t votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? Ne l’
osez
-vous laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque
de l’État ? Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m’
osiez
compter pour votre créature, Vous dont j’ai pu la
Qu’il imite, s’il peut, Germanicus mon père. Parmi tant de héros je n’
ose
me placer ; Mais il est des vertus que je lui pui
que dans sa dépendance ? Toujours humble, toujours le timide Néron N’
ose-t
-il être Auguste et César que de nom ? Vous le dir
utre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’
ose
vous dire ici qu’en l’état où je suis, Peut-être
? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? O ciel ! le puis-je croire, Qu’on
ose
des fureurs avouer la plus noire ? Vous pensez qu
amais vaisseaux partis des rives du Scamandre. Aux champs thessaliens
osèrent
-ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche r
cte le père. Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois M’aurait
osé
braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’u
. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’
osa
plus enjamber. (Boileau, Art p. I, v. 113 ) Voi
ue l’ennemi, que ce coup va surprendre, Désormais sur ses pieds ne l’
oserait
attendre, Et déjà voit pour lui tout le peuple en
uite du respect qu’il veut vous conserver, Je l’affligerais trop si j’
osais
achever. (Racine, Phèdre, acte V, sc. 3.) 3°.
juste tribut de regrets et d’éloges à ces illustres morts, dont il a
osé
louer la bravoure, en foulant leurs tombeaux de c
ais le plus confiant, le plus admirable, quand il ne faut que parler,
oseras
-tu réclamer devant cette assemblée la couronne qu
r devant cette assemblée la couronne que tu crois mériter ! Et s’il l’
ose
, Athéniens, le souffrirez-vous ? et laisserez-vou
le héraut : mais aujourd’hui, aujourd’hui, hélas ! que dira-t-il, qu’
osera-t
-il dire, en présentant aux Grecs celui même qui a
sentant aux Grecs celui même qui a rendu nos enfants orphelins ? S’il
ose
proférer la teneur du décret, la voix toute-puiss
ts ont été trompés par la fortune qui décide de tout. Mais devant qui
oserions
-nous lever les yeux, si nous avions laissé à d’au
ité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout
oser
contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni
e vous voulez dire ; trop d’esprit nuit quelquefois à la clarté. Si j’
osais
vous donner un conseil, ce serait de songer à êtr
mais j’ai été si indignement occupé de prose depuis deux mois, que j’
osais
à peine vous parler de vers. Mon imagination s’ap
Savoie. » Enfin, monsieur, elle m’a tant pressé, tant conjuré, que j’
ose
vous conjurer aussi. Une nombreuse famille vous a
l y a de plus honteux, c’est qu’ils l’obligèrent à se rétracter. Si j’
osais
me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu q
, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’
oserez
pas seulement regarder. Le parasite d’un courtisa
est très-faux, mais que j’ai fait précisément le contraire. Lorsqu’on
ose
insérer dans des feuilles périodiques que j’ai ve
rop exalter son âme, et que je ferai repentir le premier impudent qui
oserait
écrire contre l’homme vénérable dont il est quest
s’est moqué de lui ; et, pour moi, j’ai tant d’amour-propre, que je n’
oserais
jamais paraître en sa présence. Je lui conseiller
oiseau qui vole et au poisson qui nage : des vassaux tremblants qui n’
osent
délivrer leurs maisons du sanglier qui les dévore
ar le roi ayant pris parti dans cette malheureuse affaire, personne n’
osait
parler ; je fus le seul qui élevai la voix. Kœnig
rimes ; et que, m’accusant faussement, au tribunal du public, d’avoir
osé
compromettre les noms les plus sacrés, il sorte e
tomber à cette époque entre les mains d’un rapporteur inabordable, j’
oserais
désirer qu’il me fût interdit de sortir de prison
faiblir un jour ma cause en subornant un témoin dans cette affaire, j’
oserais
demander que cet autre argousin fût un cerveau fu
nfortuné doit servir un jour de conseiller à cette belle ambassade, j’
oserais
supplier ta divine Providence de permettre qu’il
se déclarer le protecteur, le conseil et le soutien de mon ennemi, j’
oserais
demander qu’il fût choisi entre mille d’un caract
ratitude. Il fallait aux sciences un homme de caractère, un homme qui
osât
conjurer tout seul, avec son génie, contre les an
ut seul, avec son génie, contre les anciens tyrans de la raison ; qui
osât
fouler aux pieds ces idoles que tant de siècles a
l’accord de la philosophie avec la la poésie et l’éloquence ! « Si j’
osais
dire que le génie des beaux-arts est tellement en
nte, et ne peut donner la vie. » Quel est ce philosophe téméraire qui
ose
toucher avec le compas d’Euclide la lyre délicate
pleine campagne, même sans chevaux de frise2, à la cavalerie3 ; il en
osa
faire ce jour-là l’expérience contre cette cavale
bait en dehors en éclatant dans les flammes. Un garde, nommé Walberg,
osa
, dans cette extrémité, crier qu’il fallait se ren
sa personne. Charles, qui n’avait autour de lui que soixante hommes,
osa
résister à l’armée des Turcs. 1. René-Louis Voye
fait trop. Mais il faut relever le courage de ces gens timides qui n’
osent
rien inventer en physique, et confondre l’insolen
de tant d’autres sujets incomparablement plus bas, que toutefois on n’
oserait
toucher. Partageons avec plus de justice notre cr
r ; et considérons que s’ils fussent demeurés dans cette retenue de n’
oser
rien ajouter aux connaissances qu’ils avaient reç
i-même présenter à Votre Majesté un ouvrage de plusieurs années que j’
ose
lui offrir de si loin ; et je ne souffrirois pas
ais gloire de vivre sous le second ; et c’est pour le témoigner que j’
ose
lever mes yeux jusqu’à ma reine en lui donnant ce
faire périr. Aussi longtemps qu’il y aura au monde un seul homme qui
ose
te défendre, tu vivras ; mais, tu vivras comme tu
éunirent en grand nombre les complices de ta démence et de ton crime.
Oses
-tu dire le contraire ? Eh bien, tu gardes le sile
et la dignité dont je suis revêtu et l’exemple de nos ancêtres, je n’
ose
encore le prendre ; j’en prendrai un autre, à la
sortir il est libre de le faire. Mais quiconque, resté dans la ville,
osera
faire un mouvement ; quiconque sera convaincu par
y engage, ce que, dans une guerre si redoutable et si menaçante, on n’
oserait
à peine espérer ; j’aurai soin qu’aucun homme de
s’adresser à quelqu’un, le sonder, le solliciter, il le pouvait, il l’
osait
. Il savait concevoir le crime, et, le crime conçu
s à la ruine de la patrie et de nos concitoyens. Quelqu’un parmi vous
oserait
-il dire que César, cet homme si courageux, si dév
cette république, qui ne brûle de contribuer, autant du moins qu’il l’
ose
et qu’il le peut, au salut commun de l’État ? Si
hardi, aucun n’a assez présumé de son crédit ou de sa noblesse, pour
oser
demander, enlever, toucher rien de ce qui apparte
ltitude, il a fait élever un citoyen romain : attentat qu’il n’aurait
osé
commettre ailleurs que chez ceux qu’il avait asso
auprès de cet auguste corps que vous seuls avez méprisé. Quoi ! vous
osez
paraître devant le peuple romain, sans avoir aupa
urius est un homme brave, habile et fort estimé ; cependant vous avez
osé
emporter tous ses meubles précieux. Cette grande
âtiment, plutôt que la honte du crime, mit un frein à sa fureur. Il n’
ose
condamner Diodorus ; il l’efface de la liste des
maison de campagne, proche de la ville. Il fit ce que les Siciliens n’
osaient
faire ; comme il était citoyen romain, il crut qu
ers dans cet atelier, en tunique brune et en manteau. XXV. Je n’
oserais
entrer dans un pareil détail, si je ne craignais
tte déesse ; hommes libres, esclaves, citoyens, étrangers, personne n’
osa
toucher à sa statue. On fit venir de Lilybée quel
steurs de faire la garde pendant la nuit auprès des temples. Verrès n’
osait
pas faire un coup d’éclat à Agrigente, craignant
ivent très unis avec les habitants et trafiquent dans la ville : il n’
osait
même pas demander ce qui lui plaisait. Il y a dan
oup d’art. Verrès, à cause du grand respect qu’on a pour ce temple, n’
osa
la demander aux Assoriens ; mais il chargea Hiéro
e les prêtres, les concitoyens et les pontifes de Cérès. Et vous avez
osé
dérober cette statue ? Vous avez eu la témérité d
les bras d’une autre déesse ? Vous n’avez point respecté ce que n’ont
osé
ni profaner, ni même toucher, des gens plus porté
s’est conservée jusqu’ici, sans que jamais une main téméraire en ait
osé
violer la sainteté ; mais pour celle de Syracuse,
? personne, vos convives, vos agents, vos ministres, vos complices, n’
osaient
dire un seul mot en votre faveur. Ils me firent v
Cette attestation contenait encore un autre article, dont l’accusé n’
oserait
faire aucun usage, et qu’un accusateur ne cessera
pour le supplice selon la loi de nos pères, attachés au poteau, vous
osez
les arracher des bras de la mort et les délivrer
ns une affaire toute semblable, n’obtenaient pas la même décision. Il
osera
encore me faire ici mention de l’éloge qu’ont fai
arice et votre négligence, vous avez perdu la flotte, vous n’avez pas
osé
commander aux Mamertins de fournir un vaisseau, d
ant du vaisseau ; c’était la coutume de chaque ville. Ce commandant n’
osait
rien distraire, dans la crainte d’être accusé par
ef des pirates, une foule de gens y chercheraient le véritable : il n’
osa
donc le confier à cette prison, toute sûre qu’ell
ilieu des chants et des instruments. Cléomène, malgré les ténèbres, n’
osa
se montrer en public : il se renferma dans son lo
e, pour une nouvelle si fâcheuse, personne n’était admis ; personne n’
osait
ni le réveiller s’il dormait, ni l’interrompre s’
telle est l’opinion commune. XXXVIII. Comment ce pirate a-t-il
osé
pénétrer dans un lieu où, en y entrant, il laissa
te la Sicile après sa mort. Inspiré par son courage, non seulement il
osa
parler librement à Verrès, car, voyant bien que s
ur votre défense, vous ne réfuterez point ce que j’ai dit. LII.
Oserez
-vous dire encore : « L’un de ces juges est de mes
erre devant votre tribunal, à vos pieds, à force de coups de verges ?
Osez
nier ce premier trait de votre cruauté, si cela e
alfaiteurs, aux scélérats, aux corsaires et aux ennemis que vous avez
osé
renfermer un si grand nombre de citoyens romains
nsonge, que j’invente des circonstances, que j’exagère l’accusation ?
Oserez
-vous dire quelque chose de semblable par l’organe
pour lors étaient présents ne pouvaient-ils rien sur vous ? Vous avez
osé
mettre en croix un homme qui se disait citoyen ro
le nom du peuple romain, enfin non à des hommes, mais à des brutes ;
oserai
-je dire encore plus, si, dans le fond d’un désert
ntée, Sur des ailes de cire aux étoiles montée, Princes et rois ait
osé
défier : La Fortune t’appelle au rang de ses vict
aurier4, Dont la vanité grecque a donné les exemples5, Le sien, je l’
ose
dire, est si grand et si haut, Que, si comme nos
; Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’
osa
plus enjamber. Tout reconnut ses lois : et ce gui
ur3 ? On dit plus4 : vous souffrez, sans en être offensée, Qu’il vous
ose
, madame, expliquer sa pensée. Car je ne croirai p
l’objet de ses vœux. Il m’aime ; il obéit à l’empereur son père, Et j’
ose
dire encore, à vous, à votre mère : Vos désirs so
peine je me fie, Vous m’offrez tout d’un coup la place d’Octavie ! J’
ose
dire pourtant que je n’ai mérité Ni cet excès d’h
un geste ou d’un soupir échappé pour lui plaire. Junie. Hélas ! si j’
ose
encor former quelques souhaits, Seigneur, permett
2. Assis, par un tour inversif, se rapporte à fils. 3. Voltaire a
osé
dire que Joad et Josabeth auraient dû prendre Ath
ir de misère, afin qu’ils nous fassent vivre, mais d’un pays libre. J’
ose
affirmer qu’il n’y a peut-être pas dans le haut V
livre est une terrible réponse à des injures imprimées ; et qui vous
oserait
attribuer des écrits que vous n’aurez point faits
e beaucoup plus de considération que ma plus ridicule vanité n’en eût
osé
prétendre ; et quand, malgré cela, j’ai senti ce
ndant il a peur des tombeaux. Son regard est inquiet et mobile ; il n’
ose
fixer le mur de la salle du festin, dans la crain
rieurement une beauté bien exquise dans ce qui s’appelle devoir, pour
oser
assurer positivement qu’elle doit s’exposer sans
Jamais je n’ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j’
ose
ainsi dire, que dans ceux que j’ai faits seul et
tidien suffit pour réformer des habitudes si ridicules que personne n’
oserait
les défendre, bien que personne n’ose les attaque
si ridicules que personne n’oserait les défendre, bien que personne n’
ose
les attaquer. Dans l’espoir d’aider à cette réfor
et Sylvains sortaient pour l’admirer, Et l’écoutaient en foule, et n’
osaient
respirer ; Car, en de longs détours de chansons v
il ne vit jamais de bouche lui sourire, Jamais, dans les revers qu’il
ose
déclarer, De doux regards sur lui s’attendrir et
triple airain Le premier dont la nef, aux tempêtes livrée, De l’onde
osa
fendre le sein ; Que n’épouvanta point l’impétueu
ranchit les vastes mers. D’un fatal orgueil emportée, La race humaine
osa
braver l’ordre des Dieux ; Le téméraire Prométhée
mble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés et il n’
ose
les lever sur ceux qui passent ; il n’est jamais
ne ! d’où te vient l’amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où j’
osai
, jeune et svelte, Parmi ces hommes bruns montrer
se. Des défauts importuns assiégent la vieillesse ; Elle désire, et n’
ose
, et ne sait plus jouir. Difficile, grondeur, enne
eunesse imprudente, Et, ne sachant jamais que vanter son printemps, N’
ose
sur l’avenir lever des yeux mourants. Ainsi fuit
ns dans leurs mœurs sont pleins de désirs, et ce qu’ils désirent, ils
osent
le faire ; ils sont inconstants dans leurs désirs
? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? Ô ciel ! le puis-je croire, Qu’on
ose
des fureurs avouer la plus noire ? Vous pensez qu
Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux champs thessaliens
osèrent
-ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche r
cte le père. Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois M’aurait
osé
braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’u
ous ses amis, pour lui prêts à se dévouer. Le triste Agamemnon, qui n’
ose
l’avouer, Pour détourner ses yeux des meurtres qu
sans exemple. Les déesses du Styx l’attendaient hors du temple, Et n’
osaient
le poursuivre en ces lieux redoutés ; Lorsqu’une
chargé de soupçons. J’ai reçu ce matin le sénateur Procule : Aucun n’
ose
avancer, mais aucun ne recule ; On est sur la lim
même à ceux qu’elle irrite, Si je t’abandonnais à ton peu de mérite.
