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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
nt que son sang fut changé en une fleur, nommé hyacinthe. Alcibiade, à Athènes, l’an 454 avant J.-C., et disciple de S
rcule. Alexandre, fils de Philippe, roi de Macédoine, et d’Olympias, l’an 356 avant J, C., et élevé par le célèbre Ari
néral carthaginois, et un des plus grands capitaines de l’antiquité ; d’Amilcar-Barca, l’an 247 avant J.-C. Implacable
ive fut rendue à son père. Auguste ( Caius Julius César Octavianus), à Rome, l’an 63 avant J.-C., fils d’Octave, sénat
(Marie-Anne-Christine Victoire de), fille de Ferdinand de Bavière, et née à Munich en 1660. Elle épousa, en 1680, Louis, da
u grand dauphin et de Marie-Anne de Bavière, et oncle de Louis XV. Il naquit en 1686, et mourut en 1714. Il y avait quelque te
du grand dauphin et de Marie-Anne de Bavière, et père de Louis XV. Il naquit en 1682, et eut pour précepteur l’illustre Fénelo
ouis duc de), fils du duc de Bourgogne, et frère aîné de Louis XV. Il naquit en 1707, et mourut âgé de cinq ans, la même année
e sa passion, trouva le moyen de s’éloigner de celle qui l’avait fait naître . Clytie, une des nymphes qui, selon la fable, ét
ns la Turquie d’Asie. Conti ( François-Louis de Bourbon, prince de), en 1664 d’Armand de Bourbon, prince de Conti, frè
709. Crœsus, roi de Lydie dans l’Asie mineure (aujourd’hui Natolie), l’an 597 avant Jésus-Christ. Il fut le plus riche
t le grand dauphin, fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche, en 1661. Son caractère était aussi bon et facile,
ist. Eugène ( François de Savoie, plus connu sous le nom de prince), à Paris en 1663, d’Eugène Maurice de Savoie et d’
beilles pleines de fleurs. Fouquet (Nicolas), marquis de Belle-Isle, en 1615. Après avoir été reçu maitre des requêtes
d’Idumée, et juif de naissance. C’est sous son règne que Jésus-Christ naquit à Bethléem, et que dans le territoire de cette vi
éci, et les Français en 1338. Mayenne (Charles de Lorraine, duc de), en 1554. Il était le deuxième fils de François de
aussi les neuf sœurs, et quelquefois piérides, parce qu’elles étaient nées sur le mont Pierius. Mercy, né à Longuy en Lorra
is piérides, parce qu’elles étaient nées sur le mont Pierius. Mercy, à Longuy en Lorraine, général de l’armée du duc d
Onde (fille de l’). On appelle ainsi quelquefois Vénus, parce qu’elle naquit , suivant la fable, de l’écume de la mer. Orithie
emble d’un parfait accord. Pégase, cheval ailé, qui, selon la fable, naquit du sang de Méduse, lorsque Persée, muni du boucli
. Pompée, fils de Pompée Strabon et de Lucilia, d’une famille noble, à Rome l’an 106 avant Jésus-Christ, attaché au fa
eux critique et littérateur qui avait une érudition immense. Il était , en 1518, à Semur en Bourgogne, et mourut, en 165
ourg d’Allemagne, dans le pays de Liège. Savoie (Marie-Adélaïde de), née à Turin, en 1585. Elle épousa, en 1697, le duc de
eurs chants mélodieux, tous les passants qu’elles dévoraient. Solon, à Athènes vers l’an 639 avant J.-C., et mis au no
il de Minerve, y accourut, tua ce monstre, et en sema les dents, d’où naquirent des hommes tout armés qui s’entrégorgèrent tous,
, et une épée de l’autre, avec un bandeau sur les yeux. Thémistocle, à Athènes, l’an 527 avant J.-C., d’un père vertue
ètes, de Jupiter, et de la nymphe Dioné ; mais suivant bien d’autres, née de l’écume de la mer, d’où elle sortit sur une co
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
cour et de la ville. Antoine (Marc), Romain d’une illustre origine, l’an 86 avant J.-C. Il s’était déjà fait connaîtr
Benjamin. Douzième et dernier fils du patriarche Jacob et de Rachel, l’an 1738 avant J.-C., et chef d’une des douze tr
XIV, et fortifiée par le maréchal de Vauban. Brutus (Marcus Junius), à Rome, et descendant, selon quelques-uns, du fam
en eux ses derniers défenseurs. Il y en a qui disent que Brutus était d’un mariage secret de César avec Servilie, sœur
utus.) Catilina (Lucius), d’une des plus illustres familles de Rome. avec de grands talents, mais avec les inclination
lui dont il s’agit, est Néron. (Voyez ce mot.) César (Caius Julius), d’une ancienne et très illustre famille de Rome,
ondé (Louis de Bourbon, prince de), qui mérita le surnom de Grand. Il naquit à Paris, en 1621, de Henri de Bourbon, prince de
aille de Senef. Il mourut en 1709, âgé de 66 ans. Cromwell(Olivier), en Angleterre, dans la ville de Huntington, en 16
rques qui aient existé. Fils d’Isaï ou Jessé, de la tribu de Juda, il naquit à Bethléem, l’an 1085 avant J.-C., et fut sacré r
Dieu de). Les poètes appellent ainsi Phœbus ou le Soleil, parce qu’il naquit avec Diane, sa sœur, dans l’île de ce nom, et que
n décrites dans l’Énéide, sont une pure fiction de Virgile. Diogène, d’un banquier à Synope dans la Paphlagonie, provi
On les appelait aussi Sylvains. Fleuri (André-Hercule de), cardinal, à Lodève dans le Bas-Languedoc, en 1653 ; élevé a
yez le mot Troie. Isaïe, fils d’Amos, de la famille royale de David, dans le royaume de Juda, l’an 811 avant Jésus-Chr
uze tribus qui formaient le corps entier de la nation. Ce patriarche, vers l’an 836 avant Jésus-Christ, mourut l’an 168
et les extrémités des mains. Joas, fils d’Ochosias, roi de Juda. Il naquit l’an 890 avant Jésus-Christ, très peu de temps av
’autorité souveraine. Joseph, fils du patriarche Jacob et de Rachel, l’an 1745 avant Jésus-Christ, dans le pays de Can
e ordonné. Juda, fils du patriarche Jacob et de Lia, sœur de Rachel, l’an 1755 avant J.-C. Lorsque ses frères eurent j
es erreurs, qui inondèrent de sang l’Allemagne et la France. Il était à Islèbe, dans le comté de Mansfeld, en 1483, et
urut en 1546. M. Maintenon (Françoise d’Aubigné, marquise de), née en 1635 dans une prison de Niort, où étaient enfe
les songes sous diverses figures. Moyse, fils d’Amram et de Jocabed, en Égypte l’an 1571 avant Jésus-Christ, prophète
les prairies. O. Orphée, poète célèbre et excellent musicien, dans la Thrace (aujourd’hui Romanie), et qui vivo
ench, à deux lieues nord de Clèves. Richelieu (Armand Duplessis de), à Paris en 1585, nommé, par dispense d’âge, évêqu
main, et chaussée avec des brodequins. Thomas de Cantorbéry (saint), à Londres l’an 1117, et dont le nom de famille ét
une pure fiction de Virgile. Turenne (Henri de la Tour, vicomte de), à Sedan, en 1611. L’histoire moderne n’offre poin
mmées Échinades. V. Vauban (Sébastien Leprestre, seigneur de), d’une ancienne famille noble de Nivernais, en 163
3 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ques traits du physique des grands hommes : Caïus Julius César était de l’illustre famille des Jules, qui, comme toute
et libéral jusqu’à la profusion. La nature, qui semblait l’avoir fait naître pour commander au reste des hommes, lui avait don
le fondement le plus solide de la domination à laquelle il aspirait. simple citoyen d’une république, il forma, dans u
pensées ou maximes. Selon le goût de chaque historien, les faits font naître des réflexions morales ou politiques ; alors, il
des sentences, des maximes sans fin. On demande avec raison qu’elles naissent du sujet plus que de l’historien. Les images vive
ale sont surtout Polybe, Diodore de Sicile, et Trogue-Pompée. Polybe, dans le Péloponnèse, vers 205 ans avant J.-C, fut
cédoine. Il ne nous en reste qu’une petite partie. Diodore de Sicile, environ 60 ans avant J.-C, avait fait une Bibliot
istoriens célèbres de l’antiquité sont : 1º chez les Grecs, Hérodote, vers l’an 484 avant J.-C, qui a été appelé le Pèr
rses et des Grecs depuis le règne de Cyrus jusqu’à Xerxès. Thucydide, à Athènes l’an 471 avant J.-C, entendant lire l’h
.-C, entendant lire l’histoire d’Hérodote aux jeux Olympiques, sentit naître , dit-on, en lui une vive émulation : il écrivit,
écrivit, en effet, l’Histoire de la guerre du Péloponnèse. Xénophon, vers l’an 450 avant J.-C, surnommé l’Abeille atti
e Jeune, et la Retraite des Dix mille. 2º Chez les Romains, Salluste, l’an 85 avant J.-C, avait fait une Histoire du pe
ieux, la Conjuration de Catilina et la Guerre de Jugurtha. Tite-Live, à Padoue l’an 59 avant notre ère, passa une grand
ou abrégé de l’ouvrage entier, rédigé par un auteur inconnu. Tacite, à Intéramne, près de Rome, l’an 55 de l’ère chrét
centré toutes ses forces. On distingue parmi ces écrivains : Sarazin, en 1603, pour son Histoire de la conjuration de W
ur son Histoire de la conjuration de Walstein ; l’abbé de Saint-Réal, en 1659 à Chambéry, à qui l’on doit l’Histoire de
es Grecs, Arrien, qui a écrit l’Expédition d’Alexandre, et Plutarque, à Chéronée dans la Béotie, vers l’an 50 de l’ère
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ères, les sentences figurent mal dans l’histoire, à moins qu’elles ne naissent naturellement du sujet, à moins qu’elles ne soien
grecs, soit latins, soit français. Historiens grecs. Hérodote, à Halicarnasse, capitale de la Carie dans l’Asie
xcellentes notes. Diodore de Sicile, ainsi appelé, parce qu’il était (environ soixante ans avant Jésus-Christ) à Agyre
ct et impartial. L’abbé Terrasson l’a fidèlement traduit. Thucydide, à Athènes l’an 475 avant Jésus-Christ, entendant
ist, entendant lire l’histoire d’Hérodote aux jeux olympiques, sentit naître , dit-on, son talent pour ce genre d’ouvrages. Il
mais beaucoup mieux, depuis quelques années, par Lévesque. Xénophon, à Athènes, vers l’an 450 avant Jésus-Christ, publ
ais elle est oubliée, depuis que Larcher a publié la sienne. Polybe, à Mégalopolis, ville du Péloponèse, dans l’Arcadi
Tout est présenté sous le point de vue le plus favorable, pour faire naître ou perfectionner les idées. Plutarque, né à Chér
favorable, pour faire naître ou perfectionner les idées. Plutarque, à Chéronée dans la Béotie, vers l’an 50 de l’ère
îcheur ; l’autre de Tallemant, et la troisième de Dacier. Pausanias, à Césarée en Cappadoce dans le deuxième siècle de
carnasse, ainsi appelé du nom de cette ville de la Carie, où il était vers l’an 60 avant Jésus-Christ, ayant été à Rome
traduction, qui a été éclipsée par celle de l’abbé Paul. Tite-Live, à Padoue, l’an 59 avant Jésus-Christ, passa une g
prince des historiens latins. Il a été traduit par Guérin. Salluste, l’an 85 avant Jésus-Christ, à Amiterne, ville d’I
Dotteville de l’Oratoire, et Beauzée de l’Académie française. César, à Rome, l’an 98 avant Jésus-Christ, nous a laissé
s instruits le regardent comme un chef d’œuvre. Velleius Paterculus, à Naples, quelques années avant l’ère chrétienne,
n qui avaient été ses bienfaiteurs. L’abbé Paul l’a traduit. Tacite, à Rome, environ l’an 53 de l’ère chrétienne, appe
toire. Vaugelas l’a traduit, et après lui, Beauzée. Cornelius Nepos, à Hostilie, près de Vérone, dans le dernier siècl
cité pour ne rien confondre. Historiens en ce genre. Aristote, à Stagyre, ville de Macédoine, l’an 584 avant J.-
5 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
e à sa place, que les idées s’enchaînent naturellement : de cet ordre naît la clarté, et les transitions d’une partie à l’au
la faire éclore ; il n’aura même que du plaisir à écrire ; la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de
écrivant, non de faire vite, mais de faire bien. De la précipitation naissent forcément beaucoup d’imperfections dans l’ensembl
la comédie choquerait dans la tragédie, et réciproquement. 2° L’ordre naît de l’unité. Si toutes les parties de la compositi
s un ordre naturel ; cette liaison produit la clarté, et de la clarté naît l’intérêt, marque infaillible de succès. Si la co
étendue convenable : c’est surtout de la justesse des proportions que naît l’harmonie de l’ensemble. Il arrive souvent qu’av
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
uceur et de grâce, qui paraissent n’avoir pas été choisies, mais être nées d’elles-mêmes ou du hasard. C’est, dans les pensé
st de toutes les parties de l’apologue la plus essentielle. Elle doit naître sans effort, et naturellement du corps de la fabl
qui passe pour en avoir été l’inventeur chez les Grecs, est Hésiode, à Cumes en Éolie, province de l’Asie mineure, mai
l, qu’Horace, Phèdre et La Fontaine ont si bien versifié. Mais Ésope, à Amorium, bourg de la Phrygie, vers l’an 550 ava
simplicité toute nue, qui n’est relevée par aucun ornement. Phèdre, dans la Thrace, affranchi d’Auguste, et imitateur
virent changer leur cabane en un temple. Les Métamorphoses d’Ovide, à Sulmone, dans le royaume de Naples, l’an 10 ava
ui se rendit célèbre parmi les Grecs. Probablement ce berger Daphnis, avec une imagination vive, occupa son loisir à co
chansons, qui, en lui attirant l’admiration de ses semblables, firent naître en eux, le désir de l’imiter, et de se donner mêm
e grec, connu par des ouvrages dans le genre pastoral, est Théocrite, à Syracuse, et qui florissait, vers l’an 280 avan
ieuse, et pleine d’images. Il nous reste quelques idylles de Moschus, à Syracuse, et de Bion, natif de Smyrne, tous les
en vers par Poinsinet de Sivry. Le prince des poètes latins, Virgile, à Andès près de Mantoue, l’an 70 avant J.-C., a é
soi-même, et songe à s’éviter. C’est là ce qui l’emporte aux lieux où naît l’aurore, Où le Perse est brûlé de l’astre qu’il
otre salle à manger, Cueillir dans le potager, La fraise qui vient de naître  ; De voir la petite faux Moissonner à notre vue,
es ni de sentiments trop relevés. Poètes épistolaires. Horace, à Venuse dans le royaume de Naples, l’an 63 avant
le a aujourd’hui. Cette invention est duc à Lucile, chevalier romain, l’an 147 avant Jésus-Christ, dans le temps que le
a le mieux traduit ses satires, ainsi que ses autres poésies. Perse, à Volterre dans la Toscane, l’an 34 de l’ère chré
t obscur. Le P. Tarteron l’a traduit ; et après lui, Sélis. Juvénal, à Aquino, ville du royaume de Naples, vers le mil
reinte d’une âme sensible et profondément affligée. La douleur a fait naître toutes les idées, toutes les réflexions ; et l’ar
be contre les détracteurs de l’antiquité, la Fable du serpent Python, du limon de la terre, et tué à coups de flèches p
’à des mouvements et des transports qui y sont analogues. Ses pensées naissent toutes les unes des autres : mais la chaleur de l
a nuit. Auteur de tout ce qui doit être Il détruit tout ce qu’il fait naître , À mesure qu’il le produit. Mais la Déesse de mé
de l’abbé de Chaulieu sur Fontenai, dans le Vexin-Normand où il était . La voici presque tout entière. C’est toi qui me
en champêtre Avec soin me fîtes nourrir ; Beaux arbres, qui m’avez vu naître , Bientôt vous me verrez mourir, etc. Quand l’ode
t : dans l’air, il exprime le sentiment ou la réflexion qu’a dû faire naître la vue de cet objet. Les vers des récits peuvent
nt à très peu de chose. Il ne nous reste des Odes de la tendre Sapho, née à Mytilène, dans l’île de Lesbos, un peu plus de
ment. Elle mérita qu’on lui donnât le nom de dixième Muse. Anacréon, à Téos, en Ionie, vers l’an 532 avant J.-C., et,
avec celle de Moschus et de Bion, dont j’ai parlé ailleurs. Pindare, à Thèbes en Béotie, vers l’an 500 avant J.-C., fu
a France : ceux qui l’ont précédé ne méritent pas d’en porter le nom. , en 1555, dans un siècle qui sortait à peine de l
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
i a donné son nom à ce genre d’instruction. Ésope était Phrygien ; il naquit environ six cents ans avant notre ère, et vécut d
rables. Nous ne parlerons ici que des quatre principaux. La Fontaine, en 1620 à Château-Thierry, en Champagne, a élevé
a une tournure qui fera toujours le désespoir de ceux qui ne sont pas nés , comme lui, avec cette simplicité ingénue, ce goû
fut fait ;         On l’appela le Pot au lait. Lamotte (Houdard de), à Paris en 1672, est un de ceux que l’immense suc
, mais là-dessus,         Apprends à ne te plaindre plus. » Florian, en 1755 dans les basses Cévennes, est certainemen
yeux. § 50. Histoire de la poésie pastorale. Si l’églogue est née parmi les bergers, elle doit être fort ancienne,
e bucolique telle que nous la concevons aujourd’hui, c’est Théocrite, à Syracuse, qui florissait 270 ans avant J.-C. Il
temps après Théocrite. Le premier, qui fut disciple de l’autre, était en Sicile. Bion naquit à Smyrne, en Ionie. Il ajo
te. Le premier, qui fut disciple de l’autre, était né en Sicile. Bion naquit à Smyrne, en Ionie. Il ajouta à l’églogue un cert
i a consacré à sa mémoire un chant funèbre justement admiré. Virgile, à Mantoue 70 ans avant J.-C, se fit connaître à R
s dieux apaisés Oublieront pour jamais l’usage du tonnerre. Segrais, en 1624, est, selon Fontenelle, le meilleur modèl
i tout à l’heure le font suffisamment connaître. Madame Deshoulières, née en 1653, a fait plusieurs idylles : les Moutons,
houlières n’ait pas été plus souvent aussi bien inspirée. Fontenelle, en 1657, publia en 1688 des poésies pastorales, a
enelle doivent d’être tombées dans un profond oubli. Lamotte-Houdard, en 1672, élève et ami de Fontenelle, a fait aussi
ue celles de son maître, et qui n’ont pas eu plus de succès. Berquin, en 1749, Florian, né en 1755, Léonard, né en 1744
re, et qui n’ont pas eu plus de succès. Berquin, né en 1749, Florian, en 1755, Léonard, né en 1744, ont fait aussi beau
eu plus de succès. Berquin, né en 1749, Florian, né en 1755, Léonard, en 1744, ont fait aussi beaucoup de poésies pasto
pas fait oublier. » Que peut-on dire de plus à sa louange ? Boileau, en 1656 et mort en 1711, est le plus parfait de n
t, puisque cet ouvrage est entre les mains de tout le monde. Gilbert, en 1751 et mort à l’Hôtel-Dieu dans un accès de f
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ocence. Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers. De là sont nés ces bruits reçus dans l’univers, Qu’aux accents d
ie didactique à une hauteur dont les Grecs n’approchent pas. Lucrèce, 95 ans avant notre ère, a fait sur la Nature des
c être naturel, c’est-à-dire paraître sans art, sans apprêt, et comme de l’action. Il doit se faire par quelque événeme
t de jeter en passant des réflexions courtes et vives, qui paraissent naître des faits et s’être présentées d’elles-mêmes ; ma
ui diffèrent du grand poème épique comme nous allons le dire. Lucain, à Cordoue, en Espagne, en 59 de Jésus-Christ, fut
mais il a caché trop souvent sa sécheresse sous de l’enflure. Stace, à Naples vers l’an 50, a fait la Thébaïde, dont l
d’Œdipe. Valérius Flaccus a écrit les Argonautiques. Silius Italicus, à Rome en 65 de Jésus-Christ, a pris un sujet plu
sance des lettres. Le Roland amoureux de Boïardo fournit à L’Arioste, à Reggio, en 1474, l’idée de son Roland furieux,
de tableaux tour à tour sublimes et riants. Trissino, ou le Trissin, à Vicence en 1478, et contemporain de l’Arioste,
derne, en Europe, qui ait fait un poème régulier. Camoëns, Portugais, à Lisbonne en 1517, composa un poème sur la décou
ays découvert à l’aide de la navigation. Torquato Tasso, ou le Tasse, à Sorrento, près de Naples, l’an 1544, donna à vi
ettent néanmoins à côté des meilleurs poètes de l’Italie. Jean Milton naquit à Londres en 1608. Une comédie intitulée Adam ou
es Allemands vantent beaucoup le poème de la Messiade, par Klopstock, en 1724, et mort au commencement de ce siècle. Le
poésie n’y peuvent jouer qu’un bien faible rôle. Arouet de Voltaire, à Paris (ou à Châtenay) en 1694, jaloux de la glo
9 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
Rabelais 1483-1553 [Notice] la même année que Luther, sur les bords de la Loi
conde, sous le chaud soleil de la Renaissance. Semblable à ces géants nés de sa fantaisie, il se dresse sur le seuil du sei
1 Gargantua de la mort de sa femme Badebec 2 Quand Pantagruel fut , qui3 fut bien esbahy et perplex, ce fut Gargantu
un cousté1 sa femme Badebec morte, et de l’aultre son filz Pantagruel , tant beau et tant grand, ne sçauoit que2 dire ny
e raconter. 2. Pline l’Ancien. G. Plinius Secundus (23-79 de J.-C.), à Côme ou plutôt à Vérone, soldat, orateur, gouve
servant de trop près la première éruption du Vésuve. 3. Qu’il en fût d’une façon si merveilleuse que. 4. Il crut. 5.
es judiciaires (de servientem). 2. A cause de cela, vous pouvez. 3. à Lyre, près d’Évreux, ce théologien a rédigé des
3. Conclu. 4. De dorsum, dos. 5. Christophe, en grec Christophoros, en Syrie ou en Palestine, martyrisé sous Décius (
10 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
us ancienne poétique connue est celle d’Aristote, célèbre philosophe, à Stagyre, en Thrace, l’an 384 avant J.-C., et mo
e de son ouvrage qui a disparu. Horace. Horace, célèbre poète latin, à Venouse, l’an de Rome 689, entreprit aussi de t
, qui eut pour auteur un contemporain de Léon X, Vida, évêque d’Albe, à Crémone, en 1470, et mort en 1566. Vida est un
c autant de force que d’élégance. Boileau. Enfin, Boileau-Despréaux, à Paris, en 1636, et mort dans la même ville en 1
11 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ousiasme guerrier, de mœurs naïves et de fraîche inspiration. « Ainsi naît le poème épique, plus rare encore que cette fleur
dant deux genres à peu près nouveaux en France, et qui se complètent, naissent directement de la Révolution : l’éloquence et le
fin et un commencement, par conséquent une transition entre ce qui va naître et ce qui va mourir29 » Ce qui est condamné en ef
ie artificielle, et dont l’abondance même accuse la stérilité. Ce qui naît , c’est le siècle nouveau. Et de ce siècle on reco
que, c’est excellent pour faire tomber les fruits, non pour les faire naître . Vainement des concours furent ouverts, des prix
e qui fait la part du vrai dans tous les systèmes. Cette critique est née surtout de la foi au progrès, de sorte que tous l
le sens que ce terme avait en Allemagne, appelle romantique la poésie née de la chevalerie et du christianisme, « la seule,
es-uns des traits qui recommandent à notre souvenir le nom de Rollin. à Paris le 30 janvier 1661, il ne se crut jamais
conduirait pas à une des principales fins pour lesquelles nous sommes nés . Pour peu qu’on examine la nature de l’homme, ses
ur qui donna le plus d’éclat à ce genre de prédication est Massillon. le 24 juin 1663 à Hyères en Provence, il prit l’h
r rendre. En effet, on est moins touché de son élévation quand on est pour être grand : quiconque est ébloui de ce degr
se dérober à la fatigue d’y paraître sensibles. Mais qu’il faut être dur pour se faire même une peine de paraître huma
ons nous promettre, pourquoi n’y sommes-nous pas heureux ? Si nous ne naissons que pour les plaisirs des sens, pourquoi ne peuve
Un sentiment si éloigné de la nature de l’homme, puisqu’il ne serait que pour les fonctions des sens, aurait-il pu pré
rmés. Carême, lre semaine, Lundi. Lesage.(1668-1747.) Le Sage naquit en 1668, à Sarzeau, dans la presqu’île de Rhuys,
oût ! » Id. liv. VII, ch. iii et iv. Saint-Simon.(1675-1755.) à Paris en janvier 1675, d’un père déjà âgé, et q
es gens poursuivis de toutes parts et surpris d’un ennemi nouveau qui naît du milieu d’eux dans l’asile où ils arrivent hors
M. P. Feugère), tome II. Montesquieu.(1689-1755.) Montesquieu naquit au château de la Brède, prés Bordeaux, en 1689, e
ns pour le moment que le prosateur. François-Marie Arouet de Voltaire naquit à Paris le 21 novembre 1694. Élève des jésuites a
té des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Boccace ne firent pas naître les troubles de l’Italie ; avouez que le badinage
ence de sa précision, peut y ajouter d’intérêt, d’éclat, de grandeur. à Montbard (Côte-d’Or) le 7 septembre 1707, il eu
l commençait une double révolution, sociale et littéraire.   Il était à Genève, le 28 juin 1712, d’une famille français
ement, selon Sainte-Beuve, créé en France la critique des beaux-arts. à Langres, en 1713, Diderot étudia d’abord chez l
la brièveté de ses jours, fait penser à La Boëtie et à André Chénier. à Aix le 6 août 1715, d’une santé frêle, toujours
es circonstances malheureuses le poussent au crime266. Catilina était avec un amour ardent pour les plaisirs, que la sé
eur vertu dépend de leur fortune. Que manquait-il à César, que d’être souverain ? Il était bon, magnanime, généreux, ha
lesse et le charme de ta parole, lorsqu’il est question d’éloquence ? pour cultiver la sagesse et l’humanité dans les r
end sa simplicité piquante : de sorte que le brillant de ses ouvrages naît peut-être essentiellement de ces deux sources réu
autre par le cœur. Les grandes pensées viennent du cœur. On n’est pas pour la gloire, lorsqu’on ne connaît pas le prix
tiquer un auteur, mais il est difficile de l’apprécier. Ceux qui sont nés éloquents parlent quelquefois avec tant de clarté
rigue de Figaro n’est pas plus compliquée que la vie de Beaumarchais. à Paris en 1732 et mort en 1799, fils d’un horlog
Ibid., Seconde Partie. Bernardin de Saint-Pierre.(1737-1814.) au Havre le 19 janvier 1737, Bernardin de Saint-P
Mirabeau.(1749-1791.) Henri-Gabriel Riquety, comte de Mirabeau, naquit au Bignon, prés de Nemours, le 9 mars 1749. Au mi
’il avait conquis par son audace. « Cet homme, a dit Villemain, était orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme
arpe et plus affranchi des traditions timides du dix-huitième siècle. à Bagnols (Languedoc) le 27 juin 1753, après de b
y a là entre nous et lui un lien durable de sympathie et d’estime322. à Chambéry en 1753, élevé dans une famille de tra
la peine d’en être séparé. Ibid. Joubert.(1754-1824.) Joubert naquit en 1754 à Montignac, dans le Périgord, et mourut
it et le caractère frileux, » dit-il de lui-même, Joubert n’était pas pour les œuvres de longue haleine et de bruyante
litique. Anne-Louise-Germaine Necker, fille du ministre de Louis XVI, naquit à Paris en 1766. Dès son enfance, elle fit presse
image de l’infini ; il n’y a point de terme aux sentiments qu’il fait naître , aux idées qu’il retrace, à l’immense quantité d’
lui à un degré éminent : une grande profondeur d’idées, la grâce qui naît de l’imagination, grâce plus originale que celle
el beau mouvement ne se sentent-ils pas saisis ! Le sol qui les a vus naître , la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les r
. Chateaubriand.(1768-1848.) François-Auguste de Chateaubriand naquit en Bretagne, à Saint-Malo, le 4 décembre 1768. Le
geance des peuples. C’est en vain que Néron prospère, Tacite est déjà dans l’empire ; il croît inconnu auprès des cendr
ièrement troublée, qu’il ne ressentît et ne soulevât bien des haines. à Paris, le 4 janvier 1772, élevé en Touraine, il
Pamphlet des Pamphlets (1824). Lamennais.1782-1854. Lamennais naquit à Saint-Malo, le 19 juin 1782. Frêle de santé, ti
de des événements les leçons politiques et morales qu’ils renferment. à Nîmes, le 4 octobre 1787, Guizot, dès 1812, éta
lement les progrès, adaptant ses paroles aux impressions qu’il voyait naître , profondément ému. mais sans que l’émotion l’empê
, officier mécontent : il en informa les communes. Chaque jour voyait naître et échouer, pour le salut du comte, quelque nouve
ù se confondaient tous les âges, où se rencontraient tous les partis. à Paris en 1790, Villemain avant vingt-six ans av
livres qu’elle voulait juger dans le milieu social qui les avait vus naître  ; elle rapprocha l’auteur de l’homme, expliquant
qu’il retrouve. A cette élévation, au sentiment du beau qu’elle fait naître , aux instincts généreux qu’elle excite, aux forte
çaise au dix-huitième siècle, Leçon 22. V. Cousin.(1792-1867.) à Paris en 1792, Victor Cousin, après des études
ns supérieurs de notre époque qui ont régénéré la science historique. à Blois en 1795, il recevait, encore enfant, à la
leur que le présent, qui lui pèse, l’écho fidèle des regrets que fait naître dans quelques âmes élevées une civilisation qui s
ion, quand elle ne lui apporte pas un surcroît d’honneur et de force. en 1796 au hameau des Pontets, prés de Mouthe, su
cette pensée, et c’est au philosophe à déterminer les causes qui font naître dans notre esprit le problème de notre destinée.
