière n’est q
le faible, affermi dans la vertu lésâmes troublées par les orages des
passions
. Après une journée remplie de pareils bienfaits l
au lieu d’un caractère ; c’est la peinture des dispositions ou des ’
passions
qui dominent le cœur d’un homme et lui donnent sa
leur servir d’exemples et de modèles ; bien que l’admiration soit une
passion
noble et feconde, il s’en faut que tous les portr
le moyen âge, Venise plus asiatique qu’européenne, n’ayant aucune des
passions
de l’Italie où elle avait à peine un pied-à-terre
contre l’aristocratie féodale des Gibelins, soufflant à l’Italie les
passions
guelfes dont elle était dévorée, puis, comme tout
les nations ; elle est surtout la recherche des causes, l’analyse des
passions
humaines et l’appréciation des événements importa
ontradictoires ; ensuite viennent les prières inspirées par dii erses
passions
; enfin la prière de Xilander lui-même, prière pl
bondance, une douce gaieté, des mœurs simples et pures ; il admet des
passions
douces et modérées qui peuvent produire des chans
ix, de ces biens pour lesquels les hommes se sentent nés, quand leurs
passions
leur laissent quelques moments de silence pour se
les jeux, l’ambition d’entretenir un troupeau nombreux et fécond, des
passions
douces, tendres et modérées, mais jamais de ces p
fécond, des passions douces, tendres et modérées, mais jamais de ces
passions
violentes et cruelles qui sont le fléau de la soc
spèce de dissimulation, d’imposture et de trahison. Il faut que leurs
passions
, même les plus gaies ou les plus tristes, aient u
, une réflexion ou un sentiment développé, ou enfin la peinture d’une
passion
pastorale. Nous citerons Myrtile ou la piété fili
action, cette action doit être mise en récit. Si l’idylle exprime une
passion
, il faut que cette passion s’exhale en plaintes,
tre mise en récit. Si l’idylle exprime une passion, il faut que cette
passion
s’exhale en plaintes, en reproches modérés, si el
ande un plan ; il faut ici une image, une pensée, un sentiment ou une
passion
qui se développe dans de justes proportions. 165.
a une éloquence naturelle. Tout homme, lorsqu’il est agité de quelque
passion
, peut être éloquent sans art, parce que la source
vision. — Preuves. — Mœurs. — Bienséances et précautions oratoires. —
Passions
. Inventer, c’est chercher, trouver y choisir le
c l’esprit par les preuves, on plaît par les mœurs, on touche par les
passions
, trois moyens que l’orateur doit savoir également
l’analyse oratoire en examinant ce que l’expression, les figures, les
passions
, ajoutent à la force réelle des preuves. Il est a
es même de la plupart des juges dont il avait composé le tribunal.
Passions
. Passions, en latin affectus, manières différe
plupart des juges dont il avait composé le tribunal. Passions.
Passions
, en latin affectus, manières différentes dont l’â
qu’elle les juge convenables ou contraires à son bonheur. Il y a deux
passions
générales, l’amour et la haine, dont toutes les a
toutes les autres ne sont que des développements et des nuances. Les
passions
sont naturelles, et en ce sens elles sont bonnes,
biens que l’homme doit désirer ou les maux qu’il doit fuir. Mais les
passions
se dépravent, et c’est pour les réprimer et les c
a demandé s’il est permis à l’orateur d’employer les mouvements, les
passions
: la réponse est simple. Les passions sont souven
d’employer les mouvements, les passions : la réponse est simple. Les
passions
sont souvent le seul moyen qui puisse décider la
ue l’esprit a déjà été convaincu par des preuves. En second lieu, les
passions
sont un moyen qui peut être bon en lui-même, et i
elle-même. Il est donc permis, souvent même nécessaire d’employer les
passions
. Mais la difficulté est de les trouver. Où l’orat
deviennent difficiles. Il doit d’abord examiner si le sujet prête aux
passions
, quelle espèce de passion il lui convient d’excit
oit d’abord examiner si le sujet prête aux passions, quelle espèce de
passion
il lui convient d’exciter. Ce n’est pas assez qu’
onvient d’exciter. Ce n’est pas assez qu’il se pénètre lui-même d’une
passion
quelconque, il faut de plus qu’il connaisse les d
l’analyse des péroraisons qu’on apprendra la manière de conduire les
passions
avec discernement et justesse. Questions. Q
-vous par Bienséances ? — Précautions oratoires ? — Définissez le mot
passion
. — Quelles sont les deux passions principales ? —
ions oratoires ? — Définissez le mot passion. — Quelles sont les deux
passions
principales ? — Est-il permis à l’orateur d’emplo
orateur d’employer les mouvements ? — Où l’orateur cherchera-t-il les
passions
? — Quelles qualités lui sont nécessaires pour le
qui forme le corps du discours. — Pour quel moment sont réservées les
passions
. — Parties essentielles du discours. — Exorde ; s
ont la partie essentielle, formeront le corps du discours. Enfin, les
passions
, s’il est utile ou nécessaire de les émouvoir, se
péroraison de la Milonienne est un exemple admirable de l’emploi des
passions
; si on la trouvait longue, il faudrait se rappel
à la noblesse des pensées, à la hardiesse des images, à la force des
passions
. Ces différences générales entre les trois styles
Le sentiment est sublime, lorsqu’il part d’une âme saisie de quelque
passion
forte, de courage, de générosité, de constance, a
antes et gracieuses ; enfin, il y a des affections douces, il y a des
passions
véhémentes. La nature seule, sans que nous connai
eurs, qu’est-ce qu’une armée ? C’est un corps animé d’une infinité de
passions
différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour
s, « Je leur semai de fleurs le bord des précipices : « Près de leurs
passions
rien ne me fut sacré ; « De mesure, et de poids j
lamation est le langage naturel du sentiment, l’éruption subite d’une
passion
, d’un mouvement que l’âme ne peut plus contenir ;
plusieurs partis, ou les anxiétés de l’âme combattue par différentes
passions
. Elle paraît fréquemment dans les tragédies, surt
client des vœux d’un bon citoyen, d’une âme élevée et supérieure aux
passions
du vulgaire : « Valeant inquit, cives mei, etc.16
’indignation, la fureur, ou égarée par le désespoir ; elle suppose la
passion
exaltée au dernier point, elle doit donc être rar
lus gracieuses, lorsqu’on est occupé d’images agréables ou affecté de
passions
plus tendres ; la voix, le ton, les mots devienne
e de l’âme agitée. Dans des situations plus tranquilles, le calme des
passions
permet aux idées de se développer ; elles se lien
l’âme par des idées grandes et nobles, ou enfin de l’émouvoir par des
passions
douces ou impétueuses. Pour tous ces effets il fa
art oratoire, est la marche, le progrès des idées, des images ou des
passions
, tantôt plus lents, tantôt plus rapides vers le b
être pour toujours. Ce n’est pas qu’il doive jamais composer avec les
passions
, ou ménager les faiblesses ; il doit tonner contr
une lice ouverte où l’éloquence et le zèle divin, aux prises avec les
passions
, les vices, les faiblesses, les erreurs de l’huma
yens capables d’émouvoir ceux qui l’écoutent, intéresser toutes leurs
passions
au succès de sa cause, entrer dans leurs sentimen
d’elle et de la majesté de son objet, d’opposer le vice au vice, les
passions
aux passions ; de faire agir en sa faveur la vani
la majesté de son objet, d’opposer le vice au vice, les passions aux
passions
; de faire agir en sa faveur la vanité, l’orgueil
une autre face : c’est la vie privée, c’est la multitude, ce sont les
passions
, les intérêts, les accidents de tous les jours, l
né, que le récit en soit vif, intéressant, les peintures variées, les
passions
peintes avec naturel ; que les évènements s’encha
nt le but élevé que nous venons d’indiquer. Trop souvent il peint les
passions
sous des couleurs vives et attrayantes ; trop sou
affinés, des situations fausses, extravagantes, invraisemblables, des
passions
exagérées. La critique a beau élever sa voix sévè
e des femmes, leur vie retirée, affaiblissaient la puissance de cette
passion
, qui joue un si grand rôle dans les romans modern
tableaux de famille, il entre dans tous les détails et les effets des
passions
. C’est surtout des sentiments du cœur qu’il tire
dans leurs rapports avec notre âme, nos idées, nos sentiments et nos
passions
, en un mot, avec notre vie intellectuelle et mora
du sang dans un visage humain, où nous apercevons des sentiments, des
passions
, une intelligence, une âme. La nature entière se
poète à animer la nature physique, à lui prêter des sentiments et des
passions
analogues aux sentiments et aux passions qu’il ép
prêter des sentiments et des passions analogues aux sentiments et aux
passions
qu’il éprouve lui-même. La foudre est peur lui la
La poésie antique alla jusqu’à personnifier, diviniser et adorer les
passions
. Elle fut ainsi détournée de son but moral par le
roge point à la noblesse de son caractère en cherchant à émouvoir les
passions
de ceux qui l’écoutent ? Ce n’est qu’une question
echerche de la vérité, en matière d’information ou d’instruction, les
passions
sont tout à fait déplacées, et il serait absurde
e pour persuader les hommes, il faut s’adresser plus ou moins à leurs
passions
, parce que les passions sont la source de toutes
mes, il faut s’adresser plus ou moins à leurs passions, parce que les
passions
sont la source de toutes les actions humaines. L’
ndignation ou la pitié, bien que l’indignation et la pitié soient des
passions
. Les anciens, dans leur rhétorique, avaient essay
tion. Ils firent des recherches métaphysiques sur la nature de chaque
passion
, ils en donnèrent des définitions, des descriptio
les produire. Aristote, dans sa Rhétorique, a traité de la nature des
passions
avec autant de profondeur que de subtilité, et ce
un talent que l’on puisse devoir à la connaissance philosophique des
passions
. C’est la nature qui nous l’accorde en nous douan
uant d’une sensibilité vive et profonde. L’on pourrait savoir sur les
passions
tout ce que l’observation peut apprendre, et n’êt
er de quitter ses auditeurs au moment où ils sont encore animés de la
passion
qu’il a su leur inspirer, après les avoir convain
ire l’émotion que vous vous proposiez d’exciter ; enflammez enfin les
passions
de vos auditeurs à l’instant où ils se livrent à
n pas la faire naître. La nature a voulu que chaque émotion ou chaque
passion
soit excitée par certains objets correspondants,
sée, il n’est pas au pouvoir de l’orateur de produire l’émotion ou la
passion
. Je ne suis ni pénétré de reconnaissance, ni touc
traçant l’image naturelle et frappante de l’objet propre à exciter la
passion
qu’il se propose de faire naître, et en la présen
. Les sensations sont les instruments les plus propres à produire les
passions
. C’est ainsi que le sentiment de l’injure ou la p
d’être ému soi-même. Il est mille circonstances intéressantes que la
passion
suggère, mais que l’art ne saurait imiter, et aux
it imiter, et auxquelles il est impossible que le talent supplée. Les
passions
se communiquent évidemment par contagion. Ut rid
ns dont il se servait, lorsqu’il parlait en public, pour attaquer les
passions
qu’il voulait exciter parmi ses auditeurs. Il pré
que. Cinquièmement. Il faut s’élever jusqu’au véritable langage de la
passion
. Si nous remarquons comment s’expriment ceux qui
ent s’expriment ceux qui sont réellement en proie à la violence d’une
passion
, nous verrons que leur langage est simple et sans
ues. Gardez-vous de ces digressions qui interrompent ou détournent la
passion
dans l’instant où les auditeurs commencent à en ê
au lieu de toucher le cœur. Voilà pourquoi, dans le développement des
passions
, les comparaisons sont toujours dangereuses et so
mais avec plus de modération. Prenez surtout bien garde de porter la
passion
trop loin ou de l’élever à une hauteur surnaturel
té sont parfaitement bien placées, et dans le véritable langage de la
passion
. L’orateur fait encore une peinture plus terrible
amation et non du pathétique. C’est porter trop loin le langage de la
passion
. Il n’est pas d’auditeur qui ne sente que ce n’es
l cri passionné agissent bien plus fortement, excitent bien mieux les
passions
, que ne pourrait le faire le discours le plus élo
e à notre esprit toute sa liberté, en l’affranchissant du joug de ces
passions
honteuses et ridicules, obstacles insurmontables
’ils nous ont donné de plus profond sur le cœur de l’homme et sur les
passions
; quoique dans ce traité, comme dans ses autres é
re fidèle de l’homme et de la vie ; et par elle des égarements où nos
passions
nous entraînent, elles peuvent inspirer l’amour d
ntures blâmables ; mais il y règne tant d’éloquence, de tendresse, de
passion
, qu’elle mérite d’être placée au premier rang par
e l’on puisse donner de la poésie, c’est qu’elle est le langage de la
passion
ou de l’imagination, langage ordinairement assuje
de plaire et d’émouvoir ; voilà pourquoi c’est à l’imagination et aux
passions
qu’il s’adresse. Il peut, il doit même se propose
tier à un sujet intéressant, qui enflamme son imagination, exalte ses
passions
, porte son style à la hauteur de ses idées, et lu
calme habituel. J’ai ajouté que ce langage de l’imagination et de la
passion
était ordinairement assujetti à une mesure réguli
sions de l’imagination enthousiaste des peuples barbares, et de leurs
passions
exaltées par quelque événement d’un grand intérêt
dans l’imagination, ou à celui qu’exigeait la cadence indiquée par la
passion
qui s’exprimait. Sous l’influence d’une émotion v
nous paraissent plus tels qu’ils sont véritablement, mais tels que la
passion
nous les montre. Nous embellissons, nous exagéron
sauvages uniquement occupés à la guerre ou à la chasse. La force des
passions
, le pouvoir de la musique ou du chant, étaient se
ire, et renfermé généralement dans ces sujets où l’imagination et les
passions
sont intéressées. La musique même, qui l’avait ac
agination de l’homme pouvaient produire ; elle parlait le langage des
passions
, et n’en employait jamais d’autre, car elle était
passions, et n’en employait jamais d’autre, car elle était fille des
passions
. Le premier barde, animé par les objets qui l’env
nt pas ; dans le calme du cabinet, ils cherchèrent plutôt à imiter la
passion
qu’à l’exprimer ; ils tâchaient d’exalter leur im
énements et aux objets qui, dans les premiers siècles, excitèrent les
passions
ou, du moins, produisirent l’étonnement et l’admi
as susceptible de plus de développement ? La nature de l’homme et ses
passions
sont à peu près les mêmes dans toutes les conditi
mes dans toutes les conditions de la vie ; et toutes les fois que ces
passions
agissent sur des objets qui rentrent dans le cerc
d’un drame régulier, dans lequel une intrigue, des caractères et des
passions
sont assortis à l’innocence et à la simplicité de
nt tous l’empreinte d’un grand génie. Son Amour de la renommée, ou la
Passion
universelle, réunit cette concision rapide du sty
ique, les personnages se font connaître par leurs sentiments et leurs
passions
, dans l’épopée par leurs actions ; aussi les émot
d’autant plus court qu’il se trouve moins lié au sujet principal. La
passion
de Didon dans l’Énéide, et les artifices d’Armide
ez grande étendue, parce qu’elle ne repose pas nécessairement sur ces
passions
violentes dont la durée ne saurait être longue. D
sauvage rudesse ; des idées morales à peine formées ; des désirs, des
passions
auxquels la civilisation n’a point imposé de frei
t que des sentiments calmes et modérés. Les préjugés, les désirs, les
passions
s’exprimaient sans contrainte. À de telles mœurs
pas beaucoup au-dessus déjà condition des hommes. Elles avaient leurs
passions
, leurs besoins, et n’étaient pas plus invulnérabl
. De là cette tempête qui jette le héros sur les bords africains ; la
passion
de Didon, qui s’efforce de le retenir à Carthage
ractère de Didon est bien supérieur à tous les autres. L’ardeur de sa
passion
, la violence de son indignation et de son courrou
on ne s’est point lassé d’admirer le quatrième livre, qui renferme la
passion
malheureuse et la mort funeste de la reine de Car
on sait que les êtres allégoriques ne sont que la représentation des
passions
des hommes ou de leurs dispositions morales. On p
dre quelques scènes de la vie, et de développer les caractères et les
passions
des hommes, son poème eût été un peu mieux goûté
ment plus noble que la comédie. La première a pour sujets les grandes
passions
, les vertus, les crimes et les malheurs auxquels
aux auxquels nous sommes exposés. C’est une représentation exacte des
passions
humaines, et de leurs funestes effets, lorsqu’il
t bien mieux juger de la vraisemblance. L’on ne peut faire naître les
passions
qu’autant que l’on produit sur l’esprit les impre
ques circonstances étranges ou romanesques, il éteint à l’instant les
passions
qu’il commençait à exciter, et fait manquer à la
la tragédie peut renfermer une plus grande variété d’événements. Les
passions
et les caractères se développent davantage ; l’in
plutôt que de sacrifier un discours long et étudié. Le sentiment, la
passion
, la pitié, la terreur doivent régner dans tout le
phe d’une tragédie est essentiellement le règne des sentiments et des
passions
; à mesure qu’elle approche, les événements doive
La nature, à la fois bonne et sage, a voulu que les affections et les
passions
qui nous lient les uns aux autres fussent les sen
ntéresser davantage, parce qu’ils nous rappellent des émotions et des
passions
que nous pouvons tous avoir éprouvées. Lorsque le
malheur, et qu’elle ne peut en accuser que la violence de ses propres
passions
, ou la faiblesse trop souvent attachée à la natur
moderne s’est proposé un but plus élevé en offrant l’image fidèle des
passions
; en apprenant aux hommes jusqu’où leurs penchant
l’ambition, de la jalousie, de l’amour, de la vengeance et des autres
passions
, lorsqu’on ne sait ni les bien diriger, ni leur m
là comment elle engage les hommes à veiller continuellement sur leurs
passions
. De toutes les passions qui ont fourni des sujets
es hommes à veiller continuellement sur leurs passions. De toutes les
passions
qui ont fourni des sujets à la tragédie, l’amour
rte impression sur l’âme des spectateurs. Il semble que lorsque cette
passion
est employée dans une tragédie, elle doit y régne
e mélange d’une misérable intrigue amoureuse avec le développement de
passions
nobles et héroïques. Ce mauvais effet n’est que t
le est le plus difficile à observer. La tragédie est le domaine de la
passion
. Nous y venons pour être émus, et, quelque habile
ous sortons en nous promettant bien de n’y plus retourner. Peindre la
passion
avec cette exactitude, cette vérité qui nous touc
e répète, il est impossible de parler convenablement le langage d’une
passion
que l’on n’éprouve pas, et c’est parce qu’ils ne
e, par exemple, en proie à la colère, à la douleur ou à quelque autre
passion
violente, ne songe pas plus à décrire ce qu’il ép
r le langage de la nature, celui qui est véritablement inspiré par la
passion
. C’est ainsi que dans le Caton de M. Addison, lor
en rendre la description encore plus sensible. Représenter ainsi les
passions
en poésie, c’est produire l’effet d’un tableau où
ne étonnée ou affligée. D’autres fois, un poète qui, pour exprimer la
passion
, n’aura pas employé ce langage descriptif, aura p
au langage que parlent les personnes véritablement en proie à quelque
passion
vive, nous verrons toujours que rien n’est plus s
uent qu’à rendre le style plus pompeux ou plus brillant. La véritable
passion
n’est ni recherchée ni subtile ; ses pensées sont
p de beautés étudiées ; elles ne présentent qu’une faible image de la
passion
, au lieu de produire dans l’âme du spectateur une
ir. Il est, plus qu’aucun écrivain, fidèle au véritable langage de la
passion
; chez lui l’art ne l’altère jamais, et on le ret
te aisance nécessaires à la liberté du dialogue et aux mouvements des
passions
. L’obligation d’employer constamment des vers rim
et qu’elle est, en quelque sorte, incompatible avec l’expression des
passions
fortes et des mouvements tumultueux de l’âme. Vol
ait bien moins que chez les modernes ces combats violents des grandes
passions
, et les grands revers qui en sont le résultat. Le
leurs pièces un plus grand nombre d’incidents, en y faisant jouer des
passions
plus variées, en y développant davantage les cara
cher de manquer de chaleur, de force et de vérité dans le langage des
passions
. Il y a, dans leurs pièces, trop de conversations
ure vive et variée des caractères, et l’expression forte et vraie des
passions
. C’est là tout son mérite, et il n’est pas possib
hommes, ils parlent le langage de tous les hommes, ils éprouvent les
passions
des hommes ; nous prenons un vif intérêt à leurs
re de la chaleur et du génie, mais où il y a peu de sensibilité ; les
passions
qui en font le sujet sont trop cruelles et trop o
exposition d’un événement triste et malheureux, dont la cause est une
passion
ou un crime, et plus souvent encore la volonté de
nces. Les tragédies anglaises mettent devant nos yeux les combats des
passions
les plus fortes, toute leur violence et leurs sui
l qui y domine. Tandis que la pitié, la terreur et toutes les grandes
passions
forment le domaine de l’une, le principal et peut
en est fort simple. Les grands vices, les grandes vertus, les grandes
passions
sont les mêmes chez tous les hommes, dans tous le
n supposant l’avare aussi aveuglé qu’il est possible de l’être par sa
passion
et ses soupçons, peut-on concevoir un homme qui c
es foudres qui tombent du ciel, que de n’être point ému des violentes
passions
qui règnent en foule dans ses ouvrages. « C’est l
ndement, dominer, maîtriser la volonté, contraindre l’inclination, la
passion
même, la gourmander, si j’ose le dire, et tour à
t mieux développer la vérité ? qui sait émouvoir plus puissamment les
passions
? Quel écrivain eut jamais autant de charmes ? Ce
cessaire pour l’exécution d’un si grand dessein. Il était né avec une
passion
extrême pour la liberté ; ce sentiment l’empêcha
rit par ces mêmes idées, depuis les agitations les plus violentes des
passions
, jusqu’aux conceptions les plus froides de l’imag
seils excellents : « Mettez partout de la douceur, dit-il, et que les
passions
les plus orageuses mêmes soient exprimées avec un
’éloquence dans tous les genres ; il a parlé le langage de toutes les
passions
, et il a du moins ouvert aux écrivains qui doiven
ur soi-même, soit sur les autres. C’est que, pour contenter une seule
passion
, qui est de s’élever à cet état, il faut s’expose
élever à cet état, il faut s’exposer à devenir la proie de toutes les
passions
; car y en a-t-il une en nous que l’ambition ne s
s, en second lieu, capable de tout, parce que, quelque dessein que la
passion
lui suggère, sa piété, ou plutôt l’estime où cett
; ce ver qui pique le cœur et ne le laisse jamais tranquille ; cette
passion
qui est le grand ressort des intrigues et de tout
t qui donne tous les jours à l’univers de nouveaux spectacles ; cette
passion
qui ose tout, et à laquelle rien ne coûte, rend m
tir ce qu’on nomme les mœurs ; 3° de trouver le secret d’émouvoir les
passions
. 1. Preuves. Les preuves sont de deux sorte
rouver à un jeune homme qu’il faut éviter le jeu, je lui dirai que la
passion
du jeu est irrésistible, qu’elle entraîne avec el
ombre de coupables soit sur la fatalité des circonstances, etc. 3.