Ose
me démentir ; dis-moi ce que tu vaux ; Conte-moi
céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie ; Mais
oses
-tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Mét
sein puissent-ils le distraire ! Mais peut-être il fera ce que vous n’
osez
faire. NÉRON. On répond de son cœur ; et je vainc
res désirs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le seul que vous n’
oserez
croire ? Mais, seigneur, les Romains ne vous sont
leux fléchiraient comme nous. Quoi donc ! ignorez-vous tout ce qu’ils
osent
dire ? « Néron, s’ils en sont crus, n’est point n
d’en parler à qui ne peut m’entendre. Voyez l’aveugle erreur que vous
osez
défendre : Des crimes les plus noirs vous souille
dit mentalement son Confiteor. Je ne puis et je n’
ose
me taire. FRANÇOIS DE PAULE. Qu’avez-vous fait ?
r ! et quelle grande chose Fera mon successeur, s’il comprend et s’il
ose
! Mais je le cherche en vain, cet esprit ferme et
EU. Rien, sire. LE ROI. Vous me blâmez au fond, et n’
osez
pas le dire. RICHELIEU. Quand mon maître résout,
Adieu. C’est la première et la dernière fois Que sur de tels sujets j’
ose
élever la voix. E. Augier. Figaro Par
ur la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’
oserais
scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas !
ntre quelles mains repose la sûreté publique ! Les Parisiens aveuglés
osent
se dire libres ! Ah ! ils ne sont plus esclaves,
e moment où vous lui devez, non-seulement le plus de justice, mais, j’
oserai
dire, le plus de faveur. Toute la sensibilité que
rre civile. Mais a-t-il mérité le nom de vaincu, le parti qui n’a pas
osé
combattre ? Sans doute, vous ne voulez pas plus q
otre inflexible humeur Aurait soin de défendre à tout jeune rimeur, D’
oser
sortir jamais de ce cercle d’images Que vos yeux
odèles ; Voyageons dans leur âge, où libre, sans détour, Chaque homme
ose
être un homme et penser au grand jour. Au tribuna
nous et dans le monde européen, la popularité la plus illustre ? Je n’
ose
les nommer ici ; leur présence toutefois ne me dé
Ton nom, d’abord fameux, recouvre un peu d’honneur ! Qu’on dise : Il
osa
trop, mais l’audace était belle ; Il lassa, sans
le, après avoir quelque temps cherché le bon chemin et lutté, si je l’
ose
ainsi dire, contra le mauvais goût de son siècle,
encore tout entière dans les ruines de ce monument commencé. Mais qui
oserait
le reconstruire en entier, et calculer l’assembla
ux et embrassé tendrement Quinault, je vis l’inimitable Molière, et j’
osai
lui dire : Le sage, le discret Térence Est le p
l y a de plus honteux, c’est qu’ils l’obligèrent à se rétracter. Si j’
osais
me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu q
t j’apprendrai, par votre décision, quel est celui qu’il mérite. Je n’
ose
encore me flatter d’avoir lavé le reproche que l’
biens divers ; il en a créé pour l’âme ; il en a créé pour le corps.
Oseriez
-vous n’accepter que la moitié des dons que sa mai
’émouvoir. Nomme un acte insensé le plus pieux devoir : J’aurai, si j’
ose
dire ici ce que je pense, Le spectacle d’un fou q
quoi cela le serait-il moins pour cent mille ? Et pourquoi, si l’on n’
ose
dire « le Dieu des pugilats, » oserait-on dire «
ent mille ? Et pourquoi, si l’on n’ose dire « le Dieu des pugilats, »
oserait
-on dire « le Dieu des armées ? » Ces comparaisons
leur ambition était irritée par le succès de celui qui avait le plus
osé
, que l’esprit d’une faction n’était réprimé que p
énombra comme dans un marché l’on compte les esclaves. Quand Philippe
osa
dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes
e, et on les entendra proclamer l’existence d’une vraie religion. Qui
osera
les démentir et opposer à leur témoignage ses pen
opposer à leur témoignage ses pensées d’un jour ? Nous verrons qui l’
osera
, quand tout à l’heure, réveillant les générations
t commencé et qui ne peut finir, dont notre âme est l’image, et, si j’
ose
dire, une portion comme esprit et comme immortell
je n’ai rien su de l’état où vous avez été ; personne assurément n’a
osé
me l’apprendre ; cette excuse est bonne pour me j
re, On craint de se montrer sous sa propre figure… Rarement un esprit
ose
être ce qu’il est. Boileau, épît. ix. 2. Mille
tidien suffit pour reformer des habitudes si ridicules que personne n’
oserait
les défendre, bien que personne n’ose les attaque
si ridicules que personne n’oserait les défendre, bien que personne n’
ose
les attaquer. Dans l’espoir d’aider à cette réfor
t le miel le plus pur écumait sous ses mains. Jamais Flore chez lui n’
osa
tromper Pomone ; Chaque fleur du printemps était
x au-dessus de ta sphère ! L’orgueil et l’ambition m’ont précipité. J’
osai
, dans le ciel même, déclarer la guerre au Roi du
it pas par des promesses de soumission que je les séduisis, lorsque j’
osai
me vanter de subjuguer le Tout-Puissant. Ah ! tan
age nourricier ! Nul guerrier, jeune ou vieux, d’une main sacrilège N’
oserait
l’extirper de ce sol qu’il défend ; Car il a pour
us belle au pied d’un cercueil. « Torquato, d’asile en asile L’envie
ose
en vain t’outrager ; Enfant des Muses, sois tranq
nt fois suppliants, En leur fureur de nouveau s’oubliants, Ont
osé
dans ses bras irriter la victoire. Qu’ont-
îner, le museler, le conduire ensuite partout où l’on veut sans qu’il
ose
donner le moindre signe de colère ou même de méco
aque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même
ose
braver le lion. Buffon. Les vrais Amis I
comme son fils, ou le fils une voix efféminée comme sa mère, qu’il n’
ose
pas le décider. Il vous révélera que Nembrot étai
e ; le désert paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a
osé
rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix
porté. Mercure. Ô le mensonge horrible et l’impudence extrême ! Tu m’
oses
soutenir que Sosie est ton nom ? Sosie. Fort bien
suis même encor loin des traces de ma mère ! Souffrez que mon courage
ose
enfin s’occuper ; Souffrez, si quelque monstre a
n moment à mon tour ne vous puis-je arrêter ? Et ma joie à vos yeux n’
ose-t
-elle éclater ? Ne puis-je… Agamemnon.
votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un long éloignement : N’
osez
-vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’a
s ; Et plus le bien qu’on quitte est noble, grand, exquis, Plus qui l’
ose
quitter le juge mal acquis. N’imprimez pas, seign
est beau de mourir maître de l’univers ; C’est ce qu’en peu de mots j’
ose
dire ; et j’estime Que ce peu que j’ai dit est l’
inces. Que lui pouvaient de plus donner les meilleurs princes ? J’
ose
dire, seigneur, que par tous les climats Ne sont
t votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? Ne l’
osez
-vous laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque
de l’État ? Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m’
osiez
compter pour votre créature, Vous dont j’ai pu la
u’il imite, s’il peut, Germanicus, mon père. Parmi tant de héros je n’
ose
me placer ; Mais il est des vertus que je lui pui
que dans sa dépendance ? Toujours humble, toujours le timide Néron N’
ose-t
-il être Auguste et César que de nom ? Vous le dir
. Éloigné de ses yeux, j’ordonne, je menace, J’écoute vos conseils, j’
ose
les approuver ; Je m’excite contre elle, et tâche
e toute nue), Sitôt que mon malheur me ramène à sa vue, Soit que je n’
ose
encor démentir le pouvoir De ces yeux où j’ai lu
attendre et de souffrir. Polyeucte. On souffre avec regret quand on n’
ose
s’offrir. Néarque. Mais dans ce temple enfin la m
mort. D. Rodrigue. D’une indigne pitié ton audace est suivie : Qui m’
ose
ôter l’honneur craint de m’ôter la vie ? Le Comte
doux espoir que j’avais pu former, Vous me défendez d’être à ce que j’
ose
aimer, Au moins, par vos bontés qu’à vos genoux j
re passer pour bons, et font, par leur fausse vertu, que les hommes n’
osent
plus se fier à la véritable. Mais parmi toutes le
vertu trouve l’indépendance. L’avide ambitieux, esclave de l’orgueil,
Ose
affronter des cours l’épouvantable écueil ; Il dé
je serai le seul qui ne pourrai rien dire ! On sera ridicule, et je n’
oserai
rire ! Et qu’ont produit mes vers de si pernicieu
use d’autre sorte ; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’
ose
me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
mp de bataille, il donne à leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’
osait
promettre qu’à leur souvenir ; il charge Dieu lui
de m’écrire. Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui
osassent
s’avouer à eux-mêmes que Corneille n’était souven
, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’
oserez
pas seulement regarder. Le parasite d’un courtisa
aires étrangères, où mon application peut me rendre plus propre. Je n’
oserais
dire à Votre Majesté ce qui m’inspire la hardiess
us belle au pied d’un cercueil. « Torquato, d’asile en asile L’envie
ose
en vain t’assiéger ; Enfant des Muses, sois tranq
e je veux. Sans moi, vous n’auriez pas dans votre empire un sujet qui
osât
toujours vous dire la vérité pure. Sans moi, il n
jusqu’à la lie. Je le sais, et ta mort fut digne encor de toi ; Je n’
ose
, à tes douleurs, égaler ma misère, Mais souviens-
ux d’enfant qui la rendait plus belle, Tenant toujours sa proie, elle
osa
, la rebelle, Lever pour se défendre, en lionne qu
nouvelles, ou quelque beau fruit qu’elle avait soigné elle-même. Je n’
osais
pas lui rendre les mêmes services, et je l’avais
isait si facilement, qu’il était tout étonné de trouver quelqu’un qui
osât
résister, ou même échapper à ses bienfaits. Un jo
vertu me fait peur ; Je ne puis, comme lui, rire dans la douleur ; J’
ose
la croire un mal, et le crois sans attendre Que l
çu ; mais avec cet idéal, il la juge elle-même, il la rectifie, et il
ose
entreprendre de se mesurer avec elle. L’idéal est
mort. D. Rodrigue. D’une indigne pitié ton audace est suivie : Qui m’
ose
ôter l’honneur craint de m’ôter la vie ! Le comt
voir répandu pour d’autres que pour vous, Qu’au milieu des basards n’
osait
verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d’
crèce et son sort Pouvaient avec le vôtre avoir quelque rapport, Je n’
osai
pas encor vous découvrir la flamme Que venaient s
ce jour Que l’adresse d’esprit fût un crime en amour. Mais si je vous
osais
demander quelque grâce, A présent que je sais et
éroïque au naïf (on a vu qu’il avait commencé par des comédies), je n’
osai
descendre de si haut sans m’assurer d’un guide, e
tre que vous aviez dessein de venir ici ; et, maintenant encore, je n’
ose
me réjouir autrement de cette nouvelle que comme
traints de le louer. Chacun dit du bien de son cœur, et personne n’en
ose
dire de son esprit. Les défauts de l’esprit augme
n’y a rien de sacré, un prétexte de murmurer en secret, si elle ne l’
ose
en public, contre la plus belle et la plus floris
e Majesté et que ses défenses n’y soient qu’un moment, encore qu’on n’
ose
presque espérer qu’elle voie dans un si long disc
e ? L’avenir, sire, peut être prévu et réglé par de bonnes lois : qui
oserait
encore manquer à son devoir quand le prince fait
ncore le courage de rien décider ; un jour je pars, le lendemain je n’
ose
; enfin vous dites vrai : il y a des choses bien
e pour témoigner au roi sa reconnaissance, son dévouement, et, s’il l’
osait
dire, sa tendresse, tout le monde rendit témoigna
’est lié que par le sens. Si les femmes étaient toujours correctes, j’
oserais
dire que les lettres de quelques-unes d’entre ell
our l’homme un meilleur parti que la vertu253. Je ne sais si ceux qui
osent
nier Dieu méritent qu’un s’efforce de le leur pro
gnifique dans la formation de l’univers ; mais vous l’avez paru, si j’
ose
le dire, encore davantage dans l’établissement de
is tout, en ce genre tremblait sous Fagon. Il était là, et personne n’
osait
ouvrir la bouche pour avertir le roi ni madame de
dait des nouvelles à tout ce qui en sortait sans que presque personne
osât
lui répondre. En descendant chez Monseigneur, car
ru devant les Romains, citoyen au milieu de mes concitoyens ; et j’ai
osé
leur dire : “Je suis prêt à rendre compte de tout
être esclave, il vous a fallu usurper la dictature, comment avez-vous
osé
la rendre ? Le peuple romain, dites-vous, vous a
se ; j’étudie son âme ; il y cache des desseins profonds ; mais, s’il
ose
jamais former celui de commander à des hommes que
s. Combien de dégoûts et d’ennuis ne pourrait-on pas s’épargner si on
osait
aller à la gloire par le seul mérite ? Il est dif
attendre et de souffrir. POLYEUCTE. On souffre avec regret quand on n’
ose
s’offrir. NÉARQUE. Mais dans ce temple enfin la m
joug mourir comme elle est née. PAULINE. Que dis-tu, malheureux ? qu’
oses
-tu souhaiter ? POLYEUCTE. Ce que de tout mon sang
d’en parler à qui ne peut m’entendre. Voyez l’aveugle erreur que vous
osez
défendre : Des crimes les plus noirs vous souille
econde hostie420 est digne de ta rage : Joins ta fille à ton gendre :
ose
: que tardes-tu ? Tu vois le même crime, ou la mê
et d’autre côté l’action est si noire, Que, n’en pouvant douter, je n’
ose
encor la croire. Ô quiconque des deux avez ve
montrez-moi la main qu’il faut que je redoute, Qui pour m’assassiner
ose
me secourir, Et me sauve de moi pour me faire pér
refuge ? Si je m’en plains au roi, vous possédez mon juge ; Et s’il m’
ose
écouter, peut-être, hélas ! en vain Il voudra se
toutes deux quelque secrète haine. CLÉOPÂTRE. Qui m’épargnait tantôt
ose
enfin m’accuser ! RODOGUNE. De toutes deux, madam
ous, seigneur ? MITHRIDATE. Quoi, madame !
osez
-vous balancer ? MONIME. Et ne m’avez-vous pas déf
lorieux j’ai bien voulu descendre Pour vous porter au trône où vous n’
osiez
prétendre ? Ne me regardez point vaincu, persécut
x oublier cet outrage. Et cacher à mon cœur cette funeste image, Vous
osez
à mes yeux rappeler le passé ! Vous m’accusez enc
n est pris ; rien ne peut m’ébranler. Jugez-en, puisque ainsi je vous
ose
parler, Et m’emporte au-delà de cette modestie586
drai mon arrêt ; vous pouvez commander. Tout ce qu’en vous quittant j’
ose
vous demander, Croyez (à la vertu je dois cette j
prête à mon diadème. Un éclat qui le rend respectable aux dieux même.
Osez
donc me répondre, et ne me cachez pas Quel sujet
on souverain seigneur, Et qu’Aman soit admis à cet excès d’honneur. J’
oserai
devant lui rompre ce grand silence, Et j’ai pour
roi lui-même à parler me convie, (Elle se jette aux pieds du roi.) J’
ose
vous implorer, et pour ma propre vie, Et pour les
qu’à la fin, seigneur, vous m’entendiez parler, Et que surtout Aman n’
ose
point me troubler. ASSUÉRUS. Parlez. ESTHER.
ut, n’est qu’un jeu de sa main redoutable. Les Juifs à d’autres dieux
osèrent
s’adresser : Rois, peuples, en un jour tout se vi
Tais-toi.
