de la poésie lyrique en général ; dans le second, nous parlerons de l’
ode
et des autres poèmes qui rentrent dans ce genre.
’homme rendait à Dieu. Voilà l’origine des cantiques, des hymnes, des
odes
, en un mot de la poésie lyrique. 190. Pourquoi ce
Aucun poète, depuis Horace inclusivement, ne paraît avoir modelé ses
odes
sur un chant. Cette différence doit être attribué
sublimes et même quelquefois désordonnés. Ce caractère primitif de l’
ode
ne se retrouve guère que dans le barde Ossian, et
s vertueuses et à procurer la gloire de Dieu. Article II. De l’
ode
et des autres poèmes lyriques Le genre lyriqu
èmes lyriques Le genre lyrique renferme six espèces de poèmes : l’
ode
qui est la plus haute expression de cette sorte d
ues que nous consacrerons les six paragraphes suivants. § Ier. De l’
ode
176. Qu’est-ce que l’ode ? L’ode (ᾡδή, chant
six paragraphes suivants. § Ier. De l’ode 176. Qu’est-ce que l’
ode
? L’ode (ᾡδή, chant) était le nom donné, chez le
graphes suivants. § Ier. De l’ode 176. Qu’est-ce que l’ode ? L’
ode
(ᾡδή, chant) était le nom donné, chez les Grecs,
re chanté, et qui se distinguait en cela de l’élégie. Telles sont les
odes
de Pindare et d’Anacréon. Chez les modernes, l’od
. Telles sont les odes de Pindare et d’Anacréon. Chez les modernes, l’
ode
est un petit poème lyrique, dans lequel le poète
si que pour la combinaison des rimes. 177. Quelle est la matière de l’
ode
, et comment l’ode se distingue-t-elle des autres
binaison des rimes. 177. Quelle est la matière de l’ode, et comment l’
ode
se distingue-t-elle des autres genres de poésie ?
aître en elle on enthousiasme véritable, peut devenir la matière de l’
ode
. Ce poème n’est pas distingué des autres genres p
res poèmes, le récit des actions est plus fréquent, taudis que dans l’
ode
, ce sont les sentiments portés jusqu’à l’enthousi
ce sont les sentiments portés jusqu’à l’enthousiasme qui dominent. L’
ode
, avons-nous dit, est un chant, c’est un cri produ
au sentiment qui l’occupe. 178. Quel est le principal caractère de l’
ode
? Le caractère essentiel, l’âme de la poésie lyr
Le caractère essentiel, l’âme de la poésie lyrique, et surtout de l’
ode
, c’est l’enthousiasme, c’est l’inspiration. L’ent
re, ni le suppléer. 179. Quels sont les privilèges et les règles de l’
ode
? L’enthousiasme est le caractère principal de l
les règles de l’ode ? L’enthousiasme est le caractère principal de l’
ode
; mais il n’est pas le seul. La marche si vive et
e apparent : c’est ce qu’on appelle les caractères ou privilèges de l’
ode
. D’un autre côté, l’enthousiasme, à cause de son
au sentiment qui le domine : de là se déduisent les deux règles de l’
ode
, la brièveté et l’unité. 180. Quel doit être le d
s de l’ode, la brièveté et l’unité. 180. Quel doit être le début de l’
ode
? Le début de l’ode doit être en général hardi,
té et l’unité. 180. Quel doit être le début de l’ode ? Le début de l’
ode
doit être en général hardi, saisissant, pompeux e
ète, s’il a du goût, doit s’arrêter dès qu’il commence à descendre. L’
ode
n’est pas toujours également passionnée : il est
ie avec l’ensemble du morceau. Nous citerons comme modèle de début, l’
ode
d’Horace : Qualem ministrum… 181. Qu’appelle-t-o
’ode d’Horace : Qualem ministrum… 181. Qu’appelle-t-on écarts dans l’
ode
? Les écarts ou sauts lyriques sont des vides en
ortants. 183. Qu’entendez-vous par digression ? Le sentiment, dans l’
ode
, est tellement vif que tout en rappelle l’objet à
emploie pour prouver ce qu’il a en vue. On peut citer comme modèle l’
ode
d’Horace : Sic te diva potens… 184. Quel doit êt
d’Horace : Sic te diva potens… 184. Quel doit être le désordre de l’
ode
? Boileau a dit en parlant de l’ode : Son style
Quel doit être le désordre de l’ode ? Boileau a dit en parlant de l’
ode
: Son style impétueux souvent marche au hasard.
gination, provient des caractères que nous venons de découvrir dans l’
ode
et principalement de l’enthousiasme. Mais ce déso
e caché, puisqu’il est beau. Tout doit être sagement distribué dans l’
ode
, tout doit y tendre à une même fin, toutes ses pa
sont qu’une folie. 185. Pourquoi la brièveté est-elle nécessaire à l’
ode
? Après les caractères de l’ode viennent ses règ
la brièveté est-elle nécessaire à l’ode ? Après les caractères de l’
ode
viennent ses règles : la brièveté et l’unité. L’o
s caractères de l’ode viennent ses règles : la brièveté et l’unité. L’
ode
ne doit avoir qu’une étendue médiocre. En effet,
squement qu’il l’avaient saisi. 186. L’unité est-elle possible dans l’
ode
? Malgré les apparences contraires, l’unité est
’ode ? Malgré les apparences contraires, l’unité est possible dans l’
ode
, parce qu’une passion véhémente suffit pour occup
s avons dit sur la nature du désordre lyrique, il doit y avoir dans l’
ode
unité de sentiment, de même qu’il y a unité d’act
: ce serait une faute grossière. 187. Quelle sera la conclusion de l’
ode
? L’ode, avons-nous dit, doit s’élever, dès le d
ait une faute grossière. 187. Quelle sera la conclusion de l’ode ? L’
ode
, avons-nous dit, doit s’élever, dès le début, à u
aire tout d’abord sur les esprits. Il n’est donc guère possible que l’
ode
monte plus haut que son début, quoique le psaume
e feu conserve jusqu’au bout sa force et son activité. On peut voir l’
Ode
de Lefranc de Pompignan tirée du psaume 103. 188.
ranc de Pompignan tirée du psaume 103. 188. Quelle sera le style de l’
ode
? Le style de l’ode varie suivant la diversité d
ée du psaume 103. 188. Quelle sera le style de l’ode ? Le style de l’
ode
varie suivant la diversité des sujets, comme nous
avec une singulière véhémence de style, comme dans ces strophes de l’
Ode
à la fortune, de Rousseau : Quels traits me prése
e leur grandeur, dans toute leur beauté, comme celle que nous offre l’
Ode
aux princes chrétiens sur l’armement des Turcs :
degré de force et d’élévation, comme on le voit dans un passage de l’
ode
Qualem ministrum : Quid debeas, ô Roma, Neronibu
et de la variété. Tantôt, comme une abeille ardente à son ouvrage, L’
ode
s’en va de fleurs dépouiller le rivage. 189. Fai
de fleurs dépouiller le rivage. 189. Faites connaître la forme de l’
ode
antique. La forme de l’ode a varié suivant le go
age. 189. Faites connaître la forme de l’ode antique. La forme de l’
ode
a varié suivant le goût des différents peuples. C
i d’un côté ni de l’autre. C’est dans cette forme que sont faites les
odes
de Pindare, et la plupart des chœurs dramatiques.
Ce sont ces formes qu’Horace a suivies. 190. Quelle est la forme de l’
ode
moderne Chez les modernes, et chez les Français
Français en particulier, presque toujours les stances qui partagent l’
ode
sont régulières ou symétriques. L’assortiment et
utes les autres. On rencontre aussi, mais beaucoup plus rarement, des
odes
à strophes irrégulières, qui sont regardées comme
allure. Il faut en conclure que la règle véritable pour la forme de l’
ode
, est qu’elle soit bien adaptée au sentiment que l
t des variations dans la marche. 191. Combien compte-t-on d’espèces d’
odes
? On compte quatre espèces d’odes : dans le genr
1. Combien compte-t-on d’espèces d’odes ? On compte quatre espèces d’
odes
: dans le genre religieux, l’ode sacrée, à laquel
’odes ? On compte quatre espèces d’odes : dans le genre religieux, l’
ode
sacrée, à laquelle se rattache l’hymne et le cant
quelle se rattache l’hymne et le cantique ; dans le genre guerrier, l’
ode
héroïque ou pindarique ; dans le genre tempéré, l
nre guerrier, l’ode héroïque ou pindarique ; dans le genre tempéré, l’
ode
morale ou philosophique ; enfin, dans le genre do
de morale ou philosophique ; enfin, dans le genre doux et gracieux, l’
ode
badine, qui comprend aussi l’ode anacréontique.
n, dans le genre doux et gracieux, l’ode badine, qui comprend aussi l’
ode
anacréontique. I. — Ode sacrée. — Hymne. — Cant
racieux, l’ode badine, qui comprend aussi l’ode anacréontique. I. —
Ode
sacrée. — Hymne. — Cantique. 192. Qu’est-ce qu
ique. I. — Ode sacrée. — Hymne. — Cantique. 192. Qu’est-ce que l’
ode
sacrée ? L’ode sacrée est celle qui célèbre les
sacrée. — Hymne. — Cantique. 192. Qu’est-ce que l’ode sacrée ? L’
ode
sacrée est celle qui célèbre les perfections et l
une expression lyrique, un cantique de louanges. Le poète, dans cette
ode
, admire avec transport les chefs-d’œuvre de la to
i pourront nous donner une juste idée de la poésie religieuse ou de l’
ode
sacrée. Car, comme l’a fort bien dit M. de Fontan
tère sérieux et sublime de la poésie lyrique, le grand caractère de l’
ode
, c’est-à-dire un objet important, un enthousiasme
ui regis Israel ; — 132, Ecce quam bonum, qui sont de beaux modèles d’
odes
gracieuses ; dans le genre tempéré, les psaumes 1
, un chant, un poème en l’honneur de la divinité, et diffère peu de l’
ode
sacrée et du cantique. Cependant, pour préciser d
pour préciser davantage, nous dirons que l’hymne, en général, est une
ode
sacrée renfermant l’expression solennelle de l’en
’est-ce que le cantique ? Le cantique (canticum cantus) est, comme l’
ode
sacrée et comme l’hymne avec lesquelles il se con
il était consacré à l’action de grâces. Il prenait tous les tons de l’
ode
, et il en est quelquefois le modèle le plus subli
ystères et les vérités de la foi. Seulement ils s’élèvent moins que l’
ode
sacrée, n’ont pas d’écarts, et se rapprochent plu
’ont pas d’écarts, et se rapprochent plus pour l’ensemble du ton de l’
ode
gracieuse. On les divise en strophes qui prennent
ntiques spirituels. 201. Citez, parmi les plus remarquables, quelques
odes
sacrées, hymnes et cantiques. Outre les poésies
précédemment, nous citerons quelques autres modèles choisis parmi les
odes
sacrées, les hymnes et les cantiques les plus rem
crées, les hymnes et les cantiques les plus remarquables. Ce sont : L’
ode
de Malherbe intitulée : Dégoût des grandeurs péri
un autre intitulé la Belle Étoile. Enfin, nous mentionnerons quelques
odes
sacrées empruntées aux littératures étrangères, c
elques odes sacrées empruntées aux littératures étrangères, comme une
ode
d’Ossian, qui a pour titre : Hymne au soleil, et
ymne au soleil, et une autre de même nom de Léopold de Stolberg ; une
ode
du protestant Novalis à la Vierge Marie, que l’on
nzoni, et une autre pour la victoire de Lépante, par Herréra II. —
Ode
héroïque ou pindarique. 202. Qu’est-ce que l’o
Herréra II. — Ode héroïque ou pindarique. 202. Qu’est-ce que l’
ode
héroïque ? L’ode héroïque ou pindarique est cell
Ode héroïque ou pindarique. 202. Qu’est-ce que l’ode héroïque ? L’
ode
héroïque ou pindarique est celle qui célèbre les
événements heureux ou malheureux ; et alors elle comprend toutes les
odes
qui ont pour principe et pour base l’amour de la
r base l’amour de la patrie. 203. Quel est le caractère dominant de l’
ode
héroïque ? La nature du sujet qui est grand et é
héroïque ? La nature du sujet qui est grand et élevé, demande que l’
ode
héroïque, comme l’ode sacrée, ait pour caractère
du sujet qui est grand et élevé, demande que l’ode héroïque, comme l’
ode
sacrée, ait pour caractère dominant la noblesse,
élévation et même le sublime dans les pensées et dans le style. Cette
ode
aime une marche libre et fière, de la verve et de
siens sont à la fois des modèles d’enthousiasme et de discipline. — L’
ode
héroïque doit avoir en même temps un caractère re
même temps un caractère religieux. 204. Quelles sont les plus belles
odes
héroïques ? Les odes de Pindare sont des odes hé
re religieux. 204. Quelles sont les plus belles odes héroïques ? Les
odes
de Pindare sont des odes héroïques. Horace en a a
s sont les plus belles odes héroïques ? Les odes de Pindare sont des
odes
héroïques. Horace en a aussi un certain nombre, p
Il en est de même de J.-B. Rousseau, dont nous ne nommerons ici que l’
ode
au prince Eugène de Savoie, celles qui sont adres
enise en 1715, à Malherbe contre les détracteurs de l’antiquité, et l’
ode
sur la bataille de Péterwaradin. On trouve aussi
iquité, et l’ode sur la bataille de Péterwaradin. On trouve aussi des
odes
héroïques chez les poètes dont les noms suivent :
r Hugo, Chênedollé, Lamartine, Gleim, Klopstock et Arriaza. III. —
Ode
morale ou philosophique. 205.Qu’est-ce que l’o
rriaza. III. — Ode morale ou philosophique. 205.Qu’est-ce que l’
ode
morale ou l’ode morale ou philosophique ? L’ode
— Ode morale ou philosophique. 205.Qu’est-ce que l’ode morale ou l’
ode
morale ou philosophique ? L’ode morale ou philos
205.Qu’est-ce que l’ode morale ou l’ode morale ou philosophique ? L’
ode
morale ou philosophique est celle dont les sentim
qui n’a rien de didactique, de hautes questions philosophiques. Cette
ode
s’appuie toujours, dans les leçons qu’elle donne,
ctère plus ou moins religieux : voilà pourquoi elle se rapproche de l’
ode
héroïque et surtout de l’ode sacrée. 206. Quel do
: voilà pourquoi elle se rapproche de l’ode héroïque et surtout de l’
ode
sacrée. 206. Quel doit être le caractère de l’ode
que et surtout de l’ode sacrée. 206. Quel doit être le caractère de l’
ode
morale ? Dans l’ode morale, le poète s’abandonne
de sacrée. 206. Quel doit être le caractère de l’ode morale ? Dans l’
ode
morale, le poète s’abandonne à tous les transport
doivent être solides, et ses sentiments nobles et purs. Quelquefois l’
ode
morale se contente de planer dans une région moye
u’il y a de plus sublime dans la poésie lyrique. 207. Nommez quelques
odes
morales. Outre quelques odes d’Horace, en partic
la poésie lyrique. 207. Nommez quelques odes morales. Outre quelques
odes
d’Horace, en particulier les trois premières du l
les trois premières du livre III, nous pouvons citer en ce genre une
ode
de Joachim du Bellay sur la Vertu ; l’ode à la Fo
uvons citer en ce genre une ode de Joachim du Bellay sur la Vertu ; l’
ode
à la Fortune, d’Horace, mise en vers français par
u Christ, de Lamartine ; Moïse sauvé du Nil, de Victor Hugo. IV. —
Ode
badine, gracieuse ou anacréontique. 208. Qu’es
IV. — Ode badine, gracieuse ou anacréontique. 208. Qu’est-ce que l’
ode
badine ou gracieuse ? L’ode badine ou gracieuse
u anacréontique. 208. Qu’est-ce que l’ode badine ou gracieuse ? L’
ode
badine ou gracieuse est celle qui roule sur des s
t chanteront l’hymne de vos louanges. 209. Quel doit être le ton de l’
ode
gracieuse ? L’ode gracieuse laissant les sujets
e de vos louanges. 209. Quel doit être le ton de l’ode gracieuse ? L’
ode
gracieuse laissant les sujets les plus nobles et
ur, l’élégance, la fraîcheur et la gaieté. Elle est, aussi bien que l’
ode
élevée, susceptible d’enthousiasme, puisque cet e
il est toujours élégant et varié. Le poète peut, dans cette espèce d’
ode
, répandre avec grâce des traits de morale, et y e
s de morale, et y entremêler de fines louanges. 210. Qu’entend-on par
ode
anacréontique ? L’ode badine prend le nom d’anac
mêler de fines louanges. 210. Qu’entend-on par ode anacréontique ? L’
ode
badine prend le nom d’anacréontique, quand elle c
té souvent abaissé, avili même par les poètes qui l’ont cultivé. Si l’
ode
anacréontique, dans Horace et dans Anacréon surto
cence n’en puisse jamais être alarmée. On peut citer comme modèle une
ode
de Klopstock, qui a pour titre Salem ou l’Ange du
ernacula tua ; 132, Ecce quàm bonum et quàm jucundum. 212. Citez les
odes
gracieuses et anacréontiques les plus remarquable
Colombe et le Passant, et la Rose. Horace a laissé un grand nombre d’
odes
en ce genre. Nous ne mentionnerons que les suivan
lcre, par Ronsard ; la Plainte au roi de Théophile dans sa prison ; l’
ode
de Chaulieu sur la solitude de Fontenay ; le Papi
. Elle se refuse à tout ordre, à tout arrangement ; tandis que dans l’
ode
, on peut encore se tracer un plan, et parcourir u
e dans le choix du mètre ; mais assez souvent il adopte la forme de l’
ode
. 218. Combien distingue-t-onde sortes d’élégies ?
