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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
et 6. Combien il faut fuir l’esprit de contradiction, ménager les opinions des autres et être indulgent pour leurs torts.
s mesures et d’autres voies. Nous ne voulons que les assujettir à nos opinions et nous élever au-dessus d’eux : ou plutôt nous v
e tâcher de mettre notre esprit en état de supporter sans émotion les opinions des autres qui nous paraissent fausses, afin de n
ôtres. Et ainsi, lorsque nous apercevons qu’en contredisant certaines opinions qui ne regardent que des choses humaines, nous ch
injustes ; non-seulement nous pouvons nous dispenser de combattre ces opinions , mais même nous y sommes souvent obligés par la l
, dans la conversation, de témoigner que l’on n’approuve pas quelques opinions de ceux avec qui on vit. Ce serait détruire la so
préceptes particuliers toutes les diverses manières de contredire les opinions des autres sans les blesser. Ce sont les circonst
s autres et s’attribuer trop à soi-même. Chacun veut être juge de ses opinions et ne les recevoir que parce qu’il les approuve.
ns passer pour délicats, fiers, orgueilleux ; et le pis est que cette opinion qu’on aura de nous ne sera pas tout à fait injust
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
t puis, nous l’avouons, la rhétorique n’est pas l’art de se faire des opinions justes sur les choses et les hommes, c’est l’art
les choses et les hommes, c’est l’art de faire partager aux autres l’ opinion quelconque que l’on s’est faite. Nous ne cesseron
s de la moralité du sujet. On peut être de bonne foi en défendant une opinion erronée, ou ne l’est jamais en soutenant une caus
deur… » Et il continue à faire comprendre ainsi la nécessité de cette opinion consolatrice, par ses effets dans l’une et l’autr
 Tout ne meurt pas avec nous » ? Dites-nous les conséquences de cette opinion  ; ou encore, en réunissant deux topiques, celles
e cette opinion ; ou encore, en réunissant deux topiques, celles de l’ opinion contraire. Ainsi fait Voltaire ; ainsi Massillon,
sermon sur la vérité d’un avenir. « Otez aux hommes, dit Voltaire, l’ opinion d’un Dieu rémunérateur et vengeur, Sylla et Mariu
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
hampion de la passion réelle, qui a dit quelque part, en rapportant l’ opinion des péripatéticiens : « Pour allumer la colère da
nos plus chers intérêts se trouvaient compromis par le triomphe de l’ opinion contraire. Essayez d’agir ainsi, même avec les su
que la raison, vos auditeurs ou vos lecteurs pourront approuver votre opinion  ; mais arrivez à exciter la passion, ils voudront
e opinion ; mais arrivez à exciter la passion, ils voudront que votre opinion soit vraie, et ce qu’on veut, on le croit aisémen
plus avantageux à la poésie que l’emploi de la mythologie : voilà une opinion , juste ou erronée, peu importe pour le moment, qu
ontanes, par l’enthousiasme dans Voltaire, par l’indignation contre l’ opinion contraire dans Boileau, et plus vivement encore d
4 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
omprendre l’enseignement de la rhétorique ? Selon les uns, et c’est l’ opinion que l’institution du concours général a fait prév
tés pour quelque chose. En province, où la même cause n’existe pas, l’ opinion est généralement différente. On pense, avec raiso
Cours supérieur de grammaire, où l’on devra comparer et discuter les opinions différentes, et se prononcer, après examen, pour
eçues, et dont l’ensemble constitue véritablement la science, selon l’ opinion du monde ; qu’ainsi un ouvrage classique pour la
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
pour se familiariser avec de nouvelles idées4, se fortifier dans ses opinions , ou se guérir de ses scrupules1 ; qu’il essaye, p
il appartient d’être partial et passionné : le bon goût n’est pas une opinion , une secte ; c’est le raffinement de la raison cu
ore. Comme le sentiment de nos propres forces influe toujours sur nos opinions , le critique sans chaleur et sans imagination sen
qui passent, et dont pourtant on se souvient. Loin donc de partager l’ opinion que vous venez de soutenir, loin de croire, comme
t pas du tout lui ressembler, je m’en tiens, je l’avoue, à l’ancienne opinion , et je chargerai vos comédies de réfuter en parti
sur le même niveau, mais mobile et agitée, vous avez mis en scène les opinions , les fantaisies, les modes, à mesure qu’elles pos
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
xpose celui des faits, et les appuie de preuves propres à fortifier l’ opinion qu’il a de la bonté de sa cause, et à détruire le
n. Un éloge pompeux des Gracques fortifie, dans l’idée du peuple, son opinion sur la popularité, et sur les lois agraires en gé
l termine son exorde, en déclarant qu’il va exposer les motifs de son opinion , mais que s’ils paraissent insuffisants à ceux qu
que ce que l’on a dit est vrai, et c’est confirmer l’auditeur dans l’ opinion que nous lui avons déjà donnée de la cause ; ou i
loi qui prononce ; c’est donc bien moins la volonté du juge, que son opinion qu’il s’agit de déterminer. Comme cependant ce ju
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
aturellement égale en tous les hommes ; et ainsi, la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonna
afin que chacun en puisse juger, et qu’apprenant du bruit commun les opinions qu’on en aura, ce soit un nouveau moyen de m’inst
n a coutume d’être reçu au rang des doctes, je changeai entièrement d’ opinion  ; car je me trouvais embarrassé de tant de doutes
e les autres ; aussi, considérant combien il peut y avoir de diverses opinions touchant une même matière, qui soient soutenues p
quais quasi autant de diversité que j’avais fait auparavant entre les opinions des philosophes. En sorte que le plus grand profi
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
Harpe, trois époques bien distinctes, qui pourront servir à diriger l’ opinion que l’on doit avoir de ses talents et de sa condu
nie, comme poète dramatique ; et s’il nous était permis d’ajouter une opinion à la décision générale, ce serait celle de M. de
il est vrai, reste encore à traduire : Exoriare aliquis ! C’est une opinion assez généralement reçue parmi les gens de lettre
Corneille, de Crébillon et de J.-B. Rousseau, quelques traces de ces opinions erronées auxquelles M. de La Harpe ne devait plus
les anciens, et quand il parle de ceux des modernes sur lesquels son opinion n’a jamais varié. Ce serait louer trop faiblement
ge ne fut point mis, et n’est pas encore à sa place. Trop haut dans l’ opinion des uns, infiniment trop bas dans celle des autre
s ou moins honorable, au gré de la direction que pourront prendre les opinions religieuses et littéraires, le Génie se soutiendr
éelles qui sont de tous les temps, de tous les lieux et de toutes les opinions  : il n’y en a qu’une sur le mérite prodigieux de
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
l en détail on parvient à la synthèse ; Ou l’on oppose à une thèse, l’ opinion contraire que l’on appelle antithèse, et l’on con
inion contraire que l’on appelle antithèse, et l’on concilie les deux opinions par une troisième qui prend le nom de synthèse. M
, ensuite de les développer et de les prouver, enfin de combattre les opinions opposées : c’est ce qu’on nomme narration ou thès
utre idée, qui est ordinairement un fait historique, une fiction, une opinion , un passage connu d’un écrivain ; verbale, elle e
re bientôt l’avantage. La communication, où l’on paraît entrer dans l’ opinion de l’adversaire, pour le ramener à ses propres id
élan du cœur, qui substitue l’expression d’un sentiment à celle d’une opinion  ; L’épiphonème, qui donne à l’idée une forme sent
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
x procédés en traitant de l’invention. L’auteur a-t-il à exposer deux opinions contraires, deux ordres de faits opposés, qui amè
es, deux ordres de faits opposés, qui amènent, pour s’y absorber, une opinion éclectique ou un fait conciliateur, il présentera
ou les personnes, les faits ou les idées, adoptent et soutiennent une opinion contraire à la sienne, ou tirent de la même opini
t soutiennent une opinion contraire à la sienne, ou tirent de la même opinion des conséquences différentes. C’est ce que les rh
arrive qu’avant de poser notre doctrine, il est urgent de réfuter une opinion hostile à la nôtre, erronée, mais dominante, et d
11 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
élémaque, les contes, les romans, les dialogues des morts, etc. Cette opinion a d’ailleurs pour elle d’imposantes autorités. Ba
voyer à l’art oratoire. » Malgré les grands noms dont s’appuie cette opinion , elle n’est pas moins une erreur. Les conséquence
ition de l’Académie, qui est en même temps celle de la raison et de l’ opinion générale, et dire que la poésie est l’art de comp
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
s de discussion, tout ce qui se rapproche, comme lieux externes, de l’ opinion que vous émettez, de la thèse que vous soutenez :
ez qu’exposer et instruire, sans plaider une cause, sans soutenir une opinion , votre définition ne doit avoir que les qualités
s, mais à réunir et à mettre dans leur jour les traits favorables à l’ opinion que vous soutenez, en laissant dans l’ombre les c
ntilien parle très-bien à ce propos : « J’appelle autorité, dit-il, l’ opinion d’une nation, d’hommes renommés pour leur sagesse
’exclus pas même les proverbes, car ils ne sont pas sans utilité. Ces opinions sout en quelque sorte des témoignages publies d’a
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
pour se familiariser avec de nouvelles idées4, se fortifier dans ses opinions , ou se guérir de ses scrupules5 ; qu’il essaye, p
il appartient d’être partial et passionné ; le bon goût n’est pas une opinion , une secte : c’est le raffinement de la raison cu
ore. Comme le sentiment de nos propres forces influe toujours sur nos opinions , le critique sans chaleur et sans imagination sen
14 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
uffle. Des couleurs. Physiognomoniques. Traditions merveilleuses. Des opinions de Xénophane (ou plutôt de Mélissus), de Zénon et
 siècle d’où paraissent dériver tous les autres. Telle est du moins l’ opinion de J. Vahlen qui, pour constituer son édition, a
ent en fait le fond, et ce raisonnement repose sur l’intelligence des opinions , des intérêts et des passions humaines Aucune aut
che à persuader, c’est-à-dire raisonne avec des vraisemblances et des opinions , tandis que la science démontre, c’est-à-dire rai
rhétorique, dit-il, doit être rédigé tout entier au point du vue de l’ opinion , etc. » (L. III, ch. i, § 5.) Quant au plan du tr
Cicéron ; mais il s’en faut de beaucoup que l’on puisse adopter cette opinion après avoir lu le chapitre très complet où Ch. Th
ité comme dédié à Théodecte, mais il ne dit pas sur quoi repose cette opinion . C’est pour lui, d’ailleurs, un moyen de la disti
oles qu’on prononce, sert à faire une démonstration ou à exprimer une opinion . VIII. Il s’ensuit donc, nécessairement, que tout
ntés d’aucune des deux façons, c’est ainsi (dira-t-on) que les voit l’ opinion commune ; par exemple, ce qui se dit sur les dieu
en parle un peu au hasard, comme dit Xénophane. XI. E. Ce n’est pas l’ opinion commune150, et ce n’est peut-être pas le mieux, m
raisonnant et décidant d’après cela et après avoir parlé d’après leur opinion personnelle, ils critiquent la chose qui est en c
ramener l’impossible à la conception poétique, ou au mieux168, ou à l’ opinion  ; car, pour la poésie, l’impossible probable doit
