aintement commencé, les anciens du village viennent, à l’entrée de la
nuit
, converser avec le curé, qui prend son repas du s
de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une
nuit
parmi les déserts du nouveau monde. Une heure apr
ns le bois, tour à tour paraissait brillante des constellations de la
nuit
, qu’elle répétait dans son sein. Dans une savane,
rds mugissements de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la
nuit
, se prolongeaient de désert en désert et expiraie
, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles
nuits
en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
e les villageois ? 1. Cette Philomèle classique, ne chantant que la
nuit
, est un rossignol de convention. 2. Romances, p
’horizon ; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon, Et le voile des
nuits
sur les mont se déplie. C’est l’heure où la natur
se déplie. C’est l’heure où la nature, un moment recueillie, Entre la
nuit
qui tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au cré
i tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la
nuit
, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langa
é. Au matin de l’éternité3 On se réveille de la vie, Comme d’une
nuit
sombre ou d’un rêve agité ! Sur le tombeau d
n d’être meilleurs, afin de voir les anges Passer dans vos rêves la
nuit
! Donnez ! il vient un jour où la terre nous la
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la
nuit
. Il lui sembla, dans l’ombre, entendre un faible
lleurs2. La prière pour tous Ma fille ! va prier ! vois, la
nuit
est venue ; Une planète d’or là-bas perce la nue
e1 ! Douce religion qui s’égaye et qui rit ! Prélude du concert de la
nuit
solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous
Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout pour celle Qui berça tant de
nuits
ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit j
et canons en volées, Et louer le Seigneur en pompeux appareil, Et la
nuit
, dans le ciel des villes en éveil, Monter des g
hé ce soir dans les nuées ; Demain viendra l’orage, et le soir, et la
nuit
; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruée
la nuit ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées, Puis les
nuits
, puis les jours, pas du temps qui s’enfuit ! Tous
suis, je veux l’être, et marcher dans ta route Et les jours et les
nuits
. Remplis-moi d’un esprit qui me fasse comprendre
de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une
nuit
parmi les déserts du nouveau monde. Une heure apr
le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations de la
nuit
, qu’elle répétait dans son sein. Dans une savane,
rds mugissements de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la
nuit
, se prolongeaient de désert en désert et expiraie
, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles
nuits
en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
ence. J’aime, j’aime à venir rêver sur ce tombeau, À l’heure où de la
nuit
le lugubre flambeau, Comme l’œil du passé, flotta
torrents sur les flots de Tibur. Ma harpe, qu’en passant l’oiseau des
nuits
effleure, Sur tes propres débris te rappelle et t
’horizon ; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon, Et le voile des
nuits
sur les monts se déplie. C’est l’heure où la natu
se déplie. C’est l’heure où la nature, un moment recueillie, Entre la
nuit
qui tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au cré
i tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la
nuit
, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langa
couleur affaiblie, Tout repose la vue, et l’âme recueillie. Reine des
nuits
, l’amant devant toi vient rêver, Le sage réfléchi
Le sage réfléchir, le savant observer. Il tarde au voyageur, dans une
nuit
obscure, Que ton pâle flambeau se lève et le rass
(Les lèvres des enfants s’ouvrent, comme les roses, Au souffle de la
nuit
.) — Ses petits bras lassés Avaient dans son panie
s à pas son long troupeau le suit ; Etoile, où t’en vas-tu dans cette
nuit
immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
ournant à demi, Me montra du doigt la colline2… Un an après, il était
nuit
; J’étais à genoux près du lit Où venait de mouri
né ses yeux, Et, doutant de lui-même, interroge les cieux. Partout la
nuit
est sombre, et la terre enflammée. Il cherche aut
oëte Laissent, en expirant, d’immortels héritiers ; Jamais l’affreuse
nuit
ne les prend tout entiers. A défaut d’action, leu
d d’une chapelle il nous reste une croix ! Une croix ! et l’oubli, la
nuit
et le silence ! Écoutez ! c’est le vent, c’est l’
x assoupit ma blessure. (Élégies, éd. Charpentier.). 2. Tiré de la
Nuit
d’août. Dans ce dialogue, nous entendons les sang
Il est impossible de rendre ses compositions ; il faut les voir. Ses
nuits
sont aussi touchantes que ses jours sont beaux ;
’il emploie pour éclairer ses tableaux l’astre du jour ou celui de la
nuit
, la lumière naturelle ou les lumières artificiell
vait ordonné qu’on tînt sa chaise prête, il monta dedans et partit la
nuit
même, sans dire adieu à son compagnon de voyage.
otre chaise de paille, les bras posés sur vos genoux, votre bonnet de
nuit
renfoncé sur vos yeux, ou vos cheveux épars et ma
qu’il dit : Que la lumière se fasse, et la lumière est faite ; que la
nuit
succède au jour, et le jour aux ténèbres, et il f
te ; que la nuit succède au jour, et le jour aux ténèbres, et il fait
nuit
, et il fait jour ; c’est que son imagination, aus
s déplorables, victimes et scènes pathétiques de toute espèce ; jour,
nuit
, lumières naturelles, artificielles, effets sépar
s redouble. La Mollesse à ce bruit se réveille, se trouble : Quand la
Nuit
, qui déjà va tout envelopper, D’un funeste récit
cun soin n’approchait de leur paisible cour : [comte ? On reposait la
nuit
, on dormait tout le jour. Seulement au printemps,
l’œil et s’endort3. ………………………………………………………………………………………………………… Mais la
Nuit
aussitôt de ses ailes affreuses4 Couvre des Bour
ré Trouvait contre le jour un refuge assuré… « Suis-moi », lui dit la
Nuit
. L’oiseau plein d’allégresse Reconnaît à ce ton l
l que le vent favorise, Ils montent au sommet de la fatale église. La
Nuit
baisse la vue, et, du haut du clocher, Observe le
une victoire aisée : Mais allons : il est temps qu’ils connaissent la
Nuit
. » A ces mots, regardant le hibou qui la suit
tant3 dont le jour les conduit Est pour eux un soleil au milieu de la
nuit
. Le temple, à sa faveur, est ouvert par Boirude :
leurs cheveux se hérissent ; Et bientôt, au travers des ombres de la
nuit
, Le timide escadron se dissipe et s’enfuit1. 1
à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait ma perte ; Quand la
nuit
dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses
Je voyais l’ombre auguste et chère M’apparaître toutes les
nuits
; Inconsolable en mes ennuis Je pleurais
inir son heureuse journée. Et moi, je vais chercher, pour y passer la
nuit
, Cette guérite abandonnée. Au foyer pa
vre chaumière, Le laitage durci qu’on partageait le soir. Et quand la
nuit
tombait l’heure de la prière Qui ne s’achevait pa
t d’un essaim qui s’enfuit. Souilles plus étouffés qu’un soupir de la
nuit
, Qui faisaient, par instants, sous les fermoirs d
n plus profonde, quand ils troublent majestueusement le silence de la
nuit
. On emploie souvent les ténèbres pour ajouter au
vrez Milton : …………………………… Eh ! voyez l’Éternel Prendre au sein de la
nuit
un air plus solennel. Aux éclats de la foudre, à
e sein des nuages, Invisible et présent, sans ternir sa splendeur, La
nuit
majestueuse ajoute à sa grandeur.3 (Delille). N
par exemple, d’une plaine immense, l’aspect du ciel pendant une belle
nuit
, ou les sentiments moraux enfin, qui excitent en
ets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l’arrivée de la
nuit
, comme les illusions du monde aux approches de la
t, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des
nuits
se leva sur l’horizon. Bientôt des étoiles innomb
de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la
nuit
, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et d
et demie dans une vaste campagne sans rencontrer personne. Il faisait
nuit
obscure, et nous nous serions infailliblement éga
sentir que s’il y avait des harmonies entre la lumière de l’astre des
nuits
et les forêts, il y en avait encore de plus touch
4. Tableau d’un incendie à Rome. Plan. Le feu prend pendant la
nuit
dans la place de Saint-Pierre à côté du Vatican.
village, plus sensés que lui, cultivent du blé et des choux. 9. La
nuit
. Plan. Dans un beau soir d’été, je m’éloignai
’éloignai du village. Insensiblement j’allai très-loin. Déjà il était
nuit
depuis longtemps, tout reposait dans la nature. J
priait : « O Dieu ! ma voix s’élève à toi au milieu du silence de la
nuit
. L’univers est ton temple. Comment des insensés o
sence, retournait à la maison paternelle. Il avait hâte d’arriver. La
nuit
le surprend : il s’égare ; il désire vivement un
dialogue. André s’est retiré dans sa chambre, à la ferme. Pendant la
nuit
, on le réveille : c’est Adolphe, fils du comte :
parole. Adolphe se retire en le menaçant avec fureur. Cette scène de
nuit
doit être très-développée ; c’est la partie impor
her André ; Adolphe, ainsi que son père, l’embrassent. La scène de la
nuit
n’était qu’une épreuve. Ravi de la discrétion de
ique aux juges par quel travail assidu, pendant le jour et pendant la
nuit
, par quels soins et par quelle surveillance lui e
are et cruel ; vous allez raconter ce qui causa sa chute. Pendant une
nuit
orageuse de décembre, un pèlerin s’arrête au pied
èlerin s’arrête au pied d’une des tours ; il implore un asile pour la
nuit
. Mettez dans sa bouche des plaintes touchantes, d
rtelle. Vesins était catholique, Regnier était protestant. Pendant la
nuit
de la Saint-Barthélemi, tous deux se trouvaient à
es du village se disputent à qui viendra, sans rétribution, passer la
nuit
auprès de lui. Ces quatre faits seront racontés a
a deux fois une large rivière à la nage, et revint au château dans la
nuit
, apportant la tête du loup. Plan. La narration do
succès que de courage. Les assiégeants manquent de vivres. Pendant la
nuit
, Khoreb leur en envoie avec un billet ainsi conçu
vous nous attaquez : nous vous regardons comme nos ennemis ; mais la
nuit
vous nous laissez en paix ; nous vous regardons c
se, se précipitant sur ses traces, remporte une victoire complète. La
nuit
est arrivée. Réunis dans la tente de leur chef, l
par la force, et les prières sont impuissantes. Colomb savait que la
nuit
prochaine une éclipse de lune devait avoir lieu ;
; il profite de cette circonstance. Il annonce aux Indiens que dès la
nuit
prochaine, Dieu irrité de leur inhumanité, va leu
et peignez la terreur des uns, l’incrédulité moqueuse des autres. La
nuit
est arrivée. L’éclipse commence. On se presse aut
coupables extravagances : il se plaisait surtout à courir la ville la
nuit
, à arrêter les passants et à les battre. Un des c
s gens de sa maison ; les courses des bateaux et des plongeurs qui la
nuit
, à la lueur des torches, sillonnent le fleuve dan
ur à Crillon, qui, disait-on, n’avait jamais eu peur. Au milieu de la
nuit
, par l’ordre de Guise, l’alarme est donnée : tumu
ant ; il tremble qu’il ne lui soit arrivé quelque malheur. Pendant la
nuit
il se traîne à la petite ville ; là il apprend qu
où leurs amis les attendent. La tempête les en éloigne. Tableau d’une
nuit
sombre et orageuse. La barque est obligée de se r
ux parviennent à ses oreilles ; il veut sortir ; efforts inutiles. La
nuit
est arrivée ; Flavio paraît devant lui et lui rév
res et périr comme eux, Flavio parvient à le calmer. Minuit sonne. La
nuit
est orageuse et sombre. Les deux amis traversent
petite ville de 16 lieues de Rome) qui se trouvait à Rome, fut tué la
nuit
, probablement par des brigands, Roscius était for
tre son père et contre eux. Les conjurés s’étaient réunis, pendant la
nuit
, dans une église ; un prêtre les entendit et révé
aximien vient trouver sa fille Fausta. Il sait qu’elle doit passer la
nuit
dans une chambre reculée du palais, auprès de son
ie en montrant Maximien occupé de consommé son crime. Au milieu de la
nuit
, Maximien entre par la porte secrète, il s’approc
s cette conspiration une foule d’hommes semblables à lui. Pendant une
nuit
, il réunit ses complices, il leur adressa une har
si elles seraient asservies aux Mahométans. Sujet et plan. Pendant la
nuit
qui précède la bataille, Eudes, en proie à l’agit
que la mer avait faite, et reste dans cette position pendant toute la
nuit
. Le lendemain, des voyageurs surviennent ; on app
ce qu’a fait et de ce qu’a souffert ce généreux enfant pendant cette
nuit
terrible. Dans la seconde, l’orateur fera valoir
res. 132. Discours d’un principal de collège. Sujet. Pendant la
nuit
fatale de la Saint-Barthélemy (1572), le jeune Su
appelait ainsi une sorte de prévôt) venait de surprendre un voleur de
nuit
en flagrant délit, et selon le droit de sa charge
ntroduisit l’assassin, qui plongea son glaive dans le sein du roi. La
nuit
suivante, Rosamonde et Elmige, devenus époux, s’e
cours. Pendant les cinq années de son absence, il a travaillé jour et
nuit
pour les siens ; le jeune frère qui n’avait que o
l était impossible d’y tenir. Alors un matin, n’ayant pas dormi de la
nuit
, je suis parti pour le pays. Le président. Avez-
le prix à notre père, que j’allais voir de temps en temps pendant la
nuit
. Il était bien inquiet de me savoir dans cette po
ts1 du jour qui se réveille : Retirez-vous, démons, qui volez dans la
nuit
. Chantons l’auteur de la lumière Jusqu’au jour
s ses liens, ô clarté toujours pure3 ! Pour te louer dans la profonde
nuit
. Que dès notre réveil notre voix te bénisse ; Qu’
jour par toi saintement commencé4. L’astre dont la présence écarte la
nuit
sombre5 Viendra bientôt recommencer son tour ; O
’est fait une vertu conforme à son malheur, Passe subitement de cette
nuit
profonde Dans un rang qui l’expose aux yeux de to
ouffre plus qu’on lui parle d’affaire. Il nous le fait garder jour et
nuit
, et de près : Autrement, serviteur, et mon homme
ler. Mais, veille qui voudra, voici mon oreiller. Ma foi ! pour cette
nuit
, il faut que je m’en donne. Pour dormir dans la r
rnité bienheureuse, qui ne connaît pas l’alternative du jour et de la
nuit
! » 3. O clarté. Cette clarté est Dieu, source
t pris de la folie de juger, envers et contre tous, du soir au matin,
nuit
et jour. (Voir la note p. 274, Recueil des classe
ble, l’agitation, la surprise, la foule, le spectacle confus de cette
nuit
si rassemblée. Les premières pièces offraient les
pectacle bizarre d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine
nuit
, pour venir pleurer et crier parmi une foule de f
our venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en déshabillé de
nuit
, presque en mascarade. Madame la duchesse d’Orléa
n fit demeurer auprès d’eux une Faculté complète et munie. Toute leur
nuit
se passa en larmes et en cris. De fois à autre, M
s qui ne l’empêcha pas de prendre de lui tous les soins possibles. La
nuit
de monseigneur et madame la duchesse de Bourgogne
ce. Ils voulurent que quelques-unes des dames du palais passassent la
nuit
dans leur chambre dans des fauteuils. Le rideau d
? » Point de trêve à ses soins, de borne à son amour ; Il me garde la
nuit
, m’accompagne le jour. Dans la foule étonnée, on
ssassiné l’ignore comme tout le monde, mais pendant la solitude de la
nuit
, l’ombre de son père lui apparaît, pour lui décou
ui apprend qu’il est l’ombre de son père, condamné à errer pendant la
nuit
jusqu’à ce que le feu ait purifié son âme, Il vou
mme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle
nuit
et jour ? HARPAGON. Je veux renfermer ce que bon
N° 74 — Le Voyageur et le Palais. Un voyageur s’égare pendant la
nuit
; à la lueur d’un ciel étoilé, il découvre un pal
une mort violente, et son existence minée par le cours des jours, des
nuits
et des saisons. Le dragon de l’abîme est la damna
— Le Grillon et le Ver luisant Un grillon rencontre par une belle
nuit
un ver luisant au milieu de la prairie — … Il lui
mphonies harmonieuses des autres chantres du printemps : il attend la
nuit
… Il y a un moment où il n’est plus jour, où il n’
nuit… Il y a un moment où il n’est plus jour, où il n’est pas encore
nuit
— … C’est à cette heure que le rossignol fait ent
rce — tout se dessèche — … Le ciel est brûlant — … Point d’air — … La
nuit
est sans rosée — … Le sommeil est impossible — …
e acacia, et vous attendez là, en priant Dieu, le vent du nord que la
nuit
vous ramène. Racontez-nous ce petit voyage. N°
tombe sur le flanc, ses mâts semblent s’écrouler… il craque… toute la
nuit
se passe ainsi ; au lever du soleil s’accroît la
’éclaire de flambeaux. — Seul, un pêcheur attardé, prie l’astre de la
nuit
de blanchir le toit de sa chaumière — … La lune e
x desservent cet utile établissement ; à toute heure du jour ou de la
nuit
, ils sont prêts à porter du secours aux malheureu
de la nuit, ils sont prêts à porter du secours aux malheureux que la
nuit
ou la tourmente surprennent en route. Ils sont ac
rter seuls jusqu’à l’hospice. La neige tombe — … Plus de roule — … La
nuit
vient — … Le voyageur ne peut plus avancer — … Va
as Becket, archevêque de Cantorbéry. Exposition. Il était presque
nuit
, et l’archevêque pouvait fuir. — Il repoussa les
uragé ses compagnons d’armes, il tombe sur les Perses au milieu de la
nuit
, marche droit à la tente de Xerxès, y pénètre ; m
nivers, depuis que nous avions quitté la terre des barbares. Il était
nuit
, — nous voguions paisiblement, — Lorsqu’un sombre
ns — … Acclamations et fureur des Araucaniens — … Tableau d’une belle
nuit
— … Une déité céleste fend les nues, en laissant
au premier assaut ; Argant et Clorinde viennent l’embraser pendant la
nuit
. Tancrède accourt à cheval pour sauver la tour ;
tits Orphelins Exposition. C’était le premier jour de l’an — … La
nuit
tombait — … Courte description des rigueurs de l’
ns l’art d’expliquer les songes — Le vieillard arriva au milieu de la
nuit
, et parut devant le tyran — … celui-ci raconte so
be la colère du sultan — … Il congédie le fakir, passe le reste de la
nuit
dans la méditation, change dès le lendemain de co
adi, il rendit gracieusement la bourse — … Dénouement. Cependant, la
nuit
était venue et aucun esclave n’avait apporté les
s — … Nouvel effroi plus fondé ; incertitude de ce qu’il va faire, la
nuit
devient noire, c’est l’heure des spectres — … Il
N° 183. — Le Palmier bleu (Forme épistolaire) Exposition. La
nuit
venait — … J’étais dans un désert — … Je m’étais
n magnifique poirier chargé de crassanes, qu’on lui volait toutes les
nuits
. Il se mit à l’affût avec un fusil chargé de sel
t ; en m’éveillant, je restai -incertaine, mais trois fois pendant la
nuit
je revis la sainte qui m’appelait. Alors je cédai
eval, nous nous égarâmes, et fûmes heureux de trouver au milieu de la
nuit
une cabane de charbonniers, où quinze gaillards r
re homme est emprisonné et condamné à être pendu — … N° 210. — Une
Nuit
dans l’Auberge de la Forêt Il y a un mois, j’é
ourtant l’ambassadeur put avoir un lit, mais moi, je devais passer la
nuit
sur une chaise — … Brisé par la fatigue, j’allai
Une jeune fille et sa mère avancée en âge, travaillaient pendant une
nuit
d’hiver, à la lueur d’une lampe et à la froide ch
… La mère alarmée voit un corbeau, et ses craintes en augmentent — La
nuit
vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la pau
e la main gauche… Maintenant, il faut garder les troupeaux pendant la
nuit
, depuis qu’un soir quelque fou eut offert de la b
rent forcés de fuir — … Mais ils prennent leurs revanches pendant les
nuits
, précipitent les avalanches sur les troupeaux, et
ataille de Rocroi Les ennemis étaient en présence à l’entrée de la
nuit
; le duc d’Enghien se reposa le dernier et plus t
Quand l’étoile solitaire du soir, précédant le char silencieux de la
nuit
, s’élève lentement dans la voûte des cieux, qu’il
genou, et la nef a reçu mes pas retentissants. Quel silence ! Quelle
nuit
! A peine au tond du sanctuaire aperçoit-on la lu
Les bois mêmes, — offrent aux regards — de volantes étoiles, quand la
nuit
est noire, qui, traçant dans l’ombre des sillons
es airs sont étonnés de cette clarté inattendue la forêt brille et la
nuit
est étincelante. Ils restent en repos, aussitôt c
ervice de l’homme. 7. Beautés des cieux. 8. Marche du soleil 9. La
nuit
. 10. Invisibilité de Dieu, mais sa présence se f
e de l’homme pour les clartés célestes que Dieu lui montre pendant la
nuit
. 73. Peinture du bonheur qu’on éprouve à rêver l
deux plantes, la différence de leur verdure vous frappera, etc. 83.
