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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
t, il faut faire la part du bon et du mauvais génie. Il eut le tort d’ oublier trop souvent qu’il n’est pas permis aux intellige
lantes mains essuieront la poussière De ce pauvre réduit que tu crois oublier  ? De quel front viendras-tu, dans ta propre demeu
eure : Qu’as-tu fait de ta vie et de ta liberté ? Crois-tu donc qu’on oublie autant qu’on le souhaite ? Crois-tu qu’en te cher
 ; hors de là tout est vain ; Et puisque tôt ou tard l’amour humain s’ oublie , Il est d’une grande âme et d’un heureux destin D
; sans doute il vous pardonne : Tous vous avez souffert, le reste est oublié . Si le ciel est désert, nous n’offensons personne
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
ance du prince qui s’en repentit, et la clémence du grand roi qui les oublia  ». Mascaron ne fait qu’indiquer en passant, et s
a une occasion au monde où l’âme pleine d’elle-même soit en danger d’ oublier son Dieu, c’est dans ces postes éclatants où un h
a situation tranquille de son âme ; et il ne tenait pas à lui qu’on n’ oubliât ses victoires et ses triomphes ». Voici le même
que l’ennemi s’était trompé. Rendait-il compte d’une bataille : il n’ oubliait rien, sinon que c’était lui qui l’avait gagnée. R
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
nos coutumes en ont fait, à leur tour, un événement dont on se hâte d’ oublier , le plus vite qu’on peut, l’épouvantable appareil
sans doute pour nous réunir dans des régions invisibles, on n’a rien oublié de ce qui était propre à en faire un objet d’horr
gréez les assurances de l’estime d’un homme qui ne pourra jamais vous oublier , et qui sent plus vivement tout ce que vous valez
bienfaits de son amitié, et il n’est pas besoin qu’il nous prie d’en oublier les erreurs et les lacunes. Son apparition les ef
uoi qu’on die ; mais elle a des droits sacrés, imprescriptibles, ne l’ oublions pas et n’arrêtons jamais son essor. « En attendan
4 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
, ô Socrate, votre haine des rhéteurs, et votre amour de la logique ? Oubliez -vous que la saine politique consiste à faire tout
urs écoles et dans leurs cahiers des leçons qu’ils ne tardaient pas à oublier sur la place publique. La pratique journalière de
ule règle alors consiste à suivre son inspiration, et l’art suprême à oublier l’art. Mais, dans le cours ordinaire des choses,
s pouvez, sans rougir, suivre l’exemple de ces grands hommes ; mais n’ oubliez pas qu’entre l’action oratoire et l’action tragiq
us, vous êtes tout à la scène, aux personnages, aux événements ; vous oubliez que dans le spectacle que vous avez devant les ye
ion ; qu’il concentre toutes ses preuves dans la péroraison ; qu’il s’ oublie surtout pour ne laisser parler que sa cause : cha
homme. Quelques orateurs, plus soigneux de plaire que de persuader, oublient que l’exorde n’est que la tête du discours. Ils b
il allègue comme d’un dialecticien qu’on chicane sur ses prémisses. N’ oublions pas que la narration n’est, comme l’exorde, qu’un
es âmes, c’est quand elles sont déjà ébranlées par le raisonnement. N’ oubliez pas toutefois que la passion n’est qu’un moyen or
jet que l’on traite admet les grands mouvements, ou s’il y répugne. N’ oubliez pas que le ridicule naît presque toujours du cont
me des fleurs de la rhétorique, avec cette différence que le peuple a oublié de les baptiser. On les cueillait déjà vingt ou t
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
on l’entrevoit. L’orateur, en pensant au salut de la république, ne s’ oublie pas, et ne se laisse pas oublier. Démosthène para
nsant au salut de la république, ne s’oublie pas, et ne se laisse pas oublier . Démosthène paraît sortir de soi et ne voir que l
dra la peine de se contenir devant lui, quand les parents eux-mêmes s’ oublient assez pour lui ouvrir la route, et lui donner des
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
 ; Dans tous les cœurs il régnait sans partage : Pour lui sœur Thècle oubliait les moineaux ; Quatre serins en étaient morts de
a beauté, du tendre néophyte N’était encor que le moindre mérite ; On oubliait ces attraits enchanteurs Dès que sa voix frappait
te à une jeune personne et qu’il n’eût plus entendu que sa voix, il n’ oublia pas les leçons de son premier maître, et rien n’é
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
encore de ces plantes exotiques dans lesquelles la nature, paraissant oublier ses lois, fait sortir d’un tronc grêle et fragile
dieux ce qui dans le fait n’est que disproportionné37. Il ne faut pas oublier non plus les dimensions proportionnelles pour les
t être en proportion avec les dimensions du récit. C’est une règle qu’ oublient plusieurs des romanciers actuels, ceux surtout qu
, qu’il s’arrête pour étudier ici une fleur, là une ruine, au point d’ oublier le terme et de se laisser surprendre à la nuit. «
8 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
e, nous oblige encore à garder la dignité de notre langue. » Or, on l’ oubliait étrangement, lorsque tout gentilhomme bien appris
souvenirs dans l’imagination des contemporains ; et l’on ne doit pas oublier que la Défense et illustration de la langue franç
a curiosité des intelligences, et les conduisit vers des sources trop oubliées . Nous n’en dirons pas autant des extravagances do
6° Il serait long d’épuiser la liste de ces conformités manifestes. N’ oublions pas du moins le pronom indéfini aucun (aliquis),
es experts et ses contrôleurs. Faisons donc un retour vers ces formes oubliées  ; et, sans en dresser l’inventaire complet, éveil
té d’une joie toute naïve et spontanée, dont il semble que nous ayons oublié le secret. L’un veut railler, l’autre gaudir et
ble à l’indépendance des talents et à l’originalité des caractères. N’ oublions pas non plus qu’une part de gratitude est due à l
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
mes, les masques, les cothurnes : la tragédie était créée. Bientôt on oublia les louanges et les aventures de Bacchus ; le chœ
nt destinés à intéresser et à distraire le spectateur, il ne faut pas oublier que le théâtre doit avoir un but et un résultat m
de la tragédie ; il manque d’intérêt et de pathétique. Il ne faut pas oublier que, dans la tragédie, personnages, sentiments et
l’intérêt dramatique. Dans la chaleur du dialogue et de l’action, on oublie la forme et le mètre ; le pathétique l’emporte. L
ntôt étincelant de verve et de gaieté. Ce que l’auteur ne doit jamais oublier , c’est l’élégance de la diction. Sans le style, l
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
« Cependant Sion a dit : le Seigneur m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée  ! — Voici la réponse du Seigneur : Une mère peut-
eur m’a oubliée ! — Voici la réponse du Seigneur : Une mère peut-elle oublier l’enfant qu’elle allaite, et n’avoir point de com
assion du fils qu’elle a porté dans son sein ? Mais quand même elle l’ oublierait , pour moi, je ne vous oublierai jamais » 129. « 
ns son sein ? Mais quand même elle l’oublierait, pour moi, je ne vous oublierai jamais » 129. « Il fleurira comme le palmier ; i
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
dément ses exploits et les rend superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier , s’il ne s’en souvient plus ? Dois-je oublier Hec
Andromaque. Dois-je les oublier, s’il ne s’en souvient plus ? Dois-je oublier Hector privé de funérailles, Et traîné sans honne
funérailles, Et traîné sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’au
crime, et je vais l’expier. Pylade. Hermione, seigneur ? il la faut oublier . Quoi ! toujours l’instrument et l’objet de sa ra
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
e de la vraie éloquence : c’est une vérité qui ne devrait jamais être oubliée . L’émotion du cœur qui produit l’éloquence est le
le langage de la vertu, se trahirait bien vite derrière son masque. N’ oublions pas ces belles paroles de Fénelon : « L’homme dig
ibune un piédestal pour leur vanité et leur ambition, cette éloquence oublie son but véritable, et dégénère en fléau ; elle so
13 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
ent que nul homme au monde ne peut lutter d’éloquence avec lui, et on oublie de regarder Ulysse. Quant au caractère de son él
les recommandations que lui faisait le vieillard, mais Achille les a oubliées . S’il veut abjurer ses ressentiments, Agamemnon c
nouveaux chefs, aussi prêts à lui offrir leurs services que lui à les oublier . Après Miltiade, qui meurt en prison, se lèvent t
les idées fausses que vous vous êtes faites de l’éloquence politique. Oubliez les harangues de Tite-Live, les lieux communs des
Catilinaires de Cicéron et les déclamations de la tribune française. Oubliez même, si vous pouvez, les couronnes décernées à v
n trouverez au contraire beaucoup dans ses discours. (Vous n’avez pas oublié combien il en fallait pour parler à des Athéniens
uple, il règne dans ses discours un ton de sincérité si naturel, il s’ oublie lui-même avec tant d’abnégation pour ne laisser p
ît et se fortifie à chaque parole par des raisons nouvelles14. » Vous oubliez l’orateur ; ce n’est pas lui qui parle, c’est la
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
Vénus se couronne, De qui jamais les fruits n’enrichissent l’automne Oubliez , oubliez l’amour de ce berger, Et prenez en son l
couronne, De qui jamais les fruits n’enrichissent l’automne Oubliez, oubliez l’amour de ce berger, Et prenez en son lieu quelq
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
moins de dix mille hommes sur la place1. Il va même souvent jusques à oublier ses intérêts les plus chers, le repos et la sûret
des escadrons et des bataillons, des généraux et des officiers ; il n’ oublie pas l’artillerie ni le bagage. Il dispose absolum
ivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. Ibid. 1. Nous l’avons fixée d’aprè
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
es ! L’oubli et l’abandon des pauvres Combien de pauvres sont oubliés  ! combien demeurent sans secours et sans assistan
ux qu’on connaît pour pauvres, et dont on ne veut ni ignorer, ni même oublier le douloureux état, combien sont négligés ! combi
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
et les arts, un beau soleil ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’ oubliais tout à fait dans la province que j’habitais, et j
et les arts, un beau soleil ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’ oubliais tout à fait dans la province que j’habitais, et j
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
n peu plus de réflexion. Tant que tout prospère dans un État, on peut oublier les biens infinis que produit la royauté et envie
e, dont vous n’avez senti jusqu’à présent que le poids excessif. Vous oubliez l’embarras de vos affaires, et vous vous applaudi
19 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
r), hère (pauvre diable). Il est du moins certain que les conquérants oublièrent vite leur propre langue. Si le tudesque put se re
e nous ; son talent lui fera pardonner ses misères, et la postérité n’ oubliera pas plus ses touchantes ballades que la farce ano
oué pour les arts, et qui semblait le dépositaire naturel des trésors oubliés . Si l’Italie fut, elle aussi, en proie aux luttes
mple, et il fraya la route aux maîtres qui le firent trop injustement oublier . Les exagérations de ses disciples rendaient néc
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
le à ma famille, et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’ oublier . Si je savais quelque chose utile à ma patrie et
m’avez fait l’honneur de m’écrire. Vous êtes un de ces hommes qu’on n’ oublie point, et qui frappez une cervelle de votre souve
s-court, Bossuet a saisi toutes les grandes idées, et Montesquieu n’a oublié ni un fait ni une pensée. Se bâtant de placer et
pelés à gouverner les autres. Il restera, et les folliculaires seront oubliés . » 1. Ses lectures lui avaient usé les yeux 2
21 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
s naître et fleurir, mais dans des conditions toutes nouvelles. Car n’ oublions pas que, si son but unique est de persuader, les
chères paroles, je les ai gardées dans ma mémoire, mais toi tu les as oubliées , et tu veux égorger ton enfant… Allons, mon père,
ée l’a rendu trop fameux. Il a déplu à Sylla : il faut qu’il se fasse oublier du terrible dictateur : il y va de son salut. Cic
ime son pays et la liberté, mais il aime aussi sa réputation. Il ne s’ oublie pas quand il parle, comme fait l’Athénien. Il aim
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
n l’entrevoit ; l’orateur, en pensant au salut de la République, ne s’ oublie pas, et ne se laisse point oublier. Démosthène pa
ant au salut de la République, ne s’oublie pas, et ne se laisse point oublier . Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que
imable au surprenant et au merveilleux. Je veux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur, et qui se mette comme de plain-
us est aussi favorable qu’à lui2, je ne m’étonne pas qu’il vous fasse oublier la cour. Bourbon est pour lui la véritable fontai
point la foule ; elle n’a ni avidité ni empressement, elle se laisse oublier . Ne vous laissez point obséder par des esprits fl
23 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ligiez ceux qui vous restent ; qu’un enfant qui n’est plus vous fasse oublier celui qui vous tend les bras ; que la mémoire seu
vu que tu m’aides à sortir de cette botte au fond de laquelle on nous oublie . Si cl a passe ton pouvoir, si l’on veut à toute
émence, aussi miséricordieux envers les criminels eux-mêmes, ait pu s’ oublier à ce point ! Et combien ma douleur serait plus vi
une petite malice spirituelle contre le comte de Chapelles, qui avait oublié de dater sa lettre. Ce paragraphe se termine par
adieux, le bardot, les sonnettes, la litière, tout est là, rien n’est oublié . Ce second tableau est d’un autre genre : nous vo
. Mais il serait facile, en l’appliquant au bon naturel du chien, qui oublie si vite les mauvais traitements, de faire une all
s torts qu’un doux ressentiment. Il est vrai qu’alors le trait il n’ oublie jamais le bienfait, qui forme antithèse de pensée
eur sans intérêt, il m’apporte sa proie. C’est le chien lévrier, qui oublie ses goûts carnassiers pour plaire à son maître.
