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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
beau travailler l’expression, elle reste obscure et mal dessinée. Je parle non-seulement de la conception, mais de l’arrange
ement des idées. Ne perdez pas de vue ce second point dont Boileau ne parle pas, mais qu’il supposait sans doute. Il ne suffi
sains dédaigneront toujours ce goût des doctrines ésotériques, comme parlaient les anciens, qui fait des vérités les plus essent
t ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle , et de parler comme tout le monde ? » Les qualit
e, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? » Les qualités opposées à
t l’archaïsme, le néologisme et le jargon, dont il peut être utile de parler . Le néologisme est l’emploi d’un mot nouveau ; l’
ant vaudrait, quand la scène est en Angleterre ou en Allemagne, faire parler les personnages en anglais ou en allemand. Je ne
on avait donné à ses livres le nom des Muses. Or les Muses françaises parlent la langue de Fénelon, et non celle de Froissart.
et je lis : « Jargon se dit : 1° d’un langage corrompu, tel qu’il se parle dans nos provinces ; 2° d’une langue factice dont
; 2° d’une langue factice dont quelques personnes conviennent pour se parler en compagnie, sans être entendues des autres ; 3°
iles qui aient jamais pris rang dans les annales de l’humanité. Je ne parle pas du jargon provincial, du patois. De tout temp
uant à la seconde catégorie de jargons, ceux dont ou convient pour se parler sans être entendus, on conçoit que la rhétorique
ui-là du moins avait ses raisons. Condamné deux fois à la potence, il parlait à ses camarades de la pince et du croc, sa langue
, les jargons de la troisième espèce, les ramages de société, sont un parler charmant ; ce qui ne nous empêche pas, sinon de l
à d’un Molière pour les arrêter. Tout cela s’est envolé avec la mode. Parlerai -je du jargon d’Almack que nous ont fait connaître
. Quintilien disait finement : Aliud latine, aliud grammatice loqui ; parler français et parler Vaugelas, ce sont deux choses.
finement : Aliud latine, aliud grammatice loqui ; parler français et parler Vaugelas, ce sont deux choses. M. Villemain, comp
rançaise. Et avant eux tous, la bonne femme d’Athènes, qui, entendant parler Théophraste, s’écria : « Voilà un étranger ! — Et
raste, s’écria : « Voilà un étranger ! — Et d’où le voyez-vous ? — Il parle trop bien le grec. » Ainsi, point de purisme, ma
2 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
outume de dire que tous les hommes étaient assez éloquents lorsqu’ils parlaient de ce qu’ils savaient bien. Socrate tenait ce lan
ssa condamner, sans vouloir qu’on prît sa défense. « Que n’avez-vous parlé (dit Antoine à Crassus, dans le livre de l’Orateu
(dit Antoine à Crassus, dans le livre de l’Orateur), que n’avez-vous parlé pour ce Rutilius, si indignement accusé ! que n’a
-vous parlé pour ce Rutilius, si indignement accusé ! que n’avez-vous parlé pour lui ! non pas à la manière des philosophes,
pineuse, sans attrait pour l’attention et pour la curiosité ; si l’on parle devant un juge aliéné ou prévenu, soit par des af
rtificieuse, sera-t-on prudent de se fier au don naturel et commun de parler de ce qu’on fait bien, ou de ce qu’on sent viveme
onde, l’art de la guerre a pris naissance ; dès que l’homme, avant de parler , a réfléchi à ce qu’il devait dire, la rhétorique
âge, dit Cicéron, l’on apprenait en même temps à bien vivre et à bien parler  ; la vertu, la sagesse et 1’éloquence ne faisaien
des ouvriers de paroles à la langue légère. Ils prétendaient qu’on y parlait beaucoup de préambules et d’épilogues, et de semb
s’était rendue redoutable pour l’éloquence naturelle. Quintilien en a parlé en homme instruit et judicieux, mais non pas en h
r, si la meilleure leçon d’éloquence est, comme disait Socrate, de ne parler que de ce qu’on sait bien, la plus dangereuse hab
parler que de ce qu’on sait bien, la plus dangereuse habitude est de parler de ce qu’on ne sait pas ou de ce qu’on sait mal ;
as ou de ce qu’on sait mal ; et cette institution, qui a mis l’art de parler éloquemment avant celui de penser juste, et qui n
et singulièrement de sa propre langue ; après l’habitude formée de la parler correctement et purement, avec clarté, facilité,
, comme lui, que l’orateur, pour être accompli, doive être en état de parler de tout avec connaissance de cause, et autant d’a
quand cet adversaire est muet, c’est à lui de prendre sa place, et de parler contre lui-même avec autant de force et de chaleu
les, par l’attention qu’il donnera aux points essentiels de la cause, parle choix qu’il fera des moyens décisifs ; car rien n
convient. Savoir de quoi, dans quel dessein, à qui ou devant qui l’on parle , et, dans tous ces rapports, dire ce qui convient
thènes ? et avons-nous une tribune où l’orateur, homme d’État, puisse parler en liberté ? » Fasse le ciel qu’il s’en élève, et
mande aujourd’hui, comme autrefois dans la place d’Athènes : qui veut parler pour le bien public ? Dans Athènes, ce n’était qu
gne, tel préjugé domine ; pour le combattre et le détruire : qui veut parler  ? Qui veut parler contre la servitude, contre la
omine ; pour le combattre et le détruire : qui veut parler ? Qui veut parler contre la servitude, contre la rigueur inutile de
mendicité, sans manquer au respect que l’on doit au malheur, qui veut parler  ? L’exemple des hautes vertus, des sublimes talen
froide lumière pour en ranimer l’émulation avec le souvenir, qui veut parler  ? Le génie et l’ambition des souverains se tourne
e l’autre, et que la nature les avait faits pour être amis : qui veut parler pour applaudir à cette grande révolution, pour y
à l’instant une voix chère à la nation s’élève et demande : Qui veut parler avec l’enthousiasme d’une poésie éloquente, pour
mais elle ne fera que du bien, et fera de grands biens encore. Je ne parle point du barreau, où la justice et l’innocence au
dans les assemblées, elle aura lieu de se montrer ; elle aura lieu de parler aux peuples au nom du souverain, au souverain au
est un art de dire les choses de telle façon : 1° que ceux à qui l’on parle puissent les entendre sans peine et avec plaisir 
ce qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le cœur de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre les pensées et les expre
x qui s’en offensent : De quoi vous plaignez-vous ? VI. Il y en a qui parlent bien, et qui n’écrivent pas bien. C’est que le li
ui font de fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figures justes. VIII. Il
es. Ceux-là honorent bien la nature, qui lui apprennent qu’elle peut parler de tout, et même de théologie. X. Si la foudre to
un moment, si on l’eût averti qu’il faisait trop d’histoires et qu’il parlait trop de soi. XX. Parler de ceux qui ont traité de
erti qu’il faisait trop d’histoires et qu’il parlait trop de soi. XX. Parler de ceux qui ont traité de la connaissance de soi-
pensées nées sur les entretiens ordinaires de la vie ; comme quand on parlera de la commune erreur qui est parmi les hommes que
sont tout cela et jugent de tous ceux-là. On ne les devine point. Ils parleront de ce qu’on parlait quand ils sont entrés. On ne
nt de tous ceux-là. On ne les devine point. Ils parleront de ce qu’on parlait quand ils sont entrés. On ne s’aperçoit point en
car il est également de ce caractère qu’on ne dise point d’eux qu’ils parlent bien, lorsqu’il n’est pas question du langage, et
, lorsqu’il n’est pas question du langage, et qu’on dise d’eux qu’ils parlent bien, quand il en est question. C’est donc une fa
qualité ne l’emporte et ne fasse baptiser. Qu’on ne songe point qu’il parle bien sinon quand il s’agit de bien parler ; mais
. Qu’on ne songe point qu’il parle bien sinon quand il s’agit de bien parler  ; mais qu’on y songe alors. XXXIV. — J’ai l’espri
n de ne croire et même de n’aimer que ce qu’il sait le mériter. Je ne parle pas ici des vérités divines, que je n’aurais gard
par une douceur toute céleste qui la charme et qui l’entraîne. Je ne parle donc que des vérités de notre portée : et c’est d
abiles d’entre les modernes. Il faut chercher seulement à penser et à parler juste, sans vouloir amener les autres à notre goû
il, que ce n’est pas un livre, ou qui mérite du moins que le monde en parle . — Mais l’avez-vous lu ? — Non, dit Anthime. Que
hasard fait que je lui lis mon ouvrage, il l’écoute. Est-il lu, il me parle du sien. Et du vôtre, me direz-vous, qu’en pense-
vôtre, me direz-vous, qu’en pense-t-il ? Je vous l’ai déjà dit, il me parle du sien. Il n’y a point d’ouvrage si accompli qui
e trop que les termes pour exprimer les sentiments : il faudrait leur parler par signes, ou sans parler se faire entendre. Que
exprimer les sentiments : il faudrait leur parler par signes, ou sans parler se faire entendre. Quelque soin qu’on apporte à ê
te le plus ordinairement dans leurs ouvrages peut-être qu’on pourrait parler ainsi : Corneille nous assujettit à ses caractère
ide. Le peuple appelle éloquence la facilité que quelques-uns ont de parler seuls et longtemps, jointe à l’emportement du ges
ueil de vouloir imiter ceux qui écrivent par humeur, que le cœur fait parler , à qui il inspire les termes et les ligures, et q
les suivre. En effet, je rirais d’un homme qui voudrait sérieusement parler mon ton de voix ou me ressembler de visage. Un ho
t ? Qu’importe, Acis ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle , et de parler comme tout le monde ? Une chose vou
e, Acis ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? Une chose vous manque, Acis
étaient naturelles, en quelque idiome qu’il compose, semble toujours parler celui de son pays : il a entrepris, il a fini une
souvenir de leur jeunesse. Que dirai-je de ce personnage55 qui a fait parler si longtemps une envieuse critique qui l’a fait t
ns la chaire ; un défenseur de la religion, une lumière de l’Eglise ; parlons d’avance le langage de la postérité, un Père de l
je m’en souviens ; et, après ce que vous avez entendu, comment osé-je parler  ? comment daignez-vous m’entendre ? Avouons-le, o
’associez-vous ! Je voudrais, Messieurs, moins pressé par le temps et parles bienséances qui mettent des bornes à ce discours,
prit et d’expérience, qui, par le privilège de leurs emplois, fassent parler le prince avec dignité et avec justesse ; d’autre
ns les négociations les plus délicates les talents qu’ils ont de bien parler et de bien écrire ; d’autres, encore qui prêtent
s longtemps ; réservez seulement toute votre attention pour celui qui parlera après moi58. Que vous manque-t-il enfin ? Vous av
nts des dialogues sur l’éloquence. Dialogue I A. Platon fait parler Socrate avec un orateur nommé Gorgias, et avec un
Gorgias était un homme très-célèbre ; Isocrate, dont nous avons tant parlé , fut son disciple. Ce Gorgias tut le premier, dit
son disciple. Ce Gorgias tut le premier, dit Cicéron, qui se vanta de parler éloquemment de tout : dans la suite, les rhéteurs
dans les conversations, et qui n’ont d’autre emploi que celui de bien parler  ; mais il paraît qu’ils manquaient de ce que Socr
tyrannie. A. En effet, c’est principalement de cet inconvénient dont parle Socrate ; mais les principes qu’il donne en cette
il donne en cette occasion s’étendent plus loin. Au reste, quand nous parlons ici. Vous et moi, d’une république à policer, il
aire, que d’exciter la curiosité et l’admiration ; les orateurs n’ont parlé que pour eux. Il finit en demandant où sont les c
s entendre un homme de notre siècle qui voit ce qui s’y passe, et qui parle des abus présents ? Après avoir entendu ce païen,
orateur. B. Mais voyons donc de quelle manière ces orateurs doivent parler  ; je vous supplie de m’expliquer vos vues là-dess
-dessus. A. Je ne vous dirai pas les miennes : je continuerai à vous parler selon les règles que les anciens nous donnent. Je
es avez lus dans les livres où ils sont amplement. Contentons-nous de parler de ce qui est le plus important. Platon, dans son
e ce qui est le plus important. Platon, dans son dialogue, où il fait parler Socrate avec Phédon, montre que le grand défaut d
appliqué à la connaissance des hommes en particulier auxquels il doit parler  : ainsi, il faut savoir ce que c’est que l’homme,
-à-dire contre cette espèce de gens qui s’étaient fait un art de bien parler et de persuader, sans se mettre en peine de savoi
que l’orateur n’ignore rien, parce que l’orateur peut avoir besoin de parler de tout, et qu’on ne parle jamais bien, dit-il ap
parce que l’orateur peut avoir besoin de parler de tout, et qu’on ne parle jamais bien, dit-il après Socrate, que de ce qu’o
souvent que l’orateur doit se remplir l’esprit de choses avant que de parler . Je crois que je me souviendrai de ses propres te
e à trouver de quoi remplir leurs discours : il semble même qu’ils ne parlent pas, parce qu’ils sont remplis de vérités, mais q
de vérités, mais qu’ils cherchent les vérités à mesure qu’ils veulent parler . A. C’est ce que Cicéron appelle des gens qui vi
solidement une en particulier. C. Cependant la plupart des gens qui parlent en public acquièrent beaucoup de réputation sans
ennuient beaucoup. C. Vous voudriez qu’un homme attendit bien tard à parler en public : sa jeunesse serait passée avant qu’il
qu’il paraisse, ne sera point éloquent. Voulez-vous entendre Cicéron parler comme Platon en cette matière ? Il vous dira que
je vous prie, de m’en tirer. A. Vos erreurs, si vous me permettez de parler ainsi, sont celles de la plupart des honnêtes gen
erdons point de temps, et sans préambule, venons au fait. A. De quoi parlions -nous hier, quand nous nous séparâmes ? De bonne f
ous nous séparâmes ? De bonne foi, je ne m’en souviens plus. C. Vous parliez de l’éloquence, qui consiste toute à émouvoir. B
e que dit Cicéron, qu’il a vu bien des gens diserts, c’est-à-dire qui parlaient avec agrément et d’une manière élégante ; mais qu
ble de saisir, d’animer et d’entraîner les hommes. C. Vous nous avez parlé souvent des jeux d’esprit ; je voudrais bien savo
n furieuse, avec un visage où la mort est déjà peinte ; qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et de cette épée, votre i
voit plus que ce qu’il fait voir, on n’entend plus que ce qu’il fait parler . Voilà la force de l’imitation et de la peinture.
norant s’imagine que c’est la poésie : on croit être poëte quand on a parlé ou écrit en mesurant ses paroles. Au contraire, b
idées plus hautes et plus solides que nous ! B. Vous nous avez assez parlé de la peinture ; dites-nous quelque chose des mou
s l’esprit de l’auditeur qui soient conformes au dessein de celui qui parle . B. Mais ces mouvements, en quoi les faites-vous
mais cette action est réservée pour des choses extraordinaires. Il ne parle point d’un geste continuel ; en effet, il n’est p
ut y représente vivement et naturellement les sentiments de celui qui parle , et la nature des choses qu’il dit. Je sais bien
ur toucher l’auditeur : mais il me semble que vous réduisez celui qui parle en public à ne faire pour le geste que ce que fer
rle en public à ne faire pour le geste que ce que ferait un homme qui parlerait en particulier. A. Pardonnez-moi : la vue d’une
échirer leurs habits, et de se couvrir de sacs dans la douleur. Je ne parle point des choses que les prophètes faisaient pour
’animer, et ceux où il ne le veut pas, c’est que dans les premiers il parle encore plus rapidement qu’à l’ordinaire. A. Pard
sans doute ; et je conviens que, dans certains endroits vifs, il faut parler plus vite ; mais parler avec précipitation et ne
ens que, dans certains endroits vifs, il faut parler plus vite ; mais parler avec précipitation et ne pouvoir se retenir est u
et concluants, des portraits fidèles ; en un mot, c’est un homme qui parle en termes propres, et qui dit des choses très-sen
comme ces mauvais orateurs qui veulent toujours déclamer et ne jamais parler à leurs auditeurs ; il faut au contraire que chac
; il faut au contraire que chacun de vos auditeurs s’imagine que vous parlez à lui en particulier. Voilà à quoi servent les to
la passion pour la bien peindre : l’art, quelque grand qu’il soit, ne parle point comme la passion véritable. Ainsi vous sere
aux autres ; et ce n’est pas par spiritualité que je dis ceci, je ne parle qu’en orateur. B. Je comprends cela ; mais vous
e ne parle qu’en orateur. B. Je comprends cela ; mais vous nous avez parlé des yeux : ont-ils leur éloquence ? A. N’en doute
en doutez pas. Cicéron et tous les autres anciens l’assurent. Rien ne parle tant que le visage ; il exprime tout ; mais, dans
s passions ? B. Vous me faites souvenir que le prédicateur dont nous parlions a d’ordinaire les yeux fermés : quand on le regar
ve et la plus touchante : ou celui qui apprend par cœur, ou celui qui parle sans réciter mot à mot ce qu’il a appris ? B. Je
me savant, qui se remplit de son sujet, qui a beaucoup de facilité de parler , car vous ne voulez pas que les gens sans talent
et ; qu’il l’ait bien rangé dans sa tête ! Nous devons conclure qu’il parlera avec force, avec ordre, avec abondance. Ses pério
use que je vous crois bien différent de ces esprits-là que je vous en parle avec si peu de ménagement. B. Vous n’avez pas be
avantages d’un homme qui n’apprend point par cœur : il se possède, il parle naturellement, il ne parle point en déclamateur ;
apprend point par cœur : il se possède, il parle naturellement, il ne parle point en déclamateur ; les choses coulent de sour
déclamations vagues et infructueuses. Voyez combien l’orateur qui ne parle que par cœur est loin de ce but. Représentez-vous
nt uniformes et toujours un peu forcées ; ce n’est point un homme qui parle , c’est un orateur qui récite ou qui déclame ; son
t bien plus la sublimité et la véhémence d’un grand génie accoutumé à parler fortement des affaires publiques, que l’exactitud
sur cette matière. Il veut que l’orateur ait beaucoup de mémoire : il parle même de la mémoire artificielle comme d’une inven
ous dire que tout cela ne me persuade point ; je ne puis croire qu’on parle si bien quand on parle sans avoir réglé toutes se
ne me persuade point ; je ne puis croire qu’on parle si bien quand on parle sans avoir réglé toutes ses paroles. C. Et moi je
ncore à écrire avec affectation. Jamais ils n’ont songé à apprendre à parler d’une manière noble, forte et naturelle. D’ailleu
ité d’esprit, un fonds raisonnable de science, et quelque facilité de parler . Dans cette méthode, comme dans l’autre, il y aur
x remettre les choses dans leur point de vue. B. Vous nous avez déjà parlé plusieurs fois de cet ordre ; voulez-vous autre c
résent. Non-seulement eux, mais encore Isocrate, dont nous avons tant parlé , et les autres anciens orateurs n’ont point pris
ruction qu’on le fait. A. La division soulage la mémoire de celui qui parle . Encore même un ordre naturel, sans être marqué,
te de remonter à ces sources. B. Il y a déjà longtemps que vous nous parlez  ; j’ai honte de vous arrêter davantage : cependan
ceux qui recherchent cette éloquence fleurie et efféminée. A. Je ne parle que d’Isocrate. Dans le commencement de cet éloge
et solides. A. Revenons, monsieur, à Isocrate. Ai-je donc eu tort de parler de cet orateur, comme Cicéron nous assure qu’Aris
rt de parler de cet orateur, comme Cicéron nous assure qu’Aristote en parlait  ? B. Qu’en dit Cicéron ? A. Qu’Aristote voyant
; je tâcherai pourtant de venir le soir. Puisque vous le voulez, nous parlerons de la parole de Dieu ; car jusqu’ici nous n’avons
lez, nous parlerons de la parole de Dieu ; car jusqu’ici nous n’avons parlé que de celle des hommes. C. Adieu, Monsieur ; je
exemple, celui qui commence ainsi : Le Dieu des dieux, le Seigneur a parlé , et il a appelé la terre, surpasse toute imaginat
s’était établie avec leur domination. Mais j’aurais beau vouloir vous parler de ces choses ; il faut les lire pour les sentir.
prend un tour véhément et sublime. B. Mais saint Augustin dont vous parlez , n’est-ce pas l’écrivain du monde le plus accoutu
la difficulté de cette entreprise. Saint Augustin dit qu’après avoir parlé quelque temps, ses auditeurs s’écrièrent et lui a
persuasion inimitables ? Quelle tendresse n’exprime-t-il pas quand il parle de la mort de son frère Satyre ! Nous avons même
une inimité de mauvaises pointes. Dans l’Orient, la bonne manière de parler et d’écrire se soutint davantage. La langue grecq
langue grecque s’y conserva presque dans sa pureté. S. Chrysostome la parlait fort bien ; son style, comme vous savez, est diff
ce éloquence ; Ce cardinal qui sur un nouveau ton En vers latins fait parler la sagesse, Réunissant Virgile avec Platon, Venge
r, me dit-il, qui ressemble au Temple de l’Amitié, dont tout le monde parle , où peu de gens vont, et que la plupart de ceux q
s, Où tout le jour je prétends qu’on m’admire. L’argent est prêt ; je parle , obéissez. Il dit, il dort. Aussitôt la canaille
conde, ingénieuse, et sage, Par ses dons partagés ornant cet univers, Parle à tous les humains, mais sur des tons divers. Ain
ausset aigre Criait : Messieurs, je suis ce juge intègre Qui toujours parle , argue et contredit : Je viens siffler tout ce qu
phyrs de leurs chaudes haleines Ont fondu l’écorce des eaux. Plus il parlait ce langage, moins la porte s’ouvrait. Quoi ! l’on
ançais sont fort fâchés qu’on fasse des vers dans une langue qu’on ne parle plus, et disent que, puisque Lucrèce, né à Rome,
, qui est placée fort au-dessus de lui. L’inégal Saint-Évremond n’ose parler de vers à personne. Balzac assomme de longues phr
yeux, Est censuré dans ces beaux lieux Pour avoir, d’un ton glorieux, Parlé trop souvent de lui-même. Mais son fils, son aima
latter, sans médire, Toujours d’un aimable entretien, Sans le croire, parle aussi bien· Que son père croyait écrire. Je vis a
ile dans ses vers, incorrect dans son style, libre dans ses idées. Il parlait toujours au dieu du Goût sur les mêmes rimes. On
’il abandonne. Quand mes conducteurs s’en retournèrent, le dieu leur parla à peu près dans ce sens : car il ne m’est pas don
à ce mot d’un avocat, homme d’esprit, qui, voyant que son adversaire parlait de la guerre de Troie et du Scamandre, l’interrom
barbare jusqu’au Père Bourdaloue ; il fut un des premiers qui firent parler la raison. Les Anglais ne vinrent qu’ensuite, com
tirer en Angleterre. Mézeray s’élève au-dessus de lui-même en faisant parler ainsi le maréchal de Biron, qui d’ailleurs était
de mille vers pareils à ceux-ci : Quand nous fûmes dans Étampe, Nous parlâmes fort de vous ; J’en soupirai quatre coups, Et j’e
quand on prononce cette vérité, on révolte la nation entière dont on parle , comme on cabre un homme de mauvais goût lorsqu’o
du mauvais goût, tirés des tragédies françaises et anglaises Je ne parlerai point ici de quelques auteurs anglais qui, ayant
ts de critique reprend surtout très-sévèrement Corneille d’avoir fait parler ainsi César à Cléopâtre : C’était pour acquérir
en que César ayant en effet aimé Cléopâtre, Corneille le devait faire parler autrement, et que surtout cet amour est très-insi
s ; et s’il fait dire malheureusement à César « qu’il vient ennoblir, parle titre de captif, le titre de vainqueur à présent
une fois par mois pour être au courant, et pour se mettre en état de parler au hasard des choses dont ils ne peuvent avoir qu
la conversation. Quelqu’un a dit autrefois qu’il faut écrire comme on parle  ; le sens de cette loi est qu’on écrive naturelle
sans dessein et sans art sont des entretiens négligés ; mais quand on parle ou qu’on écrit avec respect, on s’astreint à la b
s lecteurs, ont dit des choses de très-mauvaise compagnie. On a voulu parler de science comme Voiture parlait à Mademoiselle P
e très-mauvaise compagnie. On a voulu parler de science comme Voiture parlait à Mademoiselle Paulet de galanterie, sans songer
sons du sifflet de Rabelais parmi ceux de la flûte d’Horace. Il faut parler français : Boileau n’eut qu’un langage ; Son espr
ença à régner par lui-même, jusqu’au moment où j’ai l’honneur de vous parler  ? Je défie l’homme de la plus mauvaise humeur de
nfants bien malheureux, et le fut lui-même : chassé de l’Italie, dupé parle pape, vaincu par Henri VIII, obligé de donner de
que les princes sont quelquefois mal éduqués. Il paraît que ceux qui parlent ainsi ont reçu eux-mêmes une fort mauvaise éducat
e : on prodigue les images et les tours de la poésie en physique ; on parle d’anatomie en style ampoulé ; on se pique d’emplo
z à notre langue, tandis qu’on cherche à la déshonorer. Tous ceux qui parlent en public doivent étudier votre Traité de la Pros
vous dire que j’ai été frappé de la circonspection avec laquelle vous parlez du célèbre, j’ose presque dire de l’inimitable Qu
Vous m’ôteriez la vi-eu. 80 Arcabonne est forcée de dire : Tout me parle de ce que j’aim-eu 81. Médor est obligé de s’écri
Danois et Anglais : il m’a toujours semblé qu’on doit écrire comme on parle , pourvu qu’on ne choque pas trop l’usage, pourvu
pureté du langage. Feu M. de La Motte, qui écrivait bien en prose, ne parlait plus français quand il faisait des vers. Les trag
a menti avec une élégance et une force admirables, tant qu’il a eu à parler des anciens Egyptiens, des Grecs et des Romains ;
es fadaises : c’est du plâtre et du rouge sur le visage d’une poupée. Parlez -moi de Lettres provinciales. Quoi ! Vous louez Fé
se contredire. Il semble que les hommes aient voulu se contredire et parler au hasard. Cependant, pour mettre quelque ordre d
mage brillante substituée à l’idée naturelle de la chose dont on veut parler  ; par exemple » je dirai en prose : Il y a dans l
indignement occupé de prose depuis un mois, que j’osais à peine vous parler de vers. Mon imagination s’appesantit dans des ét
être ébloui. On a d’abord été ivre des Lettres persanes dont vous me parlez . On a négligé le petit livre de la Décadence des
, de Fénelon et de Pascal ; vous êtes animé de leur esprit quand vous parlez d’eux. Je vous avoue que je suis encore plus éton
la conversation il n’était guère au-dessus des animaux qu’il taisait parler  : mais, comme poète, il avait un instinct divin,
nnages et des sujets trop bas. Les ridicules fins et déliés dont vous parlez ne sont agréables que pour un petit nombre d’espr
qu’il traite, par les mœurs ou la situation du personnage qu’il fait parler , ou de celui qu’il revêt lui-même, enfin par la n
e sorte d’esprit a présidé à leur formation successive. Ces façons de parler que nous appelons figures de mots, et dont le plu
t quelques noms abstraits de l’infinitif de ses verbes, comme penser, parler , sourire, souvenir ; et ces deux derniers sont re
il en est peu de ce nombre que la langue noble ait conservés. Un doux parler n’est plus que du langage familier et naïf ; et q
elle de leurs campagnes rend à la fois indolents et prodigues. Sûr de parler avec grâce en disant peu de chose, il se complaît
es ambitieuses ; on croit toujours entendre le personnage qu’ils font parler , et aucune invraisemblance dans l’expression ne d
dans les expressions. Albe, mon cher pays ! C’est la nature seule qui parle . » « Dans ce discours (dit-il encore en parlant
Corneille. » Un beau vers, dans le style tragique, est donc celui où parle la nature avec force et avec noblesse, sans que l
vous : Il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle , et de parler comme tout le monde (La Bruyère.) C
t froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde (La Bruyère.) Cependant faut-
lie avec la précision ; je dirais, au moyen de la propriété, si je ne parlais que du style philosophique ; mais le style oratoi
dans le style, inséparables de la décence. La vérité consiste à faire parler à chacun son langage, dans la situation réelle ou
cherche ; la décence, à dire les choses comme il convient à celui qui parle , à l’objet dont il parle, et à ceux qui l’écouten
ire les choses comme il convient à celui qui parle, à l’objet dont il parle , et à ceux qui l’écoutent. Après ces qualités ess
s peint l’image de l’abeille. La gravité du style est la manière dont parle un homme profondément occupé de grands intérêts o
J’ose leur répondre que c’est confondre les limites des arts que d’en parler de la sorte. J’ajoute que les plus grands poëtes
ëtes, je crois qu’il ne serait pas juste d’en faire comparaison. Sans parler de la supériorité du genre sublime97 donné à Raci
’est que poëte : on n’est pas toujours satisfait. En pensant bien, il parle souvent mal, dit l’illustre archevêque de Cambrai
avoir de la poésie. Je lui proposai mes idées lorsque j’eus envie de parler de Corneille et de Racine ; et il eut la bonté de
ns les inspirer ; ceux de Racine les inspirent sans les dire. Les uns parlent , et toujours trop, afin de se faire connaître ; l
fin de se faire connaître ; les autres se font connaître parce qu’ils parlent . Surtout Corneille paraît ignorer que les grands
ées du style de Corneille ; c’est ce que j’appelle, en quelque sorte, Parler pour se faire connaître, et dire de grandes chose
de quelle manière il caractérise ses personnages. C’est le comte qui parle dans le Cid : Les exemples vivants sont d’un aut
endroit même, à faire illusion. C’est Cornélie, veuve de Pompée, qui parle à César : César ; car le destin, que dans tes fe
, acte III, scène iv) Et dans cet autre endroit, où la même Cornélie parle de César, qui punit les meurtriers de Pompée :   
e ne trouve point de proportion entre l’emphase avec laquelle Auguste parle dans la tragédie de Cinna, et la modeste simplici
Curiace, c’est-à-dire dans un dialogue d’ailleurs admirable, Curiace parle ainsi d’abord : Je vous connais encore, et c’est
ressions. Joad ne se montre jamais avec plus d’avantage que lorsqu’il parle avec une simplicité Majestueuse et tendre au peti
d’un faiseur de phrases, je la trouverai raisonnable : mais lorsqu’on parle de l’art de Racine, l’art qui met toutes les chos
urs que Racine ait manqué à ces prétendues bienséances du théâtre. Ne parlons pas des tragédies faibles de ce poëte Alexandre,
que Rousseau ne voulait épargner aucun conquérant ; et voici comme il parle encore : L’inexpérience indocile Du compagnon de
s sont frivoles. Sur quelques ouvrages de Voltaire. Après avoir parlé de Rousseau et des plus grands poëtes du siècle p
uits que moi ont déjà fixé les idées qu’on doit en avoir. Ainsi je ne parlerai pas de la Henriade, qui, malgré les défauts qu’on
re terrible, qu’on croyait épuisée par l’auteur d’Électre 101 · Je ne parlerai pas de la tendresse répandue dans Zaïre, ni du ca
auts mêmes. La manière dont quelques personnes, d’ailleurs éclairées, parlent aujourd’hui de la poésie me surprend beaucoup. Ce
s beaux endroits. Un vain désir de gloire a saisi mes esprits. On me parlait souvent des troubles de Messène, Des malheurs don
tous les traits et des moindres discours d’un personnage. Si on fait parler un héros, qui mêle partout de l’ostentation, de l
pine, Néron, Burrhus. Mithridate, etc. Mais puisque cela me conduit à parler du Temple du Goût, je suis bien aise d’avoir occa
plis de charmes, et où la douleur, l’amitié, l’éloquence et la poésie parlaient avec la grâce la plus ingénue et la simplicité la
oètes anglais, d’une manière qui passe peut-être les originaux. Je ne parle pas de l’Histoire de Charles XII, qui, par la fai
, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme Fénelon. Mais parce que la différence de le
i une pensée ou un ouvrage n’intéressent que peu de personnes, peu en parleront . XII. C’est un grand signe de médiocrité de louer
’amuse pas longtemps de l’esprit d’autrui. XVI. Les meilleurs auteurs parlent trop. XVII. La ressource de ceux qui n’imaginent
ni assez importantes pour faire du bruit. Ceux qui sont nés éloquents parlent quelquefois avec tant de clarté et de brièveté de
s grandes choses, que la plupart des hommes n’imaginent pas qu’ils en parlent avec profondeur. Les esprits pesants, les sophist
ndes affaires se traitent par écrit ; il ne suffît donc pas de savoir parler  : tous les intérêts subalternes, les engagements,
ts, les plaisirs, les devoirs de la vie civile, demandent qu’on sache parler  ; c’est donc peu de savoir écrire. Nous aurions b
néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé . La véritable éloquence suppose l’exercice du gén
de l’esprit. Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler , qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à t
aux autres leur enthousiasme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les mouvements, tous les signes,
nque de génie. C’est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent , quoiqu’ils parlent très bien, écrivent mal ; que
par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très bien, écrivent mal ; que ceux qui s’abandonn
’usage que quand on traite des sujets différents, ou lorsque, ayant à parler de choses grandes, épineuses et disparates, la ma
’est ainsi, Messieurs, qu’il me semblait, en vous lisant, que vous me parliez , que vous m’instruisiez. Mon âme, qui recueillait
ve. Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l
à lui-même, quand elle ne se trouve pas dans la réalité. Ceci mène à parler d’une loi capitale qui embrasse la nature entière
langue, cette pointe d’étrangeté qui pique et réveille le goût, on la parle mieux et avec plus de plaisir. Quant aux inconvén
airé et l’œil perçant. XXI. Un seul beau son est plus beau qu’un long parler . XXII. Les plus beaux sons, les plus beaux mots s
et les phrases propres à ces mots, sont ridicules, lorsqu’on ne doit parler  qu’aux yeux et, pour ainsi dire, à l’oreille de s
lleur des deux est celui qui se montre le mieux assorti à ceux qui le parlent , et à ceux qu’ils veulent exprimer. De même donc
taigne, liv. II, chap. 17... « C’est à l’advanture que je puis plus à parler qu’à escrire : le mouvement et action animent les
ramme de Louis de Montalte, l’auteur des Lettres provinciales. Pascal parle donc ici de lui-même. 5. L’épigramme. 6. Il y a
Marianne. 103. 1. Dans son Temple du Goût, Voltaire, après avoir parlé de Pierre Corneille, s’exprime ainsi sur Racine :
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
es autres disent, et que l’on n’écoute guère quand on a bien envie de parler . Néanmoins il est nécessaire d’écouter ceux qui p
bien envie de parler. Néanmoins il est nécessaire d’écouter ceux qui parlent . Il faut leur donner le temps de se faire entendr
qu’on les loue que par complaisance. Pour plaire aux autres, il faut parler de ce qu’ils aiment et de ce qui les touche, évit
de décider, sans les obliger de répondre quand ils n’ont pas envie de parler . Après avoir satisfait de cette sorte aux devoirs
ent, sans marquer de présomption ni d’opiniâtreté. Évitons surtout de parler souvent de nous-mêmes et de nous donner pour exem
op d’application à connaître la pente et la portée de ceux à qui l’on parle , pour se joindre à l’esprit de celui qui en a le
al, pour lui épargner la honte de céder. On déplaît sûrement quand on parle trop longtemps et trop souvent d’une même chose,
s personnes qui nous écoutent ; car, s’il y a beaucoup d’art à savoir parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire
nt, et la plus sûre qu’on en puisse donner, c’est : écouter beaucoup, parler peu, et ne rien dire dont on puisse avoir sujet d
ain et de puéril dans les entretiens ordinaires, l’on aurait honte de parler ou d’écouter ; et l’on se condamnerait peut-être
iments, et qui reviennent toujours les mêmes ; il faut laisser Aronce parler proverbe, et Mélinde parler de soi, de ses vapeur
ujours les mêmes ; il faut laisser Aronce parler proverbe, et Mélinde parler de soi, de ses vapeurs, de ses migraines et de se
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
nsieur, j’ai mon haut-de-chausses1 tout troué, si bien que, révérence parler … Harpagon. Paix ! rangez cela adroitement du cô
e à votre cocher, monsieur, ou bien à votre cuisinier que vous voulez parler  ? car je suis l’un et l’autre. Harpagon. C’est
e diantre de cérémonie est-ce là ? Maître Jacques. Vous n’avez qu’à parler . Harpagon. Je me suis engagé, maître Jacques, à
t ! Ah ! ils n’ont que ce mot-là à la bouche ! de l’argent ! Toujours parler d’argent ! Voilà leur épée de chevet5, de l’argen
esprit qui n’en fit autant ; mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’argent1. Maître
la litière : les pauvres bêtes n’en ont point1, et ce serait fort mal parler  ; mais vous leur faites observer des jeûnes si au
re, c’est me faire plaisir, et je suis bien aise d’apprendre comme on parle de moi. Maître Jacques. Monsieur, puisque vous
ces. Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous que sous les noms d’avare, de ladre, de v
que je vous fâcherais de vous dire la vérité. Harpagon. Apprenez à parler . (Act. iii, sc. v, l’Avare.) La fatuité J
dicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours3, et parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; q
tout ce qui n’est point vers est prose. M. Jourdain. Et comme l’on parle , qu’est-ce donc que cela ? Le maître de philoso
i sujet d’être content de mon fils, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d’un garçon2 qui n’a point de méchanceté. I
r parler2. Don Louis. Non, insolent, je ne veux point m’asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles
honte de t’avoir fait naître. (Don Juan, acte IV, scène v.) 1. Il parle à ses valets. 2. Elle tient son balai. 3. Comm
ans : mot tombé hors d’usage. 3. Bon à tout faire. 4. Molière a le parler franc, libre et populaire. 5. Ses expressions so
de noblesse. Voir La Bruyère. 1. C’est le bon sens et l’honneur qui parlent ici. 2. L’amour de Cléonte et de Lucile sert dan
é de temps en temps. 2. Malitorne, mal tourné. 3. M. Jourdain a le parler trivial, ce qui rend ses prétentions plus ridicul
t-à-dire un peu benêt. 3. Son bon jugement. 4. C’est un médecin qui parle 5. Mièvre veut dire ici vif, remuant, malicieux
si la satire de Boileau sur la Noblesse. Il y avait quelque courage à parler ainsi, sous l’ancien régime, devant la cour de Fr
5 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
u’ont fait ceux-ci ? Viennent-ils de déterrer le tomahawk ou de faire parler la poudre contre les Sioux ? Non, ils sont des Pa
s trouveront mes paroles bonnes. J’ai dit. » Si les tigres pouvaient parler , ils n’auraient pas une autre éloquence. Clovis d
paraître étranger aux passions qu’il excite ; il doit, sachant qu’il parle au peuple le plus subtil et le plus délié de la t
ux efforts. Il les réunit donc en assemblée, et voici comment il leur parle  : « — Amis, héros grecs, compagnons de Mars ; Ju
e te font-ils pas la première part du butin ? Que te faut-il encore ? parle . Veux-tu de l’or ? Veux-tu que moi, Thersite, ou
pte que comme un bon soldat. Ulysse seul est un vrai prince, ou, pour parler comme Homère, un vrai pasteur des peuples. Pourqu
ouronné d’éloquence, et les hommes prennent plaisir à le regarder. Il parle avec une confiance tempérée par une aimable modes
puissance du génie empreinte sur son visage. Quand vient son tour de parler et qu’il se lève, à le voir les yeux baissés, att
faire entendre le langage sévère de l’honneur et du devoir, il ne lui parle que des récompenses qui l’attendent ; ce n’est pa
té qu’ils ont achetée au prix de tant de sacrifices. L’homme qui leur parle est un guerrier comme eux, le plus brave et le pl
dicendi peritus, le premier entre ses égaux, un bon citoyen qui sait parler . S’il dit : — Il faut déclarer la guerre aux Lacé
son. Ils ont leurs instincts et leurs préjugés qui, presque toujours, parlent en eux plus haut que le bon sens. Aussi l’éloquen
gement en adversité 6. Où les raisonnements humains échouent, il fait parler les oracles des dieux, les explique et quelquefoi
s. Des oisifs se réunissent dans une salle pour entendre un homme qui parle bien. Entre un personnage irréprochablement mis,
des fusées de son éloquence. Qu’a-t-il dit ? Rien. Mais comme il n’a parlé que pour faire admirer son esprit, comme la foule
n un mot la différence qui existe entre le rhéteur et l’orateur. L’un parle pour parler, l’autre pour agir. Plus les discours
différence qui existe entre le rhéteur et l’orateur. L’un parle pour parler , l’autre pour agir. Plus les discours de ce derni
aut pas vous demander en le lisant ou en l’entendant : Comment a-t-il parlé  ? mais : Qu’a-t-il dit ? a-t-il eu raison ? a-t-i
t ce que je vous ai dit, que l’orateur est un homme d’action qui sait parler . Je ne veux pas vous énumérer ici les qualités pr
situation de leur entreprise, le gérant responsable, au lieu de leur parler doit et avoir, recettes et dépenses, leur fasse d
t même qu’un honnête homme ait ouvert la bouche, son caractère a déjà parlé pour lui et ouvert les cœurs à la persuasion. Et
ec la faction aristocratique, il favorisa le parti populaire, et pour parler comme le bon Amyot, gratifia à la commune 8. Il l
feu du médecin. Ils sentirent bien en effet que celui qui osait leur parler ainsi n’était pas leur ennemi, mais leur ami dévo
dans ses discours. (Vous n’avez pas oublié combien il en fallait pour parler à des Athéniens.) Mais c’est un art exquis, le se
, de prendre part à la discussion avant que tous les orateurs eussent parlé  ; il avait écouté attentivement toutes les opinio
st pas l’intelligence qui vous manque, c’est la volonté. Je vais vous parler hardiment, et je vous supplie de ne pas vous en o
as vous en offenser, mais de considérer seulement si l’homme qui vous parle vous dit la vérité et s’il veut votre bien13. Ce
, en effet, n’est, comme nous l’avons dit, que le langage du bon sens parlé devant un peuple, si son but unique est de persua
s artifices du barreau et de l’attirail du pathétique ? Vous venez me parler de mes affaires : si au lieu de me prouver par de
er paraître que ce qu’il croit être le juste et le vrai, que s’il eût parlé devant une assemblée de gens plus sages que les A
t le cri de Démosthène, c’est le cri de la nature et de l’expérience. Parler à la tribune, en effet, n’est-ce pas agir, puisqu
raisons nouvelles14. » Vous oubliez l’orateur ; ce n’est pas lui qui parle , c’est la vérité, c’est le bon sens, c’est l’évid
it des fils dégénérés de la vieille Athènes ? De semblables images ne parlent -elles pas aux yeux autant qu’à l’intelligence ? N
armées, ses menaces, ni ses promesses ne purent l’ébranler, et, pour parler comme Plutarque, l’or de la Macédoine le trouva i
lippe. Vaincue, il la consola ; quand les autres se taisaient, il lui parla de patrie, d’indépendance, il lui prouva qu’il y
nateurs. 10. Démosthène, Discours de la Couronne. 11. Les orateurs parlaient par rang d’âge, et Démosthène n’avait que trente
6 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
’âme et avec toutes les circonstances où se trouvent placés celui qui parle et celui à qui on parle. On peut leur reprocher d
circonstances où se trouvent placés celui qui parle et celui à qui on parle . On peut leur reprocher de plus d’avoir copié tro
et à tous les lieux, parce que partout et toujours c’est l’homme qui parle à des hommes, et que les instrumens de l’éloquenc
re, les institutions, les mœurs et la religion des hommes auxquels on parle . Or toutes ces choses ne sont plus de nos jours c
ins du temps de Cicéron. Par conséquent nos orateurs ne doivent point parler tout-à-fait comme parlaient ceux d’Athènes et de
Par conséquent nos orateurs ne doivent point parler tout-à-fait comme parlaient ceux d’Athènes et de Rome. Il suit de là que les
e ; d’ailleurs est-il nécessaire qu’elle le soit ? Est-il possible de parler de tous les genres de discours dans un ouvrage de
and sur cette matière, pour dissiper le préjugé généralement reçu que parler des lieux en rhétorique est une chose à peu près
e s’appuie d’abord sur la raison ; et nul ne parviendra jamais à bien parler ni à bien écrire, si avant tout il n’a appris à b
u raisonnement. La première règle de l’éloquence en tout genre est de parler comme il convient aux choses, aux personnes, aux
temps et aux lieux. Négliger de traiter ce point fondamental ou n’en parler que superficiellement, c’est manquer à ce qu’il y
plus essentiel en rhétorique. Pour éviter une omission si grave, j’ai parlé au long des bienséances et des précautions oratoi
s autres, ne manquera jamais aux bienséances lorsqu’il sera obligé de parler en public. Toutes les rhétoriques parlent de la r
ces lorsqu’il sera obligé de parler en public. Toutes les rhétoriques parlent de la réfutation ; elles disent que l’orateur, po
é un double but ; d’abord d’apprendre aux jeunes gens comment on doit parler en public ; et en second lieu de les former à la
ur satisfaire au besoin de leur âme, la pensée qui les agitait. Ainsi parla Brutus lorsqu’il fonda la liberté publique, ainsi
gitait. Ainsi parla Brutus lorsqu’il fonda la liberté publique, ainsi parla cet illustre aveugle, lorsque, rejetant les propo
yle convenable au sujet, ce qui est l’élocution. Si l’on se prépare à parler en public, il faut en outre fixer dans sa pensée
n est pas ainsi. L’expérience a montré que, selon que la personne qui parle est agréable ou désagréable aux auditeurs, ses di
sensibilité des autres pour ou contre la chose ou la personne dont on parle . On émeut par des figures véhémentes, par des mou
 : il aurait besoin, disent-ils, de tout savoir, pour être en état de parler sur tout. On ne peut pas tout savoir, tout appren
ts, sur lesquels les circonstances de la vie présentent l’occasion de parler ou d’écrire. Utilité qu’il en retire. Il est ai
éels qui souvent les rapprochent et les fondent ensemble. Ainsi, pour parler convenablement sur une matière, il ne suffit pas
naissances acquises, deviendraient inutiles si l’on voulait écrire ou parler sur une matière à laquelle on serait étranger. Il
’en embrasser toute l’étendue. Comment mériter d’être écouté quand on parle de ce qu’on ignore ? « L’art de bien dire suppose
rle de ce qu’on ignore ? « L’art de bien dire suppose, dans celui qui parle , une connaissance approfondie du sujet qu’il trai
oses les preuves qu’elles fournissent ; dans la personne de celui qui parle ce qui peut le rendre aimable ; dans la personne
ut pas perdre de vue ces points généraux, ces lieux dont j’ai souvent parlé et qui fournissent tous les moyens qui se rapport
iminelle et honteuse. Mais avouons qu’il est encore plus sûr de faire parler l’utilité publique, surtout, dit Cicéron (de Orat
parviendra à les toucher. Sans doute quand on veut persuader on doit parler à la fois et à l’imagination et à la raison ; on
attaquer. Il vaut mieux supposer, comme cela est vraisemblable, qu’on parle à des esprits déjà persuadés des vérités qu’on av
t dans le cœur. Voilà le véritable but du genre d’éloquence dont nous parlons . Si vous ne savez pas intéresser, émouvoir, on fe
ale. Il s’agit de faire non des chrétiens, mais de bons chrétiens, de parler comme l’Évangile, d’inspirer aux hommes la bonté,
ur cela pleine d’images, de tableaux et de mouvemens. L’orateur doit parler avec l’accent de la conviction. Il est surtout d
rtance que l’orateur croie fermement aux vérités qu’il annonce, qu’il parle le langage de ses propres sentimens et de sa prop
ération, l’âge, le caractère, la condition de ceux devant lesquels il parle . Toutes les fois que ce qu’il dit se rapproche de
e montre surtout dans l’usage modéré qu’on fait de ces biens, il faut parler des dons de la fortune et de la nature dans les p
l faut avoir égard au lieu où l’on est, aux personnes devant qui l’on parle  ; car il est important de bien connaître les disp
ne doit pas ignorer la marche qu’il doit tenir. Cicéron, après avoir parlé de la manière de louer, la lui trace en ces mots 
récepte de Quintilien nous en joindrons un autre dont nous avons déjà parlé , et qui n’est pas d’une moindre importance. Pour
fait ou la vérité qu’il s’agit d’établir. Trois des lieux dont nous parlons méritent une attention particulière. Trois des l
rlons méritent une attention particulière. Trois des lieux dont nous parlons demandent une attention particulière, comme étant
oine, j’ai pour habitude de me faire instruire par mon client. Je lui parle tête à tête, pour qu’il s’explique avec plus de l
nt, n’est que de donner une logique applicable à l’art d’écrire et de parler  ; une logique propre à diriger et à former le dis
é. Les opérations de la volonté sont du ressort de la morale, nous en parlerons lorsque nous traiterons des passions ; celles de
re cette première fin, se propose encore de plaire et de toucher, qui parle autant au cœur qu’à l’esprit, ne peut s’accommode
prenne donc son cours, non par des sentiers étroits, mais, pour ainsi parler , à travers les campagnes ; non point comme ces ea
chétif insecte, excrément de la terre ! C’est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron. L’autre lui déclare la guer
ois soutenir ; » Rome aura désormais deux traîtres à punir. » Mais je parle à Brutus, à ce puissant génie, » A ce héros armé
il est imposant et oratoire lorsqu’il est heureusement employé1. Nous parlerons du syllogisme disjonctif en expliquant le dilemme
e et trop connue, comme étant facilement suppléée par ceux à qui l’on parle  ; aussi les logiciens l’appellent-ils, par cette
sition, disent MM. de Port-Royal, flatte la vanité de ceux à qui l’on parle , en se remettant de quelque chose à leur intellig
ès-naturels : « Oh ! que les rois sont à plaindre ! dit-il en faisant parler Philoclès ; oh ! que ceux qui les servent sont di
es très-imposans. Pyrrhus, voulant presser son hymen avec Andromaque, parle ainsi à cette princesse : Mais ce n’est plus, ma
savoir, s’il est inévitable ? (Poëme de la Religion, ch. 3.) Racine parle de l’avenir qu’on allait apprendre des oracles, d
long amas d’aïeux que vous diffamez tous, Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloi
contester, et de fixer l’état de la question. De la division. Nous parlerons de la division au livre suivant. Voyez chap. II.
aut que le principe auquel on remonte soit reconnu de ceux à qui l’on parle  ; mais il n’est point nécessaire que le même prin
discours. » (De Orat., l. II, n. 223.) La raison en est qu’il faut parler différemment, suivant que les auditeurs eux-mêmes
oyens qu’on trouve dans le sujet. L’honnêteté de la chose dont on parle , sa justice, son importance, son intérêt général
colère, ni haine. » (Quint., l. VI, c. 2.) Un fils est-il obligé de parler contre un père dont il a reçu des traitemens inju
e la justice et une exacte impartialité. Sur quelque matière que l’on parle ou que l’on écrive, il est très-avantageux de tre
u : le moyen de persuasion le plus efficace est la vertu de celui qui parle . L’orateur doit être homme de bien. Chez les an
s ont regardé la vertu comme une des sources principales du talent de parler et d’écrire. « L’homme digne d’être écouté, dit F
urs opinions, à leurs préjugés ; de consulter les circonstances où il parle , le lieu, le temps, etc…. ; c’est ce qu’on appell
tres de sa personne : Le moi est odieux, dit Pascal. Est-on obligé de parler de soi, réduit à faire son apologie, le ton qui c
’auditeur. Quant aux bienséances qui regardent l’auditeur, celui qui parle ne doit jamais oublier ce qu’il doit à l’âge, à l
à celui d’hommes connus par leur sagesse et leurs lumières1. « On ne parle pas, dit Quintilien, devant le prince comme devan
e à tout cela. Il n’est pas indifférent non plus, que le lieu où nous parlons soit un lieu public ou particulier, que ce soit d
autorise. » (Quint., Ibidem.) On doit donc prendre garde à qui l’on parle , observer les convenances de l’âge, du rang, du t
pour ne point blesser la délicatesse de ceux devant qui ou de qui il parle  ; des tours étudiés et artificieux dont il se ser
ravaillée avec art : « Tu m’apportes là une chaussure de femme : » il parle lui-même à ses juges en sage, en homme simple et
-nous bien que c’est à nous-mêmes que sont arrivés les maux dont nous parlons . Soyons cet homme qui a souffert des traitemens i
mentis. C’est pour cela que les personnes, même les plus ignorantes, parlent quelquefois éloquemment, lorsque la passion ou qu
oquemment, lorsque la passion ou quelque intérêt particulier les fait parler . »(Quint., l. X, c. 7.) L’orateur doit apporter
ire regarder comme soutenant un parti avantageux à ceux devant qui on parle , comme s’intéressant pour des gens de bien, ou du
 1.) Honneur. Honneur. Quoique Cicéron et Quintilien n’aient point parlé de ce sentiment, ce n’en est pas moins un des res
que l’on exhorte, soit qu’on délibère ou qu’on sollicite, soit qu’on parle aux hommes assemblés, ou qu’on disserte dans une
utant plus sûr de ses effets qu’il paraît agir sans effort. L’orateur parle en simple témoin ; et lorsque la chose est par el
pe a des exceptions. Il est des causes où il est permis à l’avocat de parler au cœur, de solliciter la pitié en faveur de ce q
nt le sujet de la confirmation. C’est cet ordre qu’on entend quand on parle du Ce qu’on entend par plan. plan du discours ; c
ens discours où manquent une ou plusieurs des parties dont nous avons parlé . Dans les uns, l’orateur aborde son sujet directe
exemple, sur leur inclination à la bonté, à la commisération, si l’on parle pour un malheureux ; sur leur juste sévérité si l
isage et dans le ton de l’orateur. L’arrogance déplaît dans celui qui parle , dit Quintilien, et l’auditoire est bien aise de
orde se tire souvent des circonstances. « Voyez donc devant qui vous parlez , pour qui, contre qui, en quel temps, en quel lie
il serait imprudent d’énoncer d’une manière formelle, en commençant à parler , ce qu’on se propose de prouver, de persuader : o
n du discours. Il ne doit pas trop restreindre le sujet. Nous avons parlé des qualités du plan dans le chapitre préliminair
barreau, le défenseur seul fait usage de cet art dont nous venons de parler . Le ministère public narre comme l’historien ; il
ration dans le panégyrique et les discours de la tribune. Nous avons parlé jusqu’ici uniquement de la narration judiciaire ;
répondre d’avance aux objections qu’on peut lui faire. L’orateur qui parle le premier ne doit point songer à répondre à l’ad
cause. C’est en quoi Cicéron réussit admirablement comme en tout : il parle avec une confiance et une autorité qui tient pres
ur en être battu, et s’exposer à perdre la confiance de ceux à qui on parle , ou à leur donner au moins de violens préjugés co
de l’être la modération dans les désirs, la paix de l’âme, et qui ne parlerait que des plaisirs des sens et que des biens d’opin
 ; que le boiteux qui marche a cessé d’être boiteux ; que le muet qui parle a cessé d’être muet. Le sens composé réunit ce qu
s qu’il n’est pas possible que le malade se porte bien, que celui qui parle se taise ; j’entends qu’il n’est pas possible que
tout décomposer, de tout définir, qu’on démêle ces artifices. Nous ne parlerons pas des sophismes d’amour-propre, de passion, d’i
aisément. (Art Poét., ch. I.) De là il faut conclure que, pour bien parler ou bien écrire, il faut avant tout se faire des i
quence que la convenance, que ce que Quintilien appelait aptè dicere, parler convenablement ; ce mot renferme tout. Le point c
aire la guerre ; Pour dissiper leur ligue, il n’a qu’à se montrer. Il parle , et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au s
e réduire à deux, qui sont la clarté et la convenance. Tout homme qui parle veut communiquer sa pensée, et désire quelque cho
oi qu’il fasse, un méchant écrivain. (Art poét, , ch. I.) Soit qu’on parle , soit qu’on écrive, le moins qu’on doive aux audi
ve, le moins qu’on doive aux auditeurs ou aux lecteurs, c’est de leur parler leur langue. Les fautes de correction sont celles
ons de s’égayer aux dépens de l’écrivain ou de l’orateur. L’homme qui parle mal nous semble toujours ridicule ; les meilleure
est plus indispensable dans les discours écrits que dans les discours parlés . Toutefois il faut remarquer que c’est surtout e
ant que l’extrême correction est nécessaire, indispensable. Celui qui parle , surtout s’il improvise son discours, peut, à la
elles le rebutent bientôt. Moyens d’écrire purement. Pour écrire et parler correctement, il faut, aux connaissances grammati
es qu’orateurs ; l’usage qui s’acquiert par le commerce avec ceux qui parlent bien. L’attention à bien prononcer est encore, su
est encore, suivant Cicéron, une partie essentielle du mérite de bien parler . (De Orat., l. III, n. 40.) Mais dans la suite no
t en écrivant, de communiquer ses idées, il est surtout nécessaire de parler ou d’écrire de manière à se faire bien comprendre
laire. Saint Augustin fait sentir d’une manière assez vive à ceux qui parlent en public, la nécessité où ils sont de s’explique
, la nécessité où ils sont de s’expliquer clairement. « Que celui qui parle dans le dessein d’instruire, ne croie pas, tant q
ui ne l’a pas compris. » (De Doct. Christ., l. IV, c. 12.) Moyen de parler et d’écrire clairement. La clarté de l’expressio
etites choses ; car l’orateur et le poëte sont quelquefois obligés de parler d’objets petits et minces. Il faut alors que la d
st que jeux de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Les meilleurs écrivains ont blâmé l’
-vous, il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle , et de parler comme tout le monde ? » C’est-à-dir
t froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? » C’est-à-dire, sans emphas
(Orat., n. 165.) Il faut éviter les sons durs. Celui qui veut bien parler et bien écrire, doit éviter avec soin, dans le ch
Orat., n. 150.) Pourquoi la douceur est nécessaire dans le discours parlé . Comme c’est à l’oreille qu’on s’adresse pour co
t, soient moins sensibles dans le discours écrit que dans le discours parlé . Tout au contraire, un déclamateur adroit fait pa
°. Du son considéré comme expression de la pensée. Nous venons de parler du son pris isolément, c’est-à-dire comme un acco
esprit. Elle y réveille une foule d’idées, de sentimens, d’images, et parle de près à notre âme par le rapport des sons avec
on que dans l’élocution dont il s’agit maintenant. Nous en avons déjà parlé dans le livre premier. Ici la convenance que nous
crire la mieux appropriée à la matière que l’on traite : aptè dicere, parler convenablement, comme dit Quintilien. Écrire conv
Le sujet appartient-il à l’éloquence de la tribune : l’orateur doit parler d’une manière simple, mais pourtant avec dignité,
d. franç.) Cette distinction est bien importante pour quiconque doit parler dans nos chambres législatives. Au reste, l’orate
atière qu’il veut traiter, l’intérêt qu’y prennent ceux devant qui il parle , leur caractère, toutes les circonstances qui ont
e l’orateur sacré : « Ce qui est propre à l’orateur, dit-il, c’est de parler avec noblesse, élégance, et d’une manière qui soi
icateur, tout en se mettant à la portée de ceux qui l’entendent, doit parler aux oreilles et aux yeux, à l’esprit et au cœur.
oyen de succès qu’on ne doit pas négliger dans les discours dont nous parlons , c’est de les ramener à un but utile. On corrige
es avec la gravité. » (Horat., Art. poët., ch. III.) Chaque passion parle un différent langage :(1) La colère est superbe
fin une simple pensée, un simple sentiment à rendre. Il nous reste à parler du style qui convient aux sentimens et aux pensée
ces qualités que nous avons appelées particulières, dont nous allons parler . Article II. Des qualités particulières
n’entendons pas ici par douceur seulement celle dont nous avons déjà parlé sous le nom d’euphonie, et qui ne consiste qu’à n
à ne pas offenser les oreilles par des sons discordans : nous voulons parler de la douceur qui tient au fond des pensées et de
persuader, il faut toujours occuper, intéresser son lecteur ; il faut parler à son imagination, la toucher, lui plaire. Il fau
et animée par le sentiment, produit la véhémence. Virgile fait ainsi parler Nisus, lorsqu’il veut mourir pour Euryale : Me,
extrêmement nécessaire à l’écrivain de posséder bien la langue qu’il parle , pour pouvoir appeler chaque chose de son nom pro
e période, puisqu’on pourrait croire qu’il signifie que celui dont on parle n’a pas même compris la question. Pour lever le d
labes de même consonnance, comme dans cette phrase, en l’en entendant parler , et dans le premier hémistiche de ce vers : Du
li. » Il nous fait sentir toute la grandeur de l’entreprise avant de parler de ceux qui l’ont accomplie ; et le tour qu’il pr
(L. VI.) S’il eût voulu suivre l’ordre naturel, voici comment il eût parlé  : Ioniens, il est temps d’embrasser le travail e
s étudié qu’il leur apporte, mais que c’est la passion qui le force à parler sur-le-champ. (Traité du Sub., ch. 18.) Exemples
ndus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de m
ousseau prouve l’immatérialité de l’âme, mérite d’être cité lorsqu’on parle de mouvemens oratoires. « Plus je rentre en moi-
mmes. Quelques auteurs ont avancé que les figures sont des façons de parler qui s’éloignent de la manière naturelle et ordina
s ordinaires en sont pleins, et en particulier ceux des personnes qui parlent avec le moins d’apprêt et qui suivent le plus sim
e style figuré. Les figures, en exprimant le sentiment dans celui qui parle , le communiquent à ceux qui écoutent, comme il a
nné à la pensée. Il y a plusieurs sortes de figures de mots ; nous ne parlerons que des plus importantes, et nous commencerons pa
deux deux vers suivans sont d’une grande beauté : Les vainqueurs ont parlé  ; l’esclavage en silenc. Obéit à leur voix dans
au peuple, et l’on a trouvé que nous étions orateurs, » quoiqu’il ne parle que de lui. Suivant Quintilien, cette manière de
Importance de ces deux figures. Les deux figures dont nous venons de parler « sont d’un usage si familier, qu’il n’y a person
cine : Ah ! ne nous formons point ces indignes obstacles : L’honneur parle , il suffit, ce sont là nos oracles. Les dieux son
’en sert à l’égard d’Énée, après qu’il a rebuté ses prières. Elle lui parle d’abord directement : Non, tu n’es point le fils
conversation, dans la prose comme dans les vers. Il est impossible de parler ou d’écrire sans métaphores. Cependant cette figu
œil toute la justesse des rapports qu’on vient d’établir. Nous allons parler de quelques autres figures qui ne sont point trop
l’état de tranquillité ou d’agitation où se trouve l’âme de celui qui parle , ou de ceux qui écoutent. Apposition. L’apposit
aux tropes et aux épithètes, que nous ne pouvons nous dispenser d’en parler ici. Comme ce n’est point dans une stérile abonda
figures se trouvent très-souvent jointes ensemble. Fléchier, voulant parler de l’instruction qui disposa le duc de Montausier
voulons produire ! » (L. IX, c. 1.) Mais, pour produire l’effet dont parle Quintilien, il ne faut pas que les figures soient
s eloquentiæ amplificare rem ornando. (Cic. de Orat., l. III.) Longin parle de cette figure comme d’un moyen qui contribue be
de la force d’imagination, des ressources dans l’esprit de celui qui parle  ; elle prouve qu’il possède bien sa matière, et q
de Bossuet : « Malgré le mauvais succès de ses armes infortunées (il parle de Charles Ier., roi d’Angleterre), si on a pu le
l’entraîne. « C’est un merveilleux secret, dit Quintilien, quand nous parlons d’une chose, de la savoir exprimer si vivement, q
raient ignorer, si elle pouvait être ignorée. Les monumens publics en parlent assez, sans qu’ils en parlent eux-mêmes. On ne se
t être ignorée. Les monumens publics en parlent assez, sans qu’ils en parlent eux-mêmes. On ne sent leur élévation que par une
tent, et du plus grand des coupables ils oublieront le crime, pour ne parler que de sa punition s’ils l’ont trouvée un peu tro
utenir. Permission. On emploie encore la figure dont nous venons de parler , tantôt pour abandonner à eux-mêmès ceux qu’on ne
sang de son fils dans la coupe qui lui a été présentée par Atrée, lui parle ainsi : Monstre que les enfers ont vomi sur la t
là des expressions simples et unies ; il n’y a point de figure. Nous parlons de l’interrogation qui anime le discours, qui exp
. Ce roi des animaux, combien a-t-il de rois ? Quelquefois celui qui parle s’interroge lui-même pour réveiller l’attention d
rateur entre en discussion directement avec son auditeur ; il le fait parler et lui répond. Ce tour, qu’on appelle dialogue, r
i prête du sentiment, de l’action même aux choses inanimées, qui fait parler les présens, les absens, les êtres insensibles ou
ne.) …………. Refluitque exterritus amnis. (Virgile.) Tantôt elle fait parler ces objets ou des personnes absentes. Une troisi
sonnes absentes. Une troisième espèce de prosopopée consiste à faire parler les présens, les absens, les morts, et même les c
haïe, etc…. » Le caractère noble et élevé de celui que l’orateur fait parler , est fidèlement et vivement exprimé dans ce morce
isse entrevoir les efforts qu’il fait, les peines qu’il se donne pour parler le langage d’une passion qu’il n’éprouve point, e
rreur du crime ; telle est celle de Joad dans l’Athalie de Racine. Il parle de Joas : Exemples. Grand Dieu ! Si tu prévois
Télém., l. XV.) Hyperbole. L’hyperbole (1) donne à l’objet dont on parle quelques degrés de plus ou de moins qu’il n’en a
ien que les ignorans, les personnes polies comme les plus grossières, parlent communément par hyperboles ; c’est que nous somme
on Quintilien : « L’hyperbole est une beauté quand la chose dont nous parlons est véritablement grande, extraordinaire, par ce
cette figure, par exemple, en ajoutant pour ainsi dire, si l’on peut parler ainsi, etc. Ironie. L’ironie s’emploie lorsqu
soient. Mais nous restreignons ici le sens de ce mot. Nous ne voulons parler que de ces pensées remarquables, saillantes, et q
ceux qui sont présens dans cette assemblée. » Les pensées dont nous parlons ici doivent être revêtues d’une expression heureu
les applique. (Quint., l, VIII, c. 5.) L’épiphonème, dont nous avons parlé , est le plus souvent une sentence ; mais il est t
été facile de multiplier les exemples des figures dont nous venons de parler  ; mais il fallait nous borner. D’ailleurs les mor
telle qu’elle nous doit raisonnablement toucher, c’est un défaut d’en parler d’une manière sèche, froide, et sans mouvement, p
en user sobrement et avec précaution, parce qu’on est obligé alors de parler avec plus d’exactitude, et qu’il est à craindre q
étique ou violente qui doit absorber toutes les facultés de celui qui parle ou qu’on fait parler, et ne lui pas laisser assez
ui doit absorber toutes les facultés de celui qui parle ou qu’on fait parler , et ne lui pas laisser assez de liberté d’esprit
ce qu’elle paraît avoir d’artificieux et de trompeur. Saint Augustin parle dans le même sens. Il dit qu’un discours pour êtr
il est faux et il ne saurait toucher. Il n’y a que le cœur qui puisse parler au cœur. Lorsqu’un écrivain ou un orateur nous cr
ous ennuie, et quelquefois même il nous donne de l’humeur. Si on fait parler un personnage, on doit lui prêter des sentimens c
rait. du Sub., ch. 2.) Corneille n’est pas exempt du défaut dont nous parlons . Son génie, accoutumé à penser des choses sublime
nir plusieurs exemples de pointes. En voici un remarquable. L’orateur parle des maux que souffraient à Alger les esclaves chr
et fleurie, est un défaut quand la raison seule ou la passion doivent parler , ou bien quand on doit traiter de grands intérêts
qu’il a vu périr son ami dans cet orage. Il touche, il intéresse s’il parle avec douleur de sa perte ; s’il est plus occupé d
point, il devient froid s’il fait une description de la tempête, s’il parle de source de feu bouillonnant sur les eaux, de la
oét.) Voltaire se plaint de ce que quelques auteurs qui, dit-il, ont parlé allobroge en français, on dit élogier, au lieu de
out par l’harmonie…. Mais celui qui écrit en prose ne chante pas ; il parle , et il parle la langue commune. Il n’est point so
monie…. Mais celui qui écrit en prose ne chante pas ; il parle, et il parle la langue commune. Il n’est point soutenu par la
it Quintilien, que nous sommes principalement redevables du talent de parler sur-le-champ. L’esprit, par une agilité étonnante
enir ni retarder ses ordres d’un moment. (L. II, c. 2.) La faculté de parler sur-le-champ est le fruit de longues et solides é
e l’orateur connaît déjà le fond du sujet sur lequel il est obligé de parler , qu’il la médité et envisagé sous toutes les face
on voit des personnes qui, sans être fort expérimentées dans l’art de parler , gardent facilement un certain ordre dans leurs d
in de se renfermer dans de justes bornes. En effet par le capacité de parler on ne doit pas entendre celle de coudre des mots
nière de s’y exercer. Quintilien, après avoir avoué que le talent de parler sur-le-champ dépend beaucoup de l’exercice, ensei
dans le silence du cabinet, et de les traiter mentalement comme si on parlait en soi-même. A ce que dit Quintilien nous pouvons
nt à faciliter l’élocution improvisée. Mais revenons à la mémoire, et parlons de la manière dont on doit s’y prendre pour s’en
ots, et une mémoire des choses. La première est celle dont nous avons parlé jusqu’ici, et qui consiste à réciter fidèlement e
pend pas de nous de les acquérir ; nous devons alors nous abstenir de parler en public. Mais s’il n’y a en nous aucun vice d’o
a trois tons différens : le haut, le bas et le moyen. Le haut sert à parler à quelqu’un placé à une certaine distance ; le ba
t les couleurs du discours. Nous en donnerons des exemples quand nous parlerons de l’accent. Défauts qu’elle doit éviter. Un au
eunes gens doivent travailler sans relâche à s’en défaire. Pour bien parler , il ne faut point avoir d’accent. (Dict. De l’Aca
la honte à laisser entrevoir un mouvement de crainte, en commençant à parler pour le plus courageux des hommes. » En prononça
pareil d’un tribunal nouveau effraie mes regards, » Maintenant il va parler avec assurance. « Qui, de quelque côté qu’ils se
s gens ce que c’est que la combinaison des trois tons dont nous avons parlé . Prenons le morceau du Telémaque où Philoctète ra
uent. » Des yeux. « Mais le visage, c’est toujours Quintilien qui parle , a lui-même une partie dominante : Ce sont les ye
ouvemens les plus fréquens et les plus significatifs dans l’action de parler sont ceux des bras et des mains. Mouvemens des b
et contribuent à la parole ; mais on peut presque dire que celles-ci parlent elles-mêmes et se font entendre. » (Loc. cit.) E
lus haut que les yeux, ni descendre plus bas que la ceinture quand on parle debout ; 2°. Que les bras doivent être détachés d
euse, que ce soit dans une société privée, ce dont il s’agit c’est de parler  ; suivez donc la nature. Observez comment elle vo
l’orateur ; elle est presque la seule nécessaire. En effet, quand on parle comme eux devant une multitude que divers intérêt
ultitude n’a point de part aux actes du gouvernement, où les orateurs parlent au milieu d’assemblées qui se composent d’hommes
ement à l’éloquence du discours, et modèrent beaucoup leur geste. Ils parlent à des hommes qui blâmeraient une action forte et
être avantageuse aux jeunes gens pour faire des progrès dans l’art de parler et d’écrire. Un art ne s’apprend pas comme une sc
ique. » (Quint., l. 10, c. 1.) Trois moyens de se former à l’art de parler et d’écrire. Trois moyens, selon Cicéron et Quin
sez ont mis, au lieu de ont mise. Idee de l’éloquence. 1. Nous ne parlons pas de certaines expressions muettes, telles que
uvoir plutôt qu’instruire. Lieux qui lui sont propres. L’orateur doit parler avec l’accent de la conviction. Le sujet d’un ser
à ce sujet. Autre avis non moins important. Trois des lieux dont nous parlons méritent une attention particulière. Définition d
l y en a une espèce qui sert de preuve, et c’est de celle-ci que nous parlons présentement. Trois espèces d’exemple. A pari.
est plus indispensable dans les discours écrits que dans les discours parlés . Moyens d’écrire purement. Ce que c’est que la cl
st que la clarté du style. Elle est d’une absolue nécessité. Moyen de parler et d’écrire clairement. Il est permis quelquefois
l’art à ce sujet. Pourquoi la douceur est nécessaire dans le discours parlé . Dans le discours écrit. Rapport qu’il y a entre
gré soi dans une prononciation rapide par celui-ci : Le moment où je parle est déjà loin de moi. On fatigue, on sue, on per
cet arrangement ressemble au sens, ou lui correspond. Nous avons déjà parlé du rapport du son de la langue avec les idées. E
vans. Exemples. Tantôt elle les fait agir. Exemples. Tantôt elle fait parler ces objets ou des personnes absentes. Exemples. O
lusieurs sortés. Accent national. L’accent grammatical. (1). Nous ne parlerons pas de l’accent tonique qui consiste dans une élé
ns était différents de la nôtre. Trois moyens de se former à l’art de parler et d’écrire. La lecture des bons modèles. Choix q
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
; l’esprit y perce partout et détruit la perfection. Je ne veux point parler ici de ces lettres, fort estimées d’ailleurs, qui
objets qui intéressent le plus les personnes à qui l’on écrit. On ne parle qu’en dernier lieu de ce qui regarde personnellem
pierre de touche du bon épistolaire, il convient d’écrire comme l’on parle , pourvu toutefois que l’on parle bien, car le sty
ire, il convient d’écrire comme l’on parle, pourvu toutefois que l’on parle bien, car le style de la conversation ordinaire n
rer, il faut respecter ses sentiments ; car elle nous reprocherait de parler trop à notre aise de ses peines. Mais s’il s’agit
de condoléance n’ont pas besoin de préceptes. Dans la douleur le cœur parle et parle bien. Voir Canevas n° 7 à 9. § 4. Let
éance n’ont pas besoin de préceptes. Dans la douleur le cœur parle et parle bien. Voir Canevas n° 7 à 9. § 4. Lettres de d
n° 7 à 9. § 4. Lettres de demandes. Préceptes particuliers. Ne parlons point des demandes que les amis peuvent se faire.
n du cœur. Nous devons laisser voir que nous sommes touchés, et moins parler de nous que du donateur. Il convient d’exalter se
lettre de nouvelles, mais on fera une narration épistolaire dont nous parlerons à l’article de la narration. Les réponses aux le
ées par un style agréable et affectueux, quelque soit la personne qui parle . Car, par un ton violent, le supérieur peut aigri
rchera pas dans une lettre de trace de logique, car c’est le cœur qui parle  : or, le cœur ne raisonne pas. Si parfois le syll
dans le même ouvrage les 12 autres espères de lettres dont je ne puis parler dans ce traité.