Nuit
profonde. 84. Plus de chaleur, c’est ce qui arrê
je vous promets de faire merveille ; j’y travaillerai plutôt jour et
nuit
. Comme ce n’est pas une petite entreprise, vous t
le mieux d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue
nuit
des siècles barbares, ou d’avoir été le plus beau
éclatante revoir les pâles rayons de la lune, attrister le calme des
nuits
, et nous contraindre, vils jouets de l’erreur, à
suis l’ombre de ton père, condamnée, pour un certain temps à errer la
nuit
et à languir le jour au milieu des flammes, jusqu
N° 74. — Le Voyageur et le Palais. Un homme s’égare pendant la
nuit
; à la lueur d’un ciel étoilé, il découvre un pal
Vient poser rarement un pied blanc et vermeil ; Là les bourdonnements
nuit
et jour dans la bruine Montent sur la cité comme
les jours de disette. Cependant le rossignol ne faisait que voltiger
nuit
et jour dans tous les angles du bosquet, qui rete
la rose, et la corneille monotone occupa le nid même du chantre de la
nuit
. Le vent d’automne s’éleva, et les arbres commenc
r que vous m’y fassiez participer. » La fourmi lui répond :« Jour et
nuit
, le bosquet ne retentissait que de vos chants, ta
maître. Il est très vigilant ; je le suis plus peut-être. Il dort la
nuit
, et moi j’écarte les méchants. J’éveille aussi ce
Dorat. N° 97. — Le Grillon et le Ver luisant. Par une belle
nuit
, un grillon sautillant Et chantant s’en allait to
ets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l’arrivée de la
nuit
, comme les illusions du monde aux approches de la
t, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des
nuits
, la triple Hécate, qui répète par des harmonies p
de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la
nuit
, doit nous découvrir ussai de nouveaux cieux et d
nies harmonieuses des autres chantres du printemps : il attend que la
nuit
ramène le silence, et se charge de cette partie d
s ombres. Il est une heure mystérieuse où les premiers silences de la
nuit
et les derniers moments du jour luttent sur les c
ie à une ardeur qui consume et dévore ; à un jour brûlant succède une
nuit
plus cruelle, que remplace un jour plus affreux.
ivage maure, l’agite et l’enflamme encore davantage. Les ombres de la
nuit
sont embrasées de la chaleur du jour : son voile
pleurs de l’aurore. Le doux sommeil ne vient plus sur les ailes de la
nuit
verser ses pavots aux mortels languissants. D’une
comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la
nuit
, ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impui
e de l’enfer ; elle roule lentement un sable noir de jour et rouge de
nuit
. On entend, quand elle approche, un petit bruit d
oule dans l’étendue. Elle redouble, vole, éclate dans les airs : Leur
nuit
est plus profonde, et de vastes éclairs En font s
aintement commencé, les anciens du village viennent, à l’entrée de la
nuit
, converser avec le curé, qui prend son repas du s
stre du jour va s’élancer brillant de tous ses feux. Le silence de la
nuit
n’est encore interrompu que par le chant plaintif
: homme de fer pour le péril et cœur de femme pour la pitié. Toute la
nuit
se passe ainsi. Le lever du soleil, dont on ne s’
sées dans les cordages qui me soutiennent contre les coups de mer. La
nuit
vient plus horrible encore ; les nuages pèsent su
plus effrayant et le plus admirable que j’aie vu pendant cette longue
nuit
; neuf heures de suite le tonnerre nous enveloppe
ans les traits de la jeunesse. J’ai eu ma cellule où j’ai couché deux
nuits
; et c’est avec regret, c’est en embrassant deux
célestes clartés, Il s’éclaire de feux à la terre empruntés. Quand la
nuit
vient t’ouvrir ta modeste carrière, Tu trouves to
d comme ces tombeaux objets de ton amour ! A peine sous ce ciel où la
nuit
suit tes traces, Un œil s’aperçoit-il seulement q
nt les ténèbres, Un atome perdu dans son immensité, Murmurait dans la
nuit
son nom à ta clarté. De Lamartine. N° 127. —
our la dernière fois, Sur la cime inhospitalière Dans les vents de la
nuit
l’aigle a jeté sa voix. A ce cri, d’effroyable au
Le bruit augmente à son oreille ; Une clarté subite a brillé dans la
nuit
. Tandis qu’avec peine il écoute, A travers la tem
du jour s’obscurcit tout-à-coup au milieu d’un ciel sans nuage ; une
nuit
soudaine et profonde investit la terre ; l’ombre
it, dans une immobilité morne, semblent se demander la cause de cette
nuit
inopinée ; leur instinct, qui compte les heures,
action mémorable, les généraux anglais, après avoir délibéré toute la
nuit
, résolurent de lever le siège et, avant que le jo
ée. Bartélémy. N° 145. — Combat des Thermopyles. Pendant la
nuit
, Léonidas avait été instruit du projet des Perses
t se placer dans les rangs qu’on leur avait assignés. Au milieu de la
nuit
, les Grecs, Léonidas à leur tête, sortent du défi
ent une mer étroite aussi terrible que dangereuse pendant les longues
nuits
de novembre. Les vaisseaux voguent à l’aventure,
eurai point encore ; je ne répondis point pendant tout ce jour, ni la
nuit
suivante, jusqu’au retour du soleil. Lorsque quel
iré l’univers depuis que nous avions quitté la terre des barbares. La
nuit
promenait en silence son char étoilé, nos vaissea
ressentir l’influence de l’ange des ténèbres, lorsque, au sein d’une
nuit
éclatante, ils virent descendre vers la terre une
s vaste théâtre ! Le soleil du moins devrait éclairer vos exploits. O
nuit
qui les caches dans le secret de tes ombres, souf
ient de ses premiers feux, et faisait pâlir le front des astres de la
nuit
. Tancrède voit son ennemi baigné dans son sang, l
hamps, alors tous les cœurs sont glacés. De l’an renouvelé c’était Sa
nuit
première, Les mortels revenant de la fête du jour
un père ! Le mien n’est plus.) — De la terre étrangère, Seul dans la
nuit
, et pâle de frayeur, S’en revenait un riche voyag
ssonnant, immobile, environné de mille morts, il passe la plus longue
nuit
dans une pénible agonie, désirant, frémissant de
ne servaient ni à te nourrir ni à te défendre ; ton âme était dans la
nuit
; tu ne savais rien, tu me dois tout. Serais-tu a
rraché à son premier sommeil, traîné par des soldats, au milieu de la
nuit
, et introduit dans ce palais que le peuple ne reg
et courut remercier le cadi de sa généreuse assistance. Cependant la
nuit
vint, et le joaillier se disposait à recevoir les
t le joaillier se disposait à recevoir les trésors annoncés : mais la
nuit
s’écoula sans que l’esclave du cadi parût avec le
il avançait, et il tremblait, et continuait cependant à la suivre. La
nuit
venait, le ciel, qui avait été grisâtre tout le j
lus peur qu’en plein midi ; car, si le jour est livré aux vivants, la
nuit
est de l’empire des morts. Ceux qui ne veulent cr
leurs chiffres, c’est bien ; ne leur demandez pas ce que c’est que la
nuit
, ils n’en connaissent que le sommeil, ils n’ont j
dans notre jeune paysan, aussi, s’il avait peur, ce n’était pas de la
nuit
, car, tout en tremblant de la vision, il se disai
core son nom. Anonyme. N° 185. — Les deux Nègres. Il était
nuit
, le ciel était serein ; la mer était calme, et la
ées, un pauvre paysan nommé Guillaume Mona. Un ours venait toutes les
nuits
voler ses poires „ car à ces bêtes tout est bon.
qui est à mi-côte de la montagne et le jardin de Guillaume. Comme la
nuit
était assez claire, il vit sortir celui-ci par sa
ore naissante y cacha ses enfants, Jusqu’au jour où, du sein de cette
nuit
profonde, Triomphante, elle vint donner des lois
nébreuses, Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Le palais de la
nuit
, cette sombre cité ; Ces temples où le Christ vit
s entiers voit à peine un mortel ; Et pour comble d’effroi dans cette
nuit
funeste, Du flambeau qui le guide, il voit périr
le ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse
nuit
sentir l’obscurité. Il marche, il erre encor sous
l regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la
nuit
, n’entend que le silence, Et le silence ajoute en
x de mon pays en secret tourmenté, Tout mon cœur s’indignait, jour et
nuit
agité ; Et du bruit des combats au milieu des pra
x trop éclatant dont l’Éternel m’honore. Mais trois fois, quand la
nuit
ramène le repos, Je vois les mêmes traits, j’ente
rougissait, Il s’arrêta devant la fenêtre qui donnait sur la cour. La
nuit
était sombre et la lune ne paraissait pas. Le pal
tache rouge, qui lui aurait suffi pour lui rappeler les scènes de la
nuit
, si elles n’avaient pas été trop bien gravées dan
ffliger par un brusque départ. Le silence commençait à régner avec la
nuit
, et l’on n’entendait plus dans la campagne que le
ois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était
nuit
noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort
ise : moi, déterminé à veiller, je fis bon feu, et m’assis auprès. La
nuit
s’était déjà passée presque entière assez tranqui
ne s’est point vu une telle fureur. Mme de Sévigné. N° 210. — Une
nuit
dans l’Auberge de la forêt. Lemierre à un ami.
lit pour l’ambassadeur. Quant à moi, je me voyais réduit à passer la
nuit
sur une chaise ; j’avais pris mon parti, non sans
vre ! Je ne sais ce que je devins en ce moment ; mais au milieu de la
nuit
je me trouvai étendu par terre, sans lumière, et
doute, lui répondis-je, l’effet de l’événement qui m’est arrivé cette
nuit
; » et alors seulement je pus lui raconter l’hist
n : je vois ce que c’est, c’est un Juif qui est mort l’avant-dernière
nuit
; l’usage des Juifs est de laisser le mort pendan
e, pour qu’on ne vit point ses larmes couler. Et dans ses rêves de la
nuit
, il revoyait encore et la Vierge et l’enfant, qui
nt tous deux, l’enfant et le vieillard, une forêt sombre, immense, la
nuit
était sans étoiles, leur demeure encore éloignée,
cieux. P. C. N° 213. — La jeune Fille et sa Mère. C’était une
nuit
d’hiver. Le vent soufflait au dehors, et la neige
aient bien heureux. Ils n’étaient pas obligés de garder les vaches la
nuit
, exposés à l’aquilon des montagnes. Des fées, des
ais il ne fallait pas l’oublier, autrement il y avait tapage toute la
nuit
. Les esprits entraient par la cheminée, par les f
sassent de rendre aux bergers, les remettant sur le chemin pendant la
nuit
, les guidant aux mauvais passages, retenant les a
t d’orties la jatte qu’il lui portait tous les soirs. Au milieu de la
nuit
il fut réveillé brusquement, et une voix terrible
abac ne se vendait qu’un rapp. Maintenant ou ne voit plus, durant les
nuits
d’orage, que des dragons de feu traversant les ai
s le passage est sûr, il n’y arrive plus d’accidents ni le jour ni la
nuit
. Notre-Dame est si bonne, qu’elle protège et prés
due devant vous à un fil léger. La terreur assiégera vos jours et vos
nuits
: à peine croirez-vous à votre existence. Enfin,
e sort ne peut qu’épouvanter ; tremblant sans cesse, regardant chaque
nuit
comme la dernière, chaque jour comme celui de not
atoires. - Modèles. N° 244. — Bataille de Rocroi. À la
nuit
qu’il fallut passer en présence des ennemis, comm
sel, et dont l’absence la laisse plongée au milieu des horreurs de la
nuit
; je comparerais le jeune homme à cette planète v
ent sans cesse et caracolent autour du temple de la fortune ; jour et
nuit
en embuscade, pour surprendre au passage le momen
Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de la
nuit
le char silencieux, S’élève lentement dans la voû
nt leur humble pierre, Et la nef a reçu mes pas retentissants. Quelle
nuit
! quel silence ! au fond du sanctuaire, A peine o
autonniers des phosphores vivants. Les bois mêmes, les bois, quand la
nuit
tend ses voiles Offrent aux yeux surpris de volan
es Offrent aux yeux surpris de volantes étoiles, Qui, traçant dans la
nuit
de lumineux sillons, Partent de chaque feuille en
airs sont étonnés de leur clarté nouvelle, La foret s’illumine, et la
nuit
étincelle : Ils s’arrêtent : soudain meurt ce rap
il s’assit plein de tristesse et dit : Que sera-ce de moi lorsque la
nuit
viendra et me surprendra dans cette solitude, san
36 à 139. Modèle de décomposition de descriptions. MATIÈRE. UNE
NUIT
DANS LES DÉSERTS DE L’AMÉRIQUE. Une heure après
la précéder, comme sa fraîche haleine, dans les forêts, la Reine des
nuits
montait peu à peu dans le ciel : tantôt elle suiv
is, tour à tour reparaissait toute brillante des constellations de la
nuit
, qu’elle répétait dans son sein. Dans une vaste p
ements solennels de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la
nuit
, se prolongeaient de désert en désert et expiraie
, ne sauraient s’exprimer dans des langues humaines ; les plus belles
nuits
en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
touche d’un peintre habile. Tout lecteur remarque les mots Reine des
nuits
, cette périphrase est bien connue, mais elle est
des bancs doux à l’œil, la rivière brillante des constellations de la
nuit
, la clarté donnante sur les gazons ; renfermement
es étoiles, comme détails trop pâles à côté de l’éclat de l’astre des
nuits
. Cette partie avait besoin d’un peu de vie et de
perd dans les bois et va refléter plus loin les constellations de la
nuit
. La dernière partie est l’autre côté du fleuve. I
rande voix de la cataracte qui trouble par intervalles le calme de la
nuit
, et il semble par un effet d’harmonie imitative q
a l’art du profil. Dérobons à notre vue ce défaut de lumière et cette
nuit
funeste (phrase mauvaise de tout point : comment
de tout point : comment dérober à la vue un défaut de lumière et une
nuit
?) cette nuit funeste, qui, formée dans la confus
: comment dérober à la vue un défaut de lumière et une nuit ?) cette
nuit
funeste, qui, formée dans la confusion des affair
) cette nuit funeste, qui, formée dans la confusion des affaires (une
nuit
funeste, formée dans la confusion des affaires !)
La maison du moustoir O maison du Moustoir ! combien de fois, la
nuit
, Ou quand j’erre le jour dans la foule et le brui
aille fraîche. Puis j’entre, et c’est d’abord un silence profond, Une
nuit
calme et noire ; aux poutres du plafond Un rayon
ôt, le temps venu de ses fauves amours, Il partit seul, errant et les
nuits
et les jours ; S’arrêtant pour humer, épuisé de s
et qui s’anime ! Que la fournaise flambe, et que les lourds marteaux,
Nuit
et jour, et sans fin, tourmentent les métaux ! Ri
à rendre notre situation affreuse. Notre grand mât avait été brisé la
nuit
par la foudre, et le mât de misaine2, avec notre
raissaient, au coucher du soleil, comme les flammes d’un incendie. La
nuit
même n’apportait aucun rafraîchissement à l’atmos
et demie dans une vaste campagne sans rencontrer personne. Il faisait
nuit
obscure, et nous nous serions infailliblement éga
entir que, s’il y avait des harmonies entre la lumière de l’astre des
nuits
et les forêts, il y en avait encore de plus touch
Tout à coup, au jour vif et brillant de la zone torride, succède une
nuit
universelle et profonde ; à la parure d’un printe
ache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la
nuit
, et profondément ; il ronfle en compagnie ; il oc
une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la
nuit
dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’e
si délicieux2 ! Je descends dans la ville, où je n’ai pas couché deux
nuits
, que je ressemble à ceux qui l’habitent : j’en ve
même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche, il rêve la
nuit
qu’il mue ou qu’il couve2. L’étude des langue
e à des insomnies, et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la
nuit
: elle lui demande pourquoi elle devient pesante,
i tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein, ni une
nuit
tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la port
intérêt : c’est ce que l’on digère le matin et le soir, le jour et la
nuit
; c’est ce qui fait que l’on pense, que l’on parl
anchez-le impitoyablement ; c’est un hors-d’œuvre, et par là même, il
nuit
à la clarté, obstat quod non adjuvat. J’appuie su
en rayonner ensuite et illuminer tout ce qui l’environne : De cette
nuit
, Phénice, as-tu vu la splendeur ? Tes yeux ne son
-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette
nuit
enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple,
s seuls sont fermes et bien accusés : Songe, songe, Céphise, à cette
nuit
cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éter
songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une
nuit
éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
e deviens méchant. Imaginez un peu à quoi je passe mon temps. Je rêve
nuit
et jour au moyen de tuer des gens que je n’ai jam
de bonheur ! « Il nous arrivait souvent de nous lever an milieu de la
nuit
, et d’aller nous asseoir sur le pont, où nous ne
les flots ! Jamais tu ne m’as pas troublé de ta grandeur que dans ces
nuits
où, suspendu entre les astres et l’Océan, j’avais
ord, formant un glorieux triangle avec l’astre du jour et celui de la
nuit
, une trombe, brillante des couleurs du prisme, s’
la vue de l’infini, nos chants s’étendant au loin sur les vagues, la
nuit
s’approchant avec ses embûches, la merveille de n
de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une
nuit
dans les déserts du Nouveau-Monde. « Une heure ap
es arbres à l’horizon opposé. Une brise embaumée, que cette reine des
nuits
amenait de l’Orient avec elle, semblait la précéd
le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations de la
nuit
, qu’elle répétait dans son sein. Dans une savane,
urds mugissements de la cataracte de Niagara qui, dans le calme de la
nuit
, se prolongeaient de déserts en déserts, et expir
u, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines, les plus belles
nuits
en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
à peine il jette encore Quelques rayons tremblants qui combattent la
nuit
; L’ombre croit, le jour meurt, tout s’efface et
s, pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les champs de l’éternelle
nuit
; Et quand, dernier témoin de ces scènes funèbres
er aux eaux sans vous fatiguer. Le vent ayant beaucoup fraîchi4 cette
nuit
, une de nos canonnières qui étaient en rade a cha
, le rivage couvert de feux, la mer en fureur et mugissante, toute la
nuit
dans l’anxiété de sauver ou de voir périr ces mal
oir périr ces malheureux. L’âme était entre l’éternité, l’océan et la
nuit
. A 5 heures du matin, tout s’est éclairci, tout a
endre épouse ! c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la
nuit
, toi qu’il pleurait le jour. C’est peu ; malgré l
ênes émus s’inclinaient dans les airs. Telle sur un rameau, durant la
nuit
obscure, Philomène plaintive attendrit la nature,
de lui plaire : Il dédaigna leurs feux, et leur main sanguinaire, La
nuit
, à la faveur des mystères sacrés, Dispersa dans l
ville entière qui, se pressant à la messe pontificale, passait là la
nuit
dans les chants et les prières. Mais cette fois l
étaient à peine visités pendant le jour, et peu de fidèles, par cette
nuit
pluvieuse et noire, avaient fait le pèlerinage de
déjà l’ombre croît, le jour fuit ; Ce reste de clarté qui devance la
nuit
Guide encore ses pas à travers les prairies, Et l
l’environne et le suit ; La clarté des flambeaux brille à travers la
nuit
; Le cortège bruyant, qu’égaye un chant rustique,
en est fait, l’Éternel, trop longtemps méprisé, Sort de la
nuit
profonde Où, loin des yeux de l’homme, il s’était
d’un cœur d’airain contre ses fils ingrats. Sortez de la
nuit
éternelle, Rassemblez-vous, âme des mo
r à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait ma perle. Quand la
nuit
dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses
Je voyais l’ombre auguste et chère M’apparaître toutes les
nuits
; Inconsolable en mes ennuis, Je pleurais
uelle main, dans les lampes sans nombre, De la maison céleste, allume
nuit
et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour
t ce qu’il a fauché du troupeau des humains, Avant que l’envoyé de la
nuit
éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un
Si, même avant cette heure où la grâce me touche, Je sentais, dans ma
nuit
, Dieu présent et vainqueur, Si j’invoquai toujour
ets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l’arrivée de la
nuit
, comme les illusions du monde aux approches de la
t, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des
nuits
, la triple Hécate, qui répète par des harmonies p
de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la
nuit
, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et d
hé ce soir dans les nuées ; Demain viendra l’orage, et le soir, et la
nuit
; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruée
la nuit ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les
nuits
, puis les jours, pas du temps qui s’enfuit ! To
vécu. L’espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient mes
nuits
tranquillement bercées ; À mon esprit déçu, facil
s ; Ils ne partiront pas sans achever leur tâche, Ils veulent qu’à la
nuit
tous leurs prés soient tondus. De la rapide faux
chiens, il se recèle pendant le jour dans son fort, n’en sort que la
nuit
, parcourt la campagne, rôde autour des habitation
sible, plus robuste ; il marche, court, rôde des jours entiers et des
nuits
; il est infatigable, et c’est peut-être de tous
plus il croit plaire, plus il a de penchant à aimer. La frivolité qui
nuit
au développement de ses talents et de ses vertus
harmonie sauvage et furieuse qui bouleverse le paisible empire de la
nuit
, c’est quelque chose d’incomparable en fait d’imp
nnue, Et mon cœur apaisé vit d’espoir et d’oubli. Laprade 28. La
Nuit
dans la forêt La nuit était d’une douce moite
it d’espoir et d’oubli. Laprade 28. La Nuit dans la forêt La
nuit
était d’une douce moiteur, et il faisait un beau
tel vacarme, qu’il fallut renoncer à tout sommeil pour le reste de la
nuit
. Un hurlement sauvage retentissait ; parmi les vo
mande aux Indiens la cause de ces bruits continuels pendant certaines
nuits
, ils répondent en souriant que « les animaux se r
avait coutume de dire, lorsqu’il redoutait un orage à l’entrée de la
nuit
. « Que le ciel nous procure une nuit tranquille,
outait un orage à l’entrée de la nuit. « Que le ciel nous procure une
nuit
tranquille, à nous ainsi qu’aux bêtes féroces de
De leurs rameaux unis ils protègent sa fuite. E. Augier 29. Une
Nuit
d’été à Saint-Pétersbourg Rien n’est plus rar
Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle
nuit
d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longueur d
aint-Pétersbourg, soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces
nuits
leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la
nuit
. Près de nous une longue barque emportait rapidem
a main Ensanglante et meurtrit mon sein !… Pendant les longues
nuits
, ma couche solitaire Sait par combien de pleurs j
Astres, divins flambeaux, rois éclatants du ciel, Pâle clarté des
nuits
silencieuses, Soleil, aux flammes radieuse
rable, Je le chasse du lit, je l’excite, et sa main Travaille jour et
nuit
pour un morceau de pain. Fallex (Trad. d’Aristo
antant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe, songe, Céphise, à cette
nuit
cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éter
songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une
nuit
éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
Varus, Je dus aussi la vie à ses mains généreuses : Dans l’une de ces
nuits
à jamais malheureuses, Où le commun effort et des
a verve à l’heure inspiratrice, Lui fatigue sa plume à polir, jour et
nuit
, De creux discours, enflés de mots qui font du br
un reste d’un gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit, une
nuit
, en venant dérober vous-même l’avoine de vos chev
ouffre plus qu’on lui parle d’affaire. Il nous le fait garder jour et
nuit
, et de près : Autrement serviteur, et mon homme e
iller. Mais veille qui voudra, voici mon oreiller. Ma foi, pour cette
nuit
il faut que je m’en donne ; Pour dormir dans la r
çons, les alarmes vaines. Tout le jour il avait l’œil au guet ; et la
nuit
, Si quelque chat faisait du bruit, Le chat
ls si je leur manque ? Et tout le jour il fut sombre et triste, et la
nuit
il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux c
être assoupie. La molle Oisiveté, sur le seuil accroupie, N’en bouge
nuit
et jour, et fait qu’aux environs Jamais le chant
faire des prodiges innocemment, de faire voir le soleil quand il est
nuit
, d’apprêter des festins sans viandes ni officiers
c lesquelles un bouton de rose s’épanouit au soleil, et se regerme la
nuit
: on y trouvera plus de dessein, de conduite et d
e Actéon : L’ennemi des troupeaux est le roi Lycaon. Du chantre de la
nuit
j’entends la voix touchante ; C’es
leurais de joie, lorsque je lisais ces pages ; je ne passais point de
nuit
sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’a
le mieux d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue
nuit
des siècles barbares, ou d’avoir ôté le plus beau
n’est pas de la terre, du jour que ne trouble aucun orage, et que la
nuit
n’obscurcit jamais. Lamennais 72. Les Encycl
uvais encore heureuse entre les mères. » Ainsi disait la mère, et la
nuit
s’écoulait ; Depuis neuf jours elle
pourra vous donner une idée de sa tendresse pour moi. Je marchais une
nuit
à grands pas dans ma cellule, tourmenté de douleu
pas dans ma cellule, tourmenté de douleurs affreuses. Au milieu de la
nuit
, m’étant assis un instant pour me reposer, j’ente
n’ai mis douze brodeurs après, qui n’ont fait que travailler jour et
nuit
, tenez-moi pour un infâme. Je ne les ai pas quitt
de n’en eût point approché. Me voilà, poursuivit-il, à courir jour et
nuit
, connaissant votre impatience, et qu’il ne fait p
orte, il trouvait sa pierre placée par eux à l’abri et transportée la
nuit
sous quelque hangar. Cependant Sedaine étudiait t
mélange d’ennuis. Leurs jours les plus brillants ont les plus sombres
nuits
. Souvent mille chagrins empoisonnent leurs charme
zon qu’il colore Une moitié le voit encore, L’autre se plonge dans la
nuit
. C’est l’heure où, sous l’ombre inclinée, Le lab
e à des insomnies, et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la
nuit
: elle lui demande pourquoi elle devient pesante,
Pascal. La Prière pour tous Ma fille, va prier. — Vois, la
nuit
est venue. Une planète d’or là-bas perce la nue ;
se ! Douce religion qui s’égaye et qui rit ! Prélude du concert de la
nuit
solennelle ! Ainsi que l’oiseau met la tête sous
Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout, pour celle Qui berça tant de
nuits
ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit j
entrevois, Mon cœur voudrait franchir plus de jours à la fois ? Si la
nuit
règne aux cieux, mon ardente insomnie ce cœur inq
z. Je prie à Dieu que vous puissiez attendre Qu’on ouvre l’huis, une
nuit
toute entière, Tout en pourpoint dessous une gout
soye habillez ; Ayez chaste le corps, simple la conscience ; Soit de
nuit
, soit de jour, apprenez la science ; Gardez entre
ourse : Chaque poil de leur barbe est une humide source ; De nues une
nuit
enveloppe leur front ; Leur crin froid et neigeux
Le jour, il ne craint rien, et dans sa maison belle On ne pose la
nuit
garde ni sentinelle : Il n’est point désireux de
bois, de vallon en montagne, Prenant mille plaisirs jusqu’à ce que la
nuit
, Ou bien le temps mauvais le mène en son reduit ;
e trouveroient heureux… Mon lict est de mes larmes Trempé toutes les
nuits
, Et ne peuvent ses charmes, Lors mesme que je dor
re ; Puis que, souvent, trouvant en lieu champestre Moutons camus de
nuit
enclos es parcs, Il a bergier et les troupeaux es
i qui me nuit759, Quand j’avois de ma foy l’innocence premiere, Si la
nuit
de la mort m’eust privé de lumiere, Je n’aurois p
ort m’eust privé de lumiere, Je n’aurois pas la peur d’une immortelle
nuit
. « Qui voudra se vanter avec eux se compare, D’a
, De ces derniers instans dont il presse le cours, Ce que j’ôte à mes
nuits
je l’ajoute à mes jours ; Sur mon couchant, enfin
a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos
nuits
: On m’a vu ce que vous êtes ; Vous serez ce que
ifférent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes
nuits
: Les soucis dévorans, les regrets, les ennuis, H
yer, suffisamment instruit Que le plus beau couchant est voisin de la
nuit
. Le temps marche toujours ; ni force, ni prière,
s crainte des grands, sans faste et sans tristesse, Mes yeux après la
nuit
verront naître le jour ; Je verrai les saisons se
eul, l’erreur qui le conduit, Sous le morne silence et sous l’aveugle
nuit
… (Ibid., ch. VIII.) Quelle harmonie expressiv
icy de bruit, Et garde bien qu’il ne s’éveille, Car voicy la première
nuit
Que le pauvre Scarron sommeille1019. (Scarron.)
