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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
cier qui porte le drapeau d’un régiment, est masculin = un enseigne a paru le premier sur la brèche. Lorsqu’il signifie le d
de crédit) ; estime, faim, faste (vaine ostentation ; affectation de paraître avec éclat) ; gré (bonne, franche volonté), gloir
cherai cependant pas à cette division pour les faire connaître. Il me paraît plus commode de suivre celle de l’abbé d’Olivet,
u soufferte par aucun objet : = les arbres fleurissent, et la verdure paraît  : = cet homme pense juste, et raisonne de même :
alement ici que la définition du sujet, donnée par le même auteur, ne paraît guère satisfaisante. Le sujet, dit-il en deux end
tre les pères des pauvres. Je remarquerai ici que les verbes devenir, paraître , sembler, etc., servant à ce même usage que le ve
fait désigne un temps passé, relatif au verbe qui le précède : = vous paraissez avoir étudié votre langue. Gérondif présent. Le
ranches. Les voici : INFINITIF Présent. craindre. plaire. réduire. paraître . Participe. craint. plu. réduit. paru. Pa
ndre. plaire. réduire. paraître. Participe. craint. plu. réduit. paru . Parfait. avoir craint. plu. réduit. paru.
craint. plu. réduit. paru. Parfait. avoir craint. plu. réduit. paru . Gérondif présent. craignant. plaisant. rédu
éduisant. paraissant. Gérondif passé. ayant craint. plu. réduit. paru . INDICATIF présent absolu. je crains. plais.
rais. tu crains. plais. réduis. parais. il craint. plaît. réduit. paraît . nous craignons. plaisons. réduisons. paraisson
craint. plaît. réduit. paraît. nous craignons. plaisons. réduisons. paraissons . vous craignez. plaisez. réduisez. paraissez.
plaisons. réduisons. paraissons. vous craignez. plaisez. réduisez. paraissez . ils craignent. plaisent. réduisent. paraissent
. plaisez. réduisez. paraissez. ils craignent. plaisent. réduisent. paraissent . Conditionnel présent. je craindrais. plaira
ssent. Conditionnel présent. je craindrais. plairais. réduirais. paraîtrais . Imparfait ou Présent relatif. je craignais.
Imparfait ou Présent relatif. je craignais. plaisais. réduisais. paraissais . Parfait indéfini. j’ai craint. plus. réduit
uisais. paraissais. Parfait indéfini. j’ai craint. plus. réduit. paru . Parfait défini. je craignis. plus. réduisis
plus. réduit. paru. Parfait défini. je craignis. plus. réduisis. parus . tu craignis. plus. réduisis. parus. il craig
je craignis. plus. réduisis. parus. tu craignis. plus. réduisis. parus . il craignit. plut. réduisit. parut. nous cra
tu craignis. plus. réduisis. parus. il craignit. plut. réduisit. parut . nous craignîmes. plûmes. réduisîmes. parûmes.
plûtes. réduisîtes. parûtes. ils craignirent. plurent. réduisirent. parurent . Parfait antérieur. j’eus craint. plu. rédui
isirent. parurent. Parfait antérieur. j’eus craint. plu. réduit. paru . Plus-que-parfait. j’avais. craint. plu. réd
u. réduit. paru. Plus-que-parfait. j’avais. craint. plu. réduit. paru . Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse cra
ru. Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse craint. plu. réduit. paru . Futur simple. je craindrai. plairai. réduir
lu. réduit. paru. Futur simple. je craindrai. plairai. réduirai. paraîtrai . Futur composé. j’aurai craint. plu. réduit.
réduirai. paraîtrai. Futur composé. j’aurai craint. plu. réduit. paru . IMPÉRATIF Présent ou Futur. crains. plais.
r. crains. plais. réduis. parais. qu’il craigne. plaise. réduise. paraisse . craignons. plaisons. réduisons. paraissons.
craigne. plaise. réduise. paraisse. craignons. plaisons. réduisons. paraissons . craignez. plaisez. réduisez. paraissez. qu’i
nons. plaisons. réduisons. paraissons. craignez. plaisez. réduisez. paraissez . qu’ils craignent. plaisent. réduisent. paraiss
laisez. réduisez. paraissez. qu’ils craignent. plaisent. réduisent. paraissent . SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je craigne
t. SUBJONCTIF Présent ou Futur. que je craigne. plaise. réduise. paraisse . que tu craignes. plaises. réduises. paraisses.
gnes. plaises. réduises. paraisses. qu’il craigne. plaise. réduise. paraisse . q. n. craignions. plaisions. réduisions. parai
plaise. réduise. paraisse. q. n. craignions. plaisions. réduisions. paraissions . q. v. craigniez. plaisiez. réduisiez. paraissi
ons. réduisions. paraissions. q. v. craigniez. plaisiez. réduisiez. paraissiez . qu’ils craignent. plaisent. réduisent. paraiss
siez. réduisiez. paraissiez. qu’ils craignent. plaisent. réduisent. paraissent . Imparfait. que je craignisse. plusse. rédui
es. plusses. réduisisses. parusses. qu’il craignît. plût. réduisît. parût . q. n. craignissions. plussions. réduisissions.
duisissiez. parussiez. qu’ils craignissent. plussent. réduisissent. parussent . Parfait. que j’aie craint. plu. réduit. par
réduisissent. parussent. Parfait. que j’aie craint. plu. réduit. paru . Plus-que-parfait. que j’eusse craint. plu.
réduit. paru. Plus-que-parfait. que j’eusse craint. plu. réduit. paru . Voilà les onze conjugaisons (en y comprenant l
e plais. Je plus. Réduire. Réduit. Réduisant. Je réduis. Je réduisis. Paraître . Paru. Paraissant. Je parais. Je parus. Pour savo
e plus. Réduire. Réduit. Réduisant. Je réduis. Je réduisis. Paraître. Paru . Paraissant. Je parais. Je parus. Pour savoir con
nt. Je réduis. Je réduisis. Paraître. Paru. Paraissant. Je parais. Je parus . Pour savoir conjuguer un verbe régulier, il suff
z vilain, il vous caressera. Poindre se disant du jour qui commence à paraître , et des herbes qui commencent à pousser, n’est gu
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
ortes de traits soient en bien grand nombre dans un Ouvrage : ils n’y paraissent que rarement et par intervalles. Un homme pourra
par l’étude. C’est ce qu’ont fait même les plus grands génies qui ont paru avant les beaux siècles des arts. Il y a, par exe
re des vexations des Préteurs qu’ils avaient envoyés dans ce pays. Il parut à Rome en plein Sénat. Voici la harangue que La F
ensées et l’élégance des expressions s’y font plus sentir qu’elles ne paraissent . S’il peint par des images, ces images sont moins
éable et touchant, suivant la pensée de Cicéron 1, sans chercher à le paraître , il dédaigne, comme ces beautés modestes, toute p
s à vos serviteurs : Si votre jeune frère ne vient avec vous, vous ne paraîtrez plus devant moi. Quand nous fûmes retournés vers
t avec nous ; sans cela nous n’irons point, parce que nous ne pouvons paraître devant celui qui commande en Égypte, que notre je
, ayant peine à se faire jour à travers les ruines sous lesquelles il parut enseveli : dans cet enfant se réunissent les mouv
ts, et tantôt y établit de nouvelles opinions, ou déracine celles qui paraissent les mieux affermies. Quintilien compare ce genre
le temps est passé, et que l’éternité commence ; que Jésus-Christ va paraître , pour nous juger selon nos œuvres, et que nous so
rt du vôtre, et me mettant dans la même situation où nous devons tous paraître un jour devant Dieu notre juge ; si Jésus-Christ,
us paraître un jour devant Dieu notre juge ; si Jésus-Christ, dis-je, paraissait dès à présent, pour faire la terrible séparation
ême de l’Orateur. De plus grands détails sur l’art de bien écrire, me paraîtraient ici superflus : ils ne serviraient qu’à fatiguer
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
ient une servitude quand elle est excessive. Il faut du moins qu’elle paraisse libre, et qu’en suivant le sentiment de nos amis,
ont raisonnables. Mais il faut se rendre à la raison aussitôt qu’elle paraît , de quelque part qu’elle vienne : elle seule doit
mais suivons-la sans heurter les sentiments des autres et sans faire paraître du mépris de ce qu’ils ont dit1. On déplaît sûrem
et dans leurs sentiments : au lieu d’être en effet3 ce qu’ils veulent paraître , ils cherchent à paraître ce qu’ils ne sont pas.
au lieu d’être en effet3 ce qu’ils veulent paraître, ils cherchent à paraître ce qu’ils ne sont pas. Chacun veut être un autre,
dangereux de les suivre, et qu’on s’en doit défier lors même qu’elles paraissent les plus raisonnables. Si nous n’avions point d’o
Le moi est haïssable. » 5. C’est-à-dire aspirer à montrer…, vouloir paraître avoir plus d’esprit que les autres. 1. A la plac
rions plus à nous laisser voir tels que nous sommes, que d’essayer de paraître ce que nous ne sommes pas. »
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
e ; rien ne peut arrêter le temps, qui entraîne après lui tout ce qui paraît le plus immobile. Toi-même, ô mon fils ! mon cher
venir, te rendre insensible à tout, excepté à la douleur. Ce temps te paraît éloigné. Hélas ! tu te trompes, mon fils ; il se
re passer sa vie sur un lit de repos. Travaille-t-il, les moments lui paraissent des heures ; s’amuse-t-il, les heures ne lui para
s moments lui paraissent des heures ; s’amuse-t-il, les heures ne lui paraissent plus que des moments. Tout son temps lui échappe,
rop gai pendant qu’il est triste. On est triste : cette tristesse lui paraît un reproche de ses fautes. On rit : il soupçonne
a certaines personnes auxquelles il doit plus qu’aux autres, ou qu’il paraît aimer davantage. Non, sa bizarrerie ne connaît pe
anthrope est comme un pêcheur qui jette un hameçon avec un appât ; il paraît nourrir les poissons, mais il les prend, et les f
rans, tous les magistrats, tous les politiques qui ont de l’ambition, paraissent bienfaisants et généreux ; ils paraissent se donn
ques qui ont de l’ambition, paraissent bienfaisants et généreux ; ils paraissent se donner, et ils veulent prendre les peuples ; i
chant ; il vient de Hesper ou Vesper, étoile du soir ou de Vénus, qui paraît au couchant. 1. Canicule, constellation du gran
qui je suis et qui vous êtes. Fénelon ne répondit pas un seul mot. Il parut se recueillir en silence, et se contenta de marqu
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
avec des caractères si divers, pour ne pas dire si contraires ? L’un paraît agir par des réflexions profondes, et l’autre par
i à faire qu’à parler, résolu et déterminé au-dedans, lors même qu’il paraissait embarrassé au-dehors. L’un, dès qu’il parut dans
ans, lors même qu’il paraissait embarrassé au-dehors. L’un, dès qu’il parut dans les armées, donne une haute idée de sa valeu
t pour les réparer, et de l’éclat infini de la divine miséricorde, ne paraissent plus ; ainsi, dans des fautes si sincèrement reco
laces de nom ouvrent leurs portes ; Merci ne peut les défendre, et ne paraît plus devant son vainqueur : ce n’est pas assez, i
, sans ostentation, toujours grand dans l’action et dans le repos, il parut à Chantilly comme à la tête des troupes. — Qu’il
ni par le bruit des canons, ni par les cris des blessés ; où l’homme paraît tout seul aussi grand, aussi respecté que lorsqu’
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
Magloire ; plus effrayé qu’enhardi par ses premiers succès, Massillon parut quand Bourdaloue terminait sa carrière. Son Avent
laisir qu’il nous a lui-même donné1 Sur l’ennui L’ennui, qui paraît devoir être le partage du peuple, ne s’est pourta
rsifier, ils diversifient leur ennui2 En vain ils se font honneur3 de paraître à la tête de toutes les réjouissances publiques ;
s rendent puissants se changent bientôt en des qualités qui nous font paraître aimables ; et l’on ne manque jamais d’amis, quand
t notre faveur, pour nous-mêmes ; nos louanges, pour ceux qui nous en paraissent dignes ; notre temps, nous le donnons à tout le m
e de l’ennui. Cette sage uniformité dans la pratique des devoirs, qui paraît si triste aux yeux du monde, est la source de leu
r joie et de cette égalité d’humeur que rien n’altère. Les jours leur paraissent des moments, parce que tous les moments sont à le
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
Magloire ; plus effrayé qu’enhardi par ses premiers succès, Massillon parut quand Bourdaloue terminait sa carrière. Son Avent
vos espérances : hélas ! ce qui doit finir, mes frères, doit-il vous paraître long ? Regardez derrière vous : où sont vos premi
r. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les siècles qui
es regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qui ont paru et disparu dans l’univers, toutes les révolutions
s nous trouverons, comme par un enchantement, au terme fatal qui nous paraît encore si loin et ne devoir jamais arriver. Regar
t notre faveur, pour nous-mêmes ; nos louanges, pour ceux qui nous en paraissent dignes ; notre temps, nous le donnons à tout le m
son nom et s’établir convenablement dans le monde, un asile saint lui paraît plus honorable aux yeux des hommes qu’une fortune
joug odieux qu’une injuste loi leur impose ; enfin, pourvu que ce qui paraît d’une famille éclate, brille et fasse honneur dan
s que nous ne connaissons pas, et qui n’attendent que l’occasion pour paraître  ; seul, lorsqu’il tira tout du néant, et qu’il do
8 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
es. Lorsqu’un orateur s’arrête trop longtemps sur un argument qui lui paraît heureux, et qu’il cherche à le représenter sous t
la même force. Tel doit être le modèle du style de l’orateur qui veut paraître pathétique, et son style sera effectivement hardi
cerait que les mots, sans leur prêter le ton et l’accent convenables, paraîtrait obscur, et laisserait peut-être ses auditeurs inc
t jamais sentir, le discours serait pesant et sans vie, et le sens en paraîtrait fort obscur ; il deviendrait complètement inintel
ue le sens lie trop étroitement. Une phrase mal divisée par les repos paraît hachée, et perd toute sa force. Pour éviter cet i
la composition ni au débit ; il expose, au contraire, les orateurs à paraître ennuyeux, à cause de cette monotonie et de ce ton
ent ; sans cela, il n’est ni soin ni travail qui puissent empêcher de paraître roide et affecté. Quoique la nature doive être le
l ne peut donner son attention à ses intonations et à ses gestes sans paraître aussitôt étudié et affecté ; car alors il doit êt
ieuses de raisonnements ; et celui qui en manque est souvent exposé à paraître bien inférieur à son adversaire, dont la cause, m
rfaitement comprise. C’est ainsi que le style des meilleurs écrivains paraîtrait roide, affecté, quelquefois même obscur, si un im
énétration dans la recherche des vrais principes de la rhétorique. Il paraît avoir le premier retiré cet art des mains des sop
ème artificiel, qui était fort en vogue de son temps ; ce qui le fait paraître dans certains endroits aride et quelquefois ennuy
’ayant d’égard aux opinions généralement reçues qu’autant qu’elles me paraissent fondées sur le bon sens et la raison. Dans mes pr
s et les artistes les plus distingués par leur génie et leurs talents parurent en grand nombre à certaines époques. Quelques siè
n excitée entre les hommes de mérite. Mais comme ces causes n’ont pas paru proportionnées à l’effet, l’on en a cherché d’aut
e siècle comprend les règnes de Louis XIV et de la reine Anne, et vit paraître en France Corneille, Racine, de Retz, Molière, Bo
issé des histoires générales, Polybe, quoique d’ailleurs peu élégant, paraît être celui qui s’était formé l’idée la plus juste
dans l’art d’écrire ; et tout en voulant y briller, tout en voulant y paraître profond et pénétrant, il court le risque d’y lais
ulant y paraître profond et pénétrant, il court le risque d’y laisser paraître trop d’art, et de tomber dans l’affectation. Il e
culture des lettres. Aussi, peu après leur restauration, vit-on déjà paraître un grand nombre d’historiens célèbres : Machiavel
célèbres : Machiavel, Guichardin, Davila, Bentivoglio, Fra Paolo. Il paraît que tous s’étaient formé de l’histoire l’idée la
ns que l’on pourrait faire à ses principes, qu’on n’en aura en voyant paraître tour à tour, et sans motif nécessaire, deux perso
loin. Celui qui, dans une lettre comme dans un cercle, veut toujours paraître brillant, finit par être ennuyeux. Le style d’une
ui les écrivait ne pensait pas qu’elles seraient un jour publiées. Il paraît qu’effectivement Cicéron ne gardait aucune copie
d’Ionie et de Milet qui ne sont pas parvenues jusqu’à nous ; mais il paraît qu’elles étaient d’un genre fort libre et quelque
berceau de tous ces contes de chevalerie errante où cette institution paraît plus folle encore qu’elle ne l’était réellement.
donner un tour nouveau aux compositions romanesques. Ce fut alors que parurent l’Astrée de Durfé, le Grand Cyrus, la Clélie et l
s’exprimait. Sous l’influence d’une émotion vive, les objets ne nous paraissent plus tels qu’ils sont véritablement, mais tels qu
s et Thalès chantaient sur la lyre les lois qu’ils composaient, et il paraît que jusqu’au siècle qui précéda celui d’Hérodote,
urima securi fudistis carmina, bardi. (Pharsaliæ lib. I, v. 447.) Il paraît que chez les Grecs la poésie reçut presque à son
us retrouvons encore ce genre de composition dans le Livre de Job. Il paraît que ce sont les Grecs qui, les premiers, donnèren
on origine aux récits des exploits des héros, mais un simple récit ne parut pas toujours suffisant, et il est probable que l’
e la flûte, le chalumeau, la lyre montée d’un petit nombre de cordes, paraissent être chez presque tous les peuples des inventions
it d’un pays à un autre, mais tel, cependant, que dans chaque pays il paraissait le plus agréable et le plus harmonieux. C’est de
goût dans ces temps où s’exerçait l’influence monacale. La rime peut paraître barbare dans des vers grecs ou latins, parce que,
n asile champêtre que l’on se plaît à y trouver. L’on s’attend à voir paraître des bergers ou des personnages livrés tout entier
former le fond de son caractère ; mais il n’est pas nécessaire qu’il paraisse lourd et insipide. Il peut montrer du bon sens, d
la poésie pastorale. Les scènes de la vie champêtre sont, ou du moins paraissent à ceux qui les décrivent, trop dénuées d’incident
poètes anciens qui ont écrit sur la vie champêtre. Philips a tâché de paraître plus naturel et plus simple, mais il n’a pas asse
Horace, et la plupart des chansons modernes et de ces productions qui paraissent appartenir au genre lyrique. Leur caractère princ
ve ; s’il en est dépourvu, il se bat les flancs et se croit obligé de paraître tout de flamme. Dans l’un et l’autre cas il court
quelles il fait continuellement allusion nous sont inconnues, il nous paraît si obscur, tant par les sujets qu’il a choisis, q
ublime ; et, comme il arrive presque toujours, il sort du naturel, et paraît dur et forcé. Cependant il montre en plusieurs en
lles sont belles de sentiment et d’expression, et pleines de feu sans paraître décousues. On doit les regarder comme l’une des m
grand essor ; mais il est plus égal dans son style, et sait toujours paraître pur, correct et élégant. Les satires et les épîtr
poésie. Il semble y avoir déployé toute la force de son génie, car il paraît plus faible dans ses ouvrages poétiques d’un genr
zon ; j’y contemple l’astre des nuits, qui, au milieu de sa carrière, paraît égaré dans cette immense voûte du ciel que ne tra
s si l’on veut produire une impression sublime ou pathétique, c’est à paraître énergique qu’il faut s’appliquer avant tout. Il f
inctes. Il est des épithètes que l’on pourrait appeler générales, qui paraissent d’abord ajouter quelque chose à la signification
eman et Jeduth étaient les principaux directeurs de la musique, et il paraît par les titres de quelques psaumes, qu’ils avaien
s et à la vigilance d’un berger pour son troupeau, allusions qui nous paraissent encore belles et pleines de douceur dans le vingt
les, qui sont des espèces d’allégories ; et si quelquefois elles nous paraissent obscures, rappelons-nous que, dans ces anciens te
n’est pas l’élégance, c’est une sublimité hardie. L’âme du poète nous paraît s’élever au-dessus d’elle-même, et faire des effo
oésie lyrique, et s’élève jusqu’à ses plus sublimes hauteurs ; elle y paraît tantôt vive, gaie, triomphante ; tantôt magnifiqu
’un traité moral ; son génie s’enflamme à l’idée d’une action qui lui paraît à la fois noble, grande, intéressante et digne d’
et de ce plan, et qui s’y rapportent. Son idée, il est vrai, ne nous paraît pas très claire, et cette obscurité fut pour les
incipal du poème pour n’en former que des parties subordonnées, et ne paraître jamais des pièces étrangères et rapportées. L’épi
la seule narration du poète, c’est-à-dire depuis l’époque où le héros paraît sur la scène jusqu’au dénouement, nous verrons qu
ntion du poète lorsqu’on a supposé que le héros devait être celui qui paraît triomphant à la fin du poème. Milton a travaillé
le badinage et l’affectation y sont tout à fait déplacés. Tout y doit paraître grand, touchant ou agréable. Il faut en écarter a
ssières injures, et outragent leurs ennemis vaincus d’un ton qui nous paraîtrait révoltant. Le commencement de l’Iliade n’a rien d
Lorsque, dans la suite, l’art d’écrire eut fait quelques progrès, il parut plus élégant que le poète ou l’historien donnasse
Hélène ! Comme, malgré ses faiblesses et ses crimes, il évite qu’elle paraisse un odieux objet ! Comme l’admiration que lui témo
t tendre Andromaque. Pâris lui-même, l’auteur de tant de calamités, y paraît sous les couleurs les plus convenables. On trouve
es plus sublimes de l’Iliade sont ceux où Neptune, Minerve et Apollon paraissent dans quelque circonstance d’un grand intérêt. Le
illes de Virgile et de tous les autres poètes, comparées aux siennes, paraissent inanimées et froides. Aucun poète ne fit un plus
couvre à sa nourrice Euryclée, et celle, au dix-neuvième livre, où il paraît devant Pénélope sans en être reconnu, soient tend
élope sans en être reconnu, soient tendres et touchantes, le poète ne paraît pas heureux dans sa grande reconnaissance de Péné
es occasions de payer à Auguste un tribut d’adulation ; mais il ne me paraît pas vraisemblable qu’il ait conçu son plan dans u
tère bien prononcé dans l’Énéide. Sous ce rapport, elle pourrait même paraître insipide si on la comparaît à l’Iliade, où tout e
, en introduisant un genre de merveilleux qui n’aurait pas manqué d’y paraître déplacé, quelque habilement traité qu’il pût être
prise grande par elle-même, respectable, héroïque, mais qui devait le paraître plus encore dans le siècle que le Tasse a illustr
endre et bien plus touchant que lui. Si dans un discours il cherche à paraître pathétique, il laisse trop apercevoir l’art et le
cependant le Camoëns publia son poème avant que la Jérusalem délivrée parût . Le sujet est la découverte des Indes orientales
s son naufrage. Vénus se charge du soin d’exaucer cette prière ; elle paraît , et découvre que c’est Bacchus qui a suscité la t
plus, susceptible de prendre assez d’élévation et de noblesse ; elle paraît plus propre à exprimer la tendresse dans une trag
nnue de l’histoire. Pour remédier à cet inconvénient, et éviter de ne paraître qu’un simple historien, Voltaire a mêlé la fictio
assez faible. Les sentiments y sont nobles et élevés ; la religion y paraît toujours grande et majestueuse, et partout respir
s’appliquent à nous le faire aimer. Dans une tragédie, la vertu peut paraître malheureuse, mais aucun poète ne termina sa pièce
rêtres et les assistants entonnaient des hymnes en son honneur, et il paraît certain que le mot tragédie nous vient du nom de
être les plus secrets, et deviennent les confidents des personnes qui paraissent successivement, et souvent même conspirent les un
s en vain de le prouver. Il est évident, au contraire, que les chœurs paraissaient à des intervalles inégaux et irréguliers, détermi
ns le cours de la pièce assez de mouvement, les personnages peuvent y paraître assez en butte aux coups de la fortune, les dange
èdent sans être nécessairement amenés l’un par l’autre, et les scènes paraissent tellement décousues, que la plupart de nos pièces
scène ou se retirer sans un motif évident pour le spectateur. Rien ne paraît si gauche, rien n’est plus contraire aux principe
ame comme de ces marionnettes qu’on fait mouvoir par des fils, et qui paraissent à la voix de celui qui les appelle. La perfection
se trouvent violées, le charme soit rompu de manière que tout ne leur paraisse plus qu’une fiction. Il est impossible de produir
es méchants qui triomphent. Il faut toujours que les remords du crime paraissent plus cruels que tous les maux dont les méchants p
les réflexions sur notre conduite privée. Ces principes posés, il m’a paru toujours surprenant que la plupart des critiques
i devait y contribuer encore, c’est que les femmes ne pouvaient point paraître sur la scène. Mais quoiqu’on ne puisse alléguer a
ou fait de violents efforts d’imagination pour dire quelque chose qui paraisse bien saillant ou bien extraordinaire. Si nous fai
e défaut que doit éviter un poète tragique ; car le plus sûr moyen de paraître insipide, c’est d’adopter un style constamment un
yrna ; elle flottait sur le théâtre. Exhaussés sur des cothurnes, ils paraissaient avoir une taille gigantesque ; ils portaient cons
aut qu’ils se jetaient trop dans la déclamation, lorsqu’ils voulaient paraître passionnés ; qu’ils étaient trop recherchés lorsq
de mettre trop d’art dans leurs contrastes, car les faire sans cesse paraître deux à deux pour les mettre toujours en oppositio
rtée arrive-t-elle sur la scène, le spectateur peut s’attendre à voir paraître aussitôt un homme doux et d’un excellent naturel 
etter que ses ouvrages ne soient point parvenus jusqu’à nous ; car il paraît qu’il contribua fortement à réformer le goût de s
de nous étonner lorsque nous connaîtrons la nature de ces pièces. Il paraît , s’il faut en croire M. Perron de Castera, écriva
heureuses, des choses surprenantes et d’un très grand intérêt ; et il paraît que, chez les peuples voisins, un assez grand nom
écrits ne s’y conforment plus avec la même exactitude. Plaute devait paraître plus vieilli pour les Romains du siècle d’Auguste
araître plus vieilli pour les Romains du siècle d’Auguste qu’il ne le paraît aujourd’hui pour nous ; et c’est une preuve évide
et une sorte de vivacité qui lui était particulière, les incidents y paraissent si peu naturels, qu’elles sont tombées dans l’oub
femmes totalement dépravées, ou des femmes qui, lorsqu’elles veulent paraître honnêtes, ne paraissent que pleines d’affectation
ravées, ou des femmes qui, lorsqu’elles veulent paraître honnêtes, ne paraissent que pleines d’affectation. Cette critique de nos
Voici comme il termine sa sortie violente : « Combien devraient nous paraître odieux ces écrivains qui répandent ainsi l’infect
ne et l’Enfant prodigue, de Voltaire. Lorsque ce genre de composition parut en France, il fut entre les critiques le sujet d’
ction entre le sublime dans les objets et le sublime dans le style ne paraît pas avoir été faite par les littérateurs français
l’objet un juste tribut d’admiration. Blair remarque que les Français paraissent goûter davantage Cicéron ; et en effet nos hommes
me soit permis, sans offenser personne, d’aimer mieux Cicéron. Il me paraît l’homme le plus naturellement éloquent qui ait ex
idoyer pour la couronne de ce dernier, mais ses autres ouvrages ne me paraissent pas, en général, de la même hauteur ; ils ont de
uffrage à celui qui me donne tous les plaisirs. Ce n’est pas qu’il me paraisse non plus sans défauts ; il abuse quelquefois de l
e l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire, au milieu de ce temple, et que vo
je souhaite que vous entriez ; je vous demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée, la
sie pour avancer qu’il peut y avoir des poèmes en prose : ce paradoxe paraît téméraire à tous les gens de goût et de bon sens.
voir a été mille fois combattue et soutenue en France, et la victoire paraît être restée aux adversaires de Blair, à ceux qui
la sublimité cachée du sujet. Il y a souvent, dans des choses où tout paraît ridicule au vulgaire, un coin de grandeur qui ne
se de ce poème singulier. On fut étonné de trouver, dans un sujet qui paraît si stérile, une si grande fertilité d’imagination
olies désagréables. « La guerre entre les bons et les mauvais anges a paru aussi aux connaisseurs un épisode où le sublime e
son et la vraisemblance. Voltaire est, je crois, le seul qui ait fait paraître une ombre sur notre scène. Il convient lui-même q
roïque que la tradition a consacrée, je crois que l’on pourrait faire paraître sur la scène l’ombre d’un personnage, ou même un
ait écrit son Avare en prose pour le mettre ensuite en vers ; mais il parut si bon, que les comédiens voulurent le jouer tel
s femmes celle des maris, les Femmes savantes, le Joueur, les vers me paraissent absolument nécessaires, et j’ai toujours été de l
soixante-dix environ. 12. Blair est, je crois, ici dans l’erreur. Il paraît certain que l’ouvrage intitulé Historia et vita C
i aussi simple ni aussi ignorante de sa beauté qu’elle cherchait à le paraître , donne pour exemple qu’elle la surprit un jour au
tte censure du Tasse n’appartient pas originairement à M. Addison. Il paraît que c’est le P. Bouhours qui, dans son ouvrage in
i ne renferme de grandes beautés ; mais quelque singulière que puisse paraître mon opinion, je ne puis m’empêcher de voir quelqu
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
toutes les espèces d’oiseaux-mouches : elles sont assez nombreuses et paraissent confinées entre les deux tropiques ; car ceux qui
grosseur. Leur bec est une aiguille fine ; leurs petits yeux noirs ne paraissent que deux points brillants ; les plumes de leurs a
brillants ; les plumes de leurs ailes sont si délicates, qu’elles en paraissent transparentes. A peine aperçoit-on leurs pieds, t
t. Leur battement est si vif, que l’oiseau, s’arrêtant dans les airs, paraît non-seulement immobile, mais tout à fait sans act
. Il ne fait que pomper leur miel, et c’est à cet usage que sa langue paraît uniquement destinée : elle est composée de deux f
ois même ils se livrent entre eux de très-vifs combats : l’impatience paraît être leur âme ; s’ils s’approchent d’une fleur, e
r. — Les trois premiers volumes in-4° de l’Histoire naturelle avaient paru en 1749, un an après l’Esprit des lois, « comme s
10 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
concerne la poésie, aucun des traités que nous connaissons ne nous a paru répondre complètement à l’idée que nous nous somm
ode, il nous écrivait dernièrement en ces termes : « Votre ouvrage me paraît très heureusement conçu et parfaitement divisé. L
nous avons rangées dans cette catégorie. Ces développements nous ont paru d’une utilité réelle, et nous sommes plus que jam
. Les poètes chrétiens, considérés sans prévention, ne nous ont point paru indignes de faire entendre leurs accents sous les
r. Nous aurons atteint le but que nous nous sommes proposé en faisant paraître ce travail qui, dans le principe, n’était nulleme
11 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
udrais aussi, en présence du péril extrême de la république, ne point paraître manquer d’énergie ; mais, déjà, je condamne et mo
oupe de brigands, vous frappez seulement celui-ci, nous pourrons bien paraître délivrés pour quelque temps de nos inquiétudes et
Stator : je révélai tout aux pères conscrits. Lorsque Catilina vint à paraître , quel sénateur lui adressa la parole ? qui le sal
tat : ils s’y rendirent en armes. Vers la fin de la troisième veille, paraissent sur le pont Milvius, avec une suite nombreuse, le
pres yeux. Sans parler de ces lueurs éclatantes qui, pendant la nuit, paraissaient à l’occident et embrasaient le ciel ; sans parler
tion encore mal soumise, le seul peuple au monde qui puisse encore et paraisse vouloir faire la guerre au peuple romain, aient d
distribuer les conjurés dans des villes municipales. Cette mesure me paraît injuste, si vous voulez contraindre les villes d’
reuses et lamentables, que ceux qui ont voulu les attirer sur nous me paraissent mériter toute ma sévérité. En effet, je vous le d
ore fumantes de l’empire. Envers de pareils hommes, l’extrême rigueur paraîtra encore de l’humanité ; mais si nous voulons être
ait, lorsqu’il a déclaré que Lentulus devait cesser de vivre ? A-t-il paru cruel en rappelant que son propre aïeul Fulvius a
p de sévérité : craignez plutôt, en vous montrant trop indulgents, de paraître cruels envers la patrie ; car jamais la répressio
e. Certains mots, partis de vos rangs, parviennent à mon oreille : on paraît craindre que je ne dispose pas de forces assez co
ne en possession d’aucune chose ; car voilà la justification qu’on me paraît opposer à tout : « Il a acheté. » Mais quand je v
ès de cet auguste corps que vous seuls avez méprisé. Quoi ! vous osez paraître devant le peuple romain, sans avoir auparavant ar
uête de ces vases, presse Diodorus d’écrire à son parent. Rien ne lui paraissait si long que le temps qu’il fallait pour faire ven
ant Diodorus, pendant les trois ans que dura la préture de Verrès, ne parut point en Sicile et s’était éloigné de sa maison.
e cet atelier, de ces vases d’or et de l’habillement dans lequel il y parut  ? Nommez tel honnête homme qu’il vous plaira de S
i plaisait par lui-même ou par rapport à la pierre. Voici un fait qui paraît incroyable ; mais il est si connu, que Verrès n’a
dressés, avec tous les autres ornements d’un repas, il aurait encore paru en trop acheter. Il n’y avait pas de riche maison
, que vous exposer ce qu’il a fait dans sa province, de peur qu’il ne paraisse avoir oublié ses intérêts, et ne s’être point ser
un vol, d’un trait d’avarice et de cupidité, mais d’une action qui me paraît renfermer tous les crimes à la fois. On y voit le
e à souper et fait orner magnifiquement la salle du festin. On y voit paraître sa belle et nombreuse vaisselle d’argent, car sa
rimer toute l’atrocité de cette seule action ? Antiochus, après avoir paru à Rome pendant près de deux ans avec le cortège e
ar son retour, la victoire du peuple romain. Que ce dernier jour leur paraissait différent de ce temps heureux ! Alors un général
it surtout mon cœur est saisi de douleur et d’indignation, rien ne me paraît si atroce et moins supportable. Les monuments du
e descendre la statue et de la transporter à Messine. Comme cet ordre parut indigne à ceux qui étaient présents et incroyable
traîner au milieu de la place et de le dépouiller. Il dit, et Sopater paraît tout nu au milieu des licteurs. Tous pensaient qu
l faut non seulement de l’esprit, mais un art tout particulier. Il ne paraît qu’un crime dans tout ce que Verrès a fait pour e
rendrait à ses vues, et dirait la même chose ; mais il ne m’a jamais paru vraisemblable que ce jeune Romain, digne rejeton
s vertueuses et de qualité, dénoncent aux magistrats ce sacrilège. Il parut à tout le monde affligeant, indigne, déplorable.
uelqu’un qu’il puisse accuser et faire condamner comme coupable, pour paraître lui-même innocent. On exécute cet ordre sans déla
y voit en tout temps les fleurs les plus agréables. Tout dans ce lieu paraît attester ce fameux enlèvement dont on a eu soin d
e, dont l’ouverture est du côté du nord. C’est là, dit-on, que Pluton parut subitement sur son char, et qu’ayant enlevé la dé
elle s’est si bien montrée la déesse tutélaire de la Sicile, qu’elle paraît non seulement aimer cette île, mais encore l’habi
autres statues de ce temple : Verrès enleva celle-ci, et néanmoins il parut peu content de cette prise. Vis-à-vis de la porte
ce n’étaient que pleurs et gémissements, de sorte que toute la ville paraissait plongée dans la douleur la plus amère. Ce ne fut
andaient pas la punition. Leur douleur était si vive, que Verrès leur paraissait un autre Pluton qui était venu à Enna pour enleve
our enlever, non pas Proserpine, mais Cérès elle-même. En effet, Enna paraît moins une ville que tout un temple de la déesse ;
LIV. Je reviens maintenant à Marcellus, afin que ma description ne paraisse pas avoir été faite sans motif. Marcellus, ayant
ts ; pour Verrès, il le pilla tellement, que les vols qu’il y a faits paraissent , non l’ouvrage d’un ennemi qui observe dans la gu
t. Ainsi ces portes, faites particulièrement pour orner le temple, ne paraissent plus, dans l’état où il les a laissées, avoir été
naissance, par son éducation, par les qualités de l’âme et du corps, paraît beaucoup plus propre à porter des statues sur ses
non la conservation, mais le pillage. LIX. Comme certains faits paraîtraient peu importants si j’en parlais en cet endroit, je
aucun de ses tableaux, aucun de ses ornements ; à moins qu’il ne vous paraisse vraisemblable que, depuis qu’on a cessé de rendre
qu’il commence à parler. Sa folie, assez comique pour les autres, me parut alors très importune. Écumant de rage et les yeux
es crimes. Car je me représente combien, dans le jugement d’Aquilius, parut avoir d’autorité et de force le discours de M. An
r des ennemis, malgré tous les dangers auxquels il s’était exposé, ne parût avoir été conservé moins pour la gloire du peuple
manière de procéder contre vous. Mais je vous demanderai, comme vous paraissez le désirer, par quels travaux, par quels exploits
pieu. Au même instant le préteur le fait mettre en croix. Ce jugement paraîtra sans doute trop sévère : je ne dis rien ni pour l
ni pour le justifier ; mais je comprends que Domitius ait mieux aimé paraître impitoyable en sévissant, que faible et lâche en
gitifs ; on les amène en public, et on les attache au poteau. Vous me paraissez encore attendre, juges, que j’expose la suite de
oi de plus effrayant pour les esclaves ? Il prononce enfin qu’ils lui paraissent chargés du crime dont on les accuse. Il semble qu
t nombre il veuille éteindre le feu de la rébellion, qui commençait à paraître . Que s’ensuit-il ? le fouet, le feu, la torture e
le parti d’Apollonius, quoique mon hôte et mon ami ; je ne veux point paraître m’élever contre vos décisions. Je ne dirai rien d
avancée de ma part, de décider eux-mêmes si ce genre de brigandage ne paraît pas le plus injuste, le plus indigne et le plus p
justice, mais selon l’argent qu’on lui offrait, le reste du temps lui paraissait devoir être consacré à Vénus et à Bacchus. Je ne
r ses orgies et ses festins. Au milieu de ces hommes et de ces femmes paraissait son fils, déjà grand. Une société de cette nature
rainte qu’on en pouvait avoir, n’a fourni à Verrès aucune occasion de paraître , parce qu’il n’y eut ni guerre ni danger d’une gu
supplice. Ainsi, malgré la résolution qu’il avait prise de les faire paraître à des temps divers, tout le peuple en savait le n
, dussent les forces et la vie elle-même me manquer, une telle fin me paraîtrait encore douce et glorieuse. Voilà donc comme la ch
hide ; il prend sa casaque militaire. Il était presque jour lorsqu’il parut en public encore tout abruti par le sommeil et la
cé à Lampsaque se retraça devant ses yeux ; et même ce danger nouveau paraissait encore plus grand, parce qu’avec la même haine le
de son palais, ne respirant que le crime, la fureur, la barbarie ; il paraît sur la place publique, mande les capitaines : ceu
’il était regardé lui-même comme l’associé des pirates. D’ailleurs il paraissait extraordinaire qu’on ne les trouvât coupables que
léomène, non pas que lui-même, quel que fût d’ailleurs le personnage, parût digne de punition pour cette perte ; quel remède
rendrait du fond de son tombeau aurait encore plus de poids que s’il paraissait vivant à leur tribunal ; car, vivant, il ne pourr
es peuples passe entre les mains de quelques avares gouverneurs. Nous paraissons d’autant plus le souffrir et le permettre tranqui
ls. Vous avez eu l’audace d’emmener chez vous des pirates et de faire paraître ici leur chef que vous gardiez dans votre maison.