Oses
-tu donc parler sans l’ordre de ton roi ? ESTHER.
changé ces beaux jours620. D’adorateurs zélés à peine un petit nombre
Ose
des premiers temps nous retracer quelque ombre :
ce ? Parmi vos ennemis que venez-vous chercher ? De ce temple profane
osez
-vous approcher ? Avez-vous dépouillé cette haine
ends point pour juge un peuple téméraire : Quoi que son insolence ait
osé
publier, Le ciel même a pris soin de me justifier
et les trois autres chefs des lévites. JOAD. Ô mon fils ! de ce nom j’
ose
encor vous nommer676 ! Souffrez cette tendresse,
menace, Je l’avoûrai, je suis surpris de votre audace. De quel front
osez
-vous, soldat de Corbulon, M’apporter dans ma cour
s infortunées, Qu’au joug d’un fier tyran le sort tient enchaînées, D’
oser
avoir recours, dans la honte des fers, À ces même
me ses yeux ; Que, méprisant nos lois, et prompt à les enfreindre, Il
ose
contempler des maîtres qu’il doit craindre. Il fa
. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon cœur n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il
osé
t’apprendre une action si noire ? Sais-tu pour qu
victime, Je ne suis point à toi, cruel, après ton crime. Qui des deux
osera
se venger aujourd’hui ? Qui percera ce cœur que l
que sous tes nobles toits De l’importun besoin j’ai calmé les abois,
Oserai
-je à ma langue abandonner les rênes776 ? Je n’ai
rit à rien faire778 ! — Vénérable indigent, va, nul mortel chez moi N’
oserait
élever sa langue contre toi. Tu peux ici rester,
contemple et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’
osent
parler Tibère à ses genoux voit l’univers tremble
e Louis XIII. Mêlée aux intrigues et aux désordres de la Fronde, elle
osa
même faire tirer le canon de la bastille sur l’es
ndant Plutarque raconte (Vie de Sylla, chap. XLIII) qu’un jeune homme
osa
suivre Sylla jusque sur le seuil de sa maison, en
II, c. viii. 417. Ici il faut comparer Bossuet à Corneille : « Qui
oserait
raconter les cérémonies des dieux immortels et le
’être injuste on a toujours à craindre, Et qui veut tout pouvoir doit
oser
tout enfreindre, etc. 650. Voici le passage to
armes, Il m’aima : son trépas me coûte encor des larmes. Vous, loin d’
oser
ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance e
ur la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’
oserais
scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas !
s hommes ? Est-ce votre bonté qui en porterait l’arrêt ? et si vous n’
osez
pas le porter, vous qui ne manquez pourtant ni de
t à l’équité ; mais le bailli, dominé par l’ascendant de son frère, n’
osait
montrer qu’à demi sa pitié pour le cruel châtimen
ité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout
oser
contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni
e vous voulez dire ; trop d’esprit nuit quelquefois à la clarté. Si j’
osais
vous donner un conseil, ce serait de songer à êtr
l y a de plus honteux, c’est qu’ils l’obligèrent à se rétracter. Si j’
osais
me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu q
s’est moqué de lui, et, pour moi, j’ai tant d’amour-propre, que je n’
oserais
jamais paraître en sa présence. Je lui conseiller
ent, du composé au simple, du simple au composé, ne sont encore, si j’
ose
le dire, que le tâtonnement de l’ignorance et de
les admet d’après lui ; plein de respect pour l’un et pour l’autre, j’
oserai
cependant ne pas être de leur avis, car, si la me
on des autres, lorsqu’elle se laisse égarer. La dialectique est, si j’
ose
le dire, le squelette de l’éloquence ; et c’est a
modèles, celui que Massillon avait le plus étudié, c’était Racine. J’
oserai
cependant n’être pas de l’avis de Cicéron lorsqu’
naisseurs et passent pour tels. Quel autre parti pour un auteur que d’
oser
pour lors être de l’avis de ceux qui l’approuvent
’est lié que par le sens. Si les femmes étaient toujours correctes, j’
oserais
dire que les lettres de quelques-unes d’entre ell
econde classe, et exceller dans le médiocre. Il y a des esprits, si j’
ose
dire, inférieurs et subalternes, qui ne semblent
ouve ! je m’en souviens ; et, après ce que vous avez entendu, comment
osé
-je parler ? comment daignez-vous m’entendre ? Avo
arle que par cœur est loin de ce but. Représentez-vous un homme qui n’
oserait
dire que sa leçon : tout est nécessairement compa
e à celle de certains provinciaux qui se piquent de bel esprit. Ils n’
osent
rien dire qui ne leur paraisse exquis et relevé :
blement la nature. A cause de ce grand détail, bien des gens, s’ils l’
osaient
,.trouveraient Homère trop simple. Par cette simpl
bris que l’infidèle Avec fureur en dispersa. Bientôt François Premier
osa
En bâtir un sur ce modèle. Sa postérité méprisa C
ères, qui est placée fort au-dessus de lui. L’inégal Saint-Évremond n’
ose
parler de vers à personne. Balzac assomme de long
eu Le brillant abbé de Chaulieu, Qui chantait en sortant de table. Il
osait
caresser le dieu D’un air familier, mais aimable.
x, et embrassé tendrement Quinault, je vis l’inimitable Molière, et j’
osai
lui dire : Le sage, le discret Térence Est le pr
ité d’un homme qui n’a jamais rien aimé ? C’est pourtant ce qu’Aricie
ose
dire dans le sujet tragique de Phèdre. Mais elle
ouru au combat que pour immortaliser le triomphe du vainqueur. Nous n’
osons
dire à Votre Majesté, quelque amour qu’elle ait p
s acharné frondeur, au plus triste panégyriste des temps passés, s’il
osera
comparer les temps où nous vivons à celui où l’ar
é frappé de la circonspection avec laquelle vous parlez du célèbre, j’
ose
presque dire de l’inimitable Quinault, le plus co
notre Académie, et par une tragédie76 qui a mérité un grand succès, a
osé
s’exprimer ainsi en parlant de Quinault et de Lul
à peu près les mêmes termes qu’on emploie en prose et en vers. Mais j’
oserai
dire que je n’aime point cette liberté qu’on se d
i, mais j’ai été si indignement occupé de prose depuis un mois, que j’
osais
à peine vous parler de vers. Mon imagination s’ap
r de m’écrire Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui
osassent
s’avouer à eux-mêmes que Corneille n’était souven
eux mélange de la langue usuelle et de la langue poétique Cependant j’
ose
dire qu’il a formé son style plutôt sur celui de
ligence coûte au lecteur ni à l’auditeur un moment de réflexion, et j’
oserais
bien assurer qu’il n’y en a pas une dans Télémaqu
faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur
osent
du crime aplanir le chemin : Détestables flatteur
onté, contraindre l’inclination, la passion même, la gourmander, si j’
ose
le dire, et tour à tour la forcer d’obéir au frei
l’un ni avec l’autre, mais avec cette facilité d’ondulation, si je j’
ose
dire, qui doit régner dans tous les genres d’éloq
nvention, la hardiesse et les pensées mâles ne leur manquaient pas. J’
ose
leur répondre que c’est confondre les limites des
et d’expressions bizarres et impropres, qu’il y a peu de poëtes, si j’
ose
dire, moins corrects et moins purs que lui. On pe
e rendre hommage et te nommer seigneur. De quelque rude trait qu’il m’
ose
avoir frappée, Veuve du jeune Crasse, et veuve de
aux tyrans ne soit plus exposé : S’il eût puni Sylla, César eût moins
osé
. (Cinna, acte II, scène ii) Car il n’y a personn
ranchir, Brute s’est abusé ; S’il n’eût puni César, Auguste eût moins
osé
. (Cinna, acte II, scène ii) Cependant je suis mo
es dieux moins aimables. Rousseau paraît donc trop injuste, lorsqu’il
ose
ajoute d’un si grand homme : Mais à la place de
rien des allégories et de quelques autres ouvrages de Rousseau. Je n’
oserais
surtout juger d’aucun ouvrage allégorique, parce
essus : je leur soumets sans répugnance toutes les remarques que j’ai
osé
faire sur les plus illustres écrivains de notre l
nombre des juges désintéressés me saura du moins quelque gré d’avoir
osé
dire les choses que j’ai dites, parce que je les
pas la philosophie, lorsque l’éloquence la rend populaire, et qu’elle
ose
peindre le vrai avec des traits fiers et hardis.
t en peu de pages les sages vérités de ses écrits, ils n’auraient pas
osé
le compter parmi les philosophes de son siècle. X
tre ornement que celui de la nature soient des titres suffisants pour
oser
prendre place parmi les maîtres de l’art, parmi l
saire de les exprimer avec soin. L’art seul impose aux hommes ; ils n’
osent
ignorer rien de ce qui peut être loué comme chef-
et qui n’ont à craindre aucune contradiction, aucune hostilité, si j’
ose
ainsi dire, on leur donne ordinairement une certa
oir appris à se conduire, juger avant que d’avoir connu ; et, si nous
osons
même le dire, parler avant que d’avoir pensé ».
ns la balance exacte d’une juste et savante critique : c’est là qu’il
ose
retrancher tout ce qui ne présente pas à l’esprit
dire tout ce que je pense d’elle il y a longtemps, et que je n’avais
osé
lui déclarer, pour ne pas tomber dans les inconvé
illeurs hommes de Flandre, et à qui le prince d’Orange n’avait jamais
osé
toucher ; pris seize pièces de canon qui apparten
nté de Dieu outragé par ses créatures : il leur a ouvert les cieux. J’
ose
le dire, grand prince, si vous nous pardonnez, no
gé. L’outrage est une injure qui porte atteinte à notre dignité. « J’
ose
le dire, grand prince, si vous nous pardonnez, no
asard de ce qui peut être conduit par la vertu, capable enfin de tout
oser
quand le conseil est inutile ; et prêt à mourir d
e du respect qu’il veut vous conserver, « Je l’affligerais trop, si j’
osais
achever. Correction. Par la correction l’o
re deux remarquables ; la première : « Mais quelle absurdité à moi d’
oser
comparer les Drusus, les Scipion, les Pompée, de
son visage. Chacun attendait à quel excès il se porterait et ce qu’il
oserait
faire, lorsque tout à coup il a ordonné qu’on amè
sements des citoyens romains présents à cet affreux spectacle ? tu as
osé
, Verrès, tu as osé mettre en. Croix quelqu’un qui
s romains présents à cet affreux spectacle ? tu as osé, Verrès, tu as
osé
mettre en. Croix quelqu’un qui se disait citoyen
s yeux je rappelle « De Joad et de moi la fameuse querelle, « Quand j’
osai
contre lui disputer l’encensoir ; « Mes brigues,
al auguste, « Que le faible opprimé jamais n’implore en vain : « Et j’
ose
t’y citer, ô pontife romain ! « Encor quarante jo
l semble que du Ciel descende la vengeance. Les bourreaux interdits n’
osent
plus approcher ; Ils jettent en tremblant le feu
taire l’envie ; l’autre jette d’abord une si vive lumière, qu’elle n’
osait
l’attaquer. L’un, enfin, par la profondeur de son
le cause attribuer la mort de son héros : « Pourquoi, mon Dieu, si j’
ose
répandre mon âme en votre présence et parler à vo
e consomme. » Si quelqu’un d’entre eux mérita un reproche, quels yeux
oseront
percer le voile dont elle a couvert leurs faibles
aiblesse, est-il plus insupportable à des cœurs généreux qu’une mort,
oserai
-je dire, insensible, qui surprend le guerrier à l
où trois de nos rois avaient manqué, et à laquelle le feu roi n’avait
osé
penser ? Et n’eussent-ils pas conclu, aussi fauss
eurs hommes des Flandres, et à qui le prince d’Orange2 n’avoit jamais
osé
toucher ; pris seize pièces de canon qui apparten
ardeur martiale qui ; sans témérité ni emportement, lui faisait tout
oser
et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécuti
tous les jours à l’univers de nouveaux spectacles ; cette passion qui
ose
tout, et à laquelle rien ne coûte, rend malheureu
érence se change ici en apathie, là en intérêt. L’Hippolyte de Pradon
ose
dire à Aricie : Depuis que je vous vois, j’aband
naïve. Sa lettre à Horace est un chef-d’œuvre, comme vérité, et, si j’
ose
le dire, comme tour de force. Rien, en effet, de
u, si l’on veut en voir, le hasard seul a été naïf ou malicieux. 95.
Oserai
-je dire qu’ils ont aussi parfois le défaut de leu
ient les plus retenus et les plus timides à se faire entendre ; ils n’
osaient
se déclarer sur quoi que ce soit ; ils ne parlaie
celles qui pèsent le moins. Il y a une faiseuse de bouquets, je ne l’
ose
nommer Eloquence, qui est toute peinte et toute d
ent à propos de parler de lui, et qu’il y a trois mois que je ne l’ai
osé
faire, permettez-le-moi à cette heure, et trouvez
t esclaves en toutes choses ; et, jusqu’au manger et au boire, nous n’
oserons
plus rien trouver de bon sans le congé de messieu
aura enfin pitié des pauvres qui espèrent en lui. Et cependant Sion a
osé
dire : « Le Seigneur m’a abandonnée et n’a plus m
ouve ! Je m’en souviens ; et, après ce que vous avez entendu, comment
osé
-je parler, comment daignez-vous m’entendre ? Avou
re chrétien, et ne plus tenir à la terre, est la même chose. Là, on n’
ose
montrer à ces fidèles enflammés nos tièdes chréti
e dernier devoir est celui de payer ses dettes280. Les prédicateurs n’
osent
plus parler pour les pauvres, à la vue d’une foul
lle ne commence peut-être à déchoir et à dégénérer d’elle-même. Or, j’
ose
dire ici que la garde de ce précieux dépôt est pr
mphe. Ainsi des rois qui vivaient dans le faste et dans les délices n’
osaient
jeter des regards fixes sur le peuple romain ; et
je respectais la misère de Callisthène, que j’allais le voir et que j’
osais
le plaindre, entra dans une nouvelle fureur. « Va
udre le siège de Thionville, que le cardinal de Richelieu n’avait pas
osé
hasarder ; et au retour de ses courriers, tout ét
n’avait pour garnison que quatre cents soldats et les citoyens, et il
osa
se défendre. La tranchée ne fut point poussée dan
e vous voulez dire ; trop d’esprit nuit quelquefois à la clarté. Si j’
osais
vous donner un conseil, ce serait de songer à êtr
de m’écrire. Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui
osassent
s’avouer à eux-mêmes que Corneille n’était souven
aque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même
ose
braver le lion. La forme du corps est ordinaireme
, quel aveuglement ou quelle mauvaise foi ne faut-il point avoir pour
oser
comparer le fils de Sophronisque399 au fils de Ma
u le bourreau, Au sein de ton tuteur507 enfonças le couteau ; Et puis
ose
accuser le destin d’injustice Quand tu vois que l
même à ceux qu’elle irrite, Si je t’abandonnais à ton peu de mérite.
