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1 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
ier ; les, au pluriel. Le se met devant un nom singulier masculin, le père  ; la se met devant un nom singulier féminin, la m
met devant tous les noms pluriels, soit masculins, soit féminins, les pères , les mères. Ainsi, l’on connaît qu’un nom est du
hange en aux. EXEMPLES. singulier masculin.                       le Père .   Maison du Père, pour de le Père. Je plais au P
PLES. singulier masculin.                       le Père.   Maison du Père , pour de le Père. Je plais au Père, pour à le Pèr
masculin.                       le Père.   Maison du Père, pour de le Père . Je plais au Père, pour à le Père. pluriel mascu
              le Père.   Maison du Père, pour de le Père. Je plais au Père , pour à le Père. pluriel masculin.              
Père.   Maison du Père, pour de le Père. Je plais au Père, pour à le Père . pluriel masculin.                       les Pèr
au Père, pour à le Père. pluriel masculin.                       les Pères .   Maisons des Pères, pour de les Pères. Je plais
re. pluriel masculin.                       les Pères.   Maisons des Pères , pour de les Pères. Je plais aux Pères, pour à le
in.                       les Pères.   Maisons des Pères, pour de les Pères . Je plais aux Pères, pour à les Pères. Au contrai
      les Pères.   Maisons des Pères, pour de les Pères. Je plais aux Pères , pour à les Pères. Au contraire, de et à devant l
 Maisons des Pères, pour de les Pères. Je plais aux Pères, pour à les Pères . Au contraire, de et à devant la ne se changent j
2 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
d’un jardin agréable et modeste. À l’extrémité de cette terrasse, mon père , me montrant le spectacle du ciel et de la nature
ableau général de l’incendie. Ici, c’est un jeune homme qui sauve son père  ; là, une mère qui, du haut d’une terrasse, tend
rs de cet âge. Là ma mère m’a donné les leçons de la religion, et mon père celles de l’honneur. Développez. Deuxième par
er des outils, il donna à chacun d’eux un de ces pommiers. Paroles du père  ; recommandation. L’aîné donne des soins assidus
état était cet arbre négligé par son maître. L’enfant se plaint à son père . Il a été, dit-il, « moins favorisé que son frère
ère. Le pommier qui lui a été donné ne valait rien. » Sage réponse du père , qui fait comprendre à cet étourdi quels sont sur
bane et l’adopte. Mais il juge, d’après sa propre douleur, combien le père du jeune Anglais doit être malheureux de l’avoir
er les armes contre les Abenakis et lui rend la liberté, afin que son père cesse d’être malheureux. Ce fait est arrivé penda
nfant très-heureusement élevé, donnait beaucoup de satisfaction à son père . Il réussissait dans tout ce qu’on lui enseignait
ement dans le dessin, il fit lui-même son portrait, qu’il donna à son père . Malheureusement, à l’âge de dix-sept ans, il se
Peignez les progrès d’Alexis dans le mal et les vains efforts de son père pour le corriger. Vous entrerez à ce sujet dans q
ses craintes. Enfin il prend la résolution de retourner auprès de son père . Vous supposerez qu’il s’arrête un instant sur un
la crainte et l’espoir, il arrive dans un moment où il savait que son père était absent ; il entre dans la chambre où était
douleur et du repentir, puis il se cache dans une chambre voisine. Le père arrive : à la vue de ce dessin ainsi changé, il d
ore très-jeune, dont l’heureux naturel faisait tout le bonheur de son père . Donnez quelques détails. Un jour l’enfant se per
perd. Dites par quel hasard. Décrivez en peu de mots la désolation du père et ses perquisitions inutiles. Au bout de quelque
i a vendu il y a peu de temps ; il court le chercher et le rend à son père . Décrivez la reconnaissance du père et du fils, e
ourt le chercher et le rend à son père. Décrivez la reconnaissance du père et du fils, et la joie de l’honnête négociant, he
est Adolphe, fils du comte : « Tu sais, lui dit-il, un secret que mon père me cache ; il faut que tu me le confies. » André
Le lendemain, le comte envoie chercher André ; Adolphe, ainsi que son père , l’embrassent. La scène de la nuit n’était qu’une
d’argent au profit de ses soldats. Le comte d’Enghien était frère du père de Henri IV. 41. Ézilda. Sujet et plan. Rob
dicule dans notre langue, celui d’Ézilda. 42. Leçon donnée par un père . Sujet et plan. Un homme riche avait un fils u
ait un fils unique, nommé Eugène, qui, comptant sur la fortune de son père , s’abandonnait à une mollesse et à une dissipatio
ordonnée d’un jeune homme qui cependant n’est pas encore corrompu. Le père tremble pour l’avenir d’Eugène, que plus tard l’o
à coup il apprend à Eugène qu’une banqueroute l’a ruiné. Discours du père  : il annonce à son fils qu’il va vendre sa maison
égociant. Décrivez sa nouvelle manière de vivre. Pendant trois ans le père eut le courage de faire durer cette épreuve. Enfi
es convenables à la situation. Le jeune homme qu’un ancien ami de son père corrigea de la passion du jeu par ce moyen aussi
Sujet et plan. Frédéric est tiré de sa prison et conduit, devant son père pour recevoir son arrêt. Le farouche Guillaume lu
t va mourir, et mourir sous ses yeux. Le prince supplie vainement son père d’épargner son ami, ou du moins de ne pas le rend
s de ne pas le rendre témoin de son supplice. Dialogue animé entre le père et le fils. Frédéric est traîné vers le lieu fata
lecteur, toujours excitée, ne soit satisfaite qu’à la fin. 51. Le père délivré par son fils. Sujet. On lit dans les M
essus tout ce qu’on pouvait lui dire, mais que le duc d’Escalona, son père , était depuis longtemps prisonnier des Autrichien
hiens et anglais ; qu’il était résolu à les prendre pour délivrer son père ou à mourir. Il donna dans la place avec le détac
es-uns de ces généraux, et immédiatement en obtint l’échange avec son père , qui avait été pris à Gaëte, étant vice-roi de Na
été pris à Gaëte, étant vice-roi de Naples, les armes à la main. « Ce père et ce fils illustres étaient, le père, surtout, l
ples, les armes à la main. « Ce père et ce fils illustres étaient, le père , surtout, la valeur, la vertu, la modestie et la
enu un sauf-conduit, arrive dans la prison pour délivrer lui-même son père et lui raconte ce qu’il a fait. On peut aussi sui
aussi honorablement que leurs compatriotes traitaient cruellement son père  ; puis on racontera en peu de mots l’échange des
on racontera en peu de mots l’échange des prisonniers et le retour du père auprès de son fils. Ce fait a eu lieu en 1710, le
lications de Chélonide : alors elle abandonna son époux et suivit son père en exil. Peu de temps après, Léonidas rentre vict
ec des soldats et veut l’immoler. Chélonide se jette aux pieds de son père et le supplie d’épargner Cléombrote et de se cont
de le bannir. Léonidas lui accorde cette faveur. Chélonide quitte son père et suit son mari dans l’exil. Il ne faut pas conf
Cléombrote ; et, de même, après 239, malgré les supplications de son père , elle ne voulut jamais quitter Cléombrote, qu’ell
nte, nous supposons qu’il vécut un an de plus, et nous substituons le père au fils. 60. Léopold de Brunswick. Sujet et
ier aux idoles. Keoven livre son fils. Adieux touchants du fils et du père . Le lendemain, Keoven reçoit l’ordre ou de sacrif
ttrez dans la réponse de Keoven la fermeté du chrétien, la douleur du père , et l’inébranlable dévouement à l’Empereur, dont
la naissance d’Agésilas, les éphores viennent examiner l’enfant. Son père , Archidamus, commandait alors l’armée, loin de La
meilleur ami. Ils avaient alors un frère aîné, qui mourut avant leur père . Mahomet III meurt ; Achmet lui succède. Ses vizi
Achmet, arrivée en 1617, son frère Mustapha lui succéda, et servit de père au fils d’Achmet, Othman II, qu’une révolution de
l avait banni quelques années auparavant dans un moment de colère. Le père serre dans ses bras le jeune héros et le baigne d
jeune héros et le baigne de ses larmes. Ranimé par les larmes de son père , Ladislas revient à la vie : ses blessures n’étai
revient à la vie : ses blessures n’étaient pas mortelles ; l’heureux père et l’heureux fils confondent leurs embrassements.
jardins, où une jeune femme était venue de bien loin pour soigner son père attaqué par la contagion ; elle a sauvé son père 
oin pour soigner son père attaqué par la contagion ; elle a sauvé son père  ; mais, atteinte elle-même par le mal, elle rend
t à son frère, Caracalla s’adressa à Papinien, ancien ministre de son père , célèbre comme jurisconsulte et comme orateur : i
es sans rudesse. Le jeune prince, qui sent son tort et qui craint son père , obéit sur-le-champ. Quelques années plus tard, l
ur-le-champ. Quelques années plus tard, le prince, par la mort de son père , devient roi : il envoie chercher le président. I
ce de Galles. Ce jeune prince devenu roi porta le nom de Henri V. Son père , Henri IV, était le chef de la maison de Lancastr
es) se nommait William Gascoigne. 84. Imprudence et désespoir d’un père . (1343.) Sujet. Humbert, dauphin de Viennois
son fils André, le laissa tomber dans le Rhône, l’enfant se noya. Le père , désespéré, renonça pour jamais au monde et fit d
deux parties. Dans la première, on peindra la tendresse réciproque du père et du fils, et les jeux de l’enfant sur la terras
a terrasse le long du fleuve par une belle soirée d’été, jeux que son père encourage en s’y associant. A ces peintures riant
eaux d’une couleur sombre et funèbre ; l’accident fatal ; l’effroi du père et de tous les gens de sa maison ; les courses de
e Gourdon ; que Richard autrefois, dans un accès de fureur, a tué son père  ; qu’il a, lui, juré de venger son père ; qu’il a
un accès de fureur, a tué son père ; qu’il a, lui, juré de venger son père  ; qu’il a voulu tuer Richard et l’a tué loyalemen
ond étaient retenus captifs à Londres. Édouard il avait succédé à son père , et ne montrait ni la même fermeté ni les mêmes t
J.-C. Artaxerce 1er, fils de Xerxès, punit Artabane et succéda à son père . Sujet. Artabane, une épée sanglante à la main, s
. Il rencontre son fils Arbace, qui s’indigne du crime commis par son père , s’oppose à celui qu’il veut commettre, se saisit
e soupçonner la perfidie. Le jeune homme, ne voulant pas dénoncer son père , va se laisser condamner : Artabane, au désespoir
rappé de terreur. Deuxième scène : Impatient de venger la mort de son père , Artaxerce a ordonné qu’un traînât devant lui le
lus touchantes, mais il ne dit pas un mot qui puisse compromettre son père . Artaxerce indigné va prononcer son arrêt. Parole
son patrimoine. Chrysogonus imagina de lui imputer le meurtre de son père et de le poursuivre devant les tribunaux comme pa
edwige envers la patrie, envers la religion, envers la mémoire de son père  ; les malheurs d’une guerre civile que causerait
voir en partage que de vastes et riches domaines, conspira contre son père et contre eux. Les conjurés s’étaient réunis, pen
chève pas, car en entendant ces paroles menaçantes dirigées contre un père , Ilfrid n’a pu retenir un cri d’horreur. Stupéfac
lie, et Louis, roi d’Aquitaine. Charles et Pépin moururent avant leur père  ; Louis lui succéda, et est connu dans l’histoire
ble. Scène d’abord terrible, ensuite touchante et pathétique entre le père et le fils ; indulgence, pardon ; remords. La grâ
101. Clodoald. Un des fils de Clovis, qui, après la mort de leur père , avaient partagé entre eux l’empire des Francs, C
nfants, et craignant qu’elle ne redemandât pour eux les États de leur père , qu’ils s’étaient partagés, s’emparèrent des enfa
elle réfléchit et elle frémit de terreur. Sans croire précisément son père capable d’un crime, elle tremble pour son mari. E
cer ses deux fils à l’endroit le plus exposé. Douleur et agitation du père  : il répond qu’il restera fidèle à ses devoirs de
Don Jayme était le second fils de Pierre III. Il devint roi après son père et son frère aîné, Alphonse, en 1291. Belvédère e
TS. La scène est dans le jardin. Édouard et Élisa accourent vers leur père , pour le prier d’admettre en sa présence un jeune
e peuvent croire à une si indigne conduite. Ils conviennent avec leur père qu’ils mettront le jeune garçon à l’épreuve ; que
re ruses à l’aide desquelles les deux enfants avec l’agrément de leur père , annoncent qu’ils s’assureront si le jeune garçon
e son bon naturel et de son repentir, Élisa et Édouard supplient leur père en sa faveur. M. Delville se charge de pourvoir à
d’accepter la moitié de sa fortune et de lui permettre de devenir le père de ses enfants. L’exquise bonté du cœur de madame
de l’Évangile18. « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père  : « Mon père, donnez-moi la part du  bien qui doi
e18. « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Mon père , donnez-moi la part du  bien qui doit me revenir.
« Mon père, donnez-moi la part du  bien qui doit me revenir. » Et le père leur fit le partage de son bien. Peu de jours apr
ntrant en lui-même, il dit : « Les mercenaires, dans la maison de mon père , ont du pain en abondance ; et moi je meurs de fa
ont du pain en abondance ; et moi je meurs de faim ! J’irai vers mon père , et je lui dirai : Mon père, je suis coupable env
et moi je meurs de faim ! J’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père , je suis coupable envers le ciel et envers vous.
nne à son désespoir : plutôt que d’affronter le juste courroux de son père , il se résigne à la plus affreuse misère, aux hum
lques-uns des versets suivants : « Il partit donc et alla trouver son père . Comme il était encore bien loin, son père le vit
t donc et alla trouver son père. Comme il était encore bien loin, son père le vit, le reconnut et fut ému de compassion, et,
urant à lui, se jeta à son cou et l’embrassa. Le fils lui dit : « Mon père , j’ai péché contre le ciel et contre vous : je ne
contre vous : je ne suis plus digne d’être appelé votre fils. » Et le père dit à ses serviteurs : « Hâtez-vous, apportez les
pour son pays, s’est montré fidèle aux leçons et aux exemples de son père . La gloire et le souvenir du jeune héros seront l
e les musulmans, la tache qu’ont imprimée à son nom les crimes de son père . Après la bataille de Xérès, Pélage, avec quelque
d’un arbre. À la vue de celui qui, pendant trois ans, lui a servi de père , le jeune homme se ranime et recueille ses forces
ulien, que ses remords ont cruellement puni, et d’oublier le crime du père eu faveur des services du fils. 115. Discours
m. Déjà, par ses artifices, elle avait rendu Zéangir si suspect à son père , que ce monarque ombrageux et terrible était sur
les environs d’Amasie, ville de 1’Asie Mineure. Sélim régna après son père , sous le nom de Sélim III, depuis 1566 jusqu’en 1
Athènes, après sa victoire, il donnera involontairement la mort à son père . » Eudoxe attaque les ennemis et remporte une vic
ments dont le sien est agité, et les charge de faire ses adieux à son père et à son pays. 117. Discours de Zénobie à des
onge dans le fleuve. De là il regagne à toute bride le royaume de son père , Zénobie fut portée doucement vers le bord par le
retraite, dans ce hameau écarté où son existence restera ignorée. Son père , le soupçonnant avec raison de vouloir le détrône
rres civiles. Comment prouvera-t-il aux Français qu’il veut être leur père , s’il détruit la capitale de son empire ? Les ass
able et inutile résistance, ouvriront leurs portes à leur roi, à leur père . Dans le premier siège de Paris, en 1589, Henri I
nvoyer au supplice. Fédor, fils du czar et ami d’Owinsko, supplie son père de l’épargner, ainsi que ses compagnons. Plan. Fé
Ivan une telle conduite ! Fédor termine son discours en suppliant son père , non-seulement d’épargner une fidélité si rare, m
re lui-même sans retour ? Sont-ce là les leçons, les exemples que son père lui avait donnés ? Le repentir, la crainte, la fu
orze ans, passant au pied des digues pour retourner à la ferme de son père , s’aperçoit qu’un léger filet d’eau coule par une
à s’énoncer. Les Romains, irrités, paraissaient disposés à bannir ce père barbare. La veille du jour où l’affaire devait se
aire devait se juger, le jeune homme apprend le sort qui menaçait son père . Il se rend à Rome, chez le tribun du peuple, dem
ustice en l’éclairant dans un secret entretien sur la conduite de son père . Tel est le plan de la première partie. Dans la s
n ennemi ; il le tue, et, plein de joie, apporte ses dépouilles à son père . Le sévère consul repousse son fils, et veut le c
ût-il criminel, les lois sacrées de la nature ne permettent pas à son père de le condamner ; Enfin, 3°, si le consul persévè
demande, au nom de toute l’armée, au général la grâce du soldat et au père la grâce du fils. Ce fait a eu lieu l’an 340 avan
« Au mépris des ordres de ton général, au mépris de l’autorité de ton père , tu as combattu, malgré la défense. La discipline
incipal du collège à cet enfant, dont il était devenu comme le second père en l’admettant parmi ses disciples ; 3° le caract
t en 1550, au château de Rosny (Seine-et-Oise), qui appartenait à son père . Il porta successivement les titres de baron de R
que et se montrait le digne héritier des vertus et des talents de son père , avait deviné cet hypocrite, et laissait éclater
eux-mêmes sont soumis à cette loi. Je tremble pour les jours de votre père  : votre devoir est de le défendre contre des enne
it son conseil, et la première fois qu’il sortit pour accompagner son père à la chasse, il cacha une épée sous ses habits. D
était flatté que Léon serait immolé sur-le-champ, ou que du moins son père , dans le premier accès de sa fureur, le priverait
que Santabarène lui avait conseillé de s’armer pour la défense de son père  : il a vu ensuite Santabarène parler à l’oreille
fera valoir toutes les raisons qui peuvent persuader et attendrir un père  : il lira le triomphe de la vérité dans les yeux
récipitation. Il courut à la prison chercher son fils ; le fils et le père confondirent leurs larmes. Santabarène, pendant l
issement fut la seule peine infligée au traître. Léon régna après son père , et mourut en 901. Il fut surnommé le Philosophe.
mémoire. S’ils avaient été bons et justes, ils étaient proclamés les pères du peuple ; leur règne était béni et leur mémoire
usieurs témoins oculaires qui étaient venus de l’armée. Ce malheureux père tombe malade de chagrin et meurt peu de jours apr
ore sur le champ de bataille, lui avaient sauvé la vie. Il trouve son père mort et son bien entre les mains d’un étranger. A
ne doit jamais être présumé et ne peut être reconnu qu’autant que le père a déclaré cette exhérédation d’une manière authen
héniens. Socrate, illustre philosophe athénien, considéré comme le père de la philosophie grecque, répandait parmi les je
st un philtre merveilleux, et que, s’il la verse dans la coupe de son père , le comte reprendra tout son amour pour son épous
mais, au moment où il allait répandre la liqueur dans la coupe de son père , on l’aperçoit ; Gaston jette la liqueur dans un
et qui lui laisse l’espoir de recouvrer plus tard la tendresse de son père et l’estime publique. Charles d’Évreux, surnommé
rut en 1391. Le fils de Gaston Phœbus (il s’appelait Gaston comme son père , et si nous l’appelons Yvain, c’est pour éviter l
offroi mourut avant Richard. Jean (surnommé sans Terre, parce que son père , connaissant son naturel pervers, ne lui avait pa
à combattre les Maures. À cette époque, il avait trente-six ans ; son père en avait soixante-quinze.) Plan. L’orateur laisse
plonger son épée dans le sein d’Inès ? Le roi se souviendra qu’il est père et ne s’exposera pas à perdre pour jamais le cœur
écut dans un isolement profond, et ne voulut pas communiquer avec son père . Quinze mois après, Alphonse mourut. Don Pèdre, d
ovie, laissa deux fils, Fédor31 et Démétrius32. Fédor régna après son père (1581), et dans la crainte que Démétrius ne se fi
Sujet et plan. On vit sous le règne de Tibère les deux Vibius, le père et le fils, introduits ensemble dans le sénat, l’
emble dans le sénat, l’un comme accusé, l’autre comme accusateur ; le père , restant chargé de fers pendant le discours de so
ulter à l’affliction du vieillard : ce jeune monstre reprochait à son père d’avoir voulu attenter aux jours de l’empereur, e
et le témoin. Il n’y avait point d’autre preuve ; cependant Vibius le père fut condamné, parce que Tibère était son ennemi p
elle obéit ; mais, dans le fond de son cœur, elle jura de venger son père en immolant son époux. Elle promit à Elmige, chef
i (vu surtout qu’Alboin l’avait épousée par force après avoir tué son père ) diminue assez l’horreur que ce crime doit inspir
r ardeur, se sont laissé prendre : il déclare qu’il va exiger de leur père de cesser de se défendre, sinon il exposera les d
que le fils aîné de veuve, Huc fut obligé de quitter la maison de son père et d’aller rejoindre son corps. Six semaines s’ét
ldat à commettre une faute que les lois punissent si sévèrement ? Son père presque septuagénaire, un frère aîné attaqué d’un
levé. Mais dès qu’il l’a eu mis à même de le remplacer auprès de leur père et de leur frère, et que l’enfant parvenu à l’âge
u. Pourquoi avez-vous déserté ? Le prévenu. J’avais laissé mon vieux père infirme, mon frère aîné atteint d’une violente ma
ans les auberges vendre mon gibier, dont il apportait le prix à notre père , que j’allais voir de temps en temps pendant la n
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
sublimes et divines beautés, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de notre théâtre, qu’elles suffiront à jamais pou
du cœur ? D. Rodrigue. Rodrigue, as-tu du cœur ?Tout autre que mon père L’éprouverait sur l’heure. D. Diègue. L’éprouve
ne te dis plus rien. Venge-moi, venge-toi. Montre-toi digne fils d’un père tel que moi. Accablé des malheurs où le destin me
ur ; Mais j’aurai trop de force, ayant assez de cœur. A qui venge son père il n’est rien d’impossible : Ton bras est invainc
n devoir, et le fils dégénère Qui survit un moment à l’honneur de son père . Chimène, fille du comte, vient demander au roi d
ue, qui a tué Gomès en combat singulier. Rodrigue est défendu par son père . Acte II, Scène VIII. Don Fernand, roi de
z l’insolence ; Il a de votre sceptre abattu le soutien, Il a tué mon père . D. Diègue. Il a tué mon père.Il a vengé le sie
eptre abattu le soutien, Il a tué mon père. D. Diègue. Il a tué mon père .Il a vengé le sien. Chimène. Au sang de ses suje
us parlerez après ; ne troublez point sa plainte. Chimène. Sire, mon père est mort ; mes yeux ont vu son sang Couler à gros
courage, ma fille, et sache qu’aujourd’hui Ton roi te veut servir de père au lieu de lui. Chimène. Sire, de trop d’honneur
us ravir Eteint, s’il n’est vengé, l’ardeur de vous servir. Enfin mon père est mort, j’en demande vengeance, Plus pour votre
a tête, il n’en est que le bras. Si Chimène se plaint qu’il a tué son père , Il ne l’eût jamais fait si je l’eusse pu faire.
 ! O de mes cheveux gris honte trop évidente ! Est-il dessous le ciel père plus malheureux ? Est-il affront plus grand pour
te, à part. Êtes-vous gentilhomme ?Ah ! rencontre fâcheuse ! (A son père .) Étant sorti de vous3, la chose est peu douteuse
i crainte. Va, je te désavoue. Dorante. Va, je te désavoue.Eh ! mon père , écoutez. Géronte. Quoi ? des contes en l’air et
Géronte. Dis vrai : je la connais, et ceux qui l’on fait naître ; Son père est mon ami. Dorante. Son père est mon ami.Mon
, et ceux qui l’on fait naître ; Son père est mon ami. Dorante. Son père est mon ami.Mon cœur en un moment Étant de ses re
à vous, De seconder mes vœux auprès de cette belle : Obtenez-la d’un père , et je l’obtiendrai d’elle. Géronte. Tu me fourb
de honte Qu’il faille que de lui je fasse plus de compte, Et que ton père même, en doute de ta foi, Donne plus de croyance
bon, et, malgré ma colère, Je veux encore un coup montrer un cœur de père  ; Je veux encore un coup pour toi me hasarder : J
du jour qui nous éclaire Que tu ne mourras point que de la main d’un père , Et que ton sang indigne, à mes pieds répandu, Re
lle et devrait l’être par tous les poëtes. » Il eût pu ajouter que le père de la tragédie en France ne l’avait nullement inv
même main qui peignit le vieil Horace et D. Diègue. Il n’est point de père qui ne doive faire lire cette belle scène à ses e
ion ordinaire : « L’honneur en est, pour ainsi parler, l’enfant et le père . » Esprit des Lois, V, 9. 1. On sait qu’il faut
nte des mensonges de Dorante, observe La Harpe, et la scène entre son père et lui, où le poëte a su être éloquent sans sorti
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
peu de travail, on n’a point de plaisir. Florian. * Prière. Notre Père des cieux, père de tout le monde, De vos petits e
on n’a point de plaisir. Florian. * Prière. Notre Père des cieux, père de tout le monde, De vos petits enfants c’est vou
umière, Le blé qui fait le pain, les fleurs qu’on aime à voir, Et mon père et ma mère, et ma famille entière ; Moi, je n’ai
Dieu, que la prière            Que je vous dis matin et soir. Notre Père des cieux, bénissez ma jeunesse : Pour mes parent
iversaire. Hélas ! après dix ans je revois la journée Où l’âme de mon père aux cieux est retournée, L’heure sonne ; j’écoute
egrets ! ô douleurs ! Quand cette heure eut sonné, je n’avais plus de père  : On retenait mes pas loin du lit funéraire ; On
ntait ma perte ; Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir, Et j’attendis
ne l’ont point adouci : Je ne puis voir un fils dans les bras de son père , Sans dire en soupirant : J’avais un père aussi !
n fils dans les bras de son père, Sans dire en soupirant : J’avais un père aussi ! » Son image est toujours présente à ma te
à ma tendresse, Ah ! quand le pâle automne aura jauni les bois, Ô mon père , je veux promener ma tristesse Aux lieux où je te
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
ion. Ce roi, la terreur de ses voisins, l’étonnement de l’univers, le père des rois3, plus grand que tous ses ancêtres, plus
la vicissitude des choses humaines ? Sans remonter aux siècles de nos pères , quelles leçons Dieu n’a-t-il pas données au nôtr
dire par les lieux de religion qu’il éleva à la gloire du Dieu de ses pères . Ses trésors pouvaient à peine suffire à ses pieu
lus respectable ; réglant les intérêts des familles, réconciliant les pères avec les enfants, démêlant les passions de l’équi
ssurant les droits de la veuve et de l’orphelin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de se
, il sort, comme un autre Abraham, de sa terre et de la maison de ses pères  ; il s’arrache à toutes les délices du trône, et,
les hommes, gémissez pourtant encore, malgré tous les efforts de nos pères , sous une dure servitude, pour servir sans doute
temps de votre délivrance n’était pas encore arrivé ; le crime de vos pères n’était pas encore expié ; et le Seigneur ne voul
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
Seigneur a demandé d’abord à ses serviteurs : avez-vous encore votre père et quelque autre frère ? Et nous avons répondu à
ue autre frère ? Et nous avons répondu à mon Seigneur : Nous avons un père fort âgé, et un jeune frère qui est né dans sa vi
frère qui est né de la même mère est mort : il est resté seul, et son père l’aime tendrement. Vous dîtes alors à vos servite
ir. Et nous dîmes à mon Seigneur : le jeune homme ne peut quitter son père  ; car s’il s’éloigne de lui, son père mourra. Et
jeune homme ne peut quitter son père ; car s’il s’éloigne de lui, son père mourra. Et vous dîtes à vos serviteurs : Si votre
s ne paraîtrez plus devant moi. Quand nous fûmes retournés vers notre père votre serviteur, nous lui rapportâmes ce que mon
rtâmes ce que mon Seigneur nous avait dit. Quelque temps après, notre père nous dit : Retournez en Égypte, et achetez-nous d
commande en Égypte, que notre jeune frère ne soit avec nous. Et notre père votre serviteur nous dit : Vous savez que Rachela
n qui la conduira au tombeau. Maintenant donc si je retourne vers mon père votre serviteur, et que ce jeune homme n’y soit p
e mettra au tombeau. C’est moi qui ai répondu de ce jeune homme à mon père , en disant : Si je ne vous le ramène, je consens
sans lui, pour être témoin de l’extrême affliction qui accablera mon père  ? » II. Du Genre fleuri. Le genre fleu
mouvements de son cœur et les vues de son esprit, les tendresses d’un père et les projets d’un roi. Oh ! si du moins il pouv
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
arie.) Voilà mon fils. Athalie, à Joas. Et vous, quel est donc votre père  ? Jeune enfant, répondez. Josabeth. Le Ciel jusq
Comment vous nommez-vous ? Joas. J’ai nom Éliacin1. Athalie. Votre père  ? Joas. Je suis, dit-on, un orphélin2 Entre les
1, A vengé mes parents sur ma postérité. J’aurais vu massacrer et mon père et mon frère, Du haut de son palais précipiter ma
nomma pour l’objet de ses vœux. Il m’aime ; il obéit à l’empereur son père , Et j’ose dire encore, à vous, à votre mère : Vos
3. (Dandin, endormi, se laisse tomber.) Léandre. Quelle chute ! mon père  ? petit-jean. Aïe, monsieur ! Comme il dort ! L
mon père ? petit-jean. Aïe, monsieur ! Comme il dort ! Léandre. Mon père , éveillez-vous. Petit-jean. Monsieur, êtes-vous
éveillez-vous. Petit-jean. Monsieur, êtes-vous mort ? Léandre. Mon père  ! Dandin. Hé bien ! hé bien ! Quoi ? qu’est-ce ?
homme ! Certes, je n’ai jamais dormi d’un si bon somme. Léandre. Mon père , il faut juger. Dandin. Aux galères. Léandre. U
ous voyez ici notre misère : Nous sommes orphelins, rendez-nous notre père , Notre père, par qui nous fûmes engendrés, Notre
i notre misère : Nous sommes orphelins, rendez-nous notre père, Notre père , par qui nous fûmes engendrés, Notre père qui nou
ndez-nous notre père, Notre père, par qui nous fûmes engendrés, Notre père qui nous…1 Dandin. Tirez, tirez, tirez. L’inti
Notre père qui nous…1 Dandin. Tirez, tirez, tirez. L’intimé. Notre père , messieurs… Dandin. Tirez donc. Quels vacarmes !
. Dit-on. Il ne ment pas, et est très-fin dans sa candeur. 3. « Mon père et ma mère m’ont abandonné. » (Ps. xxvi, v. 10.)
pitié. Quelle grâce et quelle délicatesse dans ces traits ! 7. Son père . Il aime apparemment par obéissance filiale ! c’e
s. 2. Le mot n’est pas poli ; mais ne soyons pas plus prudes que nos pères , qui riaient ici de bon cœur. 1. Où le pathétiqu
8 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
nom pour marquer la qualité d’une personne ou d’une chose, comme bon père , bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots
ces mots bon, bonne, beau, belle, sont des adjectifs joints aux noms père , mère, etc. On connaît qu’un mot est adjectif, qu
et du même nombre que le nom auquel il se rapporte. Exemples. Le bon père , la bonne mère : bon est au masculin et au singul
père, la bonne mère : bon est au masculin et au singulier, parce que père est du masculin et au singulier ; bonne est au fé
nt de genres différents, on met l’adjectif au masculin. Exemple. Mon père et ma mère sont contents : (et non pas contentes.
de récompense, content de son sort, utile à l’homme, semblable à son père , propre à la guerre. Récompense est le régime de
9 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
ce, il ne se heurte contre des écueils. Soyez donc pour lui autant de pères , à la place d’un seul qu’il avait, en lui inspira
sans réserve les sentiments que j’éprouve. En effet, du vivant de mon père , je n’ai jamais voulu me placer au-dessus de vous
on droit les appeler mes compagnons, mes associés dans les armes. Mon père nous aimait tous également et nous inspirait les
mes principes de vertu. Maintenant la destinée, après la perte de mon père , vous a donné en moi, soldats, un souverain non p
, non pas comme si je vous étais imposé, mais comme né pour vous. Mon père , admis déjà aux demeures célestes, vit dans la so
une riche moisson de gloire, et vous témoignerez à la mémoire de mon père la reconnaissance qui lui est due. Pensez qu’il e
é menées à bonne fin, c’est à la sagesse, à l’habile direction de mon père qu’il faut les attribuer ; mais celles que vous a
e la nécessité, mais par l’effet de ma volonté, puisqu’il a plu à ton père de mourir avant le temps fixé, pour devancer le b
, et marchez au secours des Mèdes. Quant à moi, je vais retrouver mon père , pour faire, d’après ses instructions, tous les p
faible assurément) dans les malheurs que la guerre actuelle a causés. Père de deux fils, je n’ai pas hésité à les exposer au
licitas le sacerdoce, laissant de côté bien des concurrents, dont les pères avaient servi sous moi, je te donnai la préférenc
mbinés. Ainsi, ne renonçons pas aux principes que nous ont légués nos pères et qui nous ont toujours été favorables ; ne déci
refusaient de s’associer à vos destinées, quel fils, à la vue de son père , n’abaisserait pas son glaive ? quel frère songer
Traduit de Lucain (Pharsale). L. Discours de Pontius Hérennius, le père . Pontius Hérennius, général Samnite, ayant enf
e conduite il devait tenir à l’égard des Romains, envoie chercher son père , pour lui demander son avis. Le vieillard, traîné
-Live, livre IX, chap III). LI. Réponse de Pontius Hérennius à son père . « Je ne m’étonne pas, mon père, que vous aye
éponse de Pontius Hérennius à son père. « Je ne m’étonne pas, mon père , que vous ayez énoncé deux opinions absolument op
ne sottise. Mais, sans parler de moi, je vous prie de considérer, mon père , que les Samnites, dont les fils, les pères, les
us prie de considérer, mon père, que les Samnites, dont les fils, les pères , les frères ont succombé dans les guerres contre
unir les Athéniens de tout le mal qu’ils ont fait aux Perses et à mon père . Déjà vous avez vu Darius préparer une expédition
rmes, c’est en vain que nous aurons rétabli Orode sur le trône de ses pères par nos efforts et notre dévouement ; c’est en va
urs cadavres, le fils de Crassus percé de traits sous les yeux de son père  ; lorsque vous aurez rapporté à notre souverain l
être mes dispositions envers eux qui m’ont dépouillé des biens de mes pères , qui m’ont chassé de mes foyers, de ma patrie, ta
pères, qui m’ont chassé de mes foyers, de ma patrie, tandis que votre père m’a offert l’hospitalité la plus bienveillante. P
ortuné s’écrie : « Achille, semblable aux dieux, souviens-toi de ton père  ; comme moi, il est chargé d’années et arrivé au
ts. Achille, je t’en conjure, respecte les dieux, souviens-toi de ton père et prends pitié de moi. Hélas ! je suis mille foi
lors que Philoctète lui adresse la prière suivante : « Au nom de ton père , ô mon fils, au nom de ta mère, par tout ce que t
pas longue pour gagner le mont Trachine, et m’offrir aux regards d’un père chéri. Hélas ! je crains bien, depuis tant d’anné
de réclamer un vaisseau pour me ramener dans son palais : mais ou mon père n’est plus, ou ceux à qui je me suis adressé ont
on me désarme ! Eh bien ! noble fils, pourquoi n’enchaînes-tu pas ton père  ? Pourquoi ne pas lui lier les mains derrière le
er à leurs barbaries ; armons-nous sur terre pour la défense de notre père céleste ; allons répandre notre sang pour ce bon
ccombé ? Je n’aurai plus que des larmes à verser. Je n’ai plus ni mon père , ni ma vénérable mère. Le terrible Achille a immo
bientôt la cruelle Diane la perça de ses traits dans le palais de mon père . Hector, tu es pour moi un père, une mère, un frè
a de ses traits dans le palais de mon père. Hector, tu es pour moi un père , une mère, un frère ; tu es bien plus encore, tu
ier rang avec nos guerriers, pour soutenir la gloire éclatante de mon père et la mienne. Je le sais pourtant, et mon âme en
ent dans l’ignorance totale du lieu qui couvrait les cendres de leurs pères . » « On vous appelle, ajouta-t-il, les maîtres de
Croit-on que le seul nom de roi ait fait cette grande aversion de nos pères  ? C’est bien plutôt cette disproportion de biens,
s. L’artisan laborieux me voit partager ses travaux ; je suis pour le père de famille la gardienne fidèle de sa maison, une
été celui d’Ammon, tu ne serais pas mort. ALEXANDRE. Assurément, mon père , je n’ignorais pas que Philippe, fils d’Amyntas,
lis et efféminés, sont-ce là des guerriers ? ALEXANDRE. Pourtant, mon père , les Scythes, les Indiens avec leurs éléphants, n
adorer par les Macédoniens, hommes libres. ALEXANDRE. Mais enfin, mon père , vous ne louez donc pas mon intrépidité à braver
auras construit. Le passé peut nous instruire à cet égard. Quand ton père établit un pont sur l’Ister, les Scythes firent l
prouvera combien les mœurs des Romains ont dégénéré. Autrefois leurs pères avertirent Pyrrhus, dont les armées avaient envah
ius, les Cincinnatus et tant d’autres citoyens distingués. — Tous les pères de famille ont laissé de côté la faux et la charr
ause de notre amour du luxe et de notre délicatesse. Aujourd’hui, les pères de famille sont venus se fixer dans l’intérieur d
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
vous gentilhomme5 ? dorante, à part. Ah ! rencontre fâcheuse ! A son père . Étant sorti de vous, la chose est peu douteuse.
