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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
escere, croître) est un accroissement de syllabes qui a lieu dans les noms , les adjectifs et les verbes. Iter, itineris ; mi
et le second, la pénultième ti. PARAGRAPHE I. créments dans les noms et les adjectifs. 36 On distingue, dans les n
réments dans les noms et les adjectifs. 36 On distingue, dans les noms et les adjectifs, les créments du singulier et ce
equum, dives pictāi vestis et auri. Virg. Deuxième déclinaison. Les noms en us et en um de la deuxième déclinaison n’ont p
ème déclinaison. 1re règle. A crément du singulier est long dans les noms et les adjectifs de la troisième déclinaison ; co
Exceptions. A crément du singulier est bref : 1° dans les noms neutres en a : poema- ă tis. diadema- ă tis.
dis. Cæsar- ă ris. par, păris et ses composés. 3° dans les noms propres en al : Annibal-ălis. 4° dans les noms a
posés. 3° dans les noms propres en al : Annibal-ălis. 4° dans les noms anas-ătis, Arabs-ăbis, fax-ăcis, trabs-ăbis, sal-
sité), dăpis. 2e règle. E crément du singulier est bref dans les noms et les adjectifs de la troisième déclinaison ; co
Exceptions. E crément du singulier est long : 1° dans les noms en en-ēnis : siren-rēnis. 2° dans les noms en
est long : 1° dans les noms en en-ēnis : siren-rēnis. 2° dans les noms en er et en es, qui ont en grec un η au génitif :
grec ϰρατηρ-ηρος). tapes- ē tis, magnes- ē tis. Joignez-y les noms hébreux Abel-ēlis, Daniel-ēlis, etc. 3° dans hær-
cis. 3e règle. I et Y créments du singulier sont brefs dans les noms et les adjectifs de la troisième déclinaison ; co
. lis, lītis, procès. et dans vīres, pluriel de vis. 2° dans les noms de peuples : Quir-is, ītis ; Samn-is, ītis ; et d
ans les noms de peuples : Quir-is, ītis ; Samn-is, ītis ; et d’autres noms en is ou en in, dérivés du grec : Delph-is ou in,
lph-is ou in, génitif Delph-īnis ; Salam-in, īnis, etc. 3° dans les noms et les adjectifs en ix, comme rad-ix, īcis ; fel-
bref, est long dans bombyx, ӯcis, ver à soie, et dans quelques autres noms peu usités. 4e règle. O crément du singulier est
noms peu usités. 4e règle. O crément du singulier est long dans les noms et les adjectifs de la troisième déclinaison ; co
olōrem. Virg. Exceptions. O crément est bref : 1° dans les noms neutres qui ont le génitif en oris : marm-or, ŏ
, ōris ; utili-us, ōris, qui suivent la règle générale. 2° dans les noms qui ont en grec un omicron au génitif, comme Hect
4° dans arb-or, ŏris ; bos, bŏvis ; comp-os, ŏtis ; ops (inus. au nom .), ŏpis ; inops-ŏpis ; lep-us, ŏris ; memor-ŏris 
præc-ox, ŏcis. 5e règle. U crément du singulier est bref dans les noms de la troisième déclinaison ; comme dux, dŭcis ;
s aurœ. Virg. Exceptions. U erément est long : 1° dans les noms en us dont le génitif est en udis, uris, utis. Ex
s ou Ligur-ŭris ; pec-us, ŭdis ; interc-us, ŭtis. 2° dans les quatre noms fur, fūris ; frux, frūgis ; lux, lūcis ; Poll-ux,
; frux, frūgis ; lux, lūcis ; Poll-ux, ūcis. Remarques. — 1° Les noms de la troisième déclinaison qui ont deux créments
blatif sing. de la première déclin. : rosā, filiā. 2° au vocatif des noms en as tirés du grec : Æneas, vocatif Æneā ; Pall
E final est long : 1° aux nominatif, vocatif et ablatif des noms en e et en es de la première déclinaison : musicē
es de la première déclinaison : musicē, Anchisē. 2° à l’ablatif des noms de la cinquième déclinaison : rē, diē, etc., et d
iē, etc. Ajoutez famē, ablatif de l’ancienne forme fam-es, ei. et les noms qui ont en grec un η, comme cetē, tempē. 3° à l’
ntur. Ov. Exceptions. I final est bref : 1° au vocatif des noms en is imités du grec, comme Daphnis, Daphnĭ ; Ale
dō, qui sont de véritables datifs ou ablatifs : amandō. 3° dans les noms qui ont en grec un oméga à la dernière syllabe, c
n iō, dans ergō mis pour causā. O final est commun : 1° dans les noms , au nominatif et au vocatif : hom[ATTcaractere],
ebam. Virg. Remarque. — Les ablatifs de la quatrième déclinaison, le noms neutres en u et les supins éprouvent une contract
evocabilis hora. Il faut excepter sāl, sōl, nīl (pour nihil), et les noms hébreux, comme Daniēl, Michaēl, Nabāl. IV M
s en n sont longues ou brèves. N final est long : 1° dans les noms en ēn, gén. enis : rēn, renis ; sir-ēn, enis ; hy
n, gén. enis : rēn, renis ; sir-ēn, enis ; hym-ēn, enis. 2° dans les noms qui ont en grec une longue pour finale, comme Tit
s ēn, nōn, quīn, sīn, deīn, exīn N final est bref : 1° dans les noms en ēn qui font inis au génitif, comme num-ĕn, ini
inis au génitif, comme num-ĕn, inis ; flum-ĕn, inis, etc. 2° dans les noms qui ont en grec un omicron à leur finale, comme P
à leur finale, comme Peliŏn, Iliŏn. Ajoutez les accusatifs grecs des noms en is : Daphnĭn, Parĭn, et quelques accusatifs fé
r, fār, lār, nār, vēr, pār et ses composés impār, dispār 2° dans les noms en er qui ont un êta en grec, comme aēr, œthēr, c
astra. Virg. Exceptions : 1° AS final est bref : 1° dans les noms en as, adis, dérivés du grec : Arc-ăs, adis ; Pal
tc. ; joignez-y anăs-atis ; văs, vadis. 2° à l’accusatif pluriel des noms grecs de la troisième déclinaison : heroăs, Arcad
naison : heroăs, Arcadăs, etc. 2° ES final est bref : 1° dans les noms qui ont le crément bref, comme div-ĕs, ĭtis ; seg
potĕs, adĕs, prodĕs, etc. 3° au nominatif et au vocatif pluriels des noms dérivés du grec, comme Troĕs, Arcadĕs, (Ces noms
vocatif pluriels des noms dérivés du grec, comme Troĕs, Arcadĕs, (Ces noms font ēs long à l’accusatif.) 3° OS fin
s compŏs, impŏs, ŏs (génitif ossis) et son composé exŏs. 2° dans les noms qui, en grec, ont un omicron, comme Samŏs, Chiŏs,
e du besoin de la césure. 2° US final est long : 1° dans les noms de la troisième déclinaison qui ont ū long pour c
s, ūtis ; sal-ūs, ūtis ; rūs, rūris, etc. 2° au génitif singulier, au nom ., voc. et accus. pluriels de la quatrième déclina
ls de la quatrième déclinaison45 : man-ūs, fruct-ūs, etc. 3° dans les noms qui, en grec, finissent en ους, comme Jesūs (en g
aut pas confondre les finales en us et en eus. Celles-ci, dérivées de noms grecs en ευς, forment une diphthongue qui est tou
est long dans Teth[ATTcaractere]s, Erinn[ATTcaractere]s, et d’autres noms en ys dérivés de mots grecs en υς long46. ART
ne voyelle longue ; comme Nέστωρ, Nestŏr ; ρήτωρ, rhetŏr, etc. 2. Les noms en a pur ont généralement la finale longue en gre
e Pλούτων, etc. 36. Tout ce que nous dirons des créments dans les noms , devra s’entendre aussi des créments dans les adj
upra, infra, sont pour superâ inferâ parte, etc. 42. La quantité des noms neutres en u, au nominatif, au vocatif et à l’acc
mple : Nuda genu, nodoque sinus collecta fluentes, etc. 43. Ces deux noms , qui ont pris à tous les cas la forme latine, en
, il y a donc une contraction. 45. C'est que, dans tous ces cas, les noms de la quatrième déclinaison éprouvent une contrac
sing., est pour manuis, et au pluriel manûs est pour manues. 46. Les noms grecs en υς et en υ, dont le génitif est en ος pu
2 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
, prononcez respect humain, comme s’il y avait respec humain. Des noms composés. 115. — Quand un nom est composé d’un
s’il y avait respec humain. Des noms composés. 115. — Quand un nom est composé d’un adjectif et d’un nom, ils prenne
ms composés. 115. — Quand un nom est composé d’un adjectif et d’un nom , ils prennent tous deux la marque du pluriel. Exe
arc-boutant, des arcs-boutants.   116. — Quand il est composé de deux noms unis par une préposition, on ne met la marque du
ne préposition, on ne met la marque du pluriel qu’au premier des deux noms . Exemples : un chef-d’œuvre, des chefs-d’œuvre ;
  117. — Quand il est composé d’une préposition ou d’un verbe et d’un nom , le nom seul prend la marque du pluriel. Exemples
 Quand il est composé d’une préposition ou d’un verbe et d’un nom, le nom seul prend la marque du pluriel. Exemples : un en
es : un entre-sol, des entre-sols ; un garde-fou, des garde-fous. Noms de nombre. 118. — Cent au pluriel, et vingt da
t vingt dans quatre-vingt, prennent une s, quand ils sont suivis d’un nom . Exemples : deux cents hommes, quatre-vingts volu
re, une demi-livre : ce mot demi ne change pas quand il est devant le nom  ; mais dites : une heure et demie, une livre et d
e heure et demie, une livre et demie : quand le mot demi est après le nom , il en prend le genre. Noms partitifs. 122
demie : quand le mot demi est après le nom, il en prend le genre. Noms partitifs. 122. — On appelle noms partitifs ce
e nom, il en prend le genre. Noms partitifs. 122. — On appelle noms partitifs ceux qui marquent la partie d’un plus g
, comme la plupart de, une infinité de, beaucoup de, peu de, etc. Les noms partitifs, suivis d’un nom pluriel, veulent le ve
nfinité de, beaucoup de, peu de, etc. Les noms partitifs, suivis d’un nom pluriel, veulent le verbe et l’adjectif au plurie
et quelquefois ils sont articles : l’article est toujours suivi d’un nom , le frère, la sœur, les hommes : au lieu que le p
e faut pas se servir du pronom son, sa, ses, leur, leurs, mis pour un nom de chose, à moins que ce nom ne soit exprimé dans
m son, sa, ses, leur, leurs, mis pour un nom de chose, à moins que ce nom ne soit exprimé dans la même phrase. Ainsi, ne di
’en admire les bâtiments. On emploie bien son, sa, ses, etc., pour un nom de chose, quand il est exprimé dans la même phras
u’ils soient, ne doivent pas oublier qu’ils sont hommes. S’il y a un nom entre quelque et que, alors on met quelque au mêm
nom entre quelque et que, alors on met quelque au même nombre que le nom . Exemple : Quelques richesses que vous ayez, vou
richesses que vous ayez, vous ne devez pas vous enorgueillir. Si le nom n’est placé qu’après le que et le verbe, alors il
e connais personne plus heureux que lui. Mais personne, employé comme nom , est du féminin : cette personne est très-heureus
un quelqu’un. Remarques sur les verbes. 137. — Le sujet, soit nom , soit pronom, se place après le verbe, 1° quand o
l’été à la campagne. Remarque sur le régime. 149. — Règle. Un nom peut être régi par deux adjectifs, ou par deux ve
phrases cent et vingt sont suivis d’un autre adjectif numéral. 3. Le nom médie désignant une mesure de chemin prend une s
ne mesure de chemin prend une s au pluriel. 1. Cependant, quoique le nom de chose ne soit pas dans la même phrase, on se s
3 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
Chapitre premier. Première espèce de mots. Le nom . 10. — Le Nom est un mot qui sert à nommer une
Chapitre premier. Première espèce de mots. Le nom. 10. — Le Nom est un mot qui sert à nommer une personne ou une
se, comme Pierre, Paul, livre, chapeau.   11. — Il y a deux sortes de noms , le nom commun et le nom propre. Le nom commun es
Pierre, Paul, livre, chapeau.   11. — Il y a deux sortes de noms, le nom commun et le nom propre. Le nom commun est celui
vre, chapeau.   11. — Il y a deux sortes de noms, le nom commun et le nom propre. Le nom commun est celui qui convient à pl
11. — Il y a deux sortes de noms, le nom commun et le nom propre. Le nom commun est celui qui convient à plusieurs personn
es ou à plusieurs choses semblables : homme, cheval, maison, sont des noms communs ; car le mot homme convient à Pierre, à P
es noms communs ; car le mot homme convient à Pierre, à Paul, etc. Le nom propre est celui qui ne convient qu’à une seule p
eule chose, comme Adam, Ève, Paris, la Seine, etc.1.   12. — Dans les noms , il faut considérer le genre et le nombre. Il y a
mbre. Il y a en français deux genres, le masculin, et le féminin. Les noms d’hommes ou de mâles sont du genre masculin, comm
mmes ou de mâles sont du genre masculin, comme un père, un lion ; les noms de femmes ou de femelles sont du genre féminin, c
comme les hommes, les livres. Comment se forme le pluriel dans les noms . 14. — Règle générale. Pour former le pluriel
14. — Règle générale. Pour former le pluriel, ajoutez s à la fin du nom  : le père, les pères ; la mère, les mères ; le li
le livre, les livres ; la table, les tables. Première remarque. Les noms terminés au singulier par s, z, x, n’ajoutent rie
s fils ; le nez, les nez ; la voix, les voix. Deuxième remarque. Les noms terminés au singulier par au, eu, ou, prennent x
eux ; le caillou, les cailloux 1. Troisième remarque. La plupart des noms terminés au singulier par al, ail, font leur plur
es personnes, à toutes les choses semblables ou de la même espèce. Le nom propre convient à une ou à plusieurs personnes, à
pellent Jacques, Antoine, etc. Il n’est donc pas exact de dire que le nom propre ne convient qu’à une seule personne. 1. L
e dire que le nom propre ne convient qu’à une seule personne. 1. Les noms en ou prennent une s au pluriel, suivant la règle
4 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
ts. L’adjectif.   17. — L’Adjectif est un mot que l’on ajoute au nom pour marquer la qualité d’une personne ou d’une c
age : ces mots bon, bonne, beau, belle, sont des adjectifs joints aux noms père, mère, etc. On connaît qu’un mot est adjecti
fs. 21. — Le pluriel, dans les adjectifs, se forme comme dans les noms , en ajoutant s à la fin : bon, bonne ; au pluriel
conjugal, austral, boréal, final 2. Accord des adjectifs avec les noms . 22. — Règle. Tout adjectif doit être du même
Règle. Tout adjectif doit être du même genre et du même nombre que le nom auquel il se rapporte. Exemples. Le bon père, la
ulin et au pluriel, etc.   23. — Quand un adjectif se rapporte à deux noms singuliers, on met cet adjectif au pluriel, parce
ger sont égaux après la mort : (et non pas égal.)   24. — Si les deux noms sont de genres différents, on met l’adjectif au m
. — Quant à la place des adjectifs, il y en a qui se mettent avant le nom , comme beau jardin, grand arbre, etc. D’autres se
om, comme beau jardin, grand arbre, etc. D’autres se mettent après le nom , comme habit rouge, table ronde, etc. L’usage est
égard. Régime des adjectifs 1.   26. — Règle. Pour joindre un nom à un adjectif précédent, on met de ou à entre cet
nom à un adjectif précédent, on met de ou à entre cet adjectif et le nom  : alors on appelle ce nom le régime de l’adjectif
nt, on met de ou à entre cet adjectif et le nom : alors on appelle ce nom le régime de l’adjectif. Exemples. Digne de réco
appelle relatif, parce qu’il marque un rapport aux autres villes. Noms et adjectifs de nombre. 30. — Les noms de nom
ort aux autres villes. Noms et adjectifs de nombre. 30. — Les noms de nombre sont ceux dont on se sert pour compter1
nt ceux dont on se sert pour compter1. Il y en a de deux sortes : les noms de nombre cardinaux, et les noms de nombre ordina
ter1. Il y en a de deux sortes : les noms de nombre cardinaux, et les noms de nombre ordinaux. Les noms de nombre cardinaux
s : les noms de nombre cardinaux, et les noms de nombre ordinaux. Les noms de nombre cardinaux sont : un, deux, trois, quat
, quarante, cinquante, soixante, quatre-vingts, cent, mille, etc. Les noms de nombre ordinaux se forment des cardinaux : ces
ille, etc. Les noms de nombre ordinaux se forment des cardinaux : ces noms sont, premier, second, troisième, quatrième, cinq
septième, huitième, neuvième, dixième, etc.   31. — Il y a encore des noms de nombre qui servent à marquer une certaine quan
comme : le double, le triple, etc. 1. Les adjectifs, ainsi que les noms en ant, ou en ent, tels que enfant, prudent, cons
moitié, le tiers, le quart, le double, le triple, etc. on les appelle noms .
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
espèce de mots, il est essentiel d’observer que, dans le discours, un nom peut être employé de trois manières : 1°. au voca
t latin vocare, signifiant appeler : 2°. en sujet : 3°. en régime. Un nom est au vocatif, quand, par ce nom, on adresse la
 : 2°. en sujet : 3°. en régime. Un nom est au vocatif, quand, par ce nom , on adresse la parole à une personne ou à une cho
us de frapper ! Dans ces phrases, homme et glaive sont au vocatif. Un nom est employé en sujet, quand, par ce nom, on désig
et glaive sont au vocatif. Un nom est employé en sujet, quand, par ce nom , on désigne la personne ou la chose, qui, comme j
ots, corruption, bonheur. On doit juger, par ce seul exemple, que les noms substantifs peuvent être régimes et régissants. I
substantifs peuvent être régimes et régissants. Il en est de même des noms adjectifs, des pronoms et des verbes. En voici de
nt qu’indirectement aux mots exemple et nous. Il arrive souvent qu’un nom substantif, quoique de le précède, est en régime
cule, avec de préposition : voici pour cela un principe sûr. Quand un nom substantif, que de précède, peut répondre à la qu
 ? il est en régime simple ; et de est alors particule. Quand ce même nom peut répondre à la question de qui ? ou de quoi ?
Observations sur l’Article. L’article devant être placé avant les noms , pour leur donner un sens précis et déterminé, il
ms, pour leur donner un sens précis et déterminé, il s’ensuit que les noms qu’on emploie dans un sens vague et indéterminé,
Suppression de l’article. On supprime encore l’article avant les noms communs, pris dans une partie indéterminée de leu
pris dans une partie indéterminée de leur signification, lorsque ces noms sont précédés de leur adjectif, ou d’un adverbe q
beaucoup de jugement, on peut se consoler d’avoir peu de fortune. Les noms substantifs, connaissances, sentiments, jugement,
’article particulé des pour de les, avant connaissances, parce que ce nom n’est point précédé de son adjectif ; et par la r
iments. Je le supprime aussi avant jugement et fortune, parce que ces noms sont précédés des adverbes de quantité, peu, beau
n’osent le venger. Il aurait fallu d’indignes fils. J’ai dit que les noms substantifs, précédés de leur adjectif, et avant
t aux adverbes de quantité pas et point, lorsque, sans influer sur le nom substantif qu’ils précédent, ils tombent sur un a
aire sur cette règle, qui veut qu’on n’emploie pas l’article avant un nom précédé de son adjectif. Elle ne souffre à cet ég
son adjectif. Elle ne souffre à cet égard aucune difficulté, quand ce nom est au pluriel. Mais doit-elle être observée, qua
, quand ce nom est au pluriel. Mais doit-elle être observée, quand ce nom est au singulier ? C’est ce que les grammairiens
de, elle dit : de bonne viande ; de belle viande. Pourquoi le premier nom est-il précédé de l’article particulé du ? et pou
cadémie, dans le même ouvrage, après avoir employé l’article avant un nom masculin, le supprime avant un autre nom de ce ge
r employé l’article avant un nom masculin, le supprime avant un autre nom de ce genre : après avoir dit, du petit papier, e
us donc pas en droit de conclure que cette règle ne regarde point les noms qui sont au singulier, et qu’on peut indifféremme
peut indifféremment employer, ou ne pas employer l’article avant ces noms  ? Observation sur une remarque de Wailly W
mploie principalement l’article, pour déterminer la signification des noms communs, soit, comme je l’ai dit ailleurs, qu’on
noms communs, soit, comme je l’ai dit ailleurs, qu’on veuille par ces noms exprimer toute une espèce de choses, soit qu’on n
rs parties de cette espèce, on le met cependant quelquefois avant les noms propres d’hommes. Mais faut-il alors mettre ces n
uefois avant les noms propres d’hommes. Mais faut-il alors mettre ces noms au singulier, ou au pluriel ? Pour résoudre cette
ntifs ne servent, précisément, qu’à distinguer les personnes par leur nom , ils doivent être mis au singulier. On dira donc 
s, tels que les Scipion, les Turenne, et les Maurice. Mais si par ces noms de personne, on veut exprimer une qualité, on doi
s. L’article accompagne encore les adjectifs placés avant ou après un nom propre. = Henri le Grand ; le grand Henri ; Louis
rès Duclos, que, dans ces cas, l’adjectif mis avec l’article avant le nom propre, ne sert qu’à qualifier cette personne don
 : placé après, il sert à la distinguer de celles qui portent le même nom . Ainsi, le riche Luculle, veut dire seulement, Lu
ession élégante de l’article. Quoique l’article doive précéder les noms qu’on veut employer dans un sens précis et déterm
un sens précis et déterminé, on peut cependant le supprimer avant ces noms , pour rendre la diction plus vive. Quand on dit,
ille occasions, que la suppression ou l’emploi de l’article, avant un nom substantif, précédé d’un verbe, change entièremen
mes. D’ailleurs, l’article doit toujours accompagner immédiatement un nom substantif exprimé ou sous-entendu. Or il n’y en
est pas correct : Vous voyez, devant vous, un prince déplorable. Noms de nombre. Quand un nom de nombre est précédé
z, devant vous, un prince déplorable. Noms de nombre. Quand un nom de nombre est précédé du pronom relatif en, on me
préposition de avant l’adjectif ou le participe qui se rapporte à ce nom  : = on en compte trois de tués et six de blessés 
de blessés : = il y en a deux de médiocres et quatre de mauvais. Les noms de nombre adjectifs, cent et vingt ont un pluriel
uatre-vingts hommes, deux cents hommes. Mais s’ils précédent un autre nom de nombre, ils restent au singulier. Il faut donc
crire sans s dans quatre-vingt-dix, deux cent cinquante, etc. Mille, nom de nombre adjectif, n’a pas de pluriel, et par co
s années : = l’hiver fut très rude en mil sept cent neuf. Mais mille, nom substantif, signifiant une étendue de mille pas,
il faut une s finale dans deux milles, trois milles d’Allemagne. Les noms de nombre, deux, trois, et cinq, ne peuvent pas s
rai un pavillon. Dans les trois premiers exemples, il faut répéter le nom , et dans les autres y suppléer par les pronoms en
emploient point avec la préposition de, lorsqu’ils se rapportent à un nom collectif, même de choses animées. On ne dira don
porte sa récompense avec soi : = ce remède est bon de soi. Mais si le nom auquel ce pronom se rapporte, est au pluriel, on
mes ; c’est-à-dire, nous sommes eux. Les pronoms y et en suppléent au nom des personnes et des choses : = pensez-vous à moi
ser autrui ; mépriser autrui. Quelqu’un, ne se rapportant point à un nom substantif, ne peut s’employer au pluriel qu’en s
rcer votre valeur. Le pronom celui, employé tout seul à la place d’un nom substantif, qu’on ne veut point répéter, n’en exp
uilles, ceux en métal. Dans la première phrase, il fallait répéter le nom et dire : le précepte si généreux du pardon des i
nature, etc. Dans les deux autres, si l’on ne voulait pas répéter le nom , il fallait joindre au pronom celui, le relatif q
crée. Cette règle doit être également observée, quand on a employé un nom collectif de personnes. Ainsi l’on ne pourrait pa
qu’à expliquer, à développer une idée, renfermée ou supposée dans le nom auquel il se rapporte. Il est déterminatif, lorsq
orte. Il est déterminatif, lorsqu’il détermine la signification de ce nom . Dieu qui est juste, punira les hommes, qui viole
s grande faute encore de placer le pronom qui, immédiatement après un nom auquel il ne se rapporte pas, comme dans cette ph
, le mien, le tien, le sien, etc., ne peuvent point se rapporter à un nom commun, qui n’est point précédé de l’article, ou
e trouve bien fondé. Il faut dire : vous avez le droit, ou répéter le nom , au lieu du pronom, en disant et je trouve ce dro
endu. Le pronom relatif, en effet, doit toujours rappeler l’idée d’un nom qui a une signification déterminée. Or un nom ne
rs rappeler l’idée d’un nom qui a une signification déterminée. Or un nom ne peut avoir cette signification, s’il n’est pré
défini ; et, cependant, les pronoms la, elle, rappellent l’idée de ce nom , comme s’il présentait un sens défini ; ce qui n’
l, aucune, déterminent, aussi bien que l’article, la signification du nom , mais seulement, lorsqu’ils sont suivis du relati
dit que si l’article, ou un mot équivalent, est sous-entendu avant le nom , on peut employer le pronom. Ainsi les phrases su
verbe se met au même nombre et à la même personne que son sujet. Les noms substantifs faisant la fonction de sujet, désigne
qui est le sujet, se met au même nombre et à la même personne, que le nom ou pronom, auquel le qui se rapporte. On dira don
reur. Il aurait fallu, qui me tues. Lorsque le verbe a pour sujet un nom collectif partitif, ou un adverbe de quantité, su
jet un nom collectif partitif, ou un adverbe de quantité, suivis d’un nom substantif pluriel, il doit être mis lui-même au
nt de philosophes se sont égarés. La raison de cette règle est que le nom collectif, ou l’adverbe de quantité, ne présente
lait dire, ont prétendu. La plupart, quoiqu’il ne soit suivi d’aucun nom , veut le verbe, et l’adjectif ou le participe qui
fauts que nous avons nous-mêmes. Le verbe qui a pour sujets plusieurs noms singuliers, qui ne sont pas liés par une conjonct
ospérité, la fortune, le mauvais exemple n’a pu le gâter. Mais si ces noms sont liés par une conjonction, on met le verbe au
. On dit, élever en dignité, parce qu’il n’y a pas d’article avant ce nom . Mais il faut dire, élever à une dignité, parce q
 : = son mérite supplée au défaut de sa naissance. Répétition d’un nom en régime après deux verbes. Quand deux verbes
x verbes, qui ont de leur nature différents régimes, sont suivis d’un nom , il faut que le nom en régime soit mis après chac
leur nature différents régimes, sont suivis d’un nom, il faut que le nom en régime soit mis après chacun de ces deux verbe
soit prépositions, etc. Chacun d’eux assujettit à son régime le même nom . Ne dites donc pas : les rois sont soumis et dépe
alors employé absolument, c’est-à-dire, qu’il ne doit point avoir de nom ni de pronom en régime. Ainsi il y a une faute da
pe soit déclinable, la réunion de ces trois circonstances : 1°. qu’un nom ou un pronom le précède : 2°. que ce nom ou ce pr
is circonstances : 1°. qu’un nom ou un pronom le précède : 2°. que ce nom ou ce pronom soit régi par ce participe, joint à
i par ce participe, joint à son auxiliaire avoir ou être : 3°. que ce nom ou ce pronom soit en régime simple. Voici d’abord
es avez-vous composés ? = quelles contrées avez-vous parcourues ? Ces noms substantifs livre, beauté, ouvrages, contrées, so
ues. Donc ces participes doivent prendre le genre et le nombre de ces noms . La valeur que vous avez montrée, dans ce combat
rs être séparé du verbe neutre auquel il est joint, régit lui-même le nom ou pronom en régime simple qui les précède, et do
soit, ne présente avec cet infinitif qu’une idée à l’esprit. Ainsi le nom ou pronom qui les précède, et qui est en régime s
’une phrase. Il y est fort bien placé, 1°. lorsqu’il se rapporte à un nom ou à un pronom substantif, (voyez ce que j’ai dit
raite. 2°. Lorsqu’il se rapporte naturellement et sans équivoque à un nom ou à un pronom substantif, qui est en régime, soi
articipe, ou l’adjectif, ou le substantif ne se rapportant point à un nom , se rapportent seulement au pronom adjectif, qui
n nom, se rapportent seulement au pronom adjectif, qui est joint à ce nom , alors la construction est vicieuse. C’est ce qu’
t, que de dire : il est arrivé devant moi. L’article se met devant le nom . Il faudrait dire avant moi, avant le nom. Il y a
L’article se met devant le nom. Il faudrait dire avant moi, avant le nom . Il y a cependant quelques circonstances, mais en
ici, après l’Académie, que, quand cette préposition se joint avec un nom , elle ne reçoit jamais l’article pluriel les, imm
ssessifs, a lieu pour les prépositions. On doit les répéter avant des noms ou des verbes qui signifient des choses opposées,
. C’est, 1° lorsqu’on en met plusieurs ensemble, et qu’on ne place le nom qu’après le dernier : = il y a des animaux dessus
s, moins, si, autant et autres termes comparatifs, ainsi qu’avant les noms de nombre. = Démosthène n’est pas si diffus que C
s pu penser qu’au sang d’Agamemnona, Achilleb préférât une fille sans nom , Qui, de tout son destin ce qu’elle a pu compren
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
nous servons pour exprimer nos pensées. Il y en a de huit sortes : le nom , l’article, le pronom, le verbe, la préposition,
ticle I. Des trois premières parties de l’oraison. I. Du Nom . Tous les êtres qui existent, sont les objets
m. Tous les êtres qui existent, sont les objets de nos idées. Les noms ont été inventés, pour exprimer ces objets, soit
s, soit spirituels, soit corporels. Si l’on parle d’un seul objet, le nom est au nombre singulier. Si l’on parle de plusieu
objet, le nom est au nombre singulier. Si l’on parle de plusieurs, le nom est au nombre pluriel. Si cet objet est, ou est c
m est au nombre pluriel. Si cet objet est, ou est censé être mâle, le nom est du genre masculin, désigné par le mot le ou u
= le livre, un livre. Si cet objet est, ou est censé être femelle, le nom est du genre féminin, désigné par le mot la ou un
ou une : = la mère, une mère : = la table, une table. Division des noms . Les objets de nos idées peuvent être considér
avec quelques qualités dont ils sont revêtus : delà, deux espèces de nom  ; le substantif, et l’adjectif. Le nom substantif
evêtus : delà, deux espèces de nom ; le substantif, et l’adjectif. Le nom substantif est un mot, dont nous nous servons, po
loquent. Ici, esprit, vertu, maison, jardin, César, Cicéron, sont des noms substantifs. Vaste, rare, commode, agréable, vict
ntifs. Vaste, rare, commode, agréable, victorieux, éloquent, sont des noms adjectifs. Il est aisé de comprendre que le nom s
, éloquent, sont des noms adjectifs. Il est aisé de comprendre que le nom substantif signifie quelque chose par lui-même, c
mots vaste, rare, commode, agréable, victorieux, éloquent. Lorsqu’un nom substantif peut convenir à tous les objets d’une
en général. S’il ne peut convenir qu’à un seul objet, comme Annibal ( nom d’un homme), Paris (nom d’une ville), la Seine (n
t convenir qu’à un seul objet, comme Annibal (nom d’un homme), Paris ( nom d’une ville), la Seine (nom d’une rivière), il es
t, comme Annibal (nom d’un homme), Paris (nom d’une ville), la Seine ( nom d’une rivière), il est propre. Celui qui, quoiqu’
es, plusieurs soldats réunis. Il est essentiel de distinguer dans les noms collectifs, ceux qui renferment l’idée d’un tout
noms collectifs, ceux qui renferment l’idée d’un tout (tels sont les noms que je viens de citer), et ceux qui renferment se
part, une troupe de, etc. une quantité de, etc. Les premiers sont des noms collectifs généraux : les autres sont des noms co
Les premiers sont des noms collectifs généraux : les autres sont des noms collectifs partitifs. Il y a encore des noms qu’o
ux : les autres sont des noms collectifs partitifs. Il y a encore des noms qu’on appelle noms de nombre. Les uns expriment l
t des noms collectifs partitifs. Il y a encore des noms qu’on appelle noms de nombre. Les uns expriment la quantité des chos
t appelés nombres ordinaux. Les uns et les autres sont adjectifs. Les noms de nombre qui marquent assemblage de plusieurs no
e qu’il posséde, est le plus heureux de tous les hommes. Genre des noms . Tous les noms adjectifs sont des deux genres.
st le plus heureux de tous les hommes. Genre des noms. Tous les noms adjectifs sont des deux genres. Il y en a qui ont
la grand-messe ? = c’est grand-pitié de voir souffrir cet homme. Les noms substantifs ne sont ordinairement que d’un genre.
i, employé comme adjectif : = un homme esclave, une femme esclave. Le nom pluriel gens exige plusieurs remarques. 1°. Il es
l : = on voit dans cette église de très belles orgues. 2°. Il y a des noms substantifs qui sont des deux genres, mais seulem
est féminin : = ce bateau s’est enfoncé dans la vase. 3°. Il y a des noms substantifs qui sont des deux genres, mais avec d
use : le médiateur, la médiatrice de la paix, etc. Terminaison des noms . La plupart des noms, tant substantifs qu’adje
édiatrice de la paix, etc. Terminaison des noms. La plupart des noms , tant substantifs qu’adjectifs, doivent être term
nsée juste et brillante ! quelles pensées justes et brillantes ! Les noms qui se terminent au singulier en eau ou en eu, pr
 : le feu ; les feux, etc. Mais bleu fait au pluriel bleus. Parmi les noms en ou, les uns prennent un x : = le chou ; les ch
jou ; les bijous : le verrou ; les verrous, etc. Au reste, il y a des noms , soit substantifs, soit adjectifs, qui finissent
x, ou un z ; et l’on doit juger qu’ils les conservent au pluriel. Les noms en al ont le pluriel en aux : = égal ; égaux : ro
pour les ferrer ou pour les panser, il fait au pluriel travails. Les noms qui sont composés de plusieurs mots liés ensemble
, et des garde-fous. Cependant la même académie ajoute, dans quelques noms de cette espèce, une s à la fin du premier mot. E
item, etc. Elle écrit aussi : des lazzi ; des oui-dire, etc. Dans les noms qui se terminent en ent, ou ant, c’est aujourd’hu
’on écrive au singulier tout, on écrit au pluriel tous. Nombre des noms . Il y a des noms qui n’ont point de pluriel. L
ier tout, on écrit au pluriel tous. Nombre des noms. Il y a des noms qui n’ont point de pluriel. Les substantifs de ce
re, etc.) ; renommée, repos, sang, soif, sommeil, etc. Ajoutez à ces noms , 1°. les noms des métaux pris en général, c’est-à
nommée, repos, sang, soif, sommeil, etc. Ajoutez à ces noms, 1°. les noms des métaux pris en général, c’est-à-dire, lorsqu’
us ce rapport seulement qu’on dit, des fers, des plombs, etc. 2°. Les noms des vertus et des vices ; comme foi, sincérité, a
x genres. Ce mot ne signifie rien par lui-même. On le place avant les noms substantifs, lorsqu’on veut les tirer d’une signi
ignification vague, pour leur en donner une précise et déterminée. Un nom en effet, employé tout seul, ne présente que la s
e l’on donne à cette idée ; et alors on détermine la signification du nom qui présente cette même idée. Prenons pour exempl
que je n’ai pu les employer, qu’en vertu de l’article placé avant ce nom , et que par conséquent c’est cet article qui en d
ent la signification. Il s’ensuit de là qu’on met l’article avant les noms , soit que l’on veuille par ces noms exprimer déte
là qu’on met l’article avant les noms, soit que l’on veuille par ces noms exprimer déterminément toute une espèce de choses
ent point maîtriser par leurs passions. Observons qu’il n’y a que les noms substantifs exprimés ou sous-entendus, qui puisse
cle est simple, ou particulé : simple, lorsqu’il précède tout seul le nom substantif ; le bonheur ; la bienfaisance : parti
nom dit assez par lui-même que c’est un mot qu’on met à la place d’un nom . On l’emploie pour rappeler l’idée de ce nom, don
u’on met à la place d’un nom. On l’emploie pour rappeler l’idée de ce nom , dont on veut éviter la répétition trop fréquente
pour île, et le troisième pour peuples. Ils rappellent l’idée de ces noms , et en font éviter la répétition. Division des
ue les pronoms de chaque espèce ont de particulier. Ils sont de vrais noms  ; les uns substantifs, les autres adjectifs, et d
sont des pronoms qu’on nomme relatifs, parce qu’ils ont rapport à un nom qui les précède : = il faut aimer la vertu et la
leurs, sont des pronoms adjectifs, quand ils sont mis à la place des noms  : = je défends son ami ; qu’il défende le mien. M
ectifs. Que, mis absolument, c’est-à-dire, sans être précédé d’un nom auquel il ait rapport, est substantif : = que vou
que répondre. Il signifie ici quelle chose. Que, ayant rapport à un nom qui le précède, et pour lors pronom relatif, est
ompagnés que du pronom il, à la place duquel on ne peut pas mettre un nom , s’appellent impersonnels : = il faut : il import
s personnes : les nombres dans les verbes sont les mêmes que ceux des noms . Il n’y a proprement que trois temps dans la natu
ce poète, qui dit : Car dans l’instant que tu combine Quel est mon nom , mon origine, etc. Il aurait fallu combines. Ce
s français, que ce héros parlé, pour ayant parlé. Passer, suivi d’un nom substantif, prend avoir : = les troupes ont passé
eux. Il fallait dire avait passé. Quand ce verbe n’est pas suivi d’un nom , il prend être : = l’armée est passée : ces fleur
pas, avec deux écrivains modernes : combien de grands hommes, dont le nom a resté dans l’oubli ! = les ennemis, après avoir
aurait trop bien retenir les définitions que je vais rappeler ici. Le nom désigne les objets (c’est le substantif), ou en e
ou en exprime quelque qualité (c’est l’adjectif). L’article tire les noms d’une signification vague, pour leur en donner un
ur en donner une précise et déterminée. Le pronom tient la place d’un nom , en rappelle l’idée, et en fait éviter la répétit
7 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
ntre le vice et un refuge contre le malheur ! » Analyse. Religion. Nom com. f. sing. employé comme nom propre parce que
le malheur ! » Analyse. Religion. Nom com. f. sing. employé comme nom propre parce que la Religion est ici personnifiée
égulier. ton. Adj. possessif, m. sing., déterminant empire. empire. Nom com. m. sing., sujet de est. que. Pour combien,
plément ou régime direct du verbe doivent. de. Préposition. vertus. Nom com. f. pl. complétant, à l’aide de la prépos. de
onjugaison. les. Article m. plur. se rapportant a humains. humains. Nom com. m. plur., sujet du verbe doivent. Oh ! Inte
ualificatif, m. sing., se rapportant au pron. il et par conséquent au nom mortel. le. Art. m. sing., se rapportant à morte
sition. tes. Adj. possessif f. plur., déterminant vérités. vérités. Nom com. f. plur., complétant, à l’aide de la prépos.
Préposition. ton. Adj. possessif m. sing., déterminant sein. sein. Nom com. m. sing., formant, à l’aide de la prépos. de
trouve. un. Adj. numéral card. m. sing., déterminant asile. asile. Nom com. m. sing., complément ou régime direct du ver
contre. Préposition. le. Art. m. sing., se rapportant à vice. vice. Nom com. m. sing., formant, à l’aide de la prépos. co
asile. un. Adj. numéral card. m. sing., déterminant refuge. refuge. Nom com. m. sing., complément ou régime direct du ver
. Préposition. le. Art. m. sing., se rapportant à malheur. malheur. Nom com. m. sing., formant, à l’aide de la prépositio
8 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
L’article. 15. — L’Article est un petit mot que l’on met devant les noms communs, et qui en fait connaître le genre et le
article : le, la, au singulier ; les, au pluriel. Le se met devant un nom singulier masculin, le père ; la se met devant un
e met devant un nom singulier masculin, le père ; la se met devant un nom singulier féminin, la mère ; les se met devant to
devant un nom singulier féminin, la mère ; les se met devant tous les noms pluriels, soit masculins, soit féminins, les père
ulins, soit féminins, les pères, les mères. Ainsi, l’on connaît qu’un nom est du genre masculin, quand on peut mettre le de
ît qu’un nom est du genre masculin, quand on peut mettre le devant ce nom  ; on connaît qu’un nom est du genre féminin, quan
re masculin, quand on peut mettre le devant ce nom ; on connaît qu’un nom est du genre féminin, quand on peut mettre la.  
XI, au mot Orthographe, page 52. Deuxième remarque. Pour joindre un nom à un mot précédent, on met de ou à devant ce nom 
que. Pour joindre un nom à un mot précédent, on met de ou à devant ce nom  ; fruit de l’arbre ; utile à l’homme. Alors, au l
e l’arbre ; utile à l’homme. Alors, au lieu de mettre de le devant un nom masculin singulier, qui commence par une consonne
ce par une consonne, on met du. Au lieu de à le, on met au. Devant un nom pluriel, de les se change en des ; à les se chang
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
eu de débauche, qu’il était honteux de ne pas s’y enivrer. Amalthée, nom de la chèvre qui nourrit Jupiter, et que ce Dieu
Grecs, l’avait établi, l’an 1522 avant J.-C. ; et c’est de son propre nom , que les juges étaient appelés Amphictyons. Anni
i la Livadie du milieu, dans la Turquie d’Europe. Elle avait tiré son nom d’une de ses montagnes, qui, suivant les poètes,
dans l’ancienne Palestine. Quoique ruinée, elle porte encore le même nom . Asdrubal-Barca, un des plus grands généraux Car
revers. Atride. On appelait ainsi Agamemnon et son frère Ménélas du nom de leur père Atrée. Lorsque Agamemnon commandait
e, et prit le titre d’Empereur. Deux ans après, il reçut du Sénat les noms de Prince, d’Auguste et de Père de la Patrie. Dep
t que les poètes prennent souvent pour l’Italie même. Elle tirait son nom d’Auson, un des premiers rois de ce pays. B
té bâtie. Basan ou Astaroth, ville capitale du royaume de ce premier nom , dans le pays des Gergéséens, peuples de l’ancien
s la mer Méditerranée, sur les côtes de la Turquie d’Asie. Cythérée, nom que l’on donne souvent à Vénus, parce qu’elle ava
n fils. Il mourut de la petite vérole en 1711, âgé de 50 ans. Dioné, nom que l’on donne à Vénus, comme étant celui de sa m
avant Jésus-Christ. Eugène ( François de Savoie, plus connu sous le nom de prince), né à Paris en 1663, d’Eugène Maurice
les-Emmanuel duc de Savoie. Eugène fut d’abord ecclésiastique sous le nom de l’abbé de Carignan. Il demanda une abbaye, qu’
avoir régné 29. F Flore, nymphe appelée Chloris et qui prit le nom de Flore, lorsque Zéphire la fit déesse des fleur
séens, peuples de la terre de Canaan, et qui s’appelait alors de leur nom Jébus. Nabuchodonosor, roi des Assyriens et des B
diterranée, et dont la capitale était Jérusalem. Elle porta plusieurs noms , et fut appelée 1º. Terre de Canaan, du nom des C
em. Elle porta plusieurs noms, et fut appelée 1º. Terre de Canaan, du nom des Cananéens qui l’habitaient ; 2º. Terre promis
ce même peuple s’étant divisé, il eut formé les deux royaumes de ces noms . 5º. Judée, lorsque ces deux peuples réunis ne fo
Juda. Les Grecs et les Romains appelèrent cette contrée Palestine, du nom des Palestins ou Philistins, peuples voisins, qu’
résidait aux mariages et aux accouchements ; ce qui lui fit donner le nom de Lucine. La fable dit que la Discorde piquée de
ts, au nord d’Arras. Louis (Saint), roi de France, et le neuvième de nom , de la troisième race. Il monta sur le trône, en
roit où il reçoit le Mein. Elle est la capitale de l’électorat de son nom  ; et son archevêque, le premier des électeurs et
originaire, de Fribourg, et nommé Bertod Schwarts, mais dont le vrai nom était Constantin Ancklitzen, inventa en 1280 la p
s de lettres estimables, particulièrement de Virgile et d’Horace. Son nom est aujourd’hui un titre d’honneur pour les grand
t qu’il rendit mère des neuf muses. Les anciens la révéraient sous le nom de déesse de mémoire. Ce qui a donné lieu à cette
cessaire dans l’étude des sciences et des arts. Mémoire (filles de). Nom que l’on donne souvent aux neuf muses, comme fill
éros ! Messine, capitale de la Sicile, sur le détroit qui porte son nom , et auprès duquel est un fare, ou une tour avec u
sécha de langueur. Les Dieux le changèrent en une fleur qui porte son nom . Nérons (les). Ils étaient de la maison Claudia,
arquins, fut avec cinq mille de ses vassaux s’établir à Rome, sous le nom d’Appius Claudius. Cette maison se divisa en plus
ron, vainqueur d’Asdrubal, près du fleuve Métaure. Elle avait pris le nom de Néron de la langue sabine, où Néro signifie br
mpara, après un siège de neuf mois, de Samos, capitale de l’île de ce nom (aujourd’hui Céphalonie, dans la mer Ionienne). H
sud-ouest de la Judée, aujourd’hui Terre Sainte. Phœbus. Quoique ce nom n’ait été donné à Apollon que dans le ciel où il
mines d’argent. Il y a tout auprès une grande et belle ville du même nom . Prométhée, fils de Japet, qui, suivant la fable
ot Rome dans les notes, à la fin du premier volume. S Samarie, nom de la capitale du royaume d’Israël après la destr
vers l’an 710 avant J.-C., ce prince impie et blasphémateur du saint nom du vrai Dieu, étant entré, avec une armée formida
ù les luthériens firent des protestations ; ce qui leur fit donner le nom de Protestants. Sybaris, ville qui n’existe plus
millions d’aujourd’hui à faire bâtir le château, et portait alors le nom de Vaux-le-Vicomte. Au commencement du siècle der
u siècle dernier, elle fut appelée Vaux-le-Villars, du maréchal de ce nom , qui en avait fait l’acquisition. Elle passa ensu
ujourd’hui l’Archipel). C’est le même que le Scamandre, qui reçut son nom de Scamander, venu de l’île de Crète dans ce pays
10 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
ts. Le pronom. 32. — Le Pronom est un mot qui tient la place du nom . Pronoms personnels. 33. — Les pronoms pers
je parle de lui, d’elle, etc., selon la personne ou la chose dont le nom a été exprimé auparavant. 2° Y qui signifie à cet
, elles, doivent toujours être du même genre et du même nombre que le nom dont ils tiennent la place : ainsi, en parlant de
rs   41. — Première remarque. Ces pronoms sont toujours joints à un nom  : mon livre, ton chapeau. Deuxième remarque. Mon
ux-ci. Ceux-ci. Ceux-là. Ceux-là. Remarque. On met ce devant les noms qui commencent par une consonne ou une h aspirée 
43. — Il y a des pronoms relatifs, c’est-à-dire, qui ont rapport à un nom qui est devant, comme quand je dis : Dieu qui a c
e sortes de pronoms indéfinis. 1° Ceux qui ne se joignent jamais à un nom , comme on, quelqu’un, quelqu’une, quiconque, chac
ne désigne pas quelle elle est. 2° Ceux qui sont toujours joints à un nom , comme quelque, chaque, quelconque, certain, cert
uelque nouvelle, certain auteur1. 3° Ceux qui sont tantôt joints à un nom et tantôt seuls, comme nul, nulle ; aucun, aucune
n les considère comme adjectifs parce qu’ils accompagnent toujours un nom . 2. Ces mots sont adjectifs indéfinis lorsqu’ils
nom. 2. Ces mots sont adjectifs indéfinis lorsqu’ils accompagnent un nom , et pronoms indéfinis lorsqu’ils sont employés se
11 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
de, nous l’avons adoptée, et nous avons maintenant à étudier, sous le nom de petits poèmes, des pièces qui ont en effet une
ion de suivre cette manière de philosopher, c’est lui qui a donné son nom à ce genre d’instruction. Ésope était Phrygien ;
é et de précision énergique. Elle s’adresse à tous ceux que trompe le nom de la liberté, et qui croient qu’elle consiste à
des grâces qu’elle peut recevoir. On a donné aux pièces pastorales le nom d’églogues, qui, en grec, signifie pièces choisie
s choisies en quelque genre que ce soit. On a ensuite désigné sous ce nom de petits poèmes sur la vie champêtre, recueillis
petits poèmes sur la vie champêtre, recueillis en un même volume. Le nom de bucoliques, qu’on leur donne aussi, signifie c
les Grecs paraît avoir été un berger sicilien nommé Daphnis, dont le nom est resté célèbre chez tous ceux qui se sont exer
poètes qui se sont exercés dans la poésie pastorale, sous différents noms , sont fort nombreux ; mais ils ne se sont pas éle
ssi beaucoup de poésies pastorales ; ce dernier surtout s’est fait un nom dans ce genre. Ses idylles ont de la douceur, de
ire enivre leur raison ; Au même instant, l’agile Renommée Grave leur nom sur son char lumineux. Jouets constants d’une vai
l s’agit, quand elle n’est adressée à personne, perd naturellement le nom d’épître, et il faut lui donner celui de disserta
celui de discours en vers. C’est Voltaire qui a le premier employé ce nom pour des dissertations très remarquables, et qui
personnage agité d’une passion qui, le plus souvent, est l’amour. Ce nom , singulier chez nous, vient du titre qu’Ovide, l’
t peindre un homme enrichi par ses rapines, a bien soin de prendre un nom en l’air : Si l’on vient à chercher par quel sec
suprême, Souillant la liberté d’éloges imposteurs, Immolaient en son nom ses premiers fondateurs ! Allons, plats écoliers,
blir ou les travers dont il veut se moquer. Quelquefois elle porte le nom de discours, quelquefois celui d’épître, quand el
dictée98. § 53. Histoire de la satire. La satire (ou plutôt le nom de satire) n’a pas toujours représenté le même fo
u masculin. Chez les Romains, la première poésie, si elle méritait ce nom , fut ce qu’ils appelèrent Satura, d’où nous avons
régularité, soit pour le fond, soit pour la forme. De là elle prit ce nom de Satura, qui signifiait un bassin, dans lequel
onné à Rome des spectacles en règle, la satire changea de forme et de nom  ; elle prit quelque chose de dramatique. Elle par
e, ou pièce d’entracte ; si c’était à la fin, on la désignait sous le nom d’exode, ou pièce de sortie. Elle reprit son nom
la désignait sous le nom d’exode, ou pièce de sortie. Elle reprit son nom sous Ennius et Pacuvius, qui parurent quelque tem
njouement. On ne fut plus ni fat ni sot impunément, Et malheur à tout nom qui, propre à la censure, Put entrer dans un vers
de cette espèce de poésie, ou plutôt, ici comme pour l’épigramme, le nom a changé de signification. Les anciens appelaient
mnerme, Solon, Simonide, Callimaque, Philétas, Hermésianax, que leurs noms et de bien courts fragments. Nous sommes plus heu
lavigne, et auxquelles il a donné, par une allusion un peu forcée, le nom bizarre de Messéniennes. Empruntons quelques vers
sujets que Properce et Tibulle, il est évident qu’on leur applique ce nom dans la signification antique : pour nous, ce son
ces formes ; elles ne furent plus toutes égales et prirent différents noms . Il y eut la strophe, l’antistrophe et l’épode. L
es : les danseurs tournaient dans un sens pendant la strophe, dont le nom signifie tour (p. 137). Pendant l’antistrophe, qu
Les Français ont des odes de deux sortes ; les unes qui retiennent le nom générique, et les autres qu’on nomme cantates. Da
ièce lyrique, un chant lyrique, etc. On donne à toutes ces pièces des noms différents, et en particulier les suivants, selon
dées ; de sorte que le dithyrambe devint chez les Grecs eux-mêmes, le nom d’une poésie lyrique tout à fait déréglée, quel q
es, et mérite, par le nombre comme par l’excellence de ses chants, le nom exclusif de psalmiste. Plus tard encore, ce sont
crites, les Grecs ont reconnu neuf poètes lyriques115, dont voici les noms par ordre chronologique : Alcman, qui florissait
et qui, d’après le caractère des pièces qui nous sont venues sous son nom , serait mieux rangé parmi les chansonniers ou aut
12 (1853) Éléments de la grammaire française « Table des matières. »
Table des matières. Accents pag. 4 Adjectif. 7 — accord avec les noms 9 — formation du féminin 8 — formation du pluri
des verbes 16 Mots 3 Mots dans lesquels la lettre k est aspirée 69 Nom 5 — commun 5 — propre 5 — formation du pluriel
— formation du pluriel 5 Nombre 5 Nominatif ou sujet du verbe 30 Noms et adjectifs de nombre 10 Orthographe 52 — des
s et adjectifs de nombre 10 Orthographe 52 — des adverbes 54 — des noms 52 — des pronoms 56 — des verbes 54 Parenthèse
ce de mots 45 — sur les adverbes 51 — sur les lettres 45 — sur les noms composés 46 Remarque sur les noms de nombre 46
1 — sur les lettres 45 — sur les noms composés 46 Remarque sur les noms de nombre 46 — sur les noms partitifs 47 — sur
r les noms composés 46 Remarque sur les noms de nombre 46 — sur les noms partitifs 47 — sur les prépositions 54 — sur le
13 (1875) Poétique
’une seule, comme on a fait jusqu’ici. Car nous n’avons point d’autre nom générique pour désigner les mimes de Sophron ou d
ouvrage soit sur la médecine ou sur la physique, on lui donne le même nom . Mais Homère et Empédocle n’ont rien de commun qu
mêler dans un poème des vers de toutes les espèces, mériterait-il le nom de poète ? Conservons en conséquence notre distin
qu’il peint par l’action ou le drame. Car c’est de là qu’est venu le nom de drame, de l’imitation qui se fait par l’action
uver, quelques-uns de ceux du Péloponèse font valoir l’étymologie des noms . Chez eux, disent-ils, les bourgades s’appellent
e, qui est le vers propre à la satire, à laquelle même il a donné son nom qu’elle porte encore aujourd’hui, parce que c’éta
blable ou le nécessaire que la poésie a en vue lorsqu’elle impose les noms de l’histoire. Le particulier est ce qu’a fait Al
nt d’abord leur sujet selon le vraisemblable, pour y mettre après les noms qui s’offrent à leur imagination. Dans les satire
agination. Dans les satires c’est le contraire : on prend d’abord les noms des personnes, ensuite on arrange sur elles l’act
e on arrange sur elles l’action. Mais dans la tragédie on emploie les noms de l’histoire. La raison est que nous croyons ais
s où l’on s’écarte de cette règle, et où l’on ne trouve qu’un ou deux noms qui soient vrais. Il y en a même où tous les noms
rouve qu’un ou deux noms qui soient vrais. Il y en a même où tous les noms sont feints, comme dans la Fleur d’Agathon : car
ême où tous les noms sont feints, comme dans la Fleur d’Agathon : car noms et sujet, tout y est de pure fiction, et la pièce
être aussi : et cette exclamation le sauve. » Après cela on remet les noms , on fait les détails qui doivent tous être propre
ts, on distingue l’élément, la syllabe, la conjonction, l’article, le nom , le verbe, le cas, enfin l’oraison. L’élément est
ficatifs, et qui se place tantôt aux extrémités, tantôt au milieu. Le nom est un mot significatif, qui ne marque point les
temps, et dont les parties séparées ne signifient rien ; car dans les noms doubles on ne prend point les parties dans leur s
mps, et dont les parties séparées ne signifient pas plus que celle du nom  : homme, blanc, ne marquent point le temps : Il m
, signifient, l’un le présent, l’autre le passé. Le cas appartient au nom et au verbe : il marque les rapports, de, à, etc.
