us haut : Toute règle est l’expression d’un besoin de notre nature. L’
oreille
a ses besoins comme l’esprit. Personne ne contest
soit dans le langage plus strict et mieux défini de la littérature, l’
oreille
ne se contente plus de sa première jouissance, el
de tout temps contre les caprices et la dédaigneuse délicatesse de l’
oreille
, superbissimum aurium judicium ; et pourtant ses
rhéteur vous répond pour lui : Un mauvais son est celui qui blesse l’
oreille
, et tout son blesse l’oreille, dès qu’il fatigue
: Un mauvais son est celui qui blesse l’oreille, et tout son blesse l’
oreille
, dès qu’il fatigue en quoi que ce soit l’organe a
ient que le retour fréquent de l’i et de l’u est plus disgracieux à l’
oreille
que celui des autres voyelles ? C’est que les lèv
mme s’il disait : la répétition de la même émission de voix fatigue l’
oreille
qui écoute, parce qu’elle fatigue l’organe qui pr
mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’
oreille
est blessée, il faut avouer du moins que l’oubli
du génie de la langue. Si les mots, il alla à Athènes, m’offensent l’
oreille
, il est probable que les Latins du siècle d’Augus
énie de la langue. Ce qui fatigue l’organe et par conséquent blesse l’
oreille
au Midi ne produira pas au Nord le même effet. No
tinct général de l’art ? Par la continuelle habitude de l’harmonie, l’
oreille
acquit un goût difficile, une extrême délicatesse
style, dit Marmontel, et les essais que l’on fera pour y exercer son
oreille
et sa plume doivent être, comme des études de pei
mélodieuse que celle des vers, est cependant très-sensible pour toute
oreille
un peu délicate. Le choix ou l’arrangement des so
e est composée, sont les moyens dont l’orateur se sert pour flatter l’
oreille
. » Vous voyez que, selon Turgot, la composition
e phrase symétriquement combinés pour former un tout qui satisfasse l’
oreille
en même temps que l’esprit. Dans la rhétorique gr
82, empêchent la voix de tomber trop brusquement ; que pour flatter l’
oreille
et faciliter la prononciation, les membres en soi
t un des points les plus délicats, qui demande le plus de métier et l’
oreille
la mieux exercée. Les modèles sont Fléchier, Boss
de bourgeoisie), le cuir donc prouve en faveur de la délicatesse de l’
oreille
française. Si l’on a défini l’hypocrisie un homma
cendez. plus vous remarquez d’exagération dans la susceptibilité de l’
oreille
. On lira 500 vers de suite dans Claudien. sans y
té le vers de onze syllabes, qui n’est pas admis par l’usage ni par l’
oreille
, on fait des vers depuis douze syllabes jusqu’à u
-dire des syllabes accentuées et d’autres qui ne le sont pas. C’est l’
oreille
qui les compte, pour l’harmonie et l’effet qu’on
à cause de la rime, qu’il tendrait à faire disparaître ; il choque l’
oreille
et le goût : tel est ce vers : Consultons un dev
vers échos harmonieux. Ce qui prouve que la rime est un besoin de l’
oreille
, c’est qu’on la retrouve partout, chez les Chinoi
age, partage ; faveur, langueur. La rime doit avant tout satisfaire l’
oreille
; on peut donc faire rimer les mots qui ont le mê
cine. Il faut éviter les inversions forcées, obscures, qui choquent l’
oreille
et le goût, comme les suivantes : Je n’ai pu de
es vers doivent être une musique ; ils ne vivent que d’harmonie. Si l’
oreille
ne trouve pas ce nombre cadencé, ce rythme mélodi
mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée. Boileau. Nous ne pouvons entrer
ets qui se devinent et se sentent plutôt qu’ils ne s’enseignent ; une
oreille
sensible et délicate les trouvera sans peine, et
ne saurait violer impunément : c’est celle de l’harmonie exigée par l’
oreille
. Il y a entre les différents mètres une concordan
ances depuis trois jusqu’à dix vers ; on en trouve aussi de douze ; l’
oreille
n’en supporte guère de plus longues. Nous ne pouv
On a beau la prier : La cruelle qu’elle est se bouche les
oreilles
, Et nous laisse crier. La stance de
onie ; c’est une des plus complètes et des plus satisfaisantes pour l’
oreille
; elle ressemble à une belle phrase musicale, sur
iscours qui excite plus vivement l’attention et satisfait le plus les
oreilles
de ceux qui écoutent. C'était le plus souvent le
e phrase bien ordonnée, est étonnant ; et je ne comprends pas quelles
oreilles
donna la nature à ceux qui n’y sont point sensibl
nisé. J'avoue qu’une période pleine et nombreuse m’enchante ; que mon
oreille
veut des phrases cadencées et parfaitement arrond
ossible qu’une chose aille au cœur, quand elle commence par choquer l’
oreille
, qui en est comme le vestibule et l’entrée. Au co
ts d’une prononciation facile, coulante, et qui flatte agréablement l’
oreille
. Boileau, dans son Art poétique, a su joindre le
mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée. » L'harmonie des mots proscrit les
ance, afin de donner à la phrase une douce harmonie et de charmer les
oreilles
de ceux qui écoutent. Telle est cette phrase de C
hrase se termine par une finale habilement ménagée pour le repos de l’
oreille
. Toutefois, comme nous l’avons déjà dit, il faut
défauts des premières expressions. A la fin de la phrase, parce que l’
oreille
, entraînée dans tout le reste par l’abondance des
atoresque superârunt. Cette combinaison, sans doute, est agréable à l’
oreille
. Mais faites-y le moindre changement ; dites, par
u’on mît : In duas partes divisam esse. Mais quelle différence pour l’
oreille
! Le moyen le plus sûr et le plus facile, pour se
s. C'est à la fois afin d’avoir pour finale un mot qui sonne bien à l’
oreille
, et qui soit comme le dénouement de tout ce qui p
i. Dans cette période, tout est satisfaisant pour l’esprit et pour l’
oreille
, tout est facile pour la respiration. Cette espèc
on les sentiments dont nous serons pénétrés, selon les exigences de l’
oreille
, qui aime une agréable variété. L'harmonie des mo
servait qu’à couvrir le vide des pensées, en flattant agréablement l’
oreille
. Ce serait le cas de dire avec Horace : Versus i
règles générales que nous venons d’exposer. C'est au goût sûr et aux
oreilles
délicates de maîtres savants et habiles, plus enc
se : Tanta vis probitatis est, ut eam vel in hoste diligamus, Cic., l’
oreille
ne souffrirait pas que l’on dit : Tanta probitati
ute la Gaule est divisée en trois parties. C'est au goût juste et aux
oreilles
délicates de juger quand ces adjectifs et d’autre
sifs ou déponents terminées en re sont quelquefois plus agréables à l’
oreille
que celles qui se terminent en ris. exemple : H
onctions et, ac, atque, que. 1° La conjonction et est plus douce à l’
oreille
que ac devant les consonnes c, g, q ; elle l’est
Et et ac se mettent également devant les autres consonnes. C'est à l’
oreille
de juger laquelle des deux s’unit le mieux avec l
s hic, hæc, hoc ; qui, quæ, quod, et d’autres que la délicatesse de l’
oreille
fera connaître. exemples : Nisi verò existimetis
uæ vox ut venit ad aures. Virg. Dès que ces paroles eurent frappé les
oreilles
de la multitude. Hæc eadem si velis facere, in t
orce principale, et agissant de concert avec elle sur l’esprit et les
oreilles
de l’auditeur. Si l’auteur eût donné une autre di
e sur sa tige languissante, il suffit d’avoir une âme sensible et des
oreilles
délicates pour sentir combien elles sont belles d
nés, des repos d’une étendue convenable, mettent à l’aise l’esprit, l’
oreille
, la respiration de celui qui parle et de ceux qui
our arriver à un dernier repos qui satisfait également la pensée et l’
oreille
des auditeurs. 18. Leclerc.
7. Le premier organe que l’écrivain doit chercher à captiver, c’est l’
oreille
. Elle est naturellement sensible à l’harmonie :
également nombreux ; mais tous demandent un style satisfaisant pour l’
oreille
. Ces principes d’harmonie sont donc essentielleme
et toutes les ressources de la langue. Mais les écrivains doués d’une
oreille
sensible, et d’un goût sûr et délicat, ont su tro
uccès à peindre la pensée dans les mots seulement, dont l’esprit et l’
oreille
devaient être vivement frappés. Les anciens eux-m
art, et tomberaient avec la même harmonie ? Ne serait-ce pas, pour l’
oreille
, l’effet intolérable du tintement monotone d’une
ie, serait également défectueuse, parce qu’elle n’offrirait point à l’
oreille
le repos qu’elle attend et dont elle a besoin : τ
ariées enfin, comme la pensée ou le style, au gré de l’esprit et de l’
oreille
. Chutes pittoresques. « Le juste regarde sa vie,
x pensées ; Cet art de déclamer dont le charme vainqueur Assujettit l’
oreille
et subjugue le cœur. D’où vient, me diras-tu, cet
fard. L’harmonieux débit que ta muse me vante Ne séduisit jamais une
oreille
savante. De cette illusion qu’un autre soit épris
Eh quoi ! d’une lecture insipide et glacée Tu prétends attrister mon
oreille
lassée ! Quoi ! traître, à tes côtés tu prétends
légresse importune les bois, Qu’il offense à la fois et les yeux et l’
oreille
, Que le châtiment seul en marchant le réveille, Q
ours l’esprit de l’enfant veille, Ouïr, confusément, tout près de mon
oreille
. Les mots grecs et latins, bavards et familiers,
soleil blessent ses yeux en l’éclairant. Mille sons qui heurtent son
oreille
, ne sont pour lui qu’un bruit confus ; ses pieds
s. L’action des corps qui s’agitent et qui se rencontrent, frappe son
oreille
d’une harmonie composée de mille lotis différents
une succession de sons pleins de douceur, qui frappent agréablement l’
oreille
. Peu d’exemples suffiront pour nous faire sentir
mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’
oreille
est blessée, Boileau, Art poétique, ch. I. Comm
ers de ce célèbre maître, Boileau nous recommande de ne pas blesser l’
oreille
; car, puisque c’est l’oreille qui reçoit les par
au nous recommande de ne pas blesser l’oreille ; car, puisque c’est l’
oreille
qui reçoit les paroles qui doivent convaincre l’e
s qui constituent les phrases, il faut choisir les plus agréables à l’
oreille
, ceux qui ont une certaine étendue, ceux qui prés
urnure des phrases, la coupe des périodes, en flattant agréablement l’
oreille
, porte dans les ouvrages de ce genre ; un air de
e sont pas placées avec goût, elles rendent la phrase désagréable à l’
oreille
. On remarquera dans la période suivante que tous
i bon effet dans la poésie moderne, et qui flattent si agréablement l’
oreille
dans les langues française, italienne, espagnole,
et de l’enthousiasme, et possède singulièrement le don d’imposer à l’
oreille
. Les poètes qui l’ont employé, comme Malherbe, Ro
l n’est pas toujours désagréable, et il est quelquefois moins dur à l’
oreille
que l’hiatus bien réel provenant de l’élision de
isant pour servir d’appui à la voix et ne peut reposer agréablement l’
oreille
. Il ne doit donc jamais marquer l’hémistiche. Ain
, lumière, rivière. La consonnance des finales doit être sensible à l’
oreille
, et par conséquent tomber sur des syllabes sonore
ine, sont la régularité et la richesse. La régularité demande, pour l’
oreille
, l’accord des sons essentiels ; et, pour l’orthog
r s avec celui qui finit par r, t, ou une autre consonne ; 3° Quand l’
oreille
n’est pas frappée du même son ; 4° Quand la rime
, comme nous l’avons vu plus haut. 74. La rime est-elle bonne quand l’
oreille
n’est pas frappée du même son ? La rime est vici
oreille n’est pas frappée du même son ? La rime est vicieuse quand l’
oreille
n’est pas frappée du même son, quoique l’orthogra
pour entremêler les mesures ; cependant il doit toujours consulter l’
oreille
et l’harmonie, car c’est du mélange bien assorti
spendu ; mais considérée dans sa forme la plus régulière, au gré de l’
oreille
comme au gré de l’esprit, la stance la mieux arro
e, suivant l’expression de Fénelon, naturelle et harmonieuse. C’est l’
oreille
et l’usage qu’il faut consulter pour l’emploi de
ute la terre en est étonnée. Cieux, écoutez ma voix, terre, prête l’
oreille
. Ne dis plus, ô Jacob, que ton Seigneur sommeille
s et des membres qui les composent, et qui sont destinés à plaire à l’
oreille
par leur accord entre eux, ou à la charmer par le
mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée. 265. Combien distingue-t-on d’espèc
ngage est composé. Il est évident que les mots les plus agréables à l’
oreille
sont ceux qui sont formés de sons doux et coulant
rononcer deviennent, dans la même proportion, durs et disgracieux à l’
oreille
. Les voyelles donnent aux mots de la douceur ; le
dure ou efféminée. Les longs mots sont en général plus agréables à l’
oreille
que les mono syllabes. Ils plaisent en présentant
ngues harmonieuses. Parmi les longs mots, ceux qui flattent le plus l’
oreille
sont les mots composés d’un mélange de syllabes b
phrase qu’il faut éviter les sons désagréables qui peuvent blesser l’
oreille
. A cet égard, Cicéron l’emporte sur tous les écri
es qui rendent le style embarrassé et rocailleux. La délicatesse de l’
oreille
est blessée de l’âpreté de sons et de la raideur
es en elles-mêmes et dans leur succession. Cette harmonie demande une
oreille
très délicate et très exercée. Elle consiste dans
ière à favoriser la respiration, à satisfaire l’esprit et à flatter l’
oreille
. 275. D’où résulte la beauté du nombre ? La beau
onoms, les petits mots, placés à la conclusion, sont désagréables à l’
oreille
, en même temps qu’ils nuisent à la force de l’exp
re de varier la coupe et la cadence des périodes ? Pour satisfaire l’
oreille
et soutenir l’attention du lecteur ou de l’audite
e passage suivant : L’harmonie du discours ne frappe pas seulement l’
oreille
, mais l’esprit ; elle y réveille une foule d’idée
lles et de liquides qui produisent des sons coulants et agréables à l’
oreille
; ou s’il veut décrire des sons durs, pour entass
r la dent de la lime mordante. Delille. La lime mord l’acier, et l’
oreille
en frémit. L. Racine. Le retentissement du clai
voix la terre se réveille. Rois, soyez attentifs ; peuples, ouvrez l’
oreille
: Que l’univers se taise et m’écoute parler ! L
où il est question d’un berger qui, sur la cime d’un rocher prête une
oreille
attentive, prouve également le pouvoir d’un mot b
l’appelle Chicane ; et ce monstre odieux Jamais pour l’équité n’eut d’
oreilles
ni d’yeux. La Disette au teint blême, et la trist
Ce n’est pas que leurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l’
oreille
également heureux ; Qu’en plus d’un lieu le sens
rien au lecteur que ce gui peut lui plaire : Ayez pour la cadence une
oreille
sévère. Que toujours dans vos vers le sens, coupa
mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée. Durant les premiers ans du Parnasse
ar ce sage écrivain la langue réparée, N’offrit plus rien de rude à l’
oreille
épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber
aisé, si coulant que l’harmonie de ses vers, qui semblent caresser l’
oreille
, autant que l’occuper. Ἡ δ᾽ ἴεν ἐκ θαλάμοιο περί
les rochers de sa caverne, deux des malheureux compagnons d’Ulysse. L’
oreille
frémit : elle entend le craquement de leurs os.