D. Diègue. Rodrigue, as-tu du cœur1 ? Rodrigue. Tout autre que mon père L’éprouverait sur l’heure. D. Diègue. Agréable c
ne te dis plus rien. Venge-moi, venge-toi. Montre-toi digne fils d’un père tel que moi. Accablé des malheurs où le destin me
tête, il n’en est que le bras1 Si Chimène se plaint qu’il a tué son père , Il ne l’eût jamais fait, si je l’eusse pu faire.
ment : laissez partir Sévère, Et donnez lieu d’agir aux bontés de mon père . Polyeucte. Les bontés de mon Dieu sont bien plu
hir la nature ou l’amour ? Et n’obtiendrai-je rien d’un époux ni d’un père  ? Félix. Parlez à votre époux2. polyeucte. Vive
t ses aimables traits Imprimés dans le sang ne s’effacent jamais ; Un père est toujours père, et sur cette assurance J’ose a
its Imprimés dans le sang ne s’effacent jamais ; Un père est toujours père , et sur cette assurance J’ose appuyer encore un r
el vous regardez mes pleurs. Félix. Oui, ma fille, il est vrai qu’un père est toujours père7 : Rien n’en peut effacer le s
e une richesse vaine. — Quel livre portes-tu ? — Les lois de Dieu mon Père , Où de ses Testaments est compris le mystère. — P
, sous le coup de l’affront, son fils allait oublier qu’il parle à un père . 1. Nous dirions aujourd’hui dans le sang. 2.
use, et je n’aurais pu supporter une heure l’idée d’être mal avec mon père . Albert, vous préparez une vie bien déplorable ;
honte trop évidente ! 1. Dans le Cid de Diamante, Rodigue voit son père qui tient d’une main son épée, et de l’autre un m
s. 2. Insolent. Il veut pousser à bout Félix, et en finir. 3. Mon père . Pauline voit bien qu’elle n’a plus d’autre recou
de raison. 6. Déchire. Jamais la foi conjugale n’a mieux dit. 7. Père . Félix est un peu vulgaire, mais bonhomme au fond
11 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
tous les cœurs. Mais écoutez, dans Euripide, Iphigénie suppliant son père  : « Mon père, ne me fais pas mourir avant l’âge,
rs. Mais écoutez, dans Euripide, Iphigénie suppliant son père : « Mon père , ne me fais pas mourir avant l’âge, ne me condamn
ujourd’hui je touche en suppliante, je te répondais : « — Et toi, mon père , quand tu seras vieux, aurai-je le bonheur de t’a
is toi tu les as oubliées, et tu veux égorger ton enfant… Allons, mon père , tourne la tête vers moi, donne-moi un regard, un
es encore bien petit pour me défendre ; viens cependant, et prie ton père avec tes larmes, fléchis-le pour que ta sœur ne m
-mêmes ont le sentiment des maux qu’ils voient souffrir. Regarde, mon père , il te prie en silence. Allons, ne repousse pas t
tiochus ; ce sont les enfants de Persée traînés en triomphe avec leur père et tendant au peuple leurs mains suppliantes ; c’
Brutus ? Tu vois cette morte vénérée ; que veux-tu qu’elle dise à ton père  ? et à ces grands hommes dont tu vois passer les
rien, tu as mangé tout ton patrimoine. Que tu cultives le droit ? Ton père t’en a donné l’exemple ; mais hélas ! il faudra b
ses élégantes, mais de braves soldats et de lois sages et utiles. Nos pères préféraient le soleil du champ de Mars à l’ombre
se plaire au milieu des troubles, comme l’aigle dans la tempête. Son père lui donna une excellente éducation. Il lui fit d’
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
vie ; Et sur tous leurs dangers, et sur tous leurs besoins, Tel qu’un père attentif, il étendait ses soins1… Zaïre2. (
mps sa fille dans Zaïre, qui, tombée au pouvoir de l’ennemi comme son père et toute sa famille, avait été dès sa plus tendre
 ? c’est vous que je revois ! Martyr, ainsi que moi, de la foi de nos pères , Le Dieu que nous servons finit-il nos misères ?
s, chargé de fers, ne les put secourir. Lusignan. Hélas ! et j’étais père , et je ne pus mourir ! Veillez du haut des cieux,
înes réservés, Par de barbares mains pour servir conservés, Loin d’un père accablé, furent portés ensemble Dans ce même séra
une fille, elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux… C’est ton père , c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta
pas, sans y trouver ton Dieu ; Et tu n’y peux rester sans renier ton père , Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t’éclai
!… et son âme… Zaïre. Je revois donc ma sœur !… et son âme…Ah ! mon père , Cher auteur de mes jours, parlez, que dois-je fa
s’était rendu justice en refusant la dédicace d’un ouvrage où un roi père de ses sujets et un grand homme était célébré. Pr
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
oile à tous les artifices             Des enfers conjurés. Règne, ô Père éternel, Fils, sagesse incréée ;             Espr
s fondent leurs délices             Sur tes seules bontés. Règne, ô Père éternel, Fils, sagesse incréée,             Espri
os vainqueurs en colère, Qui ne se souvient plus qu’Achille était son père , Qui dément ses exploits et les rend superflus ?
Et traîné sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il
ttre est-elle encore à moi ? O cendres d’un époux ! ô Troyens ! ô mon père  ! O mon fils, que tes jours coûtent cher à ta mèr
n’attendait qu’un mot pour vous le rendre. Croyez-en ses transports : père , sceptre, alliés, Content de votre cœur, il met t
le courroux des Grecs je m’en repose encor ; Leur haine va donner un père au fils d’Hector. Je vais donc, puisqu’il faut qu
it que ce qu’ils ont été : Parle-lui tous les jours des vertus de son père , Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais
ue, régnez sur l’Epire et sur moi. Je voue à votre fils une amitié de père  ; J’en atteste les dieux, je le jure à sa mère :
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
abeilles,   La maison sans enfants2 ! Après la bataille Mon père , ce héros au sourire si doux1, Suivi d’un seul ho
lus qu’à moitié, Et qui disait : « A boire, à boire par pitié ! » Mon père , ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de r
ure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant : « Caramba2 ! » Le coup passa si près
sait5. La résignation chrétienne Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;   Je vous porte, apaisé,
le terme   Est le commencement3. Je conviens à genoux que vous seul, Père auguste, Possédez l’infini, le réel, l’absolu ; J
Disant à la même heure une même prière, Demandent pour nous grâce au Père universel ! Et puis, ils dormiront. — Alors, épar
pour toute prière : — Seigneur, Seigneur, mon Dieu ! vous êtes notre père , Grâce, vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! 
s, comme deux blanches ailes,   S’ouvrent pour m’embrasser ! 1. Le père du poëte fut le comte Hugo, général de division s
lime, et les vers du poëte sont aussi beaux que la magnanimité de son père . Je me suis laissé raconter une anecdote, dont je
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
-Marguerite de Montmorenci. Élevé chez les Jésuites à Bourges, où son père faisait sa résidence la plus ordinaire, il montra
en, puis prince de), fils du grand Condé. Il se signala à côté de son père au passage du Rhin, et ensuite à la bataille de S
eu, l’an 1063 avant J.-C., pendant qu’il gardait les troupeaux de son père , par le prophète Samuel, qui en avait reçu l’ordr
usus et de la vertueuse Antonia, nièce d’Auguste. Digne fils d’un tel père et d’une telle mère, il s’acquit beaucoup de gloi
e souvent au peuple de Dieu, comme étant celui du célèbre patriarche, père des chefs des douze tribus qui formaient le corps
t l’an 890 avant Jésus-Christ, très peu de temps avant la mort de son père . À cette époque, Athalie, sa grand-mère, s’étant
le pays de Canaan, appelé par la suite Judée. La prédilection que son père avait pour lui, et sa supériorité sur ses frères,
ls trempèrent dans le sang d’un chevreau, et qu’ils envoyèrent à leur père , en lui faisant dire qu’une bête féroce l’avait d
’an 1636 avant Jésus-Christ, après avoir fait venir auprès de lui son père et ses frères, à qui le roi donna la grande terre
a Terre. Aussitôt qu’il fut parvenu à l’âge de régner, il détrôna son père , et partagea avec ses frères, Neptune et Pluton,
tions à celui-ci, que les païens honoraient comme le Dieu suprême, le père des Dieux, et le roi des hommes. On le représente
dans une prison de Niort, où étaient enfermés Constant d’Aubigné, son père , et Anne de Cardillac, sa mère, fille du gouverne
t feint qu’il était fils d’Apollon et de la muse Calliope, et que son père lui fit présent d’une lyre dont il jouait si bien
igure de Mentor, son gouverneur, il courut les mers pour chercher son père , qui errait en divers pays depuis la prise de Tro
struction, il arriva dans sa patrie, où il eut le bonheur de voir son père . L’île d’Ogygie est aujourd’hui suivant quelques
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
impunément qu’il parut sur la scène, obéré de dettes, maudit par son père , voué à une sorte de réprobation qui l’empêcha de
e ; il obéira à la moindre inflexion de votre main ou de celle de mon père . Écrivez-moi, mon oncle, daignez m’écrire, et dit
qui, rencontrant dès sa naissance tous les despotismes, celui de son père , du gouvernement et des tribunaux, employa sa jeu
ois ans, son neveu le supplie d’intercéder en sa faveur auprès de son père . Mirabeau, âgé de trente et un ans, était détenu
prisons d’État. Il avait cherché vainement à fléchir la colère de son père , qui le haïssait, et ne répondait pas même à ses
neveu, et ne lui répondait qu’après avoir pris les inspirations de ce père si dur, qui se parait du titre fastueux d’Ami des
se avec une logique ausi simple que naturelle et persuasive. Mais son père , l’ami des hommes, demeura impitoyable. 2. Il d
17 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ous savez l’estime et l’amitié que j’ai pour lui ; vous savez que son père est l’un de mes plus anciens amis ; vous savez vo
ers et des juges, des frères dans nos ennemis, dans l’Etre suprême un père  ; la religion du cœur, la vertu en action, le plu
r et à le décourager à ses propres yeux. Heureux le jeune homme qu’un père prévoyant et sage prémunit, par des observations
défenseur de quiconque est privé de défense, l’appui de la veuve, le père de l’orphelin, le réparateur de tous les désordre
crépit à soixante. Le bonheur du foyer ne se voit nulle part. Pour un père on n’a plus de respect ni d’égard. On ne sait ce
de dire la vérité. Fénélon N° 65. — Hamlet et le spectre de son père . HAMLET. Anges et ministres du salut, protége
que j’ai besoin de t’interroger. Je t’appellerai Hamlet, mon roi, mon père , prince du Danemarck. Oh ! réponds-moi ; ne me la
entendu ! HAMLET. Venger, qui ? LE SPECTRE.    Je suis l’ombre de ton père , condamnée, pour un certain temps à errer la nuit
oute seulement, écoute ce que je puis te dire, si jamais tu aimas ton père ... HAMLET. Grand Dieu !.... LE SPECTRE. Venge un
apprends, noble jeune homme, que le serpent qui arracha la vie à ton père , porte aujourd’hui sa couronne. HAMLET. O soupçon
t de ne pas voir Géronte. O ciel ! ô disgrâce imprévue ! ô misérable père  ! pauvre Géronte, que feras-tu ? GÉRONTE, à part.
manques à être racheté, il n’en faut accuser que le peu d’amitié d’un père . GÉRONTE. Attends, Scapin, je m’en vais quérir ce
a jeunesse, les exemples édifiants qu’il avait donnés comme épouse et père de famille, avaient fait longtemps l’admiration d
e mystérieux accourt près de la jeune fille, et trouve ses sœurs, son père , sa mère surtout, qui l’environnaient des soins d
t venu se perdre le sien, indique moins le ministre du temple, que le père laborieux du troupeau. Il sort de sa retraite, bâ
la mère de tous les petits pauvres de son hameau. Tous les matins, le père qui va travailler aux champs tout le jour, la mèr
onte les belles histoires qu’elle a apprises. Pendant ce temps-là, le père et la mère, tranquilles sur le sort de leur enfan
nnais ; c’est celui que ma mère Colla dans l’agonie aux lèvres de mon père  ; C’est celui que plus tard moi-même en un grand
ldat, l’autre se fît marin ; restait une jeune fille qui disparut. Le père mourut de douleur ; la mère n’eut plus qu’à pleur
gres, avides et dressées à chasse. Après avoir couru peu de temps, le père de ses petits me parurent fatigues, et je crus vo
nt, eux ; et mon petit Anselme me dit : « Comme tu nous regardes, mon père  ! qu’as-tu ? » Je ne pleurai point encore ; je ne
étais poussé par la faim,  levèrent tout-à-coup, et me dirent : « Mon père nous souffrirons beaucoup moins, si tu veux nourr
quatrième jour, Gaddo se jeta étendu à mes pieds, en me disant : mon père , que ne viens-tu me secourir 7 ? et il mourut : e
, Elle mourut hier en nous donnant son pain : Elle dort où dort notre père , Venez, nous avons froid, nous expirons de faim.
dirai l’histoire qu’autrefois, En revenant de la cité prochaine, Mon père , un soir, me conta dans les bois : (O mes amis, q
un soir, me conta dans les bois : (O mes amis, que Dieu vous garde un père  ! Le mien n’est plus.) — De la terre étrangère, S
Loïs partage avec son enfant et son époux le gâteau et le baiser. Le père , ravi, cultive un champ, sème le blé. Bientôt la
e fois une jeune personne bien gaie, bien vive et bien jolie, que son père aimait beaucoup. Ce père n’était jamais si heureu
bien gaie, bien vive et bien jolie, que son père aimait beaucoup. Ce père n’était jamais si heureux que lorsque sa fille ét
a eu le matin, sa conscience timorée s’en effraie… Elle appelle. Son père arrive : lui aussi voit sauter, bondir et rebondi
ais, et lui dit d’un ton mêlé de tendresse et de douleur : « As-tu un père  ? — Il vivait encore, dit le jeune homme, lorsque
e. Et, après un moment de silence, il ajouta : « Sais-tu que j’ai été père  ?… je ne le suis plus. J’ai vu mon fils tomber da
Et il ajouta tout de suite : « Pars, va  dans ton pays, afin que ton père ait encore du plaisir à voir le soleil qui se lèv
— Les Balances. Conte Mogol. Le sultan Ekber avait succédé à son père , le pacifique Humaioun, septième descendant du gr
e, le jeune sultan oublia les sages conseils que lui avait donnés son père mourant. De jeunes omras remplacèrent les vieux m
. » Le fakir avait écouté Ekber avec attention : il était vieux, sans père et sans enfants, il n’avait plus rien à craindre,
ire à Dieu et à Mahomet, son prophète ! Ekber, fils du sage Humaioun, père de ses sujets, tu es devenu leur tyran et leur bo
puissant tout à la fois, Ekber, le fils des fléaux, obtint le nom de père du peuple, et ce nom glorieux donné par des sujet
euve se refusa seule, par pieux scrupule, à aliéner l’héritage de ses pères , et repoussa toutes les offres qu’on lui fit à ce
eur qu’une famille fait éclater, quand elle accompagne au vaisseau un père ou un fils chéri qui s’embarque d’un port de l’Eu
de mouvement ; tu prieras Dieu, mon fils, de protéger ton malheureux père . Ah ! ne le prie que pour toi ; que mon idée ne v
eux vous regarder, je ne verrai point la flèche, je ne verrai que mon père . — Ah ! mon cher fils, s’écrie Tell, ne me parle
ue, il invoque le Tout-Puissant, qui, du haut du ciel, veille sur les pères  ; et, raidissant son bras qui tremble, il force,
ste, A travers mille morts, ardent, victorieux, S’était fuit vers son père un chemin glorieux. Jugez de quelle horreur cette
la jeune fille priait pour sa mère, le fils alarmé pour la vie de son père allait recueillir dans la rue les fruits de la fu
par l’amour filial elle écarte les bourreaux, se jette au cou de son père , mouille de larmes ses cheveux blancs, et baise a
ssassins veulent arracher le vieillard de ses bras : « Mais c’est mon père , dit-elle, je veux sa vie, je veux sa liberté.  N
z sucé le lait. Eh bien ! achevez votre horrible tâche ; massacrez le père et la fille, et l’histoire portera avec terreur v
ependant un mouvement d’horreur. « Et si je bois, s’écrie-t-elle, mon père aura la vie et la liberté ? » Les monstres secoue
nalement la main. Alors l’héroïque enfant, se tournant du côté de son père , pour puiser dans son regard une force surhumaine
du jeune bourreau qui prend cet acte pour un remercîment, saisit son père par le bras, et l’entraîne, loin de ces lieux exé
dam qui nous fit malheureux. — Misérable, tais-toi, tu blasphèmes ton père  !... — Traître ! toi m’insulter, tiens, ressens m
ollevault. N° 195 à 198. — Vision de Charles XI. Charles XI, père du fameux Charles XII, était l’un des monarques l
aines, voilà la chambre où couchait Jeanne d’Arc ; voici celle de son père , celle de ses sœurs. C’est par cette porte qu’ell
t du palais où je passai mon enfance, dépossédée de l’héritage de mes pères , je me vois réduite à la condition d’esclave ! Fi
n’êtes plus faits pour la fille d’Agamemnon. Ah ! chère ombre de mon père , j’implore ton secours : vois l’état où la coupab
dis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la porte, je vis le père , sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses g
t le jeune enfant se pressait contre le vieillard, et il disait : Mon père  !  mon père !..... Puis, tout-à-coup ? levant les
nfant se pressait contre le vieillard, et il disait : Mon père !  mon père  !..... Puis, tout-à-coup ? levant les yeux vers l
e se tut un peu de temps, ensuite elle reprit : Quand je perdis votre père , ce fut une douleur que je crus sans consolation 
les cieux encore ouverts, d’où, celuy sembloit, descendoit la voix du Père éternel, disant : C’estuy-ci est mon fils bien-ai
rs, ô toi l’unique espoir ! C’est parmi ces glaciers qu’a disparu ton père  ! Je crains de ne pas te revoir. » Ainsi de Val-R
Kœpf la fit demander en mariage : il fut refusé et de la fille et du père . Ce n’était pas pour les raccommoder. Ils devinre
Mais Mathilde, voyant qu’il y allait de l’honneur et de la vie de son père , entreprit de le sauver, et par un étrange moyen.
urtant ce qui est arrivé. C’est ce que fit Mathilde pour défendre son père . Elle alla donc devant le  juge, et, suivant l’us
 : « Je me plains de ce que Pierre de Kœpf a féloneusement accusé mon père , et je suis prête à le lui prouver par le jugemen
emandèrent d’abord à Mathilde ses noms de baptême, si elle croyait au Père , au Fils et au Saint-Esprit, et si elle tenait à
e Mathilde, je sais qu’il est faux que j’aie féloneusement accusé ton père . » Mathilde reprit aussitôt, toujours de sa voix
urquoi ce fléau tourmente notre pays, voici l’histoire, telle que nos pères l’ont apprise de leurs pères et nous l’ont racont
re pays, voici l’histoire, telle que nos pères l’ont apprise de leurs pères et nous l’ont racontée. Apprenez donc que lorsque
imprécation annonce les remords d’OEdipe. Ses regrets d’avoir tué son père se montrent sous les formes oratoires les plus én
e à la lumière du soleil. Antigone confirme les pressentiments de son père  ; il est facile d’admirer comment, dans sa bouche
vénérable est un morceau touchant. Qui ne serait attendri de voir un père se mettre sous la protection de sa fille, et ne s
plus rien d’Œdipe . On aimerait à voir Antigone à la recherche de son père pendant quelques instants ; cela soutiendrait l‘i
erre sans complication jusqu’à l’instant où Antigone s’éloigne de son père . Ici se prépare le dénoument, et le nœud finit à 
gent la conscience du roi qui croit voir sur un rocher l’ombre de son père . Il sent que son heure dernière est venue ; il fa
s tout ce que vous avez à reprocher aux empereurs, vos maîtres et mes pères . Eh bien ! ce qui semble être une raison pour que
ter aux bêtes, eux ; et cependant c’étaient des braves, c’étaient vos pères . Vous me direz peut-être que plus forts en nombre
l deviendra d’airain, la terre sera de fer ; et la main vengeresse du père , que vous aurez offensé, vous saisira pour vous l
on fils de ne point s’éloigner d’elle. Mon enfant, les vertus de ton père n’ont pas fait longtemps mon bonheur : Dieu le vo
former de nouveaux liens, à ouvrir à un second époux la maison de ton père . J’étais si jeune encore, j’avais à redouter tant
n corps dans le sein de la terre, et mêlé mes ossements à ceux de ton père , entreprends de longs voyages, traverse les mers
a part : Si vous ne remettez les offenses commises contre vous, notre Père céleste ne vous remettra pas les vôtres. Représen
bon et tout puissant, qui préside au Capitole ; par les mânes de ton père et de tes ancêtres. Si mes prières et mes larmes
rquoi veut-on nous priver de la consolation d’être ensevelis avec nos pères  ? Pourquoi nous     défend-on de mêler nos cendre
Non, mes frères, vous ne mêlerez pas vos cendres     à celles de vos pères  ; mais vous les mêlerez à celles de vos enfants,
e, je lui rendrai compte du troupeau qu’il m’a confié ; et moi, votre père , votre    frère, votre ami par la charité, moi mi
vos enfants, leur dit-il, sont suspendus à vos mamelles, et que leur père les caresse et vous sourit avec amour, combien ne
it pas cruel celui qui viendrait dans vos bras déchirer le fils et le père , comme vous m’allez déchirer ! La nature vous a d
risonniers athéniens dont le peuple demandait la mort. Vous voyez un père infortuné, qui a senti plus qu’aucun autre syracu
ents d’amour et d’indignation qui devaient se combattre dans l’âme du père et du chrétien. Son discours à sa fille est un pe
vie, puisqu’il est encore digne de lui. Que doit faire maintenant ce père infortuné ? Il compte peu sur ses forces pour ram
que c’est lui qui est la cause du changement de sa fille. C’est ton père , c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta
pour faire entendre à Zaïre qu’elle n‘est pas seule coupable, que son père sait faire la part des circonstances malheureuses
a même force d’expression : car ce n’est pas seulement le Dieu de son père , c’est le sien, elle ne peut le renier, il est, s
éjouisse à cette lecture de la soumission de la fille, du triomphe du père et du talent du poète. Fond. Il est facile de vo
a conséquence est qu’elle doit s’empresser de revenir à la foi de ses pères . Toutes ces preuves se résument dans le syllogism
s commis un crime abominable, car tu as souillé ton sang, outragé ton père , ta mère, et renié ton Dieu là où il mourut pour
er dans le sein de la religion chrétienne. Quoique un vieillard et un père n’aient guère besoin des mœurs pour parier à sa f
enchaînement de moyens doux et touchants, imaginez l’emportement d’un père qui maudirait sa fille ; croyez-vous qu’il la déc
rte qu’ils ont faite, et non pas aux blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur gén
ne homme de vingt cinq ans. Callidore est un homme de quarante ans et père de famille. La somme destinée à leur délivrance n
esses qu’on a pour un fils aîné. C’est à votre cœur que j’en appelle, pères et mères, qui voyez croître sous vos yeux vos pre
et l’abus ? est-ce un instinct purement aveugle ? Non, Messieurs : un père voit avec complaisance dans l’aîné de ses fils l’
ncipe d’immortalité qui doit la garantir de l’injure des temps. Qu’un père de famille vienne à manquer, c’est une perte sans
grande ressource dans les besoins de la patrie : mais après tout, ce père de famille, quelque zélé qu’on le suppose, est né
rête aux besoins publics, on se livre aux besoins personnels ; on est père de famille, et on est tout entier ; on est citoye
aut-il avoir beaucoup d’usage de la vie, pour savoir que c’est sur le père de famille que roulent tout l’intérêt et toute la
i dirige au milieu des écueils la nacelle flottante ? n’est-ce pas le père de famille qui tient en main le gouvernail ; qui
douloureux. Des enfants s’élevaient à l’ombre et sous les ailes d’un père de famille, ils s’approchaient insensiblement du
’approchaient insensiblement du point fixe de leur établissement : le père est frappé tout-à-coup, il touche à son dernier m
i couvre son nom d‘un opprobre éternel, et fait rougir l’ombre de ses pères par un établissement honteux dont la passion a ti
le produit tardif des années et des siècles. Je sais qu’au défaut du père de famille, une mère peut quelquefois enchaîner,
resse capable de l’intéresser à leur délivrance : il est fils, il est père tout-à-la-fois ; l’amour filial, la tendresse pat
la raison, il a gardé le silence et n’a rien dit qui pût accuser son père , mais au moment où les forces de ce malheureux en
s’égare, et, par ce mouvement naturel à tout enfant qui attend de son père protection et secours, Gaddo s’écrie : « Mon père
t qui attend de son père protection et secours, Gaddo s’écrie : « Mon père , est-ce que tu nous laisses ainsi mourir de faim 
18 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ques projets séditieux, Caïus Gracchus, malgré toute la gloire de son père , de son aïeul, de ses ancêtres ; déjà l’on avait
s, non pour abjurer ton audace, mais pour t’y fortifier. Je voudrais, pères conscrits, pouvoir être clément ; je vaudrais aus
ernement est le nôtre ? dans quelle cité vivons-nous ? Ici, ici même, pères conscrits, dans ce conseil auguste et vénérable,
r une attaque de brigands ; une guerre, jamais. XI. Maintenant, pères conscrits, il est un reproche que la patrie pourr
pensées de ceux qui les approuvent, je répondrai en peu de mots. Oui, pères conscrits, si j’avais cru que le meilleur parti à
emence de tous les fléaux. XIII. Voilà bien longtemps en effet, pères conscrits, que cette conjuration nous fait vivre
issons vivre les autres coupables, et s’aggravera encore. Ainsi donc, pères conscrits, que les méchants se retirent ; qu’ils
sur son front les sentiments qui l’animent. Alors je vous le promets, pères conscrits, telle sera notre vigilance, à nous, co
oquai le sénat dans le temple de Jupiter Stator : je révélai tout aux pères conscrits. Lorsque Catilina vint à paraître, quel
qu’il réclame pour son dévouement. [Discours] I. Je vois, pères conscrits, que les visages et les regards de vous
du sénat et du peuple romain soient le prix de mes travaux. Je suis, pères conscrits, le consul pour lequel ni le Forum, ce
és par les dieux immortels à la noble mission de vous arracher, vous, pères conscrits, et le peuple romain, au plus horrible
talement attachée la conservation de la république ? II. Ainsi, pères conscrits, veillez sur vous-mêmes, songez à la pa
t que de les laisser périr avec nous, avec la république. Ainsi donc, pères conscrits, mettez-vous à l’œuvre pour sauver l’Ét
vous avez expressément désignés comme devant être détenus. Cependant, pères conscrits, j’ai voulu en référer à vous, comme si
ques hommes seulement y ont trempé, vous êtes dans une grande erreur, pères conscrits. Le mal est plus étendu qu’on ne pense 
, la mort elle-même cesserait d’être redoutable. V. Maintenant, pères conscrits, je vois de quel côté se trouve mon int
nt qu’il propose est encore de beaucoup le moins rigoureux. Au reste, pères conscrits, quand il s’agit de punir un forfait au
issent mériter toute ma sévérité. En effet, je vous le demande, si un père de famille, voyant ses enfants tués par un esclav
issement à sa propre douleur, à ses propres tourments. Et nous aussi, pères conscrits, nous sommes en présence d’hommes qui o
us, malgré son extrême jeunesse, malgré la mission pacifique dont son père l’avait chargé, avait été mis à mort dans sa pris
bler excessive envers nos plus mortels ennemis. VII. Cependant, pères conscrits, j’entends autour de moi des paroles su
xécuter le décret que vous allez porter aujourd’hui. Eh bien, sachez, pères conscrits, que tout a été prévu, préparé, arrêté
les plus délicieuses ? VIII. Je ne crois pas non plus inutile, pères conscrits, de vous faire connaître l’ardeur qui a
ue sera-ce le jour où elles deviendront la proie des flammes ? Ainsi, pères conscrits, les secours du peuple romain ne vous m
ce devoir consulaire que ne je veux pas manquer. X. Maintenant, pères conscrits, avant de revenir à l’objet de la délib
oir contre la majesté du sénat et de la république, jamais cependant, pères conscrits, je ne regretterai ce que j’ai fait et
ndre un instant d’être affaiblies ou ébranlées. XI. Ainsi donc, pères conscrits, pour me tenir lieu du pouvoir militair
au danger, a sauvé la république entière. C’est donc votre existence, pères conscrits, celle du peuple romain, de vos femmes
e chapelle, monument antique et respectable qu’il avait hérité de ses pères . On y voyait quatre statues d’un travail exquis,
n’examinez point ses actions par les principes et la conduite de nos pères . Passez-lui tous ces achats, pourvu qu’il les ait
il fût obligé de dépouiller sa chapelle et de vendre les dieux de ses pères . Mais je vois qu’il n’a jamais fait de vente semb
l regrette le plus. Il ne vous demande que les objets du culte de ses pères et les dieux de sa maison. Où sont, Verrès, la pu
fort triste d’avoir perdu cet ornement de sa maison, héritage de ses pères , dont il se servait aux jours de fête et à l’arri
et ses amis et leur détaille à tous son malheur. Verrès reçoit de son père une lettre pressante ; ses amis lui écrivent sur
attention, cette affaire seule le perdra. Verrès alors regardait son père comme un homme, s’il ne le regardait pas comme l’
out temps ont été dans leur famille, et qu’elles ont hérités de leurs pères  ! XXII. N’attendez pas qu’entrant dans le d
as fort ancien. Il y en a beaucoup parmi vous qui ont connu L. Pison, père de celui qui fut préteur. Lorsqu’il exerçait la p
cet anneau. L’ordre est exécuté : on l’arrache du doigt de L. Titius, père de famille et citoyen romain. Et sa passion pour
pareil d’un roi ; ce prince, ami et allié du peuple romain, fils d’un père très attaché à la république, dont l’aïeul et les
ine, et l’un de nos plus illustres, leur renvoyait les dieux de leurs pères , qu’il venait d’enlever à leurs anciens ennemis,
vous disent qu’après la ruine de Carthage, P. Scipion rendit à leurs pères cette statue de Diane, et qu’elle fut remise en p
ance et trouvé l’art et l’usage des moissons ? Aussi, du temps de nos pères , dans ces jours de trouble et d’orage, lorsqu’apr
public contre lui, suivant les maximes qu’ils avaient reçues de leurs pères  ; mais qu’il leur était enjoint, en cas de refus,
’il s’agit d’un culte commun à tous les peuples, d’une déesse que nos pères ont été eux-mêmes chercher chez les étrangers, d’
arcellus, et vous conviendrez que celui qui a pris Syracuse en est le père , tandis que celui qui l’a reçue pacifiée n’a fait
iel l’obligation d’honorer et de conserver les dieux qu’adoraient ses pères  : d’ailleurs, cette magnificence, ces ouvrages, c
une modique somme a pu les engager à vendre et à aliéner ce que leurs pères leur avaient laissé. L’attachement des Grecs pour
re conseil ; ces esclaves livrés pour le supplice selon la loi de nos pères , attachés au poteau, vous osez les arracher des b
aiment tyranniques fermèrent tout accès auprès de ce malheureux à son père chargé d’années, à son fils à peine sorti de l’en
u’Hortensius dira pour votre défense. Il avouera que la vieillesse du père , la jeunesse du fils, les larmes de l’un et de l’
re chargé de chaînes, d’être renfermé, d’être soustrait à la vue d’un père et d’un fils, privé de la lumière et de l’air don
société de cette nature l’aurait contraint à imiter les mœurs de son père , quand même la nature lui aurait accordé les incl
inué ses ressources, acquises par la valeur et par la prudence de nos pères  ; vous avez anéanti les droits de l’empire, les p
rrissait la milice des Siciliens, les enfants de laboureurs, dont les pères recueillaient à la sueur de leur front des moisso
ntreprises importantes, dans toutes ses persécutions. XLII. Les pères , les proches parents de ces jeunes gens infortuné
s de vous la justice, vertu qui vous fut toujours inconnue. Dexion le père , l’un des citoyens les plus distingués de Tyndari
re ou avec une bête féroce que nous avons à traiter ? Les larmes d’un père sur le péril d’un fils innocent ne vous touchaien
ils innocent ne vous touchaient-elles point ? Vous aviez laissé votre père à Rome ; vous aviez votre fils avec vous ; la pré
i ne vous rappelait-elle pas l’amour filial ? et le souvenir de votre père absent ne vous ramenait-il pas à la tendresse pat
ils avaient donné pour obtenir leur congé. Il y avait encore un autre père , citoyen d’Herbite, nommé Eubulide, homme recomma
plus fidèles et nos plus anciens alliés, comblés de bienfaits par nos pères , vivement touchés de ces horreurs, sont alarmés p
e, leurs corps seront exposés aux bêtes : s’il est affligeant pour un père de voir en cet état le corps de son fils, qu’il a
à Timarchide. Ne me répondez point, Verrès, que c’est un discours de pères qui, dans leurs ressentiments, viennent se plaind
Tout ce qu’elle leur a produit, c’est qu’on a arraché du sein de son père un jeune homme des plus estimables, et d’entre le
e ces châtiments, que vous avez frappé de la hache à l’exemple de nos pères , et que c’est pour ce sujet que je vous accuse et
ncore : « L’un de ces juges est de mes amis, l’autre est l’ami de mon père  ? » Mais plus un juge a de liaison avec vous, plu
honte de vous voir subir l’accusation présente. C’est l’ami de votre père  ! dieux immortels ! si votre père lui-même était
tion présente. C’est l’ami de votre père ! dieux immortels ! si votre père lui-même était juge, que pourriez-vous faire quan
ur que, dans un âge si fragile et si chancelant, la vie déréglée d’un père lui servit d’exemple. Préteur en Sicile, vous y a
vrés aux tourments et à la mort. Ni les larmes et la douleur de leurs pères , ni le souvenir qu’ils vous ont rappelé de mon no
ang innocent vous avez à la fois trouvé plaisir et profit. » Si votre père , Verrès, vous faisait de pareils reproches, pourr
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
t pour son pays, comme un Judas Machabée : l’armée le pleure comme un père , et la cour et tout ;e peuple en gémissent ; sa p
hez de bien lier le dialogue. N° 65. — Hamlet et le Spectre de son père Note. Claudius, oncle d’Hamlet, règne sur le
me tout le monde, mais pendant la solitude de la nuit, l’ombre de son père lui apparaît, pour lui découvrir le crime de son
e l’observer et de l’écouter. Il lui apprend qu’il est l’ombre de son père , condamné à errer pendant la nuit jusqu’à ce que
t moins la terreur que l’étonnement. Il  lui semblera reconnaître son père revêtu de son armure. Aux premières paroles du sp
Note. Scapin, valet d’un jeune homme prodigue, veut tirer de Géronte, père de son maître, une somme de cinq cents écus. Pour
Pauvre le malin, il est riche à présent61 — …Pendant ce temps-là, le père et la mère tranquilles… Voilà ce que c’est qu’une
un des fils se fit soldat, l’autre marin, la jeune fille disparut, le père mourut de chagrin et la mère se plaignit à Dieu,
us fûmes silencieux. — Le quatrième jour, Gaddo égaré, me dit : — Mon père , que ne viens-tu me secourir ? et il mourut. Ains
t : Allocution de l’enfant aux passants : notre mère est morte, notre père aussi, nous avons froid et faim, faut-il mourir ?
t se fait le pain — … Loïs tout joyeux vole près de sa mère et de son père , et leur fait part de ses dons — … Le père sème l
près de sa mère et de son père, et leur fait part de ses dons — … Le père sème le blé — … Un druide, jaloux de voir les moi
bles et sur le parquet — … Grande frayeur de la pauvre enfant — … Son père vient à ses cris — … Il réussit à s’emparer du ch
ésence du camp anglais, le sauvage demande à l’officier s’il avait un père — … Sur sa réponse affirmative, le vieux Abenaki
age. —  Dénouement. Puis, il dit à l’anglais de partir, afin que son père , en le revoyant, eût encore de la joie à revoir l
1. — Les Balances Exposition. Le sultan Ekber avait succédé à son père , le pacifique Humaïoun, septième descendant du gr
tion, change dès le lendemain de conduite, et mérite d’être appelé le père du peuple — … N° 172. — Les deux Bergers E
une fille consent à boire un verre de sang humain ! Elle boit, et son père est sauvé. Avis. Dans l’exposition vous ferez un
t l’acte héroïque de Mlle de Sombreuil ainsi que la délivrance de son père . N° 194. — Mort d’Abel Un orage se préparai
198. — Vision de Charles XI N° 195. — EXPOSITION Charles XI, père du fameux Charles XII, fut un des monarques les p
sexe, des jeunes (1) garçons qui se rappellent les exploits de leurs pères , des vieillards qui racontent à leurs enfants les
Electre114. « Où aller, seule et dé laissée, chassée du palais de mon père et réduite à être esclave, moi, fille d’un roi !
, moi, fille d’un roi ! Et la mort ne termine pas mes douleurs. Ô mon père  ! Viens me défendre ; Dieux puissants, vengez-moi
routes inconnues et semées de précipices — … Reste ici, mon fils, ton père est mort dans les glaciers » — … Le chasseur calm
i se haïssaient cordialement, l’un, Jorg de Tellis, déjà vieux, était père d’une jeune fille nommée Mathilde ; Vautre, dans
r, car Kœpf avait demandé Mathilde en mariage ; mais il fut refusé du père et de la fille — … Peu après fut tué un banneret
struisit — … Quand Mathilde vit cela, et qu’on n’apportait contre son père que des suppositions au lieu de preuves, elle dem
e s’offrit à combattre, elle, jeune fille, contre l’accusateur de son père , suivant la coutume de ces temps — … Le juge prit
ours d’Œdipe, se hâtait de répondre à toutes ses questions. « Oui mon père , disait-elle, un torrent roule au fond de l’abîme
blanchis avant le temps. » Ainsi disait Œdipe. Antigone consolait son père par de douces paroles ; mais lorsqu’enfin il n’a
ans la vallée, et court demander à un pâtre la victime que désire son père . « A présent, lui dit Œdipe, retire-toi. » Antigo
ait détourner les funestes effets de la malédiction paternelle. « Mon père , s’écriait-elle, avant que de mourir, pardonnez à
eint aussitôt ; alors, d’épaisses ténèbres lui dérobent la vue de son père , et, du sein de ces ténèbres mystérieuses, sort c
étonnement et la douleur, chercha trois jours entiers le corps de son père , pour lui rendre les honneurs de la sépulture. Le
r, en attendant qu’elle puisse exécuter les dernières volontés de son père et se rendre à la cour de Thésée. BALLANCHE Fils.