par elles-mêmes quelque chose. Car tout discours n’est pas composé de noms et de verbes, comme la définition de l’homme : le
ux une suite de mots, comme l’Iliade. Chapitre XXI. Des formes du nom . Des métaphores. Des figures de grammaire. Il
rmes du nom. Des métaphores. Des figures de grammaire. Il y a des noms simples, nommés ainsi, parce qu’ils ne sont pas c
oms simples, nommés ainsi, parce qu’ils ne sont pas composés d’autres noms significatifs, comme γῆ, terre ; et des noms doub
nt pas composés d’autres noms significatifs, comme γῆ, terre ; et des noms doubles, qui sont composés d’un mot significatif
, comme l’Hermocaïcoxanthus des Mégaliotes et beaucoup d’autres. Tout nom est ou propre ou étranger, ou métaphorique, ou d’
qu’on y en ajoute une autre, δεξιτερόν pour δεξιόν. Il y a aussi des noms masculins, des féminins et des neutres. Les mascu
e pour les féminins, car ψ et ξ se terminent par ς. Il n’y a point de nom qui se termine par une consonne absolument muette
ue : si c’est au même et de la même manière ; si l’homme parle en son nom  ; s’il a le même objet, enfin s’il dit ce que doi
pour le genre. 2. Poème sur la poltronnerie, parodie du sujet et du nom de l’Iliade. 3. C’est le titre d’un poème où Hom
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
de maintenir et d’honorer sa patrie, de laisser enfin à sa famille un nom honoré. C’est déjà beaucoup ; mais notre âme ne s
eurs enfants et leurs souvenirs, ils s’en allaient, sans laisser leur nom , mourir en paix dans la bienheureuse pensée d’avo
Ce peuple vit enfin, il révèle sa présence par des hommes qui ont un nom , par des actes qui ont un empire. Mais qui l’a ti
ditions de la liberté, et le forum, la tribune, le sénat, ont été les noms dont ils ont couvert l’avilissement des âmes et l
uspendu le cours des ruines ? Qui a ramené, ne fût-ce qu’un jour, des noms et des souvenirs honnêtes ? Ne le demandez pas, m
ite, pour que l’on apprécie la différence du ton : « Qu’est-ce qu’un nom  ? Et non-seulement ce nom, si retentissant que no
e la différence du ton : « Qu’est-ce qu’un nom ? Et non-seulement ce nom , si retentissant que nous croyions qu’il soit, fi
’étant allé visiter lady Stanhope dans le Liban, elle lui demanda son nom . “Je le lui dis. — Je ne l’avais jamais entendu,
uelques vers dans ma vie, qui ont fait répéter un million de fois mon nom par tous les échos littéraires de l’Europe ; mais
ici je suis un homme tout nouveau, un homme complétement inconnu, un nom jamais prononcé.” « M. de Lamartine fut quelque
e Lamartine fut quelque peu étonné, quoiqu’il ne le dise pas, que son nom fût tout à fait inconnu dans le Liban. Nous en so
aussi que la puissance ! Nous nous surfaisons tous le bruit de notre nom  ; nous croyons tous que tout le monde s’occupe de
elle ne passe pas la Seine et s’arrête sur la rive gauche. Il y a des noms pour chaque quartier, pour chaque rue, pour chaqu
chers et de salons ! Cela est arrivé à M. de Lamartine : il a dit son nom , et il a trouvé que son nom n’était point connu.
t arrivé à M. de Lamartine : il a dit son nom, et il a trouvé que son nom n’était point connu. « C’était dans le Liban, il
ù vous êtes entièrement oublié ; puisque, s’il arrive que votre saint nom y soit proféré, c’est presque toujours pour y êtr
rande dame, d’esprit très-distingué, et dont le salon réunit bien des noms illustres. Les lettres que lui écrivit Lacordaire
15 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
fum et l’éclat de leurs couleurs ; mais le naturaliste qui sait leurs noms , qui connaît leurs familles, les retrouve comme d
oire que les hommes n’ont point donné arbitrairement et au hasard des noms aux objets qui les frappaient le plus vivement et
appaient le plus vivement et le plus souvent. Il est probable que ces noms ont été en grande partie déterminés par ce pencha
s identique observé dans un être quelconque, ont donné à cet être son nom . On prétend qu’en sanscrit le mot employé pour dé
ite. Et nous remarquons encore aujourd’hui un procédé pareil dans les noms propres des sauvages. Cette nomenclature par simi
abstraites ; les mots consacrés à leur expression ont été dérivés du nom des choses sensibles avec lesquelles on leur trou
e a rappelé celui du lion, et l’on a donné à l’homme brave et fort le nom de lion ; on a été enflammé de colère, quand on s
nalogue à la sensation physique éprouvée au contact de la flamme. Les noms consacrés aux objets matériels ont sans doute pré
rèses. Celles-là, si notre définition est exacte, méritent à peine le nom de figures. Car, puisqu’elles sont forcées et imp
s rhéteurs étaient divisés sur les genres, les espèces, le nombre, le nom même des figures ; ces questions étaient, au sièc
ien, ont beaucoup trop multiplié les figures, et souvent ont donné ce nom à ce qui fait le fond de l’idée et n’a rien de fi
me classe de figures de mots, je demanderai comment on peut donner ce nom à celles où les vocables conservent leur signific
16 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
énéral et sans distinction, des poèmes, quoique ensuite on réserve ce nom pour certains poèmes plus importants que les autr
prenant les qualités d’une chose pour la chose elle-même, donnent au nom dont ils se servent un sens tout particulier, et
alité du style, et la renvoyer à l’art oratoire. » Malgré les grands noms dont s’appuie cette opinion, elle n’est pas moins
s de l’antiquité, trop sensible à la véritable poésie, pour donner le nom de poème à son Télémaque. Lamotte, homme de beauc
poèmes écrits dans une langue déterminée sont souvent réunis sous le nom abstrait de poésie de cette langue. Ainsi, la poé
es écrits en français, et assez connus pour qu’on les désigne sous ce nom . Les ouvrages en prose, écrits et discours, sont
nt aussi réunis, moins absolument, mais au moins quelquefois, sous le nom d’éloquence de telle ou telle nation. Ainsi, un c
s les ouvrages en prose, grecs ou français. On comprend enfin sous le nom de littérature la réunion de tous ces ouvrages, s
17 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
nombre de navires, ce sont les voiles. Ainsi, cette transposition de nom n’a été employée que par une suite naturelle de l
e, et comme eux orphelin. Racine. Je ne vois point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’e
s trop étendus. Quand elle s’étend à un morceau entier, elle prend le nom de composition allégorique. A ce genre appartienn
ns l’esprit, est une espèce de métaphore par laquelle on se sert d’un nom commun ou d’une périphrase pour un nom propre, ou
e par laquelle on se sert d’un nom commun ou d’une périphrase pour un nom propre, ou d’un nom propre pour un nom commun, ou
sert d’un nom commun ou d’une périphrase pour un nom propre, ou d’un nom propre pour un nom commun, ou enfin d’un nom prop
un ou d’une périphrase pour un nom propre, ou d’un nom propre pour un nom commun, ou enfin d’un nom propre déterminé par un
r un nom propre, ou d’un nom propre pour un nom commun, ou enfin d’un nom propre déterminé par un adjectif ou par un nom co
commun, ou enfin d’un nom propre déterminé par un adjectif ou par un nom commun au lieu d’un autre nom propre. 217. Citez
pre déterminé par un adjectif ou par un nom commun au lieu d’un autre nom propre. 217. Citez des exemples. On dit par anto
. 218. Qu’est-ce que la métonymie ? La métonymie ou transposition de nom , est une figure qui se distingue de la métaphore
e, le contenant pour le contenu, le signe pour la chose signifiée, le nom abstrait pour le nom concret, le possesseur pour
le contenu, le signe pour la chose signifiée, le nom abstrait pour le nom concret, le possesseur pour la chose possédée, le
bstrait pour le nom concret, le possesseur pour la chose possédée, le nom du lieu où la chose se fait pour la chose même. 2
hébreu dont ces hommes étaient les patriarches. — On prend encore les noms des dieux du paganisme pour les choses dont ils s
ion belgique Il voit l’aigle germanique Uni sous les léopards… 5° Le nom abstrait pour le nom concret : Blancheur, pour bl
l’aigle germanique Uni sous les léopards… 5° Le nom abstrait pour le nom concret : Blancheur, pour blanc ; l’enfance, pour
personne a été incendiée, pour l’habitation de cette personne. 7° Le nom du lieu où une chose se fait pour la chose elle-m
l’a dit vingt fois, cent fois, mille fois, pour plusieurs fois. 4° Le nom de la matière pour la chose qui en est faite : Le
n triste sort ; C’est s’immortaliser par une belle mort. On donne le nom d’épiphonème à une sentence vive et profonde qui
second, elle se propose de mordre cruellement, et alors elle prend le nom de sarcasme ; ou bien elle a pour but d’exprimer
usseau. Lorsque la réponse suit la question, on donne à la figure le nom de subjection. Nous en avons parlé plus haut. 253
illé par mes mains ! 254. Dans quels cas l’exclamation prend-elle le nom d’optation ? L’exclamation prend le nom d’optati
l’exclamation prend-elle le nom d’optation ? L’exclamation prend le nom d’optation lorsqu’elle exprime un souhait ardent,
Seigneur se réveille. Racine. Condé, Turenne, Luxembourg, Créquy, noms immortels ! Guerriers, qui durant cinquante ans a
scène les personnages et établit un dialogue entre eux, elle prend le nom de dialogisme. Cette figure est un tour très prop
, elle est tellement nécessaire à toute composition qu’elle a reçu le nom d’harmonie du discours. 267. Qu’avez-vous à dire
mots. Nous ne citerons ici que les vers suivants : L’Éternel est son nom  ; le monde est son ouvrage ; Il entend les soupir
méchants vers douze fois douze cents. Où, ô Hugo, juchera-t-on ton nom  ? Rendu justice enfin que ne t’a-t-on ? Quand don
hrase est un arrangement de mots formant un sens complet. On donne le nom de phrase simple à celle qui ne peut se diviser e
exe lorsqu’elle en renferme plusieurs. La phrase complexe conserve ce nom lorsque les parties qui la composent peuvent être
hent ensemble sans dépendance nécessaire, et auxquelles on a donné le nom d’incises. La suppression d’une incise ne détruit
trop souvent parce qu’elle sent l’art et le travail. On donne le même nom , par extension, à toute période nombreuse et soig
 — Celle dont les membres sont opposés et forment antithèse a reçu le nom de période croisée. Nous ferons remarquer que les
der dans ce travail ; car, dans toutes les langues, on trouve que les noms de plusieurs sons particuliers ont été faits de m
tée. II. 293. Que faut-il entendre par épithète ? On donne le nom d’épithète à un qualificatif, ordinairement un ad
18 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
leur envoie. Voltaire. 5° Antonomase L’Antonomase emploie un nom propre à la place d’un nom commun, et un nom comm
5° Antonomase L’Antonomase emploie un nom propre à la place d’un nom commun, et un nom commun à la place d’un nom prop
L’Antonomase emploie un nom propre à la place d’un nom commun, et un nom commun à la place d’un nom propre. Ex. : Le Sauve
m propre à la place d’un nom commun, et un nom commun à la place d’un nom propre. Ex. : Le Sauveur, pour Jésus-Christ ; L’O
ation naturelle pour lui en donner une autre et on la désigna sous le nom de trope. Bientôt il arriva que ces mots, dotés d
horique, c’est-à-dire qu’il ne désigne plus ici l’animal qui porte ce nom , mais des hommes qui, par l’Insensibilité, par la
s leur rapprochement que consiste la figure, à laquelle on a donné le nom de catachrèse, ou a bus des mots. La catachrèse e
l. II, nº 44. § III. Métonymie Du grec Metônymia, changement de nom . Ce plat est pour Arlequin, disait Louis XIV, au
Louis XIV pour avoir parlé par métonymie. La Métonymie transporte le nom d’une chose à une autre chose distincte, mais que
eille, Rollin, pour les œuvres de Racine, de Corneille, de Rollin. Le nom des dieux du paganisme se prend pour la chose à l
t ; Toute la ville le sait ; Rome entière admirait les Fabiens, 5° Le nom de l’auteur pour la chose qu’il a produite : Un
our un livre d’arithmétique ; Une carcel, pour une lampe, etc. 6° Le nom du lieu où une chose se fait pour la chose même.
Les peuples, pour le peuple ; L’oiseau, pour les oiseaux, etc. 3° Le nom de la matière pour la chose qui en est faite, com
uté, pour l’homme cruel ; La douceur, pour l’homme doux, etc. 6° Les noms propres devenus noms communs, pour désigner une c
el ; La douceur, pour l’homme doux, etc. 6° Les noms propres devenus noms communs, pour désigner une classe particulière d’
e la louange sous le voile du blâme, et réciproquement. Elle prend le nom d’astéisme. C’est la manière que Boileau emploie
é n’a point de feux, l’hiver n’a point de glace. J’entends à son seul nom tous mes sujets frémir. Ln vain deux fois la paix
saisonne les railleries du sel le plus amer : elle est connue sous le nom de sarcasme. C’est ainsi qu’un homme cruel est ap
trente-trois pieds de long et que Roland furieux, dans le poème de ce nom , arrache d’une main les arbres les plus forts. Da
abaisse et on les diminue ; dans le dernier cas, l’hyperbole prend le nom de litote ou exténuation. C’est ainsi qu’on appel
assion qui en fait le caractère, et elles pourraient alors prendre le nom de figures passionnées ; ce sont : l’exclamation,
araissez et soyez le flambeau de la nuit » ? Qui a donné l’être et le nom à cette multitude d’étoiles qui décorent avec tan
ux-mêmes. La description embrasse différents genres qui ont chacun un nom particulier ; ce sont : l’hypotypose, l’éthopée,
rviteurs peut-il souffrir que leurs intrigues s’ourdissent sous votre nom , et qu’ils engagent un connétable et un prince du
s non de t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! pardonne : je te parle au nom des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ;
Arques, Fontaine-Française, Coutras, Ivry, ne sont pas d’aussi grands noms dans la mémoire des hommes, et n’entraînaient pas
uche : Il me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds. César, au nom des dieux dans ton cœur oubliés, Au nom de tes ve
ur oubliés, Au nom de tes vertus, de Rome et de toi-même, Dirai-je au nom si un fils qui frémit et qui t’aime  Qui te préfè
19 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
comprend que les spectateurs. La pièce que l’on joue prend souvent le nom d’action, d’action dramatique. On dit aussi la fa
es : elle peut aussi être feinte au fond, et vraie seulement dans les noms  : c’est lorsqu’on attribue à des personnages qui
ils n’ont pas faite. Elle peut enfin être feinte en tout, et dans les noms et dans les faits : c’est ce qui arrive pour la p
us convenable d’employer pour cela le mot mouvement, et de laisser le nom de scène à ce que nous avons appelé ainsi en comm
ute, événement. La péripétie finale, ou celle du dénouement, porte le nom de catastrophe (d’un mot grec qui signifie renver
nces ou ceux qui gouvernent les peuples, et que l’on comprend sous le nom de héros ; le dénouement en est le plus souvent m
ifférence entre ces divers sujets, et que l’on a jusqu’ici réservé le nom de tragédie aux pièces tristes dont les personnag
Comme nous le dirons, les autres sont généralement comprises sous le nom de drames. Ce n’est pas assez que l’action de la
défigure et rabaisse les personnages historiques dont on emprunte les noms  ; qu’enfin, peinte trop vivement, elle ne peut qu
citer la sensibilité et à faire verser des larmes, la pièce reçoit le nom de comédie larmoyante ou tragédie bourgeoise. Ces
reçoit le nom de comédie larmoyante ou tragédie bourgeoise. Ces deux noms se prennent toujours en mauvaise part. Quand on d
hasardées, aux mots triviaux, aux lazzi burlesques, la pièce prend le nom de farce, de folie, de parade, etc. L’objet de la
véritable comédie d’une certaine espèce. Le titre de l’original, les noms et les rangs des personnages sont conservés ou ch
insigne, un débauché fameux, quelqu’un qu’on haïssait, on prenait son nom , son air, sa démarche, sa manière de s’habiller,
s prirent alors un autre tour pour éluder la loi. Ils employèrent des noms imaginaires, sous lesquels ils peignirent, d’aprè
ies, les êtres surnaturels ; et, en termes de théâtre, on applique ce nom aux pièces dans lesquelles on exécute, à l’aide d
pas là précisément une comédie à couplets ou à ariettes : on donne ce nom à des pièces où le chant et la musique sont intro
connus. Autrefois, on mettait seulement à la fin de la pièce, sous le nom de vaudeville final, une chanson dont tous les ac
peut y employer toutes les ressources de l’art. Le mélodrame, dont le nom signifie drame musical, semblerait indiquer la mê
nt dite. Quand il est d’un genre gai, on a soin de le désigner par le nom de mélodrame comique. Ensuite, la musique qu’expr
20 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
d’écrire correctement tous les mots d’une langue. Orthographe des noms . 151. — 1° La première lettre des noms propres
langue. Orthographe des noms. 151. — 1° La première lettre des noms propres, des noms de dignité, doit être une lettr
raphe des noms. 151. — 1° La première lettre des noms propres, des noms de dignité, doit être une lettre capitale : Pierr
e dignité, doit être une lettre capitale : Pierre, Paris. 2° Tous les noms qui ne finissent point par s au singulier en pren
ion, discrétion, etc. Remarque. T conserve sa prononciation dans les noms où il est précédé d’une s ou d’un x : question, i
es enfants ont été sages, je leur donnerai un prix. Leur, suivi d’un nom pluriel, prend une s ; alors il signifie d’eux, d
met point d’accent sur o dans notre, votre, quand ils sont devant un nom  : votre père, notre maison ; mais on met un accen
21 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
tiente. Le cachet du génie, c’est la création et l’invention. Ce beau nom n’appartient qu’à celui qui crée ou qui féconde a
la politique, pour les arts, pour les sciences ; mais on ne donne le nom de génie qu’à un homme très supérieur. Démosthène
es enduites de cire les caractères de l’alphabet. On donna ensuite le nom de style à la manière spéciale dont chacun se ser
esse, poussée à l’excès, se change en extravagance. On peut donner ce nom à certaines pensées de Lucain, de Ronsard, et de
x, et facta est lux. (Genèse, ch. i.) Pour peindre la terreur que le nom d’Alexandre inspirait à toute la terre, l’Écritur
défendre la vérité et faire aimer la vertu, tout écrivain digne de ce nom doit employer ces tours ingénieux qu’on appelle d
ne pensée triviale revêtue d’une image pompeuse et brillante porte le nom de phébus. Le phébus est un mélange d’obscurité e
e sa signification propre dans une signification étrangère portent le nom de tropes (τρέπω, changer). Celles qui consistent
s qui consistent dans l’arrangement des mots conservent proprement le nom de figures de mots. 168. La plupart des mots ont
ropre pour exprimer ce qu’on veut dire. Les rhéteurs lui ont donné ce nom , qui signifie abus, extension, parce que la resse
e in arundine longâ. (Horace.) 178. L’antonomase (ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom ) consiste à employer un nom propre pour un nom co
e.) 178. L’antonomase (ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commun pour
se (ἀντὶ, pour, ὄνομα, nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commun pour un nom propre. 1º L
ομα, nom) consiste à employer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commun pour un nom propre. 1º L’apôtre pour saint
à employer un nom propre pour un nom commun, ou un nom commun pour un nom propre. 1º L’apôtre pour saint Paul ; l’orateur r
179. La métonymie (μετὰ, au-delà, ὄνομα), qui signifie changement de nom , a lieu toutes les fois qu’on emploie un nom pour
i signifie changement de nom, a lieu toutes les fois qu’on emploie un nom pour un autre. Elle diffère de la métaphore en ce
éron.) À la fin j’ai quitté la robe pour l’épée. (Corneille.) 5º Le nom abstrait pour le nom concret : C’est la vertu qu
quitté la robe pour l’épée. (Corneille.) 5º Le nom abstrait pour le nom concret : C’est la vertu qui distribue les grâce
on et Virgile ; Nous pour je quand on fait un discours public. 4º Le nom de la matière pour la chose qui en est faite. Qu
’antonomase une métaphore particulière qui concerne le changement des noms propres et des noms communs. Quant à la synecdoqu
phore particulière qui concerne le changement des noms propres et des noms communs. Quant à la synecdoque, elle n’est qu’une
’avec le mot auquel il se rapporte. Je ne vois point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’e
rt de réponse ou d’application à la précédente, cette figure prend le nom particulier de subjection. Dans la chaire et au b
te figure on peut rapporter la dubitation et la supposition, dont les noms disent assez la signification, sans qu’il soit né
end pas le nombre des années. (Corneille.) 198. La sentence prend le nom d’épiphonème quand elle est une espèce d’exclamat
ance et qu’elle tombe sur un ennemi vaincu et terrassé, elle prend le nom de sarcasme. On en trouve beaucoup d’exemples che
hésite, il recule d’un pas. (Delille.) 207. La comparaison prend le nom de contraste lorsqu’elle oppose deux objets diffé
ou un souhait ardent d’obtenir un bien que l’on envie, elle prend le nom particulier d’optation. Quis dabit mihi pennas s
us vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux, pour ne voir pas votre nom flétri, votre mémoire abolie, et votre prévoyance
scène et que le dialogue s’engage entre elles, la prosopopée prend le nom de dialogisme. Boileau peint ainsi la lutte du ma
s figures. Il y a en effet quelque chose d’un peu frivole à donner un nom à toutes les formes de la pensée et à toutes les
es mots techniques : l’histoire est aussi obligée de répéter certains noms que les événements produisent et qui ne sont pas
Épître au Roi sur le passage du Rhin : Des villes que tu prends les noms durs et barbares N’offrent de toutes parts que sy
, Pour trouver un bon mot courir jusqu’au Tessel. Oui, partout de son nom chaque place munie Tient bon contre le vers, en d
qui peut sans frémir aborder Waërden ? Quel vers ne tomberait au seul nom de Heusden ? 228. L’harmonie des mots dépend moi
rechercher le style dur et rocailleux : Où, ô Hugo, juchera-t-on ton nom  ? Rendu justice enfin que ne t’a-t-on ? Quand don
nts de la langue et ceux de la nature. 244. Tout écrivain digne de ce nom désire peindre les objets dont il parle, et les i
e ensuite avec art les premiers événements. Cette exposition porte le nom de début dramatique. Elle pique la curiosité du l
ments qui embrassent toute une époque ou la vie d’une nation porte le nom d’histoire. L’histoire est donc le récit fidèle e
l’éthopée retrace les mœurs d’un personnage déterminé, elle prend le nom de portrait ; quand elle expose une qualité consi
en montrer les rapports et les différences, ce rapprochement prend le nom de parallèle. Ces contrastes servent beaucoup à f
V. De la dissertation philosophique et littéraire18. 356. Sous le nom de dissertation ou genre didactique, nous compren
, l’inspiration est le partage exclusif du poète vraiment digne de ce nom . 377. Cette puissance intérieure, qu’on appelle l
ue, le pastoral et l’élégiaque ; 3º les petits poèmes compris sous le nom de poésies fugitives. Les règles de la versificat
et on l’appelle vers métrique. Dans la langue française, il prend le nom de vers syllabique, parce que, au lieu de mesurer
s. La rencontre d’une diphtongue nasale et d’une voyelle, comme dans nom adorable, produit quelquefois une mauvaise conson
Ô Père qu’adore mon père, Toi qu’on ne nomme qu’à genoux, Toi dont le nom , terrible et doux Fait courber le front de ma mèr
tantôt irrégulière, comme dans une suite de stances. 408. On donne le nom de stance à un nombre indéterminé de vers dont le
nivers. En poésie, l’s peut aussi quelquefois se retrancher dans les noms propres et à la première personne du singulier du
is lorsque plus tard la poésie se sépara de la musique, on réserva le nom de lyriques aux poèmes qui étaient destinés à êtr
’Art poétique. Ces deux genres de poésie lyrique sont compris sous le nom d’ode, qui vient du mot grec ὠδῂ, chant. Nous all
420. Chez les Grecs, l’ode était divisée en stances qui portaient le nom de strophes, d’antistrophes, d’épodes. Ces trois
religieuse, parce qu’il est naturel de consacrer par la religion les noms illustres que le poète veut immortaliser. D’aille
ne chante que la joie et les plaisirs, on l’appelle anacréontique, du nom d’Anacréon, qui s’est distingué dans ce genre de
par le chant une pensée touchante, légère ou satirique, elle porte le nom de chanson. Comme la chanson embrasse tous les su
nd aussi tous les tons. 442. Dans la chanson, les stances prennent le nom de couplets : chaque couplet doit être terminé pa
rler ici plus longuement de ce genre frivole qui porte quelquefois le nom de romance. Cantate. 443. La cantate est un
s les causes qui déterminent l’action ; le milieu, qui porte aussi le nom de nœud, dans les difficultés et les obstacles qu
ipétie. Quand ce dénouement est heureux comme dans Cinna, il garde le nom de péripétie ; quand il est malheureux, comme dan
ipétie ; quand il est malheureux, comme dans Britannicus, il prend le nom de catastrophe. On pourrait dire que la fortune d
ins. 502. Les actes se divisent en parties secondaires qui portent le nom de scènes. Les scènes sont caractérisées par l’en
e des ridicules et des vices de la société. Elle prend quelquefois le nom de farce et quelquefois le nom de parodie. Dans l
la société. Elle prend quelquefois le nom de farce et quelquefois le nom de parodie. Dans le temps où le spectacle françai
’assistance, les pièces s’appellent des pantomimes ; elles portent le nom de ballet quand ce sont des danseurs qui viennent
connus. Autrefois, on mettait seulement à la fin de la pièce, sous le nom de vaudeville final, une sorte de chanson satiriq
èces où la musique joue le principal rôle et qui sont connues sous le nom d’opéra. On distingue le grand opéra, l’opéra-com
de l’opéra s’appelle récitatif, et l’autre est un chant qui porte le nom d’air. Dans l’opéra, on peut employer des vers li
rs d’un opéra-comique. Du mélodrame. 535. Le mélodrame, dont le nom signifie drame musical, est un drame dans lequel
genre didactique25. 541. Le poème didactique, comme l’indique son nom , a pour but d’instruire et d’exposer en vers les
rieux et moral. De l’épître. 548. L’épître, comme l’indique son nom , n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers.
mme des arbres, des animaux. Dans le premier cas, l’apologue prend le nom de parabole ; dans le second cas, il garde propre
prend le nom de parabole ; dans le second cas, il garde proprement le nom de fable. Quand un personnage doué de raison est
e troisième. Du genre élégiaque. 568. L’élégie comme l’indique son nom (ἐλέγειν, dire hélas !) est un petit poème généra
bon tant d’efforts, de larmes et de cris, Cotin, pour faire ôter ton nom de mes ouvrages ? Si tu veux du public éviter les
ouvrages ? Si tu veux du public éviter les outrages, Fais effacer ton nom de tes propres écrits. (Boileau.) Ci-gît l’aute
mains. Par là, croissant en renommée, Chez la postérité charmée Nos noms braveront le trépas... — Fort bien. Voilà la bon
noms braveront le trépas... — Fort bien. Voilà la bonne route : Vos noms y parviendront sans doute, Mais vos vers n’y parv
ecteur, tu verras apparaître Une ville, une mouche, un oiseau dont le nom Ne se prononce pas d’ordinaire façon. Avec cinq p
tifs, pour la parler dans un langage immortel, pour, la signer de son nom , pour l’associer, aux yeux du genre humain, à cet
un d’eux aura son style. Le style ! voilà la grande parole ; voilà le nom du secret. Mais quel est le sens de cette parole 
ue d’Arles et les évêques de Beauvais et de Saintes, tous les deux du nom de La Rochefoucauld, et la plupart de leurs compa
’allégorie, et comment la distinguez-vous de la métaphore ? 176. Quel nom prend l’allégorie lorsqu’elle se prolonge dans to
u’est-ce que la prolepse ? 192. Quand est-ce que la prolepse prend le nom de subjection ? 193. En quoi consiste la suspensi
u’est-ce que la sentence ? 198. Quand est-ce que la sentence prend le nom d’épiphonème ? 199. Quelles sont les figures de p
204. Qu’est-ce que l’ironie ? 205. Quand est-ce que l’ironie prend le nom de sarcasme ? 206. Qu’est-ce que la comparaison o
araison ou similitude ? 207. Quand est-ce que la comparaison prend le nom de contraste ? 208. Quelles sont les figures de p
t-ce que l’exclamation ? 215. Quand est-ce que l’exclamation prend le nom d’optation ? 216. Qu’est-ce que ^interrogation ?
t-ce que la prosopopée ? 220. Quand est-ce que la prosopopée prend le nom de dialogisme ? 221. Faut-il attacher beaucoup d’
ra-t-elle simple et modeste ? 303. Quand l’exposition porte-t-elle le nom de début dramatique ? 30. Qu’est-ce que le nœud d
portrait et le caractère ? 339. Quand est-ce que le portrait prend le nom de parallèle ? 340. Qu’est-ce que la lettre ? 341
s principaux écrivains épistolaires ? 356. Que comprenez-vous sous le nom de dissertation ou genre didactique ? 357. Que de
-t-on ode anacréontique ? 441. Quand est-ce que l’ode badine prend le nom de chanson ? 442. Quels sont la forme et le style
et d’où découle-t-il ? 499. Quand le dénouement a-t-il lieu et quels noms reçoit-il ? 500. De quoi se compose toute action
Qu’est-ce que la comédie populaire, et quand est-ce qu’elle prend le nom de parodie ? 526. Qu’appelle-t-on comédie-ballet 
22 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
les mots variables sont susceptibles (le singulier et le pluriel des noms , le singulier et le pluriel, le masculin et le fé
s rimes qu’affectionnait le tendre Racine. Enfin, le monosyllabe pas ( nom ou adverbe), en se combinant avec les seules rime
    Vous l’ai-je confié pour en faire un ingrat ? Pour être, sous son nom , les maîtres de l’État ? Certes, plus je médite,
ble, toujours le timide Néron N’ose-t-il être Auguste et César que de nom  ? Vous le dirai-je enfin ? Rome le justifie. Rome
à tous mes amis ; Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête. Le grand nom de Pompée assure sa conquête : C’est l’effroi de
ivant, plus qu’en tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante D
, et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main, effaçons tous ces noms Que Rome y consacrait à d’éternels affronts. Voil
memnon, c’est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père ; C’est moi qui, si longtemps le plaisir
’est moi qui, si longtemps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux, Et pour qui, tant de fois pr
né les faiblesses. Hélas ! avec plaisir je me faisais conter Tous les noms des pays que vous allez dompter ; Et déjà, d’Ilio
in, Vous l’allez à Calchas livrer de votre main. On dit que, sous mon nom à l’autel appelée, Je ne l’y conduisais que pour
ma colère : D’Iphigénie encor je respecte le père. Peut-être, sans ce nom , le chef de tant de rois M’aurait osé braver pour
la froide raison, jugement, bon sens, ou sens commun, peu importe le nom formulant ses arrêts dans un langage plus ou moin
’autre, nous trouvons, de plus, la volonté, la volonté de se faire un nom illustre, en mettant son intelligence au service
savants auteurs, comme aux plus grands guer- Apollon ne promet qu’un nom et des lauriers. [riers, (Boileau, Art p., v. 12
agédie, genre le mieux approprié à sa nature et à son génie. Sous des noms différents, il fera le portrait de l’humanité ell
u coin d’un bois le mot qui m’avait fui. (Ep. VI.) Que ce roi dont le nom fait trembler tant de rois, (Ep. X.) Dans ce der
ment de monosyllabes, n’en serait pas moins bon : Que ce roi dont le nom fait peur à tant de rois. Conclusion. — C’est d
23 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
rios ; construisez : Vos oro per deos patrios. Je vous en supplie, au nom des dieux de la patrie. Per deorum atque hominum
esprit. III Les prépositions antè.) et post se suppriment devant les noms qui indiquent les divisions du mois romain. Ex. :
es cas suivants : 1° Quand il y a deux sujets ou deux compléments, un nom et un pronom, pour désigner la même personne. Ex.
t statim iret in Ciliciam, is negavit se iturum sine Catone. Cic. (Le nom propre Posthumius et le pronom is sont tous deux
Syllepse dans le genre, quand un adjectif est à un autre genre que le nom auquel il se rapporte. Ex. : Samnitium duo millia
usieurs sortes d’hellénismes : 1° Hellénisme par attraction, quand un nom ou un pronom, ou un adjectif, sont attirés à tel
om, ou un adjectif, sont attirés à tel genre, à tel cas, par un autre nom ou pronom qui précède. Ainsi, l’on dit en grec :
e suite de phrases servant à développer la même pensée, elle prend le nom d’allégorie, Ainsi, en lisant l’idylle de Mme Des
a langue, qui est le principal organe de la parole, a aussi prêté son nom pour désigner l’idiome ou le langage des différen
onymie. La métonymie (de µετα, qui marque le changement, et ονοµα, nom ) est une figure qui consiste à prendre une chose
s le dieu de la guerre, etc. ; c’est pourquoi ils donnaient au blé le nom de Cérès, au vin le nom de Bacchus, et à la guerr
etc. ; c’est pourquoi ils donnaient au blé le nom de Cérès, au vin le nom de Bacchus, et à la guerre le nom de Mars. Ainsi
t au blé le nom de Cérès, au vin le nom de Bacchus, et à la guerre le nom de Mars. Ainsi Virgile a dit : Tum cererem corru
s beaux arts. Nous faisons aussi une métonymie, quand nous prenons le nom d’un auteur pour ses ouvrages. J'ai lu Boileau, j
le impiger hausit Spumantem pateram, et pleno se proluit auro. 4° Le nom du lieu où une chose se fait pour la chose elle-m
que la paix et le repos valent mieux que le tumulte des armes. 6° Le nom de la matière pour la chose qui en est faite. Ain
et de pourpre. Regali conspectus in auro nuper et austro. Hor. 7° Le nom abstrait pour le nom concret. Ainsi, l’on dit ser
i conspectus in auro nuper et austro. Hor. 7° Le nom abstrait pour le nom concret. Ainsi, l’on dit servitus pour servi, cus
oute : ϰαι ἐγϰἓφαλον ουϰ έχει, mais elle n’a point de cervelle. 9° Le nom du maitre de la maison se prend aussi pour la mai
antes errent parmi les vastes appartements. (Tectis pour ædibus.) Les noms de villes, de fleuves, de lieux particuliers, se
villes, de fleuves, de lieux particuliers, se prennent aussi pour les noms de provinces, de nations. Ainsi, les Pélasges, le
ue. La synecdoche diffère de la métonymie en ce que celle-ci prend un nom pour un autre, comme la cause pour l’effet, et l’
tonomase. L'antonomase (du grec ἁντί, pour, au lieu de, et ονοµα, nom ) est une seconde espèce de métonymie qui consiste
, nom) est une seconde espèce de métonymie qui consiste à employer un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour
nde espèce de métonymie qui consiste à employer un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun. Ains
nymie qui consiste à employer un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun. Ainsi, les mots philos
à employer un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun. Ainsi, les mots philosophe, orateur, poèt
insi, les mots philosophe, orateur, poète, roi, ville, etc., sont des noms communs ; mais, par antonomase, on en fait des no
e, etc., sont des noms communs ; mais, par antonomase, on en fait des noms particuliers équivalant à des noms propres. Quand
is, par antonomase, on en fait des noms particuliers équivalant à des noms propres. Quand les auteurs anciens disent le Phil
mots destinés à qualifier les substantifs ; l’antonomase en fait des noms particuliers : le juste, le sage, le grand, le co
e, le sage, le grand, le conquérant, etc. L'antonomase prend aussi un nom propre pour un nom commun. Ainsi, l’on dit, en pa
d, le conquérant, etc. L'antonomase prend aussi un nom propre pour un nom commun. Ainsi, l’on dit, en parlant d’un voluptue
compléments, et que, par suite de ce changement, on fait remplir à un nom le rôle qu’il ne devrait pas avoir. Ainsi, Virgil
lieu de dare classes austris. (On expose les vaisseaux aux vents, et nom le vent aux vaisseaux.) 2° Quand on fait rapporte
ent aux vaisseaux.) 2° Quand on fait rapporter un adjectif à un autre nom que celui auquel il devrait se rapporter. Virgile
us vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux, pour ne pas voir votre nom terni, votre mémoire abolie, etc. » VIII de
elle on déguise des idées désagréables, odieuses ou tristes, sous des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées,
ésagréables, odieuses ou tristes, sous des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées, mais qui leur servent comme
à-dire mer favorable aux voyageurs. Voilà pourquoi Ovide a dit que le nom de cette mer était un mensonge : Quem tenet Eux
e la légion. — Manipulus signifie proprement une gerbe. On a donné ce nom à une compagnie de soldats, parce que, sous Romul
CLVIII. — Nomen, prænomen, cognomen, agnomen. Nomen était le nom propre qui distinguait la race d’où l’on sortait,
ortait, comme Pompée, Manlius, Cornélius. — Prænomen était le premier nom qui distinguait chaque personne, comme Marcus, Lu
ub et olere) est le rejeton qui pousse au pied de la souche. Ces deux noms se sont appliqués aux hommes, par métaphore, pour
ée en forme de croix une petite planche sur laquelle était inscrit le nom de la cohorte qui suivait : Cohortis primœ, Cohor
re où était représentée en or ou en argent l’image des Césars avec le nom de l’empereur. CCXXIV. — Simulachrum, effigies
our faire venir. Vocare ad arma. Cic. — Appellare, appeler, donner un nom . Appellare unumquemque suo nomine. — Nominare, no
un nom. Appellare unumquemque suo nomine. — Nominare, nommer, dire le nom pour distinguer. Suo proprio vocabulo rem aliquam
24 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
s hôtels des villes, épopées muettes comme leurs héros, dont quelques noms seulement étaient répétés encore par la prose pop
omme les autres. Ronsard, et avec lui l’école à laquelle il donna son nom , répudia hardiment et brusquement le passé nation
quel devaient pousser les moissons du xviie  siècle. Autour des trois noms de Marot, de Ronsard et de Malherbe se groupe tou
se dessécher sous la rude main de Malherbe ou de Boileau1. Autour du nom de Marot, roi incontesté de la poésie dans la pre
emière moitié du xvie  siècle, se groupent en faisceau, — d’abord les noms de ses prédécesseurs et contemporains, parmi lesq
ditions épiques, allégoriques et satiriques du moyen âge ; — puis les noms de ses amis, de ses contemporains et de ses succe
t un recueil de fables lues et imitées par La Fontaine doit sauver le nom ce l’oubli avec ceux de Heudent et de Guéroult, f
comme Marot, sut parler gaiement de « Plate bourse » et popularisa le nom de Roger Bon Temps, qu’il se donnait ; — Victor B
fin, et surtout, pour clore une liste qui ne saurait épuiser tous les noms de cette époque, le plus brillant des seconds de
uarante ans. — Elle se constitue dès le premier jour, d’abord sous le nom modeste de Brigade, puis, quand la gloire est ven
onsard, qui, d’année en année, donne Odes, Hymnes, Élégies, Églogues, noms antiques, poèmes tout remplis, tout chargés des m
si l’on veut, confusion, cette nouvelle poésie pastorale qui sous le nom de Bergerie chez Remi Belleau, d’Églogue chez Ron
rite et de Virgile, et le roman et le drame à l’idylle ; qui, sous le nom de Pastourelle ou Fable bocagère chez Nicolas de
un genre qui s’y fera une large place au xviie  siècle ; qui, sous le nom de Bergerie spirituelle chez Louis des Mazures, f
érité une bergère, et de Dieu le « pasteur d’en haut » ; qui, sous le nom d’Églogues spirituelles chez Remi Belleau, repris
vêque Godeau et l’abbé Cotin, associe le sacré au profane et donne le nom de « Nymphettes » aux filles de Sion. Ainsi s’éch
. Racan, Maynard, Coulomby, Touvant, Yvande, Dumoutier (on sait leurs noms comme ceux de la pléiade), assis tous les soirs d
nal et ambassadeur, a consacré par la renommée littéraire leur commun nom . Il est mort à trente-cinq ans, sans avoir eu le
s diverses de ses Jeux rustiques, ajoutées à celles qui précèdent, le nom d’« Ovide français », si tant est que ce nom impl
celles qui précèdent, le nom d’« Ovide français », si tant est que ce nom implique, avec la grâce et l’esprit, les qualités
u, etc., se faisaient un honneur d’associer par des commentaires leur nom à celui du maître. Odes pindariques ou horatienne
t, Qui au bruit de Ronsard156 ne s’aille reveillant, Benissant vostre nom de157 louange immortelle. Je seray sous la terre
ons d’un beau jour : Que les replis de la Seine ondoyante Portent ton nom jusqu’aux flots escumeux De la grand’mer, et puis
dre, et n’en reste sinon (S’il nous en reste rien) que le son de leur nom , Qu’ils ont voulu nommer la bonne renommee, Qui n
n’est plus lu, il a eu au moins la gloire assurée d’avoir attaché son nom à la première date mémorable du théâtre français.
ton chef mis en poudre, Sera ta sepulture, et mesmes en mourant, Mon nom entre tes dents on t’orra308 murmurant, Nommant D
acrée : Sédécie ou les Juifves (1583), dont le second titre prend son nom du chœur qu’il y a introduit comme dans toutes le
res poignantes, Tout recognoist Cesar, tout fremist à sa voix, Et son nom seulement espouvante les Rois329. (Marc-Antoine
Paladins, Pour sous ton estendart rompre les Sarasins, Ennemis de ton nom , pour l’Eglise défendre, Qu’ils veulent par le fe
rray tant d’honneur en ce honteux supplice, Où je fay de ma vie à son nom sacrifice, Qu’on m’en celebrera en langage divers
cs à Paris. — À dix-neuf ans il publia (1555) en deux livres, sous le nom de Foresteries, qui n’a pas fait fortune, des piè
llies en deux livres, son Art poétique françois en trois livres. — Le nom de Satire avait été renouvelé de l’antiquité par
de ne pas nommer son vieux maître Ronsard quand il déclare que les «  noms de Guillot et de Pierrot, au lieu de Thyrsis et d
re son passé et son avenir de huguenot militant, — qui écrit, sous le nom de Printemps, odes, sonnets et chansons ; et un p
u nous fais du mal, il nous vient de nous-mesmes ; Ils maudissent ton nom quand tu leur es plus doux ; Quand tu nous meurtr
avons faict ouïr au tombeau nos prieres, Faict sonner aux tombeaux le nom de Dieu le fort, Et annoncé la vie au logis de la
ste flambeau, Le fameux océan luy servît de tombeau, Et depuis de son nom cette mer fut nommée : Bien-heureux le malheur qu
ieuses qui restent son véritable titre. Depuis le vers de Boileau son nom est inséparable de celui de Desportes. Mais de l’
ec l’école italienne de la poésie plaisante, burlesque, ou plutôt, du nom de son chef, Bernesque, dont un adepte, Mauro, av
la parenté de Régnier, Malherbe et Molière, Sainte-Beuve y ajoute le nom un peu inattendu d’André Chénier. La gloire de Ré
s avoir autre chose sinon Qu’un simple benefice567, et quelque peu de nom  : Afin de pouvoir vivre avec quelque asseurance,
sans intérêt quelques pièces ou quelques passages de poètes dont les noms ont trouvé place dans notre tableau de la poésie
’une d’elles, n’eût-elle pas été sœur de roi et reine, se fût fait un nom inoubliable dans l’histoire du xvie  siècle. Marg
e, l’ami de Saint-Amant, fort compromis par la rime qu’appelaient son nom et ses habitudes, fort enclin à Charbonner de se
ileau et de Molière ; Menage (1613-1692), que protège, après tout, le nom de son élève, Mmede Sévigné : le P. Lemoyne (1602
uccès Clovis (1657) et Marie-Madeleine ; Brebeuf (1618-1661), dont le nom est resté synonyme d’hyperbole et d’emphase, et q
d’une églogue intitulée Christine. — C’est à dessein qu’à côté de ces noms nous faisons revenir celui de Boileau : ils ont r
le, Rotrou, Corneille) pour la scène de son Palais-Cardinal. Quelques noms et quelques renommées de poètes surnagent ; Pyram
lon, etc.   L’Académie, — qui était née en 1630 et avait grandi sans nom dans le salon de Conrart, qualifiée, consacrée et
l’unité poétique du siècle de Louis XIV nous apparaîtra dans quelques noms souverains. — Boileau, nommons-le le premier, Boi
t qui l’écrivirent envers et en prose : Chapelle (1626-1686), dont le nom est inséparable aussi de ceux de Molière, de Boil
sa place dans une ligne de l’histoire pour avoir baptisé la Fronde du nom qu’elle a gardé. Les poètes dramatiques sont auss
Voltaire, un « prodigieux effet ». — La Fosse (1653-1718) se fait un nom durable par la meilleure des tragédies de second
l’infidele malice710 A nourri le desordre et la sedition : Quitte le nom de Juste711, ou fais voir ta justice En leur puni
tomber de ses mains. La Fontaine et Boileau ont toujours associé son nom à celui de Malherbe. Le premier a dit : Ces deux
i demeure chez luy comme en son element, Sans cognoistre Paris que de nom seulement770, Et qui, bornant le monde aux bords
elque relasche à nos travaux passez ; Ta valeur et mes vers ont eu du nom assez Dans le siecle où nous sommes ; Il faut aim
chasteaux, accablez dessous leur propre fais, Enterrent avec eux les noms et les devises De ceux qui les ont faits775…
d il est mort… Ces deux syllabes precieuses Qui font ensemble vostre nom Seront de tout vostre renom Les heritieres glorie
III, 2). Profession de fox chrétienne Genest (reprenant son nom d’acteur) ; Marcelle, Sergeste, Lentule, acteurs 
phe encore de la mauvaise humeur de Voltaire ; Attila (1667), dont le nom ne rappelle plus que la saillie de Boileau, et la
e de grâce égaré au milieu de ces aventures tragiques, qui associe le nom de Corneille a ceux de Molière et de Quinault ; P
de six ans il ne s’est fait combat Qui ne m’ait bien acquis ce grand nom de soldat. J’en avois pour témoin le feu roi votr
mais aucun droit d’occuper cette place. CARLOS. Se pare qui voudra du nom de ses aïeux ; Moi, je ne veux porter que moi-mêm
. Je n’entreprendrai point de juger entre vous Qui mérite le mieux le nom de son époux ; Je serois téméraire, et m’en sens
lui-même… Général en idée, et monarque en peinture, De ces illustres noms pourrois-je faire cas S’il les falloit porter moi
ts, fut un séminariste de passage, un mari de hasard, un forestier de nom . Il fut avant tout et de bonne heure poète. En su
ans se douter peut-être qu’il portait le génie dans un genre dont son nom est devenu synonyme, « volage en vers comme en am
n de ses personnages a son caractère, ses habitudes, son langage, son nom , son surnom : comme Homère il a créé des types, c
t m’apprendre des cieux Les divers mouvemens inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui son
ue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces grands noms , notre gloire est petite : Tel de nous, dépourvu
il sur nous, dit-on, soit en vers, soit en prose886 ? L’antiquité des noms ne fait rien à la chose, L’autorité non plus, ni
lière (1622-1673) Notice Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière, naquit et mourut à Paris. Ce qu’on a
gue ; une fantaisie mythologique imitée d’Apulée, et signée aussi des noms de Corneille et de Quinault, Psyché. Molière, obs
ation avec un relief ineffaçable et reste dans notre souvenir avec un nom personnel : Don Juan, Tartufe, Alceste, M. Jourda
struire la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui point faire peur. Mes soins pour
pière, Montant superbement sa jument poulinière904, Qu’il honoroit du nom de sa bonne jument, S’en est venu nous faire un m
u (1636-1711) Notice Nicolas Boileau, qui ajouta depuis à son nom celui de Despréaux, de vieille bourgeoisie parisi
é vertement attaqué de son temps, et, plus que lui, de nos jours, Son nom a été une arme de combat dans la guerre des class
ques. Mais la paix s est faite entre eux et s’est faite aussi sur son nom . Alfred de Musset, qui avait médit de sa « tisane
ussi sur eux qu’il rejette son crime : Il cherche à se couvrir de ces noms glorieux. J’ai peu lu ces auteurs ; mais tout n’i
ouement ; On ne fut plus ni fat ni sot impunément ; Et malheur à tout nom qui, propre à la censure, Put entrer dans un vers
s972 ? Et ne sauroit-on vivre au bout de l’univers Sans connoître son nom et le poids de ses fers ? Quelle étrange valeur,
ce moment, on me bénit, on m’aime : On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’e
       Il faut donc vous le lire. « Fut présent devant nous, dont les noms sont au bas, « Maître Mathieu Géronte, en son fau
(Malherbe et son école, Causer. du Lundi, VIII) ont associé ces trois noms . En faveur à la cour de Henri IV, secrétaire de M
t pour les personnages des ballets dansés à la cour de Louis XIV. Les noms de Des Barreaux (1699-1573) et de Hesnault (mort
table en « goinfre » (c’est le titre d’une de ses pièces, et c’est le nom que se donnaient les compagnons du comte d’Harcou
à Chantilly des vers dans ce « cabinet de verdure » qui a conservé le nom de Bois de Sylvie. (Voir Ph. Chasles, les Victime
rg, où Boileau lut son Lutrin, et dont, avec Huet, il publia sous son nom les romans de fantaisie pastorale et les Portrait
fayette, dont les romans, Zaïde et la Princesse de Clèves portent son nom et ont peut-être dû quelque chose à sa plume. Son
sage. Tu vois de près ta dernière saison ; Tout le monde connoist ton nom et ton visage, Et tu n es pas connu de ta propre
ongtemps avant qu’il meure ; Il périt en détail imperceptiblement. Le nom de Mort qu’on donne à notre dernière heure N’en e
istoire de la poésie française au xviiie  siècle s’encadre entre deux noms dont l’un a commencé à déchoir au moment où l’aut
istoire particulière de presque tous ces genres nous rencontrerons le nom , les œuvres et la gloire éclatante de Voltaire ;
a gloire éclatante de Voltaire ; au terme de beaucoup d’entre eux, le nom , les chefs-d’œuvre ou les essais et la gloire, en
nier, son voisin sur la charrette qui les conduisait à l’échafaud. Le nom de Léonard est sauvé de l’oubli moins par son poè
dos d’homme, Où l’on voit par un trou les héros qu’on renomme. — Le nom de Legouvé (1764-1812) se recommande par ses peti
es de la Mélancolie, les Souvenirs, le Mérite des Femmes. De tous ces noms , un nom est resté longtemps populaire, aujourd’hu
Mélancolie, les Souvenirs, le Mérite des Femmes. De tous ces noms, un nom est resté longtemps populaire, aujourd’hui déchu,
esse », comme l’appelle, après Rousseau, M. Villemain. Au-dessous des noms de Voltaire, Crébillon et Ducis, il convient de d
est resté, ne fût-ce que dans le mot nouveau, le marivaudage, que son nom a légué à la langue française. — À la suite de ce
sous-genres du genre comique, il faut faire une place à ceux dont les noms rappellent quelques succès passagers : Boissy, Ba
ment au théâtre de la foire (Saint-Germain et Saint-Laurent), sous le nom de comédie à ariettes, et sous celui de vaudevill
ont écrit des volumes de « farces » pour le théâtre de la foire. Les noms des deux derniers comptent aussi avec celui de Co
st avec Favart (1710-1792) que l’opéra-comique se fit une place et un nom  ; Sedaine, Marmontel, Desforges, connu par ses co
gloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres, ces palais, de vos noms ennoblis. Et que vous reste-t-il en ces momens su
vous reste-t-il en ces momens suprêmes ? Un sépulcre funèbre, où vos noms , où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez enseve
x. Toutefois, c’est, ainsi que nos maîtres célèbres Ont dérobé leurs noms aux épaisses ténèbres De leur antiquité ; Et ce n
oltaire (1694-1778) Notice François-Marie Arouet, qui prit le nom de Voltaire, naquit à Chatenay, près de Paris, Je
, Je 21 février 1694 et mourut à Paris le 30 mai 1778. Il a donné son nom au siècle qu’il a rempli de sa vie de ses écrits,
eux les cités florissantes, Enfin cette Comté, franche aujourd’hui de nom , Qu’avec l’or de Louis conquit le grand Bourbon11
z vos États ; Et, de vos murs détruits rétablissant la gloire, De mon nom , s’il se peut, bénissez la mémoire. (À Alvarez.)