ent où cette impétueuse inconstance dans la poursuite du bonheur, qui naît de la variété et de l’indécision de nos désirs, s
née, qui le conduit à s’en inquiéter et à se demander ce qu’elle est, naît -il plus ordinairement encore de l’expérience des
me de la destinée humaine 488. M. Mignet.(1796.) M. Mignet est à Aix en 1796. Un éloge de Charles VII, couronné
ie    Stuart, ch. xi. Enseignements de la vie de Franklin497. «  dans l’indigence et dans l’obscurité, dit Frankli
t. Elle offre surtout des enseignements et des espérances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans appui et sans for
us grand. Vie de Franklin, ch. Ier. Thiers(1797-1877.) Thiers naquit à Marseille le 16 avril 1797499. A cette vivacité
ulat et de l’Empire, liv. LIII. Michelet.(1798-1874.) Michelet naquit à Paris le 21 août 1798. Il grandit, a-t-il dit d
eusement tempérée, une imagination facile, et qui ne s’abandonne pas. à Paris en 1801, il méritait, dans les dernières
trouvé que c’était le dix-huitième siècle, et qu’un homme qui serait en France vers 1705 ou 1706, qui aurait échappé p
erbe. « Qu’est-ce qu’un noble ? Quelqu’un qui s’est donné la peine de naître . » Cette définition épigrammatique n’est pas de n
t sur cette forme nouvelle de la prédication est celui de Lacordaire. en 1802 à Recey-sur-Ource Côte-d’Or), étudiant en
aussi lui-même, qu’il aime sincèrement, et il est difficile de faire naître ce sentiment dans une âme qui ne connaît rien de
n jeune homme sur la vie chrétienne. Sainte-Beuve.(1804-1869.) à Boulogne-sur-Mer, le 23 décembre 1804, Sainte-B
n, contentes d’être de leur nation, de leur temps, du régime où elles naissent et fleurissent (la joie de l’esprit, a-t-on dit,
tiens dans les termes de Gœthe et de l’explication historique. On ne naît pas quand on veut, on ne choisit pas son. moment
sard, a dit Sainte-Beuve, est une de ces rares constructions qui sont nées d’une idée, d’un dessein médité, et dont toutes l
este, le premier aspect des Landes plaît singulièrement. Si vous êtes dans un pays fertile, labouré, planté, épierré da
). Chefs-d’ œuvre de poésie. J. B. Rousseau.(1671-1741). à Paris en 1671, élevé au collège du Plessis, eng
e ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. Liv. I, ode ii. Au
ivers ! Non, jamais sous les yeux de l’auguste Cybèle La terre ne fit naître un plus parfait modèle Entre les dieux mortels ;
eur de mes soupirs586. Liv. II, ode X. Crébillon.(1674-1762). à Dijon en 1674, et mort en 1762, Crébillon n’a d
suis prête à te suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Id. acte I
de, et qui n’est plus cependant celui de la première enfance ; où est née , avec la réflexion qui préside à une oeuvre d’art
eut-être, ainsi que moi, frémirez-vous de crainte. Le destin m’a fait naître au trône de Corinthe ; Cependant de Corinthe et d
rinthe et du trône éloigné, Je vois avec horreur les lieux où je suis . Un jour, (ce jour affreux, présent à ma pensée,
s. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (A Zamore.) Des dieux
enfants, des ombres de lui-même. « Il conçut, il voulut, et l’univers naquit  : « Ainsi, lorsque tu veux, la matière obéit. « S
que notre divin Maître Dans les ronces du monde, autour de nous fait naître . Chacune a sa saison, et, par des soins prudents,
Homme ; iv e Discours : De la Modération. Gresset.(1709-1777). en 1709, Gresset, dont Amiens, sa patrie, a consa
illant, leste et volage, Aimable et franc, comme on l’est au bel âge, tendre et vif, mais encore innocent : Bref, digne
les poches de nos sœurs. Les petits soins, les attentions fines, Sont nés , dit-on, chez les Visitandines : L’heureux Ver-Ve
ul bonheur honorable et paisible D’un esprit raisonnable et d’un cœur sensible. Sans amis, sans repos, suspect et dange
ur, rencontré quelques accents tragiques, que la postérité a retenus. à Versailles en 1733, Ducis demeura de tout temps
fendez-moi de l’ennuyeux. Ibid. Delille.(1738-1813.) Delille naquit en 1738 à Aigueperse, dans cette Auvergne qui ava
enfuit loin des rois682. Le soir, des simples mets que ce lieu voyait naître Ses mains chargeaient sans frais une table champê
. Ibid., chant IV. André Chénier.(1762-1794.) André Chénier, le 29 octobre 1762 à Constantinople, était fils d
Mon hôte, tu franchis le seuil de ma famille A l’heure qui jadis a vu naître ma fille. Salut ! Vois, l’on t’apporte et la tabl
traversé, Je parais énervé, sans vigueur, sans courage ; Mais je suis robuste et n’ai point passé l’âge. La force et le
L’indigent se méfie. » — « Il n’est plus de danger. » — « L’homme est pour souffrir. » — « Il est né pour changer. — « 
’est plus de danger. » — « L’homme est né pour souffrir. » — « Il est pour changer. — « Il change d’infortune ! » — « A
ce : il pense, il imagine ; Un langage imprévu, dans son âme produit, Naît avec sa pensée, et l’embrasse et la suit ; Les im
rcher un nœud qui les rassemble : Tout s’allie et se forme et tout va naître ensemble. Sous l’insecte vengeur envoyé par Junon
us lieux souilla la pureté : On vit de ce mélange étranger et sauvage Naître des langues sœurs, dont le temps et l’usage, Cons
, pleure si je meurs731. Iambes. Joseph Chénier.(1764-1811.) à Constantinople en 1764, deux ans après André Ch
r la honte.Avez-vous pu le croire ? La honte ! à lui ! jamais. Il est pour la gloire : Déjà même il l’obtient en protég
sur un vaste tombeau. Ces malheurs sont récents. Quel monstre les fit naître  ? A sa trace fumante on peut le reconnaître ; La
s jours. Béranger a eu le mérite de conquérir la chanson à la poésie. à Paris en 1780, Béranger ne trouva personne dans
e : De ce vallon ne me parlez-vous pas, ? L’une de vous peut-être est née Au toit où j ’ai reçu le jour ; Là, d’une mère in
, un autre nom se levait auprès du sien : c’était celui de Lamartine. à Mâcon en 1790, il avait vu s’écouler sa premièr
ns la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur pour la liberté, Malheureux, il aspire à la félic
me, à ton gré façonné, Que me dois-tu, Seigneur, quand je ne suis pas  ? Rien avant, rien après, gloire à la fin suprême
3-1843.) Ce fut au Havre, patrie de Bernardin de Saint-Pierre, que naquit en 1793 Casimir Delavigne. Un dithyrambe sur la n
e aux traditions de sa famille, suivit d’abord la carrière des armes. à Loches en Touraine le 27 mars 1797, il faisait
La frégate la Sérieuse. M. Victor Hugo.(1802). M. Victor Hugo naquit le 26 février 1802, à Besançon, de Léopold-Sigisb
deux figurent au même titre, comme deux formes de l’extraordinaire. » avec le siècle, grandissant avec lui et assistant
ars dans l’ombre, Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin, Voyant
s jours a eu, en effet, son barde tout à la fois populaire et savant. à Lorient en 1806, Brizeux s’est consacré avec un
âme814. » Cueillons des fleurs et des vers. (Fragment.) Le jour naît  ; dans les prés et sous les taillis verts Allons,
é à un poète qui, « à défaut de la foi, avait le don des larmes823. » à Paris en 1810, A. de Musset, après des études b
Dans la création le hasard m’a jeté ; Heureux ou malheureux, je suis d’une femme, Et je ne puis m’enfuir hors de l’hum
as des cieux ! Poésies diverses. M. Victor de Laprade.(1812.) en 1812 à Montbrison (Loire), ce fut des montagne
gémissante. L’homme devient rêveur s’il ne pleure à ma voix. Je vois naître et mourir la brise passagère Et les oiseaux rieur
illard. Pernette, Epilogue, la Veuve. J. Autran.(1813-1877). à Marseille en 1813, vraiment fils de la Provence
m scribere versus erat. De ses vers, lui-même l’avoue, beaucoup sont nés comme en Provence naissent les fleurs, sur une ha
. De ses vers, lui-même l’avoue, beaucoup sont nés comme en Provence naissent les fleurs, sur une haie, dans une matinée d’avri
de Virgile ! Sonnets capricieux. Ponsard.(1814-1867.) Ponsard naquit à Vienne (Isère) en 1814. Sa première jeunesse s’
de leur talent, vibrante et presque exclusive. Le vicomte de Bornier, à Paris en 1825, a toujours cherché la poésie à s
ne par la tendresse passionnée comme par la fermeté héroïque du cœur. à Paris en 1823, M. Eugène Manuel, dans plusieurs
éprochable, et dont le succès honore notre temps. M. Sully-Prudhomme, à Paris en 1839, est déjà membre de l’Académie fr
er de ne pas toujours parvenir à effacer la trace de cet effort même. Nés également à Paris, M. François Coppée en 1842 et
est une adresse de flatterie qui n’échappe pas. Le célèbre cardinal, en Castille en 1436, mourut en 1517, sous le règn
tait le deuxième fils du prince de Conti, frère cadet du grand Condé. en 1664, il mourut en 1709. Il avait été élu roi
pé par Auguste II, électeur de Saxe. 90. Fils unique du grand Condé, en 1643, mort en 1709. 91. Petit-fils du grand C
rand Condé, né en 1643, mort en 1709. 91. Petit-fils du grand Condé, en 1668, mort en 1710. 92. Fils du précédent, né
ils du grand Condé, né en 1668, mort en 1710. 92. Fils du précédent, à Versailles en 1692. 93. On sait, en effet, que
édent, né à Versailles en 1692. 93. On sait, en effet, que Louis XV, à Versailles, le 15 février 1710, devint dauphin
bon, duc du Maine, fils de Louis XIV et de madame de Montespan, était en 1670 et avait été marié à la petite-fille du g
Voir Causeries du lundi, tome III, page 288. 104. Henri de Joyeuse, en 1567, mort en 1608, un des derniers chefs qui
après sa soumission nommé par Henri IV gouverneur du Languedoc. 105. en 1554, mort en 1642. 106. César, duc de Vendôm
dit César Monsieur, fils aîné de Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, en 1594, mort en 1665. Avec le duché-pairie de Ve
i dont il est ici question était l’arrière-petit-fils du grand Condé. en 1692, il mourut en 1740. 110. C’est-à-dire d’
uffire à porter toute sa joie et toute sa fougue. » 112. Daguesseau, en 1668, chancelier et garde des sceaux depuis le
e XIII de ses Mémoires. 113. Henri-Jacques Nompar, duc de la Force, en 1675, mort en 1726, se compromit dans les aven
dans les aventures financières de Law. 114. Victor-Marie d’Estrées,  en 1660, mort en 1737, commanda avec distinction
it le troisième fils légitimé de Louis XIV et de madame de Montespan, en 1678, mort en 1737. 116. Le comte de Toulouse
ondrin (mademoiselle de Noailles), et son fils, le duc de Penthièvre, en 1725, mourut en 1793. Ce dernier héritier des
par la dignité de sa vie, un très honorable souvenir. 117. Villeroy, en 1643, mort en 1730, trop célèbre par la perte
’avait nommé par son testament gouverneur de Louis XV. 118. Villard, en 1653, mort en 1734, hâta par la victoire de De
re de Denain la conclusion de la paix ‘Utrecht (1713). 119. Tallart, en 1652, mort en 1728, négociateur habile, mais g
ais général médiocre, devint ministre d’État en 1726. 120. Noailles, en 1678, mort en 1766, gagna le bâton de maréchal
bâton de maréchal au siège de Philippsbourg en 1733. 121. Huxelles, en 1652, mort en 1730, s’était illustré par son h
ordinaire de l’écrivain. 124. Indiquer la cote, la valeur de… 125. en 1637 et mort à Rotterdam, en 1713. Il publia d
ocin (1525-1562) et son développement à Fauste Socin, neveu de Lélie, à Sienne en 1539 et mort en 1604 à Luclavie en Po
 ; et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fait naître … Revoir aussi dans la préface de Racine sur quel
urs erreurs ; j’abordai l’œuvre de la Cité de Dieu. » 149. Symmaque, à Rome vers l’an 340, mort en 409. Chateaubriand
rième siècle. 150. Lettres de Symmaque, livre X, lettre liv. 151. à Tarragone vers la fin du quatrième siècle. La d
Libri, seu Chronica ; Historia adversus paganorum calumnias. » 152. à Cologne ou à Trèves vers la fin du quatrième si
rouer et écarteler. Voir l’Histoire de Charles XII, livre III. 170. en 1674 d’un paysan des environs de Moscou, en gr
e Piper mourut en 1716 dans la forteresse de Schlusserbourg. 174. 2. en 1678, mort en 1762. Partisan de Stanislas Lecz
Jeune littérateur qui mourut en 1732. 193. Physicien et naturaliste à la Rochelle en 1683, mort en 1757. Outre l’inve
pirituelles boutades de Voltaire de trop sérieuses conclusions. 198. à Paris en 1692, mort en 1762, il fut fermier-gén
ire écrivit son dernier billet (mai 1778). 202. L’abbé Desfontaines, à Rouen en 1685, mort en 1745. 203. La Beaumelle
é Desfontaines, né à Rouen en 1685, mort en 1745. 203. La Beaumelle, à Valleraugue (Gard) en 1726, mort - en 1773. C’e
s XIV, avec le texte de l’ouvrage. 204. Ou Nadir-Chah, roi de Perse, en 1688, mort en 1747. D’abord conducteur de cham
is (étymologie : coller et ficher). 237. Naturaliste et anatomiste, en 1716 à Montbard (Côte-d’Or), mort en 1799. 23
ésordres particuliers disparaissent dans l’ordre universel, ou qu’ils naissent de la corruption de l’homme, créé libre, qui déna
et ébauche, qui n’est pas toujours observée par les écrivains. 253. à Tournus en 1726, mort en 1805. Il a surtout réu
effet, le maître de l’école maniérée du dix-huitième siècle. 257.  . à Avignon en 1714, mort en 1789. Il fut chargé pa
osition d’un tableau et surtout d’un paysage. 261. Peintre de genre, à Paris en 1699, mort en 1779. Ses tableaux se di
n et une extrême finesse sous une extrême naïveté. » 270. Économiste en 1715 à Pertuis, en Provence, et mort en 1789.
des feuilles, des tiges et des fruits. 295. Naturaliste hollandais, en 1632, mort en 1723. Il fabriqua des microscope
es, des veines et des vaisseaux capillaires. 296. Physicien anglais, en 1635, mort en 1703. Il laissa, entre autres ou
ie des Insectes, de Lesser. 298. Théologien et naturaliste allemand, en 1692, mort en 1754. Il fit servi sa science à
nçais de 1792 à 1814. 338. Xavier de Maistre, frère cadet de Joseph, naquit à Chambéry en 1764 et mourut à Saint-Pétersbourg
e sorte, fort peu peuplé de maisons. » (Note de Chateaubriand.) 394. en 1600, en Lorraine, mort en 1682. La galerie du
399. Charles II le Mauvais, petit-fils par sa mère de Louis le Hutin, en 1332, mort en 1387, fut accusé d’avoir donné à
s de Priam, qu’Enée retrouve aux Enfers. (Enéide liv.VI) 408. Mengs, à Aussig (Bohème) en 1728, mort à Rome en 1779. O
é et le goût en peinture, traduites par Jansen (1786). — Winckelmann, en 1717 à Stendhal (Brandebourg), mort en 1768, d
descriptif ; façon de le louer dont elle ne fut pas contente. » 446. à Semur en 1720, mort en 1785. Un choix de ses me
M. Hémardinquer à la suite de ses Morceaux choisis de Buffon. 447. à Agen en 1756, mort en 1825. Son principal ouvra
ts. 450. Pergolèse, l’auteur de la musique du Stabat Mater dolorosa, naquit à Jési (délégation d’Ancône) en 1710 et mourut à
la musique militaire. 455. Léo, l’auteur du Miserere à deux chœurs, naquit à Naples en 1694 et mou­rut en 1756. Durante, le
à Naples en 1694 et mou­rut en 1756. Durante, le maître de Pergolèse, naquit aussi à Naples en 1693 et mourut en 1755. Il est
ècle, dont le mérite propre a été dans l’expression. 459. Helvétius, à Paris en 1715, mort en 1771, fut le disciple de
nheur que nous poursuivons sans l’atteindre, termine ainsi : Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort ! Grandir en regre
s étoiles, La mer ses eaux, le navire ses voiles. » 497. Franklin naquit à Boston, le 17 janvier 1706. Grâce à son esprit
tes les autres, pourvu qu’au don de la nature on joigne l’expérience, née de la pratique. En effet, avec ce que je nomme l’
exacte de toutes les circonstances de ce grand fait militaire. 503. en 1769 et mort en 1809, quelques jours après la
; sed ruinæ maximæ modo jumenta cum oneribus devolvebantur.  » 506. en 1772, mort en 1813, blessé mortellement à la b
ion de Comines : « Qui a le succès a l’honneur. » 523. La Vacquerie, à Arras vers le commencement du quinzième siècle
cueil, le morceau de Chateaubriand intitulé : Néron et Tacite. 529. en 1761 et mort en 1840, Daunon, de 1819 à 1830,
u’avez-vous fait pour tant de bien ? vous vous êtes donné la peine de naître , et rien de plus : du reste, homme assez ordinair
e sur Charles Perrault. Voir le tome V des Causeries du Lundi. 543. Née vers le milieu du dix-septième siècle et morte en
e et morte en 1705. Ses Contes de Fées forment 6 volumes in-12. 544. Née à Rouen en 1711, morte en 1780. Elle n’a pas écri
contes, d’une morale pure et d’un style facile. 545. Poète polonais, en 1790, mort en France en 1855. Ses poésies les
623. Isaac Newton, le plus grand génie scientifique de l’Angleterre, en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au souvenir
, n’est pas indigne des précédents. 753. Georges Gordon, lord Byron, naquit en 1788 à Douvres et mourut en 1824 à Missolonghi
a iangue était l’État avant quatre-vingt-neuf ! Les mots, bien ou mal nés , vivaient parqués en castes ; Les uns, nobles, ha
re. Elle est ainsi conçue : « A Joseph-Léopold-Sigisbert, comte Hugo, en 1774, volontaire en 1791, colonel en 1803, gén
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
J. B. Rousseau. (1671-17411.) [Notice] à Paris en 1671, J. B. Rousseau, qui étendit et a
e ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. Liv. I, ode 2. A l
De ceux que ta faveur a faits ; Qu’elle n’adopte point la gloire Qui naît d’une injuste victoire Que le sort remporte pour
ses mains ? Et je pourrai forcer ma bouche A louer un héros farouche pour le malheur des humains ? Quels traits me p
t plus de retour1. Cantate VII2. 1. Plusieurs biographes ont fait naître J. B. Rousseau en 1669, d’autres en 1670. La date
i motivèrent sa condamnation : elle eut lieu en 1712, l’année même où naissait à Genève un autre Rousseau, destiné à captiver av
13 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
asme de son époque, peut offrir à la nôtre plus d’un modèle oratoire. à Angoulême (1594) vers le temps où Henri IV fais
s 20, II, 11. Descartes (1596-1650.) [Notice.] Descartes, en 1596 à la Haye, en Touraine, élève du collège
e aux Chefs-d’Œuvre de Poésie. Bornons-nous à rappeler que Corneille, à Rouen le 6 juin 1606, y mourut le 30 septembre 
cation : on estime surtout les deux discours qui en forment le début. à Paris en 1612, il mourut à Liège l’année 1694.
onsidère en elles-mêmes et pour elles-mêmes50. Les hommes ne sont pas nés pour employer leur temps à mesurer des lignes, à
ulin à vent ; la balance est le symbole de la justice : donc ceux qui naîtront sous cette constellation seront justes et équitab
dre, se plaça au rang des écrivains illustres du dix-septième siècle. à Paris en 1613, il fut homme d’intrigue et de gu
actions que de les louer de bon cœur. La plus véritable marque d’être avec de grandes qualités, c’est d’être né sans en
lus véritable marque d’être né avec de grandes qualités, c’est d’être sans envie. On ne doit pas juger du mérite d’un h
a vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus de force. » à Clermont-Ferrand en 1623, il précéda tous les g
e Dieu90. Qu’ils laissent donc ces impiétés à ceux qui sont assez mal nés pour en être véritablement capables ; qu’ils soie
Fontaine a pleuré son malheur, et sa défense par Pellisson. Celui-ci, à Béziers en 1624, et jadis attaché à la bonne fo
de prendre Belle-Île, et d’accepter pour le Dauphin, dès qu’il serait , sa belle propriété de Vaux. Seconde Partie (
ment l’esprit du lecteur, mais qu’elles le purifient et l’élèvent139. Née à Paris le 5 février 1626, madame de Sévigné mour
ur Démosthène : c’est qu’il fut la règle de l’éloquence elle-même168. à Dijon en 1627, quelques années avant Louis XIV,
s voulu atteindre169. Conseils adressés à Louis XIV. Vous êtes , sire, avec un amour extrême pour la justice, ave
ar la force invincible avec laquelle elle voudra ce soulagement, fera naître un désir semblable en ceux qu’elle emploie : en n
euple et de l’amour extrême de son peuple envers lui. Sire, vous êtes pour attirer de loin et de près l’amour et le res
ées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. Que le sort de tels esprit
sacerdoce et l’empire. La Bruyère (1646-1696.) [Notice.] en 1646 à Dourdan (Seine-et-Oise), La Bruyère, do
Ibid., des Esprits forts. Fénelon (1651-1713.) [Notice.] en 1651 au château de Fénelon en Périgord, Fénelo
t le genre humain en ruine à nos propres yeux. Depuis que nous sommes nés , il s’est fait comme cent mondes nouveaux sur les
ait comme cent mondes nouveaux sur les ruines de celui qui nous a vus naître . Nos plus proches parents, nos amis les plus cher
avaient rempli ses dernières années et mis le comble à sa gloire277. dans la Provence en 1663, il mourut en 1742. D
(1675-1755.) [Notice.] Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, naquit le 16 janvier 1675, et mourut le 2 mars 1755. Fil
9. Montesquieu (1689-1755.) [Notice.] Lorsque Montesquieu naquit (en 1689, au château de la Brède, près de Bordeau
cru qu’étant sur la terre il fallait que j’y fusse libre. Si j’étais chez les barbares, j’aurais moins cherché à usurp
oins cherché à usurper le trône pour commander que pour ne pas obéir. dans une république, j’ai obtenu la gloire des co
ciel ait épargné au genre humain le nombre des hommes tels que vous. Nés pour la médiocrité, nous sommes accablés par les
uis XVI, après que sa jeunesse avait vu la fin de celui de Louis XIV. en effet le 20 février 1694 à Châtenay près de Pa
ous m’apportez, milord, l’exemple du czar Pierre le Grand, qui a fait naître les arts dans son pays et qui est le créateur d’u
orribles que celles qui avaient affligé toute sa maison355 : il était dans l’exil, et il n’en était sorti que pour traî
Dictionnaire philosophique. Buffon (1707-1788.) [Notice.] en 1707 à Montbard, en Bourgogne, Buffon fut parm
a les justes intervalles qui séparent les idées principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à
succéderont aisément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout et donnera de
nce du style à la nature du sujet ; il ne doit jamais être forcé ; il naîtra naturellement du fond même de la chose378, et dép
se : 25 août 1753382. Vauvenargues (1715-1747.) [Notice.] à Aix le 6 août 1715, le dernier mois du règne de
la crainte odieuse des supplices : et c’est l’origine des lois. Nous naissons , nous croissons à l’ombre de ces conventions sole
l’ont sevré, dans son printemps, de tous les plaisirs de la jeunesse. pour les plus grands déplaisirs, il a eu de la ha
e des maux d’autrui, comme si elle en était responsable. On n’est pas pour la gloire lorsqu’on ne connaît pas le prix d
référait à l’étude des lois le travail de la composition et des vers. le 6 juin 1606, l’avocat poète avait, dès l’âge d
Dieu que tu m’as fait connaître De cette occasion qu’il a si tôt fait naître , Où déjà sa bonté, prête à me couronner, Daigne é
rs esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née . PAULINE. Que dis-tu, malheureux ? qu’oses-tu sou
onfusion ! Et, pour vous souhaiter tous les malheurs ensemble, Puisse naître de vous un fils qui me ressemble ! ANTIOCHUS. Ah 
Poésies diverses. La Fontaine444 (1621-1695.) [Notice.] à Château-Thierry (Champagne) le 8 juillet 1621,
grands : La raison les offense ; ils se mettent en tête Que tout est pour eux, quadrupèdes et gens,                   
r pour Rome un pays qu’elle opprime.         Quant à nos enfants déjà nés , Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt born
amours. Œuvres diverses. Molière (1622-1673.) [Notice.] à Paris en 1622, Molière, après de bonnes études
ir le mettre à toute occasion. Avec lumière et choix cette union veut naître  ; Avant que513 nous lier, il faut nous mieux conn
de patience535… Boileau (1636-1711.) [Notice.] Boileau, à Paris en 1636, avait commencé par se faire rece
rs fuir, qui jamais ne vous quitte ? Il n’est pas sans esprit ; mais, triste et pesant, Il veut être folâtre, évaporé,
sent ; C’est elle seule en tout qu’on admire et qu’on aime. Un esprit chagrin plaît par son chagrin même. Chacun pris d
est que l’air d’autrui qui peut déplaire en moi.     Ce marquis était doux, commode, agréable : On vantait en tous lieu
ontez-lui qu’allié d’assez hauts magistrats, Fils d’un père greffier, d’aïeux avocats, Dès le berceau perdant une fort
, seul chéri de son maître, Que toujours il servit, et qu’il avait vu naître , Et qui de quelque somme, amassée au bon temps, V
use des sujets malheureux, il encourut une disgrâce qui hâta sa mort. à la Ferté-Milon le 21 décembre 1639, il s’éteign
n’éblouit point mes yeux581. Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous des grandeurs d’un si noble hyménée ;
qu’il vît le jour, L’appela par son nom, le promit à la terre, Le fit naître , et soudain l’arma de son tonnerre, Brisa les fie
voulez-vous qu’on se plonge ? Vous ne savez encor de quel père il est , Quel il est. MATHAN.                   On le cra
S.                                                 Depuis que je suis . ATHALIE. Ne sait-on pas au moins quel pays est l
te alliance : David m’est en horreur ; et les fils de ce roi, Quoique nés de mon sang, sont étrangers pour moi. JOSABETH. T
terreur ne l’avait point frappé657. JOAD. Peuple lâche, en effet, et pour l’esclavage658, Hardi contre Dieu seul ! Pou
ses, pour immortaliser un auteur. Ainsi en a-t-il été pour Crébillon. à Dijon en 1674, et mort en 1762, il n’a donné, d
suis prête à te suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Zénobie a p
t outragé, Mon faible cœur craint-il de s’être trop vengé ? D’où peut naître le trouble où son trépas me jette ? Je ne sais, m
oins estimable et de moins solide. On avait dit longtemps qu’il était dans le petit village de Châtenay, peu distant de
ge de Châtenay, peu distant de Paris : il est établi maintenant qu’il naquit à Paris même, le 20 février 1694, dont il demeura
s. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux
it. Beuchot). Lefranc de Pompignan (1709-1784.) [Notice.] à Montauban en 1709, le marquis de Pompignan avai
ival753. Odes, liv. III. Gresset (1709-1777.) [Notice.] en 1709, Gresset, dont Amiens, sa patrie, a consa
A. Chénier, qui devait le jour à une mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople, en 1762, d’un père qui y représ
Mon hôte, tu franchis le seuil de ma famille À l’heure qui jadis a vu naître ma fille. Salut ! Vois, l’on t’apporte et la tabl
traversé, Je parais énervé, sans vigueur, sans courage ; Mais je suis robuste et n’ai point passé l’âge. La force et le
sile. — L’indigent se méfie. — Il n’est plus de danger. — L’homme est pour souffrir. — Il est né pour changer. — Il cha
. — Il n’est plus de danger. — L’homme est né pour souffrir. — Il est pour changer. — Il change d’infortune ! — Ami, re
urs pour la couronne, ch. 72. 14. C’est-à-dire la ville. 15. Apulée naquit à Madaure en Afrique, 128 ap. J.-C. Ses principau
, que je pense connaître si clairement durer après cette vie, et être nées pour des plaisirs et des félicités beaucoup plus
e d’insectes. Un bon plaisant est une pièce rare : à un homme qui est tel, il est encore fort délicat d’en soutenir lon
connais clairement que nos âmes doivent durer après cette vie et sont nées pour des plaisirs et des félicités beaucoup plus
jourd’hui, des gestes ou du débit de l’orateur. 157. Baptiste Lulli, à Florence, surintendant de la musique du roi. 1
ristianisme, Socrate chrétien, disc. III. 165. C’était un protestant dans le Béarn et que la révocation de l’édit de N
Charles de Gonzague, duc de Nevers, et de Catherine de Lorraine. Elle naquit en 1616 et mourut en 1684. 194. Son époux, le pr
 II de Bourbon, le héros, comme l’appelle habituellement Saint-Simon, en 1621 arrière-petit-fils de Louis Ier de Condé,
, malgré l’autorité de ces deux grands noms. 242. Théophile de Viau naquit en 1590 et mourut en 1626. Ce rapprochement entre
remier en France Fit sentir dans les vers une Juste cadence. 243. en 1525, ce poète mourut en 1585. Cf. ce que dit
ses grands mots le faste pédantesque. (Ch. 1.) 244. Clément Marot, en 1495, mourut en 1554. 245. Rabelais, né en 14
1.) 244. Clément Marot, né en 1495, mourut en 1554. 245. Rabelais, en 1483 en Touraine, près de Chinon, mourut en 15
8. L’usage a prévalu d’écrire Montaigne. Le célèbre auteur des Essais naquit en 1533 et mourut en 1592 dans son château de Guy
dans son château de Guyenne. 249. Amyot, le traducteur de Plutarque, naquit à Melun en 1513 et mourut en 1593. Il fut précept
 le père de la prose française. » — Coeffeteau, traducteur distingué, naquit en 1574 et mourut en 1623. 250. Nous avons déjà
ristianisme, IIIe partie, livre IV, chap. 3. 278. Nicolas de Catinat naquit à Paris en 1637 : il quitta le barreau pour les a
est perdue ; et l’on découvre dans l’avenir toutes les tyrannies qui naîtront d’un esclavage passager, mais une fois souffert. 
non Harvey, comme les éditeurs de Voltaire l’ont généralement écrit), en 1696, nommé garde des sceaux au commencement d
vre en Italie, où il mourut en 1766. Charles-Édouard, son fils, était à Rome, en 1720. 352. En Écosse, dans le comté d
bles en général, sont celles qu’une grande connaissance du sujet fait naître sans étude et sans effort. » 373. Ce conseil ri
tère contemplatif, pour acquérir le caractère de l’observation raison née . Dans cette carrière, elles ont frit de rapides p
ce riche que la possession même des richesses trouble et embarrasse. dans la médiocrité, dont les voies ne sont pas pe
ne louait pas assez. » 512. C’est-à-dire, de façon, de soin, pour naître et s’entretenir. Une acception d’un genre analogu
9. Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, fils aîné de Colbert, en 1651, mourut en 1690 : il fut ministre de la m
née. De cette adresse et de cette réserve qui président à leur emploi naît un style qui n’appartient qu’à Racine ; de là sor
28. . Isaac Newton, le plus grand génie scientifique de l’Angleterre, en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au souvenir
14 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
st Louis ; je ne sais meilleur (homme) en France : — il est mon fils ( ) de ma femme la noble, — et certes tiendra mes ma
rois. — Pourquoi imputez-vous cela, fait-il, à moi ? — Je n’étais pas ainsi que je pense. — Qu’est-ce que cela prouve ?