Bion, ainsi que dans la Mort de Daphnis, par Virgile ; et celle de l’
ode
, dans la pièce adressée à Virgile, par Horace, su
c’était plaire à ce dieu que de lui ressembler. Le caractère de cette
ode
sacrée fut primitivement religieux, comme un chan
berté relativement à la mesure. Ce petit poème est, pour le fond, une
ode
portée au plus haut point d’exaltation ; mais il
de portée au plus haut point d’exaltation ; mais il se distingue de l’
ode
proprement dite, en ce qu’il n’exige pas, comme e
ue la cantate ? La cantate est une composition lyrique, une espèce d’
ode
dans le genre héroïque ou gracieux, faite pour êt
Il admet la même noblesse d’idées, la même pompe d’expressions que l’
ode
; mais il en rejette les écarts et les désordres
son. 232. Qu’est-ce que la chanson ? La chanson est une espèce d’
ode
au caractère ordinairement badin, léger, amusant,
oivent suivre, dans la chanson, les mêmes règles que les stances de l’
ode
, avec cette différence cependant que, dans les pr
amme ou de la satire, du madrigal, de l’élégie, de la pastorale, de l’
ode
héroïque, et même de l’ode sacrée. De là, les cha
drigal, de l’élégie, de la pastorale, de l’ode héroïque, et même de l’
ode
sacrée. De là, les chansons religieuses, les chan
evé de la gloire et de l’amour de la patrie, ne se distingue pas de l’
ode
; elle en a les accents, la force, la chaleur et
Qu’est-ce que la romance ? La romance, qui tient de l’élégie et de l’
ode
gracieuse, est une chanson tendre ou plaintive, p
riage de Louis XIV avec Marie-Thérèse, et qui a plutôt la forme d’une
ode
que d’un épithalame, parce qu’il ne s’y trouve pa
’Apologue, l’Églogue et l’Idylle, l’Épître, la Satire, l’Elégie, et l’
Ode
. On verra que, pour y exceller, il faut avoir reç
non l’effet de l’art, mais l’ouvrage de la nature. Gresset, dans son
Ode
à Virgile, parlant de l’églogue, veut Qu’en indu
sentiments de toutes les espèces et de tous les degrés, réservés à l’
ode
, et rejette par conséquent les pensées sublimes,
ssi la cinquième églogue de Virgile sur la mort de Daphnis ; quelques
Odes
d’Horace, surtout celle où il déplore la mort de
aites, sont peu dignes de lui. On trouve dans J.-B. Rousseau quelques
odes
qui sont dans le genre élégiaque. Telle est aussi
roses, L’espace d’un matin. Article VI. De l’
Ode
. Nature et division de l’Ode Le mot Ode s
’un matin. Article VI. De l’Ode. Nature et division de l’
Ode
Le mot Ode signifie Chant, Chanson, Hymne, Can
Article VI. De l’Ode. Nature et division de l’Ode Le mot
Ode
signifie Chant, Chanson, Hymne, Cantique. Ce poèm
tout ce qui lui cause une émotion douce, convient essentiellement à l’
ode
. Ainsi l’on peut en distinguer deux espèces génér
s générales. La première est dans le genre noble et sublime ; c’est l’
ode
proprement dite, qui, suivant Boileau 267, Éleva
et gracieux. Elle peint les festins, les danses et les ris. De l’
Ode
proprement dite Il n’est point de genre de poé
e de poésie plus poétique, s’il est permis de s’exprimer ainsi, que l’
ode
proprement dite. Dans les autres poèmes, l’écriva
qui agissent et qui parlent, sans que le poète paraisse. Mais dans l’
ode
, c’est le poète lui-même qui s’annonce, et qui va
t tranquille ; la Muse raconte et le poète écrit : au lieu que dans l’
ode
, son inspiration est prophétique ; il est tout re
toujours noble, majestueuse, et souvent sublime. Enthousiasme de l’
Ode
. Il faut d’abord que le poète se peigne viveme
les font paraître avec toute la perfection imaginable. Début de l’
Ode
. Dans cette situation de l’âme, le poète saisi
s et de brillantes images. C’est ce que fait Horace, dans cette belle
Ode
, où il chante la victoire du jeune Drusus 270, su
. Voici encore un début vraiment lyrique de J.-B. Rousseau, dans son
Ode
sur la bataille de Petervaradein 272, gagnée cont
ennent inonder la plage Qui doit engloutir leurs eaux. Style de l’
Ode
On n’exige pas que l’ode monte plus haut que s
doit engloutir leurs eaux. Style de l’Ode On n’exige pas que l’
ode
monte plus haut que son début. Mais on veut que l
plus vifs et les plus frappants. Telle est celle-ci qu’on lit dans l’
Ode
à la Fortune, par J.-B. Rousseau. Quels traits m
eur, dans toute leur beauté ; telles sont celles-ci que nous offre, l’
Ode
aux princes Chrétiens sur l’armement des Turcs, p
gré de force et d’élévation, comme on va le voir dans ce morceau de l’
Ode
d’Horace, dont j’ai cité le début. Rome280, le M
» Ces exemples suffisent sans doute pour faire connaître le ton de l’
ode
. Mais il faut, comme le dit Boileau290, que Son
d : Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Écarts de l’
Ode
. Représentez-vous ce cheval ailé291, à qui la
ement, ornées de toutes les beautés poétiques. Ainsi Horace, dans son
Ode
au vaisseau qui devait porter Virgile à Athènes,
buleux, que le poète mêle tout à coup à son sujet. Telle est dans une
Ode
du même poète à Auguste, l’histoire de Régulus, q
à Carthage, pour y subir la mort qui l’y attendait. Telle est, dans l’
Ode
que J.-B. Rousseau adresse à Malherbe contre les
brusques sorties que fait le poète, ces écarts, ces digressions de l’
ode
sont le fruit de l’enthousiasme, mais d’un enthou
feraient qu’énerver sa poésie. Ainsi, sous ce désordre apparent de l’
ode
, règne un ordre caché, qui est l’ouvrage de l’art
a bouche d’une déesse jalouse et toujours irritée. On voit dans cette
ode
une sagesse de dessein admirable. Le poète paraît
; et c’est alors qu’il l’a parfaitement rempli. Mais parmi toutes les
odes
que je connais, celle qui, à mon avis, peut donne
er la plus juste idée des écarts heureux de ce genre de poésie, est l’
Ode
de Malherbe à Louis XIII, qui allait combattre le
le poète va prédire ici la ruine entière des Rochelais, et finir son
ode
. Mais qu’on est surpris de le voir prendre un nou
ans les combats, si la vieillesse ne glaçait ses sens, et termine son
ode
par un trait emprunté d’Horace, mais qu’il a embe
a raison, de ce beau désordre qui produit un effet merveilleux dans l’
ode
, et qui la caractérise. Voilà en quoi consiste l’
me dans celles qui paraissent ne point tenir au corps de l’ouvrage. L’
ode
proprement dite se divise en trois espèces, qui s
ouvrage. L’ode proprement dite se divise en trois espèces, qui sont l’
ode
sacrée, qu’on appelle particulièrement Hymne ou C
nt l’ode sacrée, qu’on appelle particulièrement Hymne ou Cantique ; l’
ode
héroïque, et l’ode philosophique ou morale. Od
’on appelle particulièrement Hymne ou Cantique ; l’ode héroïque, et l’
ode
philosophique ou morale. Ode sacrée. Dans l
ne ou Cantique ; l’ode héroïque, et l’ode philosophique ou morale.
Ode
sacrée. Dans l’ode sacrée, le poète chante les
héroïque, et l’ode philosophique ou morale. Ode sacrée. Dans l’
ode
sacrée, le poète chante les perfections de l’Être
s plus magnifiques. C’est ce que fait J.-B. Rousseau dans cette belle
Ode
, où ce digne imitateur du prophète David peint le
cette peinture si vive et si touchante que fait le même poète dans l’
Ode
tirée du Cantique du saint roi Ézéchias 306 qui l
atantes Au son bruyant des tambours. Il y a des
odes
sacrées, qui sont dans le genre élégiaque, et où
n de David, durant la captivité des Juifs à Babylone. La fin de cette
ode
est une prédiction du châtiment des habitants de
tiques de Moïse, de Débora, de Judith, et ceux des Prophètes sont des
odes
sacrées, qui ont toute la perfection imaginable.
écrivains, l’emportent infiniment sur tous les lyriques profanes.
Ode
héroïque. L’ode héroïque est faite à la gloire
tent infiniment sur tous les lyriques profanes. Ode héroïque. L’
ode
héroïque est faite à la gloire des grands hommes
s magistrats, des gens de lettres, etc. Voici quelques strophes d’une
ode
héroïque de J.-B. Rousseau au prince Eugène. Notr
Voyez aussi comme le même poète loue Homère dans cette strophe de son
Ode
à Malherbe contre les détracteurs de l’antiquité.
rands hommes, je crois bien pouvoir citer cette strophe si belle de l’
Ode
sur la mort du même Rousseau, par le marquis de P
, Versait des torrents de lumière Sur ces obscurs blasphémateurs.
Ode
morale. L’ode morale ou philosophique est à la
rents de lumière Sur ces obscurs blasphémateurs. Ode morale. L’
ode
morale ou philosophique est à la gloire de la ver
e, comme on le voit dans l’une des deux strophes que j’ai citées de l’
Ode
à la Fortune, et dans le plus grand nombre des au
citées de l’Ode à la Fortune, et dans le plus grand nombre des autres
odes
du même poète. C’est ce qu’on voit aussi dans cel
heval, il porte en croupe son bourreau. Mais voyez dans le début de l’
ode
que j’ai analysée, ce sublime portrait de l’homme
l sur sa tête ; Frappé de ses débris, il serait sans effroi. De l’
Ode
dans le genre gracieux. On vient de voir que l
ue les sujets les plus nobles et le ton le plus élevé conviennent à l’
ode
proprement dite. L’ode qui est dans le genre grac
nobles et le ton le plus élevé conviennent à l’ode proprement dite. L’
ode
qui est dans le genre gracieux, veut un ton modér
s il est toujours élégant et varié. Le poète peut dans cette espèce d’
ode
répandre avec grâce des traits de morale, et y en
entremêler des louanges délicates. C’est ce qu’a fait Horace dans une
ode
charmante adressée à Mécène, qui lui avait donné
oulais former des vœux. Voilà un vrai modèle du style et du ton de l’
ode
dans le genre gracieux. On peut en dire autant de
s, qui m’avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir, etc. Quand l’
ode
dans le genre gracieux ne chante que Bacchus ou l
e poésie sont les mêmes. De la Cantate. Nous avons une espèce d’
ode
faite pour être mise en musique ; c’est la cantat
Il admet la même noblesse d’idées, la même pompe d’expressions que l’
ode
; mais il en rejette les écarts et le désordre :
sont parvenus, se réduisent à très peu de chose. Il ne nous reste des
Odes
de la tendre Sapho, née à Mytilène, dans l’île de
vers l’an 532 avant J.-C., et, comme je l’ai déjà dit, inventeur de l’
ode
qui porte son nom, ne chanta que l’amour et les p
porte son nom, ne chanta que l’amour et les plaisirs de la table. Ses
odes
, où règne une aimable négligence, sont toutes cou
aux du ciel, se précipite en bouillonnant, du haut des montagnes. Les
odes
qu’il fit à la gloire des vainqueurs dans les jeu
unit toutes ces qualités au degré qu’il faut pour être parfait dans l’
ode
. Son délire est toujours naturel et vrai ; ses éc
ses poésies, l’emporte sur tous les autres traducteurs, même dans les
odes
, quoiqu’il paraphrase quelquefois son original. C
ne traduction que Reganhac nous a donnée de la plus grande partie des
odes
. Il en a mis plusieurs en vers : cette imitation
e poésie. C’est peu d’avoir mis de la grâce et de l’harmonie dans ses
odes
. On y trouve encore toute la chaleur du génie, et
erbe, avait un génie propre à la poésie sublime. Mais en général, ses
odes
, parmi lesquelles il y en a quelques-unes de fort
vers des Psaumes. J.-B. Rousseau, qui est venu après eux, a porté l’
ode
française à sa plus haute perfection. L’élévation
ôté des plus grands poètes, et des lyriques les plus célèbres. Dans l’
ode
sacrée, il soutient dignement le caractère de l’é
dignement le caractère de l’éloquence du prophète qu’il imite. Dans l’
ode
héroïque, il échauffe, élève notre âme, et la rem
t il est lui-même saisi à la vue des grands hommes qu’il loue. Dans l’
ode
morale, il montre la raison sous la pompe la plus
délicatesse du sentiment. La Motte a fait dans le genre sublime des
odes
qui manquent d’élévation, de chaleur et de génie.