rdement, font retentir la terre ; La poussière se lève et compose une
nuit
Qui du camp disparu ne laisse que le bruit. (Id
er qu’à peine une obscure mémoire, Réunis par la mort en cette sombre
nuit
, Y sont sans mouvement, sans lumière et sans brui
être fort honnête homme et de jouer gros jeu. Le désir de gagner, qui
nuit
et jour occupe, Est un dangereux aiguillon. Souve
t l’appelle, Sans vouloir reculer et sans se plaindre d’elle, Dans la
nuit
éternelle il entre sans regret1036. (Maucroix.)
e et Guiscard a de belles situations et un vers inoubliable : Que la
nuit
paroît longue à la douleur qui veille et qui mér
es ? Un sépulcre funèbre, où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle
nuit
serez ensevelis1040. Les hommes, éblouis de leur
Couvroit d’ombres éternelles La clarté dont je jouis, Et, dans cette
nuit
funeste, Je cherchois en vain le reste De mes jou
ots. Victime foible et tremblante, À cette image sanglante Je soupire
nuit
et jour ; Et, dans ma crainte mortelle, Je suis c
yeux, noyés de larmes, Étoient lassés de s’ouvrir1046. Je disois à la
nuit
sombre : Ô nuit, tu vas dans ton ombre M’enseveli
armes, Étoient lassés de s’ouvrir1046. Je disois à la nuit sombre : Ô
nuit
, tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours
dez-vous de paroître à mes yeux. (À Rhadamiste.) Pour toi, dès que la
nuit
pourra me le permettre, Dans tes mains, en ces li
fatale où le jour qui s’enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la
nuit
, L’heure où souvent trompés nos esprits s’épouvan
n corps meurtri, du sang, une chair palpitante : C’étoit moi, dans la
nuit
, sur un lit ténébreux, Qui perçois à grands coups
t’asseoir en pleurant sur de tristes tombeaux ? Pourquoi, lorsque la
nuit
sur ses immenses voiles De leur rayon tremblant f
ttu ? (Abufar, I, 3.) II. Abufar à son fils Farhan1147 La
nuit
, quand nous levons nos mains vers les étoiles, Di
Voyez la naissance du monde ; Voyez1154… » Les spectateurs, dans une
nuit
profonde, Écarquilloient leurs yeux et ne pouvoie
ous leurs glaçons tremblans, les Alpes s’agitoient ; On vit errer, la
nuit
, des spectres lamentables, Des bois muets sortoie
euse1198… (Élégies, XXXVIII, t. 1.) VI1199 Salut, ô belle
nuit
, étincelante et sombre, Consacrée au repos. Ô sil
ux dieux, et voient où reluit L’enthousiasme errant, fils de la belle
nuit
. Accours, grande nature, ô mère du génie ; Accour
er où le ciel nage M’aspire. Je parcours l’océan sans rivage. Plus de
nuit
. Je n’ai plus d’un globe opaque et dur Entre le j
globe opaque et dur Entre le jour et moi l’impénétrable mur : Plus de
nuit
, et mon œil et se perd et se mêle, Dans les torre
mparez point à la troupe immortelle : « Ces rides, ces cheveux, cette
nuit
éternelle, « Voyez ; est-ce le front d’un habitan
eur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; « Que ton nom dans la
nuit
demeure enseveli. « — Viens, suis-nous à la vill
gir la terre, Et les rois assemblés, et sous les pieds guerriers, Une
nuit
de poussière, et les chars meurtriers, Et les hér
banquets d’hymenée, Quand Thésée, au milieu de la joie et du vin, La
nuit
où son ami reçut à son festin Le peuple monstrueu
vécu. L’espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient mes
nuits
tranquillement bercées ; À mon esprit déçu, facil
r à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait ma perte. Quand la
nuit
dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses
r du soir. Je voyais l’ombre auguste et chère M’apparaître toutes les
nuits
. Inconsolable en mes ennuis, Je pleurais tous les
s du poids de ses ennuis1315, Du cri de ses douleurs s’il fatigue mes
nuits
, Quand ce spectre imposteur, maître de sa souffra
vivants, je suis avec les morts. Ce sont des jours affreux. J’ai des
nuits
plus terribles : L’ombre pour m’abuser prend des
ut. Eh quoi ! j’ai dévoré les dégoûts, les outrages, J’ai consumé mes
nuits
à polir mes ouvrages, Pour que vingt malheureux p
cclésiastique de Belley il « s’abîmait en Dieu » (Ibid.) ; accoudé la
nuit
à une fenêtre, il contemplait ravi « les horizons
ac1329 Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la
nuit
éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous
e ! Vous que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette
nuit
, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu
pirs du vent dans les voiles, La foudre et son sublime effroi1331, La
nuit
, les déserts, les orages ; Et dans tous ces accen
aysage dans le golfe de Gênes. — Hachette et Cie, éditeurs.) Une
nuit
d’été C’est une nuit d’été, nuit dont les vas
ênes. — Hachette et Cie, éditeurs.) Une nuit d’été C’est une
nuit
d’été, nuit dont les vastes ailes Font jaillir da
ette et Cie, éditeurs.) Une nuit d’été C’est une nuit d’été,
nuit
dont les vastes ailes Font jaillir dans l’azur de
l comme un miroir terni, Permet à l’œil charmé d’en sonder l’infini ;
Nuit
où le firmament, dépouillé de nuages, De ce livre
es fragmens de lumière. Que le séjour de l’homme est divin, quand la
nuit
De la vie orageuse étouffe ainsi le bruit ! Ce so
mes, Dont les groupes épars croissent sur ces abîmes, L’haleine de la
nuit
, qui se brise parfois, Répand de loin en loin d’h
ant abîme Où luisent ces trésors du riche firmament, Ces perles de la
nuit
que son souffle ranime, Des sentiers du Seigneur
at plein d’écume, Demain, ô conquérant, c’est Moscou qui s’allume, La
nuit
, comme un flambeau. C’est votre vieille garde au
profond, — Tandis que ses geôliers, sentinelles placées Pour guetter
nuit
et jour le vol de ses pensées, En regardaient pas
iseau chantant dans l’écume, Sur le mât d’un vaisseau perdu ! Longue
nuit
! tourmente éternelle ! Le ciel n’a pas un coin d
viathan comme Alcyon1357 ! (Les Chants du Crépuscule, V1358.)
Nuits
de juin L’été, lorsque le jour a fui, de fleu
el ; Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure, Semble toute la
nuit
errer au bas du ciel. (Les Rayons et les Ombres
fuir sinistre dans l’espace. Il marcha trente jours, il marcha trente
nuits
. Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
es cieux, Et vous m’avez prêté la force de vos yeux. Je commande à la
nuit
de déchirer ses voiles ; Ma bouche par leur nom a
lorsque l’air est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la
nuit
; À ses chants cadencés autour de lui se mêle L’h
e gravier des plaisirs fiévreux, et alors, blessé, il trouva dans les
Nuits
d’incomparables accents qui le mettent, sans qu’i
descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la
nuit
, Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Ta
s à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’en vas-tu dans cette
nuit
immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
penchés sur la bille d’ivoire, Ayant à travers champs couru toute la
nuit
, Fuyards désespérés de quelque honnête lit ; Je
chemins. Ils couraient, ils partaient, tout ivres de lumière, Et la
nuit
sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains
Poète, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette
nuit
triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que
quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume
nuit
et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour
vent, Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il pousse dans la
nuit
un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers dés
lots ? Comprendrais-tu des cieux l’ineffable harmonie, Le silence des
nuits
, le murmure des flots, Si quelque part là-bas la
erre, Et des combats pour passe-temps ; Alors, plus de repos, plus de
nuits
, plus de sommes, Toujours l’air, toujours le trav
maison du Moustoir1450 Ô maison du Moustoir ! combien de fois la
nuit
, Ou quand j’erre le jour dans la foule et le brui
paille fraîche. Et j’entre ; et c’est d’abord un silence profond, Une
nuit
calme et noire ; aux poutres du plafond Un rayon
bat de loups et de taureaux L’été, lorsque du ciel tombe enfin la
nuit
fraîche, Les bestiaux tout le jour retenus dans l
Jésus dans les solitudes de la Judée Étoiles d’Orient ! belles
nuits
de Judée ! Plaine de Siloé1471 de soleil inondée
Bientôt, submergeant tout de l’une à l’autre chaîne, La pâleur de la
nuit
noya l’immense plaine. Rasant l’herbe et les fleu
prêter l’oreille… pas un bruit ! Une voix cependant au sein de cette
nuit
S’élève : c’est la voix mélancolique et tendre, C
; Ils ne partiront pas sans achever leur tâche : Ils veulent qu’à la
nuit
tous leurs prés soient tondus. De la rapide faux
ale 1493, II, — 18, L’odeur des foins. — Calmann Lévy, éditeur.)
Nuit
de printemps La nuit régnait encor, belle nui
ur des foins. — Calmann Lévy, éditeur.) Nuit de printemps La
nuit
régnait encor, belle nuit de printemps, Pleine en
vy, éditeur.) Nuit de printemps La nuit régnait encor, belle
nuit
de printemps, Pleine encor de rayons, pleine de b
qui de l’aile effleuraient sa fenêtre Lui jetaient ces parfums que la
nuit
fait renaître. L’astre des claires nuits argentai
i jetaient ces parfums que la nuit fait renaître. L’astre des claires
nuits
argentait l’orient ; Tout flottait lumineux, limp
morne. Et quand, le télescope étant vaincu, mon œil Du vide et de la
nuit
croit atteindre le seuil, Au regard impuissant su
édouin dans l’immensité morne du désert de Syrie, le brahmine sous la
nuit
étoilée, aux bords du Gange, blanchis par le lotu
ns leurs suaires1534 ; Et, comme un marbre noir sur la tombe jeté, La
nuit
enveloppa le monde épouvanté ! Le peuple, amoncel
barbares. — L’Aurore. — A. Lemerre, éditeur. Bords du Gange. Une
nuit
………………………………………………………… Et la nuit formidable
iteur. Bords du Gange. Une nuit ………………………………………………………… Et la
nuit
formidable enveloppa les bois. Les oiseaux s’étai
otus1548 entr’ouvraient sur les eaux murmurantes, Plus larges dans la
nuit
, leurs coupes transparentes ; L’arome des rosiers
ce en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. La
nuit
roule de l’est, où les pampas sauvages1557 Sous
nfouie, Son cœur avec, n’ayant d’autre déduit Que d’y ruminer jour et
nuit
. 69. Qu’il convenait que je brûlasse cette let
s vents sont assoupis, les bois dorment sans bruit. (Égl., IV.) La
nuit
, Fouler l’herbe des prés au son de l’eau qui bru
II, 13 : Auroit-il (Dieu) imprimé sur le front des étoiles Ce que la
nuit
des temps enferme dans ses voiles ? Pour nous fai
, Desportes , Toujours plus haut, et la note. 205. Danser pendant la
nuit
dans… Fénelon eût dit une grotte. 206. Beaucoup.
221. Cotte, jupe. Desportes a dit : Que de plaisir de voir sous la
nuit
brune, Quand le soleil a fait place à la lune, Au
dames costumés en berger et bergères devisent, lisent et chantent. La
nuit
les sépare ; le jour suivant les rassemble ; de l
mollettes, Nymphetes de Sion (Églog. Sacrées), l’aile brunette de la
Nuit
, etc. 256. Apette, avette, de apicula, petite ab
ngage archaïque nous empêche de citer, dit : Tant doucement le oi la
nuit
Que mut me semble grand déduit (séduction, plaisi
e caro, chair). 759. Occasion, ce qui donne lieu à, sujet, cause. —
Nuit
, fait mal, tourmente. 760. L’inversion que conti
t jaloux, Vous parutes alors aussi peu devant elle Que les feux de la
nuit
avoient fait devant vous 795. Ladislas, fils d
père ; elle est en réalité fiancée secrètement à son frère puiné. Une
nuit
, agité par sa jalousie et ses soupçons, il tue so
raisins empourprés et les javelles blondes. La nature, de jour et de
nuit
, brille ou luit doucement sur ses personnages : M
u luit doucement sur ses personnages : Mais le soleil se cache, et la
nuit
tend ses voiles ; Le ciel de toutes parts se cour
ement, Accompagné d’horreur et d’épouvantement. S’en vient toutes les
nuits
hurler devant ma porte, Redoublant ses abois d’un
Il n’est rien de si doux pour un cœur plein de gloire Que la paisible
nuit
qui suit une victoire. Il eût pu admirer ceux-ci
reux qu’accompagne un grand bruit Luit éternellement dans l’éternelle
nuit
. Voilà de beaux vers. Mais quelle étrange idée a
’épouvaute et me suit ? Quel tremblement ! ô ciel lot quelle affreuse
nuit
! dit Idoménée en entrant en scène. Puis, dans l
dans le récit qu’il fait de son arrivée en Crète : … Une effroyable
nuit
sur les eaux répandue Déroba tout à coup ces obje
orte, à l’ombre qui nous suit, Aux rameaux desséchés, à l’hiver, à la
nuit
. Ainsi, parmi les bois, quand seul je me promène.
trant les ténèbres profondes, Un voile transparent sur le front de la
nuit
… Voyez du haut des monts ces clartés ondoyantes
rre, des montagnes, des forêts, des plaines, des fleuves (Hymne de la
nuit
; Hymne du matin ; Hymne du soir ; Impressions du
t des rayons. « Nul ne se dérobe au ciel bleu, aux arbres verts, à la
nuit
sombre, au bruit du vent, au chant des oiseaux. A
e, ému, cette fête éternelle. Que le ciel rayonnant donne au monde la
nuit
! (Les Feuilles d’automne, XXI.) Au sentiment
e témoin qui lui pèse et l’étouffe ; il dresse devant lui, pendant la
nuit
, le fantôme grandi de sa victime. (Voy. p. 493, n
ner par ses blessures les éperons d’or d’officier. 1400. Papillon de
nuit
. Tel est le sens du mot grec, φάλαινα, traduit en
A. de Musset. C’est quelquefois une simple esquisse en un vers : La
Nuit
. Les épaules d’argent de la nuit qui frissonne… L
une simple esquisse en un vers : La Nuit. Les épaules d’argent de la
nuit
qui frissonne… La nuit aux pieds d’argent descend
un vers : La Nuit. Les épaules d’argent de la nuit qui frissonne… La
nuit
aux pieds d’argent descend dans la rosée… (Cf. H
fendre, il a chanté son « martyre », et il lui doit ses incomparables
Nuits
. Combien d’autres ont dû comme lui, soit à leurs
ure ici la raison du poète, comme elle console le cœur du chantre des
Nuits
: La Muse. Poète, prends ton luth, et me donne
t me donne un baiser. ……………………………………………… Poète, prends ton luth ; la
nuit
, sur la pelouse, Balance le zéphyr dans son voile
fois de l’un à l’autre pôle, Usé dans la tempête et ses jours et ses
nuits
, Connu tous les labeurs, subi tous les ennuis Don
ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une
nuit
sans lune, Dans l’aveugle océan à jamais enfouis
L’un n’a-t-il passa barque et l’autre sa charrue ? Seules, durant ces
nuits
où l’orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts b
se et tournante, dont un hémisphère, convexe sur nos têtes pendant la
nuit
, devenait hémisphère concave sous la terre pendan
onomie, de Jocelyn aux enfants (Lamartine, Jocelyn, ixe époque : La
nuit
tombait. : des cieux la sombre profondeur Laissai
u Borak, cheval qui, selon le Coran, transporta Mahomet, en une seule
nuit
, à Jérusalem, puis dans les cieux. 1552. Oasis c
nes avec celui de L. de Lisle, donnent une impression très vive de la
nuit
et du désert ; il offre d’ailleurs un contraste f
, comme un bruit monotone Que, sous un long portique, au milieu de la
nuit
, L’écho redit plus faible à l’écho qui le suit. A
s Des Homères du camp écoutent les récits ; Et l’étrange bivac que la
nuit
enveloppé Dans un cadre d’Asie offre un tableau d
issante, qui a l’enflure de cette marée montante et débordante, de la
nuit
, et aussi l’envergure immense que mesure le derni
ose que l’innocence dans le génie et la candeur dans la force. Ce qui
nuit
à l’idée qu’on se fait de la bonté, c’est qu’on l
e forêts, c’est là qu’ils se préparent à descendre : ils attendent la
nuit
, et font des évolutions au-dessus des bois. Aussi
aintement commencé, les anciens du village viennent, à l’entrée de la
nuit
, converser avec le curé, qui prend son repas du s
montables. Épuisé par les travaux de la journée, je n’avais durant la
nuit
que quelques heures pour délasser mes membres fat
t pourtant un charme à ce réveil du guerrier échappé aux périls de la
nuit
. Je n’ai jamais entendu sans une certaine joie be
oi une autre espèce de souvenirs. Plusieurs fois, pendant les longues
nuits
de l’automne, je me suis trouvé seul, placé en se
vie, que de fois, à l’abri des huttes des bergers où nous passions la
nuit
, que de fois, autour du feu que nous allumions po
s, et nous offrirent la bataille sur le rivage de la mer. On passa la
nuit
à se préparer de part et d’autre, et le lendemain
arbares prétendaient qu’elle était de la race de Rinfax, cheval de la
Nuit
, à la crinière gelée, et de Skinfax, cheval du Jo
cœur du plus faible et du moins courageux : ainsi, après un orage de
nuit
, quand le soleil du matin paraît dans l’orient, l
us mes yeux107. Bientôt des cris affreux succédaient au silence de la
nuit
, et les flammes du palais de Priam éclairaient ce
r, où notre vaisseau voguait paisiblement. Ibid. ib. 108 Une
nuit
dans les forêts de l’Amérique109 Trois heure
foncement du bois, à de pâles fantômes rangés en cercle au bord d’une
nuit
profonde. Minuit. Le feu commence à s’éteindre, l
oralement il jugera que c’est un crime, puisqu’au lieu de servir elle
nuit
. Or le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moin
ines fortifiées par un rempart de pieux et de claies d’osier. Dans la
nuit
du 13 octobre, Guillaume fit annoncer aux Normand
uelqu’un, soit entre compagnons sous la tente. Dans l’autre armée, la
nuit
se passa d’une manière bien différente ; tout ent
Ils ont tué sans cause les Danois, hommes, femmes et enfants, dans la
nuit
de Saint-Brice ; ils ont décimé les compagnons d’
virent sans relâche, ne faisant quartier à personne. Ils passèrent la
nuit
sur le champ de bataille, et le lendemain, au poi
tumulte d’un siège et de la crainte de la mort qui l’obsédait jour et
nuit
. Son premier mouvement fut d’abandonner et de lai
té ! Quand on réfléchit à cette histoire de l’espèce humaine, à cette
nuit
profonde qui couvre en tous lieux son berceau, à
en larmes. Elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir toute la
nuit
pour écrire et pour prier. À la fin de son repas,
envoyer. Lannes passa le premier, à la tête de l’avant-garde, dans la
nuit
du 14 au 15 mai (24-25 floréal). Il commandait si
de faire passer une pièce sous le feu même du fort, à la faveur de la
nuit
. Malheureusement l’ennemi, averti par le bruit, j
son armée, une femme s’est montrée à lui la couronne au front, et la
nuit
suivante trois spectres sont venus troubler son s
blierais-je qu’ici (souvenir plein d’horreur !), Des brigands dans la
nuit
répandant la terreur, D’un vaste embrasement, du
x Éclate, et sur leur trône épouvante les rois ; Quelquefois, dans la
nuit
, sous ces voûtes antiques, Elle recueille en paix
, il frissonne. MACBETH. Vaine erreur du sommeil, triste enfant de la
nuit
, Non, je ne te crois point : ma raison t’a détrui
fatale où le jour qui s’enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la
nuit
, L’heure où, souvent trompés, nos esprits s’épouv
n corps meurtri, du sang, une chair palpitante : C’était moi, dans la
nuit
, sur un lit ténébreux, Qui perçais à grands coups
Là, de quelques rayons égayant ce séjour, Formez un doux combat de la
nuit
et du jour ; Plus loin, marquant le sol de leurs
s321 ; Pareils à ces esprits, à ces légères ombres, Qui, sitôt que la
nuit
étend ses voiles sombres, Visitent, nous dit-on,
cor naissante y cacha ses enfants, Jusqu’au jour où, du sein de cette
nuit
profonde, Triomphante, elle vint donner des lois
reuses329. Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Ce palais de la
nuit
, cette sombre cité, Ces temples où le Christ vit
entiers voit à peine un mortel ; Et, pour comble d’effroi, dans cette
nuit
funeste, Du flambeau qui le guide il voit périr l
le ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse
nuit
sentir l’obscurité. Il marche, il erre encor
Il regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense Il ne voit que la
nuit
, n’entend que le silence335, Et le silence ajoute
Vous que Dieu voit toujours debout à ses côtés, Qui dans un jour sans
nuit
l’environnez sans cesse De cantiques d’amour et d
e de l’univers, son principe et sa fin ; Ô toi qui, des clartés de la
nuit
ténébreuse, Te montres la dernière et la plus rad
radieuse, Qui viens fermer leur marche, et places ton retour Entre la
nuit
mourante et le berceau du jour, Célèbre l’Éternel
ieux, Célébrez le Très-Haut, votre source première, Qui du sein de la
nuit
fit jaillir la lumière ! Contemporains du monde,
Conduis-nous, soutiens-nous, et si l’ange du mal Nous tend durant la
nuit
quelque piège fatal, Dissipe, Dieu puissant, tous
en pleurs demandait ma ruine : Sur les mers de Toscane, hier avant la
nuit
, Jusqu’aux bouches du Tibre un vaisseau m’a condu
r absence361. Que dis-je ? le tyran ne peut dormir en paix ; Quand la
nuit
sur nos murs étend son voile épais, Des regrets i
vécu. L’espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient mes
nuits
tranquillement bercées ; À mon esprit déçu facile
foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. La
nuit
est ton séjour, l’horreur est ton domaine. L’aigl
amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dans la
nuit
, Je marcherai comme eux où ton doigt me conduit :
oblème, et ma fin un mystère ; Je ressemble, Seigneur, au globe de la
nuit
, Qui dans la route obscure où ton doigt le condui
haîne, Du néant au tombeau l’adversité m’entraîne ; Je marche dans la
nuit
par un chemin mauvais ; Ignorant d’où je viens, i
soi-même à tes propres accords, Et qu’un éclair d’en haut perçant ta
nuit
profonde, Tu verseras sur nous la clarté qui t’in
des chants immortels, reconnais-toi toi-même ! Laisse aux fils de la
nuit
le doute et le blasphème ; Dédaigne un faux encen
du rameau, Notre âme est suspendue et tremble à chaque haleine Sur la
nuit
du tombeau ; Quand des chants, des sanglots, la
dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et tes larmes divines, Dans cette
nuit
terrible où tu priais en vain, De l’olivier sacré
ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la
nuit
déjà tombait le voile sombre ; La barque, se perd
ait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’ombre. La
nuit
fut orageuse. Aux premiers feux du jour Du golfe
vivants, je suis avec les morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des
nuits
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des
Ora pro nobis. I Ma fille ! va prier ! — Vois, la
nuit
est venue. Une planète d’or là-bas perce la nue ;
oue au vent du soir la poussière du jour ! Le crépuscule, ouvrant la
nuit
qui les recèle, Fait jaillir chaque étoile en ard
le en ardente étincelle ; L’Occident amincit sa frange de carmin ; La
nuit
de l’eau dans l’ombre argente la surface ; Sillon
. Le jour est pour le mal, la fatigue et la haine. Prions : voici la
nuit
! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le v
est pour le mal, la fatigue et la haine. Prions : voici la nuit ! la
nuit
grave et sereine ! Le vieux pâtre, le vent aux br
e ! Douce religion, qui s’égaye et qui rit ! Prélude du concert de la
nuit
solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous
Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout pour celle Qui berça tant de
nuits
ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit j
De tout ce qu’ils ont fait le rêve les accable. Pas d’aube pour leur
nuit
, le remords implacable S’est fait ver du sépulcre
n ne leur jette un sourire moqueur. Ceux qu’on oublie, hélas ! — Leur
nuit
est froide et sombre, Toujours quelque arbre affr
descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la
nuit
, Toi qui regarde au loin le pâtre qui chemine, Ta
s à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’en vas-tu dans cette
nuit
immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
souplesse de l’expression, la verve inattendue Les quatre élégies des
Nuits
, l’Épître à Lamartine et l’Espoir en Dieu restero
us entend, qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelles. La
nuit
de mai ………………………………………. LA MUSE. Poëte, prend
Poëte, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette
nuit
triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que
quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume
nuit
et jour463 L’huile sainte de vie et d’éternel am
Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la
nuit
éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un
ur : c’est la relation presque heure par heure d’une journée et d’une
nuit
passées dans la forêt. 110. C’est-à-dire dans de
Fontainebleau, personnage mystérieux qui traverse la forêt pendant la
nuit
avec un bruit affreux de cors et de chiens, ne se
ime. « Ô toi, la plus belle des étoiles, la dernière du cortège de la
nuit
, si plutôt tu n’appartiens pas à l’aurore ; gage
devait l’en punir, Frappa mon bienfaiteur, et jeta sa famille Dans la
nuit
des cachots creusés sous la Bastille. Un de ses f
; Soit lorsque le soleil rentre dans sa carrière, Et que n’étant plus
nuit
, il n’est pas encore jour. (Les Lapins.) Tantôt
eurs sont des plus fortes et des plus animées. Un renard est entré la
nuit
dans un poulailler : Les marques de
écrits, par les Grâces209 dictés, Ne quittent point vos mains jour et
nuit
feuilletés. Seuls dans leurs doctes vers ils pour
ifférent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes
nuits
: Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis,
lle Un peuple profanateur, Quand l’Assyrien274 terrible Vit, dans une
nuit
horrible, Tous ses soldats égorgés, De la fidèle
fières légions Devaient allumer la guerre Au sein de nos régions ? La
nuit
les vit rassemblées ; Le jour les voit écoulées C
ortelle Tout parle, tout nous instruit. Le jour au jour la révèle, La
nuit
l’annonce à la nuit. Ce grand et superbe ouvrage
tout nous instruit. Le jour au jour la révèle, La nuit l’annonce à la
nuit
. Ce grand et superbe ouvrage N’est point pour l’h
os. Victime faible et tremblante, À cette image sanglante, Je soupire
nuit
et jour ; Et dans ma crainte mortelle, Je suis co
t mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la
nuit
sombre : Ô nuit, tu vas dans ton ombre M’enseveli
de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la nuit sombre : Ô
nuit
, tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours.