Passions
. Ou nomme passions en Rhétorique les sentiment
t sur la fatalité des circonstances, etc. 3. Passions. Ou nomme
passions
en Rhétorique les sentiments qui peuvent naître d
isième sentiment, assez rare, il est vrai, qui est l’absence de toute
passion
, c’est l’indifférence. Il est facile à l’orateur
er ; dans la sensibilité naturelle à recevoir les impressions que les
passions
font sur l’âme, dans un grand discernement à plac
propre cœur et étudier avec ce maître par excellence les caprices des
passions
humaines. Il faut, en outre, sonder par avance le
cours des trois parties de l’invention, les preuves, les mœurs et les
passions
? Dans la plupart des cas judiciaires un moyen po
uvry. Le P. Brumoi, jésuite, a fait deux poëmes latins ; l’un sur les
Passions
, et l’autre sur l’Ae. On admire dans le premier l
Voilà l’action préparée. Phèdre elle-même découvre à sa confidente la
passion
qu’elle a pour Hippolyte. Voilà le sujet exposé.
e. Voilà le nœud commencé. Il s’agit de savoir quelles suites aura la
passion
de Phèdre pour Hippolyte. Celui-ci croyant son pè
der son appui en faveur de son fils. Mais se laissant emporter par sa
passion
, elle la lui déclare dans les termes les plus éne
dire autant des actions qu’on leur fait faire, et des sentimens, des
passions
qu’on leur attribue. Il est bon cependant de rema
r, l’amour, la colère, l’ambition, en un mot chaque sentiment, chaque
passion
a son langage particulier. Notre âme prend, pour
des expressions propres à peindre les sentimens qu’elle éprouve, les
passions
qui la tourmentent. Il faut donc que le poëte se
ien placées, ce n’est que lorsqu’elles sont vraiment inspirées par la
passion
ou par le sentiment. Les maximes, les sentences,
nces où cette règle ne doit pas être observée ; c’est dans une grande
passion
dans l’excès, d’un grand malheur. L’âme n’est alo
pondre. Mais remarquons, que quoique ce personnage agité d’une grande
passion
, ne réponde pas directement à ce qu’on lui dit, n
qui en entrant, dit tout bas : J’ai peur que mon amant, plein de sa
passion
, N’ait pas de mon avis compris l’intention ; Et j
dans quelques parties seulement, des situations propres à exciter les
passions
et à faire verser des larmes. Je dis dans quelque
la vie commune, et propre à instruire, non pas en remuant les grandes
passions
, non pas en excitant la terreur et la pitié, mais
se qu’un chant mis sur des paroles, qui expriment un sentiment ou une
passion
. De toutes les parties d’une comédie de cette esp
re placée que dans les endroits où le personnage est agité de quelque
passion
. Elle doit de plus être la récapitulation et la p
des ariettes, c’est-à-dire, placer après une ariette qui exprime une
passion
douce, une ariette qui exprime une passion contra
ne ariette qui exprime une passion douce, une ariette qui exprime une
passion
contraire ou différente. Il faut encore qu’il pro
attention est de ne pas prendre indifféremment pour sujets toutes les
passions
violentes, mais seulement celles qui sont suscept
l’action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les
passions
y soient excitées, et que tout s’y ressente de ce
t pour nous attendrir. La terreur et la pitié sont par conséquent les
passions
que doit exciter la tragédie : elles en sont tout
ettre en jeu, pour émouvoir notre âme. Que dans tous vos discours la
passion
émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le rem
l la terreur et la pitié y sont excitées, et du degré auquel ces deux
passions
y sont portées. Ainsi le Poëte doit s’attacher à
sans avoir l’habitude du crime : une fureur passagère, l’excès d’une
passion
bonne en elle-même l’aura conduit à ce crime ; et
us fait craindre pour nous mêmes le danger et les suites funestes des
passions
. Nous voyons des grands, des héros, des monarques
areil excès s’il se laisse emporter par la fougue bouillante de cette
passion
. Mais, dira-t-on sans doute, il y a plusieurs tr
ce nous offre en effet un combat des plus vifs, entre la nature et la
passion
, ou le devoir. Les sentimens de l’une y sont touj
c les plus grands moyens qu’on puisse employer, pour exciter les deux
passions
essentielles à la tragédie Dans ces actions tragi
peut y tuer un autre personnage, lorsque celui qui tue, est dans une
passion
violente, dans une fureur passagère, qui le fait
caractères. La tragédie peignant les actions, est le choc des grandes
passions
entr’elles ou avec les grandes vertus : on les y
s pour la grandeur de l’action, la vivacité de l’intérêt, le choc des
passions
, et généralement pour la conduite de l’ouvrage, e
e. La scène tragique est généralement ouverte à toutes les grandes
passions
. C’est-là le lieu où elles doivent se montrer ave
amour dans la tragédie, c’est en dégrader la majesté, parce que cette
passion
est d’un caractère badin, qui ne s’accomode point
a terreur et la pitié par l’image des dangers et des malheurs que les
passions
entraînent après elles. Or, l’amour fougueux, vio
t de ces malheurs qui nous effraient et qui nous attendrissent. Cette
passion
est donc nécessaire dans la tragédie. 2°. Si les
er de l’amour, pourvu qu’on conserve le fond de leur caractère. Cette
passion
ne peut pas alors les rendre méconnoissables sur
rs les rendre méconnoissables sur notre théâtre. 4°. Il n’y a que des
passions
fondées sur des sentimens conformes à ceux des sp
ar force, pour remplir le vide des tragédies. Il faut que ce soit une
passion
véritablement tragique, regardée comme une foible
soit, pour tout dire en un mot, lorsqu’ils sont agités d’une violente
passion
, excitée par un grand objet, et faites-les parler
lacées dans la tragédie, y font un effet admirable : c’est lorsque la
passion
ou le sentiment les fait naître. Que Pyrhus, amou
ci le poëte qui parle, mais que c’est le personnage même, livré à une
passion
; à un sentiment qui remplit toute son âme. Quant
, tandis que leurs discours doivent toujours porter l’empreinte de la
passion
et du sentiment. C’est un principe que le poëte n
amais perdre de vue, même quand il fait raisonner ses personnages. La
passion
et le sentiment qui les animent, doivent toujours
our mieux dire, le raisonnement doit toujours être tiré du fond de la
passion
et de la nature du sentiment. Le style tragique a
yle tragique a divers tons, diverses nuances, selon le caractère, les
passions
, la situation des personnages. Il n’est personne
ent même nécessaires, et toujours occasionnées par le sentiment ou la
passion
. Un personnage qui décrit un objet, doit toujours
bsolument que le spectateur s’intéresse à celui qui parle, et que les
passions
de ce personnage, ses vertus, ses malheurs, ses f
a grandeur et la véhémence des sentimens, le choc violent des grandes
passions
, la noblesse des idées, l’énergie du style, la vi
oblesse ! quelle économie dans les sujets ! quelle véhémence dans les
passions
! quelle gravité dans les sentimens ! quelle dign
par l’autre, ce qu’il y a de plus flatteur et de plus délicat dans la
passion
. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles et
vraiment terribles ou attendrissantes, une peinture vive des grandes
passions
, l’élévation des sentimens, la dignité des person
ssée, et la pompe théâtrale étalée au préjudice du sentiment et de la
passion
. Mais son style est toujours pur, coulant et ench
même d’une certaine force, d’une certaine élévation. Mais les grandes
passions
n’y sont pas bien peintes ; le spectateur n’y est
l’âme seroit toujours dans l’ivresse et dans l’extase ; qui avec nos
passions
et nos principes, nous seroient cependant supérie
vraiment touchantes ou terribles, par des caractères vigoureux et des
passions
violentes, qui fournissent au musicien les moyens
situation de l’âme, pénétrée de quelque sentiment, agitée de quelque
passion
. Ainsi les raisonnemens, les discussions, les dév
le veut de la poésie pure, des images et des sentimens. Mais comme la
passion
a des momens de calme, ses repos et ses intervall
elé récitatif. Le discours passionné ; c’est-à-dire, le moment où les
passions
se montrent dans leur force, dans leur variété, d
que dans les endroits où le personnage se livre aux transports d’une
passion
douce ou violente. Les situations touchantes ou t
isé ; chant qui ne peut avoir lieu que dans le choc et le tumulte des
passions
, où la chaîne des idées est rompue. Il ne faut do
ns la mythologie ou le roman, ils ont asservi leurs personnages à une
passion
efféminée qui fait la base de leurs poëmes, et le
voluptueux, celle d’un amour tragique et funeste, ou à embrasser des
passions
nobles et vraiment dramatiques. Quelle abondante
patrie, la haine d’une tyrannie injuste, les suites malheureuses des
passions
désordonnées, les actions proprement héroïques ;
end alors le titre de Pe. Il est aisé de sentir que ce genre veut des
passions
douces, des sentimens naïfs, des tableaux gracieu
bles obstacles, en triomphant de leurs propres foiblesses et de leurs
passions
, tels sont en général les grands exemples que nou
mmes ; la première, parce que nous y voyons les funestes effets d’une
passion
à laquelle nous sommes tous sujets ; la seconde,
, le sommeil, la politique, les grâces, les jeux, etc., ainsi que les
passions
, les vertus et les vices, présentés sous une form
on observe certaines convenances. Il n’y a proprement que les grandes
passions
, celles dont les mouvemens sont vifs, les effets
objet de la tragédie étant d’exciter la terreur et la pitié, ces deux
passions
sont portées au plus haut degré possible, lorsque
principalement à les faire agir ou parler. C’est par les différentes
passions
que leurs caractères doivent se manifester L’épop
x comme Godefroi. Il peut avoir des foiblesses, des défauts, même une
passion
vive et funeste, comme Enée, Ulysse et Achille. M
blesses soient éclipsées par de grandes vertus ; qu’il triomphe de sa
passion
; qu’une âme élevée et peu commune soit le princi
l’égard de lui-même ! Dieu, la religion, le bien public, l’homme, ses
passions
, sa fin dernière, son vrai bonheur, les biens et
anière parfaitement conforme à leur caractère, à leurs mœurs, à leurs
passions
, ou à leur situation actuelle. En voici un bien b
res de Jupiter, pour qu’il aille en Italie. Enée triomphe alors de sa
passion
: il part ; et Didon se tue de désespoir. V. Liv
il se livre lui-même à toute la chaleur de son âme, pour exciter les
passions
: il faut que son récit soit une vraie peinture q
s figures, une espèce de langage suggéré par l’imagination et par les
passions
, langage qui au lieu d’énoncer seulement l’idée c
que l’objet fait sur la vue. D’autres figures sont employées par les
passions
ou par l’imagination, pour ajouter de la force au
ntes. Cette figure est propre à exprimer fortement le caractère d’une
passion
vive, d’un sentiment profond et à donner au disco
animaux et du sentiment aux êtres inanimés, enfin de personnifier les
passions
. Mais pour produire cet effet, il faut une main h
figure est anéantie. Les figures de pensée, qui sont suggérées par la
passion
et l’artifice oratoire, ont pour objet de peindre
ur ainsi dire, au but qu’il se propose : ces figures sont propres aux
passions
, et sont appelées figures de mouvement ou de pass
ont propres aux passions, et sont appelées figures de mouvement ou de
passion
. Les figures de la première catégorie, étant prop
ont placées à propos ; mais elles ne conviennent pas au langage de la
passion
, et elles rendent le style haché, si elles sont t
lle doit être employée avec sobriété, et amenée par la violence de la
passion
, par l’impétuosité du sentiment, ou par un motif
ouvoir. 248. Quelles sont les principales figures de mouvement ou de
passion
? Les principales figures propres à toucher et à
n a quelque rapport avec la concession : elle est dans les figures de
passion
ce qu’est l’autre dans les figures de raisonnemen
reproches ainsi que de tous les sentiments impétueux et de toutes les
passions
violentes, et donne au discours de l’âme, du feu,
int de vue, on en trouve beaucoup d’exemples dans la tragédie, où les
passions
se montrent dans toute leur force. Telle est l’im
257. Qu’est-ce que la commination ? La commination est une figure de
passion
qui a pour but d’effrayer ceux à qui l’on parle,
e éloquente, hardie, par laquelle le poète ou l’orateur, agité par la
passion
, s’interrompt tout à coup pour s’adresser directe
aire usage de cette figure que lorsqu’elle est suggérée par une forte
passion
, et de ne jamais la prolonger lorsque la passion
ggérée par une forte passion, et de ne jamais la prolonger lorsque la
passion
se calme. C’est un de ces hauts ornements, qui ne
de l’âme, c’est-à-dire ses pensées, ses sentiments, ses émotions, ses
passions
. 281. Montrez que l’harmonie imitative reproduit
uvent imiter par le son, comprend les sentiments, les émotions et les
passions
de l’âme. Au premier coup d’œil, le son peut para
ère la puissance qu’a la musique d’exciter et d’exprimer les diverses
passions
, et que l’on examine l’effet de certaines suites
ment. L’éloquence a non seulement l’opinion, mais les affections, les
passions
à combattre et à subjuguer. C’est là son triomphe
et qui les entraîne au gré de l’orateur ; qui nous fait partager ses
passions
, ses sentiments, aimer ou haïr avec lui, prendre
. Nous observerons que ce dernier genre est du ressort immédiat de la
passion
; et nous définirons la passion, cet état de l’âm
r genre est du ressort immédiat de la passion ; et nous définirons la
passion
, cet état de l’âme fortement agitée par un objet
hasarder qu’il n’ait mûrement pesé avec lui-même dans le silence des
passions
, et dont l’utilité générale ne lui soit d’avance
t ses forces, à se demander s’il saura s’élever au-dessus des petites
passions
, fronder l’opinion commune quand elle ne sera pas
yens : ou il s’agit de les déterminer par leur intérêt, et c’est leur
passion
qu’il faut émouvoir. Ainsi, dans l’un et l’autre
pour élever l’esprit de l’orateur, pour échauffer son imagination. La
passion
s’enflamme, les figures les plus hardies devienne
d’esprit et presque dans leur langue. Ses études sont inpirées par la
passion
des livres, l’amour des lettres, l’enthousiasme d
et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les hommes et leurs
passions
, les affaires et leurs ennuis, l’histoire et ses
un abandon complet aux lettres, sans ambition personnelle, sans autre
passion
que celle d’embellir et d’épurer son intelligence
de Sacy a dit ailleurs : « Le goût des livres, quand il n’est pas la
passion
d’une âme honnête, élevée délicate, est le plus v
it d’un mot : il était un saint parce qu’il l’avait cherchée1. La
passion
au théâtre Les passions, quand elles sont exa
aint parce qu’il l’avait cherchée1. La passion au théâtre Les
passions
, quand elles sont exagérées, se ressemblent toute
’est l’amour, la colère ou la douleur qui la pousse à cet excès ? Les
passions
ne sont variées et différentes l’une de l’autre q
’exagération, qu’on croit être un moyen de donner plus de relief à la
passion
, l’efface et la détruit2. (Cours de littérature d
Mœurs. Qualités de l’orateur : 1° Mœurs réelles ; 2° — oratoires. 3°
Passions
. L’amour et la haine. Règles. 1° Émotion personne
sublime. 3° Figures. 1° Figures de pensée. 1° de raisonnement ; 2° de
passion
; 3° d’imagination. 2° Figures de mots. 1° de gra
ppléer à la nature, et pour produire une œuvre qui ait du nerf, de la
passion
, de la noblesse et du sentiment, il faut avant to
s Sophistes, elle développe les dons naturels, règle les écarts de la
passion
, et donne à l’éloquence instinctive une supériori
l prouve par les arguments, il plaît par les mœurs, il touche par les
passions
. L’invention comprend donc : 1° les Arguments, 2°
s. L’invention comprend donc : 1° les Arguments, 2° les Mœurs, 3° les
Passions
. 1° Arguments On appelle arguments ou preuve
dont on parle, à l’auditeur, au temps, aux lieux et au sujet. 3°
Passions
, leurs règles À la force de la vérité, à l’aut
rateur doivent ajouter la puissance du sentiment. C’est le secret des
passions
oratoires. (Cf. Rollin, Traité des Études, livre
res. (Cf. Rollin, Traité des Études, livre IV, ch. iii, § 7.) Par les
passions
ou le pathétique (πάθος), l’orateur fait passer d
u’il sent, nous aimons ce qu’il aime, nous voulons ce qu’il veut. Les
passions
sont l’âme même de l’éloquence. Toutes les passio
e qu’il veut. Les passions sont l’âme même de l’éloquence. Toutes les
passions
peuvent se réduire à deux : l’amour et la haine.
faut savoir s’arrêter à temps dans l’emploi légitime et naturel de la
passion
; Car rien ne sèche si vite qu’une larme, « Nihil
prouver par les ARGUMENTS plaire par les MŒURS. toucher par l es
PASSIONS
. proprement dits. lieux communs. 1° Syllog
Pro Murena, Pro lege Manilla, etc.), — dans Massillon (Sermon sur la
Passion
), etc. 4° Narration La narration est l’expo
emploie généralement dans les sujets dont le genre est modéré et sans
passion
; le style coupé convient à ceux qui demandent un
igures de mots. Les premières dépendent du sens, des mouvements de la
passion
ou du tour de l’esprit ; quelles que soient les e
° Figures de raisonnement. 2° Figures d’imagination. 3° Figures de
passion
. Antithèse ; Allusion ; Réticence ; Suspension
tres : la prosopopée, par exemple, peut être aussi bien une figure de
passion
que d’imagination ; la périphrase est une figure
ume ». (Pascal, Pensées, VII, 20, 2e édit. Havet.) 3° Figures de
passion
. Interrogation L’interrogation oratoire p
réquent que le tour interrogatif ; on l’emploie presque toujours sans
passion
. Il ne faut pas le confondre avec cette figure de
ie L’ironie (ἐιρωνεία, dissimulation) est la figure favorite de la
passion
. Par elle on dit le contraire de ce qu’on veut fa
é pour la mieux faire saisir. Comme l’ironie, elle est familière à la
passion
. Ex. Rome entière noyée au sang de ses enfants.
. Prosopopée, Hypotypose, Comparaison, Périphrase, etc. 3° Figures de
passion
. Interrogation, Apostrophe, Imprécation, Obsécrat
nt de celui qui parle. L’orateur doit prendre des tons appropriés aux
passions
dont il est animé et aux sentiments qu’il veut co
En effet, le visage humain exprime tous les mouvements et toutes les
passions
de l’âme ; il les reflète comme un miroir. De mêm
plus vifs de l’âme humaine, depuis l’enthousiasme religieux jusqu’aux
passions
profanes. Nous avons gardé le nom, mais la chose
. J.-C., pour exprimer des sentiments de tristesse, de regrets ou des
passions
amoureuses. Ils l’ont également appliquée à toute
e en action, avec les développements de situation, de caractère et de
passion
que comporte un fait historique eu imaginaire. Ce
x personnages du drame avec leurs caractères, leurs intérêts et leurs
passions
. 2° Le nœud de l’action, qui prend le nom d’intri
ers expressifs, qui deviennent souvent des proverbes. La peinture des
passions
et des révolutions de l’humanité est rare dans le
as d’action. Elle ne contient que des peintures de sentiment ou de la
passion
tendre, quelquefois modérée, souvent ardente, qui
ns de la métaphysique, Buffon en prêtant aux animaux les mœurs et les
passions
des hommes, Cuvier en décrivant les révolutions d
d’éloquence paraît nécessairement froid, le jour où sont éteintes les
passions
qui l’ont fait naître. 2° Éloquence militaire
’histoire dont il faut le plus se défier, à cause des préjugés et des
passions
qui empêchent de juger impartialement les événeme
e des œuvres en prose qui nous intéressent au récit d’aventures et de
passions
tantôt imaginaires, tantôt vraies et observées da
énements, vérité des caractères, observations justes et délicates des
passions
du cœur humain ; mesure et sobriété dans les anal
che à tous les genres. Il est avant tout la peinture des mœurs et des
passions
sous le voile d’une fiction. Huet, le savant évêq
de Balzac, etc. 6° Le roman intime nous initie aux sentiments et aux
passions
du cœur humain (Ex. Manon Lescaut de l’abbé Prévo
s rarement que le conte, choisit quelquefois les sujets où domine une
passion
tendre et mélancolique, souvent aussi une aventur
Bernardin de Saint-Pierre qui, dans l’histoire du cœur humain et des
passions
, ont donné une grande place à la nature extérieur
laquelle on peint plutôt les mœurs, le caractère, les sentiments, les
passions
bonnes ou mauvaises, et même la tournure d’esprit
pamphlet ou le jeu d’une imagination tendre et subtile qu’inspire la
passion
du beau et du bien ? Toutes les nuances s’accorde
ide et aussi dangereux que leurs folies gaies. Un sérieux mou, où les
passions
règnent tristement, fait une vie obscure, lâche,
si, peu à peu, vous quitteriez le monde, non pour Dieu, mais pour vos
passions
, ou du moins pour une vie indolente qui ne serait
traire à Dieu, et qui serait plus méprisable, selon le monde, que les
passions
même les plus dépravées. Vous ne quitteriez les g
’est un art très-sérieux, qui est destiné à instruire, à réprimer les
passions
, à corriger les mœurs, à soutenir les lois, à dir
aisir n’y doit être mêlé que pour faire le contre-poids des mauvaises
passions
, et pour rendre la vertu aimable. Je voudrais qu’
’est point esclave des mots ; il va droit à la vérité. Il sait que la
passion
est comme l’âme de la parole. Il remonte d’abord
se découverte ne soit due qu’à l’audace des hommes. Dieu ne donne aux
passions
humaines, lors même qu’elles semblent décider de
malgré les variations infinies d’opinions qui naissent en eux de eurs
passions
, de leurs distractions et de leurs caprices, pour
he jamais, et ne souffre aucun nuage que ceux qui sont formés par nos
passions
: c’est un jour sans ombre ; il éclaire les sauva
attrapé l’harmonie, ils ont su employer à propos les sentiments et la
passion
. C’est un mérite bien original. Je suis charmé de
intérêts. En effet, on doit présumer qu’ils sont remués par les mêmes
passions
que le reste des hommes. Mais tous ces sentiments
es à vaincre, ce sont les préjugés, les erreurs, rendurcissement, les
passions
de ses auditeurs. Le rôle de l’avocat n’est pas l
e sujet a peu d’étendue et que celui qui parle n’est animé par aucune
passion
, il termine par une Conclusion. C’est ainsi que l
tion si périlleuse : arme-loi de courage contre toi-même., contre les
passions
et contre les flatteurs. Lorsque l’orateur résum
urs de toute la chaleur, de tout le feu du sentiment pour exciter les
passions
et maîtriser les âmes. (Domairon.) La plus belle
e son discours par une péroraison, qui puisse allumer ou éteindre les
passions
selon le besoin. Telle est la disposition général
s obstacles, et en triomphant de leurs propres faiblesses et de leurs
passions
; enfin, de nous représenter la vertu victorieuse
dans les revers, et fidèle à elle-même : et, dans 1’Iliadecelui d’une
passion
pernicieuse à l’humanité. Quant à la qualité des
umain. En effet, l’homme s’intéresse à l’homme, à ses malheurs, à ses
passions
, parce qu’il s’émeut naturellement de tout ce qui
froy de Bouillon. Il peut avoir des faiblesses, des défauts, même une
passion
vive et funeste, comme Ulysse, Achille, etc. Mais
iblesses soient éclipsées par de grandes vertus, qu’il triomphe de la
passion
, qu’une âme élevée et peu commune soit le princip
onté naturelle qui perce à travers les erreurs, les faiblesses et les
passions
; une droiture d’âme qui porte l’homme à l’équité
t agiront selon leur sexe, leur âge, leur état, leur éducation, leurs
passions
, leur situation. Le temps qui change tout, chang
Grâces, les Jeux, etc. Il présente aussi, sous une forme visible, les
passions
, les vertus et les vices. Tons ces êtres de raiso
eaucoup d’étendue, parce qu’elle ne repose pas nécessairement sur ces
passions
violentes dont la durée ne saurait être longue. D
anière parfaitement conforme à leur caractère, à leurs mœurs, à leurs
passions
, à leur situation actuelle. C’est ce qu’a fait Mi
’unité, doit se livrer à toute la chaleur de son âme pour exciter les
passions
, soit qu’il raconte lui-même, soit qu’il fasse pa
est un art très sérieux, qui est destiné à instruire, à gouverner les
passions
, à corriger les mœurs, à soutenir les lois, à dir
. Mais veut-il animer ses personnages et leur donner le caractère des
passions
, alors l’imagination s’échauffe, l’enthousiasme a
n prouve par les Arguments, on plait par les Mœurs, on touche par les
Passions
. I. Des arguments. C’est ici la partie de l’
ville est une Ninive pécheresse ; la cour est le centre de toutes les
passions
humaines ; et la vertu, autorisée par l’exemple d
s, met dans la bouche de Nisus ces paroles pleines de mouvement et de
passion
: Me ! me ! adsum qui feci ! in me convertite fe
x arrachés au milieu des tortures, ou qui échappent dans la crise des
passions
, telles que la douleur, le désir, la colère, la c
le, la générosité, la douceur, la piété, la reconnaissance, jamais la
passion
ni la cupidité. Tout ce qui prouve une âme droite
oujours sûr de plaire et de réussir, il faut que, sans prendre ni les
passions
ni les erreurs de ses parties, il se transforme,
ner, l’orateur a besoin de ces mouvements impétueux qu’on appelle les
passions
, ou le pathétique. III. Des passions. Plato
s impétueux qu’on appelle les passions, ou le pathétique. III. Des
passions
. Platon dit qu’un discours n’est éloquent qu’a
loquence. Si, au lieu de vous attendrir ou de vous inspirer de fortes
passions
, ils ne font que vous plaire et que vous faire ad
sont de faux orateurs34. Les rhéteurs, comme les philosophes, nomment
passions
ces mouvements vifs et irrésistibles qui nous emp
rtent vers un objet, ou qui nous en détournent. C’est en excitant les
passions
que l’orateur achève de triompher de la résistanc
achève de triompher de la résistance qu’on lui oppose ; c’est par les
passions
que Démosthène a régné dans la tribune d’Athènes,
ans celle de Rome, et Massillon dans nos temples. On peut définir les
passions
, considérées relativement à l’éloquence, des sent
c’est l’amour ; si elle veut s’en éloigner, c’est la haine. Ces deux
passions
, l’amour et la haine, sont le fond de toutes les
e notre âme avec le bien et le mal36. Pour exciter la première de ces
passions
, il faut peindre l’objet avec des qualités agréab
orts qui produisent l’amour et la haine servent de même à exciter les
passions
qui en dépendent, la joie, la compassion, la terr
pas contentés de peindre simplement d’après nature ; ils ont joint la
passion
à la vérité. Homère ne nous montre pas un jeune h
bat ; Eurydicen toto referebant flumine ripæ. Mais, pour exciter les
passions
, il faut les éprouver en soi-même, soit par un se
voir les impressions de l’orateur ne s’animeront cependant du feu des
passions
qu’autant que l’orateur en sera lui-même embrasé.
