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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
loi du monde spirituel, et l’on ne doit pas s’étonner que toutes les nations de l’univers se soient accordées à voir dans ce f
me le soleil autour de ce malheureux globe, et ne laisse respirer une nation que pour en frapper d’autres. Mais lorsque les cr
re d’une vengeance précise et infaillible, il s’acharne sur certaines nations et les baigne dans le sang. N’attendez pas qu’ell
puissance1, mon cher ami ; je vous dois des remercîments au nom de ma nation . Le comte. Je n’accorde point cette puissance, m
vous êtes une terrible puissance ! jamais, sans doute, il n’exista de nation plus aisée à tromper ni plus difficile à détrompe
dirait que vous ne vivez que pour contenter ce besoin ; et comme une nation ne peut avoir reçu une destination séparée du moy
te du système planétaire. Je vous l’ai déjà dit : dans la société des nations , comme dans celle des individus, il doit y avoir
ps, suivant les apparences, un des premiers rangs dans la société des nations . D’autres peuples, ou, pour mieux dire, leurs che
4. De Maistre dit encore : « Il y a des guerres qui avilissent les nations , et les avilissent pour des siècles ; d’autres le
ons, que la conscience reconnaît bien mieux que le raisonnement : les nations en sont blessées à mort, et dans leur puissance,
. » 1. De Maistre avait dit : « Tel est le privilége des grandes nations  : qu’il plût aux Français de dire : Corneille et
ojets mal concertés, notre maintien même devient aigrefin. Les autres nations , plus graves, plus réfléchies, plus profondément
sements dans les Indes. Nous avons bien pu, à main armée, chasser les nations rivales d’un poste qu’elles occupaient, et nous f
ste dédain ; jamais nous n’avons su y supplanter le commerce d’aucune nation , et souvent elles ont chassé nos commis avec igno
vains en ont fait une autre. Outre ses frontières visibles, la grande nation a des frontières invisibles qui ne s’arrêtent que
en toute chose, améliore perpétuellement l’univers par l’exemple des nations choisies, et les nations choisies par le travail
perpétuellement l’univers par l’exemple des nations choisies, et les nations choisies par le travail des intelligences élues.
rien n’a dégénéré chez nous. La France tient toujours le flambeau des nations . Cette époque est grande, je le pense, — moi qui
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
la terre ne sera assez forte pour vous l’ôter. Jusqu’alors la grande nation vous protégera contre les attaques de vos voisins
épublique l’arbitre de l’Europe, veut qu’elle le soit des mers et des nations les plus lointaines. Première campagne d’Autr
, et de né pas permettre que les enfants de deux braves et puissantes nations s’entr’égorgent pour des intérêts qui leur sont é
conduire à la paix, elle est sans but et contraire aux intérêts de ma nation . Ainsi, je crois devoir proposer à Votre Majesté 
euple français, rien ne m’intéresse davantage que la prospérité de la nation guerrière dont depuis huit ans j’admire le courag
lus ennemis d’elle et de son règne qu’ils ne le sont du mien et de ma nation , ne lui donnent pas les mêmes conseils pour la fa
ue le désir que j’ai d’épargner le sang des hommes, et d’éviter à une nation qui, géographiquement, ne saurait être ennemie de
tructeur de toute morale, sinon dans les individus, du moins dans les nations . (Correspondance de Napoléon Ier , t. XI, n° 9562
norance. L’occupation la plus honorable, comme la plus utile pour les nations , c’est de contribuer à l’extension des idées huma
rté mêlait à la mitraille Des fers rompus et des sceptres brisés. Les nations , reines par nos conquêtes, Ceignaient de fleurs l
r de l’infanterie française, qui importe tant à l’honneur de toute la nation . « Que sous prétexte d’emmener les blessés, on ne
s de l’Angleterre, qui sont animés d’une si grande haine contre notre nation . « Cette victoire finira notre campagne, et nous
mais le gouvernement militaire ne prendrait en France, à moins que la nation ne fût abrutie par cinquante ans d’ignorance. Ce
rance. Ce n’est pas comme général que je gouverne, c’est parce que la nation croit que j’ai les qualités civiles propres au go
hangement de la face de l’univers sous la main d’un seul homme, à ces nations , à ces dynasties faites ou défaites en dix ans ?
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
es, elle transmet avec certitude les résultats généraux de la vie des nations et les grands motifs qui les ont produits. En eff
ance a occupé un si haut rang parmi les États1, a entraîné les autres nations à la suite de ses idées ou de ses entreprises, a
clairé dans ses rangs, de rappeler à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur grandeur et sert de mesure à leur d
41. 1. Nous lisons dans le Siècle de Louis XIV, de Voltaire : « La nation française est de toutes les nations celle qui a p
de Louis XIV, de Voltaire : « La nation française est de toutes les nations celle qui a produit le plus d’ouvrages excellents
yle surtout, qui, écrivant en Hollande, s’est fait lire de toutes les nations  ; un Rapin de Thoyras, qui a donné en français la
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
ez les modernes. Il est une vérité incontestable, c’est qu’aucune des nations de l’Europe n’a attaché, jusqu’ici, autant d’impo
rs de circonstances qu’il lui était impossible de retrouver parmi les nations modernes. Les ruines, dont la chute de l’empire r
nce populaire des anciens, c’est, sans doute, l’Angleterre. Parmi les nations civilisées, les Anglais ont longtemps possédé seu
ens, des poètes du premier mérite ; et il serait difficile aux autres nations de trouver beaucoup d’hommes à opposer aux Newton
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
emble chercher un homme qui puisse la sauver. Ce génie tutélaire, une nation le renferme toujours dans son sein, mais quelquef
t pris les armes contre la République française, les a posées ; votre nation reste seule, et cependant le sang va couler encor
de nous entendre, et faut-il, pour les intérêts ou les passions d’une nation étrangère aux maux de la guerre, que nous continu
le choses aimables1. 1. Défions-nous des sauveurs. Il faut que les nations se sauvent elles-mêmes, par leurs vertus civiques
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
de familles il n’en resta que deux qui échappèrent aux malheurs de la nation . Il y avait dans ce pays deux hommes bien singuli
et par l’espérance de la conquête de l’Asie. Un empire cultivé par la nation du monde la plus industrieuse, et qui travaillait
aîtres et les Perses comme esclaves : il ne songea qu’à unir les deux nations , et à faire perdre les distinctions du peuple con
it des deux peuples par les mariages. Alexandre prit des femmes de la nation qu’il avait vaincue1 : il voulut que ceux de sa c
des Grecs, des Babyloniens et des Egyptiens : il les rétablit. Peu de nations se soumirent à lui, sur les autels desquelles il
t qu’il n’eût conquis que pour être le monarque particulier de chaque nation et le premier citoyen de chaque ville. Les Romain
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
les caractères ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes les nations ne nous a-t-il pas représentés, toujours tels qu’
ment traduits chez les Italiens et chez les Anglais105 ? Pourquoi ces nations n’ont-elles aucun grand poète de l’antiquité en p
Point de grandes choses sans de grandes peines ; et il n’y a point de nation au monde chez laquelle il soit plus difficile que
de ces génies faits pour changer et pour élever l’esprit de toute une nation  : c’est le plus grand de vos premiers académicien
oujours nécessairement rares, surtout quand le goût et l’esprit d’une nation sont formés. Il en est alors des esprits cultivés
8 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
es éléments ; de traîner après soi une armée de cent mille hommes, de nations différentes, mais tous gens mal satisfaits d’un c
aussi juste qu’elle puisse l’être, du gouvernement et des mœurs d’une nation . Il ne me reste plus qu’à dire un mot du style. L
onsomme. Un enchaînement de prodiges sans nombre, opérés à la vue des nations  ; une suite de prophéties qui se sont vérifiées à
ens. L’église s’étend, s’agrandit, et attire dans son sein toutes les nations de la terre. C’est alors qu’elles voient la vérit
on entière de l’entreprise. Pour bien faire l’histoire complète d’une nation , il faut remonter jusqu’à son origine, marquer se
ègne de Cyrus jusqu’à celui de Xercès, celle de la plupart des autres nations . Il passa dans la Grèce, se rendit à Pise, pendan
une histoire purement politique de la naissance et de la chute de la nation romaine, ou si l’on veut, le recueil des faits di
rchie dans les Gaules. Il a moins, fait à la vérité, l’histoire de la nation que celle de ses guerres. Mais il a exclusivement
ar l’élégance et la pureté du style. Le caractère et les usages de la nation , les divers fondements de notre droit public, les
uvrage écrit avec chaleur, et qui honore autant la littérature que la nation La Vie de l’amiral de Coligny surtout est très bi
9 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
genre humain les défenseurs du monde, les vengeurs de la Divinité. La nation contre laquelle nous allons combattre, s’avance s
l entend aujourd’hui de ma bouche, vous donnerez à vous et aux autres nations un excellent prince, et vous honorerez ma mémoire
rop grande autorité empoisonne les rois, le luxe empoisonne toute une nation . On dit que ce luxe sert à nourrir les pauvres au
à ces maux ? Il faut changer les goûts et les habitudes de toute une nation  ; il faut lui donner de nouvelles lois. Qui le po
os ennemis acharnés, ayant rassemblé une armée considérable formée de nations diverses, se dirigent en toute hâte contre nous.
ur ; dans le cas contraire, tu seras seul responsable devant les deux nations . Sans doute l’issue des guerres est toujours dout
récompense que méritait leur folie. Une armée victorieuse de tant de nations , a été par vous vaincue, taillée en pièces, anéan
en fait pour la provoquer ? D’ailleurs, que pouvait-on attendre d’une nation qui avait si rudement traité les citoyens de Myti
mal irréparable je ne détruirai pas les espérances mutuelles de deux nations . Quant à ce qui est de les mettre en liberté, je
, comme ils se sont conduits eux-mêmes bien souvent envers les autres nations . » Traduit du même auteur. LII. Discours d’An
rirai. Crassus sera dignement vengé par les sanglantes défaites d’une nation perfide, ou César ira le rejoindre dans les sombr
de Cyrus, de Cambyse, démon père Darius ? Pourquoi vous énumérer les nations qu’ils ont incorporées à la Perse ? quant à moi,
is, pourquoi hésiter à ajouter encore à notre empire l’Hyphase et les nations placées au-delà de ce fleuve ? Craignez-vous que
si nous rebroussons chemin maintenant, nous laissons de côté bien des nations belliqueuses, et nous devons craindre que les peu
tre roi de nouveaux dangers, et si nous n’affranchissons le nom et la nation des Parthes de la servitude qui pèse sur le monde
mbarrassante, est redoutable pour le chef lui-même. — Ces milliers de nations seront arrêtés par un petit nombre de guerriers,
Lacédémoniens qui vous feront connaître ce qu’ils valent. Toutes ces nations que vous traînez à votre suite seront arrêtées pa
ondra des peines que vous pourriez me faire subir contre le droit des nations . » Extrait des concours généraux. Fragment tradu
otre nom ? Aujourd’hui, ce sont des esclaves, il est vrai, et non des nations vaincues, qu’on veut incorporer ! mais en vérité,
illes élevez de magnifiques trophées à la religion chrétienne et à la nation française. » Extrait de Mézeray (Histoire de Fra
omains sont très belliqueux et qu’ils commandent à un grand nombre de nations aguerries : si un Dieu favorable nous permet de r
te tâche, et la renommée de ton courage se propagera parmi toutes les nations . Maintenant, quelles que soient tes belles action
ement les Anglais de condamner à mort contre le droit et les lois des nations , une jeune fille faite prisonnière. Elle ajoute q
ccuper ma pensée, c’est que les hauts faits des généraux de Rome, des nations étrangères, des peuples les plus remarquables, de
ues, traînant partout la victoire à sa suite. N’a-t-il pas dompté des nations barbares, innombrables, répandues sur une immense
à jamais célébrées dans nos annales et dans l’histoire de toutes les nations du monde, et les générations futures répéteront à
Minturnes dans une maison particulière, un esclave public, Cimbre de nation , tenant son glaive nu, n’ose attenter aux jours d
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
uple hébreu, lorsque Moïse conçut le projet de le réduire en corps de nation , et l’espérance de voir cette nation tenir un jou
projet de le réduire en corps de nation, et l’espérance de voir cette nation tenir un jour un rang distingué. Il était impossi
, Israël ! vous traverserez aujourd’hui le Jourdain, pour vaincre des nations qui vous passent en nombre et en force, pour pren
es, les fruits que vos mains auront cultivés, deviendront la proie de nations que vous ne connaissiez pas même de nom ; et vous
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
frénésie brutale (si on en excepte un petit nombre), c’est la lie des nations  ». Tels ont été les progrès des lumières, depuis
rle ici Voltaire, que les hordes les plus barbares ne ressemblent aux nations les plus civilisées. Quant à l’officier, il fut e
ettres, et plus encore par les grâces de l’esprit. À ce portrait, les nations étrangères reconnaissent nos officiers ; elles av
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
fait vingt ans le bonheur du monde : c’est en essuyant les larmes des nations , qu’elle a réfuté les calomnies des tyrans. » Vot
fait vingt ans le bonheur du monde ; c’est en essuyant les larmes des nations qu’elle a réfuté les calomnies des tyrans ». Voil
eur ne puisse t’égarer. » Viennent ensuite les députés de toutes les nations de l’empire, qui apportent successivement à la ce
lheureux ; parlerons-nous de celui qu’il a fait à des villes et à des nations entières. Souviens-toi de la famine qui a désolé
assue sur la tombe, et dit : J’apporte à ta cendre l’hommage de vingt nations que tu as sauvées ». Que cette cérémonie est nob
13 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
mais au moins quelquefois, sous le nom d’éloquence de telle ou telle nation . Ainsi, un cours d’éloquence grecque, un cours d’
général ; enfin, et par excellence, aux ouvrages littéraires dont une nation peut se faire honneur. C’est dans ce sens qu’on d
et seront à peu près les mêmes dans tous les temps et chez toutes les nations . Ces règles ne peuvent pas être fixées avec une r
14 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
vérités de simples conjectures, il trompe le public, il en impose aux nations pour lesquelles il écrit. Après avoir recueilli l
’exciterais une juste indignation si je disais que tel homme ou telle nation eut la gloire de l’avoir inventée. La gloire, du
re est réservée. On n’a pas la gloire pour avoir ajouté à celle de sa nation . On est l’honneur de son corps sans être la gloir
question du genre humain tout entier ; nationale, si l’on parle d’une nation  ; particulière, si l’on s’occupe d’une ville ou m
niverselle, et Voltaire, dans son Essai sur les mœurs et l’esprit des nations , dont le Siècle de Louis XIV peut être regardé, c
es qualités aussi étendues. Pour bien faire l’histoire complète d’une nation , il faut remonter jusqu’à son origine, marquer se
sement du commerce, l’épuisement du trésor public, le soulèvement des nations voisines, ‘pouvaient faire accepter à Carthage le
15 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
liens ont beaucoup plus de vivacité que nous. Mais il n’existe aucune nation , il n’existe peut-être pas une seule personne ass
er les auditeurs. Celui qui veut siéger dans le conseil suprême d’une nation , ou faire partie d’une assemblée politique, doit
contestée, et qu’elle est si universellement répandue chez toutes les nations policées, nous pouvons hardiment conclure que cet
res. Il est certain que pour l’histoire, par exemple, il n’est aucune nation de l’Europe qui ne possède des connaissances poli
ure de l’état florissant ou de la décadence du goût et du génie d’une nation , dans son admiration ou son mépris pour les chefs
oires générales où sont rassemblés tous les faits qui intéressent une nation , en remontant jusqu’aux siècles les plus reculés.