établie par tant de belles actions. Les impériaux ne pourront jamais oublier cette vigoureuse défense de Mézières contre eux.
e défense de Mézières contre eux. BAYARD. Pour moi, je ne puis jamais oublier que vous êtes ce grand connétable, ce prince du p
illeur ; vous avez étalé mes vieux habits. On dit que vous n’avez pas oublié mes petites dévotions, surtout à la fin de mes jo
loigne, on lui dit : Ne m’emportes-tu rien ? pour lui demander s’il n’ oublie pas quelque chose. Le mot est devenu une espèce d
tigre est sans vie. La pauvre mère en croit à peine à scs yeux ; elle oublie ses blessures pour prendre son enfant entre ses b
cour qu’anime la folie, Va, vient, chante, se tait, regarde, écoute, oublie , Et dans mille cristaux, qui portent son palais,
désert. Dans l’effroi général de toute créature, Le plus féroce même oubliait sa nature ; Les animaux n’osaient ni ramper ni co
s personnes que la chasse attire au milieu de nos bois. Nous avons, j’ oubliais d’en parler, beaucoup de bêtes fauves, non pas co
ne sont plus pour lui qu’un odieux et vil fardeau.    Le chien fidèle oublie son maître et son asile : il languit étendu sur l
° 108. — La Mer-Morte. Le voyageur qui s’approche de la Mer-Morte, oublie la fatigue, la soif et les dangers du chemin, en
la vie ! en s’abandonnant à leurs douces erreurs, combien aisément on oublie et les tristes projets de la grandeur et les joui
fond et calme. Les agitations humaines ne montent pas là. Ce que je n’ oublierai jamais, c’est le contentement céleste qui est vis
nche, De cet espace étroit sont tout l’ameublement. Tout ! oh non ! j’ oubliais son divin ornement, Qui surmonte tout seul mon hu
brillant Azaël ? Hélas ! fier de ses ailes et de sa beauté, il avait oublié la mission qui lui était départie. Préposé comme
. Ils frappent à la porte sainte ; Car leur mère avait dit que Dieu n’ oubliait pas ; Rien ne leur répondit que l’écho de l’encei
lant, par le crime obtenu. Près d’une épouse industrieuse et sage, Il oublia le chêne et son feuillage ; Et, seulement une foi
uel point était lamentable cet accent de terreur et de souffrance ! J’ oubliai tout, ce n’était plus un ennemi, un traître, un a
e : — Eh ! que faites-vous là ? — Comment ce que je fais ? Je l’avais oublié  : je fais cuire un œuf frais. — L’œuf est dans vo
tième descendant du grand Timur-Beg. Arrivé au trône, le jeune sultan oublia les sages conseils que lui avait donnés son père
on âme, grande dans le malheur, fut généreuse dans la prospérité ; il oublia les injures des puissants, pour ne se rappeler qu
tant de ce seul instant, aussi rapide que la pensée, où il parvient à oublier son fils, il vise, tire, lance son trait, et la p
is détruire une ville à laquelle la Grèce doit son salut ! As-tu donc oublié que Miltiade et Thémistocle furent Athéniens ? N’
disait que dans un hospice d’aliénés d’une ville de France dont j’ai oublié le nom, il y avait un belvédère d’où l’on découvr
de tes bravades. — Orgueilleux templier, répondit Ivanhoé, as-tu donc oublié que tu as déjà été deux fois terrassé par cette l
, répandue sous la table de la main gauche ; mais il ne fallait pas l’ oublier , autrement il y avait tapage toute la nuit. Les e
âtir une chapelle et d’y mettre une image sainte, afin que personne n’ oubliât , quels que fussent la frayeur ou le péril, d’invo
t déclarèrent entre autres choses, dans leur interrogatoire, qu’ayant oublié les recommandations de l’ermite, ils avaient vu t
es devoirs qui l’attachent à vous ; je prierai M. de Beauvillers de m’ oublier , de me sacrifier au jour de mon malheur, plutôt q
r répondit en souriant : Rassurez-vous, je ne suis point blessé. On a oublié une grande partie des victoires de cet empereur ;
ne me réponds-tu point, mon fils ? Méconnais-tu ta mère ? As-tu déjà oublié les soins que j’ai pris de ton enfance ? et toi,
ie : C’est dans sa seule mort qu’est tout votre danger. Vivante, on l’ oubliait  ; morte, on va la venger. Les peuples désormais n
ombres, Et, de Léonidas et de ses compagnons, Les échos n’auront pas oublié les grands noms. Pichat. N° 239. — Alonzo au
s Dieux par un orgueil fier et insolent. Vous n’avez point sans doute oublié que ce même Nicias, sur le sort duquel vous allez
e qu’elle est issue d’un sang si noble, qu’il lui était défend ; de l’ oublier , et en ce qu’elle habite des lieux dont la vue de
l’amour de Dieu, sont mis en jeu, et la haine des musulmans n’est pas oubliée . Dans la disposition, on reconnaît un exorde véhé
itique n’avait point remarqué la prosopopée du commencement, il avait oublié que Jésus-Christ était dans le temple, qu’il étai
s ne mourront pas. » Delille. N° 259. — Les Vers Luisants. N’ oublions point ces vers dont les races brillantes Montrent
24 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
’une journée de mauvais temps ou d’une longue soirée d’hiver, à faire oublier à un malade les lenteurs d’une convalescence. Not
vres livides ; Ixion immobile écoutait ses accords ; L’hydre affreuse oublia d’épouvanter les morts ; Et Cerbère, abaissant se
our rappeler dans la mémoire des hommes le vrai Dieu, si profondément oublié , et retirer le genre humain d’un si prodigieux as
s, blanchi dans ses liens, Gémit dans un cachot, privé de la lumière, Oublié de l’Asie et de l’Europe entière ; Tel est son so
ù un grand intérêt ne l’obligeait pas au contraire, et en ce cas il n’ oubliait rien pour sauver les apparences de la bonne foi.
ne antre ? — L’aimerions-nous autant que nous aimions la nôtre ? Pour oublier Brunon, il faudra bien du temps ! Eh ! comment l’
nôtre ? Pour oublier Brunon, il faudra bien du temps ! Eh ! comment l’ oublier , ni nous, ni nos enfants ! Nous serions bien ingr
ux de leurs tours, Et de ressusciter la naïve romance Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de blanc u
opos ? À peine relevé faut-il qu’on se rabaisse ?            Faut-il oublier , avant tout, Que la Liberté sainte est la seule d
ma voix faisait entendre. Jours heureux, temps lointain, mais jamais oublié , Où les arts consolants, où la douce amitié, Et t
Va des chars aux paniers, revient, saute et grappille, Près des ceps oubliés se livre des combats. Qu’il est doux de les voir,
de, on le juge, non pas en lui-même, mais relativement au cheval ; on oublie qu’il est âne, qu’il a toutes les qualités de sa
Aussi le tigre est-il plus à craindre que le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est le roi, c’est-à-dire le plus fort de to
rès de la porte de son église. Voilà une vie écoulée ! Voilà un homme oublié à jamais ! Mais cet homme est allé se reposer dan
à la cour Vous savez ce qu’il faut pour paraître marquis ;      N’ oubliez rien de l’air ni des habits ; Arborez un chapeau
D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Eh ! mon père, oubliez votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un l
i dément ses exploits et les rend superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier s’il ne s’en souvient plus ? Dois-je oublier Hect
Andromaque. Dois-je les oublier s’il ne s’en souvient plus ? Dois-je oublier Hector, privé de funérailles, Et traîné sans honn
funérailles, Et traîné sans honneur autour de nos murailles ? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l’au
’appelle. Néarque. Quoi ? vous mêler aux vœux d’une troupe infidèle ! Oubliez -vous déjà que vous êtes chrétien ? Polyeucte. Vou
roi votre fils n’en a guère de soin. Charles-Quint. Il est vrai qu’on oublie bientôt les gens qui se sont dépouillés et dégrad
ir arriver ? Tenez-vous-en à votre premier projet ; renoncez à tout ; oubliez tout ; ne désirez plus rien ; reposez-vous, et la
Il m’avait fait venir d’Amiens pour être suisse. Tous ces Normands \ oublient se divertir de nous : On apprend à hurler, dit l’
e au front en tombant de mes bras… Quand je vivrais cent ans, je ne l’ oublierais pas ! — Pauvre enfant ! me voyant tout tremblant
ulut rendre, et il se laissa traiter de roi. Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il songeait, en même temp
e… ; et nous mêlions nos pleurs. J’avais une famille et pourtant je l’ oublie  ;          Et mon cœur bat d’un noble orgueil, Qu
de génération en génération et toujours accru depuis trois siècles. N’ oublions pas que le jour où les peuples s’enferment avec i
inés ! La gloire du langage est bien plus passagère. Des mots presque oubliés reverront la lumière, Et d’autres, que l’on prise
toutes les choses qui ont rapport à la politesse. Homère semble avoir oublié le lecteur pour ne songer qu’à peindre en tout la
se. » Est-il quelques chagrins que ce mot ne compense, Qu’il ne fasse oublier , qu’il ne change en plaisirs ? Tel est le but con
e voix cassée, à votre réception, un compliment qui le lendemain sera oublié pour jamais. Il n’est pas étonnant que les gens d
la copier avec toute l’exactitude possible. Je n’y manquai pas : je n’ oubliai ni accent, ni point, ni virgule. Aussi la joie qu
te expression, et il ne m’est pas plus possible de la rendre que de l’ oublier . Je tombai la face contre terre, baigné de larmes
rendent plus ou moins capables de gaieté ou de tristesse, et que nous oublions volontiers lorsque nous attribuons l’état de notr
ccabler. Vous vous demandez d’où vient cette force surprenante ; vous oubliez seulement que vous vous portez bien et que vous a
ivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. La Bruyère. L’Immatérialité de l’âm
subissait naïvement le prestige de la phrase et de la rhétorique. Il oubliait , comme tant d’autres, que la théorie de Rousseau
25 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
ndosse un hoqueton,         Fait sa houlette d’un bâton,         Sans oublier la cornemuse ;         Pour pousser jusqu’au bout
s vers soignés. C’est un ouvrage presque parfait ; cependant il était oublié à Rome même, cinquante ans, tout au plus, après s
hampagne, a élevé l’apologue à une si grande perfection, qu’il a fait oublier tous ses devanciers. Il a presque partout égalé P
ence et la paix régneront sur la terre ;         Et les dieux apaisés Oublieront pour jamais l’usage du tonnerre. Segrais, né en
avec raison, que « Boileau l’avait surpassé, mais ne l’avait pas fait oublier . » Que peut-on dire de plus à sa louange ? Boilea
le personnage mis en scène ; son art même consiste souvent à se faire oublier . Mais, dans l’ode, c’est le poète lui-même qui s’
26 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
de l’enseignement ! Ce n’est pas que cette publication prétende faire oublier les travaux consciencieux qui lui ont ouvert la v
qui la suivaient et qui avaient faveur à la cour avaient peur d’être oubliés dans la commune persécution ; ils allaient s’accu
urs, l’esprit, le langage de l’époque à laquelle ils appartiennent. N’ oublions pas que, dans quelques scènes du Menteur (1642),
’air, quand il emprunte, de prendre son bien où il le trouve, et fait oublier les sources auxquelles il puise. La farce même, i
son génie, le bon sens en est le fonds et la substance. Bien qu’il s’ oublie lui-même pour être, tour à tour, chacun de ses ac
ulut rendre, et il se laissa traiter de roi. Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il songeait, en même temp
. de Pomponne, depuis la mort de Turenne jusqu’à celle de Vatel, sans oublier la pluie et le beau temps, en un mot laisser caus
râces ; qui voit Archimède, attaché à quelque nouvelle découverte, en oublier le boire et le manger ; qui voit Platon célébrer
t et sa retraite ; goûtez combien le Seigneur est doux : laissez-vous oublier du monde ; mais ne m’oubliez pas dans vos prières
bien le Seigneur est doux : laissez-vous oublier du monde ; mais ne m’ oubliez pas dans vos prières : je ne vous oublierai jamai
ublier du monde ; mais ne m’oubliez pas dans vos prières : je ne vous oublierai jamais devant Dieu595. A Versailles, ce 29 septem
qu’une fois. S’il a donné quelque sujet de plainte à quelqu’un, il n’ oublie rien pour le satisfaire ; mais si l’on se plaint
Dieu. L’oubli et l’abandon des pauvres Combien de pauvres sont oubliés  ! combien demeurent sans secours et sans assistan
ux qu’on connaît pour pauvres, et dont on ne veut ni ignorer, ni même oublier le douloureux état, combien sont négligés ! combi
er ; car je remarquerai bien des choses que je n’ai pu voir encore. J’ oubliais de vous dire qu’elle est plus petite que grande p
avoir offert sous des noms anciens des courtisans de Louis XIV. C’est oublier que tout poëte dramatique reproduit plus ou moins
ous les soins que votre mère a pris de vous. J’espère que vous ne les oublierez jamais, et que vous vous acquitterez de toutes le
nt exactement de quels plats on a relevé738 le premier service ; il n’ oublie pas les hors-d’œuvre, le fruit et les assiettes ;
abstrait, rêveur, et il a, avec de l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements q
ertains qu’ils pourront un jour négliger leurs devoirs, mais qu’ils n’ oublieront rien pour leurs plaisirs. Aux enfants tout paraît
ille, qui me sera chère jusqu’au dernier soupir880. Je n’ai garde d’y oublier le pauvre enfant que vous avez perdu. Je suis en
ecourez assidûment aux sacrements ; qui sont les sources de vie, et n’ oubliez jamais que l’honneur du monde et celui de l’Évang
riva avec un mémoire de la dépense, dans lequel la truite n’était pas oubliée  ; et non-seulement il m’en fallut passer par où i
palais les plus âgées. Elle n’épargna rien jusqu’à sa santé ; elle n’ oublia pas jusqu’aux plus petites choses, et sans cesse,
comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire oublier . M. Sainte-Beuve a dit de lui : « Je le comparera
le meilleur parti qu’on puisse prendre contre la calomnie, c’est de l’ oublier . Chaque homme doit des sacrifices ; chaque homme
Aussi le tigre est-il plus à craindre que le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est roi, c’est-à-dire le plus fort de tous
, il ne se rebute pas par les mauvais traitements ; il les subit, les oublie , ou ne s’en souvient que pour s’attacher davantag
lodrame sentimental et la tragédie bourgeoise. Si ses pièces1263 sont oubliées , ses théories leur ont survécu, et n’ont encore p
e vois que cela, je ne me souviens que de cela : le reste est presque oublié . Que deviens-je, lorsque tout est beau !... Un pl
tâmes sur la terrasse, à huit ou dix pieds de l’auguste noyer. Nous n’ oubliâmes pas de faire aussi un creux autour de notre arbre
le panier des vendangeurs1324. Là, tous les airs de la ville seraient oubliés , et, devenus villageois au village, nous nous tro