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
me l’empire du monde. Dans le Dialogue de Sylla et d’Eucrate, il fait parler son héros comme un personnage de tragédie. Il ne
pour nous crier à chaque mot : « Prenez garde de tomber ! vous voulez parler comme vous, je veux que vous parliez comme moi. »
nez garde de tomber ! vous voulez parler comme vous, je veux que vous parliez comme moi. » Va-t-on prendre l’essor, ils vous ar
fut jamais suspendu par le moindre doute. On laissa les sciences ; on parla des nouvelles du temps ; il décida sur les nouvel
je me mette dans mon fort ; je vais me réfugier dans mon pays. Je lui parlai de la Perse ; mais à peine lui eus-je dit quatre
n mieux que moi. Mon parti fut bientôt pris, je me tus, je le laissai parler , et il décide encore2. Les nouvellistes I
emanda si ce cadran marquait les heures babyloniennes. Un nouvelliste parla du bombardement du château de Fontarabie4, et il
ieur, dit le géomètre, il y a vingt ans que vous ne pensez pas ! Vous parlez pour les autres, et ils pensent pour vous.  — Mon
. Voilà un de ces passages où Montesquieu à l’éloquence de Tacite, et parle comme la conscience de l’histoire. 3. Montesqui
la grandeur et la décadence des Romains : « Je n’ai pas le courage de parler des misères qui suivirent ; je dirai seulement qu
comment ces originaux devaient être écrits. 1. C’est un Persan qui parle  : il a le style oriental ; pardonnons-lui donc sa
n prince soupçonneux. 5. Montesquieu aime ces expressions fortes qui parlent à l’imagination. 6. Comparez ces vers de M. J.
ple, et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’osent parler  ; Tibère à ses genoux voit l’univers trembler, Et
9 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
ersonnes. Il y a trois personnes : la première personne est celle qui parle  ; la seconde personne est celle à qui l’on parle 
rsonne est celle qui parle ; la seconde personne est celle à qui l’on parle  ; la troisième personne est celle de qui l’on par
celle à qui l’on parle ; la troisième personne est celle de qui l’on parle . Pronom de la première personne. 34. — Ce
34. — Ce pronom est des deux genres : masculin, si c’est un homme qui parle  ; féminin, si c’est une femme. Singulier. Je ou
35. — Il est des deux genres ; masculin, si c’est à un homme qu’on parle  ; féminin, si c’est à une femme. Singulier. Tu o
i signifie de lui, d’elle, d’eux, d’elles : ainsi, quand on dit, j’en parle , on peut entendre, je parle de lui, d’elle, etc.,
’eux, d’elles : ainsi, quand on dit, j’en parle, on peut entendre, je parle de lui, d’elle, etc., selon la personne ou la cho
— Il y a des pronoms adjectifs qui servent à montrer la chose dont on parle , comme quand je dis : ce livre, cette table, je m
rien. Quand je dis : on frappe à la porte, quelqu’un vous appelle, je parle d’une personne, mais je ne désigne pas quelle ell
10 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
tonne contre les passions du haut d’une tribune ; d’autres fois elle parle à la raison dans les pages muettes d’un livre. Il
a définissaient : Ars bene dicendi , l’art de bien dire, ou l’art de parler de manière à persuader. Les préceptes qu’ils nous
peritus , un homme qui veut le bien et qui le sait persuader. Fénelon parle mieux encore : « L’homme digne d’être écouté, dit
étorique est donc utile à tous, même à ceux qui ne se destinent pas à parler en public. 14. La Logique, la Grammaire et la Rhé
it Batteux, est l’art de bien penser ; la grammaire est l’art de bien parler  ; la rhétorique est l’art de bien dire. Bien pens
érité dans ses jugements, de la justesse dans ses raisonnements. Bien parler , c’est se servir de termes reçus et de constructi
isme dans les mots et le solécisme dans les phrases. Bien dire, c’est parler de manière à se faire écouter et à persuader ceux
divers genres d’éloquence. Dans la première partie de ce Traité, nous parlerons des règles générales, et dans la seconde, des règ
r erit res, Nec facundia deseret hunc, nec lucidus ordo. Nous allons parler , dans trois sections, de chacune de ces parties.
but de la rhétorique est de les faire connaitre tous, et nous devons parler successivement des preuves, des mœurs et des pass
ou la forme qu’on leur donne en les présentant dans le discours. Nous parlerons donc, 1º des sources des preuves, qu’on appelle l
ux oratoires : les lieux intrinsèques et les lieux extrinsèques. Nous parlerons donc : 1º des lieux intrinsèques, 2º des lieux ex
gnages de l’autorité divine appartiennent à l’éloquence sacrée : nous parlerons en son lieu de cette source d’arguments. Mais, ou
e les regardent comme inutiles ou plutôt comme nuisibles. Rollin n’en parle nulle part. L’auteur de l’Art de penser ne voit r
jusqu’à dire que cette théorie n’engendre que la mauvaise facilité de parler de tout et d’avoir raison partout. Nous croyons q
est se condamner d’avance à l’erreur ou à la médiocrité. Comment bien parler de ce qu’on n’entend pas, ou de ce qu’on n’entend
es raisonnements vicieux qui se rencontrent le plus fréquemment. Nous parlerons donc, 1º des diverses formes de preuves ou argume
n adversaire. (Voir le nº vi.) 70. Tous les arguments dont nous avons parlé jusqu’ici peuvent être ramenés au syllogisme, qui
.) Valère et le vieil Horace ont raison tous les deux, parce que l’un parle d’une fuite simulée pour mieux s’assurer de la vi
re, il y a aussi une morale oratoire qui est particulière à celui qui parle en public. 88. Un orateur qui veut plaire devra r
ise d’Élatée : À cette nouvelle, dit-il, le héraut crie : « Qui veut parler  ? » Personne ne se présente. Toutefois, pour se p
la tribune. Compter parmi les plus riches ? les trois cents auraient parlé . Ah ! c’est qu’un tel jour, une telle crise, appe
. Il faut donc que l’orateur soit simple et sans prétention, qu’il ne parle de lui que rarement et avec beaucoup de réserve.
compense. Si je parcours ma vie publique et privée, me voilà forcé de parler de moi. Je le ferai du moins avec toute la mesure
pour la couronne, nº 2.) 96. Les quatre qualités dont nous venons de parler conviennent à tous les genres de discours, mais e
lon l’âge, la condition, la nation et le caractère de ceux à qui l’on parle . 99. Les moyens de l’orateur doivent varier selon
dans les esprits. Napoléon Ier, dans ses proclamations, sentait qu’il parlait à des soldats, et il flattait habilement la fiert
sur moi-même ! (Donoso Cortès.) 102. Le caractère de ceux à qui l’on parle demande aussi la plus grande attention de la part
oratoires. Cependant, comme la matière est importante, nous allons en parler dans deux paragraphes séparés. § I. Des bienséa
re. La qualité la plus nécessaire, dit Quintilien, non seulement pour parler en public, mais pour toute la conduite de la vie,
ent à la personne de l’orateur, à celle des auditeurs, à ceux dont on parle , au temps et au lieu. 108. Relativement à la pers
idicules dans la bouche d’un homme obscur. Il appartient à Bossuet de parler de ses cheveux blancs ; à Bourdaloue, de ses insp
r les égards qui sont dus à leurs qualités et à leur caractère. On ne parle pas devant le prince comme devant un magistrat, d
constamment devant les yeux ces différences de mœurs dont nous avons parlé dans l’article précédent. Lally-Tollendal, plaida
cle précédent. Lally-Tollendal, plaidant pour la mémoire de son père, parle ainsi devant les magistrats qui sont ses juges :
ndamnation. 110. Les bienséances relatives aux personnes de qui l’on parle exigent que l’on ait des égards pour leur rang et
à ces diverses situations. Il devra aussi varier le ton, selon qu’il parlera dans un lieu public ou particulier, dans un camp
du sang, et plus encore par la tendresse que j’ai pour vous. Et je ne parle point ainsi pour vous confondre, ô mon fils ! mai
rs appellent sensibilité, imagination et discernement. Nous allons en parler dans trois paragraphes séparés. § I. De la sens
z-vous de le peindre sous des trait nuisibles et repoussants. Nous ne parlons point c de la haine et de la colère contre les pe
nière opération se rapporte à ce qu’on appelle plan du discours. Nous parlerons donc 1º des différentes parties du discours, 2º d
cette marche, c’est employer les diverses parties dont nous venons de parler et dans l’ordre que nous venons de tracer. 156. L
our la Couronne et Cicéron dans son Plaidoyer pour Milon. Nous allons parler successivement de chaque partie du discours, en s
de douceur, de probité, de modestie, si prévenant dans tous ceux qui parlent en public. Ces qualités doivent régner sur tout l
vos forces, et même de l’inquiétude en face du péril ; gardez-vous de parler de vous-même, sauf de rares exceptions ; point de
lquefois qu’on tire l’exorde des circonstances du temps ou du lieu où parle l’orateur, d’un événement particulier ou des disp
plaire, et faire usage des précautions oratoires dont nous avons déjà parlé . Cet exorde s’emploie lorsqu’on craint des dispos
uctif pour la masse des auditeurs. Elle soulage l’esprit de celui qui parle et de ceux qui écoutent. « Les divisions, dit Mau
doit les choisir, les arranger, les enchaîner et les développer. Nous parlerons donc 1º du choix, 2º de l’arrangement, 3º de la l
toire sont les figures et les lieux intrinsèques dont nous avons déjà parlé . Ce qui a été dit en particulier sur les figures
lumière du soleil. Chez les Grecs le même mot (φαω) signifie luire et parler . Ce peuple, qui savait tout peindre avec autant d
ger le style selon le sujet que l’on traite, la position de celui qui parle et de ceux qui écoutent. « Celui-là seul, dit Cic
le langage métaphysique et abstrait. Si vous voulez toucher le cœur, parlez à la partie sensible de l’âme humaine, peignez le
e geste anime sa parole et complète l’effet qu’il veut produire. Nous parlerons donc : 1º de la mémoire ; 2º de la voix ; 3º du g
, qui est sans contredit une des plus importantes pour celui qui veut parler en public, embrasse donc deux objets : se faire e
brasse donc deux objets : se faire entendre pleinement et facilement, parler de manière à captiver et à émouvoir ses auditeurs
de fixer les yeux sur les personnes les plus éloignées, comme si l’on parlait pour elles seules. 277. Il est d’expérience que,
plus loin qu’une voix sonore mais confuse. Il faut donc, dit Batteux, parler doucement, distinguer les sons, soutenir les fina
ion. C’est une erreur de croire que, dans le discours public, on doit parler autrement qu’on ne fait dans la conversation ordi
rmer sur le ton d’une conversation sérieuse et animée. Quand un homme parle sur un objet qui le touche vivement, il a toujour
du naturel. Ils récitent, ils chantent, ils psalmodient, mais ils ne parlent presque jamais. Revenez donc à la nature : que vo
n, exécutent des mouvements plus multipliés et plus marqués. 3º Si on parle de sa conscience, de son cœur, de quelque sentime
se. 4º Pour appeler ou attirer, le bras s’étend vers celui à qui l’on parle , et ensuite la main tournée tout à fait en dedans
e porte sur une circonstance purement extérieure, sur le lieu où l’on parle  ; moins complète, parce qu’elle n’indique même pa
nt il est revêtu, l’orateur chrétien n’est pas seulement un homme qui parle plus ou moins éloquemment à ses semblables. C’est
us ou moins éloquemment à ses semblables. C’est un envoyé céleste qui parle au nom du Très Haut et publie ses oracles et ses
squ’à nous à travers les orages des siècles. 304. L’éloquence profane parle souvent aux hommes pour exciter les passions les
aux différents genres de discours que peut faire le prédicateur. Nous parlerons donc 1º des règles générales de la prédication, 2
dent exactement avec les trois parties de l’invention dont nous avons parlé précédemment ; le prédicateur doit donc être capa
ne veut pas paraître savoir plus qu’il ne sait. Ne saurions nous bien parler du mystère de la Trinité, n’en disons rien. Il n’
énéreuse, naturelle, forte, sainte, grave, et un peu lente. « Il faut parler affectueusement et dévotement, simplement et cand
eigne, et des choses que l’on persuade… On a beau dire ; mais le cœur parle au cœur, et la langue ne parle qu’aux oreilles. «
ersuade… On a beau dire ; mais le cœur parle au cœur, et la langue ne parle qu’aux oreilles. « Je dis qu’il faut une action l
dis généreuse, contre ceux qui ont une action craintive, comme s’ils parlaient à leurs pères, et non pas à leurs disciples et en
t qu’une belle image qui passe devant les yeux ; on regarde celui qui parle comme un homme qui joue une espèce de comédie, on
ignore, les sophismes et les erreurs inventés par l’impiété. Si vous parlez à des chrétiens qui ne doivent jamais entendre ce
ère du personnage. Certains prédicateurs exaltent les saints dont ils parlent au-dessus de tous ceux qui ont vécu avant et aprè
la tire de tout ce qui l’entoure ; il y a de l’à-propos, parce qu’il parle des hommes du moment devant les hommes du moment.
n’exclut jamais la méditation du sujet et la préparation du discours. Parler sans avoir fait une étude sérieuse de la question
faut considérer quatre choses : le caractère de la nation, car on ne parle pas à des Français comme on parlerait à des Améri
e caractère de la nation, car on ne parle pas à des Français comme on parlerait à des Américains ou à des Anglais ; le génie de l
le même caractère et n’exigent pas les mêmes soins ; l’époque où l’on parle , car on n’emploie pas les mêmes moyens dans les t
’adresse à une assemblée nombreuse et mélangée ; au barreau, l’avocat parle à un petit nombre de juges, quelquefois à un seul
social ; l’histoire et la morale lui prêtent leurs lumières ; il fait parler la religion et la patrie presque toujours intéres
’abaisse dans le barreau. 375. Pour ne rien omettre d’essentiel, nous parlerons d’abord des qualités de l’avocat ; secondement, d
nte, à cause du ton incertain et presque indifférent de celui qui lui parlait . Aussitôt le client s’échauffe et se récrie, et D
les idées de l’époque, ni avec le caractère du personnage qu’on fait parler . C’est ainsi que, dans un temps où la langue lati
asme et de résolution. Après la grande journée d’Austerlitz, Napoléon parle ainsi à son armée : Soldats, je suis content de
ndes et nobles idées, il ne suffit pas de raconter des faits, il faut parler à l’âme et captiver l’imagination. 407. Les mémoi
andes phrases : on n’écoute pas en société ceux qui ont le malheur de parler comme un livre, ou, comme dit La Bruyère, proprem
s d’être vrai, simple, bienveillant, il faut aussi être modeste et ne parler qu’à son tour. Cicéron défend de s’emparer de la
is à faire croire aux autres qu’ils en ont : amenez-les adroitement à parler de ce qui les intéresse, de ce qu’ils savent le m
rince de Condé. « Sa conversation était un charme, parce qu’il savait parler à chacun selon ses talents, et non seulement aux
ts d’élite qu’une conversation libre, intéressante, animée, où chacun parle avec franchise, sincérité, et parfois avec éloque
squ’à Bossuet et Fénelon, de Maistre et Chateaubriand ! 416. Quand on parle de l’éloquence des historiens, il n’est pas quest
s le confident de ses pensées les émotions qu’on éprouve. Or, agir et parler ainsi dans une lettre, c’est être vraiment éloque
îtrait le rendre indigne de toute admiration. Je cherche un homme qui parle pour moi et non pour lui, qui veuille mon salut e
me qui a l’âme forte et grande, avec une grande facilité naturelle de parler et un grand exercice, ne doit jamais craindre que
onde, l’art de la guerre a pris naissance ; dès que l’homme, avant de parler , a réfléchi à ce qu’il avait à dire, la Rhétoriqu
cles passés, et par sa vie au siècle dont il était un ornement, eut à parler de Jésus-Christ dans une profession de foi où il
souvenir et que vous les ayez toujours présentes. Est-ce ainsi qu’il parle  ? Non, il dit à Dieu : Oubliez-les ; effacez-les
où Bossuet rappelle la défection de Condé : Puisqu’il faut une fois parler de ces choses dont je voudrais pouvoir me taire é
oir excuser ce qu’il a hautement condamné lui-même, disons, pour n’en parler jamais, que, comme dans la gloire éternelle, les
ulgaires, et pensant d’une manière qui n’appartient qu’à lui seul, il parle un langage vrai dans le fond, mais nouveau et sin
a recevoir ; je sais qu’en parlant aux représentants de la nation, je parle à la nation elle-même ; mais il est permis sans d
ce et de raisonnement. La première opération de Tite-Live, en faisant parler Pacuvius, devait être de chercher les motifs par
la barbarie par les idées ? Voilà ce qui se voit au moment où je vous parle . Ce phénomène est si grave, si étrange, qu’il exi
e ou par l’expression, à la sublimité de la pensée humaine ? Qui nous parlera mieux que nous de nous-mêmes ? L’orateur de la tr
vos phrases. Donnez à chaque expression la force qu’elle doit avoir ; parlez avec assurance, mais sans audace ; soyez plutôt l
l. Comment ne voient-ils pas qu’il n’y a rien de moins naturel que de parler trois quarts d’heure sur le même ton ou avec deux
du rationalisme sur la question qui nous occupe : je n’ai jamais ouï parler d’un rationaliste qui ait reçu des coups de bâton
spirituelle et délicate de mœurs… Le Français aime beaucoup qu’on lui parle de lui-même, de ses travaux, de ses qualités, de
alités, de ses souffrances, même de ses faiblesses et de ses travers. Parlez donc de l’Évangile et des Français, des Français
rte mettre la vérité en action. Quelle aille, qu’elle vienne, qu’elle parle , qu’elle questionne et qu’elle réponde, que la sc
e puisse pas un instant se distraire. Mais ce n’est pas assez de bien parler à l’esprit, ce n’est presque rien ; l’esprit n’es
œur qui enfante les vertus, c’est le cœur que Dieu demande. Mais pour parler au cœur, il faut avoir soi-même un cœur et s’en s
n cœur qu’on franchit cette distance. Ah ! le cœur, si on voulait lui parler , on le trouverait souvent si bon, si vrai et si s
il doit y avoir pour dix ans de vie dans un sermon d’une demi-heure. Parlez à l’esprit, au bon sens, à l’imagination, au cœur
t et s’épargner de la confusion ; puis surtout, si l’on est obligé de parler , pour considérer mûrement ce qu’on doit dire, étu
, le pénétrer, s’en rendre le maître, et se mettre ainsi en mesure de parler utilement au public. Cette peur est encore saluta
omplir. Il y a encore à cette frayeur qui agite l’âme de celui qui va parler une autre cause d’un ordre moins élevé, et qui ma
t l’amour de la gloire, la passion de paraître avec éclat et de faire parler de soi ; alors, comme toutes les passions, il est
a piété elle-même a ses illusions. S’il est bon d’avoir peur avant de parler , il serait cependant nuisible d’avoir trop peur,
inuer, à s’anéantir, pour ainsi dire, dans son discours, pour laisser parler et opérer celui dont il est le ministre ; et c’es
et les bras vers Jupiter tonnant, à propos d’une virgule oubliée. Ne parlez pas, comme un bas Normand, le patois des assignat
us allons l’avoir, il ne se fera pas attendre (on applaudit). Clare a parlé de nouveau. L’Irlande va redevenir libre ! La voi
du barreau, et dans lequel jette presque inévitablement l’habitude de parler et d’écrire aussi rapidement et avec aussi peu de
de ce que la sensibilité d’un autre peut souffrir. Et vous avez voulu parler des droits de la nature ! et vous êtes père ! Que
s frémi de tous les chagrins qui sont venus fondre sur moi ? Eh ! que parlé -je de chagrin ? À peine ai-je pu me garantir des
voix fût restée libre, lorsqu’on me traînait au supplice, si elle eût parlé le langage qu’on ose me faire tenir quand je n’ex
profond et délié du politique. Ce n’est pas seulement un général qui parle , ce n’est pas un roi, ce n’est pas un homme d’Éta
nguer n’a rien de semblable chez les modernes ou dans l’antiquité. Il parle comme s’il était, non sur un tertre ordinaire, ma
n garde que je suis le seul, dans cette horde patriotique, qui puisse parler ainsi sans faire volte-face. Je n’ai jamais adopt
is et tout le peuple était dans le trouble et dans l’émotion ; chacun parlait , s’attroupait pour regretter ce héros. Dès le mom
ne tout n’entraînera pas une telle mémoire. » Elle ne s’épuise pas à parler sur ce sujet intéressant, et la touchante douleur
urs neuve et originale. « Vraiment, ma fille, je m’en vais bien vous parler encore de M. de Turenne. Mme d’Elbeuf, qui demeur
chez le cardinal de Bouillon, me pria hier de dîner avec eux, afin de parler de leur affliction : Mme de La Fayette y était ;
larmes et faisaient fondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos tristes questions : nous nous fîme
02. Que faut-il observer relativement au caractère de ceux à qui l’on parle  ? 103. Qu’embrassent les mœurs considérées dans l
? 110. Qu’exigent les bienséances relatives aux personnes de qui l’on parle  ? 111. Le temps et le lieu n’exigent-ils pas une
le meilleur moyen de persuader dans les conversations ? 412. Faut-il parler beaucoup dans la conversation ? 413. Quel est le
rmenin, Livre des orateurs, l. I, ch. x ; Bautain, Étude sur l’art de parler en public, 1re partie, ch. iv ; Hamon, l. I, 2e p
11 (1854) Éléments de rhétorique française
point destinés à devenir orateurs, ne doivent faire usage de l’art de parler et d’écrire que dans les relations privées. Ces E
soumise à des règles invariables, et compliquée comme celles que nous parlons aujourd’hui. Dieu n’avait sans doute donné à ses
nsmettre sans les altérer. Bien plus, chaque peuplade, chaque famille parlait un dialecte différent, et les individus mêmes dev
he ; il désigna par le mot toi l’existence d’un autre homme auquel il parlait  ; il dit pour désigner son semblable sans lui adr
r l’existence et l’éclat du soleil, mais montrant que le moment où il parlait était précisément celui où le soleil éclairait l’
la plupart sont dérivés des mots primitifs. Nous devions encore moins parler des participes : plusieurs grammaires ne les comp
anciens possesseurs du sol que nous habitons, les Celtes ou Gaulois, parlaient un langage dont la source nous est inconnue. Atti
les ministres de l’Évangile comprirent de bonne heure la nécessité de parler au peuple une langue qu’il entendît. Le prêtre ex
qui nous en restent, peuvent nous donner une idée de la langue qu’on parlait alors. On y voit encore les origines celtiques, l
e l’ancien gaulois ou celte, comme tête, jambe, sabre, aller, pointe, parler , regarder, aboyer, crier, coutume, ensemble, et p
e, pour notre langue de posséder deux articles. Ces trois manieres de parler  : le fils d’un roi, le fils du roi, un fils du ro
ion est entièrement arbitraire : aussi les étrangers qui commencent à parler le français, et qui s’efforcent d’appliquer aux c
ortants, c’est-à-dire, ceux dont on avait le plus souvent occasion de parler . On ne chercha point à les rendre par des mots sé
es désirs ; c’est ce fruit qui agit sur sa pensée, qui le détermine à parler  ; c’est ce fruit qu’il doit nommer d’abord. Accou
re tout différent, nous donnons le nom d’inversion à cette manière de parler , et nous la regardons comme peu conforme à la nat
e modération dans l’exercice du pouvoir suprême. Ici, la personne qui parle se présente la première : vient ensuite l’action
n élégant et poli ? » La Rhétorique n’est donc pas seulement l’art de parler en public ; c’est l’art de bien dire, en quelque
uvre du poète dramatique. Chapitre II. De l’invention. Avant de parler ou d’écrire, il faut bien posséder le sujet que l
t tout, il faut bien déterminer en quoi consiste l’objet dont on veut parler  : il faut le définir, c’est-a-dire, expliquer d’u
et précise les qualités qui lui sont propres. Ainsi Voltaire, ayant à parler de l’esprit, commence par se demander : Qu’est-ce
e dire qu’à moitié sa pensée, pour la laisser deviner. Enfin, je vous parlerais de toutes les différentes façons de montrer de l’
monie en naissant produisit ces miracles ; Depuis le ciel en vers fit parler les oracles, etc. Racine, voulant faire comprend
ter des développements, soit à la cause qui a produit le fait dont on parle , soit aux effets dont il est lui-même la cause. B
e ? et ne mettez-vous pas dans votre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La
, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler  ? La vertu et le malheur de l’un et de l’autre so
. Un dernier moyen de développement, c’est d’opposer au fait dont on parle des faits qui en diffèrent plus ou moins. C’est a
raînant quelquefois malgré nous, on conçoit qu’ils offrent à ceux qui parlent ou qui écrivent un puissant moyen d’action sur le
a harmonie parfaite dans tout notre être : est-ce la raison qui nous parle  ? est-ce la passion qui nous entraîne ? C’est la
des actions, des paroles ou de la situation de celui contre qui l’on parle , il devient un argument personnel. Quand Hermione
re a Pyrrhus sous un début insinuant : Avant que tons les Grecs vous parlent par ma voix, Souffrez que j’ose ici me flatter de
nous venons de citer, c’est le sujet que l’on traite, le lieu où l’on parle , l’auditoire auquel on s’adresse, quelquefois mêm
l’idée de sa fille absente la domine à tel point, qu’elle ne peut ni parler d’autre chose, ni quitter la plume. Malgré ces ré
conversation qui n’exige une sorte d’ordre et de disposition. Nous ne parlons pas de ces phrases banales qu’on échange journell
interesser ou a convaincre, si vous ne classez pas vos idées avant de parler , ou à mesure que vous parlez ? Sans méthode, on p
i vous ne classez pas vos idées avant de parler, ou à mesure que vous parlez  ? Sans méthode, on peut bien rencontrer une saill
cette façon. Ce genre de transition peut suffire, en effet, quand on parle en public, et qu’il doit y avoir un repos réel, u
ur passer de l’Élégie à la poésie lyrique : Il faut que le cœur seul parle dans l’Élégie, L’Ode, avec plus d’éclat et non mo
don furieuse avec un visage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et de cette épée, votre i
oit plus que ce qu’il fait voir, on n’entend plus que ceux qu’il fait parler . » (Dialogues sur l’éloquence.) Ne croyez-vous
son ; on montre qu’il n’y a aucune ressemblance entre l’objet dont on parle et un autre objet déterminé ; c’est la dissimilit
éterminé ; c’est la dissimilitude. Un écrivain de nos jours, ayant à parler d’un ouvrage échappé à la jeunesse de Montesquieu
de la servitude, tourne sa pensée vers les remparts d’Ilion, et leur parle comme à des amis qui peuvent comprendre ses plain
infini mon existence circonscrite et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent , comme ceux de Dodone, un langage mystérieux ; il
osopopée. La passion peut aller encore plus loin ; elle peut faire parler les absents, évoquer les morts, animer les objets
ibune il s’était accroché, Aucun pouvoir humain ne l’en eût détaché : Parler à tout propos était sa maladie. Socrate l’aborda
voir ? — En vérité, Socrate, on ne peut tout savoir ! — Pourquoi donc parlez -vous sur toutes les matières ? Je suis un homme s
profonde science, Vient-elle sans étude et sans expérience ? Qui veut parler sur tout, souvent parie au hasard ; On se croit o
onnable, et, depuis ce jour-là, Il écouta, dit-on, bien plus qu’il ne parla . Chez le doux Xénophon, l’élève de Socrate, Son a
écédé de l’ironie. Massillon, prêchant sur le délai de la conversion, parle ainsi à ces hommes qui ne pensent à Dieu que lors
ndus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de m
visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer : ils en parlent avec frayeur ; la voisine arrive, on le lui racon
la moitié de ce qui concerne le style, les pensées : il nous reste à parler des moyens destinés à les exprimer, c’est-à-dire
ployer que des mots et des constructions propres à la langue que l’on parle  ; elle bannit toutes les expressions et toutes le
dans sa morale ; un supérieur a le commandement rude. On écrit et on parle d’autant plus correctement, que l’on connaît mieu
eur, Si la justice en votre cœur Règne aussi bien qu’en votre bouche, Parlez , fils des hommes, pourquoi Faut-il qu’une haine f
ne période à deux membres : Si la loi du Seigneur vous touche, etc. —  Parlez , fils des hommes, etc. Le premier membre est comp
En voici un exemple, tiré de la tragédie d’Alzire ; c’est Zamore qui parle  : Premier membre. Après l’honneur de vaincre, il
ts, et Neptune ; et dans ce vers d’un autre genre (c’est Boileau qui parle dans le Lutrin) : Il terrasse lui seul et Guiber
publique, leur dit : Ils ont vécu. C’est, dit Plutarque, une façon de parler dont usent quelquefois les Romains quand ils veul
parole : il est mort. Les deux dernières figures dont nous venons de parler , la périphrase et l’euphémisme, pourraient être r
pes à ces mots enrichis d’un nouveau sens. Introduits dans le langage parla nécessité, les tropes sont devenus un ornement, d
puis l’écrivain qui pèse les mots et les syllabes, jusqu’au pâtre qui parle au hasard en conduisant son troupeau, tous les ho
s ; vous êtes la fable et la risée de tout le monde ; et jamais on ne parle de vous que sous les noms d’avare, de ladre, de v
n’avaient jamais vue. D’abord le journal des savants de ce pays-là en parle  ; le peuple de Jupiter ou n’en entend point parle
ts de ce pays-là en parle ; le peuple de Jupiter ou n’en entend point parler , ou n’en fait que rire ; les philosophes, dont ce
sa vaillance et de notre bonheur ! Dans les murs, hors des murs, tout parle de sa gloire. Avec quelle véhémence Rousseau rap
rté la vie pour être en droit de la quitter. « Il te sied bien d’oser parler de mourir, tandis que tu dois l’usage de ta vie a
ode est sujette à de graves inconvénients : elle interdit à celui qui parle presque toutes les ressources de l’action ; le br
ation, modérée sans lenteur. Voilà pourquoi Caïus Gracchus, lorsqu’il parlait en public, faisait cacher derrière lui un musicie
, les personnes, etc, ou à imiter par des signes l’objet même dont on parle , ou enfin à exprimer les sentiments dont l’orateu
vos doigts ne vous faites point voir, Et ne nous prêchez pas comme on parle au parloir. Chez les nouveaux acteurs, c’est un g
plus d’une application générale. Si les circonstances vous amènent à parler en public, il faut qu’il n’y ail, ni dans vos att
lles dont ils puissent se servir dans l’occasion. Pour écrire et pour parler , la science des préceptes de la rhétorique ne suf
lle peut l’être ; et l’on ne saurait demander à tous ceux qui veulent parler ou écrire avec élégance, l’étude approfondie de l
que Cicéron exigeait de l’orateur, seraient utiles même à ceux qui ne parlent point en public : elles donneraient de l’intérêt
s paroles et de tous les écrits. Ce n’est pas la peine d’écrire ou de parler , si l’on ne veut point être compris, « La narrati
mot, répondit le bel esprit, et bien m’en a pris : il est clair qu’on parle beaucoup mieux sa langue quand on ne partage pas
s7. La tête du jeune homme fut bientôt renversée ; il acquit l’art de parler sans s’entendre, et se perfectionna dans l’habitu
« de monsieur et de madame ! tout est saisi par les « créanciers ; on parle de prise de corps, et je vais « faire mes diligen
° Claire. Nous n’insistons pas sur cette qualité : nous en avons déjà parlé plusieurs fois. 2° Rigoureuse. Il ne faut pas con
’argument soit toujours conforme à la vérité historique. Si l’on fait parler Philippe Auguste avant la bataille de Bouvines, o
a pas d’éloquence, vient de l’esprit même, du caractère de celui qui parle , des qualités morales qu’il possède ou qu’il para
ice, de la patrie et de l’humanité. Quand les jeunes gens ont à faire parler les grands hommes de l’antiquité ou des temps mod
de la Grèce ; c’était à tous les siècles, à l’humanité entière qu’il parlait . C’étaient là les juges qu’il voulait persuader,
l’homme tout entier. « Pour convaincre, dit d’Aguesseau, il suffit de parler à l’esprit ; pour persuader, il faut aller jusqu’
pitié qu’il ressent pour l’infortuné surintendant. Il proteste qu’il parlera avec franchise, mais en même temps avec respect.
s, et Votre Majesté n’est sans doute guère importunée de ceux qui lui parlent aujourd’hui pour M. Foucquet, naguère procureur g
e la révérerais plus que personne, et, quelque obligé que je fusse de parler , je me tairais comme tous les autres, si je n’ava
ration qu’elle n’attire aujourd’hui les yeux de toute l’Europe ! « Je parlerai , sire, avec toute la liberté d’un homme qui n’a r
le de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui par toute la terre
néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé . La véritable éloquence suppose l’exercice du gén
de l’esprit. Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler , qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à t
aux autres leur enthousiasme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les mouvements, tous les signes c
nque de génie. C’est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent , quoiqu’ils parlent très-bien, écrivent mal ; que
par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très-bien, écrivent mal ; que ceux qui s’abandonn
ve. Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l
ue les élèves qui m’ont suivi jusqu’ici, ne sont étrangers à l'art de parler , ni pour la théorie, ni pour la pratique. Ils sav
re, et à laquelle je vais répondre dans cette troisième partie. Je ne parle point ici des avantages de la Rhétorique pour les
s ne peuvent être dans la société que de brillantes exceptions. Je ne parle pas non plus des classes inférieures, auxquelles
ne assemblée politique, avocat ou prédicateur, pour avoir occasion de parler en public. Il y a telle combinaison d’événements
voler silencieusement, vous regretterez plus d’une fois de n’avoir pu parler à votre tour, et peut-être votre amour-propre hum
vec justesse et précision, la timidité pourra encore vous empêcher de parler , et d’adresser à l’accusé quelques-unes de ces qu
. On écoute toujours avec intérêt, et même avec plaisir, un homme qui parle comme il pense, et qui a, pour ainsi dire, son âm
avec une apparence de succès ; mais l’homme peu exercé dans l’art de parler doit être vrai avant tout, sous peine de tomber d
ou passionnées que la rhétorique met à sa disposition. L’homme qui ne parle en public qu’une fois par hasard, serait expose à
le le mot d’un avocat, homme d’esprit, qui, voyant que son adversaire parlait de la guerre de Troie et du Scamandre, l’interrom
on esprit sans culture : il connaissait la langue de son peuple et la parlait avec pureté ; de plus, il était spirituel, plein
autre ? Dans une lettre surtout, ne doit-on pas être soi, et laisser parler son âme sans imiter personne ? Le premier princip
aucoup plus d’apprêts que la conversation ordinaire des personnes qui parlent bien. Point de ces longues périodes qui font merv
me. Le ton d’une lettre varie nécessairement selon les choses dont on parle et la personne à qui l’on s’adresse. Si nous écri
s : c’est de quoi je vous fais mon compliment. » Si Montausier savait parler aux princes avec une respectueuse franchise, Henr
a des lettres où l'on peut se livrer à toutes ses pensées, et laisser parler son âme tout entière : ce sont celles que l'on éc
rillante et moins aimable que madame de Sévigné, elle excelle à faire parler la raison, à donner un tour heureux à un reproche
tez point ; je puis très peu de chose, et vous n’êtes rien. « Je vous parle comme à une grande fille, parce que vous en avez
Despréaux, employaient toujours le mot propre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se
temps quel exercice plus utile qu’une correspondance amicale, où l’on parle à cœur ouvert, sans tomber dans la négligence, et
re arrêté à chaque instant par les réponses de la personne à qui l’on parle . Ces brusques interruptions dérangent le fil de v
ellement, que nous étions impatients de sortir de table, où nous nous parlions , pour venir nous écrire. Quand il arrivait par ha
insu. Cependant, comme bien dire est toujours bien dire, et que, pour parler même dans la société la moins nombreuse, il faut
e disent pas ; et s’ils pouvaient comprendre tout ce qu’ils gagnent à parler peu, ils deviendraient la plupart réservés et sil
qui ont beaucoup à dire, parce qu’ils ont beaucoup vu. La liberté de parler est le privilège et comme le dédommagement d’un â
ne consentent pas toujours à écouter. Souvent la personne à qui vous parlez , montre, par son air distrait, par sa contenance
it, et votre modestie pourrait passer pour de la prudence. Quand vous parlez , que ce soit sur une matière que vous connaissiez
pu dire d’excellentes choses sur les sciences ou sur les arts, et qui parlaient exclusivement de chasse et de chevaux. D’autres,
on ne connaît pas. Pourquoi donc, quand nous nous trouvons réunis, ne parlerions -nous pas de ce que nous savons bien, de ce qui no
ions sur les terres de ses voisins ; mais j’aimerais qu’en général on parlât de ce que l'on sait, et de ce que l’on a vu, sans
ce, inventée par l’oisiveté, par l’envie, et par un besoin effréné de parler  : elle doit se persuader que les médisants sont h
un individu qui ne peut se défendre, n’est jamais qu’une lâcheté. Je parle ici des petits propos et des médisances de salon,
plus étroites. Alors, ce qu’il y a de mieux à faire, c’est de ne pas parler de nous-mêmes, mais de ce qui intéresse personnel
que, sans fatiguer les gens du récit de mes ouvrages, dont je ne leur parle jamais, je me contente de leur tenir des propos a
s sujets qu’il faut choisir, et ceux qu’il faut éviter, il me reste à parler de la forme qu’on doit donner à son langage, et d
andes phrases : on n’écoute pas en société ceux qui ont le malheur de parler comme un, et qui, comme dit La Bruyère, parlent p
qui ont le malheur de parler comme un, et qui, comme dit La Bruyère, parlent proprement et ennuyeusement. En visant à la corre
avers où tombent quelques provinciaux, qui, voulant faire voir qu’ils parlent bien, montrent seulement qu’ils ne connaissent pa
cette femme à quoi elle s’en était aperçue : « C’est, dit-elle, qu’il parle trop bien. » (La Harpe, Cours de littérature.) Ne
s d’être vrai, naturel et simple dans son langage ; il faut encore ne parler qu’à son tour. Cicéron défend de s’emparer de la
te de réduire la conversation à un monologue, il y a quelque danger à parler seul et longtemps : les auditeurs, à qui vous ne
a conversation, en contractaient l’habitude d’écrire avec négligence. Parler beaucoup et souvent, nuit ; c’est dissiper ses fo
onde, celui d’une conversation libre, intéressante, animée, où chacun parle avec franchise et sincérité, sans autre prétentio
des idées solides et positives. Chacun, en évitant le défaut de trop parler de soi, trouve dans ses souvenirs et dans ses con
sation n’est plus seulement, comme dit madame de Staël, l’occasion de parler aussitôt qu’on pense, d’être applaudi sans travai
12 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
me par la parole écrite ou articulée ; c'est une manière naturelle de parler ou d'écrire qui a ordinairement pour objet d'inst
s accuser autrui au risque de vous condamner vous-même ? Si vous n'en parlez pas, que sera-ce que votre accusation, où, de peu
ne pas laisser soupçonner l'accusé d'un tel crime, de ne pas même en parler . » 6° L'exemple est un syllogisme dont la majeur
1° La définition oratoire tire de la nature même de la chose dont on parle un argument propre à persuader ce qu'on veut prou
rsaire est préjudiciable aux intérêts de tous. La renommée sans tache parle en faveur de l'accusé. La renommée entachée de ma
ution. Avant de faire connaître ces trois caractères principaux, nous parlerons des pensées auxquelles ils sont comme inhérents.
mots qui présentent à la prononciation deux sens différents : Il faut parler Esther. Je suis Romain ; et toi, l'est-tu, Romain
ndus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de m
es sentiments qu'il croit propres à toucher ses auditeurs. Philoctète parle ainsi à Néoptolème : O mon fils, je te conjure pa
omme parallèle. (Voyez ci-après la littérature). 15° L'allusion, sans parler d'une chose, en réveille l'idée, le souvenir, en
ssée, Dans sa bouche, à ces mots, sent sa langue glacée, Et, lasse de parler , succombant sous l'effort, Soupire, étend les bra
est assez lâche ici pour vouloir être esclave ? S'il en est un, qu'il parle , car c'est lui que j'ai offensé. Qui est assez st
assez stupide pour ne pas vouloir être Romain ? S'il en est un, qu'il parle , car c'est lui que j'ai offensé. Qui est assez vi
Qui est assez vil pour ne pas aimer sa patrie ? S'il en est un, qu'il parle , car c'est lui que j'ai offensé. 18° La suspensio
pensées ; mais les figures de pensées restent toujours. Nous avons dû parler des pensées et des figures de pensées avant de pa
. Nous avons dû parler des pensées et des figures de pensées avant de parler des figures de mots. Des tropes. On dit :
alités du style : montez en haut ; je l'ai vu de mes yeux ; je lui ai parlé à lui-même ; c'est un prodige étonnant ; c'est un
sèques ? De quel domaine sont la loi et les titres ? En faveur de qui parle la renommée sans tache ? Contre qui prouve la ren
rophe, etc. ? Qu'est-ce que les figures de mots ? Pourquoi avons-nous parlé des figures de pensées avant de parler des figure
s de mots ? Pourquoi avons-nous parlé des figures de pensées avant de parler des figures de mots ? Quels sont les principaux t
rver les règles du langage ? L'action. Que renforme l'action ? Parlez des modifications de la voix dans le discours. Pa
orme l'action ? Parlez des modifications de la voix dans le discours. Parlez du geste. Littérature. On entend par litt
dire quelles sont les règles ou préceptes des genres différents, nous parlerons de la nouvelle littérature, de cette littérature
d et Lamartine, ne s'ést pas écrié : Ici, pour nous toucher, la foi parle à nos cœurs, Et son accent si doux charme encor n
iques qu'il appartient de laisser voir leur âme tout entière, de nous parler du moyen âge, de la croyance aux fantômes, aux so
les spectres, les gnomes, les sorciers et les possédés du démon ; ils parlent minutieusement des vieux castels, de la cloche du
t une conversation écrite : ce genre exige que l'on écrive comme l'on parle , mais il suppose que l'on parle correctement et s
enre exige que l'on écrive comme l'on parle, mais il suppose que l'on parle correctement et sans affectation ; le style en es
nde. — Si l'on demande quelque chose pour une autre personne, il faut parler du caractère, des vertus, des talents de cette pe
tion ; et vous concevrez que l'on s'accoutume à bien écrire et à bien parler en lisant ceux qui ont bien écrit, et en écoutant
ien parler en lisant ceux qui ont bien écrit, et en écoutant ceux qui parlent bien. « J'ai l'honneur d'être, etc. » L'épître e
n et qu'il appartient aux pièces ordinaires de théâtre. Il faut faire parler les personnages selon leur caractère, selon les o
elle soit vraie, ni même attribuée à des êtres animés, parce que tout parle dans la fable, les dieux, les hommes, les animaux
semblance avec la fable : comme le fabuliste, le conteur fait agir et parler des personnages ; comme lui, il se met quelquefoi
même poétique ; ce sont de petites pièces où l'on fait ordinairement parler des bergers ; c'est le récit de leurs jeux, de le
ieux où mon bras le servit tant de fois ; En ces lieux où son sang te parle par ma voix !… Vois ces murs, vois ce temple enva
Dieu ; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes br
erminé. (Voyez la cantate de Circé, par J.-B. Rousseau.)    — Nous ne parlerons point du sonnet, du rondeau, du triolet, du madri
e embrasse les événements du monde connu ; l'histoire particulière ne parle que de ceux d'un royaume, d'une province, etc. L'
L'intrigue doit être facile et intéressante ; les personnages doivent parler et agir selon les usages de la nation où on les a
temps. Le poëte divise sa fable en deux parties : l'une où son héros parle , raconte ses aventures ; l'autre où le poëte fait
ns leurs paroles et dans leurs actions, exposer le motif qui les fait parler et agir, et marquer le lieu et le temps sans para
'ensemble des règles atteint toujours au but qu'on se propose, et que parler convenablement à la chose, aux personnes, aux tem
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
étaient naturelles, en quelque idiome qu’il compose, semble toujours parler celui de son pays : il a entrepris, il a fini une
souvenir de leur jeunesse3. Que dirai-je de ce personnage4 qui a fait parler si longtemps une envieuse critique et qui l’a fai
ans la chaire ; un défenseur de la religion, une lumière de l’Église, parlons d’avance le langage de la postérité, un Père de l
! Je m’en souviens, et après ce que vous avez entendu, comment osé-je parler  ? comment daignez-vous m’entendre ? Avouons-le, o
i à prendre dans les entretiens entre une certaine paresse qu’on a de parler , ou quelquefois un esprit abstrait qui, nous jeta
er les gens à sa manière, leur met en la bouche ses petites façons de parler , et les fait toujours parler longtemps ; il tombe
r met en la bouche ses petites façons de parler, et les fait toujours parler longtemps ; il tombe ensuite en des parenthèses q
sodes, mais qui font oublier le gros de l’histoire, et à lui qui vous parle , et à vous qui le supportez. Que serait-ce de vou
éranger le cercle et faire oublier la narration ? Il y a des gens qui parlent un moment avant que d’avoir pensé. Il y en a d’au
ureux ne leur échappe ; rien ne coule de source et avec liberté : ils parlent proprement3 et ennuyeusement. L’esprit de la conv
ordez une autre fois, et il ne s’arrête pas ; il se fait suivre, vous parle si haut que c’est une scène pour ceux qui passent
savants ; vifs, hardis et décisifs avec ceux qui ne savent rien. Ils parlent de guerre à un homme de robe, et de politique à u
précieux que l’argent et l’or, si c’est une occasion de vous obliger. Parlez , que voulez-vous que je fasse pour vous ? Faut-il
ue cependant à l’oisiveté du sage qu’un meilleur nom, et que méditer, parler , lire et être tranquille s’appelât travailler. Un
ppe est l’oiseau paré de divers plumages qui ne sont pas à lui. Il ne parle pas, il ne sent pas ; il répète des sentiments et
en à désirer sur ce chapitre, et qui ne porte envie à personne. Il se parle souvent à soi-même, et il ne s’en cache pas ; ceu
; et il n’y a personne de ceux qui se payent de mines et de façons de parler qui ne sorte d’avec lui fort satisfait. Il vise é
l’autre. Se formant quelquefois sur le ministre ou sur le favori2, il parle en public de choses frivoles, du vent, de la gelé
a pas deux voix différentes sur ce personnage ; l’envie, la jalousie, parlent comme l’adulation : tous se laissent entraîner au
es autres disent, et que l’on n’écoute guère quand on a bien envie de parler . » (La Rochefoucauld, Réfl. diverses, de la Conve
V, v. 64. 1. Je vous tiens quitte. 2. Le voient. Voient qu’il se parle à lui-même. 3. Et qu’il semble. Tournure brisé
médailles ; ils diront : Cet homme, dont vous regardez la peinture, a parlé à son maître avec force et avec liberté, et a plu
villes : ma bonne ville, et de son peuple : mon bon peuple. » 1. Parlerai -je à d’Iris ? qu’à la mort condamné Lally soit, e
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
ans la plus petite il est plus admirable : De sa pleine bonté rien ne parle à demi ; Et du vaste éléphant la masse épouvantab
rtisans Qu’ils savent mal payer les services présents. D. Diègue. Ne parlons plus d’un choix dont votre esprit s’irrite : La f
diègue. L’éclat de mes hauts faits fut mon seul partisan. Le comte. Parlons -en mieux, le roi fait honneur à votre âge. D. Di
moi, comte, deux mots.Parle. D. Rodrigue. A moi, comte, deux mots. Parle .Ote-moi d’un doute1. Connais-tu bien don Diègue ?
n’est point de supplice. D. Fernand. Levez-vous l’un et l’autre, et parlez à loisir. Chimène, je prends part à votre déplais
1 : D’une égale douleur je sens mon âme atteinte. (à D. Diégue.) Vous parlerez après ; ne troublez point sa plainte. Chimène. S
ière écrivait mon devoir ; Ou plutôt sa valeur en cet état réduite Me parlait par sa plaie et hâtait ma poursuite ; Et, pour se
nné D’un divertissement que je me suis donné… (A Cliton qui vient lui parler à l’oreille.) Tais-toi ; si jamais plus tu me vie
, Scène VI. Dorante, Cliton. Cliton. Monsieur, puis-je à présent parler sans vous déplaire ? Dorante. Je remets à ton ch
résent parler sans vous déplaire ? Dorante. Je remets à ton choix de parler ou te taire ; Mais quand tu vois quelqu’un, ne fa
pelle rêveries Ce qu’en d’autres qu’un maître on nomme menteries : Je parle avec respect. Dorante. Je parle avec respect.Pa
u’un maître on nomme menteries : Je parle avec respect. Dorante. Je parle avec respect.Pauvre esprit ! Cliton. Je parle a
espect. Dorante. Je parle avec respect.Pauvre esprit ! Cliton. Je parle avec respect. Pauvre esprit !Je le perds Quand je
Je parle avec respect. Pauvre esprit !Je le perds Quand je vous ois3 parler de guerre et de concerts. Vous voyez sans péril n
e débit, Passe pour homme illustre et se met en crédit. Cliton. Mais parlons du festin : Urgande et Mélusine5 N’ont jamais su
mme, étant sorti de moi. Dorante. Moi ? Géronte. Moi ?  Laisse-moi parler , toi, de qui l’imposture Souille honteusement ce
temps de Corneille. 3. Ainsi dans la Ve Philippique, c. 17, Cicéron parle-t -il de César : « Ineunte ætate docuit ab excellent
st singulièrement affaiblie de nos jours. 2. Ici c’est le poëte qui parle , et non plus le personnage : Voltaire blâme judic
ne : Ayant l’honneur que j’ai d’être sorti de vous… C’est Hémon qui parle ainsi à Créon, tyran de Thébes. 1. Licence auto
oblesse, avec sa concision ordinaire : « L’honneur en est, pour ainsi parler , l’enfant et le père. » Esprit des Lois, V, 9. 1
s, d’ordinaire, consentir une chose mais à une chose ; ou, pour mieux parler , consentir n’est plus guère d’usage, comme verbe
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
s épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée : il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l’entre
role ; on ne l’interrompt pas, on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler , on est de son avis ; on croit les nouvelles qu’i
l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements qui lui sont connus, et, s’il le fai
e fait quelquefois, il s’en tire mal ; il croit peser à ceux à qui il parle  ; il conte brièvement, mais froidement ; il ne se
x qui forment un cercle pour discourir ; il se met derrière celui qui parle , recueille furtivement ce qui se dit, et se retir
n le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siége ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal : li
ne font pas un bruit si perçant et si aigu ; on ne s’entend non plus parler les uns les autres que dans ces chambres où il fa
ppe est l’oiseau paré de divers plumages qui ne sont pas à lui. Il ne parle pas, il ne sent pas ; il répète des sentiments et
en à désirer sur ce chapitre, et qui ne porte envie à personne. Il se parle souvent à soi-même, et il ne s’en cache pas ; ceu
a pas deux voix différentes sur ce personnage ; l’envie, la jalousie parlent comme l’adulation : tous se laissent entraîner au
ordez une autre fois, et il ne s’arrête pas ; il se fait suivre, vous parle si haut que c’est une scène pour ceux qui passent
savants ; vifs, hardis et décisifs avec ceux qui ne savent rien. Ils parlent de guerre à un homme de robe, et de politique à u
précieux que l’argent et l’or, si c’est une occasion de vous obliger. Parlez , que voulez-vous que je fasse pour vous ? Faut-il
qu’il devienne, du jour au lendemain, le Phédon de La Bruyère, “qu’il parle brièvement et froidement, qu’il ne se fasse pas é
se pas écouter” ; il a beaucoup gardé de ses anciennes habitudes. “Il parle encore avec confiance”, et il faut d’autant plus
soir, le jour et la nuit ; c’est ce qui fait que l’on pense, que l’on parle , que l’on se tait, que l’on agit ; c’est dans cet
v. 64.) 3. Je vous tiens quitte. 1. Le voient. Voiènt, qu’il se parle à lui-même. 2. Et qu’il semble. Tournure brisé
rène madame de Montespan, à qui le médecin des eaux de Bourbon aurait parlé à peu près dans ces termes ? 4. Zénobie, reine
16 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
mes. Le style, c’est la manière d’écrire ; l’élocution, la manière de parler  ; ce que nous avons à dire ici s’applique à l’un
ployer que des mots et des constructions propres à la langue que l’on parle . Surtout qu’en vos écrits la langue révérée, Dan
s de la grammaire. Exemple : C’est à vous, mon esprit, à qui je veux parler . Boileau. On appelle puristes les gens qui pous
Le naturel consiste à rendre l’idée sans effort et sans apprêt, à parler comme la nature. « Quand on voit le style nature
Le vers suivant exprime bien la rapidité du temps : Le moment où je parle est déjà loin de moi. La Fontaine peint admirabl
qui sent le nombre règle la longueur de sa phrase sur l’objet dont il parle , sur l’harmonie de la cadence et le besoin de la
soin on ait épié l’heure, et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons, je veux aller qué
des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! de quoi est-ce qu’on parle là ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on
l’harmonie du langage dans les différents genres de composition. Nous parlerons successivement du style familier, du style simple
laquer mon fouet tout comme un autre. Tous les plus gros monsieurs me parlaient chapeau bas ; Monsieur de Petit Jean, ah ! gros c
          D’une vague contre un écueil. 9° Style sublime. Nous parlons du sublime en général dans la seconde partie de c
distingue par quelques-unes des qualités élevées dont nous venons de parler , comme l’énergie, la véhémence, la richesse, la m
ustres complets, surchargés de trois ans… Casimir Delavigne, voulant parler d’un fiacre, dit : Visitez donc les grands, dure
s sentiments et les passions. C’est ainsi que les poètes font agir et parler l’Envie, la Renommée, les Prières, la Haine, la M
n peigne d’ivoire. 5° L’abstrait pour le concret. Les vainqueurs ont parlé  : l’esclavage en silence Obéit à leur voix dans c
vage, pour le peuple esclave. § VIII. Des pensées. Après avoir parlé des mots et des figures de mots, il nous reste à
Après avoir parlé des mots et des figures de mots, il nous reste à parler des pensées et des figures de pensées, 1° Juste
oétique n’a qu’une justesse relative : cette lassitude de l’âme, dont parle le poète, est un sentiment un peu vague ; cet asi
sile d’un jour est une exagération de son imagination ; mais s’il eût parlé autrement, s’il eût voulu préciser ses idées comm
toute œuvre littéraire. Voici les figures de pensées dont nous allons parler  : l’hyperbole, la litote, l’ironie, la réticence,
, par laquelle on dit une chose pour en rappeler une autre dont on ne parle pas expressément. Châteaubriand, dans le Génie du
rmation plus vive. Joad, en voyant Josabeth s’entretenir avec Mathan, parle ainsi par une série d’interrogations : Où suis-j
is-je ? De Baal ne vois-je pas le prêtre? Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître ? Que veut-il ? De quel front cet en
son discours, pour interpeller une autre personne que celle à qui il parlait  ; il peut également interpeller les objets inanim
Prosopopée. La prosopopée (personnification) fait agir, sentir ou parler les morts, les absents, les objets insensibles ou
vous avez vaincus !… » § X. Des défauts du style. Après avoir parlé des qualités du style et de tout ce qui peut cont
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
lie. Pourquoi vous pressez-vous de répondre pour lui ? C’est à lui de parler . Josabeth. Dans un âge si tendre Quel éclairciss
siens8… Néron. Ma mère a ses desseins, madame, et j’ai les miens. Ne parlons plus ici de Claude et d’Agrippine ; Ce n’est poin
êt, le pauvre homme a beau faire : Son fils ne souffre plus qu’on lui parle d’affaire. Il nous le fait garder jour et nuit, e
; Il y trouve un chapon, lequel a bonne mine. Or celui pour lequel je parle est affamé ; Celui contre lequel je parle autem p
ne. Or celui pour lequel je parle est affamé ; Celui contre lequel je parle autem plumé ; Et celui pour lequel je suis prend
Et celui pour lequel je suis prend en cachette Celui contre lequel je parle . L’on décrète : On le prend. Avocat pour et contr
rète : On le prend. Avocat pour et contre appelé ; Jour pris. Je dois parler , je parle ; j’ai parlé1. Dandin. Ta, ta, ta, ta.
e prend. Avocat pour et contre appelé ; Jour pris. Je dois parler, je parle  ; j’ai parlé1. Dandin. Ta, ta, ta, ta. Voilà bie
lée ; Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orpheline, Venez faire parler vos esprits enfantins. Oui, messieurs, vous voyez
saints lus avec recueillement, par les merveilles de la nature. Dieu parle surtout à la conscience, à la raison et au cœur.
te. 3. Elle craint que Joas ne fasse une réponse imprudente, et elle parle pour lui. 4. La vérité sort de la bouche des en
tion. 5. Athalie peut ne pas prendre ceci pour elle. Cet enfant, qui parle comme un ange, a bien profité des leçons qui lui
irer confiance à Joas. 2. Admirons le courage naïf de cet enfant qui parle ici presque comme Polyeucte. 3. Il répète les ma
XIV n’avait pas plus de noblesse et d’élégance dans les occasions où parlait son cœur. 2. Comme il voile la noirceur de ses h
. 4. En doit ; il a l’idée fixe du crime résolu. 5. Les dieux. Il parle comme tel personnage de Molière. 1. Il devient p
contre son amant. 1. Elle tâche de le désarmer par la pitié, et lui parle comme s’il était généreux. 2. Comparez à ces ver
urisconsulte grec, né à Constantinople en 1320. « Hérille, soit qu’il parle , qu’il harangue ou qu’il écrive, veut citer : Il
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
on. J’indiquerai ce dernier dans le deuxième livre de cet ouvrage. Ne parlons d’abord que du style en général. Le style a trois
ui n’ait péché contre la loi de la propriété. Aussi, et je laisse ici parler La Harpe, il ne faut pas prendre ce mot dans un
aisse à part les exceptions que chacun fera aussi bien que moi, et je parle en général) ? — Par des hommes qui certainement n
la propriété est à l’expression. Il ne suffit pas pour être clair de parler en termes propres, il faut encore que la pensée à
ers de Corneille : Trois sceptres à son trône attachés par mon bras, Parleront au lieu d’elle, et ne se tairont pas. Certains r
« Il est clair, dit malicieusement le plus hardi, que si les sceptres parlent ils ne se tairont pas. » C’est se moquer peu spir
n grand homme. Qu’il me soit permis de défendre Corneille. Quand on a parlé pendant un certain temps, on finit par se taire,
re, soit parce qu’on est interrompu. Dans Corneille, ces sceptres qui parlent auront toujours quelque chose à dire, et rien ne
ose ce qu’on ne peut pas dire des faibles organes de l’homme, qu’elle parle et ne se tait pas, en d’autres termes, quelle par
l’homme, qu’elle parle et ne se tait pas, en d’autres termes, quelle parle sans cesse. Cette idée est grande, fort au-dessus
t sa famille, etc  — Affectation de pensée. Eh ! laissez là Priam, et parlez -nous de votre meunier. L’image bronzée de Turenn
e leur échappe, rien chez eux ne coule de source et avec liberté, ils parlent proprement et ennuyeusement, ils sont puristes.
ge universel : nous les mettons dans nos paroles dès que nous pouvons parler . Courage donc ! Nous allons apprendre ce que nous
u moyen du labourage, et en assurer la conquête que par la guerre, je parle sans figures ; mais si je dis qu’ on ne peut soum
ngulier, a dans la pensée l’analogie intime existante entre celui qui parle et son propre désespoir, son devoir particulier.
dées ainsi que les mots ; et c’est un des secrets du style, dont nous parlerons plus tard. V. Conjonction. 5 La conjonction
lieux où mon bras le servit tant de fois En ces lieux où son sang te parle par ma voix.    (V.) La répétition donne quelque
chose inanimée ; mais il existe dans la situation de la personne qui parle ou de laquelle on parie. Dans le vers de Boileau,
t une sorte d’ellipse, et chacun voit clairement l’analogie dont j’ai parlé en traitant de cette dernière figure. 5° Métonymi
mérite un développement particulier comme genre de composition ; j’en parlerai avec détails dans le second livre de ce traité.
ri. Dans le premier cas, l’antonomase fait entendre que celui dont on parle éclipse en son genre tous ses rivaux. Dans le sec
on genre tous ses rivaux. Dans le second cas, on compare ceux dont on parle aux modèles que nous trace l’histoire. Ce trope f
son enfant : commence par te taire. On finit par se taire, quand on a parlé , c’est le conséquent ; commence, qui est l’antécé
cache ainsi par une litote son dépit et sa gourmandise. Ces façons de parler  : il n’est pas sot, il n’est pas maladroit, sont
er la figure ; il faut avoir connaissance des sentiments de celui qui parle et du mérite de la chose ou de la personne qu’on
Malherbe, dans ses stances à M. du Perrier, sur la mort de sa fille, parle d’Archemore. Cet Archemore est-il bien connu ? Qu
u dans sa tête, Il a ses souliers dans ses pieds. sont des façons de parler assez ordinaires. Elles forment des hypallages ;
ote en Néron, Par l’orateur romain elle entend Cicéron. La Métalepse parle à demi, mais découvre Par un mot le secret d’alle
le affaiblit mais rend l’expression plus forte. L’Hypotypose agit et parle au temps présent. On pourrait la nommer : trope d
forcé de se taire. Par la Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle , et sa voix rend le discours plus beau. Dans l’An
egarde plutôt comme des espèces particulières de composition, dont je parlerai quand il en sera temps. I. Expolition. 26. L
s-je ? de Baal ne vois-je pas le prêtre ? Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître, Vous souffrez qu’il vous parle et v
 ! fille de David, vous parlez à ce traître, Vous souffrez qu’il vous parle et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme en
uger par ces mots, une grande infortune a sans doute frappé celui qui parle . On attend une description tragique ; le cœur s’é
comme toutes les figures à grand effet ne paraître qu’à propos. Je ne parle point des jeux de mots ou pointes qui naissent de
ation. 44 La commination a pour objet d’intimider ceux à qui l’on parle par la peinture des maux qu’ils auraient à souffr
et la plus belle de toutes les figures. Elle consiste à faire agir ou parler une personne absente ou morte, ou même une chose
sublime en tout genre est le don le plus rare.(V.) Je ne veux point parler ici de ce qu’on appelle le style sublime et fort
comme si elle avait produit ce qu’elle vient d’entendre. » C’est là parler dignement du sublime. Oui, lorsque nous entendons
sublime se trouve-t-il presque dans ce vers d’un autre poète : Dieu parle , et le chaos se dissipe à sa voix. (V.) A sa vo
se très simple elle offrirait un exemple admirable du sublime : Dieu parle  ; le chaos se dissipe, les cieux sont créés ; d’u
et surnaturel. II. Majesté. La majesté dans le style consiste à parler dignement et gravement des choses saintes et de t
nce. La magnificence est moins que la majesté. Le style majestueux parle des choses presque surhumaines ; le style magnifi
s’il sait présenter à l’esprit une belle image en termes choisis, il parle avec magnificence. Bossuet dit de la Reine d’Angl
sonnait plus de son chant. Les nymphes qui la servaient n’osaient lui parler . L’auteur eût très mal fait de ne faire qu’une p
mot, il est impossible de ne pas sentir tout ce que cette manière de parler contient d’éloquent. Mais Quinte-Gurce a suivi le
catesse de l’esprit. Pour produire la délicatesse il faut que le cœur parle . Andromaque alarmée de ne point voir son jeune fi
se montre trop à découvert. — Passons à tel objet, — Il nous reste à parler de telle chose. — Mais nous avons encore à examin
aire dépourvu de tous les talents que vous exigez quand on vient vous parler de votre salut. Il semble que je ne devrais est
des grands… Ah ! c’est ici…  Voilà l’orateur dans son sujet, il peut parler maintenant à tous ces seigneurs de l’éternité ! I
e une pensée majestueuse ; c’est ordinairement ce qui arrive quand on parle dignement des choses saintes. On verra ensuite qu
nous à propos d’une exclamation ou interrogation admirative : Peut-on parler plus éloquemment ? Quelle gracieuse image ! Il ne
mperait au milieu d’une dissertation sur les antiquités de Rome, pour parler d’un tout autre sujet. Le forcé.—  Le style
court avec rapidité, néglige quelquefois l’enchaînement des idées, il parle aux passions. La tragédie et l’éloquence pathétiq
’est là son but et l’ornement n’est qu’un accessoire. Le style fleuri parle peu à la raison, il s’occupe des grâces du langag
quence que la convenance, que ce que Quintilien appelait apte dicere, parler convenablement : ce mot renferme tout. Le point c
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
arration oratoire ; mais elle appartient au discours et nous en avons parlé à l’article de la disposition oratoire. Profitons
rait est physique s’il ne dépeint que l’extérieur ; il est moral s’il parle des qualités ; il est physique et moral si à l’ex
l si à l’extérieur il joint les qualités ; il est littéraire quand il parle du mérite d’un auteur ; il est historique quand i
communes. Sous l’attrait du plaisir il cache la leçon, c’est nous parler en termes vrais du but et des moyens de la fable,
bourreau, ministre de sang, un prêtre, ministre de paix, agissent et parlent au nom de ces figures muettes, la victime est au
position, autrement c’est un dialogue où il n’y a qu’une personne qui parle , et où l’on ne voit qu’un seul avis, et c’est ici
E.               Hélas ! que ce monsieur est bon ! CHICANEAU. Si vous parlez toujours, il faut que je me taise. LA COMTESSE. A
uer l’adresse de Chicaneau, qui  bien aise de trouver une occasion de parler procès et de s’intéresser en quelque manière aux
ces oui, change de discours et s’adresse à la Comtesse en cessant de parler au juge, que celle-ci toute âme et toute oreilles
plus vives et plus frappantes les apostrophes de l’interlocuteur qui parle seul. Il faut remarquer encore que les invectives
les invectives de la Comtesse deviennent plus fortes à mesure qu’elle parle . Elle réserve pour les dernières celle qui blesse
de la passion des procès, en dotant la Comtesse d’une démangeaison de parler qui empêche Chicaneau d’achever ce qu’il veut dir
aignez donc m’entendre. On voit Chicaneau s’impatienter de ne pouvoir parler longuement et à son aise. Le nœud se complique à
hée ; c’est un mérite que notre art lui laisse en entier. L’allégorie parle aux yeux dans les œuvres d’art, comme la peinture
ersonnages, soit en une réflexion faite par l’auteur. L'apologue fait parler les dieux, les esprits, les hommes, les animaux e
s choses inanimées. La fable est d’un genre moins relevé elle ne fait parler que les animaux et les choses inanimées. Voilà le
semble que le chêne s’abaisse à ce ton par pitié pour le roseau ; il parle bien différemment dans les trois vers qui suivent
s les rapports dignes de la circonstance et des personnages. Le chêne parle avec orgueil, et sa commisération affectée pour l
e nom de tableau. La description et le tableau ne constituent pas, à parler rigoureusement, un genre particulier de compositi
able au but qu’on se propose. S’agit-il d’un serpent, par exemple, ne parlez pas, si vous voulez le rendre moins odieux, de so
de l’hypotypose, d’augmenter le mouvement, de presser le récit. Vous parlerez plus à l’imagination qu’à l’oreille ; vous ne ser
), mais un diorama vivant, où vos acteurs devront tour à tour penser, parler et agir. Ce n’est qu’à ces conditions que vous fe
s d’écume, et forment des sièges de ouate molle et élastique. Peut-on parler plus éloquemment aux yeux ? La hardiesse et la be
que ne me permettraient point les développements nécessaires. Nous ne parlons que de la narration historique, c’est-à-dire du r
’une chose, c’est que le ciel me tombe sur la tête. Mérovée entendant parler du ciel, réclame la terre. Cette anti-thèse est p
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
t nommée rhétorique, et qu’ils définissaient l’art de bien dire ou de parler de manière à persuader. Ce mot a été pris, plus t
comme de tous les pays. Tous les sages de l’antiquité ont pensé, ont parlé , ont agi pour lui ; ou plutôt il a vécu avec eux,
u plutôt à l’idée qu’on en a communément. Dans l’éloquence, lorsqu’on parle de mœurs, il s’agit, en partie, de celles de l’or
Si l’art prescrit à l’orateur de connaître les mœurs de ceux à qui il parle , c’est afin de proportionner son discours à leur
’exprime point à la cour comme à la ville, comme à la campagne. On ne parle pas à des militaires comme à des magistrats ; à u
sujet que l’on traite, se revêtir des passions de ceux pour qui nous parlons ou pour qui nous nous intéressons, et parler pour
s de ceux pour qui nous parlons ou pour qui nous nous intéressons, et parler pour eux comme si nous parlions pour nous-mêmes.
s ou pour qui nous nous intéressons, et parler pour eux comme si nous parlions pour nous-mêmes. C’est le précepte d’Horace et de
s, à l’éducation, au caractère, aux préjugés des hommes devant qui on parle  ; on prendra garde à l’influence du caractère nat
porté les armes contre César, et a César même pour juge. C’est peu de parler pour un ennemi vaincu en présence du victorieux ;
st peu de parler pour un ennemi vaincu en présence du victorieux ; il parle pour un ennemi condamné ; il entreprend de le jus
 ; le sénat, instruit de ses complots, était assemblé. Cicéron allait parler  ; Catilina entre et vient prendre sa place. L’ora
à l’embrasser. Il consiste donc à conseiller et à dissuader. Ceux qui parlent dans les délibérations soit publiques, soit parti
chrétien est l’organe de la religion, l’interprète de Dieu même ; il parle à la face des autels, dans le sanctuaire de la Di
t ce qu’il doit être21. Il y a plusieurs espèces de discours sacrés ; parlons d’abord du sermon. L’objet de l’orateur, dans le
n, saint Ambroise, saint Léon, qui prêchaient dans de grandes villes, parlent avec plus de pompe et d’ornement. Saint Grégoire
e ? et ne mettez-vous pas dans votre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La
, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler  ? La vertu et le malheur de l’un et de l’autre so
es preuves qu’à ce frivole assemblage de figures éblouissantes qui ne parlent ni au cœur ni à la raison27. Plusieurs des oraiso
ments en sont bannis. Le rapporteur doit surtout ne pas oublier qu’il parle non comme avocat, mais comme juge ; que, par cons
es hommes chargés de quelques parties du gouvernement sont obligés de parler sur ces matières, soit avec leurs concitoyens, so
e ceux-ci n’ont probablement jamais tenus ; ils les ont du moins fait parler fort éloquemment. On a recueilli en un seul volum
pé celui qui, depuis vingt ans, combat toutes les oppressions, et qui parlait aux Français de liberté, de constitution, de rési
urs fort remarquables dans le même genre ; mais nous n’avons pas à en parler ici : ils appartiennent à l’histoire littéraire d
es appartiennent essentiellement à la biographie, et c’est quand nous parlerons de ce genre d’ouvrages que nous nous en occuperon
veut flatter le goût ou l’oreille. C’est donc ici qu’il convient d’en parler . Pendant longtemps, tout discours de réception à
aler par un discours d’un nouveau genre son entrée à l’Académie. Il y parla de littérature et de goût ; et son exemple est de
éanmoins, que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé . La véritable éloquence suppose l’exercice du gén
de l’esprit. Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler , qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à t
aux autres leur enthousiasme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les mouvements, tous les signes c
21 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ais cette noble étude est indispensable à ceux qui, par état, doivent parler en public. Comment éviter des défauts scandaleux,
habitudes vicieuses, si l’on ignore les premiers éléments de l’art de parler  ? Tout, ou presque tout, a été dit sur la rhétori
ait qu’il soit, ne sera pas sans utilité pour ceux qui se destinent à parler en public. Heureux si, en simplifiant les princip
arler en public. Heureux si, en simplifiant les principes de l’art de parler , je puis contribuer à réveiller le goût de cette
t l’incorrection. Il est donc indispensable à ceux qui se destinent à parler en public, d’apprendre à distinguer les faux orne
la force des sentiments et sa prééminence sur tous autres écrivains à parler le langage des passions, que la saine critique no
s en éprouvons l’effet final et les jouissances qui en sont la suite. Parlons d’abord du plaisir qui naît de la sublimité et de
ompatible avec la grandeur, el souvent même l’exalte. Il nous reste à parler d’une classe d’objets sublimes qui peut être appe
nous en voyons des exemples ; lorsque quelqu’un fait des efforts pour parler une langue qu’il ne connaît qu’imparfaitement, il
ce fruit, mais bien fructum da mihi. C’est l’objet qui le détermine à parler qui, naturellement, doit se présenter le premier.
