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1 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
t votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? Ne l’ osez -vous laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque
de l’État ? Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m’ osiez compter pour votre créature, Vous dont j’ai pu la
Qu’il imite, s’il peut, Germanicus mon père. Parmi tant de héros je n’ ose me placer ; Mais il est des vertus que je lui pui
que dans sa dépendance ? Toujours humble, toujours le timide Néron N’ ose-t -il être Auguste et César que de nom ? Vous le dir
utre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’ ose vous dire ici qu’en l’état où je suis, Peut-être
? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? O ciel ! le puis-je croire, Qu’on ose des fureurs avouer la plus noire ? Vous pensez qu
amais vaisseaux partis des rives du Scamandre. Aux champs thessaliens osèrent -ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche r
cte le père. Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois M’aurait osé braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’u
. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’ osa plus enjamber. (Boileau, Art p. I, v. 113 ) Voi
ue l’ennemi, que ce coup va surprendre, Désormais sur ses pieds ne l’ oserait attendre, Et déjà voit pour lui tout le peuple en
uite du respect qu’il veut vous conserver, Je l’affligerais trop si j’ osais achever. (Racine, Phèdre, acte V, sc. 3.) 3°.
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
juste tribut de regrets et d’éloges à ces illustres morts, dont il a osé louer la bravoure, en foulant leurs tombeaux de c
ais le plus confiant, le plus admirable, quand il ne faut que parler, oseras -tu réclamer devant cette assemblée la couronne qu
r devant cette assemblée la couronne que tu crois mériter ! Et s’il l’ ose , Athéniens, le souffrirez-vous ? et laisserez-vou
le héraut : mais aujourd’hui, aujourd’hui, hélas ! que dira-t-il, qu’ osera-t -il dire, en présentant aux Grecs celui même qui a
sentant aux Grecs celui même qui a rendu nos enfants orphelins ? S’il ose proférer la teneur du décret, la voix toute-puiss
ts ont été trompés par la fortune qui décide de tout. Mais devant qui oserions -nous lever les yeux, si nous avions laissé à d’au
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout oser contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni
e vous voulez dire ; trop d’esprit nuit quelquefois à la clarté. Si j’ osais vous donner un conseil, ce serait de songer à êtr
mais j’ai été si indignement occupé de prose depuis deux mois, que j’ osais à peine vous parler de vers. Mon imagination s’ap
Savoie. » Enfin, monsieur, elle m’a tant pressé, tant conjuré, que j’ ose vous conjurer aussi. Une nombreuse famille vous a
l y a de plus honteux, c’est qu’ils l’obligèrent à se rétracter. Si j’ osais me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu q
, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’ oserez pas seulement regarder. Le parasite d’un courtisa
est très-faux, mais que j’ai fait précisément le contraire. Lorsqu’on ose insérer dans des feuilles périodiques que j’ai ve
rop exalter son âme, et que je ferai repentir le premier impudent qui oserait écrire contre l’homme vénérable dont il est quest
s’est moqué de lui ; et, pour moi, j’ai tant d’amour-propre, que je n’ oserais jamais paraître en sa présence. Je lui conseiller
oiseau qui vole et au poisson qui nage : des vassaux tremblants qui n’ osent délivrer leurs maisons du sanglier qui les dévore
ar le roi ayant pris parti dans cette malheureuse affaire, personne n’ osait parler ; je fus le seul qui élevai la voix. Kœnig
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
rimes ; et que, m’accusant faussement, au tribunal du public, d’avoir osé compromettre les noms les plus sacrés, il sorte e
tomber à cette époque entre les mains d’un rapporteur inabordable, j’ oserais désirer qu’il me fût interdit de sortir de prison
faiblir un jour ma cause en subornant un témoin dans cette affaire, j’ oserais demander que cet autre argousin fût un cerveau fu
nfortuné doit servir un jour de conseiller à cette belle ambassade, j’ oserais supplier ta divine Providence de permettre qu’il
se déclarer le protecteur, le conseil et le soutien de mon ennemi, j’ oserais demander qu’il fût choisi entre mille d’un caract
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
ratitude. Il fallait aux sciences un homme de caractère, un homme qui osât conjurer tout seul, avec son génie, contre les an
ut seul, avec son génie, contre les anciens tyrans de la raison ; qui osât fouler aux pieds ces idoles que tant de siècles a
l’accord de la philosophie avec la la poésie et l’éloquence ! « Si j’ osais dire que le génie des beaux-arts est tellement en
nte, et ne peut donner la vie. » Quel est ce philosophe téméraire qui ose toucher avec le compas d’Euclide la lyre délicate
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
pleine campagne, même sans chevaux de frise2, à la cavalerie3 ; il en osa faire ce jour-là l’expérience contre cette cavale
bait en dehors en éclatant dans les flammes. Un garde, nommé Walberg, osa , dans cette extrémité, crier qu’il fallait se ren
sa personne. Charles, qui n’avait autour de lui que soixante hommes, osa résister à l’armée des Turcs. 1. René-Louis Voye
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
fait trop. Mais il faut relever le courage de ces gens timides qui n’ osent rien inventer en physique, et confondre l’insolen
de tant d’autres sujets incomparablement plus bas, que toutefois on n’ oserait toucher. Partageons avec plus de justice notre cr
r ; et considérons que s’ils fussent demeurés dans cette retenue de n’ oser rien ajouter aux connaissances qu’ils avaient reç
i-même présenter à Votre Majesté un ouvrage de plusieurs années que j’ ose lui offrir de si loin ; et je ne souffrirois pas
ais gloire de vivre sous le second ; et c’est pour le témoigner que j’ ose lever mes yeux jusqu’à ma reine en lui donnant ce
8 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
faire périr. Aussi longtemps qu’il y aura au monde un seul homme qui ose te défendre, tu vivras ; mais, tu vivras comme tu
éunirent en grand nombre les complices de ta démence et de ton crime. Oses -tu dire le contraire ? Eh bien, tu gardes le sile
et la dignité dont je suis revêtu et l’exemple de nos ancêtres, je n’ ose encore le prendre ; j’en prendrai un autre, à la
sortir il est libre de le faire. Mais quiconque, resté dans la ville, osera faire un mouvement ; quiconque sera convaincu par
y engage, ce que, dans une guerre si redoutable et si menaçante, on n’ oserait à peine espérer ; j’aurai soin qu’aucun homme de
s’adresser à quelqu’un, le sonder, le solliciter, il le pouvait, il l’ osait . Il savait concevoir le crime, et, le crime conçu
s à la ruine de la patrie et de nos concitoyens. Quelqu’un parmi vous oserait -il dire que César, cet homme si courageux, si dév
cette république, qui ne brûle de contribuer, autant du moins qu’il l’ ose et qu’il le peut, au salut commun de l’État ? Si
hardi, aucun n’a assez présumé de son crédit ou de sa noblesse, pour oser demander, enlever, toucher rien de ce qui apparte
ltitude, il a fait élever un citoyen romain : attentat qu’il n’aurait osé commettre ailleurs que chez ceux qu’il avait asso
auprès de cet auguste corps que vous seuls avez méprisé. Quoi ! vous osez paraître devant le peuple romain, sans avoir aupa
urius est un homme brave, habile et fort estimé ; cependant vous avez osé emporter tous ses meubles précieux. Cette grande
âtiment, plutôt que la honte du crime, mit un frein à sa fureur. Il n’ ose condamner Diodorus ; il l’efface de la liste des
maison de campagne, proche de la ville. Il fit ce que les Siciliens n’ osaient faire ; comme il était citoyen romain, il crut qu
ers dans cet atelier, en tunique brune et en manteau. XXV. Je n’ oserais entrer dans un pareil détail, si je ne craignais
tte déesse ; hommes libres, esclaves, citoyens, étrangers, personne n’ osa toucher à sa statue. On fit venir de Lilybée quel
steurs de faire la garde pendant la nuit auprès des temples. Verrès n’ osait pas faire un coup d’éclat à Agrigente, craignant
ivent très unis avec les habitants et trafiquent dans la ville : il n’ osait même pas demander ce qui lui plaisait. Il y a dan
oup d’art. Verrès, à cause du grand respect qu’on a pour ce temple, n’ osa la demander aux Assoriens ; mais il chargea Hiéro
e les prêtres, les concitoyens et les pontifes de Cérès. Et vous avez osé dérober cette statue ? Vous avez eu la témérité d
les bras d’une autre déesse ? Vous n’avez point respecté ce que n’ont osé ni profaner, ni même toucher, des gens plus porté
s’est conservée jusqu’ici, sans que jamais une main téméraire en ait osé violer la sainteté ; mais pour celle de Syracuse,
? personne, vos convives, vos agents, vos ministres, vos complices, n’ osaient dire un seul mot en votre faveur. Ils me firent v
Cette attestation contenait encore un autre article, dont l’accusé n’ oserait faire aucun usage, et qu’un accusateur ne cessera
pour le supplice selon la loi de nos pères, attachés au poteau, vous osez les arracher des bras de la mort et les délivrer 
ns une affaire toute semblable, n’obtenaient pas la même décision. Il osera encore me faire ici mention de l’éloge qu’ont fai
arice et votre négligence, vous avez perdu la flotte, vous n’avez pas osé commander aux Mamertins de fournir un vaisseau, d
ant du vaisseau ; c’était la coutume de chaque ville. Ce commandant n’ osait rien distraire, dans la crainte d’être accusé par
ef des pirates, une foule de gens y chercheraient le véritable : il n’ osa donc le confier à cette prison, toute sûre qu’ell
ilieu des chants et des instruments. Cléomène, malgré les ténèbres, n’ osa se montrer en public : il se renferma dans son lo
e, pour une nouvelle si fâcheuse, personne n’était admis ; personne n’ osait ni le réveiller s’il dormait, ni l’interrompre s’
telle est l’opinion commune. XXXVIII. Comment ce pirate a-t-il osé pénétrer dans un lieu où, en y entrant, il laissa
te la Sicile après sa mort. Inspiré par son courage, non seulement il osa parler librement à Verrès, car, voyant bien que s
ur votre défense, vous ne réfuterez point ce que j’ai dit. LII. Oserez -vous dire encore : « L’un de ces juges est de mes
erre devant votre tribunal, à vos pieds, à force de coups de verges ? Osez nier ce premier trait de votre cruauté, si cela e
alfaiteurs, aux scélérats, aux corsaires et aux ennemis que vous avez osé renfermer un si grand nombre de citoyens romains 
nsonge, que j’invente des circonstances, que j’exagère l’accusation ? Oserez -vous dire quelque chose de semblable par l’organe
pour lors étaient présents ne pouvaient-ils rien sur vous ? Vous avez osé mettre en croix un homme qui se disait citoyen ro
le nom du peuple romain, enfin non à des hommes, mais à des brutes ; oserai -je dire encore plus, si, dans le fond d’un désert
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ntée, Sur des ailes de cire aux étoiles montée,   Princes et rois ait osé défier : La Fortune t’appelle au rang de ses vict
aurier4, Dont la vanité grecque a donné les exemples5, Le sien, je l’ ose dire, est si grand et si haut, Que, si comme nos
; Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’ osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois : et ce gui
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ur3 ? On dit plus4 : vous souffrez, sans en être offensée, Qu’il vous ose , madame, expliquer sa pensée. Car je ne croirai p
l’objet de ses vœux. Il m’aime ; il obéit à l’empereur son père, Et j’ ose dire encore, à vous, à votre mère : Vos désirs so
peine je me fie, Vous m’offrez tout d’un coup la place d’Octavie ! J’ ose dire pourtant que je n’ai mérité Ni cet excès d’h
un geste ou d’un soupir échappé pour lui plaire. Junie. Hélas ! si j’ ose encor former quelques souhaits, Seigneur, permett
2. Assis, par un tour inversif, se rapporte à fils. 3. Voltaire a osé dire que Joad et Josabeth auraient dû prendre Ath
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ir de misère, afin qu’ils nous fassent vivre, mais d’un pays libre. J’ ose affirmer qu’il n’y a peut-être pas dans le haut V
livre est une terrible réponse à des injures imprimées ; et qui vous oserait attribuer des écrits que vous n’aurez point faits
e beaucoup plus de considération que ma plus ridicule vanité n’en eût osé prétendre ; et quand, malgré cela, j’ai senti ce
ndant il a peur des tombeaux. Son regard est inquiet et mobile ; il n’ ose fixer le mur de la salle du festin, dans la crain
rieurement une beauté bien exquise dans ce qui s’appelle devoir, pour oser assurer positivement qu’elle doit s’exposer sans
Jamais je n’ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j’ ose ainsi dire, que dans ceux que j’ai faits seul et
12 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
tidien suffit pour réformer des habitudes si ridicules que personne n’ oserait les défendre, bien que personne n’ose les attaque
si ridicules que personne n’oserait les défendre, bien que personne n’ ose les attaquer. Dans l’espoir d’aider à cette réfor
et Sylvains sortaient pour l’admirer, Et l’écoutaient en foule, et n’ osaient respirer ; Car, en de longs détours de chansons v
il ne vit jamais de bouche lui sourire, Jamais, dans les revers qu’il ose déclarer, De doux regards sur lui s’attendrir et
triple airain Le premier dont la nef, aux tempêtes livrée, De l’onde osa fendre le sein ; Que n’épouvanta point l’impétueu
ranchit les vastes mers. D’un fatal orgueil emportée, La race humaine osa braver l’ordre des Dieux ; Le téméraire Prométhée
mble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés et il n’ ose les lever sur ceux qui passent ; il n’est jamais
ne ! d’où te vient l’amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où j’ osai , jeune et svelte, Parmi ces hommes bruns montrer
se. Des défauts importuns assiégent la vieillesse ; Elle désire, et n’ ose , et ne sait plus jouir. Difficile, grondeur, enne
eunesse imprudente, Et, ne sachant jamais que vanter son printemps, N’ ose sur l’avenir lever des yeux mourants. Ainsi fuit
ns dans leurs mœurs sont pleins de désirs, et ce qu’ils désirent, ils osent le faire ; ils sont inconstants dans leurs désirs
? ACHILLE. Pourquoi je le demande ? Ô ciel ! le puis-je croire, Qu’on ose des fureurs avouer la plus noire ? Vous pensez qu
Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux champs thessaliens osèrent -ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche r
cte le père. Peut-être, sans ce nom, le chef de tant de rois M’aurait osé braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’u
ous ses amis, pour lui prêts à se dévouer. Le triste Agamemnon, qui n’ ose l’avouer, Pour détourner ses yeux des meurtres qu
sans exemple. Les déesses du Styx l’attendaient hors du temple, Et n’ osaient le poursuivre en ces lieux redoutés ; Lorsqu’une
chargé de soupçons. J’ai reçu ce matin le sénateur Procule : Aucun n’ ose avancer, mais aucun ne recule ; On est sur la lim
même à ceux qu’elle irrite, Si je t’abandonnais à ton peu de mérite. Ose me démentir ; dis-moi ce que tu vaux ; Conte-moi
céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie ; Mais oses -tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Mét
sein puissent-ils le distraire ! Mais peut-être il fera ce que vous n’ osez faire. NÉRON. On répond de son cœur ; et je vainc
res désirs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le seul que vous n’ oserez croire ? Mais, seigneur, les Romains ne vous sont
leux fléchiraient comme nous. Quoi donc ! ignorez-vous tout ce qu’ils osent dire ? « Néron, s’ils en sont crus, n’est point n
d’en parler à qui ne peut m’entendre. Voyez l’aveugle erreur que vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souille
dit mentalement son Confiteor.                     Je ne puis et je n’ ose me taire. FRANÇOIS DE PAULE. Qu’avez-vous fait ?