réglée d’un père lui servit d’exemple. Préteur en Sicile, vous y avez paru en tunique et en manteau de pourpre. Pour satisfa
om romain si grande chez tous les peuples, qu’une pareille cruauté ne paraît être permise à personne contre nos citoyens. Puis
n ? Certes, si vous sortez par quelque moyen de ces filets, ce qui me paraît impossible, si vous vous en débarrassez, vous tom
ux à qui le sénat, le peuple romain et les magistrats permettaient de paraître dans la place, de donner leurs suffrages, d’habit
de votre défense que celles de mon accusation. J’aime mieux que vous paraissiez l’ennemi et le persécuteur de ces fugitifs que de
itoyens de Putéoles sont ici présents ; un grand nombre de négociants paraissent devant le tribunal. Ces hommes riches et honorabl
ni citer de méchante action plus digne du dernier supplice. Je ferai paraître encore, si vous le voulez, le chevalier romain L.
ge. Quoique persuadé de la vérité du fait je ne croyais pas qu’il pût paraître vraisemblable Contraint par les larmes de tous le
la délibération, renvoya le témoin. Il craignait que la multitude ne parût avoir infligé par elle-même à Verrès un châtiment
lois et dispensateurs de la justice, je suis persuadé que Verrès leur paraîtra le seul citoyen romain digne d’être attaché à cet
robe Verrès à votre sévérité, ce que je ne crains pas et ce qui ne me paraît nullement possible ; si cependant je suis trompé
tante, facile à soutenir, et flatteuse pour les citoyens. Enfin, s’il paraît ici que j’aie voulu m’élever aux dépens de lui se
neur s’y oppose fortement, son faux espoir et son insigne impudence y paraissent très favorables. Si quelqu’un de vous fait ici qu
immortels, le supplice des citoyens romains expirant sur la croix, ne paraissent suivis que de l’impunité, avec mon accusation ? P
euple romain, en particulier, en public, avec tant de religion, qu’il paraît moins apporté chez nous du dehors que transmis pa
voir et la justice ; que le même esprit et le même zèle que j’ai fait paraître en me chargeant de cette cause, et en la défendan
12 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
s ouvrages. Il lui préfère Longin. Toutefois, le Traité du Sublime ne paraît être qu’un fragment d’un plus important ouvrage,
des idées nouvelles, il a formé l’ouvrage le plus remarquable qui ait paru dans ces temps modernes sur cet important sujet.
res du savant professeur d’Édimbourg, j’en ai extrait tout ce qui m’a paru le plus saillant et le plus utile. J’ai souvent r
équents du sublime : Une société encore grossière et à demi civilisée paraît favoriser plus particulièrement les émotions du s
lessée du choc qu’elle éprouve. La description suivante de Virgile me paraît critiquable par les détails tant soit peu ignoble
circonstances, et avec quel soin on doit éviter tout ce qui pourrait paraître bas, trivial ou inconvenant. Si l’on demande main
variété a été signalée comme qualité fondamentale. Cette supposition paraît assez satisfaisante pour les beautés de diverses
isirs que nous font éprouver les couleurs. Le vert, par exemple, peut paraître plus agréable lorsque nous l’associons à des scèn
e avec des formes régulières et proportionnées, qu’avec des corps qui paraissent formés sans règles et sans desseins. Les objets a
té d’inflexions dans la voix. Quant aux modulations de la voix, elles paraissent si naturelles, que quelques nations ont trouvé bi
omains était bien plus véhémente que celle des modernes. Roscius nous paraîtrait un véritable monomane. Il est même à présumer que
non desiderat, ideoque in alias partes orationis sparguntur. Cela me paraît néanmoins être un défaut de la langue latine, car
és sont classés sous les genres masculin et féminin d’une manière qui paraît souvent le résultat du caprice, et ne dérivant d’
des parvenant au même but, et ne différant que par la forme, l’une ne paraît pas offrir plus d’avantages que l’autre. Quant à
offrir plus d’avantages que l’autre. Quant à l’antiquité des cas, il paraît que le mode de déclinaison, dont on trouve des ex
s ont de prendre la désinence des noms qu’ils modifient ; ce qui peut paraître d’autant plus étrange que les genres, les nombres
ouvelle manière de former les temps s’enracina dans le discours. Elle parut plus simple que les variétés des désinences ancie
ière, ou qui le rend saccadé et décousu. Quoique cette matière puisse paraître aride à certains esprits, elle mérite cependant u
i l’oreille. Les qualités les plus essentielles d’une phrase parfaite paraissent être les quatre suivantes : 1º clarté et précisio
pour former l’oreille à cette mélodie ; je vais rappeler ceux qui me paraissent les plus nécessaires. Il y a deux choses qui cons
onotonie est le défaut de la plupart des écrivains. J.-J. Rousseau me paraît être un modèle dans cette partie de l’art. Toutef
ne que suit ordinairement la pensée, la métaphore a l’inconvénient de paraître recherchée, et par conséquent elle perd sa grâce,
rbole dégénère en enflure. Ce que nous avons dit sur l’hyperbole peut paraître suffisant. Nous allons parler des figures qui rés
humaine. Au premier aspect, et lorsqu’on la considère isolément, elle paraît être une figure de la plus grande hardiesse, et s
ils deviennent chers à son cœur, et au moment de son départ il ne lui paraît pas absurde de leur dire un dernier adieu. L’impr
cette figure, l’amour, la colère, l’indignation, même celles qui nous paraissent être moins impétueuses, telles que le chagrin, le
tte à la même règle ; il faut qu’elle soit dictée par la passion pour paraître naturelle. Les poètes en font un usage fréquent.
comparer deux objets et à découvrir des ressemblances entre ceux qui paraissent différer. En second lieu, la clarté que l’objet c
la comparaison est de découvrir des rapports entre des objets qui ne paraissent pas en avoir au premier coup d’œil. La comparaiso
des pensées ou des mots. Le contraste a toujours pour effet de faire paraître en un jour plus brillant chacun des objets opposé
oiqu’elles offrent de grandes beautés, ont toujours l’inconvénient de paraître trop artificielles et trop étudiées, et qu’en con
les poètes ; pour la prose, Hérodote, Démosthène, Platon, et, ce qui paraîtra étrange, Aristote. Cette dernière classe est fort
remarquable ; par la brièveté et la justesse de ses phrases, il peut paraître concis au premier aspect ; cependant il n’est rie
roduit un bon effet ; hors de ces lignes, elle déplaît, parce qu’elle paraît peu naturelle. Les pensées de Cicéron sur les suj
gures et d’imagination, mais tout coule de source sans efforts. Il ne paraît pas écrire de telle façon parce qu’il l’a étudiée
rent une vive peinture de la scène décrite, et le style en même temps paraît être sans art et sans travail. Jamais l’esprit ne
parler ou écrire. Cette première indication peut, au premier aspect, paraître avoir peu de rapport avec le style ; cependant se
erminer une certaine action ou direction, la puissance de l’éloquence paraît surtout lorsqu’elle se propose d’influer sur notr
mes armes qu’aux vices et à la fausseté, et la victoire des premières paraît infaillible. L’éloquence n’est pas une invention
ur de l’âme ; qu’enfin, pour persuader, il faut que nos sentiments ne paraissent pas dictés par un intérêt sordide, ou le désir de
qui porta l’éloquence à un haut degré, et ce degré fut tel, qu’il ne paraît pas avoir été surpassé par la suite. Il était plu
écrivit un discours destiné à être prononcé en public. Après Périclès parurent , pendant le cours de la guerre du Péloponnèse, Cl
t auteur séduit généralement les jeunes écrivains, et cette séduction paraît très naturelle et même utile. Elle leur donne une
n très différent de celui d’Isocrate et des rhéteurs de ce siècle. Il paraît avoir eu pour but de diriger l’attention des orat
erme et mâle, quoique fort éloigné d’être sans harmonie. Cependant il paraît difficile de trouver ce nombre, ce rythme étudié,
ence âpre et rude. Ce ne fut que peu de temps avant Cicéron qu’on vit paraître quelques orateurs remarquables. Crassus et Antoin
ce, il s’exprime ainsi : « Je ne crains pas de dire que Démosthène me paraît supérieur à Cicéron. Je proteste que personne n’a
république, ne s’oublie pas, et ne se laisse pas oublier. Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne ch
me soit permis, sans offenser personne, d’aimer mieux Cicéron. Il me paraît l’homme le plus naturellement éloquent qui ait ja
doyer pour la couronne ; mais les autres ouvrages de Démosthène ne me paraissent pas, en général, de la même hauteur ; ils ont de
élevées d’économie politique, de législation et de gouvernement, que parurent avec tant d’éclat l’abbé Maury, dont la parole ac
raternité universelle. » Mais les principes exagérés de ces orateurs paraissaient trop modérés à l’anarchie qui avait déjà succédé
matières qui peuvent être le sujet d’un discours public. Cependant il paraît plus convenable, et surtout plus utile, de suivre
on verra combien elles étaient riches d’arguments, et combien il lui paraissait important de convaincre l’entendement pour arrive
il est utile d’adopter le côté de la question que l’on débat qui leur paraît le plus faible, et d’essayer quel parti ils peuve
e jugement les portera, et en le soutenant par les arguments qui leur paraîtront les plus solides et les plus persuasifs. Ils acqu
er les passions, se rendrait au moins aussi ridicule que l’avocat qui paraîtrait au barreau vêtu de la toge d’un jurisconsulte rom
ctère. Mais, d’autre part, il ne doit pas négliger les moyens qui lui paraissent faibles : ils peuvent avoir quelque poids aux yeu
evoir plus facilement les impressions que peut produire un avocat qui paraît si loyal et si pénétrant. Il n’y a pas de partie
t conséquemment inconvenant et d’un mauvais effet pour la cause qu’il paraisse indifférent et insensible, et peu de clients sero
a des causes douteuses il insistera surtout sur les arguments qui lui paraîtront les plus soutenables, réservant son zèle et son i
ut que ces allusions soient toujours naturelles et faciles ; si elles paraissent forcées, elles ont un caractère d’affectation qui
e l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire an milieu de ce temple, et que vou
t, que l’exorde soit simple et facile, qu’il naisse du sujet. Il doit paraître , suivant l’élégante expression de Cicéron efflor
commun qui n’a aucun rapport spécial avec le sujet qu’on traite. Elle paraît alors une partie détachée du discours ; tel est,
ivent d’un œil jaloux dans ses progrès. La modestie de l’orateur doit paraître non seulement dans les expressions de l’exorde, m
ait voulu que ses esclaves fissent en pareille occasion. » Que Milon paraît tranquille ! s’écrie Quintilien, et que cela est
rguments qu’une cause peut offrir, il faut faire un choix de ceux qui paraissent les plus puissants, et les employer comme moyens
iété les suffrages. Cet argument, rapproché du moment qui le suggère, paraît avoir un poids considérable, mais il ne suffisait
pourrait tomber. Relativement au pathétique, les règles suivantes me paraissent devoir être observées. La première est d’examiner
est pardonnable ; dans l’autre, il n’y a pas d’effet possible s’il ne paraît pas être l’ouvrage de la nature seule. La cinquiè
; mais elle doit résulter nécessairement de ce qui précède, et ne pas paraître une espèce de superfétation ajoutée au corps prin
u’il s’empare de ces observations ; qu’il ne les oublie pas lorsqu’il paraîtra en public, qu’elles soient la base de sa manière
bit se former accidentellement, ou suivant que tel genre de voix leur paraît plus agréable, ou qu’un modèle artificiel a capti
les mouvements de la main droite sont plus gracieux, et cependant ne paraissent pas devoir exclure ceux de la main gauche ; les é
qu’un débit enrichi de quelques grâces et beautés empruntés, s’il ne paraît pas facile et aisé, s’il sent l’art ou l’affectat
sans nulle provision. « Malgré leurs efforts, dit-il, leurs discours paraissent toujours maigres et affamés. » L’orateur étendra
ui veut écrire ou parler correctement doit, dans les compositions qui paraissent les plus triviales, en écrivant une lettre, et mê
t ; cette manière convenable est souvent la plus simple, et celle qui paraît la moins recherchée ; mais l’attention et le goût
de Oratore, divisé en trois livres ; aucune des œuvres de Cicéron ne paraît plus achevée, le dialogue est travaillé, les cara
el qui était alors en vogue, et que, par cette raison, elles puissent paraître souvent sèches et rebutantes, cependant j’engager
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
re passer sa vie sur un lit de repos. Travaille-t-il, les moments lui paraissent des heures ; s’amuse-t-il, les heures ne lui para
s moments lui paraissent des heures ; s’amuse-t-il, les heures ne lui paraissent plus que des moments. Tout son temps lui échappe,
a. Ce n’est pas pour rien que la chair veut être flattée. Après avoir paru indolente et insensible, elle passera tout d’un c
s contre sa vanité. Son empressement pour faire admirer son esprit me paraîtrait le rendre indigne de toute admiration. Je cherche
science ne peut discerner. Je ne crains pas de dire que Démosthène me paraît supérieur à Cicéron3. Je proteste que personne n’
épublique, ne s’oublie pas, et ne se laisse point oublier. Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne ch
faudrait n’en avoir jamais plus que lui, et lui en donner même, sans paraître en avoir. On ne se contente pas de la simple rais
rice qui impose aux yeux. Les proportions sont si justes, que rien ne paraît fort grand, quoique tout le soit ; tout est borné
nsons et nous disons des songes pleins d’extravagances2. Ainsi ce qui paraît le plus à nous, et être le fond de nous-mêmes, je
anthrope est comme un pêcheur qui jette un hameçon avec un appât : il paraît nourrir les poissons, mais il les prend, et les f
rans, tous les magistrats, tous les politiques qui ont de l’ambition, paraissent bienfaisants et généreux ; ils paraissent se donn
ques qui ont de l’ambition, paraissent bienfaisants et généreux ; ils paraissent se donner, et ils veulent prendre les peuples ; i
urpasser les anciens. Une si noble émulation promet beaucoup. Elle me paraîtrait dangereuse si elle allait jusqu’à mépriser et à c
’abbé leur montra que l’ouvrage était de Fénelon. Le discours ne leur parut que plus beau. (Maury Essai sur l’éloquence, c. 5
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
à propos, l’on donnait des rendez-vous sans sujet ; les chasses mêmes paraissaient mystérieuses. Enfin l’on fit si bien, que l’on se
un brevet pour un impôt sur les messes. La félicité des particuliers paraissait pleinement assurée par le bonheur public. L’union
que ce coup par toutes les circonstances que vous avez vues ; mais il paraissait grand ; et tout ce qui est de cette nature est he
e prince l’avaient emporté dans l’esprit de la reine sur son avis. Il parut encore plus modéré, plus civil et plus ouvert le
nique premier président, le plus intrépide homme, à mon sens, qui ait paru dans son siècle, demeura ferme et inébranlable1.
rricades, l’on ouvrit les boutiques, et en moins de deux heures Paris parut plus tranquille que je ne l’ai jamais vu le vendr
miliarités de langage, propres au genre des mémoires, ne nous ont pas paru devoir empêcher que ce morceau et le suivant, d’u
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
y réveilla l’esprit de société, jusqu’au jour où sa royauté de salon parut dangereuse à un pouvoir ombrageux qui la réduisit
celui qui les reçoit que le rang qu’il occupe. Le roi des Francs ne paraît point en société ; l’on y rencontre toute la fami
tes les satisfactions d’amour-propre ne peuvent égaler3. Il vient de paraître un mémoire de M. Dupaty, premier président du par
sibles vantent avec transport un mémoire que l’humanité anime, et qui paraît plein de talent parce qu’il est plein d’âme. Il a
fantôme avant de s’évanouir, tout cela fait mal, et l’homme vulgaire paraît , quand il expire, avoir moins à mourir ! Dieu soi
bal3 dont la musique a cessé, et tout, excepté ce qui m’est ravi, me paraît sans couleur. Je vous assure que si vous lisiez d
des juges du temps passé. » « L’on voit des jeunes gens, ambitieux de paraître détrompés de tout enthousiasme, affecter un mépri
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
raste servit de bouclier à la première édition de ses Caractères, qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curiosité publiq
âturage ; si elles se dispersent, il les rassemble ; si un loup avide paraît , il lâche son chien qui le met en fuite ; il les
s soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger
isance, la gratitude ; elle en donne du moins les apparences, et fait paraître l’homme au dehors comme il devrait être intérieur
ureux. Les roues, les ressorts, les mouvements, sont cachés ; rien ne paraît d’une montre que son aiguille, qui insensiblement
jour si favorable, que je compte ses tours et ses clochers ; elle me paraît peinte sur le penchant de la colline1. Je me récr
de front, et ne se fait voir qu’autant qu’il faut pour imposer et ne paraître point ce qu’elle est, je veux dire une vraie peti
ile, inspire le respect et la confiance, et fait que les princes nous paraissent grands et très-grands, sans nous faire sentir que
astes et de délicieux jardins, dont l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos tré
eusement flatté dans toutes les peintures que l’on fait de lui, qu’il paraît difforme près de ses portraits ; il lui est impos
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
es inclinations compatibles ou opposées que nous leur connaissons. Il paraît , par exemple, qu’il n’est pas vraisemblable que l
é consiste à dire ingénument tout ce que l’on pense, sans que rien ne paraisse en aucune manière être l’ouvrage de l’art ou le f
de certaines expressions simples, pleines de douceur et de grâce, qui paraissent n’avoir pas été choisies, mais être nées d’elles-
la nuit dans un poulailler :              Les marques de sa cruauté Parurent avec l’aube. On vit un étalage              De co
é. On a dit de lui : Il peignit la nature et garda les pinceaux. Il paraît en effet qu’il a élevé l’apologue à sa plus haute
dans ce morceau de l’idylle des Oiseaux de madame Deshoulières. Vous paraissez toujours son le même plumage ; Et jamais dans les
prit toujours naturel, ennemi de l’affectation et de tout ce qui peut paraître recherché. Cet esprit peut même être orné de cert
-il que dans ces images la distribution et l’assortiment des couleurs paraissent être, non l’effet de l’art, mais l’ouvrage de la
se proposer. Elles sont remarquables par une douceur, une naïveté qui paraît presque inimitable. Ce poète a peint la nature si
élicatesse L’esprit y est toujours si bien allié au sentiment, qu’ils paraissent fondus, pour ainsi dire, l’un dans l’autre. On tr
ge léger, de la vivacité, des saillies, des traits d’esprit, mais qui paraissent n’avoir rien coûté, voilà ce qui doit en faire le
re trop brillant ; ces grâces ne doivent pas être affectées. L’élégie paraît en habits de deuil, les cheveux épars. Une parure
ette négligence aimable, qui, quoiqu’en partie l’ouvrage de l’art, ne paraît être que l’effet du sentiment. Tout ce qui offre
Héros, des Monarques, qui agissent et qui parlent, sans que le poète paraisse . Mais dans l’ode, c’est le poète lui-même qui s’a
ts cet esprit de vie qui les anime, et ces grands traits qui les font paraître avec toute la perfection imaginable. Début de
rte et harmonieuse, qui rend le sens substantiel du lyrique latin, me paraît ici préférable à la meilleure prose qui en rendra
ailés. Ou tel que sur l’herbe nouvelle, Où bondit un riant troupeau, Paraît , chassé de la mamelle, Un impétueux lionceau : Tr
reur, n’a point de marche uniforme. Il embrasse d’abord son sujet, et paraît aussitôt l’abandonner. Il semble qu’il a perdu de
ut où il doit arriver. On le voit passer brusquement à des objets qui paraissent éloignés l’un de l’autre, et totalement étrangers
s’est toujours approché de son but, et l’a atteint au moment où il en paraissait le plus éloigné. C’est un voyageur qu’on a vu d’a
ée. On voit dans cette ode une sagesse de dessein admirable. Le poète paraît avoir perdu de vue son objet ; et c’est alors qu’
onarque sous celle de Jupiter304. La description de cette guerre, qui paraît d’abord un hors-d’œuvre, est un effet de l’enthou
, et néanmoins régulier dans toutes ses parties, même dans celles qui paraissent ne point tenir au corps de l’ouvrage. L’ode propr
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
esse et ma vanité m’en firent juger tout autrement. Mon admirateur me parut un fort honnête homme, et je l’invitai à souper a
uveau plat, je vis une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une nouvelle complaisance2, c’est-à-dire qu’il do
te pour vous quittez sans vous donner un avis important, dont vous me paraissez avoir besoin. Soyez désormais en garde contre les
enir tête, … m’excitait à boire avec lui. 2. Gil Blas a la vanité de paraître riche. Il serait bien Français de la Régence, si
s de la Régence, si la vanité n’était de tous les pays. 2. « Qui fit paraître une nouvelle complaisance. » Cette « nouvelle com
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
nfinis dont il est environné de toutes parts. Un vaste royaume ne lui paraît alors qu’un petit coin de la terre ; la terre ell
lus d’hommes qu’elle n’en nourrit. L’inégalité même des terroirs, qui paraît d’abord un défaut, se tourne en ornement et en ut
r nourrir les troupeaux, des sucs très-savoureux. Les côtes mêmes qui paraissent les plus stériles et les plus sauvages offrent so
oriférantes et des fruits délicieux. Voyez-vous ces vastes forêts qui paraissent aussi anciennes que le monde ? Ces arbres s’enfon
parle elle-même dans ses transports ; l’art est si achevé, qu’il n’y paraît point ; rien n’égala jamais sa rapidité et sa véh
si complète que lui a consacrée le cardinal de Bausset. En 1850, il a paru encore des Lettres et Opuscules de ce grand écriv
helléniste appelait « la plus nette perle du langage attique », peut paraître trop sévère ; mais l’opinion exprimée ensuite sur
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
aturaliste de fantaisie, il ravit toutes les âmes sensibles, En 1788, parut son quatrième volume, qui contenait l’épisode de
imes majestueuses des arbres. Le retroussis de leur feuillage faisait paraître chaque espèce de deux verts différents. Chacun a
’autres ressemblent à une gueule de four enflammé. Quant à celles qui paraissent dans les jours sereins, il en est de si vives et
ffet merveilleux ; les deux côtés de chaque losange en sont coloriés, paraissent relevés d’un filet d’or, et les deux autres qui d
nt le jour, des vapeurs rousses s’élevaient de dessus ses plaines, et paraissaient , au coucher du soleil, comme les flammes d’un inc
nuages orageux furent jetés vers le nord-ouest, et le soleil couchant parut à l’horizon1. (Paul et Virginie.) Un pèlerina
e et céleste. Les jeunes dames vêtues de blanc, qui nous devançaient, paraissaient et disparaissaient tour à tour à travers ces mass
21 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
e didactique, pour devenir un moyen de délassement et de plaisir, que parut le genre dramatique, dont l’étude va clore ce Tra
s transporté à Athènes ou à Rome, lorsqu’il voit un Grec ou un Romain paraître sur le théâtre. Il sait que tout ce qu’il voit n’
suivre. Elle doit leur faire connaître les principaux personnages qui paraîtront sur la scène, leurs desseins, leurs intérêts et l
mieux que de défigurer les poèmes des Grecs en les imitant, lorsqu’il parut un génie créateur, qui, rejetant comme pernicieux
retirant, le sort et la situation des principaux personnages qui ont paru sur la scène. Si l’achèvement a quelque étendue,
ellement amenées l’une par l’autre, soient si bien liées, qu’elles ne paraissent faire qu’un seul et même tout, et qu’on ne puisse
le théâtre ne reste jamais vide. Par conséquent, les personnages qui paraissent dans une scène ne doivent jamais se retirer tous
terminent. Rien, en effet, n’est plus contraire à l’art, que de faire paraître un acteur sans qu’on aperçoive aucune raison de s
s acteurs avec leurs caractères. On les fait connaître en les faisant paraître eux-mêmes, comme dans Cinna, où l’on montre Émili
ion. Dans Polyeucte, Sévère est annoncé au premier acte, quoiqu’il ne paraisse qu’au second. Sans cette précaution, on serait su
es, il y en a un qui est toujours dominant, et pour lequel les autres paraissent sur la scène : c’est celui qui forme l’entreprise
ngueur traînante qui les refroidit. Les Italiens, et surtout Alfieri, paraissent n’avoir pas négligé cette règle. Il est par trop
s de chœur, mais l’expression d’un combat intérieur, où le personnage paraisse irrésolu et délibérant avec lui-même sur ce qu’il
s’appliquent à nous le faire aimer. Dans une tragédie, la vertu peut paraître malheureuse ; mais au dénoûment, on ne doit jamai
ères surtout sont regardées comme les plus théâtrales, parce qu’elles paraissent fondées sur un principe de générosité et de grand
a tragédie : Vouloir de l’amour dans toutes les tragédies, dit-il, me paraît un goût efféminé… L’amour n’est souvent chez nos
rôles de femmes étaient joués par des hommes masqués, et l’amour eût paru ridicule dans leur bouche. 479. Quels sont les ry
grand opéra ? D’abord, les puissances supérieures ne devront jamais paraître que pour un motif sérieux et vraiment digne d’une
dieux, les traits de leurs caractères qui, aux yeux de l’observateur, paraissent manquer de convenance, qui les exposent au blâme
n souvent même les poètes non seulement négligent ce but, mais encore paraissent prendre à tâche de favoriser la licence et de fla
esque toujours suivies d’une danse formée par les personnages qui ont paru sur la scène. Un esprit vif et plaisant, fertile
omique, doit avoir, ainsi que toute poésie, un but moral et utile. Il paraît donc évident que le genre dramatique non seulemen
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
de feu qu’il lance au » devant de lui. L’incendie augmente ; l’orient paraît tout en flammes ; à leur éclat, on attend l’astre
e longtemps avant qu’il se montre ; à chaque instant on croit le voir paraître  ; on le voit enfin. Un point brillant pari comme
aux gens, ou s’ils ne peuvent l’être,         Tâchent au moins de le paraître  : Peuple caméléon, peuple singe du maître. Lect
l’on s’attendait à lui dresser un triomphe. Chacun choisit ce qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie : tous ent
eux que les lions. » C’est l’image du prince que nous regrettons ; il paraît en un moment comme un éclair dans les pays les pl
er et de convaincre. Le Raisonnement consiste à prouver une chose qui paraît douteuse par une autre qui est admise comme certa
d’un quartier d’hiver ! le voir expirer dans mes bras au moment où il paraissait regorger de santé, au moment où notre liaison se
rsque ces impressions sont produites sur l’âme par des objets qui lui paraissent agréables ou utiles, elle s’y porte, les poursuit
it et les aime : de là le désir, l’espérance, l’amour. Les objets lui paraissent -ils désagréables ou nuisibles, elle s’en éloigne,
d’un mal qui la menace. Elle est plus ou moins grande, selon que nous paraissons plus ou moins menacés. La Terreur est une peur vi
ge et jette le corps clans un tremblement général. Esther redoute de paraître devant le roi Assuérus et manifeste ainsi ses cra
ur est le sentiment par lequel le cœur se porte vers un objet qui lui paraît aimable, et s’y attache avec plus ou moins de for
dérision. Ne nous en étonnons pas : les transports des cœurs tendres paraissent autant de chimères à quiconque ne les point senti
23 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
à MM. les proviseurs et principaux. Cette œuvre modeste, qui n’a pas paru inutile, se complète par deux recueils du même ge
t le mieux écrite, même chez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec leur jeune intelligence. Dans la
ndre aux intentions du ministre. Nous nous estimerons heureux si nous paraissons à nos collègues n’être pas demeuré trop loin du b
’on retient captive, ne sortira-t-elle point par quelque endroit ? ne paraîtra-t -elle point en quelque lieu, à la honte et à la co
d le bourreau est la même personne que le criminel. La justice divine paraît quelquefois avec éclat, et fait des exemples qui
be et le Corneille tout ensemble. Dès que le Discours de la Méthode parut , à peu près en même temps que le Cid , tout ce q
es larmes et la tristesse n’appartiennent qu’aux femmes, et que, pour paraître homme de cœur, on doive s’efforcer de montrer tou
agédie, modèles de saine discussion littéraire et de critique élevée, parurent au moment où Racine et Molière allaient remplacer
es intervalles qui les séparent ni même qu’ils agissent lorsqu’ils ne paraissent point sur le théâtre ; mais il est nécessaire que
ce qui leur est proposé ; 3º Les esprits sceptiques, qui, pour ne pas paraître crédules, mettent leur vanité à douter des vérité
ement a raison ; celui qui a quelque peine à s’expliquer, ou qui fait paraître quelque chaleur, a tort. Ils n’en savent pas dava
is c’est une secte de menteurs55. Comme ces dérèglements d’esprit qui paraissent opposés, l’un portant à croire légèrement ce qui
. Il raconta, dans ses Mémoires attachants, ce qu’il avait vu, et fit paraître , sous le nom de Sentences ou Maximes morales, les
our les louer. Bien qu’il y ait plusieurs épithètes pour l’esprit qui paraissent une même chose, le ton et la manière de les prono
ières qui puissent mettre de la différence entre ces expressions, qui paraissent semblables sur le papier, et qui expriment néanmo
ut aussi n’en marquer aucune distinctement. On peut quelquefois faire paraître de l’esprit dans ce qu’on dit, sans en avoir dans
e d’avoir. Une des choses qui fait que l’on trouve si peu de gens qui paraissent raisonnables et agréables dans la conversation, c
rsqu’elle n’est pas l’effet d’un grand dessein. Il est plus facile de paraître digne des emplois qu’on n’a pas que de ceux que l
ssez de volonté, nous aurions toujours assez de moyens74. Le désir de paraître habile empêche souvent de le devenir. Celui qui c
aindre de n’en donner guère à ceux qui nous écoutent. La fortune fait paraître nos vertus et nos vices comme la lumière fait par
a fortune fait paraître nos vertus et nos vices comme la lumière fait paraître les objets. Si la vanité ne renverse pas entièrem
tièrement les vertus, du moins elle les ébranle toutes. La fortune ne paraît jamais si aveugle qu’à ceux à qui elle ne fait pa
nos défauts à un ami, c’est de lui faire voir les siens. Nous pouvons paraître grands dans un emploi au-dessous de notre mérite 
paraître grands dans un emploi au-dessous de notre mérite ; mais nous paraissons souvent petits dans un emploi plus grand que nous
du jugement. Quelque méchants que soient les hommes, ils n’oseraient paraître ennemis de la vertu ; et lorsqu’ils la veulent pe
lle gens plaisent avec de moindres talents. C’est que les uns veulent paraître ce qu’ils ne sont pas, les autres sont ce qu’ils
s choses, et qui savent que la seule voie d’y réussir est de se faire paraître honnête, fidèle, judicieux et capable de servir u
prêt à l’ouïr avec un respect exemplaire. Que le prédicateur vienne à paraître  : si la nature lui a donné une voix enrouée et un
comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet ast
gues du conclave se terminaient à choisir entre les prêtres celui qui paraissait avoir le plus de zèle et de force pour soutenir l
appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux ye
nger le monde. Que le sort de tels esprits est hasardeux, et qu’il en paraît dans l’histoire à qui leur audace a été funeste !
ures. Ce fut là que la princesse palatine signala sa fidélité, et fit paraître toutes les richesses de son esprit. Je ne dis rie
e pour les soutenir, tel fut-il à ce dernier choc ; et la mort ne lui parut pas plus affreuse, pâle et languissante, que lors
tez la délicatesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu, çà, paraissez , venez en présence ; développez-nous les énigmes
de Jacob ! » quel ordre dans votre camp ! quelle merveilleuse beauté paraît dans ces pavillons si sagement arrangés ! et si v
eurs prétentions et leurs travers. La première édition des Caractères parut en 1688 : le succès dépassa l’attente de La Bruyè
ne crois pas, aussi bien qu’eux, exempt de toute sorte de blâme : il paraît que tous deux ne l’ont estimé en nulle manière. L
contre sa vanité : son empressement pour faire admirer son esprit me paraîtrait le tendre indigne de toute admiration. Je cherche
grand et magnifique dans la formation de l’univers ; mais vous l’avez paru , si j’ose le dire, encore davantage dans l’établi
istres de l’Église n’ont été plus honorés que dans les siècles où ils parurent plus pauvres et plus modestes. Corneille, cet off
confusément les autres, se frappa la poitrine, serra la main au curé, parut pénétré des meilleurs sentiments, et reçut d’un a
dance, mais des larmes pour ainsi dire sanglantes, tant l’amertume en paraissait grande, et poussait non des sanglots, mais des cr
ait guerrière. L’autorité se perdait au dedans, sans que la puissance parût diminuer au dehors324. De l’Esprit des Lois, li
ans l’univers qui ne crût que la dictature était mon seul asile. J’ai paru devant les Romains, citoyen au milieu de mes conc
sont tus devant moi329. » « Cette belle action dont vous me parlez me paraît bien imprudente. Il est vrai que vous avez eu pou
és sur le rivage. On rama d’île en île quand les vaisseaux ennemis ne parurent plus. Le prince aborde dans cette même île de Wis
au bout de trois jours dans ce nouvel asile. La mort ou la captivité paraissait inévitable. Le prince avec ses deux compagnons se
rt, ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l’une à l’autre ; c
et qui doit intéresser. La raison en est qu’alors c’est l’auteur qui paraît , et que le publie ne veut voir que le héros358. O
rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage369 ; le livre paraît plus clair aux yeux, mais le dessein de l’auteur
idées les plus générales, et si l’objet en lui-même est grand, le ton paraîtra s’élever à la même hauteur ; et si, en le soutena
t pas, et celui que son imprudence lui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte
ait dans Médée trouvé quelques traits sublimes ; à trente, il faisait paraître le Cid : et la France ravie saluait de ses applau
; Et, soit amour pour moi, soit adresse pour elle439, Ce soin la fait paraître un peu moins criminelle. Pour moi, qui ne vois ri
alheurs, qu’un abîme d’ennuis, Attendant qu’en plein jour ces vérités paraissent , J’en laisse la vengeance aux dieux qui les conna
à la vie ; Ma haine est trop fidèle, et m’a trop bien servie : Elle a paru trop tôt pour te perdre avec moi ; C’est le seul
re il joignit essentiellement, d’après sa propre expression, celui de paraître n’y penser pas. De là l’originalité et le charme
ici profession de l’être ; Mais, après ce qu’en vous je viens de voir paraître , Je vous déclare net que je ne le suis plus, Et n
r, prenant un autre cours : Mais, quoi qu’à chaque pas je puisse voir paraître , En courroux, comme vous, on ne me voit point êtr
                      L’espoir… Je ne sais si le style Pourra vous en paraître assez net et facile, Et si du choix des mots vous
ouffrir la clarté : Le vice, toujours sombre, aime l’obscurité ; Pour paraître au grand jour il faut qu’il se déguise : C’est lu
s faire un Artamène571 ; Et que l’amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu.     Des héros de
ndamnée à périr. Il faut qu’Esther, au mépris des usages de l’empire, paraisse devant le roi, pour obtenir la révocation de cet
. Enfin, depuis deux jours, la superbe Athalie Dans un sombre chagrin paraît ensevelie. Je l’observais hier, et je voyais ses
fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi, je lui tendais les mains pou
e tant d’objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage : Moi-même quelque temps, honteuse de
 ; Il en faut à loisir examiner les traits. Qu’on les fasse tous deux paraître en ma présence. ABNER. Je crains… ATHALIE.       
s abandonne ! JOAD. Venez : de l’huile sainte il faut vous consacrer. Paraissez , Josabeth : vous pouvez vous montrer. Acte IV
le qu’il aime sous la protection de Rome ; il annonce qu’elle-même va paraître pour réclamer la promesse de cet appui. Acte I
nemi, Tout le mien s’est ému ; j’ai tremblé, j’ai frémi : Il m’a même paru que ce Romain terrible, Devenu tout à coup à sa p
t grammairien, S’élève un antre aérien, Un astrologique ermitage, Qui paraît mieux, dans le lointain, Le nid de quelque oiseau
. Cf. République, liv. IX. 10. Tournure vive et expressive, mais qui paraîtrait aujourd’hui familière. 11. Construction latine :
VI, 38.) 29. Il suffit de rappeler pour l’éloge de ce discours, qui parut en 1637, que Bossuet le mettait au-dessus de tous
e jour. » 31. Cette lettre est datée du 15 mai 1631. 32. Il nous a paru curieux de montrer que Descartes savait fort bien
résultats les plus importants de la méthode de Descartes. Lorsqu’elle parut , elle rendit un éminent service à l’enseignement
abelais, et même dans Empédocle, qui selon la conjecture de M. Havet, paraît en être l’inventeur. « Trismégiste, dit Mlle de G
généreux que ce surintendant. » 133. Job, XIII, 25. 134. Ce trait paraît dirigé principalement contre Colbert : l’histoire
ez Dieu, monsieur, et le remerciez : notre pauvre ami est sauvé. » Il paraît certain qu’une prodigalité imprudente qui accrut
la disgrâce dont il était menacé, s’était empoisonné lui-même. Ce qui paraît vrai, c’est qu’il avait lassé le roi par ses haut
t Louvois pour le lendemain, on peut dire que, par sa mort, Louis XIV parut comme débarrassé d’un grand fardeau. 160. On rap
et de Lens, que le traité des Pyrénées venait de rendre à sa patrie, parut dans l’assemblée, où il n’était pas attendu. L’or
: imprimé l’année suivante, il fut le seul des sermons de Bossuet qui parut de son vivant. Les évêques de France avaient été
mourut en 1626. Ce rapprochement entre deux poètes si peu semblables paraît forcé. Le jugement d’ailleurs porté sur Malherbe
si complète que lui a consacrée le cardinal de Bausset. En 1850, il a paru encore des Lettres et Opuscules de ce grand écriv
connaître ce qui est véritablement juste, mais seulement ce qui peut paraître tel à la multitude. Car c’est l’apparence et non
lus haut degré de perfection. C’est ce beau cours d’idées que Cicéron paraît suivre dans ses compositions, et qu’il désigne si
mais trop étendu pour nous, d’assez nombreuses coupures, qu’il nous a paru superflu d’indiquer. 294. Le 14 avril 1711. Le 8
Orléans et le commencement du règne de Louis XV. On sait qu’ils n’ont paru qu’assez longtemps après la mort de l’auteur, con
res. Il n’a pas tenu à beaucoup de gens qui les redoutaient qu’ils ne parussent pas du tout. C’est seulement à la fin du dix-huit
Christ occupa Corneille pendant six années : les deux premiers livres parurent en 1651. Cet ouvrage eut un grand succès et fut r
trop concise de Corneille manque de netteté. 407. Cette construction paraîtrait dure aujourd’hui ; elle a cependant une brièveté
peut-être dire : soit intérêt pour elle. » Volt. 440. « Disgrâce paraît un mot trop faible dans une aventure si effroyabl
p de fruit aux deux Histoires de la littérature française qu’ont fait paraître MM. Geruzez et Demogeot. 445. « Son génie, dit
nferme de saillant. Telle n’est pas d’ailleurs la source unique où il paraît avoir puisé en cette occasion : à ce sujet, on pe
? » Mais chez lui, on l’a remarqué avec raison, tout jusqu’au sublime paraît être facile et familier : tant les beautés les pl
nuyeuse uniformité des travers de ces personnages. 490. L’expression paraît singulière ; cependant l’usage a consacré la même
te, ami de Boileau et auteur d’un commentaire perdu sur Molière, « il paraît s’être copié lui-même en divers endroits du Misan
72. On a remarqué que les d trop multipliés dans ce vers le faisaient paraître dur. 573. La règle voulait au dix-septième siècl
sa préface, en rapportent quantité de preuves, dont quelques-unes me paraissent des démonstrations. » 606. L’auteur de Polyeuc
i attribuer les plus grands honneurs. 612. Cette sortie d’Assuérus a paru trop peu motivée, et a été l’objet de vives criti
est dans le vers suivant le mot fausse, qui, précédé d’affecter, peut paraître inutile, puisqu’une douceur affectée ressemble be
peut y avoir de sublime, comme l’a remarqué Boileau, Réflex. Critiq., paraît rassemblé dans ces quatre vers : la majesté de la
ut eos pæne oculis videre possemus.. » In Catil., III, 8. — Massillon paraît s’être rappelé les vers de Racine dans son Sermon
pour image (εἶδος). Cette extension de sens, donnée à ce mot, et qui paraîtrait ailleurs outrée, est ici d’un bel effet poétique.