ement. Elles placent en tête de la phrase la personne ou la chose qui parle ou agit ; puis le verbe qui détermine l’action, e
se que le style prend un caractère plus élevé et plus majestueux pour parler le langage de la passion et de l’imagination ; l’
pports : c’est un changement important dont nous aurons l’occasion de parler par la suite. L’art d’écrire succéda bientôt à l’
ion de parler par la suite. L’art d’écrire succéda bientôt à l’art de parler  ; les hommes imaginèrent des signes ou caractères
hercher quelle est la plus précieuse de ces deux découvertes, je veux parler de l’art de l’écriture et de celui de la parole,
t soumettre les pensées à la réflexion. Mais, de son côté, le langage parlé est plus frappant et plus énergique, le ton de la
bles et les plus sublimes effets de l’éloquence, résultent du langage parlé . (Voyez, sur ce chapitre et le précédent, l’excel
L’usage et l’analogie ont fixé le genre de chaque chose. Après avoir parlé des genres j’arrive naturellement à une autre par
seul mot amavissem, j’eusse aimé, d’abord on indique la personne qui parle , puis une action, ou un attribut de cette personn
n changement entièrement semblable à celui des déclinaisons dont j’ai parlé  ; et de même que les prépositions, placées avant
. La pureté consiste à employer les expressions de la langue que l’on parle , sans mélange de mots ou de tours étrangers. La p
eu occasion de faire remarquer que quoique tous les sujets écrits ou parlés demandassent de la clarté, cependant ils n’exigen
s acquerraient naturellement toutes les diverses propriétés dont j’ai parlé , précision, unité et force ; car il est certain q
parfait modèle en ce genre que l’illustre orateur dont nous venons de parler  ; il suffit d’ouvrir ses œuvres pour trouver de n
s hiatus et tout ce qui fait faire des efforts à celui qui lit ou qui parle . Tandis que la période coule, les terminaisons de
les vont nous servir d’introduction. La première, c’est que l’on peut parler et écrire correctement sans connaître les noms et
e nous avons dit sur l’hyperbole peut paraître suffisant. Nous allons parler des figures qui résident tout entières dans la pe
s de nos aïeux, Serons-nous toujours exilées. Rac. Il nous reste à parler du degré le plus élevé de cette figure, lorsqu’on
nt. Au contraire, les interrogations et les exclamations dont je vais parler sont des figures qui appartiennent à la passion ;
lecteur ou l’auditeur par le moyen de cette sympathie dont nous avons parlé  ; mais, pour réussir, il faut une imagination brû
sion qu’elles sont destinées à réveiller. Que la nature et la passion parlent toujours leur langage, elles ne manqueront jamais
équent chez les orateurs, surtout ceux du barreau, et dont Quintilien parle beaucoup, est l’amplification. C’est, dit Cicéron
nt il peut n’en résulter qu’un ouvrage froid et dénué d’intérêt. Sans parler du sentiment et de la pensée qui constituent le m
ivement sollicitée par son sujet, le peint avec le langage figuré que parle naturellement l’imagination. Toutes les émotions
ination. Toutes les émotions qu’il exprime naissent de son sujet ; il parle comme il sent ; mais son style doit être beau par
lement en en possédant une très faible portion, ils peuvent écrire et parler avec succès ; le bon sens, la clarté des idées, c
urs. Ce sont de ces caractères généraux du style dont il nous reste à parler comme complément des qualités secondaires dont j’
cun de ces genres a beaucoup de rapport avec ceux dont nous venons de parler . Les écrivains diffus ont pour la plupart un cert
ot simple coïncide avec la simplicité et la clarté du style dont j’ai parlé , et par conséquent ne doit pas nous occuper davan
ntièrement différente des autres sens de ce même mot, dont nous avons parlé . Dans ce dernier sens, elle est compatible avec l
ret Ausus idem. Chez lui rien ne dénote l’art dans l’expression ; il parle le langage de la nature ; vous ne voyez ni le sty
resse et flatte le lecteur, l’autre le fatigue et le dégoûte. Je vais parler maintenant d’une autre espèce de style dont le ca
forcer de concevoir des idées claires des objets sur lesquels on veut parler ou écrire. Cette première indication peut, au pre
uri où le raisonnement et l’argumentation sont seuls nécessaires ; de parler avec pompe et avec un soin minutieux devant des g
t de style, mais, ce qui est pire, un défaut de sens commun. Avant de parler ou d’écrire, il faut considérer la fin qu’on se p
it dans les temps anciens, soit dans les temps modernes. Lorsque nous parlons au vulgaire de l’éloquence, ou que nous en faison
, l’art de vernir et de rendre plausibles de faibles arguments, ou de parler de manière à plaire et à chatouiller l’oreille. D
n’est plus éloigné de la vérité. Pour être vraiment éloquent, il faut parler avec convenance ; et la meilleure définition que
que l’on puisse donner de l’éloquence est de dire que c’est l’art de parler de manière à atteindre la fin qu’on se propose. T
ière à atteindre la fin qu’on se propose. Toutes les fois qu’un homme parle ou écrit, on doit supposer qu’étant un être raiso
ader ses concitoyens ou d’agir sur eux d’une manière quelconque. S’il parle ou écrit de la manière la plus propre à atteindre
se et la nonchalance qu’un pareil régime inspire aux sujets, l’art de parler n’est pas, comme dans les états démocratiques, la
lité. Démosthène triomphait toujours de ses antagonistes, parce qu’il parlait toujours vrai, n’affectait pas une vaine parade d
nds orateurs tremblaient en ces occasions lorsqu’ils se levaient pour parler au peuple, persuadés qu’ils répondraient des suit
tyle qui remplit l’oreille ; mais lorsqu’ils commencent à écrire ou à parler pour le public ; ils s’aperçoivent bientôt de l’i
Il se montre au milieu de cette lutte avec honneur et magnanimité, et parle avec cette force et cette noble dignité qu’inspir
urs oratoires. Quoique Cicéron, dans son traité de claris Oratoribus, parle avec estime du premier des Catons et de ses conte
beaucoup de sagacité, suivant les circonstances et la situation où il parlait . Lorsqu’un grand intérêt public échauffait son âm
sulte, et en quelque manière l’occupation de sa vie entière. L’art de parler n’est plus qu’une qualité secondaire à laquelle i
ersaires montrer que l’éloquence moderne pouvait, malgré sa sévérité, parler à la fois à la raison et au cœur. La jeunesse qui
rois espèces d’éloquence ont des règles qui leur sont communes ; j’en parlerai par la suite avec détails ; mais avant j’indiquer
issants qui ont discrédité l’éloquence ; qu’ils s’efforcent, avant de parler à une assemblée populaire, de connaître à fond l’
ns des efforts instantanés, produiraient inévitablement l’habitude de parler d’une manière lâche et diffuse. Mais le genre de
scours, sont d’une grande utilité, surtout pour ceux qui commencent à parler en public ; ils s’accoutumeront, de cette manière
n degré de précision et d’ordre, qu’ils s’exposeraient à perdre s’ils parlaient fréquemment sans ce secours. Ces notes les habitu
mportant qu’une méthode claire et appropriée au sujet. Je ne veux pas parler de cette méthode étudiée qui consiste à présenter
on et qu’il les laisse en arrière, s’ils ne sont pas, si nous pouvons parler ainsi, à l’unisson avec lui, le désaccord sera se
de l’art est de respecter les bienséances. Nul ne doit se lever pour parler en public sans s’être d’abord formé une idée just
le change selon le sujet qu’on traite, selon le caractère de ceux qui parlent et de ceux qui écoutent. » Tels sont les précepte
é qu’elle répand sur son sujet. Il est hors de doute que lorsque nous parlons devant une assemblée, ce n’est pas par sentences
que, malgré que nous puissions souvent nous complaire à nous écouter parler , l’auditoire est prompt à se fatiguer ; et du mom
nt, peut-être même seulement à son intelligence, que l’éloquence doit parler . C’est là une différence caractéristique qu’on ne
de Cicéron et de Démosthène comme des modèles exacts de la manière de parler propre à l’état présent du barreau. Il est nécess
ait le tour le plus capable d’influencer les juges devant lesquels il parlait . De plus, il faut se souvenir que les juges civil
pouvoirs de juge et de juré. Dans la cause illustre de Milon, Cicéron parle de cinquante-un judices selecti ; il eut donc l’a
plus profonde, car, quelle que puisse être son habileté dans l’art de parler , si l’on pense qu’il n’a qu’une connaissance supe
cessaire. En effet, dans les autres occasions, le sujet sur lequel on parle est ordinairement suffisant en lui-même pour inté
mmes de cette profession. C’est l’écueil où les conduit l’habitude de parler et d’écrire d’une manière aussi prompte et avec s
u repoussés. » À l’égard de la narration et de l’argumentation, j’en parlerai par la suite avec quelques détails lorsque je tra
r entièrement l’impression que fait sur lui le caractère de celui qui parle , de celle que produit ce qu’il dit. Quelque secrè
es populaires et de l’éloquence du barreau ; il ne me reste plus qu’à parler de l’éloquence de la chaire. Commençons par exami
ntraînante. Le prédicateur jouit encore d’autres prérogatives ; il ne parle pas devant un petit nombre de juges, mais devant
ché à prouver qu’un orateur ne peut jamais être éloquent lorsqu’il ne parle pas le langage que lui dictent la conviction et l
qui doivent être préférés. On ne peut appeler éloquent l’orateur qui parle devant une assemblée sur un sujet qu’aucun ou peu
épend davantage de la composition du discours. Le grand secret est de parler au cœur de ses auditeurs ; il faut que chacun de
es auditeurs ; il faut que chacun de vos auditeurs s’imagine que vous parlez à lui en particulier. Pour arriver à cette fin, é
veulent toujours déclamer et ne jamais s’adresser à leur auditoire ; parlez à la multitude, et tâchez de mêler l’application,
lui que la chaire exige doit avant tout être très clair. Les discours parlés étant destinés à l’instruction de toutes sortes d
possible. C’est le seul moyen d’acquérir le pouvoir et l’habitude de parler avec correction, et même de penser avec justesse
s avantages d’un homme qui n’apprend pas par cœur : il se possède, il parle naturellement, il ne parle pas en déclamateur ; l
n’apprend pas par cœur : il se possède, il parle naturellement, il ne parle pas en déclamateur ; les choses coulent de source
eau. « Je m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme
n faisant, de les signaler. Quel que soit le sujet sur lequel on veut parler , il est naturel, le plus communément, de commence
lques particularités relatives aux caractères des personnes dont nous parlons , de montrer que leurs actions ont été déterminées
ute de la plus haute importance ; car le grand objet pour l’homme qui parle , dans toute occasion sérieuse, est de convaincre
e essentielle du discours que j’ai classée au cinquième rang, je veux parler du pathétique, où l’éloquence règne surtout dans
nt la nature de chaque passion, ils les définissent et les décrivent, parlent de leurs causes, de leurs effets, de leurs corrél
gourmande pour mon indifférence ou ma froideur, parce qu’alors il ne parle qu’à ma raison et à ma conscience. Mais s’il pein
raité les parties principales de l’art oratoire, il me reste encore à parler d’un autre sujet fort important, savoir la pronon
nécessairement sous les yeux, pour former son débit, sont d’abord de parler de manière à être pleinement et facilement entend
pourvu qu’il soit à la portée de notre voix ; mais il faut éviter de parler trop haut en public comme dans la conversation or
ue dans la conversation. Bien des gens errent à cet égard. Lorsqu’ils parlent en public, avec solennité, ils prononcent les syl
n d’assembler et d’exprimer les lettres et les mots ; il nous reste à parler d’un autre objet non moins important ; je veux di
diriger. Nous devons observer de quelle manière elle nous enseigne à parler , lorsque nous sommes engagés dans un discours, ré
sérieux avec d’autres hommes. À l’égard de l’accent oratoire, je n’en parlerai que très brièvement. Il varie ses tons à l’infini
d’une conversation grave et pleine de dignité. La plupart de ceux qui parlent en public laissent leur débit se former accidente
ue la nature elle-même nous dicte pour exprimer chaque sentiment ; de parler toujours avec cette voix, et de ne pas nous forme
férable à celle que la nature nous enseigne. Il me reste maintenant à parler du geste, ou de ce qui est appelé action dans le
e divagation d’esprit qui est très commune chez ceux qui commencent à parler en public. Il doit se recueillir et être maître d
se préserver d’habitudes fausses et corrompues, suivre la nature, et parler en public comme ils parlent dans la vie privée. S
ausses et corrompues, suivre la nature, et parler en public comme ils parlent dans la vie privée. Si l’orateur a quelque défaut
ouverner les esprits. Il ne se borne pas à plaire à l’imagination, il parle à l’entendement et au cœur ; il émeut les auditeu
comme un artifice, comme une fourberie, comme une parade de l’art de parler , et, vue sous ce jour, qui peut-elle persuader ?
ous avons sous les yeux l’orateur, qu’il s’adresse à nous, qu’il nous parle sur quelque sujet important, l’idée que nous avon
ntages ; elle augmentera la masse de ses idées, elle lui permettra de parler avec justesse sur les sujets qu’elles embrassent,
nre, doit toujours être extrêmement soignée. Celui qui veut écrire ou parler correctement doit, dans les compositions qui para
acilité d’expression, si nécessaire à l’orateur. Mais nous avons déjà parlé de ces divers exercices, nous y renvoyons le lect
t toujours tièdes et languissants. « Qu’il me soit permis, puisque je parle de conférences, de dire un mot de celles auxquell
abondance des mots. Ils ont entendu dire, qu’en parlant, on apprend à parler , et c’est ce qui les abuse. On dit aussi, et avec
aussi, et avec autant de vérité, qu’en parlant mal, on apprend à mal parler . Si donc, il est utile, dans ses exercices, de pa
n apprend à mal parler. Si donc, il est utile, dans ses exercices, de parler souvent sans préparation, il l’est plus encore de
que nous devons nous attacher ; et celui que sa profession appelle à parler en public mérite des reproches, s’il ne se famili
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
rtisans Qu’ils savent mal payer les services présents. D. Diègue. Ne parlons plus d’un choix dont votre esprit s’irrite ; La f
Diègue. L’éclat de mes hauts faits fut mon seul partisan. Le comte. Parlons -en mieux, le Roi fait honneur à votre âge. D. Di
ie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie… ! Mais que sert3 de parler de ces trésors cachés A des esprits que Dieu n’a
s serments ? Témoignes-tu pour moi les moindres sentiments ? Je ne te parlais point de l’état déplorable Où ta mort va laisser
a mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que l’amour t’en parlerait assez, Et je ne voulais pas de sentiments forcés 
u l’amour ? Et n’obtiendrai-je rien d’un époux ni d’un père ? Félix. Parlez à votre époux2. polyeucte. Vivez avec Sévère1.
eut pour nous en victime être offert chaque jour. Mais j’ai tort d’en parler à qui ne peut m’entendre5. Voyez l’aveugle erreur
u moment où, sous le coup de l’affront, son fils allait oublier qu’il parle à un père. 1. Nous dirions aujourd’hui dans le
t comme des sentiments ? » Voltaire. 2. Corneille avait déjà fait parler ainsi Géronte, le père du Menteur : O vieillesse
e la passion humaine transporté aux idées divines qu’iladore. Il leur parle , comme autrefois à Pauline. Le style a je ne sais
a haine, l’amitié. Ici les mots perdent leur sens : ces deux cœurs ne parlent plus la même langue ; ce qui est héroïsme pour l’
ance se retrouvera plus tard ; notons-la en passant. 5. La mort. Il parle en philosophe stoïcien ; c’est la première fois q
4. Il entend. Ici, Polyeucte veut lui ouvrir les yeux ; mais il ne parle qu’en philosophe, il ne s’adresse qu’au bon sens.
on de Pauline par une trop vive lumière. 5. Voici comment Corneille parlait ailleurs des idoles (Psaume cxiii.) : Vos dieux
, vous leur faites des bouches, Qui ne savent que c’est de voir et de parler  ; Et leurs plus vifs regards sont bénins ou farou
qu’il invoque au nom d’un droit. 1. Ce Dieu touche. La grâce. On en parlait alors beaucoup, même dans les salons. 2. Il vie
homœopathique. Le vers est dur. Est-ce reste de jalousie qui le fait parler ainsi ? 4. Que t’ai-je fait ? Mot attendu. Chaq
Il ne peut encore être compris. Aussi change-t-il de langage ; il ne parle plus que celui de la raison humaine ; il s’attaqu
beauté de l’héroïsme et de l’enthousiasme, Dans Rotrou, Saint-Genest parle ainsi : Je renonce à la haine et déteste l’envie
ntons ici la griffe et l’âme du lion. Le Cid en personne n’aurait pas parlé d’un autre ton dans sa verte vieillesse. 2. Rap
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
Pensées considérées dans les rapports qu’elles ont entre elles]. Nous parlerons seulement du Plan général qui convient à toute co
donne à ceux qui l’écoutent une bonne opinion de son caractère, s’il parle avec probité, franchise et modestie ; il le rendr
destie ; il le rendra attentif, s’il fait envisager l’affaire dont il parle comme importante et capable d’intéresser la socié
laidoyer d’Ajax « Grands dieux ! C’est à la vue de la flotte que nous parlons , et c’est Ulysse qu’on m’oppose ! Cependant il n’
les ménagements les préventions de l’auditoire et de celui à qui l’on parle . Oreste s’exprime ainsi devant Pyrrhus : Avant
reste s’exprime ainsi devant Pyrrhus : Avant que tous les Grecs vous parlent ma voix, Soutirez que j’ose ici flatter de leur c
rça de rompre ces intrépides combattants ; trois fois il fut repoussé parle valeureux comte de Fontaines, qu’on voyait porté
us laisse pas le choix de l’action ou du repos. Il use de menace : il parle , dit-on, d’un ton fier et arrogant. Il ne se cont
ôle de l’avocat n’est pas le même que celui du prédicateur : l’avocat parle à un adversaire qui lui réplique et qu’il combat 
un adversaire qui lui réplique et qu’il combat ; mais le prédicateur parle à des auditeurs silencieux ; il se Tait alors lui
tion proprement dite. Quand le sujet a peu d’étendue et que celui qui parle n’est animé par aucune passion, il termine par un
insi que l’ombre d’Arcésius termine son discours à Télémaque ; il lui parle du châtiment des mauvais rois : Crains donc, mon
24 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
ordre quelconque nettement défini. Aussi les critiques qui ont voulu parler du genre épistolaire ont-ils cherché inutilement
e premier cas, on s’adresse à des personnes présentes ; alors on leur parle  : dans le second, c’est à des absents qu’on veut
écédemment pour les diverses situations où se trouvent ceux qui ont à parler . Disons pourtant qu’à cause du grand nombre de le
n a encore distingué les lettres familières proprement dites, où l’on parle de tout sans attacher beaucoup d’importance à rie
cepte si connu et si souvent recommandé, qu’il faut écrire comme l’on parle . Mais il faut supposer qu’on parle bien ; et peut
andé, qu’il faut écrire comme l’on parle. Mais il faut supposer qu’on parle bien ; et peut-être même est-on obligé de parler
l faut supposer qu’on parle bien ; et peut-être même est-on obligé de parler un peu mieux dans une lettre que dans la conversa
purement et avec grâce. Si l’on sent bien qui l’on est et à qui l’on parle , on ne dira dans une lettre que ce que l’on doit
ez nous. Les femmes s’y sont particulièrement distinguées, et pour ne parler ici que de la plus célèbre, madame de Sévigné a m
que je ne doutai point que ce ne fût ici. Je crus même entendre qu’on parlait de ma pauvre petite fille ; je m’imaginai qu’elle
25 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
râce et de sensibilité ; l’autre s’adresse directement au lecteur, ne parle qu’à son intelligence et disserte dans un style d
s 1643) a troublé plutôt que rectifié l’ordre du texte, mais qui en a parlé avec une admiration éclairée autant qu’enthousias
ote pendant les trois premiers siècles qui suivirent sa mort. Pour ne parler que de la Rhétorique, on ne ressaisit plus la tra
e, a été publié à Paris en 1539 (apud Conradum Neobarium), Spengel en parle assez longuement (l. c., p. VI-VIII). Celui du ph
ces déclamations des écoles dans lesquelles il était permis encore de parler à peu près librement aux tyrans des temps passés.
ntes sortes de poésie, selon les moyens d’imitation. I. Nous allons parler et de la poétique elle-même et de ses espèces ; d
ter, ainsi que l’harmonie et le rythme, sont dans notre nature (je ne parle pas des mètres qui sont, évidemment, des parties
, amoindrit la fonction du chœur et donna le premier rôle au discours parlé . Sophocle institua trois acteurs et la mise en sc
seulement lorsque l’on quitte le ton de la conversation. XVI. Puis on parle encore de quantité d’épisodes et des autres acces
dont elle se compose. — Importance relative de ces parties. I. Nous parlerons plus tard de l’art d’imiter en hexamètres22 et de
de l’art d’imiter en hexamètres22 et de la comédie23, et nous allons parler de la tragédie en dégageant de ce qui précède la
artie de la tragédie ; vient ensuite la mélopée et, enfin, le langage parlé , car tels sont les éléments qui servent à produir
ents qui servent à produire l’imitation25. V. J’entends par « langage parlé  » la composition des mètres, et par « mélopée » u
torique. En effet, les personnages que les anciens mettaient en scène parlaient un langage politique, et ceux d’aujourd’hui parle
taient en scène parlaient un langage politique, et ceux d’aujourd’hui parlent un langage oratoire. XX. Le caractère moral, c’es
nferment absolument rien comme parti adopté ou repoussé par celui qui parle . La pensée, c’est ce qui sert à démontrer qu’une
dent, d’après ce qui précède, que l’affaire du poète, ce n’est pas de parler de ce qui est arrivé, mais bien de ce qui aurait
uestion de vers ou de prose. Cette différence consiste en ce que l’un parle de ce qui est arrivé, et l’autre de ce qui aurait
de plus philosophique et de plus élevé que l’histoire ; car la poésie parle plutôt de généralités, et l’histoire de détails p
i a trait surtout à l’action, c’est la reconnaissance dont nous avons parlé . VI. En effet, c’est cette sorte de reconnaissanc
ique48. X. Quant à la péripétie et à la reconnaissance, nous en avons parlé . L’événement pathétique, c’est une action destruc
rmes que doivent employer les parties de la tragédie50, nous en avons parlé précédemment. Maintenant, en ce qui concerne leur
amentation commune au chœur et aux acteurs en scène. VIII. Nous avons parlé précédemment des parties de la tragédie qu’il fau
ou le nécessaire, ou la vraisemblance, de manière que tel personnage parle ou agisse conformément à la nécessité ou à la vra
onc là un procédé presque aussi défectueux que celui dont on vient de parler , car Oreste pouvait porter quelques objets sur lu
mmes expliqué déjà sur les autres parties, et il ne nous reste plus à parler que de l’élocution et de la pensée. II. Ce qui co
en scène, et produire les autres94 dans le discours du personnage qui parle et qu’ils doivent s’accomplir grâce à sa parole ;
râce à sa parole ; car à quoi se réduirait l’action du personnage qui parle si les faits devaient plaire par eux-mêmes, et no
ndant je n’appelle aucun d’eux élément. V. Les parties du son dont je parle sont la voyelle, la demi-voyelle et l’aphone (ou
u quatrième ; quelquefois aussi l’on ajoute, à la place de ce dont on parle , ce à quoi cela se rapporte111. Citons un exemple
Pour quelques noms, il n’existe pas d’analogue établi ; néanmoins on parlera par analogie. Ainsi, laisser tomber le grain 113,
aillait les auteurs tragiques de ce qu’ils emploient telles façons de parler que personne ne ferait entrer dans la conversatio
ms les plus convenables sont ceux dont on fait usage dans le discours parlé , c’est-à-dire le terme propre, la métaphore et l’
n’ignore point ce que le poète doit faire par lui-même. Le poète doit parler le moins possible en personne ; car, lorsqu’il le
le, ce qui se dit sur les dieux. Car il ne serait peut-être pas mieux parler de telle façon, ni possible de dire la vérité, ma
ieux parler de telle façon, ni possible de dire la vérité, mais on en parle un peu au hasard, comme dit Xénophane. XI. E. Ce
nne ou mauvaise, mais en considérant aussi quel est celui qui agit ou parle , à qui il a affaire, dans quel moment, en faveur
fondé en raison ; raisonnant et décidant d’après cela et après avoir parlé d’après leur opinion personnelle, ils critiquent
mise en rapport avec la même chose et de la même façon, si le poète a parlé lui-même, et voir dans quelle intention il s’est
sent, en partie, extraits, ou du moins inspirés des pages où Aristote parlait de la comédie, figurent dans un recueil anonyme s
ous l’avons déjà dit dans les Topiques 184, à propos de la manière de parler à la multitude. Il faut, de plus, être en état de
a rhétorique. Nous entrerons dans le détail à cet égard, lorsque nous parlerons des passions187. VI. Enfin, c’est par le discours
à leur puissance et à la corrélation qui existe entre elles, on en a parlé d’une façon à peu près suffisante. VIII. Les moye
à la raison d’être de ces arguments et à leur mode d’emploi, nous en parlerons plus tard. Pour le moment, il nous suffit d’en do
e particulier, et lieux 206 ce qui est commun à tous indistinctement. Parlons d’abord des espèces et abordons les genres de la
a trois choses à considérer dans un discours : l’orateur, ce dont il parle , l’auditoire. Le but final se rapporte précisémen
dans le cas de l’éloge ou du blâme, ne considère pas si celui dont il parle a fait des choses utiles ou nuisibles, mais souve
s’efforcent de démontrer non seulement les points dont nous venons de parler , mais encore le plus ou le moins, le caractère su
ays, l’importation et l’exportation, enfin la législation. VIII. Pour parler dans une délibération portant sur les revenus, on
er sur cet ordre de questions et sur les autres, c’est le moment d’en parler . Chapitre V Quel but on doit se proposer qu
lles engendrent, elles pratiquent les choses bonnes217. Nous aurons à parler séparément de chacune d’elles, de sa nature et de
s que l’on discute pour savoir celui qui en présente le plus, il faut parler du bien plus grand et de ce qui est plus utile. I
la fortune ; l’aristocratie, celui où elle dépend de l’éducation ; je parle ici de l’éducation réglée par la loi, car ce sont
r les mœurs de chaque espèce de gouvernement, suivant le pays où l’on parle . Les arguments seront produits sous une forme en
eau et du laid (moral). — Des éléments de l’éloge et du blâme. Nous parlerons ensuite de la vertu et du vice, ainsi que du beau
ustement. Il en est des autres vertus comme de celles dont nous avons parlé précédemment. XVI. Les choses dont l’honneur est
d254, et, pour le moment, nous aborderons celles dont il nous reste à parler . XII. Sont des actions dues au hasard toutes cell
tives à l’irascibilité, elles seront clairement traitées lorsque nous parlerons des passions255. XVIII. On accomplit, sous l’infl
les fait avec plaisir quand on en a contracté l’habitude. Aussi, pour parler sommairement, toutes les choses que l’on fait de
es choses agréables, en considérer la nature et le nombre. Nous avons parlé de l’utile précédemment, en traitant des argument
de l’utile précédemment, en traitant des arguments délibératifs256 ; parlons maintenant de l’agréable. Nous devrons juger les
r ses actions, son caractère. C’est pour cela que l’on a dit262 : Il parla ainsi et jeta dans tous les cœurs le désir de gém
ersonnage important ; et c’est ce qui arrive surtout lorsque ceux qui parlent de nous (dans ce sens) nous paraissent dire la vé
oses en vue desquelles on peut causer un préjudice273. Or nous allons parler maintenant de la disposition et de la condition d
essent. Quant au caractère de possibilité et d’impossibilité, nous en parlerons dans la suite274, car ces caractères sont communs
même à ceux qui n’ont pas d’amis, à ceux qui manquent d’habileté pour parler ou pour agir ; car tantôt ils ne s’engagent pas d
causer à quelqu’un le préjudice qu’il cause d’ordinaire à autrui. Je parle du cas où, par exemple, on outragerait un individ
ation à ceux qu’elles concernent a lieu de deux manières. II. Je veux parler de la loi particulière et de la loi commune. La l
uns sont prémédités, et les autres inspirés par la passion. VIII. On parlera du ressentiment (θυμός) dans le morceau relatif a
ndantes de l’art. I. Après ce qui vient d’être dit, il nous reste à parler de ce que nous appelons les preuves indépendantes
les lois, les témoins, les conventions, la torture, le serment. III. Parlons d’abord des lois, de l’usage qu’il faut en faire
arguments que portent les enthymèmes et de là qu’ils sont tirés, pour parler , en particulier, de ce qui concerne chaque genre
position à soi-même serviront à un autre313. VIII. Il faut maintenant parler de la bienveillance et de l’amitié dans leurs rap
un devoir. XXIV. Contre ceux qui répondent avec ironie lorsqu’on leur parle sérieusement ; car l’ironie est un procédé mépris
mède, ou bien auxquels il n’y en a pas d’une application facile. Pour parler en thèse générale, sont des sujets de crainte tou
car ce sont là des marques de petitesse d’esprit et de bassesse. XI. Parler à tout instant de soi et se vanter : présenter co
; et non seulement en faisant des choses honteuses, mais rien qu’à en parler . XXII. Semblablement aussi, nous avons honte non
À cette dernière catégorie appartiennent d’abord ceux dont nous avons parlé (précédemment), et encore ceux dont nous répondon
façon semblable à faire qu’il n’y ait pas de place pour la pitié. VI. Parlons d’abord de l’indignation et voyons contre qui l’o
55, mais ce sera la richesse, le pouvoir et tels avantages dont, pour parler en général, sont dignes les gens de bien et ceux
e grande importance. IV. Quant aux motifs de l’envie, nous avons déjà parlé de ceux qui sont des avantages361. Les travaux da
est en rivalité, car on est en rivalité avec ceux dont nous venons de parler , tandis que ceux qui existaient il y a des centai
ave, mais intempérante ; la vieillesse tempérante, mais timorée. Pour parler d’une manière générale, les qualités avantageuses
se et la force de l’âge. Chapitre XV Des mœurs des nobles. I. Parlons maintenant des biens procurés par la fortune ; vo
e la jouissance des biens qui nous viennent de la fortune. Nous avons parlé des mœurs dans leurs rapports avec l’âge et avec
plus besoin de discourir. Mais il y a lieu de le faire, soit que l’on parle à une personne seule pour l’exhorter ou la détour
ntestation, soit sur un point mis en délibération. Or nous avons déjà parlé précédemment des mœurs qui se rencontrent dans le
on présente une défense. V. Ces points déterminés, nous essayerons de parler des enthymèmes en général, si nous le pouvons, ai
élibératifs. Chapitre XIX Sur le possible et l’impossible. I. Parlons d’abord des divers (cas) possibles et impossibles
and il s’agit de grandeur absolument parlant et de supériorité, c’est parler pour ne rien dire ; car, lorsqu’on traite une que
, leurs variétés, leur emploi, leur opportunité. I. Il nous reste à parler des preuves communes à tous (les genres), puisque
ste à parler des preuves communes à tous (les genres), puisque l’on a parlé des preuves particulières (à chacun d’eux). Les p
le et l’enthymème, car la sentence est une partie de l’enthymème. II. Parlons donc, en premier lieu, de l’exemple, car l’exempl
ause et la raison, le tout formera un enthymème. Exemple : Car, sans parler des autres effets de leur oisiveté, ils s’attirer
lique à des sujets dont il a l’expérience. Qu’il y ait inconvenance à parler par sentences quand on n’est pas arrivé à cet âge
applications et son utilité. Chapitre XXII Des enthymèmes. I. Parlons maintenant des enthymèmes ; voyons de quelle mani
si les poètes disent que les gens sans instruction, devant une foule, parlent avec plus d’art400 (que les autres) ; car ces der
uments de ce qu’ils savent et restent dans la question. Aussi faut-il parler non pas d’après les vraisemblances, mais d’après
ent, il faut comprendre que, relativement au point sur lequel on doit parler et argumenter au moyen d’un syllogisme, politique
isir les arguments, et tel est le premier (syllogisme) topique. XIII. Parlons maintenant des éléments des enthymèmes ; or, dans
nt la nature de la chose définie pour raisonner sur le sujet dont ils parlent . IX. Un autre lieu se tire du nombre de manières
 : « Mais notre ami, dit-il, ne s’est jamais autant avancé », voulant parler de Socrate. Hégésippe429 interrogeait le dieu à D
ons opposées, d’appliquer aux deux questions le lieu dont on vient de parler . Il en diffère en ce que là ce sont deux termes q
aires. Exemple : une prêtresse ne voulait pas permettre à son fils de parler en public : « Si tu avances des choses conformes
; si des choses injustes, ce sont les dieux. » Par contre : « Il faut parler en public ; car, si tu avances des choses conform
enthymème, et cette apparence tient à la forme de l’expression. Pour parler d’une façon syllogistique par le moyen de l’expre
expression λόγου ἄξιος a plus d’un sens. III. Un autre lieu, c’est de parler en réunissant des choses distinctes et en disting
es solutions. I. C’est le moment, après ce qui vient d’être dit, de parler des solutions478. On peut résoudre soit en faisan
s formes d’enthymèmes et les lieux. II. C’est maintenant le moment de parler de l’élocution ; et en effet, il ne suffit pas de
ne suffit pas de posséder la matière de son discours, on doit encore parler comme il faut492, et c’est là une condition fort
r il est assez important, pour faire une démonstration quelconque, de parler de telle ou telle façon, mais ce n’est pas déjà d
’élocution qui se rapporte à notre objet505. Quant à l’autre, on en a parlé dans le traité sur la Poétique 506. Chapitre I
t moins relevé. D’autant plus que, dans ce genre-ci, soit qu’on fasse parler le beau langage à un esclave ou à un tout jeune h
prêtera tantôt au langage condensé, tantôt à l’ampleur. Aussi doit-on parler ainsi sans laisser voir l’art, et s’appliquer à n
uvaise action ; les synonymies seront surtout utiles au poète : or je parle ici des termes à la fois synonymes et propres ; p
et que l’on ne peut trouver cet avantage ailleurs. IX. Il faut aussi parler des épithètes et des métaphores convenables ; cel
ion un homme-fléau. Alcidamas fait de la poésie « un amusement » ; il parle de l’ἀτασθαλία (la folie cruelle) de la nature, e
, car, sans cela, le mal produit serait encore plus grand que si l’on parlait sans art. Dans le premier cas, l’élocution n’est
les éléments dont se compose le discours546. Chapitre V Il faut parler grec. I. La principale condition à remplir, c’e
Il faut parler grec. I. La principale condition à remplir, c’est de parler grec. Cela consiste en cinq choses. II. Premièrem
; tandis que le mot percevant est commun. Il y a obscurité lorsque tu parles d’un fait que tu n’as pas annoncé, et que tu vas
femme ». VI. Parier avec conjonctions, et, si l’on veut être concis, parler sans conjonctions, mais en évitant le style haché
II. Pratiquer le procédé avantageux d’Antimaque556, lequel consiste à parler de choses qui n’importent pas au sujet, comme le
rtion avec le sujet traité. II. Il y aura juste proportion si l’on ne parle ni sans art sur des questions d’une haute importa
t un homme éclairé n’auront pas le même langage ni la même manière de parler . Une locution qui produit un certain effet sur le
, et surtout les mots étrangers sont ceux qui conviennent à celui qui parle le langage de la passion. On excuse un homme en c
ercice. Montrer ce que c’est est du ressort de l’art qui nous occupe. Parlons -en donc dans tous les détails. II. Le fait d’appr
ncées, et aussi d’après l’expression envisagée dans sa forme, si l’on parle par antithèse. Dans cette phrase : « Et jugeant q
re que l’empire est un empire, ne serait pas fort habile ; mais il ne parle pas de cette façon et le mot αρχή ne garde pas sa
Seulement il faut posséder ce double talent : d’abord celui de savoir parler grec, ensuite de ne pas être réduit à se taire lo
sidérés ensemble, et sur chacun d’eux en particulier. Il nous reste à parler de la disposition. Chapitre XIII De la disp
ation additionnelle ; mais alors il faut nécessairement que celui qui parle d’une espèce et d’une différence établisse autant
ébut. Aussi serait-il ridicule de prendre ce soin quand on commence à parler et que tous les auditeurs prêtent le plus d’atten
ire) pour en blâmer une qui a trait directement à l’affaire. Ceux qui parlent dans cet esprit sont les plus habiles et les plus
n, on chargerait trop la mémoire. D’après tels faits, l’homme dont on parle est brave ; d’après tels autres, il est habile, o
insi donc, quand on dispose d’arguments démonstratifs, il faut encore parler au point de vue des mœurs, et démonstrativement ;
monstrativement ; mais, si tu n’as pas d’enthymèmes à ta disposition, parler (surtout), au point de vue des mœurs. Pour un ora
logisme. Or, soit dans une délibération, soit dans un procès, si l’on parle le premier, il faut d’abord exposer ses preuves70
prit de cette manière pour produire ses propres raisons. XV. Si l’on parle le second, il faut d’abord répondre au discours d
age (comme plausible) un discours, si l’adversaire lui a semblé avoir parlé dans le bon sens. Il faut donc préparer une place
envie, à l’accusation de prolixité ou à la contradiction, et celui de parler d’un autre au reproche d’outrage ou de grossièret
ler d’un autre au reproche d’outrage ou de grossièreté, il faut faire parler une autre personne, comme Isocrate le fait dans l
sis 710. De même Archiloque, pour blâmer. Il met en scène un père qui parle ainsi au sujet de sa fille, dans cet ïambe : Ave
nsi : Peu m’importent les richesses de Gygès… Le même Sophocle fait parler Hémon à son père en faveur d’Antigone, comme si d
ue les faits accomplis soient reconnus pour que l’on puisse arriver à parler de leur importance ; et en effet, l’accroissement
ours de l’adversaire. VI. À la fin (de la péroraison), il convient de parler un langage dépourvu de conjonctions, afin que cet
Orateur athénien, disciple d’Isocrate et maître d’Eschine. — Xénophon parle de Callistrate (Hellen., liv. vi). 227. Pindare,
te : ἐξ οἵων εἰς οἷα ! 235. Hom., Od., xxii, 347. C’est Phémius qui parle . 236. Le bonheur. 237. Τούτων, littéralement de
âme à Callippe, chef du complot dans lequel périt Dion. 280. Pindare parle de cet Énésidème, tyran de Léontium (Ol., ii). Le
allistrate et de Mélanopus, voir Plutarque, Démosthène, p. 851 F, qui parle aussi (un peu plus haut) de la renommée oratoire
rt des terres partagées entre les colons. 346. Thucydide (liv. I) ne parle pas de ce décret, mais Isocrate (Panégyr. d’Ath.)
t inconnu d’ailleurs. Il s’agit probablement du général athénien dont parle Démosthène dans la troisième Philippique. 350. A
, Inst. orat., iii, 3 ; Philostrate, Vie des Sophistes, § 14. Cicéron parle des Ἔλεοι λόγοι, titre qu’il traduit par Miserati
4) ; mais le présent καλοῦσι donne à croire, selon nous, qu’Aristote parle exclusivement des artistes dionysiaques, ou acteu
rate. 537. Idrée paraît être le frère de Mausole, roi de Carie, dont parle Isocrate, Discours à Philippe, § 103. 538. D’apr
4. 607. Chap. iv, § 3. 608. Aristote, si nous l’avons bien compris, parle ici du cas où l’auditeur peut penser : « C’est au
on corrélatif, ce qui est la métaphore par analogie, dont Aristote va parler . 614. Cp. plus haut (l. I, ch. vii, § 34), où la
phidities, ou repas publics de Lacédémone. Diogène voulait peut-être parler de « marchands de vin traiteurs », chez qui l’on
26 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
de cet ouvrage appelait des observations nouvelles, nous avons laissé parler ceux de nos écrivains français qui nous ont paru
dont ils nous fournissent aussi les exemples. On entendra tour à tour parler ici Fénelon, dont les Dialogues sur l’Éloquence r
ne compilation servile, et que nous nous soyons permis quelquefois de parler après nos maîtres, nous n’avons fait souvent que
égomènes. La Rhétorique est l’art de bien dire : ‘bien dire, c’est parler de manière à persuader. Il ne faut pas faire à l’
vue basse de louer un seul homme, ce n’est plus que la flatterie qui parle à la vanité6. Dans le genre délibératif, on conse
nsées, les figures, et toutes les autres sortes d’ornements dont nous parlerons dans la suite, viennent au secours des preuves, e
ument qu’on appelle sorite. Prenons pour exemple celui du renard dont parle Montaigne, que les Thraces, dit-il18, lâchent dev
accuser autrui, au risque de vous condamner vous-même ? Si vous n’en parlez pas, que sera-ce que votre accusation, où, de peu
ne pas laisser soupçonner l’accusé d’un tel crime, de ne pas même en parler  ? »   Il y a encore deux espèces de raisonnement
des pays qu’il aura traversés ; il pensera comme un philosophe, et il parlera comme un orateur23. 2. Lieux des Arguments, ou
définition, l’orateur prouve dans la nature même de la chose dont il parle une raison pour persuader ce qu’il en dit. L’art
l, dont tant de jeunes magistrats se flattent vainement ? Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habiter que les de
repas, ces liens innocents de la société, des excès dont on n’oserait parler  ; les plaisirs publics, des écoles de lubricité :
par exemple, la justice, qui est une des espèces de la vertu. Nous ne parlerons point de la similitude, qui est presque la même c
us allègue les lois, dit-il, appelez-en à la nature ; et si l’on fait parler la nature, rangez-vous du côté des lois. » De tou
ais qu’il se soit oublié lui-même : il est devenu le héros qu’il fait parler . Les rhéteurs cherchent des lieux communs ; l’ora
, sont uniquement applicables à la matière qu’on traite. Nous n’avons parlé des lieux communs que pour ne pas laisser ignorer
ns (Quintil., XII, 1) ont défini l’orateur, un homme de bien qui sait parler , vir bonus dicendi peritus . Pour être digne de
modestie. Rien n’offense l’auditeur plus que l’orgueil de l’homme qui parle devant lui. (Quintilien, IX, 4.) Alors il prend f
qu’il paraisse, ne sera point éloquent. Voulez-vous entendre Cicéron parler comme Platon en cette matière ? Il vous dira que
presque un parricide ; que sera-ce de l’attacher à une croix ?… Si je parlais aux rochers de quelque désert sauvage, ils seraie
différence des âges, des conditions, des mœurs, des caractères. On ne parlera point aux gens d’esprit comme aux simples ; aux h
tour. Démosthène veut les tirer de cette funeste léthargie ; il leur parle en ces termes (Ire. Philippique, c. 4 et 5) : « 
l ne cherche pas à plaire, mais à être utile : c’est le bons sens qui parle sans autre ornement que sa force. Il rend la véri
l’avoir affaibli en voulant l’abréger. Massillon avait dit : « Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme
ta patrie, en es-tu moins soumis à ses lois ? Il te sied bien d’oser parler de mourir, tandis que tu dois l’usage de ta vie à
ce riche, variée, abondante, soutenue d’un débit animé. L’orateur qui parle avec concision et ne s’élève jamais, peut donc in
ces préceptes sur les deux plus grandes ressources de l’art oratoire, parle ainsi de lui-même49 : « Tout médiocre que je suis
ité, il faisait souvent mention de lui. Aujourd’hui on exige qu’il ne parle de lui que par nécessité : on veut qu’il paraisse
il paraisse s’oublier ; et la précaution même de celui qui affecte de parler de la faiblesse de ses talents passe presque touj
orateur commandera l’attention, s’il fait envisager l’affaire dont il parle comme importante et capable d’intéresser la socié
ait propre à la circonstance, nous sachions en profiter. Mais nous ne parlons encore ici que de l’exorde par insinuation, nommé
tous deux leurs prétentions devant les princes confédérés. Ajax, qui parle le premier, dit précisément tout ce qu’il faut po
ins, il s’écrie : Grands dieux ! c’est à la vue de la flotte que nous parlons , et c’est Ulysse qu’on m’oppose ! Cependant il n’
re le caractère d’Ajax, héros sans doute moins instruit dans l’art de parler qu’habile à manier les armes. Écoutons maintenant
x fixés à terre, il les porte sur les chefs avides de l’entendre ; il parle , et la grâce vient embellir son éloquence : Ô Gre
e, rend très difficiles certaines conjonctures où ils sont obligés de parler contre eux ; il faut alors qu’on sente qu’il n’y
l’innocence même. Il manie ce morceau habilement : dans le reste, il parle avec grandeur64. Sources de l’exorde. N’imi
se d’avance, il s’intéresse au sujet, et tout l’embarras de celui qui parle est de remplir l’attente de ceux qui l’écoutent.
lement par ceux qui se destinent à la chaire, mais par quiconque veut parler pour prouver et pour convaincre. Sur ce texte, T
(Tit. Liv., XXIII, 8, 9). Le premier devoir de Tite-Live, en faisant parler Pacuvius, était d’imaginer des motifs capables de
hommes sont noirs. Celui-là ferait un sophisme de l’espèce dont nous parlons , qui, pour prouver que l’homme ne saurait être he
a modération dans les désirs, la paix de l’âme, la sagesse, et qui ne parlerait que des plaisirs des sens et que des biens d’opin
a Motte, le seul qu’on ait retenu de son poème des Apôtres : Le muet parle au sourd étonné de l’entendre. Voilà le sens div
proposition, les aveugles ne voient point, il est évident qu’on veut parler des aveugles en tant qu’aveugles : voilà le sens
que pourriez-vous dire, quand on vous a démontré ?” et, comme si vous parliez en votre propre nom, repassez tous vos raisonneme
ision, comparez vos moyens à ceux qu’on vous oppose, etc. Faites-vous parler une chose inanimée ; alors c’est une loi, une vil
ment, que vous chargez de l’énumération. “Si la loi elle-même pouvait parler , ne se plaindrait-elle pas ? ne vous dirait-elle
que l’orateur chrétien plaide la cause des absents, à moins qu’il ne parle en faveur des pauvres, des orphelins, comme saint
point un homme d’esprit qui veut se faire entendre112. Pour écrire et parler correctement, il faut aux connaissances grammatic
s qu’orateurs ; l’usage, qui s’acquiert par le commerce avec ceux qui parlent bien. Il est utile, si l’on veut avoir une connai
ur ne semble pas d’abord le mot propre. On ne dit pas, j’ai pudeur de parler devant vous, au lieu de, j’ai honte de parler dev
dit pas, j’ai pudeur de parler devant vous, au lieu de, j’ai honte de parler devant vous. Mais ici, outre le privilège de la p
les servent à la vivacité du discours : un écrivain médiocre ne saura parler que français. On cite pour exemple ce vers de Rac
us ordinaire, suivant d’Aguesseau, que de voir des hommes de tout âge parler avant que d’avoir pensé, et manquer du talent le
un champ digne de moi. Au premier acte de Phèdre, Racine fait ainsi parler Hippolyte : Par un indigne obstacle il (Thésée)
t qu’ils se rapportent à Louis XIV ; cependant c’est de Corneille que parle Racine. Il pouvait dire, et que même deux jours a
vous : il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle , et de parler comme tout le monde ? » « Tout éc
t froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? » « Tout écrivain, dit-il
or (Præcept. rhet., c. 5). Un païen, dans le Polyeucte de Corneille, parle ainsi des premiers chrétiens : Ils font des vœux
Ces deux exemples ont la précision qui leur est propre. Sévère, qui parle en homme d’État, ne dit qu’un mot, et ce mot est
, act. I, sc. 1 : Trois sceptres, à son trône attachés par mon bras, Parleront au lieu d’elle, et ne se tairont pas. Voltaire n
tites choses : les orateurs et les poètes sont quelquefois obligés de parler d’objets petits et minces, et il faut alors que l
e, et dans ceux de Virgile beaucoup de vérité. Sitôt qu’il commence à parler de l’Etna, il imite le tonnerre : … Horrificis j
gré soi dans une prononciation rapide par celui-ci : Le moment où je parle est déjà loin de moi. Et cet autre vers du même
s différentes formes de style prescrites par la convenance, nous n’en parlerons qu’après avoir examiné les caractères distincts q
Il suffira, je crois, pour justifier les anciens rhéteurs, de laisser parler Cicéron, qui n’a fait que développer leur doctrin
, ni les figures de pensées trop ambitieuses. L’orateur ne fera point parler la république, n’évoquera point les morts, n’affe
le premier, mais moins d’élévation que celui dont nous allons bientôt parler  : il ne prétend pas à l’énergie ; son caractère e
it accorder, dans le gouvernement, tant de pouvoir à l’éloquence : je parle de cette éloquence qui se précipite et retentit c
cédents ! Celui qui s’exerce dans le style simple, dont le but est de parler avec goût, avec esprit, sans chercher à s’élever
tre que sublime ne paraît pas même sensé. Un homme qui ne peut jamais parler d’un ton calme et tranquille, qui ne connaît ni m
imple. Les observations précédentes, où nous avons entendu Cicéron parler surtout du style simple avec une complaisance et
gouttière, se perdre dans les grands mots et les lieux communs, ou de parler en termes simples et familiers de la majesté du p
à ce mot d’un avocat, homme d’esprit, qui, voyant que son adversaire parlait de la guerre de Troie et du Scamandre, l’interrom
ve. Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l
té, animée par le sentiment, produit la véhémence. Virgile fait ainsi parler Nisus, lorsqu’il veut mourir pour Euryale : Me,
une tempête, qu’il a vu périr son ami. Il touche, il intéresse, s’il parle avec douleur de sa perte, s’il est plus occupé de
erte, s’il est plus occupé de son ami que de tout le reste. Mais s’il parle de source de feux bouillonnant sur les eaux, et
biles orateurs, à suivre timidement une syntaxe timide. C’est à eux à parler en maîtres. Les règles sont établies pour qu’on é
pensées, et qu’on peut ranger parmi ces expressions neuves dont nous parlions tout à l’heure. À cet exemple de Racine : Chatou
es, par les expressions pittoresques, qui figurent les choses dont on parle , et qui les défigurent quand les images ne sont p
t pas justes161. On a quelquefois défini les figures : des façons de parler qui s’éloignent de la manière naturelle et ordina
nements. Ce n’est pas non plus un ornement que cherche Théramène ; il parle le langage de la douleur, qui lui fait croire que
e hardi, on l’adoucit par ces phrases : pour ainsi dire, si l’on peut parler ainsi, etc. ; mais ces correctifs ne sont bons qu
tte étude, que les plus grands écrivains n’ont pas dédaignée. Cicéron parle ainsi des tropes et des figures de mots : « L’ora
’est que Cicéron n’a jamais cru que des figures fussent des façons de parler singulières, et qu’il entend par là tous les mouv
t surtout quand nous sommes animés par une violente passion, que nous parlons , sans le vouloir, ce langage qu’elle nous inspire
mes si naturellement, qu’il serait impossible de les rejeter et de ne parler qu’en mots simples. Dans une conversation tranqui
oins, en nous inspirant un langage propre à persuader ceux à qui nous parlons , parce qu’il leur plaît ; et il leur plaît, parce
se la parole à quelqu’un, mais lorsqu’on la détourne de ceux à qui on parlait d’abord, pour l’adresser à d’autres. Fléchier, da
te de l’action et du sentiment aux choses inanimées, puisqu’elle fait parler les présents, les absents, le ciel, la terre, les
ercer dans l’art de rendre ainsi le discours dramatique, fait agir et parler le vainqueur et le vaincu ; et nous retrouvons da
u. Comment, réplique le barbare, tu choisis l’instant de la mort pour parler par sentences, et tu ne veux pas supplier celui q
s cet exemple on a donné un langage convenable à tous ceux qu’on fait parler , et c’est la première règle de cette figure. Il y
on furieuse, avec un visage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et de cette épée, votre i
on odit, amet tua carmina, Mævi. L’hyperbole donne à l’objet dont on parle quelques degrés de plus ou de moins qu’il n’en a
de Bossuet : « Malgré le mauvais succès de ses armes infortunées (il parle de Charles Ier, roi d’Angleterre), si on a pu le
er la compassion194. La dubitation exprime l’incertitude de celui qui parle  ; il ne sait ou ce qu’il doit dire ou ce qu’il do
elle est franche et qu’elle exprime les vrais sentiments de celui qui parle , elle est expression simple, et non pas tour figu
décrire les mœurs des personnes et raconter leurs entretiens ; faire parler les choses inanimées ; distraire les esprits de l
r qu’il ne dit pas tout ; avertir les juges d’être sur leurs gardes ; parler avec une noble hardiesse ; s’abandonner quelquefo
a surtout, si on observe, ce que Marmontel ne dit pas, que Cicéron ne parle ici que des figures dépensées (comme ailleurs, de
endante de l’éloquence. C’est donc un orateur que nous allons laisser parler sur cette matière ; un simple rhéteur ne pourrait
recueillir tous les fruits de l’éloquence ; et d’autres, qui savaient parler , ressembler à des ignorants par l’inconvenance de
phrygiens et cariens dans leurs péroraisons, mais celui dont veulent parler Démosthène et Eschine, quand ils se reprochent l’
u’il leur laisse toujours quelque gravité. On étend le bras, quand on parle avec force ; on le ramène, quand le ton est plus
ent très souvent une cinquième partie de l’art oratoire. Cicéron n’en parle pas dans l’Orateur, et il n’en dit presque rien d
ègles, il en est une seule qui ne souffre point d’exception, celle de parler convenablement à la chose, aux personnes, aux tem
ples, les matières de composition dans les classes d’éloquence ; nous parlerons ensuite de la méthode qu’on suit généralement auj
estions ; ils embrassèrent ainsi tous les objets sur lesquels on peut parler , et, à l’imitation des sages qui avaient autrefoi
phiques. Plusieurs faits attestent jusqu’où fut portée cette manie de parler sur tout et de paraître tout savoir. Hippias (de
érile ; et plus tard le péripatéticien Phormion (ibid., II, 18) osait parler de la guerre devant Annibal. Cicéron, qui, dans s
us les Antonins, les rhéteurs grecs, fiers de ce titre, se remirent à parler de tout, et les questions les plus difficiles et
s étaient changés. Juvénal, élevé dans les cris de l’école, faisait parler , sous la dictée de ses maîtres, Annibal211 et ces
avec cette conviction profonde qui se communique au langage quand on parle de ce qu’on sait et de ce qu’on a vu : Hæc vulne
ns pas le narrateur ; nous ne voyons que les héros qu’il fait agir et parler . Leurs habitudes, leurs mouvements, leurs gestes,
e confiance de cet Hérodote, qui, né sous le même ciel qu’Homère, fit parler Thémistocle comme Achille ? Interrogez la Grèce,
s louanges de l’avenir. Est-ce un mortel, est-ce un dieu qui vient de parler  ? c’est Thucydide, ou Périclès. Si vous condamnez
-je ? affligeait leurs âmes généreuses : quand j’étais obligé de leur parler des traitements que nous faisons subir aux prison
z ces nations ; j’ai fait taire les vains préjugés, et je n’ai laissé parler que la sainte voix de la nature et de la religion
lheurs ; j’ai vu le jour en Asie, mais mon cœur est romain ; je viens parler pour Rome ; braves guerriers, croyez les paroles
ce sage, digne de commander à vous et au monde, s’appelle Nerva. » Il parlait , et leur fureur tombait peu à peu : vaincus par l
s mon amour pour mon peuple. Mon peuple- souffre et gémit, et vous me parlez de l’attaquer ! Moi, je veux le nourrir. Qu’on m’
ssions ordinaires de Cicéron et de Quintilien, toutes les fois qu’ils parlent de l’exorde. Docilem facere veut dire ici : mettr
aut pas oublier que, dans le système de Cicéron, dont nous avons déjà parlé , sententiarum ornamenta on conformationes, signif
27 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
s équivoques, les solécismes, le néologisme et le purisme. Nous avons parlé assez longuement ailleurs des trois premiers ; no
leur échappe ; rien chez eux ne coule de source et avec liberté ; ils parlent proprement et ennuyeusement. La Bruyère. Je se
mier mérite. Fr. de Neufchâteau. En effet, un écrivain ne pense, ne parle que pour les autres. Son premier devoir est donc
e pense, ne parle que pour les autres. Son premier devoir est donc de parler de manière à se faire entendre. Et ce n’est pas a
se dans le ruisseau et jetée sur la toile. Il est clair que ceux qui parlent ainsi ne se comprennent pas eux-mêmes. Il vaut mi
ainsi ne se comprennent pas eux-mêmes. Il vaut mieux se taire que de parler pour n’être pas entendu. Voici le sage conseil qu
l’esprit, de telle sorte que le lecteur croie qu’il aurait facilement parlé ou écrit de même. 124. Citez quelques exemples de
’est que jeux de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est pas ainsi que parle la nature. § IV. — De la dignité du style.
e un caillou qu’il tient. De même, il est contraire à la noblesse de parler , comme l’a fait un auteur moderne, d’ équarrisseu
rapports, les dissertations, en un mot, dans tous les sujets où l’on parle sérieusement de choses simples et communes. 139.
: … Fugit hora : hoc quod loquor indè est. Perse. Le moment où je parle est déjà loin de moi. Boileau. … Ils font des vœ
s des sentiments délicats et l’excès de concision dont nous venons de parler , nous signalerons encore, comme défauts voisins d
des choses agréables ; c’est la réunion du molle atque facetum dont parle Horace ; c’est, pour ainsi dire, la perfection de
ine, V. Hugo, Alfred de Vigny. Voici un passage de ce dernier ; Moïse parle à Dieu sur le mont Nébo : Que vous ai-je donc fa
’est l’énergie, animée par le sentiment, et considérée dans celui qui parle . Le style véhément est essentiellement rapide, et
nts. Le défaut opposé à la véhémence est la froideur, dont nous avons parlé plus haut. 174. Citez quelques modèles de style v
s-je ? de Baal ne vois-je pas le prêtre ? Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle ! e
! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle  ! et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme
ueil du style pompeux et magnifique, c’est l’enflure, dont nous avons parlé en traitant de la majesté des pensées. 176. Faite
28 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
e et l’Éloquence La Rhétorique est l’art de bien dire, ou l’art de parler de chaque chose d’une manière convenable. Elle pr
t cette science et qui en ont laissé les préceptes. Bien dire, c’est parler de manière à produire sur ses auditeurs tout l’ef
sur ses auditeurs tout l’effet que l’on désire : c’est en peu de mots parler avec éloquence. L’Éloquence est le talent de bien
es langues se sont formées avant la grammaire. » Laissons un instant parler Buffon sur ce sujet ; il nous expliquera claireme
t entre elle et cet avantage dont la plupart des hommes sont doués de parler avec une certaine facilité naturelle. « La vérit
éloquence, dit-il, est bien différente de cette facilité naturelle de parler qui n’est qu’une qualité accordée à tous ceux don
aux autres leur enthousiasme et leurs affections ; c’est le corps qui parle au corps ; tous ses mouvements, tous ses signes c
e ses collègues : Vous qui n’avez ici ni place, ni voix, ni droit de parler , allez dire à votre maître que nous sommes ici pa
29 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
es règles qui apprennent à juger des Ouvrages d’esprit et à écrire ou parler soi-même avec goût. Ainsi entendue, la littératur
er à toutes les autres facultés de l’homme, le saisir par les sens et parler tout ensemble à son imagination et à sa sensibili
es ont pour but immédiat, d’après la définition donnée, d’apprendre à parler et à écrire d’une manière intéressante et agréabl
est une sorte d’inspiration fréquente, mais passagère ; c’est, comme parle Bossuet, une illumination soudaine qui brille et
e, si un homme joint un bon cœur à un esprit droit, il se distinguera parla délicatesse de son goût. Il discernera les moindr
us sûrement. Les préceptes ont été puisés dans les œuvres de ceux qui parlaient ou qui écrivaient de manière à plaire aux hommes
dehors ces trois éléments primitifs et leur servent de vêtement. Nous parlerons donc successivement des pensées, des sentiments,
est qu’elles conviennent au sujet et à la situation des personnes qui parlent ou que l’on fait parler. Il serait ridicule de ch
au sujet et à la situation des personnes qui parlent ou que l’on fait parler . Il serait ridicule de chercher des pensées graci
lles et proportionnées aux mœurs et à la langue de ceux pour qui l’on parle . Les langues ne sont presque que des recueils d’i
r qui fera presque tout leur prix, vous ne posséderez jamais l’art de parler ou d’écrire. Tout ce qui concerne les mots est do
s barbarismes. Le barbarisme est un mot étranger à la langue que l’on parle ou à l’usage reçu. Le poète Lamartine est tombé d
à trouver, c’est la ressemblance des mots qu’on appelle synonymes. À parler rigoureusement, il n’y a pas de synonymes. Il est
Un malin lui en apprit ainsi la différence : Or, apprenez comme l’on parle en France.     Votre longue persévérance     À no
loi des équivoques accuse l’ignorance ou la mauvaise foi de celui qui parle . Mais dans la comédie on les accepte comme un sim
re les règles de la syntaxe. C’est à vous, mon esprit, à qui je veux parler . (Boileau.) Il fallait dire : C’est à vous, mon
. (Boileau.) Il fallait dire : C’est à vous, mon esprit, que je veux parler . 95. Le respect de la langue est la première cond
rler. 95. Le respect de la langue est la première condition pour bien parler et bien écrire, et le jeune humaniste qui connaît
it dans Nicomède : Trois sceptres à son trône attachés par mon bras Parleront au lieu d’elle et ne se tairont pas. 100. L’ordr
les qui varient selon la différence du genre ou du sujet. Nous allons parler successivement de ces diverses qualités, et pour
ndum casum, gravior nuntius font deviner la pensée d’Évandre. Il veut parler de la mort, mais il n’ose prononcer le mot fatal.
style consiste à n’employer que les mots propres à la langue que l’on parle , à leur donner le sens fixé par l’usage et à bann
es équivoques, les barbarismes et les solécismes dont nous avons déjà parlé . 114. On peut pécher contre la pureté du style pa
t des locutions définitivement acceptées. 117. C’est la prétention de parler d’une manière neuve, frappante, inattendue, qui p
at des figures, on l’appelle encore le style fleuri. Comme nous avons parlé ailleurs de la finesse des pensées, de la grâce e
, Et que des animaux les sales intestins Soient un temple adorable où parlent les destins ? (Du Ryer.) Un autre poète a expri
ensées, par la grandeur et la vivacité des images, et nous avons déjà parlé de ces qualités. Mais on le distingue aussi par l
e rend le style rebutant comme des mots emphatiques et sonores qui ne parlent ni à l’esprit ni au cœur. L’enflure, dit Longin,
er. De même, on dirait sans figure : Si le ciel et la terre pouvaient parler , ils répondraient. Mais si je dis avec Racine :
ais si je dis avec Racine : Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez , j’emploie une figure, parce que par un mouvemen
181. On voit aisément que les quatre premiers tropes dont nous avons parlé renferment une comparaison et se rapportent tous
l’antiphrase, l’euphémisme, l’hypallage et quelques autres. Nous n’en parlerons point ici parce que ces longues nomenclatures cha
ïens et quelquefois chez les poètes. Athalie, se croyant victorieuse, parle ainsi à Josabeth : Ce Dieu, depuis longtemps vot
rents ou un seul objet placé dans deux situations différentes : Vous parlez en soldat, je dois agir en roi. (Racine.) La vé
yperbole (ὑπὲρ βάλλω) est une exagération qui donne à l’objet dont on parle quelques degrés de plus ou de moins qu’il n’en a
aisemblable, elle produit l’extravagance et l’enflure dont nous avons parlé ailleurs. Les écrivains de l’Afrique et de l’Espa
aquelle on interrompt le discours qu’on adressait à un auditoire pour parler directement aux absents, aux morts, aux choses in
osopopée (πρόσωπον ποιέω) est une figure par laquelle on fait agir ou parler les êtres présents ou absents, animés ou inanimés
un ouvrage scientifique ou un traité de philosophie, on est forcé de parler le langage de la science et d’employer des mots t
la phrase, calculé de manière à faciliter la respiration de celui qui parle , à satisfaire l’esprit et à flatter l’oreille de
244. Tout écrivain digne de ce nom désire peindre les objets dont il parle , et les imiter par la combinaison des sons. Mais
ppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée ; Et, lasse de parler , succombant sous l’effort, Soupire, étend les bra
s et præstantissimus dicendi effector et magister. Nous allons donc parler de ces deux principaux moyens de former le style 
, que lorsqu’il apprend à bien penser et à bien agir autant qu’à bien parler et à bien écrire. 257. L’étude des modèles se réd
rs dont l’écrivain a revêtu sa pensée. La lecture réfléchie dont nous parlions tout à l’heure est une excellente préparation à c
a répétition des mêmes expressions et des mêmes pensées. 273. Nous ne parlerons point ici de l’analyse grammaticale, qui détermin
de l’auteur original et le génie de la langue nouvelle qu’on lui fait parler . 276. La traduction est un excellent moyen d’appr
: une œuvre de l’esprit conforme en tout aux préceptes de l’art. Nous parlerons d’abord de la composition en général, et nous don
yez docile et corrigez tout ce qu’il aura blâmé. Cet Aristarque, dont parlent Horace et Boileau, est nécessaire à tout âge. Les
enres historique, descriptif, épistolaire, didactique, et nous devons parler ici de la narration, de la description, de la let
, la narration purement historique, et la narration poétique. Nous ne parlons pas ici de la narration badine, qui rentre dans l
nimée des objets. Elle ne se borne pas à caractériser l’objet dont on parle , elle en présente le tableau avec des couleurs si
, il la défend de toutes les forces de son génie, et la tribune où il parle devient une arène : il subjugue à la fois ses aud
soulever les Athéniens contre Philippe ? Ce n’est plus un orateur qui parle , c’est un général, c’est un roi, c’est un prophèt
essées à aucune personne déterminée, et c’est au public que l’on veut parler . On ne doit faire entrer dans le genre épistolair
trop apparents. Pour être simple, il faut se borner à écrire comme on parle , et n’avoir d’autre but que d’exprimer clairement
; vous en feriez des pièces d’éloquence. Cette pure nature, dont vous parlez , est précisément ce qui est beau et ce qui plaît
re est une conversation par écrit, il faut écrire à peu près comme on parle . Il est bien entendu cependant que c’est à condit
n parle. Il est bien entendu cependant que c’est à condition que l’on parle bien. Peut-être même est-on obligé d’écrire un pe
escendance. On n’écrit pas à un inconnu comme à un ami intime ; on ne parle pas à un père sur le ton que celui-ci prend à l’é
demandent ce langage simple, naturel et facile, dont nous avons déjà parlé . Elles doivent être écrites sous la dictée du cœu
utilement de jeunes humanistes. 357. Toutes les dissertations où l’on parle principalement à la raison demandent beaucoup d’e
rnure d’esprit, un style qui lui soient propres. 369. Nous avons déjà parlé du parallèle à propos de la description ; mais il
visage, et les montre toujours sous des images frappantes. Nous avons parlé ailleurs de cette faculté. 376. L’inspiration est
es expressions, par l’abondance des images, par certaines manières de parler plus nobles, plus hardies, plus figurées que cell
alliance subsista d’abord entre la poésie et la musique : le poète ne parlait pas, il n’écrivait pas, il chantait et composait
que le premier. « L’homme a d’abord chanté, dit Chateaubriand, et il parla ensuite. » 384. Le premier chant poétique fut sa
ants devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez  ! (Racine fils.) Le vers de dix syllabes a moins
s personnes du pluriel, de l’imparfait et du conditionnel, rendaient, parleraient , où la finale ent se confond avec la pénultième a
ition. Comme la disposition embrasse les rimes et les vers nous en parlerons séparément. I. — De la disposition des rimes.
ntendre ce personnage, nous rendre témoin des événements, vous faites parler et agir votre héros devant nous ; votre œuvre est
pris sous le nom d’ode, qui vient du mot grec ὠδῂ, chant. Nous allons parler d’abord de l’ode en général, et ensuite de ses di
on voulait mettre la liaison intermédiaire, il faudrait dire : « J’ai parlé à mes ennemis dans ma colère : une seule parole l
néanmoins le travail ne s’y fasse pas sentir. Nous croyons inutile de parler ici plus longuement de ce genre frivole qui porte
t intéresser ; convenables, c’est-à-dire que tous les acteurs doivent parler selon leur âge, leur sexe, leur situation ; resse
ne grande entreprise. Ainsi, dans l’épopée, ce n’est plus l’homme qui parle et qui raconte ce qu’il a vu ; c’est un esprit su
ouvrage de discours, de descriptions et de portraits. Lorsqu’il fait parler ses personnages, il doit mettre dans leur bouche
rame le poète disparaît et les personnages viennent eux-mêmes agir et parler sous les yeux du spectateur. 485. La fin du drame
eux ou plusieurs personnages. Ordinairement, un interlocuteur ne doit parler que pour répondre à ce qu’un autre a déjà dit, et
style au rang, au caractère et aux dispositions présentes de ceux qui parlent . 513. Le but moral de la tragédie est de perfecti
n populaire et commune, souvent pleine de bassesse et de noirceur, et parler cependant un langage décent, pathétique et moral.
t celle où se combinent ensemble les deux espèces dont nous venons de parler . Les situations amènent les développements des ca
enre didactique, le genre pastoral et le genre élégiaque. Nous allons parler en peu de mots de chacun d’eux. Chapitre premie
à ce genre. 552. L’héroïde est une épître dans laquelle le poète fait parler des héros, des héroïnes, ou quelque autre personn
fèrent en ce que la première met les personnages en scène et les fait parler et agir ; l’idylle, au contraire, ne contient que
ois espèces d’églogues, l’épique ou narrative, dans laquelle le poète parle lui-même ou rapporte les discours de ses personna
rapporte les discours de ses personnages ; la dramatique, où il fait parler les personnages, comme dans la troisième églogue
poésies n’ont rien de commun avec le petit poème dont nous venons de parler . Du rondeau et du triolet. 585. Le rondeau
s. Ainsi l’homme doit : Vivre dans la vérité, Penser comme il vit, Et parler comme il pense. Voilà la loi du style. Nous somme
e de deux hommes, ces deux mots ne rendront pas le même son. Un homme parle  : la sphère sonore qui l’entoure est large ; les
intelligible, il vous ouvre une fenêtre sur l’infini. Un autre homme parle  : il articule les mêmes syllabes ; la sphère sono
érité. Mais pour la dire, cette vérité, en termes définitifs, pour la parler dans un langage immortel, pour, la signer de son
nquérir. Nous disons d’un homme qu’il possède une langue, quand il la parle enfin comme il veut la parler. C’est qu’en effet
me qu’il possède une langue, quand il la parle enfin comme il veut la parler . C’est qu’en effet la langue, et surtout la langu
les souverains, le plaisir de l’incognito. On le reconnaît dès qu’il parle  : il se trahit dès qu’il apparaît. La rhétorique
, la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un coup le pilier qui parle et qui lui offre des oraisons. Il s’avance dans l
prière, Remplissaient mes instants… Dans notre humble chaumière On me parlait souvent des maux de mon pays, De nos princes capt
m’offre pour tous. Rendez, rendez la France à sa gloire première. Je parlais , et soudain dans des flots de lumière, Au bruit m
emparts asservis, « Dégager les serments qu’il a faits à Clovis. « Il parle par ma voix ; son ordre ici m’amène. « Il ne veut
ant Ier. Après une invocation terminée par l’éloge d’Auguste, Virgile parle des travaux qui doivent préparer la terre à recev
lait. Puis il s’occupe de la défense des troupeaux, et à ce sujet il parle des chiens et de leur nourriture. Ce chant, comme
e habitation commode pour les abeilles et propice à leurs travaux. Il parle du temps où les essaims se multiplient ; il indiq
et la manière de les guérir. Une réflexion lui fournit l’occasion de parler de leur reproduction artificielle, et amène l’his
faits : « Un songe l’offre-t-il les heureux que tu fais ? « Ah ! s’il parle de moi, de ma tendresse extrême, « Crois-le, ce s
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
rpassa lui-même, lorsqu’à la réception du frère de ce grand homme, il parla en ces termes des obligations que lui avait la sc
d’expressions proportionnée aux maîtres du monde, qu’il fait souvent parler  ; capable néanmoins de s’abaisser quand il veut,
r de la tâche imposée jusqu’alors aux académiciens récipiendaires, et parler , dans son discours, d’autre chose que de Louis XI
euples de l’Asie et de l’Europe. C’est Térence qui, chez les Romains, parla le premier avec une pureté toujours élégante : c’
rs de réception à l’académie française. C’est un grand peintre qui va parler de coloris, qui avait fait d’avance tout ce qu’il
ebattues, prises partout et répétées jusqu’à satiété, depuis que l’on parle goût et littérature : ce sont des traits hardis d
néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé . La véritable éloquence suppose l’exercice et la
de l’esprit ; elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler , qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à t
aux autres leur enthousiasme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps : tous les mouvements, tous les signes c
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
peut se présenter sous trois formes différentes. Quelquefois le poète parle lui-même ou rapporte les discours de ses personna
Virgile : alors l’églogue est dramatique. Enfin, quelquefois le poète parle lui-même et fait parler ses acteurs, comme dans l
ue est dramatique. Enfin, quelquefois le poète parle lui-même et fait parler ses acteurs, comme dans la septième bucolique, et
doivent être particularisés : le ruisseau, le rocher, l’arbre dont il parle doivent être vus distinctement ; leur figure doit
s astres. Il faut qu’ils soient instruits de leur religion, et qu’ils parlent quelquefois de la divinité. D’ailleurs, outre que
ptions dans la poésie pastorale ? Outre la grâce dont nous venons de parler , on trouve dans les descriptions pastorales des a
faut que ce soit toujours avec une sorte de timidité ; ils doivent en parler avec un étonnement, un embarras qui fasse sentir
iburna cupressi. 159. Quel est le ton de la pastorale quand le poète parle lui-même ? Lorsque le poète raconte lui-même, il
-même, il peut prendre un ton plus élevé que celui sur lequel il fait parler ses bergers : il peut employer un style plus élég
vent à quel propos ils commencent, ils continuent on ils finissent de parler . L’esprit, en effet, ne peut être intéressé par c
la scène est encore au village ; mais la femme sensible et tendre qui parle aux fleurs, aux ruisseaux, aux moutons, n’est pas
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
, pour y dormir dans la poussière, avec les grands de la terre, comme parle Job, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi
ianisme. Ainsi chantait l’ancien des hommes vaut-il mieux que : ainsi parlait le vieillard, — même dans ce qu’on nomme prose po
ns que je le prononce. Par exemple, devinez ceci ; c’est Henri IV qui parle  : Je veux enfin qu’au jour marqué pour le repos,
elles expriment convienne également, non-seulement à la chose dont on parle , mais encore à ce qu’on en dit. » On a appelé pr
lus ou moins éloquent ou logique d’un texte ; nous n’avons point à en parler . Il n’est pas toujours nécessaire de développer l
mutuellement, il s’est porté à la dernière extrémité, etc. ; quand on parle , comme certains pamphlétaires, de l’économie dome
vers de Nicomède : Trois sceptres à son trône attachés par mon bras Parleront au lieu d’elle, et ne se tairont pas. Il compar
omède, pourra faire taire la nature dans son cœur, mais mes conquêtes parleront , elles parleront toujours, sans cesse ; quelque c
re taire la nature dans son cœur, mais mes conquêtes parleront, elles parleront toujours, sans cesse ; quelque chose qui arrive,
musicien : « Ce sont des chronomètres, » me répondit-il. Delille veut parler tout bonnement des cure-dents et des cure-oreille
soit, voyons d’autres états, etc. L’ellipse explique cette façon de parler , en voici la construction pleine : et afin que vo
traction affecte le relatif ; l’antiptose, l’antécédent. Dès que j’ai parlé d’hellénisme, ou construction imitée du grec, ou
33 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
s, pour exprimer ces objets, soit spirituels, soit corporels. Si l’on parle d’un seul objet, le nom est au nombre singulier.
i l’on parle d’un seul objet, le nom est au nombre singulier. Si l’on parle de plusieurs, le nom est au nombre pluriel. Si ce
plus ou moins d’étendue. Si on le fait, en comparant l’objet dont on parle , à un autre, l’adjectif est au comparatif ; et il
raître avec éclat) ; gré (bonne, franche volonté), gloire (si l’on ne parle pas d’ouvrages de peinture, de sculpture, etc.) ;
ubstantif pain, en lui donnant une signification générale, puisque je parle ici de toute l’espèce de pain. Si je dis : le pai
ntif pain, en lui donnant une signification restreinte, puisque je ne parle ici que d’un pain particulier. M’objectera-t-on q
ubstantifs. Il y a trois personnes, dont la première est celle qui parle  ; la seconde celle à qui l’on parle ; la troisièm
s, dont la première est celle qui parle ; la seconde celle à qui l’on parle  ; la troisième celle dont on parle. Les pronoms q
arle ; la seconde celle à qui l’on parle ; la troisième celle dont on parle . Les pronoms qui suppléent au nom de ces personne
ctif. Mais si je dis, le méchant médit de tout le monde ; le maître a parlé aux disciples ; quoique j’exprime, par ces deux v
dire, tout le monde est médit par le méchant ; les disciples ont été parlés par le maître. Donc ces verbes médire, parler, ex
; les disciples ont été parlés par le maître. Donc ces verbes médire, parler , expriment des actions, dont l’impression ne peut
principe, d’après lequel Wailly prétend que les verbes nuire, médire, parler , danser, jouer, partir, venir, sont des verbes ac
e sujet, dit-il en deux endroits, est la personne ou la chose dont on parle . Quel sera donc le sujet de ces deux phrases ? Di
ux phrases ? Dieu éprouve les justes : = l’aimant attire le fer. On y parle des justes comme de Dieu, et du fer comme de l’ai
rapports forment les temps, les nombres, et les personnes. J’ai déjà parlé des personnes : les nombres dans les verbes sont
présent absolu désigne une chose qui est, ou se fait au temps où l’on parle  ; = je vois notre ami qui arrive de la campagne ;
ière personne, on change l’e muet en e fermé. Ainsi au lieu de dire : parle -je mal-à-propos ? puisse-je réussir ! dusse-je fa
os ? puisse-je réussir ! dusse-je faire cela ; on dit et l’on écrit : parlé -je mal-à-propos ? puissé-je réussir ! dussé-je fa
ils marquent que quelqu’un est ou était encore dans l’endroit dont on parle . Mais s’ils marquent qu’on n’est plus dans cet en
fait au participe béni, bénie. Mais il fait bénit, bénite, lorsqu’on parle de certaines choses, sur lesquelles la bénédictio
dicatif, fleurissais. Mais dans le sens figuré, c’est-à-dire, si l’on parle des arts et des sciences, il fait florissant, flo
des verbes neutres : = il a dormi ; ils avaient soupé ; nous aurions parlé  ; vous avez couru, etc. Le verbe être sert, comme
je suis demeuré. Expirer, suivant l’Académie, prend être, lorsqu’on parle d’une chose qui est finie, et qui avait une durée
t conclut que, ce héros expiré, n’est pas plus français, que ce héros parlé , pour ayant parlé. Passer, suivi d’un nom substa
héros expiré, n’est pas plus français, que ce héros parlé, pour ayant parlé . Passer, suivi d’un nom substantif, prend avoir 
34 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
appliquèrent à l’éloquence ces beaux principes, et voici comment ils parlèrent aux Athéniens : — Vous avez regardé jusqu’ici l’é
, de la condition des personnes intéressées à la cause. Qu’est-ce que parler , sinon développer ? Et qu’est-ce que développer,
rra successivement les tirer pour les besoins de sa cause. Quand vous parlez , où cherchez-vous vos preuves, Athéniens ? Dans l
fait dire à Philoctète que c’est une honte de se taire et de laisser parler les barbares, il se flatta avec raison d’avoir ré
la connaissance des dispositions de son auditoire, la manière dont on parle . Distinction que les critiques ont résumée après
s contredit Cicéron. Qu’un orateur, vieilli au métier, ait consacré à parler de son art les loisirs que lui laissaient la trib
t la conversation d’un honnête homme qui, enthousiaste de son art, en parle avec une chaleur qui se communique. On voit, en l
ecs, tous hommes pratiques, la plupart ayant peu écrit, mais beaucoup parlé , beaucoup étudié et surtout beaucoup agi. (Ce qu’
as une profession, mais un délassement, une honnête distraction.) Ils parlent des agitations du forum, des événements qui occup
mais est-il bien nécessaire de les connaître pour savoir qu’avant de parler il faut avoir des idées, puis les mettre en ordre
qui n’a jamais ouvert un livre de réthorique, il vous dira que, pour parler , il faut savoir ce qu’on veut dire et comment on
e. Qui connaît mieux que lui ses intérêts ? Qui est plus capable d’en parler avec chaleur ! Donc ayez de fréquents entretiens
Que votre orateur ne soit pas seulement un homme disert et capable de parler agréablement sur tous les sujets ; qu’au talent d
s preuves dans la péroraison ; qu’il s’oublie surtout pour ne laisser parler que sa cause : chaque développement, dans une œuv
ration, qui a esté tenue en votre conseil, que parce aussi que j’ay à parler devant un roy soldat, et non devant un roy qui n’
le moindre gentil homme : doncques ne doy-je craindre, puisque j’ay à parler devant un roy roldat. » Je doute que l’art des
narration n’est, comme l’exorde, qu’un affluent du discours, ou, pour parler sans figure, un élément de la persuasion. Les déb
resse à l’intelligence du lecteur ; le panégyriste, qui veut prouver, parle à son imagination. L’un nous fait penser, l’autre
démontre pas, il peint, il personnifie ses idées, il les fait agir et parler . Avez-vous jamais assisté à une grande fête de l’
troublé comme vous : les passions qu’il excite, il les ressent. Elles parlent par ses yeux, par son geste, autant que par ses l
s ; la loi une mère qui rappelle au devoir ses fils égarés. Elle fait parler la honte, le remords, la nécessité, l’occasion, l
ssionnable, les préceptes sur le style ne vous apprendront pas plus à parler éloquemment que l’étude de la logique ne vous app
ouant sa crinière, qui faisait dire à chacun : Silence ! le maître va parler . L’action est l’éloquence du corps. Tous les mouv
s où il n’y aura plus ni province ni Paris. Cicéron nous dit qu’on ne parlait le pur latin qu’à Rome, et dans certains quartier
à l’entendre on jugeait que son père et ses ancêtres n’avaient pas dû parler autrement. Je suppose qu’on trouverait encore à P
us les tons des scènes qu’elle expose et des personnages qu’elle fait parler ou agir : arrivée à la discussion des preuves, el
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
he d’être choqués et de choquer les autres par de certaines façons de parler trop sèches et trop dures, qui échappent souvent
place des objets agréables ou du moins qui les occupent. On peut leur parler de choses qui les regardent, mais ce n’est qu’aut
es autres disent, et que l’on n’écoute guère quand on a bien envie de parler . Néanmoins il est nécessaire d’écouter ceux qui p
qu’on les loue que par complaisance. Pour plaire aux autres, il faut parler de ce qu’ils aiment et de ce qui les touche, évit
e décider, sans les obliger de répondre, quand ils n’ont pas envie de parler . Après avoir satisfait de cette sorte aux devoirs
ent, sans marquer de présomption ni d’opiniâtreté. Evitons surtout de parler souvent de nous-mêmes, et de nous donner pour exe
araître du mépris de ce qu’ils ont dit1. On déplaît sûrement quand on parle trop longtemps et trop souvent d’une même chose,
36 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ernière lettre est merveilleuse. Avis. Recourez à l’énumération pour parler de la lettre de la fille ; une quinzaine de ligne
toute la lettre. N° 5. — A M. de G**** C’est une belle mère qui parle à son gendre. Elle lui annonce qu’il vient d’obte
in. Dans le dernier paragraphe, appelez la religion à votre secours ; parlez des vertus et du bonheur de Sophie. L’auteur a né
œur religieuse. En partant pour l’armée, vous avez pris la liberté de parler de votre sœur à une personne de Cour. Cette sœur
er par la délicatesse du sentiment. Vous remercierez d’abord, et vous parlerez de votre plaisir à lire ce qu’on vous a envoyé. C
e que j’y ai contribué, cela me fera beaucoup d’honneur. — Je ne vous parle que de moi, et non de vous ; — autrement, je vous
— Je ne vous parle que de moi, et non de vous ; — autrement, je vous parlerais de la protection de cette dame. — … C’est un gran
l. N° 25. — A Mme de Grignan C’est encore madame de Sévigné qui parle . Je vous écris tous les jours ; c’est une joie po
s mots : C’est un fort honnête homme. Style aisé et vif. Je veux vous parler de M. l’évêque de Marseille, et vous conjurer, pa
ort au-dessus du style épistolaire, mais qui convient à un évêque qui parle du péché, de la justice de Dieu, de la pénitence
modeste ? — Ne voyez-vous pas de l’affectation dans cette manière de parler de l’embarras à écrire un éloge ? Cela prouve-t-i
z pas de vous égarer : il n’y a que des éloges à donner à ce style. —  Parlez un peu du compliment qui commence la lettre, — de
sque tout d’un coup M. de Grignan, en robe de chambre d’omelette, m’a parlé si sérieusement de la témérité de mon entreprise,
insi. C’est un homme universel… aime mieux mentir que de se taire… On parle à table d’un grand d’une cour du nord ; il prend
 Il reprenait le fil de sa narration… quand un convié lui dit. « Vous parlez à Séthon. » — … Avis. Caractère. Il est inutile
soir seulement il vivait et riait s’il était content — ….. Mais il ne parlait que par monosyllabes. — Voilà mon voisin. — Il ne
modèle, tome 1er, page 226. N° 55. — Le Cheval. C’est Dieu qui parle à Job. Est-ce toi qui as donné la force au cheval
l protège, il méprise. Vous le saluez, il ne vous voit pas ; vous lui parlez , il ne vous écoute pas ; vous parlez à un autre,
, il ne vous voit pas ; vous lui parlez, il ne vous écoute pas ; vous parlez à un autre, il vous interrompt. 11 lorgne, il per
peu connu ; il se glorifie de l’amitié d’un grand à qui il n’a jamais parlé , ou qui ne lui a jamais répondu. Il a du bel espr
. Vous nous opposez Mucius Scévola — … mais combien de chrétiens Vous parlez de Régulus — … mais, sans parler des hommes, nos
a — … mais combien de chrétiens Vous parlez de Régulus — … mais, sans parler des hommes, nos femmes, nos enfants… Vous nous di
objection du païen, de placer la réplique du chrétien que vous ferez parler , DÉCOMPOSITION. Le modèle, tome 1er, page 230.