r ! et quelle grande chose Fera mon successeur, s’il comprend et s’il ose  ! Mais je le cherche en vain, cet esprit ferme et
EU. Rien, sire. LE ROI.                  Vous me blâmez au fond, et n’ osez pas le dire. RICHELIEU. Quand mon maître résout,
Adieu. C’est la première et la dernière fois Que sur de tels sujets j’ ose élever la voix. E. Augier. Figaro Par
ur la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’ oserais scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas !
ntre quelles mains repose la sûreté publique ! Les Parisiens aveuglés osent se dire libres ! Ah ! ils ne sont plus esclaves,
e moment où vous lui devez, non-seulement le plus de justice, mais, j’ oserai dire, le plus de faveur. Toute la sensibilité que
rre civile. Mais a-t-il mérité le nom de vaincu, le parti qui n’a pas osé combattre ? Sans doute, vous ne voulez pas plus q
otre inflexible humeur Aurait soin de défendre à tout jeune rimeur, D’ oser sortir jamais de ce cercle d’images Que vos yeux
odèles ; Voyageons dans leur âge, où libre, sans détour, Chaque homme ose être un homme et penser au grand jour. Au tribuna
nous et dans le monde européen, la popularité la plus illustre ? Je n’ ose les nommer ici ; leur présence toutefois ne me dé
Ton nom, d’abord fameux, recouvre un peu d’honneur ! Qu’on dise : Il osa trop, mais l’audace était belle ; Il lassa, sans
le, après avoir quelque temps cherché le bon chemin et lutté, si je l’ ose ainsi dire, contra le mauvais goût de son siècle,
encore tout entière dans les ruines de ce monument commencé. Mais qui oserait le reconstruire en entier, et calculer l’assembla
ux et embrassé tendrement Quinault, je vis l’inimitable Molière, et j’ osai lui dire :   Le sage, le discret Térence Est le p
l y a de plus honteux, c’est qu’ils l’obligèrent à se rétracter. Si j’ osais me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu q
t j’apprendrai, par votre décision, quel est celui qu’il mérite. Je n’ ose encore me flatter d’avoir lavé le reproche que l’
biens divers ; il en a créé pour l’âme ; il en a créé pour le corps. Oseriez -vous n’accepter que la moitié des dons que sa mai
’émouvoir. Nomme un acte insensé le plus pieux devoir : J’aurai, si j’ ose dire ici ce que je pense, Le spectacle d’un fou q
quoi cela le serait-il moins pour cent mille ? Et pourquoi, si l’on n’ ose dire « le Dieu des pugilats, » oserait-on dire « 
ent mille ? Et pourquoi, si l’on n’ose dire « le Dieu des pugilats, » oserait -on dire « le Dieu des armées ? » Ces comparaisons
leur ambition était irritée par le succès de celui qui avait le plus osé , que l’esprit d’une faction n’était réprimé que p
énombra comme dans un marché l’on compte les esclaves. Quand Philippe osa dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes
e, et on les entendra proclamer l’existence d’une vraie religion. Qui osera les démentir et opposer à leur témoignage ses pen
opposer à leur témoignage ses pensées d’un jour ? Nous verrons qui l’ osera , quand tout à l’heure, réveillant les générations
t commencé et qui ne peut finir, dont notre âme est l’image, et, si j’ ose dire, une portion comme esprit et comme immortell
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
je n’ai rien su de l’état où vous avez été ; personne assurément n’a osé me l’apprendre ; cette excuse est bonne pour me j
re, On craint de se montrer sous sa propre figure… Rarement un esprit ose être ce qu’il est. Boileau, épît. ix. 2. Mille
14 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
tidien suffit pour reformer des habitudes si ridicules que personne n’ oserait les défendre, bien que personne n’ose les attaque
si ridicules que personne n’oserait les défendre, bien que personne n’ ose les attaquer. Dans l’espoir d’aider à cette réfor
t le miel le plus pur écumait sous ses mains. Jamais Flore chez lui n’ osa tromper Pomone ; Chaque fleur du printemps était
x au-dessus de ta sphère ! L’orgueil et l’ambition m’ont précipité. J’ osai , dans le ciel même, déclarer la guerre au Roi du
it pas par des promesses de soumission que je les séduisis, lorsque j’ osai me vanter de subjuguer le Tout-Puissant. Ah ! tan
age nourricier ! Nul guerrier, jeune ou vieux, d’une main sacrilège N’ oserait l’extirper de ce sol qu’il défend ; Car il a pour
us belle au pied d’un cercueil. « Torquato, d’asile en asile L’envie ose en vain t’outrager ; Enfant des Muses, sois tranq
nt fois suppliants,        En leur fureur de nouveau s’oubliants, Ont osé dans ses bras irriter la victoire.        Qu’ont-
îner, le museler, le conduire ensuite partout où l’on veut sans qu’il ose donner le moindre signe de colère ou même de méco
aque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même ose braver le lion. Buffon. Les vrais Amis I
comme son fils, ou le fils une voix efféminée comme sa mère, qu’il n’ ose pas le décider. Il vous révélera que Nembrot étai
e ; le désert paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix
porté. Mercure. Ô le mensonge horrible et l’impudence extrême ! Tu m’ oses soutenir que Sosie est ton nom ? Sosie. Fort bien
suis même encor loin des traces de ma mère ! Souffrez que mon courage ose enfin s’occuper ; Souffrez, si quelque monstre a
n moment à mon tour ne vous puis-je arrêter ? Et ma joie à vos yeux n’ ose-t -elle éclater ? Ne puis-je… Agamemnon.            
votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un long éloignement : N’ osez -vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’a
s ; Et plus le bien qu’on quitte est noble, grand, exquis, Plus qui l’ ose quitter le juge mal acquis. N’imprimez pas, seign
est beau de mourir maître de l’univers ; C’est ce qu’en peu de mots j’ ose dire ; et j’estime Que ce peu que j’ai dit est l’
inces. Que lui pouvaient de plus donner les meilleurs princes ?     J’ ose dire, seigneur, que par tous les climats Ne sont
t votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? Ne l’ osez -vous laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque
de l’État ? Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m’ osiez compter pour votre créature, Vous dont j’ai pu la
u’il imite, s’il peut, Germanicus, mon père. Parmi tant de héros je n’ ose me placer ; Mais il est des vertus que je lui pui
que dans sa dépendance ? Toujours humble, toujours le timide Néron N’ ose-t -il être Auguste et César que de nom ? Vous le dir
. Éloigné de ses yeux, j’ordonne, je menace, J’écoute vos conseils, j’ ose les approuver ; Je m’excite contre elle, et tâche
e toute nue), Sitôt que mon malheur me ramène à sa vue, Soit que je n’ ose encor démentir le pouvoir De ces yeux où j’ai lu
attendre et de souffrir. Polyeucte. On souffre avec regret quand on n’ ose s’offrir. Néarque. Mais dans ce temple enfin la m
mort. D. Rodrigue. D’une indigne pitié ton audace est suivie : Qui m’ ose ôter l’honneur craint de m’ôter la vie ? Le Comte
doux espoir que j’avais pu former, Vous me défendez d’être à ce que j’ ose aimer, Au moins, par vos bontés qu’à vos genoux j
re passer pour bons, et font, par leur fausse vertu, que les hommes n’ osent plus se fier à la véritable. Mais parmi toutes le
vertu trouve l’indépendance. L’avide ambitieux, esclave de l’orgueil, Ose affronter des cours l’épouvantable écueil ; Il dé
je serai le seul qui ne pourrai rien dire ! On sera ridicule, et je n’ oserai rire ! Et qu’ont produit mes vers de si pernicieu
use d’autre sorte ; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’ ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
mp de bataille, il donne à leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’ osait promettre qu’à leur souvenir ; il charge Dieu lui
de m’écrire. Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corneille n’était souven
, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’ oserez pas seulement regarder. Le parasite d’un courtisa
aires étrangères, où mon application peut me rendre plus propre. Je n’ oserais dire à Votre Majesté ce qui m’inspire la hardiess
us belle au pied d’un cercueil. « Torquato, d’asile en asile L’envie ose en vain t’assiéger ; Enfant des Muses, sois tranq
e je veux. Sans moi, vous n’auriez pas dans votre empire un sujet qui osât toujours vous dire la vérité pure. Sans moi, il n
jusqu’à la lie. Je le sais, et ta mort fut digne encor de toi ; Je n’ ose , à tes douleurs, égaler ma misère, Mais souviens-
ux d’enfant qui la rendait plus belle, Tenant toujours sa proie, elle osa , la rebelle, Lever pour se défendre, en lionne qu
nouvelles, ou quelque beau fruit qu’elle avait soigné elle-même. Je n’ osais pas lui rendre les mêmes services, et je l’avais
isait si facilement, qu’il était tout étonné de trouver quelqu’un qui osât résister, ou même échapper à ses bienfaits. Un jo
vertu me fait peur ; Je ne puis, comme lui, rire dans la douleur ; J’ ose la croire un mal, et le crois sans attendre Que l
çu ; mais avec cet idéal, il la juge elle-même, il la rectifie, et il ose entreprendre de se mesurer avec elle. L’idéal est
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
mort. D. Rodrigue. D’une indigne pitié ton audace est suivie : Qui m’ ose ôter l’honneur craint de m’ôter la vie ! Le comt
voir répandu pour d’autres que pour vous, Qu’au milieu des basards n’ osait verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d’
crèce et son sort Pouvaient avec le vôtre avoir quelque rapport, Je n’ osai pas encor vous découvrir la flamme Que venaient s
ce jour Que l’adresse d’esprit fût un crime en amour. Mais si je vous osais demander quelque grâce, A présent que je sais et
éroïque au naïf (on a vu qu’il avait commencé par des comédies), je n’ osai descendre de si haut sans m’assurer d’un guide, e
16 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
tre que vous aviez dessein de venir ici ; et, maintenant encore, je n’ ose me réjouir autrement de cette nouvelle que comme
traints de le louer. Chacun dit du bien de son cœur, et personne n’en ose dire de son esprit. Les défauts de l’esprit augme
n’y a rien de sacré, un prétexte de murmurer en secret, si elle ne l’ ose en public, contre la plus belle et la plus floris
e Majesté et que ses défenses n’y soient qu’un moment, encore qu’on n’ ose presque espérer qu’elle voie dans un si long disc
e ? L’avenir, sire, peut être prévu et réglé par de bonnes lois : qui oserait encore manquer à son devoir quand le prince fait
ncore le courage de rien décider ; un jour je pars, le lendemain je n’ ose  ; enfin vous dites vrai : il y a des choses bien
e pour témoigner au roi sa reconnaissance, son dévouement, et, s’il l’ osait dire, sa tendresse, tout le monde rendit témoigna
’est lié que par le sens. Si les femmes étaient toujours correctes, j’ oserais dire que les lettres de quelques-unes d’entre ell
our l’homme un meilleur parti que la vertu253. Je ne sais si ceux qui osent nier Dieu méritent qu’un s’efforce de le leur pro
gnifique dans la formation de l’univers ; mais vous l’avez paru, si j’ ose le dire, encore davantage dans l’établissement de
is tout, en ce genre tremblait sous Fagon. Il était là, et personne n’ osait ouvrir la bouche pour avertir le roi ni madame de
dait des nouvelles à tout ce qui en sortait sans que presque personne osât lui répondre. En descendant chez Monseigneur, car
ru devant les Romains, citoyen au milieu de mes concitoyens ; et j’ai osé leur dire : “Je suis prêt à rendre compte de tout
être esclave, il vous a fallu usurper la dictature, comment avez-vous osé la rendre ? Le peuple romain, dites-vous, vous a
se ; j’étudie son âme ; il y cache des desseins profonds ; mais, s’il ose jamais former celui de commander à des hommes que
s. Combien de dégoûts et d’ennuis ne pourrait-on pas s’épargner si on osait aller à la gloire par le seul mérite ? Il est dif
attendre et de souffrir. POLYEUCTE. On souffre avec regret quand on n’ ose s’offrir. NÉARQUE. Mais dans ce temple enfin la m
joug mourir comme elle est née. PAULINE. Que dis-tu, malheureux ? qu’ oses -tu souhaiter ? POLYEUCTE. Ce que de tout mon sang
d’en parler à qui ne peut m’entendre. Voyez l’aveugle erreur que vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souille
econde hostie420 est digne de ta rage : Joins ta fille à ton gendre : ose  : que tardes-tu ? Tu vois le même crime, ou la mê
et d’autre côté l’action est si noire, Que, n’en pouvant douter, je n’ ose encor la croire.     Ô quiconque des deux avez ve
montrez-moi la main qu’il faut que je redoute, Qui pour m’assassiner ose me secourir, Et me sauve de moi pour me faire pér
refuge ? Si je m’en plains au roi, vous possédez mon juge ; Et s’il m’ ose écouter, peut-être, hélas ! en vain Il voudra se
toutes deux quelque secrète haine. CLÉOPÂTRE. Qui m’épargnait tantôt ose enfin m’accuser ! RODOGUNE. De toutes deux, madam
ous, seigneur ? MITHRIDATE.                            Quoi, madame ! osez -vous balancer ? MONIME. Et ne m’avez-vous pas déf
lorieux j’ai bien voulu descendre Pour vous porter au trône où vous n’ osiez prétendre ? Ne me regardez point vaincu, persécut
x oublier cet outrage. Et cacher à mon cœur cette funeste image, Vous osez à mes yeux rappeler le passé ! Vous m’accusez enc
n est pris ; rien ne peut m’ébranler. Jugez-en, puisque ainsi je vous ose parler, Et m’emporte au-delà de cette modestie586
drai mon arrêt ; vous pouvez commander. Tout ce qu’en vous quittant j’ ose vous demander, Croyez (à la vertu je dois cette j
prête à mon diadème. Un éclat qui le rend respectable aux dieux même. Osez donc me répondre, et ne me cachez pas Quel sujet
on souverain seigneur, Et qu’Aman soit admis à cet excès d’honneur. J’ oserai devant lui rompre ce grand silence, Et j’ai pour
roi lui-même à parler me convie, (Elle se jette aux pieds du roi.) J’ ose vous implorer, et pour ma propre vie, Et pour les
qu’à la fin, seigneur, vous m’entendiez parler, Et que surtout Aman n’ ose point me troubler. ASSUÉRUS. Parlez. ESTHER.     
ut, n’est qu’un jeu de sa main redoutable. Les Juifs à d’autres dieux osèrent s’adresser : Rois, peuples, en un jour tout se vi
                                                            Tais-toi. Oses -tu donc parler sans l’ordre de ton roi ? ESTHER.