ussi le mieux possible, car l’œuvre doit surpasser le modèle. (Pour l’ opinion ), s’il s’agit de choses déraisonnables, la compos
hors de l’affaire, comme on le fait dans l’Aréopage ; et c’est là une opinion juste. Il ne faut pas faire dévier le juge en le
t l’ami « celui qui est capable de faire pour un tel ce qui, dans son opinion , doit lui profiter ». Celui pour qui un grand nom
ux que ces derniers jugent. En effet, le premier cas a lieu lorsque l’ opinion exprimée est générale, et le second lorsque cette
u lorsque l’opinion exprimée est générale, et le second lorsque cette opinion est celle de personnes autorisées et connaissant
fin. XXXVI. Ce qui tient à la réalité vaut mieux que ce qui tient à l’ opinion . Définition de ce qui tient à l’opinion : c’est c
ut mieux que ce qui tient à l’opinion. Définition de ce qui tient à l’ opinion  : c’est ce que l’on ne serait pas disposé à faire
’homme tempérant, à cause de sa tempérance même, il peut survenir des opinions et des désirs honnêtes à l’occasion de certains p
et chez l’homme intempérant, à l’occasion de ces mêmes plaisirs, des opinions et des désirs contraires. XI. C’est pourquoi il f
es enfants ou les bêtes, on n’a aucun souci de leur estime ou de leur opinion , du moins pour cette opinion elle-même ; mais, si
’a aucun souci de leur estime ou de leur opinion, du moins pour cette opinion elle-même ; mais, si l’on en prend souci, c’est p
les poètes et les autres personnages connus de toutes sortes dont les opinions sont d’une application manifeste. C’est ainsi que
orter et dissuader, blâmer et louer, accuser et défendre ; telles les opinions et les propositions efficaces pour les appuyer de
’entre eux. VI. Par suite du manque de bon sens, on n’exprime pas une opinion saine ; et, si l’on exprime une opinion saine, pa
on sens, on n’exprime pas une opinion saine ; et, si l’on exprime une opinion saine, par suite de la perversité, on ne dit pas
lui qui nous vient des songes. III. Comme le mépris est l’effet d’une opinion tendant à faire juger sans aucune valeur ce qui e
ors, subir un traitement contraire à ce qui convient ; or c’est cette opinion qui, nous l’avons vu329, excite la colère. Voilà
s, ou passées, ou futures, qui paraissent donner de nous une mauvaise opinion . L’impudence sera une sorte de mépris et d’indiff
âcheuses qui paraissent laides, soit à nous-mêmes, soit à ceux dont l’ opinion nous touche. À cette classe appartiennent toutes
issent), il s’ensuit nécessairement que l’on a honte, par rapport à l’ opinion de ceux que l’on considère. XV. On considère ceux
, et ceux avec lesquels on rivalise et ceux dont on ne dédaigne pas l’ opinion . XVI. Quant à ceux dont on veut être admiré et qu
moureux. XVII. Nous rivalisons avec nos pareils. On se préoccupe de l’ opinion des gens sensés comme ayant un sentiment juste de
pas en faute pour le même objet que nous, car il est évident que leur opinion nous sera défavorable ; et devant ceux qui ne son
dans le monde ; car il n’y a point de différence entre n’avoir pas d’ opinion sur un fait, et ne pas le divulguer. Or ceux qui
ant, d’une manière générale, nous n’avons honte ni devant ceux pour l’ opinion de qui nous n’avons qu’un profond dédain, — en ef
qui ont avec nous des rapports d’âge, de caractère, de profession, d’ opinions , de naissance : car ces rapports nous font d’auta
n n’élève l’âme comme de se croire digne de grandes choses ; or cette opinion est propre à celui qui a bon espoir. XII. Ils se
tant de souci du beau que de l’utile, ils tiennent peu de compte de l’ opinion . XI. Ils ne sont pas portés à espérer, à cause de
rechercher ce qui leur plaît et ce qu’ils admirent et que, dans leur opinion , les autres ont de l’émulation à propos des mêmes
a une fin différente, et que, pour tous ces discours, on a exposé les opinions et les propositions d’où se tirent les preuves da
notre avis du moins, de se bien porter. En effet, ce paraît être une opinion commune. Il en est d’autres qui, aussitôt énoncée
isent à voir l’orateur, en énonçant une généralité, rencontrer telles opinions qu’ils ont, eux, sur un point particulier. Je vai
. XIII. Parlons maintenant des éléments des enthymèmes ; or, dans mon opinion , un élément et un lieu d’enthymème sont une même
i prétendent qu’ils meurent, car la conclusion de l’une et de l’autre opinion , c’est qu’à un moment donné les dieux n’existent
aussi parce qu’ils arrivent plutôt (que d’autres). En effet, on n’a d’ opinion que sur un fait existant, ou sur un fait vraisemb
 ; mais ici, comme dans les Topiques 489, objecter, c’est avancer une opinion de laquelle il ressort clairement qu’il n’y a pas
traité de rhétorique doit d’un bout à l’autre être rédigé en vue de l’ opinion , il nous faut nous préoccuper non point de ce qui
ion d’un mot est inattendue et non pas, comme il le dit, conforme à l’ opinion antérieure646, mais comme font ceux qui, dans leu
est simple : celui qui se défend doit nécessairement, pour ramener l’ opinion , dissiper tout ce qui entrave sa défense ; il fau
à louanger ; et alors on ne fait plus acte de conseiller. Mais, si l’ opinion avancée est incroyable, il faut promettre de donn
espèce que de celle des preuves ; destinés qu’ils sont à détruire son opinion les uns au moyen d’une objection, les autres au m
mettre la dernière main. Or il faut viser à établir l’une de ces deux opinions , que l’on est bon au point de vue de l’auditeur,
ois quand il y avait loi, et, dans le cas contraire, conformément à l’ opinion la plus juste. Voir les notes de Spengel. Cp. aus
72). Cp. Spengel. 707. C’est-à-dire les preuves justifiant sa propre opinion ou sa propre conduite. 708. Euripide, Troyennes,
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
us longtemps comprimé. On sent bien qu’il ne peut être question ici d’ opinions jugées, ni d’hommes mis à leur place depuis longt
it un combat opiniâtre, au lieu d’une discussion sage et paisible des opinions contraires ; et la nation vit avec douleur ses re
arter tous ceux qui n’y monteraient pas pour soutenir ou défendre ses opinions  ; ce turbulent tribun du peuple, qui jouissait et
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
avait pas une qui eût touché au but : vous pouvez voir et compter ces opinions dans les livres de la Cité de Dieu de saint Augus
z pas davantage. L’inconstance de leur esprit, l’incertitude de leurs opinions , est chose à faire pitié. Ils ne vous payeront qu
qui lui ont consacré chacun une notice. 1. Balzac entend par là des opinions innombrables, puisque chaque secte de philosophes
17 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
non sur une raison abstraite, mais sur l’autorité d’un fait, comme l’ opinion d’un grand homme ou d’un jurisconsulte ancien, le
veut faire le bien public, indépendamment des mobiles mouvements de l’ opinion populaire ; cet homme porte avec lui la récompens
es lois, les titres, les promesses, les serments, les informations, l’ opinion des jurisconsultes, les arrêts des cours souverai
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
us-mêmes. Chaque peuple a sa mission : telle est la vôtre. La moindre opinion que vous lancez sur l’Europe est un bélier3 pouss
nce créatrice. Il est créé comme un monde1. Voyez ce qu’il est dans l’ opinion des hommes, et comprenez, si vous pouvez, comment
s hommes, et comprenez, si vous pouvez, comment il peut ignorer cette opinion ou l’affronter ! À peine l’autorité a-t-elle dési
litique n’écoute que la raison. Votre mémoire n’ébranle nullement mon opinion , qui se réduit uniquement à ceci : « Que l’empire
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
ntemporains, qui, depuis longtemps, ne sont plus guère lus. C’est une opinion assez généralement reçue, que Bossuet, qui devait
la controverse, que le second dans la chaire. Mais il en est de cette opinion , comme de beaucoup d’autres qui s’accréditent fau
20 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
uxième Discours sur l’Art poétique, il s’efforce de montrer, contre l’ opinion de quelques critiques ses contemporains, que le r
étique (chap. IX, etc.) d’autres observations plus décisives contre l’ opinion de ceux qui veulent que la poésie ne parle qu’en
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
peut être employé comme ressort d’une action épique. Ce n’était pas l’ opinion de Boileau, qui dit, dans-son Art poétique : De
leur époque ; rien ne serait plus choquant que de braver à ce sujet l’ opinion reçue et de donner, par exemple, des idées, des o
à ce sujet l’opinion reçue et de donner, par exemple, des idées, des opinions modernes à des héros anciens. Les personnages d’H
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
ugements étrangers qu’ils ramassent autour d’eux. C’est ainsi que les opinions bizarres des peuples, les dogmes souvent absurdes
changez-les en images, donnez-leur une teinture plus vive. Libre des opinions vulgaires, et pensant d’une manière qui n’apparti
ppeler la foudre et l’anathème, quand un esprit éclairé, séparant les opinions humaines des vérités sacrées de la religion, refu
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
concevoir de plus déréglé. À la vérité, si c’était là l’éloquence, l’ opinion de ce philosophe, qui mettait la rhétorique au no
u qu’ils n’y pouvaient servir leurs maîtres qu’en s’accommodant à ses opinions  ; que la valeur pouvait combattre la force, et av
es Écritures et les saints Pères qui les expliquent sont partout de l’ opinion de l’histoire, et ne trouvent point de pareil sup
24 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
des plus grands génies ? Cette règle est fondée non seulement sur l’ opinion de tous les rhéteurs, mais encore sur la pratique
t semper. Ces ouvrages sont ceux que le jugement des siècles, qu’une opinion bien prononcée, certaine, invariable, a placés au
s’agit de former tout ce qui constitue l’homme moral, goût, jugement, opinions , sentiments et désirs ; que sera-ce quand il s’ag
25 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134
ons. Ce qui est certain, c’est que Xénophane traitait avec mépris les opinions populaires sur la divinité. Leurs lances, etc.] S
ici le rôle d’Égée dans la Médée d’Euripide, v. 663-755, ce qui est l’ opinion de Ritter  peut-être veut-il parler de la manière
26 (1875) Poétique
. Ni l’une ni l’autre de ces raisons n’est reçue. Dites que c’était l’ opinion  : comme dans ce qui regarde les dieux. Ce qu’on e
 ; du moins on ne le sait pas, comme disait Xénophane. Ce n’est pas l’ opinion commune ; ce n’est pas le mieux ; mais c’est le f
que disait Glaucon : qu’il y a des esprits qui se préviennent de leur opinion , el qui ayant condamné un endroit et prononcé en
ue Télémaque, arrivant à Lacédémone, ne l’eût point visité. Mais si l’ opinion des Céphaléniens est vraie, qu’Ulysse prit Pénélo
se rejettera sur le privilège de la poésie, ou sur le mieux, ou sur l’ opinion  : sur le privilège de la poésie, qui préfère l’im
que la nature : les objets sont tels que les peignait Zeuxis ; sur l’ opinion , qui admet l’incroyable : cela a pu arriver ainsi
it Callippide le singe, parce qu’il forçait son jeu. Il avait la même opinion du comédien Tindare. Or l’épopée est à l’art char
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
seul que la religion les a marqués de son sceau. Laissons de côté les opinions  ; personne n’a le droit de les forcer ; mais récl
. Ses juges sont non seulement des hommes, mais des hommes prévenus d’ opinions , de sentiments et de maximes absolument opposées
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
