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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
le gouffre qui tonne Frappe l’air assourdi de son bruit monotone ; L’ œil fasciné la cherche à travers les rameaux ; L’orei
Je voyais la plèbe idolâtre, Saluant les triomphateurs, Baigner ses yeux , sur le théâtre, Dans le sang des gladiateurs2.
al aux dieux, L’ombre de ce reptile immonde Éclipsait ta gloire à mes yeux  ! La nature a son ironie : Le livre échappa de
tage et le pain ; Et le chien, regardant le visage du père, Suit d’un œil confiant les miettes qu’il espère. Le repas achev
terreur subite, Je repris mon chemin, et je marchai plus vite8. Mon œil cherchait quelqu’un qu’il pût interroger ; Mais d
he ! dis-je, est-il vrai ?…4 » Se levant à ma voix, Et s’essuyant les yeux du revers de ses doigts : « Trop vrai ! Montez, m
rtait déjà l’image ; Et déjà sur ce front, où son signe était lu, Mon œil respectueux ne voyait qu’un élu. Puis, avec l’ass
 : « O saint ami ! lui dis-je, Dors. Ce n’est pas mon cœur, c’est mon œil qui s’afflige. En vain je vais fermer la couche o
gard et le ciel et les lieux, Voyait tout son passé remonter sous ses yeux  ; Le nuage des pleurs qui flottaient sur sa vue L
n approcher, les toucher, reconnaître S’ils ne frémiraient pas sous l’ œil qui les vit naître ; Voir de combien de mains ava
ir de combien de mains avaient grandi leurs troncs, Les comparer de l’ œil , comme alors, à nos fronts, En froisser une feuil
sur les meules de foin, Du geste et du regard me saluaient de loin. L’ œil fixé sur mon toit sans bruit et sans fumée, J’app
alier ; Elle leva sur moi son regard sans mot dire ; Et, comme si son œil dans mon cœur eût pu lire, Elle m’ouvrit ma chamb
2. J’entourai de mes bras son cou gonflé de joie ; Des gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie ; « O pauvre et seul ami,
sson du vôtre, Où ce que vous sentez se reflète en un autre ; Que cet œil qui vous voit partir ou demeurer, Qui, sans savoi
demeurer, Qui, sans savoir vos pleurs, vous regarde pleurer ; Que cet œil , sur la terre, où votre œil se repose, A qui, si
os pleurs, vous regarde pleurer ; Que cet œil, sur la terre, où votre œil se repose, A qui, si vous manquiez, manquerait qu
elque degré qu’ait voulu la nature1. Ah ! mon pauvre Fido, quand, tes yeux sur les miens, Le silence comprend nos muets entr
ffle inégal de mon sein te réveille ; Que, lisant ma tristesse en mes yeux obscurcis, Dans les plis de mon front tu cherches
baissée ; Que, comme un clair miroir, ma joie ou mon chagrin Rend ton œil fraternel inquiet ou serein, Révèle en toi le cœu
e vie et de tendresse2 ! Non ! quand ce sentiment s’éteindra dans tes yeux , Il se ranimera dans je ne sais quels cieux. De c
jouisse, Ne crains pas que de toi devant Dieu je rougisse ; Lèche mes yeux mouillés, mets ton cœur près du mien, Et, seuls à
ure. Voilà qui désenchante cette demeure d’un jour, et fait lever les yeux vers cette habitation qui n’est pas bâtie de main
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
d’effroi, Affligé, mais tranquille, et maître encor de soi, Voit d’un œil assuré sa fortune cruelle, Et, tombant sous ses c
songe à triompher d’elle. D’Aumale, auprès de lui, la fureur dans les yeux , Accusait les Flamands, la fortune et les cieux.
il achèverait de mériter sa gloire.     Ses soldats près de lui, d’un œil plein de courroux, Regardaient ces vaincus échapp
ofond silence : Le mortel désespoir, la honte, la terreur, Dans leurs yeux égarés avaient peint leur malheur. Bourbon tourna
fs éperdus2, Contents de leur défaite, heureux d’être vaincus : Leurs yeux sont éclairés, leurs cœurs n’ont plus de haine ;
finit-il nos misères ? En quels lieux sommes-nous ? Aidez mes faibles yeux . Châtillon. C’est ici le palais qu’ont bâti vos
pand devant vous des larmes que le temps Ne peut encor tarir dans mes yeux expirants. Une fille, trois fils, ma superbe espé
ez frémir. Lusignan. Prisonnier avec moi dans Césarée en flamme, Tes yeux virent périr mes deux fils et ma femme, Châtillo
uriez-vous connaissance ? Ils seraient de votre âge, et peut-être mes yeux … (Tournant les yeux sur Zaïre.) Quel ornement, ma
nce ? Ils seraient de votre âge, et peut-être mes yeux… (Tournant les yeux sur Zaïre.) Quel ornement, madame, étranger en ce
 ? Lusignan. Seigneur, que faites-vous ?O ciel ! ô Providence ! Mes yeux , ne trompez point ma timide espérance ! Serait-il
e nom, Avez-vous dans le sein la cicatrice heureuse Du fer dont à mes yeux une main furieuse1… Nérestan. Oui, seigneur, il
e la rends-tu chrétienne ? Tu pleures, malheureuse, et tu baisses les yeux  ! Tu te tais ! je t’entends ! O crime ! ô justes
rigands à qui tu t’est donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux , T’ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut d
maîtres : Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux , sa tombe est près de palais : C’est ici la monta
x combats, A peine fait courber l’herbe Sous la trace de ses pas. Son œil est ardent, farouche ; L’écume sort de sa bouche 
ation, non dans l’histoire, les principaux événements qu’il offre aux yeux des spectateurs. 1. « Ce vieillard, dit La Harpe
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
de la mort de ce prince. J’en vois encore tout le tableau devant mes yeux . Nous avions soupé. La compagnie, quelque temps a
e venait d’envoyer parler à l’oreille à M. le duc de Berry, à qui les yeux avaient rougi à l’instant ; qu’aussitôt il était
ient des personnages vraiment expressifs ; il ne fallait qu’avoir des yeux , sans aucune connaissance de la cour, pour distin
et ses coiffes, debout et d’un air délibéré, traversa la chambre, les yeux à peine mouillés, mais trahie par de curieux rega
à-dire les sots, tiraient leurs soupirs de leurs talons, et, avec des yeux égarés et secs, louaient Monseigneur, mais toujou
les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre, et reclus en des coins, méditaien
ois répondue par une douleur voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins
stère, le tout n’était qu’un voile clair, qui n’empêchait pas de bons yeux de remarquer et de distinguer tous leurs traits.
osité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvements ; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation de leur corps. Des
ertain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencontrer des yeux  ; les accidents momentanés qui arrivaient de ces
ec soin, fournissaient à l’art du mouchoir pour rougir et grossir les yeux et barbouiller le visage, et cependant le coup d’
assez avant dans la matinée que le funeste rideau fut tiré devant ses yeux , tant la nature et l’intérêt ont de peine à se pe
était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l’esprit sortaient comme un torren
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
avec tant de naturel et si bien fondus en un ensemble achevé, que les yeux peu exercés ont souvent peine à les reconnaître.
œurs Fais briller de ta foi les lumières propices             A nos yeux éclairés : Qu’elle arrache le voile à tous les ar
ntier des vices,             Suivent tes volontés. Qu’innocents à tes yeux , ils fondent leurs délices             Sur tes se
fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brû
T’a-t-il de tous les siens reproché le trépas ? S’est-il plaint à tes yeux des maux qu’il ne sent pas ? Mais cependant, mon
phise. Madame, qui vous presse ? Il suffit que sa vue Désormais à vos yeux ne soit plus défendue. Vous lui pourrez bientôt p
que mon cœur se déguise. Ta foi dans mon malheur s’est montrée à mes yeux  ; Mais j’ai cru qu’à mon tour tu me connaissais m
rejoindre Hector et mes aïeux. Céphise, c’est à toi de me fermer les yeux . Céphise. Ah ! ne prétendez pas que je puisse su
: Ah ! ne puis-je savoir si j’aime ou si je hais ? Le cruel ! de quel œil il m’a congédiée ! Sans pitié, sans douleur au mo
n hymen s’apprête, Mener en conquérant sa nouvelle conquête, Et, d’un œil où brillaient sa joie et son espoir, S’enivrer en
il des plaisirs tranquilles et parfaits ? N’a-t-il point détourné ses yeux vers le palais ? Dis-moi, ne t’es-tu point présen
ât une seule prière, Ma mère en sa faveur arma la Grèce entière ; Ses yeux pour leur querelle, en dix ans de combats, Virent
je suis un monstre furieux ! Je la vois pour jamais s’éloigner de mes yeux  ! Et l’ingrate en fuyant me laisse pour salaire T
s l’avons vue Un poignard à la main sur Pyrrhus se courber, Lever les yeux au ciel, se frapper et tomber. Oreste. Grâce aux
s, tiens, voilà le coup que je t’ai réservé. Mais que vois-je ? A mes yeux , Hermione l’embrasse ! Elle vient l’arracher au c
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé, à se vouloir donner
e voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais que cel
rné gentiment. Le maître de philosophie. Mettez que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffre
la2. Je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Le maître de philosophi
s mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien : D’amour mourir
d’amour. Ou bien : D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux . Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle
D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou
x d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux , belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me fo
ux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux , belle marquise, d’amour, mourir. M. Jourdain.
de philosophie. Celle que vous avez dite3 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. M. Jourdain. Cependant
dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. De quel œil , à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet
s que je puisse voir cet amas d’actions indignes dont on a peine, aux yeux du monde, d’adoucir le mauvais visage, cette suit
qu’à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d’un chacun la honte de vos actions. Apprenez enf
icieux. 6. Il est tout fier même des symptômes qui affligeraient des yeux moins aveugles. 7. Ses licences, c’est-à-dire se
6 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
e des larmes et des gémissements. Je n’ai point la force de lever les yeux assez hauts pour trouver le lieu d’où doit venir
chère ! quels remercîments ne vous dois-je point d’avoir employé vos yeux , votre tête, votre main, votre temps, à me compos
pour porter l’homme au bien, puisque la foi le met sans cesse sous l’ œil de la Divinité, et qu’elle agit sur la volonté av
reconnaissance. Elle végète obscure, abandonnée, sans faste, et notre œil cherche encore à la découvrir quand son odeur a d
de nuire. C’est un orgueil secret qui nous découvre la paille dans l’ œil de notre frère, et nous cache la poutre qui est d
t l’épithète blanchissante qui ne change guère d’aspect de la mer aux yeux du barde, il n’y a que des éloges à donner à ce m
coq n’a point d’égal, Une crête de pourpre orne son front royal ; Son œil noir lance au loin de vives étincelles ; Un pluma
tiques, les images de nos secrètes agitations. C’est surtout dans les yeux qu’elles se peignent, et qu’on peut les reconnaît
dans les yeux qu’elles se peignent, et qu’on peut les reconnaître ; l’ œil appartient a l’âme plus qu’aucun autre organe, il
une autre âme le feu, l’action, l’image de celle dont ils parlent, l’ œil reçoit et réfléchit en même temps la lumière de l
a raison ne servent qu’à le dégrader et à le décourager à ses propres yeux . Heureux le jeune homme qu’un père prévoyant et s
voir été coulés en bronze. Jaunes comme ceux d’une fouine, ses petits yeux n’avaient presque point de cils, et craignaient l
 : car elle contient tous les efforts du fat pour paraître grand aux yeux des autres, et le résultat de sa folle conduite q
fait concevoir plus que l’expression ne dit. L’effet est sensible aux yeux  ; mais la cause est sous entendue, c’est la dissi
pour nous. C’est le compagnon de l’homme. Humide de tendresse, Son œil affectueux implore une caresse. Amitié ! Il en a
eur et de l’allégresse. Malheureux Bélissaire, Peut-être un jour ses yeux guideront ma misère. Ce retour du poète sur lui-
Et tel que l’astre du jour dont la marche éclatante parte à tous les yeux de la gloire de son auteur, le riche, par ses bie
ton âme d’horreur, et glacerait ton jeune sang dans tes veines ; tes yeux étincelants comme l’astre du jour sortiraient de
sur le port. Là, entre autres plusieurs choses, nous avons arrêté nos yeux sur une galère turque, assez bien équipée. Un jeu
onds de santé admirable… des lèvres fraîches, un teint vermeil et des yeux vifs. M. DIMANCHE. Je voudrais bien... DON JUAN.
ans le lointain un tigre énorme que les chasseurs avaient blessé. Ses yeux étincelants, sa gueule ensanglantée, sa démarche
’en irrite et s’avance avec plus de fureur ; tout fuit et se cache. L’ œil suit à peine la rapidité de sa course ; fossés ni
arts, et le tigre est sans vie. La pauvre mère en croit à peine à scs yeux  ; elle oublie ses blessures pour prendre son enfa
ses bras. L’enfant, ivre de tendresse, se colle à ses joues… Tous les yeux se mouillent de larmes, toutes les bouches s’ouvr
lémence et d’amour, esprit consolateur, Dans une coupe d’or, sous tes yeux du Seigneur, Par lui du repentir les larmes sont
la promptitude et de l’exactitude du service qui s’est fait sous ses yeux , il emporte avec lui le sentiment de leur présenc
urs débats, n’ait empoché ni les spoliations, ni les violences. A ses yeux , ces abus de la force blessent autant les lois de
pe l’intelligence du voyageur. Tout s’explique, tout se dévoile à ses yeux . Il ne s’étonne plus que des doutes outrageants a
es menaçantes, jetant feu et flamme par la gueule, fixait sur lui son œil enflammé d’espoir et de convoitise, tandis qu’un
son livre était lourd ; il ne pouvait courir. Il pleure, et suit des yeux une abeille qui vole. « Abeille, lui dit-il, voul
nt, aurait versé la première larme, si de larmes pouvaient mouiller l’ œil d’une immortelle. Lessing. N° 91.  La Mort
Et dans ce pré, sur chaque plante, Quelqu’insecte vers toi tourna un œil envieux. — Il est vrai, dit le ver, mon sort est
Mais pendant leurs combats, les flots non ralentis Effaçaient à leurs yeux ces restes engloutis. Alors un ennemi plus terrib
la mort sans sépulture. On vit sur un esquif, de mers en mers jeté, L’ œil affamé du fort sur le faible arrêté...... Des der
rs ; où allons-nous ? Je l’ignore mais il n’est plus, ce temps où mes yeux pouvaient être affligés ou réjouis par les rivage
avance comme un promontoire, domine la plaine qui se déroule sous nos yeux . De là nous suivons les sinuosités du fleuve, plu
min contre un roc, d’où il retombe en tourbillons pour le plaisir des yeux , comme aussi pour l’avantage des solitaires ; car
e palais est un nid chaque nid voit des métamorphoses charmantes : un œil brillant, ensuite un petit, couvert de duvet. Ce
que des vapeurs enflammées. Le ciel semble une noire fournaise ; les yeux ne trouvent plus où se reposer ; le zéphir se tie
aines sablonneuses, des montagnes encore plus aride, sur lesquelles l’ œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrê
e, et pour lui présenter l’horreur de sa situation, en reculant à ses yeux les barrières du vide, en étendant autour de lui
un jaune brun, un rouge sombre, forment comme une dissonance pour les yeux , et tourmentent la vue. Tout ce qui entoure le vo
je vois.... Dieu ! quel pompeux spectacle étalé devant moi ! Sous mes yeux enchantés la nature rassemble Tout ce qu’elle a d
, encore un pas. Déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent, il faut marcher. On voudrai retourner
t sans force qu’on ne saurait abandonner à lui-même. Il a besoin de l’ œil maternel qui veille sur lui ; il a besoin d’un so
ssante qui s’engloutit dans les profondeurs de deux cents pieds, où l’ œil la suit avec une terreur curieuse, pour se report
e plaisir, tout ce tumulte de la vie, tout ce tapage qui est dans nos yeux , nos oreilles, notre imagination, restent à l’ent
Quand la nuit vient t’ouvrir ta modeste carrière, Tu trouves tous les yeux fermes à ta lumière, Et le monde insensible à ton
ts de ton amour ! A peine sous ce ciel où la nuit suit tes traces, Un œil s’aperçoit-il seulement que tu passes, Hors un pa
ng retard ses enfants comptent l’heure ; Ou quelque malheureux qui, l’ œil fixe sur toi, Pense au monde invisible et rêve ai
repos, des songes, du silence, Tu ne te lèves pas seulement pour nos yeux  ; Mais du monde moral flambeau mystérieux, A l’he
éternel, Comme ce feu marchant que suivait Israël ; Et tu guides ses yeux de miracle en miracle, Jusqu’au seuil éclatant du
r entre par la paupière, Et que j’’aimais tout jeune à boire avec les yeux Ces dernières lueurs qui s’éteignent aux cieux, L
nt souvent mes larmes sur ses pieds. Fait resplendir la paix dans mes yeux essuyés ; Ce Christ ! tu le connais ; c’est celui
ert naissant, dont il les a revêtues, a une telle proportion avec les yeux , qu’on voit bien que c’est la même main qui a col
ces deux extrémités, et elle a un tel rapport avec la structure de l‘ œil , qu’elle le délasse, au lieu de le tendre, qu’ell
Et chargeant sa froide paupière, Un funeste sommeil déjà cherche ses yeux . Soudain, ô surprise ! ô merveille ! D’une cloche
sur la main, y cacher ma tête proscrite, sans souci du lendemain. Les yeux qui ne cherchent plus l’oiseau importun et sa cou
issiper ; déjà dans une région presque dégagée de vapeurs, brille à l’ œil consolé l’éclatante écharpe d’iris. Le vêtement d
p faible. La marche du trait n’est point une promenade. Superbe et l’ œil brillant d’orgueil et de valeur Sur son casque on
ussi clairement de l’ordre nature grammatical. La joie est dans ses yeux . Cet hémistiche renferme un trope fort hardi, ma
et est très beau. La joie, à proprement parler, ne peut être dans les yeux  ; les yeux peuvent indiquer que l’on est joyeux.
beau. La joie, à proprement parler, ne peut être dans les yeux ; les yeux peuvent indiquer que l’on est joyeux. L’usage, en
yeux peuvent indiquer que l’on est joyeux. L’usage, en attribuant aux yeux la puissance de recevoir un sentiment comme ils r
désordre, fatigués, troublés, abattus. Charles, l’épée à la main, les yeux ardents, le désespoir dans tous les traits, se la
s des autres, lorsque les premiers rayons du soleil offrirent à leurs yeux le petit nombre des vainqueurs, ils se forment au
ouraient le prirent en pitié ; en vain chercha-t-il à lire dans leurs yeux de quelle manière il pourrait terminer son exil,
ge était changé ! Ses ailes fatiguées traînaient languissamment ; ses yeux qui naguère brillaient d’un si vif éclat, s’abais
ion divine qu’elles donnaient au visage de la pauvre enfant. Puis ses yeux se dessillant, il sentit combien ses larmes étaie
pandaient largement de tous les côtés, et ne laissant rien perdre aux yeux ravis, ni des colonnes, ni des statues, ni des va
de la proie attendue ; lui, appuyé sur un coude, semblait fermer ses yeux pesants, comme un moissonneur qui, fatigué d’un j
de son sauvage ennemi ; enfin le tigre vint à lui à pas comptés, les yeux étincelants, la queue droite, la langue déjà sang
, la gueule entrouverte et souillée d’écume, les dents serrées et les yeux éteints. Une acclamation générale s’éleva aussitô
elure est chargée de terre et de gravier, ses lèvres sont noires, ses yeux livides ; sous de noirs sourcils, ses yeux roulen
es lèvres sont noires, ses yeux livides ; sous de noirs sourcils, ses yeux roulent, étincelants. Sa taille égalait en hauteu
e qui regarde le pôle antarctique et qui, jusqu’à ce jour, voilée aux yeux des mortels, s’indigne en ce moment de votre auda
cœur des barbares contre les inspirations du ciel, et aveugler leurs yeux sur les prodiges de la puissance du Très-Haut. Il
ouvrant ses abîmes, l’ennemi de Dieu s’y précipite, et disparaît aux yeux des barbares épouvantés. Le discours de l’esprit
. Les barbares, agités par l’effroi, restent immobiles et suivent des yeux sa trace lumineuse. La frayeur et le découragemen
tu les couvris, et que je les fasse briller dans tout leur éclat aux yeux des races futures ! Que leur gloire sorte de ton
e funeste victoire ! Chaque goutte de ce sang que tu vois couler, tes yeux la paieront d’un torrent de larmes ! Les deux gue
au cœur de Tancrède, le pénètrent, éteignent son courroux, et de ses yeux arrachent des larmes involontaires. Non loin de l
a pâleur des violettes se mêle à la blancheur des lis : elle fixe ses yeux éteints vers le ciel, et soulevant sa main froide
sang milanais. Sa démarche était pénible, mais non chancelante ; ses yeux ne répandaient pas de larmes, mais ils paraissaie
est point touché. Il lève vers les dieux supérieurs un visage et des yeux irrités. Il blasphème et menace Cérès ; il allait
mme foudroyé, et un long ruisseau de pleurs coulait en silence de cet œil qui jusqu’alors n’avait encore versé qu’une seule
de lui dans la place, dans l’abîme ; la tête qu’il releva fermait les yeux , avait les cheveux tout droits. C’était quelque c
tre qu’on éprouve dans les rêves quand on croit se sentir tomber. Ses yeux fixés étaient ouverts d’une manière maladive et é
es ni pitié pour lui. Tout était de pierre autour de lui : devant ses yeux , les monstres béants ; au-dessous, tout au fond d
s et défaillantes qui tenaient à quelque chose, l’infortuné ferma les yeux et lâcha la gouttière. Il tomba. Quasimodo le reg
ait l’abîme, et le nain remonta péniblement sa tête vers le ciel. Ses yeux et son visage prirent un air de douleur et de reg
t calleuses se crispaient sur la mienne avec des efforts inouïs ; ses yeux flamboyaient, sa bouche écumait ; ses forces, don
e troublait ; des lueurs livides et confuses se croisaient devant mes yeux  ; des tintements remplissaient mes oreilles ; j’e
rgal ! Un aboiement me répondit… J’avais reconnu Rask, je tournai les yeux . Bug-Jargal et on chien étaient au bord de la cre
académicien,    Autre distrait fameux !… Baour n’entendait rien ; Ses yeux restaient fermés, l’autre vers lui se penche, L’a
belle, Rassemble autour de lui ses moutons qu’il appelle, Et pensif l’ œil ouvert et l’index en avant, Ne ressemble pas mal
de l’inquiétude au jeune Anglais, quelquefois le vieillard fixait les yeux sur lui, et après l’avoir regardé, il laissait to
ouffé par des gémissements qu’il ne voulait pas laisser échapper. Ses yeux étaient égarés, ses larmes ne coulaient pas. Il s
’argent, les omras, les rajas, et les envoyés des provinces, tous les yeux baissés et les mains jointes sur la poitrine. Plu
et sans signification s’échappèrent de ses lèvres. Il se réveilla les yeux égarés, la barbe et les cheveux en désordre. « Qu
ainte, le vieillard faible et cassé par l’âge ne tremblait point. Ses yeux , fixés sur les yeux du tyran, semblaient y cherch
faible et cassé par l’âge ne tremblait point. Ses yeux, fixés sur les yeux du tyran, semblaient y chercher le motif de l’ord
’ordre qu’il avait reçu. Ekber  tenait ses regards baissés devant les yeux interrogateurs du vieillard, il passa sa main sur
ls tombaient et je m’élevais. Enfin parut un être immense et dont mes yeux ne purent d’un coup-d‘œil mesurer toute l’immensi
s. Enfin parut un être immense et dont mes yeux ne purent d’un coup-d‘ œil mesurer toute l’immensité. Sa voix avait un son t
ants de soif ; leurs troupeaux étaient languissants. Ils levèrent les yeux au ciel et implorèrent son secours. Tout-à-coup,
expressif qu’il veillerait sur le dépôt comme sur la prunelle de ses yeux , et prit congé, plein d’une joie secrète, comme s
averne de grands monceaux d’or monnayé, gardés par de gros chiens à l’ œil étincelant, qui, de leurs dents allongées, menaça
sortie de cette caverne. » — « Vous n’avez qu’à fermer un instant les yeux , répondit le trésorier, et aussitôt vous vous ret
vous vous retrouverez sur votre chemin. » Le paysan obéit, ferma les yeux , et, en les rouvrant, il se trouva assis sur la g
au-dessus de sa tête, le gardeur de troupeaux fixa machinalement les yeux sur la mousse qui révélait la pente du tertre en
… Horreur ! horreur ! C’était une tête de mort ! un crâne nu avec ses yeux sans regard, son nez camard et sa bouche qui semb
rquoi ne dors-tu pas tranquillement dans la tombe ? Et il écouta, les yeux toujours fixés sur le crâne humide, verdâtre et m
air embaumé. Mais quand j’y fus entré, j’aurais voulu avoir autant d’ yeux que le ciel a d’étoiles, pour contempler à la foi
les plus belles fleurs et les plus beaux fruits ne furent plus à mes yeux que des bagatelles, quand j’aperçus le palmier bl
parut. Il me sembla que je sortais d’un profond sommeil. J’ouvris les yeux  ; le fleuve et le jardin s’étaient évanouis, et j
t cachant, sous son manteau de pourpre, les larmes qui coulent de ses yeux , il confesse et adore l’inspiration du Tout-Puiss
187. — Guillaume Tell. _ Il regarde son fils, s’arrête, lève les yeux vers le ciel, jette son arc et sa flèche, et dema
lace à pas précipités. Là, il reprend son arc, sa flèche, reporte ses yeux vers ce but si cher, essaie deux fois de lever so
pères ; et, raidissant son bras qui tremble, il force, accoutume son œil à ne regarder que la pomme. Profitant de ce seul
la place : Et le vainqueur, vers nous s’avançant de plus près, A mes yeux éperdus a montré Xipharès. A son roi, Xipharès to
rmée, et l’enfer et les cieux Sur ce combat illustre avaient fixé les yeux . Bientôt les deux guerriers entrent dans la carri
e fer étincelant avec art détourné, Par de feints mouvements trompe l’ œil étonné. Telle on voit du soleil la lumière éclata
incu rend son air plus farouche ; Il se lève, il retombe, il ouvre un œil mourant, Il regarde Paris, et meurt en soupirant.
nnaient le bonheur et promettaient la gloire ! Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette image, Versés par le regret et sé
nt quand il revoit les cieux Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux  ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur
re où implorais les cieux, Le sommeil, malgré moi, vint me fermer les yeux . Tout à coup de splendeur et de gloire éclatante,
r regard, j’adressais mes adieux : Et le toit paternel disparut a mes yeux ..... D’avigny. N° 193. — Dévouement filial.
comme je le rejette ! — Mais ta haine, mon frère, est un crime à ses yeux . — Le crime est pour Adam qui nous fit malheureux
le bonsoir, qu’il était temps de se retirer. La tête baissée, et les yeux fixés sur les tisons, il gardait un profond silen
qui paraissait immense sur un fond sombre, éblouissait tellement les yeux , que des quatre témoins de cette scène extraordin
a saluent en passant ; quand les jeunes garçons la contemplent, leurs yeux brillent d’enthousiasme ; les vieillards la montr
’un désert à gouverner. Il paraissait triste, et tournait souvent les yeux en arrière, sur le chemin de Saint-Pétersbourg, s
s mains de celui qui n’était plus, elle lui avait elle-même fermé les yeux et croisé les bras sur la poitrine. Les parents e
e sa suite, afin que le réveil de cet homme fut plus doux, et que ses yeux , en se rouvrant, ne vissent que le ciel et ce qu’
ntôt sa tête retombe sur sa poitrine ; quelques larmes coulent de ses yeux . Tout est fini pour Athènes : il ne reste plus à
des dieux vengeurs du crime et de la cruauté ! Il dit : Lysandre, les yeux attachés sur le jeune musicien, ne laisse échappe
ridait son front a disparu : les larmes involontaires coulent de ses yeux , et dans les larmes, il sent je ne sais quel plai
us, homme très vigoureux, s’approche de lui, et le regardant avec ces yeux animés qui annoncent un commence- ment d’accès :
nt-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer l
ros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois deux grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais.
, et il est plus raisonnable de se laisser juger par les autres ; nos yeux ne nous sont pas donnés pour nous regarder. Monsi
au Miserere y était encore augmenté ; il y a eu un Libera où tous les yeux étaient pleins de larmes ; je ne crois point qu’i
e Dieu avait exaucé mes prières, lorsque je vis poindre le jour : mes yeux se tournant vers le ciel pour le remercier, j’ape
jeune enfant tressaillit et de nouvelles larmes vinrent mouiller ses yeux . Le vieillard ajouta, en le pressant contre son s
l disait : Mon père !  mon père !..... Puis, tout-à-coup ? levant les yeux vers le ciel, et saisissant dans son sein la cour
un image de la Vierge, suspendue au mur. Et la jeune fille levant les yeux regarda en silence, pendant quelques moments, la
ois après vous naquîtes, et la douce vision était toujours devant mes yeux . Ce disant, la femme aux cheveux blancs tressaill
el je me complais. De Béthanie, il va dans le désert, et y voit, des yeux de son esprit, le Sauveur jeusnant, combat- tant
ée Vierge toute transpercée du glaive de douleur : puis il tourne les yeux sur le Sauveur crucifié, duquel il escoute les se
de son arc quand il veut descocher sa flesche. Puis se relevant, les yeux et les mains tendus au ciel : « O Jésus, dit-il,
champ clos, et donna ordre qu’on détachât le casque du templier. Ses yeux étaient fermés et son visage enflammé ; soudain s
emplier. Ses yeux étaient fermés et son visage enflammé ; soudain ses yeux se rouvrirent, mais ils étaient fixes et éteints,
véritablement le jugement de Dieu, dit le grand-maître, en levant les yeux vers le ciel : fiat voluntas tua. » Walter-Scott
es fleuries Le troupeau caressant de ces jeunes agneaux Qui, sous tes yeux , paissaient les herbes des prairies, Et bondissai
i disant : « je reviendrai ce soir. » Pour le suivre longtemps de ses yeux pleins de larmes, Sur un roc elle va s’asseoir. D
uvé le corps du banneret. Tellis ne pouvait répondre qu’en levant les yeux au ciel, ce qui ne le justifiait pas. Mais Mathil
ants, au point que si l’un était borgne, l’autre devait avoir le même œil couvert. Or, comment faire la partie égale entre
glise. Elle répondit à toutes ces questions en levant modestement les yeux au ciel, et d’une voix si ferme que tout le monde
Saints ! » Disant cela, elle le regardait en face et il baissait les yeux  ; on eût dit qu’il était la jeune fille, et qu’el
sages funestes ; alors recommandez-vous à l’ange gardien, baissez les yeux , et surtout ne jetez dans le lac ni pierre, ni fr
e Jésus fut mort, Pilate, accablé de remords, eut toujours devant les yeux celui qu’il avait fait périr. Il n’y avait plus p
ncise, et dont la force s’accroît par l’hyperbole. Je l’ai vu de mes yeux Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. Pl
église ? Les Parisiens, les Armoriques, les Gaulois- Romains, ont les yeux fixés sur vous. Ces peuples puissants n’attendent
et vos filles seront traînés captifs chez les peuples étrangers : vos yeux le verront, et vous n’aurez ni la force ni le cou
restera de nous. De penser à la retraite, vous n’avez qu’à lever les yeux pour en voir l’impossibilité ; ce ne sont, de tou
ces regards joyeux, Qui frappaient votre oreille et qui suivaient vos yeux , Vous trouverez partout cette crainte muette, D’u
ent au discours passionné. Vois ces murs, vois ce temple, tourne les yeux , c’est ici le Calvaire, c’est là le St-Sépulcre  
vait plus de salut pour eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, dont la victoire
que je fasse crier son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie
auditeurs ; et par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et forcées. Mais on décrit
encore sa fraîcheur ; mais plus la fleur s’était développée, moins l’ œil osait s’en promettre un plaisir durable : l’autre
ses trésors naissants ; son calice entr’ouvert flattait également les yeux , et par les richesses qu’il offrait, et par celle
tre cœur que j’en appelle, pères et mères, qui voyez croître sous vos yeux vos premiers enfants ; dites nous si vous avez qu
oir dans lui mille qualités qui échappent à toute la pénétration d’un œil étranger : tout cela nous dit assez que le premie
t ; il goûte par avance cette espèce d’immortalité dont il a sous les yeux le gage le plus précieux. Voilà, voilà le ressort
’ennemi ; je m’imagine le voir au milieu des combats, le feu dans les yeux et la vengeance dans le cœur, faire payer tous le
ard, tout dort dans le vaisseau, il veille pour tous les autres ; son œil ouvert sur le danger leur procure une aimable séc
, sans frein et sans appui ? Ciel ! quel funeste avenir s’ouvre à mes yeux  ! Affranchis du joug salutaire de l’autorité pate
propos ces ressources délicates que le hasard fait naître, mais qu’un œil distrait laisse échapper ; ce sont elles enfin qu
bler ce front si pur. Et par l’amertume des larmes Se terniraient ces yeux d’azur ! Non, non, dans les champs de l’espace Av
, Là, du matin au soir, tous ceux que l’on enterre Passent devant ses yeux avec leur blanc linceul, Là vient la jeune fille,
cet asile de la mort. Que l’on visite encor un jour le cimetière, Les yeux la chercheront et ne la verront pas, Car elle aur
d’Égypte. O colosses du Nil, séjour pompeux du deuil ! Oh ! que l’ œil des humains vous voit avec orgueil ! Devant vos f
. Les bois mêmes, les bois, quand la nuit tend ses voiles Offrent aux yeux surpris de volantes étoiles, Qui, traçant dans la
7 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
Un serpent que les fleurs recélaient sous ses pas. La mort ferma ses yeux  ; les nymphes ses compagnes De leurs cris doulour
ges que l’hymen attendait aux autels, Des fils mis au bûcher sous les yeux paternels, Victimes que le Styx, dans ses prisons
ppelle sa victime. Adieu ; déjà je sens dans un nuage épais Nager mes yeux éteints, et fermés pour jamais. Adieu ! mon cher
ner les ondes. Ils abordent ensemble, ils s’élancent des mers ; Leurs yeux rouges de sang lancent d’affreux éclairs, Et les
de sa patrie. Moi-même il me semblait qu’au plus grand des héros, L’ œil de larmes noyé, je parlais en ces mots : « Ô des
! qu’on t’a souhaité ! mais pour nous secourir, Est-ce ainsi qu’à nos yeux Hector devait s’offrir, Quand à ses longs travaux
se nos murs. Viens, je vais dissiper les nuages obscurs, Dont sur tes yeux mortels la vapeur répandue Cache ce grand spectac
emps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux , Des poiriers déjà forts, des ormes déjà vieux, E
Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine. Thétys, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher, Aux monstre
ubit éclair qui, nous frappant en face, Paralyse la vue et dans notre œil efface L’impression des corps les plus volumineux
merveille l Je sentis une force étrange me venir, Et la vue en mes yeux se ralluma perçante, Et telle qu’il n’est point d
sume Il te faudra goûter de cette eau sans écume. ». Le Soleil de mes yeux ainsi m’avait parlé ; Ensuite il ajouta : « Ces
, Sur le sein nourricier collant son petit front : Pour faire de mes yeux des miroirs plus limpides, Ainsi je m’élançais ve
toute la hauteur de leur taille et ne leur cachait pas le genou. Les yeux de ces barbares ont la couleur d’une mer orageuse
ussant un cri de mort, et qui manque rarement de frapper le but qu’un œil intrépide a marqué. Ces barbares, fidèles aux usa
ésar partant pour les Gaules. La rage s’empare de tous les cœurs, les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’épée. Les c
eul mot, qu’il résiste, ou qu’il demande grâce, calme, intrépide, les yeux levés au ciel. Enfin, l’ayant dépouillé du palliu
rois, ses ménestrels joyeux, Merveilleuse et brillante apparaît à mes yeux . Le casque orne son front, sa main porte une lanc
épée Dans le sang infidèle à tout moment trempée, Et de l’autre à nos yeux montrant avec fierté De notre sainte foi le signe
endres, où il demeura étendu, les bras croisés sur la poitrine et les yeux levés vers le ciel. On a vu une fois et on ne ver
ont il était autant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux dans les affaires principales. Il était appliqué,
s ; les vertus divines ne sont que chez les chrétiens. Voir d’un même œil la couronne et les fers, la santé et la maladie,
rivaux, Unis pour décorer sa pompeuse ordonnance, Épuisaient sous tes yeux leurs magiques travaux ?          De Rome antique
ceux qui avaient faim, de la boisson pour ceux qui avaient soif, des yeux pour les aveugles, des jambes pour les estropiés,
prairies, Et le calme du soir nourrit ses rêveries. Tout à coup à ses yeux un objet s’est montré ; Il regarde… il croit voir
c’est un ange des cieux, Qui sous ses traits chéris se présente à nos yeux  ; Pour nous faire plaisir il a pris sa figure ; A
avait une audace Telle que Mars en la Thrace ; Et les éclairs de ses yeux Etaient comme d’un tonnerre Qui gronde contre la
s voiles, Réveille le passé, plonge dans l’avenir ! Du monde sous ses yeux les fastes se déroulent ; Les siècles à ses pieds
p longtemps méprisé,            Sort de la nuit profonde Où, loin des yeux de l’homme, il s’était reposé : Il a paru ; c’est
aient ensemble et les dons et l’offense. Où fuir ? où vous cacher ? l’ œil vengeur vous poursuit, Vous, brigands, jadis rois
défend ; Car il a pour gardien Jupiter tout-puissant, Et Minerve, aux yeux bleus, le chérit, le protège            D’un rega
Étend toujours ses verts rameaux. En contemplant l’urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts ; Et là, d’une voix éplor
Car ta mère avec toi veut garder le silence. Tu n’es donc plus ? mes yeux ne te verront jamais        Rire et folâtrer dans
e palmier solitaire.        Tu n’es plus, quel est mon malheur ! Tes yeux , à peine ouverts, sont fermés à l’aurore, Je fus
e armant six cent mille âmes, Grave et serein avec un éclair dans les yeux . Puis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on
rois ! Qu’il est grand à cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque
Tout Bédouin libre était son hardi compagnon ; Les petits enfants, l’ œil tourné vers nos rivages, Sur un tambour français
émon, qu’importe ? Ton aigle, dans son vol, haletants nous emporte. L’ œil même qui te fuit te retrouve partout. Toujours da
it et pur qui lira cette page Essuie, en la tournant, une larme à ses yeux  ; S’il trouve là son cœur de fds, et s’il sent mi
t qui suit toujours les flots. Ici, la rêveuse Paresse S’assied, les yeux demi-fermés, Et, sous sa main qui me caresse, Une
r du nid abandonné. Sans doute un épervier rapide, Une couleuvre aux yeux perçants, Ou des enfants, troupe perfide, Auront
entier, et m’apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes P
age de vos réflexions. « La réflexion, dit un Père de l’Église, est l’ œil de l’âme : c’est par elle que s’introduisent la l
n laissant comme toi la reine des cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de fleurs, brille en vai
is devant toi : L’air de la servitude est trop pesant pour moi. À mes yeux éblouis vainement tu présentes De tes bois toujou
 ; Ce qui m’en reste encor n’est qu’un morne flambeau Éclairant à mes yeux le chemin du tombeau. Que je repose en paix sous
x l’éclair par instants brille : À travers la distance il éblouit nos yeux  ; Par instants, une voix d’homme ou de jeune fill
rauque allégresse importune les bois, Qu’il offense à la fois et les yeux et l’oreille. Que le châtiment seul en marchant l
arger ; son incomparable plumage semble réunir tout ce qui flatte nos yeux dans le coloris tendre et frais des plus belles f
que notre art ne peut ni les imiter ni les décrire. Tel paraît à nos yeux le plumage du paon lorsqu’il se promène paisible
r et de nouveaux désirs, alors toutes ses beautés se multiplient, ses yeux s’animent et prennent de l’expression, son aigret
et cherche les retraites les plus sombres pour s’y cacher à tous les yeux , jusqu’à ce qu’un nouveau printemps, lui rendant
de colère ou même de mécontentement. Le loup a les sens très bons : l’ œil , l’oreille, et surtout l’odorat ; il sent souvent
’Évangile. Le curé doit l’avoir toujours à la main, toujours sous les yeux , toujours dans le cœur, un bon prêtre est un comm
jet. Personne ne s’y trompe, et il ne prend aucun soin de dérober aux yeux du public le misérable penchant dont il est possé
es autres passions sauvent du moins les apparences ; on les cache aux yeux du public : une imprudence peut quelquefois les d
he qu’à lui-même. Loin de prendre des précautions pour la dérober aux yeux du public, tout l’annonce en lui, tout la montre
nlevé, plus on s’y attache ; plus la mort approche, plus on couve des yeux son misérable trésor, plus on le regarde comme un
i, battant sur les dents et sur le palais, en tire des sens exquis. L’ œil a ses humeurs et son cristallin ; les réfractions
croissance, Caprices infinis du hasard et des eaux, Reparaissent aux yeux , plus brillants et plus beaux. Dans le fond de la
ine ; Un moment à mon tour ne vous puis-je arrêter ? Et ma joie à vos yeux n’ose-t-elle éclater ? Ne puis-je… Agamemnon.    
andonné Mycène ? Agamemnon. Ma fille, je vous vois toujours des mêmes yeux  ; Mais les temps sont changés aussi bien que les
t fois, lui promettant mes soins, votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma félicité ; Que va-t-elle penser de votre in
us de haine en ces lieux. Mais, madame, du moins tournez vers moi les yeux  ; Voyez si mes regards sont d’un juge sévère, S’i
verrez, soumis ou furieux, Vous couronner, madame, ou le perdre à vos yeux . SCÈNE VIII ANDROMAQUE, CÉPHISE. Céphise. Je vous
fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brû
T’a-t-il de tous les siens reproché le trépas ? S’est-il plaint à tes yeux des maux qu’il ne sent pas ? Mais cependant, mon
nt de pensers assez fermes, Moi-même en cet adieu j’ai les larmes aux yeux  : Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux
ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de même : D’un œil si différent tous deux l’ont regardé, Que l’un s’
’empereur vous craigne ? Ne saurait-il rien voir qu’il n’emprunte vos yeux  ? Pour se conduire, enfin, n’a-t-il pas ses aïeux
ne ? Mon amour inquiet déjà se l’imagine Qui m’amène Octavie, et d’un œil enflammé Atteste les saints droits d’un nœud qu’e
las, dont vous savez qu’elle soutient l’audace. Néron. Éloigné de ses yeux , j’ordonne, je menace, J’écoute vos conseils, j’o
e ramène à sa vue, Soit que je n’ose encor démentir le pouvoir De ces yeux où j’ai lu si longtemps mon devoir ; Soit qu’à ta
te. Peut-être. D. Rodrigue.                 Cette ardeur que dans les yeux je porte, Sais-tu que c’est son sang ? le sais-tu
Le Comte. Ce grand cœur qui paraît aux discours que tu tiens, Par tes yeux , chaque jour, se découvrait aux miens ; Et croyan
s, ni tous mes envieux. Le comte en votre cour l’a fait presque à vos yeux , Jaloux de votre choix, et fier de l’avantage Que
urs vous fera paraître un de ces exemples redoutables qui étaient aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans
t de raisonnements pour se faire entendre, tout à coup lui ouvrit les yeux . Alors, par une soudaine illumination, elle se se
aussi étonnant que celui où Jésus-Christ fit tomber en un instant des yeux de Saul converti cette espèce d’écailles dont ils
assé que des regrets qui l’accablent, dans tout ce qui se passe à ses yeux que des images qui l’affligent, dans la pensée de
mort qui le saisit ou du moins pour se fuir lui-même : il sort de ses yeux mourants je ne sais quoi de sombre et de farouche
spoir de quitter la vie. Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent, son visage se déf
s ont craint de voir fait leur supplice ; ils la voient, et n’ont des yeux que pour la voir s’élever contre eux ; sa vue les
ucis,       Les soupçons, les alarmes vaines. Tout le jour il avait l’ œil au guet ; et la nuit,       Si quelque chat faisa
le bien à chacun nécessaire ;           J’ai des jambes, et vous des yeux . Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon
s des yeux. Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés. Mes jambes, à leu
Sous la paupière gauche il remarque une broche,           Et que d’un œil l’ours était déferré. Le voilà qui se met à conte
   Vient aux Cyclopes de la fable. « Borgnes, s’écria-t-il, mais quel œil vif et noir ! »              L’ours en avait un d
pour séduire et pour plaire,              N’eut jamais besoin de deux yeux . — Je le crois bien, dit l’ours tout fier et tout
tréteau. L’un vend force poisons, distillés dans une eau Limpide à l’ œil  : mais il parle avec grâce ; Son habit est doré,
ois a troublé l’harmonie ; Et dussent ses forfaits, cachés à tous les yeux , N’attirer le courroux des hommes ni des dieux, I
quand il fut retourné à son travail, de temps en temps il levait les yeux , et regardait ces oiseaux qui allaient et venaien
ême De ce monde si vain qu’avant lui j’ai quitté. Et lorsque dans ses yeux une dernière flamme Révèle un saint espoir, né d’
é, Le mortel vers les champs, vers les arts entraîné, Qui voit sous l’ œil du ciel avec ordre et mesure, Ses prodiges sans n
tête haute, les naseaux tant soit peu recourbés, la peau blanche, les yeux noirs, aimant l’honneur avec une sage retenue, fi
res, la tête massive, le col court, la face plate, la peau noire, les yeux glauques et veinés de sang, les oreilles velues e
e : C’est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C’est Neptune en courroux qui gourm
it pas57. Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose. Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ; Mais il
des objets que l’art judicieux Doit offrir à l’oreille et reculer des yeux .     Que le trouble, toujours croissant de scène
savoir plaire sans art… Mais vous dites, Monsieur, qu’il a ébloui les yeux du monde, et vous l’accusez de charme et d’enchan
èvent et les attachent contre lui : il ressent leurs souffrances. Ses yeux cherchent le ciel ; sa douleur est profonde ; ell
s sublime : car d’un seul trait il met la nature toute nue devant les yeux . Virgile. J’avoue que j’ai dérobé quelque chose à
vos vers ; leur cadence seule attendrit et fait couler les larmes des yeux . Virgile. L’ode demande une autre harmonie toute
r, crédule et curieux, Vient se prendre au miroir qui le montre à ses yeux . Delille. J.-J. Rousseau Hélas ! il le co
ure ; Contre lui ses soupçons ont armé la nature. L’étranger dont les yeux ne l’avaient vu jamais ; Qui chérit ses écrits sa
re appuyé sur le mortel qu’il aime, Qui ne trouve des pleurs dans les yeux attendris D’un frère ou d’une sœur, d’une épouse
ain qui ferme sa paupière ; Pas un ancien ami qu’il cherche encor des yeux  ; Et le soleil lui seul a reçu ses adieux.     Ma
on croit qu’ils réfléchissent ; les petites filles écarquillent leurs yeux et poussent de profonds soupirs. Florimond soulèv
ter ; à la fin, grâce aux dieux, Horace, par bonheur, me dessilla les yeux . L’auteur avait du bon, du meilleur, et la France
aperçut Saint-Hilaire, qui lui dit le chapeau à la main : « Jetez les yeux sur cette batterie que j’ai fait mettre là. » Il
, il tomba entre les bras de ses gens ; il ouvrit deux fois de grands yeux et la bouche et puis demeura tranquille pour jama
ours, et je trouve que tout me manque, parce que vous me manquez. Mes yeux qui vous ont tant rencontrée depuis quatorze mois
Athalie, quand même ces morceaux seraient faits aujourd’hui ; de quel œil devons-nous donc les regarder, quand nous songeon
çaise. C’est que les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand monde, et que les autres sont voilés. Ch
Étend toujours ses verts rameaux. En contemplant l’urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts ; Et là, d’une voix éplor
l’effroi des derniers adieux               Se dérobe en baissant les yeux . Intrépide témoin de ce moment suprême, La mère
 ; Écarte loin du lit les funèbres flambeaux ;               Et, d’un œil que la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifi
tous ses traits, Et ce front d’où découle une sueur mortelle, Et cet œil qui s’éteint ! « Ô mon enfant, dit-elle, Si tu vi
rospères Aura des jours d’amour, d’innocence et de paix ; » Et moi, l’ œil attaché sur ses chastes attraits, Je me trouvais
voix. Oh ! viens… je me rappelle Qu’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux . Dieu ! quel songe à la fois triste et délicieux 
et de fleurs ta fille couronnée, Cherchait ta main pour guide et tes yeux pour témoins. De fronts purs et joyeux j’étais en
ne fût pas la plus forte. Tu te pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux Faisaient à ce trésor de si tristes adieux, Que j
ère éternel ! s’écria-t-il avec transport, lorsqu’il eut parcouru des yeux tous les feuillets de ma copie, vit-on jamais rie
orte, et, sans l’interrompre, je suivis mentalement ses paroles ; mes yeux étaient pleins de larmes. Qui n’eût été touché d’
es frères. Tandis qu’il travaillait gaiement, les larmes venaient aux yeux des maçons qui avaient connu son père l’architect
l’abîme du sa renommée toutes les célébrités secondaires, tourna les yeux vers Ducis ; il voulait le faire sénateur, Ducis
peine ils se sont accrochés. Le hasard a rendu la nature parfaite : L’ œil au-dessus du front se creusa sa retraite ; Les br
ir arbitrairement, emprunter à tel visage une bouche, à tel autre des yeux , sans une règle qui préside à ce choix et dirige
incomparable ce qui fait le plus grand charme de l’imagination et des yeux , la vie ; l’art touche plus, parce qu’en expriman
ns le village, le paysan qui n’a de sa vie philosophé regarde avec un œil de convoitise les fruits superbes qui pendent aux
stice pour ne plus croire qu’à l’intérêt et au plaisir, si jamais nos yeux devaient voir dans le monde l’abjecte unité de la
vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’ œil . Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enve
role, Je lis au front des cieux mon glorieux symbole. L’étendue à mes yeux révèle ta grandeur ; La terre, ta bonté ; les ast
ur éclate dans les cieux, Se réfléchit dans l’onde, et se peint à mes yeux … Oui, j’espère, Seigneur, en ta magnificence : Pa
mon corps de pain, mon âme d’espérance, Réchauffe d’un regard de tes yeux tout-puissants Mon esprit éclipsé par l’ombre de
ue nous courons à nos plaisirs étranges, Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel. Mains jointes et pieds nus, à geno
de l’innocente joie N’oppose plus un front triste et rêveur ; Sous l’ œil de Dieu suis ta riante voie ; Enfant, crois-moi,
in contre le Cid un ministre se ligue ; Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L’Académie en corps a beau le censur
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
champ rasé par le tonnerre, Il croit d’abord qu’un rêve a fasciné ses yeux , Et, doutant de lui-même, interroge les cieux. Pa
et chancelant, sans force et sans pensée, Il s’asseoit à l’écart, les yeux sur l’horizon, Et, regardant s’enfuir sa moisson
ur fermer les paupières, Dès qu’un rayon d’espoir a brillé dans leurs yeux  ? Le ciel de ses élus devient-il envieux ? Ou fau
ons et d’artistes fameux, Couronnés mille fois, n’en ont pas dans les yeux  ? Ne savais-tu donc pas, comédienne imprudente, Q
les cieux : La création, sa conquête, N’est qu’un vaste temple à ses yeux . Dès qu’il redescend en lui-même, Il t’y trouve ;
le eut naissance, Où j’entendais le bois murmurer et frémir. Où leurs yeux dans les fleurs me regardaient dormir. Elles vien
t. 4. Dieu éclaire ceux qui pensent souvent à lui, et qui lèvent les yeux vers lui. Avec Dieu, il ne faut être ni savant, n
, mais enfant, écolier, et tout au plus poëte. Joubert. 5. Ferme les yeux , et tu verras. Joubert. 1. Si l’on veut connaîtr
vive en paix, il faut voiler les cieux ? Passer comme un troupeau les yeux fixés à terre, Et renier le reste, est-ce donc êt
9 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
n Espagne à qui ce cormoran Ne fasse renier la loi de l’Alcoran ; Ses yeux bordés de rouge, égarés, semblaient être L’un à M
Briarée, Et n’était, quel qu’il fût, morceau dedans le plat, Qui, des yeux et des mains, n’eût un échec et mat. Devant moi j
s pensées, Ôte-nous ces objets, qui des choses passées Ramènent à nos yeux le triste souvenir ; Et comme sa valeur maîtresse
ée, Nuls divertissements ne l’appellent ailleurs, Et de quelques bons yeux qu’on ait vantée Lyncée,            Il en a de me
supprime l’éternel récit du dénouement des tragédies, et met sous les yeux des spectateurs une situation qui atteint les der
par trois fois je le fis bien paraître. L’étendard de Castille, à ses yeux enlevé, Des mains des ennemis par moi seul fut sa
le point d’assez d’autres exploits, Qui n’ont pas pour témoins eu les yeux de mes rois. Tel me voit, et m’entend, et me mépr
ieu d’en punir le zèle injurieux, Sur un crime d’amour elle ferme les yeux . Don Manrique. Madame, excusez donc si quelque a
passé pour un prince.     Voilà, ce qu’a pu faire et qu’a fait à vos yeux Un cœur que ravalait le nom de ses aïeux. La gloi
s mise à jour que dans Phèdre, où les passions ne sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont
ore de si loin ? À peine un faible jour vous éclaire et me guide, Vos yeux seuls et les miens sont ouverts dans l’Aulide. Av
tigua vainement une mer immobile. Ce miracle inouï me fit tourner les yeux Vers la divinité qu’on adore en ces lieux : Suivi
son, Vous laisse pour ce meurtre abuser de son nom ? Verra-t-il à ses yeux son amante immolée ? Agamemnon. Achille était ab
ine ; Un moment à mon tour ne vous puis-je arrêter ? Et ma joie à vos yeux n’ose-t-elle éclater ? Ne puis-je… Agamemnon.   