l’orateur ne tombe dans des fautes de goût quand il veut employer les
passions
. Contentons-nous donc des observations suivantes.
esprits que quand ils ont été soumis par la force des raisons, et la
passion
n’a de prise que sur ceux qui sont déjà convaincu
3º. Il serait quelquefois dangereux d’insister trop longtemps sur les
passions
oratoires. Ne rien dire de trop est une règle gén
écouté ou de n’être point lu40 ? 4º. C’est dans la péroraison que les
passions
ont une plus libre carrière. Alors, comme toutes
doit redoubler ses efforts et mettre en œuvre le ressort puissant des
passions
, si la cause en est susceptible. Mais le pathétiq
dans l’île de Calypso, lui explique d’abord quelle est l’adresse des
passions
à se déguiser sous des prétextes spécieux ; puis,
Rome. L’éloquence de la chaire donne plus de liberté dans l’usage des
passions
. En un mot, erit ars maxima semper circumspicere,
étaient traités au milieu des assemblées de la nation, le ressort des
passions
devait être souvent employé : tout dépendait du p
es foudres qui tombent du ciel, que de n’être point ému des violentes
passions
qui règnent en foule dans ses ouvrages42. » De so
e, même parmi ceux qui lui paraissent le plus dévoués ; et toutes les
passions
humaines, quelles qu’elles soient, agitent aussi,
qui envahit tout45. Telle est la véritable éloquence, l’éloquence des
passions
. Les Romains, occupés des lois, de la guerre, de
ril. Mais cette éloquence ne tendait qu’à persuader et à émouvoir les
passions
: le bel esprit n’y était d’aucun usage. Un décla
admirables, ils vous offriront ce genre de beauté. — Les Mœurs et les
Passions
(ἦθος καὶ πάθος) tenaient une grande place dans l
n peut passer à un second, à un troisième : il n’en est pas ainsi des
passions
, et l’on ne saurait du premier coup exciter la pi
at… Ainsi mes discours contre Verrès fourniront des exemples pour les
passions
fortes, et mes défenses, pour les sentiments doux
épète, je dois alors mes succès moins au talent qu’à la véhémence des
passions
qui m’enflamment et me transportent moi-même. Jam
e donnent lieu à la censure. Mais qu’il prenne garde de montrer de la
passion
, et de manquer aux égards qui sont dus aux talent
douleur, une grande joie, une indignation violente, ou quelque autre
passion
se trouve déjà dans le cœur de ceux qui écoutent,
elques exemples de divisions régulières. En traitant le mystère de la
Passion
sur ce texte : Les Juifs demandent des miracles,
. Sur ce texte, Tout est consommé , Massillon, dans son sermon de la
Passion
, forme cette division remarquable : « La mort du
e un homme simple, de mœurs innocentes et douces, sans cupidité, sans
passion
pour les plaisirs et les folles dépenses ; et ses
rvu que vous vous souveniez que ce n’est pas ici le lieu d’épuiser la
passion
. Si votre cause est médiocre, vous donnerez de l’
ures on ne peut échauffer l’imagination de l’auditeur, ni exciter ses
passions
. Un récit simple ne peut émouvoir ; il faut non s
ecticien, ni décrire tous les sophismes d’amour-propre, d’intérêt, de
passions
, de chicane ou de flatterie, nous finirons par un
recommencez pas. » L’autre partie, qui se rapporte aux mœurs et aux
passions
(commiseratio, indignatio), était d’un grand usag
paraissent frivoles quand on les examine de près137. Le danger et les
passions
ne recherchent point l’esprit : Hécube et Priam n
vement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des sentiments, des
passions
; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et é
s idées d’un conquérant ; une épître didactique ne respirera point la
passion
, et dans aucun de ces écrits on n’emploiera ni mé
semble exiger la nature, c’est-à-dire l’intérêt, le sentiment, ou la
passion
. Dans l’oraison funèbre du grand Condé, Bossuet,
ui donne du sentiment aux êtres qui n’en ont point, est ordinaire aux
passions
. Voilà ce que n’ont point observé ceux qui ont cr
iennes, et elle servait quelquefois, suivant Longin167, à exprimer la
passion
: La syllepse fait figurer le mot avec l’idée, pl
r insister sur quelque preuve, sur quelque vérité, ou pour peindre la
passion
, qui s’occupe fortement de son objet et répète so
aînent chaque membre de phrase avec le suivant ; le style languit, la
passion
n’y est plus. Il en est de même de ces vers de la
de la nature. C’est surtout quand nous sommes animés par une violente
passion
, que nous parlons, sans le vouloir, ce langage qu
laît ; et il leur plaît, parce qu’il les remue et réveille en eux les
passions
dont il présente la peinture176. Nous ne chercher
res, on ne peut échauffer l’imagination de l’auditeur, ni exciter ses
passions
. Cicéron (de Orat., I, 28) exige de l’orateur la
; avide du bien d’autrui, prodigue du sien, il joignait à toutes les
passions
ardentes une élocution facile, mais peu de jugeme
humain l’ennemi vous abuse. Le mot propre eût été ridicule. Enfin la
passion
a aussi ses périphrases. Dans la tragédie de Brit
es, fruit d’une réflexion froide, ne conviennent pas au langage de la
passion
. Placées à propos et bien exprimées, elles sont u
les communique. L’orateur prendra donc tous les tons convenables aux
passions
dont il voudra paraître animé, et qu’il se propos
discours vous révèleront leurs vues politiques, leurs desseins, leurs
passions
, leurs défauts ou leurs vertus. Et tous ces trait
urdain, nous n’avions pas entendu le chant des oiseaux de Ségor. Nous
passions
les jours dans le souvenir de Sion, et ce souveni
; on trouve votre vie misérable, parce que vous n’obéissez point aux
passions
qui asservissent les hommes ; on bâtit des villes
t tranquille, des mœurs simples et innocentes, des plaisirs purs, des
passions
douces doivent être l’objet ou la matière de la p
rs, mercenaires malheureux, sont, comme les autres hommes, sujets aux
passions
véhémentes et tumultueuses : ils peuvent, comme e
des peaux molles un sommeil plus commode ». Si l’idylle, exprime une
passion
, c’est une passion modérée qui éclate par des exp
sommeil plus commode ». Si l’idylle, exprime une passion, c’est une
passion
modérée qui éclate par des expressions pleines de
s jeux ; l’ambition d’entretenir un troupeau nombreux et fécond ; des
passions
douces, tendres et modérées ; mais jamais de ces
écond ; des passions douces, tendres et modérées ; mais jamais de ces
passions
violentes et cruelles qui sont les fléaux de la s
ncères, ingénus, pleins de candeur ; et ce serait un défaut que leurs
passions
, même les plus gaies ou les plus tristes, n’eusse
ter les forêts. Il a le ton vraiment pastoral, et peint très bien les
passions
tempérées, les mœurs ingénues des bergers. Madame
re. On peut y traiter de la morale, de la littérature, des grandes
passions
, s’y livrer à des sentiments doux et affectueux,
Philosophiques, parce que la morale, la littérature ou quelque grande
passion
en sont le sujet, doivent se faire distinguer par
au ciel ce qu’il nous faut le moins. Les peintures vives des grandes
passions
, les descriptions brillantes et pleines de feu, j
? Dans ce monde imposteur, tout est couvert de fard ; Tout, jusqu’aux
passions
, est esclave de l’art… La haine s’y déguise en am
r des héros, des héroïnes, ou quelque personnage célèbre, agité d’une
passion
, qui le plus souvent est l’amour. Le poète doit,
ue, dirigé par un goût sûr, il se montre toujours sans amertume, sans
passion
, sans partialité. Il est fâcheux pour la gloire d
ouche d’autres accents, d’autres cris, que ceux du sentiment et de la
passion
? La véritable douleur n’a point de langage étudi
égant et toujours naturel : il ne peint jamais que le sentiment et la
passion
. Properce ne les exprime pas tout à fait aussi bi
l imperceptible. C’est ce fil qui le conduit secrètement. Plein de la
passion
ou du sentiment qui l’anime, il ne se livre qu’à
s pensées naissent toutes les unes des autres : mais la chaleur de la
passion
ou du sentiment ne lui permet que de saisir les p
en ne serait plus froid qu’un tel ouvrage. Le poème épique chante les
passions
; il les montre en action dans son récit avec leu
ée dans l’Énéide, c’est l’orgueil de Satan dans le Paradis perdu. Les
passions
sont la vie même de l’homme et le mobile de tous
est l’élément essentiel de l’épopée. 2° Caractère héroïque. Les
passions
et les caractères de l’épopée doivent nous montre
les armées et dépassent les autres guerriers de toute la tête ; leurs
passions
sont impétueuses, leurs actions surhumaines ; ils
t l’action est conduite ; aux situations dramatiques, aux sentiments,
passions
qui s’y déploient ; au mouvement, à la variété du
lui-même à aimer, à respecter ses semblables. Trop indulgent pour nos
passions
, il les regarda comme des forces qu’on peut tourn
la mort de César : elles sont si remplies de hauteur, d’élévation, de
passion
et de courage, qu’il m’était bien impossible de l
imagination avec une grande sagesse, un jugement net et profond, des
passions
très-hautes mais vraies, nul effort pour paraître
son esprit a toujours été occupé de grandes pensées et dominé par les
passions
les plus aimables, je remercie à genoux la nature
diocrité que de louer toujours modérément. » « Si vous avez quelque
passion
qui élève vos sentiments, qui vous rend plus géné
ivent, se poussent à l’échafaud, jusqu’au terme que Dieu a marqué aux
passions
humaines ; et de ce chaos sanglant sort tout à co
e éternelle que Dieu a dressée en mettant l’homme en société avec ses
passions
grandes ou petites, basses ou généreuses, l’homme
la vocation militaire : « Aimez ce métier au-dessus des autres, à la
passion
; oui, passion est le mot. Si vous ne rêvez pas v
litaire : « Aimez ce métier au-dessus des autres, à la passion ; oui,
passion
est le mot. Si vous ne rêvez pas vie militaire, s
es arts ou les institutions civiles et politiques responsables de nos
passions
et de nos vices. On pourrait dire de lui : Ce fut
minel. Alors vous serez heureux malgré la fortune, et sage malgré les
passions
. Alors vous trouverez dans la possession même des
n mon cœur, et chassant bien loin l’opinion, les préjugés, toutes les
passions
factices, je transportais dans les asiles de la n
quoique je haïsse souverainement l’injustice et la méchanceté, cette
passion
n’est pas assez dominante pour me déterminer seul
aux sont venus, ils m’ont fourni un beau prétexte pour me livrer à ma
passion
dominante. Trouvant que c’était une folie de me t
onner de l’importance, du sérieux, de la hauteur et de la dignité aux
passions
, voilà ce que Jean-Jacques a tenté. Il n’y a pas
: « Quoi ! cette âme plongée dans le corps, qui en épouse toutes les
passions
avec tant d’attache, qui languit, qui se désespèr
licité à part ? qu’elle dût dire hardiment, tous les sens, toutes les
passions
et presque toute la nature criant à l’encontre, q
l’homme ne sera pas éteint, ce cri sera plus fort pour sauver que les
passions
pour perdre. » 2. Catilina avait conspiré cont
esque inalliables s’unissent en moi : un tempérament très ardent, des
passions
vives, impétueuses, et des idées lentes à naître,
général et de l’homme modifié par les diverses institutions, avec ses
passions
, ses vertus et ses vices, ses affections et ses p
que d’un Etat, de la législation, de la justice, de la bonne foi, des
passions
à réprimer, des mœurs publiques à former, on n’y
és, et tantôt la raison y dominerait, tantôt le sentiment, ou quelque
passion
violente. Dans les uns, la justesse, la précision
tre ; l’éloquence a non-seulement l’opinion, mais les affections, les
passions
à subjuguer, à dominer : ce sont là ses triomphes
en se frappant de ses raisons, ils auront été encore plus saisis des
passions
qui l’animaient : fatigués de cette foule d’idées
temps son côté faible et périlleux, une promptitude à s’affecter des
passions
dont elle est susceptible ; une facilité à change
rchant des principes et ne pouvant voir d’une vue. XVI. En sachant la
passion
dominante de chacun, on est sûr de lui plaire ; e
erie qui met hors de gamme. XVII. Quand un discours naturel peint une
passion
ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de
eur condition, se trouvent exempts de la jalousie d’auteur ont ou des
passions
, ou des besoins qui les distraient et les rendent
ur ne se remarque point en Mithridate, en Porus et en Burrhus * ? Ces
passions
encore favorites des anciens, que les tragiques a
par l’autre, ce qu’il y a de plus flatteur et de plus délicat dans la
passion
. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles, d
euve, prompte et fidèle, que l’esprit et le cœur sont encore vides de
passions
, de soins et de désirs, et que l’on est déterminé
édecine de l’âme, et dont il ne fallait se servir que pour guérir les
passions
des hommes, on voit de faux orateurs qui n’ont so
esprit ; la véritable manière de le rendre heureux : quelles sont ses
passions
, les excès qu’elles peuvent avoir, la manière de
réduit à bien savoir ce qu’il faut persuader, et à bien connaître les
passions
des hommes et la manière de les émouvoir pour arr
il veut qu’il connaisse la composition de l’homme et la nature de ses
passions
, parce que l’éloquence a pour but d’en mouvoir à
loquence. Si, au lieu de vous attendrir ou de vous inspirer de fortes
passions
, ils ne font que vous plaire et que vous faire ad
a preuve solide les moyens d’intéresser l’auditeur, et d’employer ses
passions
pour le dessein qu’on se propose. On lui inspire
te non-seulement dans la preuve, mais encore dans l’art d’exciter les
passions
. Pour les exciter, il faut les peindre : ainsi je
res, on ne peut échauffer l’imagination de l’auditeur, ni exciter ses
passions
. Un récit simple ne peut émouvoir : il faut non-s
ins, les bâtiments, les hommes, leurs aventures, leurs actions, leurs
passions
différentes, sans que vous puissiez remarquer les
ées, mais on en doit retrancher l’ordre et les liaisons. Sans cela la
passion
n’est plus vraisemblable, et rien n’est si choqua
la passion n’est plus vraisemblable, et rien n’est si choquant qu’une
passion
exprimée avec pompe et par des périodes réglées.
ert l’action du corps ? N’est-ce pas à exprimer les sentiments et les
passions
qui occupent l’âme ? B. Je le crois. A. Le mouve
it-on beaucoup de gestes quand on dit des choses simples, et où nulle
passion
n’est mêlée ? B. Non. A. Il faudrait donc n’en
rement que nous à exprimer leur douleur, leur crainte et leurs autres
passions
. De là venaient sans doute ces grands effets de l
re une impression durable, il faut aider les esprits, en touchant les
passions
: les instructions sèches ne peuvent guère réussi
oits où le discours s’élève et s’échauffe. N’espérez pas exprimer les
passions
par le seul effort de la voix ; beaucoup de gens,
iant et en s’agitant, ne font qu’étourdir. Pour réussir à peindre les
passions
, il faut étudier les mouvements qu’elles inspiren
qui font des élégies, ou d’autres vers passionnés. Il faut sentir la
passion
pour la bien peindre : l’art, quelque grand qu’il
en peindre : l’art, quelque grand qu’il soit, ne parle point comme la
passion
véritable. Ainsi vous serez toujours un orateur t
our persuader, ne disions-nous pas qu’il faut toucher en excitant les
passions
? B. Vous me faites souvenir que le prédicateur
dent des vérités qu’il veut persuader, ou bien il tâche de guérir les
passions
qui empêchent ces vérités de faire impression. Vo
faut déployer les nuages vifs et les mouvements propres à exciter les
passions
. Pour cela, il faut connaître la liaison que les
exciter les passions. Pour cela, il faut connaître la liaison que les
passions
ont entre elles, celles qu’on peut exciter d’abor
as mieux ces tons animés qui peignent les choses et qui expriment les
passions
? B. Oui, sans doute ; les fredons ne font qu’am
la aucune vérité de morale. Il ne juge du prix des choses que par les
passions
des hommes : mais non-seulement ses preuves sont
art d’entrer dans les esprits, et combien il cherchait à émouvoir les
passions
, selon le vrai but de la rhétorique ? Lisez ce qu
ouffrira dans son temple l’auteur des Lettres du ch. d’Her...., d’une
Passion
d’automne, d’un Clair de lune, d’un Ruisseau aman
ns correction, Qui choquaient un peu la justesse, Mais respiraient la
passion
. La Fare, avec plus de mollesse, En baissant
rimes. On dit que ce dieu lui répondit un jour : Réglez mieux votre
passion
Pour ces syllabes enfilées, Qui, chez Richelet ét
end les hommes éloquents dans les grands intérêts et dans les grandes
passions
. Quiconque est vivement ému voit les choses, d’un
nature qui inspire quelquefois des débuts vifs et animés ; une forte
passion
, un danger pressant, appellent tout d’un coup l’i
trois genres rentrent souvent l’un dans l’autre-Il traite ensuite des
passions
et des mœurs, que tout orateur doit connaître. Il
s idées d’un conquérant ; une épître didactique ne respirera point la
passion
; et dans aucun de ces écrits on n’emploiera ni m
de garde d’imiter le style de Shakespeare. S’il avait su traiter les
passions
, si la chaleur de son âme eut répondu à la dignit
’amour dans toutes ses pièces, n’a jamais traité convenablement cette
passion
, excepté dans quelques scènes du Cid, imitées de
un verbe. Cette licence n’est pardonnable que dans la rapidité de la
passion
, qui ne prend pas garde à la marche naturelle d’u
t des ridicules forts, des impertinences dans lesquelles entre de la
passion
, qui soient propres à l’intrigue. Il faut un joue
isait la force, comme nous l’observons nous-mêmes dans le langage des
passions
; et la preuve que dans la scène ils s’attachaien
ère d’écrire a un écueil, où Corneille lui-même a souvent échoué. Les
passions
tragiques, les sentiments élevés et les hautes pe
nte, l’image plus vive et plus forte, le sentiment plus pénétrant, la
passion
plus véhémente : tout ce qui ajoute à la persuasi
lus éminemment le caractère de l’éloquence poétique et le langage des
passions
. Je ne t’écoute plus, va-t-en, monstre exécrable
vements de l’âme contribuent tellement à produire les grâces, que les
passions
indécises ou trop compliquées les font rarement n
es foudres qui tombent du ciel, que de n’être point ému des violentes
passions
qui règnent en foule dans ses ouvrages. » C’est l
ndement, dominer, maîtriser la volonté, contraindre l’inclination, la
passion
même, la gourmander, si j’ose le dire, et tour à
autre se sont attachés à peindre la nature. Racine la saisit dans les
passions
des grandes âmes ; Molière, dans l’humeur et les
me-t-elle ainsi contre un ami et un rival modeste ? La fierté est une
passion
fort théâtrale ; mais elle dégénère en vanité et
met toutes les choses à leur place, qui caractérise les hommes, leurs
passions
, leurs mœurs, leur génie ; qui chasse les obscuri
dialogues, dans ses images dans ses caractères, dans l’expression des
passions
Serait-il trop hardi de dire que c’est le plus be
voue ; mais ceux qui se fondent là-dessus pour bannir de la scène une
passion
si générale et si violente passent, ce me semble,
re avec vivacité et avec feu, comme il a fait ; mais l’expression des
passions
ne lui était pas nécessaire. Son Art poétique, et
ette de sang-froid dans ces écarts qui n’appartiennent qu’aux grandes
passions
, il court risque de marcher seul ; car le lecteur
’un ouvrage vide de pensées sera toujours faible s’il n’est rempli de
Passion
. Or, je ne crois pas qu’on puisse dire que les od
é dans leurs écrits, non d’exprimer plus fortement par des images des
passions
violentes, mais seulement d’assembler des images
it de lui avec vérité qu’il n’avait fait qu’effleurer d’ordinaire les
passions
. Il me parait que Lulli a donné à sa musique un c
r jusqu’à ses fautes. Je suis fâché qu’on désespère de mettre plus de
passion
, plus de conduite, plus de raison et plus de forc
x éclatants de poésie qui les embellissent, la manière forte dont les
passions
y sont ordinairement traitées, et les traits hard
pas de la tendresse répandue dans Zaïre, ni du caractère théâtral des
passions
violentes d’Hérode102, ni de la singulière et nob
s pièces faites de génie, comme celles-ci, et qui ne respirent que la
passion
, que beaucoup d’assez longs poèmes. Je finirai su
s écrits de Bossuet et de Pascal, de ces traits qui caractérisent une
passion
ou les vices d’un particulier, mais le genre huma
ce qu’il y a de grand dans l’esprit des hommes ; qui a représenté les
passions
avec des traits de feu et de lumière, et enrichi
ent pas le droit de lui plaire, surtout sur ces ouvrages peignent les
passions
. Il n’est pas besoin d’un grand art pour faire so
ne peut avoir l’âme grande ou l’esprit un peu pénétrant sans quelque
passion
pour les lettres. Les arts sont consacrés à peind
er, qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les
passions
sont fortes, les organes souples et l’imagination
uvement et du temps de l’âme, de l’esprit humain, des sentiments, des
passions
; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et é
é à mettre en jeu ces facultés. Ce phénomène intellectuel se nomme la
passion
. Rare dans le plus grand nombre des individus et
lus heureuse. L’éclat est le même, seulement il est passager ; car la
passion
, c’est la nature accidentellement surexcitée. « L
d les hommes éloquents dans les grands intérêts et dans les grandes
passions
. Quiconque est vivement ému voit les choses d’un
l’analyse, les inspirations les plus heureuses de la nature et de la
passion
, parfois elle leur arrache leur secret, et parvie
cits, dialogues, descriptions, dissertations, résumés, drames, mœurs,
passions
, polémique, est de son ressort ; elle ne doit pas
ause, aussi ancienne et aussi puissante. Dans les premiers temps, les
passions
et l’imagination étaient toutes-puissantes sur l’
é, en se perfectionnant, laissa moins carrière à l’imagination et aux
passions
; l’intelligence qui se développait, dissipa les
c Buffon, à cette magnificence de paroles qui est l’éloquence sans la
passion
; elle était, dans Rousseau, tour à tour sévère e
it été plus violemment dissoute etmêlée, comme il y eut à la fois des
passions
terribles et des changements profonds, l’empreint
ipes. Et quand le sol fut raffermi et la violence calmée, sans que la
passion
fût éteinte, notre idiome, énervé par l’affectati
ions, qui placent avant tout le nom de l’objet qui les occupe ; etles
passions
sont plus anciennes que la logique. Nous pourrion
uver des expressions vives, pittoresques et harmonieuses. « Une forte
passion
, dit Voltaire, un danger pressant appellent tout
it les faits : elle s’adresse à l’imagination. La seconde soulève les
passions
: c’est au cœur qu’elle s’adresse. La troisième c
t s’acquérir sans travail et la sagesse sans expérience. II. Des
passions
. Après avoir trouvé dans un sujet ce qui doit
éfini, décrit ou raconté, ou doit y chercher ce qui peut émouvoir les
passions
. Les passions sont les émotions involontaires qui
ou raconté, ou doit y chercher ce qui peut émouvoir les passions. Les
passions
sont les émotions involontaires qui agissent sur
fuit et les hait : de là l’aversion, la crainte, la haine. Toutes les
passions
sont formées de ces éléments, qui se combinent de
us ce moyen est puissant, plus il faut savoir en régler l’emploi. Les
passions
, qui, en dernière analyse, sont, comme nous venon
stacle, c’est le sentiment de la justice, c’est la loi du devoir. Les
passions
ne s’arrêtent pas toujours à cette voix sacrée ;
ant comme de concert, allument dans son âme des désirs légitimes, des
passions
généreuses, auxquelles il peut s’abandonner sans
s, auxquelles il peut s’abandonner sans remords. Dans cette classe de
passions
rentrent l'amour qu’une mère éprouve pour ses enf
te dans tout notre être : est-ce la raison qui nous parle ? est-ce la
passion
qui nous entraîne ? C’est la raison énergique et
on qui nous entraîne ? C’est la raison énergique et brûlante comme la
passion
; c’est la passion calme et pure comme la raison
e ? C’est la raison énergique et brûlante comme la passion ; c’est la
passion
calme et pure comme la raison : nos devoirs les p
uvements du cœur fondés sur la raison ! Son discours, armé contre les
passions
qu’enfante l’égoïsme, doit s’animer de toutes cel
e que nous venons d’établir, pour faire sentir toute l’importance des
passions
dans le discours, nous citerons un passage d’un a
aisonnement, ne cherche ni à charmer l’imagination, ni à soulever les
passions
; elle a pour but d’éclairer et de convaincre. Ar
sonde le fond des cœurs, et qu’il renverse tous ces sophismes que la
passion
suggère au pécheur pour éluder la loi divine. Mas
nécessaire. Vous êtes assez riche lorsqu’il s’agit de satisfaire vos
passions
; et vous ne l’êtes plus lorsqu’il s’agit de soul
oulager vos freres !,.. Vous alléguez le malheur des temps ! mais vos
passions
souffrent-elles de la misère publique ? retranche
mporte peu de développements, et que l’orateur n’est animé par aucune
passion
, il se borne à conclure. Dans le voyage de Téléma
ition si périlleuse ; arme-toi de courage contre toi-même, contre les
passions
, et contre les flatteurs. » Lorsque l’orateur a
grave, et que l’orateur est ému lui-même, il finit en s’adressant aux
passions
de ses auditeurs, et s’efforce de laisser dans le
toutes. Écoutez Pascal voulant prouver que amour de la gloire est une
passion
commune à tous les hommes, et remarquez comme tou
peut revêtir. Comment prévoir toutes les manières dont la raison, la
passion
et l’imagination peuvent combiner les idées ? Que
e de figures de pensées qui se rapporte moins à l’imagination qu’à la
passion
: il ne s’agit plus ici de peindre les objets, ma
euses forêts, paisibles solitudes, qui plus d’une fois avez calmé mes
passions
, puissent les cris de la guerre ne troubler jamai
veulent se reposer sous vos ombrages ! » De la prosopopée. La
passion
peut aller encore plus loin ; elle peut faire par
ucis de l’ambition, les inquiétudes de la fortune, les mouvements des
passions
, les raffinements de la volupté : je puis être un
« Vous ne réservez donc au Seigneur que les restes et le rebut de vos
passions
et de votre vie ? Et c’est comme si vous lui disi
est-à-dire surabondance d’expressions. Le pléonasme est naturel à la
passion
, parce que la passion est sujette à prodiguer les
e d’expressions. Le pléonasme est naturel à la passion, parce que la
passion
est sujette à prodiguer les mots ; mais il faut u
’abord : le brûle ; on appliqua ensuite le mot brûler aux différentes
passions
qui agitaient l’âme de l’homme. Ou s’était servi
se sert d’un artifice entièrement opposé au précédent, en mettant la
passion
qui dirige l’instrument pour l’instrument lui-mêm
mauvais goût quand elles remplacent le langage de la raison ou de la
passion
. Du style concis. Le style concis renferme
he, la prosopopée, enfin toutes les figures qui expriment le mieux ta
passion
, et celles qui ajoutent à la puissance des mots,
l’objet que l’on traite, avec le sentiment que l’on exprime. « Chaque
passion
, chaque affection a son expression naturelle, sa
Les sons de la voix répondent, comme les cordes d’un instrument, à la
passion
qui les touche et les met en mouvement. Il y a un
e, uniforme. » (Cicéron, de l’Orateur, liv. III.) En donnant à chaque
passion
le ton qui lui est propre, il faut savoir s’arrêt
avoir s’arrêter à certaines limites : « Même dans le tourbillon de la
passion
, vous devez, dit Shakespeare, garder une mesure q
s leur fassent connaître le monde et ses dangers, les hommes et leurs
passions
. Que les philosophes les plus clairs et les plus
le coloris de l’imagination, la voix de l’harmonie, la vivacité de la
passion
. » (Guénard, Discours couronné par l’Académie fra
a fois ces deux facultés ; il exige en outre le talent d’émouvoir les
passions
. Il présente donc, plus que tout autre exercice,
re étend son empire sur les actions mêmes. » Ce n’est qu’à l’aide des
passions
que l’éloquence peut obtenir ses plus grands trio
duée de moyens, de preuves et d’effets, et à cet admirable mélange de
passions
, d’images et de raisonnements qui constitue la vé
t immolé sous un des rois précédents aux jalousies de la cour et à la
passion
d’un duc de Bourgogne, et ce grand prince disant
qui ne regardent que Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour
passion
que sa seule gloire. Il n’est pas jusqu’aux lois,
er, qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les
passions
sont fortes, les organes souples et l’imagination
vement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des sentiments, des
passions
: dans le reste, il suffira qu’il soit noble et é
é, d’indignation ou d’enthousiasme, soyez toujours en garde contre la
passion
: c’est une lumière qui n’éclaire pas, mais qui b
es objets d’un intérêt général si l’on consultait en parlant, non ses
passions
et ses intérêts, mais sa conscience et sa raison.