’auriez-vous pas aime qu’Antigone restât quelque temps à chercher son père  ? Cela n’aurait-il pas préparé l’esprit à ta disp
nnaître la résignation, et ambitionner le triomphe du martyre ; leurs pères étaient des braves, pourtant ils se sont laissé j
lle l’exhorte à rester auprès d’elle. : D’abord elle lui parle de son père  ; quand il mourut, elle était jeune encore, mais
a dit : Si vous ne remettez les offenses commises contre vous, votre père céleste ne vous remettra pas les vôtres. Quant à
abitants voulaient que leurs cendres fussent mêlées à celles de leurs pères . Le curé les exhorte à la soumission. La piété de
té de ses paroissiens murmure ; ils veulent être ensevelis avec leurs pères . Mais c’est un usage funeste à la santé publique
nts dénaturés ? Si leurs cendres ne sont pas mêlées à celles de leurs pères , elles seront réunies à celles de leurs enfants,
sort ; on est généralement d’avis de les faire mourir. Un vieillard, père de deux fils qui ont perdu la vie dans le dernier
ne fille, elle est ton ennemie ; Je suis bien malheureux !… C’est ton père , c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta
n pas sans y trouver ton Dieu : Et tu n’y peux rester sans renier son père , Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t’éclai
endresse qu’une famille a pour son aîné ; il en appelle aux cœurs des pères et mères. Le père voit dans ce fils chéri l’hérit
ille a pour son aîné ; il en appelle aux cœurs des pères et mères. Le père voit dans ce fils chéri l’héritier de son nom ; l
tôt il abandonne ces moyens peu sérieux. Il soutient que c’est sur le père de famille que repose toute la charge d’une maiso
nt d’une famille privée de son chef ; les fils dissipent les biens du père et déshonorent quelquefois un nom respectable. Il
t F objection qu’on pourrait lui faire, que la mère peut remplacer le père , et à ce sujet il prouve qu’une mère n’a point as
Dans nos jours passagers de peines, de malheurs, enfants d’un même père , vivons du moins en frères. Aidons-nous les uns l
t ans plus tard, Electre qui n’avait cessé de déplorer la mort de son père , et d’implorer la vengeance des dieux contre Egis
connaître à elle, tua les deux coupables et recouvra le trône de ses pères . 115. Le narrateur était officier d’artillerie,
20 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
forts infatigables. Ses continuateurs lui durent, comme on doit à son père le bien dont on en hérite, leur amour pour la pur
si de nos discords l’infâme vitupère A pu la dérober aux victoires du père , Nous la verrons captive aux triomphes du fils.
e causent que des pleurs. Dans toutes les fureurs des siècles de tes pères , Les monstres les plus noirs firent-ils jamais ri
son pouvoir mesuré ses désirs. Il laboure le champ que labourait son père  ; Il ne s’informe point de ce qu’on délibère Dans
lus illustre mort, ni plus digne d’envie, Que de mourir au lit où ses pères sont morts. Il contemple du port les insolentes
nt invraisemblable que Chimène consente à épouser le meurtrier de son père le jour même où il l’a tué ; mais elle approuve c
ts je nomme mes exploits : Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père . Don Lope. Vous le voyez, madame, et la preuve e
e fierté sincère ; On n’entend que soupirs : « Ah, mon fils ! Ah, mon père  ! « Ô jour trois fois heureux ! moment trop atten
ce, et bouillant de colère, Il crie à pleine voix qu’on lui rende son père . On tremble devant lui sans croire son courroux ;
 ; Et l’on m’arrache encor le seul bien qui me reste ! On me vole mon père  ! on le fait criminel ! On attache à son nom un o
ut effacer le sacré caractère. De grâce, commandez qu’on me rende mon père  : Ce doit leur être assez de savoir qui je suis,
n’ont rien qui dégénère, Rien qui les fasse croire enfants d’un autre père . Ce sont des malheureux étouffés au berceau, Qu’u
complaisants, Vous font-ils méconnaître et haïr leurs présents ? Roi, père , époux heureux, fils du puissant Atrée, Vous poss
oupçonner un arrêt si sévère, Peut-être s’applaudit des bontés de son père  ; Ma fille… Ce nom seul, dont les droits sont si
le fardeau, Trop avare d’un sang reçu d’une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Et, toujours de la gloir
oins, Et les plus malheureux osent pleurer le moins. Ulysse. Je suis père , seigneur, et faible comme un autre : Mon cœur se
Agamemnon.                      Hé bien ! ma fille, embrassez votre père  ; Il vous aime toujours. Iphigénie.             
mour la Grèce vous révère ! Quel bonheur de me voir la fille d’un tel père  ! Agamemnon. Vous méritiez, ma fille, un père pl
voir la fille d’un tel père ! Agamemnon. Vous méritiez, ma fille, un père plus heureux. Iphigénie. Quelle félicité peut ma
ieux. D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Hé ! mon père , oubliez votre rang à ma vue. Je prévois la rigue
ois la rigueur d’un long éloignement : N’osez-vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’avez devant vous qu’une jeune
la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie. Nos pères , sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disa
es Dettes du joueur. (Le Joueur, acte III, scène IV) Géronte, le père du joueur ; Hector, le domestique du joueur. Hec
t ton affaire. Hector. J’aurai fait en deux mots. L’honnête homme de père  ! Ah ! qu’à notre secours à propos vous venez ! E
e, oubliant ses amours, À l’aspect du milan qui menace ses jours. Les pères chargés d’ans, laissant leurs tendres gages90 Fu
rs de vie abandonnaient un bien Près de qui vivre un siècle aux vrais pères n’est rien… Une dame, encor jeune et sage en sa c
sortir nécessairement du sujet114 ». Le Glorieux rougissant de son père . (Le Glorieux, acte IV, scène VII.) Le Comte d
embarras vraiment comique. D’un autre côté, le comte de Tuflères a un père pauvre, qui vit au fond de la province ; il peut
la province ; il peut donc parler à son aise des grands biens de son père et du train magnifique qu’il mène dans ses terres
et du train magnifique qu’il mène dans ses terres. Malheureusement ce père arrive à Paris et se présente chez son fils. Il e
du glorieux, le financier Lisimon rencontre chez son futur gendre le père caché avec tant de soin. Que faire ? Que devenir 
volontiers les parvenus enrichis, demande au comte, lui montrant son père , quel est cet homme-là : Le Comte, tirant Lisim
isimon en lui parlant de moi. Sa gloire est alarmée à l’aspect de son père . Le Comte, à Lisimon. Sachez encore… Lisimon.
désire, ou je cesse de feindre. Ici, dit M. Saint-Marc Girardin, le père se contente de se jouer de la fierté ridicule de
rras du comte de Tufières qui, aux yeux de Lisimon, a fait passer son père pour son intendant, et qui se trouve forcé d’endu
iemment les boutades de cet intendant. Mais, avant de nous montrer ce père qui met plaisamment en défaut l’orgueil de son fi
s sérieux. Le Comte de Tufières avait voulu cacher à tous les yeux ce père malencontreux qui vient déranger ses vanteries ;
valet, qu’il s’était hâté de congédier dès qu’il avait vu entrer son père . C’est par respect, dit-il : Aux regards d’un va
est par respect, dit-il : Aux regards d’un valet dois-je exposer mon père  ? Mais Lycandre ne s’y trompe pas : Vous craign
iez honneur de bannir tout mystère Et de me reconnaître en qualité de père . Dans cette maison-ci. Voyons si vous l’osez. Le
demande. Lycandre. J’entends : la vanité me déclare, à genoux, Qu’un père infortuné n’est pas digne de vous115. Le Cont
omte.                                            Proprement c’est mon père  ; Mais, comme après sa mort j’aurai ce marquisat,
mon. Signons donc maintenant. La noce se fera Aussitôt qu’à Paris ton père arrivera. Le Comte. Mon père, dites-vous ? Il ne
La noce se fera Aussitôt qu’à Paris ton père arrivera. Le Comte. Mon père , dites-vous ? Il ne faut point l’attendre. Jamais
l’Être suprême. Cette loi peu exigeante se réduit à la qualité de bon père , de bon ami et de bon voisin. La composition de c
r ! ô cris ! Il le voit, il l’embrasse : hélas ! c’était son fils. Le père infortuné, les yeux baignés de larmes, Tournait c
Sedaine, obligé à treize ans d’interrompre ses études, parce que son père , qui était architecte, avait dissipé sa fortune,
D’un air sombre s’avance et guide Les pas tardifs de Jupiter ; Et son père , le vieux Saturne, Roule à peine son char nocturn
terriblement combattue qu’elle ait jamais pu l’être. Le spectre d’un père assassiné demande vengeance à un fils, et Hamlet,
btint un succès d’enthousiasme et de larmes, et le titre de Poète des pères fut confirmé à Ducis. L’année suivante il donna M
et. Acte IV, scène III. Hamlet voit apparaître l’ombre de son père qui lui commande la vengeance. Hamlet, Gertrude,
ent fixés sur quelque objet terrible. Hamlet, voyant l’ombre de son père . C’est sur lui… Le voilà ; ne le voyez-vous pas ?
scène VI. Hamlet, placé entre Gertrude, sa mère, meurtrière de son père , et Claudius, son complice, qui accourt pour le f
e faire périr, se sent élevé au-dessus de lui-même par l’ombre de son père qui lui apparaît, saisit ses armes, et crie à sa
 ! Hamlet.                Qu’ordonnes-tu ? De frapper ? J’obéis. Mon père , tu la vois, grâce ! je suis son fils. Gertrude.
Vivre comme jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des humains Dont le nom aux autels remplit nos fa
n, je vous assure, Bon ange !… » En ce moment, de leurs larmes noyés, Père , mère, enfants, tous sont tombés à ses pieds. « L
je vivrai ; mais si tu meurs, je meurs. Déjà la tombe enferme et ton père et tes sœurs ; Seules, nous nous restons ; toi se
Mayence,     Bordeaux, Florence, Ou les Pays-Bas. « Adieu donc, mon père , Adieu donc, mon frère ; Adieu donc, ma mère, Adi
le protège. » Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père , Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, gra
sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père . — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel be
s dans les fers, Seigneur, ils pouvaient t’adorer. Du tombeau de leur père ils parlaient sans alarmes : Souffrant ensemble,
nçois de Paule. Que puis-je ? Louis.                       Tout, mon père  ; oui, tout vous est possible : Vous réchauffez d
ouvrant mes mains je sème les miracles. Louis. Au moins dix ans, mon père  ! accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’ho
feu roi de langueur et de faim. François de Paule. Un fils a de son père abrégé la vieillesse ! Louis. Le dauphin, c’étai
par droit de misère ! Ah ! si dans mes tourments vous descendiez, mon père , Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les an
tre. En vain je sors de moi ; fils rebelle jadis, Je me vois dans mon père et me crains dans mon fils. Je n’ai pas un ami ;
i la vertu. Ton premier pas est fait, règne sur ce rivage. Puisse mon père un jour, couronnant son ouvrage, Laisser un grand
oi qui rends d’un regard l’immensité féconde. Âme de l’univers, Dieu, père créateur, Sous tous ces noms divers je crois en t
jalouse. La chambre maternelle où nous vînmes au jour, Celle de notre père , à côté sur la cour ; Ces meubles familiers, qui
u geste : « À genoux ! nous dit-elle, Enfants ! voilà le lit où votre père est mort ! » Puis, tombant elle-même à genoux sur
que par des côtés restreints : les bons chevaliers ouïes tyrans, les pères , les enfants, les vieillards ; le poète a été imp
de lumières, Viens sous mon ciel plein de zéphyrs ! « J’ai connu ton père et ta mère Dans leurs bons et leurs mauvais jours
père, Mon travail léger, mon ciel bleu, Lorsqu’elle me disait : « Mon père , » Tout mon cœur s’écriait : « Mon Dieu ! » À tr
rs entretiens ! Le soir, comme elle était l’aînée, Elle me disait : «  Père , viens ! Nous allons t’apporter ta chaise ; Cont
gnation. (Les Contemplations, IV, XV.) Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;                      Je v
            Est le commencement. Je conviens à genoux que vous seul, Père auguste, Possédez l’infini, le réel, l’absolu ; J
ous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche. Caïn dit à Jubal, père de ceux qui vont Sous des tentes de poil dans le
mme l’aurore ; Et Caïn répondit : « Je vois cet œil encore ! » Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs Soufflant dan
adelle ; Bâtissons une ville et nous la fermerons. » Alors Tubalcaïn, père des forgerons, Construisit une ville énorme et su
re, en une tour de pierre ; Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père  ! L’œil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsill
us qu’à moitié, Et qui disait : « À boire, à boire, par pitié ! » Mon père , ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de r
ore, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant : « Caramba ! » Le coup passa si près,
fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire, » dit mon père . Deschamps (Émile) (1791-1872) Émile Desc
Ô vous dont le cœur pur, dans l’ombre s’échauffant, Aime ardemment un père , un époux, un enfant, Une tante, une sœur, foule
racontait souvent, pour me distraire, Son enfance et les jeux de mon père , son frère, Que je n’ai pas connu ; car je naquis
berceau d’abord posa sur un cercueil. Elle me parlait donc et de mon père et d’elle ; Et ce qu’aimait surtout sa mémoire fi
.) Amélie, Mme Dalainville, Dupré, Charles. Mme Dalainville. Mon père , vous voilà ! Que ce moment est doux ! Dupré. À
l’exemple de sa mère aux vertus religieuses, et par l’exemple de son père aux vertus civiles et sociales. Sa vocation poéti
ands dômes verts ! Nous léguons à nos fils la terre dévastée, Car nos pères nous ont légué des cieux déserts. Retour aux
vos grands yeux ; Fermons ce gros livre ennuyeux, Et souriez à votre père . Il est beau d’être un raisonneur, De tout lire e
’on a fait tout son devoir, Que la main est lasse d’écrire, Quand le père est rentré, le soir, Avec les sœurs il faut savoi
vers eux, monter pareils à des fantômes ; Mais tous ayant sur mer des pères , des enfants, Ils voulurent toucher et voir ces a
814-1867) Francis Ponsard naquit, le 1er juin 1814, à Vienne, d’un père avocat. Il s’annonça comme auteur dramatique, en
ce n’est pas la grande poésie. Un fils acceptant l’héritage de son père avec toutes ses charges. (L’Honneur et l’Argent,
                                                  D’accord ; Mais mon père avait mis en vous sa confiance. Le Notaire. Oui,
. Mais sans doute à ceci vous êtes préparé. (George s’incline.) Votre père , chargé de vastes entreprises, S’est vu paralysé
biens de votre mère. George. Et comment paîra-t-on les dettes de mon père  ? Le Notaire. On ne les paîra pas. George.     
                             Donc, pour s’être fié À l’honneur de mon père , on sera spolié. Le Notaire. Que voulez-vous ? t
t, du passif tout entier ; Et six cent mille francs, payés pour votre père , Absorberont tout net la dot de votre mère : Vous
ous êtes sur le point de vous marier. Le notaire dit à George que le père de la jeune fille qu’il désire épouser le refuser
is, monsieur, et réponds de sa foi. Le Notaire. Je le veux ; mais le père imposera sa loi. George. Oh ! que me dites-vous 
e cas du fils qui délibéré, Quand il faut acquitter les dettes de son père . Leconte de Lisle (Né en 1820) Leconte de
e et sa force, il lui dit : « Tu m’es, fleuve propice, envoyé par mon père , Ces étables m’ont fait reculer, mais j’espère Av
Sage, fils de Jean II, qui eut la régence pendant la captivité de son père en Angleterre (1350-1360), et régna de 1364 à 138
de Saturne. Il régna en Thessalie. Les Grecs le regardaient comme le père de leur race. 38. Allusion à un ouvrage plaisant
gamemnon serait intéressant, dit M. Vinet, si, entre le citoyen et le père qui se disputent la victoire dans son cœur, on ne
atouille de son cœur l’orgueilleuse faiblesse ! Aussi la rencontre du père avec la fille est bien moins touchante dans Racin
s ces deux vers : “J’entends : la vanité rue déclare, à genoux, Qu’un père infortuné n’est pas digne de vous !…” Il a raison
andée à genoux ; ce droit de cacher sa naissance et de désa­vouer son père , imploré de son père lui-même ; ce cruel et pénib
roit de cacher sa naissance et de désa­vouer son père, imploré de son père lui-même ; ce cruel et pénible aveu, moins cruel
ourtant pour la fierté du comte que la reconnaissance publique de son père pauvre et mal vêtu : tant d’orgueil pour le dehor
Ses fils, forcés d’assister à son supplice, reçurent le sang de leur père sur leurs têtes, d’après la légende populaire. 2
235. Confidences. 236. C’est ce que Lamartine dit lui-même de son père , dans ses Nouvelles Confidences, xli. 237. Conf
rit sa retraite après la deuxième Restauration. Il mourut en 1828. Le père du poète illustre a laissé des Mémoires, 3 vol. i
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
e discours que prête Xénophon à Cyrus mourant. Ces derniers avis d’un père à ses enfants, ces réflexions si sages d’un grand
les doux nœuds dont le ciel a voulu lier ensemble les fils d’un même père  : resserrez-les plutôt, par les actes répétés d’u
plice » ! 76. « Mon fils, au nom des nœuds sacrés qui unissent les pères et les enfants, je l’en conjure, mon cher fils !
her fils ! ne souille point, ne laisse point souiller les yeux de ton père d’un pareil spectacle ! Il n’y a qu’un moment que
9). 77. « Mon épouse et mon fils ne me sont pas plus chers que mon père et la république ; mais sa propre grandeur soutie
ue mon père et la république ; mais sa propre grandeur soutiendra mon père , et les autres armées défendront la république. Q
ssance dont vous payez votre général ? Il me faudra donc mander à mon père , qui ne reçoit de tous côtés que d’heureuses nouv
ivin Auguste, reçue maintenant parmi les Dieux ! Mânes de Drusus, mon père , dont tout rappelle ici la mémoire, n’employez, p
c’est dans vos cœurs que je dépose mes derniers vœux. Racontez à mon père et à mon frère quelles amertumes ont empoisonné,
s, mon cher Scipion, jamais on ne me persuadera que Paul Émile, votre père , que tant de grands hommes, dont l’énumération se
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
Orso ne peut faire un pas, sans être poursuivi par le fantôme de son père qui crie vengeance. Il est la proie d’une obsessi
ousier, l’ajouta à la pyramide. « Orso, dit-elle, c’est ici que notre père est mort. Prions pour son âme, mon frère ! » Et e
hemise couverte de larges taches de sang. « Voici la chemise de votre père , Orso. » Et elle la jeta sur ses genoux. « Voici
je respire. Électre. Tu es Oreste ? Oreste. Vois le cachet de mon père et reconnais-moi. Électre. O jour chéri à jamai
entiment filial ; car le frère d’Électre sera aussi le vengeur de son père . Lisez les scènes qui suivent, dans la traduction
sciplinait si facilement, on peut juger de ce qu’étaient des citoyens pères de famille, attachés au sol de la patrie et nourr
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ion royale, et a consolé, par cet appui, les mânes plaintifs de leurs pères . « Bénissons, mon cher frère, les circonstances q
érables, s’il embrassait le service des Espagnols : l’histoire de son père fut la seule réponse que le Général Espagnol en r
rère, de l’École dans la carrière militaire. Portez les armes que vos pères ont portées, et que ce soit avec honneur comme eu
otre vie et vos services, au double titre de votre maître et de votre père  ! Vous porterez toute votre vie sur votre personn
ne lettre qu’on écrit à un religieux. Au lieu de mettre : Au Révérend Père , le Révérend Père ; il faut, au Révérend Père, Ré
rit à un religieux. Au lieu de mettre : Au Révérend Père, le Révérend Père  ; il faut, au Révérend Père, Révérend Père, etc.
de mettre : Au Révérend Père, le Révérend Père ; il faut, au Révérend Père , Révérend Père, etc. J’avais oublié de dire, que
Révérend Père, le Révérend Père ; il faut, au Révérend Père, Révérend Père , etc. J’avais oublié de dire, que quand on écrit
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
grande. Enfin l’un d’eux dit aux autres : « Mes frères, prions notre Père qui est dans les cieux ; peut-être qu’il aura pit
e détresse. » Et cette parole fut écoutée, et ils prièrent de cœur le Père qui est dans les cieux1. Et quand ils eurent prié
ces temps de désordre et de calamités, ne plaignons pas ceux à qui le Père céleste dit : Entrez dans la paix ! Pleurons sur
et s’entre-secourir comme les enfants d’une même famille, qui ont un père commun. Chaque nation n’est qu’une branche de cet
mbreuse qui est répandue sur la face de toute la terre. L’amour de ce père commun doit être sensible, manifeste, et inviolab
re à ceux qui naissent de lui : Connaissez le Seigneur, qui est votre père . » 2. Paroles d’un croyant. (Édition Garnier
trouvent chaque jour la pâture de chaque jour, que leur a préparée le Père céleste. C’est ainsi qu’ils doivent apparaître au
Nous nous en allons vers notre vraie patrie, vers la maison de notre père . Mais à l’entrée, il y a un passage où deux ne sa
25 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
é mon but ; je désire sincèrement l’avoir atteint. 1. Homère fut le père de la poésie ancienne, c’est le créateur de l’épo
teur de l’épopée ; Virgile n’a fait que l’imiter. — Démosthène fut le père de l’éloquence et le modèle de Cicéron. — Le gran
de l’éloquence et le modèle de Cicéron. — Le grand Corneille a été le père de la poésie française et a tellement contribué à
neille, les premiers seraient regardés aujourd’hui comme créateurs et pères de genre, si je puis m’exprimer ainsi.
26 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
p répond : « J’en sais la vérité ; — - c’est cela même que me fit ton père — à cette source où avec lui j’étais. — Il y a si
. Jourdain. — Voilà pas le coup de langue ? Mme Jourdain. — Et votre père n’était-il pas marchand aussi bien que le mien ?
urdain. — Peste soit de la femme ! Elle n’y a jamais manqué. Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais, pour le
eu vous visitera et vous établira dans la terre qu’il a promise à nos pères  ; emportez mes os avec vous. » Ce fut là sa derni
ent pourrais-je n’avoir pas le visage triste, puisque la ville où mes pères sont ensevelis est déserte, et que ses portes son
quelque grâce, renvoyez-moi en Judée, en la terre du sépulcre de mon père , et je la rebâtirai. » Étant arrivée en Judée, il
ui en montre un si serein et si doux. Jésus-Christ, le Fils unique du Père céleste, est le grand pacificateur… A l’exemple d
s unique, les enfants d’adoption doivent prendre le caractère de leur Père , et se montrer vrais enfants de Dieu par l’amour
a à la cour d’Angleterre quand Charles II remonta sur le trône de ses pères (1660) et revint définitivement, en France, où il
si fort souvent : tantôt c’était à ma santé, et tantôt à celle de mon père et de ma mère, dont il ne pouvait assez vanter le
reconnu leur erreur, ils portèrent le corps du jeune Soltikoff à son père pour l’enterrer ; et le père malheureux, loin d’o
tèrent le corps du jeune Soltikoff à son père pour l’enterrer ; et le père malheureux, loin d’oser se plaindre, leur donna d
irent ces paroles : ils rentrent furieux dans la chambre, traînent le père par les cheveux, et l’égorgent à la porte de sa m
ndais Vangad : ils rencontrent son fils, ils lui demandent où est son père  ; le jeune homme, en tremblant, répond qu’il l’ig
ans lequel périt, il y a peu d’années1103, ce bon cultivateur, ce bon père de famille, nommé Martin, d’un village du Barrois
e à la potence, qu’il est coupable de l’assassinat pour lequel ce bon père de famille est mort. Une fatalité1109 singulière
à M. le marquis de la Jeannotière ; c’était un ordre de monsieur son père de faire venir monsieur son fils à Paris. Jeannot
es lecteurs qui aiment à s’instruire doivent savoir que M. Jeannot le père avait acquis assez rapidement des biens immenses
 ? C’est parce qu’on est heureux.... C’est ce qui arriva à Jeannot le père , qui fut bientôt ML de la Jeannotière, et qui, ay
quis ne lui fit point de réponse : Colin en fut malade de douleur. Le père et la mère donnèrent d’abord un gouverneur au jeu
èrement de cet avis. Le petit marquis était au comble de la joie ; le père était très indécis. « Que faudra-t-il donc appren
et se perfectionna dans l’habitude de n’être propre à rien. Quand son père le vit si éloquent, il regretta vivement de ne lu
ant et en épousant le jeune marquis. Elle devint la meilleure amie du père et de la mère. Une vieille voisine proposa le mar
ces coquins-là, allez vite. » Il y court, il arrive à la maison ; son père était déjà emprisonné ; tous les domestiques avai
’avait pas encore étouffé : il sentit qu’il ne pouvait abandonner son père et sa mère. « Nous aurons soin de ta mère, dit Co
« Nous aurons soin de ta mère, dit Colin ; et quant à ton bonhomme de père , qui est en prison, j’entends un peu les affaires
r peu de chose ; je me charge de tout. » Colin fit tant qu’il tira le père de prison. Jeannot retourna dans sa patrie avec s
nt de même humeur que le frère, le rendit très heureux. Et Jeannot le père , et Jeannotte la mère, et Jeannot le fils virent
uson Hors le temps que je passais à lire ou à écrire auprès de mon père , j’étais toujours avec ma tante1160, à la voir br
1222, qui déplace, qui édifie, qui renverse, qui vide les coffres des pères , qui laisse les filles sans dot, les fils sans éd
léments de littérature 1243, et on lit avec plaisir ses Mémoires d’un père pour servir à l’instruction de ses enfants, œuvre
n maître ayant jugé que j’étais en état d’être reçu en quatrième, mon père consentit, quoique à regret, à me mener lui-même
e Mauriac1244, qui était le plus voisin de Bort1245. Ce regret de mon père était d’un homme sage, et je dois le justifier. J
ée ; c’était au milieu de ces femmes et d’un essaim d’enfants que mon père se trouvait seul1247 : avec très peu de bien, tou
était en abondance, et presque en non-valeur ; il était permis à mon père d’en tirer sa provision. L’excellent beurre de la
ts étaient communs et coûtaient peu ; le vin n’était pas cher, et mon père lui-même en usait sobrement. Mais enfin, quoique
de nos moyens ; et, quand je serais au collège, la prévoyance de mon père s’exagérait les frais de mon éducation. D’ailleur
ns tardive et moins incertaine, pensait-il à laisser en moi un second père à ses enfants. Cependant, pressé par ma mère, qui
é de douces larmes et chargé de bénédictions, je partis donc avec mon père . Il me portait en croupe, et le cœur me battait d
t le cœur me battait de joie ; mais il me battit de frayeur quand mon père me dit ces mots : « On m’a promis, mon fils, que
Après nous avoir accueillis avec cette grâce touchante, et invité mon père à revenir savoir quel serait le succès de l’exame
n cinquième. » Je me mis à pleurer. « Je suis perdu, lui dis-je ; mon père n’a aucune envie de me laisser continuer mes étud
hagrin à ma mère ! Ah ! par pitié, recevez-moi ; je vous promets, mon père , d’étudier tant, que dans peu vous aurez lieu d’ê
, touché de mes larmes et de ma bonne volonté, me reçut, et dit à mon père de ne pas être inquiet de moi ; qu’il était sûr q
ec cinq autres écoliers, chez un honnête artisan de la ville ; et mon père , assez triste de s’en aller sans moi, m’y laissa
sorte que, tout calculé, hormis mon vêtement, je pouvais coûter à mon père de quatre à cinq louis1253 par an. C’était beauco
t que, dans les collèges, on n’apprenne que du latin. (Mémoires d’un père , livre I.) Beaumarchais (1732-1799) Né à
t me laver du juste reproche que vous me faites d’être le fils de mon père … Mais je m’arrête ; car je le sens derrière moi q
e ce que j’écris, et rit en m’embrassant. O vous qui me reprochez mon père , vous n’avez pas d’idée de son généreux cœur ; en
l y frappe ; il en sort un vieux hernouten1297à barbe blanche : « Mon père , lui dit l’officier, montrez-moi un champ où je p
monte à cheval. L’officier de cavalerie dit alors à son guide : « Mon père , vous nous avez fait aller trop loin sans nécessi
de Saint-Cloud. « Où irons-nous demain, s’il fait beau ? » disait mon père , le soir des samedis d’été ; puis il me regardait
t ainsi : toujours il se plaindra, toujours il argumentera contre son père . Ce n’est point assez que Dieu ait attaché un bon
lord Nelvil, qui vient d’être frappé d’un deuil cruel, la mort de son père , et dont la santé est ébranlée par le chagrin, s’
avait vraiment connus.... Schiller était le meilleur ami, le meilleur père , le meilleur époux ; aucune qualité ne manquait à
seil1424, à une fin si glorieuse. Il songe avec attendrissement à son père , à ses sœurs, à sa patrie ; il recommande à Etern
ends sur l’escalier quelqu’un, et par la fente de la porte, je vis le père , sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses g
udoie nous autres paysans, gens de peu, bons amis pourtant de feu son père . Il semble toujours avoir peur qu’on ne le prenne
. Écoute, Biscotine, va jusque devers1461 la butte pour savoir si ton père ne revient pas. Et toi, Biscotin, suis le chemin
de la butte : « Mordienne ! dit Biscotin, je retrouverai notre pauvre père ou les loups m’y mangeront. — Pardienne1462 ! dit
e oreille docile. Les petits même des animaux n’écoutent-ils pas leur père et leur mère, et ne leur obéissent-ils pas à l’in
ns que vous reçûtes d’eux dans vos premières années. Qui délaisse son père et sa mère en leurs nécessités, qui demeure sec e
dans ces temps mauvais : qui sait combien ils dureront ? » Le pauvre père se tut, et, le cœur plein d’angoisse, il s’en ret
l y a des soucis sur votre front et des larmes dans vos yeux. » Et le père , d’une voix altérée, lui exposa son infortune. Qu
pas concouru, avec le feu duc de Buckingham1486, à la mort du roi son père  : « Mon ami, lui répondit Charles avec mépris et
pauvre fils, avant de mourir et de me laisser ses trois enfants sans père ni mère, l’avait bâtie avec tant de soins et d’am
offrant un marc d’or, lui parla ainsi : « Étienne, fils d’Érard, mon père , a servi toute sa vie le tien sur mer, et c’est l
tien sur mer, et c’est lui qui conduisait le vaisseau sur lequel ton père monta pour aller à la conquête ; seigneur roi, je
les étaient épuisés ; Athanaghild interposa son autorité de roi et de père  ; et, malgré les larmes de la reine, Galeswinthe
puissante donne le signal aux moissonneurs. « Il faut partir, dit le père  ; n’entendez-vous pas l’alouette ? » Elle les sui
vivions. Lorsque, dans nos longues courses, j’avais parcouru avec mon père tous les boulevards, tous les quais, et que nous
ntières. Elles faisaient équilibre à la jeunesse un peu légère de mon père , à ses crédules espérances, à sa sécurité dangere
er ailleurs ou de jouer avec mon chat ; mais rien ne m’échappait. Mon père écoutait tout avec une bonté, une patience digne
légère, d’envisager nos intérêts. Aujourd’hui, plus juste envers mon père , je crois que sans ce caractère picard1586, cette
res au gain et à la moisson, il disait : « Voyez ceux d’Embrun. Si un père de famille, au temps de la récolte, a son fils au
entend pas le rossignol une fois en cinquante ans. Eh bien, quand le père meurt dans une famille, les garçons s’en vont che
ciel de lit ? Il est fait de verdure, ce soir, mon enfant : mais ton père n’en soupe pas moins. Veux-tu souper avec lui ? J
peur. « Y a-t-il de méchantes bêtes dans ce bois ? demanda-t-il à son père . — Non, fit le père, il n’y en a point. Ne crains
méchantes bêtes dans ce bois ? demanda-t-il à son père. — Non, fit le père , il n’y en a point. Ne crains rien. — Tu as donc
e mémoire, il s’en souvient. Mais apprends, mon petit Pierre, que ton père ne ment jamais. Nous avons passé les grands bois
oups ne sortent pas des grands bois. Et puis, s’il en venait ici, ton père les tuerait. — Et toi aussi, petite Marie ? — Et
rner. Qu’ai-je besoin d’une femme que je ne connais pas ? — Mon petit père , dit l’enfant, pourquoi donc est-ce que tu parles
ant le jour et qui s’y formulait à l’approche du sommeil. « Mon petit père , dit-il, si tu veux me donner une autre mère, je
nieux qui se révèle dans l’Histoire morale de femmes (1847), dans les Pères et les enfants au xixe siècle (1867), dans les C
m’entendre ; la mère et la fille avaient disparu toutes deux comme le père  ; c’est à leur mémoire seule que s’adressèrent me
ue l’on ait jamais su pourquoi, et comme pour saluer, elles aussi, le père de la lumière et de la vie, — et qu’une sorte de
de gagner dans telle circonstance ». Ou bien : « Il a fait tort à mon père , à mes proches, et je rentre ainsi dans ce qui me
avait dit : « attends-moi ! » et gagna lestement ses chevrons1738 de père de famille, sans retourner la tête vers ses ancie
enir jusqu’au bout. Je me souviens d’une soirée funèbre et douce ; le père très grave, la mère atterrée. On causait bas auto
aient plus de rien si personne ne les admirait. Comme j’entendais mon père et ma mère causer dans la chambre voisine, j’y en
causer dans la chambre voisine, j’y entrai avec un grand fracas. Mon père m’examina pendant quelques instants ; puis il hau
pension. — Il est encore bien petit, dit ma mère. — Eh bien, dit mon père , on le mettra avec les petits. » Je n’entendis qu
ctement, c’est qu’elles m’ont été répétées plusieurs fois depuis. Mon père ajouta : « Cet enfant, qui n’a ni frères ni sœurs
Fontanet, me dit-il, et toi ? » Puis il me demanda ce que faisait mon père . Je lui dis qu’il était médecin. « Le mien est av
llets nus. Fontanet demeurait au coin de la rue Bonaparte1784, où son père avait son cabinet d’avocat. L’appartement de mes
rvir, qui seulement de mère Ne vous sert pas ici, mais de garde et de père ..., Commencez donc ainsi1985. Puis sitôt que par
hommes ! C’est un point arrêté, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque2041 également
point arrêté, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque2041 également sous la tombe no
discords2066 l’infâme vitupère2067 À pu la dérober aux victoires du père , Nous la verrons captive aux triomphes du fils206
son pouvoir mesuré ses désirs ! Il laboure le champ que labourait son père  ; Il ne s’informe point de ce qu’on délibère Dans
illustre mort, ni plus digne d’envie, Que de mourir au2087 lit où ses pères sont morts. S’il ne possède point ces maisons mag
’ont pris de lui le peuple et le sénat Ne trouveront en moi jamais un père ingrat : Je crois que pour régner il en2099 a les
104, Et n’oublier jamais qu’autrefois ce grand homme Commença par son père à triompher de Rome2105. Flaminius. Ah ! c’est t
ait la Bithynie entière, Telle que de tout temps l’aîné la tient d’un père , Et s’empresserait moins à le faire régner, Si vo
pour l’épée2117 : L’attente où j’ai vécu n’a point été trompée ; Mon père a consenti que je suive2118 mon choix, Et j’ai fa
est bien fou du cerveau « Qui prétend contenter tout le monde et son père . « Essayons toutefois si par quelque manière « No
s2407 Seigneur, voyez l’état où2408 vous me réduisez. J’ai vu mon père mort, et nos murs embrasés ; J’ai vu trancher les
traîné sans honneur autour de nos murailles2413 ? Dois-je oublier son père , à mes pieds renversé » Ensanglantant l’autel qu’
it que ce qu’ils ont été ; Parle-lui tous les jours des vertus de son père  ; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais
ler ma colère. Hector. Monsieur, contraignez-vous : j’aperçois votre père . (Le Joueurt acte IV, sc. xiii.) A mauvais m
nos grandeurs passagères, Il faut mêler sa cendre aux cendres de ses pères , Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous. (Od
e Jean Racine et une traduction de ce Paradis perdu de Milton que son père et Boileau n’avaient pas connu et qui commençait
l suit les lois dont vous bravez l’empire2482… Comme un roi, comme un père , il vient vous gouverner ; Et, plus chrétien que
une fille, elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux… C’est ton père , c’est moi, C’est ma seule prison qui t’a ravi ta
pas, sans y trouver ton Dieu ; Et tu n’y peux rester sans renier ton père , Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t’écla
es jours infortunés, Le voilà devant vous, et vous l’assassinez ! Son père est mort, hélas ! par un crime funeste2494; Sauve
he. O reine ! levez-vous Et daignez me prouver que Cresphonte est mon père , En cessant d’avilir et sa veuve et ma mère.... N
er. (A Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père , en ce moment m’amène à votre vue. Mon âme fugiti
om, s’il se peut, bénissez la mémoire. (A Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel, par vos soins,
puisque je vois vos pleurs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père  ; Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit c
e, et sa gloire avec lui ! » Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père  : « Leur haine sera ton appui. À tes plus chers a
3.) André Chénier (1762-1794) Né à Constantinople en 1762 d’un père français et d’une mère grecque, André-Marie de Ch
) Souvenirs d’enfance Voilà le banc rustique où s’asseyait mon père  ; La salle où résonnait sa voix mâle et sévère, Q
astre et l’insecte invisible à nos yeux Avaient, ainsi que nous, leur père dans les cieux ! (Harmonies poétiques et religie
s un débris de nos cœurs ? Dieu de pardon ! Leur Dieu ! Dieu de leurs pères  ! Toi que leur bouche a si souvent nommé, Entends
, en l’implorant ? François De Paule. Que puis-je ? louis. Tout, mon père  ; oui, tout vous est possible ; Vous réchauffez d
ouvrant mes mains je sème les miracles. Louis. Au moins dix ans, mon père  ! accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’ho
entr’ouvre à ses premières larmes2660 ; C’est que, parmi les voix, le père a reconnu La voix la plus aimée2661 à ce chant in
onne s’apprête La première à parer les cheveux de sa tête ; C’est mon père , et jamais un autre enfant que moi N’augmenta la
nnés avec tendresse, Suspendant à son col leur pieuse caresse : « Mon père , embrassez-moi ! D’où naissent vos retards ? Je n
as ? « — C’est vous, hélas ! c’est vous, ma fille bien-aimée ? Dit le père en rouvrant sa paupière enflammée. Faut-il que ce
t au ciel2682 ! (Les Feuilles d’automne, XXXII.) Après la mort du père Notre ami Ne reverra jamais son vieux père end
I.) Après la mort du père Notre ami Ne reverra jamais son vieux père endormi ! Hélas ! il a perdu cette sainte défense
pour dompter le flot, Prête une expérience au jeune matelot ! Plus de père pour lui ! plus rien qu’une mémoire ! Plus d’augu
rdu la moitié de sa vie, L’orgueil de faire voir à la foule ravie Son père , un vétéran, un général ancien2683 ! Ce foyer où
orphelin, mère, enfant, jeune fille2684, Se rallie inquiet autour du père seul, Que ne dépasse plus le front blanc de l’aïe
rs entretiens ! Le soir, comme elle était l’aînée, Elle me disait : «  Père , viens ! Nous allons t’apporter ta chaise. Conte-
2708. (Les Châtiments, livre VII, i.)    Après la bataille Mon père , ce héros au sourire si doux2709, Suivi d’un seul
lus qu’à moitié, Et qui disait : « A boire, à boire par pitié ! » Mon père , ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de r
ure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant : « Caramba2711 ! » Le coup passa si pr
fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père . (La Légende des siècles, première série, XIII,
e souci ! Qu’est-ce que j’ai fait là ? Cinq enfants sur les bras ! ce père qui travaille ! Il n’avait pas assez de peine ; i
oi, Et tu hais ton voisin d’être semblable à toi. Parle, aimes-tu ton père  ? aimes-tu ta patrie ? Au souffle du matin sens-t
le tien. Que ne vas-tu courir et tenter la fortune, Si le toit de ton père est trop bas pour ton front ? Ton orgueil est sce
8), Harmodius, tragédie (1870), Poèmes civiques (1873), le Livre d’un père (1876), qui sont tous remarquables par l’élévatio
aguerrie ! Faites votre devoir : Dieu fera le succès. (Le Livre d’un père .) A un grave écolier. Monsieur l’écolier s
vos grands yeux ; Fermons ce gros livre ennuyeux, Et souriez à votre père .     Il est beau d’être un raisonneur, De tout li
u’on a fait tout son devoir, Que la main est lasse d’écrire, Quand le père est rentré, le soir, Avec les sœurs il faut savoi
èvre un mot gracieux, La vertu même en est plus belle. (Le Livre d’un père .) Autran (1813-1877) Né en 1813 à Marseil
ous mes lauriers flétris ? meganire, se précipitant vers lui. O mon père  ! à vos pieds votre fille inclinée Dira que tout
ons des vers2898. » (En voyage, III.) Chanson de mort2899 Mon père , où donc vas-tu ? — Je vais Demander une arme et
e, où donc vas-tu ? — Je vais Demander une arme et me battre ! — Non, père  ! autrefois, tu servais : À notre tour les temps
! — Le jeune est mort : voici sa croix2900, Retourne au logis, pauvre père  ! La nuit vient, les matins sont froids Nous le v
le vengerons, je l’espère ! Nous sommes deux. — Nous serons trois ! — Père , le sort nous est funeste, Et ces combats sont ha
onneur à toi, Gérald ! Ton triomphe d’hier A racheté l’honneur de ton père . — Sois fier, Car devant toi, héros que la faveur
us haute, Je veux que le malheur soit plus grand que la faute ; Et le père sera d’autant mieux pardonné Que le fils innocent
vos cœurs généreux S’arrêterait bientôt à me voir plus heureux ! Mon père s’exilait2913 : nous partirons ensemble ; Il sied
la mort parle et que le ciel ordonne, Eh bien, Gérald, au nom de mon père .... Gérald. Plus bas. Le mien pourrait entendre 
un nez de vautour. « Je voudrais te donner quelque chose à ton tour, Père , lui dit le comte Istvan avec malice ; Mais je n’
, la Poésie des Bêtes (1886), le Clocher (1887)2946. Le poète à son père C’est à toi que je veux offrir mes premiers ve
poète à son père C’est à toi que je veux offrir mes premiers vers, Père  ! J’en ai cueilli les strophes un peu rudes Là-ha
touffus et les genêts amers. Tu ne les liras point, je le sais, ô mon père  ! Car tu ne sais pas lire, hélas ! et toi qui fis
os à jamais, tu te reposeras Sous l’herbe haute et drue où repose ton père , J’ai voulu de mes vers réunir les meilleurs, Ceu
s losanges Qu’ils vont gagner leur pain, les pauvres petits anges. Le père est mort depuis quatre mois. La maison Est trop c
l’un des héros de l’ouvrage de Rabelais, est un jeune géant, que son père , le roi Grandgosier, vient de rappeler de Paris,
sa satire viii : « Voici que se dresse contre toi la Noblesse de tes pères , portant un flambeau pour éclairer ta honte. »
entilhomme. Saint-Hilaire. — Quand le fils de ce gentilhomme voit son père blessé, il « se jette à son père, et se met à cri
d le fils de ce gentilhomme voit son père blessé, il « se jette à son père , et se met à crier et à pleurer. « Taisez-vous, m
Philippsbourg. Il commandait, dans le régiment de Champagne, dont son père avait été colonel, une compagnie que sa mère avai
fille, Nathalie, étaient nés d’un second mariage. Fœdor succéda à son père  ; quand il mourut en 1682, à l’âge de vingt ans,
. Sa mère était morte presque en lui donnant le jour. Une sœur de son père , Suzanne Rousseau, était alors venue s’installer
maturée. Marmontel n’avait en effet que seize ans quand il perdit son père . 1251. Régent, nom que portaient autrefois les
r. 1332. La jeune fille (elle avait alors environ dix-huit ans), son père et sa mère. 1333. La famille Philipon habitait a
Pape. 1351. Le désespoir qu’il avait éprouvé lors de la mort de son père . 1352. Schiller était mort en 1805, à quarante-s
nts lieutenants de Napoléon. Il avait été l’ami du général de Marbot, père de notre héros, et avait pris en 1805 ce dernier
s soins qu’elle a donné à la publication de plusieurs ouvrages de son père . 1492. Guizot était alors ambassadeur à Londres.
