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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
aine est beaucoup plus étendu que celui du sublime, et la variété des objets qu’il embrasse est si grande, que les sensations
aussi que l’acception du mot beauté. On l’applique à presque tous les objets qui flattent l’œil ou qui charment l’oreille ; au
e, à plusieurs dispositions de l’esprit, à des choses même qui sont l’ objet des sciences purement abstraites. La couleur nous
 ; mais un jardin, qui ne doit être que beau, remplirait bien mal son objet s’il avait la méthodique uniformité d’une maison.
des sources de beauté ; ils se rencontrent cependant dans une foule d’ objets , qui empruntent de cette réunion le caractère de
se des couleurs, la grâce des figures, souvent même le mouvement de l’ objet . L’assemblage le plus complet de beautés que puis
re, est sans doute un joli paysage enrichi d’une suffisante variété d’ objets  : ici, un tapis de verdure ; plus loin, quelques
lus variée, plus compliquée que toutes celles qui ont été jusqu’ici l’ objet de notre examen. Regardez cette tête, où la Divi
sensation de plaisir si semblable à celle de la beauté extérieure des objets , que, quoique d’un rang beaucoup plus élevé, on p
is ce n’est pas seulement parce qu’ils sont beaux ou sublimes que les objets nous flattent ; ils empruntent, d’autres principe
ulté de nous charmer. M. Addisson cite, par exemple, la nouveauté. Un objet qui n’a d’autre mérite que celui d’être nouveau o
passion de la curiosité, qui est si naturelle à tous les hommes. Les objets , les idées avec lesquelles nous sommes familiaris
aible pour donner à nos facultés un exercice bien agréable ; mais des objets nouveaux ou extraordinaires tirent l’esprit de so
e celle que produit le beau, mais elle dure beaucoup moins ; car si l’ objet n’a rien en lui-même qui puisse captiver notre at
idées primitives de beauté ou de grandeur, mais la peinture même des objets hideux ou terribles. Il n’est point de serpent,
e aux yeux. D’un pinceau délicat l’artifice agréable, Du plus affreux objet , fait un objet aimable. (Boileau). Les plaisirs
n pinceau délicat l’artifice agréable, Du plus affreux objet, fait un objet aimable. (Boileau). Les plaisirs de la mélodie e
elques principes généraux ; il est temps d’en faire l’application à l’ objet qui nous occupe spécialement. Si l’on demande, pa
aussi vaste que fécond ; ils présentent dans tout leur jour tous les objets capables de flatter le goût ou l’imagination, soi
is qu’une statue, un tableau offrent une ressemblance parfaite avec l’ objet imité. Cependant quand le poète ou l’historien in
2 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
discours ; maître de son sujet et embrassant dans toute son étendue l’ objet qu’il voudra décrire ; ses paroles le peindront d
t dans une sphère plus élevée, elles nous mettent en rapport avec des objets d’un genre plus sévère, c’est-à-dire avec les pui
modèle du goût ; les goûts peuvent différer prodigieusement quant aux objets , et cependant il peut arriver qu’aucun d’eux ne s
cette diversité possible du goût ne peut être admise que lorsque les objets sont eux-mêmes différents ; lorsque l’un condamne
assentiment général et presque universel, on peut considérer comme un objet parfait auquel on peut comparer toutes choses de
si la nature est le type suprême et la source du vrai goût. C’est aux objets de la création que nous devons comparer toutes le
beauté, qui est naturel à l’homme, et qui, dans son application à des objets spéciaux, est capable d’être guidé par la raison.
it rendre vraie une telle assertion ; il en est de même à l’égard des objets de sentiment ou goût intime. Les sensations commu
que le genre humain éprouve universellement par la perception de tel objet . Toutefois, lorsque nous recourons au sentiment d
critique est l’application du goût et du bon sens aux beaux-arts, son objet est la distinction entre le beau et le fautif, et
on s’évanouit, et la saine critique finit par condamner les ouvrages, objets de l’admiration du vulgaire, et son triomphe quel
ières qui entrent dans le domaine des sensations du goût. Ce sont des objets attrayants ; mais lorsque nous voulons les saisir
et de la nouveauté. Il faut distinguer soigneusement la grandeur des objets en eux-mêmes, et l’expression de cette grandeur p
pression de cette grandeur par les discours et les écrits. La vue des objets grands et sublimes produit en nous une espèce d’é
ue l’étendue en surface. En général, éloignez toutes les limites d’un objet quelconque vous le rendez aussitôt sublime. De là
uit, ils acquièrent un plus haut degré de solennité. La confusion des objets n’est pas non plus une circonstance défavorable a
à une hauteur immense. Le désordre, lorsqu’il existe entre de grands objets , des masses énormes, n’est pas incompatible avec
deur, el souvent même l’exalte. Il nous reste à parler d’une classe d’ objets sublimes qui peut être appelée morale, ou le subl
base, que la terreur est la source du sublime, et qu’il n’y a que les objets qui produisent une impression de douleur et de da
. Le sublime de diction. Après avoir traité du sublime dans les objets physiques, nous arrivons naturellement à la descr
es objets physiques, nous arrivons naturellement à la description des objets moraux qui produisent ce sentiment, et de ce qui
hir des règles. Le sublime puise son origine dans la nature même de l’ objet . Si cet objet n’est pas un sujet tel, que si on l
. Le sublime puise son origine dans la nature même de l’objet. Si cet objet n’est pas un sujet tel, que si on le présentait à
t produire de vives émotions. Il faut de plus que la description de l’ objet joigne la force à la concision et à la simplicité
é davantage vers l’admiration et l’étonnement. Toujours en présence d’ objets nouveaux, leur imagination est sans cesse dans un
ustifier ces assertions. L’émotion produite dans l’esprit par quelque objet grand et noble l’élève beaucoup au-dessus de sa s
oix convenable de circonstances dans la description, de manière que l’ objet se présente sous le point de vue le plus favorabl
te sous le point de vue le plus favorable et le plus frappant. Chaque objet a plusieurs faces, chacune d’elles peut être mont
gée d’accessoires, ou accompagnée de quelque circonstance triviale, l’ objet ne se montre plus que sous un jour incertain, et
l’éclat de la description s’évanouit. Un orage, une tempête sont des objets sublimes ; mais il ne suffirait pas de les peindr
ie. Le Phébus consiste principalement à s’efforcer de faire sortir un objet ordinaire et trivial du rang qu’il occupe, pour l
ssion n’est plus vague que l’adjectif beau ; on l’applique à tous les objets extérieurs qui flattent l’œil ou l’oreille, à un
mbre des grâces du style, à mille modifications de l’esprit, à divers objets relatifs aux sciences exactes ; nous l’ajoutons à
trouver une qualité unique qui s’applique à une si grande multitude d’ objets . Cependant des hypothèses ingénieuses ont été ima
ses ont été imaginées pour établir le fondement du beau dans tous les objets , et particulièrement l’uniformité dans la variété
verses figures, mais si nous voulons appliquer ce principe à d’autres objets également beaux, mais d’une espèce différente, co
nt, nous découvrons bientôt qu’elle est illusoire, même à l’égard des objets extérieurs. Il est constant qu’il y a une infinit
ion du mélange de la variété et de l’uniformité, et un grand nombre d’ objets nous plaît quoiqu’ils soient variés jusqu’à la co
vec des corps qui paraissent formés sans règles et sans desseins. Les objets appliqués à nos usages sont généralement des corp
euilles sont diversifiées à l’infini ; un canal étroit et long est un objet insipide, si on le compare au ruisseau qui serpen
se, il rentre dans le sublime. Un ruisseau qui coule doucement est un objet vraiment beau ; s’il croît et devient un torrent,
ondoyant et léger de la flamme ou de la fumée peut être cité comme un objet particulièrement agréable. Hogarth observe, avec
grâce des formes, et quelquefois même des mouvements qu’exécutent ces objets , et qui servent à animer le paysage. L’harmonie d
uffrances, nous éprouvons une émotion analogue à celle que produit un objet sublime. Les vertus sociales, les douceurs de l’a
es ; mais quels que fussent les ornements qui pourraient embellir ces objets , si la convenance était blessée, tout l’agrément
nouveauté, par exemple, a été signalée comme un de ces principes ; un objet qui n’a nulle autre qualité pour attirer nos rega
asse nombreuse. Toute imitation plaît, quelle que soit la nature de l’ objet imité ; la vérité de l’imitation produit ce senti
les moyens que l’esprit humain a inventés pour rappeler les idées des objets réels, et éveiller par cette représentation des é
excellence découle entièrement du pouvoir qu’ils ont de rappeler les objets réels qu’ils représentent : il est donc nécessair
l’invention des mots ils imitèrent autant que possible la nature des objets qu’ils voulaient peindre par la consonance du nom
d’exciter dans l’oreille, par le moyen de la parole, le sentiment des objets qu’ils voulaient désigner, et ils y parvenaient p
ils conservé à un haut degré cette puissance imitative. À l’égard des objets qui ne frappent que la vue, cette analogie entre
s les langues on peut apercevoir la correspondance de la chose avec l’ objet décrit ; que les mots qui expriment des idées mor
iment des idées morales ont un rapport plus ou moins parfait avec les objets sensibles qui ont une analogie évidente avec eux.
ons de leur voix, que de chercher des mots applicables aux différents objets . Ce mécanisme se remarque surtout dans la langue
à chaque chose obligea les hommes à appliquer le même mot à plusieurs objets , et à s’exprimer naturellement par comparaison et
de ces formes empruntées qui rendent le langage figuré ; et comme les objets avec lesquels ils se trouvaient le plus fréquemme
et naturelles qui les entouraient, des noms avaient été donnés à ces objets longtemps avant que des expressions eussent été i
primitif devait être composé totalement d’expressions descriptives d’ objets physiques qui servirent bientôt à peindre métapho
les noms radicaux furent le résultat des sensations produites par les objets extérieurs. Ils passèrent ensuite du physique au
influence de la disposition de leurs âmes Ils durent exalter tous les objets , les peindre avec les plus vives couleurs et les
itée, l’expression fut moins véhémente. La clarté devint le principal objet de l’attention. Les philosophes succédèrent aux p
ntons à l’origine des langues, figurons-nous un sauvage contemplant l’ objet d’un vif désir. S’il le demande, sa pensée se por
vif désir. S’il le demande, sa pensée se portera immédiatement sur l’ objet de sa convoitise ; il ne dira pas, suivant le gén
ues modernes, donnez-moi ce fruit, mais bien fructum da mihi. C’est l’ objet qui le détermine à parler qui, naturellement, doi
lus souvent est de placer d’abord dans la phrase le mot qui exprime l’ objet principal du discours, avec toutes les circonstan
étaient en usage chez ces nations, où l’harmonie des périodes était l’ objet des soins les plus assidus, cet ordre se trouvait
ose qui parle ou agit ; puis le verbe qui détermine l’action, enfin l’ objet de l’action ; en sorte que les idées sont classée
e leur succession, et non suivant le degré de l’impression que chaque objet fait sur l’imagination : on observe seulement l’o
génériques et essentiellement distinctes. La peinture, ou image de l’ objet dont on voulait faire naitre l’idée, fut sans dou
mais encore à éveiller, comme symboles et allusions, l’idée de divers objets non susceptibles d’être peints, en raison de l’an
t de la ressemblance que ces symboles étaient supposés avoir avec ces objets . Ainsi un œil était le symbole hiéroglyphique de
ont de la même nature. Ils font usage d’un signe pour exprimer chaque objet  ; le nombre de ces signes est donc immense, puisq
ombre de ces signes est donc immense, puisqu’il correspond à tous les objets de la nature qu’ils veulent désigner : aussi comp
de la même nature que les caractères chinois. Chaque figure marque un objet et exprime le nombre qu’il représente et par cons
ité d’inventer des signes pour former des mots qui distinguassent les objets . La réflexion et l’observation démontrèrent bient
ons des organes portent aux oreilles, présentât à l’esprit l’idée des objets extérieurs d’une manière plus simple, plus courte
le, plus courte et plus facile que ne le ferait la figure même de ces objets . Les sons articulés rappelés à leur plus simple e
ts fondamentaux qui souillent les écrits. La langue française a été l’ objet de l’attention de plusieurs écrivains ingénieux e
aise, je me propose d’examiner les principales règles relatives à cet objet au moyen de quelques observations sur les différe
rentes parties dont le langage ou le discours est composé. Le premier objet à considérer est la division des parties du disco
es langues. Il existe toujours quelques mots qui servent à désigner l’ objet ou le sujet du discours ; d’autres qui servent à
ours ; d’autres qui servent à qualifier les choses, et à exprimer les objets de notre pensée ; d’autres mots enfin qui établis
à de l’interjection, ils furent forcés d’assigner des noms aux divers objets dont ils étaient entourés ; mais c’eût été une en
aticable de vouloir donner un nom spécial à chaque individu, à chaque objet particulier. Après avoir remarqué qu’il y avait d
u, à chaque objet particulier. Après avoir remarqué qu’il y avait des objets qui possédaient des qualités semblables ou analog
les autres substantifs de nom dont nous faisons usage ne sont pas des objets individuels, mais bien des noms qui s’appliquent
angue, qu’ils sont naturellement enclins à doter du même nom tous les objets qui ont de l’analogie entre eux. Mais ces noms gé
s suffisants, il fallait parvenir à séparer de la masse générale, des objets spéciaux et à les déterminer. C’est par un artifi
mploient pour le remplacer le pronom hic, ille, iste, pour préciser l’ objet . Noster sermo, dit Quintilien, articulos non des
ubstantifs : le nombre, le genre et le cas. Le nombre détermine, si l’ objet est isolé ou joint à d’autres de la même espèce ;
e ; mais ce genre a été rejeté de notre langue française, et tous les objets inanimés sont classés sous les genres masculin et
s élèvent leur style, et donnent plus de mouvement, plus de vie à ces objets , sans cependant les personnifier entièrement. Ils
s ne peuvent pas attribuer arbitrairement le genre qui leur plaît aux objets inanimés. L’usage et l’analogie ont fixé le genre
oses, il fallut s’occuper des moyens d’exprimer les relations que ces objets avaient entre eux, telles que les rapports de lia
er les hommes, lorsqu’on les considère intrinsèquement et séparés des objets de relation. Il semblerait bien difficile, comme
arvinrent plus facilement à les concevoir par leur jonction avec leur objet , et ils exprimèrent ces idées de relations en mod
et ils exprimèrent ces idées de relations en modifiant le nom de cet objet , suivant les diverses terminaisons de leurs cas,
s ; ils ne sont que des moyens abrégés de nommer les personnes ou les objets avec lesquels nous avons des relations directes e
es, il est probable qu’on suppléait à l’usage du pronom en montrant l’ objet lorsqu’il était présent, ou en le nommant lorsqu’
e. Ils servent encore à déterminer, de la manière la plus spéciale, l’ objet auquel ils se rapportent ; en sorte que ce sont à
prime seulement cet attribut, cette action, cette manière d’être de l’ objet , qui doivent être le sujet des autres modes et de
voix active et la voix passive suivant que l’affirmation frappe sur l’ objet agissant ou sur l’objet passif. J’aime, je suis a
assive suivant que l’affirmation frappe sur l’objet agissant ou sur l’ objet passif. J’aime, je suis aimé. Ils admettent aussi
ne ; on désigne une affirmation relative à l’action ; on marque que l’ objet de l’affirmation est passé, enfin qu’il existe un
st, le plus souvent, due à la diffusion de leurs idées ; ils voient l’ objet dans un jour si confus qu’ils ne peuvent le prése
es idées. L’auteur doit avoir une intelligence claire et précise de l’ objet qu’il veut montrer, il doit le fixer dans son esp
n ; il ne peut jamais distinguer clairement et précisément qu’un seul objet à la fois. La multiplicité des objets engendre la
rement et précisément qu’un seul objet à la fois. La multiplicité des objets engendre la confusion et l’embarras dans ses conc
quoi ils diffèrent. Si vous voulez me faire connaître parfaitement un objet , montrez-le-moi nu, dépouillé d’accessoires ; si
qu’ils veulent atteindre. Ils tâtonnent çà et là sans jamais saisir l’ objet . Il résulte de ce que j’ai dit qu’un auteur peut,
suffit, en certaines occasions, que nous ayons une idée générale de l’ objet . Si le sujet est connu et familier, l’idée de l’a
ement établis pour représenter chacun une idée, ou pour distinguer un objet , ils sont encore destinés à manifester par leur a
ed sæpe carpenda membris minutioribus oratio est. La variété est un objet si important qu’il faut l’étudier, non seulement
ujours nécessaire, il est, d’autre part, indispensable qu’il y ait un objet dominant sur lequel l’attention puisse se fixer p
t les plus grandes marques d’amitié. » Dans cette phrase, quoique les objets qui la composent soient suffisamment liés ensembl
est de la conduire toujours à une conclusion pleine et parfaite. Tout objet parfait doit avoir un commencement, un milieu et
tilité. Quoique l’usage naturel de la conjonction soit de lier divers objets et d’en rendre la connexion plus intime, cependan
ou lorsque nous faisons une énumération ou que nous désirons que les objets soient aussi distincts que possible, nous pouvons
de remarquer leur connexion. Il écarte la copulative et rassemble les objets comme s’ils ne formaient qu’un seul être ; au lie
n seul être ; au lieu que, dans le second, l’esprit veut préciser les objets et les énumérer ; il marche d’un pas plus lent et
er ; il marche d’un pas plus lent et plus solennel, et montre que ces objets , quoique liés, sont cependant distincts. Le trois
expressions, quelque obscurité dans la manière dont nous concevons l’ objet . La logique et la rhétorique ont, en ce cas comme
cantum obscuriorem , que dans les vers, et traitent ce sujet comme un objet de la plus haute importance. Denis d’Halicarnasse
d’une manière plus complète. Dans nos temps modernes ce sujet a été l’ objet de moins d’étude, et il est plus difficile d’étab
période. La distribution des divers membres de la phrase doit être l’ objet principal de l’attention. En effet, il est import
pensées, on peut parvenir à une imitation plus expressive de certains objets par des sons analogues ; mais cette imitation app
ici d’observer que les sons peuvent être employés à représenter trois objets principaux : 1º d’autres sons, 2º le mouvement, 3
de Brosses, Formation et mécanisme des langues.) La seconde classe d’ objets que l’on peut imiter par le son des mots, est le
imite parfaitement le mouvement qu’il exprime. La troisième espèce d’ objets que les sons des mots peuvent représenter, sont l
que, quoique cette partie du style mérite notre attention et soit un objet digne de former une science, cependant nous devon
aient avec leurs rapports et leurs connaissances, et que les noms des objets croissaient à l’infini, durent songer à abréger l
éjà approprié à une certaine idée, pour exprimer une autre idée ou un objet différent. Ils fondèrent ce système sur les analo
es analogies qu’ils aperçurent ou crurent apercevoir entre les divers objets . Ainsi la préposition en ou dans, qui était origi
ons de l’âme sont presque toutes exprimées par des mots empruntés aux objets physiques qui frappèrent les premiers nos sens ;
iers nos sens ; ces mots furent par degré et par analogie étendus aux objets d’entendement dont les hommes avaient une concept
’accroissement des tropes. Je vais tâcher d’expliquer ma pensée. Tout objet qui fait quelque impression sur l’esprit humain e
ations qui nous frappent en même temps ; par ce moyen, chaque idée ou objet entraîne à sa suite quelques autres idées qui peu
mme accessoires. Ces accessoires frappent souvent plus vivement que l’ objet principal, parce qu’ils présentent peut-être à no
familiarisé avec eux ; l’imagination s’arrête plus volontiers sur ces objets , et, au lieu d’employer l’expression propre à l’i
l’âme, pour ainsi dire toute au-dehors, n’était ébranlée que par des objets physiques, et dont l’esprit était incessamment fr
ableaux de la nature. Nous savons en effet que chez les sauvages tout objet nouveau surprend, terrifie, et exerce sur l’âme u
l’innocent plaisir que nous procurent les figures. C’est de voir deux objets présentés à nos yeux en même temps et sans confus
en même temps et sans confusion, savoir : l’idée principale qui est l’ objet du discours, et les accessoires qui lui servent d
servent de vêtement. Nous voyons, suivant l’expression d’Aristote, un objet caché sous un autre objet, ce qui plaît toujours
voyons, suivant l’expression d’Aristote, un objet caché sous un autre objet , ce qui plaît toujours à l’imagination qui aime à
it est satisfait en comparant sans embarras, sans confusion, ces deux objets analogues. Enfin, elles ont l’avantage de nous pr
antage de nous présenter une image plus claire et plus frappante de l’ objet principal. Per quas imagines rerum absentium ita
sion que nous cherchons à produire. Lorsque nous voulons présenter un objet beau et magnifique, nous empruntons quelques imag
s, il présente un miroir à nos yeux, où nous pouvons revoir les mêmes objets par réflexion. Il nous charme par une série de pe
fait ressortir les clairs en leur opposant des ombres, montre chaque objet sous l’aspect le plus avantageux, et d’interprète
Tous les tropes sont fondés sur les relations qui existent entre les objets  ; relations qui permettent de substituer le nom d
emières et des plus naturelles relations est celle qui existe entre l’ objet et son effet ; aussi, dans le langage figuré, l’e
luriel, et vice versa, et en général lorsque l’on met à la place de l’ objet quelque chose de plus ou de moins, la figure est
la vague, pour la mer. De la même manière l’attribut est placé pour l’ objet , la jeunesse ou la beauté, pour le jeune ou le be
ns entre les choses dont l’esprit se sert pour passer facilement d’un objet à un autre, de manière à le peindre avec plus de
epose la métaphore. Lorsque au lieu de faire usage du nom propre de l’ objet nous employons celui d’un objet analogue, c’est u
ieu de faire usage du nom propre de l’objet nous employons celui d’un objet analogue, c’est une sorte de peinture qui sert à
hore est fondée entièrement sur la ressemblance qui existe entre deux objets . C’est le premier, le plus commun et le plus beau
ion, qui aperçoit instantanément la ressemblance qui existe entre ces objets . Rien ne plaît davantage à l’imagination que la c
jets. Rien ne plaît davantage à l’imagination que la comparaison d’un objet à un autre, la découverte des points de ressembla
gination saisit avec plaisir les ressemblances qui existent entre les objets physiques et les idées intellectuelles que l’on p
e nom ne puisse servir à revêtir une idée différente : en effet, tout objet dont on peut tirer une comparaison (et tous, sans
mauvais effet que de substituer au nom de la chose le nom d’un autre objet qui ne lui ressemble pas. Dumarsais critique avec
étaphores mêlées, lorsque deux métaphores se rencontrent dans un même objet , comme dans cette phrase : « opposer le glaive à
sitos cineri. L’esprit a de la peine à se faire jour à travers tant d’ objets divers qui se pressent sur un même point. Cependa
peut être considérée comme une métaphore continuée. C’est l’idée d’un objet rendu par quelque autre objet qui lui ressemble e
métaphore continuée. C’est l’idée d’un objet rendu par quelque autre objet qui lui ressemble et qui est destiné à le remplac
faire une énigme, trop d’obscurité est un défaut dans l’allégorie. L’ objet doit être facilement aperçu à travers la figure e
rconstances figuratives avec le sens propre, de manière à ne rendre l’ objet ni trop nu, ni trop voilé, a toujours été considé
abord est appelée hyperbole ou exagération. Elle consiste à porter un objet au-delà de ses limites naturelles, et peut être c
rement portés à y ajouter une épithète extravagante, et à présenter l’ objet comme le meilleur et le plus beau que nous ayons
que nous ayons jamais vu. L’imagination a une tendance à amplifier l’ objet présent et à le pousser jusqu’à l’excès. Toutes l
eur de la passion. Car si l’imagination a une tendance à agrandir les objets au-delà de leurs proportions naturelles, la passi
que, c’est l’étonnante propension qu’ont les hommes à animer tous les objets de la nature ; soit que cette propension naisse d
ure ; soit que cette propension naisse du besoin d’étendre à tous ces objets une ressemblance de nous-même, soit qu’elle résul
cause, toujours est-il que toute émotion qui agite l’esprit donne aux objets une existence momentanée. Qu’un homme se heurte c
l’injure qu’elle lui a faite ; qu’un individu accoutumé à une série d’ objets qui ont fait une forte impression sur son imagina
alogue à celle que l’on ressent lorsque l’on quitte un vieil ami. Ces objets lui semblent doués de vie ; ils deviennent chers
ions de leur âme, qui se plaisait à attribuer une divinité réelle aux objets champêtres de leur prédilection. De là on peut fa
inanimées, en ajoutant un ou deux mots seulement comme épithètes à l’ objet principal ; ainsi l’on dit, « une fameuse tempête
a métaphore. Le second degré de cette figure consiste à introduire un objet inanimé remplissant les fonctions d’un être vivan
alors déterminée par la nature de l’action que nous attribuons à ces objets inanimés, et les particularités dans lesquelles n
la vie de la poésie, où nous devons nous attendre à trouver tous les objets animés. Aussi Homère, le père et le prince des po
ns en rapport avec toute la nature, notre intérêt est excité pour des objets même inanimés et, par le moyen de cette sensibili
arler du degré le plus élevé de cette figure, lorsqu’on introduit des objets inanimés, et qu’on leur donne non seulement l’act
ant de pouvoir aller assez loin pour donner une existence réelle à un objet inanimé, et se le représenter écoutant ce qu’on l
s veulent se manifester au-dehors ; si elles ne trouvent pas d’autres objets , elles s’adressent, plutôt que de se taire, aux b
es insensibles, surtout s’ils ont quelque relation avec la cause ou l’ objet qui détermine cette agitation de l’esprit. Les po
a composition. La seconde : qu’on ne doit jamais personnifier que les objets qui ont quelque dignité, et qui peuvent figurer c
ns de cette figure, et surtout lorsque l’on s’adresse directement à l’ objet personnifié. Ainsi, il est naturel de s’adresser
ure doit être employée avec plus de modération ; l’interpellation des objets inanimés n’en est pas exclue, mais elle ne trouve
rdies du discours, ces vigoureuses prosopopées, ces allocutions à des objets personnifiés, ces apostrophes, sont de riches sou
es principales qui se présentent le plus fréquemment, pour en faire l’ objet de nos remarques ; ce qui complètera ce que nous
non développée ; la seconde exige que la ressemblance entre les deux objets soit exprimée formellement et d’une manière plus
ture a jointe à toute action de l’esprit qui consiste à comparer deux objets et à découvrir des ressemblances entre ceux qui p
s entre ceux qui paraissent différer. En second lieu, la clarté que l’ objet comparé jette sur la chose principale, et l’idée
qui résulte pour nous de cette comparaison et de l’introduction d’un objet nouveau, et ordinairement brillant, que nous asso
d’un objet nouveau, et ordinairement brillant, que nous associons à l’ objet principal. Aussi le vice le plus contraire à l’ag
rop rigoureux et exiger une ressemblance ou similitude parfaite. Deux objets peuvent quelquefois être fort heureusement compar
effet qu’ils produisent sur l’esprit, et qu’il en résulte une suite d’ objets semblables, une série d’idées concordantes, de so
ons : convenance dans leur introduction, et attention à la nature des objets où elles sont puisées. La comparaison, comme je l
à la passion ; elle n’a pas le loisir de chercher une ressemblance, l’ objet de son ardeur l’occupant tout entière. Cependant,
n introduite avec propriété. D’abord, il faut éviter de comparer deux objets dont la ressemblance est trop frappante. La princ
e nous procure la comparaison est de découvrir des rapports entre des objets qui ne paraissent pas en avoir au premier coup d’
erçant lance dans les cieux un regard puissant ; il découvre dans les objets de nouvelles formes qui n’avaient pas encore été
ler à ce que le sujet qui sert de terme de comparaison ne soit pas un objet inconnu, ou une chose dont peu de gens puissent a
nt pris toutes leurs comparaisons dans la nature, et surtout dans les objets dont ils étaient environnés ; ainsi les loups, le
n grande partie perdues pour nous, qui ne sommes plus entourés de ces objets  ; de telle sorte qu’il serait plus nécessaire pou
relations habituelles des hommes entre eux, que de chercher dans ces objets étrangers des sujets de comparaison. Cette faute
ujet est élevé, les comparaisons ne doivent pas être empruntées à des objets bas et dégradés ; cela ne convient qu’aux sujets
lesques, où la figure n’est introduite que pour rabaisser ou avilir l’ objet . Maintenant que nous nous sommes occupés des figu
ours pour effet de faire paraître en un jour plus brillant chacun des objets opposés. « C’est une ombre au tableau, qui lui do
sible, que les deux membres de phrases où se trouvent placés les deux objets opposés soient de la même étendue. Évitez cependa
bleau. Elle résulte d’expressions propres à agrandir et à relever les objets , ou à les rabaisser au-dessous de leur valeur ; o
en un seul monceau ; enfin elle résulte aussi de la comparaison de l’ objet avec des êtres de même nature. Mais le moyen le p
nu, par la force de ses arguments, à mettre en un jour avantageux son objet principal, il peut alors profiter de la pente fav
r que celui d’un homme frappé tout à coup par le malheur, arraché aux objets de ses plus chères affections, privé de tout ou s
l faut qu’elles se présentent d’elles-mêmes à l’esprit échauffé par l’ objet qu’il cherche à décrire. Mais on ne doit jamais i
diffuses et si générales, qu’elles ne peuvent fixer nos idées sur cet objet important. Je vais tâcher d’être plus précis sur
a répétition des circonstances fatiguent l’esprit, et nous montrent l’ objet sous un aspect moins distinct et moins clair. Hom
ours concis dans leurs descriptions. Ils offrent à nos regards plus d’ objets à la fois qu’un écrivain diffus et faible ne pour
s et faible ne pourrait nous en présenter en tournant et retournant l’ objet sous plusieurs aspects. La force et la vivacité d
yle faible est dans la manière de penser d’un auteur. S’il conçoit un objet fortement, il l’exprimera avec énergie ; mais s’i
il l’exprimera avec énergie ; mais s’il n’a qu’une idée confuse de l’ objet , s’il l’aperçoit sous un jour faible et incertain
é au moment où il écrit, et qu’il ne puisse embrasser par la pensée l’ objet de sa description, les signes de faiblesse se man
ifs ; chaque phrase, chaque figure qu’il emploie, servent à peindre l’ objet , qu’il s’efforce de nous présenter, le plus compl
ère montre qu’il ne dédaigne pas les beautés du langage, elles sont l’ objet de son attention, mais il cherche à y atteindre p
arvenir à ce but est de s’efforcer de concevoir des idées claires des objets sur lesquels on veut parler ou écrire. Cette prem
ficile de les distinguer. Toutes les fois que les impressions que les objets du monde extérieur font sur notre esprit sont fai
lque avantage, L’habitude façonnera l’œil à apercevoir facilement les objets les plus dignes de l’attention, et rendra ce trav
ou écrit, on doit supposer qu’étant un être raisonnable, il a quelque objet en vue ; d’instruire, d’amuser de persuader ses c
es matières où l’on veut instruire, persuader ou plaire. Mais comme l’ objet le plus important du discours est de déterminer u
une action. C’est surtout sous ce point de vue qu’elle est devenue l’ objet de l’art, et, sous ce rapport, elle peut être déf
te faculté ? Le raisonnement, l’éloquence et tous les arts qui font l’ objet de nos études, peuvent devenir abusifs et dangere
ntiment, à embrasser la cause qu’il défend. C’est principalement là l’ objet des efforts de l’éloquence judiciaire. Mais le tr
agités par des passions impétueuses, et incessamment frappés par les objets physiques qui pour eux étaient étranges et surpre
ans la persuader ; et aucune de ces sociétés où l’art oratoire est un objet important n’existait encore. Ce sont les républiq
depuis cette époque ; et, comme l’éloquence grecque a toujours fait l’ objet de l’admiration de ceux qui ont étudié l’art puis
s applaudissements, mais un combat sérieux pour arriver aux dignités, objet de la convoitise de l’homme ambitieux et du citoy
auditoire. L’éloquence étant devenue, après le siècle de Périclès, un objet plus important encore, on vit naître une secte d’
l’honneur et au patriotisme qu’ils respirent au plus haut degré. Leur objet est de soulever l’indignation de ses concitoyens
qu’il dit sur ces orateurs et sur les caractères de leur éloquence. L’ objet le plus digne de notre attention, dans cette péri
es nations européennes, l’art oratoire n’a pas été considéré comme un objet aussi important, ni cultivé avec autant de soin q
coup plus compliqué ; leur étude est devenue si difficile que c’est l’ objet principal de l’éducation du jurisconsulte, et en
r but de convaincre et d’émouvoir, en dirigeant les auditeurs vers un objet utile, ou en leur persuadant une bonne action. Ma
u’ils soient bien pourvus de matériaux et d’arguments, car c’est là l’ objet principal. Ces précautions donneront à leurs disc
de point de départ, et, pour le surplus, à prendre des notes sur les objets principaux et sur les pensées les plus saillantes
secours. Ces notes les habitueront à une logique plus puissante sur l’ objet en question, et les serviront merveilleusement da
timent qui jaillissent d’une âme animée et inspirée par quelque grand objet d’intérêt public, forment les caractères spéciaux
e l’éloquence des assemblées populaires. Dans ces dernières, le grand objet est la persuasion : l’orateur vise à influencer l
en qu’à l’intelligence : mais, au barreau, la conviction est le grand objet . Il n’est plus du devoir de l’orateur de diriger
s les anciens discours judiciaires, le texte strict de la loi était l’ objet d’une attention moins scrupuleuse que de nos jour
ens des juges. L’éloquence formait, bien plus que la jurisprudence, l’ objet des études de l’orateur. Cicéron dit quelque part
vec élégance, ordre et vigueur, qu’il y en a entre la perception d’un objet lorsqu’il nous est présenté sous un jour obscur,
flu, il vivifie les faits matériels, il donne une nouvelle clarté aux objets qu’il présente, et rend plus durable l’impression
peut être parfaite si l’on n’a pas une idée exacte de la fin ou de l’ objet de cet art. Le but de toute prédication est de re
impression sur l’âme les auditeurs. Le choix des sujets est aussi un objet de la plus haute importance pour le prédicateur ;
N’épuisez jamais un sujet, ce serait une faute capitale. Discutez les objets les plus utiles, les plus frappants, les plus per
tendre : reddere auditores benevolos, attentos, dociles . Le premier objet de l’exorde est de se concilier les auditeurs, de
’orateur en entrant en matière est aussi un exorde heureux. Le second objet de l’introduction est d’exciter l’attention de l’
larté et de la précision avec lesquelles on le traitera. Le troisième objet est de rendre l’auditoire docile et de le dispose
io est un tour « qui consiste à présenter à l’auditoire, au lieu de l’ objet qu’on se propose, et pour lequel on sait qu’il a
se propose, et pour lequel on sait qu’il a de l’éloignement, un autre objet qui l’intéresse, et qui, par ses rapports avec l’
ment, un autre objet qui l’intéresse, et qui, par ses rapports avec l’ objet dont il s’agit, dispose d’abord les esprits à ne
vir d’entrée en matière à toute autre histoire, ou à un traité sur un objet quelconque, et, quoique élégantes, elles méritent
Cic. lib. ii de Orat.) La correction de l’expression est également un objet important dans l’exorde. Elle est nécessitée par
ns, ou que la présence inattendue de quelque personnage ou de quelque objet , dans une assemblée populaire, enflamme l’orateur
gumentation est sans doute de la plus haute importance ; car le grand objet pour l’homme qui parle, dans toute occasion série
é, devoir, intérêt. Mais les arguments qui conduisent vers ces divers objets sont génériquement distincts. Leur confusion rend
uellement. La nature a adapté à chaque émotion ou passion une série d’ objets correspondants. Si vous ne les présentez pas à mo
er aux jeux de l’imagination ; son esprit est totalement envahi par l’ objet qui l’échauffe ; il ne sent que le besoin de le r
et brillantes qu’elles soient, qui pourraient détourner l’esprit de l’ objet principal, et amuser l’imagination plutôt que tou
usation : An tu, M. Callidi, nisi fingeres, sic ageres ? Les grands objets que tout orateur doit avoir nécessairement sous l
’exprimer les lettres et les mots ; il nous reste à parler d’un autre objet non moins important ; je veux dire de l’art de pl
s devanciers. Après ces observations préliminaires, nous arrivons à l’ objet principal de ce chapitre, c’est-à-dire à traiter
phe d’être orateur ; c’est donc surtout l’homme moral qui doit être l’ objet de nos études. Mais, pour connaître l’homme au mo
de laquelle se trouve placée l’exécution fautive et grossière du même objet  ; cette manière convenable est souvent la plus si
a moins de fatigue et plus de plaisirs. Ce travail a un but fixe, un objet déterminé ; l’émulation vient animer de son puiss
a posé les fondements de tout ce qui a été écrit par la suite sur cet objet  ; ce génie étonnant et immense qui fait honneur à
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
r que celui des autres plaisirs de l’imagination, et il a, avec notre objet , une liaison plus directe. La grandeur se présent
uteur ; mais un précipice, une tour élevée, d’où nous considérons les objets qu’elle domine, excitent une sensation bien plus
t inséparable de l’idée de grandeur qu’on y attache : figurez-vous un objet sans limites, et vous en ferez sur-le-champ un ob
figurez-vous un objet sans limites, et vous en ferez sur-le-champ un objet sublime. Voilà pourquoi l’immensité de l’espace,
é est très favorable au sublime. Toutes les descriptions qui ont pour objet l’apparition des êtres surnaturels, ont quelque c
Divinité ; et c’est le moins connu, quoique le plus grand de tous les objets . L’infini de sa nature, l’éternité de sa durée, s
é. L’exacte proportion des parties contribue souvent à la beauté d’un objet  ; mais rarement elle entre pour quelque chose dan
soigneuse symétrie. Il me reste à parler encore d’une autre classe d’ objets sublimes ; c’est le moral ou le sentimental du su
ffet absolument semblable à celui que produit le spectacle des grands objets de la nature. Ils remplissent l’âme d’admiration,
génieux a imaginé que la terreur est la source du sublime, et que les objets , pour avoir ce caractère, doivent produire une im
doivent produire une impression de douleur et de danger. Une foule d’ objets terribles sont en effet sublimes, et l’idée de la
urait être la source unique du sublime. Il est un très grand nombre d’ objets sublimes, qui n’ont pas le moindre rapport avec l
in, qui excitent en nous une si grande admiration. Il y a de même des objets douloureux et terribles, qui ne comportent aucune
à nous épouvanter, a des titres mieux fondés au sublime que tous les objets que nous venons de passer en revue. Nous n’avons,
de passer en revue. Nous n’avons, en effet, rencontré jusqu’ici aucun objet vraiment sublime, qui n’ait une liaison directe,
ntime avec l’idée d’une grande puissance qui contribue à produire cet objet . 3. ……………………… How oft, admist Thick clouds an
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
’en trouvât point qui fixassent principalement leur attention sur les objets les plus proches d’eux. Lors même que nous jouiss
eur imagina de donner à un morceau d’argile ou de cire, la forme d’un objet qu’il avait sous les yeux. De là, l’origine de la
temps, on entreprit de tracer, sur une superficie plate, l’image d’un objet avec ses couleurs naturelles. De là, l’origine de
ens. Imitation signifie ici une représentation exacte et fidèle d’un objet . C’est comme lorsque le portrait qu’on a fait d’u
onne, ressemble à la personne même. Par la nature, on entend tous les objets qui existent, et tous ceux qui peuvent exister, c
donner une existence réelle. Par la belle nature, on entend ces mêmes objets présentés avec toute la perfection dont ils sont
imitation de la nature, c’est-à-dire, une représentation fidèle d’un objet qui existe réellement. Ce même peintre trace, sur
core une imitation de la nature, c’est-à-dire, la représentation d’un objet qui n’existe pas, mais qui, dans l’ordre physique
tion de la belle nature, c’est-à-dire, une représentation fidèle d’un objet aussi parfait que nous pouvons le concevoir. Voil
ous présentera le bon qui intéressera notre cœur. Peu importe que ces objets imités, lorsqu’ils sont physiques, soient agréabl
’art imité, ne puisse plaire aux yeux4. Ce n’est cependant point cet objet odieux qui nous plaît en lui-même. C’est la descr
élérat, notre esprit est agréablement flatté, parce qu’il compare cet objet représenté, avec l’objet imité, et qu’il trouve q
agréablement flatté, parce qu’il compare cet objet représenté, avec l’ objet imité, et qu’il trouve que l’imitation est exacte
ie, la belle nature est imitée ; c’est-à-dire, que dans la prose, les objets réels ou possibles, et aussi beaux qu’ils puissen
t des mots, suivant des règles déterminées. Si le prosateur décrit un objet avec cette vérité, cette force, qui touche, remue
notre âme ; ce prosateur sera éloquent. Si le versificateur décrit un objet avec cet art, ce coloris qui nous fait prendre l’
un objet avec cet art, ce coloris qui nous fait prendre l’image de l’ objet pour l’objet même ; si, par exemple, en nous traç
c cet art, ce coloris qui nous fait prendre l’image de l’objet pour l’ objet même ; si, par exemple, en nous traçant les agrém
5 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
air vécut dans un âge très avancé ; il eut le malheur de survivre aux objets de ses affections les plus chères : il perdit une
liquement. Lorsque l’auteur vit que non seulement son travail était l’ objet de spéculations mercantiles, mais encore qu’on le
cours et par l’écriture. Aussi l’écriture et le discours sont-ils des objets vraiment dignes de nos méditations. Qu’il s’agiss
emps avant que l’étude et l’application de ces ornements devinssent l’ objet d’un art régulier. Chez les nations civilisées, a
avili l’art oratoire, et l’ont placé bien au-dessous de son véritable objet . Les grâces du style ont été employées pour dégui
examinons quels avantages elles peuvent retirer de l’étude qui fait l’ objet de ce traité. Pour elles, la rhétorique n’est pas
eptions du génie et les productions littéraires sont si fréquemment l’ objet de nos entretiens ; lorsque chacun s’érige en jug
s affecter dans le cours de notre vie. Les dissertations qui ont pour objet la logique et la morale élèvent notre imagination
esprit. Nous ne sommes point faits pour ramper toujours au milieu des objets qui ne parlent qu’à nos sens extérieurs ; nous ne
; nous ne pouvons pas non plus nous tenir sans cesse à la hauteur des objets qui ne s’adressent qu’à notre intelligence ; mais
gmente en nous ces douces passions qui ont le bien de l’humanité pour objet  ; et, en leur offrant souvent l’occasion de s’exe
c’est à lui qu’on en appelle dans toutes les discussions qui ont pour objet le mérite des productions littéraires. Il est peu
écouverte de l’intelligence, ou la suite d’un raisonnement. Plusieurs objets nous frappent intérieurement et font sur nous une
uses, acquièrent une surprenante facilité à discerner les plus petits objets  ; savourer souvent le goût et le parfum des lique
ont produits un grand nombre de nos écrivains et de nos orateurs. Les objets sur lesquels le goût s’exerce, et ceux surtout qu
ce, ensuite à l’application immédiate du bon sens et de la raison aux objets sur lesquels il s’exerce. Porté à son plus haut p
a beauté est augmenté par l’attention que nous portons sans cesse aux objets les plus beaux, et en même temps guidé par les lu
core elles ont une influence plus ou moins directe sur la plupart des objets sur lesquels le goût s’exerce. Nous ne pouvons ri
e reconnaît à l’impression prompte et vive que nous causent les beaux objets , telles difficiles à saisir que puissent être leu
e serait en vain que l’on soumettrait à des recherches régulières les objets sur lesquels il s’exerce. En effet, par exemple,
té de cette base. Nos goûts peuvent être bien différents quant à leur objet , sans qu’aucun d’eux pour cela soit blâmable. Ceu
re juste et bon, le goût peut donc s’exercer sur une grande variété d’ objets . Mais, pour traiter à fond cette matière, je dois
ersité dans les goûts, qu’autant que cette diversité s’exerce sur des objets de nature différente. Quand c’est sur le même obj
s’exerce sur des objets de nature différente. Quand c’est sur le même objet que les hommes sont partagés de goût, que celui-c
Car il est hors de doute que, toutes les fois qu’on a voulu imiter un objet dont le modèle se rencontre dans la nature, comme
re évidemment du goût de ses semblables. C’est ainsi qu’à l’égard des objets de sentiment, ou de ceux sur lesquels s’exerce le
a critique. — Le génie. — Les plaisirs du goût. — Le sublime dans les objets . LE goût, la critique, le génie, voilà des mot
règles de la critique sont ouvertement violées, aient été néanmoins l’ objet d’une admiration générale et même durable, telles
le mot génie, dans son acception ordinaire, s’étend bien au-delà des objets sur lesquels s’exerce le goût : on l’emploie pour
ptions, que lorsque les efforts de l’esprit sont dirigés vers un seul objet , exclusivement à tous les autres, on peut avec ra
ut avec raison espérer qu’on atteindra la perfection, quel que soit l’ objet de ces efforts. C’est par leur convergence sur un
aisirs de l’imagination : soit que nous les devions à la présence des objets eux-mêmes tels que les a créés la nature, ou seul
’est pas nécessaire au but que je me suis proposé, de passer tous ces objets en revue ; nous ne devons nous occuper que du pla
soumettre à l’analyse. Il est déjà très difficile de définir tous les objets à qui nous savons être redevables de ce plaisir,
us loin et rechercher les causes efficientes du plaisir que ces mêmes objets nous font éprouver, c’est alors que nous nous per
e, lors même que l’ouïe et la vue n’eussent servi qu’à distinguer les objets extérieurs, sans produire en nous ces sensations
r source dans l’imagination, et qu’il a un rapport plus direct avec l’ objet principal de ces Lectures. Pour plus d’ordre, je
s d’ordre, je traiterai d’abord de la grandeur et du sublime dans les objets extérieurs, et j’y consacrerai la fin de cette sé
et j’y consacrerai la fin de cette séance. L’art de décrire ces mêmes objets , ou ce qu’on appelle ordinairement le sublime dan
séance suivante. J’établis une différence entre la grandeur dans les objets tels qu’ils se présentent à nos yeux, et la descr
ndre que très difficilement l’impression que fait sur nous la vue des objets grands et sublimes, mais chacun s’en forme une id
bien différente en cela de l’émotion vive et gaie que produisent les objets qui ne sont que beaux. La forme la plus simple so
us simple sous laquelle nous puissions apprécier la grandeur dans les objets , est celle d’une étendue immense, d’une vaste pla
en hauteur ou en profondeur. Quoique une immense plaine soit un grand objet , néanmoins une haute montagne au sommet de laquel
deur s’il n’y a pas étendue en une dimension quelconque. Faites qu’un objet n’ait plus de limites, vous le rendrez sublime ;
s être de cet avis, parce que le sublime se rencontre dans beaucoup d’ objets qui n’ont aucun rapport avec l’espace : dans les
les acclamations d’une multitude, le fracas d’une cataracte, sont des objets vraiment grands et sublimes : Et audivi quasi vo
leuve dont les eaux coulent paisiblement entre leurs rives est un bel objet  ; mais lorsqu’elles se précipitent avec le bruit
u’elles se précipitent avec le bruit et l’impétuosité d’un torrent, l’ objet devient sublime. Les poètes ont emprunté leurs pl
tant à ce titre que je les ai rapportés ici, que pour montrer que les objets qu’ils nous représentent appartiennent à la class
que les objets qu’ils nous représentent appartiennent à la classe des objets sublimes. Un certain degré d’obscurité dans les i
ainsi que nous l’avons déjà fait observer. L’impression que cause un objet est peut-être plus grande lorsque l’objet est moi
. L’impression que cause un objet est peut-être plus grande lorsque l’ objet est moins distinct ; car, ainsi qu’un auteur l’a
nation, lorsqu’elle est fortement émue, ne l’est pas toujours par les objets que nous concevons le mieux. Aussi voyons-nous qu
vir 6 ? L’Être suprême, c’est la plus sublime de nos idées ; c’est l’ objet le plus grand, c’est celui que nous concevons le
t l’élèvent aussi haut qu’elle puisse atteindre. En général, tous les objets placés au-dessus de nous, ou dont nous sommes sép
faite symétrie. Dans les faibles efforts de l’homme pour produire des objets sublimes (je dis faibles, comparativement à la pu
lle grandeur de manière, et qui consiste principalement à présenter l’ objet sous un point de vue tel, que toute l’impression
n assez grand nombre d’exemples où se rencontrent le sublime dans les objets inanimés, et le sublime dans les affections dont
s cœurs. L’émotion qu’ils nous font éprouver est la même, quoique les objets qui la produisent soient bien différents. Ici s’é
lève la question de savoir s’il nous est donné de découvrir, dans ces objets divers, une qualité fondamentale et commune à tou
es dimensions étaient seulement particulières à une certaine classe d’ objets sublimes, à laquelle nous ne pouvons rapporter to
s impressions de douleur ou de crainte. Il est bien vrai que quelques objets propres à inspirer la terreur sont extrêmement su
ui-même, soit parce que nous ne pouvons nous dispenser d’associer à l’ objet qui nous paraît sublime l’idée d’un pouvoir supér
ffit d’avoir fait connaître en quoi consiste le sublime et dans quels objets on peut le rencontrer. Je désire avoir établi sur
le style. APRÈS avoir traité de la grandeur et du sublime dans les objets extérieurs, il semble que nous soyons naturelleme
s naturellement conduits à nous occuper des descriptions de ces mêmes objets , ou de ce que l’on appelle le sublime dans le sty
e véritablement le nom de sublime dans le style, est la description d’ objets ou l’expression de sentiments qui, par leur natur
e description sont telles qu’elles produisent en nous l’effet que les objets et les sentiments mêmes pourraient produire. Mais
ression énergique des passions) ont seules un rapport immédiat avec l’ objet du livre ; les trois autres, les tropes, les figu
dans la composition. Il a toujours sa source dans la nature même de l’ objet décrit : si cet objet qui s’offre à notre vue ou
l a toujours sa source dans la nature même de l’objet décrit : si cet objet qui s’offre à notre vue ou tombe sous quelques-un
e beau, agréable et gracieux. Il ne suffit pas, en second lieu, qu’un objet soit sublime en lui-même, il doit encore nous êtr
sont dues surtout à l’émotion que produit sur le poète ou l’orateur l’ objet qu’ils décrivent, ainsi qu’à l’énergie et à la ch
l’homme fut plus livré à l’admiration et à l’étonnement. À l’aspect d’ objets toujours nouveaux, toujours étrangers, son imagin
le courroux des mers et le tumulte du peuple. » Avoir rapproché deux objets aussi pleins de grandeur que le courroux des flot
n’y a presque jamais de sublime. L’émotion que nous fait éprouver un objet grand et noble, élève notre âme au-dessus d’elle-
uteur, s’il multiplie les mots inutiles, s’il surcharge d’ornements l’ objet sublime qu’il nous présente, si même il en ajoute
le.) Mille sources de sublime s’offrent dans ce passage. Le principal objet est essentiellement grand ; c’est une nature supé
il est vrai, mais qui se soulève contre le malheur qui l’accable. Cet objet est ennobli par cette belle comparaison que l’on
l faut encore un choix de circonstances telles qu’il en résulte que l’ objet se trouve présenté sous l’aspect le plus frappant
l’objet se trouve présenté sous l’aspect le plus frappant. Car chaque objet a différents points de vue (si je puis parler ain
style sublime. Si une description trop vague est dénuée de détails, l’ objet faiblement éclairé ne produit sur le lecteur qu’u
bas. Un ouragan, une tempête, par exemple, sont, dans la nature, des objets sublimes ; mais pour que leur description soit au
éant qui occasionnent ce bruit effroyable. Virgile avait à décrire un objet sublime, et les idées que peut naturellement four
gitante calescimus illo. Toutes les fois que la nature vous offre un objet grand et imposant, toutes les fois qu’un sentimen
e la froideur et l’enflure. La froideur, dans un écrivain, dégrade un objet ou un sentiment sublime en lui-même par l’idée pe
ile d’en ajouter d’autres. L’enflure consiste à placer avec effort un objet vulgaire ou trivial au-dessus du rang qu’il occup
’il occupe, pour tâcher de l’élever jusqu’au sublime ; ou à porter un objet sublime au-delà des bornes imposées par la nature
ci est l’apanage d’un bien plus grand nombre et d’une telle variété d’ objets , que les impressions qu’elle produit diffèrent, n
sens plus vague que celui de beauté. On l’applique à presque tous les objets extérieurs qui flattent l’œil ou l’oreille, à un
e, et peut-être même qu’il est impossible, de distinguer entre tant d’ objets divers, quelle est la qualité commune à tous, à l
commune à tous, à laquelle tous sont redevables du don de plaire. Les objets auxquels on donne le nom de beau sont si différen
qui constituent la nature humaine. L’agréable sensation que tous ces objets produisent est à peu près toujours la même, et c’
eauté dans éertaines figures ; mais si nous voulons l’appliquer à des objets d’une autre espèce, comme aux couleurs et aux mou
proportion du mélange de la variété et de l’uniformité ; car quelques objets nous plaisent beaucoup par la seule raison qu’ils
e propose de passer successivement en revue les différentes classes d’ objets dans lesquels la beauté est le plus sensible, et
e le ciel nous offre au lever et au coucher du soleil. C’est dans ces objets que la beauté des couleurs déploie toute sa riche
rtaine variété gracieuse semble, au contraire, embellir davantage les objets  ; aussi la recherche-t-on bien plus dans les ouvr
e ceux qui les habitent ; mais un jardin, qui n’a que l’agrément pour objet , serait pitoyable s’il y avait dans la’division d
ne de l’autre. Un cours d’eau paisible, par exemple, est un des beaux objets que la nature puisse offrir à notre vue ; mais s’
plus simple ; mais que ceux qui n’ont que l’ornement ou la grâce pour objet s’exécutent en ligne courbe : observation qui n’e
use particulière de beauté, on les trouve souvent réunis dans un même objet  ; ils contribuent alors à rendre la beauté plus g
nfondent en une perception générale de beauté que nous attribuons à l’ objet tout entier, parce que c’est en lui que nous croy
car nous regardons toujours la beauté comme une qualité inhérente à l’ objet qui en produit en nous l’agréable sensation ; c’e
ble sensation ; c’est en quelque sorte une auréole qui l’environne. L’ objet dans lequel se trouvent réunies plus de beautés d
des sensations agréables si analogues à celles de la beauté dans les objets extérieurs, que, quoiqu’elles soient d’une nature
chine délicate et compliquée, le plaisir que nous cause la vue de ces objets est entièrement fondé sur le sentiment de la beau
oduit la beauté des couleurs, des formes, des variétés, et des autres objets dont nous nous sommes occupés précédemment. Lorsq
dent toute leur beauté, et choquent la vue autant que le feraient des objets hideux. Des colonnes torses, par exemple, peuvent
oir sur nous, qu’il donne une apparence étrange et disgracieuse à des objets qui sont beaux par eux-mêmes. Après nous être occ
s elle se présente, contribuent au perfectionnement du goût. Mais les objets ne plaisent pas à notre imagination seulement par
M. Addison et quelques autres écrivains ont indiqué la nouveauté. Un objet qu’aucune qualité ne recommande d’ailleurs à notr
ce sentiment de curiosité commun à tous les mortels. Les idées ou les objets que le temps nous a rendus familiers font sur nou
le pour donner à nos facultés un exercice qui puisse nous plaire. Des objets extraordinaires ou nouveaux, en communiquant à no
uté nous cause ; mais aussi sa durée est bien plus courte : lorsqu’un objet n’a de charmes pour nous que parce qu’il est nouv
rès étendue. Tout ce qui est imitation plaît, non seulement celle des objets les plus nobles et les plus beaux, en rappelant à
pelant à notre pensée la beauté ou la grandeur originale de ces mêmes objets  ; mais encore l’imitation des choses dépourvues d
pouvoir de représenter parfaitement à la pensée, non pas une série d’ objets seulement, mais tous ceux qui sont une source de
mis à la disposition de l’homme pour rappeler à la pensée l’image des objets réels, ou pour réveiller des émotions semblables
motions semblables à celles que ferait naître la présence même de ces objets , aucun n’a autant d’énergie et n’est d’une applic
raient être confondues. L’imitation emploie des moyens qui ont avec l’ objet imité quelques rapports de conformité ou de resse
Au lieu que la description consiste à rappeler à l’esprit l’idée d’un objet au moyen de signes arbitraires et de convention,
une espèce de ressemblance avec les pensées qu’elles expriment ou les objets qu’elles représentent ; mais une statue ou une pe
ion concourent au même but, celui de rappeler à notre esprit l’idée d’ objets qui ne sont plus sous nos yeux. Mais, malgré ce p
ansversées sur une autre âme. Non seulement l’on a assigné à tous les objets qui nous entourent, un nom au moyen duquel les co
mais encore les moindres rapports, les moindres différences entre ces objets sont marqués avec la plus rigoureuse exactitude.