rrivé que deux sentiments contraires se partagent notre âme, que deux opinions , deux points de vue différents divisent des indiv
, préoccupation, prolepse ; tantôt de le consulter, d’entrer dans son opinion , de partager ses erreurs, afin de l’amener moins
, d’un remercîment, en un mot de tous les sentiments et de toutes les opinions humaines109. Autres exemples : Agamemnon, déplora
29 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
Critique, p. 180 et suivantes, où nous avons exposé sur ce sujet une opinion que nous croyons devoir maintenir, malgré le diss
aire, dans sa nouvelle traduction de la Poétique (Paris, 1858). Cette opinion a pour principal appui le témoignage d’Aristote l
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
trop dures, qui échappent souvent sans y penser quand on soutient son opinion avec chaleur. Le commerce des honnêtes gens ne pe
es plus grandes que les choses. Il n’est pas défendu de conserver ses opinions , si elles sont raisonnables. Mais il faut se rend
31 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
attire l’attention, pique la curiosité, et fasse concevoir une bonne opinion de toute la suite du discours ; autrement, l’exor
e sera vraisemblable, si l’on ne dit rien qui choque le bon sens et l’ opinion commune, si l’on montre les causes et les moyens
ui la fixe. Que de vaines disputes, que de questions sans fin, que d’ opinions différentes ont partagé autrefois les écoles de l
our distinguer exactement ce qui est de foi d’avec ce qui n’est que d’ opinion . Les ouvrages des Pères de l’Église, qu’il doit l
u même par un seul, ou par quelques suffrages qu’il faut gagner à son opinion , l’éloquence délibérative a sa place ; seulement
et qui veut faire le bien public, indépendamment des mouvements de l’ opinion populaire ; cet homme porte avec lui la récompens
ait justice à tous. Que ceux qui prophétisaient depuis huit jours mon opinion sans la connaître, qui calomnient en ce moment mo
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
t des actions sur la vérité desquelles il est difficile d’établir une opinion constante ? Les auditeurs sont-ils instruits des
qui nous l’ont acquise, sensibles au cri de l’honneur, à la voix de l’ opinion , savaient braver les dangers. Quelquefois la fort
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
éloge, qui nous paraît aujourd’hui fort exagéré, était si bien dans l’ opinion commune au xviie  siècle, que Lancelot, à la fin
cet heureux phénix est encore à trouver. » Sans nous arrêter à cette opinion bizarre qui ne veut pas qu’une petite pièce de po
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ce genre, c’est d’aboutir à un résultat positif. Un dialogue où deux opinions se choquent, sans que le lecteur puisse en rien c
is et dispos. Après la lecture de Platon, si vous ne partagez pas son opinion , vous savez du moins à quoi vous en tenir sur sa
ndonnez-vous à l’impulsion de votre nature, de vos sentiments, de vos opinions , de votre esprit, en appliquant seulement à ce ge
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
et s’érige en avocat du droit commun. Ses mémoires, qui passionnent l’ opinion , sont les Provinciales du dix-huitième siècle. Sa
t, pour s’enrichir, les malheureux libraires, il fût tel enfin dans l’ opinion des hommes, qu’il suffît d’être accusé par lui po
and elle est assaisonnée ; soutenant peut-être avec trop d’ardeur son opinion , quand il la croit juste, mais honorant hautement
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
ue les erreurs, source de tous les maux. Il entreprend de diriger les opinions . — La gloire de l’homme qui écrit est donc de pré
ses perceptions qu’il analyse. — Son entendement, peuplé auparavant d’ opinions et d’idées, devient un désert immense ». (Éloge
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
it dès mon enfance, et me gouvernant en toute autre chose suivant les opinions les plus modérées et les plus éloignées de l’excè
hardi pour plusieurs. La seule résolution de se défaire de toutes les opinions qu’on a reçues auparavant en sa créance n’est pas
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
combat, à la discussion) consiste, la plupart du temps, en ce que des opinions critiques contraires sont soutenues par deux pers
e la corruption du goût, un gros volume où elle combattait toutes les opinions de La Motte. Malheureusement, la pente est glissa
les opinions de La Motte. Malheureusement, la pente est glissante des opinions à la personne, et madame Dacier tomba bientôt dan
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
oins que l’on n’ait pris le parti bien formel de ne rien voir que son opinion , ou celle plutôt d’après laquelle on s’en est fai
un thème fait d’avance, ou d’après un auteur adoptif qui règle leurs opinions comme il dirige leurs sentiments, et le tout aux
40 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
dats, au moment des élections, cherchent à se maintenir dans la bonne opinion du peuple : Quo tempore, dit-il (scio enim quam
dement et la raison des auditeurs, qui, pour embrasser chaudement une opinion , doivent être préalablement convaincus de la just
n effet, si rien ne contribue davantage à nous persuader que la bonne opinion que nous avons conçue de la probité, du désintére
s une idée avantageuse de l’auteur. Mais combien l’influence de notre opinion doit-elle être plus puissante lorsque l’orateur e
gation que nous a imposée la nature ; et il faut avoir une bien haute opinion de son mérite pour se flatter de pouvoir s’y sous
et, comme je l’ai déjà observé plus haut, il est à regretter que ses opinions soient aussi fausses et aussi dangereuses, car on
t quelle est ma manière de voir sur chaque sujet, n’ayant d’égard aux opinions généralement reçues qu’autant qu’elles me paraiss
mes de lettres et les gens de goût sont, à cet égard, très partagés d’ opinion . Quelques réflexions jetteront sur ce sujet une l
dans la dernière Lecture, quelques observations sur la diversité des opinions relativement au mérite comparé des anciens et des
ne voulons pas dire que, pour exposer librement ses réflexions ou ses opinions politiques, il interrompe à tout moment le cours
ir notre jugement, il doit éviter d’être trop prodigue de ses propres opinions et de ses propres raisonnements. L’historien touj
n raconte un événement sur les causes et les circonstances duquel les opinions sont généralement partagées ; c’est alors que l’h
nduit est une lecture infiniment agréable, qui, au moyen du partage d’ opinion entre les personnages, donne une juste idée des a
e admiration aux formes qu’il emprunte ; elles nous donnent une haute opinion de la sublimité du génie de l’auteur. Les dialogu
e pour un écrivain qui publie ses lettres de s’empêcher de songer à l’ opinion que le monde pourra se former de son travail ; en
’au berceau même de la société. L’on a répété souvent, et c’était une opinion généralement reçue chez les anciens, que la poési
plus complet et plus régulier, que si on veut le regarder, suivant l’ opinion générale, comme un système entier de l’art poétiq
essentiel ou nécessaire à l’épopée, je ne saurais cependant adopter l’ opinion de quelques-uns de nos plus célèbres critiques, q
ecture XLIII. L’Iliade et l’Odyssée. — L’Énéide. L’épopée, selon l’ opinion générale, tient le premier rang parmi les ouvrage
u’Homère jeta le plan de son poème ; et, bien qu’il ne vécût, selon l’ opinion commune, que deux ou trois siècles seulement aprè
se trouver d’une fable ou d’une action épique. Je ne m’arrête pas à l’ opinion de quelques critiques qui regardent ce poème comm
éplacé montre combien peuvent s’égarer les auteurs qui adoptent cette opinion absurde, qu’il n’existe pas d’épopée sans l’inter
ndre d’être trop tragiques ; à cet égard, il exprime avec candeur son opinion , qui est que, pour rendre une tragédie parfaite,
en général, ses pièces ne sont pas faites pour nous donner une haute opinion du goût et de l’esprit de ses contemporains. Elle
re et de Térence, faisaient les délices des Grecs et des Romains. Opinions des littérateurs français sur les Principes de li
pensé qu’il serait curieux, pour quelques lecteurs, de rapprocher les opinions des littérateurs français de celles du célèbre cr
jet d’un ouvrage en plusieurs volumes, de la discussion du mérite des opinions comparées de Blair, de Campbell, et des meilleurs
e mieux exercée ; nous nous contenterons de rappeler en peu de mots l’ opinion du professeur d’Édimbourg, et de citer ensuite, o
ouvernement, ou qui ont prétendu à l’éloquence. » La Harpe partage l’ opinion de Voltaire ; il la motive en homme judicieux, en
ines de raison, et parce qu’elles rappellent, sur la même question, l’ opinion de Fontenelle, l’un de nos plus judicieux critiqu
aire de la parole. » Quant à Voltaire, il a assez fait connaître son opinion à cet égard : « Pour les poèmes en prose, disait
usage barbare, et en affranchir notre poésie. Voltaire a réfuté cette opinion dans sa préface d’Œdipe, et il a prouvé en même t
de dominer dans sa patrie. Il ne voulut fléchir sous le joug d’aucune opinion humaine, et il n’y eut point d’Église qui pût se
gardé l’entreprise de La Chaussée comme une corruption de l’art ; mon opinion serait plus modérée. Je n’appelle corruption que
né le jour ; mais l’on croit assez généralement (Érasme partage cette opinion ) qu’il était Danois. Il a écrit l’histoire du Dan
de grandes beautés ; mais quelque singulière que puisse paraître mon opinion , je ne puis m’empêcher de voir quelque chose de p
icions Husband, by Hoardly. 46. Jules César nous fait connaitre son opinion sur Térence par ces vers, conservés dans la Vie d
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
ispute, fort comme un Turc sur ses principes, ne démord jamais de son opinion , et poursuit un raisonnement jusque dans les dern
et en quoi il suit mon exemple, c’est qu’il s’attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu compre
ouvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang2, et autres opinions de même farine. (Acte II, scène vi, le Malade ima
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
oir dans la tête un coin ouvert et libre, pour y donner une place aux opinions de ses amis, et les y loger en passant. Il devien
« Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de fausses opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas
oir dans la tête un coin ouvert et libre, pour y donner une place aux opinions de ses amis, et les y loger en passant. Il devien
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
r, et cet autre est un fait historique, une fiction mythologique, une opinion en vogue, un passage connu de quelque écrivain, c
marquez que l’allusion réelle doit rappeler des faits, des idées, des opinions , des mots généralement connus, et appartenant en
: les arts peuvent être comparés entre eux, et c’est donner une haute opinion de la finesse d’un travail en pierre, que d’éveil
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
ologie. Cependant le malheur du siècle est tel, qu’on voit beaucoup d’ opinions nouvelles en théologie, inconnues à toute l’antiq
être convaincues de fausseté dès qu’elles choquent tant soit peu les opinions reçues : comme si le respect qu’on a pour les anc
que l’on peut aujourd’hui prendre d’autres sentiments et de nouvelles opinions sans mépriser les anciens et 3 sans ingratitude,
45 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
rectes. On comprend sous ce titre tout ce qui est propre à établir l’ opinion de la vérité d’un fait par les choses relatives.