’Athalie, ce fut la ressemblance d’âge et la situation d’orphelin qui paraissaient rapprocher de Joas le jeune roi Louis XV. 651. C
ées comme un modèle de vigueur oratoire. 693. . Ce caractère n’a pas paru indigne d’être comparé a la Pauline de Corneille 
s ans ou environ. 736. Cette pièce, écrite par Voltaire en 1736, n’a paru qu’en 1738, à la tête de ses Eléments de la Philo
mmes, le père de l’orateur. 739. . Une partie de ses Poésies sacrées parut en 1751 et l’autre en 1755 : elles furent réunies
ableau de la littérature au dix-huitième siècle. Plus récemment, il a paru encore sur lui un ouvrage très complet de M. de C
e poésie sont consignées. Ses vers, demeurés pour la plupart inédits, parurent pour la première fois en 1819, chez Foulon et Bau
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
vices4. Et depuis qu’il a perdu le vrai bien, tout également peut lui paraître tel, jusqu’à sa destruction propre, quoique si co
eux qu’ils n’eussent pu douter de la vérité de son essence, comme il paraîtra au dernier jour, avec un tel éclat de foudres et
s plus aveugles le verront. Ce n’est pas en cette sorte qu’il a voulu paraître dans son avénement de douceur ; parce que tant d’
vation du bien qu’ils ne veulent pas. Il n’était donc pas juste qu’il parût d’une manière manifestement divine et absolument
ulu se rendre parfaitement connaissable à ceux-là ; et ainsi, voulant paraître à découvert à ceux qui le cherchent de tout leur
25 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
nous avons laissé parler ceux de nos écrivains français qui nous ont paru les plus dignes d’établir les principes généraux
Caractères ; Montesquieu, qui, dans son fragment sur le Goût, ne nous paraît pas inférieur à lui-même ; d’Aguesseau, nourri de
ndance ; les grands ne semblent nés que pour eux-mêmes, et la licence paraît le seul privilège de leur élévation ; le sel même
rand moyen de persuasion, et l’on aime à croire ceux que l’expérience paraît avoir éclairés. Par la nécessité, il entend les a
ue la douleur, le désir, la colère, la crainte, dont la puissance lui paraît également irrésistible ; les paroles d’un enfant,
. Quiconque veut persuader les hommes et mériter leur confiance, doit paraître également éclairé et vertueux ; sans ce noble car
ints, et dont le seul caractère est efficace pour la persuasion : ils paraissent , et tout un peuple qui doit les écouter est déjà
hommes sont portés à croire les discours de leurs amis. Que l’orateur paraisse avoir à cœur nos intérêts, il n’est pas possible
ressions : s’il s’engage dans une discussion trop vive, il faut qu’il paraisse agir à regret et par devoir. Il faut que tout en
, en elles-mêmes, et que, les exprimant avec art dans sa personne, il paraisse aux yeux du public, non tel qu’elles sont, mais t
t qui ne remuera point vos entrailles, votre cœur, quelque beau qu’il paraisse , ne sera point éloquent. Voulez-vous entendre Cic
at qui se piquerait aujourd’hui de plaider exactement comme eux, nous paraîtrait peut-être aussi singulier qu’un magistrat qui aff
ent, qui le craignent, qui lui portent envie, même parmi ceux qui lui paraissent le plus dévoués ; et toutes les passions humaines
athétique de ce morceau. Voltaire, qui l’a cité avec admiration, nous paraît l’avoir affaibli en voulant l’abréger. Massillon
a fin de l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, J.-C. paraître dans sa gloire au milieu de ce temple ; et que vo
t dans la même disposition où je souhaite que vous entriez : si J.-C. paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée, la
cette assemblée sainte ; car ils en seront retranché s au grand jour. Paraissez maintenant, justes ! où êtes-vous ? restes d’Isra
r à l’idée principale de cet exorde supprimé. Quand la narration vous paraîtra peu favorable à la cause, vous mettrez en tête un
’hui on exige qu’il ne parle de lui que par nécessité : on veut qu’il paraisse s’oublier ; et la précaution même de celui qui af
que l’éloquence lui fournit ces tours adroits qui adoucissent ce qui paraît choquant, et que Rollin appelle Précautions orato
orce aux tribuns pour gagner la multitude et pour se l’attacher. Elle paraissait , en effet, lui être très favorable, en lui procur
es se trouvent dans le cas d’une démarche qui, au premier coup d’œil, paraissait devoir indisposer contre elles. Bossuet, ayant à
craindre seulement que ces exordes, comme ceux des autres genres, ne paraissent affectés et tirés de trop loin ; car rien ne nuit
e est que, dans le genre judiciaire, l’auditeur se défie de celui qui paraît vouloir l’éblouir par l’éclat des figures et des
ne risque rien d’éclater en commençant. La dernière fois que Catilina parut dans le sénat assemblé, tous les sénateurs, instr
Jésus-Christ crucifié, qui est un sujet de scandale aux Juifs, et qui paraît une folie aux Gentils, mais qui est la force de D
; et moi, je vais vous montrer que c’est dans ce mystère qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa puissance : ce sera la prem
once aucun art, il en a pourtant beaucoup. Tant de circonstances, qui paraissent d’abord si petites et si légères, sont rapportées
s empressement, sans dessein, un simple voyage de campagne. Que Milon paraît tranquille, en effet, et que sa conduite est éloi
us rendre croyable : or, n’est-ce pas s’éloigner de ce but, que de ne paraître occupé que du désir de briller ? (Quintilien, IV,
isère et la mortalité semblent se joindre aux ennemis ; tous les maux paraissent réunis sur nous : et Dieu, qui nous en préparait
le long usage des prospérités leur donne toujours : sa grande âme ne parut point émue ; au milieu de la tristesse et de l’ab
ter les objections de l’adversaire sous un tel point de vue, qu’elles paraissent ou frivoles, ou incroyables, ou contradictoires,
ce des mœurs, il dégénérerait en acteur de mimes ; ni sans mesure, il paraîtrait méchant ; ni contre le malheur, il serait cruel ;
imé que vous mettez en scène. Dites, par exemple : “Si le législateur paraissait tout à coup, et s’écriait : Pourquoi hésitez-vous
de la langue, de remarquer partout avec attention les expressions qui paraissent impropres et vicieuses. Ainsi, dans ces beaux ver
seul peut rendre la délicatesse de l’amitié. Ces vers du Misanthrope paraissent incorrects : Non, ce n’est pas, madame, un bâton
Segrais, impardonnable ; à Ménage, prosateur ; à Balzac, urbanité. Il paraît même que féliciter est aussi du même auteur : « S
souvent une cause d’obscurité. Ce vers de la Pucelle de Chapelain ne paraît être d’aucune langue : Ses dents, tout lui manqu
on s’étudie à être inintelligible. Cette affectation puérile de taire paraître les choses plus ingénieuses qu’elles ne sont, con
e avec des circonstances qui la relèvent ou l’agrandissent, cela nous paraît noble. On s’en aperçoit surtout dans les comparai
gé indigne d’entrer dans le texte124. Quoi de plus petit que de faire paraître sur le théâtre tragique une confidente qui propos
si simples ne dispensent pas de toute application : il est un art de paraître sans art. Comme il y a des femmes à qui il sied b
t, et qui a passé de l’école des sophistes dans les discours publics, paraît convenir essentiellement au genre tempéré : c’est
ur fleuri, par l’agrément ; mais celui qui veut n’être que sublime ne paraît pas même sensé. Un homme qui ne peut jamais parle
recherché : ces sortes de pensées peuvent éblouir d’abord, mais elles paraissent frivoles quand on les examine de près137. Le dang
i de beautés désagréables par leur multitude, et par ce dessein qu’il paraît avoir eu de ne rien dire simplement et de tourner
rit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a. Gresset. Le désir de faire paraître les choses plus ingénieuses qu’elles ne sont, con
en apercevoir. On ne travaille pas à être naïf. Si vos expressions ne paraissent point trouvées plutôt que choisies, si vos sentim
idées les plus générales, et si l’objet en lui-même est grand, le ton paraîtra s’élever à la même hauteur ; et si, en le soutena
oncez aux choses temporelles, est aussi belle que hardie. Le temps ne paraît pas une chose dont on puisse sortir autrement que
dre son expression à la lettre, et d’imaginer la tête d’un nageur qui paraît au-dessus des flots : cette image serait pauvre e
llepse. L’ellipse supprime des mots dont la construction grammaticale paraîtrait avoir besoin. Si ce vide est facile à remplir, c’
l’impression de la douleur174. On doit s’étonner que Quintilien, qui paraît avoir saisi ces rapports, vienne dire ensuite (IX
eurs façons, comme la périphrase, etc. Suivant cette division, qui ne paraît pas demander un si grand effort de philosophie, i
d’une imagination vivement frappée, à qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Sénèque a dit : In hoc omnis hyper
rbole, dit moins pour faire entendre plus. Ce tour, pris à la lettre, paraît affaiblir la pensée ; mais les idées accessoires
sa tête superbe, Impatient du frein, vole et bondit sur l’herbe ; Tel paraissait d’Egmont, etc. Et dans ceux-ci, où le même poète
sa pensée par cette image : « Comme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque
’il était interrogé ; dire une chose et en faire entendre une autre ; paraître incertain sur le choix de ses pensées et de ses p
ur prendra donc tous les tons convenables aux passions dont il voudra paraître animé, et qu’il se proposera d’exciter dans les c
s, et les repos sont fréquents ; il faut que votre prononciation même paraisse faire entrer tour à tour et sans confusion vos pr
e sept notes, dont le retour, répété sans cesse, et toujours nouveau, paraît être ce que l’industrie humaine offre de plus mer
sio , mouvement qui serait trop contraire à nos usages. Le reste nous paraît fondé sur la nature et l’expérience. La mémoire p
eignement dut prendre une forme nouvelle et devenir plus varié. Alors parurent les maîtres connus sous le nom de sophistes ; ils
ts attestent jusqu’où fut portée cette manie de parler sur tout et de paraître tout savoir. Hippias (de Orat., III, 32), aux jeu
onner sur tous les genres des règles et des exemples. Aphthonius, qui paraît ne s’être adressé qu’à des enfants, leur faisait
ident, et dont le seul nom remplit son siècle et sa dynastie. Bientôt paraissent dans nos annales Philippe Auguste, saint Louis, C
n dit que l’empereur n’est plus ; on le dit en secret ; on tremble de paraître le croire. Mais bientôt des messages certains con
out à coup, parmi les soldats qui agitaient leurs lances avec fureur, paraît un homme couvert des haillons de la misère. On se
devait mériter par un siècle de douleurs et de misères ; Constantin-a paru , elle a tout oublié, ses plaies se sont fermées d
s les plus sacrés, et le légitime descendant de saint Louis ne leur a paru qu’un usurpateur ! Ah ! s’ils étaient abandonnés
e de Cicéron, c. 39. 23. D’Aguesseau. 24. Cicéron, de Inv., II, 15, paraît distinguer ces deux mots, et il entend par lieux
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
it déjà révélé par des notes superbes et des tirades hautaines, quand parut le Cid, en 1636. De ce chef-d’œuvre date pour ain
mon cœur ne peut rien sur mon âme. Il en résulte parfois qu’ils nous paraissent trop étrangers à nos défaillances. Ils analysent
es laissé emporter ; et effectivement, le repentir que vous en faites paroître marque la honte que vous en avez. Ce n’est pas as
e, et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant de poëmes qui ont paru jusqu’à présent, il a été le seul dont l’éclat ai
ce qui apprêta beaucoup à rire, et donna lieu à plusieurs pièces qui parurent dans ce temps. (Édition de 1739.) 5. L’Amant li
27 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
à MM. les proviseurs et principaux. Cette œuvre modeste, qui n’a pas paru inutile, se complète par deux recueils du même ge
t le mieux écrite, même chez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec leur jeune intelligence. Dans la
ndre aux intentions du ministre. Nous nous estimerons heureux si nous paraissons à nos collègues n’être pas demeuré trop loin du b
re les précipices où il s’était jeté ; et enfin, qui l’a fait souvent paraître hardi, sage et prévoyant. Voyons-le donc dans la
, ni si victorieux, le jour qu’il entra dans la Rochelle, qu’il me le parut alors ; et les voyages qu’il fit de sa maison à l
main, il m’a dit : « Tu es mon serviteur ; c’est par toi que je ferai paraître ma gloire. » Et j’ai dit : « Seigneur, ai-je trav
nc venus tous ceux-ci ? » Et le Seigneur te dira : « Voici, j’ai fait paraître ma puissance sur les gentils, et j’ai élevé mon é
sorte d’idolâtrie était aussi dangereuse qu’une autre, quoiqu’elle me parût moins criminelle ; qu’enfin je songeasse à moi :
leur querelle à Pharsale par une bataille sanglante. César victorieux parut en un moment par tout l’univers, en Égypte, en As
croire, continua-t-il, qu’il est d’une beauté ravissante. » L’aveugle parut alors changer de voix et de visage, et prenant un
ent tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toutes leurs imaginations leur paraissent des réalités. Ravis133 d’une certaine douceur de
lée, et à la vue d’un roi si juste, de telles inhumanités n’oseraient paraître  : mais sachez que l’oppression des faibles et des
e lumière, s’évanouissant152, se perdit dans celle du grand astre qui paraissait , dans laquelle elle fut comme absorbée. On voyait
te lumière se confondait avec la grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si
amais fait y est étalé en termes pompeux et magnifiques. Voilà ce qui paraît au dehors. Mais qu’on me fasse l’ouverture de ce
Or c’est à cette idée, chrétiens, que je m’attache, parce qu’elle m’a paru , d’une part, plus propre à vous édifier et, de l’
 ; et moi je vais vous montrer que c’est dans ce mystère qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa puissance… Qu’un Dieu, comm
re171, se confond elle-même, et qu’en s’élevant contre Dieu elle fait paraître autant d’ignorance que de malignité. Car sans exa
de front, et ne se fait voir qu’autant qu’il faut pour imposer et ne paraître point ce qu’elle est, je veux dire une vraie peti
ile, inspire le respect et la confiance, et fait que les princes nous paraissent grands, et très grands, sans nous faire sentir qu
quoique sa lumière ne soit que la réflexion de celle du soleil : elle paraît grande comme le soleil227, plus grande que les au
es Pléiades se touchent presque, à en juger par nos yeux : une étoile paraît assise sur l’une de celles qui forment la queue d
iscerner la partie du ciel qui les sépare, c’est comme une étoile qui paraît double. Si cependant tout l’art des astronomes es
e, que doit-on penser de l’éloignement de deux étoiles qui, en effet, paraissent éloignées l’une de l’autre, et à plus forte raiso
pris que ces mêmes étoiles, si démesurées dans leur grandeur, ne nous paraissent néanmoins que comme des étincelles ? N’admirerons
rop gai pendant qu’il est triste. On est triste ; cette tristesse lui paraît un reproche de ses fautes. On rit ; il soupçonne
a certaines personnes auxquelles il doit plus qu’aux autres, ou qu’il paraît aimer davantage. Non ; sa bizarrerie ne connaît p
n pareil ouvrage était au-dessus de mes forces ; mais j’ai mieux aimé paraître manquer de prudence que de docilité. J’ai mis sur
uvant être de quelque utilité pour la jeunesse. Dans cette partie qui paraît aujourd’hui, ma principale vue a été, pour ne poi
édifices ? Tout dépend des principes : et néanmoins, ces principes ne paraissent point et demeurent enterrés. Dès les premières et
ait le jour294. Ce jour, cet heureux jour, s’éleva enfin : l’Académie parut  ; le chaos se débrouilla, la nature étala toutes
de l’univers, que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vou
je souhaite que vous entriez ; je vous demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée, pou
e cette assemblée sainte, car ils en seront retranchés au grand jour. Paraissez , maintenant, justes ; où êtes-vous ? restes d’Isr
de vos espérances. Hélas ! mes frères, ce qui doit finir doit-il vous paraître long ? Regardez derrière vous : où sont vos premi
r. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les siècles qui
es regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qui ont paru et disparu dans l’univers, toutes les révolutions
jours à venir aient plus de réalité que les jours passés ? Les années paraissent longues, quand elles sont encore loin de nous : a
s nous trouverons, comme par un enchantement, au terme fatal qui nous paraît encore si loin, et ne devoir jamais arriver. Rega
i rien à démêler avec l’un ni’ avec l’autre, ils ne laissaient pas de paraître sur la scène, et, comme nos chevaliers errants, i
ur en Franche-Comté, à quelques lieues de Besançon, et le grand Condé paraît à leur tête, ayant pour son principal lieutenant
s anciens avaient imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces. La beauté ne déplaît jamais, mai
s romans ; je vous cite les héroïnes de votre sexe, parce que vous me paraissez faite pour leur ressembler. Il y a des pièces de
décide à la longue d’après les voix du petit nombre éclairé ; vous me paraissez , monsieur, fait pour être à la tête de ce petit n
êts à éclore. La nature, qui partout ailleurs brille par sa jeunesse, paraît ici dans la décrépitude ; la terre, surchargée pa
jonc, du nénuphar, dont le crapaud composait son venin, nous verrons paraître la renoncule, le trèfle, les herbes douces et sal
également départi à tous les êtres sensibles ; et la nature elle-même paraît avoir négligé certains animaux qui, par imperfect
l’observe avec une lunette (car il se laisse rarement approcher), il paraît comme endormi, posé sur une pierre, le corps pres
quittant sa solitude, revenir à la société, et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de l’homme, pou
genres nobles et relevés, mais qu’ils sont obligés de céder quand il paraît des hommes d’un talent supérieur. Eschyle occupai
et clair, presque toujours harmonieux, coulant et si flexible, qu’il paraît se prêter sans efforts à tous les besoins de l’âm
e et latine, ce jugement qu’il a porté sur les débuts de notre poésie paraîtra encore aujourd’hui assez fondé. Dans notre époque
ait dans Médée trouvé quelques traits sublimes ; à trente, il faisait paraître le Cid : et la France ravie saluait de ses applau
ut qu’après le Cid, dont il se déclara tout d’abord l’admirateur, que parurent ses deux plus remarquables tragédies, Cosroës et
on lustre et s’est bien effacé ; En vous considérant moins je la vois paraître , Plus l’ennui de sa mort commence à me renaître.
re il joignit essentiellement, d’après sa propre expression, celui de paraître n’y penser pas. De là l’originalité et le charme
er en prisant ses ouvrages : C’est par eux qu’à mes yeux il a d’abord paru , Et je le connaissais avant que l’avoir vu. A
nt en deux jours trompa tous tes efforts, Jamais rien de si grand n’a paru sur tes bords. »     Le Rhin tremble et frémit à
pelle tous les soins qu’elle a pris pour l’élever jusqu’au trône ; il paraît vouloir la satisfaire sur chacun des griefs qu’el
soutenu que les modèles du dix-septième siècle (sa langue et son goût parurent , surtout au déclin de sa carrière, souffrir de so
sé n’eût pas tardé à céder la place à l’auteur. Suivant d’autres, qui paraissent mieux instruits, à la suite d’études soignées et
tenu par la goutte, ne peut être présent au mariage, lorsque celui-ci paraît . Acte V, scène VI. Lycandre, Lisimon, le c
un jeune étranger, de qui la main sanglante D’un meurtre encor récent paraissait dégouttante : Enchaîné par mon ordre, on l’amène
e trompeur ? Quoi ! c’est vous ! c’est mon fils ! qu’il vienne, qu’il paraisse . NARBAS. Redoutez, renfermez cette juste tendress
r les pleurs qui les remplissent ! MÉROPE. Je ne les cache point, ils paraissent assez : La cause en est trop juste, et vous la co
. C’est à peu près, avec deux ou trois archaïsmes, la seule tache qui paraîtrait aujourd’hui déparer ce morceau plein de mouvement
écrivain, dans la fameuse lettre de Pascal sur l’homicide qu’on voit paraître au plus haut degré, avant Montesquieu, le respect
1 décembre 1689 ; cf. celle du 15 janvier 1690. 53. Les Provinciales parurent en 1656 et 1657. 54. Ici ce verbe est pris dans
re cité de Longin. 202. Son, se rapportant ainsi à un nom de chose, paraîtrait dur aujourd’hui. 203. Ces pensées sont fort bien
ombre ; néanmoins, tel fut le succès contemporain des Caractères, qui parurent en 1688, au moment où le siècle vieillissant de L
ue. 220. La Bruyère fait la description du parc de Chantilly ; et il paraît que tous les traits de ce tableau étaient encore
t des branches dès le bas, qu’on tend et qu’on étend, en sorte qu’ils paraissent comme une muraille couverte de feuilles. 223. Pe
ui du soleil, de 31 minutes 1/2 à 32 minutes 3/5 : ainsi la lune nous paraît tantôt plus grande, tantôt plus petite que le sol
si complète que lui a consacrée le cardinal de Bausset. En 1850, il a paru encore des Lettres et Opuscules de ce grand écriv
ques contradictoires dont le Traité des Études fut l’objet, lorsqu’il parut de 1726 à 1728, l’honorèrent autant que les éloge
teur, mais que l’on n’a pu trop louer pour la perfection du style. Il paraît que Voltaire avait toujours ce dernier livre sur
le chap. viii du Siècle de Louis XIV sur cette facile campagne « qui parut le voyage d’une cour », et à la suite de laquelle
r. — Les trois premiers volumes in-4º de l’Histoire naturelle avaient paru en 1749, un an après l’Esprit des lois, « comme s
ui fera sentir qu’il ne faut pas s’inquiéter d’être juste, mais de le paraître . » Cf. l’abbé Fleury, Discours sur l’Histoire ecc
sur Fénelon : « Bien que la diction savante et énergique de Rousseau paraisse à beaucoup de juges le plus parfait modèle, il es
rait comique en toute autre circonstance, comme le remarque Voltaire, paraît ici sérieux et presque noble, tant il peint avec
âmé mal à propos ce vers, heureux en ce qu’il atténue ce qui pourrait paraître dur dans le précédent : après le citoyen, c’est l
autant que possible, sans que l’action soit gênée, sans que l’auteur paraisse faire le moindre effort. Aussi Voltaire estime-t-
p de fruit aux deux Histoires de la littérature française qu’ont fait paraître MM. Geruzez et Demogeot. 548. « Son génie, dit.
assujettir à la rime ». 561. Pour tant bien que mal : tour vif, qui paraîtrait aujourd’hui peu usité. 562. « À ce morceau dont
dmira comment Molière avait pu jeter tant de comique sur un sujet qui paraissait peu susceptible d’agrément. Voici dans quels term
valant à trois fois sot. Lorsque l’abbé Cotin mourut, en 1682, on vit paraître ce quatrain de La Monnoye : Savez-vous en quoi C
a quelque tendresse aussi pour les anciens mots. 619. Cette saillie paraît empruntée à Montaigne : Essais, I, 14. 620. C’es
le mot enveloppe fait allusion au nom de Laïs ; explication qui nous paraît peu satisfaisante. 640. Ce singulier motif d’adm
5. La plupart des éditions placent ici un point et virgule qu’il nous paraît préférable de supprimer pour le sens. 646. C’est
ité de l’épître aux Pisons, et même trop fréquemment, pour qu’il nous paraisse à propos de signaler chacune de ces imitations, o
à 1630, et qui s’était établi sur la place Dauphine. Sous son nom ont paru beaucoup de farces burlesques. 684. On l’appelai
la fin de sa carrière, et d’accord avec Mme de Maintenon, à ce qu’il paraît , un mémoire adressé au roi sur les moyens de remé
ier mari d’Agrippine. 727. Cette suspension et la réponse de Burrhus paraissent à La Harpe « des coups de l’art en fait de dialog
, où l’on reconnaît un certain nombre de traits que le poète français paraît s’être appropriés. Mais quelle distance il y a en
Cette locution, reçue dans le style tragique au dix-septième siècle, paraîtrait aujourd’hui manquer de noblesse. 745. Tel est l’
son acte de naissance a été retrouvé. 749. Quels soupçons pouvaient paraître injustes à l’égard de celui qui, rougissant de so
vertu, comme il l’a dit dans son ode à la Postérité (IV, 10). Mais il paraît assez prouvé maintenant qu’il était innocent des
ète, etc. 780. Un précieux travail de ce poète, qui malheureusement paraît perdu, a fait un commentaire sur les ouvrages dra
fils à l’Imprimerie royale, en 1757. On signalera de plus celle qui a paru chez Lefèvre, 1811, précédée d’une notice sur la
que est aisée et l’art est difficile… Quand on fait trop le grand, on paraît bien petit… Chassez le naturel, il revient au gal
ieri. La première édition de la Mérope de Voltaire, imprimée en 1744, parut avec cette épigraphe : Hoc legite, austeri : cri
d’une mère justifient ce qu’il peut y avoir d’extraordinaire à faire paraître un meurtrier devant une reine. » 821. Notons ég
e poésie sont consignées. Ses vers, demeurés pour la plupart inédits, parurent pour la première fois, en 1810, chez Foulon et Ba
dans les strophes suivantes, l’expression de cette pensée. Elle y va paraître en effet, toujours renouvelée par des images qui
« Louer la jeune Captive, a dit M. Gustave Planche, est une tâche qui paraîtra sans doute bien inutile aux admirateurs d’André C
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ure, par laquelle l’orateur ne craint point d’accorder une chose, qui paraît lui être contraire, mais dont il ne manque pas de
d’Angleterre, par Bossuet. « Comme une colonne, dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque
te dans un bocage. Mais la vue d’une immensité d’eau, dont les bornes paraissent être celles de l’univers, et qui rembrunie sous l
la clarté graduelle du jour naissant : de longs traits de lumière qui paraissent jaillir du sein des eaux pour dorer l’horizon : u
rre et des cieux : enfin ce grand astre, dont le globe resplendissant paraît s’élancer du milieu des ondes, réalisant, en quel
qui parle. « Nous aperçûmes des dauphinsa couverts d’une écaille qui paraissait d’or et d’azur. En se jouant ils soulevaient les
de front, et ne se fait voir qu’autant qu’il faut pour imposer, et ne paraître point ce qu’elle est, je veux dire, une vraie pet
ile, inspire le respect et la confiance, et fait que les princes nous paraissent grands et très grands, sans nous faire sentir que
habileté extrême à écarter ou à surmonter les obstacles. Tandis qu’il paraissait appliqué à une seule affaire, il donnait une égal
et, ce qui peut faire connaître l’étendue de son génie, tandis qu’il paraissait devoir succomber sous le poids de tant d’affaires
29 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
l avait fait contre eux la fable des Bâtons flottants ; qui, de loin, paraissent quelque chose, et, de près, ne sont rien, parce q
lorian et Lamotte (pour les mettre dans le rang que l’estime publique paraît leur avoir assigné), il serait injuste de ne pas
de la poésie pastorale88. L’inventeur de cette poésie parmi les Grecs paraît avoir été un berger sicilien nommé Daphnis, dont
bergers ; ce sont des allégories ingénieuses, des récits ornés et qui paraissent travaillés. Il en est de même de Moschus, qui a l
ire en ce rivage         Un éternel printemps, Tel que nous le voyons paraître en son visage. Nous ne reverrons plus nos campag
pe délectable, Sous le nectar cachant un noir poison, La déité daigne paraître aimable, Et d’un sourire enivre leur raison ; Au
ge léger, de la vivacité, des saillies, des traits d’esprit, mais qui paraissent n’avoir rien coûté, voilà ce qui doit en faire le
ngea de forme et de nom ; elle prit quelque chose de dramatique. Elle paraissait sur le théâtre avec la grande pièce. Si c’était a
ou pièce de sortie. Elle reprit son nom sous Ennius et Pacuvius, qui parurent quelque temps après Andronicus. Mais ce ne fut qu
pologie, il flagella de son vers énergique tous les écrivains qui lui paraissaient être injustement en possession de la renommée. Le
grand assaut où des fils de la terre La rage ambitieuse à leur honte parut , Elle sauva le ciel et rua le tonnerre         Do
ement une ode à la louange de Bacchus, dieu du vin. Cette destination parut excuser chez les poètes ou une ivresse, ou une dé
ntré l’ode dans son véritable état. Avant lui, nos lyriques faisaient paraître assez de génie et de feu ; mais, la tête remplie
rir : Il est beau, quand le sort vous plonge dans l’abîme,         De paraître le conquérir. Voilà le Vengeur arrivé, et mainte
30 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
3 = Zb, et le Codex Parisinus 1741==Ac, manuscrit du xie  siècle d’où paraissent dériver tous les autres. Telle est du moins l’opi
res græci, Venise, 1508, in-8º, vol I, p. 269-286. Dix ans auparavant parut , à Venise aussi, la traduction latine de Georges
rs nouveaux. Ces pages, qui ne semblent contenir qu’une lettre morte, paraissent toutes pleines de vie quand on vient à les déchif
êts et des passions humaines Aucune autre définition n’a fait si bien paraître le fond. » (P. 119.) Jetons un coup d’œil rapide
eurs. Pour n’être fondée que sur la vraisemblance, l’éloquence ne lui paraît pas à dédaigner ; le raisonnement oratoire lui pa
loquence ne lui paraît pas à dédaigner ; le raisonnement oratoire lui paraît légitime et même nécessaire à côté du raisonnemen
d’une paraphrase grecque « très ancienne » de la Rhétorique ; mais il paraît établi que, si elle a jamais existé, ce serait un
j’ai profité de ses recherches, etc. » (Avant-propos, p. 11.) En 1815 parut « la Poétique d’Aristote, traduite par Joseph Ché
ristotélique. Quinze volumes ont été publiés jusqu’ici. La Poétique a paru en 1858. Nous avons vu que M. Egger, en 1819, a f
le xviiie  siècle se contenta de la traduction de Cassandre. En 1822, parut la Rhétorique d’Aristote en grec et en français ;
oratoire. XX. Le caractère moral, c’est ce qui est de nature à faire paraître le dessein. Voilà pourquoi il n’y a pas de caract
and nombre sans qu’il en résulte aucunement unité d’action. II. Aussi paraissent -ils avoir fait fausse route, tous les poètes qui
rmi les choses fortuites, celle-là semblent les plus surprenantes qui paraissent produites comme à dessein (ainsi, par exemple, la
nte une fin opposée et pour les bons et pour les méchants. VIII. Elle paraît occuper le premier rang, à cause de la faiblesse
ar son action elle-même, ni à la veille de la commettre, ne fait rien paraître qui excite la pitié, à part l’effet produit par l
les plus persuasifs sont ceux qui éprouvent les passions qu’ils font paraître . On provoque l’agitation quand on est agité soi-m
nts ou vraisemblables. La seule différence, c’est que l’on doit faire paraître les uns93 indépendamment de la mise en scène, et
esque généralité des poètes ; aussi, nous l’avons déjà dit140, Homère paraît , à cet égard, un poète divin, incomparable, n’ent
dans l’épopée), ou bien elle est exposée brièvement, et alors l’œuvre paraît écourtée, ou bien on s’accommode à la longueur qu
, ou bien on s’accommode à la longueur que comporte ce mètre, et elle paraît délayée. Je citerai comme exemple… Maintenant, si
Les fragments dont on va lire la première traduction française et qui paraissent , en partie, extraits, ou du moins inspirés des pa
enfin dans le discours lui-même, lorsqu’il est démonstratif, ou qu’il paraît l’être. IV. C’est le caractère moral (de l’orateu
i-même que l’on persuade lorsque nous démontrons la vérité, ou ce qui paraît tel, d’après des faits probants déduits un à un.
nt ; car beaucoup de gens obtiennent des honneurs pour des motifs qui paraissent de mince importance ; mais cela tient aux lieux e
les ennemis d’un tel, ou ce qui les réjouit, ce sera le contraire qui paraîtra lui être utile. Aussi le Poète a-t-il pu dire :
XXIII. On préfère aussi ce que beaucoup de gens recherchent et ce qui paraît digne d’être disputé, car nous avons vu222 que ce
paraissant telles. Or les choses que l’on divise en plusieurs parties paraissent plus grandes, car la différence en plus paraît al
plusieurs parties paraissent plus grandes, car la différence en plus paraît alors répartie sur un plus grand nombre d’objets.
rbe : « C’est peu de chose que la justice », vu que l’on tient plus à paraître juste qu’à l’être ; mais il n’en est pas ainsi de
cordons notre confiance à l’orateur en raison des qualités qu’il fait paraître , c’est-à-dire si nous voyons en lui du mérite, ou
recherche lors même qu’ils ne doivent pas nous profiter, et ils font paraître une vertu supérieure. Quant aux témoignages commé
choses que l’on fait de sa propre initiative, ou sont bonnes ou nous paraissent bonnes, ou sont agréables ou nous paraissent tell
, ou sont bonnes ou nous paraissent bonnes, ou sont agréables ou nous paraissent telles ; or, comme on fait volontiers ce qui éman
ce qui n’en émane point, tout ce que l’on fait volontiers est bon ou paraît bon, ou bien est agréable, ou encore paraît l’êtr
ait volontiers est bon ou paraît bon, ou bien est agréable, ou encore paraît l’être. J’établis aussi que la cessation des maux
n espérance sont agréables lorsque, dans le moment actuel, elles nous paraissent devoir nous procurer une grande joie ou un grand
i arrive surtout lorsque ceux qui parlent de nous (dans ce sens) nous paraissent dire la vérité. Or sont dans ce cas ceux qui nous
le fait de commander est chose des plus agréables, il l’est aussi de paraître sensé, car le bon sens nous met en passe de comma
as une punition en rapport avec l’utilité de l’action commise, ce qui paraît être le cas de la tyrannie. X. De même ceux à qui
rsuivent un tel but. XIV. Ajoutons-y ceux auxquels il peut arriver de paraître agir comme par hasard ou par nécessité, ou par un
ir ou une espérance, si la chose à venir doit être agréable, elle lui paraît devoir s’accomplir, et, dans de bonnes conditions
us haïssons. En effet, pour toutes ces sortes de personnes, les biens paraissent être les mêmes que pour nous ; par conséquent, l’
s côtés où nous tenons particulièrement à être admirés nous-mêmes, ou paraître avoir de l’importance, ou nous rendre agréables.
n résulte nécessairement que ce sentiment aura pour motif tout ce qui paraît avoir une grande puissance pour détruire, ou pour
elles des choses fâcheuses, ou présentes, ou passées, ou futures, qui paraissent donner de nous une mauvaise opinion. L’impudence
airement que l’on a honte à propos de celles des choses fâcheuses qui paraissent laides, soit à nous-mêmes, soit à ceux dont l’opi
s âgées que nous, plus délicates, plus fortunées, ou, en général, qui paraissent moins en état de les supporter ; car ce sont là d
s semblablement. Il l’est encore davantage si cette non-participation paraît être de notre faute : car, dès lors, elle est plu
atteindre nous-mêmes, ou quelqu’un des nôtres, cela quand ce malheur paraît être près de nous. En effet, il est évident que c
la pitié pour les autres qui l’éprouvent. XIV. Comme les épreuves qui paraissent à notre portée excitent la pitié, tandis que, n’a
utes autres choses analogues356. IX. De plus, comme ce qui est ancien paraît se rapprocher de ce qui est naturel, il en résult
fet, on aura un sentiment d’envie vis-à-vis de personnes qui sont, ou paraissent être nos semblables. II. J’entends par « nos semb
nt pas, car personne n’a de prétention sur les biens dont l’obtention paraît impossible. Voilà pourquoi les jeunes gens et les
chose contraire peut exister ou avoir existé, son contraire pourrait paraître possible ; par exemple, s’il est possible qu’un h
homme, c’est, à notre avis du moins, de se bien porter. En effet, ce paraît être une opinion commune. Il en est d’autres qui,
u « Rien de trop », lorsque le caractère moral (de l’orateur) doit en paraître meilleur, ou que l’on s’est exprimé avec passion.
teur se manifeste ; or, toute sentence atteint ce résultat en faisant paraître l’orateur comme énonçant une sentence générale à
es personnes qu’ils acceptent (comme compétentes)401 ; et dire ce qui paraît évident à tout le monde, ou au plus grand nombre.
il faut considérer les circonstances dans lesquelles il se trouve, ou paraît se trouver, afin de discourir d’après ces circons
» Une condition essentielle (pour cela) c’est que l’accusateur puisse paraître avoir mal agi plutôt que son adversaire. Ainsi, p
4 ; car ce n’est pas comme vraisemblable ou probable qu’elle pourrait paraître telle. Exemple : Androclès de Pitthée parlant con
nt et donnant le change, en expliquant la raison d’être du fait qui a paru étrange ; car il a fallu quelque chose qui fit na
e explique à Ajax comment, tout en étant plus brave que lui, Ajax, il paraît ne pas l’être447. XXV. Un autre lieu se tire de l
elle-ci d’avoir tué ses enfants, en alléguant qu’elle ne les fait pas paraître  ; car elle avait commis la faute de les renvoyer.