de chaleur et de génie. Mais il a réussi dans le genre gracieux. Ses
odes
anacréontiques peuvent servir de modèle. Les odes
genre gracieux. Ses odes anacréontiques peuvent servir de modèle. Les
odes
sacrées du marquis de Pompignan étincellent de be
ndre tous les tons, depuis l’hymne jusqu’à la chanson. § II. De l’
ode
. Le poème lyrique prend généralement le nom d’
. § II. De l’ode. Le poème lyrique prend généralement le nom d’
ode
, qui signifie chant. Boileau la définit ainsi :
ement le nom d’ode, qui signifie chant. Boileau la définit ainsi : L’
ode
avec plus d’éclat, mais non moins d’énergie, Élev
u désordre est un effet de l’art. Art poétique. Chez les anciens, l’
ode
était chantée et représentée sur la scène ; elle
ui correspondaient à certains mouvements du chœur. Telles étaient les
odes
de Pindare, ainsi que les chœurs des tragédies de
hocle. Chez les modernes, le chant lyrique est- souvent libre, mais l’
ode
a une forme déterminée, le poète arrange à son gr
hes doivent se ressembler par le nombre et la disposition des vers. L’
ode
prend différents noms, suivant le caractère de l’
noms, suivant le caractère de l’inspiration et l’objet du chant. 1°
Ode
sacrée. L’ode sacrée, nommée particulièrement
caractère de l’inspiration et l’objet du chant. 1° Ode sacrée. L’
ode
sacrée, nommée particulièrement hymne ou cantique
France est le dithyrambe de Delille sur l’immortalité de l’âme. 3°
Odes
diverses. Poésie légère. L’ode varie de ton se
sur l’immortalité de l’âme. 3° Odes diverses. Poésie légère. L’
ode
varie de ton selon les sujets qu’elle chante : el
tins, nous a laissé d’admirables modèles de ces différentes espèces d’
odes
; son génie facile se pliait à tous les tons, dep
ue jusqu’au simple billet en vers, à la manière d’Anacréon. C’est à l’
ode
badine que nous pouvons rattacher ce qu’on appell
l’épigramme, du madrigal, de l’élégie, de la pastorale, et même de l’
ode
, comme nous le voyons souvent dans Béranger. La F
ouffrir de son séjour à l’étranger), il a cependant conservé dans ses
odes
et dans ses cantates leur haute et saine inspirat
e Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. Liv. I,
ode
2. A la Fortune. Fortune, dont la main cou
ltère Ni des triomphes de Tibère Ni des disgrâces de Varus2 Liv. II,
ode
63 L’aveuglement des hommes1. Qu’aux acce
es de ses pères, Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous2. Liv. I,
ode
33. Circé4. Sur un rocher désert, l’effro
’il ne fut victime de son inflexible vertu, comme il l’a dit dans son
ode
à la Postérité (IV, 10). Mais il paraît assez pro
ns lyriques ». 1. Ici, comme dans beaucoup d’autres passages de ses
Odes
sacrées, Rousseau a tenté de s’approprier les bea
cette strophe, qui, selon lui, « est peut-être la plus énergique de l’
ode
». 2. « Voilà du feu », dit La Harpe, un peu tr
ette pièce ; « voilà du mouvement, des images : nous avons retrouvé l’
ode
. » Et Le Brun : « La chute de cette strophe est a
arrèter à propos. — Fénelon, dans une de ses lettres, a déclaré cette
ode
excellente. « Il y a, ajoute-t-il, des endroits m
que. Horace avait aussi commencé par un mouvement analogue une de ses
odes
, III, 1 : … Carmina non prius Audita, Musarum sa
eut comparer J. B. Rousseau à lui-même, on pourra rapprocher de cette
ode
plusieurs belles sirophes de la 12e du liv. Ier,
cette pièce. Cf. aussi la 13e, ibid. 3. Cette pièce appartient aux
Odes
sacrées de Rousseau, que La Harpe plaçait au-dess
ceau à part ; elle a toute la richesse et l’élévation des plus belles
odes
de Rousseau, avec plus de variété : c’est un des
ëtes ont trop aimés. 2. Rousseau a dit, en parlant de cette espèce d’
odes
: « Les Italiens les nomment cantates, parce qu’e
lus courts, comme dans les chœurs des anciennes tragédies et dans les
odes
de Pindare… » « J’ai voulu, par ces pièces, ajout
, par ces pièces, ajoutait-il, réconcilier, à l’imitation des Grecs,l’
ode
avec le chant. » Pour ce genre de poésies, dont R
ont l’apologue, le poème pastoral, l’épître, la satire, l’élégie et l’
ode
. Nous verrons d’ailleurs que chacune de ces espèc
faire symétriser entre eux, comme on voit qu’ils symétrisent dans les
odes
d’Horace. Après eux vint Lucilius ou Lucile, qui
s sentiments de toutes les espèces et de tous les degrés réservés à l’
ode
, et rejette par conséquent les pensées sublimes,
autrefois, quand on la chantait, la lyre accompagnait la voix. Le mot
ode
a la même origine : il signifie chant, chanson, h
dire qu’il n’y a pas de poésie plus poétique, en quelque sorte, que l’
ode
proprement dite. Dans les autres poèmes, en effet
cène ; son art même consiste souvent à se faire oublier. Mais, dans l’
ode
, c’est le poète lui-même qui s’annonce et qui va
s tranquille. La muse raconte et le poète écrit ; au lieu que, dans l’
ode
, son inspiration est prophétique. Il est tout rem
règles spéciales à la poésie lyrique, et qui regardent le début de l’
ode
, le sublime dans les sentiments ou les images, le
l’ode, le sublime dans les sentiments ou les images, les écarts de l’
ode
et ses digressions. Le début de l’ode peut être h
ou les images, les écarts de l’ode et ses digressions. Le début de l’
ode
peut être hardi, véhément, impétueux, parce que,
out, alors, est imprévu, et dans ce cas il n’est guère possible que l’
ode
monte plus haut que son début : mais aussi le poè
e peut être causé que par des objets importants. Les digressions de l’
ode
sont des sorties ou excursions que le poète fait
gé d’aller chercher ailleurs de quoi l’enrichir. Malherbe, dans cette
ode
admirable adressée au roi Louis XIII en 1627, lor
s digressions forment ce qu’on appelle quelquefois le désordre dans l’
ode
, dont Boileau a dit : Son style impétueux souven
enons de dire les deux conséquences suivantes : La première est que l’
ode
ne doit avoir qu’une étendue médiocre. Car, si el
l’avaient saisi. La seconde conséquence est qu’il doit y avoir dans l’
ode
une certaine unité de sentiment ou de passion, qu
elquefois jusqu’à passer au sentiment opposé110. § 57. Formes de l’
ode
et ses diverses espèces. La forme de l’ode est
0. § 57. Formes de l’ode et ses diverses espèces. La forme de l’
ode
est différente suivant le goût des peuples où ell
s tourner ni d’un côté ni d’un autre. C’est ainsi que sont faites les
odes
de Pindare et la plupart des chœurs dramatiques c
part des chœurs dramatiques chez les anciens111. Les Français ont des
odes
de deux sortes ; les unes qui retiennent le nom g
une troisième partie dans l’ouvrage entier. Telle est la dernière des
odes
sacrées de Rousseau, qui est partagée en quatre p
e deux hexasyllabes, et ainsi jusqu’à la fin. Enfin, il y a aussi des
odes
où le poète ne s’astreint à aucune règle, et comp
e avantageuse. La plus belle est celle de Circé. Ce qui caractérise l’
ode
proprement dite, c’est l’égalité ou au moins la s
glise ; les hymnes de Santeuil. Le dithyrambe était primitivement une
ode
à la louange de Bacchus, dieu du vin. Cette desti
e, bien rare qu’un tel ouvrage soit excellent. § 58. Histoire de l’
ode
. La première exclamation de l’homme sortant du
e que l’homme rendait. Voilà l’origine des cantiques, des hymnes, des
odes
, en un mot, de la poésie lyrique114. C’est dans l
e sont certainement fait remarquer par des inspirations du genre de l’
ode
. Plus tard, et en ne comptant que ceux dont ils a
s, hymnes, dithyrambes, lamentations, chants pour les danses sacrées,
odes
en l’honneur des athlètes vainqueurs. Ces dernièr
, le premier et le seul des Latins qui ait réussi parfaitement dans l’
ode
, s’était rempli de la lecture de tous les lyrique
r d’Anacréon117. Malherbe est le premier, en France, qui ait montré l’
ode
dans son véritable état. Avant lui, nos lyriques
lquefois en dureté119. Heureusement, il offre un assez grand nombre d’
odes
auxquelles ce reproche ne peut s’appliquer, et qu
sont de véritables modèles. Nous ne citerons rien de lui, puisque ses
odes
sont dans toutes les mains. La France compte un t
ns son Tableau de la littérature française : « Il devra surtout à ses
odes
cette immortalité qu’il s’est promise ; et, dût c
iter sa renommée. Citons ici le commencement d’une de ses plus belles
odes
, celle qu’il fit sur le vaisseau le Vengeur, qui
atteux, de l’Enthousiasme de la poésie lyrique. 107. J.-B. Rousseau,
Odes
III, 1. 108. Satires, liv. I, 4, v. 43. 109. D
1. 108. Satires, liv. I, 4, v. 43. 109. Domairon, Poét. fr., de l’
Ode
proprement dite. 110. Batteux, du Début de l’ode
on, Poét. fr., de l’Ode proprement dite. 110. Batteux, du Début de l’
ode
, de ses écarts, de ses digressions. 111. Batteux
e, de ses écarts, de ses digressions. 111. Batteux, de la Forme de l’
ode
. 112. Batteux, ibid. 113. Benedic, anima mea,
vons citer comme exemple de compositions allégoriques le psaume 79, l’
ode
d’Horace O navis, et l’idylle de Mme Deshoulières
ous les genres de poésie ont chacun une noble et utile destination. L’
ode
est appelée à nous faire imiter les héros célèbre
âce et à la douceur la noblesse et l’énergie. On en fait usage dans l’
ode
aussi bien que dans la poésie légère. Le Dieu po
-même, dépend quelquefois de ce qui précède ou de ce qui suit. Dans l’
ode
, la stance s’appelle strophe ; dans la chanson, c
enthousiasme ou le sentiment qui vous agite, vous chantez, et voilà l’
ode
(ὠδή) ou le genre lyrique. Si vous voulez offrir
oétique. Ces deux genres de poésie lyrique sont compris sous le nom d’
ode
, qui vient du mot grec ὠδῂ, chant. Nous allons pa
de, qui vient du mot grec ὠδῂ, chant. Nous allons parler d’abord de l’
ode
en général, et ensuite de ses divers genres. Ar
en général, et ensuite de ses divers genres. Article premier. De l’
ode
en général. 419. L’ode, en général, est un pet
ses divers genres. Article premier. De l’ode en général. 419. L’
ode
, en général, est un petit poème qui exprime le se
i est partagé en un certain nombre de stances. 420. Chez les Grecs, l’
ode
était divisée en stances qui portaient le nom de
trophe sert de règle pour toutes les autres. 421. Les caractères de l’
ode
sont l’enthousiasme, les débuts hardis, les écart
se dans les débuts, les écarts et les digressions. 423. Le début de l’
ode
doit être hardi, parce que, quand le poète saisit
fortement frappé des objets qu’il se représente. Ainsi le début de l’
ode
dépend de l’inspiration plus ou moins vraie du po
are et les autres lyriques grecs. 424. On entend par écarts, dans une
ode
, les vides qui se trouvent entre les idées du poè
ù il paraît s’en éloigner davantage. C’est ce qu’on remarque dans les
odes
d’Horace : Justum et tenacem… Cælo tonantem, et p
onantem, et plusieurs autres. Article deuxième. Diverses espèces d’
odes
. 428. On distingue cinq espèces d’odes, l’ode
euxième. Diverses espèces d’odes. 428. On distingue cinq espèces d’
odes
, l’ode sacrée, l’ode héroïque, l’ode morale ou ph
Diverses espèces d’odes. 428. On distingue cinq espèces d’odes, l’
ode
sacrée, l’ode héroïque, l’ode morale ou philosoph
ces d’odes. 428. On distingue cinq espèces d’odes, l’ode sacrée, l’
ode
héroïque, l’ode morale ou philosophique, l’ode ba
28. On distingue cinq espèces d’odes, l’ode sacrée, l’ode héroïque, l’
ode
morale ou philosophique, l’ode badine et la canta
’odes, l’ode sacrée, l’ode héroïque, l’ode morale ou philosophique, l’
ode
badine et la cantate. Ode sacrée. 429. L’ode
éroïque, l’ode morale ou philosophique, l’ode badine et la cantate.
Ode
sacrée. 429. L’ode sacrée, qu’on appelle quelq
ou philosophique, l’ode badine et la cantate. Ode sacrée. 429. L’
ode
sacrée, qu’on appelle quelquefois hymne ou cantiq
umes de David, les plaintes sublimes de Job sont presque toujours des
odes
sacrées, et la perfection de ces odes démontre le
e Job sont presque toujours des odes sacrées, et la perfection de ces
odes
démontre leur céleste origine. Les auteurs de ces
eurs dieux ; mais ces chants nous sont à peu près inconnus. Parmi les
odes
d’Horace, on peut considérer comme une ode sacrée
près inconnus. Parmi les odes d’Horace, on peut considérer comme une
ode
sacrée le poème séculaire, Carmen seculare, puisq
hantait dans les jeux qui se célébraient tous les cent ans. Quant aux
odes
de Pindare sur les jeux olympiques, bien qu’on y
ne certaine inspiration religieuse, on ne peut les regarder comme des
odes
consacrées à célébrer la Divinité. 433. Le dithyr
nos anciens poètes. Mais aujourd’hui le dithyrambe n’est plus qu’une
ode
en vers libres et en strophes inégales, qui est c
dithyrambe de Delille sur l’Immortalité de l’âme (Voir le nº xv).
Ode
héroïque. 434. L’ode héroïque est celle qui cé
ur l’Immortalité de l’âme (Voir le nº xv). Ode héroïque. 434. L’
ode
héroïque est celle qui célèbre les exploits, le g
s hommes dans tous les genres : c’est à ce genre qu’appartiennent les
odes
de Pindare. Dans Horace, les plus belles du trois
e ont aussi le même caractère. 435. Puisque le sujet est grand dans l’
ode
héroïque, le style doit être noble, élevé, souven
de héroïque, le style doit être noble, élevé, souvent même sublime. L’
ode
héroïque sera en même temps religieuse, parce qu’
de du sentiment religieux : Parcus deorum cultor et infrequens.
Ode
morale ou philosophique. 437. L’ode morale ou
rum cultor et infrequens. Ode morale ou philosophique. 437. L’
ode
morale ou philosophique est celle qui a pour but
us transporte comme poète par de nobles et rapides élans. 438. Dans l’
ode
philosophique, tous les sentiments doivent être p
si quelques modèles de ce genre dans les poésies de leur jeunesse.
Ode
badine. 439. L’ode badine est celle qui roule
ce genre dans les poésies de leur jeunesse. Ode badine. 439. L’
ode
badine est celle qui roule sur des sujets gracieu
mais trop riches, doivent être toujours frais et riants. 440. Quand l’
ode
badine ne chante que la joie et les plaisirs, on
éon, qui s’est distingué dans ce genre de poésie. Malheureusement les
odes
de ce poète et la plupart de celles d’Horace ne c
a singulièrement épuré ces sentiments, comme on peut le voir dans une
ode
de Klopstock, l’Ange du pur amour. Toutefois le c
les plus douces unies aux sentiments les plus délicats. 441. Quand l’
ode
badine est destinée à exprimer par le chant une p
is le nom de romance. Cantate. 443. La cantate est une espèce d’
ode
faite pour être mise en musique. On distingue dan
t les réflexions morales. Ce poème admet la noblesse et la pompe de l’
ode
, mais il en rejette le désordre et les écarts. J.
en général. 487. Le drame n’a pris naissance que longtemps après l’
ode
et l’épopée. Les Hébreux, chez qui la poésie eut
l rejette cet enthousiasme et ces figures hardies qui conviennent à l’
ode
et à l’épopée. Les descriptions et les récits doi
569. Par cette définition on voit que l’élégie diffère seulement de l’
ode
en ce que celle-ci embrasse les sentiments de tou
re que la tristesse ou la joie. En outre, l’élégie n’est pas, comme l’
ode
, destinée à être chantée ou du moins revêtue d’un
r parmi les élégies, l’Églogue de Virgile sur la mort de Daphnis et l’
Ode
d’Horace sur la mort de Quinlillius. 575. Notre g
des poèmes lyriques de deux genres différents ? 419. Qu’est-ce que l’
ode
en général ? 420. Comment se divisait l’ode chez
ts ? 419. Qu’est-ce que l’ode en général ? 420. Comment se divisait l’
ode
chez les Grecs ? 421. Quels sont les caractères d
e divisait l’ode chez les Grecs ? 421. Quels sont les caractères de l’
ode
? 422. Qu’est-ce que l’enthousiasme ? 423. Le déb
res de l’ode ? 422. Qu’est-ce que l’enthousiasme ? 423. Le début de l’
ode
doit-il être hardi ? 424. Que faut-il entendre pa
ressions ? 426. Comment faut-il entendre le désordre qui règne dans l’
ode
? 427. L’unité doit-elle se trouver dans l’ode ?
ordre qui règne dans l’ode ? 427. L’unité doit-elle se trouver dans l’
ode
? 428. Combien distingue-t-on d’espèces d’odes ?
-elle se trouver dans l’ode ? 428. Combien distingue-t-on d’espèces d’
odes
? 429. Qu’est-ce que l’ode sacrée ? 430. Où se tr
? 428. Combien distingue-t-on d’espèces d’odes ? 429. Qu’est-ce que l’
ode
sacrée ? 430. Où se trouvent les plus belles odes
429. Qu’est-ce que l’ode sacrée ? 430. Où se trouvent les plus belles
odes
sacrées ? 431. Les hymnes de l’église n’offrent-i
-ils pas de grandes beautés ? 432. Les païens nous ont-ils laissé des
odes
sacrées ? 433. Qu’était le dithyrambe chez les Gr
yrambe chez les Grecs et qu’est-il aujourd’hui ? 434. Qu’est-ce que l’
ode
héroïque ? 435. Quel doit être le style et le ton
t-ce que l’ode héroïque ? 435. Quel doit être le style et le ton de l’
ode
héroïque ? 436. Les chants héroïques de Pindare e
ndare et d’Horace sont-ils également religieux ? 437. Qu’est-ce que l’
ode
morale ou philosophique ? 438. Quel doit faire le
’ode morale ou philosophique ? 438. Quel doit faire le caractère de l’
ode
philosophique 439. Qu’est-ce que l’ode badine ? 4
l doit faire le caractère de l’ode philosophique 439. Qu’est-ce que l’
ode
badine ? 440. Qu’appelle-t-on ode anacréontique ?
philosophique 439. Qu’est-ce que l’ode badine ? 440. Qu’appelle-t-on
ode
anacréontique ? 441. Quand est-ce que l’ode badin
ne ? 440. Qu’appelle-t-on ode anacréontique ? 441. Quand est-ce que l’
ode
badine prend le nom de chanson ? 442. Quels sont
brasse-t-elle aujourd’hui ? 669. En quoi l’élégie diffère-t-elle de l’
ode
? 570. Quelle a été la forme de l’élégie chez les
rature, 6e traité ; Marmontel, Éléments de littérature, art. Lyrique,
Ode
; Lowth, Poésie sacrée des Hébreux ; Laurentie, D
gens de lettres. Vous ne vous trompiez pas quand vous disiez dans vos
odes
, d’un ton si assuré : Je ne mourrai pas tout enti
i différents ! Ce que vous avez de merveilleux, c’est la variété. Vos
Odes
sont tendres, gracieuses, souvent véhémentes, rap
onnaître ? Virgile. Il y a, ce me semble, quelques endroits de vos
Odes
qui pourraient être retranchés sans rien ôter au
’entrent point dans votre dessein. Je n’ignore pas le transport que l’
ode
doit avoir1 ; mais il y a des choses écartées qu’
nce seule attendrit et fait couler les larmes des yeux. Virgile. L’
ode
demande une autre harmonie toute différente, que
inam… (Od., III, 30.) Cf., id., II, 20 ; III, 25. Malherbe, dans son
ode
à la reine régente Marie de Médicis, a dit aussi
ent donner une louange Qui demeure éternellement. 2. Voy. dans les
Odes
, I, 3, la preuve de cette affection touchante. Cf
e et le poëme épique. L'iambe trimètre figure dans l’apologue, dans l’
ode
et la poésie dramatique. Le scazon convient à l’é
amme ; le vers trochaïque, à la poésie dramatique ; l’asclépiade, à l’
ode
; le phalécien, aux sujets légers et à l’épigramm
? La deuxième, qui est la plus belle et la plus fréquente parmi les
odes
d’Horace (il y en a trente-sept de ce genre), com
es plus magnifiques et les plus harmonieuses de nos stances. Dans les
odes
, nos stances s’appellent souvent strophes : c’est
iquité. En effet, chez les Grecs et les Romains, les groupes dont les
odes
se composaient étaient formés de vers d’une mesur
s dans la rigueur du terme, et non des strophes, qui entrent dans nos
odes
; et si nous les appelons des strophes, il faut a
, savoir, les apologues, idylles, épîtres, satires, contes en vers et
odes
, qui, bien que de genre ou de caractère différent
s capricieux de l’imagination. Un seul exemple. M. de la Harpe cite l’
ode
de J.-B. Rousseau au comte du Luc comme le vrai m
J.-B. Rousseau au comte du Luc comme le vrai modèle de la marche de l’
ode
; pour l’ensemble et le style il ne connaît rien
sommes loin d’en regarder la disposition comme irrépréhensible. Cette
ode
se compose de trente-trois strophes, dont voici l
xception de la strophe 5 et peut-être de la strophe 7, la marche de l’
ode
se poursuit à la fois régulièrement et poétiqueme
t le commencement à part, mais n’ayant pas trouvé matière à toute une
ode
dans cette sentence pourtant si féconde, le génie
Suisse au rang des dominateurs ou des bienfaiteurs de l’humanité, son
ode
n’eût rien perdu, ce me semble, de son éblouissan
irréprochable dans la pensée qu’admirable dans la forme, qu’on lise l’
ode
de Lamartine à l’Enthousiasme ; c’est la 11e médi
s, qui, avant 1550, ouvrit l’hospitalité de son Recueil à la première
ode
de Ronsard, supprimée depuis par son auteur, et q
notre poésie fortifiée et régénérée tirer, à l’imitation de l’Italie,
odes
, tragédies, comédies, épopées, églogues, satires.