ndonné Mycène ? Agamemnon. Ma fille, je vous vois toujours des mêmes yeux  : Mais les temps sont changés aussi bien que les
t fois, lui promettant mes soins, votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma félicité : Que va-t-elle penser de votre in
nde jamais, ne s’emporte jamais, voit tout ce qui blesse l’ordre d’un œil prudent, circonspect, réservé, méticuleux. Alcest
bonnes mœurs l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’ œil sur les gens, Et régler la dépense avec économie,
té, a gagné la confiance et l’amitié d’Orgon, qui ne voit que par ses yeux , ne suit de conseils que les siens, et a résolu d
doux, Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux. Il attirait les yeux de l’assemblée entière Par l’ardeur dont au ciel
ié ; Et quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux pauvres, à mes yeux , il allait le répandre. Enfin le ciel chez moi me
acun soit aveugle comme eux ; C’est être libertin que d’avoir de bons yeux  ; Et qui n’adore pas de vaines simagrées, N’a ni
handise, Et veulent acheter crédit et dignités À prix de faux clins d’ yeux et d’élans affectés ; Ces gens, dis-je, qu’on voi
        Chapitre VI. Du mépris des richesses84. La fortune offre aux yeux des brillants mensongers, Tous les biens d’ici-ba
moment. Il nomme chaque chose par son nom, il précise, il montre aux yeux . La grâce naïve et l’heureux abandon du style, vo
profane abord Je passais à louer l’arbitre de mon sort. …………… Jetez l’ œil sur l’état où nous sommes : Vous êtes exposée aux
ne. Pendant qu’elle goûtait ce plaisir innocent, Tournant parfois les yeux sur son troupeau paissant, « Que vous êtes heureu
ne sainte, il est vrai, mais charmante. Son exemple est puissant, ses yeux le sont aussi : De conduire les miens, Seigneur,
âter. À la fin, grâce aux dieux, Horace, par bonheur, me dessilla les yeux . L’auteur avait du bon, du meilleur ; et la Franc
nt m’est toujours précieux : Mais un fat me déplaît, et me blesse les yeux  ; Je le poursuis partout, comme un chien fait sa
ure de ton eau. Ah ! quelle riante peinture Chaque jour se pare à mes yeux Des trésors dont la main des dieux Se plaît d’enr
r107. Ainsi de cris et d’alarmes Mon mal semblait se nourrir, Et mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je di
simples choses, l’herbe, les fleurs, les eaux, n’ont de prix à leurs yeux que si on peut les comparer à des produits de l’a
s et plus sérieux. Le Comte de Tufières avait voulu cacher à tous les yeux ce père malencontreux qui vient déranger ses vant
ant, d’un casque précieux Ce front si plein de grâce et si cher à ses yeux .     Il marche vers d’Ailly dans sa fureur guerri
un coup malheureux, Fait tomber à ses pieds ce guerrier généreux. Ses yeux sont pour jamais fermés à la lumière ; Son casque
oit, il l’embrasse : hélas ! c’était son fils. Le père infortuné, les yeux baignés de larmes, Tournait contre son sein ses p
rompus, Ces cris demi-formés ne sont point entendus ; Elle rouvre les yeux  ; sa bouche presse encore Par ses derniers baiser
honte. Le temps l’éclaire : oui, mais la mort plus prompte Ferme mes yeux dans ce siècle pervers, En attendant que les sien
vec les sages Le soir serein d’un jour mêlé d’orages, Et dérobons à l’ œil de l’envieux Le peu de temps que me laissent les
Auprès de la maîtresse, et dans un grand fauteuil, Je ne vis que des yeux toujours prêts à sourire, J’eus le droit d’y parl
Lisbonne, quels objets funèbres Le jour dévoile à tes regards ! Tes yeux regrettent les ténèbres ; Le soleil cherche tes r
! Il lève en frémissant la vue, Et sur Lisbonne disparue Il égare ses yeux en pleurs. Les cris, le désespoir, les larmes D’
sent, La faim ranime ses tourments. L’abîme, les feux reparaissent, L’ œil cherche en vain des aliments. Leur bouche se nour
pent la poudre ; La seule trace de la foudre Le rappelle encore à nos yeux . Sur Homère et sur Ossian. (Odes, VI, 21.)
rie, Flatteur d’un siècle impur, son parti suborneur Nous a fermé les yeux sur notre déshonneur.     « Quoi ! votre muse en
est plus154. Mais quelles routes immortelles Uranie entr’ouvre à mes yeux  ! Déesse, est-ce toi qui m’appelles Aux voûtes br
, La marche du grand univers ; Et dans l’enceinte qu’il embrasse, Mon œil surpris voit sur sa trace Retourner les orbes div
lissent, et sur l’herbe Laissent loin d’eux de tortueux sillons ; Les yeux en feu, lèvent d’un air superbe Leur col mouvant,
ur sont hérissés ; Qui te rend tout à coup immobile, insensible ? Tes yeux semblent fixés sur quelque objet terrible. Haml
ur. Éveillé dans son fort au bruit de la tempête, La terreur dans les yeux , le cerf dresse la tête, Voit la troupe sur lui f
rche un jeune cerf, de sa vieillesse ami, Et l’expose en sa place à l’ œil de l’ennemi. Mais la brûlante odeur des esprits q
i déjà touche la rive. Le premier, dans les flots il s’élance à leurs yeux , Avec des hurlements les chiens plus furieux, Tre
armes. Ses larmes ne sauraient adoucir son vainqueur. Il détourne les yeux , se cache ; et le piqueur, Impitoyable et sourd a
cés : Salut ! Thrace, ma mère, et la mère d’Orphée ; Galata, que mes yeux désiraient de longtemps ; Car c’est là qu’une Gre
étrangère. Je lui montrerai l’art, ignoré du vulgaire, De séparer aux yeux , en suivant leur lien, Tous ces métaux unis dont
d’ennui,        Je ne veux point mourir encore. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la Mort ; Moi, je pleure et j
n sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux  ; Sur des fronts abattus mon aspect dans ces lieu
joueur calcule un hasard incertain ; Chacun sur le damier fixe, d’un œil avide, Les cases, les couleurs, et le plein et le
féconde, Qui, tour à tour calmant, excitant tes bouillons, Suis d’un œil attentif tes légers tourbillons. Enfin, de ta liq
oule, L’autre de l’araignée a la forme et le nom ; Un autre imite aux yeux la trompe et le clairon ; Là, c’est une massue, a
bruyants Remparts, pompeuses Tuileries, Louvre dont le portique à mes yeux éblouis Vante après cent hivers la grandeur de Lo
ix qui m’attache en ces lieux, Son jour mélancolique et si doux à nos yeux , Son vert plus rembruni, son grave caractère, Sem
i seule, dès l’aurore, Dans ces sombres parvis marche en baissant son œil , À ce signal s’arrête, et lit sur un cercueil L’é
s de toi. » Maintenant, du milieu de cette paix profonde, Tournez les yeux  : voyez dans les routes du monde S’agiter les hum
ux, l’encens qui monte vers l’autel, Et de jeunes beautés qui, sous l’ œil maternel, Adoucissent encor, par leur voix innoce
éris. Mais, hélas ! dans nos murs, de l’ami le plus tendre, Où peut l’ œil incertain redemander la cendre ? Les morts en son
es partis l’un de l’autre jaloux : L’ambition, l’orgueil, l’envie à l’ œil oblique, Tourmentaient, déchiraient, perdaient la
més Que pour être hués, conspués, diffamés…..     Le peuple ouvre les yeux , se ravise ; et la foule, Sans avoir fait de choi
gants ce jour devint l’écueil. Le bon Pacuvius, qui suivait tout de l’ œil  ; « Pardonnez-moi, dit-il, l’innocent artifice Qu
prairies Et le calme du soir nourrit ses rêveries. Tout à coup à ses yeux un objet s’est montré : Il regarde, il croit voir
est un ange des cieux, Qui, sous ses traits chéris, se présente à nos yeux  ! Pour nous faire plaisir, il a pris sa figure ;
je retrouve en ces lieux ! Là, tout plaît à mon âme et tout rit à mes yeux  : Voilà les bois, le roc, le pieux monastère Où,
it à mes yeux : Voilà les bois, le roc, le pieux monastère Où, sous l’ œil vigilant du cénobite austère, S’envolèrent sans b
 ; Ton soleil est plus pur, ton ciel plus enchanté : Aussi rien à mes yeux n’égale ta beauté. J’ai vu des vieux Lombards le
, Pendre aux bras des ormeaux en guirlandes pompeuses. Le Léman à mes yeux de ses fertiles bords Sous un ciel de printemps p
l’effroi des derniers adieux               Se dérobe en baissant les yeux . Intrépide témoin de ce moment suprême, La mère e
ux, Écarte loin du lit les funèbres flambeaux,               Et, d’un œil que la foi rassure, Regarde sans pâlir le crucifi
tous ses traits, Et ce front d’où découle une sueur mortelle, Et cet œil qui s’éteint : « Ô mon enfant, dit-elle, Si tu vi
spères, « Aura des jours d’amour, d’innocence et de paix. » Et moi, l’ œil , attaché sur ses chastes attraits, Je me trouvais
ix. « Oh ! viens… Je me rappelle Qu’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux . Dieu ! quel songe à la fois triste et délicieux 
s et de fleurs ta fille couronnée Cherchait ta main pour guide et tes yeux pour témoins. De fronts purs et joyeux j’étais en
e d’un chaudron,     Et les restes d’une romaine 210     Sont sous l’ œil du cruel Néron.     Devant une vitre brisée     
et joyeux Des miens me retracent l’image ; Si j’en veux repaître mes yeux , Le tourbillon souffle avec rage. Vieillards, ose
de leur chute égale ont frappé mes oreilles. Assis dans un esquif, l’ œil tourné vers le bord, Un jeune homme, un chrétien,
uloureux soudain son corps frémit. Sur les tours de Coron il jette un œil farouche, Veut crier… la menace expire dans sa bo
t. Mais du poids qui l’oppresse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses douleurs, Et, regardant les
ombe avec son meurtrier. (À la princesse.) Des larmes que sur lui vos yeux doivent répandre, Quelques-unes du moins arrosero
ussi tous les secrets des cieux, Et vous m’avez prêté la force de vos yeux . Je commande à la nuit de déchirer ses voiles, Ma
e berger, Les hommes se sont dit : « Il nous est étranger. » Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils
it : « Il nous est étranger. » Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils venaient, hélas ! d’y voir plu
ux, Priait sans regarder le mont du Dieu jaloux. Car, s’il levait les yeux , les flancs noirs du nuage Roulaient et redoublai
, l’hiver, assis sous quelque rocher concave, ne quittant la page des yeux que pour retrouver à l’horizon, à ses pieds, les
le gouffre qui tonne Frappe l’air assourdi de son bruit monotone ; L’ œil fasciné la cherche à travers les rameaux ; L’orei
est dépeuplé ! Quand le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un cie
ien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ; Je ne
isser ma dépouille à la terre, Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux . Là, je m’enivrerais à la source où j’aspire ; L
ilons ! Le Tombeau d’une mère. (Harmonies, VII.) Un jour, les yeux lassés de veilles et de larmes, Comme un lutteur
Je disais à l’aurore : En vain tu vas briller ; La nature trahit nos yeux par ses merveilles, Et le ciel coloré de ses tein
! Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs ! Cet éclair dans nos yeux que nous nommons la vie, Étincelle dont l’âme est
ouie           Qu’elle va s’allumer ailleurs ! Plus nous ouvrons les yeux , plus la nuit est profonde : Dieu n’est qu’un mot
carrière,           Lever le pied d’un insensé ! Je disais ; et mes yeux voyaient avec envie Tout ce qui n’a reçu qu’une i
      Au moins, que ne suis-je pareil ! Et ce regard, errant comme l’ œil du pilote Qui demande sa route à l’abîme qui flot
! Là, dort dans son espoir celle dont le sourire Cherchait encor mes yeux à l’heure où tout expire, Ce cœur source du mien,
us fort que la tombe,           Et plus évident que la mort ! Et mon œil , convaincu de ce grand témoignage, Se releva de t
lenteur de son char de victoire. Le nuage éclatant qui le cache à nos yeux Conserve en sillons d’or sa trace dans les cieux,
role, Je lis au front des cieux mon glorieux symbole. L’étendue à mes yeux révèle ta grandeur ; La terre, ta bonté ; les ast
ur éclate dans les cieux, Se réfléchit dans l’onde, et se peint à mes yeux . C’est peu de croire en toi, bonté, beauté suprêm
mon corps de pain, mon âme d’espérance ; Réchauffe d’un regard de tes yeux tout-puissants Mon esprit éclipsé par l’ombre de
n n’a-t-il changé dans ses beaux traits ? …………………………………………………………… Son œil a-t-il toujours ce tendre et chaud rayon Dont nos
a naissance. Paris était pour elle un séjour étranger, Son exil à ses yeux n’avait fait que changer ; Cette ville natale éta
ville natale était pour elle amère. Ah ! la seule patrie est, pour l’ œil d’une mère, Aux lieux où lui sourit, où l’aima so
gard et le ciel et les lieux, Voyait tout son passé remonter sous ses yeux  ; Le nuage des pleurs qui flottaient sur sa vue L
n approcher, les toucher, reconnaître S’ils ne frémiraient pas sous l’ œil qui les vit naître ; Voir de combien de mains ava
Voir de combien de mains avaient grandi les troncs, Les comparer de l’ œil , comme alors, à nos fronts, En froisser une feuil
st le moyen d’être harmonieux que d’être incomplet. C’est alors que l’ œil fixe, tout à la fois visible et formidable et sou
ent pour lui un mystère profond, impénétrable ; elle n’est plus à ses yeux qu’une belle œuvre dont il cherche l’auteur perdu
e ne rayonnent, pour ainsi dire, nulle part : on voit passer sous ses yeux une galerie de tableaux lugubres ; quand on quitt
oésie n’est plus faite pour l’esprit, mais pour l’oreille et pour les yeux . La pensée lui est devenue pour ainsi dire indiff
sein des ombres, Des soupiraux de l’enfer. Le poisson qui rouvrit l’ œil mort du vieux Tobie Se joue au fond du golfe où d
ostelle a son saint ; Cordoue aux maisons vieilles À sa mosquée, où l’ œil se perd dans les merveilles ;            Madrid a
ler joyeux, Et mon front s’éclairait dans l’ombre À la lumière de ses yeux . Elle avait l’air d’une princesse Quand je la te
iste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma fée Et le doux astre de mes yeux  ! Nous jouions toute la journée. Ô jeux charmant
ait. Leur aïeul, qui lisait dans l’ombre, Sur eux parfois levait les yeux , Et moi, par la fenêtre sombre J’entrevoyais un c
mon champ et mes amours ! Il doit voir peu de temps tout ce que ses yeux voient ;                      Il vieillit sans so
ontemplations, VI, I ; Jersey, décembre 1852.) J’avais devant les yeux les ténèbres. L’abîme Qui n’a pas de rivage et qu
ntôme blanc se dressa devant moi Pendant que je jetais sur l’ombre un œil d’alarme, Et ce fantôme avait la forme d’une larm
d des monts. Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres Il vit un œil tout grand ouvert dans les ténèbres, Et qui le re
les bornes. » Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes L’ œil à la même place au fond de l’horizon. Alors il tr
de ses fils, douce comme l’aurore ; Et Caïn répondit : « Je vois cet œil encore ! » Jubal, père de ceux qui passent dans l
. » Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière. Et Caïn dit : « Cet œil me regarde toujours ! » Hénoch dit : « Il faut fa
assaient les fils d’Énos et les enfants de Seth ; Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ; Et, le soir, on lançait des
e tour de pierre ; Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père ! L’ œil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla. Et Ca
chaise dans l’ombre Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain, L’ œil était dans la tombe et regardait Caïn. Après
compte, c’était d’enrichir sa palette de quelques tons agréables à l’ œil , d’ajouter quelques notes aux accents connus, que
t passer à l’époux Qui vous avait tenue, enfant, sur ses genoux ; Aux yeux des grands-parents élever sa famille, Voir les fi
 ; Tout cela, puis mourir, plus humblement encore, Pleuré de quelques yeux , mais sans écho sonore, Sans flambeau qui longtem
a langue sublime ; Il a dans vos lointains doré plus d’une cime, Ou l’ œil sur vos tisons d’où la flamme jaillit, Ou regarda
chien qu’on enchaîne, Et fausser jusqu’aux pleurs que l’on a dans les yeux . Barbier (Henri-Auguste) (1805-1882) Augu
le souffrance ; Amant de Béatrix, à l’exil condamné, Je comprends ton œil cave et ton front décharné, Le dégoût qui te prit
                                    Par l’accueil qu’on m’a fait. Les yeux fixés sur moi semblaient tous me le dire : J’ai v
jour de bonheur Se pare, en ses chastes retraites, Pour s’offrir aux yeux du Seigneur. Dieu voit la pervenche sourire À l’
ieu voit la pervenche sourire À l’ombre du rocher natal, Pareille aux yeux bleus qu’on admire Voilés du bandeau virginal. D
sérieux, Vous m’aimez encor, je l’espère ? Levez un moment vos grands yeux  ; Fermons ce gros livre ennuyeux, Et souriez à v
mais joyeux, Charmez la maison paternelle. Quand on a le sourire aux yeux , À la lèvre un mot gracieux, La vertu même en est
ée est un poids qui m’accable ! « Quel être ainsi pourrait fixer ses yeux Sur un des points de cette vie active, Si nos bes
r le transporte et l’oppresse. Bientôt les pleurs qui coulent de ses yeux Ne gardent rien des larmes de la terre ; L’air qu
nons, et portes, tout diffère. » Le moine à peine en peut croire ses yeux  ; Il entre au cloître, et partout ne rencontre Qu
rps palpitant Soudain se glace ; il pâlit, il chancelle ; En vain son œil s’anime et, par instant, Semble jeter encor quelq
rtant c’est l’amour qui l’emporte. Une d’elles, les bras ouverts, les yeux hagards, Courut vers le cortège, et comme ses reg
crispé par la fièvre, Le sarcasme fixé dans un coin de la lèvre, Des yeux clairs et perçants, mais blessés par le jour, Un
de détresse         Les uns sous les autres blottis ; Inquiète, les yeux aigus comme des flèches, Elle ondule, épiant l’om
. L’oreille en éventail, la trompe entre les dents, Ils cheminent, l’ œil clos. Leur ventre bat et fume, Et leur sueur dans
visage ; Il rêva de cette onde un gigantesque usage, Et, mesurant des yeux la courbe de son lit, Sa profondeur, sa pente et
d’étoile qui se voit dans le bouillon ; on dit dans le même sens les yeux de bouillon. 35. L’esclanche en cervelle, c’est
rme, août 1831. 254. Des auteurs classiques ont dit : « Elle a les yeux troublés et la mine hagarde. » (Regnard, Folies,
260. Rodrigue, ou Roderic, était fils d’un duc de Cordoue qui eut les yeux crevés par ordre du roi Witiza. Il arma contre ce
10 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
la montrent couverte d’un brillant réseau de rosée, qui réfléchit à l’ œil la lumière et les couleurs. Les oiseaux en chœur
qu’il s’agit de peindre : elle en fait le tableau et le met sous les yeux du lecteur. Chateaubriand voulant nous faire con
tre ses jambes pour trouver un peu d’ombre, et laissant tomber de son œil sauvage un regard oblique sur son maître. Avez-vo
ines sablonneuses, des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’ œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrê
drai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang, ces yeux fermés et éteints, ce visage pâle et défiguré, ce
a mort même n’avait pu effacer. Toute ma vie il sera peint devant mes yeux  ; et si jamais les dieux me faisaient régner, je
paraison. Mort du Fils d’Idoménée L’enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort ; il les entrou
a point encore perdu cette vive blancheur et cet éclat qui charme les yeux , mais la terre ne le nourrit plus, et sa vie est
à tous les quartiers. Le même orateur, voulant nous mettre sous les yeux le néant des choses humaines, et pour donner plus
mes, lorsqu’il me verra tranquille, ou quand je lui parlerai avec les yeux secs ? Cela est impossible, et il n’y a que le fe
, à Pise ? Cet infortuné père les voit successivement mourir sous ses yeux . Les Enfants de Montaigu. …………………… Renault me di
’hommes qui se pressent silencieusement autour de lui, ou qui ont les yeux attachés sur les pages qu’il a tracées, ne vivent
e sentir toute l’importance des passions dans le discours, jetons les yeux sur quelques exemples qui nous feront voir commen
! combien frémira son ombre épouvantée Lorsqu’il verra sa fille à ses yeux présentée. Contrainte d’avouer tant de forfaits d
le prix de tout audacieux Qui, sans être appelé, se présente à leurs yeux , Si le roi, dans l’instant, pour sauver le coupab
tremblantes, des vieillards courbés, de petits enfants les larmes aux yeux , qui se retiraient dans la ville. Les bœufs mugis
roduisit tant d’actions immortelles dont l’éclat éblouit, nos faibles yeux , et tant de grands hommes dont les antiques vertu
x, ses jours, rien ne l’arrête ; D’une lèvre obstinée elle presse ces yeux , Que ferme un voile impur à la clarté des cieux ;
11 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
u'on voyait autrefois Pleins d'une ardeur si noble obéir à sa voix, L' œil morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient
illons une montagne humide : L'onde approche, se brise et vomit à nos yeux , Parmi des flots d'écume, un monstre furieux : So
nglantes. J'arrive, je l'appelle, et, me tendant la main, Il ouvre un œil mourant qu'il referme soudain : « Le ciel, dit-il
Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méconnaîtrait l' œil même de son père. (Racine.) La confirmation ou p
dort, je travaille et je veille ; La paix des nuits ne ferme plus mes yeux  : Permets du moins, appui des malheureux, Que ma
ans Iphigénie, Clytemnestre dit à Agamemnon : Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs
s vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux ! Puissé-je, de mes yeux , y voir tomber la foudre ! Voir ses maisons en ce
la hache préparée. Les éclairs sont moins prompts. Je l'ai vu de mes yeux , Je l'ai vu qui frappait ce monstre audacieux : «
de parler, succombant sous l'effort, Soupire, étend les bras, ferme l' œil et s'endort. 17° La prolepse prévient les object
scours : Il a donc été déchiré ce matin, ce voile qui te couvrait les yeux  ? Que nous font, à nous, les discours de l'envie 
amatique fait souvent usage : Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu. (Molière.) Histoire véritable du grand don
phrase ou aux qualités du style : montez en haut ; je l'ai vu de mes yeux  ; je lui ai parlé à lui-même ; c'est un prodige é
t un prodige étonnant ; c'est une histoire véritable. En haut, de mes yeux , à lui-même, étonnant, véritable, sont des mots q
développe la pensée, il dit ce que l'orateur n'oserait exprimer. Les yeux , le front et les mains ont un langage qui porte,
is du cœur humain, et pourtant si douce que jamais elle ne blesse les yeux . Si de cet arbre, jeune encore, que nous avons vu
ntérêt. C'est surtout le besoin de mettre leurs compositions sous les yeux du peuple qui porte les nouveaux écrivains à suiv
etits dieux avec qui j'habite, Compagnons de ma pauvreté, Vous dont l' œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d'ermit
irigeait son petit bateau. Mais tout pensif, incliné sur la rive, Son œil suit chaque flot de l'onde fugitive : — Maman, di
bre est propice à ta candeur ; Dans nos bosquets tu t'es cachée, Et l' œil encor cherche ta fleur Quand l'odorat l'a devinée
l'aubépine en fleurs ; Sa mère lui portait la douce nourriture ; Mes yeux se sont mouillés de pleurs ! Oh ! pourquoi n'ai-j
rigands à qui tu t'es donnée ?… Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux , T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut de
maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux  : sa tombe est près de ce palais ; C'est ici la m
our toi la terre embellie De l'hiver reçoit les adieux, Doucement mon œil se repose Sur les fleurs et les arbres verts, Et
'aimable violette Ne s'offre point aux regards du soleil ; A tous les yeux qu'une simple toilette Cache ton corps, le jour,
n cours. Qui me dévoilera l'instant qui t'a vu naître ? O Temps, quel œil remonte aux sources de ton être ? Sans doute ton
ce point qui s'enfuit. De la destruction tout m'offre des images, Mon œil épouvanté ne voit que des ravages : Ici, de vieux
ce de poëme mis en action. Il emprunte, pour charmer l'oreille et les yeux , les secours de la musique, les changements de dé
ncesse Armide, dans l'opéra du même nom, part sur un char volant et l' œil la suit encore dans les airs quand la toile tombe
prose ordinaire rejette cette expression. 1. On doit mettre sous les yeux des élèves des exemples de ces différents genres
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
t léger qui joint les deux parties de la ville, et d’où j’ai sous les yeux le cours sinueux de l’Elbe ; en face les montagne
rs les enveloppes les plus grossières. Contemplons la nature avec les yeux de l’âme aussi bien qu’avec les yeux du corps : p
. Contemplons la nature avec les yeux de l’âme aussi bien qu’avec les yeux du corps : partout une expression morale nous fra
e respire encore, avec ses sentiments et ses pensées sublimes, sous l’ œil de celui qui le créa ? Que m’importe à moi-même m
re ! Après tout, mon cher ami, il est une vérité plus éclatante à mes yeux que toutes les lumières, plus certaines que les m
s fins sont adorables, alors même qu’elles sont voilées à nos faibles yeux . Ce monde a un auteur parfaitement sage et bon. L
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
que de payer le droit de la nature, Son âme, s’élevant au delà de ses yeux , Avait au créateur uni la créature ; Et marchant
nt, Puisque mon indulgence, au dernier point venue, Consentait, à tes yeux , l’hymen d’une inconnue3 ? Ce grand excès d’amour
lle ; Instruisez-le d’exemple, et rendez-le parfait, Expliquant à ses yeux vos leçons par l’effet1. D. Diègue. Pour s’instr
n le déchire6 Mais vous êtes sensible à mes justes douleurs, Et d’un œil paternel vous regardez mes pleurs. Félix. Oui, m
rendre seul ton crime irrémissible ? Peux-tu voir tant de pleurs d’un œil si détaché ? Peux-tu voir tant d’amour sans en êt
à le faire, Même aux yeux de Félix, même aux yeux de Sévère, Même aux yeux du sénat, aux yeux de l’empereur. Félix. Enfin m
vez point mes pas, ou quittez vos erreurs. Félix. Qu’on l’ôte de mes yeux , et que l’on m’obéisse. Puisqu’il aime à périr, j
Instruisez-le d’exemple, et vous ressouvenez Qu’il faut faire à ses yeux ce que vous enseignez. Cela n’est pas français ;
s rangs de la jeune noblesse, on devait se regarder dans le blanc des yeux . C’était un à propos, un redoublement d’intérêt.
e la langue noble. 4. Il entend. Ici, Polyeucte veut lui ouvrir les yeux  ; mais il ne parle qu’en philosophe, il ne s’adre
la pierre,   Qui tient sa forme de vos mains. Vous leur faites des yeux , vous leur faites des bouches, Qui ne savent que
la mort qui conduit à la vie. J’ai souhaité longtemps d’agréer à vos yeux  ; Aujourd’hui je veux plaire à l’Empereur des cie
omberez, si la main du génie   Ne vous rend l’immortalité ! Vois d’un œil de pitié la vulgaire jeunesse, Brillante de beaut
die un jour s’est élancée : Simple dans sa grandeur, l’air calme et l’ œil ardent, Que ce soit lui, qu’il vive, et qu’en le
re ; Pour les lui présenter, Rodrigue attend vos dons : Vous qui, les yeux en pleurs à ses nobles leçons, Sentez de pardonne
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
ane ; et ce monstre odieux Jamais pour l’équité n’eut d’oreilles ni d’ yeux . La Disette au teint blême, et la triste Famine.
n détour : Comme un hibou, souvent il se dérobe au jour : Tantôt, les yeux en feu, c’est un lion superbe ; Tantôt, humble se
la fable : De toute fiction l’adroite fausseté Ne tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. Sais-tu pourquoi mes vers sont
’est qu’en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux et va saisir le cœur ; Que le bien et le mal y so
cours. Un style trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à nos yeux , il faut qu’il nous endorme. On lit peu ces auteu
noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté4, Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté. Que ce style jama
cile, douteux, qui voudroit et qui n’ose, Dilayant, qui tousjours a l’ œil sur l’avenir, De léger il n’espère et croit au so
et après bien des soins perdus. » (Joubert.) 2. Le feu sort de vos yeux pétillants et troublés. (Boileau.) 3. On dit d
’éclairs m’éblouissent ; je cherche une lumière douce qui soulage mes yeux faibles. Je demande un poëte aimable, proportionn
son heure. Et ne se repose jamais. Préparons-lui des lèvres pures, Un œil chaste, un front sans souillures, Comme, aux appr
15 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
dernière. Les douze livres des Fables de La Fontaine sont sous leurs yeux en seconde et en rhétorique. Les élèves connaîtro
é blessée par le triomphe inattendu de Du Bartas lui avait ouvert les yeux , avait si bien exprimé dans quelques-uns de ses m
z | d’autres faits admirables ; Et mon cœur cessera | d’idolâtrer vos yeux  ; Les premiers jours qu’Amour | range sous sa pui
ur franc Estre caché dessoubz ung papier blanc ? Et comment peult ung œil au cœur eslire Tant de confort par une lettre lir
dame me présente, Et le réveil la fait trouver absente. Ah ! pauvres yeux , où estes-vous réduits ? Clos vous voyez tout ce
et profonde Il leur desploie, et leur dit : Gens de bien, Ouvrez vos yeux , voyez, y a t il rien ? — Non, dit quelqu’un des
et se fait honorer. Porte dessus le front la honte de mal-faire, Aux yeux la gravité et la clémence au cœur, La justice ou
jour il pourchasse189.     Puis, alors que Vesper vient embrunir nos yeux , Attaché dans le ciel, je contemple les cieux, En
du bien de ton repos…     Comment pourrions nous bien avec nos petits yeux Cognoistre clairement les mysteres des cieux, Qua
fais le vivre tel, que le mourir vaut mieux ?…     Aveugle, ouvre tes yeux  ; regarde, miserable, Que ta condition est pauvre
aux humbles gracieux, Qu’il ait toujours l’honeur de Dieu devant les yeux (Qui sont œuvres de paix) ; son renom et sa gloir
tueux, sous une roche obscure, Un doux somme ferma d’un doux lien mes yeux . Voicy en mon dormant, une clairté des Cieux Veni
ien (Auguste) ………………………………………… Au moins, Cesar, des goutes de mes yeux Amolly toy, pour me pardonner mieux. Celuy souven
uand tu m’auras fait croistre des morts le nombre, Partout devant tes yeux se roydira mon ombre. Tu me tourmentes, mais, en
aller dans le Cocyte boire ? Hastive ores ne peut la mort siller mes yeux . Celuy trop tost ne meurt qui meurt victorieux331
rs cœurs soucieux, Les regrets en leur bouche, et les pleurs en leurs yeux . Mais estant arrivee au milieu de la salle, Sa fa
e, Et d’aise tous ravis, regardoient son visage, Admiroient ses beaux yeux , consideroient son port, Lisoient dessus son fron
çoit tous les esprits, rendoit l’ame estonnee : Bref tous portans les yeux et les cœurs abbatus Regrettoient ses beautés et
Elle s’en va monter dessus son eschaffaut ; Et soubsriant un peu de l’ œil et de la bouche, « Je ne pensois mourir, dist ell
ir mes nerfs et mes arteres354, Cesse mon cœur de battre, et mes deux yeux de voir, Alors qu’un tel dessein je pourray conce
fort, Que tu mourras afin de revivre en ta mort ; Et que, fermant les yeux aux tenebres mortelles, Tu les viendras ouvrir au
368 ; Car si les rais ardens que le cler soleil darde Ebloüissent les yeux de cil qui les regarde, Qui pourra soutenir sur l
! come enfançons370, qui, lassés de l’étude, Fuient pour s’égaier les yeux d’un mêtre rude, Si fort nous admirons ses marges
omme un arc my tendu, Sur qui flotte un long poil crespement espandu, Yeux gros, prompts, relevés, bouche grande, escumeuse,
ons, Fait descroistre la plaine, et, ne pouvant plus estre Suivi de l’ œil , se perd dans la nuë champestre388. (Seconde se
breche, Il va tout furieux D’une pleine secousse Jetter en ses beaux yeux Son feu, ses traits, sa trousse449 : Puis que je
sa trousse449 : Puis que je n’ay, dit-il, De pouvoir sur ton ame, Tes yeux d’un feu subtil Elanceront ma flame. (Idillies,
ille verte, La grappe cramoisie et de pampre couverte Se desrober aux yeux  : ainsi sous les discours D’un conte poëtique, et
s vie et mort, qui tues et qui nourris ? « Les princes n’ont point d’ yeux pour voir ces grand’mer veilles ; Quand tu voudra
dans la bouche, et un luth en la main. « Que ceux qui ont fermé les yeux à nos miseres, Que ceux qui n’ont point eu d’orei
Point de main pour donner, mais bien pour nous oster, « Trouvent tes yeux fermez à juger leurs miseres, Ton oreille soit so
r de mort, mais de mort eternelle. Qui se cache ? qui fuit devant les yeux de Dieu ? Vous, Caïns fugitifs, où trouverez-vous
plus de mort Qui soit pour vostre mer des orages le port : Que si vos yeux de feu jettent l’ardente veüe A l’espoir du poign
be, aux voûtes peinturées D’azur, d’esmail, et de mille couleurs, Mon œil se paist des thresors de la plaine, Riche d’œille
pour s’envoler aux cieux529. Mon penser la suivit, au defaut de mes yeux , Jusqu’aux voûtes du ciel tout clair de sa venuë,
me jette à tes piés ; soy-moy doux et propice ! Ne tourne point les yeux sur mes actes pervers, Ou, si tu les veux voir, v
à tous. Cantique en forme de confession L’ennuy qui rend mes yeux si fertiles en larmes Durant le cours des maux do
enfin le hazard si bien le secourut, Qu’un mulet gros et gras à leurs yeux apparut. Ils cheminent dispos, croyant la table p
d me l’escrivit. » Lors il leve la jambe au jarret ramassée ; Et d’un œil innocent il couvroit sa pensée, Se tenant suspend
façons583, Parmy leur point coupé584 tendent leurs hameçons ; Dont l’ œil rit mollement avecque affeterie585 Et de qui le
r, Leurs secrettes vertus, leurs degrez de chaleur ; Voyez germer à l’ œil les semences du monde, Allez mettre couver les po
e Nature et des Cieux : Vostre raison vous trompe, aussi bien que vos yeux … (Satire IX). Un fâcheux612. À M. l’abbé d
ois un de ces jours la Messe à deux genoux, Faisant mainte oraison, l’ œil au ciel, les mains jointes, Le cœur ouvert aux pl
ts, Se carrer sur un pied, faire arser son espée620, Et s’adoucir les yeux ainsi qu’une poupée…     Aprés tous ces propos qu
son bien par negligence, Où marche l’interest, qu’il faut ouvrir les yeux . « Ha ! non, Monsieur, dit-il, j’aymerois beaucou
ement, et m’en vais à grands pas645, La queue en loup qui fuit et les yeux contre bas, Le cœur sautant de joye, et triste d’
endurcy j’ay l’oreille bouchee, Et porte en un estuy la force de mes yeux . Mais, bien que la jeunesse en moy ne continuë,
r, n’en doubtés. Dieu, que santé à mon roi donne. Quand nul ne voy, l’ œil j’abandonne A pleurer ; puis sur le papier Ung pe
Nuls divertissemens ne l’appellent ailleurs721, Et, de quelques bons yeux qu’on ait vanté Lyncée722, Il en a de meilleurs.
ins. Ils parlent par ma voix des actions passées, Et, par mes propres yeux lisans dans les pensées, M’y font voir clairement
prenez en son lieu quelque bon mesnager De qui la façon masle, à vos yeux moins gentille, Tesmoigne un esprit meur à regir
sja le fil de mes années. Helas ! ma fille, helas ? qui me clorra les yeux Mais que766 mon pasle corps soit monté dans les c
mes780 ; Et que vous autres Demy-Dieux, Quand la mort ferme ainsi vos yeux , Avez peur comme d’autres hommes. Tout cet appar
tant pour la gloire des cieux Vint opposer sa flame à l’esclat de ses yeux Et prit tous les rayons dont l’olympe se dore. L
? VENCESLAS. Que m’avez-vous dit, prince, et par quelle merveille Mon œil peut-il sitôt démentir mon oreille ? LADISLAS. Ne
avecque plaisir meurtris et déchirés Leurs membres précieux de tant d’ yeux adorés. Vous l’avez vu, mes yeux, et vous craindr
rés Leurs membres précieux de tant d’yeux adorés. Vous l’avez vu, mes yeux , et vous craindriez804 sans honte Ce que tout sex
la mort qui conduit à la vie. J’ai souhaité long-temps d’agréer à vos yeux  ; Aujourd’hui je veux plaire à l’empereur des cie
’Héraclius. L’ensemble de plusieurs de ses tragédies déroule sous nos yeux les grandes époques et les grands drames de l’his
par trois fois je le fis bien paroître. L’étendard de Castille, à ses yeux enlevé, Des mains des ennemis par moi seul fut sa
parle point assez d’autres exploits Qui n’ont pas pour témoins eu les yeux de mes rois : Tel me voit, et m’entend, et me mép
presse à vous voir, on s’efforce à vous plaire ; On croit lire en vos yeux ce qu’il faut qu’on espère ; On pense avoir tout
ffet. Où sont tous ces docteurs qu’une foule si grande Rendoit à tes yeux même autrefois si fameux ? Un autre tient leur pl
teindre ; Sur le point d’expirer il tâche d’éblouir, Et ne frappe les yeux que pour s’évanouir. Souffre, quoi qu’il en soit,
encore Quand ceux-là seront usés. Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire cro
ans ses Fables il ne décrit plus, il sent, il rend, il peint : de ses yeux , l’impression est passée dans son âme, de son âme
nins, et voici le Caucase844 ! » La moindre taupinée étoit mont à ses yeux . Au bout de quelques jours le voyageur arrive En
entier, et m’apprendre des cieux Les divers mouvemens inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes P
’ai trouvé le moyen, moi seul, de le réduire ; Et sur lui, quoiqu’aux yeux il montrât beau semblant, Petit-Jean de Gaveau ne
s dans le chemin encore ; Mais à terre, mon cher, je n’eus pas jeté l’ œil , Que je connus le change924, et sentis un grand d
LE ROI. ……………………………………………………… Ah ! ma fille, à ces pleurs laisse mes yeux ouverts ; Mon deuil est raisonnable, encor qu’il
ers, En vain de la raison les secours sont offerts, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on aime : L’effort en est b
en vis sans joie accroître ma famille ; Mais mon cœur, ainsi que mes yeux , S’est fait de ce présent une douce habitude ; J’
r. Sur la mort de son fils 936 Aux larmes, Le Vayer, laisse tes yeux ouverts : Ton deuil est raisonnable, encor qu’il
-même. On se propose à tort cent préceptes divers, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on aime ; L’effort en est b
s beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des sots esprits à nos ‘ yeux rebutés. L’Ignorance et l’Erreur à ses naissantes
i. Mais c’est pour mon courage une illustre matière974 ; Je vois d’un œil content trembler la terre entière, Afin que par m
s cru qu’un dieu pût trouver des obstacles. Mais nous, qui d’un autre œil jugeons les conquérans976, Nous savons que les di
RON. Quoi ! toujours enchaîné de ma gloire passée, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et
eux Sous une montagne brûlante : Jupiter l’a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage mourante998 ; Jup
lance du haut des Cieux N’ont rien de si terrible Qu’un regard de mes yeux . Les plus grands dieux du ciel, de la terre et de
         Chapitre VI. Du mépris des richesses. « La fortune offre aux yeux des brillans mensongers : « Tous les biens d’ici-
xerce son empire. Il abattra ces fermes bastimens Qui n’offrent à nos yeux que marbre et que porphyre, Et qui jusqu’aux enfe
préhende rien. Mon âme, repens-toy d’avoir aimé le monde ; Et de mes yeux fais la source d’une onde Qui touche de pitié le
puisqu’il t’est glorieux ; Offense-toi des pleurs qui coulent de mes yeux  : Tonne, frappe, il est temps ; rend-moi guerre p
esse. Là, sans crainte des grands, sans faste et sans tristesse, Mes yeux après la nuit verront naître le jour ; Je verrai
l solitaire et sombre Le cerf qui brame au bord de l’eau Penchant ses yeux dans un ruisseau S’amuse à regarder son ombre. D
vez-vous pu permettre, justes Dieux, Qu’un déloyal, en me perdant des yeux , De sa parole ait perdu la mémoire ? Hélas ! héla
is, sans fruit maintenant, il souilleroit ma main ; Et trop vil à mes yeux pour laver ton offense Je laisse à tes remords le
ez qu’à choisir ; Et si Pan1030 le défend de tout regard funeste, Aux yeux des enchanteurs j’abandonne le reste. Pan a soin
toujours leur raison, soumise et complaisante1041, Au-devant de leurs yeux met un voile imposteur. Sous leurs pas cependant
45. Ainsi, de cris et d’alarmes Mon mal sembloit se nourrir ; Et mes yeux , noyés de larmes, Étoient lassés de s’ouvrir1046.
rrant à l’aventure, Des spectacles nouveaux que m’offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et tantôt dans les bois, tantôt dan
c d’écouter un amour odieux, Et surtout gardez-vous de paroître à mes yeux . (À Rhadamiste.) Pour toi, dès que la nuit pourra
tu ? RHADAMISTE.                               Je viens expirer à vos yeux . PHARASMANE. Quel trouble me saisit ? RHADAMISTE.
e, A sur ton large front répandu la rougeur ? D’où vient que tes gros yeux pétillent de fureur ? Réponds donc. — L’univers d
lie ; Je vois briller au milieu d’eux Ce fantôme nommé la Gloire, À l’ œil superbe, au front poudreux, Portant au cou cravat
manité. Le véritable esprit marche avec la bonté. Cléon n’offre à nos yeux qu’une fausse lumière : La réputation des mœurs e
enflammé devant moi se présentent Trois femmes. Quel aspect ! non, l’ œil humain jamais Ne vit d’air plus affreux, de plus
spoir d’un grand crime ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs yeux , Par un chant sacrilège ils rendoient grâce aux d
e leur rayon tremblant fait briller les étoiles, Pourquoi vois-je tes yeux , trop souvent attristés, Regarder pleins de pleur
moins, ensevelit sa tête ; Sans braver le péril, sage et fermant les yeux , Il trompe par instinct ces vents contagieux. Tro
1154… » Les spectateurs, dans une nuit profonde, Écarquilloient leurs yeux et ne pouvoient rien voir, L’appartement, le mur,
On n’aime que la gloire absente ; La mémoire est reconnoissante ; Les yeux sont ingrats et jaloux1183. Buffon, dès que romp
, tombant en montagne écumante, Enivroit mon esprit, mon oreille, mes yeux  ; Et le soir trouvoit immobile en ces lieux1192.