ste sur sa gravité ; car il se produit alors cet effet que le prévenu paraît ou ne pas avoir accompli cette action, lorsqu’il
r là où ils veulent, car ce sont des conditions inhérentes à ceux qui paraissent heureux, et ceux qui sont dans ces conditions pou
divement s’appliquer à l’élocution et que, à bien la considérer, elle paraît être futile ; seulement, comme un traité de rhéto
doit-on parler ainsi sans laisser voir l’art, et s’appliquer à ne pas paraître user d’un langage apprêté, mais naturel ; car cel
ienne ressemblait à celle du personnage, tandis que celles des autres paraissaient affectées. V. L’artifice se dérobe heureusement l
cela résultera de l’analogie. Si celle-ci n’existe pas, la métaphore paraîtra manquer de convenance, vu que ce sont les contrai
ore paraîtra manquer de convenance, vu que ce sont les contraires qui paraissent se prêter le mieux au parallèle. Seulement il fau
t pas bonne, mais dans le second elle est mauvaise. C’est ce qui fait paraître froides les expressions qu’emploie Alcidamas. Car
omme il le dit. V. L’auditeur partage les émotions que l’orateur fait paraître dans ses discours, même s’ils ne disent rien. Voi
ue de rythme. Si elle est métrique, elle n’est pas probante, car elle paraît empruntée, et en même temps elle distrait l’audit
en clair. Quant au jeu de mots, il fait que l’on dit non pas ce qu’on paraît vouloir dire, mais un mot qui transforme le sens.
attendu que, si l’on ne soupçonne pas que Nicon est Thrace, ce mot ne paraîtra plus avoir de sel. Tel encore cet autre jeu de mo
mi les poètes dithyrambiques. Comparés entre eux, les discours écrits paraissent maigres dans les débats, et ceux des orateurs, qu
’auditoire, si tel est le dessein de l’orateur. On s’applique aussi à paraître honnête, car l’auditoire prête plus d’attention a
préambule680 ? C’est ainsi que s’expriment les personnes qui ont ou paraissent avoir en main une mauvaise cause. Car, dans ce ca
l tremblait non pas, comme le prétendait son accusateur686, en vue de paraître vieux, mais par nécessité ; qu’en effet, ce n’éta
ent, ou sont affaiblis. On ne doit pas non plus, lorsqu’on veut faire paraître des mœurs dans un discours, chercher, en même tem
e des mœurs. Pour un orateur honnête, il est plus convenable de faire paraître ses qualités morales que l’exactitude de ses expr
les points traités, ou les plus importants, ou ceux que l’auditoire a paru admettre, ou enfin ceux dont la réfutation est fa
du poème épique. 88. On adopte ici la leçon Ἡκάϐην que Laurent Valla paraît avoir eue sous les yeux dans sa traduction. Le vi
en, Instit. orat., viii, 6, 9. 536. Disciple d’Isocrate. 537. Idrée paraît être le frère de Mausole, roi de Carie, dont parl
. (Voir Spengel et Meredith Cope.) 696. Phayllus, poète inconnu, qui paraît avoir résumé des récits étendus formant un poème
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
urtout quand il s’agit des traités que l’art de disposer les matières paraît dans tout son lustre, et mérite l’attention des l
Plus son jugement est sévère et défavorable à l’auteur, plus il doit paraître adouci et tempéré par la délicatesse et l’aménité
s. Je l’emprunte à l’abbé Desfontaines. Il s’agit de deux traités qui parurent à peu près dans le même temps, et dont l’un est r
es. Les deux premiers volumes du Traité des études, de M. Rollin, ont paru si pleins d’erreurs à M. Gibert, qu’il a composé
r mon jugement sur le Traité des études, de M. Rollin ? Cet auteur me paraît exceller dans les parties qui manquent à M. Giber
ne s’est pas toujours appliqué à conserver. La critique littéraire ne paraît pas avoir été exercée chez les anciens comme chez
te d’être cité. Le livre de madame Dacier, annoncé depuis longtemps, parut quelques jours après… Je le lus avec attention po
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
t percé les profondeurs respectables de la religion, l’abbé de Fleuri paraît à la cour, avec cette physionomie heureuse, que D
places de nom ouvrent leurs portes. Merci ne les peut défendre, et ne paraît plus devant son vainqueur. Ce n’est pas assez : i
eur. L’imitateur se transforme tellement en l’auteur imité, qu’ils ne paraissent être qu’un seul et même écrivain, quoiqu’on ne pu
l’écrivain imite une suite de pensées, il les tourne de manière qu’il paraît les avoir tirées de son propre génie. En passant
dans l’orateur. Il n’est pas douteux que l’Orateur ne doive faire paraître des mœurs bonnes, c’est-à-dire, des inclinations
déchus de leurs espérances, le court espace qu’ils ont vécu, ne leur paraît rien : l’avenir qui leur paraît long, les frappe
court espace qu’ils ont vécu, ne leur paraît rien : l’avenir qui leur paraît long, les frappe bien autrement. Ainsi ils se sou
es glaces de l’âge, les agitent moins que l’intérêt ; ce qui les fait paraître modérés, plus susceptibles des impressions de la
se sont trouvés leurs propres ancêtres. La gloire de ceux-ci ne leur paraît plus grande, que parce qu’ils les voient avec des
elle l’avilit et le dégrade. Que de bassesses pour parvenir ! Il faut paraître  ; non pas tel qu’on est, mais tel qu’on nous souh
les nomme proprement passions. Les objets présentés à notre âme, lui paraissent -ils agréables ou utiles ? Notre volonté se porte
es poursuit, les aime, et s’y attache : de là l’amour. Ces objets lui paraissent -ils désagréables ou pernicieux ? Notre volonté s’
e fond. Si l’Orateur parle de lui-même, il prendra un ton modeste, et paraîtra même se méfier de son talent. C’est le moyen d’in
rès s’être levé, tient quelque temps ses yeux fixés à terre : il fait paraître une extrême affliction de la mort du Guerrier que
; et moi je vais vous montrer que c’est dans ce mystère, qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa grandeur et de sa puissance
fixe et immuable. Il est craint, haï, envié, et par ceux-là même qui paraissent les plus dévoués à ses intérêts. En effet, on doi
e son éclatant des trompettes. Au contraire, le récit d’une action où paraissent la clémence, la douceur, la justice, la modératio
nt tous les fantômes du monde ! Que l’éclat de la plus belle victoire paraît sombre ! Qu’on en méprise la gloire, et qu’on veu
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
nne foi, crois-tu, sans t’éblouir les yeux, Avoir de grands sujets de paraître joyeux ? acaste. Parbleu1 ! je ne vois pas, lors
attraits chargée, Est mise sous le nom de beauté négligée ; La géante paraît une déesse aux yeux ; La naine un abrégé des merv
e. Parbleu ! je viens du Louvre, où Cléonte, au levé3, Madame, a bien paru ridicule achevé. N’a-t-il point quelque ami qui p
plaire : Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un homme du commun, Si l’on voyait qu’il fût de l
eux dévots elle étale un grand zèle ; Mais elle met du blanc, et veut paraître belle1. » ……………… Pour moi, contre chacun je pris
seuls ils te fassent leur cour2. Leur mérite à tes yeux y peut assez paraître . Consultes-en ton goût, il s’y connaît en maître,
et dont il brûla le manuscrit. Nous ne citons pas le poëte latin, qui paraîtrait un peu barbare en face du comique français. 7.
reste. Elle a aussi ses réticences qui en disent beaucoup. 1. Veut paraître . Voilà le trait qui porte au cœur. Bien touché !
qui ne veulent pas être surpassées. La science, de sa nature, aime à paraître  ; car nous sommes tous orgueilleux. Or, voilà le
34 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
tes et qui déterminent le nombre de ceux qui forment une pièce. Il ne paraît pas que les Grecs aient connu la division de la t
à l’expression poétique, qui trahirait aussitôt l’auteur et le ferait paraître aux lieu et place de son personnage. Ainsi, le to
n les idées, et non pour le besoin de l’auteur, qui ne doit nullement paraître . Il faut que les intérêts et les idées se mêlent,
nnage son caractère et le soutenir ; faire en sorte qu’aucun d’eux ne paraisse et ne sorte sans une raison sentie de tous les sp
ment illustre et intéressant dans l’espace de trois heures ; ne faire paraître les personnages que quand ils doivent venir ; for
que dans la prose la plus châtiée, sans que la contrainte de la rime paraisse gêner les pensées ; ne pas se permettre un seul v
uinze siècles, et venons tout d’un coup au grand Corneille. Lorsqu’il parut , c’est-à-dire en 1625, puisqu’il donna sa premièr
s années que la scène tragique avait perdu Racine lorsque Crébillon y parut . Les premiers essais de ce poète annoncèrent qu’i
e, pour notre troisième tragique. Beaucoup de poètes ont, depuis lui, paru sur la scène française ; mais aucun ne s’est élev
forme du langage qu’on y emploie, selon les personnages qu’on y fait paraître , selon l’action qu’on y représente et l’intérêt q
les dont les scènes n’ont aucune liaison entre elles. Le poète y fait paraître plusieurs personnages qui ont chacun leur intérêt
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
 : son corps fut trouvé parmi ceux de ses ennemis ; et la fierté qui paraissait sur son visage pendant sa vie, y était encore emp
dépend de lui : sa présence rend ses soldats invincibles : dès qu’il paraît , on est assuré de la victoire. La pensée est hard
and l’objet qu’elle représente, s’offre à l’esprit, sans que celui-ci paraisse l’avoir cherché. Elle consiste, dit le P. Bouhour
fond de la chose, qui n’a absolument rien d’étranger au sujet, et qui paraît n’avoir rien coûté à l’orateur. Celle-ci de Maina
e corps, différentes, étendards, frontières, multitude. Ici les idées paraissent s’étendre pour avoir plus de grâce. Vous allez le
ger toutes ses pensées avec ordre, et les enchaîner si bien, qu’elles paraissent naître sans effort les unes des autres ; voilà le
tours qui ont de l’éclat et de la grandeur : ceux-là sont destinés à paraître dans les genres élevés. Il y en a d’autres qui n’
mmena avec lui son captif. Si je pouvais soupçonner que ces remarques parussent minutieuses ou trop sévères, je répéterais ici qu
tout à fait de voir. Le phébus n’est pas si obscur : il signifie, ou paraît signifier quelque chose. C’est un brouillard, dan
eureux, dit Montesquieu en parlant de quelques auteurs modernes, leur paraît plat, parce qu’il n’a pas l’air d’avoir coûté : u
air d’avoir coûté : une idée mise galamment, mais en habit simple, ne paraît pas piquante à ces messieurs. Ils veulent lui don
termes trop recherchés des choses simples et communes, pour les faire paraître plus grandes et plus ingénieuses qu’elles ne le s
e Louis XIV, dit ironiquement : Pradon, comme un soleil en nos ans a paru . Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt et Patru. Co
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
s mérites. Gil Blas chez l’archevêque de Grenade L’archevêque parut . Il se fit aussitôt un profond silence parmi ses
, et on lui donna de si bons remèdes, que quelques jours après il n’y paraissait plus ; mais son esprit en reçut une rude atteinte
ais d’autres toutes contraires. L’avertissement dont il s’agissait me paraissait délicat à donner. Je jugeais qu’un auteur entêté
je prendrai la liberté de vous dire que votre dernier discours ne me paraît pas tout à fait de la force des précédents. Ne pe
bscur, que je n’y compris rien du tout. — Ce sonnet, me dit-il, ne te paraît pas fort clair, n’est-ce pas ? — Je lui avouai qu
37 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
estimable, à former les aptitudes oratoires du rhétoricien. Il nous a paru préférable de butiner dans toutes les provinces d
issant de ces cadres qui, trop étroits ou trop larges, ont le tort de paraître ou d’être arbitraires, nous avons évité la monoto
e très-humble serviteur. Les victoires du christianisme Il ne paraît rien ici de l’homme, rien qui porte sa marque et
région de l’air jusque sur la face de la terre ; l’eau de la rivière paraissait aussi plate que celle d’un lac ; et si, en pleine
it déjà révélé par des notes superbes et des tirades hautaines, quand parut le Cid, en 1636. De ce chef-d’œuvre date pour ain
faça tout ce qu’il y avait lu des Alexandre et des César, sitôt qu’il parut à la tête d’une armée. La générale consternation
récit intéresse comme une comédie. Il eut l’éloquence de César, mais paraîtrait un Catilina, si, par la pénitence, il n’avait pas
162 du jour, (c’était dans les plus grands jours d’été), commençait à paraître , quand on fut au bas de la descente des Bonshomme
du spectacle, je commençai à entrevoir quelque chose ; et ce qui m’en parut , fut une longue procession de fantômes noirs, qui
ez donc, s’il vous plaît. Maître Jacques ôte sa casaque de cocher, et paraît vêtu en cuisinier. harpagon. Quelle diantre de c
prêt à l’ouïr avec un respect exemplaire. Que le prédicateur vienne à paraître  : si la nature lui a donné une voix enrouée, et u
plus juste la cause qu’il plaide ! combien son geste hardi le fait-il paraître meilleur aux juges, dupés par cette apparence ! P
s déguisements. Ils ne sont pas masqués d’habits extraordinaires pour paraître tels ; mais ils se sont accompagnés de gardes, de
mposée de l’abondance du cœur, pour rendre hommage à la vérité, et ne paraître pas ingrats envers Dieu346. Parabole Un hom
ne se plaisent que dans les ouvrages des hommes. Un lieu sauvage leur paraît hideux et insupportable. Il leur faut des parterr
et sans cela, ils nous paraîtraient387 à l’ordinaire. Rien de même ne paraît vif et agréable à notre esprit que ce qui passe p
lieu qui altère la couleur naturelle des objets, et qui nous les fait paraître autres qu’ils ne sont en effet. Et cela est vrai
te d’idolâtrie était aussi dangereuse qu’une autre410, quoiqu’elle me parût moins criminelle ; qu’enfin je songeasse à moi :
écipité marquait bien quelque chose de funeste. En effet, dès qu’elle parut  : « Ah ! mademoiselle ! comment se porte monsieur
rs écrits ennemis de la piété et de la pudeur. Si leur siècle ne leur paraît pas assez favorable à leurs folies, ils attendron
z la délicatesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu, çà538 paraissez , venez en présence, développez-nous les énigmes d
x braves567, en champ clos. Alors que ne vit-on pas ! Le jeune prince parut un autre homme : touchée d’un si digne objet, sa
t-Esprit, car c’est lui seul qui peut un tel ouvrage, que l’homme n’y paraisse pas588. A Mignard, premier peintre du roi, sur
us parler quand il s’agit de demander. Tous les honneurs du monde lui paraîtraient trop612 achetés, s’ils lui avaient coûté quelque
aire ?635 L’esprit636 Qu’est-ce que l’esprit, dont les hommes paraissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature
s prodiges même ne serviraient qu’à nous le rendre et à nous le faire paraître plus odieux ; en vain il posséderait toutes les v
raisonner avec le maître des événements, en disant que les rois qu’il paraît abandonner sont pieux, et que nos ennemis sont la
un assez beau chemin, nous vîmes un château bâti sur un roc qui nous parut inaccessible, et si peu étendu que nous ne compre
rt profond, les toits d’un certain nombre de petites maisons qui nous parurent des poupées, et environnées de tous côtés de roch
côtés de rochers affreux par leur hauteur et par leur couleurs ; ils paraissent de fer, et sont tout à fait escarpés ; il faut de
ourriez faire. Elle a été bien regardée et observée, et tout le monde paraît satisfait de bonne foi705. L’air est noble, et le
sa personne ou de son estime 714. » Henri IV 1853-1610 Il nous paraît intéressant d’ajouter à ces pages où parle Louis 
famille717. Sur les romans Fontainebleau, 3 octobre 1694. Il me paraît , par votre lettre, que vous portez un peu d’envie
ttre en état de ne me point faire de déshonneur quand vous viendrez à paraître dans le monde. Je vous assure qu’après mon salut,
raste servit de bouclier à la première édition de ses Caractères, qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curiosité publiq
âturage ; si elles se dispersent, il les rassemble ; si un loup avide paraît , il lâche son chien qui le met en fuite ; il les
s soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger
isance, la gratitude ; elle en donne du moins les apparences, et fait paraître l’homme au dehors comme il devrait être intérieur
ureux. Les roues, les ressorts, les mouvements, sont cachés ; rien ne paraît d’une montre que son aiguille, qui insensiblement
jour si favorable, que je compte ses tours et ses clochers ; elle me paraît peinte sur le penchant de la colline759. Je me ré
ver et venir à bord, mais une vague l’enfonce, on le tient perdu : il paraît une seconde fois, et les espérances se réveillent
, mais qu’ils n’oublieront rien pour leurs plaisirs. Aux enfants tout paraît grand, les cours, les jardins, les édifices, les
es meubles, les hommes, les animaux : aux hommes, les choses du monde paraissent ainsi, et j’ose dire par la même raison, parce qu
e ; rien ne peut arrêter le temps, qui entraîne après lui tout ce qui paraît le plus immobile. Toi-même, ô mon fils ! mon Cher
venir, te rendre insensible à tout, excepté à la douleur. Ce temps te paraît éloigné. Hélas ! tu te trompes, mon fils ; il se
rop gai pendant qu’il est triste. On est triste : cette tristesse lui paraît un reproche de ses fautes. On rit : il soupçonne
a certaines personnes auxquelles il doit plus qu’aux autres, ou qu’il paraît aimer davantage. Non, sa bizarrerie ne connaît pe
un berger qu’elles n’avaient point encore vu dans ces bois ; il leur parut gracieux, noble, aimant les Muses846 et l’harmoni
êts. Il tenait dans sa main une houlette courbée et noueuse. Sa queue paraissait derrière, comme se jouant sur son dos ; mais comm
occasion sûre. Je ressens et cette perte, et la douleur dont vous me paraissez pénétré ; mais je ne saurais être en peine de vot
Magloire ; plus effrayé qu’enhardi par ses premiers succès, Massillon parut quand Bourdaloue terminait sa carrière. Son Avent
s les plus cachées ; qui change en de viles cendres ce qui nous avait paru , il n’y a qu’un moment, si précieux et si brillan
un moment, si précieux et si brillant ; qui, dans le temps même qu’il paraît couvert et presque éteint, agit avec plus de viol
e l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vou
je souhaite que vous entriez ; je vous demande donc : Si Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée, la
cette assemblée sainte ; car ils en seront retranchés au grand jour : paraissez maintenant, justes ; où êtez vous ? restes d’Isra
plaisir qu’il nous a lui-même donné921. Sur l’ennui L’ennui qui paraît devoir être le partage du peuple, ne s’est pourta
ier, ils diversifient leur ennui923. En vain ils se font honneur924de paraître à la tête de toutes les réjouissances publiques ;
s rendent puissants se changent bientôt en des qualités qui nous font paraître aimables ; et l’on ne manque jamais d’amis, quand
e la gloire et l’intérêt public de la nation ; le destin de la France paraît attaché au vôtre. Ses prospérités ont pu éprouver
esse et ma vanité m’en firent juger tout autrement. Mon admirateur me parut un fort honnête homme, et je l’invitai à souper a
uveau plat, je vis une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une nouvelle complaisance958, c’est-à-dire qu’il
te pour vous quitter sans vous donner un avis important, dont vous me paraissez avoir besoin. Soyez désormais en garde contre les
ux personnes les plus inutiles et les plus médiocres, sans976 qu’elle parût le rechercher. On était tenté de la croire toute
r et nettoyer l’endroit de l’avenue où elle était, en sorte qu’il n’y parut pas : tout cela fut exécuté encore plus tôt que l
cas que de deux mousquetaires qui étaient dans un coin. Pour lui, il parut qu’il se trouvait dans un lieu agréable ; car il
e eussent été tellement observées, que les allées des avenues eussent paru partout de même largeur, et il aurait donné pour
ême largeur, et il aurait donné pour cela une méthode infaillible. Il parut fort satisfait d’un cadran qu’il y avait démêlé10
rt, ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l’une à l’autre ; c
re. Après dîner, on lui répéta la cantate. Cette première journée lui parut délicieuse. Il trouva que le roi l’honorait selon
e. Il trouva que le roi l’honorait selon ses mérites ; la seconde lui parut moins agréable ; la troisième fut gênante ; la qu
s romans ; je vous cite les héroïnes de votre sexe, parce que vous me paraissez faite pour leur ressembler. Il y a des pièces de
n talent, semble vouloir le conserver dans toute sa pureté ; au moins paraît -il faire assez peu de cas des nôtres : ce n’est q
s mains, avoir mis une bouture en concurrence avec un grand arbre, me paraissait le suprême degré de la gloire. A dix ans, j’en ju
ts de feu qu’il lance au-devant de lui. L’incendie augmente, l’orient paraît tout en flammes : à leur éclat, on attend l’astre
e longtemps avant qu’il se montre ; à chaque instant on croit le voir paraître  : on le voit enfin. Un point brillant part comme
et si le séjour de Paris, joint à l’emploi que vous remplissez, vous paraît d’un trop difficile alliage avec elle, faites mie
lle vous a causée, et le désir qu’elle aurait que son beurre vous eût paru bon1397. Que si, par hasard, il vous en a coûté q
avec une grande sagesse, un jugement net et profond, nul effort pour paraître grand, une extrême sincérité, beaucoup d’éloquenc
té incapable de les faire ; la fortune qui l’a réduit à les écrire me paraît injuste. Je m’informe curieusement de tout le dét
n extérieur1411, qui, ne pouvant primer par le bon sens, s’efforce de paraître par la singularité ; qui, craignant de peser1412
il est heureux, dans ces moments, d’un être bien convaincu. La vie ne paraît qu’un instant auprès de l’Éternité, et la félicit
e voulus essayer de nouveau mes talents littéraires, et le théâtre me parut un champ d’honneur… l e comte. Ah ! miséricorde 
udissements sourds, et d’honneur, avant la pièce, le café1443 m’avait paru dans les meilleures dispositions pour moi. Mais l
sa douceur harmonieuse, il ravit toutes les âmes sensibles. En 1788, parut son quatrième volume, qui contenait l’épisode de
 ; un peu plus loin, le cap Malheureux et, au-delà, la pleine mer, où paraissent à fleur d’eau quelque îlots inhabités, entre autr
nement, dont les pics, s’élevant au-dessus des ombres de la montagne, paraissent d’or et de pourpre sur l’azur des cieux. J’aimais
la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son canal. Le Saint-Géran 1466 parut alors à découvert, avec son pont chargé do monde,
er. L’horizon offrait tous les signes d’une longue tempête : la mer y paraissait confondue avec le ciel. Il s’en détachait sans ce
t le zénith1471 avec la la vitesse des oiseaux, tandis que d’autres y paraissaient immobiles comme de grands rochers. On n’apercevai
vit alors un objet digne d’une éternelle pitié ; une jeune demoiselle parut dans la galerie de la poupe du Saint-Géran, tenda
es habits, l’autre sur son cœur, et, levant en haut ses yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux1474. Qua
efficace auxiliaire de la persuasion. Ce ne fut pas impunément qu’il parut sur la scène, obéré de dettes, maudit par son pèr
espect que je vous dois ; et que je n’ai point pensé, comme vous avez paru le croire, ni à plaider contre vous, ni à me rend
y réveilla l’esprit de société, jusqu’au jour où sa royauté de salon parut dangereuse à un pouvoir ombrageux qui la réduisit
silence recommençait. J’avais été dans les couvents d’Italie ; ils me paraissaient pleins de vie à côté de ce cercle, et je ne savai
le coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car je mourais
les collines et les ruines de Sparte ; ces collines et ces ruines ne paraissent point désolées comme lorsqu’on les voit de près :
rs fendus, les tombeaux entr’ouverts attestent le prodige ; le désert paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a
de la paroisse, sur les tombes verdoyantes des aïeux. Bientôt on voit paraître tout le clergé destiné à la cérémonie : c’est un
ation le renferme toujours dans son sein, mais quelquefois il tarde à paraître . En effet, il ne suffit pas qu’il existe : il fau
ec beaucoup de peine ; mon camarade allant devant, un sentier qui lui parut plus praticable et plus court nous égara. Ce fut
lampe s’en va, et je reste seul à mes réflexions1618. Dès que le jour parut , toute la famille, à grand bruit, vint nous éveil
ivement quelque ressource qui le mène à ses fins. Jaloux de ne jamais paraître déconcerté, il oppose à tout son assurance ; on c
ommes d’un maintien noble, mais abattu, des vieillards gémissants1663 paraissent sur le tillac et saluent, avec des cris de douleu
ient par la beauté de leur taille, des statues antiques. Un homme qui paraissait commander aux autres, élève la voix : « Nous fuyo
d’enfants, de femmes, de vieillards, de malades, les Souliotes virent paraître quatre mille Turcs et une nombreuse artillerie. L
lait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints,
partout le même. Les nuances de caractères, quelque variées qu’elles paraissent d’abord, se classent aisément et se réduisent à u
dépravation la plus honteuse ? L’humilité chrétienne, si rare, et qui paraît si ridicule à ceux qui s’en font une idée fausse,
grandeur ; le nombre des monuments y tient lieu de maisons et la fait paraître vaste. Que je vous ai recherché dans mon cœur, en
ion, quoique vivante, dissimule mal une profonde misère1763 ; rien ne paraît plus grand que ce peuple dans ses institutions, r
personne ne leur adressa la parole ; celui qui était entré le premier paraissait avoir une quarantaine d’années. Son habit noir, s
fection. 55. Signalons la délicatesse de l’écrivain, qui ne veut pas paraître importun. 56. Il parle comme s’il était encore u
ation des grands ouvrages de Descartes. Le Discours sur la méthode ne parut qu’en 1637, les Méditations en 1641 et les Princi
le gens plaisent avec de moindres talents ; c’est que les uns veulent paraître ce qu’ils ne sont pas : les autres sont ce qu’ils
ns veulent paraître ce qu’ils ne sont pas : les autres sont ce qu’ils paraissent . 138. Ceci est bien sombre. Il ne faut pas être
heureux misérables, et les misérables heureux. Chaque degré qui nous paraissait s’élever pour monter au comble de la félicité et
t s’élever pour monter au comble de la félicité et de l’honneur, nous paraît un degré qui descend dans l’abîme des misères. »
le fleuve qui nous entraîne est si rapide, qu’à peine pouvons-nous y paraître . Hélas ! comme cette mort va courant partout, et
0 livres, qui vaudraient aujourd’hui 360 à 400, 000 francs. Il nous a paru intéressant de montrer comment un froid versifica
discipline, se règle. 577. J’emprunte à Delille cette peinture qui paraîtra bien pâle dans le voisinage de Bossuet : Votez c
te au gré de l’onde errante Et d’un mouvement étranger.    Souvent il paraît , il surnage ; Souvent il est au fond des eaux. Il
Et, quand il eut atteint son horizon nouveau, A sou œil confondu tout parut de niveau. « — Eh bien ! dit le soleil, tu vois,
 » 656. C’est-à-dire, on a la vanité incurable de l’esprit qui veut paraître . 657. Ce mot signifie on s’isole du monde. 658.
à leur couchant, de Hesper ou Vesper, étoile du soir ou de Vénus, qui paraît au couchant. 857. Canicule, constellation du g
re à Brossette, dans laquelle Boileau juge le Télémaque qui venant de paraître  : « Vous m’avez fait un fort grand plaisir en m’
s d’art. Homère est plus instructif que lui, mais ses instructions ne paraissent point préceptes, et résultent de l’action du roma
primé la crainte que son fils, mort subitement, ne fut pas en état de paraître devant Dieu ; Fénelon essaie de le rassurer. 874
des occupations qui se succèdent les unes aux autres. Les jours leur paraissent des moments, parce que tous les moments sont à le
ir tête,...m’excitait à boire avec lui. 957. Gil Blas a la vanité de paraître riche. Il serait bien Français    de la    Régenc
la    Régence, si la vanité n’était de tous les pays. 958. « Qui fit paraître une nouvelle complaisance. » Cette « nouvelle com
s lettres, a jugé ainsi l’Esprit des lois : «  Ce livre m’a toujours paru un cabinet mal rangé, avec de beaux lustres de cr
aitements inhumains infligés aux nègres, qui sont des hommes, doivent paraître indignes de nations chrétiennes. 1038. Conventi
les qualités de l’esprit d’à présent : Pour moi, mon avis est, dût-il paraître étrange, Que ces petits messieurs qui sont si flo
en agissant. 1308. Tout est naturel et vrai dans ce récit. Comme il paraît bien vivant M. Lambercier ! 1309. On dirait qu’a
us soumettre à ses commandements. Chère Alicia, je suis mal préparé à paraître devant mon Créateur ; mais j’espère qu’il aura pi
nt où il vient de prendre cette résolution magnanime ; sa figure vous paraîtra belle. C’est qu’elle exprime la beauté de sou âme
nt ave ; ses disciples de l’immortalité de l’âme, et alors ses traits paraîtront sublimes. » 1685. Ces fragments pittoresques s
voir l’art de cacher aux autres ses affections particulières. Il faut paraître confiant quand on est inquiet, dur envers le sold
tout le genre humain, La Mort, en l’abordant au fort de son supplice, Parut toute interdite, et retira sa main, N’osant pas s
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
tez la délicatesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu, çà3 paraissez , venez en présence, développez-nous les énigmes d
si distinctement n’est plus qu’une masse informe et confuse, où il ne paraît ni fin ni commencement ; et cette vérité si bien
t-Esprit, car c’est lui seul qui peut un tel ouvrage, que l’homme n’y paraisse pas2. Dieu voit tout Les méchants ont bea
ble, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal ou sans suite à ceux qui ne l’ont pas asse
Là, les folles amours4 ; là, le luxe, l’ambition et le vain désir de paraître exercent leur empire sans résistance. Tout s’y fa
ent tenir tout ce qu’ils poursuivent : toutes leurs imaginations leur paraissent des réalités. Ravis1 d’une certaine douceur de le
urs. 1. Remarquez avec quelle aisance se développe cette période qui paraît si compliquée. 2. Bossuet parle tout naturelleme
Et, quand il eut atteint son horizon nouveau, A son œil confondu tout parut de niveau. « — Eh bien ! dit le soleil, tu vois,
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
n connaissez le résultat dans sa raison d’être, et qu’il ne peut vous paraître autre qu’il n’est. Pourquoi admettez-vous qu’une
, vous ne le connaissez pas dans sa raison d’être, et qu’il peut vous paraître autre qu’il n’est. Pourquoi admettez-vous qu’Alex
ce des mœurs, il dégénérerait en acteur de mimes ; ni sans mesure, il paraîtrait méchant ; ni contre le malheur, il serait cruel ;
iscours dans presque toutes les subdivisions de l’éloquence. Aussi me paraît -il que c’est ici le lieu de mentionner du moins l
confusion dans la division ; que d’ailleurs si cette division pouvait paraître complète dans l’antiquité, elle ne l’est pas pour
ondamentale une division dont l’influence sur la partie didactique me paraît si faible. Faut-il absolument une division ? ce d
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
pas qu’il dise toujours des choses fausses ; mais c’est qu’en voulant paraître avoir le dessein de nous servir en nous corrigean
ui nous porte à nous élever sans discernement contre tout ce qui nous paraît faux, comme un défaut très-considérable, et qui e
it en état de supporter sans émotion les opinions des autres qui nous paraissent fausses, afin de ne les combattre jamais que dans
faisant sentir qu’ils contestent une chose indubitable, ou en faisant paraître qu’on leur veut ôter la liberté de l’examiner et
rté de l’examiner et d’en juger par leur propre lumière1, ce qui leur paraît une domination injuste. Ceux qui ont cet air affi
41 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
t ecclésiastiques que laïques. Les trois volumes de ce Cours, qui ont paru depuis quelques années, sont devenus classiques d
au volume de littérature, comprenant ce qui concerne le Style, nous a paru digne de son frère aîné, intitulé : Poétique. Mêm
es divisions, par l’esprit si profondément chrétien qui l’inspire, me paraît fait, entre tous les autres, pour développer sûre
is, vos exemples parfaitement choisis ; en sorte que votre ouvrage me paraît très propre à instruire exactement les esprits et
isées, les règles claires et les exemples bien choisis ; l’ouvrage me paraît répondre à vos bonnes et religieuses intentions e
42 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
es ; Des bois muets, sortoient des voix épouvantables ; L’airain même parut sensible à nos malheurs ; Sur le marbre amolli l’
oint aujourd’hui le double empire des ondes. Ce fut alors que Rome(b) parut renaître de ses cendres, pour opposer à la hardi
enés. Il déploie tous les trésors du langage poétique avec un art qui paroît inimitable. De toutes les traductions en prose qu
eilleux, Qui fit la guerre au ciel, et détrôna les Dieux. L’âme ne me parut qu’une foible étincelle, Que l’instant du trépas
ie à l’action principale que vers la fin du quatrième acte, où Phèdre paroît portée à justifier Hippolyte auprès de Thésée, ma
le théâtre ne demeure jamais vide ; c’est-à-dire, que quand un acteur paroît , il doit en trouver un sur le théâtre, et lui par
apport à l’action. Ainsi dans la tragédie de Polieucle, Sévère qui ne paroît point au premier acte, y est annoncé ; de même qu
ontre lui. Phèdre rejette d’abord ce détestable conseil : mais voyant paroître Thésée avec Hippolyte, et s’imaginant que ce jeun
rre. Œnone accuse Hippolyte auprès de Thésée. Celui ci furieux voyant paroître son fils, l’accable de reproches : il invoque Nep
ote n’a pas expliqué, a donné lieu à une infinité de commentaires. Il paroît d’abord (et c’est le sentiment du plus grand nomb
la nature. Le monologue doit être un combat du cœur. Le personnage y paroît irrésolu, et délibérant, pour ainsi dire, avec lu
développement du caractère du principal personnage. Si, celui- ci ne paroît point dans l’exposition du sujet, les personnages
ntendre cette réponse. Il l’est encore bien davantage, lorsqu’il voit paroître Valère et Isabelle qui demande pardon à sa sœur d
comédie. Voltaire a fait des comédies larmoyantes ; et cependant il paroît bien loin d’approuver ce genre de comique. Un aca
e ; savoir s’il est permis de faire des comédies attendrissantes ? Il paroît se déclarer fortement contre ce genre, dont la pe
dre. Parbleu, je viens du Louvre, où Cléante, au levé, Madame, a bien paru ridicule achevé. N’a-t-il point quelque ami qui p
omédie devint alors la satire générale des vices et des ridicules, et parut à-peu-près dans l’état où nous la voyons aujourd’
Mais elle n’étoit encore qu’une farce indécente et grossière, lorsque parut Plaute, et après lui Térence, qui la portèrent au
e ce dernier, pièce de caractère et d’intrigue, lorsque Molière y fit paroître le Misanthrope, le Tartuffe et l’Avare. Mais cet
olière et de Regnard. Raimond Poisson, né avec une imagination gaie, paroît n’avoir songé qu’à divertir le spectateur, sans s
es, ou en a donné des extraits dans son théâtre Anglais. Mais il en a paru depuis peu une traduction entière et complète, qu
lles dont les scènes n’ont aucune liaison entr’elles. Le poëte y fait paroître plusieurs personnages qui ont chacun leur intérêt
esque toujours suivies d’une dause formée par les personnages qui ont paru sur la scène. Un esprit vif et plaisant, fertile
votre pitié ! Sans espoir de pardon m’avez-vous condamnée ? Pyrrhus paroît persister dans sa résolution. Andromaque tâche de
ême Iphigénie, qui lui a offert son appui auprès d’Achille. Agamemnon paroît , suivi d’Iphigénie, qu’il ne regarde qu’en soupir
out à obéir ; et le bonheur de sa fille la console de tout. Elle voit paroître Achille qui, au comble de la joie, lui dit : Tou
ttendent que le sang que sa main va verser. Il invite Iphigénie, qui paroît dans ce même moment, à venir recevoir à l’autel u
u de la discorde dans tout le camp. Cependant Agamemnon ne voyant pas paroître sa fille à l’autel, vient la demander à Clitemnes
nos tragédies. Faut-il qu’il en soit entièrement banni ? Voltaire me paroît tenir un juste milieu entre ces deux sentimens ;
à la tête de Brutus. Vouloir de l’amour dans toutes les tragédies, me paroît un goût efféminé ; l’en proscrire toujours est un
ux répandue, Déroba tout-à-coup ces objets à ma vue ; La mort seule y parut …. Le vaste sein des mers Nous entr’ouvrit cent fo
-Romain, soyez digne de l’être ; Et si vous m’égalez, faites le mieux paroître . La solide vertu, dont je fais vanité, N’admet po
e réplique en un seul vers, en deux ou trois mots. L’endroit où il me paroît avoir le mieux imité cette vivacité si prompte, c
ment illustre et intéressant dans l’espace de trois heures ; ne faire paroître les personnages que quand ils doivent venir ; for
’élévation et de grandeur. Sophocle, né l’an 495 avant Jésus-Christ, parut sur le théâtre d’Athènes, peu de temps avant la m
e sublime est toujours soutenu par un goût délicat. C’est lui qui fit paroître , le premier, la tragédie dans sa véritable grande
uses. Les beaux endroits sur-tout de Sophocle et d’Euripide, leur ont paru rendus avec une force, avec une grâce qui ne rest
ensuite en France, où en présence de la cour de Henri II, Jodelle fit paroître sur notre scène encore grossière sa Cléopâtre et
cette raison que je rapporterai ici le parallèle, où ce caractère m’a paru le mieux saisi et le mieux marqué : c’est celui q
années que la scène tragique avoit perdu Racine, lorsque Crébillon y parut . Les premiers essais de ce poëte annoncèrent qu’i
le style. Les éloges que l’on a donnés aux tragédies de Voltaire, ont paru à l’homme de goût aussi outrés que les critiques
’il faut en croire certains écrivains, c’est le premier génie qui ait paru dans l’art dramatique. A peine Corneille, le gran
t si glorieux pour notre théâtre, que toute dispute sur la préférence paroît devoir être terminée, et que nos enthousiastes do
sant, noble et théâtral. Elles ont été traduites par Richelet, et ont paru sous le titre de Tragédies et Opéra de l’abbé Met
e au bruit du tonnerre, et laisse voir Mélice sur un dragon. Aussitôt paroît la fontaine de vérité d’amour, ornée de statues e
, parce qu’il ne se présente personne pour mourir à sa place. Mais il paroît tout-à-coup au milieu de son peuple qui célèbre s
Tels sont ces vers qu’il met dans la bouche d’As. Ah ! que l’amour paroît charmant ! Mais, hélas ! il n’est point de plus c
ue ceux ci sont presque toujours sur la scène. Les dieux ne doivent y paroître que de loin à loin, pour y paroître toujours avec
la scène. Les dieux ne doivent y paroître que de loin à loin, pour y paroître toujours avec vraisemblance, et pour ne pas éclip
ntervention des dieux. Les anges, les saints et les démons ne doivent paroître dans un sujet chrétien que de loin à loin, et san
ennemies, et les autres foudroient les remparts ; ce merveilleux nous paroît beau sans doute : il nous ravit, il nous enchante
ronc ; cette Armide, qui sort du sein d’un myrthe entr’ouvert, et qui paroît aux yeux de Renaud ; ce vieillard chrétien, qui m
ois se délasser, qui tendent toutes à la grande. Cette comparaison me paroît juste, pourvu toutefois que ces allées ne soient
ue, d’annoncer dès le commencement tous les personnages qui doivent y paroître . Mais ces deux poëmes ont cela de commun, qu’ils
i a un avantage sur la première, parce que le personnage qui raconte, paroît toujours, aux yeux du lecteur, plus intéressé et
est tirée de l’Enéïde : c’est le poëte qui parle. « Bientôt on voit paroître un nombreux escadron d’enfans, traversant l’arène
rbons voler dans les combats : A travers mille feux je vois, Condé(a) paroître , Tour-à-tour la terreur et l’appui de son maître 
sublime est généralement regardé comme le plus grand peintre qui ait paru . On lui impute, dit Voltaire, l’extravagance de s
. Il nous reste encore des anciens Romains quelques poëmes que virent paroître les siècles immédiatement postérieurs au beau siè
t. La traduction de ce poëme par Mirabaud, est très-estimée ; mais il paroît que la nouvelle l’est encore davantage. Le Sceau
Celui-ci commençoit à travailler à son poëme, lorsque le Portugal vit paroître la Lusiade, qui n’est autre chose que la découver
ron de Castera en a été le traducteur. Les Espagnols ont un poëme qui parut pour la première fois en 1597, et dont ils font u
t disconvenir qu’il ne soit un des poëtes les plus sublimes qui aient paru . Il étonne, il transporte en mille endroits de so
ergie. Milton a copié ce poëte dans plusieurs de ces tableaux ; et il paroît même qu’il a pris dans la Sarcothée le fond de so
notice, parce que j’ai suivi à-peu-près l’ordre des temps où ils ont paru  ; les seuls vraiment épiques, d’après la définiti
43 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
is XIV reprennent faveur ; l’esprit public, par dégoût de la licence, paraît rétrograder : c’est, comme on dit, une réaction.