ticulier, ou qui se bornent à une certaine époque de l’histoire d’une nation , peuvent si facilement conserver l’unité dans leu
’on était, par conséquent, moins bien informé des affaires des autres nations . On n’avait point encore établi de courriers, et
érieure du gouvernement, ainsi que de ses rapports d’intérêt avec les nations voisines. Il faut qu’il nous place comme sur un p
es dans tous les genres, en ont aussi dans le genre historique. Cette nation ingénieuse, dont les travaux font tant d’honneur
ibuer à donner une connaissance exacte du caractère et du génie d’une nation . L’on est persuadé maintenant qu’un habile histor
r les changements successifs qu’éprouvèrent les mœurs et l’esprit des nations . Bien qu’il s’y soit glissé quelques inexactitude
t pris fin, je sais que vous vous occupez toujours des intérêts de la nation  ; ainsi le soleil en hiver, lorsqu’il semble se r
sait que, pourvu qu’on lui laissât composer toutes les chansons d’une nation , il laissait aux autres à lui donner des lois. Ce
us que cette influence s’exerce encore sur les mœurs et le goût d’une nation . Au fait, ces histoires imaginaires pourraient av
s qu’elle a revêtues en différents pays. Son origine, chez toutes les nations , est fort ancienne. Le génie des Orientaux, parti
hamp clos, l’institution des tournois militaires où les guerriers des nations voisines venaient jouter de valeur et d’adresse,
s avons quelques ouvrages où l’on retrouve la force du génie de notre nation . Aucune langue peut-être ne possède une histoire
sitions poétiques. Les Grecs, toujours jaloux de faire honneur à leur nation de l’invention des sciences et des arts, attribuè
sie et la musique, considérées comme des arts, n’appartiennent qu’aux nations civilisées. Elles ont leur principe dans la natur
été cependant cultivées davantage et portées plus tôt, chez quelques nations principalement, à un haut degré de perfection. Po
ils se réjouissaient de leurs victoires, vantaient les exploits de la nation et des héros, s’excitaient au courage, ou soutena
toriques. Ce sont des faits que nous atteste l’histoire de toutes les nations . Dans les premiers âges de la Grèce les prêtres,
mblance remarquable entre les premiers essais poétiques de toutes les nations . C’était dans des occasions presque toujours semb
iècle que celui du pays, et se retrouve plus ou moins chez toutes les nations au temps de leurs premiers essais de musique et d
uentes qui apportent des nuances distinctives dans la physionomie des nations , et donnent des directions diverses au génie et a
quelque diversité dans le caractère des premiers essais poétiques des nations . Ce caractère devait varier suivant que les natio
ais poétiques des nations. Ce caractère devait varier suivant que les nations étaient plus féroces ou plus douces, suivant qu’e
plus grands poètes de l’Orient, et parmi eux, comme parmi les autres nations , la poésie fut le premier véhicule de l’instructi
er si, dans les essais grossiers de la poésie primitive de toutes les nations , nous retrouvons des figures et des pensées faite
nous font croire que chez les Grecs, comme chez la plupart des autres nations , le barde chantait ses vers, et jouait en même te
ions irrésistibles, et ne fut plus qu’un art de pur agrément chez les nations policées et amies du luxe. La poésie, cependant,
Romains ; nous avons adopté la dernière, ainsi que presque toutes les nations modernes. Chez les Grecs et les Romains, chaque s
a retrouve, au contraire, sous différentes formes, dans la poésie des nations qui nous sont le mieux connues, et dans celle des
ions de David relatives à la musique et à la poésie sacrée, et aucune nation , peut-être, ne déploya plus de pompe et de magnif
liée à toutes les parties de l’établissement et de l’histoire de leur nation  ; aussi toutes les idées qui s’y rapportaient ava
r ; tel serait, par exemple, le héros qui aurait fondé ou délivré une nation , ou qui serait devenu l’objet de l’admiration de
ablit une grande différence entre le théâtre des anciens et celui des nations actuelles. La tragédie a-t-elle perdu ou gagné pa
s ordinairement puisé dans les anciennes traditions historiques de la nation . Hercule est le héros de deux tragédies ; l’histo
e et sa versification sont admirables. De tous les auteurs de la même nation , c’est celui qui me semble parler le mieux la lan
exempt des défauts que l’on peut reprocher à tous les tragiques de sa nation , c’est-à-dire qu’il manque de force, qu’il est tr
ne guidaient pas assez. Shakspeare est depuis longtemps l’idole de sa nation . Que n’a-t-on point dit, que n’a-t-on point écrit
èce, et puisé leurs sujets dans les mœurs et dans les usages de cette nation . Mais il faut se souvenir qu’au temps où ils écri
ceux de Destouches, et de presque tous les auteurs comiques de cette nation . Les Anglais semblent donner la préférence à la c
progrès, et sur la manière dont il a été traité chez les différentes nations . L’on pense généralement que, parmi les Grecs, la
ga, Guilhen et Calderon sont les principaux auteurs comiques de cette nation . Lope de Véga, dont la célébrité l’emporte sur ce
, qui, à cette époque, infecta, comme on le sait, la cour et toute la nation , s’empara de la scène comique, et y régna pendant
age d’une vie licencieuse, comme si des réunions nombreuses, chez une nation polie, ne pouvaient trouver de plaisir qu’au spec
r du ton de bienséance si rigoureusement observé sur le théâtre de sa nation , et dit que le langage de la comédie anglaise est
dres ; il dit que la comédie n’y ressemble en rien à celle des autres nations , et que c’est une école dans laquelle les deux se
arées de Blair, de Campbell, et des meilleurs littérateurs de la même nation , avec celles de Voltaire, La Harpe, Marmontel, Le
ne un sujet de nombreuses discussions. » Les critiques de toutes les nations , et dans tous les temps, ont aimé à comparer ces
Quintilien ; mais il a pour motiver sa préférence le caractère de sa nation , et le génie de sa langue. Il rapporte, dans une
ément pas en vers français. Quiconque connaîtra bien le goût de notre nation sentira qu’il serait ridicule d’exprimer en vers 
les apparitions des morts ne peuvent être que puériles aux yeux d’une nation éclairée. Quoi ! toute l’antiquité aura cru ces p
st la rapidité avec laquelle il est arrivé, dans la Grèce et chez les nations modernes, du point de départ à ce point de dévelo
er dans notre langue l’ont habillé à la mode de leur temps et de leur nation  ; mais comme, sans doute, ils ne le traduisaient
té approfondie par quelques-uns des plus judicieux critiques de notre nation , et surtout par un auteur qui eût donné au théâtr
 de Somarocof, il lui dit que la comédie larmoyante, à la honte de la nation , a succédé au seul vrai genre comique, porté à sa
16 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
éroïque, qui faisait son merveilleux et sa terreur. De plus, chez une nation si heureusement née pour les arts, la fiction app
tout était public et occupé dans la vie de ces petites et glorieuses nations de la Grèce : il n’y avait pour personne de distr
mais il y déploie le génie original et analytique qui caractérise sa nation  ; il commence cette série d’observateurs, de pein
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
Cet homme promis à la nature, demandé par les prophètes, attendu des nations , cet homme enfin, descendu du ciel, a chassé, a e
phes ; de pauvres pêcheurs ont été érigés en docteurs des rois et des nations , en professeurs de la science du ciel. Ils ont pr
eprise. Et, bien qu’ils se soient vantés d’avoir purgé la terre de la nation des chrétiens, d’avoir aboli le nom chrétien en t
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ne démêlait pas auparavant. Le goût se forme insensiblement dans une nation qui n’en avait pas, parce qu’on y prend peu à peu
livres avec l’esprit des bons auteurs. Le goût peut se gâter chez une nation  ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles
que la guerre est portée dans ce pays-là, et que les exemples de nos nations ont rendu les sauvages presque aussi méchants que
pique pas d’être physicien. Les mathématiques seront toujours pour la nation en général une espèce de mystère, et par conséque
ertain que l’Académie française pourrait servir à fixer le goût de la nation . Il n’y a qu’à lire ses Remarques sur le Cid ; la
re. » 1. Voltaire disait dans une lettre à M. de Chamfort : « La nation n’est sortie de la barbarie que parce qu’il s’est
rs ; un Pascal, un Bossuet, changèrent les Welches en Français. Notre nation n’a de goût que par accident ; il faut s’attendre
19 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
cerne la versification, est bien différent suivant les langues et les nations . Ce qui est très agréable dans une langue, est qu
de la versification métrique et de la versification rythmique ? Les nations dont le langage et la prononciation étaient d’un
ent les modèles ; la seconde est la nôtre, et celle de la plupart des nations modernes. 41. Sous combien de chefs peuvent se ra
e sentiment musical, inné chez tous les peuples, a inventée parmi les nations modernes, pour remplacer la merveilleuse variété
n trouve la rime, au témoignage de Blair, dans la poésie ancienne des nations du nord de l’Europe, on la rencontre déjà, dès le
alement, et à la même époque, dans la poésie de la plupart des autres nations de l’Europe. § V. — De la disposition des rime
même mesure, soient qu’ils aient une mesure différente. Ex. : Venez, nations arrogantes, Peuples vains, et voisins jaloux, Voi
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
te du système planétaire. Je vous l’ai déjà dit : dans la société des nations , comme dans celle des individus, il doit y avoir
ps, suivant les apparences, un des premiers rangs dans la société des nations . D’autres peuples, ou, pour mieux dire, leurs che
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ance a occupé un si haut rang parmi les États2, a entraîné les autres nations à la suite de ses idées ou de ses entreprises, a
clairé dans ses rangs, de rappeler à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur grandeur, et sert de mesure à leur
22 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
pas des générations ! Toute la route n’est tracée Que des débris des nations  : Trônes, autels, temples, portiques, Peuples, ro
ient le Rhin et les Gaules, Et l’esprit reprend son marteau ! De ces nations mutilées Cent peuples naissent sous ses pas, Race
i-même réclamait avec emportement le maintien des lois antiques de la nation , quand la réforme menaçait d’atteindre les usages
réformateurs prudents et mesurés, ceux qui voulaient, en rendant à la nation ses droits, conserver au roi les siens, perdaient
taille. Chacun est récompensé selon ses œuvres : Washington élève une nation à l’indépendance ; magistrat en repos, s’endort s
s compatriotes et de la vénération des peuples. Bonaparte ravit à une nation son indépendance : empereur déchu, il est précipi
rte pouvait enrichir également le domaine commun ; il agissait sur la nation la plus intelligente, la plus brave, la plus bril
ître, Parqués, marqués au flanc par les ciseaux du maître, Fondre les nations en peuple fraternel Marqués au front par Dieu de
 ! Quand il eut bien fait voir l’héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’œil fixé
nt votre empire, ni la guerre que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux, ne d
arfois baignés, eux aussi, dans cette céleste lumière. La sagesse des nations a dit : Si jeunesse savait ! si vieillesse pouvai
vertes De Romains que la guerre enrichit de nos pertes. Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a
cette économie vous est demandée par les vœux universels de toute la nation , ceux qui ne font consister la grandeur souverain
ho du public de Paris et que le public de Paris est celui de toute la nation . C’est le parlement qui parle, parce que c’est le
itoyens avait ce droit, elle en ferait le même usage. C’est donc à la nation entière que l’on a affaire ; c’est à la nation qu
usage. C’est donc à la nation entière que l’on a affaire ; c’est à la nation que le roi répond, quand il répond au parlement.
