relevés d’un filet d’or, et les deux autres qui devraient être dans l’
ombre
, sont teints d’un superbe nacarat. Quatre ou cinq
inimitables de blanc, qui fuient à perte de vue dans le blanc, ou des
ombres
qui se prolongent, sans se confondre, sur d’autre
anc, ou des ombres qui se prolongent, sans se confondre, sur d’autres
ombres
. Vous voyez çà et là sortir du flanc caverneux de
lumineux est simplement coloré, et ce qui était coloré rentre dans l’
ombre
; les formes en sont aussi variables que les nuan
ent tour à tour à travers ces massifs de fleurs, et ressemblaient aux
ombres
fortunées des Champs-Élysées. Mais bientôt émues
bientôt émues elles-mêmes par ces scènes religieuses de lumière et d’
ombre
, et surtout par le sentiment du tombeau de Jean-J
is comme le scarabée du blé, vivant heureux au sein de sa famille à l’
ombre
des moissons ; mais si un rayon du soleil levant
il faut choisir les fruits : mais craignez de vous asseoir sous leur
ombre
. » S’il est un démon de grâce et d’esprit1, il a
notre petit coin du monde où tous les Délices5 vous embrassent. L’
ombre
de voltaire À M. le chevalier de Lisle, capit
etc. A Ferney, 12 juillet 1773. Si vous voulez, monsieur, voir des
ombres
, comme faisait le capitaine de dragons Ulysse6 da
s ne pouvez mieux vous adresser que chez moi. Je suis la plus chétive
ombre
de tout le pays, ombre de quatre-vingts ans ou en
adresser que chez moi. Je suis la plus chétive ombre de tout le pays,
ombre
de quatre-vingts ans ou environ, ombre très-légèr
chétive ombre de tout le pays, ombre de quatre-vingts ans ou environ,
ombre
très-légère et très-souffrante. Je n’apparais plu
Ferney quand il vous plaira. Madame Denis, qui est le contraire d’une
ombre
, vous fera les honneurs de la chaumière. Nous avo
respect, monsieur, votre très-humble et très-obéissante servante3. L’
Ombre
de Voltaire. Contre l’athéisme N’attendre
. Le goût français fera aussi ses réserves sur ses défauts. Rayons et
Ombres
, ce titre de l’un de ses recueils sera sa devise
issent comme des rayons, et ses défauts pèsent sur l’esprit comme des
ombres
. » Après ce jugement, dont les réserves sont symp
champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla, dans l’
ombre
, entendre un faible bruit : C’était un Espagnol d
rès d’Eugène, esprit qu’hélas ! Dieu submergea, Je travaillais dans l’
ombre
, et je songeais déjà, Tandis que j’écrivais, sans
volaient dans l’air silencieux, Et le doux rossignol, chantant dans l’
ombre
obscure, Enseignait la musique à toute la nature,
aux fait trembler le contour ; A peine un char lointain glisse dans l’
ombre
… Écoute ! Tout rentre et se repose ; et l’arbre
âce au Père universel ! Et puis, ils dormiront. — Alors, épars dans l’
ombre
, Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre,
s armées, Étant bien assuré que ces vaines fumées N’ajoutent que de l’
ombre
à nos obscurités. L’aide qu’il veut avoir, c’est
as, De faits si renommés ourdira son histoire, Que ceux qui, dedans l’
ombre
éternellement noire Ignorent le soleil, ne l’igno
rfait en comédie avant les chefs-d’œuvre de Molière. Le Passage des
ombres
. Scènes d’Alceste. Alcide va chercher dans les
te le fleuve Achéron et ses sombres rivages.) Scène ire . Caron, Les
Ombres
. Caron, ramant sa barque. Il faut
z passer, venez, mânes errants, Venez, avancez, tristes
ombres
, Payez le tribut que je prends, Ou
ribut que je prends, Ou retournez errer sur ces rivages sombres. Les
Ombres
. Passe-moi, Caron, passe-moi. Caro
me satisfasse : On doit payer les soins d’un si pénible emploi. Les
Ombres
. Passe-moi, Caron, passe-moi. (Car
Passe-moi, Caron, passe-moi. (Caron fait entrer dans sa barque les
ombres
qui ont de quoi le payer.) Caron. D
meure, toi. Tu n’as rien, il faut qu’on te chasse. Une
ombre
rebutée. Une ombre tient si peu de
rien, il faut qu’on te chasse. Une ombre rebutée. Une
ombre
tient si peu de place. Caron. Ou p
place. Caron. Ou paye, ou tourne ailleurs tes pas. L’
ombre
. De grâce, par pitié, ne me rebute pas. Caron.
’est point ici-bas, Et Caron ne fait point de grâce. L’
ombre
. Hélas ! Caron, hélas ! hélas ! Ca
ssez de payer dans la vie, Il faut encor payer au-delà du trépas. L’
ombre
, en se retirant. Hélas ! Caron, hélas ! hélas !
là du trépas. Alcide, sautant dans la barque. Sortez,
ombres
, faites-moi place, Vous passerez un
s, faites-moi place, Vous passerez une autre fois. (Les
ombres
s’enfuient.) Caron. Ah ! ma barque ne peut souffr
se de cette époque de grandeur et de corruption élégante : lumière et
ombre
, gloires et hontes, vertus et vices, il reproduit
égose, la frayeur t’ôta le jugement ; Mais s’il t’en reste encore une
ombre
, une étincelle, Ne redoutes-tu point de ton engag
nd le midi brûle l’herbette, Rangés autour de la houlette, Chercher l’
ombre
sous les ormeaux ! Puis sur le soir, à nos musett
rez mourir. …………………………………… …………………………………… Cependant du frais de votre
ombre
Il faut sagement profiter, Sans regret prêt à vou
s Je touchais à mon couchant. La mort déployant ses ailes, Couvrait d’
ombres
éternelles La clarté dont je jouis ; Et dans cett
s de s’ouvrir. Je disais à la nuit sombre : « Ô nuit, tu vas dans ton
ombre
M’ensevelir pour toujours ! » Je redisais à l’aur
homme est inclus, Qu’importe un bruit, un nom qu’il n’entend plus ! L’
ombre
de Pope avec les rois repose ; Un peuple entier f
Qui nourrit le chasseur. Le globe éclatant qui dans l’
ombre
Roule au sein des cieux étoilés, Brilla pour nous
alarmes Dans son cœur tendre et généreux. À la mort la nuit joint ses
ombres
, Roi, peuple, erraient sur ces bords sombres, La
tômes sombres Il charge les ailes des vents ; Et le souffle des pâles
ombres
Se mêle au souffle des vivants. Ses fleuves ont
e. D’abord, des nations réformateur discret, Il semait ses écrits à l’
ombre
du secret, Errant, proscrit partout, mais souple
ons tristement confondus : Nous dont l’existence légère, Pareille à l’
ombre
passagère, Commence, paraît, et n’est plus154. M
xtrait d’Hamlet. Acte IV, scène III. Hamlet voit apparaître l’
ombre
de son père qui lui commande la vengeance. Hamle
es yeux semblent fixés sur quelque objet terrible. Hamlet, voyant l’
ombre
de son père. C’est sur lui… Le voilà ; ne le voye
Sors de ce trouble, hélas ! Hamlet, voyant encore l’
ombre
. Regardez, c’est lui-même ; il menace, il s’avanc
s sont point prescrits par la bonté céleste. Que croire à ton aspect,
ombre
chère et funeste ? Viens-tu pour me troubler d’un
ccourt pour le faire périr, se sent élevé au-dessus de lui-même par l’
ombre
de son père qui lui apparaît, saisit ses armes, e
udius : Hamlet, Gertrude, Claudius. Hamlet. …… La voyez-vous, cette
ombre
menaçante, Qui vient pour raffermir ma fureur cha
eut-être en ces murs effrayés Le messager de mort, noir recruteur des
ombres
, Escorté d’infâmes soldats, Empli
xemples sacrés doux à l’âme du juste, Pour lui quelle
ombre
de bonheur, Quelle Thémis terrible aux têtes crim
’émail brillant des fleurs, Les jets de la lumière et les taches de l’
ombre
, S’épuisent pour former leurs nuances sans nombre
Couché sur un gazon qui commence à pâlir, Je jouis d’un air pur, de l’
ombre
et du silence. Ces chars tumultueux où s’ass
ant sur ces murs l’obscurité s’abaisse, Leur deuil est redoublé, leur
ombre
est plus épaisse. Les hauteurs de Meudon me cache
ier, qui rafraîchis la plaine de Syrie, Ils venaient reposer sous ton
ombre
chérie ! Prophétique Jourdain, ils erraient sur t
eille : Elles couvrent peut-être un Turenne, un Corneille, Qui dans l’
ombre
a vécu, de lui-même ignoré. Eh bien ! si de la fo
s, Achève en son esprit des pages commencées. Il marche ; mais déjà l’
ombre
croît, le jour fuit. Ce reste de clarté qui devan
, Comme l’Égypte, aux bords de son lac solitaire, Jugeait les
ombres
de ses rois. « Compagnons dispersés de mon trist
t le soir aux pieds de rosée S’avance en ranimant les fleurs. Sous l’
ombre
par degrés naissante, Le coteau devient plus obsc
Près d’Apollon Est un poêlon ; Psyché sourit à l’
ombre
d’un chaudron, Et les restes d’une romaine 21
fortune est faite. Tableau de Paris à cinq heures du matin. L’
ombre
s’évapore, Et déjà l’aurore De ses rayons dore Le
s guide errait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’
ombre
. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour,
s morts. Ce sont des jours affreux. J’ai des nuits plus terribles ; L’
ombre
, pour m’abuser, prend des formes visibles ; Le si
pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit, Blanchir comme une
ombre
adorée Qui vous apparaît dans la nuit. Doux trés
utre est roi ; Tilleuls dont j’aimais le murmure, Vous n’aurez plus d’
ombre
pour moi. Ton coq peut tourner à sa guise, Cloche
veuse, elle allait sans guide Me perdre en suivant vos détours Dans l’
ombre
d’un dédale humide, Où je me retrouvais toujours.
n dans son livre. Peu à peu il devenait un des fils du barde, une des
ombres
héroïques, amoureuses, plaintives, qui combattent
’Isolement. (Méditations poétiques.) Souvent sur la montagne, à l’
ombre
d’un vieux chêne, Au coucher du soleil, tristemen
le encor jette un dernier rayon ; Et le char vaporeux de la reine des
ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon.
exhalé son âme, Comme on souffle une lampe à l’approche du jour, À l’
ombre
des autels qu’elle aimait à toute heure, Je lui c
, et ces astres sans nombre, Ces feux demi-voilés, pâle ornement de l’
ombre
, Dans la voûte d’azur avec ordre semés, Sont les
urité, Méditant de la nuit la douce majesté, Enveloppé de calme, et d’
ombre
, et de silence, Mon âme de plus près adore ta pré
s le jour sans fin de l’immortalité. La mort m’entoure en vain de ses
ombres
funèbres, Ma raison voit le jour à travers ses té
auffe d’un regard de tes yeux tout-puissants Mon esprit éclipsé par l’
ombre
de mes sens ; Et, comme le soleil aspire la rosée
daient sur son cours leurs rameaux inclinés. La végétation, sous leur
ombre
féconde, Que nourrissait la terre et désaltérait
de la chère maison Renvoyait aussi tiède au soleil son rayon, Ou si l’
ombre
du toit, sur son vert seuil de mousse, Au penchan
u gracieux, le grotesque au revers du sublime, le mal avec le bien, l’
ombre
avec la lumière. Elle demandera si la raison étro
la nature, à mêler dans ses créations, sans pourtant les confondre, l’
ombre
à la lumière, le grotesque au sublime, en d’autre
spiritualiste. Suivant les paroles d’Hugo lui-même, les Rayons et les
Ombres
(1840) ne font que continuer ses trois premiers v
rois premiers volumes de poésies ; « seulement dans les Rayons et les
Ombres
peut-être l’horizon est-il plus élargi, le ciel p
ceptre de fer ; Tolose a des forges sombres Qui semblent, au sein des
ombres
, Des soupiraux de l’enfer. Le poisson qui rouvri
un sourire, Elle met dans l’onde un baiser. Elle cache et recouvre d’
ombre
, Loin du monde sourd et moqueur, Une lyre dans le
nombre, J’écoutais son parler joyeux, Et mon front s’éclairait dans l’
ombre
À la lumière de ses yeux. Elle avait l’air d’une
Elle était gaie en arrivant… Toutes ces choses sont passées, Comme l’
ombre
et comme le vent. *** Ô souvenirs ! printemps !
inventais un conte profond Dont je trouvais les personnages Parmi les
ombres
du plafond. Toujours ces quatre douces têtes Ria
mère Les regardait rire, et songeait. Leur aïeul, qui lisait dans l’
ombre
, Sur eux parfois levait les yeux, Et moi, par la
remuait. Je me sentais perdu dans l’infini muet. Au fond, à travers l’
ombre
, impénétrable voile, On apercevait Dieu comme une
! — Un fantôme blanc se dressa devant moi Pendant que je jetais sur l’
ombre
un œil d’alarme, Et ce fantôme avait la forme d’u
n œil tout grand ouvert dans les ténèbres, Et qui le regardait dans l’
ombre
fixement. « Je suis trop près, » dit-il avec un t
loc avec des nœuds de fer, Et la ville semblait une ville d’enfer ; L’
ombre
des tours faisait la nuit dans les campagnes ; Il
l sous cette voûte sombre. Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’
ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain, L
champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’
ombre
entendre un faible bruit : C’était un Espagnol de
e semble peu pour qui lit à ce livre. Ô vous dont le cœur pur, dans l’
ombre
s’échauffant, Aime ardemment un père, un époux, u
la forêt sainte il se fit un grand deuil. Un murmure éclata sous ses
ombres
paisibles ; J’entendis des sanglots et des bruits
ble et solennel. ……………………………………………………… Toi, sur elle épanchant cette
ombre
et tes murmures, Oh ! tu lui payais bien ton trib
uté ! Car j’ai pour les forêts des amours fraternelles, Poète vêtu d’
ombre
, et dans la paix rêvant, Je vis avec lenteur, tri
En moi de la forêt le calme s’insinue, De ses arbres sacrés, dans l’
ombre
enseveli, J’apprends la patience aux hommes incon
pensée et l’amour. Prends ton vol, ô mon cœur ! la terre n’a plus d’
ombres
, Et les oiseaux du ciel, les rêves infinis, Les b
ur s’offrir aux yeux du Seigneur. Dieu voit la pervenche sourire À l’
ombre
du rocher natal, Pareille aux yeux bleus qu’on ad
e ; Le palmier fuit, le cèdre disparaît, Et le sapin revient avec son
ombre
. Le bois ainsi de nouveau transformé, Le moine a
ord du foyer, Assise à son rouet, près du grillon qui crie, Et dans l’
ombre
filant, je reconnais Marie. Les Naufragés de
’en vont, mais si sombres Qu’on dirait tour à tour des vivants ou des
ombres
; De pauvres naufragés perdus sur les îlots, Ou d
s bouches au silence, L’esprit s’indignera de cette violence : Dans l’
ombre
et le secret vos monstres grandiront Et si vous v
? où vit-il ? et de quelle manière ? Barbaroux. Tantôt il cherche l’
ombre
, et tantôt la lumière. Selon qu’il faut combattre
; Inquiète, les yeux aigus comme des flèches, Elle ondule, épiant l’
ombre
des rameaux lourds. Quelques taches de sang, épar
our ses propriétés vénéneuses. Certains voyageurs ont raconté que son
ombre
seule pouvait occasionner des accidents fort grav
48. Préface des Chants du crépuscule. 249. Préface des Rayons et les
Ombres
. 250. Préface des Contemplations. 251. Préface
it encore : « À peine quelque lampe au fond des corridors Étoilait l’
ombre
obscure, » (Les Chants du crépuscule, xxxiii.)