II Une source brillante, un buisson qui fleurit, Tout amuse ses yeux  ; elle pleure, elle rit. Tantôt à pas rêveurs, mé
et dur Entre le jour et moi l’impénétrable mur : Plus de nuit, et mon œil et se perd et se mêle, Dans les torrents profonds
un bienfait des dieux ; « Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux . « — Enfants, car votre voix est enfantine et te
enez, que mes mains cherchent à vous connaître ; « Je crois avoir des yeux  : vous êtes beaux tous trois ; « Vos visages sont
roissez, comme j’ai vu ce palmier de Latone1211, « Alors qu’ayant des yeux je traversai les flots ; « Car jadis, abordant à
dit l’insolente troupe, « Chante : si ton esprit n’est pas comme tes yeux , « Amuse notre ennui ; tu rendras grâce aux dieux
a connais. Vos pères m’ont connu : « Ils croissaient comme vous ; mes yeux s’ouvraient encore « Au soleil, au printemps, aux
s accents touchants, et quand les images de la patrie remplissent ses yeux , quelques vers sans dessin, mais non sans couleur
ne des dieux, L’envie offusque de ses ailes Tout éclat qui frappe ses yeux . Quel ministre, quel capitaine, Quel monarque vai
…………………………………………… Qui me dévoilera l’instant qui t’a vu naître ? Quel œil peut remonter aux sources de ton être ? Sans dout
ans leur forme changeante, Comme un songe riant qui se peint sous nos yeux … Quelques restes de jour percent l’obscurité, Et
Tel qu’un fantôme vain dont l’erreur nous abuse, N’offrent plus à nos yeux qu’une image confuse. Près de chaque buisson, dan
chevreaux, Et les béliers bondir dans mes gras pâturages ; Tantôt, l’ œil égaré sur la plaine des mers, Je verrai les Trito
sse, La terre, trop longtemps captive sous la glace, Lève ses tristes yeux vers le père des Mois, Et, frissonnante encor, re
nom de leurs aïeux1274 ! Ils cherchent chaque jour leur avis dans mes yeux , Réservent aux proscrits leur vénale insolence, F
n laissant comme toi la reine des cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de fleurs, brille enfin
 ; Ce qui m’en reste encor n’est qu’un morne flambeau Éclairant à mes yeux le chemin du tombeau. Que je repose en paix sous
tal oracle d’Epidaure1285 ! Tu m’as dit : Les feuilles des bois À tes yeux jauniront encore, Mais c’est pour la dernière foi
vanouir mon beau printemps. Tombe, tombe, feuille éphémère, Voile aux yeux ce triste chemin ; Cache au désespoir de ma mère
ts enfants, et je suis tente de crier au génie : Croyez et fermez les yeux . » Le chant du cosaque Viens, mon coursie
ois… J’ai d’un géant vu le fantôme immense Sur nos bivouacs fixer un œil ardent. Il s’écriait : Mon règne recommence ! Et
Parmi ces bois grandis, je les retrouve toutes ; J irais, fermant les yeux , et, si rien n’est changé, Au bout du chemin creu
bien il me plaît de m’éveiller aux champs ! Comme pour le plaisir les yeux s’ouvrent sans peine ! Quelle aimable fraîcheur f
e pas sous la voûte des cieux ? Un espace sans borne est ouvert à mes yeux . Vois-tu cet horizon qui se prolonge immense ? C’
pparence, Je raille sans pitié ses efforts superflus Pour jouer à mes yeux la force qu’il n’a plus. Misérable par lui, je le
s si mal qu’on se plaît à le dire : Quelque feu brille encor dans mon œil en courroux ; Je vis, et le malade est moins pâle
eux qui par leurs travaux la rendent respectable, Convaincus qu’à nos yeux pour la représenter Le premier des devoirs est de
isser ma dépouille à la terre, Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux . Là, je m’enivrerais à la source où j’aspire ; L
’étincelles ; Qui, ravivant le ciel comme un miroir terni, Permet à l’ œil charmé d’en sonder l’infini ; Nuit où le firmamen
us les flots. Sous ce jour sans rayon, plus serein qu’une aurore, À l’ œil contemplatif la terre semble éclore ; Elle déroul
sis dont la roche a fermé toute voie, Où l’homme n’aperçoit, sous ses yeux effrayés, Qu’abîme sur sa tête et qu’abîme à ses
s trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’ œil fixé sur quiconque était roi, Comme un aigle arri
t dans l’alcôve, Ce qui se remuait dans cette tête chauve, Ce que son œil cherchait dans le passé profond, — Tandis que ses
, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant ; Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entr’ouverte, On ne
des monts. Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres, Il vit un œil , tout grand ouvert dans les ténèbres, Et qui le r
les bornes. » Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes L’ œil à la même place au bord de l’horizon. Alors il tr
de ses fils, douce comme l’aurore ; Et Caïn répondit : « Je vois cet œil encore ! » Jubal, père de ceux qui passent dans l
. » Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière. Et Caïn dit : « Cet œil me regarde toujours ! » Hénoch dit : « Il faut fa
e tour de pierre : Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père ! L’ œil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla. Et Ca
chaise dans l’ombre Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain, L’ œil était dans la tombe et regardait Caïn1366. (La
onneur, Moïse était parti pour trouver le Seigneur. On le suivait des yeux aux flammes de sa tête, Et, lorsque du grand mont
ussi tous les secrets des cieux, Et vous m’avez prêté la force de vos yeux . Je commande à la nuit de déchirer ses voiles ; M
i le berger, Les hommes se sont dit : Il nous est étranger ; Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils
t dit : Il nous est étranger ; Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils venaient, hélas ! d’y voir plu
x, Priait sans regarder le mont du Dieu jaloux : Car, s’il levait les yeux , les flancs noirs du nuage Roulaient et redoublai
x dans les échos mourante, Il s’arrête enchanté, car il croit que ses yeux Viennent d’apercevoir la sœur de ses aïeux, Qui v
oire avidement son sang décoloré. Alors elle se couche, et ses grands yeux s’éteignent, Et le pâle désert roule sur son enfa
ur d’une année, Et là, muets d’horreur devant la Destinée, Suivre des yeux leur pain qui courait devant eux ! Dirai-je qu’i
couraient, ils partaient, tout ivres de lumière, Et la nuit sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains vides, ces mai
ma sœur chérie, Qu’un baiser d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux , Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu
ec le dilettantisme d’un amateur les mille détails qu’elle offre à un œil curieux, plutôt qu’il n’en chante avec la passion
es en poésie, rêver sur le sentier où a passé un ami perdu : mais ses yeux distraient toujours son âme, et c’est l’âme qui i
urs sur la grève, Écoute ces accents fugitifs comme un rêve, Lève les yeux au ciel, et triste se souvient1428. (Ibid. — Cha
s de l’étranger ; Tout son poil était vierge ; et, belle vagabonde, L’ œil haut, la croupe en mouvement, Sur ses jarrets dre
nes : Oh ! je comprends tes cris, tes mortelles frayeurs, Et dans tes yeux gonflés la source de tes pleurs Je conçois ce que
ux rayons de la lune. Alors, de sa tanière attiré par leurs voix, Les yeux en feu, le loup, comme un trait, sort du bois, Tu
Italie, où j’osai, jeune et svelte, Parmi ces, hommes bruns montrer l’ œil bleu d’un Celte, J’arrivai, plein des feux de leu
me, Me parle avec douceur et me trompe, qu’avant De clore au jour mes yeux battus d’un si long vent, Je veux faire à tes bor
de mes taureaux joyeux, Et les prés, tout en fleurs, réjouissent mes yeux . LE POÈTE. La nature se plaint : sa voix, terribl
vre, Les animaux joyeux du seul bonheur de vivre. Tous semblent à tes yeux ou tristes ou méchants, Jeune homme aux blanches
mal dont tu te plains, c’est la vigueur absente. Je le vois dans tes yeux , sur ton front sans couleur, C’est un fruit de l’
rien qu’à se laisser vivre, Rien qu’à n’y pas fermer obstinément les yeux , Rien qu’à toucher du doigt les pages de ce livre
eux tableau Qui rayonne, qui tremble et rit au fond de l’eau ? Non, l’ œil ne connaît pas de plus charmant spectacle ! Au re
aux l’éclair par instant brille. À travers la distance il éblouit nos yeux  ; Par instants, une voix d’homme ou de jeune fill
es et de lyrisme, se reposèrent sur un style clair, sobre, ferme. Les yeux fatigués des détails, éblouis de l’éclat d’une mi
voir sont les plus odieux, Car, d’un même danger instruisant tous les yeux , Révoltant de chacun les entrailles intimes, Ils
ent, triste et délicieux, Qui devant l’infini met des pleurs dans nos yeux . Toi seul tu comprenais la nature, ô mon maître !
nement le grand Être. C’est que tu regardais l’œuvre du créateur De l’ œil d’un homme libre, adorant son auteur. Celui qui n
; Chez vous palpite aussi la vie universelle, Grands foyers, où notre œil ne voit qu’une étincelle.     Montons, montons en
ents dans l’immensité morne. Et quand, le télescope étant vaincu, mon œil Du vide et de la nuit croit atteindre le seuil, A
Notice Né à l’île Bourbon, le soleil tropical est resté dans les yeux et inonde d’une lumière crue la poésie de Charles
toute : plastique, toute de couleurs et de, sons, faite plus pour les yeux Que pour l’âme, excepté quand il arrive au poète
rbes. Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais, Et suivent de leurs yeux languissauts et superbes Le songe intérieur qu’il
érique et l’espace en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. La nuit roule de l’est, où les pampas sau
blasons du cœur, de l’esprit, du soupir, de la larme, du front, de l’ œil de la main, des cheveux, etc. Cela pouvait être m
t même emploi de où. 66. Penser. Étymol. : cogitare. 67. Comment un œil peut-il faire goûter au cœur tant… ? 68. Je me
entier, et m’apprendre des cieux Les divers mouvemens inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes,
d’enfer ? Toute chose a son règne, et dans quelques années D’un autre œil nous verrons les fières destinées.     Les plus g
prez, combes, chasteaux, villages et bois ; bref, de tout cela que l’ œil sçauroit souhaiter pour son contentement. Or deda
oyent sur les miseres de nostre temps. Et à la vérité ils parloyent l’ œil baissé, le visage palle et chagrin. Toutesfois in
ment, constanti mente. 333. Il n’a d’adresse à se guider que par les yeux de sa fille. 334. Mot disparu. Heur vient de aug
objet ; souvent, donnant un corps à une abstraction, elle figure aux yeux ce qui n’a pas de figure. L’Allégorie habite un
t : Je disois à part moi : las ! mon Dieu, qu’est ceci ? 541. Les yeux fermés. 542. Sic. — D’ailleurs plutôt est venu
voir, De Mœcene rivaux, qu’ils aiment le sçavoir, Nous voyent de bon œil , et tenant une gaule, Ainsi qu’à leurs chevaux, n
Que vous ne m’aimez plus, vous ne me donnez rien. Mais on lit à leurs yeux et dans leur contenance Que la bouche ne parle ai
ffament l’un l’autre. Cependant sans souliers, ceinture, ny cordon, L’ œil farouche et troublé, l’esprit à l’abandon, Vous v
ilitaire. 728. Deux vers pleins et serrés, dont chaque mot parle aux yeux , et la rude harmonie, à l’oreille. 729. Cf. Quin
vie (Ibid. LXIV). Si quelque avorton de l’envie Ose encore lever les yeux . Je veux bander contre sa vie L’ire de la terre e
e), est une pièce dans une pièce. Dioclétien et sa Cour sont sous nos yeux spectateurs d’une tragédie, que jouent sous les l
et la Mouche (VII, 9) rond l’essoufflement. Dans le quatrième vers, l’ œil du lecteur suit de mot en mot le pauvre homme qui
e, comme il sera le terme de son labeur. Ainsi, dans l’autre fable, l’ œil voit successivement la montée, les chevaux, la tr
rdant. (IX, 9). Là, il glisse en jetant une image, que suit notre œil  ; Voyez-vous cette main qui dans les airs chemine
Joignant à cela d’un vin que l’on ménage, Et dont, avant le goût, les yeux se contentoient, Je pris un peu de courage, Pour
tendre en effet, mais il est assez galant pour dire à Cléophile : Vos yeux , ces aimables tyrans… » 947. Voyez p. 147, note
de parler, succombant tous l’effort. Soupire, étend les bras, ferme l’ œil et s’endort. (Ch. II, fin.) Le sacristain ach
nde chancelant. 976. Pompée, III, 2 : Elle (Rome) qui d’un même œil les (les trônes) donne et les dédaigne. 977.
int : la pompe de ces lieux, Vous le voyez assez, n’éblouit point les yeux . Jusques aux courtisans qui me rendent hommage Mo
a peur de laisser quelque doute et quelque espoir à Atalide ! De quel œil fixe et avide elle va lire et suivre dans ses yeu
à Atalide ! De quel œil fixe et avide elle va lire et suivre dans ses yeux et sur son front ses terreurs ! — Cf. infra une s
Etc. Le second (IV, 4), où la certitude commence : Ma rivale à mes yeux s’est enfin déclarée ; Etc. Le troisième (IV, 5)
997. Quelle force expressive dans le rejet pesant des monts, dont l’ œil suit de mot en mot l’amoncellement jusqu’aux cieu
e par la beauté de sa chevelure, que Minerve changea en serpents. Ses yeux tuaient et pétrifiaient. Persée, armé de 1 égide
des stances où il glorifiait Richelieu : Armand, l’âge affoiblit mes yeux …, il se disait près d’aller réjoindre « sur le r
la verdure, des fleurs et du soleil de la Provence est resté dans ses yeux , et quelquefois dans ses vers. Il voit Croître l
enfers, je rôde dans les cieux. L’âme de mon aïeul se présente à mes yeux  : Ce fantôme léger, couvert d’un vieux suaire, Et
hampêtres, que soupirent les Églogues de Segrais. Où vous portez vos yeux les forêts reverdissent, Où vous disparoissez tou
expression était de bonne prise. Voltaire a dit dans Sémiramis : Mes yeux remplis de pleurs et lassés de s’ouvrir. 1047.
e Du plus grand roi que vante notre histoire, Et pour transmettre aux yeux des nations De sa vertu les plus nobles rayons » 
le sceau de la victoire N’eût consacre ces demi-dieux, Alexandre, aux yeux du vulgaire, N’auroit été qu’un téméraire, Et Cés
s la cour du Palais je naquis ton voisin ; De ton siècle brillant mes yeux virent la fin… Je vis le jardinier dota maison d’
mode avec grâces orné, Par deux chevaux rapidement traîné, Paraît aux yeux une maison roulante, Moitié dorée et moitié trans
chêne, Il se mil à frapper à coupe de bec Tiphaine : Il lui creva les yeux , il lui broya les dents ; Il lui pétrit le crâne
ce, et palpite, Et la glace terrestre a d’un pesant sommeil Forme cet œil puissant respecté du soleil. 1110. Baculard d’
t cette cendre en ces lieux De ses empoisonneurs fatigue au moins les yeux . (Ibid., II, 6.) Mais moi, fils du désert, mo
le feu du ciel ! La Gloire, fantôme céleste, Apparaît de loin à ses yeux  ; Il subit le pouvoir funeste De son sourire impé
l’oiseau, faible et timide, Veut en vain fuir l’hydre perfide Dont l’ œil le charme et le poursuit, Il voltige de cime en c
liq., XI ; Europe, XIV ; la Jeune Locrienne, XX, etc.). Voyageur, ses yeux ont vu en Arcadie, en Italie, en Sicile (Bucoliq.
Alcée, je ramène Celui qui cause et doit finir ta peine : Tourne les yeux sur ton Damocle cher… D’autres Idylles, fidèles
au sein d’un bois : Haletant sous ses pas, son jeune chien fidèle, L’ œil sur elle attaché, vient s’asseoir auprès d’elle ;
tre ; les bras lui tombèrent ; tout le monde fit silence, et fixa les yeux sur lui. Redites-moi la strophe. Je la répétai, e
ur l’aubépine en fleurs, Sa mère lui portait la douce nourriture. Mes yeux se sont mouillés de pleurs Oh ! pourquoi n’ai-je
ers leur ombre me ramène ; Vers un autre horizon je porte en vain les yeux , Et la voûte des bois cache celle des cieux. L’O
veux noirs ; et l’empereur, Grave et serein avec un éclair dans les yeux  ; et le prisonnier, Croisant ses bras oisifs su
s fantastiques, mais d’où son âme s’élève très haut « ad excelsa », l’ œil sur le monde et sur l’homme, le cœur vibrant. Lam
. Laissons la musique et les parfums. Tenons-nous-en au spectacle des yeux . V. Hugo peint la nature plutôt qu’il ne la décri
aussi le regard à l’angle d’une corniche ou à l’arête d’une ogive. L’ œil du poète est un œil d’artiste. De là ces pâleurs
’angle d’une corniche ou à l’arête d’une ogive. L’œil du poète est un œil d’artiste. De là ces pâleurs de la lune à travers
entend ému sa plainte éloquente : Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux , Vous clouez de vos mains mal sûres Les hiboux au
le eut naissance, Où t’entendais le bois murmurer et frémir, Où leurs yeux dans les fleure me regardaient dormir. Ingrat ! ô
secoue et que boit le soleil ; Puis l’oubli vient au cœur, comme aux yeux le sommeil. (A. de Musset, Portia.) 1418. «
nsi d’une suite de détails successifs et isolés, dont chacun saisit l’ œil et retient le pinceau du poète, est son procédé f
ier 1717) : Je trépigne et sur pied je sèche de colère De voir à mes yeux un tison Qui peut-être fait bien, mais qui pourro
ent le large développement des périodes précédentes, et, arrêtant les yeux sur tableau final, le fixe dans l’imagination.
lée le poète) Marie, deux figures contemporaines personnifiaient, aux yeux du siècle la Bretagne : René de Chateaubriand, en
la grève de Saint-Malo, et Lamennais, aux traits durs et âpres, à, l’ œil de feu. Brizeux nous révéla la poésie de ses hori
ses paysages, de ses mœurs rustiques. Le lecteur vit passer sous ses yeux les enfants traversant les genêts et les chemins
dans celui d’A. Chénier ; Ma bienvenue au jour me rit dans tous, les yeux . L’un s’adresse aux yeux, l’autre aux oreilles.
Ma bienvenue au jour me rit dans tous, les yeux. L’un s’adresse aux yeux , l’autre aux oreilles. 1461. Cette locution, ap
e plus noire, Sur le sombre océan jette le sombre oubli. Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue L’un n’a-t-il pa
se : — Quel est donc ce brigand qui, là-bas, nez au vent, Se carre, l’ œil au guet et la hanche en avant. Plus délabré que J
al, conformant oratoirerment son langage à l’apparence qui trompe les yeux de l’homme, dit aussi : Qu’il regarde cette éclat
a nuit tombait. : des cieux la sombre profondeur Laissait plonger les yeux dans l’espace sans voiles, Et dans l’air constell
it. 1553. Chaque mot est un trait précis et coloré qui reste dans l’ œil du lecteur ; il voit la cavale amaigrie, le rude
scène, acteurs silencieux. Des Mamelucks captifs on voit briller les yeux  ; Et sur les rangs pressés des groupes circulaire
nstellation de l’hémisphère austral. 1560. Ce dernier vers arrête l’ œil du lecteur sur l’immobilité du condor, comme le d
16 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ièges au haut des cieux ? Dans ce monde sensible en vain brille à nos yeux Quelque faible rayon de ta divine essence, De ta
tte tendre lueur, prémices de l’aurore ! Et toi, l’âme à la fois et l’ œil de l’univers, Soit que ton char brillant sorte du
ble Ceux qui n’aiment point Dieu : là, le vieillard Caron, Diable aux yeux flamboyants, bat de son aviron Quiconque avec len
les heures fugitives ; Et, le deuil sur le front, les larmes dans les yeux , Adressaient, de leurs voix plaintives Aux restes
evance, Le trépas le suit ; La crainte et la honte Sont dans tous les yeux  ; Hector seul affronte Achille et les dieux. Sur
st un bienfait des dieux ; Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux . — Enfants, car votre voix est enfantine et tendr
venez, que mes mains cherchent à vous connaître ; Je crois avoir des yeux  : vous êtes beaux tous trois ; Vos visages sont d
ne ! Croissez, comme j’ai vu ce palmier de Latone, Alors qu’ayant des yeux je traversai les flots ; Car jadis, abordant à la
it l’insolente troupe, « Chante ; si ton esprit n’est point comme tes yeux , « Amuse notre ennui, tu rendras grâce aux dieux…
la connais. Vos pères m’ont connu : Ils croissaient comme vous ; mes yeux s’ouvraient encore Au soleil, au printemps, aux r
édie un jour s’est élancée, Simple dans sa grandeur, l’air calme et l’ œil ardent. Que ce soit lui, qu’il vive, et qu’en le
lère, Pour les lui présenter, Rodrigue attend vos dons. Vous qui, les yeux en pleurs, à ses nobles leçons, Sentez de pardonn
maux qu’on dissimule en ont plus d’amertume. Ne lèveras-tu point ces yeux appesantis ? — Ma mère, adieu ; je meurs, et tu n
ait à sourire Lorsque tes jeunes dents, par de vives douleurs, De tes yeux enfantins faisaient couler des pleurs. — Ô coteau
sive, inanimée, S’arrêter et pleurer sa mère bien-aimée. Oh ! que tes yeux sont doux ! que ton visage est beau ! Viendras-tu
meurs ; va la trouver : que tes traits, que ton âge, De sa mère à ses yeux offrent la sainte image ! Tiens, prends cette cor
sur Rome entière, sur sa magnificence, son bruit et sa fumée, d’où l’ œil s’égare au loin, jusqu’aux coteaux de Tusculum et
s : et celui-là, du moins, on ne le niera pas, car il frappe tous les yeux , s’il n’émeut pas tous les cœurs. Venez, suivez l
t-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leurs talons, et, avec des yeux égarés et secs, louaient Monseigneur, mais toujou
les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre, et reclus en des coins, méditaien
ois répondue par une douleur voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins
stère, le tout n’était qu’un voile clair, qui n’empêchait pas de bons yeux de remarquer et de distinguer tous leurs traits.
osité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvements ; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation de leur corps. Des
ertain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencontrer des yeux  ; les accidents momentanés qui arrivaient à ces r
s autres, leur embarras et leur dépit à le cacher. La promptitude des yeux à voler partout en sondant les âmes, à la faveur
endue, À cette heure, un soldat, sentinelle perdue, L’arme au bras, l’ œil rêveur, embrassant du regard Les feux de l’ennemi
Les riches sont heureux, Ils gardent des enfants qui leur ferment les yeux  ! Les pauvres, délaissés, meurent dans la souffra
s trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’ œil fixé sur quiconque était roi, Comme un aigle arri
plains un méchant ! Sans doute avec effroi Il porte à tout moment les yeux autour de soi ; Il n’y voit qu’un désert ; tout f
ur de soi ; Il n’y voit qu’un désert ; tout fuit, tout se retire. Son œil ne vit jamais de bouche lui sourire, Jamais, dans
aut des amis À qui dans mes secrets tout accès soit permis ; Dont les yeux , dont la main, dans la mienne pressée, Réponde à
e injuste victoire Que le sort remporte pour eux ; Et que, devant ses yeux stoïques, Leurs vertus les plus héroïques Ne sont
rouble et d’ennui, Je ne veux pas mourir encore. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort : Moi je pleure et j’
n sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux  ; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lie
les fleurs. Arrachez-moi des fanges de Lutèce ; Sous un beau ciel mes yeux devaient s’ouvrir. Tout jeune aussi je rêvais à l
nt pas ! Ce n’est pas de tes flots qu’émane Ta clarté si douce à mes yeux  ; L’azur de ton sein diaphane, Beau lac, n’est qu
Gitona le teint frais, le visage plein, et les joues pendantes, l’ œil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac hau
s l’une sur l’autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir personne, ou le relever ensuite, et
; il se croit des talents et de l’esprit : il est riche. Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visa
et légèrement, il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés et il n’ose les lever sur ceux qui passen
oint de place ; il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur ses yeux pour n’être point vu ; il se replie, et se renfer
paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand
’Italie, où j’osai, jeune et svelte, Parmi ces hommes bruns montrer l’ œil bleu d’un Celte, J’arrivai, plein des feux de leu
paix, de fraîcheur et d’innocence, que répandent la tête blonde, les yeux bleus, la voix argentine, les ris, les petites mo
sachant jamais que vanter son printemps, N’ose sur l’avenir lever des yeux mourants. Ainsi fuit loin de nous, aux jours de n
t qu’il eût parlé, Une stupeur muette au cœur me prend ! Troublé, Mon œil flotte au hasard : une âpre inquiétude Me tourmen
etée en délire, Je sentais, malgré moi, ma bouche lui sourire, Et les yeux ardemment attachés à ses traits, J’écoutais ! j’a
rouvant vos desseins odieux, Je vous laisse immoler votre fille à mes yeux  ? Que ma foi, mon amour, mon honneur y consente ?
dévouer. Le triste Agamemnon, qui n’ose l’avouer, Pour détourner ses yeux des meurtres qu’il présage, Ou pour cacher ses pl
Grèce. Déjà de tout le camp la discorde maîtresse Avait sur tous les yeux mis son bandeau fatal, Et donné du combat le fune
, prémices du carnage : Entre les deux partis Calchas s’est avancé, L’ œil farouche, l’air sombre et le poil hérissé, Terrib
fureurs ici l’ont amenée. Elle me voit, m’entend, elle est devant vos yeux  : Et c’est elle, en un mot, que demandent les die
poursuiviez ma femme, Sans pudeur, sans remords, sans avoir sous les yeux Le blâme des humains, ni le courroux des Dieux. A
voir sont les plus odieux, Car, d’un même danger instruisant tous les yeux , Révoltant de chacun les entrailles intimes, Ils
x la puissance est égale ; En sorte que chacun, sur l’autre ayant les yeux , Lui sert de frein au mal, et d’aiguillon au mieu
s servez comme un autre ; Et nous, qui jugeons tout sur la foi de nos yeux , Et laissons le dedans à pénétrer aux Dieux, Nous
ois m’instruit et m’autorise ; Je juge, comme vous, sur la foi de mes yeux , Et laisse le dedans à pénétrer aux Dieux. Ne vit
à le faire, Même aux yeux de Félix, même aux yeux de Sévère, Même aux yeux du sénat, aux yeux de l’empereur. FÉLIX. Enfin ma
es douleurs déposer le fardeau ! Ah ! que ce port souvent est vu d’un œil d’envie Par le faible agité sur les flots de la v
pparence, Je raille sans pitié ses efforts superflus Pour jouer à mes yeux la force qu’il n’a plus : Misérable par lui, je l
 ; Chez vous palpite aussi la vie universelle, Grands foyers où notre œil ne voit qu’une étincelle. Montons, montons encor
ents dans l’immensité morne. Et quand, le télescope étant vaincu, mon œil Du vide et de la nuit croit atteindre le seuil Au
contempler la rue en paresseux, Pouvaient comprendre alors avec quel œil d’envie Je regarde passer le travail et la vie, M
e penche, La fièvre du travail a fait la mienne blanche. Regardez ces yeux creux, ce visage blafard : Je n’ai que cinquante
z grand, juste et victorieux, Pour que mon sacrifice ait raison à mes yeux , Et qu’à mes successeurs l’éclat de votre gloire,
                  Atroce et ridicule ! DANTON. La fièvre est dans tes yeux et brise ton accent ; Les persécutions ont enflam
souterrains est sanguinaire et fou ; J’ai la soif d’un vampire et les yeux d’un hibou ; Ambitieux, dit l’autre ; et c’est en
ter à la tribune et je vous la lirai.     Pour toi, Danton, j’aurai l’ œil sur tes défaillances. Ami de Dumouriez, veille à
ris. Plus d’échafaud, d’ailleurs, ni pour eux, ni pour d’autres ! Mes yeux ne sont pas plus timides que les vôtres ; Je comp
Mais nos dards, achevant notre ouvrage, Leur transperçaient encor les yeux et le visage57. Demandez-leur quel peuple est vai
fatigué d’un spectacle odieux, Qu’il existe des cœurs où reposer vos yeux ... E. Augier 59. La Popularité       
e porte jusqu’aux cieux, Je sens des pleurs divins me rouler dans les yeux . Mais, si la volonté n’est égale au génie, Cette
i dire, il se barbouille fort : Partout il porte un air qui saute aux yeux d’abord ; Et lorsqu’on le revoit après un peu d’a
en épargnez point, et chacun a son tour : Cependant aucun d’eux à vos yeux ne se montre, Qu’on ne vous voie, en hâte, aller
Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher ; on voudrait retourne
e bienfaisance et de votre magnificence sont continuellement sous vos yeux . Il a donc fallu leur opposer le tableau effrayan
ui échauffe le parlement. C’est une vérité qu’il faut mettre sous les yeux du roi sans aucun ménagement, parce que c’est d’a
s vastes étaient dans nos mains, et nous avons pu à peine y jeter les yeux  ; il nous a fallu employer à classer les pièces q
e, non sans émotion mais avec fermeté, et je commençai mon discours l’ œil fixé sur l’archevêque, qui était pour moi, après
’archevêque tressaillit visiblement ; une pâleur qui vint jusqu’à mes yeux couvrit son visage, il releva la tête et jeta sur
murer ce sauvage algébriste, À la démarche lente, au teint blême, à l’ œil triste, Qui, d’un calcul aride à peine encore ins
l’ont toujours devant la vue, même alors qu’ils n’ont rien devant les yeux  ; esprits amis de la lumière, qui, lorsqu’il leur
tout jeune rimeur, D’oser sortir jamais de ce cercle d’images Que vos yeux auraient vu tracé dans leurs ouvrages. Mais qui j
Deux flottes parcourant cette enceinte profonde, Combattant sous les yeux des conquérants du monde. Ô terre de Pélops ! ave
rande idée indiquée par un siècle barbare, il la déployait à tous les yeux avec la majesté d’une éloquence pure et sublime.
aient les trois premiers rangs. Sa main ne tiendra pas un cahier, son œil ne sera pas fixé sur son écriture, il retrouvera
ce qu’il voit tout, parce qu’un amour toujours renaissant attache ses yeux sur son modèle. Ni la fatigue, ni même ses erreur
et cela seul prouverait que l’Écriture est divine. Elle dévoile à nos yeux l’ordre entier de la justice et de la providence
Établit d’Apollon les rigoureuses lois. Il revoit ses enfants avec un œil sévère ; De la triste Équivoque il rougit d’être
andons-nous de temps en temps, le front levé vers les collines et les yeux attachés au groupe des mortels révérés : Que dira
ts que des plaisirs modestes. Rome n’a déjà plus tant de charme à mes yeux , Mais je chéris Tibur, ma paresse et ces lieux Qu
maginer que vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux  ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous cr
l’état ou vous êtes. Vous vivez comme ayant un bandeau fatal sur les yeux , vous vous flattez sur des succès journaliers, qu
eu, autant que mes ailes fangeuses me l’ont permis, mais toujours les yeux fermés, me contentant de dire : « Oh ! oh ! » com
r. Bien que je sache que mon Dieu ne finira pas en poussière sous les yeux d’un puissant génie, toujours est-il que je suis
urs est-il que je suis tenté de crier au génie : Croyez et fermez les yeux . Béranger. Consolations Il n’y a pas
le bien plus au cœur que ces grandes pyramides qui n’étonnent que les yeux . Tu crois peut-être que je vais commencer ici une
s partis, l’un de l’autre jaloux : L’Orgueil, l’Ambition, l’Envie à l’ œil oblique, Tourmentaient, déchiraient, perdaient la
nt nommés Que pour être hués, conspués, diffamés… Le peuple ouvre les yeux , se ravise ; et la foule, Sans avoir fait de choi
nts ce jour devint l’écueil, L’adroit Pacuvius, qui suivait tout de l’ œil  : « Pardonnez-moi, dit-il, l’innocent artifice Qu
ondeur ni percer les ténèbres de ses abîmes. Là, il est à couvert des yeux les plus pénétrants ; il fait mille insensibles t
parfaitement ce qui est hors de lui ; en quoi il est semblable à nos yeux , qui découvrent tout et sont aveugles seulement p
e ? Mais suppléons par l’imagination à ce qui nous manque du côté des yeux  ; et que notre imagination elle-même soit une esp
veut que de bons moyens pour y parvenir, et il a toujours devant les yeux ce précepte de la loi : « Tu poursuivras justemen
. Loin, bien loin de ces murs par l’enfance habités Ce qui choque les yeux et l’oreille ; écartez La courtisane immonde et l
irer vers l’astre radieux, Et si le ciel a mis des brillants dans vos yeux , Vous aurez de l’or dans vos bourses. Pourtant n
les. Le pauvre souffre encor… chantez pour lui ce soir, Fauvette aux yeux d’azur, rossignol au frac noir : Des douleurs, de
est la rétribution des services qui n’ont pas de salaire. Car, à nos yeux , l’indigent que nous assistons ne sera jamais l’h
rt par conséquent la société comme celui qui prie. Il accomplit à nos yeux un mystère d’expiation, un sacrifice dont les mér
ubliques, mais que rien ne payera jamais deux larmes de joie dans les yeux d’une pauvre mère, ni le serrement de main d’un h
cheveux, vous égratigner au visage, ou tout au plus vous arracher les yeux de la tête ? Au lieu que vous voilà munis d’instr
fracas107. La Bruyère. La Guerre. Il suffit de jeter les yeux sur la situation présente du monde, aussi bien du
et en la rapprochant des violences vulgaires que nous avons sous les yeux tous les jours. Ne serait-il pas absurde, pour de
tenté d’imaginer, comme le vieil Homère, tout un Olympe, suivant des yeux avec une sympathique inquiétude les efforts et Te
la guerre est l’idéal inaccessible sur lequel il convient d’avoir les yeux fixés, il s’ensuit nécessairement que le progrès
comme sous le rapport des maux qu’elle entraîne. Ayons donc sous les yeux cette maxime qui résume la loi du progrès en ce q
écanisme en défaut. C’est exactement le même spectacle qu’offre à nos yeux le chef politique d’une nation, lorsque, appelant
oint armé d’un glaive destructeur ; Ton front n’est point cruel ; ton œil n’est point perfide ; Au secours des douleurs un
ivres ! Ta main, Céleste messager, porte un flambeau divin. Quand mon œil fatigué se ferme à la lumière, Tu viens d’un jour
en témoignage ; ils veulent que la vie s’arrête là où s’arrêtent les yeux  : semblables à des enfants qui, voyant le soleil
s républicaines comme l’instrument de leur grandeur. Ils mesurent des yeux l’espace immense qui sépare leurs vices et leurs
e ? La liberté moderne, les gouvernements représentatifs. Tournez les yeux en dehors et au-delà du christianisme : qu’ont pr
ssi, pour moi, le principe de leur harmonie. Les confondre est, à mes yeux , un infaillible moyen de les embrouiller l’une pa
vive en paix, il faut voiler les deux ? Passer comme un troupeau, les yeux fixés à terre, Et renier le reste, est-ce donc êt
ance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux  ! »     Que me reste-t-il donc ? Ma raison révolt
les cieux ; La création, sa conquête, N’est qu’un vaste temple à ses yeux . Dès qu’il redescend en lui-même, Il t’y trouve 
17 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
un sens figuré : la colère des flots, le feu d’un diamant, le feu des yeux , un rayon d’espérance, la chaleur du combat, le t
giles Tapissaient ces vieux murs de leurs toiles fragiles, Frappe ses yeux . Delille. Lecture. — Exemples de Catachrèse. V
es arbres est mis ici pour les arbres mêmes ; La foudre est dans ses yeux  ; la mort est dans ses mains, c’est-à-dire l’arme
ier : Si pourtant ce respect, si cette obéissance Paraît digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs
encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent… il faut marcher ; on voudrait retourne
édée À deux fois en dormant revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout
le manières, et dont le plan, trop compliqué pour être représenté aux yeux par l’art du dessin, peut à peine être indiqué à
, cherche à exciter le remords dans son âme en lui retraçant sous les yeux tous les bienfaits dont il l’a successivement com
pénibles pour connaître ce qu’est Dieu ? Nous n’avons qu’à lever les yeux en haut, nous voyons l’immensité des cieux qui so
hent ; elle rappelle les événements passés et nous les place sous les yeux comme s’ils s’accomplissaient au moment où nous l
hronographie. 1° Hypotypose Du grec Hypotyposis, mettre sous les yeux . L’Hypotypose décrit un fait particulier, un évén
e représente si vivement les objets que l’on croit les avoir sous les yeux . Il est à remarquer que le plus communément les v
rai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang ; ces yeux fermés et éteints, ce visage pâle et défiguré, ce
it haute et majestueuse, son teint était encore frais et vermeil, ses yeux vifs et perçants, sa voix douce, ses paroles simp
a les traits réguliers, le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les yeux grands, pleins de feu ; les cheveux blonds et bou
seul dépositaire des connaissances humaines. » Nous mettons sous les yeux des élèves un portrait bien détaillé du prince Po
ines sablonneuses, des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’ œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrê
e, et pour lui présenter l’horreur de la situation, en reculant à ses yeux les barrières du vide, en étendant autours de lui
la bâche préparée. Les éclairs sont moins prompts ; je l’ai vu de mes yeux , Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. « 
ly qui, d’un coup d’épée, vient d’abattre son fils à ses lieds : Ses yeux sont pour jamais fermés à la lumière, Son casque
commandés, ces flottes victorieuses qui dominaient sur l’Océan ? Mes yeux , cherchent en vain : je n’aperçois que des ruines
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
maux qu’on dissimule en ont plus d’amertume. Ne lèveras-tu point ces yeux appesantis ? — Ma mère, adieu, je meurs, et tu n’
rps débile a vu trois retours du soleil, Sans connaître Cérès, ni tes yeux le sommeil ! Prends, mon fils, laisse-toi fléchir
ait à sourire Lorsque tes jeunes dents, par de vives douleurs, De tes yeux enfantins faisaient couler des pleurs4. Tiens, p
Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine. Téthys, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher, Aux monstre
étrangère. Je lui montrerai l’art, ignoré du vulgaire, De séparer aux yeux , en suivant leur lien, Tous ces métaux unis dont
n sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux  ; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lie
re. L’ombre se fit rapidement sur des noms rayonnants naguère, et les yeux se tournèrent vers l’aurore qui se levait.
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
t d’exilés Dans les champs paternels se verront rappelés1 ?     A nos yeux attentifs que le spectacle change : Retournons su
u cœur, De la société je lui dois la douceur. Quelle foule d’objets l’ œil réunit ensemble ! Que de rayons épars ce cercle é
s un législateur ? Stupide impiété, quand pourras-tu comprendre Que l’ œil est fait pour voir, l’oreille pour entendre ? Ces
l’œil est fait pour voir, l’oreille pour entendre ? Ces oreilles, ces yeux , celui qui les a faits Est-il aveugle et sourd ?
ses biens, la terre ses beautés2, Et plus loin qu’offre-t-elle à nos yeux attristés ? Des antres, des volcans, et des mers
gne apprendre de moi leurs secrets avantages, Et ne consulte plus tes yeux souvent trompeurs.     La mer, dont le soleil att
jours Le sang comme à regret semble achever son cours ; Lorsqu’en des yeux couverts d’un lugubre nuage Il n’entre des objets
elques infortunés à qui ce dernier trait faisait venir les larmes aux yeux . » 2. Pline, Hist. déjà citée, XI, 1 : « His ta
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
eur ; tes bontés sont nos armes : De tout péché rends-nous purs à tes yeux  ; Fais que, t’ayant chanté dans ce séjour de larm
fants si chers, si précieux, Ministres du Seigneur, ayez toujours les yeux . abner, à Josabeth. Princesse, assurez-vous1, je
ous vous troublez, madame, et changez de visage ! Lisez-vous dans mes yeux quelque triste présage3 ? Junie. Seigneur, je ne
L’heureux Britannicus verra-t-il sans alarmes2 Croître, loin de nos yeux , son amour et vos charmes ? Pourquoi, de cette gl
our vous faire un choix où vous puissiez souscrire, J’ai parcouru des yeux la cour, Rome et l’empire. Plus j’ai cherché, mad
nviés2, Je ne vais quelquefois respirer à vos pieds. Qu’Octavie à vos yeux ne fasse point d’ombrage : Rome3, aussi bien que
e choix digne des soins d’un prince qui vous aime, Digne de vos beaux yeux trop longtemps captivés, Digne de l’univers à qui
minelle amenée en ces lieux ; Et lorsque avec frayeur je parais à vos yeux , Que sur mon innocence à peine je me fie, Vous m’
ui jura le contraire. Quand même jusque-là je pourrais me trahir, Mes yeux lui défendront, seigneur, de m’obéir1. Néron. Ca
ans prévariquer1, Compendieusement2 énoncer, expliquer, Exposer à vos yeux l’idée universelle De ma cause, et des faits renf
Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le monde, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours : ce qu’il ai
21 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
ant de travail, tant d’art, que l’art et le travail disparaissent aux yeux du lecteur. — Boileau employait une journée entiè
ort ! *** Tel par la caravane au désert oublié L’homme cherche de l’ œil la trace d’un seul pié 11. Etc., etc., etc...
’empereur vous craigne ? Ne saurait-il rien voir qu’il n’emprunte vos yeux  ? Pour se conduire, enfin, n’a t-il pas ses aïeux
e ! Quel discours ! Ma fille, vous pleurez, Et baissez devant moi vos yeux mal assurés : Quel trouble ! Mais tout pleure, et
reprendre : Vos ordres sans détours pouvaient se faire entendre. D’un œil aussi content, d’un cœur aussi soumis Que j’accep
donné. Si pourtant ce respect, si cette obéissance Paraît digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs
e ce doux nom de père ; C’est moi qui, si longtemps le plaisir de vos yeux , Vous ai fait de ce nom remercier les dieux, Et p
rouvant vos desseins odieux, Je vous laisse immoler votre fille à mes yeux  ? Que ma foi, mon amour, mon honneur y consente ?
ntre eux. ABNER. Grand Dieu !     ATHALIE. Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éc
édée A deux fois en dormant revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout
e. Je l’ai vu : son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux , et tous ses traits enfin ; C’est lui-même. Il ma
é Mais le prélat vers lui fait une marche adroite : Il l’observe de l’ œil  ; et, tirant vers la droite, Tout d’un coup tourn
es précautions encore dans l’exemple suivant : Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe é
c’est qu’en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux , et va saisir le cœur. (Ep. IX.) 16. En réali
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
tours variés. Cette unité de dessein fait qu’on voit d’un seul coup d’ œil l’ouvrage entier, comme on voit de la place publi
m’éblouissent : je cherche une lumière douce, qui soulage mes faibles yeux . Je demande un poëte aimable, proportionné au com
borné à l’usage. On n’y voit ni hardiesse, ni caprice qui impose aux yeux . Les proportions sont si justes, que rien ne para
la lumière du soleil, dont les rayons sont des corps étrangers à nos yeux . C’est elle qui donne des pensées uniformes aux
Où est-elle cette pure et douce lumière qui non-seulement éclaire les yeux ouverts, mais qui ouvre les yeux fermés, qui guér
umière qui non-seulement éclaire les yeux ouverts, mais qui ouvre les yeux fermés, qui guérit les yeux malades, qui donne de
aire les yeux ouverts, mais qui ouvre les yeux fermés, qui guérit les yeux malades, qui donne des yeux à ceux qui n’en ont p
qui ouvre les yeux fermés, qui guérit les yeux malades, qui donne des yeux à ceux qui n’en ont pas pour la voir, enfin qui i
et qui se fait aimer par ceux mêmes qui craignaient de la voir ? Tout œil la voit ; et il ne verrait rien s’il ne la voyait
ce soleil d’intelligence éclaire tous les esprits. La substance de l’ œil de l’homme n’est point la lumière ; au contraire
substance de l’œil de l’homme n’est point la lumière ; au contraire l’ œil emprunte à1 chaque moment la lumière des rayons d
s les antres les plus profonds et les plus obscurs ; il n’y a que les yeux malades qui se ferment à sa lumière ; et encore n
ont il était autant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux dans les affaires principales. Il était appliqué,
ées sur la paroi à demi éclairée de la caverne, qu’ils ont devant les yeux . 2. La place de chaque mot. L’ordre est à l’arr
23 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
, en ne négligeant rien peur obtenir le succès le plus flatteur à nos yeux , celui de répondre aux intentions du ministre. No
e séjour d’Amsterdam, qu’il habite. J’ai porté ma main contre mes yeux pour voir si je ne dormais point, lorsque j’ai lu
re les fruits dans vos vergers et à y être dans l’abondance jusqu’aux yeux , pensez-vous qu’il n’y en ait pas bien autant à v
Corneille (1606-1681.) [Notice.] Non content d’offrir à nos yeux d’admirables compositions dramatiques, le grand C
ent plus voir une scène détachée35 sans la marquer pour un défaut : l’ œil et l’oreille même s’en scandalisent avant que l’e
battu d’une tempête, si j’ai bonne mémoire, ait été aussi vite que l’ œil à découvrir ces lumières. Le Cid et Pompée, où le
e en est fortement pénétrée, qu’elles ne sont capables d’empêcher les yeux de voir, lorsqu’étant ouverts ils sont frappés pa
seulement une mine attentive, en même temps que l’on voit dans leurs yeux et dans leur esprit un égarement pour ce qu’on le
oir qu’une bouche ? et qui ne se trouvera malheureux de n’avoir qu’un œil  ? On ne s’est peut-être jamais affligé de n’avoir
qu’un œil ? On ne s’est peut-être jamais affligé de n’avoir pas trois yeux  ; mais on est inconsolable de n’en point avoir. L
n’est pas de si petite considération qu’elle n’attire aujourd’hui les yeux de toute l’Europe ! Je parlerai, sire, avec toute
u qui furent jamais au monde, vous ne vous y tromperez pas. Fixez les yeux sur l’histoire de tous les siècles, sur les vénér
t excusé : personne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son maître. C’est là que Votre Majesté fera vo
ns147, où j’allai entendre la messe ; ces larmes qui tombaient de mes yeux à terre, comme si c’eût été de l’eau qu’on eût ré
eau Miserere y était encore augmenté ; il y eut un Libéra où tous les yeux étaient pleins de larmes ; je ne crois point qu’i
élas ! je ne songe qu’à partir, laissez-m’en le soin : je conduis des yeux toutes choses ; et si ma tante prenait le chemin
urs vous fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans
ses grâces ; quand la lumière divine s’est découverte, et qu’avec des yeux illuminés on se jette dans les voies du siècle, q
e temps ? Quel trouble ! quel affreux spectacle se présente ici à mes yeux  ! La monarchie ébranlée jusqu’aux fondements, la
auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’a pu faire la
et qui n’a point de parties ? L’âme voit la couleur par l’organe de l’ œil , et entend les sons par l’organe de l’oreille ; m
tours variés. Cette unité de dessein fait qu’on voit d’un seul coup d’ œil l’ouvrage entier, comme on voit de la place publi
soudainement le cours de ces folles joies. L’homme sage à ses propres yeux , mais insensé à ceux de Dieu, se donne mille inqu
saint Cyprien266, tomber tout le genre humain en ruine à nos propres yeux . Depuis que nous sommes nés, il s’est fait comme
ance, et nous nous confions à cette misérable ressource de fermer les yeux pour ne pas voir le coup qu’elle va nous donner.
de la servir, ils périraient, selon les saints oracles273. Jetons les yeux sur l’Église, c’est-à-dire sur cette société visi
ui y président, et afin qu’à force de les avoir sans cesse devant les yeux on fût comme dans une heureuse impuissance de les
du sacerdoce. Une noble simplicité a mille fois plus de dignité aux yeux du monde même que tout le vain appareil d’une mag
uses qu’il avait recueillies. De là un ouvrage qui fait revivre à nos yeux , avec une incroyable puissance, la fin du dix-sep
venait d’envoyer parler à l’oreille de M. le duc de Berry, à qui les yeux avaient rougi à l’instant ; qu’aussitôt il était
ient des personnages vraiment expressifs ; il ne fallait qu’avoir des yeux , sans aucune connaissance de la cour, pour distin
t-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leurs talons, et, avec des yeux égarés et secs, louaient Monseigneur, mais toujou
les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre, et reclus en des coins, méditaien
ois répondue par une douleur voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins
stère, le tout n’était qu’un voile clair, qui n’empêchait pas de bons yeux de remarquer et de distinguer tous leurs traits.
osité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvements ; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation de leur corps. Des
ertain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencontrer des yeux  ; les accidents momentanés qui arrivaient à ces r
ec soin, fournissaient à l’art du mouchoir pour rougir et grossir les yeux et barbouiller le visage, et cependant le coup d’
utres, leur embarras et leur dépit à le cacher308. La promptitude des yeux à voler partout en sondant les âmes, à la faveur
, et à révolter les esprits avant d’être le maître. Il fit crever les yeux à Bernard, roi d’Italie, son neveu, qui était ven
ple domestique et terrible : chaque Romain m’aura toujours devant les yeux  ; et, dans ses songes même, je lui apparaîtrai co
ommes privés qui se plaignent de leurs petites infortunes jettent les yeux sur ce prince et sur ses ancêtres ! Histoire du
les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’oreille et d’occuper les yeux  ; il faut agir sur l’âme, et toucher le cœur en p
s solide, en détruit l’assemblage369 ; le livre paraît plus clair aux yeux , mais le dessein de l’auteur demeure obscur ; il
s vos ailes et dans votre sein paternel ; vous faites briller à leurs yeux le flambeau sacré de la foi ; l’envie n’entre pas
paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand
Qui s’en laisse éblouir s’en laisse tôt séduire : Mais ouvre bien les yeux sur leur fragilité, Regarde qu’un moment suffit p
’ai vu cette nuit, ce malheureux Sévère401, La vengeance à la main, l’ œil ardent de colère : Il n’était point couvert de ce
leur temple, ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, allons aux yeux des hommes Braver l’idolâtrie, et montrer qui nou
e votre exemple à me fortifier409. Allons, cher Polyeucte, allons aux yeux des hommes Braver l’idolâtrie, et montrer qui nou
e faire418, Même aux yeux de Félix, même aux yeux de Sévère, Même aux yeux du sénat, aux yeux de l’empereur. FÉLIX. Enfin ma
ivez point mes pas, ou quittez vos erreurs. FÉLIX. Qu’on l’ôte de mes yeux et que l’on obéisse : Puisqu’il aime à périr, je
Son sang, dont les bourreaux viennent de me couvrir, M’a dessillé les yeux , et me les vient d’ouvrir421. Je vois, je sais, j
on frère). TIMAGÈNE (À Antiochus). Avec assez de peine il425 ouvre un œil mourant ; Et, ce reste égare de lumière incertain
DOGUNE.                                           Seigneur, voyez ses yeux Déjà tout égarés, troubles et furieux, Cette affr
teindre : Sur le point d’expirer il tâche d’éblouir, Et ne frappe les yeux que pour s’évanouir. Poésies diverses. La F
s il n’est pas étranger. Sa vive sympathie anime tout l’univers à nos yeux , et ses fables sont comme une vaste scène où il s
e ; Et le premier instant où les enfants des rois         Ouvrent les yeux à la lumière         Est celui qui vient quelquef
u te fais ton procès : je me fonde Sur tes propres leçons ; jette les yeux sur toi. Mes jours sont en tes mains, tranche-les
un ours, mais un ours mal léché468 : Sous un sourcil épais il avait l’ œil caché, Le regard de travers, nez tortu, grosse lè
Ont les regards sur nous. Grâces à vos exemples, Ils n’ont devant les yeux que des objets d’horreur,         De mépris d’eux
ne me moque point ; Et je vais n’épargner personne sur ce point. Mes yeux sont trop blessés ; et la cour et la ville Ne m’e
rtout il est connu pour tout ce qu’il peut être ; Et ses roulements d’ yeux et son ton radouci N’imposent qu’à des gens qui n
E. Je ne dis pas cela. Mais, pour ne point écrire, Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, Cette soif a gâté de for
un hameau538, Bâti sur le penchant d’un long rang de collines, D’où l’ œil s’égare au loin dans les plaines voisines. La Sei
J’amorce en badinant le poisson trop avide ; Ou d’un plomb qui suit l’ œil , et part avec l’éclair, Je vais faire la guerre a
la fable : De toute fiction l’adroite fausseté Ne tend qu’à faire aux yeux briller la vérité..     Vois-tu cet importun que
r sa grimace un bouffon odieux À table nous fait rire et divertit nos yeux  : Ses bons mots ont besoin de farine et de plâtre
ité. Chacun chercha pour plaire un visage emprunté : Pour éblouir les yeux , la fortune arrogante Affecta d’étaler une pompe
un jour le lecteur gracieux, Amorcé par mon nom, sur vous tourne les yeux  ; Pour m’en récompenser, mes vers, avec usure, De
roit pas. Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose. Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ; Mais il
des objets que l’art judicieux Doit offrir à l’oreille et reculer des yeux .     Que le trouble, toujours croissant de scène
avec tant de naturel et si bien fondus en un ensemble achevé, que les yeux peu exercés ont souvent peine à les reconnaître.
et outrage. Et cacher à mon cœur cette funeste image, Vous osez à mes yeux rappeler le passé ! Vous m’accusez encor, quand j
er, quel cœur audacieux Soutiendrait les éclairs qui partaient de vos yeux  ? Ainsi du Dieu vivant la colère étincelle592… AS
uels soins vous agitent, vous pressent ? Je vois qu’en m’écoutant vos yeux au ciel s’adressent. Parlez : de vos désirs le su
mon désir curieux ! ESTHER. Seigneur, si j’ai trouvé grâce devant vos yeux , Si jamais à mes vœux vous fûtes favorable, Perme
ar lui vainqueur, publia ses bienfaits, Regarda notre peuple avec des yeux de paix, Nous rendit et nos lois et nos fêtes div
, c’est ce ministre infidèle et barbare Qui, d’un zèle trompeur à vos yeux revêtu, Contre notre innocence arma votre vertu.
s Scythes Et renferma les mers dans vos vastes limites ; Lui seul aux yeux d’un Juif découvrit le dessein De deux traîtres t
ombre chagrin paraît ensevelie. Je l’observais hier, et je voyais ses yeux Lancer sur le lieu saint des regards furieux : Co
grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux  : Je vois que l’injustice en secret vous irrite,
plus d’effets montra-t-il son pouvoir632 ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat ? Quoi ! toujou
R. Grand Dieu ! ATHALIE.                       Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éc
e À deux fois en dormant revu la même idée644 ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout
e. Je l’ai vu : son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux , et tous ses traits enfin ; C’est lui-même646. Il
donc ce grand sujet de crainte ? Un songe, un faible enfant que votre œil prévenu Peut-être sans raison croit avoir reconnu
qui s’empare de moi ? C’est lui-même : il m’échauffe ; il parle ; mes yeux Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
e : De son amour pour toi ton Dieu s’est dépouillé ; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants
, Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes             Pour pleure
armer, suivez-moi dans ces lieux Où se garde caché, loin des profanes yeux , Ce formidable amas de lances et d’épées675 Qui
ôt, la porte se refermant derrière elle, ses ennemis l’entourent. Ses yeux aperçoivent Joas assis sur un trône : elle reconn
artager. Mais Pharasmane lui déclare qu’il doit cesser de tourner les yeux vers elle et il lui ordonne de s’en éloigner. La
pas : la pompe de ces lieux, Vous le voyez assez, n’éblouit point les yeux  ; Jusques aux courtisans qui me rendent hommage,
de malheurs, Rhadamiste, est-ce vous ? RHADAMISTE. Se peut-il que vos yeux puissent le méconnaître ? Oui, je suis ce cruel,
dre meilleurs. Je touche au dernier pas de ma longue carrière, Et mes yeux sans regret quitteront la lumière, S’ils vous ont
-moi, que ce peuple orgueilleux Au fer qui l’a dompté n’accoutume ses yeux  ; Que, méprisant nos lois, et prompt à les enfrei
r désormais Sur des chrétiens nouveaux au nom d’un Dieu de paix ? Vos yeux ne sont-ils pas assouvis des ravages Qui de ce co
n furie, Rendu cruel enfin par notre barbarie ? Tous les miens, à mes yeux , terminèrent leur sort. J’étais seul, sans secour
mon nom, mon fils, je vis tomber leurs armes. Un jeune Américain, les yeux baignés de larmes, Au lieu de me frapper embrasse
a criminelle amante, aux autels des chrétiens, Vient presque sous tes yeux de former ces liens. J’ai tout quitté, mes dieux,
s affreux, qui ne sont plus pour toi. Quoi ! tu ne me vois point d’un œil impitoyable ? ZAMORE. Non, si je suis aimé, non,
ge qu’il fait de sa liberté, c’est d’aller frapper son tyran sous les yeux mêmes d’Alvarez. Le peuple demande à grands cris
uvant sans espace, et sans règle entassés, Ces fantômes savants à mes yeux disparaissent : Un jour plus pur me luit ; les mo
ve enfin ce grand voile, et les cieux sont ouverts. Il déploie à mes yeux , par une main savante, De l’astre des saisons la
s dont se peint la nature ; Et, confondus ensemble, ils éclairent nos yeux , Ils animent le monde, ils emplissent les cieux.