que nous regardons sans surprise l’étendue du ciel et quelques autres objets imposants de la nature avec lesquels l’habitude n
ndues furent devenues nécessaires, et qu’on essaya de donner à chaque objet un nom qui lui fût propre, comment les hommes s’y
nt à rappeler par le son du mot la nature ou plutôt les qualités de l’ objet qu’ils voulaient nommer. De même qu’il faùt qu’un
ent. Il n’y avait pas d’autre moyen de porter à l’oreille l’idée de l’ objet qu’on s’efforçait de nommer. Ce serait supposer u
rs efforts pour s’exprimer, que le désir de peindre par la parole les objets qu’ils voulaient désigner, et cela d’une manière
produire cette imitation. Quand il s’agissait d’assigner un nom à un objet qui produisait un son, un bruit ou un mouvement q
ler par le son de la voix la nature du son ou du bruit que rendait un objet extérieur, et de former un mot qui y eût quelques
e à saisir. Cette analogie nous échappe tout à fait dans les noms des objets qui ne frappent que la vue, qui ne produisent auc
nt remarquer que les termes qui les expriment sont dérivés du nom des objets qui tombent sous les sens, et qui ont avec ces id
ns, et qui ont avec ces idées quelques rapports d’analogie. Quant aux objets que les yeux seuls peuvent discerner, ils observe
rtaines syllabes qui ont quelques rapports avec ces qualités dans les objets visibles, rapports fondés sur une ressemblance fo
après lequel on a pu être conduit à assigner certains noms à certains objets  ? Cette dernière opinion avait pris faveur dans l
ce principe qui établit une relation naturelle entre les mots et les objets ne peut s’appliquer au langage, qu’autant qu’on l
lus tard que l’on inventa les mots, ou, pour mieux dire, les noms des objets  ; mais ce moyen ne fit pas renoncer tout à coup à
ose, ils étaient obligés d’employer la même expression pour plusieurs objets , c’est-à-dire de s’exprimer par comparaisons, par
res moyens qui multipliaient les figures dans le langage. Ensuite les objets sensibles et matériels qui les entouraient étant
itive des hommes, composée seulement de mots qui rappelaient l’idée d’ objets sensibles, était nécessairement très métaphorique
de peindre ce qui se passait dans leur âme par allusion à ceux de ces objets sensibles qui y avaient le plus de rapport, et qu
naturel des choses, et chaque jour se trouvaient en relation avec des objets nouveaux pour eux. La crainte, la surprise, l’éto
enclins à l’exagération et à l’hyperbole, et portés à décrire chaque objet avec des couleurs bien plus vives et des expressi
eurs passions plus calmes, l’expérience enfin leur eût rendu tous les objets familiers. La manière dont j’ai dit ci-dessus que
tament, dans lequel on rencontre à chaque instant des allusions à des objets qui tombent sous les sens. L’iniquité, le crime,
ait son enfance. Lorsque les hommes eurent des mots pour exprimer les objets physiques et les choses morales, ils ne furent pl
premiers essais du langage. Figurons-nous un sauvage qui aperçoit un objet , un fruit, par exemple, dont il désire la possess
t, il s’efforcera de se faire comprendre en indiquant avec vivacité l’ objet qu’il désire, et en jetant un cri passionné. S’il
vec des mots, le premier qu’il prononcera sans doute sera le nom de l’ objet en question. Il ne dira pas, selon la constructio
um da mihi ; car son attention est entièrement dirigée vers le fruit, objet de ses désirs ; c’est ce fruit qui agit sur sa pe
ination et le désir, qui nous portent à placer avant tout le nom de l’ objet qui les excite. Nous pourrions donc en conclure q
re des mots, en latin, consiste à placer d’abord le mot qui exprime l’ objet principal de la phrase avec tous ses accessoires,
res, et ensuite la personne ou la chose qui exerce une action sur cet objet . Dans cette phrase de Salluste, lorsqu’il établit
rapidité de l’imagination, qui naturellement se porte d’abord vers l’ objet principal, et après l’avoir indiqué, soutient l’a
ont placés dans un ordre plus convenable à l’effet que produit chaque objet sur l’imagination, qu’on ne pourraitle faire suiv
em propositi virum fut placé à la fin de la phrase, quoique ce soit l’ objet principal de la pensée du poète. J’ai dit qu’en g
n latin la construction la plus usitée plaçait en premier le nom de l’ objet dont est frappée l’imagination de celui qui parle
ariées, tels qu’en emploient quelques nations, l’harmonie doit être l’ objet de l’attention la plus scrupuleuse. Souvent encor
nom de la personne ou de la chose qui agit, ensuite l’action, puis l’ objet sur lequel cette action s’exerce ; en sorte que l
sent, non d’après le degré d’importance où l’imagination place chaque objet , mais suivant l’ordre indiqué par la nature et la
e d’après lequel la raison veut que les idées soient présentées. Si l’ objet du langage est de rendre claire et facile la comm
trouvé quelques procédés pour copier ou rappeler la ressemblance des objets qui tombent sous les sens. Probablement ces moyen
hiéroglyphes sont des espèces de symboles faits pour représenter des objets invisibles au moyen de l’analogie ou de la ressem
yen de l’analogie ou de la ressemblance qu’on leur supposait avec ces objets  : un œil, par exemple, était le symbole hiéroglyp
étendu ; les peintures ne faisaient que rappeler la ressemblance des objets visibles, les hiéroglyphes peignaient aux yeux de
mblance des objets visibles, les hiéroglyphes peignaient aux yeux des objets invisibles par leurs analogies avec les objets vi
eignaient aux yeux des objets invisibles par leurs analogies avec les objets visibles et extérieurs. L’on a trouvé, chez les M
iéroglyphes. Pour exprimer, par des emblèmes ou des hiéroglyphes, des objets qui appartiennent à l’ordre moral, ils se servaie
e et Dieu qui veille sur elle. Mais comme la plupart des qualités des objets qui servaient de base à ces hiéroglyphes étaient
urces que présentaient les simples peintures ou les représentations d’ objets visibles ; et lorsqu’à une époque postérieure, l’
crire avait déjà fait quelques progrès, en passant de la peinture des objets visibles aux hiéroglyphes ou symboles des choses
ques nations lui en firent faire encore de nouveaux, en exprimant les objets par des marques arbitraires qui n’avaient aucune
vaient aucune ressemblance, aucune analogie quelconque avec ces mêmes objets . C’est à cette méthode que doit se rapporter l’éc
expression d’une idée ; c’est un signe qui représente une chose ou un objet  ; aussi le nombre en est immense, il égale celui
hose ou un objet ; aussi le nombre en est immense, il égale celui des objets ou des idées qu’ils ont à exprimer, c’est-à-dire
ts du langage comme les caractères hiéroglyphiques, sont des signes d’ objets , et non pas des signes de mots. Nous avons en Eur
les n’ont aucun rapport avec les mots, et chaque figure représente un objet qui est le nombre à la place duquel elle est empl
ordinaire de ce mot. Nous n’avons encore vu que des signes directs d’ objets , sans l’intermédiaire des sons ou des mots ; ces
ils tireraient des signes qui, au lieu de représenter directement les objets , représenteraient les mots destinés à désigner ce
t les objets, représenteraient les mots destinés à désigner ces mêmes objets . Ils poussèrent leurs réflexions plus loin, et pe
arbitraires, ce qui les conduisit à imaginer des signes, non pour les objets uniquement, mais pour les sons. Aussi Platon, dan
rincipes à la langue anglaise. Tandis que la langue française a été l’ objet des recherches attentives de beaucoup d’écrivains
ngues, car il doit toujours y avoir des mots qui expriment le nom des objets ou indiquent le sujet d’une proposition ; d’autre
ujet d’une proposition ; d’autres mots qui dénotent la qualité de ces objets , et font connaître ce que nous avançons à leur ég
connectifs. Les substantifs sont les mots qui expriment les noms des objets ou le sujet de la proposition ; les attributifs e
s ou des exclamations, ils éprouvèrent le besoin de donner un nom aux objets dispersés autour d’eux, et c’est ce qu’en langage
ci un fait assez curieux se présente d’abord à notre observation. Les objets individuels qui nous environnent sont innombrable
toutes ces propriétés générales, rangea dans la même classe tous les objets qui réunissaient ces propriétés, et donna à cette
d’arbre. Une plus longue expérience lui apprit ensuite à diviser les objets compris sous ce nom générique en espèces particul
iques ; car les mots « chêne, pin, frêne, » sont des noms de classe d’ objets de même nature, qui toutes renferment un nombre i
ubstantifs que nous employons dans le discours ne sont pas des noms d’ objets individuels, mais bien des noms de genres très ét
, mais bien des noms de genres très étendus ou d’espèces nombreuses d’ objets , comme : « homme, lion, maison, rivière. » Il ne
n qu’alors que les hommes observaient les qualités par lesquelles les objets se ressemblent, ils devaient être naturellement p
nt, ils devaient être naturellement portés à donner un nom commun aux objets qui offraient entre eux une parfaite ressemblance
langage eut reçu ce premier degré d’avancement, les noms assignés aux objets étaient encore bien imparfaits ; car lorsque quel
n fit alors une découverte aussi ingénieuse qu’utile, en spécifiant l’ objet individuel dont il était question par le moyen de
nt à leur place d’un pronom, comme : hic, ille, iste, pour préciser l’ objet qu’ils voulaient indiquer. Noster sermo, dit Qui
sais du langage ; car la nécessité d’établir une différence entre les objets d’après leur nombre, dut être une de celles que l
gues, ont distingué en masculins et en féminins une grande quantité d’ objets inanimés. C’est ce que nous voyons dans les langu
[une flèche], est au féminin. Cette désignation de sexes, à l’égard d’ objets inanimés, semble tout à fait bizarre, et paraît n
rtaines terminaisons. En grec et en latin, cependant, tous les noms d’ objets inanimés ne sont pas ou masculins ou féminins, et
r la cause), le genre neutre est absolument inconnu ; et les noms des objets inanimés sont, sans exception, comme ceux des ani
nes des trois genres ; et l’on se sert toujours de it, en parlant des objets qui n’ont pas de sexe, ou dont le sexe est inconn
dant de mettre, par métaphore, au masculin ou au féminin les noms des objets inanimés, toutes les fois que nous croyons qu’il
 ; nous pouvons, à l’aide d’un bien léger changement, personnifier un objet que nous voulons présenter avec dignité, et, en m
ec toute l’exactitude philosophique, nous ne donnons pas de genre aux objets inanimés. Quand nous leur en donnons, quand nous
ts inanimés. Quand nous leur en donnons, quand nous personnifions ces objets , c’est que nous nous exprimons en style poétique,
ines règles que l’usage a consacrées, et qui fixent un genre à chaque objet  ; règles que M. Harris attribue, dans ses Recherc
au féminin, à cause de sa beauté, et aussi parce qu’elle doit être un objet d’amour ; la fortune est encore au féminin. M. Ha
te, il faut observer que lorsque les hommes eurent donné des noms aux objets extérieurs, qu’ils eurent déterminé le genre de c
sent inventé une méthode pour exprimer les relations mutuelles de ces objets . Avoir des noms pour désigner un homme, un lion,
té, tant qu’ils ne purent pas indiquer les rapports que chacun de ces objets pouvait avoir avec les autres, et faire connaître
s approchaient, s’éloignaient, se réunissaient, etc. Ces rapports des objets entre eux sont innombrables, à la vérité ; en sor
fs, ne sont autre chose que l’expression de l’état et du rapport d’un objet avec un autre, indiqués par une variation quelcon
avec un autre, indiqués par une variation quelconque dans le nom de l’ objet , variation qui ordinairement a lieu dans la derni
la variation des cas, ces langues modernes indiquent les rapports des objets au moyen de mots appelés prépositions, que l’on p
. D’abord, laquelle de ces deux manières d’exprimer les relations des objets , par la déclinaison des substantifs, ou par l’add
s d’avantages. Il est clair que les deux méthodes remplissent le même objet , et ne diffèrent que par la forme ; car le sens,
sage remonte à une si haute antiquité, Les idées sur les rapports des objets entre eux, rapports considérés en eux-mêmes et is
mer, il leur fut bien plus facile de concevoir la relation réunie à l’ objet même, et d’exprimer leurs idées à cet égard, en m
même, et d’exprimer leurs idées à cet égard, en modifiant le nom de l’ objet de manière à le faire passer par tous les cas : h
es aient employée d’abord pour indiquer les relations réciproques des objets , cependant, lorsque avec le temps ils apprirent à
ue dans l’enfance des langues on remplaçait les pronoms en montrant l’ objet , s’il était présent, ou en le nommant lorsqu’il n
considérer que je, tu, il, ne sont pas des mots applicables à un seul objet , mais, en général, à toutes les personnes et à to
e cet avantage, que lorsqu’on les emploie, ils tiennent la place de l’ objet , et le spécifient avec autant de précision que l’
tes ils ont été les premiers inventés ; car on ne peut distinguer les objets entre eux, on ne peut se communiquer ses pensées
ractivement. Elles les regardaient comme des parties intégrantes de l’ objet que ces qualités servaient à distinguer, et faisa
t à les réunir dans l’expression, comme la nature les a réunis dans l’ objet . La liberté des transpositions exigeait encore ce
a nature des verbes et de leurs différentes variations peut-il être l’ objet d’une dissertion fort étendue. Mais comme il m’a
ornent là, car tous les verbes de toutes les langues renferment trois objets à la fois, savoir : l’attribut d’un substantif, l
r les temps et les modes divers. Les temps, dans les verbes, ont pour objet de marquer les différences qui existent entre les
bonde en particules connectives, qui expriment des rapports entre les objets , et des liaisons entre les pensées qui avaient éc
atif, il indique clairement par là quel nom substantif est celui de l’ objet vers lequel son action se dirige. Un pronom relat
ns des autres ne sont pas parfaitement distinctes ; ils n’ont vu leur objet qu’à travers une lueur incertaine, et, par conséq
e, et n’ajoute aucun accessoire déplacé dont le mélange confus avec l’ objet principal ne peut que l’environner d’obscurité, e
humain, qui ne peut apercevoir clairement et distinctement qu’un seul objet à la fois. S’il lui faut en considérer deux ou tr
apports par lesquels ils se lient ou diffèrent les uns des autres. Un objet se présente à moi ; c’est, je suppose, un animal
lus de choses qu’il n’y en a qui s’y rapportent ; si vous ajoutez à l’ objet principal quelques circonstances étrangères ; si,
vous changez le point de vue ; si tantôt vous mettez sous mes yeux l’ objet lui-même, et tantôt un objet analogue, vous m’obl
 ; si tantôt vous mettez sous mes yeux l’objet lui-même, et tantôt un objet analogue, vous m’obligez à les regarder tous les
e devrait s’offrir à mes yeux, mon esprit vacille, et mes idées sur l’ objet principal ne sont pas bien distinctes. Il suit de
renoncer, abandonner, laisser. » Chacun de ces mots se rapporte à un objet auquel on renonce, mais pour des motifs différent
ne chose à cause des désagréments qu’elle entraîne ; nous quittons un objet parce qu’un autre nous plaît ou nous intéresse da
e qu’on ne veut pas confondre ; on sépare ce qu’on veut éloigner. Les objets se distinguent les uns des autres par leurs quali
r ; on les observe par examen pour en juger. Un voyageur remarque les objets les plus frappants qu’il rencontre ; un général o
ts aux phrases ; et comme leur composition et leur structure sont des objets de la plus haute importance pour l’orateur et pou
moire du lecteur est comme surchargée de cette longue série de petits objets qu’on lui fait passer successivement en revue. Le
s le no 412 du Spectateur, je n’entends pas uniquement le volume d’un objet isolé, mais toute l’étendue qui se développe sous
l n’eût pas mieux fait : « je n’entends pas le volume uniquement d’un objet isolé, » car on pouvait encore demander ce que l’
quelque autre qualité ? Sa véritable place était donc après les mots objet isolé. « Par grandeur, je n’entends pas le volume
les mots objet isolé. « Par grandeur, je n’entends pas le volume d’un objet isolé uniquement ; » si l’on demande en effet ce
demande en effet ce que M. Addison veut exprimer outre « volume d’un objet isolé, » on répondra, d’après le véritable sens d
toutes ses parties doivent être liées par un seul principe ; un seul objet doit la remplir. L’unité, comme j’aurai dans la s
toutes ensemble ne produisent sur l’esprit que l’impression d’un seul objet , et non de plusieurs. Voici quelles sont les règl
de passer trop brusquement d’une personne à une autre personne, d’un objet à un autre objet. Dans toutes les phrases, il y a
rusquement d’une personne à une autre personne, d’un objet à un autre objet . Dans toutes les phrases, il y a presque toujours
, qui m’accueillirent avec la plus vive tendresse, » quoique tous les objets réunis dans cette phrase aient entre eux des rapp
la chair de ces moutons est de mauvais goût, forment un assemblage d’ objets divers qui n’ont les uns avec les autres qu’un ra
que lui, des phrases d’une telle longueur, et qui comprennent tant d’ objets divers, qu’on dirait que ce sont des discours ent
d lieu, que si l’effet naturel de la conjonction et est de réunir les objets , si elle semble devoir les lier très étroitement,
’en la supprimant, les relations deviennent bien plus intimes, et les objets se succèdent avec une plus grande rapidité. Longi
d’un autre côté nous voulons éviter une transition trop brusque d’un objet à l’autre, lorsque nous avons à faire quelque énu
avons à faire quelque énumération dans laquelle nous désirons que les objets se détachent parfaitement, afin que l’esprit s’ar
ctive, on exprime presque toujours une liaison plus étroite entre les objets , tandis qu’en la multipliant on les distingue et
es uns des autres. Ainsi on la retranche lorsqu’on veut présenter les objets avec rapidité ; on la répète lorsqu’on veut qu’en
énumération et qu’on désire que le lecteur s’appesantisse sur chaque objet , l’esprit doit marcher d’un pas plus lent et plus
us lent et plus grave ; il faut qu’il sente bien le rapport de chaque objet avec l’objet qui le suit, et la conjonction qui l
us grave ; il faut qu’il sente bien le rapport de chaque objet avec l’ objet qui le suit, et la conjonction qui leur sert de l
ion qui leur sert de lien à tous remplit notre intention en liant les objets sans les confondre ; il y en a plusieurs, mais il
en effet tout simple et tout naturel de placer en avant ce qui est l’ objet principal de la proposition dont on s’occupe. Cep
ées infiniment variées ; il franchit l’intervalle qui nous sépare des objets , et exerce son action pendant un long espace de t
s, à l’espace, ou à quelque autre chose, il faut faire en sorte que l’ objet principal de la proposition reste en évidence, et
la phrase n’en est ni affaiblie, ni embarrassée, et que ce qui est l’ objet essentiel de la proposition, savoir : « que ces p
aire. En quelque genre que ce soit, nous aimons mieux passer d’un bel objet à un plus bel encore, que de suivre un ordre inve
en présente, et que l’opposition ou le rapport qui existent entre les objets les dicte naturellement. Toutes nos phrases const
t égard dans des détails bien plus minutieux que sur aucun des autres objets qui concernent le langage ; ils prétendent que la
nt avee plus de soin, et l’appliquaient à un bien plus grand nombre d’ objets . Plusieurs savants, et principalement l’abbé Dubo
unt. Si l’harmonie du langage était chez les Grecs et les Romains un objet d’une bien plus haute importance que chez nous, i
grâce, et surtout de parler en public avec succès, doivent en faire l’ objet d’une étude sérieuse. Une oreille exercée est, à
d’idées infiniment variées, franchit l’intervalle qui nous sépare des objets , et exerce son action pendant un long espace de t
e soit point une chose à négliger, cependant il n’en faut pas faire l’ objet d’un soin trop attentif. On n’aime pas tout ce qu
écrivain ; dans le second, il prend une espèce de ressemblance avec l’ objet qu’il sert à exprimer ou à décrire. Je dis donc,
on, produisent des impressions analogues à celles que font naître des objets grands, magnifiques et imposants, parce qu’elles
es, suivant que le sujet l’exige, doit être de la part de l’orateur l’ objet d’une étude attentive. Ainsi, en supposant que de
n, on peut encore lui faire prendre une espèce de ressemblance avec l’ objet qu’il exprime. On n’y réussit qu’assez faiblement
poésie qu’on le recherche, c’est en poésie que le son est surtout un objet important. Les inversions et les licences que ce
peuvent être employés principalement pour représenter trois classes d’ objets  : d’abord les sons pris abstractivement, ensuite
ori in sen gravida serra. (Canto IV, st. 3.) 2º. La seconde classe d’ objets que l’on cherche souvent à imiter par les sons co
J’ai dit que les sons pouvaient encore imiter une troisième classe d’ objets  : les émotions, ou les affections de l’âme. Le so
ête de sainte Cécile. Un poète qui décrit le plaisir, la joie, ou des objets agréables, puisera, sans étude et sans réflexion,
e langage figuré, ou ce qu’on appelle les figures ; elles vont être l’ objet d’une dissertation de quelque étendue. Nous devon
fois ; aussi cette manière de s’exprimer commença-t-elle à devenir l’ objet d’une étude sérieuse, dès qu’on apprécia toute l’
tie de l’art du style mérite notre attention, si l’on peut en faire l’ objet d’une science ou d’un corps de préceptes, si c’es
ssais du langage, les hommes durent commencer par donner des noms aux objets divers qu’ils voyaient, et à ceux que leur mémoir
s hommes se multiplièrent, ou qu’ils connurent un plus grand nombre d’ objets . Enfin, aucune langue ne put exprimer tant d’idée
mbre d’objets. Enfin, aucune langue ne put exprimer tant d’idées et d’ objets divers, aucune ne put être assez abondante pour q
ger la mémoire, on convint d’appliquer à une autre idée ou à un autre objet un mot qui déjà représentait une idée ou un objet
idée ou à un autre objet un mot qui déjà représentait une idée ou un objet , pourvu que l’imagination ou la nature eût mis en
fections de l’âme, sont exprimées par des mots empruntés aux noms des objets sensibles, et l’on en conçoit aisément la raison.
objets sensibles, et l’on en conçoit aisément la raison. Ces noms des objets sensibles furent les premiers mots dans toutes le
leur assigner un nom bien distinct. Ainsi l’on empruntait le nom d’un objet sensible pour le donner à une pensée, lorsque l’i
que l’imagination trouvait quelque analogie entre cette pensée et cet objet . Voilà pourquoi nous disons souvent, a piercing j
multipliés. Je vais tâcher d’indiquer la marche de leurs progrès. Un objet dont la présence produit une impression sur notre
Français, c’est-à-dire absolument indépendant ou séparé de tout autre objet  ; il a toujours quelque relation avec une chose q
s circonstances l’accompagnent. C’est ainsi que chaque idée ou chaque objet amène à sa suite d’autres idées qui en sont comme
en sorte qu’au lieu de se servir du mot qui appartient proprement à l’ objet principal, mot cependant bien connu, on emploie à
cessité que par choix, les tropes se multiplient sans cesse. Tous les objets nouveaux surprennent, épouvantent, ou produisent
’allusions frappantes à des qualités qui tombent sous le sens, ou aux objets avec lesquels ces peuples, dans leur vie solitair
és en Europe. À mesure qu’une langue s’avance vers sa perfection, des objets plus nombreux reçoivent des noms, et les hommes q
elle il ne se trouve une multitude de mots qui n’exprimaient certains objets que parce qu’ils étaient pris dans un sens figuré
ots que j’ai cités plus haut ; ces dénominations de qualités dans les objets sensibles ont été appliquées à des opérations ou
de la dissimulation, » parce qu’un masque cache et n’abrite point. Un objet , dans la description que l’on en a faite, est « r
, les figures nous offrent le plaisir d’apercevoir distinctement deux objets d’un même coup d’œil : l’idée principale, plus se
sur-le-champ des circonstances analogues qui existent entre les deux objets qui lui sont présentés à la fois ; au même instan
asse en se jouant de l’une à l’autre, et contemple en même temps deux objets semblables, qui se présentent à la fois sans emba
un autre avantage d’une grande importance, celui de nous donner de l’ objet principal une idée plus claire et plus vive que n
le sujet auquel on les applique ; et effectivement elles donnent à l’ objet une forme pittoresque, elles rendent sensible en
nous devons communiquer. Lorsque nous voulons agrandir ou embellir un objet , nous pouvons emprunter des images aux scènes les
les plus brillantes de la nature ; leur lustre, qui réfléchit sur cet objet , vivifie l’esprit du lecteur, et le dispose à par
les plus abstraites. Ses figures sont des miroirs qui multiplient les objets et nous les présentent sous toutes leurs faces. E
, quels traits nobles et brillants s’échappent de son pinceau ! « Les objets n’auraient à nos yeux qu’une triste apparence, si
’ai déjà fait observer, ont pour base la relation qui existe entre un objet et un autre objet, et en vertu de laquelle le nom
rver, ont pour base la relation qui existe entre un objet et un autre objet , et en vertu de laquelle le nom de l’un a été sub
singulier ; et en général lorsque le plus ou le moins est pris pour l’ objet même, la figure s’appelle une synecdoque. Il est,
la diversité des liaisons par lesquelles l’esprit passe aisément d’un objet à un autre, ou saisit un objet dans le nom d’un a
esquelles l’esprit passe aisément d’un objet à un autre, ou saisit un objet dans le nom d’un autre. C’est toujours quelque id
a plus féconde en tropes, celle que la ressemblance établit entre les objets . Ce n’est que sur ce caractère qu’est fondée la f
s métaphore, par laquelle, au lieu de se servir du véritable nom d’un objet , l’on emploie le nom d’un autre objet qui lui res
se servir du véritable nom d’un objet, l’on emploie le nom d’un autre objet qui lui ressemble. C’est en quelque sorte son ima
us un motif de nous en occuper particulièrement, et son examen fera l’ objet de ma prochaine Lecture. Lecture XV. De la mét
ment fondée que sur le rapprochement que la ressemblance met entre un objet et un autre objet ; aussi a-t-elle beaucoup de ra
r le rapprochement que la ressemblance met entre un objet et un autre objet  ; aussi a-t-elle beaucoup de rapports avec la sim
is on ne l’exprime pas. On suppose que la ressemblance entre les deux objets est si bien reconnue, que, sans en faire précisém
’exprimer le point de ressemblance que l’esprit saisit entre ces deux objets . Ce qui plaît le plus à l’imagination, c’est de c
ques dues à quelque ressemblance que l’imagination a saisie entre des objets qui tombent sous les sens et les opérations de l’
ore n’était que l’expression de la ressemblance qui existe entre deux objets  ; je dois néanmoins observer que ce mot est quelq
expression figurée, quelle que soit la nature du rapport qui lie deux objets entre eux. Lorsque, par exemple, on dit « les che
er s’il convient au sujet. La seconde règle est relative au choix des objets dont nous devons emprunter les métaphores et les
ir nos idées intellectuelles ou morales. Ce ne sont pas seulement les objets gais ou brillants qui nous fournissent des figure
ons en puiser, suivant la nature du sujet que nous traitons, dans les objets les plus imposants, les plus terribles, les plus
me qu’on se sert d’une métaphore pour exprimer toute la bassesse d’un objet , il faut encore prendre garde d’être dégoûtant da
noble vapeur. » En cherchant à ne puiser ses métaphores que dans les objets qui ont quelque noblesse, il faut faire en sorte
blent avoir regardé comme un trait de génie de trouver entre certains objets une ressemblance que personne n’avait encore soup
es que l’on emprunte aux sciences, et surtout aux sciences qui sont l’ objet d’une profession particulière, sont presque toujo
auvais effet, c’est de réunir deux métaphores différentes sur un même objet , ce qu’on appelle une métaphore mixte, l’abus le
st inconsequentia rerum fœdissima. Remarquez, par exemple, combien d’ objets incohérents Shakspeare a groupés ensemble dans ce
ui enveloppaient leur raison éclairée désormais. » Il y a ici tant d’ objets à la fois, que l’esprit n’en aperçoit aucun disti
u’il est impossible que l’imagination se fasse une idée distincte des objets qui y sont entassés. Des écrivains plus corrects
uffisant pour éteindre les semences de l’orgueil. » L’incohérence des objets réunis dans cette phrase est sensible, « un point
pour faire allusion à l’amour que ce jeune homme avait conçu pour un objet peu digne de lui. Il est vrai que l’usage a fait
mme dans les exemples que j’ai cités ; l’on appréciera également si l’ objet que l’on offre aux yeux du lecteur est placé sous
convenable et le plus naturel. Si l’on ne doit pas réunir sur le même objet deux métaphores empruntées à des choses d’une nat
faut, à plus forte raison, éviter d’en entasser plusieurs sur un seul objet , lors même que chacune serait parfaitement exacte
saisir tous ces aspects divers sous lesquels on lui présente le même objet . La septième et dernière règle que j’appliquerai
les paroles ou par les actions que l’on attribue à des bêtes ou à des objets inanimés, et la moralité de ces fables ou de ces
cuper s’appelle hyperbole ou exagération. Elle consiste à agrandir un objet et à le faire sortir des justes proportions que l
’imagination a une secrète tendance à se développer en agrandissant l’ objet dont elle s’occupe, et en le portant au plus haut
lors la ressource d’un auteur sans moyens, et de celui qui décrit des objets dépourvus de dignité, ou à la dignité desquels ne
bles ; car si l’imagination est portée à exagérer les proportions des objets , la passion y est aussi portée, mais avec bien pl
esprit du lecteur puisse les suivre. Il est donc nécessaire, ou que l’ objet décrit soit de la nature de ceux qui frappent for
vain sache nous enflammer peu à peu et nous préparer à concevoir de l’ objet des idées aussi grandes que celles qu’il veut lui
emarquable combien l’esprit humain a de penchant à prêter une vie aux objets inanimés. Que ce soit l’effet d’un principe inhér
ent à notre organisation, ou d’un secret penchant à chercher dans les objets extérieurs des pensées et des affections analogue
faible qu’elle soit, nous porte à croire momentanément à la vie de l’ objet qui la produit. Qu’un homme, en faisant un faux p
Lorsque nous sommes depuis longtemps accoutumés à la vue de certains objets qui ont fait une profonde impression sur notre im
eux amis ; ils nous paraissent animés, ils sont devenus pour nous des objets d’affection, et, au moment où nous nous en éloign
leur faire véritablement nos adieux. Ce besoin de donner une vie aux objets inanimés, surtout à ceux qui nous frappent par le
magination vive. Après avoir donné, par la pensée, une vie à ceux des objets qui, dans une campagne, plaisent le plus, on fut
ropriétés ou des qualités de créatures vivantes sont attribuées à des objets inanimés ; le second, lorsque ces objets inanimés
vantes sont attribuées à des objets inanimés ; le second, lorsque ces objets inanimés sont représentés comme agissant, ou comm
le moins élevé des degrés de cette figure consiste à attribuer à des objets inanimés quelques-unes des qualités qui n’apparti
nt par un ou deux mots, ou par une seule épithète ajoutée au nom de l’ objet , comme « tempête furieuse, maladie cruelle ») il
ces deux vers. Le second degré de cette figure consiste à prêter aux objets inanimés des actions que pourraient seuls exécute
ure est proportionnée à la nature de l’action que nous attribuons à l’ objet et aux circonstances dans lesquelles nous le repr
les sont masculins ou féminins, si nous venons à donner un genre à un objet inanimé, ou à une idée abstraite, c’est-à-dire si
ant de la religion, de la vertu, de notre patrie, ou de quelque autre objet qui a de la noblesse et de la dignité. J’en donne
nsporte, pour ainsi dire, au milieu de nos semblables, en prêtant aux objets inanimés une pensée, un sentiment, une action ; e
puisse s’élever la personnification, celui par lequel on attribue aux objets inanimés la faculté, non seulement de penser et d
soit jeté loin du cercle accoutumé de ses pensées pour se figurer un objet insensible si bien personnifié, qu’il nous écoute
fet, cherchent à se répandre au-dehors, et si elles ne trouvent aucun objet animé auquel elles puissent exprimer leur agitati
, ô terre fortunée, Que le remords cruel de ravoir profanée ! Ô vous, objets chéris de mes soins assidus ! Adieu, charmantes f
des adieux passionnés au soleil, à la lune, aux étoiles et aux autres objets inanimés qui les environnent ! Il faut observer d
xtrême modération. La seconde règle prescrit de ne personnifier aucun objet qu’il n’ait par lui-même quelque dignité, et ne s
onnifications, mais surtout lorsqu’il s’agit d’adresser la parole à l’ objet personnifié. Il est naturel d’interroger le corps
à ce nom s’offre âmes yeux ; effacez-le, mes larmes. » Ici plusieurs objets , plusieurs parties du corps sont personnifiées, e
de la couleur brillante du style. On y peut cependant interroger les objets inanimés, mais ce ne doit être que dans les disco
’enthousiasme, nous critiquons à loisir la ridicule figure que fait l’ objet qu’on a voulu personnifier. Un assez grand nombre
coutât, et diffère si peu de la figure par laquelle on s’adresse à un objet inanimé, que souvent l’une et l’autre sont indist
roduire ces figures hardies, qui donnent la vie et le sentiment à des objets inanimés. Aussi les Écritures sacrées en sont-ell
r putridum. (C. 14, v. 4 et sqq.) Tout ce passage est sublime. Que d’ objets divers y sont animés ! Nous entendons les Hébreux
t son courage. Il y a comparaison, lorsque la ressemblance entre deux objets est exprimée formellement, et soutenue bien plus
otre esprit trouve naturellement à saisir une ressemblance entre deux objets différents, et une différence entre deux objets q
ssemblance entre deux objets différents, et une différence entre deux objets qui se ressemblent ; la cause finale de cette esp
e de satisfaction est de nous encourager à regarder attentivement les objets pour en acquérir une connaissance exacte. Cette o
t qu’ils sont capables de distinguer quelques-unes des propriétés des objets qui les environnent. Secondement, le plaisir que
r que produit une comparaison vient de la clarté qu’elle répand sur l’ objet principal en le présentant sous un point de vue p
ous un point de vue plus lumineux et de l’impression plus forte que l’ objet fait sur notre esprit. Troisièmement, elle plaît,
ent, elle plaît, parce qu’elle porte un moment notre attention sur un objet nouveau, remarquable, qui a des qualités analogue
e, les autres l’embellissent. En effet, lorsqu’un écrivain assimile l’ objet qu’il traite à un autre objet, son intention est,
En effet, lorsqu’un écrivain assimile l’objet qu’il traite à un autre objet , son intention est, ou doit être, de nous donner
gure, comme je l’ai déjà dit, se fonde sur la ressemblance entre deux objets . Mais il ne faut cependant pas prendre ce mot res
ns le sens d’une similitude parfaite ou d’une conformité réelle. Deux objets peuvent servir de comparaison à un troisième, quo
néral, qu’une comparaison soit fondée sur une ressemblance entre deux objets , ou sur une analogie, ou sur un rapport quelconqu
entre eux, l’essentiel est toujours qu’elle puisse faire ressortir l’ objet principal, de manière à ce qu’il produise sur nou
u toutefois qu’il ne faille pas trop d’efforts pour les saisir. Si un objet est grand et noble par lui-même, toutes les circo
ncipales les règles applicables à cette figure : les unes auront pour objet la manière de l’introduire convenablement dans le
le loisir de chercher autour d’elle des points de ressemblance avec l’ objet qui l’occupe ; elle reste sur cet objet qui a sai
points de ressemblance avec l’objet qui l’occupe ; elle reste sur cet objet qui a saisi l’âme tout entière ; elle y demeure t
oduisent aucun effet. Examinons actuellement les règles relatives aux objets dont on doit tirer des comparaisons, en supposant
qui leur convient. D’abord il faut éviter de tirer ses comparaisons d’ objets qui ont avec l’objet principal une ressemblance t
bord il faut éviter de tirer ses comparaisons d’objets qui ont avec l’ objet principal une ressemblance trop évidente. Le char
araison consiste surtout en ce qu’elle nous fait découvrir entre deux objets une similitude que nous n’eussions pas saisie au
grande ressemblance, nous devons ranger celles qui sont empruntées d’ objets devenus, pour ainsi dire, usés, ou au moins trop
ssemblances trop faibles ou trop éloignées ; car au lieu d’éclairer l’ objet principal, elles ne jettent alors sur lui que de
nt l’imagination. Il est bon d’observer qu’une comparaison entre deux objets qui ont des rapports suffisants de ressemblance,
rit a de facilité à saisir tous les points de ressemblance entre deux objets . C’est une faute dans laquelle tombe souvent M. C
ôt un exercice de l’esprit qu’un moyen de jeter plus de lumière sur l’ objet principal. On en trouve des exemples à chaque pag
de ses ouvrages, mais dans ses odes principalement. Troisièmement, l’ objet dont on emprunte une comparaison ne doit pas être
e le but qu’on se propose. Elles ne doivent être prises que parmi ces objets remarquables et bien connus, que presque tous les
leurs comparaisons dans des effets de la nature ou dans une classe d’ objets avec lesquels les lecteurs ne peuvent manquer d’ê
dante de similitudes presque toujours heureusement amenées ; mais ces objets sont devenus depuis des images en quelque sorte c
ujourd’hui produire l’effet qu’elles produisaient alors. Ces sortes d’ objets ne nous sont presque connus aujourd’hui que par o
n bon poète doivent en porter la couleur. Introduire sur la scène des objets inconnus ou qui appartiennent à un autre climat,
sérieux et élevé, il ne faut jamais emprunter ses comparaisons à des objets bas ou ignobles. Au lieu d’embellir ou de donner
ts bas ou ignobles. Au lieu d’embellir ou de donner de la dignité à l’ objet principal, elles ne peuvent que le dégrader, et i
 ; car il ne faut pas perdre de vue que la dignité ou la bassesse des objets dépend en grande partie des idées générales et de
e ne l’est que sur le contraste ou l’opposition qui existe entre deux objets . Le contraste produit toujours cet effet de rendr
produit toujours cet effet de rendre plus évidentes les qualités des objets que l’on oppose l’un à l’autre. C’est ainsi que l
enons de citer, aux mots et aux membres de la phrase qui ont décrit l’ objet auquel on l’oppose ; ce qui nous donne occasion d
raste est plus frappant lorsque l’on place l’un à côté de l’autre les objets mis en opposition : c’est ainsi que pour faire re
n opposition : c’est ainsi que pour faire ressortir la blancheur d’un objet , nous choisirions un autre objet de couleur noire
ur faire ressortir la blancheur d’un objet, nous choisirions un autre objet de couleur noire et d’un volume à peu près égal,
avec art de toutes les circonstances favorables ou défavorables de l’ objet ou de l’action que l’on veut mettre en évidence.