qui fis régner la vertu par l’onction et par la douceur, pourrais-je oublier la noblesse et le charme de ta parole, lorsqu’il
lui fis pas représenter... Figaro. Je me crus trop heureux d’un être oublié , persuadé qu’on grand nous fait assez de bien qua
ère obscurité1538. L’Eurotas, appelé d’abord Himère, coule maintenant oublié sous le nom d’iris, comme le Tibre, autrefois l’A
es membres fatigués. Souvent il m’arrivait, pendant ce court repos, d’ oublier ma nouvelle fortune ; et lorsqu’aux premières bla
e voyageur peut parcourir le théâtre en quelques jours. O Muse ! je n’ oublierai point tes leçons ! je ne laisserai point tomber m
, quitte les champs, regagne sa chaumière, et, assis devant la porte, oublie ses fatigues en regardant le ciel ; ainsi, quand
rance regagne avec joie la maison paternelle, et, assis sur le seuil, oublie les travaux de l’exil dans les visions de l’étern
iment de fraîcheur délicieuse s’insinuait jusqu’au fond de mon âme. J’ oubliais mon temps ; je me croyais presque le commensal et
des eaux est en Orient une sorte de religion que les mourants même n’ oublient pas. Beau pays, que mes yeux ont vu, qu’ils n’oub
ourants même n’oublient pas. Beau pays, que mes yeux ont vu, qu’ils n’ oublieront jamais et dont ils aiment à évoquer le souvenir p
ges ont des traits nets, précis et arrêtés. Une fois connus, ils ne s’ oublient jamais. On croit en eux, parce qu’ils croient en
rogant, montrant une impertinente curiosité. Orso avait eu le temps d’ oublier les physionomies des gens de son village ; mais l
à la fois Le Sage et Molière. — Ainsi1815 fait un chacun. Personne n’ oublie sa dette ; chaque pensée rend son écho. Et ce moi
que, dans l’emploi que nous faisons de notre esprit, lui seul ne soit oublié  : c’est un oubli qu’on paye chèrement. Si, tout e
t-à-dire à des extrémités d’opinions tout à fait contraires. 354. On oublie l’objet de la discussion. 355. Similitude, à un
homme d’esprit. 407. La postérité se souvient de ces bourgeois, et a oublié Bussy, ou à peu près. 408. Arnauld d’Andilly, pè
r du Roi : Va, tu n’as pas perdu ta gloire et mon estime ; Deux rôtis oubliés ne sont pas un grand crime. » « Prince, votre bon
l est un parvenu au lieu d’être un riche. Il n’y a qu’une chose qu’il oublie de la meilleure foi du monde, ce sont ses plainte
s eaux, Ni cette terre enfin des poëtes chérie Qui fait aux voyageurs oublier leur patrie, N’approchent pas encor du fortuné sé
s beaux passages de Rousseau et de Chateaubriand sur le même sujet. N’ oubliez pas les vers de Juvénal. 922. La même comparaiso
pelés à gouverner les autres. Il restera, et les folliculaires seront oubliés . » 1017. Montesquieu aime à débuter par des tr
il y a dans la construction le moindre défaut, si une conjonction est oubliée  ; enfin, si le mot le plus propre n’est pas emplo
et les arts, un beau soleil ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’ oubliais tout à fait dans la province que j’habitais, et j
ux, si je n’avais cette pensée ; mais je sens la certitude que vous n’ oublierez pas ma dernière volonté. Je n’ai encore reçu aucu
lion veut. Il faut les ménager et leur faire croire qu’ils ont plutôt oublié que manqué. 1655. Le terrasse. 1656. Toute v
râces de l’enfance, et une fleur d’imagination que depuis elle a trop oubliée . 1674. Le dix-huitième siècle. 1675. Il avait
mémoire des calomnies qui ont trop longtemps pesé sur elle. 1707. N’ oublions pas ce mot de Walter Scott : « Eh bien ! on peut
’un bouquin poudreux, que vous retrouvez sur les rayons d’une armoire oubliée , ne vous a-t-elle jamais retracé les gracieux tab
-vous, votre trésor vous sera rendu ; mais ii ne faudra pas désormais oublier l’heure du souper. Heureux temps ! ô ma vallée no
aules de la rivière ! ô ma jeunesse écoulée ! ô mon vieux chien qui n’ oubliait pas l’heure du souper, et qui répondait, au son l
i avait été si libé­rale en des choses extraordinaires, l’avait comme oublié dans les plus communes... Sa conversation était s
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
. de Pomponne, depuis la mort de Turenne jusqu’à celle de Vatel, sans oublier la pluie et le beau temps, en un mot laisser caus
frappée, et j’ai été bien aise de vous faire voir que voilà comme on oublie M. de Turenne en ce pays-ci1. La mort de Louv
sailles. Sans madame de Sévigné, la postérité aurait depuis longtemps oublié le nom des Rabutin. 5. M. le comte ; elle l’appe
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
le poids terrible des vengeances du Seigneur. Rappelez-vous, et ne l’ oubliez jamais, combien de fois vous avez provoqué dans l
e, que de citer des modèles d’éloquence, apprenez de bonne heure et n’ oubliez jamais, que l’esprit est essentiellement faux, le
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
on, exclamation, épiphonème et apostrophe ? C’est pourtant vrai, mais oubliez bien vite que je vous l’ai dit ; ne vous souvenez
yntaxe est la syllepse ou compréhension. L’esprit dominé par une idée oublie la concordance grammaticale, et rapporte un mot n
un des défauts les plus énervants pour le style ; j’ai volontairement oublié l’adjonction, la conglobation, l’atroïsme, le mér
30 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
’une journée de mauvais temps ou d’une longue soirée d’hiver, à faire oublier à un malade les lenteurs d’une convalescence. Not
ins, Sous la colonne où pend une lyre d’ivoire, Te feront de tes maux oublier la mémoire. Et si, dans le chemin, rapsode ingéni
ut cela est peu de chose, d’autres ont pu en faire autant ; mais vous oubliez que je n’ai jamais fait prendre le deuil à un cit
ment il attaquait l’administration du cardinal. D’ailleurs, la cour n’ oubliait aucun moyen qui servit à faire cesser les assembl
qui à travers les ruines relèvent l’autorité réformée et rajeunie, d’ oublier les abîmes où l’esprit révolutionnaire allait bri
uante L’histoire a droit d’être sévère avec la Constituante. On n’ oubliera pas combien en 1789, quand les États généraux se
lumière D’un foyer tremblotant dans le sombre réduit, Et tous deux s’ oubliaient au milieu de la nuit, Tous deux, le front penché,
entôt un an Qu’il n’est plus arrivé de nouvelles de Jean. Nous a-t-il oubliés  ? Que fait-il à cette heure ? Dois-je encore espé
!… Mais Jean fait son devoir, je ne saurais te plaindre. S’il pouvait oublier ce qu’il doit au pays, S’il reculait jamais devan
lence, sans dommage pour la liberté à qui le devait-on ? L’histoire n’ oubliera pas d’inscrire parmi les causes assurément divers
années après, eurent prononcé dans leurs chaires certains mots alors oubliés , ces mots d’âme et de libre arbitre, de mérite et
coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux. » Ô lac ! rochers muets ! grottes !
t point eu le nom d’Auguste, Sans cet empire heureux et juste Qui fit oublier ses fureurs. Montrez-nous, guerriers magnanimes,
le même destin. Je m’y devais attendre. Accoutumons-nous à l’oubli. Oubliés comme moi dans cet affreux repaire, Mille autres
abstrait, rêveur, et il a, avec de l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements q
marbres de Carrare, Mon instinct l’emporta, je redevins barbare, Et j’ oubliai les noms des antiques héros Pour chanter les comb
consente ? AGAMEMNON. Mais vous, qui me parlez d’une voix menaçante, Oubliez -vous ici qui vous interrogez ? ACHILLE. Oubliez-v
d’une voix menaçante, Oubliez-vous ici qui vous interrogez ? ACHILLE. Oubliez -vous qui j’aime et qui vous outragez ? AGAMEMNON.
gue effroi mêlé. En le voyant frappé du châtiment suprême, Électre, j’ oubliais de prier pour moi-même, Et je lui souhaitais des
à la paix souscririez le premier : Heureux que sa bonté daignât tout oublier  ! NÉRON. Mais, Narcisse, dis-moi, que veux-tu que
ôlier Des captifs que ces tours couvrent de leurs murailles Gémissent oubliés au fond de ses entrailles. FRANÇOIS DE PAULE. Ah 
nous-mêmes qu’à le défendre ; nous ne voulons que le justifier. Nous oublions , comme lui, l’Europe qui nous écoute ; nous oubli
justifier. Nous oublions, comme lui, l’Europe qui nous écoute ; nous oublions la postérité, dont l’opinion déjà se prépare ; no
dents et ses conditions. Deux fois, en vingt ans (nous ne l’avons pas oublié ), la tyrannie s’est appesantie sur nous, la hache
er. Avez-vous pour cela un projet de loi ? tant que nous n’aurons pas oublié ce que nous savons, nous serons mal disposés à l’
is des conditions impérieuses de la nature humaine. L’art a-t-il trop oublié l’humanité, il a dépassé son but, il ne l’a pas a
’ôter à ce coin charmant tout air d’école littéraire. La Fontaine s’y oublierait , et, désormais moins volage, n’en sortirait plus.
’à déserter honnêtement, à prendre soin de ma santé, à vous revoir, à oublier ce rêve de trois années. Je vois bien qu’on a pre
s’avance arrêtons les progrès ; Éteignons nos débats ; que le passé s’ oublie , Et réunissons-nous pour sauver l’Italie. » On cr
e roi de Perse, à qui il s’était livré ; et toutefois, en mourant, il oublia Magnésie, que le roi lui avait donnée, quoiqu’il
ient perdu l’usage. « Ô Jérusalem ! disaient-ils, si jamais je puis t’ oublier , puissé-je m’oublier moi-même ! » Ceux que les va
 Ô Jérusalem ! disaient-ils, si jamais je puis t’oublier, puissé-je m’ oublier moi-même ! » Ceux que les vainqueurs avaient lais
lement du génie ! Il me semble seulement que le génie a un signe trop oublié de nos jours, un signe qui le caractérisait autre
. Enfin ceux qui nous invitent à n’avoir que du mépris pour la guerre oublient encore un des traits qui en ennoblissent et qui e
matière ? Pour quel nouveau palais quitteras-tu la terre ? As-tu tout oublié  ? Par-delà le tombeau Vas-tu renaître encor dans
; sans doute il vous pardonne. Tous, vous avez souffert, le reste est oublié . Si le ciel est désert, nous n’offensons personne
, et dont il prend l’ordre de bataille, comme la fureur guerrière. Il oublie un moment l’aiguillon de la guêpe pour montrer pa
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
sortirait jamais du lieu où l’on est ; mais la Providence fait qu’on oublie . Dieu permet cet oubli afin que l’on fasse des vo
vait mandé que nous arriverions le mardi, et puis tout d’un coup il l’ oublie  : ces pauvres gens attendent le mardi jusqu’à dix
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
à la cour. Vous savez ce qu’il faut pour paraître marquis ;     N’ oubliez rien de l’air ni des habits ; Arborez un chapeau
félicitant l’auteur, lui indiqua un personnage de fâcheux qu’il avait oublié , celui du courtisan chasseur ; et il paraît assez
33 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
it sur la tête ; mais celle-ci, tout occupée de ses rêves de fortune, oublie un instant le précieux liquide qu’elle va vendre
 M. de Vardes, du même ton : Sire, je ne sais plus rien ; j’ai tout oublié  ; il faut que Votre Majesté me pardonne jusqu’à t
 ; développez l’importance que l’on attache à la grâce demandée, et n’ oubliez pas surtout de peindre la reconnaissance que vous
avis de M. et de madame Vignan, qui vous aiment comme leur enfant. N’ oubliez point vos études, et cultivez continuellement vot
use encore de vous avoir ennuyée par le moyen d’un Français dont j’ai oublié le nom, qui se vantait de courir à Pétersbourg po
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
ites, si je les ai pensées également, si surtout elles sont utiles et oubliées , pourquoi ne pas les redire ? Rappelons-nous le m
t du monde ; les pères se laissent aller à l’entrainement général, et oublient de quel immense avantage ont été pour eux-mêmes l
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
jours. Un de vos amis, grand seigneur, ayant valets et laquais, vous oublie si bien qu’il ne fait pas même demander de vos no
eur. Voyez s’il le fait avec assez de chaleur et de délicatesse, et n’ oubliez pas qu’il écrit à un ami, N° 33. — Mme de Sévi
avec l’homme. Ses ouvrages sont à peu près inintelligibles et presque oubliés . Molière, dans ses comédies, a dépeint les sottis
nduire, avoue sur la fin qu’il est son débiteur et qu’il ne l’a point oublié , qu’il le dit à tout le monde, puis, après avoir
là, ils le quittèrent, retournèrent à leurs affaires, et peu a peu l’ oublièrent tout-à-fait.. Il y avait encore quelques amis pou
forêts31… Les animaux du nord viennent heurter ceux du midi32 — …Tous oublient leur férocité — … L’aigle fuit les rochers… Les h
leur fait voir des ruisseaux — Le cheval languit — … Le chien fidèle oublie son maître et son asile… Ainsi languissait la ter
° 108. — La Mer Morte Le voyageur, qui s’approche de la Mer Morte, oublie la fatigue, la soif et les dangers du chemin, en
s se prête à merveille aux descriptions, retenez votre imagination. N’ oubliez pas que vous êtes historien, et que votre style s
fuit avec l’or du voyageur — Au sein de sa famille il tâche en vain d’ oublier son crime — Un jour d’automne il buvait du lait —
s dans l’eau bouillante — … Nœud. Le lendemain, il prépare tout et n’ oublie pas sa montre pour compter les cinq minutes L’eau
t y placer 108 l’œuf, mais en rêvant du dénouement d’une tragédie, il oublie tout — … L’académicien Parseval arrive et le tira
sans faute — … Douce réprimande de l’évêque qui dit au berger qu’il a oublié qui es. Dénouement, Le berger répond que le lou
ui. Dans le dénouement faites ressortir la générosité d’Auffrédi, qui oublie les mépris qu’il avait essuyés dans sa mauvaise f
r — … Il parcourut successivement Nazareth, Bethléem, Béthanie ; il n’ oublie pas le Jourdain, le désert, le Thabor, puis il su
elèrent leur retraite — … Ils avouèrent leur crime et dirent qu’ayant oublié d’allumer les flambeaux, ils s’étaient allumés d’
s. Il faut être à la patrie corps et âme. Comment fera Callidore pour oublier les objets de ses plus chères affections ? Les af
Vers alexandrins ; rimes plates. N° 259. — Les Vers Luisants N’ oublions point ces insectes dont les diverses races montre
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
le chien surtout, ce meuble vivant du foyer, cet ami de ceux qui sont oubliés du monde et qui pourtant ont besoin d’être aimés
rès de la porte de son église. Voilà une vie écoulée ! Voilà un homme oublié à jamais ! Mais cet homme est allé se reposer dan
le, et a éprouvé une de ces grandes et saintes douleurs que le cœur n’ oublie pas, retrouve ici ses plus profondes émotions. »
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
γἀρ ίνταῦθά ίστι τό ιὖ ὔ τῷ ταχύ, ὔ τῷ συνόμως, άλλὰ τῷ μιτ ρίως. » N’ oubliez pas que la précision est un des éléments de la cl
