n modèle sûr, lorsqu’on aura choisi les moyens d’amplification et les
ornements
qui conviennent le mieux au sujet et au genre de
et des phrases, les qualités générales et particulières du style, les
ornements
, etc. C’est ainsi que l’élocution achève l’ouvrag
tion peuvent se réduire à quatre chefs principaux : les qualités, les
ornements
, le point de vue et le but. I. 345. Quelles
ouvreuil, par Chateaubriand. II. 351. Quels sont les principaux
ornements
que demande la description ? Parmi les ornements
sont les principaux ornements que demande la description ? Parmi les
ornements
de la description, on compte le choix judicieux d
réables, l’art d’animer la nature, la gradation dans l’intérêt et les
ornements
du style. 352. Comment faut-il choisir les circon
Quel est l’avantage des contrastes dans une description ? Parmi les
ornements
de la description, il en est peu qui plaisent plu
champs amenez des acteurs : … Oui, l’homme aux yeux de l’homme est l’
ornement
du monde. Un des plus beaux ornements des descri
homme aux yeux de l’homme est l’ornement du monde. Un des plus beaux
ornements
des descriptions poétiques, c’est de prêter des s
et par conséquent, qu’il est défectueux. 358. Quels doivent être les
ornements
du style ? Les descriptions demandent en général
andent en général le style tempéré. Elles en admettent les plus beaux
ornements
, comme la grâce, l’élégance, les pensées vives et
dans vos descriptions, tout en ayant soin d’éviter la profusion des
ornements
et l’enflure. C’est là qu’il faut des vers étale
leaux les plus animés, le style le plus brillant, en un mot, tous les
ornements
les plus magnifiques du genre descriptif. Ce qui
orable, les circonstances intéressantes, les contrastes et les autres
ornements
. Il en est de même pour ce qui concerne le choix
scription poétique, et unir la gravité et la force de la première aux
ornements
plus brillants de la seconde. 371. Que faut-il en
ependant elle demande moins de vivacité dans les couleurs, et moins d’
ornements
dans le style, qui d’ailleurs doit s’adapter au t
n réelle de cet objet. L’hypotypose réunit, pour ainsi dire, tous les
ornements
, tout l’éclat, tout le coloris des figures. Un de
i concernent ce genre de composition, ainsi que les développements et
ornements
qu’il comporte. 394. Comment cet article sera-t-i
aître ses différentes espèces ; enfin, le quatrième sera consacré aux
ornements
et au style. § I. — Des qualités générales de l
Cependant cette unité d’action est loin d’exclure les épisodes et les
ornements
; car le grand art du narrateur est de savoir uni
e dans la narration la plus longue, c’est d’y semer à propos quelques
ornements
, et de l’enrichir de circonstances importantes, d
En quoi consiste l’agrément ? L’agrément consiste dans l’emploi des
ornements
qui conviennent au sujet, comme les contrastes, l
trône et le fléau de son peuple. La narration historique admet comme
ornement
des réflexions tirées du fond du sujet, et des fa
les faits comme il lui plaît, et un agrément soutenu produit par les
ornements
et les richesses du langage. 427. Comment le but
ons, les métaphores, le pathétique, le gracieux, le sublime, tous les
ornements
du langage et toutes les variétés du style que le
’intéresser le lecteur en même temps que de l’instruire, admettra les
ornements
qui lui seront fournis par une imagination sage e
origine pour le style comme pour le fond, et unira les beautés et les
ornements
de la poésie à la simplicité et à la gravité de l
ur le même sujet (Ex., xv, 1-22). § IV. — Des développements, des
ornements
et du style. 439. Quels sont les différents mo
roitement au moyen d’habiles transitions. Parmi les développements et
ornements
de la narration, on compte les épisodes, les réfl
Cependant, le discours direct et les petits dialogues contribuent à l’
ornement
du récit lorsque le sujet les comporte et qu’ils
l’abus des figures, les épithètes ambitieuses, est loin d’exclure les
ornements
, la variété, le mouvement, la chaleur, la force,
cipalement les lettres d’amitié. 461. Faites connaître les principaux
ornements
du genre épistolaire. En général, rien ne relève
euses qu’on accueille avec transport dans une conversation. Parmi ces
ornements
, on remarque les pensées fines, les traits piquan
a dignité, la noblesse et l’éloquence. 462. Citez quelques exemples d’
ornements
épistolaires. Nous n’en citerons que quelques-un
te liaison, cette harmonie, sans lesquelles le style le plus chargé d’
ornements
fatigue, au lieu d’intéresser le lecteur. S’il fa
ut ce qui n’ajoute pas sensiblement à sa pensée. Se permet-il quelque
ornement
? c’est pour fortifier, jamais pour embellir sa p
riodes sont naturellement longues, et il prodigue volontiers tous les
ornements
qu’elles lui paraissent susceptibles de recevoir.
de la pensée ; nous allons le considérer maintenant relativement aux
ornements
dont il peut être susceptible. Sous ce dernier po
le, concis, élégant, fleuri. Le style sec ne comporte aucune espèce d’
ornement
. Content de se voir entendu, l’écrivain ne cherch
écrits d’Aristote. Le style simple n’admet qu’un très petit nombre d’
ornements
; il ne les rejette cependant pas tous, et s’il n
le style simple, que le premier n’est pas susceptible de recevoir des
ornements
, et que le second se les interdit volontairement.
ères compositions des jeunes artistes ne pèchent par la profusion des
ornements
, dont le choix et la distribution n’ont pu être r
’instruction plus agréable ; les descriptions, les épisodes et autres
ornements
qu’elle admet, occupent et flattent l’imagination
les cœurs et assujétir la mémoire. Aussi voit-on la poésie prêter ses
ornements
et sa forme aux plus anciens traités didactiques.
le choix d’un sujet utile, intéressant et susceptible de recevoir les
ornements
de la poésie ; la bonne disposition des matières
bord au poète didactique, c’est, avec un fond solide et susceptible d’
ornements
, beaucoup d’exactitude dans la doctrine, c’est-à-
et à la profondeur des pensées, l’écrivain ne doit point négliger les
ornements
poétiques ; et ces ornements, loin d’affaiblir et
s, l’écrivain ne doit point négliger les ornements poétiques ; et ces
ornements
, loin d’affaiblir et d’énerver ses pensées, ne do
intérêt est la source féconde. Oui, l’homme aux yeux de l’homme est l’
ornement
du monde. Les lieux les plus riants sans lui nous
de frapper l’imagination et de tenir l’attention éveillée. 285. Quels
ornements
admet l’épître philosophique ? Les peintures viv
e cherche trop à briller par les grâces du bel esprit et le faste des
ornements
. Nous citerons de lui une lettre de Pénélope à Ul
e liberté : c’est même ce qui la caractérise. Elle ne souffre point d’
ornements
étudiés. Une élégante simplicité, une plaisanteri
a fable puisse être simplement didactique. § III — Du style et des
ornements
305. Quel doit être le style de la fable ? L
sur ce fait Bon nombre d’hommes qui sont femmes. 312. Quels sont les
ornements
qui conviennent au récit dans l’apologue ? Outre
récit dans l’apologue doit encore, s’il veut plaire, être revêtu des
ornements
qui lui conviennent. Or, ces ornements consistent
l veut plaire, être revêtu des ornements qui lui conviennent. Or, ces
ornements
consistent dans les images et les descriptions, d
. 313. Citez des exemples d’images et de descriptions employées comme
ornements
dam la fable. Les images se trouvent quelquefois
soit réunis de manière à former des phrases. Avant de considérer les
ornements
du style, et de clore par là notre étude sur les
impossible de ne pas vous comprendre. Sans la clarté, les plus riches
ornements
du style ne jettent qu’une pâle lueur au sein de
sonores, ni les tours harmonieux, ni les périodes nombreuses, ni les
ornements
éclatants, ni les grands mouvements de l’éloquenc
ns de mots qu’il est possible. Elle rejette tout ce qui ressemble à l’
ornement
pour ne s’occuper que du fond. Boileau, dans deux
e style laconique exclut nécessairement toutes les figures qui font l’
ornement
du langage. Peu propre à la narration, sur laquel
atter l’imagination. La sécheresse exclut la grâce, les images et les
ornements
du discours. Le style sec et froid ne doit être a
ncore style fleuri, parce qu’il emploie toutes les fleurs et tous les
ornements
de l’élocution. 153. Qu’est-ce qui caractérise le
de tout ce qui peut embellir le discours, et se pare-t-il de tous les
ornements
et de toutes les fleurs du langage, sans prendre
et la sécheresse, qui excluent les liaisons, l’harmonie et les autres
ornements
destinés à flatter la sensibilité et l’imaginatio
réquemment les épithètes. — On doit éviter la sécheresse et l’excès d’
ornements
. 164. Citez quelques modèles. On trouve des exem
défauts du style tempéré sont la monotonie, la mollesse et l’excès d’
ornements
. § III. — Du style sublime. 166. Qu’est-c
ment petits ; la beauté est unie et polie, elle aime la parure et les
ornements
; le sublime est simple, souvent même rude et nég
et des autres célèbres auteurs ; leur texte, qu’il citerait, serait l’
ornement
du sien ; et, en ne prenant que la fleur de la pl
pour but d’établir des règles fondées sur la nature et le goût pour l’
ornement
du style et l’embellissement du discours. Tous le
ntage de nous apprendre, en formant notre goût, à distinguer les faux
ornements
de ceux dictés par la raison. Celui qui n’a pas é
ui se destinent à parler en public, d’apprendre à distinguer les faux
ornements
de ceux que la raison consacre, et de former soig
ant ainsi, je place la simplicité et la concision en opposition à des
ornements
prodigués avec affectation, et à la superfluité d
ite ou simple, mais que tous ceux relatifs à la grâce et destinés aux
ornements
sont en ligne courbe. Cette observation n’est pas
tes les parties sont bien proportionnées ; mais quels que fussent les
ornements
qui pourraient embellir ces objets, si la convena
à penser que ce qu’on appelle figures du discours sont les principaux
ornements
du langage, et qu’elles ne furent inventées qu’ap
uisirent dans la composition un style plus simple et plus châtié. Les
ornements
métaphoriques furent réservés pour les occasions
du style correct peuvent être rangées dans deux divisions, clarté et
ornements
. La première est sans doute la qualité fondamenta
amentale du style, rien ne peut y suppléer ; sans elle les plus beaux
ornements
ne font que briller au milieu des ténèbres. La pr
élaguant de trop près nous ne fassions disparaître l’abondance et les
ornements
. Unir l’abondance à la précision, être fleuri en
ompléter le son, que Cicéron appelle complementa numerorum , sont un
ornement
puéril et vicieux. Quintilien dit, avec ce sens e
de penser qu’en surchargeant nos écrits d’une grande quantité de ces
ornements
, ils puissent se passer de tout autre mérite. Cel
u le nom de métonymie ou transposition. Ce genre de figure est un bel
ornement
du discours. On peut l’employer souvent, parce qu
convenance elles choquent le goût. L’abus ou le mauvais emploi de cet
ornement
ne produit qu’une caricature ; il donne à la comp
s et des pensées, et non de la parure. L’affectation et la parade des
ornements
avilit autant l’auteur que l’homme qui s’en pare.
ir être simple, lorsqu’il le faut ; cela fait ressortir davantage les
ornements
placés avec convenance. La bonne disposition des
ssitôt que l’exaltation commence à s’attiédir. C’est un de ces grands
ornements
qui ne peut trouver place que dans les parties le
és à cet égard, et sous d’autres rapports, comme modèles de plusieurs
ornements
du style. « Sans cette paix, Flandre, théâtre san
gure est fréquemment employée par les poètes et les prosateurs pour l’
ornement
de leur composition. J’ai expliqué la différence
petit nombre. » On voit qu’une heureuse comparaison est une espèce d’
ornement
brillant qui n’ajoute pas peu de lustre et de bea
passion est trop sévère pour ne pas dédaigner et repousser un pareil
ornement
. Un auteur peut difficilement commettre une plus
de cette vérité. D’un autre côté, la composition peut être fertile en
ornements
étudiés, l’expression pleine d’art, le langage fo
idée très fausse, et cependant assez générale, que de considérer les
ornements
du style comme des choses détachées qu’on peut li
à la dignité de la composition qu’une trop scrupuleuse attention aux
ornements
. Cela donne une idée peu favorable de l’auteur qu
le distingué par sa force et sa fermeté, dédaignant la douceur et les
ornements
; il cite pour exemple les écrits de Pindare et d
ant tout ce qui n’ajoute pas au sens principal. Il ne rejette pas les
ornements
, son style peut être vif et figuré, mais ses embe
z lui l’abondance supplée à la force ; il aime la magnificence et les
ornements
de toute espèce. Chacun de ces genres a ses avant
r ces mêmes caractères sous un autre point de vue, c’est-à-dire comme
ornements
destinés à l’embellir. Ici, le style des différen
Nous allons en traiter successivement. Le premier genre repousse les
ornements
de toute espèce. Satisfait de se faire comprendre
de ses œuvres, et n’offrit autant d’instruction sans aucune espèce d’
ornements
. Doué du plus profond génie, avec les vues les pl
au-dessus du style sec ; un écrivain de ce genre fait peu d’usage des
ornements
de toute nature, et ne s’applique qu’à bien déter
l’écrivain sec et l’écrivain simple est que le premier est dépourvu d’
ornements
et qu’il semble les ignorer ; le second, au contr
aire à son sujet, soit parce que son génie ne lui fait pas goûter ces
ornements
, ou même peut-être les lui fait mépriser. Mais il
r vient immédiatement après, et nous entrons déjà dans le domaine des
ornements
, mais non des ornements du genre le plus élevé ou
rès, et nous entrons déjà dans le domaine des ornements, mais non des
ornements
du genre le plus élevé ou le plus brillant. Un au
ractère d’élévation modérée, et distribue avec décence une quantité d’
ornements
qui convient à presque tous les sujets qu’on trai
clair, seront lus avec plaisir. Un style élégant suppose ou exige des
ornements
plus élevés qu’un style clair ; et sans contredit
rement employée pour qualifier un genre de style qui possède tous les
ornements
sans excès ni défauts. De ce que nous avons dit o
idées revêtues de toutes les beautés d’une heureuse expression, sans
ornements
inconvenants et sans affectation. Lorsque les orn
ression, sans ornements inconvenants et sans affectation. Lorsque les
ornements
dont on décore la pensée sont trop riches ou trop
n appelle style fleuri, expression employée pour désigner l’excès des
ornements
. Ce luxe peut être une disposition heureuse dans
rissant, mette un frein à l’imagination, et rejette comme puérils les
ornements
superflus, inconvenants, et inutiles à la clarté.