litiques, accepte le titre d’historiographe du roi. L’Esprit des Lois paraît en 1748, et l’année suivante Buffon donne les tro
La victoire de l’esprit nouveau n’est plus contestée. L’ancien régime paraît avoir capitulé. Le Mariage de Figaro est applaudi
eure, est de cette dernière époque. C’est en 1789 même que Charles IX paraît sur la scène, mais les acclamations qui l’accueil
ent trompa, détourna quelque temps cette disposition nouvelle. Fleury parut la ménager d’abord, mais pour l’endormir. Sous so
ufchâteau). Barrère défend cet acte en ces termes : « Si cette mesure paraissait trop rigoureuse à quelqu’un, je lui dirai : Les t
qu’il crut mortels, le dix-huitième siècle avait-il remplacé ce qu’il paraissait avoir détruit ? Sa philosophie avait-elle résolu
n et l’autre que l’accord doit être cherché entre deux termes qui ont paru inconciliables à la génération précédente : la Ré
ents réguliers, chez lesquels trop souvent le respect de la tradition paraissait n’être qu’une timidité d’esprit. Les romantiques,
tier, c’est dans le Traité des Études, dont les deux premiers volumes parurent en 1726, les deux autres en 1728. Non qu’il ait c
lleurs ; et que quiconque s’écarte de cette fin, quelque mérite qu’il paraisse avoir d’ailleurs, n’est point véritablement digne
evant lesquels c’était un crime digne de mort pour Esther même d’oser paraître sans ordre65, et dont la seule présence glaçait l
érobent souvent aux hommages publics pour se dérober à la fatigue d’y paraître sensibles. Mais qu’il faut être né dur pour se fa
ensibles. Mais qu’il faut être né dur pour se faire même une peine de paraître humain ! N’est-ce pas une barbarie, non seulement
rrants qu’on voit dans les airs au milieu d’une nuit obscure, nous ne paraissons que pour disparaître en un clin d’œil, et nous re
e chose à désirer ? Tous les autres êtres, contents de leur destinée, paraissent heureux à leur manière dans la situation où l’Aut
e, de pays, de sentiments, d’intérêts, de figure même, et qui à peine paraissent entre eux de même espèce, conviennent tous pourta
miers volumes de Gil Blas. Le troisième, qui est le plus remarquable, parut en 1724, et le quatrième, plus faible, onze ans a
t d’un pistolet. Il s’arrêta tout court pour me considérer ; et, sans paraître fort effrayé : « Mon enfant, dit-il, vous êtes bi
qu’il s’éloignait, je mis pied à terre. Je ramassai la bourse, qui me parut pesante. Je remontai sur ma bête, et je regagnai
nt et on lui donna de si bons remèdes que quelques jours après il n’y paraissait plus. Mais son esprit en reçut une rude atteinte.
is d’autres toutes contraires : l’avertissement dont il s’agissait me paraissait délicat à donner. Je jugeais qu’un auteur entêté
je prendrai la liberté de vous dire que votre dernier discours ne me paraît pas tout à fait de la force des précédents. Ne pe
front sur son bâton et demeura plusieurs moments en cette posture. Il parut même qu’il n’entendit plus rien du reste du disco
ue celui-ci l’eût publié sans le signer. Les Lettres persanes avaient paru en 1721, "le plus profond des livres frivoles, a
es. Ce fut quatorze ans après seulement, en 1748, que Montesquieu fit paraître à Genève son ouvrage capital : De l’Esprit des Lo
e grands talents132, que peut-on dire de ces insectes qui osent faire paraître un orgueil qui déshonorerait les plus grands homm
er. La conversation nous revint donc, et nous la prîmes. Un homme qui paraissait assez chagrin commença par se plaindre de l’ennui
issance, qu’il me dit être un géomètre ; et il n’y avait rien qui n’y parût , car il était dans une rêverie profonde : il fall
e géomètre y fut reçu de tout le monde avec empressement. Pour lui il parut qu’il se trouvait dans un lieu agréable : car il
ve eussent été tellement observées que les allées des avenues eussent paru partout de même largeur, et il aurait donné pour
ziens ; et, ramassant dans son chemin ce qu’il trouva de Barbares, il parut dans le Bosphore, devant son fils Maccharès, qui
le de la magnificence romaine qu’à sa vraie puissance ; et, quoiqu’il parût par les écriteaux portés à son triomphe qu’il ava
el de la frayeur des Romains. Il était craint de ses sujets, et il ne paraît pas qu’il en fût haï. Prodigieusement fier, et ce
mpte les esclaves. Quand Philippe osa dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes d’Athènes, elle n’avait encore perdu q
et l’Essai sur les Mœurs et sur l’Esprit des Nations. Le premier, qui parut à Dresde, en 1752, est écrit dans cette prose cla
nt, et commençait à former son camp. A la pointe du jour, les Suédois parurent hors de leurs tranchées avec quatre canons de fer
querait de front ; mais son malheur voulut que. Creuts s’égarât et ne parût pas. Le czar, qui s’était cru perdu, eut le temps
amoureux des nouveautés, court après eux ; il s’en dégoûte, et il en paraît d’autres qui font de nouveaux efforts pour plaire
lication des premiers volumes de l’Histoire Naturelle. De 1749 à 1767 parurent quinze volumes consacrés à la théorie de la terre
Buffon mourut le 16 avril 1788. Ce fut l’année suivante seulement que parurent , dans le dernier volume, les Époques de la Nature
a fallu pour perfectionner les signes et les langues, parce qu’il me paraît que, lorsqu’on veut raisonner sur des faits, il f
ous les sentiments se rapportent à la personne de son maître, le chat paraît ne sentir que pour soi, n’aimer que sous conditio
es de Rousseau, on ne peut le nier, manquent de délicatesse morale et paraissent trop prendre pour la vertu ce qui n’en est que l’
ien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à tabl
ion, et reconnu la main du maître. Je ne vous dirai pas que tout m’en paraisse également bon, mais les choses qui m’y déplaisent
40, parce que j’en attendais des effets plus dignes de l’humanité qui paraît vous l’avoir inspiré. Vous reprochez à Pope et à
ue l’optimisme et que la fatalité même ; pour moi, j’avoue qu’elle me paraît plus cruelle encore que le manichéisme. Si l’emba
et si le séjour de Paris, joint à l’emploi que vous remplissez, vous paraît d’un trop difficile alliage avec elle, faites mie
ndigence. Il y a pourtant, sur la droite, dans un coin, un lit qui ne paraît pas trop mauvais ; il est couvert avec soin. Sur
Tiens, vois, regarde : voilà l’état où tu l’as mis ! » Le fils ingrat paraît consterné ; la tête lui teinte en devant, et il s
onditions, toutes les affections et toutes les pensées des hommes, et paraît toujours supérieure à leurs conceptions incertain
On remarque avec la même surprise la profonde intelligence qu’il fait paraître de son art ; et on admire qu’un esprit si fin ait
âme : là, la force de la nature brille au sein de la corruption ; là, paraît la vertu sans bornes, les plaisirs sans infamie,
re de fournir des nègres aux colonies espagnoles. L’homme, cependant, paraît avoir mieux valu que sa réputation. Ceux qui ont
voulus essayer de nouveau mes talents littéraires ; et le théâtre me parut un champ d’honneur,… Le comte. — Ah ! miséricord
plaudissements sourds ; et d’honneur, avant la pièce, le café m’avait paru dans les meilleures dispositions pour moi. Mais l
ble de nos malheurs et de nos vices ; mais si, au moment où l’ouvrage parut , la thèse fut loin de nuire à son succès, d’autre
u chancelier Bacon292, et de plusieurs modernes célèbres. Ce champ me parut si vaste, que je ne pus croire qu’il eût été enti
n turban ; d’antres, allongée en pointe de clou. A quelques-unes elle paraissait obscure comme un point de velours noir ; elle éti
éparés par des canaux et parsemés de glandes. Ces compartiments m’ont paru semblables à de grands tapis de verdure, leurs po
des gouttes de liqueur ; et leurs canaux, ainsi que leurs glandes, me paraissaient remplis d’un fluide brillant. Sur d’autres espèce
la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son canal. Le Saint-Géran 301  parut alors à découvert avec son pont chargé de monde,
er. L’horizon offrait tous les signes d’une longue tempête ; la mer y paraissait confondue avec le ciel. Il s’en détachait sans ce
ersaient le zénith avec la vitesse des oiseaux, tandis que d’autres y paraissaient immobiles comme de grands rochers. On n’apercevai
vit alors un objet digne d’une éternelle pitié : une jeune demoiselle parut dans la galerie de la poupe du Saint-Géran, tenda
ses habits, l’autre sur son cœur, et levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux. Paul et
d’écrivain politique. On a réédité naguères la série de ses articles parus dans le journal politique national, depuis le 12
convictions, le sentiment toujours élevé qui l’inspire, même quand il paraît vouloir les imposer. Dévoué à son pays, fidèle à
on déjà, sans témérité, indiquer quelques traits des plans futurs qui paraissent décrétés. Mais par combien de malheurs la générat
un tuyau, comme tant d’autres ; c’est une source, et je veux que tout paraisse jaillir de lui347. Ses citations sont, pour la pl
Passions sur le bonheur des individus et des nations (1796), elle ne paraît pas encore assez affranchie de l’école sensualist
ez affranchie de l’école sensualiste du dix-huitième siècle. En 1801, parut la Littérature considérée dans ses rapports avec
le s’était, par plusieurs voyages, préparée à écrire l’Allemagne, qui parut en 1810, et dont la première édition fut saisie e
nnées à écrire ses Considérations sur la Révolution française, qui ne parurent qu’un an après sa mort (1818). Elle y juge avec f
donc qu’un monument où les chefs-d’œuvre de l’esprit humain eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce temple est comme un
fin d’en avoir l’honneur au lieu d’en recevoir l’exemple. Le désir de paraître aimable conseille de prendre une expression de ga
date importante dans l’histoire religieuse du dix-neuvième siècle. Il parut en 1802, l’année même où le Concordat fut promulg
qu’il a décrits dans le Dernier des Abencérages. Le poème des Martyrs parut en 1809. Le succès fut plus contesté. On reprocha
tout à coup sa lumière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée du feu des casques et des lances ; les i
ns le détroit de l’Eubée. Le Franc, fier de ses larges blessures, qui paraissent avec plus d’éclat sur la blancheur d’un corps dem
le coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car je mourais
des collines et les ruines de Sparte ; ces collines et ces ruines ne paraissent point désolées comme lorsqu’on les voit de près ;
nd au loin ; éclairé en dessous par la lueur scarlatine, le feuillage paraît ensanglanté, les troncs des arbres les plus proch
e. Voyage en Amérique 398. Charles V et Du Guesclin. La France paraît perdue : ses finances sont épuisées ; ses armées
l’homme envoyé pour détruire et l’homme venu pour réparer. Le premier paraît dans l’absence des talents et du génie ; le secon
ue chose de si beau dans le langage du poète, que les crimes mêmes en paraissent embellis ; l’histoire seule peut les peindre sans
angereux d’encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l’historien paraît chargé de la vengeance des peuples. C’est en vain
s Alpes ces gens qui vivent de lait et ignorent l’usage du pain ; ils paraissent heureux. Je vous dirai l’année prochaine ce qui e
à effrayer ceux mêmes qui avaient tant espéré de lui. En 1817, avait paru le premier volume de l’Essai sur l’Indifférence e
ondamné, en 1832, par la lettre encyclique de Grégoire XVI, Lamennais parut d’abord se soumettre ; mais la rupture éclata dan
e tout ce qui nous touche si vivement, pauvres habitants des vallées, paraît petit, vil et misérable à ceux qui sont placés à
talent de Guizot, agrandi de toute son expérience d’homme d’État, ne parut s’être élevé plus haut, « Rien ne lui échappe, a
e, ni plus ni moins, qu’en méritera leur malheureux père, selon qu’il paraîtra un jour coupable ou innocent. » Le lendemain, le
ncer à Strafford qu’il avait consenti au bill fatal. Quelque surprise parut dans les regards du comte, et pour toute réponse
s vieilles libertés allait s’affaiblissant. Ainsi, l’Angleterre avait paru pleine d’invention éloquente et d’imagination sou
bla et condensa dans son livre Du Vrai, du Beau et du Bien ce qui lui parut la partie la plus solide de son enseignement ; da
traires, dans une harmonie qui redouble leur effet, et où tour à tour paraissent et se développent toutes les images, tous les sen
ar hypocrisie, ou par vanité, ou par tout autre motif de ce genre qui paraisse et soit connu, et supposons que cette action prod
aces violemment réunies sur le même sol. L’ouvrage d’Augustin Thierry parut en 1825 et excita une vive admiration. Sous le pi
toire de France ; en 1840, les sept fragments qui composent l’ouvrage parurent sous leur nom définitif : Récit des Temps mérovin
divine, ses parents se hâtèrent de le présenter au baptême ; l’enfant parut se trouver mieux ; mais bientôt son frère, Chlodo
e maître, dans les conférences qu’il avait ouvertes chez lui. En 1826 paraissait la traduction des Esquisses de Philosophie morale
du professeur. Jouffroy n’était pas orateur et ne cherchait pas à le paraître  ; mais, par la simplicité élégante de sa diction,
tion des uns et au développement des autres. A la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le bonheur, notre nature s’él
vait rêvé : cette recherche même le flétrit et le décolore : ce qu’il paraissait , il ne l’est point ; ce qu’il promettait, il ne l
s forêts, et qui les appelle à leur tour sur la scène du monde. Ils y paraissent quand l’heure est venue, et Rome s’écroule sous l
s se développe l’humanité. L’Histoire de la Révolution française, qui parut en 1824, donna la mesure entière de ces rares qua
lait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints,
écouter et reproduire à sa manière ce qui courait avant lui ; mais il paraît bien certain aussi, et cela est satisfaisant à pe
ion naissante et croyante. La mesure de Perrault, encore une fois, me paraît la bonne. C’est celle de cet enfant qui dit à sa
e l’Histoire de la Littérature française. Le quatrième et dernier n’a paru qu’en 1862. C’est dire la persévérance et la sévé
ues-unes, celle en particulier qui traite du dix-huitième siècle, ont paru , par l’effet même de la méthode critique de l’écr
et toute cette terre inutile où se traînent de maigres troupeaux, qui paraissent s’y promener malgré eux, et n’y trouvent rien à b
e caractère et des fautes de conduite ; mais quels soupçons pouvaient paraître injustes à l’égard de celui qui, rougissant de so
le qu’il aime sous la protection de Rome ; il annonce qu’elle-même va paraître pour réclamer la promesse de cet appui. Rhadamist
tudes dramatiques. Sa première tragédie imitée de Shakspeare, Hamlet. parut en 1769. Le succès qui l’accueillit encouragea Du
ne traduction en vers des Géorgiques de Virgile. L’ouvrage de Delille parut en 1769 et lui mérita les éloges de Voltaire, qui
licate à suivre du développement poétique d’André Chénier, cette date paraît être le vrai moment de sa transformation définiti
que celui d’André Chénier. Ce fils de la Grèce et de la France avait paru à un moment où notre poésie n’était plus que timi
osophique. Si grande même fut l’exaltation produite par une pièce qui paraît froide à la lecture, que Danton osait se promettr
rai chercher la veuve ; Pison, par vous coupable et par vous accablé, Paraîtra devant elle au sénat rassemblé : Devant elle, an
bureaux de l’Université. Le premier recueil des Chansons de Béranger parut en 1815. Le livre s’ouvrait par le Roi d’Yvetot,
dans une île déserte. Longtemps aucun ne l’a cru ; On disait : Il va paraître  ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son
re aux plus hautes cimes de la poésie. Les Méditations poétiques, qui parurent en 1819, et dont le succès égala celui du Génie d
Ton souffle créateur s’est abaissé sur moi ; Celui qui n’était pas a paru devant toi ! J’ai reconnu ta voix avant de me con
de Béranger et les chants émus de C. Delavigne. Les Messéniennes qui parurent après 1818, inspirées, comme les premières, par u
tte nouvelle, éclate en menaces contre son médecin ; mais à ce moment paraît l’ermite François de Paule, que Louis XI a fait v
de capitaine. En 1827 il donna sa démission. L’année précédente avait paru , sous le titre de Poèmes antiques et modernes, le
ment où mon front l’a porté789. Le roman historique de Cinq-Mars. qui parut aussi en 1826, eut un succès plus bruyant que les
e Vigny se renferma dans un silence à peine interrompu. Après sa mort parurent , sous le titre des Destinées (1864), les pièces i
ix-huit ans que Chateaubriand avait appelé un enfant sublime. En 1822 parut le premier volume des Odes, et en 1824 le second
presque tous les genres, et, plus que tout autre dans ce siècle, il a paru vouloir s’emparer du monde entier, « Sa poésie es
la victoire leur a donné. » Le premier de ces ïambes (la Curée) avait paru en 1830, un mois à peine après la révolution de j
ets dressée, elle effrayait le monde Du bruit de son hennissement. Tu parus  ; et, sitôt que tu vis son allure, Ses reins si s
e misanthropie ira même en s’accusant, et l’expression quelquefois en paraîtra amère et excessive. Les Poèmes évangéliques (1852
ux têtes réunies Vit surgir le drapeau des vieilles compagnies, Quand parut , au milieu d’un dernier bataillon, Ce reste d’éte
, portait la trace de cette forte inspiration. Le moment même où elle parut servit à son succès : cette année, M. V. Hugo, da
d’images, précis et nerveux. La tragédie d’Agnès de Meranie (1846) ne parut pas justifier ce qu’avait fait espérer Lucrèce ;
été. Malgré d’illustres exemples, il est rare qu’un poète tragique ne paraisse pas un peu dépaysé dans le domaine de la comédie.
nal. Les mémoires du temps sont remplis du récit de morts subites qui parurent souvent le résultat de quelque crime obscur. 75.
dans les Grands Écrivains de la France. Les deux premiers volumes ont paru (1879-1880). Le reste des papiers de Saint-Simon
le long usage des prospérités leur donne toujours ; sa grande âme ne parut point émue ; au milieu de la tristesse et de l’ab
a et de ses successeurs, par Amédée Thierry, 2 vol. (1856). 154. "Il paraît , par la Relation de Priscus, qu’on pensait à la c
mobile couverte d’un drap écarlate. 187. Ce jugement sur Louis XIII paraît un peu triste et dur. Il conviendrait d’y apporte
gage qu’il tient ici ne doit pas nous tromper. 223. Ce dernier trait paraîtra un peu cherché. Le chat ne pourrait-il pas, d’ail
on pourrait chercher à quels écrivains du dix-huitième siècle Buffon paraît ici faire allusion. 225. La Bruyère a signalé le
nté perverse. Le tort de Vauuvenargues, dans cette belle page, est de paraître trop resserrer le libre arbitre, et de le montrer
ce mélange de malice et de bonhomie, de joie et de bienveillance, qui paraît avoir été le fonds du caractère de Beaumarchais.
s de Saint-Pétersbourg sont une suite d’entretiens philosophiques, où paraissent trois interlocuteurs : le Chevalier, qui pose les
age se vend séparément. Les mémoires et les œuvres philosophiques ont paru à la librairie Michel Lévy. L’Histoire de France
e la prose poétique, signe fatal des littératures en décadence, qui a paru chez nous à la fin du siècle dernier et au commen
ences. Sa philosophie est tout entière dans le livre De l’Esprit, qui parut en 1758. Dans cet ouvrage, divisé en quatre disco
comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet ast
, à faire goûter cette morale, et, sans l’amollir, j’ai tâché qu’elle parût aimable. Je n’en ai pas fait une doctrine revêche
Pendant sa dernière maladie, près de recevoir le viatique, et d’aller paraître devant un Juge à qui l’on ne peut rien cacher, il
l fallait m’appuyer d’autorités dans les endroits où mon enthousiasme paraissait le plus violent ; c’est ce que j’ai fait, en pren
se alors rien à désirer pour l’élégance. » 596. Ce caractère n’a pas paru indigne d’être comparé à la Pauline de Corneille 
cène iv) : Le second, je l’avoue, avait un grand courage, Bien qu’il parût déjà dans le penchant de l’âge : Le front assez o
ableau de la Littérature au dix-huitième siècle. Plus récemment, il a paru encore sur lui un ouvrage très complet de M. de C
d’un livre sur l’Excellence de la Langue italienne, où celui-ci avait paru dépriser un peu trop la langue française. 724. L
rieures à celle de M. B. de Fouquières donnaient ombré. La correction paraît heureuse. 725. Boileau, Art poétique, ch. I :
ont reçue des premières Méditations de Lamartine, au moment où elles parurent en 1819. On passait subitement d’une poésie sèche
atinée de vrai printemps, ou encore d’un ciel gris, froid, où le bleu paraît à peine, à un vrai ciel pur, serein et tout éthér
tuant Louis XI. 787. Quand François de Paule s’est éloigné, Nemours paraît un poignard à la main ; mais il a entendu la terr
t au poète leurs accents les plus vrais. Les difficultés de la langue paraissent se retirer devant lui. Plus de caprices dans la v
e Rhodes, de Jaffa, de Bethléem et de la mer Morte. Les vers d’Autran paraissent lui avoir été inspirés par les pages de Chateaubr
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
brillant pour l’éloquence, que les discours sacrés. C’est là qu’elle paraît dans toute sa pompe, dans toute sa dignité, qu’el
ianze est sublime, et son style, travaillé. Saint Jean Chrysostôme me paraît le modèle achevé d’un prédicateur ». Prédicate
e. Le P. Bourdaloue n’était pas loin du terme de sa carrière, lorsque parut le P. Massillon, prêtre de l’oratoire, et ensuite
s finesses et toutes les beautés de l’art, est pourtant l’Orateur qui paraît les rechercher le moins. On dirait qu’il doit tou
et de ramener les faits et la morale, à quelque vertu dominante, qui paraît avoir animé toutes les autres. Le plan d’un Panég
u’on fait entrer finement dans le corps du récit, de manière qu’elles paraissent essentielles au récit même, y font un meilleur ef
les et lumineuses, les descriptions vives et frappantes. Mais l’art y paraît trop à découvert : tout ce que l’éloquence a de p
’est fait voir dans les états de la vie les plus malheureux, et qui y paraissaient les plus opposés, c’est ce qui doit être le sujet
son retour à Dieu. Il est mort en Héros chrétien, parce qu’il a fait paraître , en mourant, toute la grandeur de son âme. Il est
pour faire naître des fleurs dans un terrain, qui, au premier aspect, paraît aride, ou propre seulement à produire des épines.
e de l’orateur ! La Grèce produisit une foule d’hommes éloquents, qui parurent avec éclat dans l’aréopage, mais dont les ouvrage
iècle avant l’ère chrétienne. Peu de temps après la mort de Périclès, parut dans le barreau d’Athènes, Lysias, né à Syracuse
ont d’un anonyme ; les trois suivants de Clément, et le dernier qui a paru , de Guéroult. Il y eut à Rome une infinité de per
ressort d’une espèce d’éloquence qu’on peut appeler militaire, et qui paraît nécessaire à tout officier général ou particulier
45 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
feu avec des cailloux, Cette vie, tout affreuse qu’elle est, m’aurait paru douce, loin des hommes ingrats et trompeurs, si l
otre âme avec le bien et le mal. C’est qu’il suffit qu’une chose nous paraisse actuellement l’un ou l’autre, pour que notre volo
nt d’accents lugubres ; tout à coup ils sont interrompus, un ministre paraît dans la chaire de vérité ; on l’entend s’écrier :
brillant pour l’éloquence que la chaire catholique. C’est là qu’elle paraît dans toute sa pompe, dans toute sa dignité, qu’el
e Nazianze est sublime et son style travaillé. Saint Jean Chrysostôme paraît le modèle achevé d’un prédicateur22. Sous le règn
r. Quand vous auriez commencé à vivre avec le monde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les siècles qui
es regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qui ont paru et disparu dans l’univers, toutes les révolutions
e les jours à venir aient plus de réalité que les passés ? Les années paraissent longues quand elles sont encore loin de nous ; ar
s nous trouverons, comme par un enchantement, au terme fatal qui nous paraît encore si loin et ne devoir jamais arriver. Regar
s, et de ramener les faits et la morale à quelque vertu dominante qui paraît avoir animé toutes les autres. Le plan du panégyr
cles à Silo ; mais, tombée en la puissance des Philistins, elle avait paru dans le temple de Dagon, et depuis errait indécem
puis, consulté de tout Israël à Silo, où il avait choisi sa solitude, parut à la tête du peuple de Dieu, fut connu depuis Dan
pour faire naître des fleurs dans un terrain qui, au premier aspect, paraît aride ou propre seulement à produire des épines.
able du même auteur, sur le Danger qu’il y a dans certaines voies qui paraissent sûres, couronné en 1695. Fontenelle était alors m
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
des vérités que l’on veut établir contre eux. Son artifice consiste à paraître consulter ceux que l’on veut persuader, et à soum
l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes ; Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple… je vous le
ire au milieu de ce temple… je vous le demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée pour
cette assemblée sainte, car ils en seront retranchés au grand jour : paraissez maintenant, justes ; où êtes-vous ? Restes d’Isra
ste, qui peut s’étendre ou se resserrer, au gré de chaque rhéteur, me paraît avoir ici l’étendue convenable. Allons donc à l’é
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
notre âme ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là, paraît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’
résolutions. Il changeait sans peine d’application et de travail ; il paraissait né pour remplir avec distinction les emplois suba
it pas, et celui que son imprudence lui attira. Lorsque la fortune1 a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte
net et profond, des passions très-hautes mais vraies, nul effort pour paraître grand, une extrême sincérité, beaucoup d’éloquenc
é incapable de les faire. La fortune, qui l’a réduit à les écrire, me paraît injuste. Je m’informe curieusement de tout le dét
48 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
, prend une saveur douce et οἰνώδη. Est moins sensible.] ᾜ pour ἢ m’a paru nécessaire pour donner un sens à ce passage. Prod
θεωρεῖν γρα- φὰς ἢ λόγους ἀσχήμονας. Dans ce passage, le mot λϐγους a paru suspect à Schneider, à Coray, et, après eux, à Le
Politique, VIII, 6, § 5, et plus bas, chap. v. Ce sens du mot θεωρεῖν paraît avoir échappé aux derniers éditeurs du Thesaurus
t, il y a encore dans ce développement bien des traits obscurs qui ne paraissent pas tenir à la corruption du texte, mais à la nég
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
récit intéresse comme une comédie. Il eut l’éloquence de César, mais paraîtrait un Catilina si, par la pénitence, il n’avait pas
inte5 du jour (c’était dans les plus grands jours d’été) commençait à paraître quand on fut au bas de la descente des Bonshommes
du spectacle, je commençai à entrevoir quelque chose ; et ce qui m’en parut fut une longue procession de fantômes noirs, qui
i et pour le plus honnête homme, à l’égard de la vie commune, qui eût paru dans son siècle. Le prince de Condé. M. le
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
qualifier d’un autre nom, faisait à peu près tout le mérite. Mais il paraissait tout simple alors que ce fussent les rois qui vin
entre celles de Sénèque et de ses imitateurs. L’éloge de Marc-Aurèle paraît moins entaché de ce vice radical que les autres d
dans les choses ? Mais un morceau généralement admiré, un morceau qui paraissait avec raison à La Harpe de la plus grande beauté,
à la cendre de Marc-Aurèle les hommages de l’Italie ». Un autre homme parut . Son visage était brûlé par un soleil ardent ; se
ortons à la cendre de Marc-Aurèle les hommages de l’Asie ». Enfin, il parut un homme des rives du Danube. Il portait l’habill
ous remarquâmes tous une tendre inquiétude sur son visage. Prince, il parut se ranimer un moment pour toi : sa main mourante
51 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
s. Aussi l’élève qui aura rempli mes canevas, même imparfaitement, me paraîtra digne d’éloges : car il serait injuste d’exiger q
pour pouvoir la plaindre de nous avoir quittés. Vous, à qui vos maux paraissent si pesants, vous éprouvez ce dont elle était mena
à tous ceux qui me demandent des lettres ; ils veulent en avoir pour paraître devant vous, et moi, je ne demande pas mieux. Cel
r si je sais son nom. Mais enfin, c’est un fort honnête homme, qui me paraît avoir de l’esprit, que nous avons vu ici ensemble
x croire que vous avez écrit votre lettre fort vite ; le caractère en paraît beaucoup négligé. Que ces petits avis ne vous cha
iser, par une action d’éclat, un premier emportement. J’ai mieux aimé paraître manquer aux bienséances, qu’au devoir de la soumi
lle vous a causée, et le désir qu’elle aurait que son beurre vous eût paru bon. Que si par hasard il vous en a coûté quelque
, 20 Décembre 1754. N° 29. — A M. le duc de ***. Vous m’aviez paru faire si peu de cas de ma bonne santé, et vous en
Guyet. N° 33. — Mme de Sévigné à Mme de Grignan. Cette lettre paraît avoir été écrite avec précipitation ; on s’aperço
. N° 34. — L’esprit. Qu’est-ce que l’esprit dont les hommes paraissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature
ment dans le sien ; c’est quelquefois un esprit jaloux et envieux qui paraît se faire un plaisir de votre élévation, et qui au
s les plus cachées ; qui change en de viles cendres ce qui nous avait paru , il n’y a qu’un moment, si précieux et si brillan
’un moment, si précieux et si brillant ; qui dans le temps même qu’il paraît couvert et presque éteint, agit avec plus de viol
el, il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à table d’un gran
toutes les espèces d’oiseaux-mouches. Elles sont assez nombreuses et paraissent confinées entre les deux tropiques : car ceux qui
fois même ils se livrent entre eux de très-vifs combats. L’impatience paraît être leur âme : s’ils s’approchent d’une fleur et
soigneusement peignés, et d’un gris cendré. Les traits de son visage paraissaient avoir été coulés en bronze. Jaunes comme ceux d’u
, et nous en donne une idée telle, qu’il nous semble que ce génie n’a paru dans le monde que par une destination toute parti
littéraire. Guyet. N° 57. — Le Fat. En lisant ce caractère, il paraît d’abord outré mais en le décomposant, on découvre
te pensée est riche  : car elle contient tous les efforts du fat pour paraître grand aux yeux des autres, et le résultat de sa f
férieurs qu’il méprise. C’est bien la conduite de la vanité, qui veut paraître partout et s’élever au-dessus de tout. En divisan
cela est faux. Il n’est point aussi riche qu’il le dit, mais il veut paraître tel. Il ne peut vivre . Le pauvre homme ! il veu
iècle le plus éclairé de tous les siècles. Le dirai-je ? Corneille me paraît ressembler à ces Titans audacieux qui tombent sou
cieux qui tombent sous les montagnes qu’ils ont entassées ; Racine me paraît le véritable Prométhée qui a ravi le feu des Cieu
t songer à faire, à beaucoup faire, à bien faire, Messieurs, et non à paraître  ; car, règle infaillible, tout ce qui paraît sans
e, Messieurs, et non à paraître ; car, règle infaillible, tout ce qui paraît sans être, bientôt disparaît ; mais tout ce qui e
bientôt disparaît ; mais tout ce qui est, par la vertu de sa nature, paraît tôt ou tard. La gloire est presque toujours conte
orateur qui produit en nous cette conviction, par des moyens qui nous paraissent si faciles, ne peut être trop admiré. Au reste, i
l’auteur s’arrête à dessein pour expliquer et relever ce qui pourrait paraître défectueux dans le caractère de Turenne. La trois
t couvert. On sent que l’on marche sur un terrain solide ; les fleurs paraissent fanées sur un sol de diamant. Le parallèle est mo
semblance dans toute autre histoire. L’inaltérable patience du maître paraîtrait aussi peu concevable,  que les questions multipli
, et font retentir les vallées d’horribles et longs mugissements, tel paraît dans le lointain un tigre énorme que les chasseur
nce-toi dans mes bras. Je te déposerai en lieu sûr . Mais ces paroles parurent suspectes au chasseur épuisé, le miel était doré,
a naissance avait précédé celle des hommes du siècle. Tantôt, elle ne paraissait pas s’élever au-dessus de la taille commune ; tan
des à chaque pas ; tantôt elle était presque nue ; d’autres fois elle paraissait couverte ; ses cheveux noirs ou blancs, dorés ou
ré à la confession de l’âne. Le dénouement se prépare dès que le loup paraît sur la scène ; il est d’autant plus prochain que
euvage ? Remarquons que par la forme de la figure, le fait du trouble paraît certain. Sire loup n’en doute point, et il ajoute
Je sais que de moi tu médis ton passé . C’est là une affirmation qui paraît certaine ; mais la réplique est victorieuse. Le l
une verte palissade. Moins belle est l’île de Calypso, bien qu’Homère paraisse l’avoir admirée plus que toutes les autres. Peu s
de la paroisse sur les tombes verdoyantes des aïeux. Bientôt on voit paraître tout le clergé destiné à la cérémonie : c’est un
e ; leur front menaçant annonce la destruction, et leur noir vêtement paraît tissu des ténèbres de l’abîme. Ils foulent de leu
par les zéphyrs, image allégorique de la seconde sève de l’année, qui paraît braver les approches de l’ hiver et faire un dern
ont la proie du chasseur. Girodet. N° 135. — L’Hiver. L’hiver paraît le dernier et vient fermer le cercle de l’année ;
ures ambitieusement contournées. Pourquoi le style de ce morceau nous paraît -il si rapide ? C’est qu’il présente du commenceme
tour. À peine avait-il fait une demi-lieue, que l’avant-garde ennemie parut , en marche elle-même vers les cavaliers. Dans son
éré toute la nuit, résolurent de lever le siège et, avant que le jour parut , ils firent sortir les troupes de leurs tentes et
on le lui montra, et il le baisa, comme l’instrument de sa gloire. Il parut inquiet sur le sort de la bataille ; on lui dit q
sans défiance doubler un des caps de l’ île, sous pavillon turc. Ils paraissaient chassés par les bricks de leur escorte qui battai
es à chasse. Après avoir couru peu de temps, le père de ses petits me parurent fatigues, et je crus voir les dents aiguës de ces
ière après la vôtre, viendra braver mon pouvoir ! A peine aura-t-elle paru sur mes ondes, qu’elle sera frappée, dispersée, a
ais non chancelante ; ses yeux ne répandaient pas de larmes, mais ils paraissaient en avoir beaucoup versé ; il y avait dans sa doul
 » À ces mots, elle rentra dans sa maison ; et un instant après, elle parut à la fenêtre, tenant dans ses bras une autre de s
nt : La verte feuille et la claire fontaine, Et le lait pur, tout lui parut sanglant. Il se trahit, on l’écoute, on l’enchaîn
parole, tout reproche eût été inutile et ridicule ; le besoin d’aide paraissait urgent, je me baissai, et, m’agenouillant le long
dant longtemps autour de moi ; les soleils, les étoiles, les comètes, paraissaient tomber comme une pluie enflammée. Ils tombaient e
omber comme une pluie enflammée. Ils tombaient et je m’élevais. Enfin parut un être immense et dont mes yeux ne purent d’un c
es. Le bruit des soleils et des corps célestes, ce bruit épouvantable paraissait un silence profond pendant que cette voix parlait
s trésors annoncés : mais la nuit s’écoula sans que l’esclave du cadi parût avec le présent mystérieux. Il trouva le temps ex
nt d’argent, et accepta, sans beaucoup de réflexions, un prix qui lui paraissait exorbitant, et auquel il ne s’était jamais attend
ses poires et non pour lui que l’ours venait. Effectivement, l’animal parut presque aussitôt au coin du verger, s’avançant en
cela avait duré une heure à peu près, pendant laquelle le temps avait paru plus long à l’homme qu’à l’ours. Cependant l’homm
oudre double de celle qu’on met ordinairement dans une carabine. « II paraît que tu prendras ton fusil de munition, dit Franço
braver en passant si près de lui. L’ours, qui avait le vent mauvais, parut , de son côté, ignorer la présence d’un ennemi, et
valeur et l’adresse, L’ardeur, la fermeté, la force et la souplesse, Parut des deux côtés en ce choc éclatant. Cent coups ét
reté pour cette princesse eut, dit-on, hâté sa fin, il l’estimait, et parut plus touché de sa mort qu’on ne l’aurait attendu
versation, qui s’épuisaient tous à la seconde ou troisième phrase. Il paraissait évident que Sa Majesté était dans une de ses hume
a fenêtre qui donnait sur la cour. La nuit était sombre et la lune ne paraissait pas. Le palais où résident aujourd’hui les rois d
tte salle semblaient en ce moment éclairées d’une vive lumière : cela parut étrange au roi ; il supposa d’abord que cette lue
t remplacé l’ancienne tapisserie à personnages. Le long des murailles paraissaient disposés en ordre, comme à l’ordinaire, des drape
s étaient habillés de noir, et cette multitude de faces humaines, qui paraissait immense sur un fond sombre, éblouissait tellement
un maintien grave et austère, revêtus de longues robes noires, et qui paraissaient être des juges, étaient assis devant une table co
mots articulés ; puis, le plus âgé des juges en robe noire, celui qui paraissait remplir les fonctions de président, se leva, et f
llot, qu’il regarda avec un dédain superbe. En même temps, le cadavre parut trembler d’un mouvement convulsif et un sang pur
leur orgueil, ces édifices qui s’élèvent fièrement dans les airs, ne paraissent que comme un point au milieu des espaces. Mais pe
taient retirés, et ne lui avaient laissé qu’un désert à gouverner. Il paraissait triste, et tournait souvent les yeux en arrière,
Un jour qu’il était parti de bonne heure (car il dormait à peine, et paraissait pressé d’atteindre le but de son voyage), il arri
narines du paysan une liqueur spiritueuse, et bientôt un léger soupir paraît sortir de sa poitrine. « Il vit, dit l’empereur,
c beaucoup de peine ; mon camarade allait devant ; un sentier qui lui parut plus praticable et plus court nous égara. Ce fut
la lampe s’en va, et je reste seul à mes réflexions. Dès que le jour parut , toute la famille, à grand bruit, vint nous éveil
er dans une très jolie chambre bien meublée et garnie d’un lit qui me parut délicieux. Je lui donnai avec joie la récompense
er, quoiqu’il se présentât avec un air de confiance et d’intrépidité, paraissait avoir à peine la force de se soutenir sur la sell
prit tout le monde, ce fut de voir Bois-Guilbert, dont le bouclier ne paraissait avoir été que faiblement touché par la lance de s
ange, lui tout chancelant. Les assistants retenaient leur souffle et paraissaient immobiles. La bataille commença. On entendait les
ures. Les premiers coups du seigneur de Kœpf furent bien faibles : il paraissait ne pas pouvoir lever le bras, tandis que Mathilde
as. afin de pouvoir frapper plus sûrement. Peu à peu, cependant, Kœpf parut reprendre courage. Profitant d’un moment où Mathi
ux dans les abîmes, au milieu desquels les sapins hauts de cent pieds paraissaient comme des brins d’herbe sur le bord d’abîmes plus
qui semble être une raison pour que mon arrivée au milieu de vous dût paraître au moins une témérité, pour le salut de mon fils
al Maury, de faire sentir ce que je sens bien moi-même, mais qu’il me paraît à peu près impossible de rendre. « Je m’arrête à
ivers, que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vou
r l’assemblée, et que c’était sa présence qui sanctifiait le lieu. «  Paraissez maintenant, justes ! Où êtes-vous ? » Apostrophe
ole. Il a mieux aimé briller que raisonner, et en cela même il a fait paraître sa prudence, il a senti, éclairé comme il est, qu
52 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
l’Écriture que l’on chantait le plus ordinairement dans l’église. Il paraissait alors à Édimbourg un journal littéraire rédigé pa
niqua à ses amis un plan de lecture sur la composition littéraire. Il paraît que ce plan n’embrassait d’abord que les règles r
r, elle pleure avec eux ; elle n’ignore pas que trop de soins peuvent paraître importuns, elle se repose dès qu’elle n’a plus l’
ous venons d’avancer, que, dans l’éducation des jeunes gens, ce qui a paru le plus important aux hommes sensés, est de leur
imer avec précision ; et, dans le cours de cet ouvrage, aucun ne nous paraîtra plus aride et plus abstrait. Voici l’ordre dans l
la possèdent à des degrés bien différents. Chez quelques-uns il n’en paraît que de faibles lueurs ; les beautés qui les affec
e matériaux sur lesquels il puisse s’exercer ; il n’existe pas, ou ne paraît que sous les plus pauvres apparences. Ce n’est qu
mé là-dessus un grand nombre d’hypothèses, et jusqu’ici, toutes m’ont paru peu satisfaisantes. Quelques-uns ont pensé que le
é question jusqu’ici. J’ai toujours remarqué que dans tout ce qui m’a paru sublime, il entrait quelque idée de puissance, d’
arce que nous ne pouvons nous dispenser d’associer à l’objet qui nous paraît sublime l’idée d’un pouvoir supérieur qui a dû co
donner à sa description une magnificence imposante. La nature entière paraît émue, Jupiter fait retentir son tonnerre du haut
montre combien il est souvent difficile de descendre avec grâce, sans paraître tomber. La haute importance de la règle que je vi
une première cause de beauté. Une forme régulière est celle qui nous paraît établie d’après certaines règles, et dans la disp
, sans doute, être employées comme ornements ; mais, attendu qu’elles paraissent faibles, elles produisent un effet fâcheux lorsqu
s, l’ouvrage alors nous semble avoir quelque beauté ; mais il nous en paraît immanquablement dépourvu, lorsque ces mêmes rappo
xpressions augmente sans cesse chez tous les peuples, et que les mots paraissent presque tous créés, ces mots, dérivés les uns des
lait hausser ou baisser la voix. Notre prononciation moderne leur eût paru d’une monotonie mortelle. La déclamation de leurs
pour que l’art d’écrire et de lire fût toujours très difficile. Enfin parut quelque génie heureusement inspiré, qui, poussant
ire au nom de tous ceux qui cultivent les lettres et les sciences. Il paraît , d’après les livres de Moïse, que, chez les Juifs
, usitée chez les Assyriens, les Phéniciens, les Arabes, les Hébreux, paraît , d’après quelques inscriptions très anciennes, l’
n alias partes orationis sparguntur. Cette privation des articles me paraît cependant un défaut dans la langue latine, parce
de sexes, à l’égard d’objets inanimés, semble tout à fait bizarre, et paraît n’être fondée que sur la formation accidentelle d
une grande influence sur la formation des langues ; et les langues ne paraissent en aucun point plus bizarres, et en même temps mo
s membres entre eux, et tout ce qui devait être réuni dans notre idée paraissait l’être effectivement dans l’expression. De là plu
s rappellent les attributs des substances. Au premier aspect, il peut paraître étrange et bizarre que les adjectifs aient si bie
e toutes leurs parties avec l’exactitude qu’elles ont aujourd’hui. Il paraît probable, selon l’opinion du docteur Smith, que l
aire sentir que, quelque épineuse et quelque embarrassante que puisse paraître cette construction, elle est cependant de la plus
nt pas la pensée même, mais quelque autre qui en approche beaucoup et paraît lui ressembler ; ensuite en n’exprimant la pensée
ais et de colliers l’animal que vous me montrez ; vous faites ensuite paraître devant moi plusieurs animaux de la même espèce, q
êche de parler et d’agir mal à propos. Le sage emploie les moyens qui paraissent les plus propres pour réussir ; le prudent prend
ou deux environ, qui, en le cultivant, n’avaient d’autre motif que de paraître spirituels. » Le sens de cette phrase se laisse a
cette méthode, a donné à son style des tournures si forcées qu’elles paraissent parfois ridicules, comme celle-ci : « Dans ce gou
périodes ne peuvent entrer que dans certains genres d’écrits ; elles paraissent affectées, et produisent un mauvais effet lorsqu’
à l’endroit le moins apparent de la phrase, de manière à ce qu’ils ne paraissent occuper que le second rang relativement aux autre
ns des préceptes que j’ai recommandés à l’attention de mes auditeurs, paraîtront peut-être minutieux ; cependant leur influence su
position, que l’on regardait autrefois comme la plus importante, nous paraisse aujourd’hui bien moins digne d’attention. Premièr
ains ne les employassent pas dans leur manière d’écrire, cependant il paraît , par ce que nous dit Quintilien, qu’on s’en serva
reille à l’harmonie du langage, je vais faire connaître celles qui me paraissent les plus essentielles. L’harmonie dans une phrase
ttentif. On n’aime pas tout ce qui sent l’affectation, et le désir de paraître harmonieux entraîne souvent un auteur jusqu’à sac
est une grande beauté ; et si la construction musicale de ses phrases paraît étudiée, il semble au moins que cette étude lui c
itur Argos43. (Æneidos lib. X, v. 781.) Un seul trait semblable, qui paraît sorti des pinceaux de la nature, vaut plus que mi
es, et évitent avec soin de les employer dans : des passages où elles paraîtraient déplacées. On peut dire d’un homme, qu’il est « à
taphore serait permise, serait même admirable en poésie, qui en prose paraît déplacée et ridicule ; telle autre serait gracieu
nt encore le désavantage de sembler le fruit d’un travail pénible, de paraître recherchées, pour me servir d’une expression fran
, au-dessus de ma tête, aussi radieuse qu’un messager ailé du ciel le paraît aux yeux éblouis des mortels, qui, prosternés et
i non seulement excuse la hardiesse des figures, mais encore les fait paraître plus naturelles et plus justes. Toutes les passio
iesse, et voisine de l’extravagance et du ridicule. En effet, rien ne paraît sortir davantage de notre manière ordinaire de pe
de ce que nous éprouverions en nous séparant de vieux amis ; ils nous paraissent animés, ils sont devenus pour nous des objets d’a
ait, ou leur était attaché d’une manière quelconque. Tout cela devait paraître séduisant à l’imagination, et il ne faut que bien
toutes les circonstances d’une comparaison doivent tendre à le faire paraître plus grand encore ; s’il est beau, il faut qu’ell
qu’elles le rendent plus aimable ; s’il est terrible, elles le feront paraître plus redoutable. Mais je crois devoir entrer dans
ucia vient de dire adieu pour jamais à Porcius ; celui-ci, au lieu de paraître agité de la plus violente douleur, lui répond par
tent tant de rapports différents entre deux choses diverses, qu’elles paraissent plutôt un exercice de l’esprit qu’un moyen de jet
vie champêtre, et qui nous semblent aujourd’hui triviales, pouvaient paraître très relevées dans les premiers siècles du monde.