Et Fénelon disait dans le même sens : « Je veux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur, et qui se mette comme de plain-
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
s dieux par un orgueil fier et insolent. Vous n’avez point sans doute oublié que ce même Nicias, sur le sort duquel vous allez
s sauverai. Sion a dit : Le Seigneur m’a abandonnée ; le Seigneur m’a oubliée  ; une mère peut-elle oublier son enfant et n’avoi
eigneur m’a abandonnée ; le Seigneur m’a oubliée ; une mère peut-elle oublier son enfant et n’avoir point de compassion du fils
du fils qu’elle a porté dans ses entrailles ? Mais, quand même elle l’ oublierait , pour moi je ne vous oublierai jamais. Pour résu
entrailles ? Mais, quand même elle l’oublierait, pour moi je ne vous oublierai jamais. Pour résumer en peu de mots ce qui a été
39 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
voir sortir l’agonie et la mort ! *** Tel par la caravane au désert oublié L’homme cherche de l’œil la trace d’un seul pié 1
consente ? AGAMEMNON. Mais vous, qui me parlez d’une voix menaçante, Oubliez -vous ici qui vous interrogez ? ACHILLE. Oubliez-v
d’une voix menaçante, Oubliez-vous ici qui vous interrogez ? ACHILLE. Oubliez -vous qui j’aime, et qui vous outragez ? AGAMEMNON
on en retirait les produits les plus magnifiques ! —Mais aussi (ne l’ oublions pas), si Racine n’avait pas été détourné de cette
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
mpeur. Dieu nous donna des biens ; il veut qu’on en jouisse ; Mais n’ oubliez jamais leur cause et leur auteur. Et lorsque vous
r. Et lorsque vous goûtez sa divine faveur, Ô mortels ! gardez-vous d’ oublier sa justice. Aimez ces biens pour lui, ne l’aimez
ur conseil interroger les cieux. Terrible égarement d’un esprit qui s’ oublie  ! L’abus de la raison dégénère en folie. Je jugea
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ciens des courtisans de Louis XIV. Mais, lui faire ce reproche, c’est oublier que tout poëte dramatique a toujours reproduit pl
drais la mémoire ! Athalie. Non, je ne vous veux pas contraindre à l’ oublier . Joas. Vous ne le priez point. Athalie. Vous po
tout plaisir, seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs3. Néron. Et ce sont ces plaisirs et
42 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
ue par l’Europe entière. Cela ne signifie pas qu’il doive entièrement oublier ses auditeurs pour ne songer qu’à ses lecteurs. I
a des choses qui s’apprennent, quoiqu’elles ne s’enseignent pas. » N’ oubliez pas, d’autre part, que si la vertu des préceptes
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
notre admiration et nos éloges, pourquoi mépriser et blâmer celui qui oublie une injure reçue ? Cette charité, dans son excès
ique présente, la cherchera-t-il vainement. La rhétorique, qu’on ne l’ oublie pas, ne donne point les idées ; elle indique où e
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
t point eu le nom d’Auguste, Sans cet empire heureux et juste Qui fit oublier ses fureurs. Montrez-nous, guerriers magnanimes
en lui seul toute la richesse de cette strophe. »  — Il fait aisément oublier que le vers précédent est un peu dur. 4. Sublime
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ment ses miséricordes accomplies sur une âme prédestinée. Je n’ai pas oublié les bonnes qualités que j’ai remarquées autrefois
ue ! 1. Comparez Mascaron et jugez : « Vous ne l’avez point encore oublié , messieurs ; cette funeste nouvelle se répandit p
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
la politesse : elle a même un genre d’affabilité qui ne permet pas d’ oublier qu’elle est reine, et persuade toujours cependant
d’oublier qu’elle est reine, et persuade toujours cependant qu’elle l’ oublie . L’expression du visage de tous ceux qui attendai
47 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
terre même s’enorgueillit, — à cause de la rosée qui la mouille, — et oublié la pauvreté — où elle a été tout l’hiver. — Alors
nger hors de sa boutique sans enfermer son cuir. Et si quelquefois il oubliait à le serrer224, le singe n’oubliait pas à le lui
er son cuir. Et si quelquefois il oubliait à le serrer224, le singe n’ oubliait pas à le lui tailler en lopins, chose qui lui fâc
d’hommes en armes qu’elle leur fit lâcherprise ; mais les Espagnols n’ oublièrent pas cette injure. Or comme les Français, ayant so
e roi de Perse, à qui il s’était livré. Et, toutefois, en mourant, il oublia Magnésie757, que le roi lui avait donnée, quoiqu’
ient perdu l’usage. « O Jérusalem ! disaient-ils, si jamais je puis t’ oublier , puissé-je m’oublier moi-même  !764 » Ceux que le
 O Jérusalem ! disaient-ils, si jamais je puis t’oublier, puissé-je m’ oublier moi-même  !764 » Ceux que les vainqueurs avaient
fallait taire, en réveillant le souvenir de ce qu’il fallait laisser oublier , ou par des paroles piquantes et dédaigneuses, ai
ous les soins que votre mère a pris de vous. J’espère que vous ne les oublierez jamais, et que vous vous acquitterez de toutes le
à la Solitaire, où il se fixe, où il se lasse, où il s’assied, où il oublie de dîner ; aussi est-elle830 nuancée, bordée, hui
ait847, rêveur, et il a, avec de l’esprit, l’air d’un stupide848 ; il oublie de dire ce qu’il sait, ou de parler d’événements
illeur : vous avez étalé mes vieux habits. On dit que vous n’avez pas oublié mes petites dévotions, surtout à la fin de mes jo
riva avec un mémoire de la dépense, dans lequel la truite n’était pas oubliée  ; et non seulement il m’en fallut passer par où i
ssait alors des statues à de pareils hommes ; dans nos jours ils sont oubliés , et ce n’est que longtemps après avoir écrit cett
de, on le juge, non pas en lui-même, mais relativement au cheval ; on oublie qu’il est âne, qu’il a toutes les qualités de sa
je m’élance en bas ; dans trois sauts je suis hors du temple, dont j’ oubliai même de fermer la porte ; j’entre dans la chambre
opos caressants ; je dirais comment elle était vêtue et coiffée, sans oublier les deux crochets que ses cheveux noirs faisaient
’en revient même, aujourd’hui que je l’ai perdue1162, qui, totalement oubliées depuis mon enfance, se retracent, à mesure que je
rchait pratique : je vis que les petites filles convoitaient fort les oublies , et deux ou trois d’entre elles, qui apparemment
qu’il n’y eût point de billet blanc1187, et qu’il revînt au moins une oublie à chacune de celles qui n’auraient rien, qu’aucun
compte. Au moyen de cette prévoyance, il y eut plus d’une centaine d’ oublies distribuées, quoique les jeunes filles ne tirasse
l n’y en eût aucune de jolie, la gentillesse de quelques unes faisait oublier leur laideur. Nous nous quittâmes enfin très cont
et le panier des vendangeurs. Là, tous les airs de la ville seraient oubliés , et, devenus villageois au village, nous nous tro
nirs, les regrets, l’attendrissement se partagent le soin de me faire oublier quelques moments mes souffrances. Quels temps cro
les sots ; le sens est clair… Maître Bartholo croit-il donc que j’aie oublié ma syntaxe ? Ainsi : je la payerai dans ce châtea
prévenir que le soir ou le lendemain elle nous verrait, et qu’elle n’ oubliât point la jatte de lait. Cette bonne vieille nous
1345 s’arrête respectueusement aux limites de son champ, et que, s’il oublie par hasard de pousser ses verrous, Dieu soit tenu
bateau laissé à sec par une lame, voilà le saint ! » La pauvre femme oublia toute sa colère et tous ses blasphèmes, s’élança,
e d’un pas si rapide vers l’abîme, il éprouva une sorte d’enivrement, oublia tous les reprochés que son bon sens, seule consci
re ? c’était l’armée de la Justice, venant rendre au monde ses droits oubliés , la Fraternité elle-même venant délivrer ses enne
vos enfants, en voyant l’uniforme de leur oncle, ne fussent tentés d’ oublier une chose qu’ils doivent se rappeler toujours, c’
: « Accordez-moi une grâce, dit-elle. — Mille ! s’écria José Maria. —  Oubliez , je vous en conjure, les mauvais vouloirs que vou
a mariée, un bras passé dans la bride : « Adieu ! dit-il, jamais je n’ oublierai les moments que j ai passés auprès de vous. Ce so
ens du roi1643 attablés, Tristan dit au greffier : « Eh ! mon Dieu, j’ oubliais une pauvre haridelle1644 que j’ai à l’écurie. Ce
me aujourd’hui, puisqu’elle est morte ? — Hélas ! tu ne l’as donc pas oubliée , toi, ta pauvre chère mère ? — Non, puisque je l’
pensé à la dire ce soir. Mais je ne peux pas la dire tout seul ; j’en oublie toujours un peu. Il faut que la petite Marie m’ai
miration béate et sans limite pour une Humanité qui s’idolâtre et qui oublie de quelle étoffe elle est faite et qu’elle n’est
ssayai de faire revivre dans son originalité puissante la figure trop oubliée de l’auteur d’Agamemnon et de Pinto 1673. Malheur
lentin. — Mon oncle Van Buck, vous êtes en colère, et vous allez vous oublier . Van Buck. — Non, monsieur ; je sais ce que je f
la famille qui se soit mis dans le commerce, c’est grâce à moi, ne l’ oubliez pas, que les débris d’une fortune détruite ont pu
Mon oncle Van Buck, voilà le trivial ; vous changez de ton, vous vous oubliez  ; vous aviez mieux débuté que cela. Van Buck. — 
fera raison D’avoir réduit mon maître au secours du poison2104, Et n’ oublier jamais qu’autrefois ce grand homme Commença par s
en marquis2352 Vous savez ce qu’il faut pour paraître marquis ; N’ oubliez rien de l’air ni des habits : Arborez un chapeau
x, Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde, Et, connu de vous seuls, oublier tout le monde2391 ! (Épîtres, VI.) A son jard
t elle a fait valoir les sentiments de Pyrrhus, qui, pour Andromaque, oublie et sa naissance et ses exploits. Andromaque lui r
issance et ses exploits. Andromaque lui répond d’un mot : Dois-je les oublier , s’il ne s’en souvient plus ? Puis, développant s
r, s’il ne s’en souvient plus ? Puis, développant sa pensée : Dois-je oublier Hector privé de funérailles, Et traîné sans honne
railles, Et traîné sans honneur autour de nos murailles2413 ? Dois-je oublier son père, à mes pieds renversé » Ensanglantant l’
le dernier des fils du grand poète, mérite de ne pas être tout à fait oublié . Il a laissé deux poèmes d’inspiration janséniste
est mort, hélas ! par un crime funeste2494; Sauvez le fils : je puis oublier tout le reste ; Sauvez le sang des dieux et de vo
mphatiques et bien peu originales ; la postérité les a presque toutes oubliées , ainsi que ses Elégies, ses Epîtres et ses deux p
on2557 moderne Parlait éloquemment et ne se lassait point. Il n’avait oublié qu’un point ; C’était d’éclairer sa lanterne ! (F
onheur suprême2617, Mânes chéris de2618 quiconque a des pleurs ! Vous oublier , c’est s’oublier soi-même ; N’êtes-vous pas un dé
7, Mânes chéris de2618 quiconque a des pleurs ! Vous oublier, c’est s’ oublier soi-même ; N’êtes-vous pas un débris de nos cœurs
s ? Je ne vois que vos pleurs et non pas vos regards. « Je n’ai point oublié l’encens du sacrifice : J’offrais pour vous hier
ur ces humbles murs vous viendrez les revoir. Bienheureux ces martyrs oubliés dans le nombre : Ils ont plus que la gloire, ils
les siffleurs, En oiseaux bien appris agréant l’esclavage, Paraissent oublier leur cage dans les fleurs. Et plus d’une hirondel
s des fossés, les pâquerettes Disent entre elles : « Le voici ! » — «  Oublions nos peines secrètes,    Et soyons gai ! » dit le
onnaissez. Si le mal fût venu, vous étiez le coupable ; Je voudrais l’ oublier , je m’en sens incapable ; Je n’ai jamais connu qu
chanter, la nuit presque venue, Parce que l’air est chaud et lui fait oublier Que le soleil ardent a cessé de briller. Mais le
s ici. 222. Part, endroit. 223.  . S’écartait, s’éloignait. 224. Oublier à suivi d’un infinitif reste une locution correct
vi d’un infinitif reste une locution correcte, quoique, dans l’usage, oublier de ait prévalu. 225. Fâcher s’emploie encore bi
’autre, en leur décernant ou l’éloge ou le blâme. Mais il ne faut pas oublier en revance que ce trait distinctif de ses descrip
1179. On découvre sept lacs. Souvenir inexact, semble-t-il. 1180. Oublies , sorte de pâtisserie légère, roulée en cylindre c
ière de bel esprit. 1184. Son tourniquet. L’oublieur, ou marchand d’ oublies , tenait et tient encore sa marchandise enfermée d
rnant, doit s’arrêter sur certains numéros, qui indiquent le nombre d’ oublies auquel le joueur a droit. 1185. Le liard était
, qui n’est pas incorrecte, est à peu près tombée en désuétude : on n’ oubliera pas que ce sont ici des paysans qui parlent. 165
sages d’Horace, qui souhaite aussi de vivre à la campagne oublieux et oublié . On comparera avec profit à ces derniers vers ceu
ais elle ne va pas jusqu’à laisser croire au roi d’Epire qu’elle a pu oublier Hector : c’est à Hector qu’elle pense, même au mo
48 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ppe ; elle passe plus vite sur chaque aperçu et sur chaque fait. On n’ oubliera pas, toutefois, qu’elle ne saurait aller au hasar
. Il y a, en un mot, un sujet à traiter et il est à propos qu’on ne l’ oublie pas. Est-il besoin de recommander aux candidats d
randeur de la France. 2° Il exprime le regret sincère d’avoir ensuite oublié tous ses devoirs en cédant à un accès d’ambition
jà remarquable. Charmé de ses réponses, le duc lui promet de ne pas l’ oublier . Duval justifie les espérances de son bienfaiteur
sont dans ce genre les écrivains dont les noms méritent de n’être pas oubliés  ? – Qu’est-ce que la tragédie larmoyante ou drame
’autre ont été d’assez médiocres administrateurs, mais il ne faut pas oublier que leur attention était sans cesse tournée vers
ion de l’Édit de Nantes sont morts en exil. Leurs fils n’ont pas tous oublié leur patrie. Il serait sage, il serait habile de
fait le complice de leurs projets, et il en souhaite la réussite. On oublie , au tableau que Cinna fait des proscriptions, qu’
uet fait tort aux deux autres et qu’elle les rejette dans l’ombre. On oublie le prédicateur, et si Bossuet passe pour le premi
’il s’égare ; mais regardez-y bien, l’ordre est parfait et rien n’est oublié . Les tableaux ne sont pas moins achevés que les p
un art devient une science. Si Voltaire, dans l’Essai sur les Mœurs, oublie trop souvent les règles qu’il a tracées, il s’y s
rts qui ont si fort contribué à la gloire du grand règne n’y sont pas oubliés . La belle ordonnance qu’aimaient les anciens et à
goût voudrait effacer d’un chef-d’œuvre ces expressions malheureuses. Oubliera-t -il, pour ne penser qu’à ces taches, les solides e
pension ». Vous supposerez que retiré à la campagne où il ne pouvait oublier sa disgrâce, il reçoit la visite de Montesquieu.