Consul, César, maître du monde, Pontife, Auguste, égal aux dieux, L’
ombre
de ce reptile immonde Éclipsait ta gloire à mes y
n du soc sous un feuillage épais. La mère et les enfants, qu’un peu d’
ombre
rassemble, Sur l’herbe, autour du père, assis, ro
vre accroupi sur le seuil d’une église, Une figure noire était dans l’
ombre
assise, Immobile, le front sur ses genoux couché,
était déserte et sombre ; Deux cierges seulement en éclaircissaient l’
ombre
, Et mêlaient sur son front les funèbres reflets A
e la chère maison Renvoyait aussi tiède au soleil son rayon ; Ou si l’
ombre
du toit, sur son vert seuil de mousse, Au penchan
s arbres seront devenus grands. D’autres iront se promener sous leurs
ombres
, et verront passer comme nous des vents qui les a
pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit, Blanchir comme une
ombre
adorée Qui nous apparaît dans la nuit. Doux tré
utre est roi ; Tilleuls dont j’aimais le murmure, Vous n’aurez plus d’
ombre
pour moi Ton coq peut tourner à sa guise, Clocher
use, elle allait sans guide Me perdre, en suivant vos détours, Dans l’
ombre
d’un dédale humide, Où je me retrouvais toujours.
s, et des platanes sombres Qui déjà recevaient les buveurs sous leurs
ombres
. Le maitre d’école … Le voici ; son por
eur noble voix, Ils veulent le frais des bocages. L’azur des cieux, l’
ombre
des bois. Les serins chantent dans des cages.
e, Famille de l’ermite, y sont en paix ensemble ; Les uns couchés à l’
ombre
, en un coin du gazon, D’autres se réchauffant con
t de fleurs ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souvent, à l’
ombre
des buissons, Dans le langage humain traduit ces
ge immortelle. Je seray sous la terre, et, fantosme sans os, Par les
ombres
myrteux158, je prendray mon repos ; Vous serez au
Plus le cerf solitaire et les chevreuls legers Ne paistront sous ton
ombre
, et ta verte criniere Plus du soleil d’esté ne ro
en petits vers le papillon, la cerise, le ver luisant, les jeux de l’
ombre
, etc. ; — dans ses Amours et nouveaux eschanges d
ls ont voulu nommer la bonne renommee, Qui n’est aprés la mort qu’une
ombre
de fumee. Mais qui veut en ce monde un bon br
ux lien mes yeux. Voicy en mon dormant, une clairté des Cieux Venir l’
ombre
enflamer d’un lumiere pure294, Voicy venir des C
croistre des morts le nombre, Partout devant tes yeux se roydira mon
ombre
. Tu me tourmentes, mais, en l’effroyable trouble
fort prisé de Goethe : Ici la pastorelle, à travers une plaine, A l’
ombre
, d’un bas lent, son gras troupeau remène ; Chemin
orts massacrez ? « En ces lieux caverneux tes cheres assemblees, Des
ombres
de la mort incessamment troublees, Ne feront-elle
a loi, symptôme de cette dissolution de mœurs qui se préparait dans l’
ombre
, autour de la cour de Versailles attristée par la
j’ai moins d’un ennemi809. La mort de Séleucus m’a vengée à demi. Son
ombre
, en attendant Rodogune et son frère, Peut déjà de
ai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit, goûter l’
ombre
et le frais852 ! Oh ! qui m’arrêtera sous vos som
la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l’
ombre
et du silence, Un tranquille sommeil, d’innocens
, je ne suis pas du nombre ; Des solides plaisirs je n’ai suivi que l’
ombre
; J’ai toujours abusé du plus cher de nos biens.
conscience, Au mystère nouveau que tu viens me conter Est-il quelque
ombre
d’apparence ? SOSIE. Non ; vous avez raison, et l
a prêché ? La satire ne sert qu’à rendre un fat illustre : C’est une
ombre
au tableau qui lui donne du lustre. En le blâmant
’étoit déjà plus988. (Esther, III 9.) II Le soleil perce l’
ombre
obscure, Et les traits éclatans qu’il lance dans
Hàte-toi d’éclairer, ô lumière éternelle, Des malheureux assis dans l’
ombre
de la mort989. (À Laudes, Hymnes traduites du b
gus une vitre perçoit, Qui jetoit dans ma chambre en l’épaisseur de l’
ombre
L’éclat frais et serein d’une lumière sombre (L
rd de l’eau Penchant ses yeux dans un ruisseau S’amuse à regarder son
ombre
. De cette source une Naïade Tous les soirs ouvre
x, des solitudes sombres, Faites pour le séjour des morts et de leurs
ombres
. Là sont les corps des rois et les corps des sult
s ossemens. Les autres, embaumés, sont posés sur des niches, Où leurs
ombres
, encore éclatantes et riches, Semblent perpétuer,
sous son feuillage sombre, Quelquefois sous un arbre il se repose à l’
ombre
, L’esprit libre de soin ; Il jouit des beautés do
habillant de rouge le sénat romain dans Brutus ; il fait paraître une
ombre
dans Sémiramis et retentir le coup de canon d’Adé
e touchois à mon couchant : La mort, déployant ses ailes ; Couvroit d’
ombres
éternelles La clarté dont je jouis, Et, dans cett
de s’ouvrir1046. Je disois à la nuit sombre : Ô nuit, tu vas dans ton
ombre
M’ensevelir pour toujours ! Je redisois à l’auror
mortel, forçant les rives sombres, Au superbe tyran qui règne sur les
ombres
Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’
ait un partage à ses enfans qu’il aime. « Nous sommes ses enfans, des
ombres
de lui-même. « Il conçut, il voulut, et l’univers
Avec sa ville altière a péri dispersé. César n’a point d’asile où son
ombre
repose ; Et l’ami Pompignan pense être quelque ch
doigt mystérieux se posoit sur leur bouche. Je leur parle, et dans l’
ombre
ils échappent soudain, L’un avec un poignard, l’a
c un regard sombre, Seule, et le front baissé, vas-tu chercher dans l’
ombre
Des ravages du temps quelques débris nouveaux, Et
ette ! Elle te pleure ! et son poëte N’a plus d’elle que des regrets.
Ombre
divine et tutélaire, Cette lyre qui t’a su plaire
cle changée en sang roule des flots impurs ; Des loups hurlant dans l’
ombre
épouvantent nos murs. Même en un jour serein l’éc
Zéphire est de retour : Il revient en dansant ; il ramène l’amour ; L’
ombre
, les prés, les fleurs, c’est sa douce famille, Et
nc presser l’herbe odorante1196. Le soir, lorsque plus loin s’étend l’
ombre
des monts, Ma conque, rappelant mes troupeaux vag
belle nuit, étincelante et sombre, Consacrée au repos. Ô silence de l’
ombre
, Qui n’entends que la voix de mes vers et les cri
e ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’ont point d’
ombres
mortelles ; Ni des poisons épars dans tes herbes
eut-être en ces murs effrayés Le messager de mort, noir recruteur des
ombres
, Escorté d’infâmes soldats, Ébranlant de mon nom
e à ses pieds je tombe, Frappé du trait que j’ai lancé…, Du sein des
ombres
éternelles S’élevant au trône des dieux, L’envie
rceau touche à l’éternité. Quand rien n’étoit encore, enseveli dans l’
ombre
De cet abyme sombre, Ton germe y reposoit, mais s
es sur poèmes (les Feuilles d’automne, 1831, etc. — Les Rayons et tes
Ombres
, 1840), drames sur drames (Marion Delorme, 1831,
7 ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie, Ceux-là mêmes, dans l’
ombre
armant la calomnie, Me reprochent le sort d’un fr
deux, sifflant dans la poussière, En vain sèment le trouble entre son
ombre
et moi : Scélérats, contre vous elle invoque la l
s frères gémissans, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’
ombre
, et des fleurs ; Et ton jeune laurier grandira so
sent du monde, et les peuples nouveaux Iront presser les rangs dans l’
ombre
des tombeaux. Mais la pensée humaine est l’âme to
a place déserte Une tendre caresse, et le baiser du soir. Je voyais l’
ombre
auguste et chère M’apparaître toutes les nuits. I
froide haleine M’ont touché les sombres autans. Et j’ai vu comme une
ombre
vaine S’évanouir mon beau printemps. Tombe, tombe
ée Venait pleurer quand le jour fuit, Eveille par ton léger bruit Mon
ombre
un instant consolée ! » Il dit, s’éloigne… et san
Et de sa hache il montrait l’Occident1292. Du roi des Huns c’était l’
ombre
immortelle : Fils d’Attila1293, j’obéis à sa voix
s morts. Ce sont des jours affreux. J’ai des nuits plus terribles : L’
ombre
pour m’abuser prend des formes visibles ; Le sile
é, la lyre à la main. L’isolement Souvent sur la montagne, à l’
ombre
du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement
le encor jette un dernier rayon ; Et le char vaporeux de la reine des
ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon132
uvenirs dans les ruines, Le silence au fond des forêts ! Les grandes
ombres
que déroulent Les sommets que l’astre a quittés,
mbler dans l’espace, Comme on voit jusqu’au fond d’une mer en repos L’
ombre
de son rivage onduler sous les flots. Sous ce jou
le vallon, voilé de verdoyans rideaux, Se creuse comme un lit pour l’
ombre
et pour les eaux ; Ici s’étend la plaine, où, com
des méandres sans nombre, Se perd sous la colline et reparaît dans l’
ombre
; Comme un nuage noir, les profondes forêts D’une
leurs mains émondent des rameaux. Ils ruminent en paix pendant que l’
ombre
obscure, Sous le soleil montant, se replie à mesu
qui bat1336 et leur poitrail poudreux Portent sous le soleil un peu d’
ombre
avec eux ; Au joug de bois poli le timon s’équili
es lacs renvoyant le ciel comme un miroir. La toise de pelouse à leur
ombre
abritée, Par la dent des chevreaux et des ânes br
du Crépuscule, 1835 ; Les Voix intérieures, 1837 ; Les Rayons et les
Ombres
, 1840 ; Les Contemplations, 1856), « Juvenilia »
ne peut avant l’heure Ouvrir ta froide main, Ô fantôme muet, ô notre
ombre
, ô notre hôte, Spectre toujours masqué qui nous s
guetter nuit et jour le vol de ses pensées, En regardaient passer les
ombres
sur son front1354 ; — Ce n’était pas toujours,
de pourpre en l’épaisseur des blés ; Non, ce qui l’occupait, c’est l’
ombre
blonde et rose D’un bel enfant qui dort la bouche
olutions ! j’ignore, Moi, le moindre des matelots, Ce que Dieu dans l’
ombre
élabore Sous le tumulte de vos flots. La foule vo
dort qu’à demi d’un sommeil transparent. Les astres sont plus purs, l’
ombre
parait meilleure ; Un vague demi-jour teint le dô
t, Arbres religieux, chênes, mousses, forêt, Forêt ! c’est dans votre
ombre
et dans votre mystère, C’est sous votre branchage
que l’automne emporte feuille à feuille, Sur les lacs endormis dans l’
ombre
des vallons ! Partout où la nature est gracieuse
de Le rocher tout en pleurs ; … Partout où le couchant grandit1363 l’
ombre
des chênes, Partout où les côteaux croisent leurs
œil, tout grand ouvert dans les ténèbres, Et qui le regardait dans l’
ombre
fixement. « Je suis trop près », dit-il avec un t
sous cette voûte sombre ; Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’
ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain, L
de pierre, Et six cent mille Hébreux, courbés dans la poussière, À l’
ombre
du parfum par le soleil doré, Chantèrent d’une vo
yeux Viennent d’apercevoir la sœur de ses aïeux, Qui va faire frémir,
ombre
encor amoureuse, Sous ses doigts transparens la h
e vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois, seul dans l’
ombre
à minuit demeuré, J’ai souri de l’entendre, et pl
avec la voix du cor ? Roncevaux ! Roncevaux ! dans ta sombre vallée L’
ombre
du grand Roland n’est donc pas consolée ? II1
ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre, Une
ombre
de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chanto
lle de la tour, Et les derniers rameaux des pins mélancoliques Dont l’
ombre
se balance et s’étend alentour. Alors les vibrat
des verdures sans nombre, Pour faire courir l’onde et faire flotter l’
ombre
; Toujours on verra luire un sommet argenté Pour
bord du foyer, Assise à son rouet près du grillon qui crie, Et dans l’
ombre
filant, je reconnais Marie1454 (Marie. — Calma
t de fleurs ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souvent, à l’
ombre
des buissons, Dans le langage humain traduit ses
appé sans relâche, Et je t’aime pourtant, forêt où je suis né ! « Ton
ombre
est mon pays ; j’y vieillis ; je sais l’âge Des g
omplices ou témoins ; J’ai connu d’autres maux que la faim sous leurs
ombres
: Dans un corps endurci l’âme ne vit pas moins.
s forêts, je me suis odieux ; J’ai déjà dépouillé cent arbres de leur
ombre
; J’ai fait place aux humains ; pardonnez-moi, gr
rai parler Dieu. L’air aspiré là-haut vivra dans ma poitrine, Dans l’
ombre
de la plaine un rayon me suivra ; Ceux qui m’ont
ant le noir myrtil, buvant au flot sacré, Goûtant sous les sapins les
ombres
souhaitées, Libre dans mes déserts, voilà que j’a
monts, le soleil S’abaissa tout à coup sous son rideau vermeil, Et l’
ombre
, à larges pas, des forêts aux villages Glissa rap
on espoir se fonde ! D’un caprice dépend ta sagesse profonde ! Dans l’
ombre
de vingt ans un projet médité, Tu le firais au so
a robe de feu. L’étendue est immense1537 et les champs n’ont point d’
ombre
, Et la source est tarie où buvaient les troupeaux
ux nids accoutumés, se reployaient leurs ailes. Seuls, éveillés par l’
ombre
, en détours indolents, Les grands pythons1545 rôd
’Horeb en Syrie Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie, Et sous l’
ombre
poudreuse où sèche le fruit mort Dans son rude ma
au nom de Ronsard. 157. Par une louange. 158. L’ombrage des myrtes.