il, astre qui, dans les cieux, Des sages éblouis trompais les faibles yeux , Newton de ta carrière a marqué les limites ; Mar
la pesanteur En abaissant le pôle élève l’équateur. Pôle immobile aux yeux , si lent dans votre course, Fuyez le char glacé d
ne des dieux, L’envie offusque de ses ailes Tout éclat qui frappe ses yeux . Quel ministre, quel capitaine, Quel monarque vai
tous il invoque les dieux. On boit, il se rassied. Et jusque sur ses yeux Ses noirs cheveux toujours ombrageant son visage,
ison777 : Afin que nul mortel ne dise en ta maison, Me regardant d’un œil insultant et colère : Ô vorace étranger ! qu’on n
d’immortelle amitié, Jadis à Cléotas par lui-même envoyé. Il ouvre un œil avide, et longtemps envisage L’étranger. Puis enf
 ? Tout ici t’appartient. Ô mon père ! est-ce toi ? Je rougis que mes yeux aient pu te méconnaître. Ô Cléotas ! mon père ! ô
nt. Les convives levés l’entourent ; l’allégresse Rayonne en tous les yeux . La famille s’empresse ; On cherche des habits, o
ans la demeure où nous nous suivrons tous, Où ta mère déjà tourne ses yeux jaloux. Poésies diverses. 1. « C’est en l
l faudrait, remarque à ce sujet Voltaire, que le théâtre fît voir aux yeux tous les endroits particuliers où la scène se pas
ans l’enfoncement ; enfin tout ce qui est nécessaire pour montrer à l’ œil tout ce que l’oreille doit entendre. » 46. Ces o
ence de Dieu par l’aile d’un papillon, le mécanisme d’un insecte et l’ œil d’un ciron, « où la divinité est aussi clairement
à l’adresse des partisans exclusifs de l’antiquité, qui fermaient les yeux à tous les mérites des modernes, auxquels ils ref
tours variés. Cette unité de dessein fait qu’on voit d’un seul coup d’ œil l’ouvrage entier comme on voit, de la place publi
tout à fait exact. Dessiller dont la racine est cil, c’est mettre les yeux en état de s’ouvrir. Le verbe suivant marque donc
Cléopâtre avait exigé de ses fils la mort de Rodogune, coupable à ses yeux de prétendre monter sur le trône de Syrie, et d’a
e. Déjà, au temps de Louis XIV, elle n’était guère bonne que pour les yeux  : car, par une tendance naturelle à abréger les s
ite des honneurs, enfin de l’esprit de vertige et d’erreur chassé des yeux d’un puissant souverain, n’a-t-il pas quelque cho
On n’aime que la gloire absente : La mémoire est reconnaissante ; Les yeux sont Ingrats et jaloux. Ovide avait également di
tuetur honos. 748. C’est-à-dire le charme magique, qui fermait les yeux à la lumière de la vérité, qui rendait les hommes
24 (1839) Manuel pratique de rhétorique
dictions de tous les hommes. Qu’est-il besoin de vous mettre sous les yeux des exemples étrangers ? il ne faut vous montrer
entiments. L’exemple des habitants d’Antioche doit nous ouvrir les yeux sur les dangers d’une conduite irréfléchie. Il fa
illées pour que l’orateur ait besoin d’en remettre le précis sous les yeux du juge ou de l’auditeur. Cette récapitulation ne
urageux, d’un citoyen invincible. Pourra-t-on, je ne dis pas sous vos yeux , mais lorsque vos armes protègent ce tribunal, re
s. Pourquoi avez-vous permis mon retour ? Est-ce pour bannir sous mes yeux ceux mêmes qui m’ont rétabli, si les citoyens aux
ette foule d’hommes libres et d’esclaves qui l’environnent ; tous ces yeux attachés sur lui pour veiller sans cesse à sa sûr
que je fasse crier son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la Religion et de la Patrie
auditeurs ; et par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et forcées : mais on décri
de simples fictions aussi sensibles que les objets qui a frappent nos yeux  ; imaginez, dis-je, qu’il soit en nos pouvoirs de
qu’il lançait à tous lorsqu’il menaçait de tout détruire. Certes, mes yeux sont éblouis par cette lumière du sénat. » Hy
squ’il a dit comme un poète : « Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. » Virgile dépeint ainsi l
un fait particulier, mais si vivement qu’on croirait l’avoir sous les yeux . Ces mots portent avec eux leur définition, et le
utes ses inventions et tous ses efforts. Quel objet se présente à mes yeux  ! Ce n’est pas seulement des hommes à combattre,
l se transporte au forum, ne respirant que le crime et la fureur. Ses yeux étincelaient ; la cruauté était empreinte sur tou
joug étroit pouvait s’accommoder. « Qu’est-il besoin, Nabal, qu’à tes yeux je rappelle « De Joad et de moi la fameuse querel
llesse. « Autant je les charmais par ma dextérité, « Dérobant à leurs yeux la triste vérité ; « Prêtant à leur fureur des co
description vive et animée qui met en quelque sorte l’objet sous les yeux  ; en général toute poésie est pittoresque, et l’h
chiens dévorants se disputaient entre eux. ……… Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éc
e, À deux fois, en dormant, revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout
e. Je l’ai vu ; son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux , et tous ses traits enfin ; C’est lui-même. Il ma
on voyait autrefois, Pleins d’une ardeur si noble, obéir à sa voix, L’ œil morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient
uillons une montagne humide, L’onde approche, se brise et vomit à nos yeux Parmi des flots d’écume un monstre furieux. Son f
nglantes. J’arrive, je l’appelle ; et, me tendant la main Il ouvre un œil mourant qu’il referme soudain ; « Le ciel, dit-il
Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méconnaîtrait l’ œil même de son père. Racine. Phèdre. Combat de
mée, et l’enfer, et les cieux, Sur ce combat illustre avaient axe les yeux . Bientôt les deux guerriers entrent dans la carri
Le fer étincelant avec art détourné Par de feints mouvements trompe l’ œil étonné. Telle on voit du soleil la lumière éclata
aincu rend son air plus farouche. Il se lève, il retombe, il ouvre un œil mourant, Il regarde Paris, et meurt en soupirant.
passés a et un jeune prince puissant qui portait la victoire dans ses yeux Don Franciscos de Mellos l’attend de pied ferme ;
vait plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince dont la victoire
Contre qui s’emporte tait l’ardeur de votre courage ? Vos mains, vos yeux , quel ennemi poursuivaient-ils ? Que désiriez-vou
au sénat, il assiste à nos délibérations, il désigne, il marque de l’ œil ceux d’entre nous qu’il destine à la mort ! Et no
auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’a pu faire la
-S’ennuyer de plaisir. -La Géographie et la Chronologie sont les deux yeux de l’Histoire. 10. « Je t’aimais inconstant, qu’
ussé-je fait fidèle ? 11. « Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, « Ce qu’on appelle vu. 12. Description des
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
z-vous la fameuse phrase de M. Jourdain : « Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. » Le maître de philosophi
ccession régulière ; c’est qu’il lui a fallu indiquer l’existence des yeux avant leur action, puis leur action en général av
suppléer par des terminaisons variées. Ainsi pourquoi dit-elle : Vos yeux me font mourir ? et ne peut-elle pas dire : Vos y
i dit-elle : Vos yeux me font mourir ? et ne peut-elle pas dire : Vos yeux M. Jourdain font mourir ? C’est que la forme me a
quand elle ne l’est point ? Pourquoi ne dit-on pas en français : vos yeux font mourir me, comme on dit : vos yeux font mour
dit-on pas en français : vos yeux font mourir me, comme on dit : vos yeux font mourir M. Jourdain ? C’est que, tout en adme
le qu’on nomme usuelle. La construction naturelle est évidemment, vos yeux font mourir me ; si la construction usuelle, vos
évidemment, vos yeux font mourir me ; si la construction usuelle, vos yeux me font mourir, s’en écarte, c’est que, grâce à l
ciale de me, elle satisfait à l’harmonie, sans blesser la clarté. Vos yeux font mourir M. Jourdain, voilà la construction à
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
s murailles lui font des signes d’intelligence ; les grottes sont des yeux qui le fixent, toute chose lui est comme un de ce
auvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe un œil moins jaloux. Donnez ! pour être aimés du Dieu
dit à grand cris ; son doux regard qui brille   Fait briller tous les yeux  ; Et les plus tristes fronts, les plus souillés p
égende des siècles.) Souvenirs d’enfance Pourquoi devant mes yeux revenez-vous sans cesse, O jours de mon enfance e
ure, Tandis qu’enfant jaseur, aux gestes étourdis, Jetant partout mes yeux ingénus et hardis1, D’où jaillissait la joie en v
mon champ et mes amours5 ! Il doit voir peu de temps tout ce que ses yeux voient ;   Il vieillit sans soutiens. Puisque ce
que nous courons à nos plaisirs étranges, Tous les petis enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à geno
ur3 ; Si j’ébranle la scène avec ma fantaisie ; Si j’entre-choque aux yeux d’une foule choisie D’autres hommes comme eux, vi
fuserait Un regard, un sourire, et qui ne l’aimerait ? Bonne bête aux yeux bleus, celle-ci, c’est la Blanche ; Son lait inta
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
me faudrait pour l’ambassade Quelque discours prémédité. Je dois aux yeux d’Alcmène un portrait militaire Du grand combat q
ie, et rien ne t’inquiète. En bonne foi, crois-tu, sans t’éblouir les yeux , Avoir de grands sujets de paraître joyeux ? aca
mise sous le nom de beauté négligée ; La géante paraît une déesse aux yeux  ; La naine un abrégé des merveilles des cieux ; L
i dire, il se barbouille fort : Partout il porte un air qui saute aux yeux d’abord1 ; Et lorsqu’on le revoit après un peu d’
en épargnez point, et chacun a son tour : Cependant aucun d’eux à vos yeux ne se montre, Qu’on ne vous voie, en hâte, aller
voir l’innocence, Cette hauteur d’estime où vous êtes de vous, Et ces yeux de pitié que vous jetez sur tous, Vos fréquentes
bonnes mœurs l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’ œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie,
ux vient parer notre France, Et dans un noble lustre y produire à nos yeux Cette belle peinture, inconnue en ces lieux, La f
e on peut, pour faire mieux, Revenir, quand on veut, avec de nouveaux yeux . Cette commodité de retoucher l’ouvrage Aux peint
ar leurs ouvrages seuls ils te fassent leur cour2. Leur mérite à tes yeux y peut assez paraître. Consultes-en ton goût, il
le tableau de la nature, c’est la nature même ; elle est là, sous vos yeux , dans sa vivante réalité et sa libre allure. Où l
28 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
par le P. Boscovich, jésuite. Il s’agit des couleurs qu’offrent à nos yeux les fils de la lumière séparés par la réfraction.
. Que dis je ? tous ces corps dans la terre engloutis, Disparus à nos yeux , sont-ils anéantis ? D’où nous vient du néant cet
bondir les flots ; De ses naseaux brûlans, il respire la guerre ; Ses yeux roulent du feu, son pied creuse la terre. Tel dom
coq n’a point d’égal, Une crête de pourpre orne son front royal ; Son œil noir lance au loin de vives étincelles ; Un pluma
suspendre et filer leurs tombeaux. Sous les anneaux mouvans qu’à vos yeux ils présentent, Dans leur sein deux vaisseaux à l
age est le courroux des Dieux. Trop aveugle Persés, ouvre tes foibles yeux  : A leurs regards troublés deux chemins se présen
plus universellement, parce qu’elle représente les choses devant les yeux . Il n’en est point qui excite un intérêt aussi vi
soit réellement : les personnages qui y concourent, agissent sous nos yeux  ; et nous entendons leurs discours directs. Cepen
atrocités, les images dégoûtantes ne doivent jamais être offertes aux yeux du spectateur. Il ne pourroit supporter, comme on
ge ses enfans ; d’Oreste, qui tue sa mère ; d’Œdipe, qui se crève les yeux  ; d’Hippolyte, attaqué par un monstre, et traîné
ue l’oreille est à cet égard moins rigoureuse et plus crédule que les yeux . Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l
s yeux. Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose : Les yeux en le voyant saisiroient mieux la chose. Mais il
des objets que l’art judicieux Doit offrir à l’oreille et reculer des yeux (1). Lorsqu’une action ne peut point être présent
ans être incertain si, après l’action qui vient de se passer sous ses yeux , il est arrivé quelque chose qui y tienne essenti
elle. L’esprit humain ne peut embrasser plusieurs objets à-la-fois. L’ œil seroit choqué de voir deux événemens dans un même
urs petites actions, qu’une de ces petites actions pourroit, sous les yeux même du spectateur, se passer dans un lieu, et un
nstances qui les ont obligés de quitter le théâtre, agissent loin des yeux du spectateur. Chaque acte ne demande, pour ce qu
ur que, nous ne tombions pas dans ce même ridicule, qui le rend à nos yeux un objet de risée. L’hypocrisie est un vice bien
, tous les coups de théâtre qui arrivent, même quand il a disparu des yeux du spectateur, ne viennent que de lui ne tendent
oit être peint par des actions. Un trait frappant l’offre d’abord aux yeux du spectateur : un trait plus frappant encore vie
é, et de plus, est-il dit dans le cours de l’action, ayant un mauvais œil . Ariste est un homme d’un sens droit et d’une rai
lui parler. Isabelle l’a vu ; mais a-t-elle compris le langage de ses yeux  ? connoît-elle et approuve-t-elle l’excès de son
, Son cœur qu’avec excès votre poursuite outrage, N’a que trop de vos yeux entendu le langage ; Que vos secrets desirs lui s
zarre, Sur une scène heureuse, il peut les étaler, Et les faire à nos yeux vivre, agis et parler. Présentez-en par-tout les
tés, toutes les douceurs d’un amour pur et honnête ne sont rien à ses yeux , en comparaison de la gloire dont se couvre le gr
e, même dans la simple conversation, lorsqu’on vouloit déprimer à ses yeux un art qu’il met au-dessus de tous les arts. Le s
dire, il se barbouille fort : Par-tout il porte un air qui saute aux yeux d’abord ; Et lorsqu’on le revoit après un peu d’a
s qu’on trouvoit odieux, Je cherchois le malheur qu’ont rencontré mes yeux  ; Et malgré tous vos soins et votre adresse à fei
ais, pour le mettre à bout, j’ai des moyens tout prêts. Jetez ici les yeux , et connoissez vos traits ; Ce billet découvert s
e ; allons, quittez ces lieux, Et ne vous présentez jamais devant mes yeux . Chrisale. Tout doux. Philaminte. Non, c’en est
bonnes mœurs l’esprit de ses enfans, Faire aller son ménage, avoir l’ œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie,
nd, entre gens d’honneur, une affaire conclue. Ne fais point les doux yeux  ; je veux être fâché. Marinette. Ne me lorgne po
, n’oseroit produire au grand jour les horreurs que j’ai dérobées aux yeux des lecteurs. Madame Dacier n’a traduit que son P
la fin morale de la tragédie. Pour y parvenir, elle nous met sous les yeux des exemples pris dans les plus hautes conditions
T’a-t-il de tous les siens reproché le trépas ? S’est-il plaint à tes yeux des maux qu’il ne sent pas ? Mais cependant, mon
osée, de manière que ce qui pourroit blesser notre délicatesse et nos yeux , se passe derrière la scène, et soit mis en récit
érêt, et par conséquent vertueux quoiqu’un peu coupable, tué sous nos yeux par un autre personnage. Tels seroient Britannicu
ne. C’est un vrai modèle qu’il est à propos que je mette ici sous les yeux , autant qu’il est possible de le faire par la voi
à peine les embrassemens. Ma fille, je vous vois toujours des mêmes yeux  ; Mais les temps sont changés aussi bien que les
nt fois lui promettant mes soins, votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma félicité. Que va t-elle penser de votre ind
plus que jamais Iphigénie. Mais il ne voit par-tout, dit-il, que des yeux ennemis. Calchas, Nestor, Ulysse combattent son a
sse ? Ne puis-je pas d’Achille humilier l’audace ? Que ma fille à ses yeux soit un sujet d’ennui ; Il l’aime. Elle vivra pou
e me voit, a-t-il dit aux Grecs ; elle m’entend ; elle est devant vos yeux . Aussitôt toute l’armee a jeté les yeux sur Eriph
’entend ; elle est devant vos yeux. Aussitôt toute l’armee a jeté les yeux sur Eriphile, qui, se voyant condamnée à mourir,
te qui travaille pour le théâtre, doit avoir continuellement sous les yeux . Boileau avoit bien raison de dire dans son épîtr
nt de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé. N’en a fait, sous ton nom verser la Chanme
les préceptes les plus étendus. On ne sauroit en mettre trop sous les yeux des jeunes gens, pourvu qu’ils soient bons. Veut-
pas, la pompe de ces lieux, Vous le voyez assez, n’éblouit point les yeux . Jusques aux courtisans qui me rendent hommage, M
onner nos images. De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur ? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces
t sa gloire ; Et ces lauriers encor témoins de sa victoire ; Tous ces yeux qu’on voyoit venir de toutes parts Confondre sur
t pour tout un peuple une nuit éternelle : Figure-toi Pyrrhus(a), les yeux étincelans, Entrant à la lueur de nos palais brûl
ouche, et j’en frémis d’horreur ; J’ai pitié de moi-même, et jette un œil d’envie Sur ceux dont notre guerre a consumé la v
point ses regards curieux Jusques dans des secrets que je cache à ses yeux . Imitez son respect. Britannicus. On sait ce qu’
lecture de ces excellens modèles, et les avoient sans cesse sous les yeux  ! La plupart, osons le dire, ne mériteroient pas
e. La scène y change aussi à chaque acte, parce qu’il faut plaire aux yeux par la variété des tableaux. Ainsi à l’éclat d’un
es ombres, ces démons, et cette suite de prodiges qui éblouissent les yeux , et qui le plus souvent laissent l’esprit vide, e
, les rois des poëmes. Tous les trésors de la poésie y brillent à nos yeux , et y sont étalés avec la plus grande magnificenc
affreux, la discorde farouche, La sombre politique, au cœur faux, à l’ œil louche, Le démon des combats respirant les fureur
Philistinsd, Lorsque du Dieu des Dieux, en son temple apportée, A ses yeux éblouis l’arche(a) fut présentée. Mais dans le P
dieux ; elles marchent tristement, le front couvert de confusion, les yeux trempés de larmes, et ne pouvant se soutenir sur
son vol est rapide : sous chacune de ses ailes, ô prodige ! il a des yeux ouverts, des oreilles attentives, une bouche et u
tion. Ces fictions ne sont point du goût des Français : ce sont à nos yeux des monstres brillans qui dégradent la majesté de
es. Ses membres sont hideux ; son visage est sombre et farouche ; ses yeux étincelans sont cachés comme dans une fosse obscu
ces tableaux divers ou opposés entr’eux, et que le poëte expose à nos yeux comme dans une vaste galerie, qui, nous montrant
latteurs mercénaires, De qui la complaisance, avec dextérité, A leurs yeux éblouis cachoit la vérité, La vérité terrible ici
, La vérité terrible ici fait leurs supplices ; Elle est devant leurs yeux , elle éclaire leurs vices. Voyez comme à sa voix
eurs vices. Voyez comme à sa voix tremblent ces conquérans, Héros aux yeux du peuple, aux yeux de Dieu tyrans ; Fléaux du mo
a première, parce que le personnage qui raconte, paroît toujours, aux yeux du lecteur, plus intéressé et plus intéressant qu
és les lacs Albains, du nom de la ville d’Albe(a) Il s’arrête, et ses yeux cherchent en vain son ami. Euryale, s’écrie-t-il,
mbreuse, chercher une mort héroïque ? Il bande son arc, et levant les yeux vers l’astre de la nuit, Déesse, dit-il, qui bril
mit des flots de sang, et expire. La troupe étonnée jette en vain les yeux de toutes parts. Encouragé par ce premier succès,
rs bras Entelle cependant se tient ferme sur ses pieds : il suit de l’ œil et de tout le corps les mouvemens de son ennemi,
en ébranle les gonds, et y fait une large ouverture, qui découvre aux yeux des ennemis l’intérieur du palais, ses longues sa
ous leurs pas, la foudre est sur leurs têtes ; Mais la gloire à leurs yeux vole à côté du roi ; Ils ne regardent qu’elle et
A ces brusques éclats succède avec horreur. D’un bras déterminé, d’un œil brûlant de rage, Parmi ses ennemis chacun s’ouvre
que des vapeurs enflammées. Le ciel semble une noire fournaise : les yeux ne trouvent plus où se reposer : le zéphir(a) se
oir la justice ; Il pardonna souvent ; il régna sur les cœurs, Et des yeux de son peuple il essuya les pleurs. D’Amboised es
péri dans cette journée, si Junon, pour le sauver, n’eût offert à ses yeux un fantôme armé semblable à Enée, et fuyant devan
un navire. Il y entre avec ce fantôme, qui disparoît aussi-tôt de ses yeux . Alors Junon coupe le câble, et fait aborder Turn
aire place à l’ombre. D’où vient le noir chagrin, que je lis dans tes yeux  ? Quoi ! le pardon sonnant te retrouve en ces lie
faveur sa paisible lumière. La discorde en sourit, et les suivant des yeux , De joie, en les voyant, pousse un cri dans les c
sortir le Démon du tumulte et du bruit. Le quartier alarmé n’a plus d’ yeux qui sommeillent : Déjà de toutes parts les Chanoi
saurois mieux terminer ces courtes réflexions, qu’en mettant sous les yeux des jeunes gens ces derniers vers d’une épître de
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
                       Vos vertus étouffées N’éclaireront jamais les yeux de l’avenir. On voit aussi des stances de six ve
tient la balance éternelle, Qui doit peser tous les humains. Dans ses yeux la flamme étincelle, Et le glaive brille en ses m
belle nature. Ainsi le poète qui voudra, par exemple, mettre sous nos yeux un sauvage, nous le représentera non comme un hom
de dire, que le poète, pour être en état d’inventer, doit porter des yeux attentifs sur la nature, en bien saisir toutes le
t qu’il a trouvé, aussi sensible à l’esprit et au cœur, que l’est aux yeux du corps un objet présente sur la toile. Ce que f
ma voix, Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix, Et qu’à vos yeux , Seigneur, je montre quelque joie De voir le fil
r vos têtes ? ——————————— L’onde approche, se brise, et vomit à nos yeux Parmi des flots d’écume un monstre furieux. Son f
de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras, ferme l’ œil et s’endort. Si l’on veut avoir un exemple, et t
poète raconte quelquefois une action : quelquefois il la met sous les yeux  : d’autres fois il se livre seulement au sentimen
poète raconte une action, c’est la poésie épique. Quand il offre aux yeux un spectacle, en introduisant des personnages qui
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
Giton a le teint frais, le visage plein, et les joues pendantes, l’ œil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac hau
s l’une sur l’autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir dersonne, ou le relever ensuite, et
de l’esprit ; il est riche. Phédon ou le pauvre Phédon2 a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visa
et légèrement, il semble craindre de fouler la terre3 ; il marche les yeux baissés, et il n’ose les lever sur ceux qui passe
oint de place ; il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur ses yeux pour n’être point vu ; il se replie et se renferm
e est un onyx1 ; il a au doigt un gros diamant qu’il fait briller aux yeux et qui est parfait ; il ne lui manque aucune de c
i sied bien, et que sa parure est assortie ; qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que les hommes se relaye
r, les salles, la galerie, tout l’appartement : on en a au-dessus des yeux  ; on n’y tient pas. Il n’y a pas deux voix différ
its à ajouter : « Giton a toujours le teint frais, le visage plein… l’ œil fixe et assuré, les épaules larges… la démarche f
mmes et choses : il est riche. « Phédon, de son côté, a toujours “les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visa
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
, des effets d’harmonie et de couleur qui enchantent l’oreille et les yeux . Mais on a pu lui reprocher de n’être parfois qu’
jeter les fondements de ces cités se couchait majestueusement, à mes yeux , sur leurs ruines ; tantôt la lune se levant dans
blancheur éclatante, on distinguait quelques veines bleues. Ses beaux yeux étaient fermés, ses pieds modestes étaient joints
issons2 ; je m’en approchais : des herbes flétries avaient trompé mes yeux . Point d’oiseaux, point de laboureurs, point de m
maient dans les cieux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’ œil , qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur él
ouleurs, à réunir tous les murmures, il se passe de telles choses aux yeux , que j’essayerais en vain de les décrire à ceux q
ort et le faible de son ouvrage. Il m’a privé afin que j’élevasse les yeux vers lui. Il aura désormais avec vous toutes mes
Bestiaux passant une rivière. Le paysage placé immédiatement sous vos yeux n’a rien de bien rare, on peut le trouver partout
sur ce tombeau, À l’heure où de la nuit le lugubre flambeau, Comme l’ œil du passé, flottant sur des ruines, D’un pâle demi
enteur de son char de victoire ; Le nuage éclatant qui le cache à nos yeux Conserve en sillons d’or sa trace dans les cieux,
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
e de l’univers, description de la terre en particulier. Jetons les yeux sur cette terre qui nous porte ; regardons cette
t alors qu’un petit coin de la terre ; la terre elle-même n’est à ses yeux qu’un point dans la masse de l’univers : et il ad
tte boue si sale se transforme en mille beaux objets qui charment les yeux  : en une seule année elle devient branches, bouto
, mais vous ne le voyez pas. Ecoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux . N’est-il pas vrai que, quand il ramasse toutes l
qu’un peintre et un poëte ont tant de rapport2 : l’un peint pour les yeux , l’autre pour les oreilles ; l’un et l’autre doiv
s sublime : car d’un seul trait il met la nature toute nue devant les yeux . Virgile. J’avoue que j’ai dérobé quelque chos
vos vers ; leur cadence seule attendrit et fait couler les larmes des yeux . Virgile. L’ode demande une autre harmonie tou
33 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ous cacher le reste du monde ; le plus petit objet placé devant votre œil vous intercepte le soleil ; il en est de même aus
de fer l’église des morts qui est sous nos pieds, et, en relevant les yeux , vos regards atteindront à peine au sommet de ta
res en désordre, que ces ruines mêlées aux habitations nouvelles. Les yeux sont tout-puissants sur l’âme : après avoir vu le
Saint-Malo, le 4 décembre 1768. Los images qui d’abord frappèrent ses yeux , l’horizon sévère des landes bretonnes, l’aspect
elques infortunés à qui ce dernier trait faisait venir les larmes aux yeux . Il n’en est pas des exils que la nature prescrit
ule minée par les eaux lui offre un asile, elle s’y dérobe à tous les yeux . Les convolvulus, les mousses, les capillaires d’
du camp venaient à sonner l’air de Diane, j’étais étonné d’ouvrir les yeux au milieu des bois. Il y avait pourtant un charme
boire son troupeau48. Cette vie des camps ne me fit point tourner les yeux avec regret vers les délices de Naples et de Rome
uripide, pour se consoler de leur captivité. Mais lorsque, jetant les yeux autour de nous, nous apercevions les horizons noi
ésar partant pour les Gaules. La rage s’empare de tous les cœurs, les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’épée. Les c
se ses griffes puissantes, il allonge la tête sur ses ongles, et, les yeux à demi fermés, il lèche encore les molles toisons
ête du guerrier se partage, sa cervelle se répand des deux côtés, ses yeux roulent à terre. Son corps reste encore un moment
légions. Constance, qui, du milieu du corps de réserve, suivait de l’ œil les mouvements des troupes, aperçoit le décourage
er, tu dors après les fatigues de la bataille. Tu n’ouvriras plus les yeux à ma voix ; mais la chaîne de notre amitié n’est
ement attentif à la prière, les bras étendus en forme de croix et les yeux levés vers le ciel. La trompette sonne pour la tr
océe, toujours pressée dans le sein de son époux, ouvrait sur lui des yeux pleins d’amour et de frayeur, elle aperçoit la tê
cette tribu était au nord de la ville76 ; Sparte était donc sous mes yeux  ; et son théâtre, que j’avais eu le bonheur de dé
r voir Athènes dans toute sa gloire. La première chose qui frappa mes yeux , ce fut la citadelle éclairée du soleil levant :
Attique, ce spectacle que je contemplais, avait été contemplé par des yeux fermés depuis deux mille ans. Je passerai à mon t
nt la proue du vaisseau : Est in conspectu Tenedos. Je promenais mes yeux sur ce tableau, et les ramenais malgré moi à la t
par quelques pins tombés. Bientôt la forêt redevient plus sombre ; l’ œil n’aperçoit que des troncs de chênes et de noyers
dans ce haut état de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux  ; mais dans le même moment nos ennemis pensaient
blaient, et il cherchait, sans le trouver, un papier placé devant ses yeux . C’était sa réponse qu’il avait préparée, et qu’i
se recueillit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s’agenouilla, posa sa tête sur le billot
, avec une imagination juste et un esprit élevé, et trouvant sous ses yeux une nature encore nouvelle pour le peintre philos
les ordonner. Il ne suffît pas de frapper l’oreille et d’occuper les yeux  : il faut agir sur l’âme, et toucher le cœur en p
devait bientôt expier cruellement la joie d’un si grand succès : ses yeux s’étalent usés au travail, et dans les premiers m
l revenait presque aveugle à Paris, condamné désormais à lire par les yeux d’autrui et à dicter au lieu d’écrire. Il accepta
lupart au visage, par suite de cette manœuvre ; Harold lui-même eut l’ œil crevé d’une flèche, mais il n’en continua pas moi
, qui dès le début de cette lamentation avaient commencé à couler des yeux de la reine, et qui, à chaque pause, étaient deve
re et les jeta dans le large foyer au milieu des lisons brûlants. Ses yeux s’animaient en voyant la flamme envelopper et con
quelque grand coup, venant à nous frapper, nous ouvre subitement les yeux , soit que, la vie s’écoulant, une expérience si l
de leur faire raison. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux , répondirent à son toast avec une douloureuse eff
aient à prier, et pendant ce dernier repos de son corps, bien que ses yeux fussent fermés, on voyait au léger mouvement de s
hoisit un de ses mouchoirs à frange d’or pour servir à lui bander les yeux sur l’échafaud et s’habilla avec une sévère magni
gne de la croix sur elles, et, après qu’une d’elles lui eut bandé les yeux , elle leur ordonna de s’éloigner, ce qu’elles fir
mesure qu’on descendait, s’élargissait sensiblement, et montrait aux yeux charmés de nos soldats des habitations, des arbre
ant pas traverser le Saint-Bernard qu’il n’eut assisté de ses propres yeux à l’expédition des dernières parties du matériel.
out temps fidèle aux vertus de famille dont il eut le modèle sous les yeux . Chrétien pratiquant et de mœurs austères, il ava
treinte d’un même mal sa femme et ses deux filles, il avait fermé les yeux à Thomas, dont la touchante amitié l’avait préser
ès du roi quelque lâche envieux De qui votre victoire ait offensé les yeux  ? MACBETH. Il en est un. Nolfock276 a déjà su m’i
ONDE. Je saurai par Nolfock éclaircir ce mystère. Il t’aime, il a des yeux , il est juste et sincère. Nous connaîtrons bientô
aîtrons bientôt quels sont nos ennemis. Mais quoi ! je vois errer vos yeux mal affermis279 ! De ces murs lentement ils parco
e recueille en paix ses esprits prophétiques. Élevant vers le ciel un œil fixe, arrêté, Confident des décrets de la Divinit
erce avec les dieux : Je voudrais… Qu’elle est lente à paraître à mes yeux  ! Oui, du plus grand bonheur sa présence est le g
re ! arrêtez, FRÉDEGONDE. Téméraire ! arrêtez,Pourquoi, pourquoi mes yeux Craindraient-ils de s’ouvrir sur les décrets des
gonde. D’où naissent vos chagrins ? Ne verrez-vous jamais Qu’avec des yeux troublés les murs de ce palais ? Que j’apprenne a
enflammé devant moi se présentent Trois femmes. Quel aspect ! Non, l’ œil humain jamais Ne vit d’air plus affreux, de plus
spoir d’un grand crime ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs yeux , Par un chant sacrilège ils rendaient grâce aux d
s ce temps, ingrat, de ton rang enivré290, Que tu m’as vu partir d’un œil dénaturé. Ton devoir, mes bienfaits, mes sanglots
retrouve enfin ton père. Que le jour un moment rentre encor dans mes yeux , Pour embrasser mon fils à la clarté des cieux295
front ouvert, de la feinte ennemi, Voir briller mon bonheur dans les yeux d’un ami. D’un ami ! ce nom seul me charme et me
ans nos champs, le matin, deux lis venant d’éclore Brillent-ils à nos yeux des larmes de l’aurore, Nous disons : « C’est ain
etits dieux avec qui j’habite, Compagnons de ma pauvreté, Vous dont l’ œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d’ermit
une des villes du Bosphore, devant l’un des plus beaux horizons que l’ œil puisse découvrir, Delille composa les premiers ch
emps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux , Des poiriers déjà forts, des ormes déjà vieux, E
réquents, d’objets minutieux, N’allez pas découper son ensemble à nos yeux  ; Qu’il soit un, simple et grand, et que votre ar
ouit mieux de lui-même ; La nature un peu triste est plus douce à son œil  ; Elle semble en secret compatir à son deuil. Aus
, Surtout lorsque, imposant, ou sublime, ou sévère, Le sol frappe les yeux par un grand caractère. L’habitant de la plaine e
naient le bonheur et promettaient la gloire !… Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette image, Versés par le regret, et s
nt quand il revoit les cieux Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux  ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur
ièges au haut des cieux ? Dans ce monde sensible en vain brille à nos yeux Quelque faible rayon de ta divine essence, De ta
tendre lueur, prémices de l’aurore339 ! Et toi, l’âme à la fois et l’ œil de l’univers, Soit que ton char brillant sorte du
es opinions qui se combattent, des arguments qui s’échangent sous les yeux d’un public prompt à saisir les allusions contemp
Sur leur postérité nos premiers sénateurs Abaissaient tristement des yeux accusateurs. Je respirais leur âme, et dans Rome
empire, Éprouve, en l’ordonnant, la frayeur qu’il inspire360. En ses yeux , qui toujours commandent les forfaits, Son minist
nèbre on portait ses aïeux : Entre tous les héros qui, présents à nos yeux , Provoquaient la douleur et la reconnaissance, Br
est vrai, s’est fait longtemps attendre. Rome ne m’offre plus que des yeux ennemis. Mes jours sont-ils donnés ? mes biens so
 ; Ce qui m’en reste encor n’est qu’un morne flambeau Éclairant à mes yeux le chemin du tombeau. Que je repose en paix sous
écouler sa première enfance dans le domaine paternel de Milly, sous l’ œil attentif et tendrement inquiet d’une mère qui dev
ux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’homme est ta victime. Ton œil , comme Satan, a mesuré l’abîme, Et ton âme, y plo
tinée ? Que peut contre le sort la raison mutinée ? Elle n’a, comme l’ œil , qu’un étroit horizon. Ne porte pas plus loin tes
le n’a, comme l’œil, qu’un étroit horizon. Ne porte pas plus loin tes yeux ni ta raison : Hors de là, tout, nous fuit, tout
oûté ! Mais cette loi, dis-tu, révolte ta justice ; Elle n’est à tes yeux qu’un bizarre caprice, Un piège où la raison tréb
Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le monde, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours : ce qu’il ai
ent ses louanges ; Et s’arrachant du ciel dans un pénible effort, Son œil avec effroi retomba sur son sort399. Malheur à q
elle est ma destinée ; J’ai vidé comme loi la coupe empoisonnée ; Mes yeux , comme les tiens, sans voir se sont ouverts : J’a
qui roulent les cieux ; Dans leurs brillants déserts Newton guida mes yeux  : Des empires détruits je méditai la cendre ; Dan
suspendu sur le lit des mourants, Mes regards la cherchaient dans des yeux expirants. Sur ces sommets noircis par d’éternels
’est pour mon supplice. Gloire à toi ! L’innocence est coupable à tes yeux  : Un seul être, du moins, me restait sous les cie
ont ta superbe origine ; Tout homme, en te voyant, reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux ! Roi
bouche glacée ; Le souffle se taisait dans son sein endormi, Et sur l’ œil sans regard la paupière affaissée Retombait à dem
où tout s’efface, Tu l’as contre le temps défendu de l’oubli, Et mes yeux goutte à goutte ont imprimé leur trace Sur l’ivoi
outeuse où l’âme recueillie, Se cachant sous le voile épaissi sur nos yeux , Hors de nos sens glacés pas à pas se replie, Sou
é baignèrent les racines Du soir jusqu’au matin. De la croix, où ton œil sonda ce grand mystère, Tu vis ta mère en pleurs
leur chute égale ont frappé mes oreilles414. Assis dans un esquif, l’ œil tourné vers le bord, Un jeune homme, un chrétien,
loureux soudain son corps frémit ; Sur les tours de Coron il jette un œil farouche, Veut crier… la menace expire dans sa b
t. Mais du poids qui l’oppresse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses douleurs ; Et regardant les
). Nul poète n’a possédé à un degré supérieur le talent de parler aux yeux et de tout peindre. Que son imagination le transp
e armant six cent mille âmes, Grave et serein avec un éclair dans les yeux . Puis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on
rois ! Qu’il est grand à cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque
Tout Bédouin libre était son hardi compagnon ; Les petits enfants, l’ œil tourné vers nos rivages, Sur un tambour français
émon, qu’importe ? Ton aigle, dans son vol, haletants nous emporte. L’ œil même qui te fuit te retrouve partout. Toujours da
e nous courons à nos plaisirs étranges ; Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à geno
rouche à ton souffle, et puis revient encor ; Et tu rouvres enfin tes yeux divins que j’aime, En même temps que l’aube, œil
u rouvres enfin tes yeux divins que j’aime, En même temps que l’aube, œil céleste elle-même, Entr’ouvre à l’horizon sa paup
core, Et, comme le sillon qui sent la fleur éclore, Sentent dans leur œil vide une larme germer446 ! V Ce n’est pas
er, Porte-lui ton cœur plein d’innocence et d’extase, Tremblante et l’ œil baissé, comme un précieux vase Dont on craint de
ive en paix, il faut voiler les cieux ? Passer comme un troupeau, les yeux fixés à terre, Et renier le reste, est-ce donc êt
ance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux  ! » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée
ma sœur chérie, Qu’un baiser d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux , Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu
rès les excès de couleurs et d’expressions de l’école romantique, les yeux se reposaient avec plaisir sur une œuvre composée
misérable, tant mieux ! Puisse-t-elle pleurer tous les pleurs de ses yeux  ! RODOLPHE. Venge-toi noblement, et qu’elle soit
rd), tomes II et III. 11. L’amour de la vie, le regret de fermer les yeux à la brillante lumière du jour, inspirent souvent
ment à la vue de phénomènes qui se renouvellent sans cesse devant nos yeux , et dont la cause cependant nous est inconnue. Ma
s descriptions de Mme de Staël : elles parlent plus à l’esprit qu’aux yeux . Bernardin de Saint-Pierre, Chateaubriand, ont pl
e de Staël ne s’est plus vivement marquée. L’enthousiasme étant à ses yeux la qualité distinctive de la nation allemande, l’
c bonheur au spectacle au camp et repose agréablement l’esprit et les yeux . 49. La famille d’Eudore descendait du Philopéme
, est un chant propre à enflammer les courages en faisant briller aux yeux des combattants la promesse de la victoire. 55.
couronné ! Tu verras nos neveux, superbes de ta gloire, Vers toi d’un œil religieux Remonter au loin dans l’histoire. 16
récise de cette courte description qui rend les objets présents à nos yeux . 271. C’était pour diviser l’attention des Autri
semblent promettre à ton front. » 279. Et baissez devant moi vos yeux mal assurés, avait dit Racine dans Iphigénie, ac
par quelques conseils sur l’art de grouper les arbres pour offrir à l’ œil d’agréables perspectives. 315. Effacer la trace
d’une pareille situation, le peintre Hubert ait vu se dessiner à ses yeux ces fantômes allégoriques. Ce mélange du réel et
u. Je ne sais si du style il comprit la richesse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse ; Ce qui venait du cœur lui
it par cœur ces vers pleins de tendresse et de grâce : Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies ; Car vos petite
 : Là dort dans son espoir celle dont le sourire Cherchait encor mes yeux , à l’heure où tout expire. Ce cœur, source du mie
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ollon.     Mais vous, qui raffinez sur les écrits des autres, De quel œil pensez-vous qu’on regarde les vôtres ? Il n’est r
t ? Quand un livre au Palais se vend et se débite, Que chacun par ses yeux juge de son mérite, Que Bilaine l’étale au deuxiè
in contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L’Académie en corps a beau le censur
aveur sa paisible lumière. La Discorde en sourit2 et, les suivant des yeux , Des jolie, en les voyant, pousse un cri dans les
pir achève, La Mollesse, en pleurant, sur un bras se relève, Ouvre un œil languissant, et, d’une faible voix, Laisse tomber
de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras, ferme l’ œil et s’endort3. ……………………………………………………………………………………………
rimes que nous offre ici Boileau étaient bonnes pour l’oreille et les yeux . 3. On reconnaît le Vox excidit ore de Virgile
L’épithète qui termine le vers ne place-t-elle pas le lutrin sous nos yeux  ? 5. Virgile avait dit aussi, Én., VI, 37 : No
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
Enfin le jour malheureux arriva où je vis moi-même, et de mes propres yeux bigarrés, ce que je n’avois pas voulu croire. Si
France1. Madame de Villars, qu’on alloit voir, me mettoit devant les yeux les visites qu’on m’auroit rendues en pareille oc
y vint : nous fîmes bien précisément ce que nous avions résolu ; les yeux ne nous séchèrent pas. Madame d’Elbeuf avait un p
nt-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer l
héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais :
e Sévigné : « Madame de Sévigné est inégale jusques aux prunelles des yeux et jusques aux paupières ; elle a les yeux de dif
jusques aux prunelles des yeux et jusques aux paupières ; elle a les yeux de différentes couleurs, et les yeux étant les mi
sques aux paupières ; elle a les yeux de différentes couleurs, et les yeux étant les miroirs de l’âme, ces inégalités sont c
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
du mot beauté. On l’applique à presque tous les objets qui flattent l’ œil ou qui charment l’oreille ; aux grâces du style,
exceptions. Ainsi, un cercle, un carré, un triangle, etc., flattent l’ œil , parce que ces figures sont régulières ; voilà le
contraste heureux, S’entoure et s’embellit de l’ombre des cheveux. L’ œil ardent réunit des faisceaux de lumière ; Deux noi
oyant son contour gracieux, La joue au teint vermeil s’arrondit à nos yeux . (Poème des Jardins, nouv. édit. Chant ii). Mais
ent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux . D’un pinceau délicat l’artifice agréable, Du plu
37 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ecourable aux voyageurs célèbres, aux passagers inconnus. Quoique ses yeux soient couverts d’un bandeau, ses regards pénètre
Tous les détails de cette définition concourent à rendre sensible aux yeux une idée abstraite par elle-même : ils contribuen
s de deux êtres abstraits ; il l’a fait physiquement pour frapper nos yeux autant que notre esprit. Cette manière est peut-ê
t un mérite que notre art lui laisse en entier. L’allégorie parle aux yeux dans les œuvres d’art, comme la peinture et la sc
relles ; enfin, les images vives qui transportent les objets sous les yeux , et les expressions imitatives qui peignent à l’o
nnelle ou quelque objet touchant, qui se présente journellement à nos yeux , depuis la fleur qui cache ses parfums sur les bo
rmaient dans les deux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’ oeil , qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur él
ut trop admirer tous ces mots qui font image et rendent sensibles aux yeux les magnificences du désert. La brise est l’halei
èges de ouate molle et élastique. Peut-on parler plus éloquemment aux yeux  ? La hardiesse et la beauté des métaphores ne son
outé, les zones diaphanes, formées par tes nuages, des bancs doux à l’ œil , la rivière brillante des constellations de la nu
se ses grilles puissantes, il allonge la tête sur ses ongles, et, les yeux à demi fermés, il lèche encore les molles toisons
te du guerrier se partage ; sa cervelle se répand des deux côtés, ses yeux roulent à terre, son corps reste encore un moment
molle que la cervelle ; mais cela ne peut justifier l’expression. Ses yeux roulent à terre est une autre image contraire à l
s yeux roulent à terre est une autre image contraire à la nature. Les yeux peuvent sortir de l’orbite mais non pas s’en déta
38 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
eindre les sommets de cet art, ne vous contentez pas d’avoir sous les yeux les maîtres de l’éloquence : unissez à la véhémen
orateurs modernes ; faites mieux encore, imitez les artistes qui, les yeux fixés sur la toile ou sur le marbre, ont l’âme at
t, la sympathie et la confiance aux juges ; que sa parole ait à leurs yeux l’autorité d’un témoignage, qu’elle soit regardée
nements ; vous oubliez que dans le spectacle que vous avez devant les yeux tout est joué, rien n’est réel, que ces personnag
se de son coloris, l’illusion s’évanouirait, l’action languirait, vos yeux et votre esprit s’éloigneraient de la scène ; dis
de ce vaste ensemble qui ne soit fait uniquement pour le plaisir des yeux  ; il n’en est pas un qui ne joue un rôle utile da
s à la vie de la plante et à la perpétuité des espèces. Détachons nos yeux de la nature et voyons les arts. Quelle noble et
ges et des pluies, découronné de son faîte superbe, il perdrait à nos yeux toute sa majesté19. » Appliquons cette règle au
l nous l’enlève à vous et à moi (en même temps il porte la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes), qui doit jouir de
ndent bien compte de la victoire, mais qui ne la mettent pas sous nos yeux . C’est Condé lui-même qu’elle nous montre se mult
à une grande fête de l’éloquence ? La raison, le cœur, l’oreille, les yeux , tout y est satisfait. Il semble que votre âme se
roid, réservé, méfiant ; maintenant vous voilà indigné, attendri, les yeux mouillés, la poitrine oppressée. Et pour soulever
us : les passions qu’il excite, il les ressent. Elles parlent par ses yeux , par son geste, autant que par ses lèvres : elles
on du Christ apparaissant tout à coup au milieu du temple, devant les yeux épouvantés des fidèles, avec la majesté d’un juge
nt de l’âme, et l’âme a pour miroir le visage et pour interprètes les yeux . Les yeux sont la seule partie du corps assez mob
e, et l’âme a pour miroir le visage et pour interprètes les yeux. Les yeux sont la seule partie du corps assez mobile pour m
vait le regard fixe et concentré qu’il tournait le dos au public. Les yeux ont donc un rôle important dans l’action : mais d
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
scours va leur offrir un de ces exemples redoutables, qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Pour le prouver,
et ses inconstances ; cette foule de figures qui se présentent à nos yeux et s’évanouissent ; cette révolution des conditio
ses humaines, qui, tout naturel et tout désordonné qu’il semble à nos yeux , est pourtant l’ouvrage de la main toute-puissant
utes ses inventions et tous ses efforts. Quel objet se présente à mes yeux  ! Ce ne sont pas seulement des hommes à combattre
entrent dans des détails ; fassent des comparaisons, mettent sous les yeux des exemples, opposent plusieurs tableaux entre e
iocres des beautés cachées, ou mal rendues, qui n’échappent point à l’ œil pénétrant de l’homme de goût. Virgile, comme on l
de vertu leurs égarements cachés. De quel front osent-elles lever les yeux sur leurs époux ? ne craignent-elles point, que l
rables blessures, harangue ses troupes. Voyez le visage enflammé, les yeux étincelants des soldats. Ne doutez pas que le cou
x-ci ne leur paraît plus grande, que parce qu’ils les voient avec des yeux prévenus, et dans une perspective fort éloignée ;
oses absentes, qu’elles les rendent présentes et comme exposées à nos yeux . Celui qui s’en forme de telles, est toujours pui
ps ? Ne verrai-je point son sang couler, la pâleur de son visage, ses yeux s’éteindre, et sa bouche qui s’entrouvre pour ren
battre, se lève le premier ; et bouillant de colère, il regarde, d’un œil farouche, le rivage de Sigée46 et la flotte des G
e plus éloquent des Grecs, après s’être levé, tient quelque temps ses yeux fixés à terre : il fait paraître une extrême affl
villes de Judée57 furent émues. Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants : ils furent quelque temp
il jette sur chacun de nous des regards sanguinaires ; il marque de l’ œil la place où il veut enfoncer le poignard ». Un o
ns jamais connus. Vous donc, que nous avons le bonheur de voir de nos yeux , dont nous connaissons les dispositions et les se
t des événements heureux pour Athènes85, trembler, gémir, baisser les yeux vers la terre, à l’exemple de ces impies qui diff
es manœuvres, ils ne se diffamaient pas eux-mêmes. Ils ont toujours l’ œil au-dehors ; et lorsqu’ils voient quelque potentat
mbre ! Qu’on en méprise la gloire, et qu’on veut de mal à ces faibles yeux , qui s’y sont laissé éblouir ! Venez, Peuples, ve
auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts ; voilà ce qu’ont pu faire la mag
40 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
lés. Ajax s’avance le premier. Impatient et fougueux, il regarde d’un œil farouche les rivages du promontoire de Sigée et l
doyer d’Ulysse. Ulysse se lève et, après avoir tenu quelque temps ses yeux fixés sur la terre, il les porte sur les juges :
nous l’a enlevé à vous et à moi (en même temps il porte la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes), qui doit jouir de
t ma voix, Soutirez que j’ose ici flatter de leur choix ; Et qu’à vos yeux , seigneur, je montre quelque joie De voir le fils
au sénat, il assiste à nos délibérations, il désigne, il marque de l’ œil ceux qu’il destine à la mort ! Et nous, hommes co
vait plus de salut pour eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune Prince, dont la victoire
ment ému. Péroraison de l’Éloge funèbre du Prince de Condé Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce qu’a pu la magnif
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
des effets d’harmonie et de couleurs qui enchantent l’oreille et les yeux . Un nid de bouvreuil dans un rosier. Ce ni
e. Nous nous sommes réveillé de notre assoupissement, et, ouvrant les yeux , nous avons vu cent années, avec leurs crimes et
blancheur éclatante, on distinguait quelques veines bleues. Ses beaux yeux étaient fermés, ses pieds modestes étaient joints
issons4 ; je m’en approchais : des herbes flétries avaient trompé mes yeux . Point d’oiseaux, point de laboureurs, point de m
maient dans les cieux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’ œil , qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur él
ecourable aux voyageurs célèbres, aux passagers inconnus. Quoique ses yeux soient couverts d’un bandeau, ses regards pénètre
enteur de son char de victoire ; Le nuage éclatant qui le cache à nos yeux Conserve en sillons d’or sa trace dans les cieux,
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
st un bienfait des dieux ; Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux . » « Enfants, car votre voix est enfantine et ten
venez, que mes mains cherchent à vous connaître ; Je crois avoir des yeux . Vous êtes beaux tous trois1. Vos visages sont do
ne ! Croissez, comme j’ai vu ce palmier de Latone, Alors qu’ayant des yeux je traversai les flots ; Car jadis, abordant, à l
dit l’insolente troupe, Chante ; si ton esprit n’est point comme tes yeux , Amuse notre ennui, tu rendras grâce aux dieux… J
la connais. Vos pères m’ont connu : Ils croissaient comme vous ; mes yeux s’ouvraient encore Au soleil, au printemps, aux r
de beaux vers que nous devons rappeler : Cependant Jupiter voit d’un œil indigné Qu’on refuse une obole au vieillard dédai
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
oyez… » Les spectateurs, dans une nuit profonde, Écarquillaient leurs yeux , et ne pouvaient rien voir : L’appartement, le m
possédons le bien à chacun nécessaire : J’ai des jambes, et vous des yeux . Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon
s des yeux. Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ; Mes jambes, à le
it l’esprit railleur. Il excellait à contrefaire les ridicules. « Ses yeux , dit un de ses amis, étaient ceux du renard : la
vent d’automne elles s’envolent toutes, Pourquoi les voir partir d’un œil mouillé de pleurs ? Si la vie est le but, pourquo
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
s, des différences, un nouvel ordre de choses, un nouveau monde que l’ œil du vulgaire n’aperçoit jamais ; c’est pour le tal
de nos sens : nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux  ; nous voulons un vrai qui nous saisisse d’abord,
sent-il pas, à chaque instant, quand il veut avancer trop avant, ses yeux s’obscurcir et son flambeau s’éteindre ? C’est là
vous entrez dans les abîmes de l’infini ; elle doit ici se voiler les yeux comme le peuple adorer sans voir, et remettre l’h
ffreux objet ; mais on vous donne assez de lumière pour satisfaire un œil qui n’est pas curieux à l’excès : laissez donc à
cette étonnante production : elles sont de nature à frapper tous les yeux , à parler à toutes les âmes, et n’appartiennent e
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
tombant en montagne écumante, Enivraient mon esprit, mon oreille, mes yeux  ; Et le soir me trouvait immobile en ces lieux3.