t ensemble. Si peüssiez veoir flori le Braz-Saint-Jorge contremont de nés et de galies et de uissiers ; et molt granz mervo
de Constantinoble. Et lors virent tot à plain Constantinoble cil des nés et des galies et des uissiers : et pristrent port
62 : Les fourriers d’Esté sont venus. (Rondeaux, LXI.) Villon63 ( en 1431) Ballade64 des dames du temps jadis
e131.    (Mémoires, livre VI, chap. xi.) Rabelais (1495-1553) à Chinon, probablement en 1494, mort en 1553 ou d
joyeux devis, nouvelle XIX.) Bernard Palissy (vers 1510-1587) dans le diocèse d’Agen, Bernard Palissy a surtout
erre, de son utilité, des émaux et du feu.) Amyot (1513-1593) à Melun en 1513 d’une humble famille, Jacques Amy
op parler.) Montaigne (1553-1592) Michel Eyquem de Montaigne, au château de Montaigne, près de Bergerac, en 153
en, à mon avis, qui abâtardisse et étourdisse si fort une nation bien née . Si vous avez envie qu’il craigne la honte et le
e, non à battre. (Id., livre 1, chap. xxx.) Balzac (1594-1654) en 1594 à Angoulême, mort en 1654, Jean-Louis Gue
poètes475. (Lettres, 4 septembre 1622). Descartes (1596-1650) à la Haye, en Touraine476, en 1596, mort en 1650,
ve d’éloquence plus que de critique et de véracité. Eudes de Mézeray, en 1610 à Ry, près d’Argentan (Orne), mort en 168
ire de France 518 : Charles IX.) Cardinal De Retz (1613-1679) en 1613 à Montmirail, Jean-François-Paul de Gondi
saint. (Mémoires, IIe partie.) La Rochefoucauld (1613-1680) en 1613, mort en 1680, le duc François de la Roch
e l’envie de le paraître544 (cdxxxi). La plus véritable marque d’être avec de grandes qualités, c’est d’être né sans en
lus véritable marque d’être né avec de grandes qualités, c’est d’être sans envie (cdxxxiii). On est quelquefois un sot
1622-1673) Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière, est à Paris le 15 janvier 1622. A la fois auteur et a
es descendants. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes  : ils vous désavouent pour leur sang575, et tout
mme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître , à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé
un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. Je suis de parents, sans doute, qui ont tenu des charges
. xii.) Les sciences occultes641 Tous les esprits ne sont pas nés avec les qualités qu’il faut pour la délicatesse
(Les Amants magnifiques, acte III, sc. i.) Pascal (1623-1662) en 1623 à Clermont-Ferrand, Blaise Pascal donna d
édition Havet, article III, 3.) Madame De Sévigné (1626-1696) Née en 1626, morte en 1696, Marie de Rabutin-Chantal,
ez donc, le voilà lui-même en personne741. Bossuet (1627-1704) en 1627 à Dijon, mort en 1704, Jacques-Bénigne Bo
gile, Sermon sur la montagne, 8e jour). Bourdaloue (1632-1744) à Bourges en 1632, mort en 1704, Louis Bourdaloue
ité du prochain et les Amitiés humaines.) Fléchier (1632-1710) dans le comtat d’Avignon, Esprit Fléchier, qui es
en 1665, édition Chéruel, p. 259-263.) Malebranche (1638-1715) à Paris en 1638, mort en 1715, l’oratorien801 Nic
re du 3 juin 1692.) La Bruyère (1645-1695) Jean de la Bruyère, à Paris en 1645, mort en 1695, entra en 1684, sur
de faire une sottise. (De l’homme.) Hamilton (vers 1646-1720) vers 1646 en Irlande, d’une vieille et noble fami
chevalier de Gramont, chap. VII et XIII.) Fénelon (1651-1715) au château de Fénelon, dans le Périgord, en 1651,
ieux chêne, du tronc duquel plusieurs hommes de l’âge d’or915 étaient nés . Il avait même autrefois rendu des oracles916, et
faire. (Dialogues des morts, lix.) Fontenelle     (1657-1757) à Rouen en 1657, mort en 1757, Bernard Le Bovier
, Ire dissertation, chap. iv.) Caractère de Newton942 Il était fort doux et avec un grand amour pour la tranquil
en, peu connus. (Éloge de M. Varignon.) Massillon (1663-1742) à Hyères, mort évêque de Clermont, l’oratorien Ma
réduits mille fois à souhaiter, comme Job974, que le jour qui les vit naître eût été lui-même la nuit éternelle de leur tombea
uit éternelle de leur tombeau ; vous sentirez alors le plaisir d’être nés grands ; vous goûterez la véritable douceur de vo
rême, 4e dimanche.) Le Sage (1668-1747) Alain-René Le Sage est à Sarzeau976 en 1668 et mort à Boulogne-sur-Mer e
uve un jour aussi vaine de vous avoir produit que la Grèce d’avoir vu naître ses sages985. » Ces paroles furent suivies d’une
Saint-Simon (1675-1755) Louis de Rouvray, duc de Saint-Simon, à Versailles en 1675, mort en 1755, ne put, malgr
ue celui de Vauban, sans se connaître l’un l’autre1042. De ce travail naquit un livre savant et profond sur la matière1043, do
lic, et il sapait par les fondements ces fortunes immenses qu’on voit naître en si peu de temps. C’était déjà de quoi échouer.
, édit. de Boilisle, tome XIV : 1707.) Montesquieu (1689-1755) en 1689 au château de la Brède, près de Bordeaux,
ortune se réparent aisément ; mais comment parer à des événements qui naissent continuellement de la nature des choses ? Mais la
l’Esprit des Lois, livre X, chap. xiii.) Voltaire (1694-1778) à Paris le 20 novembre 1694, François-Marie Aroue
art1132 et nous vivrons gaiement dans le coin de terre où nous sommes nés . » Jeannot éperdu se sentait partagé entre la dou
chap. x.) Buffon (1707-1788) Jean-Louis Leclerc de Buffon est à Montbard1147 en 1707 et mort à Paris en 1788. D
adaire.) J.-J. Rousseau (1712-1778) Jean-Jacques Rousseau est à Genève le 28 juin 1712 et mort à Ermenonville,
se préférât de même à lui ; de cette familiarité cordiale et modérée naîtrait , sans grossièreté, sans fausseté, sans contrainte
orrespondance, lettre du 26 janvier 1762.) Diderot (1713-1784) à Langres en 1713, mort à Paris en 1784, Denis Di
Vauvenargues (1715-1747) Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, à Aix en Provence en 1715, fut forcé par sa mauva
serein pour prendre un repas délicieux, au contraire d’un jeune homme pour la vertu, que la tendresse d’une mère retien
ur nous dispenser de les plaindre. (172) Marmontel (1723-1799) à Bort1242, dans le Limousin, en 1723, mort en 17
tin. (Mémoires d’un père, livre I.) Beaumarchais (1732-1799) à Paris en 1732, mort en 1799, Pierre Caron de Be
garo, acte III, sc. xv.) Bernardin De Saint-Pierre (1737-1814) au Havre en 1737, mort en 1814, Jacques Henri-Ber
ras à sa femme malade ». Ce même homme avait un fils de dix-huit ans, paralytique et imbécile, qu’il nourrissait avec l
pte vous faire une telle description de mon séjour, que je vous ferai naître l’envie de m’y venir voir et d’y prendre une coll
au 1328, II.) Madame Roland (1754-1793) Marie-Jeanne Philipon, née à Paris pu 1754, épousa en 1780 Roland de la Plat
le revendiquer comme l’un de nos plus brillants écrivains, puisqu’il naquit à Chambéry en 1754, et que la Savoie ne fut conqu
Anne-Louise-Germaine Necker, fille du célèbre ministre de Louis XVI, naquit à Paris en 1766. Elle épousa en 1786 le baron de
ne espèce d’introduction au roman de Corinne : il a pour but de faire naître dans l’esprit des lecteurs l’estime et l’admirati
n1355; mais avec la force de l’âge il reprit cette pureté sublime qui naît des hautes pensées. Jamais il n’entrait en négoci
emagne, seconde partie, chap. VIII.) Chateaubriand (1768-1848) à Saint-Malo en 1768, mort en 1848, François-Augu
I.) Paul-Louis Courier (1772-1825) Paul-Louis Courier de Méré, à Paris en 1772, mort assassiné en 1825, servit c
ous les passants regardant. M. le maire est gentilhomme par sa femme, née demoiselle1453 : voilà pourquoi il nous tutoie et
de pareils services. (Gazette du Village.) Nodier (1780-1844) à Besançon en 1780, mort en 1844, Jean-Charles-Em
mplètement1477. (Mémoires, chap. XXIV.) Lamennais (1782-1854) en 1782 à Saint-Malo, mort en 1854, l’abbé Hugues
oi d’amour1481. » (Le Livre du peuple, X.) Guizot (1787-1874) à Nîmes en 1787, mort en 1874, François-Pierre-Gu
Augustin Thierry (1795-1856) Jacques-Nicolas-Augustin Thierry, à Bleis en 1795, mort en 1856, a donné, dans son
its des temps mérovingiens, Premier Récit.) Mignet (1796-1884) à Aix en 1796, mort en 1884, François-Auguste Mig
lus haut degré que l’amiral Collingwood1532 cette paix intérieure qui naît du sentiment du Devoir sacré, et la modeste insou
et Grandeur militaires 1538, livre III, vi) Thiers (1797-1877) à Marseille en 1797, mort en 1877, Louis-Adolphe
du Consulat et de l’Empire, livre XLV.) Michelet (1798-1874) à Paris en 1708, mort en 1874, Jules Michelet, qu
vivant toujours au milieu des camps, où beaucoup d’entre eux étaient nés , se trouvaient transportés dans la riche ville du
te qui lui était familier : « Oh ! n’importe, on s’en tirera ». De là naissait , entre eux, un débat — passionné du côté de ma mè
 iii.) Lacordaire (1802-1861) Jean-Baptiste-Henri Lacordaire, en 1802 à Recey-sur-Ource, chef-lieu de canton du
d des pauvres Le général Drouot1590 aimait sincèrement les hommes. et nourri dans la pauvreté, elle ne lui avait pas
partie, livre I, chap. iii et iv.) Alexandre Dumas (1803-1870) en 1805 à Villers-Cotterets (Aisne), fils d’un gé
), fils d’un général renommé pour sa bravoure et son habileté et qui, à Saint-Domingue en 1762, mourut à quarante-cinq
rosaces avec Oblet. (Mes Mémoires, XXXI.) Mérimée (1803-1870) à Paris en 1805, mort en 1870, Prosper Mérimée a
ique du règne de Charles IX 1626, I.) Edgar Quinet (1803-1875) à Bourg en 1803, mort en 1875, Edgar Quinet, qui
1641. (La Révolution, livre XI, iii.) George Sand (1804-1876) Née en 1804, morte en 1876 au château de Nohant (Indr
La Mare au Diable 1656, appendice I). Sainte-Beuve (1804-1869) à Boulogne-sur-Mer en 1804, mort en 1869, Charles
ux Lundis 1665, tome V : Molière.) Ernest Legouvé (1807-1903) à Paris en 1807, mort en 1903, Gabriel-Ernest Leg
faut jurer de rien, acte I, sc. i.) Ernest Renan (1823-1892) à Tréguier (Côtes-du-Nord) en 1823, mort en 1892,
) Erckmann-Chatrian (1822-1899)    (1826-1890) Émile Erckmann, à Phalsbourg (Meurthe) en 1822, mort en 1899, et
à Phalsbourg (Meurthe) en 1822, mort en 1899, et Alexandre Chatrian, dans un hameau du département de la Meuse, à Sold
x s’abstenir. » (L’Ami Fritz, XIII.) Edmond About (1828-1885) à Dieuze1711 en 1828, mort en 1885, Edmond About
tirades sur le drapeau nous faisaient sourire ! Ah ! nous sommes mal nés , dans un temps trop serein, trop pacifique et tro
Charlemagne, le 5 août 18831750.) Alphonse Daudet (1840-1897) à Nîmes en 1840, mort en 1897, Alphonse Daudet pu
pointes de diamant. (Contes choisis 1776, XIX.) Anatole France ( en 1844) M. Anatole France, né à Paris, s’est
sis 1776, XIX.) Anatole France (né en 1844) M. Anatole France, à Paris, s’est illustré comme poète, comme critiq
été enclin de tout temps à prendre la vie comme un spectacle… Je suis spectateur et je conserverai, je crois, toute ma
Le Livre de mon ami : Nouvelles Amours, IV, V, VI.) Pierre Loti ( en 1850) Pierre Loti est le pseudonyme d’un of
oti est le pseudonyme d’un officier de notre marine, M. Julien Viaud. à Rochefort en 1850, il a d’abord, par son talent
eureux, moins fort que les autres, crispé de froid, qui sentait qu’il se tenait plus, que le vertige venait, qu’il alla
ais, fils ou neveu du poète Octavien de Saint-Gelais (1466-1502), est à Angoulême en 1487 et mort en 1558. Poète léger,
poète Jehan des Mares, dit Marot, de Caen (1463-1523), Clément Marot naquit à Cahors en 1495. Quoique attaché au service de F
(Épîtres, XXVII.) Du Bellay (1522-1560) Joachim du Bellay est à Liré, dans l’Anjou1925, en 1522, et il est mort
èrement, Ne fut pas gris entièrement, Ni tel qu’en France on les voit naître , Mais tel qu’à Borne on les voit être1935, Couver
(Les Regrets, xxxviii). Ronsard (1524-1585) Pierre de Ronsard, en 1524 près de Vendôme, mort en 1585, est le plu
savant Lazare de Baïf, qui fut ambassadeur de François Ier à Venise, lui-même dans cette ville en 1532, mort en 1589,
élogerai. » (Les Mimes 2026, livre III.) Malherbe (1555-1628) à Caen en 1555, mort en 1628, François de Malherb
oi Henri le Grand, allant en Limousin 2069.) Racan (1589-1670) en 1589 en Touraine, mort en 1670, Honorât de Bue
, édit. Tenant de Latour, t. I, p. 196). Corneille (1606-1684) à Rouen en 1606, mort en 1684, Pierre Corneille f
Il faut la diviser ; et dans ce beau projet, Ce prince est trop bien pour vivre mon sujet2113 ! Puisqu’il peut la serv
vertu l’acquiert, Où le sang l’a donné, le vice aussi le perd. Ce qui naît d’un moyen périt par son contraire : Tout ce que
Jésus-Christ 2147 liv. III, chap. ii.) La Fontaine (1621-1695) en 1621 à Château-Thierry, mort à Paris en 1695,
ra, qui n’est pas loin, Que ce qu’elle répand sera votre ruine. De là naîtront engins à vous envelopper2152, Et lacets pour vous
. Un fâcheux2218 Sous quel astre, bon Dieu, faut-il que je sois , Pour être de fâcheux toujours assassiné ! Il sem
nt au roi.) Boileau (1636-1711) Nicolas Boileau Despréaux est à Paris en 1636 et mort en 1711. Dès son début da
si longtemps manquer d’eau, (Epîtres, XI) Racine (1639-1699) en 1639 à la Ferté-Milon, mort en 1699, Jean Raci
 ; et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fait naître . J’excuse votre erreur ; et pour être approuvés,
usqu’à moi. (Mithridate, acte III, sc. i.) Regnard (1655-1709) à Paris en 1655, mort en 1709, Jean-François Regn
Folies amoureuses, acte I, sc. ii.) J.-B. Rousseau (1670-1741) en 1670, à Paris, Jean-Baptiste Rousseau, qui a l
gera tous. (Odes, livre I, ode iii.) Louis Racine (1692-1763) à Paris en 1692, mort en 1763, Louis Racine, le d
79 d’élire un maître : La France a des Bourbons ; et Dieu vous a fait naître Près de l’auguste rang qu’ils doivent occuper, Po
s. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (A Zamore.) Des dieux
Écouchard Le Brun (1729-1807) Ponce-Denis Écouchard Le Brun, à Paris en 1729, mort en 1807, fut appelé par ses
ai plus2528, dit-il, qui m’aimera2529 ? » Delille (1738-1813) en 1738 en Auvergne, mort en 1813, Jacques Delill
ndez-vous. (L’Homme des champs, chant I.) Gilbert (1751-1780) en 1751 en Lorraine, mort en 4780, Gilbert a peu
. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu, vers qui te ramène Un vrai remords, des douleurs ; Dieu, qui pardonne enfin à la natu
pleurée ! Qu’un ami leur ferme les yeux ! Florian (1755-1794) à Sauve2544, en Languedoc, en 1755, mort à Sceaux
retraite, Arriver haletant, se coucher, s’endormir ; On appelle cela naître , vivre et mourir : La volonté de Dieu soit faite 
deux. (Fables, livre IV, fable 13.) André Chénier (1762-1794) à Constantinople en 1762 d’un père français et d’
qu’ils aiment leur maître, Et bénissent en paix l’instant qui les vit naître . Le Berger. Et moi, je le maudis, cet instant dou
nt près d’elle2592. (Dernières Poésies.) Béranger (1780-1857) à Paris en 1780, mort en 1857, Jean-Pierre de Bér
ami, ne nous séparons pas. (Chansons.) Lamartine (1790-1869) à Mâcon en 1790, mort en 1869, Alphonse-Marie-Lou
te d’un ange, quinzième vision.) Casimir Delavigne (1793-1843) au Havre en 1793, mort en 1843, Jean-François-Cas
hanger pour vous l’ordre de la nature. Ce qui grandit décroît, ce qui naît se détruit, L’homme avec son ouvrage, et l’arbre
êchers dont j’ouvris les bras2645 ! Leurs fruits verts, je les ai vus naître  ; Rougir, je ne les verrai pas. J’ai vu des bosqu
Chants.) Alfred De Vigny (1797-1863) Alfred-Victor de Vigny, à Loches, mort à Paris, servit comme officier ava
dant à son col leur pieuse caresse : « Mon père, embrassez-moi ! D’où naissent vos retards ? Je ne vois que vos pleurs et non pa
des bois ! (Poésies : Livre moderne) Victor Hugo (1802-1885) à Besançon le 26 février 1802, mort à Paris le 22
remble et doute, incertain, Et qu’ainsi que l’enfant l’aube pleure de naître . Elle va, l’on ne voit luire aucune fenêtre. Tout
Les Deux Trouvailles de Gallus, II, i, 1) Brizeux (1803-1858) à Lorient en 1803, mort en 1858, Julien-Auguste-P
s nids. (Marie : la Chaîne d’or.) Auguste Barbier (1805-1882) à Paris en 1805, mort en 1882, Henri-Auguste Barb
hant des oiseaux : Ils ont reçu du ciel un regard favorable. Ils sont nés , ces mortels, sous une étoile aimable2748 Et sou
. (Lazare.) Hégésippe Moreau (1810-1838) Hégésippe Moreau est à Paris en 1810 et mort en 1838. Sa destinée fut
! si j’avais su ! (Le Myosotis.) Alfred de Musset (1810-1857) à Paris en 1810, mort en 1857, Louis-Charles-Alfr
jeunes filles, acte I, sc. ii.) Théophile Gautier (1811-1872) à Tarbes en 1811, mort en 1872, Théophile Gautier
noir, la terre est blanche ; Cloches, carillonnez gaîment. Jésus est  ; la Vierge penche Sur lui son visage charmant. P
pas amers !2815 » (Poésies nouvelles.) De Laprade (1812-1883) à Montbrison en 1812, mort en 1883, Pierre-Victor
e en est plus belle. (Le Livre d’un père.) Autran (1813-1877) en 1813 à Marseille, mort en 1877, Joseph Autran
apricieux, VI : Histoires et contes, xvi.) Ponsard (1814-1867) en 1814 à Vienne (Isère), mort en 1867, François
et marcher aux conquêtes, C’est une œuvre inouïe, et que ces gens mal nés Surpassent en vigueur nos amis blasonnés2865. Non
ons trop ; et moi-même, après tout, Je sens que si le ciel m’eût fait naître en roture, J’aurais mal enduré l’injustice et l’i
e Lion amoureux, acte II, sc. v.) Leconte De Lisle (1818-1894) en 1818 à Saint-Paul (île de la Réunion), mort en
us ce soir2886. (Poèmes tragiques.) André Lemoyne (1822-1907) à Saint-Jean-d’Angely, André Lemoyne, dont les pr
nt gouvernail. (Oiseaux chanteurs.) Eugène Manuel (1823-1901) à Paris en 1823, mort en 1901, Eugène Manuel a pu
iers, sc. vii.) Henri de Bornier (1825-1901) Henri de Bornier, à Lunel (Hérault) en 1825, mort en 1901, publia e
de Roland 2915, acte IV, sc. iii.) André Theuriet (1833-1907) à Marly (Seine-et-Oise), mais élevé en Lorraine,
e Noir : Intérieurs et paysages.) Sully Prudhomme (1839-1907) à Paris, Sully Prudhomme donna en 1866 un premier
adieu véritable. (Les Solitudes). François Coppée (1842-1908) à Paris, François Coppée a publié, outre des cont
llait se baisser. » (Les Récits et les Elégies.) François Fabié ( en 1846) M. François Fabié, est né à Durenque
Elégies.) François Fabié (né en 1846) M. François Fabié, est à Durenque (Aveyron) en 1846. Universitaire disti
que conte joyeux, Et le rire soudain revint sur chaque bouche. Car tu naquis conteur, comme nos bons aïeux ! Et nul ne t’égala
s pur qui vous souffle au visage.... (Le Clocher.) Jean Aicard ( en 1848) Né à Toulon, poète, auteur dramatique
souffle au visage.... (Le Clocher.) Jean Aicard (né en 1848) à Toulon, poète, auteur dramatique, romancier et
émus : « C’est le petit ami ! » La nature m’aimait là-bas, m’ayant vu naître , Car les faibles sont siens, des nids jusqu’aux b
ernel était dans la lumière, Quand je revis enfin la terre où je suis . (La chanson de l’enfant 2958, seconde partie :
de briller. Mais le paysan dit qu’elle chante à cette heure, Lorsque, née au matin, il est temps qu’elle meure : La mourant
re. (Poèmes de Provence 2959, les Cigales, XIII.) Jean Richepin ( en 1849) Né à Médéah, en Algérie, M. Jean Rich
Provence 2959, les Cigales, XIII.) Jean Richepin (né en 1849) à Médéah, en Algérie, M. Jean Richepin, dont les
u devant2973. (Le flibustier, acte III, sc. i.) Maurice Bouchor ( en 1855) M. Maurice Bouchor n’avait pas vingt
62. Vous ne vous attarderez, vous ne demeurerez pas davantage. 63. à Paris, d’une humble famille, il dut de pouvoir
ris. — Chault, de chaloir, être d’un intérêt brûlant, importer. 101. en Flandre, à Renescure, près d’Hazebrouck, Phili
Rappelons que cet écrivain grec, dont Amyot a traduit les œuvres, est vers l’an 50 et mort vers 120 après J.-C. 419. V
684. Votre pauvre petite fille, Marie-Blanche de Grignan, qui était née le 15 novembre 1670 et que Mme de Grignan laissa
et de Mme de Grignan, et par conséquent petit-fils de Mme de Sévigné, en 1671, avait suivi, dès le début de la guerre d
D’une autre sorte. C’est ce que rapporte l’historien grec Thucydide ( vers 465) dans son Histoire de la guerre du Pélop
atrie elle-même, mais ne saurait être confondu avec lui : un Français dans les colonies et qui n’a jamais vu la France
ens ; mais : les citoyens, quand ils sont bons. 762. Néhémias, Juif à Babylone et qui, devenu échanson du roi Artaxer
5. Leibnitz (1646-1716), illustre philosophe et savant allemand ; il naquit à Leipzig. 956. Leibnitz n’était pas marié. 957
bé, de Saint-Pierre-Eglise, près de Barfleur. 970. L’abbé dé Vertot, dans le pays de Caux en 1655, mort en 1735. 971.
uteur, qu’ils reconnaissaient notre supériorité. 1080. Charles XII, en 1682, roi de Suède de 1697 à 1718. 1081. La
deux autres entants, un fils, Pierre, et une fille, Nathalie, étaient nés d’un second mariage. Fœdor succéda à son père ; q
de son frère, pour tenir son ménage et élever l’enfant qui venait de naître . Suzanne Rousseau, qui avait alors trente ans, s’
r suite d’un nouvel et […] comme l’ami du héros du livre ; car il est seu[…]. [TEXTE LACUNAIRE] 1417. La voie Sacrée
cte qui repoussait toute hiérarchie religieuse et sociale. Elle était née de celle des Presbytériens, à laquelle appartenai
cte d’émancipation est de 1833, l’année où mourut Wilberforce. 1499. Née à Caen en 1768, Charlotte Corday, qui descendait
nce, par la faire traduire devant le tribunal qui la condamna à mort. Née en 1542, elle avait, en 1538, épousé le dauphin d
recours au travail des pontonniers, commandés par le général Éblé. —  en 1758, lieutenant en 1785, général de brigade e
arion, éditeur. 1589. Œuvres publiées par Poussielgue frères. 1590. en 1774, mort en 1817. Après les Cent-Jours, la R
7 la notice sur Victor Hugo. 1599. Alexandre Dumas a laissé un fils, en 1824, qui est l’un des plus illustres auteurs
d’origine française ; on sait en effet que lorsque Napoléon Bonaparte naquit à Ajaccio (1769), il n’y avait qu’un an que la ré
re pas ; on les aime ensemble. » 1665. Calmann Lévy, éditeur. 1666. en 1764, mort en 1812, auteur d’un petit poème qu
er jour du mois d’août, consacré à cet empereur. 1699. Saint Pothin, en 87, premier évêque de Lyon, était mort dans sa
Le dauphin, qui devait être Louis XIII, avait alors quatre ans, étant en 1601. — Cependant, pendant ce temps. (a) Enten
t, comme elle a conçu ce projet, Rome prétend qu’Attale est trop bien pour vivre mon sujet : comme Attale est un instru
ope est probablement un personnage légendaire. Les Grecs le faisaient naître en Phrygie ou en Thrace vers la fin du viie sièc
uatrième livre des Contemplations. 2693. Sa sœur, Mlle Adèle Hugo, née en 1830. 2694. Le poète interrompt son récit pou
ueil des Voix intérieures : « A Joseph-Léopold-Sigisbert, comte Hugo, en 1774, volontaire en 1791, colonel en 1803, gén
rtantes de la Grande-Bretagne pour le commerce de la houille. 2748. Nés sous une étoile aimable. Cette locution, comme pl
Nés sous une étoile aimable. Cette locution, comme plusieurs autres ( naître sous une bonne, sous une heureuse étoile), s’expl
s nuits de pleine lune. 2956. Nous rappelons que M. Jean Aicard est en Provence (voir la notice) 2957. Saint-Point,
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
ois que de tels épisodes réunissent certaines conditions. Ils doivent naître naturellement du sujet, ne pas être d’une longueu
alors qu’il doit épuiser toutes les ressources de son art, pour faire naître des fleurs dans ce fond aride et semé d’épines. T
Allemagne, où Haller et Kleist le mirent à la mode. Albert de Haller, en 1708, à Berne, et mort en 1777 dans la même vi
, de Kleist, a servi de modèle au genre. — Ewald Christian de Kleist, en 1715, à Zœblin, en Poméranie, et mort en 1759
s. Nous citerons de lui une lettre de Pénélope à Ulysse. — Colardeau, en 1732, dans l’Orléanais, mort en 1776, s’est ac
présente fidèlement les objets. En effet, dit Lamotte, la vérité doit naître de la fable. Ce fabuliste a manqué de justesse da
Quelles sont les qualités de la moralité ? Outre que la moralité doit naître naturellement et sans effort du corps de la fable
anté. Enfin, la moralité doit être vraie et utile, car la vérité doit naître de la fable, et, suivant Phèdre, le but que l’on
ne le dispute à La Fontaine dans cette partie de la fable : il était avec ce goût, et il l’avait perfectionné par la l
se pour avoir été l’inventeur de la fable chez les Grecs est Hésiode, à Cumes, en Éolie, province de l’Asie-Mineure, ma
t l’an 944 avant J.-C. On attribue à Stésichore, poète lyrique, grec, en Sicile, dans le vie  siècle avant l’ère chréti
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
langue italienne doit encore fortifier ce goût avec lequel vous êtes née , et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Ar
té des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Boccace ne firent pas naître les troubles de l’Italie. Avouez que le badinage
rincipes, je conviens qu’il pourra se trouver plusieurs citoyens qui, nés tranquilles et doux, assez riches pour n’avoir pa
gère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer, être avec le talent équivoque d’une conception prompte
tous les temps, et aujourd’hui plus que jamais. 1. Mme Deshoulières, née à Paris en 1638, morte en 1694. On la surnomma la
t de sagesse iroquoise » 1. Pigalle (1714-1785), célèbre sculpteur, à Paris, auteur de la bizarre statue de Voltaire
signifie les Barbares. 5. Opéra de Quinault, poëte lyrique français, en 1635, mort en 1688. 6. Il s’agit de la Phèdre
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
asme de son époque, peut offrir à la nôtre plus d’un modèle oratoire. à Angoulême vers le temps où Henri IV faisait sa
trouver la vérité qu’ils cherchaient, puisqu’elle n’était pas encore née  : il fallait que la vérité se fit chair3, afin de
istes grecs. Disons que c’est une éloquence d’affaires et de service, née pour le commandement et la souveraineté, tout eff
point à cueillir des fleurs et à les lier ensemble ; mais les fleurs naissent sous ses pas. En visant ailleurs, elle les produi
18 (1875) Poétique
édie. De la comédie : ceux de Mégare, nos voisins, disent qu’elle est née chez eux, parce que leur gouvernement était popul
t partie du genre rythmique), ceux qui, dans l’origine, se trouvèrent nés avec des dispositions particulières, firent des e
tivement au théâtre, c’est une autre question. La tragédie étant donc née comme d’elle-même, ainsi que la comédie : l’une d
ite la terreur et la pitié, cet effet se produit quand les événements naissent les uns des autres, surtout sans être attendus. I
ec reconnaissance ou péripétie, ou avec l’une et l’autre. Ce qui doit naître de la constitution même de la fable comme effet,
cessaire, ou vraisemblable, de ce qui précède, car autre chose est de naître de telle chose ou après telle chose. Chapitre
t-à-dire l’effet propre de la tragédie ; c’est de celle-là encore que naît le bonheur ou le malheur des personnages. Puisque
objet l’innocent, l’autre notre semblable qui souffre ; car la pitié naît du malheur non mérité, et la terreur, du malheur
Chapitre XIV. De la terreur et de la pitié. Ces émotions doivent naître de la composition même de la fable plutôt que du
sont ou naturels, comme la lance empreinte sur le corps des Thébains nés de la terre, et l’étoile sur celui de Thyeste dan
ausse conséquence. De ces reconnaissances, la meilleure est celle qui naît de l’action même et qui frappe par sa vraisemblan
des d’une infinité de manières ; et par là de prévenir la satiété qui naît de l’uniformité, et fait tomber les tragédies. Le
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
La Bruyère 1646-1696 [Notice] à Dourdan, Jean de La Bruyère avait acheté une ch
Fauconnets 5 ? iront-ils aussi loin dans la postérité que Descartes, Français et mort en Suède 6 ? Du même fonds1 d’o
seul bien capable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les
cordent guère, et il s’en passe. Le Grand Condé 1 Émile était ce que les plus grands hommes ne deviennent qu’à
s ; et celles qui n’étaient pas, sa vertu4 et son étoile les ont fait naître  : admirable même et par les choses qu’il a faites
e rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l’âge3. Ils naissent instruits4, et ils sont plus tôt des hommes parfa
avait un bail des fermes sous ce nom. 6. En imprimant ainsi les mots Français et mort en Suède, il a voulu rappeler am
3. Devance l’âge. Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées La valeur n’attend pas le nombre des années. (Cor
La valeur n’attend pas le nombre des années. (Corneille.) 4. Ils naissent instruits. C’est trop d’hyperbole. J’aime mieux l
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
religion, à la profondeur de ses mystères, à la pureté de sa morale. avec un esprit solide, ferme et profond, il n’a p
daloue. « Division. Saint Louis a été un grand Saint, parce qu’étant Roi, il a fait servir sa dignité à sa sainteté. I
Partie. » I. Partie. Saint Louis a été un grand Saint, parce qu’étant Roi, il a fait servir sa dignité à sa sainteté. E
vère à lui-même. Austérité, qui, dans le rang où le ciel l’avait fait naître , doit être regardée comme un miracle de la grâce.
chrétien, le pacificateur et le médiateur de tous les différends qui naissaient entre les têtes couronnées. De toutes parts on av
tout ce qu’il produit, de la chaleur et de la vivacité du sentiment. pour le sublime, Bossuet en a exprimé toute la fo
ui souvent ne présentent, en eux-mêmes, aucun agrément, et pour faire naître des fleurs dans un terrain, qui, au premier aspec
de discours. Les ornements doivent en être bannis, à moins qu’ils ne naissent de la matière même, ou qu’ils ne soient nécessair
s après la mort de Périclès, parut dans le barreau d’Athènes, Lysias, à Syracuse l’an 459 avant J.-C. Il nous reste de
Auger. La grâce et l’élégance font le principal caractère d’Isocrate, à Athènes l’an 433 avant J.-C. Son élocution est
e. Du nombre de ses disciples furent Eschine et Démosthène. Celui-ci, à Athènes vers l’an 382 avant J.-C., est un torre
le de tous les ouvrages de l’orateur grec par l’abbé Auger. Eschine, à Athènes vers l’an 397 avant J.-C., et rival de
mblée du peuple, s’écria : Voici la hache de mes discours. Cicéron, à Arpion en Toscane, l’an 106 avant J.-C., fut à
21 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
alors qu’il doit épuiser toutes les ressources de son art, pour faire naître des fleurs dans ce fonds aride et semé d’épines.
esse de vivre ? L’instant où de ses fers une âme se délivre. Le corps de la poudre, à la poudre est rendu ; L’esprit re
onne la loi. Il peut dix ans entiers les aimer, les conduire ; Il est pour l’amour, il est né pour l’empire. En amour,
ans entiers les aimer, les conduire ; Il est né pour l’amour, il est pour l’empire. En amour, en fierté, le coq n’a po
et celle de la vie heureuse des laboureurs, à l’occasion des combats nés au milieu des festins et de la débauche : dans le
t, rapide. Fût-il sorti d’Épire(c) ; eût-il servit les Dieux ; Fût-il du Tridentd ; il languit s’il est vieux. Les bea
actitude la plus scrupuleuse à rendre le sens de l’original. Lucrèce dans le même siècle que Virgile, embrassa une mat
nous ont donnés les modernes : ils sont en assez grand nombre. Vida, en Italie, dans le seizième siècle, traita en ver
i le soit autant que celui de la tragédie d’Héraclius. Les incidens y naissent en foule à chaque pas. Mais le génie de Corneille
du fond du sujet ; que l’action même les fournisse, et qu’elle fasse naître les obstacles qui en arrêtent l’accomplissement.