s ténèbres Fait éclore les faits célèbres, Qu’il les replonge dans la
nuit
. Auteur de tout ce qui doit être Il détruit tout
consume. Mille noires vapeurs obscurcissent le jour. Les astres de la
nuit
interrompent leur course. Les fleuves étonnés rem
ages les plus douces et les plus riantes. Telles sont celles-ci : La
nuit
d’un voile obscur couvrait encor les airs, Et la
bien plus que de l’ignorance, et que ce que nous ne savons point nous
nuit
beaucoup moins que ce que nous croyons savoir. Or
alités. Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des
nuits
, et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goû
mblent devenir meilleurs pour le tourmenter : il voit au milieu de la
nuit
des lueurs menaçantes ; il est toujours environné
age dont l’accent est aussi ému : « Je me souviens d’avoir passé une
nuit
délicieuse hors de la ville (à Lyon), dans un che
t charmante ; la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent, une
nuit
tranquille ; l’air était frais sans être froid ;
cela… Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la
nuit
ma promenade sans m’apercevoir que j’étais las. J
r : c’est à la promenade, au milieu des rochers et des bois, c’est la
nuit
dans mon lit et durant mes insomnies que j’écris
l y a telle de mes périodes que j’ai tournée et retournée cinq ou six
nuits
dans ma tête avant qu’elle fût en état d’être mis
ine étaient logés dans la tour du moulin ; le capitaine, en bonnet de
nuit
et en caleçon, tenant un oreiller d’une main et s
la cloche du village tinta lentement, car un homme était mort dans la
nuit
. Orso fondit en larmes. Au bout de quelques minut
e fine et froide, qui était tombée sans interruption pendant toute la
nuit
, venait enfin de cesser au moment où le jour nais
cès d’amour qu’il porte à notre bien, Comme45 échapperons-nous en des
nuits
si profondes, Parmi tant de rochers qui lui cache
irs entendu quelque bruit ? Les vents nous auraient-ils exaucés cette
nuit
? Mais tout dort, et l’armée, et les vents, et Ne
orgueilleuse faiblesse. Pour comble de malheur, les dieux, toutes les
nuits
, Dès qu’un léger sommeil suspendait mes ennuis, V
courant ; Et ce vainqueur, suivant de près sa renommée, Hier avec la
nuit
arriva dans l’armée. Mais des nœuds plus puissant
Orgon. Le pauvre homme ! Dorine. La
nuit
se passa tout entière Sans qu’elle pût fermer un
ue de la Piété paraît bien grave, après ces charmantes fictions de la
Nuit
, de la Mollesse, de la Chicane ; la fin du poème
Couvrait d’ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et dans cette
nuit
funeste Je cherchais en vain le reste De mes jour
106. Victime faible et tremblante, À cette image sanglante Je soupire
nuit
et jour ; Et dans ma crainte mortelle, Je suis co
t mes yeux noyés de larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la
nuit
sombre : « Ô nuit, tu vas dans ton ombre M’enseve
e larmes Étaient lassés de s’ouvrir. Je disais à la nuit sombre : « Ô
nuit
, tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours
ureuse encor, trop heureuse la mère Dont il daignait, au retour de la
nuit
, Par sa présence honorer le réduit ! ………………………………
e, Il retire et rend la lumière Dans l’ordre qui lui fut prescrit. La
nuit
vient à son tour ; c’est le temps du silence. De
st captive ; Il y commande, il la cultive Jusqu’au règne obscur de la
nuit
. Seigneur, Être parfait, que tes œuvres sont bel
du cercueil : Ses jours sont des éclairs rapides Qu’engloutissent des
nuits
avides : Quel espace pour tant d’orgueil ! Il es
aient avec les alarmes Dans son cœur tendre et généreux. À la mort la
nuit
joint ses ombres, Roi, peuple, erraient sur ces b
s petits au soleil, les Glaciers des Alpes, la lumineuse Sérénité des
nuits
d’août, la Neige et les Hivers des peuples du Nor
rie, où son flambeau vous luit, Dansantes vous admire au retour de la
nuit
, Venez, j’ai fui la ville aux Muses si contraire,
isse. Les hauteurs de Meudon me cachent le soleil ; Le jour meurt, la
nuit
vient : le couchant moins vermeil Voit pâlir de s
hantée Reçoit par ses vitraux la lueur argentée. L’astre touchant des
nuits
verse, du haut des cieux, Sur les tombes du cloît
Symbole du soleil et de l’éternité, Luit devant le Très-Haut, jour et
nuit
suspendue ; La majesté d’un Dieu parmi nous desce
s déjà l’ombre croît, le jour fuit. Ce reste de clarté qui devance la
nuit
Guide encore ses pas à travers les prairies Et le
au l’environne, le suit ; La clarté des flambeaux brille à travers la
nuit
. Le cortège bruyant, qu’égaye un chant rustique,
ouvais encore heureuse entre les mères. » Ainsi disait la mère, et la
nuit
s’écoulait. Depuis neuf jours elle
nd seigneur… Adieu bonheur ! Ma fortune est faite. Le jour, la
nuit
, je m’inquiète : La chicane et tous ses suppôts C
ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la
nuit
déjà tombait le voile sombre ; La barque, se perd
rait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’ombre. La
nuit
fut orageuse. Aux premiers feux du jour, Du golfe
it mes ennuis ! Ses beaux jours sont moins beaux que nos plus sombres
nuits
Je disais, tourmenté d’une pensée unique : Souffl
vivants, je fuis avec les morts. Ce sont des jours affreux. J’ai des
nuits
plus terribles ; L’ombre, pour m’abuser, prend de
c le bruit, Blanchir comme une ombre adorée Qui vous apparaît dans la
nuit
. Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un
Fait pressentir que le retour Va poindre au céleste séjour, Quand la
nuit
n’est plus, quand le jour N’est pas enco
es cieux, Et vous m’avez prêté la force de vos yeux. Je commande à la
nuit
de déchirer ses voiles, Ma bouche par leur nom a
Qu’elle va s’allumer ailleurs ! Plus nous ouvrons les yeux, plus la
nuit
est profonde : Dieu n’est qu’un mot rêvé pour exp
t, tant de vertus jetées En gage à l’immortalité ! Tant de
nuits
sans sommeil pour veiller la souffrance, Tant de
’horizon ; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon, Et le voile des
nuits
sur les monts se déplie : C’est l’heure où la nat
e déplie : C’est l’heure où la nature, un moment recueillie, Entre la
nuit
qui tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au cré
i tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au créateur du jour et de la
nuit
, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langa
sens, Seigneur, c’est ta vertu, ton souffle que je sens ; Et quand la
nuit
, guidant son cortège d’étoiles, Sur le monde endo
res voiles, Seul, au sein du désert et de l’obscurité, Méditant de la
nuit
la douce majesté, Enveloppé de calme, et d’ombre,
ule, Dans l’air éblouissant s’en exhalait en foule ; Et l’haleine des
nuits
à travers les rameaux Y soufflait l’harmonie et l
lui. Le sentiment de la personnalité s’y développe d’une manière qui
nuit
à l’œuvre et en rend souvent la lecture fatigante
et confondu, qu’il n’y a pas de clartés pures, que rien n’est dans la
nuit
comme rien n’est dans le jour, que tout est à l’é
tout se heurte, tout s’enchevêtre. Les deux volumes ressemblent à ces
nuits
d’orage que les ténèbres et la lumière se dispute
es. Presque toujours chez lui on sent l’effort, la chose du monde qui
nuit
le plus à la force ; presque partout on surprend
; Forteresse aux créneaux festonnés et croulants, Où l’on entend, la
nuit
, de magiques syllabes, Quand la lune, à travers l
ux comme un calife, L’éblouissant Généralife Élève dans la
nuit
son faîte illuminé. Les clairons des Tours-Verme
ède et la fraîche aurore ; L’été, c’est le regard de Dieu. L’été, la
nuit
bleue et profonde S’accouple au jour limpide et c
petit bruit, Tandis qu’à la vitre rougie Heurtaient les papillons de
nuit
. Les anges se miraient en elle. Que son bonjour
Pour traverser ce gouffre où nul bord n’apparaît, Et pour qu’en cette
nuit
jusqu’à ton Dieu tu marches, Bâtir un pont géant
ir, sinistre, dans l’espace, Il marcha trente jours, il marcha trente
nuits
. Il allait, muet, pâle, et frémissant aux bruits,
Et la ville semblait une ville d’enfer ; L’ombre des tours faisait la
nuit
dans les campagnes ; Ils donnèrent aux murs l’épa
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la
nuit
. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible br
ne voix de détresse Vainement crîrait-on ! Et la
nuit
vient, versant ses funèbres alarmes, Et vous avez
t ! Comme autrefois Samson, gardé par vingt cohortes, Qui de Gaza, la
nuit
, déracina les portes, Je sen
is j’ai vu du faubourg fumer les cheminées, J’ai regagné la ville aux
nuits
illuminées, Et le pavé mouvant,
age, Ou frissonner au vent son beau pavillon d’or ; Et quand tombe la
nuit
, morne il regarde encor La quille où s’épaissit u
, étourdi de vos bruits, Vous auriez, sous le vent, veillé toutes vos
nuits
, Vous n’auriez pas vécu pour cela plus peut-être
lit ; Ou vierge du Seigneur, dans l’étroite cellule, Sous la lampe de
nuit
dont la lueur ondule, Adorant saintement et la Mè
al et la vérité. On dirait par moments, — surtout dans ses admirables
Nuits
, l’apogée de son génie, la manifestation de sa pl
oirée perdue, des Stances à la Malibran, des Lettres à Lamartine, des
Nuits
, s’il avait eu une volonté plus énergique et s’il
ntendre mes pas seuls résonner sous leurs voûtes, Ou les pleurs de la
nuit
distiller goutte à goutte Du dôme trembla
Et moi, tel qu’un aveugle aux murs tendant la main, À tâtons, dans la
nuit
, je cherchais mon chemin… » et dans la pièce int
Moustoir279. (Marie.) Ô maison du Moustoir ! combien de fois, la
nuit
, Ou quand j’erre le soir dans la foule et le brui
aille fraîche. Puis j’entre, et c’est d’abord un silence profond. Une
nuit
calme et noire : aux poutres du plafond Un rayon
ous, ô femme ? Si mon corps est sauvé, faut-il perdre mon âme ? Cette
nuit
, quand les flots se dressaient contre nous, Par l
bords. Autrefois, un esprit venait, d’une voix forte, Appeler chaque
nuit
un pêcheur sur sa porte : Arrivé dans la baie, on
e l’objet, à lui-même réduit, De l’aspect colossal que lui prêtait la
nuit
. D’ailleurs, il ne faut pas rougir de votre histo
le un reste de sa chasse, Un quartier du beau cerf qu’elle a mangé la
nuit
. Et sur la mousse en fleur une effroyable trace
irs pavés, Et les laisse en passant derrière elle lavés. Effet de
nuit
. Voyager seul est triste, et j’ai passé la nu
vés. Effet de nuit. Voyager seul est triste, et j’ai passé la
nuit
Dans une étrange hôtellerie. À la plus vi
ilence aux voûtes du plafond Replia lentement son aile, Et la
nuit
, arrachée à son rêve profond, Se redrapa
tesses sempres i at mandées : A un mostier de nonains est portée ; La
nuit
la guaitent entresque a l’ajornee. Lonc un alter
astère) de non-nains (Aude) est portée, — (les femmes) la veillent la
nuit
jusqu’au lever du jour. — Le long d’un autel bell
Qui de vilains fait i estoit, Ou il menoient15 leur atoivre Chascune
nuit
joer et boivre. Un seel y orent laissie. La vint
été fait par les campagnards, — où ils menaient leur bétail — chaque
nuit
s’ébattre et boire. — Ils y avaient laissé un sea
. En iceli tens déliteus, Que tote riens d’amer s’esfroie, Sonjai une
nuit
que j’estoie. (Roman de la Rose, vers 47-86. Édi
ieux, — alors que toute chose s’émeut d’aimer, — que je songeais, une
nuit
, que j’étais. II Jean de Meüng31 (vers 1250 —
s labeurs passés, il me fallut travailler l’espace de plus d’un mois,
nuit
et jour, pour broyer les matières desquelles j’av
ose malheureuse pour moi : car, combien que je fusse six jours et six
nuits
devant le dit fourneau sans cesser de brûler bois
parce que le dit four avait si fort chauffé l’espace de six jours et
nuits
, le mortier et la brique du dit four s’étaient li
n’ayant rien de quoi faire couvrir mes fourneaux, j’étais toutes les
nuits
à la merci des pluies et des vents, sans avoir au
n plein midi, il n’entre de jour que ce qu’il en faut pour n’être pas
nuit
… Les arbres y sont verts jusqu’à la racine, tant
enne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils de la
nuit
ont été noirs, et le matin je n’étais point avanc
et des qualités les plus discordantes : il fait concourir ensemble la
nuit
et le jour, l’hiver et l’été, le froid et le chau
ême il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche ; il rêve la
nuit
qu’il mue ou qu’il couve.... Cet autre aime les i
rache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la
nuit
, et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occ
ec une spirituelle affectation, à la manière de ceux des Mille et une
Nuits
, et quelques poésies, il a publié le récit des av
n’ai mis douze brodeurs après, qui n’ont fait que travailler jour et
nuit
, tenez-moi pour un infâme. Je ne les ai pas quitt
la pluie du monde n’en eût point approché. Me voilà à courir jour et
nuit
, connaissant votre impatience et qu’il ne faut pa
ant que leurs chevaux fussent prêts. Il était près de midi. Depuis la
nuit
précédente qu’879 ils étaient débarqués, jusqu’à
je le reconnaîtrais ? Ne fus-je pas obligé de boire avec lui toute la
nuit
à Calais pour en avoir bon marché ! » Termes s’ét
ter, comme Job974, que le jour qui les vit naître eût été lui-même la
nuit
éternelle de leur tombeau ; vous sentirez alors l
dant trois mois le licencié999 Sédillo sans me plaindre des mauvaises
nuits
qu’il me faisait passer. Au bout de ce temps-là i
l’occasion de le faire assister vivant à sa propre apothéose. Dans la
nuit
du 30 au 31 mai il mourut, laissant l’exemple d’u
à l’attaquer, et se porta au-devant de lui, par une marche forcée, la
nuit
du 15 au 16. Le général français, qui se doute du
ucher son armée sous les armes ; il envoie à la découverte pendant la
nuit
M. d’Assas, capitaine au régiment d’Auvergne1138.
récis du siècle de Louis XV, chap. XXXIII.) La voute étoilée La
nuit
était venue ; elle était belle ; l’atmosphère éta
sur un des plus légers, il conduit la troupe, la fait marcher jour et
nuit
, presque sans s’arrêter, ni boire, ni manger ; il
in. Mon grand cousin Bernard était singulièrement poltron, surtout la
nuit
. Je me moquai tant de sa frayeur, que M. Lamberci
tude Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des
nuits
, et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goû
arde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la
nuit
, et pénètre dans vos habits, vous dites : « Heure
ée de ce qui se passe en Moravie1241 occupe ses jours, et, pendant la
nuit
, il rêve des combats qu’on donne sans lui. Que ve
oux du juste. (Soirées de Saint-Pétersbourg, IIIe Entretien.) Une
nuit
d’été à Saint-Petersbourg Il était à peu près
t. Bien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle
nuit
d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longueur d
aint-Pétersbourg, soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces
nuits
leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la
nuit
. Près de nous, une longue barque emportait rapide
1348, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles
nuits
, sur les rives de la Néva, en présence de ces Rus
gnon de route. Les deux amis se sont arrêtés à Ancône1350, quand, une
nuit
, un incendie d’une extrême violence y éclate. Osw
ose que l’innocence dans le génie et la candeur dans la force. Ce qui
nuit
à l’idée qu’on se fait de la bonté, c’est qu’on l
t aventures, les rois égarés à la chasse, frappaient, au milieu de la
nuit
, à la porte des vieilles abbayes, et venaient par
arcouru ces champs primitifs de la nature. (Atala, prologue.) Une
nuit
en Messénie1400 C’était une de ces nuits dont
(Atala, prologue.) Une nuit en Messénie1400 C’était une de ces
nuits
dont les ombres transparentes semblent craindre d
talier ; Alcyon1403 gémissait doucement sur son nid, et le vent de la
nuit
apportait à Cymodocée1404 les parfums du dictame
ois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était
nuit
noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort
alise. Moi, déterminé à veiller, je fis bon feu et m’assis auprès. La
nuit
s’était déjà passée presque entière assez tranqui
cesse afin d’v subvenir ? Le jour, ils travaillent pour vous ; et la
nuit
encore, pendant que vous reposez, souvent ils vei
nt d’ancre à la poupe pour la contenir, avait été soulevée pendant la
nuit
par les lames, et mise en pièces contre les point
re, criant, morte encore, sur l’écueil où tu nous as appelés toute la
nuit
, et où nous devions te secourir ! Qu’est-ce que t
! » s’écria le fils d’Étienne, et il replongea volontairement. Cette
nuit
de décembre fut extrêmement froide, et le plus dé
it plus de séparation, et se flattait d’un retour sincère, lorsqu’une
nuit
, par l’ordre du roi, un serviteur affidé fut intr
ourner pour la regarder. Je me jetai à la nage, et j’abordai, dans la
nuit
, l’Océan, notre vaisseau, ma flottante prison. J’
e s’associer à l’illustre chef de nos pontonniers. On marcha toute la
nuit
, on atteignit Borisow le 25 à 5 heures du matin,
e impossible, mais ils pouvaient l’être le 26 en travaillant toute la
nuit
, ce qu’on était bien décidé à faire, quoiqu’on eû
it, ce qu’on était bien décidé à faire, quoiqu’on eût marché les deux
nuits
et les deux journées précédentes. Le général Eblé
it tout à coup redevenu des plus vifs, travailler dans l’eau toute la
nuit
et toute la journée du lendemain, au milieu d’éno
nt prouva bientôt la sagesse de cette précaution. A deux heures de la
nuit
trois chevalets cédèrent encore au pont de gauche
e va-et-vient de la lutte engagée entre Victor et Wittgenstein.... La
nuit
survenue ramena un peu de calme dans ce lieu de c
passer, et, à force de le vouloir, ne le pouvait plus. Quand avec la
nuit
vint le silence de l’artillerie, on ne songea plu
, ils craignaient les uns la trop grande affluence surtout pendant la
nuit
, les autres la perte d’un bivouac assuré pour un
assuré pour un bivouac incertain. Or avec le froid qu’il faisait, une
nuit
sans repos et sans feu, c’était la mort. Le génér
ue ; mais ce fut sans succès. Il fallut donc voir s’écouler toute une
nuit
sans que l’existence des ponts, qui allait être s
tardataires eussent le temps de passer. Ayant encore été debout cette
nuit
, qui était la sixième, tandis que ses pontonniers
es désirs s’éveillaient. Déjà divers excès avaient lieu le jour et la
nuit
. Les Carthaginois tremblants prièrent les chefs d
e française a Jemmapes1576 L’armée française fut tenue, toute une
nuit
, au fond d’une plaine humide, et le matin, affaib
et le matin, affaiblie et détrempée, on la mena au combat. Une telle
nuit
, passée, l’arme au bras, par des troupes si mal h
en fallait, dans l’eau et dans le brouillard que le marécage élève la
nuit
; eau dessous et eau dessus. La pleine était coup
chemins cachés, sourds ; le cliquetis des armes les annonce en pleine
nuit
, et par-dessus ce bruit souterrain, vous discerne
écits du broyeur de chanvre C’est à la fin de septembre, quand les
nuits
sont encore tièdes, qu’à la pâle clarté de la lun
rainures, hache la plante sans la couper. C’est alors qu’on entend la
nuit
, dans les campagnes, ce bruit sec et saccadé de t
ns des régions où, en plein jour, l’œil les distingue à peine1653. La
nuit
, on les entend seulement ; et ces voix rauques et
planer non loin de la terre, autour de la demeure des hommes… Dans la
nuit
sonore, on entend ces clameurs sinistres tournoye
omme tombée, croyant que vous lui lancez une pierre. C’est durant ces
nuits
-là, nuits voilées et grisâtres, que le chanvreur
e, croyant que vous lui lancez une pierre. C’est durant ces nuits-là,
nuits
voilées et grisâtres, que le chanvreur 1655 racon
etière. Je me souviens d’avoir passé ainsi les premières heures de la
nuit
autour des broyés en mouvement, dont la percussio
s, sans rencontrer un factionnaire allemand à toutes les gares, cette
nuit
de voyage était pour moi un plaisir sans fatigue.
demi-mots et les reproches discrets de ma grand’mère, il s’échappa la
nuit
, comme un voleur, laissant sa femme et ses enfant
r lequel la vie matérielle manquait de prise, capable de passer vingt
nuits
sans déboucler sa cuirasse et quarante-huit heure
rnier cri, leur dernier hoquet d’agonie, sont restés des jours et des
nuits
, trempés, salis, couverts d’une couche boueuse de
re ; il nous abandonnait, et il allait falloir se débrouiller dans la
nuit
…. … Yves1809 était monté avec les bâbordais1810 d
nt, tout béants, partout ; on s’y sentait, jeté tête baissée, dans la
nuit
profonde. Et puis une force vous heurtait d’une p
967 qui ne séjourne ; Et moi, sans faire long séjour, Je m’en vais de
nuit
et de jour, Au lieu d’où plus on ne retourne....
fant brûlée1971 Pour le rendre immortel, le prit en son giron Et, de
nuit
, l’emporta dans l’antre de Chiron, Chiron, noble
le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route Et les jours et les
nuits
. Remplis-moi d’un esprit qui me fasse comprendre
son prochain il avait quelque amour, M’aurait-il fait partir par une
nuit
si noire ? Et, pour me renvoyer annoncer son reto
que pour eux tout soit, dans la nature, Obligé de s’immoler. Jour et
nuit
, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’il
nt l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe, songe, Céphise2414, à cette
nuit
cruelle2415 Qui fut pour tout un peuple une nuit
éphise2414, à cette nuit cruelle2415 Qui fut pour tout un peuple une
nuit
éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
Comment ici, monsieur, voulez-vous qu’on repose ? Chez vous toute la
nuit
, on n’entend autre chose Qu’aller, venir, monter,
es ? Un sépulcre funèbre, où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle
nuit
serez ensevelis. Les hommes éblouis de leurs honn
terre, parlez. Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles ?