Ose
me démentir : dis-moi ce que tu vaux ; Conte-moi
céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie : Mais
oses
-tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Mét
ait assez de faiblesse Pour laisser à sa femme un pouvoir absolu Et n’
oser
attaquer ce qu’elle a résolu ? CHRYSALE. Mon Dieu
les flots écumeux : Du moins, en vous montrant sur la rive opposée, N’
oseriez
-vous saisir une victoire aisée ? Allez, vils comb
Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’
oserait
balancer. Bientôt avec Grammont courent Mars et B
t votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? Ne l’
osez
-vous laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque
de l’État ? Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m’
osiez
compter pour votre créature, Vous dont j’ai pu708
Qu’il imite, s’il peut, Germanicus mon père. Parmi tant de héros je n’
ose
me placer ; Mais il est des vertus que je lui pui
que dans sa dépendance ? Toujours humble, toujours le timide Néron N’
ose-t
-il être Auguste et César que de nom ? Vous le dir
r A ne confondre plus mon fils et l’empereur. Il le peut. Toutefois j’
ose
encore lui dire Qu’il doit avant ce coup affermir
Lorsque de sa présence il semble me bannir ; Quand Burrhus à sa porte
ose
me retenir722 ? BURRHUS. Madame, je vois bien qu’
r fureur : Ne perdez point de temps, nommez-moi les perfides Qui vous
osent
donner ces conseils parricides ; Appelez votre fr
sein puissent-ils le distraire ! Mais peut-être il fera ce que vous n’
osez
faire. NÉRON. On répond de son cœur, et je vaincr
res désirs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le seul que vous n’
oserez
croire ? Mais, seigneur, les Romains ne vous sont
leux fléchiraient comme nous. Quoi donc ! ignorez-vous tout ce qu’ils
osent
dire ? « Néron, s’ils en sont crus, n’est point n
ps soumis ou ravagé. Mais sitôt que leurs mains, en ruines fécondes,
Osèrent
, du Jourdain souillant les saintes ondes, Profane
idicule. » LE COMTE, se levant brusquement. Si je tenais le fat qui m’
ose
écrire ainsi. PASQUIN. Poursuivrai-je ? LE COMTE.
a confusion votre cœur est complice ; Et, tout bouffi de gloire, il n’
ose
se prêter Aux tendres mouvements qui devraient l’
la fortune a rendu méprisable. LE COMTE. Qui ? moi, je vous méprise !
osez
-vous le penser ? Qu’un soupçon si cruel a droit d
econnaître en qualité de père, Dans cette maison-ci. Voyons si vous l’
osez
. LE COMTE. Songez-vous au péril où vous vous expo
pondez, mon cher comte. LE COMTE, à Lycandre. Eh quoi ! dans cet état
osez
-vous vous montrer ? LYCANDRE. Superbe, mon aspect
mise, en un temple sacré, Où l’un de vos aïeux, Hercule, est adoré, J’
osais
prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : Je n
Et je n’accuse ici qu’un tyran tel que toi. POLYPHONTE. Malheureux !
oses
-tu dans ta rage insolente… MÉROPE. Eh ! seigneur,
E, s’avançant. Cruel ! qu’
osez
-vous dire ! ÉGISTHE. Quoi ! de pitié pour moi tou
, Comme dans leurs maisons ces animaux stupides Dont la dent méfiante
ose
outrager la main Qui se tendait vers eux pour apa
a patience, l’indulgence. Enfin, il meurt victime de l’envie. Si l’on
ose
comparer le sacré avec le profane et un Dieu avec
nsée est ici un peu obscure. Venceslas veut dire que les magistrats n’
osent
poursuivie le crime, soupçonnant que le fils du r
le genre de l’épopée. Aucune de celles que nous possédons n’offre, on
osera
l’affirmer, un épisode comparable à ce morceau po
je serai le seul qui ne pourrai rien dire ! On sera ridicule, et je n’
oserai
rire3 ! Et qu’ont produit mes vers de si pernicie
dès quinze ans, la haine d’un sot livre, Et, sur ce mont fameux où j’
osai
la chercher, Fortifia mes pas et m’apprit à march
Misanthrope. 3. Trait emprunté à Perse, qui dans sa Ier satire avait
osé
, dit-on, désigner par là Néron à la moquerie des
. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’
osa
plus enjamber. Tout reconnut ses lois, et ce guid
roideur il face toute chose, Imbécile, douteux, qui voudroit et qui n’
ose
, Dilayant, qui tousjours a l’œil sur l’avenir, De
est plaisant qu’il soit permis de dire aux gens par écrit ce qu’on n’
oserait
pas leur dire en face ! Vous m’avez appris, mon c
t taire l’envie : l’autre jette d’abord une si vive lumière qu’elle n’
ose
l’attaquer. — Et afin que l’on vît toujours dans
naît plus ni Dieu, ni elle-même. C’est alors que les impies Salmonées
osent
imiter le tonnerre de Dieu, et répondre par les f
pied ingrat du passant la foule et la fait périr. On dirait qu’elle n’
ose
se montrer au grand jour comme la reine des fleur
gards, dans ses gestes, etc., une importance que l’on n’a pas. Il n’
ose
avouer un parent pauvre ou peu connu . C’est enco
faire un mauvais coup ; enfin de la croix de St-Lô, par laquelle je n’
osais
jurer sans vouloir garder mon serment, parce que
e par là au nombre réel qu’il voulait atteindre, mais qu’il n’a point
osé
articuler en commençant, de peur d’exciter l’indi
Quel est l’homme aujourd’hui, si saint, si haut placé qu’il fût, qui
oserait
, si Dieu descendait visiblement jusqu’à lui, je n
commencé, quoique je ne sois que cendre et poussière, pardonnez si j’
ose
encore parler, je ne parlerai plus que cette fois
ole ; il faut apprendre à lire ; Mais le maître est tout noir et je n’
ose
pas rire ! Voulez-vous rire, abeille, et m’appren
oute créature, Le plus féroce même oubliait sa nature ; Les animaux n’
osaient
ni ramper ni courir. Chacun d’eux résigné se couc
es airs, qui porte encore la couronne de l’enfance autour de sa tête,
ose
déjà contempler le vaste ciel, la cime ondoyante
e a jeté sa voix. A ce cri, d’effroyable augure, Le voyageur transi n’
ose
plus faire un pas ; Mourant et vaincu de froidure
bait en dehors en éclatant dans les flammes. Un garde, nommé Walberg,
osa
dans cette extrémité, crier qu’il fallait se rend
pour ce fait vingt-cinq coups de verges ; puis cinquante, pour avoir
osé
y porter la main. Et Azaël se frappa la poitr
z donc ce sang que ma main va répandre ; Et recevez la paix où vous n’
osiez
prétendre. » Il se tait et se frappe en achevant
vous arrête ; indomptables guerriers, navigateurs infatigables, vous
osez
pénétrer dans ces vastes mers dont je suis l’éter
rnel allait enchaîner le courage des ennemis et sauver les chrétiens,
osa
tenter un dernier effort pour endurcir le cœur de
ants fuient de toutes parts devant vos phalanges victorieuses ; ils n’
osent
même plus songer à vous résister, et de quelque c
e sa parure et de ses vêtements, de ne pas souffrir que des étrangers
osent
porter la main sur elle, et de la déposer ainsi d
n courage épuisé succombe ; son sang se glace de frayeur ; à peine il
ose
respirer. S’il veut se traîner hors de l’antre, s
un pauvre derviche qui lui demandait l’aumône. Le religieux insulté n’
osa
rien dire, mais il ramassa la pierre, et l’emport
urs dents allongées, menaçaient, de mettre en pièces le téméraire qui
oserait
toucher une de ces pièces d’or. II marchait en tr
erraient le crâne et le retenaient en se crispant sur ses genoux ; il
osa
le regarder en face, et cria d’une voix forte :
milieu des tigres affamés, qui, la gueule ouverte sur cette proie, n’
osaient
approcher devant une lionne couchée à ses pieds a
n fusil, rouler un sac de toile grise sous son bras et sortir. Elle n’
osa
lui demander où il allait, car Guillaume n’était
était si acharné à sa proie, qu’il n’avait pas pu l’apercevoir. Il n’
osait
tirer, de peur de tuer Guillaume s’il n’était pas
té bien des tempêtes ; habitué aux dangers par sa vie aventureuse, il
ose
braver un élément plus perfide encore, et que l’i
Je gémis : pauvre et délaissée, je me consume dans les larmes ; je n’
ose
regarder fixement la lumière du soleil ; l’opprob
arade mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit, je n’
osais
m’échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtre
s d’herbe sur le bord d’abîmes plus profonds, et les vautours mêmes n’
osaient
les aller chercher là ; tantôt c’était la foudre
ors, celui-là doit mourir avant la fin de l’année. De même, celui qui
oserait
l’insulter, soit en paroles, soit en jetant quelq
dans la foi, vous qui reculez devant la preuve du martyre, vous qui n’
osez
entrer dans cette lice où si souvent vous avez ad
nté de Dieu outragé par ses créatures ; il leur a ouvert les cieux. J’
ose
le dire, grand Prince, si vous nous pardon- nez,
récompense. Après avoir sauvé Rome, cette ville si chère à Jupiter, j’
ose
espérer une place dans cette région pure et subli
ment éprouver votre clémence à ceux qui s’avouent vaincus, sans avoir
osé
combattre, et qui sont déterminés à se soumettre
erra le grand roi Pâlir de sa victoire et reculer d’effroi ; Ou, s’il
ose
franchir le pas des Thermopyles, Il frémira d’app
x, Rassurer son Olympe au pied de nos tombeaux, Si de tels intérêts j’
ose
un moment descendre, Amis, je vous dirai quel cul
Dieu de son père, c’est le sien, elle ne peut le renier, il est, si j’
ose
le dire, dans son sang, et pourtant elle le trah
u cœur. Quoiqu’il en soit des motifs qui enflamment sa bile, j’
ose
descendre dans l’arène, et prêter au jeune Polido
ore sa fraîcheur ; mais plus la fleur s’était développée, moins l’œil
osait
s’en promettre un plaisir durable : l’autre, quoi
voilà ce qui donne à l’héritier de la famille la préférence, et si j’
ose
le dire, une espèce de supériorité sur tous les m
s les plus présents et les plus durables. En effet, comment Callidore
oserait
-il lui disputer la préférence ? Nous savons que C
re un moyen de les sauver tous deux. Oui, rendez-nous Callidore, et j’
ose
garantir la liberté de Polidore ; pourquoi ? parc
s les vivacités de l’amitié, toutes les ressources de la prudence ; j’
ose
le dire, il n’est plus de miracles impossibles :
sa personne. Décrivez rapidement sa disgrâce. Et le manoir, que nul n’
osa
plus habiter, tomba en ruines. 38. Le bal.
e jusqu’à Milan ; là il se renferma dans son palais et de longtemps n’
osa
se montrer à personne. Le comte d’Enghien fit ven
eux t’obliger à ne plus jouer. Tu as exposé ta fortune ; voyons si tu
oseras
exposer la mienne. » Et il sort brusquement. Décr
re mentionnés dans la narration ; elle doit commencer au moment où il
ose
murmurer contre la Providence. Sa rencontre avec
tte contre les flots ; sans un prompt secours il va périr. Personne n’
ose
exposer sa vie. Léopold s’élance dans les eaux. D
e les Français étaient maîtres du poste, il se retira à la hâte, sans
oser
combattre. Sujet et plan. Après la prise du poste
gnez la joie des Indiens qui voient la lune reparaître. Les Indiens n’
osent
plus rien refuser à un homme qui leur parait tell
trouver dans les Apennins de beaux modèles de paysages, Salvator Rosa
ose
s’aventurer dans ces montagnes, alors infestées p
ttre. Un des compagnons de ses folies est cité en justice ; le prince
ose
l’accompagner devant le tribunal ; il espère inti
fortuné. Sextus Roscius était exposé au plus grand péril : personne n’
osait
se charger de le défendre, tant on redoutait Syll
it. Mille glaives sont tournés contre sa poitrine ; mais ces hommes n’
osent
, dans une église, tuer un prêtre. Ilfrid, traîné
enhardit ; le sentiment de son indigne conduite le décourage. Comment
osera-t
-il se présenter ? comment sera-t-il reçu ? Tantôt
commencer ce discours par un exorde ex abrupto : Quoi ! des assassins
osent
choisir un tel prince pour leur protecteur ! En a
res, était-il capable d’un acte de démence ? Pieux et sage, aurait-il
osé
insulter les dieux par une prière sacrilège ? Pé
’on décourage les populations en leur faisant croire que les armées n’
osent
pas combattre ; qu’on éternise la ruine du pays ;
nnonçant la ferme résolution de repousser la force par la force si on
osait
l’attaquer. Le pape fit courir après lui pour le
ne au fils aîné de don Pèdre. » Cette crainte est sans fondement ; et
ose-t
-on l’alléguer, quand on veut donner au prince une
périeusement le jugement que vous deviez prononcer. Leurs cris, s’ils
osent
en faire entendre aujourd’hui, seront un motif de
ont rempli l’univers de la gloire de leur nom. J’ai tué, moi (car il
oserait
le dire, après avoir délivré la patrie au péril d
fendu par des larmes. Tout ce que je vous demande, Messieurs, c’est d’
oser
, en donnant votre suffrage, n’en croire que vos s
ertains des mortels : Celui qui leur envoie un maître, Ce dieu qu’ils
osent
méconnaître, Ou qu’ils feignent de mépriser, Ente
s’embrassent devant nous : Le glaive étincelant d’un royaume jaloux N’
ose
plus aujourd’hui s’irriter contre un autre. Le bo
es œufs que la mère a ahandonnés ; et il ne s’est trouvé personne qui
osât
seulement agiter son aile, ou faire entendre un f
rie jusqu’ici n’a pas régné dans les discours que je vous ai faits. »
Oserais
-je dans celui-ci, où la franchise et la candeur f
e ! Quel plaisir même pour ceux qui, par crainte ou par bienséance, n’
osent
médire des personnes qu’ils n’aiment pas, de les
le plus grand nombre s’est dirigé vers la Gaule. Maintenant, il faut
oser
: maintenant, il faut combattre pour notre vieill
désarmé. Mais quels sont-ils ces hommes qui préparent la guerre, qui
osent
affronter les glaives de César vainqueur dans de
je suis l’unique empêchement à la réalisation de tes espérances. Mais
oses
-tu penser que les Paul Émile, les Fabius, les Cos
its que les lois punissent de mort. Mes accusateurs eux-mêmes ont-ils
osé
dire que de pareils faits puissent m’être reproch
n seul homme, Démarate de Lacédémone, réfugié à la cour de ce prince,
osa
lui dire la vérité. Xerxès l’ayant fait demander
ni la moins importante de la Grèce. Eh bien ! penses-tu que les Grecs
oseront
se mesurer avec moi ? À mon avis, quand bien même
aient de toutes parts prodiguées à Xerxès, Démarate, le Lacédémonien,
osa
lui adresser les paroles suivantes : « Grand roi
aissais ta défense : pouvais-je l’ignorer ? elle était publique. J’ai
osé
l’enfreindre, parce que ce n’était ni Jupiter, ni
utes ces conquêtes, aucun des ennemis qui nous insultent maintenant n’
osera
s’opposer à notre marche ? » « Aucun assurément,
fet, que de sentir tout le poids de notre ingratitude, que de ne plus
oser
regarder aucun des autres hommes, parce que la ho
culière, un esclave public, Cimbre de nation, tenant son glaive nu, n’
ose
attenter aux jours de Marius vieux, désarmé, couv
il entendit soudain sortir une voix terrible qui lui dit : « Soldat,
oseras
-tu bien tuer C. Marius ? » À ces mots, le barbare
aient sur son crâne chauve. » Dans un discours hardi et insolent, il
ose
s’attaquer à peu près en ces termes au roi des ro
isir. Il put aborder sans détour des sujets que les autres orateurs n’
osaient
toucher ou ne touchaient qu’en tremblant. Il put
u fer et au feu du médecin. Ils sentirent bien en effet que celui qui
osait
leur parler ainsi n’était pas leur ennemi, mais l
avant dans la confiance de son auditoire, il s’enhardit peu à peu, il
ose
enfin aborder de front la redoutable loi. Ses ins
thène, c’est la raison passionnée. Des orateurs vendus à Philippe ont
osé
entreprendre à la tribune la justification de ce
utres Amphictyons ce privilége que les Grecs eux-mêmes n’auraient pas
osé
nous disputer ? N’a-t-il pas l’audace d’imposer a
e, après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je l’
ose
ainsi dire,contre le mauvais goût de son siècle,
tiné à donner en tout le ton à son siècle, c’est lui qui, le premier,
osa
s’affranchir de la tâche imposée jusqu’alors aux
n use d’autre sorte, et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’
ose
me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
la foi en tous les progrès ; la barbarie, sous quelque forme qu’elle
ose
paraître, l’indigna, et fit bouillonner son sang.