cacher ses besoins sous un brillant dehors. Depuis votre malheur, mon nom et mon courage Font toute ma richesse ; et ce seu
re égale à ma naissance ; Et, sans ce faux relief, ni mon rang ni mon nom N’auroient pu m’introduire auprès de Lisimon. LYC
Paris ? Qu’a produit un séjour de si longue durée ? Que veut dire ce nom  : Monsieur de l’Empyrée1128 ? Sied-il, dans ton é
et le gain établir sa maison, Et ne devoir qu’a soi sa fortune et son nom . DAMIS. Ce mélange de gloire et de gain m’importu
qui se puissent relire avec un vrai plaisir et qui s’attachent à son nom  : Ver-Vert à son moment le plus vif (1733), le Mé
là ma destinée et mon unique goût. Quant aux amis, crois-moi, ce vain nom qu’on se donne Se prend chez tout le monde, et n’
it au fleuve du temps1152. Florian (1755-1794) Notice Le nom de Florian rassemble bien des contrastes. Capitai
stes. Capitaine de dragons, ce sont des bergeries qui lui ont fait un nom populaire. La naïveté qu’il n’a pas trouvée dans
latée, de romances, et qui a légué aux imageries populaires, avec son nom , celui de Némorin ; Numa Pompilius (1786) ; Gonza
cueil de quatre-vingt-neuf Fables, en cinq livres, qui a consacré son nom . Le singe qui montre la lanterne magique1153
t les tours Attiroient chez lui grand concours. Jacqueau, c’étoit son nom , sur la corde élastique Dansoit et voltigeoit au
e pédante Fait des vers fort vantés par Voltaire qu’il vante, Qui, du nom de poème ornant de plats sermons, En quatre point
67 ; Et tant d’autres encor dont le public épris Connoît beaucoup les noms et fort peu les écrits : Alors, certes, alors ma
pardonneriez de les avoir cités. Quoi donc ! un écrivain veut que son nom partage Le tribut de louange offert à son ouvrage
à forfait, s’il blesse la raison, De la venger d’un vers égayé de son nom  ? Comptable de l’ennui dont sa muse m’assomme, Po
on journal1171, Des sophistes du temps l’adulateur banal, Lorsque son nom suffit pour exciter le rire, Dois-je, au lieu de
gmes au lecteur. Sitôt que l’auteur signe un écrit qui transpire, Son nom doit partager l’éloge et la satire. De citer un p
ine, « Que leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; « Que ton nom dans la nuit demeure enseveli. « — Viens, suis-n
lieux départis, Où l’étranger, à l’aise achevant son voyage, Pense au nom des Trudaine et bénit leur ouvrage1247 ?… …………………
oir recruteur des ombres, Escorté d’infâmes soldats, Ébranlant de mon nom ces longs corridors sombres, Où seul dans la foul
adémie en 1760. Son Ode sur la mort de J-B. Rousseau a fait vivre son nom . Un autre honnête homme, qui a été l’ami de Berna
ette courte période (1800-1815) a pris et conservé dans l’histoire le nom de Littérature de l’Empire. Deux noms s’en détach
s et conservé dans l’histoire le nom de Littérature de l’Empire. Deux noms s’en détachent et la dominent de très haut, ce so
re. Deux noms s’en détachent et la dominent de très haut, ce sont les noms de deux prosateurs, Mme de Staël et Chateaubriand
ns-la enterrée dans les colonnes du Moniteur, et n’en retenons que le nom de Pierre Lebrun (1785-1873) que l’avenir devait
un troisième avec Charles le Téméraire en Suisse. Qu’importent leurs noms  ? Qu’importent et une Caroléide, et une Davidéide
me la poésie descriptive, la tragédie de l’Empire nous a transmis des noms plutôt que des œuvres. Je laisse ceux dont la ren
aventures : proscrit pour raisons politiques par la censure, sous son nom primitif de Don Sanche, il émigra des bords de l’
re, a laissé le souvenir de succès de bon aloi. Dans la comédie trois noms sont inséparables, unis par l’amitié, la gaieté,
agea avec Nicolo. Le Pré aux Clercs (1832) associe au nom d’Hérold le nom de Planard (1783-1855), que ses comédies n’eussen
temps, et de Le Bailly (1756-1832). Enfin la chanson fait répéter les noms de Piis, de Brazier, d’Armand Gouffé, de Laujon,
-1857). II Pendant les premières années de la Restauration, aux noms des poètes déjà connus ou célèbres, dont l’un, Bé
pertoire tragique, de sa Marie Stuart (1820), — vinrent s’ajouter des noms nouveaux venus. Casimir Delavigne (1794-1843) rem
. Alexandre Guiraud (1788-1847) fit connaître au théâtre, en 1822, un nom auquel, deux ans après, ses Poèmes et Chants élég
ue la publication de deux œuvres éclatantes révéla ou popularisa deux noms qui représentèrent, et deux génies qui accomplire
ce qu’il y a d’intime en nous ». Il donne par ce mot la formule et le nom d’une poésie nouvelle dont Lamartine avait le pre
que poème ou recueil poétique nouveau, son titre, qui ne sera plus le nom commun d’un genre, mais le cri de son âme et comm
ne école nouvelle, dont Mme de Staël avait par anticipation trouvé le nom , l’école « romantique », nom qui résumait, par op
e Staël avait par anticipation trouvé le nom, l’école « romantique », nom qui résumait, par opposition avec celui de classi
indépendance et d’audace dans l’invention, la couleur et le style. Ce nom , V. Hugo le discute et l’écarte en 1824 (IIe préf
re. C’est sur le théâtre qu’elle arbora en 1827 et son drapeau et son nom . Pendant que Lamartine, qui, poète, historien, or
l’élégance monotone ; et sur ses ruines il dresse le « drame », vieux nom , chose nouvelle ; non plus le drame du xviiie  si
que demi séculaires qu’on s’est repris à applaudir aujourd’hui que le nom même de romantisme est oublié. Aussi bien l’équil
dans une grande école de poésie française où elle a perdu jusqu’à son nom . Le goût public, après avoir oscillé, a trouvé un
, néo-grecs, parnassiens (le public admet tous les genres et tous les noms ), — les poètes de nos jours, les uns, muets aujou
r à lenrs provinces qu’ils ont écrit les poésies qui leur ont fait un nom . L’esprit de rénovation et d’indépendance qui, pa
mie, qui aurait pu lui savoir gré d’avoir atteint, sous le couvert du nom Tibère, celui qu’il avait lui-même frappé sous ce
ouvert du nom Tibère, celui qu’il avait lui-même frappé sous celui du nom de Tacite (voir notre Recueil des prosateurs, p. 
les tombeaux de Rome1273… Les Romains ! deux encor sont dignes de ce nom , Cette fière Agrippine et le fils de Pison. Cnéiu
Camille, Enfants de Quintius, postérité d’Émile, Esclaves accablés du nom de leurs aïeux1274 ! Ils cherchent chaque jour le
mort aux promesses de l’avenir, il n’en est pas, après A. Chénier, au nom duquel la postérité ait attaché plus de regrets q
sonne. La vaste porte, ouvrant ses battants vermoulus, Me demande mon nom , et ne me connaît plus. Hélas ! je ne suis pas un
 Enfants d’Édouard », auquel il a dédié le drame désigné sous le même nom , reste entre Ingres et Delacroix. Il est le Delar
i, que dans ses tourments il rappelle soudain ; Toujours moi, dont le nom s’échappe de sa bouche, Lorsqu’un remords vengeur
         Ne me dites pas non. Enrichi des impôts qu’on perçoit en mon nom , Pour cinq cents écus d’or vous en levez deux mil
rais, fussé-je sa victime. Mais qui donc êtes-vous pour parler en son nom  ? N’a-t-elle qu’une voix ? Est-ce la vôtre ? Non.
droit, Et le fait qu’on doit croire au bruit menteur qu’on croit, Les noms dont elle est fière à ceux dont elle a honte. Nom
r qu’on croit, Les noms dont elle est fière à ceux dont elle a honte. Noms purs, nobles talents, c’est sur eux que je compte
, a ruisselé, intarissable, en odes, en stances, en élégies, sous les noms de Méditations (1820-1823), d’Harmonies poétiques
et l’amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n’a pas de nom au terrestre séjour1325. Que ne puis-je, porté s
qu’un jour si vivant ne pourra plus mourir ; Jéhovah ! Jéhovah ! ton nom seul me soulage ! Il est le seul écho qui réponde
n écho de ta propre grandeur ! Tu ne dors pas souvent dans mon sein, nom sublime ! Tu ne dors pas souvent sur mes lèvres d
des (1818-1828) et les Orientales (1819) ; poésie semi-épique sous le nom de légendes (La Légende des Siècles, 1862 et 1877
(La Légende des Siècles, 1862 et 1877) ; poésie intime sous tous les noms (Les Feuilles d’Automne, 1831 ; Les Chants du Cré
e et satirique (Les Châtiments, 1853) ; poésie encyclopédique sous le nom de Les Quatre Vents de l’Esprit (1881) ; — rien,
ut reçu pour hochet la couronne de Rome ; Lorsqu’on l’eut revêtu d’un nom qui retentit ; Lorsqu’on eut bien montré son fron
re. L’air reprend la fumée, et la terre la cendre. L’oubli reprend le nom  ! VI Ô révolutions ! j’ignore, Moi, le mo
ux. Je commande à la nuit de déchirer ses voiles ; Ma bouche par leur nom a compté les étoiles, Et, dès qu’au firmament mon
Il sourit en songeant que ce fragile verre Portera sa pensée et son nom jusqu’au port ; Que d’une île inconnue il agrandi
uits d’incomparables accents qui le mettent, sans qu’il ait repris le nom d’Élégies, à côté ou au-dessus de Lamartine et d’
ser les deux mains ? Clouerons-nous au poteau d’une satire altière Le nom sept fois vendu d’un pâle pamphlétaire, Qui, pous
poète, poète d’un jour, que ce jour fera vivre, et ont attaché à son nom le nom d’Iambes, dont il partage, dans la poésie
poète d’un jour, que ce jour fera vivre, et ont attaché à son nom le nom d’Iambes, dont il partage, dans la poésie françai
sol, que traduit à l’oreille la brièveté sonore et quasi sauvage des noms , soit passée dans ce style dru, court, de tons vi
ule, Et de là, pour aller ensemble à Lo’-Théa, Formant de leurs beaux noms le doux nom de Létâ ; C’est l’El-Orn que la mer s
, pour aller ensemble à Lo’-Théa, Formant de leurs beaux noms le doux nom de Létâ ; C’est l’El-Orn que la mer sale de son é
rrare ; Mon instinct l’emporta, je redevins barbare, Et j’oubliai les noms des antiques héros, Pour chanter les combats des
s en prose, que l’amitié a pieusement recueillies et publiées sous le nom de Myosotis (1838, nouvelle édition 1851), le sou
t déçu, et,d’un talent trop tôt enlevé à de légitimes espérances. Son nom s’associe à ceux de Gilbert, chanté par lui à l’h
e… Hélas ! si j’avais su ! La Voulzie1463. Élégie S’il est un nom bien doux fait pour la poésie, Oh ! dites, n’est-
est un nom bien doux fait pour la poésie, Oh ! dites, n’est-ce pas le nom de la Voulzie ? La Voulzie, est-ce un fleuve aux
uve aux grandes îles ? Non ; Mais, avec un murmure aussi doux que son nom , Un tout petit ruisseau coulant visible à peine ;
tu n’es pas flétrie, ô sainte liberté, Par les crimes commis sous ton nom emprunté ! S’il est une belle œuvre, elle est tou
 ! Que la vie, épanchée à flots dans l’infini, Proclame vastement ton nom partout béni1531 !     Allez, persécuteurs ! Lanc
ra d’une sanglante flamme ; On entendit des cris et des plaintes sans nom  ; Un grand vent accourut des bords de l’horizon,
60. (Poèmes barbares. — A. Lemerre, éditeur.) 1. Voici les noms des genres poétiques pratiqués par Marot et son é
Il feint qu’il a, comme les grands seigneurs, deux terres portant ses noms . 50. Cette épître a toujours été citée comme un
ent. 75. Transnabam. 76. Funda ; auj. fronde. 77. C’est sous le nom rustique de Robin, traditionnel dans les pastoure
deuil de Jésus » ; dans un « balladin », la primitive Église, sous le nom de Christine la Bergerette, reçoit aide et protec
t le fil en écheveau. Var. : devisant, causant. 156. En entendant le nom de… Var. : au nom de Ronsard. 157. Par une louan
t., II). Leur moindre défaut est de n’avoir guère de l’églogue que le nom . Sous le masque d’une imitation de Théocrite et d
bergers, ni leurs nymphes. La cour de France y est déguisée sous des noms de ferme, quelquefois de basse-cour. — Dans la pl
nce, duchesse de Savoie, a un double rôle, berger ici, Margot là. Les noms d’Orléantin. Angelot, Navarrin cachent le duc d’O
yrsis, deviennent dès l’édition de 1569 Carlin et Xandrin (Alexandre, nom porté par Henri III dans sa jeunesse), — cadres d
t m’apprendre des cieux Les divers mouvemens inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes, Par qui so
Institution pour l’adolescence du Roy tres chrestien Charles IX de ce nom . (Discours, p. 33 sqq.). Elle commence ainsi : S
Dieu Dont vous estes l’image, et porter au milieu De vostre cœur son nom et sa sainte parole. Comme le seul secours dont [
On songerait presque à ce noble l’Hospital, qui disait : « Otons ces noms diaboliques de partis, ne changeons le nom de chr
qui disait : « Otons ces noms diaboliques de partis, ne changeons le nom de chrétien », n’étaient les accents de colère qu
Estendus l’un sur l’autre ; et que la multitude Qui s’asseure en ton nom , franche de servitude. De fleurs bien couronnée,
., 1, 508 : Et curvæ rigidum falces conflantur in ensem. 243. Les noms de pistola et pistolese, donnés en italien à un c
en français (pistole, pistolet) à la plus courte des armes à feu. Le nom de pistole fut donné aussi, par assimilation dimi
tor. L’Empire, constitué civilement, a commencé avec Auguste, sous le nom de Principatus. 313. Finissent. 314. Cf Shakesp
t mille tourmens plustost je souffrirois, Qu’un adveu si contraire au nom que je desire, Ils ont menty, D’Aurat ! c’est un
nation plus heureuse quand il définissait la maladie, Poison à mille noms , ministre du trépas, Qui s’en vient au galop et s
rent les Foresteries qui lui sont dédiées, après avoir chanté sous le nom de l’Admirée celle qu’il épousa deux ans avant sa
pour peureux : paoros, peüros, paoureux (Amyot). 400. Anciennement, nom du singe. 401. Cf. Horace, A. Poét. v. 101 : U
j’ai volé… (Elég., IV.) 458. Voilà le titre du poème expliqué par le nom de la Muse qui l’inspire. — Les Tragiques, publié
tte tournure. Cf. Corneille Don Sanche, I. 3 : Se pare qui voudra du nom de ses ayeux ; Mot je ne porte que moi-même en to
veut sa maison gouverner en province, Chacun se deconnait et veut son nom changer, Chacun sous d’autres mœurs veut les sien
ns de lierre ; Comme s’il importoit, estans ombres là bas, Que nostre nom vescust ou qu’il ne vescust pas… Doncq’ par d’aut
606. Je me reconnais féru de mon idée. 607. Ver coquin (mauvais), nom  : 1° de diverses larves ; 2° d’un ver qui est dan
eu, l’une de Racan, l’autre de Adam Billaut, de Nevers, connu sous le nom de Maître Adam, qui resta menuisier en devenant p
éremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l’art d’en faire des couronnes
e d’Adrien qu’il joue, Genest, touché de la grâce, fait en son propre nom une profession de foi chrétienne (acte IV, sc. 4e
e bruit, Et de qui certes l’art comme l’estime est juste, Portent les noms fameux de Pompée et d’Auguste : Ces poèmes sans p
ilas de son oncle. Il faut croire qu’il est de Corneille, puisque son nom y est ; et il y a une scène d’Agésilas et de Lysa
e, spirituelle et bonne. Elle recueillit en 1672 La Fontaine, dont le nom reste attaché au sien. Elle mourut en 1693. 870.
e présente à elle. C’est l’Amour lui-même ; mais il ne révèle pas son nom  ; elle veut le savoir : il obéit, et le palais s’
abuser de l’autorité qu’il confère et perdre Astrate son rival. — Le nom de Quinault est un de ceux qui viennent d’eux-mêm
r satisfaction. 992. Cette tragédie fut d’abord jouée (1676) sous le nom de Coras, puis réclamée par Leclerc. 993. On a r
e Armide ou comme Atys, avec quelle idolâtrie il serait reçu ! » — Le nom de Quinault a le don de fâcher Voltaire contre Bo
s, et, dans la demi-obscurité d’une chambre de malade, dicte, sous le nom du veillard, le testament, ou il a soin de ne pas
en ce genre, au chevalier de Cailly (1604-1673), qui publia, sous le nom de d’Aceilly de fines épigrammes. À Monseigneur
rands acteurs, Le Kain au xviiie  siècle, Talma au xixe attaché leur nom à l’interprétation de ce rôle. La tradition a con
. 1059. L’admiration du xviiie  siècle l’a ouvert à Rousseau. Son nom y reste conservé, plus par habitude, aujourd’hui,
e beau seul que je respecte, Et non l’autorité suspecte Ni des grands noms ni des vieux temps. Sur La Motte, le dernier mot
mbrouillée qu’elle soit, nous apprend que Zénobie est, cachée sous le nom d’Isménie, à la cour de son beau-père, qui veut l
entre les mains de l’ambassadeur et recevant d’elle la révélation du nom de cet ambassadeur et du lien qui les unit, Rhada
e perdre dans les hauteurs du sublime. Métrom., I, 7 : MONDOR. Votre nom maintenant, c’est donc ? DORANME.                
da ! N’ayant sous l’horizon Ni feu, ni lieu qui puisse allonger votre nom , Et ne possédant rien sous la voûte céleste, Le n
se allonger votre nom, Et ne possédant rien sous la voûte céleste, Le nom de l’enveloppe est tout ce qui vous reste. 112
u’autrefois à Oronte d’avoir fait un mauvais sonnet. On mit plusieurs noms sous celui de Cléon, et ceux qui les portaient ne
médaille des salons du xviiie  siècle. » 1137. Gresset applique le nom de Chartreuse, qui signifie couvent de Chartreux
treuse, qui signifie couvent de Chartreux (Étym. : Catursiani montes, nom des montagnes de Savoie où Saint- Bruno fonda l’o
t-Jacques, « la pédantesque rue », dans le quartier qui a conservé le nom de « Quartier latin », près du point culminant de
 : on le voit par cette dernière. 1144. Shakespeare a immortalisé le nom de Macbeth par une de ses plus célèbres tragédies
pements mythologiques où il s’attarde ; de ces brusques disparates du nom de Buffon avec ceux d’Hercule, des Hespérides, de
du Chratis ; ce sont les rives du Sébéthus auxquelles Néère répète le nom de Clinias (Bucol., XIII). Mais il ne veut pas se
télescope la résout en un nombre infini de petites étoiles. 1202. Ce nom et les suivants sont des noms de constellations.
bre infini de petites étoiles. 1202. Ce nom et les suivants sont des noms de constellations. 1203. Homère. 1204. Cf. Ilia
yss., VIII, 65. L’aède aveugle Démodocus est l’image d’Homère. 1218. Nom donné à ceux qui allaient de ville en ville chant
euilles qui surnagent, un parfum qui devait à jamais s’attacher à son nom . Il avait eu une fois de la mélancolie et de la m
lide, entre les golfes d’Égine et de Nauplie ; 2° ville forte du même nom dans cette île. — Les Hydriotes se signalèrent da
, la réponse de Fr. de Paule. 1323. Il est facile de deviner sous le nom de Victor C. Delavigne lui-même. 1324. Vous ret
s baignés par sa molle clarté. 1325. Qui, sur la terre, n’a pas de nom , parce qu’il n’y a pas d’existence. Le second ver
i du croyant fait chanter à toute la nature par la voix du poète ; le nom de Dieu sort et monte du concert immense et infin
IV). L’Arc de triomphe, où V. Hugo se plaint de ne pas voir gravé le nom de son père, et Notre-Dame, où son roman a gravé
liers errants, et, avec un peu d’ironie, redresseurs de torts. 1378. Nom donné dans les Pyrénées aux cours d’eau qui desce
mérique méridionale et la Terre-de-Feu, le détroit qui a conservé son nom . 1385. Panne (latin pannus, étoffe), usité dès
de Musset, dans l’indépendance de la poétique nouvelle, chante en son nom ce qu’il sent et ce qu’il souffre ; mais l’éloque
erdu par le joueur. 1404. Bains, bains thermaux, qui ont donné leur nom allemand à la ville de Baden. 1405. Voilà un dr
nies de l’air, dans la poésie scandinave, voir Shakespeare. 1465. Le nom de la nymphe qui inspirait Numa est arrivé à pers
uis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire ; Le temps qui sur toute ombre en
Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, Rien ne sait plus vos noms , pas même une humble pierre Dans l’étroit cimetiè
De Republ., VI, 8, Songe de Scipion).· — Cf. A. Chénier p.42. 1529. Nom donné par analogie au verre du télescope, taillé
 : l’« Apollon de Belvédère » le représente vainqueur du monstre ; 2° nom donne, par allusion au précédent, à un genre d’op
ntoue à Milan, Et répètent sans fin cette magique histoire, Où chaque nom de fille est un nom de victoire… Cependant autour
pètent sans fin cette magique histoire, Où chaque nom de fille est un nom de victoire… Cependant autour d’eux leurs compagn
1558. Qui colore la neige d’un reflet rouge. 1559. Ou Croix du Sud, nom d’une constellation de l’hémisphère austral. 15
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
Alger, ville fameuse par ses pirateries, et capitale du royaume de ce nom en Afrique. Elle est située près de la mer, vis-à
que (aujourd’hui Livadie, dans la Turquie d’Europe). C’est de ce même nom que les Grecs appelaient Minerve ; et c’est ce qu
nne, chef des Ligueurs, fit proclamer roi de France, en 1589, sous le nom de Charles X. Ce prélat était alors prisonnier à
aquelle elle soutint trois guerres, fameuses dans l’histoire, sous le nom de Puniques. Dans la première, elle subit la loi
présente la tête couronnée d’épis, et une faucille à la main. César ( nom de). On donne ordinairement ce nom aux douze prem
et une faucille à la main. César (nom de). On donne ordinairement ce nom aux douze premiers empereurs de Rome. Celui dont
ées en forme de cercle ; forme de laquelle, dit-on, elles tirent leur nom . Cyclopes. (Voyez le mot Etna.) D. Danube
u le Soleil, parce qu’il naquit avec Diane, sa sœur, dans l’île de ce nom , et que d’ailleurs, il y était adoré dans un temp
’avaient chacune qu’un arbre sous leur protection. E. Egypans. Nom que l’on donne aux satyres. Voyez ce mot. Égypte
ifie guerre, et de man qui signifie homme. D’autres prétendent que ce nom de Germains signifiant frères, ne fut d’abord don
ongres, habitants du pays situé entre la Meuse et l’Escaut, et que ce nom passa dans la suite à tous les peuples de la Germ
un évangéliste et un historien, plutôt que pour un prophète. Israël. Nom que l’ange du Seigneur donna au patriarche Jacob,
et de Benjamin, pour former un royaume particulier. J. Jacob. Nom que l’on donne souvent au peuple de Dieu, comme é
. Mer morte. Voyez Asphaltite (lac). Milan, capitale du duché de ce nom , et l’une des plus grandes et des plus belles vil
Paris dans le château de la Bastille en 1703, et fut enterré, sous le nom de Marchiali, dans le cimetière de la paroisse de
ommée alors Calypso, parce qu’elle était habitée par une déesse de ce nom . Il y conçut une violente passion pour une de ses
ns. Thomas de Cantorbéry (saint), né à Londres l’an 1117, et dont le nom de famille était Becquet. Il mérita, par ses gran
ils Érichton, et à celui-ci son fils Tros, qui donna à cette ville le nom de Troie. Après lui, son fils Ilus voulut qu’elle
Zéphyrs (les). Les poètes, en personnifiant les vents, ont donné ce nom aux vents doux et agréables qui soufflent au prin
26 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
u genre léger on des poésies fugitives 109. Que comprend-on sous le nom de poésies fugitives ? On donne le nom de poésie
109. Que comprend-on sous le nom de poésies fugitives ? On donne le nom de poésies fugitives à de petites pièces de vers
e des productions dignes d’un vrai talent poétique. Elles ont reçu le nom de fugitives, sans doute parce que, à cause de le
uiser la pointe. Les nombreuses épigrammes des Grecs, réunies sons le nom d’Anthologie ou bouquet de fleurs, ne sont guère
Dieu n’est permanent. 119. Dans quel cas l’inscription prend-elle le nom d’épigraphe ? L’inscription s’appelle épigraphe
t que tous ces traits réunis désignent exclusivement la chose dont le nom est cherché. C’est la règle fondamentale de l’éni
e veut ôter le cœur Qu’a vu plus d’une fois renaître le lecteur. Mon nom bouleversé, dangereux voisinage, Au Gascon imprud
faire une charade avec le mot polissoir. La première syllabe est pô, nom d’un fleuve ; la seconde, lis, nom d’une fleur ;
ssoir. La première syllabe est pô, nom d’un fleuve ; la seconde, lis, nom d’une fleur ; la troisième , soir, nom d’une part
d’un fleuve ; la seconde, lis, nom d’une fleur ; la troisième , soir, nom d’une partie du jour, et le tout un instrument qu
27 (1852) Précis de rhétorique
s genres qu’on a extrait ce recueil de préceptes auquel on a donné le nom de Rhétorique. 7. À force de travail et d’étude o
ter tous les autres, c’est-à-dire l’amour et la haine, et on donne le nom de pathétique à l’art d’exciter les passions. 14.
ns pitié toutes les tournures prétentieuses, auxquelles on a donné le nom de précieux ridicule. Telle est cette phrase : Pe
signifier quelque chose sans rien signifier du tout ; marivaudage, du nom de Marivaux, qui l’a créé, un style fatigant par
gloire qui vient de la vertu. En ce cas, la phrase incidente prend le nom d’incidente déterminative parce qu’elle détermine
re de gloire qui a un éclat immortel. 6. La phrase incidente prend le nom d’incidente explicative, lorsqu’elle ne sert qu’e
oncourt au développement de l’idée générale, cette incidence prend le nom d’incise ; l’incise toutefois fait partie du memb
e composée ? — 6. La phrase incidente prend-elle quelquefois un autre nom  ? — 7. Qu’est-ce qu’une période ? — 8. Quelles so
s, lorsque le mot conserve son acception propre, et elles prennent le nom de tropes, quand le mot est pris dans une accepti
tc. 16. L’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom propre et l’autre un nom com
onsiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom propre et l’autre un nom commun, en sorte que ce
sans conjonction deux noms dont l’un est un nom propre et l’autre un nom commun, en sorte que ce dernier sert de qualifica
ymie signifie en effet, suivant son étymologie grecque, changement de nom . 8. Il y a métonymie : 1° quand on prend la cause
 : Il avala la coupe funeste. 4° Quand on prend pour la chose même le nom du lieu où cette chose se fait. Ex. : Voilà une j
nfond souvent, il faut remarquer que la métonymie prend simplement un nom pour un autre, tandis que la synecdoque ajoute à
ille). 6. L’antonomase est un trope par lequel on substitue tantôt un nom commun à un nom propre : ex. : l’Apôtre pour sain
nomase est un trope par lequel on substitue tantôt un nom commun à un nom propre : ex. : l’Apôtre pour saint Paul ; tantôt
m commun à un nom propre : ex. : l’Apôtre pour saint Paul ; tantôt un nom propre à un nom commun : ex. : un Benjamin pour u
m propre : ex. : l’Apôtre pour saint Paul ; tantôt un nom propre à un nom commun : ex. : un Benjamin pour un enfant chéri.
s contraire jusqu’à un certain point aux lois de la grammaire. 7. Les noms des figures, la plupart tirés de la langue grecqu
ers suivants résument la signification de toutes les figures dont les noms sont tirés du grec : Figures grammaticales. L’Ell
t et compare ensemble deux idées. Par la Métonymie on peut changer un nom , Et mettre en son discours bronze au lieu de cano
 6. Qu’est-ce que l’hypallage ? — 7. Faites-nous une remarque sur les noms des figures, et mettez en vers français leurs déf
lement rapprochement d’idées qui se fortifient, cette figure prend le nom de contraste. 14. L’antithèse peut exister dans l
peignent l’état de la chose décrite. En ce dernier cas, elle prend le nom d’harmonie descriptive. Les deux vers suivants pe
nscrire une idée confuse, incomplète ou vague, elle ne mérite plus le nom d’épithète ; ce n’est qu’un simple adjectif. 10.
ne description courte et vive. 11. On donne, comme par excellence, le nom de pensées à celles qui sont énoncées dans une fo
4e Leçon) — Chapitre II. De la narration24. 1. On comprend sous le nom générique de narration toutes ces compositions de
les formes de l’antithèse. Questionnaire. 1. Que comprend-on sous le nom générique de narration ? — 2. De combien de sorte
y aurait pas allégorie parfaite, et la composition prendrait un autre nom . C’est ainsi qu’on nomme parabole l’allégorie qui
d’un fait. Élevée à son plus haut degré de perfection, elle prend le nom de tableau. 15. La description et le tableau ne c
le et pure. C’est ce qui a fait donner à la narration merveilleuse le nom de légende. 7. La légende étant ordinairement pui
e sang coulera dans — ses veines. (Rac. [Racine]) On donne encore le nom de rime riche, mais évidemment par extension, à c
tin, infi — nie, ago — nie, et à laquelle certains auteurs donnent le nom de rime riche. Fausse rime. — Il y a fausse rime
leau, en disant ………………… L’enfant tire, et Broutin Est le premier des noms qu’apporte le destin, n’a fait qu’un enjambement
28 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
possible d’appeler le Télémaque un roman ; on n’ose pas lui donner le nom de poëme, et cependant, ce livre a été écrit avec
eilleux exemples ne sont que des exceptions. Bossuet se fût irrité du nom de poëte ; Fénelon en eût été surpris. Boileau a
s harmonieux et le plus riche, est l’alexandrin de douze syllabes. Ce nom lui vient, dit-on, d’Alexandre de Paris ou de Ber
’image harmonieuse du beau, l’inspiration, nous l’avons dit, prend le nom de poésie. L’inspiration poétique est mobile com
ion et la chute du premier homme. Mais il ne parle plus en son propre nom que par hasard. Son inspiration cesse de lui appa
du vin, culte à la fois héroïque et plaisant, lyrique et moqueur. Les noms des deux genres ont consacré pour toujours le sou
, surtout chez les modernes, un troisième genre dramatique, appelé du nom un peu vague de drame. À ce genre appartient déjà
déjà dans l’antiquité le Cyclope d’Euripide. C’est d’ordinaire par ce nom que l’on désigne les œuvres immortelles de Shakes
ale, qui, chez Boileau, ne diffère de l’épître que par la forme et le nom , et n’est d’ailleurs qu’une leçon perpétuelle de
le ne connaît pas les élans et l’enthousiasme de l’ode ; mais sous le nom de Méditations et les formes variées des stances,
ent les mouvements de la passion. Chez le poëte, le bon sens, sous le nom de goût, est le contre-poids et la règle de l’ima
ments importants à l’histoire, des chefs-d’œuvre à la littérature. Le nom de madame de Sévigné est aussi populaire que ceux
le cite avec orgueil Voltaire et La Harpe ; le xixe ne manque pas de noms illustres après eux. 3. — Nous ne dirons rien du
ssoire de la Rhétorique, élevée au rang d’une science, objet, sous le nom de Mnémonique, d’études longues et minutieuses. C
clusion. La majeure et la mineure prennent encore l’une et l’autre le nom de prémisses. Enthymème. — L’éloquence, qui dema
ment se réduit ici à la majeure et à la conclusion. Il prend alors le nom d’Enthymème. La mineure est sous-entendue ; l’ora
fun. d’Anne de Gonzague.) On voit que ces formules anciennes et ces noms grecs, dont on se fait une peur puérile, ont un s
u’il ne faut pas confondre avec la figure de pensée qui porte le même nom , établit, comme cette figure, un rapport entre de
es Mœurs, et l’autre par les Passions. Voilà pourquoi, sous ces deux noms , la sensibilité a sa part dans l’Invention oratoi
e iv.) Dans le Cid, l’orgueil du comte pousse D. Diègue à bout. Mon nom sert de rempart à toute la Castille. Sans moi, vo
s essentielles de l’éloquence. Ce sont les qualités comprises sous le nom de mœurs dans l’Invention. 1° La probité, premie
qu’il ait donné cette haine à son personnage : il ne faut pas que ce nom de Misanthrope en impose, comme si celui qui le p
, malgré la défaveur que la conversation et l’usage ont attachée à ce nom , croira-t-on que la définition et l’énumération d
style, la troisième partie de la Rhétorique. L’Élocution, comme son nom l’indique, est la traduction de la pensée par la
es idées qu’ils exprimaient aux idées contraires, donné aux vices les noms des vertus, et appliqué au faux les signes du vra
Corneille et Racine emploient également le pronom en pour désigner un nom de personne. Il connaît Nicodème, il connaît sa
indés, et croiraient se trop abaisser en nommant les choses par leurs noms . Tout entre dans les sujets que l’éloquence doit
, et n’eût pas fait de cercle vicieux, s’il eût simplement analysé le nom que les anciens donnaient aux figures. Ils les ap
heureuses qu’un art accompli. Il ne faut pas non plus s’effrayer des noms que leur a donnés la Rhétorique. Toute science a
hniques, faites pour seconder la mémoire et faciliter le travail. Ces noms qui nous semblent singuliers désignent les actes
guliers désignent les actes et les œuvres de l’esprit, comme d’autres noms scientifiques désignent les organes et les actes
Corneille, Cinna, acte III, sc. iii. On a donné à l’exclamation le nom d’épiphonême, quand elle exprime une réflexion et
ague). La Comparaison continuée entre deux hommes illustres prend le nom de Parallèle. Nous ne pouvons qu’indiquer ici cel
x plus vieilles chroniques, Et que l’un des Capets, pour honorer leur nom , Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson. Qu
liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom . Ceux-ci, occupés du premier objet qui les avait
helin. Athalie, acte IV, sc. iii. On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer, Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’en
nterie de l’armée d’Espagne. » (Ibid.) « Sache la postérité, si le nom d’un si grand ministre fait aller mon discours ju
érivent. 1° Métaphore. — « C’est, disait Aristote, un transport d’un nom qu’on tire de sa signification ordinaire. » (Poét
ance du style. IV. Métonymie. — La Métonymie est la substitution d’un nom à un  autre. Elle consiste à prendre : La cause p
e IV, sc. iv. Antonomase. — Ce trope est encore une substitution de nom . Il consiste à prendre : Le nom commun pour le n
trope est encore une substitution de nom. Il consiste à prendre : Le nom commun pour le nom propre (et de même le nom patr
e substitution de nom. Il consiste à prendre : Le nom commun pour le nom propre (et de même le nom patronymique, le nom de
consiste à prendre : Le nom commun pour le nom propre (et de même le nom patronymique, le nom de famille, le terme qui dés
Le nom commun pour le nom propre (et de même le nom patronymique, le nom de famille, le terme qui désigne une qualité esse
nsi saint Paul, l’apôtre par excellence. L’antonomase prend aussi le nom propre pour un nom commun, par une transposition
pôtre par excellence. L’antonomase prend aussi le nom propre pour un nom commun, par une transposition très-élégante et tr
29 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
de la nature, m’apprenait à admirer les œuvres de Dieu et à bénir son nom . Ici quelques pensées pieuses. Sous ce berceau de
e Florval reçoivent Jacquot comme leur fils ; il prend la place et le nom de Gaston ; on rend Gaston, devenu Jacquot, à sa
le Conquérant. Sa femme se nommait Sibylle. Nous avons substitué à ce nom , qui a quelque chose de ridicule dans notre langu
mission avec un génie, un courage et un patriotisme qui ont rendu son nom immortel ; et, grâce à lui, Lacédémone devint le
né à Samosate, ville de Syrie, comme le philosophe qui porte le même nom . Il nous reste de lui un fragment d’une lettre éc
fondre ce Léonidas avec le héros des Thermopyles, qui portait le même nom et qui mourut l’an 480 avant J.-C. — Ce second Lé
du gouverneur. Mais l’un d’eux reconnaît Arioste ; il le nomme. A ce nom , la fureur des brigands fait place à des témoigna
mutation de peine, et il l’obtient. Le jeune homme (Gaëtano était son nom ) est condamné à une prison perpétuelle. Ce fait e
qui va suivre. Vingt-deux ans après, ce prêtre, devenu pape, sous le nom de Pie IX, se rend incognito à la prison, pour ju
eu lieu en 1846, l’année où Pie IX monta sur le trône pontifical. Le nom de famille de Pie IX est Mastaï. Vingt-deux ans
énéralement doux et modéré. Le frère d’Achmet se nommait Mustapha. Ce nom ayant, dans notre langue, quelque chose de ridicu
. En devenant puissant et riche, le mari de Fanchette avait changé de nom , ce qui explique la surprise de son ancienne bien
rt la Jamaïque, qui appartient aujourd’hui aux Anglais. On donnait le nom d’Indiens aux naturels des Antilles et de tous le
ait, à grands frais, d’un pays lointain dont on ne savait pas même le nom . Ce pays est la Chine. La Chine seule, alors, pos
de ses guerriers qui s’étaient laissé vaincre. Owinsko répond en son nom et au nom de ses compagnons d’armes : ils aiment
rte le titre de prince de Galles. Ce jeune prince devenu roi porta le nom de Henri V. Son père, Henri IV, était le chef de
e, de comte de Vienne ou de comte dauphin, la province connue sous le nom de Dauphiné, et qui forme aujourd’hui trois de no
dit-on, ils portaient l’image d’un dauphin sur leur casque ; de là le nom donné à la province. Humbert II, dont il est ques
onnement et courroux de Richard : questions. L’inconnu répond que son nom est Bertrand de Gourdon ; que Richard autrefois,
rante-huit heures. Dialogue de l’enfant avec lord William (c’était le nom du proscrit). William se confie à l’enfant et ne
re Guillaume d’Orange, stathouder de Hollande, connu dès lors sous le nom de Guillaume III. 91. Mort de Bonchamp. (18
rt de Bonchamp. (18 octobre 1793.) La Vendée (on désigne sous ce nom une grande partie du département de la Vendée, de
ion. Vous nommerez ce Français Delmance15, vous donnerez à son ami le nom de Flavio. Plan. Pendant que la conjuration se tr
rysogonus, pour s’emparer de sa fortune, obtint de Sylla de placer le nom de cet homme, qui venait de périr, au nombre des
; la Lithuanie devint chrétienne. Jagellon fut roi de Pologne sous le nom de Ladislas V. Ses descendants occupèrent ce trôn
t leur père ; Louis lui succéda, et est connu dans l’histoire sous le nom de Louis le Débonnaire. 100. Charlemagne et Lo
’il eut l’âge de raison, fidèle au vœu que Clotilde avait fait en son nom , il se renferma dans un cloître. Sujet et plan. N
Église le mît au nombre des saints. Elle l’honore le 7 septembre. Son nom s’est corrompu en celui de saint Cloud. Le lieu q
nt Cloud. Le lieu qu’il habitait sur les bords de la Seine a reçu son nom . Clotilde mourut en 543, Childebert en 558, Clodo
lon aux chefs de la croisade. La fameuse expédition connue sous le nom de première croisade était commencée depuis quatr
onnera si nous abandonnons l’entreprise que nous avions formée en son nom . Marchons donc sur Jérusalem. C’est le moment, ou
trangers en Espagne. En 714, les Mahométans d’Afrique, connus sous le nom d’Arabes et de Maures, favorisés par sa trahison,
mais, pour goûter ce funeste plaisir, que n’a-t-il pas sacrifié ? Son nom est devenu infâme. Il a fait le malheur de sa pat
t courageusement contre les musulmans, la tache qu’ont imprimée à son nom les crimes de son père. Après la bataille de Xérè
s Alphonse s’est rendu auprès de Pélage. Alphonse cache avec soin son nom et son origine. Une mélancolie profonde l’accable
e et recueille ses forces. Il révèle à Pélage le triste secret de son nom et de sa destinée. Il lui témoigne sa reconnaissa
Son fils aîné s’appelait Mustapha, et non Zéangir ; mais ce premier nom ayant, dans notre langue, quelque chose de ridicu
’Amasie, ville de 1’Asie Mineure. Sélim régna après son père, sous le nom de Sélim III, depuis 1566 jusqu’en 1574. C’est lu
me, ils avaient envahi la France. La France était alors gouvernée, au nom des rois fainéants, par l’intrépide Charles Marte
s détails qui peuvent faire paraître la conduite de Cléon (c’était le nom du riche) plus odieuse. Les abeilles de son voisi
tes en Italie ; la partie septentrionale de la péninsule a gardé leur nom . 125. Discours de Rinaldi dans le conseil des
bannis. Les bannis se réfugièrent à Naples, capitale du royaume de ce nom , qui appartenait à l’empereur Frédéric II. Les vi
t du XVIIIe siècle. La Hollande était alors une république portant le nom de Province unies des Pays-Bas. 127. Discours
Pierre III, roi d’Aragon. Sujet. L’horrible massacre connu sous le nom de Vêpres siciliennes vient d’être commis. Les Si
aient peut-être bientôt le même sort que les Français. On sait que le nom de vêpres siciliennes a été donné au massacre que
accorda au père de Charles vingt mille francs. Nous avons changé les noms propres. 132. Discours d’un principal de collè
tements tout ce qui pouvait lui rappeler le souvenir de son fils ; le nom de Léon ne sort plus de sa bouche ; il ne soutire
répétant les paroles que Léon s’était amusé à lui apprendre. Quand ce nom , que depuis trois mois il était interdit de prono
’ère chrétienne. Sujet. Chéops, dans le désir insensé d’éterniser son nom et d’avoir un tombeau d’une magnificence inouïe,
souffert. Le supplice d’un sage, révéré de toute la Grèce, et dont le nom était moins celui d’un homme vertueux que celui d
roi de la troisième race, qui fut, plus tard, appelée Capétienne, du nom de Hugues Capet, petit-neveu d’Eudes. 144. Dis
père, et si nous l’appelons Yvain, c’est pour éviter la confusion des noms ), voyant qu’il avait été sur le point de commettr
t ce que ce crime a d’affreux. Il réclame le châtiment du coupable au nom des lois violées, au nom de l’humanité et de la n
ra ainsi naturellement divisé un deux parties. Alexandre III (dont le nom de famille était Orlando Ranuccio), était né à Si
est une principauté allemande, ayant pour capitale une ville du même nom . 11. Papinien était né en Phénicie vers 142. On
bjet de cette narration est célèbre sur les bords du Rhin. 14. Son nom était Édouard ; nous l’appelons Edmond, pour évit
était Édouard ; nous l’appelons Edmond, pour éviter la confusion des noms . 15. Il s’appelait Guillemin Porcelet ou Despor
30 (1881) Rhétorique et genres littéraires
rhéteurs chez les Grecs furent les sophistes. Pris en bonne part, ce nom désigna d’abord les interprètes et les panégyrist
l’autorité d’Homère. Aussi leurs ouvrages ont-ils pris quelquefois le nom d’Art poétique et les avons-nous admis dans notre
communs (loci communes chez les Latins, τόποι chez les Grecs, d’où le nom de Topiques donné aux livres d’Aristote et de Cic
s et disposés, il faut les exprimer. L’élocution, comme l’indique son nom (elocutio), est l’expression de la pensée par la
ces membres forme une ou plusieurs phrases indépendantes, il prend le nom d’incises (incisæ, coupées). Souvent aussi on ent
es : analogues. Les rhéteurs ont donné à ces dernières expressions le nom de figures ; leur ensemble forme ce qu’on appelle
t plus naturel. L’abus que les déclamateurs ont fait des figures, les noms pédantesques que les rhéteurs leur ont donnés, le
la nature seule, et auxquelles la rhétorique n’a fait qu’ajouter des noms , sont l’âme même du style. Elles leur donnent de
us vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux, pour ne pas voir votre nom terni, votre mémoire abolie et votre prévoyance t
figure le portrait et la description. La description prend différents noms suivant l’objet auquel elle s’applique : Éthopée
(J. Racine, Andromaque, acte V, scène v.) On a donné quelquefois le nom d’épiphonème à l’exclamation, quand elle termine
ou plus de piquant. Quand elle est cruelle et amère, on lui donne le nom de sarcasme. L’ironie est quelquefois spirituelle
s Métonymie La métonymie (μετωνυμία, de μετά, au-delà, ὄνομα, nom , — mot transposé) est la substitution d’un nom à
μετά, au-delà, ὄνομα, nom, — mot transposé) est la substitution d’un nom à un autre. Elle prend : 1° la cause pour l’effet
ntonomase L’antonomase (ἀντονομασία, de ἀντὶ, au lieu de — ὄνομα, nom ) substitue un nom propre à un nom commun. Ex. Un
tonomase (ἀντονομασία, de ἀντὶ, au lieu de — ὄνομα, nom) substitue un nom propre à un nom commun. Ex. Un Benjamin, pour un
μασία, de ἀντὶ, au lieu de — ὄνομα, nom) substitue un nom propre à un nom commun. Ex. Un Benjamin, pour un enfant favori.
s règles que la narration oratoire. On donne plus particulièrement le nom d’anecdote (de ἄν privatif, et ἔκδοτος livré, = i
signer à Louis XIII la condamnation de Cinq-Mars dans le roman de ce nom (chap. xxiv, p. 393-395). 2° En faisant mouvoir d
dans les Confessions de J.-J. Rousseau. 4° Portrait On donne le nom de portrait à la description quand elle peint les
Dialogues sur l’éloquence. Il y a une distinction à établir entre ces noms , puisque tantôt le dialogue est supposé (Socrate,
, mais sans éclat ni élévation, si toutefois ces derniers méritent le nom d’écrivains. I. Poésie Définition de la
’appelait ἀρσὶς, et le temps faible où la voix s’abaissait prenait le nom de θέσις. 2° Versification française. Princip
ir les crimes de la terre, La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom ), Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,       
thousiasme religieux jusqu’aux passions profanes. Nous avons gardé le nom , mais la chose elle-même s’est modifiée bien souv
i) 4° Ode badine L’ode badine, à laquelle Anacréon a donné son nom (ode anacréontique), roule sur des sujets légers
gina, en effet, de faire virer, c’est-à-dire tourner la rime (d’où le nom de virelai). On en distingue deux sortes : le vir
lusieurs poèmes du même genre que celui qui a gardé définitivement ce nom . On appelle rondeau ordinaire un petit poème de t
llée, comme on disait dans notre ancienne langue ; de là est venu son nom . Elle est composée de trois couplets ou strophes
en appelant ballades de petits poèmes du genre de ceux qui portent ce nom en Allemagne ou autres pays, et qui dans des vers
mposé en l’honneur des rois et des seigneurs ; c’est l’origine de son nom . Chez Gringore, Villon, Charles d’Orléans, cette
levés. Pour composer une œuvre épique durable et vraiment digne de ce nom , il faut trois conditions : 1° Un grand sujet, la
milles héroïques, certaines gestes ou exploits, d’où leur est venu le nom de chansons de gestes. La plus célèbre de toutes,
eurs intérêts et leurs passions. 2° Le nœud de l’action, qui prend le nom d’intrigue, dans la comédie, se forme au premier
mer leur rôle. Il ne faut pas le confondre avec la pantomime, dont le nom a été donné en France à des ballets tirés de suje
refois étaient exclusivement réservés à la tragédie, et l’on donne ce nom à des pièces qui contiennent en même temps une ac
idicules d’une époque (Les Précieuses ridicules). Elle prend aussi le nom de comédie de caractère lorsqu’elle peint un cara
des fêtes de Bacchus (Dionysiaques). Ce souvenir fut conservé par son nom (τράγος, bouc, — ὠδή, chant), parce que le bouc,
du dithyrambe. C’est aussi l’étymologie la plus vraisemblable de son nom . De Mégare (ancienne Grèce), le dorien Susarion a
nt presque toujours un côté tragique. L’usage seul lui a conservé son nom de comédie. 4° Genre didactique et philosoph
que, son objet, ses caractères Comme l’indique l’étymologie de son nom , la poésie didactique (διδάσκω, j’instruis) a pou
, moral et religieux, scientifique et littéraire, etc. Ex. Sujets. Noms de poèmes. Auteurs. Philosophique Moraux et re
s leur art consiste trop souvent à ne pas appeler les choses par leur nom . Ils font comme ce poète trop délicat, qui, voula
ules. La satire ne diffère souvent de l’épître que par le style et le nom . Elle peint tantôt les vices et les ridicules gén
fait. 7° Épitaphe L’inscription placée sur un tombeau prend le nom d’épitaphe (ἐπι, sur, τάφος, tombeau). Ex. L’épi
et les Romains, en France Les anciens ont souvent compris sous le nom d’ἐιδύλλια une foule de petits poèmes qui n’avaie
ion, de la mesure et de la rime poétiques. Les Grecs lui donnaient le nom de πεζὸς ou ψιλὸς, langage pédestre. Il est deven
s et tribunaux. C’est encore dans l’antiquité qu’il faut chercher les noms les plus illustres de l’éloquence judiciaire : c’
aumarchais dans ses Mémoires. Le dix-neuvième siècle compte de grands noms dont la postérité déterminera le rang. Ex. Berrye
ipales : l’onction et la brièveté. Homélie L’homélie, comme son nom l’indique (ὁμιλία) est un entretien familier dans
nouvelle carrière à la parole publique. Il suffit de rappeler ici les noms célèbres de Royer-Collard, Cousin, Guizot, Villem
r nos résumés synoptiques des diverses histoires littéraires pour les noms des plus célèbres historiens). Formes de l’hi
s, artistes, savants, fait aussi partie de son domaine. Elle prend le nom de critique littéraire quand elle ne se contente
r l’observation et l’expérience. Ces traités prennent, en général, le nom de l’objet spécial dont ils s’occupent. Ex. la Rh
dre et mélancolique, souvent aussi une aventure purement amusante. Ce nom de nouvelle (novella) remonte aux premiers trouba
vre, à l’histoire des documents importants. Il suffit de rappeler les noms de Voiture, de Balzac, surnommé de son temps le g
s toutes de quelque valeur. Appendice. Genre mixte On donne le nom de genre mixte à des ouvrages où l’on rencontre l
31 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
nglais, et que Boileau, Corneille et Racine connaissaient à peine les noms de Milton et de Shakspeare. À cette longue insouc
e temps a fait justice de cet excès ridicule auquel on avait donné le nom d’anglomanie. Une sage critique nous a éclairés s
eurs les plus considérés de l’Église d’Edimbourg ; son fils se fit un nom dans la littérature par son poème intitulé the Gr
s principes ; mais il n’avait encore rien publié qui pût donner à son nom l’éclat dont il devait briller dans la suite. Rev
ut ce qui demande de la force est au-dessus d’elle. Ce n’est point le nom de douceur qu’il faut donner à cette lâche compla
on, et la simplicité, le caractère essentiel de tout ce qui mérite le nom d’ornement. Avant d’entrer en matière, on me perm
u rapport de ce sens avec un des sens externes qu’elle a emprunté son nom  ; c’est en effet celui par lequel nous recevons e
mêmes signes que la délicatesse du sens extérieur, qui porte le même nom . Ce n’est pas à l’impression des saveurs fortes q
x qui jugent de cette manière sont des pédants qui ne méritent pas le nom de critiques. J’ai démontré que les vraies règles
e ce genre de sublime, ou au moins presque tout, est compris sous les noms de magnanimité ou d’héroïsme, et produit en nous
e la confusion des idées sur ce sujet. Ce qui mérite véritablement le nom de sublime dans le style, est la description d’ob
es grandes, élevées, imposantes, idées auxquelles nous avons donné le nom de sublimes, quelque belle qu’en soit la descript
voisin de celui du sublime ; ce mérite les rend en un sens dignes du nom d’écrivains sublimes, et c’est à ce rang que nous
ous sont redevables du don de plaire. Les objets auxquels on donne le nom de beau sont si différents, que ce n’est pas en v
u’ils sont censés tenir, on peut avec un peu plus de raison donner le nom d’imitatif à l’art qu’il emploie, et le genre dra
Non seulement l’on a assigné à tous les objets qui nous entourent, un nom au moyen duquel les communications les plus indis
ent devenues nécessaires, et qu’on essaya de donner à chaque objet un nom qui lui fût propre, comment les hommes s’y priren
lui fût propre, comment les hommes s’y prirent-ils pour assigner ces noms aux choses, c’est-à-dire pour inventer des mots ?