Nuit
brillante, dis-nous qui t’a donné tes voiles ? O
ux ! Voyez la naissance du monde ! Voyez… » Les spectateurs, dans une
nuit
profonde, Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaie
Dans le funeste jour de Cannes2560 On mit moins de Romains à bas. La
nuit
vient : tant de sang n’a point éteint la rage Du
mélodieux. (Premières Méditations poétiques, xxxv.) L’hymne de la
nuit
Fragment. O nuits, déroulez en silence
tations poétiques, xxxv.) L’hymne de la nuit Fragment. O
nuits
, déroulez en silence Les pages du livre des cieux
Partageant aux climats les saisons et les heures, Et ces astres des
nuits
que Dieu seul peut compter, Mondes où la pensée o
s accords, Quand la cloche des ténèbres Balance ses glas funèbres, La
nuit
, à travers les bois, A chaque vent qui s’élève, A
le cèdre altier l’herbe me glorifie ; J’y2625 chauffe la fourmi, des
nuits
j’y bois les pleurs, Mon rayon s’y parfume en tra
tes de leur route.... Les étoiles du ciel commençaient de jaillir, La
nuit
dans ses terreurs vint les ensevelir ; D’une étre
le bruit, Blanchir comme une ombre adorée, Qui vous apparaît dans la
nuit
. Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis un
ume. Ce jour entier passa dans le feu, dans le bruit ; Et, lorsque la
nuit
vint, sous cette ardente brume On ne vit pas la n
; Et, lorsque la nuit vint, sous cette ardente brume On ne vit pas la
nuit
. Nous étions enfermés comme dans un orage : Des d
lorsque l’air est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la
nuit
; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L’h
in d’être meilleurs ; afin de voir les anges Passer dans vos rêves la
nuit
! Donnez ! il vient un jour où la terre nous lais
nsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe, En vain l’oubli,
nuit
sombre où va tout ce qui tombe, Passe sur leur sé
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la
nuit
. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible br
remière série, XIII, 1.) Les pauvres gens Fragments Il est
nuit
. La Cabane est pauvre, mais bien close. Le logis
t seule. Et dehors, blanc d’écume, Au ciel, aux vents, aux rocs, à la
nuit
, à la brume, Le sinistre océan jette son noir san
qui toujours se reforment, Il s’en va dans l’abîme et s’en va dans la
nuit
. Dur labeur ! tout est noir, tout est froid ; rie
é mon filet. Le diable était caché dans le vent qui soufflait. Quelle
nuit
! Un moment, dans tout ce tintamarre, J’ai cru qu
nt nous fouillons, Nous arrachons la houille à la terre fangeuse ; La
nuit
couvre nos reins de sa mante brumeuse, Et la mort
uvelles (1835-1840) que se trouvent ses plus belles inspirations, les
Nuits
, l’Ode à la Malibran, l’Espoir en Dieu. Comme pro
tiles Étalent au soleil leur vulgaire trésor ; Mais c’est au sein des
nuits
, sous des rochers stériles, Que fouille le mineur
né ses yeux, Et, doutant de lui-même, interroge les cieux. Partout la
nuit
est sombre, et la terre enflammée. Il cherche aut
chés sur la bille d’ivoire2773, Ayant à travers champs couru toute la
nuit
, Fuyards désespérés de quelque honnête lit ; Je l
emins2775. Ils couraient, ils partaient, tout ivres de lumière, Et la
nuit
sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains
n. Qui parle ainsi ? qui vient jeter sur notre toit, A cette heure de
nuit
, ces clameurs monstrueuses, Et nous sonner ainsi
labeurs et d’austères ennuis, Prolongés sans repos sous la lampe des
nuits
, Soixante ans de succès parvenus jusqu’au faîte,
ées, Mêle une odeur d’étable aux effluves salées Qui montent, jour et
nuit
, des embruns2889 de la mer. J’aime à vous retrouv
n nid à fleur d’eau tranquille maisonnée, Le jour au grand soleil, la
nuit
en paix dormant. En relief sur le pont, la cabine
ne est mort : voici sa croix2900, Retourne au logis, pauvre père ! La
nuit
vient, les matins sont froids Nous le vengerons,
vez bien, ce qu’on ne peut pas dire, Ce que nous rêvons tous dans nos
nuits
sans sommeil ; Ils verront, un matin, se lever ce
ni lieu, Avoir eu des passants les réponses bourrues, Avoir dormi la
nuit
sur le pavé des rues, Et s’être demandé, quand on
n de la cloche est triste, il l’est bien plus L’hiver, quand vient la
nuit
, et quand c’est l’Angélus Qui sonne lourdement a
s mains ! Que de soupirs éteints par le bois dans ses ombres ! Que de
nuits
sans sommeil lorsque les grandes eaux S’engouffra
a leçon ! » Ainsi je raisonnais d’une façon profonde, Et je rêvai, la
nuit
, de cette fin du monde ! « Si grand-père voulait,
n, La cigale, au sommet d’une tige menue, Qui s’attarde à chanter, la
nuit
presque venue, Parce que l’air est chaud et lui f
la voix ! Et les beaux jours vécus sur elle à pleines voiles ! Et les
nuits
où l’on croit cingler vers les étoiles ! Ah ! mon
ous ignorent pourquoi ; rien ne vous avertit. Dans les ténèbres de la
nuit
Ton flot, tout à coup, retentit Sous les voûtes d
it. Mais voir page 648, note 2. 1152. Plus triste que l’ombre de la
nuit
. Ordinairement lu nuit est comme le symbole de la
note 2. 1152. Plus triste que l’ombre de la nuit. Ordinairement lu
nuit
est comme le symbole de la tristesse ; mais, au d
du roi. 1484. L’évêque de Londres, Juxon. 1485. Il avait passé la
nuit
dans le palais de Saint-James et devait être exéc
entre l’île d’Ischia et le cap Misène) : c’est là qu’ils ont passé la
nuit
. La scène dont on va lire le récit se passe le le
ulu emmener avec lui, et qui était parti en avant, sans rien dire. La
nuit
étant fort avancée, on se décide à camper, jusqu’
isade (ce mot n’est pas antérieur au xvie siècle) est une attaque de
nuit
, une attaque soudaine exécutée par des soldats qu
lles de Troie 2414. Céphise, confidente d’Andromaque. 2415. Cette
nuit
cruelle, celle pendant laquelle Troie fur prise,
e de démon, qui, suivant certaines croyances populaires, viendrait la
nuit
tourmenter malicieusement les hommes. 2456. Esp
nfants, traversent le désert, guidés par un certain Stagyr. Mais, une
nuit
, ce traître les abandonne, en crevant les outres
e, nos poitrines Ne se briseraient pas sur de froides machines, Et la
nuit
nous laissant respirer ses pavots, Nous dormirion
à : « Donc, quand la moisson viendra ». 2955. C’est-à dire dans les
nuits
de pleine lune. 2956. Nous rappelons que M. Jea
air que les animaux respiraient était semblable à de l’eau tiède2. La
nuit
, qui répand avec ses ombres une douce fraîcheur,
s restes d’une tempête qui avait effrayé les mortels pendant toute la
nuit
. Les nuages étaient encore empestés de l’odeur de
en personne. Poussez-le ; vous lui ferez dire en plein jour qu’il est
nuit
, car il n’y a plus ni jour ni nuit pour une tête
ferez dire en plein jour qu’il est nuit, car il n’y a plus ni jour ni
nuit
pour une tête démontée par son caprice. Quelquefo
le. » 2. Cette fable fut composée un jour qu’au réveil, après une
nuit
d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune
onnaît son séjour, et le trouve embelli. La verdure a pris, durant la
nuit
, une vigueur nouvelle : le jour naissant qui l’éc
s-humbles. À la belle étoile Je me souviens d’avoir passé une
nuit
délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui c
it charmante, la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent, une
nuit
tranquille ; l’air était frais sans être froid ;
cela. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la
nuit
ma promenade, sans m’apercevoir que j’étais las ;
çons, les alarmes vaines. Tout le jour il avait l’œil au guet ; et la
nuit
, Si quelque chut faisait du bruit. Le c
pourra lire encore de M. Joseph de Maistre, un passage intitulé : Une
Nuit
d’été à Saint-Pétersbourg : il y brille un rare t
nt de description embellie par des images gracieuses. Lecture. — Une
Nuit
d’été à Saint-Pétersbourg. Vol. II, nº 98. § I
au milieu de cette nature désolante, un pauvre paysan surpris par la
nuit
, et s’efforçant de regagner sa chaumière. L’auteu
ige et la rigueur du froid, ses terreurs affreuses, l’obscurité de la
nuit
qui vient augmenter son malheur, et enfin sa tris
nue, loin de tout asile, loin de tous vestiges humains ! Cependant la
nuit
s’épaissît autour de lui, et la tempête, grondant
s, à s’y entretenir avec des fantômes errants pendant l’obscurité des
nuits
à rechercher les cérémonies funèbres, les songes
vérité les impressions profondes de la solitude, du silence et de la
nuit
au milieu des forêts vierges du Nouveau-Monde. L
is au soleil l’heure de son coucher. Vous répande les ténèbres, et la
nuit
est sur la terre : c’est alors que les bêtes de f
rnes à ton audace effrénée ? Quoi ! ni la garde qu’on fait toutes les
nuits
sur le mont Palatin, ni les soldats distribués po
t ici, ta conjuration est arrêtée et enchaînée ! Ce que tu as fait la
nuit
dernière, ce que tu fis la nuit précédente, le li
e et enchaînée ! Ce que tu as fait la nuit dernière, ce que tu fis la
nuit
précédente, le lieu où tu t’es rendu, les hommes
tons ici le récit de la bataille de Rocroi : Bataille de Rocroi À la
nuit
qu’il fallut passer en présence des ennemis, conn
ut donné, monsieur, jusqu’à sa vie ; Car c’est en confessant, jour et
nuit
, tel et tel, Qu’il a gagné la mort. — Oui, lui di
uttent entre eux, dans la sainte agonie, L’immortelle espérance et la
nuit
de la vie1. Son visage était calme et doux à re
ues ; Et priant, et chantant, et pleurant tour à tour, Je consumai la
nuit
, et vis poindre le jour. Près du seuil de l’égli
iment, Dieu n’éteindra pas plus sa divine étincelle Dans l’étoile des
nuits
dont la splendeur ruisselle, Que dans l’humble re
ais pourquoi chantais-tu ? — Demande à Philomèle Pourquoi, durant les
nuits
, sa voix douce se mêle Au doux bruit des ruisseau
nera ton audace effrénée ? Quoi ! ni les postes chargés de veiller la
nuit
sur le mont Palatin, ni les forces répandues dans
juration, et qu’ils la tiennent comme enchaînée ? Tes démarches de la
nuit
dernière, celles de la nuit précédente, les endro
ent comme enchaînée ? Tes démarches de la nuit dernière, celles de la
nuit
précédente, les endroits où tu es allé, les compl
pimius de veiller à ce que la république n’éprouvât aucun dommage. La
nuit
n’était point encore venue, et déjà l’on avait fr
effet, Catilina, qu’as-tu désormais à espérer, si les ténèbres de la
nuit
ne peuvent dérober à nos regards tes assemblées c
vembre, quand tu te croyais assuré de surprendre Préneste, pendant la
nuit
, as-tu bien compris que c’était grâce à mes ordre
létement initié. IV. Revois enfin avec moi cette avant-dernière
nuit
, et tu reconnaîtras aussitôt que je veille avec b
pour le salut de la république que toi pour sa perte. Je dis que, la
nuit
qui a précédé celle-ci, tu te rendis dans le quar
e à leur faire une blessure ! Ainsi, Catilina, tu as été chez Léca la
nuit
en question ; tu as fait à tes complices le parta
élivrer de cette préoccupation, t’ont promis de venir chez moi, cette
nuit
-là même, un peu avant le jour, et de m’égorger da
familles et pour guetter l’occasion d’un meurtre ; à veiller toute la
nuit
, non seulement pour profiter du sommeil des maris
des menaces énergiques du consul, Catilina s’était retiré pendant la
nuit
avec trois cents conjurés et était allé se mettre
e carnage et l’incendie. Toutes leurs résolutions de l’avant-dernière
nuit
m’ont été dénoncées ; ils le savent ; je les ai d
, et je dévoilai toute la conjuration ; ses menées pendant cette même
nuit
, les résolutions arrêtées pour la suivante, les p
isanes dans les camps ? Mais comment s’en passer, surtout pendant ces
nuits
d’hiver ? Et eux-mêmes, pourront-ils supporter le
e au milieu de nous et n’avoir pas quitté Rome, je m’attachai jour et
nuit
à ce que leurs manœuvres et leurs intrigues ne pu
expédier ses dépêches, passer, contre son habitude, une partie de la
nuit
à veiller. Un grand nombre de citoyens, des plus
os propres yeux. Sans parler de ces lueurs éclatantes qui, pendant la
nuit
, paraissaient à l’occident et embrasaient le ciel
’ouvrage de la vertu et non du hasard. Pour vous, Romains, puisque la
nuit
est venue, adressez vos hommages à Jupiter, que v
s vos maisons, et, bien que le danger soit passé, continuez, comme la
nuit
précédente, de les garder, de veiller sur elles e
chent vos sentiments et vos opinions, il faut vous prononcer avant la
nuit
. Vous voyez l’énormité du crime qu’on vous dénonc
tection des dieux pour étendre et agrandir cette fortune qu’une seule
nuit
a failli anéantir ! Empêcher que désormais un par
t point trouvé d’asile chez vous, et qu’il ait été exposé à passer la
nuit
sur la place publique : conduite inouïe dans tout
r celle des prières, il lui ordonne de sortir de la province avant la
nuit
; il lui dit qu’il est instruit que des pirates,
nèrent ordre aux édiles et aux questeurs de faire la garde pendant la
nuit
auprès des temples. Verrès n’osait pas faire un c
esclaves armés, marche vers ce temple, à la faveur des ténèbres de la
nuit
, et veut en forcer l’entrée. Les sentinelles et l
a Hiéron et Tlépolème de l’enlever. Ceux-ci vont au temple pendant la
nuit
, à la tête d’une troupe bien armée ; ils enfoncen
eunes filles. Les esclaves de Verrès enlèvent secrètement, pendant la
nuit
, cette statue de ce temple si saint et si ancien.
emps de dire le premier mot, il se leva et disparut. Il était presque
nuit
lorsque nous nous retirâmes. LXVI. Le lende
i il employait la courte durée des jours en repas, et la longueur des
nuits
en d’autres débauches. Le printemps commençait po
Rome six musiciens pour en faire présent à l’un de ses amis. Toute la
nuit
se passe à décharger ce vaisseau. On ne voit pas
e de Verrès, ordonne de réduire en cendres, dès le commencement de la
nuit
, cette belle flotte du peuple romain, repoussée j
nts ! Ô dépravation, ô turpitude inouïe de Verrès ! Une seule et même
nuit
voit le préteur brûlant des feux les plus impudiq
a flotte du peuple romain dévorée par les flammes. Au milieu de cette
nuit
qui fut calme, on apporte à Syracuse la nouvelle
artie de la ville. Les corsaires, qui n’avaient passé que cette seule
nuit
près d’Élore, laissent là nos vaisseaux en proie
, et lorsque sa mère en pleurs passait auprès de lui les jours et les
nuits
dans la prison, il écrivit son apologie. Chacun,
uchés sur le seuil de la prison ; les mères infortunées passaient les
nuits
à la porte, privées de la consolation d’embrasser
condamnés seraient ici présentes. L’une d’elles, lorsque j’arrivai de
nuit
à Héraclée, vint au-devant de moi, accompagnée de
aussi, Hercule, vous que, dans la ville d’Agrigente, au milieu d’une
nuit
profonde, par le moyen d’une troupe d’esclaves ar
tranquillité de Rome, qui sont deux choses beaucoup plus propres à la
nuit
et aux cimetières qu’à la cour et à la lumière du
en plein midi il n’entre de jour que ce qu’il en faut pour n’être pas
nuit
, et pour empêcher que toutes les couleurs ne soie
supportable71, la fraîcheur du soir malsaine, et où l’obscurité de la
nuit
couvre des larcins et des meurtres. Que si vous c
quillité d’esprit que je possède. Je dors ici76 dix heures toutes les
nuits
, et sans que jamais aucun soin me réveille. Après
fables, je mêle insensiblement mes rêveries du jour avec celles de la
nuit
; et quand je m’aperçois d’être éveillé, c’est se
ngé un reste de gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit une
nuit
, en venant dérober vous-même l’avoine de vos chev
: Nicole261, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de
nuit
, c’est de la prose ? l e maître de philosophie.
s feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffrez
nuit
et jour pour elle les violences d’un263… m. Jour
urriture du corps, l’on distingue d’ordinaire par le goût même ce qui
nuit
à la santé. Il n’en est pas de même dans les alim
enne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils de la
nuit
ont été noirs398, et le matin, je n’étais point a
ans robe de chambre : tous les valets, tous les voisins en bonnets de
nuit
. L’ambassadeur était en robe de chambre, et en pe
erai pas. » Il dit à Gourville461 : « La tête me tourne, il y a douze
nuits
que je n’ai dormi ; aidez-moi à donner des ordres
t du tout, dit M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La
nuit
vient, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut c
et en quelle basse région du monde vous avez été relégué. Voyez cette
nuit
profonde, ces ténèbres épaisses qui vous environn
rage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur. A la
nuit
, qu’il fallut passer en présence des ennemis, com
ent. Et j’ai dit : Peut-être que les ténèbres me couvriront ; mais la
nuit
a été un jour autour de moi. Devant vous les ténè
our autour de moi. Devant vous les ténèbres ne sont pas ténèbres : la
nuit
est éclairée comme le jour ; l’obscurité et la lu
» Les méchants trouvent Dieu partout, en haut et en bas,
nuit
et jour : quelque matin qu’il se lève, il les pré
hône. La barque de mon équipage643 venait après moi, à l’entrée de la
nuit
; et soit que le patron fût ivre, soit qu’il n’eû
ache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la
nuit
, et profondément ; il ronfle en compagnie ; il oc
face humaine, et en effet ils sont des hommes748. Ils se retirent la
nuit
dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’e
délicieux760 ! Je descends dans la ville, où je n’ai pas couché deux
nuits
, que je ressemble à ceux qui l’habitent : j’en ve
même il est oiseau, il est huppé, il gazouille, il perche, il rêve la
nuit
qu’il mue ou qu’il couve766. L’amateur de prun
à des insomnies ; et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la
nuit
: elle lui demande pourquoi elle devient pesante,
en personne. Poussez-le ; vous lui ferez dire en plein jour qu’il est
nuit
, car il n’y a plus ni jour ni nuit pour une tête
ferez dire en plein jour qu’il est nuit, car il n’y a plus ni jour ni
nuit
pour une tête démontée par son caprice. Quelquefo
souffle des doux zéphyrs 842. Les nymphes et les faunes843 y font, la
nuit
, des danses au son de la flûte de Pan844. Le sole
ce, l’obscurité et la délicieuse fraîcheur y règnent le jour comme la
nuit
. Sous ce feuillage, on entend Philomèle845 qui ch
r que les animaux respiraient était semblable à de l’eau tiède858. La
nuit
, qui répand avec ses ombres une douce fraîcheur,
s restes d’une tempête qui avait effrayé les mortels pendant toute la
nuit
. Les nuages étaient encore empestés de l’odeur de
vertueux dans les Champs-Elysées Là, le jour ne finit point, et la
nuit
avec ses sombres voiles y est inconnue : une lumi
sogne achevée de part et d’autre, Charnecé amuse son homme jusqu’à la
nuit
bien noire1003, le paye et le renvoie content. Le
ne trouve point sa maison : il ne comprend point cette aventure ; la
nuit
se passe dans et exercice ; le jour arrive, et de
tard à corriger mes ouvrages ; je passe actuellement les jours et les
nuits
à réformer la Henriade, Œdipe, Brutus, et tout ce
Sur la mort de son père A Langres, 14 août 1789. J’ai encore deux
nuits
à passer ici. Jeudi prochain, de gran matin, je q
ute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la
nuit
me surprenait souvent, sans que je m’en fusse ape
onnaît son séjour, et le trouve embelli. La verdure a pris, durant la
nuit
, une vigueur nouvelle ; le jour naissant qui l’éc
rès-humbles. A la belle étoile Je me souviens d’avoir passé une
nuit
délicieuse hors de la ville, dans un chemin qui c
it charmante, la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent, une
nuit
tranquille ; l’air était frais sans être froid ;
cela. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la
nuit
ma promenade, s’en m’apercevoir que j’étais las ;
arde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la
nuit
, et pénètre dans vos habits, vous dites : Heureux
sée de ce qui se passe en Moravie1420 occupe ses jours, et pendant la
nuit
il rêve des combats qu’on donne sans lui1421.
ets, ce fleuve, ce pont, tout se fondit et disparut à l’arrivée de la
nuit
, comme les illusions du monde aux approches de la
t, comme les illusions du monde aux approches de la mort. L’astre des
nuits
se leva sur l’horizon. Bientôt des étoiles innomb
de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort, comme la
nuit
, doit nous découvrir aussi de nouveaux cieux et d
Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle
nuit
d’été à Saint-Pétersbourg, soit que la longueur d
aint-Pétersbourg, soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces
nuits
leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la
nuit
. Près de nous, une longue barque emportait rapide
bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles
nuits
, sur les rives de la Néva, en présence de ces Rus
sser que le reflet des lanternes qui éclairent les gondoles ; car, de
nuit
, leur couleur noire empêche de les distinguer. On
aintement commencé, les anciens du village viennent, à l’entrée de la
nuit
, converser avec le curé, qui prend son repas du s
blent devenir meilleurs pour le tourmenter ; il voit, au milieu de la
nuit
, des lueurs menaçantes ; il est toujours environn
s-vous immobile, tout est muet ; faites-vous un pas, tout soupire. La
nuit
s’approche, les ombres s’épaississent : on entend
’un chêne, pour attendre le jour ; il regarde tour à tour l’astre des
nuits
, les ténèbres, le fleuve ; il se sent inquiet, ag
pensée de son cœur1564. Retour de Cymodocée C’était une de ces
nuits
dont les ombres transparentes semblent craindre15
ier ; l’alcyon 1567 gémissait doucement sur son nid, et le vent de la
nuit
apportait à Cymodocée1568 les parfums du dictame
n camp Épuisé par les travaux de la journée, je n’avais, durant la
nuit
, que quelques heures pour délasser mes membres fa
t pourtant un charme à ce réveil du guerrier échappé aux périls de la
nuit
. Je n’ai jamais entendu, sans une certaine joie b
aux eaux sans vous fatiguer. Le vent ayant beaucoup fraîchi1608 cette
nuit
, une de nos canonnières qui étaient en rade a cha
, le rivage couvert de feux, la mer en fureur et mugissante, toute la
nuit
dans l’anxiété de sauver ou de voir périr ces mal
oir périr ces malheureux. L’âme était entre l’éternité, l’océan et la
nuit
. A 5 heures du matin, tout s’est éclairci, tout a
ois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était
nuit
noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort
ise ; moi, déterminé à veiller, je fis bon feu, et m’assis auprès. La
nuit
s’était déjà passée presque entière assez tranqui
t le bénit, tout ce qui pense l’adore : l’astre du jour et ceux de la
nuit
le chantent dans leur langue mystérieuse. Il y a
es souliotes combattaient à côté de leurs pères et de leurs maris. La
nuit
fit cesser le carnage. Le christianisme au ive
u au coucher du soleil, à la naissance de la lumière ou à celle de la
nuit
, ces imposants tableaux ne produisent-ils pas sur
age jusqu’à Dresde1688. Partout du sable, partout des fonds de sapin.