’un air froid sans jamais avoir rien de lent, plus hardi à faire qu’à parler , résolu et déterminé au dedans, lors même qu’il p
à Dieu. On suppose qu’un dialogue s’établit entre eux. Le connétable parle le premier, il tutoie Bayard. Il lui dit que c’es
rbe et perce d’un grand coup ? Oui, c’est lui-même. Avançons pour lui parler . Ah ! mon pauvre Bayard, c’est avec douleur que j
t courtes et vives. Le spectre ne racontera pas le crime de suite, il parlera de parricide ; Hamlet n’interrompra que par excla
u’il révéla dans son ouvrage. Il dévoila les grimaces du roi quand il parlait seul, ses faiblesses pour son tailleur et son bar
trent en l’autre vie. Louis XI reproche à de Commines de ne pas avoir parlé en bon domestique et d’avoir été indiscret, lui d
faiblesses et les crimes des rois ne sauraient être cachés. Louis XI parlera le premier, et la dernière réponse du dialogue se
r, et la dernière réponse du dialogue sera faite par de Commines. Ils parleront chacun neuf fois. Nº67. - Paracelse et Molière
ai à toute la ville à cause d’eux. ABRAHAM. Puisque j’ai commencé, je parlerai encore à mon Seigneur, quoique je ne sois que cen
truirai point la ville. ABRAHAM. Seigneur, pardonnez, si j’ose encore parler . Peut-être qu’il n’y en aura que trente. LE SEIGN
trente, je ne la détruirai point. ABRAHAM. Puisque j’ai commencé, je parlerai encore à mon Seigneur, S’il ne s’en trouvait que
veur de ces vingt, je ne la détruirai point. ABRAHAM. Seigneur, je ne parlerai plus que cette fois : peut-être ne s’en trouvera-
le voler ! HARPAGON. Hé ? LAFLÈCHE. Quoi ! HARPAGON. Qu’est-ce que tu parles de voler ? LAFLÈCHE. Je dis que vous regardiez bi
a peste soit de l’avarice et des avaricieux. HARPAGON. De qui veux-tu parler  ? LAFLÈCHE. Des avaricieux. HARPAGON. Et qui sont
peine de ce qu’il faut. LAFLÈCHE. Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ? HARPAGON. Je crois ce que je crois ; ma
ON. Je crois ce que je crois ; mais je veux que tu me dises de qui tu parles quand tu dis cela. LAFLÈCHE. Je parle… Je parle à
veux que tu me dises de qui tu parles quand tu dis cela. LAFLÈCHE. Je parle … Je parle à mon bonnet. HARPAGON. Et moi, je pour
u me dises de qui tu parles quand tu dis cela. LAFLÈCHE. Je parle… Je parle à mon bonnet. HARPAGON. Et moi, je pourrais bien
. Je parle… Je parle à mon bonnet. HARPAGON. Et moi, je pourrais bien parler à ta barette. LAFLÈCHE. M’empêcherez-vous de maud
-toi. LAFLÈCHE. Je ne nomme personne. HARPAGON. Je te rosserai, si tu parles . LAFLÈCHE. Qui se sent morveux, qu’il se mouche,
ces termes : Les académiciens penseront beaucoup, écriront peu, et ne parleront que le moins qu’il sera possible. On l’appelait l
nt pendant son voyage, parurent à ses côtés devant le trône du roi et parlèrent en sa faveur avec une telle énergie, que le roi l
… Un gros chien, nommé Stentor, l’observait en silence — … L’écolier parle au chien et lui confie qu’il est bien ennuyé — …
sera le discours de Stentor, qui, après avoir exposé ses occupations, parlera à l’enfant des douceurs de la scicnce, du bonheur
e pré la largeur de ma langue Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet ! Un l
l n’y a que deux saisons à Marseille, l’hiver et l’été — … Ensuite il parle de la ville, dont les rues sont pavées si richeme
le vent qui souffle ? Voici l’hiver — … Enfants riches, je veux vous parler des enfants pauvres — … Vous, si heureux… Vous ne
isitez la maison, assistez à la messe des religieux, causez avec eux, parlez de leur honnêteté, de leur contentement, de la do
avait cinquante-trois ans. —  Notes. (1) A tous ces numéros le saint parlera . (2) Ne touchez pas à ce commencement d’alinéa. —
cédents — … Elle était remplie de joie — … Frappée de verges, lacérée parles bêtes furieuses, assise dans une chaise rougie, e
pâle, barbe épaisse, cheveux chargés de gravier, etc., etc. (Le génie parle et reproche aux Portugais de ne point respecter d
re et dit qu’il est venu pour exaucer leurs vœux ; il leur ordonne de parler — … Hamet souhaite un ruisseau intarissable et in
ndez-vous pour le lendemain, en l’engageant à revoir son homme, à lui parler avec douceur, mais sans lui dire un mot de justic
il. N° 192. — Vision de Jeanne-d’Arc Note. C’est l’héroïne qui parle . J’étais tranquille à Vaucouleurs, près des auteu
’alors s’avance et dit au président de l’assemblée : « Si tu es Dieu, parle  ; si tu es de l’autre monde, laisse-nous en paix.
cesse de s’appesantir sur moi-même. Ma fille, reprend Œdipe, pourquoi parler ainsi ? Âme sublime d’Antigone, que t’importe ou
hommes et l’amour des dieux ! Va, ma fille, je t’ai devinée, tu n’as parlé de toi qu’à cause de mes malheureux fils. Hélas !
de la vallée rend un gémissement pareil à celui dont Œdipe venait de parler  ; tout-à-coup, retentit au loin comme le roulemen
t. Voyant le prince affligé, il le console, et le supplie de ne point parler au roi en sa faveur, puisque la volonté du monarq
’au sublime, quand vous exposerez les motifs surnaturels, et que vous parlerez de la force et de la grandeur du Dieu de la victo
e lointain. Elle l’exhorte à rester auprès d’elle. : D’abord elle lui parle de son père ; quand il mourut, elle était jeune e
esclaves. Pourquoi ne répond-il pas ? N’est-ce point sa mère qui lui parle  ? Sa mère, qui, pour la première fois de sa vie,
her dans les places fortes, que je vous ai enrichis ? Que vos tribuns parlent  ? N° 241, — Un Vieillard au Peuple de Syracuse
lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple, envah
Dieu : Et tu n’y peux rester sans renier son père, Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes br
lus Je m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du reste des hommes, je vous regarde comme s
lon dit-il de son auditoire que c’est une assemblée sainte, puisqu’il parle à une assemblée de pécheurs ? Attachez-vous, dans
suivre un autre, ou plutôt, le même chemin, c’est-à-dire, qu’ayant à parler pour un homme mûr, il fera parler la raison. Son
me chemin, c’est-à-dire, qu’ayant à parler pour un homme mûr, il fera parler la raison. Son adversaire a présenté des fleurs,
stique dont la mousse a couvert le portique modeste ; mais où le ciel parle encore à des cœurs pieux ! Bois consacrés, salut 
, Platon, tu dis vrai. C’est un Dieu qui vit en elle, un Dieu qui lui parle . Eh ! Sans lui, d’où viendrait ce dégoût des faux
nt presque plus marcher ; elle implore une aumône et prie, et sa voix parle de mort et de l’autre vie. Là, tout le jour, tou
e petit s’enhardit, il contemple le ciel, il va prendre son vol. 50. Parlez de la modeste demeure du curé, située près du cim
d’une panique générale. 102. Paroles de Charles. 103. Faites encore parler Charles. 104. Accumulation : artillerie, munitio
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
a phrase, mais sans y jeter le désordre ; celles dont il nous reste à parler portent de plus graves atteintes à la constructio
aque page des écrivains latins119. Pathétique, c’est à l’âme qu’elle parle  ; elle se conforme non plus à l’ordre des faits n
uction figurée à laquelle appartiennent les formes dont il me reste à parler . L’hyperbate ou inversion. Cette figure distrait
se rencontre en français dans certaines locutions familières : Si tu parles , tu es mort ; et dans un ton plus élevé, quand po
, qu’on ne la confonde avec le trope appelé syllepse, dont nous avons parlé . Mais comme le mot synthèse est employé aussi dan
comme le mot synthèse est employé aussi dans une autre signification parla rhétorique, l’inconvénient est égal des deux part
. Si vous voulez distinguer les deux syllepses, appelez celle dont je parle ici syllepse grammaticale, et l’autre syllepse or
rs d’être persuadés que je leur épargne encore bien des détails. Sans parler , en effet, de toutes les figures dont j’ai, dans
on lui, un exemple d’incidence dans la Fontaine ; c’est le renard qui parle  : Pourquoi dire Jupin m’a-t-il donc appelé Au me
renard ? Je jure les puissances De l’Olympe et du Styx, il en sera parlé . Mais alors, autant proposer une nouvelle figure
tre au second, rend la construction pénible. 120. Je n’entends donc parler ici ni de ce que les anciens appelaient anastroph
dernière édition de son Dictionnaire. « On dit (c’est l’Académie qui parle ) : Il n’avait point de souliers dans ses pieds, a
38 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
erver ici : 1° C’est de peindre les personnages, de les faire agir et parler suivant les lois de la nature et les caprices du
l faut donc examiner où l’on place le théâtre de son action, et faire parler les personnages en conséquence :   Des siècles,
aut observer les mœurs d’âge : ceci coule de source. Ne faites point parler vos acteurs au hasard, Un vieillard en jeune homm
éez pas des montagnes dans une plaine, et pour avoir le plaisir de me parler d’un bosquet paré de mille fleurs, ne me transpor
ien ? La Rhétorique est la science de bien dire, c’est-à-dire de bien parler et de bien écrire de choses morales. Donc, tout é
n parler et de bien écrire de choses morales. Donc, tout écrivain qui parlera bien de choses immorales, sera plus médiocre aute
era bien de choses immorales, sera plus médiocre auteur que celui qui parlera mal de choses morales, non-seulement aux yeux de
nd et dramatique, réunissant les trois conditions dont nous venons de parler  ; mais il est très rare de bien choisir les pensé
recourir, en cherchant ses preuves, aux lieux communs dont j’ai déjà parlé (pages 21 et 22) en y ajoutant l’intention, la ci
plus justes causes. 2. Modestie. Il faut s’oublier soi-même, ne point parler de sa personne, et ne s’occuper que de son sujet 
e particulier, un prédicateur comme un avocat ; 2° l’auditeur : on ne parlera point à des académiciens comme à des hommes peu i
de ceux que l’on défend ; 4° le temps ; si l’on n’a qu’une heure pour parler , il ne faut pas étendre son discours de manière à
39 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
nement d’une science qu’il possédait au degré le plus élevé, celle de parler au cœur, d’employer l’art de la parole à toucher
les mains de tous ceux qui désiraient former leur goût dans l’art de parler et d’écrire. Il tomba, continue l’éditeur, sous l
N’ayant pas de bien à dire de cette traduction, je m’abstiendrai d’en parler  ; j’observerai seulement que si elle eut quelque
ait y répandre toute la douceur, toute l’aménité de son caractère. Il parlait avec onction, et ses paroles ne jetaient point la
peint son âme tout entière ; mais le discours où, sans le savoir, il parle le mieux de lui-même, c’est celui qui a pour suje
avec la même faveur ; ils se répandirent promptement partout où l’on parle la langue anglaise, et ils furent traduits dans p
ile à la jeunesse, une introduction à l’étude approfondie de l’art de parler et d’écrire. Elles renferment une analyse soignée
iver leur goût, former leur style, ou se livrer à l’étude de l’art de parler et d’écrire, trouveront dans son livre plus de pr
le. Cependant je n’ignore pas que, lorsqu’il est question de l’art de parler et d’écrire, des préjugés sont prêts à s’élever d
ets sur lesquels les circonstances de la vie présentent l’occasion de parler ou d’écrire. Aussi, parmi les anciens, était-ce u
tres ne veulent que perfectionner leur goût dans l’art d’écrire et de parler , et acquérir des connaissances qui les rendent ca
sent. Celui qui veut communiquer ses pensées au public doit écrire et parler d’une manière à la fois claire et agréable, avec
vec justesse, que nous apprenons à la fois à bien raisonner et à bien parler  ; c’est en traduisant nos pensées au moyen des si
élégance seule de la diction, et lorsqu’ils ont besoin d’écrire ou de parler en public, ils ne suivent de principes que ceux q
vont s’élever des préjugés de la même nature que ceux dont nous avons parlé au sujet de la rhétorique. Si l’on a cru quelquef
avantages. Appliquer les principes du bon sens à l’art d’écrire et de parler  ; examiner ce qui est beau et d’où nait la beauté
e sommes point faits pour ramper toujours au milieu des objets qui ne parlent qu’à nos sens extérieurs ; nous ne pouvons pas no
proprement dite, ou quelles sont les différentes parties de l’art de parler  ; enfin, nous terminerons par un examen critique
productions littéraires. Il est peu de sujets sur lesquels les hommes parlent d’une manière plus vague que sur le goût ; il en
s meilleurs maîtres. C’est ainsi qu’à l’égard des beautés de l’art de parler et d’écrire, l’étude attentive des vrais modèles
passer lorsqu’il ne s’agit que de sujets peu importants, ou qu’on ne parle que des légères nuances que l’on rencontre dans l
e devons nous occuper que du plaisir produit par l’art d’écrire et de parler , qui est le sujet principal de ces Lectures. Mon
lus frappant. Car chaque objet a différents points de vue (si je puis parler ainsi), sous lesquels il peut nous être offert su
es plus beaux attributs de l’éloquence et de la poésie, il fallait en parler avec quelque étendue. Un assez grand nombre des a
eauté bien simple, et c’est, par cela même, celui dont il convient de parler le premier. Ici l’on ne peut indiquer comme fonde
ie de l’homme est plus compliquée qu’aucune de celles dont nous avons parlé jusqu’à présent ; on y trouve réunies la beauté d
ée et d’un travail exquis, j’éprouve l’impression de beauté dont j’ai parlé d’abord, et j’admire des couleurs brillantes, un
lques observations sur la beauté considérée dans l’art d’écrire ou de parler  ; et, sous ce rapport, c’est encore une expressio
ée d’un objet au moyen de signes arbitraires et de convention, qui ne parlent qu’à ceux qui les connaissent ; ces signes sont l
e de Virgile, soit l’imitation d’une tempête ? En effet, si l’on nous parle de l’imitation d’une bataille, nous pensons tout
s les sciences, et qui ont répandu de l’agrément sur la vie ; nous en parlons comme si elles étaient la gloire du génie de l’ho
anciens ont considéré l’action comme le talent principal de celui qui parle en public. Cette partie de la déclamation était,
ur le théâtre que dans la conversation ordinaire. Cependant celui qui parle en public doit se conformer avec soin aux habitud
abitudes généralement reçues ; et les jeux scéniques dont je viens de parler ne sauraient être goûtés d’une nation dont l’acce
ec une énergie suffisante pour ceux qui ne sont point accoutumés à un parler plus véhément ; mais il est incontestable que des
ant la vivacité ou la sensibilité des peuples. Le Français, lorsqu’il parle , varie plus que l’Anglais ses accents et son gest
gine et la prononciation des langues, nous allons, en troisième lieu, parler du style considéré aussi dans son état primitif,
raisonnements. Le style des langues qui ne sont point formées, et que parlent des peuples encore dans l’enfance, est tout à fai
laissa moins d’influence à l’imagination. Cette manière expressive de parler , en modifiant les tons et en multipliant les gest
; c’est ce fruit qui agit sur sa pensée, c’est lui qui le détermine à parler , et c’est aussi lui qu’il doit nommer d’abord. Ce
re bien différent, nous donnons le nom d’inversion à cette manière de parler , et nous la regardons comme forcée et peu naturel
ssi le russe, le slavon, le gaélique20, et la plupart des langues que parlent les peuples de l’Amérique. L’arrangement le plus
premier le nom de l’objet dont est frappée l’imagination de celui qui parle . Je ne prétends cependant pas que cette règle soi
ation dans l’exercice du pouvoir suprême. » Ici c’est la personne qui parle qui se présente la premiere : « Il m’est impossib
uivant le rang que les idées occupent dans l’imagination de celui qui parle  ; nous autres, nous les disposons dans l’ordre d’
ie, où nous sommes censés nous élever au-dessus du style ordinaire et parler le langage de l’imagination et des passions, notr
ces caractères écrits s’élèvent à soixante mille. Bien écrire et bien parler sont à peine le fruit d’une étude de toute la vie
titude qu’au Japon, à Tonquin et dans la presqu’île de Corée, où l’on parle des langages différents, et en même temps étrange
ects d’objets, sans l’intermédiaire des sons ou des mots ; ces signes parlaient aux yeux, soit par leur ressemblance, comme les p
inissons par comparer en peu de mots le langage écrit avec le langage parlé , ou, en d’autres termes, les mots qui frappent no
rlée l’emporte de beaucoup sur un langage écrit. La voix de celui qui parle fait sur l’esprit une impression bien plus profon
exactitude, le génie de la langue anglaise, à la honte de ceux qui la parlent , n’a point été, à beaucoup près, étudié avec auta
t cette méthode dans les premiers essais qu’ils font pour apprendre à parler . Lorsque le langage eut reçu ce premier degré d’a
rticle consiste à indiquer et à isoler de la masse l’individu dont on parle . En anglais, comme en français, nous avons deux a
qui n’ont pas de sexe, ou dont le sexe est inconnu au moment où l’on parle . La langue anglaise est peut-être la seule langue
r le style ordinaire pour employer le style figuré. Ainsi, lorsque je parle de la vertu dans le cours de la conversation, ou
tage dont, non seulement les poètes, mais encore ceux qui écrivent ou parlent bien en prose, se trouvent heureux de pouvoir pro
dans celui de la déclamation ; au lieu qu’en anglais, si nous voulons parler avec toute l’exactitude philosophique, nous ne do
e, par un changement analogue dans la conjugaison des verbes, dont je parlerai dans la Lecture prochaine, nous nous sommes privé
langue ; en effet, comme ils se rapportent toujours à la personne qui parle ou à celle à qui l’on parle, et dont le sexe est
se rapportent toujours à la personne qui parle ou à celle à qui l’on parle , et dont le sexe est connu, puisqu’on a cette per
éminin. Mais attendu que la troisième personne, qui est celle dont on parle , peut être absente ou inconnue, il a fallu que le
l que l’on puisse imaginer, et tient la place de tout ce dont on peut parler dans l’univers. Cependant les pronoms ont encore
cult ; en français : « Écrire très bien est une chose fort difficile, parler éloquemment est bien plus difficile encore. » Mai
vais] ; 2º une action ne vient que d’être achevée à l’instant où l’on parle  ; c’est le parfait, qui, en anglais, comme en fra
ssem, I would have love [j’eusse aimé]. Premièrement, la personne qui parle  ; secondement, l’attribut ou l’action de cette pe
e déterminer. Ils ne sont, presque tous, que des manières abrégées de parler , qui expriment, par un seul mot, ce qu’au moyen d
d’entrer, à ce sujet, dans un examen plus attentif. La langue qui se parle aujourd’hui dans toute la GrandeBretagne n’est pa
’on assure, était probablement une des plus anciennes du monde, et se parlait dans toute la partie occidentale de l’Europe. Ce
ien étrangers au celtique, fut la base de la langue anglaise que nous parlons aujourd’hui ; ce dialecte, mêlé d’un peu de danoi
s aujourd’hui ; ce dialecte, mêlé d’un peu de danois, continua d’être parlé dans toutes les parties méridionales de l’île jus
éprouva alors des changements considérables ; et l’anglais, que l’on parla dans la suite et jusqu’à notre siècle, ne fut qu’
, les Romains ayant été longtemps maîtres de toutes les Gaules, on ne parla dans ce pays, jusqu’à l’invasion des Francs et de
t alors un composé de ce latin corrompu et du dialecte teutonique que parlaient les vainqueurs. Ainsi le français eut toujours be
rend sa couleur dominante dans le caractère national du peuple qui la parle . Cependant on ne doit pas s’attendre à y trouver
spectif. Le génie de notre langue et le caractère de la nation qui la parle , doivent faire présumer qu’elle est à la fois for
cette extrême facilité de notre langue, sont cause que souvent on la parle et on l’écrit avec plus de négligence. L’étude de
uxquelles doivent se conformer strictement ceux qui veulent écrire et parler avec pureté ; car la syntaxe n’est effectivement
mentales dont il est impossible de s’écarter lorsqu’on veut écrire ou parler correctement. Quels que puissent être les avantag
. Ce n’est qu’en atteignant ce double but que l’on retire de l’art de parler et d’écrire tous les avantages qu’il est possible
ns l’usage des mots et des constructions propres à la langue que l’on parle , et s’oppose à l’emploi d’expressions ou de tourn
s yeux, qui ne peuvent l’apercevoir distinctement. Lorsqu’un poète me parle du courage que son héros déploie dans un jour de
ce qu’un seul mot ou une seule phrase exprimeraient bien mieux. S’il parle d’une personne ou d’un auteur, rarement il l’indi
ait un grand obstacle. « Sagesse, prudence. » La sagesse fait agir et parler à propos ; la prudence empêche de parler et d’agi
e. » La sagesse fait agir et parler à propos ; la prudence empêche de parler et d’agir mal à propos. Le sage emploie les moyen
ui écoutent ; l’autre est détourné, il est entendu de la personne qui parle , et on ne dirait pas qu’elle veuille le faire ent
prochements, mais elle n’est pas absolument la même. On écrit ou l’on parle avec d’autant plus de précision et de force, que
, que deux choses sont rigoureusement nécessaires pour écrire ou pour parler avec précision : la première, que les idées de l’
t trop de membres, elles pèchent contre quelqu’une des règles dont je parlerai bientôt, et sans lesquelles il n’existe pas de ph
céron, précisément à propos des deux genres de style dont je viens de parler , non semper utendum est perpetuitate, et quasi c
s tel ou tel endroit d’une période ; mais comme en écrivant un auteur parle plus à l’œil qu’à l’oreille, il doit y apporter p
rnure, et éviter de rappeler de cette manière les personnes dont on a parlé précédemment, et dont il n’est plus question. Tou
é, ou de Chrémès ou de Déméas. Si l’on se servait de cette manière de parler  : se vidisse hominem librum scribentem, quoique l
constructions forcées sont souvent obscures. L’anglais, tel qu’on le parle et l’écrit aujourd’hui, n’autorise pas de telles
de cette phrase de lord Shaftsbury, dans ses Conseils à un auteur. Il parle des poètes modernes comparés aux poètes anciens :
re défectueuse : « Dans leur prospérité, mes amis n’entendront jamais parler de moi ; dans leur adversité, toujours. » Ici jam
ils placés de manière à frapper davantage le lecteur. Mais je ne veux parler que de ces mots peu utiles qui servent d’accessoi
r convient le moins. Lorsque le sens le permet, il faut, si l’on peut parler ainsi, les lâcher promptement, parce que les mots
extris et sinistris . Leur déclamation, et en général leur manière de parler en public, avait quelque chose de musical inconnu
is du peuple. C’est un fait incontestable que, lorsque Caïus Gracchus parlait aux Romains assemblés, il avait un musicien derri
et que ceux qui ont la prétention d’écrire avec grâce, et surtout de parler en public avec succès, doivent en faire l’objet d
ec aisance, et comme un intervalle gracieux y sépare chaque pause. Il parle ironiquement de l’homme. « Mais, Dieu soit loué,
pris isolément, ou de la modulation en général ; il me reste encore à parler d’un genre de beauté bien supérieur, je veux dire
us parfait en ce genre ; cela peint à l’oreille, s’il est possible de parler ainsi. Mais il eût été risible que Cicéron employ
ouleur de l’imagination, de l’affection ou de la passion de celui qui parle  ? Peut-être eût-on mieux fait de les diviser en f
langage figuré. Je pense qu’il est possible de bien écrire et de bien parler , sans connaître le nom d’aucune des figures du di
l’usage des figures, et de même que, dans Molière, M. Jourdain avait parlé en prose pendant quarante ans sans savoir ce que
ence nous montre que tel était effectivement le génie des langues que parlaient les Indiens et les Américains, c’est-à-dire hardi
on, des objets plus nombreux reçoivent des noms, et les hommes qui la parlent s’efforcent de plus en plus d’être clairs et préc
lle n’en aurait eu en se présentant toute seule. Je n’ai point encore parlé de l’espèce de relation la plus féconde en tropes
nsemble dans ce passage d’une de ses pièces intitulée la Tempête ; il parle de personnes revenues à elles-mêmes après que l’e
résentée sous l’image d’un cheval qui peut être bridé ; mais quand on parle de « lancer en pleine mer, » l’on en fait un vais
ope ou une figure, ce qu’il y a d’évident, c’est que cette manière de parler est puisée dans la nature : car dans toutes les l
s ou moins d’expressions hyperboliques, selon que les peuples qui les parlent ont l’imagination plus ou moins vive. Voilà pourq
a personne exprime des sentiments qui l’agitent, tandis que celui qui parle ne fait que donner une description, et il doit pr
paraît sortir davantage de notre manière ordinaire de penser, que de parler de pierres, d’arbres, de champs et de rivières, c
a terre est altérée, — la plaine fertile nous sourit ; » lorsque nous parlons d’une « ambition infatigable, » d’une « maladie c
s de la vie ; le troisième, lorsqu’on leur suppose la faculté de nous parler , ou d’écouter ce que nous leur adressons. Le prem
tenait au pied de la croix, elle vit une partie de cette scène, elle parla de sa bouche, et dit : “Cet homme était vraiment
a religion naturelle, qui jusque-là n’avait été que spectatrice, nous parle tout à coup par la voix du centurion. L’effet en
emples de beauté dans ce genre de composition. Nous n’avons jusqu’ici parlé que de l’effet que produisent en prose les person
ouant, sème sur nous les roses. (Trad. de M. Aroux.) Il nous reste à parler du troisième et du plus haut degré où puisse s’él
és la faculté, non seulement de penser et d’agir, mais encore de nous parler ou d’écouter les paroles que nous leur adressons.
ession ; ainsi Philoctète, dans Sophocle, au milieu de son désespoir, parle aux rochers et aux antres de Lemnos : Ὦ λιμένες,
peut, avec dignité, supporter la personniifcation. Ensuite Héloïse se parle à elle-même et personnifie son cœur pour lui dire
ous voyons les tentatives pénibles d’un écrivain ou d’un orateur pour parler le langage d’une passion que lui-même ne sent poi
plus, le monarque de Babylone, et ceux qui ont vu son cadavre. Chacun parle à son tour ; chacun joue sans confusion le rôle q
tôt que de la passion. L’interrogation et l’exclamation, dont je vais parler , sont, au contraire, des figures passionnées ; el
de figure typographique du langage. Puisque j’ai eu cette occasion de parler des moyens qu’emploient quelques auteurs pour don
xpression plus ou moins juste du sentiment et de la passion. Laissons parler la nature, elle nous fournira toujours assez d’ex
int de figures qui puissent y suppléer et déguiser l’imposture. Je ne parlerai plus que d’une figure fort en usage parmi les ora
nt au plus haut degré l’idée ou la conviction qu’on veut donner. J’ai parlé ailleurs de la gradation des sons, celle des mots
ur cela d’être froide et incapable de produire le moindre effet. Sans parler des sentiments et des pensées sur lesquels se fon
nspirer d’émotions que celles que son sujet a fait naître en lui ; il parle comme il sent ; mais son style sera plein de beau
hommes puisse nous comprendre et nous suivre sans efforts. Celui qui parle en public doit donc employer un style fleuri et a
uvons dans les auteurs de la Grèce et de Rome. Jusqu’ici nous n’avons parlé que des qualités du style considéré comme express
nt exprimées. Ce sens est bien différent de celui dont nous venons de parler tout à l’heure ; le mot simple signifiait seuleme
e Daru.) Son art ne se laisse pas apercevoir dans son expression ; il parle le langage même de la nature. Dans son style, vou
le corps, on y met le feu, et de pleurer ; alors cette sœur dont j’ai parlé s’approche imprudemment de la flamme et avec asse
style si pur, si naturel, si éloigné de l’affectation, que tant qu’on parlera anglais, il jouira de la considération la plus gr
s de beautés, perdent beaucoup par le manque de simplicité. J’ai déjà parlé quelquefois de cet auteur. Je veux ici le faire c
fauts. Sa Seigneurie ne sait rien dire avec simplicité. Il semble que parler comme un autre lui ait paru trop vulgaire et bien
xaminer un autre genre de style bien différent de tous ceux dont j’ai parlé jusqu’ici, et que l’on appelle style véhément. Il
celui des grands discours oratoires, et convient mieux à l’homme qui parle en public qu’à l’auteur qui écrit dans son cabine
à se former une idée bien nette du sujet sur lequel il doit écrire ou parler . Ce conseil semble au premier abord ne s’applique
ême temps pour le mettre à la portée des auditeurs, lorsque l’on doit parler en public. Rien n’est éloquent, rien n’est beau,
en pis encore, choquent le bon sens. Avant de commencer à écrire ou à parler , il faut se bien pénétrer du but que l’on se prop
un art de couvrir d’un faux vernis des raisonnements frivoles, ou de parler dans la seule intention de flatter l’oreille. « D
coup qu’il en soit ainsi. On n’est vraiment éloquent que lorsque l’on parle avec l’intention de ne dire que des choses sages
on puisse donner de l’éloquence, c’est de dire « qu’elle est l’art de parler de manière à atteindre le but que l’on se proposa
le but que l’on se proposait en prenant la parole. » Lorsqu’un homme parle ou écrit, on doit supposer qu’étant un être doué
l’influence sur ses semblables ; et celui-là est le plus éloquent qui parle ou écrit de manière à ce que chacune de ses expre
s raisonnements solides et une méthode claire ; il faut que celui qui parle porte un caractère de probité, et réunisse assez
ation est fort importante, que cette haute éloquence dont je viens de parler n’est jamais que l’expression de la passion, et p
et du débit font perdre tout leur poids aux expressions de celui qui parle  ; voilà pourquoi le discours que nous lisons prod
es de recettes pour faire toutes sortes de discours, et apprenaient à parler indifféremment pour ou contre dans telle cause qu
ntre l’abus que déjà l’on faisait partout des arts de raisonner et de parler , et de les ramener au langage de la nature, aux p
Dans le même temps, mais un peu après le philosophe dont je viens de parler , on vit paraître Isocrate, dont les écrits sont p
partout un ton admirable de magnanimité et de grandeur ; l’orateur y parle avec cette dignité et cette noble confiance que p
lication n’est pas satisfaisante ; car nous voyons que l’orateur grec parlait bien plus souvent à la multitude que l’orateur de
cesse, nous craignons toujours d’être trompés par l’orateur. Ceux qui parlent en public sont tenus, dans les efforts qu’ils peu
ation et de l’application de toute la vie d’un homme de loi. L’art de parler n’est chez lui qu’un mérite secondaire ; il n’y c
toire, et je craindrais qu’ils ne contractassent plutôt l’habitude de parler d’une manière lâche et triviale. Ils ne devraient
ciétés où l’on ne s’occupe d’aucune affaire importante, et où l’on ne parle que pour parler avec aisance et avec grâce. Là mê
ne s’occupe d’aucune affaire importante, et où l’on ne parle que pour parler avec aisance et avec grâce. Là même je ne recomma
s serrée, et de s’exprimer avec plus de force et de chaleur que s’ils parlaient dans un sens opposé à leur conviction. Dans ces s
re qu’on ne doive jamais méditer le sujet sur lequel on se propose de parler  ; lorsqu’au contraire on néglige cette précaution
ue. Mais la préméditation la plus nécessaire, celle dont nous voulons parler ici, doit avoir pour objet les arguments sur lesq
e grande utilité, surtout à ceux qui n’ont point encore l’habitude de parler en public ; elles ramènent à une exactitude dont
artie doit être exactement à la place qui lui convient. Tous ceux qui parlent en public apprécient l’avantage que l’on retire d
ons maintenant quel style, quelles expressions conviennent à ceux qui parlent dans les assemblées populaires. Ce théâtre est as
tre si parfait, qu’il ne soit bientôt découvert. C’est au cœur seul à parler le langage du cœur. La grande règle ici, comme pr
, dans son impétuosité, il se laisse emporter trop loin. Si celui qui parle n’éprouve rien, son éloquence ne produira pas un
le. Caput artis, dit Quintilien, est decere . Celui qui se lève pour parler en public doit s’être fait une idée bien exacte d
on (Orator, c. 21), conseils que ne devraient jamais oublier ceux qui parlent en public : Est eloquentiæ, sicut aliquarum reru
en clarté. Assurément, en s’adressant à une multitude, il ne faut pas parler par sentences ou par apophthegmes ; il est nécess
iez, Athéniens, à délibérer sur une matière nouvelle, j’aurais laissé parler vos orateurs ; et si leur avis m’avait paru le me
on présente, et faites les efforts qu’exige un danger imminent. Ne me parlez pas ici de ces dix mille, de ces vingt mille étra
nvenable, et la plus propre à influencer les juges devant lesquels il parlait . En second lieu, il faut observer que les juges,
’office de juges et de jurés. Dans la cause fameuse de Milon, Cicéron parlait à cinquante et un juges choisis ; en sorte qu’il
odernes, différence à laquelle il faut encore ajouter celle dont j’ai parlé plus haut, et que les circonstances et les mœurs
effet, dans presque toutes les circonstances, le sujet sur lequel on parle en public est assez intéressant par lui-même pour
énéralement les orateurs du barreau, et où les entraîne l’habitude de parler ou d’écrire à la hâte, et quelquefois sans la moi
itoire de séparer l’impression produite par le caractère de celui qui parle , de celle produite par ce qu’il dit. On ne se l’a
e, c’est-à-dire ses vices et ses vertus ; tandis que les orateurs qui parlent au barreau ou à la tribune peuvent mettre en scèn
jet que ce fût, s’il n’exprimait veræ voces ab imo pectore , s’il ne parlait le langage de ses propres sentiments, de sa propr
s un discours, dépend beaucoup du débit, parce que la manière dont on parle influe considérablement sur l’impression que l’on
s secondaires pour intéresser en prêchant. Le grand secret consiste à parler au cœur, et à faire en sorte que chacun des audit
d’une dissertation, mais dans le style que doit prendre un homme qui parle à une multitude, c’est-à-dire en mêlant la doctri
le caractère et la condition des personnes devant lesquelles on doit parler . Toutes les fois que ce que vous dites se rapproc
e caractère de Balaam, donnera une idée du genre de ceux dont je veux parler . Cinquièmement, enfin, qu’il me soit permis d’eng
n’en laisseront prendre qu’une idée obscure ou confuse. Celui qui me parle « d’un monde périssable, fragile ou passager, » n
même une précaution absolument nécessaire pour acquérir l’habitude de parler correctement, et surtout se former une idée conve
s conserveraient presque toute la liberté et l’aisance d’un homme qui parle . Les prédicateurs français ont de l’éloquence de
principalement à l’imagination et aux passions ; dans l’autre, il ne parle qu’à l’entendement. C’est le mélange de ces deux
us montre ce que vous devez faire, mais il ne vous y excite point. Il parle aux hommes comme s’ils étaient de pures intellige
s à donner une juste idée de ces sermons de caractère dont nous avons parlé plus haut, si, à la place de ses essais philosoph
n de le faire remarquer. Quel que soit le sujet sur lequel on veuille parler , on commence toujours par faire une espèce d’intr
uple les avait toujours reçues avec enthousiasme. C’est au peuple que parle Cicéron, au peuple qui dernièrement l’avait nommé
semblable, il faut donner une idée du caractère des personnes dont on parle , et démontrer que leurs actions ont été déterminé
e rapportent complètement avec ce que nous en avons dit ci-dessus. Il parle de la beauté et de l’harmonie du style : Illud a
’allégresse. » Il veut rappeler ce passage du psaume xlve , où il est parlé de jeunes vierges qui accompagnent la fille du ro
40 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ù le style est la personne même trahissant son caractère, et laissant parler son cœur avec ce naturel, cet abandon, cette bonn
a fabrique. Cet enfant fit taire les oracles, avant qu’il commençât à parler . Il ferma la bouche aux démons, étant encore dans
ouceurs ! s’écriaient-ils au milieu des flammes. En cet état-là, pour parler encore le langage de la primitive Église, ils éta
si les païens s’en étonnaient-ils, et en faisaient des proverbes. Ils parlaient des chrétiens comme de personnes travaillées d’un
gé ; j’ai dit que j’étais Savoyard, et afin de passer pour cela, j’ai parlé le plus qu’il m’a été possible comme M. de Vaugel
occasion, sous ombre que je suis de l’Académie, je me fusse piqué de parler bon français. Au sortir de là, je suis arrivé à S
courage invincible en a obtenus. Dispensez-moi, Monseigneur, de vous parler de Dunkerque ; j’épuise toutes les forces de mon
reste à faire de mon portrait. Son caractère Premièrement, pour parler de mon humeur, je suis mélancolique, et à un poin
ue par leur ramage, et par leurs couleurs. Combien de perroquets, qui parlent sans cesse, et qui n’entendent jamais ce qu’ils d
useur. Il esquisse, en se jouant, des portraits bien vivants qui nous parlent . Ses discours ont grand air. Son récit intéresse
ieur, j’ai mon haut-de-chausses179 tout troué, si bien que, révérence parler … harpagon. Paix ! rangez cela adroitement du côt
e à votre cocher, monsieur, ou bien à votre cuisinier que vous voulez parler  ? car je suis l’un et l’autre. harpagon. C’est à
le diantre de cérémonie est-ce là ? maître jacques. Vous n’avez qu’à parler . harpagon. Je me suis engagé, maître Jacques, à
t ! Ah ! ils n’ont que ce mot-là à la bouche ! de l’argent ! Toujours parler d’argent ! Voilà leur épée de chevet183 ; de l’ar
e esprit qui n’en fît autant. Mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’argent.184 maît
litière : les pauvres bêtes n’en ont point191, et ce serait fort mal parler  ; mais vous leur faites observer des jeûnes si au
re, c’est me faire plaisir, et je suis bien aise d’apprendre comme on parle de moi. maître jacques. Monsieur, puisque vous l
ces. Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous que sous les noms d’avare, de ladre, de v
t que je vous fâcherais de vous dire la vérité. harpagon. Apprenez à parler . (Act. III, sc. v, l’Avare.) Lamentations d’H
soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître209 de fils. Sortons. Je veux aller
es soupçons, et tout me semble mon voleur ? Hé ! de quoi est-ce qu’on parle là ? de celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on
e pas vous faire entrer d’abord ! J’avais donné ordre qu’on ne me fît parler à personne ; mais cet ordre n’est pas pour vous,
cules, malgré leur qualité : de ces gens qui décident toujours225, et parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; q
t tout ce qui n’est point vers est prose. m. Jourdain. Et comme l’on parle , qu’est-ce donc que cela. l e maître de philosop
i sujet d’être content de mon fils, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d’un garçon267 qui n’a point de méchanceté.
e une date impérissable de notre littérature. Il y fixe la langue que parleront les maîtres. Ses Pensées sont inspirées par une â
plutôt la grandeur de Dieu que leur propre grandeur, et qu’elles leur parlent peu d’eux-mêmes et beaucoup de Dieu : c’est l’ava
e de Madame du Housset, on me fit du feu ; Agnès me regardait sans me parler , c’était notre marché394 ; j’y passai jusqu’à cin
comme je la pouvais désirer395. M. de la Rochefoucauld y vint ; on ne parla que de vous, de la raison que j’avais d’être touc
de vous, de la raison que j’avais d’être touchée396, et du dessein de parler comme il faut à Melusine397. Je vous réponds qu’e
’a beaucoup fatiguée. J’ai reçu ici votre lettre403 de Bussy. Vous me parlez fort bien en vérité de Racine et de Despréaux404.
y ai trouvé toutes mes tristes pensées ; mais je ne veux plus vous en parler . J’ai destiné une partie de cette après-dînée à v
nan426 Au Comte de Coulanges A Grignan, le 9 septembre 1694. Parlons un peu de la cruelle et continuelle chère427 que
ue je ne doutai point que ce ne fût ici ; je crus même entendre qu’on parlait de ma petite fille ; je ne doutai pas438 qu’elle
té de la Sérénissime 449 ; mais son secrétaire était admirable : vous parlez de la poitrine d’Hercule ; vraiment celle-ci étai
nts sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui l’on parle , les pieds entortillés dans les queues ; du milie
un autre nom. — Oh bien ! dit le Roi, je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonnement ; c’est moi qui l’ai fait. — Ah ! Si
nnuis, et m’aurait donné le ciel bien sûrement et bien aisément. Mais parlons d’autre chose494. Bossuet 1627-1704 Né à D
rs, et tous nos honneurs dans l’oubli et dans le néant. Hélas ! on ne parle que de passer le temps : le temps passe, en effet
est mort. Chacun rappelle en son souvenir depuis quel temps il lui a parlé , et de quoi le défunt l’a entretenu ; et tout d’u
le dehors513. Il pense qu’il s’incorpore514, si vous me permettez de parler ainsi, tout ce qu’il amasse, tout ce qu’il acquie
er548 ; il faut qu’elle se donne elle-même549. Dieu n’a pas résolu de parler toujours quand il plaira à l’homme de lui command
urs mouvements. Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se plaît de parler  ? quand les hommes sont disposés à l’entendre. Ch
romain, constitué de la manière que nous avons vu, était, pour ainsi parler , du tempérament qui devait être le plus fécond en
paroles, mais les choses mêmes, vous en troublerez tout l’ordre. Vous parlez maintenant contre les lois de la grammaire ; alor
il a pour la vérité, de n’être jamais déçu. Sire, c’est Dieu qui doit parler dans cette chaire ; qu’il fasse donc par son Sain
able ne se contente pas seulement d’abattre les fruits de mort, comme parle l’Écriture, c’est-à-dire les péchés ; mais elle v
plus occuper Votre Majesté, serviront beaucoup à la guérir603. On ne parle que de la beauté de vos troupes, et de ce qu’elle
ce ; et quand il serait plus éloquent611 qu’il n’est, il ne sait plus parler quand il s’agit de demander. Tous les honneurs du
autant de flatteries, et de mensonges647. L’hypocrisie Quand je parle de l’hypocrisie, ne pensez pas que je la borne à
e privée, on se fait aux chagrins ; à la cour, on ne s’y habitue pas. Parlez , écrivez, agissez, pensez comme si vous aviez mil
À Madame de Caylus 684 À Saint-Cyr, le 12 avril 1705. Vous me parlez pour le gouvernement de Valenciennes, au moins in
endront ensuite au nombre de trois : le vôtre sera bientôt en état de parler pour lui. Madame de Vilette pense à marier sa fil
y a d’ici quatre cents degrés pour monter au château dont je vous ai parlé . Louis XIV 1638-1715 Louis XIV mérite une
sont l’image de la justesse qui règne dans ses pensées. Pendant qu’il parle avec tant de force, une douceur suprême lui ouvre
attendre trop longtemps les officiers dans son antichambre ; il leur parle avec hauteur, et quelquefois avec dureté. Il faut
qu’à près de six. Je l’ai été recevoir au carrosse ; elle m’a laissé parler le premier, et après, elle m’a fort bien répondu,
rangées ; les mains bien faites, mais de la couleur de son âge. Elle parle peu, au moins à ce que j’ai vu, n’est point embar
Elle ressemble à son premier portrait, et point à l’autre. Pour vous parler comme je fais toujours, je la trouve à souhait, e
i IV 1853-1610 Il nous paraît intéressant d’ajouter à ces pages où parle Louis XIV quelques extraits empruntés au roi Henr
uit plus ou moins, à son insu, les mœurs de son temps. Il lui fallait parler à une société polie son propre langage, et lui pl
Je vous dirai, avec la sincérité avec laquelle je suis obligé de vous parler , que j’ai un extrême chagrin que vous fassiez tan
tiles, et surtout pour les livres de piété et de morale, dont vous ne parlez jamais, et pour lesquels il semble que vous n’aye
nds préférablement à toute autre chose. Croyez-moi, quand vous saurez parler de comédie et de romans, vous n’en serez guère pl
par cet endroit-là que vous serez le plus estimé. Je remets à vous en parler plus au long, et plus particulièrement, quand je
èrement, quand je vous reverrai, et vous me ferez plaisir alors de me parler à cœur ouvert là-dessus720, et de ne vous point c
s épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée : il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l’entre
role ; on ne l’interrompt pas, on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler , on est de son avis ; on croit les nouvelles qu’i
l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements qui lui sont connus, et, s’il le fai
e fait quelquefois, il s’en tire mal ; il croit peser à ceux à qui il parle  ; il conte brièvement, mais froidement ; il ne se
x qui forment un cercle pour discourir ; il se met derrière celui qui parle , recueille furtivement ce qui se dit, et se retir
n le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siège ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal : li
50 est l’oiseau paré de divers plumages qui ne sont pas à lui ; il ne parle pas, il répète des sentiments et des discours, se
en à désirer sur ce chapitre, et qui ne porte envie à personne. Il se parle souvent à soi-même, et il ne s’en cache pas ; ceu
ne font pas un bruit si perçant et si aigu ; on ne s’entend non plus parler les uns les autres que dans ces chambres où il fa
l rêve la nuit qu’il mue ou qu’il couve766. L’amateur de prunes Parlez à cet autre de la richesse des moissons, d’une am
uits767 ; vous n’articulez pas768, vous ne vous faites pas entendre : parlez -lui de figues et de melons ; dites que les poirie
pas moins redoutable par les choses qu’il dit, que par le ton dont il parle  : il ne s’apaise, il ne revient de ce grand fraca
t ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle , et de parler comme tout le monde776 ? Une chose
e, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde776 ? Une chose vous manque, A
fuit est déjà bien loin, puisqu’il s’anéantit dans le moment que nous parlons , et ne peut plus se rapprocher. Ne compte donc ja
comme l’encre de son écritoire barbouille ses doigts. N’allez pas lui parler des choses qu’il aimait le mieux il n’y a qu’on m
t s’aigrit contre elle. On se tait : ce silence affecté le choque. On parle tout bas : il s’imagine que c’est contre lui816.
choque. On parle tout bas : il s’imagine que c’est contre lui816. On parle tout haut : il trouve qu’on parle trop, et qu’on
imagine que c’est contre lui816. On parle tout haut : il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est tri
e sait-il pas toujours826. Il s’imagine souvent que tous ceux qui lui parlent sont emportés, et que c’est lui qui se modère ; c
es ; toutes les fleurs du bocage s’épanouirent ; les ruisseaux formés parles trois fontaines suspendirent leur cours ; les sat
monde : c’est un néant ; il est comme s’il n’était pas ; quand on en parle on dit : Ce n’est pas un homme. — Craignez, monsi
ni sa propre faiblesse. Je suis ravi de ce que vous vous accoutumez à parler à cœur ouvert à la bonne duchesse (de Chevreuse) 
34, et nos ennemis, ne pouvant vaincre comme nous, voulaient du moins parler comme nous. La politesse du langage nous amena ce
et les plus beaux du monde, peu de dents, et toutes gâtées, dont elle parlait et se moquait972 la première, le plus beau teint
ant plus qu’y faire, avait laissé cela depuis longtemps, sans en plus parler  ; mais enfin, fatigué de cette chaumière qui lui
me l’empire du monde. Dans le Dialogue de Sylla et d’Eucrate, il fait parler son héros comme un personnage de tragédie. Il ne
emanda si ce cadran marquait les heures babyloniennes. Un nouvelliste parla du bombardement du château de Fontarabie1056 ; et
ieur, dit le géomètre, il y a vingt ans que vous ne pensez pas ! Vous parlez pour les autres, et ils pensent pour vous. — Mons
Lettre sur florence C’est une belle ville que Florence ; on n’y parle du prince ni en blanc, ni en noir. Les ministres
dire qu’à moitié sa pensée, pour la laisser deviner ; enfin, je vous parlerais de toutes les différentes façons de montrer de l’
son de monsieur et de madame ; tout est saisi par des créanciers : on parle de prise de corps, et je vais faire mes diligence
mpu par la vanité et par la mollesse. Il souffrait rarement qu’on lui parlât , et jamais qu’on osât le contredire1110. Les paon
nts. Le dîner dura trois heures1115. Dès qu’il ouvrait la bouche pour parler , le premier chambellan disait : « Il aura raison.
Despréaux, employaient toujours le mot propre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se
s ; il a été aide-major, il veut l’être. Il faut des aides-majors qui parlent bien allemand, qui soient actifs, intelligents ;
ves. Je ne puis souffrir les ricanements des étrangers1171, quand ils parlent de flottes et d’armées. J’ai fait vœu de n’aller
ui apprend à répéter quelques-unes de nos chansons1256. Le serin peut parler et siffler ; le rossignol méprise la parole autan
témoigné combien j’étais touché de leur procédé1266. J’avais peine à parler , je sanglotais. Je leur ai demandé ensuite s’ils
me dirent ; car ils sont fort polis. En effet, il arrive comme ils me parlaient . Je vais au-devant de ce personnage qui ne m’ente
cela ; puis il prend une plume, écrit et me laisse debout là, sans me parler davantage1273. Tandis qu’il écrivait sans me rega
apeau bas, le procureur la tête couverte de son bonnet ; le président parlait , le procureur écrivait. « Monsieur, c’est que je
r les autres. Toutefois, il faut lui savoir gré d’avoir admirablement parlé de l’âme et de Dieu à un siècle où il y eut des m
t de reproche1310, ne nous fit pas plus mauvais visage, et ne nous en parla plus ; nous l’entendîmes même un peu après rire a
es et les saillies, l’ingénieuse raillerie et la morale austère. On y parle de tout1365, pour que chacun ait quelque chose à
rist La majesté des Écritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec
oir de vos nouvelles. Adieu, ma chère et bonne Jacqueline. Je ne vous parle pas de ma santé, pour ne pas vous affliger ; que
olide que le don de dire des riens ; qui prétend néanmoins à tout, et parle de tout sans pudeur ; en un mot, un fat sans vert
s qui n’intéressent point ; qui ne peut persuader personne, quoiqu’il parle bien ; doué de cette sorte d’éloquence qui sait c
uprès de l’Éternité, et la félicité humaine, un songe ; et, s’il faut parler franchement, ce n’est pas seulement contre la mor
parmi nous. Paul1472 allait s’élancer à la mer, lorsque je le saisis parle bras. « Mon fils, lui dis-je, voulez-vous périr ?
s, comme s’ils avaient été au moment de descendre ; il y en avait qui parlaient tout seuls, et d’autres qui pleuraient. A mesure
le celui qui, depuis vingt ans, combat toutes les oppressions, et qui parlait aux Français de liberté, de constitution, de rési
u n’en es pas moins l’objet continuel de mes pensées. Mille fois j’ai parlé à ta mère du plaisir que j’aurais de former ton e
sur ce sujet ; à quoi bon vous attrister sans raison ! Quoique je ne parle pas toujours de cette triste séparation, j’y pens
ut-être qui va te donner de l’orgueil ; mais une autre fois, je ne te parlerai que de tes défauts, pour t’humilier. Tu feras for
’en entretenir. — Non, reprenait la cinquième, je crois plutôt qu’ils parlent de cette chasse au renard qui les a tant occupés
lles que le ministre a commencées ; sur quelque sujet que le ministre parle , le duc de Mendoce l’accompagne d’un sourire grac
avenir, chaque sommet retentit des accents d’un prophète. Dieu même a parlé sur ces bords : les torrents desséchés, les roche
ton du commandement suprême, l’accent d’une volonté impérieuse qui ne parle que pour agir. Son style d’ordinaire simple et nu
pense, et pour nos guides le lendemain, ce qu’ils voulurent. Enfin il parla de sa valise, priant fort qu’on en eût grand soin
ouvait être loin, j’entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer ; et prêtant l’oreille par la chem
ue lui, et qui le dissimule moins ? Membre d’un corps de l’État, il y parle peu, mais il vote ; et avec quelle défiance de so
ai aujourd’hui ? Monseigneur le lui dit : le voilà tranquille ; qu’on parle maintenant, qu’on discute, sa conviction est form
promenant de tous côtés ses regards, et cherchant le peuple pour lui parler  ; mais les troupes couvraient seules la place ; n
ition, le royaume retrouverait la paix et ses libertés. Pendant qu’il parlait , quelqu’un toucha à la hache ; il se détourna pré
l’affligent, ensuite parce qu’elles l’étourdissent. En le grondant on parle plus haut, et cela l’effraye ; il est honnête et
sa gloire sera bien plus grande en étendue et sans doute en durée. Il parlera lui-même à la dernière postérité. Le travail de s
ment du beau, du bien et du vrai qui est l’âme du talent. La nature parle à l’âme Tout ce qui existe est animé. La matiè
ance, d’une intelligence et d’une sagesse admirables ; et, pour ainsi parler , la face de la nature n’est-elle pas expressive c
secrètes de croyances, de sentiments, ou même de talent ; car il nous parle de ses maîtres favoris avec leur tour d’esprit et
x dans de petites niches de bois1733 ; où le héros tragique, quand il parle du soleil, lève les yeux vers un lustre plus ou m
ert et de profond qui étonna César. En l’entendant, les courtisans se parlèrent à voix basse, et les débris de la tribune aux har
échapper à l’ardeur de sa course et à l’empire de sa parole : car il parlait , et la même liberté qu’il avait déployée en face
e du corps et la virginité de l’âme. Je l’ai vu, je l’ai aimé. Il m’a parlé de vertu, et j’ai cru à la sienne ; il m’a parlé
je l’ai aimé. Il m’a parlé de vertu, et j’ai cru à la sienne ; il m’a parlé de Dieu, et j’ai cru à sa parole. Son souffle ver
nduire une action, soutenir le rôle d’un personnage imaginaire, faire parler un caractère, peindre une physionomie, préméditer
ais. On croit en eux, parce qu’ils croient en eux-mêmes, parce qu’ils parlent et agissent naïvement, sans songer au spectateur
fois, par une prosopopée1776 fréquente dans les ballate 1777, faisant parler le mort lui-même pour consoler ses amis ou leur d
uise dans l’écritoire de chaque écrivain l’encre dont il se sert pour parler de lui. Ses œuvres sont une encyclopédie qui embr
r cette larme. (Etude sur Virgile, Garnier frères.) La Fontaine Parler de La Fontaine n’est jamais un ennui, même quand
nui, même quand on serait sûr de n’y rien apporter de nouveau : c’est parler de l’expérience même, du résultat moral de la vie
li par les meilleurs sentiments, consolé surtout par l’amitié ; c’est parler enfin de toutes ces choses qu’on ne sent jamais m
oûte jamais si bien qu’après la quarantaine : c’est ce vin vieux dont parle Voltaire, et auquel il a comparé le poëme d’Horac
sité, et s’il entrevoit du coin de l’œil, à côté de la page prescrite parle programme, quelque chose dont la connaissance aug
être des hommes. Assez de choses pressantes et de voix écoutées vous parlent du choix d’un état et de l’art très-nécessaire d’
délicatesse de l’écrivain, qui ne veut pas paraître importun. 56. Il parle comme s’il était encore un élève du révérend père
épublique des lettres. 76. Il habitait alors Amsterdam. 77. Il veut parler de ses rêves, qu’il ne faut pas confondre avec so
re, Richelieu. 102. On reconnaît ici le cœur d’un citoyen. Corneille parle comme un de ses héros antiques. 103. Nous lisons
é chronologique de l’Histoire de France, iiie race, 1676.) 171. Il parle à ses valets. 172. Son balai. 173. Commets, fo
: mot tombé hors d’usage. 186. Bon à tout faire. 187. Molière a le parler franc. 188. Synonyme de met. 189. Or, quel lu
noblesse. Voir La Bruvère. 229. C’est le bon sens, et l’honneur qui parlent ici. 230. L’amour de Cléonte et de Lucile sert d
temps en temps. 235. Malitorne, mal tourné. 236. M. Jourdain a le parler vulgaire, ce qui rend ses prétentions plus ridicu
ire un peu benêt. 268. Son bon jugement. 269. C’est un médecin qui parle . 270. Mièvre veut dire vif, remuant, malicieux.
et s’imagine qu’il devient plus grand et qu’il se multiplie, quand on parle de lui, quand il est dans la bouche de tons les h
ns rappellent les origines latines de notre langue. 362. Lacordaire parlait ainsi de la vertu : « La vertu est ici-bas le pr
stance, et passent pour ainsi dire dans notre sang. 365. Nicole a le parler un peu lent de la sagesse et de l’expérience. Il
érité. » —« Je le mènerai dans la solitude, dit la Sagesse, et là, je parlerai à son cœur; » c’est là où la vérité donne ses leç
i arriver est de s’ennuyer. » 382. Les solitaires de Port-Royal en parlaient avec autorité. 383. Massillon disait de l’ambiti
iographes du roi. 405. La flatterie est spirituelle. 406. Elle veut parler de son cousin Bussy, chez lequel se trouvait alor
uvent chacun de son côté ; on dîne fort bien ; il vient un voisin, on parle de nouvelles ; l’après-dîner, nous travaillons, m
échappent ; et Dieu sait ce qui nous échappe en même temps : ah ! ne parlons point de cela ; j’y pense pourtant, et il le faut
place, et c’est un de ses plus beaux titres : il faut que je vous en parle un peu, puisque vous l’aimez. Ce vilain degré par
Grignan sont sur la porte ; vous les aimez, c’est pourquoi je vous en parle . Les appartements des prélats, dont vous ne conna
urs avoit fermé ses yeux. Ainsi finit Vatel, victime déplorable, Dont parleront longtemps les fastes de la table. O vous, qui, pa
ce se développe cette période qui parait si compliquée. 508. Bossuet parle tout naturellement la langue de la Bible et des p
mère, et je me souviens qu’elle me défendit, à mon frère et à moi, de parler entre nous d’autre chose que de ce que nous lisio
s vertus ou par quelque action mémorable. Nous ne finissions pas d’en parler . Après avoir lu nous étions toujours à comparer l
nous divertissait beaucoup, et depuis que ma mère nous eût défendu de parler d’autre chose, nous y mîmes tout notre plaisir, b
bien ; et cette idée me console de la perte de ma liberté. Vous ne me parlez point de son baptême : Est-elle nommée ? qui l’a
S’il, c’est-à-dire si la chose est redite. Tour inusité. 677. Elle parle de la cour. 678. On voit qu’elle sait parler ave
Tour inusité. 677. Elle parle de la cour. 678. On voit qu’elle sait parler avec autorité. 679. Les domestiques d’une prince
ostérité. 714. Madame de Caylus jugeait ainsi Louis XIV : « Le roi parlait parfaitement bien. Il pensait juste, s’exprimait
dire selon les temps, les choses et les personnes ; jamais pressé de parler , il examinait, il pénétrait les caractères et les
e que sa pénétration lui avait fait découvrir. S’il était question de parler d’affaires importantes, on voyait les plus habile
Flaminius, 217 av. J.C. 729. Despreaux. Voyez avec quel respect il parle ici de Boileau. Il y avait alors des enfants. Il
qu’il devienne, du jour au lendemain, le Phédon de La Bruyère,  qu’il parle brièvement et froidement, qu’il ne se fasse pas é
sse pas écouter ;  il a beaucoup gardé de ses anciennes habitudes. Il parle encore avec confiance, et il faut d’autant plus q
soir, le jour et la nuit ; c’est ce qui fait que lion pense, que lion parle , que lion se tait, que lion agit ; c’est dans cet
e que les fruits. 768. La Bruyère veut dire : c’est comme si vous ne parliez pas. 769. Gradation expressive. 770. Admirez l’
ire, aussi lui, en scène. 776. On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé . (Molière, Femm. sav., 8.) 777. Diseurs de phéb
emm. sav., 8.) 777. Diseurs de phébus. Ceux qui, se piquant de bien parler , tombent dans le galimatias. Phébus était un héro
Irène madame de Montespan, à qui le médecin des aux de Bourbon aurait parlé à peu près dans ces termes ? 784. La Bruyère d
t de la latine ; serait-on pédant, quelques siècles après qu’on ne la parlerait plus, pour lire Molière ou La Fontaine ? Villon
et Néron ! Il ne craint pas de les nommer. — Comme tout cela rit, et parle à l’imagination, en même temps que la leçon va dr
, pour l’abondance, pour la richesse incomparable de son style. Je ne parle pas de sa profonde connaissance du cœur humain et
le éminemment religieux, on a pu lui préférer Bourdaloue ; Bourdaloue parlait un langage compris de tout le monde. On comprendr
forces. » 932. Il fut reçu à l’Académie le 23 février 1719. 933. Il parle du siècle de Louis XIV. Notre génie littéraire a
de penser. Celui qui n’avait rien été de son vivant, et de qui ou ne parlait jamais sans mêler à l’éloge quelque petit mot de
eu grands parents. 988. Dans une de ses lettres, Mme de Maintenon parlait ainsi de la jeune princesse ; après quelques mots
rince soupçonneux. 1022. Montesquieu aime ces expressions fortes qui parlent à l’imagination. 1023. Comparez ces vers de M.
ple, et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’osent parler  ; Tibère à ses genoux voit l’univers trembler, Et
. Voilà un de ces passages où Montesquieu a l’éloquence de Tacite, et parle comme la conscience de l’histoire. 1034. Montes
a grandeur et la décadence des Romains : « Je n’ai pas le courage de parler des misères qui suivirent ; je dirai seulement qu
de bon sens. D’Aguesseau disait aussi bien finement : « Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habiter que les de
on essence : un trait et un éclair sont ses emblèmes. Observez que je parle de la rapidité de l’idée, et non de celle du temp
qui va lui extorquer sa dot. 1094. Elle soutient encore son rôle, et parle comme la comtesse d’Escarbagnas. 1095. Il faut a
en deux mots ; remarquez la gradation qui fortifie la pensée : « lui parler  » est moins que « le contredire ; » il le souffra
expressive. 1118. Tous les Iran ne sont pas aussi sensés. 1119. Il parle en patriarche. Helvétius fut un financier poëte,
uses de la lime). 1128. Violenti rapiunt illud. 1129. Plutus. Il parle à un de ses fidèles, à un homme de finance. 113
rée, et l’Arioste celui de Roland furieux. 1132. Madame de Sévigné parlait ainsi des maîtres qui furent ses contemporains et
on vieux temps. 1170. Voltaire, de tous les malades, est celui qui a parlé le plus joliment de ses maux. Il a les doléances
honte de vous le montrer. » 1178. M. de Sacy a dit : « Dès qu’on parle de lettres, la correspondance de Voltaire se prés
ons moments, il crut à un Dieu créateur et Providence. 1181. Il fait parler ici un Anglais. 1182. L’Esprit ne fait jamais t
. Le fort signifie la tanière, le repaire, le terrier. 1242. Buffon parle en chasseur émérite. Pour distinguer ces nuances,
aut mieux se faire agréer que de se faire valoir. Dans la société, on parle de ce qu’on effleure. Dans l’intimité, on parle s
. Dans la société, on parle de ce qu’on effleure. Dans l’intimité, on parle surtout de ce qu’on approfondit. 1367. Il faut p
lques plumes de cygne du siècle passé. » 1389. Ce jour-là, Rousseau parlait d’or. Sa consultation est d’un médecin qui a le g
, peut-être qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme Fénelon. » 1426. Il s’adresse à un de ses
il faisait bonne mine à la souffrance. 1505. Voici comment Voltaire parlait de ses infirmités : « M. d’Alembert m’a demandé
rines du xviiie siècle. 1532. Joubert a dit : « Il n’est permis de parler aux hommes de la destruction que pour les faire s
ptune. Cette expression s’explique dans un poëme épique, mais il faut parler plus simplement. 1570. On dit battre la Diane :
admiration. 1576. Rappelez-vous l’Itinéraire à Jérusalem. 1577. Il parle ici, à mots voilés, du Dernier des Abeucérages.
temporain, M. Joubert, écrivait sur Bonaparte en 1800 : « Je ne vous parlerai pas aujourd’hui de Bonaparte, qui est un inter-ro
nts de l’Europe. Il dissimule l’échec de Saint-Jean-d’Acre. 1600. Il parle comme un roi des rois, tout en flattant l’amour-p
ù s’élèvera l’hymne au roi de l’univers ? Tout se tait: mon cœur seul parle dans ce silence. Là voix de l’univers, c’est mon
e et en Bavière. 1650. Dans ce récit sobre et dramatique, les choses parlent assez d’elles-mêmes. L’art de l’écrivain est de s
aque mot lui fournit un texte Où son orgueil Tait revenir le moi : On parle de banquet ? il vous cite sa table ; De vin ? le
’en étudiant le dix-septième siècle il avait appris à écrire. Mais ne parlait -il pas naturellement ce beau langage qu’il retrou
c juge de tout. Le goût est un don de Dieu fort rare. La langue qu’on parle le moins à la cour, c’est l’Allemand. Je n’en ai
plaisirs par moi célébrés.  » Si j’étais un vrai voyageur, je vous parlerais du Wéser et de l’Elbe, et des campagnes fertiles
ique ; je vous dirais que Magdebourg est presque imprenable ; je vous parlerais de ses belles fortifications, et ce sa citadelle
moi n’assiégerons jamais cette ville, je vous jure que je ne vous en parlerai jamais. » 1693. Le peuple juif qui fut le dépo
comme sa pensée même. Cette loyauté d’enseignement, si je puis ainsi parler , qui fait honneur au professeur, n’honore pas moi
s du bon sens condamnent les violences de ce drame épileptique qui ne parle qu’aux sens. 1743. Machiavel, auteur célèbre d’u
voir M. de Corneille, on ne l’aurait pas cru capable de faire si bien parler les Grecs et les Romains, et de donner un si gran
je le pris pour un marchand de Rouen. Sou extérieur n’avait rien qui parlât pour son esprit... Il se négligeait trop, ou, pou
it et disait: Je n’en suis pas moins Pierre Corneille. Il n’a jamais, parlé bien correct ment la langue française, peut-être
s’en lassera jamais. » 1761. Le chancelier de l’Hôpital (1503-1537) parlait ainsi aux juges : « Mes­sieurs, prenez garde, qua
1776. La prosopopée est une figure de rhétorique par laquelle on fait parler une personne absente ou un objet inanimé. 1777.
ses fantaisies. 1812. Pourquoi pas par regret ? 1813. Montaigne ne parlait guère que de lui-même. Il retrouvait en lui l’hom
41 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
t même l’éloquence du silence. Il y a de l’éloquence dans tout ce qui parle à l’âme et la remue, et toute parole qui ne va pa
e. La rhétorique est donc le recueil des règles qui enseignent à bien parler et à bien écrire. Ces règles ne créent pas l’éloq
partie de cet ouvrage a été consacrée à poser les règles de l’art de parler et d’écrire ; seulement, au lieu de restreindre c
II. Éloquence de la chaire. L’éloquence de la chaire est celle qui parle au nom de Dieu et de la religion, pour combattre
les fleurs du langage ni après les subtilités de la dialectique ; ils parlaient avec l’émotion et l’entraînement d’une âme convai
le est l’instrument de la justice, de la vérité et de la vertu ; elle parle le langage du bon sens et de la sagesse ; elle co
ni l’à-propos qui lui convient. L’orateur est donc obligé souvent de parler sans préparation, d’improviser : c’est un talent
e judiciaire comprend plusieurs sortes de discours, dont les uns sont parlés et les autres seulement écrits ; ce sont ; 1° Les
ponnèse. L’éloquence ne se trouve pas exclusivement dans les discours parlés ou écrits, comme ceux dont nous venons d’étudier
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
mmes : il devrait y avoir un arrêt du genre humain qui défendît qu’on parlât jamais d’éclipse, de peur que l’on ne conserve la
e le même arrêt abolît la mémoire de toutes choses, et défendît qu’on parlât jamais de rien : car je ne sache rien au monde qu
mait aux façons de penser les plus basses et les plus grossières ; il parlait à chacun sa langue, quelque étrangère qu’elle lui
breuse voulait mettre le feu, il en fit ouvrir la porte, se présenta, parla et apaisa tout. Il savait quel est le pouvoir d’u
embler : je crains furieusement que l’on ne croie que les bêtes aient parlé , comme elles font dans mes apologues. Homère.