enfants » dont il va être question sont leurs deux petits frères. Le père et la mère sont morts. 1504. On appelle coque le
u S.-O. de la régence de Tunis. 1566. Métis, de race mixte, dont le père , par exemple, était Grec et la mère barbare. 156
barême au livre lui-même et aux ouvrages du même genre. 1605.  . Ton père . Le général Dumas (voir la notice). 1606. Buona
e ils ont rencontré le petit Pierre, le fils aîné de Germain, que son père n’avait pas voulu emmener avec lui, et qui était
e. Le petit Pierre s’est endormi ; mais, entendant tout d’un coup son père manger, il se réveille. 1646. Germain a raison :
que ce vœu du petit Pierre, qui répond si bien aux sentiments de son père , sera réalisé. « Touchante délicatesse, dit Saint
rquer leurs années de service. L’auteur veut dire que Dumont devenait père plusieurs fois à mesure que ses camarades vieilli
îné de Daniel, d’une nature affectueuse et tendre, et qui aidait leur père dans son commerce. 1753. Formule en usage, dans
s les vœux étaient unanimes. Les enfants confondaient leurs jeux, Les pères se prêtaient leurs rimes. (Poésies : les Bonnes
litique ; l’autre, l’ainé, est Nicomède, qui vient de conquérir à son père une grande partie de l’Asie Mineure, mais dont le
nt d’un mot grec qui signifie vieillard ; il est commun à beaucoup de pères de la comédie classique. 2138. On a souvent rapp
e de la même façon. — Molière, dans Don Juan, fait tenir à don Louis, père de don Juan, dans une situation analogue, à peu p
u comme l’un des hommes les plus spirituels de son temps. 2372. Mon père , Gilles Boileau, greffier de la grand’chambre du
clides ou descendants d’Héraclès (Hercule). 2493. Lui tenir lieu de père . Polyphonte voulait forcer Mérope à l’épouser. 2
mte de Toulouse, fils de Louis XIV. Sa fille épousa le duc d’Orléans, père du roi Louis-Philippe. Son fils était le prince d
ans ses Sermons (voir page 96, note 1). 2683. Un général ancien. Le père du poète (1774-1828), Volontaire en 1791, avait a
enaces. 2709. Victor Hugo lui-même a ainsi résumé la carrière de son père , dans la dédicace mise en tête du recueil des Voi
attet, est du mois de mai 1832. Alfred de Musset venait de perdre son père . Au chagrin qu’il en ressentait étaient venues se
the et Gérald s’étaient rencontrés pour la première fois. 2913. Mon père s’exilait. Allusion à la promesse qu’Amaury a fai
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
. Orso ne peut faire un pas sans être poursuivi par le fantôme de son père qui crie vengeance. Il est la proie d’une obsessi
ousier, l’ajouta à la pyramide. « Orso, dit-elle, c’est ici que notre père est mort. Prions pour son âme, mon frère ! » Et e
hemise couverte de larges taches de sang. « Voici la chemise de votre père , Orso. » Et elle la jeta sur ses genoux. « Voici
lles. 1. Colomba veut exciter son frère Orso à venger la mort de son père . 1. Comparez dans Euripide la reconnaissance d’O
28 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
minin. Les noms d’hommes ou de mâles sont du genre masculin, comme un père , un lion ; les noms de femmes ou de femelles sont
ègle générale. Pour former le pluriel, ajoutez s à la fin du nom : le père , les pères ; la mère, les mères ; le livre, les l
ale. Pour former le pluriel, ajoutez s à la fin du nom : le père, les pères  ; la mère, les mères ; le livre, les livres ; la
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
s de Vaucouleurs,           Et la chaumière, et les compagnes, Et ton père expirant sous le poids des douleurs. C. Delavign
de Viau, tragédie de Pyrame. Et dans cet exorde du discours d’un bon père capucin : J’embarque ce discours sur le galion d
elé bon, et que Ptolémée, roi d’Égypte, accusé d’avoir empoisonné son père , reçut le surnom de Philopator qui aime son père.
avoir empoisonné son père, reçut le surnom de Philopator qui aime son père . Lectures. — 1° Hermione à Pyrrhus. Vol. II, nº 
la naissance de Zaïre, sa fille, pour la ramener à la religion de ses pères  : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines
                 Et la fille et la mère, Le fils dans les bras de son père  ! Racine, Esther, acte I, sc. v. Dans ce passag
au dans le sein de son fils, et qui obéit sans murmurer. » — Ah ! mon père , répondit-elle avec impétuosité, Dieu n’aurait ja
s conseille à Brutus de faire périr César, dans lequel Brutus voit un père . Louis XI fait comprendre par cette même figure,
us côtés ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père , Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Le
ls à Commode, fils de l’empereur, en présence du corps inanimé de son père  : On te dira bientôt que tu es tout puissant, on
si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j’irai rejoindre ton père . Si tu dois être juste, puissé-je vivre encore as
d’Orosmane. Il vient de surprendre un billet que Zaïre adresse à son père , et croit qu’il est adressé à un rival ; la fureu
sa femme en son lit égorgé, Le fils tout dégouttant du meurtre de son père , Et, sa tête à la main, demandant son salaire ; S
dèle au sang d’Achab qu’il a reçu de moi, Conforme à son aïeul, à son père semblable, On verra de David l’héritier détestabl
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople, en 1762, d’un père qui y représentait la France comme consul, fit d’
’eussent pris, N’eussiez armé pour moi les pierres et les cris. — Mon père , il est donc vrai, tout est devenu pire ? Car jad
el lieu sommes-nous ? — Sicos1 est l’île heureuse où nous vivons, mon père . — Salut, belle Sicos, deux fois hospitalière ! C
ar sur tes bords heureux je suis déjà venu ; Amis, je la connais. Vos pères m’ont connu : Ils croissaient comme vous ; mes ye
remarquer par une administration aussi active qu’éclairée. C’était le père des deux frères Trudaine, dont Chénier était l’am
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
aternelle Les plus sages législateurs ont pris soin de donner aux pères une grande autorité sur leurs enfants. Rien ne so
de récompenses et de punitions, les familles sont mieux réglées ; les pères sont l’image du Créateur de l’univers2, qui, bien
une bien belle lettre de Ducis inspirée par la piété filiale : « Mon père était un homme rare et digne du temps des patriar
ses maîtresse formes. Aussi, je remercie Dieu de m’avoir donné un tel père . Il n’y a pas de jour où je ne pense à lui ; et,
de moi-même, il m’arrive quelquefois de lui dire : Es-tu content, mon père  ? Il me semble alors qu’un signe de sa tête vénér
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
a perte qu’ils ont faite, et non aux blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur gén
l’autre, qui jouit encore en repos de l’héritage qu’il a reçu de ses pères , souhaite une éternelle paix à celui qui l’a sauv
ce 23 avril 1707. (Fléchier, Lettres choisies, lettre 288.) À un père sur la mort de sa fille J’apprends avec dépla
innocence et de pénitence dont j’ai été tout à fait touché. Vous êtes père , et vous avez ressenti la douleur que cause la na
se, par le souvenir de sa foi, de sa résignation, de son courage. Les pères doivent donner bon exemple à leurs enfants, mais
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
tuition morale qui les rapprochent de la haute comédie dont il est le père . Non moins habile à nouer une intrigue, à exciter
a dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie1. Nos pères , sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disa
ujourd’hui ? Ceci me rappelle cette fable allemande de Gellert : « Un père avait deux héritiers : Christophe qui était spiri
ère. « Le fils tressaillit, et resta quelque temps immobile. Ah ! mon père , dit-il, si je reçois tout de vous, que deviendra
eçois tout de vous, que deviendra ensuite mon frère ? — Lui ! dit son père , l’interrompant ; je ne suis pas inquiet pour Geo
que français. 7. Horace a dit (sat. iii, 1. 1er) : « Ce que fait un père pour son fils, nous le devons faire pour nos amis
s prendre en dégoût, s’ils ont quelque défaut. L’enfant louche, et le père parle de son regard oblique ; il l’appelle tendre
, la peinture à l’huile. 4. Je ferai mon possible à bien venger mon père . (Corneille.) 1. La peinture à fresque s’étend
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
la sagesse6, Leur parlaient du bonheur qu’elles donnent toujours : Le père par un conte égayait ses discours, La mère par un
, ne se plaisait qu’aux jeux1. Un soir, selon l’usage, à côté de leur père , Assis près d’une table où s’appuyait la mère, L’
utres fondateurs d’Empire6 ? Ces deux noms sont-ils différents ? » Le père méditait une réponse sage, Lorsque son fils cadet
ng ouvrage7 ; Et voilà le cadet pleurant. « Mon fils, répond alors le père , Le fondateur, c’est votre frère, Et vous êtes le
35 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
le appartenir à la mélancolie allemande. Afin de soulager son pauvre père déjà avancé en âge et chargé de famille, un petit
e, et il redisait souvent : « Quand irai-je donc embrasser mon pauvre père  ? Oh ! qu’il sera content de me revoir ! » Plein
us courte, selon lui, pour se rendre au village qu’habitait son vieux père , la débâcle s’opéra subitement avec un fracas sem
ans son voyage ; il prend sa trompette, sonne un air guerrier que son père aimait beaucoup, puis il s’écrie : « Cent pièces
repêchera mon corps et qui portera les cinquante autres pièces à mon père  » À peine eut-il achevé ces mots qu’un glaçon éno
disparut… Son corps fut retrouvé quelques jours après. On apporta au père de cet infortuné, non cinquante pièces d’or, mais
ièces d’or, mais les cent qui étaient dans la ceinture… Le malheureux père ne put survivre à sa douleur. Capelle. Lecture
de plus délicat et de plus » sensible que ce mot dans la bouche d’un père  ? » Lectures. — La Métempsycose du Singe. Vol. 
nts, regardant par la fenêtre au travers des ténèbres, appellent leur père avec les cris et les larmes de l’innocence. Hélas
s athéniens, après la guerre de Sicile. Vous voyez, s’écrie-t-il, un père infortuné qui a senti plus qu’aucun autre Syracus
btiendra : elle tombera sur vous et sur vos enfants ; et le fils d’un père injuste, et héritant de son crime, héritera aussi
veuve. J’étais l’œil de l’aveugle et le pied du boiteux : j’étais le père des pauvres : je brisais les mâchoires de l’injus
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
Lebrun Né en 1785 [Notice] Né sous Louis XVI, fêté par les pères de nos pères, académicien et sénateur, M. Lebrun
n 1785 [Notice] Né sous Louis XVI, fêté par les pères de nos pères , académicien et sénateur, M. Lebrun n’est pas un
dans le lieu par sa race habité ; Je ne réclame pas le château de mes pères . Non, mais de ma jeunesse et de mes jours prospèr
du geste : « A genoux ! nous dit-elle, Enfants, voici le lit où votre père est mort… » Rappelez-vous aussi ce vers ; Cha
37 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
. ; pour la chaire : l’Écriture sainte, la tradition de l’Église, les Pères , les canons, etc. Voici ce que dit Rollin, appuyé
fut un acte louable à ce point de vue. L’effort qu’il dut coûter à un père , le rend héroïque ; pour d’autres, moins fortemen
lancine, je dépose mes dernières prières dans votre cœur. Dites à mon père et à mon frère de quelles amertumes je fus abreuv
voltées. « Mon épouse, ni mon fils ne me sont pas plus chers que mon père et la chose publique. Mais l’empereur a pour le d
vous témoignez à votre général ? Cette nouvelle, la porterai-je à mon père qui n’apprend rien que d’agréable des autres prov
us de tous mes parents le destructeur odieux Vous, teint du sang d’un père , expirant à mes vœux Cruel ! Ah ! si du moins vot
as d’être nés dans mon flanc. Hérode, ayez pour eux des entrailles de père . Peut-être un jour, hélas ! vous connaîtrez leur
vaient servi sous lui. Il leur recommanda ta jeunesse. Servez- lui de père , leur dit-il, ah ! servez-lui de père. Alors, il
nda ta jeunesse. Servez- lui de père, leur dit-il, ah ! servez-lui de père . Alors, il te donna des conseils tels que Marc Au
mme va courir ; le deuxième, de l’obligation où il sera de percer son père lui-même ; le troisième, de ce que la religion a
éconnaître à la fois le respect et l’affection qu’un fils porte à son père , au point de le transpercer pour se faire jour ju
our jusqu’à Annibal ? Un pareil mépris du devoir filial, le sang d’un père témérairement versé, révoltent la conscience : c’
oint commettre, de ne point t’exposer à souffrir, sous le regard d’un père , tout ce qu’il y a de plus inouï. Il y a peu d’he
seuls Campaniens, et ce serait pour la souiller du sang de ton hôte ? Père , j’ai pu obtenir grâce pour mon fils auprès d’Ann
ans la pièce suivante de Victor Hugo, (La légende des siècles) : Mon père , ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul hou
us qu’à moitié, Et qui disait : « À boire ! à boire par pitié ! » Mon père , ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de r
ore, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père , en criant : « Caramba ! » Le coup passa si près
fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père . Au genre simple se rattache le genre naïf qui e
es figures qui nous restent de Jupiter, vous ne verrez dans aucune le père des dieux approcher de la grandeur avec laquelle
d’une image d’un sublime réel. Rien d’imposant comme ce tableau où le père des humains apparaît au sein des nues, brandissan
rend mal l’original. Sur le premier plan apparaît, dans le latin, le père des humains. L’idée est heureuse. Les nuages, la
enfants malheureux qui, sans défiance, vont se réfugier près de leur père , persuasion hélas ! si naturelle à cet âge, qu’on
s au rejet ! Miseros, malheureux, oui, malheureux de la faute de leur père . Toujours l’innocence, surtout l’innocence perséc
ea circum Terga dati, superant capite et cervicibus altis. Post, le père accourt. Les deux élisions du premier vers semble
s deux élisions du premier vers semblent exprimer la précipitation du père qui dévore l’espace dont il se trouve séparé de s
uite. Sa piété, voilà ce qui cause son malheur, celui de ses enfants. Père infortuné ! qui, avant de périr, meurt par deux f
us côtés ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père , Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Le
la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J’ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l’univers
Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale. Mais, que dis-je ? Mon père y tient l’urne fatale ; Le sort, dit-on, l’a mise
tète à Néoptolème : « Ô mon fils ! je te conjure par les mânes de ton père , par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher
omme sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’une mère, qu’un père , que tous les aïeux ? que, lorsqu’elle t’envoie a
s) écrivant à Fénelon : Monseigneur, vous avez pour moi des boyaux de père . Il voulait dire des entrailles, le seul admis da
elle porte l’empreinte : Deux cents philippes d’or, dit Batteux. Nos pères disaient deux cents louis d’or. Métalepse. L
l’on va voir l’hypallage peignant le désordre d’idées d’un malheureux père qui, pour sauver une bien chère enfant, et obligé
38 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
it encore de rattacher plus étroitement notre recueil à ceux de notre père . L’ouvrage de M. Léon Feugère, complété d’abord p
rait que ce travail parût avoir avec les précédents recueils de notre père comme un air de famille, et qu’on y retrouvât que
histoire, politique, science, dessin même et musique. Le marquis son père , homme d’un caractère inflexible, pour le punir d
ersation les hommes distingués qui se pressaient dans le salon de son père . En 1785, elle épousa le baron de Staël-Holstein,
e quinze ans chez une tante de sa mère. À la mort de cette tante, son père la rappela en Angleterre : il s’était remarié et
e quelque temps, j’avais renoncé à mes vaines tentatives, non que mon père me les interdit, il avait même engagé ma belle-mè
ivre XIV, ch. ier . Le Panthéon Corinne, après la mort de son père , retourne en Italie. Au nombre des admirateurs de
en un instinct perverti. Schiller était le meilleur ami, le meilleur père , le meilleur époux ; aucune qualité ne manquait à
i un moment que pour son bonheur ; il part avec ses voisins, avec son père et sa mère, avec ses sœurs et ses frères ; il ne
est venu se perdre le sien indique moins le ministre du temple que le père laborieux du troupeau. Il sort de sa retraite, bâ
mps ! « Pharamond ! Pharamond ! Nous avons combattu avec l’épée « Nos pères sont morts dans les batailles, tous les vautours
es sont morts dans les batailles, tous les vautours en ont gémi : nos pères les rassasiaient de carnage ! Choisissons des épo
mirer à leur tête trois générations de héros : l’aïeul, le fils et le père . Mérovée, rassasié de meurtres, contemplait, immo
ent Mérovée, l’élèvent sur un bouclier, et le proclament roi avec ses pères , comme le plus brave des Sicambres. L’épouvante c
monde d’obtenir, ce qu’un sage demande vainement à quelques amis, un père à ses enfants, une épouse à son époux, un frère à
nt de bienveillance, ni plus ni moins, qu’en méritera leur malheureux père , selon qu’il paraîtra un jour coupable ou innocen
ait pas concouru, avec le feu duc de Buckingham, à la mort du roi son père  : « Mon ami, lui répondit Charles avec mépris et
les entre l’empereur Lodewig ou Louis214 et ses enfants, guerre où le père et les fils étaient poussés à leur insu par des m
ns. Lorsqu’en l’année 830 les partisans de la réconciliation entre le père et le fils proposèrent, comme moyen d’y parvenir,
ls de Clotaire Ier s’étaient partagé le royaume après la mort de leur père , Sighebert avait reçu la France orientale ou Ostr
Ces fils de conquérants à demi sauvages, nés avec les idées de leurs pères au milieu des jouissances du luxe et des tentatio
frappait surtout les enfants et les personnes jeunes. La douleur des pères et des mères dominait dans ces scènes lugubres, c
ôts iniques ; contentons-nous pour notre fisc de ce qui a suffi à ton père , le roi Chloter. » Aussitôt elle donna l’ordre d’
s de noir, donnaient les mêmes signes de douleur qu’aux obsèques d’un père ou d’un époux ; il leur semblait, en accompagnant
ur aller vivre avec plus de liberté chez une de ses amies à Caen. Son père avait autrefois, par quelques écrits, réclamé les
e famille, ne faisaient ni l’occupation ni le charme. Elle trompa son père , et lui écrivit que, les troubles de la France de
ntre dans sa prison avec le sourire sur les lèvres ; elle écrit à son père pour lui demander pardon d’avoir disposé de sa vi
ynice, sur le point de combattre Étéocle, vient demander à Œdipe, son père , réfugié avec sa fille Antigone auprès du temple
lui, c’est lui, l’ingrat, dont le conseil parjure M’a fait envers mon père oublier la nature. Que je dois le haïr ! mais si
es sanglots291, ma misère, Rien n’a pu t’attendrir sur ton malheureux père  : Et si ma digne fille, en consolant mes jours, À
er soutien, voilà ma bienfaitrice. Puisqu’il ne peut te voir, que ton père attendri Baigne au moins de ses pleurs la main qu
nds mes larmes ; Il faut à ma douleur que vous rendiez les armes. Mon père … ŒDIPE. Mon père…Eh bien ! POLYNICE. Mon père…
l faut à ma douleur que vous rendiez les armes. Mon père… ŒDIPE. Mon père …Eh bien ! POLYNICE. Mon père… Eh bien !Je meurs.
endiez les armes. Mon père… ŒDIPE. Mon père…Eh bien ! POLYNICE. Mon père … Eh bien !Je meurs. ŒDIPE. Mon père… Eh bien ! J
on père…Eh bien ! POLYNICE. Mon père… Eh bien !Je meurs. ŒDIPE. Mon père … Eh bien ! Je meurs.Perfide, éloigne-toi. POLYNIC
calmez votre colère. Viens dans mes bras, ingrat ; retrouve enfin ton père . Que le jour un moment rentre encor dans mes yeux
re la liberté. Souvent je me suis dit, plein de cette espérance : Mon père à ces beaux jours prépara mon enfance. C’est vous
oche : Va trouver mes amis, autrefois si nombreux ; Va, recommande un père à leurs soins généreux362 : Ils ont de mon crédit
elle réclame son châtiment. Cnéius se présente seul pour défendre son père . Ce premier devoir accompli, Agrippine redevient
: « Si le sort, me dit-il, se déclarait contre eux, Et si, comme leur père , ils étaient malheureux, Dieux ! veillez sur mes
vont sauver du naufrage, Recueillis par César, retrouveront en lui Un père aussi sensible, un plus puissant appui ; Et ton c
connu deux enfants de Tibère ; Et souvent mon époux vous appelait son père . TIBÈRE. Lui ! ce rival de gloire à Tibère opposé
se, et Séjan vient à nous. Je vais trouver mes fils. Déjà privés d’un père , Ah ! doivent-ils longtemps conserver une mère !
ais de quels traits sa grande âme est capable : Il ne méritait pas un père aussi coupable ; Et le seul châtiment que je crai
s le protège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père , Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, gra
sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père . — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel be
dans les fers, Seigneur, ils pouvaient t’adorer ; Du tombeau de leur père ils parlaient sans alarmes ; Souffrant ensemble,
bras Combat, quand il se venge, et n’assassine pas. Je devais tout au père , et me tiendrais infâme Si ses bienfaits passés n
ttend qu’on l’introduise. LOUIS, montrant Coitier. Entrez. Voyez, mon père , il a bravé son roi Et je lui pardonnais. Coitier
ant ? FRANÇOIS DE PAULE. Que puis-je ? LOUIS. Que puis-je ?Tout, mon père  ; oui, tout vous est possible : Vous réchauffez d
ouvrant mes mains je sème les miracles. LOUIS. Au moins dix ans, mon père  ! accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’ho
eu roi de langueur et de faim427. FRANÇOIS DE PAULE. Un fils a de son père abrégé la vieillesse ! LOUIS. Un fils a de son p
Un fils a de son père abrégé la vieillesse ! LOUIS. Un fils a de son père abrégé la vieillesse ! Le Dauphin… c’était moi. F
lesse ! Le Dauphin… c’était moi. FRANÇOIS DE PAULE. Un fils a de son père abrégé la vieillesse ! Le Dauphin… c’était moi. V
vieillesse ! Le Dauphin… c’était moi. Vous ! LOUIS. Un fils a de son père abrégé la vieillesse ! Le Dauphin… c’était moi. V
par droit de misère ! Ah ! si dans mes tourments vous descendiez, mon père , Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les an
tre. En vain je sors de moi : fils rebelle jadis, Je me vois dans mon père et me crains dans mon fils. Je n’ai pas un ami :
Le Roi s’amuse, 1832) deviendra le plus tendre, le plus passionné des pères  ; les plus chastes ardeurs du sentiment maternel
Disant à la même heure une même prière, Demandent pour nous grâce au père universel ! Et puis ils dormiront. — Alors, épar
s pour toute prière : « Seigneur, Seigneur, mon Dieu, vous êtes notre père , Grâce, vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! 
s morts ! IV À genoux, à genoux, à genoux sur la terre Où ton père a son père, où ta mère a sa mère ; Où tout ce qui
IV À genoux, à genoux, à genoux sur la terre Où ton père a son père , où ta mère a sa mère ; Où tout ce qui vécut dort
profond ! Abîme où la poussière est mêlée aux poussières, Où sous son père encore on retrouve des pères, Comme l’onde sous l
ère est mêlée aux poussières, Où sous son père encore on retrouve des pères , Comme l’onde sous l’onde en une mer sans fond !
mbre, Leur plonge sans pitié des racines au cœur ! Prie, afin que le père , et l’oncle et les aïeules, Qui ne demandent plus
ière innocente, Enfant, peut se charger d’autrui ! Ah ! demande à ce père auguste Qui sourit à ton oraison Pourquoi l’arbre
ous ! VI Comme une aumône, enfant, donne donc ta prière À ton père , à ta mère, aux pères de ton père ; Donne au rich
e une aumône, enfant, donne donc ta prière À ton père, à ta mère, aux pères de ton père ; Donne au riche à qui Dieu refuse le
enfant, donne donc ta prière À ton père, à ta mère, aux pères de ton père  ; Donne au riche à qui Dieu refuse le bonheur, Do
d sans hésiter tout ce qu’il possède pour faire honneur au nom de son père ruiné dans une faillite. Peu à peu, cependant, il
crifice est plus dur qu’il ne l’avait cru. Ses amis le délaissent, le père de sa fiancée le repousse. Il reconnaît que la pa
e. Les forêts, les défilés de la Franconie, la Saale, l’Elbe, que nos pères n’eussent pas traversés en sept ans, nous les avo
d’abord au couvent de l’Abbaye-aux-Dames, puis dans la maison de son père et chez sa vieille amie, est empreint d’une fraîc
uncan l’a confié à Sévar, montagnard écossais qui passe pour être son père . Au cinquième acte, Macbeth lui remet la couronne
aïques ont le tort de rappeler le discours que Polynice adresse à son père dans l’Œdipe à Colone de Sophocle. V. les vers 12
contre son frère bien plutôt qu’un retour de vraie tendresse pour son père qui explique et justifie la démarche de Polynice.
reuse et funeste où la ruine m’a été préparée par la malédiction d’un père … Laissez-moi, adieu ; vous ne me reverrez plus vi
primait ce triomphe de l’amour paternel : Crois-tu qu’à pardonner un père ait tant de peine ? 296. Ducis lut cette épîtr
urs. » (Trad. de M. Burnouf.) 350. Un fils devait ainsi parler à son père  ; mais la vérité, si nous consultons Tacite, est
Pison, il excite vivement l’intérêt par l’opposition établie entre le père et le fils. Chaque parole de Cnéius est pour Piso
éius se frappe lui-même avec le poignard retiré de la blessure de son père . Cette dernière scène de l’acte V est d’un grand
ers 1416 à Paule, petite ville de Calabre, et mort en 1508. 422. Le père du jeune duc de Nemours avait appelé Coitier à la
ris, les jeunes enfants du duc, pour recevoir sur eux le sang de leur père . Ils en sortirent tout couverts, et en cet état o
39 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
foi, loi, moi, roi et toi 186 id. ; Les trois rimes frère, mère et père 100 id. ; Les quatre rimes alarmes, armes, ch
veut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il imite, s’il peut, Germanicus mon père . Parmi tant de héros je n’ose me placer ; Mais il
moi. (Racine, Mithridate, acte III, sc. 1.) 3° IPHIGÉNIE, à son père . AGAMEMNON. Que vois-je ! Quel discours ! Ma
lle et la mère. Ah ! malheureux Arcas, tu m’as trahi ! IPHIGÉNIE. Mon père , Cessez de vous troubler, vous n’êtes pas trahi :
c’est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père  ; C’est moi qui, si longtemps le plaisir de vos y
nez rien : mon cœur, de votre honneur jaloux, Ne fera point rougir un père tel que vous ; Et, si je n’avais eu que ma vie à
Ne pourrai-je, sans vous, disposer de ma fille ? Ne suis-je plus son père  ? Êtes-vous son époux ? Et ne peut-elle... ACHILL
m’appelle ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la
au seul nœud qui retient ma colère : D’Iphigénie encor je respecte le père . Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois
40 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
quérant qui ait existé, parvenu, dès l’âge de 20 ans, au trône de son père , il soumit par les armes toute la Grèce, et se fi
peste, qui ne cessa qu’au moment où la jeune captive fut rendue à son père . Auguste ( Caius Julius César Octavianus), né à
. Il naquit en 1707, et mourut âgé de cinq ans, la même année que son père . C Capitole, forteresse bâtie sur le mont
e à la trace par Apollon qui l’aimait, elle implora le secours de son père , qui la métamorphosa en laurier. Le dieu, frustré
agne en 1700, il dit : Je n’aspire qu’à dire toute ma vie, le roi mon père et le roi mon fils. Cette espèce de proverbe qui,
qui, même longtemps avant sa mort, courut sur ce prince, fils de roi, père de roi, sans être roi, était fondé sur la santé d
Maurice de Savoie et d’Olympe Mancini, nièce du cardinal Mazarin. Son père était comte de Soissons, du chef de Marie de Bour
suivant la fable, par le vent Borée, qui n’avait pu l’obtenir de son père pour l’épouser. P Palestine. Voyez le mot
sur les yeux. Thémistocle, né à Athènes, l’an 527 avant J.-C., d’un père vertueux, qui le déshérita, dans sa jeunesse, à c
u’elle aurait un fils, qui serait plus grand et plus illustre que son père . Elle fut mariée à Pélée, roi de la Phthiotide en
41 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
s XIV vieillissant, il reçut un jour du roi cet éloge délicat : " Mon père , j’ai entendu dans ma chapelle plusieurs prédicat
rimes nous attirent ce châtiment ; soit que nos excès, inconnus à nos pères , nous y conduisent ; ce sont aujourd’hui les mort
maîtres ; et, seul depuis le commencement des choses, il a passé des pères aux enfants, et s’est toujours maintenu sur la te
de l’ordre de Saint-Dominique, monté, contre l’ordinaire de ces bons pères , sur une mauvaise mule. « Dieu soit loué, s’écria
er. « Messieurs, leur dis-je, vous serez contents : je vais mettre ce père nu comme la main, et vous amener ici sa mule. — N
ouvé. Je n’osai donc hasarder une démarche si délicate. Je joignis le père et lui demandai la bourse, en lui présentant le b
êtes bien jeune ; vous faites de bonne heure un vilain métier. — Mon père , lui répondis-je, tout vilain qu’il est, je voudr
glement ! Souffrez que je vous représente l’état malheureux… Oh ! Mon père , interrompis-je avec précipitation, trêve de mora
rs de bonnes pistoles pour être plus sûrs de la Providence. Mais, mon père , ajoutai-je, finissons : mes camarades, qui sont
ieux. — Elle doit être bien garnie, continua l’un d’eux, car ces bons pères ne voyagent pas en pèlerins. » Le capitaine délia
ni virgule. Aussi la joie qu’il en témoigna fut mêlée de surprise. «  Père éternel ! s’écria-t-il avec transport lorsqu’il e
iv. Saint-Simon.(1675-1755.) Né à Paris en janvier 1675, d’un père déjà âgé, et qui devait sa fortune à Louis XIII,
passées ? Nous devons être fidèles à tant de siècles, « et suivre nos pères , qui ont suivi si heureusement les leurs. « Pense
leurs. « Pensez que Rome vous parle, et vous dit : Grands princes, «  pères de la patrie, respectez mes années pendant lesque
empires tributaires. « Théodose, disait-il insolemment, est fils d’un père très noble, aussi bien que moi ; mais, en me paya
enfants entraient en fureur au récit des beaux faits d’armes de leurs pères , et où les pères versaient des larmes parce qu’il
en fureur au récit des beaux faits d’armes de leurs pères, et où les pères versaient des larmes parce qu’ils ne pouvaient pa
rand, il eut à vaincre, pour suivre sa vocation, la résistance de son père , trésorier de la Chambre des Comptes. La tragédie
vue autrefois si malheureuse et si languissante. « C’est qu’alors le père de famille n’y était pas, lui dit Henri, et aujou
ants, ne laissent pas de former des familles et d’être soumis à leurs pères . Un empire, un monarque, une famille, un père, vo
d’être soumis à leurs pères. Un empire, un monarque, une famille, un père , voilà les deux extrêmes de la société : ces extr
durer et se multiplier qu’à la faveur de la société ; que l’union des pères et mères aux enfants est naturelle, puisqu’elle e
r a pas donnés. Vous me direz que je tombe dans le cas de ces mauvais pères auxquels je reprochais de sacrifier le bonheur de
evez point vous estimer malheureux de vivre comme fait monsieur votre père  ; et il n’y a point de sort que le travail, la vi
est la vue la plus opposée à celle de Molière. Le Fils naturel et le Père de famille, loin d’être un argument en faveur des
l255 de cuir noir, où l’on peut être commodément assis : asseyez-y le père du fils ingrat. Attenant à la porte, placez un ba
algré le secours dont le fils aîné de la maison peut être à son vieux père , à sa mère et à ses frères, il s’est enrôlé ; mai
malheureux. Il vient avec un vieux soldat ; il a fait sa demande. Son père en est indigné ; il n’épargne pas les mots durs à
pargne pas les mots durs à cet enfant dénaturé qui ne connaît plus ni père , ni mère, ni devoirs, et qui lui rend injures pou
olent, insolent et fougueux ; il a le bras droit élevé du côté de son père , au-dessus de la tête d’une de ses sœurs ; il se
désolé ; la sœur aînée s’est aussi interposée entre son frère et son père  ; la mère et la sœur semblent, par leur attitude,
e : « Malheureux ! que fais-tu ? tu repousses ta mère, tu menaces ton père  ; mets-toi à genoux et demande pardon. » Cependan
fait la campagne. Il revient, et dans quel moment ? Au moment où son père vient d’expirer. Tout a bien changé dans la maiso
autre élevée et tenant encore le crucifix qu’elle a fait baiser à son père . Un de ses petits enfants, effrayé, s’est caché l
tre la fenêtre et le lit, ne saurait se persuader qu’elle n’a plus de père  : elle est penchée vers lui ; elle semble cherche
; elle soulève un de ses bras, et sa bouche entr’ouverte crie : « Mon père  ! mon père ! est-ce que vous ne m’entendez plus ?