La même année il publie dans son premier recueil des Vers lyriques ou
Odes
, L’année suivante Ronsard donne son premier livre
lyriques ou Odes, L’année suivante Ronsard donne son premier livre d’
Odes
. En vain Charles Fontaine répond à la Deffense de
effense de l’un ; en vain Melin de Saint-Gelais raille et parodie les
Odes
de l’autre. Le public, la cour, les poètes applau
e la constellation poétique est Ronsard, qui, d’année en année, donne
Odes
, Hymnes, Élégies, Églogues, noms antiques, poèmes
oints de la France les volontaires de la poésie, qui l’ont avant tout
odes
à l’antique et sonnets à l’italienne : — de la Ch
Jean de la Péruse, mort à vingt-cinq ans, qui, comme le maître, a des
odes
en strophes, antistrophes et épodes ; — de Cahors
ny, mort en 1560, qui a, comme le maître, ses hymnes, ses gaytez, ses
odes
, et, comme Du Bellay, son ami, a des regrets, a d
e, et qui, avec Scévole de Sainte-Marthe, de Loudun, poète lui aussi (
odes
, élégies), fut l’ami de Vauquelin de la Fresnaye
connétablie de France, qui traduisait ou imitait Horace, qui lit une
ode
sur la mort de Ronsard et reçut la dédicace de la
it, il pratiquait le Avant donc que d’écrire apprenez à penser. Une
ode
et une dizaine de stances de lui contre-pèsent un
r le recueil (même année) qui contenait les sonnets de l’Olive et des
Odes
; de léguer à la poésie française, dans ses Antiq
se révélait par le recueil intitulé : Les quatre premiers livres des
Odes
de P. de Ronsard, Vandômois. Puis successivement
rentes reprises, les Amours de Cassandre, avec le cinquième livre des
Odes
(1552), le Bocage royal (1552), les Hymnes (1555)
n honneur d’associer par des commentaires leur nom à celui du maître.
Odes
pindariques ou horatiennes, ou anacréontiques ; d
(Sonnets pour Hélene, livre II, 42). Tome Ier, p. 340. La rose.
Ode
Mignonne161, allons voir si la rose Qui, ce m
lequel se détachent, au milieu de séries de sonnets, des chants, des
odes
, des prières, des stances imitées des Écritures,
et de chansons, et l’astronomie agricole dans ses Météores ; qui fit
odes
, sixains moraux, apologues, églogues ; qui tradui
se sacrifiant écrite en alexandrins, et des Amours, des sonnets, des
odes
, etc., le tout publié en 1574. S’il n’est plus lu
int de pain à son hôtel410. Il ne vit point de luths et d’epinetes, D’
odes
, sonnets d’amours, de chansonnettes ; Car entre n
us souvent, Ayant disné, ne soupe que de vent. Et puis, en fait, ni d’
odes
ni de ryme, Tant bonnes soient, on ne fait point
n avenir de huguenot militant, — qui écrit, sous le nom de Printemps,
odes
, sonnets et chansons ; et un poète sectaire, qui
ns en laissant seize satires, trois épîtres, cinq élégies et quelques
odes
, stances et épigrammes, bagage léger, mais de pri
ssez méchant poète », a fait, « il ne sait comment », une assez belle
ode
(Ibid.). Il a un faible pour la « burlesque audac
e lyrique, entretenir l’héritage de Malherbe, et ne peut citer qu’une
ode
de Sarrazin, quelques strophes, accident heureux
s chœurs dans deux tragédies de Racine, en attendant, sur sa fin, les
odes
plus industrieuses qu’inspirées de J.-B. Rousseau
ies (les Larmes de saint Pierre, 1687 ; Bouquet de Fleurs de Sénèque,
odes
morales, 1590), dans lesquelles, il l’a reconnu,
es recueils collectifs, ou seul, mais une à une, ses pièces diverses,
odes
, stances, paraphrases des Psaumes, chansons, etc.
curieux Commentaire critique de Desportes, et un précieux Lexique.
Ode
au roy Louis XIII, allant châtier la rébellion de
rténice ou les Bergeries, en cinq actes. Joignez-y un petit recueil d’
Odes
, Stances, Sonnets, Épigrammes, Chansons, Épitaphe
d’Oyse771. (Ibid., V, 1.) A M. le comte de Bussy de Bourgogne.
Ode
Bussy, nostre printemps s’en va presque expir
Avec elle d’ailleurs il avait eu de bons maîtres : Malherbe, dont une
ode
éveilla en lui le poète, et qui le guida sans l’e
eroit trembler pour Rome et pour la Grèce. Quant aux autres talens, l’
ode
, qui baisse un peu, Veut de la patience, et nos g
n bon prélat et resta un aimable poète. Ses poésies sont des Sonnets,
Odes
, Hymnes aux saints, Poèmes chrétiens, Paraphrases
s borgnes, Gibraltar, la reine de Pologne, etc. Ses poésies, sonnets,
odes
, caprices, stances, élégies, sont une débauche ra
, Gascon, est en poésie de la famille de Saint-Amant. Le style de ses
odes
, stances, élégies, épîtres, épigrammes, a de l’im
moyne. Jean Chapelain (1595-1675) fut, avant la Pucelle, jugé sur une
ode
à Richelieu qui a une place honorable parmi les r
iers chants de son « poème héroïque » sont restés manuscrits. Entre l’
ode
et le poème il fut l’oracle du goût : c’est lui q
r la poésie et la peinture.) Maynard Conseils à un courtisan.
Ode
Alcippe, reviens dans nos bois, Tu n’as que t
ques strophes précises et serrées de La Motte-Houdar (1672-1731), une
ode
de Louis Racine (1692-1766) sur l’Harmonie (1709-
d’admiration que lui arracha par surprise la plus belle strophe de l’
ode
de Le Franc, qui est peut-être, avant Chénier, la
peut-être, avant Chénier, la plus belle strophe du siècle ; quant aux
odes
virulentes de Lagrange-Chancel (1670-1768) contre
t arriver à André Chénier pour trouver réunies dans ses Hymnes et ses
Odes
la force, la douceur, la mélancolie, l’inspiratio
Malherbe, et souvent à déployer, de strophe en strophe, comme dans l’
Ode
au comte du Luc, d’un large et ample mouvement, l
éloquente, éclatante, vaste, universelle, inépuisable ; et entre les
odes
sévères, sobres et mâles du vieux Malherbe et le
fièvre, ses chansons licencieuses, il appartient à l’âge suivant. Ses
odes
politiques, ses odes sacrées imitées des psaumes,
licencieuses, il appartient à l’âge suivant. Ses odes politiques, ses
odes
sacrées imitées des psaumes, qu’on a seules reten
! (Odes, I, 10, tirée du Cantique d’Ezéchias, Isaïe, ch. 38.)
Ode
au comte du Luc1049 Tel que le vieux pasteur
e-Houdar, qui en 1692 lisait ses vers à Boileau ; qui fit en vers des
odes
, des cantates, des églogues, des fables, des opér
, pour aboutir à prouver par raisons démonstratives qu’il faut écrire
odes
, fables, tragédies, en prose ; qui refit en prose
ssez fin pour se faire injurier et ne pas se fâcher en ayant tort.
Ode
sur l’amour-propre Démêlons tous les stratagè
des vingt et une Tragédies, quelques scènes ; des Comédies rien. Des
Odes
on ne parle pas. Dans les Contes et dans les Sati
on donnait Mérope) : Seul en un coin, pensif et consterné, Rimant une
ode
, et n’ayant point dîné, Je m’accostai1078 d’un ho
re en lui, je ne dis pas l’auteur d’épîtres, d’églogues, de fables, d’
odes
, de stances, tout à fait oubliées, mais, d’abord
scan ? Vers, prose, algèbre, opéra, comédie ? Poème épique, histoire,
ode
ou roman ? Parlez ! C’est fait. Vous lui donnez u
cle. (Le Dix-huitième siècle, 1775 ; Mon Apologie, 1778.) De ses huit
odes
, gâtées par l’enflure, on n’a retenu que les troi
29-1807) Notice Le Brun-Écouchard, né à Paris, chanta en des
odes
la conquête de Minorque, l’amour des Français pou
e de Marengo. Ces sujets mesurent la longueur de sa vie. Six livres d’
odes
(cent quarante-deux Odes guerrières, politiques,
mesurent la longueur de sa vie. Six livres d’odes (cent quarante-deux
Odes
guerrières, politiques, littéraires, morales, ana
est plus pour nous qu’un surnom qui le distingue de ses homonymes.
Ode
a monsieur de Buffon sur ses détracteurs Buff
dépasse Tibulle ; quelques Épîtres, quelques Satires, des Hymnes, des
Odes
, des Iambes, mélanges de grâce, de passion et d’é
Didon, qui a au moins le mérite du pathétique, et donna, sous forme d’
odes
, des traductions des psaumes de David (1751) et d
s, contre la philosophie du temps. Il entra à l’Académie en 1760. Son
Ode
sur la mort de J-B. Rousseau a fait vivre son nom
(1732-1785) a trouvé un jour des accents élevés et touchants dans son
Ode
sur le Temps. Les deux Odes de Le Franc et de Tho
r des accents élevés et touchants dans son Ode sur le Temps. Les deux
Odes
de Le Franc et de Thomas effacent, à notre avis,
s. Les deux Odes de Le Franc et de Thomas effacent, à notre avis, les
Odes
de L. Racine sur l’Harmonie et de Malfilâtre sur
ers sans dessin, mais non sans couleur. Le Franc de Pompignan
Ode
sur la mort de J.-B. Rousseau1252 Quand le p
obscurs blasphémateurs… (Le Franc de Pompignan.) Thomas
Ode
sur le temps ………………………………………………… Qui me dévoi
le, comme la tragédie courait les rues dix ans auparavant, et quelles
odes
eussent valu les Bulletins de la Grande Armée ? C
n’est pas faute pour l’Empire d’avoir provoqué à la poésie ; mais les
odes
, cantates, dithyrambes, épithalames, qui ont pull
ujours obéi, la tragédie toujours respectueuse des lois consacrées, l’
ode
toujours pindarique. La révélation récente (1819)
res Méditations de Lamartine parurent en 1820, le premier recueil des
Odes
de Victor Hugo en 1822. Lamartine était inconnu ;
ue leur variété sous ce titre unique ! V. Hugo disait encore une fois
Odes
, pour obéir à l’usage (préface de 1822) : passe-p
ace de 1822) : passe-port bientôt jeté comme inutile et suranné. De l’
ode
classique il diversifie les formes, il répudie le
mple. Dès lors il ne s’agira plus d’élégies, d’épîtres, de satires, d’
odes
, étiquettes démodées. Lui-même, et chacun après l
tyle. Ce nom, V. Hugo le discute et l’écarte en 1824 (IIe préface des
Odes
), mais, comme les classiques l’infligeaient à la
ouvement du rythme ne suffisent pas à faire, même des meilleures, des
odes
, comme on les a appelées ; le tour est quelquefoi
ne) a été, par ses hymnes à la gloire de l’Empire avant 1815, par ses
odes
patriotiques, préludes des Messéniennes de C. Del
, sa poésie, puisée à ces trois sources, a ruisselé, intarissable, en
odes
, en stances, en élégies, sous les noms de Méditat
poète, par le succès. Poésie lyrique partout et toujours, depuis les
Odes
et Ballades (1818-1828) et les Orientales (1819)
ractère dominant de chacun de ses recueils : tout est dans tous ; des
Odes
sont patriotiques, des Contemplations sont philos
ature radieuse, avec Eros, l’idéal divin. — Dans quelques pièces des.
Odes
et Poèmes (1844), le poète est encore en Grèce. —
(basse latinité), de focus, qui a donné feu. 160. Cf. la fin de l’
ode
qui suit. — Cf. La bonne Vieille, de Béranger, do
e à Ausone. (Voir, infra l’imitation de Desperriers.) On a oublié ses
odes
en strophes, antistrophes et épodes, et l’on sait
semble Gastine et le Loir (Amours, livre Ier, sonnets 66, 161). Voyez
Odes
, liv. II, 15 : à la Forest de Gastine. 176. Les
terpe, de la musique. C’est à Calliope que Ronsard adresse la seconde
ode
du livre II : C’est toy qui fais que j’aime les
parties se lient et s’équilibrent bien, C’est comme l’esquisse d’une
ode
d’Horace ou de telle pièce de Properce. 295. Cou
(Montaigne). Roches hautaines est fréquent chez Ronsard (par exemple,
Odes
, I, 2) : 520. Boileau qui a excepté Desportes,
ent de Desportes la Prière au Sommeil (Diane, liv. II). — Les hymnes,
odes
, prières au Sommeil, sont un lieu commun de la po
squ’au terme en s’affermissant et se perfectionnant (voiribidem). Son
Ode
à Louis XIII partant pour La Rochelle, qu’il a fa
.) 708. Tout, dès cette première strophe, donne le ton du reste de l’
ode
: et le début d’une brusquerie insolite, et la mâ
athum Cernatur, trepidentque immisso lumine manes. 718. Parmi les
odes
et les sonnets écrits par les poètes à la gloire
crits par les poètes à la gloire de Richelieu, il faut distinguer une
Ode
de Chapelain, qui commença sa réputation, et, dan
guer une Ode de Chapelain, qui commença sa réputation, et, dans cette
ode
, la strophe suivante : De quelque insupportable
sommet tranquille et lumineux. On a gardé encore le souvenir de deux
odes
à Richelieu, l’une de Racan, l’autre de Adam Bill
Médée. — Malherbe avait près de 73 ans. « Il travaillait encore à son
ode
le 22 décembre 1627, lorsque depuis six semaines
thographe du temps. — Déjà, dix-huit ans auparavant, Malherbe disait (
Ode
à la Reine, 1610, Poésies, LIII) : Apollon à por
mpleur sur le dernier, qu’accentue fermement la rime masculine. Cf. l’
ode
de Thomas au Temps. — Malherbe ne déroule pas ave
de Henri IV, 19 déc. 1605, — Poésies, XIX.) On sait que c’est cette
ode
qui éveilla le génie poétique de La Fontaine. Voi
cis (Morceaux choisis pour les classes de Grammaire). — Racan, en ses
odes
, psaumes et stances, a su conduire harmonieusemen
inspiré heureusement Sarrazin. On a retenu cette belle strophe de son
Ode
sur la bataille de Lens : Il monte un cheval sup
u Vieillard, et des trois jeunes hommes, qui est le spem longam des
Odes
(I et 11). 859. L’or, un asile des soucis ? L’im
nce, ne manquait pas à Boileau. Elle ne lui suffit pas pour faire une
Ode
sur la prise de Namur, qui relevât la poésie lyri
. 1000. Ce dernier couplet de quatre vers a la forme harmonique de l’
ode
de Malherbe à Louis XIII (voir p. 177) ; sa caden
nticipée de fermes familières à Lamartine et à V. Hugo. 1048. Cette
ode
montre comment J.-B. Rousseau savait manier et co
nduire la plus heureuse des strophes lyriques françaises. Ajoutez-y l’
ode
à la Fortune (II, 6), d’un plan trop didactique s
étail du style, et à cet égard, comme aux autres, fort inférieure a l’
ode
serrée et nerveuse d’Horace (I, 35), mais consacr
poète accumule hyperboles sur hyperboles. Il n’en est avare ni dans l’
ode
ni dans l’épitre. Ne dira-t-il pas et du même dip
es strophes. Il nous suffira d’avoir cité la première partie de cette
ode
pour donner un exemple de la science harmonique q
ujourd’hui, que par admiration : on le lit peu. Voltaire a dit de son
Ode
à la postérité : elle n’ira pas à son adresse. On
postérité : elle n’ira pas à son adresse. On peut en dire autant de l’
Ode
à Vendôme (III, 8), vantée par La Harpe, ou Neptu
adresse aux vents d’Éolie une harangue en l’honneur du héros ; d’une
Ode
au Prince Eugène (III, 2), où se suivent les allé
immobile éternité, (c’est tout ce qu’il en faut retenir) ; même de l’
Ode
sur la mort du prince de Conti III, 10), dont Atr
que les Parques redoivent aux dieux du Styx : partout la poésie de l’
ode
». Ni ode, ni poésie. Si l’emploi systématique de
arques redoivent aux dieux du Styx : partout la poésie de l’ode ». Ni
ode
, ni poésie. Si l’emploi systématique de la mythol
tique de la mythologie est tolérable, c’est dans le billet en forme d’
ode
à M. l’abbé de Chaulieu : « Ces fleurs du paganis
eau de Rousseau qu’il fallait signaler. 1060. Les titres mêmes des
odes
de La Motte sont significatifs : l’Enthousiasme (
Faye. La Motte le remercia de lui permettre d’enrichir son livre de l’
ode
qu’il avait faite « en faveur des vers » (Voy. éd
p. 541). Puis que fit-il ? — « Il mit en prose les strophes de cette
ode
, soutenant qu’elles n’y perdaient. Le défenseur d
Il lui tient encore rigueur d’une mauvaise satire et d’une mauvaise
ode
, dont il avait dit dans le Temple du Goût : De l
. C’est la contre-partie de la satire qui précède. 1098. Cf. infra l’
Ode
Le Brun à Buffon, et les notes. — La disparate au
nt sa mort. 1180. Cf. Victor Hugo, Le Génie, à M. de Chateaubriand (
Odes
, IV, 6) : Malheur à l’enfant de la terre Qui, da
de notre langue. 1184. Nous avons fait des suppressions dans cette
Ode
célèbre, résumé des défauts et des qualités de l’
son, de la Toison d’or. — Ailleurs, même dans les plus vantées de ses
odes
(ode 34e du livre Ier, à Voltaire, en faveur de m
e la Toison d’or. — Ailleurs, même dans les plus vantées de ses odes (