leur verte ; ainsi, dans les commencements du langage, pour donner un nom à quelque chose de rude ou de violent, on chercha
t sans cause que d’admettre que les mots ont été inventés, ou que les noms ont été assignés arbitrairement, sans choix et sa
et sans raison. Quelques motifs devaient toujours porter à donner tel nom de préférence à tel autre, et nous ne pouvons en
nait pour produire cette imitation. Quand il s’agissait d’assigner un nom à un objet qui produisait un son, un bruit ou un
ien facile à saisir. Cette analogie nous échappe tout à fait dans les noms des objets qui ne frappent que la vue, qui ne pro
ls croient remarquer que les termes qui les expriment sont dérivés du nom des objets qui tombent sous les sens, et qui ont
lque principe d’après lequel on a pu être conduit à assigner certains noms à certains objets ? Cette dernière opinion avait
est que plus tard que l’on inventa les mots, ou, pour mieux dire, les noms des objets ; mais ce moyen ne fit pas renoncer to
vec lesquels ils étaient le plus familiarisés, ils leur donnèrent des noms longtemps avant d’en avoir imaginé pour exprimer
e un de ses compagnons de le lui donner. Si ce sauvage ne sait pas le nom de ce qu’il veut, il s’efforcera de se faire comp
xprimer avec des mots, le premier qu’il prononcera sans doute sera le nom de l’objet en question. Il ne dira pas, selon la
re. Accoutumés aujourd’hui à un ordre bien différent, nous donnons le nom d’inversion à cette manière de parler, et nous la
ar l’imagination et le désir, qui nous portent à placer avant tout le nom de l’objet qui les excite. Nous pourrions donc en
grec et en latin la construction la plus usitée plaçait en premier le nom de l’objet dont est frappée l’imagination de celu
st celui que la raison a dicté. Dans une phrase, on énonce d’abord le nom de la personne ou de la chose qui agit, ensuite l
les avaient d’indiquer la corrélation des mots par la terminaison des noms et des verbes, qu’elles devaient cette grande lib
s du Nord, ces langues éprouvèrent de graves altérations. Les cas des noms et les terminaisons qui indiquaient les temps des
seront presque les mêmes. D’un autre côté, la forme des figures, les noms ou appellations des lettres, alpha, bêta, gamma,
s les langues, car il doit toujours y avoir des mots qui expriment le nom des objets ou indiquent le sujet d’une propositio
ifs et en connectifs. Les substantifs sont les mots qui expriment les noms des objets ou le sujet de la proposition ; les at
division la plus ordinaire en huit parties du discours, savoir : les noms , pronoms, verbes, participes, adverbes, prépositi
sur la logique, puisqu’elle comprend sous la dénomination générale de noms les adjectifs et les substantifs, qui sont des pa
nnues. Il est assez naturel que nous commencions notre examen par les noms substantifs, sur lesquels repose toute la grammai
rjections ou des exclamations, ils éprouvèrent le besoin de donner un nom aux objets dispersés autour d’eux, et c’est ce qu
eux, et c’est ce qu’en langage grammatical on appelle l’invention des noms substantifs23. Ici un fait assez curieux se prése
sauvage porte la vue, il aperçoit des forêts et des arbres. Donner un nom particulier à chacun de ces arbres, eût été une e
interminable ; aussi ne chercha-t-il, au commencement, qu’à donner un nom à l’arbre en particulier dont le fruit apaisait s
es objets qui réunissaient ces propriétés, et donna à cette classe le nom d’arbre. Une plus longue expérience lui apprit en
ue expérience lui apprit ensuite à diviser les objets compris sous ce nom générique en espèces particulières, comme le chên
expressions génériques ; car les mots « chêne, pin, frêne, » sont des noms de classe d’objets de même nature, qui toutes ren
dans la composition première du langage. Car si nous en exceptons les noms propres aux personnes, comme « César, Jean, Pierr
utres substantifs que nous employons dans le discours ne sont pas des noms d’objets individuels, mais bien des noms de genre
le discours ne sont pas des noms d’objets individuels, mais bien des noms de genres très étendus ou d’espèces nombreuses d’
ts se ressemblent, ils devaient être naturellement portés à donner un nom commun aux objets qui offraient entre eux une par
arler. Lorsque le langage eut reçu ce premier degré d’avancement, les noms assignés aux objets étaient encore bien imparfait
arfaits ; car lorsque quelqu’un, en parlant à un autre, prononçait un nom substantif, comme « homme, lion ou arbre, » comme
re pouvait-il connaître entre tous les individus compris sous le même nom , de quel homme, de quel lion ou de quel arbre, il
vantages par lesquels notre langue l’emporte sur quelques autres. Les noms substantifs, outre cette faculté d’être particula
sir, on l’a marquée presque toujours par une légère variation dans le nom substantif, et nous voyons qu’en anglais comme en
qu’à proprement parler, le genre ne devrait être employé que pour les noms des créatures vivantes que l’on peut distinguer e
assées dans l’un des deux genres masculin ou féminin. Tous les autres noms substantifs devraient appartenir à ce que les gra
re à certaines terminaisons. En grec et en latin, cependant, tous les noms d’objets inanimés ne sont pas ou masculins ou fém
t indiquer la cause), le genre neutre est absolument inconnu ; et les noms des objets inanimés sont, sans exception, comme c
la pour le féminin ; et l’un ou l’autre accompagne invariablement les noms substantifs pour indiquer leur genre. Les Italien
e discours ordinaire), tous les mots substantifs, qui ne sont pas des noms de créatures vivantes, sont neutres sans exceptio
met cependant de mettre, par métaphore, au masculin ou au féminin les noms des objets inanimés, toutes les fois que nous cro
ux sexes. Selon lui, nous donnons ordinairement le genre masculin aux noms substantifs pris au figuré, lorsqu’ils emportent
Notre auteur pense que l’on doit, au contraire, mettre au féminin les noms qui emportent l’idée de retenue, de reproduction,
éminin les noms qui emportent l’idée de retenue, de reproduction, les noms qui indiquent des choses d’une nature passive plu
règle, que dans la désignation des genres auxquels appartiennent les noms des choses inanimées, et principalement chez quel
lques peuples qui ont appliqué le masculin ou le féminin à tous leurs noms substantifs. Après cette dissertation sur le genr
eurs noms substantifs. Après cette dissertation sur le genre dans les noms substantifs, je vais m’occuper de ce qu’en style
idée juste, il faut observer que lorsque les hommes eurent donné des noms aux objets extérieurs, qu’ils eurent déterminé le
s noms aux objets extérieurs, qu’ils eurent déterminé le genre de ces noms par des articles, et les eurent distingués ensuit
éthode pour exprimer les relations mutuelles de ces objets. Avoir des noms pour désigner un homme, un lion, un arbre, une ri
re eux sont innombrables, à la vérité ; en sorte qu’avoir imaginé des noms pour les indiquer tous, fut sans doute le dernier
sont venus le génitif, le datif et l’ablatif, cas qui expriment et le nom et les espèces de relations de ce nom déterminées
blatif, cas qui expriment et le nom et les espèces de relations de ce nom déterminées en anglais par of, to, from, with et
un objet avec un autre, indiqués par une variation quelconque dans le nom de l’objet, variation qui ordinairement a lieu da
de mots appelés prépositions, que l’on place avant le substantif. Les noms anglais n’ont d’autre cas qu’une espèce de géniti
l’objet même, et d’exprimer leurs idées à cet égard, en modifiant le nom de l’objet de manière à le faire passer par tous
discerner de nouveaux rapports que n’exprimait pas la déclinaison des noms , ils conçurent des idées générales ou métaphysiqu
ple et plus facile d’adapter quelques prépositions aux nominatifs des noms , et de dire di Roma, a Roma, di Cartago, a Cartag
nes. Ces changements successifs nous donnent à comprendre comment les noms , dans nos langues modernes, sont devenus tout à f
au moyen des terminaisons qui indiquaient clairement les régimes des noms et des verbes, présentait au lecteur le sens entr
qui, comme l’indique leur dénomination, représentent ou remplacent le nom . Je, tu, il, elle, ne sont que des moyens abrégés
rappeler souvent dans le discours ; aussi sont-ils sujets, comme les noms substantifs, à être modifiés par le genre, le nom
i concerne les cas, les langues qui ne les admettent point dans leurs noms substantifs, s’en servent néanmoins dans quelques
tous les mots qui composent la classe de ceux auxquels on a donné le nom d’attributifs. On les retrouve dans toutes les la
er ses pensées sur ce qui les concerne, tant qu’on n’a pas assigné un nom à leurs qualités différentes. Je n’ai rien à fair
ité des langues grecque et latine, de leur faire prendre la forme des noms substantifs, et de les rendre comme ceux-ci décli
des nombres. Aussi les grammairiens les ont rangés dans la classe des noms , qu’ils ont partagés en noms substantifs et en no
iriens les ont rangés dans la classe des noms, qu’ils ont partagés en noms substantifs et en noms adjectifs, division fondée
ans la classe des noms, qu’ils ont partagés en noms substantifs et en noms adjectifs, division fondée bien plus sur la forme
et leur féminin, leur génitif et leur datif, tout aussi bien que des noms de choses ou de personnes. Mais c’est dans le gén
ue anglaise. De toutes les espèces de mots auxquels on a donné le nom d’attributifs, les plus complexes sont assurément
rmation sans emporter le temps. L’infinitif briller peut s’appeler le nom du verbe, et n’indique ni temps ni affirmation ;
ette assertion, c’est le verbe. C’est à son importance qu’il doit son nom  : verbe vient du latin verbum, qui signifie mot,
des déclinaisons. De même que les prépositions, placées en avant des noms , ont remplacé les cas, de même aussi les deux ver
blables. Les prépositions lient les mots en montrant le rapport qu’un nom substantif peut avoir avec un autre nom, comme de
en montrant le rapport qu’un nom substantif peut avoir avec un autre nom , comme de, par, à, sur, sous, etc. J’ai eu occasi
répositions lorsque je me suis occupé des cas et des déclinaisons des noms substantifs. Il est évident que ces particules co
spèce de latin corrompu, mélangé de celtique, et auquel on a donné le nom de langue romance. Ces peuples ne firent pas ce q
s bien moins que les langues grecque et latine par un verbe ou par un nom substantif. Notre style est moins serré, et nos p
action, doit correspondre aussi exactement qu’il est possible avec le nom de la chose dont il exprime l’action ou la qualit
n verbe actif gouverne l’accusatif, il indique clairement par là quel nom substantif est celui de l’objet vers lequel son a
e d’une personne ou d’un auteur, rarement il l’indique par son propre nom . Dans son traité intitulé Avis à un auteur, il co
adverbes qui servent à modifier la signification d’une chose dont le nom les précède ou les suit. « Par grandeur, dit M. A
es, je vais passer à l’examen de la troisième, à laquelle je donne le nom de force 32. Par là j’entends un arrangement de c
point épuiser. Il faut toujours éviter de séparer une préposition du nom qu’elle gouverne, comme dans cette phrase : « Quo
us étendus et plus sonores, la faculté de varier les terminaisons des noms et des verbes procurait la double facilité d’intr
esque toujours à son secours ; car dans presque tous les idiomes, les noms que portent les sons ont avec les sons mêmes une
dénominations ; et c’est à cela peut-être que ces formes doivent leur nom de figures. De même que la figure ou la forme d’u
te, en effet, que nous donnions à certaines manières de s’exprimer le nom de trope ou de figure, pourvu que nous ne perdion
u’il est possible de bien écrire et de bien parler, sans connaître le nom d’aucune des figures du discours, sans avoir jama
rhétorique, le soin admirable que l’on a mis à leur donner autant de noms qu’il y en a de variétés diverses, et à les divis
renferme cette classe nombreuse à laquelle les rhéteurs ont donné le nom de tropes. À l’époque des premiers essais du lang
remiers essais du langage, les hommes durent commencer par donner des noms aux objets divers qu’ils voyaient, et à ceux que
ou les affections de l’âme, sont exprimées par des mots empruntés aux noms des objets sensibles, et l’on en conçoit aisément
noms des objets sensibles, et l’on en conçoit aisément la raison. Ces noms des objets sensibles furent les premiers mots dan
quelque obscurité qui empêchait qu’il fût facile de leur assigner un nom bien distinct. Ainsi l’on empruntait le nom d’un
acile de leur assigner un nom bien distinct. Ainsi l’on empruntait le nom d’un objet sensible pour le donner à une pensée,
l’objet principal, mot cependant bien connu, on emploie à sa place le nom d’une idée correspondante ou accessoire. Voilà co
e s’avance vers sa perfection, des objets plus nombreux reçoivent des noms , et les hommes qui la parlent s’efforcent de plus
guré ; et ils en sont restés là, comme s’il suffisait de connaître le nom et la classification des tropes pour les faire se
i existe entre un objet et un autre objet, et en vertu de laquelle le nom de l’un a été substitué au nom de l’autre. L’effe
l’or sont mis pour la liqueur qu’ils contiennent. C’est ainsi que le nom d’un pays remplace celui des habitants, que le ci
dre le sceptre, » pour « prendre l’autorité royale. » L’on a donné le nom de métonymie à ces espèces de tropes qui sont fon
prit passe aisément d’un objet à un autre, ou saisit un objet dans le nom d’un autre. C’est toujours quelque idée accessoir
s appelons métaphore, par laquelle, au lieu de se servir du véritable nom d’un objet, l’on emploie le nom d’un autre objet
le, au lieu de se servir du véritable nom d’un objet, l’on emploie le nom d’un autre objet qui lui ressemble. C’est en quel
que, sans en faire précisément la comparaison, on peut substituer le nom de l’un au nom de l’autre. « Ce ministre est la c
de un écrivain aussi correct, parce que les divisions infinies et les noms divers des tropes n’étaient point connus de son t
généralement admises, il serait inexact de donner indistinctement le nom de métaphore à toutes les expressions figurées. D
ant de personnification, que l’on peut douter même qu’il en mérite le nom , et qu’on ne devrait peut-être le placer qu’au ra
n grand avantage dans l’emploi de cette figure. Comme, chez nous, les noms substantifs n’ont point de genre, ou, pour mieux
noms substantifs n’ont point de genre, ou, pour mieux dire, comme les noms seuls des êtres mâles ou femelles sont masculins
ou à une idée abstraite, c’est-à-dire si, au lieu de placer devant le nom le pronom it, nous nous servons des pronoms perso
bus assigner leurs cantons, Cultiver votre enfance et vous donner des noms  ! Quel autre soutiendra vos tiges languissantes ?
mner ce passage de la belle épître d’Héloïse à Abélard, par Pope : «  Nom cher et fatal, je ne veux plus te prononcer, ne s
mêle avec l’idée de Dieu ! Ô ma main, ne l’écris pas !… Mais déjà ce nom s’offre âmes yeux ; effacez-le, mes larmes. » Ic
nnifiées, et le poète leur adresse à tous la parole. D’abord c’est le nom d’Abélard, nom cher et fatal…, et l’on ne peut ra
poète leur adresse à tous la parole. D’abord c’est le nom d’Abélard, nom cher et fatal…, et l’on ne peut raisonnablement l
l’on ne peut raisonnablement le reprocher à l’auteur, car souvent le nom d’une personne étant mis à la place de la personn
mis à la place de la personne même, et rappelant les mêmes idées, ce nom peut, avec dignité, supporter la personniifcation
e de son cœur elle en vient à sa main, et la prie de ne pas écrire le nom de son amant, voilà qui est forcé et hors de natu
a enlevé pendant qu’il travaillait à l’ouvrage qui a immortalisé son nom  : Nam quo ille animo, qua medicorum, admiratione
er plus à loisir. Je crois qu’on pourrait donner à cette invention le nom de figure typographique du langage. Puisque j’ai
ydide parmi les écrivains en prose. Il entend par style fleuri, et le nom d’ailleurs l’indique assez, un style orné, coulan
r leur faux brillant, le style dans lequel ils sont répandus prend le nom de fleuri, expression dont on se sert pour faire
on s’est mépris sur son éloquence, si toutefois on peut lui donner ce nom . Car si par éloquence nous entendons la véhémence
guerre du Péloponnèse parurent un grand nombre d’hommes qui, sous le nom de rhéteurs, et quelquefois de sophistes, exercèr
on la plus grande, frappèrent des pièces de monnaie qui portèrent son nom . Dans les dernières années de sa vie, il se fixa
t rien de plus digne de notre attention que Cicéron lui-même, dont le nom seul rappelle tout ce qu’a de grand l’art de l’or
é de Cicéron, et préfère le style plein, soutenu et abondant, quelque nom qu’on veuille lui donner. Il termine par cette ob
a Grèce et de Rome ; quelques-unes même l’emportent ; mais ces grands noms de Démosthène et de Cicéron n’ont point encore co
uence qu’il exerça pendant sa vie, et la gloire qui couvre encore son nom . Voilà les modèles que l’orateur devrait toujours
mes à la main, suivi d’une puissante armée, le monarque nous amuse dn nom de paix, tandis qu’il nous fait réellement la gue
it vivre plus longtemps auprès d’une femme qui n’avait de mère que le nom , et qui venait de couvrir d’opprobre elle-même et
put contre Oppianicus, en leur promettant d’abord de l’argent en son nom , puis en leur disant qu’Oppianicus était un fourb
ce ; mais si on les répand sans discernement, si l’on en surcharge le nom de chaque objet, au lieu d’embellir une image, el
précédents, ont publié des sermons. L’on trouve parmi eux beaucoup de noms infiniment respectables. Leurs ouvrages sont dign
distinguent deux espèces d’introduction auxquelles ils ont donné les noms de principium [début], et insinuatio [insinuation
t encore apporter une attention particulière à la citation exacte des noms , des dates, des lieux, enfin des principales circ
chez tous les peuples, les premiers mots que l’on inventa, furent des noms substantifs simples et réguliers Rien n’est aussi
s par lesquels les hommes arrivèrent à la formation d’une langue. Les noms des objets remontent, sans doute, aux temps des p
rticulés que l’on forma, exprimaient plutôt une phrase entière que le nom d’un objet particulier, et servaient à donner que
grossit » Leurs premiers mots furent, sans doute, non pas de simples noms substantifs, mais des substantifs mêmes, accompag
st notre article indéfini un : J’ai vu UN homme qui… ; one, est notre nom de nombre cardinal un : Il y avait trois hommes,
e n’en ai vu qu’UN. 25. Les différentes terminaisons d’un mot, d’un nom ou d’un verbe, paraissent toujours plus intimemen
der strain. 49. Lee. 50. En français nous donnons ordinairement le nom d’épigraphe à ces sentences ou devises que quelqu
torieuses, et la hardiesse française porte partout la terreur avec le nom de Louis. Tu céderas, ou tu tomberas sous ce vain
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
ssions de l’antique poésie ; on laissa à cette imitation dégénérée le nom de poésie lyrique ; les poètes répétèrent souvent
hanson. § II. De l’ode. Le poème lyrique prend généralement le nom d’ode, qui signifie chant. Boileau la définit ain
; elle se composait de plusieurs parties ou stances, qui prenaient le nom de strophe, antistrophe et épode, et qui correspo
bler par le nombre et la disposition des vers. L’ode prend différents noms , suivant le caractère de l’inspiration et l’objet
ce, qui célèbrent l’amour (Anacréon, célèbre poète grec, a laissé son nom au genre anacréontique, qui chante aussi l’ivress
ui chante aussi l’ivresse et l’amour) ; la chanson satirique, dont le nom indique assez l’objet ; la chanson bachique, qui
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
Définition ; classification. – épigramme. Domairon réunit sous le nom de poésies fugitives un certain nombre d’ouvrages
amère contre ceux qui s’intitulent amis, mais qui ne méritent pas ce nom . Eh bien, c’est cette dernière pièce que nous app
Les pensées, les épigrammes et les madrigaux, prennent chez nous le nom d’inscription, quand ils sont en effet inscrits q
tes pièces, qu’on donne aussi très souvent, et assez improprement, le nom d’épigrammes à quelques contes très courts, et do
) ; ou tri et potage ; ou enfin tripot et âge. Le logogriphe, dont le nom signifie embarras sur un mot, est une autre énigm
veut tirer le cœur, Qu’a vu plus d’une fois renaître le lecteur. Mon nom bouleversé, dangereux voisinage, Au Gascon imprud
us le mercredi,         C’est là ce qui m’étonne. On donne encore le nom de vaudeville à un divertissement en chanson qui
hanson qui termine souvent les petites pièces de théâtre, et de là le nom de vaudeville s’est étendu aux pièces entières. I
Il y a encore quelques chansons particulières qu’on désigne sous des noms différents. Indiquons seulement ici l’épithalame,
34 (1854) Éléments de rhétorique française
té marqués avec la plus scrupuleuse exactitude. La parole a trouvé un nom pour les émotions intérieures, ainsi que pour les
si, ces exclamations que la grammaire a recueillies plus tard sous le nom d’interjections, et qu’elle a placées après toute
société humaine, comment s’y prit-on pour assigner à chaque objet un nom qui lui fût propre, c’est-à-dire, pour inventer l
prime l’espèce de gémissement que fait entendre l’oiseau qui porte ce nom . Lorsqu’on dit que le vent souffle, que le tonner
nivre de sang etjouit d’un carnage inutile, ils auront aussi donné le nom de tigre à l’homme cruel sans nécessité, qui fais
es grammairiens et les rhéteurs ont placées dans leurs livres sous le nom de tropes et de métaphores, Ces expressions pitto
nvénient, on inventa, en certains pays, des caractères connus sous le nom d’hiéroglyphes, et l’on peut considérer cette inv
à chacun de ces sons élémentaires un signe particulier, connu sous le nom de lettre, et il enseigna aux hommes comment, en
es objets par un cri énergique et rapide, et qu’ils leur donnèrent un nom articulé, les substantifs furent créés. Quand l’h
t il s’appliqua aux animaux ou aux choses inanimées, et remplaça leur nom dans le discours. Cette classe de mots, que la gr
ntagne. Cette espèce de mots est désignée dans les grammaires sous le nom d’adjectifs ou mots qui s’ajoutent aux substantif
us vaste, bien plus importante : l’homme, après avoir désigné par des noms l’existence particulière des choses qui l’entoura
tte assertion, c’est le verbe ; c’est à son importance qu’il doit son nom  : verbe vient du latin verbum qui signifie mot, c
mots que nous venons de citer sont placés dans les grammaires sous le nom de prépositions ou mots qui se mettent devant les
nt dans la classe des connectifs, et auxquels la grammaire a donné le nom de conjonctions, tels que mais, et, parce que, qu
principales espèces tic mots : 1° les substantifs, qui comprennent le nom et le pronom ; 2° les attributifs, qui comprennen
mptent point au nombre des parties fondamentales du discours, et leur nom indique assez leur nature mixte, participant à la
un dans presque toute la Gaule ; la plupart des habitants prirent des noms romains, et portèrent la toge ; des mariages nomb
ait en latin que l’on écrivait l’histoire, si l’on peut appeler de ce nom les chroniques informes des premiers siècles du m
sir, on l’a presque toujours marquée par une légere variation dans le nom substantif. En français, le pluriel se forme ordi
e entre les deux sexes, il ne devrait à la rigueur s’appliquer qu’aux noms de créatures vivantes que l’on peut distinguer en
ssées dans l’un des deux genres, masculin ou féminin. Tous les autres noms substantifs devraient appartenir à un genre que c
du latin, notre grammaire, non contente d’avoir assigné un genre aux noms d’animaux, divise les noms des objets inanimés, s
non contente d’avoir assigné un genre aux noms d’animaux, divise les noms des objets inanimés, sans exception, en masculins
endre par des mots séparés : on se borna à changer la terminaison des noms substantifs. De là sont venus les cas des langues
le Seigneur. Cette méthode, qui consiste à varier la terminaison des noms ‌ 4, est sans doute la seule dont les hommes se so
discerner de nouveaux rapports que n’exprimait pas la déclinaison des noms , ils conçurent des idées générales, et inventèren
imple et plus facile d’adapter quelques prépositions au nominatif des noms , et de dire : di Roma, a Roma, di Cartago, a Cart
des monts on disait : di Roma, a Roma. Nos adjectifs se joignent aux noms substantifs dont ils déterminent la qualité, et,
igne qui marque le genre et le nombre, selon le nombre et le genre du nom auquel ils appartiennent. Les pronoms français n’
xprimer avec des mots. Le premier qu’il prononcera sera sans doute le nom de l’objet en question ; il ne dira pas, selon ta
rd. Accoutumés aujourd’hui à un ordre tout différent, nous donnons le nom d’inversion à cette manière de parler, et nous la
éré par l’imagination et par les liassions, qui placent avant tout le nom de l’objet qui les occupe ; etles passions sont p
st fondé sur ta raison : dans toute proposition, on énonce d’abord le nom de la personne ou de la chose qui agit, ensuite l
langue des Romains leur idiome barbare, ils supprimèrent les cas des noms et les terminaisons des verbes, parce qu’ils n’at
on était parvenu à l’éloquence. Ces derniers ont été désignés sous le nom de rhéteurs, et l’art qu’ils ont créé s’est appel
e ; mais ni l’homme de bien, ni Phocion n’en furent ouïs, et, avec le nom de justice dans la bouche, on passa outre à l’une
e ce monstre à l’exécration des Romains, lorsqu’il s’écrie : « O doux nom de la liberté ! ô droits sacrés de la cité romain
liers pour en tirer une conclusion générale, le raisonnement prend le nom d’induction. Buffon veut prouver qu’il ne faut p
faits particuliers, attribués à un peuple ou à un personnage dont le nom fait autorité, l’argument prend le nom d’‘exemple
ple ou à un personnage dont le nom fait autorité, l’argument prend le nom d’‘exemple. J. J. Rousseau, voulant prouver que
ut pu encore gagner des batailles ; et voilà que dans son silence son nom même nous anime ; et en semble il nous avertit qu
séricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d’eau donné en son nom , plus que tous les autres ne feront jamais tout v
on vive ou profonde : ils ont désigné ces formes privilégiées sous le nom général de figures de pensées, et ils ont donné à
général de figures de pensées, et ils ont donné à chacune d’elles des noms particuliers. Nous allons énumérer les principale
hé, qui donne à la pensée un tour plus piquant. Cette figure prend le nom d’allusion. On dirait que pour plaire, instruit
nt ! ô mortels ignorants de leur destinées ! » Cette figure prend le nom d’exclamation. Il y en a encore un exemple dans l
tre une idée de ruse et d’artifice, pourraient être désignées sous le nom générique de feintes oratoires : nous allons énum
détournée qui se cache sous la forme d’un reproche, l’ironie prend le nom d’’astéisme, d’un mot grec qui signifie enjouemen
le piège l’ambition du roi des rois. Cette figure est connue sous le nom d’hyperbole, mot tiré du grec qui signifie exagér
lle qui les diminue. Cette figure, dont La Harpe n’osait prononcer le nom , dans la crainte d’effrayer son auditoire, s’appe
les vaisseaux : « Ilse fit inscrire au rôle des charpentiers sous le nom de Pierre Michaëloff, et non de Pierre Michaëlowi
tendre que les paroles les plus positives. On donne à cette figure le nom de réticence. Aricie l’emploie, dans Phèdre, pour
ion du sens. L’harmonie, considérée sous ce dernier rapport, prend le nom d’harmonie imitative. L’harmonie imitative est u
e mers en mers, et moins roi que pirate, Conservant pour tout bien le nom de Mithridate, Apprenez que, suivi d’un nom si gl
servant pour tout bien le nom de Mithridate, Apprenez que, suivi d’un nom si glorieux, Partout de l’univers j’attacherais l
la tristesse. Les rhéteurs ont ensuite constaté le fait, et donné le nom de tropes à ces mots enrichis d’un nouveau sens.
  De l’allégorie. Quand la métaphore se prolonge, elle prend le nom d’allégorie. La métaphore ne tombe que sur un mot
lle catachrèse ou abus de mots. De la métonymie. On emploie le nom d’un objet pour le nom d’un autre, lorsqu’il exis
de mots. De la métonymie. On emploie le nom d’un objet pour le nom d’un autre, lorsqu’il existe un rapport tel entre
’autre et soit presque disposé à les confondre. Cette figure prend le nom de métonymie, d’un mot grec qui signifie changeme
e prend le nom de métonymie, d’un mot grec qui signifie changement de nom . Il y a plusieurs espèces de métonymies ; 1° On p
trop inquiétée. C’est encore ainsi qu’on désigne une doctrine par le nom du lion où on la professe. On dit la doctrine du
et demain dans un froc. Boileau. 7° On désigne un ouvrage par le nom de son auteur, ou un objet par le nom de celui qu
7° On désigne un ouvrage par le nom de son auteur, ou un objet par le nom de celui qui le tient sous sa garde et sous sa pr
ventions nouvelles, les produits des manufactures prennent souvent le nom de l’inventeur ou du fabricant. On dit aussi Sain
stor pour désigner un chapeau fait de poils de castor. 3° On prend le nom du genre pour celui de l’espéce (l’espéce est la
aignée : L’insecte fut sensible, et l’homme fut barbare. L’insecte, nom du genre, est mis pour l’araignée, espèce d’insec
m du genre, est mis pour l’araignée, espèce d’insecte. 4° On prend le nom de l’espéce pour celui du genre, comme lorsque l’
e l’objet coloré. 9° On désigne une classe d’objets en général par le nom propre d’un objet particulier. Ainsi, en parlant
age pittoresque. 10° Quelquefois, au contraire, au lieu d’employer le nom propre d’un objet particulier, on se sert du nom
u lieu d’employer le nom propre d’un objet particulier, on se sert du nom de la classe à laquelle il appartient. Ainsi, en
a risée de tout le monde ; et jamais on ne parle de vous que sous les noms d’avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu.
pension, etc. Quand la finesse s’applique au sentiment, elle prend le nom de délicatesse. Un trait délicat est une idée tou
efforce à tacher le renom D‘un guerrier à qui tous doivent un si beau nom  ? Dis, Valère, dis-nous, si tu veux qu’il périsse
nt acquis rapidement des biens immenses, fut bientôt marquis, sous le nom de M. de La Jeannotière, et retira son fils de l’
 Eh ! mon Dieu ! s’écria-t-il, je crois que c’est là Jeannot ! » À ce nom , le marquis lève les yeux, la voiture s’arrête :
que nous l’a représentée Virgile, se console en Épire, en donnant des noms troyens aux lieux de son exil. En remontant à la
ues-unes de ces douces appellations de la patrie. Andromaque donne le nom de Simoïs à un ruisseau. Et quelle touchante véri
s de la montagne, il faisait jaillir un fleuve qui ne portait que son nom , » (M. Villemain, Discours prononcé à l’ouverture
de Platon avait bien mérité du genre humain, et ils ont attaché à son nom une gloire immortelle. 3° Le discours doit être p
ui représentent ici la splendeur littéraire de la France, et dont les noms , célébrés aujourd’hui par la voix des nations, re
appartiennent à des professions différentes : les uns se sont fait un nom dans les arts ou dans les sciences ; ceux-là hono
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
orique emploie des formes spéciales dont il est utile de connaître le nom et l’usage. Qu’on se rappelle d’abord ce qui a ét
dit. » On a appelé pronomination la périphrase qui remplace un seul nom . Ainsi le vers de Racine, Celui qui met un frein
, Qui m’arracha d’un coup ma naissance et ton père, De qui jusques au nom tout doit m’être odieux, Est de tous les mortels
les adjonctions de mots qui n’ajoutent rien à l’idée, et réservera le nom de pléonasme à celles qui lui donnent de l’énergi
a condensant et en la resserrant. Ces dernières se renferment sous le nom général d’ellipse. L’ellipse est le contraire du
le, que pour ne pas laisser ignorer aux jeunes gens des formes et des noms qu’ils pourraient rencontrer. Pour ajouter plus d
distraction qui lui a fait prendre, comme au singe de la Fontaine, le nom d’un port pour un nom d’homme, je préfère sa form
fait prendre, comme au singe de la Fontaine, le nom d’un port pour un nom d’homme, je préfère sa forme, Phénisse veille e
ngue. Si l’on y tient cependant, on peut leur donner à toutes un seul nom , celui d’imiation, par exemple, et y joindre les
36 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
connaissant que par toi-même, et sans que tu fusses recommandé par le nom de tes ancêtres, t’a si promptement élevé, de dig
elle-même ; toi, le conservateur de Rome et de l’empire, car c’est le nom que nous te donnons à juste titre, tu protégeras
à craindre par l’énormité de leurs dettes, par leur influence, par le nom qu’ils portent ! III. Pour moi, quand je co
e centurion, qui est venu camper près de Fésules, c’est en son propre nom qu’il a déclaré la guerre au peuple romain ; cett
lui répondent en peu de mots et sans se troubler, lui rappelant et le nom de leur introducteur et le nombre de leurs visite
ît et son cachet et l’écriture de sa main. La lettre ne portait aucun nom  ; elle était conçue en ces termes : « Celui que j
out : des actions de grâce sont décernées aux dieux immortels, en mon nom , pour leur protection signalée. Je suis le premie
mes douleurs d’être l’objet d’un sentiment si bienveillant. Mais, au nom des dieux immortels, bannissez-le de vos cœurs, j
é. En effet, si Lentulus a pu croire, sur la foi des devins, qu’à son nom était fatalement attaché la ruine de l’État, pour
auvez vos personnes, vos femmes, vos enfants, vos biens ; défendez le nom et l’existence du peuple romain ; mais cessez de
pas un de nous ne doit survivre, même pour gémir sur l’extinction du nom romain et pour déplorer la chute d’un si puissant
mis sous bonne garde ; mais surtout lorsque vous avez ordonné, en mon nom , des actions de grâces solennelles, honneur que n
leur liberté, les mêmes qui décrétaient des actions de grâces en mon nom  ; les mêmes qui, hier, récompensaient magnifiquem
sa manie, et les Siciliens son brigandage ; pour moi, je ne sais quel nom lui donner. Je vais vous mettre la chose sous les
es yeux : jugez-en par ce qu’elle est en elle-même, plutôt que par le nom . Considérez d’abord la nature des faits, et peut-
la nature des faits, et peut-être ne chercherez-vous pas longtemps le nom qui leur convient. Je nie que dans toute la Sicil
Praxitèle ; car, en recherchant les crimes de Verrès, j’ai appris les noms des artistes. C’est, si je ne me trompe, ce même
t orner la place en honneur des dieux immortels, et pour la gloire du nom romain. Mais ce magistrat, hôte de la famille Héj
Lisez la note des registres. Registres d’Héjus. J’aime à voir que les noms célèbres de ces artistes, dont nos curieux font t
étrangères cessent de respecter cet illustre corps, que deviennent le nom et la majesté de notre empire ? La ville de Messi
ces tapisseries si renommées dans toute la Sicile, et connues sous le nom de tapisseries attaliques ? Vous pouviez les ache
es, Apollonius de Drépane, fils de Nicon, et qui porte aujourd’hui le nom d’A. Clodius : vous l’avez dépouillé de toute sa
un anneau ; c’est-à-dire, que l’un a prouvé qu’il était digne de son nom infâme, et l’autre, de son glorieux surnom. XX
; Archonide et Mégiste, à Élore. La voix me manquerait plutôt que les noms . Il y a apparence qu’il fournissait la laine, et
ieux offensés, la confiance dans le peuple romain et la dignité de ce nom auguste affaiblies et presque perdues, les droits
dépouillé son hôte, chassé l’allié et l’ami du peuple romain ? Votre nom et celui du peuple romain, soyez-en sûrs, ô juges
e Capitole, comme l’exigent la majesté de ce temple et la grandeur du nom romain. Si vous montrez de la sévérité contre cel
sénat et du peuple romain, votre gloire réside dans ce temple ; votre nom , consacré avec cet édifice, jouira d’une égale im
peuple romain. Cette ville, faisant la guerre aux Carthaginois en son nom et avec ses seules forces, fut prise et détruite
ses anciens autels. Elle était sur un piédestal élevé, qui portait le nom du grand Scipion écrit en gros caractères. On y l
s de la crainte et de l’espérance. On lui oppose de temps en temps le nom de Scipion, on lui dit que c’est un présent du pe
ceux qui ne voyaient plus que le piédestal, sur lequel était gravé le nom de Scipion, regardaient comme un crime impardonna
qualités ; j’exige de vous ce que vous devez à votre sang et à votre nom . Pouvez-vous donc vous déclarer le protecteur d’u
, de porter même le scrupule jusqu’au point de ne pas souffrir que le nom d’un étranger y soit inscrit, et vous favoriserie
it inscrit, et vous favoriseriez Verrès, qui a, je ne dis pas mis son nom par force ou par fraude sur les monuments de Scip
cette statue de Diane, et qu’elle fut remise en place et consacrée au nom et sous les auspices de ce général ; que Verrès,
sant ôter et transporter, fit aussi effacer et enlever entièrement le nom de Scipion. Ils vous conjurent de leur faire rend
t de Scipion, exposent ses images, se décorent de sa gloire et de son nom , j’y consens ; mais je soutiens que ce grand homm
onduite et de mœurs, sont des liens peut-être aussi forts que ceux du nom et du sang dont vous faites tant d’état. XXXVI
de votre part ; rétablissez seulement ce piédestal ; qu’on y grave le nom de cet invincible général ; qu’on replace cette m
uilles de nos ennemis vaincus, et ayant été placé dans cette ville au nom et sous les auspices de notre général ; crime con
de notre empire : il n’a pas craint de fouler aux pieds la gloire du nom romain, de renverser les monuments de nos exploit
n homme innocent, contre un ami, un allié du peuple romain. Mais quel nom donner à l’insulte faite à la statue de Marcellus
d’une si belle tige, et protecteur né de la Sicile, voulût prêter son nom à Verrès et se charger de son crime : cependant,
rthage, cette admirable statue d’Apollon qui portait sur la cuisse le nom de Myron, sculpteur, inscrit en petits caractères
si supérieur en tout, qui les avait placés et y avait fait graver son nom . Pourquoi vous parler et me plaindre davantage de
le trajet est très périlleux. Il y a dans cette île une ville de même nom , où Verrès n’a jamais mis le pied, quoique pendan
edoublez d’attention pour ce que je vais dire : je vous le demande au nom des dieux immortels, de ces dieux dont la religio
’insister particulièrement sur ce qui avait rapport à la religion. Au nom des dieux immortels, ne méprisez pas leurs plaint
t l’élite des habitants de cette ville, ces fréquentes répétitions du nom de Verrutius, dont je vous ai déjà parlé, et je l
le autre dans celui de Jupiter ou dans celui de Bacchus. » À côté des noms de ceux à qui on avait confié la garde de ces cho
ont que non. En troisième lieu, s’ils n’ont point fait construire, au nom et aux frais de la ville, un gros navire de charg
ai-je ? Car à tous mes assauts on oppose comme un mur impénétrable le nom d’excellent général. Je connais le terrain. Je vo
t soulevé d’autres esclaves. Apollonius n’avait point d’esclave de ce nom  ; il lui commande néanmoins de le produire sur-le
n vain Apollonius affirme-t-il qu’il n’a point d’esclave qui porte le nom qu’on lui cite ; Verrès ordonne qu’on l’arrache d
seaux pour vous escorter et vous conduire ? Vous ne pouviez, en votre nom particulier, aller en aucun lieu hors de votre pr
« Et suivant l’avis de mon conseil : » vous avez entendu, juges, les noms de ceux qui composaient alors l’admirable conseil
nt alors l’admirable conseil de Verrès. Vous semblait-il entendre les noms des conseillers d’un préteur, ou plutôt ne vous r
ieu des terres, éminemment laboureurs, qui n’avaient jamais craint le nom de corsaire, et qui, sous votre préture, n’avaien
annonce que les vaisseaux corsaires sont au port d’Odyssée (c’est le nom qu’on donne à ce lieu), et notre flotte était au
hynum. Cléomène, voyant près de là un fort (mais il n’en avait que le nom ), espérait, avec les troupes qu’il en tirerait, p
eux immortels ! dans le temps que l’autorité de notre république, son nom , ses faisceaux, règnent dans Syracuse, un brick d
ur de cette île, qui forme dans Syracuse une ville distinguée par son nom et par son enceinte ; et, comme je l’ai déjà dit,
ombre des suppliants. Il était votre hôte, et vous lui aviez donné ce nom lorsque vous logiez chez lui. Quand vous vîtes un
pectable accablé de maux, ses larmes, sa vieillesse, les droits et le nom de l’hospitalité ne purent-ils vous rappeler du c
être battu de verges. Quelqu’un avait-il alors permis de prononcer le nom de Cléomène. Mais le motif de ma propre défense m
ommé Furius (dans cette province plusieurs portent comme celui-ci des noms latins) ; cet homme, connu et estimé dans sa patr
onsidérable ; il dit la même chose : il ne diffère en aucun point. Au nom des dieux immortels ! quels sont vos sentiments,
douleur de leurs pères, ni le souvenir qu’ils vous ont rappelé de mon nom , rien n’a pu faire impression sur vous. À répandr
pas la guerre ? pourrions-nous laisser impuni l’outrage fait à notre nom  ? Combien croyez-vous que nos ancêtres ont entrep
le cœur des barbares. Notre empire est si respecté, la vénération du nom romain si grande chez tous les peuples, qu’une pa
ortuné, qui n’avait jamais vu un pareil abus de pouvoir. LXIII. Nom précieux de liberté ! magnifique privilège de not
ce qu’il est parlé dans ces lettres d’un Gavius, et que je choisis ce nom afin d’y attacher cette histoire fondée sur une i
tés du monde, vous auriez été si redevable au nom de votre patrie, ce nom glorieux chez tous les peuples de la terre, cet h
personnel, et que vous ne vous fussiez pas montré l’ennemi déclaré du nom , des familles et des droits de tous les citoyens.
on à des amis de notre république, non à des hommes qui connussent le nom du peuple romain, enfin non à des hommes, mais à
hent dans Rome tellement flétris pour avoir acquitté Verrès, que leur nom semble couvert non de cire, mais de fange. Ainsi,
lle organisation des tribunaux, loi que n’a pas publiée celui dont le nom y est attaché, mais cet accusé lui-même ; oui, c’
s vertus, et qui, voulant être le premier auteur de sa race et de son nom , soutint la haine et la jalousie des hommes les p
e temple si auguste, si vénéré ; il n’y reste plus aujourd’hui que le nom du grand Africain et les vestiges de ces profanat
37 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
: « Ha ! gentilz sires, voelliés rafrener vostre corage. Vous avés le nom et la renommée de souverainne gentillèce et noblè
stres de Plutarque et les petits traités de cet auteur connus sous le nom d’Œuvres morales ; cette traduction, qui rendait
lui, il y aurait beaucoup d’injustice et d’ingratitude à laisser son nom tomber tout à fait dans l’oubli. Les français e
isis… Ribaud, ayant visité toutes les côtes de cette terre, donné les noms des rivières de France aux principales, et planté
les armes de France, commença à bâtir un fort auquel il imposa491 le nom du roi Charles, et fit alliance avec les roitelet
eppe.    Étant heureusement arrivé là, il bâtit un autre fort du même nom que le premier sur l’embouchure de la rivière de
ette religion, dissimula une injure si atroce, au grand déshonneur du nom français ; mais il se trouva un particulier qui e
teur. Molière (1622-1673) Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière, est né à Paris le 15 janvier 1622. A
onde pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise d’en porter le nom et les armes574, et que ce nous soit une gloire d
vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’on fait, et que je
e qui a dit cela ? Valère. — Je ne me souviens pas maintenant de son nom . Harpagon. — Souviens-toi de m’écrire ces mots.
e parler devant moi avec cette arrogance, et de donner impudemment le nom de science à des choses que l’on ne doit pas même
t le nom de science à des choses que l’on ne doit pas même honorer du nom d’art621, et qui ne peuvent être comprises que so
honorer du nom d’art621, et qui ne peuvent être comprises que sous le nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et
tte question, n’hésitent pas beaucoup. On tranche le mot aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l’usage aujo
assez passable ; mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où631 d’autres, en ma place, croiraient pouvoir p
verses trouvées dans ses papiers, qui ont été publiées (1670) sous le nom de Pensées. Facheux effet de l’amour-propre
t est bien fat677 ? — Sire, il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom . — Oh bien ! dit le Roi, je suis ravi que vous m’
ais il fut prié d’arrêter un moment, jusqu’à ce qu’on eût parcouru le nom des coupables qu’on avait ordre d’arrêter. Le sie
aient reçu la cruelle mission de leur maître. Il leur avait donné des noms fort apostoliques, appelant l’un Sans-Fiance793,
’autre Brise-Tout et ainsi du reste. Sur la terreur que donnaient ces noms effroyables il imposait des sommes assez considér
iverses plantes. Je pris un de ces insectes, dont je ne sais point le nom … Je le considérai attentivement ; et je ne crains
brassade, que je lui dis : « Seigneur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Peñaflor984. — Comment, connu ! reprit-il
stituait un unique, divisé en deux branches, auxquelles il donnait le nom de dime royale, l’une sur les terres, par un dixi
ris le 20 novembre 1694, François-Marie Arouet, qui devait prendre le nom de Voltaire, donna de très bonne heure des marque
ur permit même d’élever un monument, sur lequel ils firent graver les noms de ceux qu’ils avaient massacrés comme traîtres à
« Eh ! mon Dieu ! s’écria-t-il, je crois que c’est là Jeannot. » A ce nom le marquis lève les yeux ; la voiture s’arrête :
e dans des cabinets1167 ; ils ont des colifichets1168, ils savent des noms , et n’ont aucune idée de la nature. Mais notre ca
vantage. Tandis qu’il écrivait sans me regarder, je lui déclinais mon nom , et je lui faisais mon histoire. Sur la fin de ce
marque un peu dans le grand monde, ordonné que le noble y mettra son nom , le poète son talent. Doublemain lit un autre pa
te-Allure, fille majeure (Marceline se lève et salue), contre Figaro… nom de baptême en blanc.  » Figaro. — Anonyme. Brid
était en honneur chez nos religieux : plusieurs d’entre eux, sous le nom d’hospitaliers 1363se consacrèrent particulièreme
it danser Madelon Friquet 1377 à ces Iroquois. M. Violet (c’était son nom ) était maître de danse chez les sauvages. On lui
pellent le Nouvel Éden, et à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane 1387. Mille autres fleuves, tributai
plus tard chargé par le duc d’Orléans, qui devait devenir roi sous le nom de Louis-Philippe, de l’éducation militaire de so
leurs souffrances et de leur dénuement, je vous le dis en vérité, son nom est écrit au lèvre du souverain Juge parmi ceux d
nsistèrent : « Eh bien ! dit Charles à l’évêque, remerciez-les en mon nom de leur offre ; mais dites-leur franchement qu’ap
644. La mort de Wilberforce1496 On a prononcé tout à l’heure un nom , le nom vénéré d’un homme qui passa par les mêmes
a mort de Wilberforce1496 On a prononcé tout à l’heure un nom, le nom vénéré d’un homme qui passa par les mêmes épreuve
doigt sur leur bouche, et leur rappelait qu’elle avait promis en leur nom qu’elles montreraient plus de force. « Loin de pl
é, et la modeste insouciance d’un soldat à qui il importe peu que son nom soit célèbre, pourvu que la chose publique prospè
thiopie, les épices et les perles des Indes, les châles des pays sans nom de l’Asie, cent sortes de meubles précieux mystér
9, Charles-Augustin Sainte-Beuve, après avoir d’abord publié, sous le nom de Joseph Delorme, un recueil de Poésies (1829),
r Port-Royal 1657 (1840-1860) et les articles qu’il a réunis sous les noms de Causeries du lundi, Nouveaux Lundis, Portraits
Quant à nous, nous ne faisons rien de mal ». On lui demanda : « Quel nom a Dieu ? — Dieu, dit-il, n’a pas de nom comme un
al ». On lui demanda : « Quel nom a Dieu ? — Dieu, dit-il, n’a pas de nom comme un homme ». Les deux martyrs reçurent le co
1890, ont si intimement uni leurs talents, comme ils unissaient leurs noms , qu’il est impossible de distinguer l’apport de c
et à demi satirique, dont le succès fut grand et rendit dès lors son nom célèbre, la Grèce contemporaine (1855). C’est enc
ien gaie, bien riante, et particulièrement française, en dépit de son nom germanique. Nous embarquions une demi-douzaine de
du bout des lèvres, d’un air méprisant. Jamais il ne m’appela par mon nom  ; il disait toujours : « Eh ! vous là-bas, le pet
elle, se balançant doucement bord à bord, comme allégés par les jolis noms qu’ils portaient à leur arrière en lettres blanch
onner. Seulement on fit l’appel de ceux qui restaient, pour savoir le nom du second qu’on avait perdu : c’était un petit no
irs ruisseaux dont la France est garnie : Si1851 seront mis vos hauts noms en histoire. Frappez donc tant de main gladiatoir
Dieu, Dont vous êtes l’image, et porter au milieu De votre cœur, son nom et sa sainte parole, Comme le seul secours dont19
ander, A ouïr vos sujets, les voir et demander1986, Les connaître par nom et leur faire justice, Honorer la vertu et corrig
loire, Et faites que de vous se remplisse une histoire Digne de votre nom , vous faisant immortel Comme Charles le Grand, ou
x ombres de Damon.) Sur le règne de Henri IV La terreur de son nom rendra nos villes fortes : On n’en gardera plus n
de son heur2059 étonné, Ajoute chaque jour quelque nouvelle marque Au nom qu’il s’est acquis du plus rare monarque Que ta b
ut aussitôt servie. Je ne vous dirai point les différents apprêts, Le nom de chaque plat, le rang de chaque mets ; Vous sau
jouvenceaux, enfants du voisinage ; Assurément il radotait. « Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur
ure. Valet d’Amphitryon ? Sosie. D’Amphitryon, de lui. mercure. Ton nom est ? Sosie. Sosie. Mercure. Heu ? comment ? S
isie ? Mercure. Qui te donne, dis-moi, cette témérité, De prendre le nom de Sosie ? Sosie. Moi je ne le prends point, je
rrible ! et l’impudence extrême ! Tu m’oses soutenir que Sosie eû ton nom  ? Sosie. Fort bien : je le soutiens, par la gran
ut au gré de tes vœux : Ton bras t’en a fait le maître. mercure. Ton nom était Sosie, à ce que tu disais ? Sosie. Il est
t-il ainsi renoncer à moi même, Et par un imposteur me voir voler mon nom  ! Que son bonheur est extrême, De ce que je suis
dents, je pense, Tu murmures je ne sais quoi ? Sosie. Non. Mais, au nom des dieux, donne-moi la licence De parler un mome
is-moi, dans cette fantaisie ? Que te reviendra-t-il de m’enlever mon nom  ? Et peux-tu faire enfin, quand tu serais démon,
de chiens ; Il tutaye2306 en parlant ceux du plus haut étage ; Et le nom de Monsieur est chez lui hors d’usage. Clitandre
rrez connaître, Ne manquez pas, d’un haut ton, De les saluer par leur nom , De quelque rang qu’ils puissent être. Cette fami
pourras, conduis-le sur leur trace. Dis-lui par quels exploits leurs noms ont éclaté, Plutôt ce qu’ils ont fait que ce qu’i
ce moment, on me bénit, on m’aime : On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’e
à tous mes amis : Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête. Le grand nom de Pompée assure sa conquête2426 ; C’est l’effroi
ivant, plus qu’en tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante D
is, et la mienne peut-être ; Et la flamme à la main effaçons tous ces noms Que Rome y consacrait à d’éternels affronts. Voil
gloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres, ces palais, de vos noms ennoblis. Et que vous reste-t-il en ces moments s
vous reste-t-il en ces moments suprêmes ? Un sépulcre funèbre, où vos noms , où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez enseve
eux. Mais j’entends le murmure et la clameur publique ; J’entends ces noms affreux de relaps, d’hérétique : Je vois d’un zèl
z vos États ; Et, de vos murs détruits rétablissant la gloire, De mon nom , s’il se peut, bénissez la mémoire. (A Alvarez.)
s tours Attiraient chez lui grand concours2555. Jacqueau, c’était son nom , sur la corde élastique Dansait et voltigeait au
re de la patrie ! Le Berger. Va, patrie et vertu ne sont que de vains noms . Toutefois, tes discours sont pour moi des affron
! et berce les images Du Dieu qui t’a donné tes flots. Savez-vous son nom  ? La nature Réunit en vain ses cent voix ; L’étoi
e nomme ? Mais les astres, la terre et l’homme Ne peuvent achever son nom . Que tes temples, Seigneur, sont étroits pour mon
d’eux vous placera, que dis-je ? au dessus d’eux. Je veux sous votre nom fonder des basiliques, Je veux de jaspe et d’or s
roit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau. Toute gloire près d’eu
leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau. Toute gloire près d’eux passe e
oire, aube toujours nouvelle, Fait luire leur mémoire et redore leurs noms  ! Gloire à notre France éternelle ! Gloire à ceux
éfiez-vous de l’épée. Elle mord. — Quand tu serais femelle ayant pour nom la Mort, J’irais ! J’égorgerai Nuño dans la campa
lus le quitter. Quelques pièces d’un charme exquis ont fait vivre son nom . Outre ses poésies, réunies en un recueil intitul
abit est vert, de s’en apercevoir ? Irus. Puis-je savoir au moins le nom de ce jeune homme ? Laerte. Qu’est-ce que ça vou
Silvio qu’il se nomme. Irus. Silvio ! ce n’est pas mal… Silvio ! ce nom est bien. Irus,… Irus,… Silvio,… mais j’aime mieu
prendrez : Pour être ambitieux d’un sort digne d’envie2832, Lisez ces noms obscurs et désormais sacrés ! Ils rentreront, dem
nombre : Ils ont plus que la gloire, ils ont fait leur devoir ! Leur nom n’est pas signé sur quelque œuvre éphémère2834 ;
deuil, et vous aurez l’honneur. Prononcez mieux que nous2835 ce saint nom  : la Patrie ! Osez enfin tout haut vous proclamer
ma déplorable vie Que pour mieux avilir, à mes derniers instants, Un nom dont la splendeur l’offusqua trop longtemps. O ma
e dois choisir, injure pour injure, La ride au front sied mieux qu’au nom la flétrissure. — C’est assez : le temps passe à
tre eux, une âme droite et sainte, — Un homme enfin, — le seul de son nom qui restât, Son dernier fils, sous Metz2903, étan
Je veux être couché dans un coin : de la terre, Et rien de plus ; mon nom tracé, sans commentaire ; Pas de fleurs sur le so
à l’heure, j’étais un brave homme, on m’aimait ; Je ne sais de quels noms votre fils me nommait ; J’étais une belle âme, un
piration plus profonde et plus grave. En même temps le poète, sous le nom de Mystères, donnait quatre petites pièces, Tobie
 ; Je verse la richesse et la fécondité.... Pour me donner, enfin, un nom bien mérité, C’est moi qui suis la Propreté. Tu n
, Chacun se sent meilleur, tendre, — humain, pour tout dire : Car mon nom est Fraternité ! L’eau. Allons, je te rends mon e
et qui tous ont pour héros le même personnage rusé et malfaisant. Ce nom de Renart, d’ailleurs, devenu nom commun, comme P
e personnage rusé et malfaisant. Ce nom de Renart, d’ailleurs, devenu nom commun, comme Patelin et Tartuffe, est, dans ces
evenu nom commun, comme Patelin et Tartuffe, est, dans ces poèmes, un nom propre. L’animal que nous appelons aujourd’hui re
e siècle. Seule la forme tissu est demeurée comme participe et comme nom . 59. Vert. Voir la note 5 de la page 468. 60.
illaume de Villon, chapelain du cloître Saint-Benoit, dont il prit le nom . Toutefois il semble s’être fait appeler encore d
’Université de Lille, a eu le mérite de la reconnaître le premier) du nom d’Alcibiade, que les gens du moyen âge, à cause d
cause de la beauté proverbiale de ce personnage, avaient pris pour un nom de femme. Flora, nom romain Thaïs, nom grec, port
overbiale de ce personnage, avaient pris pour un nom de femme. Flora, nom romain Thaïs, nom grec, portés par plusieurs pers
rsonnage, avaient pris pour un nom de femme. Flora, nom romain Thaïs, nom grec, portés par plusieurs personnes, entre lesqu
68. Écho, nymphe, personnification mythologique du phénomène du même nom . 69. On mène, on fait entendre. 70. Estan, éta
erite de Bourgogne femme de Louis X le Hutin. 76. Jeu de mots sur le nom de Blanche-Villon désigne peut-être Blanche de Ca
mynes fut publié pour la première fois en 1524 (Paris, in-4°) sous le nom de Chronique et hystoire faite et composée par fe
Jean (seigny doit être une forme populaire et vicieuse de seigneur), nom d’un bouffon dont on trouve la mention dès le xiv
. 210. En, à. 211. Quinquaille (le mot est encore français) est le nom général qui désigne les objets de fer ou de cuivr
mot latin passé en français pour désigner quelqu’un dont on ignore le nom . Il se prend surtout en mauvaise part, mais ce n’
Guise. 429. Tel lieu est une expression indéterminée, remplaçant le nom de terre sous lequel était connu ce gentilhomme,
t été découverte le dimanche des Rameaux (ou Pâques Fleuries, d’où le nom de Floride) de l’année 1512 par l’Espagnol Jean P
t prêchée par le moine allemand Luther (1485-1546). 511. Huguenots, nom donné en France, dès le xvie siècle, aux protesta
au côté : aussi étaient-ils dits de robe courte. 554. Pistole. Ce nom , qui désignait proprement en France une monnaie d
dans le sens figuré. Le mot est d’origine germanique. 556. Prévôt. Nom donné communément à des magistrats chargés de fon
s plus d’état du fils, j’estimerais plus le fils. 578. Harpagon. Ce nom se rattache étymologiquement à la racine grecque
taine, l’acteur énumérai t après les mots Potages..., entrées..., les noms de quatre potages et de cinq entrées, que Molière
n qu’il a ensuite été appliqué au légume que nous connaissons sons ce nom . 601. Pâté en pot. fait avec du bœuf et du lard
mour des hommes, considérés comme créatures de Dieu. 658. Sénateur, nom par lequel on désignait quelquefois les membres d
bougent, ne remuent pour agir. 663. Fourrés, garnis de fourrure. Le nom de chats fourrés se trouve employé pour désigner
ci il n’en est pas ainsi. 709. Les domestiques portaient souvent des noms de provinces : Picard, Bourguignon, Champagne. 7
nt l’une s’appelle Mlle de Croque-Oison, et l’autre de Kerborgne… Ces noms me réjouissent. » (Lettre du 19 juillet 1671.) 7
oignées par de hauts magistrats que le roi envoyait pour juger en son nom certains crimes ou abus que les tribunaux locaux
Arrias (et plus loin Sethon). La Bruyère donne presque toujours des noms grecs aux personnages dont il trace le portrait d
is à La Bruyère de représenter certains de ses contemporains sous ces noms supposés. 818. Se hasarder de est aujourd’hui
repas trop copieux les excite. 829. La Solitaire, l’Orientale, etc., noms de certaines variétés de tulipes. — Voir la note
précier la saveur. 834. On croit que La Bruyère a peint ici, sous le nom de Diphile, Jean de Santeul (1630-1697), chanoine
repaître (voir page 20, note 7) ; mais le pronominal a prévalu. 882. Nom honorifique par lequel l’hôtelier interpelle le c
uis, pièce d’or d’une valeur de vingt-quatre francs, ainsi appelée du nom de nos rois dont elle portait l’effigie. 888. U
sprit le goût (des études, des travaux intéressants). 911. Bacchus, nom latin du dieu que les Grecs pomment Bacchos ou Di
page 9. 924. Ridiculement, de manière à faire rire. 925. Fagotin. Nom propre de forme plaisante donné aux singes des ba
n Ruland (1532-1611), médecin à Ratisbonne, fils d’un médecin du même nom (mort en 1602), qui avait été médecin impérial.