après le châtiment ; Souvent il me regarde ; humide de tendresse, Son œil affectueux implore une caresse. J’ordonne, il vie
 ; Et moi, de l’Hélicon, malheureux Bélisaire3, Peut-être un jour ses yeux guideront ma misère4. Les lettres Beaux
Son moulin, sa cascade et les prés d’alentour ! Ce ruisseau dont mes yeux tyrannisaient les ondes1, Rebelles comme moi, com
ne s’explique pas. Rien n’est si vaporeux que ses teintes légères : L’ œil se plaît à saisir ses formes passagères ; Elle br
it joueur calcule un hasard incertain. Chacun sur le damier fixe d’un œil avide Les cases, les couleurs, et le plein et le
46 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
isis une étiquette de convention. Oui, mieux valait dérouler sous les yeux un tableau qui a son unité, sa suite et ses rappo
ié ces occasions de rapprochements et de comparaisons qui habituent l’ œil à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaî
Les choses qui nuisent à la santé des hommes, ou qui offensent leurs yeux , en sont généralement bannies. Il ne s’y vit jama
lumière, il se fait un troisième temps40, qui peut être supporté des yeux malades et cacher les défauts des femmes qui sont
que porte que je sorte du logis, et de quelque part que je tourne les yeux en cette agréable solitude, je rencontre toujours
. de Balzac 15 mai 1631. Monsieur, j’ai porté ma main contre mes yeux pour voir si je ne dormais point, lorsque j’ai lu
tre les fruits en vos vergers, et à y être dans l’abondance jusqu’aux yeux , pensez-vous qu’il n’y en ait pas bien autant à v
mais assez uni ; le front élevé, et d’une raisonnable grandeur ; les yeux noirs, petits et enfoncés ; les sourcils épais, m
nds de santé admirable, des lèvres fraîches, un teint vermeil, et des yeux vifs. m. dimanche. Je voudrais bien… don juan.
lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé, à se vouloir donner
e voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais que cel
rné gentiment. l e maître de philosophie. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffre
264. Je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. l e maître de philosoph
s mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien ; D’amour mourir
d’amour. Ou bien ; D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux . Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle
D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou
x d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux , belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me fo
ux yeux, belle marquise, d’amour me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux , belle marquise, d’amour, mourir. m. Jourdain.
philosophie. Celle que vous avez dite265 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. m. Jourdain. Cependant
Monsieur de La Motte Le Vayer277 Aux larmes, le Vayer, laisse tes yeux ouvers. Ton deuil est raisonnable, encor278 qu’il
-mesme. On se propose à tort cent préceptes divers, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on ayme ; L’effort en est b
je sache que vous en êtes quitte, Dieu merci ! je ne puis tourner les yeux sur le passé sans une horreur qui me trouble. Hél
nce la sagesse s’est retirée531 ? » Certes, elle s’est cachée 532 des yeux de tous les vivants ; les oiseaux mêmes du ciel,
assés, et un jeune prince du sang qui portait la victoire565 dans ses yeux  ! Don Francisco de Mellos l’attend de pied ferme 
vait plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, dont la victoire
Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher, on voudrait retourner
s d’Auvergne fort proches, qui bornent la vue si agréablement que les yeux ne voudraient point aller plus loin ; car elles s
le que j’aie jamais vue, habillée à peindre, et coiffée de même ; des yeux très-vifs et très-beaux, des paupières noires et
et d’un air un peu italien ; mais elle plaît, et je l’ai vu dans les yeux de tout le monde. Pour moi, j’en suis tout à fait
actions à personne713. Les enchantements du souverain Tous les yeux sont attachés sur lui seul, et c’est à lui seul q
cun fâcheux accident, et que la fluxion qui vous était tombée sur les yeux n’ait point eu de suite. Je loue extrêmement la r
Giton a le teint frais, le visage plein, et les joues pendantes, l’ œil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac hau
s l’une sur l’autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir personne, ou le relever ensuite, et
de l’esprit ; il est riche. Phèdon ou le pauvre Phédon743 a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visa
légèrement, il semble craindre de fouler la terre744 ; il marche les yeux baissés, et il n’ose les lever sur ceux qui passe
oint de place ; il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur ses yeux pour n’être point vu ; il se replie et se renferm
lui sied bien et que sa parure est assortie, qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que les hommes se relaye
x. Cette foule immense se fend pour m’ouvrir un chemin ; chacun a les yeux attentifs pour lire dans les miens quelle sera sa
maginer que vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux  ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous cr
l’état où vous êtes. Vous vivez comme ayant un bandeau fatal sur les yeux  ; vous vous flattez sur des succès journaliers, q
torrents tombaient des montagnes dans tous les vallons. Celui dont l’ œil plein de rayons anime toute la nature861 voyait d
lumière n’est point semblable à la lumière867 sombre qui éclaire les yeux des misérables mortels, et qui n’est que ténèbres
pur cristal ; elle n’éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les yeux , et porte dans le fond de l’âme je ne sais quelle
La médisance est un orgueil secret qui nous découvre la paille dans l’ œil de notre frère et nous cache la poutre qui est da
u passé que regrets qui l’accablent ; dans tout ce qui se passe à ses yeux , que des images qui l’affligent ; dans la pensée
ort qui le saisit, ou du moins pour se fuir lui-même ; il sort de ses yeux mourants je ne sais quoi de sombre et de farouche
ir de quitter la vie917. Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent, son visage se déf
d’expirer, tournant la tête du haut de ce lieu sacré, et, jetant les yeux sur cette étendue de terres, de peuples, de royau
servir. A la vue de ce nouveau plat, je vis une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une nouvelle compla
mis au lit, mais je ne pus dormir ; et je n’avais pas encore fermé l’ œil , lorsque le muletier vint m’avertir qu’il n’atten
, et m’envisagea de la même façon ; enfin, rompant le silence : « Mes yeux , lui dis-je, ne me trompent-ils point ? Est-ce en
ntes, des cheveux et des sourcils châtain-brun fort bien plantés, des yeux les plus parlants et les plus beaux du monde, peu
eux et maigre, un visage en losange1012, un nez grand et aquilin, des yeux beaux, parlants, perçants, qui ne regardaient qu’
domestique et terrible1027 : chaque romain m’aura toujours devant les yeux , et dans ses songes mêmes, je lui apparaîtrai cou
-t-il, je crois que c’est là Jeannot. » A ce nom, le marquis lève les yeux  ; la voiture s’arrête. « C’est Jeannot lui-même ;
de face en cintre1152, un canal de douze grandes lieues de long que l’ œil enfile d’un côté, et un autre de quatre ou cinq l
s les yeux1194 qu’elles se peignent et qu’on peut les reconnaître : l’ œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre organe ; i
une autre âme le feu, l’action, l’image de celle dont ils partent ; l’ œil reçoit et réfléchit en même temps la lumière de l
é. Le tigre, trop long de corps, trop bas de jambes, la tête nue, les yeux hagards1217, la langue couleur de sang toujours12
appelle. Là divinité n’est-elle pas aussi clairement empreinte dans l’ œil d’un ciron1283 que la faculté de penser dans les
e, dans un tableau, dans une statue, un bel endroit, c’est là que mes yeux s’arrêtent ; je ne vois que cela, je ne me souvie
é un beau trait ? je me promets de leur en faire part. Ai-je sous les yeux un spectacle enchanteur ? Sans m’en apercevoir, j
is par mon jardinier, et mon avare magnificence n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on osât t
rs, critiquant tout bas nos maintiens, comptant nos morceaux1330 d’un œil avide, s’amusant à nous faire attendre à boire, e
mon aise, tantôt sur les terrasses et les tertres, pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’œil du lac et de s
, mais renflé par intervalles, frappant sans cesse mon oreille et mes yeux , suppléaient aux mouvements internes que la rêver
son camarade ; ses bras savent trouver des étreintes caressantes, ses yeux savent verser des larmes1354 d’attendrissement ;
orent, la montrent couverte d’un brillant de rosée, qui réfléchit à l’ œil la lumière et les couleurs. Les oiseaux en chœur
meil fut doux, mon réveil le fut davantage. Il était grand jour ; mes yeux en s’ouvrant virent le soleil, l’eau, la verdure,
occupés d’eux-mêmes. Ils n’aperçoivent même pas ce qui est sous leurs yeux  ; ils ne voient pas au-delà de leurs parents, des
vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’ œil . Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enve
une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et, levant en haut ses yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les
avions vu périr : ses traits n’étaient pas sensiblement altérés ; ses yeux étaient fermés, mais la sérénité était encore sur
aucune manœuvre. Les uns la regardaient sans pouvoir en détourner les yeux  ; d’autres mettaient leurs beaux habits, comme s’
ar le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille entend, tout ce que l’ œil contemple sur ce superbe théâtre n’existe que par
des effets d’harmonie et de couleurs qui enchantent l’oreille et les yeux . La cataracte du Niagara. Nous arrivâmes bie
lle semble errer devant vous dans leur cime, et suivre tristement vos yeux . Le voyageur s’assied sur le tronc d’un chêne, po
amp venaient à sonner l’air de Diane1570, j’étais étonné d’ouvrir les yeux au milieu des bois. Il y avait pourtant un charme
courable. aux voyageurs célèbres, aux passagers inconnus. Quoique ses yeux soient couverts d’un bandeau, ses regards pénètre
e. Nous nous sommes réveillé de notre assoupissement, et, ouvrant les yeux , nous avons vu cent années, avec leurs crimes et
l’administration joint le tort le plus grave qu’elle puisse avoir aux yeux d’un peuple fier, je veux dire l’avilissement au
ujourd’hui gouverné par un peuple septentrional ; et tu vois sous tes yeux comment l’Angleterre, une nation d’Occident, qui
erche la patrie. Ne marchez point la tête baissée : il faut lever les yeux pour reconnaître sa route. Votre patrie, c’est le
se recueillit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s’agenouilla, posa la tête sur le billot
es enveloppes les plus grossières1683. Contemplons la nature avec les yeux de l’âme aussi bien qu’avec les yeux du corps : p
. Contemplons la nature avec les yeux de l’âme aussi bien qu’avec les yeux du corps : partout une expression morale nous fra
t léger qui joint les deux parties de la ville, et d’où j’ai sous les yeux le cours sinueux de l’Elbe ; en face les montagne
lui faire raison1701. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux , répondirent à son toast avec une douloureuse eff
aient à prier, et pendant ce dernier repos de son corps, bien que ses yeux fussent fermés, on voyait au léger mouvement de s
oisit un de ses mouchoirs à franges d’or pour servir à lui bander les yeux sur l’échafaud et s’habilla avec une sévère magni
gne de la croix sur elles, et, après qu’une d’elles lui eut bandé les yeux , elle leur ordonna de s’éloigner, ce qu’elles fir
e, avaient agi autrefois comme ceux que je voyais se mouvoir sous mes yeux . J’étais à la fois moins irrité et moins troublé,
plis que le hasard et le vent donnent à la draperie. Avec de mauvais yeux vous ne verrez rien dans le monde entier ; avec d
mauvais yeux vous ne verrez rien dans le monde entier ; avec de bons yeux vous verrez tout dans un salon, dans une chaumièr
était avec moi. Trop souvent peut-être j’abusais du soleil et de mes yeux , oubliant que ce plaisir de la lecture, qui sembl
t souvent du très-grand et très-légitime plaisir de les regarder d’un œil d’amateur, de les ranger, de les manier, de les é
e bois1733 ; où le héros tragique, quand il parle du soleil, lève les yeux vers un lustre plus ou moins bien allumé, et, qua
il disait cela dans Athènes, mais Athènes était tout entière sous ses yeux . Voilà le rocher de l’Acropole 1737, aux flancs d
de religion que les mourants même n’oublient pas. Beau pays, que mes yeux ont vu, qu’ils n’oublieront jamais et dont ils ai
rviez de décoration au théâtre antique, c’est vous qui enchantiez les yeux des spectateurs, tandis que les vers de Sophocle
la surface de l’Océan. Le matelot, arrivé à son poste, parcourut des yeux tout l’horizon : ce fut un moment d’angoisse inex
pas pour eux tous ; et plus d’une fois les larmes me sont venues aux yeux en pensant qu’ailleurs j’aurais rencontré des reg
a chambre ; de l’autre étaient rangés les hommes, debout, tête nue, l’ œil fixé sur le cadavre, observant un profond silence
prit une de ses mains, et demeura quelques minutes recueillie et les yeux baissés ; puis elle rejeta son mezzaro1775 en arr
eint brûlé par le soleil, les joues enterrées sous d’épais favoris, l’ œil fier, arrogant, montrant une impertinente curiosi
 une de ces larmes d’émotion comme j’en ai vu rouler un jour dans les yeux d’un noble statuaire1786, devant qui un étranger
e comédie aux cent actes divers1794, se déroulant, se découpant à nos yeux en mille petites scènes, avec des grâces et des n
es funérailles de M. de Sacy1801, je me demande ce que seraient à nos yeux celles de Montaigne1802 ; je me représente même c
ns un moment où il est accablé de son bien-être, s’avise de jeter les yeux sur sa bibliothèque, dont il n’estimait que le bo
r, mais la vérité, qui a cet avantage, qu’elle force ceux qui ont les yeux de l’esprit assez bons pour la voir telle qu’elle
nt comme ces pauvres malades qui, ayant la jaunisse jusque dedans les yeux , ne voient rien qui ne leur semble en avoir la te
. 42. Fénelon dit : « un horizon fait à souhait pour le plaisir des yeux . » 43. Que nous faisons, c’est-à-dire que nous
ieux. 271. Il est tout fier même des symptômes qui affligeraient des yeux moins aveugles. 272. Ses licences c’est-à-dire s
er­suadent, ni n’intimident. L’homme, qui est esprit, se mène par les yeux et les oreilles. » 293. Les janissaires sont
318. S’y échauffe. Ce mot vaut un portrait ; on voit le joueur, les yeux et la tête en feu. Il a la fièvre. 319. Se pipe
ge de vos réflexions. «  La réflexion, dit un Père de l’Eglise, est l’ œil de l’âme; c’est par elle que s’introduisent la lu
on le trouve. Grands Dieux ! La Parque pour toujours avoit fermé ses yeux . Ainsi finit Vatel, victime déplorable, Dont parl
e des larmes et des gémissements. Je n’ai point la force de lever les yeux assez haut pour trouver le lieu d’où doit venir l
, et correspond à aded ut. 531. Job, XXVIII, 20, 21. 532. Loin des yeux … Bossuet est le premier de nos poëtes lyriques.
r, Leurs secreltes vertus, leurs degrés de chaleur ; Voyez germer à l’ œil les semences du monde, Allez mettre couver les po
de nature et des cieux : Vostre raison vous trompe aussi bien que vos yeux . 536. La matière, autrement dit, le sujet.
regorgement de bile, ainsi que le peuple se figure. Ce ne sont ni les yeux qui voient, ni les oreilles qui entendent, ni les
allégué par Aristote, c’est l’esprit qui fait tout cela. Sans lui les yeux sont aveugles, les oreilles sourdes et les bras p
création ma faiblesse me noie ; « II voit trop d’univers pour que son œil me voie.    » « L’aigle de la montagne un jour di
aisser à sa vue ; Et, quand il eut atteint son horizon nouveau, A sou œil confondu tout parut de niveau. « — Eh bien ! dit
ne est plus haute que l’herbe, « Rien n’est grand ni petit devant mes yeux géants : « La goutte d’eau me peint comme les océ
les fleurs. « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure, « D’un œil pour tous égal- voit toute sa nature !... Chers e
e sa nature !... Chers enfants, bénissez, si votre cœur comprend, Cet œil qui voit l’insecte, et pour qui tout est grand !
emier coup d’œil, tout ce qu’il vaut; mais on peut remarquer dans ses yeux et sur son visage, je ne sais quoi dont l’express
écieuse et maniérée. Au dix-septième siècle, sauf exception rare, les yeux ne savaient pas voir la nature. 628. Pour ce bel
et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, deux roulements d’ yeux , rajustent dans le monde tout ce qu’ils peuvent f
raits à ajouter : Giton a toujours le teint frais, le visage plein… l’ œil fixe et assuré, les épaules larges… la démarche f
s et choses : il est riche. « Phédon, de son côté, a toujours « les yeux creux, le teint échauffé, le corps « sec et le vi
une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune prince, les yeux encore tout endormis, était de mauvaise humeur, e
ulgent des directeurs. 877. Il aime le style simple. 878. Ouvre les yeux , par un subit repentir. 879. Quelle âme vraiment
nge de paix, descendant vers ce juste, touche de son sceptre d’or ces yeux fatigués, et les ferme délicieusement à la lumièr
age uniformité dans la pratique des devoirs, qui parait si triste aux yeux du monde, est la source de leur joie et de cette
vait : pour qu’il puisse aviser sa maison. 1007. « Il se frotte les yeux . » Détail plaisant qui exprime l’ébahissement du
Il disait ailleurs : « Je supplie qu’on me permette de détourner les yeux des horreurs des guerres de Marius et de Sylla ;
laquet. Tant que vous serez gai, vous vous porterez bien. Ménagez vos yeux , dictez et n’écrivez jamais. Quoique je sois asse
l’aisance. 1173. Il veut dire toutes les finesses de l’art. Il a des yeux de propriétaire qui fait bâtir. De là ses complai
rd, parce que la lumière du sentiment et de la pensée brille dans les yeux . 1195. Il convient de lire après cette page cel
rauque allégresse importune les bois, Qu’il offense à la fois et les yeux et l’oreille, Que le châtiment seul en marchant l
n. J’entourai de mes bras son cou gonflé de joie ; Des gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie : « O pauvre et seul ami, v
après le châtiment ; Souvent il me regarde ; humide de tendresse, Son œil affectueux implore une caresse. J’ordonne, il vie
té ; Et moi, de l’Hélicon malheureux Bélisaire, Peut-être un jour ses yeux gais feront ma misère. Est-il bête plus sûr, ami
comme un phare. » 1360. Comme il sait observer et écouter ! Il a l’ œil du peintre et l’oreille du musicien. 1361. On di
d’admirer la hauteur et la légèreté ; le jeune Henri levait aussi les yeux vers la cime des tours ; mais c’était pour admire
cette terre riche et fertile, ce paysage unique, le plus beau dont l’ œil humain fut jamais frappé ; ce séjour charmant auq
le nous fait baisser la pensée, comme la pudeur nous fait baisser les yeux devant tout ce qui est défendu. La crainte de D
entière s’étend et jaillit, pour ainsi dire, devant nous, sans que l’ œil puisse en perdre un toit ou une pierre, et comme
ns le village, le paysan qui n’a de sa vie philosophé regarde avec un œil de convoitise les fruits superbes qui pendent aux
1598. Il veut frapper l’imagination orientale, en prouvant qu’il a l’ œil partout ; ce qui était vrai, mais ne peut se dire
te, comme pour le surprendre et le borner.  » L’homme s élève à nos yeux s’il s’est souvent incliné devant ces questions r
endre son attention tellement ferme, qu’elle voie les idées comme les yeux voient les corps. Il ajoute ailleurs : « La mémoi
47 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
e des larmes et des gémissements. Je n’ai point la force de lever les yeux assez haut pour trouver le lieu d’où doit venir l
t être exacte et vraie ; pour cela il faut, ou avoir l’objet sous les yeux , ou se le représenter par l’imagination : de cett
s la plaine. Ici tombe un héros moissonné dans sa fleur, Superbe et l’ œil brillant d’orgueil et de valeur ; Sur son casque
lammée, Et d’un nuage épais enveloppant leur sort, Cache encore à nos yeux la victoire ou la mort. Tout à coup le soleil dis
rmaient dans les deux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’ œil , qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur él
se ses griffes puissantes, il allonge la tête sur ses ongles, et, les yeux à demi fermés, il lèche encore les molles toisons
ête du guerrier se partage, sa cervelle se répand des deux côtés, ses yeux roulent à terre ; son corps reste encore un momen
ger la vérité des nuages qui l’enveloppent, pour la faire briller aux yeux . N’abandonnez pas une idée que vous ne l’ayez dév
u’à nos sens. Nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux  ; nous voulons un vrai qui nous saisisse d’abord,
point armé d’un glaive destructeur ; Ton front n’est point cruel, ton œil n’est point perfide ; Au secours des douleurs un
vres ; ta main, Céleste messager, porte un flambeau divin ; Quand ton œil fatigué se ferme à la lumière, Tu viens d’un jour
oie, à nos derniers adieux, À ton dernier regard, brilleront dans mes yeux . Vain espoir, s’écrira le troupeau d’Épicure, Et
nnui,            Je ne veux pas mourir encore. 2° Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser 1a mort ; Moi, je pleure et j
n sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux  ; Sur des fronts abattus, mon aspect en ces lieux
t harmonieuse périphrase, pour dire la rosée. 2° Qu’un stoïque aux yeux secs… etc. Comme je reconnais la jeune fille à
e pensée et d’expression ! Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux  ; Sur des fronts abattus, mon aspect en ces lieux
48 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
la durée de cette idylle. Ils portent leurs regards au-delà, et, d’un œil anxieux, cherchent à percer les obscurités de l’a
d’une part, ses efforts heureux pour animer la scène, intéresser les yeux à l’action, varier et étendre la matière du drame
re du goût ? Le positivisme ne peut avoir d’esthétique, puisque à ses yeux le beau, comme le vrai, n’a rien d’absolu. Sous c
ême aux sens, puisque l’homme, comme la bête, meurt tout entier à nos yeux , s’est établie sur toute la terre. Ce sentiment,
que le jour naissant ne manqua pas de m’éblouir ; mais peu à peu mes yeux s’accoutumèrent à le souffrir. Nous passâmes aupr
l Blas, me dit Rolando, tu viens de faire des merveilles. J’ai eu les yeux attachés sur toi pendant ton expédition ; j’ai ob
Père éternel ! s’écria-t-il avec transport lorsqu’il eut parcouru des yeux tous les feuillets de ma copie, vit-on jamais rie
famée pour tout saisir ! « J’examinais, moi, tous les personnages des yeux et des oreilles, » nous avoue-t-il à chaque insta
n reconnaître la justice, en implorer la miséricorde, sans avilir aux yeux des hommes sa personne ni sa couronne98 ; il les
soumission d’une manière si singulièrement illustre, il eût porté les yeux sur des motifs et palpables et encore réparables,
ment augmenté contre toutes les lois ; qu’il ne pouvait se fermer les yeux à la vérité ; que la faveur de quelques princes,
IV ; que Monsieur de Beaufort n’avait point eu d’autre rang sous les yeux du feu Roi, ni M. de Verneuil, que le Roi fit duc
biais, par-ci, par-là. J’avais la mienne à composer, sur qui tous les yeux passaient successivement. J’avais mis sur mon vis
isage une couche de plus de gravité et de modestie. Je gouvernais mes yeux avec lenteur, et ne regardais qu’horizontalement
, qui m’avertit de le redoubler et de ne m’exposer plus à trouver ses yeux sous les miens. Contenu de la sorte, attentif à d
prouver. Villeroy117 confondu, Villars118 rageant, Effiat roulant les yeux , Estrées hors de soi de surprise, furent les plus
cien de ceux qui étaient présents. En fermant la bouche, je jetai les yeux vis-à-vis de moi, et je remarquai aisément que mo
utre monde. Dès que M. le Duc eut fini, M. le duc d’Orléans passa des yeux toute la compagnie en revue, puis dit que la dema
en s’inclinant simplement, les maréchaux à peine, d’Effiat aussi, ses yeux et ceux de Villars étincelant de fureur. Les opin
qui prend son parti, il se tourna vers le Régent, la tête basse, les yeux mourants, la voix faible. « Je ne dirai que ces d
s, et ils veulent que l’intérêt qu’ils y prennent les grossisse à vos yeux  ; ils ont tout fait, tout vu, tout dit, tout pens
distingue point d’abord les parties d’un grand chœur de musique ; ses yeux ne distinguent point d’abord dans un tableau les
du dessin ; mais peu à peu ses oreilles apprennent à entendre, et ses yeux à voir. Il sera ému à la première représentation
esprit des bons artistes. On s’accoutume à voir des tableaux avec les yeux de Le Brun190, du Poussin, de Le Sueur ; on enten
çaise. C’est que les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand nombre, et les autres sont voilés. Chaqu
affectés des calamités de leur premier état, et ayant encore sous les yeux les ravages des inondations, les incendies des vo
géter que de vivre, de dormir d’un sommeil apathique que d’ouvrir les yeux pour voir et pour sentir ; consentons à laisser n
; après avoir dit des raisons, donnons des faits. Nous avons sous les yeux , non l’état idéal, mais l’état réel de nature. Le
ce de l’attachement : on le voit à leurs mouvements obliques, à leurs yeux équivoques : ils ne regardent jamais en face la p
gré à J. J. Rousseau de lui offrir d’autres tableaux, sur lesquels l’ œil pouvait s’arrêter sans que le front rougît. » Dan
er entre la nature et moi. C’était là qu’elle semblait déployer à mes yeux une magnificence toujours nouvelle. L’or des genê
s nouvelle. L’or des genêts et la pourpre des bruyères frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon cœur ; la majesté des
idées justes et neuves, l’art enfin de traduire ce qu’il a devant les yeux dans une langue pittoresque et vivante. « Ce styl
e pratiquée au-dessus de la porte, quand elle est fermée. Tournez les yeux autour de cette chambre triste, et vous n’y verre
mande pardon. » Cependant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux , et, pendu au bras droit de son grand frère, il s
le du cadavre de son époux, elle a dû porter une de ses mains sur ses yeux , et de l’autre montrer à l’enfant ingrat le cadav
mer une femme expirante, et j’espère qu’ils y réussiront. Tournez vos yeux sur une autre mer, et vous verrez le calme avec t
re qui ennuie n’est pas une lecture utile : tout passe comme sous les yeux d’un homme qui rêve ou qui sommeille. Lorsqu’il p
s la soi-disante audience  le greffier, la plume en l’air, et nos six yeux fixés sur elle, que M. de Chazal, commissaire, lu
nt. Il n’y en avait pas une seule qui, le considérant avec ses petits yeux sphériques, n’y dut distinguer une infinité d’obj
vais apercevoir qu’au microscope, avec des recherches infinies. Leurs yeux même sont très supérieurs à cet instrument, qui n
 ; puis elle s’agenouilla, et fit sa prière, les mains jointes et les yeux levés au ciel. Les vagues qui assourdissaient en
une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les
ar le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille entend, tout ce que l’ œil contemple sur ce superbe théâtre, n’existe que pa
roître en grâce, en science et en sagesse, afin d’être agréable à nos yeux (c’est le style de saint Paul), et que je puisse
de fer l’église des morts qui est sous nos pieds, et, en relevant les yeux , vos regards atteindront à peine au sommet de la
Saint-Malo, le 4 décembre 1768. Les images qui d’abord frappèrent ses yeux , l’horizon sévère des landes bretonnes, l’aspect
ésar partant pour les Gaules.La rage s’empare de tous les cœurs ; les yeux roulent du sang ; la main frémit sur l’épée. Les
Attique, ce spectacle que je contemplais, avait été contemplé par des yeux fermés depuis deux mille ans. Je passerai à mon t
oissons ; je m’en approchais : des herbes flétries avaient trompé mon œil . Parfois, sous les moissons stériles, vous distin
par quelques plus tombés. Bientôt la forêt redevient plus sombre ; l’ œil n’aperçoit que des troncs de chênes et de noyers
a classification des arts, quoique contestable, est ingénieuse. A ses yeux , l’architecture est le principe et l’origine de t
quand il fut retourné à son travail, de temps en temps il levait les yeux , et regardait ces oiseaux qui allaient et venaien
serions peut-être trop sensibles. Il nous force de lever en haut les yeux , et de les attacher uniquement sur cette montagne
qui sont placés à cette hauteur ! Que de folie, que d’inanité à leurs yeux , dans nos désirs, nos regrets, nos craintes, nos
blaient, et il cherchait, sans le trouver, un papier placé devant ses yeux . C’était sa réponse qu’il avait préparée, et qu’i
, avec une imagination juste et un esprit élevé, et trouvant sous ses yeux une nature encore nouvelle pour le peintre philos
devait bientôt expier cruellement la joie d’un si grand succès : ses yeux s’étaient usés au travail, et dans les premiers m
l revenait presque aveugle à Paris, condamné désormais à lire par les yeux d’autrui et à dicter au lieu d’écrire. Il accepta
, qui dès le début de cette lamentation avaient commencé à couler des yeux de la reine, et qui, à chaque pause, étaient deve
re et les jeta dans le large foyer au milieu des tisons brûlants. Ses yeux s’animaient en voyant la flamme envelopper et con
lupart au visage, par suite de cette manœuvre ; Harold lui-même eut l’ œil crevé d’une flèche, mais il n’en continua pas moi
quelque grand coup, venant à nous frapper, nous ouvre subitement les yeux , soit que, la vie s’écoulant, une expérience si l
de leur faire raison. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux , répondirent à son toast avec une douloureuse eff
aient à prier, et pendant ce dernier repos de son corps, bien que ses yeux fussent fermés, on voyait, au léger mouvement de
hoisit un de ses mouchoirs à frange d’or pour servir à lui bander les yeux sur l’échafaud et s’habilla avec une sévère magni
gne de la croix sur elles, et, après qu’une d’elles lui eut bandé les yeux , elle leur ordonna de s’éloigner, ce qu’elles fir
armes des assistants, puis il se jeta dans le fond de sa voiture, les yeux humides, et ayant attendri les commissaires eux-m
circulaire, ce mouvement éternel de retour, nous a toujours pris les yeux et le cœur, nous jetant dans le rêve, dans un mon
nature fût la campagne, celle d’Horace ou de Rousseau, celle que mon œil peut embrasser, ou celle qu’aiment mes souvenirs
ble est une préparation aux plus vifs plaisirs que puissent avoir les yeux d’un homme qui aime les beaux paysages. Au reste,
de ces portraits de maître qui, dans les musées, semblent suivre de l’ œil les visiteurs. Il n’y a pas dans la nature, telle
ns un moment où il est accablé de son bien-être, s’avise de jeter les yeux sur sa bibliothèque, dont il n’estimait que le bo
de malheurs, Rhadamiste, est-ce vous ? RHADAMISTE. Se peut-il que vos yeux puissent le méconnaître ? Oui, je suis ce cruel,
uvenir fâcheux, Malgré le froid des ans, dans sa mâle vieillesse, Ses yeux brillaient encor du feu de la jeunesse ; Son fron
ère, Je me croyais encore au trône de mon père, Et tous ceux qu’à mes yeux le sort venait offrir Me semblaient mes sujets, e
rvait mon visage, Il me tendit les bras, il voulut me parler ; De ses yeux expirants je vis des pleurs couler ; Moi-même en
a criminelle amante, aux autels des chrétiens, Vient presque sous tes yeux de former ces liens. J’ai tout quitté : mes dieux
s affreux, qui ne sont plus pour toi. Quoi ! tu ne me vois point d’un œil impitoyable ? ZAMORE. Non, si je suis aimé, non,
ge qu’il fait de sa liberté, c’est d’aller frapper son tyran sous les yeux mêmes d’Alvarez. Le peuple demande à grands cris
uvant sans espace, et sans règle entassés, Ces fantômes savants à mes yeux disparaissent : Un jour plus pur me luit ; les mo
ève enfin ce grand voile, et les cieux sont ouverts. Il déploie à mes yeux , par une main savante, De l’astre des saisons la
s dont se peint la nature ; Et, confondus ensemble, ils éclairent nos yeux , Ils animent le monde, ils emplissent les cieux.
il, astre qui, dans les cieux, Des sages éblouis trompais les faibles yeux , Newton de ta carrière a marqué les limites ; Mar
pesanteur, En abaissant le pôle, élève l’équateur. Pôle immobile aux yeux , si lent dans votre course, Fuyez le char glacé d
t-elle esclave ou reine ? Obscurément plongé dans ce doute cruel, Mes yeux , chargés de pleurs, se tournaient vers le ciel, L
lie ; Je vois briller au milieu d’eux Ce fantôme nommé la Gloire, A l’ œil superbe, au front poudreux, Portant au cou cravat
rt637. (Extraits). Chants I et II (fragments). Puisqu’à vos yeux vous voulez que je trace D’un noble oiseau la tou
manité, Le véritable esprit marche avec la bonté. Cléon n’offre à nos yeux qu’une fausse lumière : La réputation des mœurs e
out temps fidèle aux vertus de famille dont il eut le modèle sous les yeux . Chrétien pratiquant et de mœurs austères, il ava
treinte d’un même mal sa femme et ses deux filles, il avait fermé les yeux à Thomas, dont la touchante amitié l’avait préser
s ce temps, ingrat, de ton rang enivré660, Que tu m’as vu partir d’un œil dénaturé. Ton devoir, mes bienfaits, mes sanglots
retrouve enfin ton père. Que le jour un moment rentre encor dans mes yeux , Pour embrasser mon fils à la clarté des cieux665
enflammé devant moi se présentent Trois femmes. Quel aspect ! Non, l’ œil humain jamais Ne vit d’air plus affreux, de plus
spoir d’un grand crime ; Et, ce grand crime enfin se montrant à leurs yeux , Par un chant sacrilège ils rendaient grace aux d
front ouvert, de la feinte ennemi, Voir briller mon bonheur dans les yeux d’un ami. D’un ami ! ce nom seul me charme et me
etits dieux avec qui j’habite, Compagnons de ma pauvreté, Vous dont l’ œil voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d’ermit
une des villes du Bosphore, devant l’un des plus beaux horizons que l’ oeil puisse découvrir, Delille composa les premiers ch
emps était un fruit d’automne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux , Des poiriers déjà forts, des ormes déjà vieux, E
ouit mieux de lui-même ; La nature un peu triste est plus douce à son œil  ; Elle semble en secret compatir à son deuil. Aus
naient le bonheur et promettaient la gloire !… Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette image, Versés par le regret, et s
t quand il revoit les cieux, Qu’il croyait pour jamais éclipsés à ses yeux  ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur
lie est envoyé des dieux. » — Elle reste. A le voir elle enhardit ses yeux  ; .…  et    d’une    voix encore Tremblante : — «
ant, S’enfuit : car l’étranger sur elle, en l’écoutant, Fixait de ses yeux creux 1’attention avide. Elle rentre, cherchant d
ibles abattus : Tu lui ressembleras autant par tes vertus Que par tes yeux si doux et tes grâces naïves. » — Mais cependant
sque, la double porte ouverte, un spectre sombre Entre, cherchant des yeux l’autel hospitalier707. La jeune enfant rougit. I
foyer ; Il embrasse l’autel, s’assied parmi la cendre708 ; Et tous, l’ œil étonné, se taisent pour l’entendre. — « Lycus, fi
, souvent importun, odieux, Est contraint de rougir et de baisser les yeux  ! » — « Étranger, tu dis vrai, le hasard témérair
tous il invoque les dieux. On boit, il se rassied. Et jusque sur ses yeux Ses noirs cheveux toujours ombrageant son visage,
saison ; Afin que nul mortel ne dise en ta maison, Me regardant d’un œil insultant et colère : O vorace étranger ! qu’on n
d’immortelle amitié, Jadis à Clêotas par lui-même envoyé. Il ouvre un œil avide, et longtemps envisage L’étranger. Puis enf
 ? Tout ici t’appartient. O mon père ! est-ce toi ? Je rougis que mes yeux aient pu te méconnaître. O Cléotas ! mon père ! ô
. Les convives levés l’entourent ; l’allégresse Rayonne dans tous les yeux . La famille s’empresse ; On cherche des habits, o
Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine. Thétis, les yeux en pleurs, dans le coin d’un rocher, Aux monstres
e bouillant poète, en ses transports brûlants, Le front échevelé, les yeux étincelants, S’agite, se débat, cherche en d’épai
endons grâces aux dieux : Un faux éclat longtemps ne peut tromper nos yeux , Et notre langue même à tout esprit vulgaire De n
es opinions qui se combattent, des arguments qui s’échangent sous les yeux d’un public prompt à saisir les allusions contemp
est vrai, s’est fait longtemps attendre. Rome ne m’offre plus que des yeux ennemis. Mes jours sont-ils donnés ? mes biens so
écouler sa première enfance dans le domaine paternel de Milly, sous l’ œil attentif et tendrement inquiet d’une mère, qui de
ux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’homme est ta victime. Ton œil , comme Satan, a mesuré l’abîme, Et ton âme, y plo
tinée ? Que peut contre le sort la raison mutinée ? Elle n’a, comme l’ œil , qu’un étroit horizon. Ne porte pas plus loin tes
le n’a, comme l’œil, qu’un étroit horizon. Ne porte pas plus loin tes yeux ni ta raison : Hors de là, tout nous fuit, tout s
coûté ! Mais cette loi, dis-tu, révolte ta justice ; Elle n’est à tes yeux qu’un bizarre caprice, Un piège où la raison tréb
Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut sonder le monde, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours : ce qu’il ai
nt ses louanges ; Et, s’arrachant du ciel dans un pénible effort, Son œil avec effroi retomba sur son sort756. Malheur à qu
le est ma destinée ; J’ai vidé, comme toi, la coupe empoisonnée ; Mes yeux , comme les tiens, sans voir se sont ouverts : J’a
qui roulent les cieux ; Dans leurs brillants déserts Newton guida mes yeux  ; Des empires détruits je méditai la cendre ; Dan
suspendu sur le lit des mourants, Mes regards la cherchaient dans des yeux expirants. Sur ces sommets noircis par d’éternels
’est pour mon supplice. Gloire à toi ! L’innocence est coupable à tes yeux . Un seul être, du moins, me restait sous les cieu
ont ta superbe origine ; Tout homme, en te voyant, reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux ! Roi
e, et 1a distance, et l’âge : Les uns, déjà vieillis, pâlissent à nos yeux  ; D’autres se sont perdus dans les routes des cie
, charmant l’orient de leurs fraîches clartés, Étonnent tout à coup l’ œil qui les a comptés… Cependant la nuit marche, et s
bouche glacée ; Le souffle se taisait dans son sein endormi, Et sur l’ œil sans regard la paupière affaissée Retombait à dem
où tout s’efface, Tu l’as contre le temps défendu de l’oubli, Et mes yeux goutte à goutte ont imprimé leur trace Sur l’ivoi
outeuse où l’âme recueillie, Se cachant sous le voile épaissi sur nos yeux , Hors de nos sens glacés pas à pas se replie, Sou
ré baignèrent les racines Du soir jusqu’au matin. De la croix, où ton œil sonda ce grand mystère, Tu vis ta Mère en pleurs
leur chute égale ont frappé mes oreilles771. Assis dans un esquif, l’ œil tourné vers le bord, Un jeune homme, un chrétien,
loureux soudain son corps frémit ; Sur les tours de Coron il jette un œil farouche, Veut crier… la menace expire dans sa bo
t. Mais du poids qui l’oppresse enfin son cœur se lasse ; Il fuit les yeux cruels qui gênent ses douleurs ; Et regardant les
able paix ; Mais aussi leur rire jamais N’est qu’un sourire. De leurs yeux , qui charment d’abord, Mais dont aucun éclair ne
nce et palpite, Et la glace terrestre a d’un pesant sommeil Fermé cet œil puissant respecté du soleil. Ibid., Eloa. La
e, en louant Diogène, Buvait le falerne dans l’or ! Venez, Rome à vos yeux va brûler, — Rome entière ! J’ai fait sur cette t
e nous courons à nos plaisirs étranges ; Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à geno
us les jours sur la grève Ceux qui ne sont pas revenus ! Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. L’un n’a-t-il p
sans bruit ; Et je priais, veillant sur tes paupières closes ; Et mes yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses Qui
s de l’étranger ; Tout son poil était vierge ; et, belle vagabonde, L’ œil haut, la croupe en mouvement, Sur ses jarrets dre
Giotto. Tout désolé qu’il est ton cloître solitaire Est encore à mes yeux le plus saint de la terre : Aussi, quand l’œil du
aire Est encore à mes yeux le plus saint de la terre : Aussi, quand l’ œil du jour, de ses regards cuisants, Brûle le front
grands écussons, A réveiller des bruits et de lugubres sons, Et, les yeux enivrés de tes peintures sombres, A voir autour d
ts aux concerts sans pareils, Et bien des cœurs contents, et bien des yeux vermeils. A l’Ave Maria, sous les portes latines,
rivage, Attend l’heure où sa proie apparaît, le sauvage, Longtemps l’ œil sur les flots, resta silencieux, Puis ce fut comm
ive en paix, il faut voiler les cieux ? Passer comme un troupeau, les yeux fixés à terre, Et renier le reste, est-ce donc êt
ance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux  ! » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée E
ma sœur chérie, Qu’un baiser d’une lèvre amie Et qu’une larme de mes yeux , Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu
source en murmurant fuit des plus minces veines, Comme une larme aux yeux qui la voudraient cacher, Jaillit d’un cœur miné
si les bois, l’ombrage aimé du chêne, Ont trop caché la lumière à mes yeux , Soufflez, ô vents, que Dieu si tôt déchaîne, Feu
in, pour cadre à son visage. Auprès d’elle, attachés à sa voix, à ses yeux , Marchent quelques enfants dociles et joyeux, Qu’
de flamme, Et quand nous attisions les souvenirs brûlants, Ses grands yeux noirs brillaient sous de beaux cheveux blancs. Ja
elpomène ? C’était la courtisane aux gestes sans pudeur, Qui court, l’ œil allumé d’une lascive ardeur ; C’était du Cithéron
s l’écorce infidèle Offre une cendre aride à la soif du passant852. L’ œil d’un homme, jamais, n’a vu son onde oisive Transp
ieu du désert. Mais au fond de ces eaux, dont une clarté louche A mes yeux par moments laisse entrevoir la couche, Quel étra
rès les excès de couleurs et d’expressions de l’école romantique, les yeux se reposaient avec plaisir sur une œuvre composée
misérable, tant mieux ! Puisse-t-elle pleurer tous les pleurs de ses yeux  ! RODOLPHE. Venge-toi noblement, et qu’elle soit
dolente ! Mais quand elle arriva vers moi, tendant la main, Avec ses yeux mouillés et son air de détresse : « Non ! Lui dis
pleures maintenant ; tu chantais tout à l’heure ! » L’enfant leva les yeux et me dit simplement : « C’est pour moi que je ch
se fend de lui-même, La fleur de son amour périt. Toujours intact aux yeux du monde, Il sent croître et pleurer tout bas Sa
n enfant : dix-sept ans à peine, De beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. De joie et d’amour sa vie était pleine : I
n enfant : dix-sept ans à peine, De beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. Et l’enfant avait embrassé sa mère ; Et la
quand vint l’hiver, il toussait bien fort. Et le médecin, voyant son œil cave, Lui disait : « Partez, mon enfant, c’est gr
nnaît pas la fuite fatale ; La mort a déjà cerné son front pâle ; Ses yeux sans regards sont à demi-clos. L’enfant est tombé
outit, et dont le sort se joue, Mais atomes pensants, atomes dont les yeux Guidés par la pensée ont mesuré les cieux… 24
ment à la vue de phénomènes qui se renouvellent sans cesse devant nos yeux , et dont la cause cependant nous est inconnue. Ma
e de Staël ne s’est plus vivement marquée. L’enthousiasme étant à ses yeux la qualité distinctive de la nation allemande, l’
est un chant propre à enflammer les courages, en faisant briller aux yeux des combattants la promesse de la victooire. 380
ut est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un cie
et de retourner la tablature. » — Nous voilà loin de la critique à l’ œil sévère et juste que Voltaire plaçait à l’entrée d
qu’il parût déjà dans le penchant de l’âge : Le front assez ouvert, l’ œil perçant, le teint frais ; On en peut voir en moi
re : ce qui fait que ces deux rimes étaient également bonnes pour les yeux et pour l’oreille. 647. Le verbe est ici accompa
e à Polynice : Hélas ! depuis qu’au jour j’ai fermé ma paupière, Ses yeux n’ont pas cessé de veiller sur ton père. Elle a g
d’une pareille situation, le peintre Robert ait vu se dessiner à ses yeux ces fantômes allégoriques. Ce mélange du réel et
u. Je ne sais si du style il comprit la richesse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse : Ce qui venait du cœur lui
es : « J’ai roulé des milliers de fois la pensée de l’infini dans mes yeux et dans mon esprit, en regardant du haut d’un pro
 : Là dort dans son espoir celle dont le sourire Cherchait encor mes yeux , à l’heure où tout expire, Ce cœur, source du mie
it par cœur ces vers pleins de tendresse et de grâce : Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies ; Car vos petite
re une chanson ; D’ailleurs, en parcourant chaque feuille légère, Ses yeux n’y trouveraient qu’une langue étrangère, Elle qu
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
son camarade ; ses bras savant trouver des étreintes caressantes, ses yeux savent verses des larmes2 d’attendrissement ; il
is par mon jardinier, et mon avare magnificence n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on osât t
scours, critiquant tous bas nos maintiens, comptant nos morceaux5d’un œil avide, s’amusant à nous faire attendre à boire, e
dorent, la montrent couverte d’un brillant de rosée qui réfléchit à l’ œil la lumière et les couleurs. Les oiseaux en chœur
meil fut doux, mon réveil le fut davantage. Il était grand jour ; mes yeux en s’ouvrant virent le soleil, l’eau, la verdure,
s comme un phare. » 3. Comme, il sait observer et écouter ! Il a l’ œil du peintre, et l’oreille du musicien. 4. On dit
50 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ompagne ? » — Charles en a et douleur et chagrin pesant, — pleure des yeux , tire sa barbe blanche : — « Sœur, chère amie (au
. — Renart a levé la tête ; — il se tient sur ses gardes et ouvre les yeux . —  « Frère, fait-il, or çà laissez votre œuvre ;
l y avait tant que nul n’aurait pu le croire, s’il ne l’eût vu de ses yeux , et la longueur et la largeur de la ville, qui, p
endre s’il était de bon aloi181 ; puis le posa sus la prunelle de son œil droit, comme pour voir s’il était bien marqué182.