rme ordinairement un axiome de morale, de droit, de politique, ou une opinion qu’on établit comme règle. La conclusion est une
raisonnement qu’on emploie le plus souvent. On cherche à appuyer son opinion de comparaisons2 ; on raisonne d’après des cas se
s le genre judiciaire ; il sert d’appui au raisonnement, de règle aux opinions . Quoi de plus propre, en effet, à persuader ou à
Seigneur, le bouclier du faible, le fléau du méchant, l’arbitre de l’ opinion , la règle vivante des mœurs. C’est un homme dont
e sorte sont ceux qui s’attachent au caractère des auditeurs, à leurs opinions , à leurs sentimens ; ceux qui intéressent leur am
à leurs lumières, à leurs inclinations. Il tâchera de connaître leur opinion particulière, leurs préventions. (Cic., de Orat.,
agréable. « Il y a trois moyens, dit Cicéron, de faire partager notre opinion aux auditeurs : de les instruire, de captiver leu
u succès de la cause, dit Cicéron, que les juges conçoivent une bonne opinion des mœurs, des principes, des actions, de la cond
orateur et de son client ; qu’ils aient, sous les mêmes rapports, une opinion défavorable de ses adversaires ; enfin que l’orat
chant à croire ce qu’on a du plaisir à entendre ; comme on a mauvaise opinion de ce qui se présente mal. L’obscurité nuit la co
lui-même, à ses auditeurs, à leurs mœurs, à leurs affections, à leurs opinions , à leurs préjugés ; de consulter les circonstance
a dignité, à la réputation. S’il lui arrive d’avoir à combattre leurs opinions , il doit le faire avec beaucoup de ménagement et
r les convenances de l’âge, du rang, du temps, du lieu, respecter les opinions , ne pas heurter même les préjugés ; enfin, ne pas
lins à la malignité. Il exerce sa puissance partout où il s’agit de l’ opinion  : il peut trouver place en toute espèce de cause.
up d’œil, se montrent honnêtes, et où il n’y a que de légers nuages d’ opinion à dissiper ; enfin, lorsque le temps presse, que
révoltant ; lorsqu’on s’aperçoit d’un éloignement marqué soit dans l’ opinion , soit dans l’inclination des juges ; lorsqu’il s’
, et la cause est en danger, lorsque les juges n’en ont pas une bonne opinion dès le début. (De Orat., l. II, n. 313 et 314.)
. 313 et 314.) Précepte de Quintilien. Quintilien, examinant cette opinion , est d’avis que la nature et le besoin de la caus
interrompre la série des idées. Il faut qu’il vienne à l’appui d’une opinion , d’un raisonnement ; qu’il soit l’application d’u
’il a fallu pour l’exécuter ; à s’appuyer de la rumeur publique, de l’ opinion même des auditeurs. (Cic., de inv. Rh. loc. cit.)
sent faire. (Quint., ibid.) L’orateur doit montrer qu’il a une bonne opinion de sa cause. On doit éviter de paraître embarras
e afin de rassurer les autres, et qu’il témoigne toujours avoir bonne opinion de sa cause. C’est en quoi Cicéron réussit admira
âme, et qui ne parlerait que des plaisirs des sens et que des biens d’ opinion . 5°. A juger d’une chose par ce qui ne lui convie
ter particulièrement de l’art d’écrire. Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron et de Quintilien à ce sujet. L’élocut
es sentimens qu’on éprouve, à soulever les passions ou à les calmer. Opinion de Voltaire et de Buffon. Les modernes ont aussi
. La bassesse des idées et des expressions tient le plus souvent à l’ opinion et à l’habitude. Le meilleur moyen de se former u
que voici : nulle affinité avec les idées et les images auxquelles l’ opinion attache de la bassesse ; rien que l’usage ait avi
ématiques, lorsqu’il s’agit de combattre un adversaire, d’établir une opinion contestée, de subjuguer l’assentiment. C’est alor
rnement du discours est un des plus grands moyens de plaire ; c’est l’ opinion de Quintilien. « Le devoir de l’orateur est, dit-
de parler qui s’éloignent de la manière naturelle et ordinaire. Cette opinion est fausse ; car il n’y a rien de si naturel, de
Servan) Peut-on donner une image plus vive et plus vraie du vague des opinions humaines, quand elles ne portent pas sur des fait
latives à l’auditeur. 1. Voyez avec quelle modération César combat l’ opinion de Silanus (Sall., de bell. Catil., n°. 51) avec
ctions qu’on peut lui faire. L’orateur doit montrer qu’il a une bonne opinion de sa cause. Il doit être de sang-froid dans la d
tion des mots élocution, diction et style. Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron et de Quintilien à ce sujet. Opinion d
tance de l’élocution. Opinion de Cicéron et de Quintilien à ce sujet. Opinion de Voltaire et de Buffon. La pensée n’en est pas
des auteurs en font une figure de pensée, et nous avons adopté cette opinion . Elle s’emploie dans la simple conversation. Et d
46 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ées de Fénelon sur l’éloquence et sur les orateurs. (11 août 1881). • Opinion de Fénelon sur l’éloquence. (5 novembre 1881). •
1881). • Opinion de Fénelon sur l’éloquence. (5 novembre 1881). • Des opinions de Fénelon sur l’éloquence. (9 août 1883). • Rapp
à sa méditation. « Je trouve bon, dit-il, qu’on n’approfondisse pas l’ opinion de Copernic ; mais ceci : il importe à toute la v
ées qui avaient cours de son temps sur les Romains ; il les traite en opinions reçues qu’on exploite sans contrôle et qu’on quit
ue son jugement ne parût exagéré, et ne voulant pas le donner comme l’ opinion du public, y apporte une restriction en disant qu
un titre à notre sympathie. [27] (12 août 1884) Expliquer cette opinion de Voltaire : « La bonne comédie fut ignorée jusq
sive il a opérée dans le théâtre de son temps, et combien est juste l’ opinion de Voltaire ; aussi n’hésiterons-nous pas à consi
e, qui sont les sources de la nôtre. [29] (4 novembre 1885) Des opinions de Fénelon sur l’Éloquence. Plan. — Dans les t
est une littérature mondaine, née du monde et pour le monde. » Cette opinion n’est-elle pas fondée surtout pour la littérature
l’admiration éclairée et motivée des connaisseurs ; et si telle est l’ opinion de La Bruyère, s’il croit, comme Rousseau le dira
s contre le Cid de Corneille. Développement. — Monsieur, — Quelque opinion que j’aie de votre compétence en matière de belle
sé, et à vous, Monsieur, que je serais heureux de faire revenir d’une opinion au moins rigoureuse. Tout d’abord, je ne puis cro
nner quelques conseils pour l’en détourner. 2º Quelles que soient ses opinions sur les hommes et les événements, ce n’est guère
peler l’âme du conte, puisque sans elle il ne peut que languir. Cette opinion part d’un excellent goût. Je vous demanderai seul
e ferait un vrai scrupule de ne pas faire part à son souverain de son opinion touchant un acte qui intéresse au plus haut point
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
e peuple donnait son suffrage en étendant les mains vers celui dont l’ opinion le flattait davantage. Xénophon rapporte que, la
ndrais, Athéniens, que vos orateurs ordinaires eussent manifesté leur opinion  ; et si leurs propositions m’avaient paru sages,
ur la mort. Quand le tour de César fut arrivé, il donna et motiva son opinion en ces mots : 65« Omnis homines, patres conscri
ssemblé délibère au sujet de la conspiration. Cicéron lui demande son opinion  : on va l’entendre.                             
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
’abus seul de la vie nous la rend à charge ; et j’ai bien moins bonne opinion de ceux qui sont fâchés d’avoir vécu, que de celu
entes et réelles, et ces plaisirs rares et vains. Vainqueur de tant d’ opinions trompeuses, vous le serez encore de celle qui don
e la peuplais bientôt d’êtres selon mon cœur, et chassant bien loin l’ opinion , les préjugés, toutes les passions factices, je t
naissances qui ne l’ont pas éclairé ; caractère livré aux paradoxes d’ opinions et de conduite, alliant la simplicité des mœurs a
49 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
Conquête de l’Angleterre, préface de la 3e édition.) Expliquer cette opinion et la justifier par des exemples empruntés surtou
c’est ce qu’il a fait dans Le Misanthrope. » Que pensez-vous de cette opinion  ? (Toulouse, avril 1891.) Dans la Lettre à l’Aca
humeur, Il est bon de cacher ce qu’on a dans le cœur. » Donnez votre opinion sur chacune de ces deux maximes de conduite. (Lil
sont les principes de goût qui ont survécu ? Quelle est aujourd’hui l’ opinion la plus suivie ? L’une des deux écoles a-t-elle c
es mêmes institutions, mais elles vont chaque jour s’affaiblissant. L’ opinion les trouve surannées et la royauté elle-même semb
e Louis XV le rétablissement de l’Edit de Nantes (1764). C’est une opinion presque générale aujourd’hui que Louis XIV a comm
re patrie et de la langue française. Je vous ai librement exprimé mon opinion  ; me permettrez-vous maintenant d’entrer dans que
ls admiraient surtout son style. La Harpe, qui nous rend assez bien l’ opinion moyenne de son temps, le juge ainsi : « C’est dan
les témoins, il consulte les Mémoires, il les compare, il se fait une opinion d’après des documents authentiques, et il n’avanc
t c’est sa gloire. Que faut-il penser de Voltaire comme poète ? L’ opinion de ses contemporains est-elle encore la nôtre ?