III, électeur de Brandebourg, devenu le premier roi de Prusse sous le nom de Frédéric Ier en 1701 ; mort en 1713. — Sa femm
nd à notre gn. 985. Ses sages : les sept Sages. On désigne sous ce nom , devenu, lui aussi, proverbial, sept philosophes
e au toast ou à la provocation d’un buveur. 993. Corcuelo. C’est le nom de l’hôte. 994. Friand. En dépit de l’orthograp
éologien pourvu du second des grades universitaires, la licence. — Le nom de ce grade vient de ce qu’il conférait la licenc
1001. Valladolid, ville d’Espagne, capitale de la province du même nom , a 154 kilomètres nord de Madrid : le licencié Sé
decin grec qui vivait au ve siècle avant l’ère chrétienne, et dont le nom est devenu proverbial. 1003. Les Parques, divini
nne à plusieurs fonctionnaires, ministres, gouverneurs, etc. — Médie, nom ancien de la région qui forme aujourd’hui, dans l
arriva plus d’une fois de détrôner et de massacrer. 1092. Boïards, nom donné aux possesseurs de fiefs, qui, avant Pierre
it la seconde femme du tsar Alexis. 1095. Pierre 1er. C’est sous ce nom , qui devint illustre, que devait être connu dans
ue : en Chine. Réciproquement, on employait quelquefois en devant les noms de ville : aller en Alger. 1099. Finit par pro
’avait pas le titre, mais elle avait le pouvoir. 1102. Expéditions, nom général qui désigne les pièces officielles, lettr
dans la vallée de la Vire, petite rivière qui arrose la ville du même nom et se jette dans la Manche. Puis le mot de vaudev
iment d’Auvergne. Régiment d’infanterie créé en 1597 et qui reçut son nom définitif en 1635. 1139. C’est en effet à la sui
contribue beaucoup à les rendre intéressantes. 1150. Bardot est le nom d’une espèce de mulet, puis, au sens dérivé, d’un
de ce mot, voir page 168, note 3), et rien de plus. 1167. Cabinet, nom consacré pour désigner une salle contenant des co
gner une salle contenant des collections. 1168. Colifichets. Par ce nom méprisant, Rousseau veut désigner les collections
a vie à Rome. Aussi met-on souvent l’article emphatique le devant son nom , comme devant celui de beaucoup de grands hommes
91), grand ami de Diderot. 1220. Vénus accroupie. On désigne par ce nom un assez grand nombre de statues antiques représe
vait en effet que seize ans quand il perdit son père. 1251. Régent, nom que portaient autrefois les professeurs des collè
teurs comprenaient bien qu’en mettant en scène des personnages et des noms espagnols, c’est des Français et des Parisiens qu
91. Rue de la Madeleine, à Paris, dans le quartier de l’église de ce nom , qui avait été commencée en 1764. 1292. Rue Ber
établie à Herrnhut, dans le royaume de Saxe : les adeptes prirent le nom de Herrnhutter (en français, Hernhuttes ; la form
8 réunie à celle des Gobelins. 1303. Virginie. On sait que c’est le nom de l’héroïne du livre célèbre Paul et Virginie. V
u’elle avait reçus de lui. On réserve le pronom en pour remplacer les noms de choses. 1309. Morne, mot qui vient de l’espa
e l’espagnol morron (monticule) et qui a le même sens. 1310. Rotin, nom donné à une espèce de palmier et aux cannes qu’on
é d’or ; entendez : la médiocrité aussi précieuse que l’or. — Tivoli ( nom moderne de Tibur) est à environ 30 kilomètres nor
, petite rivière voisine de Tarente, qui se jette dans le golfe de ce nom . Mme Roland fait ici allusion à un épisode célèbr
ne entre 1807 et 1810. Nous n’avons pas besoin de rappeler ici que le nom de Schiller est avec celui de Gœthe (1749-1852),
emploi très rare. 1360. Hyacinthe, jacinthe. Forme moins usitée du nom . 1361. Ces deux basiliques sont situées tout à f
au ixe siècle : depuis, des associations religieuses portant le même nom et se proposant le même but se répandirent en gra
vers l’Inde, et c’est dans ce pays qu’il crut avoir abordé : de là le nom d’indiens qui fut donné et que l’on a conservé au
Guadalquivir, qui arrose Grenade. 1386. Meschacebé, autre forme du nom du Mississipi. — C’est en 1791 que Chateaubriand
il va décrire, et qui est aujourd’hui fort peuplé. 1387. Louisiane, nom donné (1682), en l’honneur de Louis XIV, par Cave
est un port de Messénie, qui semble être aujourd’hui Pétalidi. 1403. Nom grec du martin pêcheur ou de la mouette. Chateaub
Galérius à la veille du triomphe de Constantin. 1409. Confesseurs : nom donné aux premiers chrétiens qui, sans crain [...
t la prison Mamertine, ou [...] cachot de cette prison, connu sous le nom de Tullianum, et où, [...] tradition, saint Pierr
s fers de lance. 1432. Il n’a probablement existé aucun prince de ce nom  : le mot Pharamond parait avoir été un titre, et
ce nom : le mot Pharamond parait avoir été un titre, et non point un nom propre 1433. Rien de moins assuré également que
rdieu (par la mort de Dieu), pardieu, et éviter ainsi de jurer par le nom de Dieu. 1463. Sur le territoire de… — On visite
ère. 1492. Guizot était alors ambassadeur à Londres. 1493. Dillon, nom de famille de Mme Élisa Guizot (1804-1835), secon
17. 1500. Mme de Bretteville, chez qui elle demeurait à Caen. 1501. Nom de la maison de Mme de Bretteville. 1502. Le poè
’Espagne. — Nous rappelons qu’Augustin Thierry a partout restitué aux noms mérovingiens leur physionomie germanique, un peu
1538, épousé le dauphin de France, François, qui, devenu roi sous le nom de François II, en 1559, mourut l’année suivante.
), qui, quand Élisabeth fut morte sans enfant (1603), hérita, sous le nom de Jacques Ier, du trône d’Angleterre, étant, par
éâtre de la première guerre punique. 1561. Du soleil, adoré sous le nom de Baal, la grande divinité des peuples phénicien
il est assez difficile de dire quelle contrée était désignée sous ce nom . 1563. Saba, dans l’Arabie. 1564. Le talent pe
formée exclusivement par César de soldats gaulois s’appelait Alauda, nom gaulois qui désignait l’alouette et qui devint la
1602. Le père Mounier, maître d’armes. Contres, feintes et parades, noms de divers mouvements usités en escrime. 1603.
t en 1703) ayant publié un recueil de Comptes tout faits, on donna le nom de barême au livre lui-même et aux ouvrages du mê
C’était ainsi que les royalistes affectaient souvent de prononcer le nom de l’empereur, voulant faire entendre par là que
tional de l’Espagne ; introduit en France, il y était désigné sous le nom d’oille, prononcez oïe, l’espagnol se prononçant
s, qu’il donnait ensuite à l’Amiral pour les signer. » a. Dandelot, nom par lequel on désignait François de Coligny, le p
ine aux yeux par ses toits de chaume. 1631. Louvre. On croit que ce nom , forme française du latin Lupara, vient des loups
, qui, importé à Paris par les fédérés de Marseille, prit dès lors le nom de Marseillaise. — L’analyse que donne Edgar Quin
e la rue Saint-Honoré, un club célèbre, ei prirent eux-mêmes de là le nom de jacobins. Par extension, on peut appeler jacob
e recueil des classes supérieures, Prose. 1662. Trissotin, Vadius, noms de deux pédants qui figurent, ainsi que Phi lamin
itre ridiculiser les imitateurs des vraies précieuses, et, depuis, le nom a été presque toujours pris en mauvaise part. 16
ise conduite. 1678. Guingan, étoffe fine de coton, ainsi appelée du nom de la ville de Guingamp (Côtes-du-Nord). 1679.
ur est remarquable par l’éclat et la variété des couleurs, et dont le nom , transcrit littéralement du grec, se rattache au
hènes. 1714. Asphodèle, plante de la famille des liliacées, dont le nom est littéralement transcrit du grec. 1715. Sont
villages de France, notamment en Bretagne et en Normandie, portent ce nom , qui désigne ici un village imaginaire de la Tour
1740. Pandour, soldat hongrois, en dehors de l’armée régulière (du nom d’une ville de Hongrie.) 1741. Hachette et Cie,
’on place en travers du mât pour soutenir la voile. 1771. Mouches, nom populaire de certains bateaux à vapeur, en usage
e, à Lyon, pour le transport en commun des voyageurs. 1772. Chaine, nom par lequel les gens du métier désignent souvent l
mpereur une scène violente, au cours de laquelle il l’appela des deux noms italiens qui sont cités dans le texte et qui veul
semble témoigner ici à son égard \a voulu peindre le déluge). 1797. Nom du bâtiment sur lequel est monté l’auteur de ce r
, dans la langue usuelle : parler net, parler haut, etc. 1809. Yves, nom d’un matelot à qui l’officier qui parle ici a vou
ande en carême. 1861. Grue, sot, dupe.Maisle rapprochement des deux noms d’animaux (le lion qui n’est pas grue) fait une e
n y avoir, qui, seule, a prévalu depuis. 1886. L’église Saint-Pris, nom fantaisiste et populaire de la prison du Châtelet
du monde grec) avait pris, au iiie siècle avant l’ère chrétienne, ce nom de Pléiade, emprunté à l’astronomie, et qui fut r
recueil de poésies desquelles on peut tirer des leçons de morale. Ce nom de mime était celui d’une espèce de farce assez g
r cette circonstance sur le vrai caractère du mime, que Baïf donna ce nom à son livre. 2027. « François du Périer, fils de
sait pour avoir construit le fameux labyrinthe de l’île de Crète. Son nom , pris comme nom commun, est devenu synonyme de la
construit le fameux labyrinthe de l’île de Crète. Son nom, pris comme nom commun, est devenu synonyme de labyrinthe et, au
en France dans les premières années du xviie siècle. 2071. Tircis, nom de berger, fréquemment employé dans la poésie pas
seurs, jusqu’à Louis XIV, ne cessèrent de l’agrandir. On croit que ce nom de Louvre se rattache à la même racine que louvet
e que son fils l’a trompé par un récit mensonger. 2137. Géronte. Ce nom vient d’un mot grec qui signifie vieillard ; il e
Le récit en farce en fat fait. On en fit une farce. Farce, tel est le nom qu’on donnait, au moyen âge, à certaines pièces c
assé en français dans le sens de personnage dont on ne connaît pas le nom , avec une nuance de dénigrement ou de mépris. 22
ir page 548, note 3) plusieurs détails de cette scène et notamment ce nom de port Persique, qui désigne probablement un lie
2288. De certitude, certainement. 2289. Dave, Arpage, Cléanthis, noms antiques qui désignent ici des personnages imagin
té. 2291. Thèbe, pour Thèbes, licence usuelle en vers pour tous les noms propres se terminant par es (Athènes, Jules, etc.
censée destinée. — Certains poètes du xixe siècle ont écrit sous le nom de ballades, à l’imitation des Anglais et des All
atires, attaqué les mauvais auteurs de son temps. D’ailleurs, sous le nom de Trissotin, Molière voulait attaquer l’abbé Cot
on : pour monsieur le marquis. Le bon usage voulait qu’en donnant son nom à l’huissier de la chambre du roi, on ne se quali
s votre mariage. 2441. Hector est le valet de Valère, le joueur. Son nom est plaisamment choisi, puisque c’est celui de l’
ert a dû se faire au visage avec le signe orthographique appelé de ce nom . 2460. Engeance, race, espèce. – Un apanage éta
e nous avons citée dans le volume du Second cycle. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre. 2468. Après deux stroph
mot, qui désigne un objet en usage dans l’antiquité, est amené par le nom grec de Glycère ; mais le sens en est plaisamment
al au mot précis et exact, réputé moins noble. 2524. Albion, ancien nom de l’Angleterre, qui, se rattachant comme le nom
524. Albion, ancien nom de l’Angleterre, qui, se rattachant comme le nom d’Alpes au celtique alp, signifie pays de roches
ital. 2539. Tel est le vrai titre de cette ode souvent citée sous le nom d’Adieu à la vie. Nulle part d’ailleurs, cette im
grecques, dont les sujets sont très variés et qui sont réunis sous le nom général d’épigrammes. 2569. Au cap du Zéphyr,
e légende de la mythologie grecque qui représente une princesse de ce nom changée en rossignol). 2589. Dans ces lieux. Vo
a Sainte Ampoule (du latin ampulla, vase, flacon). 2643. Madeleine, nom d’une maison de campagne, située en Normandie, le
, non loin du cirque de Gavarnie, plus célèbre encore. 2666. Gaves, nom donné en général à tous les cours d’eau des Pyrén
airs (c’est-à-dire les égaux) qui t’accompagnent. La légende donne ce nom aux douze seigneurs dont elle représente toujours
neviève. En 1701, l’Assemblée Constituante décréta qu’il prendrait le nom de Panthéon Français et serait consacré à la sépu
. Redevenu l’église Sainte-Geneviève en 1851, ce monument a repris le nom de Panthéon eu 1885, en vertu d’une loi votée à l
. Le czar du nord, l’empereur de Russie. Czar (ou mieux tsar) est le nom russe, passé en français, qui désigne le souverai
pelle celui des cavaliers hongrois qu’on désignait proprement sous ce nom . 2711. Caramba ! juron espagnol. 2712. Musoir
e en 1037, puis en 1072, et définitivement en 1230. 2720. Durandal, nom de l’épée merveilleuse que toutes les légendes pr
n qui veut dire la Lamentation, la Plainte. 2744. Erin (île Verte), nom irlandais de l’Irlande. La misère des fermiers ir
pas toujours assez ce grand poète. 2773. La bille qui roule (d’où le nom de roulette, donné au jeu), avant de s’arrêter de
es chez Lemerre. 2817. Pernette est l’héroïne du poème qui porte son nom , sorte d’idylle héroïque ou d’épopée rustique d’u
x travaux des femmes, tapisserie, broderie, etc. 2862. Montagnards, nom donné aux membres les plus exaltés de la Conventi
siégeaient sur les bancs les plus élevés de l’assemblée. — Ci-devant, nom donné, sous la Révolution, aux personnes qui avai
ent employé pour : ayant un blason, des armoiries. 2866. Muscadins, nom donné aux petits maîtres, aux élégants sous la Co
8. Allusion à la levée en masse décrétée au mois d’août 1793, sous le nom de réquisition permanente. 2869. Coalition de l’
Épisode raconté aux vers 3429 et suivants de la Chanson de Roland. Le nom propre n’est pas sûr : le personnage est d’ailleu
aite, un peu auparavant, de s’éloigner pour jamais. 2914. Joyeuse, nom que la légende donne à l’épée de Charlemagne. 29
: ballot, paquet de marchandises de vêtements, de provisions. 2962. Nom dont se nommaient, avant la conquête des Espagnol
rattache probablement lui-même à moût (ancienne orthographe moust)., nom du jus de raison qui vient d’être exprimé et qui
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
re eux les signes qui les expriment. L’assassin emprunte au tigre son nom comme ses mœurs, Fénelon et Bossuet ne sont plus
s fausses et les plus incohérentes que l’on puisse rencontrer : Doux nom de mon bonheur, si je pouvais inscrire Un chiffre
u socle de ma lyre, C’est le tien que mon cœur écrirait avant moi, Ce nom où vit ma vie et qui double mon âme ; Mais pour l
emme aimée vous rend parfaitement heureux, vous puissiez dire que son nom est celui de votre bonheur ; mais ce que je ne co
conçois pas, c’est que votre cœur écrive avant vous le chiffre de ce nom , et que vous prétendiez conserver à ce chiffre ou
ffre de ce nom, et que vous prétendiez conserver à ce chiffre ou à ce nom une chaste ombre de femme. Je conçois que la femm
e ce flot puisse monter au lit du fleuve. Je conçois que cette femme, nom de bonheur et lit d’ombrage, puisse encore être l
blique. L’allégorisme, au contraire, ne présente qu’un objet, sous un nom emprunté. Par exemple, quand Mithridate veut prou
ogisme les allégories tirées de la fable païenne ; mais donne-t-on un nom spécial à celles que fournissent l’Écriture saint
t plus haut. Quand l’allégorie peut se peindre, elle prend souvent le nom d’emblème. Remarquez, en passant, que Voltaire et
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
: et la France ravie saluait de ses applaudissements enthousiastes le nom du grand Corneille. Dès lors, en bien peu de temp
en peu de temps, quelle succession de chefs-d’œvre, consacrée par les noms d’Horace, de Cinna, de Polyeucte, de Pompée, de R
son fils, don Rodrigue, que ses exploits feront plus tard honorer du nom de Cid (chef), le soin de sa vengeance. Acte I
ferme appui ; Grenade et l’Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi, v
is-tu bien qui je suis ?Oui : tout autre que moi Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi. Les palmes dont je vo
me fut lu dans une compagnie. Te tairas-tu, maraud ? (A Clarice.) Mon nom dans nos succès s’étais mis assez haut Pour faire
ut aussitôt servie. Je ne vous dirai point les différents apprêts, Le nom de chaque plat, le rang de chaque mets ; Vous sau
r Lamboy, Jean de Vert et Galas2 Nommer quelques châteaux de qui les noms barbares Plus ils blessent l’oreille, et plus leu
que je mens ?Qui me le dit, infâme1 ? Dis-moi, si tu le peux, dis le nom de ta femme2. Le conte qu’hier au soir tu m’en fi
l’a fait oublier. Géronte. Ajoute, ajoute encore avec effronterie Le nom de ton beau-père et de sa seigneurie ; Invente à
conclut celui-ci très-sagement, s’il y a quelque contestation sur le nom de l’écrivain, il est hors de dispute que c’était
de Léon et de Castille. La tragi-comédie du Cid (on donnait alors ce nom aux pièces tragiques dont le dénoûment était heur
40 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
préposition. 92. — La Préposition est un mot qui sert à joindre le nom ou pronom suivant au mot qui la précède ; par exe
fruit et arbre ; quand je dis : utile à l’homme, à fait rapporter le nom homme à l’adjectif utile ; quand je dis : j’ai re
f utile ; quand je dis : j’ai reçu de mon père ; de sert à joindre le nom père au verbe reçu, etc. ; de, à, sont des prépos
s s’appelle préposition, parce qu’elle se met ordinairement devant le nom qu’elle régit. Prépositions françaises. 93.
41 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
Chapitre second. De la narration. On donne le nom générique de narration à toutes ces compositions
r classer les autres genres de compositions que l’on comprend sous le nom de narration. Ils sont au nombre de sept : 1° la
t le cours de la définition 1’incertitude de la chose définie dont le nom est rejeté à la fin. Mais pour excuser l’auteur,
it moral. Quand les deux sortes sont réunies, la description prend le nom de portrait sans autre explication. Le caractère
œud, son dénoument. Chez lui, l’utilité s’unit à l’agrément ; Le vrai nom blesse moins en passant par sa bouche, Il ménage
e voyage ; Mais le cœur te choisit, mais tu reçus de nous, Au lieu du nom de Grand, un nom cent fois plus doux ; Et, qui vo
e cœur te choisit, mais tu reçus de nous, Au lieu du nom de Grand, un nom cent fois plus doux ; Et, qui voit ton portrait,
, l’unité et la régularité de plan des fables de Lafontaine. Le vrai nom blesse moins en passant par sa bouche, caractéris
Lafontaine ne se doutait pas de la hauteur de sou talent. Au lieu du nom de Grand un nom cent fois plus doux, c’est le bo
doutait pas de la hauteur de sou talent. Au lieu du nom de Grand un nom cent fois plus doux, c’est le bonhomme, c’est-à-
fait son maître ; mais le cœur le choisit, mais il reçoit de nous le nom par excellence. L’antithèse de mots se rencontre
d’un fait. Elevée à son plus haut degré de perfection, elle prend le nom de tableau. La description et le tableau ne cons
ie du Christianisme.) ANALYSE. Cette brillante description mérite le nom de tableau ; car on y reconnaît la touche d’un pe
ouvent des caractères tout faits, des circonstances préparées, et des noms de personnages prêts à mettre en scène. C’est une
Cette narration appartient au genre mixte, l’auteur s’est emparé d’un nom , d’un fait historique, et son imagination a su le
42 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
’histoire est un fragment d’une traduction de la Bible. Connu sous le nom de Gloses de Reichenau, il date de 768, l’année m
arlovingienne ait été soumise à l’unité d’un vocabulaire régulier. Ce nom générique de langue romane ne rappelle, en effet,
omme désinence dans le substantif, marque le sujet de la phrase si le nom est singulier, le régime lorsqu’il est pluriel. S
empruntés, pour la plupart, aux légendes bretonnes, et connus sous le nom de Romans de la Table-Ronde 1 (1154-1183, Henri I
c les croisés, elle a visité la Grèce, l’Asie-Mineure et la Syrie. Le nom des Francs représente déjà dans l’Orient toutes l
gaux, mais relevés de Christine de Pisan et d’Alain Chartier, un seul nom mérite une longue mémoire dans la foule de ceux q
du pape Léon X, qui fonda la bibliothèque Laurentienne, et donna son nom au siècle de l’Arioste, de Berni, de Fracastor, d
olière et se souvient de Panurge. Un siècle qui nous offre de pareils noms a préparé d’avance l’heure privilégiée où le géni
qui signifiait primitivement tromperie ; il nous a peut-être donné le nom propre de Tartuffe, immortalisé par Molière. 1.
le femme, le maison ; c’est de là que viennent par apocope plusieurs noms propres, Delpierre, Delfosse, qui se disent en fr
43 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
dre un ton plus élevé. Dans les sujets dramatiques, l'exorde prend le nom d'exposition. Boileau a dit : Que, dès les premi
suivants, par l'alliance les mots avec lesquels il est employé : Ces noms de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouilla
métonymie emploie la cause pour l'effet ; l'effet pour la cause ; le nom de lieu pour la chose même ; le signe pour la cho
necdoche prend la partie pour le tout, et le tout pour la partie ; le nom de la matière pour la chose qui en est formée ; l
e se rattachent l'antonomase et l'antiphrase. L'antonomase emploie un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour
ntonomase et l'antiphrase. L'antonomase emploie un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun : Un
iphrase. L'antonomase emploie un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun : Un Mécène est un prot
se emploie un nom commun pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun : Un Mécène est un protecteur des lettres,
auvres et les orphelins. 5° La répétition reproduit plusieurs fois le nom ou pronom qui représente l'idée principale du dis
'église, mais la poésie l'emploie aussi au masculin dans ce cas. Les noms propres employés pour désigner plusieurs personne
Les noms propres employés pour désigner plusieurs personnes du même nom ne prennent pas ordinairement le signe du pluriel
ans la prose ordinaire, les adjectifs ne peuvent se rapporter qu'à un nom ou pronom exprimé dans la même phrase : mais dans
ans les vers et dans la prose poétique, ils peuvent se rapporter à un nom ou pronom exprimé dans une phrase antérieure, si
ou pronom exprimé dans une phrase antérieure, si leur rapport avec ce nom ou pronom ne donne lieu à aucune équivoque ; ains
llesse, Le poids de sa couronne accablait sa faiblesse. parce que le nom auquel endormi a rapport est clairement sous-ente
Qui, régime d'une préposition, ne s'emploie dans la prose qu'avec un nom de personne ; mais, dans les vers, la mesure et l
ns les vers, la mesure et l'euphonie permettent de l'employer avec un nom de chose : Soutiendrez-vous un faix sous qui Rom
Son, sa, ses, leur, leurs, ne s'emploient ordinairement qu'avec un nom de personne, ou avec un nom de chose exprimé dans
, ne s'emploient ordinairement qu'avec un nom de personne, ou avec un nom de chose exprimé dans la même proposition que ces
e son antécédent que par une préposition et des mots qui modifient le nom dont ce pronom rappelle l'idée. On ne dirait pas
re de l'enthousiasme, règne dans toute la pièce, cette pièce prend le nom d'ode, et les stances celui de strophes. le tem
ans la vie commune et peint nos travers, nos ridicules, elle prend le nom de comédie. La tragédie et la comédie doivent re
le dénoûment avec succès : la princesse Armide, dans l'opéra du même nom , part sur un char volant et l'œil la suit encore
44 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
se traduisent élégamment par des adjectifs latins. Tels sont : 1° les noms qui marquent la dimension des objets, comme le ha
e la mer, imum mare ; le bout des doigts, extremi digiti, etc. 2° Les noms qui désignent la matière dont une chose est faite
equina ; de mouton, vervecina ; de bête sauvage, ferina, etc. 3° Les noms de lieux, de villes, de provinces : le parlement
ticensis ; Thrasybule d’Athènes, Thrasybulus atheniensis, etc. 4° Les noms de temps, ceux surtout qui désignent les diverses
me, ante Romam conditam, etc. 5° Il en est ainsi de beaucoup d’autres noms précédés en français de la préposition de ou des,
assaillent les vieillards. VI En latin, comme en français, les noms propres sont quelquefois plus élégants au pluriel
vrai, il me semble même voir les Crassus et les Lélius. VII Le nom du lieu se met élégamment pour celui de la nation
ce ; ni d’Athènes, cette mère de toutes les sciences. Si cependant le nom de pays était peu usité, ou s’il n’existait pas,
pays était peu usité, ou s’il n’existait pas, il faudrait employer le nom de la nation. Ex. : In Sabinis natus, né dans le
s verbes qui expriment le souvenir ou l’oubli, quand le régime est un nom de personne. Ex. : Scias velim nos meminisse tui.
ez croire que je ne vous ai point oublié. Mais quand le régime est un nom de chose, l’accusatif est plus fréquemment employ
es poètes et même les prosateurs mettent quelquefois à l’accusatif le nom qui désigne la partie à laquelle se rapporte l’ac
quefois avec élégance au genre neutre, quand même il se rapporte à un nom masculin ou féminin, ou à deux noms du même genre
re, quand même il se rapporte à un nom masculin ou féminin, ou à deux noms du même genre. Ex. : Quùm omnium rerum mors sit e
à ; aptus, idoneus, propre à ; natus, né pour, on met généralement le nom de la personne au datif et le nom de la chose à l
us, né pour, on met généralement le nom de la personne au datif et le nom de la chose à l’accusatif avec ad. Ex. : Patienti
s embûches. (La raison de cette différence de cas, c’est que, avec le nom de personne, il y a plutôt un rapport d’attributi
e nom de personne, il y a plutôt un rapport d’attribution, et avec le nom de chose, un rapport de tendance.) X Après
on ne vit vertueux. VII Le verbe aimer ayant pour complément le nom d’une chose qui fait plaisir, qui réjouit, se tra
ngue latine de faire usage du participe futur passif, quand il y a un nom avec lequel on puisse le faire accorder. Ex. : Ul
tuas pervenit ad aures Belidœ nomen Palamedis. Virg. Si par hasard le nom de Palamède, fils de Bélus, est venu jusqu’à vos
, au nom de. Ex. : Oro te, per deos immortales. Je vous en conjure au nom des dieux immortels. Per caput hoc juro, per quod
. Apud judicem, devant le juge. 3° Dans le sens de in, dans, avec les noms d’auteurs. Ex. : Apud Ciceronem, apud Xenophontem
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
tion dans les sujets. C’est Marivaux qui l’a créé, et lui a donné son nom . On a dit de lui qu’il pesait des œufs de mouche
d. V. Conjonction. 5 La conjonction est une figure qui tire son nom du mot même qui la forme. Elle consiste dans la r
ux les meurtres. VI. Répétition. 6. La répétition est, comme le nom l’indique, une figure par laquelle on répète les
. 8. L’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms  dont l’un est un nom commun, ensuite que    derni
onsiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est un nom commun, ensuite que    dernier sert de qualificat
deux parties, comme les syllabes d’un mot. Ce cri est : coucou, et ce nom a été formé par onomatopée. C’est à cette figure
s générale, la plus variée et la plus belle des figures de mots. Le nom   même en est devenu, dit La Harpe, tellement usue
a métaphore dont on veut se servir. II. Métonymie. — Changement de nom . 11. La Métonymie (changement de nom) est un t
I. Métonymie. — Changement de nom. 11. La Métonymie (changement de nom ) est un trope qui supprime le mot propre et en me
lieu. — On fait cette métonymie quand ou prend pour la chose même le nom du lieu où cette chose se fait : C’est du bordea
ce entre la métonymie et la synecdoque, que le premier trope prend un nom pour un autre, tandis que le second ajoute à ce c
nd souvent. Dans la métonymie, la pensée de l’objet dont on change le nom existe indépendante de l’objet qui fournit un aut
on change le nom existe indépendante de l’objet qui fournit un autre nom . Dans la synecdoque, les deux pensées sont liées
avec détails dans le second livre de ce traité. VI. Antonomase. —  Nom remplacé. 15. L’antonomase est une espèce de s
pécial. L’antonomase se borne a deux applications. 1° Ou elle fait un nom commun d’un nom propre ; L’Orateur romain, pour
mase se borne a deux applications. 1° Ou elle fait un nom commun d’un nom propre ; L’Orateur romain, pour Cicéron, L’Aigl
Fénélon  Le Père du peuple, pour Louis XII. 2° Ou bien elle fait un nom propre d’un nom commun. Un Crésus, pour un homme
re du peuple, pour Louis XII. 2° Ou bien elle fait un nom propre d’un nom commun. Un Crésus, pour un homme très riche, Un
d’instinct pour ainsi dire. XI. Ironie. — Dissimulation. 20. Le nom de ce trope a perdu sa gravité grecque. Il n’est
le voir, et ce n’est point en ce cas qu’on doit donner à la figure le nom de périphrase. La périphrase n’a lieu que lorsqu’
on.   Nota. — On a pu remarquer que j’ai eu soin de donner après les noms de figures tirés de la langue grecque, des noms é
n de donner après les noms de figures tirés de la langue grecque, des noms équivalents en français. Mais cela ne me semble p
t et compare ensemble deux idées. Par la Métonymie on peut changer un nom , Et mettre en ses discours l’airain pour le canon
ue les tropes et les figures grammaticales. On leur a donné de grands noms , quoique elles appartiennent aux procédés les plu
it nier, afin d’obtenir ce que l’on demande. La figure prend alors le nom d’Epitrope. XII. Subjection. 37. La subjec
, et les choisir neuves, autant que possible. La comparaison prend le nom de contraste, quand pour fortifier une idée, on m
ées et la dureté affectée de son style : Où, ô H... nichera-t-on ton nom , Justice enfin rendu que ne t’a t’on ? Quand donc
e présenter à l’esprit sous un aspect toujours nouveau. On a donné le nom de convenances à cet art de varier le style. I
conscrire une idée confuse, incomplète, vague, elle ne mérite plus le nom d’épithète, ce n’est qu’un simple adjectif. Dans
avec plaisir. VIII. Pensées. On donne comme par excellence le nom de pensées à celles qui sont énoncées dans une fo
ire incertaine L’homme livre en passant au courant qui l’entraîne, Un nom de jour en jour en sa course affaibli ; De ce bri
igne toujours finit par disparaître. Or, par la marche des siècles le nom de l’homme s’éloigne. Donc, il finit par disparaî
46 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e et par quelques-uns des solitaires de Port-Royal, et publié sous le nom de La Fontaine qui y inséra une nouvelle paraphra
se, Grondant entre mes dents, je barbote une excuse. De vous dire son nom il ne guérit de rien6, Et vous jure, au surplus,
us, de peur de la peine, auront peur de faillir48. La terreur de son nom rendra nos villes fortes, On n’en gardera plus ni
ers de son heur étonné, Ajoute chaque jour quelque nouvelle marque Au nom qu’il s’est acquis du plus rare monarque Que ta b
ots l’infidèle malice A nourri le désordre et la sédition ; Quitte le nom de Juste, ou fais voir ta justice            En l
éremment cueillir Ces belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir : Mais l’art d’en faire des couronnes
es vaines,              Ils sont rongés des, vers. Là se perdent les noms de maîtres de la terre, D’arbitres de la paix, de
isant Horace (1639), œuvre dans laquelle tout, excepté le sujet et le nom des personnages empruntés à l’histoire romaine, e
ie et la simplicité manquent à ces femmes qui n’ont de féminin que le nom . Elles font valoir elles-mêmes leurs vertus, elle
de six ans il ne s’est fait combat Qui ne m’ait bien acquis ce grand nom de soldat : J’en avais pour témoin le feu roi vot
is aucun droit d’occuper cette place. Carlos. Se pare qui voudra des noms de ses aïeux : Moi, je ne veux porter que moi-mêm
e vous avec plus de raison Que moi qui n’en connais que la race et le nom . Marquis, prenez ma bague, et la donnez pour marq
  Je n’entreprendrai point de juger entre vous Qui mérite le mieux le nom de son époux ; Je serais téméraire, et m’en sens
int don Sanche, et connais mes parents ; Ce bruit me donne en vain un nom que je vous rends. Gardez-le pour ce prince ; une
x bruit il se voulait défendre, Votre cour, obstinée à lui changer de nom , Murmurait tout autour : « Don Sanche d’Aragon »,
reste ! On me vole mon père ! on le fait criminel ! On attache à son nom un opprobre éternel ! Je suis fils d’un pêcheur,
âme ; La bassesse du sang ne va pas jusqu’à l’âme ; Et je renonce aux noms de comte et de marquis Avec bien plus d’honneur q
Peut-être elle ne fait qu’une embûche à la mienne : La gloire de mon nom vaut bien qu’on la retienne ; Mais son plus bel é
ilà, ce qu’a pu faire et qu’a fait à vos yeux Un cœur que ravalait le nom de ses aïeux. La gloire qui m’en reste après cett
our premier rôle une femme dont elles portent ou pourraient porter le nom , et toutes les femmes de son théâtre remplissent
vec quelque pudeur, Charmé de mon pouvoir et plein de ma grandeur, Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Chatouilla
rmera l’amour et la raison, Vous laisse pour ce meurtre abuser de son nom  ? Verra-t-il à ses yeux son amante immolée ? Aga
i sévère, Peut-être s’applaudit des bontés de son père ; Ma fille… Ce nom seul, dont les droits sont si saints. Sa jeunesse
esse ; Et, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom , et mourir tout entier ? Ah ! ne nous formons poi
à tous mes amis ; Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête. Le grand nom de Pompée assure sa conquête : C’est l’effroi de
ivant, plus qu’en tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante D
le. » Molière (1622-1673) Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière en se faisant comédien, est le véritab
l prend à partie un vice ou un ridicule, le personnifie, lui donne un nom de guerre, et c’est sur les épaules de ce personn
n héritage un vieillard cassé et près de mourir, et fabriquent en son nom un faux testament pendant qu’ils le croient à l’a
tor.                                    Moi, fort à votre service. Ce nom n’étant point fait du tout à la propice79 D’un v
uveau, M’a mis celui d’Hector, du valet de carreau. Géronte. Le beau nom  ! Il devait appeler Angélique, Pallas, du nom con
reau. Géronte. Le beau nom ! Il devait appeler Angélique, Pallas, du nom connu de la dame de pique. Hector. Secondement,
ien ! soit. Plus, il doit à maints particuliers, Ou quidams, dont les noms , qualités et métiers Sont déduits plus au long av
       Il faut donc vous le lire. « Fut présent devant nous, dont les noms sont au bas, « Maître Mathieu Géronte, en son fau
ialité révoltantes. Médiocre dans la tragédie, Quinault s’est fait un nom glorieux dans l’opéra, dont il est le véritable f
vers, selon le sujet, selon le moment. Il nomme chaque chose par son nom , il précise, il montre aux yeux. La grâce naïve e
ue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces grands noms , notre gloire est petite : Tel de nous, dépourvu
-t-il sur nous, dit-on, soit en vers, soit en prose ? L’antiquité des noms ne fait rien à la chose, L’autorité non plus, ni
e et de Juvénal, représente la satire au dix-septième siècle. Quelque nom qu’il ait donné à ses diverses œuvres, partout so
le monde. Souvent il ne vit dans un écrivain qu’un sujet, et dans un nom qu’une rime à exploiter : parfois même ses attaqu
indre, après tout, d’une fureur si vaine ? Personne ne connaît ni mon nom ni ma veine. On ne voit point mes vers, à l’envi
ici. Laissez cette fille, et pour cause. M. Josse, au comte. Votre nom , s’il vous plaît, vos titres, votre rang : Je ne
hilogène-Louis… M. Josse. Oh ! quelle kyrielle ! Ma foi, sur tant de noms ma mémoire chancelle. (Il répète.) Philogène-Loui
Comte.                                         Quoi ! c’est là votre nom  ? Antoine ! est-il possible ? Lisimon.          
                           Eh ! parbleu, pourquoi non ? Le Comte. Ce nom est bien bourgeois ! Lisimon.                   
lorsqu’il composa Œdipe, pour effacer la pièce de Corneille, du même nom , qu’il trouvait un fort mauvais ouvrage 121. La r
u vaste sein de l’onde, Sa voix faisait redire aux échos attendris Le nom , le triste nom de son malheureux fils. Du héros e
l’onde, Sa voix faisait redire aux échos attendris Le nom, le triste nom de son malheureux fils. Du héros expirant la jeun
and dans la tombe un pauvre homme est inclus, Qu’importe un bruit, un nom qu’il n’entend plus ! L’ombre de Pope avec les ro
pe avec les rois repose ; Un peuple entier fait son apothéose, Et son nom vole à l’immortalité : Quand il vivait, il fut pe
ux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux. Vert-vert (c’était le nom du personnage), Transplanté là de l’indien rivage
rire enivre leur raison. Au même instant l’agile Renommée Grave leurs noms sur son char lumineux : Jouets constants d’une va
et le gain établir sa maison Et ne devoir qu’à soi sa fortune et son nom . Damis. Ce mélange de gloire et de gain m’import
espèces ; À sauver, s’il se peut, par mes travaux constants, Et leurs noms et le mien des injures du temps. Infortuné ! je t
mirer. Et trouver tout le monde actif à censurer. Va des auteurs sans nom grossir la foule obscure, Égayer la satire, et se
es pécheurs ont lassé sa justice, Que l’enfer les dévore, et que leur nom périsse ; Que Dieu verse la paix dans le fond de
chard Lebrun ne sont plus guère lues, mais on continue de joindre son nom à celui de Pindare, ce qui fait naître l’idée d’u
fortifie, Qui, paré du manteau de la philosophie, Que dis-je ? de son nom faussement revêtu, Étouffe les talents et détruit
restée célèbre. Les tragédies de Ducis ont beaucoup vieilli, mais son nom reste honoré. Ce qui fait sa gloire particulière,
arrivé, Aux grands événements je me sens réservé. Je me puis faire un nom , et, dans mon ministère, Servir le roi, l’État, p
mps de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des humains Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints ; Avoir amis
ombres,                 Escorté d’infâmes soldats, Emplissant de mon nom ces longs corridors sombres,                 Où s
ce                 Déjà levé sur ces pervers ! Pour cracher sur leurs noms , pour chanter leur supplice.                 Allo
tortueuse élégamment se roule, L’autre de l’araignée a la forme et le nom  ; Un autre imite aux yeux la trompe et le clairon
uccessivement, La Chartreuse de Paris, qui n’a d’autre rapport que le nom avec l’ouvrage de Gresset, et qui se rapproche pl
ribus, Un prêtre ami des lois et zélé sans abus, Qui, peu jaloux d’un nom , d’une orgueilleuse mitre198, Aimé de son troupea
, Et, des apôtres saints fidèle imitateur, A mérité comme eux ce doux nom de pasteur. Il sut par l’espérance adoucir la tri
reçu d’outrage ; Ils conservent en paix leur antique héritage. Leurs noms ne chargent point des marbres fastueux ; Un pâtre
autrefois séparé, Illustre dans les camps ou sublime au théâtre, Son nom charmait encor l’univers idolâtre, Aujourd’hui so
voix est d’abord adoptée, Et sans autre examen soudain exécutée. Les noms des sénateurs qu’on doit tirer au sort Sont jetés
premier qui sort Est aux regards du peuple amené sur la place. À son nom , à sa vue, on crie, on le menace. Aucun tourment
stance, Voyant qu’on ne dit mot, prend un peu d’assurance, Hasarde un nom , encor le risqua-t-il si bas, Qu’à moins d’être t
et mince éclat, Voyez en ce moment ce digne et saint prélat, Que son nom , son génie et son titre décore, Mais que tant de
s mes douleurs. D’un hymen trop fécond voilà le dernier gage ; De ton nom , au berceau, je dotai son jeune âge, Je vouai son
dotai son jeune âge, Je vouai son enfance à tes blanches couleurs. Ce nom , ce vêtement, m’étaient d’un doux présage ; Et qu
et le cap de Ténare La mer baigne les murs de la triste Coron, Coron, nom malheureux, nom moderne et barbare, Et qui de Col
are La mer baigne les murs de la triste Coron, Coron, nom malheureux, nom moderne et barbare, Et qui de Colonis228 détrôna
heureux, nom moderne et barbare, Et qui de Colonis228 détrôna le beau nom . Les Grecs ont tout perdu : la langue de Platon,
n, La palme des combats, les arts et leurs merveilles, Tout jusqu’aux noms divins qui charmaient nos oreilles. Ces murs bat
        … Ô bien qu’aucun bien ne peut rendre ! Ô Patrie ! ô doux nom , que l’exil fait comprendre, Que murmurait ma voi
d’eux vous placera, que dis-je ? au-dessus d’eux. Je veux sous votre nom fonder des basiliques, Je veux de jaspe et d’or s
s avec horreur vos maximes d’État. Croyez-vous m’abuser ? Couverts de noms sublimes, Ces crimes consacrés en sont-ils moins
eux. Je commande à la nuit de déchirer ses voiles, Ma bouche par leur nom a compté les étoiles, Et dès qu’au firmament mon
p longtemps retardée au gré de ses désirs, en publiant, en 1820, sans nom d’auteur, ses Méditations poétiques qui obtinrent
son second épisode épique, Jocelyn, Lamartine voulut peindre, sous le nom d’un personnage imaginaire, ce qu’il avait éprouv
et l’amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n’a pas de nom au terrestre séjour ! Que ne puis-je, porté sur
ure. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l’Éternel ; Et celui qui du sein de sa gloire
la voix de mon humble raison, Qui contemple sa gloire et murmure son nom . Salut, principe et fin de toi-même et du monde,
mensité féconde. Âme de l’univers, Dieu, père créateur, Sous tous ces noms divers je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir
ts, En froisser une feuille, en cueillir une branche, Appeler par son nom chaque colombe blanche, Qui, partant de nos pieds
r perdu pour lui : il semble rougir aujourd’hui de prononcer ce grand nom de Dieu, qui sortirait cependant, s’il les interr
le pont. » Vers ce pâle inconnu je levai ma paupière : « Quel est ton nom  ? lui dis-je. Il me dit : — La prière ! » La
glorieux héritage264 ». Ambitionnant d’être compté à la suite de ces noms célèbres, Sainte-Beuve s’applique à être sévère d
Odes et Ballades et des Orientales. Ce volume, publié également sans nom d’auteur, fut accueilli avec une grande faveur. L
destin caché ; C’est moins de n’avoir pas visité ces rivages Que des noms éternels peuplent de leurs images, Où l’orange es
nfants (tous sont morts !) entouraient le fauteuil ; Et je disais les noms de chaque jeune fille, Du curé, du notaire, amis
n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom  : La liberté ! Qu’importe au fils de la montagne
Barbier (Henri-Auguste) (1805-1882) Auguste Barbier s’est fait un nom marquant dans la littérature du dix-neuvième sièc
aires, Par leur impertinence indignent tout Paris, Et se sont fait un nom à force de mépris. N’est-ce pas, à peu près, tout
: « C’est bien à vous ce livre issu de ma prière : Qu’il garde votre nom et vous soit consacré, Ce livre où j’ai souffert,
la conduite d’une Muse biblique, appelée en hébreu Thèbel, et dont le nom signifie l’Univers, comme qui dirait Cosmos en gr
cloître avec nous S’appelle Jean-Babylas-Chrysostome. « Ce sont ses noms . Mais toi, qui donc es-tu, Pour pénétrer ainsi da
crise, D’aller ainsi voilés vers la prochaine église, Sans dire notre nom aux habitants du lieu, Sans avoir de pensers pour
s ! L’épouvante est partout sur ce haut promontoire, Et chacun de ses noms dit assez son histoire. À gauche, ces rochers de
poésie frelatée vingt-quatre vers admirables. On a souvent opposé le nom de Ponsard à celui de Victor Hugo, en tenant comp
êter, il faut qu’on y regarde. George. Et nos lois ont permis que le nom paternel Fût souillé par un fils d’un opprobre ét
route ; Il faut se signaler entre mille rivaux, Et l’on n’acquiert un nom que par de longs travaux, Encor que de dégoûts et
même sens, chiennaille. 22. C’est-à-dire fort habile. Gonin était le nom d’un faiseur de tours. 23. Le Seau, ville du Ber
tablissement d’une compagnie composée de plusieurs officiers dont les noms et les emplois sont conformes à leur institut, et
le pilote du navire des Argonautes. 52. Les anciens avaient donné le nom de Syrtes aux deux golfes que forme la Méditerran
tuation. 70. On employait autrefois en, non pas seulement devant les noms de royaumes, de contrées, mais aussi devant les n
ement devant les noms de royaumes, de contrées, mais aussi devant les noms de villes commençant par une voyelle et même deva
crifie sa fille, non à la patrie ni à la volonté des dieux, mais à ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce, qui chato
econde satire de Gilbert, intitulée Mon Apologie. 153. On donnait le nom de palinods (on prononce palino) aux pièces de po
stice. 257. C’est-à-dire l’Assyrie, Assur (heureux en hébreu) est le nom du second fils de Sem, qui, chassé par Nemrod des
s par les cités dites Armoricaines, unies étroitement entre elles. Le nom s’étend à toute la Bretagne actuelle. 284. En la
viennent pour le pardon, célèbre fête religieuse et populaire. 287. Nom que donnèrent les royalistes du temps au second r
47 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
es élèves des lycées et des collèges connussent, avec les plus grands noms de notre littérature, ce qu’elle a produit de plu
ils les montraient souvent au doigt, et les nommaient par leur propre nom . Et cette licence scandaleuse était si agréable a
t vous, habitants des îles de la mer : le Seigneur m’a appelé par mon nom dès le sein de ma mère, il me protège sous l’ombr
ent partir d’un cœur comme celui de notre maître79. On se sert de son nom , et on le profane, comme vous voyez. Je vous mand
lons plus de hasard ni de fortune, ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous couvrons notre ignorance. Ce qui est ha
le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en sa main, qui sait le nom de ce qui est et de ce qui n’est pas encore, qui
travaux : on n’y entendait parler d’autre chose que de la grandeur du nom romain. Il fallait aller à la guerre quand la rép
même après Antoine ; Rome tend les bras à César, qui demeure, sous le nom d’Auguste et sous le titre d’empereur, seul maîtr
orieuses ; et la hardiesse française porte partout la terreur avec le nom de Louis. Tu céderas, ou tu tomberas sous ce vain
toute la gloire que peut prétendre un Dieu : tellement qu’à son seul nom , et en vue de sa croix, les plus hautes puissance
cette prédiction devait passer pour chimérique ; dans un temps où le nom de Jésus-Christ était en horreur. Toutefois ce qu
c’est un premier ouvrage, l’auteur ne s’est pas encore fait un grand nom , il n’a rien qui prévienne en sa faveur ; il ne s
 ; en sa place, vous trouverez un je ne sais quoi qui n’a ni forme ni nom , qui n’en peut avoir, et que vous ne sauriez défi
rents de la grâce. Les empereurs mêmes sont devenus les adorateurs du nom qu’ils blasphémaient et les nourriciers de l’Égli
a foi chez des peuples corrompus jusqu’à la racine, qui ne portent le nom de fidèles que pour le flétrir et le profaner ? L
1661-1741.) [Notice.] Dans un livre destiné à la jeunesse, le nom de Rollin doit trouver sa place, puisque sa vie l
ais plus nous voyons que s’est élevée à un haut point cette gloire du nom français, plus il est à craindre que, ne pouvant
gner, c’est à nous qu’il convient d’être comme en sentinelle sous son nom et par ses ordres, veillant avec une attention in
mbuscades qui les attendent, souvent cachées à l’abri des plus grands noms . Car il y a des embûches tendues de toutes parts
e depuis que vous les avez remportées. Je suis Grec, seigneur : et ce nom , vous l’avez élevé si haut, que, sans vous faire
rd quelque plaisir à vous voir faire une action de courage ; mais, au nom des dieux, que ce soit pour la dernière fois. Lai
d’hommes ont plus que Voltaire remué par leur génie et rempli de leur nom le monde ; aucun n’a plus fortement agi sur son t
nt, était Louis de Bourbon, alors duc d’Enghien, connu depuis sous le nom de grand Condé. La plupart des grands capitaines
uplée, étendue en long de quarante lieues et large de vingt, avait le nom de Franche et l’était en effet : les rois d’Espag
style, il se plaça au nombre des quatre hommes dont l’influence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré qu
95.) Si le génie, comme on l’a dit, était une longue patience, le nom de l’abbé Barthélemy serait un des plus glorieux
cabinet des médailles, qu’il conçut le plan du livre qui assure à son nom une célébrité durable : il avait pensé tout d’abo
éremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir : Mais l’art d’en faire des couronnes
: et la France ravie saluait de ses applaudissements enthousiastes le nom du grand Corneille. Dès lors, en bien peu de temp
n peu de temps, quelle succession de chefs-d’œuvre, consacrée par les noms d’Horace, de Cinna, de Polyeucte, de Pompée, de R
de quel zèle Cette troupe entreprend une action si belle492 ! Au seul nom de César, d’Auguste et d’empereur. Vous eussiez v
de Rome ; Et son salut dépend de la perte d’un homme, Si l’on doit le nom d’homme à qui n’a rien d’humain, À ce tigre altér
rable honneur de lui donner un maître « Faisant aimer à tous l’infâme nom de traître, « Romains contre Romains, parents con
Qu’un crayon imparfait de leur sanglante paix497. « Vous dirai-je les noms de ces grands personnages « Dont j’ai dépeint les
tre498. Avec la liberté Rome s’en va renaître ; Et nous mériterons le nom de vrais Romains, Si le joug qui l’accable est br
ous en sommes. Demain, j’attends la haine ou la faveur des hommes, Le nom de parricide ou de libérateur ; César, celui de p
neur. Regarde le malheur de Brute et de Cassie : La splendeur de leur nom en est-elle obscurcie ? Sont-ils morts tout entie
avis ou de mauvais soupçons ? De tous ces meurtriers te dirai-je les noms  ? Procule, Glabrion, Virginian, Rutile, Marcel, P
apitale et le palais de Venceslas, roi de Pologne : ce prince, IVe du nom , vivait dans le treizième siècle. Condition et de
nfants du voisinage :         Assurément il radotait.         Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur
                                   Quel martyre ! BÉLISE. Ce sont les noms des mots ; et l’on doit regarder En quoi c’est qu
en mieux, pour moi, qu’en épluchant ses herbes Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou mé
paix et la douceur, Et ma femme est terrible avec que son humeur. Du nom de philosophe elle fait grand mystère627 : Mais e
ait sonner haut ; Un pédant, qu’à tout coup votre femme apostrophe Du nom de bel esprit et de grand philosophe, D’homme qu’
chacune une haine mortelle Pour un nombre de mots, soit ou verbes ou noms , Que mutuellement nous nous abandonnons ; Contre
ois658 ; Et de mille remparts mon onde environnée De ces fleuves sans nom suivra la destinée ! Ah ! périssent mes eaux, ou
bruit s’épand qu’Enghien et Condé sont passés666 Condé, dont le seul nom fait tomber les murailles Force les escadrons, et
ée Que, dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé, En a fait sous son nom verser la Champmeslé671. Ne crois pas toutefois p
eux. La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer, sur son nom l’injustice et l’envie, Faire au poids du bon sen
consoler Paris, Cesse de t’étonner si l’envie animée, Attachant à ton nom sa rouille envenimée, La calomnie en main quelque
Racine (1639-1699.) [Notice.] Si l’on voulait réaliser par un nom l’idée de la perfection absolue dans la versifica
t soumis :     Que de ton bras la force les renverse ;     Que de ton nom la terreur les disperse704 !… Esther, act. Ill,
5. (Extraits.) Agrippine avait conçu l’espérance de régner sous le nom de son fils Néron, qu’elle avait fait empereur ;
Vous l’ai-je confié pour en faire un ingrat ; Pour être707, sous son nom , les maîtres de l’État ? Certes, plus je médite,
ble, toujours le timide Néron N’ose-t-il être Auguste et César que de nom  ? Vous le dirai-je enfin ? Rome le justifie. Rome
i ma faible autorité, Il expose la sienne, et que dans la balance Mon nom peut-être aura plus de poids qu’il ne pense. BURR
e. Tant qu’il respirera, je ne vis qu’à demi : Elle m’a fatigué de ce nom ennemi ; Et je ne prétends pas que sa coupable au
ce moment, on me bénit, on m’aime ; On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’e
, Et que Rome, effaçant tant de titres d’honneur, Me laisse pour tous noms celui d’empoisonneur ? Ils mettront ma vengeance
r votre commune injure ; Éteignez dans le sang d’un ennemi parjure Du nom que vous portez l’opprobre injurieux ; Et, sous l
enchant instinctif dont elle ne se rend pas compte, Lisette, c’est le nom de cette jeune personne, est favorable au comte d
cacher ses besoins sous un brillant dehors. Depuis votre malheur, mon nom et mon courage Font toute ma richesse ; et ce seu
re égale à ma naissance ; Et sans ce faux relief ; ni mon rang ni mon nom N’auraient pu m’introduire auprès de Lisimon. LYC
oquez, je pense ? C’est Lisette. LYCANDRE.                         Ce nom a causé votre erreur. Venez, ma fille ; comte, em
Voltaire (1694-1778.) [Notice.] Déjà nous avons inscrit le nom de Voltaire parmi ceux de nos plus grands prosate
ourri dans la bassesse819, aux travaux condamnés ; Un malheureux sans nom , si l’on croit l’apparence. MÉROPE. N’importe, qu
MÉROPE. Qui, ton père ? en Élide ? En quel trouble il me jette ! Son nom  ? parle, réponds. ÉGISTHE.                       