changé ces beaux jours620. D’adorateurs zélés à peine un petit nombre Ose des premiers temps nous retracer quelque ombre :
ce ? Parmi vos ennemis que venez-vous chercher ? De ce temple profane osez -vous approcher ? Avez-vous dépouillé cette haine
ends point pour juge un peuple téméraire : Quoi que son insolence ait osé publier, Le ciel même a pris soin de me justifier
et les trois autres chefs des lévites. JOAD. Ô mon fils ! de ce nom j’ ose encor vous nommer676 ! Souffrez cette tendresse,
menace, Je l’avoûrai, je suis surpris de votre audace. De quel front osez -vous, soldat de Corbulon, M’apporter dans ma cour
s infortunées, Qu’au joug d’un fier tyran le sort tient enchaînées, D’ oser avoir recours, dans la honte des fers, À ces même
me ses yeux ; Que, méprisant nos lois, et prompt à les enfreindre, Il ose contempler des maîtres qu’il doit craindre. Il fa
. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon cœur n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre une action si noire ? Sais-tu pour qu
victime, Je ne suis point à toi, cruel, après ton crime. Qui des deux osera se venger aujourd’hui ? Qui percera ce cœur que l
que sous tes nobles toits De l’importun besoin j’ai calmé les abois, Oserai -je à ma langue abandonner les rênes776 ? Je n’ai
rit à rien faire778 ! — Vénérable indigent, va, nul mortel chez moi N’ oserait élever sa langue contre toi. Tu peux ici rester,
contemple et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’ osent parler Tibère à ses genoux voit l’univers tremble
e Louis XIII. Mêlée aux intrigues et aux désordres de la Fronde, elle osa même faire tirer le canon de la bastille sur l’es
ndant Plutarque raconte (Vie de Sylla, chap. XLIII) qu’un jeune homme osa suivre Sylla jusque sur le seuil de sa maison, en
II, c. viii. 417. Ici il faut comparer Bossuet à Corneille : « Qui oserait raconter les cérémonies des dieux immortels et le
’être injuste on a toujours à craindre, Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre, etc. 650. Voici le passage to
armes, Il m’aima : son trépas me coûte encor des larmes. Vous, loin d’ oser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance e
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
ur la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’ oserais scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas !
s hommes ? Est-ce votre bonté qui en porterait l’arrêt ? et si vous n’ osez pas le porter, vous qui ne manquez pourtant ni de
t à l’équité ; mais le bailli, dominé par l’ascendant de son frère, n’ osait montrer qu’à demi sa pitié pour le cruel châtimen
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
ité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout oser contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni
e vous voulez dire ; trop d’esprit nuit quelquefois à la clarté. Si j’ osais vous donner un conseil, ce serait de songer à êtr
l y a de plus honteux, c’est qu’ils l’obligèrent à se rétracter. Si j’ osais me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu q
s’est moqué de lui, et, pour moi, j’ai tant d’amour-propre, que je n’ oserais jamais paraître en sa présence. Je lui conseiller
19 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ent, du composé au simple, du simple au composé, ne sont encore, si j’ ose le dire, que le tâtonnement de l’ignorance et de
les admet d’après lui ; plein de respect pour l’un et pour l’autre, j’ oserai cependant ne pas être de leur avis, car, si la me
on des autres, lorsqu’elle se laisse égarer. La dialectique est, si j’ ose le dire, le squelette de l’éloquence ; et c’est a
modèles, celui que Massillon avait le plus étudié, c’était Racine. J’ oserai cependant n’être pas de l’avis de Cicéron lorsqu’
naisseurs et passent pour tels. Quel autre parti pour un auteur que d’ oser pour lors être de l’avis de ceux qui l’approuvent
’est lié que par le sens. Si les femmes étaient toujours correctes, j’ oserais dire que les lettres de quelques-unes d’entre ell
econde classe, et exceller dans le médiocre. Il y a des esprits, si j’ ose dire, inférieurs et subalternes, qui ne semblent
ouve ! je m’en souviens ; et, après ce que vous avez entendu, comment osé -je parler ? comment daignez-vous m’entendre ? Avo
arle que par cœur est loin de ce but. Représentez-vous un homme qui n’ oserait dire que sa leçon : tout est nécessairement compa
e à celle de certains provinciaux qui se piquent de bel esprit. Ils n’ osent rien dire qui ne leur paraisse exquis et relevé :
blement la nature. A cause de ce grand détail, bien des gens, s’ils l’ osaient ,.trouveraient Homère trop simple. Par cette simpl
bris que l’infidèle Avec fureur en dispersa. Bientôt François Premier osa En bâtir un sur ce modèle. Sa postérité méprisa C
ères, qui est placée fort au-dessus de lui. L’inégal Saint-Évremond n’ ose parler de vers à personne. Balzac assomme de long
eu Le brillant abbé de Chaulieu, Qui chantait en sortant de table. Il osait caresser le dieu D’un air familier, mais aimable.
x, et embrassé tendrement Quinault, je vis l’inimitable Molière, et j’ osai lui dire : Le sage, le discret Térence Est le pr
ité d’un homme qui n’a jamais rien aimé ? C’est pourtant ce qu’Aricie ose dire dans le sujet tragique de Phèdre. Mais elle
ouru au combat que pour immortaliser le triomphe du vainqueur. Nous n’ osons dire à Votre Majesté, quelque amour qu’elle ait p
s acharné frondeur, au plus triste panégyriste des temps passés, s’il osera comparer les temps où nous vivons à celui où l’ar
é frappé de la circonspection avec laquelle vous parlez du célèbre, j’ ose presque dire de l’inimitable Quinault, le plus co
notre Académie, et par une tragédie76 qui a mérité un grand succès, a osé s’exprimer ainsi en parlant de Quinault et de Lul
à peu près les mêmes termes qu’on emploie en prose et en vers. Mais j’ oserai dire que je n’aime point cette liberté qu’on se d
i, mais j’ai été si indignement occupé de prose depuis un mois, que j’ osais à peine vous parler de vers. Mon imagination s’ap
r de m’écrire Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corneille n’était souven
eux mélange de la langue usuelle et de la langue poétique Cependant j’ ose dire qu’il a formé son style plutôt sur celui de
ligence coûte au lecteur ni à l’auditeur un moment de réflexion, et j’ oserais bien assurer qu’il n’y en a pas une dans Télémaqu
faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin : Détestables flatteur
onté, contraindre l’inclination, la passion même, la gourmander, si j’ ose le dire, et tour à tour la forcer d’obéir au frei
l’un ni avec l’autre, mais avec cette facilité d’ondulation, si je j’ ose dire, qui doit régner dans tous les genres d’éloq
nvention, la hardiesse et les pensées mâles ne leur manquaient pas. J’ ose leur répondre que c’est confondre les limites des
et d’expressions bizarres et impropres, qu’il y a peu de poëtes, si j’ ose dire, moins corrects et moins purs que lui. On pe
e rendre hommage et te nommer seigneur. De quelque rude trait qu’il m’ ose avoir frappée, Veuve du jeune Crasse, et veuve de
aux tyrans ne soit plus exposé : S’il eût puni Sylla, César eût moins osé . (Cinna, acte II, scène ii) Car il n’y a personn
ranchir, Brute s’est abusé ; S’il n’eût puni César, Auguste eût moins osé . (Cinna, acte II, scène ii) Cependant je suis mo
es dieux moins aimables. Rousseau paraît donc trop injuste, lorsqu’il ose ajoute d’un si grand homme : Mais à la place de
rien des allégories et de quelques autres ouvrages de Rousseau. Je n’ oserais surtout juger d’aucun ouvrage allégorique, parce
essus : je leur soumets sans répugnance toutes les remarques que j’ai osé faire sur les plus illustres écrivains de notre l
nombre des juges désintéressés me saura du moins quelque gré d’avoir osé dire les choses que j’ai dites, parce que je les
pas la philosophie, lorsque l’éloquence la rend populaire, et qu’elle ose peindre le vrai avec des traits fiers et hardis.
t en peu de pages les sages vérités de ses écrits, ils n’auraient pas osé le compter parmi les philosophes de son siècle. X
tre ornement que celui de la nature soient des titres suffisants pour oser prendre place parmi les maîtres de l’art, parmi l
saire de les exprimer avec soin. L’art seul impose aux hommes ; ils n’ osent ignorer rien de ce qui peut être loué comme chef-
et qui n’ont à craindre aucune contradiction, aucune hostilité, si j’ ose ainsi dire, on leur donne ordinairement une certa
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
oir appris à se conduire, juger avant que d’avoir connu ; et, si nous osons même le dire, parler avant que d’avoir pensé ».
ns la balance exacte d’une juste et savante critique : c’est là qu’il ose retrancher tout ce qui ne présente pas à l’esprit
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
dire tout ce que je pense d’elle il y a longtemps, et que je n’avais osé lui déclarer, pour ne pas tomber dans les inconvé
illeurs hommes de Flandre, et à qui le prince d’Orange n’avait jamais osé toucher ; pris seize pièces de canon qui apparten
22 (1839) Manuel pratique de rhétorique
nté de Dieu outragé par ses créatures : il leur a ouvert les cieux. J’ ose le dire, grand prince, si vous nous pardonnez, no
gé. L’outrage est une injure qui porte atteinte à notre dignité. « J’ ose le dire, grand prince, si vous nous pardonnez, no
asard de ce qui peut être conduit par la vertu, capable enfin de tout oser quand le conseil est inutile ; et prêt à mourir d
e du respect qu’il veut vous conserver, « Je l’affligerais trop, si j’ osais achever. Correction. Par la correction l’o
re deux remarquables ; la première : « Mais quelle absurdité à moi d’ oser comparer les Drusus, les Scipion, les Pompée, de
son visage. Chacun attendait à quel excès il se porterait et ce qu’il oserait faire, lorsque tout à coup il a ordonné qu’on amè
sements des citoyens romains présents à cet affreux spectacle ? tu as osé , Verrès, tu as osé mettre en. Croix quelqu’un qui
s romains présents à cet affreux spectacle ? tu as osé, Verrès, tu as osé mettre en. Croix quelqu’un qui se disait citoyen
s yeux je rappelle « De Joad et de moi la fameuse querelle, « Quand j’ osai contre lui disputer l’encensoir ; « Mes brigues,
al auguste, « Que le faible opprimé jamais n’implore en vain : « Et j’ ose t’y citer, ô pontife romain ! « Encor quarante jo
l semble que du Ciel descende la vengeance. Les bourreaux interdits n’ osent plus approcher ; Ils jettent en tremblant le feu
taire l’envie ; l’autre jette d’abord une si vive lumière, qu’elle n’ osait  l’attaquer. L’un, enfin, par la profondeur de son
le cause attribuer la mort de son héros : « Pourquoi, mon Dieu, si j’ ose répandre mon âme en votre présence et parler à vo
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
e consomme. » Si quelqu’un d’entre eux mérita un reproche, quels yeux oseront percer le voile dont elle a couvert leurs faibles
aiblesse, est-il plus insupportable à des cœurs généreux qu’une mort, oserai -je dire, insensible, qui surprend le guerrier à l
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
où trois de nos rois avaient manqué, et à laquelle le feu roi n’avait osé penser ? Et n’eussent-ils pas conclu, aussi fauss
eurs hommes des Flandres, et à qui le prince d’Orange2 n’avoit jamais osé toucher ; pris seize pièces de canon qui apparten
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
ardeur martiale qui ; sans témérité ni emportement, lui faisait tout oser et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécuti
tous les jours à l’univers de nouveaux spectacles ; cette passion qui ose tout, et à laquelle rien ne coûte, rend malheureu
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
érence se change ici en apathie, là en intérêt. L’Hippolyte de Pradon ose dire à Aricie : Depuis que je vous vois, j’aband
naïve. Sa lettre à Horace est un chef-d’œuvre, comme vérité, et, si j’ ose le dire, comme tour de force. Rien, en effet, de
u, si l’on veut en voir, le hasard seul a été naïf ou malicieux. 95. Oserai -je dire qu’ils ont aussi parfois le défaut de leu
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
ient les plus retenus et les plus timides à se faire entendre ; ils n’ osaient se déclarer sur quoi que ce soit ; ils ne parlaie
celles qui pèsent le moins. Il y a une faiseuse de bouquets, je ne l’ ose nommer Eloquence, qui est toute peinte et toute d
28 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ent à propos de parler de lui, et qu’il y a trois mois que je ne l’ai osé faire, permettez-le-moi à cette heure, et trouvez
t esclaves en toutes choses ; et, jusqu’au manger et au boire, nous n’ oserons plus rien trouver de bon sans le congé de messieu
aura enfin pitié des pauvres qui espèrent en lui. Et cependant Sion a osé dire : « Le Seigneur m’a abandonnée et n’a plus m
ouve ! Je m’en souviens ; et, après ce que vous avez entendu, comment osé -je parler, comment daignez-vous m’entendre ? Avou
re chrétien, et ne plus tenir à la terre, est la même chose. Là, on n’ ose montrer à ces fidèles enflammés nos tièdes chréti
e dernier devoir est celui de payer ses dettes280. Les prédicateurs n’ osent plus parler pour les pauvres, à la vue d’une foul
lle ne commence peut-être à déchoir et à dégénérer d’elle-même. Or, j’ ose dire ici que la garde de ce précieux dépôt est pr
mphe. Ainsi des rois qui vivaient dans le faste et dans les délices n’ osaient jeter des regards fixes sur le peuple romain ; et
je respectais la misère de Callisthène, que j’allais le voir et que j’ osais le plaindre, entra dans une nouvelle fureur. « Va
udre le siège de Thionville, que le cardinal de Richelieu n’avait pas osé hasarder ; et au retour de ses courriers, tout ét
n’avait pour garnison que quatre cents soldats et les citoyens, et il osa se défendre. La tranchée ne fut point poussée dan
e vous voulez dire ; trop d’esprit nuit quelquefois à la clarté. Si j’ osais vous donner un conseil, ce serait de songer à êtr
de m’écrire. Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corneille n’était souven
aque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même ose braver le lion. La forme du corps est ordinaireme
, quel aveuglement ou quelle mauvaise foi ne faut-il point avoir pour oser comparer le fils de Sophronisque399 au fils de Ma
u le bourreau, Au sein de ton tuteur507 enfonças le couteau ; Et puis ose accuser le destin d’injustice Quand tu vois que l
même à ceux qu’elle irrite, Si je t’abandonnais à ton peu de mérite. Ose me démentir : dis-moi ce que tu vaux ; Conte-moi
céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie : Mais oses -tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Mét
ait assez de faiblesse Pour laisser à sa femme un pouvoir absolu Et n’ oser attaquer ce qu’elle a résolu ? CHRYSALE. Mon Dieu
les flots écumeux : Du moins, en vous montrant sur la rive opposée, N’ oseriez -vous saisir une victoire aisée ? Allez, vils comb
Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’ oserait balancer. Bientôt avec Grammont courent Mars et B
t votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? Ne l’ osez -vous laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque
de l’État ? Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m’ osiez compter pour votre créature, Vous dont j’ai pu708
Qu’il imite, s’il peut, Germanicus mon père. Parmi tant de héros je n’ ose me placer ; Mais il est des vertus que je lui pui
que dans sa dépendance ? Toujours humble, toujours le timide Néron N’ ose-t -il être Auguste et César que de nom ? Vous le dir
r A ne confondre plus mon fils et l’empereur. Il le peut. Toutefois j’ ose encore lui dire Qu’il doit avant ce coup affermir
Lorsque de sa présence il semble me bannir ; Quand Burrhus à sa porte ose me retenir722 ? BURRHUS. Madame, je vois bien qu’
r fureur : Ne perdez point de temps, nommez-moi les perfides Qui vous osent donner ces conseils parricides ; Appelez votre fr
sein puissent-ils le distraire ! Mais peut-être il fera ce que vous n’ osez faire. NÉRON. On répond de son cœur, et je vaincr
res désirs perdrez-vous la mémoire ? Et serez-vous le seul que vous n’ oserez croire ? Mais, seigneur, les Romains ne vous sont
leux fléchiraient comme nous. Quoi donc ! ignorez-vous tout ce qu’ils osent dire ? « Néron, s’ils en sont crus, n’est point n
ps soumis ou ravagé. Mais sitôt que leurs mains, en ruines fécondes, Osèrent , du Jourdain souillant les saintes ondes, Profane
idicule. » LE COMTE, se levant brusquement. Si je tenais le fat qui m’ ose écrire ainsi. PASQUIN. Poursuivrai-je ? LE COMTE.