. Aristote dit qu’il y a une grande différence entre des incidens qui naissent les uns des autres, et des incidens qui viennent
nt. Ce n’est pas assez qu’il vienne après les incidens. Il faut qu’il naisse des incidens mêmes, et qu’il en résulte comme l’e
andis que le spectateur frémit, il se fait une prompte révolution qui naît du fond de l’action même ; et Cléopâtre avale le
ne devons jamais voir le vicieux dans une situation qui puisse faire naître en nous, ou la compassion, ou la haine, ou l’effr
st autre chose que les bons mots, les saillies, les plaisanteries qui naissent dans la conversation. Le comique d’action ou de s
aise destinée. Ce n’est pas la contrainte où je me trouve, qui a fait naître les sentimens que j’ai pour vous : mais c’est ell
tragédie et de la comédie ; ce seroit une espèce bâtarde, un monstre de l’impuissance de faire une comédie et une trag
armoyante, absolument privée de comique, n’est au fond qu’un monstre, de l’impuissance d’être ou plaisant ou tragique.
m’offre la belle comédie de la Métromanie, par Piron. Un jeune homme avec une imagination vive, est possédé de la mani
que sur les vœux on n’a point de puissance, Que l’amour veut par-tout naître sans dépendance, Que jamais par la force on n’ent
des poëtes qui se distinguèrent dans la vieille comédie, Aristophane, à Linde, dans l’île de Rhodes, vers l’an 455 avan
de laisser des actes entiers, dont la licence est extrême. Ménandre, à Athènes, vers l’an 342 avant Jésus-Christ, et s
s haut point de perfection où on l’ait vue chez les Romains. Plaute, à Sarsine dans le duché d’Urbin d’aujourd’hui, ve
et qui d’ailleurs les ont travesties plutôt que traduites. Térence, à Carthage, vers l’an 193 avant Jésus-Christ, et
qui furent contemporains de Molière et de Regnard. Raimond Poisson, avec une imagination gaie, paroît n’avoir songé q
bien grand nombre qui soient connus lors de leur pays. Lopez de Vega, en 1562, et Calderon de la Barca, qui florissoit
leterre les plus estimés, sont Dryden, le plus ancien de tous, et qui naquit 25 ans après notre Corneille ; Wicherlei, le Chev
on, dans la liaison des scènes, autant d’art dans la manière de faire naître les incidens et d’amener le dénouement. Le comiqu
de l’original sont plus ingénieusement adoptés dans la parodie. Delà naît un contraste qui déride les plus sérieux ; car il
squ’Antiochus l’approche de ses lèvres. La situation d’Hippolyte fait naître également la terreur dans notre âme, lorsque Thés
aré que la victime demandée par les Dieux, étoit une autre Iphigénie, née d’un mariage secret de Thésée avec Hélène : elle
re, y marche rapidement, sans jamais être embarrassée. Les incidens y naissent tous les uns des autres, et sans qu’ils choquent
e que ces républicains aimoient leur liberté jusqu’à l’excès. Ennemis nés des rois et de la monarchie, ils étoient assez sa
n effet admirable : c’est lorsque la passion ou le sentiment les fait naître . Que Pyrhus, amoureux d’Andromaque, lui offre de
contre moi les armes à la main : Tu fus mon ennemi même avant que de naître  ; Et tu le fus encor quand tu pus me connoître ;
d, et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fait naître . J’excuse votre erreur. Et, pour être approuvés,
ans penser, comme moi, Qu’en quelque obscurité que le sort l’eût fait naître , Le monde, en le voyant, eût reconnu son maître.
Dieu que tu m’as fait connoître, De cette occasion qu’il a sitot fait naître , Où déjà sa bonté prête à me couronner, Daigne ép
, pour me braver : Ils ne s’attendoient point, lorsqu’ils nous virent naître , Qu’un jour Domitius me dût parler en maître. Né
tragédie ; comme celui de la comédie. Quelques années après, Eschyle, à Athènes, fit monter la tragédie sur un théâtre,
gédie naissante, avec beaucoup d’élévation et de grandeur. Sophocle, l’an 495 avant Jésus-Christ, parut sur le théâtre
agédie dans sa véritable grandeur et sa véritable dignité. Euripide, à Salamine, île de la mer Egée, l’an 480 avant Jé
et à dénouer ; des incidens qui ne soient pas trop multipliés, et qui naissent d’eux-mêmes ; un intérêt vif et touchant, mais qu
embrassez la nature. Terre enfante des fruits, couvre toi de verdure. Naissez , mortels, pour obéir aux Dieux. L’opéra demande
s l’Enéide, le héros troyen, qui transporte ses dieux en Italie, fait naître l’intérêt de religion par rapport aux anciens Rom
ateur, Quand jadis l’Eternel, à la mort dévorante, Livra les premiers nés (b) d’une race insolente. A l’aspect de ce glaive,
dit Louis, dans ce sacré séjour Les portraits des humains qui doivent naître un jour….. Approchons-nous ; le ciel te permet de
ciel te permet de connoître Les rois et les héros qui de toi doivent naître . Le premier qui paroit, c’est ton auguste fils(h)
st point de lauriers qui ne couvrent vos têtes. Un peuple de Héros va naître en ces climats. Je vois tous les Bourbons voler d
s au beau siècle d’Auguste. Ces poëmes sont : La Pharsale de Lucain, à Cordoue en Espagne, vers l’an 39 de J. C. Elle
est oubliée. Marmontel l’a traduite en prose. La Thébaïde de Stace, à Naples, vers l’an 50 de J.C. Le sujet de ce poë
’abbé Ce. La Guerre punique (c’est la deuxième) de Sitius Italicus, à Rome vers l’an 55 de J. C. Ce poëme n’offre que
sance des lettres. Le Roland amoureux de Boïardo fournit à l’Arioste, à Reggio en 1474, l’idée de son Roland furieux, p
je l’ai dit ailleurs, l’aurore du bon goût dans l’épopée. Le Tasse, à Sorrento l’an 1544, amena le grand jour, en pub
que la nouvelle l’est encore davantage. Le Sceau enlevé du Tassoni, à Modène en 1565, offre le mélange du sublime et
s, a su jeter un voile sur ce qui ne doit point être vu. Le Camoëns, à Lisbonne en 1517, surnommé par ses compatriotes
ible et très-souvent bas. Je n’en connois pas de traduction. Milton, à Londres en 1608, ne commença son Paradis Perdu
ers qui devroient être gravés dans l’âme de tous les écrivains. Nous naissons tous, sujets d’une double puissance. Chaque peupl
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
envié. Son nom de famille était d’Aubigné : mais si la maison où elle naquit en 1635 était d’une excellente noblesse, la pauvr
maltraitez les huguenots, vous en cherchez les moyens, vous en faites naître les occasions : cela n’est pas d’un homme de qual
s le Journal des Débats (octobre 1856). 1. Charles, comte d’Aubigné, en 1634, aussi peu sensé que sa sœur était raison
’embrasser, non toutefois sans quelque hésitation, la vie religieuse. Née d’une famille ancienne mais pauvre du Berry, et c
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
Lacordaire 1802-1861 [Notice] à Récey-sur-Ource, près de Dijon, dans la patrie
r la victoire1. Les traditions du foyer Qu’on est heureux, quand on naît ou quand on meurt sous le même toit, sans l’avoir
lettres sont le palladium des peuples véritables ; et, quand Athènes naquit , elle eut Pallas pour divinité. Il n’y a que les
er. 2. La Place, célèbre géomètre, astronome et physicien français, naquit en 1749 d’une famille de pauvres cultivateurs, et
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
rit carrière à des intérêts égoïstes et coalisés par la mauvaise foi. avec des instincts chevaleresques, auxquels les é
naît ou ne peut se résoudre à les avouer. De cette nuit qui le couvre naissent les ridicules persuasions qu’il a de lui-même. De
ements qui viennent des causes étrangères, il y en a une infinité qui naissent de lui et de son propre fond. Il est inconstant d
e d’insectes. Un bon plaisant est une pièce rare : à un homme qui est tel, il est encore fort délicat d’en soutenir lon
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
arlent chez l’homme avant la raison. En Grèce, la prose littéraire ne naquit visiblement que vers l’an 600 avant Jésus-Christ,
harme jamais les personnes de goût. L’imagination est une faculté qui naît avec nous, mais qui a besoin de l’éducation pour
iculté même d’encadrer sa pensée dans la mesure étroite du vers, fait naître une lutte éminemment favorable à l’éclosion des b
e et mesurée. La poésie traduit l’action humaine dans le drame. Alors naît aussi la prose, expression de la pensée réfléchie
atteint sa maturité. Après l’action vient le repos, et dans le repos naît la réflexion, la philosophie. L’humanité a dépass
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
nné3 Athalie. Comment ? et depuis quand ? Joas. Depuis que je suis . Athalie. Ne sait-on pas au moins quel pays est
ute alliance : David m’est en horreur, et les fils de ce roi, Quoique nés de mon sang, sont étrangers pour moi. Josabeth.
ycée. 3. Céans ; dans la cause. 4. Pausanias, géographe historien, en Phrygie, au deuxième siècle après J.-C. 5. Re
, né en Phrygie, au deuxième siècle après J.-C. 5. Rebuffe (Pierre), à Baillargues (Hérault), en 1487, professeur de d
ult), en 1487, professeur de droit. 6. Jacques Cujas, jurisconsulte, à Toulouse en 1520. 7. Harmenopule, jurisconsult
consulte, né à Toulouse en 1520. 7. Harmenopule, jurisconsulte grec, à Constantinople en 1320. « Hérille, soit qu’il p
s la prison des sens, enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur pour la liberté ; Malheureux, il aspire à la féli
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
Fléchier. (1632-1710.) [Notice] en 1632, à Pernes, dans le comtat d’Avignon, d’un
et annoté Fléchier avec autant de soin que de justesse. 2. Il était à Sedan, en 1611. 1. Il était né à Sedan en 1611
soin que de justesse. 2. Il était né à Sedan, en 1611. 1. Il était à Sedan en 1611. 2. Maurice de Nassau, qui, mort
l’Autriche, qui parut digne d’avoir été opposé à Condé et à Turenne. en 1608, il mourut en 1681. 1. Allusion à l’aigl
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
Balzac 1596-1655 [Notice] à Angoulême, Jean-Louis Guez de Balzac, membre de
ne ! quel palais, bon Dieu, et quel équipage1 ! Cela ne s’appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici qui sente l
tous les siècles, il verra que ce zèle de réformation a toujours fait naître de nouveaux désordres au lieu de faire cesser les
chrétiens. Les premiers persécuteurs, voulant éteindre la lumière qui naissait et étouffer l’Église au berceau, ont été contrain
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
Jean-Jacques Rousseau 1712-1778 [Notice] à Genève, orphelin élevé presque à la grâce de Di
i vécu de façon à pouvoir me rendre ce témoignage, que je ne suis pas en vain. » Selon le cours ordinaire des choses,
inante pour me déterminer seule à fuir la société des hommes. Je suis avec un amour naturel pour la solitude, qui n’a f
t méprisant délicieusement le genre humain. Tel fut Rousseau. » 2. à Rotterdam en 1467, mort à Bâle en 1536 1. Nou
impatient de la nouveauté, n’est point curieux sur ce seul article ; inquiet et qui s’ennuie de tout, il ne s’ennuie p
s ont dormi longtemps. « Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître , vivre et mourir ; il ne se sent pas naître, il s
me que trois événements : naître, vivre et mourir ; il ne se sent pas naître , il souffre à mourir, et il oublie de vivre. »
ttir aux choses, elle ne saurait embellir, elle veut créer. « Quoique homme à certains égards, j’ai été longtemps enfan
t très ardent, des passions vives, impétueuses, et des idées lentes à naître , embarrassées, et qui ne se présentent jamais qu’
30 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
son manège nous était donné par la nature ; que chacun de nous était avec le don de caresser et de flatter d’un air ti
ui se fait le plus citer, parce qu’elle est toute composée de pensées nées sur les entretiens ordinaires de la vie ; comme q
le sublime ? Il ne paraît pas qu’on l’ait défini. Est-ce une figure ? Naît -il des figures, ou du moins de quelques figures ?
elle corrompt et les lecteurs et l’écrivain. Je conseille à un auteur copiste, et qui a l’extrême modestie de travaille
ieusement parler mon ton de voix ou me ressembler de visage. Un homme chrétien et Français se trouve contraint dans la
, et peuvent aisément vous échapper : vos observations, au contraire, naissent de votre esprit, et y demeurent ; vous les retrou
oi : il y a, selon Cicéron même, des expressions dont tout l’ornement naît de leur force et de la nature du sujet. C. Je n’
dans une langue qu’on ne parle plus, et disent que, puisque Lucrèce, à Rome, embellissait Épicure en latin, son advers
ue Lucrèce, né à Rome, embellissait Épicure en latin, son adversaire, à Paris, devait le combattre en français. Enfin,
i régnaient jadis à la cour, Et que la nature et l’amour Avaient fait naître sur nos rives. Il est toujours environné De leur
usquer ta raison Du bandeau de l’exemple et de l’opinion. L’homme est pour l’erreur : on voit la molle argile Sous la m
Praxitèle pouvait être remarquée. II. Éloquence L’éloquence est née avant les règles de la rhétorique, comme les lang
e. » La nature fait donc l’éloquence ; et si on a dit que les poëtes naissent , et que les orateurs se forment, on l’a dit quand
ous depuis longtemps que, malgré les soins de François Ier pour faire naître le goût des beaux-arts en France, ce bon goût ne
le), et qu’ils voyaient périr la plupart des arts qu’ils avaient fait naître . Addison attaque souvent le mauvais goût de ses c
l’oisiveté opulente. J’ai connu un commis des bureaux de Versailles, avec beaucoup d’esprit, qui disait : « Je suis bi
rand bonheur de la France fut d’avoir dans Louis XIV un roi qui était avec du goût.                     Pauci quos æqu
fanatisme régnait partout, hormis à la cour. Le commerce commençait à naître  ; mais on n’en goûtait pas encore les avantages ;
n esprit fécond fait enfanter à une idée toutes celles qui en peuvent naître  ; et le gland, qui produit le chêne chargé de gla
a manière. A ces différences du style se joignent celles qui doivent naître de la diversité des genres. Le style de l’histoi
le goût n’était pas assuré, parce que le goût national était encore à naître  ; Corneille, qui, par l’impulsion de son génie, s
ans les idées ; pour cela il suffit de les répandre à mesure qu’elles naissent tant que la source en est pure, et de leur donner
s les mots sont appelés par la pensée et placés naturellement, semble naître au bout de la plume. Une période, un vers, où des
venge... Si je verse des pleurs, ce sont des pleurs de rage... Puisse naître de vous un fils qui me ressemble... Je maudirais
expression : c’est l’impulsion que le style reçoit des sentiments qui naissent en foule et se pressent dans Pâme, impatients de
ces, que les passions indécises ou trop compliquées les font rarement naître . La naïveté, la curiosité ingénue, le désir de pl
, ayant ramassé en soi toutes les qualités d’un orateur véritablement pour le sublime, et entièrement perfectionné par
end sa simplicité piquante : de sorte que le brillant de ses ouvrages naît peut-être essentiellement de ces deux sources réu
emple que par ses préceptes, que toutes les beautés des bons ouvrages naissent de la vive expression et de la peinture du vrai ;
t qu’il est permis de le bannir chez les hommes. Il fallait qu’il fût avec un génie bien singulier, pour échapper, comm
n lisant autrefois Corneille, refroidi ou prévenu par ses défauts, et , selon toute apparence, moins sensible au caractè
ature, et n’appartient qu’à ceux qui ont l’esprit naturel. Corneille, dans un siècle plein d’affectation, ne pouvait av
tériser sans raisonnements et sans maximes, par la seule nécessité où naissent les grands hommes d’imprimer leur caractère dans
ion, ni autant de hardiesse que d’égalité. Plus savant encore à faire naître la pitié que la terreur, et l’admiration que l’ét
a peint avec le même bonheur l’inflexibilité et la force d’esprit qui naissent de la vertu. De ces disputes mêmes que je lui rep
endroit, on pourrait le mettre à coté de ce grand homme, si celui-ci, à l’aurore du bon goût, n’avait été le maître de
nt, ni la crainte, ni ce sombre saisissement que le vrai sublime fait naître . La marche impétueuse de l’ode n’est pas celle de
magnifiques, plus Occupés de chercher de grandes figures que de faire naître dans leur âme de grandes pensées. Les défenseurs
à les commettre, et plus pénétré de ses fautes que de ses triomphes ; pour conquérir l’univers, parce qu’il était digne
dre encore contre son autorité le vertueux auteur de Télémaque, homme véritablement pour enseigner aux rois l’humanité,
lesse et le charme de ta parole, lorsqu’il est question d’éloquence ? pour cultiver la sagesse et l’humanité dans les r
contagieuses, ni assez importantes pour faire du bruit. Ceux qui sont nés éloquents parlent quelquefois avec tant de clarté
a les justes intervalles qui séparent les idées principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à
succéderont aisément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de
ance du style à la nature du sujet, il ne doit jamais être forcé ; il naîtra naturellement du fond même de la chose, et dépend
I. Règle générale, les Anglais écrivent tous bien, en hommes qui sont nés orateurs, en gens pratiques et tournés vers la ré
x dans lesquels il est une habitude de l’âme ! Chez les uns, le style naît des pensées ; chez les autres, les pensées naisse
hez les uns, le style naît des pensées ; chez les autres, les pensées naissent du style. XLVIII. La Bruyère dit qu’il faut prend
l’empreinte d’un talent extraordinaire. LIII. Il faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les phrases de
Cid, rédigés par Chapelain. 20. Bouhours, jésuite, habile critique à Paris en 1628, mort en 1703: principaux ouvrage
de l’esprit. 21. Rabutin. Bussy-Rabutin, cousin de Mme de Sévigné, en 1618, mort en 1693. 22. Balzac et Voiture. B
e Sévigné, né en 1618, mort en 1693. 22. Balzac et Voiture. Balzac, à Angoulême en 1594, mort en 1605 : Lettres adres
pe ou la Cour, le Prince, le Socrate chrétien, Entretiens. — Voiture, à Amiens en 1598, mort en 1648 : Lettres et poési
utinam scriptis adjuncta foret vis Comica..., etc. 25. Malherbe, à Caen en 1555, mort en 1628 : Odes, paraphrases
Odes, paraphrases de psaumes, Stances, Epigrammes. Théophile de Viau, en 1590, mort en 1620 ; auteur de poésies emprein
eur de poésies empreintes de beaucoup de mauvais goût. 26. Ronsard, en 1525, mort en 1585. 27. Marot (Clément), né
goût. 26. Ronsard, né en 1525, mort en 1585. 27. Marot (Clément), en 1495, mort en 1544. 28. Belleau, né en 1528,
1585. 27. Marot (Clément), né en 1495, mort en 1544. 28. Belleau, en 1528, mort en 1577 ; Jodelle, né en 1532, mort
495, mort en 1544. 28. Belleau, né en 1528, mort en 1577 ; Jodelle, en 1532, mort en 1573 ; né en 1544, mort en 1590.
lleau, né en 1528, mort en 1577 ; Jodelle, né en 1532, mort en 1573 ; en 1544, mort en 1590. 29. Racan, né en 1589, m
le, né en 1532, mort en 1573 ; né en 1544, mort en 1590. 29. Racan, en 1589, mort en 1670, a laissé des Mémoires pour
d’idylles ; des odes sacrées, des poésies diverses. 30. Rabelais, à Chinon en 1483, mort en 1553, auteur de Gargant
assez, et le second, celui qui pense trop subtilement. 32. Amyot, à Melun en 1513, mort en 1593; traducteur de Plut
arque et des romans grecs de Longus et d’Héliodore. 33. Coeffeteau, en 1574, mort en 1623 ; auteur d’une histoire rom
moi-même le meilleur de l’eau de fleur d’orange ! » 38. Corneille, en 1606 mort en 1681. 39. Contre les mœurs. Il
poëme le caractère que 1'auteur lui donne dès le début. 40. Racine, en 1630, mort en 1699. 41. 1. On prétend que pa
ds. 66. Acte III, sc. III. 67. Etienne Jodelle, sieur du Lymodin, à Paris, mort en 1573, auteur de tragédies imitée
Boileau. 84. A mon esprit 85. Henriade 86. Id. 87. Moraliste à Aix, en 1715, mort en 1747. 88. Tragédie de Cr
31 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
1749-1791) [Notice] Henri-Gabriel Riquety, comte de Mirabeau, naquit au Bignon, près de Nemours, le 9 mars 1749. Au mi
onquis par son audace. « Cet homme, a dit un éminent critique3, était orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme
soutenir malgré lui ? Je ne puis adopter votre système, parce qu’ici naissent des inconvénients auxquels il est impossible de r
tice] Anne-Louise-Germaine Necker, fille du ministre de Louis XVI, naquit à Paris en 1766. Dès sa première enfance elle fit
t la littérature de son siècle8. Une petite ville Corinne était née en Italie de la première femme de lord Edgermond 
e nouvelle ; mais cette sensation est en harmonie avec celle que fait naître l’aspect d’un temple majestueux. La peinture, la
image de l’infini ; il n’y a point de terme aux sentiments qu’il fait naître , aux idées qu’il retrace, à l’immense quantité d’
de l’esprit sont acquis par l’étude ; les souvenirs de l’imagination naissent d’une impression plus immédiate et plus intime, q
lui à un degré éminent : une grande profondeur d’idées, la grâce qui naît de l’imagination, grâce plus originale que celle
tion ; mais avec la force de l’âge il reprit cette pureté sublime qui naît des hautes pensées. Jamais il n’entrait en négoci
el beau mouvement ne se sentent-ils pas saisis ! Le sol qui les a vus naître , la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les r
briand (1768-1848) [Notice] François-Auguste de Chateaubriand naquit en Bretagne, à Saint-Malo, le 4 décembre 1768. Lo
emières impressions, et sous la vive influence de ces causes diverses naquit la pensée du Génie du christianisme. L’ouvrage en
le plus jeune peut-être Demande, en regardant les lieux qui l’ont vu naître , Quand viendra le printemps par qui tant d’exilés
nt armés contre lui ; il retourne enfin mourir aux bords qui l’ont vu naître  : il y retrouve le fleuve, l’arbre, le nid, le so
aux Français criminels, dans quelque rang que la fortune les ait fait naître , qui combattirent vingt-cinq ans avec l’étranger
u’à retirer de l’étude des faits les enseignements qu’ils renferment. à Nîmes en 1787, M. Guizot dès 1812 était nommé à
lement les progrès, adaptant ses paroles aux impressions qu’il voyait naître , profondément ému, mais sans que l’émotion l’empê
, officier mécontent : il en informa les communes. Chaque jour voyait naître et échouer, pour le salut du comte, quelque nouve
ces deux sortes d’impiété, l’impiété grossière et cynique, celle qui naît de l’immoralité ou qui produit l’immoralité, est
bonne heure placé M. Villemain dans cette élite d’esprits supérieurs. à Paris en 1790, il avait avant vingt-six ans obt
a plus grande part de sa vie dans les consulats d’Orient, ils étaient nés tous deux à Constantinople d’une femme belle et s
Ibid., leçon 58e 170. V. Cousin (1792-1867) [Notice] à Paris en 1792, M. Victor Cousin, après de forte
ns supérieurs de notre époque qui ont régénéré la science historique. à Blois en 1793, il recevait encore enfant, à la
lleur que le présent qui lui pèse, l’écho fidèle des regrets que fait naître dans quelques âmes élevées une civilisation qui s
tions, par le complet affranchissement de la Gaule méridionale. De là naquit cette foule d’États indépendants qu’on vit s’élev
termes vagues et mal définis, aux devoirs de la féauté, de ce moment naquit le germe encore informe de la France moderne et d
nt profond de sympathie et de dévouement : c’étaient deux jeunes gens nés au pays de Térouanne, Franks d’origine, et dispos
e la dynastie mérovingienne. Ces fils de conquérants à demi sauvages, nés avec les idées de leurs pères au milieu des jouis
ion, quand elle ne lui apporte pas un surcroît d’honneur et de force. en 1796 au hameau des Pontets, près de Mouthe, su
cette pensée, et c’est au philosophe à déterminer les causes qui font naître dans notre esprit le problème de notre destinée.