d et Polyeucte sont remplis de beautés d’un ordre plus élevé. C’est l’ opinion courante aujourd’hui, mais il a fallu du temps po
qu’était la fable avant La Fontaine, ce qu’elle est devenue avec lui. Opinion de Boileau sur la fable. La gloire de La Fonta
la discussion leur permettra de déterminer quelle est celle de leurs opinions qui doit être préférée. Chaque personne fait valo
traité pourra être envisagé de diverses manières. L’un apportant ses opinions , l’autre les critiquera bien mieux que si elles a
oésie, la musique, la peinture, le discours public. » Apprécier cette opinion de La Bruyère. Définir la médiocrité semble to
on des Sciences.) Concours de 1884. Discuter et apprécier cette opinion de la marquise de Rambouillet : « Les esprits dou
inspirations à l’intime fréquentation de la nature… Conclusion. – L’ opinion de Mme de Rambouillet se justifie à moitié… ; ell
ité dans le style, car nous n’avons plus les mêmes humeurs, les mêmes opinions , les mêmes mœurs… Une femme qui voudrait écrire c
st une littérature mondaine, née du monde et pour le monde. » – Cette opinion n’est-elle pas fondée surtout pour la littérature
tre, M. Necker, disait volontiers : « Voulez-vous faire prévaloir une opinion , adressez-vous aux femmes : elles la reçoivent ai
e de la patrie. » – Dire ce que vous pensez et ce que vous savez des opinions le Mme de Sévigné sur quelques-uns des principaux
iment : « Votre jugement est supérieur a votre esprit. » Donner votre opinion sur le mot de Segrais. Section des sciences1
abord ; où s’arrête le droit d’exprimer librement et sincèrement une opinion où une idée ? où commence la méchanceté, où finit
in, nous avons ratifié les jugements de Boileau ; nous partageons son opinion sur Chapelain, sur Cotin ; et, bien loin de lui e
littéraire ; c’est qu’il pense que l’un est la condition de l’autre, opinion discutable, mais originale et sincère ; c’est qu’
on répertoire d’expressions, plus d’un écueil. Que pensez-vous de ces opinions de Voltaire et de Villemain ? Extrait du rapport
logiques et littéraires, sans apprécier exactement la valeur des deux opinions opposées, et sans donner elles-mêmes sur la quest
; qu’il n’apprenne pas la science, qu’il l’invente. » Discuter cette opinion . 1° On montrera qu’elle repose sur une conception
: « Composition de langue française. – On avait à examiner certaines opinions émises par Fénelon dans le chapitre de sa Lettre
me il l’a fait, car il peint la nature humaine. » Appréciez ces deux opinions contraires1. – Un philosophe contemporain propose
cultés. Il fallait beaucoup savoir, et bien savoir, pour discuter les opinions de Fénelon, les expliquer, les ramener à leur jus
ute des goûts avec fondement. » Vous expliquerez, vous apprécierez l’ opinion de La Bruyère ; vous appliquerez surtout ses idée
s et des lettres chez les anciens et chez les modernes, exprime cette opinion  : que l’esprit humain, dans sa marche vers le vra
sexe – la pensée suivante : « Il n’est pas honnête de s’asservir à l’ opinion , mais il y aurait trop d’orgueil à la braver. »
pour le monde », a dit un critique contemporain, M. Paul Janet. Cette opinion n’est-elle pas fondée, surtout pour la littératur
ntraire qu’elle n’était faite que pour le salut des sots. De ces deux opinions , quelle est la vraie ? La discussion ne vaut-elle
aurez fréquenté les originaux, les créateurs. Faites-vous sur eux une opinion qui soit à vous. Alors, mais alors seulement, pro
toire de Louis XIV verront bien que je suis Français. » Critiquer ces opinions et terminer en indiquant les qualités du véritabl
reconnaît chez elle les effets d’une bonne éducation. – Quelle est l’ opinion de Molière sur l’éducation des femmes ? Où et com
ducation des femmes ? Où et comment la manifeste-t-il ? Apprécier son opinion . – Une de vos jeunes amies vous écrit que sa maît
s âgée et plus raisonnable, vous lui répondez. – Que pensez-vous de l’ opinion exprimée par Molière dans ce vers des Femmes sava
devoirs de mère de famille et de maîtresse de maison. – Quelle est l’ opinion de Molière sur l’éducation des femmes ? Où et com
cation des femmes ? Où et comment la manifeste-t-il ? Apprécier cette opinion . – Discuter et apprécier ce jugement de M. Gréard
se est possible ? Surtout, qu’il les invite à exprimer librement leur opinion , et à la motiver ; il ne faut point qu’ils s’habi
s grandes joies de l’instituteur est de découvrir chez ses élèves une opinion et une volonté personnelles. Ce jour-là il lui es
écréations et lui demande des conseils. – Discuter et apprécier cette opinion de Rollin : « Une femme peut n’être pas fort inst
nstruction contribue-t-il au progrès de la moralité ? – Exposez votre opinion à ce sujet. – Expliquez et appréciez cette pensée
qui les faisait tourner, était de la force de 18 chevaux. Cependant l’ opinion n’était pas plus favorable aux projets de Fulton
. fénelon. – Lettre sur l’éloquence. Développer et discuter cette opinion de Fénelon sur les devoirs de l’historien : « le
intelligents une situation en dehors de l’agriculture. Examinez cette opinion et indiquez-en les conséquences pour les enfants,
i que les douaniers français aux frontières. Que pensez-vous de cette opinion  ? Discutez-la et prouvez qu’elle est immorale et
té écrit en 1751, d’autres en 1742 ; nous avons adopté cette dernière opinion . 1. Je demande grâce pour quelques rimes médiocr
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
eux, ce n’est pas la nature, toujours prodigue des mêmes dons, mais l’ opinion dominante à l’époque où l’on vit. Si la tendance
s l’opinion dominante à l’époque où l’on vit. Si la tendance de cette opinion est vers l’enthousiasme, il s’élève de toutes par
51 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
t un désordre qui nuit au bonheur général. Toujours prête à céder aux opinions qu’on lui dicte, toujours prête à souscrire aux v
ble le prix des faveurs ou des dons qu’elle accorde. Modérée dans son opinion , elle la défend sans la croire infaillible ; les
t s’attendre à se trouver toujours de l’avis de ses lecteurs dans les opinions qu’il a émises sur tant d’auteurs différents, sur
tude du langage, considéré comme un art, ait pu être dépréciée dans l’ opinion de quelques hommes éclairés, et je suis moi-même
aux moyens que l’art peut nous fournir pour arriver à notre but, les opinions à cet égard sont très partagées, et je ne prétend
vec Tacite, le meilleur des historiens ? Lorsque émettre de pareilles opinions , nous ferait passer pour extravagants, nous devon
es hommes. C’est là l’étendard sous lequel nous devons nous ranger. L’ opinion générale doit nous guider dans ce qui concerne le
son goût soit cultivé, est toujours prêt à indiquer les motifs de son opinion  ; il s’en réfère aux principes, et montre les règ
après la règle, et non d’après le sentiment, que l’on juge ; et cette opinion est bien fausse, ou du moins ceux qui jugent de c
turels communs à tous les hommes. Mais, comme nous l’avons observé, l’ opinion du public se forme le plus souvent avec trop de p
r qui a dû concourir à sa production. Cependant je ne donne pas cette opinion comme une théorie générale ; il me suffit d’avoir
Poétique, a, le premier, envisagé l’éloquence sous ce rapport, et son opinion , depuis cette époque jusqu’à nous, a pris sans ce
e conduit à assigner certains noms à certains objets ? Cette dernière opinion avait pris faveur dans l’école de Platon18. Toute
les sciences. Relativement à l’origine de ces caractères chinois, les opinions sont fort partagées, et souvent même contradictoi
ce très étendu, ils répandaient les découvertes des autres nations, l’ opinion la plus probable et la plus naturelle sur l’orign
ec l’exactitude qu’elles ont aujourd’hui. Il paraît probable, selon l’ opinion du docteur Smith, que le verbe radical, ou la for
mbre du parlement : « Je viens, monsieur, de vous faire connaître mon opinion aussi bien que celle de la majorité des deux cham
s pouvez vous y fier avec toute sécurité. » Est-ce à l’affaire ou à l’ opinion que l’on doit se fier ? Suivant la grammaire, c’e
grammaire, c’est à l’affaire ; suivant l’auteur, c’est sans doute à l’ opinion . Je pourrais citer encore bien d’autres exemples 
’imagination, et il ne faut que bien peu de chose pour accréditer une opinion que l’imagination favorise. Ce que nous venons de
e esprit, et faire usage des figures du discours pour confirmer notre opinion , et augmenter l’intérêt que nous prenions à sa ca
elles nous voulons répandre de l’intérêt doivent être concises. Cette opinion n’est pas celle de tout le monde ; car il y a bea
uader que d’autres insensés. Pour amener un homme raisonnable à notre opinion , il faut d’abord le convaincre, et l’on n’y parvi
manière la plus convenable, et en nous préparant ainsi à adopter son opinion et à embrasser la cause qu’il soutient. C’est à p
emblait, et qu’un héraut annonçait que ceux qui avaient à donner leur opinion sur la situation présente des affaires montassent
ouvoir. Un autre critique de la même nation n’a cependant pas suivi l’ opinion commune : après avoir payé à Cicéron le juste tri
pas l’ennemi des compositions gracieuses et fleuries ; il émet cette opinion dans ses réflexions sur la rhétorique et la poési
our donner son attention aux raisonnements sur lesquels il appuie son opinion , et aux expressions dont il se sert, cet empire s
ésitation laissent croire qu’un homme a peu de confiance en sa propre opinion , et c’est le plus mauvais moyen pour déterminer l
que l’on fait pencher la balance de l’un ou de l’autre côté, selon l’ opinion plus ou moins bonne que l’on a de l’un ou de l’au
ublique sur les droits des citoyens de cette ville, ils avaient été d’ opinions opposées, ce qui avait augmenté la mésintelligenc
s’en reposer sur le moment du débit pour trouver les expressions, mon opinion est qu’on ne peut prescrire aucune règle à cet ég
glais ; les uns et les autres sont à cet égard tout à fait partagés d’ opinion . Un sermon français est presque toujours une exho
atisme toute composition vive, tout débit passionné, et c’est à cette opinion qu’il faut attribuer ce style d’argumentation qui
s faits qui y sont liés ; l’on emploie des arguments pour établir son opinion et combattre celle de son adversaire ; alors quel
r à écarter les préjugés qu’ils pourraient avoir contre la cause ou l’ opinion dont on a entrepris la défense. Il faut toujours
disant qu’il va faire connaître les motifs sur lesquels il appuie son opinion , et que, si ces motifs ne semblent pas assez plau
malgré l’autorité de Fénelon, et les motifs sur lesquels il fonde son opinion , je ne puis croire qu’il serait avantageux de ren
raiter, avant de développer les arguments qui viennent à l’appui de l’ opinion que l’on soutient, ou de faire quelques efforts p
t assassiner Milon. Toutes les circonstances qui peuvent rendre cette opinion probable sont décrites avec un art admirable. Il
etc. » L’auteur que nous venons de citer rapporte, à l’appui de cette opinion , des exemples qu’il a tirés de la plupart des lan
ence de Cicéron, que de la rapide simplicité de Démosthène. » 56. L’ opinion la plus générale l’a laissé à ce dernier. 57. M.
t la véritable fin qu’elle doit se proposer. Je partage sincèrement l’ opinion d’un excellent juge, le docteur Campbell [Rhétori
52 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avertissement de la cinquième édition. » p. 