e pas que de nouveaux triomphes n’attendent nos armes. Je ne puis pas oublier , pourtant, que ces batailles qui font tant d’honn
ble génie, la gloire de notre siècle ; bien plus, il est mort pauvre, oublié , dédaigné ; c’est à rougir pour tous ces Parisien
un oubli immérité la plupart des œuvres de ses devanciers. On a trop oublié que la nature ne procède pas par bonds, mais que
devient encyclopédique ; le récit s’allonge outre mesure, l’auteur n’ oublie pas un détail, il ne sait pas choisir entre les t
t aussi le plus populaire et le plus gaulois. Et cependant, Boileau a oublié la fable dans son Art poétique. Comment se fait-i
 ! Monime est une désespérée qui se plie au devoir en gémissant, et s’ oublie trop elle-même, pour se glorifier de son courage.
ur sang-froid et par suite toute faculté de se mettre d’accord. Elles oublient même la question, ne pensant qu’à confondre un ad
vibrants de sa voix indignée ; eh bien, dites moi si vous n’avez pas oublié alors que William Wilberfoce était d’une autre ra
ant son hôte ; mais, à la fin, après l’avoir félicité : « Vous n’avez oublié qu’un caractère, dit-il, c’est celui de l’auteur
i solides dans les mauvais jours, elle se compte souvent pour rien, s’ oublie pour les autres, et n’épargne pour eux ni son tem
ec un sens critique bien rare, de tous ceux que nous avons maintenant oubliés  ; et la preuve, c’est que nous lui pardonnons dif
il y a dans la construction le moindre défaut, si une conjonction est oubliée , enfin, si le mot le plus propre n’est pas employ
dire dans la langue de tout le monde ! Nous ne voudrions pas qu’on l’ oubliât dans les concours auxquels nous présidons. Pour c
ebrun, presque partout omis ; André Chénier négligé ; la Marseillaise oubliée  ; les Messéniennes inconnues ; Béranger et la cha
an tout fait. Comment donc s’expliquer que tant de concurrentes aient oublié le théâtre de Racine ? Est-ce que Molière ne four
ormations, la double loi qui les explique sont des curiosités qu’on n’ oublie plus dès qu’on y a pénétré. Sur la synonymie, que
le des choses, modelée sur elles, docile servante de la pensée même ? Oublie-t -on que les grammairiens et les grammaires n’ont p
t trop avec les Précis ; on n’a pas assez lu Polybe et Tite-Live : on oublie que c’est aux sources mêmes que le passé a son éc
de Paul Albert, le XVIIe , le XIXe siècle de M. Émile Faguet. Qu’on n’ oublie pas de se procurer deux volumes très intéressants
ui chassent la tristesse et le découragement. Elle fournit un moyen d’ oublier les maux d’ici-bas. Elle ranime le courage, etc.
ns l’égoïsme, il a démêlé les éléments du bonheur matériel, mais il a oublié les joies de l’âme, les plaisirs moraux. Tracer r
es lettres seules de Voltaire suffiraient pour faire revivre l’époque oubliée . Voltaire a exercé une sorte de suprématie, de su
l’un des premiers manufacturiers de France, mourut pauvre et presque oublié , après avoir employé sa fortune à soutenir ses ou
, César, Charlemagne. Louis XIV, etc, etc. Napoléon, à Sainte-Hélène, oubliait parfois sa captivité en lisant les tragédies de C
e, qu’ils doivent imputer ou leurs malheurs ou leur prospérité. C’est oublier la Providence divine que d’attribuer de la puissa
les de sagesse : la première, de pardonner beaucoup, la seconde, de n’ oublier jamais. » Et un autre, celles-ci au-dessous : «
r désintéressé et qui avait cédé à un sentiment patriotique élevé fut oublié et négligé par ses contemporains. Arrivé à la vie
conduit bien vite à la recherche de sa solution. Loin des champs, on oublie , au contraire, les durs labeurs des cultivateurs
ne leur demande pas de faire œuvre de rhétoriciens. Ils ont intérêt à oublier quelque peu le style des discours. Ils ont à s’ex
ur les philologues ; non, il y a ici un intérêt vital. Il ne faut pas oublier que c’est la question des langues qui a créé la q
e n’a pas encore capitulé ! – Pourrais-je, dans ce pays de Languedoc, oublier un des plus nobles et des plus héroïques de ces c
rop de bruit dans le monde pour jamais devenir une langue inconnue et oubliée , comme celles dont je vous parlais tantôt, Dieu l
principes dans leur intégrité ; cultivons les, appliquons-les, mais n’ oublions pas que, non moins que les principes et bien plus
r voulu, elle marchera, sur leurs pas à la victoire ! Non, personne n’ oublie , en deçà des Vosges, les compatriotes que le chan
e de son affection par la poursuite de ses intérêts : le jour où elle oublierait l’Alsace et la Lorraine, elle ne serait plus dign
49 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
tableau d’ensemble qui précède chaque siècle. Enfin nous n’avons pas oublié que les programmes prescrivent des notions de pro
r considérable de Chansons de Geste des xie et xiie  siècles, trésor oublié de manuscrits dispersés et dormant, avec leurs en
Enfants sans souci. Tel était l’inventaire du Moyen Âge : des épopées oubliées  ; un système de poésie allégorique, vieillot, mai
tost effacee, Soudain fermee et tout soudain declose, Craignant avoir oublié quelque chose, Ou d’avoir mis aucun mot à refaire
ment acquis aujourdhui qu’il a eu le mérite, méconnu au xviie  siècle oublié au xviiie , proclamé enfin au xixe , d’ouvrir à l
de qui échoua en 1558, fut mis de côté, dédaigné, et mourut pauvre et oublié à l’âge de quarante et un ans. La France lui nia
une lave, qui s’y est moulée, sans s’y refroidir. Les Tragiques font oublier qu’il a composé aussi des Poésies religieuses, pu
e comme sur tous Le rossignol est le plus doux, Sans qu’il se lasse. Oublions tout deuil, tout ennuy Pour nous resjouir comme l
et sa belle-sœur Marie Stuart, dont les vers touchants n’ont pas été oubliés . François Ier Huitain Celle qui fut
arrière au xviie , et meurt respecté quarante-trois ans après Ronsard oublié , et Boileau qui, en 1660, commence à écrire quand
auprès de Fouquet, dans une première veine d’esprit qu’il ne faut pas oublier , parce que rien de lui n’est indifférent ; Benser
mmatistes, des adeptes du burlesque et des pointes à l’italienne, qui oubliaient à l’envi les anathèmes de Malherbe. Il faut pourt
à l’autorité et à la gloire du siècle de Louis XIV, et de quoi faire oublier que ? si par le génie d’un homme il a élevé la Fa
ies, comédies, tragi-comédies. Deux de ses tragédies n’ont jamais été oubliées  : Ariane (1672), son chef-d’œuvre, est touchante,
nt esprits volages Qui souvent sont tout gris avant que d’estre sages Oubliez , oubliez l’amour de ce berger, Et prenez en son l
s volages Qui souvent sont tout gris avant que d’estre sages Oubliez, oubliez l’amour de ce berger, Et prenez en son lieu quelq
on style, ces défauts sont de son temps, le reste est de lui. Il faut oublier les œuvres de sa vieillesse où les défauts que j’
harmant. Ami de la nature comme beaucoup au xvie  siècle (on l’a trop oublié ) l’avaient, en dépit des pastorales de mode et de
il pleure Molière (Épît. VII) ; la mélancolie même, quand il ne peut oublier qu’il a aimé Sylvie (chanson). Il a une fois le m
sa plume, avec La Fontaine (Épît. II) ; une seconde fois le tort de l’ oublier dans l’Art Poétique ; d’y donner par contre une t
ois belle ! Mon cœur, vous soupirez au nom de l’infidèle : Avez-vous oublié que vous ne l’aimez plus ? C’est ici que souveut,
Qui vous osent donner ces conseils parricides ; Appelez votre frère, oubliez dans ses bras… NÉRON. Ah ! que demandez-vous ? BU
èsset avec Édouard III ; — Saurin (1706-1781), dont les comédies sont oubliées , dont le Spartacus, comme tant d’autres tragédies
on et de finesse que de naturel et d’imagination. Richer (1685-1748), oublié aujourd’hui, a été estimé. L’abbé Aubert (1731-18
prose) est-il plaisant. L’Homme singulier, le Dissipateur, etc., sont oubliés , mais le Philosophe marié (1727) est toujours lu
eur d’épîtres, d’églogues, de fables, d’odes, de stances, tout à fait oubliées , mais, d’abord l’homme d’esprit qui a tenu en éch
de Voltaire. Les premiers mots de son discours de réception ont fait oublier le reste : « Il est des grands hommes à qui l’on
céron moderne Parloit éloquemment, et ne se lassoit point. Il n’avoit oublié qu’un point : C’étoit d’éclairer sa lanterne. (
ous la colonne où pend une lyre d’ivoire1217, « Te feront de tes maux oublier la mémoire. « Et si, dans le chemin, rhapsode1218
omme sage1237 ; Du paisible lotos il mêlait le breuvage : Les mortels oubliaient , par ce philtre charmés, Et la douce patrie et le
din et son Astronomie ? Gudin a au moins laissé un vers qu’on n’a pas oublié sur Henri IV : Seul roi de qui le peuple ait gar
’est repris à applaudir aujourd’hui que le nom même de romantisme est oublié . Aussi bien l’équilibre s’est fait partout dans l
ma voix faisait entendre. Jours heureux, temps lointain, mais jamais oublié , Où les arts consolans, où la douce amitié, Et to
l en 1833. Ses Fables, piquantes et souvent épigrammatiques, ont fait oublier ses tragédies ; les quelques vers de La Feuille o
lier ses tragédies ; les quelques vers de La Feuille ont presque fait oublier ses fables. Fables 1287 Le colimaçon
age en Grèce (1821-1827), un écho poétique, écouté et applaudi jadis, oublié aujourd’hui, des patriotiques et généreuses émoti
vres de demi-caractère que le temps efface, ou au moins que le siècle oublie vite parce que la polémique des partis littéraire
oulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux. » …………………………………………………… Ô lac ! roc
, tout se délie, Le flot sur le flot se replie, Et la vague qui passe oublie Léviathan comme Alcyon1357 ! (Les Chants du Cré
un rêve, et le premier venu. Inventons quelque part des lieux où l’on oublie  ; Partons, nous sommes seuls, l’univers est à nou
ux de leurs tours, Et de ressusciter la naïve romance Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours1411 ? Vêtirons-nous de bla
arbres de Carrare ; Mon instinct l’emporta, je redevins barbare, Et j’ oubliai les noms des antiques héros, Pour chanter les com
rs empruntée à Ausone. (Voir, infra l’imitation de Desperriers.) On a oublié ses odes en strophes, antistrophes et épodes, et
l’Eunuque de Térence. Parmi les imitateurs de Jodelle, il ne faut pas oublier R. Belleau ; sa Reconnue ne fut publiée qu’après
ple discours.) 325. Du Bartas appelle bien Jehovah Neptune ! Garnier oublie Baal pour Jupiter. 326. De l’ancien français fri
sujet trouve que le xviie  siècle qui, à bien peu d’exceptions près, oublia pour les Grecs et les Romains les sujets modernes
ves de Garnier, on trouve ici un Holopherne, là un Pharaon, de poètes oubliés et dignes de l’être, un Saül du trop fécond Claud
n a dit prendre à parti, aujourd’hui à partie. 425. Le « château » n’ oublie pas la chaumière. 426. Il ne porte pas ses préte
eux, Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde, Et connu de vous seuls oublier tout le monde ? — Cf. encore, Bergeries, IV : O
s suas eloquentia experiretur (X, 1). 546. Ce couplet n’a jamais été oublié . « Fontenelle a remarqué que les solitaires de Po
Corneille déchu, nous choissons, dans une de ses pièces condamnées et oubliées (quatre vers immortels ont sauvé Othon de l’oubli
réface de Britannicus), si huit ans passés ne le lui avaient pas fait oublier . 832. Corneille semble faire la revue de son thé
es Sosies ont eu le plus grand succès. Molière seul pouvait les faire oublier . AMPHITRYON. Qui t’a battu ? SOSIE.             