naître d’elles-mêmes, et sortir naturellement d’un esprit rempli de l’ objet qu’il veut décrire, car jamais il ne faut interro
arrassent l’esprit et jettent de la confusion et de l’obscurité sur l’ objet que nous lui présentons. Aussi les auteurs où l’o
ncis ; ils nous font voir d’un seul coup d’œil plus de choses dans un objet que ces écrivains faibles et diffus ne peuvent no
nner son style. L’on n’est jamais excusable de ne pas sacrifier à cet objet principal les ornements déplacés qui se présenten
que du style des nºs 412, 413 et 414 du Spectateur ; la xxive a pour objet un examen semblable du style d’un passage de Dean
par la traduction de ces cinq Lectures, qui ont essentiellement pour objet l’application des règles de la syntaxe anglaise,
Démosthène. Après avoir terminé la partie de ce cours qui a pour objet le langage et le style, nous allons faire un pas
solution, c’est surtout dans les discours où l’on se propose ces deux objets que doit se développer tout entier le pouvoir de
ce. Le premier, et le moins important de tous, est celui qui n’a pour objet que de plaire aux auditeurs. Telle est l’éloquenc
n, et par passion j’entends cet état d’une âme agitée, embrasée par l’ objet qui l’occupe. Un homme peut convaincre, peut même
lus haute importance, et où, par conséquent, l’art de persuader est l’ objet de l’étude la plus sérieuse. C’est au milieu d’un
es, agités par des passions effrénées, et vivement frappés à la vue d’ objets toujours nouveaux. Dans cette situation de l’espr
et qu’elle n’eut même jamais depuis. Comme l’éloquence grecque fut un objet constant d’admiration pour tous ceux qui étudière
ce que les anciens appelaient tenuis ou subtilis ; elle a plutôt pour objet de convaincre et d’instruire que de soulever les
tude si pénible, si difficile, qu’elle forme en quelque sorte le seul objet de l’éducation et de l’application de toute la vi
t réunis pour discuter ou délibérer. L’éloquence de la tribune a pour objet la persuasion ; il s’agit le plus ordinairement d
du fond même du sujet, et d’ailleurs ne seront jamais pour lui que l’ objet d’une attention secondaire. Cura sit verborum, s
plus nécessaire, celle dont nous voulons parler ici, doit avoir pour objet les arguments sur lesquels on appuie sa propositi
et de classer dans son esprit, sous différents chapitres, les divers objets dont on se propose d’entretenir ses auditeurs. Ce
qu’après tout ce qu’ils vous ont déjà dit, vous revenez sur les mêmes objets , j’espère que vous me pardonnerez de prendre la p
l, différent de celui d’un discours prononcé au barreau. Le principal objet de l’un est la persuasion ; l’orateur veut déterm
gir sur les passions, sur le cœur et sur la raison. Mais le principal objet de l’autre, c’est la conviction ; ici l’orateur n
mière, c’est que, chez les anciens, le strict sens de la loi était un objet auquel on attachait bien moins d’importance qu’au
ition de la question, lorsqu’on place en évidence le point qui fait l’ objet de la discussion ; lorsqu’on admet ou qu’on réfut
u barreau ; le style et l’esprit de l’éloquence de la chaire feront l’ objet de cette Lecture. Commençons d’abordé par considé
ussir dans tel art que ce soit, si l’on n’en connaît bien la fin et l’ objet . Ce but est de persuader aux hommes de devenir me
Le prédicateur, après s’être fait une juste idée de la nature et de l’ objet de l’éloquence de la chaire, doit mettre tous ses
, qui nous apprend que l’esprit humain ne peut bien saisir qu’un seul objet à la fois. L’impression est d’autant plus faible,
tte vertu s’éteint chaque jour ; l’esprit ne perd pas de vue le grand objet qu’on lui présenta d’abord. Mais, parce que mon t
ée en s’adressant aux saints, aux pécheurs ; il peut personnifier des objets inanimés, s’écrier avec admiration ou indignation
n les répand sans discernement, si l’on en surcharge le nom de chaque objet , au lieu d’embellir une image, elles n’en laisser
aturel ou forcé69 L’application qu’ils font de l’Écriture a plus pour objet de plaire à l’imagination que d’instruire. L’habi
apprennent qu’elle doit toujours remplir l’un ou l’autre de ces trois objets  : Reddere auditores benevolos, attentos, dociles
s intentions pures avec lesquelles il va défendre sa cause. Le second objet d’une introduction est « d’exciter l’attention de
e propose de ne donner que peu d’étendue à son discours. Le troisième objet , est de « rendre les auditeurs dociles, » c’est-à
la défense. Il faut toujours se proposer l’un ou l’autre de ces trois objets dans une introduction. Mais si, comme cela pourra
uation]. Dans le début, l’orateur annonce simplement et directement l’ objet de son discours ; dans l’insinuation, il prend un
us. Ce Rullus, tribun du peuple, avait proposé une loi agraire dont l’ objet était de créer un décemvirat, auquel on donnerait
ue, dans une assemblée, la présence inattendue d’une personne ou d’un objet enflamme et transporte l’orateur. Voilà ce qui ju
xorde hardi : « Et il pourrait exister un homme pour qui tu serais un objet de scandale, divin Jésus ! » Puis il continue sur
ndées sur quelque lieu commun, comme « le bonheur est naturellement l’ objet des désirs de l’homme, » et autres semblables, ne
’un sermon sont d’un grand secours à la mémoire, et en rappellent les objets principaux à celui qui l’a écouté ; ils servent e
outre, sujet à cet autre inconvénient, qu’il ne peut représenter les objets qu’autant qu’ils frappent la vue, et qu’il n’expr
ces mots, elle exprimait, mieux que toutes les autres, la nature des objets , en employant des sons plus rudes ou plus doux, p
quels les hommes arrivèrent à la formation d’une langue. Les noms des objets remontent, sans doute, aux temps des premiers ess
que l’on forma, exprimaient plutôt une phrase entière que le nom d’un objet particulier, et servaient à donner quelque inform
teurs mettent au frontispice de leurs ouvrages, et qui en indiquent l’ objet  ; mais ce mot s’applique aussi aux inscriptions q
 Le style de Lysias tient de la nature la grâce dont Isocrate fait un objet d’étude, » Il regarde Lysias comme supérieur à to
6 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
toute autre préoccupation, à appliquer sa pensée, à la tendre vers l’ objet , intendere animum, et surtout à méditer profondém
n. C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet , continue le même écrivain, que l’on se trouve em
ra partout, et tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment se joig
nécessaire pour empêcher l’esprit de se lasser par la succession des objets . Un ouvrage d’esprit est donc d’autant plus parfa
articulier, l’élocution est cette partie de la littérature qui a pour objet les règles du style, et surtout le choix des mots
es ? Il y a autant d’espèces de compositions littéraires qu’il y a d’ objets divers que l’écrivain peut traiter. Nous donneron
daires, et peuvent se réduire à trois : la description, qui peint les objets  ; la narration, qui raconte les faits ; la lettre
cription en général (descriptio, de scribere), est la définition de l’ objet que l’on veut faire connaître. Elle le caractéris
et en éloquence, la description n’est plus la simple définition d’un objet  ; c’est la peinture, le tableau de cet objet ; et
a simple définition d’un objet ; c’est la peinture, le tableau de cet objet  ; et ce tableau est si animé, cette peinture est
est si animé, cette peinture est si vive, que l’on s’imagine avoir l’ objet sous les yeux. L’écrivain lui donne une vie, une
hoses, ou bien il n’aperçoit rien de neuf, rien de particulier dans l’ objet qu’il veut peindre : l’image qu’il s’en forme est
L’homme de génie, au contraire, vivement impressionné par la vue de l’ objet , en pénètre les véritables beautés, et le présent
resser. En effet, tout n’est pas à décrire et à peindre dans tous les objets . Il faut saisir les traits marquants, les détails
la reproduction fidèle de la nature, la conformité de l’idée avec son objet , d’un récit avec un fait. La vérité est nécessair
La description aura une étendue convenable, si elle renferme tous les objets qui peuvent la rendre plus intéressante. Cette ét
description ? La convenance dans la description consiste à peindre l’ objet sous les traits qui lui sont propres, de manière
, on pourra peindre les traits qui lui seraient communs avec d’autres objets . C’est ainsi qu’on évitera ces peintures trop gén
icieux des circonstances, les contrastes, l’art de particulariser les objets , les perspectives agréables, l’art d’animer la na
ent de s’attacher aux circonstances les plus propres à caractériser l’ objet décrit, à en marquer les traits d’une manière for
elle, c’est de reproduire les circonstances les plus importantes, les objets les plus saillants, les traits les plus intéressa
chant de son Art poétique : Un auteur quelquefois trop plein de son objet , ………………………………………… d’un détail inutile. 353. Quel
contrastes. Le contraste est une opposition très-frappante entre deux objets , deux situations, deux caractères, deux images ou
s, dans le même tableau, ce mélange d’ombre et de lumière détache les objets et les relève avec plus d’éclat. C’est ainsi que
’allient par un doux mélange. 354. Est-il nécessaire de spécifier les objets  ? Le moyen le plus sûr d’obtenir la convenance e
conçue clairement, et toutes nos idées distinctes se rapportent à des objets particuliers. Tout, dans une description, doit do
sont presque toujours particularisées par la désignation précise des objets auxquels Salomon fait allusion : c’est la rose de
on, des montagnes des léopards. 355. Est-il bon de mettre en relief l’ objet le plus important ? Dans un tableau, les personn
respective. De même, dans une description, il faut placer en relief l’ objet le plus intéressant et le peindre avec des couleu
t et le peindre avec des couleurs plus vives et plus magnifiques. Les objets secondaires et accessoires seront placés selon le
couleurs, qui seront plus vives ou plus légères suivant la valeur des objets . 356. Comment faut-il animer la description ? Si
description ? Si l’on veut donner de l’intérêt à la description des objets inanimés, il faut toujours y introduire des êtres
est que décoration sans vie et sans vertu ; c’est de montrer dans les objets de cette nature que l’on décrit, l’œuvre de Dieu,
es circonstances employées dans la description, surtout s’il s’agit d’ objets grands et majestueux. L’exagération et les longue
compte du point de vue sous lequel il envisage un sujet ; car le même objet paraîtra tout différent selon qu’on le considérer
nages étant différents. 361. D’où dépend le changement de face dans l’ objet à décrire ? Le changement de face dans l’objet q
gement de face dans l’objet à décrire ? Le changement de face dans l’ objet que l’on peint dépend surtout du moment que l’on
2° d’après le but que se propose l’auteur ; 3° d’après la nature des objets à décrire. L’examen de ces diverses questions fer
que l’on voit dans les Catacombes, de Delille : la description est l’ objet principal ; l’action est une source d’intérêt, et
on en général, en tant que cette dernière fait connaître exactement l’ objet tel qu’il doit être dans son essence. 368. Qu’est
utres ornements. Il en est de même pour ce qui concerne le choix de l’ objet lui-même, qui sera gracieux ou sombre, pathétique
omme la description poétique, la description oratoire doit mettre son objet pour ainsi dire sous les yeux ; cependant elle de
de compositions dans la description considérée d’après la nature des objets à décrire ? On en compte autant qu’il peut se tr
e des objets à décrire ? On en compte autant qu’il peut se trouver d’ objets à décrire. Or, on peut avoir à peindre le temps o
es propres à caractériser l’époque à laquelle appartient le fait ou l’ objet décrit. Voici comment La Fontaine peint l’heure d
reuse. 375. Qu’est-ce que la démonstration ? La démonstration a pour objet de décrire un événement, un fait particulier, com
La prosopographie (πρόσωπον, figure) est une description qui a pour objet de représenter les traits extérieurs, l’air, le m
ussir dans ce genre, il faut, outre une connaissance approfondie de l’ objet que l’on veut peindre, de la sûreté dans le coup
rofondes. En effet, le propre du contraste est de faire ressortir les objets , en leur donnant plus d’éclat. On distingue mieux
he, l’enfance en face de la vieillesse. La présence respective de ces objets les relève ou les rabaisse, et ils se renvoient c
ose (ὑποτυπόω, mettre sous les yeux) est une description qui peint un objet quelconque, comme une tempête, une bataille, un i
giques et si frappants, que l’on croit avoir une vision réelle de cet objet . L’hypotypose réunit, pour ainsi dire, tous les o
s choses, demande une imagination puissante et vivement frappée par l’ objet à décrire, la narration, qui est l’exposé des fai
où porter son attention ; et l’intérêt étant partagé entre plusieurs objets , s’évanouirait bientôt. Cependant cette unité d’a
nnes, que tout cela ne fasse qu’un tableau, où l’esprit voie tous les objets sans les confondre ; si les faits y sont racontés
nt trouvé trop pompeux et trop long pour la circonstance qui en est l’ objet  ; cependant il restera comme un chef-d’œuvre de n
être le style de la narration mixte ? La narration mixte ayant pour objet d’embellir un fait réel et d’intéresser le lecteu
ntage à agrandir le sujet et à produire l’émotion. Cette peinture des objets nous fait, pour ainsi dire, assister au spectacle
ls frappants, de toutes les circonstances intéressantes relatives à l’ objet ou à l’action que l’on veut exposer. Il faut reje
et des transitions dans un récit ? Les contrastes, rapprochant deux objets ou deux situations dont l’opposition est très fra
èment l’agrément et la variété dans le récit en faisant ressortir les objets . Les contrastes plaisent beaucoup, parce qu’ils f
stes plaisent beaucoup, parce qu’ils frappent vivement l’esprit. Deux objets en opposition se font valoir mutuellement et para
ts ? Il est bien évident que le ton du narrateur variera suivant les objets , que sa diction participera de la nature du récit
e dans cette sagacité d’intelligence qui saisit promptement entre les objets des rapports délicats et cachés, et qui se manife
. Comme la tristesse aime à se nourrir de sa douleur, on peut louer l’ objet qui fait couler les larmes, sans craindre de réve
7 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
enant de εἰδω, voir, savoir) est la notion que l’esprit se forme d’un objet , la représentation claire et distincte que l’inte
l faut s’efforcer de donner aux pensées l’espèce de beauté propre aux objets qu’elles représentent, et au genre dans lequel on
même, une pensée n’est vraie que lorsque l’image qu’on se forme d’un objet le représente fidèlement avec ses propriétés. Qua
ne sont pas heureux. La vérité de la pensée consiste donc à unir son objet à ce qui a de la conformité avec lui, ou à le sép
t plus ou moins vraie, selon qu’elle est plus ou moins conforme à son objet . La conformité entière est ce qu’on appelle la ju
stesse de la pensée. La pensée est donc juste quand elle représente l’ objet avec précision et dans toute son étendue ; c’est
des pensées ? La clarté consiste dans la vue nette et distincte de l’ objet qu’on se représente. La pensée étant une image qu
étant une image que l’esprit forme en lui-même, doit représenter son objet clairement, de manière qu’on ne le confonde pas a
n objet clairement, de manière qu’on ne le confonde pas avec un autre objet , et qu’à l’aide de l’expression le lecteur puisse
éfaut opposé à la clarté est l’obscurité qui empêche de reconnaître l’ objet ou de le distinguer suffisamment. C’est le défaut
. Qu’est-ce qu’une pensée simple ? La pensée simple est celle dont l’ objet n’a rien de relevé ni de bas, et où le travail es
elle-t-on pensée fine ? La pensée fine est celle qui ne représente l’ objet qu’en partie, qui le laisse seulement entrevoir,
sourire de plaisir. La grâce de la pensée peut venir de la nature des objets qui plaisent par eux-mêmes, ou de la manière dont
sirs. 50. Qu’est-ce qu’une pensée vive ? La pensée est vive quand l’ objet qu’elle représente se peint d’un seul trait dans
nsée est-elle hardie ? La pensée est hardie lorsqu’elle présente les objets avec des tours ou des traits frappants, des expre
majestueuse, noble ou magnifique, quand elle présente à l’esprit des objets grands, importants et propres à élever l’âme ; ma
La pensée sublime est celle qui, par la grandeur extraordinaire des objets , saisit, transporte et élève l’âme à un degré au
’âme. Sentir, c’est donc avoir le cœur touché, l’âme émue par quelque objet . Pour bien sentir, il faut avoir non seulement de
lustre écrivain, un sentiment de tristesse vague, plus vaste dans son objet que les autres sentiments, et faisant une impress
ur donner de la couleur à la pensée, une forme à l’idée, et rendre un objet sensible s’il ne l’est pas, ou plus sensible s’il
z, le peint sous des traits qui ne sont pas les siens, mais ceux d’un objet analogue et mieux connu. Pour dire que l’homme co
omme nous venons de le voir. La description, qui est la peinture d’un objet dans ses détails les plus pittoresques et les plu
ent confus et vagues, tous les signes de nos idées sont empruntés des objets sensibles. Il n’y a donc, pour l’emploi des image
s sont claires et justes quand elles présentent, entre la pensée et l’ objet physique qui sert de point de comparaison, cette
le guerrier, ont chacun leurs images habituelles : ils les tirent des objets qui les occupent, qui les affectent, qui les inté
ardiesse, et ne rien offrir de commun ou de bas. La réminiscence d’un objet fétide, nous inspirant un invincible dégoût, est
nt quelquefois sublimes, c’est-à-dire qu’elles représentent de grands objets avec des couleurs si vraies, si vives et si forte
spection et sobriété que l’écrivain doit faire usage des images. Si l’ objet de l’idée est de ceux que l’imagination saisit et
e coloris étranger de l’image n’est plus que de décoration. Mais si l’ objet , quoique sensible par lui-même, ne se présente à
la propriété des expressions. C’est surtout lorsqu’on a à décrire des objets bas et révoltants, qu’il faut rechercher des expr
fusion, lorsqu’il nous dit : Un auteur quelquefois trop plein de son objet , ………………………………………………………………………… L’esprit rassasié l
qu’elle en renferme plusieurs, la phrase doit faire l’impression d’un objet unique, par l’enchaînement régulier et la liaison
mots principaux dont elles dépendent. 5° Lorsqu’on veut comparer deux objets pour en montrer la ressemblance ou l’opposition,
de la manière la plus propre à le faire saisir, nous frappe comme un objet beau. C’est le but vers lequel se dirigent toutes
8 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
ù l’homme est disposé à prêter une âme, du mouvement et de la vie aux objets qui l’entourent, si ce n’est l’état d’émotion et
t cette faculté de l’esprit qui rend présents à la pensée une foule d’ objets propres à produire dans l’âme de vives émotions.
propres à produire dans l’âme de vives émotions. Elle communique aux objets une vie qui semble pleine de sève ; elle les comb
consiste donc dans une représentation très vive et très frappante des objets dans l’esprit. Dans cet état, le poète s’isole de
e tout ce qui l’environne ; il ne voit plus, il n’entend plus que les objets que lui présente son imagination. C’est quelque c
tout un cœur plein de feu noble et qui s’allume aisément à la vue des objets . C’est comme un souffle divin, une vie supérieure
se sur le plan de la bataille, combat avec fureur. 25. Quels sont les objets les plus poétiques ? D’après ce qui précède, il
a sensibilité, et à produire l’enthousiasme et l’inspiration. Plus un objet réveille dans l’âme de souvenirs, d’espérances, d
erveilles ; et Dieu dut toujours se montrer à elle comme le principal objet vers lequel pouvaient le mieux s’élever ses aspir
9 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
ourner des agitations et de la corruption des villes. 140. Quel est l’ objet de la poésie pastorale ? D’après notre définitio
uel est l’objet de la poésie pastorale ? D’après notre définition, l’ objet essentiel de la pastorale est de retracer à l’ima
s dut les engager à chanter les riants tableaux de la campagne et les objets qui y ont rapport. Il est certain cependant que,
t les plaisirs de la campagne, tant que ces biens furent pour eux des objets familiers et d’une jouissance journalière ; ce fu
ticulier où l’action se passe, et mettre sous les yeux du lecteur les objets qui le déterminent et l’embellissent. Il ne suffi
te doit décrire un paysage dont le peintre puisse faire la copie. Les objets qu’il présente doivent être particularisés : le r
uir de l’agréable situation où l’on cherche à la transporter. Un seul objet introduit à propos suffit quelquefois pour caract
aractériser une scène entière. Tel est cet antique tombeau champêtre, objet si propre à embellir un paysage, que nous présent
iption du lieu de la scène, ne l’est pas moins dans celle de tous les objets auxquels le poète fait allusion. Il faut des imag
bergers ? Les bergers emploient souvent des comparaisons tirées des objets qui frappent leurs yeux, au lieu des expressions
s fleuri ; mais il faut que ses ornements soit tirés des mœurs et des objets champêtres. L’émail des prairies, les bocages tra
r la vie pastorale. Idylle, εἱδύλλιον, veut dire une petite image des objets champêtres, un petit poème, une peinture dans le
satisfasse la curiosité. Par conséquent, point de ces dialogues sans objet et quelquefois sans suite, point de ces personnag
163. Qu’est-ce que l’idylle ? L’idylle, nous l’avons dit, a le même objet que l’églogue : la peinture de la vie et des mœur
10 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
papier, c’est évidemment par nécessité. Le mot propre manquant pour l’ objet , on a eu recours à ce qui en approchait le plus ;
employée que par une suite naturelle de la première impression que l’ objet fait sur la vue. D’autres figures sont employées
figures nous procurent le plaisir de contempler, sans confusion, deux objets à la fois : l’idée principale, qui est le sujet d
ours à notre esprit. Enfin, les figures ont l’avantage de présenter l’ objet sous un aspect plus clair et plus frappant qu’on
sous une forme pittoresque. D’une conception abstraite elles font un objet sensible ; elles l’entourent de circonstances qui
et, naître d’elles-mêmes, et émaner d’une âme qu’échauffe la vue de l’ objet dont elle s’occupe. Jamais il ne faut arrêter le
secum, Te, veniente die, te, decedente, canebat. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe a
oésie. Effodiuntur opes, irritumenta malorum. C’est dans un faible objet , imperceptible ouvrage, Que l’art de l’ouvrier me
prit. Cette figure est entièrement fondée sur la ressemblance de deux objets  : elle est par là fort rapprochée de la comparais
montel. Il y a des translations de mots qui ne présentent leur nouvel objet que tel qu’il est en lui-même, par exemple, la cl
ue l’expression qui fait image peint avec les couleurs de son premier objet l’idée nouvelle à laquelle on l’attache, comme da
nimée d’exprimer les ressemblances que l’imagination démêle entre les objets , se glisse jusque dans la conversation familière 
s couleurs, de la substance et des qualités sensibles, de peindre les objets déjà sensibles avec des couleurs plus vives et pl
exactitude peut faire courir le risque de jeter de la confusion sur l’ objet , au lieu d’y répandre le jour. C’est pour cela qu
lyre enfante des sons. 2° On doit se garder de tirer les métaphores d’ objets désagréables, bas ou dégoûtants. Lors même qu’on
adieux… 6° On doit se garder d’entasser les métaphores sur un même objet , comme l’a fait Horace au commencement de l’ode à
phore prolongée, ou une espèce de fiction qui consiste à présenter un objet à l’esprit, de manière à lui en désigner un autre
e, qui sont suggérées par la passion et l’artifice oratoire, ont pour objet de peindre les mouvements de l’esprit et les émot
irer l’esprit et à convaincre. — Il y a d’autres figures qui ont pour objet de flatter et de captiver l’imagination, par l’éc
e à L. Racine, les déistes et les prétendus esprits forts : Tous ces objets de la crédulité, Dont s’infatue un mystique entêt
st-ce que la comparaison ? La comparaison consiste à rapprocher deux objets qui se ressemblent soit par plusieurs côtés, soit
hypotypose et des figures qui s’y rattachent. L’hypotypose peint les objets dont on parle avec des couleurs si vives et des i
quelque puissance supérieure, appelle les plus grands malheurs sur un objet odieux. Elle est plus souvent l’expression de la
précations de Camille contre Rome, dans les Horaces : Rome, l’unique objet de mon ressentiment !… et celles d’Hérode contre
interrompt tout à coup pour s’adresser directement et nommément à des objets animés ou inanimés, vivants ou morts, réels ou im
iscrétion. La seconde est de ne personnifier de cette manière que des objets qui ont par eux-mêmes une sorte de dignité, et qu
; mais elle est surtout indispensable lorsqu’on adresse la parole à l’ objet qu’on personnifie. On peut adresser ses regrets a
esser à ses habits, ou aux différentes parties du corps, comme si ces objets avaient une vie séparée, n’offrirait qu’une idée
es sentiments qu’on veut exprimer, c’est-à-dire dans l’expression des objets par des sons qui leur ressemblent, c’est l’harmon
ive est celle qui représente, c’est-à-dire qui peint et qui imite les objets et les sentiments par la combinaison des sons, de
pt que l’oiseau. Delille. 280. En combien de classes range-t-on les objets qui peuvent être représentés par le son des mots 
son des mots ? L’harmonie imitative peut représenter trois classes d’ objets principalement : 1° les sons et les bruits de la
vements peuvent-ils être imités par l’harmonie ? La seconde classe d’ objets , que le son des mots imite souvent, se compose de
e peut-elle exprimer les mouvements de l’âme ? La troisième espèce d’ objets que les mots peuvent imiter par le son, comprend
’âme. Au premier coup d’œil, le son peut paraître fort étranger à ces objets  ; cependant on ne peut douter qu’il n’ait avec eu
et surtout le poète, pour décrire le plaisir, le bonheur, une suite d’ objets agréables, emploie naturellement une suite de son
ours de phrase ou des pensées que l’écrivain emploie pour passer d’un objet à un autre, d’une partie de la composition à une
ons… ; ou enfin dans une phrase entière indiquant que l’on passe d’un objet à un autre objet, d’une partie à une autre partie
ans une phrase entière indiquant que l’on passe d’un objet à un autre objet , d’une partie à une autre partie : Sed nimis mul
ns préméditation, prépare le lecteur et le fait passer doucement d’un objet à un autre. Cicéron offre un bon nombre d’exemple
et latins admettaient quelquefois des épithètes qui n’avaient d’autre objet que de peindre la personne ou la chose d’une mani
s du prince de Condé. Les regards, l’attaque, les mains, voilà trois objets qu’il voulait mettre au grand jour. Aussi les a-t
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. L’objet de l’éloquence du
Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. L’ objet de l’éloquence du barreau est bien différent de c
Nous l’avons vu. Au barreau, au contraire, la conviction est le grand objet de l’orateur. Son devoir n’est pas de persuader a
ussi compliquée que chez les modernes. La loi n’était pas pour eux un objet aussi strictement sévère que pour nous ; et du te
s des juges, et la jurisprudence était, bien moins que l’éloquence, l’ objet des études et du travail de ceux qui se destinaie
ui apprennent rien, qui lassent sa patience, lui font perdre de vue l’ objet intéressant de la cause, et détruisent nécessaire
éloquence : elle est indispensable au barreau, par la nature même des objets qui s’y traitent, et qui sont le plus souvent hér
evient nécessairement plus diffuse. Dans les assemblées populaires, l’ objet de la délibération étant presque toujours d’une c
rtifient ou s’éclaircissent mutuellement, et concourent à présenter l’ objet de la question sous un point de vue généralement
12 (1854) Éléments de rhétorique française
t pas composé sur le plan ordinaire des traités de Rhétorique, dont l’ objet spécial est de préparer des sujets pour le barrea
s et de discours, les différents genres d’exercices correspondent aux objets divers qui sont la base des études, et mettent ai
et de modifier les sons qui représentent ses idées. Non-seulement les objets matériels ont été désignés par des mots distincts
accompagné des gestes les plus propres à l’exprimer. A l’aspect d’un objet agréable ou terrible, ce cri s’échappait de la bo
former la société humaine, comment s’y prit-on pour assigner à chaque objet un nom qui lui fût propre, c’est-à-dire, pour inv
re et les qualités de la chose qu’on voulait nommer. Pour désigner un objet remarquable par la dureté ou par la douceur, on c
s expriment est facile à saisir. Cette analogie nous échappe dans les objets qui n’ont point de mouvement, qui ne rendent aucu
’un petit nombre de mots, ils devaient être fort embarrassés quand un objet nouveau se présentait à leurs yeux : alors, il le
mot déjà créé, dont la signification n’était pas sans analogie avec l’ objet nouveau. C’est ainsi qu’après avoir appelé un ani
roglyphes étaient des espèces de symboles, faits pour représenter les objets invisibles, au moyen de l’analogie ou de la resse
yen de l’analogie ou de la ressemblance qu’on leur supposait avec ces objets . On a trouvé chez les Mexicains des traces de car
r les hiéroglyphes. Pour exprimer, au moyen d’emblèmes matériels, les objets qui appartenaient à l’ordre moral, ils employaien
t remarqué certaines propriétés particulières, et ils disposaient ces objets de la manière qu’ils jugeaient la plus convenable
t la nature et Dieu qui veille sur cite. Mais, comme les qualités des objets qui servaient de hase aux hiéroglyphes étaient so
yphes : quelques nations le perfectionnèrent encore, en exprimant les objets par des signes arbitraires, qui n’avaient aucune
ar des signes arbitraires, qui n’avaient aucune ressemblance avec les objets eux-mêmes. C’est à cette troisième méthode qu’il
ussi le nombre de ces signes est-il immense : il est égal à celui des objets ou des idées à exprimer. Avec un pareil système,
es existantes. Lorsque les hommes ne se bornèrent plus à désigner les objets par un cri énergique et rapide, et qu’ils leur do
ubstantifs furent créés. Quand l’homme eut appris à se distinguer des objets environnants, et qu’il voulut exprimer par un mot
ent dans celle des substantifs ; car, comme eux, ils représentent des objets existants ; comme eux, ils font ou reçoivent cert
toute phrase, il y a, outre les substantifs, des mots qui donnent aux objets exprimés certains attributs, certaines qualités.
e la première : c’est celle des attributifs, qui désignent non plus l’ objet même, mais le mode d’existence de l’objet. Les pl
s, qui désignent non plus l’objet même, mais le mode d’existence de l’ objet . Les plus simples de ces attributifs sont les mot
simples de ces attributifs sont les mots qui ajoutent une qualité aux objets sans affirmer qu’ils existent, et sans dire si ce
il inventa le mot être, qui n’était que l’abstraction des différents objets existants, précédemment connus et nommes. Il dut
ment connus et nommes. Il dut se servir de ce mot pour affirmer que l’ objet désigné, ou la qualité attribuée à l’objet, exist
ce mot pour affirmer que l’objet désigné, ou la qualité attribuée à l’ objet , existait véritablement. C’est ainsi qu’après avo
re que le soleil n’était pas un rêve de son imagination, mais bien un objet réel de la nature ; ou : le soleil être brillant,
les verbes renferment trois choses à la fois, savoir l’attribut d’un objet , une affirmation relative a l’existence de l’obje
ir l’attribut d’un objet, une affirmation relative a l’existence de l’ objet ou de l’attribut, et la désignation du temps où l
qui se mettent devant les substantifs. C’était encore peu de lier les objets ensemble pour marquer les rapports qui pouvaient
sister. Sans doute c’est une découverte utile, puisqu’en spécifiant l’ objet dont il est question, en l’isolant des autres obj
u’en spécifiant l’objet dont il est question, en l’isolant des autres objets semblables, comme en disant : le roi ou un roi, a
e servaient, à sa place, d’un adjectif démonstratif3, qui précisait l’ objet qu’ils voulaient indiquer, mais, dans un grand no
liers et en pluriels, suivant qu’il est question d’un ou de plusieurs objets . cettedivision se retrouve dans toutes les langue
on-seulement un pluriel, mais encore un duel, qui sert à désigner les objets lorsqu’ils se présentent au nombre de deux. Le ge
ente d’avoir assigné un genre aux noms d’animaux, divise les noms des objets inanimés, sans exception, en masculins et en fémi
article détermine les substantifs, le nombre spécifie la quantité des objets , le genre les divise en plusieurs classes ; cepen
omplète, si elle ne possédait aucun moyen d’exprimer les rapports des objets entre eux. Mais ces rapports peuvent être innombr
a dépendance ; le datif exprima l’attribution ; l’accusatif désigna l’ objet sur lequel tombait l’action : gloria Domini, la g
se soient servis d’abord pour indiquer les relations réciproques des objets . Cependant, lorsqu’avec le temps ils eurent appri
vec des mots. Le premier qu’il prononcera sera sans doute le nom de l’ objet en question ; il ne dira pas, selon ta constructi
tum da mihi car son attention est tout entière dirigée vers le fruit, objet de ses désirs ; c’est ce fruit qui agit sur sa pe
’imagination et par les liassions, qui placent avant tout le nom de l’ objet qui les occupe ; etles passions sont plus ancienn
nom de la personne ou de la chose qui agit, ensuite l’action, puis l’ objet sur lequel tombe l’action, en sorte que les idées
e classent, non d’après l’importance que l’imagination donne à chaque objet , mais suivant l’ordre indiqué par la raison et pa
le va faire : je ne puis nullement passer sous silence ; puis enfin l’ objet sur lequel tombe l’action : la douceur, la clémen
définition. Avant tout, il faut bien déterminer en quoi consiste l’ objet dont on veut parler : il faut le définir, c’est-a
es ; c’est une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en ef
l’œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte, et, pour ainsi dire, éc
sions sont les émotions involontaires qui agissent sur notre âme. Los objets qui se présentent à elle lui paraissent-ils agréa
les poursuit et les aime : de là le désir, l’espérance, l’amour. Ces objets lui paraissent-ils désagréables ou nuisibles, ell
en dernière analyse, sont, comme nous venons de le voir, l’amour des objets agréables et la haine des objets désagréables, no
nous venons de le voir, l’amour des objets agréables et la haine des objets désagréables, nous poussent continuellement à rec
t pris et battu de verges. » Où sont, dans ce discours qui avait pour objet un crime si atroce, qui faisait au peuple la tris
peut, sans enchaîner rigoureusement ses idées, passer rapidement d’un objet à un autre : mais encore faut-il savoir ce que l’
analyser ce qui constitue le dire, nous ne devons pas confondre deux objets qui sont distincts alors même qu’ils sont réunis.
i l’entourent, et considérée seulement comme image ou expression d’un objet quelconque, est soumise à des lois invariables.
tes les idées doivent être d’accord entre elles, et se rapporter à un objet unique. Cette règle lient à la nature même de l’e
quel l’orateur s’adresse ; mais il faut passer de ces compliments à l’ objet même du discours, et voici l’artifice employé par
es. La première espèce de figures se rapporte à la description des objets . On décrit un objet directement ou indirectement 
pèce de figures se rapporte à la description des objets. On décrit un objet directement ou indirectement : directement, en le
le représentant tel qu’il est ; indirectement, en le comparant à des objets qui lui ressemblent, ou en l’opposant à des objet
le comparant à des objets qui lui ressemblent, ou en l’opposant à des objets qui en diffèrent. De l’hypotypose. La descri
t les circonstances qui s’y rattachent. Cette figure doit peindre les objets de telle manière, qu’on s’imagine presque les voi
dans cette figure. En effet, l’un des meilleurs moyens de décrire les objets , c’est d’indiquer les qualités qui leur appartien
des rapprochements ou par des oppositions. On fait bien connaître un objet en le rapprochant d’un autre objet qui lui ressem
sitions. On fait bien connaître un objet en le rapprochant d’un autre objet qui lui ressemble : c’est ce que l’on appelle la
à la comparaison ; on montre qu’il n’y a aucune ressemblance entre l’ objet dont on parle et un autre objet déterminé ; c’est
’il n’y a aucune ressemblance entre l’objet dont on parle et un autre objet déterminé ; c’est la dissimilitude. Un écrivain
De l’antithèse. Il arrive fréquemment de mettre en regard deux objets opposés ; c’est ce qu’on nomme l’antithèse. Tout
du Dieu d’Israël les fêtes sont cessées ! On aime à voir ainsi deux objets qui se font ressortir l’un l’autre par leur oppos
De l’antilogie. Quelquefois on ne se borne pas à opposer deux objets l’un à l’autre : on réunit deux pensées contradic
Et, comme notre esprit jusqu’au dernier soupir Toujours vers quelque objet pousse quelque désir, Il se ramène en soi n’ayant
l’imagination qu’à la passion : il ne s’agit plus ici de peindre les objets , mais de communiquer aux autres les sentiments do
ée, soit aux puissances célestes, aux absents, aux morts, ou mémo aux objets inanimés, c’est ce qu’on appelle une apostrophe.