a confusion votre cœur est complice ; Et, tout bouffi de gloire, il n’ ose se prêter Aux tendres mouvements qui devraient l’
la fortune a rendu méprisable. LE COMTE. Qui ? moi, je vous méprise ! osez -vous le penser ? Qu’un soupçon si cruel a droit d
econnaître en qualité de père, Dans cette maison-ci. Voyons si vous l’ osez . LE COMTE. Songez-vous au péril où vous vous expo
pondez, mon cher comte. LE COMTE, à Lycandre. Eh quoi ! dans cet état osez -vous vous montrer ? LYCANDRE. Superbe, mon aspect
mise, en un temple sacré, Où l’un de vos aïeux, Hercule, est adoré, J’ osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : Je n
Et je n’accuse ici qu’un tyran tel que toi. POLYPHONTE. Malheureux ! oses -tu dans ta rage insolente… MÉROPE. Eh ! seigneur,
E, s’avançant.                                             Cruel ! qu’ osez -vous dire ! ÉGISTHE. Quoi ! de pitié pour moi tou
, Comme dans leurs maisons ces animaux stupides Dont la dent méfiante ose outrager la main Qui se tendait vers eux pour apa
a patience, l’indulgence. Enfin, il meurt victime de l’envie. Si l’on ose comparer le sacré avec le profane et un Dieu avec
nsée est ici un peu obscure. Venceslas veut dire que les magistrats n’ osent poursuivie le crime, soupçonnant que le fils du r
le genre de l’épopée. Aucune de celles que nous possédons n’offre, on osera l’affirmer, un épisode comparable à ce morceau po
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
je serai le seul qui ne pourrai rien dire ! On sera ridicule, et je n’ oserai rire3 ! Et qu’ont produit mes vers de si pernicie
dès quinze ans, la haine d’un sot livre, Et, sur ce mont fameux où j’ osai la chercher, Fortifia mes pas et m’apprit à march
Misanthrope. 3. Trait emprunté à Perse, qui dans sa Ier satire avait osé , dit-on, désigner par là Néron à la moquerie des
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’ osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois, et ce guid
roideur il face toute chose, Imbécile, douteux, qui voudroit et qui n’ ose , Dilayant, qui tousjours a l’œil sur l’avenir, De
est plaisant qu’il soit permis de dire aux gens par écrit ce qu’on n’ oserait pas leur dire en face ! Vous m’avez appris, mon c
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
t taire l’envie : l’autre jette d’abord une si vive lumière qu’elle n’ ose l’attaquer. — Et afin que l’on vît toujours dans
naît plus ni Dieu, ni elle-même. C’est alors que les impies Salmonées osent imiter le tonnerre de Dieu, et répondre par les f
32 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
pied ingrat du passant la foule et la fait périr. On dirait qu’elle n’ ose se montrer au grand jour comme la reine des fleur
gards, dans ses gestes, etc., une importance que l’on n’a pas. Il n’ ose avouer un parent pauvre ou peu connu . C’est enco
faire un mauvais coup ; enfin de la croix de St-Lô, par laquelle je n’ osais jurer sans vouloir garder mon serment, parce que
e par là au nombre réel qu’il voulait atteindre, mais qu’il n’a point osé articuler en commençant, de peur d’exciter l’indi
Quel est l’homme aujourd’hui, si saint, si haut placé qu’il fût, qui oserait , si Dieu descendait visiblement jusqu’à lui, je n
commencé, quoique je ne sois que cendre et poussière, pardonnez si j’ ose encore parler, je ne parlerai plus que cette fois
ole ; il faut apprendre à lire ; Mais le maître est tout noir et je n’ ose pas rire ! Voulez-vous rire, abeille, et m’appren
oute créature, Le plus féroce même oubliait sa nature ; Les animaux n’ osaient ni ramper ni courir. Chacun d’eux résigné se couc
es airs, qui porte encore la couronne de l’enfance autour de sa tête, ose déjà contempler le vaste ciel, la cime ondoyante
e a jeté sa voix. A ce cri, d’effroyable augure, Le voyageur transi n’ ose plus faire un pas ; Mourant et vaincu de froidure
bait en dehors en éclatant dans les flammes. Un garde, nommé Walberg, osa dans cette extrémité, crier qu’il fallait se rend
pour ce fait vingt-cinq coups de verges ; puis cinquante, pour avoir osé y porter la main.     Et Azaël se frappa la poitr
z donc ce sang que ma main va répandre ; Et recevez la paix où vous n’ osiez prétendre. » Il se tait et se frappe en achevant
vous arrête ; indomptables guerriers, navigateurs infatigables, vous osez pénétrer dans ces vastes mers dont je suis l’éter
rnel allait enchaîner le courage des ennemis et sauver les chrétiens, osa tenter un dernier effort pour endurcir le cœur de
ants fuient de toutes parts devant vos phalanges victorieuses ; ils n’ osent même plus songer à vous résister, et de quelque c
e sa parure et de ses vêtements, de ne pas souffrir que des étrangers osent porter la main sur elle, et de la déposer ainsi d
n courage épuisé succombe ; son sang se glace de frayeur ; à peine il ose respirer. S’il veut se traîner hors de l’antre, s
un pauvre derviche qui lui demandait l’aumône. Le religieux insulté n’ osa rien dire, mais il ramassa la pierre, et l’emport
urs dents allongées, menaçaient, de mettre en pièces le téméraire qui oserait toucher une de ces pièces d’or. II marchait en tr
erraient le crâne et le retenaient en se crispant sur ses genoux ; il osa le regarder en face, et cria d’une voix forte :  
milieu des tigres affamés, qui, la gueule ouverte sur cette proie, n’ osaient approcher devant une lionne couchée à ses pieds a
n fusil, rouler un sac de toile grise sous son bras et sortir. Elle n’ osa lui demander où il allait, car Guillaume n’était
était si acharné à sa proie, qu’il n’avait pas pu l’apercevoir. Il n’ osait tirer, de peur de tuer Guillaume s’il n’était pas
té bien des tempêtes ; habitué aux dangers par sa vie aventureuse, il ose braver un élément plus perfide encore, et que l’i
Je gémis : pauvre et délaissée, je me consume dans les larmes ; je n’ ose regarder fixement la lumière du soleil ; l’opprob
arade mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit, je n’ osais  m’échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtre
s d’herbe sur le bord d’abîmes plus profonds, et les vautours mêmes n’ osaient les aller chercher là ; tantôt c’était la foudre
ors, celui-là doit mourir avant la fin de l’année. De même, celui qui oserait l’insulter, soit en paroles, soit en jetant quelq
dans la foi, vous qui reculez devant la preuve du martyre, vous qui n’ osez entrer dans cette lice où si souvent vous avez ad
nté de Dieu outragé par ses créatures ; il leur a ouvert les cieux. J’ ose le dire, grand Prince, si vous nous pardon- nez,
récompense. Après avoir sauvé Rome, cette ville si chère à Jupiter, j’ ose espérer une place dans cette région pure et subli
ment éprouver votre clémence à ceux qui s’avouent vaincus, sans avoir osé combattre, et qui sont déterminés à se soumettre
erra le grand roi Pâlir de sa victoire et reculer d’effroi ; Ou, s’il ose franchir le pas des Thermopyles, Il frémira d’app
x, Rassurer son Olympe au pied de nos tombeaux, Si de tels intérêts j’ ose un moment descendre, Amis, je vous dirai quel cul
Dieu de son père, c’est le sien, elle ne peut le renier, il est, si j’ ose le dire, dans son sang, et pourtant elle le trah
u cœur.        Quoiqu’il en soit des motifs qui enflamment sa bile, j’ ose descendre dans l’arène, et prêter au jeune Polido
ore sa fraîcheur ; mais plus la fleur s’était développée, moins l’œil osait s’en promettre un plaisir durable : l’autre, quoi
voilà ce qui donne à l’héritier de la famille la préférence, et si j’ ose le dire, une espèce de supériorité sur tous les m
s les plus présents et les plus durables. En effet, comment Callidore oserait -il lui disputer la préférence ? Nous savons que C
re un moyen de les sauver tous deux. Oui, rendez-nous Callidore, et j’ ose garantir la liberté de Polidore ; pourquoi ? parc
s les vivacités de l’amitié, toutes les ressources de la prudence ; j’ ose le dire, il n’est plus de miracles impossibles :
33 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
sa personne. Décrivez rapidement sa disgrâce. Et le manoir, que nul n’ osa plus habiter, tomba en ruines. 38. Le bal.
e jusqu’à Milan ; là il se renferma dans son palais et de longtemps n’ osa se montrer à personne. Le comte d’Enghien fit ven
eux t’obliger à ne plus jouer. Tu as exposé ta fortune ; voyons si tu oseras exposer la mienne. » Et il sort brusquement. Décr
re mentionnés dans la narration ; elle doit commencer au moment où il ose murmurer contre la Providence. Sa rencontre avec
tte contre les flots ; sans un prompt secours il va périr. Personne n’ ose exposer sa vie. Léopold s’élance dans les eaux. D
e les Français étaient maîtres du poste, il se retira à la hâte, sans oser combattre. Sujet et plan. Après la prise du poste
gnez la joie des Indiens qui voient la lune reparaître. Les Indiens n’ osent plus rien refuser à un homme qui leur parait tell
trouver dans les Apennins de beaux modèles de paysages, Salvator Rosa ose s’aventurer dans ces montagnes, alors infestées p
ttre. Un des compagnons de ses folies est cité en justice ; le prince ose l’accompagner devant le tribunal ; il espère inti
fortuné. Sextus Roscius était exposé au plus grand péril : personne n’ osait se charger de le défendre, tant on redoutait Syll
it. Mille glaives sont tournés contre sa poitrine ; mais ces hommes n’ osent , dans une église, tuer un prêtre. Ilfrid, traîné
enhardit ; le sentiment de son indigne conduite le décourage. Comment osera-t -il se présenter ? comment sera-t-il reçu ? Tantôt
commencer ce discours par un exorde ex abrupto : Quoi ! des assassins osent choisir un tel prince pour leur protecteur ! En a
res, était-il capable d’un acte de démence ? Pieux et sage, aurait-il osé insulter les dieux par une prière sacrilège ? Pé
’on décourage les populations en leur faisant croire que les armées n’ osent pas combattre ; qu’on éternise la ruine du pays ;
nnonçant la ferme résolution de repousser la force par la force si on osait l’attaquer. Le pape fit courir après lui pour le
ne au fils aîné de don Pèdre. » Cette crainte est sans fondement ; et ose-t -on l’alléguer, quand on veut donner au prince une
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
périeusement le jugement que vous deviez prononcer. Leurs cris, s’ils osent en faire entendre aujourd’hui, seront un motif de
ont rempli l’univers de la gloire de leur nom. J’ai tué, moi (car il oserait le dire, après avoir délivré la patrie au péril d
fendu par des larmes. Tout ce que je vous demande, Messieurs, c’est d’ oser , en donnant votre suffrage, n’en croire que vos s
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ertains des mortels : Celui qui leur envoie un maître, Ce dieu qu’ils osent méconnaître, Ou qu’ils feignent de mépriser, Ente
s’embrassent devant nous : Le glaive étincelant d’un royaume jaloux N’ ose plus aujourd’hui s’irriter contre un autre. Le bo
es œufs que la mère a ahandonnés ; et il ne s’est trouvé personne qui osât seulement agiter son aile, ou faire entendre un f
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
rie jusqu’ici n’a pas régné dans les discours que je vous ai faits. » Oserais -je dans celui-ci, où la franchise et la candeur f
e ! Quel plaisir même pour ceux qui, par crainte ou par bienséance, n’ osent médire des personnes qu’ils n’aiment pas, de les
37 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
le plus grand nombre s’est dirigé vers la Gaule. Maintenant, il faut oser  : maintenant, il faut combattre pour notre vieill
désarmé. Mais quels sont-ils ces hommes qui préparent la guerre, qui osent affronter les glaives de César vainqueur dans de
je suis l’unique empêchement à la réalisation de tes espérances. Mais oses -tu penser que les Paul Émile, les Fabius, les Cos
its que les lois punissent de mort. Mes accusateurs eux-mêmes ont-ils osé dire que de pareils faits puissent m’être reproch
n seul homme, Démarate de Lacédémone, réfugié à la cour de ce prince, osa lui dire la vérité. Xerxès l’ayant fait demander
ni la moins importante de la Grèce. Eh bien ! penses-tu que les Grecs oseront se mesurer avec moi ? À mon avis, quand bien même
aient de toutes parts prodiguées à Xerxès, Démarate, le Lacédémonien, osa lui adresser les paroles suivantes : « Grand roi
aissais ta défense : pouvais-je l’ignorer ? elle était publique. J’ai osé l’enfreindre, parce que ce n’était ni Jupiter, ni
utes ces conquêtes, aucun des ennemis qui nous insultent maintenant n’ osera s’opposer à notre marche ? » « Aucun assurément,
fet, que de sentir tout le poids de notre ingratitude, que de ne plus oser regarder aucun des autres hommes, parce que la ho
culière, un esclave public, Cimbre de nation, tenant son glaive nu, n’ ose attenter aux jours de Marius vieux, désarmé, couv
il entendit soudain sortir une voix terrible qui lui dit : « Soldat, oseras -tu bien tuer C. Marius ? » À ces mots, le barbare
38 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
aient sur son crâne chauve. » Dans un discours hardi et insolent, il ose s’attaquer à peu près en ces termes au roi des ro
isir. Il put aborder sans détour des sujets que les autres orateurs n’ osaient toucher ou ne touchaient qu’en tremblant. Il put
u fer et au feu du médecin. Ils sentirent bien en effet que celui qui osait leur parler ainsi n’était pas leur ennemi, mais l
avant dans la confiance de son auditoire, il s’enhardit peu à peu, il ose enfin aborder de front la redoutable loi. Ses ins
thène, c’est la raison passionnée. Des orateurs vendus à Philippe ont osé entreprendre à la tribune la justification de ce
utres Amphictyons ce privilége que les Grecs eux-mêmes n’auraient pas osé nous disputer ? N’a-t-il pas l’audace d’imposer a
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
e, après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je l’ ose ainsi dire,contre le mauvais goût de son siècle,
tiné à donner en tout le ton à son siècle, c’est lui qui, le premier, osa s’affranchir de la tâche imposée jusqu’alors aux
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
n use d’autre sorte, et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’ ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
la foi en tous les progrès ; la barbarie, sous quelque forme qu’elle ose paraître, l’indigna, et fit bouillonner son sang.