ent où cette impétueuse inconstance dans la poursuite du bonheur, qui naît de la variété et de l’indécision de nos désirs, s
née, qui le conduit à s’en inquiéter et à se demander ce qu’elle est, naît -il plus ordinairement encore de l’expérience des
e de la destinée humaine 250. M. Mignet (1796) M. Mignet est à Aix en 1796. Un éloge de Charles VII, couronné
ie Stuart, ch. xi. Enseignements de la vie de Franklin258 «  dans l’indigence et dans l’obscurité, dit Frankli
t. Elle offre surtout des enseignements et des espérances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans appui et sans for
Vie de Franklin, ch. Ier. M. Thiers (1797) M. Thiers est à Marseille le 10 avril 1797260. À cette vivacité
eur, rencontré quelques accents tragiques que la postérité a retenus. à Versailles en 1733, Ducis demeura de tout temps
lumière, Lorsque277 je crus, hélas ! au doux son de sa voix, Le faire naître encore une seconde fois, Dans ce trouble confus d
erreur profonde Dont vous n’instruisez pas la triste Frédegonde. D’où naissent vos chagrins ? Ne verrez-vous jamais Qu’avec des
rs sont les miens. Je sens dans mon ardeur, par les siennes pressées, Naître , accourir en foule et jaillir mes pensées. Mon di
’ennuyeux. Ibid. Delille (1738-1813) [Notice] Delille naquit en 1738 à Aigueperse, dans cette Auvergne qui ava
enfuit loin des rois311. Le soir, des simples mets que ce lieu voyait naître Ses mains chargeaient sans frais une table champê
couleurs éclatantes D’or, de pourpre et d’azur embellissent le ciel, Naissez , montez, tombez, et louez l’Éternel ! Célébrez l’
perdu, liv. V.) Joseph Chénier343 (1764-1811) [Notice] à Constantinople en 1764, deux ans après André Ch
Son ministre devine et prévient les arrêts ; Et le ciel à la fois fit naître en sa colère Tibère pour Séjan et Séjan pour Tibè
r vos bontés. Des hauteurs de Livie ils souffriront peut-être ; Mais, nés du sang d’Auguste, ils ont assez d’un maître : Le
n jour, peut-être, un jour ils pourront seconder Et Tibère, et Drusus pour lui succéder. Dites-leur de briller aux cham
r la honte.Avez-vous pu le croire ? La honte ! à lui ! jamais. Il est pour la gloire : Déjà même il l’obtient en protég
sur un vaste tombeau. Ces malheurs sont récents. Quel monstre les fit naître  ? À sa trace fumante on peut le reconnaître : La
nt, le chansonnier populaire a été en même temps un artiste consommé. à Paris en 1780, Béranger ne trouva personne dans
e : De ce vallon ne me parlez-vous pas ? L’une de vous peut-être est née Au toit où j’ai reçu le jour ; Là, d’une mère inf
utre nom se levait auprès du sien : c’était celui de M. de Lamartine. à Mâcon en 1791, il avait vu s’écouler sa premièr
ns la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur pour la liberté, Malheureux, il aspire à la félic
me, à ton gré façonné, Que me dois-tu, Seigneur, quand je ne suis pas  ? Rien avant, rien après : gloire à la fin suprêm
[Notice] Ce fut au Havre, patrie de Bernardin de Saint-Pierre, que naquit en 1793 Casimir Delavigne. Un dithyrambe sur la n
tendu434. M. Victor Hugo (1802) [Notice] M. Victor Hugo naquit à Besançon en 1802. Sa mère, fille d’un armateur
ns doute ce hasard qui semblait prédestiner M. V. Hugo, en le faisant naître et grandir au milieu d’un double courant d’idées
ars dans l’ombre, Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin, Voyant
é à un poète qui, « à défaut de la foi, avait le don des larmes448 ». à Paris en 1810, A. de Musset, après des études b
Dans la création le hasard m’a jeté ; Heureux ou malheureux, je suis d’une femme, Et je ne puis m’enfuir hors de l’hum
r le cœur. Ibid. Ponsard (1814-1867) [Notice] Ponsard naquit à Vienne (Isère) en 1814. Sa première jeunesse s’
xions morales et ces fines analyses des diverses impressions que fait naître la vue des chefs-d’œuvre de l’art ou de la nature
si ce sont des biens ou des maux. » 78. J.-David Leroy, architecte, en 1728, mort en 1803, à qui l’on doit les Ruines
nde partie que nous détachons un fragment. 141. L’abbé de Lamennais, à Saint-Malo en 1782 et mort en 1834, fit paraîtr
escriptif ; façon de le louer dont elle ne fut pas contente. » 153. à Semur en 1720, mort en 1785. Un choix de ses me
r M. Hémardinquer à la suite de ses Morceaux choisis de Buffon. 154. à Agen en 1756, mort en 1825. Son principal ouvra
du lundi de M. Sainte-Beuve, tomes IV et X. 164. André Chénier était en 1762, Joseph en 1764. 165. Ce sont deux lettr
ication des arts. 174. Pergolèse, l’auteur du Stabat mater dolorosa, naquit à Jési (délégation d’Ancône) en 1710 et mourut à
la musique militaire. 179. Leo, l’auteur du Miserere à deux chœurs, naquit à Naples en 1694 et mourut en 1756. Durante, le m
à Naples en 1694 et mourut en 1756. Durante, le maître de Pergolèse, naquit aussi à Naples en 1693 et mourut en 1755. Il est
ècle, dont le mérite propre a été dans l’expression. 182. Helvétius, à Paris en 1715, mort eu 1771, fut le disciple de
s intéressants (le 8e et le 9e du livre III) sur Sidoine Apollinaire, à Lyon en 430, gendre de l’empereur Avitus, grand
. Forme germanique du nom de Clovis. 205. Grégoire, évêque de Tours, naquit en Auvergne en 539. Son ouvrage intitulé Histoire
ni ne lasse, qui ne trouvent dans le repos qu’impatience et fatigue, nés pour le mouvement parce qu’ils portent en eux-mêm
nheur que nous poursuivons sans l’atteindre, termine ainsi : Hélas ! naître pour vivre en désirant ta mort ! Grandir en regre
ses étoiles, La mer ses eaux, le navire ses voiles. 258. Franklin naquit à Boston, le 17 janvier 1706. Grâce à son esprit
, tout m’aime !… 324. Exemple d’harmonie imitative. 325. Villars, en 1653, mort en 1734, célèbre par la victoire de
Chaque ouvrage se vend séparément. 395. Georges Gordon, lord Byron, naquit en 1788 à Douvres et mourut en 1824 à Missolonghi
a vie. » 421. Saint François, le fondateur de l’ordre des Minimes, vers 1416 à Paule, petite ville de Calabre, et mo
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
, plus estimables que les vertus des autres. Personnage véritablement pour la gloire de son pays ! comparable, je ne di
s naturels et hardis deviennent familiers ; les hommes, qui sont tous nés imitateurs, prennent insensiblement la manière de
tes en tous les genres cette foule de grands hommes que la nature fit naître , comme dans le siècle de Léon X et d’Auguste. C’e
succéderont aisément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout, et donnera la
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
e ; on la rencontre à différents degrés chez toutes les nations. Elle naît d’elle-même en Grèce. Les Osques de la Campanie j
es fêtes un côté sérieux et un côté comique : c’est de ce dernier que naquit la comédie. La partie sérieuse du dithyrambe s’en
pas de toile à baisser ; la représentation était continue. De là sont nées tout naturellement les unités de temps et de lieu
à plaire que par l’effroi qu’elle inspire. La tragédie romantique est née spontanément chez les peuples _modernes, à l’époq
. La France, longtemps fidèle à l’imitation classique des Grecs, a vu naître , dans les derniers temps, une réaction violente c
u comique. Le comique est ce qui provoque en nous l’hilarité. D’où naît cette singulière puissance ? D’une quantité de ca
is ce succès est passager : il s’efface avec le ridicule qui l’a fait naître . Ainsi, les Précieuses ridicules de Molière ont e
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
De Maistre 1753-1821 [Notice] à Chambéry, dans une province où notre langue fut
naissais. Il y a même, je t’assure, je ne sais quel charme secret qui naît de cette dure destinée qui m’a toujours séparé de
séparer de sa famille ; il n’avait pas encore vu sa fille Constance, née quelques mois après son départ. Elle avait alors
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
ir acquis quelques connaissances générales de ces deux arts. Longin, à Athènes dans le troisième siècle de l’ère chrét
leau en a donné une excellente traduction. Dans les œuvres de Lucien, vers la fin du premier siècle de notre ère, à Sam
ivre de l’Orateur, que l’abbé Colin a fort bien traduit. Quintilien, à Rome l’an 42 de J.-C, fut l’ennemi déclaré du m
e d’Horace, de Despréaux et de Rousseau, par le duc de N***. Platon, à Athènes vers l’an 429 avant Jésus-Christ, a com
36 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
Amyot 1513-1593 [Notice] à Melun, de parents très-pauvres, qui, chaque sem
ant chacun s’empresse de se retirer. 6. Archiloque, poète satirique, à Paros vers 700 av. J.-C., mort vers 635, perfec
t plus tôt n’était pas encore faite au seizième siècle. 8. Aristote, à Stagyre en Macédoine (334 av. J.-C.), fils de N
d’un rouge foncé, parsemée de taches blanche. 4. Ainsi. 5. Platon, en 429 ou 430 av. J.-C. dans titre d’Égine, fils
37 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
Avant-propos. Le siècle a vu naître une ère nouvelle pour tous les genres d’éloquence
mour de la patrie, qui peuvent seuls animer le feu du génie, et faire naître ces idées élevées dignes de l’admiration des homm
econdaire ou accidentel, n’est pas frappant, parce que la France a vu naître simultanément le génie et le goût. Mais en Anglet
les jouissances qui en sont la suite. Parlons d’abord du plaisir qui naît de la sublimité et de la grandeur ; nous nous occ
vons observer que toute grande puissance ou force mise en action fait naître des idées sublimes, et peut-être est-ce là la pri
des éléments, produisent dans nos esprits ces émotions profondes d’où naît le sublime. Il faut aussi remarquer que toutes le
subite de quelque être surnaturel, et cependant les idées qu’il fait naître en nous sont obscures et confuses ; le sentiment
s ; le sentiment que nous éprouvons est le produit des idées que fait naître dans notre âme la présence d’un être surnaturel,
econnaître que le sublime a diverses sources qui toutes peuvent faire naître cette émotion profonde. Ces courtes observations
jet n’est pas un sujet tel, que si on le présentait à nos yeux il fit naître des idées à la fois terribles et magnifiques, sa
sage est vraiment sublime, et la forte impression qu’il fait sur nous naît de l’idée de l’exercice d’une puissance merveille
ne autre condition de ce genre de style. La vigueur d’une description naît , sous beaucoup de rapports, de la concision et de
e. Les vertus sociales, les douceurs de l’amitié, la générosité, font naître dans nos amis des sentiments plus doux, plus agré
oduit des émotions semblables. Une autre source du beau est celle qui naît de la convenance ou du rapport des parties ; si n
, produit cependant sur notre esprit une vive et agréable émotion qui naît de cette passion de curiosité si naturelle à l’ho
importantes, et celles qui se présentaient le plus fréquemment. De là naquirent les divers cas : le génitif, le datif, l’ablatif,
t et brièvement. La diffusion est le contraire de la précision ; elle naît généralement de l’habitude d’employer une trop gr
seul but d’arrondir la période et de diversifier l’expression : de là naît l’obscurité et la confusion qui se répandent sur
en suspens, doivent être évités avec le plus grand soin. L’ambiguïté naît de deux causes : un choix vicieux de mots et un a
s il n’en résulte pas que les principes soient inutiles, parce qu’ils naissent des observations faites sur la pratique, et qu’il
sprit, qu’ils sont tirés du sujet, que les idées accessoires les font naître , ou que les bienséances les inspirent » (Dumarsai
rtion de l’auteur, et confirmer sa pensée. Lorsque nous voulons faire naître quelque sentiment de plaisir ou d’aversion, nous
nous l’invitons à participer aux impressions agréables qu’il va faire naître . C’est par ces moyens que le langage a acquis cet
mes à animer tous les objets de la nature ; soit que cette propension naisse du besoin d’étendre à tous ces objets une ressemb
interrogations qu’on lui fait. Cependant toute passion violente fait naître cette figure, l’amour, la colère, l’indignation,
s communique aucune de ses sensations, et ne peut conséquemment faire naître en nous aucun sentiment, si ce n’est celui de l’i
t alter Assuitur panuus. Hor. Les beautés réelles et vraies du style naissent du sentiment ; elles coulent naturellement entraî
parle naturellement l’imagination. Toutes les émotions qu’il exprime naissent de son sujet ; il parle comme il sent ; mais son
goureux, faible, sec, affecté, et autres semblables. Ces distinctions naissent sans doute de la manière de penser de l’auteur, m
et l’harmonie ; et cette précision qu’il affecte est destinée à faire naître dans l’esprit du lecteur plus d’idées qu’il n’en
a simplicité de la pensée opposée à la recherche. Les pensées simples naissent naturellement de la circonstance ou du sujet prés
expression ; c’est l’impulsion que le style reçoit des sentiments qui naissent en foule et se pressent dans l’âme, impatients de
nés par des rois appelés tyrans. Leur expulsion de tous ces états fit naître un grand nombre de gouvernements démocratiques, p
, après le siècle de Périclès, un objet plus important encore, on vit naître une secte d’hommes jusqu’alors inconnus, appelés
la décadence de l’empire romain, l’introduction du christianisme fit naître un nouveau genre d’éloquence, celui des apologies
n le droit public et les ressorts des gouvernements constitutionnels. observateur, ses réflexions avaient plus formé so
èce deviennent déplacés ; ils manquent de naturel : on voit qu’ils ne naissent pas de la circonstance. L’étude et l’ostentation
et de jalousie. Ils ôtent du poids aux paroles de l’orateur, et font naître le soupçon d’un défaut de solidité et de vigueur
lle, cependant, même en parlant devant un seul homme, la chaleur, qui naît de l’importance de l’affaire et du zèle, est un d
du discours ; mais il faut les employer avec convenance, lorsqu’elles naissent du sujet, et qu’une chaleur naturelle et jamais a
ion. La première règle est, que l’exorde soit simple et facile, qu’il naisse du sujet. Il doit paraître, suivant l’élégante ex
rateur de joindre à cette qualité un certain sentiment de dignité qui naît de la conviction, de la justice et de l’importanc
remarquerai qu’il faut préparer la voie à celles que l’on veut faire naître dans les parties subséquentes du discours. L’orat
sé et languissant, et quoique les auditeurs ne puissent déterminer où naît la faute ou le désordre, ils en ont au moins la c
e : de ne pas séparer un des chefs d’un discours en forme, pour faire naître quelque passion ; de ne jamais avertir que vous a
pre le cours naturel de la passion, lorsqu’une fois elle a commencé à naître et à s’élever, sacrifiez toutes beautés, quelque
tion de mots, transmettent aux hommes des idées plus frappantes, font naître dans eux des passions plus fortes, que ne pourrai
ffe les plus beaux mouvements ; cette gêne, cette contrainte, ennemie née du naturel et des grâces ; là, des critiques fami
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
De Maistre 1753-1821 [Notice] à Chambéry, dans une province où notre langue fut
lir la loi, lui qui est un être moral et miséricordieux ; lui qui est pour aimer ; lui qui pleure sur les autres comme
i je n’en sais pas douter. Il est fait comme nous extérieurement ; il naît comme nous ; mais c’est un être extraordinaire, e
ations sur les mœurs.) Joubert disait des Français : « Les Français naissent légers, mais ils naissent modérés. Ils ont un esp
ubert disait des Français : « Les Français naissent légers, mais ils naissent modérés. Ils ont un esprit leste, agréable et peu
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
A. Chénier, qui devait le jour à une mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople, en 1762, d’un père qui y représ
nts, venus de Jupiter ; Heureux sont les parents qui tels vous firent naître  ! Mais venez, que mes mains cherchent à vous conn
vous aura vu treize années : A peine, mes enfants, vos mères étaient nées , Que j’étais presque vieux. Assieds-toi près de m
nom des Trudaine1 et bénit leur ouvrage ? Ton peuple industrieux est pour les combats. Le glaive, le mousquet, n’accab
40 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
rgés comme de vils troupeaux, en sorte que la lassitude et la satiété naissent plus vite du carnage que de la lutte elle-même. I
é par les guerres étrangères. » Traduit de Paulus Æmilius, historien à Vérone, mort en 1529 (de rebus gestis Francorum
se livrer aux caprices d’un tyran. » Traduit de Lucain, poète latin, l’an 38 ap. J.-C. (La Pharsale). IX. Marc-Aurè
ap. J.-C.). [Première partie.] Le discours suivant aurait pu faire naître quelques bonnes espérances ; malheureusement elle
, comme si je l’avais acheté ; mais seul parmi tant d’autres, je suis , j’ai été élevé dans le palais impérial ; dès ma
ons, chérissez-moi, non pas comme si je vous étais imposé, mais comme pour vous. Mon père, admis déjà aux demeures céle
la nécessité ne t impose pas cette obligation ! » Traduit de Strada, à Rome en 1572. XV. L’Isle Adam exhorte les ha
moi, et surtout songez que Dieu nous protège. » Traduit de Mariana, à Talavera en 1537, mort à Tolède en 1624. XVI
our y chercher des présages. Traduit de Silius Italicus, poète Latin vers l’an 25 de J.-C. XLI. Discours de Lentulu
Cinna, dans le camp de mes adversaires : tu n’es pas devenu, tu étais mon ennemi : eh bien ! je t’ai sauvé et je t’ai r
avait de se perpétuer dans le commandement. Traduit de Freinshemius, à Ulm, en 1608. (Supplément de Quinte-Curce).
us : « Ô César, nous les plus vaillants des hommes, nous t’avons fait naître dans la ville la plus illustre, pour être notre g
s la disette. » Extrait de la Conjuration des Gracques. (Saint-Réal, en 1639, à Chambéry.) LXXXV. L’Évêque Flavien
leur liberté et à songer que les citoyens d’une ville sont avant tout nés pour leur patrie et non pas seulement pour eux-mê
aimé ne pas vivre que de perdre la liberté. Chacun ne se croyait pas seulement pour ses parents et pour ses proches, m
trie avant tout. Quelle est donc la différence ? Celui qui pense être uniquement pour sa famille, attend la mort nature
réglée d’avance par le destin : mais celui qui a la conviction d’être surtout pour sa patrie, voudra mourir, plutôt que
u’on pouvait attendre d’un Dieu. » Traduit de Lucien, écrivain grec, à Samosate, vers l’an 120 av. J.-C. LXXXIX. Di
de sa justice dont je n’étais qu’un faible instrument. De mes cendres naîtront vos malheurs et la punition de vos crimes. Ne vou
ndes calamités, meurtres et discordes, que votre tyrannie n’en a fait naître dans ce royaume ; et sachez que vos rois perdront
t solitaire, pour aller prendre le gouvernement d’une ville qui était née et qui avait grandi au sein de la guerre. « Il e
ion et d’amour pour la justice ? » Extrait de Palissot, littérateur, en 1730 à Nancy (Histoire des premiers siècles de
41 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
du poème épique et des pièces de théâtre. Dans les œuvres de Lucien, , vers la fin du premier siècle de notre ère, à Sa
sur la manière d’écrire l’histoire, qui est un chef-d’œuvre. Longin, vers l’an 210, avait composé un grand nombre d’ou
ues, les Partitions, il a donné les préceptes de son art. Quintilien, à Rome (ou à Calagurris, en Espagne) l’an 42 de J
er des vers classiques, qui doivent mourir dans les lieux où ils sont nés . Les exemples sont, en général, bien choisis et b
e plus grand succès pour traiter toutes sortes de matières42. Platon, à Athènes vers l’an 429 avant J.-C, a composé tou
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
Delille 1738-1813 [Notice] à Clermont, professeur d’humanités au collége de
’enfuit loin des rois8. Le soir, des simples mets9 que ce lieu voyait naître Ses mains chargeaient, sans frais, une table cham
traits ingénus. Partout où la nature, en dépit de notre art, La fait naître en passant, et la jette2 au hasard, Avec le même
lille a traduit par des élégances un peu fausses. 9. Un lieu voit-il naître des mets ? 10. Amassait n’est pas gracieux. 1
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
Balzac 1596-1655 [Notice] à Angoulême, Jean-Louis Guez de Balzac, membre de
stes grecs. Disons que c’est une éloquence d’affaires et de service ; née au commandement5 et à la souveraineté ; tout effi
point à cueillir des fleurs et à les lier ensemble ; mais les fleurs naissent sous ses pas, aussi bien que sous les pas des dée
. Fine : exquise. 1. Transition vers le portrait de Démosthène. 2. en Afrique, 128 ans après J. C. 1. Maître. 2. I
44 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
asme de son époque, peut offrir à la nôtre plus d’un modèle oratoire. à Angoulême (1594) vers le temps où Henri IV fais
troisième partie. Voiture (1598-1648.) [Notice.] Voiture, en 1598 à Amiens, fut le plus bel esprit de la co
s. Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui sont nés pour commander à tous les autres, fuient devant u
t de Molière, en le considérant comme poète. Bornons-nous à dire que, à Paris en 1622, il termina sa carrière en 1673.
a vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus de force ». à Clermont-Ferrand en 1623, il précéda tous les g
s et les peines où ils s’exposent, dans la cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises har
étroites pour le grand nombre de tes habitants, et les enfants qui te naîtront dans les années de ta stérilité te diront : « La
ement l’esprit du lecteur, mais qu’elles le purifient et l’élèvent68. Née à Paris le 5 février 1626, Mme de Sévigné mourut
sur Démosthène : c’est qu’il fut la règle de l’éloquence elle-même98. à Dijon en 1627, quelques années avant Louis XIV,
es qui font la force d’un empire108. La nature ne manque pas de faire naître dans tous les pays des esprits et des courages él
petits. Louis a brisé les fers dont tu accablais ses sujets, qui sont nés pour être libres sous son glorieux empire. Orai
rri : Quia non pavisti, occidisti 140. Et cette dureté meurtrière est née de son abondance et de ses délices. Ô Dieu clémen
la gloire de l’évêque de Meaux, il ne devait lui survivre qu’un mois. en effet à Bourges le 20 août 1632, il mourut le
pour le Vendredi-Saint. La Bruyère (1646-1696.) [Notice.] en 1646 à Dourdan (Seine-et-Oise), La Bruyère, do
seul bien capable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les
prononcé le 15 juin 1693. Fénelon (1651-1715.) [Notice.] en 1651 au château de Fénelon, en Périgord, Fénel
Église, il est vrai, répare ses perles : de nouveaux enfants, qui lui naissent au-delà des mers, essuient ses larmes pour ceux q
n doit trouver sa place, puisque sa vie lui fut dévouée tout entière. à Paris le 30 janvier 1661, il avait eu le bonheu
fruits de mon loisir, fruits qui vous appartiennent, puisqu’ils sont nés sur votre fonds : heureux, s’ils ne dégénèrent po
avaient rempli ses dernières années et mis le comble à sa gloire289. dans la Provence en 1663, il mourut en 1742. M
réduits mille fois à souhaiter, comme Job301, que le jour qui les vit naître eût été lui-même la nuit éternelle de leur tombea
uit éternelle de leur tombeau : vous sentirez alors le plaisir d’être nés grands ; vous goûterez la véritable douceur de vo
e. Montesquieu (1689-1755.) [Notice.] Lorsque Montesquieu naquit (en 1689, au château de la Brède, près de Bordeau
uis XVI, après que sa jeunesse avait vu la fin de celui de Louis XIV. en effet le 20 février, 1694 à Châtenay près de P
t des grands capitaines sont devenus tels par degrés. Ce prince était général ; l’art de la guerre semblait en lui un i
langue italienne doit encore fortifier ce goût avec lequel vous êtes née , et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Ar
tit nombre. 15 avril 1743. Buffon (1707-1788.) [Notice.] en 1707, à Montbard en Bourgogne, Buffon fut parm
ans toute leur force, dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de naître  ; il les transmet par des traits rapides qui port
la souffrance et destinés à éprouver la pénurie. Enfants disgraciés, nés dans le dénuement pour vivre dans la privation, l
age : oiseaux aquatiques. Rousseau (1712-1778.) [Notice.] à Genève le 28 juin 1712, Jean-Jacques Rousseau,
r mon existence, sans prendre la peine de penser407. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l’instabil
nscience plus scrupuleuse, une ardeur plus suivie et plus passionnée. le 20 janvier 1716 à Cassis, petit port de la Pro
u’à l’humeur incisive et quelque peu querelleuse du Normand (il était à Caen vers 1555), tout concourait en lui merveil
yable Qu’on allait voir une saison Où nos brutales perfidies Feraient naître des maladies Qui n’auraient jamais guérison ? Qu
ts, Ne finit ses tragiques œuvres Qu’en la fin même des États. D’elle naquit la frénésie De la Grèce contre l’Asie, Et d’elle
aix que toutes choses Succèdent selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses, En la paix naissent les plaisirs : Ell
selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses, En la paix naissent les plaisirs : Elle met les pompes aux villes, Do
référait à l’étude des lois le travail de la composition et des vers. le 6 juin 1606, l’avocat poète avait, dès l’âge d
rès moi, si vous vous souvenez « Des illustres aïeux de qui vous êtes nés . » À peine ai-je achevé, que chacun renouvelle, P
contre moi les armes à la main : Tu fus mon ennemi même avant que de naître , Et tu le fus encor quand tu me pus connaître ; E
orneille, le devança de plusieurs années dans la carrière dramatique. à Dreux en 1609, il donna, dès l’âge de dix-huit
rtu que de votre ascendant ; Par elle rendez-vous digne d’un diadème. pour donner des lois, commencez par vous-même545
ai mes droits546. La Fontaine547 (1621-1695.) [Notice.] à Château-Thierry (Champagne) le 8 juillet 1621,
que d’être malheureux582. Molière (1622-1673.) [Notice.] à Paris en 1622, Molière, après de bonnes études
me attirer la chaleur. CLITANDRE. Mon cœur n’a jamais pu, tant il est sincère, Même dans votre sœur, flatter leur carac
bien écrire650. Boileau (1636-1711.) [Notice.] Boileau, à Paris en 1636, avait commencé par se faire rece
ille à nos yeux ; il faut qu’il nous endorme. On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semble
ause des sujet malheureux, il encourut une disgrâce qui hâta sa mort. à la Ferté-Milon le 21 décembre 1639, il s’éteign
e au rang des jours infortunés Ceux où jadis la sœur et le frère sont nés . NÉRON. Narcisse, encore un coup744, je ne puis l
tout ce qu’ils osent dire ? « Néron, s’ils en sont crus, n’est point pour l’empire ; « Il ne dit, il ne fait que ce qu
evons faire747. J.-B. Rousseau (1671-1741748.) [Notice.] à Paris en 1671, J.-B. Rousseau, qui étendit et a
vers ! Non, jamais sous les yeux de l’auguste Cybèle La terre ne fit naître un plus parfait modèle             Entre les dieu
ble779. On est peu d’accord sur les débuts de cet ingénieux écrivain. à Tours en 1680, il se serait, s’il faut en croir
oins estimable et de moins solide. On avait dit longtemps qu’il était dans le petit village de Château, peu distant de
age de Château, peu distant de Paris : il est établi maintenant qu’il naquit à Paris même, le 20 février 1694, dont il demeura
u vengeur des crimes : Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes : dans la pauvreté, j’offrais de simples vœux, Un c
sais peu de mes droits quelle est la dignité ; Mais le ciel m’a fait naître avec trop de fierté, Avec un cœur trop haut, pour
a bassesse, Et mes yeux du présent ne sont point éblouis : Je me sens des rois, je me sens votre fils. Hercule ainsi qu
A. Chénier, qui devait le jour à une mère d’origine grecque et qui naquit à Constantinople, en 1762, d’un père qui y représ
Charles de Gonzague, duc de Nevers, et de Catherine de Lorraine. Elle naquit en 1616 et mourut en 1684. Cette princesse, plus
mort, écrit Sénèque, nous remet dans le calme où nous étions avant de naître  », et dans une des tragédies attribuées à ce phil
és par ce surnom : Caravaggio est un bourg du Milanais où ils étaient nés . Celui dont il s’agit ici et qui est le plus célè
Malherbe, était imité d’un poème italien composé par Louis Tansille, à Nôle vers 1510, mort en 1569. 468. Corneille
t aucun de comparable dans toute l’antiquité… Que de beautés, et d’où naissent -elles ? d’une simple méprise très naturelle, sans
e de ses Discours sur l’homme, où il déclare Que l’homme n’est point pour les vastes désirs. 565. C’est le pallida
ans la perfection de ses écrits. Sa réputation fut, au reste, lente à naître comme ses productions. De son vivant même, il ne
et de vérité on a remarqué justement que le comique le plus abondant naissait de la simple opposition des caractères, et que Mo
aints. Au-delà il n’y a rien. » 748. Plusieurs biographes ont fait naître J.-B. Rousseau en 1669, d’autres en 1670. La date
i motivèrent sa condamnation : elle eut lieu en 1712, l’année même où naissait à Genève un autre Rousseau, destiné à captiver av
d’une vieille maison : On la voit sèche et morte aussitôt qu’elle est née ,             Et vivre une journée Est réputé pour
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
oureuse. L’idée représente l’objet, le peint dans notre esprit ; elle naît de la première impression formée en nous par des
 ; la pensée considère cet objet, elle l’examine avec attention, elle naît de la réflexion. Ainsi le mot Dieu se présente à
caractères de l’écriture, l’esprit continue à travailler ; les idées naissent , c’est l’instant de les saisir au vol et de les c
Il faut d’abord que le fait soit complet, c’est-à-dire qu’on le voie naître , se passer et s’accomplir. Car, d’une part, si l’
ssions. Ou nomme passions en Rhétorique les sentiments qui peuvent naître d’un sujet et se communiquer aux autres. Le pathé
46 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