stérilité de son imagination par le luxe des paroles. La sobriété des
ornements
est un des grands secrets de l’art de plaire ; et
public cependant est assez enclin à se laisser éblouir par ces vains
ornements
; le vulgaire des lecteurs est facilement entraîn
noble simplicité sont bien préférables à l’usage frivole et affecté d’
ornements
superflus, et l’on ne saurait trop prémunir les a
employée par rapport au style, et comme opposée à la multiplicité des
ornements
et à la pompe du langage, est ce que Cicéron et Q
i s’applique également au style, mais ne signifie pas tant le degré d’
ornement
dont on fait usage, que la manière aisée et natur
parlé. Dans ce dernier sens, elle est compatible avec les plus nobles
ornements
. Homère, par exemple, possède cette simplicité au
haut degré, et cependant nul poète n’offre plus de beautés et plus d’
ornements
. La simplicité dont nous nous occupons actuelleme
nous nous occupons actuellement est placée, non pas en opposition aux
ornements
, mais bien à l’affectation des ornements, et c’es
e, non pas en opposition aux ornements, mais bien à l’affectation des
ornements
, et c’est une des grandes qualités du style. Un a
sont les derniers fleurons de la couronne ; elles rehaussent tous les
ornements
; c’est le coloris de la nature, sans lequel tout
nière, qui, à vrai dire, n’est rien autre chose que l’absence de tout
ornement
dans une composition totalement dénuée de génie e
pagne le vrai génie, et qui est parfaitement compatible avec tous les
ornements
du style, de celle qui n’est que le résultat d’un
ns médiocres tirées de son propre fonds, que d’affecter de se parer d’
ornements
empruntés qui laissent toujours apercevoir l’extr
et si, lorsque nous l’avons bien comprise, nous ne sacrifions pas les
ornements
superflus que notre imagination peut nous offrir,
r est d’affecter vivement son auditoire ; que les déclamations et les
ornements
affectés du style, qui trahissent la froideur et
soit civilisé et qu’il encourage les arts, l’éloquence qui admet les
ornements
peut fleurir. Sous le règne de Louis XIV, quelque
nt du sujet. Il les emploie d’une main avare, car la splendeur et les
ornements
ne forment pas le caractère de son éloquence. C’e
tion : dans l’un nous trouverons plus de vigueur, dans l’autre plus d’
ornements
; l’un est plus rude, mais plus puissant et plus
ie ou aux affaires, étaient les thèses de déclamation, qu’on parait d’
ornements
les plus affectés et les plus faux. Entre les mai
puissant instrument de persuasion. Si leur génie les dirige vers les
ornements
, ils se présenteront naturellement, et, dans tous
ions, la clarté de la diction, la sévérité dans le choix et l’usage d’
ornements
, l’oubli de soi-même pour ne plus s’occuper que d
haut intérêt, agissent sur tous les cœurs et admettent les plus beaux
ornements
descriptifs, qui peuvent être encore relevés par
age des écritures saintes, convenablement employé, est aussi un grand
ornement
des sermons. On peut en faire usage par citation
élever un immense portique devant un chétif bâtiment, de surcharger d’
ornements
magnifiques le seuil d’une simple maison d’habita
l peut considérer les inflexions de la voix et du geste comme de purs
ornements
du discours, et des moyens secondaires de captive
Chapitre III. Des
ornements
du style 183. Qu’appelle-t-on ornements du sty
Chapitre III. Des ornements du style 183. Qu’appelle-t-on
ornements
du style ? L’écrivain ayant pour but de plaire e
ir la vérité de manière à la faire aimer. Il y parvient en semant des
ornements
dans sa composition. On appelle ornements du styl
Il y parvient en semant des ornements dans sa composition. On appelle
ornements
du style certains tours moins communs, certains a
ce et de noblesse. 184. Quelle règle doit-on suivre dans l’emploi des
ornements
? Il faut que les ornements soient dispensés ave
e règle doit-on suivre dans l’emploi des ornements ? Il faut que les
ornements
soient dispensés avec sobriété et avec sagesse. U
doit pas être lumière. 185. Quelles sont les principales sources des
ornements
du style ? Nous compterons parmi les sources pri
nements du style ? Nous compterons parmi les sources principales des
ornements
du style l’heureux emploi des figures, l’harmonie
l’art de les bien placer. Nous allons passer en revue ces différents
ornements
dans les trois articles suivants. Article Ier.
onnaître l’origine des figures. Le langage figuré offre une classe d’
ornements
fort étendue. C’est le besoin qui l’a fait naître
s figures. Si elles paraissent avoir été placées à dessein, comme des
ornements
détachés du sujet, elles font un effet misérable.
Et la sœur et le frère, Et la fille et la mère. Des
ornements
de l’art l’œil bientôt se fatigue ; Mais les boi
les charmes qui peuvent la faire aimer : celles-là sont des figures d’
ornement
ou d’imagination. — Enfin, il y en a qui pénètren
tre les principales figures d’imagination. Les principales figures d’
ornement
, c’est-à-dire qui ont pour but de captiver l’imag
force au discours, c’est là que se trouve une figure, c’est-à-dire un
ornement
. La correction excite fortement l’intérêt en appe
onstration, la prosopographie, l’éthopée, le parallèle, etc. Mais ces
ornements
du style ont le plus souvent une étendue qui les
amais la prolonger lorsque la passion se calme. C’est un de ces hauts
ornements
, qui ne peuvent convenir que dans les passages le
e publie : Est-ce moi, me dit-elle, Est-ce moi qui produis mes riches
ornements
? C’est celui dont la main posa mes fondements. S
Des transitions, des épithètes, des alliances de mots, etc. Les
ornements
du style ne consistent pas seulement dans les fig
tiques rangent parmi les figures, mais que tous placent au nombre des
ornements
, parce que, quel que soit le mérite des pensées e
aspire à descendre , ce poète offre un heureux exemple de ce genre d’
ornement
. Aspirer indique une tendance à l’élévation, et p
’un homme isolé n’a par lui-même aucun intérêt, et ne peut être qu’un
ornement
frivole, indigne d’un bon écrivain comme d’un lec
ans la forme, on examinera si l’exposition est simple, quels sont les
ornements
qui en relèvent la vivacité et 1’intérêt, quelle
struction qui leur est propre, ou qu’on a convenu de leur donner. Les
ornements
conviennent à l’apologue lorsque, étant conformes
l’oreille en même temps qu’à l’esprit : voilà en quoi consistent les
ornements
qui conviennent à l’apologue. Ce fut pour les anc
nde.) Voir Canevas n° 87 à 97. Décomposition Forme, — Détaillez les
ornements
. Fonds, — Examinez l’invention, l’exposition, le
ler rigoureusement, un genre particulier de composition ; ce sont des
ornements
, et les plus riches peut-être de l’éloquence et d
prendre plus ou moins de place. Mais il n’est pas moins vrai que ces
ornements
sont par eux-mêmes d’un tel effet qu’ils méritent
a, suivant le sujet, abondant, ou grave, ou concis, on y admettra les
ornements
qu’autant qu’on fera usage de soit imagination. L
us promène d’horreurs en horreurs ! Le récit poétique reçoit tous les
ornements
du style. Il s’agit de les placer à propos et av
eur » je mande une nouvelle sous une forme simple, sans détails, sans
ornements
. Mais Madame de Sévigné en racontant la même évén
e la narration. En général : Forme.— On détaillera les principaux
ornements
. Fond. — 1° On examinera les trois parties de la
d’un nom, d’un fait historique, et son imagination a su les revêtir d’
ornements
brillants et poétiques, il est impossible de refu
sensibles à la beauté du style, et s’efforcent de lui prêter certains
ornements
que l’expérience leur a fait apprécier, longtemps
a fait apprécier, longtemps avant que l’étude et l’application de ces
ornements
devinssent l’objet d’un art régulier. Chez les na
ression, dans les fines subtilités de la rhétorique, ou dans de vains
ornements
substitués au langage de la raison. Nous ne devon
ion de ces principes ; pour apprendre à bien connaître ce que de faux
ornements
s’efforcent de cacher ; enfin, pour prouver que l
la simplicité, le caractère essentiel de tout ce qui mérite le nom d’
ornement
. Avant d’entrer en matière, on me permettra de pr
ue le prix que l’on attache à une élégance recherchée et aux frivoles
ornements
du style n’ait été quelquefois porté trop haut da
ction entre ce qui est solide et ce qui n’est que spécieux, entre les
ornements
affectés et les ornements naturels, voilà ce qui
ide et ce qui n’est que spécieux, entre les ornements affectés et les
ornements
naturels, voilà ce qui doit sûrement nous conduir
porte à son tour le goût à son plus haut degré de perfection. De faux
ornements
, des caractères qui ne se rencontrent point dans
s qui sont en quelque sorte matérielles et frappantes, tandis que des
ornements
simples et gracieux nous échappent. C’est ainsi q
atiques ne donnaient leurs suffrages qu’aux productions surchargées d’
ornements
, qu’à tout ce qui était pompeux et brillant jusqu
peuvent le pervertir ; une cour licencieuse peut mettre à la mode des
ornements
ridicules, ou des écrits dissolus ; la manière do
t ; mais comme le sublime est le genre de style qui doit le moins aux
ornements
factices de la rhétorique, nous avons plus de mot
e même bien moins encore, parce que le style sublime se passe mieux d’
ornements
qu’un autre. Il s’ensuit que ce n’est pas dans ce
ette manière grande et imposante des anciens temps ; il dédaigne tout
ornement
superflu, et présente ses images avec cette conci
es et de sujets agréables que l’on emploie avec le plus de succès les
ornements
brillants et le style enjoué ; mais les grandes c
ielles au style sublime. Je mets la simplicité en opposition avec les
ornements
affectés et prodigués à l’excès, et la concision
s ornements affectés et prodigués à l’excès, et la concision avec les
ornements
superflus. Je vais tâcher d’expliquer pourquoi, s
r à cette hauteur, s’il multiplie les mots inutiles, s’il surcharge d’
ornements
l’objet sublime qu’il nous présente, si même il e
peut espérer de le rencontrer ; non, il dédaigne presque toujours les
ornements
raffinés de l’art ; il peut venir de lui-même, ma
semble, dans celles de ses productions qui ne sont faites que pour l’
ornement
, avoir à dessein négligé la régularité, pour ne s
i celle que les peintres et sculpteurs emploient dans leurs figures d’
ornement
. L’autre ligne, qu’il appelle la ligne de la grâc
u d’après la direction la plus simple ; mais que ceux qui n’ont que l’
ornement
ou la grâce pour objet s’exécutent en ligne courb
lonnes torses, par exemple, peuvent, sans doute, être employées comme
ornements
; mais, attendu qu’elles paraissent faibles, elle
que l’on devait au besoin fut conservé par l’usage, et devint même un
ornement
. Les nations dont le génie est ardent et vif, con
les choses que superficiellement, il semblerait que, parmi les autres
ornements
du style, ces manières particulières de s’exprime
leurs dissertations diverses, se servirent de ce style simple et sans
ornement
que l’on appelle prose. Phérécydes de Scyros pass
elle, et fut seulement conservé pour les genres de productions où les
ornements
étaient indispensables. J’ai suivi l’histoire du
un bon style peuvent se réduire à deux principales : la clarté et les
ornements
. Tout ce qu’on peut, en effet, exiger du langage,
vrages qu’elle ne peut être suppléée par aucune autre. Sans elle, les
ornements
les plus riches ne jettent qu’une triste lueur à
continuelle qu’il faut l’attribuer. Il aime à l’excès la pompe et les
ornements
; il ne lui suffit pas de s’exprimer d’une manièr
xprimer des idées morales, cherchant toujours bien plus la pompe et l’
ornement
que la clarté, à, laquelle, comme écrivain philos
l le nombre deux pratique. » Dans quelques circonstances, il sème les
ornements
avec tant de profusion, ou surcharge de tant de m
gagent à ne pas profiter de la richesse d’un sujet, en le privant des
ornements
dont il est susceptible. On trouve peut-être quel
enres d’écrits peuvent exiger que l’on déploie plus de richesses et d’
ornements
, d’autres que l’on apporte plus de justesse et de
se proposer. Les feuilles qui accompagnent les fruits leur servent d’
ornements
. Si les mots superflus doivent être retranchés d’
rum , sont autant de taches dans un écrivain. Ces frivoles et puérils
ornements
font perdre à une phrase plus de force qu’ils ne
J’ai divisé les qualités du style en deux principales, la clarté et l’
ornement
. J’ai considéré la clarté dans les mots seulement
mots seulement, et ensuite dans les phrases ; j’ai aussi traité de l’
ornement
que donne au style une construction gracieuse, ex
une construction gracieuse, exacte ou mélodieuse. Une autre source d’
ornement
de la plus grande importance, c’est le langage fi
croire que leurs ouvrages auraient tous les genres de beautés si ces
ornements
y étaient répandus avec la plus grande profusion.