sard de ce qui peut être conduit par la vertu ; capable enfin de tout
oser
, quand le conseil est inutile, et prête à mourir
s où l’on trouve des morceaux heureux, dit à la muse qu’il invoque :
Ose
répandre encor sur ces vérités saintes, Les voile
isse à jamais l’épouse infidèle, qui passant les bornes de la pudeur,
osa
la première souiller le lit de son époux !… Oui,
, couvrent d’un voile de vertu leurs égarements cachés. De quel front
osent
-elles lever les yeux sur leurs époux ? ne craigne
e bien autrement. Ainsi ils se souviennent de peu de chose ; mais ils
osent
espérer tout, se promettre tout. De là vient qu’o
missements de tous les Romains présents à ce barbare spectacle. Tu as
osé
faire attacher à une croix un homme qui se disait
ent, avec toutes les ignorances des sens, les ténèbres mêmes, si je l’
ose
dire, et les saintes obscurités de la foi ? Que d
aires étrangères, où mon application peut me rendre plus propre. Je n’
oserais
dire à Votre Majesté ce qui m’inspire la hardiess
mes, et le plus tranquille » ; et que Marmontel a pu ajouter : « On n’
osait
être malheureux auprès de lui… c’était avec lui q
ui fait que les hommes, tout dépravés qu’ils sont, n’ont point encore
osé
donner le nom de vertu au vice, et qu’ils sont ré
ypocrisie, ou de la fausse probité, pour s’attirer une estime qu’il n’
ose
espérer en se montrant à découvert. Ainsi, malgré
grès qu’un petit nombre d’auteurs a donnés à notre poésie ; mais je n’
ose
entrer dans le détail, de peur de vous louer en f
u bien : Jamais le goût n’admit ce faux proverbe. C’était le mieux qu’
osa
tenter Malherbe ; Maynard fit bien, et Maynard ne
de toucher au fond, quand ils devaient se borner à la forme, et, si j’
ose
employer cette expression, de composer la recette
mme les ergoteurs du moyen âge, de omni re scibili, et qu’un Phormion
osait
discourir de l’art de la guerre devant Annibal. L
chappait, du moins, ce qui fait presque un effet égal, personne n’eût
osé
se croire bien caché. Il avait mérité que, dans c
hes ; car la justice serait quelquefois hors d’état d’agir, si elle n’
osait
jamais se débarrasser de tant de sages liens dont
vous avez fait vous-même, dans le même temps, dans la même province ?
oserez
-vous accuser autrui, au risque de vous condamner
s ; les repas, ces liens innocents de la société, des excès dont on n’
oserait
parler ; les plaisirs publics, des écoles de lubr
lant faire sentir combien est déraisonnable et inconséquent celui qui
ose
nier la Providence, argumente ainsi par la compar
dans ta patrie, en es-tu moins soumis à ses lois ? Il te sied bien d’
oser
parler de mourir, tandis que tu dois l’usage de t
eil à tout le reste. Cicéron donna un bel exemple de cet art quand il
osa
se déclarer contre la loi agraire. On appelait ai
dans l’esprit de ses auditeurs, et s’en être enfin rendu maître, il n’
ose
pas encore cependant attaquer la loi dont il s’ag
uniquement occupé depuis longtemps de l’attente de ce grand jour, eût
osé
se présenter devant l’auguste assemblée du peuple
présenter des objections plus fortes en apparence que celles qu’il n’
ose
combattre92 ? » 4º. Liaison des preuves. Il ne s
udra percer avant d’arriver à Annibal97. « Mais que tout l’abandonne,
oseras
-tu immoler ton père ? frapperas-tu ce sein dont j
e ; je n’avais ni trésors ni soldats. Mais, pour ce qui est de moi, j’
ose
le dire, j’ai vaincu Philippe, et comment ? En re
t une affectation, et par conséquent un vice. Jamais un puriste n’eût
osé
dire : Environnez ce tombeau ; versez des larmes
dans la plupart de mes défenses ? J’en citerais des preuves, si je n’
osais
croire qu’elles sont connues, ou qu’on peut facil
ers sont du style élevé ; mais le dernier est sublime. Cependant nous
osons
préférer la simplicité du texte : Et transivi, e
our cent vaisseaux, on se rendrait ridicule si, dans le même sens, on
osait
dire cent mâts ou cent avirons. C’est ici surtout
ontausier, dont le caractère propre avait été une noble franchise : «
Oserais
-je, dit l’orateur, dans un discours où la franchi
l’adolescence ! À peine avait-il achevé que son ennemi lui crie : Tu
oses
donc ne pas obéir tout de suite à mes ordres, et
à tes yeux je rappelle De Joad et de moi la fameuse querelle, Quand j’
osai
contre lui disputer l’encensoir, Mes brigues, mes
ite du respect qu’il veut vous conserver, Je l’affligerais trop, si j’
osais
achever. Dans la communication, l’orateur, plein
ité puérile ; et plus tard le péripatéticien Phormion (ibid., II, 18)
osait
parler de la guerre devant Annibal. Cicéron, qui,
pas à chaque instant pour regarder autour d’eux et nous dire qu’ils n’
osent
avancer. Nous ne voyons pas le narrateur ; nous n
du soldat ; aujourd’hui c’est le prix du mérite. Les barbares avaient
osé
franchir le seuil de l’empire ; voyez-vous ces fa
is peut-être quelquefois encore tourné les yeux vers ces murs qu’on n’
osait
plus défendre ; mais du moins, l’espoir d’échappe
rter Rome dans une ville de la Grèce ; mais quel est le téméraire qui
osera
se flatter d’y transporter aussi tant de gloire ?
’est mon amour pour la patrie qui me rend seul coupable. Cependant, j’
oserai
le dire, malgré les craintes qui m’agitent et me
able, un peuple de nains, qui n’avoient qu’une coudée de hauteur. Ils
osèrent
déclarer la guerre à Hercule, qui avoit tué leur
des toits protecteurs, Dont jamais le torrent de l’humaine démence N’
osa
souiller les murs de ses flots destructeurs ! Au
un péril trop certain, Qu’une bouche fidèle aspire le venin. Une mère
ose
tout ; Isaure est déjà prête ; Ses charmes, son é
Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux champs thessaliens
osèrent
-ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche r
trop faible attire un second crime. Un homme tel qu’Aman, lorsqu’on l’
ose
irriter, Dans sa juste fureur ne peut trop éclate
nte race ; Répandus sur la terre, ils eu couvraient la face ; Un seul
osa
d’Aman attirer le courroux : Aussitôt de la terre
e empire. » Ainsi dit le renard1 ; et flatteurs d’applaudir. On n’
osa
trop approfondir Du tigre, ni de l’ours, ni des a
use d’autre sorte ; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’
ose
me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
jusque dans la fange L’insecte nous appelle, et, certain de son prix,
Ose
nous demander raison de nos mépris2… De l’empire
d’Homère appris à nous charmer ; Boileau, Corneille, et toi que je n’
ose
nommer3, Vos esprits n’étaient-ils qu’étincelles
n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on
osât
toucher. Or, cette petite prodigalité serait peu
romper2. Quels préjugés, quel aveuglement ne faut-il point avoir pour
oser
comparer le fils de Sophronisque3au fils de Marie
mmes, il y en a quelqu’une qui soit solidement bonne et importante, j’
ose
croire que c’est celle que j’ai choisie. Toutefoi
ées qui y conduisent sont au-dessus de notre intelligence, je n’eusse
osé
les soumettre à la faiblesse de mes raisonnements
du dix-huitième siècle, en effet, au lieu des types généraux qu’ils n’
osent
plus aborder après Molière, mettent sur la scène
eux-ci la santé. Je ne vois en eux que tranquillité suprême, je n’
ose
ajouter contentement38. » Dans l’histoire égaleme
hit et manifeste elle-même ; on fait de l’orgueil le supplément, si j’
ose
parler ainsi, du mérite63 ; et on ne sait pas que
rus devant lesquels c’était un crime digne de mort pour Esther même d’
oser
paraître sans ordre65, et dont la seule présence
décharge de leurs carabines, dont je me serais très mal trouvé. Je n’
osai
donc hasarder une démarche si délicate. Je joigni
tis-je, non. Ce ne sont pas des ouvrages tels que les vôtres que l’on
ose
critiquer : il n’y a personne qui n’en soit charm
! O Nabuchodonosor ! qui pourra sonder les jugements de Dieu, et qui
osera
ne pas s’anéantir en leur présence ? Mémoires, l
avants. Il est honteux à l’Église de France que personne encore n’ait
osé
entreprendre d’écrire la vie de ce grand homme.
el a donné de grands talents132, que peut-on dire de ces insectes qui
osent
faire paraître un orgueil qui déshonorerait les p
re la guerre ; s’il ne le peut pas, et qu’il soit dans cet état qu’on
ose
lui désobéir, je « marche à son secours. » Il ne
énombra comme dans un marché l’on compte les esclaves. Quand Philippe
osa
dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes
nus : c’est la gloire éternelle du duc de Sully, et celle du roi, qui
osa
choisir un homme de guerre pour rétablir les fina
, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’
oserez
pas seulement regarder. Le parasite d’un courtisa
l y a de plus honteux, c’est qu’ils l’obligèrent à se rétracter. Si j’
osais
me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu q
de décadence ; la dignité de l’homme méconnue, au point que Rousseau
osa
écrire : « L’homme qui médite est un animal dépra
stant de ma vie, je vais répandre un jour lumineux sur tout le reste.
Osez
donc me démentir. Voici ma vie en peu de mots :.d
t suffit à la gloire de ce peuple : quand Néron visita la Grèce, il n’
osa
entrer dans Lacédémone. Quel magnifique éloge de
fièvre, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a
osé
succéder aux maîtres du monde dans leur terre nat
qui, dans l’empire de Dieu, parmi ses ouvrages, parmi ses bienfaits,
osent
dire qu’il n’est pas, et ravir l’être à Celui par
question de mander à la barre et do punir « ces avocats insolents qui
osaient
défendre un homme que la chambre déclarait coupab
mp de bataille, il donne à leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’
osait
promettre qu’à leur souvenir443 ; il charge Dieu
old demeura quelque temps sur le champ de bataille, sans que personne
osât
le réclamer ; enfin, la veuve de Godwin, appelée
Le roi y était consigné ; il était si maigre et si pâle, qu’il n’eût
osé
se montrer. Toujours actif du reste, au moins d’e
. Avant lui, les philosophes semblaient avoir écrit des lettres, sans
oser
y mettre l’adresse : Beaumarchais s’en chargea. D
menace, Je l’avoûrai, je suis surpris de votre audace. De quel front
osez
-vous, soldat de Corbulon, M’apporter dans ma cour
s infortunées, Qu’au joug d’un fier tyran le sort tient enchaînées, D’
oser
avoir recours, dans la honte des fers, A ces même
cheveux blanchis Imprimait le respect aux mortels interdits ; Et si j’
ose
, seigneur, dire ce que j’en pense, Laïus eut avec
n jour fidèle ; Et, suspect à moi-même, à moi-même odieux, Ma vertu n’
osa
point lutter contre les dieux. Je m’arrachai des
. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon cœur n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il
osé
t’apprendre une action si noire ? Sais-tu pour qu
e tragédies, écrivait-il alors : je vois trop d’Atrées en sabots pour
oser
jamais en mettre sur la scène, car c’est un terri
enses-tu, malheureux, si je voulais régner, Que ce fût à ta main de m’
oser
couronner ? Va tenter loin de moi tes combats et
oi ! POLYNICE. Non. œdipe. Téméraire ! POLYNICE. Je vous désobéis, j’
ose
encor vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne voix j
ait dans ma pensée. Si loin du trône encor, comment y parvenir ! Je n’
osais
sans trembler regarder l’avenir. Enfin, dans mes
t le miel le plus pur écumait sous ses mains. Jamais Flore chez lui n’
osa
tromper Pomone684 ; Chaque fleur du printemps éta
our l’entendre. — « Lycus, fils d’Évenor, que les dieux et le temps N’
osent
jamais troubler tes destins éclatants. Ta pourpre
que sous tes nobles toits De l’importun besoin j’ai calmé les abois,
Oserai
-je à ma langue abandonner les rênes ? Je n’ai plu
à rien faire711 ! » — « Vénérable indigent, va, nul mortel chez moi N’
oserait
élever sa langue contre toi. Tu peux ici rester,
sprit d’innovation qui ébranle tous les principes de l’ordre social n’
ose
porter la plus légère atteinte aux convenances et
ion produite par une pièce qui paraît froide à la lecture, que Danton
osait
se promettre qu’elle accélérerait la crise politi
sénat le crime de Pison ; elle réclame son châtiment. Tibère n’a pas
osé
refuser à Agrippine sa demande. Cependant Pison s
TIBÈRE. Non ; vous avez un fils : vous la craindrez encore741. PISON.
Oseriez
-vous, cruel !… TIBÈRE. Oseriez-vous, cruel !…Un
: vous la craindrez encore741. PISON. Oseriez-vous, cruel !… TIBÈRE.
Oseriez
-vous, cruel !…Un fils qui vous honore ; Un fils q
evant elle, an sénat, Tibère entendra lire Les ordres qu’en secret il
osait
me prescrire : Et, dussent les Romains n’en être
d’hui l’on voudrait excuser ! Qu’ai-je dit ? on les vante ! et l’on m’
ose
accuser ! Moi, jouet si longtemps de leur lâche i
mon esprit s’envola ! Pardonne au désespoir un moment de blasphème, J’
osai
… Je me repens : Gloire au Maître suprême ! Il fit
e Retombait à demi. Et moi, debout, saisi d’une terreur secrète, Je n’
osais
m’approcher de ce reste adoré, Comme si du trépas
adoré, Comme si du trépas la majesté muette L’eût déjà consacré. Je n’
osais
!… Mais le prêtre entendit mon silence,. Et de se
Quand l’alcyon gémit, au milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’
ose
m’asseoir, Pour vous chanter dans ma nacelle Au b
voir dit mentalement son Confiteor. Parlez donc.Je ne puis, et je n’
ose
me taire. FRANÇOIS DE PAULE. Qu’avez-vous fait ?
ux vers, était de retracer quelques-unes des scènes évangéliques : J’
ose
ouvrir l’Évangile et chanter à mon tour, Au pied
la molle fraîcheur qui des rameaux descend ; Un arbre, un arbre seul
ose
croître près d’elle : Le fruit en est brillant, m
ur la douce France, Les superbes héros, mes nobles compagnons, Dont j’
ose
à peine encor me rappeler les noms ; C’est que de
ait plus généreuse ; Les vivants, dont la haine irrite les tourments,
Osent
dire : Jamais ! — Les morts sont plus cléments !