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
sard de ce qui peut être conduit par la vertu ; capable enfin de tout oser , quand le conseil est inutile, et prête à mourir
s où l’on trouve des morceaux heureux, dit à la muse qu’il invoque : Ose répandre encor sur ces vérités saintes, Les voile
isse à jamais l’épouse infidèle, qui passant les bornes de la pudeur, osa la première souiller le lit de son époux !… Oui,
, couvrent d’un voile de vertu leurs égarements cachés. De quel front osent -elles lever les yeux sur leurs époux ? ne craigne
e bien autrement. Ainsi ils se souviennent de peu de chose ; mais ils osent espérer tout, se promettre tout. De là vient qu’o
missements de tous les Romains présents à ce barbare spectacle. Tu as osé faire attacher à une croix un homme qui se disait
ent, avec toutes les ignorances des sens, les ténèbres mêmes, si je l’ ose dire, et les saintes obscurités de la foi ? Que d
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
aires étrangères, où mon application peut me rendre plus propre. Je n’ oserais dire à Votre Majesté ce qui m’inspire la hardiess
mes, et le plus tranquille » ; et que Marmontel a pu ajouter : « On n’ osait être malheureux auprès de lui… c’était avec lui q
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ui fait que les hommes, tout dépravés qu’ils sont, n’ont point encore osé donner le nom de vertu au vice, et qu’ils sont ré
ypocrisie, ou de la fausse probité, pour s’attirer une estime qu’il n’ ose espérer en se montrant à découvert. Ainsi, malgré
grès qu’un petit nombre d’auteurs a donnés à notre poésie ; mais je n’ ose entrer dans le détail, de peur de vous louer en f
u bien : Jamais le goût n’admit ce faux proverbe. C’était le mieux qu’ osa tenter Malherbe ; Maynard fit bien, et Maynard ne
44 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
de toucher au fond, quand ils devaient se borner à la forme, et, si j’ ose employer cette expression, de composer la recette
mme les ergoteurs du moyen âge, de omni re scibili, et qu’un Phormion osait discourir de l’art de la guerre devant Annibal. L
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
chappait, du moins, ce qui fait presque un effet égal, personne n’eût osé se croire bien caché. Il avait mérité que, dans c
hes ; car la justice serait quelquefois hors d’état d’agir, si elle n’ osait jamais se débarrasser de tant de sages liens dont
46 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
vous avez fait vous-même, dans le même temps, dans la même province ? oserez -vous accuser autrui, au risque de vous condamner
s ; les repas, ces liens innocents de la société, des excès dont on n’ oserait parler ; les plaisirs publics, des écoles de lubr
lant faire sentir combien est déraisonnable et inconséquent celui qui ose nier la Providence, argumente ainsi par la compar
dans ta patrie, en es-tu moins soumis à ses lois ? Il te sied bien d’ oser parler de mourir, tandis que tu dois l’usage de t
eil à tout le reste. Cicéron donna un bel exemple de cet art quand il osa se déclarer contre la loi agraire. On appelait ai
dans l’esprit de ses auditeurs, et s’en être enfin rendu maître, il n’ ose pas encore cependant attaquer la loi dont il s’ag
uniquement occupé depuis longtemps de l’attente de ce grand jour, eût osé se présenter devant l’auguste assemblée du peuple
présenter des objections plus fortes en apparence que celles qu’il n’ ose combattre92 ? » 4º. Liaison des preuves. Il ne s
udra percer avant d’arriver à Annibal97. « Mais que tout l’abandonne, oseras -tu immoler ton père ? frapperas-tu ce sein dont j
e ; je n’avais ni trésors ni soldats. Mais, pour ce qui est de moi, j’ ose le dire, j’ai vaincu Philippe, et comment ? En re
t une affectation, et par conséquent un vice. Jamais un puriste n’eût osé dire : Environnez ce tombeau ; versez des larmes
dans la plupart de mes défenses ? J’en citerais des preuves, si je n’ osais croire qu’elles sont connues, ou qu’on peut facil
ers sont du style élevé ; mais le dernier est sublime. Cependant nous osons préférer la simplicité du texte : Et transivi, e
our cent vaisseaux, on se rendrait ridicule si, dans le même sens, on osait dire cent mâts ou cent avirons. C’est ici surtout
ontausier, dont le caractère propre avait été une noble franchise : «  Oserais -je, dit l’orateur, dans un discours où la franchi
l’adolescence ! À peine avait-il achevé que son ennemi lui crie : Tu oses donc ne pas obéir tout de suite à mes ordres, et
à tes yeux je rappelle De Joad et de moi la fameuse querelle, Quand j’ osai contre lui disputer l’encensoir, Mes brigues, mes
ite du respect qu’il veut vous conserver, Je l’affligerais trop, si j’ osais achever. Dans la communication, l’orateur, plein
ité puérile ; et plus tard le péripatéticien Phormion (ibid., II, 18) osait parler de la guerre devant Annibal. Cicéron, qui,
pas à chaque instant pour regarder autour d’eux et nous dire qu’ils n’ osent avancer. Nous ne voyons pas le narrateur ; nous n
du soldat ; aujourd’hui c’est le prix du mérite. Les barbares avaient osé franchir le seuil de l’empire ; voyez-vous ces fa
is peut-être quelquefois encore tourné les yeux vers ces murs qu’on n’ osait plus défendre ; mais du moins, l’espoir d’échappe
rter Rome dans une ville de la Grèce ; mais quel est le téméraire qui osera se flatter d’y transporter aussi tant de gloire ?
’est mon amour pour la patrie qui me rend seul coupable. Cependant, j’ oserai le dire, malgré les craintes qui m’agitent et me
47 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
able, un peuple de nains, qui n’avoient qu’une coudée de hauteur. Ils osèrent déclarer la guerre à Hercule, qui avoit tué leur
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « [Dédicace] »
des toits protecteurs, Dont jamais le torrent de l’humaine démence N’ osa souiller les murs de ses flots destructeurs ! Au
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
un péril trop certain, Qu’une bouche fidèle aspire le venin. Une mère ose tout ; Isaure est déjà prête ; Ses charmes, son é
Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux champs thessaliens osèrent -ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche r
trop faible attire un second crime. Un homme tel qu’Aman, lorsqu’on l’ ose irriter, Dans sa juste fureur ne peut trop éclate
nte race ; Répandus sur la terre, ils eu couvraient la face ; Un seul osa d’Aman attirer le courroux : Aussitôt de la terre
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
e empire. » Ainsi dit le renard1 ; et flatteurs d’applaudir.     On n’ osa trop approfondir Du tigre, ni de l’ours, ni des a
use d’autre sorte ; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’ ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
51 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
jusque dans la fange L’insecte nous appelle, et, certain de son prix, Ose nous demander raison de nos mépris2… De l’empire
d’Homère appris à nous charmer ; Boileau, Corneille, et toi que je n’ ose nommer3, Vos esprits n’étaient-ils qu’étincelles
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on osât toucher. Or, cette petite prodigalité serait peu
romper2. Quels préjugés, quel aveuglement ne faut-il point avoir pour oser comparer le fils de Sophronisque3au fils de Marie
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
mmes, il y en a quelqu’une qui soit solidement bonne et importante, j’ ose croire que c’est celle que j’ai choisie. Toutefoi
ées qui y conduisent sont au-dessus de notre intelligence, je n’eusse osé les soumettre à la faiblesse de mes raisonnements
54 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
du dix-huitième siècle, en effet, au lieu des types généraux qu’ils n’ osent plus aborder après Molière, mettent sur la scène
eux-ci la santé. Je ne vois en eux que     tranquillité suprême, je n’ ose ajouter contentement38. » Dans l’histoire égaleme
hit et manifeste elle-même ; on fait de l’orgueil le supplément, si j’ ose parler ainsi, du mérite63 ; et on ne sait pas que
rus devant lesquels c’était un crime digne de mort pour Esther même d’ oser paraître sans ordre65, et dont la seule présence
décharge de leurs carabines, dont je me serais très mal trouvé. Je n’ osai donc hasarder une démarche si délicate. Je joigni
tis-je, non. Ce ne sont pas des ouvrages tels que les vôtres que l’on ose critiquer : il n’y a personne qui n’en soit charm
 ! O Nabuchodonosor ! qui pourra sonder les jugements de Dieu, et qui osera ne pas s’anéantir en leur présence ? Mémoires, l
avants. Il est honteux à l’Église de France que personne encore n’ait osé entreprendre d’écrire la vie de ce grand homme.
el a donné de grands talents132, que peut-on dire de ces insectes qui osent faire paraître un orgueil qui déshonorerait les p
re la guerre ; s’il ne le peut pas, et qu’il soit dans cet état qu’on ose lui désobéir, je « marche à son secours. » Il ne
énombra comme dans un marché l’on compte les esclaves. Quand Philippe osa dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes
nus : c’est la gloire éternelle du duc de Sully, et celle du roi, qui osa choisir un homme de guerre pour rétablir les fina
, par le moyen de la mère de son élève, emportera un poste que vous n’ oserez pas seulement regarder. Le parasite d’un courtisa
l y a de plus honteux, c’est qu’ils l’obligèrent à se rétracter. Si j’ osais me compter parmi ceux dont les travaux n’ont eu q
de décadence ; la dignité de l’homme méconnue, au point que Rousseau osa écrire : « L’homme qui médite est un animal dépra
stant de ma vie, je vais répandre un jour lumineux sur tout le reste. Osez donc me démentir. Voici ma vie en peu de mots :.d
t suffit à la gloire de ce peuple : quand Néron visita la Grèce, il n’ osa entrer dans Lacédémone. Quel magnifique éloge de
fièvre, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre nat
qui, dans l’empire de Dieu, parmi ses ouvrages, parmi ses bienfaits, osent dire qu’il n’est pas, et ravir l’être à Celui par
question de mander à la barre et do punir « ces avocats insolents qui osaient défendre un homme que la chambre déclarait coupab
mp de bataille, il donne à leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’ osait promettre qu’à leur souvenir443 ; il charge Dieu
old demeura quelque temps sur le champ de bataille, sans que personne osât le réclamer ; enfin, la veuve de Godwin, appelée
Le roi y était consigné ; il était si maigre et si pâle, qu’il n’eût osé se montrer. Toujours actif du reste, au moins d’e
. Avant lui, les philosophes semblaient avoir écrit des lettres, sans oser y mettre l’adresse : Beaumarchais s’en chargea. D
menace, Je l’avoûrai, je suis surpris de votre audace. De quel front osez -vous, soldat de Corbulon, M’apporter dans ma cour
s infortunées, Qu’au joug d’un fier tyran le sort tient enchaînées, D’ oser avoir recours, dans la honte des fers, A ces même
cheveux blanchis Imprimait le respect aux mortels interdits ; Et si j’ ose , seigneur, dire ce que j’en pense, Laïus eut avec
n jour fidèle ; Et, suspect à moi-même, à moi-même odieux, Ma vertu n’ osa point lutter contre les dieux. Je m’arrachai des
. Ah, Montèze ! ah, cruel ! mon cœur n’a pu te croire. ALZIRE. A-t-il osé t’apprendre une action si noire ? Sais-tu pour qu
e tragédies, écrivait-il alors : je vois trop d’Atrées en sabots pour oser jamais en mettre sur la scène, car c’est un terri
enses-tu, malheureux, si je voulais régner, Que ce fût à ta main de m’ oser couronner ? Va tenter loin de moi tes combats et
oi ! POLYNICE. Non. œdipe. Téméraire ! POLYNICE. Je vous désobéis, j’ ose encor vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne voix j
ait dans ma pensée. Si loin du trône encor, comment y parvenir ! Je n’ osais sans trembler regarder l’avenir. Enfin, dans mes
t le miel le plus pur écumait sous ses mains. Jamais Flore chez lui n’ osa tromper Pomone684 ; Chaque fleur du printemps éta
our l’entendre. — « Lycus, fils d’Évenor, que les dieux et le temps N’ osent jamais troubler tes destins éclatants. Ta pourpre
que sous tes nobles toits De l’importun besoin j’ai calmé les abois, Oserai -je à ma langue abandonner les rênes ? Je n’ai plu
à rien faire711 ! » — « Vénérable indigent, va, nul mortel chez moi N’ oserait élever sa langue contre toi. Tu peux ici rester,
sprit d’innovation qui ébranle tous les principes de l’ordre social n’ ose porter la plus légère atteinte aux convenances et
ion produite par une pièce qui paraît froide à la lecture, que Danton osait se promettre qu’elle accélérerait la crise politi
sénat le crime de Pison ; elle réclame son châtiment. Tibère n’a pas osé refuser à Agrippine sa demande. Cependant Pison s
TIBÈRE. Non ; vous avez un fils : vous la craindrez encore741. PISON. Oseriez -vous, cruel !… TIBÈRE. Oseriez-vous, cruel !…Un
: vous la craindrez encore741. PISON. Oseriez-vous, cruel !… TIBÈRE. Oseriez -vous, cruel !…Un fils qui vous honore ; Un fils q
evant elle, an sénat, Tibère entendra lire Les ordres qu’en secret il osait me prescrire : Et, dussent les Romains n’en être
d’hui l’on voudrait excuser ! Qu’ai-je dit ? on les vante ! et l’on m’ ose accuser ! Moi, jouet si longtemps de leur lâche i
mon esprit s’envola ! Pardonne au désespoir un moment de blasphème, J’ osai … Je me repens : Gloire au Maître suprême ! Il fit
e Retombait à demi. Et moi, debout, saisi d’une terreur secrète, Je n’ osais m’approcher de ce reste adoré, Comme si du trépas
adoré, Comme si du trépas la majesté muette L’eût déjà consacré. Je n’ osais  !… Mais le prêtre entendit mon silence,. Et de se
Quand l’alcyon gémit, au milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’ ose m’asseoir, Pour vous chanter dans ma nacelle Au b
voir dit mentalement son Confiteor. Parlez donc.Je ne puis, et je n’ ose me taire. FRANÇOIS DE PAULE. Qu’avez-vous fait ?
ux vers, était de retracer quelques-unes des scènes évangéliques : J’ ose ouvrir l’Évangile et chanter à mon tour, Au pied
la molle fraîcheur qui des rameaux descend ; Un arbre, un arbre seul ose croître près d’elle : Le fruit en est brillant, m
ur la douce France, Les superbes héros, mes nobles compagnons, Dont j’ ose à peine encor me rappeler les noms ; C’est que de
ait plus généreuse ; Les vivants, dont la haine irrite les tourments, Osent dire : Jamais ! — Les morts sont plus cléments !