Ombre
était des deux genres. 159. Étym. : focarium (ba
Voici que, pendant mon sommeil, une lumière céleste vient éclairer l’
ombre
. — Ces deux vers, contournés et pesants, n’ont pa
posee, La ruelle de l’abeille et ln loge au berger, Avoir eu part à l’
ombre
, avoir part au danger. 466. Les cœurs sont les
jours, sombres et courts comme les jours d’automne, Déclinent comme l’
ombre
au penchant des coteaux ; D’amitié te trahit, la
te voir paré de trois brins de lierre ; Comme s’il importoit, estans
ombres
là bas, Que nostre nom vescust ou qu’il ne vescus
oème : Je ne vois rien parestre Que l’
ombre
de la nuict dont la noire pasleur Peint les champ
des bois. (I.3) Que le soleil est haut ! Desja de ces collines L’
ombre
ne s’estend plus dans les plaines voisines, Desja
eux, emmeinent leurs chevaux ; Desja tous les bergers se reposent à l’
ombre
, Et, pour se festoyer de mets en petit nombre Que
la teste dans la plume… (II, 5.) Nous passions tous les jours à l’
ombre
d’un buisson. Il m’appelloit sa sœur, je l’appelo
harmante ! Tel qu’un passereau solitaire, J ai peine à supporter mon
ombre
qui me suit. (Psaume 26e.) 828. Quel mélang
et de rejets : le Chat et le Rat (VIII, 21) Les donnera traits de l’
ombre
empêchent qu’il ne voie Le filet : il y tombe… ;
les agités ; Le moindre oiseau l’étonne (l’effraye), il a peur de son
ombre
, Il a peur de lui-même et de la forêt sombre. (
, auquel le poète prête un noble caractère, ayant une entrevue dans l’
ombre
du soir avec Zénobie pour lui demander de la sous
maint passage de Ducis. Il finit ainsi ; Le flambeau s’est éteint, l’
ombre
a percé la terre, Et le songea fini par un coup d
ons, la timidité qui empêche de i montrer sur la scène un peuple, une
ombre
, un meurtre. L’ombre, il la montra sans succès da
empêche de i montrer sur la scène un peuple, une ombre, un meurtre. L’
ombre
, il la montra sans succès dans Ériphyle (1732) et
uvoir arracher de terre Des arbres qui n’y tenoient pas. J’ai vu des
ombres
très palpables Se trémousser au bord du Styx : J’
se à la jeunesse, à la joie, à la vie. Au temps qui nous emporte, à l’
ombre
qui nous suit, Aux rameaux desséchés, à l’hiver,
, parmi les bois, quand seul je me promène. À de tristes pensers leur
ombre
me ramène ; Vers un autre horizon je porte en vai
jaillir au loin du sein brillant des eaux, La douteuse lueur, dans l’
ombre
répandue, Teint du jour azuré la pâle obscurité,
era encore par V. Hugo dans la Tristesse d’Olympio (Les Rayons et les
Ombres
, XXXIV), par A. de Musset, avec quelques différen
uleur plus éclatante. C’est une intarissable profusion de rayons et d’
ombres
, de verdure et d’azur, de miroitements de fleuves
les ruines muettes de Paris, et, se dressant seule sur l’histoire, l’
ombre
grandie du héros. — C’est ainsi qu’il a semé dans
363. Majoresque cadunt altis de montibus umbræ. Virgile. Et l’
ombre
des coteaux s’allonge dans les plaines. Racan.
nature, la nature enveloppe la société. » (Préface des Rayons et des
Ombres
.) D’un brin d’herbe, d’une goutte de rosée, d’un
cheveux verts des sombres goëmons Tremblent dans l’eau moirée avec l’
ombre
des monts. (Les Chants du Crépusc., XXVIII.)
les cerfs tachetés suivent les biches blanches Et se dressent dans l’
ombre
effrayés par les branches. (L’Art d’être grand’
me. (Voy. p. 493, n. 1). Shakespeare fait asseoir à côté de Macbeth l’
ombre
de Banquo. On peut trouver ces allégories plus hu
oix de Dieu qui dit : Je n’aurais qu’à souffler, et tout serait de l’
ombre
. Poésie puissante, où Victor Hugo a retrouvé les
jusqu’à la mélancolie. 1430. Ombreux signifie :1° qui produit de l’
ombre
, comme ici ; 2° couvert d’ombre « vallée ombreuse
Ombreux signifie :1° qui produit de l’ombre, comme ici ; 2° couvert d’
ombre
« vallée ombreuse ». (V. Hugo, Feuill. d’aut., XX
18, Les Naufragés.) Cf. Victor Hugo, Oceano Nox. (Les Rayons et les
Ombres
, XLII) : Saint-Valery-sur-Somme. Oh ! combien de
s se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire ; Le temps qui sur toute
ombre
en verse une plus noire, Sur le sombre océan jett
e sombre océan jette le sombre oubli. Bientôt des yeux de tous votre
ombre
est disparue L’un n’a-t-il passa barque et l’autr
: la forme a l’air d’être endormie ; Le hangar aux bouviers prête son
ombre
amie : Là, profitant de l’heure accordée au repos
s portes Où je puis à midi, sans souci du réveil, Dormir, la tête à l’
ombre
et les pieds au soleil ! Adieu donc. — De nous de
voiles, Et dans l’air constellé compter les lits d’étoiles, Comme à l’
ombre
du bord on voit sous des flots clairs La perle et
languissamment ses palmes indolentes Sur les bœufs ruminant dans son
ombre
couchée. (A. Lemerre, éditeur.) 1541. La jus
éserte, Une tendre caresse et le baiser du soir. Je voyais l’
ombre
auguste et chère M’apparaître toutes les
rès d’Eugène, esprit qu’hélas ! Dieu submergea, Je travaillais dans l’
ombre
, — et je songeais déjà, Tandis que j’écrivais — s
olaient dans l’air silencieux ; Et le doux rossignol, chantant dans l’
ombre
obscure, Enseignait la musique à toute la nature
diacre de Metz, il se prépara pendant sept années (1652-1659), dans l’
ombre
du sanctuaire, aux triomphes que lui réservait l’
t il ne pourra plus se soutenir. Tous ceux qui se reposaient sous son
ombre
se retireront de lui, de peur d’être accablés sou
cette grandeur formidable au monde ? est-ce là ce grand arbre dont l’
ombre
couvrait toute la terre ? Il n’en reste plus qu’u
nous l’a faite ; encore ce reste tel quel va-t-il disparaître ; cette
ombre
de gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dé
que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre ! Son
ombre
eût pu encore gagner des batailles : et voilà que
e je te tourne, je trouve toujours la mort en face, qui répand tant d’
ombres
de toutes parts sur ce que l’éclat du monde voula
s lesquels nos ancêtres se sont reposés, et qui donneront encore de l’
ombre
à notre postérité ; entassez dans cet espace, qui
uineux de notre substance2 Ah ! l’homme passe vraiment de même qu’une
ombre
, ou de même qu’une image en figure3 ; et comme lu
s académiques sur la mort ! 3. Bossuet avait mis d’abord : Comme une
ombre
et comme une image creuse. 4. On lit cette varia
ple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des
ombres
. Ils représentaient une contrée éclairée, non en
ent tour à tour à travers ces massifs de fleurs, et ressemblaient aux
ombres
fortunées des Champs-Élysées. Mais bientôt émues
bientôt émues elles-mêmes par ces scènes religieuses de lumière et d’
ombre
, et surtout par le sentiment du tombeau de Jean-J
ce qu’ils pourraient avoir de dur ou de heurté dans leurs formes. Les
ombres
ne sont jamais lourdes et noires ; il n’y a pas d
utes ces galeries où roulait jadis le torrent des peuples ; de fortes
ombres
sortaient en même temps de l’enfoncement des loge
é avant ces débris1 Ce qui achève de rendre notre vie le songe d’une
ombre
2, c’est que nous ne pouvons pas même espérer de
ux agités par les brises, et dispersés çà et là, formaient des îles d’
ombres
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Aup
glise de Santa Maria del Popolo. (Note de Chateaubriand.) 4. Grande
ombre
, c’est bien solennel. 5. C’est bien recherché.
à prêché ? La satire en sert qu’à rendre un fat illustre : C’est une
ombre
au tableau qui lui donne du lustre. En le blâmant
s compagne aimable et sombre2, A de si noirs forfaits prêteras-tu ton
ombre
?… Du moins ne permets pas… » La Mollesse oppress
r… « Ils triomphent ! dit-elle, et leur âme abusée Se promet dans mon
ombre
une victoire aisée : Mais allons : il est temps q
ubite horreur leurs cheveux se hérissent ; Et bientôt, au travers des
ombres
de la nuit, Le timide escadron se dissipe et s’en
et de cet ordre n’a encore rien vu au grand jour ; il n’a vu que des
ombres
dans la caverne de Platon1. Que dirait-on d’un ar
de la vie éternelle qu’ils ont découverte ? Nations ensevelies dans l’
ombre
de la mort, quelle lumière sur vos têtes ! Sermo
de sa lumière pour la chercher. Ce soleil de vérité ne laisse aucune
ombre
, et il luit en même temps dans les deux hémisphèr
nuage que ceux qui sont formés par nos passions : c’est un jour sans
ombre
; il éclaire les sauvages mêmes dans les antres l
aître rien de ce qui est entre le jour et eux, que par le passage des
ombres
projetées sur la paroi à demi éclairée de la cave
uerre, sur un roc isolé et nu. Le monastère recherche le silence et l’
ombre
des bois, le calme des eaux tranquilles. L’église
is-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’un
ombre
? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel e
us l’a faite ! encore ce reste, tel quel, va-t-il disparaître : cette
ombre
de gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dé
ar les jours et par les années, sortis des figures qui passent et des
ombres
qui disparaissent, nous arrivons au règne de la v
, les voyageurs s’approchent des murs, à la faveur des roseaux et des
ombres
. Là, battant des ailes et poussant des cris par i
soleil dardait à plomb ses rayons sur nos têtes. Nous nous mîmes à l’
ombre
dans un coin du théâtre, et nous mangeâmes d’un g
lets du jour ; des colonnes de fumée bleue et légère montaient dans l’
ombre
le long des flancs de l’Hymette, et annonçaient l
animaient, et semblaient se mouvoir sur le marbre par la mobilité des
ombres
du relief ; au loin, la mer et le Pirée étaient t
ra compromis le repos de ses jours, l’existence de ses sujets, sans l’
ombre
d’un prétexte. Elle est aujourd’hui intacte, et p
ette tendance commune des historiens de cette époque à laisser dans l’
ombre
les détails de la vie des princes, qui jusque-là
lut de la république contre leur trahison arbitraire. Nous vivons à l’
ombre
des lois ; faudra-t-il que nous mourions par des
e sa solution vraie et définitive. Le fait capital était resté dans l’
ombre
, ou avait été mal étudié, celui de la conquête de
et le désir du bonheur n’est point éteint246. Le bonheur est donc une
ombre
, la vie une déception, nos désirs un piège trompe
uels les nôtres ne sont que des pygmées, et qui ne couvraient de leur
ombre
aucun être animé. Vous savez qu’on a constaté qu’
e et fermeté, les tableaux de M. Mignet manquent un peu de ces jeux d’
ombre
et de lumière qui effacent tel objet pour donner
s lui-même. Sa méthode rappelle celle de Polybe : il ne laisse dans l’
ombre
aucune partie de son sujet, il excelle à porter t
Comment soutiendra-t-il la trop vive lumière Du jour qui vient dans l’
ombre
accabler sa paupière ? Oublierais-je qu’ici (souv
doigt mystérieux se posait sur leur bouche. Je leur parle, et dans l’
ombre
ils s’échappent soudain, L’un avec un poignard, l
s, et des platanes sombres Qui déjà recevaient les buveurs sous leurs
ombres
. Mais d’autres chanteront les trésors des jardins
es aspects sans nombre314 : Ici, des troncs pressés rembruniront leur
ombre
; Là, de quelques rayons égayant ce séjour, Forme
s, en font nos bienfaiteurs321 ; Pareils à ces esprits, à ces légères
ombres
, Qui, sitôt que la nuit étend ses voiles sombres,
où le Christ vit ses premiers fidèles, Et de ces grands tombeaux les
ombres
éternelles. Dans un coin écarté se présente un ré
us cette voûte sombre, Et le flambeau mourant fume et s’éteint dans l’
ombre
, Il gémit ; toutefois, d’un souffle haletant, Le
s clartés, distinguer une voix. Il regarde, il écoute… Hélas ! dans l’
ombre
immense Il ne voit que la nuit, n’entend que le s
t, tous ces fantômes sombres, Comme je vois dans l’air s’évanouir les
ombres
! (Le Paradis perdu, liv. V.) Joseph Chén
ux menace-t-il ma vie ? Et de Germanicus tous les persécuteurs De son
ombre
aujourd’hui sont-ils les protecteurs348 ? Parle,
ai suivi mon époux jusqu’aux tombes sacrées Où dorment des Césars les
ombres
révérées364. Je ne viens plus, Tibère, au nom de
t ton cœur, pénétrant sous le froid mausolée, Sentira tressaillir mon
ombre
consolée372. » TIBÈRE. Pourquoi rappelez-vous ces
is ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie, Ceux-là même, dans l’
ombre
armant la calomnie, Me reprochent le sort d’un fr
deux, sifflant dans la poussière, En vain sèment le trouble entre son
ombre
et moi : Scélérats ! contre vous elle invoque la
ères gémissants, ta mère désolée387, Quelques amis des arts, un peu d’
ombre
et de fleurs ; Et ton jeune laurier grandira sous
milieu des horizons vulgaires qui l’entouraient, Malgré le sol sans
ombre
et les deux sans couleurs, rêvait déjà aux splen
me ces globes d’or qui dans les champs du vide Suivent avec amour ton
ombre
qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dan
it d’un côté les clartés éternelles Et de l’autre est plongé dans les
ombres
mortelles. L’homme est le point fatal où les deux
Soleil, encore un jour ! » Semblable au criminel qui, plongé dans les
ombres
, Et descendu vivant dans les demeures sombres. Pr
ut-être qu’à ta voix ; de la vivante flamme Un rayon descendra dans l’
ombre
de ton âme ; Peut-être que ton cœur, ému de saint
t sous tes doigts l’hymne de tes douleurs, Ou si, du sein profond des
ombres
éternelles, Comme un ange tombé tu secouais tes a
e voilait ses traits, Comme l’on voit flotter sur un blanc mausolée L’
ombre
des noirs cyprès. Un de ses bras pendait de la f
s guide errait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’
ombre
. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour
morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’
ombre
pour m’abuser prend des formes visibles ; Le sile
du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837), les Rayons et les
ombres
(1840), les Contemplations (1856), la Légende des
grande pyramide, Contempler les déserts, sablonneux océans ; Là, son
ombre
éveillant le sépulcre sonore, Comme pour la batai
t te retrouve partout. Toujours dans nos tableaux tu jettes ta grande
ombre
; Toujours Napoléon, éblouissant et sombre, Sur l
aux fait trembler le contour ; À peine un char lointain glisse dans l’
ombre
… Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de
le ; L’Occident amincit sa frange de carmin ; La nuit de l’eau dans l’
ombre
argente la surface ; Sillons, sentiers, buissons,
âce au père universel ! Et puis ils dormiront. — Alors, épars dans l’
ombre
, Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre,
connaît pas les mauvaises pensées Qui passent dans l’esprit comme une
ombre
sur l’eau. Elle ignore ! — à jamais ignore-les c
u t’endors, tu ris ! L’essaim des songes Tourbillonne, joyeux, dans l’
ombre
où tu te plonges, S’effarouche à ton souffle, et
r au bord d’un flot qui se plaint sur sa rive, Sous des arbres dont l’
ombre
emplit l’âme d’effroi, Parfois, dans les soupirs
ide et sombre, Toujours quelque arbre affreux, qui les tient sous son
ombre
, Leur plonge sans pitié des racines au cœur ! Pr
ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre, Une
ombre
de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chanto
t d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarquin : « Il est temps, voici l’
ombre
! » Descendrons-nous cueillir la perle au fond de
être sur la terre aux gages d’un pauvre jardinier que régner sur les
ombres
. Les Grecs ne connaissaient pas ce dégoût de la v
e bonheur, ô vous, braves guerriers pendant votre vie, et maintenant,
ombres
sacrées, je vous félicite encore : votre valeur n
tien un acte de loi et d’amour envers la Providence qui n’a entouré d’
ombre
ce grand mystère que par respect pour la liberté
li par le doute (8e Méditation) : Attends ; ce demi-jour, mêlé d’une
ombre
obscure, Suffit pour te guider en ce terrestre li
e aux lois obscures de notre être ne suffit pas à l’homme. Malgré les
ombres
que la raison ne saurait dissiper, nous avons bes
, Donne la plume aux passereaux, Et la laine aux petits agneaux, Et l’
ombre
et la rosée aux plaines. Donne au malade la sant
scription. Ce n’est pas en France, surtout, qu’elle peut rencontrer l’
ombre
d’une application ; et le soldat français ne ress
ns du moins de fleurs ces tombes glorieuses ; Arrachons à l’oubli ces
ombres
vertueuses, etc. Le discours éloquent que nous p
s dans les bocages sombres ; Des mères, des héros, aujourd’hui vaines
ombres
, Des vierges que l’hymen attendait aux autels, De
rphée en vain l’appelle, en vain la suit encore, Il n’embrasse qu’une
ombre
; et l’horrible nocher De ces bords désormais lui
quels soins, par quels pleurs fléchir le dieu des morts ; Déjà cette
ombre
froide arrive aux sombres bords. Près du Strymon
Va protéger tes pas, et te rendre à ton père. » Elle dit, et dans l’
ombre
échappe à mes regards. Alors le voile tombe ; alo
s, et des platanes sombres Qui déjà recevaient les buveurs sous leurs
ombres
. Delille (Trad. des Géorgiques de Virgile).