jamais dans la saine vérité. » Pensées et fragments, p. 4. 358. « J’
oserai
dire que tout tend à faire triompher les sentimen
et qui ne tenoient bien ne honneur que de luy, et en nul d’eux ne se
osoit
fier, et s ’enchaînoit de si estrange chaîne et c
n’en ai pas fait une doctrine revêche et dure. Elle n’a cependant, j’
ose
le dire, rien perdu de sa gravité : car elle a so
armes, Il m’aima : son trépas me coûte encor des larmes. Vous, loin d’
oser
ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance e
ire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en silence ; Elle n’
ose
qu’à peine embrasser l’espérance, Et tremble en a
d’auréoles, Se dresse dans mon vers de toute sa hauteur. Lamartine n’
ose
condamner ni absoudre : Son cercueil est fermé :
entes sources d’agrandissement qu’elle lui ouvre : Par elle, l’homme
ose
franchir les bornes étroites dans lesquelles il s
é que par les naufrages ; encore même, ceux qui venaient en ce lieu n’
osaient
me prendre pour me ramener ; ils craignaient la c
teintes du sang de Jésus-Christ, reposent dans le sein de la paix, j’
ose
le présumer ainsi de son infinie miséricorde, leu
ur de la discipline monastique affaiblie, et les élus eux-mêmes, si j’
ose
le dire, sur le point de céder au torrent, et de
s’embarquer à Messine ; et, se croyant hors de tout danger, il avait
osé
faire entendre des menaces, disant que, dès qu’il
utre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’
ose
vous dire ici qu’en l’état où je suis, Peut-être
re à un triomphe facile l’honneur d’un combat dangereux. Deux fois il
ose
l’aborder, deux fois l’incendie qui s’allume dans
ez désespéré pour attribuer à ce qui n’est pas, toute-puissance qu’il
ose
refuser à celui qui est essentiellement, et par q
céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie. Mais
oses
-tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Mét
si l’on ne savait pas qu’un despote dans le délire est fait pour tout
oser
, et qu’un peuple esclave est fait pour tout souff
, conservaient dans la mort un air si farouche, que le plus intrépide
osait
à peine les regarder. Je ne vous oublierai pas, c
t suffit à la gloire de ce peuple : quand Néron visita la Grèce, il n’
osa
entrer dans Lacédémone. Quel magnifique éloge de
ulte suprême, en usurpant le nom de Dieu. Jésus est le seul qui l’ait
osé
. Il est le seul qui ait dit clairement : « Je sui
question de mander à la barre et de punir « ces avocats insolents qui
osaient
défendre un homme que la chambre déclarait coupab
mp de bataille, il donne à leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’
osait
promettre qu’à leur souvenir150 ; il charge Dieu
old demeura quelque temps sur le champ de bataille, sans que personne
osât
le réclamer ; enfin la veuve de Godwin, appelée G
nt, et, ce qui vaut mieux encore, avec cette fermeté indépendante qui
ose
déplaire pour prévenir les fautes. Tour à tour se
de tragédies, écrivait-il alors, je vois trop d’Atrées en sabots pour
oser
jamais en mettre sur la scène, car c’est un terri
ait dans ma pensée. Si loin du trône encor, comment y parvenir ! Je n’
osais
sans trembler regarder l’avenir. Enfin dans mes e
enses-tu, malheureux, si je voulais régner, Que ce fût à ta main de m’
oser
couronner ? Va tenter loin de moi tes combats et
irai point. Qui ? toi ! Non.Téméraire ! POLYNICE. Je vous désobéis, j’
ose
encor vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne voix j
t le miel le plus pur écumait sous ses mains. Jamais Flore chez lui n’
osa
tromper Pomone313 ; Chaque fleur du printemps éta
nnovation qui ébranle tous les principes de l’ordre social et moral n’
ose
porter la plus légère atteinte aux convenances et
par une pièce qui paraît à la lecture froide et décolorée, que Danton
osait
se promettre qu’elle accélérerait la crise politi
le regrettez, je me plais à l’entendre ! Je vous retrouve juste, et j’
osais
y prétendre. Quel sujet toutefois a pu vous divis
emple, et décrète en silence359 ; Les regards sont muets ; les lois n’
osent
parier ; Tibère à ses genoux voit l’univers tremb
irrités, Leur amitié survit à mes prospérités. CNÉIUS. J’y vole, et j’
ose
encore espérer quelque zèle ; Mais votre fils au
et je suis mère encore. Gardant quelque espérance en mes calamités, J’
ose
pour mes enfants implorer vos bontés. Des hauteur
fûtes-vous pas imposé par Livie ? TIBÈRE. Il est vrai ; mais comment
osez
-vous le savoir. Me braver dans ma cour, et tenter
TIBÈRE. Non ; vous avez un fils ; vous la craindrez encore382. PISON.
Oseriez
-vous, cruel ! TIBÈRE. Oseriez-vous, cruel !
; vous la craindrez encore382. PISON. Oseriez-vous, cruel ! TIBÈRE.
Oseriez
-vous, cruel ! Un fil
evant elle, au sénat, Tibère entendra lire Les ordres qu’en secret il
osait
me prescrire ; Et, dussent les Romains n’en être
d’hui l’on voudrait excuser ! Qu’ai-je dit ? On les vante ! et l’on m’
ose
accuser ! Moi, jouet si longtemps de leur lâche i
mon esprit s’envola ! Pardonne au désespoir un moment de blasphème, J’
osais
… Je me repens : Gloire au maître suprême ! Il fit
Retombait à demi. Et moi, debout, saisi d’une terreur secrète, Je n’
osais
m’approcher de ce reste adoré, Comme si du trépas
doré, Comme si du trépas la majesté muette L’eût déjà consacré. Je n’
osais
!… mais le prêtre entendit mon silence, Et de ses
Quand l’alcyon gémit, au milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’
ose
m’asseoir, Pour vous chanter dans ma nacelle Au b
avoir dit mentalement son Confiteor. Parlez donc.Je ne puis et je n’
ose
me taire. FRANÇOIS DE PAULE. Qu’avez-vous fait ?
in donne au Seigneur ! « Quoi ! murmure ta voix qui veut parler et n’
ose
Au Seigneur, au Très-Haut, manque-t-il quelque ch
: « Soldats, une des premières puissances militaires de l’Europe, qui
osa
naguère nous proposer une honteuse capitulation,
ire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en silence ; Elle n’
ose
qu’a peine embrasser l’espérance, Et tremble en a
la mort de Germanicus les dernières pages du chapitre Ier. Peut-être
oserait
-on reprocher à l’auteur d’avoir montré à l’égard
de Lamartine Napoléon est l’être moral et responsable que le poète n’
ose
condamner lui-même, mais qu’il renvoie, devant le
es moyens avec la fin et des parties entre elles. Ce sont là, si je l’
ose
dire, les mœurs de la nature. Le résultat de vos
sée et le langage bibliques étaient familiers à son parterre, n’a pas
osé
agir de même avec l’antiquité grecque. Et certes,
science, d’intérêt même, l’éloignent, parce que, né avec un nom, il n’
oserait
se borner aux soins domestiques, et que le monde
arde comme une loi la volonté de ceux de qui l’on tient la vie ; on n’
ose
produire des désirs qui contrediraient leurs dess
il faut employer Possible et impossible à procès festoyer503. — On n’
ose
démentir des dieux les saincts oracles, Ni l’arre
m’a tant villonizé508 Que je le tiens déjà pour immortalizé…… — On n’
ose
offrir aux Dieux que victimes de choix : Les escu
plus que le courage. Il faut trop de sçavoir et de civilité, Et, si j’
ose
en parler, trop de subtilité. Ce n’est pas mon hu
e leur courage ; Ils rampent bassement577, foibles d’inventions, Et n’
osent
, peu hardis, tenter les fictions, Froids à l’imag
ir760 ; L’honneur leur appartient d’avoir ouvert la porte A quiconque
osera
d’une ame belle et forte Pour vivre dans le ciel
ur qui je dois perir, Je benis mon martyre, et content de mourir Je n’
ose
murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma rais
era le cours. J’ai vu, ciel, tu le sais, par le nombre des âmes Que j’
osai
t’envoyer par des chemins de flammes, Dessus les
Et qu’au mépris des droits et du culte des dieux L’impiété chrétienne
ose
placer aux cieux ? ADRIEN. La nouveauté, seigneur
onde est agitée, il la peut affermir ; S’il querelle les vents, ils n’
osent
plus frémir ; S’il commande au soleil, il arrête
ir, ni piété, N’y laissent qu’injustice et qu’inhumanité. Quoi ! vous
osez
aux morts nier la sépulture ? Eh ! cette loi naqu
de haut bord. « Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire ! Il n’
osoit
voyager, craintif au dernier point. Pour moi, j’a
oit la solitude ; Cet ermite aux visirs alloit faire sa cour. » Si j’
osois
ajouter au mot de l’interprète, J’inspirerois ici
n use d’autre sorte, et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’
ose
me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
je serai le seul qui ne pourrai rien dire ! On sera ridicule, et je n’
oserai
rire954 ! Et qu’ont produit mes vers de si pernic
. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’
osa
plus enjamber. Tout reconnut ses lois, et ce guid
de médire, Arma la vérité du vers de la satire. Lucile966 le premier
osa
la faire voir, Aux vices des Romains présenta le
? Quel est ce grand secours que son bras nous octroie ? De quel front
ose-t
-il prendre sous son appui Des peuples qui n’ont p
ur fureur. Ne perdez point de temps, nommez-moi les perfides Qui vous
osent
donner ces conseils parricides ; Appelez votre fr
mes poches ? Je tremble du malheur dont je sens les approches : Je n’
ose
me fouiller. ÉRASTE, à part.
dis-tu, malheureux ? Où vas-tu t’égarer ? Sais-tu bien ce qu’ici tu m’
oses
déclarer ? SERVILIUS. Oui, je sais que tu peux, p
i manque à Saint-Lambert, l’âme, et quelquefois le souffle, mais il n’
ose
dire pommes, il dit : Les globes suspendus aux b
ux de Zénobie, Ni les divers transports dont son âme est saisie. Pour
oser
cependant outrager ma vertu, Réponds-moi, Rhadami
r les droits d’un hyménée Que vit rompre et former une même journée ?
Ose
te prévaloir de ce funeste jour Où tout mon sang
l’air L’airain bruyant, ce rival du tonnerre : Du duc de Broglie1073
osez
suivre les pas ; Sage en projets, et vif dans les
dans sa triste beauté, La nature y mourait : je lui portai la vie ; J’
osai
ranimer tout. Ma pénible industrie Rassembla des
mille questions qu’en vous trouvant ici Peut-être suis-je en droit d’
oser
vous faire aussi. Mais c’est que notre rôle est n
oit dans ma pensée. Si loin du trône encor, comment y parvenir ? Je n’
osois
sans trembler regarder l’avenir. Enfin dans mes e
e déjà les vers qu’il fait encore. ……………………………………………………… Mais qu’on m’
ose
prôner des sophistes pesans, Apostats effrontés d
ivers, et il appelait les nobles esprits à tenter l’œuvre avec lui. «
Osons
», s’écrie-t-il encore dans ce court poème de l’I
vers antiques… Qui que tu sois enfin, ô toi, jeune poète, Travaille,
ose
achever cette illustre conquête, Travaille… Et d
n 1819, pour ne pas scandaliser le public encore inféodé à Delille, n’
osait
imprimer : … Les G
et sylvains sortaient pour l’admirer, Et l’écoutaient en foule, et n’
osaient
respirer ; Car, en de longs détours de chansons v
enonce au crime ; À la crainte, au remords, il faut me résigner… Tout
oser
, mais tout craindre, est-ce donc là régner ? Quel
nt de penser, de parler et d’agir, Me font rougir pour eux, sans même
oser
rougir. (Tibère, V, 2.) Réponse aux calomn
d’hui l’on voudrait excuser ! Qu’ai-je dit ? On les vante ! et l’on m’
ose
accuser ! Moi, jouet si longtemps de leur lâche i
cieux. Il court, cherche un savant et lui montre sa prise, Et, sans l’
oser
ouvrir, demande qu’on lui dise Quel est cet élixi
e dit la chanson, De sortir de ce siècle ou d’en avoir raison… Ah ! j’
oserais
parler, si je croyais bien dire. J’oserais ramass
d’en avoir raison… Ah ! j’oserais parler, si je croyais bien dire. J’
oserais
ramasser le fouet de la satire, Et l’habiller de
ne ! d’où te vient l’amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où j’
osai
, jeune et svelte, Parmi ces, hommes bruns montrer
usqu’au champ suspendu sur cet étroit rocher Où le chamois et l’aigle
osent
seuls se percher, Quel sentier a conduit dans sa
chargé de soupçons, J’ai reçu ce matin le sénateur Procule : Aucun n’
ose
avancer, mais aucun ne recule ; On est sur la lim
me, infime créature, De saisir les secrets voilés par la nature, Et d’
oser
embrasser dans sa conception L’universelle loi de
ement rapporté au naturel que la nature mesme se trom- peroit, s’elle
osoit
entreprendre de faire mieux : au milieu se deconv
frappe et raille l’envie (Ibid. LXIV). Si quelque avorton de l’envie
Ose
encore lever les yeux. Je veux bander contre sa v
ontée, Sur des ailes de cire aux estoiles montée, Princes et rois ait
osé
défier : La fortune t’appelle au rang de ses vict
suivante, v. 2. Corneille, Cinna, I, 2 : J’attendrai du hasard qu’il
ose
le (Auguste) détruire. Cf. Lucain :
qu’il avait des oreilles d’âne. Incapable de garder un secret qu’il n’
osait
divulguer, il le confia à un trou qu’il fit en te
re, après avoir quelque temps cherché le bon chemin et lutté, si je l’
ose
ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle,
La nature t’appelle, apprends à l’observer ; La France a des déserts,
ose
les cultiver… Change en épis dorés, change en gra
l’harmonieuse énergie des vers latins, comme des vers grecs ; mais j’
oserai
donner une légère esquisse de ce petit tableau… »
il le plaça dans Zaïre (1732) ; niais sa hardiesse n’alla pas jusqu’à
oser
préférer à l’emploi banal de la lettre qui perd Z
valet. Vous rougissez de moi, dit le vieillard. Son fils proteste. —
Osez
me reconnaître dans cette maison même comme votre
ières qui ouvre le drame anglais. Son imagination rêvait plus qu’il n’
osait
sur le théâtre. « Allons aux grands effets, dit-i
e et s’étale au soleil. (Ch. III.) Mais quelle étrange pudeur de n’
oser
traduire, dans un poème sur l’agriculture, le sue
et que chante Lamartine à Ischia. Mais il sen que la poésie n’eût pas
osé
s’aventurer seule dans ses espaces, s héros à y p
it une si grande et si pleine victoire Que naguère pas un ne l’aurait
osé
croire. Et, dans le Lion amoureux, comédie, la M
armes du style tempéré. Les voici : De la trompette sanguinaire, Il
ose
mépriser la voix : De la fortune mercenaire, Il i
Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’
oserait
balancer. Bientôt avec Grammonta courent Marsb et
s présents de l’Automne : À ses yeux la jeune Érigonec Folâtre, et n’
ose
s’approcher. Le nectar tombe par cascade ; L’onde
ques, etc. dont ils sont accompagnés ; tout cet ensemble rendra, nous
osons
l’espérer, cet ouvrage aussi utile et aussi neuf
sonores, — quand sonorité il y a, — remplacent le mot propre qu’ils n’
osent
aborder. C’est quelque chose d’indiciblement fast
néant les héros fabuleux, Et me revêtirais des brillantes chimères Qu’
osa
former pour eux le loisir de nos pères Car enfin
s oracles, sans doute, ont voulu m’éprouver ; Et tu me punirais, si j’
osais
l’achever ! Scène II. Agamemnon envoie Arc
e, Et me défend surtout de vous abandonner Aux timides conseils qu’on
ose
vous donner. Ulysse, après le départ d’Achille,
us nous voyons sans cesse assiégés de témoins, Et les plus malheureux
osent
pleurer le moins. Ulysse. Je suis père, seigneur
n moment à mon tour ne vous puis-je arrêter ? Et ma joie à vos yeux n’
ose-t
-elle éclater ? Ne puis-je… Agamemnon.
votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un long éloignement : N’
osez
-vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’a
use d’autre sorte ; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’
ose
me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
sa confusion votre cœur est complice, Et, tout bouffi de gloire, il n’
ose
se prêter Aux tendres mouvements qui devraient l’
ments qui devraient l’agiter… Le Comte. Qui, moi ! Je vous méprise ?