jamais dans la saine vérité. » Pensées et fragments, p. 4. 358. « J’ oserai dire que tout tend à faire triompher les sentimen
et qui ne tenoient bien ne honneur que de luy, et en nul d’eux ne se osoit fier, et s ’enchaînoit de si estrange chaîne et c
n’en ai pas fait une doctrine revêche et dure. Elle n’a cependant, j’ ose le dire, rien perdu de sa gravité : car elle a so
armes, Il m’aima : son trépas me coûte encor des larmes. Vous, loin d’ oser ici condamner ma douleur, Jugez de ma constance e
ire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en silence ; Elle n’ ose qu’à peine embrasser l’espérance, Et tremble en a
d’auréoles, Se dresse dans mon vers de toute sa hauteur. Lamartine n’ ose condamner ni absoudre : Son cercueil est fermé :
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
entes sources d’agrandissement qu’elle lui ouvre : Par elle, l’homme ose franchir les bornes étroites dans lesquelles il s
é que par les naufrages ; encore même, ceux qui venaient en ce lieu n’ osaient me prendre pour me ramener ; ils craignaient la c
teintes du sang de Jésus-Christ, reposent dans le sein de la paix, j’ ose le présumer ainsi de son infinie miséricorde, leu
ur de la discipline monastique affaiblie, et les élus eux-mêmes, si j’ ose le dire, sur le point de céder au torrent, et de
s’embarquer à Messine ; et, se croyant hors de tout danger, il avait osé faire entendre des menaces, disant que, dès qu’il
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
utre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’ ose vous dire ici qu’en l’état où je suis, Peut-être
re à un triomphe facile l’honneur d’un combat dangereux. Deux fois il ose l’aborder, deux fois l’incendie qui s’allume dans
ez désespéré pour attribuer à ce qui n’est pas, toute-puissance qu’il ose refuser à celui qui est essentiellement, et par q
céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie. Mais oses -tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Mét
si l’on ne savait pas qu’un despote dans le délire est fait pour tout oser , et qu’un peuple esclave est fait pour tout souff
57 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
, conservaient dans la mort un air si farouche, que le plus intrépide osait à peine les regarder. Je ne vous oublierai pas, c
t suffit à la gloire de ce peuple : quand Néron visita la Grèce, il n’ osa entrer dans Lacédémone. Quel magnifique éloge de
ulte suprême, en usurpant le nom de Dieu. Jésus est le seul qui l’ait osé . Il est le seul qui ait dit clairement : « Je sui
question de mander à la barre et de punir « ces avocats insolents qui osaient défendre un homme que la chambre déclarait coupab
mp de bataille, il donne à leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’ osait promettre qu’à leur souvenir150 ; il charge Dieu
old demeura quelque temps sur le champ de bataille, sans que personne osât le réclamer ; enfin la veuve de Godwin, appelée G
nt, et, ce qui vaut mieux encore, avec cette fermeté indépendante qui ose déplaire pour prévenir les fautes. Tour à tour se
de tragédies, écrivait-il alors, je vois trop d’Atrées en sabots pour oser jamais en mettre sur la scène, car c’est un terri
ait dans ma pensée. Si loin du trône encor, comment y parvenir ! Je n’ osais sans trembler regarder l’avenir. Enfin dans mes e
enses-tu, malheureux, si je voulais régner, Que ce fût à ta main de m’ oser couronner ? Va tenter loin de moi tes combats et
irai point. Qui ? toi ! Non.Téméraire ! POLYNICE. Je vous désobéis, j’ ose encor vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne voix j
t le miel le plus pur écumait sous ses mains. Jamais Flore chez lui n’ osa tromper Pomone313 ; Chaque fleur du printemps éta
nnovation qui ébranle tous les principes de l’ordre social et moral n’ ose porter la plus légère atteinte aux convenances et
par une pièce qui paraît à la lecture froide et décolorée, que Danton osait se promettre qu’elle accélérerait la crise politi
le regrettez, je me plais à l’entendre ! Je vous retrouve juste, et j’ osais y prétendre. Quel sujet toutefois a pu vous divis
emple, et décrète en silence359 ; Les regards sont muets ; les lois n’ osent parier ; Tibère à ses genoux voit l’univers tremb
irrités, Leur amitié survit à mes prospérités. CNÉIUS. J’y vole, et j’ ose encore espérer quelque zèle ; Mais votre fils au
et je suis mère encore. Gardant quelque espérance en mes calamités, J’ ose pour mes enfants implorer vos bontés. Des hauteur
fûtes-vous pas imposé par Livie ? TIBÈRE. Il est vrai ; mais comment osez -vous le savoir. Me braver dans ma cour, et tenter
TIBÈRE. Non ; vous avez un fils ; vous la craindrez encore382. PISON. Oseriez -vous, cruel ! TIBÈRE. Oseriez-vous, cruel !     
 ; vous la craindrez encore382. PISON. Oseriez-vous, cruel ! TIBÈRE. Oseriez -vous, cruel !                              Un fil
evant elle, au sénat, Tibère entendra lire Les ordres qu’en secret il osait me prescrire ; Et, dussent les Romains n’en être
d’hui l’on voudrait excuser ! Qu’ai-je dit ? On les vante ! et l’on m’ ose accuser ! Moi, jouet si longtemps de leur lâche i
mon esprit s’envola ! Pardonne au désespoir un moment de blasphème, J’ osais … Je me repens : Gloire au maître suprême ! Il fit
Retombait à demi. Et moi, debout, saisi d’une terreur secrète, Je n’ osais m’approcher de ce reste adoré, Comme si du trépas
doré, Comme si du trépas la majesté muette L’eût déjà consacré. Je n’ osais  !… mais le prêtre entendit mon silence, Et de ses
Quand l’alcyon gémit, au milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’ ose m’asseoir, Pour vous chanter dans ma nacelle Au b
avoir dit mentalement son Confiteor. Parlez donc.Je ne puis et je n’ ose me taire. FRANÇOIS DE PAULE. Qu’avez-vous fait ?
in donne au Seigneur ! « Quoi ! murmure ta voix qui veut parler et n’ ose Au Seigneur, au Très-Haut, manque-t-il quelque ch
: « Soldats, une des premières puissances militaires de l’Europe, qui osa naguère nous proposer une honteuse capitulation,
ire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en silence ; Elle n’ ose qu’a peine embrasser l’espérance, Et tremble en a
la mort de Germanicus les dernières pages du chapitre Ier. Peut-être oserait -on reprocher à l’auteur d’avoir montré à l’égard
 de Lamartine Napoléon est l’être moral et responsable que le poète n’ ose condamner lui-même, mais qu’il renvoie, devant le
58 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
es moyens avec la fin et des parties entre elles. Ce sont là, si je l’ ose dire, les mœurs de la nature. Le résultat de vos
sée et le langage bibliques étaient familiers à son parterre, n’a pas osé agir de même avec l’antiquité grecque. Et certes,
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
science, d’intérêt même, l’éloignent, parce que, né avec un nom, il n’ oserait se borner aux soins domestiques, et que le monde
arde comme une loi la volonté de ceux de qui l’on tient la vie ; on n’ ose produire des désirs qui contrediraient leurs dess
60 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
il faut employer Possible et impossible à procès festoyer503. — On n’ ose démentir des dieux les saincts oracles, Ni l’arre
m’a tant villonizé508 Que je le tiens déjà pour immortalizé…… — On n’ ose offrir aux Dieux que victimes de choix : Les escu
plus que le courage. Il faut trop de sçavoir et de civilité, Et, si j’ ose en parler, trop de subtilité. Ce n’est pas mon hu
e leur courage ; Ils rampent bassement577, foibles d’inventions, Et n’ osent , peu hardis, tenter les fictions, Froids à l’imag
ir760 ; L’honneur leur appartient d’avoir ouvert la porte A quiconque osera d’une ame belle et forte Pour vivre dans le ciel
ur qui je dois perir, Je benis mon martyre, et content de mourir Je n’ ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma rais
era le cours. J’ai vu, ciel, tu le sais, par le nombre des âmes Que j’ osai t’envoyer par des chemins de flammes, Dessus les
Et qu’au mépris des droits et du culte des dieux L’impiété chrétienne ose placer aux cieux ? ADRIEN. La nouveauté, seigneur
onde est agitée, il la peut affermir ; S’il querelle les vents, ils n’ osent plus frémir ; S’il commande au soleil, il arrête
ir, ni piété, N’y laissent qu’injustice et qu’inhumanité. Quoi ! vous osez aux morts nier la sépulture ? Eh ! cette loi naqu
de haut bord. « Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire ! Il n’ osoit voyager, craintif au dernier point. Pour moi, j’a
oit la solitude ; Cet ermite aux visirs alloit faire sa cour. » Si j’ osois ajouter au mot de l’interprète, J’inspirerois ici
n use d’autre sorte, et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’ ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
je serai le seul qui ne pourrai rien dire ! On sera ridicule, et je n’ oserai rire954 ! Et qu’ont produit mes vers de si pernic
. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’ osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois, et ce guid
de médire, Arma la vérité du vers de la satire. Lucile966 le premier osa la faire voir, Aux vices des Romains présenta le
? Quel est ce grand secours que son bras nous octroie ? De quel front ose-t -il prendre sous son appui Des peuples qui n’ont p
ur fureur. Ne perdez point de temps, nommez-moi les perfides Qui vous osent donner ces conseils parricides ; Appelez votre fr
mes poches ? Je tremble du malheur dont je sens les approches : Je n’ ose me fouiller. ÉRASTE, à part.                    
dis-tu, malheureux ? Où vas-tu t’égarer ? Sais-tu bien ce qu’ici tu m’ oses déclarer ? SERVILIUS. Oui, je sais que tu peux, p
i manque à Saint-Lambert, l’âme, et quelquefois le souffle, mais il n’ ose dire pommes, il dit : Les globes suspendus aux b
ux de Zénobie, Ni les divers transports dont son âme est saisie. Pour oser cependant outrager ma vertu, Réponds-moi, Rhadami
r les droits d’un hyménée Que vit rompre et former une même journée ? Ose te prévaloir de ce funeste jour Où tout mon sang
l’air L’airain bruyant, ce rival du tonnerre : Du duc de Broglie1073 osez suivre les pas ; Sage en projets, et vif dans les
dans sa triste beauté, La nature y mourait : je lui portai la vie ; J’ osai ranimer tout. Ma pénible industrie Rassembla des
mille questions qu’en vous trouvant ici Peut-être suis-je en droit d’ oser vous faire aussi. Mais c’est que notre rôle est n
oit dans ma pensée. Si loin du trône encor, comment y parvenir ? Je n’ osois sans trembler regarder l’avenir. Enfin dans mes e
e déjà les vers qu’il fait encore. ……………………………………………………… Mais qu’on m’ ose prôner des sophistes pesans, Apostats effrontés d
ivers, et il appelait les nobles esprits à tenter l’œuvre avec lui. «  Osons  », s’écrie-t-il encore dans ce court poème de l’I
vers antiques… Qui que tu sois enfin, ô toi, jeune poète, Travaille, ose achever cette illustre conquête, Travaille… Et d
n 1819, pour ne pas scandaliser le public encore inféodé à Delille, n’ osait imprimer :                               … Les G
et sylvains sortaient pour l’admirer, Et l’écoutaient en foule, et n’ osaient respirer ; Car, en de longs détours de chansons v
enonce au crime ; À la crainte, au remords, il faut me résigner… Tout oser , mais tout craindre, est-ce donc là régner ? Quel
nt de penser, de parler et d’agir, Me font rougir pour eux, sans même oser rougir. (Tibère, V, 2.) Réponse aux calomn
d’hui l’on voudrait excuser ! Qu’ai-je dit ? On les vante ! et l’on m’ ose accuser ! Moi, jouet si longtemps de leur lâche i
cieux. Il court, cherche un savant et lui montre sa prise, Et, sans l’ oser ouvrir, demande qu’on lui dise Quel est cet élixi
e dit la chanson, De sortir de ce siècle ou d’en avoir raison… Ah ! j’ oserais parler, si je croyais bien dire. J’oserais ramass
d’en avoir raison… Ah ! j’oserais parler, si je croyais bien dire. J’ oserais ramasser le fouet de la satire, Et l’habiller de
ne ! d’où te vient l’amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où j’ osai , jeune et svelte, Parmi ces, hommes bruns montrer
usqu’au champ suspendu sur cet étroit rocher Où le chamois et l’aigle osent seuls se percher, Quel sentier a conduit dans sa
chargé de soupçons, J’ai reçu ce matin le sénateur Procule : Aucun n’ ose avancer, mais aucun ne recule ; On est sur la lim
me, infime créature, De saisir les secrets voilés par la nature, Et d’ oser embrasser dans sa conception L’universelle loi de
ement rapporté au naturel que la nature mesme se trom- peroit, s’elle osoit entreprendre de faire mieux : au milieu se deconv
frappe et raille l’envie (Ibid. LXIV). Si quelque avorton de l’envie Ose encore lever les yeux. Je veux bander contre sa v
ontée, Sur des ailes de cire aux estoiles montée, Princes et rois ait osé défier : La fortune t’appelle au rang de ses vict
suivante, v. 2. Corneille, Cinna, I, 2 : J’attendrai du hasard qu’il ose le (Auguste) détruire. Cf. Lucain :            
qu’il avait des oreilles d’âne. Incapable de garder un secret qu’il n’ osait divulguer, il le confia à un trou qu’il fit en te
re, après avoir quelque temps cherché le bon chemin et lutté, si je l’ ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle,
La nature t’appelle, apprends à l’observer ; La France a des déserts, ose les cultiver… Change en épis dorés, change en gra
l’harmonieuse énergie des vers latins, comme des vers grecs ; mais j’ oserai donner une légère esquisse de ce petit tableau… »
il le plaça dans Zaïre (1732) ; niais sa hardiesse n’alla pas jusqu’à oser préférer à l’emploi banal de la lettre qui perd Z
valet. Vous rougissez de moi, dit le vieillard. Son fils proteste. —  Osez me reconnaître dans cette maison même comme votre
ières qui ouvre le drame anglais. Son imagination rêvait plus qu’il n’ osait sur le théâtre. « Allons aux grands effets, dit-i
e et s’étale au soleil. (Ch. III.) Mais quelle étrange pudeur de n’ oser traduire, dans un poème sur l’agriculture, le sue
et que chante Lamartine à Ischia. Mais il sen que la poésie n’eût pas osé s’aventurer seule dans ses espaces, s héros à y p
it une si grande et si pleine victoire Que naguère pas un ne l’aurait osé croire. Et, dans le Lion amoureux, comédie, la M
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
armes du style tempéré. Les voici : De la trompette sanguinaire, Il ose mépriser la voix : De la fortune mercenaire, Il i
Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’ oserait balancer. Bientôt avec Grammonta courent Marsb et
s présents de l’Automne : À ses yeux la jeune Érigonec Folâtre, et n’ ose s’approcher. Le nectar tombe par cascade ; L’onde
62 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ques, etc. dont ils sont accompagnés ; tout cet ensemble rendra, nous osons l’espérer, cet ouvrage aussi utile et aussi neuf
sonores, — quand sonorité il y a, — remplacent le mot propre qu’ils n’ osent aborder. C’est quelque chose d’indiciblement fast
néant les héros fabuleux, Et me revêtirais des brillantes chimères Qu’ osa former pour eux le loisir de nos pères Car enfin
s oracles, sans doute, ont voulu m’éprouver ; Et tu me punirais, si j’ osais l’achever ! Scène II. Agamemnon envoie Arc
e, Et me défend surtout de vous abandonner Aux timides conseils qu’on ose vous donner. Ulysse, après le départ d’Achille,
us nous voyons sans cesse assiégés de témoins, Et les plus malheureux osent pleurer le moins. Ulysse. Je suis père, seigneur
n moment à mon tour ne vous puis-je arrêter ? Et ma joie à vos yeux n’ ose-t -elle éclater ? Ne puis-je… Agamemnon.           
votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un long éloignement : N’ osez -vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’a
use d’autre sorte ; et, me laissant guider, Souvent à marcher seul j’ ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet u
sa confusion votre cœur est complice, Et, tout bouffi de gloire, il n’ ose se prêter Aux tendres mouvements qui devraient l’
ments qui devraient l’agiter… Le Comte. Qui, moi ! Je vous méprise ? Osez -vous le penser ? Qu’un soupçon si cruel a droit d
econnaître en qualité de père. Dans cette maison-ci. Voyons si vous l’ osez . Le Comte. Songez-vous au péril où vous vous exp
n avec prison, etc. Enfin ses pièces, dans lesquelles ses admirateurs osaient à peine reprendre quelques légers défauts, sont,
héâtre tragique, la première où, pour se plier aux mœurs du temps, il osa , selon ses propres expressions, s’abandonner à to
esage128 fut presque le seul à faire entendre une note différente. Il osa rire, sur le théâtre de la foire, de l’œuvre tant
ée, par irritation des critiques que quelques-uns de ses amis avaient osé en faire devant lui, le président Hénault129 ne r
s l’air L’airain bruyant, ce rival du tonnerre ; Du duc de Broglie135 osez suivre les pas : Sage en projets et vif dans les
sous les armes ! Tout sensible, tout homme enfin que vous soyez, Sans oser être ému, la voir presque à vos pieds ! Jusqu’à l
années entouré de gloire et respecté par la critique elle-même qui n’ osait plus s’exercer que dans le secret de la conversat
avons nommés, Sainte-Beuve184, a exprimé ainsi ce que voulait, ce qu’ osait cette phalange ardente et audacieuse : « Rendre à
aux, Pouvaient au moins prier sans craindre les bourreaux. Le tyran n’ osait point y chercher ses victimes. Eh ! que dis-je ?