Romaine, Et, quoique ta captive, un cœur comme le mien, De peur de s’ oublier , ne te demande rien. Ordonne, et Bans vouloir qu’
icte, sous le nom du veillard, le testament, ou il a soin de ne pas s’ oublier , malgré le dépit et les protestations d’Éraste, p
et dramatique, et le noble, simple et touchant langage de Gusman fuit oublier bien des vers faibles. — Voyez ce que dit de la p
e l’amour trop coupable folie ! Souvent je les outrage et fuis et les oublie  ; Et, sitôt que mon cœur est en proie au chagrin,
assure ; Leur chant mélodieux assoupit ma blessure : Je me fuis, je m’ oublie , et mes esprits distraits Se plaisent à les suivr
à un exemple. Les poètes de ce siècle ont remis en honneur le sonnet, oublié au xviiie . Nous détachons du Livre des Sonnets (
oilà des métaphores poétiques au lieu de la précision scientifique. N’ oublions pas que la passion et l’imagination vont de pair 
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
’air, quand il emprunte, de prendre son bien où il le trouve, et fait oublier les sources auxquelles il puise. La farce même, i
e son génie, le bon sens en est le fond et la substance. Bien qu’il s’ oublie lui-même pour être tour à tour chacun de ses acte
e de Sosie, un esclave, faisait la leçon aux courtisans. 8. Molière oublie qu’un esclave ne pouvait guère songer à la retrai
51 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
isser voir aux autres que vous avez été trompé. Aimez les peuples ; n’ oubliez rien pour en être aimé. La crainte est nécessaire
ue tout le monde apprenne de vous en quoi consiste le vrai honneur. N’ oubliez jamais que les rois ne règnent point pour leur pr
e témoigner votre reconnaissance, afin de prouver que vous n’avez pas oublié les faveurs que vous avez reçues. Vous voyez mon
est juste aussi que vous teniez compte des autres généraux. Avez-vous oublié toutes les souffrances que j’ai endurées dans la
acré ses enfants ! En vérité, on cesse d’être homme de bien, quand on oublie ainsi la mort de ceux qu’on doit tant chérir, qua
eil, mais à montrer, en délibérant sur les choses présentes, que tu n’ oublies pas la condition de l’humanité. Quel homme sensé
s courtisans ne manquèrent pas d’inspirer un fol orgueil à ce roi qui oubliait la fragilité des choses humaines. Un seul homme,
’abord ? Quelle barrière opposerons-nous à sa fureur ? Qui peut avoir oublié le jour où le roi des Perses pénétra dans notre v
avenir… Voyez quelle décision vous devez prendre à mon égard ; mais n’ oubliez pas qu’Athènes retient dans son sein des otages d
, pourquoi ne pas essayer de me convaincre ? Pourquoi ne pas me faire oublier les principes dans lesquels j’ai vécu jusqu’à ce
52 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
es ; les pauvres murmurent contre la main qui les frappe ; les riches oublient l’auteur de leur abondance ; les grands ne semble
, pour produire des vers si nobles et si touchants, ait non seulement oublié ces règles, s’il les savait, mais qu’il se soit o
non seulement oublié ces règles, s’il les savait, mais qu’il se soit oublié lui-même : il est devenu le héros qu’il fait parl
s vertus qu’il a dans le cœur se peignent dans tout son discours32. N’ oublions pas de dire qu’il n’est point de genre littéraire
ge qu’il ne parle de lui que par nécessité : on veut qu’il paraisse s’ oublier  ; et la précaution même de celui qui affecte de p
la chose telle qu’elle est ; l’autre, tout en respectant la vérité, n’ oublie pas ce que demande sa cause. Il ne lui est pas pe
nt de digressions ; commençons et finissons où il convient, sans rien oublier de ce qui tient au sujet. Ne perdons jamais de vu
t du premier motif au second. « Seul, tu prétends attaquer Annibal ! Oublies -tu donc cette foule d’hommes libres et d’esclaves
de la plaisanterie se croient assez forts pour avoir le droit de les oublier . Cicéron lui-même ne les a pas toujours suivies.
nous parlons, qui, pour prouver que l’homme ne saurait être heureux, oublierait de compter au nombre des moyens de l’être, la mod
rétabli, si ceux par qui je l’ai été sont arrachés de mes bras ? » N’ oublions pas que Cicéron, qui plaidait, était l’égal du pr
imable au surprenant et au merveilleux. Je veux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur ; je veux qu’il me mette devant
euls gémissements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. (Act. II, sc. 2.) Les vers de Pradon so
e doit jamais y trouver place. Proscrivez-la comme un pléonasme, et n’ oubliez pas que les adjectifs et les adverbes qui semblen
mais l’ennemi s’était trompé. Rendait-il compte d’une bataille ; il n’ oubliait rien, sinon que c’était lui qui l’avait gagnée. R
ment et à l’amitié ; soumis au prince qu’il éleva sur le pavois, sans oublier jamais l’indépendance des forêts de la Germanie ;
vertus civiles. Un nouveau règne commence ; Louis XII, sur le trône, oublie les injures de l’héritier du trône ; il ne se sou
pardon de publier ainsi leurs premiers essais, qu’ils ont sans doute oubliés depuis longtemps. Histoire sainte. Retour des t
ous sous un chef pacifique qui ferme le temple de Janus, qui me fasse oublier Domitien et mes maux, qui ne craigne pas le mérit
leur était inconnue ; et, comme si la justice divine eût voulu faire oublier à Dion que la fortune lui enviait les hommages de
un siècle de douleurs et de misères ; Constantin-a paru, elle a tout oublié , ses plaies se sont fermées d’elles-mêmes, et ses
d Herenn., IV, 29. 195. Fénelon. 196. Crevier. 197. Il ne faut pas oublier que, dans le système de Cicéron, dont nous avons
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
reprocher à Walter Scott lui-même, souvent plus peintre que poëte. N’ oublions pas que la partie intime de l’homme doit toujours
es Romains et les Espagnols eux-mêmes. Evitons ces excès ridicules. N’ oublions pas, comme je l’ai dit ailleurs15, qu’au fond de
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
e l’écrivain, et vous voyez que son mérite essentiel est la clarté. N’ oubliez pas maintenant que la clarté résulte surtout du p
ajouter soit à l’intérêt du récit, soit à la puissance des preuves. N’ oubliez pas que la description est un moyen et non un but
55 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
écoute pourtant, et à la fin, après l’avoir félicité : « Vous n’avez oublié qu’un caractère, celui de l’auteur qui lit sans p
genres littéraires, que l’imagination vive de la Grèce a créés, ne l’ oublions pas. Les Grecs ont fait ainsi eux-mêmes leur éduc
intentions. Néanmoins, quelle qu’ait été sa faiblesse, on ne saurait oublier qu’il la paya de sa vie, et la postérité doit con
anterie de son temps de trop grandes concessions ; mais, pour nous, n’ oublions pas que ces concessions étaient obligées, et qu’u
d’Alceste, pour qui elle a du penchant, ce qui ne l’empêche pas de s’ oublier elle-même et de plaider les circonstances atténua
us imaginons. Enfin Buffon, dans sa théorie sur la noblesse du style, oublie que, comme dit Boileau, « le style le moins noble
ste et malappris, — par l’esprit précieux ; c’est de leur union, ne l’ oublions pas, qu’est né l’esprit français. — C’est là que
franchir de tout enthousiasme, faire taire ses premières impressions, oublier qu’on a été tout à l’heure sous l’influence d’un
engendrer dans l’âme la subtilité et la prévention, et l’empêche de s’ oublier elle-même dans la contemplation des belles choses
détournent l’attention, tandis que les principaux se laissent parfois oublier  : ils agissent plus qu’ils ne pensent. Dans la tr
re Fille, est encore autre chose que grand fabuliste ; il ne faut pas oublier en lui le moraliste qui connaît le cœur humain. O
ent. Est-ce une raison pour que la Cour le néglige avec le public, et oublie sa gloire passée ? 3. Il ne s’agit pas de venir e
ne joie indescriptible. Sa Majesté a dit au duc de Richelieu : « Je n’ oublierai jamais le service important que vous m’avez rendu
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
enance d’un homme libre et bien élevé qui discute avec un tyran, sans oublier que ce tyran est un grand homme. La déclamation d
tes, ni les écailles jaunissantes ; soit, et j’accorde que Racine ail oublié , dans ce récit, sa sobriété habituelle ; mais, d’
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
substantif qui vous gouverne. Maître Bartholo croit-il donc que j’aie oublié ma syntaxe ? Ainsi, je la payerai dans ce château
style, monsieur ? Si par malheur j’en avais un, je m’efforcerais de l’ oublier quand je fais une comédie, ne connaissant rien d’
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
’ôter à ce coin charmant tout air d’école littéraire. La Fontaine s’y oublierait , et, désormais moins volage, n’en sortirait plus.
st quand il s’agit d’un de ces hommes en partie célèbres et en partie oubliés , dans la mémoire desquels, pour ainsi dire, la lu
59 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e c’est que d’être père. 95. L’orateur est modeste quand il paraît s’ oublier soi-même pour ne s’occuper que de son sujet. Cett
blement et par degrés. Exposez d’abord les raisons et les faits, et n’ oubliez pas que les mouvements de l’âme supposent toujour
t le plus acéré. Servez-vous donc de cette arme avec discrétion, et n’ oubliez pas les règles que nous avons tracées à l’article
dans cette heureuse ignorance. Beaucoup de prédicateurs de nos jours oublient les véritables besoins de leur auditoire, et ils
veur de sa contrition, aurait-il demandé à Dieu comme une grâce qu’il oubliât ses ignorances passées : delicta juventutis meæ e
re au contraire : Seigneur, souvenez-vous de mes ignorances et ne les oubliez jamais ? Car, puisqu’elles me doivent tenir lieu
z toujours présentes. Est-ce ainsi qu’il parle ? Non, il dit à Dieu : Oubliez -les ; effacez-les de ce livre redoutable que vous
i l’ignorance était une excuse, David, au lieu de prier le Seigneur d’ oublier ses ignorances, l’aurait supplié de s’en souvenir
l’aurait supplié de s’en souvenir toujours ; or il le conjure de les oublier  ; donc l’ignorance n’est point une excuse recevab
ance du prince qui s’en repentit, et la clémence du grand roi qui les oublia . Que s’il fut enfin entraîné dans ces guerres inf
l se contente de les appeler des temps d’ignorance que Dieu veut bien oublier , en les invitant à la pénitence pour les prémunir
s nous-même qu’à le défendre ; nous ne voulons que le justifier. Nous oublions , comme lui, l’Europe qui nous écoute ; nous oubli
justifier. Nous oublions, comme lui, l’Europe qui nous écoute ; nous oublions la postérité dont l’opinion déjà se prépare. Nous
fait du ton le plus naturel et le plus varié ; il est si animé qu’il oublie qu’il va falloir monter en chaire dans quelques i
peuple la parole du Ciel, demandez instamment à Dieu la grâce de vous oublier et de ne penser qu’à lui. (L’abbé Bautain.) X
ent les yeux et les bras vers Jupiter tonnant, à propos d’une virgule oubliée . Ne parlez pas, comme un bas Normand, le patois d
e seule idée, et quelle idée ! dans un océan de paroles, et surtout n’ oubliez pas, quand vous aurez commencé, de finir. Si vous
îtres, en quelque lieu et en quelque temps qu’ils eussent vécu, c’est oublier , c’est méconnaître leur nature, leur génie et leu
humaines, trop manœuvré, trop louvoyé, trop compté sur lui-même, trop oublié Dieu. Comme il touchait au but, Dieu l’arrêta pou
60 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
’ode de Malfilâtre sur le système planétaire, et la postérité n’a pas oublié les Adieux à la vie, de Gilbert. Mais, au dix-hui
olution : l’éloquence et le journal politique. Non qu’il soit juste d’ oublier les monuments de sagesse patriotique que nous ont
oque, n’en est-il pas que l’histoire littéraire a le devoir de ne pas oublier  ? Ce ne sont pas, il est vrai, les poètes épiques
’Empire, remarque Guizot, nous avait rendu un important service, trop oublié  : elle avait tiré les lettres du dérèglement et d
la copier avec toute l’exactitude possible. Je n’y manquai pas : je n’ oubliai ni accent, ni point, ni virgule. Aussi la joie qu
e voix cassée, à votre réception, un compliment qui le lendemain sera oublié pour jamais. Il n’est pas étonnant qu’ils désiren
ose qui vous mette en état de boire un jour du vin qui soit à vous. N’ oubliez point vos amis, et ne passez pas des mois entiers
de, on le juge, non pas en lui-même, mais relativement au cheval : on oublie qu’il est âne, qu’il a toutes les qualités de sa
, il ne se rebute pas par les mauvais traitements ; il les subit, les oublie , ou ne s’en souvient que pour s’attacher d’avanta
irs, les regrets, l’attendrissement, se partagent le soin de me faire oublier quelques moments mes souffrances. Quels temps cro
ourné à ce qui ce passe, son sabre sous le bras et la tête baissée. J’ oubliais qu’au milieu de ce tumulte un chien, placé sur le
qui fis régner la vertu par l’onction et par la douceur, pourrais-je oublier la noblesse et le charme de ta parole, lorsqu’il
orteur. Beaumarchais le perdit ; mais il prétendit que son juge avait oublié de lui rendre, outre cent louis et une montre à b
lui fis pas représenter… Figaro. — Je me crus trop heureux d’en être oublié  : persuadé qu’un grand nous fait assez de bien qu
e certaine verve logique, qui charment et entraînent les lecteurs. On oublie ses boutades pour ses traits, ses plaisanteries p
de la tombe que les regrets et les chants funèbres. Ici, vous voulez oublier et jouir ; je ne sais si je désirerais que votre
r un passage au nord-ouest des États-Unis. D’ailleurs, il eut bientôt oublié cette pensée chimérique ; mais la vue du nouveau
ière obscurité386. L’Eurotas, appelé d’abord Himère, coule maintenant oublié sous le nom d’iris, comme le Tibre, autrefois l’A
fait Joseph de Maistre, à la hauteur d’une loi divine, on ne doit pas oublier que, si elle montre l’homme sous ses plus tristes
ance des études grecques en France, le nom de Courier ne saurait être oublié . En 1810, il avait retrouvé à Florence un morceau
ernement jusqu’à d’inflexibles et funestes résistances, on ne saurait oublier le service qu’il rendit au pays en organisant l’e
les ; n’allez pas, en fouillant de vieux registres rongés des vers et oubliés le long des murs, réveiller ces lions endormis, c
son autorité, il payait assez généreusement de sa personne pour faire oublier cette légère contradiction. Rentré dans la vie pr