ève un de ses bras, et sa bouche entr’ouverte crie : « Mon père ! mon père  ! est-ce que vous ne m’entendez plus ? » La pauvr
il a repoussé sa mère, et il est perclus du bras dont il a menacé son père . Il entre. C’est sa mère qui le reçoit. Elle se t
r ses yeux, et de l’autre montrer à l’enfant ingrat le cadavre de son père . On n’en aurait pas moins aperçu sur le reste de
! Ici, un enfant échappé du naufrage est porté sur les épaules de son père  ; là, une femme étendue morte sur le rivage, et s
s ceux qui chérissent l’honneur des lettres ! Restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, lumières de l’esprit humain, que
rchais du dedans, et qui n’est plus en scène, le fils et le frère, le père et l’ami, ont été pour beaucoup une révélation, e
Voici ma vie en peu de mots :.depuis quinze ans je m’honore d’être le père et l’unique appui d’une famille nombreuse ; et lo
histoire, politique, science, dessin même et musique. Le marquis son père , homme d’un caractère inflexible, pour le punir d
dans le Morvan, où est sa femme, et dans le Hurepoix, où est son cher père , pour les assurer qu’il sera en état d’exercer sa
ents, un coup de vent, un nuage, une vapeur changent la règle353. Nos pères jugeaient des livres par leur goût, par leur cons
ersation les hommes distingués qui se pressaient dans le salon de son père . En 1786, elle épousa le baron de Staël-Holstein,
humaine361. Saint-Pierre de Rome. Corinne, après la mort de son père , retourne dans sa patrie, en Italie. Au nombre dè
ps ! « Pharamond ! Pharamond ! Nous avons combattu avec l’épée. « Nos pères sont morts dans les batailles, tous les vautours
es sont morts dans les batailles, tous les vautours en ont gémi : nos pères les rassasiaient de carnage ! Choisissons des épo
n 1793. Capitaine deux ans plus tard, à la nouvelle de la mort de son père , il quitte sans congé le quartier général de l’ar
ous, et les orphelins ne furent pas délaissés dans leur misère. Et le père qui s’était délié de la Providence raconta le soi
rsuivons notre route en paix. « Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je ser
serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je serai le père des vôtres. « Et si l’un et l’autre nous mourons
omme la colombe, mais à ce lieu élevé où est bâtie la maison de notre Père , et qu’il a préparée dès l’éternité, pour être la
terminé cet ouvrage sur le plan et d’après les notes laissées par son père (1876). Aux travaux historiques de Guizot, à ses
nt de bienveillance, ni plus ni moins, qu’en méritera leur malheureux père , selon qu’il paraîtra un jour coupable ou innocen
frappait surtout les enfants et les personnes jeunes. La douleur des pères et des mères dominait dans ces scènes lugubres, c
ôts iniques ; contentons-nous pour notre fisc de ce qui a suffi à ton père , « le roi Chloter. » Aussitôt elle donna l’ordre
s de noir, donnaient les mêmes signes de douleur qu’aux obsèques d’un père ou d’un époux : il leur semblait, en accompagnant
e, compositeur d’imprimerie, et le seul souvent dans l’atelier de son père , « voyageant d’imagination pendant qu’il était im
ce passage tempétueux, où, comme ils disent, le fils n’attend pas le père , c’est la porte de l’Espagne. Une immense poésie
petite réputation de collège ; il est lauréat, comme l’étaient Stace père et fils ; il ne veut pas plus être avoué ou notai
pouvaient paraître injustes à l’égard de celui qui, rougissant de son père , honnête artisan, ne sut pas être bon fils ? Déjà
ine. Ce sont des membres de la famille héroïque dont Corneille est le père . Crébillon, d’ordinaire si incorrect, et qui semb
ls de Pharasmane, Arsame, et elle l’anime à secouer l’autorité de son père . Au second acte, Rhadamiste, que l’on croyait mor
hadamiste, que l’on croyait mort, reparaît. Il vient à la cour de son père , qui ne l’a pas vu depuis sa première jeunesse ;
effet j’étais connu de vous. PHARASMANE. Pourquoi me le cacher ? Ah, père déplorable ! RHADAMISTE. Vous vous êtes toujours
vos enfants, proscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main vous immolait
ransports jaloux mon sang doit se défendre ; Fuyez, n’exposez plus un père à le répandre605. Ibid. acte V, scène VI. V
r ; Pardonnez si je tremble à ce seul souvenir : « Ton fils tuera son père , et ce fils sacrilège, « Inceste et parricide… »
oi, seigneur, moi sa mère, Dégouttant dans mes bras du meurtre de son père  ; Et que, tous deux unis par ces liens affreux, J
autrefois menaça votre fils ; Me dit que je serais l’assassin de mon père ... JOCASTE. Ah dieux ! ŒDIPE. Ah dieux !Que je s
s le sein d’une terre étrangère, Je me croyais encore au trône de mon père , Et tous ceux qu’à mes yeux le sort venait offrir
a embrassé le christianisme. Alzire, vaincue par les instances de son père , s’est faite chrétienne, et, malgré ses vives rép
ce même instant de recevoir ma main. ZAMORE. Lui ? ALZIRE. Lui ?Mon père , Alvarez, ont trompé ma jeunesse, Ils ont à cet h
ux ! ALZIRE. Je pourrais t’alléguer, pour affaiblir mon crime, De mon père sur moi le pouvoir légitime, L’erreur où nous éti
te parlait aujourd’hui !…… ALZIRE. O ciel, c’est Gusman même, et son père avec lui. Alzire, acte III, scène IV. Gusman
er. (A Alvarez.) Le Ciel, qui veut ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père , en ce moment m’amène à votre vue. Mon âme fugiti
om, s’il se peut, bénissez la mémoire. (A Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du Ciel, par vos soins,
puisque je vois vos pleurs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père  ! Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit c
On flétrit aisément leur beauté passagère. Le travail est souvent le père du plaisir : Je plains l’homme accablé du poids d
le point de combattre son frère Étéocle, vient demander à Œdipe, son père , réfugié avec sa fille Antigone auprès du temple
lui, c’est lui, l’ingrat, dont le conseil parjure M’a fait envers mon père oublier la nature. Que je dois le haïr ! mais si
es sanglots661, ma misère, Rien n’a pu t’attendrir sur ton malheureux père  : Et si ma digne fille, en consolant mes jours, A
er soutien, voilà ma bienfaitrice. Puisqu’il ne peut te voir, que ton père attendri Baigne au moins de ses pleurs la main qu
nds mes larmes ; Il faut à ma douleur que vous rendiez les armes. Mon père ... œdipe. Eh bien ! polynice. Je meurs. œdipe.
calmez votre colère. Viens dans mes bras, ingrat ; retrouve enfin ton père . Que le jour un moment rentre encor dans mes yeux
trer sans méfiance. Pour la douzième fois célébrant ma naissance, Mon père doit donner une fête aujourd’hui. Il m’aime ; il
ur l’autre bord, mourant, affamé, blême... Ne me décèle point. De mon père aujourd’hui J’ai promis qu’il pourrait solliciter
s’élève. Lycus descend, accourt, tend la main, le relève : — « Salut, père étranger ; et que puissent tes vœux Trouver le Ci
aison ne te force au mystère, Tu nous diras ton nom, ta patrie et ton père . » Il retourne à sa place, après que l’indigent S
, et te souviens de moi. Oui, oui, je m’en souviens : Cléotas fut mon père  ; * Tu vois le fruit des dons de sa bonté prospèr
e toi, Cléotas ? toi qu’ainsi je revoi ? Tout ici t’appartient. O mon père  ! est-ce toi ? Je rougis que mes yeux aient pu te
toi ? Je rougis que mes yeux aient pu te méconnaître. O Cléotas ! mon père  ! ô toi qui fus mon maître, Viens ; je n’ai fait
ais de quels traits sa grande âme est capable : Il ne méritait pas un père aussi coupable ; Et le seul châtiment que je crai
s le protège. Son sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père , Le rendait père. — Quel beau jour pour vous, gra
sourire était bien doux ; D’un fils Dieu le rendait père, Le rendait père . — Quel beau jour pour vous, grand’mère î Quel be
dans les fers, Seigneur, ils pouvaient t’adorer ; Du tombeau de leur père ils parlaient sans alarmes : Souffrant ensemble,
ant ? FRANÇOIS DE PAULE. Que puis-je ? LOUIS. Que puis-je ?Tout, mon père  ; oui, tout vous est possible : Vous réchauffez d
ouvrant mes mains je sème les miracles. LOUIS. Au moins dix ans, mon père  ! accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’ho
eu roi de langueur et de faim780. FRANÇOIS DE PAULE. Un fils a de son père abrégé la vieillesse ? LOUIS. Le Dauphin… c’était
par droit de misère ! Ah ! si dans mes tourments vous descendiez, mon père . Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les an
tre. En vain je sors de moi : fils rebelle jadis, Je me vois dans mon père et me crains dans mon fils. Je n’ai pas un ami :
hie Trébuchet, fille d’un armateur de Nantes, royaliste ardente, d’un père soldat et d’une mère vendéenne, a dit le poète da
’amuse, 1832) est tout ensemble le plus tendre, le plus passionné des pères  ; dans une âme corrompue et criminelle (Lucrèce B
Disant à la même heure une même prière, Demandent pour nous grâce au Père universel ! Et puis ils dormiront. — Alors, épars
s pour toute prière : « Seigneur, Seigneur, mon Dieu, vous êtes notre Père , Grâce, vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand ! 
rs nous806 ! Les Rayons et les Ombres. Après la bataille. Mon père , ce héros au sourire si doux807, Suivi d’un seul
lus qu’à moitié, Et qui disait : « A boire, à boire par pitié ! » Mon père , ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de r
ure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant : « Caramba ! » Le coup passa si près q
fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire, » dit mon père . Légende des Siècles. Le poète à sa fille.
prendre aux flammes. C’est une vieille ruse en notre vieux pays : Nos pères en vivaient, qu’elle profite aux fils. Sur le vai
honies, Idylles héroïques, Voix du Silence, Poèmes civiques, Livre du Père ), d’autres recueils où se retrouve, sous l’extrêm
ille, Veiller, jusqu’au moment de les voir endormis, Et la mère et le père et les deux vieux amis845. A toutes ces douleurs
d sans hésiter tout ce qu’il possède pour faire honneur au nom de son père , ruiné dans une faillite. Peu à peu cependant, il
crifice est plus dur qu’il ne l’avait cru. Ses amis le délaissent, le père de sa fiancée le repousse. Il reconnaît que la pa
tes M’ensevelir, ainsi que vos anachorètes ; Mais je me rappelai, mon Père , vos avis : D’autres devoirs me sont imposés : j’
v. I des Essais de Montaigne : « De vrai le soin et la dépense de nos pères ne vise qu’à nous meubler la tête de science ; du
la mort successive de son grand-père (le grand-dauphin), 1711, de son père (le duc de Bourgogne) et de son frère aîné (1712)
L’exemple des rois mes prédécesseurs et celui du testament du roi mon père ne me laissent pas ignorer ce que celui-ci pourra
612-1669), qui porta le nom de duc de Mercoeur jusqu’à la mort de son père , et François de Vendôme, duc de Beaufort (161-166
ate l’avait fait roi du Bosphore. Sur la nouvelle de l’arrivée de son père , il se donna la mort. » (Montesquieu.) 146. Cf.
1721-1794) fut chargé de la direction de la librairie pendant que son père était chancelier. Exilé dans ses terres à la fin
nomiste né en 1715 à Pertuis, en Provence, et mort en 1789. Il est le père de l’orateur. — Sur les relations du marquis de M
i se rencontrent plusieurs fois dans sa correspondance. Écrivant à un père qui avait perdu sa fille, il dit, avec non moins
Nous nous en allons vers notre vraie patrie, vers la maison de notre père . Mais à l’entrée, il y a un passage où deux ne sa
tulée Poétique du Christianisme. Les caractères naturels sont ceux du père , de la mère, du fils et de la fille ; les caractè
Iphigénie, acte III, scène v : ….Vous    êtes    en    ces lieux Son père , son époux, son asile, ses dieux. 579. Nesci
ïques, ont le tort de rappeler le discours que Polynice adresse à son père dans l’Œdipe à Colone de Sophocle. Voir les ver
contre son frère bien plutôt qu’un retour de vraie tendresse pour son père qui explique la démarche de Polynice. Les oracles
reuse et funeste où la ruine m’a été préparée par la malédiction d’un père … Laissez-moi, adieu, vous ne me reverrez plus viv
primait ce triomphe de l’amour paternel : Crois-tu qu’à pardonner un père ait tant de peine ? — Le dénouement est, d’aille
r j’ai fermé ma paupière, Ses yeux n’ont pas cessé de veiller sur ton père . Elle a guidé mes pas, sans plaintes, sans regret
dans le fond des forêts… Polynice se croit couvert du pardon de son père  ; mais le grand prêtre le repousse par ces mots :
on de son père ; mais le grand prêtre le repousse par ces mots : Ton père est apaisé, les dieux ne le sont pas,… et le frè
e son fils au retour des combats : Oui ! ce héros surpasse encore son père (Iliade, ch. VI, vers 476 et suiv.). 716. Quel t
ls sur les expédients employés par le poète pour faire parvenir à son père les vers qui étaient le dernier cri de son cœur.
loyauté, d’honneur, et il ne soupçonne rien des crimes commis par son père . 742. Chénier, en effet, prête à Pison de vifs r
ius se frappe lui- même avec le poignard retiré de la blessure de son père . Cette dernière scène de l’acte V est d’un grand
roi, et s’est caché derrière les rideaux du lit, décidé à venger son père en tuant Louis XI. 787. Quand François de Paule
ir la dédicace des Voix intérieures adressée par M. Victor Hugo à son père . Elle est ainsi conçue : « A Joseph-Léopold-Sigis
s fait sentir quelque chose de cette crainte inouïe que connurent nos pères , et qui s’appela la Terreur, crainte d’un péril h
42 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
nt, voilà ce qui fait l’homme de goût, l’homme bien élevé, ce que nos pères appelaient si justement l’honnête homme. À d’autr
son flanc D’affreux lambeaux suivis de longs ruisseaux de sang. Leur père accourt : tous deux à son tour le saisissent, D’é
fuis ; c’en est fait, ta mère Va protéger tes pas, et te rendre à ton père . » Elle dit, et dans l’ombre échappe à mes regar
e temple abandonné, Du Dieu que nous servons le tombeau profané ! Nos pères , nos enfants, nos filles et nos femmes, Au pied d
it attendri que des maux de ses frères. Seigneur, depuis ce temps, ce père des chrétiens, Resserré loin de nous, blanchi dan
ents et ses oracles avec autorité, avec équité, avec tendresse ; roi, père et juge tout ensemble. Fléchier. Mort de sai
en tout les véritables intérêts de sa nation, dont il était autant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux da
n, je vous assure, Bon ange !… » En ce moment, de leurs larmes noyés, Père , mère, enfants, tous sont tombés à ses pieds. « L
         Ou sur sa lyre virginale Chante aux mondes vieillis ce jour, père des jours ! Lamartine. Le Jugement dernier
ent-ils connaître la terreur            Lorsqu’ils approchent de leur père  ? Quoi ! de tant de mortels qu’ont nourris tes b
ngés dans les enfers. Là tombent condamnés et la sœur et le frère, Le père avec le fils, la fille avec la mère ; Les amis, l
rsaire Hélas ! après dix ans je revois la journée Où l’âme de mon père aux cieux est retournée ! L’heure sonne ; j’écout
ontait ma perle. Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir. Et j’attendis
ne l’ont point adouci ; Je ne puis voir un fils dans les bras de son père , Sans dire en soupirant : « J’avais un père aussi
fils dans les bras de son père, Sans dire en soupirant : « J’avais un père aussi ! » Son image est toujours présente à ma te
ma tendresse. Ah ! quand le pille automne aura jauni les bois, Ô mon père  ! je veux promener ma tristesse Aux lieux où je t
  Nos guerriers ne me diront pas :        « Ton fils est digne de son père  : Il porte sans frémir la lance des combats      
nd, pour bénir l’enfant dont sa fille est la mère,        Viendra mon père en cheveux blancs,        Je guiderai ses pas tre
sa farine. Quel plaisir lorsqu’à table, entre tous ses enfants, Leur père , chaque soir, voit revenir des champs Ses troupea
aimer, à vénérer et à craindre ; que les inconnus même appellent, mon père  ; aux pieds duquel les chrétiens vont répandre le
défenseur de quiconque est privé de défense, l’appui de la veuve, le père de l’orphelin, le réparateur de tous les désordre
filles des étrangers établis à Athènes, servitude que partagent leurs pères et leurs mères. En effet, les uns et les autres p
n travail se reposait sur vous. Et moi, fils inconnu d’un si glorieux père , Je suis même encor loin des traces de ma mère !
éveillé tous les regrets dans l’âme d’Agamemnon. Ulysse.     Je suis père , seigneur, et faible comme un autre. Mon cœur se
e… Agamemnon.                     Hé bien ! ma fille, embrassez votre père  ; Il vous aime toujours. Iphigénie.              
mour la Grèce vous révère ! Quel bonheur de me voir la fille d’un tel père  ! Agamemnon. Vous méritiez, ma fille, un père plu
voir la fille d’un tel père ! Agamemnon. Vous méritiez, ma fille, un père plus heureux. Iphigénie. Quelle félicité peut man
ieux : D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Eh ! mon père , oubliez votre rang à ma vue. Je prévois la rigue
ois la rigueur d’un long éloignement : N’osez-vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’avez devant vous qu’une jeune
sur son front la hache meurtrière !        Et je suis la seule, ô mon père , Oui, la seule qui donne à ton nom glorieux      
dromaque Seigneur, voyez l’état où vous me réduisez : J’ai vu mon père mort et nos murs embrasés ; J’ai vu trancher les
os vainqueurs en colère, Qui ne se souvient plus qu’Achille était son père , Qui dément ses exploits et les rend superflus ?
Et traîné sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il
la mémoire t’est chère « Montre au fils à quel point tu chérissais le père . » Et je puis voir répandre un sang si précieux ?
ourir : Tigres, allez combattre ; et nous, allons mourir. Horace. Mon père , retenez des femmes qui s’emportent Et, de grâce,
ut beau, ne les pleurez pas tous ; Deux jouissent d’un sort dont leur père est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe
urs, et ma juste colère, Contre un indigne fils usant des droits d’un père , Saura bien faire voir dans sa punition, L’éclata
repos. Sylla m’a précédé dans ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de même : D’un œil si différent tous de
eut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il imite, s’il peut, Germanicus, mon père . Parmi tant de héros je n’ose me placer ; Mais il
ur ; Mais j’aurai trop de force, ayant assez de cœur. À qui venge son père il n’est rien impossible. Ton bras est invaincu,
n devoir, et le fils dégénère Qui survit un moment â l’honneur de son père . Corneille. Défense de Rodrigue D. Diègue
a tête, il n’en est que le bras. Si Chimène se plaint qu’il a tué son père , Il ne l’eût jamais fait si je l’eusse pu faire.
rossier ne te verrai-je pas Mener, comme autrefois ton pauvre et sage père , Ramener les chevreaux à la crèche grossière ? »
us savez déjà ce que cela veut dire. Mariane, aux genoux d’Orgon. Mon père , au nom du ciel qui connaît ma douleur, Et par to
t cette vie, hélas ! que vous m’avez donnée, Ne me la rendez pas, mon père , infortunée. Si, contre un doux espoir que j’avai
prodigue MONTE-PRADE, FABRICE. Fabrice.                      Mon père , embrassez donc Fabrice. Monte-Prade. C’est bien…
us scélérats de tous les hommes. Les enfants qui avaient égorgé leurs pères et leurs mères, les épouses qui avaient trempé le
, on passe pour un monstre quand on manque de reconnaissance pour son père , ou pour un ami de qui on a reçu quelque secours 
biens qu’elle renferme ! Ne leur doit-on pas sa naissance plus qu’au père même de qui on est né ! Plus tous ces crimes sont
s, et les orphelins ne furent point délaissés dans leur misère. Et le père , qui s’était défié de la Providence, raconta le s
rsuivons notre route en paix. « Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je ser
serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je serai le père des vôtres. « Et si, l’un et l’autre, nous mouron
de la beauté. Les sentiments différents qui agitent les enfants et le père produisent des mouvements variés, qui développent
pour des prodiges ; on aurait presque défini le grand poète : un bon père de famille qui fait de beaux vers. H. Rigault 7
and il se consente de vouloir partager avec eux la succession de leur père . Il habite les parquets et les autres lieux desti
illes ; vous savez ce que c’est qu’un vieux et ancien domestique d’un père et d’une mère tendrement aimés. Voilà un pauvre v
ts ans qu’il possède ; au surplus, bon et honnête homme. Ce misérable père a un fils qui le soulageait dans sa vieillesse, i
ir. Quand je vois un vieux bonhomme que j’ai vu toute ma vie chez mon père , que je le vois foudre en larmes devant son portr
it, s’il est permis de parler ainsi, héréditaire et domestique, et où pères , mères, frères, sœurs, aïeuls de côté et d’autre,
s, je vivrai ; et si tu meurs, je meurs. Déjà la tombe enferme et ton père et tes sœurs ; Seules, nous, nous restons ; toi s
ni virgule. Aussi la joie qu’il en témoigna fut mêlée de surprise. «  Père éternel ! s’écria-t-il avec transport, lorsqu’il
it faire de sérieuses études. Il avait à peine treize ans lorsque son père fut tout à coup ruiné ; et, s’étant réfugié au fo
quefois les voyageurs font monter sur le siège du conducteur ce petit père de famille de treize ans, et il arrive ainsi à Pa
ris. C’est là, c’est alors qu’il reprend par la base le métier de son père , et se met vaillamment à tailler la pierre, aidan
iement, les larmes venaient aux yeux des maçons qui avaient connu son père l’architecte et servi sous lui comme des soldats 
i qui rends d’un regard l’immensité féconde ; Âme de l’univers, Dieu, père , créateur. Sous tous ces noms divers, je crois en
Disant à la même heure une même prière, Demandent pour nous grâce au Père universel Et puis ils dormiront. — Alors, épars
is pour toute prière : — Seigneur, Seigneur mon Dieu, vous êtes notre père  ; Grâce, vous êtes bon ! grâce, vous êtes grand !
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
ix à la guerre ; car pendant la paix, les enfants ensevelissent leurs pères , et pendant la guerre, ce sont les pères qui ense
enfants ensevelissent leurs pères, et pendant la guerre, ce sont les pères qui ensevelissent leurs enfants ; » rien de plus
est peut-être un peu long, mais il est vrai et naturel, Puisque son père est l’offensé, Et l’offenseur le père de Chimène.
côtés dans Paris ; on trouvait le fils assassiné sur le corps de son père , le frère mort avec la sœur et la fille avec mère
s côtés ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père Le frère avec la sœur, la fille avec sa mère… Vo
44 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
s autres hommes admettent ce qu’il pense et fassent ce qu’il veut. Le père de famille dans sa maison, le professeur dans sa
les paroles mêmes de l’accusateur, que Roscius n’était pas haï de son père . Cet accusateur avait dit d’abord que Roscius le
pas haï de son père. Cet accusateur avait dit d’abord que Roscius le père possédait de très belles terres, et qu’il laissai
s et du serment ; dans la chaire, le prédicateur cite l’Écriture, les Pères et les conciles. § III. De l’usage des lieux o
véritable. Ce serait faire un dénombrement imparfait que de dire à un père de famille qui veut faire étudier ses enfants :
ant moyen de maîtriser les âmes par la parole. Vous me tenez lieu de père , de mère, de frère, disait saint Chrysostome à so
un s’étonne de ce langage, c’est qu’il ignore ce que c’est que d’être père . 95. L’orateur est modeste quand il paraît s’oub
s prononcées pour cette même cause, dans cette même enceinte, par mon père  ; et la conviction que c’est ici une question de
l’article précédent. Lally-Tollendal, plaidant pour la mémoire de son père , parle ainsi devant les magistrats qui sont ses j
le magistrat qui s’opposait à la réhabilitation de la mémoire de son père  : Monsieur, je suis pénétré du plus profond resp
e condamnez à ne plus voir dans ce magistrat que le détracteur de mon père , que le persécuteur de sa mémoire. Attendez-vous
ous avez beaucoup de maîtres en Jésus-Christ ; mais vous n’avez qu’un père . Et, permettez-moi de vous le dire, c’est moi qui
ritent beaucoup d’égards. Un fils est-il obligé de plaider contre son père , un inférieur contre son supérieur, ils auront re
ntre ceux qui ont une action craintive, comme s’ils parlaient à leurs pères , et non pas à leurs disciples et enfants ; « Je d
’avoir dans ses recueils les plus beaux morceaux de l’Écriture et des Pères  : il faut les avoir dans le cœur (Voir le nº xxii
tera profondément et repassera dans sa mémoire ce que l’Écriture, les Pères et la tradition ont dit de plus frappant sur cett
isme, quelle force et quelle chaleur depuis les Apôtres et les saints Pères jusqu’à Bossuet et Fénelon, de Maistre et Chateau
tes. Faites-en, grand Dieu ! un roi selon votre cœur, c’est-à-dire le père de son peuple, le protecteur de votre Église, le
de l’harmonie, la vivacité de la passion. Les beaux-arts, enfants et pères du plaisir ne demandent que la fleur et la plus d
eur manifester le Dieu qu’ils adorent sans le connaître, et que leurs pères ont aussi honoré. Mais remarquons encore ici l’ha
ation oratoire. — Lally-Tollendal raconte le procès et la mort de son père . Un étranger, sans autre appui que son mérite
ui voulut pourtant lui pardonner. Après le repas, Pérolla conduit son père dans un endroit écarté, et là, tenant un poignard
e en attaquant Annibal au milieu de ses gardes ; le second regarde le père , qui est résolu de se mettre entre Annibal et son
tif tiendra donc la seconde place. Le respect et la tendresse pour un père qu’il faudra égorger avant que d’arriver à Anniba
z pas entreprendre une action qui vous expose au danger de tuer votre père  ; Mineure. Or, l’action de tuer Annibal vous exp
Mineure. Or, l’action de tuer Annibal vous expose aussi à tuer votre père  ; Conclusion. Donc, etc. ENTHYMÈMES. Première pr
écédent. L’action de tuer Annibal vous expose au danger do tuer votre père  ; Conséquent. Donc vous ne devez pas l’entrepren
crifices ; 2º les droits sacrés de l’hospitalité ; 3º l’autorité d’un père sur son fils. « Paucæ horæ sunt, intra quas juran
o, pour l’hospitalité ; pietas, pour le respect qu’un fils doit à son père . La dernière pensée est fort belle, et conduit na
ds font trembler, et un faible particulier, tu ! Troisième motif ; le père qu’il faudra tuer avant d’arriver à Annibal. « Et
ci quelques pensées. Pourrez-vous tremper vos mains dans le sang d’un père  ? Arracher la vie à celui de qui vous l’avez reçu
’affaiblir. Il finit par des prières, plus fortes dans la bouche d’un père que toutes les raisons : « Deterreri hic sine te
juste récompense que le ciel accordait au zèle et à la ferveur de nos pères . Mais les chrétiens de nos jours ont-ils droit de
ion, ces mots : « Aimez-vous, faites le bien pour le mal, et priez le Père céleste ! » (Cormenin.) XXI. De l’action du p
æ soli ! c’est la sentence de l’Écriture. Enfin, un ami véritable, un père de notre âme nous est donné : on pourra tout lui
, et son confident Peel, le jeune fileur (allusion à la profession du père de sir Robert Peel). Hommes de Clare, si je n’ai
idoyer de Lally-Tollendal pour la réhabilitation de la mémoire de son père . Enfin, messieurs, pour sentir combien mes de
eux qui n’ont jamais eu d’exemple ; cette évocation de l’ombre de mon père  ; ce discours qu’on m’a fait adresser par elle, e
rir. Et vous avez voulu parler des droits de la nature ! et vous êtes père  ! Que dis-je ? Le cri public annonce de toute par
uive contre lui la réparation des outrages dont vous avez accablé mon père et moi. Croyez que je lui demanderais pardon, à v
uelle à laquelle je serais réduit. Croyez que je lui dirais : « Votre père a eu des vertus, votre père a eu des époques glor
éduit. Croyez que je lui dirais : « Votre père a eu des vertus, votre père a eu des époques glorieuses dans sa vie. Plus d’u
tous les hommes ; elle l’a rendu cruel et injuste. Il a calomnié mon père  ; il m’a calomnié moi-même. Je puis vous sacrifie
r mon injure ; mais je ne puis ni ne dois vous sacrifier celle de mon père . Je dois prouver que mon père était innocent ; tâ
ni ne dois vous sacrifier celle de mon père. Je dois prouver que mon père était innocent ; tâchez de prouver que le vôtre n
tu as pu le laisser achever, ce discours impie que l’on a prêté à ton père  ! tu ne t’es pas élevé dès le premier mot ! tu n’
on roi, plus prodigue de ton sang pour l’une et pour l’autre, que ton père ne l’a été ? Moi, t’exhorter à ne pas me défendre
vaincu de votre innocence, et ne respirant que pour la défendre ; mon père , mon malheureux père ! vous m’avez donné, vous m’
ence, et ne respirant que pour la défendre ; mon père, mon malheureux père  ! vous m’avez donné, vous m’avez laissé une vie d
tueuses ? Qui a ouvert la voie du tonnerre retentissant ? Quel est le père de la pluie, et qui a produit les gouttes de la r
45 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
oque in supplicium verterant9. » Les saintes Écritures, et les saints Pères qui les expliquent, sont partout de l’opinion de
oulagement, il le prit en affection et lui donna ce beau titre de son père . L’arrêter était un coup bien hardi et pouvait êt
peuples, elle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples, ils les aiment naturellement. Leur g
ble, mais une désolation pareille à celle que cause la perte d’un bon père à ses enfants174. Il n’y a personne de nous qui n
souvienne d’avoir ouï souvent raconter ce gémissement universel à son père ou à son grand-père, et qui n’ait encore le cœur
e instruire194 : il connut bientôt les erreurs où les derniers de ses pères , déserteurs de l’ancienne foi, l’avaient engagé.
s accourons effrayés, pour unir parfaitement le corps de l’Église, le père et les enfants, le chef et les membres, le sacerd
valoir ses domaines avec sagesse, avec attention, avec économie ; un père de famille pourrait apprendre dans ses lois à gou
enues. Dans le temps que l’univers est en larmes après la mort de son père  ; dans cet instant d’étonnement où tout le monde
lé son serment, et les promesses solennelles qu’il avait faites à son père le jour de son couronnement320. Après la mort de
république ; je répondrai à tous ceux qui viendront me demander leur père , leur fils ou leur frère328.” Tous les Romains se
u le mauvais génie de la république. Cependant le gouvernement de nos pères a été rétabli ; le peuple a expié tous les affron
il les avait dépouillés. “Je te laisse, lui dis-je, le royaume de tes pères , à toi qui devrais me remercier de ce que je te l
, ses partisans sur l’échafaud et pour errer dans des montagnes : son père , chassé au berceau du palais des rois et de sa pa
sublimes et divines beautés, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de notre théâtre, qu’elles suffiront à jamais pou
yeucte aux pieds de son rival. Soudain à son secours j’ai réclamé mon père  ; Hélas ! c’est de tout point ce qui me désespère
n père ; Hélas ! c’est de tout point ce qui me désespère, J’ai vu mon père même, un poignard à la main, Entrer le bras levé
t : laissez partir Sévère411, Et donnez lieu d’agir aux bontés de mon père . POLYEUCTE. Les bontés de mon Dieu sont bien plus
Pauline embrasse la foi chrétienne. Félix, Pauline, Albin. PAULINE. Père barbare achève, achève ton ouvrage ; Cette second
40. Règne ; de crime en crime enfin te voilà roi. Je t’ai défait d’un père , et d’un frère, et de moi : Puisse le ciel tous d
n’ont rien qui dégénère, Rien qui les fasse croire enfants d’un autre père  ; Ce sont des malheureux étouffés au berceau, Qu’
parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me fait peur : Nos pères , tout grossiers, l’avaient beaucoup meilleur ; Et
vocat, comme P. Corneille, et il se disait, à raison de l’état de ses pères , sorti de la poudre du greffe. Successeur de Régn
t ma fortune, Contez-lui qu’allié d’assez hauts magistrats, Fils d’un père greffier, né d’aïeux avocats, Dès le berceau perd
j’ai trahi le mystère ; Et, quand il n’en perdrait que l’amour de son père , Il en mourra587, seigneur. Ma foi ni mon amour N
autrefois souverains, Pendant qu’ils n’adoraient que le Dieu de leurs pères , Ont vu bénir le cours de leurs destins prospères
? ESTHER.                      Il restait seul de notre famille : Mon père était son frère. Il descend comme moi Du sang inf
campagnes si chères. UNE AUTRE.     J’irai pleurer au tombeau de mes pères . TOUT LE CHŒUR.         Repassez les monts et les
itier à ses honteux mystères Et blasphème le nom qu’ont invoqué leurs pères . Je tremble qu’Athalie, à ne vous rien cacher, Vo
stait seul avec ses enfants ; Par les traits de Jéhu je vis percer le père  : Vous avez vu les fils massacrés par la mère. JO
d’un enfant voulez-vous qu’on se plonge ? Vous ne savez encor de quel père il est né, Quel il est. MATHAN.                  
ici ma voix au malheureux ! Et vous, qui lui devez des entrailles de père , Vous, ministre de paix dans les temps de colère,
HALIE, à Joas.                           Et vous, quel est donc votre père  ? Jeune enfant, répondez650. JOSABETH.           