leur avez fait tenir, pourquoi ne croira-t-on pas que les bêtes aient parlé de la manière dont je les ai fait parler ? Homèr
-t-on pas que les bêtes aient parlé de la manière dont je les ai fait parler  ? Homère. Ah ! ce n’est pas la même chose. Les h
la littérature au xviiie  siècle (13e leçon). M. Sainte-Beuve a aussi parlé de lui. 1. C’est-à-dire, avant 1492. On sait qu’
sonnages de ce nom se sont acquis de la célébrité. Quant à celui dont parle ici Fontenelle, Marc-René Voyer d’Argenson, né en
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
gues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parlons-en seule
gne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parlons -en seulement comme d’un nom dont nous couvrons no
dedans ; ces flatteurs qui sont au dehors s’accordent avec celui qui parle au dedans, et qui a le secret de se faire entendr
irement sa laideur : il n’aime que ce miroir qui le flatte ; et, pour parler avec saint Grégoire, « s’oubliant de ce qu’il est
à fait à elle pour trouver des appuis contre elle-même ; car écoutez parler ce politique habile et entendu : la fortune l’a é
aussi fragiles que l’édifice même qu’il croit chancelant ! C’est trop parler de la fortune dans la chaire de vérité. Écoute, h
les futurs les précautions de ta prudence ; c’est Dieu même qui te va parler , et qui va confondre tes vaines pensées par la bo
il a quelque chose en lui qui vaut mieux que la nature elle-même : je parle de la nature sensible. Maintenant parler de capri
que la nature elle-même : je parle de la nature sensible. Maintenant parler de caprice dans les ouvrages de Dieu, c’est blasp
essions ne répondent pas à un sujet si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le cœur1 d’une grande reine,
de prospérités, et puis plongé tout à coup dans un abîme d’amertumes, parlera assez haut ; et, s’il n’est pas permis aux partic
s, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre, comme parle Job, avec ces rois et ces princes anéantis, parmi
onner cette longue lettre ; jamais je n’aurais eu la hardiesse de lui parler de ces choses, si elle ne me l’avait expressément
du moins on le cache. Et toutefois, grâce à la mort, nous en pouvons parler avec liberté. Il n’est rien de si grand dans le m
es ne m’en croiraient pas. Mais, ô mort, vous êtes muette, et vous ne parlez qu’aux yeux. Un grand roi vous va prêter sa voix,
nces sur la retraite. ) 2. Bossuet était tout jeune encore quand il parlait ainsi de la jeunesse Comparer Boileau. (Art poéti
our arracher la racine d’un mal si pernicieux, allons au principe. Ne parlons plus des flatteurs qui nous environnent au dehors
ncipe. Ne parlons plus des flatteurs qui nous environnent au dehors ; parlons d’un flatteur qui est au dedans, par lequel tous
ur. (M. Gandar. C’est le guide le plus autorisé toutes les fois qu’on parle de Bossuet.) 3. Henriette de France, fille d’Hen
ur n’est point une modestie fausse ; mais c’est l’émotion sincère qui parle . 1. Le cœur de la reine avait été déposé dans l’
reine avait été déposé dans l’église des religieuses de Chaillot, où parlait Bossuet. 2. Henriette d’Angleterre, dernière fil
ine, qu’elle avait fait exclure de la maison de son mari. 3. Bossuet parle sous l’impression d’une douleur publique, à laque
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
’étais le jeune homme dont le seigneur don Fernand de Leyva lui avait parlé . Il ne me donna pas le temps de lui en dire davan
si correct ? Vous êtes trop bon copiste pour n’être pas grammairien. Parlez -moi confidemment, mon ami ; n’avez-vous rien trou
de Votre Grandeur se conservera beaucoup mieux qu’un autre, ou, pour parler plus juste, vous serez toujours le même. Je vous
ne manière si pressante. Ajoutons à cela, que je comptais bien de lui parler avec adresse, et de lui faire avaler la pilule to
uais davantage à garder le silence qu’à le rompre, je me déterminai à parler . Je n’étais plus embarrassé que d’une chose : je
la retraite. — Je n’aurais pas été assez hardi, lui dis-je, pour vous parler si librement, si Votre Grandeur ne me l’eût ordon
ur irrité, et de plus un auteur accoutumé à s’entendre louer ! « N’en parlons plus, dit-il, mon enfant. Vous êtes encore trop j
t fait poëte pour être quelque chose : « Aussitôt (c’est Gil Blas qui parle de Fabrice), il chercha parmi ses papiers un sonn
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
 ; et 4° l’Élégance ou les Ornements. Section I. — Clarté On ne parle , on n’écrit que pour communiquer ses pensées aux
vaillez de tout à votre pouvoir à vous rendre inutile. » Nous allons parler de la deuxième qualité des mots : La Pureté.
a Pureté. Section II. — Pureté La Pureté consiste en général à parler purement sa langue et à ne se servir que des locu
barisme de mot, lorsqu’on se sert d’un mot étranger à la langue qu’on parle , ou complètement estropié. Exemple : rafroidir, p
térèrent à tel point la langue de la métropole que cette expression : parler comme un habitant de Soles, ou faire un solécisme
y a solécisme, quand on dit : C’est à vous mon esprit, à qui le veux parler . Boileau. § 2. Propriété des Mots La Prop
par conséquent un défaut insupportable. « Le puriste, dit La Bruyère, parle proprement et ennuyeusement. » Gardons-nous donc
ravers où tombent quelques provinciaux, désireux de faire voir qu’ils parlent bien leur langue. Quintilien raconte à ce sujet q
e Lesbos. On lui demanda à quoi elle s’en était aperçue : c’est qu’il parle trop bien répondit-elle. Voilà le purisme. Bannis
discours par laquelle on se renferme tellement dans le sujet dont on parle , qu’on ne dit rien de superflu. (Acad.) La Précis
Nous ne quitterons cependant pas le chapitre de la précision, sans parler du Laconisme dont l’origine est fort ancienne. No
laconisme) était le pays des Léonidas et des Lycurgue. La langue que parlaient ces grands hommes se distinguait des autres idiom
concision si grande qu’elle était nommée laconisme : Cette manière de parler était remarquable tout à la fois par la brièveté
oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée ; Et lasse de parler , succombant sous l’effort, Soupire… étend les bra
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
s et des plus brillantes figures de l’éloquence et de la poésie, fait parler tous les êtres, soit animés, soit insensibles, so
Interrogation. L’Interrogation est une figure, par laquelle on parle en forme de question. Elle est très propre au pat
ns cet endroit de sa tragédie d’Athalie, où Joad, à la vue de Mathan, parle ainsi à Josabet : Où suis-je ? de Baala ne vois-
je ? de Baala ne vois-je pas le Prêtre ? Quoi ! fille de Davidb, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle ? e
fille de Davidb, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle  ? et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme
exemple de cette espèce dans la même tragédie. C’est encore Joad qui parle  : Grand Dieu, si tu prévois qu’indigne de sa rac
emble ! Celui-ci est pris de la tragédie d’Horace, C’est Camille qui parle à Horace son frère. Romeb, l’unique objet de mon
? Que le salut de Romec et que le tien te touche. Ton génie alarmé te parle par ma bouche : Il me pousse, il me presse, il me
s vers de la Tragédie de Rhadamisthe par Crébillon. C’est Zénobie qui parle à Rhadamisthe : Je connais la fureur de tes soup
ire la guerre ; Pour dissiper leur ligue, il n’a qu’à se montrer : Il parle , et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au s
e sa tête dans les cieux ? Dans le même Homère, Jupiter, après avoir parlé , fait un signe de ses noirs sourcils ; les cheve
son Énéide, fait assembler les Divinités de la Cour céleste. Jupiter parle  ; tous les Dieux se taisent ; la terre tremble ;
vents retiennent leur haleine ; la mer calme ses flots… Après avoir parlé , le Maître du monde incline sa tête ; et ce sign
doles . En voici une autre du grand Corneille : c’est de Pompée qu’il parle . Il reçoit les adieux des siens et de sa femme,
qu’on pourrait dire sur l’usage de chacun des trois styles dont j’ai parlé , et du sublime des pensées, des sentiments, des i
47 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
Quels que soient les auditeurs, quel que soit le sujet sur lequel on parle , cette partie est toujours fort importante. Car l
vrai, une matière intarissable. Celui qui n’avait d’autre but que de parler avec abondance et d’une manière assez plausible,
en les consultant et en employant tous ceux qui lui étaient suggérés, parler continuellement sur toutes sortes de sujets, même
parviendra peut-être à les émouvoir ; mais à peine aura-t-il fini de parler que, leur esprit reprenant sa situation ordinaire
eine de nous faire connaître les moyens dont il se servait, lorsqu’il parlait en public, pour attaquer les passions qu’il voula
étique, et son style sera effectivement hardi, vif et simple, s’il ne parle que d’après ce qu’il éprouve. Rien dans ce genre
va s’éteindre, il ne touchera plus le cœur. Sa composition refroidie parlera le langage de l’homme qui décrit, et non de celui
Après avoir traité de tout ce qui concerne l’éloquence ou l’art de parler en public, il nous reste à nous occuper d’une par
per d’une partie distincte, mais bien importante de cet art : je veux parler de la prononciation ou du débit d’un discours. Ci
es pensées en public doit s’attacher, dans son débit, premièrement, à parler de manière à être facilement entendu de tous ceux
bonne prononciation. L’orateur doit sans doute, avant tout, tâcher de parler assez haut pour être entendu de tous ceux qui l’é
a trois tons différents : le haut, le bas et le moyen. Le haut sert à parler à quelqu’un placé à une certaine distance ; le ba
lacé à une certaine distance ; le bas sert à causer de très près ou à parler à l’oreille ; le ton moyen, qui est celui de la c
l’on est d’autant mieux entendu dans une assemblée nombreuse, qu’on y parle plus haut. C’est confondre deux choses bien diffé
sité ou la force du son, avec la clef ou la note du ton sur lequel on parle . Un orateur peut, sans changer de clef, prêter pl
baisser considérablement, avant la fin du discours. On se fatigue, on parle péniblement, et l’orateur qui s’énonce avec peine
ne des personnes de l’assemblée la plus éloignée de l’endroit où l’on parle , et de se figurer qu’on lui adresse la parole ; a
ns les cercles, à plus forte raison doit-on la pratiquer lorsque l’on parle au milieu d’une assemblée nombreuse. Mais souvene
e chaque lettre. Troisièmement. Pour articuler distinctement, il faut parler avec modération, mais toutefois sans trop de lent
toujours laisse à l’auditeur le temps de finir le mot avant celui qui parle , doit rendre un discours insipide et fatigant. On
discours insipide et fatigant. On voit beaucoup plus de personnes qui parlent trop vite, et c’est un défaut dont on doit se cor
n’est presque plus possible de s’en défaire. Ceux qui se proposent de parler en public doivent donc s’appliquer, avant tout, à
Après s’être habitué à ménager sa voix, à prononcer distinctement, à parler avec une lenteur convenable, l’orateur doit, en q
tout accent vicieux, trivial ou provincial. Cela est nécessaire pour parler avec grâce et noblesse. Ce n’est que de vive voix
ndes fautes que l’on puisse commettre dans le débit. Cette manière de parler , que l’on appelle théâtrale ou emphatique, donne
ue l’on est arrivé à la fin de la période. Dans tous les cas, il faut parler naturellement, et comme si l’on discutait ses int
fin de chaque vers. Au théâtre, où l’on doit éviter d’avoir l’air de parler en vers, il est certain qu’il faut se garder d’en
s qu’il les éprouve véritablement4. Aussi, celui qui veut avec succès parler en public doit étudier avec soin le langage et la
ce soit dans une société privée, ce dont il s’agit toujours, c’est de parler . Suivez donc la nature. Observez comment elle vou
el. Toutefois, la perfection du débit exige que le même orateur sache parler avec aisance et rapidité, et déclamer avec nobles
e la nature. La règle que j’ai donnée pour le ton à prendre lorsqu’on parle en public, est applicable à l’action dans le débi
os dispositions naturelles. Les gestes et les mouvements de celui qui parle doivent porter l’empreinte des attitudes qu’il pr
qui s’empare de l’orateur, surtout les premières fois qu’il essaie de parler en public. Qu’il s’efforce donc, avant tout, de s
n’y trouve ni aisance, ni liberté. Peu de personnes sont capables de parler parfaitement bien en public, tant il faut pour ce
ue son objet n’était pas seulement de plaire à l’imagination, mais de parler à l’intelligence et au cœur, de s’emparer des per
e la franchise et des autres qualités morales de la personne qui nous parle . Ces vertus donnent à ce qu’elle dit du poids et
 ; l’homme qui en est animé est donc le seul qui puisse véritablement parler au cœur. Dans toutes les occasions, de quelque su
e, sapere est principium et fons. Aucun art ne peut apprendre à bien parler sur une matière qu’on ne connaît point, ou, si ce
e a fait pour exceller dans un art, mais principalement dans l’art de parler et d’écrire, se reconnaît surtout au noble enthou
illant, plus pompeux ; mais son style est plutôt celui d’un homme qui parle ou qui déclame en public, que d’un homme qui écri
ivre. Ses traités de politique (car ce sont les seuls dont je veuille parler ici, attendu que cette observation n’est point ap
ment les meilleurs modèles, il faut s’exercer souvent à composer et à parler . L’on s’exercera à la composition avec d’autant p
s aller à une négligence dangereuse. Celui qui veut un jour écrire ou parler correctement, ne doit pas, même dans la compositi
onner de fréquents exercices de ce genre. Les assemblées dont je veux parler sont des associations académiques composées d’un
es professions, qui n’ont ensemble de commun qu’une ridicule manie de parler devant beaucoup de monde, et ne sont pas animés d
folie, où, détournés de leur vocation, ils apprennent à vouloir faire parler d’eux en s’occupant de sujets extraordinaires ou
souvent de honte et de mépris. Ces réunions peu nombreuses dont j’ai parlé d’abord, et que quelques jeunes gens forment dans
lamation lâche ou obscure qui choque le bon sens, s’ils s’habituent à parler au hasard et sans préparation, ils pourront faire
gerais, en second lieu, à ne se livrer qu’avec modération au désir de parler , c’est-à-dire à ne point parler trop souvent, ou
livrer qu’avec modération au désir de parler, c’est-à-dire à ne point parler trop souvent, ou sur des sujets qu’ils ne connais
Cette méthode est celle qui peut le mieux les former à une manière de parler mâle, correcte et persuasive. Il nous reste maint
art d’écrire ; mais un bien petit nombre se sont essayés sur l’art de parler en public, et le peu qu’ils en ont dit, ils l’ont
juste sujet de reproche à faire à ceux que leur profession appelle à parler en public. Les rhéteurs anciens, il est vrai, ont
teurs anciens, il est vrai, ont presque tous ce défaut dont j’ai déjà parlé , celui d’être trop systématiques. Ils veulent all
ce cours qui avait directement pour objet l’art oratoire ou l’art de parler en public ; je me suis efforcé de lui donner une
era des ressources les plus précieuses qui soient ouvertes à l’art de parler et d’écrire. On doit le regarder comme manquant d
ité, l’exactitude, la noblesse et la gravité. Je n’ai jusqu’à présent parlé que de l’espèce d’unité qui appartient à ce genre
ble produit, dans le même historien, un plus heureux effet. Lorsqu’il parle de la jalousie que Livie et Tibère portaient à Ge
’art de donner à leurs récits toutes les qualités dont nous venons de parler , et principalement la dernière, celle de peindre
ré d’ignominie auquel une armée vaincue puisse être réduite. Laissons parler l’auteur : Redintegravit luctum in castris consu
oriques un genre d’ornement auquel les modernes ont renoncé ; je veux parler de ces harangues qu’en des occasions importantes
; il n’est pas soumis à une gravité si constamment soutenue ; il peut parler librement de lui-même, et descendre jusqu’au réci
on. Ce genre a quelque chose de très séduisant pour ceux qui aiment à parler d’eux, et qui s’imaginent que les événements dans
tion que le genre historique a reçu dans ces derniers temps ; je veux parler de la grande attention que portent aujourd’hui le
s imiter. Dans ces dialogues, ou ce sont les interlocuteurs seuls qui parlent et conversent ensemble, comme c’est la méthode de
croire. Il ne suffit pas d’y mettre en scène quelques personnages qui parlent l’un après l’autre : il faut y prendre le ton nat
e composition ; et, à cela près que, comme dans la conversation, l’un parle et l’autre répond, on voit que c’est l’auteur qui
iginaux et de mœurs curieuses qu’embellit une saine morale. Les Grecs parlent d’anciennes fables d’Ionie et de Milet qui ne son
à vous dire sur les divers genres d’ouvrages en prose ; il me reste à parler des compositions poétiques. Avant de passer en re
régulière. La plupart des historiens, des orateurs, des philosophes, parlent à l’entendement avant tout ; leur but est de pers
ertion fondée. Il est bien certain que dans aucun temps les hommes ne parlèrent en vers. Nous pouvons croire aisément que les pre
ce que le génie et l’imagination de l’homme pouvaient produire ; elle parlait le langage des passions, et n’en employait jamais
de la musique alors qu’il produisait ces effets merveilleux dont nous parle si souvent l’histoire des temps antiques ; et il
et si, à l’exemple de quelques auteurs français et italiens, il fait parler ses bergers comme des courtisans ou des philosoph
s insignifiants de violettes et de roses ; ce n’est pas assez de nous parler des oiseaux, des ruisseaux, des zéphyrs et de tou
t en raisonnements abstraits, et encore moins faire le bel esprit, ou parler le jargon d’une galanterie affectée qui n’apparti
une innovation hardie : dans ses églogues, au lieu de bergers, il fit parler des pêcheurs, et transporta la scène du milieu de
amais aller jusqu’au raffinement. Son principal mérite est d’avoir su parler au cœur ; il a enrichi ses sujets d’incidents qui
tte douceur, qui convient si bien à la pastorale22. N’oublions pas de parler d’un autre drame pastoral, le Gentil Berger, d’Al
. Ces odes sont renfermées dans cette région moyenne dont je viens de parler tout à l’heure. Quatrièmement enfin, les odes bad
ésie lyrique, ont pris de lui la plupart des défauts dont je viens de parler . Son génie était sublime, ses expressions heureus
constance relative aux travaux des champs. C’est ainsi qu’après avoir parlé de la bataille de Pharsale, il ajoute avec art :
convient le mieux au sujet. Mais les épîtres didactiques dont je veux parler admettent rarement beaucoup d’élévation dans le s
e ses pères. » (Trad. de Letourneur.) Nous ne pouvons pas oublier de parler ici de Shakspeare, qui tient d’une main si savant
ls répandent la vie sur toute la nature, et principalement lorsqu’ils parlent de l’apparition du Tout-Puissant ou de ses ouvrag
dans les prophéties de Daniel et de Jonas. Il ne nous reste plus qu’à parler du Livre de Job, auquel je consacrerai la fin de
. 20 et 18.) Lecture XLII. De la poésie épique. Il nous reste à parler de deux espèces de poésie du genre le plus élevé,
e genre, qui même n’y occupent pas une place peu importante ; je veux parler des dieux et des êtres surnaturels. Ceci nous mèn
ux-mêmes. Il est à propos de remarquer ici que cette méthode de faire parler les personnages est plus ancienne que celle de ra
ort court, la substance de ces sortes de conversations, et ne fissent parler les personnages que dans les occasions les plus i
e, il faut bien l’avouer, s’est trop écouté dans son penchant à faire parler ses héros ; et, s’il pouvait cesser d’être intére
aractères des héros de l’Iliade, on se trouve conduit naturellement à parler des divinités d’Homère, de cette partie que l’on
l s’élève au-dessus de lui-même toutes les fois qu’il le fait agir ou parler . La plupart des beaux passages, les endroits où L
nos cœurs. Nous sommes tous dans la main des dieux ; et que l’oracle parle ou se taise, ce n’en est pas moins leur volonté q
génie ou le gardien de cette partie de l’Océan inconnue jusque-là. Il parle , et, d’une voix semblable au tonnerre, il s’indig
à répandre sur tous ses ouvrages. Milton, dont il nous reste encore à parler , s’est frayé en poésie une route nouvelle et tout
poète soit simple, grave et touchant ; c’est là surtout qu’il ne doit parler que le langage de la nature. Les anciens étaient
mprunte tous les sentiments ; car, je le répète, il est impossible de parler convenablement le langage d’une passion que l’on
ion secondaire que nous donnent les poètes tragiques, au lieu de nous parler le langage de la nature, celui qui est véritablem
urs eaux, on voit trop bien que ce ne sont ni Osmin ni Jane Shore qui parlent , mais que le poète, au lieu de se mettre à la pla
place des personnages dont il veut nous peindre les sentiments, et de parler comme ils s’exprimeraient nécessairement dans de
lant ou bien extraordinaire. Si nous faisons attention au langage que parlent les personnes véritablement en proie à quelque pa
tragiques. Élégants dans leur style, profonds dans leurs pensées, ils parlent le langage de la nature ; et, en faisant attentio
le geste formaient deux parties distinctes, c’est-à-dire qu’un acteur parlait tandis qu’un autre acteur exécutait les gestes et
ns un jeu continuel ; et cette circonstance, jointe à celle dont j’ai parlé , ne peut que nous donner une idée peu favorable d
ne foule immense ; outre cela, ils étaient découverts, et les acteurs parlaient en plein air ; placés à une très grande distance,
les. De tous les auteurs de la même nation, c’est celui qui me semble parler le mieux la langue poétique, qui me semble avoir
la vraisemblance exige dans une tragédie. Il ne nous reste plus qu’à parler de l’état de la tragédie parmi nous. Son caractèr
sentiments ; mais ces personnages sont véritablement des hommes, ils parlent le langage de tous les hommes, ils éprouvent les
sont environnés d’un mystérieux si extraordinaire et si imposant, ils parlent un langage qui convient si bien au rôle qu’ils jo
tre anglais. Il n’entre point dans le plan que je me suis proposé, de parler des pièces modernes ni des auteurs vivants. En je
est presque aucune qui n’ait au moins un des défauts dont je viens de parler . Les trois pièces dans lesquelles le dialogue me
éraux, les magistrats, comme Cléon, Lamachus, Nicias, Alcibiade, sans parler de Socrate et d’Euripide, fussent, sur leur théât
comédie sérieuse que nous avons vue reparaître parmi nous, et dont je parlerai bientôt. S’il a un défaut, c’est de manquer de fo
e de comédie plus grave et plus élevé qu’aucun de ceux dont j’ai déjà parlé . Ce genre de comédie sérieuse ou touchante, et à
roches, parce qu’une langue est toujours assez bonne pour ceux qui la parlent depuis leur enfance ; mais aussi vous trouverez m
ent depuis leur enfance ; mais aussi vous trouverez mille Anglais qui parlent passablement le français, sur un Français en état
lais qui parlent passablement le français, sur un Français en état de parler bien anglais ; et cette disproportion, entre deux
igures de mots et des figures de pensées. « Le moyen, par exemple, de parler de l’action, des facultés, des qualités de l’âme,
u, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (description), ils en parlent avec frayeur : la voisine arrive, on le lui racon
eur ; je laisse à part ses écrits philosophiques et ses lettres, j’en parlerai ailleurs ; mais n’eût-il laissé que ses harangues
au.” « “Je m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme
dans celle de Dodone ; mais supposé que les chênes de Dodone eussent parlé , il serait très clair qu’ils auraient un grand av
qu’ils auraient un grand avantage sur les nôtres, qui probablement ne parleront jamais. « Lamotte, homme d’esprit et de talent, q
ondait au dessein. « La scène s’ouvre par un chœur d’Anges, et Michel parle ainsi au nom de ses confrères : “Que l’arc-en-cie
ieux, dont la France est pleine, se réunirent à trouver que le Diable parle trop souvent et trop longtemps de la même chose.
aux chapiteaux d’or, pour haranguer les diables auxquels il venait de parler tout aussi bien en plein air. Pour comble de ridi
re reste indécise ? Et pourquoi Dieu donne-t-il un ordre inutile ? Il parle , et n’est point obéi ; il veut vaincre, et on lui
idicule de les renouveler ! » Je crois qu’en cette occasion, ceux qui parlaient et écrivaient de tous côtés avaient raison contre
gaîté pour écrire des comédies ; ils ne savaient pas seulement faire parler un valet ; ils ont mis des aventures tragiques so
s, il faut avoir pitié du sexe. « Ce n’est pas ainsi que Molière fait parler ses personnages. Dès lors le comique fut banni de
evient plus difficile d’en racheter l’uniformité. Trop de personnages parlent de vertu, et ils en parlent trop. Au reste, ce dé
acheter l’uniformité. Trop de personnages parlent de vertu, et ils en parlent trop. Au reste, ce défaut, qui n’est qu’aperçu da
énéraux, qui peut-être ne seront pas tout à fait superflus. Lorsqu’on parle en public il faut prendre la plus noble attitude
mauvais goût des poètes italiens, tandis que le Tasse, loin de faire parler ainsi la bergère, nous apprend que c’est sa compa
rossia del riso mio. (Atto II, sc. 2.) 23. La plupart de ceux qui parlent de l’enthousiasme de l’ode en parlent comme s’ils
) 23. La plupart de ceux qui parlent de l’enthousiasme de l’ode en parlent comme s’ils étaient eux-mêmes dans le trouble qu’
goût, les premières idées de l’éloquence dans tous les genres ; il a parlé le langage de toutes les passions, et il a du moi
tourne vers moi les yeux ? (Trad. de Delille.) 31. Je n’ai point parlé de l’Araucana, poème épique espagnol, par Alonzo
48 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
n ne confond jamais l’une de ces quatre parties avec une autre, et ne parle que des objets qui ont un rapport direct à la par
n sol, et de cultiver la vigne et les oliviers. Dans la troisième, il parle des animaux qui servent à l’agriculture, tels que
la droite raison nous ordonne, et que l’Evangile, s’il est permis de parler ainsi, ne rend pas le chemin plus étroit que la s
le poëte est obligé d’entrer dans les détails les plus minutieux, de parler d’ojets ignobles, bas et même dégoûtans. Il faut
ages qui sont les préceptes mêmes. C’est encore son interprète qui va parler . Quand la neige au printemps s’écoule des montag
fois engraissés : Tes greniers crouleront sous tes grains entassés. Parle-t -il du choix dès chevaux ? Il en fait la plus vive
des meilleurs modèles pour bien lier les épisodes au sujet. Le poëte parle d’abord des pronostics du soleil. Sur tout, sois
uvrit, les fleuves reculèrent, Et, pour comble d’effroi…. les animaux parlèrent . Le superbe Eridan(c), le souverain des eaux, Tra
re, et d’en crayonner les préceptes. L’abbé de Marsy a fait dignement parler les premières dans son charmant, poëme latin, qui
quand un acteur paroît, il doit en trouver un sur le théâtre, et lui parler . S’il ne lui parle pas, il doit le voir. S’il ne
oît, il doit en trouver un sur le théâtre, et lui parler. S’il ne lui parle pas, il doit le voir. S’il ne le voit pas, il doi
il peut m’acquérir. Voilà le sujet exposé. C’est Emilie qui vient de parler  : elle étoit fille de Toranius, tuteur d’Auguste,
hille éclater contre Agaemnon, braver ce chef de tant de rois, et lui parler sur le ton de la menace ; quand nous le voyons co
ongue explication. Les mœurs sont convenables, lorsqu’on fait agir et parler les personnages selon leur âge, leur sexe, leur p
, leur sexe, leur pays, leur siècle, leur condition. Ne faites point parler vos acteurs au hasard, Un vieillard en jeune homm
raster les caractères. Style dramatique. Chaque personnage doit parler suivant sa condition, son âge, son pays, et la si
e que celui d’un simple citoyen. Un Dieu, suivant la pensée d’Horace, parle bien autrement qu’un héros ; un vieillard autreme
rement qu’un habitant de Tbèbes ou un citoyen d’Argos. Si vous faites parler ces différens personnages sur le même ton, les gr
e se transforme, pour ainsi dire, en chaque personnage, pour le faire parler d’une manière convenable à son état actuel, et co
ppolyte. D’un mensonge si noir justement irrité, Je devrois Faire ici parler la vérifié, Seigneur. Mais je supprime un secret
et du monologue. Quand plusieurs personnages dramatiques logue, et parlent , et qu’ils parlent l’un à l’autre, c’est un de. Q
Quand plusieurs personnages dramatiques logue, et parlent, et qu’ils parlent l’un à l’autre, c’est un de. Quand un acteur parl
rlent, et qu’ils parlent l’un à l’autre, c’est un de. Quand un acteur parle seul, il fait ce qu’on appelle un me. Le dialogue
. J’en citerai quelques exemples dans les articles suivans. Un acteur parle seul dans un monologue : mais ce n’est point pour
ur faire connoître tous les divers ouvrages que renferme ce genre, je parlerai dans cet article, 1°. de la comédie ; 2°. des piè
enne. Lisette ajoute qu’il mériteroit bien d’éprouver le sort dont il parle . Sganarelle, seul, grondant contre cette famille,
valet, il la suit par-tout, sans avoir pu trouver un moment pour lui parler . Isabelle l’a vu ; mais a-t-elle compris le langa
; Et j’en veux, dans les fers où je suis prisonnière, Hasarder un qui parle avec plus de lumière. Sganarelle lui rend compte
de signer. Celui-ci ne comprenant rien à ce mystère, parce que Valère parle d’Isabelle, et Sganarelle de Léonor, signe cepend
heureuse, il peut les étaler, Et les faire à nos yeux vivre, agis et parler . Présentez-en par-tout les images naïves : Que ch
lles ne sont pas plus de vraies comédies, que celles dont je viens de parler , parce que la comédie, on ne sauroit trop le répé
omme une marque sûre, comme l’effet du goût le plus dépravé. Le poète parle pour tous les spectateurs que renferment les dive
renferment les diverses classes de la société. Par conséquent il doit parler la langue de tous les états, c’est-à-dire, se fai
ans des sujets d’une certaine importance. Voilà pourquoi un vieillard parle quelquefois avec feu et avec emphase, suivant l’e
e la gloire dont se couvre le grand poëte. N’est-il pas naturel qu’il parle avec chaleur et avec véhémence de cet art dont il
l’autre a disparu. Scarron même aujourd’hui l’emporte sur Pu. Vous parlez du barreau d’Athènes(c) et de Romed, Lieux propre
ton qu’on prenne, sera donc vraiment simple et naturel, si l’on fait parler un personnage, comme on doit supposer qu’il parle
urel, si l’on fait parler un personnage, comme on doit supposer qu’il parle (lorsqu’il parle bien) dans la société ordinaire.
t parler un personnage, comme on doit supposer qu’il parle (lorsqu’il parle bien) dans la société ordinaire. Ainsi les trois
retrouve encor plus plein d’extravagance. Acaste. Parbleu, s’il faut parler de gens extravagans, Je viens d’en essuyer un des
rouverois-je aucun sujet de plainte, Si, pour moi, votre bouche avoit parlé sans feinte ; Et rejetant mes vœux dès le premier
ue vous prêchez, est, je crois, bel et bon ; Mais je ne saurois, moi, parler votre jargon. Philaminte. L’impudente ! appeler
raison et sur le bel usage ! Martine. Quand on se fait entendre, on parle toujours bien ? Et tous vos biaux dictons ne serv
’avec les soins qu’on prend incessamment, On ne te puisse apprendre à parler congrument ? De pas mis avec rien tu fais la réci
égative. Martine. Mon Dieu ! je n’avons pas étugué comme vous, Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. Philaminte
! je n’avons pas étugué comme vous, Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. Philaminte. Ah ! peut-on y tenir ?
t pluriel. Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? Martine. Qui parle d’offenser grand mère ni grand père ? Philaminte
Philaminte. Comment ! vous avez peur d’offenser la coquine ? Vous lui parlez d’un ton tout-à-fait obligeant ? Chrisale. (d’un
suivante : il est plein de jugement et de raison. C’est Chrisale qui parle  : ce personnage, qui, comme on vient de le voir,
œur ce qu’il n’ose dire en face à sa femme. …….. C’est à vous que je parle , ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous ir
voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, A cause qu’elle manque à parler Vaugelas. Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-
l tient sont des billevesées ; On cherche ce qu’il dit, après qu’il a parlé  ; Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fél
s. Madame Dacier n’a traduit que quelques-unes de ses comédies. Je ne parle point de Limiers ni de Gueudeville, qui n’ont pas
par amour est la seule qu’on voit reparoître au théâtre. Après avoir parlé du comique Larmoyant, je ne puis me dispenser de
il ne doit jamais y être grossier, ni offrir des idées basses. Je ne parle point des pensées, des expressions équivoques ou
la nature, parce qu’il n’est point naturel de voir deux personnes se parler à-la-fois durant un certain temps, soit pour dire
ternelle se réveiller dans son âme. Achille qui vient le trouver, lui parle avec la plus grande hauteur, et même sur le ton d
es hommes illustres, qui sont à la tête d’un gouvernement quelconque, parler aussi parfaitement qu’ils peuvent parler ; soit l
’un gouvernement quelconque, parler aussi parfaitement qu’ils peuvent parler  ; soit lorsqu’ils discutent les intérêts de leur
tés d’une violente passion, excitée par un grand objet, et faites-les parler de même ; vous aurez saisi le véritable style de
onnages n’étant pas supposés être poëtes, vous ne devez pas les faire parler en poëtes : quoique vous donniez à leur langage l
beau nom. Il est aisé de sentir que ce n’est point ici le poëte qui parle , mais que c’est le personnage même, livré à une p
able pour le style tragique, est que les personnages doivent toujours parler avec dignité, mais sans enflure, avec une nobless
la tragédie. Ne seroit-il pas en effet ridicule d’entendre des héros parler par énigmes et d’une manière inintelligible ? Il
ur, et qui fond en larmes en faisant ce récit. On sent qu’Horace doit parler d’une manière plus forte et plus élevée que Curia
r de la patrie et une ardeur insatiable pour la gloire ? Qu’on écoute parler Horace dans Corneille, lorsque Curiace, en le fél
sache que les Dieux y ont marqué son tombeau. C’est à Agamemnon qu’il parle . Moi, je m’arrêterois à de vaines menaces ! Et j
ntier ? Ah ! ne nous formons point ces indignes obstacles ; L’honneur parle , il suffit ; ce sont là nos oracles. Les Dieux so
seigneur, nous irons vous venger. Voyez sur quel ton Corneille fait parler Auguste, instruit de la conspiration que Cinna, s
’un sang si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle , parle, il est temps. Quelle noblesse ! quelle d
g si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle , il est temps. Quelle noblesse ! quelle dignité
ans cette description tirée de la Bérénice de Re. C’est elle-même qui parle . Le temps n’est plus, Phénice, où je pouvois tre
je pouvois trembler. Titus(e) m’aime ; il peut tout, il n’a plus qu’à parler  ; Il verra le Sénat m’apporter ses hommages, Et l
elle complaisance Tous les cœurs en secret l’assuroient de leur foi ! Parle  ; peut on le voir sans penser, comme moi, Qu’en q
te vraiment la terreur et la pitié. C’est Idoménée, roi de Crète, qui parle dans la tragédie de ce nom par Crébillon. La Crè
ient point, lorsqu’ils nous virent naître, Qu’un jour Domitius me dût parler en maître. Néron. Ainsi par le destin nos vœux s
de cœur. On veut absolument que le spectateur s’intéresse à celui qui parle , et que les passions de ce personnage, ses vertus
attachant et animé : sans ces conditions, on ne lui pardonnera pas de parler à lui-même, et le monologue ne fera jamais un bon
rs, et de l’éloquence propre à chaque caractère que l’on représente ; parler sa langue avec autant de pureté que dans la prose
if, plus naturel et plus vrai. Le talent particulier de Racine est de parler intimement au cœur et de l’attendrir. Il s’en fau
unit, à un degré inférieur, ceux des trois tragiques dont je viens de parler . Il est tour-à-tour vigoureux et sublime, mais bi
ois, des héros, des grands, des bourgeois, même des hommes du peuple, parler en vers. Pourquoi serions-nous révoltés d’entendr
é et la délicatesse des organes : un tel peuple chanteroit au lieu de parler  ; sa langue naturelle seroit la musique. Or, ce s
issent les yeux, et qui le plus souvent laissent l’esprit vide, et ne parlent point au cœur. On voit avec plus de plaisir une t
reste. Le second excès rend le chant trop changeant, et, si l’on peut parler ainsi, brisé ; chant qui ne peut avoir lieu que d
Poëme épique. Voici le plus noble, le plus beau, et si l’on peut parler ainsi, les rois des poëmes. Tous les trésors de l
une fumée, et ou Satan doit haranguer les démons auxquels il vient de parler en plein air ; ces grands diables qui se changent
fictions ne doivent jamais être ni petites ni outrées. Homère a fait parler des chevaux, mouvoir des statues, marcher des tré
leur conduite. Attachez-vous donc principalement à les faire agir ou parler . C’est par les différentes passions que leurs car
ace que des maximes sages et préceptes utiles, qui seront, pour ainsi parler , incorporés au récit. Mais observons que le poëte
mes différentes dans le récit épique ; celle où le poëte se montre et parle en son nom, et celle où il fait parler ses person
celle où le poëte se montre et parle en son nom, et celle où il fait parler ses personnages, en rapportant leurs discours ; c
es : son crime est d’avoir trop aimé son malheureux ami. Tandis qu’il parle , l’épée du furieux Volscens perce impitoyablement
ndre Enée racontant à Didon le siège du palais de Priam. Le héros qui parle , étoit au milieu des Grecs, affamés de carnage. L
, étoit au milieu des Grecs, affamés de carnage. Le poëte qui le fait parler , s’y est transporté avec lui : il va nous y trans
f ni de plus piquant. Elle est tirée de l’Enéïde : c’est le poëte qui parle . « Bientôt on voit paroître un nombreux escadron
on délibérant sur une matière importante, il doit les faire toujours parler d’une manière parfaitement conforme à leur caract
ire intervenir les Dieux. Mais il faut qu’en racontant, ou en faisant parler ses personnages, il se livre lui-même à toute la
lui d’un homme inspiré. Voyez dans ce court exemple comme Lucain fait parler Caton. Je me sers de la traduction en vers de Bre
uction en vers de Brebœuf. Nous trouvons Dieu par-tout ; par-tout il parle à nous. Nous savons ce qui fait on détruit son co
ui produit un effet vraiment comique. C’est du Trésorier que le poëte parle . Il veut partir à jeun, il se peigne, il s’apprêt
phose des vaisseaux troyens en nymphes de la mer. Mais Virgile n’en a parlé que selon la tradition et la croyance du peuple R
e Volume. (c). Voyez ce mot, dans les notes, ibid. 1. Virgile veut parler ici de deux fameuses batailles, dont cette contré
49 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
fection de notre nature. Nous prenons tous quelque plaisir à ouïr mal parler d’autrui, à cause que nous nous estimons tous, et
t attaquée, je ne doutai plus qu’elle ne dût être prise. Car, pour en parler sainement, nous avons vu quelquefois monsieur le
en dépit des pluies et de l’hiver21. Mais puisqu’il vient à propos de parler de lui, et qu’il y a trois mois que je ne l’ai os
st, en outre, le mérite de ses vers ; aussi aurons-nous l’occasion de parler de nouveau et plus longuement de Molière, en le c
idicules38 malgré leur qualité ; de ces gens qui décident-toujours et parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; q
le prends là… DORANTE. Mon Dieu ! marquis, ce n’est pas à toi que je parle  ; c’est à une douzaine de messieurs qui déshonore
ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler , que ces règles de l’art soient les plus grands m
NIE. J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que l
cela, je soutiens qu’elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez . Ibid., sc. VII. Pascal (1623-1662.) [
ans une telle nécessité47. » Mais que hors cette occasion, dont je ne parle point ici, il y ait jamais eu de loi qui ait perm
ue vous ne vouliez pas écouter ma réponse ; il m’est important que je parle . Il y a plusieurs articles qu’il faut que j’éclai
c vous et avec votre cher solitaire73… Notre cher et malheureux ami a parlé deux heures ce matin, mais si admirablement, que
Il faut avouer que cet homme est incomparable ; il n’a jamais si bien parlé dans le parlement ; il se possède mieux qu’il n’a
(Jeudi.) Tout le monde s’intéresse dans cette grande affaire. On ne parle d’autre chose ; on raisonne, on tire des conséque
y ai trouvé toutes mes tristes pensées : mais je ne veux plus vous en parler . J’ai destiné une partie de cette après dînée à v
, et tout le peuple, était dans le trouble et dans l’émotion ; chacun parlait et s’attroupait pour regretter ce héros. Je vous
gues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parlons-en seule
gne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parlons -en seulement comme d’un nom dont nous couvrons no
romain, constitué de la manière que nous avons vue, était, pour ainsi parler , du tempérament qui devait être le plus fécond en
les soins d’un si grand roi, la France entière n’est plus, pour ainsi parler , qu’une seule forteresse qui montre de tous côtés
tion, elle se sentit si éclairée (c’est elle-même qui continue à vous parler ), et tellement transportée de la joie d’avoir tro
anglantent si violemment : ainsi l’amour des plaisirs. Quand j’écoute parler les voluptueux dans le livre de la sapience, je n
sapience, je ne vois rien de plus agréable ni de plus riant : ils ne parlent que de fleurs, que de festins, que de danses, que
libéralités à un passage plus secret. Expliquons-nous nettement : je parle de ces pauvres intérieurs qui ne cessent de murmu
Dieu souffre, qu’un Dieu expire dans les tourments, qu’un Dieu, comme parle l’Écriture, goûte la mort, lui qui possède seul l
Juifs eussent encore formé nul dessein contre lui, on dirait qu’il en parle comme d’un événement déjà arrivé et dont il racon
odigieux et de si remarquable, que Tertullien, deux siècles après, en parlait encore aux païens, magistrats de Rome, comme d’un
il, que ce n’est pas un livre, ou qui mérite du moins que le monde en parle . — Mais l’avez-vous lu ? — Non, dit Anthime. Que
asard fait que je lui lis mon ouvrage, il l’écoute ; est-il lu, il me parle du sien. Et du vôtre, me direz-vous, qu’en pense-
vôtre, me direz-vous, qu’en pense-t-il ? Je vous l’ai déjà dit, il me parle du sien. Il n’y a point d’ouvrage si accompli qui
e le plus ordinairement dans leurs ouvrages, peut-être qu’on pourrait parler ainsi : Corneille nous assujettit à ses caractère
ien ordonné ; il règne ici un bon goût et beaucoup d’intelligence. Je parlerai comme vous, et j’ajouterai que ce doit être la de
ouvenir de leur jeunesse. Que dirai-je de ce personnage247 qui a fait parler si longtemps une envieuse critique et qui l’a fai
ns la chaire ; un défenseur de la religion, une lumière de l’Église : parlons d’avance le langage de la postérité, un Père de l
Je m’en souviens ; et, après ce que vous avez entendu, comment osé-je parler , comment daignez-vous m’entendre ? Avouons-le : o
comme l’encre de son écritoire barbouille ses doigts. N’allez pas lui parler des choses qu’il aimait le mieux il n’y a qu’un m
t s’aigrit contre elle. On se tait ; ce silence affecté le choque. On parle tout bas ; il s’imagine que c’est contre lui. On
le choque. On parle tout bas ; il s’imagine que c’est contre lui. On parle tout haut ; il trouve qu’on parle trop, et qu’on
s’imagine que c’est contre lui. On parle tout haut ; il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est tri
e le sait-il pas toujours. Il s’imagine souvent que tous ceux qui lui parlent sont emportés, et que c’est lui qui se modère ; c
penser non à lui et à son bel esprit264, mais aux bergers qu’il fait parler . Ô qu’il y a de grandeur à se rabaisser ainsi, po
evoir est celui de payer ses dettes280. Les prédicateurs n’osent plus parler pour les pauvres, à la vue d’une foule de créanci
rement ornée, élégante et pure, harmonieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux passions un langage plus propre à les captive
os avec succès, il fallait presque avoir trouvé le secret de ne point parler de lui. La chaire semblait disputer, ou de bouffo
valles qui échappèrent à un siècle malade et généralement gâté. Je ne parle pas du grand Malherbe : il avait vécu avec vos pr
s ; et nos ennemis, ne pouvant vaincre comme nous, voulaient du moins parler comme nous297. La politesse du langage nous amena
8. Je m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des hommes, je vous regarde comme s
injures, si on avait voulu les laisser en paix. Leur coutume étant de parler toujours en maîtres, les ambassadeurs qu’ils envo
ommençait à les mépriser324. Mais on murmurait dans l’armée, et on ne parlait pas. Un philosophe nommé Callisthène avait suivi
ous me donnez sur Adélaïde 357 sont d’un homme bien sain ; mais, pour parler sans figure, je ne suis plus guère en état d’en p
spréaux362, employaient toujours le mot propre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se
plus féroce assassin soutient un homme tombant en défaillance396. On parle du cri des remords, qui punit en secret les crime
ence. Hélas ! qui de nous n’entendit jamais cette importune voix ? On parle par expérience ; et l’on voudrait étouffer ce sen
eurs, je vous avoue que la sainteté de l’Évangile est un argument qui parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec
Corneille mourut le 30 septembre 1684. Le chrétien à son Dieu. Parle , parle, Seigneur, ton serviteur éeoute : Je dis t
le mourut le 30 septembre 1684. Le chrétien à son Dieu. Parle, parle , Seigneur, ton serviteur éeoute : Je dis ton serv
désert ne pouviez vous résoudre              À l’entendre parler. «  Parle -nous, parle-nous, disiez-vous à Moïse ; Mais obti
ouviez vous résoudre              À l’entendre parler. « Parle-nous, parle -nous, disiez-vous à Moïse ; Mais obtiens du Seign
le-nous, disiez-vous à Moïse ; Mais obtiens du Seigneur qu’il ne nous parle pas : Des éclats de sa voix là tonnante surprise
qu’ici-bas je redoute, C’est toi seul qu’ici-bas je souhaite d’ouïr : Parle donc, ô mon Dieu, ton serviteur écoute,          
lairé et tout ce qui l’enflamme              Ne part que de ta main. Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle Pour écou
’un sang si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle , parle, il est temps… Bientôt Auguste est instru
g si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle , il est temps… Bientôt Auguste est instruit de l
sors ; Et puis, son père et moi n’étions qu’un en deux corps. ARISTE. Parlons à votre femme, et voyons à la rendre Favorable… C
                   C’est une affaire faite ; Et je vais à ma femme en parler sans délai. Acte II, scène V. Chrysale ;
que vous prêchez est, je crois, bel et bon ; Mais je ne saurais, moi, parler votre jargon. PHILAMINTE. L’impudente ! Appeler u
a raison et sur le bel usage ! MARTINE. Quand oh se fait entendre, on parle toujours bien, Et tous vos biaux dictons ne serve
u’avec les soins qu’on prend incessamment On ne te puisse apprendre à parler congrûment ! De pas mis avec rien tu fais la réci
ive605. MARTINE. Mon Dieu ! je n’avons point étudié comme vous, Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. PHILAMINTE.
je n’avons point étudié comme vous, Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous. PHILAMINTE. Ah ! peut-on y tenir ? BÉ
pluriel606. Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? MARTINE. Qui parle d’offenser grand’mère ni grand-père607 ? PHILAMIN
AMINTE. Comment ! vous avez peur d’offenser la coquine610 ! Vous lui parlez d’un ton tout à fait obligeant ! CHRYSALE, d’un t
CHRYSALE, à Bélise.                              C’est à vous que je parle , ma sœur ; Le moindre solécisme en parlant vous i
oilà qu’on la chasse avec un grand fracas, À cause quelle622 manque à parler Vaugelas. Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-
TE. Avez-vous à lâcher encore quelque trait ? CHRYSALE. Moi ? non. Ne parlons plus de querelles, c’est fait : Discourons d’autr
u moins ne dites mot du choix de cet époux : Je veux à votre fille en parler avant vous. J’ai des raisons à625 faire approuver
r Trissotin. ARISTE. Quoi ! ce monsieur Trissotin. CHRYSALE. Oui, qui parle toujours de vers et de latin. ARISTE. Vous l’avez
                         Rien ; et je suis bien aise De n’avoir point parlé , pour ne m’engager pas. ARISTE. La raison est for
ins lui proposer Clitandre ? CHRYSALE. Non ; car, comme j’ai vu qu’on parlait d’autre gendre, J’ai cru qu’il était mieux de ne
Et n’oser attaquer ce qu’elle a résolu ? CHRYSALE. Mon Dieu ! vous en parlez , mon frère, bien à l’aise, Et vous ne savez pas c
Et surtout quand les vers sont tournés galamment. PHILAMINTE. Si nous parlons toujours, il ne pourra rien dire. TRISSOTIN. So…
ouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales ; Le Parnasse parla le langage des halles. La licence à rimer alors n
aître. Nul n’a fait davantage éprouver au lecteur cette illusion dont parle Horace. À voir ces vers pleins d’aisance, qui n’ô
z-vous qu’avec moins de contrainte L’un et l’autre une fuis nous nous parlions sans feinte ? BURRHUS. Burrhus pour le mensonge e
rême, Ce n’est plus un mortel, c’est Apollon lui-même             Qui parle par ma voix760. Je n’ai point l’heureux don de c
nir chez moi ? Nous serons tous ravis de dîner avec toi. LE COMTE. Me parlez -vous, monsieur ? LISIMON.                        
e moment même. LE COMTE. Vous pouvez disposer de tout ce que je puis. Parlez  ; qu’exigez-vous ? LYCANDRE.                     
i, De ce que je vous dis faites-vous une loi. LYCANDRE. Monsieur vous parle juste, et pour votre avantage ; Que votre unique
à regret la scène fort plaisante où le comte énumère ses qualités et parle fastueusement de sa fortune, qui n’existe que dan
u’elle venge un père. Ah ! bien loin de rougir, adoucis mes malheurs. Parle  ; reconnais-moi… ISABELLE, à Lisette.            
r, j’ai frémi, j’ai tremblé ; Mais, malgré votre orgueil, la nature a parlé . Qu’en ce moment pour moi ce triomphe a de charme
ous allons donc faire un double mariage. ISABELLE, au comte. Mon cœur parle pour vous ; mais je crains vos hauteurs, LE COMTE
prends qu’aujourd’hui Melpomène propose D’abaisser son cothurne et de parler en prose811. CXXIe épitre 812 (édit. Beuchot).
oup mortel : Tout sert à déchirer ce cœur trop maternel816, Tout fait parler en vous la voix de la nature. Mais de ce meurtrie
t. (À Euryclès.) Mon âme, en sa présence, étonnée, attendrie. MÉROPE. Parle . De qui ton bras a-t-il tranché la vie ? ÉGISTHE.
versez des larmes ? MÉROPE. Te le dirai-je ? hélas ! tandis qu’il m’a parlé , Sa voix m’attendrissait, tout mon cœur s’est tro
uel est donc ce sang qu’a versé mon erreur ? Quel nouvel intérêt vous parle en sa faveur ? MÉROPE. Quel intérêt ? barbare ! É
E. Qui, ton père ? en Élide ? En quel trouble il me jette ! Son nom ? parle , réponds. ÉGISTHE.                               
achève le crime. Euryclès, écoutez ; écartez la victime : Que je vous parle . EURYCLÈS emmène Égisthe et ferme le fond du théâ
ans ? Il soutiendra son peuple, il vengera la terre. Écoutez, le ciel parle  ; entendez son tonnerre : Sa voix qui se déclare
t de bois et de prés, Avoir un humble toit, une source d’eau vive Qui parle , et dans sa fuite et féconde et plaintive Nourris
lzac semble partager le sentiment de Voiture sur Richelieu, lorsqu’il parle ainsi de lui dans une de ses Lettres (I, 12) : « 
f. Molière a dit encore dans l’École des femmes, I, 5 : Et l’on en a parlé comme d’un ridicule. Cf. le Misanthrope, II, 5,
acré tout un livre, le troisième de son Port-Royal, et M. Cousin, qui parle ainsi dans son remarquable ouvrage sur les Pensée
lité révoltante. « Pussort, écrivait Mme de Sévigné le 17 décembre, a parlé quatre heures, mais avec tant de véhémence, tant
retrouve dans la lettre à Mme de Grignan du 10 janvier 1682, où elle parle « de cette dissipation et de cette magnificence d
on craint qu’il ne résiste pas. » 96. Le chevalier de Grignan, dont parle très souvent Mme de Sévigné, frère du mari de sa
Rue et son histoire par Bausset et par M. Floquet. Parmi ceux qui ont parlé dignement de ce grand homme, on signalera encore
tout vit, dit Suard, et s’anime sous le pinceau de La Bruyère, tout y parle à l’imagination ». 217. On peut rapprocher ici
Massillon, la fin du sermon pour le quatrième dimanche, où l’orateur parle avec émotion du prince « que Dieu n’a fait que mo
n de Jésus-Christ sur les effets de l’amour de Dieu. 254. Voltaire a parlé de saint Louis comme Fénelon : « Sa piété, qui ét
acrés ont prononcé des panégyriques de saint Louis, « de ce roi, pour parler avec M. de Chateaubriand, qui, placé au rang des
du goût, et de nos jours Chateaubriand, Fontanes et M. Villemain ont parlé de lui avec une faveur marquée. En 1818, son Élog
idiome dans cet ouvrage. De là ce que lui disait d’Aguesseau : « Vous parlez le français comme si c’était votre langue naturel
ux hommes sous les traits les plus capables de la faire aimer et leur parler le langage le plus persuasif, il faudrait, je cro
ent offrir un vif intérêt. 312. Parmi les auteurs qui ont dignement parlé de Montesquieu, on signalera Chateaubriand, Génie
sio) (liv. IX, c. i et suiv.).Les Romains n’avaient guère le droit de parler de la foi punique avec tant d’indignation. 317.
de pour disposé à. Molière dans Mélicerte, II, 5 : Vous n’avez qu’à parler  : je suis prêt d’obéir. Racine dans Phèdre, V, 5
 : je suis prêt d’obéir. Racine dans Phèdre, V, 5 : Qu’il vienne me parler  : je suis prêt de l’entendre. Les exemples ne so
e philosophe, et où figure également Lysimaque. 324. Ici Montesquieu parle , ou plutôt fait parler Lysimaque, comme le philos
gure également Lysimaque. 324. Ici Montesquieu parle, ou plutôt fait parler Lysimaque, comme le philosophe Sénèque, qui a sou
 » (De Providentia, c. ii.) 327. Il est douteux que Callisthène eût parlé ainsi. Les stoïciens ne croyaient pas à l’immorta
suet (Morceaux choisis de la classe de troisième, page 59), l’orateur parle aussi du profond sommeil de cet autre Alexandre
nte et polie, dont Voltaire avait vu la dernière splendeur et dont il parlait la langue. C’est par là que son récit est origina
seils les plus sensés. 356. Horace. Art poét., v. 11. 357. Voltaire parle de sa tragédie assez faible d’Adélaïde Duguesclin
est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me f
ques pages pleines d’intérêt sur madame Deshoulières. 362. Voltaire parle souvent de Boileau avec la plus grande estime. Cf
e (les provisions ont été consommées). 371. L’homme n’a pas toujours parlé ainsi en présence des grands et sévères tableaux
evue des deux Mondes (1852-1856). Rappelons aussi que Châteaubriand a parlé longuement de Rousseau dans son Génie du Christia
« Belle image. » A. C. 449. C’est-à-dire dont on a désespéré ; ainsi parlent les Latins : « Deplorata coloni vota jacent », li
que Malherbe écrit dure éternellement. Il est beau d’avoir pu ainsi parler de soi et de ne s’être point trompé. En effet, il
la vénerie ; Molière, les Fâcheux, act. II, sc. vii : A-t-on jamais parlé de pistolet, bon Dieu ! Pour courre un cerf………………
septième siècle. Ainsi La Fontaine dans Philémon et Baucis : Il veut parler , l’écorce a sa langue pressée. 462. Avant que
paraître dur dans le précédent : après le citoyen, c’est l’homme qui parle  ; au cri de l’honneur échappé de la bouche du pre
l’un des plus beaux morceaux de notre langue, le poète a montré, pour parler avec La Harpe, « qu’il avait dans son âme le sent
lui a accordé du génie. Victorin Fabre et M. Saint-Marc Girardin ont parlé de Rotrou, le premier dans son Éloge de Corneille
n’ait pas eu plus de crédit à l’Académie, et que plusieurs façons de parler expressives, empruntées au vieux français, ne soi
Molière, mais avec moins d’exactitude que d’agrément ; il a en outre parlé de lui, et toujours avec une singulière admiratio
susceptible d’agrément. Voici dans quels termes M. Gustave Planche a parlé de cette pièce, qui lui semble le plus parfait de
ncé les hostilités contre lui par une satire très violente (il en est parlé dans les Mélanges de Vigneul-Marville, t. III, p.
per. Aucun écrivain, dit un critique au sujet de ce passage, n’a fait parler le bon sens avec cette verve, cette franchise et
mot de La Bruyère : « Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle , et de parler comme tout le monde ? » Ch. v, De l
uyère : « Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? » Ch. v, De la société et d
son Histoire de la littérature française, et M. Geruzez ont dignement parlé de Boileau. On signalera, parmi ses éditeurs et c
ellent sous les coups dont ils sont traversés… 666. Si Boileau n’a parlé ni de la blessure que reçut Condé dans cette occa
débuté. 686. La Bruyère, au Ier chapitre de ses Caractères, n’a pas parlé avec moins d’estime de Marot, dont la lecture fai
ement appropriés à leur objet. Pourquoi faut-il que Boileau, qui nous parle beaucoup du sonnet, ait omis l’apologue et La Fon
rpe « des coups de l’art en fait de dialogue ». Burrhus interrompt et parle , non en courtisan curieux de flatter, mais en min
qui l’entraîne comme malgré lui jusqu’à l’abîme. 735. Voilà, comme parle Voltaire, la vigueur de Tacite exprimée dans des
uable ouvrage ; c’est dans le IIIe de ses Discours sur l’homme, où il parle à un envieux qu’offusque le mérite d’autrui : Le
vers délicieux : La Harpe fit la Réponse d’Horace ; mais, en faisant parler l’aimable Romain, il se souvient trop de Linguet,
rier 1839, 1er juin 1844. 837. Cette jeune captive, que Chénier fait parler en vers si touchants, était Mlle de Coigny (depui
50 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé que leur trône ; qu’ils parlent tant qu’ils voudront de l’indépendance de leurs c
dera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux (on parlait ainsi en ce temps-là) ? Goûtera-t-il sans contrad
hafaud, parce qu’elle n’a ni qui la console11 ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde, Dieu a
onnurent à l’instant même le langage qu’ils cherchaient. Depuis on ne parla plus que celui-là, les faibles médiocrement, les
ert d’appui. Le poème dramatique est une imitation, ou, pour en mieux parler , un portrait des actions des hommes ; et il est h
issement pour le lieu comme pour le temps. Nos anciens, qui faisaient parler leurs rois en place publique, donnaient assez ais
té de l’erreur, mais aussi dans la plupart des sujets dont les hommes parlent et des affaires qu’ils traitent. Il y a presque p
n’a peut-être jamais entendu ; qui ne font point de différence entre parler et parler, ou qui ne jugent de la vérité des chos
être jamais entendu ; qui ne font point de différence entre parler et parler , ou qui ne jugent de la vérité des choses que par
jugent de la vérité des choses que par le ton de la voix : celui qui parle facilement et gravement a raison ; celui qui a qu
roit qu’il y a de la honte à douter et à ignorer ; et l’on aime mieux parler et décider au hasard, que de reconnaître qu’on n’
ucune malignité, quand on y fait entrer70 les personnes mêmes dont on parle . Il est malaisé d’avoir un esprit de raillerie sa
flatteuse, qui touche seulement les défauts que les personnes dont on parle veulent bien avouer, qui sait déguiser les louang
voque. Il peut comprendre toutes les sortes d’esprit dont on vient de parler  ; mais il peut aussi n’en marquer aucune distinct
u’à se bien conseiller soi-même. L’extrême plaisir que nous prenons à parler de nous-mêmes nous doit faire craindre de n’en do
e de sa qualité, marquant de même caractère le vrai et le faux. Je ne parle pas des fous, je parle des plus sages ; et c’est
nt de même caractère le vrai et le faux. Je ne parle pas des fous, je parle des plus sages ; et c’est parmi eux que l’imagina
s, et Votre Majesté n’est sans doute guère importunée de ceux qui lui parlent aujourd’hui pour M. Fouquet, naguère procureur gé
dération qu’elle n’attire aujourd’hui les yeux de toute l’Europe ! Je parlerai , sire, avec toute la liberté d’un homme qui n’a r
le de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui par toute la terre
emis et de ces malins déguisés en indifférents et en vertueux, qui ne parlent en général que d’abus et que de désordres, qui ne
ui êtes la justice même, c’est à vous que je m’adresse. Quand on vous parlera des abus et des désordres des finances comme des
ite de M. de Louvois159, que je ne sais par où commencer pour vous en parler . Le voilà donc mort, ce grand ministre, cet homme
nt de ce grand saint165, mais très digne de lui être comparé quand il parle de la religion chrétienne : demandez à l’abbé de
essions ne répondent pas à un sujet si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le cœur d’une grande reine,
de prospérités, et puis plongé tout à coup dans un abîme d’amertumes, parlera assez haut ; et s’il n’est pas permis aux particu
s, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre, comme parle Job ; avec ces rois et ces princes anéantis, parm
ns le souvenir de ses vertus. Ce n’est pas encore le temps de vous en parler . La princesse palatine est dans l’état le plus da
le plus dangereux de sa vie. Que le monde voit peu de ces veuves dont parle saint Paul197, « qui, vraiment veuves et désolées
surpasse toute la mesure des dons ordinaires, et demande, pour ainsi parler , le dernier effort de la puissance divine ; soit
dernier effort de la puissance divine ; soit que l’impossibilité dont parle saint Paul veuille dire qu’en effet il n’y a plus
aux affaires. La cour ne vit jamais rien de plus engageant ; et sans parler de sa pénétration, ni de la fertilité infinie de
témoignage à la vérité de ses sentiments ; et ceux qui l’avaient ouï parler si souvent de ce grand roi dans ses entretiens fa
lon l’ordre qu’ils en ont reçu du ciel. C’est en leur nom que je vous parle  ; c’est par leur autorité que je vous prêche. Qu’
précieux que l’argent et l’or, si c’est une occasion de vous obliger. Parlez , que voulez-vous que je fasse pour vous ? Faut-il
ndre indigne de toute admiration. Je cherche un homme sérieux, qui me parle pour moi, et non pour lui ; qui veuille mon salut
ingénieux. Ce qui lui manque le plus est le fond des choses ; il sait parler avec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire ; il é
homme qui a l’âme forte et grande, avec quelque facilité naturelle de parler et un grand exercice, ne doit jamais craindre que
e à pied sec, un pain descendu du ciel le nourrit au désert ; l’homme parle à la pierre, et elle donne des torrents : tout es
rement ornée, élégante et pure, harmonieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux passions un langage plus propre à les captive
e cœur, et des combats de la grâce. D’ailleurs, je me souviens que je parle sous l’autel même de l’agneau qui est venu pacifi
les de l’empire pour suivre l’étendard de la croix ; et enfin, que je parle à une troupe illustre qui ne connaît les périls q
es armes et du cas que tous les peuples en ont toujours fait, je vous parle des périls de cet état, et des moyens d’y acquéri
oloré, énergique, et par-dessus tout peintre inimitable, il excelle à parler cette langue de grand seigneur qui a fourni bien
divement question, il courut au lit, prit la main de Monseigneur, lui parla de Dieu ; et le voyant plein de connaissance, mai
ieu ; et le voyant plein de connaissance, mais presque hors d’état de parler , il en tira ce qu’il put pour une confession, don
elles de Meudon, que monseigneur le duc de Bourgogne venait d’envoyer parler à l’oreille de M. le duc de Berry, à qui les yeux
omains se sont tus devant moi329. » « Cette belle action dont vous me parlez me paraît bien imprudente. Il est vrai que vous a
dans lequel vous avez mis les Romains ; mais comment osâtes-vous leur parler de vous justifier, et de prendre pour juges des g
tispice, et vous ne voulez pas qu’il soit à la tête du siècle dont je parle  ! Ce qu’il a fait dans son royaume doit servir à
selle à cheval, suivie d’un jeune domestique : ils hasardèrent de lui parler  ; cette demoiselle était de la maison de Macdonal
ne dire qu’à moitié la pensée pour la laisser deviner. Enfin, je vous parlerais de toutes les différentes façons de montrer de l’
l’esprit, si j’en avais davantage ; mais tous ces brillants (et je ne parle pas des faux brillants) ne conviennent point ou c
et fleurie, est un défaut quand la raison seule ou la passion doivent parler , ou bien quand on doit traiter de grands intérêts
ractères de la véritable éloquence, qu’il distingue de la facilité de parler , Buffon définit le style « l’ordre et le mouvemen
néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé . La véritable éloquence suppose l’exercice du gén
de l’esprit. Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler , qui n’est qu’un talent, une qualité accordée à t
aux autres leur enthousiasme et leurs affections : c’est le corps qui parle au corps364 ; tous les mouvements, tous les signe
e de génie367. C’est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent , quoiqu’ils parlent très bien, écrivent mai ; que
par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent très bien, écrivent mai ; que ceux qui s’abandonn
’usage que quand on traite des sujets différents, ou lorsque, ayant à parler de choses grandes, épineuses et disparates, la ma
ve. Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l
celles d’un heureux naturel ! Il est bien facile de voir que je veux parler des vertus : leur noblesse et leur excellence son
a vie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie. Mais que sert de parler de ces trésors cachés À des esprits que Dieu n’a
s serments ? Témoignes-tu pour moi les moindres sentiments ? Je ne te parlais point de l’état déplorable Où ta mort va laisser
a mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que l’amour t’en parlerait assez, Et je ne voulais pas de sentiments forcés 
eut pour nous en victime être offert chaque jour. Mais j’ai tort d’en parler à qui ne peut m’entendre. Voyez l’aveugle erreur
e n’est point ma douleur que par là je fais voir : C’est la grâce qui parle , et non le désespoir. Le faut-il dire encor ? Fél
s que les hommes Achetaient de son sang l’indulgence des dieux. Ainsi parla le bœuf. L’homme dit : « Faisons taire         Ce
est un sot. J’en conviens ; mais que faut-il donc faire ?              Parler de loin, ou bien se taire. (Fables, x, 2.) Le
en un moment de Térence à Virgile. Je m’avoue, il est vrai, s’il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abe
e fond de notre cœur dans nos discours se montre, Que ce soit lui qui parle , et que nos sentiments Ne se masquent jamais sous
mettre en pièces, voler, Sans que je sois. Morbleu ! je ne veux point parler , Tant ce raisonnement est plein d’impertinence !
ronte, Alceste est rêveur, sans faire attention que c’est à lui qu’on parle  ; il ne sort de sa rêverie que quand Oronte lui d
x du marché nous nous repentirions. ORONTE. Parbleu ! c’est là-dessus parler en homme sage, Et je vous en estime encore davant
mande ; et j’aurais lieu de plainte, Si, m’exposant à vous515 pour me parler sans feinte, Vous alliez me trahir et me déguiser
ORONTE, à Alceste. Mais, pour vous, vous savez quel est notre traité. Parlez -moi, je vous prie, avec sincérité. ALCESTE. Monsi
est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me f
mieux Que ces colifichets dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là toute pure ?                     Si le roi m’
ts531 ; Mais je me garderais de les montrer aux gens. ORONTE. Vous me parlez bien ferme, et cette suffisance. ALCESTE. Autre p
eçois vingt avis qui me glacent d’effroi : — Hier, dit-on, de vous on parla chez le roi, Et d’attentat horrible on traita la
d docteur, Il a pris un faux air, une sotte hauteur ; Il ne veut plus parler que de rime et de prose ; Des auteurs décriés il
Tout à l’humeur gasconne en un auteur gascon : Calprenède et Juba574 parlent du même ton.     La nature est en nous plus diver
.     La nature est en nous plus diverse et plus sage. Chaque passion parle un différent langage. La colère est superbe et ve
aître. Nul n’a fait davantage éprouver au lecteur cette illusion dont parle Horace. À voir ces vers pleins d’aisance, qui n’ô
t pris ; rien ne peut m’ébranler. Jugez-en, puisque ainsi je vous ose parler , Et m’emporte au-delà de cette modestie586 Dont
ous pressent ? Je vois qu’en m’écoutant vos yeux au ciel s’adressent. Parlez  : de vos désirs le succès est certain, Si ce succ
uisqu’il faut enfin expliquer mes soupirs, Puisque mon roi lui-même à parler me convie, (Elle se jette aux pieds du roi.) J’os
endiez parler, Et que surtout Aman n’ose point me troubler. ASSUÉRUS. Parlez . ESTHER.            Ô Dieu, confonds l’audace et
                                               Tais-toi. Oses-tu donc parler sans l’ordre de ton roi ? ESTHER. Notre ennemi cr
d’une mort funeste         Son zèle ardent s’est exposé :     Elle a parlé  ; le ciel a fait le reste… UNE AUTRE.         Ton
sse. Le grand prêtre vers moi s’avance avec fureur : Pendant qu’il me parlait , ô surprise, ô terreur ! J’ai vu ce même enfant d
sang à votre gré coule trop lentement ! Vous m’avez commandé de vous parler sans feinte, Madame : quel est donc ce grand suje
Josabeth, vous dis-je, ou Joad les amène : Je puis, quand je voudrai, parler en souveraine. Vos prêtres, je veux bien, Abner,
, scène VII. Par l’ordre d’Athalie, les deux enfants dont vient de parler Abner sont amenés en sa présence : elle a voulu l
LIE. Pourquoi vous pressez-vous de répondre pour lui ? C’est à lui de parler . JOSABETH.                                   Dans
sprit divin qui s’empare de moi ? C’est lui-même : il m’échauffe ; il parle  ; mes yeux Et les siècles obscurs devant moi se d
uer en sûreté le rôle qu’il a brigué, est bientôt devant lui ; il lui parle comme représentant de l’empire. Acte II688, scè
ir de si chers ennemis. Nomme-moi les climats où tu souhaites vivre ; Parle  : dès ce moment je suis prête à te suivre, Sûre q
appesanti par l’âge, Je suis las du pouvoir ; c’est assez si ma voix Parle encore au conseil et règle vos exploits. Croyez-m
récit Votre cœur, malgré vous, s’émeut et s’adoucit. L’humanité vous parle , ainsi que votre père. Ah ! si la cruauté vous ét
re ? Sais-tu pour quel époux j’ai pu t’abandonner ? ZAMORE. Non, mais parle  : aujourd’hui rien ne peut m’étonner. ALZIRE. Eh
e ! Tu me serais ravie aussitôt que rendue ! Ah ! si l’amour encor te parlait aujourd’hui !… ALZIRE. Ô ciel, c’est Gusman même,
ais mal peut-être une loi si nouvelle ; Mais j’en crois ma vertu, qui parle aussi haut qu’elle. Zamore, tu m’es cher, je t’ai
e faible vue, Et qui n’est qu’un atome, un point dans l’étendue, Dieu parle , et le chaos se dissipe à sa voix : Vers un centr
i couvrez de vos ailes Le trône où votre maître est assis parmi vous, Parlez , du grand Newton n’étiez-vous point jaloux ? La
rts ? Des héros, muse magnanime, Par quel organe assez sublime Vas-tu parler à l’univers ? Favoris, élèves dociles De ce mini
la société de son temps, combien il en savait reproduire les mœurs et parler le langage. Sur la fin de sa vie, retiré dans sa
urs préside la sagesse. Mais quoi ! la confiante et paisible richesse Parle ainsi. L’indigent espère en vain du sort ; En esp
mé, nu, proscrit, Maudissant, comme ingrat, son vieil ami qui l’aime. Parle  : était-ce bien lui ? le connais-tu toi-même ? En
ortait-il ses pas ? Il sait où vit Lycus ; pourquoi ne vient-il pas ? Parle  : était-ce bien lui ! parle, parle, te dis-je ; O
où vit Lycus ; pourquoi ne vient-il pas ? Parle : était-ce bien lui ! parle , parle, te dis-je ; Où l’as-tu vu ? — Mon hôte, à
Lycus ; pourquoi ne vient-il pas ? Parle : était-ce bien lui ! parle, parle , te dis-je ; Où l’as-tu vu ? — Mon hôte, à regret
mple et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’osent parler Tibère à ses genoux voit l’univers trembler, Et,
x (Maynard) a fait ce vers à sa louange : Il n’est pas de mortel qui parle comme lui. Il est certain, a dit Marmontel, « qu
tion, par M. Ch. Bénard, page 180.) 59. Madame de Sévigné a souvent parlé de La Rochefoucauld dans ses Lettres, et toujours
même sens : témoin un vers de Regnard, dans le Joueur, IV, 10, où il parle de deux passions qui, dit-il, Sont deux grands r
acré tout un livre, le troisième de son Port-Royal, et M. Cousin, qui parle ainsi dans son remarquable ouvrage sur les Pensée
’ils sentent. 95. En dépit de la raison, malgré la raison, comme on parle en latin, invita ratione. Ce tour n’existe plus.