it un roi, il a toujours beaucoup à craindre de l’indisposition de la nation , parce que ce n’est que par la nation qu’il est p
aindre de l’indisposition de la nation, parce que ce n’est que par la nation qu’il est puissant. L’empereur a toujours passé p
Je ne vous dis plus comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à
imerait une tache au nom français ; si sa vigueur n’apprend point aux nations de l’Europe que, malgré les calomnies dont on che
Vergniaud. Défense de Louis XVI Citoyens représentants de la nation , Il est donc enfin arrivé ce moment où Louis, acc
seils que l’humanité et la loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une défense que son cœur avoue, et développer dev
, il vous a manifesté son âme ; il a voulu que vous connussiez, et la nation par vous, tout ce qu’il a fait ; il vous a révélé
coup pour la recevoir. Je sais qu’en parlant aux représentants de la nation , je parle à la nation elle-même ; mais il est per
. Je sais qu’en parlant aux représentants de la nation, je parle à la nation elle-même ; mais il est permis à Louis de regrett
utes les pièces de cette grande discussion qui s’est élevée entre une nation et un homme ; mais Louis ne songe qu’à ses contem
r aux lettres ! Les sciences ajoutent à la force et à la richesse des nations  ; mais c’est après que les lettres ont illuminé l
ité, afin de ne pas se laisser lui-même sans témoignage au milieu des nations , et de montrer que la créature tombée n’est pas é
on peuple. « Fils de l’homme, dis-lui : Tu as été comparé au lion des nations et au dragon des mers ; tu agitais ta corne dans
blerai le cœur des peuples, quand j’amènerai tes débris au milieu des nations , en des contrées que tu ignores. — Et le Seigneur
lugubre sur la multitude d’Égypte ; traîne-la, elle et les filles des nations puissantes, au fond de la terre, avec ceux qui de
t asservie à l’ordre direct ? serait-il vrai que par son caractère la nation française eût souverainement besoin de clarté ? T
dans les caractères ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujours tels qu’ils doi
e, marche ! dit-il à la Grèce ; et ces républiques turbulentes, cette nation de poètes et d’orateurs, avec tous ses chefs- d’œ
t l’âge précédent ; nulle grande entreprise n’occupe la royauté et la nation  : elles se reposent des longues et glorieuses fat
nie des écrivains et des artistes, aussi bien que de la puissance des nations . V. Cousin 86. Le dix-huitième Siècle
Tasse retrouverait sa plaine d’orangers de Sorrente. En général, les nations diverses y auraient chacune un coin réservé ; mai
te du système planétaire. Je vous l’ai déjà dit : dans la société des nations , comme dans celle des individus, il doit y avoir
ps, suivant les apparences, un des premiers rangs dans la société des nations . D’autres peuples, ou pour mieux dire, leurs chef
ez-vous pas, en effet, que les grands services sociaux, ceux dont une nation ne se passe jamais, ne peuvent ni s’acheter, ni s
rition de la guerre ? qui ne souhaiterait de voir inaugurer entre les nations une justice arbitrale dont les décisions respecté
ubliques ne sont pas moins belliqueuses que les monarchies, comme les nations jeunes sont ambitieuses et confiantes dans l’aven
s nations jeunes sont ambitieuses et confiantes dans l’avenir, et les nations anciennes, fières de leur passé et attachées à le
usage, rétrécir à l’excès cette dernière idée, et croire que, de deux nations qui se combattent, l’une est toujours si complète
rre. La guerre est, à proprement parler, l’emploi de la force par une nation pour trancher une difficulté que l’esprit de ses
ctement le même spectacle qu’offre à nos yeux le chef politique d’une nation , lorsque, appelant l’homme de guerre à son aide,
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
bitants des villes gagnent les campagnes : « Une guerre là » ; et les nations courent aux armes et s’entr’égorgent : « En cet e
rapide. Ils allaient toujours disputant sur les prérogatives des deux nations . Le lord accordait au président que les Français
e ? Figure humaine de tous les âges, de tous les états, de toutes les nations  : arbres, animaux, paysages, marines, perspective
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
-il errer ? Le cœur du prince sentit ce que voulait dire ce cri de la nation  : la crainte universelle de perdre un bon roi, lu
ée ? Qui ne sait à quel excès la présence du souverain enflamme notre nation , et avec quelle ardeur on se dispute l’honneur de
25 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
blissement au milieu des persécutions et des supplices. On y voit les nations soumises, la raison humaine confondue, la folie d
ou les Géorgiques françaises, par Rosset, est un poëme qui honore la nation autant qu’il peut être utile. Aucune partie de l’
x. Article II. Du Poëme Dramatique en général. Toutes les nations , même les plus sauvages, ont des spectacles : tou
ou particulières. Les mœurs générales sont les mœurs des différentes nations , des Grecs, des Romains, celles d’un peuple civil
ue, soit inventé. Il faut que le même personnage ait les moeurs de sa nation , de sa patrie ; par conséquent qu’un héros de la
en ce genre, qui ont été presque toutes transportées chez les autres nations de l’Europe. Il en sera de même de toutes les piè
ridicules par Molière, a été également borné à son siècle et à notre nation , parce que le ridicule qui y est peint, n’a exist
au-dessus des comiques de tous les temps et de tous les pays ; aucune nation ne pourra les accuser d’injustice et de partialit
e ; l’Ambitieux par Destouches ; Esope à la Cour, par Bt. Les autres nations ont produit des comiques, dont la lecture ne peut
ravailler pour la scène. L’Espagne a été plus féconde qu’aucune autre nation  : mais elle n’en a pas un bien grand nombre qui s
r plusieurs excellens poëtes, soit comiques, soit tragiques que cette nation a produits. Il y a quelques années qu’on a publié
que dans son ot. Elle est fondée tantôt sur les intérêts de toute une nation , comme dans les Horaces, où le sort de Rome est e
efféminés et des courtisans voluptueux. 4°. Le penchant naturel de la nation et du sexe à la galanterie, n’impose point la néc
ité de mêler de l’amour dans nos pièces tragiques, puisque cette même nation , ce même sexe a admiré et admire encore Athalie,
u’ils peuvent parler ; soit lorsqu’ils discutent les intérêts de leur nation ou leurs intérêts particuliers ; soit, pour tout
vertes De Romains que la guerre enrichit de ses pertes. Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a
ga florissoit en Espagne : c’est le tragique le plus célèbre de cette nation . La France eut bientôt une foule de poëtes tragiq
ans les caractères ! Combien des rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujours tels qu’ils doi
urs éclairés, horrible et dégoûtant. Tels sont les écrivains de notre nation qui ont le plus constamment cultivé l’art de la t
tteint le plus près Re. On connoîtra les poëtes tragiques des autres nations dans les différens théâtres que j’ai indiqués à l
Le docteur Burnet avoit dit avant lui : « C’est une honte pour notre nation et pour la religion de voir le théâtre si bien ré
ique. Nous adoptons volontiers au théâtre le systême imaginaire d’une nation rimante. Ne pouvons-nous pas admettre de même cel
’une nation rimante. Ne pouvons-nous pas admettre de même celui d’une nation chantante ? Le discours mesuré n’est pas plus nat
ndante moisson ne peuvent-ils pas faire dans l’histoire de toutes les nations  ? L’amour de la gloire et de la patrie, la haine
dans son objet, lorsqu’elle est fondée sur les intérêts de toute une nation , ou seulement de quelque prince ; soit par l’état
est la délivrance du tombeau de Jésus-Christ : ou sur l’intérêt d’une nation  ; telle étoit celle de l’Enéide, qui intéressoit
quel elle ne peut être achevée, intéressent paraiculièrement, l’un la nation française, l’autre les Italiens. Les héros que no
de religion par rapport aux peuples de ces temps-là, et l’intérêt de nation par rapport aux anciens. Grecs. Mais revenons à d
eprise de Godefroi, qui veut délivrer les lieux saints ; l’intérêt de nation dans l’entreprise d’Enée, qui veut fonder l’empir
ne seroit point aujourd’hui reçu dans un poëme tiré de l’histoire des nations modernes. Le mélange de la théologie payenne avec
ils raisonnablement les juger par le goût de notre siècle et de notre nation  ? Le poëte grec les a peints tels qu’ils étoient
relativement à quelques-uns de nos rois et des grands hommes de notre nation , lorsque S. Louis transporte Henri IV en esprit a
ais malgré ces défauts, il y a près de trois mille ans que toutes les nations éclairées admirent ces deux poëmes, dont le premi
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
ffet, les livres sur les variétés caractéristiques des siècles et des nations qui nous manquent ; mais parfois l’esprit de flat
ple. Une méthode préférable, à mon gré, serait d’étudier, pour chaque nation , non pas seulement les écrivains qui ont prétendu
age qui convient et qui persuade. Et c’est parce que l’esprit de leur nation se résumait en eux, élevé, pour ainsi dire, à sa
27 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
on discours. Ces dispositions diffèrent selon l’âge, la condition, la nation et le caractère de ceux à qui l’on parle. 99. Les
oit varier ses moyens et les formes de son langage selon le génie des nations auxquelles il s’adresse. La gravité espagnole, di
uées par des motifs semblables et semblablement présentés. Toutes les nations n’ont pas d’ailleurs le même goût. La délicatesse
ontrent parfois dans les discours des orateurs anglais. En outre, une nation monarchique n’a point les idées et les mœurs des
des éclipses, les institutions subissent des bouleversements, et les nations de grandes et soudaines décadences. Jetez avec mo
, seigneur, détruire son ouvrage, Et qu’un héros vainqueur de tant de nations Saurait bien, tôt ou tard, vaincre ses passions.
pour le bien. Elle fait la paix et la guerre, elle décide du sort des nations , elle défend la patrie et venge l’humanité : voil
r à la tribune, il faut considérer quatre choses : le caractère de la nation , car on ne parle pas à des Français comme on parl
la tribune est née avec les institutions parlementaires. Tant que la nation elle-même fut éloignée des affaires, aucune discu
le. Que dirai-je encore ? Ce sont, ô mon Dieu ! les vœux que toute la nation vous offre aujourd’hui par ma bouche ; cette nati
vœux que toute la nation vous offre aujourd’hui par ma bouche ; cette nation que vous avez protégée dès le commencement, et qu
dèle des mœurs publiques, le pacificateur plutôt que le vainqueur des nations , l’arbitre plus que la terreur de ses voisins, et
ste, osait vouer au mépris et à l’exécration publique le culte que la nation entière avait de tout temps professé. Aussi le gr
rde du plaidoyer de M. Desèze pour Louis XVI. Représentants de la nation , il est donc enfin arrivé ce moment où Louis, acc
seils que l’humanité et la loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une défense que son cœur avoue, et développer dev
coup pour la recevoir ; je sais qu’en parlant aux représentants de la nation , je parle à la nation elle-même ; mais il est per
; je sais qu’en parlant aux représentants de la nation, je parle à la nation elle-même ; mais il est permis sans doute à Louis
utes les pièces de cette grande discussion qui s’est élevée entre une nation et un homme ; mais Louis ne songe qu’à ses contem
du sage et vaillant Machabée. Cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait s
de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme que Dieu avait mis autour
chose divine. Voilà de quelle manière le christianisme a civilisé les nations . Eh bien, et ici repose la solution de ce grand p
es, sans licencier l’armée ? Vous prétendez éteindre l’incendie de la nation avec un verre d’eau. Voilà ce que vous prétendez.
Je ne vous dis plus comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à
riller, et ton éclat est beau ; car, ainsi que l’a’ dit le poète, les nations ont péri, et toi, tu es jeune encore. Ton soleil
oup, sur les vieux généraux de la république, sur son armée et sur la nation , l’empire irrésistible de la victoire et du génie
de. Son armée n’est point une simple armée. C’est la grande armée. Sa nation n’est point une simple nation, c’est la grande na
simple armée. C’est la grande armée. Sa nation n’est point une simple nation , c’est la grande nation. Il raye les empires de l
rande armée. Sa nation n’est point une simple nation, c’est la grande nation . Il raye les empires de la carte. Il scelle les n
ons et des fortunes ? 101. Que demande de l’orateur la différence des nations  ? 102. Que faut-il observer relativement au carac
28 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
joncture ; quel sera tel jour, à telle heure, l’esprit dominant de la nation , de la cité, des tribunaux, de l’auditoire. C’est
ir des malheureux qui vont périr ; et à l’instant une voix chère à la nation s’élève et demande : Qui veut parler avec l’entho
qui demanderaient une action véhémente. Il faut avouer même que notre nation n’est guère capable de cette véhémence : on est t
on le soit. De grâce, un mot là-dessus. A. Autant de peur dans notre nation d’être bas qu’on est d’ordinaire sec et vague dan
Dont la France doit se vanter : Ces grâces piquantes et vives Que les nations attentives Voulurent souvent imiter, Qui de l’art
la nature dans tous les temps ; mais remuer les esprits de toute une nation polie ; plaire, convaincre et toucher à la fois,
de Cicéron et de Démosthène, soient devenus les modèles de toutes les nations occidentales. Le lecteur sera pourtant bien aise
, est un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations anciennes et modernes ; et le reste du discours n
ne démêlait pas auparavant. Le goût se forme insensiblement dans une nation qui n’en avait pas, parce qu’on y prend peu à peu
meau : on lit les livres avec l’esprit des bons auteurs. Si toute une nation s’est réunie, dans les premiers temps de la cultu
, c’est qu’il ne s’est point trouvé d’écrivain pur et châtié chez ces nations , qui leur ait dessillé les yeux, comme il s’est t
, qui produit tant de modes nouvelles. Le goût peut se gâter chez une nation  ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles
core formé. Cinna même et les Lettres provinciales, qui étonnèrent la nation , ne la dérouillèrent pas encore. Les connaisseurs
es rats et des souris. Comme un artiste forme peu à peu son goût, une nation forme aussi le sien. Elle croupit des siècles ent
goût bon et tel autre mauvais, il peut être évident aussi que de deux nations contemporaines, l’une a un goût rude et grossier,
el. Le malheur est que, quand on prononce cette vérité, on révolte la nation entière dont on parle, comme on cabre un homme de
e mieux est donc d’attendre que le temps et l’exemple instruisent une nation qui pèche par le goût. C’est ainsi que les Espagn
les Allemands essaient d’en former un. Du goût particulier d’une nation Il est des beautés de tous les temps et de tou
on des Saisons, aura dû faire des descriptions toutes contraires. Une nation éclairée, mais peu sociable, n’aura point les mêm
éclairée, mais peu sociable, n’aura point les mêmes ridicules qu’une nation aussi spirituelle, mais livrée à la société jusqu
e son âme eut répondu à la dignité de son style, il aurait réformé sa nation . Sa pièce, étant une affaire de parti, eut un suc
r une superstition barbare dont il était possédé, il déplut trop à la nation pour qu’elle daignât s’éclairer par lui : il fut
quelques scènes du Cid, imitées de l’espagnol. Mais aussi toutes les nations conviennent avec nous qu’il a déployé un très-gra
a longue le public, et c’est la seule différence qui existe entre les nations les plus éclairées et les plus grossières ; car l
se prêche plus raisonnablement que le grand aumônier de Louis XII. La nation est plus instruite, le style en général est meill
qu’au commencement du grand siècle et dans ses beaux jours ; mais la nation vaut mieux. Nous sommes inondés, à la vérité, de
lamation ordinaire. Je persiste encore à vous dire qu’il n’y a aucune nation en Europe qui fasse sentir les e muets, excepté l
iers Grecs des organes plus heureusement disposés que ceux des autres nations , pour former en peu de temps un langage tout comp
ent d’un bout à l’autre. Je vous conjure de faire cet honneur à notre nation et à vous-même, et de rendre ce service à l’espri
ational imprime lui-même son caractère à la langue. Il n’est point de nation chez laquelle ne se rencontrent plus ou moins fré
et du génie de l’auteur. Il arrive de là que moins le caractère d’une nation est prononcé, plus celui de sa langue est suscept
ange paraît tenir au caractère national. Aussi voit-on que celles des nations qui sont connues pour avoir eu en même temps le p
sprits disposés à recevoir ces hardiesses, et peut-être le goût de la nation décidé à vouloir plus de poésie dans le style tra
n’avoir pas donné à ses héros le caractère de leur siècle et de leur nation  ; mais les grands hommes sont de tous les âges et
s grand ouvrage de ce siècle, et le seul poëme, en ce genre, de notre nation . Je dirai peu de chose encore de ses tragédies :
re universelle, un goût étendu qui embrasse le caractère de plusieurs nations , et qui peigne les manières différentes des plus
à imiter le caractère et saisir l’esprit des bons ouvrages de chaque nation par l’extrême étendue de son génie, mais n’imitan
de la France, et dont les noms, célébrés aujourd’hui par la voix des nations , retentiront encore avec éclat dans la bouche de
Romains des Anglais, et en cela il a encore raison, car autrement sa nation ne l’aurait pas compris. Les Grecs attachaient mo
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
ait être entre les deux souverains ennemis, se trouvât entre les deux nations . Des Moscovites qui n’avaient encore qu’une légèr
rles avait le titre d’invincible, qu’un moment pouvait lui ôter ; les nations avaient déjà donné à Pierre Alexiowitz le nom de
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