n ; elle peut faire parler les absents, évoquer les morts, animer les objets insensibles. Cette figure, nui dépasse le domaine
ces, Des richesses d’Athène approfondi les sources ? Vous savez quels objets forment nos revenus ? — Pas très-bien ; ils me so
exagération. De la litote. À côté de la figure qui agrandit les objets , se place naturellement celle qui les diminue. Ce
r de la dire ; ou bien l’on fait semblant de s’arrêter à peine sur un objet que l’on a cependant l’intention d’exprimer forte
l est rare qu’il y ait dans une langue des mots pour exprimer le même objet , et une personne versée dans l’art du langage sai
sans y arriver jamais. Les autres ont la manie d’exprimer toujours un objet , soit par deux, soit par trois mots ; ils s’imagi
re qui s’élance sur Hippolyte, il emploie des mots qui représentent l’ objet , abstraction faite de leur signification réelle ;
destinés à l’exprimer. Ainsi Lusignan dit à Zaïre : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe a
La périphrase a quelquefois un but plus élevé que la description d’un objet vulgaire : elle fait connaître l’opinion de l’ora
rement parmi les figures de mots, parce qu’elles ont toutes deux pour objet de remplacer un mot qu’on veut éviter. Rien ne mo
montre mieux la puissance de la parole pour agrandir ou diminuer les objets que le trait de Simonide, cité par Aristote, On p
comparaison abrégée, est un mot employé (primitivement à désigner un objet , puis appliqué à un second objet qui a du rapport
employé (primitivement à désigner un objet, puis appliqué à un second objet qui a du rapport avec le premier. Ainsi on dira c
ur un mors de cheval. Il faut aussi se garder de tirer la métaphore d’ objets bas et dégoûtants ; Corneille a péché contre cett
orie développe la métaphore, et accumule les images relatives au même objet . Quelle grâce et quelle élégance dans cette allég
On se console pourtant, parce que de temps en temps on rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fl
ours par nécessité. Quelquefois le mot propre manque pour désigner un objet , et l’on est obligé d’employer une expression fig
hrèse ou abus de mots. De la métonymie. On emploie le nom d’un objet pour le nom d’un autre, lorsqu’il existe un rappo
our le nom d’un autre, lorsqu’il existe un rapport tel entre les deux objets , que l’esprit aille naturellement de l’un à l’aut
Boileau : D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Le pinceau est pris pour
’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Le pinceau est pris pour le peintre. Ai
Boileau. 7° On désigne un ouvrage par le nom de son auteur, ou un objet par le nom de celui qui le tient sous sa garde et
e trope qui consiste à faire concevoir à l’esprit plus ou moins que l’ objet qu’on veut réellement exprimer. Cette figure s’ap
t, l’invisible pour le visible, c’est-à-dire qu’au lieu d’exprimer un objet avec la qualité qui lui est propre, on énonce cet
alité qui lui est propre, on énonce cette qualité indépendamment de l’ objet , comme dans ces vers de Voltaire : Les vainqueur
onsidère la couleur abstractivement, c’est-à-dire indépendamment de l’ objet coloré. 9° On désigne une classe d’objets en géné
t-à-dire indépendamment de l’objet coloré. 9° On désigne une classe d’ objets en général par le nom propre d’un objet particuli
. 9° On désigne une classe d’objets en général par le nom propre d’un objet particulier. Ainsi, en parlant des hommes, ou dir
10° Quelquefois, au contraire, au lieu d’employer le nom propre d’un objet particulier, on se sert du nom de la classe à laq
orien n’auront point le même genre de style, parce qu’il y a dans les objets mêmes auxquels ils s’appliquent une différente es
prescrites. Enfin, il faut que la prononciation soit d’accord avec l’ objet que l’on traite, avec le sentiment que l’on expri
’être remarquée. » Il faut prendre garde de les laisser s’égarer d’un objet à l’autre, ou de les tenir continuellement fixés
e nombre, les lieux, les personnes, etc, ou à imiter par des signes l’ objet même dont on parle, ou enfin à exprimer les senti
éflexion, appartiennent surtout à un âge où l’esprit, ayant vu plus d’ objets , a pu en retenir davantage, et où de sérieuses mé
à leur esprit une direction convenable, fixer leur attention sur les objets qui se présentent à leurs yeux, emprunter des sou
nde et la plus utile. » Après la lecture et la conversation, tous les objets qui nous environnent, toutes les parties de la na
turelle et de l’astronomie ; mais on peut acquérir sur ces différents objets des notions élémentaires. Ces connaissances génér
e accompagné leurs parents dans des voyages : qu’ils montrent que les objets n’ont point passé devant leurs yeux sans rien lai
te espèce de génie, c’est la géométrie. Cette science ridicule a pour objet des surfaces, des lignes et des points qui n’exis
la vérité ; abaissez tout cela jusqu’à nos sens. Nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons u
L’homme religieux retrouve partout le sentiment de son Dieu, dans les objets de la nature, dans les ruines des empires, mais s
e antiques ? On n’échappe pas à la loi de l’imitation, en changeant l’ objet imité. La barbarie elle-même est un modèle. Que l
uère procureur général, surintendant des finances, ministre d’État, l’ objet de l’admiration et de l’envie, maintenant à peine
ue expression ; tout s’animera de plus en plus, le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joi
i ne brillent que par l’opposition ; l’on ne présente qu’un côté de l’ objet  ; on met dans l’ombre toutes les autres faces ; e
oit lui-même le fond du sujet, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie : alors l’art de dire de peti
té : si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets , s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sa
ds sujets. La poésie, l’histoire et la philosophie ont toutes le même objet , et un très-grand objet, l’homme et la nature. La
histoire et la philosophie ont toutes le même objet, et un très-grand objet , l’homme et la nature. La philosophie décrit et d
leur plaît, et que, devant toujours peindre et toujours agrandir les objets , ils doivent aussi partout employer toute la forc
ge qui a excité votre enthousiasme. Attachez-vous à décrire, avec les objets , l’impression qu’ils ont faite sur vous : dites l
es exprimer, la Rhétorique ne peut rester entièrement étrangère à cet objet , et elle doit aux élèves qui entrent dans le mond
Les affaires publiques viendraient naturellement se placer parmi les objets d’un intérêt général si l’on consultait en parlan
13 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
-lettres. La pensée en général est l’acte par lequel on considère un objet  ; l’idée est la représentation seulement de ce mê
onsidère un objet ; l’idée est la représentation seulement de ce même objet  ; c’est l’image de la chose. Ces deux mots sont s
s il faut les ramener à une précision rigoureuse. L’idée représente l’ objet , le peint dans notre esprit ; elle naît de la pre
par des mouvements extérieurs ou intérieurs ; la pensée considère cet objet , elle l’examine avec attention, elle naît de la r
sées. L’imagination est cette faculté de l’esprit qui nous offre les objets  ; c’est la messagère des idées. — La mémoire est
agère des idées. — La mémoire est le don de conserver le souvenir des objets . — Le discernement est la qualité qui aperçoit le
ts. — Le discernement est la qualité qui aperçoit les différences des objets entre eux, — Le goût est la connaissance des meil
ces des objets entre eux, — Le goût est la connaissance des meilleurs objets . — Le cœur est la source de nos affections, de no
Le sentiment est le mouvement du cœur qui décide de la convenance des objets , — L’esprit est la source de nos idées. — Le géni
se présentent dans l’ordre suivant : Le génie et l’esprit créent les objets , L’imagination les présente, L’idée les aperçoit,
rapports principaux presqu’au moment où l’idée vient d’apercevoir un objet . Le second moyen pour s’aider dans la méditation
iter mon propre exemple. Quand j’ai voulu traiter le sujet qui fait l’ objet de cet ouvrage, j’ai dû songer d’abord à la défin
s de la nature et les caprices du cœur humain. 2° C’est de donner aux objets cette couleur locale qui les rapproche de l’histo
ses sources dans une imagination vive et frappée elle-même des grands objets qu’elle veut représenter ; dans la sensibilité na
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
e soit, votre description n’appartiendra point au genre sublime, si l’ objet que vous décrivez n’est point capable de produire
ion plus ou moins forte qu’aura faite sur le poète ou sur l’orateur l’ objet qu’il décrit. S’il n’a senti que faiblement, il e
osé alors à l’admiration, à la surprise. Rencontrant à chaque pas des objets nouveaux pour elle, l’imagination ne se refroidis
e deux années par une comparaison qui rappelle toute la grandeur de l’ objet  ? Sur les pas des deux chefs alors en même temps
raison en est évidente. L’émotion que la grandeur ou la noblesse d’un objet excite dans notre âme, l’élève au-dessus d’elle-m
s nécessité, s’il surcharge d’ornements parasites la description d’un objet sublime par lui-même, il relâche la tension de l’
incipalement un choix judicieux de circonstances capables de mettre l’ objet décrit dans son jour le plus favorable. C’est en
e. Est-elle trop générale et dénuée de circonstances particulières, l’ objet , à peine aperçu, ne fera que peu ou point d’impre
e n’offrira plus qu’un tout dégradé. Une tempête, par exemple, est un objet naturellement sublime ; mais, pour en faire une d
ifiant César, a condamné Pompée. La froideur consiste à défigurer un objet ou un sentiment sublime, en le concevant faibleme
ctime d’un zèle, indiscret peut-être, mais toujours estimable par son objet , il n’est guère connu de la jeunesse actuelle que
15 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
n pour l’autre. 4. Tous les travaux de l’esprit se rapportent à trois objets principaux : le vrai, le bon et le beau. Le vrai
à trois objets principaux : le vrai, le bon et le beau. Le vrai est l’ objet de la science ; la morale s’attache à montrer le
ntrer, par des conceptions originales, de nouveaux rapports entre les objets . 12. Le talent est une disposition habituelle à
t M. Pérennès, est cette sagacité d’intelligence qui saisit entre les objets des rapports délicats et cachés, et qui se manife
17. L’imagination est cette faculté de l’âme qui nous représente les objets sous forme de tableau avec toutes leurs circonsta
. Le jugement est une faculté par laquelle l’intelligence compare les objets et distingue le vrai du faux. Ainsi, lorsqu’on ex
dons ; et comme il y a des esprits bizarres qui ne voient jamais les objets que sous un faux point de vue, il y a des goûts d
je vois) n’est que la simple représentation que l’esprit se forme des objets . La pensée est l’affirmation d’un rapport qu’on a
tesse et la clarté. 47. La pensée est vraie quand elle représente son objet tel qu’il est. Si je dis : Dieu est juste, j’expr
.) 48. Une pensée juste est celle qui est parfaitement conforme à son objet , sous quelque rapport qu’on la considère. La just
is elles ne sont pas justes, parce qu’elles ne conviennent pas à leur objet sous tous les rapports et dans toutes ses parties
pensée claire est celle qui représente nettement et distinctement son objet . Il faut que l’esprit puisse distinguer aisément
tement son objet. Il faut que l’esprit puisse distinguer aisément cet objet de tous les autres et qu’il discerne jusqu’aux mo
une physionomie spéciale. Ces caractères varient selon la nature des objets , et le nombre de ces nuances est presque infini.
ppartenir à un autre. 51. La pensée simple est celle qui présente des objets qui n’ont rien de relevé ni rien de bas, sans art
outes souhaitées. 58. La pensée gracieuse est celle qui présente des objets riants et agréables par eux-mêmes ou par la maniè
risu cognoscere matrem. (Virgile.) 59. La pensée hardie présente les objets sous des expressions ou des tours extraordinaires
ores. (Strada.) 61. La pensée forte est celle qui présente de grands objets en peu de mots, ou qui montre dans un homme beauc
tue. (Horace, acte II, sc. iii.) 63. La pensée sublime présente des objets dont la grandeur transporte et élève l’âme au-des
ression de peine ou de plaisir qu’on éprouve à la représentation d’un objet . Bien plus, si l’on veut plaire et intéresser, le
ar image le vêtement extérieur qu’on donne à une idée pour rendre son objet sensible, s’il ne l’est pas, plus sensible, s’il
a transparence de l’image. Le propre d’une image, c’est de peindre un objet sous des traits qui ne sont pas les siens, mais c
re un objet sous des traits qui ne sont pas les siens, mais ceux d’un objet analogue. Quand je dis d’un homme furieux et avid
vide de vengeance : « C’est un lion altéré de sang, » j’emprunte à un objet étranger les traits qui me semblent propres à car
ou moins de rapports qui existent entre un sentiment ou une idée et l’ objet physique auquel on les compare. Si par exemple le
dicule, parce que je ne vois aucun rapport entre l’idée du poète et l’ objet auquel il la compare. 79. Les images doivent être
rendue plus sensible, et que cette idée mérite d’être embellie. Si l’ objet dont il s’agit ne se présentait qu’avec peine à l
l point, soulage l’esprit autant qu’elle embellit le style. Mais si l’ objet est de ceux que l’imagination se retrace aisément
t les travaux ! 83. Le sublime d’image est celui qui peint de grands objets avec des couleurs si frappantes qu’on est saisi d
et latins. 97. La correction défend encore de passer subitement d’un objet à un autre, d’une personne à une autre. Si les pr
ne certaine élévation de sentiments et de pensées qui fait éviter les objets vils et populaires, les expressions basses ou tri
er et les embellir. Il naît sans effort d’une vue claire et nette des objets , ou d’un mouvement de l’âme naturel et spontané.
és ; Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes.     Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t’a ravi to
ps et des couleurs aux choses les plus abstraites, et on présente les objets sensibles sous des traits plus énergiques ou plus
sez naturel et assez sensible. Une métaphore recherchée et tirée d’un objet peu connu jette de l’obscurité dans le discours.
heveux est une mauvaise métaphore. Les métaphores hardies et tirées d’ objets peu ressemblants sont cependant admises en poésie
maison. 2º Les métaphores sont défectueuses quand elles sont tirées d’ objets bas et dégoûtants. Tertullien a dit en parlant du
sion nous représente l’idée nouvelle avec les couleurs de son premier objet et forme une espèce de tableau. On demandait à Ag
n tableau à double face qui, sous des images connues, nous révèle des objets cachés qu’on a le plaisir de reconnaître à traver
n interrompt tout à coup sa phrase pour passer brusquement à un autre objet , mais pourtant de manière à faire entendre ce qu’
attente ! (Racine.) 206. La comparaison ou similitude rapproche deux objets qui se ressemblent par un ou plusieurs côtés, afi
207. La comparaison prend le nom de contraste lorsqu’elle oppose deux objets différents ou un seul objet placé dans deux situa
nom de contraste lorsqu’elle oppose deux objets différents ou un seul objet placé dans deux situations différentes : Vous pa
isme. 209. L’hyperbole (ὑπὲρ βάλλω) est une exagération qui donne à l’ objet dont on parle quelques degrés de plus ou de moins
fit pour cuire vos choux. 211. À côté de l’hyperbole qui exagère les objets , on peut placer la litote qui les affaiblit et le
voque le ciel, les enfers, ou quelque puissance supérieure, contre un objet odieux. Tantôt cette figure est l’expression de l
s idées qui lui sont présentées, et que l’intérêt ou l’importance des objets aille toujours croissant. L’oreille veut un heure
nner ses ordres. S’il défendait les pleurs, — ce n’était pas comme un objet dont il fût troublé, — mais comme un empêchement
x de la nature. 244. Tout écrivain digne de ce nom désire peindre les objets dont il parle, et les imiter par la combinaison d
e, est un des caractères distinctifs du vrai génie poétique. 245. Les objets qui se prêtent à l’harmonie imitative sont de tro
ans désavantage contra les meilleurs poètes dans l’art de peindre les objets par les sons. Le Tartare : Satan arrive au pied
ergie ; appliquez, concentrez toutes vos facultés sur un seul et même objet , et bientôt vous serez surpris de trouver en vous
ention flotte incertaine entre plusieurs personnages, entre plusieurs objets  ; et, en se partageant, l’intérêt s’évanouit. Ce
ription16. 325. La description est une peinture vive et animée des objets . Elle ne se borne pas à caractériser l’objet dont
ture vive et animée des objets. Elle ne se borne pas à caractériser l’ objet dont on parle, elle en présente le tableau avec d
une description, six conditions sont nécessaires : bien choisir, 1º l’ objet que l’on veut peindre ; 2º le point de vue le plu
le à l’effet qu’on se propose ; 3º le moment le plus avantageux, si l’ objet est changeant et mobile ; 4º l’étendue convenable
es contrastes qui peuvent le rendre plus saillant. 327. Le choix de l’ objet doit se régler sur l’intention de l’écrivain ; il
il lui destine et l’effet qu’il en attend. On doit ensuite choisir un objet intéressant et qui soit propre à enflammer l’imag
et vraiment saillants. 328. Le point de vue sous lequel on présente l’ objet est plus ou moins favorable à la description, sel
aux de la guerre, et l’on tracera un tableau tout différent. 329 Si l’ objet est changeant et mobile, il faut choisir le momen
e des détails trop minutieux. Décrire, ce n’est pas entasser tous les objets , c’est choisir les plus saillants et leur donner
us a transmis cette règle : Un auteur, quelquefois trop plein de son objet , Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. Fuye
ées. Cette opposition, ménagée avec art, a pour effet de détacher les objets , de les faire briller avec plus d’éclat et de les
tions. 333. Il y a autant de sortes de descriptions qu’il existe d’ objets différents qu’on peut avoir à décrire. Or, on peu
s significations se rapportent plus ou moins directement au véritable objet de la poésie. 373. Dans le sens le plus large et
tion. 375. L’imagination est cette faculté de l’âme qui rend tous les objets présents à la pensée et les ‘peint aux autres sou
e. 1º La poésie est sœur de la peinture, puisqu’elle donne à tous les objets une figure, une forme, une couleur : ut pictura
est si vénérable et que sa première destination est sainte et sacrée, objet de la poésie doit être toujours honnête, toujours
389. La versification est l’art de faire des vers, et elle a pour objet de tracer les règles du langage mesuré. Le vers e
us. 390. Les règles de la versification française se rapportent à six objets  : la mesure, l’élision, le repos, la rime, la dis
deux sortes de repos : la césure et le repos final. La césure a pour objet de couper le vers d’une manière arbitraire, afin
ligence et votre imagination ; vous vous habituez à considérer chaque objet sous toutes ses faces, à passer en revue tous les
ment poétiques se classent en trois genres principaux. Si la vue d’un objet éveille en votre âme une émotion, et si vous ne f
’une admiration excitée par de grands spectacles ; tantôt elle naît d’ objets moins importants, comme la vue d’une fête, l’aspe
e est un mouvement passionné, une émotion vive de l’âme à la vue d’un objet que la raison lui présente. Cette définition conv
t par une idée. Il est ainsi nommé parce que l’âme est remplie de son objet comme un dieu qui la domine et qui l’inspire : …
ue, quand le poète saisit la lyre, on le suppose fortement frappé des objets qu’il se représente. Ainsi le début de l’ode dépe
29. L’ode sacrée, qu’on appelle quelquefois hymne ou cantique, a pour objet de célébrer les perfections et les œuvres de Dieu
cule et monstrueux. 455. Les règles de l’épopée se rapportent à trois objets  : les qualités de l’action épique, les personnage
e, dans la Jérusalem délivrée ; 2º variés, c’est-à-dire présenter des objets différents de ceux qui précèdent ou qui suivent,
on du principe et du motif qui la déterminent, d’après l’étendue de l’ objet et de la fin qu’elle embrasse. La gravité des obs
s’applique donc, avec quelques restrictions, à tout poème qui a pour objet le récit d’une action. Mais il nous paraît utile
action prise dans la vie commune et montrée sous le côté ridicule. L’ objet de la comédie est donc de corriger les vices et l
tère ou de mœurs présente un caractère dominant, qui est le principal objet de la pièce, et plusieurs autres caractères qui c
e, le plaisir est subordonné à l’instruction qui est ici le principal objet . 542. Le genre didactique comprend le poème didac
s sociétés corrompues, pour lui faire goûter la paix des solitudes. L’ objet de la poésie pastorale, c’est le repos de la vie
ment. Qu’il s’embellisse de périphrases et de comparaisons tirées des objets de la campagne et toujours suggérées par la natur
des sentiments de tristesse. Dans l’origine, c’était même son unique objet  ; mais plus tard l’élégie devint aussi l’expressi
son esprit toutes les causes de ses peines ; il aime à s’entourer des objets qui sont propres à entretenir la tristesse dans s
facile, et préparer l’effet qu’on attend de l’épigramme. Elle a pour objet d’aiguiser le trait et de le rendre plus pénétran
énigme est une définition vague et obscure, où l’on fait connaître un objet par ses causes, ses propriétés et ses effets, mai
dans cette peinture, quoique tout y soit surprenant. S’il décrit les objets sensibles, il y fait remarquer des traits frappan
s funeste avant-coureur ! (Racine, Athalie, acte I.) Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras
uérants d’un brin d’herbe,         L’invisible rivalité.     Tous ces objets qu’agrandit l’ignorance,         Que colore la va
le bonheur de la vie champêtre. Chant III. Le troisième chant a pour objet l’éducation des troupeaux. Il se divise en deux p
Faut-il confondre les lettres et les belles-lettres ? 4. À combien d’ objets se rapportent les travaux de l’esprit ? 5. Pour a
est-elle d’une grande importance ? 245. De combien de sortes sont les objets que peut représenter l’harmonie ? 246. Citez des
conditions faut-il pour bien décrire ? 327. Comment faut-il choisir l’ objet de la description ? 328. Sous quel point de vue f
de la description ? 328. Sous quel point de vue faut-il présenter un objet  ? 329. Ne faut-il pas choisir le moment le plus a
et ? 329. Ne faut-il pas choisir le moment le plus avantageux quand l’ objet est changeant ? 330. La description doit-elle êtr
de la poésie ? 384. Quel fut le premier emploi de la poésie ? 385. L’ objet de la poésie ne doit-il pas être toujours moral ?
es ? 389. Qu’est-ce que la versification française ? 390. À combien d’ objets se rapportent les règles de la versification fran
ns à prendre dans 1’emploi du merveilleux chrétien ? 455. À combien d’ objets se rapportent les règles de l’épopée ? 456. Quell
ies ? 519. Qu’est-ce que la comédie proprement dite, et quel en est l’ objet  ? 520. La comédie a-t-elle rendu l’homme meilleur
astorale, et quelle est son origine ? 501. Quel est le but moral et l’ objet de la poésie pastorale ? 502. Dans combien d’état
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
dispensées. Penser, c’est former dans son esprit la peinture d’un objet spirituel ou sensible. Ainsi les pensées sont les
e aux yeux du lecteur, que quand l’image que l’écrivain se forme d’un objet , représente fidèlement cet objet avec ses proprié
l’image que l’écrivain se forme d’un objet, représente fidèlement cet objet avec ses propriétés. Si cette image le représente
lle est composée ; c’est-à-dire, la convenance ou l’opposition qu’a l’ objet dont il se forme une image, avec d’autres objets,
u l’opposition qu’a l’objet dont il se forme une image, avec d’autres objets , soit sensibles, soit intellectuels. La terre est
les distinguent. Les unes doivent ce caractère à la nature même de l’ objet . Quand il est noble, grand, sublime, triste, grac
vivacité, la finesse, la naïveté, etc. La pensée est forte, lorsque l’ objet qu’elle représente, fait une profonde impression
araissait sur son visage pendant sa vie, y était encore empreinte . L’ objet de cette pensée est la fierté, l’audace, l’air me
ns sur le visage de Catilina, tout mort qu’il est ; et assurément cet objet ne peut que nous frapper, nous étonner, et remuer
Ces deux derniers vers renferment une pensée très forte, parce que l’ objet qu’elle représente, fait une impression des plus
paraît, on est assuré de la victoire. La pensée est hardie, lorsque l’ objet , dont elle est l’image, se peint dans l’esprit av
s, de les faire combattre à nos côtés ! La pensée est vive, lorsque l’ objet qu’elle représente, se peint d’un seul trait dans
ses renfermées dans ces deux mots ! La pensée est délicate, lorsque l’ objet qu’elle représente, ne se peint qu’en partie, de
ais-toi des ennemis que je puisse haïr. La pensée est naïve, quand l’ objet qu’elle représente, s’offre à l’esprit, sans que
ensée naïve avec la pensée naturelle. Celle-ci représente toujours un objet qui s’est trouvé dans le fond du sujet qu’on trai
’étale la nature, Qui fait que d’un coup d’œil le lecteur aperçoit Un objet tout entier et tel qu’il le conçoit1. Voilà le b
dessous, sans aller au-delà. Quand l’image que nous nous formons d’un objet est claire et lumineuse dans notre esprit, elle d
oles sont les images des pensées, comme celles-ci sont les images des objets . Elles doivent représenter les pensées aussi fidè
s choses. La même conformité qui doit se trouver entre la pensée et l’ objet , doit se trouver aussi entre la parole et la pens
qui flatte l’oreille ; pittoresque, lorsqu’il représente vivement les objets . III. Des Défauts du Style. Tous les d
cette lumière est trop faible, pour que nous puissions distinguer les objets . Maynard disait à un écrivain de son temps, qui t
ïre par Voltaire. C’est Lusignan qui parle à Zaïre. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe a
an, le greffier solaire. On ne doit jamais tirer la métaphore d’aucun objet bas et dégoûtant. Le P. de Colonia jésuite, dans
. Ah ! cher vaisseau, autrefois la cause de mes ennuis, aujourd’hui l’ objet de mes regrets, de mes inquiétudes, ne te laisse
17 (1875) Poétique
ions, il y a trois différences : les moyens avec lesquels on imite, l’ objet qu’on imite, et la manière dont on imite. Car, co
arts quant aux moyens avec lesquels ils imitent. Chapitre II. Des objets de l’imitation poétique. L’imitation poétique
es objets de l’imitation poétique. L’imitation poétique ayant pour objet de représenter des hommes qui agissent, il est né
nce, qui est dans la manière dont on imite. Car, en imitant les mêmes objets , et avec les mêmes moyens, le poète peut imiter,
ls imitent. Voilà donc trois différences génériques : les moyens, les objets , la manière. Sophocle imite les mêmes objets qu’H
riques : les moyens, les objets, la manière. Sophocle imite les mêmes objets qu’Homère, parce qu’il peint en beau comme lui ;
tout ce qui est imité nous plaît, on peut en juger par les arts. Des objets que nous ne verrions qu’avec peine, s’ils étaient
raisonnement aussi prompt que le coup d’œil, ce que c’est que chaque objet , par exemple, que c’est un tel. Si l’on n’a point
toutes les parties les unes après les autres. C’en est assez sur cet objet , car il serait long d’en marquer tous les degrés.
c lesquels on imite ; une est la manière dont on imite ; trois sont l’ objet qu’on imite. Il n’y a rien au-delà. Il n’y a poin
s, et que les parties trop réunies se confondent. D’un autre côté, un objet trop vaste, un animal qui serait de dix mille sta
autres arts imitateurs, l’imitation est une quand elle est d’un seul objet , il faut, dans un poème, que la fable soit l’imit
agédie. Par tout ce que nous venons de dire, il est évident que l’ objet du poète est, non de traiter le vrai comme il est
re d’autres reconnaissances : celle des choses inanimées, ou d’autres objets qui se rencontrent par hasard, comme il a été dit
oir un exemple, mais il n’y aurait ni pitié ni terreur : l’une a pour objet l’innocent, l’autre notre semblable qui souffre ;
n son. La troisième espèce est par le souvenir ; lorsqu’à la vue d’un objet on éprouve quelque affection marquée : comme dans
oètes un crime de ces licences, et de les tourner en ridicule sur cet objet . Il est bien aisé, disait Euclide l’ancien, de fa
t. C’est par cette raison que tous ceux qui racontent grossissent les objets pour faire plus de plaisir à ceux qui les écouten
on peut leur opposer. Nous parlerons ici des critiques, sur quels objets elles peuvent tomber, et de quelle manière on peu
tiste qui figure, il faut de ces trois choses l’une : qu’il imite les objets tels qu’ils sont ou qu’ils étaient, ou tels qu’on
ce qu’elle ne peut rendre, la faute tombe sur elle. Mais, si c’est l’ objet qui a été mal choisi, ce n’est plus sur elle que
e avec des cornes. Si l’on reproche au poète de n’avoir pas peint les objets comme ils sont, on dira qu’il les a peints comme
ue le modèle idéal du peintre doit être plus beau que la nature : les objets sont tels que les peignait Zeuxis ; sur l’opinion
et de la même manière ; si l’homme parle en son nom ; s’il a le même objet , enfin s’il dit ce que doit dire un homme sensé.
18 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
il se sent de la langueur d’un paisible réveil. Le cours de tous ces objets porte aux sens une impression de fraîcheur qui se
irconstances. 1° Définition La Définition nous fait connaître un objet par rémunération des qualités ou attributs qui co
objet par rémunération des qualités ou attributs qui constituent cet objet . Telle est cette définition de l’Amitié par Flori
le que la définition. Elle a aussi pour but de bien faire connaître l’ objet qui occupe l’écrivain. Elle présente l’énumératio
crivain. Elle présente l’énumération des attributs ou caractères de l’ objet qu’il s’agit de peindre : elle en fait le tableau
l’œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire écor
ns entre les faits ou entre les pensées. On s’en sert pour peindre un objet , non tel qu’il est, mais tel qu’il devrait être,
ns n’est pas de nous servir de ces noms, c’est de les appliquer à des objets trop indignes. Saint Chrysostome a bien compris c
blir la vérité d’une manière solide, il existe un art qui doit être l’ objet d’une étude sérieuse ; cette étude, c’est la logi
faculté de l’âme par le moyen de laquelle nous nous représentons les objets , les événements avec vivacité, grâce, force, et q
usement dépeinte dans un de ses poèmes, l’Imagination, nous peint les objets absents, chimériques même, comme présents à l’esp
ssions sont des mouvements impétueux de l’âme qui l’emportent vers un objet , ou qui l’en détournent. Elles sont l’effet des i
l’âme reçoit Lorsque ces impressions sont produites sur l’âme par des objets qui lui paraissent agréables ou utiles, elle s’y
les poursuit et les aime : de là le désir, l’espérance, l’amour. Les objets lui paraissent-ils désagréables ou nuisibles, ell
de ressentiment, de colère, de vengeance, d’indignation, selon que l’ objet détesté nous présente le danger, l’infamie, le mé
piété, tendresse, respect, reconnaissance, admiration, suivant que l’ objet aimé nous présente des malheurs qui nous touchent
té que d’éloquence. Les Passions. Les passions, qui sont l’amour des objets agréables et la haine des objets désagréables, no
Les passions, qui sont l’amour des objets agréables et la haine des objets désagréables, nous poussent continuellement à rec
Amour L’Amour est le sentiment par lequel le cœur se porte vers un objet qui lui paraît aimable, et s’y attache avec plus
arée. 8° Désir Le Désir est un mouvement de la volonté vers un objet que nous regardons comme un bien qu’il nous serai
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
t ou telle qu’elle doit être. Le poète et l’orateur en définissant un objet , ne le peignent souvent que du côté favorable à l
nes. Ainsi, quand le poète et l’orateur embrasseront la totalité d‘un objet , en présenteront une complète, ils définiront phi
genre et la différence. — On détermine les rapports en détaillant les objets qu’embrasse le sujet défini ; le genre, en classa
a pensée. Si pour arriver à la clarté, j’ai besoin de mettre un autre objet en regard de mon sujet, il me sera permis de reco
ion comprend dans le fond les rapports, le genre et la différence des objets  ; dans la forme, la clarté et la précision des mo
d’abord la différence, viennent ensuite les rapports, c’est-à-dire l’ objet de l’espérance, ses moyens de plaire, et ses effe
e la forme du langage. Le dialogue philosophique ou littéraire a pour objet de développer, de prouver une vérité ; le dialogu
légorie est la manière d’exprimer des faits ou des sentiments par des objets ou des paroles qui les laissent deviner, qui en d
Si après une allégorie on prend soin de l’expliquer, d’appliquer aux objets connus et sensibles chaque trait de la compositio
imparfaites parce qu’elles sont expliquées et dont la première a pour objet l’instruction morale, et la seconde l’instruction
ts, doit toujours laisser entrevoir la vérité qu’elle enveloppe ; son objet est manqué si l’esprit s’y trompe, ou si, satisfa
allégories naturelles ; enfin, les images vives qui transportent les objets sous les yeux, et les expressions imitatives qui
t Descriptions19. Préceptes du genre. La description représente un objet ou une action ; elle met en relief  la nature d’u
° dans la nature, en représentant quelque scène solennelle ou quelque objet touchant, qui se présente journellement à nos yeu
des couleurs vives et tellement vraies qu’on ne puisse méconnaître l’ objet décrit. Soyez pompeux, élégant ; mais prenez gar
peut ajouter à ces recommandations du maître : 1° On doit présenter l’ objet à dépeindre sous le point de vue le plus remarqua
du reptile ; 2° On doit saisir le moment le plus avantageux, quand l’ objet est mobile ; si vous vouliez dépeindre le vol de
traste. Mélangez l’ombre avec les lumières. Vous détacherez mieux les objets , vous leur donnerez plus d’éclat. Voici deux vers
n’est pas accumuler sans choix tous les détails d’une action ou d’un objet , quelque vrais qu’ils soient ; et que le mérite d
ante que la peinture, votre parole imitera les sons, fera changer les objets de place, reproduira la succession des mouvements
corps reste encore un moment debout, étendant des mains convulsives, objet d’épouvante et de pitié. Chateaubriand. ANALYSE
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
is dans des significations différentes, comme dans ces vers : Chaque objet frappe, éveille, et satisfait mes sens : Je recon
re. De l’art d’inventer. L’art d’inventer consiste à trouver les objets qui existent et où ils sont, ceux qui peuvent exi
ous les beaux-arts. On imite la nature, en représentant fidèlement un objet tel qu’il existe, ou tel qu’il peut vraisemblable
ment exister. On imite la belle nature, en représentant fidèlement un objet aussi parfait que nous pouvons le concevoir, soit
ette dernière opération que fait la poésie : elle ne présente que des objets parfaits en eux-mêmes. Mais comment parvient-elle
jets parfaits en eux-mêmes. Mais comment parvient-elle à donner à ces objets le degré de perfection nécessaire, lorsqu’ils ne
u’on puisse l’imaginer, et qu’on ait quelque raison de croire que les objets dont elles sont les copies exactes, existent ou p
us de l’être le plus grand de son espèce ; s’il présente l’image d’un objet que notre esprit ne peut en aucune manière suppos
ue tous les hommes peuvent en faire de pareilles ; s’il représente un objet avec toutes ses imperfections, avec tous ses défa
outes ses imperfections, avec tous ses défauts, sous prétexte que cet objet existe réellement ; alors on s’écriera : Ce n’est
toujours poète. Pour en mériter le beau titre, il faut qu’il rende l’ objet qu’il a trouvé, aussi sensible à l’esprit et au c
aussi sensible à l’esprit et au cœur, que l’est aux yeux du corps un objet présente sur la toile. Ce que fait la peinture pa
traînant dans l’ombre, répand partout le fiel et le poison. Tous les objets que le poète offre à nos regards, portent l’empre
dire, leurs sentiments et leur âme. En un mot il sait donner à chaque objet le vrai coloris qui lui est propre, et dire chaqu
21 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
une manière naturelle de parler ou d'écrire qui a ordinairement pour objet d'instruire, de plaire et de toucher et que la rh
enres a sous lui une infinité d'espèces. Le genre démonstratif a pour objet la louange ou le blâme : à ce genre appartiennent
satires, etc. Le genre délibératif s'occupe des discours qui ont pour objet la décision d'une question importante : l'orateur
les discours de la tribune politique, etc. Le genre judiciaire a pour objet les questions de fait ou de droit portées devant
ée dans l'exorde, ou terminer la narration ; elle indique aux juges l' objet de la discussion, et sur quoi ils doivent prononc
éros expiré 1 N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré : Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méconnaît
rit rassasié le rejette à l'instant. (Boileau.) La réfutation a pour objet de renverser les preuves contraires à celles que
L'élocution est l'expression de la pensée par la parole ; elle a pour objet le choix et l'arrangement des mots, c'est-à-dire
aites-vous ?  — Ma foi, j'écoute ! L'agrément des pensées vient des objets qu'elles présentent à l'esprit. Les pensées délic
douleur. 3° L'apostrophe, par laquelle on s'adresse directement à un objet animé ou inanimé : cette figure est propre à pass
contre lui. Imprécations de camille, sœur d'horace. Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras
mployée à propos. (Voyez les lieux communs.) Si la comparaison a pour objet des personnes célèbres, elle se nomme parallèle.
ition emploie des substantifs comme épithètes : C'est dans un faible objet , imperceptible ouvrage, Que l'art de l'ouvrier me
hétorique ? Combien distingue-t-on de genres d'éloquence ? Quel est l' objet du genre démonstratif ? De quoi s'occupe le genre
ux intrinsèques ? Qu'est-ce que la définition oratoire, et quel est l' objet des arguments qu'on en tire ? A quoi doit conveni
du discours oratoire peut être renfermée la proposition ? Quel est l' objet de la proposition ? Le discours peut-il avoir plu
division des propositions ? Qu'est-ce que la narration ? Quel est l' objet de la confirmation ? Quel est l'objet de la réfut
que la narration ? Quel est l'objet de la confirmation ? Quel est l' objet de la réfutation ? Qu'est-ce que la péroraison ?
tation ? Qu'est-ce que la péroraison ? L'élocution. Quel est l' objet de l'élocution ? Qu'est-ce que le style ? Quelles
devait pas non plus présenter dans ses récits ou dans ses livres les objets de la même manière ; et les récits d'Ossian ne de
u de plusieurs personnes. On l'appelle philosophique, quand il a pour objet une vérité ; mais si cette vérité est une situati
s philosophiques ; enfin, il y a des contes qui semblent n'avoir pour objet que de nous amuser, de nous faire rire, mais qui
ostrophe à l'm du dernier mot. Le discours. Le discours a pour objet de persuader, et il doit émouvoir. Il demande des
'est moi, C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au
s'est placée, comme un aigle aperçoit, du sommet de la montagne, les objets abaissés de la plaine. » Descriptions et tabl
e description est la peinture douce et riante, ou vive et animée d'un objet . Un tableau présente les détails les plus intéres
leau présente les détails les plus intéressants que pouvait offrir un objet . Les contrastes animent et varient les descriptio
corps, de la figure, etc. d'une personne. Si cette description a pour objet son hypocrisie, son avarice, sa vanité, etc., on
isseur. (Boileau.) Les parallèles sont des comparaisons qui ont pour objet des personnes célèbres. Corneille et Racine. — S
à l'histoire profane. L'histoire naturelle est un tableau abrégé des objets que renferme le monde ; elle se rattache à la phy
une fable mise en action. Si, comme dans l'épopée, cette fable a pour objet une action héroïque et peint de grandes passions,
22 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
« Lorsque nous agissons, dit le Batteux, nous nous proposons un seul objet qui est le centre de toutes les parties de l’acti
objet qui est le centre de toutes les parties de l’action. C'est cet objet qui nous préoccupe par lui-même ; s’il y a d’autr
. C'est cet objet qui nous préoccupe par lui-même ; s’il y a d’autres objets qui nous occupent en même temps, ce n’est que rel
emps, ce n’est que relativement à celui-là. L'idée qui représente cet objet principal se nomme comme lui l’idée principale. C
nomme comme lui l’idée principale. Celles qui ne représentent que les objets secondaires, se nomment accessoires, et n’ont qu’
isons que la force, l’intérêt, la naïveté du discours demandent que l’ objet principal se montre à la tête, et qu’il mène à sa
cessoires de telle sorte, que l’attention du spectateur, partant de l’ objet principal, se porte successivement sur tous les o
r, partant de l’objet principal, se porte successivement sur tous les objets qui l’environnent. Telle doit être aussi la règle
de la phrase : c’est la mort, ad mortem. Après l’idée du supplice, l’ objet le plus frappant est assurément celui qui doit le
épète même à chaque proposition, pour le faire sentir davantage. Si l’ objet principal est l’action exprimée par le verbe, il
donc la patience poussée à bout qui en est le premier et le principal objet  ; c’est aussi celui que l’orateur fait paraître e
proposition donne d’énergie à la pensée. Quand le terme qui exprime l’ objet principal a été mis à la place qui lui convient,
st que l’auditeur étant frappé tout d’abord par la mise en scène de l’ objet principal, si le verbe, ou d’autres mots essentie
isposés à l’indulgence. Souvent aussi, pour donner plus d’intérêt à l’ objet principal, on énonce d’abord les qualités les plu
érêt, parce que l’attention principale se porte le plus souvent sur l’ objet désigné par le génitif. Ainsi, quand on demande à
ntérêt, parce que les qualités principales que l’on considère dans un objet , excitent plus vivement l’attention que l’objet l
’on considère dans un objet, excitent plus vivement l’attention que l’ objet lui-même. Ainsi, quand je dis : egregia res est a
l’intérêt principal de la pensée. On n’a point encore exposé les deux objets du jugement exprimés par les deux infinitifs nega
la tête des deux propositions suivantes, dont ils expriment chacun l’ objet principal. Vient enfin la proposition principale,
atifs, il faut avoir soin de placer ces derniers de telle sorte que l’ objet principal puisse être bien aperçu, et se montrer
appelle imitative, et qui consiste dans le rapport des sons avec les objets qu’ils expriment. » Il y a trois choses à imiter
les objets qu’ils expriment. » Il y a trois choses à imiter dans les objets que l’on veut décrire : les sons et les mouvement
bord que l’on peut imiter, par la parole, les sons que produisent les objets physiques, comme le bruit des vagues, le mugissem
compose. Ainsi, le poète qui décrit le plaisir, la joie, une suite d’ objets agréables, introduit naturellement dans ses vers
hise, il est vrai, était mort depuis peu ; mais l’amour séparé de son objet trouve bien longs les moments les plus courts. …
ation de celui qui parle et de ceux qui écoutent ; ils présentent les objets nettement séparés ; ils lient les phrases par des
23 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
suivant la remarque d’Aristote, que « tout discours se réfère à trois objets , à la personne qui parle, au sujet qu’on traite e
res ou dédicaces et généralement dans tous les sujets qui, ayant pour objet la louange et le blâme, cherchent à démontrer jus
n œuvre. Chapitre premier. Des preuves. La preuve est le premier objet que doit se proposer l’écrivain ; car, ce qu’il d
commander de se bien pénétrer des circonstances qui se rattachent à l’ objet qu’on considère, circonstances relatées dans ce v
mologie du mot, soit dans la nature ou les qualités essentielles de l’ objet mis en question, ce qu’il lui faut pour le bien f
e comparaison ; comme elle, elle établit des rapprochements entre les objets et nous amène à juger de l’un par l’autre. Telle
La troisième peut être développée par le secours des règles : c’est l’ objet de la logique à qui seule il est donné de diriger
La conception est la faculté qu’a notre âme « de se représenter les objets et leurs rapports avec les idées qui leur sont pr
idées qui leur sont propres ». L’idée est donc la représentation d’un objet , dans l’esprit : elle a ses qualités qui sont de
t ces mouvements vifs et irrésistibles » qui nous entraînent vers les objets ou nous en détournent. C’est le troisième et le p
merveilles que la nature offre à nos avides regards, voilà sur quels objets doit s’exercer incessamment notre sensibilité, et
areillement l’imagination, cette puissante faculté qui nous peint les objets avec tant de vérité que nous les croyons voir de
réflexion, par la contention d’esprit et par l’application donnée aux objets qu’on veut peindre, aux ressorts qu’on veut mettr
Il faut parler maintenant de la mise en œuvre des matériaux ; c’est l’ objet de l’Élocution, pourrais-je dire avec Aristote ;
je dirai, comme la plupart des rhéteurs anciens et modernes, c’est l’ objet , d’abord de la Disposition, puis de l’Élocution.