n et la mesure, il chantait, il composait d’inspiration ; les paroles naissaient en même temps que la musique ; de là une concorda
l’on aime avant tout l’esprit et la gaieté. Le moindre incident fait naître des couplets : victoires et défaites, plaisirs et
mandie. Boileau a fort bien caractérisé le vaudeville : Le Français, malin, forma le vaudeville, Agréable indiscret, q
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
e. 2. Ces pluriels ne sont pas à imiter. 3. Lemaistre, dit de Sacy, en 1612, mort en 1684. 4. Montaigne (1532-1592),
e la sagesse continue les traditions de Montaigne. 7. Femme célèbre, née en 1566, morte en 1645 ; Montaigne l’appelait sa
, auteur du Dictionnaire historique et critique, était un vif esprit. en 1647, il mourut en 1706. Naudé, médecin distin
48 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
FRANÇAIS (COURS MOYENS) PREMIÈRE PARTIE PROSE Balzac 1596-1655 à Angoulême, Jean-Louis Guez de Balzac, membre de
ne ! quel palais, bon Dieu, et quel équipage8 ! Cela ne s’appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici qui sente l
chrétiens. Les premiers persécuteurs, voulant éteindre la lumière qui naissait et étouffer l’Église au berceau, ont été contrain
tous les siècles, il verra que ce zèle de réformation a toujours fait naître de nouveaux désordres au lieu de faire cesser les
r44 de toutes les rivières des poëtes45. Descartes1596-1650 à la Haye (Indre-et-Loire), élève des Jésuites de
c’était le lieu de sa naissance ; mais, je l’avoue, un homme qui est dans les jardins81 de la Touraine et qui est main
dois votre très-respectueux serviteur98. Corneille 1606-1684 à Rouen, élevé au collège des Jésuites, Pierre Co
it carrière à des intérêts égoïstes, et coalisés par la mauvaise foi. avec des instincts chevaleresques, auxquels les é
mme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître , à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé
un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. Je suis de parents, sans doute, qui ont tenu des charges
it persuader ce qu’il sait si bien faire280. Pascal 1623-1662 à Clermont-Ferrand dans une famille où l’intellig
, et les peines où ils s’exposent, dans la cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises har
la dernière qu’il traitait avec lui-même350. Nicole 1625-1695 à, Chartres, fils d’un avocat au Parlement, profe
res actions, parce que nous ne savons pas de quelle disposition elles naissent , fausse ou vraie, imparfaite ou parfaite, faible
nous les peut rendre agréables390. Madame de Sévigné 1626-1696 Née à Paris, orpheline à six ans, élevée par son oncl
ien aisément. Mais parlons d’autre chose494. Bossuet 1627-1704 à Dijon, dans une ville qui donna saint Bernard à
ommes qui font la force d’un empire. La nature ne manque pas de faire naître dans tous les pays des esprits et des courages él
rès-fidèle sujet et serviteur, J. Bénigne. Fléchier 1632-1710 à Pernes, dans le comtat d’Avignon, Fléchier appa
. Voilà toute sa vie : c’est le plus bel éloge qu’on en puisse faire. à Bourges, fils d’un avocat, tourmenté dès l’enfa
se métamorphose, il force son naturel, et l’assujettit à sa passion. fier et orgueilleux, on le voit, d’un air timide
on qui suffirait à honorer son nom. Toutefois, ajoutons qu’elle était née pour gouverner une maison d’éducation plutôt qu’u
altraitez les huguenots ; vous en cherchez les moyens, vous en faites naître les occasions, cela n’est pas d’un homme de quali
sez pas. Soyez tendre aux prières des malheureux. Dieu ne vous a fait naître dans ce haut rang que pour vous donner le plaisir
prière que j’ai dite plusieurs fois732 ? La Bruyère 1646-1696 à Dourdan, Jean de La Bruyère avait acheté une ch
ince qui les gouverne, s’il est bon prince736 ! Cliton, ou l’homme pour la digestion Cliton n’a jamais eu en tout
es, qui est737 de dîner le matin, et de souper le soir ; il ne semble que pour la digestion ; il n’a de même qu’un entr
a de prix et de beauté que ce qu’elle emprunte d’un caprice léger qui naît et qui tombe presque dans le même instant : aujou
t, tendre pour tous les hommes, et aimé d’eux ! Que les Muses fassent naître en lui toutes les vertus ! » Puis les deux oiseau
agesse se répande de son cœur sur tous les mortels, et que les fleurs naissent sous ses pas ! » Pendant qu’ils chantèrent, les z
n vieux chêne, du tronc duquel plusieurs hommes de l’âge d’or étaient nés . Il avait même autrefois rendu des oracles866, et
à nous ; ils la voient, ils la sentent, ils la respirent ; elle fait naître en eux une source intarissable de paix et de joie
s hommes, quoiqu’ils ne soient guère bons. Massillon 1663-1742 à Hyères, en Provence, clans une contrée qui fut
ui excelle dans ces développements souples et continus où les pensées naissent les unes des autres ; mais en lui l’art se fait t
un jour aussi vaine948 de vous avoir produit, que la Grèce d’avoir vu naître ses sages949. » Ces paroles furent suivies d’une
de déesse sur les nues974; elle plaisait au dernier point. Les grâces naissaient d’elles-mêmes de tous ses pas975, de toutes ses m
015, à droite et à gauche, à Versailles. Montesquieu 1666-1755 près de Bordeaux, au château de la La Brède, Mont
e part, et nous vivrons gaiement dans ce coin de terre où nous sommes nés . » Jeannot éperdu se sentait partagé entre la dou
langue italienne doit encore fortifier ce goût avec lequel vous êtes née , et que personne ne peut donner. Le Tasse et l’Ar
incipes ; je conviens qu’il pourra se trouver plusieurs citoyens qui, nés tranquilles et doux, assez riches pour n’avoir pa
d’un conseiller au parlement, Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, naquit à Montbard, en Bourgogne, et fut élevé au collège
ans toute leur force, dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de naître  ; il les transmet par des traits rapides qui port
un reproche, les ingrats1291 ! Jean-Jacques Rousseau 1712-1778 à Genève, orphelin élevé presque à la grâce de Di
se préférât de même à lui : de cette familiarité cordiale et modérée, naîtrait sans grossièreté, sans fausseté, sans contrainte,
mon existence, sans prendre la peine de penser1351. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l’instabil
ns point d’être démenti par l’expérience, un enfant qui n’est pas mal , et qui a conservé jusqu’à vingt ans son innocenc
serein pour prendre un repas délicieux. Au contraire, un jeune homme pour la vertu, que la tendresse d’une mère retien
lesse et le charme de ta parole, lorsqu’il est question d’éloquence ? pour cultiver la sagesse et l’humanité dans les r
s leur eussent été nouveaux. Les clochers des villages où ils étaient nés , qu’ils reconnaissaient au loin dans les campagne
omniez ensuite tant que vous voudrez1488. De Maistre 1753-1821 à Chambéry, dans une province où notre langue fut
naissais. Il y a même, je t’assure, je ne sais quel charme secret qui naît de cette dure destinée qui m’a toujours séparé de
st d’y réussir.1502 Adieu, ma chère enfant. Joubert 1754-1824 en 1754, Joubert traversa l’époque orageuse de la
aluer en lui le plus grand nom qui ait ouvert le dix-neuvième siècle. au milieu des orages d’une révolution, rejeté par
régularité et de la paix dans ses amusements comme dans ses travaux ; bon et sensible, il redoute les gronderies, d’abo
nce ; et les reproches, les sermons, les châtiments, au lieu de faire naître un repentir efficace, n’amènent qu’une lâche tris
al sur les écrivains, et par les écrivains sur la société qui les vit naître . Il anime et vivifie tous les sujets qu’il touche
u de grâce. En le lisant, on croit l’écouter. Sa parole écrite semble née sans efforts sur les lèvres du causeur ou de l’or
s où l’esprit humain se perfectionne par la culture des arts, on voit naître des hommes supérieurs qui reçoivent la lumière et
pensée, se place de lui-même à côté des écrivains les plus parfaits, nés dans les temps les plus polis ; tel est Montaigne
convertir ses conceptions en créations1695. Mignet Né en 1796. à Aix, en Provence, le 8 mai 1796, lié d’une étro
outre géographe, et non géographe vulgaire, qui sait sous quel rocher naissent le Rhin ou le Danube, et dans quel bassin ils tom
tenu des guerres plus grandes que celles de l’empire romain, s’en va, dans une île de la Méditerranée, mourir dans une
urent ; l’homme est obligé de se procurer des aliments en les faisant naître , ou en les disputant à des animaux plus rapides o
1, du Vatican1722, des Tuileries. Silvestre de Sacy Né en 1804 à Paris le 17 octobre 1801, fils d’un orientalist
me les lettres, je les aime avec passion ; c’est un sentiment qui est , pour ainsi dire, avec moi. Aussi loin que je rem
ments qui semblent près de l’écraser1754. Lacordaire 1802-1861 à Récey-sur-Ource, près de Dijon, dans la patrie
brasse1766. Les traditions du foyer Qu’on est heureux, quand on naît ou quand on meurt sous le même toit, sans l’avoir
âme si elle se retrouve sensible en présence de Virgile, et s’il fait naître une larme, — une de ces larmes d’émotion comme j’
tel fils à ses parents, et je félicite la société de ce qu’il lui est un homme. Vos maîtres ne vous demandent pas un es
e Voiture quelques années plus tard. 95. Vaugelas (1585-1651) était en Savoie, et avait toujours conservé l’accent pa
besoin il ferait à lui-même. » 277. François de la Mothe le Vayer, en 1588, mort en 1672. Membre de l’Académie franç
stres de son temps Son fils, dont la mort inspira cette lettre, était en 1628. Boileau lui dédia une de ses satires. 2
, c’est-à-dire auquel. 564. Rocroi, 19 mai 1643. Le prince de Condé naquit en 1621, et mourut en 1686. 565. Homère ne dirai
t des grands capitaines sont devenus tels par degrés. Ce prince était général ; l’art de la guerre semblait en lui un i
seul bien capable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les
au : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terre ; « L’homme est mon esclave, il me panse, il me ferre, « Il m’étr
, à mon avis, qui abastardisse et estourdisse si fort une nature bien née . Si vous avez envie qu’il craigne la honte et le
les visites racontèrent plus d’une fois à la génération qu’ils virent naître , que leur toit rustique avait reçu Fénelon. »
es de ceux qui l’interrogeaient. 853. Les dryades, nymphes des bois, naissaient et mouraient avec les arbres d’où dépendait leur
, en l’ordonnant, la frayeur qu’il inspire. (Tibère.) 1024. Sylla naquit à Rome en 137 av. J.-C., et mourut en 78. La gran
gère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer, être avec le talent équivoque d’une conception prompte
s les temps, et aujourd’hui plus que jamais. 1135. Mme Deshoulières, née à Paris eu 1638, morte en 1694. On la surnomma la
ifie les Barbares. 1167. Opéra de Quinault, poëte lyrique français, en 1635, mort en 1688. 1168. Il s’agit de la Phè
e et son hospice. De tous nos serviteurs c’est le moins exigeant ; Il naît , vieillit et meurt sous le chaume indigent ; Aux
s vers. La Fable le nomma le coursier de Silène. Ami des voluptés, il naquit pour la peine. 1238. Encore un trait philanthr
mortels. Ils n’ont jamais osé y penser. » 1268. Tronchin, médecin, à Genève. 1269. Le mot livres désignait alors la
le convenu. Comparez la chute du Rhin, par Lamartine. 1286. Il était à Langres. 1287. Ces traits sont recueillis dans
séparer de sa famille ; il n’avait pas encore vu sa fille Constance, née quelques mois après son départ. Elle avait elles
ité. » 1520. Ce sont les lamentations d’une héroïne de roman, qui, née en Italie, a le goût des lettres, des arts, et se
uelque mal.... » 1607. Marie-Joséphine-Rose Tascher de la Pagerie, née en 1763, mariée en premières noces (1777) au vico
e : « Sans doute, à quelque époque et en quelque pays qu’ils fussent nés , Pascal, Racine et Bossuet n’auraient point été d
la faculté des lettres de Paris. 1672. Montaigne, auteur des Essais, naquit en 1533, et mourut en 1592. 1673. La langue fran
ttoresques sont une exception dans ses œuvres ; M. Cousin n’était pas peintre, mais orateur. 1686. Ceci était écrit en
aveur d’un objet unique. » 1696. Il s’agit de l’éminent historien, en 1773, mort en 1842. 1697. Il y a de l’éloquen
Machiavel, auteur célèbre d’un traité politique, intitulé le Prince, naquit à Florence en 1469, et mourut en 1527. 1744. L’E
, dans les lettres et les arts, les disciples de la Grèce. Us étaient nés agriculteurs, soldats, législateurs et administra
ient en 1848 à un auditoire populaire. 1801. Lemaistre, dit de Sacy, en 1612, était frère du célèbre avocat Antoine Le
a les religieuses de Port-Royal. Il mourut en 1684. 1802. Montaigne, en 1532, mort en 1592, est l’auteur des Essais. P
a sagesse continue les traditions de Montaigne. 1805. Femme célèbre, née en 1566, morte en 1645 : Montaigne l’appelait sa
auteur du Dictionnaire historique et critique, était un. vif esprit. en 1647, il mourut en 1706. Naudé, médecin distin
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
Racine était le dernier des sept enfants du grand poëte Jean Racine : à Paris en 1692, il mourut en 1763, après avoir s
le plus jeune peut-être Demande, en regardant les lieux qui l’ont vu naître , Quand viendra ce printemps par qui tant d’exilés
assemblage ; L’âme, rayon de Dieu, son souffle, son image… Le corps, de la poudre, à la poudre est rendu, L’esprit ret
duction de l’Essai sur l’homme), comme presque tous les athées fameux naquit dans un siècle d’orages et de malheurs : témoin d
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
saisit et transporte les âmes les plus hautes comme les plus simples. dans les premiers rangs de la société coloniale,
le de décider des affaires et d’en répondre : signe assuré d’un génie pour gouverner ; puissance admirable quand elle s
teurs ; mais tout cela était ressuscité par Mirabeau. Cet homme était orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme
. M. Guizot a le burin plus que le pinceau. (S. B.) 3. Homme d’État, à Londres en 1593. Charler Ier le créa pair, et g
51 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
D’Aguesseau. (1668-1751.) [Notice] à Limoges en 1668, d’une ancienne et honorable fa
s convaincre toujours de plus en plus du bonheur que vous avez d’être dans la seule véritable religion, en vous appliqu
ui. Mais c’est une grande satisfaction pour un jeune homme aussi bien que vous l’êtes, de s’être mis en état de sentir
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) [Notice] au Havre le 19 janvier 1737, Bernardin de Saint-P
ime vers les cieux, elle se transporte dans les temps qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir ; ils étenden
pliqué et de plus gracieux. Il semble que ces enfants de l’air soient nés pour danser ; ils font aussi entendre, au milieu
53 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
de France », dit Érasme ; Dolet, le « Cicéronien » ; Joseph Scaliger, à Agen, du Jules César de Padoue ; le consciencie
que la plus récente a rajeuni d’une douzaine d’années (on l’avait cru en 1483), né près de Chinon au cabaret paternel d
écente a rajeuni d’une douzaine d’années (on l’avait cru né en 1483), près de Chinon au cabaret paternel de la Lamproie
nt tracée90. Montaigne (1533-1592) Notice Michel Eyquem, au château de Montaigne, apprit le latin par la c
à demy. (Essais, I, 27.) La Boétie (1530-1563) Notice à Sarlat, où l’on montre encore sa maison ; tradu
Michel de l’Hospital (1506-1573) Notice Michel de l’Hospital, à Aigueperse (Auvergne), d’un médecin qui devint
ue peu cousins, se rencontrèrent à Poitiers. L’un, Joachim Du Bellay ( à Liré, en Anjou), étudiait le droit, l’autre, Pi
5.)   2. 3. 69 Amyot (1513-1593) Notice Jacques Amyot, à Melun, commença par être, à Paris, un étudiant
de Chloé.) Bernard Palissy (1510-1589) Notice Palissy, à Biron (Périgord), visita, en voyageant pour viv
Notice Deux mots peuvent résumer la vie de Blaise de Monluc, dans ce pays de Gascogne qui a donné des capitain
rent ; et y eust le dit Baratnau son cheval tué, et le mien blessé au nés et à la teste de coup de picques, car mon cheval
st une œuvre collective. Dans un petit logis du quai des Orfèvres, où naquit , dit-on, Boileau, chez le conseiller-clerc Jacque
otre mort239. Le Roy que nous demandons est déjà faict par la nature, au vray parterre des fleurs de lys de France, rej
s et conseillers d’Estat ; mais de roy, point. Il faut que celui seul naisse de lui-même pour avoir vie et valeur… Henri
Responce : « Monsieur, nous sommes en France, où les Princes qui sont nés en la peau de leur grandeur s’escorchent quand il
us cacher derrière vous mesme, si le cacher estoit permis à un Prince comme vous ? Vous estes criminel de vostre Grande
Sales (1567-1622) Notice François de Sales, canonisé en 1665, naquit près d’Annecy, dans ce pays de Savoie qui donna,
n flatteries (il vaut mieux n’en pas parler), disons en chefs-d’œuvre nés du génie qui se sent libre. Le jour où Louis XIV
zac (1597-1654) Notice Balzac (Jean-Louis Guez, seigneur de), à Angoulême, réputé « la plus belle plume de Fran
juin 1623. Voiture (1598-1648) Notice Voiture (Vincent), à Amiens, d’un fermier des vins, fut, pour son es
s. Ces peuples si braves et si belliqueux, et que vous dites qui sont nés pour commander à tous les autres, fuient devant u
p. 267.) Descartes (1596-1650) Notice Descartes (René), à la Haye en Touraine, philosophe, physicien, mat
ïque, 1652.) Pascal (1623-1664) Notice Pascal (Blaise), à Clermont-Ferrand, mourut à Paris, à l’âge de 39
lus qu’en conclure. Il n’y a point dans la gazette de prédicateur qui soit des plus éloquents, et qui ne ravisse ses au
s des autres sans les blesser. Ce sont les circonstances qui les font naître , et la crainte charitable de choquer nos frères q
t dit trois mois avant la petite pointe des troubles, qu’il en eût pu naître dans un État où la maison royale étoit parfaiteme
et, dans cette | agitation, les questions que les explications firent naître , d’obscures qu’elles étoient et vénérables par le
mme, et qu’il y a de la lâcheté â déguiser ce que le ciel nous a fait naître , à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé
un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. Je suis de parens, sans doute, qui ont tenu des charges h
s, plus estimables que les vertus des autres personnage véritablement pour la gloire de son pays ; comparable, je ne di
avec lui à l’Église ou aux lettres saint Bernard, Buffon, Lamartine, naquit à Dijon, le 27 septembre 1627, d’un conseiller au
expressions366. Telle est donc l’institution de l’Académie, elle est née pour élever la langue françoise à la perfection d
voirs, où il ne s’agit plus que de suivre vos inclinations. Vous êtes , Sire, avec un amour extrême pour la justice, ave
ar la force invincible avec laquelle elle voudra ce soulagement, fera naître un désir semblable en ceux qu’elle emploie ; en n
it. Ce n’est point flatter Votre Majesté, que de lui dire qu’elle est née avec de plus grandes qualités que lui. Oui, Sire,
e est née avec de plus grandes qualités que lui. Oui, Sire, vous êtes pour attirer de loin et de près l’amour et le res
hain quartier d’hiver, aussi bien qu’en toute autre chose, on ne voie naître , de vos soins et de votre compassion, tous les bi
a grandeur, le second la logique, le troisième l’onction. Bourdaloue, à Bourges, novice aux jésuites à l’âge de seize a
pourquoi on se décrie et on se déchire les uns les autres. Voilà d’où naissent tant de fourberies et tant de calomnies qu’invent
es différends que la discorde, la jalousie ou le mauvais conseil font naître parmi les habi-tans de la campagne ; plus content
uvergne.) Mascaron (1634-1703) Notice Mascaron (Jules), à Hyères, Provençal comme Massillon, et, comme lu
funèbre de Turenne, 1675.) Pellisson (1624-1693) Notice protestant à Béziers, mort catholique à Paris : l
laît, à la foiblesse, à l’infirmité de ses enfants. Nous n’étions pas nés dans la république de Platon, ni même sous les pr
gné, depuis marquise de Maintenon, du nom d’une terre qu’elle acheta, naquit dans une prison, à Niort, du fils du fameux calvi
maltraitez les huguenots, vous en cherchez les moyens, vous en faites naître les occasions ; cela n’est pas d’un homme de qual
re étoit naturellement au dessus des hommes : vous diriez qu’il étoit le maître de l’univers, et que dans ses expéditio
omain, XVII). La Bruyère (1645-1696. Notice La Bruyère, à Paris, mort à Versailles, fut retiré par Bossue
38-1715) Notice Le Père Malebranche (Nicolas), de l’Oratoire, et mort à Paris, le plus célèbre métaphysicien fr
s, mais il ne peut en sortir sans se dissiper. Les hommes ne sont pas nés pour devenir astronomes ou chimistes, pour passer
Notice La vie de Fénelon (François de Salignac de la Mothe), au château de Fénelon dans le Périgord, mort arch
à l’Académie, IV.) Propagation du christianisme Jésus-Christ naît , et la face du monde se renouvelle. La loi de Moï
sérénité. Ils la voient, ils la sentent, ils la respirent ; elle fait naître en eux une source intarissable de paix et de joie
drissement sur tout ce qui regarde votre véritable intérêt. Vous êtes , Sire, avec un cœur droit et équitable ; mais ceu
leur humeur, et ils ne peuvent le porter eux-mêmes : ils ne semblent nés que pour leur malheur et pour le malheur de ceux
épendez des autres, plus vous êtes livrés à vous-mêmes : vos caprices naissent de votre indépendance ; vous retournez sur vous v
dra point. Sur ce nombre prodigieux d’hommes assez déraisonnables qui naissent en cent ans, la nature en a peut-être fait deux o
cheroit qu’on ne l’employât avec des généraux du même rang, et feroit naître des embarras contraires au bien du service. Il ai
eu de grands rapports. Tous deux ont été des génies de premier ordre, nés pour dominer sur les autres esprits et pour fonde
ant toute sa vie. Son nom doit justifier ces petits détails. Il étoit fort doux et avec un grand amour pour la tranquil
lit encore avec plaisir et avec fruit. Eudes de Mézeray (1610-1683), à Rye, près d’Argentan, historiographe du roi, me
pelé avec indulgence le Salluste français. L’abbé Fleury (1640-1723), et mort à Paris, sous-précepteur des fils du gran
orthodoxe sans intolérance » (Géruzez). L’abbé de Vertot (1655-1785), dans le pays de Caux, écrivit d’un style facile,
s rois se flattent aisément ; notre régente étoit de même, qui, étant née avec un courage intrépide, se moquoit des émotion
l avoit de la foi et de la probité aux grandes occasions, et il étoit insolent et sans égards ; mais l’adversité lui av
ais ennemi juré de son pays, et tout Espagnol d’inclination. Il étoit avec un génie admirable pour les affaires, habile
l’âge qui commence marquent la transition. Quatre génies souverains, nés de 1696 à 1712, constituent l’unité du siècle jus
las ; Beaumarchais crée Figaro ; Diderot fonde l’Encyclopédie, qui ne naît pas vivace, mais crée la critique artistique ; Be
ère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être avec le talent équivoque d’une conception prompte
8) Notice François-Marie Arouet, qui prit le nom de Voltaire, naquit à Chatenay, près de Paris, d’un notaire parisien.
l’honneur d’être, etc. Buffon (1707-1788) Notice Buffon naquit le 7 septembre 1707, à Montbar, en Bourgogne, d’u
me donna le sentiment de la volupté. L’intimité de la jouissance fit naître l’idée de la possession ; je crus que la substanc
t l’ont sevré dans son printemps de tous les plaisirs de la jeunesse. pour des chagrins plus secrets, il a eu de la hau
ir Votre Majesté avec plus de zèle qu’un gentilhomme qui, n’étant pas à la cour, n’a rien à espérer que de son maître e
e (1737-1814) Notice Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, au Havre, ami et disciple de J.-J. Rousseau, a pl
me vers les cieux, elle se transporte dans les champs qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir ; ils étenden
nlée. (Paul et Virginie.) Mirabeau (1749-1791) Notice de cet étrange « ami des hommes », qui ne le fut
Vergniaud (1759-1793) Notice Vergniaud (Pierre-Victorien), à Limoges, avocat renommé à Bordeaux, député à l’
.) C. Desmoulins (1760-1794) Notice Camille Desmoulins, à Guise (Picardie), fut, comme Voltaire élève des
ux que les vivants, et que le plus heureux est celui qui n’est jamais . » Eh quoi ! lorsque tous les jours douze cent mi
, l’autre pratique ; le premier était déjà un vieillard quand l’autre naissait . Ce sont : l’abbé de Saint-Pierre (1658-1743), qu
un improvisateur merveilleusement doué, le Père Bridaine (1701-1767), à Uzès, missionnaire, dont les nombreux sermons,
de Marc-Aurèle ! ô mon fils, permets ce nom à un vieillard qui t’a vu naître , et qui t’a tenu enfant dans ses bras ; songe au
s un homme doué d’un ardent enthousiasme et d’une politique profonde, avec les talens d’un poète et ceux d’un guerrier.
arts et dans les lettres. J. de Maistre (1753-1821) Notice à Chambéry, Joseph de Maistre y fut magistrat et
iminaire.) Les livres consolateurs Cette tristesse aride qui naît de l’isolement, cette main de glace qu’appesantit
de l’esprit sont acquis par l’étude ; les souvenirs de l’imagination naissent d’une impression plus immédiate et plus intime, q
t de les dissiper avant que l’amour-propre y soit engagé. L’on y voit naître aussi l’approbation qu’il faut fortifier, sans ce
ené, vicomte de Chateaubriand, dixième enfant d’un marin gentilhomme, naquit à Saint-Malo, le 4 septembre 1768. Après une enfa
geance des peuples. C’est en vain que Néron prospère, Tacite est déjà dans l’empire ; il croît inconnu auprès des cendr
ysique680 ; qui, à cet âge où les autres hommes commencent à peine de naître , ayant achevé de parcourir le cercle des connaiss
.) P. L. Courier (1773-1825) Notice Paul-Louis Courier, à Paris, mort assassiné à Véretz (Indre-et-Loire)
d’autres arbres et de plantes étrangères que la vigueur du sol y fait naître en foule, ou bien les mêmes que chez nous, plus g
on croit généralement que mon destin est de mourir nu, comme je suis . Avec tout cela, on me traite si bien, le général
lui, il ne fit rien qui ne se fût fait sans lui. Bien avant qu’il fût , il était décidé que la Grèce prendrait l’Asie. S
mes étonnements, que vous, monsieur, qui, à voir, semblez homme bien , homme éduqué, fait pour être quelque chose dans
(Le livre du peuple, XI.) Lacordaire (1802-1861) Notice à Recey-sur-Ource (Côte-d’Or), Bourguignon comme
diteur.) Villemain (1790-1870) Notice Villemain (Abel), à Paris, a exercé une sorte de magistrature sur l
que Didier et Cie.) Guizot (1787-1874) M. Guizot (François), à Nîmes, mort à Paris, a laissé des traces profon
n amateur, il philosophait de même. Il était assez riche et fort bien , fils d’un conseiller au parlement de Bretagne et
otice La science a eu de tout temps ses martyrs. Augustin Thierry, à Blois, mort à Paris, aveugle depuis vingt-cinq
storiques.) Thiers (1797-1877) Notice Thiers (Adolphe), à Marseille, après des succès d’académie à Aix, v
testé le titre d’« historien national ». Mirabeau805 Il était sous le soleil de la Provence et issu d’une famil
l’Empire, livre XXXVe. — Édition Furne, Jouvet et Cie.) Mignet ( en 1796) Uni à M. Thiers d’une amitié inaltéra
e. » Souvenons-nous toujours, Français, que la Patrie, chez nous, est née du cœur d’une femme, de sa tendresse et de ses la
écier quelque chose de l’autre. Ducis n’était pas Français d’origine. à Versailles le 23 août 1733, d’une mère français
tion et du xvie  siècle, 1829. — Charpentier, éditeur.) Nisard ( en 1806) Si la critique littéraire est un tabl
norance, dégagea la religion de la philosophie, chassa la scolastique née de leur confusion, et l’antiquité chrétienne appa
es. Toute la matière de la pensée est renouvelée. Les hommes de génie naissent à propos, pour exploiter toutes les parties de ce
ette et Cie, éditeurs.) Portrait de Vergniaud907 Vergniaud, à Limoges et avocat à Bordeaux, n’avait alors que
haël, fin de la préface. — Hachette et Cie, éditeurs.) V. Hugo ( en 1802) Notice Poète à quinze ans, déjà
t avec le ciel dans l’horizon. Ainsi que l’avenir, l’éloignement fait naître eh moi le sentiment de l’espérance ; mon cœur opp
d’Aoste.) Ch. Nodier (1780-1844) Notice Charles Nodier, à Besançon, après les hasards d’une vie active et
iteur.) A. de Vigny (1797-1863) Notice Alfred de Vigny, à Loches, porta d’abord l’épée, comme Chénier, Ch
y, éditeur.) Balzac (1799-1850) Notice Honoré de Balzac naquit à Tours et mourut à Paris. L’œuvre de Balzac est
incipaux ici, comparses là. Nous les voyons ainsi, de roman en roman, naître , grandir, agir et mourir. Sur le théâtre que s’es
diteur.) P. Mérimée (1803-1870) Notice Prosper Mérimée, à Paris, mort à Cannes, membre de l’Académie fran
s ont pour cadre soit le Berry, soit le pays (La Marche) où l’auteur, à Paris, avait été élevé, et où il alla retrouver
erie. 496. « Dans le feu, dans le choc, dans l’ébranlement, on voit naître tout à coup je ne sais quoi de si net, de si posé
eau du maréchal de Saxe, à Strasbourg. 577. Peintre et aquafortiste, à Strasbourg en 1740, mort à Londres en 1814. 57
69. P. L. Courier le connut à Rome. (Voy. Lettre du 18 juillet 1809). à Beauvais en 1714, vécut et mourut à Rome (1779-
ἄνθρωπος. (Pind. Pythiq., VIII.) 742. Le comte Foy (1775-1825), à Harr, général sous l’Empire, député de l’Aisne
(sac de Béziers, 22 juillet 1209). 752. Saint Dominique (1170-1221), dans la Vieille-Castille. 753. Appelé par la rei
de 1659, se réunissaient tous les beaux esprits. C’est chez elle que naquit la mode des maximes. Son salon a été le berceau d
de Lacépède.) 766. Copernic, de Thorn (Prusse), 1473-1543. — Kepler, dans le Wurtemberg, 1571-1630. 767. Napoléon Ier
4.) 772. Lacépède mourut le 26 octobre 1825. 773. Célèbre géomètre, à Bâle en 1707, mort à Saint-Pétersbourg en 1783.