s divisions augmenter tous les jours l’insolence et les conquêtes des nations infidèles. Poussé d’un zèle saint, il sort, comme
re. « Louis IX, dit l’auteur de l’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations , chap. 58, paraissait un prince destiné à réforme
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
s Alpes, celle d’Espagne, où des villes révoltées étaient unies à des nations belliqueuses ; celle des esclaves, celle des pira
nt étouffée par sa présence : témoins toutes les contrées, toutes les nations étrangères, les mers enfin, etc. ». 92. « Pendan
r le salut de la république » ? 95. « Vous avez soumis, César, des nations redoutables par la férocité de leurs moeurs, form
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ifs aux sciences et aux arts ; soit qu’enfin, dans les assemblées des nations , ou dans les cabinets des rois, elle discute les
er. L’imitation est très permise : les plus grands génies de notre nation , et ceux de l’antiquité en ont fait usage. Racine
caractères, de ces mœurs qui varient dans chaque siècle, dans chaque nation , dans chaque individu, mais de ces caractères gén
ains, je ne dis pas à quelques-uns de nos alliés, je ne dis pas à des nations chez lesquelles notre nom fût parvenu, je ne dis
u sage et vaillant Machabée49. Cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait s
Samarie54, après avoir brûlé, sur leurs propres autels, les Dieux des nations étrangères : cet homme, que Dieu avait mis autour
tous les malheureux, mais encore cette politesse singulière que notre nation a coutume d’avoir pour les étrangers. Éloignés de
rriers, ceux des plus illustres potentats, ceux des plus belliqueuses nations de l’univers, ne peuvent être comparés aux vôtres
33 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
s ne sont pas toujours disposés à rendre justice au mérite des autres nations . Blair avait l’esprit trop juste pour ne pas reco
ité avec laquelle l’auteur a jugé les productions du génie des autres nations  ; il sut mettre de côté tous les préjugés, pour n
critiquer sévèrement le style des écrivains les plus distingués de sa nation , on voulait user envers lui du même droit, il ne
ation de ces ornements devinssent l’objet d’un art régulier. Chez les nations civilisées, aucun art n’a été cultivé avec plus d
ectionnement du goût, l’éducation donne aux peuples civilisés sur les nations barbares, et à la distance qui, dans le même empi
eux nous échappent. C’est ainsi qu’en général le goût existe chez les nations barbares. Une personne d’un goût délicat, non seu
eunes gens ; plus tard, le genre sérieux convient davantage. Quelques nations aiment la peinture hardie des mœurs et l’expressi
que sous les plus pauvres apparences. Ce n’est qu’aux sentiments des nations civilisées et florissantes que nous devons nous e
et la philosophie concourent à perfectionner le goût. Parmi même les nations arrivées à un certain degré de civilisation, quel
brer avec art. Voilà donc la cause de ce témoignage universel que les nations les plus civilisées de la terre se sont toujours
dre. La puissance ou les préjugés peuvent, dans un temps, ou chez une nation , donner une réputation temporaire à un auteur méd
de parti ; il peut même servir un temps de modèle à presque toute une nation . C’est alors que, malgré l’approbation générale,
hind the moon, In dim eclipse, disastrous twilight sheds? Or half the nations , and with fear of change Perplexes monarchs. Dark
aujourd’hui le langage ; tel est l’état où il se trouve chez quelques nations depuis plusieurs milliers d’années. Nous voyons s
extrêmement pauvres dans leur enfance, il exista sans doute, chez les nations encore barbares, une époque où la conversation ne
t au besoin fut conservé par l’usage, et devint même un ornement. Les nations dont le génie est ardent et vif, conservèrent un
jeux scéniques dont je viens de parler ne sauraient être goûtés d’une nation dont l’accent et les gestes, dans le langage fami
out aux peuples de l’orient de l’Europe. La manière de s’exprimer des nations américaines et de beaucoup d’autres peuplades, no
à telle région ou à tel climat, mais qu’il a été commun à toutes les nations alors qu’elles n’avaient encore perfectionné ni l
vers et des inflexions de voix variées, tels qu’en emploient quelques nations , l’harmonie doit être l’objet de l’attention la p
curité que l’on remarque quelquefois dans ceux des écrivains de cette nation qui l’emploient le plus fréquemment. Il convient
t les caractères alphabétiques dont se servent aujourd’hui toutes les nations de l’Europe. Ces deux genres d’écriture diffèrent
visibles aux hiéroglyphes ou symboles des choses invisibles. Quelques nations lui en firent faire encore de nouveaux, en exprim
que ces signes s’expriment, ils sont également compris par toutes les nations qui s’en servent, les Français, les Espagnols, le
on d’un alphabet de syllabes, qui probablement précéda, chez quelques nations , celle d’un alphabet de lettres, et dont on se se
leur commerce très étendu, ils répandaient les découvertes des autres nations , l’opinion la plus probable et la plus naturelle
des recherches attentives de beaucoup d’écrivains distingués de cette nation , qui ont considéré sa structure et déterminé ses
ons. Lorsque la langue italienne, par exemple, se forma du latin, les nations barbares trouvèrent plus simple et plus facile d’
firent des progrès dans l’art de raisonner et de réfléchir. Plus une nation cultive les sciences, plus le langage y est perfe
our le normand ou le français, langues de sa patrie. Le langage de la nation éprouva alors des changements considérables ; et
ngue, qui, dans la suite, et à cause des relations mutuelles des deux nations , fit tomber l’ancien celtique en désuétude ? Ce s
tique, la politique et la morale. Le génie studieux et réfléchi de la nation s’est approprié, sur ces sujets importants, les e
s’attendre à y trouver l’empreinte exacte du génie et des mœurs d’une nation , parce que tous les peuples ont reçu de leurs anc
eur langage respectif. Le génie de notre langue et le caractère de la nation qui la parle, doivent faire présumer qu’elle est
que nos pensées prennent au moment où elles se forment. Aussi chaque nation a un style différent suivant son caractère et son
une éclipse, et dont l’omineuse obscurité jette l’épouvante parmi les nations , nous admirons une comparaison aussi heureuse et
uel fut l’état de l’éloquence dans les différents siècles et chez les nations diverses. C’est une observation faite par un gran
publié plus d’ouvrages véritablement éloquents que dans aucune autre nation de l’Europe, bien que quelques-unes de ces nation
e dans aucune autre nation de l’Europe, bien que quelques-unes de ces nations jouissent d’une entière liberté. Les sermons, les
d’honneurs, et l’homme qui n’avait que la vertu pour guide. Chez une nation si éclairée, si spirituelle, si passionnée jour l
ouvenirs la gloire de ses ancêtres, lui prouve qu’il forme encore une nation forte et florissante, que c’est sur lui que repos
connaître les hommes et de les émouvoir. Un autre critique de la même nation n’a cependant pas suivi l’opinion commune : après
’examen de l’éloquence des temps modernes. Il faut convenir qu’aucune nation de l’Europe n’a mis une aussi grande importance à
ernier siècle ; l’Angleterre, à cause de l’habileté et du génie de la nation , mais surtout à cause de la liberté dont elle jou
rdi ; dispositions infiniment favorables à l’orateur. En outre, cette nation est la seule civilisée qui possède un gouvernemen
t plus soignés, et renferment plus de sagesse que ceux d’aucune autre nation . Nous avons des sermons imprimés, qui, pour la pl
orce à l’éloquence. Ce défaut vient, peut-être du tour d’esprit de la nation , qui s’attache autant aux ornements qu’au fond du
quelquefois même dictée par l’enthousiasme. Les prédicateurs de cette nation reprochent à ceux de la nôtre d’être plutôt des p
rqué clans le calendrier de notre Église et dans les annales de notre nation par les souffrances d’un excellent prince sacrifi
e de ce style singulier, voici comme s’exprimèrent les chefs des cinq nations du Canada lorsqu’ils conclurent un traité de paix
étacher son bras. » Ces passages sont extraits de l’Histoire des cinq nations indiennes, par Cadwallader Colden. Il paraît, par
. Tu disais en ton cœur avare, “Je tiens la mer sous mes lois, et les nations sont ma proie.” La légèreté de tes vaisseaux te d
enait l’ascendant par sa pénétration : auguste journée où deux fières nations longtemps ennemies, et alors réconciliées par Mar
ir dit que l’on avait nommé avec justice les universités les yeux des nations , il ajoute : « Et si les yeux d’une nation sont m
universités les yeux des nations, il ajoute : « Et si les yeux d’une nation sont mauvais, tout le corps sera plongé dans les
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
ieu d’une discussion sage et paisible des opinions contraires ; et la nation vit avec douleur ses représentants partagés en de
pper sans doute la postérité d’un salutaire effroi, en félicitant les nations de ce que de tels hommes ne viennent qu’à de long
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
gne maintenant de cultiver, se réservant de déclarer chaque année aux nations esclaves quelle partie de la terre aura l’honneur
très-bien à ce propos : « J’appelle autorité, dit-il, l’opinion d’une nation , d’hommes renommés pour leur sagesse, de garuds c
rai-je pas impression sur les esprits en alléguant la pratique de ces nations qui pleurent sur ceux qui uaissent, et mêlent la
36 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
tue et conserve les sociétés ; la force, qui subjugue et pressure les nations . On nous propose un projet de loi qui a pour obje
n sont-ils ? Deux contre un dans cette Chambre ; un sur mille dans la nation . Ce n’est donc pas la force, c’est le droit qu’il
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
. Tu disais en ton cœur avare : je tiens la mer sous mes lois, et les nations sont ma proie. La légèreté de tes vaisseaux te do
x, ces édifices ? Insensés, qu’avez-vous fait ? Vous, les maîtres des nations , vous vous êtes rendus les esclaves des hommes fr
se fasse ; et la lumière fut faite.  =  Il jette ses regards ; et les nations sont dissipées. Aussi ces paroles ne sont-elles
se de la terre, et qui met les collines dans la balance ?… Toutes les nations ne sont devant lui que comme une goutte d’eau, et
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
manée de la croix, commence à les toucher eux-mêmes ; à l’exemple des nations entières, subjuguées avant eux, ils tombent aux p
ational, on est bien près de resserrer de jour en jour le sens du mot nation , et d’en faire d’abord ses partisans, puis ses am
comme les enfants d’une même famille, qui ont un père commun. Chaque nation n’est qu’une branche de cette famille nombreuse q
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
té mêlait à la mitraille Des fers rompus et des sceptres brisés7. Les nations , reines par nos conquêtes8, Ceignaient de fleurs
3. Quand il eut bien fait voir l’héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Eperdu, l’œil fixé
40 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
n et de l’enthousiasme, le poème lyrique, chez les Latins et chez les nations modernes, n’a été qu’une frivole imitation du poè
ence doit être attribuée à la raison plus froide et plus positive des nations plus modernes, qui, en donnant à la poésie une co
ue de saint Ambroise et de saint Augustin, le Te Deum, chanté par une nation entière, après un événement heureux et important.
irect. Elle peut s’étendre aussi à tout ce qui intéresse vivement les nations , comme les événements heureux ou malheureux ; et
que quand elle déplore une perte publique, les désastres de toute une nation , et alors elle peut s’élever à la hauteur de la p
41 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
trésors, il semble que la science lui ait appris à rendre toutes les nations de la terre tributaires de sa doctrine. Dédaignan
l’avait tiré de l’Égypte, était devenu depuis longtemps la proie des nations et l’opprobre de ses voisins. La discipline des m
e gouvernement, qui répandit une onction sainte sur les princes de sa nation , et qui jugea l’assemblée d’Israël selon la loi.
du sage et vaillant Machabée : cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait s
de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme, que Dieu avait mis autour
mais pour sujet du prix d’éloquence l’éloge des hommes célèbres de la nation . Le public reçut avec applaudissements cette inno
42 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e coup mortel : il n’est en fort peu de temps non plus parlé de cette nation que des mouches de l’an passé3 » Au contraire, le
s général éclate contre un gouvernement qui a lassé la fidélité de la nation et humilié sa gloire militaire. D’Argenson écrit
ieux compris pourquoi le poète épique ne saurait se produire dans une nation qu’aux époques d’enthousiasme guerrier, de mœurs
e la Convention, qui fait fermer le 3 septembre 1793 le théâtre de la Nation , où a été jouée une pièce suspecte de modérantism
un temps d’arrêt ? Cet accord de l’ordre avec la liberté voulu par la nation , renonçait-elle définitivement à l’atteindre ? Et
’elle-même qu’elle n’était, comme le lui disait J. de Maistre, qu’une nation dé soldats, admirable sur les champs de bataille,
érentes branches des belles-lettres qui ont de tout temps illustré la nation . » Donner une secousse aux branches, remarque spi
Car, remontez jusqu’à la naissance des siècles, parcourez toutes les nations , lisez l’histoire des royaumes et des empires, éc
la guerre. Ils touchaient au pays inaccessible du Caucase, rempli de nations féroces, dont on pouvait se servir ; de là, ils s
es villes sur le Pont-Euxin luisaient un commerce avantageux avec des nations moins industrieuses qu’elles. Les proscriptions,
ssein de porter la guerre en Italie, et d’aller à Rome avec les mêmes nations qui l’asservirent quelques siècles après, et par
ls n’y purent réussir. Il fallut souffrir qu’Attila soumît toutes les nations du nord : il s’étendit depuis le Danube jusqu’au
n qu’Attila laissa subsister les Romains ; il suivait les mœurs de sa nation , qui le portaient à soumettre les peuples, et non
a maison de bois, où nous le représente Priscus, maître de toutes les nations barbares, et en quelque façon de presque toutes c
Huns. Du reste, on ne peut guère louer sur la bravoure le chef d’une nation où les enfants entraient en fureur au récit des b
’ils ne pouvaient pas imiter leurs enfants. Après sa mort, toutes les nations barbares se redivisèrent ; mais les Romains étaie
, le Siècle de Louis XIV et l’Essai sur les Mœurs et sur l’Esprit des Nations . Le premier, qui parut à Dresde, en 1752, est écr
l’histoire des rois, avait-il dit, mais on n’a point fait celle de la nation . » L’Essai sur les Mœurs, publié en 1757, donne l
rles avait le titre d’Invincible, qu’un moment pouvait lui ôter ; les nations avaient déjà donné à Pierre Alexiowitz le nom de
t ni connu ni aimé pendant sa vie. Il ne commença à devenir cher à la nation que quand il eut été assassiné. La régence incons
aucoup plus grand que Louis XIV. Essai sur les Mœurs et l’Esprit des Nations , chap. clxxiv. Richelieu. Le cardinal se fi
ne démêlait pas auparavant. Le goût se forme insensiblement dans une nation qui n’en avait pas, parce qu’on y prend peu à peu
t qui produit tant de modes nouvelles. Le goût peut se gâter chez une nation  ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles
pique pas d’être physicien. Les mathématiques seront toujours pour la nation en général une espèce de mystère, et par conséque
ertain que l’Académie française pourrait servir à fixer le goût de la nation . Il n’y a qu’à lire ses Remarques sur le Cid ; la
que la guerre est portée dans ces pays-là, et que les exemples de nos nations ont rendu les sauvages presque aussi méchants que
nots, et ils s’en sont tenus là tant qu’il n’ont formé que de petites nations composées de quelques familles, ou plutôt de pare
nfiné par les eaux, ou resserré par les hautes montagnes, ces petites nations , devenues trop nombreuses, ont été forcées de par
offre. Or, nous voyons qu’on descend par degrés assez insensibles des nations les plus éclairées, les plus polies, à des peuple
s différentes que parmi les peuples policés ; que les uns forment des nations assez nombreuses, soumises à des chefs ; que d’au
par les liens communs des usages et du langage, formeront une petite nation , laquelle, s’augmentant avec le temps, pourra, su
ou devenir un peuple, ou demeurer dans un état semblable à celui des nations sauvages que nous connaissons. Cela dépendra surt
bitants des villes gagnent les campagnes : « Une guerre là ; » et les nations courent aux armes et s’entr’égorgent : « En cet e
dres de la noblesse et du clergé, une Assemblée ne relevant que de la nation . Mirabeau garda par son éloquence l’ascendant qu’
narchie : le deuil public qui entoura ses funérailles témoigna que la nation avait conscience de cette perte immense, qui alla
Je ne vous dis plus, comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à
dirait que vous ne vivez que pour contenter ce besoin ; et comme une nation ne peut avoir reçu une destination séparée du moy
les fureurs des partis, les chocs des empires, et les funérailles des nations  ! Heureux les hommes qui passent sur la terre dan
ut entier l’héritage du siècle précédent. De quel côté se tournera la nation  ? Qui écoutera-t-elle ? ceux qui voudraient la ra
ulé : De l’Influence des Passions sur le bonheur des individus et des nations (1796), elle ne paraît pas encore assez affranchi
rochez ; et certainement il faut mettre an nombre des titres de notre nation à la gloire la patience, le courage et le désinté
t un service rendu, même à la morale publique, que de faire don à une nation d’un monument qui est l’emblème de tant d’idées n
ontinua Corinne, il y a beaucoup de bonne foi dans les sentiments des nations dont l’imagination est très vive. » Corinne, ch.