e, réponds. ÉGISTHE.                                              Son nom est Polyclète : Je vous l’ai déjà dit. MÉROPE.   
sanglante.) MÉROPE. Guerriers, prêtres, amis, citoyens de Messène, Au nom des dieux vengeurs, peuples, écoutez-moi : Je vou
s ceux de notre époque que la postérité proclamera les plus dignes du nom de poètes. Ce ne sont pas là, toutefois, ses seul
s bienfaits, Indompté dans la guerre, opulent dans la paix ; Son beau nom remplissant leur cœur et leur histoire, Les siècl
ps de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des humains, Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints ; Avoir amis
pagnols par l’armée du roi : elle est datée du 24 décembre 1630. — Le nom de celui à qui elle était adressée a été prudemme
d’Anne de Gonzague, le souvenir de ce héros, Gustave-Adolphe, dont le nom , dit-il, fait encore trembler l’Allemagne. 28. L
e de culte, en l’invoquant, comme son modèle de prédilection, sous le nom de Notre-Dame des Rochers. 69. Sur la disgrâce e
es. La maîtresse du logis était Anne de Gonzague, plus connue sous le nom de Princesse palatine. 73. Arnauld d’Andilly, le
a fait dans ses Caractères, ch. XI, de l’Homme, son portrait sous le nom de Ménalque. On peut voir sur lui une autre lettr
t. III, p. 216. 92. Bossuet. Il avait continué à être désigné par ce nom , quoiqu’il eût résigné son évêché peu après avoir
naquit en 1616 et mourut en 1684. Cette princesse, plus connue sous e nom de princesse palatine, épousa en 1645 le prince É
nous sommes. La chair changera de nature ; le corps prendra un autre nom  ; même celui de cadavre ne lui demeurera pas long
ps ; il deviendra, dit Tertullien, un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue : tant il est vrai que tout me
u ses tableaux, La Bruyère introduit à tout moment dans son livre des noms de convention : sans imiter les commentateurs, qu
chap. 7 du livre cité de Longin. 202. Son, se rapportant ainsi à un nom de chose, paraîtrait dur aujourd’hui. 203. Ces p
terme désignait alors toutes les pièces de théâtre : de là encore le nom de Comédie française pour Théâtre français. 206.
muraille couverte de feuilles. 223. Petits cours d’eau : ce sont des noms propres substitués à un nom commun. 224. C’est-à
. 223. Petits cours d’eau : ce sont des noms propres substitués à un nom commun. 224. C’est-à-dire un canal dont les deux
st question : mais il est probable que La Bruyère a exprès altéré son nom . C’était lui qui avait dessiné les jardins de Cha
septième siècle, grâce à la licence et aux désordres de la Fronde. Le nom qui personnifie cette réaction éphémère est celui
été le sujet d’une tragédie médiocre de Piron (1730), désignée par le nom de ce philosophe, et où figure également Lysimaqu
e statues antiques, entre lesquelles l’Apollon qui lui a emprunté son nom est surtout remarquable. 350. Boileau a dit dan
là, chez les anciens, la fable de Prométhée : voy. la tragédie de ce nom dans Eschyle. 370. On dirait aujourd’hui consumé
encor que la beauté. 389. « Témoin, remarque Buffon lui-même, le nom de l’île aux Cygnes, donné à ce terrain qu’embras
ui comme bonnes ou mauvaises ; et c’est à ce principe que je donne le nom de conscience. » 397. On peut rapprocher de ces
garder de l’étudier sans guide, parce qu’il a trop souvent mérité le nom de sophiste. 403. En Suisse, dans le canton de B
astique traitait de si graves questions d’art et de poésie, tirait ce nom singulier de son chœur travesti en grenouilles. L
n aux Muses. Chénier rappelle que Boileau les a désignées par le même nom  : Sans cesse poursuivant ces fugitives fées.
dit Horace ; et Racine, d’après ce double exemple : Ne laisser aucun nom et mourir tout entier… 502. Remarquez comme ce
juste sentiment de sa situation ? 520. On francisait alors tous les noms propres latins, comme on a pu déjà le voir : goût
le sait, que les vrais grands hommes n’aient pas un précurseur), son nom subsisterait parmi ceux qui font date dans l’hist
8. On dirait aujourd’hui en Amérique : à ne se mettant plus devant le nom d’une contrée, mais seulement devant le nom d’une
se mettant plus devant le nom d’une contrée, mais seulement devant le nom d’une ville. 569. Tour elliptique pour le vieill
Batteux et La Harpe ont commenté cet apologue (si l’on peut donner ce nom à un récit qui n’a rien d’allégorique) : c’est pa
hargé de jouer ce personnage, et il l’avait d’abord appelé Tricotin : nom qu’il eut la malice de changer en Trissotin, équi
e, le rôle de Martine par sa propre servante, qui portait en effet ce nom . 600. Martine prononce l’on comme l’écrivaient q
. » Partout la vérité et la profondeur de l’observation justifient ce nom de Contemplateur que Boileau donnait à Molière.
ans l’ode au prince Eugène : Mais la déesse de mémoire Favorable aux noms éclatants, Soulève l’équitable histoire Contre l’
histoire Contre l’iniquité du temps. 679. Nous renvoyons pour les noms cités dans ce passage aux éditions spéciales de B
de 1620 à 1630, et qui s’était établi sur la place Dauphine. Sous son nom ont paru beaucoup de farces burlesques. 684. On
s’honora d’être son protecteur, et qu’il a récompensé en rendant son nom immortel. Ce seigneur fut un peu plus tard plénip
s plus anciens habitants de notre contrée, les Celtes. La trace de ce nom subsiste encore dans le pays de Galles, dont les
, Euripide avait traité ce même sujet, et sa tragédie, qui portail le nom de Cresphonte, a été signalée par Aristote, dans
e beauté 833. Ainsi, chez Euripide, Hécube, dans la tragédie de ce nom , demande, agenouillée aux pieds d’Ulysse, la vie
faiblesse du style, se succédèrent encore beaucoup de pièces dont le nom seul et quelques vers ont survécu. Il est triste
r distingué, M. de La Touche, qui eut la bonne fortune d’associer son nom à celui d’A. Chénier. Ils furent ensuite joints a
48 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ves, appelés rhétoriciens, étudient la science dont ils ont pris leur nom . Cette science, en effet, bien qu’elle n’ait pas
discours comme devant être prononcé, on est obligé d’ajouter, sous le nom d’action, une quatrième partie qui comprenait aut
ement exorde ; le récit se nomme narration ; la proposition garde son nom . Les preuves à l’appui de ce qu’on raconte ou qu’
nécessaire d’en déterminer les parties. Enfin, la conclusion garde ce nom si l’on conclut, en effet, directement quelque ch
xorde véhément ou exorde ex abrupto, car on lui donne fort souvent ce nom tiré du latin, a lieu quand l’orateur est animé d
eur, et d’abord à l’exposé du sujet. Mais cet exposé prend différents noms , selon le genre de cause dont il s’agit. Les anci
La confirmation et la réfutation sont quelquefois comprises sous le nom collectif de la preuve. La confirmation est cette
ce peu de terre que nous voyons dans cette chapelle couvre ces grands noms et ces grands mérites. Quel tombeau renferma jama
porte moins que l’autre, et nous comprenons tous ces discours sous le nom d’éloquence sacrée. Pareillement, à l’époque de l
vie dans le repos et dans la retraite du sanctuaire. Le bruit de son nom se répand bientôt après ; de toutes parts, on va
s ces éloges, purement humains, n’avaient à peu près de commun que le nom avec notre oraison funèbre. Le dogme de l’immorta
uné, qui n’avait jamais vu l’exemple d’un tel abus de pouvoir. Ô doux nom de liberté ! Ô droits sacrés du citoyen ! loi Por
it parler fort éloquemment. On a recueilli en un seul volume, sous le nom de Conciones, les discours tirés des historiens l
it attendre sa destinée, la seule qui l’intéresse, la destinée de son nom , que du temps, ce juge incorruptible qui fait jus
tion et de cérémonie. On désigne en général dans le monde, sous le nom d’éloquence académique, deux ou trois sortes d’ou
que nous nous en occuperons ; 2º les discours d’apparat prononcés au nom des académies, dans certaines cérémonies ou fêtes
les auteurs. Aussi fit-il parvenir son discours à l’Académie sous le nom de M. BruneI, son ami ; et probablement il contri
49 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
on entre le dix-huitième siècle et le nôtre. La popularité des grands noms d’aujourd’hui a fait tort à la mémoire de Ducis,
e auteur. La curiosité de la jeunesse est très éveillée à l’égard des noms modernes. Nous avons cherché, sans dépasser les m
d’ensemble. On pourra sans doute regretter ici l’absence de plusieurs noms célèbres. Il nous eût été facile et agréable d’en
sa moisson, sa destinée, la seule qui l’intéresse, la destinée de son nom , que du temps, ce juge incorruptible, qui fait ju
ombre des libérateurs de la patrie ; vous y verrez des hommes dont le nom désarme la calomnie, et dont les libellistes les
ice du temple on lit encore : Agrippa l’a consacré. Auguste donna son nom à son siècle, parce qu’il a fait de ce siècle une
ien, pour recevoir le paisible magistrat qui porte à lui tout seul ce nom immense de sénateur romain, jadis l’objet des res
adis l’objet des respects de l’univers. Ici nous n’avons plus que des noms  ; mais leur harmonie, mais leur antique dignité c
, le Nil et le Tibre, avec la louve de Romulus. On ne prononce pas le nom du Tibre comme celui des fleuves sans gloire ; c’
s élevées qu’elles ne l’étaient autrefois, lorsqu’elles méritaient le nom de monts escarpés. Rome moderne est élevée de qua
déserta jamais la cause à laquelle il avait attaché l’honneur de son nom . Moins orateur qu’écrivain, trop apprêté et trop
é à la cérémonie : c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable dans lequel est venu
c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable dans lequel est venu se perdre le sien
criai de toute ma force : Léonidas ! Aucune ruine ne répéta ce grand nom , et Sparte même sembla l’avoir oublié. Si des rui
ien voir la vanité de tout ici-bas, il faut pourtant convenir que les noms qui survivent à des empires, et qui immortalisent
gradées. Comme je pouvais choisir, j’ai donné à l’un de ces débris le nom du temple d’Hélène ; à l’autre, celui du tombeau
in du théâtre quelques pastèques : et à Magoula, qui donne son triste nom à Lacédémone, on remarquait un petit bois de cypr
90. L’Eurotas, appelé d’abord Himère, coule maintenant oublié sous le nom d’Iris, comme le Tibre, autrefois l’Albula, porte
rovisions à la ville : il faut supposer toutes ces montagnes dont les noms sont si beaux, toutes ces ruines si célèbres, tou
sein gigantesque de dérober pour lui le culte suprême, en usurpant le nom de Dieu. Jésus est le seul qui l’ait osé. Il est
de cet amour mystique qui est l’essence du christianisme sous le beau nom de charité. C’est qu’ils avaient garde de se lanc
çu ou deviné de moi ; je n’ai pas davantage le secret d’éterniser mon nom et mon amour dans les cœurs, et d’y opérer des pr
lle a été celle de César et d’Alexandre ! et l’on nous oublie ! et le nom d’un conquérant, comme celui d’un empereur, n’est
ent regardée comme la première des qualités de l’historien. Parmi les noms éminents qui personnifient cette renaissance des
deur si récente, son maintien, la terreur même naguère attachée à son nom , commandaient encore le respect. À mesure qu’il p
nquante-neuf membres des communes avaient voté contre le bill ; leurs noms furent placardés dans les rues avec ces mots : Vo
nsistèrent : « Eh bien ! dit Charles à l’évêque, remerciez-les en mon nom de leur offre ; mais dites-leur franchement qu’ap
nouvelle, l’éloquence du professorat et de l’enseignement142 » Trois noms justement célèbres, ceux de MM. Guizot, Cousin et
igé de créer une passion nouvelle, s’il est permis de profaner par ce nom le sentiment profond et sublime qui seul peut tou
rmi les poètes de cette époque (1789), il en est deux portant le même nom , issus du même sang, et qu’on ne peut séparer : c
n 1840, les sept fragments qui composent l’ouvrage parurent sous leur nom définitif : Récits des temps mérovingiens. C’est
epuis l’époque de la naissance du tiers-état, longtemps caché sous le nom de serfs et de colons, jusqu’au jour de son émanc
positifs est Chlodio ; car Faramond198 fils de Markomir, quoique son nom soit bien germanique et son règne possible, ne fi
que sorte les victoires obtenues par une succession de chefs dont les noms demeuraient dans l’oubli, et l’on concentrait sur
endroit précis où ils voulaient frapper. Outre la hache, qui, de leur nom , s’appelait francisque, ils avaient une arme de t
able que les autres. Cette conquête, à laquelle on pourrait donner le nom d’administrative, s’effectua dans l’intervalle du
devenant les chefs de ce parti, ils lui prêtaient l’autorité de leur nom et de leur expérience militaire. Ces révoltes, qu
. Sur le terrain qui porta depuis et qui aujourd’hui porte encore le nom de lieu de la bataille, les lignes des Anglo-Saxo
us leurs armes : c’étaient l’abbé de Hida et ses douze compagnons. Le nom de leur monastère fut inscrit le premier sur le l
onts par l’évêque de Tournay, reçut, contre la coutume des Franks, un nom étranger à la langue germanique, celui de Samson,
Job : Le Seigneur me les a donnés, le Seigneur me les a ôtés, que le nom du Seigneur soit béni236. » Lorsque l’épidémie, a
le considère avant de le frapper. Marat demande avec empressement le nom des députés présents à Caen ; elle les nomme, et
rivière qui reçoit toutes les eaux du Saint-Bernard, et qui, sous le nom de Dora-Ballea, va les jeter dans le Pô. En appro
tour dans son palais, Macbeth raconte à sa femme Frédegonde (c’est le nom que Ducis a donné à lady Macbeth) ces visions don
GONDE. Qui peut-elle être ?Eh quoi ! la méconnaissez-vous ? Le grand nom d’Iphyctone est-il nouveau pour nous280 ? Les die
en qui nous unit par la plus tendre flamme, Votre fils au berceau, ce nom de mon époux, Tous ces titres sacrés n’ont plus d
nnemi, Voir briller mon bonheur dans les yeux d’un ami. D’un ami ! ce nom seul me charme et me rassure. C’est avec mon ami
la foule à grands frais cherche un grossier bonheur : D’un mot, d’un nom , d’un rêve, elle nourrit son cœur. Souvent, quand
, Dans ta course éternelle, atteste sa grandeur ; Cours proclamer son nom du couchant à l’aurore ; De l’aurore au couchant,
ous à qui des airs il partagea l’empire, Ô vents, remplissez l’air du nom de votre roi ! Forêts, inclinez-vous ; cèdre alti
Et vous, des clairs ruisseaux mélodieux murmures ! Qu’il bénisse son nom , l’oiseau vif et joyeux Qui, dès le point du jour
ture française depuis 1789, on reste surpris de lire signées d’un tel nom des pages empreintes d’une modération équitable e
et fantômes sacrés, Et, des Romains séduits trompant l’obéissance, Du nom de liberté cimentait sa puissance355. Il étendit
ple est fatigué du pouvoir despotique ; Naguère, il m’en souvient, le nom de république A, jusque dans sa cour, effrayé l’o
Il courtisait le peuple en vous servant vous-même. Il avait un grand nom  : brillant, mais faible appui ; Vingt cités l’ado
aître Votre jeune Caïus, promené sur un char, Revêtu des habits et du nom de César371. AGRIPPINE. Pour calmer, pour vous re
atrie ? De Caïus, de mes fils, les droits sont-ils perdus ? Quoi ! le nom de César ne leur appartient plus ! Et qui donc ma
r les lauriers cueillis par les Césars, De prétendre au respect qu’un nom fameux inspire, D’aspirer aux grandeurs, mais jam
rde, lui dirais-je, et prononce toi-même : Vois le crime, usurpant le nom de liberté, Rouler dans nos remparts son char ens
suprême, Souillant la liberté d’éloges imposteurs, Immolaient en son nom ses premiers fondateurs ! De toute renommée envie
’une école établie selon les principes de Rousseau, et qui portait le nom solennel d’Institut patriotique. À Paris, il devi
a muse moderne par l’auteur d’Atala et de René. » Vers 1820, un autre nom se levait auprès du sien : c’était celui de M. de
en 91, en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom , la gloire et la liberté de la patrie ! » Par cet
         À lord Byron 395.   Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom , Esprit mystérieux, mortel, ange ou démon, Qui qu
Sept fois, depuis ce jour, l’arbre que j’ai planté Sur sa tombe sans nom a changé son feuillage : Tu ne m’as pas quitté.
le cap de Ténare, La mer baigne les murs de la triste Coron ; Coron, nom malheureux, nom moderne et barbare, Et qui de Col
e, La mer baigne les murs de la triste Coron ; Coron, nom malheureux, nom moderne et barbare, Et qui de Colonis détrôna le
malheureux, nom moderne et barbare, Et qui de Colonis détrôna le beau nom . Les Grecs ont tout perdu : la langue de Platon,
, La palme des combats, les arts et leurs merveilles, Tout, jusqu’aux noms divins qui charmaient nos oreilles. Ces murs bat
d’eux vous placera, que dis-je ? au-dessus d’eux. Je veux sous votre nom fonder des basiliques, Je veux de jaspe et d’or s
initive parmi nos grands poètes lyriques. À partir de cette époque le nom de M. V. Hugo n’a plus cessé d’occuper et de pass
est pas moins altérée dans le théâtre de M. V. Hugo. Avilir de grands noms , faire de Cromwell un fou fanatique, de Charles-Q
éateur. Je tremble, et dans ma bouche abondent les paroles, Quand son nom gigantesque, entouré d’auréoles, Se dresse dans m
vois, guidant l’obus aux bonds rapides ; Là, massacrant le peuple au nom des régicides ; Là, soldat, aux tribuns arrachant
puis dans ces mondes sublimes Remuer rien de grand sans toucher à son nom  ; Oui, quand tu m’apparais pour le culte ou le bl
ser les deux mains ? Clouerons-nous au poteau d’une satire altière Le nom sept fois vendu d’un pâle pamphlétaire, Qui, pous
lte, parce que la pierre volcanique qu’on désigne aujourd’hui sous ce nom ne saurait exister en Égypte ; mais comme Pline a
més, et que l’historien des arts, Winckelmann, leur conserve aussi ce nom , j’ai cru pouvoir m’en servir dans son acception
l’auteur des Martyrs en lui reprochant ces prétendus anachronismes de noms . Il a fort bien répondu qu’il y avait eu des Phar
et des Mérovées avant ceux que nous connaissons : peut-être même ces noms n’étaient-ils que ceux de la dignité. 60. Par un
ces bourgs ne se mêlaient pas les uns avec les autres ; aussi le même nom s’appliquait à la tribu et au quartier où elle ét
princes ni rois…, de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire, mêlés dans l’Océan avec les riviè
erre ont, en effet, la forme des tombeaux anciens. Celui qui porte le nom d’Achille fut ouvert en 1787 : on y trouva une pe
vre écrit en 1841 d’après les communications du général Montholon. Le nom de l’honorable général en garantirait au besoin l
I de l’Histoire de la Révolution d’Angleterre. 131. On appelle de ce nom le célèbre pacte populaire du 1er mars 1638, par
x-huitième siècle. Ces chapitres sont d’un très vif intérêt. 195. Le nom de frank ou frak, qu’on l’écrivit avec ou sans l’
and fracas, à la tête de ses guerriers. 197. Il est probable que le nom de Merowings ou Mérovingiens est d’une date antér
rieure à l’existence de Merowig ou Mérovée, successeur de Clodion. Ce nom paraît avoir appartenu à une ancienne famille ext
Thierry a pensé qu’il fallait restituer l’orthographe germanique aux noms des personnages franks de notre histoire. Sans co
un léger regret en retrouvant sous cette physionomie inaccoutumée des noms propres dont l’orthographe semblait consacrée par
203. Ceux des Burgondes et des Visigoths. 204. Forme germanique du nom de Clovis. 205. Grégoire, évêque de Tours, naqui
et un autre appelé Twente. Le canton de Wise tirait probablement son nom de sa situation occidentale, et celui de Bode rap
n nom de sa situation occidentale, et celui de Bode rappelle l’ancien nom de l’île des Bataves. (A. T.) 207. Mâl, dans la
oses et les hommes lui demeuraient absolument étrangers… » 210. Le nom de Carlovingien, forgé pour obtenir la plus grand
Mérovingien, est un barbarisme absurde. On l’a construit comme si le nom propre dont il dérive était Karlov et non pas Kar
terres bénéficiaires et les terres tributaires. 213. À propos de ce nom , je dois dire que je ne prétends pas supprimer ce
t l’interpréter, laissant chacun libre de se conformer à l’usage. Les noms célèbres qui, par l’histoire, sont entrés dans la
ébonnaire, qui régna de 814 à 840. 215. Welske ou Welsche était le nom que les peuples germains donnaient à tous les Occ
vancée. (A. T.) 216. C’est ainsi que les Franks orthographiaient le nom de César, qu’ils employaient pour empereur. En al
de l’Espagne jusqu’à l’Èbre, fut donnée à Charles le Chauve, sous le nom de nouvelle France. Le nom d’ancienne France dési
e, fut donnée à Charles le Chauve, sous le nom de nouvelle France. Le nom d’ancienne France désigna le royaume de Louis le
t, jusqu’à l’embouchure de ces fleuves. Ce royaume fut désigné par le nom de famille de ses chefs, Lotharingia, dont nous a
l’historien ; Grégoire de Tours n’a pas le défaut de déclamer sous le nom de ses personnages ; il leur fait dire les parole
l de ses compatriotes. Ce fut surtout dans l’almanach célèbre sous le nom de la Science du bonhomme Richard qu’il devint vr
llemain, une espèce de magicienne du grand ton, qui s’appelle du beau nom d’Iphyctone, qu’on ne voit pas, qu’on n’entend pa
cision : … Sub Œbaliæ memini me turribus allis. Œbalie est l’ancien nom de Tarente, fondée par une colonie de Lacédémonie
 : Tout entière à l’objet dont elle est possédée. Ne redit qu’un seul nom , n’entretient qu’une idée, Et chérit son secret q
ssances étrangères, il était défendu de jouer ces airs connus sous le nom populaire de Ranz des vaches, que répètent les la
utantibus, faIsi intelligerentur. » — « Tibère et Augusta (c’était le nom de Livie depuis la mort d’Auguste) s’abstinrent d
ssance. Il faut éviter d’appliquer ainsi les pronoms personnels à des noms de choses. 382. L’auteur a ici recours à un moye
un asile. Nous aimons, en terminant ces extraits, à rapprocher deux noms que la calomnie ne parviendra pas à désunir. 39
ique contre les Turcs. Dans tous les sujets qu’il a traités, sous les noms divers de Childe-Harold, de Lara, de Manfred, c’e
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
fier, le plus efficace est cet ensemble d’études auquel on a donné le nom d’humanités et qui s’occupe surtout de la langue
se, et l’on concilie les deux opinions par une troisième qui prend le nom de synthèse. Mais la méthode la plus ordinaire es
les ornements dont elle est susceptible, et que l’on comprend sous le nom de figures. Chapitre XVI. Les qualités esse
ntinuée devient l’allégorie. L’allégorie qui peut se peindre prend le nom d’emblème. L’allusion peut se rapprocher de l’all
le concret, etc. L’antonomase, sorte de synecdoque, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou bie
. L’antonomase, sorte de synecdoque, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou bien un nom propre
ubstitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou bien un nom propre ou commun à un autre moins expressif ; La
rve une gradation ascendante ou descendante, elle se nomme climax. Le nom générique de toute figure par laquelle on ajoute
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
é reconnaissante à des vertus qui n’avaient pas pour elles l’éclat du nom ou la splendeur de la dignité. De tout temps il y
nfondues. Non, après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom , la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une
guent les hommes ; de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire, mêlés dans l’océan avec les riviè
ndeur et la gloire ! (s’écrie-t-il). Pouvons-nous encore entendre ces noms , dans ce triomphe de la mort ? Non, messieurs ; j
vous ai dit que la grandeur et la gloire n’étaient parmi nous que des noms pompeux, vides de sens et de choses, je regardais
tune, quand ils verront que dans un moment leur gloire passera à leur nom , leurs titres à leurs tombeaux, leurs biens à des
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
je le sais, Font d’une mort récente une vieille nouvelle. De quelque nom d’ailleurs que le regret s’appelle, L’homme, par
divin, Pas un faible soupir, pas un écho lointain ! Une croix, et ton nom écrit sur une pierre, Non pas même le tien, mais
 ; Et ceux qui t’iront voir à ta maison dernière, N’y trouvant pas ce nom qui fut aimé de nous1, Ne sauront pour prier où p
s à l’ange des ténèbres Qu’à peine de ce temps il nous reste un grand nom  ; Que Géricault, Cuvier, Schiller, Gœthe et Byron
y a dans ces vers une grâce légère qui ne s’analyse pas. 3. C’est le nom de l’enfant. 1. Il y a là comme une cascade de g
l’humanité. 3. Mon père. Le père d’Alfred de Musset, connu sous le nom de Musset-Pathay, était lui-même un poëte d’un ce
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
e vouer à un genre périlleux, sans craindre les orages. Toutefois, le nom de Théophraste servit de bouclier à la première é
oratoires. Agile, dégagé, brisé, coupé, appelant les choses par leur nom , il prépare et annonce les temps nouveaux où les
on ne désignât par quelque ouvrage fameux qui lui avait fait un grand nom , et qui lui donnait rang dans cette Académie nais
its, les publicains3, ne sont plus : ont-ils été ? leur patrie, leurs noms , sont-ils connus ? y a-t-il eu dans la Grèce des
viter, qui ne lui rendaient pas le salut, ou qui le saluaient par son nom , qui ne daignaient pas l’associer4 à leur table,
affaires. Il ne manque cependant à l’oisiveté du sage qu’un meilleur nom , et que méditer, parler, lire et être tranquille
ès-présente qui rappelle les besoins des sujets, leurs visages, leurs noms , leurs requêtes ; une vaste capacité qui s’étende
un monarque qui les rassemble toutes en sa personne est bien digne du nom de grand. Le courtisan N’espérez plus de
son visage, à ses entretiens ? Il ne nomme plus chaque chose par son nom  ; il n’y a plus pour lui de fripons, de fourbes,
que alors d’être un Mécène. 5. Il y avait un bail des fermes sous ce nom . 6. En imprimant ainsi les mots né Français et m
s descendants pour le soin de votre mémoire et pour la durée de votre nom  : les titres passent, la faveur s’évanouit, les d
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
cinquante mille écus, pour éviter de me payer quinze mille francs au nom et sur la foi de l’engagement de son bienfaiteur.
usant faussement, au tribunal du public, d’avoir osé compromettre les noms les plus sacrés, il sorte enfin couvert de honte,
ercer ma patience et me mieux tourmenter, quelque magistrat d’un beau nom doit se déclarer le protecteur, le conseil et le
marque un peu dans le grand monde, ordonné que le noble y mettra son nom , le poëte son talent. Double-Main lit un autre
Allure, fille majeure (Marceline se lève et salue) ; contre Figaro… » Nom de baptême en blanc. Figaro. Anonyme. Brid’oi
de la Renommée ; la verve l’emporte : il ne se contient plus, et les noms lui échappent. 1. Darnaud Baculard conseiller d
désigne ici le premier président Nicolaï ; cette réticence envers un nom respecté devient un nouveau trait d’éloquence. La
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
étude du droit, Jean-Baptiste Poquelin suivit son étoile, et, sous le nom de Molière, devint directeur d’une troupe ambulan
me qui a dit cela ? Valère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom . Harpagon. Souviens-toi de m’écrire ces mots. J
la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous que sous les noms d’avare, de ladre, de vilain et de fesse-Mathieu.
te question n’hésitent pas beaucoup : on tranche le mot3 aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre ; et l’usage, au
g assez passable ; mais, avant tout cela, je ne veux pas me donner un nom où d’autres en ma place croiraient pouvoir préten
onde pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise d’en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d’êt
vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’on fait, et que je
oilà des traits comiques d’une inimitable naïveté. 4. Nicole est le nom de sa servante. 5. On lit dans madame de Sévign
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
riginalité ; on pourra le lire avec plaisir, mais il n’aura jamais un nom parmi les maîtres. Pourquoi un connaisseur reconn
re, de Tacite, de Pascal, de Molière ou de Chateaubriand, pour que le nom de l’auteur vienne aussitôt à l’esprit. Si la dif
erre,              On distingue… un sceptre brisé. Ici gît… Point de nom  !… Demandez à la terre ! Ce nom, il est inscrit e
un sceptre brisé. Ici gît… Point de nom !… Demandez à la terre ! Ce nom , il est inscrit en sanglant caractère Des bords d
. Henriade. Malgré le discrédit où sont tombées les figures, dont les noms étranges, empruntés à la langue grecque, ont prêt
ical, mais avec l’idée de ce rapport. Je ne vois pas le peuple à mon nom s’alarmer : Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’e
cheval sur un bâton. 4° Métonymie. La métonymie (changement de nom ) est une figure par laquelle on met le nom d’une
a métonymie (changement de nom) est une figure par laquelle on met le nom d’une chose pour celui d’une autre. La métonymie
bien ! je meurs content, et mon sort est rempli ! L’ironie prend le nom de sarcasme quand elle est vive et méchante, quan
ausolée            L’ombre des noirs cyprès. La comparaison prend le nom de contraste quand, au lieu de procéder par simil
réateur. Je tremble, et dans ma bouche abondent les paroles Quand son nom gigantesque, entouré d’auréoles, Se dresse dans m
vois, guidant l’obus aux bonds rapides ; Là, massacrant le peuple au nom des régicides ; Là, soldat, aux tribuns arrachant
ssiez vu la face pompeuse de Rome sauvée par votre bras, et que votre nom respectable avait plus illustrée que toutes ses c
57 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
ouvrages en vers pour les lire et non pour les chanter, on réserva le nom de lyrique aux poèmes destinés à être unis à la m
cieuses de notre nature déchue, le poète lyrique vraiment digne de ce nom se rappellera que ces accents, quelle que soit la
De l’ode 176. Qu’est-ce que l’ode ? L’ode (ᾡδή, chant) était le nom donné, chez les Grecs, à tout poème lyrique qui p
tances, qu’ils appelaient formes εἴδη. Ces stances avaient différents noms . Il y avait la strophe, l’antistrophe et l’épode.
est-ce que l’hymne ? L’hymne (ὓμνος, chant) est, comme l’indique son nom , un chant, un poème en l’honneur de la divinité,
on d’un sentiment élevé de l’âme, et demande à être chantée. C’est le nom qu’a pris dans les Livres Saints la poésie lyriqu
du ton de l’ode gracieuse. On les divise en strophes qui prennent le nom de couplets ; on les termine avantageusement par
de d’Ossian, qui a pour titre : Hymne au soleil, et une autre de même nom de Léopold de Stolberg ; une ode du protestant No
rwaradin. On trouve aussi des odes héroïques chez les poètes dont les noms suivent : Tyrtée, Ossian, Malherbe, Théophile, Le
ges. 210. Qu’entend-on par ode anacréontique ? L’ode badine prend le nom d’anacréontique, quand elle chante Bacchus ou l’A
e celui qui était en vers hexamètres et pentamètres entrelacés, et le nom d’élégie tenait alors à la forme du poème aussi b
les tons. La chanson se divise en stances ou strophes qui prennent le nom de couplets. 233. Quel est le caractère de la cha
on, ayant fait connaître ce chant dans cette ville, on lui donna leur nom qu’il a toujours conservé. Béranger a fait plusie
58 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
nonnement ridicule qui, dans la bouche de tous nos écoliers, prend le nom de récitation des leçons ; il est impossible de b
, Dans ta course éternelle, atteste sa grandeur ; Cours proclamer son nom du couchant à l’aurore ; De l’aurore au couchant,
ous à qui des airs il partagea l’empire, Ô vents, remplissez l’air du nom de votre roi ! Forêts, inclinez-vous ; cèdre alti
Et vous, des clairs ruisseaux mélodieux murmures ! Qu’il bénisse son nom , l’oiseau vif et joyeux Qui, dès le point du jour
divine, Que leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la nuit demeure enseveli ! — Viens, suis-nou
olâtre Couronnait dans Shakspeare le père du théâtre. Juliette, à son nom , s’arrachant du cercueil, Othello tout sanglant p
des ? Ou ne serait-ce point cette fière beauté Dont j’entends le beau nom chaque jour répété, Dont j’apprends que partout l
asion, pour en éclairer un temps éloigné et obscur. La destinée et le nom de Napoléon sont maintenant de l’histoire, je ne
e, ni une douceur si imposante ; et ce pouvoir tant calomnié sous les noms de royauté, de tyrannie sans fin et sans bornes,
s sortes de partis dans le parlement. Le premier était des Frondeurs, nom donné par raillerie à ceux qui étaient contre les
ouvoyer jusqu’au bon moment ; étranger, sans autre appui que le grand nom de son prédécesseur, sans avoir rien fait, du moi
r qu’un prince ou qu’un baron ? Ne serais-je Français et libre que de nom  ? Faudra-t-il envoyer un duc pour me défendre ? L
monde. Il paraît sur tous les rivages ; il inscrit précipitamment son nom dans les fastes de tous les peuples ; il jette de
lesse venaient d’être retrouvés, chacun redressa la tête, et ce grand nom de liberté, déshonoré par l’anarchie, proscrit pa
es travers de tous exposés au grand jour par un Aristophane aux mille noms , la liberté de la presse fait, il faut l’avouer,
’intéressant pour le public, n’en fera point un gros ouvrage avec son nom en grosses lettres, par Monsieur..., de l’Académi
Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre, D’arbitres de la paix, de
ronce et du lierre On distingue… un sceptre brisé. Ici gît… Point de nom  ! demandez à la terre ! Ce nom, il est inscrit en
… un sceptre brisé. Ici gît… Point de nom ! demandez à la terre ! Ce nom , il est inscrit en sanglant caractère, Des bords
laves Qu’il foulait tremblants sous son char. Depuis les deux grands noms qu’un siècle au siècle annonce, Jamais nom qu’ici
. Depuis les deux grands noms qu’un siècle au siècle annonce, Jamais nom qu’ici-bas toute langue prononce Sur l’aile de la
et de Lépide Remplissait l’univers d’horreurs : Il n’eût point eu le nom d’Auguste, Sans cet empire heureux et juste Qui f
pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand. Il perd sa volage assistance, Sans rien
n’as rien, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom  : La liberté ! Qu’importe au fils de la montagne
utilité des phares ; les miroirs métalliques profonds, connus sous le nom de miroirs paraboliques, en ont fourni une soluti
allées forment d’assez vastes plaines. Le Bocage, comme l’indique son nom , est couvert d’arbres. On y voit peu de grandes f
arrare, Mon instinct l’emporta, je redevins barbare, Et j’oubliai les noms des antiques héros Pour chanter les combats des l
in, Vous l’allez à Calchas livrer de votre main. On dit que, sous mon nom à l’autel appelée, Je ne l’y conduisais que pour
ma colère : D’Iphigénie encor je respecte le père. Peut-être, sans ce nom , le chef de tant de rois M’aurait osé braver pour
ymen à son enlèvement : Une fille en sortit, que sa mère a celée ; Du nom d’Iphigénie elle fut appelée. Je vis moi-même alo
de leurs amours : D’un sinistre avenir je menaçai ses jours. Sous un nom emprunté sa noire destinée Et ses propres fureurs
ordres d’un homme ? N’y commandez-vous pas comme Sylla dans Rome ? Du nom de dictateur, du nom de général, Qu’importe, si d
’y commandez-vous pas comme Sylla dans Rome ? Du nom de dictateur, du nom de général, Qu’importe, si des deux le pouvoir es
hef d’une guerre Qui veut tenir aux fers les maîtres de la terre ? Ce nom , sans vous et lui, nous serait encor dû ; C’est p
peine. Et vous pensez avoir l’âme toute romaine ! Vous avez hérité ce nom de vos aïeux ; Mais s’il vous était cher, vous le
avis, ou de mauvais soupçons ? De tous ces meurtriers te dirai-je les noms  ? Procule, Glabrion, Virginian, Rutile, Marcel, P
e à tous mes amis. Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête. Le grand nom de Pompée assure sa conquête : C’est l’effroi de
ivant, plus qu’en tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante D
, et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main, effaçons tous ces noms Que Rome y consacrait à d’éternels affronts.     
, Et que Rome, effaçant tant de titres d’honneur, Me laisse pour tout nom celui d’empoisonneur ? Ils mettront ma vengeance
i, que dans ses tourments il rappelle soudain ; Toujours moi, dont le nom s’échappe de sa bouche Lorsqu’un remords vengeur
d’eux vous placera, que dis-je ? au-dessus d’eux. Je veux sous votre nom fonder des basiliques, Je veux de jaspe et d’or s
 ! Que la vie, épanchée à flots dans l’infini, Proclame vastement ton nom partout béni ! Allez, persécuteurs, lancez vos a
t complet. Nous sommes tout-puissants ; Le peuple élève aux cieux nos noms retentissants. Tout nous appartient, clubs, comit
. Il faut qu’on nomme un chef, un tribun militaire, Un dictateur ; le nom ne fait rien à l’affaire : Il faut que ce tribun,
représentants aussi bien que vous l’êtes ; Je ne veux plus livrer ce nom à des mépris Que le peuple déjà n’a que trop bien
je suis ? Un tel dard suffit pour vous le dire : Attique. — C’est mon nom . J’affirme que je suis Seul autochthone et seul e
et de chiens ; Il tutoie, en parlant, ceux du plus haut étage, Et le nom de monsieur est chez lui hors d’usage. CLITANDRE.
aux, Avec de bonnes gens, des gens qu’on puisse entendre, Qui de leur nom pour nous n’aient pas l’air de descendre, Qui ne
tre avait placée sur la tête de son fils il s’écriait : Périssent mon nom et ma mémoire, pourvu que la Suisse soit libre. E
et sa mémoire, si elle épargne un crime qui imprimerait une tache au nom français ; si sa vigueur n’apprend point aux nati
es. Moi, citoyens, je vous les apporte, je les apporte à ce peuple au nom duquel on l’accuse. Je voudrais pouvoir être ente
ons préparées, consommées par la guerre civile. Mais a-t-il mérité le nom de vaincu, le parti qui n’a pas osé combattre ? S
us ! vains esprits ! s’écrie avec hauteur Un ignorant fourré, fier du nom de docteur, Venez à moi ; laissez Massillon, Bour
s de la montagne, il faisait jaillir un fleuve qui ne portait que son nom . Villemain. L’Improvisation oratoire
parole n’est-elle que l’écho de la voix de l’histoire, qui a salué du nom de grands siècles, avant tous les autres, ceux où
réateur. Je ne me sens pas le courage de réprouver, d’avilir, sous le nom de paganisme, ce que fit dans ces grands siècles
u’est-ce qu’une gloire dont aucun titre ne subsiste ? Qu’est-ce qu’un nom tout seul dans la postérité ? Ceux-là vraiment ne
la poésie lyrique, l’aient toujours négligée, et qu’à tous ces grands noms des Grecs ils n’aient à opposer que le seul nom d
qu’à tous ces grands noms des Grecs ils n’aient à opposer que le seul nom d’Horace ? Ces vainqueurs dans les fêtes de la Gr
uefois des rois et des princes puissants, toujours des Grecs dont les noms faisaient la gloire de leur patrie comme leurs st
és, et les vicieux eux-mêmes, quel que fût leur rang, cités par leurs noms , sans pitié comme sans respect, au tribunal de la
méprise la philosophie, Jésus-Christ lui tient lieu de tout ; et son nom qu’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il
enfin tes mânes ; Que, déchiré longtemps par des rires profanes, Ton nom , d’abord fameux, recouvre un peu d’honneur ! Qu’o
hose, par la douleur qu’on laisse après soi, par la perpétuité de son nom et de ses œuvres, jusqu’à ces derniers et tristes
nos attachements ; qu’il l’a convaincu de n’être que ce qu’il est, un nom , un songe, une apparence, une vapeur qui s’exhale
èle amante ; Qui, rempli d’une noble et constante fierté, Dédaigne un nom fameux par l’intrigue acheté, Et, n’ayant pour pr
se produisit qu’un jour dans la pleine jeunesse du monde. Leurs trois noms sont devenus l’idéal de l’art : Platon, Sophocle
e ; En public, en secret, vous savez que mon cœur Vous donna tous les noms du plus cher bienfaiteur ; Essayez si je puis ren
us pique95 ; je l’ai reçue de Paris avec une lettre qui m’a appris le nom de son auteur ; il l’adresse à un de nos amis, qu
simples traductions ; vous avez déclamé contre moi, pour avoir tu le nom de l’auteur espagnol, bien que vous ne l’ayez app
cadémies étrangères et de quatre-vingt-deux sociétés de province, mon nom n’a rien à craindre du temps ni de l’envie. La Fr
voix est d’abord adoptée, Et sans autre examen soudain exécutée. Les noms des sénateurs qu’on doit tirer au sort Sont jetés
premier qui sort Est aux regards du peuple amené sur la place. À son nom , à sa vue, on crie, on le menace ; Aucun tourment
stance, Voyant qu’on ne dit mot, prend un peu d’assurance, Hasarde un nom  ; encore le risqua-t-il si bas, Qu’à moins d’être
ommes poussés vers la rive infernale ; Dans l’urne du destin tous les noms sont mêlés ; Ou plus tôt ou plus tard sur la barq
la gloire, et le plus souvent de ces deux biens ensemble ; couvrir du nom d’ambition tout autre désir que celui-là, c’est d
l’avilir. N’est pas ambitieux qui veut, et bien des gens reçoivent ce nom , ou même s’en défendent comme d’un blâme, qui n’y
asser des richesses ou pour vivre dans les plaisirs, vous méritez les noms attachés à ces passions diverses ; mais l’ambitio
ir de l’influence que vous tiendrez de son caprice, vous approchez du nom d’ambitieux et tout le monde vous le donnera ; ex
le monde vous le donnera ; excepté celui qui, voulant conserver à ce nom toute sa dignité et n’en pas dégoûter les nobles
’à titre d’esclave il commande en ces lieux !   Laissons à chacun son nom véritable, le nom qui convient au désir qui le co
il commande en ces lieux !   Laissons à chacun son nom véritable, le nom qui convient au désir qui le conduit et à la pass
ns vos bourses. Pourtant ne quêtez pas pour qu’on voie un moment Vos noms dans une église affichés saintement ; Apportez-là
l’Église avait donné à l’assistance telle qu’elle la voulait ce doux nom de charité, qu’il ne faut plus repousser comme on
faut plus repousser comme on l’a trop fait, qui exprimait plus que ce nom même si populaire de fraternité : car tous les fr
t capable : c En mon bon droit j’ai confiance, » l’âme s’émeut, et le nom de Dieu invoqué ne nous paraît plus un blasphème.
is d’une table de jeu, toutes les choses admirables et sacrées que le nom de patrie représente, quel est l’être humain qui
oid devant ce terrible et grand spectacle ? Ce sont, à bon droit, des noms vénérables et sacrés dans la mémoire des hommes q
l est juste, il est bon ; La terre voit son œuvre et le ciel sait son nom  ! Heureux qui le connaît, plus heureux qui l’ador
lons plus de hasard ni de fortune, ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous couvrons notre ignorance. Ce qui est ha
sublime ambition Est de prouver ton existence, Et de faire épeler ton nom . Le dernier des fils de la terre Te rend grâces
t des vertus stoïciennes : « Souvent ce qu’ils appellent d’un si beau nom n’est qu’une insensibilité, ou un orgueil, ou un
herbes, des Royer-Collard, des Augustin Thierry et des Laboulaye. Son nom y a perdu en popularité bruyante ; il doit y gagn
59 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
mieux entre-chant, ce qui interrompait le chant ; ensuite il reçut le nom d’action, de drame, et plus tard celui de tragédi
ns le fond même et dans les circonstances et vraie seulement dans les noms qui sont historiques, comme dans le Cid et dans H
elles qui sont arrivées en différents temps, mais encore inventer les noms , les faits et les circonstances, en un mot, une a
e à ce but. Le martyre de Polyeucte est le sujet de la tragédie de ce nom . Il est facile de voir que toutes les petites act
ectateur, comme Joas dans Athalie, Britannicus dans la tragédie de ce nom  ; car si l’intérêt était double, l’action serait
ment, un milieu et une fin. Ces trois parties de l’action prennent le nom d’exposition, de nœud ou d’intrigue, et de dénoûm
atrième scène, ce qui est un autre défaut. — Les anciens donnaient le nom de protatiques aux personnages chargés de faire l
434. Qu’appelle-t-on prologue ? Le prologue est, comme l’indique son nom , un ouvrage qui sert de prélude à une pièce drama
e de préface, dans laquelle un acteur spécial qui portait lui-même le nom de prologue, donnait une exposition du sujet, ana
mixte. Si le dénoûment est heureux, comme dans Cinna, il conserve le nom de péripétie ; s’il est malheureux, c’est-à-dire
personnages périssent, comme dans Polyeucte, Britannicus, il prend le nom de catastrophe ; enfin, il est mixte, et la révol
pièce. 449. Qu’est-ce qu’un acte dans le drame ? Un acte, comme son nom l’indique, est un degré, un pas de l’action. C’es
it donc être composé de plusieurs parties ; et ces parties portent le nom de scènes. Chaque scène est caractérisée par l’en
mêlés de spondées. Ce pied, dont la grande rapidité a fait donner le nom de trimètre au vers iambique, quoiqu’il soit comm
voir la description que Bérénice fait de Titus dans la tragédie de ce nom (I. 3), et celle que fait Andromaque de la prise
e. On peut citer comme modèle celle d’Idoménée dans la tragédie de ce nom , par Crébillon (I. 2). § II. — De la tragédie
leur variété, dans leur désordre, est rendu par un chant qui porte le nom d’air ou d’ariette. Ce chant ne peut donc être pl
ands seigneurs. Le grand Corneille fut le premier à faire usage de ce nom pour Don Sanche d’Aragon. Molière a aussi laissé
les acteurs s’expriment uniquement par des gestes, la pièce prend le nom de pantomime. On distingue encore la comédie hist
ue personnage chante un couplet sur la scène. Aujourd’hui on donne le nom de vaudeville à un véritable drame oh les sentime
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
ns ce genre que s’est illustré Walter Scott. Le roman d’éducation, le nom l’indique, est celui qui est destiné à l’éducatio
etc. C’est pour cette sorte d’ouvrage qu’on a quelquefois proposé le nom de poème en prose. Mais il y a dans ces mots une
ompu, nommé Romain rustique ou Langue romane, d’où leur est venu leur nom . On vit naître à cette époque une multitude de lé
Pallas qui disputaient entre eux à qui aurait la gloire de donner son nom à une ville naissante. Neptune de son trident fra
use par ses dons simples et utiles, et la superbe Athènes portait son nom . On voyait aussi Minerve assemblant autour d’elle
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
teur de la Comédie italienne, ne se permit pas de le désigner par son nom de comédien : « Tiberio Fiorelli, dit-il, connu s
son nom de comédien : « Tiberio Fiorelli, dit-il, connu sous un autre nom dans le monde… » En marge, ajoute Crévier, est le
u sous un autre nom dans le monde… » En marge, ajoute Crévier, est le nom de Scaramouche, qui a été jugé indigne d’entrer d
de Vadé, ou les ignobles parades qu’on nous donne si souvent sous le nom de roman et de vaudeville ? Maintenant quelle idé
et des étrangers. Dans les choses de la nature et de l’art, dans les noms , par exemple, de certains animaux, de certaines p
l’insulter en passant, profiter de ce seul moment pour déshonorer son nom , et tomber au sortir de là entre les mains éterne
ctère ne vous frappe pas, le mot, la chose, l’acte ne méritent pas le nom de sublime. Quand je dis le mot, je n’entends que
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
ison qui porte un écriteau tiré de Barème et de l’algèbre, et dont le nom , aussi bien que celui de l’enchanteur, se lit dan
que tous ces traits réunis conviennent uniquement à la chose, dont le nom est le mot cherché : c’est la première et la plus
e veut ôter le cœur, Qu’a vu plus d’une fois renaître le lecteur. Mon nom bouleversé, dangereux voisinage, Au Gascon imprud
faire une charade du mot polissoir, dont la première syllabe est Pô, nom d’un fleuve ; la seconde ; lis, nom d’une fleur ;
dont la première syllabe est Pô, nom d’un fleuve ; la seconde ; lis, nom d’une fleur ; la troisième, soir, nom d’une parti
d’un fleuve ; la seconde ; lis, nom d’une fleur ; la troisième, soir, nom d’une partie du jour, et le tout, un instrument.
cueils de jolis épithalames ou des pièces, de vers, qui en portent le nom , sans en avoir précisément la forme. Ce sont des
mercredi ;             C’est là ce qui m’étonne. On donne encore le nom de vaudeville à un divertissement qui termine les
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
aisir de le découvrir tout à fait. Les empereurs romains prenaient le nom de père de la patrie, dès qu’ils montaient sur le
le cœur de ses sujets, le père de la patrie, avant qu’il en portât le nom . Boileau ne loue pas moins finement Louis XIV. O
n si fréquent usage de ce pronom, aurait dû répéter plusieurs fois le nom , dont il tient la place. C’est ce que font les me
uarante ans ont à peine achevé. Je suis arrêté, dit-il, par le grand nom de Racine, qui ne me permet point d’appeler ceci
aité des tropes, qu’on peut bien parler, sans jamais avoir appris les noms particuliers de ces figures. Combien de personnes
erfectionner leur talent ? Les figures de mots qui ne portent pas le nom de tropes, sont la répétition, la conversion, la
lus fameuses forêts de Ponta, en vain voudrais-tu te prévaloir de ton nom et de ton origine. Les peintures, dont ta poupe e
tait menacée. Métonymie. La Métonymie consiste à se servir d’un nom pour un autre, lorsqu’il y a entre ces deux noms
iste à se servir d’un nom pour un autre, lorsqu’il y a entre ces deux noms un rapport de relation. Cette manière de s’exprim
chère, pour une personne chérie et précieuse lorsque l’on emploie le nom d’un fleuve pour celui du peuple dont il arrose l
e lorsque les poètes Grecs et les Latins se sont servis du mot Tempé, nom d’une plaine de la Thessalie, pour marquer toutes
ort. Il y a une autre espèce de Synecdoque, par laquelle on prend un nom propre pour un nom commun ou pour un adjectif ; c
tre espèce de Synecdoque, par laquelle on prend un nom propre pour un nom commun ou pour un adjectif ; comme lorsqu’on dit
64 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
te rien de nouveau. Il entre hardiment dans la vaste nomenclature des noms techniques, divise et subdivise, délaie ses idées
on de courbes qui a quelque analogie à la lettre S, et la gratifie du nom de ligne de la beauté, il nous la montre dans les
le la nature des objets qu’ils voulaient peindre par la consonance du nom qu’ils lui appliquaient, ils s’efforcèrent d’exci
Cette opinion est exactement le contraire de la vérité. L’absence des noms propres à chaque chose obligea les hommes à appli
t étaient les choses physiques et naturelles qui les entouraient, des noms avaient été donnés à ces objets longtemps avant q
bles aux yeux les choses immatérielles qu’ils voulaient décrire ; les noms radicaux furent le résultat des sensations produi
un ordre fixe. Chez les Grecs et chez les Latins, les divers cas des noms indiquaient les relations mutuelles des divers mo
ons qui font usage de ces chiffres, quelle que soit la différence des noms qu’ils aient imposée à ces figures. Mais l’on s’a
ésentatifs à un petit nombre de voyelles et de consonnes, appelées du nom générique de lettres. Ces signes, diversement var
le la plus usitée est celle qui attribue huit parties au discours, le nom , le pronom, le verbe, le participe, l’adverbe, la
ent aller au-delà de l’interjection, ils furent forcés d’assigner des noms aux divers objets dont ils étaient entourés ; mai
eût été une entreprise indéfinie et impraticable de vouloir donner un nom spécial à chaque individu, à chaque objet particu
les ou analogues, ils les rangèrent en classes, et leur donnèrent des noms communs ou génériques, et l’expérience leur appri
rées dans la formation primitive des langues ; car, à l’exception des noms propres, comme César, Paul, Pierre, tous les autr
ms propres, comme César, Paul, Pierre, tous les autres substantifs de nom dont nous faisons usage ne sont pas des objets in
nous faisons usage ne sont pas des objets individuels, mais bien des noms qui s’appliquent à des espèces entières d’êtres.