jets traités dans ses Notices. 781. Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), à Paris, de l’Académie des Sciences, puis de l’Ac
th. 808. Voir son portrait par M. Mignet, infra. 809. Lazare Hoche, à Versailles en 1768, s’enrôla à 16 ans ; sergent
813) dans l’armée des alliés. 815. Jean-Baptiste Kléber (1753-1800), à Strasbourg ; d’abord sous-lieutenant au service
e en 1792, général de division eu 1794. — Antoine Desaix (1768-1800), à Ayat (Auvergne), sous-lieutenant au régiment de
e, XLIVe leç.). 840. Père d’Antoine Arnauld. 841. Pacôme (292-318), dans la Thébaïde, d’abord soldat dans les armées
aderie, comédie d’E. Scribe (1837) 867. Nicolas Poussin (1594-1665), près du Grand-Andelys, vécut, peignit et mourut à
869. Église de Rome. 870. Claude Gelée, dit le Lorrain (1660-1682), près de Toul, vécut à Rome. 871. C’est le titre
a été popularisée par la gravure. 872. Léonard de Vinci (1452-1519), à Vinci, près de Florence ; peintre, sculpteur, a
sicien, mort en France, près d’Amboise. — Raphaël Sanzio (1443-1520), à Urbin, estimé le plus grand des peintres modern
peintre et graveur. — Fra Angelico (de son nom Giovanni da Fiesole), à Fiesole, moine, peintre de l’école florentine (
de l’école florentine (1387-1455). — M. Ange Buonarotti (1474-1564), près d’Arezzo (Toscane), peintre, sculpteur, arch
beau-père de Poussin, dit le Guaspre ou Guaspre Poussin (1613-1675), à Rome. — Jacques Ruisdaël (1630-168), de Harlem
54), Hollandais, peintre d’animaux. — Pierre-Paul Rubens (1577-1640), en Allemagne de parents anversois. — Van Dyck (15
Van Eyck (1366-1426), Flamand. — Michel Ange de Caravage (1569-1609), près de Bergame. — Jean Bellini (1426-1516). Véni
ne ; école Vénitienne. — Antonio Allegri, dit le Corrége (1494-1534), près de Reggio ; école de Parme. 874. « Je supp
1867), destiné au plafond d’une salle du Louvre (1827). 887. Homère, sur les bords du fleuve Mêlés, qui se jette dans
puis roi des Français sous le nom de Louis-Philippe Ier (1830-1848) ; en 1775, mort en 1850. 911. Il fut, sous l’Empir
uis le cou jusqu’à la ceinture. 964. Gaspard de Coligny (1517-1573), à Châtillon-sur-Loing, colonel général de l’infan
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
Massillon 1663-1742 [Notice] à Hyères, en Provence, dans une contrée qui fut l
ui excelle dans ces développements souples et continus où les pensées naissent les unes des autres ; mais en lui l’art se fait t
ment, de goût, de conscience, d’intérêt même, l’éloignent, parce que, avec un nom, il n’oserait se borner aux soins dom
t d’Étienne Pascal, son père. (17 octobre 1651.) 1. Massillon semble pour justifier le mot de Cicéron : « Le comble et
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
Gilbert. (1751-1780.) [Notice] Gilbert, en 1751 à Fontenoy-le-Château (Vosges), était le
Dieu t’entend gémir, Dieu vers qui te ramène         Un vrai remords des douleurs ; Dieu qui pardonne enfin à la natur
les cultivaient mieux6. Quels demi-dieux enfin nos jours ont-ils vus naître  ? Ces Français si vanté, peux-tu reconnaître ? Ja
56 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
me. Il se trouvera sans doute quelquefois, quand la situation le fera naître  ; mais il ne faut pas le chercher ; il faut le la
qu’on appelle l’héroïque. Euripide, le troisième tragique des Grecs, naquit à Salamine, quinze ans après Sophocle, s’attacha
aux auteurs163. Lorsque ce grand homme commençait à vieillir, Racine, avec un génie heureux, un goût exquis, entra dans
une place à côté de ces grands hommes, si ce n’est Casimir Delavigne, au Havre en 1793, et enlevé à la poésie dans tout
de l’original sont plus ingénieusement adaptés dans la parodie. De là naît un contraste qui déride les plus sérieux : car il
plorer son malheur169. § 76. Histoire de la comédie. La comédie naquit après la tragédie. Le Margitès d’Homère, poème où
e aussi loin qu’elle ait jamais été, nous avons leurs pièces. Plaute, comme Aristophane, avec un génie libre et gai, a
57 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
me au Vatican. Raphaël Sanzio, le plus célèbre des peintres modernes, à Urbin en 1483, mourut à Rome en 1520. 5. Le
Plan. Après une longue absence, vous visitez le village où vous êtes et où votre enfance s’est écoulée, mais où votre
s insensés ont-ils pu te méconnaître ! Je te remercie de m’avoir fait naître dans les champs et de m’avoir prodigué tous les b
ns de sa lyre au murmure des zéphyrs et au bruit des flots. Anacréon, à Téos, en Ionie, excellent poëte lyrique, a lais
sins et Regnier. (26 août 1772.) Sujet et plan. Deux jeunes gens nés dans le Quercy, de deux familles ennemies, avaien
éreux, s’appelait Dussaulx. Le fait s’est passé à Chartres. Dussaulx, en 1728, mort en 1799, s’est fait connaître par d
de son diocèse, et il les ramena avec lui à Nole. Saint Paulin était en 353, à Bordeaux. Il a occupé le siège épiscopa
tait. Les obstacles ne faisaient qu’enflammer sa charité et son zèle. en 1538, il mourut en 1584. Sujet et plan. Un jou
nnes de fleurs et marchent avec Lucien au martyre. Saint Lucien était à Samosate, ville de Syrie, comme le philosophe q
endue et intéressante. 59. Menzikoff et Dolgorouki. Menzikoff8, dans la condition la plus obscure, était devenu l
ourreau. Sylla s’éloigne en frémissant de douleur et de honte. Sylla, à Rome l’an 137 avant J.-C., mourut l’an 78. Syll
phe Colomb, qui s’est immortalisé par la découverte du nouveau monde, naquit à Gènes vers 1435, et mourut en 1500. Ce fait a e
abile musicien et excellent poëte, est surtout célèbre comme peintre. auprès de Naples en 1615, il alla s’établir à Rom
ple chef-lieu d’arrondissement du département de l’Isère. Humbert II, en 1312, fils du dauphin Jean II, avait succédé e
lancé contre les familles des chefs vendéens. Artus de Bonchamp était dans l’Anjou en 1759. Il avait servi en Amérique,
. Discours de Xénophon aux envoyés d’Athènes. Xénophon, d’Athènes, l’an 445, mort l’an 355 avant l’ère vulgaire, est
r, et était devenu maître de Syracuse et de presque toute la Sicile ; en 361 avant Jésus-Christ, mort en 289. Il ne put
et les circonstances. Plan. lre partie : le lieu. Le Messie a voulu naître dans la Judée : 1° parce que c’était une terre pr
l’empereur sous les auspices duquel elle devait être détruite allait naître sept ans après le Messie25. 3e partie : les circo
plir. 2° Si, sans paraître dans tout l’éclat de la Divinité, il était dans une condition brillante, la foi aurait eu be
’esprit militaire et tous les sentiments généreux que cet esprit fait naître et qui l’entretiennent. Il attirera l’attention d
lement à Orthès. Il fut célèbre par sa valeur et par sa magnificence. en 1331, il mourut en 1391. Le fils de Gaston Phœ
Alexandre III (dont le nom de famille était Orlando Ranuccio), était à Sienne, en Toscane ; il fut élu pape en 1159, e
Milvius. 8. Menzikoff ou Mentchikoff (Alexandre Danielowitz) était on 1674. Iwan Dolgorouki était à peu près du même
ande, ayant pour capitale une ville du même nom. 11. Papinien était en Phénicie vers 142. On le regarde comme le prem
an 70. 26. Quelques personnes aujourd’hui écrivent Northmans. 27. à Mont-de-Marsan, sa famille subsiste encore. 28
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
tre inutile. Mais l’homme de lettres un peu célèbre, et celui qui est avec quelque talent poétique, les regardent comme
moi son flambeau. Les meilleurs épigrammatistes latins sont Catulle, à Vérone, l’an 86 avant J.-C., et Martial, qui, n
tins sont Catulle, né à Vérone, l’an 86 avant J.-C., et Martial, qui, en Espagne, vers le milieu du premier siècle de l
emonte aux cieux ; Tu remplis les vœux des deux mondes. Stésichore, à Himères, ville de Sicile, vers l’an 612 avant J
u’il semble que c’est la liqueur que le poète célèbre, qui les a fait naître , comme on peut le voir dans celle-ci : Quel effr
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
Pascal 1623-1662 [Notice] à Clermont-Ferrand dans une famille où l’intellig
s ce respect que nous avons pour les anciens. Comme la raison le fait naître , elle doit aussi le mesurer ; et considérons que
e votre mérite sur toute l’étendue de la terre. Pour moi, n’étant pas sous le premier de vos empires, je veux que tout
physique ; qui, à cet âge où les autres hommes commencent à peine de naître , ayant achevé de parcourir le cercle des sciences
» (Méré, Œuvres posthumes.) Joubert a dit : « Il faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les phrases de
60 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
res. Exemple : Dieu donne aux fleurs leur aimable peinture ; Il fait naître et mûrir les fruits ; Il leur dispense avec mesur
en révère, Ma faible voix s'anime en t'implorant ; Ton divin Fils est pauvre et souffrant, Ah ! prends pitié des larmes
t ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome, qui t'a vu naître et que ton cœur adore ! Rome, enfin, que je hais
ées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. (Bossuet.) 9° L'ironie dit
e de votre vie, que vous penserez toujours mûrement. « Une femme bien née et qui pense mûrement ne consulte, dans sa parure
uriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaume
s à faire une forte impression, et si un certain désordre, qui semble naître de l'enthousiasme, règne dans toute la pièce, cet
ment pour contempler ton cours. Qui me dévoilera l'instant qui t'a vu naître  ? O Temps, quel œil remonte aux sources de ton êt
portes s'ébranlèrent, Des soleils allumés les feux étincelèrent ; Tu naquis  ; l'Éternel te prescrivit ta loi. Il dit au mouve
ris entassés par le Temps. Siècles qui n'êtes plus, siècles qui devez naître , Je viens vous appeler, hâtez-vous de paraître ;
tant son onde au hameau. Je te retrouve à la prairie, Où sous tes pas naissent les fleurs : Es-tu le bois, la bergerie ? Es-tu l
gir selon les usages de la nation où on les a pris. Le dénoûment doit naître des obstacles qui le retardaient et être amené na
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
n merveilleux et sa terreur. De plus, chez une nation si heureusement née pour les arts, la fiction appelait naturellement
t de son livre une œuvre de génie ! La chevalerie du moyen-âge a fait naître un nouveau genre de récits qui brillent d’un vif
commence à poindre au moment où la chevalerie pâlit et s’efface ; il naît de l’esprit pratique, posé, satirique, raisonneur
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
e vers les cieux ; elle se transporte dans les champs qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir ; ils étenden
mpte vous faire une telle description de mon séjour que je vous ferai naître l’envie de m’y venir voir et d’y prendre une coll
s leur eussent été nouveaux. Les clochers des villages où ils étaient nés , qu’ils reconnaissaient au loin dans les campagne
63 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
s, des élégies, des églogues ; — et surtout Jean le Maire des Belges, en Hainaut (mort en 1524 ou 1548), qui fut histor
passion de la nature, de la poésie et de Ronsard. Jean de la Taille, en 1540, le chantre gracieux de la marguerite et
du Courtisan retiré (voir infra), et son frère Jacques de la Taille, en 1542, ont surtout leur place parmi les poètes
sa Pastorale du Vieillard amoureux, fruit de sa souriante vieillesse, en son plein hiver. Enfin, dans le voisinage de c
 siècle. Clément Marot (1495-1544) Notice Clément Marot naquit à Cahors, de Jean Marot, qui y était, venu de Cae
. Théodore de Bèze (1519-1605) Notice Theodore de Beze, à Vézelay, après avoir étudié à Orléans et à Bour
Joachim du Bellay (1525-1560) Notice Joachim du Bellay, à Lyré, près d’Angers, cousin des trois frères du
rtisan.) Ronsard (1524-1585) Notice Pierre de Ronsard, au château de la Poissonnière, dans le Vendômois,
.) Tome VII, p, 54 sqq. Remi Belleau (1528-1577) Notice à Nogent-le-Rotrou, mort à Paris âgé de moins de
J.-A. de Baïf (1532-1589) Notice Jean-Antoine de Baïf, à Venise, de Lazare de Baïf, ambassadeur de Franç
verbes.) Jodelle (1532-1573) Notice Estienne Jodelle, à Paris, un des plus ardents de la « brigade », u
t, acte II.) Grévin (1540-1570) Notice Jacques Grévin, à Clermont, en Beauvoisis, élève du savant Muret,
sc. 1.) R. Garnier (1534-1590) Notice Robert Garnier, à La Ferté-Bernard, dans le Maine, après avoir ét
uffi ; mais l’accent de la colère vibre mieux dans le vers. Son vers, de l’indignation, lui a rendu ce qu’il lui devait
ernel… Desportes (1546-1606) Notice Philippe Desportes, à Chartres, d’abord clerc de procureur, puis abbé
s de la victoire user si doucement. Bien montrent tes effects, prince pour éteindre Les flammes qui souloient539 la Fra
id (1636). Il reste, jusqu’aux chefs-d’œuvre de Racine, qui n’est pas encore, le maître de la scène, avec Rotrou, qui l
la Sablière, de la Suze, de Bouillon, etc.   L’Académie, — qui était née en 1630 et avait grandi sans nom dans le salon de
ce François de Malherbe, gentilhomme et catholique comme Ronsard, naquit à Caen, six ans après le manifeste de l’école qu’
table des dieux742. Mais quoy ! tous les pensers dont les ames bien nées Excitent leur valeur et flattent leur devoir, Que
’une vieille maison. On la voit seiche et morte aussitost qu’elle est née  ; Et vivre une journée Est reputé pour elle une l
Ce que la postérité a retenu de Honorat de Bueil, marquis de Racan, à la Roche-Racan, en Touraine, et ce qui suffit à
t faits775… Voiture (1598-1648) Notice Vincent Voiture, à Amiens d’un fermier des vins, fut le plus goûté
stre du jour794. Rotrou (1609-1650) Notice Jean Rotrou, à Dreux, précéda d’un an à Paris et au théâtre (1
ortez le cœur d’un prince, Et faites-y douter à toute la province Si, pour commander et destiné si haut, Vous mourez su
es humides contrées, Qui sema de brillans les voûtes azurées, Qui fit naître la guerre entre les élémens, Et qui régla des cie
manité. Quoi ! vous osez aux morts nier la sépulture ? Eh ! cette loi naquit avecque la nature. Votre règne commence et détrui
IV, 3.) Corneille (1606-1684) Notice Pierre Corneille, à Rouen le 6 juin 1606, vint à Paris en, 1629, y
moi-même en tous lieux ; Je ne veux rien devoir à ceux qui m’ont fait naître , Et suis assez connu sans les faire connoître. Ma
es) La Fontaine (1621-1695) Notice Jean de La Fontaine, à Château-Thierry, séminariste à vingt ans, marié
à ses amans des biens sans embarras, Biens purs, présens du ciel, qui naissent sous les pas. Solitude, où je trouve une douceur
qui sont nos destins et nos mœurs différentes854 ? Que si je ne suis pour de si grands projets855, Du moins que les ru
) Notice Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière, naquit et mourut à Paris. Ce qu’on a appelé « ses années
s alors ! etc.969. Racine (1639-1699) Notice Jean Racine naquit à la Ferté-Milon, trois ans après le Cid, un an a
empire des Persans. Ennemis du repos qui perdit ces infâmes, L’or qui naît sous nos pas ne corrompt point nos âmes : La gloi
ésente le fleuve Achéron.) Tout mortel doit ici paroître ; On ne peut naître Que pour mourir. De cent maux le trépas délivre :
es Grévin et des Garnier. — Jean Mairet (1604-1686), de Besançon, qui naquit deux ans avant et mourut deux ans après Corneille
grands, sans faste et sans tristesse, Mes yeux après la nuit verront naître le jour ; Je verrai les saisons se suivre tour à
n doute point, ton crime est son ouvrage. Lâche, indigne Romain, qui, pour l’esclavage, Sauves de fiers tyrans, soigneu
peu la mort qu’il appréhende, Quand il dit qu’elle le surprend ! Elle naît avec lui, sans cesse lui demande Un tribut dont e
e ses tragédies la force de ce vers d’airain : « Qui vit esclave est pour l’être ! » Il faut arriver à André Chénier
va la rapporter de l’Amérique, et l’avenir de Lamartine, qui vient de naître . J.-B. Rousseau (1670-1741) Notice Jea
é ce foible stratagème Pour m’éviter, fugitif de moi-même. De là sont nés ces écrits bigarrés. Fous, sérieux, profanes et s
vous immoloit un traître, De n’avoir point versé le sang qui m’a fait naître , Que la nature ait pu, trahissant ma fureur, Dans
8) Notice François-Marie Arouet, qui prit le nom de Voltaire, naquit à Chatenay, près de Paris, Je 21 février 1694 et
enfans, des ombres de lui-même. « Il conçut, il voulut, et l’univers naquit  ; « Ainsi, lorsque tu veux, la matière obéit. « S
re (1758) Quel parti prendre ? où suis-je, et qui dois-je êtres ? dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par
itable. Je suis un peu fâché pour Virgile et pour toi, Que tous deux, nés Romains, vous flattiez tant un roi… Frédéric exig
s. Instruisez l’Amérique ; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux
131 ! (La Métromanie, III, 7.) Épigrammes I Ce bavard dans le pays du cidre Peut, je le sais, me chican
ul bonheur honorable et paisible D’un esprit raisonnable et d’un cœur sensible. Sans amis, sans repos, suspect et dange
104 sqq.) Ducis (1733-1816) Notice Jean-François Ducis, à Versailles, était, par son père, de race savois
ers de ses fables qu’on lira toujours. Jean-Pierre-Clovis de Florian, au château de Florian, sur les bords du Gardon, q
retraite ; Arriver haletant, se coucher, s’endormir ; On appelle cela naître , vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite11
21.) Gilbert (1751-1780) Notice Nicolas-Joseph Gilbert, à Fontenay-le-Château, en Lorraine, vint tenter l
é. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords des douleurs, Dieu qui pardonne enfin à la nature
Le Brun-Écouchard (1729-1807) Notice Le Brun-Écouchard, à Paris, chanta en des odes la conquête de Minorq
II.) André Chénier (1762-1794) Notice André de Chénier naquit à Galata, le faubourg franc de Constantinople, d’
e, Ce langage sonore aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit sur des levres humaines, ses formes, ses couleur
ous aura vu treize années : « À peine, mes enfants, vos mères étaient nées , « Que j’étais presque vieux. Assieds-toi près de
e temps ………………………………………………… Qui me dévoilera l’instant qui t’a vu naître  ? Quel œil peut remonter aux sources de ton être 
portes s’ébranlèrent ; Des soleils allumés les feux étincelèrent : Tu naquis  ; l’Eternel te prescrivit ta loi. Il dit au mouve
sie au XIXe siècle I Pendant que grandissait Lamartine et que naissait Victor Hugo, destinés à régénérer la poésie franç
uis XIV. Les « commandes », les concours et les prix ne faisaient pas naître la poésie, et souvent la censure ombrageuse de l’
i en devint bientôt une des gloires les plus pures ; Auguste Barbier ( en 1805), le vigoureux et éclatant poète lyrique
; c’est un héros peut-être : Au temps de ses pareils Cnéius aurait dû naître . Mais que sont désormais les pères de l’État ? Un
matière : Le pouvoir absolu s’efforcerait en vain D’anéantir l’esprit d’un souffle divin. Du front de Jupiter c’est Min
ier1290 Béranger (1780-1857) Notice Pierre de Béranger, à Paris, petit-fils d’un tailleur et fils d’un te
. La rue, hélas ! fut ma nourrice. Vieux vagabond, mourons où je suis . Aux artisans, dans mon jeune âge, J’ai dit : qu
payés ! Et c’est ce bruit flatteur qu’on nomme une victoire ! Un cœur généreux poursuit une autre gloire. Je confie au
(La Mort de Socrate. — Hachette et Cie, éditeurs.) Victor Hugo ( en 1802) Notice Victor Hugo est né en 180
teurs.) Victor Hugo (né en 1802) Notice Victor Hugo est en 1802, à Besançon, d’un officier devenu depuis
venir son maître, Ils se disaient entre eux : — Quelqu’un de grand va naître  ! L’immense empire attend un héritier demain. Qu’
lfred de Vigny (1799-1863) Quand en 1827 le comte Alfred de Vigny, à Loches, déposa ses épaulettes de capitaine d’in
teur.) A. de Musset (1810-1857) Notice Alfred de Musset naquit , vécut et mourut à Paris. Plus jeune de dix ou qu
ts, terre d’idolâtrie, De mes vœux insensés éternelle patrie, J’étais pour ces temps où les fleurs de ton front Couronn
(Poésies complètes, t. Ier. — Charpentier, éditeur.) Barbier ( en 1805) Notice Auguste Barbier est resté
__________ Brizeux (1806-1858) Notice Auguste Brizeux, à Lorient, eut toujours la nostalgie des rochers
fangeux, plus d’une âpre montagne : Là de tristes landiers1456 comme nés au hasard, Où l’on voit à midi se glisser le léza
ann Lévy, éditeur.) Hégésippe Moreau (1810-1838) Notice à Paris, ouvrier imprimeur, maître d’études, homm
ilbert, que tu devais souffrir ! J’ai bien maudit le jour qui m’a vu naître  ; Mais la nature est brillante d’attraits, Mais c
uce !.. Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir1470 ! De Laprade ( en 1812) Notice Victor de Laprade, né à M
1470 ! De Laprade (né en 1812) Notice Victor de Laprade, à Montbrison, débuta en 1839 par les Parfums de M
nts j’ai frappé sans relâche, Et je t’aime pourtant, forêt où je suis  ! « Ton ombre est mon pays ; j’y vieillis ; je sa
Autran (1812-1877) Notice Joseph Autran, de Marseille, en 1812 comme M. de Laprade son ami, entra à l’Ac
alilée 1533, II, 1. — Calmann Lévy, éditeur.) Leconte de Lisle ( en 1820) Notice Né à l’île Bourbon, le so
nn Lévy, éditeur.) Leconte de Lisle (né en 1820) Notice à l’île Bourbon, le soleil tropical est resté dan
chacun est de toute antiquité. De là l’expression, prise du latin, «  sous une bonne, sous une mauvaise étoile », qui e
la terre et l’onde, Et me semble que le Jour Et l’Amour Comme enfans naissent , au monde. (Amours, livre II, chanson.) 248.
et le collectif masculin essaim. 258. Vénus Ἀφροδίτη (ἀφρός, écume), née de la mer. Le mois d’avril (de aperire, ouvrir [l
un mot dont l’emploi bizarre n’est pas à regretter. 341. Germanus, du même père et de la même mère. 342. Je leur la
(Étym. : italien accorto), tient de avisé et de fin. 416. Les Muses nées de Jupiter et de Mnémosyne (Μνημοσύνη de μνήμη, d
es monologues en sont les étapes : Le premier (III, 7), où le soupçon naît en elle : De tout ce que je vois que faut-il que
ù vous disparoissez toutes choses languissent ; Les fleurs ne peuvent naître ailleurs que sous vos pas, Et le printemps n’est
quo ab origine pendet. Cf. Mairet : Il faut sortir du monde où nous naissons pour vivre Et vivons pour mourir. 1036. Voilà
a-t-il pas et du même diplomate et du roi qu’il servait : « Ministre pour soutenir la gloire Du plus grand roi que van
ù s’égayait Horace, où travaillait Virgile, Dans la cour du Palais je naquis ton voisin ; De ton siècle brillant mes yeux vire
u’ont sauvé le pathétique et un vers célèbre : À tous les cœurs bien nés que la patrie est chère ! (II, 1.) L’Orphelin
olt., 10 septembre 1755.) 1239. Les Centaures, dit la Fable, étaient nés d’Ixion et d’une Nuée. Ovide les appelle (Mét., X
cela était plus digne. » 1310. Philippe de Commines (1445-1509), en Flandre, passa du service de Charles le Téméra
1317. Olivier Teufel (en allemand diable) dit le Daim, ou le Diable, à Thielt (Flandre occidentale), valet de chambre
ler seulement pour les voir. 1320. François de Paule (1416-1507), à Paule en Calabre, fonda l’ordre des Minimes. Le
ivre comme Virgile (Géorg., I) la peinture des travaux successifs qui naissent du labour : Agricola incurvo terram dimovit arat
poléon II, fils unique de Napoléon Ier et de Marie-Louise d’Autriche, naquit à Paris le 20 mars 1811, et reçut à sa naissance
de nos aïeux, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sons, lequel est français, Fleurs de notre pays, qu’êtes-voue deve
ser ; La fleur de l’églantier sont ses bourgeons éclore. Le printemps naît ce soir ; les vents vont s’embraser ; Et la berge
e pur muove , Et pourtant elle tourne ! — Galilée (Galileo Galilei) à Pise en 1564, mort à Florence en 1642 (année de
ller au fond des mers. « Celles-ci. leur disais-je, avec le ciel sont nées  : Leur rayon vient à nous sur des millions d’anné
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
tion des modernes. Les meilleurs épigrammatistes latins sont Catulle, à Vérone l’an 86 avant Jésus-Christ, et Martial,
ins sont Catulle, né à Vérone l’an 86 avant Jésus-Christ, et Martial, en Espagne vers le milieu du premier siècle de l’
voit, jamais on ne m’entend.                     Du sort qui m’a fait naître ,                     La rigoureuse loi           
paraître ; Diffère un moment de t’ouvrir. L’instant qui doit te faire naître Est celui qui doit te flétrir. Thémire est une f
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
Bossuet 1627-1704 [Notice] à Dijon, dans une ville qui donna saint Bernard à
ésirs, où il ne s’agit plus que de suivre vos inclinations. Vous êtes , Sire, avec un amour extrême pour la justice, ave
ar la force invincible avec laquelle elle voudra ce soulagement, fera naître un désir semblable en ceux qu’elle emploie ; en n
it. Ce n’est point flatter Votre Majesté, que de lui dire qu’elle est née avec de plus grandes qualités que lui. Oui, Sire,
e est née avec de plus grandes qualités que lui. Oui, Sire, vous êtes pour attirer de loin et de près l’amour et le res
hain quartier d’hiver, aussi bien qu’en toute autre chose, on ne voie naître , de vos soins et de votre compassion, tous les bi
ette recrue continuelle du genre humain, je veux dire les enfants qui naissent , à mesure qu’ils croissent et qu’ils s’avancent,
d’Angleterre, dernière fille de Charles Ier, mariée au duc d’Orléans, naquit en 1644, et mourut en 1670, empoisonnée par le ch
66 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
ent qu’il met dans ses pensées. Le style est un tableau des idées qui naissent dans l’esprit, et de la manière dont elles y nais
u des idées qui naissent dans l’esprit, et de la manière dont elles y naissent . Si l’écrivain a l’intelligence très vive, son st
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
nce, Et s’adressant aux siens qu’enflammait sa présence : « Vous êtes nés Français, et je suis votre roi ; Voilà nos ennemi
aveu du sein de ton empire ! 1. On avait dit longtemps qu’il était dans le petit village de Châtenay, peu distant de
ge de Châtenay, peu distant de Paris : il est établi maintenant qu’il naquit à Paris même, dont il demeura éloigné plus de vin
II, 8) : Mars autrefois mit tout l’air en émeute ; Certain sujet fit naître la dispute… Cf. id., X, 4. — Aujourd’hui même, p
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme. On lit peu ces auteurs nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semble
 ; en forcer les ressorts, c’est le perdre. Il faut que ceux qui sont nés délicats vivent délicats, mais sains ; que ceux q
qui sont nés délicats vivent délicats, mais sains ; que ceux qui sont nés robustes vivent robustes, mais tempérants ; que c
on. Il regarde les parodies comme une profanation. 1. Clément Marot, à Cahors, en 1495, mourut dans l’exil, en 1541.
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
té des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Boccace ne firent pas naître les troubles de l’Italie. Avouez que le badinage
n chêne donne un nombre innombrable de glands qui souvent ne font pas naître un seul chêne ? Je crois toujours, comme je vous
ans le même temps. Tout cela a causé des malheurs qui ne devaient pas naître d’une si légère cause. C’est là encore une des pr
sur ma naissance, ne dois-je pas à ma famille de répondre que je suis égal à ceux qui ont la même place que moi, et que
tune se réparent aisément : on ne peut pas parer à des événements qui naissent continuellement de la nature des choses. « Mais n
Voltaire. — Delagrave, 1867.) 2. Réaumur, physicien et naturaliste, à la Rochelle en 1683, mort en 1757. 3. Voltair
de s’abandonner soi-même. 1. Pigalle (1714-1785), célèbre sculpteur, à Paris, auteur de la bizarre statue de Voltaire
70 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
it à lui-même la mesure, le mouvement, la période musicale ; les vers naissaient avec le chant, et de là, l’unité de rythme, de ca
ut de la carrière. L’autre genre est simple, tendre et gracieux ; il naît d’objets plus ordinaires, comme la vue d’une fête
e qui lui cause une émotion douce, tout ce qui l’impressionne et fait naître en elle on enthousiasme véritable, peut devenir l
formules supposent l’enthousiasme, mais elles ne peuvent ni le faire naître , ni le suppléer. 179. Quels sont les privilèges e
à l’esprit ; l’Air exprime le sentiment ou la réflexion qu’a dû faire naître la vue de cet objet ; ce qui produit deux sortes
nis infortunia sua solantur. Fille aimable de la folie, La chanson naquit parmi nous ; Souple et légère elle se plie Au ton
ystique au psaume xliv, Eructavit cor meum verbum bonum… Stésichore, à Himère, en Sicile, vers l’an 612 avant Jésus-Ch
71 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
thymèle, autel de Bacchus, qui rappelle aux yeux que la tragédie est née du dithyrambe. C’est là que se tient le chœur ; m
ses formes ; — en outre, elle est sortie de la religion. — De là sont nés tous les genres littéraires, que l’imagination vi
genres littéraires ; ils n’ont été originaux que dans les genres qui naissent spontanément et naturellement chez tous les peupl
re : le genre lyrique et le genre dramatique. Cette époque voit aussi naître et se développer la prose avec les historiens, le
ont pour nous un peu froides et assez obscures. La poésie dramatique, née du culte de Bacchus, se développa d’abord dans la
ature latine : l’esprit satirique est un trait de race, le Romain est railleur, habile à saisir les ridicules, et se pl
âtre religieux au moyen âge. Développement. — En Grèce, le théâtre naquit de la religion, puisqu’il sortit graduellement de
influence exerça-t-elle sur la langue de cette époque qui l’avait vue naître  ? Le rôle qu’elle s’imposa se trouve merveilleuse
nique naturellement aux auditeurs ; cette contagion, pour ainsi dire, naît d’un instinct très puissant de la nature humaine,
passion de la gloire, sentiments naturels à un peuple qui se croyait pour commander aux autres ; l’esprit de gouvernem
érament dramatique qu’à une conviction historique. Poète moraliste et pour le sublime, il a trouvé dans les Romains, te
en esclave enchaînée S’il m’empêchait de voir en quels lieux je suis née . Albe, où j’ai commencé de respirer le jour, Albe
it, en effet, à toute sa génération, que la littérature française fût née d’hier ; la langue et les écrits du moyen âge, le
évanouir toutes les hésitations, qu’un restant de pudeur fait encore naître chez Néron ; cette époque néfaste vit des affranc
e convenable d’où elle avait dévié, de conjurer le péril qui pourrait naître de certains écarts de langage et d’amortir, à l’o
u plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et la chaleur naîtra de ce plaisir : les objets prendront de la couleu
dire que notre littérature tout entière est une littérature mondaine, née du monde et pour le monde. » Cette opinion n’est-
le privilège des érudits, et l’on peut dire, en général, qu’elle est née de l’érudition et pour l’érudition. Le point de v
iale, sous toutes ses faces, c’est vraiment une littérature mondaine, née du monde et pour le monde. Recherchons les princi
ar l’esprit précieux ; c’est de leur union, ne l’oublions pas, qu’est l’esprit français. — C’est là que les auteurs pui
hercheurs de clefs. Enfin le théâtre tout entier au xviie  siècle est du monde et est fait pour le monde. — Molière ne
u moins la gloire de l’avoir ouverte. Peut-être mon travail fera-t-il naître à d’autres personnes l’envie de porter la chose p
ire entrer en religion ; enfin il vient de vendre la maison où il est . Voilà où en est Corneille. 4. La France ne doit
72 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
is. Je mets. Je mis. Moudre. Moulant. Moulu. Je mouds. Je moulus. Naître . Naissant. Né. Je nais. Je naquis. Nuire. Nuisa
s. Moudre. Moulant. Moulu. Je mouds. Je moulus. Naître. Naissant. . Je nais. Je naquis. Nuire. Nuisant. Nui. Je nu
udre. Moulant. Moulu. Je mouds. Je moulus. Naître. Naissant. Né. Je nais . Je naquis. Nuire. Nuisant. Nui. Je nuis. Je nu
lant. Moulu. Je mouds. Je moulus. Naître. Naissant. Né. Je nais. Je naquis . Nuire. Nuisant. Nui. Je nuis. Je nuisis. Rir
les verbes aller, arriver, déchoir, décéder, entrer, sortir, mourir, naître , partir, rester, descendre, monter, passer, venir
73 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
rop précipités et l’esprit se fatigue vite à les suivre. La clarté ne naît pas du soin de détacher tous les mots et de les p
s’enfuit loin des rois. Le soir, des simples mets que ce lieu voyait naître , Ses mains chargeaient sans frais une table champ
Picardie ; tous s’accordent à dire qu’il avait un extérieur grossier. avec un esprit actif et inquiet, il chercha dans
s portiques          De ces bâtiments magnifiques,          Les Dieux naissent de ton ciseau.          « Quel est ce temple au
ec plaisir éclater leur tendresse. « Qu’avez-vous, mes enfants ? D’où naît votre chagrin ? Ne puis-je le calmer ? Versez-le
île Dorienne14 N’ont jamais possédée, arbre aux rameaux divins, Qui naît libre, et fleurit dédaigneux de nos mains ;      
u nom des Trudaine et bénit leur ouvrage. Ton peuple industrieux est pour les combats. Le glaive, le mousquet n’accabl
nom dans mon cœur, C’est que j’avais appris ce nom de votre bouche. dans un temps rebelle à prononcer : Je crois ! J’
  Arbres épais, redoublez vos ombrages ;                      Fleurs, naissez sous ses pas.           Ô ciel, ô saintes destin
De ce vallon ne me parlez-vous pas ?     L’une de vous peut-être est née     Au toit où j’ai reçu le jour ;     Là, d’une
ses amants des biens sans embarras, Biens purs, présents du ciel, qui naissent sous les pas. Solitude où je trouve une douceur s
Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes ! Que si je ne suis pour de si grands projets, Du moins que les ruiss
cris ! plus de sénat ; la république expire, Sous un nouveau Cromwell naît un nouvel empire. Hélas ! le malheureux, sur ce b
charrue et le soc renversé ! De jeunes serviteurs, que son toit a vus naître , Animent la maison et bénissent leur maître. Tous
et son hospice : De tous nos serviteurs c’est le moins exigeant ; Il naît , vieillit et meurt sous le chaume indigent : Aux
s vers. La Fable le nomma le coursier de Silène. Ami des voluptés, il naquit pour la peine. Et moi qui déplorai le sort des an
la souffrance et destinés à éprouver la pénurie. Enfants disgraciés, nés dans le dénûment pour vivre dans la privation, le
es actes les plus solennels de la vie civile ; sans lequel on ne peut naître ni mourir ; qui prend l’homme au sein de sa mère
chaîne immense de foi et de vertu, et laissé aux générations qui vont naître une croyance, une loi, un Dieu. Lamartine. L
e loi, un Dieu. Lamartine. Le grand Capitaine25 Émile était ce que les plus grands hommes ne deviennent qu’à
es ; et celles qui n’étaient pas, sa vertu et son étoile les ont fait naître  : admirable même et par les choses qu’il a faites
, ô vaisseau fortuné Qu’un vent pousse peut-être aux bords où je suis  ! — Salut, terre d’Ithaque, ô ma bonne nourrice !