Renaissance Ô Rome ! sors de tes ruines, Grande
ombre
! renais à sa voix : Fais revivre à jamais l’orgu
du temps, Vois, vois ta patrie éplorée Payer à ton
ombre
sacrée L’honorable tribut de son long souvenir ;
s, Achève en son esprit des pages commencées, Il marche ; mais déjà l’
ombre
croît, le jour fuit ; Ce reste de clarté qui deva
elle. Arrachés de leur froid repos, Les morts du sein de l’
ombre
avec terreur s’élancent, Et près de l’Éternel en
ants, Le rossignol anime de ses chants Le lierre à l’
ombre
pacifique, Et les bois abrités des ven
e déserte Une tendre caresse et le baiser du soir. Je voyais l’
ombre
auguste et chère M’apparaître toutes les n
t d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarquin : « Il est temps, voici l’
ombre
. » Descendrons-nous cueillir la perle au fond de
x de larmes sont couverts ; Et là, d’une voix éplorée, Il raconte à l’
ombre
adorée Les longs tourments qu’il a soufferts. Il
feuillage, Refleurit plus fier et plus beau. Les derniers mots que l’
ombre
achève Du Tasse ont calmé les regrets ; Plein de
e ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’ont point d’
ombres
mortelles ; Ni des poisons épars dans tes herbes
grande pyramide, Contempler les déserts, sablonneux océans ; Là, son
ombre
éveillant le sépulcre sonore, Comme pour la batai
t te retrouve partout. Toujours dans nos tableaux tu jettes ta grande
ombre
; Toujours Napoléon, éblouissant et sombre,
lleuls au front arrondi, Dominant le cours de la Seine, Balancent une
ombre
incertaine Qui me cache aux feux du midi. Sans a
ple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des
ombres
. Il représentait une contrée éclairée, non en fac
sur l’horizon, dissipa l’empire de la lumière et fit régner celui des
ombres
. Bientôt des étoiles innombrables et d’un éclat é
i toujours, ne pourrai-je jamais, Loin du monde et du bruit, goûter l’
ombre
et le frais21 ! Oh ! qui m’arrêtera sous vos somb
point du tout son nez dans l’eau, par la peur que lui fait, dit-on, l’
ombre
de ses oreilles. Comme l’on ne prend pas la peine
la forêt sainte il se fit un grand deuil. Un murmure éclata sous ses
ombres
paisibles ; J’entendis des sanglots et des bruits
venche et violette à l’odeur fraîche et douce, Pour qu’on choisît ton
ombre
et qu’on y vint aimer. Toi, sur elle épanchant c
oisît ton ombre et qu’on y vint aimer. Toi, sur elle épanchant cette
ombre
et tes murmures, Oh ! tu lui payais bien ton trib
rir. Car j’ai pour les forêts des amours fraternelles ; Poète vêtu d’
ombre
, et dans la paix rêvant, Je vis avec lenteur, tri
En moi de la forêt le calme s’insinue ; De ses arbres sacrés, dans l’
ombre
enseveli, J’apprends la patience aux hommes incon
’asseoir le bouvier. Ulysse. Où moi-même souvent je venais chercher l’
ombre
. Minerve. Voici le mont Nérite ; et cette grotte
science des tyrannies et des libertés, la lumière reçue des temps, l’
ombre
de tous les grands hommes descendant de leur gloi
peine ; La révolte subit ce douloureux affront, Et ce monstre dans l’
ombre
au moins cacha son front. Le glaive menaçant du j
a prêché ? La satire ne sert qu’à rendre un fat illustre : C’est une
ombre
au tableau, qui lui donne du lustre. En les blâma
! Horace. Si vous n’y prenez garde, vous allez faire une églogue. Les
ombres
n’en doivent point faire. Voyez Homère, Hésiode,
x de larmes sont couverts ; Et là, d’une voix éplorée, Il raconte à l’
ombre
adorée Les longs tourments qu’il a soufferts. Il
ourpre triomphale Le Capitole va s’ouvrir. » Les derniers mots que l’
ombre
achève Du Tasse ont calmé les regrets ; Plein de
était alarmée à la vue du moindre danger, et qui craignait jusqu’il l’
ombre
du mal. Ils avaient grand besoin, lui et Basile,
eil couchant, ici, au même endroit où je vous parle, et je voyais son
ombre
passer et repasser sur mes fleurs. Lors même que
rs. En avançant dans la carrière, Plus faible il rejette en arrière L’
ombre
terrestre qui le suit, Et de l’horizon qu’il colo
oit encore, L’autre se plonge dans la nuit. C’est l’heure où, sous l’
ombre
inclinée, Le laboureur dans le vallon Suspend un
vie, Brille à peine à travers nos pleurs. De notre rapide existence L’
ombre
de la mort qui s’avance Obscurcit déjà la moitié
s le jour sans fin de l’immortalité. La mort m’entoure en vain de ses
ombres
funèbres. Ma raison voit le jour à travers ces té
auffe d’un regard de tes yeux tout-puissants Mon esprit éclipsé par l’
ombre
de mes sens ; Et, comme le soleil aspire la rosée
eaux fait trembler le contour, À peine un char lointain glisse dans l’
ombre
… Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de
grâce au Père universel Et puis ils dormiront. — Alors, épars dans l’
ombre
, Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre,
ient réunie dans le tronc. En été, ces rameaux nous protégent de leur
ombre
contre les rayons du soleil ; en hiver, ils nourr
Virgile. Si vous n’y prenez garde, vous allez faire une églogue. Les
ombres
n’en doivent point faire. Voyez Homère, Hésiode,
Longtemps ces qualités de Fénelon avaient été un peu laissées dans l’
ombre
: l’abbé Maury les a mises dans tout leur jour, e
olide bonheur ? La mort vient ; et, semblable à un songe, cette vaine
ombre
de félicité terrestre s’évanouit avant qu’on ait
séjour infect et dans les flammes dévorantes. HAMLET. Hélas ! pauvre
ombre
! LE SPECTRE. Ce n’est pas la pitié que je ve
d tu m’auras entendu ! HAMLET. Venger, qui ? LE SPECTRE. Je suis l’
ombre
de ton père, condamnée, pour un certain temps à e
mais soutenez mon corps défaillant ! Me souvenir de toi !… Oui, chère
ombre
, tant que la mémoire aura un asile dans ma tête é
eurs traits moins sombres D’un front demi-barbare éclaircissaient les
ombres
; Quelques-uns de rayons semblaient étincelants.
sant. Plus loin, par les tyrans l’humanité foulée S’élevait comme une
ombre
auguste et désolée ; De ses lambeaux sanglants el
deux. Te voilà tout brun et tout sombre, Te traînant à tâtons dans l’
ombre
, Obscur, sans être vu, sans voir ; Tandis que les
est le théâtre : il n’y reste aucun vestige de ceux de l’homme : son
ombre
se dessine à peine sur ta surface, lorsqu’il s’en
ple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des
ombres
. Il représentait une contrée éclairée, non en fac
ur l’horizon, dissipa l’empire de la lumière, et fit régner celui des
ombres
. Bientôt des étoiles innombrables et d’un éclat é
et se charge de cette partie de la fête qui doit se célébrer dans les
ombres
. Il est une heure mystérieuse où les premiers sil
du côté du rivage maure, l’agite et l’enflamme encore davantage. Les
ombres
de la nuit sont embrasées de la chaleur du jour :
ut l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’
ombre
de la nuit, ne renaît que pour éclairer sa nudité
ns riantes, les eaux moins claires, tout se ternit, tout s efface : l’
ombre
de la mort se présente ; on commence à sentir l’a
voureux ? Cependant le soleil s’avance dans sa carrière enflammée ; l’
ombre
, comme une vague immense, roule et se précipite v
nir encore que la plupart de ces beaux arbres, qui ne donnent point d’
ombre
dans l’été, conservent leur verdure pendant l’hiv
c’est qu’une salle d’asile. C’est de la chaleur en hiver, c’est de l’
ombre
en été. Grâce ces touchantes institutions, l’enfa
e s’élèvent point ces tombes fastueuses Où dorment à grands frais les
ombres
orgueilleuses De ces usurpateurs par la mort dévo
e toutes les couleurs : celle ci qui tombe au levant descend dans une
ombre
effrayante, on dirait une colonne d’eau du déluge
e, Famille de l’ermite, y sont en paix ensemble ; Les uns couchés à l’
ombre
en un coin du gazon, D’autres se réchauffant cont
nard les vieux sommets déserts. Plus de routes, tout est barrière ; L’
ombre
accourt, et déjà, pour la dernière fois, Sur la c
ciel sans nuage ; une nuit soudaine et profonde investit la terre ; l’
ombre
ne venait point de l’Orient ; elle tomba du haut
en, à demi caché sous ses replis obscurs s’y tapit, et là - comme à l’
ombre
d’un épais buisson, il brave impunément les feux
Champs-Élysées, il accourt sur le champ de bataille et réunissant les
ombres
des morts, il les accompagne jusqu’aux sombres ri
Dès qu’il se fut levé, et qu’on put mesurer du regard sur le sable l’
ombre
que projetait sa taille colossale, un murmure d’é
it éclairer vos exploits. O nuit qui les caches dans le secret de tes
ombres
, souffre que je déchire le voile épais dont tu le
mortels ! Ils ne savent ni reculer, ni se couvrir de leurs armes : l’
ombre
et la fureur leur ôtent l’ usage de l’adresse et
elle sourit ; une joie calme se peint sur son front et y éclaire les
ombres
de la mort. Elle semblait dire : « le ciel s’ouvr
et ton fils orphelin. « Traître, a-t-il dit, nous sommes seuls dans l’
ombre
. Mais près de nous vois-tu ce chêne sombre ? Il r
coup, à quelques pas d’eux, un cri de terreur est parti du milieu des
ombres
. Une flamme brillante a jailli. Le feu, par une i
distinguait plus clairement la monstrueuse bête qui se mouvait dans l’
ombre
, foulant aux pieds le corps de Guillaume, et le d
où le Christ vit ses premiers fidèles, Et de ces grands tombeaux les
ombres
éternelles. Dans un coin écarté se présente un ré
s cette voûte sombre : Et le flambeau mourant fume et s’éteint dans l’
ombre
; Il gémit ; toutefois d‘un souffle haletant Le f
s clartés, distinguer une voix. Il regarde, il écoute… Hélas ! dans l’
ombre
immense, Il ne voit que la nuit, n’entend que le
orage en s’étendant menaçait nos vallons ; Tout fuyait… Près de là, l’
ombre
d’un chêne antique Protégeait du hameau la chapel
mmencèrent à devenir moins nettes, et ne semblaient déjà plus que des
ombres
colorées ; bientôt elles disparurent tout à fait,
nneurs : vous n’êtes plus faits pour la fille d’Agamemnon. Ah ! chère
ombre
de mon père, j’implore ton secours : vois l’état
oix, ses souvenirs le persécuteraient moins ; mais la croix étend son
ombre
sur le monde entier, et les terreurs vont partout
ge une vigueur au dessus de tout éloge. La déprécation qui commence à
ombre
vénérable est un morceau touchant. Qui ne serait
remords assiègent la conscience du roi qui croit voir sur un rocher l’
ombre
de son père. Il sent que son heure dernière est v
bruit de nos serments, sur ces rochers sacrés, Réveillez-vous alors,
ombres
qui m’entourez ! Voyez en fugitif sur une frêle b
fameux levant les voiles sombres. Le voyageur sur Sparte évoquera nos
ombres
, Et, de Léonidas et de ses compagnons, Les échos
que trop souvent le spectacle douloureux. Des enfants s’élevaient à l’
ombre
et sous les ailes d’un père de famille, ils s’app
ices. Celui-ci couvre son nom d‘un opprobre éternel, et fait rougir l’
ombre
de ses pères par un établissement honteux dont la
char silencieux, S’élève lentement dans la voûte des cieux, Et que l’
ombre
et le jour se disputent la terre ; Qu’il est doux
César. Hâtons-nous de sortir d’une prison funeste. Je te verrai sans
ombre
, ô Vérité céleste ! Tu te caches de nous dans nos
ous essuyons nos pleurs : Mais le plaisir s’envole et passe comme une
ombre
: Nos chagrins, nos regrets, nos pertes sont sans
orgueil ! Devant vos fronts altiers s’abaissent les montagnes, Votre
ombre
immense au loin descend dans les campagnes ; Mais
ulez, siècles sans nombre ; Nations, potentats, passez tous comme une
ombre
: Ces murs sont mon trophée ; et vainqueur du tré
nuit étincelle : Ils s’arrêtent : soudain meurt ce rapide jour, Et l’
ombre
et la clarté renaissent tour à tour. Delille.
ther l’innocence et la paix ; Du chagrin le plus noir elle écarte les
ombres
, Et fait des jours sereins de rues jours les plus
s sous sou char. Il est là… sous trois pas un enfant le mesure ! Son
ombre
ne rend pas même un léger murmure. Le pied d’un e
son cercueil. Sur ce front foudroyant le moucheron bourdonne. Et son
ombre
n’entend que le bruit monotone D’une
, et ces astres sans nombre, Ces feux demi-voilés, pâle ornement de l’
ombre
, Dans la voûte d’azur avec ordre semés, Sont les
moins riantes, les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’
ombre
de la mort se présente ; on commence à sentir l’a
s traits. Comme l’on voit flotter sur un blanc mausolée L’
ombre
des noirs cyprès. La comparaison prend le nom de
rchidiacre de Metz, il se prépara pendant six années (1652-1659), à l’
ombre
du sanctuaire, aux triomphes que lui réservait l’
ns riantes, les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’
ombre
de la mort se présente. On commence à sentir l’ap
ont il enfle son lit, Son onde en grossissant se corrompt et pâlit. L’
ombre
qui les couvrait s’écarte de ses rives ; Le roche
prés, ces gorges sombres, « De salir tes rayons sur l’herbe dans ces
ombres
? « La mousse imperceptible est indigne de toi. »
n côté qui pourrait ne pas vous apparaître, et que je dois tirer de l’
ombre
, ou plutôt de la lumière, pour vous le faire rema
science des tyrannies et des libertés, la lumière reçue des temps, l’
ombre
de tous les grands hommes descendant de leur gloi
êtes ? Ne le demandez pas, messieurs : la parole s’est glissée dans l’
ombre
de la tyrannie ; elle a rencontré çà et là, comme
a un instinct de l’honneur qui la charme partout où elle en trouve l’
ombre
. Si quelque chose pouvait m’anéantir à Notre-Dame
r les trembles agités ; Le moindre oiseau l’étonne ; il a peur de son
ombre
, Il a peur de lui-même et de la forêt sombre. De
: Il est midi, ils diront que c’est l’heure où le troupeau repose à l’
ombre
des forêts ; pour dire : Il est tard : L’ombre de
le troupeau repose à l’ombre des forêts ; pour dire : Il est tard : L’
ombre
des montagnes s’allonge dans les vallées. Major
ésie, etc. 2° L’effet pour la cause. Ex. : Le mont Pélion n’a plus d’
ombre
, c’est-à-dire d’arbres ; le mot ombre qui est l’e
x. : Le mont Pélion n’a plus d’ombre, c’est-à-dire d’arbres ; le mot
ombre
qui est l’effet des arbres est mis ici pour les a
rtons de cette rêverie, la beauté n’est plus ; elle a passé comme une
ombre
; elle s’est évanouie comme le souvenir confus d’
moins riantes les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’
ombre
de la mort se présente ; on commence à sentir l’a
ut l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’
ombre
de la nuit, ne renaît que pour éclairer sa nudité
signal est donne sans tumulte et sans bruit, C’était à la faveur des
ombres
de la nuit : De ce mois malheureux l’inégale cour
. Richelieu, Mazarin, ministres immortels, Jusqu’au trône élevés de l’
ombre
des autels, Enfants de la fortune et de la politi
point du tout son nez dans l’eau par la peur que lui fait, dit-on, l’
ombre
de ses oreilles. Dans la première jeunesse il est
l’opposition ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’
ombre
toutes les autres faces ; et ordinairement ce côt
écrivains n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’
ombre
: le style doit graver des pensées ; ils ne saven
rçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son
ombre
; une grotte, je la visite ; une carrière, j’exam
i touchait mon cœur ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur
ombre
, la délicatesse des arbustes qui m’environnaient,
ui tombe d’une fenêtre n’éclaire que son visage ; le reste est dans l’
ombre
. On voit à ses pieds, sur une escabelle de paille
soutenu. Mais toi268, qui les as surpassés en aménités et en grâces,
ombre
illustre, aimable génie ; toi qui fis régner la v
lets du jour ; des colonnes de fumée bleue et légère montaient dans l’
ombre
le long des flancs de l’Hymette, et annonçaient l
animaient, et semblaient se mouvoir sur le marbre par la mobilité des
ombres
du relief ; au loin, la mer et le Pirée étaient t
romaine. C’est du milieu de ce terrain inculte, que s’élève la grande
ombre
de la Ville Éternelle. Déchue de sa puissance ter
ce qu’ils pourraient avoir de dur ou de heurté dans leurs formes. Les
ombres
ne sont jamais lourdes et noires ; il n’y a pas d
chercher quelques points de vue, pas un bois qui ne m’ait donné de l’
ombre
, pas un écho que je n’aie fait jaser mille fois.