Nuit
déjà froide, mais brillante, calme, majestueuse.
i, ayant été placé en sentinelle, pour veiller à sa sûreté pendant la
nuit
, entend, vers deux heures du matin, des pas de ch
en larmes ; elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir toute la
nuit
pour écrire et pour prier. A la fin de son repas,
ine étaient logés dans la tour du moulin ; le capitaine, en bonnet de
nuit
et en caleçon, tenant un oreiller d’une main et s
re dans la splendeur du soleil, ou dans les magnificences d’une belle
nuit
! Heureux qui l’invoque et le prie à chaque accid
eux-mêmes pour la première fois, ils se cherchaient dans une sorte de
nuit
, avec le souvenir obscur et douloureux d’avoir ét
te dit : Nox aliis in audaciam, aliis ai formidinem opportuna. « La
nuit
aide au courage des uns, à la lâcheté des autres.
3 juillet, de Livry. — « Ah ! ma chère, que je vous souhaiterais des
nuits
comme on les a ici ! Quel air doux et gracieux !
s vers de Pierre Patrix sur l’égalité dans la mort : Je rêvais cette
nuit
que, de mal consumé, Côte à côte d’un gueux l’on
me le cèdre altier l’herbe me glorifie ; « J’y chauffe la fourmi, des
nuits
j’y bois les pleurs, « Mon rayon s’y parfume en t
intérêt : c’est ce que lion digère le matin et le soir, le jour et la
nuit
; c’est ce qui fait que lion pense, que lion parl
protecteurs : le manque d’appui et d’approbation non-seulement ne lui
nuit
pas, mais la conserve, l’pure et la rend parfaite
que. 855. Cette fable fut composée un jour qu’au réveil, après une
nuit
d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune
éjour Où le regard de Dieu donne aux âmes le jour ; Où jamais dans la
nuit
ce jour divin n’expire ; Où la vie et l’amour son
eurs, Les bruits harmonieux que l’amoureux Zéphire Tire au sein de la
nuit
de l’onde qui soupire, La flamme qui s’exhale en
verbe est sous-entendu. 1003. « Charnecé amuse son homme jusqu’à la
nuit
noire. » Ce qui rend vraisemblable le dénoûment.
stimée veut dire approximativement, comme on peut le juger, en pleine
nuit
. 1005. Tourne au bout de l’allée. 1006. « Le jo
? » Point de trêve à ses soins, de borne à son amour, Il me garde la
nuit
, m’accompagne le jour. Dans la foule étonnée on l
siècle à peine avait produit ; Qui croira ton débris l’ouvrage d’une
nuit
? 1540. Machine de guerre qui servait à battre
à la vertu. » 1561. Cette Philomèle classique, ne chantant que la
nuit
, est un rossignol de convention. 1562. Romances
aucune précaution pour se défendre des embuscades et des surprises de
nuit
; voir dans cette lutte continuelle succomber ses
t que le pipeau du vacher se perdait dans l’éloignement ? Oh ! que la
nuit
tombait vite sur ces pages divines ! que le crépu
Car l’Ange de Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette
nuit
. » Paul, m’a-t-il dit, n’ayez point de peur ;
ιχρòν έξαλλάττειν par « ou de changer un peu ce temps » (du jour à la
nuit
ou de la nuit au jour), et il tient fort à sa nou
ειν par « ou de changer un peu ce temps » (du jour à la nuit ou de la
nuit
au jour), et il tient fort à sa nouvelle explicat
s : « La tragédie commence et termine son action en un jour ou en une
nuit
autant que faire se peut : et si le fort de l’act
et en quelle basse région du monde vous avez été relégué. Voyez cette
nuit
profonde, ces ténèbres épaisses qui vous environn
ent. Et j’ai dit : Peut-être que les ténèbres me couvriront ; mais la
nuit
a été un jour autour de moi. Devant vous les ténè
our autour de moi. Devant vous les ténèbres ne sont pas ténèbres ; la
nuit
est éclairée comme le jour ; l’obscurité et la lu
même chose. » Les méchants trouvent Dieu partout, en haut et en bas,
nuit
et jour : quelque matin qu’ils se lèvent, il les
me le cèdre altier l’herbe me glorifie ; « J’y chauffe la fourmi, des
nuits
j’y bois les pleurs. « Mon rayon s’y parfume en t
lés en pure perte pour nous ? ils sont ensevelis pour jamais dans une
nuit
profonde ; l’homme d’alors, replongé dans les tén
us : ils en font peu d’usage ; et ils ne se posent que pour passer la
nuit
, et se laissent, pendant le jour, emporter dans l
humaines, des lumières qui, effacées peu à peu, aboutirent enfin à la
nuit
des temps barbares. 2. Le tissage serait aujourd
; de demain, crastinus ; le travail du matin, labor matutinus ; de la
nuit
, nocturnus ; de longue durée, diuturnus ; à sept
de remède, je me console moi-même. Avarus sibi ipse nocet, l’avare se
nuit
à lui-même. Ipse s’accorde au contraire avec le
scelus erupturam fors lenivit. Tac. Un hasard rendit le calme à cette
nuit
menaçante où allaient se commettre les plus grand
t dans un sens partitif. Ex. : De nocte per agros ambulare. Passer la
nuit
à travers les champs. Alexander de die inibat con
b noctem cura recurrit. Virg. L'inquiétude revient à l’approche de la
nuit
. Leves sub noctem susurri. Hor. De légers entreti
s sub noctem susurri. Hor. De légers entretiens au commencement de la
nuit
. Sub eas litteras recitatæ sunt etiam tuæ. Après
s le sens de dans ou très-près de. Ainsi sub noctem veut dire vers la
nuit
, à l’approche de la nuit tandis que sub nocte sig
-près de. Ainsi sub noctem veut dire vers la nuit, à l’approche de la
nuit
tandis que sub nocte signifie dans la nuit. De mê
a nuit, à l’approche de la nuit tandis que sub nocte signifie dans la
nuit
. De même sub lucem veut dire à l’approche du jour
octibus. C'est incroyable combien j’écris chaque jour, et même chaque
nuit
. XI Au lieu de quin, on se sert plus fréque
populi, nihil horum ora vultusque moverunt. Ni la garde qui veille la
nuit
sur le mont Palatin, ni les postes répandus dans
emblables à ces feux errants qu’on voit dans les airs au milieu d’une
nuit
obscure, nous ne paraissons que pour disparaître
ins. Gil Blas raconte sa première expédition. Ce fut sur la fin d’une
nuit
de septembre que je sortis du souterrain avec les
d’heures de travail, quoiqu’il travaillât beaucoup tous les jours. La
nuit
, il avait du feu et de la lumière, un pantalon et
talon et une robe de chambre auprès de son lit, et presque toutes les
nuits
il se levait seul et travaillait ainsi plusieurs
ta pas que la bataille ne fût gagnée. Il avait envoyé au milieu de la
nuit
le général Creuts avec cinq mille cavaliers ou dr
gestes, et les empêche d’approcher. Lorsqu’on lui a confié pendant la
nuit
la garde de la maison, il devient plus fier, et q
alités. Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des
nuits
, et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goû
Il est impossible de rendre ses compositions ; il faut les voir. Ses
nuits
sont aussi touchantes que ses jours sont beaux ;
; incompréhensible, soit qu’il emploie l’astre du jour ou celui de la
nuit
, la lumière naturelle ou les lumières artificiell
pleurais de joie, lorsque je lisais ces Vies ; je ne passais point de
nuit
sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’a
ans le cours de la journée, encore moins ceux qui n’y venaient que la
nuit
, attirés par de simples émanations, ou peut-être
tisfaction des parties contractantes. Enfin je passai la moitié de la
nuit
à écouter M. le Commensal, et je maudis l’étiquet
e, et qu’il soutient, serait encore loin d’être sans profit325. Une
nuit
d’été à Saint-Pétersbourg. Au mois de juillet
ntement. Rien n’est plus rare, mais rien plus enchanteur qu’une belle
nuit
d’été à. Saint-Pétersbourg, soit que la longueur
aint-Pétersbourg, soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces
nuits
leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la
nuit
. La statue équestre de Pierre Ier s’élève sur le
bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles
nuits
, sur les rives de la Néva, en présence de ces Rus
arbares prétendaient qu’elle était de la race de Rinfax, cheval de la
Nuit
, à la crinière gelée, et de Skinfax, cheval du Jo
lumière de Rome ! Lettre à M. de Fontanes (10 janvier 1804). Une
nuit
dans les forêts de l’Amérique395. Trois heures
foncement du bois, à de pâles fantômes rangés en cercle au bord d’une
nuit
profonde. Minuit. Le feu commence à s’éteindre, J
eaux, toujours liés par la même destinée, ils se sont revus après une
nuit
de quatre siècles, les cendres du roi qui avait a
si je leur manque ? » Et tout le jour il fut sombre et triste, et la
nuit
il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux c
ment ; il jugera que c’est un crime, puisque, au lieu de servir, elle
nuit
. Or, le genre humain juge-t-il ainsi ? Pas le moi
ines fortifiées par un rempart de pieux et de claies d’osier. Dans la
nuit
du 13 octobre, Guillaume fit annoncer aux Normand
uelqu’un, soit entre compagnons sous la tente. Dans l’autre armée, la
nuit
se passa d’une manière bien différente : tout ent
s ont tué sans cause les Danois, hommes, « femmes et enfants, dans la
nuit
de Saint-Brice ; ils ont « décimé les compagnons
virent sans relâche, ne faisant quartier à personne. Ils passèrent la
nuit
sur le champ de bataille, et, le lendemain, au po
té ! Quand on réfléchit à cette histoire de l’espèce humaine, à cette
nuit
profonde qui couvre en tous lieux son berceau, à
en larmes. Elle devança l’heure de son souper, afin d’avoir toute la
nuit
pour écrire et pour prier. A la fin de son repas,
ênes. Lannes503 passa le premier, à la tête de l’avant-garde, dans la
nuit
du 14 au 15 mai (24-25 floréal). Il commandait si
es, Des gazons, des ruisseaux, des feuilles inquiètes, Du voyageur de
nuit
dont on entend la voix, De ces premières fleurs d
ence et avec un peu de crainte ce qui descend par la cheminée dans la
nuit
de Saint-Nicolas, ou ce qu’on trouve dans ses pet
le565 Tout parle, tout nous instruit : Le jour au jour la révèle, La
nuit
l’annonce à la nuit566. Ce grand et superbe ouvra
a complicité du soldat qui le garde, Alzire le fait évader pendant la
nuit
. Le premier usage qu’il fait de sa liberté, c’est
. Ce ressort si puissant, l’âme de la nature, Était enseveli dans une
nuit
obscure ; Le compas de Newton, mesurant l’univers
eux, Newton de ta carrière a marqué les limites ; Marche, éclaire les
nuits
: tes bornes sont prescrites. Terre, change de fo
son armée, une femme s’est montrée à lui la couronne au front, et la
nuit
suivante trois spectres sont venus troubler son s
fatale où le jour qui s’enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la
nuit
, L’heure où, souvent trompés, nos esprits s’épouv
n corps meurtri, du sang, une chair palpitante ; C’était moi, dans la
nuit
, sur un lit ténébreux, Qui perçais à grands coups
cor naissante y cacha ses enfants, Jusqu’au jour où, du sein de cette
nuit
profonde, Triomphante, elle vint donner des lois
reuses689. Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Ce palais de la
nuit
, cette sombre cité, Ces temples où le Christ vit
entiers voit à peine un mortel ; Et, pour comble d’effroi, dans cette
nuit
funeste, Du flambeau qui le guide il voit périr l
le ; L’heure approche, et déjà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse
nuit
sentir l’obscurité. Il marche, il erre encor sous
l regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la
nuit
, n’entend que le silence695. Et le silence ajoute
emblante : — « Ami, le Ciel écoute qui l’implore. Ce soir, lorsque la
nuit
couvrira l’horizon, Passe le pont mobile, entre d
Que par tes yeux si doux et tes grâces naïves. » — Mais cependant 1a.
nuit
assemble les convives702. En habits somptueux, d’
, Les corbeaux et des loups les tristes hurlements Répondant seuls la
nuit
à ses gémissements ; N’ayant d’autres amis que le
vécu. L’espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient mes
nuits
tranquillement bercées ; A mon esprit déçu facile
foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. La
nuit
est ton séjour, l’horreur est ton domaine. L’aigl
amour ton ombre qui les guide ; Noyé dans la lumière ou perdu dans la
nuit
, Je marcherai, comme eux, où ton doigt me conduit
oblème, et ma fin un mystère ; Je ressemble, Seigneur, au globe de la
nuit
, Qui, dans la route obscure où ton doigt le condu
haîne, Du néant au tombeau l’adversité m’entraîne ; Je marche dans la
nuit
par un chemin mauvais, Ignorant d’où je viens, in
soi-même à tes propres accords, Et qu’un éclair d’en haut perçant ta
nuit
profonde, Tu verseras sur nous la clarté qui t’in
des chants immortels ; reconnais-toi toi-même ! Laisse aux fils de la
nuit
le doute et le blasphème ; Dédaigne un faux encen
ers de l’ombre qui s’enfuit, Comme une poudre d’or sous les pas de la
nuit
… De ces astres brillants, son plus sublime ouvrag
s clartés, Étonnent tout à coup l’œil qui les a comptés… Cependant la
nuit
marche, et sur l’abîme immense Tous ces mondes fl
urs, Vers un port inconnu nous avançons toujours. Souvent, pendant la
nuit
, au souffle du zéphire, On sent la terre aussi fl
? Allons-nous sur des bords de silence et de deuil, Échouant dans la
nuit
sur quelque vaste écueil, Semer l’immensité des d
du rameau, Notre âme est suspendue et tremble à chaque haleine Sur la
nuit
du tombeau ; Quand des chants, des sanglots, la c
dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir ! et tes larmes divines, Dans cette
nuit
terrible où tu priais en vain, De l’olivier sacré
ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la
nuit
déjà tombait le voile sombre ; La barque, se perd
rait comme au hasard ; Elle resta muette et disparut dans l’ombre. La
nuit
fut orageuse. Aux premiers feux du jour Du golfe
vivants, je suis avec les morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des
nuits
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des
lorsque l’air est sans bruit, De cette voix d’airain fait retentir la
nuit
; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L’h
tume. Ce jour entier passa dans le feu, dans le bruit ; Et lorsque la
nuit
vint, sous cette ardente brume, On ne vit pas la
; Et lorsque la nuit vint, sous cette ardente brume, On ne vit pas la
nuit
. Nous étions enfermés comme dans un orage : Des d
re ! Il doit lancer parfois la foudre comme un dieu ! Mais, venez, la
nuit
tombe et la fête commence ! Déjà l’incendie, hydr
s encore Peut durer son éternité ? Qu’un incendie est beau lorsque la
nuit
est noire ! Érostrate lui-même eût envié ma gloir
s.(Fragment.) Ora pro nobis. I Ma fille ! va prier ! — Vois, la
nuit
est venue. Une planète d’or là-bas perce la nue ;
coue au vent du soir la poussière du jour ! Le crépuscule, ouvrant la
nuit
qui les recèle, Fait jaillir chaque étoile en ard
le en ardente étincelle ; L’Occident amincit sa frange de carmin ; La
nuit
de l’eau dans l’ombre argente la surface ! Sillon
n. Le jour est pour le mal, la fatigue et la haine. Prions : voici la
nuit
! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le v
est pour le mal, la fatigue et la haine. Prions : voici la nuit ! la
nuit
grave et sereine ! Le vieux pâtre, le vent aux br
! Douce religion, qui s’égaye, et qui rit ! Prélude du concert de la
nuit
solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous
Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout pour celle Qui berça tant de
nuits
ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit j
ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond par une
nuit
sans lune, Sous l’aveugle Océan à jamais enfouis
’un n’a-t-il pas sa barque et l’autre sa charrue ? Seules, durant ces
nuits
où l’orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts b
t à l’angle d’un vieux pont ! Où sont-ils les marins sombrés dans les
nuits
noires ? O flots ! que vous savez de lugubres his
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts, sur qui tombait la
nuit
. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible br
mouillaient de pleurs, songeant aux choses Qui nous attendent dans la
nuit
. Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couch
si farouche Que je n’entendrai pas non plus chanter l’oiseau ; Et la
nuit
sera noire ; alors, ô ma colombe, Larmes, prière
erre, Et des combats pour passe-temps ; Alors, plus de repos, plus de
nuits
, plus de sommes, Toujours l’air, toujours le trav
ment Devant cette île sainte816 échouée par le vent ! Malheur ! cette
nuit
même, en face de ces côtes, Dans leurs huttes de
s, A vos fils dévoués, bon saint, sont vos présents. Ah ! Comme cette
nuit
, votre digne servante, Au cœur des étrangers doit
niche. Laissez donc le courroux de la mer éclater ! Avec Dieu, cette
nuit
, venez nous visiter ! » Ainsi, dans ses rochers,
nt. Des feux brillaient toujours sur la côte de Sein. Comme après une
nuit
de fièvre et de délire, Jusqu’au nouvel accès un
e de l’expression, la profondeur du sentiment. Les quatre élégies des
Nuits
, l’Épitre à Lamartine et l’Espoir en Dieu restero
n nous entend, qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelles. La
nuit
de mai. LA MUSE. Poète, prends ton luth ; c’e
Poète, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette
nuit
triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que
quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume
nuit
et jour838 L’huile sainte de vie et d’éternel am
Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la
nuit
éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un
descend sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la
nuit
, Toi qui regarde au loin le pâtre qui chemine, Ta
s à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’eu vas-tu dans cette
nuit
immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les
je suis triste. J’en parle aux jours sereins, j’en parle aux sombres
nuits
; Le vent parfois retient sa voix intermittente ;
nte, Et qui, d’un pied rougi dans le jus des raisins, Va bondir, à la
nuit
, sur les coteaux voisins848. Sur les pas de Thesp
es pâles flots ; Étendue à leurs pieds, elle y reste assoupie, Et, la
nuit
, on dirait l’eau dormante et croupie Qui s’amasse
ssonnant, à genoux, la poitrine courbée ; Je priais, je pleurais ; la
nuit
autour de moi Descendait, pénétrant mon cœur d’un
ur : c’est la relation presque heure par heure d’une journée et d’une
nuit
passées dans la forêt. 396. C’est-à-dire dans de
tirique, qui était saisie et applaudie par l’auditoire. 609. Ce qui
nuit
, dans la tragédie de Voltaire, à l’effet de ces v
’air. Voir sur le rôle que Shakespeare lui donne dans le’ Songe d’une
Nuit
d’Été quelques pages de M. A. Mézières dans le li
arde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la
nuit
, et pénètre dans vos habits, vous dites : « Heure
pensée de ce qui se passe en Moravie2 occupe ses jours, et pendant la
nuit
il rêve des combats qu’on donne sans lui3 1.
ntant l’autel qu’il tenait embrassé 1 Songe, songe, Céphise, à cette
nuit
cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éte
songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une
nuit
éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
: Réunissons trois cœurs qui n’ont pu s’accorder. Mais quelle épaisse
nuit
tout à coup m’environne ? De quel côté sortir ? D
vous l’appareil qui vous suit ? Venez-vous m’enlever dans l’éternelle
nuit
? Venez, à vos fureurs Oreste s’abandonne. Mais n
, Soit lorsque le soleil entre dans sa carrière, Et que, n’étant plus
nuit
, il n’est pas encor jour, Au bord de quelque bois
’horizon ; Ses rayons affaiblis dormant sur le gazon, Et le voile des
nuits
sur les monts se déplie. Lamartine. Lecture. —
te pour sortir ; il la referme ; il s’aperçoit qu’il est en bonnet de
nuit
; et venant à mieux s’examiner il se trouve rasé
nné sans tumulte et sans bruit : C’était à la faveur des ombres de la
nuit
, Etc. 3° Gradation Le troisième rapport à
Vous que Dieu voit toujours debout à ses côtés, Qui dans un jour sans
nuit
l’environnez sans cesse De cantiques d’amour et d
re de l’univers, son principe et sa fin. Ô toi qui, des clartés de la
nuit
ténébreuse, Te montres la dernière et la plus rad
radieuse, Qui viens fermer leur marche, et places ton retour Entre la
nuit
mourante et le berceau du jour, Célèbre l’Éternel
ieux, Célébrez le Très-Haut, votre source première, Qui du sein de la
nuit
fit jaillir la lumière ! Contemporains du monde,
Conduis-nous, soutiens-nous ; et si l’ange du mal Nous tend durant la
nuit
quelque piège fatal, Dissipe, Dieu puissant, tous
os ramènera le jour ; Mais il ne luira plus pour Troie. Ô détestable
nuit
! ô perfide sommeil ! D’où vient qu’autour de moi
comparez point à la troupe immortelle : Ces rides, ces cheveux, cette
nuit
éternelle, Voyez ; est-ce le front d’un habitant
leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la
nuit
demeure enseveli ! — Viens, suis-nous à la ville,
Dans l’ornière de sang tout roule, Tout s’éteint, tout fume. Il fait
nuit
, Il fait nuit, pour que l’ombre encore Fasse mieu
e de sang tout roule, Tout s’éteint, tout fume. Il fait nuit, Il fait
nuit
, pour que l’ombre encore Fasse mieux éclater l’au
ble, l’agitation, la surprise, la foule, le spectacle confus de cette
nuit
si rassemblée. Les premières pièces offraient les
de bas officiers de Monseigneur, et bien d’autres, errèrent toute la
nuit
dans les jardins. Plusieurs courtisans étaient pa
és par la faim, La poudre leur manquait, les souliers et le pain. Une
nuit
, à cette heure où le silence arrive, Quand des ga
tant dans le sombre réduit, Et tous deux s’oubliaient au milieu de la
nuit
, Tous deux, le front penché, poursuivaient ce lon
Et le cri prolongé : « Garde à toi, sentinelle ! » S’étendait dans la
nuit
comme un dernier soupir De la brise qui tombe et
Sur la plaine et les monts, de village en village, Comme on entend la
nuit
se lever un orage ! Les Prussiens arrivaient !… O
at blanc d’écume. Demain, ô conquérant, c’est Moscou qui s’allume, La
nuit
, comme un flambeau ; C’est votre vieille garde au
oète Laissent, en expirant, d’immortels héritiers ; Jamais l’affreuse
nuit
ne les prend tout entiers. À défaut d’action, leu
Le Lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la
nuit
éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous
que, pour eux, tout soit dans la nature Obligé de s’immoler : Jour et
nuit
, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’il
mée ? Nul astre à tes côtés n’élève un front rival ; Les filles de la
nuit
à ton éclat pâlissent ; La lune devant toi fuit d
e jours ouverts sur l’immortalité, pour consoler un peu l’homme de la
nuit
dans laquelle il vit ici-bas. Ainsi, tout ce que
n existe où, même avec ce secours, on ne se hasarde pas à pénétrer de
nuit
. On concevra donc aisément combien il est indispe
ache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la
nuit
, et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occ
si tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein ni une
nuit
tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la port
se en ses premiers parfums, ni le premier chant du rossignol dans les
nuits
d’avril ou de mai, non, rien, absolument rien dan
l s’attachait à moi, Me répétant : Je meurs si je repars sans toi ! Ô
nuit
! terrible nuit ; nuit d’adieux et d’alarmes ! Je
moi, Me répétant : Je meurs si je repars sans toi ! Ô nuit ! terrible
nuit
; nuit d’adieux et d’alarmes ! Je les parcourais
répétant : Je meurs si je repars sans toi ! Ô nuit ! terrible nuit ;
nuit
d’adieux et d’alarmes ! Je les parcourais tous, e
jours du poids de ses ennuis, Du cri de ses douleurs s’il fatigue mes
nuits
; Quand ce spectre imposteur, maître de sa souffr
vivants, je suis avec les morts. Ce sont des jours affreux ; j’ai des
nuits
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des
morne. Et quand, le télescope étant vaincu, mon œil Du vide et de la
nuit
croit atteindre le seuil Au regard impuissant suc
Oui, j’ai vécu trois ans dans les caves funèbres ; Comme l’oiseau de
nuit
, j’ai hanté les ténèbres ; J’en suis fier : c’est
oie ; Quant au pauvre avoué, son riche appartement Ne lui sert que la
nuit
, à dormir seulement. Il habite le jour dans un ca
Je n’ignore pas qu’ils ont des poignards à leurs ordres. Eh ! dans la
nuit
du 2 septembre, dans cette nuit de proscription,
oignards à leurs ordres. Eh ! dans la nuit du 2 septembre, dans cette
nuit
de proscription, n’a-t-on pas voulu les diriger c
e faux. Elle emplit d’innombrables volumes lus et relus le jour et la
nuit
par une génération curieuse. Des bibliothèques, l
qui dit incessamment qu’il a de l’honneur et de la probité, qu’il ne
nuit
à personne, qu’il consent que le mal qu’il fait a
de la Providence sur l’humanité. Reconnaissons-le : alors même que la
nuit
païenne couvrait la terre, ils firent briller d’a
les généreux efforts que firent plusieurs d’entre eux pour percer la
nuit
, pour découvrir par-delà l’horizon de leur siècle
ille est soudain frappée d’un bruit sinistre : elle a entendu dans la
nuit
comme les soupirs de l’abîme. L’Évangile, par sa
pasteurs qui veillaient, gardant tour à tour leur troupeau pendant la
nuit
; et voilà qu’un ange du Seigneur s’arrête près d
ar le gouverneur de Jérusalem qui nous pria de vouloir bien rester la
nuit
auprès de lui. Juge de ma joie de me trouver au m
jour, il les méconnaît ou ne peut se résoudre à les avouer. De cette
nuit
qui le couvre naissent les ridicules persuasions
ions publiques, le soir à l’éducation de leurs enfants, partageant la
nuit
entre l’étude et la prière... Aujourd’hui nous ne
le rêveur n’a à me raconter, en s’éveillant, que les sornettes de sa
nuit
, pourquoi le récompenserais-je ? pourquoi lui dir
s, pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les champs de l’éternelle
nuit
; Et quand, dernier témoin de ces scènes funèbres
es. Dans quelque obscurité que tu plonges mes pas, Même au fond de ma
nuit
tu ne t’égares pas ! Quand ma raison s’éteint, to
de la musique et le son produisait un effet ravissant au milieu de la
nuit
sombre. Dans l’antichambre, deux jeunes peintres
ἐπείροιο. (Od. Ε. 402). Le bruit de la mer au milieu du calme de la
nuit
? Βῆ δ᾿ ἀκέων παρὰ θῖνα πολυφλοίσϐοιο θαλάσσης.