s. Virgile, toujours sage, au milieu même de ses écarts, ne donne à l’
oreille
que ce qu’exige la vérité, et l’harmonie est touj
rastes d’harmonie sont fréquents dans Virgile, et si sensibles, que l’
oreille
la moins exercée s’y méprendrait rarement. Pasci
s qui ferait des vers de Racine la musique la plus harmonieuse pour l’
oreille
, lors même qu’ils ne seraient pas le langage le p
mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’
oreille
est blessée. Boileau. L’harmonie, est ce charme
ée. Boileau. L’harmonie, est ce charme du style qui résulte, pour l’
oreille
, de l’heureux choix des mots et de leur habile co
lations varient avec chaque genre et chaque sujet. L’écrivain qui a l’
oreille
délicate donne à la pensée un souffle harmonieux,
onne à la pensée un souffle harmonieux, qui retentit agréablement à l’
oreille
du lecteur ou de l’auditeur ; c’est par là surtou
e, fait l’effet d’un concert discordant, dont la cacophonie écorche l’
oreille
. Ainsi, Fénelon et Massillon plaisent toujours pa
ut avoir de règles fixes comme la poésie ; il dépend entièrement de l’
oreille
; c’est une harmonie de sentiment. L’écrivain qui
; il faut se garder de ces périodes sonores et vides, qui charment l’
oreille
sans rien dire à l’esprit : Des choses et non des
ence les uns des autres pourraient à peine se comprendre, et jamais l’
oreille
d’un grammairien n’aurait entendu une semblable c
chir comme à part l’intervalle qui sépare la bouche de l’orateur de l’
oreille
de l’auditeur ; et celui-ci n’entendrait à une ce
§ 3. Gestes. La prononciation et la déclamation s’adressent à l’
oreille
; le geste s’adresse aux yeux. Le geste est en qu
que ces mètres se prêtent peu au rhythme, et qu’ils produisent sur l’
oreille
un effet désagréable. Vers de douze syllabes. D
qui convient le mieux au récit. Son rhythme est doux et agréable à l’
oreille
. Vers de huit syllabes. Déjà la rapide journé
onsiste à ménager les degrés du repos, pour le plus grand charme de l’
oreille
. Tantôt le repos sera long, tantôt court, quelque
es trésors qu’envient tous les humains ! le rhythme est satisfait, l’
oreille
n’est point offensée ; mais la mesure repousse ce
té, bonté, - désir, plaisir. 2. La rime masculine n’étant que pour l’
oreille
et non pas pour les yeux, on doit, en la cherchan
ois ou quatre rimes suivies. Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’
oreille
, Ne dis plus, ô Jacob ! que ton Seigneur sommeill
ambement de deux syllabes (ou d’un pied) est une chute malheureuse. L’
oreille
pourrait se reposer sur trois ou quatre syllabes,
anières de les croiser. C’est au poète à choisir la plus agréable à l’
oreille
, et la plus convenable à son sujet. Les poèmes hé
, qu’on appelle libres, et croiser les rimes en consultant toujours l’
oreille
et l’harmonie. Du mélange des vers et des stan
vers d’une stance soient d’espèce différente. Sans cette attention, l’
oreille
du lecteur serait un peu choquée de trouver, en p
oit s’attacher à l’harmonie. C’est cette variété de tons qui charme l’
oreille
, et qui, par l’impression qu’elle fait sur cet or
tice avec impunité. On voit, dans ce dernier exemple, surtout, que l’
oreille
est bien loin d’être agréablement flattée par le
nner au vers une marche harmonieuse. Quand cet enchaînement existe, l’
oreille
est satisfaite, quand même les règles générales n
s qui se font parmi un concours de voyelle et de consonnes douces à l’
oreille
, ne sont point désagréables, pourvu qu’elles ne s
’onde et le ciel et les bois. » Mais il entend leurs pas, prête l’
oreille
, espère, Se trouble, et tend déjà les mains à la
des chants dignes des cieux, Nous dirons qu’Apollon, pour charmer les
oreilles
, T’a lui-même dicté de si douces merveilles3. — O
entend, près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressés, tendre une
oreille
avide ; Et Nymphes et Sylvains sortaient pour l’a
aint : il voit, il entend tout ; Un invisible oiseau lui dit tout à l’
oreille
; Il sait celui qui rit, qui cause, qui sommeille
nt, montant, tombant en montagne écumante, Enivraient mon esprit, mon
oreille
, mes yeux ; Et le soir me trouvait immobile en ce
Cette clôture même où l’enfance captive Prête aux tristes leçons une
oreille
craintive, Qui de nous peut la voir sans quelque
aint Paul3. N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les
oreilles
par des cadences harmonieuses, ni qu’il veuille c
assez pénétré ; et les délicats de la terre, qui ont, disent-ils, les
oreilles
fines, sont offensés de la dureté de son style ir
ade pas tant qu’elle captive les entendements ; qui ne flatte pas les
oreilles
, mais qui porte ses coups droit au cœur. De même
serre pour rapprocher les objets, comme les lunettes de longue vue. L’
oreille
a son tambour, où une peau, aussi délicate que bi
nation qu’il doit frapper, les passions qu’il se propose d’exciter, l’
oreille
enfin qu’il ne doit jamais négliger ; et, sous ce
r l’imagination, fort ou véhément pour la passion, et nombreux pour l’
oreille
. Mais c’est peu d’être clair, il faut être précis
Content de se voir entendu, l’écrivain ne cherche ici ni à captiver l’
oreille
, ni à flatter l’imagination. Ce genre n’est guère
ec la langue française2. » Priére de l’indigent O toi dont l’
oreille
s’incline Au nid du pauvre passereau, Au brin d’h
n bruit monotone ; L’œil fasciné la cherche à travers les rameaux ; L’
oreille
attend en vain que son urne tarisse ; De précip
embler causant bien avant dans la nuit2. Il me semblait déjà dans mon
oreille
entendre De sa touchante voix l’accent tremblant
n, et le son de l’orgue et les chants des chœurs résonnent pour toute
oreille
. Le soleil, la lune et les étoiles luisent aussi
soit un dactyle suivi d’une césure ; autrement le vers serait dur à l’
oreille
, comme le suivant : Sī cū | rāt cōr | spēctān |
eilles ; « On a beau la prier, « La cruelle qu’elle est se bouche les
oreilles
, « Et nous laisse crier. « Le pauvre, en sa caban
doux et coulant, qui écarte avec soin tout ce qui pourrait blesser l’
oreille
par un son rude et choquant, et qui, par l’heureu
nces douces, quand il n’y a point de lettres ni de syllabes dures à l’
oreille
: Qualem virgineo demessum pollice florem Seu m
élisions produites par la rencontre de voyelles dont le choc blesse l’
oreille
. Martius ille œris rauci canor increpat, et vox
l’élégance de la diction ont obtenu le plus haut degré d’attention, l’
oreille
du public est devenue délicate ; elle ne supporte
; on l’applique à tous les objets extérieurs qui flattent l’œil ou l’
oreille
, à un grand nombre des grâces du style, à mille m
ce du nom qu’ils lui appliquaient, ils s’efforcèrent d’exciter dans l’
oreille
, par le moyen de la parole, le sentiment des obje
plus fixe que la nôtre, et l’impression qu’elle produisait sur leurs
oreilles
était mieux sentie. Outre cela, cette quantité et
orce d’habitude tout ce que les articulations des organes portent aux
oreilles
, présentât à l’esprit l’idée des objets extérieur
samment dans le discours l’énervent, et le rendent moins agréable à l’
oreille
. Un désavantage plus grand encore, c’est que par
vers héroïques. Par un heureux mélange de la période et de l’incise l’
oreille
est satisfaite, la vivacité se joint à la majesté
ns la construction de la période. L’uniformité est un supplice pour l’
oreille
; il vaut mieux laisser échapper quelques discord
rier habilement la chute des phrases pour ne rebuter ni l’esprit ni l’
oreille
. Les qualités les plus essentielles d’une phrase
et la force, nous allons nous occuper de l’harmonie, ou plaisir de l’
oreille
, qui est la dernière qualité qu’il faut ajouter à
des sons qui servent à l’exprimer. L’imagination se révolte lorsque l’
oreille
lui transmet des idées avec des sons rudes ou peu
igueur aux sons. Les longs mots sont ordinairement plus agréables à l’
oreille
que les monosyllabes ; ils lui plaisent par la co
uver de nombreux exemples qui rendent ce langage musical sensible à l’
oreille
. Les auteurs anciens, et particulièrement Cicéron
utre partie de la phrase, et ils laissaient beaucoup au jugement de l’
oreille
. C’est elle qui doit nous diriger ; c’est en la c
ales : cependant quelques principes peuvent être utiles pour former l’
oreille
à cette mélodie ; je vais rappeler ceux qui me pa
ile et agréable aux organes de la voix frappe toujours agréablement l’
oreille
. Il faut donc éviter la répétition des mêmes sons
période, parce que c’est cette partie qui affecte plus sensiblement l’
oreille
; aussi Quintilien dit-il : Non igitur durum sit
otonie qui donnerait au discours un ton déclamatoire et fatiguerait l’
oreille
. Si nous voulons captiver l’attention du lecteur
suivant la diversité des sentiments exprimés, de manière à flatter l’
oreille
par une variété mélodieuse. Mais, outre la corres
yle, que la familiarité des mots usuels qui frappent incessamment nos
oreilles
tend à dégrader. Ces secours sont souvent nécessa
du nord, l’imagination plus calme rend l’expression plus timide. Nos
oreilles
, accoutumées à ces expressions exagérées dans la
comprendre, l’auteur ne cherche à plaire, ni à l’imagination, ni à l’
oreille
. Ce genre n’est supportable que dans les ouvrages
n un mot, un écrivain élégant est celui qui flatte l’imagination et l’
oreille
, tandis qu’il instruit l’intelligence, qui nous p
richesse frivole de style, le dénuement le plus complet de pensées. L’
oreille
du public est aujourd’hui tellement accoutumée à
aibles arguments, ou de parler de manière à plaire et à chatouiller l’
oreille
. Donnez-moi un sens droit, dit-on, et conservez,
arité, de cette cadence, de cette magnificence du style qui remplit l’
oreille
; mais lorsqu’ils commencent à écrire ou à parler
ppiques de Cicéron, qui offenseraient et blesseraient aujourd’hui nos
oreilles
délicates. Le style de Démosthène est serré et pr
’éloquence populaire, nous ne devons jamais aller au-delà de ce que l’
oreille
du public peut supporter. J’indique ce principe a
blic comme dans la conversation ordinaire, cela fatigue extrêmement l’
oreille
des auditeurs, et donne à 1’orateur l’apparence p
n, l’ironie, l’admiration, la colère, ou toute autre passion. C’est l’
oreille
, c’est la nature qui doivent nous guider dans cet
pensée que de la manière de la rendre ; point d’harmonie qui flatte l’
oreille
, point de nombre qui enchaîne régulièrement les m
par les contrastes, les idées communes embellies par l’expression, l’
oreille
flattée par l’harmonie. Les deux autres genres on
onté. Bien différente de cette diction ornée et fleurie qui parle à l’
oreille
et à l’aine, à l’accent du plaisir qui gagne douc
rimes de Clodius, la répétition des mêmes terminaisons, en frappant l’
oreille
des mêmes sons imprime avec plus de force la pens
l’ardeur du combat. Partout ailleurs il délibère ; docile, il prête l’
oreille
à tous les conseils : ici tout se présente à la f
seuls à ignorer ce qui se passe ? êtes-vous étrangers dans Rome ? vos
oreilles
n’ont-elles pas été frappées des bruits qui circu
n âme à la cour s’attacha tout entière. « J’approchai par degrés de l’
oreille
des rois ; « Et bientôt en oracle on érigea ma vo
leur gré. « Autant que de Joad l’inflexible rudesse « De leur superbe
oreille
offensait la mollesse. « Autant je les charmais p
te pittoresque, harmonieuse, mesurée, et de parler presque autant à l’
oreille
qu’à l’esprit. L’éloquence aussi, qui a besoin de
, qui a besoin de plaire pour arriver à son but, devra s’emparer de l’
oreille
, puisque ce sens est une des avenues par lesquell
et même, lorsqu’une fois le goût est formé, ce besoin de satisfaire l’
oreille
devient si impérieux, qu’on lui sacrifie quelquef
donner à l’âme l’espèce de mouvement qui lui convient, de captiver l’
oreille
par des chutes qui la flattent, et de répandre su
u finales, le nombre est tout à la fois et pour l’attention et pour l’
oreille
; c’est surtout dans ce qu’on appelle période qu’
ge, aux grâces et à l’élégance de tous les genres de composition. Les
oreilles
du public sont devenues très délicates ; elles ne
qui aiment la musique, et dont on dit ordinairement qu’elles ont de l’
oreille
. L’expérience de tous les jours nous montre qu’au
sens admirables, la nature fût belle à nos yeux et harmonieuse à nos
oreilles
. » Je commencerai par quelques observations sur
applique à presque tous les objets extérieurs qui flattent l’œil ou l’
oreille
, à un grand nombre d’expressions gracieuses dans
t aussi rude et violent. Il n’y avait pas d’autre moyen de porter à l’
oreille
l’idée de l’objet qu’on s’efforçait de nommer. Ce
qui devait rendre la prononciation de la leur bien plus sensible à l’
oreille
. Outre cette quantité, la plupart de leurs syllab
qui plaisait le plus à l’imagination ou flattait plus agréablement l’
oreille
. Lors de l’irruption des barbares du Nord, ces la
le langage parlé, ou, en d’autres termes, les mots qui frappent notre
oreille
et ceux qui s’offrent à nos yeux ; nous trouveron
les déclinaisons du grec et du latin, devint bien moins agréable à l’
oreille
. Mais l’inconvénient le plus réel de la suppressi
duisent presque toujours des combinaisons qui flattent agréablement l’
oreille
, et que principalement le reproche que l’on adres
pe fortement quand on croit y parvenir en ne cherchant qu’à flatter l’
oreille
, ou en parcourant d’une manière superficielle que
usement, parce qu’à la longue l’un comme l’autre finit par fatiguer l’
oreille
. Un style entrecoupé de phrases et de périodes do
sont adroitement ménagées, n’a pas seulement l’avantage de flatter l’