Osez
-vous le penser ? Qu’un soupçon si cruel a droit d
econnaître en qualité de père. Dans cette maison-ci. Voyons si vous l’
osez
. Le Comte. Songez-vous au péril où vous vous exp
n avec prison, etc. Enfin ses pièces, dans lesquelles ses admirateurs
osaient
à peine reprendre quelques légers défauts, sont,
héâtre tragique, la première où, pour se plier aux mœurs du temps, il
osa
, selon ses propres expressions, s’abandonner à to
esage128 fut presque le seul à faire entendre une note différente. Il
osa
rire, sur le théâtre de la foire, de l’œuvre tant
ée, par irritation des critiques que quelques-uns de ses amis avaient
osé
en faire devant lui, le président Hénault129 ne r
s l’air L’airain bruyant, ce rival du tonnerre ; Du duc de Broglie135
osez
suivre les pas : Sage en projets et vif dans les
sous les armes ! Tout sensible, tout homme enfin que vous soyez, Sans
oser
être ému, la voir presque à vos pieds ! Jusqu’à l
années entouré de gloire et respecté par la critique elle-même qui n’
osait
plus s’exercer que dans le secret de la conversat
avons nommés, Sainte-Beuve184, a exprimé ainsi ce que voulait, ce qu’
osait
cette phalange ardente et audacieuse : « Rendre à
aux, Pouvaient au moins prier sans craindre les bourreaux. Le tyran n’
osait
point y chercher ses victimes. Eh ! que dis-je ?
jusqu’à la lie ; Je le sais, et ta mort fut digne encor de toi. Je n’
ose
à tes douleurs égaler ma misère : Mais souviens-t
veux repaître mes yeux, Le tourbillon souffle avec rage. Vieillards,
osez
-vous à tout prix M’envier ma longue carrière ? Ce
Quand l’alcyon gémit au milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’
ose
m’asseoir, Pour vous chanter, dans ma nacelle, Au
it mentalement son Confiteor. Je ne puis, et je n’
ose
me taire. François de Paule. Qu’avez-vous fait ?
ondelle, qui vins loger Bien des printemps dans ma persienne, Où je n’
osais
te déranger ; Dès que la feuille était fanée, Tu
udoient. Enfant de ce chaos, Cromwell ne put supporter la scène. On n’
osa
même point essayer de l’y produire. Il ne soutien
Académie française quelle poète n’a pas toujours réussi dans ce qu’il
ose
, que l’art n’égale pas toujours en lui l’ambition
rs : « Et vous, qui vous nommez les héritiers d’Athènes, Français, n’
oserez
-vous me voir sur votre scène ? Je ne déguise rien
uissant scepticisme. Mais le seul examen fait la solide foi ; Si vous
osez
juger, Français, regardez-moi. » On a raconté qu
’il y ait eu un peu de galvanisme dans cette résurrection291. Ponsard
ose
moins que les romantiques et plus que les classiq
é les satiriques latins dans les vers suivants : Lucile, le premier,
osa
la faire voir ; Aux vices des Romains présenta le
uble. Ainsi, il est impossible d’appeler le Télémaque un roman ; on n’
ose
pas lui donner le nom de poëme, et cependant, ce
Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’
osa
plus enjamber. Toutefois, La Fontaine use largem
neur, je crois surtout avoir fait éclater La haine des forfaits qu’on
ose
m’imputer, C’est par là qu’Hippolyte est connu da
Pour gagner Rodogune, il faut venger un père. Je me donne à ce prix :
osez
me mériter, Et voyez qui de vous daignera m’accep
poëte ; elle ne laisse qu’un regret, c’est que le critique n’ait pas
osé
admirer ses contemporains. Dans les limites de ce
tigable Qui semble s’affermir sous le faix qui l’accable ; Mais, si j’
ose
parler avec sincérité, En êtes-vous réduit à cett
à celle de certains provinciaux qui se piquent de bel-esprit ; ils n’
osent
rien dire qui ne leur paraisse exquis et relevé ;
roles étonnèrent tous ces vieux conseillers ; ils se regardèrent sans
oser
répondre. Enfin, étonnés d’avoir un tel roi, et h
s, aux absents, aux morts : elle en fait des personnages nouveaux. «
Oserais
-je, dans ce discours où la franchise et la candeu
rès-élégante et très-usitée : « C’est alors que les impies Salmonées
osent
imiter le tonnerre de Dieu, et répondre par les f
n qui saura en faire un digne usage, pour faire rougir le méchant qui
oserait
les démentir ou les repousser. Enfin, ce n’est po
ontre sa conscience, et de se préparer des défenses et des refuges. J’
ose
dire à l’orateur de la patrie : Si tous ses repré
les obstacles, et l’ennemi forcé de fuir abandonna ses bagages, et n’
osa
reparaître devant le vainqueur, qui resta maître
rime. Tant qu’un travail utile à mas bras fut permis Jamais on n’eût
osé
me dire, Renonce aux baisers de ton fils. Il fa
Heureuse et délassée — en te voyant sourire, — Jamais — on n’eût
osé
me dire : / Renonce aux baisers de ton fils. Mais
pendant l’hiver, ou voguer sur une mer infestée de pirates ? Qui eût
osé
se flatter qu’une guerre si invétérée, si honteus
sévères qui prononceront un jour sur vous, et dont le jugement, si j’
ose
le dire, aura plus de poids que la nôtre, parce q
c fureur, que d’autres ont placé à côté d’eux sur le trône ? Romains,
oserai
-je louer la philosophie dans Rome, où tant de foi
cette répétition : « J’apporte à la cendre de Marc-Aurèle, etc. » J’
ose
être ici d’un avis moins sévère que ce grand crit
à ces critiques, et Voltaire l’a fait avec beaucoup de justesse. Il n’
ose
, il est vrai, défendre ni les cornes menaçantes,
e vers si nécessaire, si touchant, si désespérant pour Thésée : Et j’
ose
dire encor, seigneur, le moins coupable. La grad
cter en latin, usage qui attestait la barbarie d’une langue dont on n’
osait
se servir dans les actes publics ; usage pernicie
e, après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je n’
ose
ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle,
: Avant que tons les Grecs vous parlent par ma voix, Souffrez que j’
ose
ici me flatter de leur choix, Et qu’à vos yeux, s
e la première Catilinaire de Cicéron. A la vue de Catilina, qui avait
osé
venir s’asseoir au milieu des sénateurs qu’il vou
si épouvantable, pressée du désir de revoir le roi et de le secourir,
ose
encore se commettre à la furie de l’Océan et à la
ndant il a peur des tombeaux. Son regard est inquiet et mobile ; il n’
ose
fixer le mur de la salle du festin, dans la crain
de verser tout leur sang ; Le seul Agamemnon, refusant la victoire, N’
ose
d’un peu de sang acheter tant de gloire ; Et, dès
ce naturellement celle qui les diminue. Cette figure, dont La Harpe n’
osait
prononcer le nom, dans la crainte d’effrayer son
que nous venons de citer. Le seul Agamemnon, refusant la victoire, N’
ose
d’un peu de sang acheter tant de gloire ! Le san
uite du respect qu’il veut vous conserver, Je l’affligerais trop si j’
osais
achever ; Mais tout n’est pas détruit, et vous en
s, de nos trésors avides, De ce monde usurpé désolateurs perfides Ont
osé
me livrer à des tourments honteux, Pour m’arrache
me de hasarder un pareil tour : comme s’il fallait avoir vieilli pour
oser
bien écrire ! » Nos grands écrivains ont employé
utre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’
ose
vous dire ici qu’en l’état où je suis, Peut-être
ir porté la vie pour être en droit de la quitter. « Il te sied bien d’
oser
parler de mourir, tandis que tu dois l’usage de t
ur la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’
oserais
scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas !
le ? L’avenir, sire, peut être prévu et réglé par de bonnes lois. Qui
oserait
encore manquer à son devoir, quand le prince fait
re ornement que celui de la nature, soient des titres suffisants pour
oser
prendre place parmi les maîtres de l’art, parmi l
h ! mademoiselle, comment se porte monsieur mon frère ? » Sa pensée n’
osa
aller plus loin. « Madame, il se porte bien de sa
d’ajouter à son succès, qu’il finissait toujours par le perdre. Je n’
osais
pas l’applaudir, de peur de le porter à l’affecta
, n’ont-ils pas toujours eu, comme les peintres, le privilège de tout
oser
? — Sans doute : et cette liberté même, nous la r
ce n’est pas sans gloire que, renonçant à l’imitation des Grecs, ils
osèrent
traiter sur la scène, dans la tragédie comme dans
e la galerie à vos dépens ; et, sans rien connaître à la poésie, vous
osez
faire des vers ! — Pourquoi pas ? n’est-on pas li
confies à la scène 355quelque-sujet non-encore-traité, 356et si tu
oses
créer 357un personnage nouveau : 358qu’il soit
689 mais qu’il sue beaucoup 690et qu’il travaille en-vain, 691ayant
osé
tenter la même chose : 692tant l’enchaînement et
e pleine de justesse que Du Marsais a faite de ce passage : « Si vous
osez
mettre sur la scène un sujet nouveau, un caractèr
vestri proavi, sous prétexte que le fils d’un affranchi n’eût jamais
osé
dire nos ancétres. Nous sommes convaincu que pers
tie de sa célébrité, effrayé de la grande réputation de Bourdaloue, n’
osa
pas lutter contre ce fameux jésuite, et aima mieu
lettre que vous aviez dessein de venir ici, et maintenant encore je n’
ose
me réjouir60 de cette nouvelle que comme si je l’
ongés101 enflait l’orgueil de nos adversaires en un tel point, qu’ils
osaient
se persuader que du siège de Rocroy dépendait la
des terreurs générales142 ; d’autres vont à la charge, parce qu’ils n’
osent
demeurer dans leurs postes. Il s’en trouve que l’
us étions tous dans la consternation : le feu était si allumé qu’on n’
osait
en approcher, et l’on n’espérait la fin de cet em
! mademoiselle ! comment se porte monsieur mon frère ? » Sa pensée n’
osa
aller plus loin. — « Madame, il se porte bien de
lui manque dans toute l’étendue de la nature. C’est pourquoi, si je l’
ose
dire, il fouille partout hardiment, comme dans so
peut être devant Dieu le mérite d’un homme superbe ? Avec quel front
osera-t
-il dire après659 saint Paul : « J’attends de mon
nuire. N’ayez jamais tort ; donnez toujours de bons conseils, si vous
osez
en donner. Excusez les absents, et n’accusez pers
craindre de fouler la terre744 ; il marche les yeux baissés, et il n’
ose
les lever sur ceux qui passent. Il n’est jamais d
les animaux : aux hommes, les choses du monde paraissent ainsi, et j’
ose
dire par la même raison, parce qu’ils sont petits
és. Il avait même autrefois rendu des oracles866, et le temps n’avait
osé
l’abattre de sa tranchante faux. Auprès de ce chê
pures et élégantes, il lui dit d’un ton fier et impatient : « Comment
oses
-tu te moquer du fils de Jupiter ? » Le faune répo
Le faune répondit sans s’émouvoir : « Hé ! comment le fils de Jupiter
ose-t
-il faire quelque faute ? » Félicité des hommes
1030. Ainsi des rois qui vivaient dans le faste et dans les délices n’
osaient
jeter des regards fixes1031 sur le peuple romain
ité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout
oser
contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni
la mollesse. Il souffrait rarement qu’on lui parlât, et jamais qu’on
osât
le contredire1110. Les paons ne sont pas plus vai
e crédit auprès de M. le duc de Choiseul, et de ses amis. Et pourquoi
osé
-je vous demander tant d’appui, tant de zèle, tant
aque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même
ose
braver le lion1215. La forme du corps est ordinai
n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on
osât
toucher. Or, cette petite prodigalité serait peu
per1371. Quels préjugés, quel aveuglement ne faut-il point avoir pour
oser
comparer le fils de Sophronisque1372 au fils de M
e ; le désert paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a
osé
rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix
ndant il a peur des tombeaux. Son regard est mobile et inquiet ; il n’
ose
regarder le mur de la salle du festin1559, dans l
marade mort do sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit je n’
osais
; m’échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtr
oujours conduit par des lois profondes autant qu’immuables. Ma vie, j’
ose
le dire, a donc été une longue étude historique,
n jour dans les yeux d’un noble statuaire1786, devant qui un étranger
osait
, dans la galerie du Vatican, critiquer l’Apollon
idéal1803 et comme perpétuel, que la postérité lui fait incessamment.
Osons
marquer les différences ; car toute la morale abo
imable par la vertu, que, parlant de sa petite maison du faubourg, il
osait
dire, lui, si accoutumé à la pratique chrétienne
up d’autres, et s’il y en a quelques-uns qui en aient un contraire, j’
ose
vous assurer que le temps leur fera connaître que
tact. Il ne fait valoir que discrètement son crédit, et a l’air de n’
oser
y croire. 13. La Normandie porte des chicaneurs
de respect. 109. Bossuet dit du prince de Condé : « Si les autres
osaient
le louer, il repoussait leurs louanges comme des
18. Empêché, embarrassé. 119. Qu’en, ce que je dois en juger. Il n’
ose
avouer ce défaut qui dépare son visage, et est fo
, On craint de se montrer sous sa propre figure... Rarement un esprit
ose
être ce qu’il est. Boileau, épît. ix. 137
de chef. 222. Voilà ce pauvre homme qui a presque un remords, et n’
ose
plus réclamer son argent. 223. Ici nous touchons
l’imposture est toujours respectée ; et, quoiqu’on la découvre, on n’
ose
rien dire contre elle. Tous les autres vices des
nt de ce néant et tient de cette vanité ; et comme l’orgueil, si je l’
ose
dire, est la partie la plus subtile de l’amour de
r de se railler de ceux qui n’ont pas su le deviner, ou qui n’ont pas
osé
le dire. « Presque personne, remarque-t-il, ne s’
contemple, et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’
osent
parler ; Tibère à ses genoux voit l’univers tremb
uffrait, mais « rarement ; » tandis qu’il ne souffrait « jamais qu’on
osât
le contredire. » « Qu’on le contredit » aurait eu
rant dans les souffrances ; alors je me disais : Voilà mon Dieu, et j’
ose
me plaindre. » (Œuvres choisies.) 1265. Dans l
pieux ne savent pas que leurs parents sont mortels. Ils n’ont jamais
osé
y penser. » 1268. Tronchin, médecin, né à Genèv
chine : « Esclave dans les murs du cloître et de l’école, La raison n’
osait
rien ; je vins briser ses fers. Je flétris des vi
Aux pompes d’une cour que la fortune attire, Et dont l’esprit crédule
ose
s’abandonner A ces pâles grandeurs qu’elle peut n
ciel de leur faite orgueilleux. Ces temples que leurs dieux n’ont pas
osé
défendre Ne sont plus qu’un amas de fumée et de c
e lorsque dans l’air, qu’il commence à braver, Le rejeton moins frêle
ose
enfin s’élever, Pardonne à son audace en faveur d
l’honneur les anime ? Erichton(a) le premier, par un effort sublime,
Osa
plier au joug quatre coursiers fougueux, Et porté
ur, je crois sur-tout avoir fait éclater La haine des for faits qu’on
ose
m’imputer. C’est par-là qu’Hippolyte est connu da
, je l’avoue, à ce trait, Et me voilà, par-là, convaincu tout-à-fait.
Osez
-vous recourir à ces ruses grossières ? Et croyez-
e plaisant d’user d’un tel empire, Et de me dire au nez ce que vous m’
osez
dire. Alceste. Non, non, sans s’emporter, prenez
le voir, est d’un caractère pusillanime, adresse à sa sœur ce qu’il n’
ose
dire en face à sa femme. …….. C’est à vous que j
mes savantes, de la robe et du latin des médecins. Molière fut, si on
ose
le dire, un législateur des bienséances du monde.
z votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un long éloignement. N’
osez
-vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’a
ecte le père, Peut-être sans ce nom, le chef de tant de rois M’auroit
osé
braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’u
nfle d’un juste orgueil. Mon esprit en conçoit une male assurance : J’
ose
espérer beaucoup de mon peu de vaillance ; Et du
même à ceux qu’elle irrite, Si je t’abandonnois à ton peu de mérite.