ode
34e du livre Ier, à Voltaire, en faveur de mademo
e 34e du livre Ier, à Voltaire, en faveur de mademoiselle Corneille ;
ode
1re du livre IIe, l’Enthousiasme ; ode 23e du liv
ur de mademoiselle Corneille ; ode 1re du livre IIe, l’Enthousiasme ;
ode
23e du livre Ve, sur le vaisseau le Vengeur, on e
ufrage victorieux ! (V, 23.) Quoi qu’il en soit des défauts de ses
Odes
sérieuses, encore sont-ils préférables aux grotes
revenir encore, pour le trouver dans sa meilleure veine, à une autre
Ode
(II, 13) que lui inspira son admiration et son am
C’est dans cette même prison qu’il écrivit la ravissante élégie, ou
ode
, de la Jeune Captive. Voyez le Recueil des classe
Mourir sans tirer ma raison ? 1252. La Harpe raconte comment cette
Ode
devint fameuse. Elle était, dit-il, imprimée depu
ion elle fut écoutée. Il n’y a rien à dire, la strophe est belle. » L’
Ode
a onze strophes. La première n’est pas indigne de
asse le grand homme, Il n’est grand homme qu’à sa mort. Cf. Le Brun,
ode
à Buffon, strophe 8, p. 413. 1257. Le charme ma
sévère pour cette strophe et la précédente, qui est la première de l’
ode
. 1260. Lamartine a emprunté à Thomas cet hémist
ou rencontre, cet hémistiche se trouve dans la dernière strophe de l’
Ode
au Temps, de Thomas. Voir les Groupes secondaires
es bornes qui nous étaient fixées, par la citation complète d’une des
odes
magistrales de la poésie française. Napoléon II,
son sein qui fermente, Vaincu, chauve, courbant son front… Un jour (
Odes
, III, 6, Les deux îles, 1823), il mêle les acclam
omme Lamartine (Nouvelles Méditations, VI, Bonaparte). Un autre jour (
Odes
, I, 11, Buonaparte), il le maudit, le flagelle et
, il le contemple encore debout au milieu des « batailles d’airain » (
Odes
, III, 7) de sa Colonne ; il le revoit passant sou
oléon lui-même qu’il l’adresse. Royaliste, il l’avait maudit dans une
Ode
en 1828 ; républicain, il le flétrit dans les Châ
artine, le Génie (Premières Méditations, XIV), Victor Hugo, le Génie (
Odes
, IV, 6). C’est de lui-même qu’ailleurs A. de Muss
Un pré Tout bordé de ruisseaux et de fleure diapré. V. Hugo,
Odes
, IV, 16, La Demoiselle : Quand la demoiselle dor
C’est ce que dit encore ailleurs le poète (Poème de l’Arbre, dans les
Odes
et poèmes). 1483. Chaque mot de cette réponse du
prend pied dans le réel, et, comme Antée, auquel il compare le poète (
Odes
et Poèmes), en touchant la terre qui est sa mère,
y doit être or et pourpre. Mais c’est surtout dans l’épopée et dans l’
ode
que les pensées doivent prendre un caractère de h
es, les rondeaux, les contes, les poèmes badins, et rarement dans les
odes
, les élégies, les sonnets, les épigrammes. Gresse
, comme de noblesse et d’énergie. On l’emploie ordinairement dans les
odes
, les épîtres, les épigrammes et autres poésies lé
’emploie de la même manière. Ainsi, il sert à composer de fort belles
odes
, des sonnets, et plus ordinairement des épîtres,
syllabes ? Les vers de six syllabes étaient autrefois employée à des
odes
; mais aujourd’hui, on s’en sert volontiers dans
et qui se termine comme elle et avec elle par un plein repos. Dans l’
ode
, la stance prend le nom de strophe, et dans la ch
as : J’ai vu mes tristes journées, etc., que Louis Racine a composé l’
ode
sur l’Harmonie, et que Lefranc de Pompignan a fai
a composé l’ode sur l’Harmonie, et que Lefranc de Pompignan a fait l’
ode
sur la Mort de Rousseau. On trouve quelquefois de
nt encore, dans Jean-Baptiste Rousseau, les stances de la plupart des
odes
du livre Ier. 101. Qu’appelle-t-on stances irrégu
phétie d’Habacuc, ch. iii : Seigneur, de ta voix foudroyante, etc., l’
ode
tirée du psaumes lxvii : Dieu se lève, tombez, ro
du monde ! Voilà votre postérité ! (Lamartine, Premières méditations,
ode
x.) Cf. la plus belle prosopopée de l’antiquité
O navis, referent in mare te novi Fluctus ! o quid agis ? (Livre I,
ode
xiv.) Cf. la fin de l’idylle dans laquelle André
osition en prose. Genres Divisions Genres Divisions 1° Lyrique
Ode
, Élégie, Chanson, Rondeau, Ballade, Sonnet, etc.
Promettaient l’avenir aux murs des sept collines, etc. (Victor Hugo,
Odes
, livre IV, ode xv.) La rime est suffisante, lors
avenir aux murs des sept collines, etc. (Victor Hugo, Odes, livre IV,
ode
xv.) La rime est suffisante, lorsqu’il y a confo
ans son poème de l’Elkovan, et, plus tard, dans celui de Marcel. L’
Ode
, ses diverses espèces La forme la plus ordinai
rses espèces La forme la plus ordinaire de la poésie lyrique est l’
ode
(ὤδη, chant). Pour Boileau, elle la résume tout e
est l’ode (ὤδη, chant). Pour Boileau, elle la résume tout entière. L’
ode
, avec plus d’éclat et non moins d’énergie, Élevan
avec les dieux ; etc. (Art poétique, chant ii, du v. 58 au v. 72.) L’
ode
est un poème composé d’une suite de strophes ou d
s de grands et de petits vers, quelquefois aussi de vers libres, 1° l’
ode
sacrée, 2° l’ode héroïque, 3° l’ode morale, 4° l’
petits vers, quelquefois aussi de vers libres, 1° l’ode sacrée, 2° l’
ode
héroïque, 3° l’ode morale, 4° l’ode badine, 5° l’
uefois aussi de vers libres, 1° l’ode sacrée, 2° l’ode héroïque, 3° l’
ode
morale, 4° l’ode badine, 5° l’odelette, 6° la can
ers libres, 1° l’ode sacrée, 2° l’ode héroïque, 3° l’ode morale, 4° l’
ode
badine, 5° l’odelette, 6° la cantate. 1° Ode sa
3° l’ode morale, 4° l’ode badine, 5° l’odelette, 6° la cantate. 1°
Ode
sacrée L’ode sacrée (hymne ou cantique) chante
, 4° l’ode badine, 5° l’odelette, 6° la cantate. 1° Ode sacrée L’
ode
sacrée (hymne ou cantique) chante la Divinité. E
ivinité. Ex. Cantiques de Moïse, — Psaumes de David, etc. 2° L’
ode
héroïque célèbre les demi-dieux et les grands hom
aine Qui trompe nos regards surpris ? etc. (J.-B. Rousseau, liv. III,
ode
ii au prince Eugène de Savoie.) Ex. À la colonne
rades oisives Devant tes batailles d’airain etc. ! (V. Hugo,
Odes
, liv. III, 7.) Lire aussi l’ode de Lamartine sur
batailles d’airain etc. ! (V. Hugo, Odes, liv. III, 7.) Lire aussi l’
ode
de Lamartine sur Bonaparte (Nouvelles méditations
tine sur Bonaparte (Nouvelles méditations poétiques, vii), etc. 3°
Ode
morale L’ode morale traite dans un langage éle
te (Nouvelles méditations poétiques, vii), etc. 3° Ode morale L’
ode
morale traite dans un langage élevé des grandes v
ales ou philosophiques, et des problèmes de la destinée humaine. Ex.
Ode
de J.-B. Rousseau sur l’aveuglement des hommes :
e moi l’airain sacré résonne ! (Premières méditations, xxxiii) 4°
Ode
badine L’ode badine, à laquelle Anacréon a don
acré résonne ! (Premières méditations, xxxiii) 4° Ode badine L’
ode
badine, à laquelle Anacréon a donné son nom (ode
4° Ode badine L’ode badine, à laquelle Anacréon a donné son nom (
ode
anacréontique), roule sur des sujets légers ou gr
ux. Elle chante le vin et le plaisir. 5° Odelette L’odelette ou
ode
sentimentale, est l’expression délicate des senti
curieusement ouvragées. 6° Cantate La cantate est une espèce d’
ode
, tantôt du genre héroïque, tantôt du genre gracie
les modernes, sans avoir l’enthousiasme et les élans passionnés de l’
ode
, ont cependant, sous les formes variées des stanc
igaux qui ont une certaine étendue. 4° Chanson La chanson est l’
ode
familière, gaie, tendre, badine. C’est un chant v
tition fréquente d’une même idée qui ressemble à un refrain. Dans ses
Odes
et ballades, Victor Hugo a commis une erreur en a
difficiles, et qu’il comprend à la fois la magnificence du style de l’
ode
et la grâce de l’épigramme. Le sonnet peut être e
optique 1° Lyrique. 2° Épique. 3° Dramatique. 4° Didactique.
Ode
: sacrée, héroïque, morale, badine. Odelette, Can
Seize satires, trois épîtres, cinq élégies et un certain nombre d’
odes
, de stances et d’épigrammes ont suffi pour mettre
s lors presque sans interruption. En 1596, il adressa encore au roi l’
ode
célèbre sur la Réduction de Marseille soumise apr
aison, Où nos misères bornées Vont avoir leur guérison, etc. Toute l’
ode
est d’un élan et d’un mouvement admirables ; c’es
ce qui révéla décidément Malherbe comme un poète hors ligne, ce fut l’
ode
qu’il présenta à Aix, en 1600, à la jeune reine M
nt le souffle de la grande poésie ; mais il est inégal. Ainsi, dans l’
ode
sur l’un des assassinats tentés contre Henri IV,
urable pourrait se lire en moins d’une demi-heure, et ses plus belles
odes
sont trop longues de moitié. Mais il a été l’homm
bre, cénacle littéraire où il trônait en roi, et un peu en despote.
Ode
au roi Henri le Grand sur la réduction de Marseil
ser les Anglais, qui en leur faveur étaient descendus en l’île de Ré.
Ode
. Les Anglais s’étaient emparés de l’île de Ré
ctobre. Malherbe avait près de soixante-treize ans quand il fit cette
ode
, qui est l’une des meilleures et des plus correct
rait trembler pour Rome et pour la Grèce. Quant aux autres talents, l’
ode
, qui baisse un peu, Veut de la patience, et nos g
epte et l’exemple de l’art d’écrire ; selon qu’il y est question de l’
ode
, de l’idylle, de l’élégie ou de l’épopée, l’auteu
e de parti pris, par calcul et de circonstance. Ce n’est pas dans ses
odes
et ses cantates, mais bien dans les chœurs d’Esth
mérite de l’invention. L’absence du don créateur se remarque dans ses
odes
pindariques comme dans ses odes sacrées. Donner u
du don créateur se remarque dans ses odes pindariques comme dans ses
odes
sacrées. Donner une idée de la poésie de Pindare,
onnaître, tel est le principal objet que se proposa Rousseau dans ses
odes
profanes ; mais il ne sut guère rien produire que
ne provoqua que trop la jalousie, et dans laquelle sont comprises ses
odes
dont des parties ont une si grande richesse et ta
ses allégories, pâles et derniers reflets d’un génie qui s’éteint.
Ode
tirée du cantique d’Ézéchias (Isaïe, ch. XXXVIII)
es légères ; J.-B. Rousseau, Lefranc de Pompignan, Lebrun, dans leurs
odes
sacrées ou profanes ; Gilbert, dans ses éloquente
fugitives, par quelques épîtres dans le genre de Chaulieu, et par une
ode
qui avait disputé vainement le prix à l’Académie
énie n’était pas fait du tout pour le genre lyrique ». Le talent de l’
ode
, comme celui de l’opéra, lui manque entièrement.
lui manque comme le goût. Piron écrivit encore beaucoup de poèmes, d’
odes
, d’épîtres, de satires, de contes, d’épigrammes p
re, Lefranc voulut aborder un autre des grands genres de la poésie, l’
ode
. Il a donné un recueil lyrique dont l’ensemble, s
coloris ; Lefranc plus de grandeur et d’abondance dans les pensées.
Ode
XI, tirée du psaume CIII : Benedic, anima mea Dom
ur son écorce. Lebrun (Ponce-Denis Écouchard) (1729-1807) Les
odes
d’Écouchard Lebrun ne sont plus guère lues, mais
d’occuper une place entre Racine et Jean-Baptiste Rousseau. C’est à l’
ode
que Lebrun doit son immortalité. Il ne l’eût conq
compris de bonne heure que « de tous les genres de poésie, c’était l’
ode
qui avait le plus droit de lui plaire, parce qu’e
de son style ». Nous ne pouvons ici qu’indiquer quelques-unes de ces
odes
les plus réellement belles. Nous nommerons d’abor
our son grand homme de prédilection et pour l’objet de son culte. Aux
odes
solennelles consacrées à l’auteur des Époques de
nsacrées à l’auteur des Époques de la nature, nous préférons encore l’
Ode
sur Homère et Ossian : cela est d’une grande, fer
d’inspiration, de savoir discrètement étalé et de diction exquise. L’
ode
sur le vaisseau le Vengeur est aussi justement cé
irconstances nombreuses où la mythologie a bien mal servi Lebrun. Les
odes
de l’émule de Pindare ne sont pas toutes héroïque
Lebrun, c’est d’avoir excellé dans des genres aussi différents que l’
ode
et l’épigramme. Ses épigrammes sont de petits poè
ique dans notre langue. Les Épîtres de Lebrun sont loin de valoir les
Odes
ou les Épigrammes ; quelques-unes cependant mérit
oètes du jour, etc. Mais revenons au Lebrun classique, à l’auteur des
odes
. Il a des qualités éclatantes de style : l’enthou
de tomber dans d’étranges écarts, dans d’étonnantes fautes de goût.
Ode
sur la ruine de Lisbonne (1755). L’orgueilleu
foudre Le rappelle encore à nos yeux. Sur Homère et sur Ossian. (
Odes
, VI, 21.) La riante mythologie Que celle du c
satirique du dix-huitième siècle ; on lui accorde même, pour quelques
odes
qu’il a composées à différentes époques de sa vie
t brillants. L’Académie de Rouen lui décerna quatre fois le prix de l’
ode
. Le sujet de la dernière pièce couronnée était le
capable et qu’il ne laissa rien d’achevé. Ses œuvres se réduisent aux
Odes
, rarement lyriques, couronnées par l’Académie de
e antique. Non moins connue et non moins digne de l’être est la belle
ode
intitulée la Jeune Captive, que nous citons en en
rtes, un tel nous lut hier une épître !… et son frère Termina par une
ode
où j’ai trouvé des traits… — Ces messieurs plus f
ans l’espace comme si elles avaient des ailes ; faire songer dans une
ode
, et sans trop de désavantage, à la grande musique
n’accueillit pas non plus avec toute la faveur méritée trois livres d’
odes
et de petits poèmes donnés en 1820, sous le titre
upule poétique à corriger le Génie de l’homme et quelques-unes de ses
odes
. Selon les propres expressions de l’auteur même,
i le genre modeste de la chanson en l’élevant jusqu’au rang même de l’
ode
. Mais ne l’a-t-il pas en même temps un peu dénatu
peu dénaturé ? Quelquefois on aimerait mieux une vraie chanson qu’une
ode
, et Désaugiers peut reposer de Béranger, Désaugie
se manifeste un faible penchant vers l’hérésie littéraire. Jusqu’aux
Odes
et Ballades, tout demeure à très peu près classiq
Ballades, tout demeure à très peu près classique. Dans les premières
Odes
(1822) rien d’imprévu ni comme idées ni comme sen
sentiments ; un talent déjà fort remarquable d’associer le récit à l’
ode
, de jeter l’intérêt et le drame au milieu du chan
Enfin, en 1820, il donne un recueil qui annonce le poète nouveau, les
Odes
et Ballades. Les sujets sont en général des légen
e poète des Orientales n’a plus l’enthousiasme et la foi du poète des
Odes
et Ballades. Il a peur même du doute, il veut le
ur littéraire qu’il avait fondé avec ses frères, et par ses premières
Odes
. Les Odes et Ballades au contraire, furent la rév
ire qu’il avait fondé avec ses frères, et par ses premières Odes. Les
Odes
et Ballades au contraire, furent la révélation du
epuis l’élégie et l’épître jusqu’au rondeau et au madrigal ; depuis l’
ode
et l’idylle jusqu’à la chanson ; depuis le sonnet
sembleraient plutôt dériver des Méditations et des Harmonies que des
Odes
et Ballades et des Orientales. Ce volume, publié
fantaisie et d’imagination, le panthéisme et le naturisme ; dans ses
Odes
et poèmes (1844), l’âme des fleurs et des chênes.
e en 1858, en remplacement d’Alfred de Musset. La Mort d’un chêne. (
Odes
et poèmes.) Quand l’homme te frappa de sa lâc
miter aussi la poésie latine ; il a essayé de faire une comédie d’une
ode
d’Horace. Ce fut un pitoyable échec. Selon la pen
s stances, le chef-d’œuvre de Racan, offrent quelques imitations de l’
ode
d’Horace : Beatus ille… et de l’ode : Rectius viv
offrent quelques imitations de l’ode d’Horace : Beatus ille… et de l’
ode
: Rectius vives, Licini, que Racan avait lues dan
un poète. De l’onction, de la douceur, voilà ce qui caractérise cette
ode
très bien versifiée. Je remarque seulement que le
roupe littéraire, Chênedollé, t. II, p. 306. 206. Études poétiques,
ode
xviii. 207. Études poétiques. 208. Olivier Bas
atenis Fatale monstrum, quæ generosius Perire quærens, etc. (Lib. i.