sée est sublime ou touchante, elle peut suffire seule, et se passer d’
ornements
étrangers. Aussi, chez les meilleurs auteurs, les
dépend en aucune manière des figures, ou plutôt même les exclut. Ces
ornements
ne conviennent bien que dans l’expression de pens
e dans les sentiments et dans les pensées, et ne doit rien à de vains
ornements
. La parure trop recherchée nuit au style comme à
’est de savoir être simple à propos. La simplicité fait ressortir les
ornements
, lorsqu’ils sont placés d’une manière convenable
d’une expression française. La métaphore, comme les autres espèces d’
ornements
, perd toute sa grâce lorsqu’elle semble ne pas co
ois aussi le même reproche ; extrêmement amateur de tous les genres d’
ornements
du style, il ne sait pas quitter une figure qui l
quitter dès que la passion commence à languir. C’est un de ces grands
ornements
qui ne sont bien placés que dans les parties les
nt d’être consultés à cet égard, et, en général, pour tous les autres
ornements
du style. Il est vrai que l’ardeur et la vivacité
figure dont les poètes et les orateurs font un fréquent usage pour l’
ornement
de leurs compositions. J’ai expliqué précédemment
; » ce simple exemple montrera suffisamment que la comparaison est un
ornement
fort brillant, et fait pour ajouter à l’éclat et
de nous donner une idée plus distincte du premier, ou d’y ajouter un
ornement
. Il n’est point de sujet qui ne soit susceptible
vue d’éclairer un sujet ou d’instruire le lecteur, que pour servir d’
ornement
à une composition, sont celles dont nous allons p
le champ tout entier ; car, ainsi que nous l’avons déjà dit, c’est un
ornement
d’un genre brillant, et tout ce qui a de l’éclat
mpositions en prose ; autrement le style est fade et insipide, et les
ornements
qu’on y a répandus ne produisent aucun effet. Exa
d’exemples. D’un autre côté, une composition peut être remplie de ces
ornements
étudiés, le style peut en être brillant, plein d’
style peut en être brillant, plein d’art, et embelli des plus riches
ornements
, sans qu’elle cesse pour cela d’être froide et in
tre le fruit d’une froide réflexion, et placées à dessein de servir d’
ornement
. C’est avoir une idée bien fausse de ce qui peut
ontribuer à embellir le style, que de croire que les figures sont des
ornements
détachés du sujet, et qui peuvent y être cousus c
gré aux auteurs des efforts qu’ils font pour embellir leur style. Les
ornements
les plus vrais sont les moins recherchés ; ils se
invita Minerva. En supposant même qu’on finisse par trouver quelques
ornements
, ils ont toujours un air forcé, et alors il vaudr
à une composition, qu’un soin trop attentif à l’embellir. Lorsque les
ornements
nous ont coûté du travail, ce travail se laisse t
ité de sujets n’en demandent pas davantage, et ceux qui admettent les
ornements
, ne les admettent d’ailleurs que comme une chose
par le choix des mots, l’arrangement des phrases, la précision et les
ornements
qui résultent de l’harmonie des figures ; en un m
e partie d’un ouvrage veut un style et un caractère particuliers. Les
ornements
doivent être plus nombreux, on doit déployer plus
e moyen. Le style austère est fort et énergique, sans douceur et sans
ornements
; il en cite pour exemple Pindare et Eschyle parm
ui ne peuvent rien ajouter d’essentiel au sens. Il ne rejette pas les
ornements
, il ne dédaigne même pas les figures ; mais il s’
ériodes marchent nécessairement avec lenteur ; on y prodigue tous les
ornements
qu’elles sont susceptibles de recevoir. Chacune d
. Il faut maintenant l’examiner sous un autre rapport, sous celui des
ornements
qu’il est plus ou moins susceptible de recevoir,
vre cet ordre dans notre examen. Le style sec n’admet aucune espèce d’
ornement
. C’est assez pour lui qu’il soit entendu, parce q
actique, et n’a donné plus d’instruction sans se permettre le moindre
ornement
. Avec le plus profond génie et une vue très vaste
gré au-dessus du précédent. L’écrivain qui l’emploie est très sobre d’
ornements
, et se repose uniquement sur la force de ses pens
t celui dont le style est uni, c’est que l’un, tout à fait dépourvu d’
ornements
, semble même ne les pas connaître, tandis qu’il s
nne sa pensée tout simplement, d’une manière claire et correcte ; les
ornements
ne le détournent point de son sujet, soit parce q
ct et correct. Mais il ne faut chercher dans ses ouvrages ni grâce ni
ornements
. Son génie fier et sombre ne daignait pas embelli
M. Locke, celui de nos écrivains philosophes qui a employé le moins d’
ornements
. Dans les ouvrages qui les admettent, dans ceux m
on appelle poli ou soigné. Ici nous allons commencer à rencontrer des
ornements
qui, toutefois, ne seront pas du genre le plus br
Il imprime à une composition un caractère modéré, et y répand assez d’
ornements
pour convenir à toute sorte de sujets. Une lettre
effet l’épithète que l’on donne à celui qui réunit tous les genres d’
ornements
, sans néanmoins qu’ils y soient prodigués avec ex
evêtissant ses idées du charme de l’expression, sans les surcharger d’
ornements
superflus ou déplacés. Aussi l’on ne peut ranger
a même dénomination d’écrivains élégants, c’est que tous ont fait des
ornements
un emploi également heureux et juste. Lorsque les
fait des ornements un emploi également heureux et juste. Lorsque les
ornements
sont trop riches et trop pompeux pour le sujet, l
nom de fleuri, expression dont on se sert pour faire entendre que les
ornements
y sont employés avec profusion. Ce style est excu
on imagination, et rejette, comme n’appartenant qu’à la jeunesse, les
ornements
superflus, qui conviennent mal au sujet et ne con
pas qu’un des plus sûrs moyens de plaire est de ne pas prodiguer les
ornements
, et que le style le plus fleuri n’est qu’un charl
e ses images et la multiplicité de ses descriptions forcées, sont des
ornements
du plus mauvais goût. J’engagerais ceux qui se li
e de mettre le plus souvent possible mes lecteurs en garde contre les
ornements
affectés et frivoles du style ; j’emploierai tous
ible. Je l’ai aussi considéré sous le rapport des différents degrés d’
ornement
dont il est susceptible, et nous avons vu que, su
s avons vu que, suivant que les écrivains employaient plus ou moins d’
ornements
, leur style était sec, uni, soigné ou poli, éléga
appliquer au style, c’est lorsqu’il est pris comme opposé à l’excès d’
ornements
et à la pompe du langage. C’est ainsi que nous di
ception, peut aussi s’appliquer au style, non pas sous le rapport des
ornements
dont il est susceptible, mais bien sous celui de
n peut qualifier de cette manière le style enrichi des plus somptueux
ornements
. Homère, par exemple, possède cette simplicité au
ge. Cette simplicité, dont il est ici question, n’est pas opposée aux
ornements
, mais à l’affectation des ornements, et à l’appar
i question, n’est pas opposée aux ornements, mais à l’affectation des
ornements
, et à l’apparence du travail dans le style. C’est
ent le milieu entre une simplicité négligée et une simplicité belle d’
ornements
. Parmi nos écrivains plus modernes qui ont adopté
le sentiment qui part du cœur. Il aime à la fureur les figures et les
ornements
de toute espèce : quelquefois il est heureux dans
’habitude d’écrire purement et avec solidité. Cette simplicité sert d’
ornement
aux autres ornements ; elle embellit la beauté, e
urement et avec solidité. Cette simplicité sert d’ornement aux autres
ornements
; elle embellit la beauté, elle pare la nature, h
eur manière ; » ce qui n’est effectivement autre chose qu’un manque d’
ornements
que n’a pu leur fournir un génie ou une imaginati
e simplicité qui accompagne le vrai génie, et s’accorde avec tous les
ornements
du style, de celle qui n’est que le résultat de l
e nous, même quand ce ne serait que médiocre, que de briller avec des
ornements
empruntés qui finissent toujours par trahir l’ext
n’est jamais excusable de ne pas sacrifier à cet objet principal les
ornements
déplacés qui se présentent à l’imagination. On pe
à fixer l’attention sur son sujet, et ne se sert que de ces espèces d’
ornements
qui, au lieu de lui donner de la force, le renden
à ceux qui l’écoutent ; voilà pourquoi la déclamation étudiée et les
ornements
affectés d’un esprit froid et impassible n’ont ri
u fond même du sujet ; il ne les prodigue pas, car la richesse et les
ornements
ne font pas tout le mérite des compositions de ce
, ni le cours des affaires, et l’on ne manquait pas d’y prodiguer les
ornements
les plus faux, les figures de diction les plus af
ire pourront le lire avec fruit, parce qu’il est moins chargé de faux
ornements
que ceux des Pères de l’Église qui ont écrit en l
nt, peut-être du tour d’esprit de la nation, qui s’attache autant aux
ornements
qu’au fond du sujet, et vient aussi, en partie, d
ralement bien plus goûté que l’orateur qui prodigue les fleurs et les
ornements
, et néglige le fond. À plus forte raison, lorsqu’
la disposition de son génie lui pennet d’embellir sa composition, les
ornements
naîtront du fond même du sujet, et d’ailleurs ne
t les arguments sur lesquels on appuie sa proposition, et non pas les
ornements
et les figures. Quant au sujet, on ne saurait tro
ctement au cœur de l’homme, et, en outre, admettent tous les genres d’
ornements
, et permettent à l’orateur de déployer toute la c
e l’Écriture sainte, lorsqu’il est convenablement employé, est un bel
ornement
dans un sermon. On peut s’en servir soit en le ci
même que médiocres, que de défigurer une composition par un placage d’
ornements
mal assortis, qui ne font que mieux découvrir la
lus aisément pénétrer dans le cœur de ceux qui l’écoutent, et que ses
ornements
soient simples, mâles et naturels. Les applaudiss
uction. Il faut la supprimer surtout lorsqu’elle ne doit servir que d’
ornement
, à moins cependant que les égards que nous devons
fice ; le style, parce qu’il ne serait pas moins absurde de charger d’
ornements
magnifiques la façade d’une simple maison, ou de
artie de la composition qui a pour objet le choix, l’arrangement et l’
ornement
des mots. C’est le vêtement de la pensée, si je p
e a trois qualités principales qui sont la Clarté, la Correction et l’
Ornement
. 1. De la clarté du style. Dans la langue
comme il l’a fait en cent endroits, le précepte et l’exemple. 3.
Ornements
du style. Je vois dans les ornements du style
précepte et l’exemple. 3. Ornements du style. Je vois dans les
ornements
du style trois choses bien distinctes : d’abord l
— Ferrer d’argent une cassette, c’est-à-dire la garnir de coins et d’
ornements
d’argent. C’est en effet abuser des mots aller à
es gens. 1° Toutes les figures contribuent, chacune pour sa part, à l’
ornement
du style, et lorsqu’elles se présentent justes et
dont la fraîcheur est entretenue par une source vive. Les plus beaux
ornements
ne sont pas tous ensemble, ils sont placés dans l
on ; dans le gazon frais, le style ; dans les bosquets de fleurs, les
ornements
; dans les arbres majestueux, les splendeurs de l
rême, et l’on sentira combien il est important de bien distribuer ses
ornements
. 4°Il faut le répéter à satiété : ménagez les fig
présents du créateur, et montrer à nos yeux ces étoiles qui font son
ornement
. C’est ainsi que souvent un mot qui fait image de
se. Elles donnent de l’éclat an discours ; mais c’est un des genres d’
ornements
qui ont le plus d’inconvénients et de dangers si
dans l’éloquence parlée. Elle aide à dépouiller les ouvrages de leurs
ornements
, de leur éclat. Par elle on voit l’art à découver
emière considère la forme, et fait distinguer les figures et tous les
ornements
du discours. Si l’élève a bien compris tout ce qu
e la charpente d’une composition dépouillée préalablement de tous ses
ornements
. Ce genre est plus difficile que le premier ; mai
étendu. On se contenterait d’indiquer les figures principales et les
ornements
les plus saillants. Enfin, on scrutera le fond. O
; 2° revenons au commencement, et notons sur une feuille blanche les
ornements
qui nous frapperont le plus ; 3° rassemblons-les
parties ? Disons où chacune commence ou finit ; 3° élaguons tous les
ornements
et voyons la pensée de l’auteur dans sa plus gran
ouvera chacune en la place qui lui convient. Défauts opposés à l’
ornement
. Il est facile de deviner, d’après tout ce que
s tout ce que nous venons de voir, quels sont les défauts opposés à l’
ornement
. On peut dire en général que tout ce qui n’est pa
emarquable de dureté. La sécheresse. — Rejeter toutes espèces d’
ornements
, renoncer aux figures, même les plus naturelles,
Quolibets. — Les pointes et jeux de mots, loin de contribuer à l’
ornement
, comme les jeunes gens le croient communément, dé
le simple, style familier, style grotesque] Style simple, — Peu d’
ornements
, point de tournures affectées, de claires et simp
sortir et développe des pensées intéressantes ; c’est là son but et l’
ornement
n’est qu’un accessoire. Le style fleuri parle peu
ets ordinaires ; le style tempéré aux sujets qui prêtent le mieux aux
ornements
; le style sublime est réservé aux grands sujets.
tre tellement simple, qu’il ne pût comporter ni sublime ni même aucun
ornement
; et alors serait-il oratoire ? De même le genre
nement ; et alors serait-il oratoire ? De même le genre susceptible d’
ornement
peut-il l’être au point d’exclure la simplicité,
dans le judicieux emploi des richesses du style, et des divers autres
ornements
. 5º. L’utilité : elle consiste dans des instructi
e dans la création du plan, dirigent le goût dans la distribution des
ornements
. Les règles servent de guide et de flambeau, pour
ir si le sujet est bien choisi, si le plan est bien construit, si les
ornements
sont bien assortis. Elles sont donc d’une nécessi
trois qualités principales, qui sont : la clarté, la correction et l’
ornement
. § I. Clarté. 6. La clarté est cette qualité
ppelle pathos l’affectation de la chaleur dans le style ; phébus, des
ornements
brillants qui semblent signifier quelque chose sa
du barbarisme, du néologisme et du solécisme. (10e Leçon) — III.