eux et défend d’opposer l’injure à l’injure ; la modération calme les
passions
, et la candeur empêche les jugements d’être injus
on innocente et douce, qui le garantit des pernicieuses atteintes des
passions
. Il ne doit pas craindre de devenir à charge à lu
elopper plus ou moins. La culture du goût augmente en nous ces douces
passions
qui ont le bien de l’humanité pour objet ; et, en
nt l’occasion de s’exercer, elle tend encore à calmer la violence des
passions
: …… Ingenuas didicisse fideliter artes Emollit
présentent quelquefois à la surface de l’âme, tandis que de honteuses
passions
sont profondément enracinées dans le cœur. Mais o
ons aiment la peinture hardie des mœurs et l’expression énergique des
passions
; d’autres exigent la pureté et l’élégance dans l
momentanément une grande réputation par sa complaisance à flatter les
passions
, les préjugés, la superstition ou l’esprit de par
temps confirmera son jugement ; car, lorsque le public sera libre de
passions
et de préjugés, sa voix et ce jugement seront d’a
ts énergiques, et qu’il possède mieux qu’aucun écrivain la langue des
passions
; genres de beautés que la véritable critique nou
s pensées, et quelquefois le pathétique ou l’expression énergique des
passions
) ont seules un rapport immédiat avec l’objet du l
toujours nouveaux, toujours étrangers, son imagination travailla, ses
passions
s’exaltèrent ; il pensa et s’exprima avec autant
mmairiens ont appelées interjections, prononcées avec énergie et avec
passion
, furent incontestablement les premiers éléments o
nos contrées septentrionales, notre manière de nous exprimer rend les
passions
avec une énergie suffisante pour ceux qui ne sont
it nécessairement très métaphorique ; car pour exprimer un désir, une
passion
, ou quelque affection de l’âme, n’ayant pas de te
ntribuèrent encore. Dans l’enfance des sociétés, l’imagination et les
passions
exerçaient sur les hommes un bien plus grand empi
été avancée ; car alors leur imagination eût été plus contenue, leurs
passions
plus calmes, l’expérience enfin leur eût rendu to
s la conversation, l’imagination exercée se déploie davantage, et les
passions
se développent avec plus d’énergie ; nécessaireme
essus du style ordinaire et parler le langage de l’imagination et des
passions
, notre construction est moins limitée, les invers
existe entre tous les deux. Ainsi, dans cette phrase : « Lorsque nos
passions
nous abandonnent, nous nous flattons de l’idée qu
e nous nous flattons de l’idée que c’est nous qui avons abandonné nos
passions
, ce sont elles qui nous abandonnent. » En général
t naturellement de tels sentiments ; mais elles exprimeraient mal des
passions
violentes, des raisonnements pressés, ou une conv
uvé par ce pouvoir de la musique d’éteindre ou de réveiller certaines
passions
, et de faire naître telles idées plutôt que telle
le, lorsque leur imagination est exaltée, ou que la violence de leurs
passions
les irrite les uns contre les autres, se servent
ir les figures en général, un langage inspiré par l’imagination ou la
passion
. Les détails dans lesquels j’aurai occasion d’ent
age figuré prend la couleur de l’imagination, de l’affection ou de la
passion
de celui qui parle ? Peut-être eût-on mieux fait
n mieux fait de les diviser en figures d’imagination et en figures de
passions
. Mais, sans nous arrêter à toutes ces distinction
e dans les figures qu’autant qu’elles expriment des sentiments ou des
passions
; elles ne sont qu’un vêtement, c’est la pensée q
conviennent bien que dans l’expression de pensées peu élevées, ou de
passions
peu violentes, et ils n’embellissent le discours
mpression très vive ; les hommes sont bien plus soumis à l’empire des
passions
qu’à celui de la raison, et leur langage se color
este ; » ainsi que dans cette phrase : « Un cœur embrasé de violentes
passions
exhale vers la tête des vapeurs enivrantes. » Une
’usage a fait du mot flamme une expression littérale en parlant de la
passion
de l’amour ; mais, comme ce mot, sous cette accep
dans les descriptions, les autres sont suggérées par la chaleur de la
passion
. Ces dernières, sans doute, sont bien préférables
si l’imagination est portée à exagérer les proportions des objets, la
passion
y est aussi portée, mais avec bien plus d’énergie
s encore les fait paraître plus naturelles et plus justes. Toutes les
passions
, sans en excepter une seule, l’amour, l’étonnemen
uvons très naturelle ; il n’est pas même nécessaire qu’il s’agisse de
passions
très exaltées. Les poésies les moins ambitieuses,
ant dans tous les genres de composition, lorsque l’imagination ou les
passions
y entrent pour quelque chose. Fort souvent elle n
ardie de toutes les figures de rhétorique, elle sert d’expression aux
passions
les plus fortes, et l’on ne doit l’employer que l
le si bien personnifié, qu’il nous écoute et nous réponde. Toutes les
passions
, cependant, se plaisent à employer cette figure,
s notre esprit. Voilà pourquoi la poésie, si favorable au langage des
passions
, nous en offre une foule d’exemples de la plus gr
ad. de Delille.) Voilà bien le langage de la nature, le langage de la
passion
dans une femme. Il faut observer que les affectio
’est de ne s’en servir que si l’on y est excité par la violence de la
passion
, et la quitter dès que la passion commence à lang
y est excité par la violence de la passion, et la quitter dès que la
passion
commence à languir. C’est un de ces grands orneme
u’il portait. C’est ainsi qu’il est peu convenable à la dignité d’une
passion
de s’adresser à l’une des parties du corps comme
ifiée, n’a rien de noble et n’appartient pas au style d’une véritable
passion
. La figure enfin perd toute sa dignité, lorsque e
ce que sa main vient d’écrire. Il y a ici un air d’affectation que la
passion
ne saurait jamais prendre, et qui, d’ailleurs, n’
on ne peut prendre un aussi libre essor qu’en poésie. Pour élever une
passion
au plus haut degré, la prose n’offre point comme
s pénibles d’un écrivain ou d’un orateur pour parler le langage d’une
passion
que lui-même ne sent point, et qu’il ne saurait n
deux figures, pour sembler naturelles, doivent être suggérées par la
passion
, car l’une et l’autre ne sont que l’expression de
ées par la passion, car l’une et l’autre ne sont que l’expression des
passions
les plus fortes ou des émotions les plus vives. L
ont nous avons traité dans les Lectures précédentes, l’expression des
passions
énergiques. Elles entrent plutôt dans la langue d
ardente, il est vrai, mais non troublée par une émotion violente. Une
passion
forte a quelque chose de trop sévère pour admettr
que d’introduire une similitude au milieu de l’expression d’une forte
passion
. Dans une telle situation, l’on peut encore se pe
ompe et de solennité d’une comparaison n’est point compatible avec la
passion
: elle change la clef en un moment, baisse le ton
servir d’embellissement au discours, pour n’être pas le langage d’une
passion
violente, n’est cependant pas que l’expression d’
on a pris un certain essor, bien que le cœur ne soit agité par aucune
passion
. En un mot, la véritable place d’une comparaison
un lion ; une personne affligée et une fleur qui penche sa tête ; une
passion
violente et une tempête ; la chasteté et la neige
généralement assez froides, enfants de l’imagination plutôt que de la
passion
. L’interrogation et l’exclamation, dont je vais p
igures passionnées ; elles sont même si bien le langage naturel de la
passion
, que leur usage est extrêmement fréquent ; et si,
resser une question ; mais lorsque les hommes sont animés par quelque
passion
, soit qu’ils veuillent affirmer, soit qu’ils veui
issant et bien étendu, qui nous dispose à partager le sentiment et la
passion
dont nous voyons l’expression dans les autres. Un
es de la compagnie ; c’est ainsi que dans une multitude assemblée les
passions
se communiquent aisément, et se répandent avec ra
ion à la manière dont la nature nous porte à exprimer l’émotion ou la
passion
que nous éprouvons, et donner précisément à son l
tour qu’elle indique ; qu’il se garde surtout de vouloir exprimer une
passion
qu’il ne saurait sentir. Il a une grande latitude
ous puissions partager. Ce sont des mots qu’il débite, et non pas une
passion
qu’il exprime ; et le seul sentiment qu’il fasse
qu’elles sont l’expression plus ou moins juste du sentiment et de la
passion
. Laissons parler la nature, elle nous fournira to
es discours oratoires, cependant elles ne sont pas l’expression de la
passion
, qui procède d’une manière moins régulière ; elle
émontré que toutes étaient le langage de l’imagination ou celui de la
passion
. L’imagination, lorsqu’elle est vive et animée, n
ve et animée, nous fait trouver les métaphores, les comparaisons ; la
passion
, ou l’émotion violente, nous inspire les prosopop
nombre de celles qu’on peut présenter au lecteur. S’adresse-t-on aux
passions
? ce doit être plutôt en style précis qu’en style
langage d’un homme dont l’imagination est vivement frappée, dont les
passions
sont enflammées par le sujet qu’il décrit ; il né
tion. L’inclination se révolte contre ce que la raison approuve ; les
passions
l’emportent souvent sur le jugement. La convictio
divers qu’il faut successivement faire agir ; il doit s’adresser aux
passions
, peindre à l’imagination, toucher le cœur. Ainsi,
nature l’enseigne à tout homme lorsqu’il est sous l’empire de quelque
passion
. Placez-le dans une situation critique, donnez-lu
elle nous intéresse, nous agite et nous entraîne avec l’orateur ; nos
passions
s’unissent aux siennes, nous partageons toutes se
éloquence dont je viens de parler n’est jamais que l’expression de la
passion
, et par passion j’entends cet état d’une âme agit
e viens de parler n’est jamais que l’expression de la passion, et par
passion
j’entends cet état d’une âme agitée, embrasée par
sentiellement l’orateur, n’existe jamais là où il n’y a ni chaleur ni
passion
. La passion portée au point de transporter et d’e
t l’orateur, n’existe jamais là où il n’y a ni chaleur ni passion. La
passion
portée au point de transporter et d’enflammer l’e
, plus pénétrant, plus vigoureux, plus grand. Un homme en proie à une
passion
violente s’élève au-dessus de lui-même, il se sen
toute autre occasion. Mais s’agit-il de persuader, c’est alors que la
passion
se déploie dans toute sa force. Il n’est presque
principe une fois admis, que la haute éloquence est le résultat de la
passion
, on en peut tirer des conséquences importantes qu
cenaire, que l’on soupçonne plus capable de prendre l’extérieur d’une
passion
que de l’éprouver, exercent si peu d’influence su
evaient lui donner des hommes encore presque sauvages, agités par des
passions
effrénées, et vivement frappés à la vue d’objets
u’elle entraînait tout avec elle, et triomphait des affections et des
passions
du peuple. On lui avait donné le surnom d’Olympie
ls. Ils n’avaient ni la sagacité, ni la sensibilité des Grecs ; leurs
passions
n’étaient pas si faciles à émouvoir, leur concept
ui l’écoutent, et c’est principalement dans l’art de faire naître les
passions
douces qu’il réussit. Aucun écrivain ne connut mi
juste et une connaissance aussi complète que Cicéron des mœurs et des
passions
des hommes. Et pourquoi cela ? parce qu’il n’avai
a plutôt pour objet de convaincre et d’instruire que de soulever les
passions
, et ne prend jamais un ton beaucoup plus élevé qu
fforts qu’ils peuvent faire pour frapper l’imagination ou exciter les
passions
, à une bien plus grande réserve que les anciens,
outumant nos oreilles à des compositions froides, à des discours sans
passions
, ceux qui se livrent à d’autres parties de l’art
sujet, que la véritable éloquence avait sa source dans la chaleur des
passions
on dans les émotions vives. C’est là ce qui rend
es expressions justes et énergiques. Dans les grandes assemblées, les
passions
s’allument aisément et la sympathie les communiqu
raité plus haut, et que j’ai considérées comme le langage naturel des
passions
. La chaleur du discours, la véhémence et le feu d
e des affaires, et celui qui met à tout propos de la chaleur et de la
passion
, se fait regarder comme un esprit turbulent et n’
eurs fois, rien n’est plus difficile que de prendre l’extérieur d’une
passion
dont on n’est point agité ; le déguisement ne peu
e sur lui-même, cette force de sa raison au milieu de la violence des
passions
, produiront un effet merveilleux pour plaire aux
der tout à la fois. Réunir la force de la raison à la véhémence de la
passion
, et laisser celle-ci exercer toute son influence
en jeu tous les moyens que la nature nous a donnés pour agir sur les
passions
, sur le cœur et sur la raison. Mais le principal
es de l’art oratoire, en supposant même que le sujet le permette. Les
passions
ne doivent pas s’allumer si aisément dans le cœur
fications, sa déclamation pompeuse, ses efforts pour faire naître les
passions
, paraîtrait aussi ridicule au barreau moderne, qu
la plus sublime et la plus persuasive, adaptée à l’imagination et aux
passions
des hommes. Pour prêcher avec succès, il faut avo
d’abord s’adresser, et celui qui prétendrait diriger ou réprimer les
passions
des hommes sans émettre des principes sûrs, sans
Dans l’un, l’orateur s’adresse principalement à l’imagination et aux
passions
; dans l’autre, il ne parle qu’à l’entendement. C
e aux hommes comme s’ils étaient de pures intelligences dépourvues de
passions
et d’imagination. La manière de l’archevêque Till
lle de son adversaire ; alors quelquefois on s’efforce d’émouvoir les
passions
de ses auditeurs ; et, après avoir dit tout ce qu
modéré ; c’est rarement là que peuvent se déployer la véhémence et la
passion
. Il ne faut exciter les émotions qu’à mesure que
orsque le sujet est tel, qu’il suffit de l’indiquer pour soulever les
passions
; ou bien lorsque, dans une assemblée, la présenc
ion que l’on soutient, ou de faire quelques efforts pour soulever les
passions
. Dans les plaidoyers, la narration est souvent un
ressés d’éclater, entraînés par la grandeur de leur pensée ou de leur
passion
, et qui répandent autour d’eux les richesses de l
supérieur, mais une âme élevée, en proie, il est vrai, au tumulte des
passions
mondaines, dépourvue de moralité patriotique, et
se et de talent, et ressaisissant par l’éloquence l’ascendant sur les
passions
qu’il cesse de flatter. Ces dons naturels, cette
gardez-vous de vous associer, avant le temps, à ses intérêts et à ses
passions
. Votre âme s’énerverait, votre esprit s’abaissera
as leur faiblesse. Nous avons vécu dans des temps pleins à la fois de
passion
et d’incertitude, qui ont exalté et confondu sans
tiques. Comme si les paroles ne leur suffisaient pas pour exciter les
passions
, ils font parler les choses ; ils changent la tri
s de la parole ont montré qu’ils excellaient dans l’art de remuer les
passions
, comme dans tous les autres arts où s’est exercé
, sans craindre le ridicule, s’abandonner à tous les transports de la
passion
, à toutes les inspirations du génie. Il peut se f
nterruption qui aiguillonne, la lutte qui échauffe. C’est au choc des
passions
de la place publique qu’elle allume toutes ses fo
le succès appartient à celui qui fait le mieux jouer les ressorts des
passions
. L’argumentation est donc le nerf du discours pol
ssions. L’argumentation est donc le nerf du discours politique, et la
passion
l’âme du plaidoyer. Et cependant, chose curieuse
linaires d’admirables mouvements : c’est par endroits une fougue, une
passion
, une élévation de pensée qui rappellent les plus
eut le privilège de représenter des mystères, fut la confrérie de la
Passion
, qui est restée la plus célèbre. Fondée par des b
oué, devant un public passionné, cet étrange et sublime mystère de la
Passion
, dont le plan avait été tracé par saint Paul lui-
ment à l’aspect et à la physionomie extérieure, en quelque sorte, des
passions
et plus encore des défauts et des travers humains
re des défauts et des travers humains. « Mais comme les dehors de nos
passions
ne changent guère et s’accommodent seulement à la
l’antiquité ; de même que la poésie, elle est un don de la nature. La
passion
est le grand ressort de toutes deux. Pour atteind
perpetua quædam animi jactatio », et chez nous, Fénelon a dit que la
passion
est comme l’âme de la parole. Cette émotion, nous
aussi souvent la colère, la douleur et tous les autres troubles de la
passion
pour des intérêts étrangers ; il n’est pas besoin
emploi qu’il fait du pathétique. L’homme n’est pas si accessible à la
passion
qu’il n’ait besoin d’être préparé à la recevoir.
guerre et par principe de gouvernement » ; « l’amour de la patrie, la
passion
de la gloire, sentiments naturels à un peuple qui
eurs. » Il avait apprécié, plus que personne, et en grand peintre des
passions
humaines, les vivants et énergiques tableaux du s
la bonne ou mauvaise fortune, celui qui aime les lettres porte cette
passion
partout, partout il cherche à la satisfaire. Voul
Romains, réunissait le commerce du meunier et celui du boulanger. Sa
passion
pour le théâtre l’y suivit, et il composa, dans c
ent et font renoncer. On peut bien dire de lui qu’il a trouvé dans sa
passion
pour le théâtre « perfugium et solamen. » La Fon
nédit de Rome ni des Romains, et dont le xvie siècle, aveuglé par la
passion
de l’antiquité, accueillit sur parole les vaniteu
es de femmes et varié les expressions de leurs sentiments et de leurs
passions
. Le rôle de Sabine est un rôle passif dans la piè
contraire, le fanatisme de l’amour, et pour que les explosions de sa
passion
poussent à bout le vainqueur au point de rendre e
la lutte dont l’âme de chacun est le théâtre, entre le devoir et une
passion
non éteinte encore. C’est là un parti pris, peut-
d’observation, et même à Racine par sa connaissance des secrets de la
passion
; il est poète dramatique, en ce sens que l’apolo
rançaise, jusqu’alors occupée par l’héroïsme cornélien, l’analyse des
passions
et la tendresse de sentiments qui anime les tragé
Pyrrhus et en se donnant elle-même la mort ; elle est l’esclave de la
passion
comme Andromaque est l’esclave du devoir. [24]
tout l’intérêt. Ce n’est pas à dire, d’ailleurs, que l’épisode de la
passion
qui unit Britannicus et Junie ne soit pathétique
lan. — S’il est vrai de dire en général que Racine est le peintre des
passions
, et Corneille celui des caractères, il faut néanm
side bien plus, en effet, dans les peintures morales et l’analyse des
passions
que dans la complication savante des événements.
erve) ; mais nulle part on ne trouve la lutte d’un caractère et d’une
passion
. « Le théâtre comique, vers la fin du xvie sièc
e, pour lui, est celle qui « ne tend qu’à persuader et à émouvoir les
passions
», où « tout instruit et touche », mais où « rien
est point esclave des mots : il va droit à la vérité ; il sait que la
passion
est comme l’âme de la parole ; il pense, il sent,
, la pitié, l’admiration que nous inspire la lutte du devoir et de la
passion
. La seconde, simple et naturelle, nous représente
e sa douleur dans des stances pathétiques et se décide à sacrifier sa
passion
à son honneur, c’est-à-dire à la vengeance de l’o
valeur au sujet ; il me semble, en effet, que jamais le devoir et la
passion
n’ont été aux prises d’une façon plus dramatique
e à poursuivre la mort de son amant, qu’elle tremble d’obtenir, a les
passions
plus vives que toute autre personne dans un cas a
ns un cas analogue, et la haute vertu, dans un naturel sensible à ces
passions
, qu’elle dompte sans les affaiblir, pour en triom
e connaissance de l’âme il fallait avoir pour faire parler et agir la
passion
comme il est fait dans ce drame. « Quatre person
ector, il faut qu’elle sacrifie Astyanax… Ce n’est pas la lutte de la
passion
avec elle-même ni avec le devoir, c’est la lutte
ction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la
passion
aux prises avec la foi, et sait dire aux grands d
Ce sont de nouveaux événements, de nouvelles intrigues, de nouvelles
passions
, de nouveaux héros dans la vertu comme dans le vi
rce qu’elle fait toute leur tranquillité et toute leur confiance. Les
passions
, les volontés injustes, les désirs excessifs et a
ts de nos cœurs ; développant déjà dans les premières ébauches de nos
passions
tout ce que nous devons être ; jugeant de nous-mê
n de son bras, il nous laisse errer loin de sa présence au gré de nos
passions
, dans des contrées étrangères1. (Carème, II.)