rne le monde. » 100. C’est-à-dire, que le soleil décrit. Ici Pascal parle comme un ancien, et en homme qui n’eût pas admis
ables. On a cessé à quelques égards, on pourra cesser plus encore, de parler le français de Pascal : on ne cessera jamais d’ad
considérait les animaux comme de simples automates. 120. Fontenelle parle à peu près de même : « Un bon esprit cultivé est,
de la cour au dix-septième siècle. 141. C’est-à-dire, celle dont on parle le plus. 142. Voir la lettre du 31 décembre 1670
Florence, surintendant de la musique du roi. 158. Madame de Sévigné parle ici de la conquête de Hollande, que Louis XIV com
arité, le remplaça sur le trône pontifical. 163. Voyez comme Bossuet parle aussi dans son Discours sur l’histoire universell
Rue et son histoire par Bausset et par M. Floquet. Parmi ceux qui ont parlé dignement de ce grand homme, on signalera encore
sacrée et plus éloquente que la mienne. L’illustre prélat qui vous a parlé avant moi a déjà épuisé cette matière ; et, après
prit de l’orateur ait conscience de la vérité des choses dont il doit parler  ? — Phédon. J’ai entendu dire sur ce point, mon c
V. — Saint Augustin, dans sa théorie de l’art oratoire, même quand il parle de l’orateur chrétien, se montre le disciple de P
res de Saint-Simon en général, offre beaucoup de ces expressions dont parle Rivarol, « fort heureusement imaginées, qu’un esp
la pairie que lui-même. » 312. Parmi les auteurs qui ont dignement parlé de Montesquieu, on signalera Chateaubriand, Génie
l’a nommé ici par erreur à la place du géomètre Viviani, dont il est parlé au chap. xxv du Siècle de Louis XIV, et dont Font
nt de prétendues fautes de langage à ce grand homme, qu’il ne pouvait parler que comme on parlait de son temps. 430. « Il
tes de langage à ce grand homme, qu’il ne pouvait parler que comme on parlait de son temps. 430. « Il faudrait plutôt déses
e remarque, au sujet de ces belles tirades, que « les deux princesses parlent exactement comme elles devaient parler. » On ne p
es, que « les deux princesses parlent exactement comme elles devaient parler . » On ne peut mieux louer leurs discours ; et c’e
s Vivent ainsi qu’aux premiers temps Dans une ignorance profonde : Je parle des humains : car quant aux animaux Ils y constru
istorien et de d’orateur. On peut le comparer à Tacite lorsqu’il fait parler Galgacus dans la Vie d’Agricola, ou à Racine lors
Marc-Aurèle, dans le livre qu’il nous a laissé sur lui-même, ne nous parle d’aucun paysan de ce genre ; mais celui qui en a
Molière, mais avec moins d’exactitude que d’agrément ; il a en outre parlé de lui, et toujours avec une singulière admiratio
e ; cependant l’usage a consacré la même figure dans cette manière de parler  : avoir le cœur bien placé. 491. Cette expressio
r à ces deux caractères toute leur saillie. 497. Ainsi raisonnait et parlait , comme le rapporte Érasme dans ses Apophtegmes, l
son Histoire de la littérature française, et M. Geruzez ont dignement parlé de Boileau. On signalera, parmi ses éditeurs et c
553. Du latin limen, seuil. On dit aujourd’hui préliminaires. Boileau parle ici des épîtres et dédicaces que les poètes adres
Cyrus (1650). 571. Ce sont là ces taches ou plutôt ces signes dont parle Horace, Sat., I, vi, 67, qui ajoutent à l’attrait
1673, d’un passage de la Vie de Lucullus par Plutarque, où cet auteur parle avec beaucoup d’intérêt de Monime, qui était Grec
oir été plus injuste pour Racine qu’elle ne le fut jamais en effet, a parlé de cette œuvre avec de grands éloges ; voy. la le
ces vers. Jamais, suivant eux, elle n’a été dépassée ; jamais on n’a parlé avec plus d’élévation le langage de la poésie. Au
603. C’est ce que rappelle Bossuet, d’après Isaïe, en faisant ainsi parler Dieu dans son oraison funèbre de Condé : « Tu n’e
çus qu’on ait jamais employés dans une action dramatique. 647. Abner parle ici sans feinte ; car le secret de la naissance d
nd, qui, à leur occasion, établit un parallèle entre Virgile, faisant parler la sibylle de Cumes, et ce morceau de Racine : se
i eux on peut citer Noël et le célèbre Sylvain Bailly. M. Villemain a parlé de Gresset dans la 12e leçon de son Tableau de la
51 (1875) Poétique
du drame satirique, des mimes, du nome, du dithyrambe, etc. Il devait parler de différentes espèces de vers, de chants, de ryt
xaminerai quelle est la nature- des parties et leur nombre ; enfin je parlerai de tout ce qui a rapport à cet art, en commençant
elques-uns par la voix ; de même dans les espèces dont nous venons de parler , et qui imitent avec le rythme la parole et le ch
Denys comme ils étaient. Or il est clair que les imitations dont nous parlons ne sont différentes que selon la diversité qui se
les mœurs, les paroles, les pensées, le spectacle, le chant. Nous parlerons ci-après de l’épopée et de la comédie. Ici il ne
pièces où l’on ne pressent point ce que veut ou ne veut pas celui qui parle . La pensée est ce qui indique ce qu’une chose est
r la différence du poète et de l’historien n’est point en ce que l’un parle en vers, l’autre en prose : les écrits d’Hérodote
s le chœur, il y a le chœur entrant, lorsque tout le chœur commence à parler et à s’unir à l’action ; le chœur restant en plac
s parties de la tragédie quant à leur nombre et à leur étendue ; on a parlé précédemment de celles qui la constituent dans so
lui-même : Est-il nécessaire, est-il vraisemblable que tel personnage parle ainsi ou agisse ainsi ; est-il nécessaire ou vrai
la poésie, car souvent on y fait des fautes. Il en a été suffisamment parlé dans les ouvrages qu’on a publiés sur cette matiè
est un grand talent de savoir mettre en œuvre les locutions dont nous parlons , les mots doubles, les mots étrangers, etc. ; mai
diffère de la tragédie quant à l’étendue et quant au vers. Nous avons parlé ci-dessus de son étendue, et nous avons dit qu’il
su ce qu’il devait faire comme poète. Le poète, étant imitateur, doit parler lui-même le moins qu’il est possible ; car aussit
pour des instants. Homère, après un mot de préparation, fait aussitôt parler soit un homme, soit une femme, ou quelque autre a
ort de Laïus ; et jamais dans le drame, comme dans l’Électre, où l’on parle des Jeux Pythiques18 ; et dans les Mysiens, où l’
s Mysiens, où l’on fait venir de Tégée jusqu’en Mysie un homme qui ne parle point. Mais sans cela le poème n’avait pas lieu.
défauts de la poésie ; des raisons qu’on peut leur opposer. Nous parlerons ici des critiques, sur quels objets elles peuvent
a chose employée par le poète n’était pas possible dans l’art dont il parle , c’est une faute. Cependant, si cette faute a con
en dialectique : si c’est au même et de la même manière ; si l’homme parle en son nom ; s’il a le même objet, enfin s’il dit
52 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
une assimilation de l’espèce humaine aux êtres que l’on fait agir ou parler . On distingue dans l’apologue deux parties, l’act
utenu, prouvé par leurs discours et conforme à nos idées. Ils doivent parler , agir à l’imitation des hommes, dont ils devienne
e deux cents, qui nous ont laissé des recueils considérables. Nous ne parlerons ici que des quatre principaux. La Fontaine, né en
et ce sont les mêmes que celles du style épistolaire, dont nous avons parlé précédemment. Les règles qu’elle peut avoir, comm
détruit93. L’Héroïde est une épître sérieuse, dans laquelle on fait parler un personnage agité d’une passion qui, le plus so
s vers, exposer en peu de mots la situation et les motifs qui le font parler ou écrire. Les récits ne doivent venir que quand
sés de satyres jeunes et vieux. Ces derniers, qu’on appelait Silènes, parlaient toujours avec sagesse et gravité ; les jeunes éta
ables. Nous ne disons rien de Chénier et de Despazes, dont nous avons parlé plus haut, et qui sont morts au commencement de c
ettrions certainement pas103. Il est donc bien compris que quand nous parlons de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens anci
parce qu’il est tout entier en vers hexamètres : aussi en avons-nous parlé à l’occasion de la poésie pastorale, à laquelle l
nt avec des couleurs vraies et naturelles : Il faut que le cœur seul parle dans l’élégie. C’est le précepte que donne Boile
ur un poème aussi simple, aussi instinctif que celui-là, si l’on peut parler ainsi, de règles particulières. § 55. Histoire
nce et qui va chanter. Le poète est inspiré par les muses, et doit en parler le riche et magnifique langage. Il est vrai que,
es sens : Ce n’est pas un mortel, c’est Apollon lui-même         Qui parle par ma voix107. Aussi a-t-il besoin, pour réussi
saisi l’esprit du poète. Par exemple, Moïse fait dire à Dieu : « J’ai parlé . Où sont-ils ? Dixi. Ubinam sunt ? » La phrase co
ù sont-ils ? Dixi. Ubinam sunt ? » La phrase complète serait : « J’ai parlé (à mes ennemis dans ma colère ; ma seule parole l
stances inégales. C’est la forme ordinaire des dithyrambes, dont nous parlerons tout à l’heure. Les cantates sont des pièces dest
fleuves, les montagnes, les vents. Il n’y eut pas un seul être qui ne parlât pour s’unir à l’hommage que l’homme rendait. Voil
de part dans les révolutions connues de l’histoire ancienne116. Je ne parle pas d’Anacréon, dont il ne nous reste rien d’auth
e réduisit ces muses effrénées aux règles du devoir ; il voulut qu’on parlât avec netteté, justesse, décence ; que les vers to
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
é, Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire, A pourtant de ce roi parlé comme l’histoire. Tout ce morceau est pensé et r
e champêtre, feint qu’à son retour de la campagne, un de ses amis lui parle des victoires du roi. Dieu sait comme les vers c
compter. Même il aurait donné bataille, Sil en avait voulu tâter. Il parlait fort bien de la guerre, Des cieux, du globe de la
oique marqué, n’est pas complet, laissant quelque chose à désirer) : Parlez , fils des hommes : pourquoi Faut-il qu’une haine
lumière qui brille dans un ouvrage d’esprit. Un écrivain ne pense, ne parle que pour les autres. Son premier devoir est donc
e pense, ne parle que pour les autres. Son premier devoir est donc de parler d’une manière à se faire entendre, d’une manière
e. Rien de plus juste que de s’assujettir aux lois de la langue qu’on parle  ; lois fondées sur une dialectique très fine et t
st de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux, Et par des traits divers de figures tra
 ? Le conseil était très raisonnable. Il vaut mieux se taire, que de parler pour n’être pas entendu. J’écris principalement p
le représente sous la forme d’un Dieu. Ce sont donc là des façons de parler toutes nouvelles, que les hommes de goût réprouve
er, la figure est anéantie. Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez . Voilà une figure de pensées. Changez les expres
dit du Marsais, dans son excellent traité des tropes, qu’on peut bien parler , sans jamais avoir appris les noms particuliers d
issances sont utiles et nécessaires à ceux qui ont besoin de l’art de parler et d’écrire. Elles mettent de l’ordre dans les id
cet endroit de la tragédie de Zaïre par Voltaire. C’est Lusignan qui parle à Zaïre. Ma fille, tendre objet de mes dernières
ux, où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux, où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envah
ieu ; Et tu n’y peux rester, sans renier ton père, Ton honneur qui te parle , et ton Dieu qui t’éclaire. La répétition des co
t endroit d’un sermon de Massillon. C’est d’un Prince ambitieux qu’il parle . « Sa gloire sera toujours souillée de sang. Que
                Approche, puissant Roi, Grand Monarque de l’Inde ; on parle ici de toi. Le discours qu’Hermione tient à Pyrr
tre elles et les différentes espèces de style, que je crois devoir en parler conjointement. C’est ce que je vais faire dans le
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
rtaines façons de s’exprimer qui s’éloignent de la manière commune de parler . Cette définition, comme l’observe Dumarsais, ne
s, ne prouve rien de plus, sinon que les figures sont des manières de parler qui s’éloignent de celles qui ne sont pas figurée
a plus, ajoute-t-il, bien loin que les figures soient des manières de parler éloignées du langage ordinaire, il n’y a rien de
elle prosopopée subsisterait de quelque manière que Fléchier eût fait parler M. de Montausier. Il n’en est pas ainsi des figur
de celle de ces images qui nous frappe le plus. De là, ces façons de parler  : Il est enflammé de colère ; il marche comme une
ntre plus ou moins essentiellement dans la figure dont nous venons de parler . Mais de tous les rapports qui peuvent exister en
le caractère de l’expression originale. Nous pardonnerait-on d’avoir parlé de l’allégorie, sans citer ici la plus riante de
terrogations, par des exclamations, etc. Ces tours et ces manières de parler sont aussi faciles à distinguer des façons de par
ces manières de parler sont aussi faciles à distinguer des façons de parler ordinaires, que les traits d’un visage irrité, d’
i prête de l’action et du mouvement aux choses insensibles ; qui fait parler les personnes, soit absentes, soit présentes, les
ent qu’à moi. (Id.) C’est peu de faire agir, la prosopopée fait même parler les choses inanimées. « Sicilia tota, si unâ voc
qu’il leur accorde. Témoin ce beau passage de Milton ; c’est Adam qui parle  : Sa docile pudeur m’abandonne sa main, Je la pr
ntôt elle apostrophe les choses insensibles et inanimées, et les fait parler elles-mêmes ; tantôt, au lieu de rapporter indire
et ces discours dans leur propre bouche : elle va enfin jusqu’à faire parler les morts. Cicéron, après avoir décrit la mort de
isse entrevoir les efforts qu’il fait, les peines qu’il se donne pour parler le langage d’une passion qu’il n’éprouve point, e
on style. Il en est de l’antithèse, comme des figures dont nous avons parlé jusqu’ici : l’à-propos en fait souvent tout le mé
elille]). Servare potui : perdere an possim rogas ? (Ovide). Vous parlez en soldat, je dois agir en roi. (Racine). N’es-
e le sang de son père lui traçait son devoir sur la poussière, et lui parlait par sa plaie , il est clair que ce n’est plus une
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
stent quelques moments sur le théâtre ; par le discours, quand ils se parlent  ; par la vue, quand l’entrant a vu le sortant, ou
s et pour leurs intérêts : le premier de tous leurs devoirs, c’est de parler comme on parle, et de ne pas viser à l’expression
intérêts : le premier de tous leurs devoirs, c’est de parler comme on parle , et de ne pas viser à l’expression poétique, qui
x qui sont amenés par la situation. 5º. Les monologues. Un acteur qui parle seul fait ce qu’on appelle un monologue ; et quan
ui parle seul fait ce qu’on appelle un monologue ; et quand plusieurs parlent , et qu’ils se parlent l’un à l’autre, c’est un di
qu’on appelle un monologue ; et quand plusieurs parlent, et qu’ils se parlent l’un à l’autre, c’est un dialogue. L’action drama
gédie, le drame proprement dit, la comédie et ses nombreuses espèces. Parlons d’abord de la tragédie. C’est une pièce dramatiqu
esser d’être simple, est pourtant conforme à la condition de ceux qui parlent , c’est-à-dire grave et noble. Cette définition pe
er qu’il n’est pas invincible. » Ces derniers mots nous conduisent à parler de la fin morale ou moralité de la tragédie. On e
tent point le poète et tels que le personnage aurait dû en faire s’il parlait en vers : c’est là une partie des devoirs que tou
rs, et de l’éloquence propre à chaque caractère que l’on représente ; parler sa langue avec autant de pureté que dans la prose
on ne leur ressemble. CLITON. Connaissez mieux Paris, puisque vous en parlez  : Paris est un grand lieu plein de marchands mêlé
e. Il y aurait dans cet ouvrage une lacune considérable si nous ne parlions , au moins en courant, de quelques pièces où le po
dramatique, dont il n’est pas permis d’ignorer les grandes divisions. Parlons d’abord des décorations et des machines. Dans les
pièce qui réunit toutes les séductions physiques dont nous venons de parler  : le chant et la musique avant tout ; puis la dan
es œuvres voisines. Aussi, dans toutes les pièces dont nous venons de parler , la gloire du succès est bien faible pour l’écriv
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
avoir plus que nous nous trouvons heureux de l’avoir. Nous avons bien parlé de notre cher ami ; elle a vu Sapho2, qui lui a r
ù ce lieu m’a mise est une chose incroyable. Je vous prie de ne point parler de mes faiblesses ; mais vous devez les aimer et
ur ; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont point parlé , comme celui où était Clorinde1 ? Ce lieu était u
ns, nous nous aimons, nous prenons intérêt dans nos fortunes. Vous me parlez de vous avancer de l’argent sur les dix mille écu
me, je vous fais faire des compliments, je plains votre malheur, j’en parle même dans le monde, et je dis assez librement mon
arce qu’on le doit. Vraiment, ma fille, je m’en vais bien encore vous parler de M. de Turenne. Madame d’Elbeuf1, qui demeure p
ez le cardinal de Bouillon, me pria hier de dîner avec eux deux, pour parler de leur affliction ; madame de la Fayette y vint 
en larmes et faisoit fondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos tristes questions : nous fîmes rac
u’à quatre heures nous ne fîmes que soupirer. Le cardinal de Bouillon parla de vous, et répondit que vous n’auriez point évit
rent de ce grand saint, mais très-digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de P
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
t à tout ce qui peut devenir dans l’homme le mobile d’une action ; il parle aux passions ; il cherche à toucher le cœur, auta
e lui deux cent quatre-vingts juges : dans la cause de Milon, Cicéron parlait à cinquante-un juges ; et le succès de ces causes
dans lequel les entraînent fréquemment la nécessité et l’habitude de parler ou d’écrire précipitamment, et presque sans prépa
iellement la marque d’un esprit irréfléchi ; car il est impossible de parler beaucoup, sans dire nécessairement beaucoup de ri
ieux ne rien dire, que de dire des riens. Cette insatiable avidité de parler s’exerce indifféremment sur tout, dévore tout com
cendie, et fait contracter à un jeune homme la déplorable habitude de parler de tout avec une légèreté dont on ne sent ni ne v
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
ogé : j’ai dit que j’étais Savoyard ; et, pour passer pour cela, j’ai parlé le plus qu’il m’a été possible comme M. de Vaugel
ion, sous ombre3 que je suis à l’Académie, je me fusse allé piquer de parler bon français. Au sortir de là, je suis arrivé à S
ui veut faire ; et je ne puis bien espérer de l’Académie dont vous me parlez , voyant qu’elle se veut établir par une si grande
es qui lient les autres, les beaux esprits nous voudront réduire à ne parler que par signes. Certes, j’avoue qu’il est vrai ce
sans qu’il en fût autre chose, ni que l’on prît la liberté de vous en parler . Si vous saviez de quelle sorte tout le monde est
dans un de ses vers, de le mettre à côté d’Horace. 2. Vaugelas, qui parlait et surtout écrivait fort bien, prononçait mal. Né
59 (1852) Précis de rhétorique
ue la grammaire est à la langue. 5. L’Éloquence est le talent de bien parler . C’est un don de la nature plutôt qu’une science
la précédente, est le recueil des préceptes dont l’étude nous aide à parler et à écrire avec éloquence sur des sujets moraux
s de prix à mon éloge, je recourrai aux citations des auteurs qui ont parlé de la rose. Voilà mes lieux extrinsèques ! 12. La
égoût. 10. L’invention narrative, outre les qualités dont je viens de parler , exige encore un choix bien fait des meilleures p
uver ses preuves, on peut recourir aux lieux oratoires dont j’ai déjà parlé  ; mais les meilleures sont celles que fournissent
mper. 8. La modestie oratoire est la réserve avec laquelle un orateur parle de sa personne. 9. La bienveillance oratoire est
erve aux mots leur sens propre, je ne sors point de l’ordre moral, je parle sans figure. Mais si je m’écrie avec admiration :
pote en Néron, Par l’orateur romain elle entend Cicéron. La Métalepse parle à demi, mais découvre Par un mot le secret d’alle
lle affaiblit mais rend l’expression plus forte. L’Hypotypose agit et parle au temps présent, On pourrait la nommer : trope d
forcé de se taire. Par la Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle , et sa voix rend le discours plus beau. Dans l’An
actions ordinaires de l’homme. 7. La majesté dans le style consiste à parler dignement et gravement des choses saintes et de t
8. La magnificence est la forme qui convient aux sujets relevés. L’on parle avec magnificence quand on présente à l’esprit un
tion. 14. La pensée naïve s’échappe sans effort : c’est la nature qui parle  ; reste à choisir la tournure qui rendra la naïve
me en termes découverts, comme : passons à tel objet, il nous reste à parler de… — La seconde est la transition figurée, qui s
omme pensées ? — 12. N’y a-t-il pas un autre genre de pensées ? — 13. Parlez -nous de la pensée fine et de la pensée délicate.
continue-l-on la décomposition ? — 5. Qu’est-ce que la logique ? — 6. Parlez -nous du syllogisme. — 7. Citez un exemple de syll
court avec rapidité, néglige quelquefois l’enchaînement des idées, il parle aux passions. La tragédie et l’éloquence pathétiq
la plupart de nos bons auteurs, en style élégant. 9. Le style fleuri parle peu à la raison ; il s’occupe des grâces du langa
l’énonciation des syllabes à l’étendue de l’enceinte dans laquelle on parle . Il faudra donc prononcer plus distinctement dans
rendra la déclamation naturelle en se mettant à la place de celui qui parle , en gémissant, par exemple, avec un malheureux, e
moyen des gestes, on peut quelquefois parfaitement s’entendre sans se parler . 13. Le geste comprend les mouvements de la tête,
L’on doit assurer et rendre aisée la position du corps, soit que l’on parle debout, soit que l’on soit assis. Debout, et en p
a forme aux préceptes particuliers aux six genres dont nous venons de parler . Questionnaire. 1. Parlons de la narration mixte.
iculiers aux six genres dont nous venons de parler. Questionnaire. 1. Parlons de la narration mixte. Pourquoi la nommez-vous ai
nre de narration dans le fond et dans la forme ? — 6. Il nous reste à parler de la narration merveilleuse ; qu’entendez-vous p
nts et de se jeter dans l’amplification des preuves. 5. L’exhortation parle principalement au cœur, et se sert des mouvements
ou quand deux personnages se sont rencontrés ; on suppose qu’ils ont parlé , et on met dans leur bouche les paroles qu’ils on
                Je veux, dit Charle ;   3.                   Tu veux, parle .   2.                      Eh bien !   1.        
e dans les hémistiches se terminant à flocons, vallons, horizon, sans parler de ce bourdonnement insupportable produit par le
ression d’une voyelle finale à la rencontre d’une autre voyelle. Sans parler de l’élision grammaticale, dont les règles sont a
iévreuse et déliran—te, Où la voix du désir, tout le jour expiran—te, Parle à votre chevet… —— Grâce à vous, échappant à ce
, Dont la mousse a couvert le modeste portique, Mais où le ciel encor parle à des cœurs pieux. (Lam. [Lamartine]) Ainsi arra
ques. Racine se permet-il de faire enjamber un génitif ? il dit : Je parlerai , Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal
en effet, un sens profond dans le mot soldat. C’est un soldat qui va parler , sans éloquence, sans fard, librement, à une impé
Ah ! il faut modérer cette conduite austère. —— Oui, oui, je veux parler , et ce dessein m’amène. [La Calprenède.] 5. La l
60 (1873) Principes de rhétorique française
méditation de tous ceux qui veulent penser, les préceptes de l’art de parler et d’écrire, Que le génie se passe bien de rhétor
t une branche de la critique : c’est la critique appliquée à l’art de parler et d’écrire ; elle est une branche de la philosop
iner et à peindre, et l’on trouverait tout naturel qu’un ignorant sût parler , sût écrire, sans étude et sans travail. Cette il
ant pouvoir enseigner leur langue maternelle, par cela seul qu’ils la parlaient . Pour que l’étude de ce livre soit vraiment profi
te donc d’être traité avec sérieux ; il faut lui faire l’honneur d’en parler sur un ton simple et digne à la fois. Tout ce qui
d’écrivain, mais l’homme qui écrit ; pas d’orateur, mais l’homme qui parle . En un mot, rappeler, soit par allusions, soit pa
rique. —  La rhétorique est l’art de bien dire, c’est-à-dire l’art de parler de manière à persuader. Persuader, c’est faire ad
ue contre les rhéteurs, c’est la seule, la vraie rhétorique, l’art de parler de chaque chose et à chacun comme la raison et la
e ; l’art d’écrire doit donc se substituer le plus souvent à l’art de parler . Mais la différence n’est ici que dans la forme ;
ssi la pratique de la parole ne doit pas être confondue avec l’art de parler et d’écrire : rien de plus commun, de plus vulgai
ns ; ce sont eux qui nous font la théorie de leur pratique ; ils nous parlent par l’organe de leurs ingénieux interprètes. Aris
Caton donnait cette définition admirable : un homme de bien, habite à parler . Plus que tout autre, l’orateur politique doit se
partagent en trois groupes qui forment les trois parties de l’art de parler et d’écrire. Ces parties traitent : 1° de l’inven
et complet. 4. Division de cette partie. — L’homme qui écrit ou qui parle se propose toujours de persuader ; or, pour persu
quand on estime un homme, on lui donne raison presque avant qu’il ait parlé . Sa voix, au moment où elle s’élève dans le templ
i écoute soit persuadé de la bonne foi et de la probité de celui qui, parle . Cette confiance est la première ouverture de l’â
qui parte du cœur et qui aille droit, au cœur. Les mœurs de celui qui parle doivent se peindre dans son discours, sans qu’il
it dont tant de jeunes magistrats se flattent vainement ? Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habiter que les de
e dire qu’à moitié sa pensée, pour la laisser deviner. Enfin, je vous parlerais de toutes les différentes façons. de montrer de l
des vertus que Dieu n’aurait pas couronnées… mais, grâces à J. C., je parle d’un chrétien éclairé des lumières de la foi. Il
e d’un torrent de larmes ; je demeurai attaché à son cou sans pouvoir parler .   La douleur de Phérécyde qui vient de perdre H
fet de cet admirable morceau, modèle de l’usage des passions : Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme
ce riche, variée, abondante, soutenue d’un débit animé. L’orateur qui parle avec concision et ne s’élève jamais, peut donc in
commencement, la début. Dès les premiers mots, celui qui écrit ou qui parle doit s’emparer de l’esprit de son lecteur ou de s
t docile, c’est-à-dire de le porter à la sympathie pour celui qui lui parle , de la rendre curieux de connaître ce qui va lui’
uccès. La modestie qui appelle la bienveillance consiste bien moins à parler de soi-même en termes humbles qu’à n’en point par
ste bien moins à parler de soi-même en termes humbles qu’à n’en point parler du tout, si ce n’est dans les cas d’absolue néces
ains il s’écrie : Grands Dieux ! C’est à la vue de la flotte que nous parlons et c’est Ulysse qu’on m’oppose ! Cependant il n’a
x fixés à terre, il les porte sur les chefs avides de l’entendre ; il parle , et la grâce vient embellir son éloquence : « O G
ette consommation, Dieu, son divin fils et l’homme ; elle est opposée parla distinction entre la puissance de Dieu, la malice
rité est nécessaire pour provoquer la confiance de ceux auxquels nous parlons . Elle naît des mêmes sources que la clarté, c’est
Il y trouve un chapon, lequel a bonne mine ; Or, celui pour lequel je parle est affamé, Celui contre lequel je parle autem pl
e ; Or, celui pour lequel je parle est affamé, Celui contre lequel je parle autem plumé, Et celui pour lequel je suis prend e
Et celui pour lequel je suis prend en cachette Celui contre lequel je parle . L’on décrète ; On le prend. Avocat pour et contr
crète ; On le prend. Avocat pour et contre appelé, Jour pris, je dois parler  ; je parle ; j’ai parlé ! L’Intimé fait trop pré
e prend. Avocat pour et contre appelé, Jour pris, je dois parler ; je parle  ; j’ai parlé ! L’Intimé fait trop précipitamment
at pour et contre appelé, Jour pris, je dois parler ; je parle ; j’ai parlé  ! L’Intimé fait trop précipitamment un récit tro
don furieuse avec un visage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler , à la vue de ce portrait et de cette épée, votre
oit plus que ce qu’il fait voir, on n’entend plus que ceux qu’il fait parler . L’appréciation est digne de l’œuvre et du criti
trait d’Alexandre tracé par Barthélémy. C’est le jeune Anacharsis qui parle  : Je vis alors cet Alexandre qui depuis a rempli
ination. Le poëte a dit avec raison : Les choses ont une âme et nous parlent aussi. Le lieu de la scène présenté avec les cou
e Dont la mousse a couvert le modeste portique, Mais où le Ciel encor parle à des cœurs pieux ! 6. Règles pour la descriptio
pourriez-vous dire, quand on vous a démontré... ? puis, comme si vous parliez en votre propre nom. repassez tous vos raisonneme
ion, comparez vos moyens h ceux qu’on vous oppose, etc. — Faites-vous parler une chose inanimée ? alors c’est une loi une vill
nt, que vous chargez de l’énumération : « Si la loi elle-même pouvait parler , ne se plaindrait-elle pas ? ne vous dirait-elle
même que ; bien ! ou bravo ! Voilà ce qu’on appelle des synonymes. A parler à la grande rigueur, et quand on examine de près
stance et patience, un autre poëte écrivit : Or, apprenez comme l’on parle en France :    Votre longue persévérance, A donne
es autres disent et que l’on n’écoute guère, quand on a bien envie de parler . 2. De la période. — De même qu’une phrase est
au premier. De même au fieu de : Si le soleil et la terre pouvaient parler  ; ils repondraient ; Louis Racine a dit dans une
dans une figure très-vive : Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez  ! Tout mot peut être pris dans un sens propre et
ison de la louange. On a quelquefois défini les figures des façons de parler qui s’éloignent de la manière naturelle et ordina
nifester autour de lui, il devient plus ouvert, plus-serein, se met à parler , perd sa maigreur expressive, se dilate en un mot
s ; de plus, entraîné sans doute par l’effet théâtral des antithèses, parla facilité que présente pour cette figure la coupe
nts sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui l’on parle , les pieds entortillés dans les queues. Du milieu
age de prévenir le reproche de longueur, puisqu’on est censé ne point parler des choses. Cependant on ne néglige rien, et lors
s-je ? De Baal ne vois-je pas le prêtre ? Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle et
! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme en
phe. Longin en tire un exemple remarquable de l’Odyssée ; Homère fait parler ainsi Pénélope : Héraut, que cherches-tu ? Qui t
mnon : Ah ! ne nous formons point ces indignes obstacles ; L’honneur parle  ; il suffit, ce sont là nos oracles. Les dieux so
 ! Athalie aperçoit l’enfant qui doit la frapper ; Pendant qu’il me parlait , ô surprise ! ô teneur ! J’ai vu ce même enfant d
insi, quand Cicéron se lève devant le sénat assemblé et qu’au lieu de parler à ses collègues, il se tourne brusquement vers Ca
pent, eût-il su jamais pousser si loin L’ingratitude ?.. Racine fait parler ainsi Clytemnestre égarée par l’épouvante et la d
s cet exemple on a donné un langage convenable à tous ceux qu’on fait parler , et c’est la première règle de cette figure. Le
— Ne    pas ; et dans un discours direct l’orateur ou l’écrivain fait parler les juges ou le public. Un des plus frappants exe
Allons, ton dernier mot, bonhomme, et prends-y garde ! — Faut-il vous parler clair ? — Oui. — C’est que je le garde. Voilà mon
décrire les mœurs des personnes et raconter leurs entretiens ; faire parler les choses inanimées ; distraire les esprits de l
r qu’il ne dit pas tout ; avertir les juges d’être sur leurs gardes ; parler avec une noble hardiesse ; s’abandonner quelquefo
re. Mais ce n’est pas non plus un ornement que cherche Théramène ; il parle le langage de la passion ; il trahit cette illusi
t mauvaises, quand elles ont pour effet de rabaisser la chose dont on parle ou de ramener à des apparences toutes physiques l
tropes peuvent être soumis aux six règles suivantes : I. La métaphore parle à l’imagination en donnant la forme et le mouveme
ds : Jour et nuit, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent , il faut voler. On peut citer encore : Le crim
presque ridicule : Trois sceptres à son trône attachés par mon bras, Parleront au lieu d’elle et ne se tairont pas. 4. De l’in
, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (description) ; ils en parlent avec frayeur : la voisine arrive, on le lui racon
en même temps une faute de raisonnement. Pour apprendre à écrire et à parler correctement, il faut joindre à l’étude de la gra
permis d’innover ; l’usage qui s’acquiert par le commerce de ceux qui parlent bien exclut les mots tirés des langues étrangères
appuie avec force sur l’importance de celle qualité : Que celui qui parle dans le dessein d’instruire n’aille pas, tant qu’
vous : il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle et de parler comme tout le monde ?   La Bruyère
it froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle et de parler comme tout le monde ?   La Bruyère. 5. De la
fasse penser, non à lai et à son bel esprit, mais à ceux qu’il -fait parler . Quand on a fait un ouvrage, il reste une chose b
sir la foudre Que Dieu tient déjà prête à te réduire en poudre, elle parle un langage outré et bizarre ; et Corneille, le gr
t que jeux de mots, qu’affectation pure,    Et ce n’est pas ainsi que parle la nature. En dépit de Molière et de Boileau, le
ut-il faire des conquérants  Quand il veut tâcher le dernier coup… Ne parlons plus de hasard.... Le but suprême de tous les art
de toute transition pourrait se rendre par cette phrase naïve : J’ai parlé de cela ; je vais maintenant parler de ceci ; l’h
ndre par cette phrase naïve : J’ai parlé de cela ; je vais maintenant parler de ceci ; l’habileté de l’écrivain consiste à voi
ions craindre. Tantôt l’ordre logique est interverti. — Ainsi Bossuet parle de ce qu’il veut dire avant de rappeler ce qu’il
age demeure languissant. Pour occuper et intéresser l’esprit, il faut parler à l’imagination, la remuer et lui plaire. Lisez l
que pour cinquante drachmes. » Mais les traits ne peuvent être admis parle goût que s’ils sont justes et employés avec une e
ciel a permis Pour nos péchés cette infortune, etc. » Qui est-ce qui parle  ? Est-ce le roi des animaux ou le roi  des rois,
e latin. Comme le style simple s’écarte peu de la manière commune de parler , on s imagine qu’il ne faut pas beaucoup d habile
raie éloquence, reconnaissent qu’il n’y a rien de si difficile que de parler avec justesse et solidité, et cependant d’une man
e sa fin, c’est le soir d’un beau jour. Quelle richesse alliée à une parlai te simplicité ! Ainsi employés avec discrétion le
, Et que des animaux les sales intestins Soient un temple adorable où parlent les destins. DuRyer. Pensez-vous qu’en effet
e la grâce. La finesse résulte de l’emploi raisonné de ce moyen, elle parle avec ré-. serve et laisse deviner une partie de l
 : Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l
Babel littéraire quand il écrivait : Rien n’est plus déplacé que de parler de physique poétiquement et de prodiguer les figu
e est donc le langage affranchi des lois rigoureuses du rhythme. Elle parle à l’intelligence et se propose surtout d’instruir
ur le succès d’un orateur. Il y a une éloquence par laquelle le corps parle au corps, et l’observation piquante dé Pascal res
les hommes les moins ambitieux d’un rôle politique, à la nécessité de parler devant un auditoire agité, turbulent, railleur, q
les avantages oratoires et politiques de l’action ; il faut l’écouter parler sur ce sujet, pour rester convaincu de l’importan
de l’action tous les fruits de l’éloquence ; et d’autres qui savaient parler , ressembler à des ignorants, par l’inconvenance d
quel chant dissimulé ; non le chant musical, mais celui dont veulent parler Démosthène et Eschine, quand ils sc reprochent le
vaient le goût de l’éloquence des gestes et des mouvements ; le corps parlait au corps : Curius aux envoyés des Samnites qui lu
en leur laissant toujours quelque gravite. On étend le bras quand on parle avec force ; on le ramène quand le ton est plus m
vec la sévérité du plus riche et du plus fécond improvisateur ; il en parlait à son aise. 2° Ou bien, et c’est le cas le plus f
geste et la physionomie ajoutent toujours à la puissance du discours parlé . II. La voix doit être animée de toutes les pass
l’école et dès l’enfance qu’il faut s’essayer au travail difficile de parler et d’écrire par des compositions habilement gradu
s, l’endroit de la Grèce, dit Platon, où il y a le plus de liberté de parler . 3. De la rhétorique chez les Romains. — Au lieu
à ses élèves des sujets généraux et factices propres à les préparer à parler sur toutes sortes de questions. Cet art parut dan
défi demandent grâce ; ils se rendent. C’était bien la peine de tant parler de vos dames et de les mettre au-dessus des nôtre
claire possible du sentiment et de la pensée. Il faut écrire comme on parle , étant admis qu’on parle d’une façon correcte et
ent et de la pensée. Il faut écrire comme on parle, étant admis qu’on parle d’une façon correcte et avouée par la grammaire e
rs ; j’ai vu le jour en Asie, mais mon cœur est romain. Je viens vous parler pour Rome ; braves guerriers, croyez les paroles
sage, digne de commander à vous et au monde, s’appelle Nerva.,.. » Il parlait , et leur fureur tombait peu à, peu : vaincus par
erait une forte impression, on retiendrait mieux les choses. Pourquoi parle-t -on, sinon pour persuader, pour instruire et pour
ais vous, monsieur, qu’en pensez-vous ? Fénelon. — Je crains de vous parler sur ce sermon et de vous ôter l’estime que vous e
mais encore pour ceux d’autrui, car ma profession m’engage à prêcher. Parlez -moi donc sans réserve, et ne craignez ni de me co
ontraire ? Fénelon. — David, ou quel que soit-l’auteur du psaume CI, parle de ses malheurs en cet endroit ; il dit que ses e
’Ecriture ? Jésus-Christ, les apôtres, les prophètes n’ont-ils jamais parlé de la mort et de la cendre du tombeau à laquelle
vous montrer combien ce sermon est mal conçu ; il ne me restait qu’à parler de la division ; mais je crois que vous comprenez
l protège, il méprise. Vous le saluez, il ne vous voit pas ; vous lui parlez , il ne vous écoute pas ; vous parlez à un autre,
, il ne vous voit pas ; vous lui parlez, il ne vous écoute pas ; vous parlez à un autre, il vous interrompt. Il lorgne, il per
d’insister sur le bien et de glisser sur le mal ou même de n’en point parler . Le panégyriste n’est ni un témoin ni un historie
on, je dirais presque à notre bonheur. Le critique est celui qui nous parle de ses nobles jouissances, qui nous raconte éloqu
est donc lié par ce seul titre. Si on suppose que les deux plantes se parlent , on sent que le Chêne doit parler avec hauteur et
on suppose que les deux plantes se parlent, on sent que le Chêne doit parler avec hauteur et confiance, le Roseau avec modesti
que le Chêne s’abaisse à ce ton de bonté par pitié pour le Roseau. Il parle de lui-même en de bien autres termes : Cependant
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
eprit le comédien. Et il en coûta un plat d’or à Louis XIV pour avoir parlé par métonymie. La Métonymie transporte le nom d’u
le soleil qui les mûrit. Hyperbole trop gigantesque. 3° M. Ballanche parle de la beauté : Mais si toutes les choses merveil
laquelle on dit une chose qui a du rapport avec une autre dont on ne parle pas, mais à laquelle on veut faire penser. Ainsi
usions fines et spirituelles qu’il a semées dans ses fables. « Je ne parle pas, dit-il, de cette allusion générale des anima
générale des animaux à nous, qui est de l’essence de l’apologue ; je parle de mille traits répandus dans ses fables, qui tou
r Millevoye. Vol. II, nº 31. § V. Interrogation L’Interrogation parle en forme de questions, presse les auditeurs de qu
tre patrie, Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie ? Dieu parle , et d’un mortel vous craignez le courroux ? Que d
iller l’attention de l’auditeur. Dans la tragédie Andromaque, Pyrrhus parle ainsi de la veuve d’Hector à Phénix, son gouverne
un sang si généreux, Jusqu’à pouvoir soutenir que tu rognes sur eux ? Parle , parle, il est temps, Corneille, Cinna, acte V,
si généreux, Jusqu’à pouvoir soutenir que tu rognes sur eux ? Parle, parle , il est temps, Corneille, Cinna, acte V, sc. i.
ls sont malheureux, ils doivent être respectables. Le P. Massillon a parlé sur le même sujet que l’abbé Poulle. Il est intér
te même avec force. Tel est ce passage, où Condillac annonce qu’il ne parlera ni des cruautés ni des folies de Caligula, et cep
s tomber ! » Je n’entrerai pas dans le détail de ses cruautés ; je ne parlerai pas de ses folles dissipations, de la passion pou
urir, mais non de t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! pardonne : je te parle au nom des dieux, au nom de l’univers qui t’est c
parle au nom des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ; je te parle pour le bonheur des hommes et pour le tien. Non,
§ III. Dubitation La Dubitation exprime l’incertitude de celui qui parle  ; il ne sait, ni ce qu’il doit dire, ni ce qu’il
gile : La majesté des Écritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon erreur. Voyez les livres des philosophes av
du Pauvre. Vol. II, nº 70. § III. Prosopopée La Prosopopée fait parler tous les êtres, soit animés, soit inanimés, soit
elle rappelle de leurs tombeaux pour instruire les vivants. Elle fait parler aussi Dieu lui-même, les anges et les esprits inf
entretiens si profonds qu’il avait avec Philippe (duc d’Orléans), il parlait sans cesse à ce prince de l’importance et de l’ut
 ? Que le salut de Rome et que le tien me touche. Ton génie alarmé te parle par ma bouche : Il me pousse, il me presse, il me
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
variété amène dans un écrit cette étroite liaison des idées dont j’ai parlé en traitant de la disposition. « Les rayons de lu
rrais citer dans M. Barbier plusieurs passages de ce genre, sans même parler de ceux où il pousse jusqu’au cynisme le plus eff
ères, du gouvernement constitutionnel ou du télégraphe électrique. Ne parlez pas d’un sourire stéréotypé sur les lèvres de Dia
’en définitive, il ne faut pas l’oublier, le premier mérite, quand on parle , est d’être entendu. Nous pouvons nous permettre
point, sans doute, des savants de profession, mais qui les oblige de parler de ce qu’ils ignorent ? Je ne leur pardonne qu’un
des songes, des doctrinals, des nefs, des vergiers, des danses, sans parler des vingt-cinq mille vers du Roman de la Rose, ou
de composition et non des ligures de style. L’allégorie dont je veux parler n’est qu’un détail jeté dans un poëme ou dans que
siste à faire d’un être abstrait un être réel par une simple façon de parler , par une fiction toute verbale, en quelque sorte 
 ?… Le chagrin monte en croupe et galope avec lui… Les vainqueurs ont parlé , l’esclavage en silence Obéit à leur voix, dans
ns et de lectures abondent en allusions. Montaigne en est plein, sans parler même des citations positives, qu’il sait fondre s
aut avoir la clef. Ceci retombe dans les jargons de société dont j’ai parlé plus haut. L’allusion verbale, en effet, n’est à
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
st, en outre, le mérite de ses vers : aussi aurons-nous l’occasion de parler de nouveau et plus longuement de Molière, en le c
e à votre cocher, monsieur, ou bien à votre cuisinier que vous voulez parler  ? car je suis l’un et l’autre. Harpagon. C’est
on. Quelle cérémonie est-ce là ? Maître Jacques. Vous n’avez qu’à parler . Harpagon. Je me suis engagé, maître Jacques,
nt ! Ah ! ils n’ont que ce mot-là à la bouche, de l’argent ! Toujours parler d’argent ! Voilà leur épée de chevet2, de l’argen
e esprit qui n’en fît autant. Mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’argent. Maître
la litière : les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parler  ; mais vous leur faites observer des jeûnes si au
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
hocle et Racine, Démosthène et Cicéron, Raphaël et Michel-Ange ! sans parler même de la mauvaise foi qui dénature à plaisir53
éros, c’est l’action et le dialogue ? Que vos personnages agissent ou parlent eux-mêmes, et je les connaîtrai mieux que par tou
soutenir eux-mêmes leur cause ; mais comme c’est vous qui les faites parler , n’allez pas tronquer l’attaque ; ni la défense d
ilosophe ne traite pas le prescripteur avec trop de respect, mais lui parle avec la convenance d’un homme libre et bien élevé
oman ou la thèse philosophique. Que d’écrits de ce genre, où l’auteur parle tout seul sous les noms des divers personnages au
ment à cette partie de l’ensemble, mais à toutes les autres ; je veux parler de l’ amplification. Il est, en effet, dans une œ
ques moments d’attention, et je vous jure qu’avant que j’aie cessé de parler , vous ne serez plus tentés de rire. » Et il ne se
ent l’idée d’un si formidable impôt ; songez que l’orateur avait déjà parlé trois fois dans la séance, qu’il était plus de qu
ions de Crébillon, par exemple, de Corneille lui-même, je ne veux pas parler des contemporains, sont de véritables déclamation
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
e de madame du Housset, on me fit du feu ; Agnès me regardait sans me parler , c’était notre marché1 ; j’y passai jusqu’à cinq
t comme je la pouvais désirer2. M. de La Rochefoucauld y vint ; on ne parla que de vous, de la raison que j’avais d’être touc
e de vous, de la raison que j’avais d’être touchée3, et du dessein de parler comme il faut à Melusine4. Je vous réponds qu’ell
ur ; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont point parlé , comme celui où était Clorinde3 ? Ce lieu était u
nts sans savoir ce que l’on dit, les civilités sans savoir à qui l’on parle , les pieds entortillés dans les queues ; du milie
un autre nom. — Oh bien ! dit le Roi, je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonnement ; c’est moi qui l’ai fait. — Ah ! Si
redi 28 août 1675. Vraiment, ma fille, je m’en vais bien encore vous parler de M. de Turenne. Madame d’Elbeuf3, qui demeure p
ez le cardinal de Bouillon, me pria hier de dîner avec eux deux, pour parler de leur affliction ; madame de La Fayette y vint 
en larmes et faisait fondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos tristes questions : nous fîmes rac
66 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
nce, De ta bonté sans borne ainsi que ta puissance. C’est à vous d’en parler , vous, anges de clartés, Vous que Dieu voit toujo
es bienfaits J’instruis les antres sourds et les rochers muets ; J’en parle aux champs, aux monts, à la forêt profonde. Salut
dé de souvenir, Dieu les a repoussés sans daigner les punir ; Mais ne parlons point d’eux, regarde-les et passe ! «  Et moi, qu
ces soins religieux, Et ma tombe attendait tes pleurs et tes adieux. Parle , parle, mon fils, quel chagrin te consume ? Les m
ins religieux, Et ma tombe attendait tes pleurs et tes adieux. Parle, parle , mon fils, quel chagrin te consume ? Les maux qu’
espire, et je crois Chaque fois respirer pour la dernière fois. Je ne parlerai pas. Adieu ; ce lit me blesse, Ce tapis qui me co
ins quand la douleur N’avait point de ta joue éteint la jeune fleur ? Parle . Est-ce cette Églé, fille du roi des ondes, Ou ce
ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé que leur trône ; qu’ils parlent tant qu’ils voudront de l’indépendance de leurs c
dera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux (on parlait ainsi en ce temps-là) ? Goûtera- t-il sans contra
échafaud, parce qu’elle n’a ni qui la console ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde, Dieu a
maintenant de l’histoire, je ne ressens pas le moindre embarras à en parler , et à en parler avec liberté. Personne n’ignore q
’histoire, je ne ressens pas le moindre embarras à en parler, et à en parler avec liberté. Personne n’ignore qu’au moment où i
a ville et les amis qui lui restaient étaient assemblés chez lui ; on parlait de son mérite, de sa gloire, de tout ce qu’il ava
ncevaux Amis des chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la voix du cor ? Roncevaux ! Roncevaux ! dan
s, cependant, Charlemagne et ses preux Descendaient la montagne et se parlaient entre eux. À l’horizon déjà, par leurs eaux signa
e vin français coulait dans la coupe étrangère ; Le soldat, en riant, parlait à la bergère. Roland gardait les monts, tous pas
s, Répondit l’archevêque, ou la voix étouffée Du nain vert Oberon qui parle avec sa fée. » Et l’empereur poursuit ; mais son
core fini de gronder ; mais je me croirais indigne de la chaire où je parle si j’avais deux poids et deux mesures. Quiconque
bonne politique dans son pays était sa constante préoccupation. Il en parlait à ceux qui l’entouraient ; il s’en parlait tout h
tante préoccupation. Il en parlait à ceux qui l’entouraient ; il s’en parlait tout haut à lui-même dans les accès de la fièvre.
u, ce regard que la fortune n’avait pas troublé s’animaient lorsqu’il parlait des beaux jours du xviiie  siècle et des grands t
ue Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain ? » Comme ils parlaient , la nue éclatante et profonde S’entr’ouvrit, et l
i puissant qu’on soit, non, qu’on rie ou qu’on pleure, Nul ne te fait parler , nul ne peut avant l’heure Ouvrir ta froide main,
s, Et nos frères meurtris en d’horribles combats. Age de fer, hélas ! parlez , devant quels crimes Ont reculé vos bras ? Quel
ler : Jour et nuit, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent , il faut voler. Vingt ans d’assidu service N’en o
allés, plus d’une fois, vénérer les sépultures des martyrs, et qui en parlent avec autant d’épouvante que d’admiration. Saint J
s épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée : il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l’entre
role ; on ne l’interrompt pas, on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler , on est de son avis, on croit les nouvelles qu’il
l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements qui lui sont connus ; et, s’il le fa
e fait quelquefois, il s’en tire mal : il croit peser à ceux à qui il parle  ; il conte brièvement, mais froidement ; il ne se
x qui forment un cercle pour discourir ; il se met derrière celui qui parle , recueille furtivement ce qui se dit, et il se re
n le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siége ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal ; li
e, son enfant dans les bras ; les lèvres roses de la petite fille qui parlent en même temps que les flots ; quelquefois les lar
rien à cacher : cette voix d’une mélodie si candide et si suave, qui parle à l’homme comme il faudrait toujours parler à Die
i candide et si suave, qui parle à l’homme comme il faudrait toujours parler à Dieu ; ce regard serein et doux, naïf et lumine
e dire qu’à moitié la pensée pour la laisser deviner ; enfin, je vous parlerais de toutes les différentes façons de montrer de l’
l’esprit, si j’en avais davantage. Mais tous ces brillants (et je ne parle pas des faux brillants) ne conviennent point ou c
t fleurie, est un défaut, quand la raison seule ou la passion doivent parler , ou bien quand on doit traiter de grands intérêts
mal sacré ! Vénus impitoyable ! À son premier regard, avant qu’il eût parlé , Une stupeur muette au cœur me prend ! Troublé, M
de Me tourmente… Mon cœur fléchit de lassitude… Je souffre !… Mais il parle  !… et bientôt… et soudain, Un torrent de bonheur
foi, mon amour, mon honneur y consente ? AGAMEMNON. Mais vous, qui me parlez d’une voix menaçante, Oubliez-vous ici qui vous i
t-il dit, et vous, Grecs, qu’on m’écoute. Le dieu qui maintenant vous parle par ma voix M’explique son oracle, et m’instruit
vos yeux : Et c’est elle, en un mot, que demandent les dieux. » Ainsi parla Calchas. Tout le camp immobile L’écoute avec fray
du temple vomi, Qu’il rencontre partout votre autel ennemi ! » Ainsi parlait de loin cette ombre courroucée ; Et moi, pour la
                    Il faut encore attendre. VALÈRE. Est-ce Brute qui parle  ? Et que viens-je d’entendre ? Brute tient sa ven
Sylla, vous tâtez leur courage. POMPÉE. Le temps détrompera ceux qui parlent ainsi ; Mais justifiera-t-il ce que l’on voit ici
ais justifiera-t-il ce que l’on voit ici ? Permettez qu’à mon tour je parle avec franchise ; Votre exemple à la fois m’instru
vera peu de jour À détruire un pouvoir que fait régner l’amour. Ainsi parlent , seigneur, les âmes soupçonneuses, Mais n’examino
eut pour nous en victime être offert chaque jour. Mais j’ai tort d’en parler à qui ne peut m’entendre. Voyez l’aveugle erreur
médecin d’un roi sait-on quelle est la vie ? Cet esclave absolu, qui parle en souverain, Ment lorsqu’il se dit libre, et por
ebout les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint ministère, Parlez donc. LOUIS, après avoir dit mentalement son Conf
les ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle , et mon Sauveur me dit, Quand je viens le prier :
réduite. Devant un tribunal, moi reine, on m’a conduite ; Enfin, n’en parlons plus : qu’en un profond oubli Tout ce que j’ai so
t point d’étranger. Nous nous voyons enfin. Si j’ai pu vous déplaire, Parlez  ; dites mes torts ; je veux vous satisfaire. Ah !
    Pour conserver le doute ? LE ROI. Monsieur ! — Puisqu’il le faut, parlez . Je vous écoute. RICHELIEU. Quand Votre Majesté m
te à demi : On attela la France au char de l’ennemi ! Ah ! sire, vous parliez du sang de votre père Qu’en vos veines le joug d’
a France, avec ferveur, Auriez-vous supporté le joug de son sauveur ? Parlons à cœur ouvert en rompant notre chaîne : Si vous m
que la lumière. Formez la conscience, et d’abord sachez bien, S’il ne parle de Dieu, que ce mot ne dit rien. On foule aux pie
regret la coupe de Socrates. DANTON. On ne te l’offre pas. — Voyons, parle , Marat. MARAT. Ah ! tu t’abaisses donc jusqu’à mo
e ! Le patriote est calme et gravement discute ! DANTON. Morbleu ! je parle haut et ne pratique pas La prudence de ceux qui s
nage rien, Marat. — Quand il le faut, Je suis homme, Danton, à savoir parler haut. — Toujours le bien public me dicta ma répon
uverain pouvoir ! Mais je ne fais appel qu’à l’instinct du devoir. Je parle au dévoûment, et non pas à l’envie ; Ma voix par
retrouve encor plus plein d’extravagance. ACASTE. Parbleu ! s’il faut parler de gens extravagants, Je viens d’en essuyer un de
ir, Demandant mon pardon, ne pourra l’obtenir ? CÉLIE. Vous me faites parler sur d’étranges matières, Et mon esprit sans doute
ons, qui s’étend même à celle de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni d
ectuelle… HUBERT.                           Oui, qui lui sera servie, Parlons -en ! MADAME HUGUET.                     La fortun
de descendre, Qui ne m’observent pas pour me prendre en défaut, Si je parle sans gêne ou si je ris trop haut, Et ne croient p
aire dépourvu de tous les talents que vous exigez quand on vient vous parler de votre salut. J’éprouve cependant aujourd’hui u
sauver ? Dieu va vous émouvoir, tandis que son indigne ministre vous parlera  ; car j’ai acquis une expérience de ses miséricor
us Je m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme
public de Paris est celui de toute la nation. C’est le parlement qui parle , parce que c’est le seul corps qui ait le droit d
arlement qui parle, parce que c’est le seul corps qui ait le droit de parler  ; mais il ne faut pas se dissimuler que si aucune
la recevoir. Je sais qu’en parlant aux représentants de la nation, je parle à la nation elle-même ; mais il est permis à Loui
r la victoire ne doivent frapper les vaincus que d’impuissance (je ne parle point des coupables) ; ils doivent leur assurer l
. C’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler , ni assez de jugement pour se taire. Voilà le pri
le faire croire, ne sait pas même contrefaire l’homme de bien. Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler à pro
re, ne sait pas même contrefaire l’homme de bien. Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler à propos : c’est p
ême contrefaire l’homme de bien. Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler à propos : c’est pécher contre ce d
e l’homme de bien. Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler à propos : c’est pécher contre ce dernier genre q
s ameublements un homme qui n’a ni rentes ni domicile ; en un mot, de parler de son bonheur devant des misérables : cette conv
lité ont fait place à une certaine perfection, où le langage que l’on parle est plus égal et plus relevé, où les personnages
note musicale ; mais elle est lumineuse autant que pathétique ; elle parle à l’esprit comme au cœur ; elle est en cela inimi
onnaissance, non sur la foi des traditions. Raphaël respire encore et parle dans ses tableaux. La Fontaine m’est mieux connu
acquis toutes ces connaissances et que de plus il saura quand il faut parler et quand se taire, quand employer ou quitter le t
Platon)79. Pensées sur le style et l’éloquence Il y en a qui parlent bien et qui n’écrivent pas bien. C’est que le lie
ui font de fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figures justes. Quand un
s es. Ceux-là honorent bien la nature qui lui apprennent qu’elle peut parler de tout, et même de théologie. La dernière chose
saient de Jésus-Christ les émissaires des pharisiens : « Nul homme ne parle comme cet homme. » On voit en les lisant que le d
le voir toujours. » Nul autre livre que l’Écriture ne nous apprend à parler de Dieu, à le prier ; et cela seul prouverait que
ce d’expression proportionnée aux maîtres du monde qu’il fait souvent parler , capable néanmoins de s’abaisser quand il veut, e
s’élève, plus fière et plus hardie. Au nom de la religion qui la fait parler et lui prête sa force, elle, abaisse cet empire o
que la force et la grandeur l’abandonnent. Il semble qu’on n’a jamais parlé une meilleure langue, plus pure, plus limpide, pl
n beaux faits plus stérile, Que ce siècle menteur. Nos modestes aïeux Parlaient moins de vertus et les cultivaient mieux. Quels d
t d’heureux jours, Riches des seuls trésors perdus pour ses atours. Parlerai -je d’iris ? Chacun la prône et l’aime ; C’est un
t poétique n’est pas le Juif errant. Ma conclusion pourtant, quand je parle de se fixer et de choisir, n’est pas d’imiter ceu
ous dire que je ne vous crains ni ne vous aime. Après tout, pour vous parler sérieusement, et vous montrer que je ne suis pas
ux flambeaux : je soupai chez madame de Coulanges, à qui le roi avait parlé aussi, avec un air d’être chez lui qui lui donnai
vanité, ni un transport de bourgeoise : demandez-lui. M. de Meaux me parla fort de vous, M. le prince aussi : je vous plaign
rent de ce grand saint, mais très-digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de P
is m’accoutumer à être toujours vis-à-vis d’un roi en cérémonie, et à parler en public. Je soupe avec lui en plus petite compa
père, je vous supplie instamment de vouloir bien m’instruire si j’ai parlé de la religion comme je dois ; car, s’il y a sur
ver l’âme ne perd pas à être vu de près, et ce petit village en ruine parle bien plus au cœur que ces grandes pyramides qui n
rête, il résiste ; si on l’enferme, il se révolte ; il ne pense et ne parle que de liberté. Telle est la dégradation intellec
i recule l’horizon de la vie et qui la dore. Ces nobles instincts qui parlent en vous et qui vont à des buts si hauts ; ces pui
e de sa qualité, marquant de même caractère le vrai et le faux. Je ne parle pas des fous, je parle des plus sages ; et c’est
nt de même caractère le vrai et le faux. Je ne parle pas des fous, je parle des plus sages ; et c’est parmi eux que l’imagina
epuis tant de siècles, et que ses doigts se jouent de l’univers, pour parler comme l’Écriture. D’un autre côté, l’ouvrage n’es
J’aurai, si j’ose dire ici ce que je pense, Le spectacle d’un fou qui parle de démence. Guiard (Trad. de Sophocle)103.
a laissées. Les modernes ciseaux les ont-ils surpassées ? Je ne vous parle point du naturel exquis, De la haute raison dont
trie ; il croit être rappelé de son exil après sa mort, et, comme ils parlaient alors, que la terre serait plus bénigne et plus l
de leur patrie, ils ne cessèrent de pleurer, et d’enfler, pour ainsi parler , de leurs larmes les fleuves de Babylone, en se s
ichés saintement ; Apportez-là vos cœurs autant que vos dentelles. Ne parlez plus demain de ce pieux honneur. Pour qu’on dise 
iez-vous pas : Voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler  ? » Et si les loups en faisaient de même, quels h
ur suppléer par la force à l’habileté qui lui a fait défaut, ou, pour parler plus exactement, à une habileté supérieure qu’il
qui pût le soutenir que celle de la vertu. Ceux d’aujourd’hui ne nous parlent que de manufactures, de commerce, de finances, de
faiblesses, qui fait la cour aux sens et à l’imagination, au lieu de parler à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de l
spère plus, l’espérance est ta voix ; Quand je ne crois plus rien, tu parles , et je crois ; Et ma main hardiment brise et jett
ans la plus petite il est plus admirable : De sa pleine bonté rien ne parle à demi ; Et du vaste éléphant la masse épouvantab
gues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parlons-en seule
gne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune, ou parlons -en seulement comme d’un nom dont nous couvrons no
s pour les tirer de leur bassesse présente. Ce n’est pas à eux que je parle  ; mais il en est d’autres qui voient dans la Répu
mon chemin. Sous les rois absolus je trouve un dieu despote ; On nous parle aujourd’hui d’un dieu républicain Pythagore et Le
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
us souvent aux animaux, à des êtres mêmes inanimés qu’on fait agir et parler , comme le chêne et le roseau, le pot de terre et
-dire, que les animaux ou les différents êtres qui y sont introduits, parlent , agissent selon leurs caractères vrais ou présumé
x ; Voilà le maître de la terre. (Le Statuaire.) Si La Fontaine fait parler ses personnages, son dialogue est vif, pressé, et
l’an 944 avant Jésus-Christ, On attribue à Stésichore, dont j’ai déjà parlé , l’invention de l’apologue de l’homme et du cheva
mps instruits de leur religion. Il ne sera donc pas surprenant qu’ils parlent de leurs Dieux, et surtout des Divinités champêtr
nt sous les eaux. Au contraire, cet autre, abject en son langage, Fit parler ses Bergers comme on parle au village. Ses vers p
re, cet autre, abject en son langage, Fit parler ses Bergers comme on parle au village. Ses vers plats et grossiers, dépouill
conte, il peut prendre un ton plus élevé que celui sur lequel il fait parler ses bergers ; il peut employer un style plus fleu
mais assaisonnée d’un certain piquant léger, qui, s’il est permis de parler ainsi, en relève le gout. Elles ont eu un grand n
plus gracieuses, des détails plus agréables et plus charmants. Je ne parle point ici des vingt églogues que nous a laissées
lle, Pavillon, Voltaire, Desmahis, Gresset, le C. de B***, etc. Je ne parle point de Chaulieu, dont la morale toute en sentim
picure. L’Héroïde est une épître en grands vers dans laquelle on fait parler des héros, des héroïnes, ou quelque personnage cé
en peu de mots la situation du personnage, et les motifs qui le font parler . Les récits sont déplacés dans ces sortes d’épîtr
long amas d’aïeux que vous diffamez tous, Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloi
ent nommer les ouvrages. Mais il s’interdira les personnalités, et ne parlera jamais des auteurs : les règles de la bienséance
ent avec des couleurs vraies et naturelles. Il faut que le cœur seul parle dans l’élégie. C’est le précepte que donne Boile
consiste à le faire oublier. Dans l’apologue, ce sont des animaux qui parlent , comme ils auraient parlé, s’ils avaient eu le do
Dans l’apologue, ce sont des animaux qui parlent, comme ils auraient parlé , s’ils avaient eu le don de la pensée et de la pa
, ce sont des Citoyens, des Héros, des Monarques, qui agissent et qui parlent , sans que le poète paraisse. Mais dans l’ode, c’e
e, et qui va chanter ; le poêle inspiré par les Muses, et qui doit en parler le plus riche et le plus magnifique langage. Il e
i s’est emparé de ses sens. On dirait même que le Dieu qui l’inspire, parle par sa voix. Aussi a-t-il besoin, pour réussir da
tentifs ; terre, prête l’oreille ; Que l’univers se taise et m’écoute parler . Mes chants vont seconder les accords de ma lyre 
harmonie Résulte de leurs accords ! De sa puissance immortelle Tout parle , tout nous instruit. Le jour au jour la révèle, L
rque suprême Armé de ses carreaux, se montrât-il lui-même ; Le devoir parle au sage ; il n’a point d’autre loi. Vît-il croule
unie dans un même volume, avec celle de Moschus et de Bion, dont j’ai parlé ailleurs. Pindare, né à Thèbes en Béotie, vers l
la raison sous la pompe la plus majestueuse de la poésie, et la fait parler avec toute sa force et toute sa dignité. Dans les
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
. C’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler , ni assez de jugement pour se taire. Voilà le pri
le faire croire, ne sait pas même contrefaire l’homme de bien. Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler a pro
re, ne sait pas même contrefaire l’homme de bien. Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler a propos : c’est p
ême contrefaire l’homme de bien. Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler a propos : c’est pécher contre ce d
e l’homme de bien. Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler a propos : c’est pécher contre ce dernier genre q
s ameublements un homme qui n’a ni rentes ni domicile ; en un mot, de parler de son bonheur devant des misérables : cette conv
u métier. J’ai vu la guerre, et l’histoire m’en a beaucoup appris. Il parle là-dessus avec admiration d’Olivier le Daim5 et d
i est un Cerbère, et les ennemis autant de monstres à assommer. Il ne parle que de lauriers, que de palmes, que de triomphes
69 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
 ; Li lous en la surse beveit, E li aignels a val esteit. Iriéement10 parla li lous, Ki mult esteit cuntrarious : Par maltale
Iriéement10 parla li lous, Ki mult esteit cuntrarious : Par maltalent parla a lui : « Tu me fes, dist-il, grant ennui ». Li a
es, édit. Karl Warnke, Halle, 1898, in-8°. — Fable II.)   (Ésope) ici parle du loup et de l’agneau — qui buvaient à une rigol
urce buvait, — et l’agneau en aval se tenait. — D’une manière irritée parla le loup, — qui beaucoup était querelleur ; — avec
loup, — qui beaucoup était querelleur ; — avec mauvaise intention lui parla  : — « Tu me fais, dit-il, grand ennui ». — L’agne
ous fesoit seoir entour li ; et tuit cil qui avoient affaire venoient parler à li, sanz destourbier de huissier ne d’autre. Et
 ». Et quand il veoit aucune chose à amender en la parole de ceus qui parloient pour li, ou en la parole de ceus qui parloient po
la parole de ceus qui parloient pour li, ou en la parole de ceus qui parloient pour autrui, il-meismes l’amendoit de sa bouche.
ir autour de lui. Et tous ceux qui avaient (une) affaire venaient lui parler , sans empêchement d’huissier ou d’autre. Et alors
t quand il voyait quelque chose à corriger dans la parole de ceux qui parlaient pour lui38, ou dans la parole de ceux qui parlaie
arole de ceux qui parlaient pour lui38, ou dans la parole de ceux qui parlaient pour autrui, lui-même le corrigeait de sa bouche.
euist abstenir de plorer de droite pité, ne qui peuist en grant pièce parler . Li rois regarda sus yaus très ireusement, car il
il avoit le coer si dur et si espris de grant courous que il ne peut parler  ; et quant il parla, il commanda que on leur copa
dur et si espris de grant courous que il ne peut parler ; et quant il parla , il commanda que on leur copast les tiestes tanto
u’il en vosist avoir pité, merci ; mais il n’i voloit entendre. Adonc parla messires Gautiers de Mauni47 et dist : « Ha ! gen
és donc faire cose par quoi elle soit noient amenrie, ne que on puist parler sur vous en nulle manière villainne. Se vous n’av
voelliés avoir de ces six hommes merci. » Li rois attendi un petit de parler et regarda la bonne dame sa femme, qui ploroit de
ui se pût abstenir de pleurer de juste pitié, ni qui pût de longtemps parler . Le roi jeta un regard sur eux tout à fait en col
r il avait le cœur si dur et si rempli de grand courroux qu’il ne put parler  ; et quand il parla, il commanda qu’on leur coupâ
dur et si rempli de grand courroux qu’il ne put parler ; et quand il parla , il commanda qu’on leur coupât la tête tout de su
avoir pitié d’eux, miséricorde ; mais il n’y voulait entendre. Alors parla messire Gautier de Mauni et dit : « Ha ! gentil s
chose par laquelle elle soit en rien amoindrie, ni (telle) qu’on pût parler sur vous en aucune manière vilaine. Si vous n’ave
veuillez avoir pitié de ces six hommes. » Le roi attendit un peu pour parler et regarda la bonne dame sa femme, qui pleurait d
alité de mort121. Je n’ay point dict ce que dessus122 pour seullement parler des suspections123 de nostre Roy, mais pour dire
ce monde pour en avoir126 moins en l’aultre, tant es choses dont j’ay parlé , comme en ses malladies127, bien grandes et doulo
uvrages qui font époque dans l’histoire de la prose française. Trop parler Le sénat romain fut une fois par389 plusieurs
t’ai naguère dite a été devant412 moi au palais », et de là s’en alla parler aux consuls pour les ôter du trouble. Et pour châ
16 seulement de l’eau417. (Œuvres morales de Plutarque 418 : Du trop parler .) Montaigne (1553-1592) Michel Eyquem de
nt d’interjection ; il n’était pas congru537 dans sa langue ; mais il parlait avec une force qui suppléait à tout cela ; et il
suppléait à tout cela ; et il était naturellement si hardi, qu’il ne parlait jamais si bien que dans le péril. Il se passa538
ous pas faire entrer d’abord561 ! J’avais donné ordre qu’on ne me fît parler personne562; mais cet ordre n’est pas pour vous,
e à votre cocher, monsieur, ou bien à votre cuisinier que vous voulez parler  ? car je suis l’un et l’autre. Harpagon. — C’est
antre590 de cérémonie est-ce là ? Maître Jacques. — Vous n’avez qu’à parler . Harpagon. — Je me suis engagé, maître Jacques,
argent. Ah ! ils n’ont que ce mot à la bouche : de l’argent. Toujours parler d’argent, Voilà leur épée de chevet592, de l’arge
it qui n’en fît bien autant ; mais pour agir en habile homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’argent. Maître J
a litière602, les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parler  ; mais vous leur faites observer des jeûnes si au
la philosophie619 ? Je vous trouve tous trois bien impertinents620 de parler devant moi avec cette arrogance, et de donner imp
btiles et délicates, qu’elles échappent à mon sens matériel, et, sans parler du reste, jamais il n’a été en ma puissance de co
elle ; on ne fait que s’entre-tromper et s’entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en no
ntre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L’union qui est entre les homme
savait ce que son ami dit de lui lorsqu’il n’y est pas, quoiqu’il en parle alors sincèrement et sans passion. (Pensées, édit
un autre nom. — Oh bien ! dit le Roi, je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonnement ; c’est moi qui l’ai fait. — Ah ! Si
mbre de Mme du Housset, on fit du feu ; Agnès680 me regardait sans me parler , c’était notre marché ; j’y passai jusqu’à cinq h
comme je la pouvais désirer. M. de La Rochefoucauld682 y vint ; on ne parla que de vous, de la raison que j’avais d’être touc
ai trouvé toutes mes tristes pensées696; mais je ne veux plus vous en parler . Ce matin on m’a apporté vos lettres du 4e de ce
mercredi 28e août [1675]. Vraiment, ma fille, je m’en vais bien vous parler encore716 de M. de Turenne. Mme d’Elbeuf, qui dem
rs chez le cardinal de Bouillon, me pria de dîner avec eux deux, pour parler de leur affliction. Mme de La Fayette717 y était.
trie : il croit être rappelé de son exil après sa mort, et, comme ils parlaient alors760, que la terre serait plus bénigne et plu
é de leur patrie, ils ne cessèrent de pleurer et d’enfler, pour ainsi parler , de leurs larmes, les fleuves de Babylone, en se
re un visage chagrin, pendant que le ciel, et Dieu même, si l’on peut parler de la sorte, lui en montre un si serein et si dou
es, ces réflexions pleines d’une compassion cruelle, ces œillades qui parlent sans parler, et qui disent bien plus que les paro
xions pleines d’une compassion cruelle, ces œillades qui parlent sans parler , et qui disent bien plus que les paroles mêmes :
mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord : il pre
mmencée, lorsque l’un des conviés lui dit : « C’est Sethon à qui vous parlez , lui-même, et qui arrive de son ambassade. » (Les
pas moins redoutable par les choses qu’il dit que par le ton dont il parle . Il ne s’apaise et il ne revient de ce grand frac
tigué, affamé, mais fort content de sa journée : il a vu des tulipes. Parlez à cet autre de la richesse des moissons, d’une am
x de fruits ; vous n’articulez pas, vous ne vous faites pas entendre. Parlez -lui de figues et de melons, dites que les poirier
omme qu’on ne peut jamais assez louer et admirer ! homme dont il sera parlé dans plusieurs siècles ! que je voie sa taille et
s ne font pas un bruit si perçant et si aigu, on ne s’entend non plus parler les uns les autres que dans ces chambres où il fa
épaules larges, l’estomac haut840, la démarche ferme et délibérée. Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entr
role : on ne l’interrompt pas, on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler  ; on est de son avis, on croit les nouvelles qu’i
sprit, l’air d’un stupide848 ; il oublie de dire ce qu’il sait, ou de parler d’événements qui lui sont connus ; et s’il le fai
fait quelquefois, il s’en tire mal, il croit peser849 à ceux à qui il parle , il conte brièvement mais froidement ; il ne se f
x qui forment un cercle pour discourir ; il se met derrière celui qui parle , recueille furtivement ce qui se dit, et il se re
n le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siège ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal : li
ique était déjà venue. Il en jugea bien ; car, à peine achevait-il de parler , que trois grands corbillards883 comblés de laqua
Étant singe, je faisais des gestes comme eux ; et étant perroquet, je parlerai avec eux dans les plus agréables conversations. »
923, et discourait toute la journée avec la vieille radoteuse, qui ne parlait pas plus sensément que lui, Il joignait à son nou
ous avez écrit mon histoire. Commines. — Il est vrai, sire ; et j’ai parlé en bon domestique929. Louis. — Mais on assure qu
atteur perpétuel, au lieu d’être un historien ? Louis. — Vous deviez parler de moi comme un sujet comblé des grâces de son ma
vez représenté toutes mes grimaces, toutes mes contorsions lorsque je parlais tout seul, toutes mes intrigues avec de petites g
seul, toutes mes intrigues avec de petites gens. On dit que vous avez parlé du crédit de mon prévôt931, de mon médecin, de mo
ensure de laquelle ils ne peuvent échapper ? Ceux qui veules qu’on ne parle pas mal d’eux n’ont qu’une seule ressource, qui e
passé, à quelques savants d’Allemagne, que je ne puis m’empêcher d’en parler ici. En 1593, le bruit courut que, les dents étan
s altération, quoique tout le monde fût conjuré contre elle945. Il ne parlait jamais ou de lui ou des autres ; il n’agissait ja
tout et pour tout que Mme de Dangeau et ces deux autres femmes. Il en parla , dès en sortant de sa travée, avec un grand étonn
fut jamais suspendu par le moindre doute. On laissa les sciences ; on parla des nouvelles du temps : il décida sur les nouvel
me mette dans mon fort ; je vais me réfugier dons mon pays. » Je lui parlai de la Perse ; mais à peine lui eus-je dit quatre
eux que moi ! » Mon parti fut bientôt pris ; je me tus, je le laissai parler  ; et il décide encore. (Lettres persanes, LXXII.
ompu par la vanité et par la volupté. Il souffrait rarement qu’on lui parlât , et jamais qu’on l’osât contredire… Il ne respira
truments. Le dîner dura trois heures. Dès qu’il ouvrit la bouche pour parler , le premier chambellan dit : « Il aura raison ».