Ornements
du style10. 1. Les ornements du style se montr
du solécisme. (10e Leçon) — III. Ornements du style10. 1. Les
ornements
du style se montrent sous trois formes distinctes
s occasions. Questionnaire. 1. Sous combien de formes se montrent les
ornements
du style ? — 2. Qu’est-ce que les figures ? — 3.
ncieuse. Elles donnent de l’éclat au discours ; mais c’est un genre d’
ornements
dont il faut être sobre, parce qu’en recherchant
ion et ses éléments ; 2° la forme y qui comprend toutes les espèces d’
ornements
que nous avons passés en revue jusqu’ici. 3. Dans
jours par analyser la forme, afin de dépouiller une œuvre de tous les
ornements
qui la couvrent, pour en examiner plus à l’aise l
tive, enfin à tout ce qui choque l’oreille. 9. Rejeter toute espèce d’
ornement
, renoncer à l’emploi des figures les plus naturel
rop ses pensées. Questionnaire. 1. Quels sont les défauts opposés à l’
ornement
? — 2. Passons en revue tous ces défauts : expliq
thétique l’emploient de préférence. 5. Le style simple contient peu d’
ornements
, point de tournures affectées, de claires et cour
le nœud, le dénouement et la moralité ; dans la forme on détaille les
ornements
. On termine en réduisant l’apologue à quelques li
ent pas précisément un genre particulier de composition ; ce sont des
ornements
, mais d’une importance telle qu’il est très peu d
e tiendra aucun compte du fond ; toute l’attention se portera sur les
ornements
. Questionnaire. 1. Qu’est-ce que le dialogue ? —
5. Mais il me semble que les descriptions et tableaux ne sont que des
ornements
? — 16. À quelles sources se puise une descriptio
s les compositions dramatiques. 10. Le récit poétique reçoit tous les
ornements
du style ; il s’agit de les placer à propos et av
e ne pas suivre exactement les règles de la disposition ? — 10. Quels
ornements
reçoit le récit poétique ? — 11. Qu’est-ce que la
er d’abord la narration en général, voir dans la forme quels sont les
ornements
du style, et dans le fond examiner la disposition
lus pompeux, de plus brillant, à la seule condition de distribuer les
ornements
avec goût et variété. 17. L’éloquence militaire
s objets, dont la beauté naturelle a eu besoin d’être relevée par des
ornements
artificiels. Concluons donc que l’éloquence vérit
mple. Le genre simple présente les objets sans les revêtir d’aucun
ornement
recherché. La délicatesse des pensées et l’élégan
eautés modestes, toute parure affectée, tout ce qui s’appelle fard et
ornement
étranger. La propreté seule, jointe aux grâces na
ure brute et sauvage qu’il demande : c’est la nature sans pompe, sans
ornements
affectés, sans dessein formé de plaire. On voit p
» II. Du Genre fleuri. Le genre fleuri se pare de tous les
ornements
de l’art, sans prendre soin de les cacher. Il joi
superflu, va droit à l’effet qu’il veut produire, ne s’embellit que d’
ornements
accessoires puisés dans le sujet, sacrifie l’écla
rchitecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en
ornements
naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’ornemen
les morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels. Mais tout
ornement
qui n’est qu’ornement est de trop ; retranchez-le
es se tournent en ornements naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’
ornement
est de trop ; retranchez-le, il ne manque rien, i
de boue ; mais elles ne sont aussi que pour un jour, et pour servir d’
ornement
à l’entrée d’un gouverneur en une ville, et non p
ffectation : ils sont de l’homme d’esprit, et non de l’homme naïf.
Ornement
de l’Apologue. Qu’on ne s’imagine point que ce
point que ces trois qualités essentielles à l’apologue, excluent les
ornements
. Dans un genre de poésie, où l’on doit instruire,
e à l’apologue, et en même temps pour le choix et la distribution des
ornements
dont on doit l’embellir. Les couleurs les plus br
extrême. C’est une simplicité toute nue, qui n’est relevée par aucun
ornement
. Phèdre, né dans la Thrace, affranchi d’Auguste,
l’or l’éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux
ornements
: Telle aimable en son air, mais humble dans son
s bergers ; il peut employer un style plus fleuri, et répandre plus d’
ornements
, Mais il faut que ces ornements soient tirés des
style plus fleuri, et répandre plus d’ornements, Mais il faut que ces
ornements
soient tirés des mœurs et des objets champêtres.
ur, un style riche et brillant. Mais les jeux d’esprit et l’excès des
ornements
qu’il a répandus dans quelques-unes, ne permetten
et de liberté : c’est ce qui la caractérise. Elle ne souffre point d’
ornements
recherchés. Une élégante simplicité, une plaisant
, cherche trop à briller par les grâces du bel esprit et le faste des
ornements
. Je n’en connais pas d’autre traduction que celle
l’esprit, sera nécessairement froid, fade et langoureux, ou chargé d’
ornements
frivoles, non moins ridicules que déplacés. Or
ou chargé d’ornements frivoles, non moins ridicules que déplacés.
Ornements
propres à l’élégie. Ce n’est pas que le cœur p
une abondance et une justesse d’expressions admirable, une richesse d’
ornements
toujours proportionnée au sujet, et jamais de sta
a vérité soit écoutée avec plaisir, il doit, sans trop rechercher les
ornements
du discours, n’en négliger aucun, qui puisse, en
ui prêchaient dans de grandes villes, parlent avec plus de pompe et d’
ornement
. Mais leurs styles sont différents, suivant leur
ses richesses. Mais il faut bien prendre garde de ne point étaler ces
ornements
avec profusion et sans choix ; de ne point néglig
its, dont le détail, quoique essentiel à la cause, pourrait, sans ces
ornements
, porter dans l’âme le dégoût et l’ennui. Dans la
; d’autres enfin qui sont susceptibles en même temps de simplicité, d’
ornements
et de passions. Mais quelle que soit la nature de
pour incliner les juges par des motifs étrangers à la cause : point d’
ornements
non plus qui ne tendent qu’à plaire. Une simplici
, de la justesse, et de la précision pour ces sortes de discours. Les
ornements
doivent en être bannis, à moins qu’ils ne naissen
renverse et embrase tout à la fois. Ce grand orateur, ennemi de tout
ornement
recherché, ne parle jamais que le langage de la n
arrache à elle-même. Mais on exige que l’orateur étale les plus beaux
ornements
, les plus brillantes fleurs de l’éloquence, pourv
soin, pour triompher pleinement des cœurs, d’être revêtue de quelques
ornements
. Il faut donc que l’orateur emploie le genre simp
diction, de Thucydide, s’éloigne du langage ordinaire et est semée d’
ornements
, tandis que celle de Lysias est simple, et celle
lui a fait proscrire tout à l’heure les figures de répétition. « Ces
ornements
supposent dans la voix une véhémence qu’on ne doi
ntelles de l’élocution, et apprendre à y distribuer avec habileté les
ornements
dont elle est susceptible. Pour le premier point,
dire celles qui ne conviennent que dans tel ou tel ton ; et enfin les
ornements
dont l’élocution est susceptible, et que l’on com
cherche du beau ; on ignore l’art de s’arrêter tout court en deçà des
ornements
ambitieux. Le mieux auquel on aspire fait qu’on g
des plus difficiles à corriger. On gagne beaucoup en perdant tous les
ornements
superflus, pour se borner aux beautés simples, cl
rchitecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en
ornements
naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’ornemen
les morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels. Mais tout
ornement
qui n’est qu’ornement est de trop ; retranchez-le
es se tournent en ornements naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’
ornement
est de trop ; retranchez-le, il ne manque rien ;
oute avoir surpassé les architectes grecs. Un édifice grec1 n’a aucun
ornement
qui ne serve qu’à orner l’ouvrage ; les pièces né
ts et de pensées vagues. Ils ne songent qu’à charger leurs discours d’
ornements
; semblables aux méchants cuisiniers qui ne saven
harmes qui peuvent nous la faire aimer : celles-là sont les figures d’
ornement
. Enfin il y en a qui pénètrent jusques dans le fo
de nuire. » Article II. Du Style tempéré, et des Figures d’
ornement
. Le style tempéré est plus fort et plus élevé
e style simple. On l’appelle aussi fleuri, parce qu’il fait usage des
ornements
d’éclat. Les figures vives et piquantes, le choix
our hâter Morphée b ; Au gazouillement des ruisseaux. Les figures d’
ornement
, celles qui conviennent le plus au style tempéré,
hie. Hypotypose. L’Hypotypose réunit, pour ainsi dire, tous les
ornements
, tout l’éclat, tout le coloris des figures. Elle
connaître dans toute son étendue ; et sans trop s’attacher aux autres
ornements
de l’art, il n’emploie que des couleurs simples e
’a rien de commun avec l’artifice mensonger qui ajoute aux objets des
ornements
empruntés et de convention ; l’art de bien dire e
nt le raisonnement peut être revêtu par la passion et l’imagination d’
ornements
qui en dissimulent la sécheresse. Toutefois, la f
une argumentation philosophique, dont la nudité est embellie par des
ornements
qui ajoutent le charme à la raison. L’ordre le pl
la raison, mais la raison accompagnée de toute la pompe, de tous les
ornements
dont notre langue est capable… La scène retentit,
ec raison que pour être courte la narration ne doit pas être privée d’
ornements
; autrement elle serait sans art. L’agrément du r
et la variété difficile ; aussi dans les compositions de ce genre les
ornements
distribués avec art produiront le plus heureux ef
rateur prend lui-même aux faits qu’il raconte. VI. La variété et les
ornements
sont nécessaires dans les compositions où les réc
à la narration de la mort d’Hippolyte sont autre chose que de froids
ornements
. Les critiques dont cet admirable morceau a été l
ants par eux-mêmes, moins ils ont besoin du secours des images et des
ornements
du style. Le bon sens de nos pères disait dans un
es épithètes. — 6. Des épithètes indispensables. — 7. Des épithètes d’
ornement
— 8. Du nombre et de la place des épithètes. — 9.
d’épithètes, celles qui sont indispensables et celles qui sont de pur
ornement
; en effet, l’adjectif est ajouté au substantif e
n des deux pouvoirs du temps, l’Eglise et l’État. 7. Des épithètes d’
ornement
. — Mais le plus souvent l’épithète n’est qu’un Or
s épithètes d’ornement. — Mais le plus souvent l’épithète n’est qu’un
Ornement
ajouté pour contribuer à l’effet de la pensée ou
de ces conditions doit être bannie comme un mot parasite ; en fait d’
ornement
tout ce qui ne sert pas est nuisible. Autant les
ndispensables ne doivent pas être négligées. V. Pour les épithètes d’
ornement
tout ce qui ne sert pas est nuisible. VI. Éviter
force de l’expression soit par l’agrément et la variété que certains
ornements
ajoutent au langage, soit surtout par la force pr
broderies, à couvrir un portique de bas-reliefs et de moulures ; les
ornements
doivent toujours être subordonnés au fond. C’est
dans une situation pathétique et violente que l’emploi dés figures d’
ornement
serait d’une extrême maladresse. Quand toutes les
ui se nuiraient par leur accumulation. II. Eviter les figures de pur
ornement
dans les passages pathétiques. III. Toute figure
es figures de pensée. — 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’
ornement
: de la description. — 3. Du portrait. — 4. De l’
et une étude spéciale. 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’
ornement
; De la description. — La description que les Gre
eçon XXIX. Suite des figures de pensée qui servent a la clarté et à l’
ornement
. 1. De la comparaison. — 2. Qualités qu’elle d
, etc. Elle ajoute encore de la grâce au discours ; alors elle est un
ornement
presque poétique ; enfin elle sert parfois à donn
être lourde et maladroite. Comme toutes les figures qui ne sont que d’
ornement
, l’allusion réclame une main légère et un goût tr
Les oiseaux en chœur saluent le père de la vie. Souvent elle est un
ornement
poétique destiné à donner plus de grâce ou d’agré
es : I. La périphrase doit servir à la clarté ou du moins à l’
ornement
. II. L’accumulation ajoute une grande éner
e publie : Est-ce moi, me dit-elle, Est-ce moi qui produis mes riches
ornements
? C’est Celui dont la main posa mes fondements. »
donc du sujet ; employées avec mesure, elles en seront la force et l’
ornement
; en abuser, c’est devenir impuissant parce qu’on
porta recule épouvanté. « La douleur, a-t-on dit, ne cherche pas des
ornements
tels que cette métaphore. Mais ce n’est pas non p
des ornements tels que cette métaphore. Mais ce n’est pas non plus un
ornement
que cherche Théramène ; il parle le langage de la
ou la place publique les jours de fête ; elles ne sont pas les seuls
ornements
du spectacle, mais elles brillent entre tous les
eu de mois, et bannit tu ut ce qui ressemble à l’amplification ou à l’
ornement
. Ainsi la premiere de ces qualités est bonne en t
e un homme. Tout ce qui n’est nue pour l’auteur ne vaut rien, et les
ornements
affectés et ambitieux sont des satisfactions donn
e la nature et de la vérité : On gagne beaucoup en perdant tous les
ornements
superflus pour se borner aux beautés simples, fac
rchitecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en
ornements
naturels ; mais tout ornement qui n’est qu’orneme
es morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels ; mais tout
ornement
qui n’est qu’ornement est de trop : retranchez-le
s se tournent en ornements naturels ; mais tout ornement qui n’est qu’
ornement
est de trop : retranchez-le, il ne manque rien ;
ils ne font point avancer l’esprit ; c’est une sorte d’addition et d’
ornement
qu’il convient de ne pas allonger plus qu’il n’es
lités propres, l’élégance, la richesse, la finesse, il admet tous les
ornements
de l’art, la beauté des figures, l’éclat des méta
s’interdit toute amplification et rejette tout ce qui ressemble à un
ornement
. La concision ne convient pas à toute espèce de s
icité avec la platitude. III. La concision consiste à supprimer tout
ornement
superflu ; mais elle est près de la sécheresse.