up de la fortune de faire broncher notre ennemi et de lui éblouir les yeux par la lumière du soleil ; c’est un tour d’art et
toires sœurs, les plus belles que le soleil ait onques460 vues de ses yeux , de Salamine, de Platée, de Mycale, de Sicile, n’
que porte que je sorte du logis, et de quelque part que je tourne les yeux en cette agréable solitude, je rencontre toujours
nds de santé admirable, des lèvres fraîches, un teint vermeil, et des yeux vifs. M. Dimanche. — Je voudrais bien.... Don J
dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. De quel œil , à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet
e je puisse voir cet amas d’actions indignes, dont on a peine572, aux yeux du monde, d’adoucir le mauvais visage573, cette s
à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau576 qui éclaire aux yeux d’un chacun la honte de vos actions. Apprenez enf
lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé, à se vouloir donner
ne destinait pas à la publicité, n’en sont que plus précieuses à nos yeux  : car, en y racontant tout ce qu’elle a vu, tout
y était. Nous fîmes bien précisément ce que nous avions résolu : les yeux ne nous séchèrent pas. Elle avait un portrait div
perçut Saint-Hilaire, qui lui dit, le chapeau à la main : « Jetez les yeux sur cette batterie que j’ai fait mettre là ». Il
; il tomba entre les bras de ses gens ; il ouvrît deux fois de grands yeux et la bouche, et puis demeura tranquille pour jam
ée par les merveilles de la nature De quelque côté qu’on jette les yeux dans l’univers, on y voit une profusion de prodig
cun fâcheux accident, et que la fluxion qui vous était tombée sur les yeux n’ait point eu de suite. Je loue extrêmement la r
milieu de ses tulipes et devant la Solitaire 829 : il ouvre de grands yeux , il frotte ses mains, il se baisse, il la voit de
on 838 a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes839, l’ œil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac hau
s l’une sur l’autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir personne, ou le relever ensuite, et
l se croit des talents et de l’esprit845. Il est riche. Phédon a les yeux creux, le teint échauffé846, le corps sec et le v
et légèrement, il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés, et il n’ose les lever sur ceux qui passe
point de place ; il va les épaules serrées, le chapeau baissé sur ses yeux pour n’être point vu ; il se replie et se renferm
Le Testament Titius assiste à la lecture d’un testament avec des yeux rouges et humides, et le cœur serré de la perte d
vec les meubles : son affliction augmente, les larmes lui coulent des yeux . Le moyen de les contenir ? il se voit officier85
A la vue de ce nouveau plat, je vis briller une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une nouvelle compla
mis au lit ; mais je ne pus dormir, et je n’avais pas encore fermé l’ œil lorsque le muletier me vint avertir qu’il n’atten
ent après, et que le salut commença. Le Roi. qui faisait toujours des yeux le tour des tribunes, et qui les trouvait toujour
registrement des édits bursaux1057. Les liens du sang fascinèrent les yeux aux deux gendres de M. Colbert1058, de l’esprit e
uronner de lauriers en l’élevant1061, tout disparut à l’instant à ses yeux  : il ne vit plus en lui qu’un insensé pour l’amou
e fer d’une balustrade. Pendant qu’ils assouvissaient leur fureur aux yeux des princesses, d’autres massacraient tous ceux q
czarine, et voilà les premiers exemples qu’eut Pierre Ier devant les yeux . Sophie eut tous les honneurs d’une souveraine :
a-t-il, je crois que c’est là Jeannot. » A ce nom le marquis lève les yeux  ; la voiture s’arrête : « C’est Jeannot lui-même,
ue Dieu a tellement1144 disposés et combinés avec la mécanique de vos yeux , qu’en quelque endroit que vous soyez, vous êtes
mière, lui disait-il, qui part de tous ces globes et qui arrive à nos yeux  : de cette planète-ci en un quart d’heure, de cet
ines sablonneuses, des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’ œil s’étend et le regard se perd sans pouvoir s’arrêt
e, et pour lui présenter l’horreur de sa situation, en reculant à ses yeux les barrières du vide, en étendant autour de lui
is par mon jardinier, et mon avare magnificence n’étalerait point aux yeux des espaliers superbes auxquels à peine on osât t
scours, critiquant tout bas nos maintiens, comptant nos morceaux d’un œil avide, s’amusant à nous faire attendre à boire, e
er entre la nature et moi. C’était là qu’elle semblait déployer à mes yeux une magnificence toujours nouvelle. L’or des genê
s nouvelle. L’or des genêts et la pourpre des bruyères frappaient mes yeux d’un luxe qui touchait mon cœur ; la majesté des
Tempête de Vernet, qui est au-dessus, faisait un vide désagréable à l’ œil . Ce vide fut rempli par une pendule ; et quelle p
t, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’ œil . Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enve
et un rotin1310 à la main. C’était un grand homme sec, olivâtre, aux yeux enfoncés et aux sourcils noirs et joints. Virgini
ar le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille entend, tout ce que l’ œil contemple sur ce superbe théâtre, n’existe que pa
homme ». Ils descendirent de la montagne, et Grenade disparut à leurs yeux pour toujours. (Les Aventures du dernier Abencér
limoneuse, vous le prendriez pour le dieu du fleuve1393, qui jette un œil satisfait sur la grandeur de ses ondes et la sauv
t de tels bruits du fond des forêts, il se passe de telles choses aux yeux , que j’essayerais en vain de les décrire à ceux q
toute la hauteur de leur taille et ne leur cachait pas le genou. Les yeux de ces Barbares ont la couleur d’une mer orageuse
oussant un cri de mort et qui manque rarement de toucher le but qu’un œil intrépide a marqué. Ces Barbares, fidèles aux usa
our la seller et l’on ne parvenait à la brider qu’en lui couvrant les yeux et en lui attachant les quatre jambes. Mais une f
aide de camp de prédilection, la figure du bon maréchal fut émue, ses yeux se remplirent de larmes, car il ne pouvait se dis
as de cheval. Le sang me coulait par le nez, les oreilles et même les yeux  ; néanmoins j’entendais encore, je voyais, je com
arents un gr and sujet de soucis. N’ont-ils pas sans cesse devait les yeux vos besoins de toute sorte, et ne faut-il pas qu’
’avez-vous ? il y a des soucis sur votre front et des larmes dans vos yeux . » Et le père, d’une voix altérée, lui exposa son
uge souverain des actions humaines. Et le Juge dit au premier : « Mon œil t’a suivi sur la terre : tu t’es abstenu de nuire
se recueillit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s’agenouilla, posa sa tête sur le billot
ans les convulsions du désespoir, se frapper du poing le front et les yeux , et s’arracher des touffes de cheveux blancs, que
d’un de ces débris à l’autre. Il les relevait, il les regardait d’un œil sec, puis il les laissait retomber à ses pieds po
rrière, la reine des Goths s’arrêta au bord de la route et fixant ses yeux vers le chariot de sa fille, elle ne cessa de le
de la croix sur elles, et, après que Jeanne Kennedy lui eut bandé les yeux , elle leur ordonna de s’éloigner, ce qu’elles fir
ifférait davantage, il se décida, le cœur navré, et en détournant les yeux de cette scène affreuse, à faire mettre le feu. S
dans la pauvreté, elle ne lui avait pas été une occasion de jeter des yeux d’envie sur les hauts rangs du monde. Il les acce
il se rendit tellement aimable, que les femmes avaient les larmes aux yeux en pensant qu’un aussi charmant garçon finirait p
t pas, mais, quand on remue lés mâchoires auprès de lui, il ouvre les yeux tout de suite. — Vous avez dû être comme ça à son
bât, il demanda s’il était sur la Grise1651. Puis, ouvrant ses grands yeux bleus, et les tenant fixés vers les branches pend
ce soit la petite Marie. » Et, sans attendre de réponse, il ferma les yeux et s’endormit1652. (La Mare au Diable, IX.) L
e. Les grues émigrantes passent dans des régions où, en plein jour, l’ œil les distingue à peine1653. La nuit, on les entend
t noire ! Quant, au cimetière, on ne le voyait point ; on fermait les yeux en le côtoyant. (La Mare au Diable 1656, appendi
ands cœurs. Il m’a fait connaître la sensation délicieuse d’aimer les yeux levés, d’aimer au-dessus de soi. Aussi qu’on juge
aux bêtes, qu’on excitait à la dévorer. Elle ne cessait de prier, les yeux élevés au ciel. Aucune bête, ce jour-là, ne voulu
rs Kobus s’éveillait ; il avait entendu ces choses avant d’ouvrir les yeux et regardait. Tout était encore sombre autour de
autre pensée de ce genre. « Non, tous ces détours ne trompent point l’ œil de L’Eternel ; ce n’est point dans ces pensées, n
approche, étends la main, et jure ! » Mais Schmoûle, levant alors les yeux , dit : « Trente florins ne sont pas une somme pou
, à moins d’être tout à fait sûr. » Alors David, regardant Kobus d’un œil extrêmement fin, répondit : « Et tu feras bien, S
j’apprécie en connaisseur dans la bouche d’autrui. Dès ce moment, mes yeux ne quittaient plus le paysage, et je ne me lassai
la nature. C’est pourquoi le premier devoir du Français est d’avoir l’ œil sur la frontière et de se tenir toujours prêt à d
passer des lumières vives d’argent poli. Et je ramais en fermant les yeux . Par moments, à la vigueur de mes efforts, à l’él
ère atterrée. On causait bas autour de la table. Moi, je baissais les yeux  ; mais mon escapade s’était si bien perdue dans l
rsonne n’aura le courage de me gronder. » Tout en pensant à cela, mes yeux se fermaient malgré moi, et j’avais des visions d
s. Je vis, par contre, que Mlle Lefort était profondément triste. Ses yeux bleus étaient humides et ses lèvres entrouvertes.
un crayon, me fit asseoir à côté d’un garçon de mon âge qui avait les yeux vifs et l’air fin. « Je m’appelle Fontanet, me di
ans sa grâce bizarre et son pêle-mêle amusant, une séduction pour les yeux et pour l’esprit. Le passant qui sait voir en emp
ait haut de cent coudées. Nous restions muets, collés à la vitre. Les yeux noirs de Fontanet brillaient et toute sa figure b
t vite on se recramponnait1821 plus fort, en fermant la bouche et les yeux , parce qu’on devinait d’instinct, sans voir, que
et profonde Il leur déploie, et leur dit : « Gens de bien, Ouvrez vos yeux  ! Voyez ! Y a-t-il rien ? — Non, dit quelqu’un de
ent, Or secouru seras rateusement1873 ». Lors le lion ses deux grands yeux vêtit1874, Et vers le rat les tourna un petit1875
hine, Et blanc dessus comme une hermine. Petit museau, petites dents, Yeux qui n’étaient point trop ardents, Mais desquels l
s rois qui fondent leur appui Sur l’aide d’un commis1987, qui par les yeux d’autrui Voient1988 l’état du peuple, et oyent pa
vous plaît vous garder sans archers de la garde, Il faut que d’un bon œil le peuple vous regarde, Qu’il vous aime sans crai
le rendre sage. Nicomède. La raison et le temps m’ouvrent assez les yeux , Et l’âge ne fera que me les ouvrir mieux. Si j’a
veau, vache, cochon, couvée. La dame2173 de ces biens, quittant d’un œil marri2174 Sa fortune ainsi répandue, Va s’excuse
e faudrait, pour l’ambassade, Quelque discours prémédité. Je dois aux yeux d’Alcmène un portrait militaire Du grand combat q
joignant à cela d’un vin que l’on ménage, Et dont, avant le goût, les yeux se contentaient2297, Je pris un peu de courage, P
i dire, il se barbouille fort ; Partout il porte un air qui saute aux yeux d’abord2302 ; Et lorsqu’on le revoit après un peu
s, tout m’en semble ennuyeux, Et je me trouve assez votre goût et vos yeux  ; Mais, comme sur ma mère il a grande puissance,
A me déshonorer en prisant2322 ses ouvrages ; C’est par eux qu’à mes yeux il a d’abord paru, Et je le connaissais avant que
us les honneurs d’un général d’armée. Henriette. C’est avoir de bons yeux que de voir tout cela. Clitandre. Jusques à sa f
n hameau2383, Bâti sur le penchant d’un long rang de collines, D’où l’ œil s’égare au loin dans les plaines voisines. La Sei
’amorce en badinant le poisson trop avide ; Ou, d’un plomb qui suit l’ œil et part avec l’éclair, Je vais faire la guerre au
ône2404, Que ta bouche déjà s’ouvre large d’une aune2405, Et que, les yeux fermés, tu baisses le menton. Ma foi, le plus sûr
fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brû
éron Quoi ! toujours enchaîné de ma gloire passée, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et
lit. « Chapitre six. Du mépris des richesses. « La fortune offre aux yeux des brillants mensongers ; « Tous les biens d’ici
ais toujours leur raison, soumise et complaisante, Au devant de leurs yeux met un voile imposteur. Sous leurs pas cependant
e la rends-tu chrétienne ? Tu pleures, malheureuse, et tu baisses les yeux  ! Tu te tais ! je t’entends ! O crime ! O justes
brigands à qui tu t’es donnée ! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux , T’ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut d
maîtres : Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux  : sa tombe est près de ce palais ; C’est ici la m
ds sur lui se tournent sans courroux ? Vous tremblez à sa vue, et vos yeux s’attendrissent ? Vous voulez me cacher les pleur
Commencez donc par m’arracher la vie ; Ayez pitié des pleurs dont mes yeux sont noyés. Que vous faut-il de plus ? Mérope est
de nuages affreux, Dont marche enveloppé le chagrin ténébreux, Mais l’ œil demi-voilé, mais telle qu’en automne A travers de
r plus doux rayonne : Viens, le regard pensif, le front calme, et les yeux Tout prêts à s’humecter de pleurs délicieux. (Le
oueur calcule un hasard incertain2532. Chacun sur le damier fixe d’un œil avide Les cases, les couleurs, et le plein et le
eins de jours ! que leur mort soit pleurée ! Qu’un ami leur ferme les yeux  ! Florian (1755-1794) Né à Sauve2544, en L
après mainte aventure, Ils arrivent dans un pays Où s’offrent à leurs yeux ravis Tous les trésors de la nature, Des prés, de
possédons le bien à chacun nécessaire : J’ai des jambes, et vous des yeux . Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon
des yeux. Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide : Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ; Mes jambes, à le
oyez… » Les spectateurs, dans une nuit profonde, Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voir : L’appartement, le mur
Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine. Téthys, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher, Aux monstre
? qui t’agite ? et quels dieux De noirs cheveux épars enveloppent tes yeux  ? Le Berger. Blond pasteur de chevreaux, oui, tu
er du printemps l’uniforme verdure. Vois l’abricot naissant, sous les yeux d’un beau ciel, Arrondir son fruit doux et blond
. D’agrestes déités quelle noble famille ! La Récolte et la Paix, aux yeux purs et sereins, Les épis sur le front, les épis
la corne d’or où fleurit l’abondance ! Le Berger. Sans doute qu’à tes yeux elles montrent leurs pas. Moi, j’ai des yeux d’es
ger. Sans doute qu’à tes yeux elles montrent leurs pas. Moi, j’ai des yeux d’esclave, et je ne les vois pas. Je n’y vois qu’
: Elle est pour moi marâtre ; et la nature entière Est plus nue à mes yeux , plus horrible à mon cœur, Que ce vallon de mort
n cœur d’un sinistre présage. De mon despote avare ils choqueront les yeux , Il ne croit pas qu’on donne ; il est fourbe, env
ble et d’ennui, Je ne veux point mourir encore. Qu’un stoïque2587 aux yeux secs vole embrasser la mort : Moi, je pleure et j
n sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux  ; Sur des fronts abattus mon aspect, dans ces lie
r à notre simple enfance Comment l’astre et l’insecte invisible à nos yeux Avaient, ainsi que nous, leur père dans les cieux
a création ma faiblesse me noie ; Il voit trop d’univers pour que son œil me voie. » L’aigle de la montagne un jour dit au
baisser à sa vue, Et, quand il eut atteint son horizon nouveau, A son œil confondu tout parut de niveau. « Eh bien ! dit le
agne est plus haute que l’herbe. Rien n’est grand ni petit devant mes yeux géants ; La goutte d’eau me peint comme les océan
es fleurs ! Et c’est ainsi que Dieu, qui seül est sa mesure2626, D’un œil pour tous égal voit toute sa nature2627 !… » (Jo
lait une insulte des cieux. Pour y chercher secours, ils levèrent les yeux  : Une cigogne, seule, à l’aile diaprée, Sans dout
s qui les supporte, Battirent sur son cœur comme une chose morte. Son œil pétrifié sans pleurs les regarda, Et, de son bras
ne fût pas la plus forte. Tu te pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux Faisaient à ce trésor de si tristes adieux, Que j
gloire, et seul, silencieux, Tout à coup, il s’arrête, il a fermé ses yeux . Il a fermé ses yeux2658, car au loin, de la vill
le chœur religieux : C’est pourquoi, plein de crainte, il a fermé ses yeux . Il entend le concert qui s’approche et l’honore 
uvre, qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe un œil moins jaloux. Donnez ! pour être aimés du Dieu qu
ste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma fée, Et le doux astre de mes yeux  ! Nous jouions toute la journée. O jeux charmants
eait. Leur aïeul, qui lisait dans l’ombre, Sur eux parfois levait les yeux  ; Et moi, par la fenêtre sombre, J’entrevoyais un
u vent ! Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées, Soldats ! l’ œil plein d’éclairs, faces échevelées, Dans le noir t
ans nul doute, escaladé les nues, Si ces audacieux, En retournant les yeux dans leur course olympique, Avaient vu derrière e
aître. Elle va, l’on ne voit luire aucune fenêtre. Tout à coup, à ses yeux qui cherchent le chemin, Avec je ne sais quoi de
s dessus dessous, nous passerons, Cela fera sortir du trou leurs gros yeux ronds ; Ça sera farce2737. Et vous, vous prendrez
âtaignier vert Qui craque, et l’on se croit au milieu de l’hiver. Les yeux sur ses enfants, et rêveuse, la mère Sur leur sor
qui rêvait dans le fond de son âme Aux cheveux blonds d’un fils, à l’ œil bleu de sa femme, Trouve au ventre du gouffre un
Mais pour moi ce doux souvenir Est du bonheur encore : En fermant les yeux , je revois L’enclos plein de lumière, La haie en
champ rasé par le tonnerre, Il croit d’abord qu’un rêve a fasciné ses yeux , Et, doutant de lui-même, interroge les cieux. Pa
et chancelant, sans force et sans pensée, Il s’assoit à l’écart, les yeux sur l’horizon, Et, regardant2759 s’enfuir sa mois
nt. Je crus m’apercevoir que le pauvre innocent Avait dans ses grands yeux quelque mélancolie. Ayant toujours aimé cet âge à
ur d’une année, Et là, muets d’horreur devant la Destinée, Suivre des yeux leur pain qui courait devant eux ! Dirai-je qu’il
couraient, ils partaient, tout ivres de lumière, Et la nuit sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains vides, ces mai
font mal à la nuque, Je suis couvert de poudre, et j’en ai plein les yeux . Quinola. Ce n’est pas moi. Spadille. Ni moi.
sous son aiguille aimée ; Et, tout à coup, l’image, en saisissant les yeux , Répandait sa clarté sur le livre ennuyeux. Elle
sérieux, Vous m’aimez encor, je l’espère ? Levez un moment vos grands yeux  ; Fermons ce gros livre ennuyeux, Et souriez à vo
mais joyeux. Charmez la maison paternelle. Quand on a le sourire aux yeux , A la lèvre un mot gracieux, La vertu même en est
ouchés dans le souple gazon, Ils rêvent en silence, et laissent leurs yeux vagues D’un regard nonchalant se perdre à l’horiz
onché le sol, comme un temple divin Qui tomba sous la foudre et que l’ œil cherche en vain. Quel était, malheureux, ton rêve
sont morts en criant : « Liberté ! » Le ciel voyait ma gloire avec un œil d’envie2851 ; Le ciel n’a prolongé ma déplorable
s-tu, ma fille, ô ma seule tendresse, Quand je reparaîtrai devant tes yeux surpris, Vaincu, baissant le front sous mes lauri
ent, triste et délicieux, Qui devant l’infini met des pleurs dans nos yeux . Toi seul tu comprenais la nature, ô mon maître !
nement le Grand Être. C’est que tu regardais l’œuvre du Créateur De l’ œil d’un homme libre, adorant son auteur. Celui qui n
s antiques : Hélène, iv.) La chasse de l’aigle L’aigle noir aux yeux d’or, prince du ciel mongol, Ouvre, dès le premie
d de l’aire. Par la steppe2878 sans fin, coteau, plaine et vallons. L’ œil luisant à travers l’épais crin qui l’obstrue, Pât
col troué par ses ongles de fer Et plonge son bec courbe au fond des yeux qu’il crève. Cabré, de ses deux pieds convulsifs
s coqs des métairies Ou le grave angélus enroué des vieux bourgs. Les yeux suivent longtemps ces barques fortunées, Riches d
t dolente. Mais quand elle arriva vers moi, tendant la main, Avec ses yeux mouillés et son air de détresse : « Non ! lui dis
pleures maintenant : tu chantais tout à l’heure ! » L’enfant leva les yeux et me dit simplement : « C’est pour moi que je ch
du pinson ;   Entre les feuilles desséchées,    La pervenche ouvre un œil d’azur ; Les joubarbes2895 se sont penchées Pour
ne va donc pas mieux ?… » Le vieillard reconnut les voix, ouvrit les yeux , Et sourit, Il voyait ses amis du village, Ceux q
à moi, je n’ai pas à chercher mon devoir : Je n’ai qu‘à regarder ses yeux pour le savoir ! Elle seule a rempli dignement ce
baisser la tête ? (Gérald reste immobile.) Pourquoi détournes-tu les yeux , Gérald ? Pourquoi Ce silence obstiné ? Douterais
é suprême, Je trouvais des lions debout dans mon chemin. J’ouvris les yeux , doutant si l’aube était réelle : De hardis compa
ncor, j’espère ! —  Où, jetant ta cognée et te croisant les bras, Les yeux clos à jamais, tu te reposeras Sous l’herbe haute
ée, Te lire mon recueil ; et, si mes vers sont bons, Tu songeras, les yeux fixés sur les charbons, À ta fière jeunesse en mo
toire : Plus de gaietés d’enfant, de jeux ni d’appétit. Et mes grands yeux , encore agrandis parla fièvre, Poursuivaient fixe
ssant leur figure inconnue Les choses m’accueillaient avec de mauvais yeux  ; Oui, là je me sentais indifférent aux choses, C
eux ; Oui, là je me sentais indifférent aux choses, Car elles ont des yeux qui s’animent parfois ; Et c’est ce qui fait peur
r les départs, l’arrivée, Et toujours mon grand-père était devant mes yeux , Assis près du portail, prolongeant les adieux, M
il est temps qu’elle meure : La mourante, fixant vers l’occident ses yeux , Au soleil disparu prolonge ses adieux, Et, plus
du Chemineau (1897)2960. Premier départ Quand s’entr’ouvrent les yeux des marguerites blanches, Quand la feuille en tre
paraître plus brave ; Mais il sent de gros pleurs lui rouler dans les yeux . Il ne pleurera pas, car c’est lui le plus vieux,
orsque l’on est en fête et qu’il est bon de rire2981. Grâce à moi les yeux vont briller Et les langues se délier. On me vers
fois trop longues. 668. Montre, étalage fait pour frapper tous les yeux . 669. Authentique, dont l’autorité, le caractèr
e et dans la farine et qui est le plus petit des animaux visibles à l’ œil nu. Dans le xviie siècle, avant l’usage des micro
ée est un onyx ; il a au doigt un gros diamant qu’il fait briller aux yeux et qui est parfait ; il ne lui manque aucune de c
se trouve ironiquement employé pour désigner tout objet frappant les yeux et servant comme d’enseigne, de signe distinctif
nce des souvenirs, netteté lumineuse et véridique, don de marquer aux yeux par quelques touches d’un relief ineffaçable les
on, et se mist à fondre en grosses larmes, jettant toujours ses beaux yeux sur le port et le lieu d’où elle estoit partie, p
couverte de chaume. — Village de chaumme, village qui se dessine aux yeux par ses toits de chaume. 1631. Louvre. On croit
e comédie « aux cent actes divers », se déroulant, se découpant à nos yeux en mille petites scènes, avec des grâces et des n
absolument : Rome étant vide. 2436. Fiers et foyers riment pour les yeux , non pour l’oreille. 2437. Plusieurs auteurs anc
, dans la tribu de Juda. 2658. Cette répétition de « il a fermé ses yeux  » produit ici un grand effet de tristesse et d’ac
s ! L’air de nos ateliers nous ronge les poumons, Et nous mourons les yeux tournés vers les campagnes. Ah ! que ne sommes-no
90) en même temps que son frère, l’héroïque Cynégire. 2851. Avec un œil d’envie. C’était une croyance répandue chez les G
Berthe, pour attester à Gérald que sa gloire n’est pas ternie à leurs yeux par la cruelle révélation. 2906. Je savais tout
re ! Mais ton cher souvenir en mon cœur n’est pas mort ;   Devant mes yeux ta claire image passe encor   Comme un pastel pâl
contre la Russie au xixe siècle (1830-1831 ; 1862-1863). 2930. L’ œil , le trou du canon de fusil, que le poête compare
2930. L’œil, le trou du canon de fusil, que le poête compare à un œil qui surveillerait les pas du paysan. 2931. Œuvr
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
l’esprit de celui qui écrit, et conséquemment ne se montre telle aux yeux du lecteur, que quand l’image que l’écrivain se f
teuse. Mais Louis d’un regard, sait bientôt la fixer. Le destin à ses yeux n’oserait balancer. Ces deux derniers vers renfe
une borne. Le choc fut rude : il resta sur le coup, Presqu’assommé, l’ œil hagard et l’air morne. Un savetier, de près le re
ssité d’être clair dans son style. La lumière du soleil frappe nos yeux , sans que nous y fassions attention : telle doit
euse dans notre esprit, elle doit nécessairement se montrer telle aux yeux du lecteur Réfléchir longtemps sur son sujet, le
ue nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux , Et par des traits divers de figures tracées, Do
or mes sens enchantés ! Quel vaste, quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés Un nouveau monde vient d’éclore : L’un
s demeures divines Descendre un peuple de héros. On a trouvé que des yeux épouvantés par un pompeux spectacle, tandis que t
brigands à qui tu t’es donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux , T’ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut de
maîtres ; Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux  ; sa tombe est près de ce palais : C’est ici la m
bien, par exemple, que la géographie et la chronologie sont les deux yeux de l’histoire, parce qu’en la personnifiant, on d
parce qu’en la personnifiant, on doit nécessairement lui supposer des yeux , par l’un desquels elle voit les lieux, et par l’
’esprit, ne dira point que les rayons du soleil sont les éclairs de l’ œil ardent du jour. Bien moins encore appellera-t-il
52 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
, en ne négligeant rien peur obtenir le succès le plus flatteur à nos yeux , celui de répondre aux intentions du ministre. No
ien au prix de cette brutale volupté qu’ils recevaient à paître leurs yeux de la mort des hommes contre lesquels ils irritai
ement au siège d’une place sur laquelle toute la chrétienté avait les yeux  ; et dès que je fus assuré qu’elle était attaquée
sion ne fait pencher ni d’un côté ni d’autre, et je le vois des mêmes yeux dont la postérité le verra. Mais lorsque, dans de
nts, et desquels il est revenu avec Pignerol et Suse. Ouvrez donc les yeux , je vous supplie, à tant de lumière. Ne haïssez p
porte toujours entre mes mains, et tes murs sont toujours devant mes yeux . Ceux qui doivent te rétablir accourent, et tes d
te rétablir accourent, et tes destructeurs seront éloignés. Lève les yeux de toutes parts et considère toute cette multitud
nt-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer l
ros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois deux grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais :
t de raisonnements pour se faire entendre, tout à coup lui ouvrit les yeux . Alors, par une soudaine illumination, elle se se
aussi étonnant que celui où Jésus-Christ fit tomber en un instant des yeux de Saul converti cette espèce d’écaillé dont ils
tait levée avec son croissant, d’un argent si beau et si vif, que les yeux en étaient charmés. Elle semblait vouloir honorer
, car vous n’y occupez pas une grande place : cependant vous avez des yeux , qui sont deux points imperceptibles ; ne laissez
s paraissent235. Les Pléiades se touchent presque, à en juger par nos yeux  : une étoile paraît assise sur l’une de celles qu
qui, par leur extraordinaire élévation, ne pouvant percer jusqu’à nos yeux pour être vues chacune en particulier, ne font au
ont il était autant le père que le roi. Il voyait tout de ses propres yeux dans les affaires principales. Il était appliqué,
us ceux qu’il voit sont jaunes, quoique le jaune ne soit que dans ses yeux . Mais peut-être qu’il épargnera certaines personn
lain-pied en conversation avec moi. Je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses moissons, un ber
là des mers ; un nouveau peuple nous l’enlève… Jetez, mes frères, des yeux baignés de larmes sur ces vastes régions d’où la
e nuit à ceux qui ont méprisé le jour, et elle porte ses rayons à des yeux plus purs. Que ferait plus longtemps la foi chez
le torrent des siècles qui entraîne tous les hommes roule devant ses yeux  ; et il voit avec indignation de faibles mortels,
rsonne ne savait régner. Les capitaines d’Alexandre levèrent donc les yeux sur son trône, mais l’ambition de chacun fut cont
Athalie, quand même ces morceaux seraient faits aujourd’hui ; de quel œil devons-nous donc les regarder, quand nous songeon
e carnage, lorsque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre dévastée, les arts ensevelis, les
tiques, les images de nos secrètes agitations. C’est surtout dans les yeux qu’elles se peignent, et qu’on peut les reconnaît
dans les yeux qu’elles se peignent, et qu’on peut les reconnaître : l’ œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre organe378,
une autre âme le feu, l’action, l’image de celle dont ils partent. L’ œil reçoit et réfléchit en même temps la lumière de l
tigre, trop long de corps, trop bas sur ses jambes, la tête nue, les yeux hagards, la langue couleur de sang, toujours hors
répondent dans le cygne à la douceur du naturel : il plaît à tous les yeux  ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréque
Au contraire, si quelque acte de clémence ou de générosité frappe nos yeux , quelle admiration, quel amour il nous inspire !
l s’égaye en se jetant hors de lui-même ; il tourne autour de lui des yeux inquiets, et cherche un objet qui l’amuse ; sans
était calme ; et là, m’étendant tout de mon long dans le bateau, les yeux tournés vers le ciel, je me laissais aller et dér
mon aise, tantôt sur les terrasses et les tertres, pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’œil du lac et de s
mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux , suppléaient aux mouvements internes que la rêver
deux célèbres poètes (Sophocle et Euripide). À peine avaient-ils les yeux fermés, qu’Aristophane, dans une pièce jouée avec
rs de lis. Quand son Henri, de qui la gloire Fut une merveille à nos yeux , Loin des hommes s’en alla boire Le nectar avecqu
nt de pensers assez fermes, Moi-même en cet adieu j’ai les larmes aux yeux  : Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux
Au seul nom de César, d’Auguste et d’empereur. Vous eussiez vu leurs yeux s’enflammer de fureur, Et dans un même instant, p
mps attenter sur moi-même ? Le duc537 par sa faveur vous a blessé les yeux , Et parce qu’il m’est cher il vous est odieux : M
s il n’est pas étranger. Sa vive sympathie anime tout l’univers à nos yeux , et ses fables sont comme une vaste scène où il s
s, tout m’en semble ennuyeux, Et je me trouve assez votre goût et vos yeux . Mais, comme sur ma mère il a grande puissance, V
ges, A me déshonorer en prisant ses ouvrages : C’est par eux qu’à mes yeux il a d’abord paru, Et je le connaissais avant que
e : allons, quittez ces lieux, Et ne vous présentez jamais devant mes yeux . CHRYSALE. Tout doux. PHILMINTE. Non, c’en est fa
bonnes mœurs l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’ œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie,
nt votre aimable repas629. TRISSOTIN. Pour cette grande faim qu’à mes yeux on expose, Un plat seul de huit vers me semble pe
tricé659 rend son air furieux, Et l’ardeur du combat étincelle en ses yeux . En ce moment il part, et, couvert d’une nue, Du
ent guerriers s’y jetant signalent leur audace. Le Rhin les voit d’un œil qui porte la menace ; Il s’avance en courroux. Le
euse ; Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’oserait balancer. Bientôt avec Grammont courent
nt de pleurs à la Grèce assemblée Que, dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé, En a fait sous son nom verser la Champmesl
cis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux , De ses propres amis lui fait des envieux. La mor
es beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des sots esprits à nos yeux rebutes. L’ignorance et l’erreur à ses naissantes
broncher677. Je songe, à chaque trait que ma plume hasarde, Que d’un œil dangereux leur troupe me regarde. Je sais sur leu
scours : Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux  ; il faut qu’il nous endorme. On lit peu ces aute
sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus e
avec tant de naturel et si bien fondus en un ensemble achevé, que les yeux peu exercés ont souvent peine à les reconnaître.
truira mieux. BURRHUS. César pour quelque temps s’est soustrait à nos yeux . Déjà, par une porte au public moins connue, L’un
’empereur vous craigne ? Ne saurait-il rien voir qu’il n’emprunte vos yeux  ? Pour se conduire, enfin, n’a-t-il pas ses aïeux
i César ne l’a point condamnée, Madame. Aucun objet ne blesse ici ses yeux  : Elle est dans un palais tout plein de ses aïeux
vain Britannicus s’assure sur mon choix. En vain, pour détourner ses yeux de sa misère, J’ai flatté son amour d’un hymen qu
entir : J’irai, n’en doutez point, le montrer à l’armée, Plaindre aux yeux des soldats son enfance opprimée, Leur faire, à m
rhus, Qui, tous deux de l’exil rappelés par moi-même, Partagent à mes yeux l’autorité suprême. De nos crimes communs je veux
HUS. Que cette paix, seigneur, et ces embrassements Tout offrir à mes yeux de spectacles charmants ! Vous savez si jamais ma
. Quoi ! toujours enchaîné de ma gloire passée732, J’aurai devant les yeux je ne sais quel amour Que le hasard nous donne et
n’est qu’une nuit sombre ; Et ses jours passent comme une ombre Que l’ œil suit et voit échapper753. Mais quoi ! les périls
florissante, Ainsi qu’une tige naissante, Croît et s’élève sous leurs yeux  ; Leurs filles couronnent leurs têtes De tout ce
nt qu’un inconnu Vous corrigerait mieux qu’un père misérable Qu’à vos yeux la fortune a rendu méprisable. LE COMTE. Qui ? mo
Du respect, de l’amour, je veux suivre la loi : Ils m’ont ouvert les yeux  ; qu’ils m’aident à me vaincre. Il faut se faire
, gardes, sacrificateurs ; ensuite, Narbas. MÉROPE. Qu’on amène à mes yeux cette horrible victime. Inventons des tourments q
                                      Arrêtez ! ÉGISTHE, tournant les yeux vers Narbas.                                     
ds sur lui se tournent sans courroux ? Vous tremblez à sa vue, et vos yeux s’attendrissent ! Vous voulez me cacher les pleur
rmé dans un sein si funeste, Et qui trop tard, hélas ! a dessillé mes yeux , Te remet dans mes bras pour nous perdre tous deu
Commencez donc par m’arracher la vie ; Ayez pitié des pleurs dont mes yeux sont noyés. Que vous faut-il de plus ? Mérope est
n tyran l’abaisse. De mon premier état j’ai bravé la bassesse, Et mes yeux du présent ne sont point éblouis : Je me sens né
ouronnée ; L’autel étincelait des flambeaux d’hyménée ; Polyphonte, l’ œil fixe et d’un front inhumain, Présentait à Mérope
la hache préparée. Les éclairs sont moins prompts : je l’ai vu de mes yeux , Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. « 
confondus le flux impétueux Roule et dérobe Égisthe et la reine à mes yeux . Venez. J’ignore encor si la reine est sauvée, Si
’ennui,         Je ne veux pas mourir encore838. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort : Moi je pleure et j’
n sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux  : Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lie
s délices : Il le sait, les humains sont injustes, ingrats. Que leurs yeux un moment ne le connaissent pas, Qu’un jour entre
s éteints je demande un asile : Afin que votre ami soit présent à vos yeux , Afin qu’au voyageur amené dans ces lieux, La pie
dire à la jeune captive : Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux . 129. C’est ce long espoir de la jeunesse, sou
auvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe un œil moins jaloux ! Donnez pour être aimés du Dieu qu
De même Boileau, dans sa IXe satire : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. 199. On peut lire cette critique,
ison humaine telle qu’il la connaît d’après le monde qu’il a sous les yeux . Il ne veut pas peindre l’homme en général, l’hom
rgelander, il y a dans tout le ciel de 5 à 6 000 étoiles visibles à l’ œil nu, sans instrument aucun, l’incertitude provenan
Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher ; on voudrait retourne
rpent ni de monstre odieux Qui, par l’art Imité, ne puisse plaire aux yeux D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plus
mélange exquis des plus charmantes choses, Ni ce charme secret dont l’ œil est enchanté, Ni la grâce plus belle encor que la
être ravie, Chante, avant de partir ses adieux à la vie : Ainsi, les yeux remplis de langueur et de mort, Pâle, elle ouvrit
era fouetté, mis à la torture, chargé de chaînes ; on lui brûlera les yeux  ; enfin, quand il aura souffert mille maux, il se
l fut long à finir Il se repose enfin sans voir ses adversaires, Et l’ œil fixé sur l’avenir. Le temps et la connaissance p
ime était bonne au dix-septième siècle, pour l’oreille comme pour les yeux , à raison de la prononciation semblable des deux
mirable tableau : C’était un bel enfant qui fuyait de la terre ; Son œil doux du malheur portait le signe austère, Ses blo
e est touchante, dit La Harpe, « cette larme paternelle qui tombe des yeux de l’inflexible vieillard ! » De là ce jugement d
ait plus ainsi d’une manière absolue. 518. Racine, à son début, les yeux attachés sur Corneille, a dit en l’imitant, Alex.
ur ; et, pour la goûter encore aujourd’hui, il ne faut que fermer les yeux sur la rouille qui recouvre ces pages un peu sura
Les chambres assemblées pour une affaire capitale n’offrent point aux yeux rien de si grave qu’une table de gens qui jouent
spérité du méchant, et tout le tableau de ce bonheur passe devant ses yeux sans séduire son cœur. Cf. la strophe admirable d
circonstances, la vérité des détails et des expressions, met sous les yeux la chose elle-même ». 835. Vauvenargues a jugé M
et où l’originalité et l’émotion du spectacle ne sauraient fermer les yeux à la faiblesse du style, se succédèrent encore be
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
a chaleur de mon sang va se tourner en glace : D’un nuage épaissi mes yeux seront couverts. 181Usez, n’abusez point : ne so
que rien de tout cela ne peut être le bonheur, il ne plaçait sous nos yeux une perspective plus consolante, et encourageait
intenant le commentaire poétique de ce texte consolant : Bientôt vos yeux éteints ne verront plus le jour : Sur vos fronts
e exemplaire Prouve qu’il est des dieux, les absout et m’éclaire. Mes yeux sont dessillés ; je saurai désormais Des dieux su
ré contre Stilicon, et si sa conspiration découverte n’eut ouvert les yeux de l’Empereur, et entraîné la ruine et la mort du
nce ; comme il faut bien qu’il y ait une distance sensible à tous les yeux , entre les leçons de la sagesse divine, et celles
b. i). Sur ces sacs entassés que jour et nuit tu gardes, Tu dors les yeux ouverts, et tu ne les regardes Que comme une pein
sairement ? le sage va nous l’apprendre : Par le sommeil du cœur les yeux appesantis N’ont pour les biens réels, pour le bo
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher ; on voudrait retourne
r, Leurs secrettes vertus, leurs degrés de chaleur ; Voyez germer à l’ œil les semences du monde, Allez mettre couver les po
de nature et des cieux : Vostre raison vous trompe aussi bien que vos yeux . 1. La matière, autrement dit, le sujet. 2.
création ma faiblesse me noie ; « Il voit trop d’univers pour que son œil me voie. » L’aigle de la montagne un jour dit au
aisser à sa vue ; Et, quand il eut atteint son horizon nouveau, A son œil confondu tout parut de niveau. « — Eh bien ! dit
ne est plus haute que l’herbe, « Rien n’est grand ni petit devant mes yeux géants : « La goutte d’eau me peint comme les océ
les fleurs. « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure. « D’un œil pour tous égal voit toute sa nature !… » Chers en
e sa nature !… » Chers enfants, bénissez, si votre cœur comprend, Cet œil qui voit l’insecte, et pour qui tout est grand.
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
et des infidélités du peuple de Dieu. Nous allons la mettre sous les yeux du lecteur, en nous servant de la belle traductio
in roi de la nature, Permets-tu que des furieux Anéantissent sous tes yeux Le tendre objet de ta culture ? Rends-lui tes pre
comme s’exprime le traducteur : Que l’ennemi de tes autels. Ouvre l’ œil , t’envisage et meure. Presque tout est allégoriq
onde, Soufflez votre chaleur féconde Sur ces corps prêts d’ouvrir les yeux . Soudain le prodige s’achève, Et ce peuple de mor
e approcher, même de loin, du tableau que nous allons mettre sous les yeux du lecteur. Dieu transporte le poète de Babylone
mmettent, et lui dit, à chaque nouvelle scène d’horreur : Tourne les yeux , et tu verras des abominations plus grandes encor
e et les bornes des mers. …………………………………………………… 158J’étais devant ses yeux , j arrangeais ses travaux, Quand il dit aux saiso
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
(F. De Neufchateau.) De même que la lumière du soleil frappe les yeux , la clarté de l’élocution doit frapper l’esprit.
esait des œufs de mouche dans des balances de toile d’araignée. Vos yeux vous condamnent à vivre en compagnie, Vous avez l
ner à l’expression une plus grande force. Je l’ai vu, de mes propres yeux vu, Ce qui s’appelle vu. (Mol.) Sans doute il su
lion. Si je vais plus loin et que je  dise : tel qu’un lion qui, les yeux étincelants  et se battant les flancs de sa queue
es figures. Pourquoi Racine a-t-il dit que le Seigneur fait luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire ? C’est qu’il cherc
la royauté. C’est encore la suite du même principe. Ce qui frappe les yeux forme la figure, 6° Métonymie des organes. Les pa
dit : Si pourtant ce respect, si cette obéissance Parait digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs
Par cet artifice de diction il semble qu’une action se passe sous nos yeux . C’est par la réunion de belles hypotyposes qu’on
uillons une montagne humide, L’onde approche, se brise et vomit à nos yeux , Parmi les flots d’écume un monstre furieux, Son
e fleurs et de faire couler des fontaines, il rapproche les idées des yeux  ; il les rend présentes en même temps qu’il offre
u’elle est une description courte et vive qui présente les objets aux yeux autant qu’à l’esprit. Quand cet effet sera obtenu
; Honteux de n’être point cru sur parole, Erasme Dit : j’ai vu de mes yeux , et fait un Pléonasme. La Syllepse aime mieux l
très piquant : Après le malheur effroyable Qui vient d’arriver à mes yeux , Je croirai désormais, grand Dieu ! Qu’il n’est r
ion. Dût le ciel irrité nous rouvrir les enfers, Dût la foudre à mes yeux ébranler l’univers, Je n’immolerai point une tête
ls sont placés dans les endroits où ils font le meilleur effet pour l’ œil  : souvent au détour d’une allée on est surpris de
illant jet-d’eau, une petite grotte, une belle statue ; quelquefois l’ œil est charmé par la vue d’arbres majestueux qui éla
es cieux     Son souffle sema tes étoiles     Que la nuit étale à nos yeux . L’onde entra dans son lit, à ses ordres sublimes
t jointes, et le sublime naît de cette union. Que la nuit étale à nos yeux serait un remplissage sans la métaphore gracieuse
la voir étaler ses richesses, présents du créateur, et montrer à nos yeux ces étoiles qui font son ornement. C’est ainsi qu
e d’une masse (tombe, retombe). Tantôt l’harmonie imitative peint aux yeux les objets, en ce cas on la nomme ordinairement h
il sautille et bondit, c’est un coureur agile qu’on suit à peine de l’ œil  ; harmonie descriptive. La langue française se pr
le côté où le vaisseau d’Ulysse fendant les ondes avait disparu à ses yeux . Nouvelle période, mais le style fleuri a dispar
es idées avec une telle vérité, qu’on croit avoir les choses sous les yeux . Quelquefois l’image est dans un mot ; mais le pl
le est dans une description courte et vive. Vous ne serez plus à mes yeux qu’une forme aérienne rehaussée d’azur, qu’un esp
e qui semble peu prêter à l’image, Lafontaine a su la mettre sous les yeux dans ce vers charmant : Sur les ailes du temps l
ne borne ; Le choc fut rude, il resta sous le coup Presque assommé, l’ œil hagard et l’air morne. Un savetier de près le reg
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ntier, et m’apprendre des cieux Les mouvements divers, inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes,
i cherche à se donner carrière, Lorsque deux animaux m’ont arrêté les yeux  :   L’un doux, bénin et gracieux2 Et l’autre tur
ongue queue9, une humble contenance, Un modeste regard, et pourtant l’ œil luisant.   Je le crois fort sympathisant Avec mes
eu veau, vache, cochon, couvée6. La dame7 de ces biens, quittant d’un œil marri Sa fortune ainsi répandue, Va s’excuser à s
it un ours, mais un ours mal léché1. Sous un sourcil épais il avait l’ œil caché, Le regard de travers, nez tortu, grosse lè
Ont les regards sur nous. Grâces à vos exemples, Ils n’ont devant les yeux que des objets d’horreur3, De mépris d’eux et de
sur le cou Du lion qu’il rend presque fou Le quadrupède écume, et son œil étincelle ; Il rugit. On se cache, on tremble à l
n domaine ; Et le premier instant où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui qui vient quelquefois Ferm
s soucis, Les soupçons, les alarmes vaines. Tous les jours il avait l’ œil au guet ; et la nuit, Si quelque chat faisait du
d le pays Chartrain, le Dunois et le Vendômois. Elle déroule sous les yeux des plaines renommées pour leur fertilité. 1. V
idents de notre séparation les uns aux autres ! La larme me vient à l’ œil en pansant à ces joies ! Si je me rappelle bien,
décachetons ces billets d’une main négligente ; nous les lisons d’un œil inattentif. Tout à coup le nom d’un parent, d’un
Non, l’amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on lui treuve 4. L’auteur de t
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
, avec des couleurs si vives et si animées, qu’on croit voir sous ses yeux l’objet même que décrit le Poète ou l’Orateur. C’
nt guerriers s’y jetant signalent leur audace. Le Rhin1 les voit d’un œil qui porte la menace : Il s’avance en courroux : l
teuse. Mais Louis d’un regard sait bientôt la fixer : Le destin à ses yeux n’oserait balancer. Bientôt avec Grammonta couren
alée, laissaient loin derrière eux un vaste sillon dans la mer. Leurs yeux étaient enflammés, et leurs bouches étaient fuman
idé et chagrin sa voix menaçante, ses sourcils épais et pendants, ses yeux pleins d’un feu sombre et austère, tenaient en si
, dans le creux de ce rocher, Foule les présents de l’Automne : À ses yeux la jeune Érigonec Folâtre, et n’ose s’approcher.
e : Son corps, en replis ondoyants, Roule, circule, s’entrelace : Ses yeux pleins d’ardeur et d’audace S’arment de regards f
avant, Étendant une main, portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’ œil fixe, et le cœur palpitant, D’une oreille attenti
nt la figure bizarre formait un horizon à souhait pour le plaisir des yeux . Les montagnes voisines étaient couvertes de pamp
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu’il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d’avouer tant de forfaits d
enir du bruit des armes qu’il renfermerait. Rien ne put dessiller nos yeux  ; et nous plaçâmes le monstre fatal à l’entrée du
es vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux ! Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre, Voir ses maisons en cend
 ; ils s’avancent vers lui, la fureur dans le cœur et le feu dans les yeux , le fer à la main, sans respect des autels ni du
        Après le malheur effroyable         Qui vient d’arriver à mes yeux ,         Je croirai désormais, grands Dieux !    
Et les faibles mortels, vains jouets du trépas, Sont tous devant ses yeux comme s’ils n’étaient pas. Si ces différents mor
fait trois pas ; et au quatrième, il arrive au bout de la terre . Les yeux d’Agamemnon irrité contre Achille, ressemblent à
e énorme, Ou plutôt ce monstre difforme, Tout couvert d’oreilles et d’ yeux , Dont la voix ressemble au tonnerre, Et qui des p
finissent point. Le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux  ; et il voit avec un air de vengeance et de fureu
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
lle : Instruisez-le d’exemple, et rendez-le parfait, Expliquant à ses yeux vos leçons par l’effet. D. Diègue. Pour s’instru
comte. Peut-être. D. Rodrigue. Peut-être.Cette ardeur que dans mes yeux je porte, Sais-tu que c’est son sang ? le sais-tu
Le comte. Ce grand cœur qui paraît aux discours que tu tiens Par tes yeux , chaque jour, se découvrait aux miens ; Et croyan
ne troublez point sa plainte. Chimène. Sire, mon père est mort ; mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son gé
x3 Sire, ne souffrez pas que, sous votre puissance, Règne devant vos yeux une telle licence ; Que les plus valeureux, avec
s, ni tous mes envieux, Le comte en votre cour l’a fait presque à vos yeux , Jaloux de votre choix, et fier de l’avantage Que
ma cour2, Je vous vis, et je fus retenu par l’amour. Attaqué par vos yeux , je leur rendis les armes : Je me fis prisonnier
nt, Puisque mon indulgence, au dernier point venue, Consentait, à tes yeux , l’hymen d’une inconnue3 ? Ce grand excès d’amour
u fais la moindre fourbe ou la moindre finesse, Tu peux bien fuir mes yeux et ne me voir jamais. Autrement, souviens-toi du
61 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
se coucher et dormir ? Quand le cougar voit la biche, ferme-t-il les yeux  ? Vous savez que non. Il boit aussi, mais du sang
s moins sommaires. Il devra, avant de déclarer la guerre, établir aux yeux des autres puissances la légitimité de ses griefs
qui, nés libres, savent qu’ils doivent vivre et mourir libres sous l’ œil de leurs égaux. Je ne veux pas dire que ces dehor
sur les épaules. Thersite se courbe, de grosses larmes roulent de ses yeux . Le sceptre d’or lui a imprimé des meurtrissures
uand il a épuisé toutes les ressources de la ruse. L’épée n’est à ses yeux que le tranchant de la politique. Rappelez-vous T
isage. Quand vient son tour de parler et qu’il se lève, à le voir les yeux baissés, attachés sur la terre, son sceptre immob
es sauver, si Achille ne vient pas à leur aide ? Tout le peuple a les yeux tournés vers lui, comme vers son salut. Ne se rap
aille, cet Odéon, ce Pœcile, et tant d’autres œuvres, ne sont à leurs yeux que des trophées de leurs luttes contre les Perse
héniens à s’emparer d’Egine, il compare cette île à une paille dans l’ œil du Pirée. Veut-il les exciter contre Sparte, il l
eu raison ? a-t-il persuadé ? J’ai essayé de faire revivre devant vos yeux des types d’hommes dont il ne nous reste plus qu’
ller de chair, pour ainsi dire, et les mettre en mouvement sous leurs yeux . Il ne suffit pas qu’elles sortent de la bouche d
de ses desseins par une déclaration ? Pourquoi vous ouvrirait-il les yeux , quand vous vous obstinez à les fermer ? Pourquoi
res. Ce que le savant voit avec la raison, l’orateur le voit avec les yeux du corps. Les idées ont pour lui des formes qu’il
de la vieille Athènes ? De semblables images ne parlent-elles pas aux yeux autant qu’à l’intelligence ? Ne vous semble-t-il
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
ce, et palpite, Et la glace terrestre a d’un pesant sommeil Fermé cet œil puissant respecté du soleil2. L’hirondelle
ur avec un cri joyeux, Au charme d’un beau ciel, craintive, ouvre les yeux  ; Puis, sur le pâle saule, avec lenteur voltige3,
une façon hautaine N’a point voulu parer sa maison puritaine ; Mais l’ œil trouve un miroir sur les aciers brunis7. La main
et d’un doigt gracieux Fait signe à ses enfants de baisser leur beaux yeux . L’esprit pur 2 Si l’orgueil prend ton
’elle brave tous les poisons. Leur battement d’ailes est si vif que l’ œil ne le perçoit pas ; l’oiseau-mouche semble immobi
63 (1854) Éléments de rhétorique française
nt de mouvement, qui ne rendent aucun son, et qui ne frappent que les yeux  ; elle est encore moins sensible dans les express
nt être fort embarrassés quand un objet nouveau se présentait à leurs yeux  : alors, il leur arrivait quelquefois de créer un
int ; le lit sanglant est purifié, et les larmes sont essuyées de nos yeux . Nous renouons aujourd’hui la chaîne d’alliance e
de différentes façons, l’écriture pourrait parvenir à représenter aux yeux tous les mots dont une langue est composée. Les G
avoir dit d’abord soleil, à la vue du globe de feu qui éclairait ses yeux et fécondait la terre, il put dire : le soleil êt
it un mot sur ses tablettes. Le maître le retrouve à la même place, l’ œil fixe et abattu, se frappant la tête de ses mains,
ines sablonneuses, des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’ œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrê
nt-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer l
héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais.