des passions par le drame, nous avons voulu apporter, à l’appui de l’ opinion exposée dans notre Essai sur l’histoire de la cri
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
t d’autrui n’est jamais pour lui plaire : Il prend toujours en main l’ opinion contraire, Et penserait paraître un homme du comm
imène, pour se donner l’avantage d’avoir raison, pousse à l’absurde l’ opinion d’Alceste. Il arrive souvent qu’on en use ainsi d
t qu’on en use ainsi dans la discussion ; on prête à l’adversaire des opinions qu’il n’a pas, on force ses sentiments, on exagèr
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
que si l’écrivain veut parvenir à communiquer et à faire partager ses opinions et ses sentiments, il doit acquérir certaines con
ine des idées, je les constate comme existant, et je dis que, quelque opinion que l’on se forme de leur origine et de leur natu
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
igeant, peut-il être consolant ? Aristote se déclare pour la première opinion . Selon lui, point de dénoûment sans catastrophe,
à l’auditoire cette énergie de la personnalité qui met, non plus les opinions et les sentiments, mais l’homme lui-même en conta
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
lettere amene. » 66. M. Francis Wey a énoncé et développé la même opinion que j’avais écrite et professée longtemps avant l
longtemps avant la publication de son ouvrage. Mais en partageant les opinions de M. Wey, je pense qu’il se trompe en se croyant
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
quelques-unes de vos observations, ni sans explication celles de mes opinions que je n’ai pas assez développées. Non, les amis
s avez subjugué tout le monde autour de vous, excepté moi. Toutes les opinions se taisent devant la vôtre, excepté la mienne. Je
58 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
en dirons pas davantage, etc.] Cette conclusion justifie assez bien l’ opinion des éditeurs qui, comme Vettori, ont cru que nous
59 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
, que toute espèce d’artifice était indigne de l’éloquence ; et cette opinion coûta la vie aux deux hommes peut-être les plus v
re lorsqu’on voulait l’intimider, d’appuyer de raisons plausibles son opinion ou ses demandes, de réfuter les raisons d’autrui,
ureux, puisqu’ils croient l’être. Mais avertissons-les de garder leur opinion pour eux seuls, fût-elle la vérité même, et de te
s grands orateurs du temps qui avait précédé le sien, chacun avec ses opinions , son caractère et son génie, plus on sent combien
soin du fil du labyrinthe, il serait encore nécessaire pour ramener l’ opinion des autres, lorsqu’elle se laisse égarer. La dial
mune ; elle rejette les paradoxes, et tire sa force des mœurs et de l’ opinion générale : ln dicendo autem vitium vel maximum es
us l’erreur et le préjugé à combattre ; l’éloquence a non-seulement l’ opinion , mais les affections, les passions à subjuguer, à
vec tout le charme du langage, celui qui, n’ayant aucune résistance d’ opinion , d’inclination, de doute à vaincre dans son audit
l’orateur : l’élève doit savoir qu’il a toujours un adversaire dans l’ opinion opposée à la sienne ; et quand cet adversaire est
eut faire croire. Personne n’ignore qu’il y a deux entrées par où les opinions sont reçues dans l’âme, qui sont ces deux princip
le détruire : il a réuni en sa faveur des esprits toujours partagés d’ opinions et de sentiments, les grands et le peuple : ils s
et quelquefois une trop grande délicatesse, ce n’est que par la bonne opinion qu’on a de ses lecteurs. L’on a cette incommodité
rit : ce n’est pas tout ; il y a en vous une chose de trop, qui est l’ opinion d’en avoir plus que les autres : voilà la source
autre chose qu’une division ? N’avez-vous pas encore sur cela quelque opinion singulière ; A. Vous pensez vous moquer ; je ne
n’avait jamais pu réussir à donner au dieu du Goût cet excès de bonne opinion que le comte de Bussy avait de messire Roger de R
ne te vis jamais offusquer ta raison Du bandeau de l’exemple et de l’ opinion . L’homme est né pour l’erreur : on voit la molle
et un mauvais goût ? Oui, sans doute, quoique les hommes différent d’ opinions , de mœurs, d’usages. Le meilleur goût en tout gen
st aussi grand musicien qu’écrivain supérieur, sera, je crois, de mon opinion . Je suis fort aise qu’autrefois Saint-Gelais ait
alimatias. J’aime bien mieux sa prose que ses vers, etc. Cependant l’ opinion commune est qu’aucun des auteurs de notre théâtre
traites, ni les arts, ni la politique, ni mœurs des peuples, ni leurs opinions , ni leurs histoires, ni leur langue même, n’ont p
ité dans le style, car nous n’avons plus les mêmes humeurs, les mêmes opinions , les mêmes mœurs. Un écrivain qui voudrait faire
est cependant des genres et des matières immuables. Les mœurs et les opinions ecclésiastiques, par exemple, doivent toujours êt
s-décidé. XCII. Remarquez comme, dans la dispute, chacun donne à son opinion un tour sentencieux. C’est que, de toutes les for
e, dans la dispute, chacun cherche à se fortifier, chacun asseoit son opinion de la manière que l’instinct lui indique être la
Voltaire, de son aveuglement à cet égard, et de la singularité de ses opinions . Elles cédèrent à l’autorité de Voltaire ; mais i
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
rtage ; et toute la conséquence qu’on peut tirer de cette diversité d’ opinions en des esprits éclairés des mêmes lumières, c’est
re ami est de ces gens-là, sans doute. Il veut être le premier de son opinion , et qu’on attende par respect son jugement. Toute
61 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
l’aultre vuide et longue, eslevee au dessus du tresbuchet. Et suis d’ opinion que c estoyt le pourtraict de lustice grippeminan
rosternée ; que le bienfait de la Rédemption était enfoui sous tant d’ opinions perverses, et que les hommes, enivrés par la conf
le livre de mon escholier. Tant d’humeurs, de sectes, de iugements, d’ opinions , de loix et de coustumes, nous apprennent à juger
, non tant pour son style, que pour sa valeur propre et vérité de ses opinions et jugements. Quant au bon Terence, la mignardise
le se plaignoient de quoy aulcuns luy comparoient Lucrèce : ie suis d’ opinion que c’est à la verité une comparaison ineguale ;
mesle un peu plus de fruict au plaisir, par où rapprends à renger mes opinions et conditions, les livres qui m’y servent, c’est
des unes aux aultres. Ces aucteurs se rencontrent en la pluspart des opinions utiles et vrayes ; comme aussi leur fortune les f
igner d’en haster son pas et se mettre sur sa garde : Plutarque a les opinions platoniques, doulces et accommodables à la sociét
e Roy : ne soyons si prompts et faciles à prendre et suyvre nouvelles opinions , chascung à sa mode et façon ; deliberons longtem
je defends la mienne : lequel est plus raisonnable, que je suive ton opinion , ou toy la mienne ? Ou qui en jugera, si ce n’est
et juridictions. Il est aulcungs juges qui craignent la reputation et opinion du peuple, disant : Si je juge aultrement que au
enne dignité, qu’ont usurpee les Farses et Moralites, je seroy bien d’ opinion que tu t’y employasses, et si tu le veux faire po
ce que vous y soyez contraint. Que si vous voulez demeurer dans votre opinion , je n’entreprends pas de vous l’arracher par forc
t aucunes démonstrations, s’étant composées et grossies peu à peu des opinions de plusieurs diverses personnes, ne sont point si
établi dans les écoles pour les enseigner ; mais que, pour toutes les opinions que j’avois reçues jusques alors en ma créance, j
hardi pour plusieurs. La seule résolution de se défaire de toutes les opinions qu’on a reçues auparavant en sa créance n’est pas
euvent être instruits, doivent bien plutôt se contenter de suivre les opinions de ces autres qu’en chercher eux-mêmes de meilleu
n’eusse point su les différences qui ont été de tout temps entre les opinions des plus doctes ; mais, ayant appris, dès le coll
ncontrées que tout On peuple, je ne pouvois choisir personne dont les opinions me semblassent devoir être préférées à celles des
 : même je ne voulus point commencer à rejeter tout à fait aucune des opinions qui s’étoient pu glisser autrefois en ma créance
e vingt-quatre heures ou d’un jour artificiel de douze : ce sont deux opinions dont chacune a des partisans considérables ; et p
sques où un homme peut aller et revenir en vingt-quatre heures. Cette opinion est un peu licencieuse ; et si l’on faisoit aller
es choses elle bannit de notre théâtre. Quoi qu’il en soit, voilà mes opinions , ou, si vous voulez, mes hérésies touchant les pr
ette sorte de poëme aux personnes illustres n’en ont décidé que sur l’ opinion qu’ils ont eue qu’il n’y avoit que la fortune des
ire, ce qui engage souvent à combattre sans raison les raisons et les opinions des autres. Ainsi, comme l’amour-propre fait souv
’amour-propre fait souvent faire ce raisonnement ridicule : C’est une opinion que j’ai inventée, c’est celle de mon ordre, c’es
préceptes particuliers toutes les diverses manières de contredire les opinions des autres sans les blesser. Ce sont les circonst
s autres et s’attribuer trop à soi-même. Chacun veut être juge de ses opinions et ne les recevoir que parce qu’il les approuve.