                                  J’ai nom Éliacin652. ATHALIE. Votre père  ? JOAS.                     Je suis, dit-on, un o
5, A vengé mes parents sur ma postérité. J’aurais vu massacrer et mon père et mon frère, Du haut de son palais précipiter ma
le temple de Dieu sommes-nous étrangères ? Vous avez près de vous nos pères et nos frères. UNE AUTRE. Hélas ! si, pour venger
dèle au sang d’Achab qu’il a reçu de moi, Conforme à son aïeul, à son père semblable, On verra de David l’héritier détestabl
s elle et il lui ordonne de s’en éloigner. La fausse Isménie, dont le père , Mithridate, a déjà péri par les embûches de son
iter de la passion d’Arsame pour l’animer à secouer l’autorité de son père . Au second acte, Rhadamiste, réputé mort, reparaî
eux dont il a été la victime, au nombre desquels il place d’abord son père  : celui-ci, qui ne l’a pas vu depuis sa première
a peint à Pharasmane comme un rebelle, est arrêté par l’ordre de son père . Celui-ci persévère dans ses desseins de vengeanc
ous à jamais, ignorant ce mystère, Oublier avec lui de qui vous fûtes père  ! PHARASMANE. Ah ! c’est trop m’alarmer : expliqu
effet j’étais connu de vous. PHARASMANE. Pourquoi me le cacher ? Ah, père déplorable ! RHADAMISTE. Vous vous êtes toujours
vos enfants, proscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main vous immolait
ransports jaloux mon sang doit se défendre ; Fuyez, n’exposez plus un père à le répandre707. Voltaire (1694-1778.)
e sauvage hémisphère ; Dans ces climats brûlants j’ai vaincu sous mon père  ; Je dois de vous encore apprendre à gouverner, E
grâce, elle me sera chère : Je l’attends comme ami, je la demande en père . Mon fils, remettez-moi ces esclaves obscurs Aujo
il était sanguinaire, S’il n’avait des vertus, vous n’auriez plus de père . Avez-vous oublié qu’ils m’ont sauvé le jour ? Av
ous est trop nécessaire : « Vivez, aux malheureux servez longtemps de père  ; « Qu’un peuple de tyrans, qui veut nous enchaîn
ré vous, s’émeut et s’adoucit. L’humanité vous parle, ainsi que votre père . Ah ! si la cruauté vous était toujours chère, De
, est un Dieu qui pardonne. Alzire, vaincue par les instances de son père , s’est faite chrétienne, et, malgré ses vives rép
même instant de recevoir ma main. ZAMORE. Lui ? ALZIRE.          Mon père , Alvarez, ont trompé ma jeunesse ; Ils ont à cet
ux ! ALZIRE. Je pourrais t’alléguer, pour affaiblir mon crime, De mon père sur moi le pouvoir légitime, L’erreur où nous éti
r te parlait aujourd’hui !… ALZIRE. Ô ciel, c’est Gusman même, et son père avec lui. Acte III, scène V. Alvarez, Gus
                              Quoi ! le ciel a permis Que ce vertueux père eût cet indigne fils ! GUSMAN. Esclave, d’où te v
ngeur et préviens ton trépas. La main, la même main qui t’a rendu ton père , Dans ton sang odieux pourrait venger la terre ;
erre ; Et j’aurais les mortels et les dieux pour amis, En révérant le père et punissant le fils. ALVAREZ, à Gusman. De ce di
À Gusman.) À Alvarez.) Cruel ! Et vous, seigneur, mon protecteur, mon père  ; (À Zamore.) Toi, jadis mon espoir en un temps p
e je la dois ! Ah ! mes fils ! de ce nom ressentez la tendresse, D’un père infortuné regardez la vieillesse. Et du moins… Z
er. (À Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père , en ce moment m’amène à votre vue. Mon âme fugiti
om, s’il se peut, bénissez la mémoire. (À Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel, par vos soins,
puisque je vois vos pleurs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père  ! Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit c
mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople, en 1762, d’un père qui y représentait la France comme consul, fit d’
ycus errait sur les bords du Crathis772 qui entoure le domaine de son père , quand un étranger suppliant, vêtu de haillons, s
aison ne te force au mystère, Tu nous diras ton nom, ta patrie et ton père . »     Il retourne à sa place après que l’indigen
et te souviens de moi. » Oui, oui, je m’en souviens : Cléotas fut mon père  ; Tu vois le fruit des dons de sa bonté prospère.
e toi, Cléotas ? toi qu’ainsi je revoi ? Tout ici t’appartient. Ô mon père  ! est-ce toi ? Je rougis que mes yeux aient pu te
toi ? Je rougis que mes yeux aient pu te méconnaître. Ô Cléotas ! mon père  ! ô toi, qui fus mon maître, Viens ; je n’ai fait
mps-là. 9. Tacite, Annales, liv. VI, ch. vi : « Que vous écrirai-je, pères conscrits ? comment vous écrirai-je ? ou que dois
ue par eux : le grand Condé l’assiégea en vain. 61. 1646. C’était le père du grand Condé. 62. Consommer est pris ici dans
de Louis XIV à sa mère ; elle est citée dans l’Histoire de France du père Daniel), et Pellisson lui-même fut enfermé à la B
notre langue le nombre et la période : il a été justement appelé « le père de la prose française. » — Coeffeteau, traducteur
s ses revers. » Il lui fit même un jour un compliment délicat : « Mon père , lui dit-il, j’ai entendu dans ma chapelle plusie
nt, tout plein de ses devoirs », n’en omettait aucun à l’égard de son père  : mais, entre ces deux natures si différentes, le
ileau, Anne de Nyélé, mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1638. Son père , Gilles Boileau, mourut en 1657, âgé de soixante-
e soixante-treize ans. 561. Cf. l’épître V à M. Guilleragues : Mon père , soixante ans au travail appliqué, En mourant me
ous, faut-il sous-entendre, après les pieux essais dramatiques de nos pères … Comme l’avait fait, en défigurant le roi de Per
i les maîtres. 701. . Le respect de Rhadamiste pour les jours de son père semble une expiation de ses fautes, et achève de
te. 738. En particulier au marquis de Mirabeau, l’ami des hommes, le père de l’orateur. 739. . Une partie de ses Poésies s
son fils au retour des combats : Oui ! ce héros surpasse encore son père (Iliade, ch. VI, v. 476 et suiv.). 783. Quel ta
46 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
couleurs. Les oiseaux en chœur se réunissent et saluent de concert le père de la vie : en ce moment pas un seul ne se tait.
t l’espérance de sa récolte ; l’autre, qui jouit de l’héritage de ses pères , souhaite une éternelle paix à celui qui l’a sauv
ermé avec ses enfants dans la Tour de la faim, à Pise ? Cet infortuné père les voit successivement mourir sous ses yeux. Le
s ses yeux. Les Enfants de Montaigu. …………………… Renault me dit : « Mon père , Vis, tu nous vengeras. » Raymond, Dolcé, Sévère,
enfers, des juges qui la menacent. Elle s’écrie : J’ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l’univers
Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale. Mais, que dis-je ? Mon père y tient l’urne fatale. Le sort, dit-on, l’a mise
vers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu, mon père , à ce spectacle horrible ? Je crois voir de tes m
salon doré ? Songez-vous qu’il est là sous le givre et la neige. Ce père sans travail que la famine assiège ? Et qu’il se
m’appelle ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
elles hérésies littéraires qui commençaient à se répandre au sujet du père de notre tragédie. Plus heureux dans l’éloge de V
protecteurs de votre empire dérobèrent Marc-Aurèle à ce danger : son père le transporta, à trois ans, dans une retraite où
vaient servi sous lui ; il leur recommanda ta jeunesse. Servez-lui de père , leur dit-il : ah ! servez-lui de père ! Alors il
nda ta jeunesse. Servez-lui de père, leur dit-il : ah ! servez-lui de père  ! Alors il te donna des conseils, tels que Marc-A
si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j’irai rejoindre ton père . Si tu dois être juste, puissé-je vivre encore as
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
e et les enfants, qu’un peu d’ombre rassemble, Sur l’herbe, autour du père , assis, rompent ensemble Et se passent entre eux
s durcis, le laitage et le pain ; Et le chien, regardant le visage du père , Suit d’un œil confiant les miettes qu’il espère.
jalouse, La chambre maternelle où nous vînmes au jour, Celle de notre père , à côté, sur la cour ; Ces meubles familiers qui
u geste : « A genoux ! nous dit-elle, Enfants ! Voilà le lit où votre père est mort ! » Puis tombant elle-même à genoux sur
souffle du monde ; le nid où la mort est venue prendre tour à tour le père et la mère, et dont les enfants se sont successiv
je devais y retrouver à mon réveil la voix de ma mère, les pas de mon père , etc. » 1. « Quiconque fut nourri aux affectio
49 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
nt, voilà ce qui fait l’homme de goût, l’homme bien élevé, ce que nos pères appelaient si justement l’honnête homme. À d’autr
race damnée ! La justice a conduit la main dont je suis née ; Or, le Père , et le Fils, et l’Esprit souverain, Font, depuis
lles comprenaient ces paroles amères ; Elles maudissaient Dieu, leurs pères et leurs mères, Leurs fils, le genre humain, le t
vierges, semez des fleurs ; Hector dans le tombeau précède son vieux père . Ilion, Ilion, tu dors : et dans tes murs Pyrrhu
veux entendre nos chants, Rends-nous, peuple cruel, nos époux et nos pères , Nos enfants et nos frères ; Fais sortir Ilion de
’eussent pris, N’eussiez armé pour moi les pierres et les cris. — Mon père , il est donc vrai, tout est devenu pire ? Car jad
uel lieu sommes-nous ? — Sicos est l’ile heureuse où nous vivons, mon père . — Salut, belle Sicos, deux fois hospitalière ! C
ar sur tes bords heureux je suis déjà venu ; Amis, je la connais. Vos pères m’ont connu : Ils croissaient comme vous ; mes ye
si qu’à Straffort l’Angleterre idolâtre Couronnait dans Shakspeare le père du théâtre. Juliette, à son nom, s’arrachant du c
oit moi qui ferme ta paupière ? Que j’unisse ta cendre à celle de ton père  ? C’est toi qui me devais ces soins religieux, Et
Assise à tes côtés, ses discours, sa tendresse, Sa voix, trop heureux père  ! enchantent ta vieillesse. Dieux ! par-dessus la
peux te guérir ; Vis, et formons ensemble une seule famille : Que mon père ait un fils, et ta mère une fille. » A. Chénie
uoque in supplicium verterant. » Les saintes Écritures, et les saints Pères qui les expliquent, sont partout de l’opinion de
ciplinait si facilement, on peut juger de ce qu’étaient des citoyens, pères de famille, attachés au sol de la patrie et nourr
oulagement, il le prit en affection et lui donna ce beau titre de son père . L’arrêter était un coup bien hardi et pouvait êt
taient droites et bonnes, s’il avait pour le peuple des entrailles de père , le peuple, de son côté, aimait et respectait le
avait dix-neuf ans, quitte sa famille, sa femme qui allait le rendre père , il s’embarque sur un petit navire à la Corogne,
qui, rencontrant dès sa naissance tous les despotismes, celui de son père , du gouvernement et des tribunaux, employa sa jeu
ne une loi toute-puissante qui punit sur les fils les fautes de leurs pères , et qui ne permet à personne de s’écarter impuném
s ma pauvre chaumière, Quand l’enfant accourait, et me criait : « Mon père  ! » Quand il me souriait et me tendait les bras,
disais tout bas : « Pauvre enfant, tu seras une bête de somme, « Ton père est un manant, il n’a pu faire un homme ! » Ces t
amais devant nos ennemis, S’il désertait nos droits, s’il reniait ses pères , Alors je verserais des larmes bien amères... Je
, astres brillants des cieux, Te dirigent sur l’onde amère ! Par leur père enchaînés, que les vents furieux Au souffle const
le plus cher de ses souhaits ; Qui fuit la basse flatterie ; Et qui, père de sa patrie, Compte ses jours par ses bienfaits.
s nations a dit : Si jeunesse savait ! si vieillesse pouvait ! Or, le père qui aime, le vieux père, possède à la fois la sci
nesse savait ! si vieillesse pouvait ! Or, le père qui aime, le vieux père , possède à la fois la science et la puissance : i
onne la vie. Ge serait l’amour sans tache et plein, si de l’enfant au père il y avait le retour égal de l’ami à l’ami, de l’
’homme de retrouver dans ses enfants l’ingratitude qu’il eut pour ses pères et de finir ainsi, comme Dieu, par un sentiment d
anger Ce que cherche un héros, la gloire et le danger. Il demande mon père … il entre… Ô misérable ! Dieux cruels ! mal sacré
Son salut ! Pour armer sa valeur insensée, Il fallait dépouiller mon père … je le fis ! Trahir notre cité, nos dieux… je les
Ne pourrai-je, sans vous, disposer de ma fille ? Ne suis-je plus son père  ? Êtes-vous son époux ? Et ne peut elle… ACHILLE.
m’appelle ? Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la
au seul nœud qui retient ma colère : D’Iphigénie encor je respecte le père . Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois
é sur la terre étrangère ?... Tu dormirais du moins au tombeau de ton père  ! Pourquoi t’ai-je sauvé ?… Tu meurs dans la doul
aufrage !… Le crime est triomphant, sans remords, sans terreurs ; Mon père a succombé !… Tu péris et je meurs !… Je meurs !…
erme À ne le pas risquer, en en pressant le terme. VALÈRE. Ainsi, ton père mort… BRUTE.                                     
le jour, Cinna ; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père , et les miens : Au milieu de leur camp tu reçus l
bras Combat, quand il se venge, et n’assassine pas. Je devais tout au père , et me tiendrais infâme, Si ses bienfaits passés
end qu’on l’introduise. LOUIS. (Montrant Coitier.) Entrez. Voyez, mon père  ; il a bravé son roi Et je lui pardonnais. Coitie
ANÇOIS DE PAULE. Que puis-je ? LOUIS.                       Tout, mon père  ; oui, tout vous est possible : Vous réchauffez d
ouvrant les mains je sème les miracles. LOUIS. Au moins dix ans, mon père  ! accordez-moi dix ans, Et je vous comblerai d’ho
e feu roi de langueur et de faim. FRANÇOIS DE PAULE. Un fils a de son père abrégé la vieillesse ! LOUIS. Le dauphin… c’était
par droit de misère ! Ah ! si dans mes tourments vous descendiez, mon père , Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les an
tre. En vain je sors de moi : fils rebelle jadis, Je me vois dans mon père et me crains dans mon fils. Je n’ai pas un ami :
n serviteur. À ma sujétion lorsque je me résigne. Tout le sang de mon père en mes veines s’indigne, Et je ne sais vraiment p
France au char de l’ennemi ! Ah ! sire, vous parliez du sang de votre père Qu’en vos veines le joug d’un ministre exaspère :
nt ! MATHILDE. Et comment se fait-il, voilà ce que j’admire, Qu’aucun père à son fils ne s’avise de dire : « Paris est encom
croyais qu’Iphigénie est en effet sur le point d’être immolée par son père à vingt pas de moi, je sortirais de la salle en f
supplice du méchant, afin que le crime tremble. Contemplez David, le père et tout ensemble la figure du Messie ; voyez-le d
té parmi nous : et nous avons vu sa gloire, la gloire du fils aîné du père , plein de grâce et de vérité. » Tout prend une fa
 ; Courbés avant le temps, consumés de langueur, Enfants efféminés de pères sans vigueur ; Demi-dieux avortés, qui par droit
enfants avec un œil sévère ; De la triste Équivoque il rougit d’être père , Et rit des traits manqués du pinceau faible et d
iminutif, Andrieux. « Il y a plus d’une demeure dans la maison de mon père  ; r que cela soit vrai du royaume du beau ici-bas
e votre autorité et votre gloire. Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples, ne mettrait-il pas plutôt sa gl
Au Père Porée97 Si vous vous souvenez encore, mon révérend père , d’un homme qui se souviendra de vous toute sa vi
-moi comme un fils qui vient, après plusieurs années, présenter à son père le fruit de ses travaux dans un art qu’il a appri
os leçons, alors sublimi feriam sidera vertice. Surtout, mon révérend père , je vous supplie instamment de vouloir bien m’ins
on-seulement comme auteur, mais comme chrétien. Je suis, mon révérend père , et je ferai profession d’être toute ma vie, avec
t nos docteurs aiment à reconnaître. Dans le vieil Hippocrate et leur père et leur maître ; Doutez-vous que César, au métier
dans ton emportement Tu le menaceras d’un autre testament ! Toi d’un père usurper l’autorité jalouse ; Quand tu fais pis, v
eu vous visitera et vous établira dans la terre qu’il a promise à nos pères  : emportez mes os avec vous. » Ce fut là sa derni
ent pourrais-je n’avoir pas le visage triste, puisque la ville où mes pères sont ensevelis est déserte, et que ses portes son
quelque grâce, renvoyez moi en Judée, en la terre du sépulcre de mon père , et je la rebâtirai. » Étant arrivé en Judée, il
issons pas de fils qui se soit jamais acquitté envers sa mère, pas de père de famille honnête qui ait jamais trouvé le jour
voir payé le vicaire à qui l’État donne cent écus par an pour être le père , l’instituteur, le consolateur d’un pauvre villag
. Défense du Cid, écrit anonyme. 96. Le cardinal de Richelieu. 97. Père jésuite, auteur de diverses œuvres latines, profe
is voulu que vous vissiez Louise Vernet danser la saltarelle avec son père . Elle fut obligée de se reposer un instant ; pren
50 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
rd’hui en usage, nous est aussi nouvelle qu’elle était inconnue à nos pères . La voix publique nous reproche le vice contraire
un homme nous aurait ruinés, estropiés, brûlé nos maisons, tué notre père , et qu’il se disposerait encore à nous assassiner
e, camper hiver et été, obéir sans résistance, mourir ou vaincre. Les pères qui n’élevaient pas leurs enfants dans ces maxime
s sans dérober et des meurtriers sans verser de sang. Tous les saints Pères disent d’un commun accord que ce riche inhumain d
rayon de votre puissance ; vous les avez fait grands, pour servir de pères à vos pauvres : votre providence a pris soin de d
cet endroit-là un ravissant éclat par les rayons du soleil, comme du père de la lumière. Quand il la voit de ce côté, elle
nfants251. Saint Louis. Enfant de saint Louis252, imitez votre père  ; soyez, comme lui, doux, humain, accessible, aff
en tout les véritables intérêts de sa nation, dont il était autant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux da
s. La simplicité, la modestie, la frugalité, la probité exacte de nos pères , leur ingénuité, leur pudeur, passent pour des ve
t. Le titre de conquérant n’est écrit que sur le marbre ; le titre de père du peuple est gravé dans les cœurs. Et quelle fél
niens étaient indignés de voir ce prince rougir d’avoir Philippe pour père  : leur mécontentement s’accrut, lorsqu’ils lui vi
e entre mon peuple et moi. Je suis le roi d’un peuple qui m’aime. Les pères de famille espèrent la longueur de ma vie comme c
es enfants craignent de me perdre, comme ils craignent de perdre leur père . Mes sujets sont heureux, et je le suis329. Œuv
r trait Jésus-Christ : la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l’ont sentie, et qu’il n’est pas possible de s’y
sublimes et divines beautés, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de notre théâtre, qu’elles suffiront à jamais pou
cte II, scène VIII. Le vieil Horace, Horace, Curiace. HORACE. Mon père , retenez des femmes qui s’emportent Et, de grâce,
beau482, ne les pleurez pas tous : Deux jouissent d’un sort dont leur père est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe
font éclater un si puissant courroux, Qu’ils semblent tous venger un père , comme vous. ÉMILIE. Je l’avais bien prévu, que,
cit de toutes les misères, Que durant notre enfance ont endumé493 nos pères , Renouvelant leur haine avec leur souvenir, Je re
femme en son lit égorgé ; « Le fils tout dégouttant du meurtre de son père , « Et, sa tête à la main, demandant son salaire,
jour, Cinna512 ; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père , et les miens : Au milieu de leur camp tu reçus l
stement acquise à celui que Corneille ne dédaignait pas d’appeler son père . On comprend mieux, d’ailleurs, les grands hommes
nfant vous chérit, Ni la soumission d’un peuple qui vous rit, Ni d’un père et d’un roi le conseil salutaire, Lors, pour être
roi le conseil salutaire, Lors, pour être tout roi, je ne serai plus père  : En vous abandonnant à la rigueur des lois, Au m
ndre, Henriette. CLITANDRE. … Puisqu’il m’est permis, je vais à votre père , Madame… HENRIETTE. Le plus sûr est de gagner ma
votre père, Madame… HENRIETTE. Le plus sûr est de gagner ma mère. Mon père est d’une humeur à consentir à tout ; Mais il met
   Vous me voyez, ma sœur, chargé par lui D’en faire la demande à son père aujourd’hui. BÉLISE. Fort bien ! ARISTE.         
rtance : Il est riche en vertus, cela vaut des trésors ; Et puis, son père et moi n’étions qu’un en deux corps. ARISTE. Parl
la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie. Nos pères , sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disa
vocat, comme P. Corneille, et il se disait, à raison de l’état de ses pères , sorti de la poudre du greffe. Successeur de Régn
uve en sa défense espère ; UNE AUTRE.         De l’orphelin il est le père  ; TOUTES ENSEMBLE. Et les larmes du juste implora
veut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il imite, s’il peut, Germanicus mon père . Parmi tant de héros je n’ose me placer ; Mais il
pens pas de ce zèle sincère : Madame, c’est un fils qui succède à son père . En adoptant Néron, Claudius par son choix De son
ui, se découvrant au glorieux et à Lisette, a montré qu’il était leur père , Acte IV, scène VI. Lycandre, le comte, Pa
el est le téméraire, Quel est l’audacieux qui m’ose789…Ah ! c’est mon père  ! LYCANDRE. L’accueil est très touchant ; j’en su
loigner de moi ? LE COMTE. Aux regards d’un valet dois-je exposer mon père  ? LYCANDRE. Vous craignez bien plutôt d’exposer m
je me suis trompé, croyant qu’un inconnu Vous corrigerait mieux qu’un père misérable Qu’à vos yeux la fortune a rendu mépris
ez honneur de bannir tout mystère, Et de me reconnaître en qualité de père , Dans cette maison-ci. Voyons si vous l’osez. LE
la demande. LYCANDRE. J’entends : la vanité me déclare à genoux Qu’un père infortuné n’est pas digne de vous791. Oui, oui, j
tune, qui n’existe que dans son imagination. Il vient de dire que son père , retenu par la goutte, ne peut être présent au ma
        Je bénis ma misère, Puisqu’elle t’humilie et qu’elle venge un père . Ah ! bien loin de rougir, adoucis mes malheurs.
est, ne vous méconnaît plus. Oui, je suis votre fils et vous êtes mon père . Rendez votre tendresse à ce retour sincère796. (
Par ce qu’il vient de faire Je jugerais, morbleu ! que vous êtes son père . LYCANDRE relève le comte et l’embrasse. En sonda
e vous jure Par vous, par ce cher fils, par vos divins aïeux, Que mon père en mes mains mit ce don précieux. MÉROPE. Qui, to
ïeux, Que mon père en mes mains mit ce don précieux. MÉROPE. Qui, ton père  ? en Élide ? En quel trouble il me jette ! Son no
                                                                Ô mon père  ! MÉROPE. Son père ! ÉGISTHE, à Narbas.          
                                             Ô mon père ! MÉROPE. Son père  ! ÉGISTHE, à Narbas.                    Hélas ! q
oux mon crime involontaire. Cruel, vous qui vouliez lui tenir lieu de père , Qui deviez protéger ses jours infortunés, Le voi
es jours infortunés, Le voilà devant vous, et vous l’assassinez ! Son père est mort, hélas ! par un crime funeste ; Sauvez l
   Ô reine ! levez-vous, Et daignez me prouver que Cresphonte est mon père , En cessant d’avilir et sa veuve et ma mère. Je s
ure encore, Égisthe est votre roi. Il a puni le crime, il a vengé son père . Celui que vous voyez traîné sur la poussière, C’
méconnaître une mère ? Un fils qu’elle défend ? un fils qui venge un père  ? Un roi vengeur du crime ? MÉROPE.              
mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople, en 1762, d’un père qui y représentait la France comme consul, lit d’
Vivre comme jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des humains, Dont le nom aux autels remplit nos f
connue sous le nom de Princesse palatine. 73. Arnauld d’Andilly, le père de M. de Pomponne : il avait quitté le monde à ci
terie, et tue M. de Turenne : le fils de Saint-Hilaire se jette à son père , et se met à crier et à pleurer. Taisez-vous, mon
re tous les jours M. de Turenne ; vous n’avez que lui de parent et de père  ; baisez les pas par où il passe, et faites-vous
fils ainé du premier président, l’un de ces magistrats qui, comme son père , furent l’honneur de nos anciens parlements. Adre
parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me fait pour : Nos pères tout grossiers l’avaient beaucoup meilleur… 3
référer le pays à ses enfants, il joint cependant la sensibilité d’un père . 487. Pour a flétri sa gloire : cette transposi
montrer plus attentifs à maintenir leurs privilèges. 488. À Rome le père de famille était magistrat, et avait sur ses enfa
même n’affranchissait pas le fils de l’obéissance qu’il devait à son père . « Le sentiment de cette toute-puissance, observe
na, le petit-fils de Pompée et l’amant d’Émilie, sa complice, dont le père avait été l’une des victimes d’Octave dans les pr
Morceaux choisis de la classe de rhétorique. 692. De même Sénèque le père , parlant du rhéteur Albutius, Controv., préf. du
titulée les Larmes de Racine. 701. Louis Racine nous apprend que son père « se félicitait de ces quatre stances, qui contie
oin. Agrippine, veuve de Claude, était sœur de Caligula : et quant au père de cette princesse, Germanicus, il avait été décl
pouvaient paraître injustes à l’égard de celui qui, rougissant de son père , honnête artisan, ne sut pas, comme Horace son ma
nie, acte III, sc.  v :                 … Vous êtes en ces lieux Son père , son époux, son asile, ses dieux. 765. Nesc
mandée à genoux ; ce droit de cacher sa naissance et de désavouer son père , imploré de son père lui-même ; tant d’orgueil po
droit de cacher sa naissance et de désavouer son père, imploré de son père lui-même ; tant d’orgueil pour le dehors, tant de
eux conçu dans le Glorieux, dit La Harpe, c’est de lui avoir donné un père dont la pauvreté désole son faste : de, là cette
gré à l’auteur de ne pas le changer en fils sacrilège, maudit par son père  : autrement la comédie finirait par une scène de
i ne lui semble pas trop romanesque. On est bien aise, dit-il, que le père , rétabli dans ses biens, l’apprenne à son fils, q
d’Andromaque, parlant de son fils, I, 4 : Il m’aurait tenu lieu d’un père et d’un époux.   834. Cette narration, dit La 
51 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
. Prends soin, après ma mort, de la triste Aricie….. Cher ami, si mon père , un jour désabusé, Plaint le malheur d'un fils fa
des dieux triomphe la colère, Et que méconnaîtrait l'œil même de son père . (Racine.) La confirmation ou preuve, doit prouv
ès de son berceau. Tendre arbrisseau menacé par l'orage, Privé d'un père , où sera ton appui ? A ta faiblesse il ne reste a
iez-vous qu'il fit contre trois ? dit Julie. Qu'il mourût ! répond ce père indigné. De la période. La période est une
, en éclats, semble fondre sur moi, L'enfer s'ouvre….. O Laïus, ô mon père , est-ce toi ? Je vois, je reconnais la blessure m
e ainsi à Néoptolème : O mon fils, je te conjure par les mânes de ton père , par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher
s côtés ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père , Le frère avec la sœur, la fille avec la mère. (V
malheureux ? Ton fils ! Ce fils que Rome craint ! qui peut venger son père  ! Pourquoi répandre un sang qui m'est si nécessai
œur et le frère, Et la fille et la mère, Le fils dans les bras de son père . (Racine.) 7° La disjonction retranche les part
ctif déterminatif avant son substantif, comme dans cette phrase : Son père et sa mère ; et chaque substantif avant ou après
oésie et le laisser-aller de la conversation permettent de dire : Ses père et mère ; les langues française, anglaise et espa
une fille elle est ton ennemie. Je suis bien malheureux !… C'est ton père , c'est moi, C'est ma seule prison qui t'a ravi ta
n pas sans y trouver ton Dieu ; Et tu n'y peux rester sans renier ton père , Ton honneur qui te parle et ton Dieu qui t'éclai
lait si doux ; Mais, pour ces biens, qu'il nous dispense Comme un bon père , il veut de nous Un cœur aimant, pur et sans tac
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être
etraite Lettre au supérieur de la compagnie. Mon très-révérend Père , Dieu m’inspire et me presse d’avoir recours à vo
order ce que je n’ai pu, malgré tous mes efforts, obtenir du révérend père provincial2 Il y a cinquante-deux ans que je vis
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
son autorité, Éleva jusqu’au ciel sa générosité, Et nomma sans rougir père de la patrie, Celui qui l’égorgeait chaque jour d
connaît plus d’ennemis ni sur terre ni sur mer ». 65. « Tous ceux, pères conscrits, qui ont à délibérer sur des affaires é
e pouvait leur permettre contre leurs ennemis. » Imitez leur exemple, pères conscrits, et prenez garde que le crime de Lentul
garçons indignement enlevés ; les enfants arrachés des bras de leurs pères  ; les mères de famille en proie à la brutalité d’
arrive aux conjurés, ils l’ont mérité d’avance ; mais pesez mûrement, pères conscrits, les suites de ce que vous allez résoud
dans le fourreau ? qui mettra un terme à ses ravages ? Nos ancêtres, pères conscrits, ne manquaient ni de prudence, ni de co
upable d’attentat contre la république et le salut commun ». 66. «  Pères conscrits, l’aspect des dangers qui nous environn
plot, s’ils avaient conservé le moindre sentiment d’honneur. » Enfin, pères conscrits, s’il ne s’agissait que d’une erreur sa
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
hommes ! C’est un point arrêté, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers1, La parque également so
point arrêté, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers1, La parque également sous la tombe nous
goût de ces souvenirs mythologiques était beaucoup plus vif chez nos pères qu’il ne l’est demeuré parmi nous. 1. Tour conci
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
homme de bien, attaché à tous ses devoirs jusqu’au scrupule ; que ce père si tendre et cet ami si dévoué reçut de la nature
e la querelle sur les anciens et les modernes. Docile aux avis de son père , Jean-Baptiste Racine ne fit plus un vers de sa v
pour des prodiges ; on aurait presque défini le grand poëte : un bon père de famille qui fait de beaux vers. » (Études litt
56 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
occupations des hommes : « Le frère dresse des embûches au frère ; le père est séparé de ses enfants, l’époux de son épouse 
ics, des écoles de lubricité : notre siècle voit des horreurs que nos pères ne connaissaient même pas. La ville est une Niniv
qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être
re sacré, puisqu’il est pour nous tous celui d’un bienfaiteur et d’un père . Il est impossible de ne point nous sentir une af
re aimer ; il vous engage à craindre pour sa vie ; il vous montre son père accablé de vieillesse et alarmé des périls de ce
nant le ton d’autorité et de reproche, il lui dit : « Lâche fils d’un père si généreux ! menez ici une vie molle, sans honne
honneur, au milieu des femmes ; faites malgré les dieux ce que votre père crut indigne de lui. » Ce discours était propre à
lière, mais importante et grave, me fit presser si vivement Curion le père , qu’obligé de s’asseoir sans pouvoir répondre un
ist., VII, 30.) Le respect inviolable que les enfants doivent à leurs pères et mères, lors même qu’ils en sont traités avec d
e et honore le souvenir : une consommation de justice, du côté de son père  ; une consommation de malice, de la part des homm
les. Cicéron, défendant Roscius, injustement accusé du meurtre de son père , le peint comme un homme simple, de mœurs innocen
tia (Orat., c. 30). En plaidant pour Roscius, accusé d’avoir tué son père , il fait de longues réflexions sur le supplice de
, qui voulut bien pourtant lui pardonner le passé, à la prière de son père . Après le festin, Pérolla conduisit Pacuvius dans
ose en attaquant Annibal au milieu de ses gardes ; l’autre regarde le père , qui est résolu de se mettre entre Annibal et son
ce motif tiendra la seconde place. Le respect et la tendresse pour un père qu’il faudra égorger avant que d’arriver à Anniba
je t’en conjure, ne va pas commettre un crime devant les yeux de ton père , un crime qui retomberait sur toi ! » 1er motif,
crifices ; 2º les droits sacrés de l’hospitalité ; 3º l’autorité d’un père sur son fils94. « Il n’y a qu’un moment que nous
o, pour l’hospitalité ; pietas, pour le respect qu’un fils doit à son père . La dernière pensée est fort belle, et conduit na
es regards font trembler, et un faible assassin, tu ! IIIe motif. Son père qu’il faudra percer avant d’arriver à Annibal97.
river à Annibal97. « Mais que tout l’abandonne, oseras-tu immoler ton père  ? frapperas-tu ce sein dont je veux lui faire un
ici quelques pensées : Pourras-tu tremper tes mains dans le sang d’un père  ? arracher la vie à celui de qui tu l’as reçue, e
98. Pacuvius termine par de courtes prières, qui, dans la bouche d’un père , sont plus fortes que les meilleurs motifs ; cett
ges ? Que répondrai-je à mes enfants qui te regardent comme un second père  ? Ô Quintus ! ô mon frère ! absent aujourd’hui, a
t le vieux roi de la Troade privé des honneurs de la sépulture : « Ce père de tant de rois n’a point de tombeau ; et le feu
la délicatesse dans ce vers de Racine. Quand Iphigénie a entendu son père lui défendre de revoir Achille, elle s’écrie (Act
, écrivait à Fénelon : Monseigneur, vous avez pour moi des boyaux de père . Il voulait dire des entrailles. Thésée à son fi
ère,         Et la fille et la mère,     Le fils dans les bras de son père  ! la répétition de la conjonction et semble mult
riche : lui a-t-on laissé un ample patrimoine ? Tous les biens de son père ont été vendus. Lui est-il survenu quelque hérita
appelle sage, que la patrie est plus vénérable encore qu’une mère, un père , et tous les aïeux ; plus auguste, plus sacrée, e
ueux, plus soumis, plus humble devant la patrie irritée que devant un père en courroux ; qu’il faut, ou la fléchir, ou souff
te laisse la justice ; mais que si la révolte est sacrilège envers un père ou une mère, elle l’est encore plus envers la pat
la femme qui s’efforçait de l’attendrir par ses larmes ; et comme le père de famille allait proférer encore quelques mots q
dit à Néoptolème : « Ô mon fils ! je te conjure par les mânes de ton père , par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher
us côtés ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père , Le frère avec la sœur, la fille avec la mère ; L
jeune chevalier répétait le chant de Roland que lui avait appris son père , et le vieillard, cherchant dans ses souvenirs, r
ux. Mais ces expéditions lointaines faisaient-elles le bonheur de vos pères  ? Pourquoi soutenir, au prix du sang, des prétent
ay nous représentent assez fidèlement la rudesse et la naïveté de nos pères . On peut citer un ou deux morceaux de Saint-Réal,
suspendez un moment vos cantiques sacrés, écoutez les malheurs de vos pères  : les souvenirs de la captivité ont quelque douce
que le voyageur se baissera pour te reconnaître ! Et toi, Dieu de nos pères , tu as promis à Abraham une postérité plus nombre
l ! Sion, tressaille de joie sous tes ruines. Celui qui conduisit nos pères au milieu des flots de la mer Rouge suspendus, ce
urnaient les yeux, et jetaient un dernier regard sur le toit de leurs pères  ! Ils entendaient au loin le fracas de leurs temp
le de Salomon. Nous irons donc pleurer encore sur les tombeaux de nos pères  ; nous entendrons aux rives du Jourdain le son de
ent qu’avec terreur le courage que vous inspirent les tombeaux de vos pères . Ô Scythes, sacrifiez toujours à Mars et à son gl
us n’avez pas vu Carus Métius accuser les enfants d’avoir pleuré leur père  ; vous n’avez pas vu traîner à la mort Sénécion,
ntonin, de Marc-Aurèle, et surtout de Constantin, qui est aussi notre père  ; » nous n’irons plus visiter les tombeaux de nos
r cendre. Hélas ! il nous faudra aussi abandonner les tombeaux de nos pères  ! Ô sénateurs ! si vous nous enlevez le patriotis
jamais nous écoutions le funeste projet de déchirer l’héritage de nos pères , Rome dépouillée de ses droits, n’aurait plus que
j’entrerai dans leur ville, que le sang n’aura pas souillée, mais en père . C’est un bon exemple que je donnerai à la postér
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
per gramina ». (Deut. c. 32. v. 2). Quand la tendre sollicitude d’un père et ses soins multipliés pour ses enfants ont-ils
es Sur eux prêtes à s’écraser. …………………………… 139Fils éternel comme ton père , Je t’engendrai pour les humains. Dépositaire de
s, Tu seras le butin du vorace corbeau. Non, tu ne joindras point tes pères au tombeau :         Ta cendre outragerait tes pè
indras point tes pères au tombeau :         Ta cendre outragerait tes pères . (Roucher). Quel mouvement ! quelle variété, que
   Sifflera le vent du désert.         Braves guerriers, où sont vos pères  ? Dans les combats ces astres ont brillé ;       
58 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
des tyrans s’est rendue au courage des condamnés. La patience de nos pères a lassé toutes les mains, toutes les machines21,
cun doive suivre52. Reconnaissance53 5 juin 1637. Mon Révérend Père , Je juge bien que vous n’aurez pas retenu les nom
ourdain. Voilà pas le coup de langue233 ? m adame Jourdain. Et votre père n’était-il pas marchand aussi bien que le mien ?