aborum. At non infelix animi Phænissa ! (Eneïd. Lib. iv. v. 522) La
nuit
avait rempli la moitié de son cours ; Sur le mond
té de sentiment, par ce contraste imposant et sublime du repos que la
nuit
donne à tout ce qui respire, avec la situation do
elle2 Tout parle, tout nous instruit ; Le jour au jour la révèle, La
nuit
l’annonce à la nuit3. Ce grand et superbe ouvrage
mes ? Un sépulcre funèbre où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle
nuit
serez ensevelis2. Les hommes, éblouis de leurs ho
nsume ; Mille noires vapeurs obscurcissent le jour ; Les astres de la
nuit
interrompent leur course ; Les fleuves étonnés re
a Grèce et de l’Italie. Racine, Corneille, Boileau méditaient jour et
nuit
les chefs-d’œuvre antiques. Fénelon semble avoir
ée, plus éloignée dans ce passage de J.-B. Rousseau : Je disais à la
nuit
sombre : O nuit, tu vas dans ton ombre M’enseveli
e dans ce passage de J.-B. Rousseau : Je disais à la nuit sombre : O
nuit
, tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours.
es ? Un sépulcre funèbre, où vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle
nuit
serez ensevelis. Les figures touchantes ou propr
de son amour criminel pour Hippolyte. Où me cacher ? fuyons dans la
nuit
infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l’u
r la Religion. Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles ?
Nuit
brillante, dis-nous qui t’a donné tes voiles ? O
ison funèbre de Henriette-Anne d’Angleterrec duchesse d’Orléans. « Ô
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
ette-Anne d’Angleterrec duchesse d’Orléans. « Ô nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable, où retentit tout à coup comme un écla
re, Des désastres fameux sinistre avant-courrière ; Mais à travers la
nuit
qui nous glace d’effroi, Tous les astres encore r
Aut Athon, aut Rhodopen, aut alta Ceraunia telo Dejicit. Dans cette
nuit
affreuse, environné d’éclairs, Le roi des dieux s
eux que la bonace : Et ce courroux des flots, ce péril que tu crains,
Nuit
à mes ennemis, et sert à mes desseins. La confid
qui dit incessamment qu’il a de l’honneur et de la probité, qu’il ne
nuit
à personne, qu’il consent que le mal qu’il fait a
si tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein ni une
nuit
tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la port
e à des insomnies, et il lui prescrit de n’être au lit que pendant la
nuit
: elle lui demande pourquoi elle devient pesante,
Couvrait d’ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et dans cette
nuit
funeste, Je cherchais en vain le reste De mes jou
t bien loin de défigurer ce beau morceau. …………………………… Je disais à la
nuit
sombre : Ô nuit ! tu vas dans ton ombre M’ensevel
éfigurer ce beau morceau. …………………………… Je disais à la nuit sombre : Ô
nuit
! tu vas dans ton ombre M’ensevelir pour toujours
Symbole du soleil et de l’éternité, Luit devant le Très-Haut, jour et
nuit
suspendue ; La majesté d’un Dieu parmi nous desce
ait pressentir que le retour2 Va poindre au céleste séjour, Quand la
nuit
n’est plus, quand le jour N’est pas encore3 !
c le bruit, Blanchir comme une ombre adorée Qui nous apparaît dans la
nuit
. Doux trésors de ma moisson mûre, De vos épis u
oyage jusqu’à Dresde1. Partout du sable, partout des forêts de sapin.
Nuit
déjà froide, mais brillante, calme, majestueuse.
u au coucher du soleil, à la naissance de la lumière ou à celle de la
nuit
, ces imposants tableaux ne produisent-ils pas sur
ampé dans un village, à une lieue de nos avant-postes, je partis à la
nuit
close avec un escadron de chevau-légers. Nous les
beau.) L’hypotypose est une peinture. Un malheureux avait pénétré la
nuit
dans la chambre d’une pauvre vieille et l’avait é
t de deux idées opposées. Toujours les poëtes opposeront le jour à la
nuit
, l’aurore au déclin, le berceau à la tombe, la fo
ois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était
nuit
noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort
ise ; moi, déterminé à veiller, je fis bon feu, et m’assis auprès. La
nuit
s’était déjà passée presque entière assez tranqui
Tendre épouse, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la
nuit
, toi qu’il pleurait le jour. Cette figure sert à
dez au jour » ? Et à la lune ; « Paraissez et soyez le flambeau de la
nuit
» ? Qui a donné l’être et le nom à cette multitud
de délicatesse que pour les peines ; un citoyen fut fatigué toute la
nuit
d’une feuille de rose qui s’était repliée dans so
main : c’est une envie excessive de dominer, qui le tourmente jour et
nuit
. Elle s’annonce tellement dans ses regards, dans
comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la
nuit
, ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impui
onne sans tumulte et sans bruit, C’était à la faveur des ombres de la
nuit
: De ce mois malheureux l’inégale courtière Sembl
e songe affreux d’Athalie : C’était pendant l’horreur d’une profonde
nuit
. Athalie. Soumet caractérise ainsi le temps où
eu de vérité Se mêle au plus grossier mensonge. Cette
nuit
, dans l’erreur d’un songe, Au rang des di
Autrefois, un Romain s’en vint fort affligé Raconter à Caton que la
nuit
précédente Son soulier des souris avait été rongé
ns les Folies amoureuses de ce dernier, Agathe chante : Toute la
nuit
entière, Un vieux vilain matou Me guette sur
enne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils de la
nuit
ont été noirs5, et le matin je n’étais point avan
rterai pas. » Il dit à Gourville6 : « La tête me tourne, il y a douze
nuits
que je n’ai dormi ; aidez-moi à donner des ordres
t du tout, dit M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La
nuit
vient, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut c
lumière confuse et troublée le rapproche des ténèbres et de l’obscure
nuit
: son jour s’affoiblit peu à peu, et ses bords se
. Je n’irai point alors sur de frêles vaisseaux. Dans l’horreur de la
nuit
m’égarer sur les eaux. Mais lorsqu’il recommence
s ta lumière : Tu refusas le jour à ce siècle pervers ; Une éternelle
nuit
menaça l’univers. Que dis-je ? tout sentoit notre
ous leurs glaçons tremblans les Alpes(b) s’agitoient. On vit errer la
nuit
des spectres lamentables ; Des bois muets, sortoi
al : Aveugle que j’étois, je crus voir la nature. Je marchai dans la
nuit
, conduit par Epicure. J’adorai comme un Dieu ce m
à craindre que le trépas même, sort de sa chambre aussitôt qu’il fait
nuit
. Son tuteur qui la rencontre, lui témoigne sa sur
ré moi mon cœur s’est vu réduit ; Et pour justifier cette intrigue de
nuit
, Où me faisoit du sang relâcher la tendresse, J’a
tacher le poëte comique. Il faut qu’il les feuillette, qu’il les lise
nuit
et jour, comme le disoit Horace aux Romains, en p
doivent arriver au camp. Achille, qui n’ayant rejoint l’armée que la
nuit
précédente, ne savoit pas qu’on eût consulté l’or
ses hommages, Et le peuple, de fleurs couronner nos images. De cette
nuit
, Phénice, as-tu vu la splendeur ? Tes yeux ne son
-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette
nuit
enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple,
antant l’autel qu’il tenoit embrassé ? Songe, songe, Céphise, à cette
nuit
cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éte
songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une
nuit
éternelle : Figure-toi Pyrrhus(a), les yeux étinc
ns, Que pour rendre toujours mes desirs plus pressans. Une effroyable
nuit
sur les eaux répandue, Déroba tout-à-coup ces obj
s l’opéra de Thésée, en est un exemple. Sortez, ombres, sortez de la
nuit
éternelle, Voyez le jour pour le troubler : Que l
ailes bruyantes au milieu des ombres : il traverse les airs durant la
nuit
; et le doux sommeil ne lui ferme jamais les paup
ouvre des armes de Clorinde son amie, et sort de Jérusalem pendant la
nuit
pour aller offrir au héros chrétien de le guérir
vole, et suit les traces qu’il croit voir. Mais il s’égare pendant la
nuit
, arrive à un château habité par Armide, tombe ent
rt héroïque ? Il bande son arc, et levant les yeux vers l’astre de la
nuit
, Déesse, dit-il, qui brillez au ciel et qui prési
uisés, et peut-être la lassitude elloit décider la victoire : mais la
nuit
étend ses voiles obscurs ». Des descriptions
palais enrichi de l’or et des dépouilles des Barbares, fut dans cette
nuit
funeste entièrement détruit. Tout ce que la flamm
ant roi de l’Asie, à qui tant de peuples étoient soumis. En une seule
nuit
, son trône est renversé, son empire détruit, et s
s il embrase la terre. La chaleur épuise les forces des guerriers, et
nuit
aux desseins du héros. Les astres ne répandent pl
oie à une ardeur qui consume et dévore. A un jour brûlant succède une
nuit
plus cruelle, que remplace un jour plus affreux.
ge maure(b), l’agite et l’enflamme encore davantage. Les ombres de la
nuit
sont embrasées de la chaleur du jour : son voile
leurs de l’aurore. Le doux sommeil ne vient plus, sur les ailes de la
nuit
, verser ses pavots aux mortels languissans. D’une
ustes lieux, Mesurent l’Univers, et lisent dans les cieux, Et dans la
nuit
obscure apportant la lumière, Sondent les profond
mit dans son camp. Alors ses dieux pénates lui déclarèrent, durant la
nuit
, que l’Italie devoit être le terme de son voyage.
-tôt pour aller secourir la ville. Enée le suit et l’atteint. Mais la
nuit
les sépare. XII. Livre. Un combat singulier entr
xcite alors un violent combat entre les Chanoines et les Chantres. La
Nuit
, la Piété, la Justice personnifiées, qui intervie
entre dans la grand’salle, Et du fond de cet antre, au travers de la
nuit
, Fait sortir le Démon du tumulte et du bruit. Le
blessures, il se retira en bon ordre en cette forme, au milieu de la
nuit
, dans la petite ville de Gurau, à trois lieues du
dant, après avoir sacrifié peu de soldats, il passa l’Oder pendant la
nuit
. Il sauva ainsi son armée, et Charles ne put s’em
a poésie ; la prose s’en accommode beaucoup moins. Mal employée, elle
nuit
à la clarté ; on ne doit s’en servir pour cette r
: Tout-à-coup au jour vif et brillant de la zone torride succède une
nuit
universelle et profonde, à la parure d’un printem
image fait plaisir, elle disparaîtrait si l’on disait simplement : La
nuit
vient. Celui qui met un frein à la fureur des f
et par des interjections appelle à son aide des objets absents. « O
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
ions appelle à son aide des objets absents. « O nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable ! où retentit tout à coup comme un écl
peine encore a fait un pas Sortez, ô manes de nos pères, Sortez de la
nuit
du trépas, Venez contempler votre ouvrage. Venez
ssance affermit tes cieux Son souffle sema tes étoiles Que la
nuit
étale à nos yeux. L’onde entra dans son lit, à se
ssion sublime sont jointes, et le sublime naît de cette union. Que la
nuit
étale à nos yeux serait un remplissage sans la mé
yeux serait un remplissage sans la métaphore gracieuse qui prête à la
nuit
une sorte d’orgueil. On aime à la voir étaler ses
ail superflu. Remplacez ce vers par les étoiles qu’on voit pendant ta
nuit
, et vous serez diffus, car chacun sait que ce n’e
peut dire en général que tout ce qui n’est pas convenablement exprimé
nuit
à la beauté du style ; mais il y a certaines impe
upissait. Tel autre montait sur un toit ; tel autre n’écrivait que la
nuit
; j’en connais qui ne peuvent tracer un mot, si l
is, et d’autres où il faut l’appeler capitale du royaume. » — Il fait
nuit
et Didon veille. — On comprend que le sentiment d
ous vous rappelez bien des périphrases pour rendre ces mots : il fait
nuit
; comparez-les ensemble, et, si elles appartienne
: Eurydice, c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la
nuit
, toi qu’il pleurait le jour. Dans Massillon : «
dépend uniquement De ce qu’en ce jour ils vont faire. La
nuit
enfin les chasse, ils entrent au logis. Rentrent-
sent être celles de l’univers, et qui rembrunie sous les ombres de la
nuit
, reprend insensiblement son azur, à la clarté gra
e sa clarté féconde, Et jusques au fond des enfers Il fait rentrer la
nuit
profonde, Qui lui disputait l’univers. Toute la n
rfums. Ce bois semblait couronner ces belles prairies, et formait une
nuit
que les rayons du soleil ne pouvaient percer. Là,
érée cette œuvre merveilleuse. Il a semé, voilà tout ; et de jour, de
nuit
, par un secret travail, inconnu de lui dans ses v
l s’assit plein de tristesse et dit : « Que sera-ce de moi lorsque la
nuit
viendra et me surprendra dans cette solitude, san
n’est pas de la terre, du jour que ne trouble aucun orage, et que la
nuit
n’obscurcit jamais1. (Correspondance de Lamennais
tranquillité de Rome, qui sont deux choses beaucoup plus propres à la
nuit
et aux cimetières qu’à la cour et à la lumière du
portable aux têtes les plus malades. La fraîcheur et les rosées de la
nuit
viennent ensuite, et réjouissent ce qui languirai
qui lui disputait sa proie, la flamme qui réchauffait ses membres, la
nuit
qui jetait la tristesse dans son âme, le soleil q
nt celui où le soleil éclairait l’horizon. Pendant les ténèbres de la
nuit
, il dit : le soleil était brillant, pour énoncer
aient instantanées ; le grand éclat du jour succéderait à la profonde
nuit
, et les ténèbres épaisses prendraient tout à coup
et gémissaient avec lui, ne devaient-ils pas t’émouvoir davantage ? (
Nuits
attiques, liv. X.) III. Du raisonnement. L
de est utile au succès de la cause et aux bénéfices de l’avocat, elle
nuit
beaucoup à la beauté du discours et à la gloire d
ranger sous sa plume, ces phrases où la complication de la période ne
nuit
en rien à la clarté du sens, et cet heureux arran
ée de la méditation de M. de Lamartine, intitulée le Temple : Quelle
nuit
! quel silence ! au fond du sanctuaire, A peine o
comprendre, par un ingénieux rapprochement, combien le despotisme se
nuit
à lui-même : « Quand les sauvages de la Louisiane
dans les arts nous donne l’exemple des contrastes. L’obscurité de la
nuit
nous rend plus sensible le bienfait de la lumière
me ainsi : « Dans cette ville où tout respire l’opulence, pendant les
nuits
les plus froides de l’hiver, une foule de malheur
és de l’amour du monde, celui-ci est assez grand et assez terrible. O
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
e, celui-ci est assez grand et assez terrible. O nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable, où retentit tout à coup, comme un écl
ère contre sa femme : « Si je dis oui, elle dit non ; soir et matin,
nuit
et jour elle gronde (antithèse). Jamais, jamais d
rument lui-même, comme dans ces vers de Corneille : Je l’ai vu cette
nuit
, ce malheureux Sévère, La vengeance à la main, l
ngé un reste de gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit une
nuit
venant dérober vous-même l’avoine de vos chevaux,
composer des lunettes excellentes, après avoir choisi les plus belles
nuits
pour observer, auront enfin découvert dans les ci
mière du jour. Ne me précipitez pas, avant le temps, dans l’éternelle
nuit
… La vie est pour les mortels le premier des biens
res clartés qui tombent des étoiles (Corneille) ; » ou « La reine des
nuits
, montant peu à peu dans le ciel, tantôt suivant p
e un orage, une journée de printemps, un coucher de soleil, une belle
nuit
; au lieu de feuilleter leurs auteurs pour y trou
ces à Dieu de la victoire qu’il vient de remporter. Narration. « À la
nuit
qu’il fallut passer en présence des ennemis, comm
à Ancône, sur les bords de l’Adriatique. Tout à coup, au milieu de la
nuit
, un incendie éclata dans la ville. Les habitants
fixé son départ pour Rome au lendemain, lorsqu’il entendit pendant la
nuit
des cris affreux dans la ville ; il se hâta de so
mples, si l’on veut même les plus triviales : un chien qui aboyait la
nuit
dans la campagne, un rossignol qui revenait tous
ier moment, et ne pas se hâter de la faire partir. Laissez passer une
nuit
sur le mouvement passionné qui vous a mis la plum
ient l’habitude d’écrire avec négligence. Parler beaucoup et souvent,
nuit
; c’est dissiper ses fonds sans motif et sans rés
ngé un reste de gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit une
nuit
, en venant dérober vous-même l’avoine de vos chev
is : Nicole4, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de
nuit
, c’est de la prose ? Le maître de philosophie.
s feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffrez
nuit
et jour pour elle les violences d’un1… M. Jourd
e vapeur légère, Que le soleil fait dissiper ; Sa clarté n’est qu’une
nuit
sombre, Et ses jours passent comme l’ombre, Que l
leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des
nuits
. Genre et espèce. On prouve « qu’il faut a
eau, Toi dont le seul aspect fait pâlir les étoiles, Et commande à la
nuit
de replier ses voiles, Bienfait de mon tyran, che
où s’arrêtera ton audace effrénée ? quoi ! ni la garde qui veille, la
nuit
, sur le Mont-Palatin, ni les sentinelles distribu
t ici, ta conjuration est de ce jour enchaînée ? Ce que tu as fait la
nuit
dernière, la nuit précédente, le lieu où tu t’es
ion est de ce jour enchaînée ? Ce que tu as fait la nuit dernière, la
nuit
précédente, le lieu où tu t’es trouvé, ceux que t
longueurs, les mots vieillis ou surannés et les néologismes. Rien ne
nuit
plus à la clarté que le défaut de régularité dans
ne vapeur légère Que le soleil fait dissiper ; Sa clarté n’est qu’une
nuit
sombre ; Et ses jours passent comme l’ombre Que l
le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la
nuit
. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible br
a telo Dejicit… Georg., lib. I. Delille traduit ainsi : Dans cette
nuit
affreuse, environné d’éclairs, Le roi des dieux s
ns le latin, le père des humains. L’idée est heureuse. Les nuages, la
nuit
, l’éclair, la foudre forment son cortège. Le tabl
eur a surpris et enlevés de son nid encore sans plumes. Elle gémit la
nuit
durant, et, perchée sur une branche, elle redit s
que le sort me présente, Cachons-nous dans l’horreur d’une éternelle
nuit
. Quelle triste clarté, dans ce moment, me luit ?
tout l’univers est plein de mes aïeux. Où me cacher ? Fuyons dans la
nuit
infernale. Mais, que dis-je ? Mon père y tient l’
tiré de l’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans par Bossuet : « Ô
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
èbre de la duchesse d’Orléans par Bossuet : « Ô nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable ! où retentit tout à coup, comme un éc
r dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des
nuits
; Le champ qui les reçut les rend avec usure.
ifier sa haine et la faire partager : Songe, songe, Céphise, à cette
nuit
cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit é
nge, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une
nuit
éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincela
ont les bornes de ton audace effrénée ? Quoi ! ni les gardes posés la
nuit
sur le Palatin, ni les sentinelles distribuées da
lence même de ceux qui t’environnent que ton crime est découvert ? Ta
nuit
dernière et la précédente, le lieu de la réunion,
’un moyen accessoire, par conséquent tout ce qui en elle ne sert pas,
nuit
et déplaît. C’est par l’abus de la description qu
: Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de la
nuit
le char silencieux, S’élève lentement dans la voû
en à l’idée qu’il présente : de blancs flocons de neige ; — la sombre
nuit
; — les tendres embrassements. C’est l’abus de c
ut, destiné à sauver le monde, naissait sur la paille, par une froide
nuit
d’hiver, sur la fin du règne d’Auguste. Sur la fi
fin du règne d’Auguste. Sur la fin du règne d Auguste, par une froide
nuit
d’hiver, naissait sur la paille, débile, souffran
emploie à propos de la mort foudroyante de la duchesse d’Orléans : O
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
a mort foudroyante de la duchesse d’Orléans : O nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable ! où retentit tout à coup comme un écl
ransformer ces expressions en simples tours affirmatifs : Ce fut une
nuit
désastreuse, une nuit effroyable, celle où retent
ions en simples tours affirmatifs : Ce fut une nuit désastreuse, une
nuit
effroyable, celle où retentit tout à coup celle é
Marathon ; les citoyens romains attachés sur le gibet de Verrès ; la
nuit
, l’effroyable nuit où la mort de la princesse ret
oyens romains attachés sur le gibet de Verrès ; la nuit, l’effroyable
nuit
où la mort de la princesse retentit comme un coup
os d’un combattant qui meurt d’un coup qui lui crève les yeux. Et la
nuit
lui survient par les portes du jour. L’imaginati
ns les passages pathétiques. III. Toute figure qui manque de naturel
nuit
plus qu’elle ne sert à l’effet. IV. Les figures
es détails pour excuser sa défaite : Pompée a saisi l’avantage D’une
nuit
qui laissait peu de place au courage ; Mes soldat
blessures. Montesquieu. La douleur que j’en éprouvai fut comme une
nuit
profonde dont mon cœur aurait été enveloppé. Mas
ent à l’expression. Ainsi Chateaubriand, décrivant le spectacle de la
nuit
dans les déserts du nouveau monde, au lieu de la
s les déserts du nouveau monde, au lieu de la lune dit : La reine des
nuits
monta peu à peu dans le ciel — le jour bleuâtre e
lumière, au lieu de rayons — toute brillante des constellations de la
nuit
, au lieu des étoiles. Souvent elle sert à voiler
épouvanté par la mort soudaine de la duchesse d’Orléans s’écrie : O
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
t soudaine de la duchesse d’Orléans s’écrie : O nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable, où retentit tout à coup comme un écla
ent Phèdre poursuivie par le remords : Où me cacher ? Fuyons dans la
nuit
infernale ; Mais que dis-je ? Mon pere y tient l’
ns le récit de Sosie se plaignant des exigences des grands : Jour et
nuit
, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’il
lère contre sa femme : « Si je dis oui, elle dit non ; soir et matin,
nuit
et jour, elle gronde (accumulation et antithèse).