à recevoir ce qu’on va leur dire, d’où l’exorde ; d’exposer ensuite l’ objet dont il s’agit, d’où l’exposition ; puis, de le p
veillant, attentif, disposé à suivre docilement l’orateur. » Ainsi l’ objet de l’orateur est de s’y concilier la bienveillanc
 ? Tu ne sens pas que tes projets sont découverts ? Tu ne vois pas qu’ objet de conviction pour tous ceux qui sont ici, ta con
ux et les vôtres avaient été exaucés, Grecs, l’héritier de ces armes, objet d’un si grand débat, ne serait pas incertain, tu
t être simple ou composée. Elle est simple, quand elle n’a qu’un seul objet à prouver. Telle est celle du sermon de Massillon
. » La proposition est dite composée, lorsqu’elle présente plusieurs objets qui demandent, chacun, leurs preuves distinctes.
erme de tous les moyens qui seront employés dans la suite et feront l’ objet soit de la confirmation, soit de la réfutation,
ne. » Chapitre IV. De la confirmation. La confirmation a pour objet d’affirmer, c’est-à-dire de prouver la vérité éno
que l’accessoire. La confirmation se propose tout naturellement trois objets  : le choix des preuves, leur arrangement, leur dé
’éloquence. Chapitre V. De la réfutation. La réfutation a pour objet de répondre aux objections de l’adversaire et de
mpêtes agitaient la cime des forêts qui environnaient le camp, et ces objets lugubres semblaient ajouter encore à notre désola
que la pensée soit vraie, c’est-à-dire en conformité parfaite avec l’ objet  ; solide, c’est-à-dire qu’elle ne soit ni vaine,
t où je serai dimanche. Il y a délicatesse dans la pensée, lorsque l’ objet qu’elle représente ne se peint qu’en partie, de m
ne eût été indigne d’elle. » La pensée forte est celle qui retrace l’ objet en traits vigoureux et le grave profondément dans
ieu, excepté Dieu lui-même. » La pensée vive peint d’un seul trait l’ objet dans l’esprit. « Les villes d’Albe et de Rome éta
attentif au choix de l’expression. Par elle, il donne aux idées, aux objets qu’elles représentent, une grâce particulière et
il la défigure. La même conformité qui se trouve entre la pensée et l’ objet , doit se trouver entre la parole et la pensée. C’
ons doux, rudes, clairs, sonores, sombres, secs, traînants, selon les objets qu’on veut figurer. Elle se trouve dans les espac
le de sons et dans la parfaite concordance de ces mêmes sons avec les objets dont ils sont l’expression. Les mots, dans leur v
ire résulter de ce mélange, des accents divers, propres à peindre les objets et à charmer l’oreille, s’il est fait avec justes
lités qui sont en rapport avec la nature des sujets qu’on traite, des objets qu’on veut peindre. Le sujet est-il simple ou san
ni trop recherché. Il est encore dangereux de s’arrêter sur les mêmes objets , pour ne les abandonner que quand on les a entièr
e coloris qui lui convient, sans jamais confondre ni transporter d’un objet à l’autre les teintes ou les nuances qui leur son
tirés d’un opéra de Quinault, comme il sait accommoder son style aux objets qu’il peint ! À l’exquise délicatesse du sentimen
ence,             Tout brille des feux du printemps. Les plus simples objets , le chant d’une fauvette, Le matin d’un beau jour
es ; le philosophe et le poète ont-ils à traiter les deux plus grands objets qui leur soient offerts, l’homme et sa destinée,
apparût aux regards des mortels et des immortels, hideuse, infecte et objet d’horreur pour les siens. » Le tableau est compl
e noble fierté. La pensée peut être sublime soit par la grandeur de l’ objet qu’elle présente, soit par la manière dont il est
cit d’un événement triste, comme d’une aventure gaie, le tableau d’un objet hideux, comme d’un objet aimable. Ajoutons que to
, comme d’une aventure gaie, le tableau d’un objet hideux, comme d’un objet aimable. Ajoutons que tous les sentiments, les pl
orte sacerdos, Solemnes taurum ingentem mactabat ad aras. Le premier objet de notre attention, comme de notre intérêt, c’est
place, fait une beauté parce qu’ici c’est la place que leur assigne l’ objet du tableau qu’ils occupent. Il y a mouvement, gra
occupent. Il y a mouvement, gradation de mots comme d’idées, comme d’ objets . Ils partent deux, gemini, puis s’offre le point
approchée d’une autre victime, ce qui ne nous distrait point de notre objet . L’épithète incertam est d’un goût exquis. Excuss
nographée. Comparaison. Parallèle. La comparaison rapproche deux objets qui se ressemblent, au moins sous quelques rappor
en grec ἐνάργεια, est une figure qui décrit ou met sous les yeux les objets dont il est question en faisant ressortir les div
nstance. Hypotypose. L’hypotypose (du grec ὑποτύπωσις) peint l’ objet avec des couleurs si vives et des images si vraie
x du ciel ou des enfers ou telle autre puissance supérieure contre un objet que nous exécrons. « Dii te perduint, fugitive ! 
don et dans la tragédie d’Horace, celles de Camille : Rome, l’unique objet de mon ressentiment… Obsécration. L’obsécr
sion de la tendresse paternelle, à sa chère fille : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au
son poème de la Religion, dit par apposition : C’est dans un faible objet , imperceptible ouvrage, Que l’art de l’ouvrier me
un autre sens qu’on veut faire entendre. Elle substitue au véritable objet , un objet fictif mais semblable au moins à plusie
sens qu’on veut faire entendre. Elle substitue au véritable objet, un objet fictif mais semblable au moins à plusieurs égards
idées et les expressions de telle manière qu’il y ait entre les deux objets une complète similitude. C’est, à proprement parl
I. — Onomatopée. L’onomatopée (en grec ἡ ὀνοματοποιΐα) dénomme les objets , en vertu de l’imitation : c’est le bruit de tel
) dénomme les objets, en vertu de l’imitation : c’est le bruit de tel objet , le cri de tel autre, qui lui sert de règle. Ains
sensibilité, de s’abandonner à son imagination, de se pénétrer de son objet . Ajoutez-y le soin de ne pas commencer la phrase
r, à la tribune, l’acteur, sur la scène, doivent se bien pénétrer des objets qu’ils veulent rendre, en saisit les nuances, en
24 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
la chaire ? j’ai cru devoir en adopter une nouvelle faite d’après les objets principaux auxquels nous appliquons l’éloquence,
mais de la manière de les traiter. Cette manière est déterminée par l’ objet principal du discours. Ainsi, l’oraison funèbre,
ressions remarquables qu’on aura trouvées dans la méditation, c’est l’ objet de la mémoire.Mémoire. Enfin, on doit accompagner
struire, plaire et toucher. L’invention doit se porter vers ces trois objets . (Cic. , de Oratore, l. II, n°. 121.) Si les hom
nt il faut observer que l’orateur n’a pas toujours la persuasion pour objet , et que par conséquent il ne doit pas employer da
jamais on ne sait bien une chose qnand on ne sait qu’elle seule. Les objets les plus éloignés ont des rapports réels qui souv
ariées donnent à l’esprit plus de force, plus d’étendue ; il a plus d’ objets sur lesquels il peut s’exercer, dont il peut tire
njuste. (Rh., l. I, c. 3.) » Ces distinctions n’empêchent pas que les objets des trois genres de causes ne se réunissent souve
êt temporel, nous devons nous éloigner du vice dans la jeunesse ? » Objet de la méthode des lieux. Par la méthode des lieu
ssir dans quel art que ce soit, si l’on n’en connaît bien la fin et l’ objet . § Ier. Éloquence de la Tribune. Objet de
onnaît bien la fin et l’objet. § Ier. Éloquence de la Tribune. Objet de l’éloquence de la tribune. Ce genre d’éloquen
Objet de l’éloquence de la tribune. Ce genre d’éloquence a pour objet la persuasion. Il s’agit de faire adopter à une a
autre merveilleusement observé. § II. Éloquence de la Chaire. Objet de l’éloquence de la chaire. L’éloquence de la c
stre dont on préconise les rares vertus ou les grandes actions1. Son objet . L’objet de l’éloge est d’élever nos esprits par
on préconise les rares vertus ou les grandes actions1. Son objet. L’ objet de l’éloge est d’élever nos esprits par la sublim
de nous engager nous-mêmes à les imiter. Il ne peut remplir ce double objet qu’en joignant l’instruction au récit de ces vert
ts. » (De orat. l. II, n°. 349.) § IV. Éloquence du Barreau. Objet de l’éloquence du barreau. Le principal objet de
uence du Barreau. Objet de l’éloquence du barreau. Le principal objet de l’éloquence du barreau, c’est la conviction. L
matériels ont ordinairement plus de force que les indices moraux. Un objet volé trouvé sur une personne l’inculpe plus que l
cultés principales, qu’on distingue surtout par la différence de leur objet . L’une se propose le vrai, sur lequel elle s’exer
remarquons dans notre entendement plusieurs facultés distinctes. Les objets se peignent à notre esprit sous certaines formes,
ans la réalité, elles ne sont toutes que l’âme appliquée à tel ou tel objet , d’une telle ou telle manière1. La logique rappor
aussi une opération de l’entendement, par laquelle nous pensons qu’un objet est ou n’est pas d’une certaine manière (Dumarsai
que la proposition nécessite deux termes, 1°. Celui qui représente l’ objet dont on juge, on le nomme le sujet. 2°. Celui qui
Pour présenter cette matière sous le point de vue que demande notre objet , nous distinguerons deux sortes de raisonnement ;
e croyait pas assez bien affermi, il en fait venir un autre ; c’est l’ objet de la seconde partie. Après avoir prouvé, autant
mes, dans les récits, dans les discours, il s’agit plus de mettre les objets devant les yeux que d’en prouver le fait. Cependa
mieux que de commencer par bien définir, ou par décrire exactement l’ objet qu’on veut traiter. L’obscurité, l’erreur, les co
us que de la république : si vous êtes jaloux de conserver ces dignes objets de vos tendres attachemens, si vous êtes si occup
s sous un même titre, parce qu’ils ont un principe, des élémens et un objet communs. Les moyens de plaire et les moyens d’ém
d’émouvoir ; l’intelligence, l’imagination, la sensibilité. Enfin, l’ objet commun est d’achever l’œuvre de la conviction, et
t il s’agit quel rapport elle a avec les principes avoués ou avec les objets censés délicieux par les charmes qu’on leur attri
té impériale. Grâce aux prestiges de sa flatteuse éloquence, tous les objets changent de face. La spoliation serait un bienfai
s générale, désigne les mouvemens de l’âme qui nous emportent vers un objet , ou qui nous en détournent. Dans l’art oratoire,
es sont produites par des causes hors de nous. Elles doivent être un objet d’étude pour l’orateur. Quoique les passions pro
ité du visage, la souplesse des membres. L’imagination représente les objets avec une fidélité qui fait illusion ; la sensibil
bservations l’exemple des comédiens qui ont à représenter non pas des objets réels, mais des sujets feints, et qui, néanmoins,
cause. Ce qui est propre à nous émouvoir. Ce ne sont point les objets inanimés, ni des idées purement intellectuelles q
se, est celle qui consiste dans le récit, la peinture, le détail de l’ objet risible ; elle étend le ridicule dans tout un mor
ous devons faire usage. Il faut présenter à l’auditoire, au lieu de l’ objet pour lequel on sait qu’il a de la répugnance et d
lequel on sait qu’il a de la répugnance et de l’éloignement, un autre objet qui l’intéresse, et qui, par ses rapports avec l’
ment, un autre objet qui l’intéresse, et qui, par ses rapports avec l’ objet dont il s’agit, dispose d’abord les esprits à ne
ons composées. On appelle propositions composées celles où plusieurs objets demandent chacun leur preuve à part. Ainsi Démost
s elle sert à annoncer le point qui est à juger, et désigne au juge l’ objet dont il doit s’occuper. (Ibid.) Il est des cas où
s idées, et en s’élevant à un haut point de vue, d’où non-seulement l’ objet soit pleinement découvert, mais d’où l’on aperçoi
de prouver ; là laissant ce soin aux auditeurs, et passant à un autre objet , quelquefois procédant par les particularités, ou
) Chapitre IV. De la Péroraison. La péroraison a deux objets à remplir. La péroraison a deux objets à remplir
on. La péroraison a deux objets à remplir. La péroraison a deux objets à remplir : elle doit premièrement achever de con
orateur est dans l’usage de la traiter d’une manière pathétique ; son objet est d’émouvoir l’auditoire de compassion pour lui
t le fait comme il s’est passé, on s’arrête de temps en temps sur des objets importans, au lieu de les raconter en courant. »
à l’ennui et de récréer l’esprit… » « Si la cause est grande par son objet , ajoute-il, par le nom et l’état des personnes ;
re intérêt dans la cause que celui du vrai ; il ne se propose d’autre objet que d’instruire le juge. Une cause trop chargée
t les partager par différentes époques, ou par les différens genres d’ objets . Cicéron nous en donne l’exemple dans ses discour
attention ; on promet d’y répondre, et on passe légèrement à un autre objet sur lequel on tâche d’attirer toute l’attention d
de l’adversaire. Au reste, l’orateur doit toujours consulter sur cet objet le besoin de sa cause, et en faire son principal
sions, les tours, les pensées dont l’orateur se sert pour passer d’un objet à un autre. Exemple. Les meilleures sont celles
deux qualités essentielles, le naturel et la variété. Elles ont pour objet de favoriser la marche et le mouvement du discour
st bien facile d’observer, dit La Harpe, que cette division n’a pas d’ objet bien distinct et qu’elle ne conduit à aucun résul
des dont les membres s’enchaînent les uns aux autres. Il convient aux objets élevés ou sérieux. Aussi le style périodique est-
la base du sublime dans le style. On peut diviser en deux classes les objets qui excitent en nous des idées grandes et imposan
III, n. 40.) Mais dans la suite nous nous étendrons davantage sur cet objet . §  II. De la clarté. Ce que c’est que la
’il fasse voir au grand jour la pensée de l’écrivain. Comme on a pour objet , soit en parlant, soit en écrivant, de communique
oses ; car l’orateur et le poëte sont quelquefois obligés de parler d’ objets petits et minces. Il faut alors que la dignité de
titude et de la force avec lesquelles il réveille l’impression de son objet . Voyez cette exclamation de Bossuet qui fit une s
nommer sans risquer de choquer la pudeur. En second lieu, il est des objets qui, sans être déshonnêtes, déplaisent et révolte
ngs, tantôt plus courts. Ils doivent être déterminés par la coupe des objets , par celle des idées et par la respiration. Quelq
Jourdain se troubla et ses rivages, etc… Si Fléchier veut peindre un objet d’horreur, il multiplie les sons rudes : « Flandr
la pratique, le style changeant perpétuellement de caractère avec les objets qu’il sert à revêtir. On nous permettra donc de n
tellement du style, et le style des sentimens et des pensées, que ces objets s’identifient, pour ainsi dire, et se confondent.
ce auquel appartient le sujet, et au ton particulier qui convient aux objets de détail que renferme le sujet. Car la convenanc
tout l’éclat du sujet. Dans les contestations qui roulent sur quelque objet d’art ou de science, dans les différens survenus
égance et des grâces seront à leur place. 2°. Ton qui convient aux objets de détail. Ton qui convient aux divers endro
on qui convient aux divers endroits des discours. Nous entendons par objets de détail, les différens morceaux dont un discour
ent donc les rendre comme un tableau rend la couleur et la forme de l’ objet qu’il représente. Résumé de ce qui a été dit sur
e l’écrivain que tient la vivacité de son style. Pour bien rendre les objets , il faut se les représenter, il faut les avoir so
t dans un même ouvrage. Le style pittoresque représente vivement les objets . A la suite de ces observations sur les différent
un membre de la période. « L’âme se proportionne insensiblement aux objets qui l’occupent (1er. membre), et ce sont les gran
moire du lecteur est comme surchargée de cette longue série de petits objets qu’on lui fait passer successivement en revue ; d
ien liés entre eux, que l’esprit n’en soit frappé que comme d’un seul objet . Ce qui la produit. Il faut donc choisir et pla
la chair de ces moutons est de mauvais goût, forment un assemblage d’ objets divers qui n’ont les uns avec les autres qu’un ra
s laisser aux déclamateurs. Il ne faut point passer brusquement d’un objet à un autre. Il faut éviter encore de passer trop
de passer trop brusquement d’une personne à une autre personne, d’un objet à une autre objet. Si j’écrivais : « Lorsque nou
usquement d’une personne à une autre personne, d’un objet à une autre objet . Si j’écrivais : « Lorsque nous fûmes à l’ancre,
tendresse. » Je ferais une phrase bien irrégulière, quoique tous les objets qui y sont réunis aient entre eux des rapports su
njonction ou la répéter. On la retranche lorsqu’on veut présenter les objets avec rapidité : on la répète lorsqu’on veut qu’en
entendement. » Il semble tout simple de placer en avant ce qui est l’ objet principal de la proposition. Cependant une phrase
Imaginez-vous donc, car la pensée peut nous représenter un moment les objets comme si l’on en voyait la réalité ; imaginez-vou
à revêtir nos pensées d’images sensibles, et l’on a transporté à des objets métaphysiques et abstraits, ce qui avait été dit
des objets métaphysiques et abstraits, ce qui avait été dit d’abord d’ objets réels et physiques. C’est par imitation qu’on a d
ores. Les métaphores sont défectueuses, 1°. quand elles sont tirés d’ objets bas, dégoûtans. Cicéron reprochait à un orateur d
faut donc se garder de réunir deux métaphores différentes sur un même objet . Quintilien a soin de nous mettre en garde contre
ières. » (L. VIII, c. 6.) Il ne faut point les entasser sur le même objet . Il ne faut pas non plus entasser plusieurs méta
t. Il ne faut pas non plus entasser plusieurs métaphores sur un seul objet , lors même que chacune serait exacte et claire. H
on sur le mélange des bons et des méchans.) Elle donne du corps aux objets spirituels. La métaphore sert à donner du corps
corps aux objets spirituels. La métaphore sert à donner du corps aux objets les plus spirituels ; et c’est ainsi que tout ce
-seulement elle rend sensible ce qui ne l’est pas, mais elle peint un objet sensible sous des traits plus rians et plus énerg
us sensible si elle ne l’est pas assez, la peint sous les traits d’un objet analogue. Voici sous quelle image La Fontaine pei
ition emploie les substantifs comme épithètes : C’est dans un faible objet , imperceptible ouvrage. Que l’art de l’ouvrier m
Religion.) Imperceptible ouvrage est joint par apposition à faible objet  ; tour plus hardi et plus vif que si l’auteur eût
objet ; tour plus hardi et plus vif que si l’auteur eût dit : Faible objet qui est un ouvrage imperceptible. L’apposition ne
tion. L’amplification est une manière de s’exprimer qui agrandit les objets ou qui les diminue. Il faut observer qu’agrandir
 4.) 1°. Par l’explication des détails. A la simple dénomination des objets , on substitue une description ; on décompose une
qu’une impression trop légère ; le développement semble agrandir les objets et les rendre plus frappans. Véturie ne se conten
ns. » (Tit.-Live, l. II, c. 40.) 2°. Par la comparaison de plusieurs objets . Il y a des idées qui entraînent toujours avec el
la preuve plus capable de faire impression. Si l’orateur a rempli cet objet en peu de mots, il a vraiment et solidement ampli
es qui concourent au même but. Cette figure, en multipliant ainsi les objets , force les esprits par ses vives attaques, ou leu
urces des comparaisons. Ordinairement les comparaisons se prennent d’ objets physiques, parce qu’ils sont plus sensibles, plus
’elles soient claires et qu’elles rendent plus distincte l’image de l’ objet principal ; 2°. qu’elles soient justes, c’est-à-d
ire qu’il y ait des rapports réels, ou du moins de l’analogie entre l’ objet comparé et celui qui lui sert de terme de compara
ui sert de terme de comparaison ; 3°. qu’elles ne soient pas tirées d’ objets rares ou peu connus, ce qui les rendrait peu inte
grand nombre des lecteurs ; 4°. qu’elles ne soient point empruntées d’ objets bas et ignobles, ni d’objets devenus pour ainsi d
°. qu’elles ne soient point empruntées d’objets bas et ignobles, ni d’ objets devenus pour ainsi dire usés. Répétition Comme
usés de trop aimer cette figure. Hypotipose. L’hypotypose peint les objets par leurs diverses circonstances ; elle raconte u
froidement exacte, mais par le prestige de l’éloquence il dépeint les objets et les offre à l’esprit de l’auditeur ou du lecte
commence par attirer l’attention en se demandant à lui même : « Quel objet se présente à mes yeux ? » Il le peint ensuite av
inie. Leur effet. Le propre du contraste est de faire ressortir les objets qui, étant placés en présence les uns des autres,
abuseras-tu de notre patience ? combien de temps serons-nous encore l’ objet de ta fureur ? jusqu’où prétends-tu pousser ton a
même les morts, dont elle ouvre les tombeaux. Tantôt elle donne aux objets inanimés, les qualités des êtres vivans. Il y a
usieurs sortes de prosopopées. La première consiste à attribuer à des objets inanimés les propriétés ou les qualités des créat
ores. Tantôt elle les fait agir. La seconde est lorsqu’on prête aux objets inanimés des actions que pourraient seuls exécute
Refluitque exterritus amnis. (Virgile.) Tantôt elle fait parler ces objets ou des personnes absentes. Une troisième espèce
e par laquelle on fait des vœux contre une personne ou même contre un objet inanimé : elle est quelquefois dictée par l’horre
en abuser. » (Télém., l. XV.) Hyperbole. L’hyperbole (1) donne à l’ objet dont on parle quelques degrés de plus ou de moins
prétendus esprits forts dans son épître à Racine le fils : Tous ces objets de la crédulité, Dont s’infatue un mystique entêt
lorsqu’on fait un ouvrage purement didactique, où lorsqu’on traite d’ objets qui demandent une expression rigoureusement vraie
s et dans les sentimens. Faux dans la pensée. Toute pensée a un objet . Cet objet a une nature et des qualités qui lui s
es sentimens. Faux dans la pensée. Toute pensée a un objet. Cet objet a une nature et des qualités qui lui sont propres
ture et des qualités qui lui sont propres, des rapports avec d’autres objets . Que fait l’esprit par la pensée ? Il prononce su
prit par la pensée ? Il prononce sur la nature et les qualités de cet objet , sur le rapport ou l’opposition qu’il a avec d’au
un jugement(1), ait le caractère du vrai ? Il faut qu’elle unisse cet objet à ce qui lui convient, ou qu’elle le sépare de ce
Et ne prenant que la fleur d’un sujet, Volent bientôt sur un nouvel objet . (Gresset, Vert-vert.) Les muses qui ont dicté l
entiment. Sentir, c’est avoir le cœur touché, l’âme émue par quelque objet . Tout sentiment doit être vrai, c’est-à-dire sort
propre lumière des actions, et un éclat qui leur est renvoyé par les objets qui l’ont reçu. » Un des moyens de se préserver
es : c’est une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en ef
c. cit.) Cela est parfaitement juste, puisque, indivisibles dans leur objet , le discours et la prononciation ne peuvent attei
re les tons la même opposition qui se trouve entre les pensées ou les objets que l’orateur fait contraster ensemble. Et ainsi
it-on lire les auteurs dont on fait choix ? Lisez peu à la fois ; les objets se fixeront plus aisément dans votre esprit. Lire
on propre aux divers genres d’éloquence 231 2°. Ton qui convient aux objets de détail 239 Art. II. Des qualités particulièr
e la chaire, n’a essentiellement ni habituellement la persuasion pour objet . Très-souvent elle la suppose et ne fait que s’en
s pour les trois genres de causes. Ce que c’est que lieux d’argumens. Objet de la méthode des lieux. Son usage. Différence qu
Différence qu’il y a entre les lieux d’argumens et les lieux communs. Objet de l’éloquence de la tribune. Elle admet les troi
Lieux qui lui sont propres. Usage des passions. Restriction à faire. Objet de l’éloquence de la chaire. Elle doit émouvoir p
icéron pour exprimer la même idée. (De orat., liv. II, n°. 341.). Son objet . Il doit intéresser plutôt que prouver. Lieux qui
s par les académies. Chez nous le blâme est plus rare que la louange. Objet de l’éloquence du barreau. Elle doit prouver prin
dre la vérité aimable. Définition des passions. Elles doivent être un objet d’étude pour l’orateur. Pourquoi l’orateur doit é
exciter les passions en développant ses preuves. La péroraison a deux objets à remplir. Achever de convaincre les esprits. Man
donné sur l’arrangement des mots un traité qui a principalement pour objet l’harmonie que cet arrangement peut produire. Le
mitative, qui consiste dans le rapport des sons de la langue avec les objets qu’ils expriment. Les sons imitatifs se retrouven
Mêlez le fort au doux et le riant au sombre. Quels qu’ils soient, aux objets conformez votre ton ; Ainsi que par les mots expr
les idées. Exemples. Un poëte qui décrit le plaisir, la joie ou des objets agréables, emploîra des expressions douces, facil
riodes qui manquent d’unité. Il ne faut point passer brusquement d’un objet à un autre. Force. Pour renforcer les phrases, il
re. Défauts des métaphores. Il ne faut point les entasser sur le même objet . Ni joindre dans la même phrase le sens littéral
le est trop hardie elle demande un correctif. Elle donne du corps aux objets spirituels. Ce qu’on entend par image. Exemples.
mples. Observation sur cette figure. Prosopopée Tantôt elle donne aux objets inanimés, les qualités des êtres vivans. Exemples
les. Tantôt elle les fait agir. Exemples. Tantôt elle fait parler ces objets ou des personnes absentes. Exemples. Observation
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
raison. I. Du Nom. Tous les êtres qui existent, sont les objets de nos idées. Les noms ont été inventés, pour exp
les objets de nos idées. Les noms ont été inventés, pour exprimer ces objets , soit spirituels, soit corporels. Si l’on parle d
ces objets, soit spirituels, soit corporels. Si l’on parle d’un seul objet , le nom est au nombre singulier. Si l’on parle de
ier. Si l’on parle de plusieurs, le nom est au nombre pluriel. Si cet objet est, ou est censé être mâle, le nom est du genre
r le mot le ou un : = le père, un père : = le livre, un livre. Si cet objet est, ou est censé être femelle, le nom est du gen
a mère, une mère : = la table, une table. Division des noms. Les objets de nos idées peuvent être considérés simplement e
ctorieux, éloquent. Lorsqu’un nom substantif peut convenir à tous les objets d’une même espèce, il est commun. Tel est le mot
ient à tous les hommes en général. S’il ne peut convenir qu’à un seul objet , comme Annibal (nom d’un homme), Paris (nom d’une
lui qui, quoiqu’au singulier, présente à l’esprit l’idée de plusieurs objets réunis ensemble, s’appelle collectif. Tels sont l
une chose avec plus ou moins d’étendue. Si on le fait, en comparant l’ objet dont on parle, à un autre, l’adjectif est au comp
eux-mêmes une comparaison. Lorsque l’adjectif exprime la qualité d’un objet à un très haut degré, il est au superlatif absolu
me savant et modeste est très estimable. S’il exprime la qualité d’un objet au plus haut degré, avec rapport à un autre objet
ime la qualité d’un objet au plus haut degré, avec rapport à un autre objet , il est au superlatif relatif ; et il est précédé
ux nombres. On, pronom appelé indéfini, parce qu’il n’exprime point d’ objet déterminé, appartient à cette troisième personne.
. Il est aisé de le reconnaître, en ce qu’ils ne font que désigner un objet , sans le qualifier. Pronoms adjectifs. Les
On voit que tous ces pronoms servent en quelque sorte à qualifier un objet . Voici ceux qui sont tantôt substantifs, tantôt a
personne ou la chose qui est le principe de cette action. On appelle objet , la personne ou la chose qui en est le terme. = N
tions, puisqu’ils les produisent. Vertu, honneurs, terres, bois, sont objets , parce qu’ils sont les termes de ces actions, pui
Le verbe actif exprime une action que le sujet produit, et dont un objet étranger peut recevoir, ou souffrir l’impression 
e qu’en agissant sur lui-même, il est tout à la fois et le sujet et l’ objet de cette action : = je me promène tous les matins
jet, mais dont l’impression ne peut être reçue ou soufferte par aucun objet  : = les arbres fleurissent, et la verdure paraît 
ai le soleil, les arts, votre frère, sans aucun rapport avec d’autres objets . Mais si je dis : le soleil brille sur nos contré
retenir les définitions que je vais rappeler ici. Le nom désigne les objets (c’est le substantif), ou en exprime quelque qual
26 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
puissance d’intelligence qui découvre de nouveaux rapports entre les objets . Les hommes de génie devancent les autres esprits
circonstances les plus frappantes et les couleurs les plus vives, les objets vers lesquels se porte la pensée. Elle demande be
ui ont été transmises. Lorsque l’imagination ne fait que retracer les objets qui ont frappé les sens, elle ne diffère de la mé
ulté que possède l’âme de conserver les impressions et les images des objets dont nos sensations nous ont donné la notion, et
ppeler à volonté ces impressions et ces images, en l’absence même des objets qui les ont produites. Cette faculté merveilleuse
t naturel de la beauté soit perfectionné par l’attention donnée à des objets véritablement beaux, et dirigé par les lumières d
les exercent une influence prochaine ou éloignée sur plusieurs autres objets du goût. Partout où il s’agit des affections, des
en connaître les beautés et en signaler les défauts. Elle a donc pour objet de distinguer, dans chaque composition soit en pr
27 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
voulu que chaque émotion ou chaque passion soit excitée par certains objets correspondants, et, à moins de présenter vivement
certains objets correspondants, et, à moins de présenter vivement ces objets à la pensée, il n’est pas au pouvoir de l’orateur
d’être pathétique qu’en retraçant l’image naturelle et frappante de l’ objet propre à exciter la passion qu’il se propose de f
t et leur vraisemblance, produisent un effet analogue à celui que les objets mêmes produiraient sur nos sens ou notre mémoire.
emps de recourir aux jeux de l’imagination. L’esprit, tout entier à l’ objet qui s’en est emparé, peint tout ce qu’il éprouve,
itez pas à sacrifier tout ce qui pourrait distraire l’esprit de votre objet principal, ou amuser l’imagination au lieu de tou
s font naître un nouveau sujet de discussion, et nous détournent de l’ objet vers lequel le prédicateur a voulu diriger nos pe
n que celui qui ne cherche qu’à plaire en amusant, doivent en faire l’ objet d’une étude attentive. En effet, toutes les fois
t, en grande partie, les défauts. Cette étude doit avoir surtout pour objet de réformer les mouvements gauches ou disgracieux
e était l’art de persuader les hommes et de les faire obéir ; que son objet n’était pas seulement de plaire à l’imagination,
rieux et utiles, et que toujours ils aient quelques rapports soit à l’ objet des études, soit à la morale, soit au bon goût, s
ourquoi, dans nos temps modernes, l’art oratoire n’avait jamais été l’ objet d’une étude très suivie. Cet art n’a pas, dans no
ens. J’ai terminé la partie de ce cours qui avait directement pour objet l’art oratoire ou l’art de parler en public ; je
donnent quelques avantages sur les anciens dans nos jugements sur les objets de goût et sur les compositions littéraires. Il e
mes en leur mettant la vérité sous les yeux. L’instruction est donc l’ objet essentiel, la fin principale de l’histoire, et ce
r de l’expérience pendant le cours de la plus longue vie. Elle a pour objet de nous montrer l’homme dans tous ses rapports, e
s ces sortes de compositions, qui sont d’un ordre inférieur, feront l’ objet de quelques observations particulières, lorsque n
son Histoire de la guerre du Péloponnèse. L’auteur n’a pas en vue un objet principal ; sa narration est sans cesse coupée ;
re regardée, en général, comme un récit d’événements certains, dont l’ objet principal est l’instruction des hommes ; voilà po
ernement ; cependant il nous apprend peu de choses sur ces importants objets . C’est l’écrivain le plus élégant ; ses récits so
ons forcées ou maladroites, il trouve des points de contact entre des objets qui, au premier abord, semblaient entièrement étr
forme et les ornements ne sont point, dans ces sortes d’ouvrages, des objets d’une bien grande importance. Toutefois il ne fau
force à ses spéculations, en montrant ses rapports immédiats avec les objets réels et les événements ordinaires de la vie. Les
tain caractère de gaîté, par beaucoup d’esprit et de pénétration. Son objet principal était de mettre dans tout leur jour la
sujets traités par les poètes, dans ces descriptions, par exemple, d’ objets dont la nature nous offre le modèle, dans l’expre
instruire et de corriger ; mais c’est indirectement qu’il remplit cet objet , c’est, nous le répétons, en cherchant à plaire e
la passion qui s’exprimait. Sous l’influence d’une émotion vive, les objets ne nous paraissent plus tels qu’ils sont véritabl
e, car elle était fille des passions. Le premier barde, animé par les objets qui l’environnaient, et dont la grandeur faisait
dès le principe, ils n’aient emprunté des images et des allusions aux objets que leur offrait la nature et qu’ils connaissaien
e. Chez tous les peuples, elle dut sa naissance aux événements et aux objets qui, dans les premiers siècles, excitèrent les pa
pos des champs, tant que ces plaisirs et ce repos furent pour eux les objets d’une jouissance journalière. La poésie pastorale
on telle qu’elle suffirait à un peintre pour faire un paysage. Chaque objet doit y être indiqué, le rocher, le ruisseau, l’ar
ion les voie, et fasse de leur ensemble un endroit délicieux. Un seul objet heureusement choisi suffit pour donner une belle
a description du lieu de la scène, mais encore dans celle de tous les objets auxquels il fait allusion. Il doit changer ses co
nt, ce doit être avec simplicité ; leurs allusions doivent avoir pour objet les circonstances de la vie champêtre comme dans
ions de la vie ; et toutes les fois que ces passions agissent sur des objets qui rentrent dans le cercle des idées champêtres,
d’images agréables. Les troupeaux, les arbres et les fleurs sont des objets plus gracieux, et qui plaisent plus généralement
p souvent obscur et forcé. Les épîtres en vers, lorsqu’elles ont pour objet des questions de morale ou de critique, s’élèvent
s la carrière ; il ne trouve rien de neuf, rien de particulier dans l’ objet dont il essaye de tracer l’image ; les idées qu’i
e sert est bien celui qui convient à une description poétique, mais l’ objet qu’il décrit ne nous apparaît que d’une manière c
aît que d’une manière confuse. Le vrai poète, au contraire, place les objets mêmes sous nos yeux ; il en saisit les traits émi
est essentiellement le fruit d’une imagination vive sur laquelle les objets produisent au premier instant une expression prof
magination. En second lieu, elles doivent particulariser assez bien l’ objet décrit pour le désigner d’une manière forte et pr
e au même but ; c’est-à-dire que si l’on veut agrandir ou embellir un objet , toutes les circonstances doivent avoir quelque c
; l’on n’y trouve aucune teinte inutile, et ils nous représentent les objets avec une ressemblance frappante. Mais de tous les
et dans les descriptions graves et majestueuses ; celles qui ont pour objet des scènes gaies ou gracieuses peuvent être étend
ts. » Observons encore que le poète, pour embellir une description d’ objets inanimés dont la nature lui fournit le modèle, y
représente sans cesse de nouveaux personnages28. J’ai dit que chaque objet , dans une description, devait être, autant que po
ion pastorale, les images sont presque toutes particularismes par les objets auxquels elles font allusion : c’est la rose de S
e la prose ordinaire, mais elles ne jettent pas le moindre jour sur l’ objet décrit ; elles surchargent au contraire le style
, qu’au premier coup d’œil notre imagination se frappe et s’allume. L’ objet qu’ils tracent, un peintre ou un sculpteur pourra
ination au sein de la Judée, et mettre sous nos yeux les lieux et les objets avec lesquels les Hébreux étaient sans cesse en r
xpressives et naturelles ; elles étaient empruntées immédiatement aux objets qui les environnaient, et avaient l’avantage d’êt
une imagination ardente, qui jette en passant un regard rapide sur un objet frappant par sa ressemblance avec l’objet qui l’o
ant un regard rapide sur un objet frappant par sa ressemblance avec l’ objet qui l’occupe, et reprend aussitôt le cours de ses
s de métaphores. On peut dire qu’il ne se contente pas de décrire les objets , mais qu’il les place sous les yeux mêmes du lect
’autres termes, d’exciter notre admiration ; et comme la vertu est un objet d’admiration pour tous les hommes, ce but ne peut
ité ; inspirer la pitié est le but de la tragédie ; la comédie a pour objet de signaler les ridicules. L’admiration que nous
d’Énée en Italie. Depuis le commencement du poème jusqu’à la fin, cet objet est constamment sous nos yeux, et embrasse étroit
 ; mais pour l’épopée, qui doit avoir l’héroïsme pour base, et dont l’ objet principal est d’exciter l’admiration, l’histoire
héros qui aurait fondé ou délivré une nation, ou qui serait devenu l’ objet de l’admiration de tout un peuple ; telles seraie
it entièrement la vraisemblance du récit. La narration est le dernier objet qui nous reste à examiner. Il importe peu que le
ts d’un repas, le plaisir d’apaiser sa faim, sont présentés comme des objets du plus grand intérêt. Les héros exaltent eux-mêm
gré ses faiblesses et ses crimes, il évite qu’elle paraisse un odieux objet  ! Comme l’admiration que lui témoignent, au trois
s de force et de naturel. S’il cherche à fixer notre attention sur un objet intéressant, il l’indique d’une manière si heureu
entre les choses comparées n’est pas toujours très claire ; les mêmes objets s’y représentent trop fréquemment ; ce sont toujo
ureaux, des aigles, des troupeaux de moutons ; quelquefois encore ces objets sont d’une nature trop vile, même en ayant égard
ques29. Mes observations n’ont eu, jusqu’à présent, que l’Iliade pour objet  ; nous allons consacrer quelques lignes à l’Odyss
le commencement jusqu’à la fin, le lecteur n’est occupé que d’un seul objet , l’établissement d’Énée en Italie, établissement
au sixième livre de l’Énéide : la scène est grande et frappante ; les objets ont quelque chose d’imposant et de solennel qui p
ariété n’altère point l’unité du plan. La conquête de Jérusalem est l’ objet auquel tout se rapporte, et l’ouvrage se termine
pandu sur la plupart des aventures et des incidents de son poème. Les objets qu’il nous représente ont toujours de la grandeur
tions magnifiques. Il met dans son style la même variété que dans les objets qu’il décrit. Ses vers sont tour à tour grands et
prince ; mais la poésie épique ne saurait les excuser, parce que son objet est de nous instruire plutôt par le récit des act
atteste les progrès que la philosophie avait faits dans le monde. Les objets qui se présentent au héros introduit dans le séjo
çons, et c’est la preuve la plus certaine du mérite d’une épopée. Les objets nombreux qui se succèdent continuellement, la scè
est sublime lorsqu’il décrit des actions, l’autre lorsqu’il peint des objets d’une nature étrange et merveilleuse. C’est par l
elles ne nous présentent, en général, que des images empruntées à des objets agréables ou sublimes ; le seul reproche à leur f
raisonnable, utile ; et, sous ce rapport, elle est digne d’être ici l’ objet d’une discussion régulière et attentive. La poési
er notre indignation, est de peindre le personnage qui doit en être l’ objet , avec les couleurs du vice et de la dépravation.
interprétée de diverses manières, et les commentateurs en ont fait l’ objet de nombreuses discussions. Sans entrer dans cette
nt que très peu de personnages. L’intérêt qui se partage entre divers objets n’est jamais aussi vif que celui qui se concentre
a conversation ne se lie point très étroitement avec ce qui faisait l’ objet de l’entretien des premiers. Cela produirait une
poser aux spectateurs, au point de leur faire croire à la réalité des objets qu’ils ont sous les yeux ; et que lorsque ces uni
me. Le caractère moral des personnages introduits sur la scène est un objet d’une bien plus grande importance que la situatio
nt sous leurs yeux des événements qui pourraient faire de la vertu un objet d’aversion et d’horreur. L’innocence peut être pe
pecter la vertu, et à rendre même le sort des personnes qui en sont l’ objet préférable à celui des méchants qui triomphent. I
émit dans un long monologue sur ce que ses yeux n’aperçoivent que les objets qui l’environnent, et ne peuvent voir Almérie qui
ours simples et naturelles ; elles ne prennent leur source que dans l’ objet qui l’inspire. Tant que son ardeur se soutient, e
tres genres de beautés qui devraient en être inséparables. Le premier objet qui se présente à nous en parlant du théâtre angl
ent prise à la critique, qui exposent certaines personnes à devenir l’ objet de la risée des autres, ou les rendent incommodes
traire, nous séduire et nous tromper par les couleurs qu’il donne aux objets  ; et il est souvent plus difficile de juger si ce
t poussé la licence jusqu’à couvrir de ridicule les caractères et les objets qui le méritaient le moins. Mais ce n’est pas à l
médies. Dans l’une, c’est l’intrigue ou l’action qui est le principal objet de la pièce ; dans l’autre, l’auteur n’a eu en vu
eur a donnés à ses personnages. Car il ne doit jamais oublier que son objet principal est la représentation des caractères et
e, sans parler de Socrate et d’Euripide, fussent, sur leur théâtre, l’ objet de la risée publique. La plupart des pièces d’Ari
. Lorsque nous en venons à l’examen de la comédie moderne, le premier objet qui se présente à notre attention est le théâtre
apprennent à se familiariser avec le vice, dont on y fait toujours un objet de pure plaisanterie. « Quant aux comédies, les A
 ! Si les comédies de Congrève ne furent pas à ses derniers moments l’ objet de ses plus cuisants remords, c’est qu’il avait p
ait justifier. Ce n’est point une comédie, disait-on, car il n’a pour objet ni de faire rire, ni de saisir le ridicule. Ce n’
observations fort judicieuses sur le sublime et la grandeur dans les objets . Cette distinction entre le sublime dans les obje
grandeur dans les objets. Cette distinction entre le sublime dans les objets et le sublime dans le style ne paraît pas avoir é
ndant elle est de quelque importance. On doit en effet considérer les objets sublimes, ceux qui, par leur nature, produisent s
us fait éprouver une impression analogue à celle que produiraient les objets décrits s’ils étaient devant nos yeux. Notre crit
ant nos yeux. Notre critique range dans la classe du sublime dans les objets celui qui a sa source dans l’exercice de nos facu
également confondus d’étonnement et d’admiration à la vue d’un grand objet et d’une belle action, d’un objet terrible et d’u
et d’admiration à la vue d’un grand objet et d’une belle action, d’un objet terrible et d’une pensée sortie d’une âme en proi
ne pensée sortie d’une âme en proie à quelque agitation violente. Les objets sont la source des pensées sublimes, le style sub
es sublimes, le style sublime est l’expression de ces pensées. « Si l’ objet qui s’offre à notre vue ou tombe sous quelques-un
ilence, le mouvement, le bruit, sont les éléments du sublime dans les objets inanimés ; l’héroïsme, l’élévation, la magnanimit
elles remplissent notre âme des impressions que lui font éprouver les objets sublimes. Le style de ces descriptions est ce qu’
u’on doit appeler le style sublime. Une tempête est dans la nature un objet sublime ; toutes les circonstances qui l’accompag
criptions. « Ce qu’on appelle le style sublime appartient aux grands objets , à l’essor le plus élevé des sentiments et des id
« On attache communément l’idée du sublime à la grandeur physique des objets , et quelquefois elle y contribue ; mais ce n’est
oit toujours tendre à décider, à fixer la nature des sons, et c’est l’ objet et l’invention des voyelles, qui ne sauraient jam
ns, sans y employer des mots primitivement inventés pour exprimer les objets sensibles ? Lorsqu’on s’est fait des idées abstra
conceptions. On a pris, au besoin, et par analogie, l’expression de l’ objet qui tombait sous les sens, et l’on en a revêtu l’
té ; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets , s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse, sans
ls n’ont pu s’empêcher de payer à celui des deux qui n’en était pas l’ objet un juste tribut d’admiration. Blair remarque que
s mon dessein n’est pas d’entreprendre ici ce parallèle inutile à mon objet , puisque moi-même je cite partout Démosthène comm
a traité trois fois cette question curieuse. D’abord, il en a fait l’ objet d’un dialogue plein d’originalité entre un savant
ces du Créateur, la source de nos malheurs et de nos crimes, sont des objets dignes du pinceau le plus hardi. Il y a surtout d
ut raison, excepté contre Quinault, a dit à tous les poètes : Et quel objet enfin à présenter aux yeux Que le diable toujours
forcés et insipides. L’un dit à l’autre : Si la même maîtresse est l’ objet de nos vœux, L’embarras de choisir la rendra plus
e ne pouvait pas approuver toutes les épigrammes dont elles ont été l’ objet . Les épigrammes contre les pleurs ont en elles-mê
des de l’imagination et de l’intelligence. En un mot, la pensée est l’ objet de l’idée, le sentiment intérieur est l’objet de
un mot, la pensée est l’objet de l’idée, le sentiment intérieur est l’ objet de l’émotion. J’appelle l’expression de l’une, le
me et grave. Les yeux ne resteront pas immobiles et fixés sur un seul objet , mais ils se promèneront avec aisance autour de l
, de l’œil que la nature seule a donné au poète, cet œil qui, dans un objet , voit et saisit en un instant tout ce qui peut ca
ti ce qu’il lui fait éprouver. — S’il décrit de grandes scènes ou des objets généraux, il montre la nature dans toute sa magni
omne, ou de l’horreur de l’hiver. Le poète met sous nos yeux tous les objets divers que l’année ramène dans son cours, et sait
fables et du merveilleux, et porté en général à l’imitation, soit des objets de la nature, soit des sentiments et des actions
entes, et il les exprimait sans peine et avec une vérité frappante. L’ objet qu’il décrit, non seulement on le voit, mais enco
28 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
le coloris lui est nécessaire pour animer tout l’ouvrage, donner aux objets de l’éclat, et rendre l’expression parfaite. De m
les petites choses, de relever les plus minces sujets, de donner aux objets mêmes qui répugnent un caractère d’élégance qui l
apides, légers et brillants. Ce rapport particulier des sons avec les objets se nomme harmonie imitative, et quelquefois onoma
t. L’écrivain qui sent le nombre règle la longueur de sa phrase sur l’ objet dont il parle, sur l’harmonie de la cadence et le
de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le digne objet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
ratique ; car le style change perpétuellement de caractère, selon les objets qu’il sert à revêtir La matière que l’on traite n
on cherche à plaire. Le style est pittoresque s’il peint vivement les objets , s’il a de la couleur et du mouvement. Le récit d
sée, en reproduisant plusieurs fois les mêmes mots. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe a
des plus utiles ; elle fait image comme la peinture ; elle donne aux objets du corps, de la couleur, de la vie ; elle rend se
and elle est forcée, fausse dans son point de comparaison, ou tirée d’ objets qui répugnent ; telles sont les métaphores suivan
une métaphore prolongée ; elle multiplie les images autour d’un même objet par une série de traits figurés. Lemierre, donnan
n se console pourtant, parce que, de temps en temps, on rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fl
 ; car il dit qu’on ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui est l’ objet de la poésie. Pourtant, il faut avouer que le lan
ureuse. » 6° Comparaison. La comparaison sert à rapprocher des objets qui se ressemblent par quelques points : elle a p
, au lieu de procéder par similitude, elle montre les oppositions des objets . 7° Allusion. L’allusion est une comparaiso
rsonne que celle à qui il parlait ; il peut également interpeller les objets inanimés. Andromaque, captive de Pyrrhus, qui lui
onnification) fait agir, sentir ou parler les morts, les absents, les objets insensibles ou imaginaires. Cette figure est esse
propre lumière des actions, et un éclat qui leur est renvoyé par les objets qui l’ont reçu. » Le néologisme est un défaut qu
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
st par le coup d’œil observateur, qui découvre à tout moment dans ces objets des propriétés, des analogies, des différences, u
qui m’enlève au-dessus de ma sphère ; et qui, m’arrachant aux petits objets , autour desquels ma raison se traînait lentement,
t à la fois une infinité de questions, en montrant l’endroit où mille objets viennent se toucher en secret par un côté, tandis
beaux-arts, à l’administration, à la société, enfin à tous les autres objets scientifiques, moraux, politiques, littéraires, e
aissez tout cela jusqu’à la portée de nos sens : nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons u
rds, de redevenir enfants : il voudrait porter dans un nouvel ordre d’ objets sa manière de penser ordinaire : il voudrait enco
ut ce qu’il peut comprendre ; elle ne lui ôte que les mystères et les objets impénétrables. Ce partage doit-il irriter la rais
on, qui ne verrait rien, s’enfuirait avec horreur loin de cet affreux objet  ; mais on vous donne assez de lumière pour satisf
30 (1873) Principes de rhétorique française
modernes, et une formule rigoureuse des règles qui ne peuvent être l’ objet d’aucune contestation entre les gens de goût ; 2°
hétorique n’a rien de commun avec l’artifice mensonger qui ajoute aux objets des ornements empruntés et de convention ; l’art
licité d’un livre qui, tiré à des milliers d’exemplaires, peut être l’ objet d’une étude attentive et suivie ; l’art d’écrire
la fois présente et invisible, comme la lumière qui éclaire tous les objets et qu’on ne voit pas. En résumé, les règles de la
délibératif. — Le genre délibératif se rapporte à l’avenir. Il a pour objet propre l’utile ; l’orateur conseille ou dissuade,
nre judiciaire. — Le genre judiciaire se rapporte au passé, il a pour objet Je juste. L’orateur du barreau discute toutes les
cette classification si souvent attaquée correspond aux trois grands objets de la pensée, aux trois moments de la durée, aux
ans un seul et même discours, l’orateur ou l’écrivain a toujours pour objet de louer ou de blâmer, de conseiller ou de dissua
le poëte, le peintre et le musicien cherchent un sujet et fixent leur objet , leurs moyens, leurs effets ; ils disposent dans
e une étude longue et minutieuse qui n’est plus guère pour nous qu’un objet de curiosité. 8. Règles générales. — En résumé l
Première partie de la rhétorique. De l’invention. Leçon IV. Objet et division de l’invention. — Des mœurs oratoires
on IV. Objet et division de l’invention. — Des mœurs oratoires. 1. Objet de l’invention. — 2. Utilité de cette partie. — 3
x mœurs. 1. De l’Invention. — Cette partie de l’art d’écrire a pour objet de découvrir les moyens de persuader. En effet le
rée par l’expérience : C’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne s
si j’ai quelque habitude de la parole, qui a fait pendant longtemps l’ objet de mon application ; enfin si je dois beaucoup à
ption prompte et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’ objets en objets sans en approfondir aucun ; cueillir ra
pte et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets en objets sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement t
es ; c’est une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est    en
n consiste à tirer une conclusion du rapport entre deux idées ou deux objets . Ce lieu commun ne doit pas être confondu avec la
rale et peuvent fournir des arguments qui ne sont pas sans force. Les objets inanimés eux-mêmes peuvent être invoqués en témoi
losophe, ces mouvements vifs et puissants qui emportent l’âme vers un objet ou qui l’en détournent.    Ce sont des sentiment
ant la direction dans laquelle ils l’entraînent, et que sur les mêmes objets son jugement n’est plus le même. 2. De l’amour
de la sensibilité est d’aimer ou de haïr. Si l’âme tend à s’unir à l’ objet qui lui est présenté, c’est l’amour ; si elle veu
n XI. De la disposition. — Son utilité et ses diverses espèces. 1. Objet de la disposition. — 2. Unité du sujet. — 3. Des
— 5. Utilité de la disposition. — 6- régles de la disposition. 1. Objet de la disposition. — La disposition est la partie
sujet et la plus efficace pour produire l’interêt. L’ordre est donc l’ objet et la loi même de la disposition :     Quiconque
dans l’ordre le plus propre à faire connaître le plus vite possible l’ objet de la composition. En effet, dans toute œuvre il
n littéraire, et il n’est pas d’œuvre si modeste et si simple par son objet et son cadre qui ne doive en faire son profit.