Ose
me démentir, dis moi ce que tu vaux, Conte moi te
céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie. Mais
oses
-tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Met
it peu de jaloux ; Et peu d’hommes au cœur l’ont assez imprimée, Pour
oser
aspirer à tant de renommée, Curiace. Il est vrai
le fumée, L’obscurité vaut mieux que tant de renommée. Pour moi, je l’
ose
dire, et vous l’avez pu voir, Je n’ai point consu
tendre et de souffrir. Polyeucte. On souffre avec regret, quand on n’
ose
s’ouffrir. Néarque. Mais dans ce temple enfin la
ellens modèles, et les avoient sans cesse sous les yeux ! La plupart,
osons
le dire, ne mériteroient pas ce trait de critique
« Après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je l’
ose
ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle,
raits. Rutules, punissez-moi ; je suis le seul coupable. Celui-ci n’a
osé
ni pu vous nuire. J’en jure par le ciel et par ce
es Dieux vengent l’action inhumaine que tu viens de commettre ! Tu as
osé
tuer un fils sous les yeux de son père ! Autrefoi
tre cet ouvrage au-dessus de l’Iliade et de l’Enéide ; les autres ont
osé
lui disputer la qualité de poëme épique. Des cens
joug mourir comme elle est née. Pauline. Que dis-tu, malheureux ? qu’
oses
-tu souhaiter ? Polyeucte. Ce que de tout mon san
effacent jamais ; Un père est toujours père, et sur cette assurance J’
ose
appuyer encore un reste d’espérance. Jetez sur vo
’en parler à qui ne peut m’entendre5. Voyez l’aveugle erreur que vous
osez
défendre : Des crimes les plus noirs vous souille
faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur
osent
du crime aplanir le chemin, Détestables flatteurs
oui des choses que, si l’on nous pressait d’en dire la vérité, nous n’
oserions
assurer. Il faut donc dire, je l’ai vu de mes yeu
bien sentir la vérité de ce qu’on dit, qu’il faut une âme forte pour
oser
faire les grands crimes. Pompée. Il est vrai, Mé
ez bon pour ne pas vouloir profiter d’un crime, ni assez méchant pour
oser
le commettre moi-même. Je me vois dans un entre-d
dans les yeux, la pâleur d’une femme sur tout son corps : personne n’
osait
l’aborder, ni percer les ténèbres où il se retran
ble ? L’avenir, sire, peut être prévu, réglé par de bonnes lois : qui
oserait
encore manquer à son devoir quand le prince fait
re Homère et Virgile, Démosthène et Cicéron, Corneille et Racine, qui
oserait
se faire juge en fait de mérite littéraire ? Il e
ité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout
oser
contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni
dans l’air L’airain bruyant, ce rival du tonnerre. Du duc de Broglie5
osez
suivre les pas : Sage en projets, et vif dans les
vous avez fait vous-même dans le même temps, dans la même province ?
Oserez
-vous accuser autrui au risque de vous condamner v
tracées. Mais cette dernière construction est lourde ; et nous avons
osé
dire, sans respect pour la règle : Est-il sur la
naturels du corps ; il développe la pensée, il dit ce que l'orateur n'
oserait
exprimer. Les yeux, le front et les mains ont un
orat l'a devinée. Dans nos jardins que tes couleurs Pour nous charmer
osent
paraître : Tu vis au loin ; près de nos fleurs Tu
cles et des jours, Tandis que ton pouvoir m'entraîne dans la tombe, J'
ose
, avant que j'y tombe, M'arrêter un moment pour co
te. Un Cimbre est envoyé pour tuer Marius dans sa prison. Misérable !
oseras
-tu bien tuer Caius Marius ! lui dit d’une voix te
du livre II, v. 145 et suiv. Et, dans ce genre, il est le seul.] Je n’
ose
pas croire ici que ma traduction donne le seul se
hine : « Esclave dans les murs du cloître et de l’école, La raison n’
osait
rien ; je vins briser ses fers. Je flétris des vi
s fous De dire chouse, au lieu de chose, De dire j’ouse, au lieu de j’
ose
? En la fin, vous direz la guare, Place Maubart,
ost (armée)… Ce non obstant (hoc non obstante), il advint… » Qui donc
oserait
préférer à cette dernière façon de dire notre lou
le finit par le repousser. Tout ce qu’il autorisait, elle finit par l’
oser
, en dépit des injonctions qui prétendirent le déf
ait d’abord. C’est un petit mérite sans doute ; quel qu’il soit, nous
osons
croire qu’on n’hésitera pas à le reconnaître dans
siés d’autre part que ci. Vous me priiés si acertes que je ne le vous
ose
escondire ; et comment que je le face envis, tené
siez été d’un autre côté qu’ici. Vous me priez si instamment que je n’
ose
vous refuser ; et quoique je le fasse malgré moi,
et qui ne tenoient bien ne honneur que de luy, et en nul d’eux ne se
osoit
fier, et s’enchainoit ainsi de si estrange chaîne
u s’écartait223De sorte que le pauvre homme fut tout un temps qu’il n’
osait
aller boire ni manger hors de sa boutique sans en
à le lui tailler en lopins, chose qui lui fâchait fort225, et si226 n’
osait
pas faire mal à ce singe par crainte de son maîtr
460 vues de ses yeux, de Salamine, de Platée, de Mycale, de Sicile, n’
osèrent
onques opposer toute leur gloire ensemble à la gl
a chère maman ; mais la qualité de guerrier est si sévère, que l’on n’
oserait
rien proposer736. Je voudrais que vous l’eussiez
’il eût fait cette belle capture, et lui pardonna, soit parce qu’il n’
osa
point excéder sa commission790, soit parce qu’il
comptaient que mille vingt-deux étoiles ; mais personne aujourd’hui n’
ose
les compter. Dieu même nous avait dit autrefois q
grand. Notre imagination se perd dans ces espaces immenses que nous n’
oserions
limiter, et que nous craignons de laisser sans bo
ble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés, et il n’
ose
les lever sur ceux qui passent. Il n’est jamais d
és. Il avait même autrefois rendu des oracles916, et le temps n’avait
osé
l’abattre de sa tranchante faux. Auprès de ce chê
pures et élégantes, il lui dit d’un ton fier et impatient : « Comment
oses
-tu te moquer du fils de Jupiter ? » Le faune répo
Le faune répondit sans s’émouvoir : « Hé ! comment le fils de Jupiter
ose-t
-il faire quelque faute921 ? » (Fables, XXL) L
un mauvais coup ; enfin de la croix de Saint-Lô934, par laquelle je n’
osais
jurer sans vouloir garder mon serment, parce que
la volupté. Il souffrait rarement qu’on lui parlât, et jamais qu’on l’
osât
contredire… Il ne respirait que la fausse gloire
Soltikoff à son père pour l’enterrer ; et le père malheureux, loin d’
oser
se plaindre, leur donna des récompenses pour lui
delà que des roches coupées à pic et d’horribles précipices, que je n’
osais
regarder qu’en me couchant sur le ventre. Le duc,
n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on
osât
toucher. Or cette petite prodigalité serait peu c
rade, mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit, je n’
osais
; m’échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtr
lui ne s’en trouve1457 aucun. Déposer contre le maire en justice, qui
oserait
? Si vous parlez de ceci, monsieur, dans votre es
sa tomber le gigot et dès ce moment fut soumise à Woirland, qu’elle n’
osa
plus attaquer. J’employai le même moyen et j’obti
tait mon tour !… En voyant approcher le fils de son ancien ami, et, j
ose
le dire, son aide de camp de prédilection, la fig
aient liées ensemble, tout rudes qu’ils étaient, ils furent émus et n’
osèrent
parler de voyage. Ils laissèrent passer deux jour
re à le charmer.... Galeswinthe pleura d’abord en silence ; puis elle
osa
se plaindre et dire au roi qu’il n’y avait plus d
fausser mon serment. Je passai un jour entier près de l’amiral, sans
oser
le regarder en face, et je m’étudiai à le trouver
t m’enfuis de la maison fatale comme d’un hôpital de pestiférés, sans
oser
me retourner pour la regarder. Je me jetai à la n
une grande et heureuse témérité justifiée par l’événement que d’avoir
osé
courir de Paris à Smolensk1542, de Smolensk à Mos
happer. Le malheureux Gescon leur tenait tête, au péril de sa vie. Il
osa
répondre aux Africains, qui lui demandaient les v
s honneurs de son dîner d’une manière splendide. Le pauvre greffier n’
osa
pas insister et fut forcé de dîner, quoique demi-
t quatre à cinq mots perdus : mots effrayants, sans doute, que nous n’
osions
pas lui faire répéter, et dont l’omission ajoutai
ut étonné. « Il faut sauter par-dessus Teutobochus, » me dit-il. Je n’
osai
point. L’Histoire de France en cinquante volumes
romis. — De la chère, ai-je fait2245, la dose est trop peu forte Pour
oser
y prier des gens de votre sorte2246. — Non, m’a-t
rté. Mercure. O le mensonge horrible ! et l’impudence extrême ! Tu m’
oses
soutenir que Sosie eû ton nom ? Sosie. Fort bien
nce, poursuit-il d’un ton plein de courage, Je vous estime assez pour
oser
contre vous Vous adresser ma voix pour la France
’il expire. Qu’on l’immole, soldats ! Mérope, s’avançant. Cruel ! qu’
osez
-vous dire ? Égisthe. Quoi ! de pitié pour moi to
urrit tes petits qui, débiles encor, Nus, tremblants, dans les airs n’
osent
prendre l’essor. Tu voles ; comme toi la cigale a
t l’automne orageux En des climats lointains vous chasse toutes deux.
Oses
-tu donc porter, dans ta cruelle joie, A ton nid s
ces astres des nuits que Dieu seul peut compter, Mondes où la pensée
ose
à peine monter, Nous enseignait la foi par la rec
s’embrassèrent, Comme deux naufragés, et muets s’affaissèrent. Nul n’
osait
de sa voix faire entendre le son ; Leurs cœurs ne
ux d’enfant qui la rendait plus belle, Tenant toujours sa proie, elle
osa
, la rebelle, Lever, pour la défendre, en lionne q
ondelle, qui vins loger Bien des printemps dans ma persienne, Où je n’
osais
te déranger. Dès que la feuille était fanée, Tu p
lant Se hâte-t-il ainsi ? D’où vient qu’en la ruelle Elle court, sans
oser
regarder derrière elle ? Qu’est-ce donc qu’elle c
ez l’honneur. Prononcez mieux que nous2835 ce saint nom : la Patrie !
Osez
enfin tout haut vous proclamer Français. Soyez di
e à mon réveil, Il ne m’enverrait pas en classe un jour pareil ! Si j’
osais
lui parler du malheur qui s’approche ! » Pourquoi
reil ! Si j’osais lui parler du malheur qui s’approche ! » Pourquoi n’
osai
-je pas, quand d’un ton de reproche Il vint me dir
ez ici haut-de-chausses (voir la note 6 de la page 62). 736. L’on n’
oserait
rien proposer. On n’oserait pas lui proposer de l
r la note 6 de la page 62). 736. L’on n’oserait rien proposer. On n’
oserait
pas lui proposer de laisser son service pendant q
ution : aller au diable Vauvert (aller fort loin, aller où personne n’
ose
aller). Cette locution vient, dit-on, de la croya
résistances des indigènes. Montèze, roi d’une partie du pays, n’a pas
osé
lui refuser en mariage sa fille Alzire quoiqu’ell
armée au secours de Rouen, ni que, s’il le voyait faire retraite, il
osât
passer la rivière pour l’aller chercher : il croy
ondelle, qui vins loger Bien des printemps dans ma persienne, Où je n’
osais
te déranger2. Dès que la feuille était fanée, Tu
cuse point le ciel qui le laisse outrager, Et des indignes fils qui n’
osent
le venger. Il aurait fallu d’indignes fils. J’ai
qu’en ce moment je lui puisse annoncer, Un bonheur où peut-être il n’
ose
plus penser. Wailly se trompe en disant que cet
éfendit qu’un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu’un mot déjà mis
osât
s’y remontrer. il fallait, et qu’un mot, parce q
venir à bout. On les supprime avec élégance après les verbes cesser,
oser
, et pouvoir : = il n’a cessé de gronder : = on n’
verbes cesser, oser, et pouvoir : = il n’a cessé de gronder : = on n’
ose
l’aborder : = je ne puis me taire. Supprimez auss
dans ses romans, toutes les formes usitées par les poètes épiques, n’
osa
pourtant pas croire qu’il pût trouver place dans
l’imposture est toujours respectée ; et, quoiqu’on la découvre, on n’
ose
rien dire contre elle. Tous les autres vices des
leur ambition était irritée par le succès de celui qui avait le plus
osé
, que l’esprit d’une faction n’était réprimé que p
énombra comme dans un marché l’on compte les esclaves. Quand Philippe
osa
dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes
fièvre, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a
osé
succéder aux maîtres du monde dans leur terre nat
cent fleuves tributaires, Vers l’Océan jaloux, s’avance avec fierté,
Ose
du Dieu surpris braver la majesté ; Et, du flux i
uches ; il y a du mépris pour l’humanité dans leur héroïsme, et, si j’
ose
ainsi dire, de l’égoïsme dans leur dévouement. A
tier de calomniateur. Et tu as le front de paraître à la lumière ! tu
oses
regarder ces juges, te montrer ici au forum, dans
lus complètes, par rendre inadmissibles et tout à fait détestables… J’
ose
vous supplier de ne pas trop allonger, nous écriv
ntinuellement sur les exemples que nous ont laissés les saints : Qui
oserait
dire, s’écrie Démosthènes, qu’un barbare enfant d
n sort. Non, vous ne vous rendrez pas complices des entreprises qu’on
ose
former contre la vérité. Non, vous ne renverserez
mps et du lieu quand il disait dans l’oraison funèbre de Letellier :
Oserai
-je à la vue de ce tombeau, fatal écueil de toutes
ils sont au premier jour de la vie, ils n’ont point de souvenirs, ils
osent
espérer tout. De là vient qu’il est aisé de les t
Jésus-Christ ces Grecs fiers et orgueilleux, devant lesquels il avait
osé
prendre la parole, devait leur apprendre à rejete
rdiesse d’un inconnu qui, en présence de l’assemblée la plus auguste,
osait
vouer au mépris et à l’exécration publique le cul
le moment où vous lui devez non seulement le plus de justice, mais, j’
oserai
le dire, le plus de faveur. Je voudrais pouvoir ê
chrétiens de nos jours ont-ils droit de prétendre aux mêmes faveurs ?
Oseront
-ils se plaindre de ce que ces délicatesses et ces
apercevoir : le cœur est descendu de la chaire, et c’est à peine s’il
ose
y remonter quelquefois… On se figure que c’est as
ur la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’
oserais
scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas !
montagne la plus escarpée de l’Irlande, et voyons un peu la main qui
osera
toucher ce pavillon ! (On applaudit.) Savez-vous,
e voir à vos côtés pendant toutes nos audiences. Je suis loin d’avoir
osé
contre vous ce que vous avez osé contre moi, quoi
nos audiences. Je suis loin d’avoir osé contre vous ce que vous avez
osé
contre moi, quoique vous fussiez l’agresseur ; ma
lorsqu’on me traînait au supplice, si elle eût parlé le langage qu’on
ose
me faire tenir quand je n’existe plus pour les co
traints de le louer. Chacun dit du bien de son cœur, et personne n’en
ose
dire de son esprit. 1. M. Joubert : Revue des
arade mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit, je n’
osais
; m’échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtr
nt la tête d’un fou. Longtemps il demeura dans la même position, sans
oser
détourner la tête. Enfin il se leva, ferma la cas
e, après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je l’
ose
ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle,
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