aires de la langue, qu’ils sont naturellement enclins à doter du même nom tous les objets qui ont de l’analogie entre eux.
du même nom tous les objets qui ont de l’analogie entre eux. Mais ces noms généraux n’étaient pas suffisants, il fallait par
rticle, trois modifications dignes de considération appartiennent aux noms substantifs : le nombre, le genre et le cas. Le n
ls admettent la distinction du mâle et de la femelle. Tous les autres noms devraient appartenir au genre que les grammairien
des articles destinés à déterminer le genre des personnes, devant les noms de choses inanimées, ils élèvent leur style, et d
nres j’arrive naturellement à une autre particularité remarquable des noms substantifs qui, dans le style des grammairiens,
ppelé la déclinaison des cas. Après que les hommes eurent assigné des noms aux choses, il fallut s’occuper des moyens d’expr
atif, l’ablatif, qui, dans nos langues modernes, sont exprimés par le nom lui-même joint au signe de relation de, à, par. L
u d’envisager ces relations d’une manière abstraite, et d’inventer un nom pour exprimer chacune d’elles, les hommes parvinr
leur objet, et ils exprimèrent ces idées de relations en modifiant le nom de cet objet, suivant les diverses terminaisons d
ent les relations définitives de chaque membre. Les pronoms, comme le nom l’indique, servent à représenter des noms ; ils n
embre. Les pronoms, comme le nom l’indique, servent à représenter des noms  ; ils ne sont que des moyens abrégés de nommer le
sujets aux mêmes modifications de nombre, de genre et de cas, que les noms substantifs. La fonction principale du pronom est
oms substantifs. La fonction principale du pronom est de remplacer le nom , quoiqu’il serve quelquefois à marquer par lui-mê
e et latine, c’est la capacité qu’ils ont de prendre la désinence des noms qu’ils modifient ; ce qui peut paraître d’autant
traîne pas affirmation. Le mode infinitif briller peut être appelé le nom du verbe ; il n’indique ni temps, ni affirmation,
dont j’ai parlé ; et de même que les prépositions, placées avant les noms , furent substitués à l’usage des cas, de même les
la langue le favorise, car on trouve dans toutes les langues que les noms d’un grand nombre de sons particuliers sont formé
important de savoir si nous devons donner à tel mode d’expression le nom de trope ou de figure, pourvu que nous nous resso
c’est que l’on peut parler et écrire correctement sans connaître les noms et les diverses ligures du discours, parce que la
multipliaient avec leurs rapports et leurs connaissances, et que les noms des objets croissaient à l’infini, durent songer
claire, et auxquels ils trouvaient plus de difficulté d’assigner des noms distincts. C’est ainsi que nous disons un jugemen
le plus raffiné. Nous n’entrerons pas dans la vaste nomenclature des noms qui ont été inventés par les rhéteurs pour les di
existent entre les objets ; relations qui permettent de substituer le nom d’une chose à une autre, et, par ce moyen, de don
ant au contenu, ou réciproquement de signes et de choses, ont reçu le nom de métonymie ou transposition. Ce genre de figure
sur elles que repose la métaphore. Lorsque au lieu de faire usage du nom propre de l’objet nous employons celui d’un objet
urvu qu’on en conçoive bien la nature, peu importe qu’on lui donne le nom de figure ou de trope. Il faut cependant se garde
rivain d’une négligence blâmable. Les subdivisions minutieuses et les noms variés des tropes étaient inconnus dans son temps
étaphore et les autres figures. Il n’y a rien dans la nature, dont le nom ne puisse servir à revêtir une idée différente :
produit un plus mauvais effet que de substituer au nom de la chose le nom d’un autre objet qui ne lui ressemble pas. Dumars
fatigue le lecteur par un étalage d’imagination. Elle prend alors le nom de métaphore outrée. Après avoir traité à peu prè
personnifier est même si obscure qu’on peut douter qu’elle mérite le nom de prosopopée ; elle appartient peut-être à plus
s qu’on ne saurait jamais trop répéter à ceux qui veulent acquérir un nom dans les arts libéraux : Ne forçons pas notre ta
poètes, ceux de Thucydide parmi les prosateurs. Par l’orné, comme le nom l’indique, un style fleuri, doux et coulant, plus
ous sommes occupés jusqu’ici. On peut le distinguer en lui donnant le nom de véhément. « La véhémence dépend moins de la fo
oiqu’un peu plus tard que les philosophes dont nous avons rappelé les noms , florissait Isocrate. Il professa la rhétorique,
quence brilla de l’éclat le plus vif parmi tous ceux qui portèrent le nom d’orateur, et qui mérite par conséquent une atten
m inflammabat. Après lui, la Grèce fut veuve d’orateurs dignes de ce nom . Continuation de l’histoire de l’éloquence. Él
de notre attention, dans cette période, est Cicéron lui-même, dont le nom rappelle ce qu’il y a de plus brillant dans l’art
ce qu’on vit briller avec tant d’éclat dans les temps anciens, et les noms de Démosthène et de Cicéron règnent sans rivaux s
tout fut célèbre, et l’admiration de ses contemporains lui décerna le nom de grand orateur. Rollin l’appelait aussi le gran
ature, voyez ces larmes, et jugez. » Nous ajouterons quelques autres noms à ceux de ces trois illustres avocats. Target fut
narration exige une attention particulière pour fixer clairement les noms , les dates, les lieux et chaque circonstance natu
ivies par les orateurs dans la direction de leurs raisonnements ; les noms que l’art leur donne sont l’analyse et la synthès
la personne de Gavius, et montrait quel mépris il avait conçu pour le nom romain et les libertés romaines. » Jusqu’à prése
elles auxquelles on donne l’apparence même d’un tribunal ou, sous des noms supposés à l’aide d’une cause feinte, deux jeunes
65 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
nonnement ridicule qui, dans la bouche de tous nos écoliers, prend le nom de récitation des leçons ; il est impossible de b
pir formant un faible son, D’Eurydice, en flottant, murmurait le doux nom  : Eurydice ! ô douleur ! Touchés de son supplice,
ve une voix vers toi, mais non pas une voix amie ; je ne prononce ton nom , ô soleil ! que pour te dire combien je hais tes
endroit précis où ils voulaient frapper. Outre la hache, qui, de leur nom , s’appelait francisque, ils avaient une arme de t
rd prisonnier. À rejoindre Nemours déjà son âme aspire ; Il meurt… Le nom du Christ sur ses lèvres expire. À la patrie en p
vie, Nous accorder le prix qu’il doit à la vertu ; Vainement pour son nom nous avons combattu. Ressouvenir affreux, dont l’
que les prédécesseurs de l’un et de l’autre s’étaient acquise sous le nom de leurs maîtres. Il convient aussi d’observer qu
cence            Avec ses fiers persécuteurs.            Sous le vain nom de bienfaiteurs, Ces grands semaient ensemble et
’est l’heure où la lumière aux ténèbres fit place, Où des formes sans nom traversèrent l’espace ; C’est l’heure où le solei
er les deux mains ? Clouerons-nous au poteau d’une satire altière Le nom sept fois vendu d’un pâle pamphlétaire, Qui, pous
lieux départis Où l’étranger, à l’aise achevant son voyage, Pense au nom des Trudaine et bénit leur ouvrage. Ton peuple i
réateur. Je tremble et dans ma bouche abondent les paroles, Quand son nom gigantesque, entouré d’auréoles, Se dresse dans m
vois, guidant l’obus aux bonds rapides ; Là, massacrant le peuple au nom des régicides ; Là, soldat, aux tribuns arrachant
s règlent leurs pas sauvages, Et les ardents chevaux hennissent à son nom . Parfois il vient, porté sur l’ouragan humide, P
puis dans ces mondes sublimes Remuer rien de grand sans toucher à son nom  ; Oui, quand tu m’apparais pour le culte ou le bl
Mère Il est à vous ce livre issu de la prière : Qu’il garde votre nom et vous soit consacré ; Ce livre où j’ai souffert
s ma nuit, Dieu présent et vainqueur, Si j’invoquai toujours son vrai nom dans mon cœur, C’est que j’avais appris ce nom de
quai toujours son vrai nom dans mon cœur, C’est que j’avais appris ce nom de votre bouche. Né dans un temps rebelle à pron
tel Je devais le secret qu’à ces rimes je livre ; Sans doute, pour le nom que j’inscris sur ce livre, Mon cœur silencieux e
e de ma vie ; Elle déborde en moi lorsque je chante ou prie, Et votre nom s’échappe avec celui de Dieu. Si l’homme droit e
m’apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui son
Au forum, au sénat, dans nos jeux, dans nos fêtes, Je proclamais son nom , je vantais ses exploits. Quand ses lauriers soum
eux, Garde les simples mœurs de nos sages aïeux ! À peine il sait les noms d’intérêts, de créances ; Il ne redoute point le
on y a distingué un prélude, un roulement, un final ; on a donné des noms particuliers à chaque reprise, on les a presque n
il sait combien d’architectes ont présidé à cet ouvrage ; il sait le nom des architectes. Dirai-je qu’il croit Henri IV fi
mémoire toute une liste de rois des Mèdes ou de Babylone, et que les noms d’Apronal, d’Hérigebal, de Noesnemordach. de Mard
entit encore dans le cœur de son troupeau ; il meurt, une pierre sans nom marque sa place au cimetière, près de la porte de
re,        Ne manquez pas, d’un haut ton,      De les saluer par leur nom ,      De quelque rang qu’ils puissent être.      
elons te feront du bien. — Il me faudra donc au village Vieillir sans nom sous mon treillage ; Je pourrai voir tout à loisi
eu veut être loué. À mes tintements, les âmes pieuses prononceront le nom de Jésus, de Marie ou de quelque saint bien-aimé 
ile, toute la poésie, tous les tableaux de l’Écriture sont là. Chaque nom renferme un mystère, chaque grotte déclare l’aven
s ancienne. Une foule d’hommes vivants ont connu l’inventeur, dont le nom réveille constamment dans sa patrie l’idée de l’a
Les deux Sosie MERCURE30, SOSIE. Mercure.          De prendre le nom de Sosie Qui te donne, dis-moi, cette témérité ?
orrible et l’impudence extrême ! Tu m’oses soutenir que Sosie est ton nom  ? Sosie. Fort bien. Je le soutiens par la grande
ré de tes vœux.          Ton bras t’en a fait le maître. Mercure. Ton nom ôtait Sosie, à ce que tu disais ? Sosie. Il est v
t-il ainsi renoncer à moi-même, Et par un imposteur me voir voler mon nom  ?          Que son bonheur est extrême          D
-moi, dans cette fantaisie ? Que t’en reviendra-t-il de m’enlever mon nom  ? Et peux-tu faire enfin, quand tu serais démon,
       Et je suis la seule, ô mon père, Oui, la seule qui donne à ton nom glorieux           Les pleurs et la prière ! Ast
quelque façon que votre cour vous nomme, On hait la monarchie ; et le nom d’empereur, Cachant celui de roi, ne fait pas moi
mânes d’un tel homme, D’emporter avec eux la liberté de Rome.     Ce nom depuis longtemps ne sert qu’à l’éblouir, Et sa pr
re ? Vous l’ai-je confié pour en faire un ingrat, Pour être, sous son nom , les maîtres de l’État ? Certes, plus je médite,
ble, toujours le timide Néron N’ose-t-il être Auguste et César que de nom  ? Vous le dirai-je enfin ? Rome le justifie. Rome
                        Oui ; tout autre que moi Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi. Les palmes dont je vo
omme qui a dit cela ? Valère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom . Harpagon. Souviens-toi de m’écrire ces mots : je
a risée de tout le monde ; et jamais on ne parle de vous que sous les noms d’avare, de ladre et de vilain. Harpagon, en batt
e. Il me naquit un fils, et voilà le ménage En guerre, pour donner un nom au personnage. Ma très illustre épouse, entêtemen
m au personnage. Ma très illustre épouse, entêtement fatal ! Exige un nom en « Hipp » autrement dit : « Cheval. » « Cheval
 Cheval blond, beau cheval ! » En bon grec : « Callippide ! » Moi, du nom de l’aïeul, je disais « Phidonide, » C’est-à-dire
attentats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté ; une reine fugitive, qui ne trouve au
liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom . Ceux-ci, occupés du premier objet qui les avait
dont quelques individus avaient tellement l’habitude d’entourer leur nom , qu’ils en avaient déjà demandé la permission à t
traite profonde ?          Et qu’ai-je à faire avec le monde, Dont le nom seul ici doit me glacer d’effroi ? Ici, la chari
sement me fait une fatigue. J’aimerais mieux encor qu’il déclinât son nom , Et dît : Je suis Oreste, ou bien Agamemnon, Que
s Clélie, L’air ni l’esprit français à l’antique Italie, Et, sous des noms romains faisant notre portrait, Teindre Caton gal
ue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces grands noms , notre gloire est petite. La Fontaine. Lectur
igé de créer une passion nouvelle, s’il est permis de profaner par ce nom le sentiment profond et sublime qui seul peut tou
ui a ravi le feu des cieux. La Harpe. Molière Molière ! à ce nom seul se rassemblent les ris ; Les fronts sont dér
pardonneriez de les avoir cités. Quoi donc ! un écrivain veut que son nom partage Le tribut de louange offert à son ouvrage
à forfait, s’il blesse la raison, De la venger d’un vers égayé de son nom  ? Comptable de l’ennui dont sa muse m’assomme, Po
de son journal, Des sophistes du temps l’adulateur banal, Lorsque son nom subit pour exciter le rire, Dois-je, au lieu de L
pense pas que la Normandie en ait jamais porté un si redoutable. Son nom seul fait trembler toutes les veuves et met en fu
-il sur nous81, dit-on, soit en vers, soit en prose ? L’antiquité des noms ne fait rien à la chose, L’autorité non plus, ni
ssion du roi, Mademoiselle, Mademoiselle de… Mademoiselle… devinez le nom  : il épouse Mademoiselle, ma foi ! par ma foi ! m
s mes douleurs, D’un hymen trop fécond, voilà le dernier gage, De ton nom , au berceau, je dotai son jeune âge, Je vouai son
otai son jeune âge, Je vouai son enfance à tes blanches couleurs ; Ce nom , ce vêtement m’étaient d’un doux présage ; Et qua
» dit cette bonne âme, Et dans la rue il se jeta. IV Ah ! ton nom , ton vrai nom, que ma voix le répande87 Toi que
nne âme, Et dans la rue il se jeta. IV Ah ! ton nom, ton vrai nom , que ma voix le répande87 Toi que j’appelai Jacq
s une âme douce et grande, Pour l’honneur du pays, héros, dis-moi ton nom  ! Sommes-nous au-dessous des temps de barbarie ?
quelque chose d’incorruptible qui persiste à appeler l’action par son nom et à juger qu’il est mal de la faire. Qu’il résis
iable y résisterait ? Beaumarchais. La Gloire Qu’est-ce qu’un nom  ? Et non-seulement ce nom, si retentissant que no
umarchais. La Gloire Qu’est-ce qu’un nom ? Et non-seulement ce nom , si retentissant que nous croyions qu’il soit, fi
’étant allé visiter lady Stanhope dans le Liban, elle lui demanda son nom . « Je le lui dis. — Je ne l’avais entendu, reprit
uelques vers dans ma vie, qui ont fait répéter un million de fois mon nom par tous les échos littéraires de l’Europe ; mais
ici je suis un homme tout nouveau, un homme complètement inconnu, un nom jamais prononcé. » M. de Lamartine fut quelque pe
e Lamartine fut quelque peu étonné, quoiqu’il ne le dise pas, que son nom fût tout à fait inconnu dans le Liban. Nous en so
aussi que la puissance ! Nous nous surfaisons tous le bruit de notre nom  ; nous croyons tous que tout le monde s’occupe de
elle ne passe pas la Seine et s’arrête sur la rive gauche. Il y a des noms pour chaque quartier, pour chaque rue, pour chaqu
chers et de salons ! Cela est arrivé à M. de Lamartine : il a dit son nom , et il a trouvé que son nom n’était point connu.
t arrivé à M. de Lamartine : il a dit son nom, et il a trouvé que son nom n’était point connu. C’était dans le Liban, il es
nsité féconde ; Âme de l’univers, Dieu, père, créateur. Sous tous ces noms divers, je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoi
tour. Et pendant les trois premiers siècles de l’entreprise, c’est au nom et avec les seules armes de la foi et de la liber
Lévy édit.) 24. Les Symphonies. (Michel Lévy édit.) 25. . Sous le nom d’Émile, qui est encore un rapprochement ingénieu
envoyait un exemplaire à Mgr l’évêque de Soissons, plus connu sous le nom d’Huet, évêque d’Avranches. 83. La lettre est da
66 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
ières, les expressions proverbiales, les phrases toutes faites et les noms propres composés : Le juge prétendait qu’à tort
sonnance ou un son dur qu’il faut, autant que possible, éviter, comme nom adorable, nom illustre. § III. — Des repos.
son dur qu’il faut, autant que possible, éviter, comme nom adorable, nom illustre. § III. — Des repos. 61. Qu’enten
sure, qui se trouve dans le corps du vers, et le repos final, dont le nom indique la place. 62. Combien y a-t-il de césures
pos final ? Le repos final, qui, comme l’hémistiche, porte encore le nom de repos prosodique, consiste dans la suspension
u’est devenu ce temps, cet heureux temps, Où les rois s’honoraient du nom de fainéants ; S’endormaient sur le trône, et me
O Père qu’adore mon père, Toi qu’on ne nomme qu’à genoux, Toi dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère
elle et avec elle par un plein repos. Dans l’ode, la stance prend le nom de strophe, et dans la chanson et la romance celu
us le règne de Henri III, par Jean de Lingendes. — Ou donne encore le nom de stances à des poésies composées d’un certain n
naître le tercet et la stance de cinq vers. Le tercet est, comme son nom l’indique, une stance de trois vers. On le trouve
ne suite de stances qui ont chacune une forme différente. On donne le nom de stances mixtes à une suite de stances qui ont
pprime à volonté, en faveur de l’élision ou de la rime, dans certains noms propres, comme Naple, Londre, Athène, Versaille,
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
classique, ou du moins un ancien. Il faut saluer en lui le plus grand nom qui ait ouvert le dix-neuvième siècle. Né au mili
é à la cérémonie : c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable, dans lequel est ven
c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable, dans lequel est venu se perdre le sien
1. Variété du singe. 2. Espèce de cerf. 3. Armorique est l’ancien nom de la Bretagne. Elle tire son nom de deux mots ce
e cerf. 3. Armorique est l’ancien nom de la Bretagne. Elle tire son nom de deux mots celtiques : ar, proche, et mor, mer.
as le premier, mais le seul, dans le peuple ailé, à qui l’on doive ce nom . Pourquoi ? Seul il est créateur ; seul il varie,
68 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
a catachrèse supplée à l’insuffisance de la langue, en empruntant des noms à des choses qui en ont, pour les donner à celles
fourchette ; d’un écrivain : C’est une plume éloquente ; Ou enfin le nom abstrait pour le nom concret : — Là, parmi les d
rivain : C’est une plume éloquente ; Ou enfin le nom abstrait pour le nom concret : — Là, parmi les douceurs d’un tranquil
ur le pluriel : — Le Français, né malin, forma le vaudeville24 ; Le nom de la matière pour celui de la chose qui en est f
e personne, on la désigne, ou par un trait caractéristique, ou par un nom qui est devenu un type, et alors on fait une anto
ne place à cette figure, en attendant que les rhéteurs lui donnent un nom . FIN. 24. Et non pas créa. Ce vers est toujour
69 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
es élèves des lycées et des collèges connussent, avec les plus grands noms de notre littérature, ce qu’elle a produit de plu
ses Mémoires attachants, ce qu’il avait vu, et fit paraître, sous le nom de Sentences ou Maximes morales, les réflexions q
exposant leurs griefs au parlement et en demandant la réparation. Les noms des partisans d’Emery tombèrent dans l’exécration
s sortes de partis dans le parlement. Le premier était des Frondeurs, nom donné par raillerie à ceux qui étaient contre les
us les rois de la terre : Ne soyez point si justes 137. C’est un beau nom que la Chambre de Justice, mais le temple de Clém
ante en la personne de Jules César, est un plus grand et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre encore un temple à
avec la permission du roi, mademoiselle… mademoiselle… de, devinez le nom  ; il épouse dimanche Mademoiselle, fille de feu M
attentats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté ; une reine fugitive, qui ne trouve au
liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom . Ceux-ci, occupés du premier objet qui les avait
nfondues. Non, après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom , la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une
uent les hommes ; de même que ces fleuves tant vantés demeurent, sans nom et sans gloire, mêlés dans l’Océan avec les riviè
ure. Notre chair change bientôt de nature. Notre corps prend un autre nom  ; même celui de cadavre, dit Tertullien190, parce
emeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi, qui n’a plus de nom dans aucune langue tant il est vrai que tout meur
vous ai dit que la grandeur et la gloire n’étaient parmi nous que des noms pompeux, vides de sens et de choses, je regardais
te son étendue, ce n’est ni l’erreur ni la vanité qui ont inventé ces noms magnifiques ; au contraire, nous ne les aurions j
? La faute que nous faisons n’est donc pas de nous être servis de ces noms  : c’est de les avoir appliqués à des objets trop
pu encore gagner des batailles ; et voilà que, dans son silence, son nom même nous anime ; et ensemble il nous avertit que
séricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d’eau donné en son nom plus que tous les autres ne feront jamais tout vo
us instruire, selon l’ordre qu’ils en ont reçu du ciel. C’est en leur nom que je vous parle ; c’est par leur autorité que j
ils que pour les affronter, que mille actions distinguent plus que le nom du fameux général qu’elle a l’honneur d’avoir à s
était peuplé que de nations fières281 et idolâtres, ennemies de votre nom et de votre culte : l’empire, la puissance, les r
e Église ? À peine en reste-t-il quelque souvenir sur la terre ; leur nom même ne s’est conservé jusqu’à nous qu’à la faveu
erre ; leur nom même ne s’est conservé jusqu’à nous qu’à la faveur du nom des martyrs qu’ils ont immolés286, et que les fêt
dit-il, et il me suffit pour ma sûreté et celle du peuple romain. Ce nom arrête toutes les entreprises, et il n’y a point
rai couvert de sang ; il croira voir les funestes tables, et lire son nom à la tête des proscrits. On murmure en secret con
ous de mes démêlés avec Marius : je fus indigné de voir un homme sans nom , fier de la bassesse de sa naissance, entreprendr
d’hommes ont plus que Voltaire remué par leur génie et rempli de leur nom le monde ; aucun n’a plus fortement agi sur son t
ui contribuèrent à polir et à éclairer le genre humain ? Cependant le nom de Léon X a prévalu, parce qu’il encouragea les a
bâtit une maison, à Florence, des bienfaits de Louis XIV : il mit le nom de ce roi sur le frontispice, et vous ne voulez p
rant. Charles-Édouard prit des habits de servante, et suivit, sous le nom de Betty, mademoiselle Macdonald. Les dangers ne
style, il se plaça au nombre des quatre hommes dont l’influence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré qu
e des ombres qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel que le nom de tous ces prétendus héros dont on a célébré les
: et la France ravie saluait de ses applaudissements enthousiastes le nom du grand Corneille. Dès lors, en bien peu de temp
n peu de temps, quelle succession de chefs-d’œuvre, consacrée par les noms d’Horace, de Cinna, de Polyeucte, de Pompée, de R
, je vous aime et respecte ; Mais, quoi que sur mon cœur puissent des noms si doux, À ces marques enfin je ne connais que vo
emande un peu plus de mystère512 ; Et c’est assurément en profaner le nom , Que de vouloir le mettre à toute occasion. Avec
imons qu’on nous flatte. Mais un jour, à quelqu’un, dont je tairai le nom , Je disais, en voyant des vers de sa façon, Qu’il
cupations ; Et n’allez point quitter, de quoi que l’on vous somme, Le nom que dans la cour vous avez d’honnête homme, Pour
ourt qu’avant-hier on vous assassina : Un écrit scandaleux sous votre nom se donne : D’un pasquin547 qu’on a fait, au Louvr
e volume. Que si mêmes557 un jour le lecteur gracieux, Amorcé par mon nom , sur vous tourne les yeux ; Pour m’en récompenser
sement me fait une fatigue. J’aimerais mieux encor qu’il déclinât son nom , Et dît : Je suis Oreste, ou bien Agamemnon567, Q
lélie572, L’air ni l’esprit français à l’antique Italie, Et, sous des noms romains faisant notre portrait, Peindre Caton gal
Racine (1639-1699.) [Notice.] Si l’on voulait réaliser par un nom l’idée de la perfection absolue dans la versifica
st point tel que l’erreur le figure à vos yeux601 : L’Eternel est son nom , le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs
ur, Dieu fit choix de Cyrus avant qu’il vît le jour, L’appela par son nom , le promit à la terre, Le fit naître, et soudain
temps donné De meurtres remplira l’univers étonné : On verra, sous le nom du plus juste des princes, Un perfide étranger dé
re les Juifs et contre Mardochée Cette haine, seigneur, sous d’autres noms cachée. En vain de vos bienfaits Mardochée est pa
ls de Baal621, Se fait initier à ses honteux mystères Et blasphème le nom qu’ont invoqué leurs pères. Je tremble qu’Athalie
ous ? JOAS.                                                      J’ai nom Éliacin652. ATHALIE. Votre père ? JOAS.          
                             Une femme inconnue, Qui ne dit point son nom , et qu’on n’a point revue. ATHALIE. Mais de vos p
          Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé ; Qu’il est le défenseur de l’orphelin
cultivez déjà leur haine et leur fureur ; Vous ne leur prononcez mon nom qu’avec horreur. JOSABETH. Peut-on de nos malheur
661. Ils ne s’assurent point662 en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux invoqué tant de fois, En tes serments jur
maël, et les trois autres chefs des lévites. JOAD. Ô mon fils ! de ce nom j’ose encor vous nommer676 ! Souffrez cette tendr
. Et je sais quelle main sans vous me l’eût ravie. JOSABETH. De votre nom , Joas, je puis donc vous nommer ? JOAS. Joas ne c
it on a justement place la tragédie : c’est ce qui explique le peu de noms qui ont survécu, entre tous ceux qui ont cherché
. Rhadamiste et Zénobie687. (Extraits.) Zénobie, cachée sous un nom supposé, celui d’Isménie, apprend qui elle est à
tels que vous ; Rome n’ignore pas à quel point la victoire Parmi les noms fameux élève votre gloire ; Ce peuple enfin si fi
oncer que ce Romain fuit, enlevant celle qu’il ne connaît que sous le nom d’Isménie. Il s’élance après eux, trouve Rhadamis
Voltaire (1694-1778.) [Notice.] Déjà nous avons inscrit le nom de Voltaire parmi ceux de nos plus grands prosate
h ! Dieu nous envoyait, quand de nous il fit choix, Pour annoncer son nom , pour faire aimer ses lois : t nous, de ces clima
est en poudre714 ; Et nous n’avons du ciel imité que la foudre. Notre nom , je l’avoue, inspire la terreur ; Les Espagnols s
sort. J’étais seul, sans secours, et j’attendais la mort : Mais à mon nom , mon fils, je vis tomber leurs armes. Un jeune Am
rmer ces liens. J’ai tout quitté, mes dieux, mon amant, ma patrie. Au nom . de tous les trois, arrache-moi la vie. Voilà mon
’un tient de moi la vie, à l’autre je la dois ! Ah ! mes fils ! de ce nom ressentez la tendresse, D’un père infortuné regar
z vos États ; Et, de vos murs détruits rétablissant la gloire, De mon nom , s’il se peut, bénissez la mémoire. (À Alvarez.)
s ceux de notre époque que la postérité proclamera les plus dignes du nom de poètes. Ce ne sont pas là, toutefois, ses seul
faim. Puis, si nulle raison ne te force au mystère, Tu nous diras ton nom , ta patrie et ton père. »     Il retourne à sa pl
que le printemps qui lui donna le jour. Rien n’est resté de lui qu’un nom , un vain nuage, Un souvenir, un songe, une invisi
ne prince. La Fontaine demandait-aux neuf sœurs de lui apprendre Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui son
nt deux grands rémoras à la philosophie. Ce mot était, au propre, le nom d’un petit poisson qui passait pour pouvoir arrêt
se du monde, dit aussi Bacon, et à son âge mûr qu’il faut attacher ce nom d’antiquité. Or, la vieillesse du monde, c’est le
e de culte, en l’invoquant, comme son modèle de prédilection, sous le nom de Notre-Dame-des-Rochers. 140. La Grande Mademo
r Eutrope. 183. XII, 13, 14. 184. Cette femme, non désignée par son nom , était une veuve de la tribu de Thécua : c. XIV,
par le jugement de la postérité, malgré l’autorité de ces deux grands noms . 242. Théophile de Viau naquit en 1590 et mouru
n le verra tout à l’heure. Quant à Bondin, dont il n’est resté que le nom , c’était le premier médecin de Monseigneur : Sain
evoir. (Sylla, acte V, sc. 4.) 331. Sylla n’avait pas seulement un nom , mais des partisans dévoués qui avaient tout inté
t porte ce titre sur son frontispice, allusion heureuse et au premier nom qu’on a donné au roi et à la manière dont elle a
ot. 351. Charles-Édouard était le fils de Jacques III, connu sous le nom de chevalier de Saint-Georges et qui, après l’usu
, abandonné par Louis XV et chassé de France, vécut en Italie sous le nom de comte d’Albany et mourut à Florence en 1788, S
rand goût, de l’âme la plus haute et la plus simple, je mettrai votre nom au bas. » Une telle lettre ne dut-elle pas consol
inin. 413. Il y a ici une légère irrégularité, la se rapportant à un nom indéterminé. 414. Dans cette scène qu’il appelle
…… Les baiser, les mettre en digne lieu, Et faire retentir partout le nom de Dieu. 424. Cette tragédie, intitulée Rodogu
iait faire grand embarras d’une chose. Molière a écrit ailleurs : Du nom de philosophe elle fait grand mystère… (Les Femm
e on sait, n’a fait tant de cas d’Alceste que paire qu’il décorait du nom de sagesse sa propre misanthropie. Ici, on voit q
esprits curieux de rapprochements l’œuvre de Lucien, désignée par le nom du célèbre Timon ; une déclamation (la IXe) placé
71. 575. Au dix-septième siècle, on donnait à la finale de ce mot le nom de l’e ouvert, en sorte qu’altiers (prononcé alti
tonné qu’Assuérus ignorât qu’elle avait été la naissance d’Esther (ce nom même veut dire inconnue en hébreu) ; mais on n’a
s encore, disait-il à Cyrus, mais je te vois et je t’ai nommé par ton nom . Je marcherai devant loi dans les combats ; à ton
trouve dans la traduction de quelques vers de Grotius, connus sous le nom de Prosopopée d’Ostende, sur lesquels s’exercèren
ter comme gouverneurs de cette partie du nouveau monde, à la place du nom célèbre des Pizarres, les noms inconnus de Gusman
partie du nouveau monde, à la place du nom célèbre des Pizarres, les noms inconnus de Gusman et d’Alvarez, on ne peut se re
ionale de la Terre-de-Feu. 712. Ville du Haut Pérou, qui a donné son nom a toute la contrée. 713. Il y a quelque négligen
and génie scientifique de l’Angleterre, né en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au souvenir de quelques-unes des plus célè
et placé si naturellement ». 743. . C’est Henri de Lorraine, IIe du nom , duc de Guise, qui, d’après une note de Pompignan
r distingué, M. de La Touche, qui eut la bonne fortune d’associer son nom à celui d’A. Chénier. Ils furent ensuite joints a
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
de n’admettre ici que les maîtres et leurs chefs-d’œuvre. Si quelques noms secondaires se sont glissés dans cette galerie, n
res réflexions. C’est l’objet des notices qui accompagnent ici chaque nom d’auteur. Il ne nous a pas semblé suffisant de le
s arrêts de la postérité, qui commence dès aujourd’hui pour plus d’un nom illustre, tirons des œuvres qui nous ont charmés
informer au delà, il en garde un souvenir propre, et attache à chaque nom connu une idée précise. L’art de la critique, en
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
de n’admettre ici que les maîtres et leurs chefs-d’œuvre. Si quelques noms secondaires se sont glissés dans cette galerie, n
res réflexions. C’est l’objet des notices qui accompagnent ici chaque nom d’auteur. Il ne nous a pas semblé suffisant de le
s arrêts de la postérité, qui commence dès aujourd’hui pour plus d’un nom illustre, tirons des œuvres qui nous ont charmés
informer au delà, il en garde un souvenir propre, et attache à chaque nom connu une idée précise. L’art de la critique, en
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
méprise la philosophie, Jésus-Christ lui tient lieu de tout ; et son nom qu’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il
lons plus de hasard ni de fortune, ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous couvrons notre ignorance. Ce qui est ha
le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en sa main, qui sait le nom de ce qui est et de ce qui n’est pas encore3, qui
e levée ? ne semble-t-elle pas digne des héros ? ne perd-elle pas son nom pour s’appeler politesse2 et galanterie ? Eh quoi
es hommes ? ne fallait-il que ce peu de mélange pour faire changer de nom aux choses, et mériter de l’honneur à ce qui est
Eh quoi ! pour dix ans de vie ! — Mais je regarde ma postérité et mon nom . — Mais peut-être que ta postérité n’en jouira pa
attentats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté ; une reine fugitive, qui ne trouve au
re : notre chair change bientôt de nature, notre corps prend un autre nom  ; même celui de cadavre, dit Tertullien, parce qu
demeure pas longtemps ; il devient un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue : tant il est vrai que tout me
ût pu encore gagner des batailles : et voilà que dans son silence son nom même nous anime ; et ensemble il nous avertit que
lat du monde voulait colorer, que je ne sais plus sur quoi appuyer ce nom auguste de grandeur, ni à quoi je puis appliquer
nous sommes : la chair changera de nature ; le corps prendra un autre nom  ; « même celui de cadavre ne lui demeurera pas lo
ps ; il deviendra, dit Tertullien, un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue » : tant il est vrai que tout
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
gloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres, ces palais, de vos noms ennoblis. Et que vous reste-t-il en ces moments s
vous reste-t-il en ces moments suprêmes ? Un sépulcre funèbre, où vos noms , où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez enseve
siez, vu la face pompeuse de Rome sauvée par votre bras, et que votre nom respectable avait plus illustrée que toutes ses c
on, à la grandeur, à la politique, et la vertu, et la Religion, et le nom de Dieu » ? On se sert encore très avantageuseme
uche : Il me pousse, il me presse, il me jette à tes pieds. César, au nom des Dieux dans ton cœur oubliés, Au nom de tes ve
on du Roi, mademoiselle ; mademoiselle de…. mademoiselle ; devinez le nom . Il épouse Mademoiselle ; ma foi, par ma foi, ma
rendus par l’expression la plus simple. Médée, dans la Tragédie de ce nom , veut se venger de ses ennemis. Nérine sa confide
n de comparable dans toute l’antiquité. Cinna, dans la Tragédie de ce nom , forme une conjuration contre Auguste. L’empereur
’insulter, en passant, profiter de ce seul moment pour déshonorer son nom , et tomber au sortir de là entre les mains éterne
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
e dois choisir, injure pour injure, La ride au front sied mieux qu’au nom la flétrissure3. — C’est assez : le temps passe à
st complet. Nous sommes tout-puissants. Le peuple élève aux cieux nos noms retentissants. Tout nous appartient, clubs, comit
— Il faut qu’on nomme un chef, un tribun militaire, Un dictateur ; le nom ne fait rien à l’affaire ; Il faut que ce tribun,
nt accordé la faveur de choisir dans leur catalogue si littéraire les noms et les œuvres appropriés à notre dessein. 1. MM.
nt accordé la faveur de choisir dans leur catalogue si littéraire les noms et les œuvres appropriés à notre dessein. 1. Au
enté en elle la sévère honnêteté de la matrone romaine. 5. C’est le nom de Brutus francisé. On sait qu’ayant vu son père
ebout devant sa chaise, entre Marat et Robespierre. 1. Girondins. Nom d’un parti célèbre qui joua un rôle important dan
75 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
avers de l’homme, il traduisait les individus sur la scène, avec leur nom , leur costume, leur physionomie : cette licence n
t en composa ces poèmes pleins de variété et de malice qui prirent le nom de satires, mot qui voulait dire mélange. Luciliu
ouement : On ne fut plus ni fat ni sot impunément ; Et malheur à tout nom qui, propre à la censure, Put entrer dans les ver
76 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
el, se confondait dans l’origine avec le triolet, qui portait le même nom . Il consistait comme lui à ramener le premier ou
nt à tour de rôle les suivants. À ces vingt vers on ajoutait, sous le nom d’envoi, un sixième quatrain qui ramenait à la fi
omme dans l’exemple suivant ; et ils donnèrent à cette combinaison le nom de lai. La grandeur humaine Est une ombre vaine
rince, princesse, etc. C’est même de là, dit-on, que lui est venu son nom . § 41. Sonnet. Le sonnet n’est pas, comme l
77 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ase les mots les plus nombreux16 et les mieux cadencés. Tels sont les noms et les adjectifs de plusieurs syllabes, les compa
ours. ARTICLE I. de la disposition des substantifs. I Les noms qui expriment un titre, une dignité, une professi
n titre, une dignité, une profession, se mettent communément après le nom propre, quand ces mots sont simplement explicatif
o consul, Augustus imperator, Curioni tribuno plebis. Mais quand ces noms sont employés comme titres honorifiques, comme te
ifiques, comme termes de louange ou de blâme, ils se mettent avant le nom propre, pour mieux faire ressortir la qualité qu’
duire au supplice. III Le génitif se met ordinairement avant le nom dont il est complément, et il a une grâce particu
ou de qui est ce livre ? Il est évident que l’on désire connaître le nom de l’auteur, ou de celui qui le possède, plutôt q
nnaître le nom de l’auteur, ou de celui qui le possède, plutôt que le nom du livre, qui nous est déjà connu. Mais, si l’int
. Cic. Un ami se plaît à vivre avec son ami. On rapproche de même les noms qui ont une signification opposée, pour mieux fai
me de bien, moins on soupçonne les autres de méchanceté. — 5° Avec un nom de temps, quand il y a un retour périodique de l’
légamment soit au commencement, soit à la fin de la phrase, après les noms et les adjectifs de plusieurs syllabes, après les
es mots négatifs, après les comparatifs et les superlatifs, après les noms et les adjectifs de plusieurs syllabes. exemples 
ositions se placent souvent avec plus de grâce entre l’adjectif et le nom , pourvu que l’adjectif soit le premier. exemple :
la préposition se met bien la première, puis le génitif, et enfin le nom . exemple : Nomen legati ejusmodi esse debet, qu
ociorum jura, sed etiam inter hostium tela incolume versetur. Cie. Le nom d’ambassadeur doit imprimer un tel respect, qu’il
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
ie : lorsqu’on désigne, par exemple, un instrument ou un objet par le nom de la matière dont il est fait : le fer, pour l’é
rendre la figure qu’on a souvent appelée antonomase, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou enc
qu’on a souvent appelée antonomase, qui substitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou encore un nom propr
stitue un nom commun à un nom propre, et réciproquement, ou encore un nom propre ou commun à un autre qui présenterait la m
tion des substantifs abstraits, ni employer non plus à tout propos le nom des parties du corps ou des qualités morales au l
Lucrèce, prouve, dans le Misanthrope, que la passion sait donner des noms favorables même aux défauts des personnes aimées,
79 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ciples, Aristoxène de Tarente, chef de l’école musicale qui porte son nom , en conçut une basse jalousie contre Aristote ; m
othèque.   Voici la liste des ouvrages qui nous sont parvenus sous le nom d’Aristote : Logique. — L’Organon, groupe formé
dus des mètres de toute sorte, il ne faudrait pas moins lui donner le nom de poète. Telles sont les distinctions à établir
ous deux imitent en mettant leurs personnages en action. II. De là le nom de drames (δράματα), donné à leurs œuvres, parce
par ceux du Péloponnèse, qui se fondent sur un indice fourni par les noms  ; car ils allèguent que chez eux village se dit ϰ
e ou la nécessité, et c’est à quoi réussit la poésie, en imposant des noms propres. Le détail particulier c’est, par exemple
es, les poètes comiques imposent, de la même manière, n’importe quels noms , mais non pas, à la façon dont s’y prennent les ï
des faits personnels. VI. Pour la tragédie, les poètes s’emparent des noms de personnages qui ont existé. La raison en est q
ossible36. VII. Néanmoins, dans quelques tragédies, il y a un ou deux noms connus, et les autres sont fictifs ; dans quelque
seul de connu, par exemple dans la Fleur, d’Agathon37 ; car, faits et noms , tout y est imaginaire, ce qui n’empêche pas que
rt et que l’autre est sauvé. III. La reconnaissance, c’est, comme son nom l’indique, le passage de l’état d’ignorance à la
sacrifié ; et de là, son salut. VI. Après cela, il faut, le choix des noms une fois arrêté, disposer les épisodes. Il faut a
ties de toute élocution : l’élément97, la syllabe, la conjonction, le nom , le verbe, l’article, le cas, le discours98. IV.
r exemple, la (locution) je dis 100, le (mot) sur 101, etc.102 X. Le nom est un son composé, significatif indépendamment d
, dont aucune partie n’est significative par elle-même ; car dans les noms doubles nous n’employons pas (une des parties) co
aucune partie n’est significative par elle-même, de même que dans les noms . En effet, le mot homme, le mot blanc ne marquent
résent, l’autre celle du temps passé. XII. Le cas est ce qui, dans un nom ou dans un verbe, marque tantôt le rapport de pos
fication par elles-mêmes ; car toute proposition ne se compose pas de noms et de verbes, comme, par exemple, la définition d
lle désigne un seul objet. Chapitre XXI Des diverses espèces de noms . I. Les espèces de noms sont : Le nom simple ;
Chapitre XXI Des diverses espèces de noms. I. Les espèces de noms sont : Le nom simple ; or j’appelle « nom simple 
I Des diverses espèces de noms. I. Les espèces de noms sont : Le nom simple ; or j’appelle « nom simple » celui qui n’
noms. I. Les espèces de noms sont : Le nom simple ; or j’appelle «  nom simple » celui qui n’est pas composé d’éléments s
osé d’éléments significatifs, comme, par exemple, γῆ (terre) ; II. Le nom double, qui se compose tantôt d’un élément signif
nt non significatif103, tantôt d’éléments tous significatifs. III. Le nom pourrait être triple, quadruple, enfin multiple,
des mots emphatiques, parmi lesquels Hermocaïcoxanthos 104. IV. Tout nom est ou bien un mot propre, ou un mot étranger (gl
ens106 et une glose pour nous. VI. La métaphore est le transfert d’un nom d’autre nature, ou du genre à l’espèce ou de l’es
er. VIII. Je dis qu’il y a analogie (ou proportion) lorsque le second nom est au premier comme le quatrième est au troisièm
e » ; ou, comme Empédocle : « couchant de la vie ». IX. Pour quelques noms , il n’existe pas d’analogue établi ; néanmoins on
bouclier non pas la coupe de Mars, mais la coupe sans vin 115… X. Le nom forgé est celui que le poète place sans qu’il ait
ainsi les cornes, appelées ἐρνύται, le prêtre, appelé ἀρητήρ. XI. Le nom est allongé, raccourci, d’une part lorsqu’on empl
rcalée ; d’autre part, si on lui retranche quelque partie. Exemple de nom allongé : πόλεος devenu πόληος ; Πηλείδου devenu
nom allongé : πόλεος devenu πόληος ; Πηλείδου devenu Πηληϊάδεω ; — de nom raccourci : κρῖ116, δῶ117, et dans ce vers : Tou
dans ce vers : Toutes deux ont une seule et même figure118. XII. Le nom est altéré lorsqu’une partie du mot énoncé est re
Exemple : À la mamelle droite, δεξιτερόν au lieu de δεξιόν. XIII. Les noms eux-mêmes119 sont les uns masculins, d’autres fém
que sont égales en nombre les lettres par lesquelles se terminent les noms masculins et les noms féminins ; car le Ψ et le Ξ
bre les lettres par lesquelles se terminent les noms masculins et les noms féminins ; car le Ψ et le Ξ ne font qu’un (avec Σ
les noms féminins ; car le Ψ et le Ξ ne font qu’un (avec Σ)121. Aucun nom ne se termine sur une lettre aphone (muette), ni
inent sur un Ι : μέλι (miel), κόμμι (gomme), πέπερι (poivre)123. Cinq noms se terminent sur ϒ124. Les noms intermédiaires (s
μμι (gomme), πέπερι (poivre)123. Cinq noms se terminent sur ϒ124. Les noms intermédiaires (sc. neutres) se terminent sur ces
existent ; or il n’est pas possible de faire cela par l’alliance des noms , mais il est permis de le faire par métaphore. Ex
ont les allongements, les apocopes (coupures) et les altérations (des noms ) ; car (un mot), présenté comme forme insolite, p
e, du moment que l’on accordait aux poètes la faculté d’allonger (les noms ) autant qu’ils le veulent et qui les raillait en
e, il faut considérer la question dans les vers en faisant entrer les noms dans un mètre. Pour la glose, pour la métaphore e
et Eschyle mettant le même vers ïambique, l’un, en changeant un seul nom et faisant une glose à la place du terme propre e
férent de faire un emploi convenable de chacune des formes précitées, noms doubles et noms étrangers ou gloses : mais le plu
un emploi convenable de chacune des formes précitées, noms doubles et noms étrangers ou gloses : mais le plus important, c’e
hore, c’est avoir égard aux rapports de ressemblance. XIII. Parmi les noms , ceux qui sont doubles conviennent surtout aux di
ïambes, comme on y cherche surtout à imiter le langage ordinaire, les noms les plus convenables sont ceux dont on fait usage
s et celui qui a le plus d’ampleur ; aussi se prête-t-il le mieux aux noms étrangers et aux métaphores, car la poésie narrat
l faut les détruire, par exemple en alléguant l’emploi d’une glose ou nom étranger : Les mulets d’abord152 ; car, peut-êt
ocutions rentrent dans la métaphore. XIX-XX. Il faut aussi, lorsqu’un nom semble indiquer quelque contradiction, observer d
itoyens, et c’est de là que cette forme de gouvernement238 a pris son nom . La monarchie, comme son nom l’indique aussi, est
ette forme de gouvernement238 a pris son nom. La monarchie, comme son nom l’indique aussi, est le gouvernement où un seul c
à nous irriter, c’est l’oubli ; comme, par exemple, l’oubli de notre nom , bien que ce soit sans importance. En effet, l’ou
a propre défense, à cette imputation de Thrasybule qu’il avait eu son nom inscrit sur la stèle (infamante) de l’Acropole et
nstitue tout le premier traité de Théodore. XXIX. Un autre se tire du nom , comme, par exemple, dans Sophocle : Il est sign
e du nom, comme, par exemple, dans Sophocle : Il est significatif le nom que porte Sidéro450, et comme on a l’habitude d’
l’Hécube d’Euripide dit d’Aphrodite : Oui, c’est à bon droit que le nom de cette déesse a le même commencement que celui
de la folie454 ; et, dans Chérémon455 : Penthée, qui porte dans son nom le triste sort qui l’attend456. XXX. En fait d’e
ssesse, mais elle ne convient pas au discours en prose. II. Parmi les noms et les verbes, ceux-là rendent l’élocution claire
ui qui, le premier, a donné l’exemple. Comme le discours est formé de noms et de verbes et qu’il y a autant d’espèces de nom
cours est formé de noms et de verbes et qu’il y a autant d’espèces de noms qu’on l’a exposé dans la Poétique 508, il faut n’
t à l’heure la qualité principale du langage oratoire. VII. Parmi les noms , les homonymies512 sont surtout utiles au sophist
autre ne l’est pas. Autre exemple : il y a des gens qui qualifient du nom de διονυσοκόλακες516 ceux qui, entre eux, s’appel
le même esprit que les brigands se donnent entre eux, aujourd’hui, le nom de πορισταί (agents d’approvisionnement). De là v
V. La quatrième distingue, comme l’a fait Protagoras, les genres des noms masculins, féminins et neutres550 ; car il faut e
qui contribue à l’ampleur de l’élocution : donner l’explication d’un nom à la place du nom lui-même ; ne pas dire un cercl
’ampleur de l’élocution : donner l’explication d’un nom à la place du nom lui-même ; ne pas dire un cercle, par exemple, ma
stance du point central » ; tandis que, pour obtenir la concision, le nom , au contraire, sera mis à la place de l’explicati
l’expression. Si la bassesse est dans l’explication, on emploiera le nom  ; si elle est dans le nom, l’emploi de l’explicat
sse est dans l’explication, on emploiera le nom ; si elle est dans le nom , l’emploi de l’explication sera préférable. III.
σι601. Voici, maintenant, un exemple des diverses désinences du même nom  : Ἄξιος δὲ σταθῆναι χαλκοῦς, οὐκ ἄξιος ὢν χαλκοῦ
’il n’était pas moins honnête que tel honnête homme dont il citait le nom , alléguant que ce dernier était malhonnête à rais
ut concilier, Vahlen lit ‹ ἢ › Νιόϐην ; mais comment admettre que les noms d’Euripide et d’Eschyle soient séparés par le tit
Plutarque, Dion, 18 et suiv. Cornélius Népos donne à ce personnage le nom de Callistrate. Plutarque ne ménage pas le blâme
. Le terme propre et son diminutif. 530. Il s’agit du sophiste de ce nom . Cp. Soph. elench., chap. xv. 531. Ἀκτὴ στενόπο
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
n en ridicule la morgue qui avait donné aux amis de M. de Beaufort le nom d’Importants ; et ils se servirent en même temps
ermission de bâtir dans la place Royale. Je ne me ressouviens plus du nom de celui à qui on expédia un brevet pour un impôt
i très-bien apprécié de nos jours. 3. « Ils s’étaient fait donner ce nom , a dit M. Cousin, par leurs airs d’importance, pa
té des peuples, qui n’écoutaient plus la voix du magistrat… » 2. Ce nom était autrefois commun à plusieurs barrières, en
rsection des rues Saint-Honoré et de l’Arbre-Sec. Suivant les uns, ce nom venait des marchands d’étoffes, nombreux en ce li
81 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
dats ! Mais du moins, au nom de Jupiter qui préside aux batailles, au nom des Dieux témoins des serments, tuez-moi avec le
leurs enfants, persuadés que rien ne pourra leur réussir, tant que le nom Franc existera. « Il faut donc aujourd’hui déploy
e courage, dans votre bonheur, dans la fortune, dans les destinées du nom des Sarrasins et dans la gloire de vos ancêtres.