n coloris ; la foule a, sur ses pas, remonté le courant des âges ; la nation s’est informée de ses origines : le poète a produ
iné par la fièvre, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur t
lin viennent ensemble, et l’un pour l’autre, et tous les deux pour la nation  ; d’autant plus illustres que tout est entraves à
t être chantées sur la lyre d’Homère ; la raison et la corruption des nations civilisées demandent le pinceau de Thucydide. Cep
de la liberté civile proprement dite : elle peut, suivant l’âge de la nation et le génie d’une époque, prendre sa racine aille
lorsque la foi religieuse n’est ni conquérante ni menacée, lorsque la nation elle-même est fixée dans ses limites naturelles,
Progrès du Tiers État. C’était l’histoire même du développement de la nation depuis l’époque de la naissance du tiers état, lo
s races de l’Occident, immuable au coin des Pyrénées, a vu toutes les nations passer devant lui : Carthaginois, Celtes, Romains
Histoire de la littérature grecque, se pose cette question : « Si la nation grecque n’avait jamais existé, ou si ses œuvres d
vées plus haut dans l’échelle de la culture littéraire que les autres nations de l’antiquité avant qu’elles eussent été touchée
de ce beau feu qui devait doubler et perpétuer sa gloire. Combien de nations et de races (si l’on excepte cette première race
J’entends, il est vrai, venir, j’entends se grossir et se former les nations du Nord avec leurs chants de guerre ou de festin,
ique, jusqu’à un certain point universelle, de l’humanité. Toutes les nations qui se sont détachées successivement du point cen
tentes d’elles-mêmes, — entendons-nous bien, contentes d’être de leur nation , de leur temps, du régime où elles naissent et fl
t conservé le cachet de la littérature populaire, la bonhomie. Chaque nation , d’ailleurs, même en matière de fées, a sa note e
nelle étaient, comme les deux points extrêmes de la littérature d’une nation . Les peuples enfants, dans l’activité tout extéri
ons ; Quinze ans elle passa fumante, à toute bride, Sur le ventre des nations . Enfin, lasse d’aller sans finir sa carrière, D’a
ionale, au mois de mai 1790, avait miis à l’ordre cette question : La nation doit-elle déléguer au Roi l’exercie du droit de l
lequel il prétendait concilier les droits du monarque avec ceux de la nation , représentée par l’Assemblée. Barnave combattit M
le pape ? je répondrai : Tout, les canons, les lois, les coutumes des nations , les souverainetés, les grands tribunaux, les ass
son esprit en se persiflant soi-même. Il est aussi mauvais, pour une nation , de s’adorer que de se mépriser. Ce dernier défau
tout. En lui témoignant de la considération et de la confiance, cette nation s’élèvera à tous les genres de mérite. » Réflexio
marquée. L’enthousiasme étant à ses yeux la qualité distinctive de la nation allemande, l’analyse de ce sentiment devait être
volontés et à ses vues les grands comme les petits, la cour comme la nation , c’était là son vœu. le caractère de sa conduite,
e plus, il n’est pas de glace devant les grandes scènes de la vie des nations , il mêle fortement le tout ensemble, le fait succ
chaque faculté, se révèle tour à tour sous la forme d’un parti, d’une nation , d’une doctrine, et fait à travers les événements
les brutalités du despotisme conquérant, l’énergique résistance d’une nation opprimée, mais non vaincue, enfin le sentiment él
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
te par sa grandeur même ou l’importance qu’elle paraît avoir pour une nation ou pour le genre humain. Tel est, par exemple, la
cer ce qu’ils doivent apprendre ; C’est à toi d’annoncer aux yeux des nations , Les coupables effets de leurs divisions. Dis com
is, malgré ces défauts, il y a près de trois mille ans que toutes les nations éclairées admirent ces deux poèmes ; ce qui a fai
ltaire, né à Paris (ou à Châtenay) en 1694, jaloux de la gloire de sa nation , lui a donné ce poème épique que les autres peupl
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
de plaire. Le second dépend ordinairement du génie des langues et des nations  : il peut varier suivant les lieux et les siècles
On verra bientôt que les Grecs, les Latins, et les écrivains de notre nation l’ont employé avec le plus grand succès, pour tra
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
que la guerre est portée dans ce pays-là, et que les exemples de nos nations ont rendu les sauvages presque aussi méchants que
que l’emporte sur Armide 5 et sur Phèdre6. Vous vivez au milieu d’une nation égarée qui est à table depuis quatre-vingts ans,
que victoire, et je vous avoue que j’aimerais encore mieux pour notre nation des lauriers que des olives. Je ne puis souffrir
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
endrez à l’instant. Voici le commencement du second : 1. Pourquoi les nations se sont-elles soulevées avec un grand bruit ? — E
ins en se donnant plus de peine. J’ai observé que sous ce rapport les nations ressemblent aux individus. On nous a donné la tra
47 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
, le poète épique ne saurait naître ; il appartient à la jeunesse des nations et des idiomes ; seulement, si la nation est rude
ppartient à la jeunesse des nations et des idiomes ; seulement, si la nation est rude et l’idiome grossier, on a ces longs réc
48 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
d par mœurs ou mœurs générales, les habitudes qui appartiennent à une nation , à une époque, à tel ou tel âge, telle ou telle c
aincre soi-même dans l’accès d’une grande passion, d’être utile à une nation entière. Le sacrifice d’Iphigénie, par exemple, e
au-dessus des comiques de tous les temps et de tous les pays, aucune nation ne pourra les accuser d’injustice ou de partialit
courir que d’une manière bien secondaire à la gloire littéraire d’une nation  ; toutefois, il était bon de les nommer, ne fût-c
49 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
lutte héroïque de huit années, toute la Gaule avait cessé d’être une nation pour devenir une province romaine. Par les violen
sez puissant pour communiquer une apparence d’unité factice à tant de nations hostiles et rapprochées artificiellement, ce fais
la Syrie. Le nom des Francs représente déjà dans l’Orient toutes les nations de l’Occident. En Allemagne, tout un essaim de mi
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
dans les caractères ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés ; toujours tels qu’ils do
pporte d’ordinaire avec soi : on y voit briller une politesse que les nations étrangères prennent pour modèle et s’efforcent d’
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
du sage et vaillant Machabée4 : cet homme qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait s
de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme que Dieu avait mis autour
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
e plus, il n’est pas de glace devant les grandes scènes de la vie des nations , il mêle fortement le tout ensemble, le fait succ
n’a fait que l’histoire des rois, mais on n’a point fait celle de la nation . Il semble que, pendant quatorze cents ans, il n’
53 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
réduire tous ses sujets en leur devoir, et relever son nom, dans les nations étrangères, au point où il doit être. » (Richelie
Expliquer ce mot : Dire ce que Cromwell au xvii e siècle, ce que la nation anglaise depuis cette époque, ont fait pour réali
ès. (Bordeaux, novembre 1889.) Comparer le développement colonial des nations européennes, l’Angleterre, la France, la Hollande
et en quoi elle est patriotique. (Paris, juillet 1890.) Pourquoi les nations européennes fêtent-elles le retour de ceux de leu
riotisme. – Est-il le même dans l’antiquité, au moyen âge et chez les nations modernes ? Si vous en trouvez des formes différen
squieu : « L’effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement
peuples ; elle cherchait matière à de grands tableaux. Les guerres de nation à nation et les guerres civiles, les compétitions
elle cherchait matière à de grands tableaux. Les guerres de nation à nation et les guerres civiles, les compétitions de l’ago
isait-il, que l’histoire des rois, mais on n’a point fait celle de la nation . Il semble que pendant quatorze cents ans, il n’y
nous les assurer. Il serait superflu de vous dire quels avantages la nation tout entière retirerait de pareilles colonies. Vo
éliorer les citoyens eux-mêmes. Une administration mauvaise nuit à la nation tout entière, il est juste que tous s’efforcent d
t en nous ? Je ne dis pas assez, Messieurs : en songeant à toutes ces nations qui peuplent notre planète, qui hier n’avaient de
ne. – Essais, livre Ier, chapitre 25.) Le goût peut se gâter chez une nation  ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles
être rendu attrayant ? Composition française. Exposer les vœux de la nation au moment de la convocation des États-Généraux de
Avantages qu’il y a à ne pas trop gouverner : les forces vives de la nation se développent harmonieusement – activité, élan,
lieu, cette définition d’un philosophe anglais contemporain ; « Une nation est un groupe coopératif, héréditaire, resserré p
nt scénique, placeront en un cadre grandiose les personnages des deux nations en lutte ? Lesquels enfin fourniront au peinture
traitement attaché à sa nouvelle dignité ; et, voulant intéresser la nation à ses projets, il convoqua une assemblée de notab
out aussi nécessaire que les lettres et les sciences. Il n’est pas de nation civilisée qui ne les ait cultivés avec gloire ; –
s que ces crises continuelles de succès et de revers qu’éprouvent les nations commerçantes et industrielles. L’agriculture form
tres sciences et sont cultivées avec un soin tout particulier par les nations les plus éclairées. Il en a été de mème à toutes
la guerre, sous peine d’être anéanti à la première collision par les nations voisines. (Angoulême.) de l’amour de la gloire.
l de mauvais soldats. Comparer les qualités militaires de différentes nations . Analyser enfin ce genre de courage que l’homme e
vient de subir de grands désastres. Pour reprendre son rang parmi les nations , elle a besoin que ceux de ses enfants qui entren
 qu’elle prépare ses facultés ». Concours de 1872. comment une nation se relève. Le 12 juillet 1807, à la suite des dés
sentiment impérieux d’un patriotisme ardent et exclusif. Devenons une nation à idée fixe qui écarte tout ce qui pourrait la dé
mier moteur des actes humains. » Concours de 1887. Pour qu’une nation qui a subi de grands désastres se relève, il faut
t quarante ans le renom scientifique de l’Angleterre parmi les autres nations . » Montrer la portée d’un pareil exemple. Con
s de l’Europe, a été suivi partout de la richesse et du pouvoir : les nations qui l’ont recueilli sont devenues les maitresses
Concours de 1887. Le développement industriel et commercial d’une nation est-il de nature à fortifier ou à amoindrir sa pu
êts matériels et perd l’esprit militaire. Concours de 1888. Une nation comme la France a-t-elle besoin de colonies ? Ind
de colonies ? Indiquer les avantages que les colonies procurent à la nation qui les possède au point de vue de son industrie,
n accomplis, font la sécurité, la force, la paix et la prospérité des nations . Énumérez-les et développez-les. – Dans une lettr
ont tous les vingt ans. Mais outre ses frontières visibles, la grande nation a des frontières invisibles qui ne s’arrêtent qu’
de population. Concours de 1887. Nicolas Leblanc avait fait don à la nation de son procédé de fabrication de la soude artific
peut plus le compter : elle a sa place partout, dans les conseils des nations , dans les armées, sur les flottes ; elle a perfec
tte pédanterie qui caractérise généralement les savants de plus d’une nation  ; il est d’un caractère aimable ; son abord est s
s bases mêmes de la puissance, de la vitalité et de la richesse d’une nation . Les produits agricoles, quels qu’ils soient, ren
veloppement de la population ou du bien-être. L’exemple de toutes les nations comme les enseignements de l’histoire, nous prouv
commercial. Les explorateurs sont les pionniers de la prospérité des nations . CONSEILS ET PLAN C’était surtout le rôle de la g
naît les côtes, l’emplacement des ports, traverse les mers, relie les nations entre elles, assure l’échange de leurs produits.