lut de la république contre leur trahison arbitraire. Nous vivons à l’
ombre
des lois ; faudra-t-il que nous mourions par des
e sa solution vraie et définitive. Le fait capital était resté dans l’
ombre
, ou avait été mal étudié, celui de la conquête de
et le désir du bonheur n’est point éteint484. Le bonheur est donc une
ombre
, la vie une déception, nos désirs un piège trompe
uels les nôtres ne sont que des pygmées, et qui ne couvraient de leur
ombre
aucun être animé. Vous savez qu’on a constaté qu’
e et fermeté, les tableaux de M. Mignet manquent un peu de ces jeux d’
ombre
et de lumière qui effacent tel objet pour donner
ait mieux à cette définition que Thiers lui-même. Il ne laisse dans l’
ombre
aucune partie de son sujet ; il excelle à porter
es lacs, au haut des montagnes, dans les sentiers des vallées, sous l’
ombre
des oliviers, dans le secret des déserts. Il y a
. Le goût français fera aussi des réserves sur ses défauts. Rayons et
Ombres
, ce titre d’un de ses recueils, sera sa devise, s
comme des rayons, et de ses défauts qui pèsent sur l’esprit comme des
ombres
. Si j’ai une secrète préférence pour le dernier d
iété, parce-qu’ils sont sans convoitise, qui ne demandent qu’un peu d’
ombre
en été, en hiver, le petit foyer reluisant d’Hora
mortel, forçant les rives sombres, Au superbe tyran qui règne sur les
ombres
Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’
le renaître pour vous plaire ; Les Dryades à votre amour Prêtent leur
ombre
solitaire. Loin de vous l’Aquilon furieux Souffle
t un partage à ses enfants qu’il aime. « Nous sommes ses enfants, des
ombres
de lui-même. « Il conçut, il voulut, et l’univers
doigt mystérieux se posait sur leur bouche. Je leur parle, et dans l’
ombre
ils s’échappent soudain, L’un avec un poignard, l
, et des platanes sombres, Qui déjà recevaient les buveurs sous leurs
ombres
. Mais d’autres chanteront les trésors des jardins
où le Christ vit ses premiers fidèles, Et de ces grands tombeaux les
ombres
éternelles. Dans un coin écarté se présente un ré
us cette voûte sombre, Et le flambeau mourant fume et s’éteint dans l’
ombre
. Il gémit ; toutefois, d’un souffle haletant, Le
s clartés, distinguer une voix. Il regarde, il écoute… Hélas ! dans l’
ombre
immense, Il ne voit que la nuit, n’entend que le
heveux dorés, Sous les monts Achéens, non loin de Cérynée, Errait à l’
ombre
, aux bords du faible et pur Crathis : Car les eau
avec les dieux et brave un sort inique. Couvert de chauds tissus, à l’
ombre
du portique, Sur de molles toisons, en un calme s
ique, Sur de molles toisons, en un calme sommeil, Tu peux, ici dans l’
ombre
, attendre le soleil. Je te ferai revoir tes foyer
eut-être en ces murs effrayés Le messager de mort, noir recruteur des
ombres
, Escorté d’infâmes soldats, Ébranlant de mon nom
is ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie, Ceux-là même, dans l’
ombre
armant la calomnie, Me reprochent le sort d’un fr
deux, sifflant dans la poussière, En vain sèment le trouble entre son
ombre
et moi : Scélérats ! contre vous elle invoque la
ères gémissants, ta mère désolée747, Quelques amis des arts, un peu d’
ombre
et de fleurs ; Et ton jeune laurier grandira sous
u milieu des horizons vulgaires qui l’entouraient, Malgré le sol sans
ombre
et les cieux sans couleurs, rêvait déjà aux splen
me ces globes d’or qui dans les champs du vide Suivent avec amour ton
ombre
qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dan
t d’un côté les clartés éternelles, Et de l’antre est plongé dans les
ombres
mortelles, L’homme est le point fatal où les deux
oleil, encore un jour ! » Semblable au criminel qui, plongé dans les
ombres
, Et descendu vivant dans les demeures sombres, Pr
eut-être qu’à ta voix, de la vivante flamme Un rayon descendra dans l’
ombre
de ton âme ; Peut-être que ton cœur, ému de saint
it sous tes doigts l’hymne de tes douleurs, Ou si du sein profond des
ombres
éternelles, Comme un ange tombé tu secouais tes a
erche par instinct la rêveuse paupière, Jaillissent par milliers de l’
ombre
qui s’enfuit, Comme une poudre d’or sous les pas
e voilait ses traits, Comme l’on voit flotter sur un blanc mausolée L’
ombre
des noirs cyprès. Un de ses bras pendait de la fu
s guide errait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’
ombre
. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour
morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’
ombre
pour m’abuser prend des formes visibles ; Le sile
le vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois seul dans l’
ombre
à minuit demeuré, J’ai souri de l’entendre, et pl
avec la voix du cor ? Roncevaux J Roncevaux ! dans ta sombre vallée L’
ombre
du grand Roland n’est donc pas consolée791 ? II
du Crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837), les Bayons et les
Ombres
(1840), les Contemplations (1856), la Légende des
voyez ces vapeurs sombres, Ces hommes dans les feux errant comme des
ombres
, Ce silence de mort par degrés renaissant ! Ces c
aux fait trembler le contour ; A peine un char lointain glisse dans l’
ombre
Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de
le ; L’Occident amincit sa frange de carmin ; La nuit de l’eau dans l’
ombre
argente la surface ! Sillons, sentiers, buissons,
râce au Père universel ! Et puis ils dormiront. — Alors, épars dans l’
ombre
, Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre,
onnaît pas les mauvaises pensées, Qui passent dans l’esprit comme une
ombre
sur l’eau. Elle ignore ! — à jamais ignore-les co
grève Ceux qui ne sont pas revenus ! Bientôt des yeux de tous votre
ombre
est disparue. L’un n’a-t-il pas sa barque et l’au
vous avez le soir quand vous venez vers nous806 ! Les Rayons et les
Ombres
. Après la bataille. Mon père, ce héros au
champ couvert de morts, sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’
ombre
entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de
i calme et si charmant Que tu n’entendais pas l’oiseau chanter dans l’
ombre
; Moi, pensif, j’aspirais toute la douceur sombre
s la nuit. Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couche, Faite d’
ombre
, sera si morne et si farouche Que je n’entendrai
rés de tes peintures sombres, A voir autour de moi mouvoir toutes tes
ombres
. Salut ! noble Orcagna ! que viens-tu m’étaler ?
vers le doux parfum elle incline la tête. Non loin de la maison, à l’
ombre
du courtil, J’ai vu la tige croître et briller en
ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre, Une
ombre
de plaisir, un semblant de bonheur. Viens, chanto
t d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarquin : « Il est temps, voici l’
ombre
! » Descendrons-nous cueillir la perle au fond de
ù je rêve Sous le bois mort le gazon disparaît. Arbres chéris, plus d’
ombre
sous vos branches ; La clarté pleut à travers leu
desséchés par le vent. Ce doux feuillage obscurcissait ta route. Son
ombre
aidait ton cœur à s’égarer ; La feuille tombe, et
Et, la nuit, on dirait l’eau dormante et croupie Qui s’amasse dans l’
ombre
au pavé des cachots. L’aloès, le palmier, s’éloig
’enfonce la réforme. Je veux, armé du soc, retourner les sillons, A l’
ombre
les habits ! au soleil les haillons ! Je veux que
ics tristes et sombres, Ces torrents, ces plus noirs aux gigantesques
ombres
; C’était bien Roncevaux ! Seulement, par endroit
t j’embrasse la terre en m’écriant : Pardonne ! Avant la mort, grande
ombre
, accorde-moi la paix ; Suis-je donc condamné pour
tre esprit frappé. L’écho répondait seul à votre voix fiévreuse, Et l’
ombre
de Roland serait plus généreuse ; Les vivants, do
e mot charmant de La Bruyère : « La modestie est au mérite ce que les
ombres
sont aux figures dans un tableau ; elle lui donne
es du chrétien un acte de foi envers la Providence, qui n’a entouré d’
ombre
ce grand mystère que par respect pour la liberté
li par le doute (8e Méditation) : Attends ; ce demi-jour, mêlé d’une
ombre
obscure, Suffit pour te guider en ce terrestre li
ement. Quand le poète parle « du messager de mort, noir recruteur des
ombres
, » ce n’est pas l’appel à l’échafaud qu’il attend
e aux lois obscures de notre être ne suffit pas à l’homme. Malgré les
ombres
que la raison ne saurait dissiper, nous avons bes
ier ! Je fis une tempête au fond de l’encrier, Et je mêlai, parmi les
ombres
débordées, Au peuple noir des mots, l’essaim blan
, Traversant à grand bruit la Trêve-des-Druides, Elle franchit dans l’
ombre
, avec ses blancs coureurs, Le village du Barde et
t, tous ces fantômes sombres, Comme je vois dans l’air s’évanouir les
ombres
! Delille (Trad. de Milton). L’Enfer
is dans cette plaine sombre, Au milieu de ces morts à reconnaître une
ombre
, Je reconnus celui qui fit le grand refus1, Et je
viens sur ces rivages sombres, Éloigne-toi des morts et des coupables
ombres
! » Et comme à cet appel je n’obéissais pas : « I
lle une clarté sombre ? Quels affreux hurlements se prolongent dans l’
ombre
! Quel épouvantable réveil ! Femmes, enfants, vi
ieux portique, Sous les rameaux sanglants du laurier domestique, Où l’
ombre
de Priam semble gémir encor, Cherchera des cités
s’avançait d’un air sombre, De leur cortége auguste environnaient son
ombre
. Garrick, des spectateurs échauffait les transpor
ule, Tout s’éteint, tout fume. Il fait nuit, Il fait nuit, pour que l’
ombre
encore Fasse mieux éclater l’aurore Du jour où so
secours de ses frères souffrants. On ne trouve pas chez les anciens l’
ombre
d’une institution en faveur des infortunés : la p
avec la voix du cor ? Roncevaux ! Roncevaux ! dans ta sombre vallée L’
ombre
du grand Roland n’est donc pas consolée ! Tous l
’autres rêvaient, endormis sur leurs sacs Ou debout et pensifs dans l’
ombre
des bivacs ! Et combien revoyaient au beau pays d
dans un rêve plus sombre, De ces temps malheureux voyaient repasser l’
ombre
Où, durant leur jeunesse, éveillés un matin, Ils
s, Parlant en vérités et plus en paraboles, Arracher Dieu visible à l’
ombre
des symboles, Dans l’esprit grandissant où sa foi
’est arrêté là... Il est là… Sous trois pas un enfant le mesure. Son
ombre
ne rend pas même un léger murmure ; Le pied d’un
son cercueil. Sur ce front foudroyant le moucheron bourdonne, Et son
ombre
n’entend que le bruit monotone D’une vague contre
ne peut avant l’heure Ouvrir ta froide main, Ô fantôme muet, ô notre
ombre
, ô notre hôte, Spectre toujours masqué qui nous s
la plaine un océan de feux ; Soit que vers l’occident le cortége des
ombres
Accompagne tes pas, ou que les vagues sombres T’e
us (Trad. d’Aristote)48. L’Amour paternel Avec les premières
ombres
de la vieillesse, le sentiment de la paternité de
e amour est fatal ! Viens, me répondait-il, ou bien je meurs ! Dans l’
ombre
Je m’élance à travers le palais vaste et sombre ;
n’osaient le poursuivre en ces lieux redoutés ; Lorsqu’une femme, une
ombre
aux bras ensanglantés, Menaçante, apparaît dans l
rencontre partout votre autel ennemi ! » Ainsi parlait de loin cette
ombre
courroucée ; Et moi, pour la fléchir, sur ses pas
cendre glacée, une froide poussière ; J’embrasse un vain fantôme, une
ombre
… et c’est mon frère ! Triste dépouille, ô dieux !
me séjour au moins nous appartienne ; Réunis nos destins !… Joins une
ombre
à la tienne !… L’espoir de ta présence était mon
on espoir se fonde ! D’un caprice dépend ta sagesse profonde ! Dans l’
ombre
de vingt ans un projet médité, Tu le firais au so
morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus terribles ! L’
ombre
pour m’abuser prend des formes visibles ; Le sile
suis las d’obéir dans mon propre royaume, Et de n’être d’un roi que l’
ombre
et le fantôme ; Je suis las de subir l’hypocrite
nfonce la réforme ; Je veux, armé du soc, retourner les sillons ; À l’
ombre
les habits ! au soleil les haillons ! Je veux que
ont enflammé ton sang ; Les cachots souterrains, qui t’ont prêté leur
ombre
. Ont laissé sur ton cœur quelque chose de sombre.
ns riantes, les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’
ombre
de la mort se présente ; on commence à sentir l’a
ais parlant et agissant comme il appartient à des hommes et non à des
ombres
. C’est la nature humaine qu’il s’agit de représen
esprit n’est demeuré debout, Et que les mots y vont hurlant après des
ombres
, Comme des chiens sans maître au milieu des décom
ui, il repose entre les lis, jusqu’à ce que l’aurore se lève et que l’
ombre
diminue. Filles de Sion, sortez, et voyez le roi
mistiche. Vous m’avez voulu faire passer pour simple traducteur, sous
ombre
de soixante et douze vers que vous marquez sur un
le bonheur et l’oubli de tes maux. Viens chercher un abri sous l’
ombre
hospitalière Du pâle peuplier, du pin majestueux.