oreille
, il réunit encore la vivacité à la noblesse. Non
ujours plus d’effet en rompant cette coupe répétée, qu’en fatiguant l’
oreille
de cette éternelle continuité d’un ton toujours l
’empêchaient de pouvoir être regardé comme un modèle ; mais comme son
oreille
était très délicate, et qu’il recherchait attenti
période ; mais comme en écrivant un auteur parle plus à l’œil qu’à l’
oreille
, il doit y apporter plus de soin, et lier telleme
9.) Mais je veux que le style, en sa marche pressée, Sans fatiguer l’
oreille
, y porte la pensée. (Trad. de Daru.) C’est une m
régulier des mêmes sons, dont l’effet inévitable serait de fatiguer l’
oreille
, et de donner au style un air maniéré. Parmi les
-dire sous le rapport de ce qu’elles peuvent avoir de flatteur pour l’
oreille
: c’est la dernière des quatre qualités de la phr
ompose une langue. Il est certain que les mots les plus agréables à l’
oreille
sont formés des sons doux et faciles que produit
ablir en principe général qu’un son est d’autant plus désagréable à l’
oreille
, qu’il est plus difficile à prononcer. C’est aux
général, les mots d’une certaine étendue flattent plus agréablement l’
oreille
que les monosyllabes. Ils plaisent davantage, par
odly prospects — and melodious sounds on every side, jusqu’à ce que l’
oreille
, préparée par la gradation, soit conduite, et s’a
aient, par leur construction, susceptibles d’une mélodie à laquelle l’
oreille
est sensible ; nous allons chercher actuellement
ceux qu’elle produisit sur les Romains, au témoignage de Cicéron. Nos
oreilles
septentrionales sont trop dures et trop épaisses
tons toutes sortes de discours, rend cette cadence moins sensible à l’
oreille
, et lui ôte tout le charme qu’elle avait pour ces
phrase, et combien, après tout, ils laissaient à faire au goût et à l’
oreille
. Il n’est effectivement pas possible de donner à
ublic avec succès, doivent en faire l’objet d’une étude sérieuse. Une
oreille
exercée est, à cet égard, le guide le plus sûr, p
qu’il en est quelques-unes qui peuvent être fort utiles pour former l’
oreille
à l’harmonie du langage, je vais faire connaître
ver que les sons faciles et agréables à prononcer flattent toujours l’
oreille
. Dans le cours d’une période, à la fin de chaque
emble de la phrase, c’est-à-dire de la phrase entière. C’est à quoi l’
oreille
est le plus sensible, et c’est aussi ce qui récla
s exercent l’un sur l’autre une influence réciproque. Ce qui choque l’
oreille
n’a plus la même énergie ; et, par un effet sembl
, par un effet semblable, ce qui révolte le sens ne saurait flatter l’
oreille
. Il semble, en général, que pour qu’une phrase se
s longues placées auparavant n’en rendent les sons plus agréables à l’
oreille
. Toutefois il est important d’observer que des ph
ongues, donneraient au discours un air d’emphase qu’il faut éviter. L’
oreille
, sans cesse frappée de la même mélodie, s’en fati
esure, que d’avoir toujours les mêmes. Celui qui n’est doué que d’une
oreille
médiocre pourra trouver une mesure agréable, mais
y est sans contredit le plus harmonieux de nos auteurs modernes ; son
oreille
délicate lui permettait d’étudier avec succès les
é au sens. Le premier n’est qu’un accompagnement fait pour plaire à l’
oreille
, l’autre suppose à la musique une expression part
On ne peut trouver rien de plus parfait en ce genre ; cela peint à l’
oreille
, s’il est possible de parler ainsi. Mais il eût é
varie comme nos affections, mais il doit varier aussi pour flatter l’
oreille
. Je dois faire observer que nos traducteurs de la
osition morale, et lui-même est l’auteur de la musique qui frappe ses
oreilles
. Néanmoins il est incontestable que cette imitati
beautés du langage sont autant susceptibles de perfectionnement que l’
oreille
et la voix ; et connaître les principes de ces be
qu’au contraire l’usage trop constant de ces mots communs, auxquels l’
oreille
nous a depuis longtemps familiarisés, le dégrade.
ndement, cette puissance merveilleuse, prête du haut de son trône une
oreille
étonnée, et sourit. » Ce que j’ai dit de l’usage
u jour du jugement dernier, il représente le monde comme craquant aux
oreilles
des pécheurs. Shakspeare, dont l’imagination étai
à la manière de s’exprimer. Les expressions exagérées auxquelles nos
oreilles
sont accoutimées ne produisent presque plus sur n
à leurs prédécesseurs ; mais elles sont rebattues aujourd’hui, et nos
oreilles
y sont tellement habituées, qu’elles ne produisen
ls cris, de quels accents plaintifs ne viendrait-elle pas frapper nos
oreilles
! Que dirions-nous donc d’une femme coupable d’ho
’il soit entendu, parce qu’il ne vise à flatter ni l’imagination ni l’
oreille
. Il n’est rigoureusement supportable que dans un
langage. L’écrivain élégant, en un mot, plaît à la raison et flatte l’
oreille
; il répand la lumière en revêtissant ses idées d
style, et une pauvreté si complète de sentiments. Il est vrai que les
oreilles
du public sont aujourd’hui tellement accoutumées
onnements frivoles, ou de parler dans la seule intention de flatter l’
oreille
. « Donnez-moi du bon sens, vous dit-il, et gardez
onie et cette magnificence de style qui flattent si agréablement leur
oreille
; mais, lorsqu’ils publieront leurs discours ou l
ronne et dans les Philippiques de Cicéron, choquerait aujourd’hui nos
oreilles
délicates. L’avantage que les anciens orateurs en
isse prendre, mais produit cet effet malheureux qu’en accoutumant nos
oreilles
à des compositions froides, à des discours sans p
rs prononcé à la tribune, il faut soigneusement éviter de blesser les
oreilles
de ses auditeurs. Je donne ce conseil pour mettre
aisonnements spécieux, dont le seul but est de plaire et de flatter l’
oreille
. Mais j’ai mis depuis longtemps mes lecteurs en g
onnu par la renommée, sans que la nouvelle de sa perte ait frappé mon
oreille
. » (Trad. de Bitaubé.) 46. Il y a dans le text
hétorique, qui est l’art de s’insinuer dans les cœurs en charmant les
oreilles
? Cet art, nous le possédons, nous en savons tous
te unie à la raison d’un philosophe. A ces dons si rares il joint une
oreille
délicate, un sens exquis de l’harmonie, de la grâ
e la poésie ; apprenez-les par cœur ; récitez-les pour vous exercer l’
oreille
et la mémoire ; écrivez les parties principales d
mais assisté à une grande fête de l’éloquence ? La raison, le cœur, l’
oreille
, les yeux, tout y est satisfait. Il semble que vo
ar la respiration de l’orateur : elle prend les cœurs en charmant les
oreilles
. Mais, si harmonieuse qu’elle soit, elle ne doit
qui peuvent retarder la marche triomphante de son raisonnement, que l’
oreille
, à l’entendre, devient la dupe de l’esprit satisf
e période a son harmonie propre, chaque mot son accent tonique, que l’
oreille
doit saisir et que la prononciation doit marquer.
la chose ; Mais il est des objets qu’un art judicieux Doit offrir aux
oreilles
et reculer des yeux. Boileau, Art poét. 2°
gage mesuré donne au style plus de vigueur ; il satisfait davantage l’
oreille
et saisit mieux la mémoire. La forme rythmique es
uvais vers. Mais dans les endroits où la passion est moins excitée, l’
oreille
se plaît à retrouver la cadence et l’harmonie : c
de la tragédie ordinaire : destinée à plaire surtout aux yeux et aux
oreilles
par le jeu mimique de la scène et par l’enchantem
dire aux roseaux, par un nouvel organe : « Midas, le roi Midas, a des
oreilles
d’âne3 ». Quel tort lui fais-je enfin ? Ai-je par
e que les deux rimes que nous offre ici Boileau étaient bonnes pour l’
oreille
et les yeux. 3. On reconnaît le Vox excidit ore
n jour Boileau à Versailles, lui fit signe d’approcher et lui dit à l’
oreille
ce dernier vers. » On ne saurait imaginer de plus
er des idées nouvelles : eh bien ! vous créerez des mots inconnus à l’
oreille
de nos vieux Céthégus. Oui, vous aurez ce privilé
athie des spectateurs. Ce n’est pas assez pour la poésie de charmer l’
oreille
: il faut qu’elle touche le cœur, qu’elle remue,
ne, ou bien un récit nous l’expose. Mais le récit ne s’adresse qu’à l’
oreille
, et il agit moins vivement sur l’esprit, que ces
ce vers que des iambes : c’est depuis de temps, que, pour arriver à l’
oreille
moins vif et moins sautillant, il admit le grave
e distinguer le plaisant du burlesque, et d’apprécier au doigt et à l’
oreille
la justesse d’un son. La tragédie était inconnue,
m’en répondent. Pourtant, si vous écriviez quelque jour, consultez l’
oreille
exercée de Métius, et celle de votre père, et la
ite, 511elle y est racontée. 512 Les choses qu’on-fait-entrer par l’
oreille
513impressionnent l’esprit moins-vivement, 514q
2 Il n’y a pas très-longtemps, 733 le vers iambique 734arrivât aux
oreilles
735un peu plus lent et plus grave, 736il a reçu
t plaisant, 783 que nous sachions juger 784par les doigts et par l’
oreille
785un son légitime (juste). 786Thespis est dit
-chose un-jour, 1118que ton ouvrage descende (pénètre) 1119dans les
oreilles
du juge Métius, 1120et dans celles de ton père,
s encore, effrontés ornements, Serpentent sur son sein, pendent à ses
oreilles
; Les arts, pour l’embellir, ont uni leurs mervei
ime, Sans appauvrir l’idée enrichissait la rime ; S’ouvrait par notre
oreille
un chemin vers nos cœurs, Et nous divertissait po
onie de la stance est tellement uniforme et répétée qu’elle fatigue l’
oreille
plutôt qu’elle ne l’amuse. Aussi ne dit-on pas st
s des chansons. Au-dessus de dix vers, la stance est si étendue que l’
oreille
ne peut guère la saisir. Les stances peuvent donn
ar ce sage écrivain la langue réparée, N’offrit plus rien de rude à l’
oreille
épurée ; Les stances avec grâce apprirent à tombe
poésie lyrique. Il en a les mouvements et les tournures. Né avec de l’
oreille
et du goût, il connut les effets du rhythme, et c
omtesse en cessant de parler au juge, que celle-ci toute âme et toute
oreilles
, prend le change, et cette malheureuse apostrophe
objets sous les yeux, et les expressions imitatives qui peignent à l’
oreille
en même temps qu’à l’esprit : voilà en quoi consi
ement, de presser le récit. Vous parlerez plus à l’imagination qu’à l’
oreille
; vous ne serez plus narrateur, poète, orateur ;
solitaires, tous ces mots convenablement distancés viennent frapper l’
oreille
de sons uniformes, et l’on éprouve comme un frémi
is tenu ce maraud-là, je lui aurais rompu les deux bras et coupé les
oreilles
. Un style familier, rempli d’aisance, de grâce e
On a beau la prier, La cruelle qu’elle est, se bouche les
oreilles
Et nous laisse crier. Le pauvre, en s
s, elles semblent mettre notre langue en musique, et charment ainsi l’
oreille
en même temps que la pensée. [Choix des synony
’un synonyme, soit pour ne pas se répéter, soit pour ne pas choquer l’
oreille
; le choix doit alors se porter sur le mot, qui,
mots, sans rechercher la place où ils feront le meilleur effet pour l’
oreille
, sans faire des périodes bien proportionnées sous
profonde qui fait agir, et son langage n’a pas besoin de venir à nos
oreilles
; le cœur entend tout. La vue d’une grande action
léger d’un feuillage agité par une douce brise est rendu sensible à l’
oreille
; harmonie imitative. Qu’il coule avec lenteur q
Euphonie. L’euphonie cherche les tournures les plus agréables à l’
oreille
. Elle évite la répétition des mêmes sons et reje
iste dans l’ harmonie des mots entre eux, et son but est de flatter l’
oreille
. Cet organe est extrêmement délicat, et pour arri
, il ne suffit pas, pour plaire, de rassembler des phrases douces à l’
oreille
, ou des syllabes qui en dépeignant les objets les
nt peut nous toucher et nous attendrir ; mais, chose remarquable, une
oreille
délicate ne pardonne jamais à la bassesse de l’ex
outent rien au substantif, les entasser pêle-mêle soit pour flatter l’
oreille
, soit pour servir à la rime, c’est nuire gravemen
pas s’il ne raisonne pas bien à présent : une mouche bourdonne à ses
oreilles
; c’en est assez pour le rendre incapable de bon
ni n’intimident. L’homme, qui est esprit, se mène par les yeux et les
oreilles
. » 7. Des janissaires sont les gardes de la P
l’obligeait d’emboîter sa tête dans un bonnet de laine fine à longues
oreilles
. Malgré tout cela, je lui trouvais l’air d’un hom
ir du goût et du sentiment ! Va, mon ami, tu n’as pas, je t’assure, l’
oreille
béotienne. » En un mot, il fut si content de moi,
ne craignés de vous descharger des bouches inutiles ; estouppés5 les
oreilles
aux cris : si j’eusse creu mon courage6, je l’eus
lta, révolution. 5. Estoupper, mettre de l’étoupe (stuppa) dans les
oreilles
pour les assourdir. 6. Mon cœur. 7. Escrime, d
le. Qu’il s’agisse de démontrer une vérité scientifique, de charmer l’
oreille
et l’esprit par les vives images de la poésie, d’
garde contre un orateur qui semble vouloir s’adresser aux yeux et à l’
oreille
plus qu’à l’esprit. Cependant Fénelon recommande
; si elle manque, les mots ne sont qu’un vain bruit qui expire dans l’
oreille
sans pénétrer au-delà. Rollin dit encore : Tout
passer sans crainte, lâchent devant eux un renard qui, approchant son
oreille
de la glace, semble dire : Ce qui fait du bruit s
pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu’elle est se bouche les
oreilles
Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane o
iel ordonne. Cléante. Et vous ordonne-t-il, monsieur, d’ouvrir l’
oreille
A ce qu’un pur caprice à son père conseille, Et d
l’encouragent ; nous ne les écoutons qu’autant qu’ils plaisent à nos
oreilles
et à notre imagination par les charmes du style.