ur au style ; mais s’ils sont prodigués, c’est une espèce de fard qui
nuit
même à la vraie beauté. En effet, la sobriété est
connaît son séjour et le trouve embelli. La verdure a pris, durant la
nuit
, une vigueur nouvelle, le jour naissant qui l’écl
eure’ ? La fourmi aurait bien voulu se retirer sans répondre, mais la
nuit
approchait. « Je n’en puis plus, dit-elle, je sui
atre jours à faire trois lieues, se cachant le jour et se traînant la
nuit
. Enfin il culbuta le dernier factionnaire anglais
ul reste, c’est André Thillet. André Thillet mit trois jours et trois
nuits
à faire le trajet ; il ne voulut point se travest
pendant le jour ; il se traînait plutôt qu’il ne cheminait pendant la
nuit
. ; tantôt il tombait au milieu d’un bivouac des e
arbre pour se reposer quelques instants. C’était une des plus belles
nuits
de l’Attique ; tout était calme autour de lui ; l
ervir de domestique à de riches écoliers, et à travailler, dit-on, la
nuit
, à la lueur de charbons embrasés, Amyot devint ma
nt homme tres sage et tres modéré. (Vie de Lycurgus.) Trop parler
nuit
Les autres passions et maladies de l’ame, com
gnie et societé de ce personnage, ce n’est que fumee, ce n’est qu’une
nuit
obscure et ennuyeuse. Depuis le iour que ie le pe
par ce que ledit four avoit si fort chauffé l’espace de six jours et
nuits
, le mortier et la brique dudit four s’estoient li
n’ayant rien de quoy faire couvrir mes fourneaux, j’estois toutes les
nuits
à la mercy des pluyes et vents, sans avoir aucun
rançaise, à « l’aimer passionnément ». Pellisson lut deux fois en une
nuit
ses Mémoires, et goûta cette négligence molle et
tranquillité de Rome, qui sont deux choses beaucoup plus propres à la
nuit
et aux cimetières qu’à la Cour et à la lumière du
enne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris ? Les réveils de la
nuit
ont été noirs, et le matin, je n’étois point avan
es les heures du jour, et bien plus que je ne voudrois à celles de la
nuit
. Voilà mes sentimens ; ils ne sont pas exagérés,
si tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein ni une
nuit
tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la port
ne face humaine ; et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la
nuit
dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’e
amais de cet heureux séjour de la paix. Le jour n’y finit point et la
nuit
, avec ses sombres voiles, y est inconnue. Une lum
bords de l’Euphrate, et qui voit renaître le jour après une si longue
nuit
; la terre sanctifiée par les pas du Sauveur et a
ble, l’agitation, la surprise, la foule, le spectacle confus de cette
nuit
si rassemblée. Les premières pièces offroient les
pectacle bizarre d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine
nuit
, pour venir pleurer et crier parmi une foule de f
our venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en déshabillé de
nuit
, presque en mascarade. Mme la duchesse d’Orléans
le de bas officiers de Monseigneur et bien d’autres errèrent toute la
nuit
dans les jardins. Plusieurs courtisans étoient pa
dables regards étoient la terreur de l’univers, couverts d’une sombre
nuit
, et ce bras redoutable qui faisoit la destinée de
a reine, et qu’il ne croyoit pas que cela se pût apaiser aisément. La
nuit
qui survint là-dessus les sépara tous, et confirm
, et que vous avez gagné. Cela valoit-il la peine de veiller toute la
nuit
! Que diroit Madame, si elle voyoit ce train ? —
ier et pour quelques œillets me fait craindre pour eux le froid de la
nuit
que je ne sentirois point sans cela. Il ne manque
peine, comme j’en sortois de bon matin et que je n’y rentrois que la
nuit
pour y coucher, je prenois patience. J’étois tout
e causa le reste du jour une inquiétude mortelle. Je ne passai pas la
nuit
plus tranquillement ; le regret de voir évanouir
alités. Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des
nuits
, et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goû
e j’étois forcé de travailler de toute ma force pour arriver avant la
nuit
close. D’autres fois, au lieu de m’écarter en ple
oute autre agitation, la plongeoit dans une rêverie délicieuse, où la
nuit
me surprenoit souvent sans que je m’en fusse aper
ent du lion est si fort que, quand il se fait entendre, par échos, la
nuit
dans les déserts, il ressemble au bruit du tonner
mbes de devant que par les parties postérieures du corps ; il voit la
nuit
comme les chats ; il ne dort pas longtemps et s’é
l’écorce est fort lisse. On entend les écureuils, pendant les belles
nuits
d’été, crier en courant sur les arbres les uns ap
comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la
nuit
, ne renaît que pour éclairer sa nudité, son impui
ré les crimes ou la gloire sanguinaire fût également enseveli dans la
nuit
de l’oubli ! Ainsi l’histoire civile, bornée d’un
leurois de joie, lorsque je lisois ces pages ; je ne passois point de
nuit
sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’a
u un vaisseau en pleine mer, porté sur l’île par les courans ; que la
nuit
l’avoit dérobé à sa vue ; que, deux heures après
procha du gouverneur, et lui dit : « Monsieur, on a entendu, toute la
nuit
, des bruits sourds dans la montagne ; dans les bo
qui ne pouvons jamais tomber comme le soldat, dans l’obscurité de la
nuit
, fusillé dans les ténèbres, et sans témoins de sa
Dupaty L’incendie « del Borgo » Le feu prit hier, pendant la
nuit
, dans la place de Saint-Pierre, à côté du Vatican
mer Rome. Irrité par un vent impétueux, il s’enflamma tout à coup. La
nuit
la plus sombre sembloit éclairer de ses ténèbres
rs tourbillons s’élève, enveloppe l’incendie, l’étouffe, et rend à la
nuit
toutes ses ténèbres. Ah ! que ce tableau de Rapha
jour tempéroit l’horreur des ténèbres ; la fraîcheur naissante de la
nuit
calmoit les feux de la terre embrasée ; les pâtre
gs intervalles, on entendoit les lugubres cris de quelques oiseaux de
nuit
et de quelques chacals… L’ombre croissoit, et déj
. Rien de plus majestueux que le ciel vu de ces hauteurs ; pendant la
nuit
, les étoiles sont des étincelles brillantes dont
aquelle nous errons. On peut dire que pendant l’été il n’y a point de
nuit
pour ces sommets ; du fond de la plaine, on les v
êveries ou Contemplations, Fleurs de printemps ou Feuilles d’automne,
Nuits
de toutes les saisons, etc., est l’ancienne poési
un père presque plus père que les plus tendres ». (M. Nisard.) Une
nuit
d’été à Saint-Pétersbourg Il était à peu près
t. Rien n’est plus rare, mais rien n’est plus enchanteur qu’une belle
nuit
d’été à Saint-Pétersbourg ; soit que la longueur
int-Pétersbourg ; soit que la longueur de l’hiver et la rareté de ces
nuits
leur donnent, en les rendant plus désirables, un
es jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la
nuit
. Près de nous une longue barque emportait rapidem
bras, je voudrais, oui, je voudrais que ce fût dans une de ces belles
nuits
, sur les rives de la Néva, en présence de ces Rus
de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d’une
nuit
parmi les déserts du nouveau monde. Une heure apr
le bois, tour à tour reparaissait brillante des constellations de la
nuit
, qu’elle répétait dans son sein. Dans une savane,
rds mugissements de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la
nuit
, se prolongeaient de désert en désert et expiraie
, ne sauraient s’exprimer dans les langues humaines ; les plus belles
nuits
en Europe ne peuvent en donner une idée. En vain,
tombé avant ces débris… Bivouac nocturne d’Arabes Pendant la
nuit
que nous venions de passer sur la grève de la mer
on Ier , t. XXX, p. 361. Œuvres de Napoléon à Sainte-Hélène). La
nuit
du 1er au 2 mars 1816 (Retour de l’île d’Elbe696)
La nuit du 1er au 2 mars 1816 (Retour de l’île d’Elbe696) La
nuit
était fort obscure, la lune ne se levait qu’à une
si je leur manque ? » Et tout le jour il fut sombre et triste, et la
nuit
il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux c
inement l’y cherche ; ce qu’il prend pour elle n’est qu’un gîte d’une
nuit
. Il s’en va errant sur la terre. Que Dieu guide l
de l’Asie, les tremblements de l’Etna, ses flammes réfléchies dans la
nuit
sur la mer de Sicile, les peuples barbares inonda
de sommeil : il ne dormait que deux ou trois heures : le reste de la
nuit
était employé à composer. Sa mémoire retenait fid
te hérésie sous les yeux de l’immortel écrivain dont les jours et les
nuits
se passaient à polir son style, et si vous me dem
s ; chaque soldat, jusqu’au dernier, donna sa pièce de monnaie, et la
nuit
suivante, comme si le ciel eût fait un miracle, l
r, éditeur.) En Russie. — Effet de neige sous la lune879 La
nuit
d’hiver est longue et profonde sous ces latitudes
tous les contrastes de tons vifs et crus dont le ciel, de jour ou de
nuit
, de soir ou de matin, les terrains, la verdure, l
Presque aussitôt on vient la relever, car ce poste n’est gardé que la
nuit
. À cette heure-là, le pays tout entier est rose,
-Madhy. — Plon et Cie, éditeurs, 4e édition.) Journée, soirée et
nuit
de décembre Mustapha d’Alger905, décembre 185
harmonieux entre la lumière et l’ombre et d’accoutumer les yeux à la
nuit
par la douceur des couleurs grises. Alors les éto
nu vague. D’abord on les compte ; bientôt le ciel en est illuminé. La
nuit
s’éclaire à mesure que toute trace du soleil disp
tre pièces de canon en batterie au pic du moulin, se replièrent, à la
nuit
tombante, ne laissant sur leur route que des sill
nce. Le lendemain je revins à la tour. Raphaël s’était éteint dans la
nuit
. La cloche du village voisin commençait à sonner
abbatial, où les évêques de Paris s’estimaient heureux de coucher une
nuit
, ce réfectoire, auquel l’architecte avait donné l
ers les rangs épais de gros romans oubliés. Il a voyagé de jour et de
nuit
autour de sa chambre (Voyage autour de ma chambre
chir le ciel ; les noires dées qui m’agitaient s’évanouissent avec la
nuit
, et l’espérance renaît dans mon cœur. — Non, celu
l’a point fait briller à mes regards pour me plonger bientôt dans la
nuit
du néant ; celui qui étendit cet horizon incommen
uil. J’ouvris la fenêtre, et je me mis à respirer l’air embaumé de la
nuit
. Une odeur de forêt venait à moi, par-dessus les
moins que le bourg de Batz, une splendeur aujourd’hui perdue dans la
nuit
des temps. Les bijoux, le drap, la toile, les rub
Colomba, vous savez peut-être que Charles-Baptiste Pietri est mort la
nuit
passée ? Oui, il est mort de la fièvre des marais
ndroit terrible, écoutant les arbres se briser autour d’elle dans les
nuits
sinistres, et cherchant à distinguer l’appel supr
e et des rugissements du flot. Je rêvais aussi aux délices des belles
nuits
d’été, aux harmonies de la brise marine, à la suc
ressort de la place que lui donne Bossuet à côté du mot tonnerre : Ô
nuit
désastreuse où retentit tout à coup comme un écla
Madame de Grignan en 1671 avait couru un danger sérieux en passant la
nuit
la montagne de Tarare, entre Lyon et Roanne, et e
e du maréchal de Saxe), qui a quelque rapport avec la fin. Pendant la
nuit
qui précéda la bataille de Raucoux (1746), M. Sén
répondit par ces vers d’Andromaque : Songe, songe, Céphise, à cette
nuit
cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éte
songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une
nuit
éternelle, Songe aux cris des vainqueurs, songe a
vie, semble se reposer des voluptés du jour. Bientôt les brises de la
nuit
se levèrent : le feuillage, ranimé par leurs fraî
comparez point à la troupe immortelle : Ces rides, ces cheveux, cette
nuit
éternelle, Voyez ; est-ce le front d’un habitant
leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la
nuit
demeure enseveli ! — Viens, suis-nous à la ville,
leurais de joie, lorsque je lisais ces pages ; je ne passais point de
nuit
sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’a
ave, c’est l’emploi des qualités fortes, la fermeté, la patience, les
nuits
laborieuses, les longues marches, avec la faim et
la cloche du village tinta lentement, car un homme était mort dans la
nuit
. Orso fondit en larmes. Au bout de quelques minut
e fine et froide, qui était tombée sans interruption pendant toute la
nuit
, venait enfin de cesser au moment où le jour nais
eur dispense avec mesure Et la chaleur des jours, et la fraîcheur des
nuits
: Le champ qui les reçut les rend avec usure. Il
berceau. Lorsque tout dort, je travaille et je veille ; La paix des
nuits
ne ferme plus mes yeux : Permets du moins, appui
Tendre épouse, c'est toi qu'appelait son amour, Toi qu'il pleurait la
nuit
, toi qu'il pleurait le jour. (Delille.) 6° La co
peu faibles. Voici ce que l'un d'eux dit à la lune : C'était dans la
nuit
brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un po
jauni, La lune, Comme un point sur un i. Qui t'avait éborgnée L'autre
nuit
? T'étais-tu Cognée A quelque arbre pointu ? Ces
le mérite d'avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue
nuit
des siècles barbares, est un titre plus beau que
éments, tout est sous sa puissance ; Mais tandis que sa main, dans la
nuit
du silence De ce vaste univers sape les fondement
Tout à coup, au jour vif et brillant de la zone torride, succède une
nuit
universelle et profonde ; à la parure d’un printe
ise, d’admiration, de crainte, de joie, de douleur, d’indignation. O
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable où retentit tout
crainte, de joie, de douleur, d’indignation. O nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable où retentit tout à coup comme un éclat
esque locutæ. L’horreur. C’était pendant l’horreur d’une profonde
nuit
La consternation. O nuit désastreuse ! ô nuit
C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit La consternation. O
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
reur d’une profonde nuit La consternation. O nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable ! où retentit tout à coup, comme un éc
heur des malheureux, tendre mélancolie. Delille. Il ne voit que la
nuit
, n’entend que le silence. Delille. La vérité s
allumé le soleil pour présider au jour, et la lune pour présider à la
nuit
! Que toute la masse de l’univers était informe,
e ! » (Élévations.) L’âme humaine Je me suis levé pendant la
nuit
avec David, « pour voir vos cieux qui sont les ou
us toute la lumière que je reçois ? Si vous détournez votre face, une
nuit
affreuse nous enveloppe, et vous seul êtes la lum
s de l’amour du monde, celui-ci est assez grand et assez terrible3. O
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable ! où retentit tou
, celui-ci est assez grand et assez terrible3. O nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable ! où retentit tout à coup, comme un éc
omte ! Aucun soin n’approchait de leur paisible cour : On reposait la
nuit
, on dormait tout le jour. Seulement au printemps,
s autels. Élevons à sa cendre un monument célèbre. Que le jour de la
nuit
emprunte les couleurs. Soupirons, gémissons sur c
a imitée des Visions de Quevedo, poète espagnol : Je songeais cette
nuit
que de mal consumé, Côte à côte d’un pauvre on m’
re exclamation, dont les cœurs retentissent encore aujourd’hui : « Ô
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
les cœurs retentissent encore aujourd’hui : « Ô nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable, où retentit tout à coup comme un écla
ide aux enfants d’Israël dans le désert : le jour est d’un côté et la
nuit
de l’autre. Si tout était ténèbres, la raison, qu
re un œil qui n’est pas curieux à l’excès : laissez donc à Dieu cette
nuit
profonde où il lui plaît de se retirer avec sa fo
es, soit animaux, que les anges du Seigneur firent périr en une seule
nuit
.
rande, la Constellation du Petit Chien qui devance d’un jour et d’une
nuit
celle du Grand Chien, composée de dix-huit étoile
Hector. (Valère paraît en désordre comme un homme qui a joué toute la
nuit
.) Hector,apercevant son maître. On soupçonne ai
dam. Je viens pourtant ici souvent faire ma cour ; Mais vous jouez la
nuit
et vous dormez le jour. Valère. C’est pour cette
terre, parlez. Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles3 ?
Nuit
brillante, dis-nous, qui t’a donné tes voiles ? O
delà de ma vie ? Par de brillants travaux je cherche à dissiper Cette
nuit
dont le temps me doit envelopper. Des siècles à v
e ta plume produit Est couvert de mille voiles : Ton discours est une
nuit
Veuve de lune et d’étoiles ; Mon ami, chasse bien
Lutrin, ch. II. Chateaubriand, en décrivant le spectacle d’une belle
nuit
dans les déserts du Nouveau-Monde, peint avec per
ements solennels de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la
nuit
, se prolongeaient de désert en désert, et expirai
son prochain4 il avait quelque amour, M’aurait-il fait partir par une
nuit
si noire ? Et, pour me renvoyer annoncer son reto
que pour eux tout soit, dans la nature, Obligé de s’immoler6. Jour et
nuit
, grêle, vent, péril, chaleur, froidure, Dès qu’il
1. Cette expression toute faite n’est plus en usage. 2. En pleine
nuit
. 3. On dirait aujourd’hui me joue un… 4. C’est
on du mont Vésuve ; l’incendie de Rome, qui dura trois jours et trois
nuits
, et l’horrible peste qui dépeupla considérablemen
tre sort ne peut qu’effrayer. Tremblants sans cesse, regardant chaque
nuit
comme la dernière, chaque jour comme celui de not
ts ne peut qu’effrayer. « Tremblants sans cesse, regardant chaque
nuit
comme la dernière, chaque jour comme celui de not
ne, le songe d’Athalie : C’était pendant l’horreur d’une profonde
nuit
, Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée, Comme
rage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur. À la
nuit
, qu’il fallut passer en présence des ennemis, com
nes à ton audace effrénée ? Quoi ! ni la -garde qu’on fait toutes les
nuits
sur le mont Palatin, ni les-soldats distribués po
ont ici, ta conjuration est arrêtée, enchaînée ! Ce que tu as fait la
nuit
dernière, ce que tu fis la nuit précédente. Le li
tée, enchaînée ! Ce que tu as fait la nuit dernière, ce que tu fis la
nuit
précédente. Le lieu où tu t’es rendu, les hommes
courbée sous sa chute. » Et dans l’oraison funèbre de Madame : « Ô
nuit
désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout
e. » Et dans l’oraison funèbre de Madame : « Ô nuit désastreuse ! ô
nuit
effroyable, où retentit tout à coup comme un écla
offensives, environné d’une garde nombreuse, ne couchant jamais deux
nuits
de suite dans la même chambre, et mourut d’une fi
renfermées les destinées des hommes. Momus, fils du Sommeil et de la
Nuit
, et regardé par les poètes comme le Dieu de la ra
rennent souvent pour ce même Dieu. Celui-ci, fils de l’Érèbe et de la
Nuit
, habitait un antre profond, silencieux, impénétra
dieu des bergers, des chasseurs et des campagnes, où il était jour et
nuit
, jouant continuellement de la flûte en gardant se
e ruine, au point d’oublier le terme et de se laisser surprendre à la
nuit
. « Dans le discours, dit Pascal, il ne faut point
q villes entières ? Tous l’ignorent, lui-même l’ignore. Et dans cette
nuit
profonde, un seul trait de lumière a jailli : Voi
mieux ma pensée. Ils distinguent les braves de jour et les braves de
nuit
. Les premiers sont les conscrits que la poudre gr
odiges, — sauf à se débander au premier sauve qui peut. Les braves de
nuit
sont les vétérans accoutumés à la canonnade, aux
rci voit sa perte assurée ; ses meilleurs régiments sont défaits ; la
nuit
sauve les restes de son armée ; mais que des plui
, etc. Hypotypose. La vie et le mouvement colorent la narration ; La
nuit
, les pluies, le courage, l’art, la nature tout e
un père ! Le mien n’est plus !… — De la terre étrangère, Seul dans ta
nuit
, et pâle de frayeur, S’en revenait un riche voyag
ore une rime masculine suffisante et régulière. N’avez-vous point de
nuit
fiévreuse et déliran-te, Où la voix du désir, tou
. Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de la
nuit
le char silencieux, S’élève lentement dans la voû
l’héroïne ; un Rubens, pour un tableau de Rubens ; Je l’ai vu cette
nuit
ce malheureux Sévère, La vengeance à la main… p
ts aux mers épouvantées, l’idée que nous nous faisons de l’exécrable
nuit
de 1572 nous empêche de voir aucune exagération d
em nocte nihil, præterquàm vigilatum est (sous-ent. actum est). Cette
nuit
on s’est contenté de faire bonne garde. 5° Les ve
custodes. Noctem custodia ducit insomnem. Les sentinelles passent la
nuit
sans dormir. Pietas pour viri pii. Victa jacet pi
nt, au visage vermeil, Ouvrait dans l’orient le palais du soleil ; La
Nuit
en d’autres lieux portait ses voiles sombres ; Le
(de cubare) se dit du lit et du lieu où l’on se retire pour passer la
nuit
. Cubile non erat instratum, le lit n’était pas fa
itare. Manere (de manè) signifiait d’abord se coucher, passer la
nuit
dans un endroit. Plerùmque in tabernaculo maneo,
icere. Liv. Qui officit, contrà facit ; qui obstat, contrà stat, l’un
nuit
, l’autre arrête. CLXVIII. — Obtendere, obteger
-de-garde, sentinelle. Disponere stationes. Cæs. — Vigilia, veille de
nuit
. Les Romains partageaient la nuit en quatre veill
tationes. Cæs. — Vigilia, veille de nuit. Les Romains partageaient la
nuit
en quatre veilles, et chaque veille comprenait tr
xcubæ (cubare ex) se dit proprement de la garde qu’on fait pendant la
nuit
; mais il se prend plus généralement : Vigilum ex
rœca Nocturnâ versate manu, versate diurnâ. Hor. Feuilletez jour et
nuit
les modèles de la Grèce.
ns, les alarmes vaines. Tous les jours il avait l’œil au guet ; et la
nuit
, Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenai
plus petits que moi ; ……………… Le sommeil gracieux, rendant courtes les
nuits
; Vouloir tant seulement être ce que je suis ; Ne
ed, sur terre ? Pourquoi vouloir traverser les airs ? Trop de vitesse
nuit
: qui de nous, depuis que nous allons si vite, es
lire en son sein Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la
nuit
des temps enferme dans ses voiles ? 9. Il y a
blessée, il faut avouer du moins que l’oubli des lois de l’harmonie
nuit
aux meilleures choses76. Prenez donc garde égale
core dans Bossuet l’admirable récit de la bataille de Rocroi. « A la
nuit
qu’il fallut passer en présence des ennemis, comm
rier et les embellir encore. Nous arrivons dans ce château pendant la
nuit
; le lendemain, les fenêtres s’ouvrent au moment
multitude d’objets différents, nous n’en saurons pas plus, lorsque la
nuit
surviendra, que nous n’en savions lorsque les fen
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