dans la prolixité. En effet la fausse richesse résulte de l’emploi d’
ornements
superflus de répétitions qui n’ajoutent rien à la
lliée à une parlai te simplicité ! Ainsi employés avec discrétion les
ornements
donnent de la couleur au style ; mais s’ils sont
ns les mots et dans les tournures. Cette qualité est due à l’emploi d’
ornements
qui, sans nuire au naturel, annoncent un certain
fournissent les sujets que le style élevé doit revêtir de ses nobles
ornements
; il ne convient qu’à ce qui est vraiment grand e
e de parler de physique poétiquement et de prodiguer les figures, les
ornements
, quand il ne faut que méthode, clarté et vérité.
directement, l’histoire a besoin d’un langage précis, clair, sobre d’
ornements
. Elle peut descendre au style simple et familier,
n substitue l’expression propre aux termes inexacts ; on sacrifie les
ornements
prétentieux ; enfin on cherche à se rapprocher de
intérêt est la source féconde, Oui, l’homme aux yeux de l’homme est l’
ornement
du monde ; Les lieux les plus riants sans lui nou
mercantile. Le style du développement historique embelli de quelques
ornements
convient au développement littéraire. Encore ces
e quelques ornements convient au développement littéraire. Encore ces
ornements
doivent-ils être employés avec une extrême sobrié
fait la vérité de son récit. Mais il a su revêtir ce fond de tous les
ornements
qui pouvaient lui convenir ; c’est ce qui en fait
nc revêtir une forme littéraire et se prêtent volontiers à ces sobres
ornements
qui donnent du charme à ta vérité sans la voiler,
ns la forme. II. Le développement littéraire doit y ajouter quelques
ornements
en harmonie avec le sujet. III. La critique litt
παραλɛίπουσι τὴν σαφὴνɛɩαν, ἀλλὰ ϰɛϰραμένῃ τῇ δɩαλέϰτῳ χρώμɛνοɩ. Les
ornements
.] Voyez plus haut, p. 115 et comparez Quintilien,
em délivrée il craint d’y voir une condamnation tacite de ce genre d’
ornement
poétique. Puis il se console par l’idée que, l’ou
du simple et du naturel. Celui-là a un mauvais goût qui se plaît aux
ornements
précieux et affectés, qui recherche le burlesque,
nous le considérerons dans ses éléments, dans ses qualités, dans ses
ornements
et dans les moyens de le former. De là quatre cha
qu’aucun autre mérite ne peut la suppléer. Sans elle, les plus riches
ornements
peuvent bien éblouir un instant, mais ils finisse
lités propres au style simple. Il rejette les figures trop vives, les
ornements
recherchés, les mouvements pathétiques, les pério
sse, consiste à dire froidement les choses et à bannir toute espèce d’
ornements
. En ce cas, on ne cherche à flatter ni l’imaginat
uvent prendre un caractère de sublimité. Chapitre troisième. Des
ornements
du style. 160. Par ornements du style, nous en
blimité. Chapitre troisième. Des ornements du style. 160. Par
ornements
du style, nous entendons ici certains tours moins
goûterait bientôt de son style, et il n’atteindrait pas son but. Sans
ornements
, dit Quintilien, la composition la plus sage lang
anguit bientôt et ressemble à un corps immobile et sans vie. 162. Les
ornements
du style doivent être dispensés avec mesure et so
être lumière. 163. Les deux sources principales où le style puise ses
ornements
sont : 1º l’heureux emploi des figures, 20 l’harm
notions que nous venons de donner, sans rencontrer sous sa plume les
ornements
dont on a besoin. Les figures de pensées, pour êt
r d’avoir été amenées par la réflexion et placées à dessein comme des
ornements
, elles font un effet misérable et sont indignes d
s que nous avons exposés jusqu’ici sur les éléments du style, sur ses
ornements
et ses qualités, se rapportent au premier de ces
e expression et à ses idées élémentaires, en le dégageant de tous ses
ornements
, afin d’en mieux connaître le fond et la valeur.
plus petit. Ce n’est pas qu’il faille proscrire les accessoires, les
ornements
et les épisodes ; le grand mérite du narrateur co
r l’entreprise. 313. L’agrément consiste dans le judicieux emploi des
ornements
que peut comporter le sujet qu’on traite. Parmi c
loi des ornements que peut comporter le sujet qu’on traite. Parmi ces
ornements
, on compte le style, les épisodes et les réflexio
style, la première est plus simple et plus modeste, et n’emploie les
ornements
qu’avec sobriété ; ia narration poétique cherche
aire au lecteur en excitant son admiration, et s’embellit de tous les
ornements
du langage que le goût peut lui permettre. 323. L
et la convenance. 34. La simplicité repousse un ton trop élevé et des
ornements
trop apparents. Pour être simple, il faut se born
saint Jérôme et de saint Bernard, vous serviront de modèles. 352. Les
ornements
particuliers que les littérateurs assignent au ge
déductions. C’est une charpente solide qu’il faut revêtir de quelques
ornements
. Les formes nues et les idées abstraites nous reb
yez donc solide et exact avant tout, mais choisissez ensuite quelques
ornements
, qui, loin de nuire à vos preuves, leur donneront
uelquefois employés pour le besoin de l’action, et quelquefois de pur
ornement
; mais, dans tous les cas, ils doivent être : 1º
beaucoup d’art, de soin et d’élégance, puisqu’ils sont mis à titre d’
ornements
et doivent contribuer à la beauté du poème. 460.
aît toujours davantage quand elle est présentée avec art et revêtue d’
ornements
qui l’embellissent. Quelques réflexions courtes e
cits doivent être bien amenés et demandent beaucoup de richesses et d’
ornements
. La grande règle consiste à proportionner le styl
t-il entre le sublime et le style sublime ? 160. Qu’entendez-vous par
ornements
du style ? 161. L’écrivain a-t-il besoin d’orneme
ntendez-vous par ornements du style ? 161. L’écrivain a-t-il besoin d’
ornements
pour arriver à son but ? 162. Les ornements doive
’écrivain a-t-il besoin d’ornements pour arriver à son but ? 162. Les
ornements
doivent-ils être dispensés avec sobriété ? 163. Q
c sobriété ? 163. Quelles sont les deux sources où le style puise ses
ornements
? 164. Qu’est-ce que les figures ? 165. Comment r
312. En quoi consiste l’intérêt de la narration ? 313. Quels sont les
ornements
qui forment l’agrément de la narration ? 314. Com
? 351. Quel doit être le caractère des lettres d’amitié ? 352. Quels
ornements
conviennent aux lettres d’amitié ? 853. Qu’est-ce
communes et souvent triviales. Il faut nécessairement les revêtir des
ornements
de l’expression, pour leur donner un certain air
; de connaître ensuite le style figuré, c’est-à-dire, les tours, les
ornements
, les différentes richesses que nous fournit notre
in peut, sans cesser d’être correct, embellir le discours de tous les
ornements
dont il est susceptible. Les idées les plus profo
rié, lorsqu’il se fait remarquer par la multiplicité des tours et des
ornements
. Il est riche, lorsqu’il abonde en idées et en ex
s qui lui est opposé, il faut faire un juste emploi des images et des
ornements
. Si nous les répandons avec profusion et sans cho
geons trop, notre style sera faible et sec. On va voir quels sont ces
ornements
, et l’usage qu’on doit en faire. Article II
t de certains tours de pensées et de paroles, qui font une beauté, un
ornement
dans le discours. Cette définition convient aux f
simple et sans art. Ils ne songeaient point à parer leurs discours d’
ornements
étrangers : mais bientôt l’église compta ses orat
is son style rachète, par la force et la précision, le défaut total d’
ornements
. Instruit dans les sciences de la Grèce, de l’Ita
rceau ? — L’auteur avait-il besoin pour son sujet d’art, d’efforts, d’
ornements
recherchés, de mouvements ? suffisait-il que l’ex
ire. On fait l’analyse logique en dépouillant le discours de tous les
ornements
et des mouvements accessoires ; par là on le rapp
le, de l’autre, il est orné et fleuri, parce que le sujet prêtait aux
ornements
. L’exorde de l’oraison funèbre de la reine d’Angl
principal est la vérité et l’exactitude, et qui admet d’ailleurs les
ornements
qui peuvent la rendre intéressante ; la narration
t suffisant. Cet intérêt croîtra encore, si l’orateur sait la semer d’
ornements
légers dont cette partie du discours ne doit pas
être traitée, l’une avec force, l’autre avec clarté ; ici ce sont des
ornements
, là des mouvements doux, impétueux, élevés, nuanc
utant, on réduit les choses à leur juste valeur, on les dépouille des
ornements
et des mouvements qui leur donnaient une force ap
vention. Pour cela, l’orateur n’a besoin ni d’art, ni d’efforts, ni d’
ornements
recherchés, ni de mouvements. Il suffit que l’exp
nt des expressions plus recherchées, des tours neufs et piquants, des
ornements
plus variés. Ce style a été nommé médiocre, tempé
ves de la nature, cette négligence aimable qui ne court pas après les
ornements
étrangers, mais qui emploie sans prétention ceux
exclut les figures qui ont trop de véhémence ou d’éclat, il admet les
ornements
légers, les mouvements doux, les plaisanteries fi
sent plus leurs tableaux. Ceux-ci, graves et austères, dédaignent les
ornements
et n’estiment que cette éloquence mâle dont il le
s ne se cachent point sous ces bustes d’acier, Des anciens chevaliers
ornement
honorable, Éclatant à la vue, aux coups impénétra
pendant assez sensibles pour être remarqués. L’effet de cette sorte d’
ornements
est incontestable ; le charme qu’ils répandent su
gère ? Non ; le sage vous doit ses moments les plus doux… Delille.