Ode
. 37). quæ se rapporte évidemment à Cléopâtre, ta
pede pauperum tabernas, Regumque turres. (Lib. i.
Ode
4). La mort a des rigueurs à nulle autre pareill
Sors exitura, et nos in æternum Exilium impositura cymbæ. (Lib. ii.
Ode
3). Le fonds de ces grandes idées et de ces belle
ui seraient déplacées dans la prose. Boileau a très bien dit dans une
ode
: Des sons que ma lyre enfante Ces arbres sont
, et incedis per ignes Suppositos cineri doloso. (Lib. ii.
Ode
i). Quelque poétique que soit ce passage, dit le
dont on a emprunté les expressions. C’est ce qu’a fait Horace dans l’
ode
14 du livre premier, où il considère la républiqu
en la définissant. Il est probable que Voltaire avait sous les yeux l’
ode
que nous venons d’analyser38, lorsqu’il faisait c
, puis des épîtres et un art poétique. Mais il ne réussira pas dans l’
ode
, malgré toute sa bonne volonté18. Et s’il parvien
l n’est pas mauvais d’avoir dû apprendre par cœur le livre entier des
Odes
de J.-B. Rousseau. Le XIXe siècle, si calomnié, n
es curieux où Boileau parle lui-même avec tant de complaisance de son
Ode
sur la prise de Namur. « Comme le grec est aujo
ne pouvais mieux justifier ce grand poète qu’en tâchant de faire une
ode
en français à sa manière, c’est-à-dire pleine de
, que guidé par la raison. C’est le but que je me suis proposé dans l’
Ode
qu’on va voir. J’ai pris pour sujet la prise de N
satires, des épîtres et un art poétique. Mais Horace a, de plus, ses
odes
; Boileau, son Lutrin. Horace, peu habile à faire
: il n’y voyait qu’une matière à traiter, et s’il parut se vouer à l’
ode
religieuse, ce ne fut pas par entraînement de cœu
ce de son sens primitif, qui s’est singulièrement affaibli. 2. Cette
ode
sans prétention me paraît une des meilleures de R
trone, cette douceur, cette élégance, cet esprit qui respire dans ses
odes
, cette connaissance approfondie du monde, ces pen
grossières. Les premières compositions eurent sans doute la forme des
odes
et des hymnes, et c’est en effet celle que durent
n poète habile. Occupons-nous maintenant de la poésie lyrique ou de l’
ode
, genre de composition poétique qui a beaucoup de
r être chanté ou accompagné par la musique ; son nom même l’indique :
ode
, en grec, signifie chanson ou hymne, et poésie ly
vers qui devaient seulement être lus ou récités, l’on donna le nom d’
ode
aux poèmes spécialement destinés à être chantés o
s avec un accompagnement de musique. La poésie a donc conservé dans l’
ode
sa forme primitive, cette forme sous laquelle les
et déploraient leur infortune. Cette circonstance particulière, que l’
ode
est restée inséparable de la musique, contribue à
de poésie sont plus souvent employés à des récits d’action, et que l’
ode
est presque toujours destinée à l’expression des
expression des sentiments du poète. Mais ce qui surtout caractérise l’
ode
, c’est l’esprit dont elle est animée, et le ton p
orter un simple récit. Tel est, en effet, le caractère essentiel de l’
ode
, telle est la cause de l’enthousiasme qui y domin
agréablement et lui fait éprouver les plus douces sensations. Aussi l’
ode
peut s’élever jusqu’au sublime ou descendre jusqu
s il est un juste milieu qu’elle peut encore occuper avec succès. Les
odes
peuvent être divisées en quatre classes. Première
s. Les odes peuvent être divisées en quatre classes. Premièrement les
odes
sacrées, les hymnes adressées à la Divinité, ou d
ique est portée à son plus haut point de perfection. Secondement, les
odes
héroïques, destinées à chanter les héros, les exp
héros, les exploits guerriers et les belles actions : telles sont les
odes
de Pindare et un petit nombre de celles d’Horace.
e. Le sublime et la grandeur doivent essentiellement caractériser les
odes
rangées dans ces deux classes. Troisièmement, les
ractériser les odes rangées dans ces deux classes. Troisièmement, les
odes
morales et philosophiques, qui expriment les sent
celles d’Horace et de la plupart de nos poètes lyriques modernes. Ces
odes
sont renfermées dans cette région moyenne dont je
enne dont je viens de parler tout à l’heure. Quatrièmement enfin, les
odes
badines et amoureuses, faites seulement pour plai
rce d’une des principales difficultés de ce genre de composition. Une
ode
morale, et à plus forte raison celle que l’on veu
chaleur et de vie. Rempli de cette idée, le poète qui va composer une
ode
, si son génie a quelque feu, s’y livre tout entie
ans ordre, sans méthode, sans liaison, a été poussée plus loin dans l’
ode
que dans aucun autre genre de poésie ; aussi en t
siasme. Je ne dis pas que l’on doive mettre dans la composition d’une
ode
autant de méthode que dans un poème épique ou did
, et le genre de versification qui convient le mieux à la nature de l’
ode
est celui qui rend plus sensible l’harmonie de la
le et d’Euripide des morceaux de poésie lyrique du même genre que les
odes
de Pindare ; mais on y trouve plus de clarté, plu
rement au-dessus de cette région moyenne dans laquelle j’ai dit que l’
ode
pouvait se maintenir ; mais quand il monte jusqu’
mmé Casimir, qui, dans le dix-septième siècle, publia quatre livres d’
odes
. Il est loin d’Horace pour la grâce et la facilit
p d’élégance la manière des classiques latins. Chez les Français, les
odes
de J.-B. Rousseau jouissent d’une très grande et
quelques compositions lyriques d’un très grand mérite. L’on connaît l’
ode
de Dryden à sainte Cécile ; celles de M. Gray son
l’on en trouve de très belles dans les mélanges de Dodsley. Quant aux
odes
pindariques que nous possédons, elles sont, à un
us encore dans ses compositions pindariques que partout ailleurs. Ses
odes
anacréontiques valent beaucoup mieux ; elles ne m
æ Liris quieta Mordet aqua, taciturnus amnis. (Carm. lib. I,
ode
31.) Quels vœux fait le poète au temple d’Apollo
asum, vel quæ loca fabulosus Lambit Hydaspes. (Carm. lib. I,
ode
22.) Le juste met sa force en sa seule innocence
es, le livre entier des Psaumes peut être regardé comme une recueil d’
odes
sacrées. Dans ce livre, l’ode revêt toutes les fo
peut être regardé comme une recueil d’odes sacrées. Dans ce livre, l’
ode
revêt toutes les formes de la poésie lyrique, et
ésentations théâtrales, elle ne consista longtemps qu’en une espèce d’
ode
ou d’hymne que l’on chantait ordinairement aux fê
ient des avis et des conseils, et, dans les entractes, chantaient des
odes
ou des hymnes dans lesquelles elles adressaient a
mérité des applaudissements dans plus d’un genre, a soutenu, dans une
ode
remplie de vers heureux, le parti des modernes. V
rdon au public de s’être abaissé jusqu’à faire des vers. Il donna une
ode
en prose, et une tragédie en prose ; et on se moq
elait asclépiade, et dont Horace se servit dans la composition de son
ode
première, pouvait être scandé par un spondée, deu
sc. 2.) 23. La plupart de ceux qui parlent de l’enthousiasme de l’
ode
en parlent comme s’ils étaient eux-mêmes dans le
cluent tous ceux qui osent ne les pas entendre. Le beau désordre de l’
ode
est un effet de l’art, mais il faut prendre garde
ensemble à fixer et à éclairer l’esprit. (De Lamotte, Discours sur l’
Ode
.) 24. Il n’est, sans doute, aucune ode d’Horace
. (De Lamotte, Discours sur l’Ode.) 24. Il n’est, sans doute, aucune
ode
d’Horace qui ne renferme de grandes beautés ; mai
dans celles que l’on a le plus admirées pour leur sublimité, comme l’
ode
4 du ive livre : Qualem ministrum fulminis alit
e du genre des poèmes les satires, les élégies, les épigrammes et les
odes
, pour les renvoyer à la philologie et à l’art de
e ménager à lui-même le droit singulier de faire des tragédies et des
odes
en prose1. » Enfin, Dussault, critique célèbre d
quefois dans les fables, les pastorales, les sermons, l’histoire, les
odes
, les compliments, etc. 156. Quelles sont les qual
fait que pour les grands sujets en prose et en vers. Il convient à l’
ode
sacrée, à l’ode héroïque, souvent à l’ode morale
es grands sujets en prose et en vers. Il convient à l’ode sacrée, à l’
ode
héroïque, souvent à l’ode morale et philosophique
et en vers. Il convient à l’ode sacrée, à l’ode héroïque, souvent à l’
ode
morale et philosophique, au dithyrambe, à la cant
. Nous signalerons une partie du discours de Junon aux Dieux, dans l’
ode
Justum et tenacem ; le discours que le paysan du
e vers qui forment un sens complet. La stance se nomme strophe dans l’
ode
, et couplet dans la chanson. On nomme tercet, qua
u de huit syllabes, en rimes croisées. Malherbe l’a employée dans son
ode
à Duperrier : La mort a des rigueurs à nulle aut
n sceptre brisé. Lamartine. La stance de dix vers convient bien à l’
ode
, à cause de sa majesté et de son harmonie ; c’est
i parfait : car il comprend ensemble tout ce qu’il y a de beau dans l’
ode
pour la magnificence du style, et tout ce que l’é
grâce pour sa brièveté. » Ce qui est dit ici de la magnificence de l’
ode
et de la brièveté de l’épigramme manque assurémen
beautés du premier ordre : des éteincelles de génie brillent dans son
ode
sur le jugement dernier1 ; et la vigueur original
ns, 1767), une belle imitation du psaume Super flumina Babylonis, une
ode
sur le Soleil fixe au milieu des planètes (c’est
me Horace et La Fontaine, Béranger éleva la chanson à la dignité de l’
ode
. Son adresse fut de faire tressaillir les fibres
le partage Aux rois d’abord, et, s’il en reste2, aux dieux. Mais l’
ode
exige un trop long flux de style ; Mieux vaux tra
rhythme de ce vers est doux et majestueux à la fois ; il convient à l’
ode
et à la poésie légère. Vers de sept syllabes. D
but, je vais seulement les indiquer. La poésie lyrique comprend : L’
ode
sacrée (le cantique). L’ode héroïque. L’ode moral
ndiquer. La poésie lyrique comprend : L’ode sacrée (le cantique). L’
ode
héroïque. L’ode morale ou philosophique. L’ode ba
ésie lyrique comprend : L’ode sacrée (le cantique). L’ode héroïque. L’
ode
morale ou philosophique. L’ode badine (la chanson
acrée (le cantique). L’ode héroïque. L’ode morale ou philosophique. L’
ode
badine (la chanson). La cantate et l’oratorio. La
ques, oraisons funèbres, l’épopée, la tragédie, le drame, le roman, l’
ode
, etc., tout ce qui, en un mot est réservé à des é
écrivain d’autant de mérite que de piété. On a aussi de lui quelques
odes
remarquables, entre lesquelles il faut mentionner
Du grec μανία, fureur ou délire poétique. On peut voir dans Rousseau,
ode
au comte du Luc, cette expression dont l’emploi e
n plusieurs formes, dont la plus ancienne se conserve encore dans les
odes
et dans les cantiques employés par tous les ancie
t., chap. iii.) Cette admirable peinture exprime les caractères de l’
ode
, tracés par Boileau d’une main plus tranquille :
ractères de l’ode, tracés par Boileau d’une main plus tranquille : L’
ode
, avec plus d’éclat, et non moins d’énergie, Éleva
ffet de l’art. Art poétique,ii, 58. Boileau seulement définissait l’
ode
d’après les modèles antiques, sans songer aux eff
s. Avec la hardiesse du génie, Bossuet a défini comme il la sentait l’
ode
religieuse, patriotique et guerrière, telle que l
e a créés, l’épopée se soumet à des règles et à des convenances que l’
ode
ne connaissait pas. Caractères et destinées de l
poésie lyrique. Elle ne connaît pas les élans et l’enthousiasme de l’
ode
; mais sous le nom de Méditations et les formes v
i du sermon sur l’Unité de l’Église, où éloquence s’élève au ton de l’
ode
et de l’épopée, et celui de l’Oraison funèbre de
e propre et particulier qui ne se peut changer. J.-B. Rousseau dans l’
Ode
à la Fortune, a sacrifié la propriété du mot à l’
sionnées et personnelles du barreau, depuis les accents inspirés de l’
ode
jusqu’aux méchancetés de la satire, depuis les pe
s chrétiens, au xviie siècle, ont consolé la France de n’avoir pas l’
ode
ni l’épopée antiques. Ajoutons, à la gloire de Fé
oule d’exemples de style sublime. En voici un pris au hasard dans son
Ode
sur l’aveuglement des hommes. L’homme en sa prop
; elles s’exhalent en fumée. » Le Marquis de Pompignan dans sa belle
Ode
tirée de ce psaume, a ainsi paraphrasé ce morceau
. Notre J.-B. Rousseau l’a fort bien imitée dans ces beaux vers de l’
Ode
au prince Eugène, en parlant de la Renommée : Qu
ppé sur le grand, y sont quelquefois tombés. Voyez cette strophe de l’
ode
de J.-B. Rousseau, sur la naissance du duc de Bre
aphore est défectueuse. On a reproché à Malherbe d’avoir dit dans son
Ode
à Louis XIII : Prends ta foudre, Louis, et va co
sont relatives au même sujet, et dépendantes de la même métaphore. L’
Ode
suivante d’Horace en est un bien bel exemple. «
sur les flots, sans mouiller ses pieds légers. » Malherbe, dans son
Ode
à Louis XIII, dit aussi par hyperbole, pour peind
laisser apercevoir les moyens employés ; là s’applique autant qu’à l’
ode
le vers de Boileau : Chez elle un beau désordre
le sublime tant de choses qui ne lui appartiennent pas, et jusqu’à l’
ode
de Sapho, la plus brûlante expression de l’amour
e de littérature a ses règles, et nécessite un plan particulier : une
ode
ne se compose pas comme un drame1. Dans les ouvra
il y a un art de combiner les parties qu’il ne faut pas négliger : l’
ode
, l’élégie, l’épigramme empruntent souvent leur ch
Et sur quoi donc faut-il que s’exercent mes vers ? Irai-je, dans une
ode
en phrases de Malherbe, Troubler dans ses roseaux
reuse, analogue à celle d’Horace, lorsqu’il montre, dans la quinzième
ode
du Ier livre, Pallas préparant contre les Troyens
avail est encore à faire. Le Brun lui a consacré une de ses premières
odes
, où la noblesse des sentiments se joint souvent à
rappeler la belle imitation qu’en a faite le poëte Sarrazin dans son
ode
sur la bataille de Lens ; c’est en parlant du pri
ivre de l’Énéide est sublime, le quatrième a plus de grâces. Quelques
odes
d’Horace respirent les grâces, comme quelques-une
ouffrir de son séjour à l’étranger), il a cependant conservé dans ses
odes
et dans ses cantates leur haute et saine inspirat
rie ! Heureuse la seule patrie Où l’on adore le Seigneur756! Livre I,
ode
13. Au comte du Luc757. Tel que le vieux pa
uffrir d’une vie orageuse Le flux et le reflux… Liv. III,
ode
I. Appel aux rois chrétiens contre les Turcs77
briser les portes D’un empire usurpé sur vos faibles aïeux. Liv. III,
ode
4. Destouches (1680-1754.) [Notice.]
un écho de l’antiquité classique ! Quel enthousiasme éclate dans ses
odes
, qui rompent avec la convention et substituent à
ir finir leurs jours Ceux qui les passeront près d’elle841.
Odes
, XI. Hermès842 (fragment). Les Législateurs.
vaux et de ses idées, par M. Flourens. Le Brun a consacré deux de ses
odes
les plus remarquables à Buffon, et l’on rapporte
i du Perrier l’avait présenté à la jeune reine. Quoi qu’il en soit, l’
ode
que nous donnons est, suivant la remarque d’A. Ch
naissance à la plus belle strophe de Racan : elle se trouve dans son
Ode
au Roi : Ce grand Henri, dont la mémoire, etc.