re qui convient peut-être le mieux au talent de M. Mignet. Sans faire oublier Fontenelle, il le rappelle souvent par la finesse
ait « la poétique de son esprit, » quand il demandait à l’historien d’ oublier ses propres idées, ses propres sentiments, pour m
plus grave atteinte à la moralité du temps. Pourquoi ? Il réussit. On oublia ses longues humiliations, on se souvint des succè
de naître. » Cette définition épigrammatique n’est pas de nature à s’ oublier , surtout quand elle s’adresse à un parterre rotur
rands poètes de l’Ionie, — mais sans le foyer réflecteur d’Athènes. N’ oublions jamais que Rome était déjà arrivée, par son énerg
raître, Cet époux meurtrier. Plût au Ciel qu’aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! O dieux, qui la rendez à ma
e. Le théâtre de Voltaire, sans compter plusieurs comédies à peu prés oubliées , se compose de vingt-huit tragédies. On pourrait
ns de timidité. En parlant de Voltaire poète, il ne faut pas non plus oublier l’un de ses principaux mérites, qui fut de revêti
x champs de la Phocide, (Et je ne conçois pas par quel enchantement J’ oubliais jusqu’ici ce grand événement ; La main des dieux
 ; Dans tous les cœurs il régnait sans partage : Pour lui sœur Thècle oubliait les moineaux ; Quatre serins en étaient morts de
la beauté du tendre néophyte N’était encor que le moindre mérite : On oubliait ses attraits enchanteurs Dès que sa voix frappait
c’est lui, l’ingrat, dont le conseil parjure M’a fait envers mon père oublier la nature. Que je dois le haïr ! mais si vous m’e
mélancolie il vient les confier, Pour adoucir sa peine, et non pour l’ oublier . C’est elle qui, bien mieux que la joie importune
hore vineuse et la coupe aux deux anses. « Mange et bois, dit Lycus ; oublions les souffrances. Ami, leur lendemain est, dit-on,
ses concitoyens dès longtemps envié, De ses nombreux amis en un jour oublié , Au lieu de ces tapis qu’avait tissus l’Euphrate,
des vapeurs d’une folle opulence, Celui qui lui doit tout chante et s’ oublie et rit, Lui peut-être il expire, affamé, nu, pros
n loin de ta vue, Tu ne fasses de moi, créature inconnue, Qu’un atome oublié sur les bords du néant, Ou qu’un grain de poussiè
ier : Des captifs que ces tours couvrent de leurs murailles Gémissent oubliés au fond de ses entrailles. FRANÇOIS DE PAULE. Ah 
édicis ; Elle met tout à bas avant le jour et l’heure ; Et la stupide oublie , au fond de leur demeure, Tous les gens de béquil
s ses touchantes élégies, il s’est plaint que la Bretagne commençât à oublier les usages, les chants et la langue des ancêtres 
se. Que de fleurs ont passé qu’on n’a point su cueillir ! Sur sa tige oubliée , ah ! Ne laissons vieillir Aucune des fleurs de c
 ; sans doute il vous pardonne. Tous vous avez souffert, le reste est oublié . Si le ciel est désert, nous n’offensons personne
un rêve, et le premier venu. Inventons quelque part des lieux où l’on oublie  ; Partons, nous sommes seuls, l’univers est à nou
ux de leurs tours, Et de ressusciter la naïve romance Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de blanc u
e mes repas est très problématique, Et je suis quelquefois forcé de l’ oublier , Alors que le pays m’est inhospitalier. Souvent,
ter, avant de mettre la main à l’œuvre, c’est l’Almanach : car, si on oubliait un moment que nous sommes en 1804, l’ouvrage sera
a mort, le poète anglais s’écrie : « Terre des braves qu’on n’a point oubliés  ! toi dont le sol, depuis la plaine jusqu’aux cav
utenir par l’espérance d’une autre postérité. De nouveaux fils feront oublier ceux qui ne sont plus Pour vous, dont l’âge est p
nds hommes ! telle a été celle de César et d’Alexandre ! et l’on nous oublie  ! et le nom d’un conquérant, comme celui d’un emp
e à une jeune personne, et qu’il n’eût plus entendu que sa voix, il n’ oublia pas les leçons de son premier maître, et rien n’é
61 (1881) Rhétorique et genres littéraires
e Monime s’adressant à Mithridate jaloux et menaçant : Je n’ai point oublié quelle reconnaissance, Seigneur, m’a dû ranger so
sa victoire : etc. (P. Corneille, Horace, acte V, scène iii.) Horace oublie un lieu où son fils peut subir le supplice, celui
pas des fautes à l’époque où elles ont paru. Il ne faut pas non plus oublier que la syntaxe était plus libre au dix-septième s
ve inconvénient de s’occuper de la forme indépendamment du fond, et d’ oublier qu’il existe autant de variétés dans le style qu’
érations, que dis-je ? Si quelques années après vous reveniez, hommes oubliés du monde, vous vous hâteriez de rentrer dans vos
sang où ton bras s’est baigné. …………………………………………………….. Donc, jusqu’à l’ oublier je pourrais me contraindre ! Non, non, je me trah
ais l’ennemi s’était trompé. Rendait-il compte d’une bataille ?… Il n’ oubliait rien, sinon que c’était lui qui l’avait gagnée. »
omesse Que de prières à largesse, Morte, vous servirai de cueur, Sans oublier aucunement, Et vous regretteray souvent En paine,
ique (Cf. Marmontel, Éléments de littérature, t. II, p. 100). Ils ont oublié qu’une des conditions principales de l’épopée est
arts et tous les métiers ont servi de sujet à des poèmes de ce genre oubliés ou peu lus. En général, ils ennuient sans instrui
econde moitié du xviie  siècle, celui de Boileau devait presque faire oublier . Au dix-huitième siècle, la poésie didactique en
il démontre la vérité sous toutes ses formes. C’est ce que n’ont pas oublié Fénelon et Bossuet en exposant les abstractions d
62 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
de lait. Tout le monde connaît la fable de La Fontaine ; elle a fait oublier celle-ci. 3. Leur langage habituel. 4. Les alch
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ui étouffe l’homme sous le costume, le principal sous l’accessoire. N’ oublions pas que dans quelques scènes du Menteur (1642), C
fis publier… Cliton 2 à Dorante. Dites que le sommeil vous l’a fait oublier . Géronte. Ajoute, ajoute encore avec effronterie
l’interrompt au moment où, sous le coup de l’affront, son fils allait oublier qu’il parle à un père. 1. Nous dirions aujourd’
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
n des parenthèses qui peuvent passer pour des épisodes, mais qui font oublier le gros de l’histoire, et à lui qui vous parle, e
quelqu’un ne survenait heureusement pour déranger le cercle et faire oublier la narration ? Il y a des gens qui parlent un mom
ileau. 2. Racine. 3. Appeler Corneille l’auteur d’Œdipe, c’est trop oublier le Cid ; parmi tant de héros, pourquoi choisir Ch
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ar extension batterie : tel est le sens primitif, aujourd’hui presque oublié , du mot fusil. Comparez ici Virgile à Boileau : G
ce me semble. J’aime mieux, avec La Harpe, louer ici le poëte « de n’ oublier rien en se servant des mots les plus ordinaires,
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
’air, quand il emprunte, de prendre son bien où il le trouve, et fait oublier les sources auxquelles il puise. La farce même, i
fonds et la substance. Bien qu’il ait le don des métamorphoses, et s’ oublie lui-même pour être tour à tour chacun de ses acte
67 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
é à l’instruction. L’auteur prend le ton dogmatique, il enseigne : il oublie la fiction pour parler le langage de la vérité. L
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
mme un des orateurs les plus éloquents, est-il aujourd’hui totalement oublié  ? C’est que la faiblesse de ses ouvrages n’a pu s
69 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
tionnel, raffiné, dédaigneux et exclusif d’une société fastueuse. Ils oublient que si la vraie poésie consiste dans l’imitation
D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Hé ! mon père, oubliez votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un l
ce ? Et se peut-il qu’un homme ait un charme aujourd’hui À vous faire oublier toutes choses pour lui ? Qu’après avoir chez vous
n d’en préparer une édition plus digne de lui. Mais le poète distrait oublia ce projet. Telle qu’elle est, nous croyons que le
int ; ils sont restés en blanc. Le Comte. Je vais vous les dicter. N’ oubliez rien, de grâce. Vous avez pour cela laissé bien p
ilosophes et revint aux sentiments chrétiens qu’il n’aurait jamais dû oublier  ; mais il ne retrouva pas la veine franche, éléga
la beauté du tendre néophyte N’était encor que le moindre mérite : On oubliait ses attraits enchanteurs, Dès que sa voix frappai
ue ce poète de l’art pour l’art, que cet amant de la Grèce et de Rome oublie les idées de son temps et de sa patrie. Non, Chén
e destin. Je m’y devais attendre.         Accoutumons-nous à l’oubli. Oubliés comme moi dans cet affreux repaire,         Mille
, la balançoire, la lecture des gazettes et des madrigaux. Le lecteur oublie bien souvent qu’il est aux champs, et le poète pa
souvent qu’il est aux champs, et le poète paraît l’avoir quelquefois oublié lui-même. Sous son maigre et joli pinceau La nat
e faut-il penser de ce poète qui a été tant exalté d’abord, puis trop oublié ou trop ravalé ? Ce fut un admirable metteur en v
e et de l’éclat ; lui rapprendre à dire bien des choses qu’elle avait oubliées depuis plus d’un siècle, lui en apprendre d’autre
peare et d’imiter la nature où tous les contrastes se rencontrent. On oublia que le goût est la suprême loi de l’art.   La des
Il voulut s’occuper surtout de la partie que le poète de salon avait oubliée , de la partie utile, de celle qui appartient à to
s Où venait Catinat méditer quelquefois, Heureux de fuir la cour et d’ oublier les rois.     J’ai trop connu Paris : mes légère
s’avance arrêtons les progrès ; Éteignons nos débats ; que le passé s’ oublie , Et réunissons-nous pour sauver l’Italie. » On cr
une autre… — L’aimerions-nous autant que nous aimions la nôtre ? Pour oublier Brunon, il faudrait bien du temps ! Et comment l’
nôtre ? Pour oublier Brunon, il faudrait bien du temps ! Et comment l’ oublier  ? Ni nous ni nos enfants Nous ne serons ingrats…
Valais et la belle Italie N’ont rien que près de toi promptement je n’ oublie . Campenon (Fr.-Nic.-Vincent) (1772-1843)
e, et de l’exprimer par des formes simples. Il pensa aux illettrés qu’ oublient trop en France les poètes, punis de ce dédain par
, des chants du gondolier ! Ah ! des fers dans ces murs qu’on ne peut oublier . Un cachot, si l’on veut, sous leurs plombs redou
lier. Des captifs que ces tours couvrent de leurs murailles Gémissent oubliés au fond de ses entrailles. François de Paule. Ah
lisières, des menottes, des bâillons 251  ». Mais il n’aurait pas dû oublier qu’il y a des règles éternelles supérieures à tou
qui, dès qu’on le supplie, Ne nous fait jamais-faute, et qui jamais n’ oublie . L’Enfant et la Grappe de raisin. (Pensées d’
cadémie française tardivement et lorsqu’il était presque complètement oublié du public. Dante. Dante, vieux Gibelin ! qu
ne peut faire un pas. Du calme des forêts, ah ! je suis idolâtre ! N’ oubliez pas, monsieur, qu’il me faut un théâtre. Mais rép
ait avec recherchait ; enfin les convenances dramatiques sont souvent oubliées . Ce n’est là qu’une comédie de circonstance dont
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
ettres un courage ferme et d’abondantes consolations : elles lui font oublier ses disgrâces, ses revers, et lui tiennent lieu d
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
e leur perversité dans tout son jour ; mais que rien ne me peut faire oublier que c’est ici ma patrie, que j’y suis consul, et
vous vous devez à vous-mêmes, et que votre ressentiment ne vous fasse oublier votre gloire. S’il est un supplice proportionné à
conjurés ; mais les dernières impressions sont les plus durables. On oublie le crime du scélérat, et l’on ne s’entretient que
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
irs, les regrets, l’attendrissement, se partagent le soin de me faire oublier quelques moments mes souffrances. Quels temps cro
ivre et mourir ; il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. » 2. Chateaubriand a dit : « Chaqu
s, on met au rang du possible ce qui ne l’est pas ; on l’est quand on oublie son état d’homme, pour s’en forger d’imaginaires,
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
au discours oratoire, en général. Mais le prédicateur ne doit jamais oublier que la force et la vérité du raisonnement, le cho
s excès ne me porterait pas cette aveugle passion ? Raisonnable que j’ oublie les injures que j’ai reçues, et qu’en mille conjo
eurs sacrés, qu’en louant les hommes illustres, ils ne doivent jamais oublier qu’ils parlent à la face des autels, et dans le s
t piquer l’attention des auditeurs. Le rapporteur doit surtout ne pas oublier qu’il parle, non comme avocat, mais comme juge ;
74 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
par une raison générale et victorieuse19. L’important, c’est qu’on n’ oublie rien de grave, et qu’on ne laisse pas subsister c
au discours prononcé en général ; mais le prédicateur ne doit jamais oublier que la force et la vérité du raisonnement, le cho
urs ; les ornements en sont bannis. Le rapporteur doit surtout ne pas oublier qu’il parle non comme avocat, mais comme juge ; q
que les discours. Quelques-unes, cependant, ont mérité de n’être pas oubliées . Telles sont la réponse de Racine à MM. Thomas Co
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
heureuse au barreau, et les discours des plus habiles avocats ont été oubliés avec la cause qu’ils avaient pour objet. En Franc
76 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
nes d’Arcadie à qui les judges debvroient, à toutes les fois qu’ilz s’ oublient et s’esmancipent contre la decence de leur robbe,
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
’air, quand il emprunte, de prendre son bien où il le trouve, et fait oublier les sources auxquelles il puise. La farce même, i
e son génie, le bon sens en est le fond et la substance. Bien qu’il s’ oublie lui-même pour être, tour à tour, chacun de ses ac
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire oublier . S’il est un démon de grâce et d’esprit1, il a pe
se faisait entendre ; l’ennemi se montrait ; soudain la fatigue était oubliée . On se pressait, on courait ; pour vaincre, nos j