Ornement
du bonheur, soutien de l’infortune, De l’enfant,
s, s’il ignorait les règles relatives aux éléments, aux qualités, aux
ornements
du style, ainsi que les moyens de se former à l’a
des plus difficiles à corriger. On gagne beaucoup en perdant tous les
ornements
superflus pour se borner aux beautés simples, fac
rchitecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en
ornements
naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’ornemen
les morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels. Mais tout
ornement
qui n’est qu’ornement est de trop ; retranchez-le
es se tournent en ornements naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’
ornement
est de trop ; retranchez-le, il ne manque de rien
t-à-dire pour plaire en même temps qu’il instruit, il fasse usage des
ornements
que peut fournir le langage des muses. Nous allon
u refuse une terre121. Outre la beauté continue du style, il y a des
ornements
spéciaux à la poésie didactique : ce sont les épi
nte, et se contente du vraisemblable. L’histoire ne souffre point les
ornements
empruntés de l’art ; on veut, au contraire, que l
qui lui convient136. § 65. Forme de l’épopée régulière. — Style. —
Ornements
. Les poètes épiques anciens ayant donné à leur
a narration, savoir la brièveté, la clarté, la vraisemblance ; et ses
ornements
, qui consistent dans les pensées, les expressions
deur de raisonnement, parées de toutes les grâces de l’élocution. Les
ornements
se présentent d’eux-mêmes sous la plume de l’écri
r à un auditeur médiocrement attentif ; qu’il joint les grâces et les
ornements
â la clarté et à la pureté du dicours ; qu’en évi
dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal
ornement
; en un mot, toutes les règles de l’art, celles m
la raison, mais la raison accompagnée de toute la pompe, de tous les
ornements
dont notre langue est capable ; accorda heureusem
autres célèbres auteurs ; leurs textes, qu’il citerait, seraient les
ornements
du sien. En ne prenant que la fleur de la plus pu
expressions, les pensées, les figures, et toutes les autres sortes d’
ornements
dont nous parlerons dans la suite, viennent au se
able à ces arbres dont la stérile beauté a chassé des jardins l’utile
ornement
des arbres fertiles, cette agréable délicatesse,
heureuse légèreté d’un génie vif et naturel, qui est devenue l’unique
ornement
de notre âge, en a banni la force et la solidité
à plaire, mais à être utile : c’est le bons sens qui parle sans autre
ornement
que sa force. Il rend la vérité sensible à tout l
les mots parasites. On ne doit pas néanmoins traiter de superflus des
ornements
placés à propos : « La narration, dit Quintilien7
atières de peu d’importance, la clarté et la précision sont les seuls
ornements
qui leur conviennent. Si donc il s’agit d’un crim
agrément à votre récit par l’élégance et la variété du style, par des
ornements
distribués avec discrétion et avec goût, par des
ention. Mais, dans quelque sujet que ce soit, un style pompeux et des
ornements
recherchés ne conviennent point à la narration ju
s funèbres, les panégyriques. Il n’est point de sorte de récit où les
ornements
soient mieux placés. La loi du genre les exige mê
res de discussion où l’ordre, la clarté, la précision, sont les seuls
ornements
qui conviennent à la preuve : il est aussi des su
et rejette toujours le faux118. On gagne beaucoup en perdant tous les
ornements
superflus pour se borner aux beautés simples, fac
rchitecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en
ornements
naturels ; mais tout ornement qui n’est qu’orneme
es morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels ; mais tout
ornement
qui n’est qu’ornement, est de trop : retranchez-l
s se tournent en ornements naturels ; mais tout ornement qui n’est qu’
ornement
, est de trop : retranchez-le, il ne manque rien ;
dérer l’harmonie, et comme une qualité générale du style, et comme un
ornement
spécial, afin de n’avoir pas à revenir sur le mêm
bien de n’être point parées, l’élocution simple nous plaît, même sans
ornements
. C’est une beauté négligée, qui a des grâces d’au
oint ces riches énumérations qui se lient dans une seule période. Ces
ornements
supposent dans la voix une véhémence qu’on ne doi
uceur. Plus riche que le simple, plus humble que le sublime, tous les
ornements
lui conviennent, et ce qui le distingue enfin, c’
s. L’orateur tempéré, pourvu qu’il soit assez fourni de cette sorte d’
ornements
qui lui conviennent, ne peut courir non plus de g
peu de mots, et bannit tout ce qui ressemble à l’amplification ou à l’
ornement
. Ainsi, la première de ces qualités est bonne en
rs nombreux. Mais comme il y a une abondance stérile qui se répand en
ornements
superflus, ou qui tourne en divers sens la même i
e vous écarter jamais de cette sage sobriété dans la distribution des
ornements
, de ce langage à la fois simple et noble dont les
us manquera quand vous auriez toutes les autres. La naïveté admet les
ornements
du style ; mais elle veut que ces ornements ne se
res. La naïveté admet les ornements du style ; mais elle veut que ces
ornements
ne se montrent que dans la simplicité de la natur
rincipales de la sublimité du discours, et qui sont un des plus beaux
ornements
de tous les genres de style. Des alliances de
apporta recule épouvanté. La douleur, disent-ils, ne cherche pas les
ornements
. Ce n’est pas non plus un ornement que cherche Th
r, disent-ils, ne cherche pas les ornements. Ce n’est pas non plus un
ornement
que cherche Théramène ; il parle le langage de la
ou la place publique les jours de fête ; elles ne sont pas les seuls
ornements
du spectacle, mais elles brillent entre tous les
ière moins gracieuse ou moins noble. On se sert de périphrases pour l’
ornement
du discours, surtout en poésie. Homère exprime ai
cture gothique ? avez-vous remarqué ces roses, ces points, ces petits
ornements
coupés et sans dessein suivi ? Voilà en architect
e la passion. Placées à propos et bien exprimées, elles sont un grand
ornement
dans le discours ; mais, lorsqu’elles sont trop f
se demande, quelque part, si la prose, à son début, fut simple, sans
ornements
, ou si, à l’imitation de la poésie, elle fut nobl
lois. La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d’
ornements
, de nombre et de césure. Enfin, au seizième sièc
acun d’eux ; la troisième de les embellir, de les relever de tous les
ornements
dont ils sont susceptibles, et, s’il s’agit d’un
s expressions, les pensées, les figures et toutes les autres sortes d’
ornements
viennent seulement au secours des preuves et ne s
qualité spéciale que doit avoir la narration, consiste en ce que les
ornements
, les agréments du style soient en rapport avec le
même, être mâle, rapide, serré, pressant ; qu’il n’ait ni grâces, ni
ornements
d’emprunt, ni tours étudiés, recherchés. Négligea
ppliquer à les embellir de toutes les grâces, à les parer de tous les
ornements
dont le sujet peut être susceptible, c’est en quo
onores ou brillantes, on risquerait de la rendre outrée. Embellir des
ornements
du style une pensée naïve, une pensée vive, ce se
ommunes, de triviales, etc. Ces pensées demandent à être revêtues des
ornements
, des grâces de l’expression. C’est la laideur qui
rs harmonieux, ni les périodes nombreuses. Il ne rejette pas tous les
ornements
, puisqu’il a lui-même ses grâces particulières ;
uisqu’il a lui-même ses grâces particulières ; mais il est ennemi des
ornements
affectés où le travail se montre trop à découvert
’oreille et l’esprit. Gardons-nous, pourtant, de prodiguer jamais les
ornements
. On les répandrait vainement à pleines mains si u
des étincelles on ne cherche qu’à éblouir les autres. Il faut que les
ornements
naissent du sujet et n’aient point un air affecté
r le contempler avec dignité. » Il est bon de faire observer que les
ornements
diffèrent suivant les sujets. On ne peint pas un
tion, de plaire à l’esprit ou de gagner les cœurs, sont des figures d’
ornement
et se rapportent au style tempéré ou fleuri. D’au
monuments de l’orgueil des humains ! etc. § II. Figures dites d’
ornement
Les figures de pensée qui se rapportent au sty
st obscur : les définitions sont autant de périphrases. Elle sert à l’
ornement
du discours, et à cet égard les poètes en font un
ription, et Boileau lui-même nous enseigne de quels mérites, de quels
ornements
elle doit se parer : Soyez riche et pompeux dans
t tout et, pour dompter les vents, Il faut la main du sage et non des
ornements
. Comme modèle d’allégorie, nous pourrions encore
ttaché à son char un roi, jadis si puissant et si illustre, Persée, l’
ornement
de son triomphe ! Réservons une gloire éternelle
Caïus Héjus est le citoyen de Messine le plus riche en meubles et en
ornements
de toute espèce : tous ceux qui ont vu cette vill
, avant l’arrivée de Verrès, était si bien décorée, qu’elle faisait l’
ornement
de la ville même. Car Messine, d’ailleurs si rema
eurs hôtes leur prêtaient ; ils rendaient à chacun les statues et les
ornements
qu’on leur avait confiés. Ils ne les avaient pas
la perte de ses biens, il vous laisse tout ce qui n’était que pour l’
ornement
et la magnificence : gardez les Canéphores, mais
arque, ce riche et illustre citoyen de Centorbe, avait de magnifiques
ornements
de chevaux, qui appartinrent, à ce qu’on dit, au
grand poids, il était retourné chez lui fort triste d’avoir perdu cet
ornement
de sa maison, héritage de ses pères, dont il se s
rès soupait chez lui : celui-ci avait fait servir son argenterie sans
ornement
et toute nue, pour n’être pas dépouillé lui-même.
e des vases qu’ils avaient trouvés beaux les pièces de rapport ou les
ornements
; et les Haluntiens, privés de leurs délices, ret
e qu’il en voulait faire. Après avoir enlevé une si grande quantité d’
ornements
, sans en laisser à personne, il établit publiquem
e qu’à des ouvrages d’or. Ensuite on applique sur ces coupes d’or les
ornements
qu’il avait enlevés des vases et des encensoirs d
L. Titius, père de famille et citoyen romain. Et sa passion pour les
ornements
de lits, elle est incroyable ; car quand même il
s maisons de campagne, trente lits bien dressés, avec tous les autres
ornements
d’un repas, il aurait encore paru en trop acheter
et l’infamie ? Quoi ! dans la maison de cet homme perdu de vices, les
ornements
du Capitole seront confondus avec les autres bell
en même temps le bienfait du grand Scipion, l’objet de leur culte, l’
ornement
de leur ville, la preuve de notre victoire et le
on. Ainsi les dépouilles des ennemis, les monuments des généraux, les
ornements
des temples, vont désormais perdre ces beaux titr
e dernier, avant l’arrivée de Verrès, était enrichi des plus superbes
ornements
. Cette île est terminée par une source d’eau douc
armée à Syracuse pour la défendre et non la conquérir. À l’égard des
ornements
dont cette ville était décorée, il consulta égale
e qu’il aurait voulu conserver dans tout son éclat. Dans ce partage d’
ornements
, le vainqueur Marcellus n’en voulut pas plus pour
maisons ou de ses jardins. Il crut que sa maison serait elle-même un
ornement
de Rome, si elle ne recélait point les ornements
n serait elle-même un ornement de Rome, si elle ne recélait point les
ornements
d’une ville conquise. Il laissa à Syracuse de trè
ous ai parlé : Marcellus n’y toucha point, il ne lui ôta aucun de ses
ornements
; pour Verrès, il le pilla tellement, que les vol
ainteté, Verrès enleva tous ces tableaux ; et ces murailles, dont les
ornements
avaient duré tant de siècles au milieu des guerre
dieux ; et l’autre a fait transporter dans une maison de débauche les
ornements
du temple de la chaste Minerve. Il enleva encore
ès a prêté aux édiles. Verrès gardera-t-il toutes ces richesses ? les
ornements
des temples et des villes rempliront-ils ses mais
librement aucune de ses statues, aucun de ses tableaux, aucun de ses
ornements
; à moins qu’il ne vous paraisse vraisemblable qu
nsible : aussi nos ancêtres souffraient volontiers l’abondance de ces
ornements
chez nos alliés, pour qu’ils fussent sous notre e
ils ne réclament point l’or, l’argent, les étoffes, les esclaves, les
ornements
enlevés dans les villes et dans les temples. Ces
s profanations. Les monuments de la victoire de ce grand homme et les
ornements
du temple n’y existent plus. Arbitres et témoins
s habile des artistes, la nature a recherché la variété dans tous ses
ornements
, et affecté une espèce de mépris pour la régulari
troupeaux qui paissent. Que l’art ajoute à cette belle scène quelques
ornements
analogues au ton général du tableau, comme un pon
° la Précision, la concision et la brièveté ; et 4° l’Élégance ou les
Ornements
. Section I. — Clarté On ne parle, on n’écri
iales et aux inscriptions monumentales. Section IV. — Élégance ou
Ornements
L’Élégance consiste dans les ornements qu’on d
Section IV. — Élégance ou Ornements L’Élégance consiste dans les
ornements
qu’on donne au discours. Il y a trois sortes d’or
ste dans les ornements qu’on donne au discours. Il y a trois sortes d’
ornements
, qui sont : 1° L’harmonie, — 2° Le choix des pens
vu, et tel que nous l’avons vu dans toutes ses parties, avec tous ses
ornements
. Voilà une imitation de la nature, c’est-à-dire,
arrangement le plus convenable et la plus juste proportion ; dans les
ornements
dont il est décoré, la plus riche variété : fleur
simplicité, de la clarté dans son style, sans cependant négliger les
ornements
convenables et propres à faire disparaître la séc
le s’être formé sur Quintilien, qui donne rarement des préceptes sans
ornement
. Il est assurément impossible de donner en moins
pompe et sans affectation, des grâces naïves, en doivent faire tout l’
ornement
. Au reste, la forme du dialogue peut convenir à t
anière élégante ou animée, en y employant les diverses figures ou les
ornements
du style, longtemps avant de pouvoir imaginer des
imilitude 8, mais appliquée au raisonnement, au lieu d’être un simple
ornement
du style. Les contraires ont une grande analogie
énieux, c’est-à-dire que l’orateur doit lui donner un certain degré d’
ornement
et de beauté qui attire l’attention, pique la cur
ui prêchaient dans de grandes villes, parlent avec plus de pompe et d’
ornement
. Saint Grégoire de Nazianze est sublime et son st
mpe et toutes ses richesses. Mais il faut bien se garder d’étaler ces
ornements
avec profusion et sans choix, de négliger le plan
, de la justesse et de la précision pour ces sortes de discours ; les
ornements
en sont bannis. Le rapporteur doit surtout ne pas
dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal
ornement
: en un mot, toutes les règles de l’art, celles m
la raison ; mais la raison accompagnée de toute la pompe, de tous les
ornements
dont notre langue est capable, accordant heureuse
luxe est interdit à l’éloquence ; l’agréable, y doit être utile : les
ornements
de son édifice en doivent être les appuis. Quant
si on l’a bien saisie, ni les lieux oratoires, ni les figures, ni les
ornements
, ni aucune des formules de rhétorique, ne s’intro
re vie, ferait le bel esprit et remplirait son plaidoyer de fleurs et
ornements
, au lieu de raisonner avec force et d’exciter la
ne à distinguer, dans l’occasion, les jeux d’esprit d’avec les autres
ornements
du discours : il me semble que l’esprit se joue d
rdonnez-moi : il y a, selon Cicéron même, des expressions dont tout l’
ornement
naît de leur force et de la nature du sujet. C.