Dieu que tu m’as fait connaître De cette occasion qu’il a sitôt fait naître , Où déjà sa bonté, prête à me couronner, Daigne é
arle sans t’émouvoir. Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées La valeur n’attend point le nombre des années. Le
ui parler. Molière. Le Ménage d’un parvenu Strepsiade. Il me naquit un fils, et voilà le ménage En guerre, pour donne
ées ; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. Que le sort de tels esprit
vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs ; et de cette poussière naquit Marius, Marius, moins grand pour avoir exterminé
! Ne leur doit-on pas sa naissance plus qu’au père même de qui on est  ! Plus tous ces crimes sont impunis et excusés su
ra, qui n’est pas loin, Que ce qu’elle répand sera votre ruine, De là naîtront engins vous envelopper         Et lacets pour vou
Et lorsque dans ses yeux une dernière flamme Révèle un saint espoir, d’une ardente foi, Je recommande à Dieu de recevo
leur défense est dans la meilleure légèreté de leurs jambes. L’homme pour créer et braver le canon, l’homme, au lieu d
ce.     Cet ordre fut, dit-on, le fruit des premiers vers. De là sont nés ces bruits, reçus dans l’univers, Qu’aux accents
i régnaient jadis à la Cour, Et que la Nature et l’Amour Avaient fait naître sur nos rives. Il est toujours environné D’une tr
es écrits64. Dès que l’impression fait éclore un poète Il est esclave de quiconque l’achète : Il se soumet lui-même aux
line, il est assis peut-être, Pour saisir le premier, le rayon qui va naître  ; Peut-être au bord des eaux, par ses rêves condu
e fait qu’on tourne avec espérance ses regards vers l’occident, là où naît l’aurore du jour qui n’est pas de la terre, du jo
ir Votre Majesté avec plus de zèle qu’un gentilhomme qui, n’étant pas à la cour, n’a rien à espérer que de son maître e
familles fort nobles, selon le monde, et encore plus selon Dieu. Ils naquirent presque en même temps, et leur naissance fut le f
. » Hamilton. L’Enfance de Sedaine Le 4 juillet 1719, était à Paris Michel-Jean Sedaine, fils de l’un des arc
au milieu de ces sages ! Et de maîtres entre eux sans cesse divisés, Naissent des sectateurs l’un à l’autre opposés.     Nos fo
nature est l’apôtre, Le bon sens la reçoit, et les remords vengeurs, Nés dans la conscience, en sont les défenseurs.     J
rs prompt à rendre l’équilibre Au cœur plein de désirs, asservi, mais libre ; Arme que la nature a mise en notre main.
nt mille terreurs y jettent mille alarmes, Et souvent des objets d’où naissent leurs plaisirs Ma justice en courroux fait naître
t des objets d’où naissent leurs plaisirs Ma justice en courroux fait naître leurs soupirs. L’impétuosité qui les porte aux dé
s par un long voyage ! » Il y n’a pour l’homme que trois événements : naître , vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il s
me que trois événements : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître , il souffre à mourir, et il oublie de vivre. La 
ars dans l’ombre, Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin, Voyant
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
inations ont perdu cette première candeur, le poète épique ne saurait naître  ; il appartient à la jeunesse des nations et des
Iliade, c’était l’expédition des croisés. La Jérusalem délivrée a dû naître en Italie, sur la terre privilégiée du catholicis
iginalité nationale qui doit être l’essence de l’épopée. — Ainsi doit naître le poème épique y plus rare encore que cette fleu
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
. Il changeait sans peine d’application et de travail ; il paraissait pour remplir avec distinction les emplois subalte
l’ont sevré, dans son printemps, de tous les plaisirs de la jeunesse. pour des chagrins plus secrets, il a eu de la hau
ir Votre Majesté avec plus de zèle qu’un gentilhomme qui, n’étant pas à la cour, n’a rien à espérer que de son maître e
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
Mignet Né en 1796. [Notice] à Aix, en Provence, le 8 mai 1796, lié d’une étro
t. Ier, p. 23.) Enseignements qu’offre la vie de Franklin «  dans l’indigence et dans l’obscurité, dit Frankli
t. Elle offre surtout des enseignements et des espérances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans appui et sans for
77 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
entes des pensées simples : elles sont renfermées dans le sujet et en naissent tout naturellement. En voici une tirée de Millevo
enjouée a quelque chose de plus riant que les précédentes : elle fait naître le sourire sur les lèvres, et amuse agréablement
ession, au choix des mots dont on se sert pour les représenter. Elles naissent sans effort dans l’esprit de tout écrivain, et ce
e rappelle avec plaisir une bonne action. Semez les bienfaits : il en naîtra d’heureux souvenirs. Il vaut mieux se taire que
78 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
immortels, depuis Homère jusqu’à nos jours : c’est un code de règles nées des chefs-d’œuvre, où le goût a essayé de réduire
tique et la poésie didactique. 4°Poésie lyrique. — La poésie lyrique, née du chant et de la lyre, apparaît à l’origine des
mémoire des actions les plus éclatantes des siècles passés. De là est née la poésie, changée dans la suite en plusieurs for
uge et les Psaumes de David. La poésie lyrique, chez les Grecs, était née également de la religion. Elle chanta les exploit
t poétique, iii. Des succès fortunés du théâtre tragique Dans Athènes naquit la comédie antique. Là le Grec, né moqueur, par n
théâtre tragique Dans Athènes naquit la comédie antique. Là le Grec, moqueur, par nulle jeux plaisants, Distilla le ve
ans l’Avare et le Misanthrope ; et la comédie d’intrigue, où la gaîté naît des incidents imprévus et plaisants, comme dans l
la passion et par les effusions de l’âme les vives émotions que fait naître en eux l’étude de Dieu et de l’homme. III. Pri
n, la joie et la douleur ont fait les premiers poètes. L’histoire est née après l’éloquence, quand les hommes ont eu l’idée
tains chefs ; ce qui a donné lieu de dire que l’éloquence n’était pas née de l’art, mais que l’art était né de l’éloquence.
e dire que l’éloquence n’était pas née de l’art, mais que l’art était de l’éloquence. » (Rollin, Traité des Études, iii
in n’éblouit point mes yeux. Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous des grandeurs d’un si noble hyménée, e
rdonne ; Du secret révélé j’en prendrai le pouvoir, Et mon amour pour naître attendra mon devoir. (Rodogune, acte III, scène i
infinis de la pensée et du sentiment. De la nécessité d’y suffire est née la phrase complexe et soutenue qu’on appelle péri
rtant à un usage habile de la nature. Chez les grands écrivains, elle naît presque toute seule de la vérité des pensées et d
les sujets, les pensées, les tours et les mots. L’esprit académique, des règles posées par Malherbe pour la poésie, se
me éloquence. Habiles et brillantes dans la bouche des savants, elles naissent toutes seules dans celle du peuple et des enfants
l’instinct, et la nature prend l’art pour auxiliaire. C’est alors que naissent les langues techniques, faites pour seconder la m
79 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -
anger. 1. Antoine de Roquelaure, seigneur de Roquelaure en Armagnac, en 1543, eut près de Henri IV le crédit dont il j
à Mme de Monglat, gouvernante du Dauphin. 5. Le futur roi de France, le 27 septembre 1601, avait alors six ans. On voi
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
dre tout entiers et les apprécier avec une justesse parfaite. Racine, trois ans après que la merveille du Cid avait ouv
e rabaisser lui-même, sur les noms glorieux de Cinna et de Polyeucte. à la Ferté-Milon en 1639, Racine mourut en 1699.
plus estimables que les vertus des autres : personnage véritablement pour la gloire de son pays ; comparable, je ne di
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
d’un conseiller au parlement, Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, naquit à Montbard, en Bourgogne, et fut élevé au collège
ans toute leur force, dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de naître  ; il les transmet par des traits rapides qui port
uccéderont aisément, et le style sera naturel et facile1 ; la chaleur naître de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
u connaître, Et n’a renié sans mentir, Réponds-moi, toi qui m’as fait naître , Et demain me feras mourir ! Dès que l’homme lève
sanglots sincères d’un poëte blessé au cœur. 3. Célèbre cantatrice, née à Séville, 1807, morte en 1836. Elle débuta en 18
l’éteigne en nous. Joubert. 1. Il faut mourir aimable, si l’on peut. Naître obscur et mourir illustre, ce sont les Jeux terme
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
tes les autres, pourvu qu’au don de la nature on joigne l’expérience, née de la pratique. En effet, avec ce que je nomme l’
ne avait relevé toutes les espérances que son commencement avait fait naître . Les triomphes de Rivoli mirent le comble à la jo
blicaines de la première campagne d’Italie. « Malheur à qui, jeune et dans les rangs nouveaux, n’a pas senti un jour, e
84 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
us les temps d’exciter l’admiration, l’enthousiasme, s’altèrent ou ne naissent jamais dans l’esprit des jeunes gens dont le cœur
nte die, te, decedente, canebat. Virgile. C’est toi, quand le jour naît , toi, quand le jour expire, Toi que nomment ses p
tièrement maître de son sujet, et l’approfondir de manière à en faire naître les éléments nécessaires pour un développement na
85 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
ales 1567-1622 [Notice] Issu d’une ancienne famille de Savoie, au château de Sales, voué à Dieu par sa pieuse mè
tant moins véritables qu’ils seront plus apparents2. Les esprits bien nés ne s’amusent pas à ces menus fatras3 de rang, d’h
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
sur Démosthène : c’est qu’il fut la règle de l’éloquence elle-même1. à Dijon en 1627, quelques années avant Louis XIV,
ire trop populaire. Telle est l’institution de l’Académie5 : elle est née pour élever la langue française à la perfection d
re, fille de Henriette de France et de Charles Ier, roi d’Angleterre. Née en 1644, elle avait épousé, en 1661, Monsieur, du
 II de Bourbon, le héros, comme l’appelle habituellement Saint-Simon, en 1621, arrière-petit-fils de Louis Ier de Condé
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
mme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître , à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé
un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. Je suis de parents, sans doute, qui ont tenu des charges
es descendants. Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes  ; ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce
courroux du ciel, et laver, par ta punition, la honte de t’avoir fait naître . (Don Juan, acte IV, scène v.) 1. Il parle à s
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
re diable Quel parti prendre ? où suis-je, et qui dois-je être ? dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par
peuple aimable, Instruit, mais indulgent, doux, vif, sociable. Il est pour aimer : l’élite des Français Est l’exemple d
n les goûte à Paris ; c’est le premier des arts ; Peuple heureux ! il naquit , il règne eu vos remparts. Mon aigne ne fut pas
» 1. Marmontel, littérateur connu surtout par ses œuvres critiques, naquit en 1723, et mourut en 1799. 1. Compositeur franç
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
Ponsard 1814-1868 [Notice] à Vienne, dans l’Isère, M. Francis Ponsard était
temps portée entre mes bras1 : Votre mère mourut quand vous veniez de naître  ; Je vous donnai mon lait, sur l’ordre de mon maî
1. Commune. On entendait par ce mot un comité révolutionnaire qui, de l’insurrection, se substitua au conseil des éc
ssion de foi aux Français, 1792, et les Chaînes de l’Esclavage, 1774. à Genève en 1744, il vint à Paris exercer la prof
90 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
erre et aux armes, et Vulcain, inventeur de l’art de forger. Celui-ci naquit contrefait et difforme, il devint en outre boiteu
nvient à la vigne est bon également pour les arbres. — 6. L’homme est pour la vertu. — 7. La nation des Gaulois Sénonai
 — 7. La nation des Gaulois Sénonais était terrible ; elle paraissait née pour la destruction des hommes et la ruine des vi
lez-vous éviter les vices, fuyez-les. — 12. Denys le tyran paraissait pour la cruauté et pour l’orgueil. § 131. Adj
ait, le fromage, le miel, tout y foisonne. — 11. Les jeunes gens bien nés reçoivent avec joie les leçons des vieillards. — 
lle et de la campagne. D’un génie qui se pliait à tout, il paraissait également pour les choses les plus diverses. Il r
3. L’action du vent est propre à allumer le feu. — 14. L’homme paraît pour souffrir. — 15. Certains jeux ne sont pas in
undus fuit. corrigé. 1. Dieu a tout fait de rien. — 2. Jupiter naquit de Saturne et d’Ops. — 3. Bacchus naquit de Jupit
t fait de rien. — 2. Jupiter naquit de Saturne et d’Ops. — 3. Bacchus naquit de Jupiter et de Sémélé. — 4. Pacuvius était fils
u roi Tarquin l’Ancien, éleva comme son propre fils, Servius Tullius, d’une esclave. — 6. Les hommes les plus vaillants
recensement de la Sicile était fait tous les cinq ans. — 6. Le Phénix naît une seule fois tous les cinq cents ans. — 7. L’ol
ar le Seigneur il y a près de sept mille ans. Abraham, fils de Thara, naquit mille soixante-douze ans après le déluge. L’épous
militum, militari sagulo opertus. corrigé. 1. Certains animaux naissent sur la terre, d’autres dans l’eau, d’autres dans
Lacedæmoniis videntur accepisse. corrigé. 1. Le poëte Archias naquit à Antioche, lieu célèbre, ville autrefois populeu
le. Cicéron a jugé pernicieuse la puissance tribunitienne ; en effet, née au milieu d’une sédition, elle paraissait née pou
ibunitienne ; en effet, née au milieu d’une sédition, elle paraissait née pour la sédition. version 98. Sequitur de m
erminées, et différent des autres bœufs par la queue et la langue. Il naît rarement, et le jour de sa naissance est une gran
ersonne n’osait résister à la volonté de Sylla. — 7. L’empereur Galba naquit près de Terracine. — 8. De toutes les étoiles, la
tem, hostias immolâsset. corrigé. 1. Aussitôt que l’animal est , il recherche le plaisir. — 2. Tout animal se ser
terre avant que Vulcain, Bacchus, Apollon et Jupiter lui-même fussent nés . — 3. Un nain n’est pas grand, lors même qu’il se
lais, et si je le pouvais, je ne le voudrais pas. — 5. Si Saturne est du Ciel et de la Terre, qui a gouverné le monde a
verger. — 5. Atticus parlait le grec de telle façon qu’il paraissait à Athènes. — 6. La vieillesse, en admettant qu’el
re, les compagnons pour leur chef. Si la tribu dans laquelle ils sont nés languit dans les loisirs d’une longue paix, la pl
plus polis. — 4. Tout animal a l’amour de soi, et, aussitôt qu’il est , travaille à sa conservation. — 5. Sept des premi
vines, afin de pouvoir acquérir ce souverain bien, pour lequel il est . § 201. Douter que, ne pas douter que. — § 20
lisible chars][texte coupé]on, ayant fait vœu d’offrir à Diane ce qui naîtrait de [illisible chars][texte coupé]lus beau dans so
chars][texte coupé]ola sa fille Iphigénie ; en effet, il n’était rien de [illisible chars][texte coupé]lus beau pendant
votre enfance. — 12. Songeons que celui que nous appelons esclave est de la même manière que nous. — 13. Épicure a pens
cessité est un aiguillon même pour la lâcheté, et souvent l’espérance naît du désespoir. — 3. Dans la victoire, il est permi
phibies, qui vivent dans l’un et l’autre élément ; il y en a même qui naissent dans le feu, à ce qu’on pense, et qu’on voit souv
nsummato modò, sed et cogitato parricidio. corrigé. 1. Auguste naquit sous le consulat de Cicéron et d’Antonius. — 2. L
mieux qui puisse arriver à l’homme, c’est incontestablement de ne pas naître  ; et qu’ensuite c’est, quand il est né, de mourir
ncontestablement de ne pas naître ; et qu’ensuite c’est, quand il est , de mourir le plus tôt possible ; et ils prétende
tôt qu’une femme, un Grec plutôt qu’un barbare, enfin de l’avoir fait naître à Athènes et du temps de Socrate. N’aurait-il pas
é beaucoup plus sensé de dire qu’il lui rendait grâce de l’avoir fait naître avec un esprit intelligent et apte à s’instruire,
fortune suffisante pour recevoir une éducation libérale ? Car, d’être à Athènes, quel bienfait y a-t-il en cela ? N’y a
aucoup d’hommes d’esprit et de savoir ? Ne croyons-nous pas qu’il est à Athènes et du temps de Socrate des milliers de
lui donnent la sagesse. De plus, quelle raison de se féliciter d’être du temps de Socrate ? Socrate tenait-il entre ses
gé. Apelle et le cordonnier. Apelle a surpassé tous les peintres nés ou à naître. Il était cher à Alexandre le Grand,
lle et le cordonnier. Apelle a surpassé tous les peintres nés ou à naître . Il était cher à Alexandre le Grand, qui venait s
e rapproche de celui de quoique. (1). Pour huic. (1). Cicéron était à Arpinum. (1). Les anciens croyaient que le lau
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
ent que le pouvait permetre la différence des deux styles. Vous êtes nés Français, et je suis votre roi, Voilà vos ennemis
de l’application raisonnée des règles. L’éloquence, dit Voltaire, est née avant les préceptes de la rhétorique, et Voltaire
92 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
par la même raison, éminemment poétiques. Quoi de plus propre à faire naître l’inspiration que l’aspect d’un vieux château à d
ls que les tombeaux, les ruines, sont des sujets très propres à faire naître l’inspiration, que sera-ce quand le poète prendra
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
toujours y parvenir par le travail. L’obscurité, comme la diffusion, naît le plus souvent de la précipitation ou de la pare
art de l’écrivain. Le plus souvent elle n’affecte que les détails, et naît de diverses causes. Tantôt, c’est l’ignorance ou
est précisément la situation du français. En définitive, il n’est pas d’hier. Il est adulte, me semble-t-il, voire un p
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
ports plus multipliés avec ses semblables ou avec ces objets ont fait naître en lui des sentiments nouveaux, il lui a fallu cr
erçaient sur l’homme primitif. Celle fraîcheur d’émotions que faisait naître en lui le spectacle tout neuf des phénomènes du m
interrogeant la nature ne se contente pas d’observer, mais qu’il fait naître des phénomènes sous des conditions déterminées ;
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
La Bruyère. (1646-1696.) [Notice] en 1646 à Dourdan (Seine-et-Oise), La Bruyère, do
ils ont dormi longtemps. Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître , vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il s
me que trois événements : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître , il souffre à mourir, et il oublie de vivre. Ibi
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
Montesquieu. (1689-1755.) [Notice] Lorsque Montesquieu naquit , la dynastie des Stuarts venait de succomber en A
’avaient de différends que ceux qu’une douce et tendre amitié faisait naître  ; et, dans l’endroit du pays le plus écarté, sépa
tune se réparent aisément : on ne peut pas parer à des événements qui naissent continuellement de la nature des choses. Mais la
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
Jean-Jacques Rousseau 1712-1778 [Notice] à Genève, orphelin élevé presque à la grâce de Di
ns point d’être démenti par l’expérience, un enfant qui n’est pas mal , et qui a conservé jusqu’à vingt ans son innocenc
se préférât de même à lui : de cette familiarité cordiale et modérée, naîtrait sans grossièreté, sans fausseté, sans contrainte,
98 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
privativement à tout autre siècle. Le dix-huitième siècle a certes vu naître de brillants écrivains, et le nôtre n’est point d
Donnerez-vous pour offrande ? Et quel indique39 séjour Une perle fera naître D’assez de lustre, pour être La marque d’un si be
ue notre affection ne les juge trop courts ? Nous voyons les esprits nés à la tyrannie, Ennuyés de couver leur cruelle man
la table des dieux. Mais quoi ! tous les pensers dont les âmes bien nées Excitent leur valeur, et flattent leur devoir ; Q
moi-même en tous lieux ; Je ne veux rien devoir à ceux qui m’ont fait naître , Et suis assez connu sans les faire connaître. Ma
de Phèdre, Racine ne doit qu’à lui-même l’idée si dramatique de faire naître un grand intérêt d’une passion coupable. Ce n’est
d, et vous croyez peut-être Que le seul désespoir aujourd’hui le fait naître . J’excuse votre erreur, et pour être approuvés, D
carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Beaux arbres qui m’avez vu naître , Bientôt vous me verrez mourir. …………………………………… ……
en définitive, que d’un cœur bas, d’un caractère louche, tracassier, pour la domesticité des grands seigneurs. Que de
poésie. Destouches (Philippe-Néricault) (1688-1754) Destouches naquit à Tours. Pour échapper à la persécution de sa fam
able134. « Quel parti prendre ? où suis-je, et qui dois-je être ? dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par
les poches de nos sœurs. Les petits soins, les attentions fines, Sont nés , dit-on, chez les Visitandines ; L’heureux Vert-V
salé, comme ses compatriotes Bussy, La Monnoye et de Brosses, — Piron naquit à Dijon. La Vocation poétique. Damis. Mon o
, mais on continue de joindre son nom à celui de Pindare, ce qui fait naître l’idée d’un talent lyrique hors ligne, Lebrun est
te renommée. Gilbert (Nic.-Jos.-Laurent) (1751-1780) Gilbert, de parents pauvres, à Fontenay-le-Château (Lorrai
tre (Jacques-Charles-Louis de Clinchamp de) (1732-1761) Malfilâtre naquit à Caen, de parents pauvres. Les Jésuites, qui dev
état où je suis. Roucher (Jean-Antoine) (1745-1794) Roucher, Montpellier en 1745, fit ses études au collège de
e printemps, Belle, au lit d’un époux nourrisson de la France, Me fit naître Français dans les murs de Byzance164 À seize an
ue locale de leur action à celle d’une chambre ou d’un cabinet. Il en naît , à mon avis, deux très grands inconvénients pour
Jardins de Delille excitèrent l’émulation de Fontanes, et lui firent naître l’idée de son poème du Verger. Il voulut s’occupe
ec plaisir éclater leur tendresse. « Qu’avez-vous, mes enfants ? d’où naît votre chagrin ? Ne puis-je le calmer ? Versez-le
ombeau du jeune laboureur, la Gelée d’avril, étaient des inspirations nées de la vie des champs, et qui gardaient en elles c
balaiera leur poussière.         Toujours, etc. Des murs où je suis jadis Retrouvé-je encor quelque trace ? Pour m’ar
, toujours. Delavigne (Casimir) (1793-1843) Casimir Delavigne naquit au Havre, au mois d’avril 1793, d’un négociant es
en 1835, et dont le tableau de son ami Paul Delaroche lui avait fait naître l’idée, obtinrent, comme Louis XI, un succès qui
hanger pour vous l’ordre de la nature. Ce qui grandit décroît, ce qui naît se détruit, L’homme avec son courage, et l’arbre
es pêchers dont j’ouvris les bras ! Leurs fruits verts, je les ai vus naître  ; Rougir, je ne les verrai pas. J’ai vu des bosqu
ore racinien — du romantisme. Départ d’Éloa pour la terre. Éloa, née d’une larme de Jésus-Christ, qui pleura Lazare, e
osant ses pieds sur le front des comètes, Afin de découvrir les êtres nés ailleurs, Arriva seule au fond des cieux inférieu
’au métier. Le Papillon. (Nouvelles méditations poétiques, IX.) Naître avec le printemps, mourir avec les roses ; Sur l’
toucher, reconnaître S’ils ne frémiraient pas sous l’œil qui les vit naître  ; Voir de combien de mains avaient grandi les tro
ir Sur les pas de la mort qui venait d’en sortir. Hugo (Victor) ( en 1802) Voici le vrai chef de la nouvelle éco
r à l’embellissement et à l’enrichissement de la poésie française. Il naquit à Besançon le 26 février 1802, dans d’honorables
nos travaux et nos douleurs. Elle fait éclore les rêves, Lui ne fait naître que les fleurs ! Oh ! quand la fauvette dérobe S
t le titre tiré de la première pièce exprime la disposition d’où sont nés la plupart des vers qui le composent. Là, l’auteu
ans la brume. Qu’est-ce que vivre ? (Les Consolations, VIII.) Naître , vivre et mourir dans la même maison, N’avoir jam
vécu pour cela plus peut-être Que tel cœur inconnu qu’un village a vu naître , Qu’un cloître saint ensuite a du monde enlevé, E
ce et les jeux de mon père, son frère, Que je n’ai pas connu ; car je naquis en deuil, Et mon berceau d’abord posa sur un cerc
r leurs destins entraînés Loin du bourg paternel où tous deux étaient nés  : De mon antique aïeul je savais le ménage, Le ma
de nos aïeux, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sens, lequel est Français, Fleurs de notre pays, qu’êtes-vous deve
couleur et du pittoresque rachètent bien ces défauts systématiques ! avec un tempérament et un cœur combustibles à l’e
ons tout cela quand je serai nommé. Laprade (Victor-Richard de) ( à Montbrison, en 1812) M. de Laprade descend d
carter le fiel. Ponsard (Francis) (1814-1867) Francis Ponsard naquit , le 1er juin 1814, à Vienne, d’un père avocat. Il
comédie, flagelle les rapacités et les ardentes convoitises qu’a fait naître de nos jours la soif de l’or. Elle fait connaître
ent et pour ainsi dire littéralement la poésie d’Homère. Il n’est pas Grec, comme André Chénier, et cependant il rend s
uand il faut acquitter les dettes de son père. Leconte de Lisle ( en 1820) Leconte de Lisle a recherché la gloir
nd les lourds voyageurs à l’horizon s’effacent. Sully-Prudhomme ( en 1839) Si l’on cherche dans les œuvres multi
. La Bruyère. 100. Fénelon. 101. Deux fois cinq ans. 102. Chaulieu naquit à Fontenay, dans le Vexin. 103. Ceci est une pur
ourd’hui on dirait d’où. 147. Tiriot ou Thiriot, et mieux Thierriot, en 1699, mort en 1772, connut Voltaire dans une é
es composait dans le Val de Vire : la Vire est une petite rivière qui naît sur les confins des départements de la Manche et
aume d’Assyrie et bâtit Ninive. 258. Joseph-Léopold-Sigisbert Hugo, à Nancy en 1774, s’engagea en 1788, était sous-li
99 (1881) Rhétorique et genres littéraires
it de la maxime de Quintilien ( nascuntur poetæ, fiunt oratores ), on naît orateur comme on naît poète. Utilité de la rhé
ntilien ( nascuntur poetæ, fiunt oratores ), on naît orateur comme on naît poète. Utilité de la rhétorique, son but moral
e la doctrine s’est produite sous une autre forme. Auteurs. Dates. Nés en — Morts en Ouvrages. Rhétorique chez les a
’elle emploie. Cette sorte d’harmonie est quelquefois cherchée ; elle naît presque toujours de la propriété des expressions.
èle ? (J. Racine, Andromaque, acte IV, scène v.) Un lit nous voit, naître et mourir : c’est un berceau garni de fleurs, c’e
son je me fonde : J’ay le corps maladif, et me fault voyager, Je suis pour la muse, on me fait mesnager : Ne suis-je pa
t  I, vers 172.) 4° le singulier pour le pluriel. Ex. Le Français, malin, forma le vaudeville. (Boileau, Art poétiqu
e est pleine d’effusions lyriques. Chez les Grecs, elle est également née de la religion (Linus et Orphée). Silvestres hom
ement considérable d’imagination et de langue chez le peuple qui voit naître cette œuvre, c’est-à-dire une imagination poétiqu
tique des principales épopées PEUPLES. AUTEURS. DATES. POÈMES. Nés en — Morts en Grecs Homère Apollonius de Rho
c. Poésie dramatique chez les Grecs Chez les Grecs, la tragédie naquit au milieu des fêtes de Bacchus (Dionysiaques). Ce
. Poésie didactique chez les Grecs, chez les Romains, en France Née avec le génie grec, la poésie didactique donne au
cle, sous l’influence de l’anglais Thompson et de l’allemand Gessner, naît et se développe l’école descriptive. Son véritabl
ture ancienne, p. 242 et suiv.) Toutefois la pastorale littéraire est née du contraste de la vie des champs avec les raffin
sairement froid, le jour où sont éteintes les passions qui l’ont fait naître . 2° Éloquence militaire L’éloquence militai
s sur les belles-lettres n’offrirent jamais rien de très remarquable. au dix-septième siècle, lors de la fondation de l
ttératures orientales, mais on peut dire que l’histoire véritable est née en Grèce. Créée par les logographes d’abord, perf
yse psychologique, leur influence, les circonstances qui les ont fait naître , le milieu dans lequel elles ont été enfantées. L
aire, ce qui en fait l’âme. On la replace dans le milieu qui l’a fait naître  ; et pour la juger sérieusement. on est obligé de
bien que la plupart des romanciers aient souvent manqué à ce devoir. du besoin de distraction et du goût que tous les
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
er l’autre, nous ajoutons à nos idées cette autorité et ce charme qui naissent de l’alliance de la moralité et du talent, et don
ssées, je suppose, dans le musée de Versailles ? Les pensées que fait naître cette infinie variété de physionomies, de costume
e d’idées et quelle variété d’idées et par là même d’expressions fait naître l’observation approfondie du caractère d’un peupl
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