tout différent. En effet, l’écrivain doit se préoccuper de plaire à l’
oreille
, d’entraîner le cœur et de frapper l’imagination
e à produire l’effet le plus puissant sur l’imagination, le cœur et l’
oreille
. Pour atteindre ce but ce serait d’abord, au comm
t énoncés à la place où ils peuvent le mieux : faire impression sur l’
oreille
ou sur l’imagination. III. Les inversions n’o
larté par l’ordre, plus de force par le rapprochement. Elle plaît à l’
oreille
par la symétrie et le nombre, elle plaît à l’imag
ngue et sonore. 6. Règles relatives à la phrase et à la période. — L’
oreille
et le goût formés par la lecture des grands écriv
posé à celui qu’on, en attend et l’expression qui frappe en dernier l’
oreille
et l’imagination peut détruire l’effet de celle q
urs les plus grandes merveilles Sans ébranler ton cœur frapperont tes
oreilles
? Quelle figure convient mieux à l’impétueux Ach
tote recommande de rendre les métaphores par des termes agréables à l’
oreille
, éveillant des impressions douces et analogues à
f. Nous ne l’écoutons, dit Louis Racine, qu’autant qu’il plaît à nos
oreilles
et à notre imagination par le charme du style. V
de dire : … La plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’
oreille
est blessée. Le langage doit toujours être agréa
nd l’oreille est blessée. Le langage doit toujours être agréable à l’
oreille
; la prose elle-même a son nombre et sa mesure. L
s brèves. Le peuple même était très-sensible à tout ce qui flattait l’
oreille
: Souvent, dit Cicéron, souvent j’ai vu tout le
ts consiste à chercher les sons les plus doux, les plus agréables à l’
oreille
. Elle comprend deux choses, l’euphonie et le nomb
il doit être évité, même en prose, dans tous les cas où il offense l’
oreille
: Gardez qu’une voyelle à courir trop hâtée Ne s
tement régulier de la hauteur, un héros, le camp entier. C’est donc l’
oreille
qui doit être juge en cette matière, et elle redo
rection, la clarté, la précision. L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’
oreille
n’est, comme le dit Fénelon, qu’un amusement de g
des sentiments vertueux. Le nombre est l’agrément qui résulte pour l’
oreille
d’une succession régulière et symétrique de sons
dieux que la cadence des vers, est cependant très-sensible pour toute
oreille
un peu délicate. La prose ne doit être ni mesurée
e sont là des nuances si délicates que la seule manière de se faire l’
oreille
à l’harmonie du style est de lire tout haut, d’ap
n se procure ainsi, par l’habitude, une exigence et une délicatesse d’
oreille
dont les susceptibilités légitimes ne pourraient
topée ne doit pas être trop recherchée. VI. Le rhythme produit sur l’
oreille
et sur l’imagination le plus heureux effet. L
et de composition. Combien de prétendus poëtes en prose fatiguent nos
oreilles
et choquent notre goût par leur bavardage vague,
ami de la mémoire, a été la seule forme durable de la pensée. Alors l’
oreille
et la cadence venant au secours de l’esprit, la r
r la voix sur une syllabe de chaque mot ; l’art, pour le plaisir de l’
oreille
, imitera la nature. L’orateur doit désirer une be
onnaires ? Il en faut pour le peuple ; mais les honnêtes gens ont les
oreilles
plus délicates, et il est nécessaire de s’accommo
ur Jupiter, dit le philosophe, n’enverrez-vous pas Mercure couper les
oreilles
à cet impudent ? — Pas si vite, mon cher Lucien ;
on cher Lucien ; ne sais-tu pas qu’à ce compte il faudrait couper les
oreilles
à toute la jeunesse d’Athènes : Mercure aurait tr
un air de nouveauté à ce qui a déjà paru sous les yeux et frappé les
oreilles
des auditeurs. (L. VI, c. 1.) Achever de toucher
mots qui les relèvent ; à les placer de manière que ni l’esprit ni l’
oreille
ne s’y reposent. Les endroits ostensibles du styl
iens, mis en évidence au repos du vers et à l’endroit sensible pour l’
oreille
, auraient été insoutenables. Quant au choix des l
rencontre de syllabes ou de paroles qui font un effet désagréable à l’
oreille
. Deux choses charment l’oreille, dit Cicéron, le
les qui font un effet désagréable à l’oreille. Deux choses charment l’
oreille
, dit Cicéron, le son et le nombre. (Orat., n. 165
s l’arrangement des mots, le mélange des sons durs et choquans. Notre
oreille
est blessée quand nous lisons les vers suivans :
èce de concert, il n’a fallu que consulter la nature, qu’interroger l’
oreille
. « Qu’est-ce qui n’est pas touché et comme enchan
des ouvrages ; en sorte qu’une composition dure et rude blesse notre
oreille
, au lieu qu’en est agréablement flattée de celle
mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée. (Art poét. ch. I.) Cicéron avait di
si les termes qui les expriment sont mal arrangés, ils offensent les
oreilles
dont le jugement est si dédaigneux. » (Orat., n.
oi la douceur est nécessaire dans le discours parlé. Comme c’est à l’
oreille
qu’on s’adresse pour convaincre l’esprit, pour ém
lement. Il est frappé de l’harmonie du style qui se fait sentir à son
oreille
, en même temps que les caractères se peignent à s
isolément, c’est-à-dire comme un accompagnement fait pour plaire à l’
oreille
. Il nous reste à le considérer comme adapté au se
espirent l’agréable non-chalance d’un paisible repos ; elle peint à l’
oreille
. On sent bien que Cicéron n’aurait pas employé un
ts. « L’harmonie du discours, dit Longin, ne frappe pas seulement l’
oreille
, mais l’esprit. Elle y réveille une foule d’idées
nt leur nombre et notre période sa cadence. Nos écrivains doués d’une
oreille
sensible et d’un goût sûr et délicat, ont su trou
ales. Une analyse approfondie des élémens physiques de la langue, une
oreille
délicate, sont les guides les plus sûrs. Si l’écr
es plus sûrs. Si l’écrivain possède bien la langue, s’il a exercé son
oreille
au sentiment de l’harmonie, son style peint sans
t des choses, des pensées, des raisons. Il ne suffit pas de frapper l’
oreille
, d’occuper les yeux, il faut agir sur l’âme et to
ut en se mettant à la portée de ceux qui l’entendent, doit parler aux
oreilles
et aux yeux, à l’esprit et au cœur. Intéressez-do
aux oreilles et aux yeux, à l’esprit et au cœur. Intéressez-donc les
oreilles
de l’auditeur par la douceur et l’harmonie du sty
é sous le nom d’euphonie, et qui ne consiste qu’à ne pas offenser les
oreilles
par des sons discordans : nous voulons parler de
uccessivement en revue ; de plus, le style est rompu, raboteux pour l’
oreille
, et, ce qui n’est pas supportable, dur et monoton
syllabes dures et qui s’entre-choquent d’une manière désagréable à l’
oreille
. 2°. A construire les phrases et les périodes de
de et chacun de ses membres, d’une manière sonore et flatteuse pour l’
oreille
. Entrons dans quelques détails sur chacun de ces
Si l’on est obligé par nécessité de se servir d’un mot qui blesse l’
oreille
, il faut adoucir ce que ce mot a de scabreux en l
éviter le concours des sons rudes et déplaisans. La délicatesse de l’
oreille
va presque jusqu’au scrupule. Éviter l’hiatus.