au point qu’ils se l’imaginent. La chaleur que l’on témoigne pour ses opinions est un défaut différent de ceux que je viens de m
lle que l’on prétend. Car le seul soupçon qu’on a plutôt embrassé une opinion par passion que par lumière la rend suspecte. C’e
ou le Mazarin et le chancelier en otages. » Vous ne doutez pas, à mon opinion , ni de la confusion ni de la terreur qui saisit p
, de notre plaisir, de notre considération : nous regrettons la bonne opinion qu’on avait de nous. Ainsi les morts ont l’honneu
es plus grandes que les choses. Il n’est pas défendu de conserver ses opinions si elles sont raisonnables. Mais il faut se rendr
ses lauriers à la porte de l’Académie, toujours près à soumettre son opinion à l’avis d’autrui, et, de tous tant que nous somm
méritois ni la réputation que le bon Père m’avoit donnée, ni la bonne opinion qu’elles avoient eue de moi ; que j’étois pourtan
stime ce qu’il vaut, il laisse à chacun son jugement. Si l’on a bonne opinion de lui, il en est reconnoissant, comme si l’on lu
t rien d’éminent, ni par la fortune, ni par le mérite, quelque petite opinion qu’ils aient d’eux-mêmes, ne peuvent jamais être
et certainement en vous, elles diminueront sans doute la trop grande opinion que vous pourriez avoir de vous-même, qui est d’o
ites et naturelles qu’il étoit impossible de prévoir ni410 d’éviter : opinion que les esprits du commun reçoivent sans peine, p
inte. Je pensois avoir gagné dans le monde qu’on eût un peu meilleure opinion de moi ; mais je me console, en ce que peut-être
vise en toutes choses. Le chancelier s’est donc fort mécompté en mon opinion , et je veux dire ainsi que, quelque suite que cet
sprit Ce n’est pas tout : il y a en vous une chose de trop, qui est l’ Opinion d’en avoir plus que les autres ; voilà la source
connoissance, et pour cette raison ils la méprisent. Mais toutes ces opinions si communes sont plutôt des effets de l’imaginati
noient aussi tenaces en place que les plus touchés, en garde contre l’ opinion , contre la curiosité, contre leur satisfaction, c
n’avait jamais pu réussir à donner au dieu du Goût cet excès de bonne opinion que le comte de Bussi avait de messire Roger de R
usion, prestige. La domination même est servile, quand elle tient à l’ opinion  : car tu dépends des préjuges de ceux que tu gouv
manière d’agir. Ceux qui t’approchent n’ont qu’à savoir gouverner les opinions du peuple que tu crois gouverner, ou des favoris
pas été tués ; plusieurs paroîtront heureux aux esprits prévenus des opinions vulgaires ; mais celui qui, sans s’arrêter aux ap
e la peuplois bientôt d’êtres selon mon cœur, et chassant bien loin l’ opinion , les préjugés, toutes les passions factices, je t
r au large ou de gagner le port. D’autres habitans ouvrirent d’autres opinions . Pendant qu’ils contestoient entre eux, suivant l
calmée ; le goût et le bon sens public ont réprimé leurs excès, et l’ opinion , qui déjà, par un retour de faveur, s’était montr
t cependant sûr que l’homme gagne à souffrir volontairement, et que l’ opinion même l’en estime davantage. J’ai souvent observé,
aucoup du besoin d’être aimé ; le désir de plaire rend dépendant de l’ opinion , le besoin d’être aimé en affranchit : on pourrai
le verraient, et il le considérait déjà comme arrivé aux Tuileries. L’ opinion de ce courrier, jeune homme de 9 ans, rendit la g
agnifique concert, le silence de quelques hommes ? Qu’importent leurs opinions et leurs doutes solitaires ? En accusant d’erreur
une fois. La piété publique lui composa de royales funérailles, et l’ opinion , voulant exprimer la pensée commune, rencontra po
nt ou ce qui se perd vite dans les situations élevées et actives, des opinions arrêtées et la foi du devoir. Il se trompa beauco
dos. Notre confrère avait coutume de dire : « On doit avoir mauvaise opinion de ceux qui n’ont pas, en » mourant, un regard à
faut, et le comme il faut, le quod decet, varie avec les goûts et les opinions de la société elle-même. L’abbé Prévost est peut-
’effacer pour laisser paraître les passions. Ce sont, je le sais, des opinions qui font mouvoir tous ces caractères : c’est là l
vie  siècle, dans des récits de guerres de religion, les idées et les opinions tiennent moins de place que les hommes et leurs p
e constance ne provenait que du génie. Chose vraiment singulière, les opinions régnantes n’en furent pas modifiées ; on continua
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
t un élan du cœur, l’expression du sentiment substituée à celle d’une opinion . Tous peuvent penser et dire que tout est vanité
peut dire ce que l’on a dit des rhéteurs modernes qui partagent notre opinion , qu’ils sont entrainés par l’habitude de la const
63 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
r toute l’absurdité de leurs principes, toute l’extravagance de leurs opinions , toutes les horribles conséquences de leurs systê
rage de Dieu même. On y voit appuyée sur des preuves incontestables l’ opinion de l’immortalité de l’âme, celle d’un Dieu vengeu
64 (1854) Éléments de rhétorique française
de Platon, le Cratyle, d’ingénieux développements en faveur de celle opinion . Lorsque les hommes, bornés dans leurs idées comm
s trouver souvent en rapport avec les autres hommes et agir sur leurs opinions  ; si nous sommes destinés à élever la voix dans l
ue, fait de la dialectique le fondement de l’art de persuader. Dans l’ opinion de ce philosophe, être éloquent, c’est savoir pro
est là que l’orateur cherche à donner à ceux qui l’écoutent une bonne opinion de son caractère, et qu’il intéresse en sa faveur
frages, et, selon l’usage, il demande à chaque juge les motifs de son opinion . Puis, revenant à l’avocat avant de regagner son
-arts, la philosophie ou la littérature. Comment soutiendrez-vous une opinion de manière a interesser ou a convaincre, si vous
vérité. » Une idée peut être juste, et cependant être contraire à l’ opinion commune : c’est ce qu’on appelle un paradoxe. Mai
mps, un paradoxe est en même temps une erreur ; car il est rare que l’ opinion du plus grand nombre, que le sens commun ne soit
hommes, et remarquez comme tous les faits qu’il cite à l’appui de son opinion sont heureusement gradués : « La vanité est si an
élevé que la description d’un objet vulgaire : elle fait connaître l’ opinion de l’orateur ou de l’écrivain sur une chose qu’il
Je ne décide point entre Génève et Rome, au lieu de dire : entre les opinions des calvinistes et celles des catholiques. 6° On
arler, ou n’en fait que rire ; les philosophes, dont cela détruit les opinions , forment le dessein de n’en rien croire ; il n’y
s étaient, au contraire, tout modernes par la pensée, tout animés des opinions , des idées de leur temps : seulement, leur imagin
rennent quelquefois la honteuse habitude de dire le contraire de leur opinion , et s’en tirent avec une apparence de succès ; ma
is espèces de sujets : ou l’on raconte des faits, ou l’on discute une opinion , ou l’on exprime les sentiments de son âme. Quand
s évitez la sécheresse, et tachez d’amuser en persuadant. Ornez votre opinion , mais avec sobriété ; et vous serez sûr de plaire
écrivez une lettre : si celui qui doit vous lire ne partage pas voire opinion , un ton d’autorité pourrait humilier son amour-pr
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
rer inaccessible à la crainte et plus grand que le danger, mépriser l’ opinion du vulgaire, son intérêt personnel, et jusqu’à la
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
raisons ; tandis que l’homme décrié dans l’esprit des juges et dans l’ opinion du public, est toujours pour la cause un préjugé
67 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
qui nous fut pareillement conservée ; on y verra presque confirmée l’ opinion de ceux qui veulent avec Strabon que la prose, à
gitation dans l’âme, amène l’auditoire à partager les sentiments, les opinions , les passions de l’orateur qui semble lui faire p
en différente du simple récit des faits, de l’exposé du droit ou de l’ opinion . Distinction. Lieux communs. Les preuves dia
demander quelques instants d’attention. » Hélas ! quelle assez haute opinion pourrions-nous avoir de nous-mêmes pour prétendre
ble et le grand capitaine, ils n’ont pas la même estime pour quelques opinions du philosophe roi. Ils auraient voulu qu’il connû
d on rencontre des préventions qu’il faut détruire, des préjugés, des opinions , des passions invétérées qu’il faut combattre san
uccès que veut obtenir un orateur, que son auditoire ait la meilleure opinion de ses mœurs, de ses principes, de sa conduite. P
s’identifier avec celui qu’il défend, de s’approprier ses idées, ses opinions . Au même but concourt pareillement l’imagination,
de détruire une erreur, de s’attaquer à un préjugé, de combattre une opinion reçue, de réfuter un adversaire puissant et respe
avoir. Elle sera vraisemblable, si l’on ne heurte ni le bon sens ni l’ opinion reçue, si l’on rattache les faits à leur cause et
excellent que relativement aux temps, aux lieux, aux événements, aux opinions et aux préjugés même de l’auditoire. Le bon sens,
68 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
Écritures, et les saints Pères qui les expliquent, sont partout de l’ opinion de l’histoire, et ne trouvent point de pareil sup
u qu’ils n’y pouvaient servir leurs maîtres qu’en s’accommodant à ses opinions  ; que la valeur pouvait combattre la force, et av
non plus dans les livres, entreprend d’ôter de son esprit toutes les opinions qu’il a reçues, pour ne les admettre de nouveau q
le à la religion dans laquelle il a été élevé ; 2º choisit toujours l’ opinion la plus vraisemblable, et ce choix une fois fait,
les sciences des livres, s’étant composées et grossies peu à peu des opinions de plusieurs diverses personnes, ne sont point si
nt les choses qui se présentent. Je me persuadai que, pour toutes les opinions que j’avais reçues jusques alors en ma créance, j
it dès mon enfance, et me gouvernant en toute autre chose suivant les opinions les plus modérées et les plus éloignées de l’excè
es actions que je pourrais, et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses, lorsque je m’y serais une foi
ue, lorsqu’il n’est pas en notre pouvoir de discerner les plus vraies opinions , nous devons suivre les plus probables ; et même
les premières en ma créance, je jugeai que pour tout le reste de mes opinions je pouvais librement entreprendre de m’en défaire
e vingt-quatre heures ou d’un jour artificiel de douze : ce sont deux opinions dont chacune a des partisans considérables ; et p
sques où un homme peut aller et revenir en vingt-quatre heures. Cette opinion est un peu licencieuse ; et si l’on faisait aller
nt81 négligent de les chercher ailleurs et d’examiner à fond si cette opinion est de celles que le peuple reçoit par une simpli
ance : et cette gaieté de visage leur donne souvent l’avantage dans l’ opinion des écoutants, tant les sages imaginaires ont de
naient aussi tenaces en place que les plus touchés, en garde contre l’ opinion , contre la curiosité, contre leur satisfaction, c
x-huitième siècle : son ardente ambition voulut encore renouveler les opinions humaines ; il déclara la guerre aux plus saintes,
nce, la plus grande de celles qui ont jamais eu leur fondement dans l’ opinion , l’accompagna jusqu’à ses derniers moments, où il
qu’il avait vingt-trois ans lorsqu’il conçut le dessein d’établir les opinions qu’il recevrait sur des fondements dont il aurait
pour montrer à l’œil tout ce que l’oreille doit entendre. » 46. Ces opinions ont été discutées d’une manière souvent ingénieus
nous donner courage d’y marcher comme si elle était à terre. » 99. Opinion est pris ici dans le sens d’imagination. Tel est
9. C’est-à-dire, dont ils n’ont pas conscience. Pascal incline vers l’ opinion de Descartes qui considérait les animaux comme de
frère Satyrus, I, 19. On peut voir, sur cet orateur et ce discours, l’ opinion de M. Villemain dans son Tableau de l’Éloquence c
onyme d’indépendant à l’excès, c’est-à-dire qui pousse la liberté des opinions jusqu’à la témérité. 227. Jud. 10 : « Quæcumque
les païens et qui tient le milieu Entre l’homme et l’esprit… Mais l’ opinion du philosophe a trouvé naturellement un adversair
ée de son auteur. Les deux frères sont Sganarelle et Ariste, dont les opinions sont en effet très différentes, comme on peut le
ôt et proclama dans cette tragédie le chef-d’œuvre de son ami ; cette opinion de l’arbitre du goût et de quelques autres hommes
communique à la fin de cet acte, un peu lent vers le début, d’après l’ opinion de La Harpe, une sorte d’ardeur guerrière qui pre
69 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