bien-être, et à meilleur compte, car elle permet de procurer à chaque nation les matières premières qui lui font défaut. 4° P
ence qui donne de si féconds résultats, qui accroît la prospérité des nations comme leur grandeur, etc. Bourses de la ville de
re à l’élégance qui doit être soutenue, égale… PLAN Préambule. – Les nations commerçantes possèdent presque toutes des musées
et les sciences. On répète trop, hors de nos frontières, que dans une nation dont le chiffre d’affaires s’élève à plus de huit
si bien le goût de l’expansion extérieure devient général. Toutes les nations fondent des comptoirs, établissent des factorerie
cage insalubre, qui ne trouve un pavillon, un maître. C’est parmi les nations une chasse aux colonies ; c’est à qui devancera s
e. Ils semblent tous sentir le mot profond de Francis Garnier : « Les nations sans colonies sont des nations mortes étant des r
mot profond de Francis Garnier : « Les nations sans colonies sont des nations mortes étant des ruches qui n’essaiment pas. » Au
as qu’elle n’augmente en France qu’avec une inquiétante lenteur ? Les nations de l’Europe doublent en général le nombre de leur
irations, l’influence, les mœurs, tout le génie de notre pays sur des nations barbares introduites dans le concert civilisateur
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
r un grand État. Pensez-vous que tant de peuples, tant d’armées, une nation si nombreuse, si belliqueuse, dont les esprits so
ables qui leur ont acquis le premier rang parmi les écrivains de leur nation . § II. Les Passions ou le Pathétique Leu
humilier devant lui, a obtenu du roi Assuérus le massacre de toute la nation juive, massacre dans lequel Mardochée sera envelo
veloppé. Hydaspe. Vous serez de sa vue affranchi dans dix jours : La nation entière est promise aux vautours. Aman. Ah ! que
55 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
en est le héros a été le fondateur, le libérateur ou le favori de sa nation , ou lorsque le poème roule sur des actions d’écla
manières qui conviennent au siècle où ont vécu les personnages, et la nation à laquelle ils appartiennent. Il serait donc inju
se renversent, les morts ressuscitent, les plaies descendent sur les nations . En lui le sublime existe de soi-même, et il épar
ant à Henri IV quelques-uns de nos rois et des grands hommes de notre nation . 398. Le poème épique doit-il toujours être écrit
56 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — R — article » p. 421
al de Languedoc ; monument qui seul suffiroit pour immortaliser notre nation et le règne de Louis XIV. Mais il n’eut point la
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
des corruptions nouvelles, adoptés par la majorité intelligente de la nation  ? voilà l’usage, l’usage, le souverain dominateur
es qui lui ont succédé, les rapports beaucoup plus fréquents avec les nations étrangères, auxquelles on n’a pu emprunter les ch
58 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
iècles qu’il en aura prolongé l’existence. Il n’est point au monde de nation que nous puissions craindre, de roi en état de fa
c, les revenus de l’État, l’Italie entière, toutes les provinces, les nations étrangères ; faisons, dis-je, abstraction de tout
lus, de Céthégus et de Statilius un serment et des dépêches pour leur nation  ; que ceux-ci, et L. Cassius avec eux, leur avaie
ais ce n’est pas tout : pour que des Gaulois, les représentants d’une nation encore mal soumise, le seul peuple au monde qui p
consulaires, ni l’enceinte du sénat, cet asile suprême de toutes les nations , ni le foyer domestique, ce refuge de tous les mo
ette ville, le flambeau de l’univers entier, le rempart de toutes les nations , s’abîmer tout à coup dans un vaste embrasement ;
e où réside la république entière ; qui ont tout fait pour établir la nation des Allobroges sur les ruines de Rome et sur les
re se perpétuera dans les entretiens et dans la mémoire de toutes les nations , j’écarterai facilement le danger et de moi et de
bienfaits ; ensuite à la majesté du sénat : car si les alliés et les nations étrangères cessent de respecter cet illustre corp
i pour vous ni pour le peuple romain, et elle s’est répandue chez les nations étrangères, jusqu’aux extrémités du monde. Ces de
uel jugement avez-vous cru que porteraient les rois, les peuples, les nations les plus reculées, en apprenant qu’un de nos prét
eut la vertu dans une ville que la vertu seule a rendue maîtresse des nations . Que d’autres, après la mort de Scipion, exposent
s les Siciliens seuls, ce sont aussi les autres peuples et les autres nations qui honorent infiniment la Cérès d’Enna. En effet
malheurs qui, dans ces derniers temps, ont affligé nos alliés et les nations étrangères, aucun ne leur a causé et ne leur caus
supplice ou de l’exil des hommes ou populaires ou distingués dans la nation  ; mais ce n’étaient pas leurs juges qui les déliv
omain, ou plutôt l’ennemi commun de tous les peuples et de toutes les nations , a-t-il pu être retenu par un particulier dans l’
os alliés les plus fidèles. Où pensez-vous que sont les richesses des nations étrangères, qui toutes en sont aujourd’hui dépour
e suis citoyen romain, » qui en a secouru et sauvé plusieurs chez les nations les plus éloignées et les plus barbares, hâtait l
ciés et mis à mort. LVIII. Si quelque roi, si quelque ville des nations étrangères, si quelque peuple avait fait de sembl
votre auguste temple, digne du Capitole et de cet asile de toutes les nations , vous était destiné par des rois ; ils vous l’ava
moins apporté chez nous du dehors que transmis par nous au reste des nations  ; Verrès l’a profané avec tant d’impiété, que dan
59 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
cedones, postremò Romani. corrigé. Des parties de la terre, des nations et des empires. La terre se divise en trois pa
l et le détroit de Gadès, l’Europe entre ce détroit et le Tanaïs. Les nations les plus célèbres furent : en Asie, les Indiens,
. Rome s’accrut en peu de temps, et devint la maîtresse de toutes les nations . Les villes d’Utique et de Carthage, en Afrique,
de la fable. Nous, chrétiens, nous adorons un seul Dieu ; mais les nations anciennes adoraient des dieux presque innombrable
ureux. — 4. Iphicrate était très-habile dans l’art militaire. — 5. La nation gauloise est incapable de maîtriser la colère. — 
itale du royaume de Syphax ; Syphax était roi des Masésyliens ; cette nation était voisine des Maures. § 128. Adjectifs qu
également pour les arbres. — 6. L’homme est né pour la vertu. — 7. La nation des Gaulois Sénonais était terrible ; elle parais
les bienfaits de son père Philippe, et fut élu général de toute cette nation . Les Athéniens, qui avaient fait défection les pr
amis de la vérité. — 4. Rome peut être appelée la commune patrie des nations . — 5. Nul d’entre les hommes ne peut être un vrai
roi Gaulois, nommé Viridomare. — 4. Un esclave nommé Eunus, Syrien de nation , ayant rassemblé en Sicile une armée d’esclaves f
s vont et reviennent en tous sens. Apis est le dieu qu’adore toute la nation  ; c’est un bœuf noir, marqué de certaines taches
projectile avait trois pieds de long. — 9. Camille, ayant détruit la nation des Gaulois Sénonais, releva la ville de Rome brû
quel défenseur, quel vengeur plus inébranlable ? — 13. Quelle est la nation qui n’aime pas la douceur, la bienfaisance, la re
cruels, ingrats ? — 14. Quelles villes a fondées Sémiramis ! quelles nations elle a réduites en son pouvoir ! quels travaux el
Sur les assemblées publiques des Germains. Les principaux de la nation délibèrent sur les affaires les moins importantes
e moment quelque guerre, parce que le repos est insupportable à cette nation , et qu’il leur est plus facile de s’illustrer par
plerùmque devovent. corrigé. Religion des Gaulois. Toute la nation gauloise est extrêmement adonnée aux superstition
lui Apollon, Mars, Jupiter et Minerve. Ils pensent, comme les autres nations , qu’Apollon guérit les maladies, que Minerve init
hilippe (Suite). Un de ses médecins, nommé Philippe, Acarnanien de nation , promettait seul de lui donner un remède d’un eff
eant quelle indignation il avait soulevée dans son armée et parmi les nations vaincues, quelle haine, quelle crainte il avait i
s habetur, quàm ephippiis uti. corrigé. Mœurs des Suèves. La nation des Suèves est la plus puissante et la plus belli
irement, dans un État, tels princes, tels sujets. — 7. Telle était la nation Romaine, qu’elle ne savait pas rester sous le cou
i sont en santé, de même la médecine promet la santé aux malades. Les nations même les moins éclairées connaissent des herbes e
n sur[illisible chars][texte coupé]assaît en valeur toutes les autres nations . version 236. 1. Illum laudabimus puerum q
corrigé. 1. Le peuple Romain lutta près de cinq cents ans avec les nations voisines, tant il fut difficile de donner une têt
pour l’empire du monde avec le peuple Romain vainqueur de toutes les nations , un misérable Grec, qui de sa vie n’avait vu ni c
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
.) La loi doit régner sur les rois Sire, c’est le choix de la nation qui mit d’abord le sceptre entre les mains de vos
ans cet assemblage si bien assorti les circonstances du siècle, de la nation , du pays, de la naissance, des talents, de l’état
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
nt l’âge précédent. Nulle grande entreprise n’occupe la royauté et la nation  : elles se reposent des longues et glorieuses fat
nie des écrivains et des artistes, aussi bien que de la puissance des nations . 15 novembre 1857. (Préface des Fragments et Souv
62 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
toute son influence les propositions et les projets de l’homme que la nation elle-même semble avoir appelé à la dictature ! »—
nt exprimé, qui jette sur sa pensée comme une lueur soudaine : « Une nation en révolution est comme l’airain qui bout et se r
63 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
re de tous à un Pauvres gents150 et miserables, peuples insensez, nations opiniastres en vostre mal, et aveugles en vostre
dans les caractères ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujours tels qu’ils doi
et d’Athènes ? Qui ne voit qu’il falloit plutôt, pour la gloire de la nation , former la langue françoise, afin qu’on vît prend
du sage et vaillant Machabée. Cet homme, qui portoit la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, qui couvroit so
de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme, que Dieu avoit mis autour
able chambre de justice, l’élite de tous les siècles et de toutes les nations , fera raison là-dessus à tout le monde. Aujourd’h
nt votre empire, ni la guerre que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux, ne d
e étrangère ; il savoit de celui même qui instruit les Scythes et les nations les plus barbares ces règles de la justice qu’il
ue dans la peinture et dans l’éloge On a tant de peur, dans notre nation , d’être bas, qu’on est ordinairement sec et vague
ut est au-dessus de tout : à Jésus est réservé de posséder toutes les nations en héritage. Il les possède, vous le voyez. Depui
ils, pour vous faire part de la vie éternelle qu’ils ont découverte ? Nations ensevelies dans l’ombre de la mort, quelle lumièr
ur, rejeter avec indignation. On a rendu votre nom odieux et toute la nation française insupportable à nos voisins. On n’a con
e de sa grandeur, que sur les larmes et les débris des peuples et des nations  ; grand Dieu quel fléau pour la terre ! quel prés
s étoit gros comme un muid ; il s’appeloit Cerise. Il étoit Suisse de nation , empoisonneur de profession, et voleur par habitu
ût, quoique meilleur : il passe bientôt en loi, et entraîne toute une nation . C’est ce qui doit réveiller dans l’université l’
Parlement, Annales de l’Empire, Essais sur les mœurs et l’esprit des nations , qui est une revue de l’histoire, de Charlemagne
ne démêlait pas auparavant. Le goût se forme insensiblement dans une nation qui n’en avait pas, parce qu’on y prend peu à peu
t qui produit tant de modes nouvelles. Le goût peut se gâter chez une nation  ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles
’éleva dans Cachemire quelques hommes qui semblaient n’être pas de la nation , et qui, nourris de la science des Persans et des
, des fontaines, des statues et les monumens qui font la gloire d’une nation . Permettez-moi, dit le philosophe indien, de vous
it qu’on aurait prises pour celles de Zoroastre. C’est de lui que les nations tiennent ce grand principe, qu’il vaut mieux hasa
? Mais que vous voulez-vous à ce monde moral, que les précepteurs des nations ont déjà tant sermonné avec tant d’utilité ? Il e
et par l’espérance de la conquête de l’Asie. Un empire cultivé par la nation du monde la plus industrieuse, et qui travailloit
aîtres et les Perses comme esclaves : il ne songea qu’à unir les deux nations , et à faire perdre les distinctions du peuple con
it des deux peuples par les mariages. Alexandre prit des femmes de la nation qu’il avoit vaincue : il voulut que ceux de sa co
des Grecs, des Babyloniens et des Égyptiens : il les rétablit. Peu de nations se soumirent à lui, sur les autels desquelles il
t qu’il n’eût conquis que pour être le monarque particulier de chaque nation et le premier citoyen de chaque ville. Les Romain
ils font plus de cas d’un collier de verre que de l’or, qui, chez les nations policées, est d’une si grande conséquence. Il est
miséricorde et de la pitié548 ? (Ibid., XV, 5.) Portrait de la nation française S’il y avoit dans le monde une nati
Portrait de la nation française S’il y avoit dans le monde une nation qui eût une humeur sociale, une ouverture de cœur
perdroit pas un certain goût qui seroit la source des richesses de la nation , et une politesse qui attire chez-elle les étrang
chez-elle les étrangers ? C’est au législateur suivre l’esprit de la nation lorsqu’il n’est pas contraire aux principes de go
uivant notre génie naturel. Qu’on donne un esprit de pédanterie à une nation naturellement gaie, l’État n’y gagnera rien, ni p
ition ! D’ailleurs elle ne nous a transmis que les gestes de quelques nations , c’est-à-dire les actes d’une très-petite partie
mme il le doit être ; par ce sont elles qui forment le troupeau de la nation . (Essai sur la peinture, chap. V ; De la compos
à tous les faits graves dont je vous charge devant le parlement et la nation , ou que vous n’ayez passé condamnation sur tous l
Je ne vous dis plus, comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à
ujourd’hui la plus belle des causes, afin de soulever contre elle les nations amies de l’humanité ! Ô citoyens de Paris, je vou
rté ne peut être que glorieuse, solennelle et reçue en présence de la nation entière, de l’Europe et de la postérité, serions-
equel il a le plus de ressemblance, l’homme le plus éloquent de notre nation . Que l’on se représente donc un de ces orateurs q
ngage, par quelques habitudes religieuses, elles formoient une grande nation , dont cependant aucun lien politique n’unissoit l
s arabes, et il a le courage de l’exécuter. Pour donner un chef à une nation jusqu’alors indomptée, il commence par élever sur
ent les ouvrages des hommes ! Ainsi s’évanouissent les empires et les nations  ! (Volney, Les Ruines ou Considérations sur les
iques italiennes, et, pour la première fois, donne une histoire de la nation , plus que de la royauté française (Histoire des F
été : De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations (1796), et De la littérature considérée dans ses
par la fièvre661, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur t
t être chantées sur la lyre d’Homère ; la raison et la corruption des nations civilisées demandent le pinceau de Thucydide. Cep
it pris les armes contre la république française, les a posées. Votre nation reste seule, et cependant le sang va couler plus
de nous entendre, et faut-il, pour les intérêts et les passions d’une nation étrangère aux maux de la guerre, que nous continu
uleur que vous éprouvez. Napoléon. Les « génies tutélaires » des nations Lorsqu’une déplorable faiblesse et une versat
emble chercher un homme qui puisse la sauver. Ce génie tutélaire, une nation nombreuse le renferme toujours dans son sein ; ma
s-je, il me semble, sauf correction, que ceci ne nous regarde pas. La nation veut un empereur, est-ce à nous d’en délibérer ?