Jourdain. Peste soit de la femme ! elle n’y a jamais manqué. Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais, pour le
ar j’ai toutes les envies du monde d’être savant, et j’enrage que mon père et ma mère ne m’aient pas fait bien étudier dans
vre de dessous ; FA. m. Jourdain. FA, FA. C’est la vérité ! Ah ! mon père et ma mère, que je vous veux de mal255 ! l e maî
amille où l’intelligence s’alliait à la vertu, élevé librement par un père qui fut un homme supérieur, Blaise Pascal manifes
r la promesse que Jésus-Christ nous fait, qu’il confessera devant son père ceux qui l’auront confessé en ce monde378. La
, de sorte qu’il n’y en a pas un seul qui ne doive le chérir comme un père  : c’est ce qui me ravit, chrétiens ; c’est en quo
e, camper hiver et été, obéir sans résistance, mourir ou vaincre. Les pères qui n’élevaient pas leurs enfants dans ces maxime
gnalèrent entre les autres à citer les plus beaux endroits des saints Pères à la louange des grands jours, et firent voir que
qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être
etraite Lettre au supérieur de la compagnie Mon très-révérend Père , Dieu m’inspire et me presse d’avoir recours à vo
order ce que je n’ai pu, malgré tous mes efforts, obtenir du révérend père provincial664. Il y a cinquante-deux ans que je v
. Songez, mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheurs de notre père , aux malheurs de notre enfance, à ceux de notre j
Vilette pense à marier sa fille ; les petits de Murçay croissent ; le père prétend à tout ce qui vaque ; madame de Sainte-He
fut un homme de bien, attaché à tous ses devoirs jusqu’au scrupule ; père tendre et ami dévoué, il reçut de la nature une i
ce que je vous dis comme une réprimande721, mais comme les avis d’un père qui vous aime tendrement, et qui ne songe qu’à vo
ont de tous les temps, et d’une vogue ancienne et populaire ; que nos pères ont estimées, et que nous estimons après nos père
opulaire ; que nos pères ont estimées, et que nous estimons après nos pères  ; à qui le dégoût ou l’antipathie de quelques-uns
e votre autorité et votre gloire. Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples, ne mettrait-il pas plutôt sa gl
patience899 … A quel propos disons-nous tous les jours : « Notre père qui êtes aux cieux, » si nous ne voulons pas être
-vous avec moi, vous qui savez combien je vous aime ? Oh ! combien le Père céleste est-il plus père, plus compatissant, plus
savez combien je vous aime ? Oh ! combien le Père céleste est-il plus père , plus compatissant, plus bienfaisant, plus aimant
, opérèrent de soudaines conversions, et le roi disait de lui : « Mon père , j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai
tant de travaux, et saluant enfin de loin cette patrie promise à ses pères , il chante un cantique d’actions de grâces, meurt
souvent ; tantôt c’était à ma santé, et tantôt c’était à celle de mon père et de ma mère955, dont il ne pouvait assez vanter
sut mieux profiter des instructions qu’elle avait reçues. Son habile père , qui connaissait à fond notre cour, la lui avait
in qui s’y était trouvé lorsqu’elle fut bâtie. Jamais Charnecé et son père n’avait pu réduire990 ce paysan à la leur vendre,
paternelle Les plus sages législateurs ont pris soin de donner aux pères une grande autorité sur leurs enfants. Rien ne so
de récompenses et de punitions, les familles sont mieux réglées ; les pères sont l’image du Créateur de l’univers1072, qui, b
e à M. le marquis 1085 de la Jeannotière : c’était un ordre de M. son père de faire revenir M.1086 son fils à Paris. Jeannot
s lecteurs qui aiment à s’instruire doivent savoir1088 que M. Jeannot père avait acquis assez rapidement des biens immenses
coquins, allez vite1094. » Il y courut ; il arriva à la maison : son père était déjà emprisonné1095 ; tous les domestiques
eux qu’il avait vus venir le plus familièrement dans la maison de son père  ; ils le reçurent tous avec une politesse étudiée
’avait pas encore étouffé : il sentit qu’il ne pouvait abandonner son père et sa mère. « Nous aurons soin de ta mère, dit Co
« Nous aurons soin de ta mère, dit Colin, et, quant à ton bonhomme de père qui est en prison, j’entends un peu les affaires,
t de même humeur que le frère, le rendit très-heureux : et Jeannot le père , et Jeannote la mère, et Jeannot le fils, virent
e la plus ancienne famille de Genève ; ils se font tuer pour nous, de père en fils, depuis Henri IV. L’oncle de celui-ci a é
ez que j’ai toujours été assis à table vis-à-vis d’un portrait de mon père , qui est mal peint, mais qui ressemble assez ; qu
ils ne connaissaient ni pitié, ni miséricorde ; ils auraient sacrifié père et mère, et l’univers entier, au moindre de leurs
ouleurs. Les oiseaux en chœur se réunissent, et saluent de concert le père de la vie : en ce moment, pas un seul ne se tait.
r trait Jésus-Christ : la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l’ont sentie, et qu’il n’est pas possible de s’y
s ceux qui chérissent l’honneur des lettres ! restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, lumières de l’esprit humain, que
entra dans le port, et qu’ils virent sur les quais, leurs amis, leurs pères , leurs mères, leurs enfants, qui leur tendaient l
impunément qu’il parut sur la scène, obéré de dettes, maudit par son père , voué à une sorte de réprobation qui l’empêcha de
us cette grâce, il faudrait, s’il était possible, réparer ; mais, mon père , le puis-je dans la situation où je suis ? et m’ô
re cœur, et de remplir les devoirs qu’elle m’impose envers vous ? Mon père , je suis loin de vouloir m’excuser ; je vous écri
tie dans le funeste procès qui a divisé et mutilé ma famille1480. Mon père , vous dites et vous croyez que suis un fou. Si je
ndrait votre vue et mon existence l’enchaînerait à jamais à vous. Mon père , vous ne me croyez pas méchant ; si je l’étais, j
incérité de cet aveu et de ces résolutions. Consultez votre cœur, mon père , et daignez, oh ! daignez me dire s’il vous dicte
ré de toi. C’est la tendresse multipliée par la compassion1500. Un père a sa fille Sans doute, ma très-chère enfant, t
st venu se perdre le sien, indique moins le ministre du temple que le père laborieux du troupeau. Il sort de sa retraite, bâ
nneur : c’est la seule consolation qui puisse adoucir la douleur d’un père . Nous sommes tous dévoués à la mort. Quelques jou
dis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la porte, je vis le père , sa lampe dans une main, dans l’autre un de ses g
re premier besoin, et prier Dieu, c’est commencer à posséder Dieu, Le père connaît les besoins de son fils : faut-il à cause
ils n’ait jamais une parole de demande et d’action de grâces pour son père  ? Quand les animaux souffrent, quand ils craignen
ère. Cependant d’autres femmes souliotes combattaient à côté de leurs pères et de leurs maris. La nuit fit cesser le carnage.
rcées de s’enfuir sans vêtements, et couraient çà et là, cherchant un père , un mari, des enfants. Les uns attendaient leur s
n de durable et d’immobile ; que nos cœurs soient le foyer1770 de nos pères  ! Prosper Mérimée Né en 1803. Dans un temp
Orso ne peut faire un pas, sans être poursuivi par le fantôme de son père qui crie vengeance. Il est la proie d’une obsessi
» Un grand jeune homme, fils de Pietri, serrant la main froide de son père , s’écria : « Oh ! pourquoi n’es-tu pas mort de la
en ce moment dans l’âme d’Orso ; mais la présence de l’ennemi de son père lui causa une espèce d’horreur, et, plus que jama
aré à comparaître — devant le Tout-Puissant. — L’orpheline pleure son père , — surpris par de lâches assassins, — frappé par
ère, — surpris par de lâches assassins, — frappé par derrière ; — son père dont le sang est rouge — sous l’amas de feuilles
u’elles portaient dans leurs mains1821, l’ont regardé, ce visage d’un père , à travers leurs pleurs ; les principales, en le
’une lettre an cardinal de la Valette, si dévoué à Richelieu, que son père , le duc d’Épernon, l’appela le cardinal Valeto (v
importun. 56. Il parle comme s’il était encore un élève du révérend père . 57. Cependant veut dire pendant ce temps, int
le père Tournemine, décembre 1738 : « Mon très-cher et très-révérend père , est-il vrai que ma Mérope vous ait plu ? Y avez-
pectueuse tendresse pour mes maîtres est la même. Adieu, mon révérend père  ; je suis pour toute ma vie, etc.  » 59. Desca
it d’aise, en lisant ces gentillesses. 98. Voiture a été proclamé le père de l’ingénieuse badinerie, et personne n’a plaisa
autre source que de... 233. M. Jourdain rougit d’être le fils de son père . 234.  . Nicole est la servante, qui glisse son
une leçon de philosophie pratique. 243. Il a tort d’en vouloir à son père et à sa mère ; mais il a raison de regretter son
s les raffinements. 266. C’est la nature prise sur le fait. Tous les pères lui ressemblent. 267. C’est-à-dire un peu benêt.
i voit cette tombe. 345. Admire, vois avec étonnement. 346. Un tel père méritait un tel fils. 347. En peine de, c’est-à
bourgeois, et a oublié Bussy, ou à peu près. 408. Arnauld d’Andilly, père du marquis de Pomponne qui devint ministre des af
ue il aurait pu rappeler des paroles de la Bible, des Apôtres, ou des Pères , mais c’eût été ici un manque de tact, M. de Mont
ames de la maison de Saint-Cyr, 699. Louvois, ministre de la guerre, père du marquis de Barbezieux dont il est question ici
à l’autorité du conseil. 723. Il a peur d’une rechute. 724. Ici le père est comme un médecin plein d’affection pour son c
nt pour un prodige ! On pouvait alors définir un grand poëte : Un bon père de famille qui fait de beaux vers. 727. On dit p
e Sémélé, fille de Cadmus et d’Harmonia. 865. Silène, vieux satyre, père nourricier et compagnon de Bacchus. 866. Oracle
ulut mener tout seul, avant sa majorité, l’attelage redoutable de son père , et ne fut célèbre que par son naufrage. 1041. C
i une bien belle lettre de Ducis inspirée par la piété filiale : Mon père était un homme rare et digne du temps des patriar
es maîtresses formes. Aussi, je remercie Dieu de m’avoir donné un tel père . Il n’y a pas de jour où je ne pense à lui, et, q
e moi-même, il m’arrive quelque fois de lui dire : Es-tu content, mon père  ? Il me semble alors qu’un signe de sa tête vénér
vers de madame Tastu : Pour vivre longtemps sur la terre, Honore ton père et ta mère ; C’est ce que votre loi, Seigneur, co
C’est ce que votre loi, Seigneur, commande à tous, Pour respecter son père à l’égal de vous-même, Pour aimer tendrement la m
ce serait un embarras à un personnage si considérable que d’avoir un père ou un aïeul comme lui qui n’avait fait que des li
ux dames, et dans les relations mondaines. 1263. Le Fils naturel, le Père de famille. 1264. Bien que Diderot ait eu de r
otion naïve et profonde. Comparez aux regrets d’Horace parlant de son père . Joubert a dit : « Il est une classe de la sociét
ient son affection, étonnaient son intelligence. Ayant accompagné son père dans un petit voyage à Rouen, celui-ci s’arrêta d
t pour admirer le voi des hirondelles qui y faisaient leurs nids. Son père , qui le voyait dans une espèce d’extase, l’attrib
 Bon Dieu ! qu’elles volent haut ! » Tout le monde se mit à rire, son père le traita d’imbécile ; mais toute sa vie il fut c
t me rendre à la fois la jouissance de ma vie entière. » 1477. Son père l’avait fait enfermer à Vincennes, pour le punir
le; il obéira à la moindre inflexion de votre main ou de celle de mon père . Ecrivez- moi, mon oncle, daignez m’écrire, et di
, que la mort n’est pas le plus grand de tous. «  Votre affectionné père . » Rapprochons de ces lettres celle qu’on simple
re. 1756. Ces mots font allusion aux écoles philosophiques de Zénon, père du stoïcisme, et de Platon, qui enseignait dans l
vu tant de révolutions ! 1770. Il veut dire : Que la mémoire de nos pères , que leur culte, la tradition de leurs vertus viv
59 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
iebat opus. Ov., Met., VIII, 13. « Le jeune Icare était auprès de son père , et ne se doutant point que ce qu’il avait dans l
son pouce, et, par ces jeux, il retardait l’ouvrage admirable de son père . » Ignarus sua se tractare pericla, — ore renid
orte raison, dans la circonstance présente, être debout à côté de son père  ; puis cette alternative d’amusements si bien exp
aules de son fils. Il s’agit ici de peindre l’inquiétude de ce tendre père , qui redoute que cet instrument de salut ne devie
sont ces expressions patriœ manus. Si Dédale tremble, c’est qu’il est père , et qu’il craint pour la vie de son fils52. Nous
es mots patriœ cecidêre manus ! Il semble voir les mains de ce tendre père qui s’élèvent pour commencer cette touchante pein
aussitôt ; et pourquoi ? parce que ces mains sont mues par un cœur de père , et que la douleur les a rendues impuissantes. so
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
trui est une charité pour nous. Ils eurent bientôt la consolation des pères vertueux, qui est d’avoir des enfants qui leur re
ils n’étaient au pied des autels que pour demander la santé de leurs pères , l’union de leurs frères, l’amour et l’obéissance
nouvelle s’était emparée de leur cœur : l’un voulait mourir pour son père , un autre pour sa femme et ses enfants, celui-ci
sauriez subsister, et vous tomberiez dans le malheur de vos premiers pères . Mais ce joug vous paraît trop dur : vous aimez m
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article » p. 411
nus, suivant la fable, et d’Anchise, qui étoit fils de Capys, dont le père étoit Assaracus, frère d’Ilus, roi de Troie. Enée
ir vaillamment combattu pour la défendre. Portant sur ses épaules son père , qui s’étoit chargé de ses dieux Pénates ; tenant
62 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 423
ignalé par la prise et la ruine de Jérusalem, lorsqu’il succéda à son père . Ses mœurs avoient été jusqu’alors peu réglées. M
s sujets toute la sollicitude d’un prince, et toute la tendresse d’un père . Ce furent l’embrasement de plusieurs villes de l
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
Jourdain. Voilà pas le coup de langue5 ? Madame Jourdain. Et votre père n’était-il pas marchand aussi bien que le mien ?
Jourdain. Peste soit de la femme ! elle n’y a jamais manqué. Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais, pour le
ons de même farine. (Acte II, scène vi, le Malade imaginaire.) Un père fait la leçon à son fils Don Louis. Je vois
, d’autre source que de… 5. M. Jourdain rougit d’être le fils de son père .. 1. Nicole est la servante, qui glisse son mot
ous les raffinements. 1. C’est la nature prise sur le fait. Tous les pères lui ressemblent. 2. C’est-à-dire un peu benêt.
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
, opérèrent de soudaines conversions, et le roi disait de lui : « Mon père , j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai
nt à l’autel des victimes qui vont s’y immoler à la cupidité de leurs pères plutôt qu’à la grandeur du Dieu qu’on y adore ; i
et nos soutiens ; semblables au prodigue de l’Évangile, en forçant le père de famille de laisser à notre disposition et à no
M. Perier, son beau frère, au sujet de la mort d’Étienne Pascal, son père . (17 octobre 1651.) 1. Massillon semble né pour
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
aborieuse de Rousseau qui a servi de modèle à M. de Chateaubriand, le père de la littérature contemporaine. Nous n’avons pas
croyais qu’Iphigénie est en effet sur le point d’être immolée par son père à vingt pas de moi, je sortirais de la salle en f
r parfaitement sage et bon. L’homme n’est point un orphelin : il a un père dans le ciel. Que fera ce père de son enfant quan
omme n’est point un orphelin : il a un père dans le ciel. Que fera ce père de son enfant quand celui-ci lui reviendra ? Rien
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
rien de durable et d’immobile. Que nos cœurs soient le foyer1 de nos pères  ! L’enfance du général drouot Général de
, et sollicitent son génie ou son cœur. Il lit dans l’histoire de ses pères l’exemple de ceux qui ont honoré un grand patrimo
e a vu tant de révolutions ! 1. Il veut dire : Que la mémoire de nos pères , que leur culte, la tradition de leurs vertus viv
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
aux terres étrangères ? » Répondaient-ils en pleurs. Ô berceau de nos pères  ! » Ô ma chère Sion ! si tu n’es pas toujours » E
Moab vont fixer leur séjour. Bientôt de Noémi les fils n’ont plus de père  : Chacun d’eux prit pour femme une jeune étrangèr
retroussés ; Les rubis sur leurs doigts dans l’or sont enchâssés ; Le père en ses atours ne connaît plus sa fille, Et sur de
ttends d’un cœur ferme. » Je suis pécheur ; mais Dieu, s’il juge, est père aussi, » Et je sais qu’aisément un père est adouc
r ; mais Dieu, s’il juge, est père aussi, » Et je sais qu’aisément un père est adouci. » Mais quoiqu’il me fût doux d’exerce
68 (1839) Manuel pratique de rhétorique
re : Si vous ne remettez pas les offenses commises contre vous, votre père céleste ne vous remettra pas les vôtres. Représen
re : Si vous ne remettez pas les offenses commises contre vous, votre père céleste ne vous remettra pas les vôtres. » Prin
l les princes de la terre ne sont plus que de faibles mortels. Votre père céleste. Le séjour de l’Éternel est dans les cieu
est dans les cieux ; c’est pour cela que les hommes l’appellent leur père céleste. « Représentez-vous ce jour terrible, da
me ! Que répondrai-je à mes enfants, qui te regardent comme un second père  ? Ô Quintus ! ô mon frère ! absent aujourd’hui, a
e ne point entreprendre, de ne point commettre sous les yeux de votre père , une action également criminelle en elle-même, et
ai-je à ta fille, ainsi qu’à ton épouse, de révérer la mémoire de son père , d’un époux, en méditant sans cesse ses actions e
rte qu’ils ont faite, et non pas aux blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur gén
sa récolte ; l’autre, qui jouit encore en repos de l’héritage de ses pères , souhaite une éternelle paix à celui qui l’a sauv
ur et le frère ; Et la fille et la mère, Le fils dans les bras de son père . 3° La disjonction, qui supprime les particules 
côtés ruisselant dans Paris, « Le fils assassiné sur le corps de son père , « Le frère avec la sœur, la fille avec la mère ;
» « Que répondrai-je à mes enfants qui te regardent comme un second père  ? Ô Quintus ! ô mon frère ! absent aujourd’hui, a
« Prends soin, après ma mort, de la triste Aricie. « Cher ami, si mon père un jour désabusé « Plaint le malheur d’un fils fa
des dieux triomphe la colère, Et que méconnaîtrait l’œil même de son père . Racine. Phèdre. Combat de Turenne et de d’A
a suivi le parti que vous suiviez vous-même, et que votre respectable père avait embrassé comme vous. Il est donc nécessaire
our son pays, comme un Judas le Machabée ; l’armée le pleure comme un père , et la cour et tout le peuple gémit ; sa piété es
é, A vengé mes parents sur ma postérité. J’aurais vu massacrer et mon père et mon frère, Du haut de son palais précipiter ma
69 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
Antoine de Baïf quand Ronsard était secrétaire de Lazare de Baïf, son père , puis précepteur des pages du roi ; — Du Bellay,
re Larivey (1540-1611), Italien francisé, Florentin d’origine par son père , Champenois et Troyen de naissance, imitateur de
t printemps, jour et séjour, mettre et promettre, défense et offense, père et mère, toi et moi, chair et cher, puissance et
ouis XIV une assez glorieuse lignée. Son histoire, comme celle de son père , appartient au xviie  siècle. Clément Marot (
an Marot, qui y était, venu de Caen, sa patrie. Il suivit à Paris son père , devenu secrétaire d’Anne de Bretagne et poète de
onner les habitués du Jeu de paume appelé « tripot Régnier », que son père , bourgeois de Chartres, avisé et gai vivant, avai
cé », comme jadis Ronsard, et menacé des « verges » (Sat. IV) par son père qui lui demandait d’être abbé renté comme son onc
près le manifeste de l’école qu’il devait combattre et remplacer. Son père ayant embrassé le calvinisme, il en conçut un tel
stant devant moy, vous estes devant eux765. (Ibid., IV, 5.) Un père [I] Les conseils du vieux Silène à sa fil
, de l’Équivoque). Voiture n’est en réalité, comme on l’a dit, que le père de l’ingénieuse badinerie. Mais, « dans sa manie
Corneille, qui, plus âgé que lui, reçut ses conseils et l’appela son père  : tous deux faisaient, avec l’Étoile, G. Colletet
ndamnation Venceslas, Ladislas.   LADISLAS. M’annoncez-vous, mon père , ou ma mort ou ma grâce ? VENCESLAS. Embrassez-mo
ndant Rodogune et son frère, Peut déjà de ma part les promettre à son père . Ils le suivront de près, et j’ai tout préparé Po
isant mon roi, c’est trop me négliger Que te laisser sur moi frère et père à venger. Qui se venge à demi court lui-même à sa
ns je nomme mes exploits ; Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père . D. LOPE. Vous le voyez, madame, et la preuve en
n’ont rien qui dégénère, Rien qui les fasse croire enfans d’un autre père  ; Ce sont des malheureux étouffés au berceau, Qu’
voir en les voyant des vaisseaux de haut bord. « Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire ! Il n’osoit voyager, craint
toit un grand qui parlât933. (Amphitryon, II, 1). Le cœur d’un père Le Roi, père de Psyché, Psyché 934. LE ROI.
rd, qui a finement prouvé au poète repentant qu’il avait calomnié son père . On ne chicanera pas cette filiation (il ne s’agi
eux dire, ce phénix dont le vol belliqueux redonna la franchise à nos pères , ayant trouvé en V. A. un soleil propre à ranimer
uve ma retraite, et permets que je meure Dans le mesme village où mes pères sont morts1012. J’ai fréquenté la cour où ton co
us lui l’ordre de la nature, Des élémens divers est l’unique lien, Le père de la vie et la source du bien. Tranquille posses
sé avec ses comédies en vers ; — Marivaux (1688-1763), fin prosateur, père de la comédie subtile et raffinée, est resté, ne
un goût nouveau », dit Voltaire, mais ennuyeux, dit La Harpe, où « le père pleure, et Saint-Albin pleure, et Sophie pleure,
nos grandeurs passagères, Il faut mêler sa cendre aux cendres de ses pères , Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous1042.
même, il nous fait hanter avec lui les héros les plus sinistres : un père qui tue son fils (Idoménée, 1705), un oncle qui f
(Idoménée, 1705), un oncle qui fait boire le sang de son neveu à son père (Atrée et Thyeste, 1707), un fils qui assassine s
cher l’auteur de ma misère, Et la nature en vain me dit que c’est mon père . Mais c’est peut-être ici que le ciel irrité Veut
effet j’étois connu de vous. PHARASMANE. Pourquoi me le cacher ? Ah, père déplorable ! RHADAMISTE. Vous vous êtes toujours
vos enfans, proscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main vous immoloit
rds une épouse si chère, Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père  ! Votre cœur s’attendrit ; je vois couler vos ple
Lève-toi, cher appui qu’espérait ma vieillesse ; Viens embrasser ton père  : il t’a dû condamner ; Mais, s’il n’était Brutus
er. (À Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père , en ce moment m’amène à votre vue. Mon âme fugiti
om, s’il se peut, bénissez la mémoire. (À Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel, par vos soins,
puisque je vois vos pleurs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père  ! Vivez longtemps heureux ; qu’Alzire vous soit c
deur à la porte1119. (Le Glorieux, II. 14). Le glorieux et son père Le Comte, Lycandre 1120.   LYCANDRE. Allons
la demande. LYCANDRE. J’entends : la vanité me déclare à genoux Qu’un père infortuné n’est pas digne de vous1123 ! Oui, oui,
                       J’ai ri : me voilà désarmé. DAMIS. Et vous, un père … M. BALIVEAU, l’interrompant. Eh ! oui, bourreau
) Notice Jean-François Ducis, né à Versailles, était, par son père , de race savoisienne. Il a une physionomie très p
eure et sa gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père  : Leur haine sera ton appui. À tes plus chers am
ent pris, « N’eussiez armé pour moi les pierres et les cris. « — Mon père , il est donc vrai : tout est devenu pire ? « Car
lieu sortîmes-nous ? « — Sicos est l’île heureuse où nous vivons, mon père . « — Salut, belle Sicos, deux fois hospitalière 
sur ses bords heureux je suis déjà venu ; « Amis, je la connais. Vos pères m’ont connu : « Ils croissaient comme vous ; mes
, trop longtemps captive sous la glace, Lève ses tristes yeux vers le père des Mois, Et, frissonnante encor, remplit l’air d
triche (1835) de C. Delavigne, — comédie historique avec cet A. Dumas père qui s’est fait goûter partout ; thèse morale dans
aret et Figaro ; elle ne rit plus guère avec la Question d’argent, le Père prodigue, Maître Guérin, etc. ; et la physionomie
Élégie Hélas ! après dix ans je revois la journée Où l’âme de mon père aux deux est retournée. L’heure sonne, j’écoute…
regrets ! ô douleurs ! Quand cette heure eut sonné je n’avais plus de père . On retenait mes pas loin du lit funéraire ; On m
ontait ma perte. Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir, Et j attendis
ns ne l’ont pas adouci ; Je ne puis voir un fils dans les bras de son père , Sans dire en soupirant : « J’avais un père aussi
fils dans les bras de son père, Sans dire en soupirant : « J’avais un père aussi. » Son image est toujours présente à ma ten
à ma tendresse. Ah ! quand la pâle automne aura jauni nos bois, Ô mon père  ! je veux promener ma tristesse Aux lieux où je t
urire était bien doux, D’un fils Dieu le rendait père1297, Le rendait père . — Quel beau jour pour vous, grand’mère ! Quel be
dans le lieu par sa race habité ; Je ne réclame pas le château de mes pères . Non, mais de ma jeunesse et de mes jours prospèr
par droit de misère ! Ah ! si dans mes tourments vous descendiez, mon père , Je vous arracherais des larmes de pitié ! Les an
tre. En vain je sors de moi : fils rebelle jadis, Je me vois dans mon père et me crains dans mon fils. Je n’ai pas un ami :
cloches suspendues, Les sons entrecoupés du nocturne angélus, Que le père et l’enfant écoutent les fronts nus, Et le sourd
llé qu’on puisse tout ensemble Être si grand et si petit ; Quand son père eut pour lui gagné bien des batailles ; Lorsqu’il
aimé sur terre !.. —  Mais les cœurs de lion sont les vrais cœurs de père . Il aimait son fils, ce vainqueur ! Deux choses l
goutte de lait au bout du sein restée, Agace sa lèvre en riant ! Le père alors posait ses coudes sur sa chaise, Son cœur p
n complété l’ossuaire, Dix ans vous ont suffi pour filer le suaire Du père et de l’enfant ! Gloire, jeunesse, orgueil, bien
ous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche. Caïn dit à Jabel, père de ceux qui sont Sous des tentes de poil dans le
mme l’aurore ; Et Caïn répondit : « Je vois cet œil encore ! » Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs Soufflant dan
tre en une tour de pierre : Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père  ! L’œil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsill
eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie. En secouant leurs becs sur
ncieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père , Dans son amour sublime il berce sa douleur, Et,
68), roman en vers, n’est plus que son cher Forez Celui du Livre d’un Père (1876) est le foyer domestique. Partout et toujou
ferme À ne le pas risquer en en pressant le terme. VALÈRE. Ainsi, ton père mort… BRUTE. Plus tard sera vengé. VALÈRE. Tes af
ot, « bergère qui vaut tant » ; Louise de Savoie y est Loisette ; son père y est le bon Janot. Le tout pour aboutir à demand
e et Racine) le sens de tourment, désespoir. 112. Il s’adresse à son père . 113. Hélas ! je vous obéis pourtant. Ne suis-je
là un sublime d’une simplicité héroïque. C’est lui qui réconforte son père et demande la mort. Cela vaut l’exaltation lyriqu
Boileau (Sat., VIII) : Prends-moi le bon parti, etc. ; Épître V : Mon père , etc.). Le satiriste qui a sévèrenement traité Ro
plus de feu, les Discours. Voir ci-après. Cf. Régnier, Sat., IV. Son père lui disait « de dépit et bouffy de colere : « Ba
t l’emploi bizarre n’est pas à regretter. 341. Germanus, né du même père et de la même mère. 342. Je leur laisse le reste
eux de Garnier : Oed. Va, crois-moi, prends pitié de ton malheureux père . Ma fille, assez longtemps j’ai gémi sur la terre
Le duc d’Enghien, devenu prince de Condé en 1646, par la mort de son père . Il tomba malade après la victoire de Nordlingen
une ardente passion pour une jeune princesse élevée à la cour de son père  : il la croit aimée du duc de Courlande, premier
père : il la croit aimée du duc de Courlande, premier ministre de son père  ; elle est en réalité fiancée secrètement à son f
l tue son frère, croyant frapper le ministre. Condamné à mort par son père , il est sauvé par la généreuse intercession du mi
t pour conserver l’autorité. Elle a deux fils jumeaux qui, après leur père , aiment Rodogune. Elle promet le trône à celui de
. Pendant que Molière donnait ces accents touchants à la douleur d’un père , le vieux Corneille en trouvait d’une tendresse d
1012. Cf. Racan, Séances à Tircis : … Que de mourir au lict où ses pères sont morts. 1013. On voit l’enchaînement de ce
ve sa femme, l’enlève, et poursuivi, atteint et frappé à mort par son père , il se fait reconnaître de lui en mourant et en l
s, sa fuite, son rôle auprès de Corbulon, le dessein qui l’amène. Son père , qui de tout temps a été ennemi, convoite l’Armén
pour lui demander de la soustraire aux prétentions impérieuses de son père en la remettant entre les mains de l’ambassadeur
dit dans le Temple du Goût : De la triste Equivoque il rougit d’être père , Et rit des traits manqués du pinceau faible et d
. Voici le sujet de cette tragédie. Gusman, successeur d’Alvarez, son père , dans le gouvernement du Pérou, a obtenu de Montè
(Sainte-Beuve, Nouv. Lundis, VII.) 1116. Le comte prétend que le père de celle qu’il veut épouser fasse auprès de lui l
        … Elle sait mon amour, J’ai parlé ; c’est assez. PASQUIN. Son père est de retour. LE COMTE. C’est à lui de venir et
retour. LE COMTE. C’est à lui de venir et de m’offrir sa fille., Le père se présente précisément quelques instants après.
« gloire », ou la font ressortir par de plaisants contrastes : — son père , Lycandre, qui est pauvre ; — le père de celle qu
de plaisants contrastes : — son père, Lycandre, qui est pauvre ; — le père de celle qu’il recherche, Lisimon, un financier d
supplice : d’abord entre un pauvre qui « lui parle verd » (c’est son père ) et un bourgeois (tout à l’heure son beau-père) q
nce de, tout le monde il est obligé de reconnaître un pauvre pour son père et une femme de chambre pour sa sœur. Le coup est
ufière est honnête homme : Oui, je suis votre fils, et vous êtes mon père , dit-il aux genoux de Lycandre, heureux de dire
ls proteste. — Osez me reconnaître dans cette maison même comme votre père . « Allons voir… » 1121. Excellent trait de cara
bon, et, malgré ma colère, Je veux encore un coup montrer un cœur de père … Mais si de ton côté le moindre obstacle arrive…
obstacle arrive… 1126. Lisimon entre et le comte fait passer son père pour son intendant. Voila comme il se corrige. Le
VI.) « J’habite avec Saint-Pacôme, écrivait-il en lisant les Vies des Pères du désert ; c’est un charme que de se transporter
a vie. Dans une pastorale dramatique, Alcée, du vieil Hardy, c’est le père de la jeune fille mourante qui lui amène le jeune
nageoire Contre une paire d’escarpins. Dans le char de monsieur son père , J’ai vu Phaéton, tout tremblant, Mettre en cendr
Pison, a seul encore, Tibère le sait, la confidence du dessein de son père  : il périra. — Les imitations de Tacite abondent
; Cnéius révèle au Sénat, en présence de l’empereur, le secret de son père , et se tue. 1273. Cf. Lamartine, Dernier chant
de Napoléon en France : l’empereur triomphant visite par des rois, le père au baptême de son enfant, l’empereur vaincu défen
de triomphe, où V. Hugo se plaint de ne pas voir gravé le nom de son père , et Notre-Dame, où son roman a gravé le sien, son
ustique et vraie. Enfin, dans le dernier de ses poèmes, le Livre d’un père , donnant un caractère de plus en plus pratique à
u tableau, la saison et le ciel diffèrent. 1489. Le maître, c’est le père qui, à chaque pas, tire des spectacles de la natu
yez les Confidences). 1490. Voilà des vers vibrants. On sent que le père veut armer ses enfants pour la lutte dont il parl
atin peculium, dont il vient : avoir, biens. Autres sens : épargne du père de famille, du fils de famille, de l’esclave. Péc
r les uns c’est un fou, pour les autres un impie, pour la dernière un père qui rêve au lieu de faire une dot à sa fille. Son
70 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
ter le nom homme à l’adjectif utile ; quand je dis : j’ai reçu de mon père  ; de sert à joindre le nom père au verbe reçu, et
ile ; quand je dis : j’ai reçu de mon père ; de sert à joindre le nom père au verbe reçu, etc. ; de, à, sont des préposition
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
a perte qu’ils ont faite, et non aux blessures qu’ils ont reçues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur gén
l’autre, qui jouit encore en repos de l’héritage qu’il a reçu de ses pères , souhaite une éternelle paix à celui qui l’a sauv
ouvelle, qui a su joindre la politesse du temps à la bonne foi de nos pères , en qui la fortune n’a fait que donner du crédit
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ommes ! C’est un point arrêté2, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque également sou
point arrêté2, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque également sous la tombe nous s
causent que des pleurs. Dans toutes les fureurs des siècles de tes pères , Les monstres les plus noirs firent-ils jamais ri
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
ins qu’il doive exclure de ses études les bons auteurs profanes ; les pères de l’église les avaient étudiés : ainsi, plus ses
éloquence vraiment apostoliques ont fait nommer à si juste titre les pères , c’est-à-dire, les fondateurs et les soutiens de
74 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
sois pas moins sévère. Du troupeau, dès l’enfance, il faut soigner le père . Des gris et des bais-bruns on estime le cœur : L
amille va lui offrir ; soit qu’il marche sur les nobles traces de son père ou de son oncle ; soit qu’il couvre sa tête du ca
suites aura la passion de Phèdre pour Hippolyte. Celui-ci croyant son père mort, rend à Aricie le sceptre d’Athènes auquel e
te se justifie ; en vain fait-il l’aveu de son amour pour Aricie. Son père n’y ajoute aucune foi et l’exile. Phèdre touchée
el désespoir est peint sur le visage de la reine. Alors ce malheureux père ne doute plus de l’innocence de son fils, et ordo
emme altière et absolue, tin mari pusillanime et soumis ; à côté d’un père avare, un fils prodigue. Le second, c’est d’oppos
t des deux sœurs, il dit : Elles sont sans parens, et notre ami leur père , Nous commit leur conduite à son heure dernière ;
n disposer, Sur elles, par contrat, nous sut, dès leur enfance, Et de père et d’époux donner pleine puissance. D’élever cell
la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie. Nos pères , sur ce point, étoient gens bien sensés, Qui diso
nné la Chasse d’Henri IV, et Dupuis et Desronais ; Diderot, auteur du Père de famille. Les pièces qu’on appelle Héroïques, e
i est marié secrètement avec la servante de la maison, tandis que son père veut le marier avec la fille de la baillive. Les
dernière fois, ôte-toi de ma vue. Sors, traître. N’attends pas qu’un père furieux Te fasse avec opprobre arracher de ces li
urri dans ta maison en l’amour de ta loi, Il ne connoît encor d’autre père que toi. Sur le point d’attaquer une reine homici
si touchant. Seigneur, voyez l’état où vous me réduisez. J’ai vu mon père mort et nos murs embrasés ; J’ai vu trancher les
la mémoire t’est chère ; Montre au fils à quel point tu chérissois le père . » Et je puis voir répandre un sang si précieux ?
es. C’est ainsi que nous plaignons vivement Rodrigue, qui a vengé son père par la mort de celui de sa maîtresse, parce que s
après avoir achevé, soit avant la tragédie, comme Œdipe qui a tué son père sans le connoître, soit dans la tragédie, comme O
i avoient été chargés de cet assassinat, entra dans le royaume de son père , s’en empara, et força le roi à se cacher dans un
ieux. D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Hé ! mon père , oubliez votre rang à ma vue. Je prévois la rigue
vois la rigueur d’un long éloignement. N’osez-vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’avez devant vous qu’une jeune
au seul nœud qui retient ma colère. D’Iphigénie encor je respecte le père , Peut-être sans ce nom, le chef de tant de rois M
Une mère m’attend, une mère intrépide Qui défendra son sang contre un père homicide, Je verrai mes soldats moins barbares qu
toute l’armée Elle refuse de le suivre, et ne songe qu’à obéir à son père . Ce héros furieux, résolu de renverser le bucher,
e nous touchent plus guère : Je les lui promettois tant qu’à vécu son père . Et puis s’écrier tout-à-coup : Non, vous n’esp
le fardeau, Trop avare d’un sang reçu d’une Déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse, Et toujours de la gloire
e jour, Cinna ; mais ceux dont tu le tiens, Furent les ennemis de mon père et les miens. Au milieu de leur camp tu reçus la
le lui déclarer. Cet ambassadeur étoit Rhadamisthe lui-même, que son père ne reconnoissoit pas, parce qu’il ne l’avoit poin
Et traîné sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il
chef-d’œuvres immortels, qui lui ont si justement mérité le titre de père de la tragédie françoise. C’est dans ces pièces q
ns le genre de Corneille : c’est Ms. Il y a des morceaux dignes de ce père de la tragédie française. Le principal rôle est a
uves, aux montagnes ; nous représente le fils de Dieu s’offrant à son père pour racheter le genre humain ; nous fait entendr
endrement leur bouche. Pyrrhus, dans les combats aussi ardent que son père , donne le dernier assaut. Ni les barricades, ni c
e tu viens de commettre ! Tu as osé tuer un fils sous les yeux de son père  ! Autrefois Achille(a), dont tu te vantes d’être
e toucha son bouclier, et qui tomba à ses pieds. Va te plaindre à mon père , répondit Pyrrhus ; raconte-lui mes honteuses act
fet, il faut qu’elles soient toujours justes et nobles. Homère est le père des belles comparaisons. Elles ont été presque to
eux du Belge(i) et de l’Ibèrek : Mais il n’égalera ni son fils ni son père  ? Henri dans ce moment voit sur des fleurs de lis
plaindre à Jupiter de l’acharnement de Junon contre son fils Enée. Le père des Dieux la console, en lui dévoilant ce que les
ur, cotoya ensuite plusieurs pays, aborda à Drépane, où il perdit son père , et essuya enfin la tempête qui le jeta sur les c
de relâcher à Drépane, où il célèbre l’anniversaire de la mort de son père , et donne à cette occasion des jeux funèbres. Iri
vers l’an 980 avant J.C., est le plus ancien des poëtes connus, et le père de la poésie épique. La critique a relevé dans so
75 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
ois ; les fils de Brutus regrettaient les Tarquins, expulsés par leur père  ; il les gourmanda en ces termes : « Moi, disait-
le bouclier de l’empire Romain. — 2. Le consul Cicéron fut appelé le père de la patrie. — 3. Marius mourut vieux. — 4. Les
s, fut appelé le très-bon et le très-grand ; les poëtes le nomment le père des dieux et des hommes. Junon, sœur et épouse de
ue d’argent. — 7. Timothée, fils de Conon, ne fut pas inférieur à son père . — 8. L’honneur est préférable à la vie. — 9. Enn
’Olympias. Le second se fit encore une plus grande réputation que son père . Alexandre était d’un grand cœur ; mais chez lui
, et passa le Tibre à la nage sous les traits des ennemis. — 8. Aucun père ne souhaite à ses enfants une vie éternelle. — 9.
ut sauvé. Ops en effet, l’ayant mis au monde, déroba cet enfant à son père . Saturne trompé dévora à la place de l’enfant une
d’abord régné seul ; mais Jupiter, devenu grand, ravit l’empire à son père , et le partagea avec ses frères Neptune et Pluton
saient de lait et de la chair des bêtes sauvages. — 5. Atticus eut un père indulgent. — 6. Annibal eut Sosile de Lacédemone
s des meilleurs maîtres ; cela vous importe vivement, à vous qui êtes pères . Récapitulation. version 50. Saturn
ausanias. Le premier soin d’Alexandre fut pour les funérailles de son père  : les complices de l’assassinat furent immolés su
i. Ensuite il entreprit la guerre contre les Perses, projetée par son père . Sur ces entrefaites, les Athéniens et les Thébai
garder de l’intempérance, et de n’oublier jamais la retenue. — 8. Le père a plus de sollicitude pour son fils que le fils l
grandes actions de grâces lui furent rendues, et il reçut le titre de Père de la patrie. Chapitre V. Compléments circ
9. Pyrrhus, roi d’Épire, descendait d’Achille par sa mère, et par son père , d’Hercule. § 160. Nom du prix, de la valeur.