désagréable. Celui d’une voyelle avec elle-même est toujours dur à l’
oreille
. Racine dit : j’écrivis en Argos, au lieu de j’éc
vec la voyelle ou l’h muette qui commence le mot suivant, est dur à l’
oreille
, comme dans les mots suivans : tyran inflexible,
les oracles. (Boileau.) Le retour subit des mêmes articulations. L’
oreille
est offensée du retour subit et répété de la même
. La répétition des dentales mouillées che et ge est désagréable à l’
oreille
. Mais écoutons, ce berger joue. (La Motte.) Deu
sible à la chute des périodes ; pour lui, il s’appliquait à frapper l’
oreille
en débutant, et à la satisfaire en terminant sa p
ire rejette comme superflu : j’ai vu de mes yeux, j’ai entendu de mes
oreilles
; je lui ai dit à lui-même : Et que m’a fait à m
nte naturellement à l’esprit sans choquer la raison, sans blesser les
oreilles
accoutumées à la pureté du langage. Par exemple,
empire absolu qu’elles doivent prendre lorsqu’elles ne frappent que l’
oreille
, ou lorsqu’un juge croit simplement entendre un r
obligé d’exprimer des pensées qui pourraient déplaire et blesser les
oreilles
délicates. Des figures qui servent plus spéci
emandions tous à cor et à cris. Le soin qu’ils ont de vous corner aux
oreilles
. Ils vous escamoteraient les dix talens. Que si l
oce atque motu. (Orat., n. 54.) De ces deux parties, l’une frappe les
oreilles
, et l’autre les yeux, deux sens par lesquels nous
es cris de souffrance et d’agonie qui, la première fois, ont frappé l’
oreille
d’un coup inattendu et terrible, rendent toujours
ns chicaner votre vie en face des délateurs ; dérobez vos yeux et vos
oreilles
au spectacle de la servitude de Rome, aux cris de
le, presque toujours rhythmée, qui aide à toucher l’âme en charmant l’
oreille
. Langue poétique. — Cette langue est libre et ha
clat du son dans la trompette, comme parle Montaigne. Elle enchante l’
oreille
, et ajoute à la puissance de la vérité le charme
peut se passer des rimes. Le vers blanc fatigue par sa cadence, où l’
oreille
, perpétuellement déçue, attend toujours une conso
s dans des cadences nombreuses qui en augmentent la force, surprend l’
oreille
, saisit l’imagination, émeut le cœur, et s’imprim
génie de ces langues, que sonder et interroger, pour ainsi dire, les
oreilles
, que Cicéron appelle avec raison un juge fier et
e, si les mots qui l’expriment sont mal arrangés, la délicatesse de l’
oreille
en est choquée. Une composition dure et rude la b
mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’
oreille
est blessée. Art poétique, I, vers 109. Bossuet
ur liaison appelle la cadence. L’attention se fatiguerait ainsi que l’
oreille
à suivre le fil d’idées heurtées ou rattachées pé
Au-delà de ces amples périodes, qui satisfont si bien l’esprit et l’
oreille
, il n’y a plus guère que la grande période par én
usement, parce qu’à la longue l’un comme l’autre finit par fatiguer l’
oreille
. Un style entrecoupé de phrases et de périodes do
sont adroitement ménagées, n’a pas seulement l’avantage de flatter l’
oreille
; il réunit encore la vivacité à la noblesse. « I
n’est pas distincte de la pensée, et ne s’adresse pas uniquement à l’
oreille
. Les grands classiques français, moins bien servi
cherche, au moyen de l’euphonie, les tournures les plus agréables à l’
oreille
, en évitant la répétition des mêmes sons, et en r
ême son sans effet d’harmonie imitative, enfin à tout ce qui choque l’
oreille
. 9. Rejeter toute espèce d’ornement, renoncer à l
e que ces mètres se prêtent peu au rythme, et qu’ils produisent sur l’
oreille
un effet désagréable. Vers de douze syllabes. Du
i qui convient le mieux au récit. Son rythme est doux et agréable à l’
oreille
. Vers de huit syllabes. Déjà la rapide journée F
onsiste à ménager les degrés du repos, pour le plus grand charme de l’
oreille
. Tantôt le repos sera long, tantôt court, quelque
les trésors qu’envient tous les humains, le rythme est satisfait, l’
oreille
n’est point offensée ; mais la mesure repousse ce
ité, bonté, — désir, plaisir. 2. La rime masculine n’étant que pour l’
oreille
et non pas pour les yeux, on doit, en la cherchan
ois ou quatre rimes suivies. Cieux, écoutez ma voix ; terre, prêle l’
oreille
, Ne dis plus, ô Jacob ! que ton Seigneur sommeill
ambement de deux syllabes (ou d’un pied) est une chute malheureuse, L’
oreille
pourrait se reposer sur trois ou quatre syllabes,
int Paul 1 N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les
oreilles
par des cadences harmonieuses, ni qu’il veuille c
assez pénétré ; et les délicats de la terre, qui ont, disent-ils, les
oreilles
fines, sont offensés de la dureté de son style ir
ade pas tant qu’elle captive les entendements ; qui ne flatte pas les
oreilles
, mais qui porte ses coups droit au cœur. De même
e de flatteurs, venez en foule à sa table, venez faire retentir à ses
oreilles
le bruit de sa réputation si bien établie : voici
d roi vous va prêter sa voix, afin que vous vous fassiez entendre aux
oreilles
, et que vous portiez dans les cœurs des vérités p
ré, à l’écrivain qui venait d’enlever ses suffrages en enchantant ses
oreilles
, donnèrent aux ouvrages d’Hérodote un grand carac
é devait avoir à franchir pour parvenir, d’un simple sujet, jusqu’aux
oreilles
d’un monarque tel que Crésus, on conviendra qu’il
sains, tournera à votre avantage et à celui de vos alliés. — Fermez l’
oreille
aux avis pusillanimes de Nicias, qui vous conseil
ont pas. Que si8, au contraire, vous êtes de ceux qui détournent leur
oreille
de la vérité et qui demandent des fables et d’agr
int Paul 1 N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les
oreilles
par des cadences harmonieuses, ni qu’il veuille c
assez pénétré ; et les délicats de la terre, qui ont, disent-ils, les
oreilles
fines, sont offensés de la dureté de son style ir
ra, nouvelle mariée, dans notre maison : Mélobios les lui arracha des
oreilles
. Ainsi il n’y a pas une partie de notre patrimoin
nos yeux l’absence des grands mouvements. L’esprit est satisfait, les
oreilles
sont charmées ; le cœur n’est pas ému. Les Romain
Ce n’est pas un philosophe ce Fabricius, qui montre aux Samnites ses
oreilles
, ses yeux, son nez, sa bouche, son gosier, son ve
ce dans les corps, l’alliance et les contrastes dans les couleurs ; l’
oreille
, à distinguer le plus ou moins d’éloignement, d’i
a parole. Destinée jadis à se transmettre, comme par tradition, d’une
oreille
à l’autre, ou consignée seulement dans quelques m
oix la terre se réveille2 ! Rois, soyez attentifs ; peuples, ouvrez l’
oreille
: Que l’univers se taise et m’écoute parler3. Mes
Ces sons lugubres et sourds, dont la désinence revient sans cesse à l’
oreille
, produisent un admirable effet d’harmonie imitati
s par des expressions magnifiques dont l’harmonie soutenue enchante l’
oreille
. Mais on voit trop en lui le bel esprit qui ne vi
us ont pas été donnés pour la simple volupté du corps. Le plaisir des
oreilles
est en ceci plus que rien, mais ce n’est pas tout
Il sait assortir les nuances du sentiment et de la pensée, caresser l’
oreille
et charmer l’esprit par l’heureux choix des mots
.) 1. Cette période est un modèle de l’art qui consiste à caresser l’
oreille
et à charmer l’esprit par un choix de mots harmon
rte de fois à autre quelques bouffées de parfums sauvages, et que mon
oreille
saisisse quelques accents éloignés des mélodies d
eaux jours ; seulement il avait quelque chose de plus plaintif. Notre
oreille
suivait ce bruit qui se développait sur toute la
à la rendre par des expressions choisies, coulantes et gracieuses à l’
oreille
. Virgile, Racine, Massillon sont des écrivains qu
urs les plus grandes merveilles Sans ébranler ton cœur frapperont tes
oreilles
? 217. La déprécation ou obsécration est une pri
223. L’harmonie (ἀρμόζω) est une combinaison de sons qui plaisent à l’
oreille
par leur accord entre eux ou par leur rapport ave
Quintilien ont recommandé en beaucoup d’endroits le soin de flatter l’
oreille
par l’agrément et l’abondance des sons. Cicéron v
, pénétrer jusqu’à l’âme avec des consonances dures et choquantes ? L’
oreille
, d’après Quintilien, est le vestibule du cœur. I
mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée. (Boileau.) § I. De l’harmonie méc
doit éviter partout les consonances désagréables et blessantes pour l’
oreille
. Cette harmonie générale du discours résulte du c
ans le son de l’a et de l’o que dans les autres voyelles. C’est à une
oreille
exercée à distinguer toutes ces nuances, et à évi
toujours libre d’éviter des mots un peu barbares et choquants pour l’
oreille
. Dans un ouvrage scientifique ou un traité de phi
s et barbares N’offrent de toutes parts que syllabes bizarres ; Et, l’
oreille
effrayée, il faut depuis l’Issel, Pour trouver un
à modifier la rudesse de certaines expressions très choquantes pour l’
oreille
. Quoi de plus dur que le mot cataracte ? Buffon a
: à la pente de ses cataractes rapides, l’harmonie est détruite et l’
oreille
est blessée. 229. Dans l’arrangement des mots, il
cependant plus d’un vers dans Racine qui n’a rien de choquant pour l’
oreille
, quoiqu’il soit composé de monosyllabes. De ce no
respiration de celui qui parle, à satisfaire l’esprit et à flatter l’
oreille
de celui qui écoute. 233. La respiration attend d
que l’intérêt ou l’importance des objets aille toujours croissant. L’
oreille
veut un heureux mélange de syllabes longues et br
et la proportion entre les membres de la phrase plaît h l’œil et à l’
oreille
. C’est ce qui produit ce nombre et ces cadences h
transparent des ruisseaux. Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’
oreille
. Ne dis plus, ô Jacob, que ton Seigneur sommeille
e tours, et vous les pesez l’un après l’autre ; vous accoutumez votre
oreille
à l’élégance et à l’harmonie ; et cet exercice re
cherche des yeux, dans toute l’assemblée, où est celui qui montre ses
oreilles
, et à qui il manque une perruque. C’est lui encor
i consiste le nombre ? 233. Que demande la respiration, l’esprit et l’
oreille
dans le nombre de la phrase ? 234. Pourquoi a-t-o
chesse des couleurs et la perfection du dessin. La musique enchante l’
oreille
et touche l’âme par la mélodie des sons et par la
nsée se dessine plus frappante et plus vive ; elle saisit à la fois l’
oreille
et l’imagination, elle pénètre plus profondément
féminés, que des périodes faites avec un travail infini pour amuser l’
oreille
, pendant que Démosthène émeut, échauffe et entraî
ëte ont tant de rapport2 : l’un peint pour les yeux, l’autre pour les
oreilles
; l’un et l’autre doivent porter les objets dans
chansons qu’alors il s’agissait ! Dame mouche s’en va chanter à leurs
oreilles
, Et fait cent sottises pareilles. Après bien
e. 2. La rime de monsieur avec rieur, défectueuse aujourd’hui pour l’
oreille
, était alors exacte, parce que l’on faisait enten
impiété, quand pourras-tu comprendre Que l’œil est fait pour voir, l’
oreille
pour entendre ? Ces oreilles, ces yeux, celui qui
omprendre Que l’œil est fait pour voir, l’oreille pour entendre ? Ces
oreilles
, ces yeux, celui qui les a faits Est-il aveugle e
étille il fait une merveille, Et, jusques au bonjour, il dit tout à l’
oreille
. Acaste. Et Géralde, madame ! Célimène. O l’enn
ux, doucereux, mystérieux ; il s’approche de vous, et il vous dit à l’
oreille
: Voilà un beau temps, voilà un grand dégel. S’il
à leurs sottises, ni faire d’une nouvelle un mystère en la disant à l’
oreille
. Je sais encore moins cacher mes défauts, et fair
lé. — On ne ferait son ami de l’un ni l’autre. — On ne consulte que l’
oreille
parce qu’on manque de cœur. — La règle est l’honn
t le propre de ce spectacle est de tenir les esprits, les yeux et les
oreilles
dans un égal enchantement. Les connaisseurs, ou c
dans cette chambre ; je vous tire par votre habit et je vous dis à l’
oreille
: Ne songez point à avoir de l’esprit, n’en ayez
u’il explique ses pensées dans la conversation : toujours maître de l’
oreille
et du cœur de ceux qui écoutent, il ne leur perme
oète ont tant de rapport : l’un peint pour les yeux, l’autre pour les
oreilles
: l’un et l’autre doivent porter les objets dans
orce, avec ordre, avec abondance. Ses périodes n’amuseront pas tant l’
oreille
: tant mieux, il en sera meilleur orateur ; ses t
les passions ? B. Oui, sans doute ; les fredons ne font qu’amuser l'
oreille
; ils ne signifient rien, ils n’excitent aucun se
ccents à sa voix ajustés, Des mains de la nature exactement notés : L’
oreille
heureuse et fine en sent la différence. Sur le to
yptiens. Ce grand, ce sublime Corneille, Qui plut bien moins à notre
oreille
Qu’à notre esprit, qu’il étonna ; Ce Corneille qu
uxiliaires nécessairement redoublés dans une même phrase, offensent l’
oreille
des naturels du pays. Un discours peut être éléga
, l’accord des couleurs, la correction du dessin ; mais peu à peu ses
oreilles
apprennent à entendre, et ses yeux à voir : il se
e Sueur. On entend la déclamation notée des scènes de Quinault avec l’
oreille
de Lulli, et les airs et les symphonies avec cell
es vues sur les· mauvaises. L’homme de goût a d’autres yeux, d’autres
oreilles
, un autre tact que l’homme grossier. Il est choqu
’où vient qu’en musique des sons aigres et discordants n’ont flatté l’
oreille
de personne ? et que cependant de très-mauvaises
mais permettez-moi toujours de croire que la rime est faite pour les
oreilles
, et non pas pour les yeux. J’ai encore une autre
r, pour ennoblir ou dégrader ; il syncope les mots quand il plaît à l’
oreille
. Le français a peu d’inversions, moins de diminut
e et par le sentiment, et de captiver l’esprit et l’âme en dépit de l’
oreille
et sans le prestige de 1 imagination, force l’écr
onieuse et brillante : son style est une symphonie qui peut flatter l’
oreille
, mais qui ne dit presque rien à l’âme, et ne lais
, non pour plaider devant les juges, mais pour flatter, et délecter l’
oreille
des Athéniens. Non enim ad judiciorum certamen,
bserve exactement la loi que je t’impose ; Prête, sans me troubler, l’
oreille
à mes discours ; D’aucun mot, d’aucun cri n’en in
présenter, les nuancer, les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’
oreille
et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme et
dépend que de la sensibilité des organes ; il suffit d’avoir un peu d’
oreille
pour éviter les dissonances, et de l’avoir exercé
icules, lorsqu’on ne doit parler qu’aux yeux et, pour ainsi dire, à l’
oreille
de son lecteur. XXVIII. Il y a harmonie pour l’es
r, quand l’esprit est satisfait, il prend peu garde à ce que désire l’
oreille
. XXIX. Quoi qu’on en dise, c’est la signification
t qui fait le son et l’harmonie ; et, comme, dans la musique, c’est l’
oreille
qui flatte l’esprit, dans l’harmonie du discours,
t, dans l’harmonie du discours, c’est l’esprit surtout qui fait que l’
oreille
est flattée. Exceptez-en un petit nombre de mots
teurs sont propres et commodes à ce dessein. Elles amusent la voix, l’
oreille
, l’attention même, et ne laissent rien après elle
LXXXI. Il y a des sortes de styles agréables à la vue, harmonieux à l’
oreille
, soyeux au toucher, mais inutiles à l’odorat et i
choix des mots, des effets d’harmonie et de couleurs qui enchantent l’
oreille
et les yeux. Un nid de bouvreuil dans un rosi
uille, pas une mousse ne soupire, que la lune est dans le ciel, que l’
oreille
de l’homme est attentive, le premier chantre de l
t peu le lisant ; car la douceur du stile Fait que l’indocte vers aux
oreilles
distille146, Et ne fault s’enquerir s’il est bien
genoil et la main bassement. Vous prenez leurs placets avec un clin d’
oreille
, Puis vous allez trouver nostre Roy qui s’esveill
llent et se répondent dans une symétrie calculée, faite pour saisir l’
oreille
et l’esprit. R. Garnier, il faut le signaler pour
ur De voir autour de toy quelques hommes d’honneur, Qui te prestent l’
oreille
, et qu’un soleil aimable De ses rais390 échauffan
ces grand’mer veilles ; Quand tu voudras tonner, n’auront-ils point d’
oreilles
? Leurs mains ne servent plus qu’à nous persecute
terres dans les cieux ? « Quoi ! serons-nous muets, serons-nous sans
oreilles
, Sans mouvoir, sans chanter, sans ouïr tes mervei
x qui ont fermé les yeux à nos miseres, Que ceux qui n’ont point eu d’
oreille
à nos prieres, De cœur pour secourir, mais bien p
ur nous oster, « Trouvent tes yeux fermez à juger leurs miseres, Ton
oreille
soit sourde en oyant leurs prieres ; Ton sein fer
ne déguise ; Il ne se plaist à violer sa foy ; Des grands seigneurs l’
oreille
il n’importune ; Mais, en vivant content de sa fo
longue, Ou bien si la voyelle à l’autre s’unissant Ne rend point à l’
oreille
un vers trop languissant575 Et laissent sur le v
prose, Que l’art lime, et relime, et polit de façon, Qu’elle rend à l’
oreille
un agreable son ; Et voyant qu’un beau feu leur c
se bien donnez pour sortir de sa pate). Je l’escoute, et durant que l’
oreille
il me flate, (Le bon Dieu sçait comment) à chasqu
pts à courir et flairer une trace Sont autour de ses flancs, dont les
oreilles
sont Pendantes, et la queue est droite en contrem
gourdist tous mes sens, desormais ocieux ; D’un glaçon endurcy j’ay l’
oreille
bouchee, Et porte en un estuy la force de mes yeu
t, prince, et par quelle merveille Mon œil peut-il sitôt démentir mon
oreille
? LADISLAS. Ne vous ai-je pas dit qu’interdit et
e dire aux roseaux par un nouvel organe : « Midas, le roi Midas a des
oreilles
d’âne957 » (Satires, IX.) Le cœur de Boile
ce sage écrivain la langue réparée965 N’offrit plus rien de rude à l’
oreille
épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber
tion au dénouement, ne semblent-elles pas plutôt un délicat régal des
oreilles
et de l’esprit qu’un spectacle dramatique ? La sc
voix la terre se réveille : Rois, soyez attentifs ; peuples, ouvrez l’
oreille
: Que l’univers se taise et m’écoute parler1038.