’hommes qui se pressent silencieusement autour de lui, ou qui ont les yeux attachés sur les pages qu’il a tracées, ne vivent
ces cruautés ! comme il nous en met le spectacle tout entier sous les yeux  ! que d’indignation et de haine il soulève au fon
ient lui-même sur la place, ivre de fureur et respirant le crime. Ses yeux étincelaient ; la cruauté était peinte dans tous
on ne dit pas : Il fut battu de verges ; mais, prolongeant devant nos yeux le supplice de la victime : « On frappait de verg
lieu de ces visages irrités qui semblent tous sortis du même moule, l’ œil ne se repose sur aucun groupe distinct, et que de
ma voix, Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix, Et qu’à vos yeux , seigneur, je montre quelque joie De voir le fils
de Condé par Bossuet : « Venez, peuple, venez maintenant ; jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’ont pu faire l
ets de telle manière, qu’on s’imagine presque les voir de ses propres yeux  : c’est ce qu’on a appelé l’hypotypose, ou représ
, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux  : quand il réunit toutes les circonstances de ce
ts assemblés en ces lieux, L’honneur de vous venger brille seul à nos yeux  ; Quand la Grèce, déjà vous donnant son suffrage,
in N’a pas, en le traçant, arrêté voire main ! Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs
aux Corinthiens, pour montrer l’impuissance de l’homme à échapper à l’ œil de Dieu : « Où irai-je, ô Seigneur ? où fuir dev
’ai souhaité cent fois que lu fusses laide ; j’ai maudit, détesté ces yeux perfides, cette mine trompeuse qui m’avaient affo
ris, les plaintes, les injures dont lu m’accables ; ils l’ont vue les yeux égarés, le visage en feu, la tête échevelée, me p
ndis que je croyais, par mes combats divers Attacher sur moi seul les yeux de l’univers, J’ai vu de ce guerrier la valeur ré
i : « Il est propre, leste, vif, très-alerte, très-éveillé ; il a les yeux pleins de feu, la physionomie fine, le corps nerv
e, suivi d’un nom si glorieux, Partout de l’univers j’attacherais les yeux , Et qu’il n’est point de rois, s’ils sont dignes
le dit, en parlant de Rome, dans ses imprécations : Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre ! Bossuet a dit quelque
féconde ; Qui, tour à tour calmant, excitant les bouillons, Suis d’un œil attentif les légers tourbillons. Enfin, de ta liq
rement sur sa proie, qu’on ne peut éviter ses ongles non plus que ses yeux . » Ce qui plaît à l’imagination dans une métaphor
bruit, cet appareil, ce danger qui le presse, Ouvrirent un moment ses yeux appesantis ; Mais du jour importun ses regards éb
encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent… il faut marcher ; on voudrait retourne
l’ai vu cette nuit, ce malheureux Sévère, La vengeance à la main, l’ œil ardent de colère. 5° On prend le contenant pour
reprendre : Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre. D’un œil aussi coulent, d’un cœur aussi soumis Que j’accep
donné. Si pourtant ce respect, si cette obéissance Paraît digne à vos yeux d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs
’histoire ! « Quand vous voyez passer comme en un instant devant vos yeux , je ne dis pas les rois et les empereurs, mais le
Et les faibles mortels, vains jouets du trépas, Sont tous devant ses yeux comme s’ils n’étaient pas. Apres Dieu, ce qu’il
ui est occupé à tenir le discours est presque toujours immobile ; les yeux , qui doivent commenter les pensées d’une manière
ecueillir ; mais il n’avait convaincu personne, et il voyait dans les yeux des juges la condamnation de l’accusé. Avant de t
difformité. » La puissance de la physionomie réside surtout dans les yeux  : ce sont les yeux qui doivent être, selon le sen
uissance de la physionomie réside surtout dans les yeux : ce sont les yeux qui doivent être, selon le sentiment qu’on exprim
.. Ce n’était pas tant son éloquence et son style passionné, que ses yeux , sa voix, son geste, toute son action enfin qui a
a excitée, il traverse toute l’étendue de la salle, à petits pas, les yeux fixés à terre, et comme recueilli en lui-même ; i
enable, fixer leur attention sur les objets qui se présentent à leurs yeux , emprunter des souvenirs utiles aux différentes c
és de la nature physique doivent animer le langage de quiconque a des yeux . Les jeunes gens qui étudient l’art d’écrire n’on
yages : qu’ils montrent que les objets n’ont point passé devant leurs yeux sans rien laisser dans leur âme, et qu’ils peigne
ègles que la narration oratoire. Aussitôt que les élèves ont sous les yeux l’argument qu’ils doivent développer, le premier
vait plus de salut pour eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince dont la victoire
t-il, je crois que c’est là Jeannot ! » À ce nom, le marquis lève les yeux , la voiture s’arrête : « C’est Jeannot lui-même,
u’à nos sens. Nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux  ; nous voulons un vrai qui nous saisisse d’abord,
rande idée indiquée par un siècle barbare, il la déployait à tous les yeux , avec la majesté d’une éloquence pure et sublime.
n’est pas de si petite considération qu’elle n’attire aujourd’hui les yeux de toute l’Europe ! « Je parlerai, sire, avec tou
t excusé ; personne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son maître, C’est là que Votre Majesté fera vo
rniers neveux. Vous avez eu, messieurs, d’autres motifs en jetant les yeux sur moi ; vous avez voulu donner à l’illustre com
les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’oreille et d’occuper les yeux  ; il faut agir sur l’âme, et toucher le cœur en p
lus éclairé, ne semble-t-il pas qu’on voie revivre Henri IV, avec ses yeux vifs et bons, son air imposant et doux, le costum
muniquant la folle gaieté qui l’anime, ou arrachant des larmes de vos yeux  ; tantôt fixée sur une idée, et s’y attachant pou
ne lisons plus une lettre : ce sont des faits qui se passent sous nos yeux , et nous sommes témoins de la douleur de madame d
semble que madame de Maintenon ait toujours eu ces maximes devant les yeux . Dans toute sa correspondance, il n’y a peut-être
64 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
 ? Comment, di-ie, recognoistrons-nous nostre Dieu, si nous avons les yeux fichez à contempler la magnificence de nos habits
n tour, la voit autant qu’il la comprend, C’est une fête continue des yeux et des oreilles que ce défilé d’images, toutes de
ier à qui son maistre feut contrainct de dire : c’est trop, Rollin… L’ œil de justice veoit tout, le roy veoit tout, et le t
uelquefois leur mettoit des frayeurs et craintes des dieux devant les yeux , leur faisant à croire qu’il avoit veu quelques v
comment Hector lui rebailloit son petit enfant : mais elle avoit les yeux et le regard tousiours fichez sur lui. La conform
besloient, mugissoient, marchoient, et voyoient. Comment peuvent ses yeux souffrir de voir tuer, escorcher, demembrer une p
neur. Il fault que nous tous, qui portons les armes, ayons devant les yeux que ce n’est rien de nous sans la bonté divine, l
et travaillans à vostre liberté ; mais vous n’avez que des larmes aux yeux et eux les armes aux mains ; ils combattent vos e
usement amassez, et que j’aymois et tenois plus chers que mes propres yeux  ! mes escus que j’avois espargnez, retirant le pa
nt, l’émotion de leur esprit paroît toujours dans le trouble de leurs yeux . Un coup de foudre en temps serein peut étonner29
ement au siège d’une place sur laquelle toute la chrétienté avoit les yeux  ; et, dès que je fus assuré qu’elle étoit attaqué
sion ne fait pencher ni d’un côté ni d’autre, et je le vois des mêmes yeux dont la postérité le verra. Mais lorsque, dans de
nts, et desquels il est revenu avec Pignerol et Suse. Ouvrez donc les yeux , je vous supplie, à tant de lumière. Ne haïssez p
dormir aisément à l’ombre des lauriers ; M. de Longueville ouvrit les yeux , mais ce ne fut que pour les refermer ; M de Vend
seulement une mine attentive, en même temps que l’on voit dans leurs yeux et dans leur esprit un égarement pour ce qu’on le
’il vous plaît, monsieur Lysidas, que les courtisans ont d’aussi bons yeux que d’autres ; qu’on peut être habile avec un poi
y demeure, il vous passe là tous les jours assez de choses devant les yeux , pour acquérir quelque habitude de les connoître,
lâcheté â déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé, à se vouloir donner
ute l’Europe. Il en avoit d’autres qui, bien que moins éclatantes aux yeux du public, ne sont peut-être pas moins dignes de
Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher ; on voudroit retourne
urs vous fera paroître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans
e temps ? Quel trouble ! Quel affreux spectacle se présente ici à mes yeux  ! La monarchie ébranlée jusqu’aux fondemens, la g
aussi adorée que vous. Mais la voyez-vous à présent ? voyez- vous ces yeux éteints, ce visage hideux et qui fait horreur ? c
; par là on s’introduit et on s’insinue, par là on se transfigure aux yeux des hommes ; de rien qu’on étoit, on devient quel
s villes de Judée furent émues, des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitans. Ils furent quelque temps
s, que je ne pus juger autre chose, sinon qu’elle avoit un nez et des yeux . Je remarquai que l’une et l’autre se croyoient b
n’est pas de si petite considération qu’elle n’attire aujourd’hui les yeux de toute l’Europe ! Je parlerai, sire, avec toute
ieux encore me corriger que me perdre ? » Mais, sire, je détourne mes yeux de cette triste pensée. Votre Majesté voit combie
t excusé : personne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son maître. C’est là que Votre Majesté fera vo
espoir ; le Rhône me fait une peur étrange. J’ai une carte devant les yeux  ; je sais tous les lieux où vous couchez. Vous êt
vous devez vous servir est l’humilité ; il faut devenir petite à vos yeux  ; il ne faut pas tant vous renfermer dans vous-mê
pée est un onyx, il a au doigt un gros diamant qu’il fait briller aux yeux et qui est parfait ; il ne lui manque aucune de c
e la lumière du soleil environne les aveugles et ceux qui ferment les yeux , quoiqu’elle n’éclaire ni les uns ni les autres…
, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux . N’est-il pas vrai que, quand il ramasse toutes l
u’un peintre et un poëte ont tant de rapport455 : l’un peint pour les yeux , l’autre pour les oreilles ; l’un et l’autre doiv
tte lumière n’est point semblable à la lumière sombre qui éclaire les yeux des misérables mortels et qui n’est que ténèbres 
pur cristal. Elle n’éblouit jamais : au contraire, elle fortifie les yeux et porte dans le fond de l’âme je ne sais quelle
maginer que vous cessiez jamais de l’être. Vous craignez d’ouvrir les yeux  ; vous craignez qu’on ne vous les ouvre ; vous cr
assé que des regrets qui l’accablent, dans tout ce qui se passe à ses yeux que des images qui l’affligent, dans la pensée de
mort qui le saisit ou du moins pour se fuir lui-même : il sort de ses yeux mourans je ne sais quoi de sombre et de farouche
spoir de quitter la vie. Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent, son visage se déf
finissent point. Le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux , et il voit, avec un air de vengeance et de fureu
le du monde seroit bien ennuyeux pour qui le regarderoit d’un certain œil , car c’est toujours la même chose. MONTAIGNE. J’a
aille médiocre, avec un peu d’embonpoint dans ses dernières années, l’ œil fort vif et fort perçant, la physionomie agréable
e venoit d’envoyer parler à l’oreille à M. le duc de Berry, à qui les yeux avoient rougi à l’instant ; qu’aussitôt il étoit
ient des personnages vraiment expressifs ; il ne falloit qu’avoir des yeux , sans aucune connoissance de la cour, pour distin
et ses coiffes, debout et d’un air délibéré traversa la chambre, les yeux à peine mouillés, mais trahie par de curieux rega
mal, et moi les jambes tremblantes de tout ce qui se passoit sous mes yeux et au dedans de moi. Nous nous assîmes par hasard
étonnement lorsque incontinent après je vis les larmes lui tomber des yeux  : « Monsieur ! » m’écriai-je. en me levant dans l
à-dire les sots, tiroient leurs soupirs de leurs talons, et, avec des yeux égarés et secs, louoient Monseigneur, mais toujou
les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre, et reclus en des coins, méditoien
ois répondue par une douleur voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvemens de mains moins
stère, le tout n’étoit qu’un voile clair, qui n’empêchoit pas de bons yeux de remarquer et de distinguer tous leurs traits.
iosité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvemens ; mais leurs yeux suppléoient au peu d’agitation de leur corps. Des
ertain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencontrer des yeux  ; les accidens momentanés qui arrivoient de ces r
vec soin, foumissoient à l’art du mouchoir pour rougir et grossir les yeux et barbouiller le visage, et cependant le coup d’
s autres, leur embarras et leur dépit à le cacher. La promptitude des yeux à voler partout en sondant les âmes, à la faveur
’effet sont laterales regis, contre ce vas electum du tiers-État. Mes yeux fichés, colles sur ces bourgeois superbes, parcou
a au roi, puis sans reprendre aucun avis, se remit en place, jeta les yeux sur le premier président et prononça : Le Roi veu
générale, tenoit chacun immobile pour n’en pas perdre un mot, et les yeux sur le greffier qui lisoit. Vers le tiers de cett
cun. Au premier mot que le garde des sceaux dit de cette affaire, les yeux des deux évêques pairs rencontrèrent les miens. J
iens. Jamais je n’ai vu surprise pareille à la leur. J’avalai par les yeux un délicieux trait de leur joie, et je détournai
n’osai plus les regarder… Pendant l’enregistrement, je promenois mes yeux doucement de toutes parts, et, si je les contraig
’insulte, le mépris, le dédain, le triomphe, lui furent lancés de mes yeux jusqu’en ses moëlles ; souvent il baissoit la vue
e lui quelquefois avec mes deux voisins, le leur montrant d’un clin d œil , quand il pouvoil s’en apercevoir ; en un mot je
t tellement captivé madame de Maintenon qu’elle ne voyoit que par ses yeux , et ses yeux ne voyoient jamais que des apparence
aptivé madame de Maintenon qu’elle ne voyoit que par ses yeux, et ses yeux ne voyoient jamais que des apparences et la laiss
étoit un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l’esprit sortoient comme un torren
ononçoit des choses magnifiques, condamnée à un éternel silence ; ces yeux étincelans, dont les formidables regards étoient
Bussy-Rabutin Portrait de Condé Le prince Tiridate avoit les yeux vifs, le nez aquilin, les joues creuses et déchar
fin, après m’avoir bien conjuré d’avoir la crainte de Dieu devant les yeux et l’amour du prochain en recommandation, elle me
eval à la pointe du jour. — Monsieur le contrôleur, lui dis-je, je ne yeux ni trotter par la ville, ni manger seul, ni me co
autre, il se tourna fièrement vers Menezès, et le regardant avec des yeux pleins de vengeance et de ressentiment : « Quoi !
cience : c’est à elle qu’il est réservé de le découvrir à nos foibles yeux . Elle dissipe le nuage des préventions, elle fait
ère éternel ! s’écria-t-il avec transport, lorsqu’il eut parcouru des yeux tous les feuillets de ma copie, vit-on jamais rie
istingue point d’abord les parties d’un grand choeur de musique ; ses yeux ne distinguent point d’abord dans un tableau les
du dessin ; mais peu à peu ses oreilles apprennent à entendre, et ses yeux à voir. Il sera ému à la première représentation
esprit des bons artistes. On s’accoutume à voir des tableaux avec les yeux de Le Brun, du Poussin, de Le Sueur ; on entend l
Établit d’Apollon les rigoureuses lois. Il revoit ses enfants avec un œil sévère ; De la triste Équivoque il rougit d’être
s, et ils veulent que l’intérêt qu’ils y prennent les grossisse à vos yeux  : ils ont tout fait, tout vu, tout dit, tout pens
qu’il appelle le mérite personnel. Il peut même quelquefois jeter les yeux sur les talent. Qu’il ne craigne point ses rivaux
es batailles mettent sur le devant de leurs tableaux les choses que l’ œil doit distinguer, et la confusion dans le fond et
ira plus loin que tes facultés réelles. Sitôt qu’il faut voir par les yeux des autres, il faut vouloir par leurs volontés. M
er entre la nature et moi. C’étoit là qu’elle sembloit déployer à mes yeux une magnificence toujours nouvelle. L’or des genê
s nouvelle. L’or des genêts et la pourpre des bruyères frappoient mes yeux d’un luxe qui touchoit mon cœur : la majesté des
était calme ; et là, m’étendant tout de mon long dans le bateau, les yeux tournés vers le ciel, je me laissois aller et dér
mon aise, tantôt sur les terrasses et les tertres, pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’œil du lac et de s
mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux , suppléoient aux mouvemens internes que la rêveri
je ne savois ce que j’étois, où j’étois, d’où je venois. J’ouvris les yeux , quel surcroît de sensation ! la lumière, la voût
 Je m’affermissois dans cette pensée naissante lorsque je tournai les yeux vers l’astre de la lumière : son éclat me blessa 
ie de mon être que j’avois connue la première, lorsque je rouvris les yeux . Quelle joie de me retrouver en possession de tan
ésordre. « Je portai la main sur ma tête, je touchai mon front et mes yeux , je parcourus mon corps ; ma main me parut être a
tence qui m’avoit d’abord paru immense en étendue. « J’avois jeté les yeux sur mon corps ; je le jugeois d’un volume énorme
volume énorme et si grand, que tous les objets qui avoient frappé mes yeux ne me paroissoient être en comparaison que des po
nai longtemps ; je me regardois avec plaisir, je suivois ma main de l’ œil et j’observois ses mouvemens. J’eus sur tout cela
fugitive, une succession de choses semblables. Je l’approchai de mes yeux  : elle me parut alors plus grande que tout mon co
u’il y avoit de l’illusion dans cette sensation qui me venoit par les yeux  ; j’avois vu distinctement que ma main n’étoit qu
fut qu’après une infinité d’épreuves que j’appris à me servir de mes yeux pour guider ma main ; et, comme elle me donnoit d
me faisois un plaisir de vaincre. « J’avois approché ce fruit de mes yeux  ; j’en considérois la forme et les couleurs ; une
toient que des images foibles et mal terminées : dans cet instant mes yeux devenus inutiles se fermèrent, et ma tête, n’étan
ément ; mais c’est mal à propos que l’on a prétendu qu’il dormoit les yeux ouverts. La démarche ordinaire du lion est fière,
e, leste, vif, très-alerte, très-éveillé, très-industrieux ; il a les yeux pleins de feu, la physionomie fine, le corps nerv
ines sablonneuses, des montagnes encore plus arides, sur lesquelles l’ œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrê
e, et pour lui présenter l’horreur de sa situation, en reculant à ses yeux les barrières du vide, en étendant autour de lui
même, puisqu’à chaque instant ses premiers modèles reparoissent à nos yeux sous de nouvelles représentations ; cependant, en
lles avec la nature de l’homme, comme celui qui ne se sert que de ses yeux . Image des esprits subtils, il pénètre souvent tr
paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand
son ravage ; et que, mon ami et moi, l’un contre l’autre appuyés, les yeux attachés sur ton ouvrage, nous en soyons encore e
e pratiquée au-dessus de la porte, quand elle est fermée. Tournez les yeux autour de cette chambre triste, et vous n’y verre
mande pardon. » Cependant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux , et, pendu au bras droit de son grand frère, il s
le du cadavre de son époux, elle a dû porter une de ses mains sur ses yeux , et de l’autre montrer à l’enfant ingrat le cadav
; puis elle s’agenouilla, et fit sa prière, l’es mains jointes et les yeux levés au ciel. Les vagues qui assourdissoient en
es, former des ondulations semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependan
une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et, levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les
t d’attiédissement ceux que tu n’avais pu attiédir !… J’ai ouvert les yeux , j’ai vu le nombre de nos ennemis : leur multitud
ur ; cet Auguste, dont on a tant vanté la clémence, lui arrachait les yeux de ses propres mains. On était trahi et poignardé
ipaux de l’armée vinrent se ranger autour de lui ; il étoit pâle, les yeux presque éteins, et les lèvres à demi glacées ; ce
ns l’instant où je le croyois épuisé, avoit pu ainsi s’agrandir à mes yeux  : j’éprouvois une sorte de ravissement inexprimab
ant les vêtemens du vieillard, marchoit derrière. Je les suivois d’un œil attendri, lorsque je vis, à peu de distance, un a
et pendant de tout son corps le long de la muraille, choisissoit de l’ œil , sur le pavé, l’endroit le moins périlleux pour y
ndus de ce père, l’enfant endormi dans son berceau… J’ai détourné les yeux , et j’ai fui. J’avois dejà traversé la place. Je
ards en larmes, et de vingt mille bras en prière. Le pontife lève les yeux au ciel et il prie ; le peuple baisse les yeux à
e. Le pontife lève les yeux au ciel et il prie ; le peuple baisse les yeux à terre et il prie. Figurez-vous murmurant comme
x de la terre embrasée ; les pâtres avoient retiré leurs chameaux ; l’ œil n’aperce voit plus aucun mouvement sur la plaine
nous, quoique son diamètre soit extrêmement diminué ; elle repose les yeux qui s’égarent dans l’immensité : on voit que c’es
ar le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille entend, tout ce que l’ œil contemple sur ce superbe théâtre, n’existe que pa
roître en grâce, en science et en sagesse, afin d’être agréable à nos yeux (c’est le style de saint Paul), et que je puisse
res en désordre, que ces ruines mêlées aux habitations nouvelles. Les yeux sont tout-puissants sur l’âme : après avoir vu le
ha pas, et revint au bout de huit mois avec un monde nouveau dans les yeux et dans la tête. Blessé à l’armée de Condé, il al
avait conçu le plan à Rome, et pour laquelle il alla chercher de ses yeux des « images », dit-il dans sa préface, par un vo
par quelques pins tombés. Bientôt la forêt redevient plus sombre ; l’ œil n’aperçoit que des troncs de chênes et de noyers
maient dans les cieux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’ œil , qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur él
oissons ; je m’en approchais : des herbes flétries avaient trompé mon œil . Parfois, sous les moissons stériles, vous distin
e l’éloquence humaine682, les larmes de l’admiration ont coulé de nos yeux , et le livre est tombé de nos mains. (Ibid., pa
de leur front, faisaient descendre leur large bonnet à poil sur leurs yeux comme pour ne pas voir ; les autres abaissaient l
omme danser par un mouvement convulsif de colère. Il était pâle ; ses yeux pivotaient dans leur orbite ; il ouvrait la bouch
dans ce haut état de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux  ; mais, dans le même moment, nos ennemis pensaien
l’administration joint le tort le plus grave qu’elle puisse avoir aux yeux d’un peuple fier, je veux dire l’avilissement au
quand il fut retourné à son travail, de temps en temps il levait les yeux , et regardait ces oiseaux qui allaient et venaien
erche la patrie. Ne marchez point la tête baissée : il faut lever les yeux pour reconnaître sa route. Votre patrie, c’est le
uve et le vieillard un appui, l’étranger un hôte secourable ; soyez l’ œil de l’aveugle et le pied du boiteux. Ayez pour les
rement sur sa proie, qu’on ne peut éviter ses ongles non plus que ses yeux  ; aussi vifs étaient les regards, aussi vite et i
beaucoup d’iniquités, mais le vrai et l’honnête n’étaient point à ses yeux des chimères. Au milieu d’une révolution et au se
à l’orgueil du spectacle que l’Académie offre en ce moment à tous les yeux . Nous sommes ici, vous et moi, Monsieur, les preu
e Didier et Cie.) Platon et Bossuet Platon et Bossuet, à nos yeux , voilà les deux plus grands maîtres du langage hu
svelte, son mouvement agile, sa course si prompte, qu’il échappe à l’ œil aussi rapidement que l’oiseau qui vole. Il aime à
ir par de molles ondulations de sa queue déliée ; il fait briller ses yeux vifs et animés ; il se précipite comme un trait p
aît encore, et décrit en un instant plusieurs circuits tortueux que l’ œil a de la peine à suivre, se replie plusieurs fois
croissant d’or forme une sorte de sourcil marqué au-dessus de chaque œil  ; une tache d’un noir luisant contraste, sur la q
ands et terribles événements sont clairement empreints partout pour l’ œil qui sait en lire l’histoire dans leurs monuments.
ue l’on en a appris le secret. Un de ses employés dépérissait à vue d’ œil  ; il soupçonne que le mal vient de quelque chagri
ssitôt il lui envoie 10 000 francs. L’employé accourt, les larmes aux yeux , et le prie de lui fixer les termes du remboursem
science. Euler attendait son ami avec impatience. Il arrive enfin, l’ œil terne, et dans une tenue qui paraissait annoncer
et retrouver sous leur poussière la couleur des temps. Il y a usé ses yeux , mais non épuisé sa volonté et son dévouement à l
enthousiasmé pour les campagnes d’Italie, et avait voulu voir de ses yeux les champs de bataille de Castiglione, d’Arcole e
la Kologha, on marchait absorbé, quand plusieurs de nous, levant les yeux , jetèrent un cri de saisissement. Soudain, chacun
et semblait plongé dans un rêve ; je vis, non sans surprise, que ses yeux étaient pleins de larmes. Enfin, revenant à lui m
re, savants, voyageurs, etc., tous s’y suivent, et y passent sous nos yeux , dans le plus intéressant, le plus instructif et
promis de m’en tant dire ! Je le regardai et l’écoutai avidement, des yeux , des oreilles et du cœur. Imaginez-vous une belle
a rappelé celui de Benjamin Constant, d’illustre mémoire863, de beaux yeux noirs qui ne voient plus, mais qui parlent encore
rnés vers vous, et qui pourtant vous pénètrent ; et, au-dessus de ces yeux , des sourcils noirs, épais, dessinés gracieusemen
et recueilli on aurait pris pour un docteur de Sorbonne, mais dont l’ œil noir lançait, sous un épais sourcil, un regard pl
; on lui reconnut le droit de parler à l’esprit, sinon de charmer les yeux  : c’était un philosophe dont on admirait la moral
ôté, les coloristes de l’autre. Les Dessinateurs872 Quand vos yeux se tournent du côté des grands dessinateurs ils s
té du tableau, cette grande figure vêtue de noir, au front large, à l’ œil vif, vous la connaissez, c’est notre Poussin, pen
blime, esprit solitaire ; lui aussi il s’écarte de la foule, mais ses yeux se tournent avec amour sur cet auditoire où se tr
s, qui faites aussi de la couleur une éclatante satisfaction pour les yeux , et qui, de plus, avez trouvé moyen de la faire p
ature et des œuvres d’art. Sa plume peint et grave sur le papier. Son œil voit tout, sa main rend tout. Il a les traits du
Jupiter aveugle ; sa pose immobile indique la cécité, quand même ses yeux blancs comme ceux d’une statue ne diraient pas qu
es terrains, la verdure, les costumes et les armes avaient frappé ses yeux , et particulièrement les réverbérations aveuglant
cavalier passait, riant à des amis qui étaient sur leurs portes, les yeux en flammes et agitant son long fusil, comme s’il
hé de plûmes noires : d’autres avaient leur burnous rabattu jusqu’aux yeux , le haïk900 relevé jusqu’au nez ; et ceux dont on
s une jument grise à queue sombre, avec les naseaux ardents et un bel œil doux encadré de poils noirs. Un cavalier nègre, e
tenue du lieutenant ; j’imaginai ce que devait être la mienne pour un œil difficile en fait d’élégance, et je ne pus m’empê
spensé du salut, et son escorte acheva de défiler sans même jeter les yeux sur nous. (Un Été dam le Sahara ; III, Tadjemon
un passage harmonieux entre la lumière et l’ombre et d’accoutumer les yeux à la nuit par la douceur des couleurs grises. Alo
ins, et au chant de milliers d’oiseaux inconnus ; tout cela offre à l’ œil et à la pensée du promeneur le mélange le plus su
passer le soir avec lui. Je saluai le prêtre avec respect. Il vit mes yeux rouges et me rendit un salut de triste intelligen
, de ponts, de places, de flèches, de clochers. Tout vous prenait aux yeux à la fois, le pignon taillé, la toiture aiguë, la
tours. Mais voici les principales masses qu’on distinguait lorsque l’ œil commençait à se faire à ce tumulte d’édifices. D’
alité après ceux de la théocratie. La Cité donc s’offrait d’abord aux yeux avec sa poupe au levant et sa proue au couchant.
ant, la pointe déserte du Terrain. Dans cet entassement de maisons, l’ œil distinguait encore, à ses hautes mitres de pierre
t, quand le regard passait ces ponts, dont les toits verdissaient à l’ œil , moisis avant l’âge par les vapeurs de l’eau, s’i
t pas la moindre gaieté de Paris. L’Université925 faisait un bloc à l’ œil . D’un bout à l’autre c’était un tout homogène et
non moins belles, non moins grandes. Celles qui éveillaient d’abord l’ œil , c’étaient les Bernardins avec leurs trois cloche
oints noirs qui s’entrecroisaient sur le pavé faisait tout remuer aux yeux  : c’était le peuple vu ainsi de haut et de loin.
ts jardins à compartiments et les ruines mal hantées de Vauvert932, l’ œil tombait, à l’occident, sur les trois aiguilles ro
herse, ce pont-levis, cette enveloppe de créneaux, qui entaillait aux yeux la verdure des prés d’alentour, ces cours où relu
n s’accélérait, et, à mesure qu’il parcourait un angle plus ouvert, l’ œil de Quasimodo s’ouvrait aussi de plus en plus, pho
hérissaient, sa poitrine faisait le bruit d’un soufflet de forge, son œil jetait des flammes, la cloche monstrueuse henniss
ntempler. Plus d’un songeur à cette époque a laissé bien des fois ses yeux et sa pensée pénétrer indiscrètement à travers le
es regards se portent sur la ville d’Aoste. Je vois de loin, avec des yeux d’envie, ses heureux habitants qui me connaissent
orage de la veille lui a confié les débris, flotte un moment sous vos yeux pour vous faire reconnaître l’endroit vers lequel
s congénères, des personnages dont chacun d’entre eux ramène sous nos yeux le visage et nous affirme l’existence, l’illusion
bataille ? De quoi s’agit-il ? — Sire, dit-elle en le regardant d’un œil non moins fixe, je suis mademoiselle de Cinq-Cygn
t le mort, et je pense à ceux qui restent. Les larmes me viennent aux yeux . Et alors je chante ce qui me vient à l’esprit. T
chambre ; de l’autre, étaient rangés les hommes, debout, tête nue, l’ œil fixé sur le cadavre, observant un profond silence
, prit une de ses mains et demeura quelques minutes recueillie et les yeux baissés. Puis elle rejeta son mezzaro960 en arriè
importante autour de l’Amiral. Un huissier en habit noir, jetant les yeux sur le collet de dentelle de Mergy et sur une cha
s et les tableaux qui avaient laissé des traces ineffaçables dans ses yeux et dans son cœur. La description détaillée de bie
es courtes et frisées qui sentent encore le taureau sauvage, ces gros yeux farouches, ces mouvements brusques, ce travail ne
cette tribu. 900. Les femmes musulmanes le relèvent jusque sous les yeux . 901. C’est-à-dire garni d’un galon. 902. Le pi
65 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
nsole que par mes larmes — Je n’ai point encore la force de lever les yeux au ciel… Je regarde toujours autour de moi et je
3, COMPOSITIONS N° 44 — Le Coq. Le coq est fier — sa crête — son œil noir — son plumage — ses éperons — sa queue recou
es passions impriment à la physionomie ! — ... C’est surtout dans les yeux que les agitations se peignent… L’œil appartient
! — ... C’est surtout dans les yeux que les agitations se peignent… L’ œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre organe… A
ème, tâchez de rendre avec justesse et délicatement les rapports de l’ œil avec les sensations de l’âme. Vous savez que l’œi
les rapports de l’œil avec les sensations de l’âme. Vous savez que l’ œil pleure dans l’attendrissement, qu’il s’ouvre dans
ici un canevas facile. Tous les jours vous avez votre modèle sous les yeux  ; peignez-le. N° 51. — Le Bavard Arrias a t
s, soigneusement peignés et d’un gris cendré… Face impassible, petits yeux jaunes, sans cils, protégés par une visière verte
après le châtiment ; Souvent il me regarde ; humide de tendresse. Son œil affectueux implore une caresse. J’ordonne, il vie
cité : Et moi de l’Hélicon malheureux Bélisaire Peut-être un jour ses yeux guideront ma misère. Est-il hôte plus sûr, ami pl
sans cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître dont les yeux maudits assiègent toutes mes actions, dévorent to
d’une solitude qu’aimait à se créer mon imagination, je l’ai sous les yeux . Je suis près d’une haute montagne toute couverte
au rouge, ou à des couleurs plus sombres81 ? — …La verdure délasse l’ œil — … Mais admirons la diversité de teinte de la ve
s la plaine. Ici tombe un héros moissonné dans sa fleur. Superbe et l’ œil brillant d’orgueil et de valeur Sur son casque on
flammée. Et d’un nuage épais enveloppant leur sort, Cache encor à nos yeux la victoire ou la mort. Ainsi quand deux torrents
sillon. Ainsi le trait fatal dans les rangs se promène. Superbe et l’ œil brillant d’orgueil et de valeur, Sur son casque o
Guidé par la liqueur qui réchauffe et l’enivre ; La joie est dans ses yeux , son cœur est délivré Des ennuis dont la veille i
est que le lecteur puisse embrasser tous les détails d’un seul coup d’ œil . 2º C’est que l’objet décrit se présente aux yeux
ils d’un seul coup d’œil. 2º C’est que l’objet décrit se présente aux yeux comme sur une scène ou sur une toile. Examinez si
, car un Dieu l’accompagne guidé par la liqueur, la joie est dans ses yeux , après mille détours. Voyez si jusqu’au dernier m
es paroles saintes — …. Dénouement. Soudain ses joues pâlissent, ses yeux s’éteignent, elle offre sa main à Tancrède, et ex
. Une jeune femme sort d’une maison — … Sa démarche attristée — … Ses yeux secs à force d’avoir pleuré — … Elle portait dans
c terreur, écoute les cris des curieux placés sur le parvis, fixe des yeux égarés sur tout ce qui l’entoure — … Enfin, par u
r son ennemi avec lui, il remue avec fureur ses mains, ses pieds, ses yeux , sa bouche, il mort la racine pour la détacher —
il demanda son chemin — … L’obligeant trésorier lus dit de fermer les yeux un moment — … Dénouement. Quand le paysan rouvri
ermer les yeux un moment — … Dénouement. Quand le paysan rouvrit les yeux , il se trouva assis sur la route du Caire, la bri
a pauvreté — Dénouement. Elle me toucha et disparut — … J’ouvris les yeux , et surpris de mon long sommeil, je continuai ma
nt les usages de l’Orient, avait lavé la tête et les mains, fermé les yeux et croisé les bras. Quelques instants avant, le d
bile et silencieux, on détache son casque ; sa figure est pâle et ses yeux éteints — Il était mort d’un accès de colère ; to
ouronnée ; L’autel étincelait des flambeaux d’hyménée ; Polyphonie, l’ œil fixe et d’un front inhumain, Présentait à Mérope
la hache préparée. Les éclairs sont moins prompts ; je l’ai vu de mes yeux , Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux ; «
confondus le flux impétueux Roule et dérobe Egysthe et la reine à mes yeux . Voltaire. Avis. Forme. Trouvez-vous l’expositi
! Il a reconnu son fils, visage auguste, pourquoi es-tu sur moi ? Tes yeux lancent des éclairs. Toutes mes pensées se troubl
la mort commence à m’instruire. Clarté du jour, tu ne luis plus à mes yeux  ; mais une autre clarté luit à mon intelligence.
me. Vous ne ferez aucune attention aux tropes, car vous avez sous les yeux moins une narration qu’une suite de mouvements or
toire, s’il était protégé par le Dieu des armées ; 5º Sa grandeur aux yeux des générations futures ; 6° La couronne de gloir
brigands à qui tu l’es donnée ; Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux , T’ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut de
maîtres ; Tout annonce le Dieu qu’ont vengé les ancêtres, Tourne les yeux , sa tombe est près de ce palais ; C’est ici la mo
hagrins, les tristesses viendraient troubler ce front si beau, et ces yeux « d’azur se terniraient par l’amertume des pleurs
vie. Là, tout le jour, tous ceux que l’on inhume, passent devant ses yeux , avec leur linceul blanc ; là, vient la jeune per
demeure du trépas. Que l’on visite le cimetière un jour encore, les yeux la chercheront vainement ; car elle aura quitté l
Egypte Ô colosses du Nil, qui êtes le séjour — du deuil, obi que l’ œil de l’homme vous voit avec fierté ! les montagnes
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
e injuste victoire Que le sort remporte pour eux ; Et que, devant ses yeux stoïques, Leurs vertus les plus héroïques Ne sont
ais toujours leur raison, soumise et complaisante, Au-devant de leurs yeux met un voile imposteur. Sous leurs pas cependant
s les yeux5,         Pleurait sa funeste aventure6.         Là, ses yeux errants sur les flots D’Ulysse fugitif semblaient
   Que la pitié retarde un peu tes pas :         Tourne un moment tes yeux sur ces climats ;         Et, si ce n’est pour pa
   Que la pitié retarde un peu tes pas :         Tourne un moment tes yeux sur ces climats ;         Et, si ce n’est pour pa
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
ier coup d’œil, tout ce qu’il vaut ; mais on peut remarquer, dans ses yeux et sur son visage, je ne sais quoi dont l’express
s villes de Judée furent émues, des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants. Ils furent quelque temps
ue je fasse crier son sang comme celui d’Abel3, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie
auditeurs ; et, par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et forcées. Mais on décrit
ent tira des plaintes de toutes les bouches et des larmes de tons les yeux . Chacun à l’envi faisait gloire de savoir et de d
68 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
fois : il ne peut rien distinguer ; les rayons du soleil blessent ses yeux en l’éclairant. Mille sons qui heurtent son oreil
forces lui donne une jouissance : l’univers en mouvement claie à ses yeux , surpris le mélange des couleurs les plus riches
Orient. Nous avancions lentement au pas de nos chevaux fatigués, les yeux attachés sur les murs gigantesques, sur les colon
répondent dans le cygne à la douceur du naturel ; il plaît à tous les yeux  ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréque
de parler, succombant sous l’effort, Soupire… étend les bras… ferme l’ œil … et s’endort. Le Lutrin, ch. II. Chateaubriand,
emple : Si la sagesse… (1er membre), Ou s’il n’eût pas eu devant les yeux le funeste exemple de l’ambition de Philippe, (2e
ronde : Si la sagesse… (1er membre), Ou s’il n’eût pas eu devant les yeux … (2e membre) Ou si les doux conseils de la philos
scours ; Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux , il faut qu’il nous endorme. Art poétique, ch. I
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ment claire, que l’idée frappe les esprits comme le soleil frappe les yeux . La clarté est la qualité principale du style :
mêmes lieux ; Quand une fois on y sommeille, Jamais on ne r’ouvre les yeux . — Mère, tous ceux qui sont en vie Doivent-ils d
i-bas. Tu vois, dans l’air, ces hirondelles Filer et se perdre à tes yeux  : À la mort, notre âme comme elles S’enfuit dans
e front si pur ; « Et dans l’amertume des larmes « Se terniraient ces yeux d’azur ! « Non, non ! dans les champs de l’espac
et redouble, heurtés, Ses bonds tumultueux au vertige empruntés ; Son œil indépendant brille en topaze bleue ; En panache d
ts qui paraissent superflus. Je l’ai, vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu. Ce qui s’appelle vu… Molière. Camille, dans
amille, dans ses imprécations contre Rome s’écrie : Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre ! Corneille. 3° Syll
encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent… Il faut marcher ; on voudrait retourne
air-obscur et par la dégradation des teintes ; l’ensemble satisfait l’ œil et plaît à l’imagination : telle doit être aussi
armant six cent mille âmes, Grave et serein, avec un éclair dans les yeux . Puis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on
rois ! Qu’il est grand à cette heure où, prêt à voir Dieu même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
e raisonnée des grands modèles : c’est l’Iliade et l’Odyssée sous les yeux  ; c’est l’Œdipe et l’Électre à la main, qu’Aristo
ndre les cris de l’hirondelle, les gémissements de la colombe, et mes yeux se sont fatigués, constamment élevés vers le ciel
xtase écoutaient la vénérable histoire. Appliquant un cristal sur ses yeux obscurcis, Et du jeune lecteur dirigeant les réci
ait souvent les mœurs antiques : Quel luxe, disait-il, étonne ici mes yeux  ! ……………………………………………… D ‘où naquit tant d’orgueil
le zèle. ……………………………………………… Les larmes cependant coulent de tous les yeux Vingt cris mal étouffés troublent les rits pieux 
res, Et les sanglots confus sont mêlés aux prières. Seul, morne, et l’ œil aride, accablé sous le poids, L’aîné des fils res
l’encens qui montent vers l’autel, Et de jeunes beautés, qui, sous l’ œil maternel, Adoucissent encore par leur voix innoce
71 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
aire, prêt à faire l’oraison funèbre de Louis XIV, jetant d’abord les yeux autour de lui, les fixant quelque temps sur cette
es de la flatterie. Au contraire, s’il est capable d’avoir toujours l’ œil vers les cieux, même en louant les héros de la te
dans ce haut état de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux  : mais dans le même moment nos ennemis pensaient
tes ses inventions et tous ses efforts. Quel objet se présente  à mes yeux  ? Ce ne sont pas seulement des hommes à combattre
voilà tout entier à ce grand spectacle. Quel objet se présente à mes yeux  ? Interrogation admirative. L’orateur s’anime et
aussi éclairés et satisfaits que si l’action s’était passée sous nos yeux . De plus la fidélité historique rehausse le mérit
on et la déclamation s’adressent à l’oreille ; le geste s’adresse aux yeux . Le geste est en quelque sorte à la parole, ce qu
s dans les ténèbres. Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux , des bras, des mains, et la position du corps, 1°
ut en bas, de droite à gauche, combinés avec ceux de la bouche et des yeux , affirme, nie, admire, méprise, accorde, refuse,
dent, quels que soient leur pays, leur langue, leur ignorance. 2° Les yeux . C’est le miroir de l’âme, ils s’ouvrent et s’enf
sure les choses par serment ; dans la même position à la hauteur de l’ oeil , elle menace. Les doigts ne doivent point être ni
mouvements de l’âme. Il se combinent alors avec ceux de la tête, des yeux , de la bouche, avec les inflexions de la voix, et
d’une affreuse poussière, Revêtu de lambeaux, tout pâle ; — mais son œil Conservait sous la cendre encor le même orgueil.
2. La rime masculine n’étant que pour l’oreille et non pas pour les yeux , on doit, en la cherchant, se guider par le son p
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
tés amis, Royaumes de l’étude ! ô regrettés pays, Dont le peuple, aux yeux vifs, aux fronts purs et limpides Toujours jeune
, ne connaît pas les rides ! Tout ce qui m’y ramène est aimable à mes yeux , Tout, jusqu’au souvenir du maître sérieux Dont l
Parmi ces bois grandis, je les retrouve toutes ; J’irais, fermant les yeux , et, si rien n’est changé, Au bout du chemin creu
e la vie à cette terre aimée, Voyait tout son passé remonter sous ses yeux . (Lamartine. 2. Ce fut dans cette retraite que
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
oint velus comme des ours, ils ne sifflaient point ; ils avaient deux yeux  : mais ils étaient si méchants et si féroces, qu’
esse les malheurs de leurs compatriotes, et leur mettaient devant les yeux cet exemple si triste. Ils leur faisaient surtout
enfants qui leur ressemblent. Le jeune peuple qui s’éleva sous leurs yeux s’accrut par d’heureux mariages : le nombre augme
Un peuple si juste devait être chéri des dieux. Dès qu’il ouvrit les yeux pour les connaître, il apprit à les craindre ; et
la couronne à celui qui était le plus juste, et ils jetèrent tous les yeux sur un vieillard vénérable par son âge et par une
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
er une femme expirante, et j’espère1 qu’ils y réussiront. Tournez vos yeux sur une autre mer, et vous verrez le calme avec t
e ne fus jamais tel que vous me voyez là. J’avais un grand front, des yeux très-vifs, d’assez grands traits, la tête tout à
se succédant très-rapidement et se peignant toutes sur mon visage, l’ œil d’un peintre ne me retrouvant pas le même d’un in
vous en avez déjà tenu plus de mille. Les inquisiteurs d’État ont les yeux ouverts sur votre conduite ; on vous épie, on sui
les bras posés sur vos genoux, votre bonnet de nuit renfoncé sur vos yeux , ou vos cheveux épars et mal retroussés sous un p
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
tte perpétuité d’intérêt et de commandement, ils n’ont pu couvrir aux yeux du monde les fautes de leurs pères, et maintenir
faire remarquer. Le sentiment que nous donne le bien accompli sous l’ œil de Dieu renferme une certitude qui nous élève et
r à la persuasion de notre petitesse1 ; notre âme proteste contre nos yeux , et, de l’abîme où elle semble anéantie, elle nou
Notre-Dame de Paris.) La parole Un homme vient au monde. Ses yeux , ses oreilles, ses lèvres, tous ses sens sont fer
création, âme perdue dans l’impuissance de se trouver elle-même. Ses yeux s’ouvriront sans qu’on y lise une pensée, et son
au, sa chambre, quelques images pendues aux murs, tout l’espace que l’ œil embrasse d’une fenêtre : une heure est pour lui l
ivrer au seul sentiment de l’amitié ; il s’agit d’intérêts qui, à vos yeux comme aux miens, sont au-dessus de tout et qui no
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
plus solide, en détruit l’assemblage ; le livre paraît plus clair aux yeux , mais le dessein de l’auteur demeure obscur ; il
e carnage, lorsque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre dévastée, les arts ensevelis, les
bec est une aiguille fine, et leur langue un fil délié ; leurs petits yeux noirs ne paraissent que deux points brillants ; l
répondent dans le cygne à la douceur du naturel ; il plaît à tous les yeux  ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréque
ours variés. Cette unité de dessein fait qu’on voit, d’un seul coup d’ œil , l’ouvrage entier, comme on voit de la place publ
mouvements qu’elles inspirent. Par exemple, remarquez ce que font les yeux , ce que font les mains, ce que fait tout le corps
ez cet oiseau qui, moins vu qu’entendu, Ainsi qu’un trait agile à nos yeux est perdu ; Du peuple ailé des airs brillante min
par Augustin Pajou ; il y est représenté déjà vieux ; le contour de l’ œil , les tempes ridées et un peu amaigries le disent 
77 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
r aussitôt toute la nation     Des lapins, qui, sur la bruyère,     L’ œil éveillé, l’oreille au guet, S’égayaient, et de th
assiègent le chevet ; Leurs petits bras étendus vers leur mère, Leurs yeux naïfs, leur touchante prière, D’un seul baiser im
lenteur de son char de victoire. Le nuage éclatant qui le cache à nos yeux , Conserve en sillons d’or sa trace dans les cieux
le torrent des siècles qui entraîne tous les hommes coule devant ses yeux , et il voit avec indignation de faibles mortels e
il ne soupçonne point ce que ce peut être, jusqu’à ce qu’ouvrant les yeux et se réveillant, il se trouve devant un limon de
rs ; C’est Hector, disait-elle, en l’embrassant toujours : Voilà ses yeux , sa bouche, et déjà son audace ; C’est lui-même,
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
euse. Un style trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à nos yeux  ; il faut qu’il nous endorme. (Boileau). Et l’on
auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts. Voilà tout ce qu’a pu faire la m
villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants : ils furent quelque temp
ses mains triomphantes, les ruines du sanctuaire ». (Fléchier). « L’ œil reçoit et réfléchit en même temps la lumière de l
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
omme de bien n’a rien à redouter pendant sa vie, ni après sa mort ; l’ œil des immortels est constamment ouvert sur lui. — I
us savoir pourquoi le vrai philosophe voit l’approche de la mort de l’ œil de l’espérance ? Sur quoi il se fonde quand il la
d’avoir quelque faible notion du vrai, est de le considérer avec les yeux de l’esprit, et en fermant les yeux du corps et l
ai, est de le considérer avec les yeux de l’esprit, et en fermant les yeux du corps et les portes des sens ? Ce n’est donc q
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
s ; les vertus divines ne sont que chez les chrétiens. Voir d’un même œil la couronne et les fers, la santé et la maladie,
d’une taille avantageuse et noble ; il avait un beau front, de grands yeux bleus remplis de douceur, un nez bien formé, mais
distingue point d’abord les parties d’un grand chœur de musique ; ses yeux ne distinguent point d’abord dans un tableau les
du dessin ; mais peu à peu ses oreilles apprennent à entendre, et ses yeux à voir. Il sera ému à la première représentation
esprit des bons artistes. On s’accoutume à voir des tableaux avec les yeux de Le Brun, du Poussin, de Le Sueur ; on entend l
s à côté d’un poêle, la tête pesante et le cœur triste, en jetant les yeux sur la rivière de la Sprée, parce que la Sprée to
çaise. C’est que les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand monde, et que les autres sont voilés. Ch
meilleures, par la raison qu’elles sont communes ; il ne faut que des yeux et point d’algèbre pour voir le jour. Dieu a mis
drait que j’eusse un visage ; on en devinerait à peine la place2. Mes yeux sont enfoncés de trois pouces, mes joues sont du
m’éblouissent : je cherche une lumière douce qui soulage mes faibles yeux . » (Lettre à l’Académie, V.) Rousseau disait aus
81 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ndamnent eux-mêmes leurs propres fils et les font exécuter sous leurs yeux . Ils pouvaient et ils devaient s’épargner ce spec
ement claire que l’idée frappe les esprits comme le soleil frappe les yeux . Tout ce qui est louche, vague ou équivoque, doit
n sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux  ; Sur les fronts abattus, mon aspect dans ces lie
plaire. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux , il faut qu’il nous endorme. (Boileau.) Lorsqu’o
, Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes             Pour pleure
ourable aux voyageurs célèbres et aux passagers inconnus. Quoique ses yeux soient couverts d’un bandeau, ses regards pénètre
e regarderait comme superflu. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu. (Molière.) Puissé-je d
s propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu. (Molière.) Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre ! (Corneille.) 186. La s
p est indigne d’un homme ; Je pourrais demander qu’on mît devant vos yeux Ce grand et rare exploit d’un bras victorieux : M
e de Turenne, lorsqu’il dit : Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. 210. Quand l’hyperbole dé
ar plus d’effets montra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat ? Quoi ! toujou
int ainsi la lutte du marchand contre l’avarice : Le sommeil sur ses yeux commence à s’épancher : Debout ! dit l’Avarice, i
ut prendre garde de les prodiguer. Elles sont, dit Cicéron, comme les yeux du discours, et les yeux ne doivent pas être répa
rodiguer. Elles sont, dit Cicéron, comme les yeux du discours, et les yeux ne doivent pas être répandus dans tout le corps.
ants : Ainsi qu’un nuage qui passe Mon printemps s’est évanoui ; Mes yeux ne verront plus la trace De tous les biens dont j
ais d’où l’on ne revient pas ; Mes vallons, ma propre demeure, Et cet œil même qui me pleure Ne reverront jamais mes pas.