jusqu’à la lie ; Je le sais, et ta mort fut digne encor de toi. Je n’ ose à tes douleurs égaler ma misère : Mais souviens-t
veux repaître mes yeux, Le tourbillon souffle avec rage. Vieillards, osez -vous à tout prix M’envier ma longue carrière ? Ce
Quand l’alcyon gémit au milieu des tempêtes : « Beaux lieux où je n’ ose m’asseoir, Pour vous chanter, dans ma nacelle, Au
it mentalement son Confiteor.                     Je ne puis, et je n’ ose me taire. François de Paule. Qu’avez-vous fait ?
ondelle, qui vins loger Bien des printemps dans ma persienne, Où je n’ osais te déranger ; Dès que la feuille était fanée, Tu
udoient. Enfant de ce chaos, Cromwell ne put supporter la scène. On n’ osa même point essayer de l’y produire. Il ne soutien
Académie française quelle poète n’a pas toujours réussi dans ce qu’il ose , que l’art n’égale pas toujours en lui l’ambition
rs : « Et vous, qui vous nommez les héritiers d’Athènes, Français, n’ oserez -vous me voir sur votre scène ? Je ne déguise rien
uissant scepticisme. Mais le seul examen fait la solide foi ; Si vous osez juger, Français, regardez-moi. » On a raconté qu
’il y ait eu un peu de galvanisme dans cette résurrection291. Ponsard ose moins que les romantiques et plus que les classiq
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
é les satiriques latins dans les vers suivants : Lucile, le premier, osa la faire voir ; Aux vices des Romains présenta le
64 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
uble. Ainsi, il est impossible d’appeler le Télémaque un roman ; on n’ ose pas lui donner le nom de poëme, et cependant, ce
Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’ osa plus enjamber. Toutefois, La Fontaine use largem
neur, je crois surtout avoir fait éclater La haine des forfaits qu’on ose m’imputer, C’est par là qu’Hippolyte est connu da
Pour gagner Rodogune, il faut venger un père. Je me donne à ce prix : osez me mériter, Et voyez qui de vous daignera m’accep
poëte ; elle ne laisse qu’un regret, c’est que le critique n’ait pas osé admirer ses contemporains. Dans les limites de ce
tigable Qui semble s’affermir sous le faix qui l’accable ; Mais, si j’ ose parler avec sincérité, En êtes-vous réduit à cett
à celle de certains provinciaux qui se piquent de bel-esprit ; ils n’ osent rien dire qui ne leur paraisse exquis et relevé ;
roles étonnèrent tous ces vieux conseillers ; ils se regardèrent sans oser répondre. Enfin, étonnés d’avoir un tel roi, et h
s, aux absents, aux morts : elle en fait des personnages nouveaux. «  Oserais -je, dans ce discours où la franchise et la candeu
rès-élégante et très-usitée : « C’est alors que les impies Salmonées osent imiter le tonnerre de Dieu, et répondre par les f
65 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
n qui saura en faire un digne usage, pour faire rougir le méchant qui oserait les démentir ou les repousser. Enfin, ce n’est po
ontre sa conscience, et de se préparer des défenses et des refuges. J’ ose dire à l’orateur de la patrie : Si tous ses repré
les obstacles, et l’ennemi forcé de fuir abandonna ses bagages, et n’ osa reparaître devant le vainqueur, qui resta maître
rime. Tant qu’un travail utile à mas bras fut permis Jamais on n’eût osé me dire, Renonce aux baisers de ton fils. Il fa
Heureuse et délassée  — en te voyant sourire, —  Jamais — on n’eût osé me dire : / Renonce aux baisers de ton fils. Mais
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
pendant l’hiver, ou voguer sur une mer infestée de pirates ? Qui eût osé se flatter qu’une guerre si invétérée, si honteus
sévères qui prononceront un jour sur vous, et dont le jugement, si j’ ose le dire, aura plus de poids que la nôtre, parce q
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
c fureur, que d’autres ont placé à côté d’eux sur le trône ? Romains, oserai -je louer la philosophie dans Rome, où tant de foi
cette répétition : « J’apporte à la cendre  de Marc-Aurèle, etc. » J’ ose être ici d’un avis moins sévère que ce grand crit
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
à ces critiques, et Voltaire l’a fait avec beaucoup de justesse. Il n’ ose , il est vrai, défendre ni les cornes menaçantes,
e vers si nécessaire, si touchant, si désespérant pour Thésée : Et j’ ose dire encor, seigneur, le moins coupable. La grad
69 (1854) Éléments de rhétorique française
cter en latin, usage qui attestait la barbarie d’une langue dont on n’ osait se servir dans les actes publics ; usage pernicie
e, après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je n’ ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle,
 : Avant que tons les Grecs vous parlent par ma voix, Souffrez que j’ ose ici me flatter de leur choix, Et qu’à vos yeux, s
e la première Catilinaire de Cicéron. A la vue de Catilina, qui avait osé venir s’asseoir au milieu des sénateurs qu’il vou
si épouvantable, pressée du désir de revoir le roi et de le secourir, ose encore se commettre à la furie de l’Océan et à la
ndant il a peur des tombeaux. Son regard est inquiet et mobile ; il n’ ose fixer le mur de la salle du festin, dans la crain
de verser tout leur sang ; Le seul Agamemnon, refusant la victoire, N’ ose d’un peu de sang acheter tant de gloire ; Et, dès
ce naturellement celle qui les diminue. Cette figure, dont La Harpe n’ osait prononcer le nom, dans la crainte d’effrayer son
que nous venons de citer. Le seul Agamemnon, refusant la victoire, N’ ose d’un peu de sang acheter tant de gloire ! Le san
uite du respect qu’il veut vous conserver, Je l’affligerais trop si j’ osais achever ; Mais tout n’est pas détruit, et vous en
s, de nos trésors avides, De ce monde usurpé désolateurs perfides Ont osé me livrer à des tourments honteux, Pour m’arrache
me de hasarder un pareil tour : comme s’il fallait avoir vieilli pour oser bien écrire ! » Nos grands écrivains ont employé
utre récompense ; Si d’une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J’ ose vous dire ici qu’en l’état où je suis, Peut-être
ir porté la vie pour être en droit de la quitter. « Il te sied bien d’ oser parler de mourir, tandis que tu dois l’usage de t
ur la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’ oserais scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas !
le ? L’avenir, sire, peut être prévu et réglé par de bonnes lois. Qui oserait encore manquer à son devoir, quand le prince fait
re ornement que celui de la nature, soient des titres suffisants pour oser prendre place parmi les maîtres de l’art, parmi l
h ! mademoiselle, comment se porte monsieur mon frère ? » Sa pensée n’ osa aller plus loin. « Madame, il se porte bien de sa
d’ajouter à son succès, qu’il finissait toujours par le perdre. Je n’ osais pas l’applaudir, de peur de le porter à l’affecta
70 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
, n’ont-ils pas toujours eu, comme les peintres, le privilège de tout oser  ? — Sans doute : et cette liberté même, nous la r
ce n’est pas sans gloire que, renonçant à l’imitation des Grecs, ils osèrent traiter sur la scène, dans la tragédie comme dans
e la galerie à vos dépens ; et, sans rien connaître à la poésie, vous osez faire des vers ! — Pourquoi pas ? n’est-on pas li
confies à la scène 355quelque-sujet non-encore-traité, 356et si tu oses créer 357un personnage nouveau : 358qu’il soit
689 mais qu’il sue beaucoup 690et qu’il travaille en-vain, 691ayant osé tenter la même chose : 692tant l’enchaînement et
e pleine de justesse que Du Marsais a faite de ce passage : « Si vous osez mettre sur la scène un sujet nouveau, un caractèr
vestri proavi, sous prétexte que le fils d’un affranchi n’eût jamais osé dire nos ancétres. Nous sommes convaincu que pers
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
tie de sa célébrité, effrayé de la grande réputation de Bourdaloue, n’ osa pas lutter contre ce fameux jésuite, et aima mieu
72 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
lettre que vous aviez dessein de venir ici, et maintenant encore je n’ ose me réjouir60 de cette nouvelle que comme si je l’
ongés101 enflait l’orgueil de nos adversaires en un tel point, qu’ils osaient se persuader que du siège de Rocroy dépendait la
des terreurs générales142 ; d’autres vont à la charge, parce qu’ils n’ osent demeurer dans leurs postes. Il s’en trouve que l’
us étions tous dans la consternation : le feu était si allumé qu’on n’ osait en approcher, et l’on n’espérait la fin de cet em
 ! mademoiselle ! comment se porte monsieur mon frère ? » Sa pensée n’ osa aller plus loin. — « Madame, il se porte bien de
lui manque dans toute l’étendue de la nature. C’est pourquoi, si je l’ ose dire, il fouille partout hardiment, comme dans so
peut être devant Dieu le mérite d’un homme superbe ? Avec quel front osera-t -il dire après659 saint Paul : « J’attends de mon
nuire. N’ayez jamais tort ; donnez toujours de bons conseils, si vous osez en donner. Excusez les absents, et n’accusez pers
craindre de fouler la terre744 ; il marche les yeux baissés, et il n’ ose les lever sur ceux qui passent. Il n’est jamais d
les animaux : aux hommes, les choses du monde paraissent ainsi, et j’ ose dire par la même raison, parce qu’ils sont petits
és. Il avait même autrefois rendu des oracles866, et le temps n’avait osé l’abattre de sa tranchante faux. Auprès de ce chê
pures et élégantes, il lui dit d’un ton fier et impatient : « Comment oses -tu te moquer du fils de Jupiter ? » Le faune répo
Le faune répondit sans s’émouvoir : « Hé ! comment le fils de Jupiter ose-t -il faire quelque faute ? » Félicité des hommes
1030. Ainsi des rois qui vivaient dans le faste et dans les délices n’ osaient jeter des regards fixes1031 sur le peuple romain 
ité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout oser contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni
la mollesse. Il souffrait rarement qu’on lui parlât, et jamais qu’on osât le contredire1110. Les paons ne sont pas plus vai
e crédit auprès de M. le duc de Choiseul, et de ses amis. Et pourquoi osé -je vous demander tant d’appui, tant de zèle, tant
aque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même ose braver le lion1215. La forme du corps est ordinai
n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on osât toucher. Or, cette petite prodigalité serait peu
per1371. Quels préjugés, quel aveuglement ne faut-il point avoir pour oser comparer le fils de Sophronisque1372 au fils de M
e ; le désert paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix
ndant il a peur des tombeaux. Son regard est mobile et inquiet ; il n’ ose regarder le mur de la salle du festin1559, dans l
marade mort do sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit je n’ osais  ; m’échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtr
oujours conduit par des lois profondes autant qu’immuables. Ma vie, j’ ose le dire, a donc été une longue étude historique,
n jour dans les yeux d’un noble statuaire1786, devant qui un étranger osait , dans la galerie du Vatican, critiquer l’Apollon
idéal1803 et comme perpétuel, que la postérité lui fait incessamment. Osons marquer les différences ; car toute la morale abo
imable par la vertu, que, parlant de sa petite maison du faubourg, il osait dire, lui, si accoutumé à la pratique chrétienne
up d’autres, et s’il y en a quelques-uns qui en aient un contraire, j’ ose vous assurer que le temps leur fera connaître que
tact. Il ne fait valoir que discrètement son crédit, et a l’air de n’ oser y croire. 13. La Normandie porte des chicaneurs
de respect. 109. Bossuet dit du prince de Condé : « Si les autres osaient le louer, il repoussait leurs louanges comme des
18. Empêché, embarrassé. 119. Qu’en, ce que je dois en juger. Il n’ ose avouer ce défaut qui dépare son visage, et est fo
, On craint de se montrer sous sa propre figure... Rarement un esprit ose être ce qu’il est.    Boileau,    épît. ix. 137
de chef. 222. Voilà ce pauvre homme qui a presque un remords, et n’ ose plus réclamer son argent. 223. Ici nous touchons
l’imposture est toujours respectée ; et, quoiqu’on la découvre, on n’ ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des
nt de ce néant et tient de cette vanité ; et comme l’orgueil, si je l’ ose dire, est la partie la plus subtile de l’amour de
r de se railler de ceux qui n’ont pas su le deviner, ou qui n’ont pas osé le dire. « Presque personne, remarque-t-il, ne s’
contemple, et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’ osent parler ; Tibère à ses genoux voit l’univers tremb
uffrait, mais « rarement ; » tandis qu’il ne souffrait « jamais qu’on osât le contredire. » « Qu’on le contredit » aurait eu
rant dans les souffrances ; alors je me disais : Voilà mon Dieu, et j’ ose me plaindre. » (Œuvres choisies.) 1265. Dans l
pieux ne savent pas que leurs parents sont mortels. Ils n’ont jamais osé y penser. » 1268. Tronchin, médecin, né à Genèv
chine : « Esclave dans les murs du cloître et de l’école, La raison n’ osait rien ; je vins briser ses fers. Je flétris des vi
Aux pompes d’une cour que la fortune attire, Et dont l’esprit crédule ose s’abandonner A ces pâles grandeurs qu’elle peut n
ciel de leur faite orgueilleux. Ces temples que leurs dieux n’ont pas osé défendre Ne sont plus qu’un amas de fumée et de c
73 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
e lorsque dans l’air, qu’il commence à braver, Le rejeton moins frêle ose enfin s’élever, Pardonne à son audace en faveur d
l’honneur les anime ? Erichton(a) le premier, par un effort sublime, Osa plier au joug quatre coursiers fougueux, Et porté
ur, je crois sur-tout avoir fait éclater La haine des for faits qu’on ose m’imputer. C’est par-là qu’Hippolyte est connu da
, je l’avoue, à ce trait, Et me voilà, par-là, convaincu tout-à-fait. Osez -vous recourir à ces ruses grossières ? Et croyez-
e plaisant d’user d’un tel empire, Et de me dire au nez ce que vous m’ osez dire. Alceste. Non, non, sans s’emporter, prenez
le voir, est d’un caractère pusillanime, adresse à sa sœur ce qu’il n’ ose dire en face à sa femme. …….. C’est à vous que j
mes savantes, de la robe et du latin des médecins. Molière fut, si on ose le dire, un législateur des bienséances du monde.
z votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un long éloignement. N’ osez -vous, sans rougir, être père un moment ? Vous n’a
ecte le père, Peut-être sans ce nom, le chef de tant de rois M’auroit osé braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’u
nfle d’un juste orgueil. Mon esprit en conçoit une male assurance : J’ ose espérer beaucoup de mon peu de vaillance ; Et du
même à ceux qu’elle irrite, Si je t’abandonnois à ton peu de mérite. Ose me démentir, dis moi ce que tu vaux, Conte moi te
céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie. Mais oses -tu penser que les Serviliens, Les Cosses, les Met
it peu de jaloux ; Et peu d’hommes au cœur l’ont assez imprimée, Pour oser aspirer à tant de renommée, Curiace. Il est vrai
le fumée, L’obscurité vaut mieux que tant de renommée. Pour moi, je l’ ose dire, et vous l’avez pu voir, Je n’ai point consu
tendre et de souffrir. Polyeucte. On souffre avec regret, quand on n’ ose s’ouffrir. Néarque. Mais dans ce temple enfin la
ellens modèles, et les avoient sans cesse sous les yeux ! La plupart, osons le dire, ne mériteroient pas ce trait de critique
« Après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je l’ ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle,
raits. Rutules, punissez-moi ; je suis le seul coupable. Celui-ci n’a osé ni pu vous nuire. J’en jure par le ciel et par ce
es Dieux vengent l’action inhumaine que tu viens de commettre ! Tu as osé tuer un fils sous les yeux de son père ! Autrefoi
tre cet ouvrage au-dessus de l’Iliade et de l’Enéide ; les autres ont osé lui disputer la qualité de poëme épique. Des cens
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
joug mourir comme elle est née. Pauline. Que dis-tu, malheureux ? qu’ oses -tu souhaiter ? Polyeucte. Ce que de tout mon san
effacent jamais ; Un père est toujours père, et sur cette assurance J’ ose appuyer encore un reste d’espérance. Jetez sur vo
’en parler à qui ne peut m’entendre5. Voyez l’aveugle erreur que vous osez défendre : Des crimes les plus noirs vous souille
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin, Détestables flatteurs
oui des choses que, si l’on nous pressait d’en dire la vérité, nous n’ oserions assurer. Il faut donc dire, je l’ai vu de mes yeu
76 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
bien sentir la vérité de ce qu’on dit, qu’il faut une âme forte pour oser faire les grands crimes. Pompée. Il est vrai, Mé
ez bon pour ne pas vouloir profiter d’un crime, ni assez méchant pour oser le commettre moi-même. Je me vois dans un entre-d
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
dans les yeux, la pâleur d’une femme sur tout son corps : personne n’ osait l’aborder, ni percer les ténèbres où il se retran
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
ble ? L’avenir, sire, peut être prévu, réglé par de bonnes lois : qui oserait encore manquer à son devoir quand le prince fait
79 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
re Homère et Virgile, Démosthène et Cicéron, Corneille et Racine, qui oserait se faire juge en fait de mérite littéraire ? Il e
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ité à ses hardiesses, ennemi des abus plus que des vices, prêt à tout oser contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni
dans l’air L’airain bruyant, ce rival du tonnerre. Du duc de Broglie5 osez suivre les pas : Sage en projets, et vif dans les
81 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
vous avez fait vous-même dans le même temps, dans la même province ? Oserez -vous accuser autrui au risque de vous condamner v
tracées. Mais cette dernière construction est lourde ; et nous avons osé dire, sans respect pour la règle : Est-il sur la
naturels du corps ; il développe la pensée, il dit ce que l'orateur n' oserait exprimer. Les yeux, le front et les mains ont un
orat l'a devinée. Dans nos jardins que tes couleurs Pour nous charmer osent paraître : Tu vis au loin ; près de nos fleurs Tu
cles et des jours, Tandis que ton pouvoir m'entraîne dans la tombe, J' ose , avant que j'y tombe, M'arrêter un moment pour co
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
te. Un Cimbre est envoyé pour tuer Marius dans sa prison. Misérable ! oseras -tu bien tuer Caius Marius ! lui dit d’une voix te
83 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
du livre II, v. 145 et suiv. Et, dans ce genre, il est le seul.] Je n’ ose pas croire ici que ma traduction donne le seul se
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
hine : « Esclave dans les murs du cloître et de l’école, La raison n’ osait rien ; je vins briser ses fers. Je flétris des vi
85 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
s fous De dire chouse, au lieu de chose, De dire j’ouse, au lieu de j’ ose  ? En la fin, vous direz la guare, Place Maubart,
ost (armée)… Ce non obstant (hoc non obstante), il advint… » Qui donc oserait préférer à cette dernière façon de dire notre lou
le finit par le repousser. Tout ce qu’il autorisait, elle finit par l’ oser , en dépit des injonctions qui prétendirent le déf
86 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
ait d’abord. C’est un petit mérite sans doute ; quel qu’il soit, nous osons croire qu’on n’hésitera pas à le reconnaître dans
87 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
siés d’autre part que ci. Vous me priiés si acertes que je ne le vous ose escondire ; et comment que je le face envis, tené
siez été d’un autre côté qu’ici. Vous me priez si instamment que je n’ ose vous refuser ; et quoique je le fasse malgré moi,
et qui ne tenoient bien ne honneur que de luy, et en nul d’eux ne se osoit fier, et s’enchainoit ainsi de si estrange chaîne
u s’écartait223De sorte que le pauvre homme fut tout un temps qu’il n’ osait aller boire ni manger hors de sa boutique sans en
à le lui tailler en lopins, chose qui lui fâchait fort225, et si226 n’ osait pas faire mal à ce singe par crainte de son maîtr
460 vues de ses yeux, de Salamine, de Platée, de Mycale, de Sicile, n’ osèrent onques opposer toute leur gloire ensemble à la gl
a chère maman ; mais la qualité de guerrier est si sévère, que l’on n’ oserait rien proposer736. Je voudrais que vous l’eussiez
’il eût fait cette belle capture, et lui pardonna, soit parce qu’il n’ osa point excéder sa commission790, soit parce qu’il
comptaient que mille vingt-deux étoiles ; mais personne aujourd’hui n’ ose les compter. Dieu même nous avait dit autrefois q
grand. Notre imagination se perd dans ces espaces immenses que nous n’ oserions limiter, et que nous craignons de laisser sans bo
ble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés, et il n’ ose les lever sur ceux qui passent. Il n’est jamais d
és. Il avait même autrefois rendu des oracles916, et le temps n’avait osé l’abattre de sa tranchante faux. Auprès de ce chê
pures et élégantes, il lui dit d’un ton fier et impatient : « Comment oses -tu te moquer du fils de Jupiter ? » Le faune répo
Le faune répondit sans s’émouvoir : « Hé ! comment le fils de Jupiter ose-t -il faire quelque faute921 ? » (Fables, XXL) L
un mauvais coup ; enfin de la croix de Saint-Lô934, par laquelle je n’ osais jurer sans vouloir garder mon serment, parce que
la volupté. Il souffrait rarement qu’on lui parlât, et jamais qu’on l’ osât contredire… Il ne respirait que la fausse gloire
Soltikoff à son père pour l’enterrer ; et le père malheureux, loin d’ oser se plaindre, leur donna des récompenses pour lui
delà que des roches coupées à pic et d’horribles précipices, que je n’ osais regarder qu’en me couchant sur le ventre. Le duc,
n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on osât toucher. Or cette petite prodigalité serait peu c
rade, mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit, je n’ osais  ; m’échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtr
lui ne s’en trouve1457 aucun. Déposer contre le maire en justice, qui oserait  ? Si vous parlez de ceci, monsieur, dans votre es
sa tomber le gigot et dès ce moment fut soumise à Woirland, qu’elle n’ osa plus attaquer. J’employai le même moyen et j’obti
tait mon tour !… En voyant approcher le fils de son ancien ami, et, j ose le dire, son aide de camp de prédilection, la fig
aient liées ensemble, tout rudes qu’ils étaient, ils furent émus et n’ osèrent parler de voyage. Ils laissèrent passer deux jour
re à le charmer.... Galeswinthe pleura d’abord en silence ; puis elle osa se plaindre et dire au roi qu’il n’y avait plus d
fausser mon serment. Je passai un jour entier près de l’amiral, sans oser le regarder en face, et je m’étudiai à le trouver
t m’enfuis de la maison fatale comme d’un hôpital de pestiférés, sans oser me retourner pour la regarder. Je me jetai à la n
une grande et heureuse témérité justifiée par l’événement que d’avoir osé courir de Paris à Smolensk1542, de Smolensk à Mos
happer. Le malheureux Gescon leur tenait tête, au péril de sa vie. Il osa répondre aux Africains, qui lui demandaient les v
s honneurs de son dîner d’une manière splendide. Le pauvre greffier n’ osa pas insister et fut forcé de dîner, quoique demi-
t quatre à cinq mots perdus : mots effrayants, sans doute, que nous n’ osions pas lui faire répéter, et dont l’omission ajoutai
ut étonné. « Il faut sauter par-dessus Teutobochus, » me dit-il. Je n’ osai point. L’Histoire de France en cinquante volumes
romis. — De la chère, ai-je fait2245, la dose est trop peu forte Pour oser y prier des gens de votre sorte2246. — Non, m’a-t
rté. Mercure. O le mensonge horrible ! et l’impudence extrême ! Tu m’ oses soutenir que Sosie eû ton nom ? Sosie. Fort bien
nce, poursuit-il d’un ton plein de courage, Je vous estime assez pour oser contre vous Vous adresser ma voix pour la France
’il expire. Qu’on l’immole, soldats ! Mérope, s’avançant. Cruel ! qu’ osez -vous dire ? Égisthe. Quoi ! de pitié pour moi to
urrit tes petits qui, débiles encor, Nus, tremblants, dans les airs n’ osent prendre l’essor. Tu voles ; comme toi la cigale a
t l’automne orageux En des climats lointains vous chasse toutes deux. Oses -tu donc porter, dans ta cruelle joie, A ton nid s
ces astres des nuits que Dieu seul peut compter, Mondes où la pensée ose à peine monter, Nous enseignait la foi par la rec
s’embrassèrent, Comme deux naufragés, et muets s’affaissèrent. Nul n’ osait de sa voix faire entendre le son ; Leurs cœurs ne
ux d’enfant qui la rendait plus belle, Tenant toujours sa proie, elle osa , la rebelle, Lever, pour la défendre, en lionne q
ondelle, qui vins loger Bien des printemps dans ma persienne, Où je n’ osais te déranger. Dès que la feuille était fanée, Tu p
lant Se hâte-t-il ainsi ? D’où vient qu’en la ruelle Elle court, sans oser regarder derrière elle ? Qu’est-ce donc qu’elle c
ez l’honneur. Prononcez mieux que nous2835 ce saint nom : la Patrie ! Osez enfin tout haut vous proclamer Français. Soyez di
e à mon réveil, Il ne m’enverrait pas en classe un jour pareil ! Si j’ osais lui parler du malheur qui s’approche ! » Pourquoi
reil ! Si j’osais lui parler du malheur qui s’approche ! » Pourquoi n’ osai -je pas, quand d’un ton de reproche Il vint me dir
ez ici haut-de-chausses (voir la note 6 de la page 62). 736. L’on n’ oserait rien proposer. On n’oserait pas lui proposer de l
r la note 6 de la page 62). 736. L’on n’oserait rien proposer. On n’ oserait pas lui proposer de laisser son service pendant q
ution : aller au diable Vauvert (aller fort loin, aller où personne n’ ose aller). Cette locution vient, dit-on, de la croya
résistances des indigènes. Montèze, roi d’une partie du pays, n’a pas osé lui refuser en mariage sa fille Alzire quoiqu’ell
88 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
armée au secours de Rouen, ni que, s’il le voyait faire retraite, il osât passer la rivière pour l’aller chercher : il croy
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ondelle, qui vins loger Bien des printemps dans ma persienne, Où je n’ osais te déranger2. Dès que la feuille était fanée, Tu
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
cuse point le ciel qui le laisse outrager, Et des indignes fils qui n’ osent le venger. Il aurait fallu d’indignes fils. J’ai
qu’en ce moment je lui puisse annoncer, Un bonheur où peut-être il n’ ose plus penser. Wailly se trompe en disant que cet
éfendit qu’un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu’un mot déjà mis osât s’y remontrer. il fallait, et qu’un mot, parce q
venir à bout. On les supprime avec élégance après les verbes cesser, oser , et pouvoir : = il n’a cessé de gronder : = on n’
verbes cesser, oser, et pouvoir : = il n’a cessé de gronder : = on n’ ose l’aborder : = je ne puis me taire. Supprimez auss
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
dans ses romans, toutes les formes usitées par les poètes épiques, n’ osa pourtant pas croire qu’il pût trouver place dans
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
l’imposture est toujours respectée ; et, quoiqu’on la découvre, on n’ ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
leur ambition était irritée par le succès de celui qui avait le plus osé , que l’esprit d’une faction n’était réprimé que p
énombra comme dans un marché l’on compte les esclaves. Quand Philippe osa dominer dans la Grèce, quand il parut aux portes
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
fièvre, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre nat
cent fleuves tributaires, Vers l’Océan jaloux, s’avance avec fierté, Ose du Dieu surpris braver la majesté ; Et, du flux i
95 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
uches ; il y a du mépris pour l’humanité dans leur héroïsme, et, si j’ ose ainsi dire, de l’égoïsme dans leur dévouement. A
tier de calomniateur. Et tu as le front de paraître à la lumière ! tu oses regarder ces juges, te montrer ici au forum, dans
96 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
lus complètes, par rendre inadmissibles et tout à fait détestables… J’ ose vous supplier de ne pas trop allonger, nous écriv
ntinuellement sur les exemples que nous ont laissés les saints : Qui oserait dire, s’écrie Démosthènes, qu’un barbare enfant d
n sort. Non, vous ne vous rendrez pas complices des entreprises qu’on ose former contre la vérité. Non, vous ne renverserez
mps et du lieu quand il disait dans l’oraison funèbre de Letellier : Oserai -je à la vue de ce tombeau, fatal écueil de toutes
ils sont au premier jour de la vie, ils n’ont point de souvenirs, ils osent espérer tout. De là vient qu’il est aisé de les t
Jésus-Christ ces Grecs fiers et orgueilleux, devant lesquels il avait osé prendre la parole, devait leur apprendre à rejete
rdiesse d’un inconnu qui, en présence de l’assemblée la plus auguste, osait vouer au mépris et à l’exécration publique le cul
le moment où vous lui devez non seulement le plus de justice, mais, j’ oserai le dire, le plus de faveur. Je voudrais pouvoir ê
chrétiens de nos jours ont-ils droit de prétendre aux mêmes faveurs ? Oseront -ils se plaindre de ce que ces délicatesses et ces
apercevoir : le cœur est descendu de la chaire, et c’est à peine s’il ose y remonter quelquefois… On se figure que c’est as
ur la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’ oserais scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas !
montagne la plus escarpée de l’Irlande, et voyons un peu la main qui osera toucher ce pavillon ! (On applaudit.) Savez-vous,
e voir à vos côtés pendant toutes nos audiences. Je suis loin d’avoir osé contre vous ce que vous avez osé contre moi, quoi
nos audiences. Je suis loin d’avoir osé contre vous ce que vous avez osé contre moi, quoique vous fussiez l’agresseur ; ma
lorsqu’on me traînait au supplice, si elle eût parlé le langage qu’on ose me faire tenir quand je n’existe plus pour les co
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
traints de le louer. Chacun dit du bien de son cœur, et personne n’en ose dire de son esprit. 1. M. Joubert : Revue des
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
arade mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du bruit, je n’ osais  ; m’échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtr
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
nt la tête d’un fou. Longtemps il demeura dans la même position, sans oser détourner la tête. Enfin il se leva, ferma la cas
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
e, après avoir quelque temps cherché le bon chemin, et lutté, si je l’ ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle,
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