issantes déités qui peuplez cette rive, Préparez, leur dirois-je, une
oreille
attentive Au bruit de nos concerts ; Puissent-ils
ous pensâmes, Lûmes beaucoup, et rien n’imaginâmes1083… —1084 Prête l’
oreille
à mes avis fidèles. Jadis l’Égypte eut moins de s
quand, les qui, les quoi 1088, pleuvent de tous cotés, Sifflent à mon
oreille
, eu cent lieux répétés. L’intérêt du public se jo
nouveaux, Enfans demi-polis des Normands et des Goths ; Elle flatte l’
oreille
, et souvent la césure Plaît, je ne sais comment,
vant l’aube vermeille, Empaqueté comme un Lapon, Cinquante rats à mon
oreille
Ronflent encore en faux-bourdon. Si ma chambre es
Ma foi, disoit un chat, de toutes les merveilles Dont il étourdit nos
oreilles
, Le fait est que je ne vois rien. — Ni moi non pl
lant, montant, tombant en montagne écumante, Enivroit mon esprit, mon
oreille
, mes yeux ; Et le soir trouvoit immobile en ces l
yrte en couronne tressés : « Car ta voix, lui dit-il, est douce à mon
oreille
« Autant que le cytise à la mielleuse abeille. »
l’onde, et le ciel et les bois. » Mais il entend leurs pas, prête l’
oreille
, espère, Se trouble, et tend déjà les mains à la
s chants dignes des cieux, « Nous dirons qu’Apollon, pour charmer les
oreilles
, « T’a lui-même dicté de si douces merveilles. «
entend, près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressés, tendre une
oreille
avide, Et nymphes et sylvains sortaient pour l’ad
mande à un Français de parler français, et à un poète de parler à son
oreille
; et, si le poète fait l’un et l’autre, le public
ge une lame plaintive. On dirait, en voyant ce monde sans échos, Où l’
oreille
jouit d’un magnifique repos, Où tout est majesté,
Et le sourd ronflement des cascades d’écume, Auquel, en l’oubliant, l’
oreille
s’accoutume, Et qui semble, fondu dans ces bruits
verte La plaine verse au loin un parfum enivrant ; Les yeux fermés, l’
oreille
aux rumeurs entr’ouverte, On ne dort qu’à demi d’
Il semble que cette nature vigoureuse et rude du sol, que traduit à l’
oreille
la brièveté sonore et quasi sauvage des noms, soi
vaut-il cette paix solennelle et profonde ? Muet, j’ai beau prêter l’
oreille
… pas un bruit ! Une voix cependant au sein de cet
eux ; Par instants, une voix d’homme ou de jeune fille Arrive à notre
oreille
en sons clairs et joyeux. Dans le calme du soir,
menés par les convulsions dû drame romantique, respirèrent enfin. Les
oreilles
, étourdies de cliquetis de mots, d’antithèses et
e enraciné d’un vigoureux dessein. Déjà des mots hardis se disent à l’
oreille
; Déjà l’on s’interroge, on discute, on conseille
fface les chemins ; La lune tristement baigne les noirs feuillages, L’
oreille
n’entend plus les murmures humains. Mais sur le
briller. 621. Chauvir, et chauver, chouer dans Rabelais, dresser l’
oreille
, comme l’a droite la chouette. — Horace dit, au c
s et serrés, dont chaque mot parle aux yeux, et la rude harmonie, à l’
oreille
. 729. Cf. Quinault, Les Géants, infra. La stroph
er contre sa vie L’ire de la terre et des cieux, Et dans les savantes
oreilles
Verser de si douces merveilles. Que ce miserable
effroyable et effroi. 783. La cruelle qu’elle est se bouche les
oreilles
Et nous laisse crier. (Malherbe, Stances à Dupé
sans pareil a peint l’esprit romain, Rendront de leurs beautés votre
oreille
idolâtre. Et sont aujourd’hui l’âme et l’amour du
7. Le barbier du roi de Phrygie Midas avait découvert qu’il avait des
oreilles
d’âne. Incapable de garder un secret qu’il n’osai
ord avec la nature de l’idée qu’il exprime, et que le son rend pour l’
oreille
comme l’expression pour l’esprit. 1001. Méduse,
s qui régniez alors dans ces beaux lieux. N’en portâtes-vous rien à l’
oreille
des Dieux ? (Égl., III.) (Cf. Virgile, Ecl., I
Athalie, III, 7. Joad dit : Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’
oreille
. (Imité du Deutéronome, XXVII, v. 1.) 1039.
clochette pendue au cou des animaux ; clabaud (mot picard), chien aux
oreilles
pendantes, qui aboie mal à propos. Cf. Seneque, D
(L’Homme des Champs, III.) On se prend à répéter, avec Rivarol, l’
oreille
, bercée et rebattue de ces vers ingénieux et harm
dèle, L’œil sur elle attaché, vient s’asseoir auprès d’elle ; Muet, l’
oreille
droite il attend son réveil ; Et si la chaste rei
onnais, et mon cœur se réveille, Ô sons ! ô douces voix chères à mon
oreille
! Ô mes Muses, c’est vous, vous, mon premier amou
our me rit dans tous, les yeux. L’un s’adresse aux yeux, l’autre aux
oreilles
. 1461. Cette locution, appliquée d’abord aux éc
pice et le chœur des Hospitaliers, que le poète fait retentir à leurs
oreilles
dans un pêle-mêle sinon discordant, au moins un p
atrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l’
oreille
, Et qu’ensuite six vers artistement rangés Fussen
se donner à une grande pensée, et la division la plus régulière que l’
oreille
puisse lui prescrire. 124. Quelles sont les qual
graves qu’on, n’est disposé à le croire. Elle accoutume l’esprit et l’
oreille
à mettre le style de nos grands classiques sur le
ours être claire, distincte, articulée et plutôt lente que rapide ; l’
oreille
saisit avec peine des sons trop précipités et l’e
me et sa mélodie ; c’est par là qu’elle charme et remplit doucement l’
oreille
; briser ce rhythme, c’est dépouiller la poésie d
blable salut accueille les élus. » Cette brève réponse, à peine de l’
oreille
Elle m’entrait au cœur, que soudain, ô merveille
ur toi le sceau de la douleur ! Sous l’étroit chaperon qui presse tes
oreilles
Est-ce le pli des ans, ou le sillon des veilles Q
eux ; Par instants, une voix d’homme ou de jeune fille Arrive à notre
oreille
en sons clairs et joyeux. Dans le calme du soir,
rouge corset entre les échalas. Voici qu’un lièvre part : on a vu ses
oreilles
. La grive au cri perçant fuit et rase les treille
son nez dans l’eau, par la peur que lui fait, dit-on, l’ombre de ses
oreilles
. Comme l’on ne prend pas la peine de l’étriller,
légresse importune les bois, Qu’il offense à la fois et les yeux et l’
oreille
. Que le châtiment seul en marchant le réveille, Q
t. Buffon. Les Abeilles Mais quel bourdonnement a frappé mes
oreilles
? Ah ! je les reconnais, mes aimables abeilles. C
re ou même de mécontentement. Le loup a les sens très bons : l’œil, l’
oreille
, et surtout l’odorat ; il sent souvent de plus lo
ion, pour s’ajuster aux distances, comme les lunettes à longue vue. L’
oreille
a son tambour, où une peau aussi délicate que bie
mélodie ! emblème éclatant fait pour occuper l’esprit bien plus que l’
oreille
. Qu’importe à l’œuvre que les instruments sachent
jouta-t-il, la peau de l’animal ? Mais que l’a-t-il dit à l’
oreille
? • Car il t’approchait, de bien près,
confus m’agite et me réveille, Mais la cloche plaintive a frappé mon
oreille
; À son lit de douleur le malade m’attend.
e ; Et partout des esprits ses préceptes vainqueurs, Introduits par l’
oreille
, entrèrent dans les cœurs. Pour tant d’heureux bi
a face plate, la peau noire, les yeux glauques et veinés de sang, les
oreilles
velues et sourdes, toujours plein décoléré et de
n tas de confuses merveilles, Sans rien dire à l’esprit, étourdir les
oreilles
: Le sujet n’est jamais assez tôt expliqué. Q
la chose ; Mais il est des objets que l’art judicieux Doit offrir à l’
oreille
et reculer des yeux. Que le trouble, toujours
au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l’
oreille
, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille.
dire aux roseaux par un nouvel organe : « Midas, le roi Midas, a des
oreilles
d’âne65. » Boileau. La Moquerie et l’Enthousi
ir du goût et du sentiment ! Va, mon ami, tu n’as pas, je t’assure, l’
oreille
béotienne. » En un mot, il fut si content de moi,
endis un bruit léger à l’entrée de ma chambre. J’approche, je prête l’
oreille
: jugez de mon étonnement ! c’était ma sœur qui p
enfin, dis-nous qui les a faits. Mais quelle douce voix enchante mon
oreille
? Tandis qu’en ces jardins Épicure sommeille, Que
onné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’
oreille
adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe,
difficile de tous, l’est encore aujourd’hui : car c’est en charmant l’
oreille
et l’imagination que l’on arrive jusqu’au cœur, e
, il est vrai, des règles logiques d’Aristote, comme un homme qui a l’
oreille
et la voix justes peut bien chanter sans les règl
ir s’ils la peuvent passer en sûreté. On voit le renard approcher son
oreille
de la glace, et il semble dire : « Ce qui fait du
ce qui est liquide plie sous le faix : donc si j’entends, près de mon
oreille
, le bruit de l’eau, elle n’est pas gelée, et la g
l ne les fasse jamais que si sa cause le demande. Par exemple, si les
oreilles
de l’auditeur sont fatiguées, si sa patience est
se déclarer ouvertement contre cette loi, il aurait trouvé toutes les
oreilles
et tous les cœurs fermés, et le peuple se serait
ls nous disent ; nous ne les écoutons qu’autant qu’ils plaisent à nos
oreilles
et à notre imagination par les charmes du style11
mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée. Que l’on traduise ainsi le début de
s : Monseigneur, qu’attend-on donc tant ? et que ne les tend-on ? L’
oreille
n’est pas moins blessée de ces vers de Lamotte :
’éviter le concours des voyelles. L’harmonie qui ne va qu’à flatter l’
oreille
, n’est qu’un amusement de gens faibles et oisifs
nécessaire que le choix et la succession des mots, et qui demande une
oreille
plus délicate et plus exercée. Elle consiste dans
s avec d’autres qui le soient moins et qui servent comme de repos à l’
oreille
. On ne saurait croire combien un mot plus ou moin
notre âme, en poésie comme en musique, que de remplir seulement notre
oreille
d’un son bruyant qui n’imite rien. Les premiers v
e dans l’ombre. Le choc même des syllabes rudes est un plaisir pour l’
oreille
dans ces vers imitatifs, Georg., I, 145 : Tum fe
les pieds ni les nombres ; il ne saurait dire comment ni pourquoi son
oreille
est blessée ; mais la nature a mis en nous la jus
à tous les genres, quoique tous exigent un style satisfaisant pour l’
oreille
, et qu’on puisse remarquer que dans tous les bons
la rendre par des expressions châtiées, coulantes, et gracieuses à l’
oreille
5 c’est la réunion de la justesse et de l’agrémen
lement à l’esprit sans révolter la droite raison, et sans blesser les
oreilles
accoutumées à la pureté du langage. Quoiqu’on pui
, l’action et la diction propres à captiver en même temps les yeux, l’
oreille
et l’âme ; on concevra faiblement encore l’art or
en deçà de la troisième avant-dernière : l’art, pour le plaisir de l’
oreille
, imitera la nature. L’orateur doit désirer une be
chacun dans son genre. Place des adjectifs. Il faut consulter l’
oreille
et l’harmonie, pour placer l’adjectif avant ou ap
arce que cette dernière construction formerait un son désagréable à l’
oreille
. Les participes, faisant la fonction des adjectif
l ne faut employer ce dernier, que pour éviter un son désagréable à l’
oreille
), est ordinairement masculin, et veut, par conséq
participes sont très conformes à la règle. Mais ils sont si durs à l’
oreille
, qu’ils ne sont presque pas usités. On fera bien
parce que ces mots, ainsi arrangés, flattent bien plus agréablement l’
oreille
. Mais Wailly prétend que le participe laissé, et
se, et a quelques mots de plus qu’il ne faut ; comme, entendre de ses
oreilles
; voir de ses yeux, etc. Voltaire a dit : Les éc
sion ou une tournure qui ait vieilli, pas une dissonance qui choque l’
oreille
; et quand on se reporte à l’époque où il fut com
entif l’élégante merveille S’en va rendre plus pure ou la bouche ou l’
oreille
. Cet ami était musicien : « Ce sont des chronomè
ssurer. Il faut donc dire, je l’ai vu de mes yeux, je l’ai oui de mes
oreilles
, pour ne laisser aucun sujet de douter que cela n
s cette poésie, qui lutte d’expression avec la nature, parle plus à l’
oreille
qu’à l’âme, et est trop souvent vague et creuse ;
t un dactyle suivie d’une césure. Rien ne serait plus désagréable à l’
oreille
qu’un vers où il y aurait, après la césure du deu
graves qu’on n’est disposé à le croire. Elle accoutume l’esprit et l’
oreille
à mettre le style de nos grands classiques sur le
ours être claire, distincte, articulée et plutôt lente que rapide ; l’
oreille
saisit avec peine des sons trop précipités et l’e
me et sa mélodie ; c’est par là qu’elle charme et remplit doucement l’
oreille
; briser ce rhythme, c’est dépouiller la poésie d
’onde et le ciel et les bois. » Mais il entend leurs pas, prête l’
oreille
, espère, Se trouble, et tend déjà la main à la pr
des chants dignes des cieux, Nous dirons qu’Apollon, pour charmer les
oreilles
, T’a lui-même dicté de si douces merveilles. — Ou
entend, près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressés, tendre une
oreille
avide ; Et Nymphes et Sylvains sortaient pour l’a
oines, des prédicateurs, pour faire retentir l’égalité chrétienne aux
oreilles
des puissants. Malgré cet ennoblissement, disons
eurs tremblaient dans leur peau, Pâles, suant la peur, et la main aux
oreilles
, Accroupis derrière un rideau. ……………………………. V
e enraciné d’un vigoureux dessein. Déjà des mots hardis se disent à l’
oreille
; Déjà l’on s’interroge, on discute, on conseille
bserve exactement la loi que je t’impose : Prête, sans me troubler, l’
oreille
à mes discours ; D’aucun mot, d’aucun cri, n’en i
ous prétendu qu’ils se tairaient toujours ? Est-ce à vous de prêter l’
oreille
à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez-
lettre est aux autres pareille ; Si la Convention fait encore sourde
oreille
, Malade, frissonnant, fiévreux, je me ferai Porte
étille il fait une merveille, Et, jusques au bonjour, il dit tout à l’
oreille
ACASTE. Et Géralde, madame ! CÉLIMÈNE.