m’en parlez pas, opprobre de la littérature, honte du siècle et de la nation , qu’il se puisse trouver des auteurs, des imprime
opinions et leurs doutes solitaires ? En accusant d’erreur toutes les nations et tous les siècles, ils se convainquent eux-même
luence n’a déterminé aucun de ces événements qui décident du sort des nations , et beaucoup d’hommes ont été, comme lui, habiles
dans l’enfance de notre espèce les traces presque effacées de tant de nations éteintes, comment n’en mettrait-on pas aussi à re
rre les traces de révolutions antérieures à l’existence de toutes les nations  ? Nous admirons la force par laquelle l’esprit hu
avec plaisir, je dirai même avec enthousiasme, l’histoire de quelques nations inconnues qui ont joué sur la scène du monde un r
re suivre jusque dans les moindres actions le passage sur le globe de nations inconnues, dont d’Alembert, quoique géomètre, dis
e, telle infanterie. Depuis un siècle et demi que l’Espagne était une nation , le fantassin espagnol régnait sur les champs de
es des Pays-Bas. Parmi les Espagnols, il y avait des hommes de toutes nations , surtout des Italiens. Le caractère national disp
de partisans, ces escarmouches a coups de pistolet, firent toute une nation de soldats ; il y eut dans les familles des tradi
ents répondent à deux phases différentes de l’histoire littéraire des nations  : il y a les sentiments que l’homme trouve dans s
it la Révolution comme une philosophie sublime qui devait ennoblir la nation tout entière sans faire d’autres victimes que les
apeau, orné du panache tricolore sur la pointe de son épée. « Vive la nation  ! s’écrie-t-il d’une voix plus tonnante encore, a
mme le sang de Frédéric, il commanda en roi jaloux de l’honneur de sa nation , et s’exposa en soldat qui compte sa vie pour rie
mme « un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les nations anciennes et modernes ». « Un transport de saisis
de friponneries, ô ciel ! que d’horreurs ! que d’avilissement dans la nation  !… C’est ce que j’ai jamais vu de plus fort, de p
était primitivement l’habitation commune d’étudiants pauvres de même nation ou de même province, suivant les cours des écoles
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ition ! D’ailleurs elle ne nous a transmis que les gestes de quelques nations , c’est-à-dire les actes d’une très-petite partie
e, il voit d’un œil triste la terre dévastée, les arts ensevelis, les nations dispersées, les peuples affaiblis, son propre bon
de votre amour. Ce sentiment divin, se répandant partout, réunira les nations ennemies ; l’homme ne craindra plus l’aspect de l
65 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
liberté : le deuil public qui entoura ses funérailles témoigna que la nation avait conscience de cette perte immense qui allai
Je ne vous dis plus comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à
tionale, au mois de mai 1790, avait mis à l’ordre cette question : La nation doit-elle déléguer au roi l’exercice du droit de
lequel il prétendait concilier les droits du monarque avec ceux de la nation , représentée par l’assemblée. Barnave combattit M
otre révolution glorieuse. Vous y verrez ces tribuns du peuple que la nation comptera longtemps encore, malgré les glapissemen
ossède mériterait une plus noble destinée ? — Je suis sévère pour les nations , répondit Oswald ; je crois toujours qu’elles mér
rochez ; et certainement il faut mettre au nombre des titres de notre nation à la gloire la patience, le courage et le désinté
t un service rendu, même à la morale publique, que de faire don à une nation d’un monument qui est l’emblème de tant d’idées n
ontinua Corinne, il y a beaucoup de bonne foi dans les sentiments des nations dont l’imagination est très vive. » Ibid., ib.
ite le palais des empereurs remplit l’espace qui avait suffi pour une nation . Un poète du temps de Néron fit à cette occasion
ennemis d’elle et de son règne qu’ils ne sont les miens et ceux de ma nation , ne lui donnent pas les mêmes conseils pour la fa
ue le désir que j’ai d’épargner le sang des hommes, et d’éviter à une nation qui, géographiquement, ne saurait être ennemie de
vois, vous est rendu : venez le joindre. Arrachez ces couleurs que la nation a proscrites et qui, pendant vingt-cinq ans, serv
ndes journées. Nous devons oublier que nous avons été les maîtres des nations  ; mais nous ne devons pas souffrir qu’aucune se m
nfisque à son profit, qui unit, qui incorpore à lui-même, non pas une nation , mais l’espèce humaine. Quel miracle ! Eh comment
progrès du tiers-état. C’était l’histoire même du développement de la nation depuis l’époque de la naissance du tiers-état, lo
ues féroces et les superstitions apportées au nord de la Gaule par la nation conquérante, il resta dans les mœurs de cette rac
rme, si l’on peut s’exprimer ainsi, dans l’esprit des hommes de cette nation qui s’étaient adonnés aux lettres. Les premières
être la traduction littérale d’une ancienne chanson germanique : « La nation des Franks, illustre, ayant Dieu pour fondateur,
, gardant la piété ; la loi salique fut dictée par les chefs de cette nation , qui en ce temps commandaient chez elle. « On cho
s les voies de la piété les règnes de ceux qui gouvernent : car cette nation est celle qui, brave et forte, secoua de sa tête
principales dans la longue durée qu’ils accordent à l’existence de la nation française. D’abord ils posent la monarchie qui, é
e de Charlemagne, lorsque ces rois envoyaient des gouverneurs de leur nation dans les provinces, surtout dans les provinces mé
utes les fractions de l’ancienne Gaule. Les conquêtes réitérées de la nation franke n’avaient pu opérer, à l’égard de ces frac
her, Lodewig et Karl, quoique le premier eût le titre d’empereur, les nations teutoniques s’attachèrent davantage au second, qu
ans un combat simulé, des guerriers qui appartenaient aux différentes nations que Charlemagne avait le plus souvent fait combat
crues d’Italiens et de Provençaux. Il ne tarda pas à sentir qu’aucune nation n’était disposée à se dévouer pour la cause de la
ctive, étaient comme les deux points extrêmes de la littérature d’une nation . Les peuples enfants, dans l’activité tout extéri
35. « On ne peut nier, ce me semble, que les Français ne soient la nation du monde la plus habile dans la combinaison des e
marquée. L’enthousiasme étant à ses yeux la qualité distinctive de la nation allemande, l’analyse de ce sentiment devait être
volontés et à ses vues les grands comme les petits, la cour comme la nation c’était là son vœu, le caractère de sa conduite,
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
ite sérieusement ou qui viennent de graves personnages. Il en est des nations comme des individus. C’est au milieu du flegme an
vingt amis plutôt qu’un bon mot ; n’étendez point votre satire à une nation , à une fraction sociale tout entière, sans dire a
67 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
éclairé. En passant en revue les meilleures œuvres littéraires d’une nation , le jugement et la sensibilité s’exercent, se per
goût varie selon les temps, les lieux et les individus. Le goût d’une nation change avec ses mœurs ; chaque peuple a un goût p
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
Tasse retrouverait la plaine d’orangers de Sorrente. En général, les nations diverses y auraient chacune un coin réservé ; mai
ns l’étendue, la multitude, l’océan, tous les océans devant nous, des nations vastes, le genre humain tout entier ; nous sondon
69 (1854) Éléments de rhétorique française
ier, nous citerons quelques paroles prononcées par les chefs des cinq nations du Canada, dans un moment où ils venaient de conc
e à en détacher son bras ! » (Cadwallader Colden, Histoire des cinq nations indiennes.) Nous appelons ordinairement ce lang
x peuples placés à l’orient de l’Europe. La manière de s’exprimer des nations américaines, et de beaucoup d’autres peuplades, n
nes régions ou à certains climats, mais qu’il est commun à toutes les nations , lorsque leur langage est à peine formé, etque le
t les caractères alphabétiques dont se servent aujourd’hui toutes les nations de l’Europe. La peinture fut sans doute le premie
fait un progrès en passant de la peinture aux hiéroglyphes : quelques nations le perfectionnèrent encore, en exprimant les obje
la toge ; des mariages nombreux rapprochèrent les individus des deux nations  ; les mœurs romaines dominèrent partout, et les g
mots, qui, mêlés à la langue latine, formèrent l’idiome général de la nation . Le latin corrompu dominait dans ce nouveau langa
t les mots latins furent tous abrégés » scion l’usage et le génie des nations du Nord : ainsi de palafium, palais ; de lupus, l
igne maintenant de cultiver, se réservant à déclarer chaque année aux nations esclaves quelle partie de la terre aura l’honneur
aîtres et les Perses comme esclaves ; il ne songea qu’à unir les deux nations , et à faire perdre la distinction du peuple conqu
de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme que Dieu avait mis autour
nt votre empire, ni la guerre que vous soutenez virilement contre une nation puissante, depuis la mort du roi votre époux, ne
ns sont les premiers où l’on ait su les règles du gouvernement. Cette nation grave et sérieuse connut d’abord la vraie fin de
eut sa suite et ses proportions : je veux dire que les hommes et les nations ont eu des qualités proportionnées à l’élévation
les sources de la richesse et du bonheur pour les individus, pour les nations , et pour l’humanité tout entière. Que la poésie,
, employés à sauver la ville qui leur servait de prison. Les diverses nations du Levant, que le commerce attire à Ancône, expri
Je ne vous dis plus comme autrefois : Donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d’un peuple assemblé pour manquer à
de la France, et dont les noms, célébrés aujourd’hui par la voix des nations , retentiront encore avec éclat dans la bouche de
70 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ujourd’hui ; aussi, toutes les fois que le caractère distinctif d’une nation est le feu et la vivacité, aperçoit-on dans son l
modulations de la voix, elles paraissent si naturelles, que quelques nations ont trouvé bien plus facile d’exprimer diverses i
e spectacle. Lorsque les barbares fondirent sur l’empire roumain, ces nations , d’un naturel plus froid, n’adoptèrent pas cette
r les faits. Le style de la plupart des langues primitives, parmi les nations encore grossières, est plein des plus vives image
cées avec les inflexions et modulations qui étaient en usage chez ces nations , où l’harmonie des périodes était l’objet des soi
ers sont les peintures, les hiéroglyphes ou symboles employés par les nations anciennes ; les seconds sont les signes des mots,
u’ils sont mis sous nos yeux ils sont aussitôt compris par toutes les nations qui font usage de ces chiffres, quelle que soit l
rchèrent pour exprimer toutes les relations possibles. Le mélange des nations , résultat des migrations et des conquêtes, confon
t un style caractérisé par le tour de leur esprit ; bien plus, chaque nation se distingue par un style spécial. Les Orientaux
es tours hyperboliques ; mais ils sont d’autant plus fréquents que la nation a l’imagination plus vive ou qu’elle est plus prè
s près de son berceau. Chez les peuples modernes, et surtout chez les nations du nord, l’imagination plus calme rend l’expressi
état de l’éloquence dans les différents âges, et chez les différentes nations . C’est une observation faite par la plupart des é
e la convoitise de l’homme ambitieux et du citoyen vertueux. Chez une nation si spirituelle et si vive, où l’attention la plus
e d’éloquence. Dans nos temps modernes, il faut avouer que, parmi les nations européennes, l’art oratoire n’a pas été considéré
bonheur… Si nos principes se propagent avec tant de lenteur chez les nations étrangères, c’est que leur éclat est obscurci par
avoir frappé ses représentants, elle voulut s’abreuver de celui de la nation , et choisit pour ministres Danton et Robespierre.