, habile artisan de paroles et Caton, avec le vain épouvantail de son nom  ! Eh quoi ! les plus vils clients, achetés à prix
votre compagnon d’armes plutôt que son fils : il regardait ce dernier nom comme venant de la nature, et l’autre comme une f
ées, il veut détruire nos villes et n’a d’autre but que d’anéantir le nom chrétien qui lui est odieux. « Pour repousser ces
aider de leur concours et de leurs efforts : tous ceux qui portent le nom de chrétiens) s’empresseront de se rendre dans no
ain ! Vous avez acquis une gloire immortelle, vous avez entouré votre nom d’un honneur impérissable, en ouvrant, le glaive
ui m’a été accordé, contrairement aux usages de l’État, a entouré mon nom d’un grand éclat. » Traduit de Dion Cassius, his
Aussi, la pensée de mes enfants m’inspire une haine profonde pour le nom Athénien, puisque vous voyez que je me présente d
essuyé aucun outrage ? Permettez-moi, Syracusains, je vous en prie au nom des Dieux immortels, de vous exposer mon avis en
les projets qu’ils avaient formés d’abord. « Je vous conjure donc, au nom des Dieux, Syracusains, de ne pas vous laisser al
, les Servilius, et tant d’autres nobles, qui ne portent pas de vains noms , et rehaussent encore par leurs belles actions la
conditions, la sécurité de Carthage à l’avenir, ta gloire et celle du nom romain seront parfaitement sauvegardées. » Tradu
vre avec honneur et de mourir en laissant le souvenir immortel de son nom . Ignorez-vous que le fondateur de notre race ne s
Minos, Rhadamanthe, Éaque, Triptolème, qui méritent véritablement le nom de juges, pour vivre avec les âmes des héros qui
iscuter l’opinion de ceux qui donnent à la plus honteuse servitude le nom de capitulation ; ils ne doivent pas, je pense, ê
urd’hui notre roi de nouveaux dangers, et si nous n’affranchissons le nom et la nation des Parthes de la servitude qui pèse
es lois divines et humaines ont été violées ! Tels sont les titres au nom desquels les Romains veulent se faire appeler les
e est enfin arrivé. Ne vous laissez pas effrayer par le faux éclat du nom romain ; leurs soldats ne sont pas comparables à
ville ? Et les Albains, les Latins n’ont-ils pas adopté jusqu’à notre nom  ? Aujourd’hui, ce sont des esclaves, il est vrai,
. » Sénèque répond à Lucilius et lui reproche doucement d’employer le nom d’ami comme l’emploie le vulgaire ; il lui déclar
ulgaire ; il lui déclare que le véritable ami, réellement digne de ce nom , est celui à qui l’on peut confier toutes ses aff
tu rends à Rome, qui est sur le penchant de sa ruine, l’éclat de son nom et l’étendue de sa puissance, qui sera plus illus
res n’ont pu souffrir les rois et la monarchie ? Croit-on que le seul nom de roi ait fait cette grande aversion de nos père
e terme fatal est arrivé, ils ne sont pas condamnés à l’oubli ; leurs noms passent d’âge en âge jusqu’à la postérité la plus
faite prisonnière. Elle ajoute qu’ils voudraient en vain flétrir son nom par cet infâme supplice. — Elle leur présage que
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
remière formation des langues, les hommes commencèrent par donner des noms aux objets qui frappaient le plus fréquemment leu
ts, et que leurs idées se multiplièrent par conséquent, le nombre des noms s’étendit dans la même proportion. Or il était, e
n s’occupa alors de la classification des figures ; on leur donna des noms , on limita leurs emplois, et les rhéteurs disting
fûtes pauvre et comme eux orphelin. (Racine). La répétition, dont le nom seul donne la définition : Te, dulcis conjux, t
avec les idées accessoires qui l’accompagnent, et nous prononçons le nom de celle de ces images qui nous frappe le plus. D
nguerons : 1º La métonymie, qui signifie transposition, changement de nom , nom pris pour un autre, etc. Les maîtres de l’ar
ons : 1º La métonymie, qui signifie transposition, changement de nom, nom pris pour un autre, etc. Les maîtres de l’art res
rtum, Quàm sepire plagis, canibusque cicre. (Lib. v. v. 1250). 4º Le nom du lieu où une chose se fait, se prend pour la ch
phore, figure par laquelle on transporte la signification propre d’un nom à une autre signification qui ne lui convient qu’
 de La Harpe, que l’envie qu’ont eue les rhéteurs de donner de grands noms aux procédés les plus simples de l’élocution, il
bus assigner leurs cantons, Cultiver votre enfance et vous donner vos noms  ! Qui viendra vous verser des eaux rafraîchissant
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
r la muraille qui l’incruste, Je recomposais lentement Les lettres du nom de l’Auguste3 Qui dédia le monument. J’en épel
concertant mes regards, Un lézard dormait sur la ligne Où brillait le nom des Césars4 ; Seul héritier des sept collines5, S
s, En froisser une feuille, en cueillir une branche ; Appeler par son nom chaque colombe blanche, Qui, partant de nos pieds
veut dire que l’empire était au plus offrant. 2. Gladiateur est le nom de ceux qui combattaient dans les jeux du cirque
depuis porté par les empereurs romains, ses successeurs. 4. Césars. Nom consacré à Jules César et aux onze premiers princ
ntit encore dans le cœur de son troupeau ; il meurt ; une pierre sans nom marque sa place au cimetière, près de la porte de
dus ?…” Quand il passait près d’un pâturage, il saluait les brebis du nom de sœurs ; et on dit qu’alors les brebis levaient
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
eux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux. Ver-Vert (c’était le nom du personnage), Transplanté là de l’indien rivage
de l’avenir Que ne peut-on en dérober l’histoire2 ! Ah ! qu’un grand nom est un bien dangereux ! Un sort caché fut toujour
èle de plaisanterie légère et déliée que J. B. Rousseau a qualifié du nom de phénomène littéraire. Publié à Rouen en 1734,
2. C’est une ancienne religieuse professe : on appelait de ce dernier nom celle qui avait prononcé des vœux définitifs, apr
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
de remarquable, c’est qu’il donne au vers homérique ou vers simple un nom qui le rapproche de la prose, ψɩλομɛτρία, comme i
i. Xénarque.] Il y a eu un poëte de la moyenne comédie qui portait ce nom et qu’il ne faut sans doute pas confondre avec Xé
autorisée : Batteux, qui l’admet, traduit : « Mériterait-il moins le nom de poëte ?  » Cela me semble bien contraire à la
86 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ns rapproché, dans un appendice au siècle qui les a produits, sous le nom de groupe secondaire, leurs courtes biographies l
mières et « illustra » la seconde. Ce double fait est consacré par le nom de « Renaissance » que l’histoire a donné au xvie
re italienne comme des lettres antiques, et ajoute sur son drapeau le nom de Pétrarque à celui d’Homère. Elle comprend d’ab
né à Agen, du Jules César de Padoue ; le consciencieux Lambin dont le nom a donné un verbe à notre langue ; Robert Estienne
omme, qui savait frapper de si rudes coups, savait à peine signer son nom , où la devise semblait être « faire sans dire ».
du cardinal et cousins du poète ; et beaucoup d’autres que de pareils noms ne sauvent pas de l’oubli, mais que conserve à l’
ur qui vous autorise à. VIII. ellipse — De l’article devant les noms propres de pays (France, Allemagne) ; — devant ce
vant les noms propres de pays (France, Allemagne) ; — devant certains noms communs (homme, femme, chose, mort, fortune, etc.
itre de l’Isle Sonnente.) Les deux premiers livres donnaient comme le nom de l’auteur M. Alcofribas Nazier (anagramme de Fr
’on ne te jugeroit estre guarde et thresor de l’immortalité de nostre nom , et le plaisir que prendroys ce voyant seroit pet
roit ; et la meilleure, qui est l’ame, et par laquelle demoure nostre nom en benediction entre les hommes, seroit degeneran
Le march. Joyeusement ? Pan. Voyre. Le march. Vous avez, ce croy ie, nom Robin Mouton30 ? Pan. Il vous plaist a dire. Le m
ha, vous allez voir le monde, vous estes le ioyeulx du roy, vous avez nom Robin Mouton ; voyz ce mouton là, il ha nom Robin
ioyeulx du roy, vous avez nom Robin Mouton ; voyz ce mouton là, il ha nom Robin comme vous, Robin, Robin, Robin, bes, bes,
vice est vertus appellé, meschanceté est bonté surnommee, trahison ha nom de feaulté, larcin est dict liberalité : pillerie
hrestienne83 » Au Roy de France très chrestien François Ier de ce nom , son Prince et Souverain Seigneur, Jehan Calvin,
nous instruisent à ne faire pas grand miracle de la nostre : tant de noms , tant de victoires et conquestes ensepvelies soub
es soubs l’oubliance, rendent ridicule l’espérance d’éterniser nostre nom par la prinse de dix argoulets et d’un pouiller13
’amitié [Cette pièce143] me donna la premiere cognoissance de son nom , acheminant ainsi cette amitie que nous avons nou
e croys par quelque ordonnance du ciel. Nous nous embrassions par nos noms  : et à nostre premiere rencontre, qui feut par ha
douceur profictera plus que la rigueur. Ostons ces mots diaboliques, noms de parts, factions et seditions, lutheriens, hugu
tions et seditions, lutheriens, huguenots, papistes : ne changeons le nom de chrestien… (Harangue prononcée à l’ouverture
que le juge ne faict plus rien sans argent. Vous ne pouvez retenir le nom de senateurs, de preud’hommes et bons juges, avec
cipalement de ses subjectz qui sont ses membres, perd à bon droict ce nom tant beau, et pour l’aultre, tant abominable, qui
tu ne voulois183, à l’exemple des anciens, en vers Heroyques, sous le nom de Satyre, et non sous ceste inepte appellation d
à l’Asne, taxer modestement les vices de son temps, et pardonner aux noms des personnes vicieuses. Tu as pour cecy Horace q
nnets, non moins docte que plaisante invention Italienne, conforme de nom à l’Ode, et differente d’elle seulement pource qu
e186. Comme luy donq, qui a bien voulu emprunter de nostre langue les noms et l’histoire de son poëme, choisy moy quelqu’un
emoire à present que j’eus jamais, me resouvenant et des lieux et des noms , combien que je n’eusse jamais rien escript. Je n
x frères que nous avons estés, il a falleu que je fisse cognoistre le nom de Monluc, de notre maison, avecques autant de pé
luy, le cappitaine Peyrelongue et ung autre que ne me souvyent de son nom … Ilz tournarent tout court à leur trouppe, qui n’
souverain, ayt faict trembler toute la chrestienté et remplie de son nom et de sa renommée tellement qu’alors de l’admirai
rai de France en estoit-il plus parlé que du roy de France. Et si son nom estoit cogneu parmy les chrestiens, il est allé j
t estre icy les premiers pour ouvrir et honorer les Estats ? Tous ces noms ne sont plus que noms de faquins236, dont on fait
rs pour ouvrir et honorer les Estats ? Tous ces noms ne sont plus que noms de faquins236, dont on fait litiere aux chevaux d
i ne pourroyent donner lieu à aucune raison (lesquels on cognoist par nom et surnom) ; si est-ce que la pluspart cognoissen
a Dame ; S. Dominique la prédication, de laquelle son ordre à pris le nom . S. Grégoire-le-Grand se plaisoit à caresser les
t à Florence, établi à Troyes où il devint chanoine, traduisit par le nom de Larivey, qu’il adopta, celui de sa famille d’o
s rares, ridiculisèrent, même avant la comédie de Molière (1659), les noms de précieux et de précieuses donnés longtemps aux
siècle de Louis XIV, il ne faut pas oublier celui qui lui a donné son nom , moins pour ce qu’il a écrit ou dicté lui-même, q
chet, écrite au vainqueur de Rocroy, sous le voile allégorique de ces noms et de ces jeux de salon. Il vaut mieux retenir qu
s pique316 ; je l’ai reçue de Paris avec une lettre qui m’a appris le nom de son auteur ; il l’adresse à un de nos amis, qu
simples traductions ; vous avez déclamé contre moi, pour avoir tu le nom de l’auteur espagnol, bien que vous ne l’ayez app
rès l’avoir faite, je me suis trouvé fort embarrassé à lui choisir un nom . Je n’ai jamais pu me résoudre à celui de tragédi
, il veut que ce soit aussi une comédie, et lui donne l’un et l’autre nom , par un composé qu’il forme exprès de peur de ne
étienne, dont les fragments, trouvés et publiés après sa mort sous le nom de Pensées, ont une éloquence d’une incomparable
rer : Mais, après tout, mon père, à quoi avez-vous pensé de donner le nom de suffisante à une grâce que vous dites qu’il es
tice Jean-Baptiste Poquelin, qui prit au théâtre et immortalisa le nom de Molière, fils d’un tapissier-valet de chambre
te question, n’hésitent pas beaucoup ; on tranche le mot aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l’usage aujo
assez passable ; mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d’autres, en ma place, croiroient pouvoir prét
Et l’on sait que des cabales avaient été faites contre lui autour du nom de Corneille, et qu’il avait plus d’une fois donn
oyen, avoit au moins la consolation de voir dans la liste où sont les noms de tous ceux qui la composent, de voir, dis-je, i
s ceux qui la composent, de voir, dis-je, immédiatement au-dessous du nom sacré de son auguste protecteur364 le fameux nom
tement au-dessous du nom sacré de son auguste protecteur364 le fameux nom de Corneille. Et qui d’entre nous ne s’applaudiro
ion de Thomas Corneille.) Bossuet (1627-1704) Notice Le nom de Bossuet rappelle la plus haute autorité religi
méprise la philosophie, Jésus-Christ lui tient lieu de tout ; et son nom qu’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il
Eh quoi ! pour dix ans de vie ! — Mais je regarde ma postérité et mon nom . — Mais peut-être que ta postérité n’en jouira pa
attentats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté ; une reine fugitive, qui ne trouve au
n catholique jeta le plus vif éclat sous le règne de Louis XIV. Trois noms effacent tous les autres, ceux de Bossuet, de Bou
e j’avois prêté quelques livres de poésies, se souvint d’avoir vu mon nom au bas d’une ode ou d’une élégie. Il ne manqua pa
tous les rois de la terre. Ne soyez point si juste 404. C’est un beau nom que la Chambre de Justice, mais le temple de Clém
ante en la personne de Jules César, est un plus grand et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre encore un temple à
vous, ou à ceux qui ont porté ou qui porteront encore indignement le nom de roi ; ce n’est pas un grand avantage de valoir
de lumière et leur paresse, leur permettant d’appeler leurs fautes du nom de malheur, et l’industrie d’autrui du nom de bon
d’appeler leurs fautes du nom de malheur, et l’industrie d’autrui du nom de bonne fortune. Pour voir, mon fils, comme vous
Notice Françoise d’Aubigné, depuis marquise de Maintenon, du nom d’une terre qu’elle acheta, naquit dans une priso
vivre les physionomies et dont les Clefs ont maintes fois révélé les noms véritables. — En quittant la compagnie des écriva
ui l’emporte sur celui des savans. S’ils allèguent en leur faveur les noms de d’Estrées, de Harlay, Bossuet, Séguier, Montau
onnages également doctes et polis ; s’ils osent même citer les grands noms de Chartres, de Condé, de Conti, de Bourbon, du M
guindés et croiroient trop s’abaisser en nommant les choses par leurs noms . Tout entre dans les sujets que l’éloquence doit
rrens de la grâce. Les empereurs mêmes sont devenus les adorateurs du nom qu’ils blasphémoient, et les nourriciers de l’Égl
ez dû, pour votre honneur, rejeter avec indignation. On a rendu votre nom odieux et toute la nation française insupportable
l’insulter en passant, profiter de ce seul moment pour déshonorer son nom , et tomber, au sortir de là, entre les mains éter
comme un fleuve majestueux pour y porter la joie et l’abondance : son nom sera écrit dans les annales de la postérité parmi
s mis à vous y chercher. Enfin, après avoir rempli mon livre de votre nom et de vos éloges, je puis m’entretenir avec vous,
de lunettes, et ne perdit qu’une seule dent pendant toute sa vie. Son nom doit justifier ces petits détails. Il étoit né fo
érances, toujours odieux au roi, à qui personne n’osoit prononcer son nom , même en choses indifférentes, plus odieux à Mme 
it historiographe. Cette liste ne saurait être mieux close que par un nom honorable entre tous, celui de Vauban (1633-1707)
-même en est un exemple, il ne faut qu’un seul homme, mais d’un grand nom , et qui, par de rares qualités, se sera acquis un
est une foible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. Esprit plus brillant que solide, lumièr
ral : Turcaret, le financier du xviiie  siècle, dans la comédie de ce nom (1709) ; Gil Blas, héros du roman dont les livres
oltaire (1694-1778) Notice François-Marie Arouet, qui prit le nom de Voltaire, naquit à Chatenay, près de Paris, d’
isait et parlait le français, le xviiie  siècle entier qui a reçu son nom , comme une partie du xviie a reçu celui de Louis
s ce qui n’est pas au rang des beaux-arts ; alors il mérite plutôt le nom de fantaisie. C’est la fantaisie plutôt que le go
t laissa venir à sa place madame de la Fayette, qui avait mis sous le nom de Segrais le roman aimable de Zaïde et celui de
ont la plupart des Parisiens ne connaissent pas plus la beauté que le nom de François Blondel qui acheva ce monument. Cette
église, une place et des admirateurs, et qui devrait immortaliser le nom de Desbrosses, encore plus que le palais du Luxem
erico Vespucci, négociant florentin, jouit de la gloire de donner son nom à la nouvelle moitié du globe, dans laquelle il n
ous de mes démêlés avec Marius : je fus indigné de voir un homme sans nom , fier de la bassesse de sa naissance, entreprendr
e des ombres qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel que le nom de tous ces prétendus héros dont on a célébré les
du groupe politique célèbre dans l’histoire de la Révolution sous le nom de Girondins. Il est mort sur l’échafaud avec vin
le peuple crier : Vive la liberté ! L’un était frappé à cause de son nom et de celui de ses ancêtres ; un autre à cause de
e riche succession. Tous ces dénonciateurs se paraient des plus beaux noms , se faisaient appeler Cotta, Scipion, Régulus, Ca
des propriétés, étaient devenus des boucheries, où ce qui portait le nom de supplice et de confiscation n’était que vol et
s sens le champ des idées et des lettres. Ouvrons cette revue par les noms de deux hommes de bien entre tous, publicistes, l
aujourd’hui oubliés. L’art d’écrire, uni à la science, revendique les noms de Bailly (1736-1793), « un des esprits les plus
écédé dans ce genre d’exploration et d’ouvrages Ramond, appelé de son nom , « le Saussure » des Pyrénées ; enfin un Savoisie
Essai sur l’éloquence de la chaire, II.) De Bossuet Au seul nom de Démosthène, mon admiration me rappelle celui d
éder à ce grand homme, ô fils de Marc-Aurèle ! ô mon fils, permets ce nom à un vieillard qui t’a vu naître, et qui t’a tenu
mais non de t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! pardonne : je parle au nom des dieux, au nom de l’univers qui t’est confié ;
e, que ce n’étoit pas en vain que trente siècles avoient consacré son nom  ; et c’étoit pour moi une double jouissance de tr
des entraves forgées par le xvie  siècle et serrées par le xviie au nom des anciens. La révolution du xvie a abouti à un
que chante déjà Lamartine adolescent ; on applaudit à Byron, dont le nom grandit tous les jours. Lamartine écrit dès la fi
t en haut, écrit soit en prose, soit en vers ; l’autre, qui, sons les noms divers de Méditations, Recueillements, Confidence
l’homme et toute la nature. Le public accepte tout sans regarder aux noms et aux titres, et la révolution est faite dans la
des questions sociales a étendue en ce siècle, se rattachent bien des noms fameux à divers titres, tels que ceux des Saint-S
xis de Tocqueville (1805-1859). Dans le premier quart du siècle, deux noms sont inséparables, ceux de MM. J. de Maistre, pub
sujet et à notre compétence : mais il comporte au moins le rappel des noms illustres de Cuvier, que son Discours sur les Rév
’est assurément le plus développé en ce siècle, et que consacrent les noms d’illustres écrivains, le roman. Le roman n’est p
pure ; enfin les récits serrés et dramatiques de P. Mérimée, dont le nom rappelle celui de Henri Beyle, son ami. Pour term
use où se distinguent l’abbé de Frayssinous et l’abbé de Ravignan, un nom efface tous les autres, celui du Père Dominicain
s ancienne. Une foule d’hommes vivants ont connu l’inventeur, dont le nom réveille constamment dans sa patrie l’idée de l’a
tempête a fait échouer sur des plages inhabitées, grave sur le roc le nom des aliments qu’il a découverts, indique où sont
le malheur et la mort. Après tout, qu’importent les revers, si notre nom prononcé dans la postérité va faire battre un cœu
spondance. Trente-deux volumes in-4° (1858-1869) contiennent, sous le nom général de Correspondance de Napoléon Ier les le
, il croit monter en s’égalant aux rois. Il aime mieux un titre qu’un nom . Pauvre homme ! ses idées sont au-dessous de sa f
t un autre homme. Il ne prit point de titres usés, mais il fit de son nom un titre supérieur à celui de roi… Adieu, nous t’
Pendant que l’on m’interrogeait à la préfecture de police sur mes nom , prénoms, qualités713, comme vous avez pu voir da
c pamphlétaire à mon propre jugement ; et, voyant l’horreur qu’un tel nom inspirait à tout l’auditoire, je demeurai confus.
il n’en était pas ainsi, d’où viendrait cette croyance unanime, et ce nom même de Dieu entendu de tous les peuples ?… Qu’on
-Henri Lacordaire, qui, en 1840, prit, avec la robe de dominicain, le nom de Dominique, et fut, de 1850 à 1854, le provinci
ents qui n’en ont point eux-mêmes, et que vous appelez superbement du nom d’axiomes. Vous dites, il est vrai, que ces axiom
des titres qui n’effaçaient point l’éclat de son mérite personnel, un nom connu de la France et respecté de l’armée. Mais s
d’enseignement public, à la tête de ce groupe fameux complété par les noms de MM. Guizot et Cousin, qui jeta tant d’éclat su
igé de créer une passion nouvelle, s’il est permis de profaner par ce nom le sentiment profond et sublime qui, seul, peut t
notre Alcée ; c’est aussi Horace et Catulle. Il sonne sur la lyre le nom du Christ ; et, aux accents de son luth à dix cor
son temps. La postérité lui en a tenu compte ; c’est toujours sous le nom de grand comte de Clarendon qu’Edouard Hyde est d
ortaient dans la littérature et les arts. On lui donne à bon droit le nom de spiritualisme, parce que son caractère est de
iment religieux ; elle seconde l’art véritable, la poésie digne de ce nom , la grande littérature ; elle est l’appui du droi
ec beaucoup d’esprit qu’elles nous avaient tout appris, excepté leurs noms et celui des lieux qu’elles habitaient ; vous vou
ent sa destinée, et s’exerçant avec beaucoup de peine à prononcer les noms barbares des hommes en dignité parmi ses nouveaux
es des hommes en dignité parmi ses nouveaux maîtres. Plusieurs de ces noms , défigurés par euphonie, peuvent être rétablis de
. Jacques, que jusqu’à ce jour on avait appelé Romanus, le Romain, du nom de ses premiers maîtres, se vit qualifié, dans ce
e la corde, de labourer lui-même sa terre au profit des étrangers. Le nom de litus était nouveau pour ses oreilles ; il se
usement confondu avec les arbres et les troupeaux du domaine, sous le nom commun de vêtement du fonds de terre, terræ vesti
aire ; et c’est quand il s’y livrait pleinement qu’on lui donnait les noms d’homme loyal et d’homme très avisé, recte legali
dans un sujet aussi grave ; nous demandons pardon d’avoir abusé d’un nom d’outrage qui fut autrefois appliqué à nos pères,
l’invasion armée, a mis le pied sur la terre qui porte aujourd’hui le nom de France, il ait été écrit là-haut que cette ser
Bonaparte, mais en murmurant ; il commanda quelquefois, mais sous le nom d’autrui, le général Jourdan, par exemple, prenan
atisfaisant la curiosité, sans la lasser jamais, par le contraste des noms , des nationalités, des physionomies, des caractèr
un Gouvernement nouveau et cherchait à y rattacher tout ce qui avait nom et gloire. On a souvent raconté comment il échoua
n croire plus qu’à personne, c’est ne prêcher, n’injurier personne au nom des mœurs. Les esprits durs, rustiques, sauvages
orme L’époque dite de la Renaissance se caractérise assez par son nom . Ce nom est plus qu’une définition ; il exprime u
L’époque dite de la Renaissance se caractérise assez par son nom. Ce nom est plus qu’une définition ; il exprime un sentim
le sentit avec une telle ivresse qu’il voulut confondre plus tard son nom dans le nom de Valmy911, et qu’après une longue v
ec une telle ivresse qu’il voulut confondre plus tard son nom dans le nom de Valmy911, et qu’après une longue vie et d’écla
tes victoires il légua, dans son testament, son cœur au village de ce nom , pour que la plus noble part de lui-même reposât
aine de ses fables. Il l’a lui-même intitulée la Comédie humaine ; ce nom rassemble tous ses romans dans une unité intentio
Nous retrouvons dans tous le même monde de personnages qui y ont leur nom , leur filiation, leurs alliances, leur caractère,
e laboureur criait d’une voix puissante, appelant chaque bête par son nom , mais plutôt pour calmer que pour exciter ; car l
ν, savant. 15. Raymond Lulle, de Majorque, (mort en 1315), se fit un nom dans la scolastique, les langues orientales, l’al
encore : faire des siennes. 27. Allusion à l’ancienne monnaie de ce nom , portant d’un côté un saint Jean-Baptiste, de l’a
ulte fustaye. etc. 30. Voyez La Fontaine Fables, IX 19. Robin est le nom d’un berger des Pastourelles du Moyen âge. 31. B
lé de latin et de français a été appelé macaronique (du mot macaroni, nom d’un mets italien). 60. Opiare. souhaiter. 61.
culièrement des Parlements, dont les conseillers sont désignés par le nom de Chats-fourrés à cause de leurs robes fourrées
n, et Bernard, duc de Saxe-Weymar. 313. 1619. Il avait 23 ans. 314. Nom donné en Allemagne et en Hollande à la chambre ch
ue) est du moyen âge. Un acteur de l’hôtel de Bourgogne le prit comme nom de théâtre dans la farce et lui attacha le sens q
lui avaient donné pour sobriquet, à cause de ses méchants propos, le nom d’une fée grondeuse et sinistre des vieux romans,
de Nantes. Le souvenir de madame de Sévigné s’y est conservé sous le nom de Dame de Vigneux. Tout, dans sa chambre, y est
es parcs à l’instar de Versailles. On les appelait des « folies ». Le nom en est resté à une rue de Paris, située au dix-se
aris, prévôt des marchands (il fit construire le quai qui a gardé son nom ), ministre des finances après Colbert (1683-1689)
Les autres suivirent à des intervalles irréguliers Elles prirent leur nom du Salon où elles se faisaient. 581. J.-B. Greuz
ilippiq., I. 4. 605. C. Desmoulins donne pour titre à son journal le nom du Club dont il avait été en 1790 un des fondateu
la place libre aux terroristes. 608. C. Desmoulins fait ici, sous le nom du despotisme soupçonneux des Césars, le tableau
éfaite à Wagram (1809). 691. Bonaparte fut proclamé empereur sous le nom de Napoléon Ier le 18 mai 1804 ; couronné et sacr
comte de Clarendon, grand chancelier d’Angleterre (1608-1674). 748. Nom donné sous Charles Ier aux partisans des Stuarts,
l Godoï, prince de la Paix, favori du roi d’Espagne Charles IV. 770. Nom donné à des morceaux d’or natif sans gangue (enve
71. Répétons ici ce que Fontenelle dit dans l’éloge de Newton : « Son nom doit justifier ces petits détails. » (Voyez p. 29
les ordonna. En écoutant tout à l’heure le préopinant vous citer les noms de Pascal, de Descartes, de Leibnitz, de Cuvier,
a rien au coloris et au charme de l’imagination et du style, un autre nom , et un nom moderne, un nom contemporain, se prése
oloris et au charme de l’imagination et du style, un autre nom, et un nom moderne, un nom contemporain, se présentait à tou
rme de l’imagination et du style, un autre nom, et un nom moderne, un nom contemporain, se présentait à toutes vos pensées,
derne, un nom contemporain, se présentait à toutes vos pensées, et ce nom , il n’était interdit qu’à M. Arago de le prononce
’Angleterre. 788. Histoire allégorique du peuple de France, sous un nom donné par les Suzerains féodaux aux vilains, au p
umée qu’ils ne devaient pas laisser éteindre. 861. On appelle de ce nom la philosophie qui s’enseignait dans les écoles d
e versus erat (Trist., IV, 10,20.). 865. Odes, III, 9. 866. Ce nom , que se donnent entre eux les militaires, les con
é par le critique. La composition du peintre est aussi connue sous le nom de Hémicycle de l’École des Beaux-Arts. Elle a ét
us grand des peintres modernes. — Fra (frère) Bartolomeo (de son vrai nom Baccio della Porta), moine dominicain, peintre de
(1471-1528), de Nuremberg, peintre et graveur. — Fra Angelico (de son nom Giovanni da Fiesole), né à Fiesole, moine, peintr
, tellus) terre labourable, par opposition à Sahara, désert. 897. Ce nom qui signifie un Musulman se consacrant à la prati
éral, sous les ordres de Kellermann ; depuis roi des Français sous le nom de Louis-Philippe Ier (1830-1848) ; né en 1775, m
emble de Paris, composé alors de la Cité dans l’île qui a conservé ce nom , de la Ville sur la rive droite de la Seine, de l
antiquités de la ville de Paris. C’est lui que Boileau raille sous le nom de Sofal (Sat., VII, 40 ; IX, 292). 914. Les pon
t au sommet d’une voûte). 917. Une rue de la Cité en porte encore le nom . 918. 1360-1431, de Troyes. Prévôt des marchands
ès de la Seine entre le Petit-Pont et le pont Saint-Michel ; tire son nom de la rive marécageuse (palus, udis ; on a écrit
 ; on a écrit aussi marché Palud) du fleuve. Une rue en a conservé le nom jusqu’au milieu du xixe  siècle. 920. Depuis, et
le (petite tour), à l’endroit où commence un pont qui porte encore ce nom  ; à l’ouest, par la tour de Nesle, située en face
ituée en face de la Tour qui fait le coin du vieux Louvre, tirant son nom du voisinage du vaste hôtel de Nesle dont les der
Racine et la rue de l’École-de-Médecine. 931. Un quai en a retenu le nom . 932. Vauvert était un château donné par saint L
pain à son four. Il avait droit de colombier ; une rue en a pris son nom . 934. Hôpital des Lépreux. 935. Personnage du R
la bataille de Waterloo (18 juin 1815). 937. Entre le village de ce nom et celui de Waterloo ; occupé par l’armée anglais
érite en branchages, en terre ou en pierres. 972. Le roman prend son nom d’un village de la côte provençale.
87 (1873) Principes de rhétorique française
aison et du goût substituée partout à l’autorité même des plus grands noms .. Aussi n’est-ce pas rhétorique que je voudrais d
aire. Cette classification est simple et féconde, bien que les trois noms semblent indiquer des distinctions faites à des p
ns les peuvent louer ;  toute autre louange languit auprès des grands noms , et la seule simplicité d’un récit fidèle pourrai
ns. Les trois parties essentielles de l’art d’écrire prennent donc le nom du travail dont elles donnent les règles, elles s
ce moment, on me bénit, on m’aime ; On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’e
eil du comte qui pousse à bout Don Diègue au lieu de le calmer : Mon nom sert de rempart à toute la Castille, Sans moi vou
e ; ce sont des syllogismes composés. Le dilemme, comme l’indique son nom grec, est un double syllogisme dans lequel, en pa
tte propriété de frapper de deux côtés qui lui valut au moyen âge, le nom bizarre d’argument cornu. Ainsi Mathan, voulant
es intérêts de l’Etat. 7. Des arguments d’après leur origine. — Les noms qui précèdent ont été donnés aux arguments d’aprè
aux arguments d’après leur forme ; mais ils reçoivent encore d’autres noms , quand on considère la source à laquelle ils puis
est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. On peut rapprocher de cette définition
attentats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté ; une reine fugitive, qui ne trouve au
ules les peuvent louer. Toute autre louange languit auprès des grands noms  ; et la seule simplicité d’un récit fidèle pourra
ieu commun ne doit pas être confondu avec la figure qui porte le même nom et qui ne tire du rapprochement entre les idées q
deux rapports de notre âme avec le bien et le mal. L’amour prend les noms divers de tendresse, respect, reconnaissance, joi
endez-vous ? un événement, ou la nécessité sans doute ? Et quel autre nom donner à ce qui arrive ? Moi, je ne connais point
l allait détourner tous les coups, écarter tous les supplices. O doux nom de liberté ! ô droits sacrés du citoyen ! ô lois
es employer pour instruire et convaincre tous ceux qui sont dignes du nom d’homme et qui, maîtres de leur esprit, en pleine
xorde simple. —  On distingue trois sortes d’exorde, désignés par les noms d’exorde simple, exorde par insinuation, exorde e
emps qu’il flétrit les intrigues des tribuns qui cachent sous ce beau nom leurs ambitieux desseins, il loue hautement les G
tion banale la disposition ingénieuse désignée par Quintilien sous le nom d’ordre homérique. Au quatrième chant de l’Illiad
attentats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté.... 3. Condition essentielle de l’am
raisonnements sont désignés par les logiciens et les rhéteurs sous le nom de sophismes. Les sophismes résultent ou du mauva
rendre la vertu ridicule dans la personne d’Alceste, équivoque sur le nom de Misanthrope : Il ne faut pas que ce nom en im
Alceste, équivoque sur le nom de Misanthrope : Il ne faut pas que ce nom en impose, comme si celui qui le porte Otait enne
uil ou de Pontoise, Cela ne me fait rien !... Bélise. Ce sont, les noms des mots et l’on doit regarder En quoi c’est qu’i
d on vous a démontré... ? puis, comme si vous parliez en votre propre nom . repassez tous vos raisonnements l’un après l’aut
e pour la bonté de Dieu. De même on peut donner pour complément à un nom un autre nom ou bien encore un infinitif : Je rou
té de Dieu. De même on peut donner pour complément à un nom un autre nom ou bien encore un infinitif : Je rougis de pleure
loi des épithètes. Les épithètes sont des adjectifs qui s’ajoutent au nom pour en compléter le sens. Cinna désigne le trium
r. 4. Du style périodique. — C’est à peine si l’on peut conserver le nom de périodes aux énumérations en style périodique
écrivains en ont fait usage, et les rhéteurs les ont classés sous le nom de figures, c’est-à-dire de physionomies différen
rs grecs avaient désigné toutes les différentes formes par différents noms composés, comme l’hypotypose, l’éthopée, la proso
aux d’un être ou d’un objet se rattache au lieu commun étudié sous le nom d’énumération et à la figure de pensée qu’on appe
me Bossuet, dans le tableau de la toute-puissance divine, remplace le nom même de Dieu par les périphrases la souveraine in
sté ; La malpropre sur soi de peu d’attraits chargée Est mise sous le nom de beauté négligée ; La géante paraît une déesse
de Socrate ; c’est cette sagesse souriante, qu’on a désignée sous le nom d’ironie socratique. Le même tour indirect sert
ences de l’impartialité. — Boileau attaque le noble qui déshonore son nom et sa race : Je veux que la valeur de ses aïeux
x plus vieilles chroniques, Et que l’un des Capets, pour honorer leur nom , Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson : Q
de pensée. 4. De la prosopopée. — La prosopopée, comme l’indique son nom grec, est une personnification des choses. Rien d
ous implore, il vous supplie ; laissez-vous toucher. O mon époux ! au nom fies dieux, embrasse ton maître ; il t’a vaincu ;
adressant à ses soldats révoltés, s’exprime ainsi dans Tacite : Quel nom donner à cette foule séditieuse ? vous appellerai
. 7. De l’obsécration et de l’optation. — L’ obsécration, comme son nom l’indique, est une prière instante avec appel à t
appantes et les plus communes des figures de mots sont les tropes. Ce nom , qui signifie en grec tourner, désigne une figure
relle entre deux objets ; car c’est en vertu de cette relation que le nom de l’un peut être transporté à l’autre. Le plaisi
is principaux tropes ont été désignés par les rhéteurs grecs sous les noms de métaphore, métonymie et synecdoque. 2. De la
t forcé de la pauvreté de la langue ; aussi les Grecs l’appelaient du nom de catachrèse, qui signifie abus. 6. De la méton
métaphore est un changement de mots ; elle consiste à prendre : 1° Le nom de la cause pour le nom de l’effet : c’est ainsi
ent de mots ; elle consiste à prendre : 1° Le nom de la cause pour le nom de l’effet : c’est ainsi qu’on dit cultiver les M
le vin ; vivre de son travail, au lieu du fruit de son travail. 2° Le nom de l’effet pour celui de la cause : Pélion n’a pl
lie s’écrie : David, David triomphe, Achab seul est détruit. 6° Le nom abstrait pour le terme concret : Que ton effront
nnaire : ils auraient fait rire, s’ils n’eussent fait trembler. 7° Le nom du lieu pour celui de la chose qui y est faite :
st une figure précieuse pour le style élevé, puisqu’en substituant le nom du genre à celui de l’espéce, elle satisfait à la
croit tout permis Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis. 4° Le nom de la matière pour la chose qui    en    est    f
nt. La Fontaine. La cervelle pour le jugement. On désigne sous le nom d’antonomase c’est-à-dire substitution de mot, la
tonomase c’est-à-dire substitution de mot, la figure qui substitue le nom commun au nom propre ou réciproquement : Ainsi, l
-à-dire substitution de mot, la figure qui substitue le nom commun au nom propre ou réciproquement : Ainsi, l’ orateur roma
tropes ne sont que des formes de la figure de pensée étudiée sous le nom d’ironie, litote, atténuation, astéisme, etc. Une
n’en soient pas exagérés. V. La synecdoque, qui donne à l’espéce le nom du genre, satisfait à la règle de Buffon qui veut
fûtes pauvre et comme eux orphelin. On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer, Le ciel dans tous fûtes pleurs ne m’en
exposition qu’en faisaient les rhéteurs anciens qui avaient donné des noms différents à toutes les modifications les plus si
pléonasme appuie sur une idée, mais il est si près du ridicule que le nom même est pris le plus souvent en mauvaise part.
e les particules conjonctives, change plusieurs fois le cas d’un même nom , etc. On voit par la précision de ces détails qu
u d’Agamemnon a quelque chose de noble et de louchant à la fois : Ce nom de roi des rois et de chef de ta Grèce Chatouill
ir les crimes de la terre, La peste, puisqu’il faut l’appeler par son nom , Capable d’enrichir eu un jour l’Achéron, Faisait
style simple. 1. Du style simple. — Ce style simple est comme son nom l’indique une manière unie de dire les choses. C’
ance. 1. Du style tempéré. — Le Style tempéré, comme l’indique son nom , tient le milieu entre le style simple et le styl
De l’élégance. — L’élégance est une qualité difficile à définir, son nom veut dire choix ; elle consiste en effet dans le
se piquante, puisqu’elle laisserait supposer la pensée d’appliquer ce nom à l’homme ; mais la naïveté étant le caractère de
ations religieuses, a écrit ces vers magnifiques : L’Éternel est son nom , le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs
ute poésie. Il y a donc une langue intermédiaire qui peut recevoir le nom de prose poétique ; elle jouit de quelques-unes d
atoire, un luxe de bonnes et de mauvaises raisons qui a discrédité le nom des sophistes. La parole était pour eux une arme
, Pour s’attirer un accueil favorable, Prend souvent les habits et le nom de la fable, Et son langage est écouté. Fontaine
 : il abandonna sans regret une ville qui n’avait plus de Rome que le nom , et, emportant avec Platon et Démosthène les cons
de scs ancêtres ; un cri s’élève, et les rives du Tanais répètent le nom de Nerva. C’est ainsi que l’éloquence donna au mo
que et le développement moral. 2. Du caractère. — On désigne sous ce nom l’indication des traits moraux qui distinguent un
comme un fleuve majestueux pour y porter la joie et l’abondance ; son nom sera écrit dans les annales de la postérité parmi
cultés générales de la nature, et en fait par là un homme digne de ce nom , il doit donc y avoir une éducation spéciale et p
88 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
tinuellement : car ma maison est iuchee sur un tertre, comme dict son nom , et n’a point de piece plus esventee que cette cy
voir, si, à mon escient5, je laissois esvanouïr et perdre un si riche nom que le sien, et une memoire si digne de recommand
parceque chasque nouvelle cognoissance que je donne de luy et de son nom , c’est autant de multiplication de ce sien second
t de multiplication de ce sien second vivre12, et d’advantage que son nom s’ennoblit et s’honnore du lieu qui le receoit13,
i fouït11 mon iardin, il a ce matin enterré son pere ou son fils. Les noms mesme dequoy12 ils appellent les maladies en addo
le souvenir). 13. Suivant la valeur de ceux chez qui vit encore son nom , sa mémoire. 14. On dit encore : c’est affaire à
89 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
] Τὸ ἄϰρα. De même : Analytiques prem., I, 4  Métaphysique, X, 12. Le nom .] Voy. Aristote, Du Langage, chap. ii et iii, et
doubles de ce genre, les ingénieuses observations de Letronne sur les Noms propres grecs (Paris, 1846), IIe partie. Il march
t. sophistiques, chap. xxii  Métaph. IV, 7  etc. Il en est de même du nom propre Cléon, cité plus bas. Voyez : Rhétorique,
90 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
où l’on peut puiser des idées, certains magasins ou arsenaux sous le nom de Lieux communs, ainsi nommés parce qu’ils peuve
vains ont le plus souvent recours, est celui que l’on désigne sous le nom de Circonstances. En effet, les circonstances com
se humaines La faute que nous faisons n’est pas de nous servir de ces noms , c’est de les appliquer à des objets trop indigne
hesses, noblesse, puissance, pour les hommes du monde ne sont que des noms  ; pour nous, si nous servons Dieu, ce sont des ch
ffectives et trop réelles pour eux ; pour nous, ce sont seulement des noms , » parce que celui qui s’attache à Dieu, ne perd
liers pour en tirer une conclusion générale, le raisonnement prend le nom d’Induction. Exemple : Les rois sont les sujets d
ujets à même loi subissent même sort. 5° L’Exemple On donne le nom d’Exemple à un argument qui, s’appuyant sur l’ana
, les hommes de lettres, et les génies de tout genre, pour rendre son nom et son règne à jamais célèbres. 2° Exemple à cont
t ainsi naissance à une foule de sentiments. Ainsi la haine prend les noms de crainte, de honte, de ressentiment, de colère,
os larmes, Et veulent aujourd’hui qu’un même coup mortel Abolisse ton nom , ton temple et ton autel. Ainsi donc un perfide,
91 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
ux que certains critiques, qui consentent difficilement à accorder le nom d’épopée à d’autres poèmes qu’à l’Iliade et à l’É
à l’Énéide, nous dirons que les poètes épiques vraiment dignes de ce nom sont en très petit nombre, et qu’il serait diffic
dans l’histoire littéraire plus de huit ou dix poèmes qui méritent le nom d’épopée. 336. Quel est le but du poème épique ?
tés de l’entreprise épique ? L’épopée, pour mériter véritablement ce nom , doit réunir les deux grands points qu’exige Hora
x enfers. Ces épisodes occupent au moins un livre entier. On donne le nom de petits épisodes à des incidents moins étendus
et révoltant. Le Tasse a eu l’inadvertance de donner à ses démons les noms des dieux infernaux et des furies du paganisme. M
ssions, les vertus et les vices. Tons ces êtres de raison prennent le nom de personnages allégoriques. 375. Le merveilleux
que cet ouvrage n’est pas écrit en vers, Blair répond qu’il mérite le nom d’épopée, parce que la prose cadencée et poétique
es épopées secondaires 400. Quels sont les poèmes compris sous le nom d’épopées secondaires ? Les poèmes que l’on a co
onsistent essentiellement dans le récit, et que l’on comprend sous le nom d’épopées secondaires, sont au nombre de cinq, sa
92 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
je dis, aux personnes où i est élidé. A est long : 3° dans quelques noms propres en aius Cāius, Grāius, et d’autres tirés
quième déclinaison : diēi, speciēi. E est long : 2° dans quelques noms propres qui ont en grec la diphthongue ει, ou la
3° I est commun dans Orĭon, Dĭana, Marĭa. O est long dans les noms qui, en grec, ont un oméga, comme trōes, herōes,
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
sonne. La vaste porte, ouvrant ses battants vermoulus, Me demande mon nom , et ne me connaît plus1. Hélas ! je ne suis pas u
ue pierre oubliée Où d’un ancien bonheur la mémoire est liée, Quelque nom , que sa main sur le hêtre a gravé, Et que mieux q
rsé l’univers, Depuis qu’elle repose à l’ombre. Je viens de voir le nom d’un roi1 Sur le livre où, selon l’usage, Chacun
our compagnon ! J’aurais aimé que l’Italie Près du sien vît aussi ton nom  ! Du moins j’ai voulu te décrire Ce petit peupl
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
r les crimes de la terre5, La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom ), Capable d’enrichir en un jour l’Achéron1,     F
ue, et je sais qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces grands noms , notre gloire est petite. 1. Parmi les travaux
tière. 2. C’est-à-dire, instruit : on donnait aux ecclésiastiques le nom de clercs (d’ou clergé) ; et, dit Pasquier, « com
yon de Molière : Selon ce que l’on peut être, Les choses changent de nom . 5. « Le septième livre, dit Chamfort, s’ouvre
erse, aujourd’hui désigné plutôt par le titre de schah. Au propre, le nom de princes Sophis ou Sofis a été celui d’une des
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
 : on se reconnaît en eux. On l’a blâmé de nous avoir offert sous des noms anciens des courtisans de Louis XIV. Mais, lui fa
esse en sa bouche5 ! athalie. Comment vous nommez-vous ? Joas. J’ai nom Éliacin1. Athalie. Votre père ? Joas. Je suis,
mit dans ce temple ? joas. Une femme inconnue, Qui ne dit point son nom , et qu’on n’a point revue1. Athalie. Mais de vos
 ? Joas. Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé ; Qu’il est le défenseur de l’orphelin
cultivez déjà leur haine et leur fureur5 ; Vous ne leur prononcez mon nom qu’avec horreur. Josabeth. Peut-on de nos malheu
, madame2. Junie. Vous ? Néron. Je vous nommerais, madame, un autre nom , Si j’en savais quelque autre au-dessus de Néron.
nien, il fut traduit en grec, et s’appela les Pandectes. 3. C’est le nom du chien. 4. Il plaide les circonstances atténua
96 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
résente votre destinée honorable. Vous n’aviez reçu en naissant qu’un nom et de la pauvreté. C’était beaucoup que le premie
erais mieux être un homme estimé qu’un homme aimable ; un Officier de nom , qu’un joli cavalier ; et je prendrais, si je pou
ndent que les nobles ne doivent pas, en signant, ajouter le de à leur nom , non plus que leur titre ou de Marquis ou de Comt
e Marquis ou de Comte, etc. ; à moins qu’on ne soit plusieurs du même nom , et que ce titre ne soit employé comme distinctif
nmoins ceux qui signent ordinairement, sans ajouter leur titre à leur nom , écrivent pour la première fois à des personnes,
 ; pour le chancelier : À Monseigneur le Chancelier (en supprimant le nom ) ; pour un ambassadeur : À son Excellence, etc. O
97 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
e l’attend dans une des places les plus éminentes. Quoiqu’on donne le nom général de poëme à tous les ouvrages en vers, il
à vaincre : mais ce n’est qu’en les surmontant qu’il peut mériter le nom de vrai poëte, et faire connoître tout le prix de
cun un génie particulier, nous les désignons cependant tous sous sept noms seulement ; et nous rangeons dans la même classe
dont la différence est moins sensible : apprenez leur ordre et leurs noms . Ceux que la réfraction écarte le moins de la lig
veines. La deuxième espèce dans l’ordre des rayons, a reçu de l’or le nom de sa couleur. Cruelle et fatale couleur ! Hélas 
zurée. Très ressemblant au bleu qui le devance, le sixième a tiré son nom des régions de l’Inde. Le dernier enfin nous lais
res une sombre lueur. Pareil à la triste violette, il en emprunta son nom  : sa lumière confuse et troublée le rapproche des
gent ses honneurs. Un opprobre éternel suit tout mortel parjure : Son nom pour ses enfans est une affreuse injure ; Leur un
Tu m’as vaincu ; je cède, et l’âme est immortelle Aussi bien que ton nom , mes écrits et tes vers. Il seroit bien difficil
ces. Elle peut aussi être feinte en tout, et vraie seulement dans les noms  : c’est lorsque l’on attribue à des personnages q
t Corneille dans le Cid et dans Héraclius, où il n’a conservé que les noms , qui sont dans l’histoire ; et comme l’a fait aus
rendu plus sensible par un exemple. Poliencte, dans la tragédie de ce nom , vient dé se faire chrétien, et de recevoir le ba
e à ce but. Le martyre de Polieucte est le sujet de la tragédie de ce nom . Voyez comme toutes les petites actions qui précè
ectateur, comme Joas dans Athalie, Britannicus dans la tragédie de ce nom . Ce n’est pas qu’on ne puisse s’intéresser aux au
Clélie 2. L’air ni l’esprit français à l’antique Italie, Et sous des noms romains, faisant notre portrait, Peindre Caton(a)
de lui. Ainsi, lorsque nous voyons Mithridate, dans la tragédie de ce nom , résolu à se venger de ses deux fils, aussitôt qu
épart, l’a priée de souffrir qu’elle entretînt ce soir Valère sous le nom d’Isabelle, par la petite rue où la chambre de ce
itôt de ne point faire de bruit, et se nomme. Sganarelle entendant le nom d’Isabelle, dit : Vous en avez menti, chienne, c
que tu fais, elle suit trop les loix, Et tu prends faussement et son nom et sa voix. Isabelle dit à Valère qu’à moins de
Valère et Isabelle qui demande pardon à sa sœur d’avoir emprunté son nom , pour faire réussir son stratagème. Le tuteur con
nnées sur notre théâtre un autre genre de comique, auquel on donne le nom de lt. Le poëte y présente, dans tout le cours de
éprouver deux sentimens opposés, la douleur et la joie ; qu’enfin le nom de comédie ne convient nullement à des pièces de
que le mauvais goût de notre siècle a remis au monde ». On a donné le nom de Comédies héroïques, à celles où l’on a introdu
s espèces, A sauver, s’il se peut, par mes travaux constans, Et leurs noms et le mien des injures du temps. Infortuné ! je t
et de chiens : Il tutoie, en parlant, ceux du plus haut étage, Et le nom de monsieur est chez lui hors d’usage. Clitandre
s point ces gens-là. Philaminte. Quel martyre ! Belise. Ce sont les noms des mots, et l’on doit regarder En quoi c’est qu’
de la mort de Thespis, les poëtes n’inventoient ni les sujets ni les noms . Ils mettoient sur la scène des aventures réelles
considérables de la république ; et le principal acteur en portoit le nom . C’est de cette manière que le vertueux Socrate f
n décret par lequel il fut défendu aux poëtes comiques d’employer des noms connus. Alors à la vieille comédie succéda la me.
ployer des noms connus. Alors à la vieille comédie succéda la me. Les noms y étoient supposés ; mais les sujets étoient véri
oms y étoient supposés ; mais les sujets étoient véritables. Sous ces noms imaginaires, les poëtes peignoient si bien le car
n scènes, et rappela la règle des trois unités. C’est ce qui rend son nom précieux dans l’histoire de notre théâtre. Il fut
Dans les parodies de la première espèce, le titre de l’original, les noms et le rang des personnages, l’action, l’intrigue,
es parties du dialogue. Mais il change avec le titre de la fable, les noms et le rang des personnages ; il dégrade cette act
t ma colère. D’Iphigénie encor je respecte le père, Peut-être sans ce nom , le chef de tant de rois M’auroit osé braver pour
Que dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé. N’en a fait, sous ton nom verser la Chanmeslé(a). De l’amour dans la tr
fforce à tacher le renom D’un guerrier, à qui tous doivent un si beau nom . Il est aisé de sentir que ce n’est point ici le
llesse, Et toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom et mourir tout entier ? Ah ! ne nous formons poin
our, le lieu, l’heure à laquelle il devoit exécuter son dessein et le nom de tous les conjurés. Ensuite il continue : Tu t
à tous mes amis : Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête. Le grand nom de Pompée(b) assure sa conquête : C’est l’effroi
vant, plus qu’en tout le chemin, Vous trouverez par-tout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encore toute fumante
, et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main, effaçons tous ces noms Que Rome y consacroit à d’éternels affronts. On
pitié. C’est Idoménée, roi de Crète, qui parle dans la tragédie de ce nom par Crébillon. La Crète(b) paroissoit ; tout fla
vie ; Une telle vertu n’appartenoit qu’à nous : L’éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux ; Et peu d’hommes au cœur
, Pour oser aspirer à tant de renommée, Curiace. Il est vrai que nos noms ne sauroient plus périr. L’occasion est belle, il
e pareille grandeur. Ce sont ces traits qui ont mérité à Corneille le nom de Grand, non-seulement pour le distinguer de son
leur variété, dans leur désordre, est rendu par un chant qui porte le nom d’Air ou Ae. Ce chant ne peut donc être placé, co
nous offrent ce genre de poésie. Définition du Poëme épique. Le nom d’épopée est composé de deux mots grecs ἕπος, qui
us révoltant. Le Tasse a eu l’inadvertance de donner à ses démons les noms des dieux infernaux et des furies du paganisme. M
ssures. Elle envoie à la tente de Tancrède un Ecuyer, qui, cachant le nom de la princesse, lui dit qu’une dame vient lui re
es dans le récit épique ; celle où le poëte se montre et parle en son nom , et celle où il fait parler ses personnages, en r
l est au-delà de ces lacs qu’on a depuis appelés les lacs Albains, du nom de la ville d’Albe(a) Il s’arrête, et ses yeux ch
s ; Si de vos fiers égaux, il vous fit les sujets, Il a de vos grands noms illustré la mémoire ; Et l’honneur du combat suff
fois en 1597, et dont ils font un très-grand cas : c’est l’Araucana, nom d’une contrée qui est sur les frontières du Chili
e dis-je ! ce vil et abject versificateur ne peut qu’imprimer sur son nom une tache éternelle : en devenant l’opprobre de s
s, à la fin de ce Volume. 1. Roman de Mademoiselle Scudéri. C’est le nom qu’elle donne à Cyrus, ce fameux roi des Penses,
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
        Ne manquez pas, d’un haut ton,         De les saluer par leur nom ,         De quelque rang qu’ils puissent être.   
rapière, Montant superbement sa jument poulinière, Qu’il honorait du nom de sa bonne jument, S’en est venu nous faire un m
son chemin par une autre heurtée, 8. Sort du bois… 1. C’est le nom de chevaux de cette partie de la côte d’Afrique q
queur renommé. 1. Je les suis en les animant : terme de vénerie. 2. Nom d’un excellent chien. 3. Ancienne forme du verbe
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
dit Cicéron, et ψήφισμα natum est. Ce pséphisma ou décret portait le nom de celui qui l’avait proposé, et était toujours c
it le nom de celui qui l’avait proposé, et était toujours cité par le nom de son auteur, et la date du jour où il avait été
endu. Avant d’avoir reçu cette sanction, il portait provisoirement le nom de προϐούλευμα, et n’avait force de loi que penda
ions, on se servait de petites boules sur lesquelles était inscrit le nom de la tribu à laquelle appartenait la centurie, e
e frivole histoire. Vous imitez si mal vos illustres aïeux, Que leurs noms sont pour vous des noms injurieux. Mais de quoi s
imitez si mal vos illustres aïeux, Que leurs noms sont pour vous des noms injurieux. Mais de quoi se plaint-on ? Catilina c
-les de défendre, contre l’audace de quelques citoyens indignes de ce nom , celle ville dont l’éclat égale la puissance, et
e voient au-delà ni peines à craindre ni plaisirs à espérer. Mais, au nom des dieux, pourquoi n’avez-vous pas ajouté qu’ils
Rome ; ils appellent à leur secours les Gaulois, ennemis déclarés du nom romain ; le chef des conjurés s’avance à la tête
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
es. D’où vient qu’un autre a suivi la route des armes ? C’est que son nom et les services de ses ancêtres lui permettaient
ût, de conscience, d’intérêt même, l’éloignent, parce que, né avec un nom , il n’oserait se borner aux soins domestiques, et
eux s’exposer à toutes les suites de sa fragilité, que déshonorer son nom par une alliance inégale. Telle, sans aucun attra
Seigneur par pure fierté, parce que n’ayant pas de quoi soutenir son nom et s’établir convenablement dans le monde, un asi
des âmes dont le monde n’est pas digne, des sages seuls dignes de ce nom . Tous nos soins devraient donc se borner à la con
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