beaucoup d’esprit, faisait même des vers dans sa langue, écrivait et parlait bien : une figure agréable relevait encore tant d
ière partie, chap. iv-v.) Une erreur judiciaire Nous avons déjà parlé du supplice de la roue, dans lequel périt, il y a
e a chassées de leur patrie. Des censeurs me reprochent que j’ai déjà parlé de ces désastres1113 : oui, j’ai peint et je veux
mot, répondit le bel esprit, et bien m’en a pris : il est clair qu’on parle beaucoup mieux sa langue quand on ne partage pas
is. La tête du jeune homme fut bientôt renversée : il acquit l’art de parler sans s’entendre1125 et se perfectionna dans l’hab
son de monsieur et de madame ; tout est saisi par des créanciers ; on parle de prise de corps et je vais faire mes diligences
me dirent, car ils sont fort polis. En effet il arrive, comme ils me parlaient . Je vais au-devant de M. Colin de Saint-Marc qui
il prend une plume, se met à écrire, et me laisse debout, là, sans me parler davantage. Tandis qu’il écrivait sans me regarder
apeau bas, le procureur la tête couverte de son bonnet ; le président parlait , le procureur écrivait. « Monsieur, c’est que je
sensible, que son premier abord annonçait un ami à l’inconnu qui lui parlait . Après nous avoir accueillis avec cette grâce tou
zelle, ou je l’épouserai. A pédant, pédant et demi ; qu’il s’avise de parler latin, j’y suis grec1279; je l’extermine. Le Com
u vieillard ; la jeune femme parut bien aise de nous avoir reçus : on parla de deux chambres de leur maison dont ils pouvaien
l n’entrait en négociation avec les mauvais sentiments. Il vivait, il parlait , il agissait comme si les méchants n’existaient p
mposante ; il lisait très bien le français, mais il ne l’avait jamais parlé . Je soutins avec chaleur la supériorité de notre
diteurs, qui était contraire à la sienne, sa conviction intime le fit parler . Je me servis d’abord, pour le réfuter, des armes
épense et pour nos guides du lendemain, ce qu’ils voulurent. Enfin il parla de sa valise, priant fort qu’on en eût grand soin
ouvait être loin, j’entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer ; et prêtant l’oreille par la chem
1457 aucun. Déposer contre le maire en justice, qui oserait ? Si vous parlez de ceci, monsieur, dans votre estimable journal,
mmé David : il eut le même sort que Froissard, nous n’entendîmes plus parler de lui… Pour la troisième fois, le maréchal appel
her, sa baïonnette s’enfonça dans la cuisse de ma jument, qui, rendue parla douleur à ses instincts féroces, se précipita sur
usqu’au dernier moment. Il s’entretint avec lui pendant la route, lui parla de son enterrement, des personnes à qui il désira
, promenant de tous côtés ses regards et cherchant le peuple pour lui parler  : mais les troupes couvraient seules la place ; n
dition le royaume retrouverait la paix et ses libertés. Pendant qu’il parlait , quelqu’un toucha à la hache ; il se tourna préci
s le rivage. Quant à la vieille femme, elle ne cessait de gémir et de parler en gémissant. Nous ne saisissions que des accents
ils d’Étienne, vint trouver le roi, et, lui offrant un marc d’or, lui parla ainsi : « Étienne, fils d’Érard, mon père, a serv
ées ensemble, tout rudes qu’ils étaient, ils furent émus et n’osèrent parler de voyage. Ils laissèrent passer deux jours, et,
repentir et d’amour qui trompèrent la fille de d’Athanaghild. Elle ne parlait plus de séparation, et se flattait d’un retour si
peu près semblable. Il y avait si longtemps qu’un Français ne m’avait parlé français, que je le trouvai éloquent, quoiqu’il f
t je m’étudiai à le trouver inférieur et d’intelligence étroite. — Je parlai tout haut à table, avec arrogance, de la grandeur
rché les deux nuits et les deux journées précédentes. Le général Eblé parla à ses hommes, leur dit que le sort de l’armée éta
’ordre, mais ce fut en vain. Placé à la tête des ponts, il tâchait de parler à la foule, pour dégager au moins les plus rappro
rcenaires se sentaient les maîtres dans Carthage ; ils commençaient à parler haut. Il n’y avait pas à marchander avec des trou
it le plus grand nombre. Nul moyen de s’entendre. Hannon leur faisait parler par leurs chefs nationaux ; mais ceux-ci comprena
eurs corn-patriotes. Là-dessus s’élèvent des cris ; si quelqu’un veut parler , ils l’accablent de pierres, avant de savoir s’il
elqu’un veut parler, ils l’accablent de pierres, avant de savoir s’il parlera pour ou contre. C’était encore pis après le repas
ue dans une rupture sans retour avec les Carthaginois ; tous ceux qui parlent autrement sont des traîtres ; il faut, pour s’int
et les prisonniers faits ou à faire… Cet Autarite avait l’avantage de parler phénicien, et de se faire ainsi entendre du plus
soldats se saluaient ordinairement dans cette langue. Après Autarite, parlèrent des hommes de chaque nation, qui étaient obligés
qui demandaient qu’on lui fit grâce au moins des supplices. Comme ils parlaient tous ensemble, et chacun dans sa langue, on ne po
uelle honte d’être ignorants ! Faites comme les gens de Queyras. » Il parlait ainsi gravement et paternellement ; à défaut d’ex
avez mis cet homme sur le tapis, et non pas moi, madame ; moi, je ne parle jamais de cet homme. — Mais enfin, si Alexandre..
s : « Bon ! c’est bon signe. » Il appela le capitaine Cormier, et lui parla bas ; puis il dit au prévôt : « Allons, qu’on « m
gravement au greffier de l’accuser injustement, et, affectant de lui parler toujours avec beaucoup de politesse et de douceur
pose héroïque. Nous les tuerions ! — Il n’y a personne comme toi pour parler aux enfants, dit Germain1646 à la petite Marie, e
ais pas ? — Mon petit père, dit l’enfant, pourquoi donc est-ce que tu parles toujours de ta femme aujourd’hui, puisqu’elle est
sson glacé dans les veines. Et souvent aussi le bonhomme continuait à parler en broyant ; et il y avait quatre à cinq mots per
supportable du nôtre. Aimer Molière, c’est être guéri à jamais, je ne parle pas de la basse et infâme hypocrisie, mais du fan
r mon oncle, votre serviteur. Van Buck. — Restez assis ; j’ai à vous parler . Valentin. — Asseyez-vous ; j’ai donc à vous ent
ruite ont pu encore se relever. Il vous sied bien de sourire quand je parle  ! Si je n’avais pas vendu du guingan1678 à Anvers
n beau cheval pour entrer dans un bon hôtel : je crois bien ! vous en parlez à votre aise. Vous ajoutez que vous êtes fier, qu
La foule finit par être frappée d’admiration. En s’écoulant, elle ne parlait que de la pauvre esclave. « Vrai, se disaient les
devise ; ni conquérants ni conquis. Aux camarades qui commençaient à parler de palmes et de gloire, il répondait : « Que voul
vres enfouis dans les jardins ou jetés dans les puits. Le digne homme parlait avec effroi de cette campagne sinistre, dont les
rimace et tout de suite me prit en aversion. Depuis lors, quand il me parla , ce fut toujours du bout des lèvres, d’un air mép
la conversation s’égarait à travers l’histoire des papes. Tante Rose parla de Pie VII1774, qu’elle se souvenait très bien d’
tré un parchemin écrit, Où n’y avait seul mot de Jésus-Christ ; Il ne parlait tout que de plaiderie, De conseillers et d’empris
’excuser si pour le mien affaire1923 Je ne suis point vers vous allé parler  ; Je n’ai pas eu le loisir d’y aller1924. (Épître
ô souvenance grève1930 ! A peu1931 que le cœur ne me crève Quand j’en parle ou quand j’en écris : C’est Belaud, mon petit cha
t avaricieux. Ayez autour de vous des personnes notables, Et les oyez parler volontiers à vos tables ; Soyez leur auditeur, co
orts. Prusias. Et vous, ne cherchez point à former de discords2106 : Parlez , et nettement, sur ce qu’il me propose. Nicomède
honneur souverain qu’ici je vous défère.... Nicomède. Ou laissez-moi parler , Sire, ou faites-moi taire. Je ne sais pas répond
; Ce qu’on admire ailleurs est ici hors de mode : La diverse façon de parler et d’agir Donne aux nouveaux venus souvent de quo
n ne leur ressemble. Cliton. Connaissez mieux Paris, puisque vous en parlez . Paris est un grand lieu plein de marchands mêlés
gentilhomme, étant sorti de moi. Dorante. Moi ? Géronte. Laisse-moi parler , toi de qui l’imposture Souille honteusement ce d
Va, je te désavoue. (Le Menteur, acte V, sc. iii.) Invocation Parle , parle, Seigneur, ton serviteur écoute : Je dis t
te désavoue. (Le Menteur, acte V, sc. iii.) Invocation Parle, parle , Seigneur, ton serviteur écoute : Je dis ton serv
tières, Mais eux tous rien sans toi.... Silence donc, Moïse ; et toi, parle en sa place, Éternelle, immuable, immense vérité 
se ; et toi, parle en sa place, Éternelle, immuable, immense vérité ; Parle , que je ne2146 meure enfoncé dans la glace De ma
st ce qui vraiment tue, et sur quoi ta justice Condamne un réprouvé ! Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle Pour écou
ns, Et trouve les douceurs de la vie éternelle En ses divins accents. Parle , pour consoler mon âme inquiétée ; Parle pour la
nelle En ses divins accents. Parle, pour consoler mon âme inquiétée ; Parle pour la conduire à quelque amendement ; Parle, af
ler mon âme inquiétée ; Parle pour la conduire à quelque amendement ; Parle , afin que ta gloire ainsi plus exaltée Croisse ét
n province ; Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement : Les gens en parleront , n’en doutez nullement. » (Fables, livre III, fa
à moi s’est attaché, M’a conté ses exploits, ses vertus non communes, Parlé de ses chevaux, de ses bonnes fortunes, Et de ce
oler. Jour et nuit, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent , il faut voler. Vingt ans d’assidu service N’en o
s comment diantre2259 le faire, Si je ne m’y trouvai pas ? N’importe, parlons -en et d’estoc et de taille2260, Comme oculaire té
me ; et, sans m’enfler de gloire, Du détail de cette victoire Je puis parler très savamment. Figurez-vous donc que Télèbe, Mad
 ! Mercure. Quel est ton sort, dis-moi ? Sosie. D’être homme, et de parler . Es-tu maître ou valet ? Sosie. Comme il me pren
s quoi ? Sosie. Non. Mais, au nom des dieux, donne-moi la licence De parler un moment à toi. mercure. Parle. Sosie. Mais pr
des dieux, donne-moi la licence De parler un moment à toi. mercure. Parle . Sosie. Mais promets-moi, de grâce, Que les coup
lanterne en main ? Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? Ne t’y parlé -je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens-tu p
etrouve encor plus plein d’extravagance. Acaste. Parbleu ! s’il faut parler de gens extravagants, Je viens d’en essuyer un de
Pyrrhus ; fais-lui garder sa foi : S’il le faut, je consens qu’on lui parle de moi. Fais-lui valoir l’hymen où je me suis ran
rs noms ont éclaté, Plutôt ce qu’ils ont fait que ce qu’ils ont été ; Parle -lui tous les jours des vertus de son père ; Et qu
arle-lui tous les jours des vertus de son père ; Et quelquefois aussi parle -lui de sa mère. Mais qu’il ne songe plus, Céphise
ble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hector à la cravate.) Parle . As-tu jamais vu le sort et son caprice Accabler
; peuples, ouvrez l’oreille2464 ! Que l’univers se taise, et m’écoute parler . Mes chants vont seconder les accords de ma lyre 
nts devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers ; et vous, terre, parlez . Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoi
lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi
Dieu ; Et tu n’y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle , et ton Dieu qui t’éclaire. Je te vois dans mes b
ue pas très bien. » Pendant tous ces discours, le Cicéron2557 moderne Parlait éloquemment et ne se lassait point. Il n’avait ou
isirs des bergers, Sont à mon triste cœur des plaisirs étrangers. Que parles -tu de dieux, de nymphes et d’offrandes ? Moi, je
ent. Nul n’osait de sa voix faire entendre le son ; Leurs cœurs ne se parlaient que par leur seul frisson : En proférant le mot q
la romance. Ames des chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la voix du cor ? Roncevaux ! Roncevaux2668 !
s cependant, Charlemagne et ses preux Descendaient la montagne, et se parlaient entre eux. A l’horizon déjà, par leurs eaux signa
épondit l’archevêque, ou la voix étouffée Du nain vert Obéron2679 qui parle avec sa fée. » Et l’empereur poursuit ; mais son
oste et l’Homère2697 D’un poème éclos d’un seul jet ; Pendant que je parlais , leur mère Les regardait rire et songeait. Leur a
tomba sur le chevet, Et, par instants, à mots entrecoupés, sa bouche Parlait pendant qu’au loin grondait la ruer farouche. « M
Guillaume et l’autre Madeleine ; L’un qui ne marche pas, l’autre qui parle à peine. La pauvre bonne femme était dans le beso
up d’épée, Comme le Duero coupe Léon2719 en deux. » Et, pendant qu’il parlait , à son bras hasardeux La grande Durandal2720 bril
Bade2765 ; et vous pensez sans doute, Puisque j’ai commencé par vous parler du jeu, Que j’eus pour premier soin d’y perdre qu
ans ton orgueil de roi, Et tu hais ton voisin d’être semblable à toi. Parle , aimes-tu ton père ? aimes-tu ta patrie ? Au souf
ction sur la mère patrie ! un autre chœur, sortant d’une maison. Qui parle ainsi ? qui vient jeter sur notre toit, A cette h
rtunes. Ne vous inondez pas de vos flacons damnés ; Qu’on puisse vous parler sans se boucher le nez. Vos gants blancs sont de
ait attiédi, Et le vent préludait au calme de midi.... Le prêtre seul parla durant la sépulture ; Tout se taisait, la foule e
ins beau. Ils sont morts écrasés par les destins contraires ; Mais ne parlons pas d’eux, amis, en gémissant : A ces nobles vain
haque rameau semble incliner Vers ma lèvre sa fleur vermeille ; Il me parle du cher blondin Endormi dans la paix profonde, Et
de sève encore sous l’écorce. Ne pouvant plus agir, je puis du moins parler , Et régler le départ avant de m’en aller. » Redre
ricot de laine, Et dit : « Vous êtes tous ici des amis sûrs ? On peut parler d’espoir sans redouter les murs ? En fait de test
oyal et sain ! Vous le prenez bien haut, jeune homme ! la morale Doit parler autrement, pour être libérale ! Marcel. Mais...
s le sou, Si l’on ne fera pas, le soir, un mauvais coup ! Voilà, pour parler haut, d’assez rudes épreuves Qui mettraient à l’e
 ! Marcel. Oh ! laisse-moi lui dire de rester ! Mère, reviens à toi, parle -lui donc, c’est l’heure ! Ah ! que nous sommes du
. Mais c’est surtout comme auteur dramatique qu’il est célèbre : sans parler d’œuvres moins importantes, comédies, à-propos, l
s furent jadis, vous le serez sans doute, Bons et droits justiciers ! Parlez , je vous écoute. LE duc nayme, descendant vers G
Berthe, ma fille, Toi qui maintiens si haut l’honneur de la famille, Parle  : il faut que chacun soit juge et soit témoin ; P
de la famille, Parle : il faut que chacun soit juge et soit témoin ; Parle à ton tour. Berthe. Eh quoi, sire, en est-il bes
S’il ne te suffit pas que l’Empereur pardonne, S’il faut que la mort parle et que le ciel ordonne, Eh bien, Gérald, au nom d
veil, Il ne m’enverrait pas en classe un jour pareil ! Si j’osais lui parler du malheur qui s’approche ! » Pourquoi n’osai-je
s d’enfant, de jeux ni d’appétit. Et mes grands yeux, encore agrandis parla fièvre, Poursuivaient fixement le songe du retour
’entendis, essuyant mes larmes pour une heure, Lamartine indulgent me parler de ses chiens. Mais ni le châtelain, dont je sava
s nouvelles à sa famille : mais le vieux grand-père ne l’a pas laissé parler et a cru tout de suite reconnaître en lui son pet
te de Pierre, Janik, fille de Marie-Anne. Legoëz Eh bien ! J’ai tort. Parlons d’autre chose, en effet. Tiens, redis nous plutôt
sûr d’elle. Au revoir ! Au revoir ! dit-elle en se sauvant. Car elle parle . Car c’est quelqu’un de vivant. Et tout ce qu’ell
bien dans les choses, les périls, les revers, les aventures dont j’ai parlé , que dans ses maladies. 128. Piteux, miséricord
on peut-être dialectale de treille. 303. C’est-à-dire celle dont il parle depuis le début de l’alinéa et qui contenait à pl
tard ma mie. On disait m’amie comme l’amie. Mon amie est une façon de parler relativement moderne. 398. Armet, casque. 399.
e cette idée que s’amuse Balzac. 475. Les poètes anciens ont souvent parlé de fleuves roulant des paillettes d’or, le Pactol
bord, tout de suite, sans vous faire attendre. 562. Qu’on ne me fit parler personne, qu’on fit en sorte que personne ne vînt
ne me fit parler personne, qu’on fit en sorte que personne ne vînt me parler . 563. Parbleu ! Dans ce mot et dans les autres
l’expression, que Maître Jacques va relever dans un instant. Harpagon parle à Dame Claude comme un souverain parlerait à un d
ever dans un instant. Harpagon parle à Dame Claude comme un souverain parlerait à un de ses fonctionnaires qu’il chargerait d’un
le, mais très fortement elliptique, qui équivaut à : si je puis ainsi parler sans manquer à la révérence que je vous dois. 59
es à ceux de Mme Jourdain. 634. De la côte de saint Louis. Façon de parler proverbiale, pour dire : « Sommes-nous de race ro
urgeoise qui n’a pas la prétention de s’élever au-dessus de son rang, parle beaucoup par proverbes, comme tous les gens du pe
, est une de ces servantes au rude bon sens qui tiennent à leur franc parler , et d’ailleurs toutes dévouées aux véritables int
lesquels on gravait, après l’opération magique dont Molière vient de parler , un signe qui offrait un rapport mystérieux avec
sion, et que tous les autres fissent les entendus ? Ah, mon Dieu ! ne parlons point de cela, tout est à souhait. Mon cher comte
animé de l’esprit du monde, le mauvais riche, que Bossuet fait ainsi parler , traduisant d’ailleurs un passage du prophète lsa
d’ailleurs un passage du prophète lsaïe (XLVII, 10). 745. Comme on parle , comme on dit généralement, suivant l’expression
iver, mais il n’est pas sûr qu’il arrive ; tandis que ce dont je veux parler arrivera certainement : car c’est la maladie dern
ais nous avons conservé la locution négative ne.. que, qui s’explique parla même ellipse. Exemple : vos amis ne serviront qu’
patrier pour mieux servir les intérêts de la France. 760. Comme ils parlaient alors. C’est-à-dire : suivant le langage ordinair
e sujet est indéterminé : il ne faut pas, on ne doit pas trop souvent parler de soi. Au contraire : un égoïste ne pense qu’à l
Un stupide. « Le stupide, dit La Bruyère lui-même, est un sot qui ne parle point, en cela plus supportable que le sot qui pa
st un sot qui ne parle point, en cela plus supportable que le sot qui parle . » (Caractères, XII.) — L’usage des adjectifs ai
ouis XI avait fait un héraut d’armes. — Mes vieux habits : Commines a parlé en effet de la parcimonie du roi dans son habille
lqu’un. 978. Je, c’est Gil Blas, le héros du livre de Le Sage, qui parle . Gil Blas et les autres personnages qui figurent
mières années du xviiie . 989. Mon étoile, mon sort. Cette façon de parler vient, avec beaucoup d’autres du même genre, de l
expiré exprime un fait ; il est expiré marque l’état de celui dont on parle . 1090. Strélitz, littéralement chasseurs, corps
és ordinaires de Buffon dans ses portraits d’animaux ; on verra qu’il parle d’eux comme il parlerait des hommes, cherchant à
on dans ses portraits d’animaux ; on verra qu’il parle d’eux comme il parlerait des hommes, cherchant à connaître leurs sentiment
ur de M. Lambercier. 1160. Jean-Jacques Rousseau, à l’époque dont il parle , avait de sept à dix ans. Sa mère était morte pre
e, les amis se réunissant habituellement chez moi et dont je viens de parler . 1197. On dit plus ordinairement dans mon voisin
u de Paris, valait un cinquième de plus. 1254. Demi-heure, façon de parler encore en usage dans certaines parties de la Fran
race (65-8 av. J.-C.), ami et protégé de Mécène, le favori d’Auguste, parle quelque part de ce qu’il appelle sa médiocrité, é
ais mots qui désignent le taureau sauvage dont Chateaubriand veut ici parler sont ure et aurochs. 1429. Framée, forme franç
Borisow est sur la Bérézina, au-dessus de Studianka, dont il va être parlé . Ces localités sont situées dans le gouvernement
ardataires sont pris de peur et se précipitent sur le pont. 1558. Je parle ici d’après des relations manuscrites qui sont en
, la grande divinité des peuples phéniciens. 1562. Ophir, pays dont parle la Bible et qui produisait de l’or : il est assez
ndant qu’on m’y fit rentrer. 1625. Longnac. Mérimée veut sans doute parler de Laugnac (Longnac, Loignac), village du canton
mbée en désuétude : on n’oubliera pas que ce sont ici des paysans qui parlent . 1650. La mère du petit Pierre. 1651. La jument
re du héros de son livre. C’est ce dernier lui-même qui est ici censé parler . 1731. Plusieurs villages de France, notamment e
le, éditeur. 1756. Cette. Dans les chapitres précédents, l’auteur a parlé du goût de son héros pour les aventures extraordi
est monté l’auteur de ce récit. 1798. Leur montait dessus, façon de parler toute populaire, que l’auteur emploie ici à desse
z de peine » et rien que pour « seulement » sont encore des façons de parler tout à fait familières. 1806. Affaler, littéral
près à des adverbes ; c’est ainsi qu’on dit, dans la langue usuelle : parler net, parler haut, etc. 1809. Yves, nom d’un mate
dverbes ; c’est ainsi qu’on dit, dans la langue usuelle : parler net, parler haut, etc. 1809. Yves, nom d’un matelot à qui l’
parler haut, etc. 1809. Yves, nom d’un matelot à qui l’officier qui parle ici a voué une affection protectrice et quasi fra
nt à la langue technique des marins. 1811. Le marchepied. Celui qui parle désigne par ce mot non technique, mais pittoresqu
er, avocat au parlement d’Aix, était un grand ami de Malherbe, qui en parle souvent dans ses lettres. Sa fille s’appelait Mar
nt comme il se prise : le prix auquel il s’estime lui-même. 2127. On parle d’une sérénade qui a été donnée sur l’eau à une d
aduction littérale des versets que Corneille a éloquemment rendus : «  Parle , Seigneur, ton serviteur écoute. Ton serviteur, o
j’entende les paroles de ta bouche… — Que ce ne soit ni Moïse qui me parle , ni tel ou tel des prophètes : mais toi plutôt, p
ni Moïse qui me parle, ni tel ou tel des prophètes : mais toi plutôt, parle , Seigneur Dieu, qui inspires et éclaires tous les
sans toi n’avanceront rien... — Que ce ne soit donc pas Moise qui me parle , mais toi, Seigneur mon Dieu, éternelle vérité, p
ter, de l’avoir connue sans l’aimer, d’y avoir cru sans l’observer. —  Parle donc, Seigneur : ton serviteur écoute. Car tu as
 : ton serviteur écoute. Car tu as les paroles de la vie éternelle. —  Parle -moi, pour consoler mon âme de toutes les manières
160. Le résoudre, le résilier, y renoncer. 2161. Pas un mot. On ne parle pas de demander à l’ours, qui faisait manquer le
t, quand je l’eus. Emploi vraiment comique des temps passés. Perrette parle comme si ses projets étaient déjà réalisés. 2173
e, le visage de plâtre ou de suie. 2303. Sortir du grand seigneur, parler , dans la conversation, d’autres personnes que de
e plus boucher la porte. 2362. Entré, au masculin, quoique le poète parle à sa Muse ; mais il n’a plus dans l’esprit que l’
. 2370. . En des projets si vagues. Allusion aux gens dont Boileau a parlé dans un autre passage de la même épître et qui so
chef du Parlement, qui était précisément le seigneur dont le poète va parler . 2386. Sur les Parques, voir page 493, note 1.
nnicus, alors âgé de quatorze ans (55). 2421. Cet amour dont il veut parler , c’est l’amour inconstant du peuple pour ceux qui
2633. C’est du phénomène bien connu du mirage que le poète veut ici parler 2634. Voir page 677 la notice sur Victor Hugo.
t de Saint-Malo. Auprès de la ville est le Mont-Dol, dont Roland veut parler ici. 2733. Estoc, pointe de l’épée. 2734. Les
e douteuse). 2885. Renâcler, faire du bruit en retirant son haleine parle nez (étymologie douteuse). 2886. Cette pièce es
70 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
est, sans contredit, la plus belle qu’il ait été donné aux hommes de parler . À son début et à mesure qu’elle se développe, el
e Sigée, son disciple, autre historien duquel il ne reste rien ; sans parler d’Eugéon de Samos et d’Eudémus de Paros et de Dam
cette dernière ou même le plus souvent sans elle à l’idiome que nous parlons  ! Sans méconnaître les obligations que lui peut a
iction ; elle en diffère dans son acception restreinte, en ce qu’elle parle au cœur, l’autre à l’esprit. Convaincre, c’est do
esquelles elle se plie à tous les tons, se prête à tous les genres et parle tous les langages qui peuvent se faire entendre d
tote, que « tout discours se réfère à trois objets, à la personne qui parle , au sujet qu’on traite et à l’auditeur auquel on
La rhétorique, du grec ἡ ῥητορική, l’art de dire, se définit l’art de parler de chaque chose d’une manière convenable ; elle s
dédaignent que parce qu’ils n’en sentent pas le prix. Pour arriver à parler en orateur, il faut avoir appris à penser en phil
nt-ils défini vir probus dicendi peritus, « l’homme de bien qui sait parler  ». Qu’un homme dont la probité, l’incorruptible p
auribus adstant ; Iste regit dictis animos et pectora mulcet. Ainsi parle Virgile, Énéide, lib. I, v. 150, et cette parole
Rien n’offense un auditoire autant que la sotte vanité de l’homme qui parle devant lui (Quintil., IX, 1). Il se met en défian
e, le désir ambitieux de commander n’est point ce qui m’engage à vous parler . Je ne me plains pas que vous disputiez avec tant
vre au ridicule les traditions les plus respectées, les sages dont je parle , aiment à voir cette philosophie grave et bienfai
s oratoires. Pour ne pas blesser la délicatesse de ceux devant qui il parle , l’orateur est souvent forcé d’employer des ménag
a persuasion qu’il a été empoisonné par Pison et Plancine. Pouvait-il parler à ses amis et leur recommander sa vengeance d’une
age qui leur conviennent. Boileau (Art poét.) a dit : Chaque passion parle un différent langage, La colère est superbe et ve
voulu. Ici se borne ce qu’il y avait à dire de l’Invention. Il faut parler maintenant de la mise en œuvre des matériaux ; c’
d’honnêteté, de modestie qui prévient toujours en faveur de celui qui parle en public ; s’il s’oublie lui-même pour ne s’occu
qui n’est à proprement parler qu’un début, qu’un commencement. Ainsi parle Mithridate à ses fils : Approchez, mes enfants,
ire dépourvu de tous les talents que vous exigez, quand on vient vous parler de votre salut. J’éprouve cependant, aujourd’hui,
sauver ? Dieu va vous émouvoir pendant que son indigne ministre vous parlera , car j’ai acquis une longue expérience de ses mis
s princes confédérés. Ajax, intrépide guerrier, mais mauvais orateur, parle le premier et dit tout juste ce qu’il faut pour i
e vous donne le choix ni de l’action, ni du repos. Mais il menace, il parle , à ce qu’on dit, de vous avec arrogance. Maître d
tation. Égayant les esprits, ils les disposent en faveur de celui qui parle . Mais qu’on remarque bien que l’ironie, si elle n
gnera, suivant les cas, la confirmation. Elle précédera, si celui qui parle le second, s’aperçoit que l’adversaire a produit
paraît avoir eu raison. » Mais elle devra suivre au cas où l’orateur parlera le premier. Il lui appartient, en effet, de fair
vèle que par le style. La pensée et ses qualités diverses. Mais parlons d’abord de la pensée comme fondement de l’express
é, Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire, A pourtant de ce roi parlé comme l’histoire. La pensée est grande lorsqu’el
le génie. La clarté est le mérite le plus essentiel du discours, car parler pour ne pas se faire entendre, c’est pécher contr
es Fabius, je laisserais à la vanité le soin de louer la vanité et ne parlerais ici de sa gloire que pour déplorer son malheur. »
ge veut des preuves. Toi, d’une voix sonore et déployant tes bras, tu parles de Cannes, de la guerre de Mithridate, des parjur
, t’eût voulu reconnaître, Entre ce monstre et nous forcé de décider, Parle , qu’aurais-tu fait ? BRUTUS.                     
Boileau prévoit qu’on lui pourra reprocher d’abuser de la satire, de parler avec trop peu d’égard de Chapelain, l’auteur de l
avenir, chaque sommet retentit des accents d’un prophète. Dieu même a parlé sur ces bords. Les torrents desséchés, les rocher
, d’autre part, a ses peintures sans lesquelles l’écrivain ne saurait parler à l’imagination, ni l’orateur captiver son audito
ssée Dans sa bouche, à l’instant, sent sa langue glacée, Et, lasse de parler , succombant sous l’effort, Soupire, étend les bra
en prêtant eux-mêmes un caractère aux personnages qu’ils font agir et parler , ou en modifiant celui qu’ils ont dans l’histoire
de grand mouvement. Par elle on semble perdre de vue ceux à qui l’on parle pour s’adresser brusquement à d’autres, au ciel,
s-je ? de Baal ne vois-je pas le prêtre ? Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle ? E
! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle  ? Et vous ne craignez pas Que du fond de l’abîme,
iré de la tragédie de la Mort de César par Voltaire. C’est Brutus qui parle  : Sais-tu que le Sénat n’a point de vrai Romain
 ? Que le salut de Rome et que le tien te touche, Ton génie alarmé te parle par ma bouche. Il me pousse, il me presse, il me
L’obsécration, de même que la déprécation, figure dont nous avons parlé plus haut, signifie dans son exception propre, in
celui qu’on a à cœur de persuader. Fénelon, dans son Télémaque, fait parler ainsi Philoctète à Néoptolème : « Ô mon fils ! je
ar elle, on s’interrompt brusquement pour mettre en scène, pour faire parler des présents ou des absents, des êtres inanimés,
e grec cette admirable prosopopée, simple et sublime à la fois. Ainsi parlent dans Cicéron la patrie et dans Platon les lois. V
rnier, J.-J. Rousseau, évoquant la grande ombre de Fabricius, la fait parler . C’est un des plus magnifiques exemples de prosop
ce passage de la tragédie de Zaïre par Voltaire ! C’est Lusignan qui parle , avec toute l’effusion de la tendresse paternelle
st de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux, Et, par cent traits divers de figures t
seulement, être atténuée par les correctifs pour ainsi dire, si j’ose parler ainsi, etc., etc., formules qui feraient languir
ngénieuse pièce où Mme Deshoulières, sous l’emblème d’une bergère qui parle à ses brebis, rend compte à ses enfants de ce qu’
emier cas, on veut faire entendre que la personne ou la chose dont on parle , excelle sur toutes celles qui sont comprises sou
c’est Homère. Dans le second cas, on fait entendre que celui dont on parle , ressemble au personnage célèbre ou fameux que si
impétueux cent vagues fugitives. Un mot d’Agésilas à un homme qui ne parlait que par hyperboles est remarquable : « Je ne pris
que émotion, sinon toujours quelque désordre, dans l’âme de celui qui parle ou agit. Elle devient, dans ce cas, d’un emploi p
71 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
ée. Il demeure pourtant si français dans sa métamorphose qu’il semble parler en son nom, ou nous restituer ce qu’il emprunte.
nte, qu’il n’y eut celuy1 d’entre eux qui ozast ouvrir la bouche pour parler contre luy : ains au contraire luy livrerent entr
il devint homme tres sage et tres modéré. (Vie de Lycurgus.) Trop parler nuit Les autres passions et maladies de l’ame
u’il luy avoit fait : Je t’ay bien rompu la teste, philosophe, de mon parler  » : Non as, respondit-il, point autrement13 : car
oles, ils payerent une très griefve6 et très cruelle amende. (Du trop parler .) utilité des ennemis Ce qui est en l’ini
2. Nous dirions : et ne peuvent trouver personne. 3. Soit que l’on parle assis. Deviser (de divisare, partager) indique l’
it de tout ce qui trainait en longueur. Le sens est : après lui avoir parlé longtemps. 13. Non, tu ne m’as pas autrement rom
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
nt inviolable aux règles extérieures. On aimera mieux se taire que de parler , travailler que d’être oisive, rendre les parloir
ns tout ce qui m’approche que respects, adulations et complaisances ? Parlez -moi, écrivez-moi sans tour, sans cérémonie, sans
importuner. Personne au monde n’a autant besoin d’aide que moi. Ne me parlez jamais des obligations que vous m’avez, et regard
s à madame de Caylus : vous devez du respect à vos cousines2. Je vous parle comme à une grande fille, parce que vous avez l’e
ille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre cœur ; je ne vous parle pas ainsi à cause de la profession où vous êtes e
n s’est donné à Dieu, mais avec cette volonté déterminée dont je vous parle quelquefois ; alors on sent qu’il n’y a plus rien
tre, et se repentit de ces chefs-d’œuvre où il faisait si éloquemment parler la passion. 3. Elle disait de sa création chérie
73 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
Du discours20. Les bornes de cet ouvrage ne me permettent point de parler des discours de longue haleine. Les genres divers
et de dignité que dans la chaire, partout ailleurs c’est un homme qui parle à des hommes : ici c’est un être d’une autre espè
du siècle, il annonce les oracles de l’éternité. Le lieu même d’où il parle , celui où on l’écoute, confond et fait disparaîtr
ace. S’il vous laisse trop vous souvenir que ce n’est qu’un homme qui parle , si Dieu n’est pas toujours à côté de lui, on ne
rompu le joug de toute autorité. Alors le talent même, dans ceux qui parleraient , serait le plus souvent asservi et dépravé par ce
crets de la pensée. L’exhortation s’efforcera d’attendrir l’âme. elle parlera au cœur. Elle puisera dans l’amour ou la haine de
suet.) ANALYSE. Forme. — Arrêtez-ici vos regards. C’est Bossuet qui parle , il s’agit sans doute d’un grand spectacle ; car,
La connaissance des règles de l’action est nécessaire à l’orateur qui parle en public, cela est incontestable ; il est beauco
, par exemple : les ent qui terminent certains temps des verbes comme parlent agissent le t, le s le r. dans un très grand nomb
l’énonciation des syllabes à l’étendue de l’enceinte dans laquelle on parle . Dans un salon il suffira de hausser la voix un p
séante. 1° Elle sera naturelle, si on se met à la place de celui qui parle . Est-ce un malheureux qui expose ses plaintes ? i
n torturée et désagréable, et l’on ferait même un contre-sens si l’on parlait à une personne placée à gauche. 4° La main. Le de
, ce sont les gestes le plus oratoires. 5° La position du corps. L’on parle debout ou assis : debout, les jambes ne doivent p
ande-t-on ? 4.           Je veux, dit Charle ; 3.            Tu veux, parle , 2.              Eh bien ! 1.               Rien.
e dans les hémistiches se terminant à flocons, vallons, horizon, sans parler de ce bourdonnement insupportable produit par le
ression d’une voyelle finale à la rencontre d’une autre voyelle. Sans parler de l’élision grammaticale, dont les règles sont a
iévreuse et déliran-te, Où la voix du désir, tout le jour expiran-te, Parle à votre chevet......         -- Grâce à vous, éch
, Dont la mousse a couvert le modeste portique, Mais où le ciel encor parle à des cœurs pieux. (Lam.) Ainsi arrangées, ces r
ques. Racine se permet-il de faire enjamber un génitif ? il dit : Je parlerai , Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal
a en effet un sens profond dans le mot soldat. C’est un soldat qui va parler , sans éloquence, sans fard, librement, à une impé
ui. Ah ! il faut modérer cette conduite austère. Oui, oui je veux parler et ce dessein m’amène. 3. La licence poétique es
torique à la partie des règles de cette science qui embrasse l’art de parler et d’écrire avec éloquence. C’est un peu restrein
74 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VIII. Huitième espèce de mots.  » p. 43
ctif, pour en déterminer la signification ; quand on dit : cet enfant parle distinctement, par ce mot distinctement, par ce m
mot distinctement, par ce mot distinctement, l’on fait entendre qu’il parle d’une manière, plutôt que d’une autre. 1° Il y a
e quantité, comme beaucoup, peu, assez, trop, tant, etc. Exemple : il parle beaucoup et réfléchit peu. 6° Enfin il y des adve
fs sont quelquefois employés comme adverbes ; on dit : chanter juste, parler bas, voir clair, rester court, frapper fort, sent
75 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
de Corneille : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire….. Vous parlez en soldat : je dois agir en roi. Dans le premier
t : Je ne vous ferai point des reproches frivoles. c’est Roxane qui parle à Bajazet, à qui elle fait des reproches dans tou
le avant le nom propre, ne sert qu’à qualifier cette personne dont on parle  : placé après, il sert à la distinguer de celles
rs ils sont toujours au masculin : = cette femme chante faux : = elle parle haut : = elles restèrent court. Adjectif se ra
que soi….. Obliger ses amis, c’est s’obliger soi-même. Mais si l’on parle de quelqu’un en particulier, il faut se servir du
Voltaire : Heureusement j’ai lu dans madame Dacier, qu’un homme peut parler avantageusement de soi, lorsqu’il est calomnié.
on n’a pas pris de bonne heure le goût du travail. Si, néanmoins, on parle précisément d’une femme, ou de son sexe en généra
ne la fût ? Si l’on dit à une femme : êtes-vous la malade dont on m’a parlé  : elle doit répondre : oui, je la suis ; parce qu
 ; c’est-à-dire, nous sommes cela : = êtes-vous la malade dont on m’a parlé  ? oui, je la suis ; c’est-à-dire, je suis elle :
-uns prétendent. Mais on ne dira pas : je connois quelques-uns : j’ai parlé à quelques-uns. Un quelqu’un n’est pas d’usage.
les premiers. = C’est de ces hommes, c’est d’eux-mêmes que je voulais parler  ; et, ce sont ces hommes, ce sont eux-mêmes, que
mine la signification du mot hommes, en ce qu’il fait connaître qu’on parle , non de tous les hommes, mais seulement de ceux q
vous soyez élevé : telle que soit votre dignité, etc. Cette façon de parler est vicieuse. Il faut dire : à quelque degré d’ho
faut pas changer de personnes dans une même phrase. Ce ne serait pas parler exactement, que de dire : on censure, dans les au
mé correctement, en disant : C’est à vous, mon esprit, à qui je veux parler . parce que à vous et à qui sont en régime compos
ux parler. parce que à vous et à qui sont en régime composé du verbe parler . Il aurait fallu ; c’est à vous, mon esprit, que
verbe parler. Il aurait fallu ; c’est à vous, mon esprit, que je veux parler , ou, c’est vous, mon esprit, à qui je veux parler
esprit, que je veux parler, ou, c’est vous, mon esprit, à qui je veux parler . L’abbé de Condillac se trompe donc, lorsqu’il di
« Il y a des occasions où que se met pour à qui ; c’est à vous que je parle  : et d’autres où il s’emploie pour dont ; c’est d
e parle : et d’autres où il s’emploie pour dont ; c’est de lui que je parle . » Dans ces deux exemples, que est seulement conj
re. On ne verrait pas en effet si ce gérondif se rapporte à celui qui parle , ou à la personne à laquelle il parle. Il faudrai
érondif se rapporte à celui qui parle, ou à la personne à laquelle il parle . Il faudrait donc dire, pour ôter l’équivoque : c
arquer la priorité de temps, ni la priorité d’ordre. Ce ne serait pas parler correctement, que de dire : il est arrivé devant
ération, que la fortune ne peut en donner : = il écrit mieux qu’il ne parle  : = ces fruits sont meilleurs qu’on ne se l’imagi
e ce fripon ne soit pas puni. Il en est de même après ces manières de parler , de crainte que, de peur que. Lorsque l’on dit, d
inte au verbe être, forme aussi un gallicisme : = c’est à vous que je parle  : = était-ce à un homme si étourdi, que vous devi
de paroles, surtout lorsqu’une violente passion agite la personne qui parle . Hermione, dans son transport, voudrait pouvoir d
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
iche laboureur sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoin. « Gardez-vous, leur dit-il, de vendr
ce reliefs de toutes les façons1 Os de poulets, os de pigeons ; Sans parler de mainte caresse. » Le loup déjà se forge une fé
tif insecte, excrément de la terre1 ! » C’est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron. L’autre lui déclara la guer
pré la largeur de ma langue ; Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. » A ces mots, on cria haro sur le baudet. Un
e chose2. Sur lui-même 1 Je m’avoue, il est vrai, s’il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abe
uriceaux. Un jeune rat est un personnage pour une souris. 2. Il veut parler d’un chat ; son inexpérience en ignore le nom. 3
— Non, pas encore. — En tout cas, monseigneur, ce renard dont je vous parlais n’était pas, je m’en souviens maintenant, plus gr
ceur, le talent de servir. Il y a en lui du courtisan. Voyez comme il parle de sa chaîne d’un ton leste et dégagé ; il ne la
un récit qui se prête à des conclusions si importantes, et où il fait parler les droits de l’homme offensés par la tyrannie.
harangues, se met aussi tout d’abord sous la protection des dieux. Il parle en leur nom, comme s’il sentait leur présence en
hevaliers, qui étaient appuyés sur plusieurs sacs d’orge, se mirent à parler haut et à troubler le prêtre. Je leur allai dire
is qu’il n’était pas séant à des chevaliers et à des gentilshommes de parler tandis que l’on chantait la messe des morts. Ils
est mort ; chacun rappelle en son souvenir depuis quel temps il lui a parlé , et de quoi le défunt l’a entretenu, et tout d’un
té de la vie et la tristesse de la mort aussi vivement que si Bossuet parlait  : c’est quand le lieu commun devient un fait part
éfauts qu’on lui treuve 4. L’auteur de tout cela est une façon de parler irrévérente, et qui convient à ce rustaud. Garo s
st le docteur de son clocher. 6. Tel fruit. Les gens de la campagne parlent volontiers sentencieusement. 7. Que tu n’es. Il
euse et outrecuidante. 1. Le poëte prépare ici son dénoûment. 2. Il parle de lui-même à la troisième personne, sans doute p
tel pour un autre. Cela s’est dit d’abord à l’époque où les médecins parlaient latin. Lesage dit qu’en Espagne les hôteliers fon
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
nure ou une interprétalion maligne. Il faut se rappeler surtout qu’il parlait devant un peuple léger par caractère, injuste par
stration, il se trouvait réduit à la nécessité toujours dangereuse de parler beaucoup de lui, et de rappeler le bien qu’il ava
ont je suis moi-même animé pour l’état : je leur demande aussi (et je parle ici pour votre propre gloire) qu’ils vous inspire
Si dans la crainte, en effet, d’indisposer ceux qui m’écoutent, je ne parle pas de ce que j’ai fait, c’est avouer à la fois e
l’état et pour les particuliers, je me vois réduit à la nécessité de parler souvent de moi. Je tâcherai de le faire, du moins
sse pour se concilier la faveur des juges, pour les engager à laisser parler Démosthène dans une cause qui lui est si personne
’agir, mais le plus confiant, le plus admirable, quand il ne faut que parler , oseras-tu réclamer devant cette assemblée la cou
r sa défense, imaginez-vous voir rangés autour de cette tribune où je parle , et opposés à l’impudence de ce traître, les bien
78 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
l’être, et naturellement personne ne l’est moins que moi. Je vous ai parlé de la mort, parce que j’y pense souvent. Je m’y p
bien1, et cette idée me console de la perte de ma liberté. Vous ne me parlez point de son baptême : est-elle nommée ? Qui l’a
dans tout ce qui m’approche que respects, adulations, complaisances ? Parlez -moi et écrivez-moi sans tour, sans cérémonie, san
e reconnais que personne n’a tant de besoin d’aide que j’en ai. Ne me parlez jamais des obligations que vous m’avez : regardez
n s’est donné à Dieu, mais avec cette volonté déterminée dont je vous parle quelquefois : alors on sent qu’il n’y a plus rien
dent également des premiers pas que vous ferez dans le monde. Je vous parle en amie. Appliquez-vous à votre devoir. Aimez Die
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
; il a dormi le plus tard qu’il a pu, s’est habillé fort lentement, a parlé au premier venu, a fait plusieurs tours dans sa c
ndre indigne de toute admiration. Je cherche un homme sérieux, qui me parle pour moi et non pour lui, qui veuille mon salut e
ingénieux. Ce qui lui manque le plus est le fond des choses2. Il sait parler avec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire. Il én
homme qui a l’âme forte et grande, avec quelque facilité naturelle de parler , et un long exercice, ne doit jamais craindre que
e revenir : c’est un maître intérieur, qui me fait taire, qui me fait parler , qui me fait croire, qui me fait douter, qui me f
n avec aucun autre homme qui ait pu leur donner des notions communes, parlent aux deux extrémités de la terre sur un certain no
u’ils aient reçue, se sentent invinciblement assujettis à penser et à parler de même. Le maître qui nous enseigne sans cesse n
mêmes vérités. Nous ne sommes point ce maître : il est vrai que nous parlons souvent sans lui, et plus haut que lui ; mais alo
iscerner aucun corps qu’aux rayons du soleil. Les hommes peuvent nous parler pour nous instruire ; mais nous ne pouvons les cr
s autres maîtres nous ramènent toujours dans cette école intime où il parle seul. C’est là que nous recevons ce que nous n’av
vait servir de modèle aux autres pour tous les siècles à venir. On ne parlait que des poids, des mesures, des monnaies, des cou
on un peu artificielle. Dans le IIe Dialogue sur l’éloquence, Fénelon parle d’un certain ordre moins apparent, moins géométri
la splendeur de la pensée que son langage se colore. 1. Dieu nous parle et nous illumine en secret. Il faut pour l’entend
on. Pour moi, qui étais privé de le voir depuis tant d’années, je lui parle , je lui ouvre mon cœur, je crois le trouver devan
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
dire qu’à moitié sa pensée, pour la laisser deviner ; enfin, je vous parlerais de toutes les différentes façons de montrer de l’
emps aux belles-lettres s’y livre sans peine et sans effort, comme on parle facilement une langue qu’on a longtemps apprise,
Despréaux, employaient toujours le mot propre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se
isanterie ; mais, puisque la chose est sérieuse, souffrez que je vous parle sérieusement. J’ai soixante-seize ans, et je sors
olives. Je ne puis souffrir les ricanements des étrangers2, quand ils parlent de flottes et d’armées. J’ai fait vœu de n’aller
nir l’Esprit. D’Aguesseau disait aussi bien finement : « Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habiter que les de
élivrée, et l’Arioste celui de Roland furieux. 2. Madame de Sévigné parlait ainsi des maîtres qui furent ses contemporains et
u bon vieux temps. 1. Voltaire, de tous les malades, est celui qui a parlé le plus joliment de ses maux. Il a les doléances
pas honte de vous le montrer. » 3. M. de Sacy a dit : « Dès qu’on parle de lettres, la correspondance de Voltaire se prés
s bons moments, il crut à un Dieu créateur et Providence. 2. Il fait parler ici un Anglais. 3. L’Esprit ne fait jamais tort
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
ce. Disons qu’elle agit, s’il se peut, par la parole, plus qu’elle ne parle  ; qu’elle ne donne pas seulement à ses ouvrages u
n, a bien de quoi débiter ; ayant tant de fonds et tant de matière de parler , il a de grands avantages quand il parle ; et per
fonds et tant de matière de parler, il a de grands avantages quand il parle  ; et personne ne peut trouver étrange que d’une i
illent les États. Ces dispositions et ces humeurs dont nous venons de parler , cette fièvre chaude de rébellion, cette léthargi
ne voir rien que le ciel qui soit plus élevé que leur trône ; qu’ils parlent tant qu’ils voudront de l’indépendance de leurs c
ra-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux ? (On parlait ainsi en ce temps-là.) Goûtera-t-il sans contradi
chafaud, parce qu’elle n’a ni qui la console, ni qui la plaigne. Sans parler de ce qui se doit faire en l’autre monde, Dieu a
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
epte si connu et si souvent recommandé ; qu’on doit écrire comme l’on parle . Mais il faut supposer qu’on parle bien ; et peut
ndé ; qu’on doit écrire comme l’on parle. Mais il faut supposer qu’on parle bien ; et peut-être même est-on obligé de parler
l faut supposer qu’on parle bien ; et peut-être même est-on obligé de parler un peu mieux dans une lettre que dans la conversa
purement et avec grâce. Si l’on sent bien qui l’on est, et à qui l’on parle , on ne dira dans une lettre que ce que l’on doit
nt nous dictent ce langage. Un inférieur concevra aisément qu’il doit parler en termes respectueux, sans trop s’abaisser ; un
et tout le peuple, étaient dans le trouble et dans l’émotion ; chacun parlait et s’attroupait pour regretter ce Héros. Je vous
usement pour vous et pour vos pareils, dans un de ces moments où Dieu parle au cœur des bons Rois, celui qui nous gouverne a
ourtes leçons aux grands courages. C’est ainsi que mon âme se plaît à parler à la vôtre, et j’entre à merveille, comme vous vo
aire un style agréable. Mais nous en avons peu de cette espèce. On ne parle plus des lettres de Balzac et de Voiture, que pou
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
u monde, c’est un néant ; il est comme s’il n’était pas ; quand on en parle , on dit : Ce n’est pas un homme. — Craignez, mons
fuit est déjà bien loin, puisqu’il s’anéantit dans le moment que nous parlons , et ne peut plus se rapprocher. Ne compte donc ja
; il a dormi le plus tard qu’il a pu, s’est habillé fort lentement, a parlé au premier venu, a ait plusieurs tours dans sa ch
comme l’encre de son écritoire barbouille ses doigts. N’allez pas lui parler des choses qu’il aimait le mieux il n’y a qu’un m
t s’aigrit contre elle. On se tait : ce silence affecté le choque. On parle tout bas : il s’imagine que c’est contre lui5. On
le choque. On parle tout bas : il s’imagine que c’est contre lui5. On parle tout haut ; il trouve qu’on parle trop, et qu’on
s’imagine que c’est contre lui5. On parle tout haut ; il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est tri
le sait-il pas toujours1. Il s’imagine souvent que tous ceux qui lui parlent sont emportés, et que c’est lui qui se modère : c
à mettre un frein à ses fureurs. Fénelon s’était un jour vu forcé de parler à son élève avec une autorité et même une sévérit
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
’appelle, et sa mère   Tremble à le faire marcher. Quelquefois nous parlons , en remuant la flamme, De patrie et de Dieu, des
e au vent du soir la poussière du jour ! C’est l’heure où les enfants parlent avec les anges. Tandis que nous courons à nos pla
ve. 6. Comparez ces vers de Corneille, dont l’accent est le même : Parle , parle, Seigneur, ton serviteur écoute : Je dis,
. Comparez ces vers de Corneille, dont l’accent est le même : Parle, parle , Seigneur, ton serviteur écoute : Je dis, ton ser
Et réduis mes désirs au seul plaisir d’entendre   Tes hautes vérités. Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle, Pour éco
Et trouve les douceurs de la vie éternelle    En ses divins accents. Parle , pour consoler mon âme inquiétée ; Parle, pour la
le    En ses divins accents. Parle, pour consoler mon âme inquiétée ; Parle , pour la conduire à quelque amendement ; Parle, p
er mon âme inquiétée ; Parle, pour la conduire à quelque amendement ; Parle , pour que ta gloire, ainsi plus exaltée,   Croiss
-subite de M. de Louvois que je ne sais par où commencer pour vous en parler . Le voilà donc mort, ce grand ministre, qui tenai
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
rdent si bien avec le caractère, la situation et l’objet de celui qui parle , que l’on se persuade sans effort que ces harangu
ttre à la place d’un personnage qui n’eût pas toujours été capable de parler aussi bien. Qui doute, par exemple, que Catilina
personnages principaux de Rome, à l’époque de la conspiration, a fait parler le langage, et jouer à chacun d’eux le rôle que l
t De nos vastes desseins assure en tout l’effet, À l’heure où je vous parle on doit saisir Préneste. Des soldats de Sylla le
en donner une idée dans l’auteur original. C’est le vieil Horace qui parle  : 75 « Hunccine, quem modò decoratum ovantemque
is cacher sa peine à sa victoire ; Dans les murs, hors des murs, tout parle de sa gloire, Tout s’oppose à l’effort de ton inj
ure les âmes faites pour l’apprécier, c’est qu’il ne se borne point à parler de la vertu ; il la fait respecter à ses lecteurs
la remarque que nous faisions il n’y a qu’un instant. Tacite fait-il parler un honnête homme, un Germanicus, par exemple, un
ivain dont l’âme n’a eu qu’à traduire ses propres pensées, pour faire parler à ces grands hommes un langage digne d’eux. Nous
ici ses propres réflexions sur un sujet dont il était bien capable de parler avec l’éloquence et la dignité convenables. 79«
es dépouilles que vous promet le succès de l’entreprise, doivent vous parler plus éloquemment que mes discours. Chef ou soldat
86 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
ous n’en avons pas de grands. La pensée veut la solitude, et l’art de parler , les assemblées. La plupart des hommes de nos jou
se d’écrire, feint qu’à son retour de la campagne un de ses amis lui parle des victoires du roi : Dieu sait comme les vers
aire la guerre : Pour dissiper leur ligue il n’a qu’à se montrer ; Il parle , et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au s
parce que, en les employant, l’écrivain ne fait que suivre l’usage et parler sa langue, on est plus difficile pour les images
cure lorsqu’on veut l’étendre. S’enivrer de louanges est une façon de parler familière ; mais si l’on suit l’image, et que l’o
et les pieds sur la terre. Dans le même poète, Jupiter, après avoir parlé , fait un signe de ses noirs sourcils ; les cheve
e d’idoles. En voici une autre de Corneille : c’est de Pompée qu’il parle  :              …… Il s’avance au trépas Avec le
peut mettre en jeu les principales facultés de l’esprit, c’est-à-dire parler en même temps à l’intelligence, au cœur et à l’im
re usage de mots qui appartiennent véritablement à la langue que l’on parle , par opposition aux mots étrangers ou employés da
ainsi la signification de ces deux termes : Or, apprenez comme l’on parle en France :     Votre longue persévérance     A n
désigner des choses anciennes. Ce serait tomber dans ce défaut que de parler de la philanthropie des premiers chrétiens, des p
expressions, et par conséquent éviter les défauts dont nous venons de parler , il faut rechercher l’origine et l’étymologie des
e des grands modèles, et, s’il se peut, le commerce des personnes qui parlent correctement. 101. Quels sont les défauts opposés
même de ce vers de Boileau : C’est à vous, mon esprit, à qui je veux parler . où le régime est répété contre la règle. Reboul
lace importante : Dans leur prospérité, mes amis n’entendront jamais parler de moi ; dans leur adversité, toujours. 4° Il es
nt du côté de l’esprit ; les penseurs, du côté de la raison. Nous ne parlerons pas maintenant de l’harmonie de la phrase ; nous
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
enter à l’imagination comme si elle s’accomplissait au moment où l’on parle . C’est ce que fait Andrieux dans son Meunier Sans
 Allons, ton dernier mot, bonhomme, et prends-y garde. — Faut-il vous parler clair ? — Oui. — C’est que je le garde : Voilà mo
nte que le style d’un habitant du Midi ; le Français du moyen fige ne parle pas comme le Français d’aujourd’hui. La couleur l
ce genre de composition admet quelques règles. Nous n’entendons point parler ici de ces lettres scientifiques ou littéraires,
ie ou l’histoire qui sont destinées à l’impression, pais nous voulons parler des lettres ordinaires, dites missives, dont le b
a première recommandation à faire est celle-ci : « Écrivez comme vous parleriez aux personnes avec lesquelles vous entrez en corr
 ; vous en feriez des pièces d’éloquence. Cette pure nature dont vous parlez est précisément ce qui est beau, et ce qui plaît
re qu’à moitié sa pensée pour la laisser deviner. » Lorsque Voltaire parlait ainsi, c’est qu’il avait remarqué dans les différ
de Caylus est en grand commerce avec elle. De la manière dont on nous parla hier de madame de Pontchartrain, je la crois mort
suivante : Lettre de Racine à son Fils « C’est tout de bon que nous parlons pour notre voyage de Picardie. Comme je serai qui
n procès, etc. Le style doit y être grave et sérieux, il faut laisser parler son cœur, et mêler ses regrets à ceux de la perso
un autre nom. — Oh bien ! dit le roi, je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonnement ; c’est moi qui l’ai fait, — Ah ! si
ue je vous aimerai ; que, si j’avais la baguette de ces fées dont m’a parlé ma bonne, tous vos vœux seraient bientôt remplis,
côté, quand on se trouve si bien ensemble ! Je ne veux point vous en parler davantage, ni célébrer, comme vous dites, toutes
voir les combats des bêtes et des gladiateurs. Mais c’est assez vous parler de Nîmes et de ses raretés ; peut-être même trouv
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
ous les genres de composition. Nous avons vu plus haut que, pour bien parler ou pour bien écrire, il faut trois opérations dis
ers l’abstraction et la généralisation, parce que les peuples qui les parlent prennent de plus en plus une tendance philosophiq
ciation des idées dans l’esprit est d’un grand secours pour celui qui parle et qui écrit. La conversation ordinaire ne se sou
ce un rapport de convenance ou de disconvenance entre l’objet dont on parle et son attribut. Des phrases. La phrase cons
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
Ce que nous venons de citer de Salluste, nous conduit naturellement à parler ici d’une des parties brillantes de l’art oratoir
ouvent en contresens avec la situation où se trouve le personnage qui parle  ? D’autres ont donné à leurs reproches un caractè
ions sans effort l’auteur qui écrit, pour n’entendre que le héros qui parle  ; et ce qui le prouve d’une manière qui nous para
peine échappé au bûcher préparé pour lui). Cyrus lui ayant permis de parler librement : « Que fait, lui demanda-t-il, toute c
’un monarque tel que Crésus, on conviendra qu’il y avait du courage à parler ainsi. Ce ton de simplicité noble, qui ne dissimu
de l’armée de Joyeuse et de celle du grand Henri. C’est le héros qui parle  : Les courtisans en foule attachés à son sort, D
l’éloquence de la nature : on sent que c’est ainsi qu’un barbare a dû parler . Passons à Quinte-Curce. Arrivé sur les bords du
éputation de ces peuples s’avance, et le plus ancien de la troupe lui parle en ces termes : Discours des Scythes à Alexandre.
vous cédez au malheur ». Il faut bien connaître le peuple à qui l’on parle , et être bien sûr de son ascendant, pour tenir un
te de connaître vos affaires aussi bien que personne, et de savoir en parler  ; à moi qui suis l’ami de l’état, et au-dessus de
90 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ient. Il en est deux autres dont on nous saura peut-être gré. Nous ne parlons pas des Notices biographiques et littéraires qui
xtraits, dans tous les recueils, elles les accompagnent. Nous voulons parler  : 1° des tableaux littéraires qui ouvrent chaque
me qui s’y est refusé ; nous rendons aux pluriels dont nous venons de parler le t que supprimait encore Lamennais. Tel que nou
Robert Estienne, le latiniste, savant imprimeur, dont toute la maison parlait latin ; son fils Henri Estienne, l’helléniste, qu
tin par la conversation dans la maison de son père : à six ans, il le parlait . Il continua ses études au collège de Guienne à B
ous eust relevé du bourbier : sa mercy95, nous osons à cett’ heure et parler et escrire ; les dames en regentent les maistres
re guerre, qui est un genereux terrain à emprunter ; et les formes de parler , comme les herbes, s’amendent et fortifient en le
ultes d’inadvertance, non celles de coustume. Est ce pas ainsi que ie parle par tout ? me represente ie pas vifvement ? suffi
ion de celuy qui escoute, qu’il n’ayt aulcune souvenance des mots. Le parler que i’ayme, c’est un parler simple et naïf, tel s
’il n’ayt aulcune souvenance des mots. Le parler que i’ayme, c’est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu’à la bouche 
c’est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu’à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré ; non tant d
e de l’art ; mais je la treuve encores mieulx employee en la forme du parler . Toute affectation, nommeement en la gayeté et li
oratoire, qui estoit perspicuité de langage seulement. L’imitation du parler , par sa facilité, suyt iucontinent tout un peuple
tours et le manteau s’empruntent. La pluspart de ceulx qui me hantent parlent de mesme les Essais ; mais ie ne sçay s’ils pense
ict Platon, ont pour leur part le soing de l’abondance et elegance du parler  ; les Lacedemoniens, de la briefveté et ceulx de
inviolable que ny luy mesme, ny ma mere, ny valet, ny chambriere, ne parloient en ma compaignie qu’autant de mots de latin que c
cela seul on y puisse trouver à redire qu’il a esté trop espargnant,à parler de soi ; car tant de grandes choses ne peuvent av
le moyen de laquelle nos ames s’entretiennent. En l’amitié de quoy ie parle , elles se meslent et confondent l’une en l’aultre
s ne se peuvent ny prester ny donner rien. Si, en l’amitié de quoy ie parle , l’un pouvoit donner à l’aultre, celuy qui recevr
a paix, son Traité (inachevé) de la réformation de la justice — je ne parle que pour mémoire de ses poésies latines, — appart
gue si pauvre et nuë, que elle a besoin des ornemens (s’il faut ainsi parler ) des plumes d’autruy. Mais qui voudroit dire que
communiquee à tout le monde : tellement que les excessives figures de parler , dont les poëtes ont accoustumé d’user, ne seroie
t pource que toutes ces chozes sont passées par devers moy, j’en puis parler sans mentir. Et encores que je sois gentilhomme,
à Moulins j’avois prié M. d’Estrozze211 (car il l’aymoit fort) de luy parler de quelques affaires que j’avois, qu’il me depesc
renommée tellement qu’alors de l’admirai de France en estoit-il plus parlé que du roy de France. Et si son nom estoit cogneu
e quelque peu la phrase d’incises à la manière latine (elle savait et parlait le latin) et de parenthèses s’arrêtant où elles p
le, nous tenant toute la nuict en ces altères222, sans avoir moyen de parler à aulcun d’eulx, estant tout petit peuple, gens b
, et ostant mon masque223, je fais signe au plus apparent que je veux parler à luy ; et estant venu à moy, je le priay de fair
e fortune. Je le prie qu’il se mette à la fenestre, et qu’il me fasse parler aux plus apparents, ce qu’à toute peine il veut f
nfin ayant assez crié par les fenestres, les bourguemaistres viennent parler à moy, si saouls qu’ils ne sçavoient ce qu’ils di
eur conscience, savent bien qu’ils en sont cause, peuvent-ils en ouïr parler sans rougir et sans apprehender la punition que D
e France, rejeton droit et verdoyant du tige de Saint-Louis. Ceux qui parlent d’en faire un autre se trompent et ne sauroient e
core qui pourront estre mises en avant, dont il n’a point encore esté parlé . Mais comme je loue la susdite apprehension de Vo
ais là que de laisser partir vosdits Ambassadeurs malcontens (mais je parle au pis aller), m’asseurant que Vostre Majesté ent
t des fidèles amis : Armagnac pressa l’autre de prendre ce temps pour parler hardiment : ce conseil suivi promptement, et le r
vous n’avez rien à craindre tant que de demeurer. Pour nous deux nous parlions de nous enfuyr demain, quand vos propos nous ont
à l’aiguille semé ! (Introduction à la Vie devote, iii, 1.) Du parler Ma langue, tandis que je parle du prochain, e
à la Vie devote, iii, 1.) Du parler Ma langue, tandis que je parle du prochain, est en ma bouche comme un rasoir qui
ble a bien plus de grace et de force pour excuser que le mensonge… Le parler peu tant recommandé par les anciens sages ne s’en
aroles, mais de n’en dire pas beaucoup d’inutiles : car en matiere de parler on ne regarde pas à la quantité, mais à la qualit
cajoller tousjours, sans donner ny loisir ny commodité aux autres de parler à souhait, cela tient de l’esventé et du leger.
le lui rendaient, ne disons pas en flatteries (il vaut mieux n’en pas parler ), disons en chefs-d’œuvre nés du génie qui se sen
ur. Une si vilaine agitation et si messéante à la dignité du sage, je parle du sage du monde et non pas du sage des Stoïques2
t attaquée, je ne doutai plus qu’elle ne dût être prise. Car, pour en parler sainement, nous avons vu quelquefois M. le cardin
, en dépit des pluies et de l’hiver. Mais puisqu’il vient à propos de parler de lui, et qu’il y a trois mois que je ne l’ai os
doit être incomparablement mieux réglé que tous les autres. Et, pour parler des choses humaines, je crois que si Sparte a été
Corneille ne demanda la gloire qu’à son théâtre, et ses héros seuls parlèrent de lui et pour lui au public. Cependant, en 1660,
à porte que je ne vous crains ni ne vous aime. Après tout, pour vous parler sérieusement, et vous montrer que je ne suis pas
ert d’appui. Le poëme dramatique est une imitation, ou, pour en mieux parler , un portrait des actions des hommes ; et il est h
issement pour le lieu comme pour le temps. Nos anciens, qui faisoient parler leurs rois en place publique, donnoient assez ais
és que doit avoir celle-ci, et les effets qu’elle doit produire, sans parler aucunement de ceux-là : et j’ose m’imaginer que c
u’il est de foi de croire qu’elle est insuffisante en effet ? Vous en parlez , dit-il, bien à votre aise. Vous êtes libre et pa
ts et s’en rendre le maître… C’est encore un fort grand défaut que de parler d’un air décisif, comme si ce qu’on dit ne pouvoi
uvoit être raisonnablement contesté ; car l’on choque ceux à qui l’on parle de cet air, ou en leur faisant sentir qu’ils cont
aux raisons de douter de ce qu’ils disent, parce que cette manière de parler excite un désir secret de les contredire et de pr
té de l’erreur, mais aussi dans la plupart des sujets dont les hommes parlent et des affaires qu’ils traitent. Il y a presque p
n’a jamais peut-être entendu ; qui ne font point de différence entre parler et parler, ou qui ne jugent de la vérité des chos
s peut-être entendu ; qui ne font point de différence entre parler et parler , ou qui ne jugent de la vérité des choses que par
jugent de la vérité des choses que par le ton de la voix : celui qui parle facilement et gravement a raison ; celui qui a qu
roit qu’il y a de la honte à douter et à ignorer ; et l’on aime mieux parler et décider au hasard, que de reconnoître qu’on n’
es grandes affaires : il n’en avoit que l’intention ; il en avoit ouï parler aux Importans347, et il avoit un peu retenu de le
il se trouva que ce fantôme étoit petit-fils de Henri le Grand, qu’il parla comme on parle aux halles (c qui n’est pas ordina
e ce fantôme étoit petit-fils de Henri le Grand, qu’il parla comme on parle aux halles (c qui n’est pas ordinaire aux enfants
: toutes les barricades tombaient devant lui. Le premier président351 parla à la reine avec toute la liberté que l’état des c
es autres disent, et que l’on n’écoute guère quand on a bien envie de parler . Néanmoins il est nécessaire d’écouter ceux qui p
bien envie de parler. Néanmoins il est nécessaire d’écouter ceux qui parlent . Il faut leur donner le temps de se faire entendr
qu’on les loue que par complaisance. Pour plaire aux autres, il faut parler de ce qu’ils aiment et de ce qui les touche, évit
de décider, sans les obliger de répondre quand ils n’ont pas envie de parler . Après avoir satisfait de cette sorte aux devoirs
ent, sans marquer de présomption ni d’opiniâtreté. Évitons surtout de parler souvent de nous-mêmes et de nous donner pour exem
op d’application à connoître la pente et la portée de ceux à qui l’on parle , pour se joindre à l’esprit de celui qui en a le
al, pour lui épargner la honte de céder. On déplaît sûrement quand on parle trop longtemps et trop souvent d’une même chose,
s personnes qui nous écoutent ; car, s’il y a beaucoup d’art à savoir parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire
flatteurs.   On aime mieux dire du mal de soi-même que de n’en point parler .   Tout le monde se plaint de sa mémoire, et pers
ignorans, et nous étourdissez tous les jours ; il semble, à vous ouïr parler , que ces règles de l’art soient les plus grands m
NIE. J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que l
cela, je soutiens qu’elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez . Je les ai lues, Dieu merci, autant qu’un autre ;
ce d’expression proportionnée aux maîtres du monde qu’il fait souvent parler  ; capable néanmoins de s’abaisser quand il veut,
produit Horace et Virgile. Ainsi, lorsque, dans les âges suivans, on parlera avec étonnement des victoires prodigieuses et de
remercîmens pour Louis le Grand. Voilà, monsieur, comme la postérité parlera de votre illustre frère ; voilà une partie des ex
l’avis d’autrui, et, de tous tant que nous sommes, le plus modeste à parler , à prononcer, je dis même sur des matières de poé
de fois ? J’ai échappé la mort à telle et telle rencontre : c’est mal parler , j’ai échappé la mort : j’ai évité ce péril, mais
essions ne répondent pas à un sujet si vaste et si relevé, les choses parleront assez d’elles-mêmes. Le cœur d’une grande reine,
de prospérités, et puis plongé tout à coup dans un abîme d’amertumes, parlera assez haut ; et, s’il n’est pas permis aux partic
aux affaires. La cour ne vit jamais rien de plus engageant ; et, sans parler de sa pénétration, ni de la fertilité infinie de
onner cette longue lettre ; jamais je n’aurois eu la hardiesse de lui parler de ces choses, si elle ne me l’avoit expressément
it aussi plus suivi et plus châtié. Ils excelloient l’un et l’autre à parler la langue de leur pays : l’un et l’autre étoient
r, en vérité, de ces partisans de la fortune et de l’ambition dont je parle ici, quel est celui qui, sur le point de faire le
e ? et ne mettez-vous pas dans votre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La
, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler  ? La vertu et le malheur de l’un et de l’autre so
tion gênante, ni d’assiduité servile. On l’entendit, selon les temps, parler des grandes choses comme s’il eût négligé les pet
temps, parler des grandes choses comme s’il eût négligé les petites, parler des petites comme s’il eût ignoré les grandes. On
pour elles quand elles peuvent tourner le discours à leur coutume et parler des points d’Aurillac. Les échevines rendirent le
i se piquoit d’être un peu plus du monde que ses confrères, ayant ouï parler de moi, et sachant que j’avois prêté quelques liv
Je me rassurai le mieux que je pus, et ne sachant encore comment leur parler , j’attendis leur compliment de pied ferme. La pet
illante, ni ennuyeuse ; il s’abaisse, il s’élève quand il le faut. Il parle peu, mais on s’aperçoit qu’il pense beaucoup. Cer
au dehors ; il est pourtant toujours maître de son esprit. Lorsqu’il parle , on voit bien qu’il sauroit se taire ; et lorsqu’
l sauroit se taire ; et lorsqu’il se tait, on voit bien qu’il sauroit parler . Il écoute les autres paisiblement, et les paie s
ience ; et quand il seroit plus éloquent qu’il n’est, il ne sait plus parler quand il s’agit de demander. Tous les honneurs du
s, et Votre Majesté n’est sans doute guère importunée de ceux qui lui parlent aujourd’hui pour M. Foucquet, naguère procureur g
e la révérerois plus que personne, et, quelque obligé que je fusse de parler , je me tairois comme les autres, si je n’avois à
dération qu’elle n’attire aujourd’hui les yeux de toute l’Europe ! Je parlerai , sire, avec toute la liberté d’un homme qui n’a r
le de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui par toute la terre
faut combattre dans l’esprit de Votre Majesté des crimes dont on n’a parlé qu’à elle, et dont le peuple n’a été informé que
sorier de l’épargne, Pellisson conclut : Ce n’est pas ici le lieu de parler de son esprit ni de sa capacité : nous ne sommes
n’y trouvera que des rois, comme Alexandre le souhaitoit quand on lui parla de courir aux jeux Olympiques. Que Votre Majesté
vous pourrez entendre un jour les avis de la raison lorsqu’elle vous parlera sans interprète et qu’elle n’aura plus personne a
rantie de la pêche dont les Hollandais me pressent, si, au lieu de me parler avec la hauteur qu’a fait le chancelier, il vous
ans menacer personne, mettre les affaires en état que mon parti, pour parler modestement, ne sera pas le plus foible. Je dis m
ervé sa correspondance toujours jeune, c’est son naturel exquis. Elle parle , elle cause, elle raconte ; elle met son âme sur
e de Madame du Housset, on me fit du feu ; Agnès me regardoit sans me parler , c’étoit notre marché ; j’y passai jusqu’à cinq h
it comme je la pouvois désirer. M. de la Rochefoucauld y vint ; on ne parla que de vous, de la raison que j’avois d’être touc
ue de vous, de la raison que j’avois d’être touchée, et du dessein de parler comme il faut à Merlusine413. Je vous réponds qu’
ilà l’état où je suis. Vous vous avisez donc de penser à moi, vous en parlez , et vous aimez mieux m’écrire vos sentimens que v
en a en ce pays-ci. Je fus samedi tout le jour chez Mme de Villars à parler de vous, et à pleurer ; elle entre bien dans mes
ferai un sacrifice pour mon salut. Voilà qui est fini ; je ne vous en parlerai plus, et ferai sans cesse réflexion sur la force
on des vers de la Poétique de Despréaux. D’Hacqueville y étoit ; nous parlâmes deux ou trois fois du plaisir que j’aurois de vou
t que sait-on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont point   14. parlé , comme celui où étoit Clorinde ? Ce lieu était un
rent de ce grand saint, mais très digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de P
ns tout ce qui m’approche que respects, adulations et complaisances ? Parlez -moi, écrivez-moi sans tour, sans cérémonie, sans
importuner. Personne au monde n’a autant besoin d’aide que moi. Ne me parlez jamais des obligations que vous m’avez, et regard
ille, qu’au jour où vous aimerez Dieu de tout votre cœur ; je ne vous parle pas ainsi à cause de la profession où vous êtes e
n s’est donné à Dieu, mais avec cette volonté déterminée dont je vous parle quelquefois ; alors on sent qu’il n’y a plus rien
é, on vous craignoit comme un audacieux capable de tout entreprendre. Parler , se taire, se réjouir, s’affliger, avoir de la pe
t ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle , et de parler comme tout le monde ? Une chose vou
e, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? Une chose vous manque, Acis
nds progrès dans les sciences, qui fait bien penser, bien juger, bien parler et bien écrire, ne pourroit point encore servir à
aire tout le monde l’éclairoit aussi ; et la voix de la nature qui ne parle ni grec, ni scythe, ni barbare, lui parloit comme
Scythes avoient beau lui faire des reproches sur sa conduite, ils ne parloient qu’à ses oreilles ; et Dieu ne parlant point à so
role. Ils cherchent toujours quelque raison pour se défendre ; ils ne parlent même jamais avec plus de chaleur et d’empressemen
riser faute de bien concevoir sa pensée : il faut donc prier ceux qui parlent d’une manière décisive de s’expliquer le plus dis
esprit et qui ne se persuadent que par raison, quand un de ces savans parle et décide de quelque chose, il y a toujours beauc
on furieuse, avec un visage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et de cette épée, votre i
oit plus que ce qu’il fait voir, on n’entend plus que ceux qu’il fait parler . Voilà la force de l’imitation et de la peinture.