ec raison dans le philosophe que je viens de citer. Ce genre de style paraît étudié, trop affecté, et nous porte à croire que
vive ? s’il arrivait quelque chose à ce Philippe, vous feriez bientôt paraître un autre Philippe. » Tout ceci, sans interrogatio
ur les rechercher. Elles produisent un bien triste effet lorsqu’elles paraissent être le fruit d’une froide réflexion, et placées
prodiguant les métaphores et les autres figures du langage ; il n’en paraît que plus lourd, et n’inspire que plus promptement
ue juste qu’il soit, s’il est développé d’une manière diffuse, pourra paraître faux ; il semblera ingénieux s’il est exprimé ave
de sens dans chacune. Sénèque en est un exemple remarquable. Il nous paraît d’abord concis, parce qu’au premier coup d’œil on
i ni enflure ni affectation : il écrit sans préparation, et lorsqu’il paraît à peine sourire, il fait rire son lecteur à plein
ante, et donne de la vivacité à la scène décrite, tandis que le style paraît être sans art et sans travail. Nous allons examin
ien dire avec simplicité. Il semble que parler comme un autre lui ait paru trop vulgaire et bien au-dessous de la dignité d’
r cette confiance ne s’étendra jamais bien loin. Il était, à ce qu’il paraît , généreux, magnanime et animé de l’amour du bien
ériclès, et pendant le cours de la guerre du Péloponnèse, nous voyons paraître Cléon, Alcibiade, Critias et Théramène, citoyens
nce s’étendit de jour en jour, et pendant cette guerre du Péloponnèse parurent un grand nombre d’hommes qui, sous le nom de rhét
emps, mais un peu après le philosophe dont je viens de parler, on vit paraître Isocrate, dont les écrits sont parvenus jusqu’à n
mble ne pas connaître les moyens de s’insinuer ; ses introductions ne paraissent pas étudiées ; c’est un homme plein de son sujet,
es de l’un et de l’autre, Eschine ne peut supporter le parallèle ; il paraît faible, et ne produit pas la moindre impression.
e et concis ; mais on ne peut dissimuler qu’il va quelquefois jusqu’à paraître dur et brusquement coupé. Ses mots sont expressif
vécut dans le siècle suivant, acquit encore quelque gloire ; mais il paraît qu’il était plus fleuri que persuasif, plus occup
ux des interlocuteurs du dialogue de Oratore, jouissaient, à ce qu’il paraît , d’une grande réputation. Cicéron, dans ce dialog
olliorem. Ces reproches sont incontestablement poussés trop loin, et paraissent dictés par l’envie ou l’inimitié personnelle. Ces
des critiques français, en comparant ensemble Démosthène et Cicéron, paraissent disposés à donner la préférence au dernier. Le Pè
s les temps, une carrière aussi vaste que noble. Le génie des peuples paraît avoir éprouvé, à cet égard, quelque altération. L
e les monuments de leur génie ? Chaque siècle en a vu un petit nombre paraître avec quelque éclat dans les discussions parlement
stingués, cependant très peu, aucun peut-être de leurs plaidoyers n’a paru digne de passer à la postérité, et n’a même soute
end Cicéron, des gestes très usités au barreau ; aujourd’hui ils nous paraîtraient fort extravagants partout ailleurs qu’au théâtre.
uvelle, j’aurais laissé parler vos orateurs ; et si leur avis m’avait paru le meilleur, j’aurais gardé le silence ; sinon, j
nstances, quelque fâcheuses qu’elles soient. Ce que je vais vous dire paraîtra peut-être un paradoxe, mais il n’en est pas moins
ilippe, semblable à une fièvre contagieuse, atteint celui-là même qui paraît le plus éloigné du péril. « Et qu’elle est donc l
t de ses succès ; mais au moindre revers qu’il éprouvera, vous verrez paraître au grand jour toutes ses infamies. Comme dans le
douleurs : de même dans les monarchies et dans les autres États, tout paraît sain et calme tant que la guerre est éloignée ; m
sa déclamation pompeuse, ses efforts pour faire naître les passions, paraîtrait aussi ridicule au barreau moderne, que s’il s’y e
aque jour il entre hardiment en lice avec ses compétiteurs. Lorsqu’il paraît à l’audience, c’est un appel qu’il fait au public
gagé des termes scientifiques de la législation, sans cependant qu’il paraisse que l’on ait évité de s’en servir. La verbosité e
il est donc inconvenant, il est contraire au bien de sa cause, qu’il paraisse froid et impassible, et peu de clients voudront c
tion douteuse, ils la soutiendront de tous les raisonnements qui leur paraîtront les plus admissibles, et réserveront leur zèle ou
es faits qu’il allègue avaient été prouvés lors du premier procès. Il paraît que Sassia était une femme dissolue. Peu de temps
d’en faire après le jugement du procès. C’est un fait majeur, et qui paraît complètement décisif ; mais une circonstance en a
n intentée contre son client, celle d’avoir empoisonné Oppianicus. Il paraît que les accusateurs avaient assez peu compté sur
de contagieux, et la maison où venait d’entrer une femme si exécrable paraissait à jamais souillée. Il met en opposition le caract
alité quels passages lui semblent plus frappants, quels arguments lui paraissent d’une plus grande évidence, quelles parties produ
en soin que ces allusions soient faciles et naturelles ; car si elles paraissent forcées, on les prendra pour des jeux de mots67.
les pointes, les expressions subtiles ou affectées ne doivent jamais paraître dans un sermon. Ils sont trop loin de la dignité
ce serait une faute de vouloir l’être, et l’on courrait le risque de paraître pédant ou affecté. Il y a d’excellents discours o
qui n’a aucun rapport direct avec le sujet principal, en sorte qu’ils paraissent , pour ainsi dire, des compositions particulières,
jet ; mais celles de ses autres ouvrages n’ont pas le même mérite. Il paraît , par une de ses lettres à Atticus, que dans ses m
dent toute leur grâce et tout le mérite de leur nouveauté, lorsqu’ils paraissent une seconde fois. Une pensée semble bien plus heu
a méthode qui se présente le plus naturellement, en sorte qu’un sujet paraisse plutôt se décomposer de lui-même, qu’être déchiré
ce qu’il appelle jugement avec ce que nous entendons par goût, et il paraît que les anciens n’avaient pas d’expression dont l
de l’Histoire des cinq nations indiennes, par Cadwallader Colden. Il paraît , par des documents authentiques, que tel était le
t, d’après le cours naturel des opérations de l’esprit humain’, il ne paraît pas douteux qu’avant de trouver des expressions g
25. Les différentes terminaisons d’un mot, d’un nom ou d’un verbe, paraissent toujours plus intimement liées avec ce mot, auque
docteur Lowth, avec les notes critiques. De tous les ouvrages qui ont paru de nos jours sur cette matière, c’est celui qui m
endue peut aisément s’apercevoir d’un coup d’œil. » 30. Les anciens paraissent avoir apporté la plus grande attention à la const
re cité ici tout entier. « Je ne crains pas de dire que Démosthène me paraît supérieur à Cicéron. Je proteste que personne n’a
ublique, ne s’oublie point, et ne se laisse point oublier. Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne ch
tte allusion à l’un des miracles les plus célèbres de Jésus-Christ me paraît infiniment heureuse. Le docteur Seed aime à faire
rcées, comme celle-ci de son quatrième sermon : « Une grande vertu ne paraît jamais seule ; les vertus, ses compagnes, la suiv
53 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
eunes lecteurs. Notre plus flatteuse récompense serait que ce travail parût avoir avec les précédents recueils de notre père
04) lui inspira le roman de Corinne. Cette œuvre de Mme de Staël, qui parut à quelques égards la confidence discrète de sa pr
at de sa réputation, occupait déjà la pensée de Mme de Staël. En 1810 paraissait l’Allemagne, dont la première édition était saisi
silence recommençait. J’avais été dans les couvents d’Italie ; ils me paraissaient pleins de vie à côté de ce cercle, et je ne savai
server à lord Nelvil que le Panthéon était construit de manière qu’il paraissait beaucoup plus grand qu’il ne l’est. « L’église Sa
fet qu’elle produit. Un obélisque de quatre-vingts pieds de haut, qui paraît à peine élevé en présence de la coupole de Saint-
onc qu’un monument où les chefs-d’œuvre de l’esprit, humain eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce temple est comme un
volution portait les derniers coups à la monarchie : l’émigration lui parut un devoir. Après une stérile campagne entreprise
1802, eut un succès éclatant. Jamais livre ne vint plus à propos : il paraissait l’année même où le concordat était promulgué, les
, déterminent les différentes migrations des animaux. Les oiseaux qui paraissent dans les mois des tempêtes ont des voix tristes e
de la paroisse, sur les tombes verdoyantes des aïeux. Bientôt on voit paraître tout le clergé destiné à la cérémonie : c’est un
tout à coup sa lumière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée du feu des casques et des lances, les in
ans le détroit de l’Eubée. Le Franc, fier de ses larges blessures qui paraissent avec plus d’éclat sur la blancheur d’un corps dem
t presque tari la source ! Aucune frayeur, mais aussi aucune joie, ne paraissait sur le visage des héros chrétiens. Leur valeur tr
s courageux : ainsi, après un orage de nuit, quand le soleil du matin paraît dans l’orient, le laboureur rassuré admire l’astr
exposées dans l’arène à la fureur des léopards ! Lorsque l’empereur parut , les spectateurs se levèrent et lui donnèrent le
de forme ronde, aux trois quarts détruit : les niches intérieures en paraissent également propres à recevoir des statues ou des u
le coulent quelques filets d’une eau fraîche et limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car je mourais
les collines et les ruines de Sparte ; ces collines et ces ruines ne paraissent point désolées comme lorsqu’on les voit de près :
in d’Athènes. Du point où je voyais cette plaine au mont Pœcile, elle paraissait divisée en trois bandes ou régions, courant dans
uf d’Asie ; plus loin, derrière nous, en remontant vers l’Hellespont, paraissaient le cap Rhétée et le tombeau d’Ajax. Dans l’enfonc
ait la chaîne du mont Ida, dont les pentes, vues du point où j’étais, paraissaient douces et d’une couleur harmonieuse. Ténédos étai
nd au loin ; éclairé en dessous par la lueur scarlatine, le feuillage paraît ensanglanté, les troncs des arbres les plus proch
toutes les espérances, et dédaigneux d’une vaine popularité, jusqu’à paraître hautain, par la supériorité de son éloquence et p
ent de M. Guizot, agrandi de toute son expérience d’homme d’État, n’a paru s’être élevé plus haut. « Rien ne lui échappa, a
e, ni plus ni moins, qu’en méritera leur malheureux père, selon qu’il paraîtra un jour coupable ou innocent. » Le lendemain, le
ncer à Strafford qu’il avait consenti au bill fatal. Quelque surprise parut dans les regards du comte, et pour toute réponse
que c’est l’Évangile du jour, comme le prouve le calendrier. » Le roi parut profondément touché, et continua ses prières avec
lir après 1830 ne firent que doubler sa prodigieuse activité. En 1846 paraissait la belle étude sur l’Éloquence chrétienne au quat
urs de Buffon sur le style 156. Fort admiré de son temps, ce discours parut surpasser tout ce qu’on avait conçu jamais sur un
en dehors de l’éloquence ; ou du moins l’éloquence qu’il conçoit lui paraît bien différente de cette facilité naturelle de pa
l’avoue, ce conseil rigoureux et cette image exactement compassée me paraissent mal convenir à la verve de travail qui suit la mé
aits de la souveraineté absolue, étaient, surtout à l’époque où elles parurent , de menaçantes allusions pour une souveraineté af
. André Chénier était de la race de ces hommes généreux que l’on voit paraître au commencement des révolutions, qui se passionne
t condensa dans son beau livre Du vrai, du beau et du bien ce qui lui parut la partie la plus solide de son enseignement, et
traires, dans une harmonie qui redouble leur effet, et où tour à tour paraissent et se développent toutes les images, tous les sen
ar hypocrisie, ou par vanité, ou par tout autre motif de ce genre qui paraisse et soit connu, et supposons que cette action prod
violemment réunies sur le même sol. L’ouvrage de M. Augustin Thierry parut en 1823 et excita une vive admiration. Sous le pi
toire de France ; en 1840, les sept fragments qui composent l’ouvrage parurent sous leur nom définitif : Récits des temps mérovi
du modèle romain ; le reste des troupes était à pied, et leur armure paraissait misérable. Ils n’avaient ni cuirasses ni bottines
is dans le combat des accès d’extase frénétique, pendant lesquels ils paraissaient insensibles à la douleur et doués d’une puissance
dans l’intervalle du douzième siècle au dix-septième, époque où elle parut accomplie, où il n’y eut plus, dans toute l’étend
’on n’apercevait pas la moindre trace de leur ancienne hostilité. Ils paraissaient bien mieux unis par leur intérêt mutuel qu’ils ne
lances et de boucliers peints, un homme pâle, en habits sacerdotaux, parut au-devant de lui ; c’était l’évêque Germain227, q
divine, ses parents se hâtèrent de le présenter au baptême ; l’enfant parut se trouver mieux, mais bientôt son frère, Chlodob
e maître, dans les conférences qu’il avait ouvertes chez lui. En 1826 paraissait la traduction des Esquisses de philosophie morale
professeur. M. Jouffroy n’était pas orateur et ne cherchait pas à le paraître  ; mais par la simplicité élégante de sa diction,
tion des uns et au développement des autres. À la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le bonheur, notre nature s’él
vait rêvé : cette recherche même le flétrit et le décolore : ce qu’il paraissait , il ne l’est point ; ce qu’il promettait, il ne l
rs forêts et qui les appelle à leur tour sur la scène du monde. Ils y paraissent quand l’heure est venue, et Rome s’écroule sous l
s se développe l’humanité. L’Histoire de la révolution française, qui parut en 1824, donna la mesure entière de ces rares qua
un égal intérêt sur la rivalité de François Ier et de Charles-Quint a paru pendant ces dernières années dans la Revue des de
lait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints,
e république soumise aux lois et féconde en vertus. Les Girondins lui paraissaient vouloir réaliser son rêve ; les Montagnards sembl
la Montagne pour mériter ses coups, mais Marat était celui qui avait paru le plus effrayant aux provinces, et qu’on regarda
arlotte Corday est condamnée à la peine de mort. Son beau visage n’en paraît pas ému ; elle rentre dans sa prison avec le sour
udes dramatiques. Sa première tragédie imitée de Shakespeare, Hamlet, parut en 1769. Le succès qui l’accueillit encouragea Du
roches Qui de ce palais sombre attristent les approches, Une femme a paru , fuyant sur mon chemin, Un diadème au front et le
entretient commerce avec les dieux : Je voudrais… Qu’elle est lente à paraître à mes yeux ! Oui, du plus grand bonheur sa présen
ne traduction en vers des Géorgiques de Virgile. L’ouvrage de Delille parut en 1769 et lui mérita les éloges de Voltaire, qui
es clairières, Et, flottant l’un vers l’autre, et n’osant se toucher, Paraîtront à la fois se fuir et se chercher. Ainsi, le bois
philosophique. Telle fut même l’exaltation produite par une pièce qui paraît à la lecture froide et décolorée, que Danton osai
opposer ? Quand nos jeux célébraient sa première victoire, Germanicus parut remporter sur sa gloire ; On crut voir un Camille
s l’avez fait connaître, Quand sur les bords du Rhin tout le camp vit paraître Votre jeune Caïus, promené sur un char, Revêtu de
rai chercher la veuve ; Pison, par vous coupable et par vous accablé, Paraîtra devant elle au sénat rassemblé : Devant elle, au
bureaux de l’Université, Le premier recueil des Chansons de Béranger parut en 1815. Le livre s’ouvrait par le Roi d’Yvetot,
dans une île déserte. Longtemps aucun ne l’a cru ; On disait : Il va paraître  ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son
re aux plus hautes cimes de la poésie. Les Méditations poétiques, qui parurent en 1820, et dont le succès égala celui du Génie d
Ton souffle créateur s’est abaissé sur moi ; Celui qui n’était pas a paru devant toi ! J’ai reconnu ta voix avant de me con
de Béranger et les chants émus de C. Delavigne. Les Messéniennes qui parurent après 1818, inspirées comme les premières par un
de Chateaubriand avait publiquement appelé un enfant sublime. En 1822 parurent les Odes et ballades, qui lui assurèrent une plac
, portait la trace de cette forte inspiration. Le moment même où elle parut servit à son succès : cette année, M. V. Hugo, da
d’images, précis et nerveux. La tragédie d’Agnès de Méranie (1846) ne parut pas justifier ce qu’avait fait espérer Lucrèce ;
été. Malgré d’illustres exemples, il est rare qu’un poète tragique ne paraisse pas un peu dépaysé dans le domaine de la comédie.
est un peu absolue : le dégoût d’une destinée ordinaire, le besoin de paraître sur une scène plus vaste, peuvent n’être trop sou
age se vend séparément. Les mémoires et les œuvres philosophiques ont paru à la librairie Michel Lévy. 125. M. Guizot, dans
des religieuses de M. Guizot, dont les deux premières séries ont déjà paru , se composeront de quatre volumes. Après avoir da
41. L’abbé de Lamennais, né à Saint-Malo en 1782 et mort en 1834, fit paraître en 1817 le premier volume de son Essai sur l’indi
t une histoire naturelle des poissons. 155. Les Époques de la nature parurent en 1778. « C’est peut-être, a dit M. Flourens dan
e la prose poétique, signe fatal des littératures en décadence, qui a paru chez nous à la fin du siècle dernier et au commen
re l’imagination qui nous représente les objets. 177. M. Cousin nous paraît ici restreindre beaucoup trop la puissance de la
ences. Sa philosophie est tout entière dans le livre de l’Esprit, qui parut en 1758. Dans cet ouvrage, divisé en quatre disco
re à l’existence de Merowig ou Mérovée, successeur de Clodion. Ce nom paraît avoir appartenu à une ancienne famille extrêmemen
n trouve même dans les documents du sixième siècle des passages où il paraît désigner la masse entière des tribus saliennes. (
dans les dialectes actuels de la langue germanique, signifie hôte. Il paraît que, dans l’ancienne langue, il servait à exprime
comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet ast
nd revoyant..,, lorsque je crus,… légère négligence de style. Lorsque paraît inutile. 278. Ce récit, où l’on reconnaîtra faci
ta (c’était le nom de Livie depuis la mort d’Auguste) s’abstinrent de paraître en public : soit qu’ils crussent au-dessous de la
tuant Louis XI. 434. Quand François de Paule s’est éloigné, Nemours paraît un poignard à la main ; mais il a entendu la terr
t au poète leurs accents les plus vrais. Les difficultés de la langue paraissent se retirer devant lui. Plus de caprices dans la v
54 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ait beau couler, comme un fleuve rapide, dans un vaste et libre, elle paraîtrait calme et semblable à Une eau dormante. C’est aux
instruire, à plaire, à émouvoir : encore, des trois, un seul doit-il paraître en évidence ; et lors même que l’orateur emploie
intérieur de l’homme, que l’homme même ne connaît presque jamais. Il paraît de là que quoi que ce soit qu’on veuille persuade
 ; et c’est alors que la différence d’un même mot en diverses bouches paraît le plus. C’est de cette sorte que la logique a pe
ne crois pas, aussi bien qu’eux, exempt de toute sorte de blâme : il paraît que tous deux ne l’ont estimé en nulle manière. L
lime ce que le tout est à sa partie. Qu’est-ce que le sublime ? Il ne paraît pas qu’on l’ait défini. Est-ce une figure ? Naît-
tions, et qui n’ont d’autre emploi que celui de bien parler ; mais il paraît qu’ils manquaient de ce que Socrate cherchait dan
’ailleurs beaucoup de talents, c’est le fonds de science. Leur esprit paraît vide. On voit qu’ils ont eu bien de la peine à tr
née, sans nulle provision : malgré tous leurs efforts, leurs discours paraissent toujours maigres et affamés. Il n’est pas temps d
t qui ne remuera point vos entrailles, votre cœur, quelque beau qu’il paraisse , ne sera point éloquent. Voulez-vous entendre Cic
ut l'art se cache soigneusement. Vous n’y trouvez pas un seul mot qui paraisse mis pour faire honneur au bel esprit du poète ; i
re honneur au bel esprit du poète ; il met toute sa gloire à ne point paraître pour vous occuper des choses qu’il peint, comme u
bras, parce qu’on est animé ; mais il ne faudrait pas les remuer pour paraître animé. Il y a des choses même qu’il faudrait dire
eur, par exemple, ne fît point de gestes en quelques occasions ? Cela paraîtrait bien extraordinaire. A. J’avoue qu’on a mis en r
ait mettre par Démosthène au-dessus de tout. Plus l’action et la voix paraissent simples et familières dans les endroits où l’on n
tendîmes ensemble il y a quinze jours ne suit pas cette règle ; il ne paraît pas même s’en mettre en peine. Excepté les trente
ncore pourraient-ils s’en passer. B. Comment cela ? Ce que vous dites paraît incroyable. A. Si j’ai tort, je suis prêt à me r
point que l’on doive apprendre mot à mot par cœur ; au contraire, il paraît se borner à vouloir qu’on range exactement dans s
pre à faire impression. Souvent une chose qui, dite d’abord, n’aurait paru rien, devient décisive lorsqu’elle est réservée p
qui est si célèbre ? B. Oui, je l’ai lu autrefois. A. Comment vous parut -il ? B. Admirable : je n’ai jamais vu tant d’esp
et de délicatesse. Je vous avoue qu’Homère, que je lus ensuite, ne me parut point avoir les mêmes traits d’esprit. Présenteme
t au-dessus d’Isocrate que son art est caché, et que celui de l’autre paraît . Mais enfin je fus alors charmé d’Isocrate, et je
ciaux qui se piquent de bel esprit. Ils n’osent rien dire qui ne leur paraisse exquis et relevé : ils sont toujours guindés, et
le temps seul essuie. Ces lâches persécuteurs s’enfuirent en voyant paraître mes deux guides. Leur fuite précipitée lit place
ueilleux Qui fit la guerre au ciel, et détrôna les dieux. L’âme ne me parut qu’une faible étincelle Que l’instant du trépas d
son, les Segrais, les Saint-Évremond, les Balzac, les Voiture, ne nie parurent pas occuper les premiers rangs. Ils les avaient a
urpe ma place. Je sais qu’à vos yeux éclairés Le faux goût tremble de paraître  : Si jamais vous le rencontrez, Il est aisé de le
a grâce a toujours quelque chose d’animé, et c’est dans le visage que paraît l’âme : ainsi on ne dit pas une démarche élégante
bre ; ils évitèrent dans les sermons les traits véhéments qui ne leur parurent point convenables à la simplicité de l’Evangile ;
le temps est passé, et que l’éternité commence ; que Jésus-Christ va paraître pour nous juger selon nos œuvres, et que nous som
rt du vôtre, et me mettant dans la même situation où nous devons tous paraître un jour devant Dieu notre juge ; si Jésus-Christ,
us paraître un jour devant Dieu notre juge ; si Jésus-Christ, dis-je, paraissait dès à présent pour faire la terrible séparation d
es, dans les réflexions incorporées naturellement au récit et qui n’y paraissent point ajoutées. L’éloquence de Démosthène ne conv
l’eût fait oublier ; Régnier fut goûté des Français avant que Boileau parût  ; et si des auteurs anciens, qui bronchent à chaq
barbarie ; ensuite il s’élève une faible aurore ; enfin le grand jour paraît , après lequel on ne voit plus qu’un long et trist
crit d’un bon style, jusqu’à l’année 1654 où les Lettres provinciales parurent . Pourquoi personne n’avait-il écrit l’histoire d’
s principales beautés. Mais on se récrie contre plusieurs vers qui ne parurent que familiers : Il suffit ; et que fait la reine
à être brûlée comme sorcière ? Dix ou douze années du grand Henri IV paraissent heureuses, après quarante ans d’abominations et d
va jusqu’à imprimer que les princes sont quelquefois mal éduqués. Il paraît que ceux qui parlent ainsi ont reçu eux-mêmes une
it été endommagée par des inondations. En un mot, Monsieur, la langue paraît s’altérer tous les jours ; mais le style se corro
77. Je ne suis pas entièrement de son avis. Le récitatif de Lulli me paraît très-bon, mais les scènes de Quinault encore meil
est aperçu que petit à petit, ont donné naissance à bien des lois qui paraissent se contredire. Il semble que les hommes aient vou
cide, à la longue, d’après les voix du petit nombre éclairé ; vous me paraissez , Monsieur, fait pour être à la tête de ce petit n
et beau génie. Au même. Mai 1746. La plupart de vos pensées me paraissent dignes de votre âme et du petit nombre d’hommes d
aut donc qu’elle réunisse la souplesse avec l’énergie ; et ce mélange paraît tenir au caractère national. Aussi voit-on que ce
n’être pas entendu ; mais le soin de l’être est sacrifié au désir de paraître fin, délicat, mystérieux, profond. Pour ne pas to
On remarque avec la même surprise la profonde intelligence qu’il fait paraître de son art ; et on admire qu’un esprit si fin ait
les et remplis d’imagination, de vivacité et de grâce, m’ont toujours paru supérieurs à sa prose, qui n’est le plus souvent
les autres se font connaître parce qu’ils parlent. Surtout Corneille paraît ignorer que les grands hommes se caractérisent so
’il est j’en voudrais faire autant. (Pompée, acte V, scène i) Il me paraît , dit encore Fénelon99, qu’on a donné son vent aux
tc. Cette affectation de grandeur que nous leur prêtons m’a toujours paru le principal défaut de notre théâtre et l’écueil
n d’affectation, ne pouvait avoir le goût juste : aussi l’a-t-il fait paraître non-seulement dans ses ouvrages, mais encore dans
i souvent négligés ou pris à faux, déparent ses autres nouveautés. Il paraît avoir ignoré que, pour être lu avec Plaisir, ou m
’avantage de former le goût de son siècle sur son caractère. Racine a paru après lui, et a partagé les esprits. S’il eût été
me on l’insinue. Mais je veux qu’ils soient plus faibles qu’ils ne me paraissent  : quelle tragédie a-t-on vue où tous les personna
e délicatesse et d’expression pour le sentiment. Ce dernier défaut me paraît peu considérable dans Despréaux, parce que, s’éta
timent, et qu’il imite toujours sans succès. Les endroits où le poëte paraît s’égarer devraient être, à ce qu’il me semble, le
it dans les sciences, soit même dans sa vie privée, l’a toujours fait paraître comme un homme extraordinaire, et qu’un instinct
un temps où toute la terre adorait des dieux moins aimables. Rousseau paraît donc trop injuste, lorsqu’il ose ajoute d’un si g
le vieux langage employé par Rousseau dans ses meilleures épîtres ne paraît ni nécessaire pour écrire naïvement, ni assez nob
de toute autre crainte dans une telle calamité : et néanmoins Mérope paraît pénétrée de ce sentiment. Voilà comme les sentenc
s de Génonville et celle sur la mort de mademoiselle Lecouvreur m’ont paru deux morceaux remplis de charmes, et où la douleu
l’on en a faites, a dû acquérir une autorité incontestable, et qui me paraît être écrite avec une force, une précision et des
onditions, toutes les affections et toutes les pensées des hommes, et paraît toujours supérieure à leurs conceptions incertain
e choses et grandes choses fait les esprits vastes. Ainsi la justesse paraît être le premier degré, et une condition très-néce
même d’exécuter de si grandes choses que ces hommes illustres, qu’il paraisse du moins par l’expression de nos pensées, et par
de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ; le livre paraît plus clair aux yeux, mais le dessein de l’auteur
idées les plus générales, et si l’objet en lui-même est grand, le ton paraîtra s’élever à la même hauteur ; et si, en le soutena
entremêler des scènes amusantes à ses tragédies. Mais ce principe ne paraît pas applicable à la haute tragédie des Grecs ; je
er est ennemi du nombre, et il faut rompre celui-ci pour que celui-là paraisse naturel. XCVIX. C’est par les mots familiers que
es vulgaires en lui par une longue conception. Enfin, ce qu’on dit en paraît plus vrai ; car rien n’est aussi clair, parmi les
est un défaut, quelque limé que cela soit, et quelque achevé que cela paraisse d’abord. CX. Lorsqu’au lieu de substituer les ima
e précédent ne font pas partie de l’Art de persuader ; mais il nous a paru qu’ils seraient convenablement placés à la suite