âgé de douze ans environ, mourut cinq jours avant le triomphe de son père  ; l’aîné, âgé de quatorze ans, trois jours après
t plus tard le surnom de César et ensuite celui d’Auguste, perdit son père à l’âge de quatre ans. version 88. Historiæ
irai à la campagne. — 10. Titus Manlius Torquatus fut relégué par son père à la campagne à cause de sa pesanteur d’esprit et
bœufs et au petit domaine de quatre arpents qu’il avait hérité de ses pères . § 166. Question QUA. version 93. 1.
r de chez nous — 10. Il y a des fables innombrables dans Hérodote, le père de l’histoire, et dans Théopompe. — 11. Thalie es
ds étaient honorés par les jeunes gens presque comme des dieux et des pères  ; ils étaient même, quand ils revenaient d’un rep
nda une nouvelle ville au pied d’une montagne, dans un endroit où son père avait trouvé une truie blanche, qui venait de met
des maux d’autrui et en sont heureux. — 9. Démarate, riche marchand, père du roi Tarquin l’Ancien, habitait à Corinthe dans
ur. — 12. Quelques-uns ajoutent à la gloire qu’ils ont reçue de leurs pères une nouvelle gloire qui leur est propre. — 13. L’
ux étrangers, autres que moi. Tu ne te feras pas d’idoles. Honore ton père et ta mère. Tu ne tueras pas, tu ne voleras pas,
ui aura tué un homme sera puni de mort. Que celui qui aura frappé son père ou sa mère, ou leur aura dit des injures, soit pu
. — 10. Quoique Timothée, fils de Conon, ne fût pas au-dessous de son père pour la gloire des armes, il ajouta à cette gloir
libare solebant. corrigé. 1. Thémistocle fut déshérité par son père parce qu’il menait une conduite trop libre, et qu
convoqua le sénat et se mit à réclamer le trône qu’avait possédé son père . A cette nouvelle, Servius accourt au sénat ; il
t chez elle portée sur un char, lorsqu’elle aperçut le cadavre de son père gisant sur le sol ; et, gourmandant le cocher qui
er qui voulait se détourner, elle fit passer elle-même par-dessus son père tout sanglant les chevaux qui s’arrêtaient d’horr
ore ce que c’est qu’une tempête ; peut-être a-t-il du moins laissé un père , qu’il a embrassé en partant. » Je croyais encore
que le vieillard donne des conseils aux enfants. — 5. Il faut que le père de famille soit grand vendeur, et non grand achet
ée par Sextus Tarquin, se perça d’un poignard après avoir conjuré son père et son époux de ne pas laisser sa mort sans venge
èse. — 2. Il fut décrété par le sénat que César recevrait le titre de père de la patrie, que sa personne serait inviolable,
. Échauffé par le vin, il se mit à s’élever au-dessus de Philippe son père , et à porter ses propres exploits jusqu’aux nues,
 ; on dit cependant que la mère de l’un vendait des herbes, et que le père de l’autre était coutelier. — 5. Nos premiers dev
oi il n’avait pas décrété de supplice contre celui qui aurait tué son père , il répondit qu’il avait pensé que ce crime ne se
t de gagner l’Égypte, comptant sur les services qu’il avait rendus au père de ce Ptolémée qui régnait alors à Alexandrie. Ma
omains avaient le respect le plus religieux pour les traités. — 7. Un père se contente d’un petit châtiment pour une grande
t à la vie. — 6. Titus mourut dans la même maison de campagne que son père , le jour des ides de septembre, deux ans deux moi
eptembre, deux ans deux mois et vingt jours après avoir succédé à son père , et dans la quarante deuxième année de son âge. —
i porté à la colère. — 6. Œdipe, fils de Laïus et de Jocaste, tua son père et épousa sa mère sans le savoir. — 7. On rapport
nt, aima mieux être honteusement l’esclave de Mithridate. — 2. Que le père de famille aime à vendre, au lieu d’aimer à achet
faire les préparatifs de la guerre contre la Grèce, projetée par son père . — 8. Ce fut longtemps parmi les hommes une quest
s filles de Scipion furent dotées aux frais de l’État, parce que leur père ne leur avait laissé aucune fortune : heureux les
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
r, dans son téméraire voyage, Phaéton déjà lancé dans les cieux : Le père cependant, plein d’un trouble funeste, Le voit ro
e, et le tableau est saisissant de vérité. Mais la forme à part, quel père n’eût fait de même88 ? Le sublime n’est donc pas
u’il mourût du vieil Horace, parce qu’il est plus haut que l’homme le père qui peut immoler spontanément le sentiment nature
ablement rendue par la musique de Rossini, au moment où le malheureux père adresse à son fils ses dernières recommandations 
77 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
is son entrée dans la vie, jusqu’au moment où il articule les noms de père et de mère. Chaque découverte que fait successive
des ailes à la pensée. Les premiers mots qu’il prononce sont ceux de père et de mère… mots charmants, qui expriment, qui in
ein maternel de toutes ses douleurs, et font naître dans le cœur d’un père les plus vives et les plus joyeuses espérances. A
d’un service rendu : « Monseigneur, vous avez pour moi des boyaux de père . » 2° Une réunion de mots contraires à l’usage,
), Mais jamais il n’eût franchi les bornes du modeste héritage de ses pères . (3e membre.) On fait de même une période quatre
78 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
ruine, la misère, etc. Un fils expose sa vie pour sauver celle de son père  : la cause, c’est l’amour filial, la reconnaissan
que nous devons adopter. On n’écrit pas à un ami comme on écrit à un père ou à un supérieur. Un livre composé pour la jeune
clure par des rapports de ressemblance ou d’opposition. Ainsi : votre père s’est distingué par ses vertus, donc vous devez m
79 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
te-Curce, etc. ; mais surtout dans Cicéron, surnommé à juste titre le père de l’éloquence chez les Latins. C'est lui, en eff
rem. Bien loin d’aimer son frère et sa sœur, il n’aimait pas même son père . Ne quùm in Siciliâ quidem fuit bellum, ejus bel
, l’on dira : in senatu, dans le sénat ; apud patrem tuum, chez votre père . Cependant les poètes en usent quelquefois autrem
e ; car il doit y avoir identité de pensées et de sentiments entre le père et le fils. Ce que le poète exprime si bien par l
n par les mots suivants : exspectata parenti, piété déjà si connue du père , et dont le fils donnait alors une preuve si évid
e vos douces paroles ; vous pouvez répondre encore à la voix de votre père  ! » Nous citerons aussi les vers suivants, dans
délicats de ces jeunes infortunés. Puis, saisissant avec violence le père lui-même, qui accourt avec des traits, ils envelo
e plus grand intérêt aux efforts impuissants et à la mort violente du père . Ces mots serpens amplexus uterque, au nombre sin
ants, il les ont enveloppés sans aucun effort, implicaverunt. Mais le père pouvait opposer de la résistance ; ils le saisiss
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
cette grande science de l’homme. Voici le portrait qu’il trace de ce père de la philosophie : « Enfin parut en France un g
it : cette maxime d’esclave irrita tous les esprits faibles contre le père de la philosophie pensante : elle le persécuta co
de l’harmonie, la vivacité de la passion : les beaux-arts, enfants et pères du plaisir, ne demandent que la fleur, et la plus
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
le jour, Cinna, mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père et les miens… jusqu’à ce mot si énergique de sit
la religion des tombeaux, une illusion vulgaire ; les cendres de nos pères et de nos amis, une vile poussière qu’il faut jet
qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
on religieuse s’appuie sur les saintes Écritures, sur la doctrine des Pères et des conciles. C’est aux prêtres que Dieu a don
ce partout où elle se trouve. 29. Principaux orateurs chrétiens : Pères grecs. Saint Athanase, saint Grégoire de Nazianze
thanase, saint Grégoire de Nazianze, saint Basile, saint Chrysostome. Pères latins. Saint Hilaire de Poitiers, saint Ambroise
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
le plus cher de ses souhaits ; Qui fuit la basse flatterie ; Et qui, père de sa patrie, Compte ses jours par ses bienfaits.
nos grandeurs passagères, Il faut mêler sa cendre aux cendres de ses pères , Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous2. Liv
pouvaient paraître injustes à l’égard de celui qui, rougissant de son père , honnête artisan, ne sut pas, comme Horace son ma
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
s devient-il envieux ? Ou faut-il croire, hélas ! ce que disaient nos pères , Que, lorsqu’on meurt si jeune, on est aimé des d
doit tendre sans relâche ; c’est le but divin de l’humanité. 3. Mon père . Le père d’Alfred de Musset, connu sous le nom de
à l’opéra italien de Londres. Fille de Manuel Garcia, elle suivit son père à Mexico et à New-York, où elle épousa un banquie
85 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
l’histoire, Auguste dans Cinna. (3 août 1882). • Comparer le rôle du père dans le Cid et dans Polyeucte. (4 novembre 1881).
raire. [1] (26 juillet 1884) Pourquoi dit-on qu’Homère est le père de la poésie épique ? Développement. — Homère2
énie, Un des titres qu’on lui prodigue le plus souvent est celui de «  père de la poésie épique » ; il serait peut-être curie
e de génie. S’il ne convient pas de prendre à la lettre ce titre de «  père de la poésie épique », il ne faudrait pas davanta
l’aient pris pour modèle, dans quel sens a-t-on pu dire qu’il est le père de l’épopée ? La réponse est celle-ci : c’est qu’
est inspirée d’Homère, et dont Homère peut, à bon droit, s’appeler le père , parce que c’est dans l’Iliade et l’Odyssée, ces
assez considérable pour justifier suffisamment le titre pompeux de «  père de la poésie épique, » décerné à Homère, qui en f
son vivant les plus grands honneurs et lui donna le titre glorieux de Père de la patrie. Comme Démosthène en Grèce, il fut l
e  siècle, Névius et Pacuvius. Lucilius peut être considéré comme le père de la satire à Rome : Lucile le premier osa la (
goût des représentations païennes, qui était resté très vif chez nos pères et se traduisait tous les ans, à l’époque des sat
celle de la poésie, en important chez nous des genres inconnus à nos pères , fut seule féconde et durable, tandis que celle d
naissance merveilleuse et fatale de Rome, son éternité promise par le père des dieux lui-même : Imperium sine fine dedi… s
bordé. Horace, ruiné après la bataille de Philippes et la mort de son père , se procura une charge de scribe des questeurs ;
coups de son époux victorieux ; Émilie qui poursuit la vengeance d’un père au péril des jours de son amant et au péril des s
eloppement. — L’épopée, dont Homère est généralement regardé comme le père , est la forme la plus ancienne de la poésie ; la
bonne comédie » est trouvé, et l’on peut dire que Corneille en est le père , comme il est le père de la tragédie moderne ; ma
ouvé, et l’on peut dire que Corneille en est le père, comme il est le père de la tragédie moderne ; mais il manque à ces pre
Rodrigue, as-tu du cœur ? Quel moment terrible pour tous deux ! le père annonce à son fils qu’il lui faut renoncer à l’am
ls qu’il lui faut renoncer à l’amour de Chimène et s’armer contre son père  ; Rodrigue alors exhale sa douleur dans des stanc
on à son honneur, c’est-à-dire à la vengeance de l’outrage fait à son père . Après la mort du comte il se rend courageusement
ous d’un ami vénéré et beaucoup d’entre nous d’un bienfaiteur et d’un père . Sa perte est un deuil pour tout le monde ; mais
t à l’amirauté de Rouen, sinécures honorifiques que lui a léguées son père  ; il n’a pu établir une de ses filles, et a dû la
86 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
s citoyens : — Ambroise Paré (1517-1590), chirurgien de Charles IX et père de la chirurgie moderne, dont le génie eut pour é
Montaigne, apprit le latin par la conversation dans la maison de son père  : à six ans, il le parlait. Il continua ses étude
1628, comme elle donna encore en 1635 une édition définitive de son «  père d’adoption ». Aucun écrivain ne représente mieux
royaulme ; car je suis venu au monde fils d’ung gentilhomme, que son père avoict vendeu tout le bien qu’il possedoyt hormis
dverty du roy, et bien aise de l’occasion de vanger la mort de M. son père , s’en alla très-bien accompaigné au logis de M. l
egat, et à l’ambassadeur Mendosse235, que n’ayons mangé les os de nos pères , comme font les sauvages de la nouvelle Espagne.
rûle en place de Grève,et va finir sa vie à Genève (1620-1630). Le père et l’enfant A huit ans et demi, le pere mena
achève l’œuvre de Richelieu, qui avait décrété et fait signer de son père rétablissement d’une aristocratie de l’intelligen
orde, et, par son secours, arriva heureusement dans sa maison. Le bon père , étonné d’une telle parabole, ne répondit rien. E
ien. Et je lui dis doucement pour le rassurer : Mais, après tout, mon père , à quoi avez-vous pensé de donner le nom de suffi
e Molière, fils d’un tapissier-valet de chambre du roi, hérita de son père et remplit, en 1641, sa charge, qu’il reprit plus
M. JOURDAIN. Voilà pas le coup de langue ? MADAME JOURDAIN. Et votre père n’étoit-il pas marchand aussi bien que le mien ?
JOURDAIN. Peste soit de la femme ! Elle n’y a jamais manqué. Si votre père a été marchand, tant pis pour lui ; mais, pour le
gnes de nos louanges, je veux dire, homme de probité et de piété, bon père de famille, bon parent, bon ami. Vous le savez, v
uté des originaux… L’usage, je le confesse, est appelé avec raison le père des langues. Le droit de les établir, aussi bien
peuples, elle n’égalera jamais la vôtre. Les bons rois sont les vrais pères des peuples, ils les aiment naturellement : leur
ble, mais une désolation pareille à celle que cause la perte d’un bon père à ses enfans. Il n’y a personne de nous que ne se
souvienne d’avoir ouï souvent raconter ce gémissement universel à son père ou à son grand-père, et qui n’ait encore le cœur
autre, enflés de leurs succès, ont cru pouvoir s’élever au-dessus des Pères  ; l’un et l’autre n’ont pu souffrir qu’on les con
plus confus du monde ; que je ne méritois ni la réputation que le bon Père m’avoit donnée, ni la bonne opinion qu’elles avoi
ment et par cette seconde formation de nos esprits et de nos mœurs le père de tous ses peuples. Mais quant à notre conduite
ille. La belle et froide Mme de Grignan, qui appelait Descartes « son père  », a laissé quelques écrits philosophiques. On a
s étiez prisonnière, que vous étiez une princesse chassée de chez son père . Votre frère étoit beau comme vous ; vous aviez n
e votre autorité et votre gloire. Si le Roi, dit-on, avoit un cœur de père pour son peuple, ne mettroit-il pas plutôt sa glo
n éloquence, il suffira de rappeler le mot connu de Louis XIV : « Mon Père , j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai
lui paroît plus glorieux d’être le destructeur de ses voisins que le père de son peuple ; si le deuil et la désolation de s
n’y a personne qui n’entre tout neuf dans la vie, et les sottises des pères sont perdues pour les enfans. SOCRATE. Mais pourq
ni virgule. Aussi la joie qu’il en témoigna fut mêlée de surprise. «  Père éternel ! s’écria-t-il avec transport, lorsqu’il
l’autorité royale, en la faisant respecter, et les sujets avoient un père affectionné dans un vizir fidèle au prince. Atalm
enfants avec un œil sévère ; De la triste Équivoque il rougit d’être père , Et rit des traits manqués du pinceau faible et d
e la dot de sa sœur ; chacun disait : C’est l’aîné qui aime mieux son père , le cadet aime mieux sa sœur ; c’est à l’aîné qu’
g les fit venir tous deux l’un après l’autre. Il dit à l’aîné : Votre père n’est point mort, il est guéri de sa dernière mal
me chose au cadet. Dieu soit loué ! répondit-il, je vais rendre à mon père tout ce que j’ai, mais je voudrais qu’il laissât
s aurez les trente mille pièces : c’est vous qui aimez le mieux votre père . Il venait tous les jours des plaintes à la cour
l les avoit dépouillés. « Je te laisse, lui dis-je, le royaume de tes pères , à toi qui devrois me remercier de ce que je te l
r trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l’ont sentie, et qu’il n’est pas possible de s’y
s ne devez point vous estimer malheureux de vivre comme fait M. votre père , et il n’y a point de sort que le travail, la vig
al582 de cuir noir où l’on peut être commodément assis : asseyez-y le père du fils ingrat. Attenant à la porte, placez un ba
algré le secours dont le fils aîné de la maison peut être à son vieux père , à sa mère et à ses frères, il s’est enrôlé ; mai
malheureux. Il vient avec un vieux soldat ; il a fait sa demande. Son père en est indigné ; il n’épargne pas les mots durs à
pargne pas les mots durs à cet enfant dénaturé qui ne connoît plus ni père , ni mère, ni devoirs, et qui lui rend injures pou
olent, insolent et fougueux ; il a le bras droit élevé du côté de son père , au-dessus de la tête d’une de ses sœurs ; il se
désolé ; la sœur aînée s’est aussi interposée entre son frère et son père  ; la mère et la sœur semblent, par leur attitude,
e : « Malheureux ! que fais-tu ? tu repousses ta mère, tu menaces ton père  ; mets-toi à genoux et demande pardon. » Cependan
fait la campagne. Il revient, et dans quel moment ? Au moment où son père vient d’expirer. Tout a bien changé dans la maiso
autre élevée et tenant encore le crucifix qu’elle a fait baiser à son père . Un de ses petits enfans, effrayé, s’est caché le
tre la fenêtre et le lit, ne sauroit se persuader qu’elle n’a plus de père  : elle est penchée vers lui ; elle semble cherche
; elle soulève un de ses bras, et sa bouche entr’ouverte crie : « Mon père  ! mon père ! est-ce que vous ne m’entendez plus ?
ève un de ses bras, et sa bouche entr’ouverte crie : « Mon père ! mon père  ! est-ce que vous ne m’entendez plus ? » La pauvr
il a repoussé sa mère, et il est perclus du bras dont il a menacé son père . Il entre. C’est sa mère qui le reçoit. Elle se t
r ses yeux, et de l’autre montrer à l’enfant ingrat le cadavre de son père . On n’en auroit pas moins aperçu sur le reste de
t me laver du juste reproche que vous me faites d’être le fils de mon père … Mais je m’arrête ; car je le sens derrière moi q
e ce que j’écris, et rit en m’embrassant, Ô vous qui me reprochez mon père , vous n’avez pas l’idée de son généreux cœur ! En
erunus intentait une accusation de contre-révolution contre son vieux père , déjà exilé ; après quoi il se faisait appeler fi
net (1620-1793) et son neveu, Horace de Saussure (1740-1799), fils et père de savants, auteur du Voyage dans les Alpes, qui
ent servi sous lui ; il leur recommanda ta jeunesse : « Servez-lui de père , leur dit-il ; ah ! servez-lui de père ! » Alors
ta jeunesse : « Servez-lui de père, leur dit-il ; ah ! servez-lui de père  ! » Alors il te donna des conseils tels que Marc-
si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j’irai rejoindre ton père . Si tu dois être juste, puissé-je vivre encore as
 ; le silence mêlé de crainte et de respect des jeunes gens que leurs pères conduisoient par la main pour voir ce grand homme
de de secouer en marchant le vieillard, je vis bien qu’il portoit son père . Ce vieillard, arraché inopinément au sommeil et
nfin, entre les bras étendus de cette mère, et les bras étendus de ce père , l’enfant endormi dans son berceau… J’ai détourné
s, ont révélé dans ce penseur absolu, dans ce logicien inexorable, un père presque plus père que les plus tendres ». (M. Nis
ce penseur absolu, dans ce logicien inexorable, un père presque plus père que les plus tendres ». (M. Nisard.) Une nuit
nce dans la conversation des écrivains que réunissait le salon de son père , et dans l’étude des publicistes et des philosoph
s, et les orphelins ne furent point délaissés dans leur misère. Et le père qui s’était défié de la Providence raconta le soi
rsuivons notre route en paix. « Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je ser
serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je serai le père des vôtres. « Et si l’un et l’autre nous mourons
tre premier besoin, et prier Dieu c’est commencer à posséder Dieu. Le père connaît les besoins de son fils ; faut-il à cause
ls n’ait jamais une parole de demande et d’actions de grâces pour son père  ? Quand les animaux souffrent, quand ils craignen
n ne m’a serré la main. L’exilé partout est seul. Il n’y a d’amis, de pères et de frères que dans la patrie. L’exilé partout
gémir : tous sont bannis comme toi, tous voient passer et s’évanouir pères , frères, amis. La patrie n’est point ici-bas ; l’
me de l’amour et de la pitié, de tous les sentiments sympathiques, le Père céleste ne nous a-t-il pas commandé d’autres vert
ime, n’êtes-vous pas opprimé aussi ? Que l’orphelin trouve en vous un père , la veuve et le vieillard un appui, l’étranger un
enfant perdu de la foule, peut écouter dans sa pensée le bruit de ses pères et de ses contemporains. Quel est-il ? Est-ce une
, après trente-quatre ans de ce régime auquel avaient tant aspiré nos pères … Dieu a des leçons sévères qu’il faut accepter sa
avait récemment embrassée791, et qu’il pratiquait avec ferveur. « Mon Père , lui-dit-il, que ferai-je ? Mon état présent me f
don d’avoir abusé d’un nom d’outrage qui fut autrefois appliqué à nos pères , afin de retracer plus rapidement la triste suite
mmense de peuple. Une armée considérable suivait le convoi ; le vieux père du général conduisait le deuil. Cette pompe fit u
ral Philippe Paul de Ségur en reçut un l’année même de la mort de son père (1830), et mourut un des doyens de l’Académie fra
rigine. Né à Versailles le 23 août 1733, d’une mère française et d’un père savoisien, il avait beaucoup de ce dernier. Il ét
ère savoisien, il avait beaucoup de ce dernier. Il était lion par son père , disait-il, et berger par sa mère. Ses parents, d
a modestie domestique prenait un caractère de grandeur morale : « Mon père , dit-il quelque part, à propos de je ne sais quel
-il quelque part, à propos de je ne sais quel détail de conduite, mon père , qui était un homme rare et digne du temps des Pa
ses maîtresses formes. Aussi je remercie Dieu de m’avoir donné un tel père . Il n’y a pas de jour où je ne pense à lui ; et q
de moi-même, il m’arrive quelquefois de lui dire : Es-tu content, mon père  ? Il semble alors qu’un signe de sa tête vénérabl
Horace, de son Virgile et de son La Fontaine, il lisait les Vies des Pères des Déserts, traduites par Arnauld d’Andilly840 :
t à son enfance, aux années meilleures, à ses jouissances de fils, de père et d’époux :   « Les mœurs ne s’apprennent pas, c
grand William dans sa chambre à coucher, non loin du portrait de son père et de sa mère :   « Je n’oublierai jamais, dit M.
s, même pour le peuple de Dieu, cette leçon était toute nouvelle. Les pères , dans l’Ancien Testament, n’ont pas la tendresse
Agamemnon et d’Idoménée, la foi domine la tendresse paternelle, et le père disparaît dans le croyant ; de même qu’avec les B
sa miséricorde ; mais le repentir du fils, pressenti et deviné par le père , ôte à cet amour ce qu’il aurait de faible et de
père, ôte à cet amour ce qu’il aurait de faible et de blâmable, et le père est à la fois juste et clément : juste, puisque s
toujours son effet. « Comme l’enfant prodigue était encore loin, son père le vit, et fut touché de compassion ; et, courant
à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : « Mon père , j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je n
ontre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. — Mais le père dit à ses serviteurs : « Apportez la plus belle r
du cœur humain, tout est dit, ou plutôt tout se devine, et combien le père a souffert de l’absence de son fils, et quels vœu
qu’il soit, bon ou mauvais. Dans l’Évangile, au contraire, l’amour du père de famille a pressenti la régénération morale de
ls a prise, dans la misère et dans la solitude, « d’aller trouver son père et de s’humilier devant lui », cependant, dès qu’
’Évangile n’a pas cru pouvoir la comparer mieux qu’à la clémence d’un père  ; et, en même temps, il explique, par cette belle
il explique, par cette belle histoire, comment il entend le cœur d’un père à qui le repentir suffit sans l’aveu, et qui, com
le pénitent avant qu’il ait parlé. Aussi, point de dialogue entre le père et le fils, point d’explication : tout s’accompli
i expressif cette époque des précédentes. La Renaissance a paru à nos pères une sorte de résurrection de l’esprit français. L
Van Eyck lui-même prend plaisir à l’entendre, lui le précurseur et le père de tous les grands coloristes. Vêtu d’une de ces
suprême se presse respectueusement une foule illustre : Hérodote, le père de l’histoire, jette l’encens sur les charbons du
e de ce bourg, mari de Madeleine, qui a reçu le portefeuille de notre père mourant. Sa veuve est venue me prier de paraître
» Un grand jeune homme, fils de Pietri, serrant la main froide de son père , s’écria : « Oh ! pourquoi n’es-tu pas mort de la
t à l’hôtel de Châtillon pour présenter à l’Amiral la lettre dont son père l’avait chargé. Il trouva la cour de l’hôtel enco
ent. Et les mots, pour le dire, arrivent aisément. 107. Sénèque le père (le Rhéteur), Controvers. III, proœmium. 108. Ci
26 ans, tué d’un coup de canon sous Gueldres, le 23 octobre 1605. Son père dit : « J’ai perdu mon fils, j’ai donc perdu ma f
jeunes Spartiates, sous le règne de Cléombrete, se tuèrent ; et leur père , ne pouvant obtenir réparation, se tua sur leur t
i IV. 339. Gaston d’Orléans, frère du roi. 340. Le prince de Condé, père du grand Condé, alors duc d’Enghien. 341. Le duc
447. On n’hésite pas. Cf. Molière (Avare, I, 2) : Nous feignions, mon père , à vous aborder. 448. Je vous tiens quitte. — C
irassiers. 827. Louis XIV âgé de cinq ans, succéda à Louis XIII, son père , mort le 14 mai 1643. 828. Le 19 mai. Voir les r
850. Rusticitas. 851. Désespéré par les rigueurs de Ménédème, son père , le jeune Clinias est allé prendre du service en
ances à la Malibran : Ou faut-il croire, hélas ! ce que disaient nos pères  : Que, lorqu’on meurt si jeune, on est aimé des D
porté par Priam de la tente d’Achille, et placé dans la maison de son père sur un lit. 955. Le don d’improvisation. 956. F
évère à sa croisée, pensif et regardant au loin la campagne, et votre père rentrant les chaises et fermant les volets de la
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
e bon mariage, Que de vous amuser à ces folles amours. Arténice. Mon père , à quelle fin tendent tous ces discours ? Si je v
e vous : Tandis2 que vous aurez mon service agréable, Ce me sera, mon père , un bien inestimable De mûrir avec vous la fleur
88 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
l s’échappa d’entre les mains de ses parents pour les affaires de son père céleste ? Quelle œuvre fit-il alors, si ce n’est
able œuvre de Dieu ? Va au temple ; échappe-toi1, s’il le faut, à ton père et à ta mère ; renonce à la chair et au sang, et
sus : « Ne faut-il pas que nous travaillions à l’œuvre que Dieu notre père nous a confiée2 ? » Tremblons, humilions-nous de
transmettre à leurs petits que ce qu’ils ont eux-mêmes reçu de leurs père et mère : au lieu que l’homme reçoit l’éducation
89 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
lons donc, dit Favorinus, faire visite à l’accouchée, et féliciter le père . » Ce dernier avait le rang de sénateur, et était
lui permettait pas de paraître avec une barbe, tandis qu’Apollon, son père , n’en avait pas. Il fit également enlever dans di
avait demandé à des Juifs en quel état se trouvait la ville de leurs pères . En apprenant que sa patrie était toujours enseve
s en laissiez tomber seulement quelques gouttes sur mes lèvres, votre père recouvrera la vie et la vigueur de la jeunesse. I
enant à réfléchir, dans les moments où ses larmes s’arrêtaient, qu’un père si vertueux n’avait plus besoin de vivre, tandis
it songer à la fiole. Il avait lui-même un fils, plus semblable à son père qu’à son aïeul. Il imagina d’intéresser son avari
t qu’il ne se permettrait jamais d’ôter même un seul petit doigt à ce père si tendrement chéri, à moins qu’il n’eût besoin d
in d’en détacher quelques faibles parcelles pour marier ses sœurs. Le père , satisfait de sa ruse, se dispose à mourir, et as
er pourtant de mesurer en long et en large le volume de cet excellent père . Après avoir calculé que cette métamorphose produ
ulut aller en délivrer le pays ; et il en obtint la permission de son père , avec d’autant plus de facilité, que ce n’était p
et voulut souiller de cet affreux homicide la main même à laquelle le père avait confié la garde de son fils, la main d’un s
philosophe Aristote l’éducation d’Alexandre. 43. Philippe, devenu père d’un fils dont tant de présages lui avaient fait
evé par vous et formé par vos leçons, il ne sera point indigne de son père , et pourra prendre la conduite d’un si grand empi
pe les airs de ses bras que rien ne soutenait plus ; et, appelant son père par ses cris, il tombe dans cette partie de la me
dans cette partie de la mer à laquelle il donna son nom. Cependant le père infortuné (que dis-je ? il n’était plus père) : «
na son nom. Cependant le père infortuné (que dis-je ? il n’était plus père ) : « Icare, s’écrie-t-il, Icare, où es-tu ? De qu
douter si c’est un prince d’une sagesse accomplie, ou le meilleur des pères , dont la main gouverne [illisible chars][texte co
eu de l’assemblée : « Romains, dit-il, ce matin, au point du jour, le père de cette ville, Romulus, descendu des cieux, s’es
ertu. Version LXXXIII. Éloge de l’Éloquence. 83. Certes, le père de la nature, l’artisan de l’univers, Dieu, n’a p
t vivre ; qu’elle s’est éteinte avec la république ; qu’elle a vu son père préteur, consul, augure ; qu’elle a été unie aux
propres petits ; mais, lors même qu’ils ont pris leur croissance, le père les poursuit encore, et [illisible chars][texte c
qualités, ou qui devait les acquérir par les soins qu’il recevait. Le père partageait cette œuvre : protecteur vigilant ou z
produite depuis par la lyre. Mais pourquoi citer les philosophes ? Le père de la philosophie, Socrate lui-même, ne rougit po
flétrir cette jeune fille par la longue absence et la pauvreté de son père . Aujourd’hui, si vous vous présentez, vous honora
est personne qu’on lui préfère, et qu’on lui donne peu de rivaux. Son père , Néoclès, était noble. Il épousa une citoyenne d’
é au jeune Athénien le blâme de ses parents, il fut déshérité par son père . Cette flétrissure, loin de l’abattre, ne fit que
nir tête à toute la famille royale, dont il provoqua le bannissement. Père , vengeur, gardien de la liberté, dont le sentimen
vait renoncé à lui-même ; pour conserver son ouvrage, il cessa d’être père  : ainsi l’amour de la liberté lui fit dépouiller
n me l’avait donné pour tuteur, et il me témoigna les sentiments d’un père . Ainsi, quand je fus candidat, il m’appuya de son
me leur futur souverain, et, quand le temps est venu, succédant à son père , une majesté qui n’est point empruntée d’un titre
érémonie, et tête levée. Mais voyez ce qui se passait du temps de nos pères  : on rapporte que Claudius César, se promenant da
ître. 35. Le maître doit, avant tout, prendre les sentiments d’un père envers ses disciples, et se figurer qu’il remplac
nature, mais par ma propre volonté ; aujourd’hui qu’il a plu à votre père d’avancer sa mort, afin d’en avancer pour vous le
fondements des Etats. Il me reste à faire un dernier vœu, le vœu d’un père  : c’est que vous voyiez grandir sous vos yeux un
la condition humaine, songe quels bienfaits nous avons reçus de notre père , comme nous avons mis sous le joug des animaux pl
e, quand les vétérans seraient remplacés par des fils élèves de leurs pères , qui serviraient dans les retranchements où ils a
il fournit aux jeunes gens des armes et des chevaux ; il assigna aux pères des récompenses proportionnées au nombre de leurs
e leurs fils. Les orphelins continuaient à recevoir la solde de leurs pères morts au champ de bataille. Leur enfance, se pass
ls contemplaient. Mais bientôt il se comporta de telle sorte, que son père fut son moindre titre pour se concilier leur fave
at ; un fronton à sa maison ; un mois dans le ciel ; puis le titre de Père de la patrie, de Dictateur perpétuel ; enfin (et
sion LXIX. Extrait du récit de la mort d’Hippolyte, racontée à son père . 69. …Quand le monstre vomi par les flots se
écoles publiques. 72. Il vous importe hautement, à vous qui êtes pères , que vos enfants reçoivent ici plutôt qu’ailleurs
Sa récente victoire sur Numance, la conquête de la Macédoine par son père , les dépouilles enlevées par son aïeul sur Cartha
Reçois le sceptre, lui dit-il, et monte sur le trône où fut assis ton père  ; mais règne avec plus de loyauté. » C’est ainsi
etit bien de campagne. 91. J’ai un petit champ que m’a laissé mon père  : il n’est ni planté de vignes, ni fertile en blé
lorsque Scipion eut vaincu les deux Carthages (l’une, pour venger son père , l’autre, pour venger sa patrie) ; lorsqu’enfin,
utôt rendu la pensée que les mots. Versions latines. Corrigés. *. Le père et l’oncle paternel du premier Scipion avaient pé
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
es pampres verts, situé dans sa cabane solitaire. Il trouva son vieux père qui sommeillait paisiblement au clair de la lune.
da longtemps cette posture : sa vue restait constamment fixée sur son père  : seulement il regardait de temps en temps le cie
s yeux. » Ô toi, dit-il, que j’honore le plus après les Dieux ! ô mon père , comme tu reposes doucement ! Que le sommeil du j
et tu te seras endormi en priant. Tu auras aussi prié pour moi, ô mon père . Ah ! que je suis heureux ! Les Dieux entendent t
vers le ciel, tu me donnes ta bénédiction d’un air content, ah ! mon père , de quel sentiment je suis alors pénétré ! Ma poi
ôt je vous quitterai pour d’autres campagnes plus heureuses. Ah ! mon père , mon meilleur ami, je dois donc bientôt te perdre
jour propice, où j’aurai pu faire du bien à quelque infortuné, ô mon père , je répandrai du lait et des fleurs sur ton monum
ation hardie. Racan a été en France, sous le règne de Louis XIII, le père de l’églogue. Au mérite d’un style aisé, simple e
bri de ces noms révérés : En vain vous vous couvrez des vertus de vos pères  ; Ce ne sont à mes yeux que de vaines chimères. J
il connut le premier le génie de notre langue, et fut, parmi nous, le père de la haute poésie. C’est peu d’avoir mis de la g
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
Où me cacher ? fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l’urne fatale. Le sort, dit-on, l’a mise
vers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ? Que diras-tu, mon père , à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta ma
horbas que le Roi Laius, qu’il avait tué sans le connaître, était son père , et que la Reine Jocaste, dont il était devenu l’
eux de ses fils ont été tués, et que le troisième a pris la fuite. Le père est outré de la lâcheté de son fils. Cette femme
le, du mouvement de ses sourcils, toute la nature . Le second, que ce père des Dieux, en secouant sa terrible chevelure, éb
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
ec vous, Je n’ai pas, en cinq ans, encor reçu cinq sous. Valère. Mon père te paîra, l’article est au mémoire. Hector. Votr
Valère. Mon père te paîra, l’article est au mémoire. Hector. Votre père  ! Ah ! monsieur, c’est une mer à boire3. Son arge
es peuvent mettre de l’argent. 2. Suivante d’Angélique. 1. C’est le père du joueur. 2. Géronte, au lieu d’écus, lui avait
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
ait eu pour maîtres Mésenguy et Rollin, qui demeurèrent ses amis. Son père , qu’il perdit très-jeune, s’était aussi beaucoup
vers charmants de Bertaut, fort aimés et très-souvent répétés par nos pères  : Félicité passée, Qui ne peux revenir, Tourment
’au singulier. 3. Cet hommage rendu par le poëte à la mémoire de son père est exprimé avec une délicate réserve qui en augm
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ils ne connaissaient ni pitié, ni miséricorde ; ils auraient sacrifié père et mère, et l’univers entier, au moindre de leurs
ouleurs. Les oiseaux en chœur se réunissent, et saluent de concert le père de la vie ; en ce moment, pas un seul ne se tait.
rait Jésus-Christ ; la ressemblance en est si frappante, que tous les Pères l’ont senti, et qu’il n’est pas possible de s’y t
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
me à Utique ; le parricide, pour le second Brutus, qui tua César, son père adoptif. 1. Descartes était d’une famille noble
l’a dit. Cette maxime d’esclave irrita tous les philosophes contre le père de la philosophie pensante ; elle le fit persécut
nnaire épistolaire est excellent à consulter, et à pratiquer. 2. Son père , et sa fille morte en bas âge. 3. Ce mot signifi
96 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
s et de ses amis, il se voit accueilli par sa vieille mère, son vieux père , et toute sa famille, ses compagnons d’enfance l’
accompagner, j’espère. Quatre ans déjà passés, / j’y conduisis ton père  ;           Mais lui, / mon fils, / ne revint pas
, —  Prie, — et demande au riche : / i1 donne an nom de Dieu ; —  Ton père le disait, sois plus heureux. — Adieu ! Mais le s
ajestueux. Vers de dix syllabes. O mes amis, que Dieu vous garde un père  ! Le mien n’est plus !… — De la terre étrangère,
s pour toute prière : Seigneur, Seigneur, mon Dieu, — vous êtes notre père . Pour mon enfant, — tourne, léger fuseau, Tourne
tation se mêle à la nullité du but : Je m’endors, et ma sœur, et mon père éperdus Se disaient : « Il s’endort pour ne s’éve
l raconte. Il s’endormait, il n’y a rien là de bien effrayant pour un père et pour une sœur, au contraire ; pourquoi donc ce
il est sorti de ces gorges maudi-tes, Vous vous tournez vers lui, mon père , et vous lui di- tes : (A.D.) Comme on le voit,
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
’Anacréon, et fit oublier Lucile, qui avait été, chez les Romains, le père de la satire. Tibulle et Properce répandirent dan
aume, établissait la balance de l’Europe, lorsque le grand Corneille, père de notre Théâtre, créa une tragédie nouvelle, et
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
r parfaitement sage et bon. L’homme n’est point un orphelin : il a un père dans le ciel. Que fera ce père de son enfant quan
omme n’est point un orphelin : il a un père dans le ciel. Que fera ce père de son enfant quand celui-ci lui reviendra ? Rien
99 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
s que quatre ou cinq petits, L’un contre mon mari, l’autre contre mon père , Et contre mes enfants : ah, monsieur ! la misère
aut faire. LA COMTESSE. Oui, Monsieur, je vous crois comme mon propre père . CHICANEAU. J’irais trouver mon juge. LA COMTESSE
sinuation adroite. La Comtesse empressée va écouter, comme son propre père , le donneur d’avis ; elle répète tout ce qu’il di
t grande. Enfin, l’un d’eux dit aux autres : mes frères, prions notre père qui est dans les deux, peut-être il aura pitié de
ette détresse. Et cette parole fut écoutée et ils prièrent de cœur le père qui est dans les deux. Et quand ils eurent prié,
arration légende fait respirer le parfum du style et de la foi de nos pères . 2° Si au fond les narrations fictives, mixtes, e
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
mandement, ils n’ont pu couvrir aux yeux du monde les fautes de leurs pères , et maintenir sur leur tombe le faux éclat de leu
t et sollicitent son génie et son cœur. Il lit dans l’histoire de ses pères l’exemple de ceux qui ont honoré un grand patrimo
éant et à l’infini ? Ce sera la parole encore : non plus celle de son père ou de sa mère mais une parole hasardeuse, qui éto
ple lui offre sous une image sensible le dieu qui a fait le monde, le père de la justice et l’habitant des âmes. Il l’adore
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