t tout bon, préside à la destinée de sa créature, et que derrière les
ombres
du trépas, quoi qu’il arrive, tout sera bien, par
J’avais au malheureux qui m’appelait sa sœur Refusé le tribut que son
ombre
réclame, La douleur, le remords eût torturé mon â
mouvement trop violent et trop sincère pour en embrasser seulement l’
ombre
; et peu lui importerait de tromper sur ce point
e du sépulcre ? Il y a six mille ans que les hommes passent comme des
ombres
devant l’homme, et néanmoins le genre humain, déf
soi, Sa volonté suprême est sa suprême loi ! Mais cette volonté, sans
ombre
et sans faiblesse, Est à la fois puissance, ordre
haut, vous n’avez pas remarqué on autre mot de théâtre : derrière les
ombres
du trépas ; c’est qu’il est sauvé par la simplici
tout ce qui est imitation et mode ? Notre langue ne souffre point ces
ombres
qui se placent entre notre pensée et nous ; c’est
er, ou plutôt de les chasser courageusement, comme Énée dissipait les
ombres
avec son épée. Ces images sont le plus souvent de
ges : elles sont mauvaises quand elles masquent l’objet, et font de l’
ombre
un corps, quand elles absorbent l’attention aux d
is toujours avec une rigueur extrême. On ne met point les chevaux à l’
ombre
, on les laisse exposés à l’ardeur du soleil, atta
cendant épars, la tête baissée entre ses jambes pour trouver un peu d’
ombre
, et laissant tomber de son œil sauvage un regard
ls d’Idoménée L’enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des
ombres
de la mort ; il les entrouvre à la lumière ; mais
inos juge aux enfers tous les pâles humains. Ah ! combien frémira son
ombre
épouvantée Lorsqu’il verra sa fille à ses yeux pr
, dans les carrefours sombres, S’arrête et voit danser vos lumineuses
ombres
Aux vitres du salon doré ? Songez-vous qu’il
t pourtant, ce semble, réfugié que chez les grands : c’est comme leur
ombre
qui les suit partout1 Les plaisirs, presque tous
été appliquée ainsi par Sénèque : « La gloire suit la vertu comme son
ombre
. » J’aime mieux l’emploi que Massillon fait ici d
ord du foyer, Assise à son rouet près du grillon qui crie, Et dans l’
ombre
filant, je reconnais Marie. (Marie. — Éd. Michel
es dans le cours de la nature : l’homme n’est rien qu’un fantôme, une
ombre
, une vapeur, qui se dissipe dans les airs… » 1.
iers louveteaux à qui ces bois sont familiers, Avaient refait, dans l’
ombre
, une halte invisible, Et répété trois fois la déc
les feuilles vertes. Des cris ont salué l’espoir du gai repas. Vers l’
ombre
, au bout du champ, chacun marche à grands pas. On
sommet du Liban. L’Enfer personnifié excite et anime contre lui les
ombres
des rois et des princes : toutes se lèvent à la f
solitaire. Quelques chênes encore vivants Versent une
ombre
funéraire. Sur l’écume des noirs torrents
res ? Dans les combats ces astres ont brillé ; Et maintenant,
ombres
légères, De sa splendeur leur front e
aient était semblable à de l’eau tiède2. La nuit, qui répand avec ses
ombres
une douce fraîcheur, ne pouvait tempérer la chale
il, plein de tours nouveaux, quoiqu’il ne lui reste pas seulement une
ombre
de raison. Prenez bien garde de ne lui rien dire
e la foi et la philosophie allument et qui rend visible, par delà les
ombres
du dernier rivage, l’aurore d’une vie immortelle.
s’en jugeait le plus digne ; fausse, cette invocation prématurée à l’
ombre
du défunt ; fausses, ces larmes d’héritier qui co
r le fait qui le précède et préparer celui qui suivra ; il faut que l’
ombre
et la lumière soient réparties adroitement sur le
tant que convaincus. Les arguments abstraits sont pour eux, comme les
ombres
de la caverne de Platon, de vains simulacres qui
ortes en lumière, et répandez sur les parties faibles de la cause une
ombre
savante : tâchez de dérober le défaut de votre ar
Elle fait parler la honte, le remords, la nécessité, l’occasion, les
ombres
des ancêtres, le sang des guerriers morts, le sou
couleurs de ses tableaux. Le geste suit tous ces mouvements, comme l’
ombre
suit le corps : non pas celui du comédien, qui ac
frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’
ombre
et de fleurs, Et ton jeune laurier grandira sous
toute la fausse poésie se décolora, se fana, et tomba en poussière. L’
ombre
se fit rapidement sur des noms rayonnants naguère
l’ignore comme tout le monde, mais pendant la solitude de la nuit, l’
ombre
de son père lui apparaît, pour lui découvrir le c
it à Hamlet de l’observer et de l’écouter. Il lui apprend qu’il est l’
ombre
de son père, condamné à errer pendant la nuit jus
la terre. Il promet la vengeance, et jure que ; le souvenir de cette
ombre
chère ne s’effacera jamais de sa mémoire. Avis.
er jurer par la croix de saint Lô de peur de mourir dans l’année. Les
ombres
du monarque et de l’historien se rencontrent en l
aque à ses travaux ainsi que sa compagne54 — … Cependant le soleil… l’
ombre
fuit — … Le vent fraîchit… les fleurs boivent la
c’est qu’une salle d’asile. C’est de la chaleur en hiver, c’est de l’
ombre
en été. Grâce à ces touchantes institutions, l’en
iques de l’assemblée s’obscurcissent, bientôt elles ressemblent à des
ombres
et disparaissent. La salle plongée tout-à-coup da
a fille, conduis-moi sous les deux chênes qui prêtent à la Naïade une
ombre
hospitalière. Il me semble les voir : le ciel éta
votre gauche. Nous voici près des deux chênes, ils protègent de leur
ombre
une fontaine qui s’écoule en filets d’argent ; le
! Arrêtons-nous. C’est ici ! Oui, c’est ici, je le sens ! Dis-moi, l’
ombre
de Laïus n’est-elle pas assise sur le rocher ? —
ïus n’est-elle pas assise sur le rocher ? — Non, répondit Antigone, l’
ombre
de Laïus n’est point assise sur le rocher. — Ah !
moi ? Tes yeux lancent des éclairs. Toutes mes pensées se troublent.
Ombre
vénérable, si tu n’es pas vengée par cet excès d’
s de sortir d’une funeste prison. Ô céleste vérité, je te verrai sans
ombre
, dans nos jours de sommeil tu te caches de nous ;
rmes par la main du plaisir ; mais le plaisir passe et fuit comme une
ombre
; nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont inc
it avec fierté ! les montagnes s’abaissent devant vos fronts, — votre
ombre
colossale s’étend au loin dans les champs. Mais l
ribus, sultans, rois, califes, noms célèbres autrefois, et maintenant
ombres
vaines, vous leur survivez, — vous êtes en même t
s — de volantes étoiles, quand la nuit est noire, qui, traçant dans l’
ombre
des sillons lumineux, se font voir sur chaque fou
aussitôt cet éclat — disparait, et tour à tour on voit se succéder l’
ombre
et la clarté. Avis. Même observation qu’au nº 25
our le poète, qui s’est pénétré de son néant, c’est « une vapeur, une
ombre
». Écoutons J.-B. Rousseau (liv. I, ode 13) : L’
er ; Sa clarté n’est qu’une nuit sombre, Et ses jours passent comme l’
ombre
, Que l’œil suit et voit échapper. Énumération
r ; Sa clarté n’est qu’une nuit sombre ; Et ses jours passent comme l’
ombre
Que l’œil suit et voit échapper. 2º Période à qu
n s’élevant, qui s’exhale et s’évanouit dans les airs, tantôt comme l’
ombre
qui s’étend, se rétrécit, se dissipe, sombre, vid
champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’
ombre
entendre un faible bruit : C’était un Espagnol de
s que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre. Son
ombre
eût pu encore gagner des batailles, et voilà que,
s-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’une
ombre
? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel e
Richelieu, Mazarin, ministres immortels, Jusqu’au trône élevés de l’
ombre
des autels, Enfants de la fortune et de la politi
montibus umbræ. Ce que Boileau, dans son Lutrin, imite ainsi : Les
ombres
, cependant, sur la ville épandues, Du faîte des m
dans ces retraites sombres ? Que vois-je !… Mon aspect épouvante les
ombres
, Que de gémissements ! Que de cris douloureux ! O
ayés dérobe cette tête. Ah ! ma mère, épargnez votre malheureux fils.
Ombre
d’Agamemnon, sois sensible à mes cris !… Le déso
Voyons comment, au siècle dernier, J.-J. Rousseau, évoquant la grande
ombre
de Fabricius, la fait parler. C’est un des plus m
: …………… Nec habebat Pelion umbras. Pélion non plus n’avait pas d’
ombre
. L’ombre est prise ici pour l’arbre qui la produ
Nec habebat Pelion umbras. Pélion non plus n’avait pas d’ombre. L’
ombre
est prise ici pour l’arbre qui la produit. Les po
e beauté. Parlant d’Énée et de sa compagne qui allaient à travers les
ombres
de l’enfer, Virgile, au livre VIe de l’Énéide, di
, et, s’il n’eût pas été bien mal à propos qu’en cette occasion, sous
ombre
que je suis à l’Académie, je me fusse piqué de pa
ar l’opposition ; on ne présente qu’un côté de l’objet, ou met dans l’
ombre
toutes les autres faces ; et, ordinairement, ce c
ombinaisons de mots inutiles ; que ce n’est point là du style, mais l’
ombre
du style : Rien n’est plus opposé au beau nature
écrivains n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’
ombre
: le style doit graver des pensées ; ils ne saven
st sur la terre : c’est alors que les bêtes de forêts marchent dans l’
ombre
; alors les rugissements des lionceaux appellent
bleau ! Quel choix heureux, quelle justesse dans l’expression ! Cette
ombre
hospitalière que le pin et le peuplier se plaisen
urs rameaux frais et sombres, Et prêtant au buveur l’hospice de leurs
ombres
; Tandis qu’un clair ruisseau, se hâtant dans son
l’opposition1 ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’
ombre
toutes les autres faces ; et ordinairement ce côt
écrivains n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’
ombre
: le style doit graver des pensées ; ils ne saven
est trop nébuleux, cela ne se peut pas. Si M. Necker avait eu quelque
ombre
de talent et des intentions perverses, il obtenai
’emprunts, et, le neuvième, nous étions dissous. Si M. Necker avait l’
ombre
de caractère, il serait inébranlable, marcherait
rt opposés, et sont accompagnées de figures allégoriques mises dans l’
ombre
par un seul mot, d’un côté le désespoir, ami crue
le lecteur ; 4° Enfin, recourez quelquefois au contraste. Mélangez l’
ombre
avec les lumières. Vous détacherez mieux les obje
es brises et dispersés cà et là dans la savanne, formaient des îles d’
ombres
flottantes sur une mer immobile de lumière. Auprè
beauté des métaphores ne sont pas moins dignes d’éloges, des îles d’
ombres
flottantes, une mer immobile de lumière, un océan
ur rendre son adversaire odieux. Il assemble autour de la tribune les
ombres
de ces infortunés citoyens ; il les place entre l
nt rappelé de nos jours. Il semble, quand on l’entend, que toutes les
ombres
qu’Eschine vient d’évoquer, accourent pour se ran
aste sans blesser la symétrie. Le peintre repousse sa lumière par des
ombres
vigoureuses ; mais c’est du même soleil ou du mêm
s ; mais c’est du même soleil ou du même flambeau que proviennent les
ombres
et les lumières ; pour les unir, il cherche à imi
par aucune passion, il termine par une Conclusion. C’est ainsi que l’
ombre
d’Arcésius termine son discours à Télémaque ; il
s que ses exemples ont élevé aux premiers honneurs de la guerre ! Son
ombre
eût pu encore gagner des batailles : et voilà que
de toutes les couleurs : celle qui tombe au levant, descend dans une
ombre
effrayante ; on dirait une colonne d’eau du délug
ux agités par les brises, et dispersés çà et là, formaient des îles d’
ombres
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Aup
aperçue, est devenu chez nous un arbre immense qui couvre tout de son
ombre
, mœurs, histoire, politique, sciences, arts, et q
aves gens, résolus d’avance à punir, je ne dirai pas le crime, mais l’
ombre
du crime d’incendie, comme si vous doutiez de la
l’opposition1 ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’
ombre
toutes les autres faces ; et ordinairement ce côt
écrivains n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’
ombre
: le style doit graver des pensées ; ils ne saven
ostérité ; ils ne sont sortis de leur néant que pour passer comme des
ombres
qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel
r la beauté des sites qui l’avoisinent. Mais à celui qui, cherchant l’
ombre
et le silence, s’enfoncerait dans un de ces chemi
cierges jaunes, lesquels peuplaient les sombres nefs de fantômes et d’
ombres
vagues et vacillantes. Le roi Jacques, s’unissant
Ce grand peuple espagnol aux membres énervés, Qui s’est couché dans l’
ombre
et sur qui vous vivez, Expire dans cet antre où s
le jour désormais se levait à Madrid, Maintenant, astre mort, dans l’
ombre
s’amoindrit, Lune aux trois quarts rongée et qui
que de fleurs et que de fruits ! L’autre jour que j’étais couché à l’
ombre
, je m’avisai de remarquer la variété des herbes e
» (Fables, XXL) Le singe Un vieux singe malin étant mort, son
ombre
descendit dans la sombre demeure de Pluton922, où
pour le rendre muet ; mais il fit encore une farce devant le roi des
ombres
, et les princes ne résistent guère aux demandes d
ssi réelle que le repos, pour courir après une ombre944. » Mais cette
ombre
nie lui a pas échappé dans la suite, il ne lui en
ut l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’
ombre
de la nuit1152, ne renaît que pour éclairer sa nu
rçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son
ombre
; une grotte, je la visite ; une carrière, j’exam
de Boulogne jusqu’à la Muette ; là, nous nous assîmes sur l’herbe à l’
ombre
en attendant que le soleil fût baissé, pour nous
i touchait mon cœur ; la majesté des arbres qui me couvraient de leur
ombre
, la délicatesse des arbustes qui m’environnaient,
ous une cabane écartée, loin du bruit des eaux ! » Le jour vient, les
ombres
s’effacent, et les gardes sont relevées ; vous re
e.) Une nuit en Messénie1400 C’était une de ces nuits dont les
ombres
transparentes semblent craindre de cacher le beau
chênes, de bouleaux et de hêtres. Les deux rives étaient couvertes d’
ombre
et de mystère ; le lieu paraissait inhabité, horm
aine depuis le village jusqu’à Montmartre. A travers l’épaisseur de l’
ombre
blanchissaient au loin des mamelons de craie et d
entendre, on entend sur un ton brisé les pas des envahisseurs dans l’
ombre
; ils viennent par des chemins cachés, sourds ; l
chez nous ! comme le porche de l’église nous paraissait profond, et l’
ombre
des vieux arbres épaisse et noire ! Quant, au cim
ne, allez voir là-bas si j’y suis ! » Ou bien : « Noble étranger, à l’
ombre
des bosquets paisibles ! » S’il lardait un simple
coup les roues d’un vapeur battaient l’eau près de moi ; ou bien une
ombre
lourde m’arrivait dessus, c’était l’avant d’un ba
de grandes croix à deux étages comme les croix russes, agitées dans l’
ombre
avec des mouvements de détresse, des gestes fous.
grande, C’est qu’il faut laisser nos amours2043. (Poésies, XIV : Aux
ombres
de Damon.) Sur le règne de Henri IV La ter
e ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’ont point d’
ombres
mortelles ; Ni des poisons épars dans tes herbes
oleils, qui suis-je ? Atome dans l’immensité, Minute dans l’éternité,
Ombre
qui passe et qui n’a plus été, Peux-tu m’entendre
usser cette voix qui t’implore, Et qui vers ton divin séjour, Quand l’
ombre
s’évapore, S’élève avec l’aurore, Le soir gémit e
ous donne un peu d’or, rendez-leur vos prières ! » Voilà le seuil à l’
ombre
où son pied nous berçait, La branche du figuier q
es prés, ces gorges sombres, De salir tes rayons sur l’herbe dans ces
ombres
? La mousse imperceptible est indigne de toi !...
ses deux pattes d’or, emportant avec elle Un de ses chers petits à l’
ombre
sous son aile. L’oiseau, comme étonné de l’aspect
pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit, Blanchir comme une
ombre
adorée, Qui vous apparaît dans la nuit. Doux trés
utre est roi ; Tilleuls dont j’aimais le murmure, Vous n’aurez plus d’
ombre
pour moi. Ton coq peut tourner à sa guise, Cloche
use, elle allait sans guide Me perdre, en suivant vos détours, Dans l’
ombre
d’un dédale humide, Où je me retrouvais toujours.