    17. Charles Perrault, de l’Académie française, venait de faire paraître son Parallèle des anciens et des modernes. 18.
utre, le sentiment nous porte malgré nous à croire que celui qui fait paraître l’âme la plus fraude a l’esprit le plus éclairé ;
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet ast
suis attaché avec autant d’ardeur que si j’eusse prévu qu’elle devoit paroître un jour devant une personne si auguste. Mais, Mad
intelligences qu’ils dominent par la persuasion. Ce second empire me paroît même d’un ordre d’autant plus élevé que les espri
ermette de le dire (elle n’y est point blessée), l’un sans l’autre me paroît défectueux. Quelque puissant que soit un monarque
e étoit réservé pour votre siècle. Et afin que cette grande merveille parût accompagnée de tous les sujets possibles d’étonne
re chose que le vêtement le plus transparent que prend la pensée pour paraître le plus possible telle qu’elle est, créant elle-m
faibles, Pascal fait effort pour se contenir ; l’ardeur de son âme ne paraît qu’à travers la sévérité de son esprit. Oui, c’es
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ble, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal ou sans suite à ceux qui ne l’ont pas asse
Là, les folles amours4 ; là, le luxe, l’ambition et le vain désir de paraître exercent leur empire sans résistance. Tout s’y fa
ent tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toutes leurs imaginations leur paraissent des réalités. Ravis8 d’une certaine douceur de le
bile lumière, s’évanouissant, se perdit dans celle du grand astre qui paraissait , dans laquelle elle fut comme absorbée. On voyait
te lumière se confondait avec la grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si
ue l’on adore. Elle est d’une hauteur prodigieuse1, parce que rien ne paraît plus élevé ; elle est toute d’or2, parce que rien
méprise, mais il tient bonne table à la ville et à la campagne ; cela paraît libéralité : c’est un fort honnête homme ; il fai
si distinctement n’est plus qu’une masse informe et confuse, où il ne paraît ni fin ni commencement ; et cette vérité si bien
appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux ye
Majesté sache tout ; et ils espèrent que l’application qu’elle a fait paraître pour les choses de son salut3 l’obligera à approf
t encore de l’ombre à notre postérité ; entassez dans cet espace, qui paraît immense, honneurs, richesses, plaisirs : que vous
yeux, voilà les deux plus grands maîtres du langage humain qui aient paru parmi les hommes, avec des différences manifestes
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ntre moi tant d’auteurs furieux ? Loin de les décrier, je les ai fait paraître  : Et souvent, sans ces vers qui les ont fait conn
donc : Quinault est un Virgile2 ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru  ; Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt ni Patru ;
ces lieux menace de s’accroître2 ; Demain avant l’aurore un lutrin va paraître , Qui doit y soulever un peuple de mutins : Ainsi
ux notes que n’ont point épargnées les éditeurs de ce poëte ; il nous paraît superflu d’en surcharger notre travail. Nous redi
époque où cette satire fut composée, Quinault n’avait pas encore fait paraître les ouvrages auxquels il a dû sa plus grande répu
trin ; quant à la critique qui concerne Hainaut (ou Hesnault), elle a paru peu juste, parce que cet écrivain, qui ne manquai
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
s basses et moins illustres circonstances, d’où vient que le reste ne paraît pas tel qu’il est, et que ceux qui règlent leurs
ble et sur de la boue : ils élèvent fort haut les vertus, et les font paraître estimables par-dessus toutes les choses qui sont
les larmes et la tristesse n’appartiennent qu’aux femmes, et que pour paraître homme de cœur on se doive contraindre à montrer t
regardant ce qui vous est arrivé que du biais qui vous le peut faire paraître le plus supportable, et en vous divertissant le p
tiges d’Aristote, se trouvait encore aussi loin de la vérité. « Enfin parut en France un génie puissant et hardi, qui entrepr
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
gloire de vivre. Tout à l’heure il descendra l’escalier paternel, il paraîtra dans la place publique ; son oreille entendra le
ce est sortie toute vivante des accents de sa lyre. Un missionnaire a paru dans la solitude avec un crucifix ; il a nommé Di
mbre. Si quelque chose pouvait m’anéantir à Notre-Dame, ce serait d’y paraître avec un costume emprunté. L’étonnement, la défian
nt ; il faut songer à faire, à beaucoup faire, à bien faire, et non à paraître  ; car, tout ce qui paraît sans être, bientôt disp
à beaucoup faire, à bien faire, et non à paraître ; car, tout ce qui paraît sans être, bientôt disparaît ; mais tout ce qui e
bientôt disparaît ; mais tout ce qui est, par la vertu de sa nature, paraît tôt ou tard. La gloire est presque toujours conte
dressée à madame Swetchine ; en voici l’occasion : Lacordaire voulait paraître dans la chaire de Notre-Dame en costume de domini
60 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
et à la correction d’un morceau lyrique ; La Fontaine, dont le style paraît si facile, ne composait en prose ou en vers qu’av
un air de jeunesse aux circonstances, aux couleurs et aux images qui paraissent avoir été épuisées par les écrivains. Un beau mod
du point de vue sous lequel il envisage un sujet ; car le même objet paraîtra tout différent selon qu’on le considérera sous te
ons. 398. Éclaircissez cette question par des exemples. Le moyen de paraître court, même dans la narration la plus longue, c’e
Boileau. La fable de La Fontaine est plus étendue, et cependant elle paraît moins longue. Le récit de la nuit affreuse que Mo
-dire amené sans effort par l’exposition et par le nœud, de manière à paraître comme né de l’action, et en être la conclusion lo
ien pénétrer des sentiments et de l’esprit de ces époques naïves et à paraître en partager l’aimable crédulité. Une sorte d’aban
és avec goût, qu’ils aient une liaison si intime avec le sujet qu’ils paraissent en dépendre comme des parties subordonnées, enfin
naturellement, qu’elles s’encadrent dans les circonstances du fait et paraissent ne pouvoir s’en détacher, et qu’elles ne revienne
nt l’esprit. Deux objets en opposition se font valoir mutuellement et paraissent plus saillants et plus sensibles. Les transitions
in, les mots trop communs et les expressions basses ne devront jamais paraître dans une narration, à moins qu’on ne parvienne à
rmonieuses, les tours pompeux et les expressions sonores laisseraient paraître l’art, sentiraient l’étude et le travail, et s’él
s contrainte et sans dépit, et en général grave et sérieux. On doit y paraître touché d’avoir pu déplaire, et sincèrement dispos
qui l’on demande un service. Les expressions seront choisies sans le paraître  ; les pensées, justes et convaincantes ; les tour
précédentes. Plaignez-vous avec douceur, tempérez les expressions qui paraîtraient amères ; défiez-vous de la prévention et de la pr
x croire que vous avez écrit votre lettre fort vite ; le caractère en paraît beaucoup négligé. Que tout ce que je vous dis ne
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ; le livre paraît plus clair aux yeux, mais le dessein de l’auteur
ts à éclore2. La nature, qui partout ailleurs brille par sa jeunesse, paraît ici dans la décrépitude : la terre surchargée par
outes les espèces d’oiseaux-mouches ; elles sont assez nombreuses, et paraissent confinées entre les deux tropiques, car ceux qui
guille fine, et leur langue un fil délié ; leurs petits yeux noirs ne paraissent que deux points brillants ; les plumes de leurs a
s brillants ; les plumes de leurs ailes sont si délicates qu’elles en paraissent transparentes. À peine aperçoit-on leurs pieds, t
 ; leur battement est si vif, que l’oiseau, s’arrêtant dans les airs, paraît non-seulement immobile, mais tout à fait sans act
ois même ils se livrent entre eux de très-vifs combats : l’impatience paraît être leur âme ; s’ils s’approchent d’une fleur et
quittant sa solitude, revenir à la société, et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de l’homme, pou
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ons, et de leur donner un tour plus agréable. Cependant rien n’y doit paraître recherché en aucune manière. Le style simple et f
cte, et dans toutes les règles de l’art de bien dire. Mais elle ne me paraît point conforme à celles du bon goût : je l’aurais
e la personne à laquelle on écrit ; les expressions choisies, sans le paraître  ; les pensées justes et convaincantes ; les tours
peut être soigné, fleuri, avoir un certain éclat, pourvu que l’art ne paraisse point. Les peintures magnifiques, les grandes fig
ma jalousie. Je ne vous dissimulerai pourtant pas que votre tâche me paraît un peu difficile : vos secours passés augmentent
du style. Voici le cérémonial observé dans les lettres. Ce détail ne paraîtra pas minutieux, puisqu’il est nécessaire : d’aille
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
attendait à lui dresser un triomphe. Chacun choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entr
oi et maintiennent la paix et la politesse du monde. Ces conseils lui parurent lâches. Il allait porter son encens avec peine su
mbien c’est peu de chose1. Qu’est-ce que l’esprit, dont les hommes paraissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature
5. 1675. 6. De Montécuculli, général au service de l’Autriche, qui parut digne d’avoir été opposé à Condé et à Turenne. Né
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
agents de Philippe, que Démosthène, à peine encore âgé de trente ans, parut à la tribune, et fit entendre cette éloquence vra
s eussent manifesté leur opinion ; et si leurs propositions m’avaient paru sages, j’aurais continué de garder le silence : d
tez avec quel art l’orateur répond à l’objection, toute forte qu’elle paraît . « Sans doute, tout serait désespéré, si nous av
ssez maintenant, et décidez-vous pour celui de tous les avis qui vous paraîtra le plus conforme au bien général ». La second
célérat, et l’on ne s’entretient que du châtiment, pour peu qu’il ait paru trop sévère. » Je sais que Silanus, citoyen ferme
ait pas d’adopter les institutions étrangères, pour peu qu’elles leur parussent avantageuses. Ils prirent des Samnites la manière
qui permettent l’exil aux citoyens condamnés. Cette considération me paraît d’un grand poids pour nous interdire toute espèce
aux plus cruels des parricides ! Peut-être leur conduite passée vous paraît -elle une excuse de ce dernier forfait. Eh bien !
attendrais-je que l’événement vous désabusât, puisque mes discours ne paraissent pas vous émouvoir beaucoup. Mais nous sommes pres
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
à MM. les proviseurs et principaux. Cette œuvre modeste, qui n’a pas paru inutile, se complète par deux recueils du même ge
t le mieux écrite, même chez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec leur jeune intelligence. Dans la
ndre aux intentions du ministre. Nous nous estimerons heureux si nous paraissons à nos collègues n’être pas demeuré trop loin du b
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
lus de larmes pendant les tragédies, sur les infortunes des héros qui paraîtront ensuite, que sur l’ingratitude de la république !
rité ; car, si vous me condamnez pour le conseil que j’ai donné, vous paraîtrez vous-mêmes avoir failli en le suivant. Mais non !
votre flotte, quand vous vainquîtes le roi de Perse à Salamine, vous paraît -il un plus grand homme que Démosthène qui a aband
grand homme que Démosthène qui a abandonné son poste ? Celui-ci vous paraît -il l’emporter sur Miltiade, qui vainquit les barb
fut défendu d’y mettre leurs noms, afin sans doute que l’inscription parût être faite pour le peuple, et non pour les généra
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
i le point culminant du morceau est en effet l’exclamation terrible : Paraissez maintenant, justes ! où êtes-vous ? tout l’effet
e tout l’effet de cet appel auquel doit répondre un silence de mort : Paraissez maintenant, justes, où êtes-vous ! et que le prêt
ers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes ; que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vou
je souhaite que vous entriez ; je vous demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de celle assemblée, la
de cette assemblée sainte, car ils en sont retranchés au grand jour : paraissez maintenant, justes ! Où êtes-vous ? Restes d’Isra
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
x-septième siècle. Mais ce n’est pas en un jour que s’est formée et a paru à la lumière cette littérature et particulièremen
te pente glissante. Relisez avec soin la plupart des ouvrages qui ont paru de 1750 à 1760, pièces de théâtre, romans, écrits
s, incapables de porter des pensées de quelque poids. C’est alors que paraît J. J. Rousseau. Que voulez-vous, je vous prie, qu
Pascal excepté, n’a laissé sur la langue une pareille empreinte. Elle paraît , bien qu’adoucie par une imagination faible et te
ux dépens du naturel ; il a porté le soin jusqu’à l’afféterie, laissé paraître l’effort, prodigué les grands mouvements, gâté so
69 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
’Église. Son œuvre principale fut l’Introduction à la vie dévole, qui parut en 1608, et ne tarda pas à être traduite dans tou
r apprivoiser les farouches. Il sema de fleurs la route du salut, qui paraissait être toute hérissée d’épines. Aussi ne cherchez p
ce seront de vrais biens ; mais s’ils surnagent, et qu’ils veuillent paraître , ce seront des biens d’autant moins véritables qu
70 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
e. La fureur de l’incendie parait redoubler. À une fenêtre du Vatican paraît le souverain pontife : il prie et tout le peuple
is les autres. 7. La prière. Plan. Le soleil se couche, la lune paraît . C’est l’heure où la nature semble offrir à Dieu
s plaintes touchantes, des supplications motivées. Le cruel châtelain paraît à l’une des fenêtres ; il répond aux prières du m
tout seul, » ajouta-t-il en riant, et en s’adressant à son page, qui paraissait fort chagrin de cet arrangement. Le jeune homme p
Ces deux déités se disputent le cœur du jeune homme. La Mollesse fait paraître à ses yeux mille images séduisantes, et lui détai
elle, on le comble des politesses les plus recherchées, la famille ne paraît heureuse qu’avec lui. La cause de ce caprice appa
s, va expirer de besoin à la porte de son palais. A ces mots Gabinien paraît légèrement ému. Apollonius ajoute que ce vieillar
n ne laissait vivre que les enfants d’une constitution robuste et qui paraissaient capables de supporter un jour les fatigues de la
chidamus, commandait alors l’armée, loin de Lacédémone. L’enfant leur paraît trop faible ; ils le condamnent à périr. Mais Eup
lui amène. La porte de la tente s’ouvre, et, en présence de Richard, paraît l’homme qui lui a donné la mort. Dépeignez la con
les ; il veut sortir ; efforts inutiles. La nuit est arrivée ; Flavio paraît devant lui et lui révèle les affreux événements d
temps pour le sauver. Ces affreux événements se passèrent, à ce qu’il paraît , en 533. Clodoald avait alors dix ans. Dès qu’il
e dialogue précédent.    André est resté impassible, et son infirmité paraît certaine à M. Delville lui-même. Il se joint à se
e la ville : il jette devant eux les habits dont il était couvert, et paraît à leurs yeux étonnés revêtu du costume royal cach
Le quatrième jour était arrivé ; l’heure fatale approchait : Damon ne paraissait pas. Pythias monte sur l’échafaud. Tout à coup un
premier transport de sa colère, Ivan les fait jeter dans un cachot et paraît disposé à les envoyer au supplice. Fédor, fils du
e mots, mais en insistant cependant sur les détails qui peuvent faire paraître la conduite de Cléon (c’était le nom du riche) pl
soient pas sacrifiés aux caprices des riches, l’orateur ne doit faire paraître ni animosité ni jalousie contre les citoyens à qu
l doit faire : « Mourir les armes à la main, » voilà le parti qui lui paraît le plus digne de son courage. Mais son amour, sa
griefs qu’une certaine difficulté à s’énoncer. Les Romains, irrités, paraissaient disposés à bannir ce père barbare. La veille du j
oreilles des convives, un attendrissement général éclata ; l’empereur parut comme frappé au cœur, et ses yeux se mouillèrent
s on a pu amener là ces pierres et les élever à une telle hauteur, il paraît qu’anciennement les pyramides étaient revêtues de
lui, et le mystère de la Passion n’aurait pu s’accomplir. 2° Si, sans paraître dans tout l’éclat de la Divinité, il était né dan
et d’autres jeunes gens destinés à être un jour des hommes illustres, paraissent en habits de deuil devant rassemblée du peuple. P
n’est pas regardée comme complète, et si l’imprudence qu’il a commise paraît digne de châtiment (et l’orateur n’en disconvient
ait au supplice. L’aurore commençait à luire ; les hommes de sa suite paraissaient peu se soucier d’attacher le coupable au gibet. I
ès. Il appuya de divers motifs cette affreuse proposition, que le roi paraissait accueillir favorablement, et que deux autres de s
lle, le roi assemble à Blois les états généraux. Guise a l’audace d’y paraître et de l’y braver. Indigné et furieux, Henri, pour
ons. La Russie fut envahie et désolée par six prétendus Démétrius qui parurent les uns après les autres, et dont cinq au moins,
ans la suite aux plus cruels excès. Plan. Selon que cette action vous paraîtra ou très-grave ou peu importante, ou même entièrem
s têtes. Cet homme raisonnait de manière à prouver que son action lui paraissait toute naturelle. Mais Ypsilanti, indigné, le fit
actère dangereux, nous priâmes l’évêque d’Hélos, pour qui les soldats paraissaient avoir de la vénération, de tâcher de leur faire s
71 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
de présenter ses excuses au comte, et souhaite que son beurre lui ait paru bon. Elle vous charge encore d’offrir à M. le com
Enfin, quelques traits mordants achèveront la définition, en faisant paraître tout flatteur, comme un être vil et rampant. N
mer la gloire… il faut dédaigner la réputation… Il faut faire… et non paraître  : car les faits restent, et les apparences dispar
avec des caractères si divers, pour ne pas dire si contraires ? L’un paraît agir par des réflexions profondes, et l’autre par
i à faire qu’à parler, résolu et déterminé au dedans, lors même qu’il paraissait embarrassé au dehors. L’un, dès qu’il parait dans
on aspect était vénérable. — Ses regards vifs. — Quoique vieille elle paraissait -jeune. — Elle semblait être tantôt d’une taille
order la liqueur, puis il fit signe qu’on introduisit le candidat. Il parut avec cet air simple et modeste, qui annonce presq
ui donna des éclaircissements sur l’ancien usage de la ville, qui lui paraissait si extraordinaire, et ajouta : « Il est bien vrai
ur futur dans l’île déserte, il choisit parmi ses sujets ceux qui lui parurent les plus fidèles et les plus sûrs, leur confia de
nne. Tout-à-coup, arriva un messager royal qui lui apporta l’ordre de paraître aux pieds du trône pour rendre compte de son admi
tait rendu coupable de beaucoup de fautes et il était fort inquiet de paraître devant le roi, ne sachant comment y justifier sa
s ; ils s’embarquèrent avec lui, l’accompagnèrent pendant son voyage, parurent à ses côtés devant le trône du roi et parlèrent e
recevait les offrandes des animaux. — Junon remarque que la brebis ne paraissait point et s’en plaint. — Le chien dit que la brebi
telier — … Ses cheveux flottent… Sa peau n’est pas ternie… La vie lui paraît semée de fleurs… Le chagrin ne l’a point encore a
st redouté des voyageurs. Des signes certains l’annoncent ; le soleil paraît à son lever d’un rouge de feu, et sans rayons j l
e prophétie, et présage le bonheur, mais elle choisit le toit quo lui paraît le plus sûr pour élever sa famille — … Elle ne se
chappent un lièvre et une perdrix — … N° 135. — L’Hiver L’hiver paraît le dernier… Il foule aux pieds un flambeau qu’il
euve. » Chateaubriand. Avis. Dites en commençant si cc morceau vous paraît une description et pourquoi. Ne contient-elle pas
fugitifs, étaient les seuls défenseurs de la ville. Saladin vainqueur parut sous les murs pour sommer les habitants de lui ou
urc, que les matelots étaient revêtus de costumes ottomans, et qu’ils paraissaient d’ailleurs poursuivis par les deux bricks de guer
ussent une couronne immortelle. Le jour fut indiqué — Nœud. Blandine parut , — on l’attacha à un poteau, — Elle mit ses bras
— … Fatigués ils se reposent un instant, en se regardant — … Le jour paraît — … Tancrède demande à Clorinde quel est son nom
ve son cadavre — … Le druide, assis sur un roc, est content — … Cérès paraît — … Dénouement. « Loïs, dit-elle, sois la plus b
d’expliquer les songes — Le vieillard arriva au milieu de la nuit, et parut devant le tyran — … celui-ci raconte son songe -…
tre de la terre — Un grand silence se fit — … et le génie de la terre parut — … (Petite allégorie.) Nœud. Le génie les rassu
ma pauvreté et de mon triste sort de Derviche — … Nœud. Tout-à-coup parut une belle jeune fille — … Portrait ; robe bleue,
ous de faire croître l’intérêt, de manière à ce que le sort de Robert paraisse désespéré au moment où il retrouve son fil. N°
oposer un lit, et me conduisit dans une belle chambre, dont le lit me parut délicieux, je payai — … Resté seul, et ayant l’ha
up on voit dans le lointain accourir un champion — … mais ce cavalier paraissait blessé, et son cheval était barrasse de fatigue —
eau, et ses craintes en augmentent — La nuit vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la pauvre mère meurt de douleur au poi
éloigne en pleurant. Bientôt elle entend un bruit effroyable, le jour paraît s’éteindre ; seulement quelques éclairs rares, ma
le foyer de la révolte hongroise. Les seigneurs sont assemblés, elle paraît devant eux. Elle leur dit qu’elle vient se jeter
ais l’habile général, par une contremarche habile, trompa l’ennemi et parut sur les hauteurs de Cassiano. Là, il devait livre
ivers, que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vou
je souhaite que vous entriez ; je vous demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée, la
cette  assemblée sainte, car ils en seront retranchés an grand jour ; paraissez maintenant, justes ! Où êtes-vous ? Restes d’Isra
72 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
duit l’aisance et la facilité du style. Le style facile est celui qui paraît n’avoir coûté aucune peine, aucun effort, et que
rdait le même avantage à Bossuet sur Fléchier. Le travail ne doit pas paraître dans un ouvrage, parce que la gêne et l’effort de
l’esprit cette parabole si semblable à celle de l’Évangile. Elle vit paraître ce que Jésus-Christ n’a pas craint de nous donner
tours qui ont de l’éclat et de la grandeur : ceux-là sont destinés à paraître dans les genres élevés. Il y en a d’autres qui n’
pour exprimer sans recherche, avec pureté, facilité et sans que l’art paraisse , les pensées, les sentiments et les images. 136.
le choix de certaines expressions simples d’une molle douceur, et qui paraissent nées d’elles-mêmes plutôt que choisies. 141. Cite
omme cette finesse affectée, qui est produite par un désir extrême de paraître simple et naturel et qu’on nomme marivaudage. Aux
voix… Racine. Cette trivialité, qui vient souvent de ce qu’on veut paraître naturel, est un défaut très commun parmi les roma
73 (1839) Manuel pratique de rhétorique
nveillance est un sentiment tendre et affectueux par lequel l’orateur paraît s’intéresser vivement au bonheur de ceux devant q
a ingénieux, s’il est travaillé avec soin, sans cependant que l’art y paraisse à découvert. Il doit être modeste, parce que l’au
les pensées, soit dans les mots, soit dans les tours, n’a rien qui ne paraisse commun, ordinaire et facile ; il n’a ni élévation
meté. Il ne voit l’exil que là où la vertu ne peut être ; la mort lui paraît le terme de la vie, et non pas une punition. Qu’i
attendait à lui dresser un triomphe. Chacun choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entr
r meurt, tu fuis ; le second fuit, tu meurs ! On verra la répétition paraître au nombre des figures de pensées ; par exemple, d
 : « Plus vite que les aigles, plus courageux que les lions. » « Il paraît en un moment comme un éclair dans les pays les pl
ple frappant dans Bossuet : « Mais si jamais (le prince de Condé) il parut un homme extraordinaire, s’il parut être éclairé
si jamais (le prince de Condé) il parut un homme extraordinaire, s’il parut être éclairé et voir tranquillement toutes choses
changer le monde. Que le sort de tels esprits hasardeux, et qu’il en paraît dans l’histoire à qui leur audace a été funeste !
fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi, je lui tendis les mains pour
tant d’objets divers le bizarre assemblage, Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage. Moi-même, quelque temps honteuse de m
rt pieux S’élevait avec elle, et montait vers les cieux. Votre envoyé paraît , s’écrie… un peuple immense Proclamant avec lui v
la valeur et l’adresse, L’ardeur, la fermeté, la force, la souplesse Parut des deux côtés en ce choc éclatant. Cent coups ét
eux braves, en champ clos. Alors, que ne vit-on pas ? Le jeune prince parut un autre homme. Touché d’un si digne objet, sa gr
s richesses., ni tous vos arts, le plus beau spectacle qui ait jamais paru sous le ciel, l’assemblée de deux cents hommes ve
iez ferme parmi ses ruines. « Comme une colonne, dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque
avec des caractères si divers, pour ne pas dire si contraires ? L’un paraît agir a par des réflexions profondes, et l’autre p
i à faire qu’à parler, résolu et déterminé au dedans, lors même qu’il paraissait embarrassé au dehors. L’un, dès qu’il paraît dans
ans, lors même qu’il paraissait embarrassé au dehors. L’un, dès qu’il paraît dans les armées, donne une haute idée de sa valeu
is, ou les anxiétés de l’âme combattue par différentes passions. Elle paraît fréquemment dans les tragédies, surtout dans les
74 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
oir tout à la nature et rien à l’art. Ce caractère de simplicité, qui paraît si aisé à trouver, échappe à la plupart de ceux q
ple et ingénu, une certaine finesse et un certain sel que l’esprit ne paraît point avoir cherchés. La pièce suivante finit par
raits frappants, des expressions ou des couleurs extraordinaires, qui paraissent sortir de la règle. Exemples : Siluit terra in
e idée fausse, ou qui, par l’emploi de termes emphatiques, veut faire paraître les pensées plus élevées et plus nobles qu’elles
sont des pensées où le sentiment est tellement prédominant, qu’elles paraissent prendre naissance dans le cœur ou la volonté plut
re qu’il doit convenir à la situation de celui qui en est affecté, et paraître couler de source. Pyrrhus promet à la veuve d’Hec
litude immense, où le silence règne au loin ; et silence vaste , qui paraît hardi, est beaucoup plus sensible que silence pro
vent être naturelles, c’est-à-dire n’être pas tirées de trop loin, et paraître avoir dû se présenter d’elles-mêmes à l’esprit de
finie, c’est-à-dire que, lorsque la conclusion naturelle de la phrase paraît arrivée, il ne faut pas voir paraître des additio
conclusion naturelle de la phrase paraît arrivée, il ne faut pas voir paraître des additions ou queues qui arrivent péniblement
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
rtrait et l’orgueilleuse tranquillité de leur sage ; c’est qu’il leur paraissait honteux de ne pouvoir se mettre au-dessus d’une o
par conséquent de vraisemblance, sur toutes les sectes qui ont jamais paru sur la terre ». (Ibid.) Comme Bourdaloue et Boss
es. D’où vient donc qu’il n’a plus connu de Dieu ; que le crime lui a paru des polices humaines ; l’avenir, une chimère ; l’
orps ? » À mesure que ses mœurs se sont déréglées, les règles lui ont paru suspectes ; à mesure qu’il s’est abruti, il a tâc
aux mystères qu’elle vous ordonne de croire. L’avenir cessera de vous paraître incroyable, dès que vous cesserez de vivre comme
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ges. Un tel classique a pu être un moment révolutionnaire, il a pu le paraître du moins, mais il ne l’est pas ; il n’a fait d’ab
passions qui conviennent au drame et à l’épopée1. Mais l’important me paraît être aujourd’hui de maintenir le culte du passé,
iste, ce qui est le pire en poésie. Il y a plus : il n’est pas bon de paraître trop vite et d’emblée classique à ses contemporai
lors de ne pas rester tel pour la postérité. Fontanes3, en son temps, paraissait un classique pur à ses amis : voyez quelle pâle c
l’idée de venir se mêler à leur entretien, ou à leur silence, tant il paraîtrait en eux de beauté, de mesure dans la grandeur, et
77 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
e cours des pensées pour chercher autour de soi des figures. Si elles paraissent avoir été placées à dessein, comme des ornements
. Il y a des métaphores permises, belles même en poésie, qui en prose paraîtraient absurdes ou peu naturelles. D’autres conviennent
er dans les différentes espèces de style ; et il en est plusieurs qui paraissent convenir également aux diverses catégories dont n
vain ou l’orateur, sûr de la bonté de sa cause, accorde une chose qui paraît contraire à ce qu’il veut prouver, mais pour en t
s et les expressions de l’écrivain, et leur en substitue d’autres qui paraissent plus justes ou plus fortes. Cette figure ne consi
La dubitation exprime l’incertitude, le doute de celui qui parle ; il paraît ne savoir ni ce qu’il doit dire, ni quel parti il
sur le Petit nombre des élus : Je vous le demande : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée la p
donc : Quinault est un Virgile ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru . Boileau. L’impie Athalie adresse ce sarcasme à
ette magnifique comparaison : Comme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque
. On doit quelquefois les employer, quelque rudes et choquants qu’ils paraissent  ; mais il est très rare qu’un bon écrivain ne pui
Période à quatre membres. 1. Comme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, 2. Lorsq
aduites de Pope, surnommé le Boileau de l’Angleterre, et que ce poète paraît avoir lui-même empruntées au livre III de la Poét
émotions et les passions de l’âme. Au premier coup d’œil, le son peut paraître fort étranger à ces objets ; cependant on ne peut
nt, quoique, etc. ; dans un membre de période, dans des locutions qui paraissent faites exprès pour cet usage ; d’ailleurs, ajoute
78 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
donc : Quinault est un Virgile ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru  ; Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt ni Patru ;
’une, imagination vivement frappée, à, qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Nous employons cette figure, lorsqu
prise de la sacrifier : Si pourtant ce respect, si cette obéissance Paraît digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’un
rie étend, développe la métaphore. Cette figure prise au sens propre, paraît désigner tout autre chose que ce que l’on a le de
turages ; si elles se dispersent, il les rassemble ; si un loup avide paraît , il lâche son chien qui le met en fuite ; il les
s soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger
pont en deux jours trompa tous les efforts, Jamais rien de grand n’a paru sur tes bords. Voiture était fils d’un marchand
Aux murs du temple de mémoire ; Aux sots vous sûtes tous cacher ; Je parus trop chercher la gloire, Et la gloire vint vous c
soleil : « Sortez du néant, et présidez au jour » ? Et à la lune ; «  Paraissez et soyez le flambeau de la nuit » ? Qui a donné l
r Jupiter, tantôt pour Mercure, tantôt pour Junon, etc. Ces choses ne paraîtraient pas vraisemblables, si l’on ne savait pas qu’un d
ur l’horizon. Des nuages de couleur d’ambre flottaient avec grâce, et paraissaient disposés à se grouper vers un centre commun. Soud
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
circonstances tel qu’elles expliquent naturellement le fait qui peut paraître extraordinaire. C’est le cas dans lequel se trouv
a mêlée, Jephté fait vœu de sacrifier au Seigneur celui des siens qui paraîtra le premier à ses yeux après la victoire. Jephté e
rt, ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l’une à l’autre ; c
le fleuve qui nous entraîne est si rapide qu’à peine pouvons-nous y paraître . Voilà des moralités de la semaine sainte. » 3°
ait avec plus de bruit, pour lui, il travaillait avec plus de feu. Il paraît que le pâtissier d’aujourd’hui (Favart) n’a pas m
morts , me fait trembler. » (Le Chêne et le Roseau.) « Votre frère me paraît avoir tout ce qu’il veut, bon dîner, bon gîte et
st si ombrageux que les conseils doivent être donnés avec douceur, et paraître inspirés par une tendre amitié. C’est ce que l’on
l jour, ma fille, que celui qui ouvre l’absence ! Comment vous a-t-il paru  ? Pour moi, je l’ai senti avec toute l’amertume e
que vous m’avez dit sur ce sujet, qui fait que je vous admire. Il me parut pourtant que vous étiez un peu touchée en m’embra
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
connu savent que dans mes conversations je ne cherchais pas trop à le paraître , et que j’avais assez le talent de prendre la lan
onie, qui fait que toutes les parties, quelque opposées qu’elles nous paraissent , concourent au bien général de la société, comme
soit instruit et que je n’enseigne pas ; que je réfléchisse et que je paraisse sentir ; et, lorsque j’annoncerai des choses nouv
mpte les esclaves. Quand Philippe osa dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes d’Athènes, elle n’avait encore perdu q
nent, qui a tout vu, tout lu, et aime mieux mentir que de se taire ou paraître ignorer quelque chose. (De la Société et de la Co
ses lettres, a jugé ainsi l’Esprit des lois. « Ce livre m’a toujours paru un cabinet mal rangé, avec de beaux lustres de cr
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
mis de le définir en deux mots : le talent de penser. Cette notion me paraît juste et naturelle : ouvrons cette idée, et dével
Voici le portrait qu’il trace de ce père de la philosophie : « Enfin parut en France un génie puissant et hardi qui entrepri
nnent se toucher en secret par un côté, tandis que, par un autre, ils paraissent s’éloigner à l’infini, et ne pouvoir jamais se ra
? Les chaînes qu’on lui donne-ici sont aisées à porter, et ne doivent paraître trop pesantes qu’aux esprits vains et légers. Je
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
soutenu que les modèles du dix-septième siècle (sa langue et son goût parurent , surtout au déclin de sa carrière, souffrir de so
is de leur instinct sont leurs uniques guides, Et pour eux le présent paraît sans avenir3. Un précipice affreux devant eux se
re son acte de naissance a été retrouvé. 2. Quels soupçons pouvaient paraître injustes à l’égard de celui qui, rougissant de so
vertu, comme il l’a dit dans son ode à la Postérité (IV, 10). Mais il paraît assez prouvé maintenant qu’il était innocent des
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
cas que de deux mousquetaires qui étaient dans un coin. Pour lui, il parut qu’il se trouvait dans un lieu agréable ; car il
e eussent été tellement observées, que les allées des avenues eussent paru partout de même largeur, et il aurait donné pour
ême largeur, et il aurait donné pour cela une méthode infaillible. Il parut fort satisfait d’un cadran qu’il y avait démêlé2,
nent, qui a tout vu, tout lu, et aime mieux mentir que de se taire ou paraître ignorer quelque chose. (De la Société et de la Co
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
sais quoi dont l’expression répond de son esprit et de sa probité. Il paraît d’abord trop sérieux et trop réservé, mais après
temps, il se rencontre qu’il en a toujours assez, et tout lent qu’il paraît , il y a peu de gens qu’il ne rattrape, quelque di
ttendait de lui dresser un triomphe. Chacun choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entr
lles pour lesquelles ce triste spectacle était tout nouveau faisaient paraître une douleur encore plus véhémente que ceux qui l’
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
t y manque, mais qu’on appelle l’intelligence, parce que celui qui en paraît doué saisit sur-le-champ ce qu’on lui dit, voit,
trie fut-elle plus belle et plus grande ? Les orages de la révolution paraissaient calmés ; les murmures des partis retentissaient c
les malheureux ou les coupables. ………………. ………………. ………………. ………………. Tous paraissaient purs, heureux, pleins d’avenir ! Ce ne fut là qu’
t de retenir le lecteur, et qui le retiennent en effet. Si l’écrivain paraît une fois, il ennuie ou fait sourire de pitié les
86 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ssez complète. Ceux qu’on y trouve sont si vagues, si incohérens, ils paraissent si arbitraires, faute de quelques réflexions qui
nure neuve et extraordinaire, aimant mieux être vraiment utile que de paraître ingénieux. La manière dont je devais m’y prendre
s, et à les éviter eux-mêmes. Les notions sur le style ne m’ont point paru avoir été données encore avec la précision et la
tinction. Cette distinction des trois genres de causes ne doit point paraître chimérique ; elle dérive non de la séparation abs
nfin, le talent merveilleux de mettre dans tout son jour, et de faire paraître dans toute sa force le sujet qu’on traite. Mais c
r déclamation pompeuse, leurs efforts pour faire naître les passions, paraîtrait ridicule dans le barreau moderne. L’éloquence du
à celle de son adversaire, puis à celle du juge. J’insiste sur ce qui paraît plus favorable que défavorable à la cause ; j’éca
l’idée de rondeur se présentent-elles à mon esprit, leur affinité me paraît frappante et je ne puis me dispenser de les unir 
que, trouvent le moyen de plaire en se servant des mêmes argumens qui paraissent si secs dans la bouche du dialecticien. On ferait
s. Enfin, depuis deux jours la superbe Athalie Dans un sombre chagrin paraît ensevelie. Je l’observais hier, et je voyais ses
de moyens que l’autre. » (L. V, c. 10.) Les preuves ne doivent point paraître isolées et indépendantes l’une de l’autre ; il fa
u’avec précaution et sous le voile, qu’il doit en user. S’il laissait paraître l’intention de les gagner par des considérations
l faut avoir bien soin de ne montrer à découvert que le premier, pour paraître n’avoir d’autre but que d’instruire ; les deux au
és ci-dessus exprimées, ne peut manquer d’attirer la confiance, et de paraître digne d’être cru1. Nécessité d’inspirer la confi
ificieux dont il se sert pour dire de certaines choses qui autrement, paraîtraient dures et choquantes. » (Trait. des ét., t. 2.)1
ntraires. Qu’un homme ait à juger son ami, traduit en justice, il lui paraîtra ou que le tort de l’accusé n’est rien en lui-même
raison, s’il s’agit d’un péril commun, il faut s’attacher à le faire paraître personnel à ceux qui écoutent2. » Espérance, jo
lorsqu’ils sont en repartie : ceux qui se disent en attaquant peuvent paraître préparés et recherchés ; dès lors ils perdent bea
era les bons mots médités à loisir, ou apportés du cabinet, et qui ne paraissent pas produits sur-le-champ, parce qu’ils sont néce
voir, que d’être passionné lui-même. Mais il est rare qu’il puisse le paraître sans courir le risque d’être suspect. Si on se li
e sans qu’ils s’en aperçoivent, d’autant plus sûr de ses effets qu’il paraît agir sans effort. L’orateur parle en simple témoi
es larmes de la compassion commenceront à couler, c’est à l’orateur à paraître le plus ému de ceux qu’il vient d’irriter ou d’at
eux qu’il vient d’irriter ou d’attendrir. Alors ce n’est plus lui qui paraît vouloir donner l’impulsion, c’est lui qui la reço
t comme on plaidait à Rome du temps de Cicéron ou de Quintilien, nous paraîtrait peut-être aussi singulier qu’un magistrat qui aff
chez-lui d’abord, dit-il, ce que vous avez dessein de lui persuader ; paraissez donner dans son sens, en annonçant que ce qui exc
ce qui excite son indignation, excite aussi la vôtre ; que ce qui lui paraît injuste et odieux, vous le tenez pour tel. Et apr
ions si pressantes ou des parallèles si adroitement ménagés, qu’il ne paraît plus possible ou raisonnable d’agir différemment.
des tours singuliers, pour donner un air de nouveauté à ce qui a déjà paru sous les yeux et frappé les oreilles des auditeur
cause a besoin, ne nuisent point à la brièveté du récit. Voulez-vous paraître court, même dans les narrations les plus longues,
blable ; en second lieu, que des faits vraisemblables cesseront de le paraître , s’ils ne sont présentés avec vraisemblance ; ce
aucun art ; il en a pourtant beaucoup. Toutes ces circonstances, qui paraissent d’abord si petites et si légères, sont rapportées
s empressement, sans dessein, un simple voyage de campagne. Que Milon paraît tranquille en effet, et que sa conduite est éloig
vous rendre croyable ; or n’est-ce pas s’éloigner de ce but que de ne paraître occupé que du désir de briller et de plaire ? Tou
oit montrer qu’il a une bonne opinion de sa cause. On doit éviter de paraître embarrassé de la difficulté que l’on a à combattr
manière qu’elles forment une suite, une chaîne continue, et qu’elles paraissent naître sans efforts les unes des autres. Rien ne
s, c’est qu’ils ne veulent jamais être naturels. Un tour heureux leur paraît plat, parce qu’il n’a pas l’air d’avoir coûté. Un
’air d’avoir coûté. Une idée mise galamment, mais en habit simple, ne paraît pas piquante à ces messieurs ; ils veulent lui do
ar l’avantage qu’elle a de servir à la clarté. L’affectation de faire paraître les choses plus ingénieuses qu’elles ne sont, con
able à l’harmonie. La déclamation des orateurs était même, à ce qu’il paraît , une sorte de chant. Ils devaient donc être soign
aison qu’il en donne, c’est qu’un discours où cette partie accessoire paraîtrait évidemment trop travaillée, rendrait suspecte la
out s’occuper des choses, être mâle, nerveux, et compter pour rien de paraître éloquent. Il est même de précepte rigoureux pour
elle est dans le naïf, jetez des couleurs simples, négligées, qui ne paraissent dues qu’au hasard ou à la nature toute seule ; si
s anciens avaient imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces(1). La beauté ne déplaît jamais,
er le mot propre. Si vous n’employez pas le mot propre, votre pensée paraît incertaine comme votre expression ; vous ne vous
embres de phrase, il arrive quelquefois qu’en la retranchant les mots paraissent plus serrés et que la phrase devient plus rapide.