t l’esprit, et la proportion entre les membres de la phrase plaît h l’ œil et à l’oreille. C’est ce qui produit ce nombre et
de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras, ferme l’ œil et s’endort. (Boileau.) Un monstre : Indomptabl
ite du fond et les beautés de la forme échappent presque toujours à l’ œil distrait de celui qui lit. On dévore des pages en
fois que vous ne perdiez pas le fil de vos pensées et que vous ayez l’ œil toujours fixé sur le but qu’il faut atteindre. 29
di, quand vous serez moins épris de vos propres pensées, relisez d’un œil calme et sévère ce que vous avez écrit ; oubliez
aint-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer l
nte, et rendre l’action tellement présente qu’on croit la voir de ses yeux . Les épisodes, qui sont certains incidents liés à
traits si naturels, qu’on ne lit plus, mais qu’on voit de ses propres yeux . Le talent de décrire suppose une imagination pui
présentés avec tant de vérité que la chose paraît se passer sous nos yeux . Elle tient à la fois de la narration et de la de
ont usitées dans la fable et dans la poésie légère. Quel astre à nos yeux vient de luire ? Quel sera, quelque jour, cet enf
oème dramatique, qui ne raconte pas, mais qui met une action sous les yeux . C’est un récit poétique, et en cela elle diffère
sparaît et les personnages viennent eux-mêmes agir et parler sous les yeux du spectateur. 485. La fin du drame, comme de tou
equel les personnages, obligés de quitter la scène, agissent loin des yeux des spectateurs. Pendant ce temps, le poète suppo
établit par sa munificence. Que ce marbre à jamais serve à tracer aux yeux Le malheur, le bienfait et la reconnaissance. (P
un langage immortel, pour, la signer de son nom, pour l’associer, aux yeux du genre humain, à cette signature, il faut être
il ne soupçonne point ce que ce peut être, jusqu’à ce qu’ouvrant les yeux et se réveillant, il se trouve ou devant un limon
nalque regarde aussi et rit plus haut que les autres ; il cherche des yeux , dans toute l’assemblée, où est celui qui montre
blime. Règne glorieux de l’Église. Lève-toi, Jérusalem, ouvre les yeux à la lumière : elle s’avance, la gloire du Seigne
la nuit environne les peuples, et voilà que le Seigneur se lève à tes yeux , et sa gloire reposera sur tes murs. Alors les na
cheront à ta lumière, et les rois à l’éclat de ta splendeur. Lève les yeux autour de toi, regarde : tous ces peuples s’avanc
es vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux ! Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre, Voir ses maisons en cend
xemplaire et sainte. Les mains croisées sur la poitrine et levant les yeux au ciel : Je suis celui que tous cherchez, dit-il
au, Voyant le Nil au loin rouler ses eaux pompeuses, Détournerait les yeux de ce riche tableau         Et de ces eaux majest
juste puissance, Près du vaste avenir, courte et frêle existence, Aux yeux désenchanteurs de la réalité,         Descend de
égalité, Tel le vaste Apennin, de sa cime hautaine, Confondant à nos yeux et montagne et vallon,     D’un monde entier ne f
é,     Propice au bon, et terrible au coupable, Du temps qui sous ses yeux marche à pas de géant,         Défend l’ami de la
péri dans cette journée, si Junon, pour le sauver, n’eût offert à ses yeux un fantôme armé semblable à Énée, fuyant devant l
s un navire. Il y entre avec ce fantôme qui disparaît aussitôt de ses yeux . Alors Junon coupe le câble et fait aborder Turnu
leur temple, ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, allons aux yeux des hommes Braver l’idolâtrie et montrer qui nous
ler ce front si pur ! Et par l’amertume des larmes Se terniraient ces yeux d’azur ! « Non, non ; dans les champs de l’espac
82 (1873) Principes de rhétorique française
se tient eu garde contre un orateur qui semble vouloir s’adresser aux yeux et à l’oreille plus qu’à l’esprit. Cependant Féne
soient montés mes aïeux, Leur gloire de si loin n’éblouit point mes yeux , Je songe avec respect de combien je suis née A
armes sanglantes ? D’où te venaient cette ardeur et ce courage ? Ces yeux , ce bras, que cherchaient-ils ? En un mot, que po
pour porter l’homme au bien, puisque la Foi le met sans cesse sous l’ œil de la Divinité, et qu’elle agit sur la volonté av
urs vous fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans
fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brû
l’excès de ses peines, vous trouve insensible : et vous détournez les yeux de ce spectacle de religion ! et vous ne daignez
t faite au fond de mon cœur. Je ne vous verrai plus ! qui fermera mes yeux  ? qui recueillera mes cendres ? O cher Pisistrate
e tableau de Calchas qui déchirera le sein de la jeune fille et D’un œil curieux, Dans son cœur palpitant consultera les D
uis, cette proposition, il la conservera sans cesse présente sous ses yeux ou devant sa mémoire, pour y rapporter toutes les
ait pas exciter l’intérêt : Impatient et fougueux, Ajax regarde d’un œil farouche le rivage de Sigée et la flotte des Grec
portrait d’Ulysse : Il se lève et après avoir tenu quelque temps les yeux fixés à terre, il les porte sur les chefs avides
fortifié pour la convocation du Sénat, ni ces fronts irrités, ni ces yeux fixés sur toi, rien ne peut t’émouvoir ? Ne sens-
gination d’un poëte10. Ecoutez Virgile, il mettra le fait devant vos yeux . N’est-il pas vrai que, quand il ramasse toutes l
a les traits réguliers, le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les yeux grands, pleins de feu, les cheveux blonds et bouc
it un ours, mais un ours mal léché : Sous un sourcil épais il avait l’ œil caché, Le regard de travers, nez tortu, grosse lè
ène présenté avec les couleurs et les détails qui le mettent sous nos yeux est un cadre naturel où viennent se placer et se
s vous, fera, paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité tout entière » présente de la
modeste physicien de l’ignorant, bien qu’ils aient tous deux sous les yeux les mêmes phénomènes de lumière, de son, de pesan
s traits qui pourront communiquer cette impression ou mettre sous les yeux une vive peinture de choses ; mais l’amplificatio
peut vous le rendre odieux, Vous ayez pris chez lui ce qui charme vos yeux . Cet argument est si puissant qu’Alceste est obl
plus touchante des passions ; c’est le comble de l’art15 : Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce qu’a pu la magnif
laindre de la nature. Voici des périodes à trois membres : De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, | dont la victoi
ssociés avec une grande force dans ce passage de Bossuet : Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce qu’a pu la magnif
ndes passions. Quiconque est vivement ému, voit les choses d’un autre œil que les autres hommes ; tout est pour lui objet d
ucoup à l’effet des paroles ; mais si tous ses traits, son front, ses yeux étaient dans une agitation perpétuelle, on se moq
e même à propos d’un combattant qui meurt d’un coup qui lui crève les yeux . Et la nuit lui survient par les portes du jour.
ouble et d’ennui,    Je ne veux pas mourir encore ! Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort ; Moi je pleure et j’
cs appelaient hypotypose, c’est-à-dire image, met les objets sous les yeux par la vérité des lignes et la vivacité des coule
fait, vous ne le voyez pas ; écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux  : Alors Didon, frémissante et dans l’égarement d
ors Didon, frémissante et dans l’égarement de son affreux projet, les yeux hagards et sanglants, le visage agité et livide,
hez les ombres. Que fuyant sur les mers, le cruel Troyen repaisse ses yeux des flammes de mon bûcher, qu’il emporte avec lui
drai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang, ces yeux fermés et éteints, ce visage pâle et défiguré, ce
mort même n’avait pu effacer. Toute ma vie, il sera peint devant mes yeux . Quelle vie dans cette image de Jupiter : Il se
et. La Fontaine. Quatre vers suffisent à Racine pour mettre sous nos yeux les joies éphémères du méchant : Pour comble de
touchante au tableau de la mort : L’enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort ; il les entr’o
a point encore perdu cette vive blancheur et cet éclat qui charme les yeux  ; mais la terre ne le nourrit plus et sa vie est
faire l’éloge de l’amitié : Grâce à elle, les absents sont sous nos yeux  ; les pauvres sont riches ; les faibles, pleins d
à le faire, Même aux yeux de Félix, même aux yeux de Sévère, Même aux yeux du Sénat, aux yeux de l’Empereur. Corneille. Mme
mise sous le nom de beauté négligée ; La géante paraît une déesse aux yeux  ; La naine un abrégé des merveilles des cieux ; L
s savez. Et Mathan dans Athalie : Qu’est-il besoin, Natal, qu’à tes yeux je rappelle De Joad et de moi la fameuse querelle
ès duquel fume encore la bruire qui l’a frappé, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie
r plus d’effets rnontra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat ? Quoi, toujour
reprendre, Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre ; D’un œil aussi content, d’un cœur aussi soumis Que j’accep
s aïeux ; plus auguste, plus sacrée, et dans un rang plus sublime aux yeux des immortels et des sages ; qu’il faut être enco
léonasme et de la répétition : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu.... Mettez simplement : j
xpression, et convient à une passion vive : Je l’ai vu de mes propres yeux . C’est une figure qui se confond presque avec la
e ; Je l’ai vu, son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux , et tous ses traits enfin : C’est lui-même ! De
J’ai souhaité cent fois que tu lusses laide. J’ai maudit, détesté ces yeux perfides, cette mine trompeuse qui m’avait affolé
es, les injures dont tu m’accables (accumulation) ; ils t’ont vue les yeux égarés, le visage en feu, la tête échevelée, me p
er à Louis XIV et le sens, à Corneille. Les hommes voient de mauvais œil ce que leurs semblables ont de bon ; ils croient
m’éblouissent : je cherche une lumière douce, qui soulage mes faibles yeux . Je veux un sublime si familier, si simple, que c
me fasse oublier qu’il est auteur ; je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses moissons, un ber
mes sens enchantés ! Quel vaste, quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés ! Un nouveau monde vient d’éclore : L
ileau : Un style trop égal et toujours uniforme En vaiu brille à nos yeux  ; il faut qu’il nous endorme. Montesquieu- a fai
e La Fontaine du paysan du Danube : Sous un sourcil épais il avait l’ œil caché, Le regard de travers, nez tortu, grosse lè
é. Il fait sur l’esprit le bon effet qu’un visage calme fait sur nos yeux et notre humeur.    Joubert. Les qualités qui co
torrent des siécles, qui entraîne tous les hommes, recule devant ses yeux  ; et il voit avec indignation de faibles mortels,
e d’où il ne peut sortir avant d’avoir choisi. — Antoine découvre aux yeux du peuple le cadavre de César dont il montre et c
ni affectation ni grimace. Réglez avec le même soin le mouvement des yeux  ; car si le visage est le miroir de l’âme, les ye
le mouvement des yeux ; car si le visage est le miroir de l’âme, les yeux en sont les interprètes ; ils exprimeront, suivan
t continu, la gesticulation doit être rapide, les traits mobiles, les yeux vifs et perçants ; s’il est divisé, l’orateur por
est divisé, l’orateur porte le bras en avant, il change de place, son œil est plein de leu. Dans les grands mouvements, si
e d’avance sous une forme précise et rigoureuse, qui demeure sous les yeux ou dans la mémoire. Cette base une fois posée, le
faite par un autre, de peur de se complaire dans son ouvrage avec les yeux d une mère pour son enfant nouveau-né. 3° Repren
u’on ne lise plus, mais qu’on voie. Cependant, comme dans la nature l’ œil perçoit tous les objets mais n’en discerne et n’e
efface ; mais voulez-vous qu’il vous soit plus présent, parcourez des yeux de l’esprit les parties qui le composent : dans l
la montrent couverte d’un brillant réseau de rosée, qui réfléchit à l’ œil les lumières et les couleurs. Les oiseaux en chœu
vie à ce récit ; c’est une forme dramatique qui met l’action sous les yeux d’une façon plus frappante. Enfin la morale doit
ce sur l’autel de la patrie qu’on avait élevé au milieu du camp ; ses yeux , ses traits, sa taille étaient d’un dieu ;, tout
humble dans la grandeur, prêt à servir les pauvres, acceptant du même œil la puissance et la captivité, la vie et la mort,
s ; les vertus divines ne sont que chez les chrétiens. Voir d’un même œil la couronne et les fers, la santé et la maladie,
83 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
ueil, la menace ou la prière, l’enthousiasme ou l’indignation. Les Yeux La partie dominante dans la physionomie, ce so
. Les Yeux La partie dominante dans la physionomie, ce sont les Yeux . C’est par eux que notre âme se manifeste ; la jo
é à, tenir les malencontreuses feuilles reste toujours immobile ; les yeux sont certainement fixés sur le même point, et la
84 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
é n’est qu’une nuit sombre, Et ses jours passent comme l’ombre, Que l’ œil suit et voit échapper. Énumération des partie
, les cris des malheureux Et la douleur d’autrui ne mouille point ses yeux . L’humanité et avec elle le pompeux spectacle de
peint les objets avec tant de vérité que nous les croyons voir de nos yeux , ità expresse ut cerni videantur . C’est à elle
villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants : ils furent quelque temp
i cette enceinte si redoutable où siège le sénat, ni ces regards, ces yeux n’ont pu t’émouvoir ? Tu ne sens pas que tes proj
at, il prend part aux délibérations publiques, marque et désigne de l’ œil ceux de nous qu’il voue à la mort ! Et nous, gens
(voy. Il., γ, 217) : « Il se leva et après avoir un moment tenu les yeux fixés à terre, il les porta sur les chefs désireu
n nous l’enleva à vous et à moi (il porte en même temps la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes), qui peut mieux su
de l’armée vinrent se ranger autour de lui. Il était pâle, ayant les yeux presque éteints et les lèvres à demi glacées. Cep
ne borne. Le choc fut rude : il resta sur le coup, Presque assommé, l’ œil hagard et l’air morne. Un savetier de près le reg
é n’est qu’une nuit sombre ; Et ses jours passent comme l’ombre Que l’ œil suit et voit échapper. 2º Période à quatre membr
s une paix éternelle, inaltérable, est empreinte sur son front et son œil est plein de douceur, comme s’il était au milieu
ourcils, par leur mouvement, annoncent sa volonté. Ce sont les grands yeux de la reine des déesses… Semblable au tendre reje
auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toute part ; voilà ce qu’a pu faire la magnifi
nt, la narration se presse avec les serpents. Ardentesque oculos, ces yeux étincelants de sang et de feu, la vibration rapid
bandelette sacrée et c’est un grand-prêtre. La victime agrandit à nos yeux le sacrifice ; ses vertus nous y intéressent dava
    Après le malheur effroyable             Qui vient d’arriver à mes yeux ,             Je croirai désormais, grands dieux !
nstration en grec ἐνάργεια, est une figure qui décrit ou met sous les yeux les objets dont il est question en faisant ressor
ives et des images si vraies qu’elle le met en quelque façon sous les yeux  ; et c’est un des attributs de la poésie que d’êt
de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras, ferme l’ œil et s’endort, on voit la personne de la Mollesse,
avant, Étendant une main, portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’ œil fixe et le cœur palpitant D’une oreille attentive
ai-je ? Ah ! monstre furieux ! Quel spectacle oses-tu présenter à mes yeux  ? Je ne souffre que trop, monstre cruel, arrête…
ter à mes yeux ? Je ne souffre que trop, monstre cruel, arrête… À mes yeux effrayés dérobe cette tête. Ah ! ma mère, épargne
: Punissez l’assassin, dieux qui le connaissez ! Soleil, cache à ses yeux le jour qui nous éclaire ! Qu’en horreur à ses fl
ue nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux , Et, par cent traits divers de figures tracées, D
t et de miel. » Et Fléchier : « Des ruisseaux da larmes coulèrent des yeux de tous les habitant » (Orais. funèbre de Turenne
; 2º le corps avec son attitude rapportée au mouvement du visage, des yeux et des mains. § I. La voix. La voix, comme
ersonne de l’orateur, appartient plus particulièrement au visage, aux yeux et aux mains. Le visage. Le visage est comm
ession, forment ce qu’on peut appeler le tableau de la pensée. Les yeux . Les yeux, peut-être plus encore que le visage
nt ce qu’on peut appeler le tableau de la pensée. Les yeux. Les yeux , peut-être plus encore que le visage, reflètent l
Si le visage, dit Cicéron (Orat., c. 48), est le miroir de l’âme, les yeux en sont les interprètes. Ils exprimeront, suivant
nages, n’a point de règles particulières. Le visage ou le masque, les yeux , les mains ont le même office à remplir, quelquef
85 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ence. De là vient qu’on a dit : l’éloquence du geste, l’éloquence des yeux , l’éloquence des larmes. 2º Dans un sens moyen, e
Malheureux, il aspire à la félicité. Il veut sonder le monde, et son œil est débile ; Il veut aimer toujours : ce qu’il ai
et les nations de grandes et soudaines décadences. Jetez avec moi les yeux sur l’Europe, de la Pologne au Portugal, et dites
enséances envers ses auditeurs, l’orateur aura constamment devant les yeux ces différences de mœurs dont nous avons parlé da
és du siècle, et, dans un jour de tristesse et de deuil, étaler à vos yeux l’image flatteuse des faveurs et des joies du mon
isage le masque de la tristesse, mais on ne verra point couler de ses yeux ces larmes sincères qui n’appartiennent qu’au vér
chimériques, frappent notre esprit comme si nous les avions sous les yeux . 130. L’imagination est une faculté très importan
 ; je verrai son sang qui coule, la pâleur qui couvre son visage, ses yeux qui s’éteignent pour jamais ; et c’est ainsi qu’e
qui vous avait rait prendre les armes ? Votre courage, vos mains, vos yeux , quel ennemi cherchaient-ils ? Que vouliez-vous ?
rnir de solides développements. Qu’ils aient donc toujours devant les yeux le conseil de Boileau : Fuyez …… l’abondance sté
tes. Quintilien veut d’abord qu’il se mette tout son sujet devant les yeux , qu’il examine ce qui ferait plus d’impression su
pensées, et quand il devient pour l’intelligence ce que sont pour les yeux ces points de vue d’où l’on découvre une multitud
sprit de l’auditeur doit en être frappé, sans aucun effort, comme les yeux le sont de la lumière du soleil. Chez les Grecs l
objets réels de manière que l’auditeur croie les voir de ses propres yeux , et s’il s’agit de raisonnements ou d’idées, que
ement et d’expression ni dans les mains, ni dans la tête, ni dans les yeux d’un homme qui lit un discours. Lire un discours,
n excellent moyen de rencontrer le ton convenable, c’est de fixer les yeux sur les personnes les plus éloignées, comme si l’
ignes et dans les mots, acquiert un nouveau mérite et séduit tous les yeux . De même une prononciation distincte charme toujo
plus éloquent. Mais il a lui-même une partie dominante : ce sont les yeux . Ardents et enflammés dans la colère, terribles d
tournant le dedans des mains vers le pied de l’objet, pendant que les yeux regardent en haut vers le sommet imaginaire. 3º P
ant cette fois le dedans des mains vers le précipice, pendant que les yeux , qui y sont fixés, en sondent la profondeur. 4º P
orps en les étendant modérément à droite et à gauche, pendant que les yeux mesurent cette étendue. 5º Pour marquer la longue
es de l’Église enseignent que, pour rendre la vérité plus aimable aux yeux des hommes, il faut lui donner une forme agréable
, contre une certaine action courte et retroussée, qui amuse plus les yeux qu’elle ne bat au cœur. » (Voir le nº xxi.) A
xemple, dit Fénelon, ce n’est qu’une belle image qui passe devant les yeux  ; on regarde celui qui parle comme un homme qui j
dans les choses, de la délicatesse et de l’élégance dans le style. L’ œil du lecteur, toujours plus subtil que l’oreille de
ans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux . Soldats, bientôt je vous ramènerai en France. Là
de nos sens : nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux  ; nous voulons un vrai qui nous saisisse d’abord
ces plaintes sublimes et touchantes : Le voilà donc encore sous nos yeux , cet incomparable frère ; voici, du moins, sa cen
, te mêler à leur sainte joie, jetant du haut de la céleste gloire un œil de mépris sur toutes les choses de ce monde, sur
villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. Ils furent quelque temps s
s entendus dans notre jeunesse, bientôt après nous les cherchâmes des yeux . Qu’étaient-ils devenus ? Comment avaient-ils dis
auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’a pu faire la
feu dans l’enfoncement des sphères éternelles. Eux, ils baissent les yeux , ils se courbent, ils fléchissent sous l’éclat de
mme la parole de Dieu, annoncée dans le temple même de Dieu, sous les yeux et à quelques pas de Jésus, vrai Dieu, par le min
n aplomb qui semble dire : je ne vous crains pas. En effet, ils ont l’ œil ferme, le front haut, le verbe arrogant, et un en
i ému soi-même, c’est une illusion complète. Vous avez beau lever les yeux et les bras vers le ciel, faire un appel à la div
es confidences. Si vous êtes avocat, ne levez pas douloureusement les yeux et les bras vers Jupiter tonnant, à propos d’une
poitrines haleter, parce que votre poitrine est haletante ; tous les yeux s’illuminer, parce que vos yeux lancent des flamm
tre poitrine est haletante ; tous les yeux s’illuminer, parce que vos yeux lancent des flammes, ou se remplir des pleurs de
abeurs, par un indomptable courage ; mais manquant toujours, même aux yeux d’un public corrompu, de l’autorité que la seule
sent-il pas, à chaque instant, quand il veut avancer trop avant, ses yeux s’obscurcir et son flambeau s’éteindre ? C’est là
vous entrez dans les abîmes de l’infini ; elle doit ici se voiler les yeux comme le peuple, adorer sans voir, et remettre l’
reux objet ; mais on vous donne assez de lumière pour satisfaire à un œil qui n’est pas curieux à l’excès. Laissez donc à D
fondeurs où il se cache ; je veux déchirer ce voile qui me couvre les yeux , et regarder de plus près ces objets mystérieux q
abîme ? Les portes de la nuit se sont-elles ouvertes devant toi ? Ton œil a-t-il percé ses ténébreuses demeures ?… As-tu co
y était ; nous fîmes bien précisément ce que nous avions résolu ; les yeux ne nous séchèrent pas. Mme d’Elbeuf avait un port
nt-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer l
héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais.
89. Qu’est-ce qui domine dans la tête, et quelle est la puissance des yeux  ? 290. Combien y a-t-il de sortes de gestes faits
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
un bon sens prudent qui sut prendre pied sur terre, tout en ayant les yeux fixés vers la patrie de l’idéal. Comme Maurice, e
ieuses pensées. L’émotion morale l’emporte ici sur le ravissement des yeux . La description s’évapore en un sentiment. N’aya
sances arrivent. J’ai fait pourtant un beau réveil. Comme j’ouvrais l’ œil , une lune charmante passait sur ma fenêtre et ray
le ! » 1. Clignette ou cligne-musette, jeu où un enfant ferme les yeux , tandis que les autres se cachent. 2. Dans ses
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
nnocence, sans chicaner votre vie en face des délateurs ; dérobez vos yeux et vos oreilles au spectacle de la servitude de R
pour Dieu. Voilà d’où lui vient cette joie qui éclate encore dans ses yeux , sous la griffe même des lions ! Il a vécu et il
de vous communiquer mon idée tout entière. J’ai en moi, j’ai devant l’ œil de mon esprit l’image vive et nette de ma pensée 
e à moitié. Mais, si je n’avais pas cette image qui brille devant mes yeux , pourrais-je parler ? pourrais-je rien exprimer d
88 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
s tombez dans l’erreur, et vous prenez une peine inutile. Tournez les yeux sur vous-même, au lieu de juger les actions d’aut
pas plus à cet homme, qui était ivre, qu’à un homme qui aurait eu les yeux bandés, et se serait jeté sur lui. Vespasien, qui
egarde, pour ainsi dire, du haut de son âme. Ils ne valent pas, à ses yeux , les fatigues et les peines qu’il en coûte, la pl
il vous plaira, gratuitement. » Pendant qu’il tenait ce discours, ses yeux examinaient à la dérobée ce corps où brillait l’e
te, mère à moitié, que d’enfanter, et de rejeter aussitôt loin de ses yeux le fruit de ses entrailles ; de nourrir dans son
d’une fois il porta sur chaque objet successivement ses mains et ses yeux , en admirant, non point le travail, mais la matiè
ils le priaient de vouloir bien se montrer en toute assurance à leurs yeux . Ces paroles furent portées à Scipion, qui fit ou
rre, quatre ans avant, à Antiochus) ; des pirates le voient, et leurs yeux , à son aspect, sont comme saisis d’enchantement !
se en [illisible chars][texte coupé]ilicie, et de me soustraire à ces yeux auxquels rien ne peut échapper. Version XXIX.
e, notre bâtiment se brise, la mort, une mort horrible est devant nos yeux . Il faut céder, compagnons. Jetons dans les flots
é par l’ordre de son hôte, et une multitude de barques frappèrent ses yeux . Chacun des pêcheurs apportait le poisson qu’il a
à manger. Achetez donc autant de livres qu’il en faut, rien pour les yeux . Mais, dites-vous, ce que je prodigue en acquisit
lus père) : « Icare, s’écrie-t-il, Icare, où es-tu ? De quel côté mes yeux te chercheront-ils ? Icare ! » criait-il encore,
former une couronne à cette reine de la France. Avec quel plaisir les yeux se portent sur les demeures des princes et des gr
erre, quand les vaincus, tout récemment soumis, voyaient d’un mauvais œil cette domination nouvelle, Alexandre donnait en p
au milieu de la nuit. Cependant sa fuite furtive n’échappa point aux yeux vigilants d’un esclave qu’il avait mis aux fers p
car, à cette époque, j’avais tous mes membres. Depuis, j’ai perdu un œil à la bataille de Munda, et l’on m’a retiré quelqu
e commerce de la vie. Pourquoi nous ont-ils remis si souvent nous les yeux la voracité du lion et du loup, si ce n’est pour
e invita ses filles à lui rendre le dernier devoir en lui fermant les yeux . Version LXVIII. Mot de Philippide sur les
ses compagnons, qui attendaient que le soleil lui-même parût à leurs yeux , l’éclat de cet astre qui se reflétait sur le poi
d’Aristogiton, ces deux jeunes héros : c’était un sacrilége, à leurs yeux , de profaner et de déshonorer, par le contact de
à la tristesse, le mena sur la citadelle, et l’invita à promener ses yeux sur tous les édifices d’alentour. Celui-ci ayant
ce sable, lancé avec une violence terrible, remplit la bouche et les yeux des voyageurs, et, les empêchant ainsi de voir de
ie, je faisais voile d’Egine vers Mégare : je me suis mis à jeter les yeux sur les contrées que j’apercevais autour de moi.
ssantes, aujourd’hui renversées, et qui étalent leurs ruines sous nos yeux . Cette vue m’a fait réfléchir en moi-même. Eh quo
le. Cependant, du haut du char sur lequel il était élevé, portant les yeux et les mains à droite et à gauche, vers les troup
sible chars][texte coupé]rmée, un profond silence. Enfin, ce dont les yeux de César n’avaient jamais été témoins, le corps d
ds, il les rassure, il vole dans toute l’armée, animant les siens des yeux , du geste, de la voix. On dit même que, dans son
llustration, quelques grandes actions qu’il eût faites, était à leurs yeux indigne de cet honneur, et comme atteint de souil
us considérable de leur corps ; les oreilles basses et pendantes, les yeux noirs ou couleur d’eau, et pleins de feu, les fla
toutes les impressions, cet âge tout entier a non seulement sous les yeux le spectacle des délices, il en jouit encore, aut
e Rome, qu’elle est supérieure à toutes les forces humaines. Sous les yeux d’une chaste mère croissait un enfant que la natu
y furent entrés comme dans la haute mer, ils cherchaient la terre des yeux  : nul arbre, nulles traces de culture ; l’eau mêm
ruels destins me rappellent une seconde fois, et le sommeil ferme mes yeux appesantis. Adieu ! Je me sens emporter dans une
vapeur qui se mêle à l’air subtil, elle disparut et s’évanouit à ses yeux . En vain il voulut saisir son ombre, lui parler l
l’aurore suivante, les pieds fixés à la même place, le visage et les yeux tournés vers le même point, plongé dans la médita
r et dans les discours des hommes, maintenant qu’il a disparu à leurs yeux . J’aurais voulu vous dire beaucoup d’autres chose
ernier vœu, le vœu d’un père : c’est que vous voyiez grandir sous vos yeux un fils en faveur duquel vous puissiez abdiquer l
éissance, n’étaient arrêtés que par lui, Callisthène, voyant tous les yeux fixés sur lui seul : « Si le roi, dit-il, eût été
it la même vigueur empreinte sur sa figure, la même vivacité dans les yeux  ; c’était l’air, les traits d’Amilcar qu’ils cont
ses enfants, Agrippine parut, l’urne sépulcrale entre les mains, les yeux baissés vers la terre, on n’entendit dans cette f
rai sang d’Auguste, l’unique modèle des vertus antiques » ; puis, les yeux levés au ciel, ils priaient les dieux « de protég
t autant de risques auprès d’eux que l’injure. Version LVI. Des yeux . 56. Les sens, qui nous servent d’interprètes
structure et leur place répondent merveilleusement à nos besoins. Les yeux (pour ne point parler des autres parties), les ye
nos besoins. Les yeux (pour ne point parler des autres parties), les yeux , semblables à des sentinelles, occupent le point
e voir à travers, assez fermes pour les maintenir. Mais il a fait les yeux glissants et mobiles, afin qu’ils évitassent ce q
it lui faire du mal. Cependant les paupières, destinées à couvrir les yeux , sont d’une substance très-douce au toucher, pour
ent comme une palissade, pour repousser ce qui viendrait attaquer les yeux quand ils sont ouverts, ou pour les envelopper qu
quand ils cèdent au sommeil, et les faire reposer sous leur abri. Les yeux ont, de plus, l’avantage d’être cachés et défendu
été placé de telle sorte qu’il semble un mur de séparation entre les yeux . Version LVII. La forêt voisine de Marseill
l’exil. 61. César, vous avez souvent offert des spectacles à nos yeux  ; mais aucun n’a été plus agréable, plus digne du
nté, ni le sexe, n’arrêtèrent personne, et chacun voulut repâitre ses yeux d’un spectacle si nouveau. Les enfants s’empressa
urer de merveilleuses jouissances : elle nous remet encore devant les yeux l’histoire des événements passés, et fait, en que
es hommes passionnés pour la peinture ; et Cicéron se vante d’avoir l’ œil exercé dans cet art. Et les peintres ne manquent
a de profil, pour dissimuler la difformité produite par la perte d’un œil . Timanthe ne montra pas moins d’adresse : après a
la multitude, qui s’écriait que l’astre du salut venait de luire aux yeux des peuples orientaux. Cependant, l’année se trou
patrie ? Où leurs mœurs seront-elles mieux surveillées, que sons les yeux de leurs parents ; leur entretien moins dispendie
n donnant des leçons d’une morale plus pure, il présentait à tous les yeux un exemple que ses disciples se sentaient encoura
isante, comme étant placées trop en évidence et trop claires pour nos yeux . L’habitude même, fruit d’un usage domestique, ce
abonds sans aveu, ils trouveront maître quelque jour. Ayez devant les yeux la mort à laquelle nous assujettit notre conditio
tour de votre vie, cherchant partout l’occasion de vous nuire. Et ses yeux pénétrants ne percent pas seulement les murs ou l
hé. 90. Viens, sors de ta retraite, triste objet que dérobait aux yeux une mère infortunée. Voilà cet enfant, Ulysse, ce
es presse ; il ne leur permet point de se relever, ni de porter leurs yeux en haut pour contempler la vérité ; mais il les t
trurie une sorte de pantomime, dont la gracieuse agilité fut pour les yeux des Romains une nouveauté pleine d’attraits. Et c
même sujet. 276 55. Comment il faut prévenir la colère. 278 56. Des Yeux . 280 57. La forêt voisine de Marseille est abatt
6. § 333. 7. § 258. *. Transmit, c’est-à-dire fit passer sous les yeux des spectateurs. 1. § 208, Rem. I, II. 2. § 337
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
la nation              Des lapins, qui sur la bruyère,              L’ œil éveillé, l’oreille au guet, S’égayaient, et de th
e ciel à travers le feuillage, et des larmes de joie coulaient de ses yeux . » Ô toi, dit-il, que j’honore le plus après les
étré ! Ma poitrine s’enfle, et des larmes pressées ruissellent de mes yeux . Encore aujourd’hui quittant mes bras, pour aller
fleurs sur ton monument. » Il se tut et regarda le vieillard avec des yeux mouillés de larmes. Comme il est étendu paisiblem
Tout doit y peindre un paysage, Des jeux, des fêtes sous l’ormeau : L’ œil est choqué, s’il voit reluire Les palais, l’or, e
trompée ! Elle aperçut de blonds cheveux, Un teint fleuri, de grands yeux bleus, Et votre flûte et votre épée. Elle songea,
e. Je vois briller au milieu d’eux Ce fantôme nommé la Gloire248, À l’ œil superbe, au front poudreux, Portant au cou cravat
ourner la chance, Vous le verrez bientôt les cheveux hérissés, Et les yeux vers le ciel de fureur élancés, Ainsi qu’un possé
En vain vous vous couvrez des vertus de vos pères ; Ce ne sont à mes yeux que de vaines chimères. Je ne vois rien en vous q
nous a ouvert les trésors de la poésie : il faut qu’il en étale à nos yeux toute la richesse et toute la magnificence ; qu’i
mirable structure Est la voix de la nature ! Qui se fait entendre aux yeux . Dans une éclatante voûte, Il a placé de ses mai
our. Ainsi de cris et d’alarmes, Mon mal semblait se nourrir ; Et mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je di
ns cesse en cet auguste livre, Notre souvenir voit revivre Ce que nos yeux ont vu périr. C’est là que sa main immortelle, M
de ton eau… Ah ! quelle riante peinture Chaque jour se montre à mes yeux , Des trésors, dont la main des Dieux Se plaît d’e
90 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
tte action, agitur res in scenis. L’action dramatique est soumise aux yeux et doit se peindre comme la vérité, ce qui demand
un vraisemblable d’une espèce particulière au drame, le jugement des yeux étant infiniment plus redoutable que celui des or
événements de la vie humaine qu’elle a pour objet de mettre sous les yeux , peut avoir deux caractères distincts : ou elle e
t-à-dire au moyen de personnages qui parlent et qui agissent sous les yeux du spectateur. Le poète disparaît donc entièremen
atrocités, les images dégoûtantes ne doivent jamais être offertes aux yeux du spectateur. Il ne pourrait supporter la vue de
gorge ses enfants, d’Oreste qui tue sa mère, d’Œdipe qui se crève les yeux , d’Hippolyte attaqué par un monstre et traîné par
e ces passages subits d’un héros en des lieux éloignés de ceux où les yeux le virent à la même heure. Quoi de plus invraisem
fait pressentir aux auditeurs l’action qui va se dérouler sous leurs yeux , afin d’exciter leur curiosité et de leur facilit
blance amène l’intérêt : or, le poète les concilie, en n’exposant aux yeux que les scènes intéressantes, et en dérobant dans
quents par eux-mêmes, qu’ils dispensent l’auteur qui les met sous nos yeux d’employer une autre éloquence. Les malheurs dome
de marcher son égale ou plutôt de la surpasser, en réalisant pour les yeux , et on plaçant sur la scène avec toute la pompe d
de la scène y change aussi à chaque acte, parce qu’il faut plaire aux yeux par la variété des tableaux. Ainsi, à l’éclat d’u
os gardes, pour ne pas tomber dans ce même ridicule qui le rend à nos yeux un objet de risée. 508. Qu’est-ce que le ridicule
sformations si rapides et si variées de la société qui échappent à un œil inattentif, et qui fournissent une foule de trait
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
rejetterait comme superflu : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu. (Molière). La syllepse,
ruit, cet appareil, ce danger qui le presse, Ouvrirent un moment ses yeux appesantis. Mais du jour importun ses regards ébl
peinte en la définissant. Il est probable que Voltaire avait sous les yeux l’ode que nous venons d’analyser38, lorsqu’il fai
e à Pandore un écrin précieux ; Sa forme et son éclat éblouissent les yeux . Quels biens doit renfermer cette boîte si belle 
, Du père des humains sont les filles sacrées : Boiteuses, baissant l’ œil , promptes à s’incliner, Sur les pas de l’Offense
fois Du pouvoir de l’amour, du charme de ses lois. Elle enflamme les yeux de cette ardeur qui touche ; D’un sourire enchant
itais le soir ; Des eaux du Paradis j’entretenais vos charmes, Et mes yeux maintenant vous arrosent de larmes !48 (Delille
le spectacle, soit dans le mouvement de ses ouvrages, elle laisse aux yeux le temps d’admirer, à l’âme celui de sentir, avan
t obscènes, prétendues littérales, et qui n’ont nui qu’a Voltaire aux yeux des gens instruits des deux nations. 33. More
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
’est l’ordre : si les objets y étaient confus, déplacés, pêle-mêle, l’ œil les repousserait avec dégoût. « Voyez, dit Quint
s villes de Judée furent émues, des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. Ils furent quelque temps s
n de l’oraison funèbre du prince de Condé, dans Bossuet. « Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’a pu la magnif
i donc faire un crime aux chats de ce qui, dans la société, est à vos yeux le plus grand de tous les mérites ? Je ne parlera
c’est rétablir le vandalisme. « Mais je consens que vous fermiez les yeux sur les souris. Songez au moins qu’un ennemi cent
93 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
s que le lecteur débrouille sans peine, dès lors qu’on a mis sous ses yeux ces premiers éléments, et qu’il en a la mémoire r
e partie l’une après l’autre, et, au lieu de tout embrasser d’un coup œil , il faut arrêter ses regards successivement d’un
aussi la faculté de n’en regarder qu’une, c’est-à-dire de diriger nos yeux sur une seule ; et c’est à cette faculté, qui est
uvrage qu’elle a pesé dans sa balance. Celui qui ne mettrait sous les yeux du lecteur que les vers négligés d’une pièce de p
songent qu’à faire bonne chère. Pompée. Crois-tu que je n’ai pas des yeux pour le voir ? Ménas. Mais avez-vous des oreille
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
plus doucement qu’il put ; et, au risque de passer « pour guelfe aux yeux des gibelins, pour gibelin aux yeux des guelfes »
isque de passer « pour guelfe aux yeux des gibelins, pour gibelin aux yeux des guelfes », il aima mieux prévenir le mal que
mutine1 iamais tant contre la France, que ie ne regarde Paris de bon œil . Elle2 a mon cœur des mon enfance. Et m’en est ad
aisait parade d’un visage remarquable par de grandes plaies et par un œil qu’il avait à dire. » (Balzac.) 5. Cette pensée
e, auj. cane.. 4. Baitu a le sens de fatigué, souffrant. On dit les yeux battus, une courbature (corps battu). 5. Montaig
95 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
tote et Cicéron. En effet, nos jeunes rhétoriciens ont sans cesse les yeux fixés sur les plus belles productions de la poési
tes armes sanglantes ? d’où te venait cette ardeur, ce courage ? ces yeux , ce bras, que cherchaient-ils ? que prétendais-tu
é n’est qu’une nuit sombre ; Et ses jours passent comme l’ombre Que l’ œil suit et voit échapper. Liv. I, ode 13. Rien n’es
mes, et que, les exprimant avec art dans sa personne, il paraisse aux yeux du public, non tel qu’elles sont, mais tel qu’ell
fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brû
z tout à coup celui que vous aimez qui nage dans son sang et dont les yeux sont fermés par l’éternelle nuit37. Virgile prend
ur la liberté qu’eux pour la tyrannie. Jusques à quand aurez-vous les yeux attachés sur moi ? Je ne manquerai à aucun de vou
er l’esprit de ses juges57 : « Impatient et fougueux, il regarde d’un œil farouche le rivage de Sigée et la flotte des Grec
ent des Grecs : « Il se lève, et, après avoir tenu quelque temps ses yeux fixés à terre, il les porte sur les chefs avides
ous l’enlève et à vous et à moi (en même temps il porte la main à ses yeux , comme pour essuyer des larmes), qui doit jouir d
ce lieu fortifié où s’assemble le sénat, ni ces visages irrités, ces yeux fixés sur toi, n’ont rien qui puisse t’émouvoir ?
éraire ; il a part aux secrets de l’État ; il marque, il destine de l’ œil chacun de nous à la mort ! Et nous, etc.69 » Si
t nous alarme : nous voulons lire sur tous les visages, dans tous les yeux . En effet, rien n’est si délicat, si frêle, si in
e t’en prie, je t’en conjure, ne va pas commettre un crime devant les yeux de ton père, un crime qui retomberait sur toi ! »
te foule d’hommes libres et d’esclaves qui l’environnent, et tous ces yeux attachés sur lui, et tous ces bras prêts à le déf
ces discours, juges, il ne les profère pas comme moi, les larmes aux yeux  ; il me les tient avec l’air d’assurance que vous
m’éblouissent : je cherche une lumière douce, qui soulage mes faibles yeux . Je veux un sublime si familier, si simple, que c
me fasse oublier qu’il est auteur ; je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses moissons, un ber
issez-moi relever ces voiles détachés, Et ces cheveux épars, dont vos yeux sont cachés ; Souffrez que de vos pleurs je répar
villes de Judée furent émues ; des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants ; ils furent quelque temps
e torrent des siècles, qui entraîne tous les hommes, coule devant ses yeux  ; et il voit avec indignation de faibles mortels,
honteuse lâcheté de nos mœurs, dit Fénelon, nous empêche de lever les yeux pour admirer le sublime de ces paroles : Aude, h
cours ; Un style trop légal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux , il faut qu’il nous endorme. Boileau. Une longu
ofond : déplacer un mot dans une phrase bien faite, c’est déplacer un œil dans un visage. Il y a certains mots d’une énergi
il d’une main impuissante d’arracher le fatal bandeau qui fermait ses yeux à la vérité ! » On voit ici les épithètes contrib
aire rejette comme superflu : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu ; Ce qu’on appelle vu. Il suffisait pour le s
s aïeux ; plus auguste, plus sacrée, et dans un rang plus sublime aux yeux des immortels et des hommes qui pensent bien ; qu
ves et des images si vraies, qu’elle le met en quelque façon sous les yeux . lllum absens absentem auditque videtque. (Ænei
, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux . N’est-il pas vrai que, quand il ramasse toutes l
au second livre, et tant d’autres tableaux qui nous mettent sous les yeux la chose même. Cicéron, jeune encore, et voulant,
minelles, s’élance du temple de Jupiter, le visage trempé de sueur, l’ œil en feu, les cheveux hérissés, et la toge relevée
squ’il a dit comme un poète : « Des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. » Mais, observe Quintilien
ur sa proie : Tels du fond du Caucase ou des sommets d’Athos, D’où l’ œil découvre au loin l’air, la terre et les flots, Le
qu’on se gardera bien de la dire : Qu’est-il besoin, Nabal, qu’à tes yeux je rappelle De Joad et de moi la fameuse querelle
thétique, l’action et la diction propres à captiver en même temps les yeux , l’oreille et l’âme ; on concevra faiblement enco
’il est presque toujours ridicule. Quintilien appelle les figures les yeux du discours ; mais les yeux ne doivent pas être r
icule. Quintilien appelle les figures les yeux du discours ; mais les yeux ne doivent pas être répandus par tout le corps.
leur, il avait surtout senti le besoin de captiver, par l’action, les yeux et l’attention de ses juges. On peut même dire qu
ni affectation ni grimace. Réglez avec le même soin le mouvement des yeux  ; car si le visage est le miroir de l’âme, les ye
le mouvement des yeux ; car si le visage est le miroir de l’âme, les yeux en sont les interprètes. Ils exprimeront, suivant
t continu, la gesticulation doit être rapide, les traits mobiles, les yeux vifs et perçants ; s’il est divisé, l’orateur por
l’orateur porte sans cesse le bras en avant, il change de place, son œil est fixe et plein de feu. Dans le ton des grands
histoire sont comme des actions qui se passent éternellement sous nos yeux  ; le jeune homme surtout les saisit avec avidité 
héritier du trône ; il ne se souvient que de la France, dont tous les yeux le contemplent, dont tous les cœurs l’adorent. Pu
aillir d’un rocher aride les sources d’eau vive, n’a pas détourné les yeux loin de son peuple ; il s’est souvenu des jours d
s vers la terre d’exil par un vainqueur impitoyable, retournaient les yeux , et jetaient un dernier regard sur le toit de leu
ce sur l’autel de la patrie qu’on avait élevé au milieu du camp ; ses yeux , ses traits, sa taille étaient d’un dieu ; tout s
urs, à la vue de cet homme debout sur l’autel de Jupiter, et dont les yeux brillaient d’une flamme divine, les Romains crure
couler mes larmes ; j’aurais peut-être quelquefois encore tourné les yeux vers ces murs qu’on n’osait plus défendre ; mais
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
répondent dans le cygne à la douceur du naturel ; il plaît à tous les yeux  ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréque
dans les yeux3 qu’elles se peignent et qu’on peut les reconnaître : l’ œil appartient à l’âme plus qu’aucun autre organe ; i
une autre âme le feu, l’action, l’image de celle dont ils partent : l’ œil reçoit, et réfléchit en même temps la lumière de
rd, parce que la lumière du sentiment et de la pensée brille dans les yeux . 4. Il convient de lire après cette page celle
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
, parfums dans l’air ; dans l’âme, félicité. La verdure gagne à vue d’ œil  ; elle s’est élancée du jardin dans les bosquets,
cher sur sa large étendue. Bientôt elle aura débordé aussi loin que l’ œil peut aller, et tous ces grands espaces clos par l
paix, de fraîcheur et d’innocence, que répandent la tête blonde, les yeux bleus, la voix argentine, les ris, les petites mo
conscience distincte dans un autre passage : « Écrire comme sous les yeux du public est, je crois, une mauvaise méthode, bi
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
servir. A la vue de ce nouveau plat, je vis une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une nouvelle compla
mis au lit ; mais je ne pus dormir, et je n’avais pas encore fermé l’ œil , lorsque le muletier vint m’avertir qu’il n’atten
3, et m’envisagea de la même façon. Enfin, rompant le silence : « Mes yeux , lui dis-je, ne me trompent-ils point ? Est-ce en
99 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
t à faire tous ses efforts pour soulever le voile qui le dérobe à ses yeux . De là, cette disposition du poète à animer la na
que le moment où le mouvement de la terre sur elle-même dérobe à nos yeux la lumière du soleil. Pour le poète, c’est une he
ps éternel ; des jardins délicieux où tout se réunit pour charmer les yeux et réjouir l’âme ; des palais ravissante où se fo
100 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
peigne le zèle et la tendresse de mon ami ; qu’il me mette devant les yeux le tableau des souffrances qu’éprouve la personne
on mari : « Est-il pénétré de ce qu’il dit ? regardez son visage. Ses yeux ne répandent point de larmes ; ses prières sont s
de la gouverner. Pour se faire bien entendre, il est bon de fixer ses yeux sur une des personnes de l’assemblée la plus éloi
opinion doit-elle être plus puissante lorsque l’orateur est sous nos yeux , et qu’il s’adresse personnellement à nous sur qu
rages médités et écrits dans le cabinet, pour passer ensuite sous les yeux des lecteurs. Tous ont cette abondance, cette ard
rtes : il fut un temps où Homère, Virgile, Horace étaient vus du même œil que nous ! voyons aujourd’hui Dryden, Pope et Add
storien est d’instruire les hommes en leur mettant la vérité sous les yeux . L’instruction est donc l’objet essentiel, la fin
asse aucun intérêt ; mais que, contemplant les événements passés d’un œil froid et impassible, il offre à ses lecteurs une
universelle, n’a pas su éviter ce défaut ; il met à la fois sous les yeux du lecteur une foule d’événements divers, arrivés
ent maître de son sujet. Il doit le voir tout entier d’un seul coup d’ œil , et saisir l’enchaînement et la dépendance mutuel
r, en quelque sorte, les événements comme s’ils se passaient sous nos yeux . C’est là ce qu’on appelle véritablement la peint
és à embrasser la cause des personnages que l’on fait passer sous nos yeux . Mais c’est un effet que ne pourra jamais produir
la matinée, ou de la soirée, ou de l’aspect qui se développe à leurs yeux , ils commencent à s’entretenir sur quelque matièr
nt à ses amis, l’auteur n’ait pas eu quelquefois le public devant les yeux . Au fait, il est très difficile pour un écrivain
’exemple des dieux, Soutiens tout par toi-même | et vois tout par tes yeux . Telle est la coupe invariable de tous les vers
n esprit se peignait dans ses regards ; son âme était belle comme ses yeux . Elle accordait un sourire, jamais une faveur ; e
ion des rangs et le tumulte des cours. C’est alors qu’ils jetèrent un œil de regret sur la vie simple et innocente de leurs
tinctement le lieu de la scène. Ce n’est pas assez de mettre sous nos yeux ces groupes insignifiants de violettes et de rose
’elle jette un regard au berger qui la poursuit, que ses pieds et ses yeux s’accordent mal ensemble ! » Cette imitation est
a tournure roide et affectée du dernier vers : « Que ses pieds et ses yeux s’accordent mal ensemble ! » En supposant que le
confuse. Le vrai poète, au contraire, place les objets mêmes sous nos yeux  ; il en saisit les traits éminemment distinctifs,
âles et tremblantes, et le feu du courage ne brillait plus dans leurs yeux  ; vous entendîtes les soupirs de l’agonie se prol
us transporter en imagination au sein de la Judée, et mettre sous nos yeux les lieux et les objets avec lesquels les Hébreux
. Les scènes, au lieu d’être froidement décrites, se passent sous nos yeux . Chaque chose, chaque personne est amenée devant
se contente pas de décrire les objets, mais qu’il les place sous les yeux mêmes du lecteur. On pourrait en citer une multit
dans l’impression que produisent les grands exemples placés sous ses yeux et les sentiments élevés qui pénètrent son cœur.
mencement du poème jusqu’à la fin, cet objet est constamment sous nos yeux , et embrasse étroitement toutes les parties de l’
ux, doit avoir la poésie épique. En général, on ne considère pas d’un œil si philosophique les productions des poètes ; on
au troisième livre, les plus anciens chefs de l’armée la relève à nos yeux  ! Le voile dont elle se couvre, les pleurs qu’ell
t, souvent même magnifique et imposant. Ce poète fait passer sous nos yeux un grand nombre de personnages fabuleux, dont les
et en même temps si précise, qu’il le place en quelque sorte sous nos yeux . On peut en citer pour exemple cet endroit du qua
irrégularités et de négligences. Virgile eut toujours Homère sous les yeux  ; dans beaucoup d’endroits il ne s’est pas conten
décrire. Les scènes font tableau, les événements se passent sous nos yeux , et toutes les circonstances en sont singulièreme
oète disparaît ; c’est le personnage lui-même que nous avons sous les yeux  ; ce sont ses actions, ce sont ses discours qui a
qu’il nous fait prendre aux infortunes des autres, il nous ouvre les yeux sur les erreurs que nous sommes exposés à commett
e lorsqu’il est nécessaire qu’une partie de l’action soit dérobée aux yeux du spectateur, ou se passe à quelque distance du
changé de temps ou de lieu ; car, tant que les acteurs sont sous les yeux du spectateur, il est impossible de prendre cette
oint de leur faire croire à la réalité des objets qu’ils ont sous les yeux  ; et que lorsque ces unités se trouvent violées,
iter de blesser la délicatesse des spectateurs, en mettant sous leurs yeux des événements qui pourraient faire de la vertu u
nfortune. Voilà les exemples que la tragédie met aujourd’hui sous nos yeux  ; voilà comment elle engage les hommes à veiller
tre frappé de la foudre ; la poitrine palpitante, il ouvre encore ses yeux où se peint la terreur, et va n’être bientôt plus
’Épouse éplorée 38, Osmin gémit dans un long monologue sur ce que ses yeux n’aperçoivent que les objets qui l’environnent, e
plaisir de voir une physionomie mobile, expressive, sur laquelle les yeux et les traits sont dans un jeu continuel ; et cet
n sorte que l’on attachait moins d’importance aux mouvements de leurs yeux , et qu’il était en même temps nécessaire que leur
leusement les bienséances. Les tragédies anglaises mettent devant nos yeux les combats des passions les plus fortes, toute l
l. Dans toutes, il y a un libertin ; dans toutes, ce qu’on expose aux yeux du spectateur, c’est une intrigue peu décente, et
à celle que produiraient les objets décrits s’ils étaient devant nos yeux . Notre critique range dans la classe du sublime d
lairs…” Et certainement il est plus aisé d’envisager fixement, et les yeux ouverts, les foudres qui tombent du ciel, que de
J’ai souhaité cent fois que tu fusses laide. J’ai maudit, détesté ces yeux perfides, cette mine trompeuse qui m’avait affolé
es, les injures dont tu m’accables (accumulation) ; ils t’ont vue les yeux égarés, le visage en feu, la tête échevelée, me p
dans la multitude des beautés, et, à tout prendre, Cicéron est à mes yeux le plus beau génie dont l’ancienne Rome puisse se
om est devenu celui de l’éloquence. Ayons-le donc toujours devant les yeux comme le modèle que l’on doit se proposer, et que
a-t-il encore moins. Que sais-je, ô mon Dieu ! je n’ose regarder d’un œil fixe les abîmes de vos jugements et de votre just
ion, à moins que ce ne soit tenir de la Divinité que d’avoir un grand œil au front, et de manger des hommes tout crus. « Lu
eu, jour heureux que je hais, Jour qui fais mon supplice, et dont mes yeux s’étonnent, Toi qui sembles le Dieu des cieux qui
inault, a dit à tous les poètes : Et quel objet enfin à présenter aux yeux Que le diable toujours hurlant contre les cieux !
ts, et que les apparitions des morts ne peuvent être que puériles aux yeux d’une nation éclairée. Quoi ! toute l’antiquité a
otion particulière à peindre, le regard doit être ferme et grave. Les yeux ne resteront pas immobiles et fixés sur un seul o
celles d’un homme de génie. Il regarde la nature et l’existence, de l’ œil que la nature seule a donné au poète, cet œil qui
re et l’existence, de l’œil que la nature seule a donné au poète, cet œil qui, dans un objet, voit et saisit en un instant
llité de l’automne, ou de l’horreur de l’hiver. Le poète met sous nos yeux tous les objets divers que l’année ramène dans so
Auteur de tous mes maux a-t-il plaint mes alarmes ? Ai-je pu de ses yeux arracher quelques larmes ? S’est-il laissé fléchi
ir à mes cris douloureux ? A-t-il au moins daigné tourne vers moi les yeux  ? (Trad. de Delille.) 31. Je n’ai point parlé
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