e l’Orateur, nous recommande ainsi cette dernière qualité : « Chaque
passion
, chaque affection a son expression naturelle, sa
Les sons de la voix répondent, comme les cordes d’un instrument, à la
passion
qui les touche et les met en mouvement. Il y a un
sque le discours est calme, ou dans l’extrémité contraire, lorsque la
passion
est portée au plus haut point. C’est cette inégal
en que l’on finisse par s’entendre, puisque tout a un terme, même les
passions
haineuses2. Le Directoire exécutif de la Républiq
c aucun espoir de nous entendre, et faut-il, pour les intérêts ou les
passions
d’une nation étrangère aux maux de la guerre, que
, approchez si près du trône, et êtes au-dessus de toutes les petites
passions
qui animent souvent les ministres et les gouverne
e entendre que l’on prêle souvent à la Divinité les faiblesses et les
passions
de l’homme. 57. Le défaut voisin de la finesse, c
ci les affections et les mouvements du cœur. Ils diffèrent un peu des
passions
dramatiques et oratoires : les passions sont des
œur. Ils diffèrent un peu des passions dramatiques et oratoires : les
passions
sont des affections violentes et pleines de tempê
La pénétration de l’esprit, la rapidité de la pensée, le torrent des
passions
, le feu de la jeunesse, le printemps de la vie, l
traits plus énergiques ou plus gracieux. La métaphore personnifie les
passions
, prêle de la réflexion aux animaux, donne le sent
onasme, qui est l’opposé de l’ellipse, ajoute, pour mieux exprimer la
passion
, ce que la grammaire regarderait comme superflu.
es de pensées sont, comme nous l’avons dit, des tours suggérés par la
passion
et l’artifice, et qui sont tellement liés aux sen
alades de la peste. La poésie descriptive, la louange, la haine et la
passion
font un fréquent usage de l’hyperbole et de l’exa
e. 248. De même que la musique a le pouvoir d’exciter les diverses
passions
, ainsi, par des cadences graves ou légères, sourd
rdes ou éclatantes, l’harmonie fait naître ou représente les diverses
passions
de la tristesse, de la joie, de la colère, de l’a
onné ce conseil ; mais elle exige encore qu’on lise peu à la fois. La
passion
de lire est souvent une sorte d’intempérance qui
rtaines œuvres médiocres et longtemps prônées par l’aveuglement ou la
passion
. 271. L’analyse comprend trois opérations. Comme
îtriser les âmes vulgaires, voilà ce qui frappera. Veut-on flétrir la
passion
des conquêtes, on ne verra que les maux de la gue
par l’autre, ce qu’il y a de plus flatteur et de plus délicat dans la
passion
. L’on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l
n cœur, malgré la précipitation de sa marche, tout se rapportera à la
passion
qui l’inspire. Dans ses transports les plus vifs,
consistera précisément à réunir et à combiner leurs talents et leurs
passions
pour concourir à l’accomplissement de son œuvre.
i resserré ne permet pas de développer un caractère et de peindre une
passion
. Mais on leur répond que ces règles sont fondées
ais il n’est pas nécessaire qu’elle soit sanglante. Il suffit que les
passions
y soient fortement remuées, que le poète nous mon
10. On prétend que l’ambition, la vengeance et l’amour sont les trois
passions
les plus tragiques, parce qu’elles paraissent fon
et les faire détester davantage. Nous croyons même qu’il y a d’autres
passions
plus nobles et plus fécondes. 511. La passion de
ême qu’il y a d’autres passions plus nobles et plus fécondes. 511. La
passion
de l’amour n’est point nécessaire dans la tragédi
iques, et ces pièces ne contiennent aucun rôle d’amour. Vouloir cette
passion
dans toutes les tragédies, dit Voltaire lui-même,
aute ou son imprudence, jouet de sa propre faiblesse et victime de sa
passion
. 517. Les principaux poètes tragiques sont, chez
par les poètes, et la comédie n’est d’ordinaire qu’une excitation aux
passions
et à la licence. 521. Le ridicule est une difform
, ils semblent n’avoir pour but que d’allumer dans le cœur le feu des
passions
les plus funestes, quelquefois de fomenter la rév
r succès qu’en prostituant leur talent à la licence, à l’impiété, aux
passions
les plus honteuses et les plus redoutables. Si l’
té serait bien à plaindre si elle n’avait d’autre frein à opposer aux
passions
humaines que les moqueries et les sarcasmes de la
es héroïnes, ou quelque autre personnage célèbre agité d’une violente
passion
. C’est Ovide qui est l’inventeur de ce genre friv
frivole et souvent dangereux. Il est mille sujets plus utiles que ces
passions
imaginaires de personnages plus ou moins dignes d
jamais attaquer les personnes, publier les scandales et enflammer les
passions
haineuses par son amertume et sa partialité. Boil
es douces, de lui faire aimer la vie innocente et pure, d’amortir ses
passions
ardentes, de le retirer des sociétés corrompues,
rgers jouissant d’une juste abondance et d’une douce gaieté, avec des
passions
modérées qui produisent des chants, des luttes po
e, au contraire, ne contient que l’expression d’un sentiment ou d’une
passion
modérée. 564. On distingue trois espèces d’églogu
l’églogue soit donc simple comme l’âme des bergers, doux comme leurs
passions
, naïf comme leur caractère, gracieux dans les des
oute espèce et de tout degré, tandis que l’élégie est consacrée à des
passions
douces et modérées, et n’exprime d’ordinaire que
et Tibulle. Malheureusement ces auteurs ont prostitué leurs muses aux
passions
coupables et aux peintures licencieuses, et il n’
soit de l’aiguillon, qu’il vient à bout de la dompter. S’il peint les
passions
, il donne à leurs ressorts une force qui nous éto
Pourquoi n’êtes-vous pécheur qu’à demi, et laissez-vous encore à vos
passions
les plus grossières le frein inutile de la loi ?
qui vous gêne et qui, en diminuant vos plaisirs, ne diminuera pas vos
passions
. Pourquoi, donc vous perdez-vous avec tant de pei
familiarités suspectes, où votre âme est toujours blessée, ôtez à la
passion
la barrière importune et inutile de ce que le cri
es et mondaines, qui aussi bien vous damneront, ne refusez rien à vos
passions
, et vivez, comme les animaux, au gré de tous vos
res de Jupiter, pour qu’il aille en Italie. Énée triomphe alors de sa
passion
, il part ; Didon se tue de désespoir. Livre V. U
s ? 65. Qu’entendez-vous par sentiments, et comment diffèrent-ils des
passions
? 66. Le sentiment doit-il accompagner la pensée
0. Est-il vrai que l’ambition, la vengeance et l’amour sont les trois
passions
les plus tragiques ? 511. La passion de l’amour e
eance et l’amour sont les trois passions les plus tragiques ? 511. La
passion
de l’amour est-elle nécessaire dans la tragédie ?
l’âme, amène l’auditoire à partager les sentiments, les opinions, les
passions
de l’orateur qui semble lui faire prendre, à son
convenable ; elle se confond avec l’art oratoire : Manier, avec art,
passion
et figure, Jusque dans ses transports, écouter la
n instruit par les preuves, on plaît par les mœurs, on touche par les
passions
, triple ressource que l’invention doit mettre en
ville est une Ninive pécheresse ; la cour est le centre de toutes les
passions
humaines. Tous les états, toutes les conditions o
des préventions qu’il faut détruire, des préjugés, des opinions, des
passions
invétérées qu’il faut combattre sans trop les heu
ique alors qu’il faut recourir, ce qui veut dire remuer fortement les
passions
. Chapitre III. Des passions. Les passions,
ce qui veut dire remuer fortement les passions. Chapitre III. Des
passions
. Les passions, suivant la définition qu’en don
remuer fortement les passions. Chapitre III. Des passions. Les
passions
, suivant la définition qu’en donnent les rhéteurs
t de l’éloquence. » Ajoutons que c’est uniquement en s’adressant aux
passions
qu’on peut achever de triompher des résistances,
nseil que Boileau donne aux poètes : Que, dans tous vos discours, la
passion
émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le rem
rillant diadème. Trad. par Delille. Pathétique. Le recours aux
passions
ou, autrement dit, l’emploi du pathétique veut êt
e certaine mesure. De là la nécessité de bien connaître la nature des
passions
et de démêler les nuances qui les distinguent, af
le langage qui leur conviennent. Boileau (Art poét.) a dit : Chaque
passion
parle un différent langage, La colère est superbe
e, il ne faut pas s’y livrer trop brusquement et sans préparation, la
passion
n’agit victorieusement que sur ceux qui paraissen
sont-ils paisibles, on les disposera insensiblement à se pénétrer des
passions
qu’on veut exciter dans leur âme. Les suppose-t-o
ne faut pas moins de discernement pour reconnaître dans son sujet la
passion
principale, celle qui doit y dominer, à laquelle
e savoir discerner les occasions diverses où il lui faut recourir aux
passions
, sous quelles formes il doit les employer et dans
’une armée dans la bataille. Le pathétique, dans la mise en œuvre des
passions
, réclame donc une sorte de filiation, de gradatio
irruption dans l’âme des auditeurs. C’est là la marche naturelle des
passions
: elles naissent, grandissent, éclatent. Ainsi s’
n le voit, l’orateur n’a pas moins besoin de calmer que d’exciter les
passions
. C’est une double tâche qui lui incombe et souven
ents mêmes, les plus convenables, que lui ait pu suggérer l’étude des
passions
, n’apparaîtront qu’à l’état de masse informe, de
Ajoutons qu’il faut l’entendre également des idées, des preuves, des
passions
, dans leur développement. Il n’y a pas de meilleu
n soi-même et d’écouter la voix de sa conscience, dans le silence des
passions
? » Phèdre, dans la tragédie de ce nom, adresse
ment, procède de l’indignation, de la crainte, de l’étonnement, de la
passion
. Par elle, l’on presse de questions celui qu’on v
e de grand mouvement, par laquelle l’orateur, en proie à une violente
passion
, passe sans suite d’une idée à une autre et s’int
les mouvements impétueux ou irrésolus d’une âme qu’agite une violente
passion
, qu’atterre le désespoir. Ne sachant que résoudre
le sentiment qu’on veut exprimer. Elle est très propre à peindre une
passion
ardente, une émotion vive et profonde : le style
bre et de draps. 8º Les parties du corps regardées comme le siège des
passions
pour les passions elles-mêmes. On dit : Il a de l
º Les parties du corps regardées comme le siège des passions pour les
passions
elles-mêmes. On dit : Il a de la tête, pour dire
indre l’agitation du cœur, l’écart de l’imagination, la véhémence des
passions
. On y a recours quand il faut prier, émouvoir, co
e qui s’est passé avec calme ou sang-froid. Analogue au caractère des
passions
, elle sera pleine, claire, coulante dans la joie
que se révèle plus spécialement la pensée ; il porte l’empreinte des
passions
diverses dont chacun est animé : il menace, il pr
s au moyen des mœurs, on touche en remuant les cœurs, en excitant les
passions
. 1. Preuves. 4. Il y a deux sortes de preuve
r pour ne pas blesser la susceptibilité de ceux qui l’écoutent. 3.
Passions
. 13. On appelle passions les deux sentiments d
ceptibilité de ceux qui l’écoutent. 3. Passions. 13. On appelle
passions
les deux sentiments du cœur auxquels peuvent se r
r et la haine, et on donne le nom de pathétique à l’art d’exciter les
passions
. 14. Pour employer le pathétique avec succès, il
— 12. Qu’est-ce que les précautions oratoires ? — 13. Qu’appelle-t-on
passions
et pathétique ? — 14. Quelles qualités sont néces
xorde véhément, quand il convient de se mettre de suite au niveau des
passions
des auditeurs ; 4° l’exorde pompeux, quand la cir
t toucher les cœurs, et l’on n’y parvient qu’en remuant fortement les
passions
. Questionnaire. 1. Quel est l’objet de la disposi
loir mieux. 6. La métaphore est encore une figure qui personnifie les
passions
, comme dans ce vers de Boileau : Le chagrin mont
tent à donner à la phrase une tournure plus propre à l’expression des
passions
que les tournures simples et naturelles. 2. On co
leurs. 6. Les sources du sublime sont les grandes images, les grandes
passions
, les grands sentiments, en un mot tout ce qui est
dirais : « Est-il rien de plus beau sur la terre que de maitriser ses
passions
, de commander aux vices, et de faire de son âme u
rapidité, néglige quelquefois l’enchaînement des idées, il parle aux
passions
. La tragédie et l’éloquence pathétique l’emploien
a nature Ainsi du reste. C’est en examinant comment se comportent les
passions
, qu’on leur prête une élocution digne des circons
auvais ton. Enfin, les gestes sont affectifs, quand ils expriment les
passions
, les mouvements de l’âme. Ils se combinent alors
que ne doit pas se faire attendre, excepté dans les situations où les
passions
et les sentiments sont excités. Il faut alors met
gnant les actions des hommes ; 3° dans le cœur humain, en parlant des
passions
; 4° dans la religion, en retraçant les faits aux
stificatives irrécusables ; elle sera impartiale, si on apprécie sans
passion
la conduite de ses personnages, en leur distribua
hommes de leurs devoirs religieux, combattre les vices, enchaîner les
passions
, glorifier les vertus, annoncer les vérités de la
aître dans l’enceinte législative dépouillé de tout préjugé, de toute
passion
, et armé de la froide raison qui met au-dessus de
gardez-vous de vous associer, avant le temps, à ses intérêts et à ses
passions
. Votre âme s’énerverait, votre esprit s’abaissera
as leur faiblesse. Nous avons vécu dans des temps pleins à la fois de
passion
et d’incertitude, qui ont exalté et confondu sans
ne de l’éternité, est une espèce de sacerdoce, et quand elle est sans
passions
, elle nous consacre. « Il faut réjouir les vieill
’esprit et presque dans leur langue. Ses études sont inspirées par la
passion
des livres, l’amour des lettres, l’enthousiasme d
et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les hommes et leurs
passions
, les affaires et leurs ennuis, l’histoire et ses
un abandon complet aux lettres, sans ambition personnelle, sans autre
passion
que celle d’embellir et d’épurer son intelligence
r de belles paroles pour surprendre son âme et y allumer une mauvaise
passion
ou y introduire une idée fausse. Plaire, pour eux
x mêmes conditions qu’eux ! Le goût des livres, quand il n’est pas la
passion
d’une âme honnête, élevée, délicate, est le plus
les replis les plus secrets, pour démêler les détours artificieux des
passions
criminelles, que l’homme se cache souvent à lui-m
ur âme, pour vaincre leur opiniâtre résistance, pour les arracher aux
passions
honteuses qui les captivent, et pour en faire des
rdite, car sans cela, à quels excès ne me porterait pas cette aveugle
passion
? Raisonnable que j’oublie les injures que j’ai r
er. Ce qui fait aussi son principal mérite, c’est qu’en attaquant les
passions
, il en représente d’après nature tous les mouveme
ouché sous le sac et sur la cendre, toujours appliqué à combattre ses
passions
et à mortifier ses désirs ! Voilà notre condamnat
qui sont susceptibles en même temps de simplicité, d’ornements et de
passions
. Mais quelle que soit la nature de la cause, l’or
comme avocat, mais comme juge ; que par conséquent il doit être sans
passions
et qu’il ne lui est nullement permis d’exciter ce
que de l’académicien qu’on a perdu. L’orateur n’a pas ici de grandes
passions
à exciter. Il ne faut donc pas que son style ait
éflexions plus profondes, plus de connaissance des hommes et de leurs
passions
, plus d’art de combiner des choses opposées, qu’u
it, conduits par les mêmes vues, par les mêmes motifs. Le préjugé, la
passion
, l’ignorance font envisager les objets sous des f
orateur à éclairer l’ignorance, à détruire le préjugé, à subjuguer la
passion
. Pour y réussir, il ne lui suffira pas simplement
et de même ce qui le trouble ou le compromet. Ce sujet admet donc des
passions
modérées, qui peuvent produire des plaintes, des
ère ; parce que les bergers ne doivent point connaître les degrés des
passions
qui mènent à de tels emportements. Les formes gén
t pour sujet une question de morale, de littérature ou quelque grande
passion
. Par exemple, Horace, dans son Épître à Auguste,
ître sérieuse, dans laquelle on fait parler un personnage agité d’une
passion
qui, le plus souvent, est l’amour. Ce nom, singul
semblent pas, et qu’à l’époque où écrivaient Chénier et Despazes, les
passions
politiques étaient si exaltées, qu’il eût été bie
t donc définir la poésie lyrique celle qui exprime le sentiment ou la
passion
actuelle du poète. Qu’on y ajoute une forme de ve
t quelle est la vitesse de l’esprit. Quand l’âme est échauffée par la
passion
, cette vitesse est plus grande encore. La fougue
ts ne doivent se trouver que dans les sujets qui peuvent admettre des
passions
vives, parce qu’ils sont l’effet d’une âme troubl
t qu’il doit y avoir dans l’ode une certaine unité de sentiment ou de
passion
, quoique le sentiment puisse se modifier et la pa
entiment ou de passion, quoique le sentiment puisse se modifier et la
passion
s’amollir quelquefois jusqu’à passer au sentiment
perbole est propre à peindre le désordre d’un esprit à qui une grande
passion
exagère tout. Mais c’est ici surtout que l’abus t
tingue aussi des figures de pensées ; ce sont certaines formes que la
passion
ou l’artifice oratoire donne à la construction du
de l’élocution, il fallait bien cependant caractériser le langage des
passions
, et assigner les nuances propres à le différencie
et de s’en tenir à un usage raisonnable. L’homme fortement ému d’une
passion
quelconque sera nécessairement inégal dans son st
t inégal dans son style. Quelquefois diffus, il fait de l’objet de sa
passion
une peinture exacte et minutieusement détaillée :
e les traits d’un visage irrité, d’avec ceux d’un visage paisible. La
passion
anime tout à son gré, Tout prend un corps, une â
urd’hui le fruit paisible de nos victoires. » (Fléchier). Toutes les
passions
violentes font un usage fréquent de cette figure,
usage fréquent de cette figure, et la raison en est bien simple. Les
passions
cherchent naturellement à s’épancher au-dehors ;
ts qu’il fait, les peines qu’il se donne pour parler le langage d’une
passion
qu’il n’éprouve point, et qu’il ne peut nous fair
, de punir un tyran, de se vaincre soi-même dans l’accès d’une grande
passion
, d’être utile à une nation entière. Le sacrifice
l’action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les
passions
y soient excitées, et que tout s’y ressente de ce
pour nous attendrir. La terreur et la pitié sont, par conséquent, les
passions
que doit exciter la tragédie. Elles en sont tout
que dans ces endroits mêmes157. On peut faire ici cette question : La
passion
de l’amour doit-elle régner dans les tragédies, c
dire en former le nœud ? Il y a des auteurs qui soutiennent que cette
passion
doit être entièrement bannie de nos tragédies ; i
toire réelle ou poétique prouve qu’ils n’ont pas été exempts de cette
passion
; qu’enfin la peinture de l’amour n’est pas dange
nterie. Pour qu’il soit digne de la tragédie, il faut que ce soit une
passion
véritablement tragique, regardée comme une faible
énéral. Dans quelques occasions bien rares, il s’élèvera au ton d’une
passion
vive, comme quand Marianne, dans Tartuffe, prie s
ue l’âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant où les
passions
sont rendues avec autant de délicatesse que d’éne
le y toucher, et participer à tous ses mouvements ; il en exprime les
passions
les plus vives et les émotions les plus tumultueu
t à la physionomie où se peint l’âme. 2. Pathétique (du grec πάθος,
passion
) signifie : ce qui émeut, ou exprime les passions
ique (du grec πάθος, passion) signifie : ce qui émeut, ou exprime les
passions
. 3. Dans le visage, il va droit an regard, parce
rême condition, il est équitable, parce que rien ne calme, n’abat les
passions
comme la connaissance profonde des hommes. Je ne
ivent, se poussent à l’échafaud, jusqu’au terme que Dieu a marqué aux
passions
humaines ; et de ce chaos sanglant sort tout à co
t Daniel m’ennuient ; c’est qu’ils ne savent ni peindre ni remuer les
passions
. Il faut, dans une histoire comme dans une pièce
éal des propres qualités de son esprit. — Sa théorie sacrifie trop la
passion
et l’imagination ; mais ce qu’il refuse à l’histo
qui, excitant la pitié et la terreur, purge et tempère ces sortes de
passions
, c’est-à-dire qu’en émouvant ces passions, elle l
ge et tempère ces sortes de passions, c’est-à-dire qu’en émouvant ces
passions
, elle leur ôte ce qu’elles sont d’excessif et de
8 Morale Nicom., II, 4. — En ce qui touche la célèbre purgation des
passions
par le drame, nous devons renvoyer d’abord à l’Es
s de l’amour-propre, il y reste encore bien des terres inconnues. Les
passions
sont les seuls orateurs qui persuadent toujours :
les règles sont infaillibles ; et l’homme le plus simple, qui a de la
passion
, persuade mieux que le plus éloquent qui n’en a p
la passion, persuade mieux que le plus éloquent qui n’en a point. Les
passions
ont une injustice et un propre intérêt, qui fait
l s’y adresse de préférence à Euripide, qui, par son intelligence des
passions
tendres, a le plus d’afrinité avec son génie. Il
e à s’exalter, était de celles qui font les grands artistes. Aussi la
passion
est-elle son domaine. Nul n’a représenté par de p
noblesse, quelle économie dans les sujets ! Quelle véhémence dans les
passions
! quelle gravité dans les sentiments ! quelle dig
e lion ; on a été enflammé de colère, quand on s’est aperçu que cette
passion
produisait dans tout notre être quelque chose d’a
joutez la puissante influence qu’une imagination encore vierge et des
passions
libres et naïves exerçaient sur l’homme primitif.