nt bien qu’il serait absurde, par exemple, de dire : Cet ouvrage m’a paru admirable, et je l’ai lu avec plaisir. — C’est l’
périodes ne peuvent entrer que dans certains genres d’écrits : elles paraîtraient affectées si elles étaient employées dans des suj
e quelque membre, ou qui a quelque difformité naturelle, ne peut nous paraître beau. Mais celui qui est complet, à qui il ne man
proche. L’interrogation contribue à l’expression des sentimens. Elle paraît être le tour le plus propre aux reproches. C’est
ait remarquer, ainsi qu’on remarque un corps dont la forme extérieure paraît plus gracieuse, plus élégante ou mieux décorée qu
en est revêtue. « Toute métaphore doit être modeste ; il faut qu’elle paraisse avoir été amenée naturellement, ou s’être présent
elle métaphore serait permise, admirable même en poésie, qui en prose paraît déplacée et ridicule : telle autre serait gracieu
oncez aux choses temporelles, est aussi belle que hardie. Le temps ne paraît pas une chose dont on puisse sortir autrement que
c….. Exemple : Exemples. « Comme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque
nt au poids de l’or du poisson pour du poisson. » Ces jeux de mots ne paraissent point de bon goût. Mais l’antithèse est noble et
r décision : Ipsos adversarios consulimus. (Quint., l. IX, c. 2). Il paraît irrésolu, incertain, il consulte ; mais il ne con
d’une imagination vivement frappée, à qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Elle s’emploie dans la simple conv
rte reliquit. Cette dose d’encens était raisonnable : cependant elle paraît trop faible à Lucain qui, non content de mettre s
hée ; or il n’y a point de remède plus merveilleux pour l’empêcher de paraître que la beauté des pensées. » (Trait. du Subl., c.
gure doit relever la pensée, et la pensée ôter à la figure ce qu’elle paraît avoir d’artificieux et de trompeur. Saint Augusti
simple, naturel ; que l’art y doit être caché ; et qu’un discours qui paraît trop beau met l’auditeur en défiance. Qui sophis
et communes sous des expressions pompeuses, ou de ce qu’il veut faire paraître grandes des choses qui n’ont rien de grand par el
e, comme ces petits hommes qui se dressent sur le bout des pieds pour paraître plus grands. Je suis persuadé, ajoute-t-il, que l
d., act. I, sc. I.) On n’est guère porté à plaindre une personne qui paraît , comme Hécube, moins touchée de ses malheurs, qu’
rt, ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l’un à l’autre ; c’
tique font, dit-il, une chose si choquante, que tout ce qu’ils disent paraît froid et ridicule : il arrive même que, pour dire
n il attribuait de force à l’action, puisque le même discours pouvait paraître différent quand ce n’était plus le même homme qui
s cailloux. (Ton moyen.) Cette vie, toute affreuse qu’elle est, m’eût paru douce loin des hommes ingrats et trompeurs, si la
le de croire que dès que l’on monte à la tribune, en chaire, ou qu’on paraît au barreau, il faille quitter le ton sur lequel o
ent pas ce libre essor et cette vaste carrière. Les grands mouvements paraîtraient des convulsions. Aussi nos meilleurs orateurs se
qui le remarque (Rhét., l. III, c. 12), et il ajoute que les premiers paraissent plats quand on les lit, et les autres secs quand
l l’ait parfaitement comprise. Ainsi le style des meilleurs écrivains paraîtrait raide, affecté, quelquefois même obscur, si un im
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
x, et plein d’un saint respect pour le tribunal devant lequel il doit paraître , il voudrait, suivant le souhait d’un ancien orat
esprit une image vive et lumineuse ; qu’il développe tout ce qui peut paraître obscur à un auditeur médiocrement attentif ; qu’i
obscurs, ne pouvant s’illustrer par l’éclat des mêmes talents, a fait paraître la même audace… Enfin, la religion compte aujourd
88 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
loi de l’o à la place de l’a dans l’imparfait et dans plusieurs mots, paroître , connoître, foible, etc. ; et la suppression du t
à Meudon, la soutane de curé. Dans son odyssée de plus de 25 ans, il paraît à plusieurs reprises : à Montpellier comme étudia
ère absence, puis réélu maire de Bordeaux. C’est à Bordeaux qu’il fit paraître , en 1580, les deux premiers volumes de ses Essais
e ; elle l’a tuée par le ridicule. Elle courut manuscrite en 1593, et parut antidatée l’année suivante. C’est une œuvre colle
ise, comme à des personnes de haut prix. C’est entre 1648 et 1651 que parurent les romans de Mlle de Scudéry (Cyrus, Clélie), fo
e feu, ou il est si mal allumé, si foible et si languissant, qu’il ne paroît point avoir d’action. Ces âmes ne sont propres qu
hent de se couvrir par un silence contraint, l’émotion de leur esprit paroît toujours dans le trouble de leurs yeux. Un coup d
des Stoïques291, est bien éloignée de cette égalité d’esprit qui doit paroître dans les divers changemens des choses humaines, d
re les précipices où il s’étoit jeté ; et enfin, qui l’a fait souvent paraître hardi, sage et prévoyant. Voyons-le donc dans la
, ni si victorieux, le jour qu’il entra dans la Rochelle, qu’il me le parut alors ; et les voyages qu’il fit de sa maison à l
vous vous êtes laissé emporter, et que le repentir que vous en faites paroître marque la honte que vous en avez. Ce n’est pas as
e, et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant de poëmes qui ont paru jusqu’à présent, il a été le seul dont l’éclat ai
comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet ast
erté de l’examiner et d’en juger par leur propre lumière, ce qui leur paroît une domination injuste. Ceux qui ont cet air afif
ement a raison ; celui qui a quelque peine à s’expliquer, ou qui fait paroître quelque chaleur, a tort. Ils n’en savent pas dava
e prince l’avoient emporté dans l’esprit de la reine sur son avis. Il parut encore plus modéré, plus civil et plus ouvert le
it du vulgaire, mais je dis entre les d’Estrées et les Senneterre. Il paroît un peu de sentiment, une lueur ou plutôt une étin
par la présomption. Il se croyoit habile, et c’est ce qui le faisoit paroître artificieux, parce que l’on connoissoit d’abord34
mais vue de cette sorte d’esprit qui lui étoit nécessaire pour ne pas paroître sotte à ceux qui ne la connoissoient pas. Elle av
nique premier président, le plus intrépide homme, à mon sens, qui ait paru dans son siècle, demeura ferme et. inébranlable35
rricades, l’on ouvrit les boutiques, et en moins de deux heures Paris parut plus tranquille que je ne l’ai jamais vu le vendr
ont raisonnables. Mais il faut se rendre à la raison aussitôt qu’elle paroît , de quelque part qu’elle vienne : elle seule doit
; mais suivons-la sans heurter les sentimens des autres et sans faire paroître du mépris de ce qu’ils ont dit. Il est dangereux
audissemens qu’il recevoit dans le public ? Au contraire, après avoir paru en maître, et pour ainsi dire, régné sur la scène
zarres raffinemens, ne laisseroit à la fin aucun lieu à l’art. Faites paroître à sa place une critique sévère, mais raisonnable,
ble, avec cette égalité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paroît inégal et sans suite à ceux qui ne l’ont pas asse
. Là, les folles amours ; là, le luxe, l’ambition et le vain désir de paroître exercent leur empire sans résistance. Tout s’y fa
appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paroître un de ces exemples redoutables qui étalent aux ye
s382. Ce fut là que la princesse Palatine signala sa fidélité, et fit paroître toutes les richesses de son esprit. Je ne dis rie
ajesté, sache tout ; et ils espèrent que l’application qu’elle a fait paroître pour les choses de son salut l’obligera à approfo
, sa magnanimité, sa constance, l’industrie incomparable qu’il a fait paroître contre le Pape. C’est la trompette, ou plutôt c’e
res à lui répondre avec confiance, donnant à chacun le moyen de faire paroître son esprit, sans jamais s’être prévalu de la supé
site en corps, et firent le présent de la ville. La personne qui nous parut plus raisonnable395 fut Madame Périer ; les louan
ment, et les paie souvent de la patience ou de l’attention qu’il fait paroître à les écouter. Il leur pardonne aisément d’avoir
ne les combattrai point sans les connoître ; mais jugeant par ce qui paroît seulement, je le défendrai toujours de deux accus
ons : plus la valeur même est parfaite, plus elle affecte de ne point paroître à contre-temps et de ne se montrer que la dernièr
z, dont elle resta, comme [de Fouquet, l’amie fidèle et dévouée. Elle parut avec éclat à la cour de Louis XIV, et maria sa fi
dessus est si fort, et vous rendez si peu considérable tout ce qui le paroît aux autres pour vous engager à ce voyage, que pou
oment où il vous ait vu. Il se fait un plaisir de vous revoir, qui me paroît [le plus obligeant du monde. Je vous avoue, ma tr
laquais et son cocher à Paris. Il trouve l’invention de dépenser sans paroître , de perdre sans jouer, et de payer sans s’acquitt
us contentez point par exemple de dire en opinant : Cette fille ne me paroît avoir les qualités qui nous sont nécessaires ; ma
andes, les petites choses le trouvoient dans son assiette, sans qu’il parût s’élever pour celles-là ni s’abaisser pour celles
, parce qu’il y avoit beaucoup de danger à l’être. La vertu qui osoit paroître étoit infailliblement perdue, et celle qu’on pouv
de front, et ne se fait voir qu’autant qu’il faut pour imposer et ne paroître point ce qu’elle est, je veux dire une vraie peti
Ibidem.) Les faux savants Les faux savans font manifestement paroître ce qu’ils sont dans les livres qu’ils composent e
leurs conversations ordinaires. Comme c’est la vanité et le désir de paroître plus que les autres qui les engage dans l’étude,
de trouver quelque opposant qu’ils maltraitent pour s’élever et pour paroître , que par renversement d’esprit et par contradicti
Démosthène et Cicéron Je ne crains pas de dire que Démosthène me paroît supérieur à Cicéron. Je proteste que personne n’a
e l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paroître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vou
ime mieux conquérir des provinces que régner sur les cœurs ; s’il lui paroît plus glorieux d’être le destructeur de ses voisin
nnui et caprices des « Grands qui abandonnent Dieu » L’ennui, qui paroît devoir être le partage du peuple, ne s’est pourta
ersifier, ils diversifient leur ennui. En vain ils se font honneur de paroître à la tête de toutes les réjouissances publiques ;
les où vous viviez. SOCRATE. Je suis bien aise de voir un mort qui me paroît avoir été philosophe ; mais comme vous êtes nouve
vec Mgr le duc de Bourgogne, l’air alors plus touché qu’il ne m’avoit paru la première fois, et qui rentra aussitôt dans le
et les surprises narratives de ces dames, lorsque M. le duc d’Orléans parut à la porte du cabinet et m’appela. Je le suivis d
’en telles occasions personne ne veut dire ce qu’il pense, et ne veut paroître avoir peur, nul aussi ne veut être le premier à p
plus gai depuis le dépôt dont je l’avois soulagé ; lui, au contraire, parut si accablé, qu’on eût dit que je lui avois mis qu
nda la liberté de me demander si j’avois jamais été dans son pays, et parut surpris de me voir assez bon air sans avoir voyag
ns obligé d’honneur et de conscience de représenter à S. M. qu’il m’a paru que de tout temps on n’avoit pas eu assez d’égard
main ; ou plutôt il est des savans peu estimables, en qui le bon sens paroît comme accablé sous le poids d’une fatigante érudi
a comédie de ce nom (1709) ; Gil Blas, héros du roman dont les livres parurent successivement de 1715 à 1735. Gil Blas, qui vaut
je prendrai la liberté de vous dire que votre dernier discours ne me paroît pas tout à fait de la force des précédents. Ne pe
e. « Le vizir y consentit. Le Cachemirien s’approcha des corbeaux, et parut leur prêter une oreille attentive. Après quoi, re
duc, et ils se montrèrent sensibles à la vive affliction dont je leur parus saisi. « Vous avez sujet d’être chagrin, me dit l
uelle n’y eût pas moins de part. Il m’avoua qu’il avoit affecté de me paroître refroidi, pour voir si je serois bien sensible à
amoureux des nouveautés, court après eux ; il s’en dégoûte, et il en paraît d’autres qui font de nouveaux efforts pour plaire
sson, les Segrais, les Saint-Évremont, les Balzac, les Voiture, ne me parurent pas occuper les premiers rangs. Ils les avaient a
ies inspirés du ciel avaient allumé fut couvert de cendres. La nature parut épuisée. La gloire des arts à Cachemire ne consis
dont une moitié avait toujours été ignorée de l’autre. Tout ce qui a paru grand jusqu’ici semble disparaître devant cette e
me du génie tutélaire de l’Espagne : on tira Colombo du vaisseau ; il parut , mais avec les fers aux pieds et aux mains. Ce tr
ire. Après dîner on lui répéta la cantate. Cette première journée lui parut délicieuse, il crut que le roi des rois l’honorai
rut que le roi des rois l’honorait selon ses mérites ; la seconde lui parut moins agréable ; la troisième fut gênante ; la qu
et si le séjour de Paris, joint à l’emploi que vous remplissez, vous paroît d’un trop difficile alliage avec elle, faites mie
lle vous a causée, et le désir qu’elle auroit que son beurré vous eût paru bon. Que si par hasard il vous en a coûté quelque
endant toute sa vie. Elle eut trente-six volumes : les trois premiers parurent en 1749, le dernier après sa mort. Il s’adjoignit
roduire à mon gré cette belle partie de moi-même ; et, quoiqu’elle me parût immense en grandeur par la quantité des accidens
je touchai mon front et mes yeux, je parcourus mon corps ; ma main me parut être alors le principal organe de mon existence ;
je reconnus bientôt les limites de mon existence qui m’avoit d’abord paru immense en étendue. « J’avois jeté les yeux sur m
succession de choses semblables. Je l’approchai de mes yeux : elle me parut alors plus grande que tout mon corps, et elle fit
rps, et je ne pouvois comprendre qu’elle fût augmentée au point de me paroître d’une grandeur démesurée. Je résolus donc de ne m
in un autre être tout entier : sa pesanteur, quoique peu sensible, me parut une résistance animée, que je me faisois un plais
ontraire, si bien prise et si bien proportionnée que le corps du lion paroît être le modèle de la force jointe à l’agilité ; a
elles, à des mutations de matière et de forme ; qu’enfin, autant elle paroît fixe dans son tout, autant elle est variable dans
t pas, et celui que son imprudence lui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte
e notre âme ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là paroît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’
ndigence. Il y a pourtant, sur la droite, dans un coin, un lit qui ne paroît pas trop mauvais ; il est couvert avec soin. Sur
e voulus essayer de nouveau mes talens littéraires ; et le théâtre me parut un champ d’honneur… LE COMTE. Ah ! miséricorde !
pplaudissemens sourds ; et d’honneur, avant la pièce, le café m’avoit paru dans les meilleures dispositions pour moi. Mais l
he. Lorsque le soleil vint à passer derrière, chaque maille du réseau parut relevée d’un filet d’or. L’or se changea ensuite
imes majestueuses des arbres. Le retroussis de leur feuillage faisoit paroître chaque espèce de deux verts différens. Chacun a s
i-heure après nous n’entendîmes plus tirer du tout : et ce silence me parut encore plus effrayant que le bruit lugubre qui l’
leva la brume qui couvroit l’ile d’Ambre et son canal. Le Saint-Géran parut alors à découvert, avec son pont chargé de monde,
vit alors un objet digne d’une éternelle pitié : une jeune demoiselle parut dans la galerie de la poupe du Saint-Géran, tenda
es habits, l’autre sur son cœur, et, levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux. Ô jour
ge l’intérêt commun. D’où vient cette espèce de torpeur dans laquelle paraissent ensevelis les citoyens restés à Paris ? Ne nous l
pas l’horrible sentiment ; il se tait, il s’éloigne ; il attend pour paraître des temps plus heureux. Il est des hommes, au con
nnemi, de ne pas s’avancer vers une ville qui, par son inaction, aura paru l’appeler d’elle-même, qui n’aura pas su s’empare
naliste, il y eut un pontife, Pison, qui mourut dans son lit ; ce qui parut tenir du prodige. » La mort de tant de citoyens r
mider, lui inspira l’exorde qu’on va lire, et qui, dans son geure, ne paraîtra peut-être pas indigne de Bossuet ou de Démosthène
618. (Id., ibid., XVI.) Le style de Massillon Si Massillon paroît trop souvent inférieur à sa renommée comme orateu
arrondissement. Disons plus ; c’est ce beau cours d’idées que Cicéron paroît suivre dans ses compositions, quand il le dirige,
remarquâmes tous une tendre inquiétude Sur son visage. Prince625, il parut se ranimer un moment pour toi ; sa main mourante
la pharmacie ou l’étude des procédés des arts. C’est chez eux qu’elle paroît , pour la première fois, comme analyse des corps,
Jupiter ont promise à la valeur d’Hector : alors la verve du poète me parut embrasée de tout le feu des deux armées : ce que
’un vaste incendie qui, après avoir consumé quelques édifices, auroit paru s’éteindre, faute d’aliment, et qui, ranimé par u
la lune, notre sœur et notre compagne dans les tourbillons célestes, paroît plus près de nous, quoique son diamètre soit extr
coup. Un ancien, d’un poil un peu plus gris, d’une allure plus posée, parut tout d’un coup au bord de son terrier. Après avoi
fin d’en avoir l’honneur au lieu d’en recevoir l’exemple. Le désir de paraître aimable conseille de prendre une expression de ga
ire un Essai sur les Révolutions, puis le Génie du Christianisme, qui parut à Paris le jour même où le Moniteur promulguait l
ns la plaine de Salzbourg, le 24 au matin (septembre 1833), le soleil parut à l’est des montagnes que je laissais derrière mo
que chose de si beau dans le langage du poëte que les crimes mêmes en paraissent embellis : l’historien seul peut les peindre sans
angereux d’encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l’historien paraît , chargé de la vengeance des peuples. C’est en vai
euse le renferme toujours dans son sein ; mais quelquefois il tarde à paraître . En effet, il ne suffit pas qu’il existe ; il fau
tion veut un empereur, est-ce à nous d’en délibérer ? Ce raisonnement parut si fort, si lumineux, si ad rem… que veux-tu ? j’
vantez point votre héros ; il dut sa gloire au siècle dans lequel il parut . Sans cela, qu’avait-il de plus que les Gengis-Kh
es juges, les témoins, les jurés, l’assemblée (mon avocat lui-même en parut ébranlé), ce mot décida tout. Je fus condamné dès
chef-d’œuvre divin, ce sont pourtant des pamphlets, des feuilles qui parurent . — Non, tenez, j’ai là-dessus mes principes, mes
ssuscita un genre d’éloquence oublié ou éteint. Sa robe de dominicain parut quelques jours à l’Assemblée Constituante de 1848
des hommes que la Providence lui donna pour en soutenir l’effort ; il parut au premier coup de canon, il tira le dernier. C’é
miers pas de votre concitoyen dans la vie publique. Vous l’allez voir paraître sur les champs de bataille ; mais, quelque gloire
ères et leur temps, qui est le sien. Le dirai-je ? à cet égard, il me paraît avoir un avantage sur les anciens. Dans les disco
u grand succès. Tous ces bourgeois sont plus que des chevaliers ; ils paraissent uniformément guindés à un ton d’héroïsme. Lisez F
s, ses images, suppléant de verve à ce qui pouvait manquer encore, ou paraître trop faible dans le feu de l’action même. (Sou
a été plus original, en prenant toutes les précautions pour ne pas le paraître . Il unissait les qualités les plus dissemblables 
yeux, voilà les deux plus grands maîtres du langage humain qui aient paru parmi les hommes, avec des différences manifestes
i par ses succès de société, s’en proposa de plus grands, et songea à paraître devant le public. Là est le trait particulier de
n homme de lettres, bien entendu en mettant tout son soin à ne le pas paraître . Il avait infiniment d’esprit et d’agrément dans
’écrivain et de l’homme de bien. Le lézard gris Le lézard gris paraît être le plus doux, le plus innocent, et l’un des
abri plus commode. Bien loin de s’enfuir à l’approche de l’homme, il paraît le regarder avec complaisance ; mais au moindre b
avec impatience. Il arrive enfin, l’œil terne, et dans une tenue qui paraissait annoncer le désespoir. Le géomètre, fort étonné,
coq qui surmontait le clocher quelle était la direction du vent. S’il paraissait tourner au sud, le duc se montrait joyeux ; mais
ur, c’était le 27 septembre, le soleil, jusque-là obscurci de nuages, parut dans tout son éclat. Aussitôt le camp fut levé, t
ement qu’on lui faisait la grâce de le laisser vivre. Cette grâce lui parut un peu mince, et il lui prit envie d’en aller sol
eurs comptes et de leur donner mes avis. Cette suite d’inductions lui parut lumineuse ; il ne douta pas qu’elle ne fît le plu
mitiés contre Charles-Quint dans le reste de l’Europe, où tout ce qui paraissait décidé en sa faveur se trouva remis en question.
t perdu avait enlevé dans Tu renne la plus belle intelligence qui eût paru sur les champs de bataille. Le grand Condé, infid
ru sur les champs de bataille. Le grand Condé, infidèle à la mort qui paraissait lui être réservée dans les combats, était venu ap
lques pieds du sol, et plus loin des mamelons écrêtés ; le plus élevé paraissait le plus difforme. Il semblait que ce fût un volca
disait naïvement : « Je n’entends point l’anglais, et j’ai osé faire paraître Hamlet sur la scène française. Tout le monde conn
style qui ne se soutient pas. Au milieu d’accents très naturels, il y paraît tout à coup de faux oripeaux ou des trivialités b
relief et du mouvement, et les idées semblent s’effacer pour laisser paraître les passions. Ce sont, je le sais, des opinions q
’homme, de ses passions, de son rang, de son caractère, que les idées paraissaient emprunter la vie et le mouvement, quoique au fond
es, ils ont une grandeur que, comme aux temps de la féodalité, ils ne paraissent tenir que d’eux-mêmes. (Essais de littérature e
ar un mot si expressif cette époque des précédentes. La Renaissance a paru à nos pères une sorte de résurrection de l’esprit
santé ajouterait son coloris aux grâces de la beauté. Si la première paraît plus touchante, elle est plus fragile, et elle ri
On ne saurait imaginer la mélancolie de cet immense horizon pâle qui paraissait refléter la lune et lui renvoyer la lumière qu’il
d’un quartier d’hiver ! le voir expirer dans mes bras au moment où il paraissait regorger de santé, au moment où notre liaison se
n équilibre comme sur le tranchant d’une lame. En vérité, le temps me paraît quelque chose de si inconcevable, que je serais t
rait sans relâche le cordon de la sonnette jusqu’à ce que la suivante parût . « Arrivez donc, mademoiselle Branchet ! » Et cel
ons du Lépreux945 Le Lépreux. — … Les maux et les chagrins font paraître les heures longues ; mais les années s’envolent t
ne jouissance que le commun des hommes ne peut connaître, et qui vous paraîtra bien singulière, c’est celle d’exister et de resp
le portefeuille de notre père mourant. Sa veuve est venue me prier de paraître à sa veillée et d’y chanter quelque chose. Il con
blanche tombait sur sa poitrine. Ses joues, naturellement creuses, le paraissaient encore davantage, à cause d’une blessure dont la
dont on le raillait souvent. Assis au bout de la table, un secrétaire paraissait fort occupé à écrire des lettres qu’il donnait en
ur du matin. Une brume rosée qui s’évanouissait rapidement me faisait paraître encore plus lointaines les dentelures minces de l
unité. » (M. Legouvé, L’art de la lecture.) 366. Le dictionnaire ne parut qu’en 1694 (1re édition). 367. Force, virtus. 3
Sorbonne), disait qu’au sortir de la lecture d’Homère les hommes lui paraissaient avoir cent coudées. 890. Ἑϋκνήμιδες Ἀχαιοί (κνή
89 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
’expression figurée ; si l’analogie est difficile à saisir, la figure paraît abusive et forcée. Généralement parlant, il faut
e sorte d’ellipse est très belle et d’un usage fréquent. La vie nous paraît courte et les heures longues. (Adiss.) Ellipse d
à remonter à la véritable  origine de la métaphore, qui pourtant me   paraît assez facile à reconnaître. La métaphore passe pr
étaphore, qui a peut-être donné beaucoup de travail à l’écrivain, lui paraît la chose la plus simple du monde. La métaphore n’
traille. On voit combien, dans ces deux premiers cas de métonymie qui paraissent opposés, les impressions qui tombent les première
18. La litote est l’opposé de l’hyperbole. C’est un trope modeste qui paraît affaiblir par l’expression ce qu’on veut laisser
blessure. Quand Boileau dit : Pradon, comme un soleil, en nos ans a paru . Il traite Pradon avec mépris, et le fait regard
ce de l’indignation et du désespoir, quand l’expression sérieuse leur paraît faible, à peu près comme dans ces grandes douleur
ans la famille des tropes. L’hypallage est une figure par laquelle on paraît attribuer à certains mots d’une phrase une signif
te, hardie par laquelle on détourne son discours de l’objet auquel il paraît être consacré pour s’adresser tout à coup à une p
e comparaison qui fait image. Comme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque
elle doit être ménagée, et comme toutes les figures à grand effet ne paraître qu’à propos. Je ne parle point des jeux de mots o
er de cet âge La gloire et la félicité. O race en promesses féconde ! Paraissez  ; bienfaiteurs du monde Voilà votre postérité ! Q
et mal choisie, vous tomberez dans la déclamation. En un mot, si vous paraissez chercher une figure ailleurs que dans votre sujet
servir du style figuré, il ne faut point tenter de le faire, car nous paraissons bien vile affectés : on peut produire beaucoup d’
lus éloignées. L’écrivain se comporte alors comme un peintre qui fait paraître sur le devant de son tableau les personnages prin
t une alliance de mots quand on joint étroitement des expressions qui paraissent opposées et inconciliables, et qui présentent cep
t fréquemment, elles détournent trop l’attention du but principal, et paraissent en quelque sorte détachées du reste de l’ouvrage.
En eusses-tu fait une à te casser le nez, et fait un jeu de mots qui paraît excellent parce qu’il est si naturel qu’il échapp
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
nt encore de l’ombre à notre postérité ; entassez dans cet espace qui paraît immense, honneurs, richesses, plaisirs : que vous
t l’objet que se propose l’orateur ? Vous allez le sentir, et il vous paraîtra si simple et si naturel, que vous penserez qu’il
plus fort contre elle, que la distribution des biens et des maux, qui paraît injuste, irrégulière, sans aucune distinction ent
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
raste servit de bouclier à la première édition de ses Caractères, qui parut en 1688. Ce fut une fête pour la curiosité publiq
hrases lui faudra-t-il essuyer2 ! combien de ces mots aventuriers qui paraissent subitement, durent un temps, et que bientôt on ne
de front, et ne se fait voir qu’autant qu’il faut pour imposer et ne paraître point ce qu’elle est, je veux dire une vraie peti
ile, inspire le respect et la confiance, et fait que les princes nous paraissent grands et très-grands, sans nous faire sentir que
à la fois, l’esprit, le cœur, les dehors, le tempérament1 ; et il me paraît qu’un monarque qui les rassemble toutes en sa per
astes et de délicieux jardins, dont l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos tré
eusement flatté dans toutes les peintures que l’on fait de lui, qu’il paraît difforme près de ses portraits ; il lui est impos
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
astes et de délicieux jardins, dont l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos tré
turages : si elles se dispersent, il les rassemble ; si un loup avide paraît , il lâche son chien, qui le met en fuite ; il les
s soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger
la scène 1re de la Comtesse d’Escarbagnas. 1. Harassée… Ce vieux mot paraît venir du verbe latin recrudescere dans le sens d’
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
e, comme une des plus belles du théâtre. Tous les personnages doivent paraître ou être désignés dans le premier acte. Nœud ou
ervalle pour écarter de la scène les choses qu’il ne veut pas y faire paraître , et il reprend son action un peu plus loin, en ay
par un effet de vertu. Et que l’amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu. Boileau , Art p
naît cette singulière puissance ? D’une quantité de causes, mais qui paraissent toutes se rattacher à un centre commun : le contr
fformité physique ou morale, pourvu qu’elle n’ait rien de repoussant, paraît comique, parce qu’elle fait contraste avec l’idée
marcher vivement au but. L’observation des unités de temps et de lieu paraît être moins rigoureuse encore pour la comédie que
94 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
rêts, vous sentez bien qu’ils sont disposés à les confier à celui qui paraît le mieux les comprendre, et qui a l’art de faire
la douleur, les effusions désordonnées de l’amour ou de la haine leur paraissent honteuses, moins parce qu’elles révèlent une âme
e par la supériorité de son courage ; il doit se posséder au point de paraître étranger aux passions qu’il excite ; il doit, sac
r en finissant, peut-être, venant d’une main ennemie, ces présents te paraissent odieux ; mais songe aux autres Grecs, songe au ma
approfondie de Thucydide, son maître en politique, dévoré du désir de paraître , mais attendant l’heure propice. Non content d’él
é attentivement toutes les opinions émises, et si une seule lui avait paru bonne et utile, il aurait gardé le silence11. Les
naturel, il s’oublie lui-même avec tant d’abnégation pour ne laisser paraître que ce qu’il croit être le juste et le vrai, que
qui parle, c’est la vérité, c’est le bon sens, c’est l’évidence : il paraît moins posséder son sujet qu’en être possédé ; vou
é, sans provocation, nos places de la Chersonèse. Si cette perte vous paraît légère, à la bonne heure ! Mais, admettons qu’ell
les événements auraient pu être prévus, même quand la défaite aurait paru certaine : « Non, Athéniens, non, vous n’avez pas
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
éveloppant les rares dispositions qu’il devait à la nature, le firent paraître de bonne heure propre aux fonctions les plus impo
de pouvoir être ébranlé ou même embarrassé par des objections qui ne paraissent spécieuses à ceux qui les proposent que parce qu’
improbation que par son silence. Vous devez même éviter avec soin de paraître vouloir dogmatiser : c’est caractère qui ne convi
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
les larmes et la tristesse n’appartiennent qu’aux femmes, et que pour paraître homme de cœur on se doive contraindre à montrer t
regardant ce qui vous est arrivé que du biais qui vous le peut faire paraître le plus supportable, et en vous divertissant le p
ation des grands ouvrages de Descartes. Le Discours sur la Méthode ne parut qu’en 1637 ; les Méditations en 1641 et les Princ
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
ssaire ?4 5 L’esprit Qu’est-ce que l’esprit, dont les hommes paraissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature
ttendait de lui dresser un triomphe. Chacun choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entr
lles pour lesquelles ce triste spectacle était tout nouveau faisaient paraître une douleur encore plus véhémente que ceux qui l’
98 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
parts autour d’elle. Elle est entourée de tous côtés par la mer. Elle paraît rester immobile ; mais elle ne l’est pas, elle se
ercure, Jupiter, Vénus ; elles sont appelées planètes, parce qu’elles paraissent errer dans le ciel. Le soleil, source de la lumiè
r la vertu. — 7. La nation des Gaulois Sénonais était terrible ; elle paraissait née pour la destruction des hommes et la ruine de
. — 11. Voulez-vous éviter les vices, fuyez-les. — 12. Denys le tyran paraissait né pour la cruauté et pour l’orgueil. § 131.
us religieusement que le sien. — 5. Le soleil est plus grand qu’il ne paraît . — 6. César arriva en Gaule plus tôt qu’on ne pen
le de toutes les villes grecques. — 5. De toutes les étoiles, la lune paraît la plus rapprochée de la terre. — 6. L’Auster est
mis avec plus d’ardeur que de prudence. Il tomba gravement malade, et paraissait devoir bientôt rendre l’âme ; mais il recouvra se
teras Fronto, orator nobilissimus, docuit. corrigé. 1. Minerve paraît avoir enseigné tous les arts à Cicéron. — 2. Le m
nce et les passions sont le propre des jeunes gens. — 13. La témérité paraît être le propre de la fleur de l’âge, la prudence
s. — 5. Démosthène tient le premier rang parmi les orateurs. — 6. Ils paraissent ôter le soleil du monde, ceux qui ôtent l’amitié
a couronne de gazon. Ils avaient la servitude en horreur ; la liberté paraissait être le propre du peuple Romain. version 61.
ux de la ville et de la campagne. D’un génie qui se pliait à tout, il paraissait né également pour les choses les plus diverses. I
ux, et il ne leur est pas permis de mourir. — 7. Être exempt de faute paraît au-dessus de l’homme. — 8. L’étude des arts libér
re. — 13. L’action du vent est propre à allumer le feu. — 14. L’homme paraît né pour souffrir. — 15. Certains jeux ne sont pas
re de Syracuse. — 6. César et Pompée ayant été tués, le peuple Romain paraissait être revenu à son ancien état de liberté ; mais a
aître d’école. Camille assiégeait la ville de Falérie, et le siége paraissait devoir durer longtemps ; mais le général romain d
lympiade, l’an six cent huit après la fondation de Rome. — 10. Homère paraît avoir vécu plusieurs siècles avant Hésiode. — 11.
ent d’un repas, reconduits chez eux par les jeunes gens : les Romains paraissent avoir emprunté cet usage aux Lacédémoniens. v
uissance tribunitienne ; en effet, née au milieu d’une sédition, elle paraissait née pour la sédition. version 98. Sequitur
Assyriens se révoltèrent contre lui et surprirent Babylone. La ville paraissait devoir être difficile à prendre. Alors Zopyre, am
nde ; les plaies de son corps et les traces de cet indigne traitement paraissaient des gages de sa bonne foi. Il est donc pris pour
re qui leur est propre. — 13. L’usure est odieuse même à ceux qu’elle paraît secourir. — 14. Thémistocle avait une mémoire inc
toutes sortes, qu’elle prodigue avec la plus grande libéralité, vous paraît -elle produire ces choses pour les bêtes sauvages
l se livrait à la philosophie avec la plus grande ardeur lorsqu’il ne paraissait pas y songer. Cela est attesté et par les discour
se mit à exposer en latin les principes de la philosophie, ce qui lui paraissait importer à la gloire et à l’honneur de son pays.
me lorsqu’ils tombent. — 4. Galba, tant qu’il fut simple particulier, parut au-dessus de la condition privée ; et tout le mon
semble à un verger. — 5. Atticus parlait le grec de telle façon qu’il paraissait né à Athènes. — 6. La vieillesse, en admettant qu
mande bien ait obéi quelque temps, et celui qui obéit avec soumission paraît digne de commander un jour ; il faut donc, et que
le étaient irrités contre Trébonius, lieutenant de César, parce qu’il paraissait avoir tenu à lui qu’ils ne prissent la ville.
on : telle fut la fin de ce prince. — 3. Soyons tels que nous voulons paraître , et paraissons tels que nous sommes. — 4. Le roi
t la fin de ce prince. — 3. Soyons tels que nous voulons paraître, et paraissons tels que nous sommes. — 4. Le roi doit être pour
le au chagrin de mon frère. — 10. Roscius était un artiste tel, qu’il paraissait être seul digne de monter sur la scène, et en mêm
ul digne de monter sur la scène, et en même temps un homme tel, qu’il paraissait digne de n’en approcher jamais. — 11. Je ne vous
Rome, la guerre civile éclata entre ces deux chefs : la cause de l’un paraissait meilleure, celle de l’autre avait plus de chances
r le mélange d’aucun défaut. — 2. Quel est l’homme qui ne veuille pas paraître bienfaisant ? — 3. Il n’y a rien de plus aimable
r à la vertu est de faire tous ses efforts pour être tel qu’on désire paraître . — 11. Caton écrit que souvent les légions romain
Les plaisirs de l’âme sont plus grands que ceux du corps. — 14. Il me paraît plus honorable de tendre à la gloire par les forc
sis devant son foyer, il repoussa leur offre en disant que ce qui lui paraissait beau, ce n’était pas d’avoir de l’or, mais de com
se de la naissance. — 12. On doit entreprendre la guerre de manière à paraître n’avoir désiré que la paix. — 13. Les Athéniens n
us Caton avait, dit-on, la langue un peu prompte à blâmer. — 9. Galba paraissait trop porté à la sévérité. — 10. César, voyant un
diget, ità ei potissimùm opitulandum est. corrigé. 1. Le temps paraît toujours d’autant plus court qu’il est plus heure
se le réduire à avoir besoin même des plus faibles ? — 5. Isocrate me paraît avoir trop de talent pour qu’on le compare avec L
oncer contre un attentat jusqu’alors sans exemple, dans la crainte de paraître moins l’interdire, qu’en donner l’idée. Combien n
le vice contraire. — 13. Quand on a un bon roi, pour peu que sa santé paraisse ébranlée, ce n’est pas l’espérance, mais la crain
e pris. Dans cette bataille, chacun se comporta si vaillamment, qu’il parut difficile de décider à qui revenait la palme. Cep
l vient à boire de l’eau froide, il arrive souvent qu’il commence par paraître soulagé ; mais le mal ne tarde pas à redoubler et
ndes. — 8. Toute vertu nous fait chérir les hommes dans lesquels elle paraît se trouver. — 9. Auguste fit élever une statue à
pour un terrain occupé et possédé par lui du droit de la guerre, lui parut une bravade si insolente qu’il fit appeler aussit
son plausible de mourir, la haine de la servitude. Pour moi, Caton me paraît avoir cherché un prétexte de mourir, moins pour é
il l’était, n’aspirait, même dans l’ardeur de la guerre civile, qu’à paraître bien mériter de la patrie en sauvant ces deux émi
ir de s’en emparer, qu’il fit appeler Diodore et les lui demanda ; il paraissait impatient de voir cette argenterie. — 3. Auguste,
plus heureux : « Eh bien, Damoclès, lui dit-il, puisque cette vie te paraît si douce, veux-tu en essayer, et faire l’expérien
99 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
te d’idolâtrie était aussi dangereuse qu’une autre, quoiqu’elle ne me parût pas criminelle ; qu’enfin je songeasse à moi. Il
§ III. Style naïf Le Style naïf est celui dont les expressions paraissent plutôt trouvées que choisies, et qui, sous une ap
si sublimes, que notre art ne peut ni les imiter ni les décrire. Tel paraît à nos yeux le plumage du paon, lorsqu’il se promè
ns un beau jour de printemps ; mais si sa femelle vient tout à coup à paraître , si les feux, de l’amour, se joignant aux secrète
t sa tête. Au-dessus, on voit une vaste forêt de cèdres antiques, qui paraissent aussi vieux que la terre où ils sont plantés, et
réserve de certains coups extraordinaires où Dieu voulait que sa main parût toute seule, il n’est point arrivé de grand chang
ublime des sentiments Les sentiments sont sublimes lorsqu’ils nous paraissent , pour ainsi dire, au-dessous de la condition huma
ade d’esprit et de science dans leurs écrits. Les auteurs profanes ne paraissent occupés que du soin d’embellir leurs discours ; l
erez-vous bondir comme une sauterelle dans le temps que la fierté qui paraît dans le mouvement de ses narines inspire la terre
100 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
emins désagréables sont l’image d’une composition sans gradation, qui paraît traînante et pénible, fatigue l’attention et rebu
iver l’attention. 1° C’est surtout au début que l’orateur a besoin de paraître modeste, probe, confiant dans les lumières et dév
sager ce dernier sous le point de vue le plus intéressant et ne point paraître embarrassé pour s’expliquer et rendre sa pensée.
l’auditeur renforce dans son esprit le raisonnement attaqué, qui lui paraît dès lors invincible. Péroraison. Après la r
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