ièrement, à quoi je pourrai d’abord reconnaître un jeu d’esprit et un
ornement
solide. A. La lecture et la réflexion pourront v
olontiers. Mais noteriez-vous pas, par cette sévérité, les principaux
ornements
du discours ? A. Ne trouvez-vous pas que Virgile
net. A. Je le crois. Mais, selon vous-même, il ne perdra qu’un peu d’
ornement
; et vous savez ce que nous devons penser de cett
conversation. B. Vous voulez bannir sévèrement du discours tous les
ornements
frivoles ; mais apprenez-moi, par des exemples se
n’en prendrai point dans notre siècle, quoiqu’il soit fertile en faux
ornements
. Pour ne blesser personne, revenons à Isocrate :
rtout. A. N’avez-vous pas remarqué ces roses, ces points, ces petits
ornements
coupés et sans dessein suivi, enfin tous ces coli
e. L’architecture grecque est bien plus simple ; elle n’admet que des
ornements
majestueux et naturels : on n’y voit rien que de
sant. Selon vous, un sermon plein d’antithèses et d’autres semblables
ornements
est fait comme une église bâtie à la gothique. A
ertains endroits utiles, parce qu’on ne les trouve pas susceptibles d’
ornements
, outre qu’Homère nous apprend assez, par son exem
ts et de pensées vagues. Ils ne songent qu’à charger leurs discours d’
ornements
: semblables aux méchants cuisiniers qui ne saven
ne manière noble et touchante. On y trouve, en quelques endroits, des
ornements
affectés : par exemple, dans l’Epître à Donat, qu
tienne a châtié dans tout le reste de ses ouvrages ce qu’il y avait d’
ornements
superflus dans le style de cet orateur, et qu’ell
t aussi quelquefois la mode de son temps. Il donne à son discours les
ornements
qu’on estimait alors. Peut-être même que ces gran
tyle, comme vous savez, est diffus ; mais il ne cherche point de faux
ornements
: tout tend à la persuasion : il place chaque cho
ue et travaille. Certain maçon, en Vitruve érigé, Lui trace un plan d’
ornements
surchargé, Nul vestibule, encor moins de façade ;
ne sais s’il durera. Je pourrais décrire ce temple, Et détailler les
ornements
Que le voyageur y contemple ; Mais n’abusons poin
viter la difficulté : Simple en était la noble architecture ; Chaque
ornement
, à sa place arrêté, Y semblait mis par la nécessi
vous le rencontrez, Il est aisé de le connaître : Toujours accablé d’
ornements
, Composant sa voix, son visage, Affecté dans ses
hés, ainsi le mauvais goût, dans les arts, est de ne se plaire qu’aux
ornements
étudiés, et de ne pas sentir la belle nature. Le
naturellement élevés ou intéressants par eux-mêmes ; et de garder les
ornements
du style, les circonlocutions et les images poéti
eliefs dans l’expression et dans la pensée, dont il se fait de légers
ornements
. Est autem quidam interjectus, inter hos medius,
me, est quelquefois plus séduisant que la parure, et qui n’admet pour
ornement
qu’une élégante simplicité : Elegantia modo et mu
empéré, ne lui accorde que la facilité, l’égalité, et quelques légers
ornements
. Ailleurs pourtant il reconnaît que c’est à lui q
e, dans l’éloge d’Athènes, a recherché curieusement, dit-il, tous ces
ornements
du langage, parce qu’il écrivait, non pour plaide
objets de la nature, le beau et l’utile doivent se réunir, et que les
ornements
de l’édifice oratoire doivent contribuer à sa sol
-t-il pas établi, comme un principe général, que dans un discours les
ornements
doivent être semés légèrement et par intervalles,
d’employer l’éloquence pathétique pour sa défense. Ce n’était pas des
ornements
de l’éloquence tempérée, mais de la force, de la
ne me persuade pas que quelques essais écrits sans art et sans autre
ornement
que celui de la nature soient des titres suffisan
ns plus ou moins étendues. Ces digressions peuvent être de véritables
ornements
dans l’histoire ; elles y répandent une agréable
nvénient peut être plus grand que l’avantage obtenu d’ailleurs. À cet
ornement
du style historique se joint souvent, aujourd’hui
’ouvrages ne sont susceptibles ni de grands détails ni de bien riches
ornements
. Il faut cependant n’y rien omettre d’essentiel,
sortes d’ouvrages, on laisse entièrement de côté, ordinairement, les
ornements
et le charme du style ; mais ces deux-là sont loi
simplicité, de la clarté dans son style, sans cependant négliger les
ornements
convenables, et propres à faire disparaître la sé
pompe et sans affectation, des grâces naïves, en doivent faire tout l’
ornement
. Au reste, l’art du dialogue peut convenir à tous
-son Art poétique : De la foi d’un chrétien les mystères terribles D’
ornements
égayés ne sont point susceptible. Boileau était
es les richesses de l’imagination et du style doivent concourir à son
ornement
; toutes les connaissances sur Dieu, sur l’homme,
ner dans un ouvrage : Simple en était la noble architecture : Chaque
ornement
, à sa place arrêté, Y semblait mis par la nécessi
s’efforcer d’atteindre, et dirigent le goût dans la distribution des
ornements
. 18. Quelle a été l’origine des préceptes ? Les
tyle familier. § I. Style simple Le Style simple, ennemi de tout
ornement
éclatant, ne recherche point les mots sonores, et
que le style simple. On l’appelle fleuri, parce qu’il fait usage des
ornements
; il comporte l’agrément des expressions, se dist
style Philosophique est l’opposé du style enjoué. Il bannit tous les
ornements
frivoles ; mais il ne dédaigne pas ceux qui, sans
nº 403. § X. Le Style poétique Le style Poétique admet tous les
ornements
, mais surtout il prodigue les images : il est ric
et tu ne l’as pas voulu. (Prosopopée et comparaison.) Un des grands
ornements
qui donnent du charme à ce style, ce sont les ima
s furent écrites. Ce sont, ont dit les uns, des morceaux de luxe, des
ornements
parasites, où brille le talent de l’écrivain, mai
ence. Celui de Sandanis, dans Hérodote, est simple, sans apprêt, sans
ornement
; c’est le langage d’un homme prudemment courageu
armes éclataient du feu des diamants, De leurs bras énervés frivoles
ornements
. Ardents, tumultueux, privés d’expérience, Ils po
ais l’orateur du barreau doit éviter les recherches du langage et les
ornements
fleuris de la rhétorique, la prolixité qui fatigu
ériodique et soutenue. Pourtant il faut une certaine retenue dans ces
ornements
; la pensée ne doit pas être entièrement sacrifié
dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal
ornement
; en un mot, toutes les règles de l’art, celles m
la raison, mais la raison accompagnée de toute la pompe, de tous les
ornements
dont notre langue est capable, accorda heureuseme
des plus difficiles à corriger. On gagne beaucoup en perdant tous les
ornements
superflus pour se borner aux beautés simples, fac
rchitecture, il faut que tous les morceaux nécessaires se tournent en
ornements
naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’ornemen
les morceaux nécessaires se tournent en ornements naturels. Mais tout
ornement
qui n’est qu’ornement est de trop ; retranchez-le
es se tournent en ornements naturels. Mais tout ornement qui n’est qu’
ornement
est de trop ; retranchez-le, il ne manque rien, i
mployer l’analyse, pour découvrir, en jetant à bas toute la pompe des
ornements
, si les pensées sont vraies, si on n’a point donn
on palais — C’est l’harmonie de la disposition, 9° Enfin, il pose ses
ornements
, taille avec élégance ses colonnes, sculpte ses s
quelles sont les lois que nous prescrit notre langue, quels sont les
ornements
dont on peut embellir le discours, et en quoi con
un insolent discours ce juste châtiment Ne lui servira pas d’un petit
ornement
. Acte I, Scène IV. D. Diègue, seul. O rag
s exploits glorieux instrument, Mais d’un corps tout de glace inutile
ornement
, Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette o
s’est engagé dans cette faiblesse honteuse, dit-il, ne trouve plus d’
ornements
qui soient dignes de ses discours que la hardiess
mposition des mots dans la langue grecque (Paris, 1840), § 290-295. D’
ornement
.] On s’étonne de ne rien trouver sur cette figure
tion plus stricte des lois du langage, ainsi que l’emploi de tous les
ornements
autorisés par le goût. 26. Quelle est l’importanc
un insolent discours ce juste châtiment Ne lui servira pas d’un petit
ornement
. (Le Cid, acte Ier, scène iii.) Plaintes de
s exploits glorieux instrument, Mais d’un corps tout de glace inutile
ornement
, Fer jadis tant à craindre et qui, dans cette off
Et le nez que votre art plante sur leur visage Ne leur y sert que d’
ornement
. Enfin ils n’ont des mains que pour faire figur
votre âge, et peut-être mes yeux… (Tournant les yeux sur Zaïre.) Quel
ornement
, madame, étranger en ces lieux ! Depuis quand l’a
sanglants il faudra l’arracher. 2. Il a été déjà question de cet
ornement
dans les paroles suivantes que Fatime, compagne d
ues sont des morceaux achevés. Enfin, le style doit être le principal
ornement
du poème : c’est par là que le sujet se relève et
ne soient d’un grand secours ; le goût nous dirige dans le choix des
ornements
, les connaissances nous ouvrent des sources préci
ctères essentiels sont la noblesse et la gravité. Elle n’admet ni les
ornements
superflus, ni le style ambitieux, ni le bel espri
raison qu’à notre imagination. L’histoire, toutefois, n’exclut ni les
ornements
, ni la chaleur du style ; l’élégance et la grâce
roduisent, au contraire, un très heureux effet ; mais il faut que les
ornements
soient du genre le plus noble, qu’ils n’offrent s
cès dépend beaucoup aussi des transitions, qui sont un des principaux
ornements
de ce genre de composition, et l’un des plus diff
e. Les anciens ajoutaient à leurs compositions historiques un genre d’
ornement
auquel les modernes ont renoncé ; je veux parler
l’exacte vérité. La peinture des caractères est un des plus brillants
ornements
d’une composition historique, mais c’est en même
e moins pour s’amuser que pour s’instruire, le style, la forme et les
ornements
ne sont point, dans ces sortes d’ouvrages, des ob
à lire. Il doit donc s’appliquer à semer sur sa composition quelques
ornements
, afin de la rendre agréable et gracieuse. Ce qui
vantage l’imagination du lecteur. Mais il doit faire en sorte que ses
ornements
soient toujours très modestes, et jamais pompeux
montrent jusqu’à quel point l’on peut appliquer à la philosophie les
ornements
du style ; peut-être même y sont-ils répandus un
ennuyeux. Le style d’une correspondance ne doit pas être surchargé d’
ornements
; il faut qu’il soit pur, clair, et rien de plus.
que ce qu’ils avaient de réel. Dès lors l’historien dut renoncer aux
ornements
du poète ; il écrivit en prose, et borna ses effo
t ; ils donnaient à leurs compositions une sorte d’éclat au moyen des
ornements
que l’art venait leur offrir. La séparation de la
de liberté pour embellir leurs compositions d’épisodes et de tous les
ornements
du langage. Une série non interrompue de principe
retrace. Comme ces compositions ne peuvent pas être relevées par les
ornements
qui appartiennent à la poésie descriptive, l’on s
e le sujet principal de son ouvrage. Les descriptions sont plutôt des
ornements
que des sujets de poèmes ; et quoiqu’elles ne for
ont admis dans un poème épique, mais encore ils y forment un très bel
ornement
lorsqu’ils sont habilement traités. Voici les règ
uchant, il ne doit prétendre à aucun succès. L’épopée n’admet que des
ornements
d’un genre grave et austère ; le badinage et l’af
se de la tragédie ancienne. Loin qu’ils y figurassent comme un simple
ornement
, ou qu’ils contribuassent à la perfection de la p
ne peut s’empêcher de regarder comme un parfait barbarisme, comme un
ornement
puéril, dû seulement au mauvais goût des auditeur
; elles peuvent quelquefois lui donner de la vivacité, mais c’est un
ornement
où l’art et le travail se laissent trop apercevoi
ues reliefs dans l’expression et la pensée, dont il se fait de légers
ornements
. Est autem quidam interjectus inter hos medius, e
été la première cause de ces translations de mots, dont on a fait un
ornement
de luxe. « La négligence et la commodité ont fait
intérét est la source féconde. Oui, l’homme aux yeux de l’homme est l’
ornement
du monde : Les lieux les plus riants sans lui nou
l’or l’éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux
ornements
; Telle, aimable en son air, mais humble dans son
lles-Lettres servent, comme l’a si bien dit Cicéron après Aristote, d’
ornement
dans la prospérité, et de consolation dans l’adve
ier les qualités essentielles et accidentelles de l’élocution, et les
ornements
dont elle est susceptible, et que l’on comprend s
richesse qui ajoute à la noblesse l’éclat des images, l’abondance des
ornements
, le nombre de la phrase, ou qui encore renferme s
IV. Des Digressions et des Réflexions. Les digressions sont des
ornements
dans l’histoire : elles y répandent une agréable
ouvrages ne sont susceptibles ni de grands détails, ni de bien riches
ornements
. Il faut cependant n’y rien omettre d’essentiel,
apitaine historien est pur, simple, précis, et peut-être trop dénué d’
ornements
. Sa narration unie et rapide enchaîne le lecteur.