sont accueillis par les applaudissements et les vœux de l’univers. La nation est attentive, l’horizon le plus séduisant se pré
général, sur ses divers états dans les différents siècles et chez les nations qui l’ont cultivée, je vais examiner ses différen
oltaire, et mille autres écrivains immortels qui font la gloire de la nation , offriront à l’orateur de nombreux modèles pour f
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
t, ont été et seront les mêmes dans tous les temps et chez toutes les nations . Ces règles sont au nombre de six, dont les trois
72 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
s Macédoniens, que révoltait son excessive sévérité envers ceux de sa nation . La nature n’a point départi seulement l’intellig
êmes les sentiments les plus généreux ; ils adoucissent les mœurs des nations , ils donnent des lois, des constitutions équitabl
missements et d’abondantes larmes : il songeait aux infidélités de sa nation , et implorait la divine miséricorde. Le roi, s’ét
s, et réduits au métier de baladins et hôteliers. Ce fut ainsi qu’une nation , puissante autrefois [illisible chars][texte coup
uissante autrefois [illisible chars][texte coupé]ar son activité, une nation pleine de vigueur, amollie par la [illisible char
les ait réprouvées. Ce n’est point seulement au passé, seulement à la nation romaine, que s’applique ce récit, où Cicéron a mi
re époque, ce sont aussi les habitudes de certains individus de notre nation , que l’auteur a décrites, il y a dix-huit cents a
apitale de l’Orient, qui, jusqu’à ce jour, donnait des lois à tant de nations , qui vit naître tant de rois, qui seule était jad
lange de l’une et de l’autre. Leur ancien costume était propre à leur nation  ; depuis l’accroissement de leur puissance, ils o
et Carthage convoitaient la Sicile ; et, dans le même temps, les deux nations aspiraient, avec une ardeur et des forces égales,
iens dont le Ciel, dans sa bonté, se plaît à récompenser la foi d’une nation qui lui est chère, il ne saurait lui en accorder
ie. Jamais victoire ne coûta moins de sang aux Romains ; jamais aussi nation ne leur fut plus fidèle dans la suite. Ce résulta
ère fois chez les Perses, sauvez du dernier opprobre notre nom, notre nation . Allez pleins d’ardeur et de confiance, pour tran
moniens, qui te feront connaître ce qu’ils sont. Tous les milliers de nations seront arrêtées par trois cents hommes. Tu les ve
e Pont-Euxin et l’Adriatique. Cette contrée n’est habitée que par une nation , les Thraces, divisée en plusieurs peuples, qui d
ont pas cette mollesse de cœur qui caractérise leur sexe chez tant de nations . Recevoir la mort sur le corps de leurs époux qui
prédécesseurs, avait tellement corrompu par le luxe une partie de la nation , que l’habitude de la licence, déjà fortement éta
douce invitation, c’est l’exemple. Version XXXIII. Bonheur des nations qui jouissent d’une monarchie héréditaire. 33
e dans leur carrière les meilleurs citoyens ? Peu s’en faut que cette nation , frappée de si terribles secousses, et si cruelle
nivers, qu’en lisant ses annales, ce n’est pas l’histoire d’une seule nation qu’on apprend, mais celle du genre humain. Aussi,
dant lesquelles il lutta, seulement autour de son berceau, contre les nations voisines. Ce sera là son enfance. L’âge suivant,
que jour, cette vérité, que tous les hauts faits de nos généraux, des nations étrangères, des peuples les plus puissants, des m
oi, disputer, arracher le pouvoir ; de sorte qu’il se fit de toute la nation deux partis contraires, et que la république, pla
aître, et appeler au dehors celui qui l’habite, ou passer en revue la nation tout entière. Quoi de plus commode que d’avoir à
e, quelque habile expédient ; à comparer les anciens aux modernes, sa nation aux nations étrangères ; et ces moyens, il pourra
habile expédient ; à comparer les anciens aux modernes, sa nation aux nations étrangères ; et ces moyens, il pourra les déploye
es. 234 32. Eloge de la simplicité de Théodose. 236 33. Bonheur des nations qui jouissent d’une monarchie héréditaire. 238 3
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
es chants funèbres de la patrie expirante, de Jérusalem, la reine des nations , assise dans l’abandon, la tristesse et le veuvag
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
du sage et vaillant Macchabée. Cet homme qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, qui couvrait so
de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet bomme que Dieu avait mis autour
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
chassé de Rome un citoyen que le sénat, que le peuple, que toutes les nations regardaient comme le conservateur de Rome, et le
egardaient comme le conservateur de Rome, et le sauveur de toutes les nations  ; celui qui donnait et ôtait les royaumes, qui di
76 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
rs disciples, devinrent déserts. La vérité se montra aux hommes ; les nations la reconnurent ; et la face du monde entier fut c
ses disciples ont répandue eux-mêmes miraculeusement chez toutes les nations de l’univers. Tous ces faits sont authentiques :
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
la Grèce. C’était beaucoup entreprendre pour un roi des Macédoniens, nation jusque-là méprisée des Grecs, qui la traitaient d
evenus de l’état, de l’Italie entière, de toutes les provinces et des nations étrangères ; bornons-nous à mettre en parallèle l
temps, les circonstances, la fortune dont le caprice règle celui des nations . Quelque chose qu’il arrive aux conjurés, ils l’o
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ut est au-dessus de tout ; à Jésus est réservé de posséder toutes les nations en héritage. Il les possède, vous le voyez. Depui
ils, pour vous faire part de la vie éternelle qu’ils ont découverte ? Nations ensevelies dans l’ombre de la mort, quelle lumièr
mption, sans dureté. Il suivait en tout les véritables intérêts de sa nation , dont il était autant le père que le roi. Il voya
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
ut à ce que chacun d’eux a reproduit admirablement le caractère de sa nation . Origine de l’apologue. L’apologue paraît av
80 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
i considérables sur les étrangers. Mais comme c’est l’étoile de notre nation de se lasser de son propre bonheur, et de se comb
là toutes les espérances des nouveautés étant ôtées, auxquelles notre nation a une pente naturelle, chacun aspirait par des se
Que je suis étonné quand j’entends des hommes profanes qui, dans la nation la plus florissante de la chrétienté, s’élèvent o
ent ? Ce peuple, qui se vantait d’être le peuple-roi, a été livré aux nations barbares : l’empire éternel est tombé ; Rome est
x ; à rassembler sous un même chef toute langue, toute tribu et toute nation  ; à calmer les passions des princes et des peuple
ne gloire immortelle et solide. Pourquoi croyez-vous en effet que les nations les plus barbares ont toutes eu une espèce de rel
n, devenu la conquête de la croix, fit élever ce signal de toutes les nations au milieu de ses armées ; que nos rois, dans leur
dans l’établissement de votre Église. L’univers n’était peuplé que de nations fières281 et idolâtres, ennemies de votre nom et
dant, grand Dieu ! vous avez dissipé comme de la poussière toutes ces nations idolâtres, si nombreuses et si puissantes : il n’
exterminer. Le monde devint un théâtre d’horreur, où les rois et les nations conjurées les unes contre les autres ne semblaien
ir de quelque chose. Mais la force que Charlemagne avait mise dans la nation subsista assez sous Louis le Débonnaire pour que
tre respecté des étrangers. Ce prince avait l’esprit faible ; mais la nation était guerrière. L’autorité se perdait au dedans,
son siècle. Lettre à milord Hervey339. Je fais compliment à votre nation , milord, sur la prise de Porto-Bello340 et sur vo
modèles ? N’est-ce pas d’eux que votre sage Addison, l’homme de votre nation qui avait le goût le plus sûr, a tiré souvent ses
elle cour de l’Allemagne n’a-t-on pas vu le théâtre français ? Quelle nation ne suivait pas alors les modes de la France ? Vou
qui a fait naître les arts dans son pays et qui est le créateur d’une nation nouvelle. Vous me dites cependant que son siècle
ples ; il a porté leurs arts chez lui ; mais Louis XIV a instruit les nations  : tout, jusqu’à ses fautes, leur a été utile. Les
ition ! D’ailleurs elle ne nous a transmis que les gestes de quelques nations , c’est-à-dire les actes d’une très petite partie
seigneur, les vœux de votre fils588. Esther589 (Extraits.) La nation juive est condamnée à périr. Il faut qu’Esther, a
t sortir de rois une suite nombreuse ; Que sur toute tribu, sur toute nation , L’un d’eux établirait sa domination, Ferait cess
endra l’effet de ses prédictions ? Qu’il vous donne ce roi promis aux nations , Cet enfant de David, votre espoir, votre attente
e altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés : Les rois des nations , devant toi prosternés,         De tes pieds bais
e romaine, malgré les passions, les intérêts, les préjugés de tant de nations , de tant de philosophies, de tant de religions di
titre de duc et pair. Comme l’a dit Marmontel, « il ne voyait dans la nation que la noblesse, dans la noblesse que la pairie,
emier, dit l’éminent historien, s’éleva aux idées de gouvernement, de nation , de loi, d’ordre public, et voulut, en régnant, f
auteur parle avec beaucoup d’intérêt de Monime, qui était Grecque de nation et renommée pour sa vertu. La scène se passe à Ny
les brutalités du despotisme conquérant, l’énergique résistance d’une nation opprimée mais non vaincue, enfin le sentiment éle
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
ns industriosissime persequitur, rem militarem et argute loqui ; « la nation gauloise est singulièrement habile à pratiquer de
e penser au-dessus des autres hommes, comprit que l’inconstance de la nation avait besoin d’un frein, et que le goût n’aurait
82 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
re, Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés ;         Les rois des nations devant toi prosternés             De tes pieds ba
iendra l’effet de ses prédictions, Qu’il vous donne ce roi promis aux nations  ! Cet enfant de David, votre espoir, votre attent
plusieurs événements qui embrassent toute une époque ou la vie d’une nation porte le nom d’histoire. L’histoire est donc le r
influences que le crime a toujours exercées sur les hommes et sur les nations . En voyant ces exemples, on se sent tout naturell
e de personnages et d’actions qui ont eu une grande influence sur une nation ou sur le monde entier, votre œuvre est un récit
e la religion ou de l’humanité, et aux traditions particulières d’une nation . Le mélange et la variété des incidents contribue
eur se lève à tes yeux, et sa gloire reposera sur tes murs. Alors les nations marcheront à ta lumière, et les rois à l’éclat de
de délices, quand la multitude des contrées de la mer et la force des nations accourront vers ton enceinte. Des chameaux s’avan
ne les fermera jamais, afin de laisser entrer les rois et l’élite des nations . La nation et le royaume qui ne te recevront pas
ra jamais, afin de laisser entrer les rois et l’élite des nations. La nation et le royaume qui ne te recevront pas périront, e
gueil des siècles et la joie des peuples. Tu te nourriras du lait des nations  ; tu seras allaitée comme les rois, et tu sauras
frappait les peuples d’une plaie incurable, celui qui commandait aux nations dans sa colère et les persécutait sans relâche. T
és les princes qui l’habitent ; les maîtres de la terre, les rois des nations sont descendus de leurs trônes. Tous ont élevé le
l’aurore ? Comment es-tu renversé sur la terre, toi qui frappais les nations  ? Tu disais dans ton cœur : Je monterai au plus h
ersé les villes, et qui ne délivre point ses captifs ? » Les rois des nations sont morts dans la gloire : tous ont leur tombeau
83 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
vrage  cependant il n’y a rien d’assez parfait pour régler toutes les nations et tous les siècles. Descartes et Gassendi ont dé
84 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
é de la langue française devait être aussi laborieuse que celle de la nation . Ces efforts tentés en tous sens, nous ne saurion
er, que des richesses improvisées appauvrissent une langue, et qu’une nation n’abdique jamais sans péril ses propres instincts
un goût trop exigeant qui n’accepte, dans la fortune littéraire d’une nation , qu’un siècle, et dans ce siècle, qu’un petit nom
85 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ues féroces et les superstitions apportées au nord de la Gaule par la nation conquérante, il resta dans les mœurs de cette rac
rme, si l’on peut s’exprimer ainsi, dans l’esprit des hommes de cette nation qui s’étaient adonnés aux lettres. Les premières
être la traduction littérale d’une ancienne chanson germanique : « La nation des Francs, illustre, ayant Dieu pour fondateur,
e, gardant la piété, la loi salique fut dictée par les chefs de cette nation , qui en ce temps commandaient chez elle. » Augus
ne Charlemagne, le premier, s’éleva aux idées de gouvernement, de nation , de loi, d’ordre public, et voulut, en régnant, f
es succès heureux : la sainteté de l’entreprise, le zèle ardent d’une nation accoutumée à vaincre, le bonheur de la première e
mption, sans dureté. Il suivait en tout les véritables intérêts de sa nation , dont il était autant le père que le roi. Il voya
e pouvoir politique, elle a changé toute l’existence intérieure de la nation . Les formes de la société du moyen âge existaient
dige et du Tibre, Foudroyant tour à tour quelques tyrans pervers, Des nations en pleurs sa main brisait les fers ; Ou quand son
iste conversation pour un homme qui était en commerce avec toutes les nations connues. Charles-Quint. J’ai un petit cheval pour
urs ont attenté au respect dû à l’autorité royale ou aux droits de la nation  ?… Nobles Provençaux, l’Europe est attentive ; pe
favoriser Pour l’intérêt des nobles, laissez-les se confondre dans la nation  ; qu’ils méritent d’être adoptés par elle, c’est
ont la France doit se vanter ; Ces grâces piquantes et vives, Que les nations attentives, Voulurent souvent imiter ; Qui de l’a
s ou les livres des voyages nous apprennent des pays lointains et des nations étrangères. La Bruyère. Les Lettres Vou
rance a occupé un si haut rang parmi les États, a entraîné les autres nations la suite de ses idées ou de ses entreprises, a pr
clairé dans ses rangs, de rappeler à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur grandeur et sert de mesure à leur d
pique pas d’être physicien. Les mathématiques seront toujours pour la nation en général une espèce de mystère, et par conséque
ertain que l’Académie française pourrait servir à fixer le goût de la nation . Il n’y a qu’à lire ses Remarques sur le Cid ; la
, je veux qu’on m’en apprenne la naissance et les progrès chez chaque nation  ; voilà ce qui plaît, voilà ce qui instruit. On n
sont que l’habitude et les illusions Qu’un besoin mutuel inspire aux nations . » — « Raisonneur malheureux, ennemi de toi-même 
le monde s’il perdait son âme ? » — « Allez et instruisez toutes les nations . » Quel philosophe, quel réformateur a jamais con
86 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ence de style est sensible d’homme à homme, elle l’est encore plus de nation à nation. Les Orientaux ont toujours aimé les fig
tyle est sensible d’homme à homme, elle l’est encore plus de nation à nation . Les Orientaux ont toujours aimé les figures fort
x, ces édifices ? Insensés, qu’avez-vous fait ? Vous, les maîtres des nations , vous vous êtes rendus les esclaves des hommes fr
87 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
iter. Je remarquerai ici que, suivant Macrobe, les géants étaient une nation d’hommes qui niaient l’existence des Dieux ; ce q
r la figure, la taille, les mœurs et les inclinations, composaient la nation des Tongres, habitants du pays situé entre la Meu
, père des chefs des douze tribus qui formaient le corps entier de la nation . Ce patriarche, né vers l’an 836 avant Jésus-Chri
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ne différente, comme on peut le voir dans ces deux exemples : Venez, nations arrogantes, Peuples vains, et voisins jaloux, Voi
C’est ainsi que Racine a dit élégamment des Romains : Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
e-Rusand.) L’oisiveté Une conséquence de la richesse dans les nations tenues en tutelle, pour ne pas dire en servitude,
olutions, et distribue sa propre histoire dans le cycle où toutes les nations ont renfermé la leur. Ce peuple vit enfin, il rév
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
; les royaumes ont senti chanceler leurs antiques fondements ; et les nations , étonnées de trouver leurs principes anéantis, se
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
dans les caractères ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujours tels qu’ils doi
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
a altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés ; Les rois des nations , devant toi prosternés,           De tes pieds ba
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
tre borné3 ; qu’il passe à travers les écoles moins pures de quelques nations étrangères, pour se familiariser avec de nouvelle
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
e lui décerna la reconnaissance britannique, il y eut l’égoïsme d’une nation qui s’admirait en lui comme en son image. Laborie
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
us seconde Va mettre entre vos mains la maîtresse du monde. De trente nations malheureux conquérants, La peine était pour vous,
les rois et les tétrarques paient le tribut ; c’est pour eux que les nations et les peuples versent leurs contributions dans l
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
’Oraison funèbre de Turenne : Cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, | qui couvrait
de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; || cet homme que Dieu avait mis auto
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
e des esprits. C’est par la littérature que se traduit le génie d’une nation , c’est là qu’il faut puiser pour le saisir dans s
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
ouve mieux ce vif et clair langage que le vieux Caton attribuait à la nation gauloise au même degré que le génie de la guerre.
99 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
eût sa suite et ses proportions : je veux dire que les hommes et les nations ont eu des qualités proportionnées à l’élévation
u dans l’expression la plus simple. Ex. : Il jette ses regards et les nations sont dispersées. Ces paroles ne sont pas du style
ndre, les César ; Cette foule de rois, fiers rivaux du tonnerre ; Ces nations , la gloire et l’effroi de la terre,         Ce pe
100 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
la gravité historique. C’est un genre français par excellence. Aucune nation n’a rien à opposer au cardinal de Retz, à madame
andation à ce centenier, qu’en disant à notre Sauveur : Il aime notre nation … Fidèle au prince comme à son pays, il n’a pas cr
u monde peuvent en profiter. « On a, dit-il, tant de peur dans notre nation d’être bas, qu’on est d’ordinaire sec et vague da
Mithridate peint les Romains enrichis par la guerre : Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a
ême qu’il ne fallait rien penser qui ne fût conforme à l’esprit de la nation , il fallait ne rien écrire qui ne fût conforme au
d’une voix terrible : « Pourquoi me déchirez-vous par vos blasphèmes, nation impie ? ou si vous ne le faisiez pas par vos paro
erre ! » (Bossuet, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) « Heureuse la nation , grand Dieu, à qui vous destinez, dans votre misé
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