le défaut d’être un peu vague, elle eut celui de devenir commune. Les
passions
, de leur côté, apprivoisées par les relations plu
tre nature, penchant à l’imitation, association d’idées, imagination,
passion
, etc. ; leurs avantages, sous ce rapport, sont in
inventer d’une manière absolue : c’est ainsi qu’il peut exprimer les
passions
sans les sentir ; que pour décrire un combat, une
es arts : c’est l’âme elle-même, avec tous ses sentiments, toutes ses
passions
, qui se traduit, dans les compositions du poète,
il se modifie selon les sujets et les genres, soit pour exprimer les
passions
humaines, soit pour peindre et animer la nature,
l’humanité sort de l’enfance pour entrer dans la jeunesse, époque de
passions
fougueuses, de force expansive et de combats giga
nie amère, un mépris superbe de la contradiction, le sang-froid de la
passion
qui se maîtrise au milieu de la colère, des ripos
e hautaine d’une âme sincère qui réunit l’intelligence politique à la
passion
populaire : voilà les traits saillants de sa phys
e qu’elles n’eussent froissé quelque âme ardente et irrité de grandes
passions
. Cette âme fut celle de Mirabeau, qui, rencontran
ais outré, bizarre, sophiste même quand il n’était pas soutenu par la
passion
, il devenait tout autre par elle. Promptement exc
ébranler l’imagination, subjuguer la volonté et enchaîner toutes les
passions
sous le joug de la loi par les liens les plus int
nt de la parole, soit que le patriotisme, capable, comme toute grande
passion
, de transformer les hommes, ait fait de lui tout-
si nécessaire à l’orateur : car il est ici en présence de toutes les
passions
ou connues ou cachées, généreuses ou abjectes ; i
ultitude insensée, seraient ou la complaisance servile qui flatte les
passions
et les vices, ou la grossière effronterie de l’ig
l la ramènera dans ses foyers ; on peut s’en rapporter à lui ; 3° les
passions
sont excitées violemment ; c’est d’un côté la hai
que ceux des autres genres. Car dans l’invention ils comprennent les
passions
oratoires, dans la disposition ils s’appliquent s
nous resterons toujours les maîtres du terrain. 3° Faisons appel aux
passions
, en faisant tourner en notre faveur l’amour ou la
suivant les instincts de notre cœur, nous comprendrons le langage des
passions
, et nous saurons avec ce seul maître (le cœur) y
est ce qu’on observe le mieux dans l’orateur ; le rôle de toutes les
passions
s’y dessine, il a un langage muet que tous les ho
mauvais ton. Enfin, les gestes sont affectifs quand ils expriment les
passions
, les mouvements de l’âme. Il se combinent alors a
qui se prête à toutes les nuances du sentiment, à toute l’énergie des
passions
. Tous les exercices d’action seront imparfaits si
sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de
passions
: l’un s’incline profondément auprès de son voisi
r tour à tour de l’un à l’autre comme dans le cœur des hommes, et ces
passions
versatiles ne sont au fond que les jeux des vents
tueuses forêts, paisible solitude, qui plus d’une fois avez calmé mes
passions
, puissent les cris de la guerre ne troubler jamai
antir en un instant, sans lutte possible, toutes les combinaisons des
passions
et des volontés humaines. Ce dénoûment donné par
athétique ; celui-ci, son nom le dit assez, n’accompagne guère que la
passion
. Or le mérite essentiel du dénoûment, c’est d’émo
n de la nature entière, animée ou inanimée, en un mot, tout ce que la
passion
brûlante, impétueuse, peut vous fournir pour enfo
elle est demandée par la grandeur des tableaux ou l’entrainement des
passions
, argumentation qui contient la confirmation et la
i préoccupe vivement les esprits. On se met dès l’abord au niveau des
passions
des auditeurs pour en accroître la force et le mo
s silence entièrement ces dernières. La narration oratoire veut de la
passion
et de l’entraînement ; il faut que l’auditeur soi
mation, partie la plus essentielle du discours ; car les mœurs et les
passions
ne sont souvent que des accessoires. Il faut choi
oit toujours être pathétique. L’esprit peut être convaincu ; mais les
passions
contrarient son élan, il s’agit de les vaincre. L
op d’indulgence ; on ne peut qu’admirer en lui le don d’animer par la
passion
tous les sujets qu’il traite. Il est orateur, mêm
ède à la grande société du dix-septième siècle. Elles sont mortes les
passions
puissantes d’où étaient sorties des luttes qui ag
à rien de grand dans les lettres comme ailleurs, l’imagination et la
passion
. Ces deux facultés-là étaient comme les maîtresse
sans reproduire les deux caractères de son talent, la grandeur et la
passion
. » 2. Cette page termine une lettre adressée à
le légiste nourri de chicane, l’avocat, l’aigre Picard, dont l’unique
passion
fut l’ambition de convaincre et de dominer. Sa pa
la langue française traite de grands intérêts, avec l’éloquence d’une
passion
convaincue. Ferme, simple, sobre, clair et pur, s
uis pauvre pecheresse, mais je me confie en sa bonté et en la mort et
passion
de son Fils. Ainsi je ne doute point de mon salut
nts, une certaine force, une véhémence extraordinaire, qui excite les
passions
, c’est-à-dire, qui touche, remue, agite l’âme ave
ternelle nuit serez ensevelis. Les figures touchantes ou propres aux
passions
, celles qui conviennent plus particulièrement au
n soi-même, et d’écouter la voix de sa conscience dans le silence des
passions
? » Enfin à des êtres insensibles : tels sont ce
, que l’apostrophe est une des figures les plus propres à exciter les
passions
, à remuer, à maîtriser les âmes. Mais il faut qu’
st bien propre à exprimer les mouvements d’une âme, qui, agitée d’une
passion
violente, est dans une irrésolution continuelle s
encore très avantageusement de cette figure, pour exprimer toutes les
passions
vives. C’est ce qu’a fait Racine dans cet endroit
. Marc-Aurèle s’y livra avec transport. Dès ce moment il n’eut qu’une
passion
, celle de se former aux vertus les plus pénibles
t à t’arracher ta volonté pour te donner la leur ; ils mettront leurs
passions
viles à la place de tes passions généreuses. Que
donner la leur ; ils mettront leurs passions viles à la place de tes
passions
généreuses. Que seras-tu alors ? le jouet de tout
prenne quelle doit être l’harmonie de ton empire. Les préjugés et les
passions
qui dominent tant d’hommes et de princes s’anéant
re ; ou bien elle ment sans le vouloir, parce que l’imagination ou la
passion
voient et sentent comme elle exprime. Vous vous d
es ; aussi, et quel que soit l’entraînement de l’imagination ou de la
passion
, en général, si vous passez la croyance, ne passe
agrandit et celle qui atténue, sont tout à fait dans les mœurs et les
passions
humaines. Les écrivains sérieux, comme les comiqu
olière, à l’imitation de Lucrèce, prouve, dans le Misanthrope, que la
passion
sait donner des noms favorables même aux défauts
ement le désespoir des prédicateurs. La première partie de sa fameuse
Passion
, dans laquelle il prouve que la mort du fils de D
contre toujours de nouvelles beautés, sont ceux sur la Conception, la
Passion
et la Résurrection. Nous regrettons bien sincèrem
et l’on n’aurait jamais pensé à y faire voir l’homme victime de ses
passions
. Voilà comme une théorie exclusivement attachée à
omme les auditeurs et tombent dans ces malheurs par l’emportement des
passions
dont les auditeurs sont capables »; et Dacier, q
e dans un style d’une aridité toute géométrique, sans couleur et sans
passion
» (Thurot, Études sur Aristote, p. 141). « S’il e
modernes (1688-1698), pour qui le passage relatif à la purgation des
passions
est « un galimatias qui a été expliqué en tant de
sonnement repose sur l’intelligence des opinions, des intérêts et des
passions
humaines Aucune autre définition n’a fait si bien
nformément à la vérité et à la rigueur scientifique… Il a analysé les
passions
et les caractères sans déterminer métaphysiquemen
moyens qui se rapportent à ce dernier genre est comprise l’étude des
passions
et des mœurs) ; moyens qui conviennent également
n effet, c’est par des rythmes figurés7 qu’ils imitent les mœurs, les
passions
et les actions. V. L’épopée n’emploie que le lang
une narration, et opérant par la pitié et la terreur la purgation des
passions
de la même nature24. III. J’entends par « langage
même, les personnages les plus persuasifs sont ceux qui éprouvent les
passions
qu’ils font paraître. On provoque l’agitation qua
fait de démontrer, celui de réfuter et le fait de mettre en œuvre les
passions
, comme la pitié, la crainte, la colère et leurs a
rant, par des récits, par le plaisir et par le rire, la purgation des
passions
de nature analogue. Or elle a pour mère le rire17
(διαϐολή), l’appel à la pitié, l’excitation à la colère et aux autres
passions
analogues de l’âme ont en vue non l’affaire elle-
t prononcer dans tel sens182, et les autres, en admettant l’appel aux
passions
, interdisent tout ce qui est en dehors de l’affai
rce de persuasion. V. C’est la disposition des auditeurs, quand leurs
passions
sont excitées par le discours. Nous portons autan
porte aux mœurs et à la vertu et, en troisième lieu, de connaître les
passions
de façon à saisir la nature et la qualité de chac
chance d’être louées. Celles auxquelles nous nous sentons portés avec
passion
, car on y trouve non seulement du plaisir, mais e
être un bien. Quant aux désirs non raisonnés, ce sont la colère et la
passion
. Conséquemment, toutes nos actions se rattachent
rflue ; car, s’il arrive à des jeunes gens d’agir avec colère ou avec
passion
, la qualité de leur action ne dépend pas de la je
leur action ne dépend pas de la jeunesse, mais de la colère et de la
passion
; ni de l’opulence ou de la pauvreté, seulement i
urs actions ne sera pas leur opulence ou leur pauvreté ; ce sera leur
passion
. Semblablement aussi, les hommes justes et les ho
influence de quelqu’une de ces causes, c’est-à-dire par calcul ou par
passion
; seulement, les uns sous l’influence de qualités
contrainte toutes les actions que l’on accomplit indépendamment d’une
passion
ou d’un calcul. XV. Sont dues à l’habitude toutes
faits imputés, les uns sont prémédités, et les autres inspirés par la
passion
. VIII. On parlera du ressentiment (θυμός) dans le
s’accomplir, et, dans de bonnes conditions. Pour celui qui n’a pas de
passion
et dont l’esprit est chagrin, c’est le contraire.
arler de la bienveillance et de l’amitié dans leurs rapports avec les
passions
. Or la passion, c’est ce qui, en nous modifiant,
veillance et de l’amitié dans leurs rapports avec les passions. Or la
passion
, c’est ce qui, en nous modifiant, produit des dif
nsi que leurs contraires314. IX. On doit, dans ce qui concerne chaque
passion
, distinguer trois points de vue. Ainsi, par exemp
ployer la colère (comme moyen oratoire). Il en est de même des autres
passions
. Donc, de la même façon que nous avons décrit en
n est porté à un genre particulier de colère, d’après la nature de sa
passion
. XI. De même encore, si la fortune envoie le cont
ortent à la colère, et quand et dans quelles conditions de lieu cette
passion
se manifeste ; on voit aussi que, plus on est liv
de nous a de l’aversion pour le voleur et le sycophante. L’une de ces
passions
peut guérir avec le temps, mais l’autre est incur
urs analogues. VI. De même encore ceux qui ne sont ni dans un état de
passion
qui tienne du courage, telle que la colère ou la
on qui tienne du courage, telle que la colère ou la témérité, car ces
passions
ne calculent pas l’avenir, — ni dans une disposit
els motifs ; dans quel état d’esprit ; puis nous examinerons d’autres
passions
. VII. On voit clairement ce qu’il en est d’après
xposer les moyens par lesquels peuvent être excitées et dissipées les
passions
dont se tirent les preuves. Chapitre XII De
s et voyons dans quels divers états d’esprit on se trouve suivant les
passions
, les habitudes, les âges et la bonne ou mauvaise
es habitudes, les âges et la bonne ou mauvaise fortune. II. J’appelle
passions
la colère, le désir et tout ce qui a fait le suje
qu’un vif désir nous entraîne ; car, le plus souvent, on satisfait sa
passion
lorsqu’on le peut : les gens vicieux par intempér
l’orateur) doit en paraître meilleur, ou que l’on s’est exprimé avec
passion
. Or on s’exprime avec passion si, transporté de c
eilleur, ou que l’on s’est exprimé avec passion. Or on s’exprime avec
passion
si, transporté de colère, on déclare qu’il est fa
sur le beau et le laid, sur le juste et l’injuste, sur les mœurs, les
passions
et les habitudes, nous avons fait, précédemment,
. L L’élocution sera conforme à la convenance si elle rend bien les
passions
et les mœurs, et cela dans une juste proportion a
trangers sont ceux qui conviennent à celui qui parle le langage de la
passion
. On excuse un homme en colère de dire un malheur
poser contre l’adversaire ; grandir ou abaisser ; mettre en œuvre les
passions
de l’auditeur ; rappeler les faits. Il arrive, na
nt les faits et qu’on les a mesurés à leur valeur, il faut agiter les
passions
de l’auditoire. Ces passions, ce sont la pitié et
esurés à leur valeur, il faut agiter les passions de l’auditoire. Ces
passions
, ce sont la pitié et la terreur, la colère, la ha
rbonne), a dit comme le dernier mot sur cette fameuse « purgation des
passions
». Après avoir donné un historique succinct de ce
tre d’Aristote traite, à un autre point de vue, de la « purgation des
passions
» ; il cite Plotin (Sur le beau, ch. v), où cette
é aux sentiments de terreur ou de pitié qui résident en nous. « Toute
passion
, selon lui [Aristote], existe en germe au fond de
ce rapport que l’art du musicien. L’un et l’autre épurent en nous des
passions
qu’ils rendent plus délicates et plus douces, etc
, chap. ix, § 1. 314. Cp. Morale à Nicomaque, ii, 5 (énumération des
passions
) : « Le désir, la colère, la crainte, l’audace, l
n a une : quand il lui plaît. PÉRIODE A 5 MEMBRES. 1er — Roi de ses
passions
il a ce qu’il désire, 2e — Son fertile domaine es
ux, signifie les mouvements violents occasionnés dans le cœur par les
passions
; que je n’en allumai se rapporte aux feux qui dé
se, qui rendent une idée plus énergiquement. Elle sert au langage des
passions
violentes, qui veulent opiniâtrement faire passer
qu’un homme était bouillant de colère, parce qu’on a senti que cette
passion
donnait au sang un mouvement et une agitation ext
n. La métaphore a un autre genre de mérite, c’est de personnifier les
passions
, et de prêter du sentiment aux choses inanimées.
s organes. Les parties du corps qui sont regardées comme le siège des
passions
et des sentiments, se prennent pour les sentiment
es plus grands malheurs ; poursuivi par ses crimes, et trompé par ses
passions
, au comble de la fureur et du désespoir, il s’écr
tent à donner à la phrase une tournure plus propre à l’expression des
passions
que les tournures simples et naturelles. La plupa
spèce de défi de nier ce qu’on dit ; il n’y a rien qui imite mieux la
passion
que cette manière vive de se proposer des questio
du goût, l’étude des situations et le sentiment des convenances. Les
passions
s’en accommodent peu, et les sentiments vifs enco
Le sublime prend sa source dans les grandes images, dans les grandes
passions
, dans les grands sentiments, dans les grands cara
n ennemi au peuple romain. La pensée est forte ; elle laisse voir la
passion
acharnée d’un guerrier qui cherche partout des mo
rapidité, néglige quelquefois l’enchaînement des idées, il parle aux
passions
. La tragédie et l’éloquence pathétique l’emploien
vouent plutôt au ridicule qu’à l’admiration. [Style approprié aux
passions
] Il me semble qu’en abandonnant la mythologie
e néant. Ainsi du reste. C’est en examinant comment se comportent les
passions
qu’on leur prête une élocution digne des circonst
rait. — Le sublime d’image. —Le sublime de sentiment, — Le sublime de
passion
. — Le sublime des idées. — Le sublime de caractèr
de modéré. Dans les âges suivants, on commence à prendre son pli, les
passions
s’appliquent à quelques objets, et alors celle qu
nt encore rien de fixe ni d’arrêté, en cela même qu’elle n’a point de
passion
dominante par-dessus les autres, elle3 est emport
est emportée, elle est agitée tour à tour de toutes les tempêtes des
passions
, avec une incroyable violence. Là, les folles amo
qui l’enfle et qui la conduit5. Vous le savez, fidèles, de toutes les
passions
la plus charmante6 c’est l’espérance. C’est elle
es royaumes3 ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les
passions
, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remu
aire sentir et avouer leur bonheur. Aussi en était-il aimé jusqu’à la
passion
; et dans le temps de sa mort, on vit par tout le
est au dedans, par lequel tous les autres sont autorisés. Toutes nos
passions
sont des flatteuses ; surtout notre amour-propre
intelligence ; ils s’insinuent si adroitement dans ce commerce de nos
passions
, dans cette complaisance de notre amour-propre, d
ontesquieu appartiennent à cette période. Voltaire montre comment les
passions
du dix-huitième siècle pourront du théâtre se fai
licence, paraît rétrograder : c’est, comme on dit, une réaction. Les
passions
religieuses ou civiles, que nourrit la politique
ec Buffon à cette magnificence de paroles qui est l’éloquence sans la
passion
; elle était, dans Rousseau, tour à tour sévère e
is on ne soupçonnait pas qu’elle pût y jeter la vérité de mœurs et la
passion
qui fait lire un récit22 » Au dix-huitième siècle
bé Lebeuf, l’abbé Sallier, Sainte-Palaye surtout, possédé d’une vraie
passion
du moyen âge français, et qui amassa pendant des
te encore. Leurs contemporains jugeaient avec dédain cette singulière
passion
, et de Brosses, voyageant avec Sainte-Palaye, pla
-Paradol, « que la vertu ne demeure dans un dangereux voisinage de la
passion
et du plaisir. » Chez Rousseau le roman est, avan
. Le roman, tableau de la vie humaine, peinture des caractères et des
passions
, compte cependant au dix-huitième siècle deux che
leurs ouvrages, ce sont tantôt des traits touchants de naturel et de
passion
, tantôt de délicates analyses morales, tantôt une
ra que suivre et traduire jour par jour le mouvement des idées et des
passions
populaires. Il pourra être un document historique
grâce à la liberté des institutions nouvelles et à la faveur même des
passions
que cette liberté soulève ou combat. La tribune s
reprendre l’œuvre du dix-huitième siècle et en ressusciter toutes les
passions
; mais cette lutte même est féconde, et son actio
ise dans les esprits, en exaltant la sensibilité ou en glorifiant les
passions
. Sous l’Empire et sous la Restauration, le roman
lles à quelqu’un pour guérir ses faux préjugés, ou pour affaiblir ses
passions
? Le rendraient-elles plus courageux, plus juste,
conquérir des provinces et de dompter des peuples que de dompter une
passion
: la morale même des païens en est convenue. Du m
ant la gloire de la religion : la philosophie découvrait la honte des
passions
, mais elle n’apprenait pas à les vaincre ; et ses
tempérance, pouvaient être assises sur le trône, et que le siège des
passions
et des plaisirs pouvait devenir le siège de la ve
s titres, le plus honorable c’est la vertu : un prince, maître de ses
passions
; apprenant sur lui-même à commander aux autres ;
ègle même ; voyant autour de lui tous les hommes prêts à servir à ses
passions
, et ne se croyant fait lui-même que pour servir à
que les jours et les moments qui lui échappent ! Carême, Lundi de la
Passion
. L’immortalilé de l’âme. Si tout doit finir
qu’on prendra la plus juste idée de ce mélange de raison élevée et de
passion
aveugle, comme aussi de cette vivacité de génie q
maux, s’il crée à sa manière des personnages et semble leur prêter la
passion
et le sentiment, il a soin de ne pas laisser se f
ion de porter à son temps un perpétuel défi. Les lettres, qui sont la
passion
dominante de son siècle, il les dénonce comme la
concevrais-je qu’un enfant ainsi dominé par la colère, et dévoré des
passions
les plus irascibles, puisse jamais être heureux ?
sir de désirer, mais de celui d’aller à l’objet qu’il désire ; et ses
passions
sont tellement modérées, qu’il est toujours plus
mon cœur, et, chassant bien loin l’opinion, les préjugés, toutes les
passions
factices, je transportais dans les asiles de la n
e grandeur, il veut prouver que la nature de l’homme est une, que ses
passions
ne sont pas un témoignage de sa déchéance, qu’ell
modité. » Il est vrai, cependant, que la vertu ainsi rapprochée de la
passion
se trouve dans un dangereux voisinage, et que la
nature qu’il soit, mais qui les tourne au bien ou au mal selon leurs
passions
, leurs lumières, leur éducation, leur fortune. Ég
t de César : ces lettres sont si remplies de hauteur, d’élévation, de
passion
et de courage, qu’il m’était bien impossible de l
ui n’ont que de l’esprit ont du goût pour les grandes choses et de la
passion
pour les petites. Il est aisé de critiquer un aut
ue sa réputation. Ceux qui ont vécu dans son intimité l’ont aimé avec
passion
. Avant M. de Loménie on connaissait surtout le Be
utre chose en moi qu’un homme constamment gai ; aimant avec une égale
passion
l’étude et le plaisir ; enclin à la raillerie, ma
rmitages, au milieu des chèvrefeuilles et des abeilles, y lisant avec
passion
Robinson et la Vie des Saints. Il cherchait en im
. La fiancée normande. Il n’y a que la religion qui donne à nos
passions
un grand caractère. Elle répand des charmes ineff
la terre, parce que l’homme est plus impérieusement gouverné par les
passions
que par la raison. Le français, par un privilège
r cet ordre, il faut toujours qu’il existe ; et c’est en vain que les
passions
nous bouleversent et nous sollicitent de suivre l
tantanée, j’ai presque dit fulminante, d’un goût, d’un système, d’une
passion
parmi les Français, qui ne peuvent vivre isolés.