prudence, la probité concourt à intéresser ceux qui nous écoutent à l’ objet sur lequel nous appelons leur attention. Qui ne p
il loue hautement les Grecques, zélés défenseurs de la loi agraire et objets d’un culte passionné pour le peuple romain. Même
qu’au moment où celui auquel nous nous adressons découvre et saisit l’ objet et le dessein que nous poursuivons. C’est donc au
inte religieuse ; car en traversant votre ville et en contemplant les objets de votre culte, j’ai aperçu un autel avec cette i
e qu’il s’agit de ce qu’il y a de plus grand et de plus haut dans les objets de la raison humaine, cependant ce style même ne
mais l’orateur atteint son but en donnant une idée très-claire de son objet et des points de vue différents sous lesquels il
lités d’une bonne division. — Cette séparation des parties ayant pour objet de rendre plus facile et plus ‘simple l’intellige
, opposée, graduée et naturelle. Leçon XV. De la narration. 1. Objet de la narration. — 2. Caractère propre de la narr
démonstratif. — 9. Rôle de la narration. — 10. Règles a suivre. 1. Objet de la narration. — La narration est l’exposition
t déjà un moyen de preuve, un premier argument général en faveur de l’ objet qu’on se propose, tous les détails en seront disp
i clairement qu’on en forme un tableau où l’esprit distingue tous les objets sans jamais les confondre. Suivre l’ordre réel o
nchaînent les uns aux autres. Leçon XVI. De la description. 1. Objet de la description. — 2. Du portrait. —    3.    D
— 5. Place de la description. — 6. Règles pour la description. 1. Objet de la description. — A la narration c’est-à-dire
de froids ornements. Les critiques dont cet admirable morceau a été l’ objet attestent ou l’irréflexion ou la jalousie de ceux
int de vue est donc ce qu’il y a de plus important à considérer. Si l’ objet à décrire est changeant, c’est le moment et le po
ents ou preuves. 1. Rapport de cette leçon avec la cinquième. — 2- objet de la confirmation. — 3. Recherche des preuves. —
cinquième leçon relative aux arguments. (Voir leçon V, page 23.) 2. Objet de la confirmation. — La Confirmation est la part
s mutuel. Leçon XVIII. De l’amplification ou développement. 1. Objet de l’amplification. — 2. Usage et abus de l’ampli
— 5. Emploi des lieux communs. — 6. Règles de l’amplification. 1. Objet de l’amplification. — La Confirmation par l’expos
n faire mieux sentir le poids et d’en tirer tout l’avantage ; c’est l’ objet de l’amplification, c’est-à-dire d’une affirmatio
ilà le type de la mauvais amplification. L’amplification fait voir un objet sous toutes ses faces, envisager une question sou
l’adversaire à la question, de fixer et de maintenir le terrain et l’ objet propre du débat. C’est par cette insistance que C
yauté. Leçon XXI. De la péroraison. — Emploi des passions. 1. Objet de la péroraison. — 2. Des deux parties de la pér
n. — 6. Utilité de la péroraison. — 7. Règles de la péroraison. 1. Objet de la péroraison. — La péroraison est la conclusi
éroraison. — La péroraison est la conclusion du discours. Elle a pour objet de frapper un dernier coup, d’agir une dernière f
avez dit, vous pouvez en charger quelque autre personnage, ou quelque objet inanimé que vous mettez en scène. Dites, par exem
te émotion peut varier à l’infini suivant la nature du sujet ; chaque objet présenté au lecteur a son intérêt et son genre de
prendre, et vont cherchant partout, sans le rencontrer nulle part, un objet de culte et de dévouement. Pourquoi se dire avec
choses qui sont à la portée de tout le monde, et qui par suite font l’ objet habituel de nos écrits et de nos dis — ;ours ; la
 ; le coloris Vient, enfin qui doit animer tout l’ouvrage, donner aux objets leur éclat et rendre l’expression parfaite. De mê
ns générales sur les mots. — Synonymes, équivalents, épithètes. 1. Objet et utilité de ces observations générales. — 2. De
gles relatives aux synonymes, aux équivalents et aux épithètes. 1. Objet et utilité de ces observations. — Le choix les mo
idée vague et incomplète, parce qu’il convient à la fois à plusieurs objets  ; il faut donc pour l’éclaircir et le préciser y
nature ont des adjectifs, désignant la qualité la plus frappante des objets  ; presque inséparables du substantif, elles n’ajo
u’il s’agit d’exprimer dans la plus simple proposition, un être ou un objet est antérieur à ses qualités ou attributs. L’ordr
t les choses d’un autre œil que les autres hommes ; tout est pour lui objet de comparaison rapide et de métaphore ; sans qu’i
housiasme     Voltaire. 2. Usage et abus des figures. Le but et l’ objet propre des figures est d’augmenter la force de l’
ès leurs affinités et, autant que possible, suivant la similitude des objets qu’elles se proposent et des effets qu’elles prod
tion que les Grecs appelaient hypotypose, c’est-à-dire image, met les objets sous les yeux par la vérité des lignes et la viva
l’air et du maintien ; mais on peut décrire avec le même intérêt des objets privés de vie ; c’est à l’imagination de l’écriva
partient de les rendre intéressants.    . Enfin les choses mêmes sont objets de description. Buffon et J. J. Rousseau, Bernard
n très détaillée des caractéres physiques et moraux d’un être ou d’un objet se rattache au lieu commun étudié sous le nom d’é
qui sombre. Il est difficile de voir comment cette image rendrait l’ objet principal plus distinct et plus touchant. Elle do
e doit être  juste, c’est-à-dire fondée sur un rapport réel entre les objets que l’esprit veut rapprocher. — Rien de moins jus
Rien de moins juste que ces bizarres comparaisons qui rapetissent les objets au lieu de les grandir dans notre imagination :
re qui fatigue vite l’esprit si elle le retient longtemps sur le même objet . C’est par un singulier abus que ces développemen
des comparaisons ? D’ordinaire, c’est par le rapprochement avec des objets physiques qu’on cherche à mieux faire comprendre
on peut être indiquée seulement par le rapprochement des idées et des objets  ; elle est alors plus detournée et fournît au lec
aine présente d’une façon si vive la comparaison, qu’il semble voir l’ objet transfiguré. Ainsi à propos de deux chèvres qui s
ie de la jeune Captive 29 tire son charme et son intérêt du choix des objets auxquels André Chénier compare la jeune fille des
son prolongée et contenant rémunération complète des qualités de deux objets ou de deux personnes forme ce qu’on nomme un para
hèse ou le contraste est la figure qui tire de la comparaison de deux objets l’occasion Je les opposer. Saint-Lambert a dit, à
t d’une imagination vivement émue qui, se grossissant à elle-même les objets , trouve trop faibles toutes les expressions ordin
es objets, trouve trop faibles toutes les expressions ordinaires. « L’ objet de toute hyperbole, dit Sénèque dans son style pa
en soi. Dans le genre familier, l’ironie peut avoir la louange pour objet , comme dans cette lettre adressée au prince de Co
point parler des choses. Cependant on ne néglige rien, et lorsque les objets à décrire sont nombreux, on échappe à la monotoni
e cette illusion de l’imagination égarée naît la figure qui anime les objets inanimés jusqu’à leur prêter le sentiment et le l
amplifier une même idée pour y fixer notre esprit ; atténuer certains objets  ; railler avec art ; s’écarter du sujet par une d
. Les tropes ont leur origine dans une relation naturelle entre deux objets  ; car c’est en vertu de cette relation que le nom
t l’imagination du lecteur par le rapprochement établi entre certains objets , de ce qu’ils exercent son esprit sans le fatigue
nces toutes physiques les phénomènes moraux, à moins que ce ne soit l’ objet même de la métaphore, comme dans cette expression
’oreille, éveillant des impressions douces et analogues à celles de l’ objet . Il signale à ce propos la différence entre ces t
z, mon fils, il n’y a plus de Pyrénées. »     5° Le possesseur pour l’ objet possédé, l’auteur pour l’ouvrage. Ainsi La Fontai
pétition est la figure qui, pour appeler l’attention sur une idée, un objet ou un acte, présente plusieurs fois le mot qui l’
Un jeune lis, l’amour de la nature. Racine. C’est dans un faible objet , imperceptible ouvrage, Que l’art de l’ouvrier me
les comparaisons qu’elles suggèrent à l’esprit, le transportent d’un objet à un autre, le détournent, le ramènent, et lui fo
doivent se retrouver dans toutes les compositions, quel qu’en soit l’ objet et le caractère ; 2° des qualités particulières,
° des qualités particulières, c’est-à-dire appropriées aux différents objets que se proposent les écrivains. Les six qualités
de fortune, depuis que les ouvrages se mesurent au mètre et sont des objets de commerce. C’est l’un des effets et aussi l’une
sse d’oreille dont les susceptibilités légitimes ne pourraient être l’ objet de règles positives. Andrieux ajoute à ces observ
e imitative. — L’ harmonie imitative est le rapport des sons avec les objets que les mots expriment. Tout ce qui s’adresse à l
les sons d’une phrase provoquent une impression analogue à celle des objets que les mots représentent, lorsque l’accord entre
omatopée ; ou par analogie entre l’effet des sons et l’effet même des objets sur 1 imagination ou sur le cœur, c’est le rhythm
e. Le nombre et la sonorité des mots répondent bien à la majesté de l’ objet  : Au premier bruit de ce funeste accident, ils fu
penser le lecteur ou l’auditeur aux rapports que ce mot embrasse, aux objets qu’il évoque devant l’esprit. Ce genre supérieur
oit lui-même le fond du sujet, et que l’écrivain n’ait pas eu d autre objet que la plaisanterie. Combien de successeurs de M
alors le domaine littéraire se divisa : la poésie conserva comme son objet propre la traduction vive des sentiments et des p
e propres à expliquer toutes choses. Dieu, l’âme et le monde sont les objets des spéculations philosophiques. Par suite de la
gueur d’une exposition scientifique. En même temps l’élévation de son objet , la portée immense de ses théories qui dominent e
ur a préparé son sujet, il en a fixé par la méditation ou par écrit l’ objet propre, les moyens accessoires et le plan, puis i
, le soin et le culte de la forme avaient fait oublier et négliger un objet bien autrement important, le soin du fond, c’est-
quence comme l’art universel de la parole appliquée à toutes sortes d’ objets  ; les Romains bornèrent le domaine de l’orateur à
our de la patrie et par le respect des lois, tel fut d’abord l’unique objet des études de la jeunesse romaine. Cependant vers
ègles. 1. De la description. — La description est la peinture d’un objet  ; elle remplace les lignes et les couleurs par de
t le détail intéressant de tous les traits qui eu vent représenter un objet  ; elle fait connaître un lieu, un accident, un ph
is qu’on voie. Cependant, comme dans la nature l’œil perçoit tous les objets mais n’en discerne et n’en connaît bien réellemen
r les points qui sont d’une valeur réelle pour bien faire connaître l’ objet décrit. Boileau a raillé avec goût l’auteur d’une
Et joyeux, à sa mère, offre un caillou qu’il tient. Sur de trop vains objets c’est arrêter la vue. Il convient de disposer le
nait sur un arbuste voisin, comme une fleur de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés dans l’eau d’un étang avec l’ombr
se sent de la langueur d’un paisible réveil. Le concours de tous ces objets porte aux sons une impression de fraîcheur qui se
lités indispensables de cette petite composition ; les animaux et les objets eux-mêmes ont reçu de la nature un caractère et u
règles. 1. De la lettre. — La lettre est une conversation écrite L’ objet pour lequel ont été inventées les lettres en fixe
é d’esprit, plus de connaissances acquises. Ces compositions ont pour objet le développement de vérités qui intéressent la co
un procédé d’étude et d’amplification qui éclaire deux idées ou deux objets par leur contraste ou par leur ressemblance ; ce
me proprement le parallèle. Destiné à mieux faire connaître les deux objets ou les deux personnages que l’esprit rapproche, l
pas un travail, elle est un sentiment. De même que nous admirons les objets de la nature, de même que nous sommes émus des af
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
. Le but de toute espèce de comparaison est de faire ressortir les objets les uns par les autres ; de donner plus de dévelo
re seulement plus d’agrément et de variété dans le discours. Mais son objet principal, celui que l’écrivain doit avoir surtou
e mettre sa pensée dans tout son jour ; et peu importe alors de quels objets la comparaison est tirée : elle est heureuse, tou
, qui puisse parler un tel langage : et que c’est bien moins ici deux objets rapprochés à dessein, pour faire une comparaison,
ne peut donc être dégradé dans aucun cas, par sa comparaison avec un objet évidemment inférieur. Lorsqu’il s’agit au contrai
jet évidemment inférieur. Lorsqu’il s’agit au contraire de relever un objet petit par lui-même, on ne saurait mettre trop de
ture, Permets-tu que des furieux Anéantissent sous tes yeux Le tendre objet de ta culture ? Rends-lui tes premières faveurs,
un exemple, et nous le tirerons du psaume 2e, aussi important par son objet , qu’admirable par le ton qui y règne d’un bout à
pour assurer son église sur des bases inébranlables. Ces deux grands objets ont entre eux une si merveilleuse conformité, se
es. Nous en avons un grand exemple dans toute la prophétie qui a pour objet la naissance de J.-C., morceau vraiment magnifiqu
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
ormation des langues, les hommes commencèrent par donner des noms aux objets qui frappaient le plus fréquemment leur vue ; et
is à mesure qu’ils acquirent la connaissance d’un plus grand nombre d’ objets , et que leurs idées se multiplièrent par conséque
gue fournisse des termes différents pour toutes les idées et tous les objets . On chercha donc à s’éviter la peine de créer san
nt d’abord, on a appelé tropes 29 les figures destinées à remplir cet objet dans le discours. Il y a autant de tropes, qu’il
és de quelque pensée, rarement nous nous exprimons avec simplicité. L’ objet qui nous occupe se présente à nous avec les idées
n grand usage pour déguiser les idées tristes, désagréables : c’est l’ objet de l’euphémisme et de la périphrase. 6º Enfin, le
ropes, ils sont généralement fondés sur la relation et l’analogie des objets entre eux, et ces relations plus ou moins intimes
comparaison, parce que j’exprime tous les points de rapport des deux objets comparés. Mais si je dis simplement : Ce ministre
se. Ce tour est également vicieux, quand la métaphore est tirée, 1º D’ objets bas et dégoûtants, comme quand Corneille dit que
e noble. 2º De circonstances triviales et familières qui avilissent l’ objet comparé, comme ce vieux poète français qui dit qu
est d’autant plus sanglante, qu’elle porte sur le fait même qui est l’ objet de la vengeance des Grecs et du siège de Troye. R
écessairement inégal dans son style. Quelquefois diffus, il fait de l’ objet de sa passion une peinture exacte et minutieuseme
erchent naturellement à s’épancher au-dehors ; et, au défaut d’autres objets , elles s’adressent aux bois, aux rochers, etc., l
, elles s’adressent aux bois, aux rochers, etc., lors surtout que ces objets ont un rapport marqué avec ce qui les affecte. Ai
êt et l’ange du ciel la forcent de les abandonner à jamais : Ô vous, objets chéris de mes soins assidus, Adieu, charmantes fl
l’opposition. Comme la comparaison est fondée sur la ressemblance des objets comparés, l’antithèse consiste dans le contraste
s le contraste ou l’opposition des choses. C’est du contraste que les objets reçoivent leur véritable valeur : la beauté, par
33 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
e le poète dispose et conduise sa matière de sorte que les principaux objets qu’il traite soient exactement distingués entre e
é de les mieux saisir et de les mieux goûter. Lorsque ce poème a pour objet la morale ou quelque science, il demande un ordre
rt de lier les épisodes à son sujet est, pour le poète didactique, un objet de grande importance. Virgile excelle à cet égard
que famem in silvis solabere quercu. 257. Comment faut-il parler des objets bas et repoussants ? Quelquefois le poète est ob
est obligé d’entrer dans les détails les plus minutieux, de parler d’ objets ignobles, bas, et même dégoûtants. Il faut alors
les richesses de la langue dans laquelle il écrit, pour exprimer ces objets avec une élégante noblesse. C’est ce qu’a fait Ro
ent de s’attacher aux circonstances les plus propres à caractériser l’ objet décrit, à en marquer les traits d’une manière for
ent être uniformes et tendre au même but ; ainsi, lorsqu’on décrit un objet grand, toutes les circonstances que l’on met en v
ue l’on met en vue doivent tendre à l’agrandir ; et si l’on décrit un objet agréable et brillant, elles doivent tendre à l’em
is jamais ils ne décrivaient uniquement pour décrire, en passant d’un objet à un autre, sans autre cause que la mobilité du r
flétrir ni humilier les personnes, voilà le triple but, le véritable objet de la satire. Renfermé dans ses justes bornes, ce
simples et les événements les plus communs. 11 n’est presque point d’ objet qui ne puisse servir de matière à l’épître. 282.
aits les plus ordinaires, les plus petits détails, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé
lte pour les mœurs une instruction utile nommée moralité. Elle a pour objet de nous instruire d’une manière agréable et détou
un miroir qui n’a de valeur qu’autant qu’il représente fidèlement les objets . En effet, dit Lamotte, la vérité doit naître de
genres, que de la magie de l’enthousiasme, qui lui peint vivement les objets , et lui fournit les couleurs pour les rendre. La
34 (1852) Précis de rhétorique
, je dirai d’abord quelle est sa couleur, où elle se plaît, ce sera l’ objet d’une courte définition ; je continuerai en nomma
les narrations ? (6e Leçon) — § II. Disposition oratoire6. 1. L’ objet de la disposition oratoire est l’arrangement des
tefois il y en a une dans le discours), vient la confirmation, dont l’ objet est de présenter les preuves de la vérité qu’on a
nt qu’en remuant fortement les passions. Questionnaire. 1. Quel est l’ objet de la disposition oratoire ? — 2. Nommez les part
Que suit-il de là ? — 6. La métaphore n’a-t-elle pas encore un autre objet  ? — 7. Qu’est-ce que la métonymie ? — 8. Dans que
l’emploie, on fait abus d’un mot, on étend son sens, ou l’on imite l’ objet auquel ce mot est emprunté. Ex. : Aller à cheval
ne sort pas de l’ordre physique, et n’est que l’imitation d’un autre objet . 3. Prenons pour exemples les mots un ruisseau de
’est qu’une simple catachrèse. 4. L’allégorie consiste à présenter un objet à l’esprit de manière à lui en désigner un autre.
ou même à une chose inanimée. Par l’exclamation, on apostrophe divers objets pour témoigner sa surprise. Ces trois figures s’e
t à propos. 13. La comparaison doit peindre justement et vivement les objets  ; il faut de plus qu’elle soit neuve autant que p
igure disparaît si les termes sont changés. 15. La commination a pour objet d’intimider l’auditeur par la peinture des maux q
d en quoi consistent l’expolition et l’accumulation ? — 4. Précisez l’ objet de l’interrogation, de l’apostrophe et de l’excla
. Dites aussi quelque chose de plus de l’antithèse ? — 15. Quel est l’ objet de la commination, de l’obsécration, de la dépréc
ordinaire, qui s’exprime en termes découverts, comme : passons à tel objet , il nous reste à parler de… — La seconde est la t
que17. 1. L’analyse, qu’on peut nommer aussi décomposition, a pour objet l’examen attentif de toutes les parties constitut
proposition, ou conséquence, celle qui contient la vérité qui fait l’ objet du syllogisme, est incontestable. 7. Voici un exe
avec enthousiasme : Plus d’oisiveté ! » Questionnaire. 1. Quel est l’ objet de l’analyse ? — 2. Quelles sont les parties cons
stice ; le style est ignoble, quand les expressions sont empruntées d’ objets vils. 5. Il y a disparate, quand les idées, compa
tion20. 1. L’action est l’éloquence du corps ; ses règles ont pour objet de déterminer les convenances physiques que l’ora
rne en dehors lorsqu’on éprouve de la répulsion, de l’horreur pour un objet , ou qu’on veut l’éloigner. Les mains supplient qu
re présente une gradation descendante, en commençant toujours par les objets qui intéressent le plus la personne à qui l’on éc
ts propres à la vie de leurs patrons, ou tirer un aimable souhait des objets qu’il leur offre en témoignage de son affection.
ettres de félicitations. 12. Les lettres de félicitations ont pour objet de témoigner à quelqu’un la part qu’on prend à so
ettres de compliment ne sont-elles pas des lettres ? — 12. Quel est l’ objet des lettres de félicitation ? — 13. Quel est le t
se distinguer les réponses à ces sortes de lettres ? — 15. Quel est l’ objet des lettres de condoléance ? — 16. Expliquez-nous
rapports, le genre et la différence : les rapports, en détaillant les objets qu’embrasse la chose définie ; le genre, en class
Tableaux et Descriptions. 14. La description sert à représenter un objet ou une action ; elle met en relief la nature d’un
de basse circonstance. À ces recommandations, il faut ajouter que l’ objet doit être dépeint : 1° sous le point de vue le pl
ait appartenir à trois genres : le genre démonstratif, qui avait pour objet la louange ou le blâme ; le genre délibératif, pa
rangs et à tous les âges, faire l’éloge des hommes justes, tel est l’ objet de l’éloquence sacrée. 4. Jamais mission plus sub
ent-ils le discours ? — 2. Qu’ont fait les modernes ? — 3. Quel est l’ objet de l’éloquence sacrée ? — 4. Est-il une mission p
r obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour arrêter la pensée sur un objet horrible, monstrueux, etc., elle manque totalemen
rmité dans le son final, comme bouche, fourche, — glissent, gisent, —  objet , — abject, — etc. Rimes plates. — Les rimes sont
35 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
a carrière. L’autre genre est simple, tendre et gracieux ; il naît d’ objets plus ordinaires, comme la vue d’une fête, l’aspec
e et saillante dont l’imagination est fortement frappée à la vue de l’ objet qu’elle se représente. L’enthousiasme ne consiste
et, quand le poète saisit la lyre, on le suppose fortement frappé des objets qu’il se représente : son sentiment est alors por
d’une âme troublée, et que le trouble ne peut être causé que par des objets importants. 183. Qu’entendez-vous par digression 
? Le sentiment, dans l’ode, est tellement vif que tout en rappelle l’ objet à l’esprit qui est dominé par l’enthousiasme, et
s traits de l’histoire ou de la fable qui ont quelque analogie avec l’ objet qui concerne le poète, et que celui-ci emploie po
t toute dans le sentiment, et dans le sentiment produit à la vue d’un objet  ; or, la vivacité, la violence du sentiment épuis
oyons-nous que les meilleurs lyriques se contentent de présenter leur objet sous les différentes faces qui peuvent produire o
ront des comparaisons riches et multipliées qui nous présenteront les objets dans toute leur grandeur, dans toute leur beauté,
me de la poésie lyrique, le grand caractère de l’ode, c’est-à-dire un objet important, un enthousiasme sincère, des élans rap
’un sentiment produit par l’imagination qui se représente vivement un objet quel qu’il soit. Mais, dans la première, l’âme du
ies et naturelles. Ici, l’âme du poète doit être toute remplie de son objet , toute pénétrée des malheurs qu’elle veut déplore
avec beaucoup de retenue, parce qu’il s’agit moins ici de peindre des objets gracieux que d’exprimer des sentiments délicats e
ouleur ou la tendresse, mais encore lorsqu’elle décrit en passant des objets gracieux. Que le cœur soit vivement pénétré, et i
est plus élevé ou plus simple suivant la nature du sujet, présente l’ objet à l’esprit ; l’Air exprime le sentiment ou la réf
prime le sentiment ou la réflexion qu’a dû faire naître la vue de cet objet  ; ce qui produit deux sortes de musique, et aussi
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
scendrons ensuite aux subdivisions. Dans les écrits qui n’ont d’autre objet que l’exposition de certains faits, racontés ou d
ntez, dans tout ce que vous posez, vous devez avoir en vue un but, un objet principal. Il y a donc toujours, dans un récit ou
irées et convenables à la place qu’on leur assigne. Une description d’ objets inutiles à l’action se fait lire malaisément. San
l’une comme pour l’autre, il faut faire un choix dans l’ensemble des objets , déterminer les points les plus saillants, les pl
que l’on parviendra à varier les phrases, à présenter sans cesse les objets ou les idées d’une manière nouvelle et piquante,
qui dorment au sein de la nature, en faisant pénétrer enfin dans les objets physiques un élément moral. Sans ce feu, ravi au
oit, dans les diverses images qui s’offrent à lui, qu’un seul être, l’ objet de son amour ou de sa haine, auquel il ramène tou
e Pyrrhus, le suit partout des yeux, et à mesure qu’elle le suit, les objets se lèvent en quelque sorte, mais vagues et confus
37 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
ésie. Cette épithète de belle signifie qu’il ne faut pas prendre pour objet de son travail toutes les idées ou tous les objet
ut pas prendre pour objet de son travail toutes les idées ou tous les objets sans aucun choix. Il y a dans le monde une multit
ous les objets sans aucun choix. Il y a dans le monde une multitude d’ objets qui ne doivent pas être représentés, parce qu’ils
e ils nous répugnent. Ainsi, eu égard à nous-mêmes, nous divisons les objets naturels en objets laids et en objets beaux ; aut
t. Ainsi, eu égard à nous-mêmes, nous divisons les objets naturels en objets laids et en objets beaux ; autrement dit, il y a
à nous-mêmes, nous divisons les objets naturels en objets laids et en objets beaux ; autrement dit, il y a pour nous une natur
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
urs, les écarts, les incohérences ; que la comparaison circonscrive l’ objet , l’éclaircisse, l’avive en le doublant, comme une
nt sur les corps, et réfléchissent des uns sur les autres. Par là les objets se renvoient mutuellement leurs couleurs. Il n’en
t séparés. De ces reflets naît cette dégradation de lumière qui, d’un objet à l’autre, conduit la vue par des passages imperc
prises dans un sens métaphorique. La métaphore s’applique à tous les objets de la pensée, physiques ou moraux, abstraits ou c
, l’aigle brillant de Meaux… Tantôt le même échange a lieu entre les objet inanimés, physiques ou moraux : Je ne sens plus
aissent jamais la moindre ambiguïté ; noble, qu’on ne la tire point d’ objets bas, dégoûtants, inconvenants, de façon à déparer
guère l’or sous la forme d’une divinité, comme la grandeur. Certains objets sont si essentiellement matériels qu’il est malai
montre la république. L’allégorisme, au contraire, ne présente qu’un objet , sous un nom emprunté. Par exemple, quand Mithrid
aitement juste, que je trouve dans M. Wey : « Evitez de comparer les objets que vous prétendez faire valoir avec d’autres obj
de comparer les objets que vous prétendez faire valoir avec d’autres objets de moindre importance. Assimiler la lune à un fro
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
Chapitre premier. Quel que soit l’ objet du discours, celui qui parle doit commencer par u
nsinuation. Dans l’exorde, l’orateur se borne à indiquer clairement l’ objet de son discours. L’insinuation suppose, au contra
couronna le discours de Cicéron. Le grand point était d’en venir à l’ objet même de la question : que de passions à faire tai
exordes sur des lieux communs qui n’ont pas le moindre rapport avec l’ objet dont il est question. Quelque achevés que puissen
ire l’exposé des faits sur lesquels il va avoir à prononcer : c’est l’ objet de la Narration. Quintilien veut qu’elle soit cou
mentation a commencé sur les esprits. La confirmation se propose deux objets différents, mais dont le but et le résultat sont
s preuves dans le discours, l’orateur n’a rempli que la moitié de son objet , si, content d’avoir convaincu les esprits, il ne
40 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
et innocentes, des plaisirs purs, des passions douces doivent être l’ objet ou la matière de la poésie pastorale. Mais il n’e
ment et la grossièreté sont deux excès qui s’éloignent également de l’ objet de la poésie pastorale. Les bergers peuvent montr
nements, Mais il faut que ces ornements soient tirés des mœurs et des objets champêtres. L’émail des prairies, les bocages pai
agination vive, occupa son loisir à composer, sur son état et sur les objets champêtres, des chansons, qui, en lui attirant l’
simples et les événements les plus communs. Il n’est presque point d’ objets qui ne puissent servir de matière à l’Épître. Ell
aits les plus ordinaires, les plus petits détails, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé
er la raison des attentats d’un sot250. Voilà son but, son véritable objet , les grands avantages dont elle peut à bon droit
nferme tous les autres. L’âme du poète doit être toute remplie de son objet toute pénétrée des malheurs qu’il veut déplorer,
ou la tendresse, mais encore même lorsqu’elle décrit, en passant, des objets gracieux et riants. Que le cœur soit donc vivemen
plus belle victoire est de vaincre son cœur. Oronte est à présent un objet de clémence ; S’il a cru les conseils d’une aveug
storale, ce sont des bergers qui s’entretiennent de leurs amours ou d’ objets champêtres. Dans la satire et l’épître morale, c’
de. Il faut d’abord que le poète se peigne vivement à l’esprit son objet , s’y livre tout entier, en soit le plus fortement
on appelle enthousiasme ; sentiment qui est toujours proportionné à l’ objet . C’est alors qu’une fureur poétique le transporte
es regards ; il va en épuiser les richesses, et répandre sur tous les objets cet esprit de vie qui les anime, et ces grands tr
ire Les grandes vérités que je vais révéler. Tantôt, tout plein de l’ objet qu’il se représente, il se jette, pour ainsi dire
ront des comparaisons riches et multipliées qui nous présenteront les objets dans toute leur grandeur, dans toute leur beauté 
ti, et le but où il doit arriver. On le voit passer brusquement à des objets qui paraissent éloignés l’un de l’autre, et total
erre, et tué à coups de flèches par Apollon. Ces passages subits d’un objet à un autre, ces brusques sorties que fait le poèt
on plan. Il a envisagé son sujet sous toutes les faces, a vu tous les objets qui y avaient quelque rapport même éloigné, et le
sagesse de dessein admirable. Le poète paraît avoir perdu de vue son objet  ; et c’est alors qu’il l’a parfaitement rempli. M
is je t’oublie ;                    Si tu n’es pas jusqu’au tombeau L’ objet de mes désirs, et l’espoir de ma vie ;          
’un sentiment produit par l’imagination qui se représente vivement un objet quel qu’il soit. Mais dans la première, l’âme du
nt chacun de ces récits est suivi. Dans le récit, le poète présente l’ objet  : dans l’air, il exprime le sentiment ou la réfle
prime le sentiment ou la réflexion qu’a dû faire naître la vue de cet objet . Les vers des récits peuvent être de huit, de dix
41 (1881) Rhétorique et genres littéraires
1° démonstratif Le but du genre démonstratif est l’honnête ; son objet de louer ou de blâmer. Ex. Panégyrique, — Discou
. 2° délibératif Le but du genre délibératif est l’utile ; son objet de conseiller ou de dissuader. Ex. Éloquence de
e. 3° judiciaire Le but du genre judiciaire est le juste ; son objet d’accuser ou de défendre. Ex. Plaidoyers, — Mémo
duire à deux : l’amour et la haine. On excite l’amour en peignant les objets sous des couleurs agréables, la haine en leur prê
couleur ; elle crée ou agrandit les personnages, décrit et peint les objets , qu’elle place, pour ainsi dire, sous nos yeux. E
t pas prendre dans la mauvaise acception de ce mot. Elle fait voir un objet sous toutes ses faces, soit par l’énumération des
ur les spectacles.) 2° La pétition de principe consiste à définir un objet par le terme qui a besoin d’être défini. Ex. Dan
pe l’oreille par des sons (onomatopée), tantôt elle peint l’idée ou l’ objet par les mots qu’elle emploie. Cette sorte d’harmo
ne vi.) 3° Le sublime d’image, qui représente une action et peint un objet , avec des couleurs vives et fortes, comme dans ce
figurée. L’expression propre, créée d’abord pour désigner tel ou tel objet , traduit exactement la pensée sans l’embellir. L’
pression figurée, au contraire, ajoute d’autres idées à celles de son objet ou y substitue des idées : analogues. Les rhéteur
antithèse, procède par rapprochement ; elle rappelle le souvenir d’un objet analogue à l’idée exprimée, comme en se jouant (a
une figure d’un emploi rare, mais saisissant, qui prête la vie a des objets inanimés, aux absents, aux morts même, Il ne faut
pose (ὑποτύπωσις, de ὑπὸ-τυπόω, je représente) consiste à peindre les objets avec des traits si saisissants que nous croyons l
ait et la description. La description prend différents noms suivant l’ objet auquel elle s’applique : Éthopée (description des
re par excellence de la poésie et de l’éloquence ; elle rapproche les objets pour en marquer la ressemblance et quelquefois le
se (περίφρασις, de περὶ, autour, φράζω je parle), au lieu de nommer l’ objet tout simplement, le désigne par une qualité ; ell
pour s’adresser à une personne présente ou absente à Dieu et même aux objets inanimés. « Elle est la mitraille de l’éloquence 
iction. Ex. Imprécations de Camille dans Corneille : Rome, l’unique objet de mon ressentiment, etc. (P. Corneille, Horace,
Ces figures ont leur origine dans une relation naturelle entre deux objets . On divise les tropes en deux classes : 1° les mé
e et la comparaison. Celle-ci se fait avec trois termes : le sujet, l’ objet auquel on le compare et le signe de la comparaiso
mots ; on l’emploie quand il n’existe pas de termes pour désigner un objet nouveau. Ex. Une feuille de papier, À cheval sur
e. (Boileau, Art poétique, chant II, vers 182.) 5° la matière pour l’ objet qui en est fait. Ex. Mais l’airain menaçant frém
s autres ; il faut l’avoir pratiqué pour le connaître à fond. C’est l’ objet des différents exercices de rhétorique. On peut c
La description est une amplification dont le but est de peindre les objets sous leurs traits les plus importants et les plus
cription littéraire, se propose seulement d’instruire et de peindre l’ objet d’après ses caractères essentiels. C’est une vari
cteur ou de l’auditeur une impression si vive qu’il lui semble voir l’ objet . Elle embellit un fait que l’historien se content
description devient un tableau quand le cadre embrasse un ensemble d’ objets . Ex. le lever du soleil dans les Confessions de J
et sobre. On distingue plusieurs espèces de dissertations, suivant l’ objet de la pensée que l’on développe. Elle peut être :
hommes de génie. L’imagination est la faculté de nous représenter les objets sous les couleurs les plus vives. Elle est l’attr
ors et l’art du machiniste y jouent le plus grand rôle. Farce L’ objet de la farce est de faire rire et de divertir en c
rance Bien plus que la tragédie, la comédie a changé aujourd’hui d’ objet et de caractère. Après les moralités les farces,
4° Genre didactique et philosophique Poésie didactique, son objet , ses caractères Comme l’indique l’étymologie d
mologie de son nom, la poésie didactique (διδάσκω, j’instruis) a pour objet d’enseigner des vérités de l’ordre moral ou physi
poésie celles qui, dans un cadre différent et moins étendu, ont pour objet un enseignement quelconque par la leçon directe o
amatique par le dialogue, du poème didactique par la description. Son objet est d’inspirer aux habitants des villes l’amour d
fférence fondamentale entre ces poèmes, puisqu’ils ont tous deux pour objet de peindre la vie champêtre, on peut toutefois ét
du xviie avec L’Astrée, roman en prose d’Honoré d’Urfé, et devient l’ objet d’un véritable engouement dans la société romanes
; Cassin : Sur la poésie considérée spécialement dans sa nature, son objet et ses conditions, thèse, in-8, 1832 ; A. Nisard
itique L’éloquence politique ou de la tribune est celle qui a pour objet de discuter, dans les assemblées délibérantes, su
nce sacrée L’éloquence sacrée ou de la chaire est celle qui a pour objet d’enseigner aux hommes réunis dans les temples le
litique et militaire, littéraire et scientifique de l’humanité. Son objet et son but ; l’histoire chez les anciens et les m
. Quérard, La France littéraire. La bibliographie particulière a pour objet d’étudier, d’après les mêmes principes, les texte
le, Racine, etc.). 3° Genre didactique et philosophique Son objet , ses qualités, sa division Le genre didactique
ement ni à l’histoire, ni à l’éloquence, et qui, en général, ont pour objet l’enseignement de la vérité dans les diverses bra
l’humanité. Il éclaire la pratique par la théorie. Quels que soient l’ objet , le but et la forme de ce genre d’ouvrages, ses p
vation et l’expérience. Ces traités prennent, en général, le nom de l’ objet spécial dont ils s’occupent. Ex. la Rhétorique et
rement didactiques. On appelle philosophes les écrivains qui ont pour objet l’étude de la philosophie proprement dite, c’est-
élémentaire comprend : 1° La psychologie ou science de l’âme, dont l’ objet est la recherche des faits et des lois de la vie
ois sceptique, antireligieux, antisocial. 5° Le roman de mœurs a pour objet de peindre la société où il se produit ; il en es
pographie. La prosopographie est une espèce de description qui a pour objet de peindre l’extérieur des corps, l’air et le mai
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
« Une pensée, dit Domairon, est la représentation dans l’esprit d’un objet spirituel ou sensible. Ainsi les pensées sont les
qui en fait le fondement et la solidité. Si cette image représente l’ objet tout entier, dans toute son étendue, alors la pen
elle est composée, c’est-à-dire la convenance ou l’opposition qu’a l’ objet dont on se forme une image, avec d’autres objets,
u l’opposition qu’a l’objet dont on se forme une image, avec d’autres objets , soit sensibles, soit intellectuels. La terre est
Les pensées agréables présentent des idées aimables, peignent des objets riants. La Fontaine nous en fournit plusieurs exe
ensées vives sont celles qui peignent d’un seul trait dans l’esprit l’ objet qu’elles représentent. Leur but est non seulement
combat. » 11° Pensées hardies La pensée est hardie, lorsque l’ objet dont elle est l’image se peint dans l’esprit avec
a justice. 15° Pensées grandes La pensée est grande, lorsque l’ objet qu’elle représente est élevé, imposant et noble :
est qu’elles soient d’accord entre elles, qu’elles se rapportent à un objet unique, et qu’elles forment un tout pour produire
43 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
images, les comparaisons, la couleur, l’éclat. Elle prête la vie aux objets inanimés, quelquefois même aux abstractions, qu’e
se. Elle aime l’harmonie jusqu’à l’imitation, jusqu’à la peinture des objets par le concours des sons harmonieux ou rudes. Rac
es genres. — On appelle genres les grandes divisions des êtres et des objets , abstraits on réels, déterminées d’après leurs ca
nspiration propre et personnelle du poëte, indépendante du temps, des objets extérieurs, des régies convenues. Elle n’a d’autr
hétorique, Aristote, avait divisé d’une manière simple et féconde les objets que se propose l’éloquence. Trois motifs persuade
une partie accessoire de la Rhétorique, élevée au rang d’une science, objet , sous le nom de Mnémonique, d’études longues et m
s de la Rhétorique ancienne sont pour nous une curiosité plutôt qu’un objet d’étude. Les trois premières sont essentielles et
ire. Mais je cherche un trépas utile à votre gloire ; Et Rome, unique objet d’un désespoir si beau, Du fils de Mithridate est
, parfaitement exact à son centre ; il doit reproduire les formes des objets telles qu’il les reçoit, sans en altérer les trai
couleur ; elle agrandit ou crée les personnages, décrit et peint les objets  ; donne aux hommes, aux sentiments, aux actions u
ille, Faites chercher a Sparte Hermione sa fille.... Que dis-je ? cet objet de tant de jalousie, Cette Hélène qui trouble et
endre dans l’acception fâcheuse donnée souvent à ce mot) fait voir un objet sous toutes ses faces, qu’elle éclaire également.
l consiste à donner pour solution la question elle-même, à définir un objet par le terme qui a besoin d’être défini. Tout le
onde même, ne se trouvent-ils pas tous les jours forcés de définir un objet , d’en énumérer tous les détails, de présenter leu
démonstration philosophique de la vérité : l’homme comprend mieux les objets , quand on lui explique ce qu’ils ne sont pas que
ds sujets. La poésie, l’histoire et la philosophie ont toutes le même objet , et un très-grand objet : l’homme et la nature. L
histoire et la philosophie ont toutes le même objet, et un très-grand objet  : l’homme et la nature. La philosophie décrit et
leur plaît ; et que devant toujours peindre et toujours agrandir les objets , ils doivent aussi partout employer toute la forc
té ; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets , s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sa
rt, en effet, se dégrade et s’avilit par l’imitation complaisante des objets rebutants : il s’amoindrit et s’abaisse par la re
, l’harmonie imitative, qui exprime par le son des mots la nature des objets ou les impressions qu’ils produisent. Harmonie d
un éloquent écrivain, est de faire entendre, autant qu’il se peut, l’ objet et l’idée par le son ; et ce caractère leur est s
in ; et l’esprit de l’homme n’y renonce jamais. Ce rapport du son à l’ objet n’est point borné à quelques cas, où il nous frap
me qui les a reconnus et adoptés, comme analogues à l’impression de l’ objet … Plus une langue cultivée conserve cette richesse
s de sa marche première, pour l’adresser à un personnage ou bien à un objet inattendu (άπο, στρέφω). « Princesse, dont la de
e, que l’on confond quelquefois à tort avec l’apostrophe adressée aux objets inanimés, prête l’action, le sentiment et la paro
ée aux objets inanimés, prête l’action, le sentiment et la parole aux objets inanimés et insensibles, aux absents, aux morts :
iv. 4° Hypotypose ou tableau sensible. — Elle consiste à peindre les objets avec des traits si vifs que nous les ayons comme
tre la cause. Id., liv. IX, fab. ix. 8° Périphrase. — Elle décrit l’ objet au lieu de le nommer, elle le désigne par un déta
, plus il devient vénérable. » 10° Comparaison. — Elle rapproche les objets , comme l’antithèse, mais pour en marquer les ress
de Louis de Bourbon.) 11° Allusion. — Elle rappelle le souvenir d’un objet analogue à l’idée exprimée ; elle le ramène indir
urvu qu’elle en entende seulement le nom. Ceux-ci, occupés du premier objet qui les avait transportés, allaient toujours sans
la métaphore. — La comparaison se fait avec trois termes, le signe, l’ objet auquel on le compare, et le signe de la comparais
tra-t-il son pouvoir ? Racine. L’effet de l’image est de rendre les objets sensibles à l’esprit, et de donner la couleur et
ie sont une règle rigoureuse des métaphores et des images. Allier des objets et des termes incohérents, c’est une faute choqua
cheval sur un bâton, etc. Au lieu de créer des mots pour désigner des objets nouveaux, on emploie ceux qui désignent les objet
pour désigner des objets nouveaux, on emploie ceux qui désignent les objets analogues : le sens se développe et s’étend pour
.... La Fontaine, liv. VII, fab. xv. Le possesseur, le patron d’un objet , le chef d’une famille, pour la famille ou pour l
e patron d’un objet, le chef d’une famille, pour la famille ou pour l’ objet . David, David triomphe ; Achab seul est détruit
ésespoir. » (Oraison funèbre d’Anne de Gonzague.) La matière pour l’ objet qui en est fait : Tendre au fer de Calchas une t
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
de nos idées. Les idées sont physiques, quand elles représentent des objets matériels : terre, livre, arbre ; Morales, quand
st abstraite, lorsque l’on abstrait, que l’on sépare les qualités des objets , pour ne considérer ces qualités qu’en elles-même
pour ne considérer ces qualités qu’en elles-mêmes, indépendamment des objets qui les possèdent. Ainsi, les idées de blancheur,
lon qu’on énonce un rapport de convenance ou de disconvenance entre l’ objet dont on parle et son attribut. Des phrases.