iez-vous ce qu’en ses froides veilles La pauvreté murmure à de jeunes
oreilles
? Vous ne comprenez pas, n’ayant jamais eu faim,
ine, il insulte à Corneille ; Lulli n’a point de sous pour sa pesante
oreille
, Et Rubens vainement sous ses pinceaux flatteurs
sens ? Mais quelle voix jamais d’une plus pure flamme Et chatouilla l’
oreille
et pénétra dans l’âme ? Mais leurs mœurs et leurs
du ciel, comme le son ravissant du concert des anges ; quelquefois l’
oreille
est soudain frappée d’un bruit sinistre : elle a
Saint Paul N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les
oreilles
par des cadences harmonieuses, ni qu’il veuille c
assez pénétré, et les délicats de la terre, qui ont, disent-ils, les
oreilles
fines, sont offensés de la dureté de son style ir
ade pas tant qu’elle captive les entendements ; qui ne flatte pas les
oreilles
, mais qui porte ses coups droit au cœur. De même
toutes les finales l’aient averti de la correspondance des mots ; son
oreille
reçoit, et son esprit, qui n’a cessé de décompose
s encore, effrontés ornements, Serpentent sur son sein, pendent à ses
oreilles
; Les arts, pour l’embellir, ont uni leurs mervei
ptiens. Ce grand, ce sublime Corneille, Qui plut bien moins à notre
oreille
Qu’à notre esprit qu’il étonna ; Ce Corneille qui
en loin de ces murs par l’enfance habités Ce qui choque les yeux et l’
oreille
; écartez La courtisane immonde et la nocturne or
de l’Allemagne : « Un peu après, il s’approcha de moi et me dit à l’
oreille
: “Il faut que nous fassions un échange ; moi aus
r une certaine convenance de syllabes, cherche uniquement à flatter l’
oreille
. Elle balance les membres d’une période, en dérou
construction. Antithétique, elle s’adresse à l’esprit plutôt qu’à l’
oreille
, elle choque les mots contre les mots pour en fai
rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une
oreille
sévère : Que toujours dans vos vers le sens, coup
remplissage, peu poétique, peu harmonieux, peu fait pour plaire à une
oreille
sévère), Boileau joint admirablement ici l’exempl
Ce n’est pas que leurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l’
oreille
également heureux ; Mais c’est qu’en eux le v
ardes, pour ce que ne peut faillir que ne ayez bientost du bruict aux
oreilles
. Mais de cela je m’en repose sur vous comme le de
les délices des républiques, et que la médisance est la félicité des
oreilles
. L’audace de l’ancienne comédie a eu beaucoup plu
ités de la terre, et voici quelle fut la première touche117. Prêtez l’
oreille
, messieurs ; elle a quelque chose de miraculeux.
end les mains aux violences, elle139 a encore sa dureté qui ferme les
oreilles
aux plaintes, les entrailles à la compassion et l
eur est marquée, et si paisiblement à notre égard, que personne n’a l’
oreille
assez fine pour les entendre marcher, et que le v
qu’il explique ses pensées dans la conversation. Toujours maître de l’
oreille
et du cœur de ceux qui l’écoutent, il ne leur per
olère ; elle le rendait cruel. Il fit couper les pieds, le nez et les
oreilles
à Callisthène, ordonna qu’on le mît dans une cage
bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon
oreille
et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes
s ne sommeilles433, Et dont les messages divers En un moment sont aux
oreilles
Des peuples de tout l’univers, Vole vite, et de l
bserve exactement la loi que je t’impose : Prête, sans me troubler, l’
oreille
à mes discours ; D’aucun mot, d’aucun cri, n’en i
atteur lui conseille. VENCESLAS. Prêtez-moi, Ladislas, le cœur avec l’
oreille
. J’attends toujours du temps qu’il mûrisse le fru
ne insolence à nulle autre pareille, Après trente leçons, insulté mon
oreille
Par l’impropriété d’un mot sauvage et bas Qu’en t
Quel solécisme horrible ! PHILAMINTE. En voilà pour tuer une
oreille
sensible. BÉLISE. Ton esprit, je l’avoue, est bie
lez que toujours je l’aie à mon service, Pour mettre incessamment mon
oreille
au supplice, Pour rompre toute loi d’usage et de
le sollicitude, Pour… PHILAMINTE Ah ! Sollicitude à mon
oreille
est rude : Il put615 étrangement son ancienneté61
ment : Ces deux adverbes joints font admirablement. BÉLISE. Prêtons l’
oreille
au reste… TRISSOTIN. Faites-la sortir, quoi qu’on
rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une
oreille
sévère : Que toujours dans vos vers le sens, coup
mieux rempli, la plus noble pensée, Ne peut plaire à l’esprit quand l’
oreille
est blessée689. ……………………………………………………… Si le s
nt lui703. UNE ISRAÉLITE, seule. Détourne, roi puissant, détourne tes
oreilles
De tout conseil barbare et mensonger.
Pendant que tu sommeilles. Détourne, roi puissant, détourne tes
oreilles
De tout conseil barbare et mensonger. UNE AUT
ous prétendu qu’ils se tairaient toujours ? Est-ce à vous de prêter l’
oreille
à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez-
issantes déités qui peuplez cette rive, Préparez, leur dirais-je, une
oreille
attentive Au bruit de mes concerts :
ouveaux, Enfants demi-polis des Normands et des Goths ; Elle flatte l’
oreille
, et souvent la césure Plaît, je ne sais comment,
durable. 430. Cette rime était bonne au dix-septième siècle, pour l’
oreille
comme pour les yeux, à raison de la prononciation
44. — C’est que, pour le plus grand nombre, il faut le reconnaître, l’
oreille
est le vestibule du cœur. Vaugelas a même été jus
me au mérite de la nouveauté elle joint l’avantage de ne choquer ni l’
oreille
ni le goût, on ne devra faire aucune difficulté d
n oubli. 770. « Il tomberait sans doute, s’écrie ici La Harpe, si l’
oreille
des divinités infernales était sensible au charme
s par ligne exactement pareille, De leur chute uniforme importunant l’
oreille
… 825. « La candeur la plus aimable, dit La Har
certaine distance ; le bas sert à causer de très près ou à parler à l’
oreille
; le ton moyen, qui est celui de la conversation,
eut fatiguer en parlant trop haut. Une intonation trop forte blesse l’
oreille
, parce que les sons ne produisent plus que l’effe
s repos ; cette difficulté vient de la mélodie du vers, qui dicte à l’
oreille
certaines pauses qui ne sont pas compatibles avec
iner les unes et les autres de manière à ce qu’elles ne blessent ni l’
oreille
ni le sens, est une chose si difficile, qu’il est
celle de la fin du vers, il faut cependant qu’elle soit sensible à l’
oreille
. Cette pause, que l’on appelle encore césure, tom
asard les a fait tomber, ou choisissent celui qui flatte le plus leur
oreille
, ou bien encore cherchent à imiter celui qui chez
fier à la mémoire que des chants. La mesure, en se faisant sentir à l’
oreille
, aidait à les rappeler ; les pères les répétaient
issent à la prononciation, et deviennent assez insensibles pour que l’
oreille
ne s’aperçoive pas que le vers a plus d’étendue q
t la même cadence revient incessamment et sans interruption frapper l’
oreille
; c’est incontestablement un défaut qui fait perd
s césures, et l’effet qu’elles produisent, y sont moins sensibles à l’
oreille
, quoique leur position soit déterminée par les mê
menti et par les lois de notre prosodie, et par l’expérience de toute
oreille
bien exercée17. Les vers les plus heureux sont év
, noble et hardi. Le principal défaut de la rime, c’est de couper à l’
oreille
les vers de deux en deux ; les vers blancs n’ont
e qu’il y a dans le retour des mêmes sons quelque chose qui plaît à l’
oreille
de presque tous les hommes, et si quelqu’un, aprè
nt à l’élégance et à la douceur de notre poésie, on peut dire que son
oreille
est organisée d’une manière toute particulière. L
de l’ode est celui qui rend plus sensible l’harmonie de la mesure aux
oreilles
les moins exercées. Les imitateurs de Pindare, le
silencieuse. Les accents de la joie n’arrivent point jusque-là ; mes
oreilles
ne sont frappées que par les cris aigus et répété
espondance alternative de chaque partie est restée assez sensible à l’
oreille
pour faire prendre au style un ton plus cadencé q
séquent, cette coupe n’y fût point strictement nécessaire. Mais leurs
oreilles
y étaient familiarisées ; et, d’ailleurs, ce mode
ularité d’expression auxquelles les poètes modernes ont accoutumé nos
oreilles
. C’est l’élan de l’inspiration. Les scènes, au li
ouce, régulière et uniforme des vers français qui fatigue bientôt les
oreilles
; mais, faciles et rapides, quelquefois âpres et
lus souvent employé le ridicule, cependant rien n’y peut offenser une
oreille
modeste, et jamais il n’y manque au respect dû à
on des voyelles, qui ne sauraient jamais frapper trop distinctement l’
oreille
. Mais que dire d’une langue chez qui les voyelles
s deux espèces de pieds lui convenaient mieux ; mais, à la lecture, l’
oreille
ne sent pas la chute des césures. C’est ce que n’
dant, et l’on peut quelquefois l’accuser de chercher plus à flatter l’
oreille
qu’à plaire à l’esprit. » 27. Δαῖέ οἱ ἐκ κόρ
n faire qui choque les sens qui jugent de la poésie, c’est-à-dire les
oreilles
et les yeux : car il y a plusieurs manières de le
it peut-être pour toujours de la manie de rimer ; ils auraient plus d’
oreille
, plus de goût, et moins de prétentions. L’étude d
p rapide, ni trop lente. Lorsqu’elle est trop haute, elle fatigue les
oreilles
; trop basse, les paroles sont confuses et les au
ut jamais perdre de vue ce qu’on doit de respect et de ménagement à l’
oreille
des auditeurs. Les anciens avaient, à cet égard,
des mots les plus doux, les plus propres, qui sonneront le mieux à l’
oreille
, plus coutumièrement en la bouche des bien parlan
faire dévier cette étude vers un pastiche artificiel qui étonnerait l’
oreille
ou les yeux, sans profit pour l’expression ou le
tractum), et fait (de factum), les réformateurs nous déchirerent les
oreilles
par traict et faict. — Ils allèrent plus loin. No
onné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’
oreille
adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe,
modestement du régulateur de sa raison législative7, se penche à son
oreille
, puis dresse les siennes pour recueillir sans en
cession facile et agréable des sons dont l’accord est flatteur pour l’
oreille
; c’est la qualité générale du style qui couronne
mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’
oreille
est blessée. (Boileau, Art poétique, chant I, ver
développement des idées, plaît par la cadence, le nombre, et charme l’
oreille
quand elle est harmonieuse. Ex. Comparaison du c
ie imitative est plus artificielle en apparence. Tantôt elle frappe l’
oreille
par des sons (onomatopée), tantôt elle peint l’id
langue musicale, harmonieuse, presque toujours rythmée, qui charme l’
oreille
en touchant le cœur. C’est la langue poétique, et
par la même consonance. Ex. Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’
oreille
. Ne dis plus, ô Jacob, que ton Seigneur sommeille
alherbe et Boileau, a été admis par La Fontaine toutes les fois que l’
oreille
n’était pas blessée. Ex. Çà et là, va et vient, e
atrains de mesure pareille La rime avec doux sons frappât huit fois l’
oreille
; Et qu’ensuite six vers artistement rangés Fusse
r flatte, chatouille, éveille, Et jamais de grands mots n’épouvante l’
oreille
. (Boileau, Art poétique, chant II, vers 1 et suiv
encor fredonner ses idylles gothiques, Et changer, sans respect de l’
oreille
et du son, Lycidas en Pierrot, et Philis en Toino
e de Paris.) La parole Un homme vient au monde. Ses yeux, ses
oreilles
, ses lèvres, tous ses sens sont fermés. Il n’a au
scendra l’escalier paternel, il paraîtra dans la place publique ; son
oreille
entendra le choc douloureux des ambitions qui se
te lecture, l’image des supplices m’environne de toutes parts, et mes
oreilles
sont remplies de voix plaintives et de lamentatio
savoir s’ils peuvent passer en sureté : le renard approche alors son
oreille
de la glace, s’arrête au bruit de l’eau qu’il ent
ce qui est liquide plie sous le faix : donc, si j’entends près de mon
oreille
le bruit de l’eau, elle n’est pas gelée, et la gl