onner de l’importance, du sérieux, de la hauteur et de la dignité aux
passions
, voilà ce que J. J. Rousseau a tenté. Lisez ses l
ière une beauté qui ne lui appartient pas ; Chateaubriand a donné aux
passions
une innocence qu’elles n’ont pas, ou qu’elles n’o
ce qu’elles n’ont pas, ou qu’elles n’ont qu’une fois. Dans Atala, les
passions
sont couvertes de longs voiles blancs. Saint-Pier
le est semblable à une pensée, plus tout cela est beau351. Toutes les
passions
cherchent ce qui les nourrit : la peur aime l’idé
l’avait trouvée la Révolution française ; mais si elle s’associa avec
passion
au mouvement des idées nouvelles, elle protesta c
importants. Dans le premier cependant, intitulé : De l’Influence des
Passions
sur le bonheur des individus et des nations (1796
r ; et, malheureusement pour nous, on peut sortir de cet état par des
passions
plus profondes et plus terribles que celles des â
spectateur. Quand il avait encore une part active dans les scènes des
passions
, quand il souffrait lui-même par le cœur, ses écr
t ne planerait pas si librement sur toutes les manières de voir : les
passions
ou les intérêts lui traceraient une route positiv
rquer, entre dans la politique par le détail, en homme de parti et de
passion
. Pour le fond des idées, il relève du dix-huitièm
es études que son caprice ou ses instincts, il s’attacha bientôt avec
passion
à J. J. Rousseau, et par bien des côtés il demeur
celui qui renoncerait tout à fait à la liberté, dont il aurait eu la
passion
et le privilège. Mais un tel exemple est rare, pe
er des orateurs, il ne fallait qu’un grand intérêt social, une grande
passion
: ce grand intérêt fut Dieu, la révélation et l’é
te science de la morale, cette expérience de l’homme, ces secrets des
passions
, étude éternelle des philosophes et des orateurs
otions violentes, ces animosités populaires, ces grands incendies des
passions
, ces feux de vengeance et de haine où triomphait
apaiser, pour adoucir, pour purifier les âmes. Armé contre toutes les
passions
, sans avoir le droit d’en appeler aucune à son se
e droit d’en appeler aucune à son secours, il est obligé de créer une
passion
nouvelle, s’il est permis de profaner par ce nom
16 avril 1788. Et au milieu de la vive attente et du souffle de mille
passions
qui agitaient déjà les esprits, ses funérailles f
de prétendre qu’elle ne peut suivre d’autre règle de conduite que la
passion
ou l’intérêt. Il ne faut pas, dira Helvétius, êtr
gage plus poétique et plus modulé que le simple discours. Soit qu’une
passion
véhémente les dominât, soit qu’elles voulussent,
oit remplie, qu’aucune de ces illusions ne soit justifiée. De tant de
passions
que Dieu a mises en nous, de tant de facultés don
d’eux ne saurait se dérober. Que si, dans le moment du triomphe d’une
passion
, vous avez la bonne fortune d’être saisi par une
la bonne fortune d’être saisi par une autre, alors, emporté par cette
passion
nouvelle, vous échappez, il est vrai, au désencha
tre nature, ramassant, pour ainsi dire, et concentrant dans une seule
passion
tout le besoin de bonheur qui est en elle, voit c
e de toutes les forces qui sont en elle. Alors, quelle que soit cette
passion
, alors arrive inévitablement l’amère expérience q
à la vue de ce spectacle, l’homme prend aussi en pitié ses misérables
passions
, toujours contrariées, ses misérables bonheurs, q
exclusivement renfermée dans la satisfaction de ses besoins et de ses
passions
, le problème de la destination. Vous qui savez l’
e méthode sévère, et qui cherchait dans l’histoire moins le drame des
passions
que l’affirmation des lois selon lesquelles se dé
bons sentiments que Dieu a déposés dans leur âme, pour combattre les
passions
et les vices qui rendent malheureux et pauvre. Le
nspiré ses premiers livres, Michelet était visiblement dominé par des
passions
et des colères, que la lutte avait aigries. L’his
ses ouvrages : le Cours de Littérature dramatique, ou De l’Usage des
Passions
dans le Drame (1843-1863) ; La Fontaine et les Fa
x 525 et cela pour établir que le christianisme a augmenté le jeu des
passions
dans le drame et dans l’épopée. Le Cours de Saint
l’histoire de l’humanité. » Prenant ainsi tour à tour les différentes
passions
qui peuvent servir de ressorts au drame, Saint-Ma
ien qui voit et qui juge. Tacite, au contraire, semble n’avoir pas de
passions
qui lui soient propres ; il n’a que la haine du m
échant, et il le révèle d’un mot. A un siècle pervers et raffiné, aux
passions
à la fois violentes et hypocrites d’une vieille c
nde intérieur d’images, de pensées, De sentiments, d’amour, d’ardente
passion
, Pour féconder ce monde, échangez-le sans cesse A
faibles et médiocres : on n’a pas besoin d’un monde de pensées et de
passions
pour animer la nature. Elle s’anime à moins de fr
gieuses et sociales, ont pris le pas sur l’étude de l’homme et de ses
passions
. La conférence a remplacé le sermon- Le nom qui a
anglants. Il y a un homme flagellé, tué, crucifié, qu’une inénarrable
passion
ressuscite de la mort et de l’infamie, pour le pl
la plus nécessaire de toutes, la force de l’homme vulgaire contre les
passions
de sa nature et les adversités de sa vie. Détruis
caractères pour le théâtre ; la sensibilité qui sait faire parler les
passions
. L’imagination dans Boileau n’est que la faculté
n’eut pas cette force de sympathie qui communique au poète toutes les
passions
qu’il peint, et qui lui révèle le secret de ces l
me ne lui fut étranger. C’est la sensibilité du juge, connaissant les
passions
humaines, moins pour en avoir éprouvé tous les ef
rit, qui chez tant d’autres vient de la tête ; à plus forte raison la
passion
, si éloquente et si simple, dans les vers d’Alfre
Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur, et, des deux
passions
qui les mènent, la convoitise et la satiété, la s
éoccupations étrangères à son objet essentiel, qui est de peindre les
passions
dans leur vérité idéale. Cette raison explique la
rai moment de sa transformation définitive. Là, en effet, il lit avec
passion
les poètes grecs, il tente de reproduire ces pure
est pas quelquefois sans effort, quel mélange admirable d’étude et de
passion
! Et quand sa muse naïve et de haines exempte dev
à ces deux belles créations d’Idamore et de Néala, si pures dans leur
passion
, si attachantes par leurs malheurs. C. Delavigne
e, où la forme seule est religieuse, le poète dans Eloa divinisait la
passion
et les joies douloureuses des sacrifices qu’elle
aspects et les plus contraires. La foi monarchique et chrétienne, la
passion
de la liberté, l’orgueilleux souvenir de l’épopée
contrecoup dans l’art. Bonnes ou mauvaises, il est à craindre que les
passions
ne ressemblent alors à des instincts, qu’elles en
notre âme se mêle, Faux plaisirs, vanités, remords, soucis rongeurs,
Passions
sur le cœur flottant comme une écume, Intimes sou
t alors les théories les plus absolues de son parti. Pour décrire une
passion
, disait-on, il faut l’avoir ressentie soi-même, l
par une expérience toute personnelle. L’homme n’est grand que par la
passion
; c’est elle seule qui vivifie la vraie originali
sort. — Voulez-vous la pousser jusques aux derniers actes, Ouvrir aux
passions
toutes leurs cataractes, Et tout bouleverser, au
e à « ceux qui veulent prendre sur le fait le génie pittoresque et la
passion
inextinguible de Saint-Simon. » Voir Causeries du
ipion l’Africain, qui trouvait indigne du peuple romain de servir les
passions
des ennemis d’Annibal (qui parum ex dignitate pop
r se plier aux convenances du palais, il s’adonnait aux affaires avec
passion
, bravant toutes les rivalités, comme il brisait t
proclame que le seul art de gouverner les hommes est d’exciter leurs
passions
. 460. Cet argument est développé dans la 2e leço
, souleva l’indignation de la France. Les prédicateurs racontèrent la
passion
de la reine d’Écosse, et on exposa dans les églis
ités ingénieuses, patientes, industrielles et pacifiques… Froid, sans
passions
, il fait de la vertu un art, de la probité un com
rême condition, il est équitable, parce que rien ne calme, n’abat les
passions
comme la connaissance profonde des hommes. Je ne
. Aujourd’hui tel siècle, demain tel peuple. Tout ce qu’ils ont eu de
passions
, d’aventures, de vives et saisissantes émotions,
e le reprendre sans que je murmure. » Par là, l’ordre universel et la
passion
sont en harmonie. On n’entend pas le cri du tigre
oute sa pompe. L’énergie et la véhémence sont plutôt le langage de la
passion
, de la spontanéité, du besoin d’entraîner, dût-on
s’accumulent et se pressent tumultueusement dans l’âme agitée par une
passion
vive ; bientôt elles débordent et se répandent au
une entraînante impétuosité L’expression fidèle de cette phase de la
passion
constitue la véhémence du style. Les rhéteurs app
seulement, qu’on ne perde pas de vue ce que j’ai dit au chapitre des
Passions
, sur la nécessité de savoir se maîtriser, même en
discuté froidement ; insinuant, si l’orateur a besoin de ménager les
passions
ou les préjugés de ses auditeurs ; pompeux, si 1a
d’étaler tout d’abord les richesses de l’éloquence ; véhément, si la
passion
qui anime l’orateur et les auditeurs lui permet d
cet homme puissant triomphe des ennemis de l’État par sa valeur, des
passions
de l’âme par sa sagesse, des erreurs et des vanit
rtante : l’orateur sacré en a aussi souvent besoin pour combattre les
passions
elles erreurs. Nous citerons, comme modèle de con
tyle ? C’est la nature même parlant naïvement, selon le caractère, la
passion
, la condition. Sa langue, vive, franche, nette, v
qui disent que les plus honnêtes sont les plus dangereuses ; que les
passions
que l’on y dépeint sont d’autant plus touchantes
ne vois pas quel grand crime c’est que de s’attendrir à la vue d’une
passion
honnête ; et c’est un haut étage de vertu que cet
ne sais s’il n’est pas mieux de travailler à rectifier et adoucir les
passions
des hommes, que de vouloir les retrancher entière
connaissance là-dessus, et jugez si, joignant tant d’obligations à la
passion
extrême que j’ai toujours eue de vous honorer, je
cise qui exprime par de sublimes accents le triomphe du devoir sur la
passion
. Il élève l’homme au-dessus de lui-même, et nous
défauts, si ses faiblesses ne lui en eussent donné beaucoup. Comme sa
passion
l’obligea à ne mettre sa politique qu’en second,
style ? C’est la nature même parlant naïvement selon le caractère, la
passion
, la condition. Sa langue vive, franche, nette, vi
phie. Elle traite de la félicité, enseigne aux hommes à modérer leurs
passions
, et… m. Jourdain. Non, laissons cela. Je suis bi
nt, dans la cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de
passions
, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, j’ai
s l’amusement seul qu’il recherche : un amusement languissant et sans
passion
l’ennuiera. Il faut qu’il s’y échauffe, et qu’il
donnât à condition de ne point jouer, afin qu’il se forme un sujet de
passion
, et qu’il excite sur cela son désir, sa colère, s
quelque heureux qu’il soit, s’il n’est diverti et occupé par quelque
passion
, ou quelque amusement qui empêche l’ennui de se r
la chaleur sympathique d’une raison sereine qui tend à maîtriser les
passions
en affermissant les croyances. C’est nourrissant,
ns les disputes, parce qu’il n’y a guère d’action qui excite plus les
passions
. Nous entrons en inimitié premièrement contre les
. O justesse dans la vie, ô égalité dans les mœurs, ô mesure dans les
passions
, riches et véritables ornements de la nature rais
évanoui, tout est échappé579 ! Sermon pour le jour de Pâques. Les
passions
Aveugle, où allez-vous ? quelle malheureuse ro
s, entraîné par une espèce de fatalité malheureuse, et poussé par des
passions
qu’il a rendues indomptables. Revenez : il ne peu
? Qu’est-ce qu’une armée ? C’est un corps animé d’une infinité de
passions
différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour
ors de la fidélité et de l’amitié ? combien de sensuels, esclaves des
passions
les plus infâmes, en possession d’affecter la pur
d 653, il se métamorphose, il force son naturel, et l’assujettit à sa
passion
. Né fier et orgueilleux, on le voit, d’un air tim
offensantes, et tout ce qui est contraire à la charité. N’épousez les
passions
de personne ; c’est à vous à les modérer, et non
ents, et n’accusez personne. Encore une fois, n’entrez point dans les
passions
des courtisans : vous leur plairez moins dans le
e à s’exalter, était de celles qui font les grands artistes. Aussi la
passion
est-elle son domaine. Nul n’a représenté par de p
toutes ses mesures756 on est échec, quelquefois mat. Souvent avec des
passions
qu’on ménage bien, on va à dame, et l’on gagne la
euve, prompte et fidèle, que l’esprit et le cœur sont encore vides de
passions
, de soins et de désirs, et que l’on est déterminé
amphlet, ou le jeu d’une imagination tendre et subtile, qu’inspire la
passion
du beau et du bien ? Toutes les nuances s’accorde
a pitié de ses pauvres enfants876. D’ailleurs, quoique le torrent des
passions
et des exemples entraîne un peu un jeune homme, n
Un fonds de foi et des principes de religion qui dorment au bruit des
passions
excitées, se réveille tout à coup dans le moment
ction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la
passion
aux prises avec la foi, et sait dire aux grands d
ans. Il faut se défier de ses portraits et de ses jugements ; car la
passion
l’aveugle, quand elle ne l’éclaire pas. Mais son
es qui, selon moi, sont les poëtes par excellence, et les maîtres des
passions
. Il y en a de deux sortes : les comiques, qui nou
ccasions qui comportent la plaisanterie ou le sérieux. Son humeur, sa
passion
ne l’a pas moins inspiré que sa raison, et il y a
es distinctions frivoles, de l’orgueil, de l’avarice et de toutes les
passions
. Mais s’il fait le bien pour l’amour du bien même
ue l’âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant où les
passions
sont rendues avec autant de délicatesse que d’éne
ble y toucher et participer à tous ses mouvements ; il en exprime les
passions
les plus vives et les émotions les plus tumultueu
mplicité, est porté par les premiers mouvements de la nature vers les
passions
tendres et affectueuses : son cœur compatissant s
le finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses
passions
! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, s
on esprit a toujours été occupé de grandes pensées, et dominé par les
passions
les plus aimables, je remercie à genoux la nature
de allée, se presse et se heurte une foule d’hommes et de femmes sans
passions
, je rencontre, dans les allées détournées, des mi
l’obscurité. Il me semble alors que je vois autour de moi toutes les
passions
qui se promènent, et mon âme s’afflige et se trou
par son inconséquence et ses écarts ; plaisant sans gaieté, vif sans
passions
; qui a besoin de changer sans cesse de lieux et
e peut avoir l’âme grande, ou l’esprit un peu pénétrant, sans quelque
passion
pour les lettres. Les arts sont consacrés à peind
el gaulois du vieux temps le don de l’à-propos, et Part d’exciter les
passions
en les amusant ; son style abonde en mots piquant
utre chose en moi qu’un homme constamment gai ; aimant avec une égale
passion
l’étude et le plaisir ; enclin à la raillerie, ma
’épisode de Paul et Virginie, immortelle pastorale où la flamme de la
passion
est tempérée par le charme de l’innocence. Le fon
que orageuse de la Révolution, sans avoir jamais subi l’influence des
passions
politiques. Ses croyances résistèrent aussi à tou
en que l’on finisse par s’entendre, puisque tout a un terme, même les
passions
haineuses1594. Le Directoire exécutif de la Répub
c aucun espoir de nous entendre, et faut-il, pour les intérêts ou les
passions
d’une nation étrangère aux maux de la guerre, que
, approchez si près du trône, et êtes au-dessus de toutes les petites
passions
qui animent souvent les ministres et les gouverne
ra, pour l’avenir, un grand roi, et un auteur ayant eu bien plutôt la
passion
que le génie des lettres. D’un esprit plus vaste
n n’avait jamais cessé d’être sensible à la gloire littéraire ; cette
passion
le suivit dans sa retraite dont il charma les loi
foi donnée que de la trahir, qu’il y a de la dignité à maîtriser ses
passions
, à demeurer tempérant, au sein même des plaisirs
; il en surprend le secret dans les intentions des acteurs, dans les
passions
, les intérêts et les caractères. Nul n’a su mieux
e éternelle que Dieu a dressée en mettant l’homme en société avec ses
passions
grandes ou petites, basses ou généreuses, l’homme
’esprit et presque dans leur langue. Ses études sont inspirées par la
passion
des livres, l’amour des lettres, l’enthousiasme d
bon observateur. Qui ne porte pas en son cœur le germe de toutes les
passions
, la racine de toutes les sottises et de tous les
tique, ni un grand érudit ; mais j’aime les lettres, je les aime avec
passion
; c’est un sentiment qui est né, pour ainsi dire,
les vers de Sophocle ou d’Euripide enchantaient leurs esprits ! La
passion
au théâtre Les passions, quand elles sont exag
Euripide enchantaient leurs esprits ! La passion au théâtre Les
passions
, quand elles sont exagérées, se ressemblent toute
’est l’amour, la colère ou la douleur qui la pousse à cet excès ? Les
passions
ne sont variées et différentes l’une de l’autre q
’exagération, qu’on croit être un moyen de donner plus de relief à la
passion
, l’efface et la détruit1742. (Cours de littératur
tout l’élégance, la grâce, le naturel, la vérité, la sensibilité, une
passion
touchante et charmante ; mais n’est-ce pas cepend
quelque temps du goût des révolutions politiques1797, a reporté cette
passion
assez innocemment sur l’histoire littéraire : il
igé se retire de notre vie, et ce qui nous reste, le tempérament, les
passions
, les petitesses, n’ayant plus avec qui compter, s
Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur, et, des deux
passions
qui les mènent, la convoitise et la satiété, la s
vec l’âge ; ce qui prouve bien qu’en effet il n’y avait en lui aucune
passion
réelle. Après avoir vécu avec une magnificence ex
t obligé de donner un festin, en restant fidèle à son caractère, à sa
passion
sordide. 182. Faire, sous-entendu. 183. Expres
aïveté dans cette douleur si sincère et si comique ! 192. Toutes les
passions
finissent par être cruelles, comme l’égoïsme. 19
ir de ses mains qui n’en portât la vive marque. Telle était en lui la
passion
de la perfection que, selon une tradition irrécus
n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans
passions
, sans affaires, sans application. Il sent alors s
tu : « La vertu est ici-bas le prix et le terme du combat contre les
passions
. Elle est le règne de la justice dans l’âme, sa c
urner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’aime avec tant de
passion
est à deux cents lieues, je ne l’ai plus. Sur cel
s devoirs. II s’agissait ici de dénouer avec prudence les liens d’une
passion
coupable. 600. La comparaison est appropriée au
fonde connaissance du cœur humain et de ce terrible dialogue entre la
passion
et la foi qui fait le fond de tous ses discours.
mpris de tout le monde. On comprendra Massillon tant qu’il y aura des
passions
en lutte contre la loi morale. » 911. Ce passa
à la physionomie où se peint l’âme. 1193. Pathétique (du grec παθος,
passion
) signifie : ce qui émeut, ou exprime les passions
ique (du grec παθος, passion) signifie : ce qui émeut, ou exprime les
passions
. 1194. Dans le visage, il va droit au regard, pa
moins de liberté. 1301. Et nous. Trait éloquent et spirituel. Toute
passion
se confond avec son objet. 1302. Un travail opi
itions et l’excellence de la loi agraire, toute cette conspiration de
passions
et de sophismes échoue en lui contre quelque chos
ne de l’éternité, est une espèce de sacerdoce, et quand elle est sans
passions
, elle nous consacre. « Il faut réjouir les vie
is pas si grand que moi : je supplie Notre-Seigneur, en mémoire de sa
passion
, d’avoir souvenance et merci de moi, comme il l’e
la vocation militaire : « Aimez ce métier au-dessus des autres à la
passion
; oui, passion est le mot. Si vous ne rêvez pas v
litaire : « Aimez ce métier au-dessus des autres à la passion ; oui,
passion
est le mot. Si vous ne rêvez pas vie militaire, s
installe avec honneur, il les entretient avec faveur ; tout à coup sa
passion
se lasse, se refroidit, s’éteint : le dégoût a co
gion; si vous ne vous sentez assez forts et justes pour commander vos
passions
et aimer vos ennemis, selon que Dieu commande, ab
issé une nombreuse postérité » 1791. M. Cousin aimait Corneille avec
passion
. 1792. Oui, il en est pour qui le goût n’est que
ne. Censurer les ridicules et les vices ; montrer le triste effet des
passions
désordonnées ; s’attacher toujours à inspirer l’a
cœur humain, des divers mouvements qui l’agitent, et des différentes
passions
qui le tyrannisent dans les différentes circonsta
la pudeur, l’étonnement, l’admiration, la colère même, retiennent la
passion
et lui imposent silence. Le dialogue se coupe alo
ce de la Comtesse, et pour cela prend chaudement son parti, flatte sa
passion
de plaider et lui fait même de compliments. Vous
appartient au genre dramatique, les deux interlocuteurs ont les mêmes
passions
; ils se racontent leurs aventures, en tout point
rsonnes de mêmes goûts, et le poète a eu recours à la pétulance de la
passion
des procès, en dotant la Comtesse d’une démangeai
s secrets qui font mouvoir les sociétés, il étudie les mouvements les
passions
, il y sonde les mystères de la conscience ; pour
aque personnage sa part d’éloge ou de blâme, en évitant de juger avec
passion
, et en rapportant même les choses qui seraient co
Malheur au narrateur qui emploie son talent à réhausser de coupables
passions
! Mépris à celui qui nous promène d’horreurs en h
t quelle est la vitesse de l’esprit. Quand l’âme est échauffée par la
passion
, cette vitesse est incomparablement plus grande e
ts ne doivent se trouver que dans les sujets qui peuvent admettre des
passions
vives, parce qu’ils sont l’effet d’une âme troubl
apparences contraires, l’unité est possible dans l’ode, parce qu’une
passion
véhémente suffit pour occuper l’âme tout entière.
manière qu’ils soient toujours analogues à la pensée qui règne. Cette
passion
peut se replier sur elle-même, se développer plus
hyrambe sert à exprimer avec impétuosité les sentiments actuels d’une
passion
ardente, comme la joie, l’indignation. Il prend s
sujets dans la religion, la morale, la politique. Obligé de suivre la
passion
dans sa marche désordonnée, il doit, comme chez l
e des allégories païennes, et sacrifier tout à la plus déplorable des
passions
, sans aucun retour de morale chrétienne. § V.
esque toujours fort injustes. Je le considère avec un jugement que la
passion
ne fait pencher ni d’un côté ni d’autre, et je le
es pourraient surprendre, les faux soupçons les pourraient aigrir, la
passion
les pourrait emporter ; et c’est ce qui les a eng
n’y en ait aucun qui ait été offensé par le criminel, de peur que la
passion
n’altère ou ne corrompe son jugement. Et vous sav
nt, dans la cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de
passions
, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, j’ai
s l’amusement seul qu’il recherche : un amusement languissant et sans
passion
l’ennuiera. Il faut qu’il s’y échauffe et qu’il s
donnât à condition de ne point jouer, afin qu’il se forme un sujet de
passion
et qu’il excite sur cela son désir, sa colère, sa
quelque heureux qu’il soit, s’il n’est diverti et occupé par quelque
passion
ou quelque amusement qui empêche l’ennui de se ré
royaumes100 ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les
passions
, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remu
e qui l’enfle et la conduit129. Vous le savez, fidèles, de toutes les
passions
la plus charmante130, c’est l’espérance. C’est el
urs affamés dans la profusion et dans l’excès même ; je veux dire vos
passions
et vos convoitises. C’est en vain, ô pauvre Lazar
de vigueur, l’ambition, l’avarice, la délicatesse, toutes les autres
passions
, troupe mutine et emportée, font retentir de tout
vre dont on ne pourra même pas supporter la vue160 ! Sermon sur la
passion
de Jésus-Christ. Premier point. La passion de
160 ! Sermon sur la passion de Jésus-Christ. Premier point. La
passion
de Jésus-Christ est le témoignage le plus éclatan
iblement l’avenir. Or c’est ce qu’a fait Jésus-Christ à l’égard de sa
passion
et de sa mort. 2. Un Dieu seul pouvait faire des
les faiblesses qu’il a ressenties, ses langueurs, ses souffrances, sa
passion
, sa mort ? Cependant, disait le grand apôtre162,
dée que concevait le docteur des nations, se représentant toujours la
passion
du Sauveur des hommes comme un mystère de puissan
n vous a cent fois touchés et attendris par le récit douloureux de la
passion
de Jésus-Christ, et je veux, moi, vous instruire.
que l’homme même. Or c’est ce qu’a fait Jésus-Christ à l’égard de sa
passion
et de sa mort. Je m’explique. À l’entendre parler
de sa passion et de sa mort. Je m’explique. À l’entendre parler de sa
passion
longtemps avant sa passion même, et sans que les
. Je m’explique. À l’entendre parler de sa passion longtemps avant sa
passion
même, et sans que les Juifs eussent encore formé
il bientôt après, et à la lettre, dans la sanglante catastrophe de sa
passion
et de sa mort. Mais ce que j’ajoute doit faire en
l dont les évangélistes ont écrit l’histoire de Jésus-Christ et de sa
passion
, leur simplicité, leur naïveté, font bien voir qu
Il n’y eut qu’un miracle que Jésus-Christ ne voulut pas faire dans sa
passion
: c’était de se sauver lui-même, comme lui propos
tre consommé sur la croix. D’ailleurs ses ennemis, préoccupés de leur
passion
, auraient aussi peu déféré à ce miracle qu’à celu
résolution de le perdre, parce que ce n’était plus la raison, mais la
passion
, qui présidait à leurs conseils, peut-on juger qu
favorable d’observation pour étudier et peindre les sentiments et les
passions
des hommes, surtout leurs prétentions et leurs tr
eur condition, se trouvent exempts de la jalousie d’auteur ont ou des
passions
ou des besoins qui les distraient et les rendent
deur ne se remarque point en Mithridate, en Porus et en Burrhus ? Ces
passions
encore favorites des anciens, que les tragiques a
par l’autre, ce qu’il y a de plus flatteur et de plus délicat dans la
passion
. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles, d
se découverte ne soit due qu’à l’audace des hommes. Dieu ne donne aux
passions
humaines, lors même qu’elles semblent décider de
ée, élégante et pure, harmonieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux
passions
un langage plus propre à les captiver et à les so
ce sont de nouveaux événements, de nouvelles intrigues, de nouvelles
passions
, de nouveaux héros, dans la vertu comme dans le v
re s’est, toutefois, élevé rarement au ton de la haute éloquence. Ses
passions
étaient plus vives et plus mobiles que ses convic
e l’âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant, où les
passions
sont rendues avec autant de délicatesse que d’éne
ble y toucher et participer à tous ses mouvements ; il en exprime les
passions
les plus vives et les émotions les plus tumultueu
s sur la terre et doués de la liberté, que nous sommes tentés par les
passions
et retenus par la conscience. Que pouvait de plus
st sujet à peu de maux ! il vit presque sans maladies, ainsi que sans
passions
, et ne prévoit ni ne sent la mort ; quand il la s
le finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses
passions
! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, s
magnificence, de noblesse et de douceur ; jusque dans la peinture des
passions
les plus violentes, il s’assortit heureusement à
Euripide, tels qu’ils sont418. Les deux premiers avaient néglige des
passions
et des situations que le troisième crut susceptib
l’auteur fut justifié. Dans les pièces d’Eschyle et de Sophocle, les
passions
, empressées d’arriver à leur but, ne prodiguent p
n, annonçait hautement qu’on ne doit pas accuser les dieux de tant de
passions
honteuses, mais les hommes qui les leur attribuen
les rangs. La multitude avait des protecteurs dont elle épousait les
passions
, des favoris dont elle soutenait les intérêts : d
dème. Né pour donner des lois, commencez par vous-même545 Et que vos
passions
, ces rebelles sujets, De cette noble ardeur soien
s qu’une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la
passion
choquante De se rendre savante afin d’être savant
val. Mais la politique d’Agrippine l’engage à combattre les mauvaises
passions
de son fils, parce que, dans ces passions, elle v
e à combattre les mauvaises passions de son fils, parce que, dans ces
passions
, elle voit une menace pour sa propre autorité.