point ma tristesse sans vous faire part de cette joie de la foi dont parle saint Augustin, et que Dieu m’a fait sentir dans
s faire connoître les vérités nécessaires à votre salut. Si elle vous parle fortement, n’en soyez pas étonné, c’est que la vé
pas dans toute son étendue. Dieu est témoin que la personne qui vous parle le fait avec un cœur plein de zèle, de respect, d
it devenue la leur, parce qu’elle étoit dans leurs mains. On n’a plus parlé de l’État ni des règles ; on n’a parlé que du Roi
dans leurs mains. On n’a plus parlé de l’État ni des règles ; on n’a parlé que du Roi et de son bon plaisir. On a poussé vos
er Je m’arrête à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme
us corrompu qu’il n’a jamais été. C’est le changement dont je voulois parler , et je m’attendois bien483 à savoir de vous l’his
é ? Montaigne. Je crois que c’est parce que vous êtes ancien que vous parlez de l’antiquité si familièrement ; mais sachez qu’
heures par jour. Il lut les gazettes le samedi 18 mars, au matin, et parla longtemps avec le docteur Mead, médecin célèbre ;
es nouvelles de Meudon ; que Mgr le duc de Bourgogne venoit d’envoyer parler à l’oreille à M. le duc de Berry, à qui les yeux
malgré sa chute, et qui, dans leur dispersion, les réunissoit pour se parler de lui, pour le regretter, pour le désirer, pour
en tête du groupe des orateurs chrétiens un homme qui a plus agi que parlé , « le meilleur citoyen que la France ait eu », di
maréchal de la Meilleraye par les rues pour apaiser le peuple et lui parler de son devoir. Le coadjuteur de Paris qui, par un
oit l’esprit qui donne de l’avantage sur les autres. Jamais pressé de parler , il examinoit, il pénétroit les caractères et les
e que sa pénétration lui avoit fait découvrir. S’il étoit question de parler de choses importantes, on voyoit les plus habiles
ire, il s’étoit rendu le plus grand capitaine de son siècle. À l’ouïr parler daus un conseil, il paroissoit l’homme du monde l
Brinon étoit chargé de cinquante autres, avec ordre de ne m’en point parler que dans quelque pressante nécessité. Elle arriva
a l’esprit grand et élevé ne s’arrête point aux minuties. Il pense et parle avec plus de noblesse et de grandeur, et l’on voi
e nouveaux disciples qu’à la suite des anciens maîtres. On aime mieux parler à l’imagination qu’au jugement, éblouir la raison
fut le modèle. L’esprit, le pédantisme, la science Penser peu, parler de tout, ne douter de rien, n’habiter que les deh
si correct ? Vous êtes trop bon copiste pour n’être pas grammairien. Parlez -moi confidemment, mon ami ; n’avez-vous rien trou
de Votre Grandeur se conservera beaucoup mieux qu’un autre, ou, pour parler plus juste, vous serez toujours le même. Je vous
ne manière si pressante. Ajoutons à cela, que je comptois bien de lui parler avec adresse, et de lui faire avaler la pilule to
uois davantage à garder le silence qu’à le rompre, je me déterminai à parler . Je n’étois plus embarrassé que d’une chose : je
la retraite. — Je n’aurois pas été assez hardi, lui dis-je, pour vous parler si librement, si Votre Grandeur ne me l’eût ordon
ur irrité, et de plus un auteur accoutumé à s’entendre louer ! « N’en parlons plus, dit-il, mon enfant. Vous êtes encore trop j
sions de loin occupés d’affaires fort sérieuses, et toutefois nous ne parlions que de bagatelles. Il y avoit plus d’une heure qu
e bons sentimens, il le laisse en proie à la pauvreté. » Je cessai de parler en cet endroit pour voir venir le duc de Lerme, q
s de lui. » À ces mots, il marcha vers le palais à grands pas sans me parler davantage, et très-mal affecté, à ce qu’il me sem
ement. Il fut fort sérieux avec moi contre son ordinaire, et il ne me parla point du tout, ce qui me causa le reste du jour u
reuses te prieront de leur rendre service, je ne te défends pas de me parler en leur faveur. » Dans le ravissement où me jetèr
empli de ses écrits de toute nature la France, l’Europe qui lisait et parlait le français, le xviiie  siècle entier qui a reçu
, qui est placée fort au-dessus de lui. L’inégal Saint-Evremont n’ose parler de vers à personne. Balzac assomme de longues phr
urnir de modes, de danseurs et de cuisiniers presque toute l’Asie. On parlait cependant beaucoup de rendre la capitale plus com
ode, plus propre, plus saine et plus belle qu’elle ne l’était : on en parlait , et on ne faisait rien. Un philosophe de l’Indous
ompu par la vanité et par la volupté. Il souffrait rarement qu’on lui parlât , et jamais qu’on osât le contredire. Les paons ne
trumens. Le dîner dura trois heures ; dès qu’il ouvrit la bouche pour parler le premier chambellan dit : Il aura raison. À pei
Rica à ***. Le vaniteux. Je vois de tous côtés des gens qui parlent sans cesse d’eux-mêmes ; leurs conversations sont
t un miroir qui présente toujours leur impertinente figure ; ils vous parleront des moindres choses qui leur sont arrivées, et il
comme il n’y a point de mouvement perpétuel en ce monde, il cessa de parler . La conversation nous revint donc, et nous la prî
de la dépense ; mes amis disent que j’ai quelque esprit ; mais je ne parle jamais de tout cela : si j’ai quelques bonnes qua
ire et qui avoient l’esprit plus gâté que lui, n’ont pu nous dérober. Parlons -en tout à notre aise. Il ne partit qu’après avoir
a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public. C’est le cœur qui parle au cœur ; on sent une secrète satisfaction d’ente
oue que la majesté des Écritures m’étonne ; la sainteté de l’Évangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec
ours animé, soutenu, clair, net, poli, brillant. Ses animaux, pour ne parler que d’eux, sont vivants : si Daubenton les a diss
 ? Quelle seroit cette histoire ? Je ne puis me dispenser de le faire parler lui-même, afin d’en rendre les faits plus sensibl
esprit se pourroit définir une aptitude à profiter des occasions pour parler ou pour agir. C’est un avantage qui à manqué souv
joie, lorsque je lisois ces pages ; je ne passois point de nuit sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’allois dans l
n’existoient point ou ne traitoient pas l’affaire à fond. Mais à qui parlé -je aujourd’hui ? Est-ce à madame ? est-ce à monsi
t et des égards qui vous sont dus personnellement, le souvenir que je parle à une femme contiendra la juste indignation que j
infini mon existence circonscrite et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent , comme ceux de Dodone, un langage mystérieux. Ils
r du secours, car la mer est bien mauvaise ! » Cet homme, ayant ainsi parlé , continua sa route sans s’arrêter davantage. Je d
il vous trompe pour vous perdre. Lorsqu’au contraire un homme ne vous parle des Prussiens que pour indiquer le cœur où vous d
ers qui chez eux, comme Frédéric le Grand, ou chez nous, comme Grimm, parlaient et écrivaient notre langue. Je mentionne un Belge
aire dépourvu de tous les talents que vous exigez quand on vient vous parler de votre salut. J’éprouve cependant aujourd’hui u
sauver ? Dieu va vous émouvoir, tandis que son indigne ministre vous parlera  ; car j’ai acquis une longue expérience de ses mi
de l’amitié, il est loin de prétendre à briller par l’esprit : il ne parle que le langage du sentiment. Bientôt, sûr d’intér
mourir, mais non de t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! pardonne : je parle au nom des dieux, au nom de l’univers qui t’est c
je parle au nom des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ; je parle pour le bonheur des hommes et pour le tien, Non,
d’y subsister à l’époque où tout ce qui vit les avoit abandonnés. On parle souvent de déserts, et l’on ne peint que des lieu
étonnement… Je n’avois jamais tiré qu’à la guerre sur des animaux qui parlent . « Je n’en ferai rien, lui dis-je ; tu es sorcier
ns géomètres, politiques, philosophes ; que sais-je ! d’autres qui ne parlent qu’allemand ; d’autres qui parlent un françois qu
es ; que sais-je ! d’autres qui ne parlent qu’allemand ; d’autres qui parlent un françois que je n’entends pas davantage. Si je
les découvertes de la science ont faites et appliquées à la vie : je parle des voyages. On voyageait peu au xviie et, avant
se donner un témoignage d’amitié ; mais dans l’Occident on a voulu se parler tout le jour, et le foyer de l’âme s’est souvent
r les autres, de se faire plaisir réciproquement et avec rapidité, de parler aussitôt qu’on pense, de jouir à l’instant de soi
siècle, a été tout à fait dirigé par la conversation. On pensait pour parler , on parlait pour être applaudi, et tout ce qui ne
té tout à fait dirigé par la conversation. On pensait pour parler, on parlait pour être applaudi, et tout ce qui ne pouvait pas
’abréger les longs discours, de faire place aux successeurs avides de parler à leur tour ; de tout temps, enfin, ils ont su ne
ole intérêt qu’on a d’ordinaire les uns pour les autres. Les Français parlent toujours légèrement de leurs malheurs, dans la cr
s’établissent trop à leur aise dans les récits. En France, celui qui parle est un usurpateur qui se sent entouré de rivaux j
contes poétiques que dans les contes épigrammatiques : quand il faut parler à l’imagination, les détails peuvent plaire, ils
gurez-vous quelque chose de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vas
dire quelque chose de ces ruines dont vous m’avez recommandé de vous parler , et qui font une si grande partie des dehors de R
iquets, formant un second cercle au dehors. Après avoir bu le café et parlé beaucoup ensemble, ces Arabes tombèrent dans le s
nte-neuvième année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue que parlèrent Bossuet et Racine, donna le modèle de la plus par
s’en va jouer au billard. Maire me disait : Ma foi, commandant, vous parlez comme Cicéron ; mais pourquoi voulez-vous donc ta
ien encore ce que cela veut dire. On ne s’en soucie guère, et nous en parlons peu. Voilà nos nouvelles ; mande-moi celles du pa
s les écoles. Comparez, je vous prie, Salluste et Tite-Live. Celui-ci parle d’or, on ne saurait mieux dire ; l’autre sait de
lui-ci parle d’or, on ne saurait mieux dire ; l’autre sait de quoi il parle . Et qui m’empêcherait quelque jour… ? car j’ai vu
oûte ? Ah ! vraiment, voilà ce que c’est ; vous ne savez de quoi vous parlez . Ce sont là de ces choses dont vous ne vous doute
r une idée : cela ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir. Ne parlons pas des bois d’orangers, ni des haies de citronni
es résolu de ne la point quitter que vous ne l’ayez mise à fin. Voilà parler comme il faut. Vous voulez qu’on vous encourage.
us avez grande raison de me dire : quittez ce vil métier 711. Vous me parlez sagement, et je ne veux pas non plus faire comme
re avis, quelquefois une brochure, une simple feuille… — Fi ! ne m’en parlez pas, opprobre de la littérature, honte du siècle
ces petits écrits éphémères, ces papiers qui vont de main en main, et parlent aux gens d’à présent des faits, des choses d’aujo
mbai dans le pamphlet. Accusé, poursuivi, mon innocent langage et mon parler timide trouvèrent grâce à peine ; je fus blâmé de
rs destinées et le néant ; et les voilà qui s’indignent quand on leur parle de leurs rapports avec la divinité. Cela confond 
les, et l’opinion, voulant exprimer la pensée commune, rencontra pour parler de lui des expressions qui venaient du cœur de to
cit, avec tout le dialogue. Quand on lit Hérodote, on aime qu’il vous parle de son voyage en Égypte, de ses questions aux prê
fierté à lui ; c’est un homme d’un autre ordre que les bourgeois ; il parlera autrement. Les bourgeois, qui ne sont pas des cit
pour fuir devant le vainqueur. » Est-ce Pindare, est-ce Bossuet, qui parle ainsi ? Est-ce le pontife, dans l’éloge de la pri
mort à Paris, a laissé des traces profondes partout où il a écrit ou parlé  : dans la rénovation des études historiques, qui
8-1868) ont été consacrées à écrire ses Mémoires : « Voulant, dit-il, parler de mon temps et de ma propre vie, j’aime mieux le
les, qu’il faut les reprocher. Je n’ai pas coutume, j’ose le dire, de parler de mon temps et à mes contemporains avec une admi
ifestes, comme aussi avec plus à un trait de ressemblance ; tous deux parlent d’ordinaire comme le peuple, avec la dernière naï
faiblesses, qui fait la cour aux sens et à l’imagination, au lieu de parler à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de l
y a entre le vrai et la fable. Je demande pardon à la Chambre de lui parler d’objets de cette nature. « Euler773, le grand Eu
t douze cent mille fois plus grand que la terre. Vous avez sans doute parlé de cieux de cristal emboîtés : dites qu’ils n’exi
et Saturne neuf cent fois ; décrivez les merveilles de l’anneau774 ; parlez des lunes multiples de ces mondes éloignés. En ar
’astronomie, que j’ai tant citée, dont peut-être vous me permettez de parler par prédilection, n’avait pas fait d’immenses pro
urs lances. Un des étrangers, plus poli que les autres, et qui savait parler bon latin, lui apprit la cause de ce traitement ;
difficiles, les esprits fatigués d’une longue discussion ou intimidés parle danger, un cri, un mot décisif s’échappait de sa
lle avait fait l’effort (elle si timide et rougissante) de s’en aller parler aux soldats, de les mener, les commander, les rép
is homme et caractère, poëte au cœur chaud, d’autant plus poëte qu’il parle en prose et non en vers, et qu’il a le langage pl
enir de la sorte leur vie en partie double ; et, chez celui dont nous parlons , il y avait harmonie et simplicité. De là l’origi
r bientôt un caractère de politesse qui n’était pas seulement dans le parler et dans l’accent, mais dans l’esprit, dans la man
s l’aveu, et qui, comme Dieu même, entend le pénitent avant qu’il ait parlé . Aussi, point de dialogue entre le père et le fil
t ils jouissaient seuls, ni à nous passer ce flambeau de la vie, dont parle Lucrèce860. Il fallut aller dans leur pays le leu
il remporta sur sa paresse et sur ses vices. Pareils à ces Juifs dont parle Pascal, qui gardaient d’autant plus fidèlement le
illustre mémoire863, de beaux yeux noirs qui ne voient plus, mais qui parlent encore ; qui se lèvent lentement, et quelquefois
esprit de parti en littérature. Quoiqu’il ait plu à votre modestie de parler de vos maîtres, vous n’avez été le disciple d’auc
rd à titre de penseur et non de peintre ; on lui reconnut le droit de parler à l’esprit, sinon de charmer les yeux : c’était u
faction pour les yeux, et qui, de plus, avez trouvé moyen de la faire parler à l’âme. » (Ibid. ; La Salle des Prix à l’École
gardé le pinceau qu’il y avait manié et le vocabulaire qu’il y avait parlé , et il a porté l’un et l’autre dans ses descripti
et larges plis de ce style qui a comme la physionomie de celui qui le parlait . On a signalé avec justesse, quelquefois avec iro
x ponts. Il y avait grand vacarme de blanchisseuses ; elles criaient, parlaient , chantaient du matin au soir le long du bord, et
, dans ces gaies ténèbres de la verdure, une foule de voix innocentes parlaient doucement à l’âme. Le soir une vapeur de rêverie
it à minuit. Je mourrai donc un jour ? Comment ! je mourrai ? moi qui parle , moi qui me sens, et qui me touche, je pourrai mo
toujours un événement ou une guerre. Je ne sais (et je venais vous en parler ) s’il ne serait pas vrai de dire et d’écrire qu’i
on de son regard la tête de Laurence. Vous ne craignez donc pas de me parler avant la bataille ? De quoi s’agit-il ? — Sire, d
, quelquefois, par une prosopopée fréquente dans les ballate, faisant parler le mort lui-même pour consoler ses amis en leur d
elotte est comparé au bruit du grelot. De là le verbe. 257. L’auteur parle de lui-même à la troisième personne. 258. Conspi
sine auctore. 289. Le silencieux Conrart, qui n’imprimait pas et ne parlait pas au public, avait dans le particulier d’heureu
mnæ. (Horace, A. Poét., v. 372). 443. Galimatias prétentieux. —  Parler phébus (Régnier, Sat. X). « Je n’y mets aucun so
auphin : le second était roi d’Espagne. — La princesse de Conti, dont parle Saint-Simon, était une fille du roi et de la duch
de La Bruyère ; et, avec autant d’autorité, celui de Vauban. Voltaire parlait de visu. Il labourait dans ses terres des Délices
utarque, De la tranquillité de l’âme) ; de madame de Staël quand elle parle de cet « asile impénétrable à l’action de la forc
idences, épisode de Graziella), l’ont bien prouvé. 654. Mme de Staël parle en connaissance de cause de ce qu’elle pratiquait
dication le 11 avril. Le congrès de Châtillon (février et mars), dont parle l’empereur, voulait imposer à la France les limit
sujet une anecdote célèbre que M. Villemain raconte. Bonaparte avait parlé à Ducis, sans le convaincre, de la nécessité de r
91 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
dé celle-ci, tu te rendis dans le quartier des fabricants de faux (je parlerai sans déguisement), dans la maison de M. Léca ; qu
ux point insister là-dessus, et je consens volontiers à ce qu’on n’en parle point, pour qu’il ne soit pas dit que, dans cette
l. VII. Et à présent, quelle vie est la tienne ? car je vais te parler , cette fois, non plus avec la haine qui doit m’an
ent en exil, bien loin de nous en plaindre. VIII. Mais pourquoi parler si longtemps d’un seul ennemi, d’un ennemi désorm
ines et les broussailles qui servent de forteresses à Catilina. Je ne parle pas de nos autres ressources, de tout ce qui nous
de la ville (je ne crains plus aujourd’hui qu’on me fasse un crime de parler ainsi, mais bien plutôt de l’avoir laissé partir
de leurs visites ; ils finissent par lui demander s’il ne leur a pas parlé des livres sibyllins. À ces mots, soudain le crim
ons, pour ainsi dire, pu les voir eux-mêmes de nos propres yeux. Sans parler de ces lueurs éclatantes qui, pendant la nuit, pa
dant la nuit, paraissaient à l’occident et embrasaient le ciel ; sans parler de ces coups de tonnerre, de ces tremblements de
rdeur ! quel dévouement pour la gloire et le salut de la république ! Parlerai -je de ces chevaliers romains qui reconnaissent vo
pas comme leur mère, mais comme une ville ennemie. Du reste, pourquoi parler ici d’hommes et de classes que l’intérêt de leur
La plus grande partie de ceux qui vivent dans les boutiques, ou, pour parler plus justement, cette classe tout entière est, av
hésitera pas à se conformer à vos décrets, et qui, lorsque vous aurez parlé , saura toute sa vie maintenir et exécuter vos arr
laissé aucune de ces richesses dans toute la Sicile, comprenez que je parle simplement, et non sur le ton d’un accusateur. Je
prenez que je parle simplement, et non sur le ton d’un accusateur. Je parlerai encore plus clairement, et je prouverai que dans
t dans leurs maisons de campagne. Toutes ces belles statues dont j’ai parlé ont été enlevées par Verrès de la chapelle d’Héju
tant de consuls, tant de magistrats de caractères différents : je ne parle pas de ceux dont la conduite a pour base et pour
our base et pour principe l’intégrité, la justice et la religion ; je parle de tant d’hommes avares, injustes, entreprenants 
e qui présida publiquement à la construction du navire dont j’ai déjà parlé , pour demander au sénat un arrêt flétrissant cont
ucune connaissance de ces harnais ; qu’ayant reçu ordre de venir vous parler , il avait soutenu qu’il ne les avait point : qu’e
s, pour ne pas perdre vos coupes ? enfin (c’est toujours Pamphile qui parle ) ils exigent deux cents sesterces ; j’en promets
qui se donne aux comédiens. Mais je m’éloigne du fait : pourquoi tant parler sur vos acquisitions, et demander si vous en avez
les a achetés, il ne les a point volés ; je voudrais n’en avoir point parlé . Il va se faire valoir, il va triompher. Je les a
us quelque chose qui vous plaisait. XXI. Il y a longtemps qu’il parle avec confiance de l’affaire de Calidius ; il assu
de son hôte ; mais, par une suite de cette modération dont j’ai déjà parlé , après avoir détaché les figures, il laissa génér
les concussionnaires. Il est absurde de revenir à Verrès, après avoir parlé du vertueux Pison. Considérez cependant quelle di
r enrichir et meubler sa maison. XXVII. Je vais maintenant vous parler non d’un vol, d’un trait d’avarice et de cupidité
ions étrangères, jusqu’aux extrémités du monde. Ces deux rois dont je parle avaient apporté à Rome un candélabre enrichi de p
mes tout ce qui avait été autrefois enlevé d’Himère et dont j’ai déjà parlé . Galèze, Agrigente, recouvrèrent ce qu’elles avai
stice de notre gouvernement. XXXIV. Alors cette Diane dont nous parlons fut rendue bien soigneusement aux Ségestains et r
pion. J’abandonne la cause des Siciliens, dont je me suis chargé ; ne parlons pas actuellement de vos concussions ; oublions le
défenseur, et que tous ceux qui aiment la vertu se croient obligés de parler en faveur de la gloire des grands hommes. Pour mo
ésente en même temps le motif de la religion. « De quelle religion me parlez -vous ? reprend alors Verrès ; de quelle peine, de
statue s’ils voulaient taire cet article et lui garantir qu’ils n’en parleraient point en justice. Zosippe et Hisménias, hommes di
isménias, hommes distingués, et les premiers citoyens de Tyndare, ont parlé de même en votre présence. XLIII. De plus,
qu’un mot de chaque article, mais encore en supprimer plusieurs, pour parler des vols et des crimes plus considérables que Ver
t, qui les avait placés et y avait fait graver son nom. Pourquoi vous parler et me plaindre davantage de Verrès ? il prit tout
nir. Mais un homme connaisseur sans doute et bien instruit vous avait parlé de cette statue. Comment pouvez-vous le dire, pui
omment pouvez-vous le dire, puisque jamais aucun homme n’a pu vous en parler  ? Vous l’aviez donc appris par une femme, puisque
uelle idée vous formez-vous de sa vertu et de sa religion, quand elle parle à Verrès, quand elle lui indique les moyens de vo
ronnes de verveine, suivis d’une multitude de citoyens. Tandis que je parlais à cette assemblée, ce n’étaient que pleurs et gém
trois ans. Voici un détail relatif aux autres crimes dont je vous ai parlé . Vous avez souvent entendu dire que Syracuse est
énéral. LV. Le temple de Minerve est dans l’île dont je vous ai parlé  : Marcellus n’y toucha point, il ne lui ôta aucun
ans l’état où il les a laissées, avoir été faites que pour le fermer. Parlerai -je aussi de ces longues piques revêtues d’épis ve
rer, le sacrilège Verrès l’a arrachée du temple de Jupiter. Pour vous parler encore de la modération de Marcellus, sachez, jug
. LIX. Comme certains faits paraîtraient peu importants si j’en parlais en cet endroit, je les supprimerai. Je ne vous di
ts des villes d’où l’on enlève toutes ces richesses. LXI. Je ne parlerai point des autres peuples de la Sicile, je ne fera
ces fréquentes répétitions du nom de Verrutius, dont je vous ai déjà parlé , et je leur expliquais l’énigme. Je n’attendais d
dans une exposition verbale, toutes les fureurs dont je vous ai déjà parlé  ; qu’il avait pillé leur ville, dépouillé leurs t
leur trésor ; ils m’y montrèrent inscrits tous les pillages dont j’ai parlé , et plus encore que je n’en ai pu dire. Or, ils y
onne ; mais ceux qui, par le rang et l’âge, sont au-dessus des autres parlent ordinairement les premiers et de leur propre mouv
: « On a traité de ce qui concerne S. Péducéus. » Le sénatus-consulte parle de ceux qui dirent les premiers leur avis. On déc
fit un crime d’avoir harangué dans un sénat grec, et surtout d’avoir parlé en grec devant des Grecs. Je lui fis la réponse q
suivent dans les rues, et qu’on se moque de lui dès qu’il commence à parler . Sa folie, assez comique pour les autres, me paru
une telle action, vous ayez voulu vous en charger gratuitement. Je ne parle point à présent du système que vous vous êtes fai
crainte dans le cœur de tous les riches Siciliens. X. Comme je parle à présent, juges, de la gloire militaire de Verrè
orsque vous fûtes proclamé préteur, n’importe par quels moyens (je ne parlerai pas de ceux qui furent employés alors), quand, di
ous ce préteur, la province fut vigoureusement défendue. Eh bien ! je parlerai de cette guerre de pirates, de cette flotte sicil
urs, et défendus, par leurs concitoyens, avaient la tête tranchée. Je parlerai de leur mort barbare et de la rigueur de leurs to
a Sicile après sa mort. Inspiré par son courage, non seulement il osa parler librement à Verrès, car, voyant bien que sa mort
perte de leurs fils : c’est un homme illustre et du premier ordre qui parle , et ce n’est point de son fils qu’il parle. D’ail
re et du premier ordre qui parle, et ce n’est point de son fils qu’il parle . D’ailleurs, quel homme fut alors à Syracuse et n
écution, traitait avec ces malheureux pour leur sépulture ? Ne lui en parlait -on pas ouvertement ? Les proches n’assistaient-il
os cœurs la même impression que sur le mien ? Pour moi, quand je vous parle de la mort d’Eubulide et de Furius, je crois être
térieur en désordre, après avoir vu le pillage de toute sa maison, ne parle point de vos rapines. Il se redemande lui-même à
iers en festins sur le rivage. Personne pendant ces jours n’a pu vous parler chez vous, ni vous voir sur la place publique. Vo
nt, l’accablent de coups. Le premier licteur, Sestius, dont j’ai déjà parlé plusieurs fois, ayant pris sa verge par le petit
e fait. Que ferai-je maintenant ? Après avoir employé tant d’heures à parler sur un même genre de méfaits, e sur l’affreuse cr
lle de qui que ce soit, pour vous toucher. Ce Gavius de Cosa, dont je parle , était du nombre de ceux que Verrès avait fait ar
citoyen romain ! Je n’ai point voulu, juges, dans la première action, parler avec tant de véhémence : vous avez vu combien les
ous ôter tout prétexte de dire que j’invente ce fait, parce qu’il est parlé dans ces lettres d’un Gavius, et que je choisis c
tous ceux qui passent et repassent dans cette mer. LXVII. Si je parlais de cet affreux spectacle, non pas à des citoyens
ignés au récit d’une inhumanité si barbare. Mais aujourd’hui que j’en parle à des sénateurs du peuple romain, protecteurs des
a conduite de Verrès hautement condamnée, mais sur les juges, et pour parler vrai, sur vous-même. Mais quand cette question va
de marques qu’il n’était pas dans le dessein de répondre, et l’on ne parlait pas de loi. Mais dès qu’on vit ses espérances se
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
pour la république contre les entreprises du roi de Perse. Démosthène parlait bien autrement contre Philippe. Vous pouvez voir
il porte la république dans le fond de son cœur ; c’est la nature qui parle elle-même dans ses transports ; l’art est si ache
on furieuse, avec un visage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler à la vue de ce portrait et de cette épée, votre i
poëme épique, soit pour la tragédie. Virgile. C’est bien à vous à parler de variété, vous qui avez mis dans vos Eglogues l
ite de tout l’ouvrage, la force et la hardiesse des peintures. A vous parler ingénument, si quelque chose vous empêche d’égale
nd il dit « qu’on voudrait penser comme Pascal, écrire comme Bossuet, parler comme Fénelon ». Toutefois on s’était trop borné
pose ici une conversation entre deux personnes, dont l’une, celle qui parle en ce moment, a un goût et des connaissances auss
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
e des Burgraves. Cette étude sérieuse et habile, où des vertus fières parlaient un langage parfois cornélien, servit de drapeau à
esquelles circule un souffle d’honnêteté vengeresse et indignée. Sans parler des autres œuvres de M. Ponsard, (Horace et Lydie
qu’il vous fit entrer au lit de Collatin ; C’est pourquoi laissez-moi parler . — Que vos esclaves Filent pour votre époux les r
que la lumière. Formez la conscience, et d’abord sachez bien, S’il ne parle de Dieu, que ce mot ne dit rien. On foule aux pie
se rassied. Danton, toujours debout. On ne te l’offre pas. — Voyons, parle , Marat. marat, toujours assis. Ah ! tu t’abaisse
mpe est sur la table. 2. M. Autran, dans son discours à l’Académie, parle ainsi de cette scène : « Le théâtre a vu rarement
gique. 6. Impolicé est un néologisme dont il faut se garder. 1. Il parle comme un Caton, en vrai Romain, ennemi du luxe, é
, de discipline, de dévouement et de vertus. 1. C’est le rhéteur qui parle . 2. Ou sait que Robespierre fit dédier des fêtes
ée entre leurs mains. Vous êtes historien et poëte, quand vous faites parler ces trois hommes, qui, à peine vainqueurs de leur
94 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
e nous sommes compris sans peine et sans effort de ceux auxquels nous parlons ou nous écrivons. Pour être clair, il ne faut dir
ux. Il ne voit en eux que l’humanité souffrante. Il les assiste, leur parle , les encourage. Oh ! comment se défendre de quelq
e les lignes écrites sur les salles d’asile par M. J. Janin, qui sait parler le langage des enfants. La description qu’il nous
ore. Le voici : Les académiciens penseront beaucoup, écriront peu, et parleront le moins possible. On l’appelait l’Académie silen
discours par laquelle on se renferme tellement dans le sujet dont on parle , qu’on ne dit rien de superflu. » La Précision c
r conformément à son caractère. Dans la tragédie de Polyeucte, Sévère parle des chrétiens en homme politique ; il est précis 
n lisant ces deux auteurs si parfaits, il semble que l’on va soi-même parler et écrire avec la même facilité, le même talent ;
c noblesse, et c’est cet art qu’il faut acquérir et dont Boileau nous parle dans les vers qui précèdent. Il faut alors que la
à Télémaque Quand le repas fut fini, la déesse prit Télémaque, et lui parla ainsi : Vous voyez, fils du grand Ulysse, avec qu
 » Aussi, depuis que j’ai eu connaissance des armes, je nay point ouy parler d’un chevalier qui approchast de vous. Et puisqu’
t tant réfléchir mon enfance ; cette journée de Pâques fleuries, dont parlent tant nos vieux chroniqueurs ; ces rameaux parsemé
la Recherche, lorsqu’on s’éloigne du naturel, c’est-à-dire, lorsqu’on parle en termes trop recherchés, trop étudiés des chose
t que jeux de mots, qu’affectation pure ; Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Acte II, scène ii.   Les Précieuses ri
, Font mille clameurs sans succès Pour faire revoir leur procès ; Ils parlent tous à tue-tête. Minos qui reçoit leur requête, P
, une des scènes de Ruy-Blas, par M. Victor Hugo, celle surtout où il parle de la grandeur passée de l’Espagne : Ruy-Blas à l
nouveauté: On ne vit plus en vers que pointes triviales ; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors
95 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
égards, un véritable, rajeunissement. Si l’on désire apprendre à bien parler et à bien écrire en toutes sortes de styles, assu
rbe et de ses disciples est d’exprimer les idées de tout le monde, de parler le langage des courtisans, même le langage du peu
tises d’autrui nouvelle pénitence4. Tout courtois il me suit, et d’un parler remis5 : « Quoi, monsieur, est-ce ainsi qu’on tra
roi passe, il gagne le devant ; Et dans la galerie, encor que tu lui parles , Il te laisse au roi Jean, et s’en court au roi C
u’un renard que Martin porte au Louvre en sa cage. Un long temps sans parler je regorgeais d’ennui. Mais n’étant point garant
s, Qu’il fleurait bien plus fort, mais non pas mieux que roses. Il me parle latin, il allègue, il discourt, Il réforme à son
énéreux, Sans jamais écouter ni pitié, ni clémence.            Qui te parle pour eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murail
es lauriers ma lyre s’entretienne, Soit que de tes bontés je la fasse parler , Quel rival assez vain prétendra que la sienne   
ctère vraiment rural et villageois y sont rares. Tous les personnages parlent un langage de convention qui tient du bel esprit
ent caractérisé les chefs-d’œuvre tragiques de Corneille, nous devons parler d’un chef-d’œuvre d’une autre sorte, par lequel i
is, laissez-le me l’apprendre ; Nous aurons temps pour tout. Et vous, parlez , Carlos. Carlos. Je dirai qui je suis, madame, e
le, Et tins la brèche ouverte aux troupes de Castille.     Je ne vous parle point d’assez d’autres exploits, Qui n’ont pas po
Qui gémirait sans moi dans les prisons du Maure. Don Manrique. Nous parlez -vous, Carlos, pour don Lope et pour moi ? Carlos
ue. Nous parlez-vous, Carlos, pour don Lope et pour moi ? Carlos. Je parle seulement de ce qu’a vu le roi, Seigneur ; et qui
os. Je parle seulement de ce qu’a vu le roi, Seigneur ; et qui voudra parle à sa conscience.     Voilà dont le feu roi me pro
ins pourra briller longtemps. Dona Léonor. Laissons là ce combat, et parlons de don Sanche. Ce bruit est grand pour vous, tout
tire une âme si belle, Et forme une vertu qui n’a lustre que d’elle, Parle , Blanche, et dis-nous comme il voit ce malheur.
élien qui aime mieux la gloire que la vie et qui devant son vainqueur parle et agit en roi. Dans la Thébaïde et dans Alexandr
eur. L’âge suivant fut plus juste, et Voltaire, pendant quarante ans, parla de la grande tragédie biblique comme du chef-d’œu
ntier ? Ah ! ne nous formons point ces indignes obstacles : L’honneur parle , il suffit : ce sont là nos oracles. Les dieux so
voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, À cause qu’elle manque à parler Vaugelas, Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-
’il tient sont des billevesées. On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé  ; Et je lui crois, pour moi, le timbre un peu fêl
oux, Je vous dirai, tout franc, que c’est avec justice. A-t-on jamais parlé d’un semblable caprice ? Et se peut-il qu’un homm
    Halte-là, mon beau-frère : Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez . Cléante. Je ne le connais pas, puisque vous le
Allez, tous vos discours ne me font point de peur ; Je sais comme je parle , et le ciel voit mon cœur. De tous vos façonniers
ble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hector à la cravate.) Parle , as-tu jamais vu le sort et son caprice Accabler
      Oui, monsieur, je vous jure. Géronte. Est-il vrai, mon neveu ? Parle , je t’en conjure. Éraste. Ah ! ne me parlez poin
Est-il vrai, mon neveu ? Parle, je t’en conjure. Éraste. Ah ! ne me parlez point, monsieur, de testament ; C’est m’arracher
nt ; C’est m’arracher le cœur trop tyranniquement. Géronte. Lisette, parle donc. Lisette.                                Cr
isette, parle donc. Lisette.                                Crispin, parle en ma place ; Je sens, dans mon gosier, que ma vo
dissertations politiques. L’Astrate a de l’intérêt et les passions y parlent avec naturel, mais le style et la composition y s
aine anime tout dans le monde non pensant ; il prête aux êtres qui ne parlent point un langage qui semble réellement leur appar
x seuls qu’il aime. Sa sensibilité s’étend jusqu’aux plantes, dont il parle avec un vif intérêt et d’un ton affectueux. Vérit
au bonheur de passer sa vie dans une champêtre et douce solitude. Il parle comme un ancien de la saison « où les tièdes zéph
s vu le monde en enfant ni en optimiste. Cette naïveté dont on a tant parlé est accompagnée chez lui de beaucoup de pénétrati
que deux cordes à sa lyre, l’une innocente, mais profane, pour faire parler les bêtes et pour pleurer les disgrâces d’un ami 
aux rochers ; on veut d’autres discours : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu’il n’est
e, et j’estime le Tasse ; Plein de Machiavel, entêté de Boccace, J’en parle si souvent qu’on en est étourdi ; J’en lis qui so
us. Sans gloser sur le mystère Des madrigaux qu’elle a faits, Ne lui parlons désormais Qu’en la langue de sa mère. Les oracle
écarté par ce bon sens ingénieux et moqueur qui, tout en le laissant parler noblement de toutes choses, ne comportait pas le
ouhaite. Alors, certes alors je me connais poète : Phœbus, dès que je parle , est prêt à m’exaucer ; Mes mots viennent sans pe
ur. Enfin, c’est mon plaisir : je me veux satisfaire. Je ne puis bien parler , et ne saurais me taire ; Et dès qu’un mot plaisa
: Je ne résiste point au torrent qui m’entraîne.     Mais c’est assez parlé . Prenons un peu d’haleine ; Ma main pour cette fo
ords le défend,        Qu’excite en moi la conscience : J’apprenais à parler à son gros éléphant ; Il bégayait déjà quelques l
ah,        En tel temps de l’hégire, Chez le vizir Achmet un éléphant parla . »        Adouci par cette espérance, Pour la pre
sacrées. Donner une idée de la poésie de Pindare, dont tout le monde parle sans la bien connaître, tel est le principal obje
lères a un père pauvre, qui vit au fond de la province ; il peut donc parler à son aise des grands biens de son père et du tra
encore… Lisimon.                             Eh bien ! (Le Comte lui parle bas.) Lycandre.                                  
vous cabrer de la sorte ? Lisimon, au comte, montrant Lycandre. Il parle de bon sens. Lycandre, au comte.               
moment même. Le Comte. Vous pouvez disposer de tout ce que je puis… Parlez  : qu’exigez-vous ? Lycandre.                    
s avoir mis ses lunettes, lit. Par-devant… Lisimon, à Isabelle, qui parle à Lisette.                       Écoutez. M. Jo
du roi, Notaires soussignés, furent présents… Lisimon, à Valère qui parle d’action à Lisette.                              
a simplicité et le naturel antiques, c’est ce qu’il a composé de plus parlait , de plus irréprochable dans le plan. Assurément c
tranquille, Vole à la cour, dégoûté de la ville. Si dans Paris chacun parle au hasard, Dans cette cour on se tait avec art ;
oir un sentiment ? À leur lever pressez-vous pour attendre, Pour leur parler sans vous en faire entendre, Pour obtenir, après
e. Ne font pas, quand on pense, une chaîne bien forte ; Et, pour vous parler vrai, je trouve plus sensé Un homme sans projets
moire. M. Baliveau. Où la vas-tu chercher ? Ce temple prétendu (Pour parler ton jargon) n’est qu’un pays perdu, Où la nécessi
l’autre a disparu. Scarron même l’emporte aujourd’hui sur Patru. Vous parlez du barreau de la Grèce et de Rome, Lieux propres
connaissait personne qui entendit mieux le théâtre que lui et qui fit parler ses acteurs avec plus de naturel150. Diderot disa
, Je ne vis que des yeux toujours prêts à sourire, J’eus le droit d’y parler , et parler sans rien dire.           Cette femme
que des yeux toujours prêts à sourire, J’eus le droit d’y parler, et parler sans rien dire.           Cette femme à grands fa
confondre :           Un regard, tout m’était fatal ;           Je ne parlais que pour répondre,           Je parlais bas, je p
était fatal ;           Je ne parlais que pour répondre,           Je parlais bas, je parlais mal. Un sot provincial arrivé par
        Je ne parlais que pour répondre,           Je parlais bas, je parlais mal. Un sot provincial arrivé par le coche Eût ét
rimas. Parmi les guerrières alarmes Fatiguant sa lyre et sa voix, Il parle d’armes, toujours d’armes : Il entasse exploits s
s espérances, tels que les dix vers au sujet de la mort de Lulli : «  Parlerai -je d’iris, etc. » Gilbert, indigné, irrité, tran
, faibles atomes, Pour porter si loin notre orgueil ? Insensés ! nous parlons en maîtres, Nous qui dans l’océan des êtres Nageo
Ducis précipitait trop sa plume 158  ». L’espace ne nous a permis de parler que des tragédies de Ducis. Disons au moins que s
mlet, Gertrude, Ophélie. Ophélie, à Gertrude qui entre. Ah ! madame, parlez et secondez mes larmes ; Mes efforts contre Hamle
l’ombre de son père. C’est sur lui… Le voilà ; ne le voyez-vous pas ? Parle , que me veux-tu ? Gertrude.                     
ulée la Jeune Captive, que nous citons en entier, et où le poète fait parler cette jeune, spirituelle, aimable et tendre Aimée
rien qu’on puisse vous lire. — Bon ! bon ! Et cet Hermès dont vous ne parlez pas, Que devient-il ? — Il marche, il arrive à gr
de bois et de priés, Avoir un humble toit, une source d’eau vive Qui parle , et dans sa fuite et féconde et plaintive Nourris
cesseurs au temps du premier Empire190. Les œuvres de ces descriptifs parlent à l’âme moins qu’à non l’imagination, font du bie
sceptre des Césars. La force était sans frein, le faible sans asile. Parlez  : blâmerez-vous les Benoît, les Basile, Qui, loin
l’exemple. Son peuple, pour l’entendre, accourait dans le temple ; Il parlait , et les cœurs s’ouvraient tous à sa voix. Quand,
, leur amour, Mais il faut bien aussi que Brunon ait son tour. On lui parle  : « C’est donc ainsi que tu nous laisses !… Mais
peu fades et dont la meilleure est Harold aux longs cheveux. Nous ne parlerons pas de ses autres poésies. Rien ne s’y élève au-d
que par ordre     Il va me conduire en prison.     Je résiste, il me parle en maître ;     Je lui lance un Caracalla,       
d’exagération dans tous ces éloges. Les Souvenirs du peuple. On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps ; L’hu
t-on, qu’il nous ait nui, Le peuple encore le révère, Oui, le révère, Parlez -nous de lui, grand’mère, Parlez-nous de lui. — M
ple encore le révère, Oui, le révère, Parlez-nous de lui, grand’mère, Parlez -nous de lui. — Mes enfants, dans ce village, Sui
. Il me dit : « Bonjour, ma chère, « Bonjour, ma chère. » — Il vous a parlé , grand’mère ! Il vous a parlé ! — L’an d’après,
ère, « Bonjour, ma chère. » — Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé  ! — L’an d’après, moi, pauvre femme, À Paris éta
s fers, Seigneur, ils pouvaient t’adorer. Du tombeau de leur père ils parlaient sans alarmes : Souffrant ensemble, ensemble ils p
Un récit qui s’efface, ou quelques vains discours, À des indifférents parlent de nos misères, Amusent de nos pleurs l’oisiveté
bout, les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint ministère, Parlez donc. Louis, après avoir dit mentalement son Co
s ; L’ombre, pour m’abuser, prend des formes visibles ; Le silence me parle , et mon Sauveur me dit, Quand je viens le prier :
debout devant Dieu, Moïse ayant pris place, Dans le nuage obscur lui parlait face à face. Il disait au Seigneur : « Ne finira
le désespoir, comme Byron, son maître ; il est faible lorsqu’il fait parler la Providence ; les misères de l’homme lui arrach
efs-d’œuvre à la postérité. De son propre aveu, il a trop écrit, trop parlé , trop agi, pour avoir pu condenser dans une seule
s’élèvera l’hymne au roi de l’univers ? Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La voix de l’univers, c’est mon
e les oiseaux querelleurs. Dans l’onde il mire son visage ; Tout lui parle  ; adieu son ennui ! Le buisson l’arrête au passag
it : « Mon Dieu ! » À travers mes songes sans nombre, J’écoutais son parler joyeux, Et mon front s’éclairait dans l’ombre À l
l’Arioste et l’Homère D’un poème éclos d’un seul jet ; Pendant que je parlais , leur mère Les regardait rire, et songeait. Leur
naquis en deuil, Et mon berceau d’abord posa sur un cercueil. Elle me parlait donc et de mon père et d’elle ; Et ce qu’aimait s
lle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle , il faut qu’on lui réponde : Le seul bien qui me
avoir, dans un repas, Entre des gens si hauts et des hommes si bas ? Parlez -moi d’un festin où l’amitié s’épanche, Où l’on ca
couvert au sentiment de la nature quelques horizons nouveaux. Il fait parler non seulement les oiseaux, mais les fleurs, les f
ur le coteau natal ! La terre s’enivrait de ta large harmonie : Pour parler dans la brise, elle a créé les bois ; Quand elle
i chante un bien perdu, Et le lever d’une éternelle aurore. » Paul a parlé  : tout son corps palpitant Soudain se glace ; il
Breton ne bretonne pas assez ; ce chantre des mœurs de la Cornouaille parle la langue des salons plutôt que celle des champs 
s ? Auray ! Vous me troublez. Je vis aussi ma tombe au lieu dont vous parlez . — C’était dans les Cent-Jours287. J’étudiais à
e en entreprenant la tragédie d’Agnès de Méranie. Il fait quelquefois parler des chrétiens du douzième siècle comme des libres
ien, je dis tout dans mes vers : Je suis fière, il est vrai ; mais je parle aux cœurs fiers. Il n’appartient vraiment qu’aux
le secret vos monstres grandiront Et si vous vous taisez, d’autres en parleront . Appelez bien plutôt sur ce qui vous effraie Le j
s sans gloire. Fils de quatre-vingt-neuf, pourquoi vous outrager ? Ne parlez pas de vous plus mal que l’étranger. Je pleure, ô
sujets, pourvu que les personnages agissent comme ils doivent agir et parlent comme ils doivent parler. En un mot, il n’est poi
sonnages agissent comme ils doivent agir et parlent comme ils doivent parler . En un mot, il n’est point du tout exclusif ; il
                                                N’importe ! L’honneur parle , et sa voix doit être la plus forte. J’accepte. L
ièces, il s’abandonne trop aux rêveries alanguissantes, il sait aussi parler des passions avec vigueur. Sa répugnance contre l
il a décrit l’ennui mortel que lui avait causé un importun. 5. D’un parler remis, d’un ton doux et flatteur, demissa voce.
ouvait à même temps, au même temps, dans le même temps, des façons de parler également bonnes et naturelles. Bouhours (Remarqu
chef d’une guerre sacrée, le prince allié aux dieux de l’Olympe, peut parler ainsi sans nous étonner. Là où les deux sphères,
eaucoup plus simple, mais par cela même plus vrai et plus saisissant, parle bien de l’hirondelle, mais non pas pour en faire
delle, mais non pas pour en faire une comparaison avec le vautour. Il parle seulement du cri du petit de l’hirondelle et des
nes avait des préjugés étroits contre les littératures étrangères. Il parlait avec un ton léger et sardonique, dans les cercles
96 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
e ? Et ne mettez-vous pas dans votre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La
, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler  ? La vertu et le malheur de l’un et de l’autre so
s par la vérité et la grandeur des vertus dont je suis engagé de vous parler . » 3° Narration. La narration se place ord
olée, Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins, Venez faire parler vos esprits enfantins3. Racine. — Les Plaideurs
la société, est à vos yeux le plus grand de tous les mérites ? Je ne parlerai point ici de leur grâce ni de leur gentillesse ;
sera pas assurément l’auteur du projet qui vous est présenté. On vous parle de souricières !… Des souricières, Messieurs ! Eh
tte véhémence : il est difficile de conserver son sang-froid quand on parle des rats. » Colnet. 1. Nous indiquons, dan
n cette figure qui consiste à feindre d’omettre la chose même dont on parle . 7. Ce mouvement est emprunté à Cicéron ; c’est
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ant seul à couvert des traits de la satire, Vous avez tout pouvoir de parler et d’écrire. Mais moi, qui dans le fond sais bien
n en ce temps à couvert de vos coups : Mais savez-vous aussi comme on parle de vous ?     « Gardez-vous, dira l’un, de cet es
ces riens enfermés dans de grandes paroles ? Est-ce donc là médire ou parler franchement ? Non, non, la médisance y va plus do
pressée Dans sa bouche, à ce mot, sent sa langue glacée, Et, lasse de parler , succombant sous l’effort, Soupire, étend les bra
son Histoire de la littérature française, et M. Geruzez ont dignement parlé de Boileau. On signalera, parmi ses éditeurs et c
Horace, Sat., II, 1. 2. C’est à vous, mon esprit, que je prétends parler , écrirait-on aujourd’hui : mais ce rapprochement
ite : mais il fut un de ces poëtes attardés qui avaient le malheur de parler une tout autre langue que Boileau et ses amis. Aj
ession soit répétée dans la page suivante. 4. Ici on signalera, pour parler la langue de notre poëte, le pouvoir d’un mot mis
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
r parler2. Don Louis. Non, insolent, je ne veux point m’asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles
ridicule malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours, et parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; q
e prends là… Dorante. Mon Dieu ! marquis, ce n’est pas à toi que je parle  ; c’est à une douzaine de messieurs qui déshonore
ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler , que ces règles de l’art soient les plus grands m
nie. J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là : c’est que ceux qui parlent le plus des règles, et qui les savent mieux que l
cela, je soutiens qu’elle ne pèche contre aucune des règles dont vous parlez . (Critique de l’Ecole des Femmes, sc. vii.) 1.
si la satire de Boileau sur la Noblesse. Il y avait quelque courage à parler ainsi, sous l’ancien régime, devant la cour de Fr
il, que ce n’est pas un livre, on qui mérite du moins que le monde en parle  — Mais l’avez-vous lu ? — Non, dit Anthime. — Que
99 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
lt, fabulistes comme lui ; — Roger de Collerye, qui, comme Marot, sut parler gaiement de « Plate bourse » et popularisa le nom
e croy point que ce fust pour la rendre, Car oncques puis n’en ay ouy parler .     Brief, le villain ne s’en voulut aller Pour
e plat et vague…     Que diray plus ? au miserable corps Dont je vous parle il n’est demouré fors Le povre esprit qui lamente
out prest, mon pere, me voila. SATAN. Jamais, jamais, entant mieux ne parla . Je suis confus, et faut que je m’enfuye. ABRAHAM
eux que tes chansons en musique soyent mises, Et à fin que les grands parlent souvent de toy, Je veux que l’on les chant’ dans
e. Et là comme espiant avec beaucoup d’ennuy Le moyen sans fascher de parler bien à luy, Souvent vous rougissez vers le Prince
eux à la table, Sans que honte et vergongne en leur cœur trouve lieu, Parlent profondement des mysteres de Dieu ; Ils sont ses
a clef du ciel et y entrent tous seuls, Ou qui veut y entrer, il faut parler à eulx… Madame225, faut chasser ces gourmandes Ha
de Baïf, né à Venise, de Lazare de Baïf, ambassadeur de François Ier, parlait à treize ans toutes les langues de l’Europe. Il é
pelé J. Du Bellay, à qui Boileau aurait pu imputer comme à Ronsard de parler grec et latin en français ; qui, comme et plus qu
0. Pardonner au mal, c’est mal faire. Qui à propos ne se peut taire, Parler à propos il ne sçait. N’a point d’amy, qui par tr
r l’ami sous une aimable face. Je ne sçauroy apeler bon ami Celuy qui parle en flatant à demi……     Je ne sçauroy, promettant
0 ; Il oit le gazouillis de ces mille ruisseaux Dont les Naïades font parler les claires eaux ; Il oit mille oisillons qui san
laisir à tousjours reculer. — Les dieux sont recogneuz souvent à leur parler , Car tout autre est leur voix que n’est nostre la
I) que, s’il n’a pas « avancé », c’est qu’il ne savait pas flatter et parler à propos ; mais il ne savait pas non plus se tair
tre lieu, Sans pouvoir faire paix, ou tresve avecques Dieu ?     Sans parler je t’entends : il faut suivre l’orage ; Aussi bie
ustache, Qu’on frise ses cheveux, qu’on porte un grand panache, Qu’on parle barragoüyn556 et qu’on suive le vent, En ce temps
e le courage. Il faut trop de sçavoir et de civilité, Et, si j’ose en parler , trop de subtilité. Ce n’est pas mon humeur ; je
rois flatter, et ne sçai point comment Il faut se taire accort559, ou parler faussement, Bénir les favoris de geste et de paro
559, ou parler faussement, Bénir les favoris de geste et de parolles, Parler de leurs ayeux, au jour de Cerizolles560, Des hau
use elle approche, et le loup, qui 1’advise, D’un langage flateur lui parle et la courtise : Car ce fut de tout temps que, pl
ameçons ; Dont l’œil rit mollement avecque affeterie585 Et de qui le parler n’est rien de flaterie : De rubans piolez586 s’ag
jugement. Aprés cette caresse il rentre633 de plus belle : Tantost il parle à l’un, tantost l’autre l’appelle, Tousjours nouv
t m’empescher enfin de me desesperer.     Voyant un Président, je luy parle d’affaire ; S’il avoit des procés, qu’il estoit n
40. Moy qui n’ayme à debatre en ces fadèses là641. Un temps, sans luy parler , ma langue vacila…     Mais comme Dieu voulut, ap
oicy venir quelqu’un d’assez pauvre façon. Il se porte au devant, luy parle , le cageolle ; Mais cest autre, à la fin, se mont
ature, Jeuner s’il faut manger, s’il faut s’asseoir, aller, S’il faut parler , se taire, et, si dormir, veiller ; Se transforme
veille dés le point du jour ; Qui pourtant a vu de la guerre Pour en parler en devisant, Sans plus vouloir vendre sa terre Po
déry ; Scévole (1646), tragédie de Du Ryer (1605-1648), dont Voltaire parle (ibid.) dans les mêmes termes ; Agrippine (1653),
l de la marquise et la Fronde la séparèrent ou l’interrompirent. Sans parler de l’allégorique Guirlande de Julie, que tressère
rts », et il exécute le « plaisant projet » (c’est encore Boileau qui parle ) de donner la gloire épique à Childebrand ! (Chil
courroux genereux, Sans jamais escouter ni pieté ni clemence, Qui te parle pour eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murail
es lauriers ma lyre s’entretienne, Soit que de tes bontés je la fasse parler , Quel rival assez vain pretendra que la sienne Ai
et tesmoins, Descouvrent tost ou tard ce que l’on sait le moins. Ils parlent par ma voix des actions passées, Et, par mes prop
ant d’exploits et tant de combats. Tant de murs renversez à bas, Dont parlera toute la terre, Seront pour elle seulement, Et po
el feu mon cœur devoit brûler, Le démon me dictoit quand Dieu vouloit parler  ; Mais, depuis que le soin d’un esprit angélique
Andromède de 1650 ; Sertorius (1662), où, dans une scène, les Romains parlent encore comme lui seul sait les faire parler ; Sop
s une scène, les Romains parlent encore comme lui seul sait les faire parler  ; Sophonisbe (1663), sujet si souvent remis sur l
s grandes époques et les grands drames de l’histoire romaine. Pour ne parler que des plus significatives, Horace représente le
is, laissez-le me l’apprendre ; Nous aurons temps pour tout. Et vous, parlez , Carlos. CARLOS. Je dirai qui je suis, madame, en
éville, Et tins la brèche ouverte aux troupes de Castille. Je ne vous parle point assez d’autres exploits Qui n’ont pas pour
e, Qui gémiroit sans moi dans les prisons du Maure. D. MANRIQUE. Nous parlez -vous, Carlos, pour Don Lope et pour moi ? CARLOS.
QUE. Nous parlez-vous, Carlos, pour Don Lope et pour moi ? CARLOS. Je parle seulement de ce qu’a vu le roi, Seigneur, et qui
LOS. Je parle seulement de ce qu’a vu le roi, Seigneur, et qui voudra parle à sa conscience. Voilà dont818 le feu roi me prom
ce qu’il faut qu’on espère ; On pense avoir tout fait quand on vous a parlé . Mon palais près du vôtre est un lieu désolé ; Et
mieux que nous ? Et puis la mode en est, et la cour l’autorise. Nous, parlons de nous-même avec toute franchise ; La fausse hum
ces (Poésies diverses.) Sur le cardinal de Richelieu Qu’on parle mal ou bien du fameux cardinal, Ma prose ni mes v
re cette voix ; J’en trouve l’éloquence aussi sage que forte. Vous ne parleriez ni mieux ni d’autre sorte : Seroit-ce point de vo
vous qu’elle viendroit aussi876 ? Je m’avoue, il est vrai, s’il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abe
x rochers882, on veut d’autres discours : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu’il n’est
et j’estime la Tasse ; Plein de Machiavel, entêté de Boccace889, J’en parle si souvent qu’on en est étourdi. J’en lis qui son
de l’humanité, Chacun de ses personnages, comme ceux de La Fontaine, parle le langage de son naturel et de sa condition. Sér
oment donné dans le langage de ces sages, gens de cœur et de tête qui parlent d’or, les Ariste, les Cléante, les Clitandre, les
te, Et de fort loin me crie, Ah ! j’ai mis bas la bête. A-t-on jamais parlé de pistolets, bon dieu ! Pour courre un cerf ! Po
de grâce, à l’avance, De quel air il vous plaît que ceci soit traité. Parlerai -je, monsieur, selon ma conscience, Ou comme auprè
s dans ce fâcheux martyre, Et maudissant vingt fois l’ordre dont vous parlez . AMPHITRYON. Comment, coquin ! SOSIE.            
lcmène, Et qui de nos secrets a connoissance pleine, Comme le moi qui parle à vous. AMPHITRYON. Quels contes ! SOSIE.        
logis, qui frappe comme quatre. AMPHITRYON. Te confonde le ciel de me parler ainsi ! SOSIE. Ce ne sont point des badinages. Le
oint des badinages. Le moi que j’ai trouvé tantôt Sur le moi qui vous parle a de grands avantages ; Il a le bras fort, le cœu
peu. Je n’ai point sommeillé, Et n’en ai même aucune envie ; Je vous parle bien éveillé : J’étois bien éveillé ce matin, sur
qu’un glorieux qui ne dit rien de tendre946. Les héros chez Quinault parlent bien autrement, Et, jusqu’à je vous hais, tout s’
tant analysé le cœur et ses passions, où l’on avait tant aimé et tant parle de l’amour en prose et en vers ? N’en retrouvait-
essort même de ceux de Racine. Corneille peignit des âmes, Racine fit parler des cœurs, et jamais la passion dans ses tendress
ne indigne place, C’est à moi de répondre aux vœux de mon pays, Et de parler pour ceux que Taxile a trahis. Que vient chercher
ense proscrire un prince sans appui ; Il ne sait pas l’amour qui vous parle pour lui, Que vous et Bajazet vous ne faites qu’u
mble en un moment contre moi conjuré. (Il prend Hector à la cravate.) Parle . As-tu jamais vu le sort et son caprice Accabler
              Oui, monsieur, je vous jure. Est-il vrai, mon neveu ? : Parle , je t’en conjure. ÉRASTE. Ah ! ne me parlez pas,
Est-il vrai, mon neveu ? : Parle, je t’en conjure. ÉRASTE. Ah ! ne me parlez pas, monsieur, de testament ; C’est m’arracher le
ent ; C’est m’arracher le cœur trop tyranniquement. GÉRONTE. Lisette, parle donc. LISETTE.                                Cri
Lisette, parle donc. LISETTE.                                Crispin, parle en ma place ; Je sens dans mon gosier que ma voix
d j’y pense… Je me sens suffoquer par la reconnoissance. (À Lisette.) Parle donc… LISETTE, embrassant Géronte.              
l fit maintes requêtes au roi et au parlement. Écoutez de quel ton en parle Scudéry, qui publia en 1632 la troisième édition
st toujours Beaumarchais, dans ses Mémoires c’est toujours Figaro qui parle , joue et rit avec son public. Dernière transforma
sa vertu suprême, Ce n’est plus un mortel, c’est Apollon lui-même Qui parle par ma voix. Je n’ai point l’heureux don de ces
on usage ; Si je ne vois bien clair, je dis : « Je n’en sais rien. Je parle peu, mais je dis bien : C’est le caractère du sag
vec une variété et une facilite prodigieuse, dispersé son génie, sans parler du labeur immense de ses écrits en prose sur tout
et une Tragédies, quelques scènes ; des Comédies rien. Des Odes on ne parle pas. Dans les Contes et dans les Satires il faut
uver bons mes vers, il faut faire une loi ; Et de ce même pas je vais parler au roi. Ainsi, nouveau venu sur les rives de Sein
rnaud1110 Mon cher enfant, tous les rois sont loués Lorsque l’on parle à leur personne ; Mais ces éloges qu’on leur donn
nir chez moi ? Nous serons tous ravis de dîner avec toi. LE COMTE. Me parlez -vous, monsieur ? LISIMON.                        
oudres, Il part de moi des traits, des éclairs et des foudres. Ainsi parle le héros de la pièce, fou de poésie, M. de l’Empy
                              Voici qui paroît drôle. Est-ce vous qui parlez , ou si c’est votre rôle ? M. BALIVEAU. C’est moi-
qui parlez, ou si c’est votre rôle ? M. BALIVEAU. C’est moi-même qui parle , et qui parle à Damis… Voilà donc ce que fait mon
u si c’est votre rôle ? M. BALIVEAU. C’est moi-même qui parle, et qui parle à Damis… Voilà donc ce que fait mon neveu dans Pa
émoire. M. BALIVEAU. Où la vas-tu chercher ? Ce Temple prétendu (Pour parler ton jargon) n’est qu’un pays perdu, Où la Nécessi
autre a disparu : Scarron même l’emporte aujourd’hui sur Patru ! Vous parlez du barreau de la Grèce et de Rome, Lieux propres
ose, algèbre, opéra, comédie ? Poème épique, histoire, ode ou roman ? Parlez  ! C’est fait. Vous lui donnez un an ? Vous l’insu
te, Ne font pas, quand on pense, une chaîne bien forte, Et, pour vous parler vrai, je trouve plus sensé Un homme sans projets
rsonne ne l’est : On reçoit et l’on rend : on est à peu près quitte : Parlez -vous des propos ? Comme il n’est ni mérite, Ni go
s plaisant ; Eh bien ! on dit ailleurs qu’Éraste est amusant. Si vous parlez des faits et des tracasseries, Je n’y vois dans l
ircule Par les préventions, les torts, le ridicule : Au reste, chacun parle et fait comme il l’entend. Tout est mal, tout est
i farouche ; Leur doigt mystérieux se posoit sur leur bouche. Je leur parle , et dans l’ombre ils échappent soudain, L’un avec
rible éternité ?… Ces rochers, ces sapins, ce torrent solitaire, Tout parle , tout m’instruit à mépriser la terre, La terre où
affronts, tous les oiseaux du bois Viennent lui dire un jour : « Mais parlez donc, beau sire, Vous qui sifflez toujours, faite
tième siècle. Satire1156 à M. Fréron1157 …………………………………………………………… Parlerai -je d’Iris ? Chacun la prône et l’aime ; (C’est un
p viendroit bien1185 ! (III, 99.) Sur La Harpe, qui venait de parler du grand Corneille avec irrévérence Ce petit
, qui remplace trop souvent l’inspiration par l’industrie, la couleur parle dessin, le dessin par l’enjolivement. Les railleu
uvrit, les fleuves reculèrent ; Et, pour comble d’effroi… les animaux parlèrent  ; Le superbe Eridan, le souverain des eaux, Traîn
ect, Qui croit en conversant sa gloire compromise ; Observe beaucoup, parle peu ; Voudroit faire fortune au jeu, Mais craint
D’un simple amusement se fait une entreprise Par son air réservé, son parler triste et sec, Tient le cercle en arrêt, et la jo
s cheveux de flamme. Mes vers impatients, élancés de mon âme, Veulent parler aux dieux, et voient où reluit L’enthousiasme err
us les paysages du monde. Le public français demande à un Français de parler français, et à un poète de parler à son oreille ;
c français demande à un Français de parler français, et à un poète de parler à son oreille ; et, si le poète fait l’un et l’au
auteurs ou du goût passager du public, — a toujours conservé, qu’elle parlât en prose ou en vers, son domaine propre : mais qu
leurs discours, flattent par leur silence, Et craignant de penser, de parler et d’agir, Me font rougir pour eux, sans même ose
tes. — Garnier frères, éditeurs.) Les souvenirs du peuple On parlera de sa gloire1295 Sous le chaume bien longtemps.
it-on, qu’il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère. Parlez -nous de lui, grand’mère ; Parlez-nous de lui1296.
ple encor le révère, Oui, le révère. Parlez-nous de lui, grand’mère ; Parlez -nous de lui1296. Mes enfants, dans ce village, S
ublai ; Il me dit : Bonjour, ma chère, Bonjour, ma chère. — Il vous a parlé , grand’mère ! Il vous a parlé ! L’an d’après, mo
a chère, Bonjour, ma chère. — Il vous a parlé, grand’mère ! Il vous a parlé  ! L’an d’après, moi, pauvre femme, À Paris étant
réduite, Devant un tribunal, moi reine, on m’a conduite. Enfin, n’en parlons plus. Qu’en un profond oubli Tout ce que j’ai sou
point d’étranger. Nous nous voyons enfin ! Si j’ai pu vous déplaire, Parlez , dites mes torts ; je veux vous satisfaire. Ah !
médecin d’un roi sait-on quelle est la vie ? Cet esclave absolu, qui parle en souverain, Ment lorsqu’il se dit libre, et por
les : L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle , et mon Sauveur me dit, Quand je viens le prier :
t je la défendrais, fussé-je sa victime. Mais qui donc êtes-vous pour parler en son nom ? N’a-t-elle qu’une voix ? Est-ce la v
I.) Hymne de la nature à Dieu Il est une langue inconnue Que parlent les vents dans les airs, La foudre et l’éclair da
déserts, les orages ; Et dans tous ces accents sauvages Cette langue parle de toi ! ………………………………… (Harmonies poétiques et
ranche ; Le timon plonge et tremble, et déchire ses doigts ; La femme parle aux bœufs du geste et de la voix ; Les animaux, c
e Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain ? —  Comme ils parlaient , la nue éclatante et profonde S’entr’ouvrit, et l
i puissant qu’on soit, non, qu’on rie ou qu’on pleure, Nul ne te fait parler , nul ne peut avant l’heure Ouvrir ta froide main,
debout devant Dieu, Moïse ayant pris place, Dans le nuage obscur lui parlait face à face. Il disait au Seigneur : « Ne finira
a romance. Âmes des chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la voix du cor ? Roncevaux ! Roncevaux ! dan
iser, pour un monde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons -nous de bonheur, de gloire et de folie, Et que ce
las ! pas même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. LA MUSE. Crois-tu donc que je sois comme
à leurs fêtes Ressemblent, la plupart à peux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d’espérances trompées, De tristesse et d’ou
J’écoutais cependant cette simple harmonie, Et comme le bon sens fait parler le génie. J’admirais quel amour pour l’âpre vérit
chanson, De sortir de ce siècle ou d’en avoir raison… Ah ! j’oserais parler , si je croyais bien dire. J’oserais ramasser le f
t je vais t’imiter ! Apprends-moi de quel ton, dans ta bouche hardie, Parlait la vérité, ta seule passion, Et pour me faire ent
ect affligeant même des lieux d’horreur. Où le cœur se soulage et qui parlent au cœur Qu’importe que le jeu de mes forces subli
zie ! et même, Triste, j’ai tant besoin d’un confident qui m’aime, Me parle avec douceur et me trompe, qu’avant De clore au j
r d’être simple, il a au moins le mérite d’être élevé ; si ses chênes parlent comme ceux de Dodone, ils ne disent que de grande
le joug qui m’enchaîne ; Et l’arbre, gémissant de mes coups assidus, Parle au noir bûcheron qui fend le cœur du chêne Comme
re mon cœur et gardé mon haleine Pour recevoir l’esprit qui devait me parler  ; Et voilà qu’entouré des cimes argentées, Cueil
es yeux. LE POÈTE. La nature se plaint : sa voix, terrible ou tendre, Parle d’une souffrance à qui sait bien l’entendre. Tout
Tu n’entends que toi-même à travers la nature1481 ! L’esprit qui t’a parlé de joie et d’avenir T’a promis, ô pasteur, ce qu’
’était attiédi, Et le vent préludait au calme du midi. Le prêtre seul parla durant la sépulture ; Tout se taisait, la foule e
re les railleurs : Un bon mot n’a jamais rendu les gens meilleurs. Je parle sérieux et me contiens à peine ; Grâce à Dieu j’a
uteux, qui meurt ou se prolonge, Comme un soupir d’enfant qui dort et parle en songe. Silence de la mer, sommeil du firmament
                    Il faut encore attendre. VALÈRE. Est-ce Brute qui parle  ? Et que viens-je d’entendre ? Brute tient sa ven
rois ! Ô miracle inouï, que dans la turbulence1505, Quand le pontife parle , il se fasse un silence ; Qu’en ce débordement qu
e d’un roi Charle ; Cromwell, — s’il en est un, — n’est pas celui qui parle Quel démon nous excite à nous entr’égorger, À don
Corday, Barbaroux 1513.   BARBAROUX. Alors, laissons Marat. Pourquoi parler toujours d’un pareil scélérat ? CHARLOTTE. Oui, v
héros que je puisse honorer ! Après avoir haï, j’ai besoin d’admirer. Parlez -moi, Barbaroux, de cette lutte immense D’un monde
177. Cf. Églogue Ire. — Voilà comme Ronsard aurait toujours dû «  parler grec et latin en français ». Voilà le vrai sentim
n apostre de la nouvelle créance ; mais toujours l’Huguenot, à l’ouïr parler , est le maistre et vainqueur en dispute. » (Comme
(Virgile, G., III. 85.) 383. Employé comme adverbe. On dit de même parler haut, parler franc, trancher net, etc. 384. Elli
III. 85.) 383. Employé comme adverbe. On dit de même parler haut, parler franc, trancher net, etc. 384. Ellipse de de se
u xixe  siècle, qui a plus d’un rapport avec le temps de Ronsard ? Je parle de l’Ecole romantique et du cenacle de 1826, Avec
395. Il tirait parti de ces « utiles ennemis » dont, après Plutarque, parle Boileau, Épître VII : Je sais sur leurs avis cor
en. Mais on lit à leurs yeux et dans leur contenance Que la bouche ne parle ainsi que l’ame on pense ; Et que c’est, mon amy,
vous suivent, Vous alourdent de vers, d’alegresse vous privent, Vous parlent de fortune, et qu’il faut acquerir Du credit, de
nimium timidusque procellæ. 578. Comme on dit : le bien dire, le parler (voir plus bas), etc. La belle en qui j’ay la pe
le, Cinna, I, 1). Propos cuisans (Desportes). Fuyez le médisant, son parler est cuisant. (Sat. XII.) 597. La traduction
de génie militaire. 728. Deux vers pleins et serrés, dont chaque mot parle aux yeux, et la rude harmonie, à l’oreille. 729.
lement. 746. C’est le roi Louis XIII, alors âgé de treize ans, qui parle . 747. Attaqué : offendere, heurter. 748. Encore
7). — Notre citation commence à la stance 32e. C’est Saint-Pierre qui parle . — L’Eglise célèbre le 28 décembre la fêle des In
délicate. À mon gré, c’est une des beautés de nostre langue à l’ouïr parler que la prononciation d’ai pour oi ; je faisais, p
n’alla. S’il souffrit des maux incroyables. Il s’en plaignit, il on parla  ; J’en connois de plus miserables. Corneille di
ce qu’on a pour eux d’amour À plus d’un échauffe la bile. Chacun en parle hautement Suivant son petit jugement, Et s’il y f
quand Genest, sortant de son rôle, l’interrompt pour dire : Adrien a parlé , Genest parle à son tour. Ce n’est plus Adrien, c
sortant de son rôle, l’interrompt pour dire : Adrien a parlé, Genest parle à son tour. Ce n’est plus Adrien, c’est Genest qu
823. Cinq ans après Agésilas, en 1671, le même Corneille, qui avait parler à Cléopâtre le langage de la haine et de la venge
en Rhétorique étudient Horace et notre fabuliste, les trouveront. Je parle moins de la fable des deux rats, où La Fontaine e
ique le canevas de son devancier, particulièrement dans les scènes où parle Sosie. Une différence notable distingue chez les
lanterne en main ? Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? Ne t’y parlé -je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens-tu p
la sorte, Moi qui me suis chargé d’une grêle de coups. Ce moi qui m’a parlé , ce moi qui suis chez vous. (II, 1.) 934. L
orneille en trouvait d’une tendresse délicate et charmante pour faire parler Psyché et l’Amour. — Voir plus haut, p. 222. 936
par les portes s’écoule. (Ch. I, fin.) Et lasse (la Mollesse) de parler , succombant tous l’effort. Soupire, étend les bra
                     Fuyez ce médisant : Fâcheuse est son humeur, son parler est cuisant. Quoy, Monsieur, n’est-ce pas cet hom
e est (Perse, IV, 1521 par le vers vif et coulant : Le moment où je parle est déjà loin de moi. 968. D. Junius Juvenali
ir celui de Cléopâtre. On peut remarquer que, par un artifice employé parles poètes dramatiques, qui, pour aiguiser la curiosi
qu’un cœur comme le mien Reconnaisse un vainqueur et te demande rien. Parle , et sans espérer que le blesse ma gloire. Voyons
e la frappe : Je vois qu’à l’excuser votre adresse est extrême. Vous parlez mieux pour lui qu’il ne parle lui-même (III. 6.)
xcuser votre adresse est extrême. Vous parlez mieux pour lui qu’il ne parle lui-même (III. 6.) lui dit-elle. Elle la congédi
incisifs, où la riposte jaillit en un vers ou un hémistiche, il fera parler Néron et Britannicus. (Britann., III, 8.) 985. R
rand’ chose. Mais je ne vous demande rien. De Lanssay. Quand chacun parle de Lanssay, Et que je garde le silence, L’on a to
ugeur d’une dame en colère ». 1030. Dieu des bergers. 1031. Ainsi parle Tircis, ce berger qui, … Accablé de son mortel e
, Et de ses faux bergers il lit de beaux esprits. Je veux que le cœur parle , ou que l’auteur se taise ; Ne célébrons jamais q
soleil. 1110. Baculard d’Arnaud (1718-1805), n’est guère connu que parle ridicule que Beaumarchais lui a infligé dans ses
54), une joute contre Crébillon, vivant ou mort. Il vaut mieux ne pas parler de Zulime, d’Olympie, des Scythes, des Guèbres, d
1115. Un vers de Piron fera bien saisir le sens de Glorieux. « On parlait devant lui du maréchal de Belle-Isle, de cette va
miers pas :                              … Elle sait mon amour, J’ai parlé  ; c’est assez. PASQUIN. Son père est de retour. L
ales où sa vanité est au supplice : d’abord entre un pauvre qui « lui parle verd » (c’est son père) et un bourgeois (tout à l
use ; Alzire « commente le Phédon », Alvarez est un « sauvage » qui «  parle d’humanité ». La Chaussée est L’apôtre larmoyant
e, I, 37 sqq. 1205. C’est ainsi que dans la poésie grecque celui qui parle de lui-même se désigne souvent par ὅδι. 1206. Qu
) : …À la cour, mon fils, l’art le plus nécessaire N’est pas de bien parler , mais de savoir se taire… Paraissez ignorer ce qu
nois, les seconds de Slaves. 1294. Dans Millevoye aussi, un cavalier parle à son cheval (l’Arabe à son coursier). On peut ma
le sol de la patrie. C est le Vieux caporal qui a vu l’Europe et qui parlera de :                    Ces guerres Où nous bous
re. C’est toujours le passé qui semble y revenir ; Une secrète voix y parle au souvenir ; Et partout le regard rencontre quel
r sur quelques points les faux préjugés de noblesse tragique. Il n’en parle pas sans un peu de malice. « J’avais dit :   Pre
oi en sont chez lui le contre-poids et le remède, et il fait lui-même parler La Providence à l’homme (Premières Médit., VIII),
ne éloquence de poésie plus pénétrante et plus ravissante. Son cœur a parlé à tous les cœurs. — La mélancolie des souvenirs é
ue de vous en tu donne l’accent de l’autorité à la voix du poète : il parle au nom du ciel, vates, disaient les Latins. 1351
couleurs, ses harmonies, ses parfums : Tout chante et murmure, Tout parle à la fois, Fumée et verdure, Les nids et les bois
Tout parle à la fois, Fumée et verdure, Les nids et les bois. Le vent parle aux chênes, L’eau parle aux fontaines ; Toutes le
mée et verdure, Les nids et les bois. Le vent parle aux chênes, L’eau parle aux fontaines ; Toutes les haleines Deviennent de
ris vitæ quantisque periclis Degitur hoc ævi, quodcumque est ! Ainsi parle aussi Platon, qui rassemble plusieurs passages d’
s n’a-t-on pas dit que les épis ondulent, et aussi, ondoient ! Godeau parle des blés : Qui dans les sillons altérés Font ond
e lui-même et le pardon qu’il demande au ciel ; ce n’est plus lui qui parle , c’est le poète. Nous retrouvons ce chêne dans le
nts. On sent que le père veut armer ses enfants pour la lutte dont il parle dans le passage suivant. Il avait déjà dit dans l
est vainqueur, Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, Parlent encor de vous en remuant la cendre De leur foyer
ins ? et, avec eux, la sévère gravité de l’alexandrin. On voit comme parle Brutus le fou », et cela au lendemain des brillan
(II, 5), qui médit des hommes de 89 : Silence, enfant, silence ; on parle chapeau bas De ces grands ouvriers que tu ne conn
100 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
e vase améliore ou corrompt selon sa nature. Ainsi, l’orateur qui me parlera des douceurs du crime et des fadeurs de la vertu
littérature. Mais l’homme ainsi organisé ne sera orateur que quand il parlera bien de choses morales ; il ne le sera plus quand
e Quintilien, qui envisageait surtout la rhétorique comme art de bien parler . Ce passage seul peut faire comprendre combien la
ester unies. 2° A l’article de la composition, on se trouve obligé de parler de nouveau de l’invention, de la disposition et d
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