le vent du Nord porte de feuille en feuille. Que de fois, seul dans l’
ombre
à minuit demeuré, J’ai souri de l’entendre et plu
la voix du cor ? Roncevaux ! Roncevaux2668 ! dans ta sombre vallée L’
ombre
du grand Roland n’est donc pas consolée ? II
du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837), les Rayons et les
Ombres
(1840), les Contemplations (1856) ; et la poésie
C’est son tour maintenant. Du soleil, de la pluie, On s’abrite à son
ombre
, à sa tige on s’appuie. C’est, à lui de veiller,
, Et qui mourront comme ils sont morts ! C’est pour ces morts, dont l’
ombre
est ici2687 bienvenue, Que le haut Panthéon élève
eurs sans nombre Vous fuyez, Et moi je reste seule à voir tourner mon
ombre
A mes pieds. Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t’
nventais un conte profond, Dont je trouvais les personnages Parmi les
ombres
du plafond. Toujours ces quatre douces têtes Riai
ur mère Les regardait rire et songeait. Leur aïeul, qui lisait dans l’
ombre
, Sur eux parfois levait les yeux ; Et moi, par la
champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’
ombre
entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de
est nuit. La Cabane est pauvre, mais bien close. Le logis est plein d’
ombre
, et l’on sent quelque chose Qui rayonne à travers
ts, Les objets étaient pris d’une pitié suprême, Morne, tourna dans l’
ombre
et s’ouvrit d’elle-même. Elle entra. Sa lanterne
Sa mante sur les pieds et sur le corps sa robe, Afin que, dans cette
ombre
où la mort nous dérobe, Ils ne sentissent plus la
ière elle ? Qu’est-ce donc qu’elle cache, avec un air troublé, Dans l’
ombre
, sur son lit ? Qu’a-t-elle donc volé ? _ Quand el
s-tu fait, toi, pendant ce temps-là ? » Jeannie eut un frisson dans l’
ombre
et se troubla. « Moi ? dit-elle. Ah ! mon Dieu !
umains fit pour le noir mineur2750 ! Car le mauvais esprit qui dans l’
ombre
le guette, La bleuâtre vapeur, sur lui soudain se
entre du gouffre un éternel tombeau. Et cependant c’est nous, pauvres
ombres
muettes, Qui faisons circuler au-dessus de nos tê
t désormais sacrés ! Ils rentreront, demain2833, dans le silence et l’
ombre
; Mais sur ces humbles murs vous viendrez les rev
conquérant qui m’a pris mon royaume, Par lui, je ne suis plus qu’une
ombre
, qu’un fantôme, Quelque chose de moins. De mes co
ant l’air, Et comme empanaché de la bête vorace, L’étalon fuit dans l’
ombre
ardente de l’enfer. Le ventre contre l’herbe, il
us ! charlemagne, du haut de son trône. Le soir de Roncevaux, sous l’
ombre
des grands arbres, Aux coups dont son épée avait
he usés entre tes mains ! Que de soupirs éteints par le bois dans ses
ombres
! Que de nuits sans sommeil lorsque les grandes e
xxv), est pour les descendants comme une lumière qui ne laisse dans l’
ombre
ni leur bonne ni leur mauvaise conduite. » — Et J
t à être imprimé nous semblerait aujourd’hui plus correct. 944. Une
ombre
, la gloire. On peut trouver ici la timidité de Ne
non : il vêtit. Mais voir page 648, note 2. 1152. Plus triste que l’
ombre
de la nuit. Ordinairement lu nuit est comme le sy
C’est l’expression même de Virgile, qui l’applique cependant non aux
ombres
bienheureuses, mais au séjour qu’elles habitent.
mps. (a) Entendez : et ont connu, ont appris que... 2061. Dedans l’
ombre
, on dirait aujourd’hui dans l’ombre. Mais dedans,
t appris que... 2061. Dedans l’ombre, on dirait aujourd’hui dans l’
ombre
. Mais dedans, qui ne s’emploie plus maintenant qu
e autant de dehors, dessus, dessous, alentour, auparavant. 2062. L’
ombre
éternellement noire, les enfers. 2063. . Entende
s. 2559. De leurs mânes. Vers plaisamment pompeux. Les mânes sont l’
ombre
des morts, et le Styx l’un des fleuves des Enfers
ous une cabane écartée, loin du bruit des eaux ! » Le jour vient, les
ombres
s’effacent, et les gardes sont relevées1 ; vous r
n temps que vous ne verrez point. La plante céleste croîtra, mais son
ombre
ne recouvrira que vos cendres. Qui demande plus s
lle saison, tant il y vient d’oiseaux à cause de la fraîcheur et de l’
ombre
épaisse de ses rives. La maison est coiffée d’un
e renaître pour vous plaire ; Les Dryades3 à votre amour Prêtent leur
ombre
solitaire4. Loin de vous l’Aquilon fougueux Sou
pourrais être morte deux ou trois ans sans vous en inquiéter, si mon
ombre
ne vous allait reprocher votre oubli. Prenez-y ga
mieux à la relever. Un peintre habile sait ménager dans un tableau l’
ombre
et la lumière, et tirer du clair-obscur de mervei
ux agités par les brises, et dispersés çà et là, formaient des îles d’
ombres
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Aup
il jette encore Quelques rayons tremblants qui combattent la nuit ; L’
ombre
croit, le jour meurt, tout s’efface et tout fuit.
s pour lutter contre tant d’obstacles réunis, et pour reconquérir une
ombre
au moins de l’ancienne liberté. Aussi peut-on rem
t tant, et s’il n’eût pas été mal à propos qu’en cette occasion, sous
ombre
que je suis de l’Académie, je me fusse piqué de p
vent l’un par l’autre, ils triomphent du temps ; Tandis que sous leur
ombre
on voit de vils serpents, Se livrer, en sifflant,
il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur
ombre
. » D’Argenson disait en parlant de Voltaire, âgé
’enfonce la réforme. Je veux, armé du soc, retourner les sillons. A l’
ombre
les hahits ! au soleil les haillons1 ! Je veux q
identes n’étaient pas, comme dans notre tragédie, de froides et pâles
ombres
. Elles avaient leur place au foyer, et se mêlaien
la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l’
ombre
et du silence, Un tranquille sommeil, d’innocents
sées. Ainsi le glaive fidèle De l’Ange exterminateur, Plongea dans l’
ombre
éternelle Un peuple profanateur, Quand l’Assyrien
sés de s’ouvrir. Je disais à la nuit sombre : Ô nuit, tu vas dans ton
ombre
M’ensevelir pour toujours. Je redisais à l’aurore
nd le midi brûle l’herbette, Rangés autour de la houlette, Chercher l’
ombre
de ces ormeaux ! Puis, sur le soir, à nos musett
mort ses noirs enchantements Vont troubler le repos des
ombres
. Les mânes effrayés quittent leurs monuments : L’
lle jette ses couleurs dans le discours de manière que le mélange des
ombres
et de la lumière ajoute à leur éclat. J.-B. Rouss
le malheur d'un fils faussement accusé, Pour apaiser mon sang et mon
ombre
plaintive, Dis-lui qu'avec douceur il traite sa c
.) Que ma foi, mon amour, mon honneur y consente ! (Racine.) Et si l'
ombre
, la paix, la liberté m'inspire. (Delille.) Dans
nce, Tu nous présentes le bienfait, Et tu crains la reconnaissance. L'
ombre
est propice à ta candeur ; Dans nos bosquets tu t
ceau touche à l'éternité : Quand rien n'était encore, enseveli dans l'
ombre
De cet abîme sombre, Ton germe y reposait, mais s
a le poste d’inspecteur général de l’Université ; mais il rechercha l’
ombre
comme d’autres aspirent à l’éclat du grand jour.
e du rocher. Les muses aiment à rêver dans ces monastères remplis des
ombres
d’Antoine, de Pacôme, de Benoît, de Basile. Les p
t divin éclaterait dans leurs regards. Mais quel essaim de vénérables
ombres
, à la voix d’un poète chrétien, se réveille dans
es principaux rôles de la Ligue ; et le héros n’a, de son côté, que l’
ombre
de saint Louis. Ce merveilleux moral est loin d’ê
Je touchais à mon couchant. La Mort, déployant ses ailes, Couvrait d’
ombres
éternelles La clarté dont je jouis ; Et dans cett
u. …………………………… Je disais à la nuit sombre : Ô nuit ! tu vas dans ton
ombre
M’ensevelir pour toujours. Je redisais à l’Aurore
vit ma vie et qui double mon âme ; Mais pour lui conserver sa chaste
ombre
de femme, Je ne l’écrirais que pour toi. Lit d’om
et que vous prétendiez conserver à ce chiffre ou à ce nom une chaste
ombre
de femme. Je conçois que la femme dans laquelle v
l’usage des hommes que pour être le champ d’une bataille, néanmoins l’
ombre
que le ciel faisait de tous côtés m’empêchait de
es. Que si vous craignez les hivers du septentrion, dites-moi quelles
ombres
, quel éventail, quelles fontaines vous pourraient
t tant, et s’il n’eût pas été mal à propos qu’en cette occasion, sous
ombre
que je suis de l’Académie, je me fusse piqué de p
rchidiacre de Metz, il se prépara pendant six années (1652-1659), à l’
ombre
du sanctuaire, aux triomphes que lui réservait l’
ns riantes, les eaux moins claires ; tout se ternit, tout s’efface. L’
ombre
de la mort se présente. On commence à sentir l’ap
il, plein de tours nouveaux, quoiqu’il ne lui reste pas seulement une
ombre
de raison. Prenez bien garde de ne lui rien dire
on de la flûte de Pan844. Le soleil ne saurait percer de ses rayons l’
ombre
épaisse que forment les rameaux entrelacés de ce
ent était semblable à de l’eau tiède858. La nuit, qui répand avec ses
ombres
une douce fraîcheur, ne pouvait tempérer la chale
t pourtant, ce semble, réfugié que chez les grands ; c’est comme leur
ombre
qui les suit partout922. Les plaisirs, presque to
il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur
ombre
. » S’il est un démon de grâce et d’esprit1076, il
e petit coin du monde où tous, les Délices1174 vous embrassent. L’
ombre
de Voltaire A M. Le Chevalier de Lisle, Capi
Etc. À Ferney, 12 juillet 1773. Si vous voulez, monsieur, voir des
ombres
, comme faisait le capitaine de dragons Ulysse1175
s ne pouvez mieux vous adresser que chez moi. Je suis la plus chétive
ombre
de tout le pays, ombre de quatre-vingts ans ou en
adresser que chez moi. Je suis la plus chétive ombre de tout le pays,
ombre
de quatre-vingts ans ou environ, ombre très-légèr
chétive ombre de tout le pays, ombre de quatre-vingts ans ou environ,
ombre
très-légère et très-souffrante. Je n’apparais plu
Ferney quand il vous plaira. Madame Denis, qui est le contraire d’une
ombre
, vous fera les honneurs de la chaumière. Nous avo
pect, monsieur, votre très-humble et très-obéissante servante1178, L’
Ombre
de Voltaire. Contre l’athéisme N’attendre
point du tout son nez dans l’eau, par la peur que lui fait, dit-on, l’
ombre
de ses oreilles1232. Comme l’on ne prend pas la p
le on allait souvent s’asseoir l’après-midi, mais qui n’avait point d’
ombre
. Pour lui en donner, M. Lambercier1293 y fit plan
sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux ! Le jour vient, les
ombres
s’effacent, et les gardes sont relevées1419 ; vou
ptes1423. Mais toi1424 qui les as surpassés en aménités et en grâces,
ombre
illustre, aimable génie ; toi qui fis régner la v
ple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des
ombres
. Ils représentaient une contrée éclairée, non en
s en frappent le couronnement, dont les pics, s’élevant au-dessus des
ombres
de la montagne, paraissent d’or et de pourpre sur
a le poste d’inspecteur général de l’Université ; mais il rechercha l’
ombre
comme d’autres aspirent à l’éclat du grand jour.
ur couleur noire empêche de les distinguer. On dirait que ce sont des
ombres
qui glissent sur l’eau, guidées par une petite ét
de toutes les couleurs : celle qui tombe au levant, descend dans une
ombre
effrayante ; on dirait une colonne d’eau du délug
est muet ; faites-vous un pas, tout soupire. La nuit s’approche, les
ombres
s’épaississent : on entend des troupeaux do bêtes
cœur1564. Retour de Cymodocée C’était une de ces nuits dont les
ombres
transparentes semblent craindre1565 de cacher le
oujours à côté du préfet, on eût dit qu’il voulait se cacher dans son
ombre
. Enfin, après lui, entrèrent deux jeunes gens de
ont il enfle son lit, Son onde en grossissant se corrompt et pâlit. L’
ombre
qui les couvrait s’écarte de ses rives ; Le roche
prés, ces gorges sombres, « De salir tes rayons sur l’herbe dans ces
ombres
? « La mousse imperceptible est indigne de loi,
e la foi et la philosophie allument et qui rend visible, par-delà les
ombres
du dernier rivage, l’aurore d’une vie immortelle.
té appliquée ainsi par Sénèque : « La gloire suit la vertu, comme son
ombre
. » J’aime mieux l’emploi que Massillon fait ici d
erçois-je une rivière, je la côtoie; un bois touffu, je vais sous son
ombre
; une grotte, je la visite; une carrière, j’examin
aos de poussière et de murs écroulés où le voyageur cherche en vain l’
ombre
des édifices, la trace des rues, la vision d’une
ceux pour qui ces vingt années ne sont plus : elles passent comme une
ombre
, et il n’en reste que les œuvres dont on les a re
orce de plaire. Il faut dans 1’éloquence, comme dans la peinture, des
ombres
pour donner du relief, et tout ne doit pas être l
la mesure. C’étaient fleurs et rubans, plumes qui s’agitaient, Des
ombres
qui dansaient au son de la musique. (Mme Janv.)