45 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
er, le moyen le plus puissant et le plus efficace, c’est d’en faire l’ objet d’une méditation constante et profonde. La médita
dualités renfermées sous les noms collectifs, humanité, société, et l’ objet où elles tendent toutes par des chemins divers, a
sordre, sans en être un. Elle délasse l’esprit, en lui présentant des objets toujours différents, et elle lui laisse la libert
i préviennent ou corrigent les écarts, et qui ramènent sans cesse à l’ objet principal. On doit mettre son adresse à régler l’
ssez sans peine la pensée principale : « Les grands sont les premiers objets de la fureur du démon ; — ils doivent donc plus
ntécédent. D’où l’orateur conclut-il que les grands sont les premiers objets de la fureur du démon ? De la conduite de l’espri
utres.20 et 21 Maintenant, pourquoi les grands sont-ils les premiers objets de la fureur du démon ? — 1° Parce que leur posit
n à la dernière phrase du § 11 : « Presque toujours devenus les seuls objets de la censure publique, les grands sont les seuls
tateur contre son Innocence. 22. Les grands, Sire, sont les premiers objets de sa fureur. Plus exposés que les autres hommes
sauraient venir jusqu’à eux ; et, presque toujours devenus les seuls objets de la censure publique, ils sont les seuls qui l’
46 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
es ; c’est une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en ef
guer par la clarté, la brièveté, la précision ; on doit y parler de l’ objet en question et en bannir toute phraséologie, tout
C’est à vous à y mettre une juste valeur, et à la proportionner à cet objet . Il me semble que cette place vous était due par
leur, en me parlant de la douloureuse perte que j’ai faite : c’est un objet que mon esprit ne perd pas de vue, et qu’il trouv
§ III. De la description. La description est la peinture des objets . Quand une description se contente de dessiner qu
nt entre deux personnages ou deux caractères. La description peint un objet réel ou un objet de fantaisie. Dans la peinture d
sonnages ou deux caractères. La description peint un objet réel ou un objet de fantaisie. Dans la peinture des objets réels,
on peint un objet réel ou un objet de fantaisie. Dans la peinture des objets réels, la description doit être exacte et vraie ;
description doit être exacte et vraie ; pour cela il faut, ou avoir l’ objet sous les yeux, ou se le représenter par l’imagina
uleurs sont vives, les traits naturels, la ressemblance frappante ; l’ objet s’anime, on le voit. Si l’on peint un objet de fa
essemblance frappante ; l’objet s’anime, on le voit. Si l’on peint un objet de fantaisie, il n’y a pas d’exactitude à recherc
lui indiquer le choix à faire dans les détails de la description. Un objet se présente sous mille aspects divers, selon le p
ceptes suivants de Boileau : Un auteur quelquefois, trop plein de son objet , Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. S’il
description doit être animée, c’est-à-dire, représenter vivement les objets . Pour cela, il ne faut pas se borner à reproduire
etite ou grande, roman ou conte, histoire ou fable, doit présenter un objet principal, un personnage qui lui serve de centre 
corps reste encore un moment debout, étendant des mains convulsives, objet d’épouvanté et de pitié. Chateaubriand, Les Mar
avec les trésors de poésie qu’ils renferment ; tout cela peut être l’ objet de dissertations animées et ingénieuses où l’espr
la vérité ; abaissez tout cela jusqu’à nos sens. Nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons u
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
enferme tous les plaisirs de l’imagination, soit qu’ils résultent des objets même que nous offre la nature, ou de l’imitation
offre la nature, ou de l’imitation et de la description de ces mêmes objets . Il n’est pas nécessaire cependant, pour remplir
s les sentiments du goût. Il est difficile de compter tous les divers objets qui peuvent procurer des plaisirs au goût ; il es
et rechercher la cause efficace du plaisir que nous procurent de tels objets , c’est là que notre insuffisance se fait le plus
ujours pures, toujours innocentes ! Bornés seulement à distinguer les objets extérieurs, les sens de la vue et de l’ouïe aurai
48 (1839) Manuel pratique de rhétorique
exister des liens qui les unissent ; cette recherche est pour nous l’ objet d’un nouveau travail. Enfin nous comparerons les
artienne, peut toujours être observée sous les rapports suivants : 1° Objet de la composition. Faits qu’elle expose. Pensées,
cice : Examen du morceau dans ses parties constitutives. — Quel est l’ objet de ce morceau ? — Examinons si les faits que l’au
lus malheureux. Accablés de votre disgrâce, nous ne sommes plus qu’un objet d’horreur. Nous avons dans votre personne, offens
ingratitude. » Réduisez-la en cendres. La flamme, en consumant les objets qu’elle attaque, les convertit en cendres, en dim
tion.] Tout traité commence par la définition et la division de l’ objet dont on s’occupe. On définit ordinairement la rhé
ez les anciens, sont aussi abondantes que pures. La rhétorique a pour objet les règles du discours. Discours, en général, est
appeler à trois genres principaux : le genre démonstratif, qui a pour objet le blâme ou la louange ; le délibératif, dans leq
teur ? Division générale. Les préceptes de rhétorique ont pour objet la composition du discours ; il faut les connaîtr
soit en mal, sont des mouvements par lesquels l’âme se porte vers les objets , ou s’en éloigne, selon qu’elle les juge convenab
naturelles, et en ce sens elles sont bonnes, tant qu’elles n’ont pour objet que les vrais biens que l’homme doit désirer ou l
. L’imagination est la faculté que nous avons de nous représenter les objets . Il est sûr que les objets font sur nous des impr
lté que nous avons de nous représenter les objets. Il est sûr que les objets font sur nous des impressions propres à produire
x propres à faire sur son âme les mêmes impressions qu’y feraient les objets eux-mêmes, s’ils frappaient réellement les sens.
a sensibilité ; par elle, il s’échauffe, il se passionne à la vue des objets . Il y a un moyen de développer la sensibilité, c’
n ? Quelle est sa place, sa manière, son style ? La réfutation a pour objet de détruire les préventions ou les objections qui
 ? — Le dilemme ? — L’épichérème ? — Donnez des exemples. — Qu’a pour objet la réfutation ? — Est-elle indispensable ? Diffèr
quatur quòcumque torqueas. Des figures. Au propre, et pour les objets physiques, on nomme figure la disposition des par
ties extérieures d’un corps ; c’est par, elle que nous distinguons un objet d’un autre avec lequel il a d’ailleurs plus ou mo
tous les conseils : ici tout se présente à la fois ; la multitude des objets ne le confond pas ; à l’instant le parti est pris
notre âme peut se rendre de simples fictions aussi sensibles que les objets qui a frappent nos yeux ; imaginez, dis-je, qu’il
ploie s’éloigne de la vérité, soit en augmentant, soit en diminuant l’ objet , mais il est des bornes au-delà desquelles il ne
la guerre va épuiser toutes ses inventions et tous ses efforts. Quel objet se présente à mes yeux ! Ce n’est pas seulement d
urvu qu’elle en entende seulement le nom. Ceux-ci, occupés du premier objet qui les avait transportés, allaient toujours sans
oble, présente à l’esprit une image au moyen de laquelle il connaît l’ objet dont on veut l’occuper. Les poètes abondent en si
ypotypose toute description vive et animée qui met en quelque sorte l’ objet sous les yeux ; en général toute poésie est pitto
cide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d’ objets divers le bizarre assemblage, Peut-être du hasard
e héros expiré N’a laissé dans mes bras qu’un corps défiguré ; Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méconnaît
t-on pas ? Le jeune prince parut un autre homme. Touché d’un si digne objet , sa grande âme se déclara toute entière ; son cou
upplie, elle conjure, elle appelle à son secours les larmes, tous les objets précieux à la tendresse. La péroraison de la Milo
ots sépares, et alors elle n’est que l’accord du mot avec l’idée ou l’ objet qu’il peint par le son ; dans la réunion de plusi
celui des idées, mais sans affectation. Ceci d’ailleurs est plutôt un objet de goût que de règles précises. Au style périodiq
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
st beaucoup récrié contre cette méthode ; on a fait du lieu commun un objet de blâme et de risée ; on a dit que la topique ét
et recommander dans ee but l’étude attentive et complète de tous les objets extérieurs qui ont rapport au sujet, et la lectur
si elles sont adéquates, c’est-à-dire parfaitement en rapport avec l’ objet défini tout entier et avec lui seul. Une définiti
ation, dans un ordre régulier, de tous les éléments dont se compose l’ objet défini. On n’a point eu tort, cependant, de disti
des hommes en extase, on continue de voir à la fois cette multitude d’ objets différents, sans étudier chaque partie l’une aprè
ce de cette campagne, il faut arrêter ses regards successivement d’un objet sur un autre, observant d’abord ceux qui appellen
ensée, ajoute Condillac, se fait de la même manière que l’analyse des objets sensibles. On décompose de même ; on se retrace l
complète, s’arrête aux membres d’idée qui se rapportent le mieux à l’ objet que l’on traite, au dessein qu’on a en vue. Il y
50 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
ités. Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes.    Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t’a ravi to
ode prend différents noms, suivant le caractère de l’inspiration et l’ objet du chant. 1° Ode sacrée. L’ode sacrée, nommé
le sur un sujet sérieux de morale, d’art ou de science ; badine, si l’ objet du chant est simple, léger et gracieux. Horace, c
de plus léger, de plus gai dans l’esprit humain. Elle effleure chaque objet  ; elle n’a point de caractère fixe ; elle sourit,
resse et l’amour) ; la chanson satirique, dont le nom indique assez l’ objet  ; la chanson bachique, qui chante le vin, etc. La
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
re. Voici les nuances qui les distinguent : Les discours qui ont pour objet de louer ou de blâmer, constituent le genre démon
r ou de blâmer, constituent le genre démonstratif ; ceux qui ont pour objet de conseiller ou de dissuader, se rapportent au g
e dissuader, se rapportent au genre délibératif, et ceux qui ont pour objet d’accuser ou de défendre appartiennent au genre j
législation. 3° Le Genre Judiciaire appartient au barreau ; il a pour objet le juste et l’injuste. Il consiste à accuser ou à
st possible, le nom du genre qui y domine et qui en fait le principal objet . Pour avoir une idée de chacun de ces genres, on
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ommence ;         Tout brille des feux du printemps. Les plus simples objets , le chant d’une fauvette, Le matin d’un beau jour
araison est une figure, par laquelle on présente les rapports de deux objets , pour orner ou pour éclaircir ses pensées. En voi
e le plus qu’il est possible, et offrir un rapport convenable entre l’ objet comparé et celui auquel on le compare : elle doit
n est en général une figure par laquelle nous présentons l’image d’un objet . Je vais essayer d’en donner une idée dans l’exem
Mais ce spectacle est pour nous plus ou moins ravissant, suivant les objets qui nous entourent, et qui excitent en nous des s
des couleurs si vives et si animées, qu’on croit voir sous ses yeux l’ objet même que décrit le Poète ou l’Orateur. C’est en c
ire et ses bords. Fénelon, dans sa prose poétique, donne à tous les objets qu’il peint les couleurs les plus riches, les plu
x par madame Deshoulières, cette peinture si riante et si animée. Les objets y sont présentés dans une espèce de contraste, qu
its pour achever son portrait. Son ambition s’attacha aux plus petits objets , comme aux plus grands. Magnifique dans sa dépens
ent fureur. Posographie. La Posographie, peint l’extérieur des objets . On en trouve un bien beau modèle dans ce portrai
ant, fleuri et quelquefois élevé, en embellissant et ennoblissant les objets que présente l’écrivain. Ce que j’ai à dire du st
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
end à trouver aisément les choses qui doivent composer un discours. L’ objet de l’orateur est de persuader ; et, pour en venir
ssions sont des mouvements impétueux de l’âme qui l’emportent vers un objet ou qui l’en détournent. Ces passions sont l’effet
’âme reçoit. Si ces impressions sont agréables, la volonté approuve l’ objet qui les occasionne ; si elle est désagréable, ell
d’incompatible à la passion qu’on veut exciter. L’âme veut suivre son objet  ; et, si dans le temps que vous voulez lui inspir
ertaine élévation d’éloquence. On a assigné à ces diverses parties un objet particulier, par rapport aux trois devoirs de l’o
enre délibératif et le genre judiciaire. Le genre démonstratif a pour objet la louange et le blâme. Il considère en chaque su
ues, soit particulières, se proposent toujours l’un ou l’autre de ces objets . Leurs discours envisagent l’avenir. Le genre jud
bjets. Leurs discours envisagent l’avenir. Le genre judiciaire a pour objet le juste et l’injuste. Il consiste à accuser ou à
stratif, par l’énoncé de la louange ou du blâme appliqué à tel ou tel objet . Si elle apparaît dans ces deux genres, ce sera c
tants de l’auditeur, toujours prêt à se laisser distraire par quelque objet extérieur. La narration doit être courte. La briè
frappant, et qu’il représente dans un tableau raccourci, mais où les objets soient bien distincts, tout ce qui peut faire la
que ; c’est-à-dire que, distinguant d’abord les discours d’après leur objet principal et le caractère qui y domine, ils les r
a plusieurs espèces de discours sacrés ; parlons d’abord du sermon. L’ objet de l’orateur, dans le sermon, est d’expliquer les
de nous engager nous-mêmes à les imiter. Il ne peut remplir ce double objet qu’en joignant l’instruction au récit de ces vert
ie avec celui du sermon, puisque ces deux discours ont également pour objet d’enseigner ce qu’il faut faire, l’un par l’exemp
e, et finit par prendre des conclusions dans lesquelles il spécifie l’ objet de sa demande. L’avocat qui défend suit la même m
scours sur des sujets indiqués par les académies ont aujourd’hui pour objet tantôt des questions philosophiques ou littéraire
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
leur cœur, ressemblent à cet animal. La métaphore donne du corps aux objets qui n’existent que dans l’imagination : elle expr
ait comprendre, elle nous fait toucher du doigt, pour ainsi dire, les objets les plus spirituels, les plus abstraits. C’est ai
ambeau de la raison les ailes du Temps. Elle sert encore à peindre un objet sensible sous des traits plus riants ou plus éner
olore le style : aussi doit-elle être juste, noble et claire. Comme l’ objet de cette figure est de comparer deux choses entre
d’or ou d’argent ; L’ivoire, pour un peigne d’ivoire, ou tout autre objet fait en ivoire, etc. ; Le lin, pour la robe qui
ec Hyper, au-delà, et Ballô, jeter. L’Hyperbole exagère à dessein les objets , pour en donner une plus haute idée, ou même quel
; traduits par Boileau. Par l’hyperbole, on élève et on agrandit les objets , ou bien on les abaisse et on les diminue ; dans
On se console pourtant, parce que de temps en temps on rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fl
fille, pour la ramener à la religion de ses pères : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au
. Camille exprime ainsi toute sa haine contre Rome : Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras
 ; elle est faite pour plaire à. l’esprit et nous faire connaître les objets avec les qualités qui leur appartiennent et les c
aille, une tempête, un incendie, etc. Elle représente si vivement les objets que l’on croit les avoir sous les yeux. Il est à
sionomie, et Graphô, décrire. La Prosopographie peint l’extérieur des objets , le visage, l’air, le maintien d’un homme ou d’un
. 4° Topographie La Topographie décrit les lieux, avec tous les objets qu’ils renferment. Les Déserts de l’Arabie Pétré
l’œil s’étend et le regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire, éco
Comparaison La Comparaison est un rapport de convenance entre deux objets que l’on compare ensemble. Cette figure est propr
à quelque personne présente, absente, vivante ou morte, ou à quelque objet animé ou inanimée. Cette figure donne au style un
55 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
, pour vous faciliter les moyens de l’apprendre vous-même. C’est là l’ objet que je vais tâcher de remplir. De la Morale en
nes. Elles sont mauvaises, lorsqu’elles sont contraires à ces loix. L’ objet de la morale est de nous engager à ne faire que d
le respect, l’amour et tous les autres sentimens de son cœur envers l’ objet qui les a fait naître. Mais parmi toutes les reli
s’écrie Montesquieu (a), la religion chrétienne qui ne semble avoir d’ objet que la félicité de l’autre vie, fait encore notre
te religion si auguste et si sainte est aujourd’hui plus que jamais l’ objet des déclamations et des satires de l’impie. Jamai
ion. Il nous importe beaucoup de savoir distinguer avec précision les objets de notre croyance. Le P. Bougeant, jésuite, nous
a voie de l’impression. Mais le livre, dont la lecture doit, pour cet objet , nous occuper le plus fréquemment ; le livre le p
je crois avoir rempli, du moins dans la partie la plus essentielle, l’ objet de vos desirs. Il ne vous restera plus qu’à médit
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
, Et, ne prenant que la fleur d’un sujet3, Vole bientôt sur un nouvel objet . Dans vos leçons j’ai puisé ces maximes : Puissen
, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœurs, Ne serait plus qu’un triste objet d’horreurs ? Arrête, Muse, et retarde les larmes
is chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’ objet en objet. Les longs ouvrages me font peur, a di
légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet . Les longs ouvrages me font peur, a dit aussi l
on : « Il ne faut prendre, si je ne me trompe, que la fleur de chaque objet , et ne toucher jamais que ce qu’on peut embellir.
57 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
matique, comme les divers événements de la vie humaine qu’elle a pour objet de mettre sous les yeux, peut avoir deux caractèr
i consiste l’unité dramatique ? Une question littéraire, qui a été l’ objet de nombreuses et vives discussions, surtout chez
e l’unité d’action pour captiver l’attention en la concentrant sur un objet unique, et sur la raison qui montre l’unité de te
en tout genre ne sont pas si abondants ; il ne faut pas se priver des objets d’admiration, et je ne vois pas pourquoi avec un
ent sur la scène : c’est celui qui forme l’entreprise ou qui en est l’ objet . L’intérêt principal doit rouler sur lui. C’est l
e met en scène. Dans le drame comme dans l’épopée, le dialogue a pour objet une action, et non une vérité, comme le dialogue
de ceux qui la font. Elle est héroïque par elle-même quand elle a un objet grand et noble, comme d’acquérir un trône, de sau
ue doit exciter la tragédie : ils en sont tout à la fois la base et l’ objet , parce que ce sont les trois plus grands ressorts
nt des mouvements, des agitations que l’âme éprouve pour ou contre un objet , une action quelconque, comme l’amour, la haine,
t lorsqu’ils sont agités d’une violente passion, excités par un grand objet , et faites-les parler de même, vous aurez saisi l
s dictées par le sentiment ou la passion. Un personnage qui décrit un objet , doit avoir un grand intérêt à le faire. On peut
ion et l’expression triviale de la douleur et de la plainte, avec des objets pitoyables, avec des cris, des larmes, des sanglo
u le principal instrument qu’emploie la première. La comédie n’a pour objet ni les grandes infortunes des hommes, ni leurs gr
ises, en jetant le ridicule sur des caractères, des institutions, des objets respectables et qui ne doivent jamais y être expo
s, pour ne pas tomber dans ce même ridicule qui le rend à nos yeux un objet de risée. 508. Qu’est-ce que le ridicule ? Le ri
e et vrai. Le troisième moyen, c’est d’outrer un peu la peinture. Les objets ne sont vus au théâtre que dans le lointain. Il f
oble, le comique bourgeois et le bas comique. 512. Faites connaître l’ objet de chaque genre de comique ? Le comique noble pe
urs présente un caractère dominant dont la peinture fait le principal objet de la pièce. Les plus remarquables parmi les comé
de la médisante, etc. Si, dans la comédie d’intrigue, l’action est l’ objet principal, elle n’a qu’une influence secondaire d
Que comprend la comédie populaire ? La comédie populaire, qui a pour objet le divertissement et la gaieté avec ou sans but m
la tragédie trouble l’esprit, le livre à l’erreur en faisant voir les objets autrement qu’ils ne sont, et affaiblit, amollit,
58 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
une riche moisson d’idées. De plus, il faut lire peu à la fois ; les objets se fixent plus aisément dans l’esprit. Lire au de
’entendons ici, consiste non pas à expliquer sèchement la nature de l’ objet , mais à faire connaître d’une manière frappante e
amplification par l’énumération des parties a lieu lorsqu’on divise l’ objet , et qu’on remplace l’idée simple par l’énumératio
es consistent dans les particularités accidentelles qui déterminent l’ objet , et comprennent ce qui le précède, ce qui l’accom
e dans les causes et les effets, c’est-à-dire dans ce qui a produit l’ objet ou dans ce qui en est le résultat. On trouve de m
nt en opposition deux personnes ou deux choses, ou en plaçant le même objet dans deux situations différentes. Cicéron, dans l
59 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
ions sur : 1° Les mots ; 2° Les langues ; 3° L’identité du mot avec l’ objet qu’il représente ; 4° L’Écriture ; 5° La Grammair
elles expressions qui constituèrent des idiomes particuliers : ici un objet était connu sous un certain nom ; là il prenait e
auf quelques désinences différentes. § III. Identité du mot avec l’ objet représenté Animé du désir de donner un nom à l
du mot avec l’objet représenté Animé du désir de donner un nom à l’ objet qu’il voulait désigner, l’homme chercha naturelle
chercha naturellement à imiter par le son de sa voix la nature de cet objet pour faire comprendre sa pensée. Et de même qu’à
60 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
aisit, quel désespoir s’empare de son âme, lorsque, accourant vers un objet sombre qu’il a pris pour le toit de sa chaumière,
ouce et l’allusion lui sont très ordinaires, il tire ses métaphores d’ objets familiers, mais agréables. Parmi les figures, il
nt à tes saintes lois ; tous sont sensibles aux soins dont ils sont l’ objet , tous flattent et caressent la main qui les protè
. C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet , qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne
e expression : tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joi
qui ne brillent que par l’opposition ; on ne présente qu’un côté de l’ objet , ou met dans l’ombre toutes les autres faces ; et
oit lui-même le fond du sujet, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie ; alors l’art de dire de peti
ité. Si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets , s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sa
ds sujets. La poésie, l’histoire et la philosophie ont toutes le même objet , et un très grand objet : l’homme et la nature. L
histoire et la philosophie ont toutes le même objet, et un très grand objet  : l’homme et la nature. La philosophie décrit et
leur plaît ; et que, devant toujours peindre et toujours agrandir les objets , ils doivent ainsi partout employer toute la forc
Toute image qui reproduit avec des couleurs vives et fortes, un grand objet , une grande action, produit le sublime. Telle est
ressives : ce sont les palmes et les cèdres, les lions et les aigles, objets communs en Palestine et qui donnent au style une
cœur est vide de bonnes œuvres : sans l’espérance, la vie n’a point d’ objet , et la mort n’a point de consolation. » À toutes
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
les hommes n’ont point donné arbitrairement et au hasard des noms aux objets qui les frappaient le plus vivement et le plus so
est aussi un des éléments de notre nature intellectuelle. Ainsi tout objet rendant un son quelconque a été représenté par un
ion physique éprouvée au contact de la flamme. Les noms consacrés aux objets matériels ont sans doute précédé ceux qui exprime
ment naturel. A mesure que l’homme a découvert un plus grand nombre d’ objets , à mesure que des rapports plus multipliés avec s
sure que des rapports plus multipliés avec ses semblables ou avec ces objets ont fait naître en lui des sentiments nouveaux, i
dans toutes les sciences de création humaine et qui n’ont point pour objet la nature réelle, le point essentiel est de bien
62 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
r le bon goût. L’élocution est la partie de la composition qui a pour objet le choix, l’arrangement et l’ornement des mots. C
re est tombée). C’est qu’en effet la foudre arrive avant l’éclair à l’ objet frappé ; mais pour se conformer aux impressions e
stantif quelconque sert d’adjectif à un autre : C’est dans un faible objet , imperceptible ouvrage Que l’art de l’ouvrier se
à la beauté du style, qu’on n’a pas d’ailleurs souvent à peindre les objets par les sons, et qu’enfin la langue n’offrirait b
erceptions intellectuelles plus sensibles par leurs rapports avec les objets physiques : de là vient que presque toutes les mé
connaître la nature de toutes les autres. Mais il y en a aussi où les objets matériels sont comparés entre eux. On a dit la fl
vec laquelle on la confond souvent. Dans la métonymie, la pensée de l’ objet dont on change le nom existe indépendante de l’ob
, la pensée de l’objet dont on change le nom existe indépendante de l’ objet qui fournit un autre nom. Dans la synecdoque, les
ui lui est totalement étrangère, soit en prétendant par imitation aux objets qui ressemblent à ceux exprimés par le mot propre
e, qu’il court plus vite que le vent. Tantôt l’hyperbole augmente les objets , comme dans cet exemple qui est une métaphore hyp
t souvent usage, parce que leur imagination vive aime à augmenter les objets ou à les rendre plus mignons. Mais ils doivent se
st-à-dire qu’elle est une description courte et vive qui présente les objets aux yeux autant qu’à l’esprit. Quand cet effet se
e figure éloquente, hardie par laquelle on détourne son discours de l’ objet auquel il paraît être consacré pour s’adresser to
ouvements passionnés, et par des interjections appelle à son aide des objets absents. « O nuit désastreuse ! ô nuit effroyabl
lessent et importunent. Il n’est pas nécessaire qu’elles relèvent les objets  ; si elles les peignent vivement, justement, cela
un écrivain sérieux. XX. Commination. 44 La commination a pour objet d’intimider ceux à qui l’on parle par la peinture
. La noblesse est dans le fonds, quand la pensée présente un grand objet avec plus d’éclat que de vérité ; elle est dans l
asse (tombe, retombe). Tantôt l’harmonie imitative peint aux yeux les objets , en ce cas on la nomme ordinairement harmonie des
éder par onomatopée, et voir quels rapports ont les syllabes avec les objets à dépeindre : bra,  cla, fra, gra, etc., peindron
des phrases douces à l’oreille, ou des syllabes qui en dépeignant les objets les font tomber sous nos sens. Un mérite non moin
le est peu harmonieuse et se montre trop à découvert. — Passons à tel objet , — Il nous reste à parler de telle chose. — Mais
lyse lui deviendra bientôt familier. Le second genre d’analyse a pour objet le fond des choses, c’est-à-dire, l’invention du
e proposition ou conséquence, celle qui contient la vérité qui fait l’ objet du syllogisme est forcée, incontestable. Pour pro
vérité, la justice, par la préférence accordée sur elles à tout autre objet  ; le style est ignoble quand les expressions, les
quand les expressions, les idées, les comparaisons sont empruntées d’ objets vils et populaires. Le disparate. —  Il a l
era-t-il à ne plus voir ces formes sensibles, qui gravent si bien les objets en son âme. Telle est cependant la prétention du
bien facile d’observer, dit La Harpe, que cette division-là n’a pas d’ objet bien distinct, et qu’elle ne conduit à aucun résu
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
es pensées. Si l’on s’est élevé aux idées les plus générales, et si l’ objet en lui-même est grand, le ton pourra s’élever à l
ne écrivain, bien pénétré de tout ce qui vient d’être dit, aura trois objets en vue dans l’étude de l’expression : se former u
our le ton. Pour saisir le ton convenable, considérez attentivement l’ objet de votre ouvrage ; appliquez-vous à en apprécier
sophie, dit Buffon, que je ne puis rappeler assez, ont toutes le même objet , et un très-grand objet, l’homme et la nature. La
je ne puis rappeler assez, ont toutes le même objet, et un très-grand objet , l’homme et la nature. La poésie la peint et l’em
l leur plaît, et que devant toujours peindre et toujours agrandir les objets , ils doivent aussi partout employer toute la forc
64 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
mps et l’espace : c’est le côté positif, qui nous fait considérer les objets par leurs qualités sensibles. On peut encore les
st le point de vue moral qui laisse apercevoir le côté mystérieux des objets , et les liens qui les unissent au monde invisible
e idéal, et vit d’émotions morales. Il saisit le côté merveilleux des objets qui l’environnent ; il découvre, à chaque instant
e désire, et qui n’a pas de nom au terrestre séjour. Pour trouver cet objet , il revient sur ses pas, il s’élance dans l’aveni
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
1. C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet , qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne
e expression ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joi
ne brillent que par l’opposition1 ; l’on ne présente qu’un côté de l’ objet , on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et
oit lui-même le fond du sujet, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie ; alors l’art de dire de peti
, auteur de tous les êtres, vos regards paternels embrassent tous les objets de la création ; mais l’homme est votre être de c
d’un homme, quand il est pénétré de douleur, ou surpris à la vue d’un objet étonnant. Voilà la nature qui se montre à vous, v
comme les grands poëtes, il sait rendre intéressante la peinture des objets physiques en y mélant avec art des idées morales
bri, la légèreté de l’oiseau-mouche, son style prend le caractère des objets  : mais il conserve sa dignité imposante : c’est t
t toujours la nature qu’il peint, et il sait que même dans les petits objets elle a manifesté toute sa puissance. » 2. Le t
66 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
aider dans ce travail. 1° La définition. Pour bien déterminer l’ objet dont on parle, il faut le définir. La définition
e d’une chose. Si l’on veut définir en philosophe, on caractérisera l’ objet le plus brièvement possible ; mais l’orateur, le
a à sa définition plus d’étendue et d’ornements : il pourra peindre l’ objet par des traits caractéristiques et saillants, et
res. Une opposition, une différence fait souvent mieux ressortir l’ objet dont on parle ; en disant ce qu’une chose n’est p
nt par passions, de vifs mouvements de l’âme qui nous portent vers un objet ou nous en détournent. Si quelque chose plaît, on
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
itude quelconque, mais une correspondance bien marquée entre les deux objets comparés. Si je dis, à propos d’un soldat : C’est
porte l’effigie de ces princes. La métonymie exige donc que les deux objets métaphoriquement comparés se correspondent mutuel
le est une connexion, une cohésion des deux idées ; non-seulement les objets comparés se correspondent, mais ils ne forment qu
le moins, du moins pour le plus, d’une partie pour une autre, dans un objet unique. Tantôt la partie est prise pour le tout :
pour la partie : lorsqu’on désigne, par exemple, un instrument ou un objet par le nom de la matière dont il est fait : le fe
es faibles pas ; Dans des liens nouveaux ma jeunesse engagée Par deux objets chéris se verrait partagée… etc. Je ne parle pas
68 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ens, soit des modernes, des poëmes didactiques sur tous ces différens objets . L’ordre ; première règle du Poëme didactique.
le poëte dispose et conduise sa matière, de façon que les principaux objets qu’il traite soient exactement distingués entr’eu
amais l’une de ces quatre parties avec une autre, et ne parle que des objets qui ont un rapport direct à la partie qu’il trait
ruches, lorsque les mouches ont péri. Le poëme didactique qui a pour objet la morale ou quelque science, demande un ordre pl
les richesses de la langue dans laquelle il écrit, pour exprimer ces objets avec une élégante noblesse. C’est ce qu’a fait Ro
précepte, c’est-à-dire, de le revêtir des couleurs naturelles de son objet . C’est ce que fait Virgile dans tout le cours de
’œuvre de votre grand génie ; à moins que vous ne trouviez ici-bas un objet qui flatte plus vos regards, dans cet aimable enf
e à son sujet, dans le dessein d’instruire ; et alors en peignant ces objets qui ne tiennent qu’aux principales parties de son
troublés deux chemins se présentent. L’un n’est par-tout rempli que d’ objets qui nous tentent ; Il est large, facile, et parse
is. L’art poétique de Boileau efface ceux d’Horace et de Va. Tous les objets renfermés dans un plan général, y sont divisés en
leaux sont gracieux, ses descriptions charmantes ; et les plus petits objets y sont toujours ennoblis par l’élégance et la bea
. Son poëme des Eclipses est un vrai traité d’astronomie, où tous les objets présentés avec une régularité méthodique, sont em
s. Mais elle ne se borne pas à plaire : l’instruction est son premier objet  : tous les moyens qu’elle emploie, tendent à cett
ique. Ces règles générales peuvent être rapportées à trois principaux objets , 1°. aux qualités de l’action que le drame représ
e : Les yeux en le voyant saisiroient mieux la chose. Mais il est des objets que l’art judicieux Doit offrir à l’oreille et re
aussi invariable qu’elle. L’esprit humain ne peut embrasser plusieurs objets à-la-fois. L’œil seroit choqué de voir deux événe
qui ne pourroit pas exciter un intérêt bien vif ; soit parce que les objets s’y succéderoient trop rapidement, soit parce que
personnages ou acteurs dans un ouvrage dramatique, sont le principal objet qui fixe l’attention du spectateur. Il n’a, pour
nt sur la scène : c’est celui qui forme l’entreprise, ou qui en est l’ objet . J’ai déjà dit que l’intérêt principal doit roule
se horreur pourvu qu’elle se maintienne sur un trône qui est Tunique • objet de son ambition. Mais tous ses crimes sont accomp
, afin de ne point perdre de vue le terme de l’événement, qui est son objet . Un personnage ne dira donc que ce qu’il faut : u
qui, l’occupa, et non de ce qu’on lui dit. Le personnage plein de son objet , ou ne répond point, ou ne répond qu’à son idée.
nous ne tombions pas dans ce même ridicule, qui le rend à nos yeux un objet de risée. L’hypocrisie est un vice bien détestabl
e et vrai. Le troisième moyen, c’est d’outrer un peu la peinture. Les objets ne sont vus au théâtre, que dans le lointain. Il
e ici en quoi consiste la belle nature : c’est dans la perfection des objets que présente le poëte, de quelque-espèce, de quel
feront connoître par leurs discours ou par des récits dont il soit l’ objet . Mais quand le nœud est commencé, quand l’intrigu
bien qu’on sache, et j’en dois être crue, Que le sort offre ici deux objets à ma vue, Qui m’inspirant pour eux différens sent
me quelque chose de si imposant, qu’ils paroissent ne pouvoir être un objet de plaisanterie. C’est au poëte à les mettre en j
e seroit seulement avilir le cothurne ; ce seroit manquer à-la-fois l’ objet de la tragédie et de la comédie ; ce seroit une e
ux du burlesque ; alors la comédie et la tragédie eurent chacune leur objet particulier. Les poëtes qui, du temps même de The
gnoient si bien le caractère et les mœurs des personnes qui étoient l’ objet de leur satire, qu’on ne pouvoit s’y méprendre. D
de ses tableaux, un art infini dans la manière dont il en dispose les objets , qui sont toujours vrais et décens. Les mœurs de
entés avec plus d’art sous un jour propre à les rendre sensibles et l’ objet de la risée publique ? Voilà ce qui le fait regar
l’action est subordonnée aux caractères : par conséquent, le premier objet et le plus grand mérite du poëte consistent, non
médie, sont la Farce, les pièces à scènes détachées, et la Parodie. L’ objet de la farce est de faire rire et de divertir en c
ut avec tant d’art, que le spectateur ne puisse point les prévoir. L’ objet de la parodie est de corriger le goût, eu relevan
cule peuvent trouver place dans l’Opéra Comique, mais n’en sont pas l’ objet principal et direct. Une comédie en ce genre est
es de la prosodie, est absolument nécessaire au poëte pour ce dernier objet . Pourroit-il les ignorer, sans s’exposer à placer
et malheureuse. Cette action est héroïque dans son principe, dans son objet , et par l’état des acteurs. Héroïque dans son pe.
doit exciter la tragédie : elles en sont tout à-la fois la base et l’ objet , parce que ce sont les deux plus grands ressorts
ntraînent ? Nous verrons un amant poignarder dans sa jalouse fureur l’ objet innocent de son amour. Quel est l’homme qui, rent
les tragédies grecques, qui déchiroient les entrailles par les seuls objets de terreur et de pitié qui y étoient présentés. 3
, lorsqu’ils sont agités d’une violente passion, excitée par un grand objet , et faites-les parler de même ; vous aurez saisi
que j’ai suivis. Bien plus ce même jour je te donne Emilie, Le digne objet des vœux de toute l’Italie, Et qu’on mise si haut
asionnées par le sentiment ou la passion. Un personnage qui décrit un objet , doit toujours avoir un grand intérêt à le faire.
istinguois déjà le port de Cydonie(c) : Mais le ciel ne m’offroit ces objets ravissans, Que pour rendre toujours mes desirs pl
ns. Une effroyable nuit sur les eaux répandue, Déroba tout-à-coup ces objets à ma vue ; La mort seule y parut…. Le vaste sein
me courageuse, et élevée au-dessus des âmes vulgaires ; soit dans son objet , lorsqu’elle est fondée sur les intérêts de toute
de l’épopée. Dans toutes les espèces de culte, le dieu qui en étoit l’ objet , a toujours été regardé comme l’arbitre souverain
aux lecteurs éclairés, qui veulent que la poésie épique présente les objets dans l’état le plus parfait, mais sans contrarier
Dans celle-ci, le dénouement malheureux est le meilleur, parce que l’ objet de la tragédie étant d’exciter la terreur et la p
pour le héros, et nous arrachent des larmes ; néanmoins son principal objet , son objet essentiel, est de nous donner une gran
os, et nous arrachent des larmes ; néanmoins son principal objet, son objet essentiel, est de nous donner une grande vertu à
est donc le Diable, dit l’abbé Batteux, qu’on nous donne à admirer. L’ objet est singulier ; mais il en faut juger comme d’une
et les maux de cette vie, enfin tout ce qui a rapport à ces différens objets , quel fonds inépuisable de vérités pour le poëte 
e et l’harmonie, le coloris sur tout, mais un coloris propre à chaque objet , doivent le distinguer. C’est ici principalement
de s’exiler de sa patrie, aborda le premier aux rivages de Lavinium. Objet de la vengeance des Dieux, que le ressentiment de
cuperoient un trop grand espace. Virgile peint peut-être ces sortes d’ objets avec moins de force et de feu : mais il les peint
. Les tableaux ne saursient être trop variés dans l’épopée. Tous les objets de la nature peuvent y être décrits. C’est cette
s qu’il devoit rafraîchir ». Nous allons porter nos regards vers des objets qui sont au-dessus de nos têtes, en lisant cette
igion et la société ; qu’il y présente, selon la nature du sujet, des objets qui appartiennent à la politique, à la morale, à
ec un art infini, et le style est toujours proportionné aux différens objets que le poëte décrit. La traduction de ce poëme pa
69 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
la poésie des choses consiste dans la création et la disposition des objets , la poésie du style, ainsi appelée par opposition
ement poète, il ne suffit pas d’inventer, c’est-à-dire de trouver les objets qui existent et qui peuvent exister et de présent
iments réels, possibles et vraisemblables ; il faut encore rendre ces objets aussi sensibles à l’esprit et au cœur, que l’est
aussi sensibles à l’esprit et au cœur, que l’est aux yeux du corps un objet représenté sur la toile. Ce que la peinture fait
aire, qu’on a appelé le langage des dieux, et donne-t-elle à tous les objets qu’elle offre à nos regards l’empreinte d’une ima
se : on sait, en effet, que sous l’influence d’une émotion forte, les objets ne paraissent pas tels qu’ils sont, mais tels que
e ; on les grossit, on les exagère, on veut intéresser les autres à l’ objet de sa passion ; on compare les plus petites chose
ns effrontés ils dénient leurs crimes. Ils voient en tous lieux des objets enchanteurs. En voici d’excellents : … Dans le
des rimes masculines. Ex. : Un auteur quelquefois trop plein de son objet , Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. Tou
ce. Naître avec le printemps, mourir avec les roses. Ici tous les objets vous blessent, vous irritent. Abandonnez ce templ
nt différents pour le sens, ils peuvent rimer ensemble. Ex. : Chaque objet frappe, éveille et satisfait mes sens : Je reconn
70 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
latè, spirantis graviter, irriguum, peignent admirablement les divers objets dont parle Virgile, et répondent parfaitement au
e seule épithète, à moins qu’on ne veuille énumérer les qualités d’un objet en les accumulant, comme dans ce vers de Virgile 
tif. On souffre, en effet, en le voyant s’amuser et se jouer avec ces objets qui vont être si dangereux pour lui. Rien de si p
plus saillants, les circonstances qui ajoutent le plus d’intérêt à l’ objet que l’on décrit. Homère et Virgile possèdent au p
rofonde solitude. « Le prince, dit-il, était pour tous ses sujets un objet d’admiration et de terreur. Semblable à la foudre
paraisons doivent être claires et de nature à mieux faire concevoir l’ objet auquel elles s’appliquent. Si cet objet est grand
ure à mieux faire concevoir l’objet auquel elles s’appliquent. Si cet objet est grand et noble, il faut que tous les rapports
n caractère est la beauté, il faut qu’ils servent à l’embellir ; si l’ objet est effrayant, qu’ils soient capables de redouble
emploie particulièrement, quand on veut s’appesantir davantage sur un objet et le rendre plus sensible. Exemples : …….Bell
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
stant, nous n’aurions fait que recevoir les mêmes impressions que les objets ont faites sur nous dans le premier. Il en serait
re connaître cette campagne, c’est-à-dire pour nous faire démêler les objets qu’elle renferme. C’est pourquoi, lorsque les fen
inuons, comme au premier instant, de voir à la fois cette multitude d’ objets différents, nous n’en saurons pas plus, lorsque l
rasser d’un coup œil, il faut arrêter ses regards successivement d’un objet sur un autre objet. Voilà ce que la nature nous a
l, il faut arrêter ses regards successivement d’un objet sur un autre objet . Voilà ce que la nature nous apprend à tous. Si e
préceptes ou plusieurs observations utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts
72 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
le délibératif, et le judiciaire. Le premier a, le plus souvent, pour objet le présent ; le second, l’avenir ; le troisième,
proprement celui du barreau, discute le juste et l’injuste, et a pour objet toutes les questions de fait, de droit ou de nom,
la carrière est régulièrement tracée11. Voilà l’image de l’orateur. L’ objet de l’éloquence est de persuader ; or, pour persua
ude de la parole, qui a fait pendant longtemps, je ne le cache pas, l’ objet de mon application ; enfin si je dois en cela que
tion prompte, et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’ objets en objets sans en approfondir aucun ; cueillir ra
te, et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets en objets sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement t
sions ces mouvements vifs et irrésistibles qui nous emportent vers un objet , ou qui nous en détournent. C’est en excitant les
et qui apportent un tel changement dans l’esprit, que, sur les mêmes objets , son jugement n’est plus le même35. La fonction d
de la volonté est d’aimer ou de haïr. Si la volonté tend à s’unir à l’ objet qui lui est présenté, c’est l’amour ; si elle veu
le mal36. Pour exciter la première de ces passions, il faut peindre l’ objet avec des qualités agréables et utiles à ceux à qu
ère partie du discours, qui prépare l’auditeur à entendre la suite. L’ objet de l’orateur est de s’y concilier la bienveillanc
e. L’exorde ne commence véritablement qu’au moment où l’on découvre l’ objet et le dessein du discours65. Il faut donc tirer l
te religieuse ; car, en traversant votre ville, et en contemplant les objets de votre culte, j’ai rencontré un autel avec cett
s simples et des propositions composées. Les simples n’ont qu’un seul objet  : « Nous plaidons, un tel et moi, au sujet de la
ent toujours nécessaires. Il n’y a quelquefois dans un discours qu’un objet simple, et qu’un moyen qu’on ne peut pas décompos
onnes, que tout cela ne fasse qu’un tableau où l’esprit voie tous les objets sans les confondre75. Nous y parviendrons surtout
rtager par différentes époques, et même par les différentes natures d’ objets . La chose se conçoit très aisément. Cicéron en pr
au raisonnement plus de grâce ou de force. Si l’orateur a rempli cet objet en peu de mots, il a vraiment et solidement ampli
son. La péroraison, qui est la dernière partie du discours, a deux objets à remplir. Elle doit achever de convaincre, en ré
le dans les grandes questions, qui, par l’étendue et la diversité des objets et des moyens qu’elles embrassent, pourraient lai
avez dit, vous pouvez en charger quelque autre personnage, ou quelque objet inanimé que vous mettez en scène. Dites, par exem
lupart des juges ; il pouvait donc leur présenter sa douleur comme un objet digne de les intéresser. Nous invitons à lire en
e. Dans l’éloquence de la chaire, le pathétique de la péroraison a un objet qui ne convient qu’au genre délibératif ; c’est d
lu coloris lui est nécessaire pour animer tout l’ouvrage, donner aux objets de l’éclat, et rendre l’expression parfaite. De m
ination est toujours naturelle ; la fausse est celle qui assemble des objets incompatibles ; la bizarre peint des objets qui n
st celle qui assemble des objets incompatibles ; la bizarre peint des objets qui n’ont ni analogie, ni allégorie, ni vraisembl
, ni allégorie, ni vraisemblance. L’imagination forte approfondit les objets , la faible les effleure, la douce se repose dans
ses : les orateurs et les poètes sont quelquefois obligés de parler d’ objets petits et minces, et il faut alors que la décence
appelle imitative, et qui consiste dans le rapport des sons avec les objets qu’ils expriment. Les vers de Claudien sont harmo
arrêtée à latus, et précipitée ensuite par les dactyles, nous rend l’ objet présent. Quand on a commencé à sentir et à goûter
rticulières changent suivant la nature des sujets qu’on traite ou des objets qu’on doit peindre. L’élocution sera-t-elle la mê
mot réveille, dans les rapports qu’il embrasse, dans l’importance des objets qu’il montre à l’esprit. Virgile, après avoir rep
che, lorsque dans une seule image elle réunit plusieurs qualités de l’ objet qu’elle veut peindre. Un sceptre d’airain, par ex
oit lui-même le fond du sujet, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie : alors l’art de dire de peti
es pensées. Si l’on s’est élevé aux idées les plus générales, et si l’ objet en lui-même est grand, le ton paraîtra s’élever à
tenant à cette élévation, le génie fournit assez pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la beauté
ds sujets. La poésie, l’histoire et la philosophie ont toutes le même objet , et un très grand objet, l’homme et la nature. La
histoire et la philosophie ont toutes le même objet, et un très grand objet , l’homme et la nature. La philosophie décrit et d
leur plaît, et que, devant toujours peindre et toujours agrandir les objets , ils doivent aussi partout employer toute la forc
Comme le genre d’exécution que doit employer un artiste dépend de l’ objet qu’il traite ; comme le genre du Poussin n’est pa
at, ne conviendrait pas à un personnage héroïque, parce qu’il a pour objet une chose trop petite pour un héros. Nous n’enten
vivacité des images. La métaphore servira donc à donner des corps aux objets les plus spirituels ; et c’est ainsi que tout ce
nt la métaphore rend sensible ce qui ne l’est pas, mais elle peint un objet sensible sous des traits plus riants ou plus éner
oires ne dérangent rien aux règles de la grammaire ; elles n’ont pour objet que de rendre la course de l’écrivain plus leste
que vérité, ou pour peindre la passion, qui s’occupe fortement de son objet et répète souvent le mot qui en exprime l’idée. O
pithètes. Louis Racine (poème de la Religion) : C’est dans un faible objet , imperceptible ouvrage, Que l’art de l’ouvrier me
es deux vers, imperceptible ouvrage est joint par opposition à faible objet  : tour plus hardi et plus vif que si l’on eût dit
aible objet : tour plus hardi et plus vif que si l’on eût dit, faible objet qui est un ouvrage imperceptible. L’apposition ne
les comparaisons qu’elles suggèrent à l’esprit, le transportent d’un objet à un autre, le détournent et le ramènent, et lui
nvoque le ciel, les enfers, ou quelque puissance supérieure contre un objet odieux. Dii te perduint, fugitive ! ita non modo
s mortuo quæreremus. (Cic., Philippic., IX, 1.) L’hypotypose peint l’ objet avec des couleurs si vives et des images si vraie
image. Mais d’ordinaire l’hypotypose a plus d’étendue ; elle copie l’ objet par différents traits rassemblés ; et ainsi elle
Qui Bavium non odit, amet tua carmina, Mævi. L’hyperbole donne à l’ objet dont on parle quelques degrés de plus ou de moins
l’auditeur dans l’incertitude, pour lui montrer ensuite un tout autre objet que celui qu’il attendait. Voyez un bel exemple d
amplifier une même idée pour y fixer notre esprit ; atténuer certains objets  : railler avec art ; s’écarter du sujet par une d
le contre sur toutes les questions ; ils embrassèrent ainsi tous les objets sur lesquels on peut parler, et, à l’imitation de
ent l’imagination des jeunes disciples de l’éloquence sur une foule d’ objets intéressants et variés ; et les maîtres s’empress
d’exercer l’imagination et l’intelligence. Mais comme, entre tous ces objets d’étude, le genre de l’éloquence historique est c
73 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
maximes fondamentales de sa méthode, qui est de raisonner sur chaque objet conformément aux principes qui sont propres à cet
er sur chaque objet conformément aux principes qui sont propres à cet objet . Absorber la rhétorique dans la philosophie ou la
par trois points. Leurs éléments d’imitation sont autres ; autres les objets imités, autres enfin les procédés et la manière d
’imitation. Chapitre II Différentes sortes de poésie, selon les objets imités I. Comme ceux qui imitent des gens qui a
miter chacun de ces êtres. En effet, il est possible d’imiter le même objet , dans les mêmes circonstances, tantôt sous forme
ous l’avons dit en commençant : les circonstances où elle a lieu, son objet , son procédé. Par l’une, Sophocle est un imitateu
ssance. V. Et en effet, si l’on se plaît à voir des représentations d’ objets , c’est qu’il arrive que cette contemplation nous
idente pour tout le monde26. VI. Maintenant, comme l’imitation a pour objet une action et qu’une action a pour auteurs des ge
yens que l’on a d’imiter ; une, la manière dont on imite ; trois, les objets de l’imitation ; puis c’est tout. X. Un grand nom
ue, de même que dans les autres arts imitatifs, l’imitation d’un seul objet est une, de la même manière la fable, puisqu’elle
telle circonstance peut survenir, comme on l’a dit, par rapport à des objets inanimés ou à des faits accidentels ; et il peut
que celui dont on vient de parler, car Oreste pouvait porter quelques objets sur lui. De même encore, dans le Térée de Sophocl
par souvenir, lorsqu’on se rend compte de la situation à la vue d’un objet . Telle est celle qui a lieu dans les Cypriens, de
XIV. Le discours est un de deux manières : ou bien il désigne un seul objet , ou bien il en comprend plusieurs par conjonction
et la définition de l’homme l’est en ce sens qu’elle désigne un seul objet . Chapitre XXI Des diverses espèces de noms.