Ce développement de la pensée du poète, en donnant de la chaleur à l’
ode
, est flatteur pour la reine. » A. C. 437. Busiri
Lettre à l’Académie, et La Bruyère, c. I des Caractères. Voy. aussi l’
ode
de Jean-Baptiste Rousseau à Malherbe, III, 5. 4
ui caractérisa en effet la philosophie d’Aristote. 647. Cf. Horace,
ode
III du livre III, v. 1 et suiv. : Justum et tena
Rousseau a célébré aussi le courage de ce seigneur dans l’une de ses
odes
qui lui est adressée, III, 8. 663. On peut enco
age 171 du même recueil. 671. Célèbre comédienne. 672. Cf. Horace,
ode
XVIII du livre III, v 31 : Virtutem incolumen od
idi. La même pensée est développée par Lefranc de Pompignan dans son
Ode
sur la mort de J.-B. Rousseau : Oui, la mort seu
illeurs n’ont ensemble aucune analogie. 678. J.-B. Rousseau, dans l’
ode
au prince Eugène : Mais la déesse de mémoire Fav
qui est un des charmes de son talent : c’est M. Sainte-Beuve, dans l’
ode
intitulée les Larmes de Racine. 701. Louis Racin
ilité de style qui y respirent. — On peut rapprocher de ces stances l’
ode
contre les calomniateurs, que J.-B. Rousseau a ti
’il ne fut victime de son inflexible vertu, comme il l’a dit dans son
ode
à la Postérité (IV, 10). Mais il paraît assez pro
acré un article dans ses Réflexions sur quelques poètes. 751. Cette
ode
, regardée avec raison comme l’une des plus parfai
t, en Orient surtout, garde toute sa valeur. 756. La chute de cette
ode
est admirable : après la peinture complaisante du
ccompagna dans la suite à Vienne, où il s’attacha au prince Eugène. L’
ode
qui est adressée au comte du Luc est la plus célè
vide, Mét., XIV, 3. Tout ce brusque début, si favorable au genre de l’
ode
et au sujet ici traité, est, on le voit, emprunté
iv. IV des Géorg., et dans Ovide, Métam., ch. X. On peut lire aussi l’
ode
célèbre de Pope pour le jour de Sainte-Cécile.
e et d’embarras. 768. Horace commence à peu près ainsi l’une de ses
odes
(IV, 2) : Quem tu, Melpomene, semel Nascentem pl
avail est encore à faire. Le Brun lui a consacré une de ses premières
odes
, où la noblesse des sentiments se joint souvent à
d., I, 8 et 10 : Quem fors dierum cumque dabit, lucro Appone… Cf. l’
ode
à Dellius, II, 3, etc. 811. Allusion aux réfor
et ensemble harmonieux. Cependant je crois devoir signaler dans cette
ode
si justement populaire un mérite qui jusqu’ici a
lherbe. — Le second chant traite du genre pastoral, de l’élégie, de l’
ode
, du sonnet, de l’épigramme et de quelques autres
qui est un des charmes de son talent : c’est M. Sainte-Beuve, dans l’
ode
intitulée Les larmes de Racine. 1. On jugera par
e Racine. 1. On jugera par la lecture de cette hymne que l’étude des
Odes
et des Poésies diverses de Racine a été trop souv
légie, dans la pastorale, dans le genre didactique, et surtout dans l’
ode
. Les poètes chrétiens, considérés sans prévention
rencontré aussi parfois des inspirations élevées et généreuses : ses
odes
et même ses psaumes, rarement soutenus dans leur
e.) Le style sublime est celui du poëme épique, de la tragédie, de l'
ode
, des harangues, etc. Il convient aux pensées nobl
vois un frère en l'honnête indigent. (Une élève de M. Jubien.) L'
ode
. Si la phrase poétique a de l'élévation et de
l'enthousiasme, règne dans toute la pièce, cette pièce prend le nom d'
ode
, et les stances celui de strophes. le temps. Le
belles stances, manquent de chaleur. (Voyez l'Abeille du Parnasse.) L'
ode
anacréontique chante l'Amour et les Grâces. C'est
, les poëtes du siècle montent presque toujours leur lyre au ton de l'
ode
, et l'on serait porté à croire qu'il est de rigue
sensibles à ce qui frappe ordinairement les hommes. » (Discours sur l’
Ode
.) Boileau, il est vrai, ne parle pas tout à fait
porte le mouvement, la couleur et le feu. Le poète est inspiré dans l’
ode
et dans l’épopée ; mais, dans l’ode, son inspirat
feu. Le poète est inspiré dans l’ode et dans l’épopée ; mais, dans l’
ode
, son inspiration est prophétique : son cœur est d
lyrique, le style de l’épopée sera en général le même que celui de l’
ode
. Ce sera la même noblesse dans les pensées, la mê
s ridicules ; souvent enfin de belles strophes, et rarement une belle
ode
. Partout on reconnaît l’homme vraiment formé à la
mêmes ne font qu’ajouter aux regrets de retrouver dans ses meilleures
odes
, plus ou moins de traces de ce néologisme poétiqu
yrique, il solennisa les événements mémorables de son siècle dans des
odes
où il sut accommoder des sujets nationaux aux for
e que dedans pour dans, et dessus pour sur. 4. C’est une partie de l’
ode
adressée à ce prince au sujet « de l’heureux succ
dans la composition d’ouvrages ayant le nom et la forme d’Églogues, d’
Odes
, de Satires, d’Épopées, de Tragédies ou de Comédi
r il domine les bruits de l’amphithéâtre ; il est né pour l’action. L’
ode
inspirée chante sur la lyre les Dieux, et les hér
faut du génie, Récompensait en lui le désir d’en avoir. (Livre XVIII,
ode
ii, au prince Eugène.) Page 48. — 1. Sardo cum
s dans sa première jeunesse, concurremment, sans doute, avec quelques
odes
latines. Page 52. — 1. Nunc satis est dixisse. A
intilius Varus, poëte distingué, en l’honneur de qui a été composée l’
ode
XX du livre 1er : Quis desiderio sit pudor aut m
u livre 1er : Quis desiderio sit pudor aut modus Tam cari capitis ?
ode
adressée à Virgile. — 2. Et male formatos incudi
les enfants des Israélites devaient apprendre par cœur. Jamais nulle
ode
grecque ou latine n’a pu atteindre à la hauteur d
sermon ; que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’
ode
, des expressions pathétiques de la tragédie, ni d
ous avons quelques morceaux de physique dans le goût du poëme et de l’
ode
. Il est bon que chaque chose soit à sa place. Ce
inspiré ; et quoique l’enthousiasme y soit plus calme que celui de l’
ode
, qui est le délire prophétique, il ne laisse pas
discernement et par choix, c’est que dans les chœurs, qui étaient des
odes
, ils élevaient le ton et prenaient le style lyriq
et se combinent comme les éléments. Telle fable de la Fontaine, telle
ode
d’Horace, telle page de Cicéron, de Bossuet, ou d
n’est pas tout à fait si facile de justifier Rousseau à cet égard. L’
ode
étant, comme il dit lui-même, le véritable champ
s si elles sont toutes assez passionnées. J’excepte quelques-unes des
odes
sacrées, dont le fonds appartient à de plus grand
isissement que le vrai sublime fait naître. La marche impétueuse de l’
ode
n’est pas celle de l’esprit tranquille : il faut
il est même d’autant plus nécessaire de mettre du sentiment dans nos
odes
, que ces petits poëmes sont ordinairement vides d
’est rempli de Passion. Or, je ne crois pas qu’on puisse dire que les
odes
de Rousseau soient fort passionnées. Il est tombé
de son art ; mais je crains bien que, si on n’aspire pas à faire de l’
ode
une imitation plus fidèle de la nature, ce genre
rai que je trouve encore des pensées bien fausses dans les meilleures
odes
de Rousseau. Cette fameuse Ode à la Fortune, qu’o
sées bien fausses dans les meilleures odes de Rousseau. Cette fameuse
Ode
à la Fortune, qu’on regarde comme le triomphe de
ives que je viens de rapporter ? Serait-on trop sévère de juger que l’
Ode
à la Fortune n’est qu’une pompeuse déclamation, e
ent à peine les défauts. J’ai choisi cette épître exprès, ainsi que l’
Ode
à la Fortune, afin qu’on ne accusât pas de rappor
s Comica..., etc. 25. Malherbe, né à Caen en 1555, mort en 1628 :
Odes
, paraphrases de psaumes, Stances, Epigrammes. Thé
ires pour la vie de Malherbe ; des Bergeries, recueil d’idylles ; des
odes
sacrées, des poésies diverses. 30. Rabelais, n
1815, il fit pressentir les Messéniennes de Casimir Delavigne en des
odes
où l’opinion reconnut sa voix. Si le public appla
es genres de poésie trouvent leurs modèles dans les Livres saints : l’
Ode
, dans les chants de Moïse et de Débora ; l’Épitha
é opprimée, qui la venge des espions et des délateurs, qui efface les
odes
et les panégyriques de la flatterie. Cette lettre
propos menteurs. De là vint cet amas d’ouvrages mercenaires, Stances,
odes
, sonnets, épîtres liminaires553, Où toujours le h
aductions des psaumes et des cantiques, en outre quelques-unes de ses
odes
, sont demeurées dignes d’être proposées en modèle
otre langue739. Lefranc de Pompignan mourut dans sa terre en 1784.
Ode
sur la mort de J.-B. Rousseau740. Quand le pr
ur funèbre, Consolez son ombre célèbre Et couronnez votre rival753.
Odes
, liv. III. Gresset (1709-1777.) [Notice.
un écho de l’antiquité classique ! Quel enthousiasme éclate dans ses
odes
, qui rompent avec la convention et substituent à
l s’agit d’une gratification de cent louis qui fut la récompense de l’
ode
intitulée la Nymphe de la Seine, que Racine avait
vaux et de ses idées, par M. Flourens. Le Brun a consacré deux de ses
odes
les plus remarquables à Buffon, et l’on rapporte
ir la place précise de chaque mot. » 367. Le Brun, dans une de ses
odes
à Buffon, a marqué ainsi avec élévation la distan
qui est un des charmes de son talent : c’est M. Sainte-Beuve, dans l’
ode
intitulée Les larmes de Racine. 579. Racine a t
est toujours dans la défiance. » J.-B. Rousseau a dit encore dans son
ode
de la véritable grandeur des rois : Sa voix assu
s cieux irrités abaisse la hauteur ; le second, dans la VIIIe de ses
Odes
sacrées : Lève ton bras, lance ta flamme, Abaiss
la réponse à l’objection ! » 631. Ce mouvement se retrouve dans les
Odes
de Rousseau, IV, 8 : Et quel siècle jamais mérit
cine : seconde partie, liv. II, ch. 10. 666. Cf. le début d’une des
odes
de J.-B. Rousseau, la 3e du liv. Ier, et la 1re d
avail est encore à faire. Le Brun lui a consacré une de ses premières
odes
, où la noblesse des sentiments se joint souvent à
imitative, analogue à cette chute de l’une des strophes d’Horace, 12e
ode
du liv. 1er : Unda recumbit. 733. Les ancien
n (12e leçon). 740. 1741. — La Harpe a cité, en la commentant, cette
ode
où le sujet lui semble avoir porté l’auteur, et i
on, qu’on y joignit plusieurs passages « de sa Didon et de ses belles
odes
sacrées ». 741. Voy sur la mort d’Orphée, Ovide,
homme, Il n’est grand homme qu’à sa mort. 747. Le Brun, dans son
ode
à Buffon (sur ses détracteurs), a exprimé avec no
e strophe est, suivant La Harpe, encore au-dessus de la première de l’
ode
: c’est le plus magnifique emblème du génie éclai
uvements sont lyriques, tous ces vers sont nombreux. En un mot, cette
ode
et celle de Racine le fils sur l’Harmonie sont sa
il pas son génie, ne s’ignorait-il pas lui-même, quand il composait l’
Ode
sur la prise de Namur ; Molière, quand il se fais
rythme de ce vers est doux et majestueux à la fois ; il convient à l’
ode
et à la poésie légère. Vers de sept syllabes. De
n but, je vais seulement les indiquer. La poésie lyrique comprend : L’
ode
sacrée (le cantique). L’ode héroïque. L’ode moral
indiquer. La poésie lyrique comprend : L’ode sacrée (le cantique). L’
ode
héroïque. L’ode morale ou philosophique. L’ode ba
ésie lyrique comprend : L’ode sacrée (le cantique). L’ode héroïque. L’
ode
morale ou philosophique. L’ode badine (la chanson
acrée (le cantique). L’ode héroïque. L’ode morale ou philosophique. L’
ode
badine (la chanson). La cantate et l’oratorio. L
et de ses idées, par M. Flourens, etc. Le Brun a consacré deux de ses
odes
les plus remarquables à Buffon, et l’on rapporte
hénier connut dès l’enfance la langue d’Homère. Il devait inaugurer l’
ode
, l’idylle et l’élégie, dans un siècle où l’on ne
et, reprit-il, n’est guère intelligible, tant mieux. Les sonnets, les
odes
et les autres ouvrages qui veulent du sublime, ne
; et le vrai connaisseur n’admire pas moins le plus grand nombre des
Odes
sacrées de l’auteur de Didon. Au reste, en disant
de Troie. 4. « Pleurez, Vénus et Cupidons. » Vers de Catulle dans l’
ode
à Lesbie sur la mort de son moineau. 1. Critique
courent aux traditions du passé. Le Franc de Pompignan, dans sa belle
ode
sur la mort de J.-B. Rousseau, fait un rapprochem
un écho de l’antiquité classique ! Quel enthousiasme éclate dans ses
odes
, qui rompent avec la convention et substituent à
n’a pas les larmes faciles. Citons, comme exercice de comparaison, l’
ode
de Lebrun sur le vaisseau le Vengeur, qui, en 179
, le labeur heureux, mais il ne charme pas, il ne ravit jamais. » Les
Odes
de Houdar de Lamotte sont froides et sèches, comm
inégalités, a de belles strophes. L’accent lyrique est soutenu dans l’
ode
de Malfilâtre sur le système planétaire, et la po
eux protégée par la lettre simple et touchante de Rollin561 que par l’
ode
superbe A la Postérité, où il se déclare victime
euses, un titre pour le moins embarrassant à rappeler. Ses livres des
Odes
sacrées, des Odes profanes et celui des Cantates,
ur le moins embarrassant à rappeler. Ses livres des Odes sacrées, des
Odes
profanes et celui des Cantates, c’est là seulemen
ent avec la poésie lyrique de notre siècle. Rousseau a beau dire de l’
ode
qu’elle est « le véritable champ du pathétique et
’une d’elles « qu’il a eu dessein de donner une idée des fougues de l’
ode
, qu’aucun Français n’a connues, » il n’a guère ét
e Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. Liv. I,
ode
ii. Au comte du Luc571 Tel que le vieux p
uble ciseau de sa sœur inflexible Tomberait devant moi584. Liv. III,
ode
I. A Philomèle585. Pourquoi, plaintive Phi
faut même que je me prive De la douceur de mes soupirs586. Liv. II,
ode
X. Crébillon.(1674-1762). Né à Dijon en 16
té en composant un hymne pour la fête de l’Être Suprême, il écrivit l’
Ode
à l’Immortalité, qui était la protestation d’une
a source de ses inspirations. La chanson patriotique, sorte de petite
ode
familière d’une allure vive et souple, la chanson
» Lamartine.(1790-1869.) La poésie lyrique, asservie dans les
odes
de Ronsard à l’imitation de l’antiquité, laborieu
d avait appelé un enfant sublime. En 1822 parut le premier volume des
Odes
, et en 1824 le second volume des Odes et Ballades
822 parut le premier volume des Odes, et en 1824 le second volume des
Odes
et Ballades, qui furent le début de son éclatante
re la moins contestée. Ses principales œuvres lyriques sont, avec les
Odes
et Ballades, les Orientales (1828), les Feuilles
! — Esclave ! apporte-moi des roses, Le parfum des roses est doux !
Odes
et Ballades. La prière pour tous.(Fragment.)
n vers l’amour infini, au sein duquel s’achèveront ses destinées. Les
Odes
et Poèmes, qui suivirent, ont l’accent et le souf
e, Me révolte contre ta loi… 466. Il faut lire à ce sujet la belle
ode
d’Horace, la ve du livre III. 467. Cf. la XIIe
elle conjoncture, on ne cherche pas à en imposer aux hommes. » 562.