s qui ferait des vers de Racine la musique la plus harmonieuse pour l’
oreille
, lors même qu’ils ne seraient pas le langage le p
rop de scrupule, pourvu qu’elles fassent image et qu’elles flattent l’
oreille
. En prose, il faut qu’elles soient nécessaires au
si bien placé à la fin de la phrase, ne fait-il pas retentir à votre
oreille
le ranz des vaches et le son lointain de la corne
gue est composée : il est certain que les mots les plus agréables à l’
oreille
sont formés de sons doux, faciles, produits par u
n peut dire qu’en général, les mots d’une certaine étendue flattent l’
oreille
plus agréablement que les monosyllabes : ils plai
eux choisis : s’ils sont mal arrangés, la phrase sera désagréable à l’
oreille
. Il y a peu d’écrivains français qui aient porté
al subordonne les mots à la pensée ; il ne cherche point à plaire à l’
oreille
, il lui sut lit de ne point la blesser. II. D
ments passionnés ; et s’il est harmonieux, c’est moins pour flatter l’
oreille
que pour ne point la blesser. L’écrivain qui empl
ilations faites sans choix et sans méthode. La jeunesse doit fermer l’
oreille
à toute parole qui ne représente pas une idée, et
présenter, les nuancer, les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’
oreille
et d’occuper les yeux ; il faut agir sur l’âme, e
ée et harmonieuse, d’une phrase obscure, traînante et désagréable à l’
oreille
. Mais à quoi cette connaissance les conduira-t-el
i j’avais tenu ce maraud-là je lui aurais rompu les bras et coupé les
oreilles
! » Quel feu ! quelle rapidité ! on n’a pas le t
vouloir. Avec intention, parce que pour le plaisir et le charme de l’
oreille
, qu’ils recherchent presque tous, la fiction leur
a merci. 1. Cette rime était bonne au dix-septième siècle, pour l’
oreille
comme pour les yeux, à raison de la prononciation
s de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer ; et, prêtant l’
oreille
par la cheminée qui communiquait avec celle d’en
tre. Les dernières paroles de sa sœur retentissaient sans cesse à ses
oreilles
, et il lui semblait entendre un oracle fatal, iné
plique à presque tous les objets qui flattent l’œil ou qui charment l’
oreille
; aux grâces du style, à plusieurs dispositions d
t à la comparaison même que fait ici Aristote entre les plaisirs de l’
oreille
et ceux des autres sens, on la retrouve dans la P
ents secondez mes transports. Cieux, écoutez ma voix ; terre, prête l’
oreille
. Ne dis plus, ô Jacob, que ton Seigneur sommeille
en sait habilement varier la cadence. Mais, trop curieux de charmer l’
oreille
, il sacrifie souvent la force à la richesse du no
ter de combiner ces sons, et de les imiter d’une manière agréable à l’
oreille
. Il fit, sans doute, un pareil essai, après avoir
uple, parce que le peuple a tout son esprit dans les yeux et dans les
oreilles
. Faute de raisons et d’autorité, elle use de char
t que ces deux rimes étaient également bonnes pour les yeux et pour l’
oreille
. 1. Le verbe est ici accompagné de deux sujets,
Il sait assortir les nuances du sentiment et de la pensée, caresser l’
oreille
, et charmer l’esprit par l’heureux choix des mots
a foi, disait un chat1, de toutes les merveilles Dont il étourdit nos
oreilles
, Le fait est que je ne vois rien. — Ni moi non pl
ut un peuple qui doit l’écouter, est aussitôt silencieux, prêtant une
oreille
attentive : lui, de sa parole, il modère, calme l
On a beau la prier, La cruelle qu’elle est, se bouche les
oreilles
Et nous laisse crier. Le pauvre e
gement des mots, il n’a fallu que consulter la nature et interroger l’
oreille
, que Cicéron appelle « un juge fier et dédaigneux
vant le même sens, si on retrouve les mêmes grâces pour l’esprit et l’
oreille
. Harmonie poétique. L’harmonie poétique rép
ange, des accents divers, propres à peindre les objets et à charmer l’
oreille
, s’il est fait avec justesse et avec goût. Écouto
les rochers de sa caverne deux des malheureux compagnons d’Ulysse. L’
oreille
frémit, elle entend le craquement de leurs os. Σ
ts, tours ingénieux et brillants. Il cherche en un mot à satisfaire l’
oreille
et l’esprit. Gardons-nous, pourtant, de prodiguer
e sorte d’effroi ou de frisson d’horreur ; cette élision est rude à l’
oreille
, elle est rude sous la langue ; c’est comme le gr
autre en arrière, Le cou tendu, l’œil fixe et le cœur palpitant D’une
oreille
attentive avec peine écoulant. Topographie.
lorsqu’il éclate en images ; nombreux, quand il flatte agréablement l’
oreille
par l’heureux arrangement et par l’harmonie des e
aque phrase ou chaque membre de phrase d’une manière flatteuse pour l’
oreille
. 6° Rechercher l’harmonie mécanique toujours, et
t. Mascarille. Écoutez donc. Madelon. Nous y sommes de toutes nos
oreilles
, etc. Un chef-d’œuvre de style affecté et recher
e le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats ; car10 il a des
oreilles
En figure aux nôtres pareilles. Je l’allais abo
chansons qu’alors il s’agissait ! Dame mouche s’en va chanter à leurs
oreilles
, Et fait cent sottises pareilles. Après bien du t
oderne. Au xvii e siècle, on ne distinguait pas entre deux mots que l’
oreille
identifie ; et quant aux compléments à ou de, com
in hasardément me prit, Ainsi qu’on pourrait prendre un dormeur par l’
oreille
, Quand on veut qu’à minuit en sursaut il s’éveill
e, une grandeur sans ostentation, le talent de satisfaire également l’
oreille
, l’esprit, le cœur, enfin la réunion de deux qual
uée, si la rime est fausse ! De tels vers ne satisfont pas toujours l’
oreille
; mais ils frappent l’esprit, le tiennent en évei
it merveilles. Louange à Dieu, repos au mort, Et paix sur terre à nos
oreilles
! Épitaphe de Molière. — 1673. Sous ce to
sse Dans le même tombeau que moi. » Orcam prête au captif des
oreilles
avides ; Car, malgré le bonheur qui le met sur le
: lors même que l’esprit et le sens n’y trouvent rien à reprendre, l’
oreille
et le goût sont blessés. » Piron a obtenu aussi
onnet, n’en déplaise au payeur, Sera diablement grand, s’il cache ses
oreilles
. Sur ce qu’on me menaçait de la colère de M.
eur, Le parfumeur, le bottier, le tailleur, Font payer à mes deux
oreilles
Le nez de leur ambassadeur. Au lieu d’em
Ma tête est perdue, Moulue et fendue ; Où donc me cacher ? Jamais mon
oreille
N’eut frayeur pareille… Tout Paris s’éveille… All
ts et leurs merveilles, Tout jusqu’aux noms divins qui charmaient nos
oreilles
. Ces murs battus des eaux, à demi renversés Par
ant, tombant d’un même effort, Qui de leur chute égale ont frappé mes
oreilles
. Assis dans un esquif, l’œil tourné vers le bord,
e, mystique, avait cependant des notes qui parurent fort étranges aux
oreilles
bien disciplinées236. Cependant, ceux qui n’étaie
suivant une comparaison qui a été plusieurs fois employée pour lui, l’
oreille
se croirait bercée aux sons d’une harpe éolienne.
n bruit monotone ; L’œil fasciné la cherche à travers les rameaux ; L’
oreille
attend en vain que son urne tarisse ; De p
pelain pour rencontrer une telle abondance de sons insupportables à l’
oreille
. Et cependant il a son harmonie particulière. Il
rs ouvrages. Cette poésie n’est plus faite pour l’esprit, mais pour l’
oreille
et pour les yeux. La pensée lui est devenue pour
re, Loin du monde sourd et moqueur, Une lyre dans le bois sombre, Une
oreille
dans notre cœur. Elle donne vie et pensée Aux pa
s’éveille, Sans toit, sans mère et priant Dieu, Une voix lui dit à l’
oreille
: « Eh bien ! viens sous mon dôme bleu ! « Le Lo
sur toi le sceau de la douleur. Sous l’étroit chaperon qui presse tes
oreilles
, Est-ce le pli des ans ou le sillon des veilles Q
ile ; Venez voir bouillonner la mer, et, sur les rocs, Ouvrez encor l’
oreille
au grand bruit de ses chocs ! L’épouvante est par
n sillon sablonneux, Les pèlerins massifs suivent leur patriarche. L’
oreille
en éventail, la trompe entre les dents, Ils chemi
uvoir aller plus loin. » 28. Qui, pour ce qui. 29. Bailler par l’
oreille
, faire semblant de donner une chose. 30. Damno
s par des expressions magnifiques dont l’harmonie soutenue enchante l’
oreille
. Mais on voit trop en lui le bel esprit qui ne vi
es l’une de l’autre, et écartant les deux coins de la bouche vers les
oreilles
; A, E, I. m. Jourdain. A, E, I, I, I, I. Cela e
aussitôt qu’ils se sentent un peu de talent, ils fatiguent toutes les
oreilles
de leurs faits et de leurs dits ? Et parce qu’ils
ous réjouissez dans le néant. » Que si quelque critique vient à leurs
oreilles
, avec un dédain apparent et une douleur véritable
t pas. Que si551, au contraire, vous êtes de ceux qui détournent leur
oreille
de la vérité et qui demandent des fables et d’agr
Il sait assortir les nuances du sentiment et de la pensée, caresser l’
oreille
et charmer l’esprit par l’heureux choix des mots
n enfant de mamelle. Il m’a été comme ma conscience, et m’a dicté à l’
oreille
beaucoup de bonnes honnêtetés et maximes excellen
s des groseilles de Hollande. Ces groseilles ont bien fait ouvrir les
oreilles
à vos petites sœurs et à votre mère elle-même, qu
approche. Le voilà entré : il rit, il crie, il éclate ; on bouche ses
oreilles
, c’est un tonnerre ; il n’est pas moins redoutabl
dans cette chambre, je vous tire par votre habit, et je vous dis à l’
oreille
: Ne songez point à avoir de l’esprit, n’en n’aye
; les satyres851 et les faunes, pour mieux écouter, dressaient leurs
oreilles
aiguës ; Echo852 redisait ces belles paroles à to
de ce chêne sacré et antique se cachait un jeune faune, qui prêtait l’
oreille
aux vers que chantait l’enfant, et qui marquait à
endue dans la voix, moins de variété dans les sons, le serin a plus d’
oreille
, plus de facilité d’imitation, plus de mémoire125
uit continu1350, mais renflé par intervalles, frappant sans cesse mon
oreille
et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes
onné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’
oreille
adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe,
imer cette navigation, créée par le génie du fondateur. Tout ce que l’
oreille
entend, tout ce que l’œil contemple sur ce superb
choix des mots, des effets d’harmonie et de couleurs qui enchantent l’
oreille
et les yeux. La cataracte du Niagara. Nous a
ouvre le goût du poison dans les mets qu’il a lui-même apprêtés ; son
oreille
, d’une étrange subtilité, trouve le bruit où tout
uille, pas une mousse ne soupire, que la lune est dans le ciel, que l’
oreille
de l’homme est attentive, le premier chantre de l
us de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer ; et prêtant l’
oreille
par la cheminée qui communiquait avec celle d’en
c dans la création le seul être dont la voix ne dût jamais monter à l’
oreille
du Créateur ? Il passe quelquefois sur les campag
destement du régulateur de sa raison législative1642, se penche à son
oreille
, puis dresse les siennes pour recueillir sans en
et qui que vous soyez, chrétien et même saint, aimez entendre à votre
oreille
, et surtout au fond de votre conscience, cette be
pas s’il ne raisonne pas bien à présent : une mouche bourdonne à ses
oreilles
; c’en est assez pour le rendre incapable de bon
ni n’intimident. L’homme, qui est esprit, se mène par les yeux et les
oreilles
. » 293. Les janissaires sont les gardes de la
s : « Pourvu que le poëte arrache à son lecteur le témoignage que son
oreille
a été agréablement flattée, il croit avoir satisf
si que le peuple se figure. Ce ne sont ni les yeux qui voient, ni les
oreilles
qui entendent, ni les bras qui se remuent : c’est
est l’esprit qui fait tout cela. Sans lui les yeux sont aveugles, les
oreilles
sourdes et les bras paralytiques : il est le prin
légresse importune les bois, Qu’il offense à la fois et les yeux et l’
oreille
, Que le châtiment seul en marchant le réveille. Q
1360. Comme il sait observer et écouter ! Il a l’œil du peintre et l’
oreille
du musicien. 1361. On dit plutôt : il se ressent
résent du subjonctif et le présent de l’indicatif sont trop rudes à l’
oreille
; on emploie volontiers le passé. 1721. Temple d
▲