’il distingue exactement ce qui est de foi, d’avec ce qui n’est que d’ opinion . Les ouvrages des Pères de l’église, qu’il doit l
Les expériences relatives à son sujet, les autorités favorables à son opinion , voilà les lieux oratoires extérieurs où il puise
ous étaient confiés, a bien vengé l’honneur du génie poétique, qu’une opinion assez commune condamne à se renfermer dans la poé
ntes se décident à la pluralité des suffrages, ou du moins, d’après l’ opinion et l’avis d’un certain nombre de personnes. Or, o
70 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
our le rendre éclatant de mille feux. Un homme disposé à soutenir les opinions extrêmes pourra dire : Puisque j’ai du talent, je
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
puisée depuis si longtemps. Oui, si les gens sensés, les seuls dont l’ opinion puisse être de quelque poids à mes yeux, ont jugé
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
a force et la justesse du raisonnement. L’éloquence a non seulement l’ opinion , mais les affections, les passions à combattre et
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
emander s’il saura s’élever au-dessus des petites passions, fronder l’ opinion commune quand elle ne sera pas d’accord avec le b
74 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
u’elles respiraient une douce tolérance, et qu’elles étaient libres d’ opinions dogmatiques, la jeunesse française lit avec avidi
age, et la lecture attentive de ce précieux traité semble justifier l’ opinion émise par quelques critiques, que Longin ne fut q
nécessairement avoir tort, et l’autre raison, mais comment juger ces opinions , où trouverons-nous le type ou modèle du goût ? L
s ne furent inventées qu’après qu’il eut atteint sa perfection. Cette opinion est exactement le contraire de la vérité. L’absen
aut la circonscrire étroitement. Ce que j’avance semble contraire aux opinions reçues : on croit généralement qu’une description
que le héraut proclamait que chacun pouvait se lever pour donner son opinion sur l’état des affaires, des déclamations ou rais
autres orateurs de la Grèce, un traité complet, qui est, suivant mon opinion , l’écrit le plus judicieux de critique ancienne q
e l’infortune, voulant confondre les intérêts et concilier toutes les opinions , consacra la liberté par une charte qui fut accep
. Toutes les fois qu’on peut l’éviter, il faut s’abstenir d’épouser l’ opinion que l’on ne croit pas être la plus vraie et la me
once toujours quelque défiance de la part de l’orateur dans sa propre opinion , ce qui n’est en aucune manière une circonstance
l’orateur, et peut-être le plus noble effort de l’esprit humain. Là l’ opinion du vulgaire se règle sur l’événement et dépend du
on a plus de grâce, de sentiment, et sous tous les rapports, dans mon opinion , plus de génie. Il montre une plus profonde conna
s faits qui s’y rattachent, d’employer des arguments pour établir son opinion et pour renverser celle de son antagoniste ; enfi
ffet, examinons si quelque chose contribue plus à la persuasion que l’ opinion que nous nous sommes formé de la probité, de la c
ualités morales de la personne qui s’efforce de nous persuader. Cette opinion donne du poids et de la force à tout ce qu’elle d
 ? Nous lisons avec plus de plaisir un livre, si nous avons une bonne opinion de son auteur ; mais, lorsque nous avons sous les
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
« Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de fausses opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas
us naturel de nos devoirs. 5. Il dit ailleurs : « Otez aux hommes l’ opinion d’un Dieu rémunérateur et vengeur. Sylla et Marin
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
nd elle est assaisonnée2 ; soutenant peut-être avec trop d’ardeur son opinion quand il la croit juste, mais honorant hautement
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
tteur, Dieu l’en garde ! il hasardera même quelquefois de montrer une opinion , ne fût-ce que pour l’abandonner ensuite à propos
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
l, les accents d’une inspiration libérale, après le long silence de l’ opinion . Ses sentiments répondaient aux appels du public 
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
us ce rapport, de toute l’antiquité. Il est fâcheux seulement que les opinions du philosophe aient nui ici au talent du poète, e
traires. Le grand homme du jour rit des siècles passés. Quels flots d’ opinions l’un par l’autre chassés ! On raisonne, on disput
80 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
de la féodalité. Pour y réussir, il lui avait fallu le concours de l’ opinion , et il trouva des auxiliaires dociles, dont le zè
astes s’y heurtent au milieu d’une effervescence où le moindre choc d’ opinions provoque des explosions redoutables. Cette confus
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
e vent de la faveur et par l’attrait des richesses. Ils n’ont point d’ opinion qui soit à eux, qui leur soit propre ; ils en emp
neu, trois jours devant, homme de peu, il coule insensiblement en nos opinions une image de grandeur, de suffisance ; et nous pe
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
er comme ennemi un homme qui me rendait le service de me donner bonne opinion de moi. Il m’est aussi impossible d’aller chez qu
s pas un homme si curieux et si rare ; et, quoique j’eusse très-bonne opinion de moi, je ne me serais jamais imaginé que je dus
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
entre dans ses droits. Le temps, en effet, détruit les illusions de l’ opinion et les bizarreries du caprice ; mais il confirme
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
eprocher parfois un tour paradoxal, une certaine irrévérence pour les opinions consacrées, du scepticisme, et une sécheresse qui
85 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
ns comme coupables, se lèvent et passent de ce côté ; que ceux dont l’ opinion est contraire, passent de l’autre. » Aussitôt, le
n père. « Je ne m’étonne pas, mon père, que vous ayez énoncé deux opinions absolument opposées, puisque dès l’abord vous ave
t le conseil et délibèrent sur le parti qu’il faut prendre ; diverses opinions sont exprimées : les uns sont d’avis de se rendre
Arvernes, prononce le discours suivant : « Je ne veux pas discuter l’ opinion de ceux qui donnent à la plus honteuse servitude
mercenaires, dont l’âme est aussi vénale que le corps. Telle est mon opinion , Sénateurs, et je n’ai pas en vue ici mon utilité
déclarer que vous êtes dans l’erreur, soit que vous ayez conçu cette opinion , soit qu’elle vous ait été inspirée. Si je ne pos
ies en abondance. Vous le savez, grand roi : je vous ai exprimé cette opinion en particulier ; je la répète aujourd’hui en prés
86 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
t en sera difficile à saisir. Il arrive aussi que, dans une langue, l’ opinion attache du ridicule ou de la bassesse à des image
t pas reçues. On dit suspendre, précipiter son jugement, balancer les opinions , les recueillir, etc. On dit que l’âme s’élève, q
es images sont aussi plus ou moins familières, suivant les mœurs, les opinions , les usages, les conditions, etc. Un peuple paste
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
pour lesquelles il eut lui-même tant de propension. De tout temps les opinions ont été partagées sur le mérite d’Isocrate comme
88 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
comme tout à fait nécessaire pour que ce passage ne contredise pas l’ opinion expresse d’Aristote dans la Politique, VIII, 7, e
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
ce que vous y soyez contraint. Que si vous voulez demeurer dans votre opinion , je n’entreprends pas de vous l’arracher par forc
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
bonté ; car ne s’étant point fait de système à part, ils suivent les opinions reçues. Ils sont généreux et magnanimes, parce qu
e plus susceptibles d’intérêt que d’honneur, ils comptent pour rien l’ opinion des hommes. Rarement se repaissent-ils d’espéranc
sident à ses jugements, qu’il règle bien plus sur la vérité que sur l’ opinion , il n’est point esclave de l’intérêt jusqu’à négl
sque l’Orateur veut combattre un préjugé reçu, ou détruire une fausse opinion . Il faut alors qu’il s’exprime simplement, pour s
91 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ités en dignités, jusqu’à la magistrature suprême, si la crainte de l’ opinion ou de je ne sais quels périls, t’empêche d’assure
refusant de croire à la conjuration naissante, l’ont fortifiée. Leur opinion est une autorité pour bien des gens, ou méchants,
uoi qu’il en soit, de quelque côté que penchent vos sentiments et vos opinions , il faut vous prononcer avant la nuit. Vous voyez
z, il faut une prompte répression. IV. Je vois, jusqu’ici, deux opinions en présence ; la première est celle de D. Silanus
ns à redouter les orages populaires. Si vous adoptez, au contraire, l’ opinion de Silanus, je ne sais s’il n’en résultera pas po
re, devint évidente par le témoignage des prêtresses. On en vient aux opinions , et l’esclave innocent est absous d’une voix unan
eu de mots une action si détestable. XLVIII. C’est une ancienne opinion , fondée sur les histoires et les monuments les pl
inaire de personnes des deux sexes. XLIX. L’ancienneté de cette opinion et la célébrité de ces lieux, où l’on reconnaît e
vu périr leur autorité, leur réputation et leur gloire : telle est l’ opinion commune. XXXVIII. Comment ce pirate a-t-il
istrats, un forum témoin de tant de jugements, l’autorité du sénat, l’ opinion et l’affluence du peuple romain ; mais en quelque
n seulement auprès de nos magistrats, que la crainte des lois et de l’ opinion contient dans le devoir, non seulement auprès des
i, c’est Verrès, qui, par l’espérance qu’il avait d’être absous, et l’ opinion qu’il s’est formée de vous, est cause de la propo
amis ; je ne suis pas moins résolu, si l’événement ne répond pas à l’ opinion que j’ai de vous, de poursuivre non seulement ceu
n avarice. Cérès, Proserpine, dont les sacrifices, s’il faut croire l’ opinion et la piété des peuples, sont célébrés avec le cu
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
e beaux sujets qui lui seraient interdits par l’autre méthode : cette opinion a prévalu de nos jours. 3° Conduite de l’actio
vouer que ce but est rarement atteint : nous avons souvent trop bonne opinion de nous-mêmes pour nous reconnaître dans un portr
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
x-huitième siècle : son ardente ambition voulut encore renouveler les opinions humaines ; il déclara la guerre aux plus saintes,
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
milieu de sa colère, plein de bonté. D’ailleurs, ce ne sont point les opinions qui prennent les villes, ou gagnent les batailles
95 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
u vraisemblable, c’est-à-dire fondée sur la nature, ou du moins sur l’ opinion reçue. Il faut que les acteurs aient un caractère
s purs et les plus louables, et peuvent, sous ce rapport, justifier l’ opinion de ceux qui ont voulu voir en lui le plus excelle
à, rarement la Raison, la Justice, Ont amené les mortels vertueux ; L’ Opinion , la Mode et le Caprice Ouvrent le temple et nomme
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
r assez dit pour éclairer le goût des jeunes gens, et déterminer leur opinion sur les trois orateurs que nous venons de parcour
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
senté celle-ci comme « ne consultant ni le devoir ni son cœur, mais l’ opinion  ; ne poursuivant qu’un seul et bien misérable obj
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
fit pressentir les Messéniennes de Casimir Delavigne en des odes où l’ opinion reconnut sa voix. Si le public applaudit surtout
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
plus grandes que les choses1. Il n’est pas défendu de conserver ses opinions si elles sont raisonnables. Mais il faut se rendr
100 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
généralement au mode subjonctif, quand elles énoncent le sentiment, l’ opinion d’un autre que de celui qui parle ou qui écrit, o
brûlées par la chaleur. Mais si la distinction ne repose que sur une opinion personnelle, il vaut mieux se servir de vel. Ex. 
le subjonctif, quand le fait est incertain, qu’il n’existe que dans l’ opinion , ou qu’il désigne l’intention, le motif de l’acti
onnât ce conseil. Si au contraire son intention était de contredire l’ opinion d’un autre qui regarde comme ami celui qu’on a va
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