Odes
sacrées, livre IV, ode X. 563. Voir la curieuse
cherche pas à en imposer aux hommes. » 562. Odes sacrées, livre IV,
ode
X. 563. Voir la curieuse lettre adressée par Rou
dressée par Rousseau à M. de Machy, le 28 février 1707, au sujet de l’
ode
lere du livre II Sur la Naissance de Monseigneur
ura novum… 568. Ici, comme dans beaucoup d’autres passages de ses
Odes
sacrées, Rousseau a tenté de s’approprier les bea
accompagna dans la suite à Vienne, où il s’attacha au prince Eugène L’
ode
qui est adressée au comte du Luc est la plus célè
amorphoses, XIV, 3. Tout ce brusque début, si favorable au genre de l’
ode
et au sujet ici traité, est, on le voit, emprunté
le μάντις, le votes des anciens ; le mouvement est emprunté d’Horace,
Odes
, III, m, 9. 577. Il faut voir l’aventure d’Orphé
orgiques, et dans Ovide, Métamorphoses, livre X. On peut lire aussi l’
ode
célèbre de Pope Pour le Jour de Sainte-Cécile.
de Sainte-Cécile. 578. C’est ainsi qu’Horace s’adressait à Mécène,
Odes
, I, I : O et præsidium et dulce decus meum Qua
e et d’embarras. 582. Horace commence à peu près ainsi l’une de ses
odes
(IV, n) : Quem tu, Melpomene semel Nascentem pla
Il me semble dit M. Manuel, qu’on n’a pas assez remarqué cette petite
ode
de Rousseau : courte, ce qui n’est pas un mince a
nie imitative, analogue à cette chute de l’une des strophes d’Horace,
ode
xii du livre Ier : Unda recumbit. 628. Les a
rs de Virgile (Ænéide, VI, 77), déjà imités par J. B. Rousseau dans l’
ode
au comte du Luc. 727. C’est-à-dire son bouclier,
trouve si fréquemment des exemples dans Horace. Voyez, dans la belle
ode
Æquam memento rebus in arduis, avec quel art ce g
pour victimes, Frappe ces vils troupeaux dont elle est le pasteur. (
Ode
3, Liv. i). Quelle conclusion l’orateur tirera-t-
ensée littéraire, ne s’arrêtait pas là. La poésie épique, l’élégie, l’
ode
, l’histoire elle-même se chantaient et se récitai
érité opprimée, qui la venge des espions et délateurs, qui efface les
odes
et les panégyriques de la flatterie. Cette lettre
sécheresse serait d’y employer le ton et le langage de l’épopée, de l’
ode
et de la tragédie. L’éloquence en doit être du ge
vec croisement de rimes. Ce mètre répond à l’allure d’Horace dans son
ode
sur les discordes civiles de Rome. Il donne des p
que Rousseau s’en est servi fort mal à propos, au début d’une de ses
odes
les plus célèbres : Tout ce que leur globe enser
t, eut la faiblesse de signer son arrêt de mort. 1. Dans une de ses
odes
, M. Victor Hugo parle ainsi de l’Histoire : Mus
alherbe qui avait besoin de noircir une main de papier pour mener une
ode
à bonne fin, et soutenait qu’après avoir écrit un
admirerais dans AlexandreCe que j’abhorre en Attila ? J.-B. Rousseau,
Ode
à la fortune. 108. Espérance est-il le mot
ur les haillons du drame populaire ; la chanson a pris les ailes de l’
ode
; la fable, cessant d’être une simple leçon de mo
aphores sur un même objet, comme l’a fait Horace au commencement de l’
ode
à Pollion : Motum ex Metello… C’est en vain que c
aël est représenté sous l’emblème d’une vigne : Vineam de Ægypto… ; l’
ode
O Navis, d’Horace ; le portrait de l’Envie, par O
tte figure, qui se rencontre souvent dans la poésie et surtout dans l’
ode
, a l’enflure à redouter. La fable que nous venons
s, badins, quelquefois satiriques, et c’est en quoi elle diffère de l’
ode
, qui s’élève jusqu’au sublime. La forme de la cha
Molière ; il sait prendre dans l’occasion le ton d’Horace, et mêler l’
ode
à la fable ; il est à la fois le plus naïf et le
est à coté de la justice. » 1. Excrement. Malherbe a dit dans une
ode
contre la maréchale d’Ancre : Va-t’en à la malhe
aisanterie qui transforme en héros équipes de minces personnages. — L’
Ode
à Namur, et Trois ingrates satires furent les der
et bien meilleur exemple de suspension dans ses Harmonies, liv. III,
ode
3. Au reste, ces quatre dernières figures, pour m
d’invention qui a renouvelé ou agrandi tous les genres, roman, drame,
ode
, élégie, ballade, idylle, épopée1, rappelons-nous
uelques fleurs, un voile de gaze annonçaient les projets du jour. Les
Odes
de Rousseau1330, un volume de Corneille ou autre1
tor, prétendu fondateur de la nation française, des poésies diverses,
odes
, sonnets, discours, élégies, dont quelques-unes s
poésie, Non plus qu’un étranger d’Asie Ou quelqu’un d’Afrique venu. (
Odes
, livre III, xxiv.) La fuite du temps Quand
m’en vais de nuit et de jour, Au lieu d’où plus on ne retourne.... (
Odes
, livre IV, ix.) Institution1968 pour l’adolesc
ne s’est exercé que dans le genre lyrique : parmi ses Stances et ses
Odes
, qui célèbrent en général des héros ou des événem
ctes (publiée en 1625), et des poésies diverses, particulièrement des
Odes
, des Stances, et une traduction ou plutôt une par
Qui passe2335 en doux attraits Théocrite et Virgile2336. Vadius. Vos
odes
ont un air noble, galant et doux, Qui laisse de b
res et d’assez bonnes épigrammes, a dû surtout à ses œuvres lyriques,
odes
et cantates, une renommée qui ne s’est pas souten
x cendres de ses pères, Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous. (
Odes
, livre I, ode iii.) Louis Racine (1692-1763)
s pères, Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous. (Odes, livre I,
ode
iii.) Louis Racine (1692-1763) Né à Paris
on, vous n’égalez pas cette auguste ruine, Ce naufrage victorieux ! (
Odes
, livre IV, 23.) Epigrammes I On vient
775) et Mon Apologie (1778), encore que déclamatoires, et surtout son
Ode
imitée de plusieurs psaumes sont demeurées célèbr
urtout son Ode imitée de plusieurs psaumes sont demeurées célèbres.
Ode
imitée de plusieurs psaumes2539 J’ai révélé m
oèmes pastoraux, didactiques, épiques, dramatiques, des hymnes et des
odes
, des épîtres et des élégies. André Chénier, malgr
mort à Paris le 22 mai 1885, Victor Hugo publia un premier recueil d’
Odes
en 1822, un second, puis un troisième (Odes et Ba
blia un premier recueil d’Odes en 1822, un second, puis un troisième (
Odes
et Ballades) en 1824 et en 1826, et, en 1827, le
1835-1840) que se trouvent ses plus belles inspirations, les Nuits, l’
Ode
à la Malibran, l’Espoir en Dieu. Comme prosateur,
ade a publié plusieurs poèmes et recueils de poésies : Psyché (1841),
Odes
et poèmes (1844), Poèmes évangéliques (1852), les
5. Bien n’est de tout point heureux ; pas de bonheur parfait (Horace,
Odes
, II, xvi). 1316. De vous, de votre bureau. Car
e frappent les coups de la foudre », dit aussi Horace dans une de ses
odes
, (livre II. ode vii). Au reste, les plaisirs de l
ups de la foudre », dit aussi Horace dans une de ses odes, (livre II.
ode
vii). Au reste, les plaisirs de la retraite, de l
-8 av. J.-C.), illustre poète latin. — Malherbe et Racan ont fait des
odes
comme Horace, d’où l’allusion de La Fontaine. 2
Voici les passages du psaume XLVIII que Rousseau a imités dans cette
ode
: « Écoutez-moi, nations, ouvrez vos oreilles, vo
grecs. 2522. La catastrophe à propos de laquelle fut composée cette
ode
célèbre eut lieu en vue de Brest le 13 prairial a
mort à laquelle elle s’est résolue. » Deliberata morte ferocior. (
Odes
, I, xxxvii, 29.) 2526. On sait que les Grecs, c
irement transporté à l’hôpital. 2539. Tel est le vrai titre de cette
ode
souvent citée sous le nom d’Adieu à la vie. Nulle
ce souvenir que s’est inspiré Gilbert dans la première partie de son
Ode
. Il faut se rappeler, pour comprendre les plainte
oyageurs qu’y conduit un pouvoir inconnu. Ainsi, avant tout, la belle
ode
d’Horace : O navis, refirent in mare te novi Flu
ers, amusants, tendres ou badins ; et c’est en quoi elle diffère de l’
ode
qui s’élève jusqu’au sublime. Ce genre de poésie
plus tard, lorsqu’elle descendit du haut rang qu’elle occupait dans l’
ode
, dans l’épopée et même dans le genre didactique,
e de la strophe demande l’élévation, la splendeur et la richesse de l’
ode
: l’harmonie doit même en être plus soignée. 498.
éaux et de Rousseau, a donné la traduction de quelques strophes d’une
Ode
, dans laquelle le Poète latin chante les douceurs
es divers ; que sous la plume de Théocrite, de Pindare, l’Idylle et l’
Ode
ne vont plus rien laisser à désirer pour la grâce
nt, c’est « une vapeur, une ombre ». Écoutons J.-B. Rousseau (liv. I,
ode
13) : L’homme, en sa course passagère, N’est rie
Ce qu’on peut attendre D’une amitié tendre… Mentionnons encore cette
ode
allégorique où Horace, sous l’image d’un vaisseau
informis, je ne suis pas si laid »; dans cet autre d’Horace (liv. I,
ode
23) qu’il applique à Pythagore : « Non sordidus a
ir de plus curieux que leurs évolutions. Les vers sont comme ceux des
odes
, disposés en strophes et antistrophes ; chaque an
lyrique, à cette époque, est surtout représenté par Pindare, dont les
Odes
triomphales (ἐπινίκια) Olympiques, Pythiques, Ném
se, il introduisit brusquement dans notre langue l’hymne, l’épopée, l’
ode
, la tragédie. Sans doute, il y eut trop de précip
’histoire et la critique des différents genres. L’idylle, l’élégie, l’
ode
, sont définies comme de simples imitations des mo
e. Le style a je ne sais quoi de claustral. Comparez ces strophes à l’
ode
de Malherbe, Paraphrase d’un psaume. 2. Polyeuct
llida Mors æquo pulsat pepe pauperum tabernas Regumque turres. Hor.,
Odes
, lib. I, iv. Et ces vers d’Horace ont été amplif
ivre de l’Énéide est sublime, le quatrième a plus de grâces. Quelques
odes
d’Horace respirent les grâces, comme quelques-une
gens de lettres. Vous ne vous trompiez pas quand vous disiez dans vos
Odes
, d’un ton si assuré : Je ne mourrai pas tout enti
i différents ! Ce que vous avez de merveilleux, c’est la variété. Vos
Odes
sont tendres, gracieuses, souvent véhémentes, rap
reconnaître ? Virgile. Il y a, ce me semble, quelques endroits de vos
Odes
qui pourraient être retranchés sans rien ôter au
’entrent point dans votre dessein. Je n’ignore pas le transport que l’
ode
doit avoir ; mais il y a des choses écartées qu’u
adence seule attendrit et fait couler les larmes des yeux. Virgile. L’
ode
demande une autre harmonie toute différente, que
10. Mémoires. (Bordeaux, 1815). 11. Imperiasius æquor . (Horace,
Odes
, I, 14.) 12. Derniers chants. (Didier édit.) 1
. Non omnis moriar, multaque pars mei Vitabit Libitinam. (Horace,
Odes
, iii, 30.) 68. Dixeris egrerie, notum si call
té en composant un hymne pour la fête de l’Être suprême, il écrivit l’
Ode
à l’Immortalité, qui était la protestation d’une
ne fut à l’abri de la description, qui alla bientôt encore envahir l’
ode
, la tragédie et l’épopée. Il était temps pour la
a source de ses inspirations. La chanson patriotique, sorte de petite
ode
familière d’une allure vive et souple, la chanson
martine (1791) [Notice] La poésie lyrique » asservie dans les
odes
de Ronsard à limitation de l’antiquité, laborieus
and avait publiquement appelé un enfant sublime. En 1822 parurent les
Odes
et ballades, qui lui assurèrent une place définit
ter, sa gloire la moins contestée. Ses œuvres lyriques sont, avec les
Odes
et ballades, les Orientales (1828), les Feuilles
e, Me révolte contre ta loi… 189. Il faut lire à ce sujet la belle
ode
d’Horace, la ve du livre III. 190. Cf. la XIIe
re, un dictateur qui tue. C’est Marat, c’est Marat !… 266. Voir l’
ode
adressée à Charlotte Corday par André Chénier :
e front qu’il donnait des États. Voici l’image sublime qui termine l’
ode
sur le Jugement dernier, de Gilbert : L’Éternel
jours passent comme l’ombre Que l’œil suit et voit échapper. Liv. I,
ode
13. Rien n’est plus sensé ni plus capable de donn
tres étaient nouveaux. On doit à Baïf, épigramme, élégie ; à Ronsard,
ode
, avidité ; à Desportes, pudeur ; à Sarasin, burle
act. III, sc. 9) : Cieux, abaissez-vous ; J.-B. Rousseau, dans ses
Odes
(I, 8) : Abaisse la hauteur des deux ; et Volta
unèbre ; que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’
ode
, des expressions pathétiques de la tragédie, ni d
lent, correction qui laisse une faute. Rousseau a dit dans une de ses
odes
: Et les jeunes zéphyrs, de leurs chaudes halein
embler sous ses pieds et forêts et montagnes. Et cette strophe d’une
Ode
sur la mort : Dans ce las de poussière h
uet. 2. Il y a dans cette prière le mouvement, l’essor lyrique d’une
ode
. 3. Psaumes, cxliv, 16. 1. Psaumes, viii, 4.
é opprimée, qui la venge des espions et des délateurs, qui efface les
odes
et les panégyriques de la flatterie. Cette lettre
dément les replis du cœur ; la chanson a été portée à la hauteur de l’
ode
patriotique et sociale par un poète cher à la pat
ascitur Iliade. (Properce.) 27. Poésies. (Charpentier édit.) 28.
Odes
, I, 3 ; Sic te Diva . 29. Méditations. (Hachet
Odes, I, 3 ; Sic te Diva . 29. Méditations. (Hachette édit.) 30.
Odes
, I, 35 ; Ô Diva, gratum . 31. Odes, III, 24 :
tations. (Hachette édit.) 30. Odes, I, 35 ; Ô Diva, gratum . 31.
Odes
, III, 24 : Exegi monumentum . 32. Poèmes. (Cha
(Hetzel édit.) 100. Paris en Amérique. (Charpentier édit.) 101.
Odes
, II, 3 ; Æquam memento . 102. Voilà une page
de ses enfants. Il y a dans Horace une magnifique allégorie : c’est l’
ode
où il représente la république romaine sous l’ima
migio latus, Et malus celeri saucius Africo, Antennæque gemant ? etc.
Ode
13, l. I. O vaisseau, de nouveaux flots vont te
aussi critiqué avec justice Rousseau, pour avoir dit dans une de ses
odes
: Et les jeunes zéphyrs de leurs chaudes haleine
ps et dans tous les pays. Je dois dire ici qu’elle a été imitée d’une
Ode
sur l’invasion des Maures, par Louis de Léon, poë
’épopée. J’ai dit ailleurs que le poëte est supposé inspiré dans l’
ode
et dans l’épopée ; mais que dans l’ode son inspir
ëte est supposé inspiré dans l’ode et dans l’épopée ; mais que dans l’
ode
son inspiration est prophétique : c’est le cœur q
lyrique ; le style de l’épopée sera en général le même que celui de l’
ode
. Ce sera la même noblesse dans les pensées, la mê
qui n’ont pas le moindre rapport avec le sublime : témoin la fameuse
ode
de Sapho, sur laquelle il disserte fort longuemen
nstantis tyranni Mente quatit solida… (Horatius, Carm. lib. III,
ode
3.) Toute personne de goût doit sentir qu’ici les
mitatives. Dans notre langue, on en peut citer comme un bel exemple l’
ode
de Dryden sur la fête de sainte Cécile. Un poète
pede pauperum tabernas Regumque turres44. (Carm. lib. I,
ode
4.) Ou bien : Omnes eodem cogimur ; omnium Versa
t nos in jeternum Exsilium impositura cymbæ. (Carm. lib. II,
ode
3.) Troisièmement, les figures nous offrent le pl
t incedis per ignes Suppositos cineri doloso. (Carm. lib. I,
ode
1.) Quelque poétique que soit ce passage, il y rè
n en trouve des exemples à chaque page de ses ouvrages, mais dans ses
odes
principalement. Troisièmement, l’objet dont on em
mitation de l’antiquité et de l’Italie, des satires, des élégies, des
odes
et des sonnets. Pourquoy la langue françoise n
de ces fables anciennes, non petit ornement de poësie. Chantemoy ces
Odes
, incogneuës encor’ de la Muse Françoise, d’un lut
on moins docte que plaisante invention Italienne, conforme de nom à l’
Ode
, et differente d’elle seulement pource que le Son
ulement pource que le Sonnet a certains vers reiglez et limitez, et l’
Ode
peut courir par toutes manieres de vers librement
uelques livres de poésies, se souvint d’avoir vu mon nom au bas d’une
ode
ou d’une élégie. Il ne manqua pas de me faire com
il vous plaît de traduire un poète ancien, vous écrivez d’original. L’
ode
d’Horace à Lydie865, dans vos vers si aisés, si v
) Notice Poète à quinze ans, déjà célèbre à vingt ans par ses
Odes
et Ballades, à vingt et un ans par son premier ro
Bacon, philosophe anglais (1560-1626). 778. Fin d’une strophe de l’
Ode
sur la mort de J.-B. Rousseau par Le Franc de Pom
t quod tentabam scribere versus erat (Trist., IV, 10,20.). 865.
Odes
, III, 9. 866. Ce nom, que se donnent entre eux l
la poésie lyrique : Il faut que le cœur seul parle dans l’Élégie, L’
Ode
, avec plus d’éclat et non moins d’énergie, Élevan
e nous citions tout à l’heure, Boileau met l’Élégie après l’Idylle, l’
Ode
après l’Élégie, le Vaudeville après la Satire, l’
re ; enfin le langage de la comédie n’admet pas les tours hardis de l’
ode
ou les métaphores de l’épopée. Maupertuis a eu ra
ns quelques morceaux de physique dans le goût du poème épique et de l’
ode
. Il a eu raison de railler la familiarité trivia
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