is dans un sens tout-à-fait différent. Assis sur l’herbe tendre, à l’
ombre
d’un pêcher. Dans le Rhône aux flots bleus je m’a
char silencieux, S’élève lentement dans la voûte des cieux, Et que l’
ombre
et le jour se disputent la terre, Qu’il est doux
la seule réalité, au milieu de tant d’illusions qui nous abusent et d’
ombres
qui nous échappent ? et quelle conclusion le phil
voix éloquente d’Young se perdra stérilement dans le néant, avec les
ombres
auxquelles s’adresse sa douleur. Mais sa douleur
— Ingénieuses rêveries, Songes riants, sages loisirs, Venez sous ces
ombres
chéries ; Vous suffirez à mes désirs. Plaisirs br
a sans cesse l’écume dans la bouche : la Calomnie se traînant dans l’
ombre
, répand partout le fiel et le poison. Tous les ob
tu n’as jamais vu la fumée d’un camp. L’éloquence ? tu n’en as pas l’
ombre
: ton peu de voix et de faconde, tu le prostitues
sages et utiles. Nos pères préféraient le soleil du champ de Mars à l’
ombre
des écoles, et faisaient plus de cas d’un bon fer
but, le plan, les moyens, les auteurs, de manière à ne pas laisser l’
ombre
d’un doute sur l’existence de cette effrayante co
l’avénement de Corneille, comme Henri IV celui de Louis XIV1. A l’
ombre
d’un ami perdu2. L’Orne3, comme autrefois, no
, avait la bouche remplie d’écume, et la calomnie, se traînant dans l’
ombre
, répandait partout le fiel et le poison. La poési
lant son éclat par un contraste heureux, S’entoure et s’embellit de l’
ombre
des cheveux. L’œil ardent réunit des faisceaux de
es. Le seul Démétrius de Phalère retraça, dans le siècle suivant, une
ombre
des premiers temps. Mais, cette époque écoulée, n
s lesquels nos ancêtres se sont reposés, et qui donneront encore de l’
ombre
à notre postérité ; entassez dans cet espace qui
èrent à cette combinaison le nom de lai. La grandeur humaine Est une
ombre
vaine Qui fuit : Une âme mondaine
lauriers sont des plantes infertiles qui ne donnent au plus que de l’
ombre
, et qui ne valent pas les moissons et les fruits
nnêteté blessée : Me préserve le ciel d’en avoir la pensée ! Mais aux
ombres
du crime on prête aisément foi, Et ce n’est pas a
discours éternels de sagesse et d’honneur, Vos mines4 et vos cris aux
ombres
d’indécence Que d’un mot ambigu peut avoir l’inno
enander disoit celuy-là heureux, qui avoit peu rencontrer seulement l’
ombre
d’un amy : il avoit certes raison de le dire, mes
e l’on ne les oze declarer. La peine suit le peché d’aussi pres que l’
ombre
le corps ; voire ils sont de mesme date et de mes
ser, la tailler, ni defendre des ronces et espines, qui luy faisoyent
ombre
, l’ont laissee envieillir et quasi mourir. Que si
mistiche. Vous m’avez voulu faire passer pour simple traducteur, sous
ombre
de soixante et douze vers que vous marquez sur un
’y pas croire ; M. le Duc341 étoit d’un âge à s’endormir aisément à l’
ombre
des lauriers ; M. de Longueville ouvrit les yeux,
ns riantes, les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’
ombre
de la mort se présente : on commence à sentir l’a
de la vie éternelle qu’ils ont découverte ? Nations ensevelies dans l’
ombre
de la mort, quelle lumière sur vos têtes ! (Ser
t pourtant, ce semble, réfugié que chez les grands ; c’est comme leur
ombre
qui les suit partout. Les plaisirs, presque tous
de perdre une chose aussi réelle que le repos, pour courir après une
ombre
. » Mais cette ombre ne lui a pas éehappé tout de
aussi réelle que le repos, pour courir après une ombre. » Mais cette
ombre
ne lui a pas éehappé tout de suite, il ne lui en
à perte de vue, mais deux petites seulement dont l’une me donne de l’
ombre
sous un berceau assez propre, et l’autre, exposée
i touchoit mon cœur : la majesté des arbres qui me couvroient de leur
ombre
, la délicatesse des arbustes qui m’environnoient,
tranquillité donna de nouvelles forces à mes sens. J’étois assis à l’
ombre
d’un bel arbre ; des fruits d’une couleur vermeil
e, qu’il relève jusque dessus sa tête, et sous laquelle il se met à l’
ombre
. Il est, pour ainsi dire, moins quadrupède que le
ut l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’
ombre
de la nuit, ne renaît que pour éclairer sa nudité
ostérité ; ils ne sont sortis de leur néant que pour passer comme des
ombres
qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel
ui tombe d’une fenêtre n’éclaire que son visage ; le reste est dans l’
ombre
. On voit à ses pieds, sur une escabelle de paille
Virgile répand toujours les derniers rayons, ou plutôt les dernières
ombres
du soleil couchant sur ses paysages, lorsqu’il y
s lugubres cris de quelques oiseaux de nuit et de quelques chacals… L’
ombre
croissoit, et déjà, dans le crépuscule, mes regar
, Chants du soir ou du matin, du crépuscule ou de l’aurore, Rayons ou
Ombres
, Chansons ou Soupirs, Rêveries ou Contemplations,
ux agités par les brises, et dispersés çà et là, formaient des îles d’
ombres
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Aup
à l’occident s’illuminaient de ses premiers feux extrêmement doux. L’
ombre
flottait encore sur la plaine, moitié verte, moit
pelé par la voix populaire le tombeau de Néron, que s’élève la grande
ombre
de la Ville Éternelle. Déchue de sa puissance ter
ce qu’ils pourraient avoir de dur ou de heurté dans leurs formes. Les
ombres
ne sont jamais lourdes et noires ; il n’y a pas d
utes ces galeries où roulait jadis le torrent des peuples ; de fortes
ombres
sortaient en même temps de l’enfoncement des loge
qui s’avançaient au-dessus de la troupe, et qui se dessinaient dans l’
ombre
, achevaient de donner à ce tableau le caractère l
ut et toujours, au commencement et à la fin, la lumière qui éclaire l’
ombre
, l’ombre qui obscurcit la lumière, le chemin et l
jours, au commencement et à la fin, la lumière qui éclaire l’ombre, l’
ombre
qui obscurcit la lumière, le chemin et la borne,
timents que l’homme trouve dans son imagination, et qui ne sont que l’
ombre
et le reflet altéré des premiers. La littérature
rées prirent l’éclat de l’argent, tandis que les autres s’azurèrent d’
ombres
bleues. On ne saurait imaginer la mélancolie de c
uirasses et les morions aux ciselures fantasques se damasquinent883 d’
ombre
et de lumière et lancent des éclairs comme des mi
andre, avec son casque, sa cuirasse et ses cnémides890 d’or, semble l’
ombre
d’une statue de Lysippe891, Molière est vrai comm
if, avec des fonds fleur de pêcher ; la ville est criblée de points d’
ombre
, et quelques petits marabouts897 blancs, répandus
l était, est déjà devenu fauve ; la ville a beaucoup moins de petites
ombres
; elle devient grise à mesure que le soleil s’élè
n’aurait l’idée de s’aventurer là-haut. Le soleil monte, abrégeant l’
ombre
de la tour, et finit par être directement sur ma
a tour, et finit par être directement sur ma tête. Je n’ai plus que l’
ombre
étroite de mon parasol, et je m’y rassemble ; mes
s d’un violet foncé indiquent qu’il n’y a plus qu’une ou deux raies d’
ombre
dans toutes les rues de la ville. Un filet de lum
ces chevaux noirs à reflets bleus, qu’ils comparent au pigeon dans l’
ombre
; ces chevaux couleur de roseau, ces chevaux écar
on, comme afin de ménager un passage harmonieux entre la lumière et l’
ombre
et d’accoutumer les yeux à la nuit par la douceur
endent de l’un à l’autre leurs larges têtes immobiles, qui couvrent d’
ombre
un espace immense ; les sentiers de sable glissen
ect sévère des hauts monastères maronites, faisant de larges taches d’
ombre
ou de larges jets de lumière sur les flancs cisel
déjà étaient tombés, y disparut dans la fumée, puis, sortant de cette
ombre
, reparut de l’autre côté du vallon, toujours comp
c’était un spectacle divin de voir là tourbillonner en flocons dans l’
ombre
cette neige vivante de l’été. Là, dans ces gaies
les dans le cours de la nature. L’homme n’est rien qu’un fantôme, une
ombre
, une vapeur qui se dissipe dans les airs. Mais l’
ans des bocages plus verts et plus frais que ceux qui me prêtent leur
ombre
, éclairés par un soleil plus brillant que celui q
un peu âpres. L’amour du danger Le silence était profond, et l’
ombre
épaisse sur les tours du vieux Vincennes947. Je m
ut au plus, une lueur projetée par la lampe de mon jeune voisin ; son
ombre
passait et repassait sur la muraille, et je vis à
à leur réalité. Les courts extraits qui suivent donneront à peine une
ombre
de cette vaste et vivante comédie humaine : on ne
laient à leurs frênes, à leurs roseaux ; les troupeaux ruminaient à l’
ombre
; les terres rouges de la vigne brûlaient, et les
encore ! Il était trop juste qu’ils obtinssent un abri salutaire, à l’
ombre
des autels qu’ils ont relevés, et de cette monarc
s, dit-il, n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’
ombre
: le style doit graver des pensées ; ils ne saven
us dérobent à leurs yeux malades. Ils n’en ont plus que pour voir des
ombres
. La lumière les éblouit. Ce qui n’est rien est to
es. Que si vous craignez les hivers du septentrion, dites-moi quelles
ombres
, quel éventail, quelles fontaines vous pourraient
is-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image n’est-il qu’une
ombre
? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel e
Richelieu, Mazarin, ministres immortels, « Jusqu’au trône élevés de l’
ombre
des autels, « Enfants de la Fortune et de la Poli
ns redoutables, « Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son
ombre
vers mon lit a paru se baisser, Et moi, je lui te
e malheur d’un fils faussement accusé, « Pour apaiser mon sang et mon
ombre
plaintive, « Dis-lui qu’avec douceur il traite sa
, que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre. Son
ombre
eût pu encore gagner des batailles, et voilà que,
tous ses descendants ! Tels sont les honneurs qu’attendra de vous mon
ombre
irritée. Jamais d’amitié ! Jamais de paix entre l
llerait la terre de fleurs ? Qui ferait couler les fontaines sous une
ombre
verdoyante. » C’est une sorte d’hypotypose, le po
st une des ressources de la poésie. En voici quelques exemples : Les
ombres
cependant sur la ville épandue Du faite des maiso
prit ; elles y font à peu près le même effet que dans la peinture les
ombres
et les jours qu’un artiste habile a l’art de plac
de honte éperdue Fuit et rentre dans les tombeaux. Non, non, restez,
ombres
coupables, Auteurs de nos jours déplorables Reste
les plus proches en première ligne, en plaçant pour ainsi dire dans l’
ombre
les actions plus éloignées. L’écrivain se comport
on plus éloignée encore que l’écrivain a su habilement placer dans l’
ombre
en la rejetant à la fin de la phrase. Cet exemple
uger par les lieux où on les place. Les prés y sont toujours verts, l’
ombre
toujours fraîche, l’air toujours pur ; un éternel
froide haleine M’ont touché les sombres autans : Et j’ai vu comme une
ombre
vaine S’évanouir mon beau printemps. Tombe, tombe
ée Venait pleurer quand le jour fuit, Éveille par ton léger bruit Mon
ombre
un instant consolée. » Il dit… s’éloigne, et sans
science des tyrannies et des libertés, la lumière reçue des temps, l’
ombre
de tous les grands hommes descendant de leur gloi
es et des revers, Ont bouleversé l’univers, Depuis qu’elle repose à l’
ombre
. Je viens de voir le nom d’un roi1 Sur le livr
mistiche. Vous m’avez voulu faire passer pour simple traducteur, sous
ombre
de soixante et douze vers que vous marquez sur un
it une impression favorable à sa cause, et laisse les autres dans une
ombre
savante. Mirabeau, accusé de trahison par ses enn
s-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’une
ombre
? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel e
bornes paraissent être celles de l’univers, et qui rembrunie sous les
ombres
de la nuit, reprend insensiblement son azur, à la
s’élevant, qui s’exhale et s’évanouit dans les airs ; tantôt comme l’
ombre
qui s’étend, se rétrécit, se dissipe : sombre, vi
utes mes douleurs. Je vous avoue que le reste de ma vie est couvert d’
ombre
et de tristesse, quand je songe que je la passera
les dans le cours de la nature. L’homme n’est rien qu’un fantôme, une
ombre
, une vapeur qui se dissipe dans les airs. » 2.
a in sylvis avium se millia condunt. Virg. (Sous-ent. tam multæ.) Les
ombres
légères accouraient aussi nombreuses que cette fo
trature pour entrer dans la milice. 2° L'effet pour la cause, comme l’
ombre
pour les arbres qui procurent de l’ombrage, le fr
etc. Ovide a dit : Non habet Pelion umbras. Le mont Pélion n’a plus d’
ombre
, c’est-à-dire n’a plus d’arbres qui produisent de
prit ; elles y font à peu près le même effet que dans la peinture les
ombres
et les couleurs qu’un peintre habile sait dispose
portait ses voiles sombres ; Les Songes voltigeants fuyaient avec les
ombres
. Virgile a dit, en parlant du jour à son déclin
uffle du vent. Anciennement on représentait les pièces de théâtre à l’
ombre
des arbres ; et c’est de là que ce mot désigne la
finités de toutes parts, qui m’enferment comme un atome, et comme une
ombre
qui ne dure qu’un instant sans retour85. Tout ce
-je la vérité ? L’homme, que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’une
ombre
? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel e
nous l’a faite ; encore ce reste tel quel va-t-il disparaître : cette
ombre
de gloire va s’évanouir ; et nous l’allons voir d
et de l’aimer ? Ici un nouvel ordre de choses se présente à moi ; les
ombres
de la mort se dissipent : « Les voies me sont ouv
que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre : son
ombre
eût pu encore gagner des batailles ; et voilà que
et de cet ordre n’a encore rien vu au grand jour ; il n’a vu que des
ombres
dans la caverne de Platon. Que dirait-on d’un arc
ostérité ; ils ne sont sortis de leur néant que pour passer comme des
ombres
qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel
l’opposition : l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’
ombre
toutes les autres faces ; et ordinairement ce côt
écrivains n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’
ombre
. Le style doit graver des pensées : ils ne savent
t de colère : Il n’était point couvert de ces tristes lambeaux Qu’une
ombre
désolée emporte des tombeaux ; Il n’était point p
il nous donne Ou des fleurs au printemps, ou du fruit en automne ; L’
ombre
, l’été ; l’hiver, les plaisirs du foyer. Que ne l
, je ne suis pas du nombre ; Des solides plaisirs je n’ai suivi que l’
ombre
; J’ai toujours abusé du plus cher de nos biens.
s sacrifier, Loin de moi, par mon ordre, il courait m’oublier. Dans l’
ombre
du secret ce feu s’allait éteindre582 ; Et même d
sther l’innocence et la paix. Du chagrin le plus noir elle écarte les
ombres
, Et fait des jours sereins de mes jours les plus
à peine un petit nombre Ose des premiers temps nous retracer quelque
ombre
: Le reste pour son Dieu montre un oubli fatal, O
ns redoutables, « Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son
ombre
vers mon lit a paru se baisser ; Et moi, je lui t
Le monarque sous la couronne Et le pontife sur l’autel. Du sein des
ombres
éternelles S’élevant au trône des dieux, L’envie
ueur de son sort fatal ; Dans la nuit du séjour funèbre, Consolez son
ombre
célèbre Et couronnez votre rival753. Odes, liv.
à cette prose inimitable ? 85. Les hommes ne sont que le songe d’une
ombre
(ou mieux, l’ombre d’un songe), avait dit Pindare
table ? 85. Les hommes ne sont que le songe d’une ombre (ou mieux, l’
ombre
d’un songe), avait dit Pindare, Σκιᾶς ὄναρ ἄνθρωπ
e borne à conclure. Dans le voyage de Télémaque aux champs Elysées, l’
ombre
d’Arcésius, après avoir rappelé au jeune prince l
que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre ; son
ombre
eut pu encore gagner des batailles ; et voilà que
her l’innocence et la paix ; Du chagrin le plus noir elle écarte les
ombres
, Et fait des jours sereins de mes jours les plus
a peinture consiste en partie dans l’art de disposer les jours et les
ombres
, et l’harmonie musicale se compose de contrastes.
l montrait le côté brillant de son sujet, et laissait le reste dans l’
ombre
. 2. Des figures de mots appelées tropes. N
moins riantes, les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’
ombre
de la mort se présente ; on commence a sentir l’a
lorsqu’on dit, en parlant d’une montagne : cette montagne n’a point d’
ombre
, pour dire qu’elle n’a point d’arbres. 3° On met
de l’infini, au musicien des harmonies ravissantes, à l’historien les
ombres
immortelles des hommes vertueux. Il élève un Parn
us naître, la nature est comme diminuée, et ne nous paraît plus que l’
ombre
de celle que nous avons perdue. « Si l’on nous de
l’opposition ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet ; on met dans l’
ombre
toutes les autres faces ; et ordinairement ce côt
écrivains n’ont point de style ; ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’
ombre
. Le style doit graver des pensées ; ils ne savent
’il soit, doit toujours être fait en face, et qu’un coup porté dans l’
ombre
à un individu qui ne peut se défendre, n’est jama
e ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’ont point d’
ombres
mortelles ; Ni des poisons épars dans tes herbes
parmi les plus venimeux insectes, et sur les plantes lugubres dont l’
ombre
seule fait mourir. L’un d’eux (huppé, vert et ble
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