’autres, et les plus parfaits, serviront en outre à la culture et à l’
ornement
de la mémoire. Ce choix appartient au bon goût du
d’élévation. L’Anglais, sage jusque dans ses écarts, se permet peu d’
ornements
, tend directement au bon sens, à la raison, et s’
tres, dont les mœurs sont composees à la prudence et modestie4 : vray
ornement
d’ung sçavant homme de bien, d’advocat5, lequel,
oire n'emprunte ni la pompeuse diction de la tragédie, ni les futiles
ornements
de l'apologue ; elle raconte avec clarté et préci
endre par peu de mots. Elle ennoblit une pensée basse, ou répand de l'
ornement
dans le discours. On ne doit point employer de pé
ectement et sans affectation ; le style en est simple, il admet peu d'
ornements
et rien n'y est recherché, mais il évite le trop
d'afficher un luxe propre à fixer l'attention, elle rejette tous les
ornements
coûteux ou ridicules. Comme elle ne veut plaire q
lois ordinaires de la nature, comme l'intervention des dieux, est un
ornement
que réclame le poëme épique. Le temps de l'action
élèbres auteurs. Leurs textes qu’il citerait, seraient les plus beaux
ornements
du sien, etc. » (Lettre à l’Acad. sur l’Éloq.) C
ur sur ceux qui l’écoutent. De là, l’incompatibilité évidente de tout
ornement
étudié, soit dans les choses, soit dans le style,
idité lumineuse doit faire la base de tout discours public. Quant aux
ornements
, ils se présenteront d’eux-mêmes, si le sujet en
e ne les emploie que par occasion, et pour répandre dans son poème un
ornement
de plus, ou pour délasser et pour égayer le lecte
leux de l’épopée : De la foi d’an chrétien les mystères terribles, D’
ornements
égayés ne sont point susceptibles. L’Évangile à l
ges connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet de son poème. Ces
ornements
épisodiques sont loin de manquer d’intérêt, lorsq
clairs et précis, sans répétitions inutiles, sans antithèses et sans
ornements
affectés. 180. La division renfermée dans de just
uts, montrez-vous de bonne heure sévère envers vous-même, rejetez les
ornements
prétentieux, supprimez les périphrases et les lon
uche un corps, une âme, un visage et de brillantes couleurs. 262. Les
ornements
recherchés sont aussi incompatibles avec le langa
chés sont aussi incompatibles avec le langage des passions ; mais les
ornements
que repousse le plus le véritable orateur, ce son
uses pour le prédicateur. Article deuxième. Nécessité de plaire ou
ornements
de la prédication. 314. C’est en vain que l’or
L’orateur sacré s’efforcera de plaire par le fond des choses, par les
ornements
du discours, par la gravité de l’action. 316. Le
rel, à la gravité ; cependant il ne doit pas entièrement négliger les
ornements
du discours. Presque tous les Pères de l’Église e
cette simplicité qui n’exclut pas l’élégance et la noblesse. 318. Les
ornements
qui conviennent au prédicateur ne sont pas de ceu
p de clarté, de justesse et de précision, mais peu ou presque point d’
ornements
. Ils réclament surtout cette noble impartialité q
autre, l’orateur académique doit chercher à plaire par la variété des
ornements
; mais il doit toujours les dispenser avec mesure
l’étude aux siècles passés, et par sa vie au siècle dont il était un
ornement
, eut à parler de Jésus-Christ dans une profession
té que jamais ? Eh ! si la divine parole a perdu quelque chose de ses
ornements
extérieurs et de sa magnificence dans nos bouches
ière brillante, ne manquent jamais d’exciter la défiance du juge. Les
ornements
ôtent du poids aux paroles de celui qui plaide, e
61. Peut-on agir sur les passions avec un langage abstrait ? 262. Les
ornements
recherchés sont-ils compatibles avec le pathétiqu
-il par le fond des choses ? 317. Le prédicateur peut-il employer les
ornements
du discours ? 318. Quels sont les ornements qui c
teur peut-il employer les ornements du discours ? 318. Quels sont les
ornements
qui conviennent au prédicateur ? 319. Quelles qua
ent ; et ce n’est certes pas l’embellir, que de lui prêter de pareils
ornements
. Ce langage, qui serait même déplacé dans une piè
Nymphes de ces lieux, pour vos simples appas, N’éclôt-il pas assez d’
ornements
sous vos pas ? Vous, mes filles, gardez les mœurs
dans le judicieux emploi des richesses du style et des divers autres
ornements
. 5º. L’utilité. Elle se trouve dans les instructi
Le style simple doit être pur, clair, précis, mais sans éclat, sans
ornements
: sa plus belle parure est le naturel. Il convien
n sont le dôme, et ces astres sans nombre, Ces feux demi-voilés, pâle
ornement
de l’ombre, Dans la voûte d’azur avec ordre semés
r parlé des qualités du style et de tout ce qui peut contribuer à son
ornement
, nous dirons un mot des défauts qui le départent,
nde partie sur la manière dont on sait traiter les détails. § II.
Ornements
de la Narration Parmi les ornements que l’on p
traiter les détails. § II. Ornements de la Narration Parmi les
ornements
que l’on peut faire entrer avec succès dans une n
les défauts à éviter dans ce genre de littérature, et quels sont les
ornements
qu’elles peuvent se permettre sans crainte ; et,
it plu à reproduire sur les chefs-d’œuvre mutilés de l’architecture l’
ornement
de leur beauté passée. Les salles diverses et les
versé cette villa superbe ; je la voyais dépouillée de ses plus beaux
ornements
par le successeur d’Adrien ; je voyais les Barbar
e s’offre dans toute sa nudité, les sauvages ont leurs parures, leurs
ornements
, leurs chants guerriers, leurs hymnes funèbres, l
ois1 : La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d’
ornements
, de nombre et de césure. Villon sut le premier, d
iens d’apprendre que vous êtes le seigneur Gil-Blas de Santillane3, l’
ornement
d’Oviédo, et le flambeau de la philosophie. Est-i
sujet, en arranger les différentes parties, et l’embellir de tous les
ornements
dont il est susceptible. Article I. De l’Inv
philosophe, qui en donne une définition sèche et entièrement dénuée d’
ornements
. Énumération des parties. L’Énumération des
réflexions, les raisonnements étendus. La simplicité n’admet que les
ornements
naturels, et rejette les figures hardies, les pér
, mais de cette éloquence mâle et solide, qui rejette toutes sortes d’
ornements
, qui dédaigne le vain luxe des paroles, pour ne s
parer, quand il en est besoin, quoiqu’elle soit moins curieuse de ses
ornements
que de ses armes3. Dissertations critiques, IIe.
et de liberté ; c’est ce qui la caractérise. Elle ne souffre point d’
ornements
recherchés : une élégante simplicité, une plaisan
de l’esprit, sera nécessairement froid, fade, langoureux, ou chargé d’
ornements
frivoles non moins ridicules que déplacés. Ce n’e
ture grecque, ch. 7. 104. Domairon, Poét., Caractère de l’élégie, et
Ornements
propres à l’élégie. 105. Batteux, Ce que c’est q
récision ne défend pas de donner à la pensée toute l’extension et les
ornements
qu’elle comporte. Marmontel dit que « la précisio
n a son genre de précision, et que toute espèce de développement ou d’
ornement
convient, pourvu que l’on aille droit au but. Cha
rié, lorsqu’il se fait remarquer par la multiplicité des tours et des
ornements
; brillant et fleuri, lorsqu’il éclate en images
nt luit, étoilé de mille diamants ; Et mille autres encore, effrontés
ornements
, Serpentent sur son sein, pendent à ses oreilles
être la dominante dans une pièce héroïque ; j’aime qu’elle y serve d’
ornement
, et non pas de corps, et que les grandes âmes ne
s seulement une preuve amplifiée, c’est la source la plus féconde des
ornements
oratoires. Rousseau nous en donne un exemple bril
d’où l’on tire les preuves, et par lieux communs, le développement, l’
ornement
, l’amplification de ces preuves. Par exemple, vou
s l’enchaînement de ses idées et dans la manière de les exprimer, les
ornements
les tours et les termes capables de leur donner t
là sont les sources des preuves ; ceux-ci en sont le développement, l’
ornement
, en un mot l’amplification. Cette différence, qui
ères aussitôt résolurent la destruction de Corinthe, de cette ville l’
ornement
de toute la Grèce. Vous, laisserez-vous impuni le
. Elle n’admet que les mots nécessaires, aucune circonlocution, aucun
ornement
étranger. C’est ce qui en fait la brièveté. Inté
uivans.) Le style austère est fort et énergique, sans douceur et sans
ornement
. Il cite pour exemple Pindare, Eschyle et Thucydi
nifie ici ce qui est susceptible de mélange, comme de simplicité et d’
ornement
; il désigne proprement un genre mixte. Destinat
es plus petits il se trouve des circonstances qui demandent soit de l’
ornement
, soit de la force et de l’élévation. Il n’y a rie
dire maintenant comment on peut l’orner et lui donner de l’éclat. L’
ornement
du style est un moyen de plaire. L’ornement du d
ui donner de l’éclat. L’ornement du style est un moyen de plaire. L’
ornement
du discours est un des plus grands moyens de plai
manière agréable à l’auditeur, il dit dans un autre endroit : « que l’
ornement
du discours contribue beaucoup au succès de la ca
sent en pareille occasion. » (Pro Milone.) Elle n’est souvent qu’un
ornement
. La périphrase est souvent employée comme simple
vent qu’un ornement. La périphrase est souvent employée comme simple
ornement
, pour relever une idée simple et commune par une
qui se trouve dans ces paroles, il y a plusieurs tropes qui en font l’
ornement
. Leur effet dans le discours. Les figures de pe
On peut distinguer deux sortes de comparaisons : les unes de simple
ornement
, les autres de nécessité ou du moins d’utilité, e
sion. Placées à propos et heureusement exprimées, elles sont un grand
ornement
dans le discours. Elles ont le mérite de se fixer
ouvrages on doit l’employer avec sobriété par cela même qu’il est un
ornement
. Une pensée fine, ingénieuse, une comparaison jus
périodes 257 Appendice sur le tissu du discours 278 Art. II. De l’
ornement
du style 281 § I. Des tours 284 § II. Des mouve
lique. (Tit. Liv., l. IV.) 2. La comparaison n’est quelquefois qu’un
ornement
de style ; mais il y en a une espèce qui sert de
Exemple où les idées sont liées. Exemples où elles ne le sont pas. L’
ornement
du style est un moyen de plaire. Nécessité de pla
sens. Elle sert à déguiser une idée pénible. Elle n’est souvent qu’un
ornement
. Précepte important sur l’emploi de cette figure.
ent tous les tons, et de traiter tous les genres avec le style et les
ornements
qui leur sont propres. C’est le grand mérite du T
ans le poème des Jardins, ouvrage qu’il n’a jamais surpassé quant aux
ornements
de détail et à la poésie du style. Mais ce genre
appliquée à la science et aux affaires, doit tendre à se dégager des
ornements
inutiles, pour devenir le langage de la raison et
t de plaisir ; on ne s’est plus contenté de la clarté, on a exigé des
ornements
; et ce qui n’était qu’un instinct, un besoin, es
dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal
ornement
. En un mot, toutes les règles de l'art, celles mê
la raison, mais la raison accompagnée de toute la pompe, de tous les
ornements
dont notre langue est capable, accordant heureuse
l’obsécration, qui expriment la pensée elle-même sans y ajouter aucun
ornement
, et qui ne sont pas plus des figures que la médit
n lointain de la cornemuse ? Mais l’harmonie imitative est un genre d’
ornement
dont la poésie ne doit user qu’avec réserve, et d
a voulu ni se rendre, ni se vendre. » Mais il faut user de ce genre d’
ornements
avec beaucoup de réserve ; car on tomberait dans
ntroduits dans le langage parla nécessité, les tropes sont devenus un
ornement
, dont le style ne peut guère se passer. En effet,
ute espèce de composition : pur, clair, précis, il ne se permet aucun
ornement
, très-peu de mouvements passionnés ; et s’il est
succès. En effet, les pensées fines, ingénieuses, brillantes, sont un
ornement
de mauvais goût quand elles remplacent le langage
ensable pour la clarté du sens. Un écrivain concis ne rejette pas les
ornements
, il ne dédaigne même pas les figures ; mais il s’
ne me persuade pas que quelques essais écrits sans art et sans autre
ornement
que celui de la nature, soient des titres suffisa
que vous pensez, sans courir après les développements inutiles et les
ornements
déplacés. Une dame, voulant féliciter un de ses a
ue Socrate, et qu’ils sont présentés sans affectation, et sans autres
ornements
que ceux naturellement inséparables d’une diction
poque, c’est aux jeunes gens des deux sexes qu’il appartient d’être l’
ornement
de la société ; qu’il nous soit permis de leur de
it un juge ecclésiastique chargé de poursuivre les hérétiques. 11. A
ornements
d’argent. Le mot fer n’a pas un sens propre. 12.
et), ce qui avertit, monument ; ornamentum (quod ornat), ce qui orne,
ornement
. Dans les verbes, la désinence llo marque un dimi
les descriptions doivent être convenablement placées, afin d’être un
ornement
et non pas un défaut : si elles ralentissent trop
oidissent l’intérêt, elles sont plus nuisibles qu’utiles. De tous les
ornements
d’une description, c’est le contraste qui sert le
urces. Le style de la dissertation doit être grave, mais simple ; les
ornements
et les images n’y sont guère à leur place ; mais
Chapitre III. —
Ornements
du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures
uvreté du langage à son origine. Dans la suite, on s’est plu faire un
ornement
de ce qui avait été une nécessité, comme les vête
va que ces mots, dotés d’un nouveau sens, devinrent un des plus beaux
ornements
du langage ; les écrivains et les poètes surtout
mbales, des hoquetons. La raison et la justice, dénuées de tous leurs
ornements
, ni ne persuadent, ni n’intimident. L’homme, qui
t chez moi, souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais
ornement
; Tantôt je ne retiens que les mots seulement. J’
lettres d’agrément, il faut être fleuri, mais en n’admettant que des
ornements
naturels et en rejetant toute parure affectée. De
mais l’orateur, le poète donnera à sa définition plus d’étendue et d’
ornements
: il pourra peindre l’objet par des traits caract
ui donnait le temps de respirer, tout était perdu. L’insinuation et l’
ornement
sont, au contraire, les deux caractères dominants
s les tribunaux, une foule de convenances étrangères à Démosthène : l’
ornement
, parce que la politesse du style était une sorte
lois. La rime, au bout des mots, assemblés sans mesure, Tenait lieu d’
ornements
, de nombre et de césure. ……... ........... Enfin
s d’Horace et de Virgile. Le rejet, ou enjambement, un des plus beaux
ornements
des vers latins, doit être évité avec le plus gra
▲