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
moderne. Que le plaisir de nous entendre parler ne nous fasse jamais oublier que les auditeurs sont faciles à lasser ; que l’i
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
e génération en génération, et toujours accru depuis trois siècles. N’ oublions pas que le jour où les peuples s’enferment avec i
81 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
et les arts, un beau soleil : enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’ oubliais tout à fait dans la province que j’habitais, et j
de la tombe que les regrets et les chants funèbres. Ici, vous voulez oublier et jouir ; je ne sais si je désirerais que votre
es membres fatigués. Souvent il m’arrivait, pendant ce court repos, d’ oublier ma nouvelle fortune ; et lorsque, aux premières b
arouche, que le plus intrépide osait à peine les regarder. Je ne vous oublierai pas, couple généreux, jeunes Francs que je rencon
 ! Aucune ruine ne répéta ce grand nom, et Sparte même sembla l’avoir oublié . Si des ruines où s’attachent des souvenirs illus
mière obscurité90. L’Eurotas, appelé d’abord Himère, coule maintenant oublié sous le nom d’Iris, comme le Tibre, autrefois l’A
de tricolore ; vous la portiez dans nos grandes journées. Nous devons oublier que nous avons été les maîtres des nations ; mais
nds hommes ! telle a été celle de César et d’Alexandre ! et l’on nous oublie  ! et le nom d’un conquérant, comme celui d’un emp
les ; n’allez pas, en fouillant de vieux registres rongés des vers et oubliés le long des murs, réveiller ces lions endormis, c
ducation, à leurs premières années. De plus cruels souvenirs ont fait oublier cet intérêt. Fils d’un homme savant qui passa la
son autorité, il payait assez généreusement de sa personne pour faire oublier cette légère contradiction. C’est ainsi qu’à la c
re qui convient peut-être le mieux au talent de M. Mignet. Sans faire oublier Fontenelle, il le rappelle souvent par la finesse
op vive lumière Du jour qui vient dans l’ombre accabler sa paupière ? Oublierais -je qu’ici (souvenir plein d’horreur !), Des briga
c’est lui, l’ingrat, dont le conseil parjure M’a fait envers mon père oublier la nature. Que je dois le haïr ! mais si vous m’e
vre à la joie, au calme, à l’amitié. J’ai revu la nature, et tout est oublié . Dans nos champs, le matin, deux lis venant d’écl
mélancolie il vient les confier, Pour adoucir sa peine, et non pour l’ oublier . C’est elle qui, bien mieux que la joie importune
l caressait le peuple, il flattait le sénat. Auguste vieillissant fit oublier Octave. Parlant de république au sein de Rome esc
rang suprême, À côté de Drusus, près de vous réunis TIBÈRE. Avez-vous oublié que Drusus est mon fils ? AGRIPPINE. Non, mais Ro
n loin de ta vue, Tu ne fasses de moi, créature inconnue, Qu’un atome oublié sur les bords du néant, Ou qu’un grain de poussiè
ier : Des captifs que ces tours couvrent de leurs murailles Gémissent oubliés au fond de ses entrailles. FRANÇOIS DE PAULE. Ah 
plus fleurie. Nul démon ne leur jette un sourire moqueur. Ceux qu’on oublie , hélas ! — Leur nuit est froide et sombre, Toujou
 ; sans doute il vous pardonne. Tous vous avez souffert, le reste est oublié . Si le ciel est désert, nous n’offensons personne
un rêve, et le premier venu. Inventons quelque part des lieux où l’on oublie  ; Partons, nous sommes seuls, l’univers est à nou
ux de leurs tours, Et de ressusciter la naïve romance Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de blanc u
a mort, le poète anglais s’écrie : « Terre des braves qu’on n’a point oubliés  ! toi dont le sol, depuis la plaine jusqu’aux cav
utenir par l’espérance d’une autre postérité. De nouveaux fils feront oublier ceux qui ne sont plus… Pour vous dont l’âge est p
82 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
l’orage, où l’on se félicite après le danger. Par toi les malheureux oublient leurs peines, les heureux doublent leurs plaisirs
nt devant mes yeux ; et si jamais les dieux me faisaient régner, je n’ oublierais point, après un si funeste exemple, qu’un roi n’e
et le panier des vendangeurs. Là, tous les airs de la ville seraient oubliés  ; et, devenus villageois au village, nous nous tr
83 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
s de tous les orateurs. Il s’applique plus aux choses qu’aux mots. On oublie l’orateur ; le sujet seul occupe. Il échauffe l’e
on l’entrevoit. L’orateur, en pensant au salut de la république, ne s’ oublie pas, et ne se laisse pas oublier. Démosthène para
nsant au salut de la république, ne s’oublie pas, et ne se laisse pas oublier . Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que
qui chercherait dans ses écrits le grand orateur. Mais il ne faut pas oublier que ces précis ou factums étaient de simples mémo
ais dans nos tentatives pour persuader les hommes, nous ne devons pas oublier qu’il faut d’abord convaincre leur entendement. R
sonnels offrent aussi une matière assez riche à la raillerie ; mais n’ oublions pas qu’ici, comme en toute chose, il ne faut pas
profession, de conserver scrupuleusement ; car ils ne doivent jamais oublier qu’il n’y a pas d’instrument de persuasion plus p
p de sagacité et d’habileté de la part de l’avocat. Il ne doit jamais oublier que s’il montre trop d’art il nuit à son propre d
. Si elle est ennuyeuse et diffuse, elle le fatiguera et sera bientôt oubliée . Pour arriver à cette clarté, outre l’étude des r
res parties du discours, une certaine tempérance qu’on ne doit jamais oublier . La troisième qualité de l’argumentation est, com
se faire écouter ; qu’il s’empare de ces observations ; qu’il ne les oublie pas lorsqu’il paraîtra en public, qu’elles soient
u’ils ne peuvent jamais varier. Le point capital qu’on ne doit jamais oublier , c’est d’imiter les tons propres que la nature el
itoire, et qui sont si propres à déconcerter l’orateur et à lui faire oublier ce qu’il doit dire, et la manière dont il doit l’
tude régulière de la philosophie et des arts libéraux. Il ne faut pas oublier que Scribendi recte, sapere est, et principium e
e admiration, car decipit exemplar vitiis imitabile . Il ne faut pas oublier que, même dans les modèles les plus achevés, il y
ue par des revers, et ne corrigent que par des chutes. C’est là qu’on oublie les fictions dont on est environné, pour se livre
84 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
t davantage au sujet ; en ajoutant enfin quelques détails visiblement oubliés ou omis mal à propos, et redressant quelques juge
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
’on veut. Il faut les ménager, et leur faire croire qu’ils ont plutôt oublié que manqué. » 2. Le terrasse. 3. Toute vérité
86 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
es, ainsi j’ai cherché à retenir vos paroles de manière à ne plus les oublier . — J’ai gravé vos paroles dans mon esprit : voilà
e les auraient point comprises, et qu’en définitive, il ne faut pas l’ oublier , le premier mérite, quand on parle, est d’être en
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire oublier . M. Sainte-Beuve a dit de lui : « Je le comparera
ose qui vous mette en état de boire un jour du vin qui soit à vous. N’ oubliez point vos amis, et ne passez point des mois entie
88 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ment il attaquait l’administration du cardinal. D’ailleurs, la cour n’ oubliait aucun moyen qui servît à faire cesser les assembl
elle, et vous dire un mot en passant. « Hélas ! dit-elle, m’avez-vous oubliée  ? Songez que je suis votre plus ancienne, amie, c
t dans mes sentiments : ce pauvre d’Hacqueville est le premier ; je n’ oublierai jamais la pitié qu’il eut de moi. Voilà donc où j
état d’une veuve chrétienne, selon les préceptes de saint Paul ; état oublié parmi nous, où la viduité est regardée, non plus
sinon pour empêcher que le tumulte et l’agitation des guerres ne fit oublier ce qu’on doit aux dieux qui y président, et afin
’appelle. NÉARQUE. Quoi ! vous mêlez aux vœux d’une troupe infidèle ! Oubliez -vous déjà que vous êtes chrétien ? POLYEUCTE. Vou
eux, Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde, Et connu de vous seuls oublier tout le monde544.     Mais à peine, du sein de vo
a vengeance qu’il médite, il vient une dernière fois presser Monime d’ oublier Xipharès et de répondre à son amour. Acte IV, s
z-vous pas défendu d’y penser ? MITHRIDATE. J’eus mes raisons alors : oublions -les, madame ; Ne songez maintenant qu’à répondre
e en vous le seul bien qui me pût consoler ? Cependant, quand je veux oublier cet outrage. Et cacher à mon cœur cette funeste i
bonté, Méritez le pardon qui vous est présenté. MONIME. Je n’ai point oublié quelle reconnaissance, Seigneur, m’a dû ranger so
telligence à nous sacrifier, Loin de moi, par mon ordre, il courait m’ oublier . Dans l’ombre du secret ce feu s’allait éteindre5
rdrais la mémoire ? ATHALIE. Non, je ne vous veux pas contraindre à l’ oublier . JOAS. Vous ne le priez point. ATHALIE.          
il s’annonce comme tourmenté par les remords qui le punissent d’avoir oublié les lois de la nature. Pour empêcher que Zénobie
raître, Cet époux meurtrier. Plût au ciel qu’aujourd’hui Vous eussiez oublié ses crimes avec lui ! Ô dieux, qui la rendez à ma
es regrets impuissants ? Puissiez-vous à jamais, ignorant ce mystère, Oublier avec lui de qui vous fûtes père ! PHARASMANE. Ah 
naire, S’il n’avait des vertus, vous n’auriez plus de père. Avez-vous oublié qu’ils m’ont sauvé le jour ? Avez-vous oublié que
plus de père. Avez-vous oublié qu’ils m’ont sauvé le jour ? Avez-vous oublié que près de ce séjour Je me vis entouré par ce pe
vineuse et la coupe aux deux anses774. — « Mange et bois, dit Lycus ; oublions les souffrances. Ami, leur lendemain est, dit-on,
ses concitoyens dès longtemps envié, De ses nombreux amis en un jour oublié , Au lieu de ces tapis qu’avait tissus l’Euphrate,
des vapeurs d’une folle opulence, Celui qui lui doit tout chante et s’ oublie et rit, Lui peut-être il expire, affamé, nu, pros
par suite tourment ; et c’est ce que Voltaire ne savait pas où avait oublié , lorsqu’il disait à propos du verbe gêner employé
ons qui enrichissaient la langue pour la première fois ! Il courait m’ oublier  : quelle énergie de style ! Monime passe avec rap
ècle. 586. Trait excellent, qui prouve, tout au contraire, qu’elle n’ oublie pas même en ce moment te devoir de la modestie.
t les hommes tandis qu’il en est persécuté. » 752. Il ne fallait pas oublier Horace parmi les Latins, ni Malherbe parmi nous.
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
u palais les plus âgées. Elle n’épargna rien jusqu’à sa santé, elle n’ oublia pas jusqu’aux plus petites choses, et sans cesse,
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
t de la rame et des eaux. Mais si le temps m’épargne, et si la mort m’ oublie , Mes mains, mes froides mains, par de nouveaux co
91 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
e les conseils de la raison, en bon sens et du goût, en vers qui ne s’ oublient jamais. L’épître, en effet, telle qu’ils l’ont co
ndes vérités et les saintes lois de la morale et de la religion, il n’ oublie cependant jamais qu’il est l’interprète de la sci
e, qui est sans fiel et sans aigreur, qui sait souffrir l’injure et l’ oublier , et qui ne peut résister aux prières et aux larme
èle exquis. Elle dit à Mithridate jaloux et menaçant : Je n’ai point oublié quelle reconnaissance, Seigneur, m’a dû ranger so
lais tantôt déguiser ma pensée. (Acte III, scène iv.) Il ne faut pas oublier pourtant que la syntaxe était plus libre au xviie
autés des Pères de l’Église et des Livres saints. Il n’a pas non plus oublié Bossuet. (Livre IV, chap. ii et iii.)    « Enfin
ncises, semble préparer la prose vive et dégagée du xviiie siècle. N’ oublions pas Fléchier, dont l’éloquence fut d’ailleurs tro
enlèvent, comme madame de Sévigné le disait de Corneille, et qui ne s’ oublient jamais. Voilà les principaux traits de l’histoire
92 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
réunissant l’enthousiasme de Pindare à la douceur d’Anacréon, et fit oublier Lucile, qui avait été, chez les Romains, le père
93 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
. Mûre, n. f. fruit du mûrier. 48. Oubli, n. m. manque de souvenir. Oublie , n. f. sorte de pâtisserie. 49. Pain, n. m. — que
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
euls gémissements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. 8° De l’harmonie. Il est un heur
on plaisent toujours par l’harmonie de leur langage. Si Chapelain est oublié , si Racine se fait toujours lire, c’est que l’un
spondent ; certains mots vieillissent et tombent en désuétude, on les oublie  ; d’autres prennent faveur : ainsi, dit Horace, l
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
comme dans ses écrits des torts que ses séductions ne sauraient faire oublier . M. Sainte-Beuve a dit de lui : « Je le comparera
e voix cassée, à votre réception, un compliment qui le lendemain sera oublié pour jamais3. Il n’est pas étonnant que les gens
ose qui vous mette en état de boire un jour du vin qui soit à vous. N’ oubliez point vos amis, et ne passez point des mois entie
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
abstrait, rêveur, et il a, avec de l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements q
l est un parvenu au lieu d’être un riche. Il n’y a qu’une chose qu’il oublie de la meilleure foi du monde : ce sont ses plaint
97 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
beille, la épée, etc. Je, on dit : j’apprends, j’étudie, j’honore, j’ oublie , etc., pour je apprends, etc. Me, on dit : vous
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
de l’enseignement ! Ce n’est pas que cette publication prétende faire oublier les travaux consciencieux qui lui ont ouvert la v
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
riva avec un mémoire de la dépense, dans lequel la truite n’était pas oubliée  ; et non-seulement il m’en fallut passer par où i
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
ges ont des traits nets, précis et arrêtés. Une fois connus, ils ne s’ oublient jamais. On croit en eux, parce qu’ils croient en
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