tion et substituent à une mythologie usée la vérité et l’ardeur de la
passion
! Trop ignoré de son temps et presque retrouvé da
23 et 24. 166. Jérémie, II. 167. De ce sermon de Bourdaloue sur la
passion
on pourra rapprocher celui de Massillon sur le mê
dem viæ ducunt. » Inst. or., X, 5. 188. C’est-à-dire avec caprice et
passion
… 189. Horace dit aussi en parlant de ces esprit
me sur le corps et du corps sur l’âme. Descartes, dans son Traité des
passions
, et Bossuet, dans son Traité sur la connaissance
evoir les mêmes idées développées dans le sermon de Bourdaloue sur la
passion
de Notre-Seigneur, à la fin du morceau. 273. Ce
La musique fut encore, non moins que la botanique et les lettres, une
passion
de J.-J. Rousseau, et elle, eut une grande part d
cine lui est, en revanche, supérieur par la manière dont il traite la
passion
et par l’emploi des images dans le style, où il e
e qui presque aussitôt devient extrême. L’éveil de l’âme de Néron aux
passions
qui la rendront atroce, tel est le véritable suje
térature dramatique de Geoffroy, mais en se tenant en garde contre la
passion
qui a rendu ce critique trop rarement juste pour
ce, lui refuser beaucoup de charme et de vigueur dans la peinture des
passions
. 830. « On n’a pas besoin, remarque ici M. Geru
de allée, se presse et se heurte une foule d’hommes et de femmes sans
passions
, je rencontre, dans les allées détournées, des mi
l’obscurité. Il me semble alors que je vois autour de moi toutes les
passions
qui se promènent, et mon âme s’afflige et se trou
est affectée, quand l’interruption n’est point l’effet naturel de la
passion
, mais un dessein prémédité de faire entendre, par
ux lois de la variété, ou du rhythme, ou encore de l’intérêt et de la
passion
, influences diverses qui déterminent les subdivis
sorte pour se faire passage, la fougue, l’impatience, le délire de la
passion
qui s’emporte, et jettent le désordre dans l’espr
sement complet de la construction ordinaire, mélange et confusion. La
passion
seule peut justifier la synchyse. C’est quand l’â
xtraits.) Pyrrhus vient de déclarer à Andromaque qu’il l’aime avec
passion
; que, si elle consent à lui donner sa main, il p
. Cependant Hermione, qui avait dû épouser Pyrrhus, outragée par la
passion
que ce prince a ressentie pour Andromaque, n’a pa
cine lui est, en revanche, supérieur par la manière dont il traite la
passion
et par l’emploi des images dans le style, où il e
t, à mon gré, le plus hardi, le plus profond, le plus étonnant que la
passion
ait jamais inspiré. Pendant tout le reste du réci
ds moyens que lui fournit la rhétorique, pour mettre de son parti les
passions
émues à propos. Après avoir dit enfin tout ce qu’
e grand point était d’en venir à l’objet même de la question : que de
passions
à faire taire, avant de mettre les esprits en éta
rits, il ne cherche pas à émouvoir les cœurs, en touchant à propos la
passion
. Mais c’est là que les règles se taisent, que les
te que de ne travailler pas, de tout son pouvoir, à se délivrer d’une
passion
si incommode. Il est vrai que les esprits faibles
s de l’amour-propre, il y reste encore bien des terres inconnues. Les
passions
sont les seuls orateurs qui persuadent toujours :
les règles sont infaillibles ; et l’homme le plus simple qui a de la
passion
persuade mieux que le plus éloquent qui n’en a po
ls ne sont pas, les autres sont ce qu’ils paraissent76. De toutes les
passions
, celle qui est la plus inconnue à nous-mêmes, c’e
immolé, sous un des rois précédents, aux jalousies de la cour et à la
passion
d’un duc de Bourgogne, et ce grand-prince disant
qui ne regardent que Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour
passion
que sa seule gloire. Il n’est pas jusqu’aux lois,
aire sentir et avouer leur bonheur. Aussi en était-il aimé jusqu’à la
passion
; et, dans le temps de sa mort, on vit par tout l
toujours dans le monde, ces libertins226 déclarés, esclaves de leurs
passions
, et téméraires censeurs des conseils de Dieu ; qu
favorable d’observation pour étudier et peindre les sentiments et les
passions
des hommes, surtout leurs prétentions et leurs tr
ense : quand donc l’on me dit que toutes ces choses ne sont en lui ni
passion
ni sentiment, mais l’effet naturel et nécessaire
’est un art très sérieux, qui est destiné à instruire, à réprimer les
passions
, à corriger les mœurs, à soutenir les lois, à dir
laisir n’y doit être mêlé que pour faire le contrepoids des mauvaises
passions
et pour rendre la vertu aimable260. Je voudrais q
’est point esclave des mots, il va droit à la vérité ; il sait que la
passion
est comme l’âme de la parole. Il remonte d’abord
ée, élégante et pure, harmonieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux
passions
un langage plus propre à les captiver et à les so
un même chef toute langue, toute tribu et toute nation ; à calmer les
passions
des princes et des peuples, confondre leurs intér
st d’ailleurs la mine la plus riche et la plus attachante lecture. La
passion
, qui nuit à son jugement, anime ses paroles et le
drait voir les rois, et non pas les morts. Un prince318, jouet de ses
passions
, et dupe de ses vertus mêmes ; un prince qui ne c
n homme dévoré du désir de commander, et qui, plein des plus funestes
passions
, se chargeait avec plaisir de la honte, des remor
olâtre de la société de mes pareils ; et cet amour tant vanté est une
passion
trop populaire pour être compatible avec la haute
aire s’est toutefois élevé rarement au ton de la haute éloquence. Ses
passions
étaient plus vives et plus mobiles que ses convic
ie ne veut voir que le héros358. Or, ce héros est toujours ou dans la
passion
ou en danger. Le danger et les passions ne cherch
héros est toujours ou dans la passion ou en danger. Le danger et les
passions
ne cherchent point l’esprit. Priam et Hécube ne f
mparaison juste et fleurie, est un défaut quand la raison seule ou la
passion
doivent parler, ou bien quand on doit traiter de
er, qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les
passions
sont fortes, les organes souples et l’imagination
vement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des sentiments, des
passions
; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et é
ins, les multiplie ; la raison, qui leur est donnée pour calmer leurs
passions
, les perd : une fatalité marquée tourne contre eu
monde. À la vérité, la vertu ne satisfait pas sans réserve toutes nos
passions
: mais si nous n’avions aucun vice, nous n’aurion
s passions : mais si nous n’avions aucun vice, nous n’aurions pas ces
passions
à satisfaire ; et nous ferions par devoir ce qu’o
ard de toute la terre, voilà ce que l’on nomme vertu. Et ces odieuses
passions
tournées à la ruine des hommes, et par conséquent
e nos biens. Les pensera amusants, les vagues entretiens, Cent autres
passions
des sages condamnées Ont pris comme à l’envi la f
ut bien mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure, Et que la
passion
parle là toute pure ? Si le
au bout de vingt ans encor redemandes ? Que dans tous vos discours la
passion
émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le rem
endres sentiments, S’empara du théâtre ainsi que des romans. De cette
passion
la sensible peinture Est pour aller au cœur la ro
même ton. La nature est en nous plus diverse et plus sage. Chaque
passion
parle un différent langage. La colère est superbe
pays en pays pendant plusieurs années, elle est devenue l’objet de la
passion
du souverain de l’Ibérie, Pharasmane, le père de
x qu’elle a soufferts de cette famille, n’hésite pas à profiter de la
passion
d’Arsame pour l’animer à secouer l’autorité de so
re présente à ses regards : les regrets ont rallumé dans son cœur une
passion
désormais sans objet. Il a vécu au milieu des Rom
e et ses ouvrages. Mais la postérité impartiale s’élève au-dessus des
passions
contemporaines : son devoir est de réviser les ju
tion et substituent à une mythologie usée la vérité et l’ardeur de la
passion
! Trop ignoré de son temps et presque retrouvé da
émoin un vers de Regnard, dans le Joueur, IV, 10, où il parle de deux
passions
qui, dit-il, Sont deux grands rémoras à la philo
nt de la pensée elle-même, poussée à la fois par la logique et par la
passion
. » 87. On peut rapprocher de ce passage une lett
« C’est l’ennemie de notre âme, la source de l’illusion, la mère des
passions
qui nous maîtrisent, nous emportent malgré les ef
ens sur la religion : « Malgré toute la puissance romaine, malgré les
passions
, les intérêts, les préjugés de tant de nations, d
rdre public, et voulut, en régnant, faire autre chose qu’assouvir des
passions
ou des caprices personnels. Il ne fonda point des
onter sur le trône de Syrie, et d’avoir précédemment inspiré une vive
passion
à l’époux même de cette reine. Quant à Rodogune,
une telle femme, qui se montre si criminelle est très peu digne de la
passion
que lui ont vouée les deux fils de Cléopâtre. 42
comme en beaucoup de rencontres, l’illustre écrivain, obéissant à sa
passion
pour les paradoxes et les système-, a confondu, p
d’épargner une erreur à ses juges, il aimera mieux, pour donner à sa
passion
le plaisir de triompher compromettre ses intérêts
e sincérité intempestive. 518. Nouveau tort du misanthrope, à qui sa
passion
chagrine fait tout confondre : il prend la rudess
d’avoir rendu Alceste amoureux, mais d’avoir choisi pour objet de sa
passion
une belle De qui l’humeur coquette et l’esprit
et très pathétiques. 534. Ce n’était pas faute de le dire ; mais sa
passion
l’a retenu, et Célimène le raille de cette faible
cine lui est, en revanche, supérieur par la manière dont il traite la
passion
et par l’emploi des images dans le style, où il e
de plus digne de la poésie et de la scène, que la peinture de folles
passions
? 614. Boileau disait que la sublimité des psaum
si supérieurement exécutée. Il n’y avait que la plus grande force de
passion
et d’éloquence tragique qui pût soutenir Alzire d
er un enthousiasme ardent pour les langues grecque et latine avec une
passion
patriotique pour la langue nationale. Il fit rena
igieuses, avait conservé du vieux sang gaulois la folie du rire et la
passion
des contes. Les siècles de la guerre des Albigeoi
ent de la littérature du xvie siècle. Le xvie siècle tout entier, —
passion
de l’antiquité et de ses langues, du grec surtout
ersonnage. De vray, estant sur le propos de la curiosité, et de cette
passion
avide et gourmande de nouvelles, qui nous faict,
nce, justice, force, tempérance), à Du Vair bon nombre d’analyses des
passions
, suffit à être compté parmi les penseurs originau
toit à gages pour assouvir ta vengeance, gratifier et satisfaire à ta
passion
, et non plutôt Iuge souverain instruisant les hom
bien, lors et en la façon que sa Iustice le trouve bon, et non que ta
passion
le demande, tu ne prens garde ny ne remarques les
jugement. Si ne vous sentez assez forts et justes pour commander vos
passions
, et aimer vos ennemys selon que Dieu commande, ab
, avec ses condisciples, et sous leur maître Daurat, il étudiait avec
passion
l’antiquité. Du Bellay suivit Ronsard en son coll
ard tousiours fichez sur lui. La conformité de cette peinture avec sa
passion
la feit fondre en larmes, et retournant plusieurs
s de son absolution. Et bien qu’il y en aye icy quelques-uns à qui la
passion
a osté le sens, et qui ne pourroyent donner lieu
v reste plus gueres à perdre. Et quand ceux d’icy qui ont le moins de
passion
auront bien pensé au préjudice que les longueurs
é pour travailler au dessein de la Providence. Il pensoit exercer ses
passions
; il exécutoit les arrêts du ciel. Avant que de s
esque toujours fort injustes. Je le considère avec un jugement que la
passion
ne fait pencher ni d’un côté ni d’autre, et je le
qui me divertît, et n’ayant d’ailleurs, par bonheur, aucuns soins ni
passions
qui me troublassent, je demeurois tout le jour en
ous n’avons aucun rapport qu’en tant que nous sommes susceptibles des
passions
qui les ont jetés dans ce précipice, ce qui ne se
de Pensées, ont une éloquence d’une incomparable puissance : logique,
passion
, imagination, tout y a un caractère unique de for
endant près de quatre-vingts ans » (M. Nisard). La controverse fut sa
passion
et son génie. Il disputa contre les jésuites, con
la vérité et d’apporter aux hommes quelque nouvelle lumière, on a une
passion
secrète de leur ravir cette gloire, ce qui engage
le, lorsque l’on en use comme il faut et avec un entier dégagement de
passion
, autant est-il dangereux lorsqu’on en use mal et
lement on est attaché à ses sentiments par persuasion, mais aussi par
passion
; ce qui fait une impression toute contraire à ce
prétend. Car le seul soupçon qu’on a plutôt embrassé une opinion par
passion
que par lumière la rend suspecte. C’est un défaut
êt, plus d’intérêt que de désintéressement, plus d’attachement que de
passion
, plus de dureté que de fierté, plus de mémoire de
noblesse, quelle économie dans les sujets ! Quelle véhémence dans les
passions
, quelle gravité dans les sentimens ! Quelle digni
r de la dialectique, la puissance de l’imagination, l’éloquence de la
passion
. « Ce qui surprend le plus chez Bossuet, dit M. V
de modéré. Dans les âges suivans, on commence à prendre son pli, les
passions
s’appliquent à quelques objets, et alors celle qu
ant encore rien de fixe ni d’arrêté, en cela même quelle n’a point de
passion
dominante pardessus les autres, elle est emportée
est emportée, elle est agitée tour à tour de toutes les tempêtes des
passions
, avec une incroyable violence. Là, les folles amo
qui l’enfle et qui la conduit. Vous le savez, fidèles, de toutes les
passions
la plus charmante370 c’est l’espérance. C’est ell
e de saint Bernard, premier point.) L’ambition De toutes les
passions
humaines, la plus fière dans ses pensées et la pl
aire sentir et avouer leur bonheur. Aussi en étoit-il aimé jusqu’à la
passion
; et dans le temps de sa mort, on vit par tout le
e, et par la raison et par la foi, se rapporte à trois choses : à nos
passions
, à nos délibérations et à nos actions. Je m’expli
à nos actions. Je m’explique. Nous avons dans le cours de la vie des
passions
à ménager, nous avons des conseils à prendre, et
omme, dis-je, raisonnable et chrétien : Hoc est enim omnis homo ; des
passions
à ménager en réprimant leurs saillies, et en modé
ée de la mort est le remède le plus souverain pour amortir le feu nos
passions
; c’est la première partie. Je dis que la pensée
texte : Memento, homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris. Vos
passions
vous emportent, et souvent il vous semble que vou
ort ; fin de l’exorde.) Sur la pensée de la mort (suite) Nos
passions
sont insatiables et sans bornes. Car quel ambitie
e et l’honnête ; l’amour-propre, l’agréable et le délicieux ; mais la
passion
, le superflu et l’excessif. Or, ce superflu est i
venez ; vous avez pour votre personne des complaisances extrêmes ; la
passion
qui vous domine est le soin de votre beauté ; et
sion qui vous domine est le soin de votre beauté ; et parce que votre
passion
est démesurée, elle vous entretient dans une moll
infini de vous-même. Veni, et vide. (Ibid., 1re partie.) De la
passion
de « se pousser dans le monde » Être grand n’
nsi contre lui-même, quel est celui qui, possédé de cette malheureuse
passion
de croître et de monter toujours, ait la force d’
s autant de lui. ………………………………………………………………………………………………………… Quand cette
passion
s’est une fois emparée d’un esprit, vous savez l’
rouve utile à tout, hors à chercher Dieu et à le trouver. C’est cette
passion
qui viole tous les jours les plus saints devoirs
orter sur autrui et de le supplanter. Qui pourroit dire combien cette
passion
a fait de plaies mortelles à la charité ; et qui
e et quelque froide que je paroisse, j’ai toujours aimé l’esprit avec
passion
, et, ayant toujours trouvé que les abbés en ont p
nd des choses, il trouvoit qu’il y a bien plus de gloire à vaincre sa
passion
qu’à venger une injure, et que ceux qui courent à
immolé, sous un des rois précédens, aux jalousies de la cour et à la
passion
du duc de Bourgogne, et ce grand prince disant qu
qui ne regardent que Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour
passion
que sa seule gloire. Il n’est pas jusqu’aux lois,
quiétude où l’on est de votre santé… Adieu, ma chère enfant, l’unique
passion
de mon cœur, le plaisir et la douleur de ma vie.
Aussi faut-il avouer que, bien loin d’être sujet aux désordres de la
passion
, il fut le plus agissant homme du monde et le moi
gouverneurs. Quand un homme d’un mérite considérable témoignoit de la
passion
par la gloire de l’empire, Tibère soupçonnoit que
, mais lui n’écoutant que les Scythes qui ne faisoient qu’irriter ses
passions
, et qui le tenoient ainsi hors de lui-même, il n’
s choses par ses sens, qui suit en toutes choses les mouvemens de ses
passions
, qui n’aperçoit que ce qu’il sent, et qui n’aime
il écoute son souverain maître dans le silence de ses sens et de ses
passions
, il est impossible qu’il tombe dans l’erreur. Die
ui les engage dans l’étude, dès qu’ils se sentent en conversation, la
passion
et le désir de l’élévation se réveille en eux et
mes enthousiasmes, qui vous importunent peut-être. Pardonnez-les à ma
passion
d’avoir l’honneur de vous entretenir de loin, en
t de votre indépendance ; vous retournez sur vous votre autorité. Vos
passions
ayant essayé de tout, et tout usé, il ne nous res
il en doit moins coûter pour se sauver ? Mais si vous y avez moins de
passions
à combattre, moins d’obstacles à surmonter ; si l
tant de courage, l’introducteur de la vérité ; il avoit pour elle une
passion
presque imprudente, et incapable de ménagement. S
tes, plus odieux à Mme de Mainte non, parce qu’elle l’avoit perdu… Sa
passion
étoit de plaire, et il avoit autant de soin de ca
et de Maintenon. Ses lettres sont pleines de naturel, de crudité, de
passion
, de « grossièreté quelquefois, de bon sens bien s
t méconnoissable. Ainsi le motif le plus sensible pour s’abstenir des
passions
, c’est la mort : le meilleur cours de morale, c’e
it pris en aussi bonne part que je le donne ingénûment, et sans autre
passion
ni intérêt que celui du service du Roy, le bien e
stractions diminuent à un certain âge ; les plaisirs se retirent, les
passions
se taisent et semblent respecter la vieillesse. U
ement à la république, ne lui paroîtront-elles point perdues ? et une
passion
plus vive que les autres, qui croît avec les anné
où il revint sans cesse pour y faire jouer ses brillantes tragédies,
passion
de sa vie, aujourd’hui peu lues et encore moins j
mangent que fort au-dessous du besoin : on a peine à concevoir cette
passion
immodérée pour l’abstinence. On croit même qu’ils
écuté. Alexandre, dans la rapidité de ses actions, dans le feu de ses
passions
même, avoit, si j’ose me servir de ce terme, une
ontemporains le sentiment de la nature extérieure, qu’il a aimée avec
passion
et peinte avec génie. La vraie liberté Ô h
le finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses
passions
! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, s
n mon cœur, et chassant bien loin l’opinion, les préjugés, toutes les
passions
factices, je transportois dans les asiles de la n
mort de César571 : elles sont si remplies de hauteur, d’élévation, de
passion
et de courage, qu’il m’étoit bien impossible de l
La fiancée normande Il n’y a que la religion qui donne à nos
passions
un grand caractère. Elle répand des charmes ineff
sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de
passions
. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux
euses forêts, paisibles solitudes, qui plus d’une fois avez calmé mes
passions
, puissent les cris de la guerre ne troubler jamai
, lumineux et ardent, pressant dans la discussion, entraînant dans la
passion
, improvisateur irrésistible, il inaugura dans le
ême sur l’échafaud, soutenu de ce sentiment intime que j’ai aimé avec
passion
ma patrie et la république, couronné de l’estime
ommun, Mme de Staël et Napoléon, qu’imite Chateaubriand, que lit avec
passion
et que chante déjà Lamartine adolescent ; on appl
Ses premiers ouvrages considérables avaient été : De l’influence des
passions
sur le bonheur des individus et des nations (1796
u Colysée, sur la marche d’un des autels consacrés aux douleurs de la
Passion
. Le soleil, qui se couchait, versait des fleuves
en que l’on finisse par s’entendre, puisque tout a un terme, même les
passions
haineuses. « Le directoire exécutif de la républi
c aucun espoir de nous entendre, et faut-il, pour les intérêts et les
passions
d’une nation étrangère aux maux de la guerre, que
e approchez si près du trône, et êtes au-dessus de toutes les petites
passions
qui animent souvent les ministres et les gouverne
le timbre chaud et vibrant de la voix, l’élévation, l’imagination, la
passion
. Toujours dans le prêtre et le moine respirait le
[les plaisirs] la félicité qu’il y cherchait ? L’humanité abreuvée de
passions
est-elle contente d’elle-même, et le Dieu qui la
; ils les a tous pénétrés, expliqués tous à son profit, et quant aux
passions
, il est manifeste que, malgré la différence des t
t que lui ont fait tous ces éléments de sa vie entre les mains de ses
passions
ne saurait différer essentiellement du sort qu’il
us une fièvre qui s’accroît jusqu’à la fureur ; car si nous disons la
passion
du vin, nous disons la fureur du jeu. (Ibid.)
oir de Buffon fut dans son éloquence ; et cette éloquence, exempte de
passions
et de querelles, tenait en grande partie à l’élév
er des orateurs, il ne fallait qu’un grand intérêt social, une grande
passion
: ce grand intérêt fut Dieu, la révélation et l’é
te science de la morale, cette expérience de l’homme, ces secrets des
passions
, étude éternelle des philosophes et des orateurs
ctions violentes, ces animosités populaires, ces grands incendies des
passions
, ces feux de vengeance et de haine où triomphait
apaiser, pour adoucir, pour purifier les âmes. Armé contre toutes les
passions
, sans avoir le droit d’en appeler aucune à son se
e droit d’en appeler aucune à son secours, il est obligé de créer une
passion
nouvelle, s’il est permis de profaner par ce nom
re à cette époque était sans cesse poussé par les vices du roi et les
passions
des cavaliers. Émigré, le grand chancelier ne dom
oches de la mort, le désir de revoir sa patrie devint une douloureuse
passion
dans le cœur de ce vieillard qui l’avait sincèrem
ais outré, bizarre, sophiste même quand il n’était pas soutenu par la
passion
, il devenait tout autre par elle. Promptement exc
tente des événements politiques, et enfin le mobile tout-puissant des
passions
. Les siennes étaient ardentes, et furent peut-êtr
nt commencé, l’enivrement de la victoire, et surtout cette insatiable
passion
de la gloire, cet instinct puissant qui pousse l’
chef-d’œuvre, etc.) ; des livres empreints d’un double caractère, la
passion
de la nature (l’Oiseau, l’Insecte, la Mer, la Mon
de la nature (l’Oiseau, l’Insecte, la Mer, la Montagne, etc.), et la
passion
démocratique (Le Peuple, etc.), ont fait à Jules
es grands et des petits, dont il combat ou épouse les intérêts et les
passions
: il entre avec Louis XI dans la prison de Péronn
yrs, et en foule. Les héros eurent leurs dévouements, les saints leur
Passion
. Le monde a admiré, et l’Église a prié. Ici c’est
et pénétrants. Son Cours de littérature dramatique ou de l’usage des
passions
dans le drame, en cinq volumes, est une galerie d
Dans ce récit, où rien ne sent le mouvement tant soit peu factice des
passions
que le théâtre est disposé à substituer aux émoti
mouvement, et les idées semblent s’effacer pour laisser paraître les
passions
. Ce sont, je le sais, des opinions qui font mouvo
idées et les opinions tiennent moins de place que les hommes et leurs
passions
? C’est qu’au xvie siècle l’imprimerie, qui étai
e, elle était stérile et impuissante. C’était donc de l’homme, de ses
passions
, de son rang, de son caractère, que les idées par
scendre au langage du peuple, même en le flattant. Il n’avait que des
passions
nobles comme son langage. Il adorait la Révolutio
res s’effacent ainsi dans les souvenirs de la vieillesse, reposée des
passions
orageuses et des espérances déçues, quand les lon
ne serait pas vrai de dire et d’écrire qu’il y a dans les armées une
passion
qui leur est particulière et qui leur donne la vi
une passion qui leur est particulière et qui leur donne la vie ; une
passion
qui ne tient ni de l’amour de la gloire, ni de l’
charme impérissable de ses œuvres. Ce charme fera vivre les romans de
passion
où il a souvent revêtu d’un style ample, pur, har
ronde. 343. Il faut rabattre de ces jugements tout ce qui tient à la
passion
et ressemble à de la médisance. 344. Beau-frère
it si bien pratiquer lui-même : « Jamais homme n’a eu plus que lui la
passion
de plaire, jamais homme ne l’a portée si loin. »
ent impérial. 657. Chateaubriand n’a exprimé nulle part avec plus de
passion
cet enivrement de la solitude et de l’indépendanc
plus, dans ce genre d’histoire, il n’est pas obligé de renoncer à ses
passions
(c’est le mot qu’emploiera M. Saint-Marc Girardin
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