’une autre façon aussi, en appliquant une dénomination étrangère (à l’ objet dénommé), lui dénier quelqu’une de ses qualités p
des Carthaginois en Sicile, ces deux batailles n’avaient pas le même objet , de même, dans la succession des temps, tel événe
on reproche le manque de vérité, on répondra qu’on a voulu rendre les objets tels qu’ils devraient être. C’est ainsi que Sopho
apable de faire des enthymèmes, surtout s’il sait, de plus, sur quels objets portent les enthymèmes et en quoi ils diffèrent d
des autres arts instruit et impose la croyance en ce qui concerne son objet  : par exemple, la médecine, en ce qui concerne la
qui nous fait dire qu’elle n’a pas de règles applicables à un genre d’ objets déterminé. II. Parmi les preuves, les unes sont i
e de la terre (cultivée), la possession de territoires ; puis celle d’ objets mobiliers, de troupeaux, d’esclaves remarquables
quantité, leur grandeur et leur beauté. Tous ces biens doivent être l’ objet d’une possession assurée, d’une jouissance libéra
omère à Achille. XXVI. C’est, en général, tout ce qui mérite d’être l’ objet d’une détermination ; or on se détermine à faire
up et peu sont des termes qui se rapportent à la grandeur de nombre d’ objets . Ce qui surpasse est grand ; ce qui est en défaut
eilleurs ; car les désirs ont la supériorité des choses qui en sont l’ objet , et les désirs qu’excitent en nous des choses plu
a différence en plus paraît alors répartie sur un plus grand nombre d’ objets . C’est ainsi que le Poète fait énumérer à la femm
ion ne font qu’un seul genre d’éloge par rapport à celui qui en est l’ objet , mais ces genres diffèrent des précédents ; de mê
(les amoureux) d’aimer non seulement en jouissant de la présence de l’ objet aimé, mais d’y songer quand il est absent. Aussi
lle, par exemple, la chasse, et généralement tout exercice ayant pour objet l’attaque des bêtes fauves. En effet, partout où
du tort dans ces conditions. VIII. De même ceux qui peuvent cacher un objet volé, le transformer, le déplacer et le vendre fa
faciles à cacher et celles qui sont promptement consommées, comme les objets d’alimentation, ou celles dont on modifie aisémen
teur du fait incriminé, on n’admet pas la qualification dont il est l’ objet , ni l’application de cette qualification au cas p
l’adultère ; ou encore d’avoir volé, mais non commis un sacrilège, l’ objet dérobé n’appartenant pas à un dieu ; d’avoir trav
concerne chaque genre oratoire. II. Mais, comme la rhétorique a pour objet un jugement (et en effet on prononce sur des déli
’une opinion tendant à faire juger sans aucune valeur ce qui en est l’ objet (car les choses mauvaises, les choses bonnes, nou
propos de circonstances qui causent de la honte à celui qui en est l’ objet , et cela dans le but non pas de se procurer autre
u chez qui nous voulons exciter l’émulation, sans devenir pour eux un objet d’envie, nous les aimons, ou bien nous tenons à n
moins clairement, par suite, ce que c’est que l’assurance, sur quels objets elle porte, et comment se conduisent les gens qui
du temps ; car c’est là un effet de l’incontinence. V. Tirer profit d’ objets sans valeur, ou d’un commerce déshonorant, ou spé
nous. XIX. De même devant ceux qui ne sont pas en faute pour le même objet que nous, car il est évident que leur opinion nou
est importante si ceux qui la reçoivent ont de grands besoins ; si l’ objet en est considérable et difficile à obtenir ; si e
nt plus propres à exciter la pitié. XVI. Ajoutons-y la production des objets et des travaux de ceux qui ont souffert : par exe
lutte avec un supérieur et, surtout, si le conflit porte sur un même objet . De là ces vers : Il (Cébrion) déclinait la lutt
out cela laisse une place à l’envie et, principalement, ce qui est un objet de convoitise, ou ce que nous croyons nous être d
ce, en plus ou en moins, sépare de nous ou des autres. Voilà pour les objets d’envie et pour les envieux de cette sorte. VI. M
n amour, et, d’une manière générale, avec ceux qui convoitent le même objet que nous, il en résulte, nécessairement, que ce s
susceptibles de désirs ardents et capables d’accomplir ce qui fait l’ objet de ces désirs. En fait de désirs corporels, ils s
, dans leur opinion, les autres ont de l’émulation à propos des mêmes objets qu’eux-mêmes. Cette impression, après tout, n’a r
les genres de discours. I. L’emploi des discours persuasifs a pour objet un jugement, car, sur une question connue et jugé
curer que l’on emprunte aux apologues ; mais ils sont plus utiles à l’ objet de la délibération quand on les emprunte aux fait
près ce qui précède, combien il y a d’espèces de sentences, et à quel objet il convient d’en appliquer chaque espèce. Sur des
paraître l’orateur comme énonçant une sentence générale à propos de l’ objet particulier de ses intentions ; de sorte que, si
ier lieu. En effet, il y a deux sortes d’enthymèmes. Les uns ont pour objet de démontrer que tel fait est, ou n’est pas ; les
il ne faut pas tirer de loin les métaphores, mais les emprunter à des objets de la même famille et de la même espèce, de façon
; car tel terme est plus propre qu’un autre, même plus rapproché de l’ objet dénommé et plus apte à représenter la chose devan
lle porte sur les deux termes (de la corrélation) et s’applique à des objets de même nature. Si, par exemple, la coupe est le
ropres est chose connue. La métaphore est ce qui remplit le mieux cet objet  ; car, lorsqu’il dit (Homère)606 que la vieilless
erse sa poitrine avec rage641. En effet, dans tous ces passages, les objets , par cela même qu’ils sont animés, apparaissent c
on emploie la métaphore, comme on l’a dit précédemment643, la tirer d’ objets propres (au sujet), mais non pas trop évidents. E
ophie, par exemple, tu dois viser à considérer le semblable dans tels objets qui ont entre eux une grande différence. C’est ai
faut toujours que l’expression se rapporte à la personne qui en est l’ objet , qu’elle soit correctement appliquée si l’on veut
aux harangues, elle ressemble tout à fait à un tableau ; car plus les objets figurés sont nombreux, plus il faut se mettre loi
pas de même de l’exorde, ni de la péroraison, laquelle a plutôt pour objet de remémorer. V. Par conséquent, si l’on établit
s souvent, dans les discours démonstratifs, l’amplification aura pour objet d’établir que les actes (discutés) sont beaux et
existence. Les lieux qui servent à grandir ou à rabaisser sont déjà l’ objet d’un exposé antérieur719. III. Après cela, une fo
raduit. Il s’agit, selon nous, de la valeur attribuée à ce qui fait l’ objet de l’éloge ou du blâme. 209. Le beau, le juste,
traité des vertus et des vices (p. 1249 éd. Bekker). 253. Ce sera l’ objet du livre II, chap. i à xvii. 254. Livre II, chap
exciter la colère. 326. Plus grande que celle dont le tiers serait l’ objet . 327. Philocrate est mentionné plusieurs fois da
ut à fait la périphrase, c’est plutôt la généralité. 550. Σκεύη, les objets . 551. L’obscurité du style d’Héraclite était pas
hénien Dobrée, et non le disciple d’Isocrate. 617. Décret ayant pour objet l’expédition des Grecs contre Xerxès. Cp. Démosth
74 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
après Cicéron et Quintilien, l’orateur se propose ordinairement trois objets principaux : Instruire, plaire et toucher : Erit
e proposition est composée de termes. Percevoir intellectuellement un objet , c’est avoir une idée ; affirmer qu’il existe un
bjet, c’est avoir une idée ; affirmer qu’il existe un rapport entre l’ objet et son attribut, c’est former un jugement ; saisi
espèces d’exemples qu’il y a de manières différentes de comparer deux objets . Voici un exemple à pari : Dieu pardonna autrefo
gne. 82. On tombe dans le dénombrement imparfait lorsqu’on analyse un objet d’une manière incomplète. Vous avez considéré dan
ibunal, que je sois trouvé coupable, ce n’est pas là le plus pressant objet de mes sollicitudes et de mes craintes ; mais que
par passions de violents mouvements de l’âme qui nous portent vers un objet ou qui nous en détournent. Aristote les définit :
principales, qui sont l’amour et la haine ; car elles ont toutes pour objet ce qui nous plaît ou ce qui nous déplaît. Ces deu
r s’appelle pitié, tendresse, reconnaissance, admiration, selon que l’ objet aimé nous présente des malheurs qui nous touchent
nd le nom de crainte, de honte, de colère, d’indignation, selon que l’ objet détesté présente le danger, l’infamie, la violenc
nation. 129. L’imagination est cette faculté de l’âme qui rend les objets présents à la pensée avec toutes leurs circonstan
circonstances intéressantes. C’est par elle, dit Quintilien, que les objets , même absents, même chimériques, frappent notre e
t le travail de la composition ; on la fortifie en l’appliquant à des objets capables de l’enflammer. Voulez-vous acquérir le
gnent pour jamais ; et c’est ainsi qu’en me représentant vivement les objets , je parviendrai à les peindre avec force et chale
ement, en général, est une qualité de l’esprit qui nous fait voir les objets tels qu’ils sont et nous avertit de ce qui convie
exciter l’amour et les passions qui en dépendent, vous peindrez votre objet sous des couleurs agréables ou des aspects utiles
de l’obtenir. Voulez-vous, au contraire, soulever la haine contre un objet , efforcez-vous de le peindre sous des trait nuisi
ition influe sur tout l’ensemble du discours, mais elle embrasse deux objets principaux. Elle distribue d’abord une compositio
omposée. La proposition est simple lorsqu’elle ne renferme qu’un seul objet à prouver. La proposition est composée quand elle
à prouver. La proposition est composée quand elle renferme plusieurs objets dont chacun doit être prouvé séparément. Je vous
nque de bonne foi, quand il grossit ou atténue, relève ou abaisse les objets au point de dire ce qu’il ne pense pas, il perd t
e, de l’ampleur et de la dignité. Quand Démosthènes veut agrandir les objets , dit Marmontel, il étend moins qu’il n’approfondi
nt pour les yeux ces points de vue d’où l’on découvre une multitude d’ objets . 244. Pour qu’il y ait proportion dans le plan, i
ile dans la pratique, et que le style change perpétuellement avec les objets qu’il doit exprimer. 258. Il n’est pas facile d’a
er le cœur, parlez à la partie sensible de l’âme humaine, peignez les objets réels de manière que l’auditeur croie les voir de
importantes pour celui qui veut parler en public, embrasse donc deux objets  : se faire entendre pleinement et facilement, par
on d’une conversation sérieuse et animée. Quand un homme parle sur un objet qui le touche vivement, il a toujours les inflexi
ilité dans la pratique : 1º On étend le bras légèrement courbé vers l’ objet qu’on veut désigner. 2º Pour marquer la hauteur,
isse les deux bras, en tournant le dedans des mains vers le pied de l’ objet , pendant que les yeux regardent en haut vers le s
même direction, les deux mains étant bien allongées dans le sens de l’ objet qui se déroule aux regards. 293. Voici les observ
: le délibératif, le judiciaire et le démonstratif. Le premier a pour objet de conseiller ou de dissuader ; le second, d’accu
s motifs solides et des racines profondes. Elle se rapporte aux trois objets de la pensée humaine, qui sont le bon, le vrai et
sacrée30. 300. L’éloquence sacrée ou éloquence de la chaire a pour objet la prédication évangélique. Or, la prédication es
que l’homélie, parce que, ne partageant pas l’attention sur plusieurs objets , il peut mettre dans tout son jour la vérité dont
hevés dans ce genre, et elles présentent à nos orateurs de tribune un objet d’étude plus utile que les plus beaux chefs-d’œuv
aux passions au moins autant qu’à l’entendement. Au barreau, le grand objet est la conviction ; l’orateur doit montrer au jug
de jugement consiste à bien poser la question, à montrer nettement l’ objet de la cause et le point précis où commence le dis
yeux. Soldats, bientôt je vous ramènerai en France. Là, vous serez l’ objet de mes plus tendres sollicitudes, et il vous suff
ux orateurs. (Fénelon, Dialogues sur l’éloquence.) II. Origine et objet de la rhétorique. Dès que l’homme s’est exerc
aissez tout cela jusqu’à la portée de nos sens : nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons u
se de citoyens aient reçu l’impression des inculpations dont il est l’ objet , et qu’ils ne soient pas aujourd’hui à portée d’a
ition de la question, lorsqu’on place en évidence le point qui fait l’ objet de la discussion ; lorsqu’on admet ou qu’on réfut
ut ce qu’il peut comprendre ; elle ne lui ôte que les mystères et les objets impénétrables. Ce partage doit-il irriter la rais
on, qui ne verrait rien, s’enfuirait avec horreur loin de cet affreux objet  ; mais on vous donne assez de lumière pour satisf
échirer ce voile qui me couvre les yeux, et regarder de plus près ces objets mystérieux qu’on écarte avec tant de soin. C’est
re raisonnable. Téméraire philosophe ! pourquoi vouloir atteindre des objets plus élevés au-dessus de toi que le ciel n’est él
e de l’autre ? 18. Qu’est-ce que l’invention oratoire ? 19. Combien d’ objets principaux se propose ordinairement l’orateur ? 2
ile de donner des règles fixes sur les bienséances ? 107. À combien d’ objets se rapportent les bienséances ? 108. Que demanden
té de la disposition ? 153. La disposition n’embrasse-t-elle pas deux objets principaux ? 154. Combien peut-il y avoir de part
ns le discours sacré ? 229. Qu’est-ce que la péroraison, et combien d’ objets embrasse-t-elle ? 230. Est-il bon de récapituler
on pathétique chez les anciens et chez les modernes ? 235. Quel est l’ objet de la péroraison pathétique dans la chaire ? 236.
modernes divisent-ils les divers genres d’éloquence ? 300. Quel est l’ objet de l’éloquence sacrée, et en quoi consiste la pré
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
conde pour l’invention, puisque les observations à cet égard ont pour objet l’homme et la nature dans un temps, un lieu et de
des journalières, enfin, la combinaison de tous ces éléments avec les objets naturels ou artificiels qui les environnent, ce q
t aux plus importants, on remarque que : Dans les écrits qui ont pour objet l’exposition des faits, racontés ou dialogués, l’
n ne perdant jamais de vue le point culminant, c’est-à-dire le but, l’ objet principal de la narration ou thèse. A la narratio
ituées au mot propre supposent une correspondance préalable entre les objets comparés, la cause pour l’effet, l’effet pour la
-seulement une correspondance, mais une connexion, une cohésion en un objet unique, le moins pour le plus, le plus pour le mo
76 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
nt le sens. Ainsi la lettre l désigne principalement les qualités des objets  : facilis, facile ; amabilis, aimable. — La lettr
eintre ; salvator, sauveur, etc. — La lettre c désigne la fixité d’un objet , sa ténacité, sa constance. Tels sont les mots en
rs mots d’espèce différente. Ainsi, de la racine primitive re, chose, objet que l’on voit, on a formé le mot latin res, chose
a été donné par analogie 5, pour exprimer sous une forme sensible des objets spirituels avec lesquels il a des rapports de res
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
mplir. Je vais donner une idée des plus essentiels, en parcourant les objets suivants. I. Du Choix et de l’Arrangement des F
expression fidèle des caractères des personnages. Tous ces différents objets bien présentés donnent au lecteur une idée aussi
i les grandes passions, ni les figures hardies et trop magnifiques. L’ objet de l’historien n’est point de se rendre maître de
admirer dans les meilleurs historiens. Nul sentiment étranger à. leur objet ne les anime : ils ne sont occupés qu’à peindre l
aste érudition dont il est rempli, qu’agréable par la description des objets , et par la richesse du style. En faisant connaîtr
ous découvrent les causes des changements arrivés dans les empires. L’ objet de l’orateur historien est de faire voir le rappo
e Suède sont écrites d’un style pittoresque, et ne présentent que des objets très intéressants. Le. P. d’Orléans, jésuite, dan
ritique judicieuse et impartiale. Pour remplir avec succès ce dernier objet qui est un des plus importants, il faut qu’il joi
fait la partie anatomique, avec un succès qui répond parfaitement à l’ objet de son travail. 112. Réflexions sur l’Histoi
78 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
r conserver son trône et sa puissance. L’action est héroïque dans son objet quand elle en a un grand, comme d’acquérir un trô
entière. Le sacrifice d’Iphigénie, par exemple, est héroïque dans son objet , puisque la Grèce entière en a besoin154. Elle es
les conditions médiocres, des événements touchants qui peuvent être l’ objet de l’imitation poétique. Par exemple, Delavigne,
e doit exciter la tragédie. Elles en sont tout à la fois la base et l’ objet , parce que ce sont les deux plus grands ressorts
soient, comme dans l’épopée, que des finesses de l’artiste, et non l’ objet de l’art, contribuent encore à la fin morale de l
ce à dix-neuf ans, la France n’avait pour théâtre qu’un amas confus d’ objets disparates, où le sacré, le profane, le tragique,
qui montra par des préceptes, et plus encore par des exemples, quels objets il fallait choisir, comment on devait les présent
rlesques, la pièce prend le nom de farce, de folie, de parade, etc. L’ objet de la farce est de faire rire et de divertir en c
e : sa comédie n’est que le tableau de la vie civile ; tableau où les objets sont choisis avec goût, disposés avec art, peints
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
j’observe qu’il coule trop lentement à leur gré. Toujours pleins de l’ objet auquel ils tendent, ils voient à regret l’interva
en, au contraire, il court pour courir, et vient en poste, sans autre objet que de retourner de même1. Mortels, ne cesserez-v
produit l’ennui3. La source du bonheur n’est tout entière ni dans l’ objet désiré ni dans le cœur qui le possède, mais dans
ssède, mais dans le rapport de l’un et de l’autre ; et comme tous les objets de nos désirs ne sont pas propres à produire la f
ive continuelle d’observation et d’admiration : le concours de tant d’ objets intéressants qui se disputaient mon attention, m’
me reposais agréablement au retour, en me livrant à l’impression des objets , mais sans penser, sans imaginer, sans rien faire
ainte. Je dispose en maître de la nature entière ; mon cœur, errant d’ objet en objet, s’unit, s’identifie à ceux qui le flatt
dispose en maître de la nature entière ; mon cœur, errant d’objet en objet , s’unit, s’identifie à ceux qui le flattent, s’en
un assez grand tour, occupé à considérer avec intérêt et volupté les objets champêtres dont j’étais environné, les seuls dont
80 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
une valeur littéraire plus grande que les précédentes, soit par leur objet moral, soit par leurs dimensions. Ce sont l’apolo
on de notre vie avec celle des bergers. Selon la définition donnée, l’ objet ou la matière de l’églogue est le repos de la vie
aits les plus ordinaires, les plus petits détails, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé
nferme tous les autres. L’âme du poète doit être toute remplie de son objet , toute pénétrée des malheurs qu’il s’agit de dépl
est ainsi nommé parce que l’âme qui en est remplie, tout entière à l’ objet qui le lui inspire, est dans cette situation où l
ue, quand le poète saisit sa lyre, on le suppose fortement frappé des objets qu’il se représente. Son sentiment éclate, part c
d’une âme troublée, et que le trouble ne peut être causé que par des objets importants. Les digressions de l’ode sont des sor
t toute dans le sentiment, et dans le sentiment produit à la vue d’un objet , il n’est pas possible qu’elle se soutienne longt
i voit-on que les meilleurs lyriques se contentent de présenter, leur objet sous les différentes faces qui peuvent produire o
des pièces destinées à être mises en musique, et la musique en est l’ objet principal. Le poète se soumet donc d’avance au ca
ièces des noms différents, et en particulier les suivants, selon leur objet  : Le cantique est une pièce lyrique consacrée à D
81 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ssez vrai que tout homme passionné ou vivement ému est éloquent sur l’ objet qui le touche, lorsque l’objet est simple et n’a
nné ou vivement ému est éloquent sur l’objet qui le touche, lorsque l’ objet est simple et n’a rien de litigieux. Mais si la c
er un art, ainsi que la lutte et l’escrime, ou, pour la comparer à un objet plus noble, ainsi que la guerre elle-même : Nam
nce. La rhétorique embrasse les possibles ; l’éloquence s’attache à l’ objet qu’elle se propose, aux faits qui lui sont présen
possible qu’autant qu’il saurait bien de quelle manière et par quels objets , et avec quel genre d’éloquence on faisait sur l’
pas dans cet âge qu’il faut exercer des enfants à discuter de grands objets de morale ou de politique. Pour obtenir des fruit
nsensiblement le magasin de l’orateur, on ferait aux jeunes élèves un objet d’émulation de les décomposer, de les développer 
on, mais modifiée par les circonstances, qui, quelquefois, changent l’ objet , au point de rendre digne de louange ce qui est e
ensonge, tout est de son ressort. L’éloquence, au contraire, n’a pour objet que ce qui intéresse sérieusement les hommes, le
onnu ou qui n’est pas assez senti ; sans quoi l’éloquence serait sans objet et n’aurait plus aucune force Elle aurait beau co
homme disert, mais non pas un homme éloquent. C’est donc toujours un objet sérieux, intéressant, problématique, et relatif à
, l’attend et lui est assurée. Qu’on ne dise donc plus que les grands objets manquent à l’éloquence ; mais bien plutôt que l’é
 ; mais bien plutôt que l’éloquence manque le plus souvent aux grands objets qui la demandent, qui l’appellent, qui l’invoquen
t on ne le dit point : et la raison en est qu’on sait bien quel est l’ objet de la géométrie et qu’il consiste en preuves, et
t l’objet de la géométrie et qu’il consiste en preuves, et quel est l’ objet de la médecine, et qu’il consiste en la guérison 
a guérison ; maison ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui est l’ objet de la poésie. Ou ne sait ce que c’est que ce modè
’être heureux, que personne ne peut pas ne pas avoir, outre plusieurs objets particuliers que chacun suit pour y arriver et qu
qu’elle a déjà admises. Il y en a qui ont une union étroite avec les objets de notre satisfaction ; et celles-là sont encore
t il s’agit quel rapport elle a avec les principes avoués ou avec les objets délicieux par les charmes qu’on lui donne. De sor
de vérités dont nous demeurions toujours d’accord, et encore moins d’ objets de plaisir dont nous ne changions à toute heure,
yeux, l’autre pour les oreilles : l’un et l’autre doivent porter les objets dans l’imagination des hommes. Je vous ai cité un
d’un homme quand il est pénétré de douleur, ou surpris à la vue d’un objet étonnant, Voilà la nature qui se montre à vous, v
se réservant d’y ajouter sur-le-champ ce que le besoin et la vue des objets pourraient inspirer ; c’est pour cela même qu’il
t les choses, d’un autre œil que les autres hommes. Tout est pour lui objet de comparaison rapide et de métaphore, sans qu’il
genres rentrent encore souvent l’un dans l’autre, ainsi que les trois objets de l’éloquence qu’Aristote considère ; et le gran
ènes, dans Rome, et comme aujourd’hui dans Londres, et n’a point pour objet de grands intérêts publics : elle s’est réfugiée
dans ses Dialogues sur l’éloquence. Quoique nos sermons roulent sur l’ objet le plus important à l’homme, cependant il s’y tro
Comme le genre d’exécution que doit employer tout artiste dépend de l’ objet qu’il traite ; comme le genre du Poussin n’est po
at, ne conviendrait pas à un personnage héroïque, parce qu’il a pour objet une chose trop petite pour un héros. Nous n’enten
est fait un genre de style peut rarement le changer quand il change d’ objet . La Fontaine, dans ses opéras, emploie le même ge
ce n’est-elle pas arbitraire ? Non, puisqu’elle consiste à donner aux objets qu’on représente de la vie et de la douceur. Entr
nne compagnie, elle lui aurait conseillé d’exercer son talent sur des objets plus dignes d’elle que des chats, des rats et des
outes nos institutions, nos réflexions, nos connaissances, n’ont pour objet que de nous procurer un bonheur vers lequel notre
s le genre sérieux, parce qu’elle ne porte jamais que sur un côté des objets , qui n’est pas celui que l’on considère ; elle ro
s aux apparences superficielles ; sa méditation s’exerce à sonder son objet , et à tirer comme de ses entrailles, ex visceribu
mbole de sa fécondité ; un esprit élevé ne daigne apercevoir dans son objet que les rapports qui l’agrandissent : ses concept
la majesté du style est naturellement soutenue par la grandeur de son objet . Mais comme dans la tragédie, tous les sentiments
ements du style, les circonlocutions et les images poétiques pour les objets qui auraient besoin d’être ennoblis ou d’être emb
int sur les variétés que doit produire dans le style la diversité des objets ou la différence des personnages : ces détails se
a décence, à dire les choses comme il convient à celui qui parle, à l’ objet dont il parle, et à ceux qui l’écoutent. Après ce
ntanée, le regret, les plaintes, et les larmes, même qu’occasionne un objet chéri, sont susceptibles de grâces, parce que tou
Sublime Ce qu’on appelle le style sublime appartient aux grands objets , à l’essor le plus élevé des sentiments et des id
. On attache communément l’idée du sublime à la grandeur physique des objets , et quelquefois elle y contribue ; mais ce n’est
n instruisant, il est permis de négliger le soin de plaire ; que si l’ objet dont on s’occupe est sérieux et grave, il a droit
ne plaire que pour instruire ; et c’est le dégrader que d’en faire un objet frivole et de pur agrément, A l’égard du don d’ém
loquence tempérée, ou médiocre, de se parer lorsqu’elle n’aurait pour objet que le soin de plaire, comme dans les écoles des
t-il pas observé lui-même qu’en éloquence, comme dans tous les grands objets de la nature, le beau et l’utile doivent se réuni
érieux, utile, intéressant ; et si, sur des questions vaines, sur des objets futiles, on s’efforce d’être ingénieux et éloquen
. Pour moi, quand je fais la critique de tant d’hommes illustres, mon objet est de prendre des idées plus justes de leur cara
ces sont justes. Mais conclut mal, je présume qu’il distingue mal les objets , ou qu’il n’aperçoit pas d’un seul coup d’œil tou
ssent les lecteurs sensés, qui ne veulent pas qu’on les détourne de l’ objet principal, et qui leurs ne peuvent suivre, sans b
se trouvent sur leur chemin. C’est à eux d’amuser le peuple, qui sans objet , sans pénétration et sans goût. XXV. Le sot qui a
rité. Les arts ou les sciences embrassent tout ce qu’il y a, dans les objets de la pensée, de noble ou d’utile : de sorte qu’i
s. C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne
e expression ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joi
i ne brillent que par l’opposition : l’on ne présente qu’un côté de l’ objet , on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et
oit lui-même le fond du sujet, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie : alors l’art de dire de peti
es pensées. Si l’on s’est élevé aux idées les plus générales, et si l’ objet en lui-même est grand, le ton paraîtra s’élever à
tenant à cette élévation, le génie fournit assez pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la beauté
té : si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets , s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sa
ds sujets. La poésie, l’histoire et la philosophie ont toutes le même objet , et un très grand objet, l’homme et la nature. La
histoire et la philosophie ont toutes le même objet, et un très grand objet , l’homme et la nature. La philosophie décrit et d
l leur plaît et que, devant toujours peindre et toujours agrandir les objets , ils doivent aussi partout employer toute la forc
out ce qui est lumineux a ce caractère. Une lampe éclaire à la fois l’ objet auquel on l’applique, et vingt autres auxquels on
qu’elles soient claires, et elles ne peuvent le devenir que lorsque l’ objet auquel on compare est plus familier, plus apparen
sque l’objet auquel on compare est plus familier, plus apparent que l’ objet comparé. CVIII. La figure qui résulte du style, d
s clairvoyants l’esprit des autres et le sien. Quand l’image masque l’ objet , et que l’on fait de l’ombre un corps ; quand l’e
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
citoyens ; soit que, dans les sociétés littéraires, elle embrasse des objets relatifs aux sciences et aux arts ; soit qu’enfin
nvenables à la matière qu’on traite ; qui découvre et saisit dans les objets ce vrai beau, que les esprits ordinaires n’y voie
du génie, c’est-à-dire, du concert de l’imagination qui embellit les objets , et du jugement qui conduit toujours l’esprit au
peut aisément trouver les choses qui doivent composer son discours. L’ objet qu’il se propose, est de persuader ; et pour en v
la guerre va épuiser toutes ses inventions et tous ses efforts. Quel objet se présente à mes yeux ! Ce ne sont pas seulement
la même manière de retenir dans leur imagination les impressions des objets , de saisir et de concevoir les idées, de les comb
e âme sont véhéments ; et alors on les nomme proprement passions. Les objets présentés à notre âme, lui paraissent-ils agréabl
paraissent-ils agréables ou utiles ? Notre volonté se porte vers ces objets , les poursuit, les aime, et s’y attache : de là l
s objets, les poursuit, les aime, et s’y attache : de là l’amour. Ces objets lui paraissent-ils désagréables ou pernicieux ? N
omme une émanation. Ces mouvements que notre âme éprouve à la vue des objets , sont indifférents par eux-mêmes, quelque doux, q
es principes des différentes vertus, ou des différents vices, selon l’ objet vers lequel ils sont dirigés. Ainsi les passions
ais encore qu’il n’en peut être que louable, si on les dirige vers un objet qui de sa nature soit bon et utile. Ajoutons que
frappant, et qu’il représente dans un tableau raccourci, mais où les objets soient bien distingués, tout ce qui peut faire la
ensuite les proportions, et achève enfin son ouvrage, en donnant à l’ objet qu’il peint, ce coloris qui lui est propre, et qu
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
ons d’établir, assigne à chacun des trois genres son caractère et son objet , et fait de l’utilité la base du genre purement d
rappe tous les esprits, pour entraîner tous les suffrages. Les grands objets dont s’occupe cette espèce d’éloquence, sont enco
n : gravitatem varietatemque desiderat . Elle ne peut avoir que deux objets  : ou il s’agit de conduire les hommes par le devo
84 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
l’enseignement (p. 75). Le poème didactique est donc celui qui a pour objet d’enseigner une science ou une partie de science,
On a voulu distinguer les poèmes didactiques d’après la nature de l’ objet dont ils s’occupaient. Cette division est tout à
de descriptions ; ils ont alors décrit successivement une multitude d’ objets souvent sans liaison entre eux, et par là ont fai
les Grecs. Voilà le sujet connu : c’est l’exposition. Quel que soit l’ objet que se propose le poète ou son héros, comme la fi
lui faire perdre le fil de la narration. Ils doivent aussi offrir des objets différents de ceux qui les précèdent et qui les s
i seul et le distinguent de tout autre. Les mœurs seront égales, si l’ objet qu’on a présenté avec les couleurs qui le désigne
s les temps, les lieux, comme il lui plaît ; il peint, à son gré, les objets de toute espèce, qu’ils soient horribles, hideux,
qu’il a reçu de Merlin une lorgnette au moyen de laquelle il voit les objets , et les hommes surtout, tels qu’ils sont. Il décr
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
la nature a donné le moins d’intelligence, doivent être les premiers objets de ses soins et de ses travaux. De la critique
préceptes, ou plusieurs observations utiles qui en tiennent lieu. Son objet est de faire connaître les beautés et les défauts
rticulièrement distingués, soit pour l’importance et la multitude des objets qu’ils embrassent, soit pour la manière dont ces
multitude des objets qu’ils embrassent, soit pour la manière dont ces objets y sont présentés, sont le Traité des études par R
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
ge, les endroits où règne l’éloquence proprement dite, sont comme ces objets que la nature seule a produits avec toute la beau
nombre) où règne cette éloquence acquise par l’étude, sont comme ces objets , dont la beauté naturelle a eu besoin d’être rele
ce est un art qui ne peut s’acquérir que par l’étude et l’exercice. L’ objet de cette étude pour l’Orateur, est une connaissan
rds sur vous. Grâces à vos exemples Ils n’ont devant les yeux que des objets d’horreur,         De mépris d’eux et de leurs te
’éloquence. I. Du Genre simple. Le genre simple présente les objets sans les revêtir d’aucun ornement recherché. La d
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
aura peu qui ne souhaitent que cette liberté 3 s’applique à d’autres objets , puisque les inventions nouvelles sont infaillibl
ur est donnée, elle leur est nouvelle, puisque la nature n’ayant pour objet que de maintenir les animaux dans un ordre de per
ure entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent, qu’il regarde cette éclata
es choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre
m’a inspiré ce dessein. Il est trop grand, Madame, pour avoir d’autre objet que Votre Majesté même. Ce qui m’y a véritablemen
ici les paroles empêchent de voir les pensées. Quand l’image masque l’ objet et que l’on fait de l’ombre un corps ; quand l’ex
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. Le rhéteur chréti
et humaine par ses moyens. 1º Divine par ses motifs. Quel plus grand objet s’est jamais offert au génie de l’homme ; quelle
t de sensibilité ; mais il est indigne d’elle et de la majesté de son objet , d’opposer le vice au vice, les passions aux pass
89 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
prononcés dans les solennités classiques et scientifiques, qui font l’ objet de l’éloquence académique. Nous garderons pour no
1'écoutent qu’ils sont assis sur des tombeaux. Ne doutons pas que les objets extérieurs, l’appareil des temples et des cérémon
se sont accordés à faire un genre tout spécial du discours qui a pour objet l’accusation ou la défense devant les tribunaux.
re patrie sera accompli je vous ramènerai en France. Là, vous serez l’ objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reve
la guerre va épuiser toutes ses inventions et tous ses efforts. Quel objet se présente  à mes yeux ? Ce ne sont pas seulemen
oduit son effet et nous voilà tout entier à ce grand spectacle. Quel objet se présente à mes yeux ? Interrogation admirative
er l’harmonie et préparer la chute d’une période. Il a donc un triple objet . 1° Pour faire remarquer une expression, la voix
s bras, de la tête, du corps entier, qui s’éloigne ou s’approche d’un objet , et toutes les attitudes que nous prenons, suivan
rne en dehors, quand on éprouve de la répulsion, de l’horreur pour un objet et qu’on veut l’éloigner. Les mains supplient qua
r obtenir un effet puéril, ridicule, ou pour arrêter la pensée sur un objet horrible, monstrueux, etc., elle manque totalemen
rmité dans le son final, comme bouche, fourche, — glissent, gisent, —  objet , — abject, — etc. Rimes plates. — Les rimes sont
f, le genre délibératif et le genre judiciaire. Le premier avait pour objet la louange ou le blâme ; par le second, l’orateur
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
connaître ici ceux des trois premières espèces. I. Du Sermon. L’ objet de l’orateur, dans le sermon, est d’expliquer les
éanmoins agréablement, par la beauté de l’élocution : il remplira son objet . Mais quand il s’agit d’une vérité de pratique, d
de nous engager nous-mêmes à les imiter. Il ne peut remplir ce double objet , qu’en joignant l’instruction au récit de ces ver
modèle que je leur en ai offert, devrait sans cloute suffire pour cet objet . Cependant je crois qu’il ne sera pas inutile de
, et finit par prendre des conclusions, dans lesquelles il spécifie l’ objet de sa demande. L’avocat qui défend, suit la même
et qui doivent rouler sur l’administration de la justice, ou sur des objets qui y ont quelque rapport ; les Mercuriales, disc
d’histoire, de chronologie, de critique qu’on éclaircit ; ou d’autres objets qui y ont rapport. Il est aisé de sentir que ces
g, les titres, les dignités, les ouvrages de la personne qui en est l’ objet . Fontenelle occupait la place de directeur à l’Ac
ans la poésie. Eh pourquoi veut-on que ce génie soit si frivole ? Ses objets sont sans doute moins importants que des traités
ères politiques : il suffira que je dise un mot de chacun de ces cinq objets . Savoir exactement à quoi se montent les revenus
mêmes motifs. Le préjugé, la passion, l’ignorance font envisager les objets sous des faces bien opposées. C’est à l’orateur à
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
fondeur des bois une demi-lumière changeante et mobile, qui donne aux objets une grandeur fantastique. Partout il faut franchi
e. Une vapeur particulière, répandue dans les lointains, arrondit les objets et dissimule ce qu’ils pourraient avoir de dur ou
nos amis, puisque leur cœur, où s’est gravée notre image, est comme l’ objet dont il retient les traits, une argile sujette à
éternel foyer. Les scènes humaines jetées dans un coin n’ont d’autre objet que de relever et de faire paraître davantage les
es rameaux, Une clarté douteuse et des jours inégaux ; Des différents objets la couleur affaiblie, Tout repose la vue, et l’âm
2. Ces pages sont le prologue d’Atala. M. de Chateaubriand peint les objets comme il les voit, et il les voit comme il les ai
92 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
par un sentiment, un intérêt, un souvenir, soit par la présence d’un objet extérieur destiné à mettre en jeu ces facultés. C
e, parce que, le sens intellectuel, auquel elle s’adresse, ayant pour objet les idées et leur expression, c’est-à-dire la per
l’antiquité romaine. Et c’est pour cela, et aussi parce que ces trois objets , pour être traités à fond, demanderaient un autre
e viens de dire, que la rhétorique embrasse aujourd’hui un plus vaste objet qu’autrefois ; on ne lui demande plus seulement l
93 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
’on va dire une gradation descendante, en commençant toujours par les objets qui intéressent le plus les personnes à qui l’on
présent, il fait une comparaison, forme un souhait en rapport avec l’ objet offert. Tout cela distrait de la monotonie ordina
ttre d’une autre espèce en mêlant ou des nouvelles ou quelques autres objets qui puissent la transformer. Les réponses aux com
ceci, la position des correspondants non moins que l’importance de l’ objet demandé devra inspirer le ton et les développemen
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet , qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne
e expression ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur, et le sentiment, se joig
ne brillent que par l’opposition1 ; l’on ne présente qu’un côté de l’ objet , on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et
oit lui-même le fond du sujet, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que la plaisanterie ; alors l’art de dire de peti
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
prodiges, dont le simple récit fait encore, après tant de siècles, l’ objet de notre admiration » ? Voici sa réponse : elle
er le trône ; et de l’autre, ils ont voulu renverser les autels. Leur objet était d’éteindre la croyance, de faire prendre un
de doctrine corrompue, dont l’assemblage prouve invinciblement que l’ objet qu’on s’est proposé n’est pas seulement de détrui
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
par des commentaires qui provoqueront ses propres réflexions. C’est l’ objet des notices qui accompagnent ici chaque nom d’aut
né de notre musée. Quant aux notes, elles ont eu principalement pour objet d’épargner la peine d’autrui, sans faire valoir l
Les leçons de littérature, pour être utiles et remplir leur véritable objet , doivent se composer en grande partie de lectures
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
par des commentaires qui provoqueront ses propres réflexions. C’est l’ objet des notices qui accompagnent ici chaque nom d’aut
nné de notre musée. Quant aux notes, elles ont eu principalement pour objet d’épargner la peine d’autrui, sans faire valoir l
Les leçons de littérature, pour être utiles et remplir leur véritable objet , doivent se composer en grande partie de lectures
98 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
s mains ne savent rien saisir, sa peau délicate ne sent rapproche des objets extérieurs que par le choc douloureux qu’ils lui
dans les idées ; c’est un brouillard qui laisse d’abord entrevoir les objets , et qui finit ordinairement par les dérober tous
de cette citation le verbe avoir qui rend faiblement la pensée ; les objets extérieurs ne reçoivent pas, mais font naître la
lité dans son Art poétique : Un auteur quelquefois trop plein de son objet , Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. S’il
n appelle imitative. L’harmonie imitative consiste à représenter les objets par le son des mots. Les poètes recherchent beauc
son ou la prosodie de leurs syllabes, paraissent propres à peindre l’ objet . Elle les rapproche et les arrange à son gré ; el
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
poète, épuisé par le luxe des détails, arrive presque sans force à l’ objet principal de la description. C’est que, vide d’id
nstamment empruntées de circonstances locales peu intéressantes, ou d’ objets absolument étrangers à nos goûts et à nos mœurs.
e vues à leur place ; et qu’il faut se transporter au milieu même des objets décrits, pour apprécier le mérite ou les défauts
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
seconde est l’étude de la doctrine qu’elle enseigne, et qui est ou l’ objet de notre foi ou la règle de notre conduite. L’une
de l’étude de la doctrine que la religion nous enseigne, et qui est l’ objet de notre foi ou la règle de notre conduite, c’est
il possède. Jaloux de la fortune des autres dans le temps qu’il est l’ objet de leur jalousie, toujours envieux et toujours en
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