les cordes d’un instrument, à la passion qui les touche et les met en
mouvement
. Il y a un ton, un accent pour la colère, et cet
e. § II. Le Geste Le Geste est l’expression des pensées par les
mouvements
du corps. Lorsqu’on réfléchit, on est étonné de v
ents du corps. Lorsqu’on réfléchit, on est étonné de voir combien les
mouvements
du corps ont de rapports avec ceux de l’âme. Comm
iments comprend le jeu de la physionomie, les attitudes du corps, les
mouvements
de la tête, des bras et des mains. La Physionom
quand ils sont immobiles, ils en ont bien davantage quand ils sont en
mouvement
. Alors ils sont ardents et lancent des flammes da
t baissés dans la bonté. » La Tête Selon Quintilien les divers
mouvements
de la tête expriment aussi avec justesse les diff
version. Il en dit souvent plus que le discours le plus éloquent. Les
mouvements
du corps et des mains doivent seconder les sentim
ntérêt : l’orateur qui lit son œuvre ne possède plus ni expression ni
mouvement
dans sa personne : il est complètement paralysé p
t, et la voix elle-même se ressent de cette gêne, qui empêche que les
mouvements
de l’orateur ne prennent leur essor. On demandait
il besoin pour son sujet d’art, d’efforts, d’ornements recherchés, de
mouvements
? suffisait-il que l’expression fût juste, aisée,
es faits et prévoir les conséquences, car si nous cédons à un premier
mouvement
, combien n’est-il pas à craindre que nous ayons b
sentiments qui nous animent soulèvent notre âme et lui impriment ces
mouvements
par lesquels sa situation se révèle, avant même q
qu’une disposition heureuse, les grâces du style, les figures et les
mouvements
y toutes les précautions nécessaires pour les ins
alyse logique en dépouillant le discours de tous les ornements et des
mouvements
accessoires ; par là on le rappelle à sa simplici
férentes dont l’âme est affectée, soit en bien, soit en mal, sont des
mouvements
par lesquels l’âme se porte vers les objets, ou s
le discours. On a demandé s’il est permis à l’orateur d’employer les
mouvements
, les passions : la réponse est simple. Les passio
ues vives et animées, qui présentent toutes les différentes sortes de
mouvements
propres aux différentes situations dans lesquelle
i la disposition qui lui serait contraire avant de lui communiquer le
mouvement
convenable au but qu’il se propose. Enfin, comme
pose. Enfin, comme tous les hommes ne sont pas susceptibles des mêmes
mouvements
, il faut qu’il en emploie de toutes sortes, qu’il
eux passions principales ? — Est-il permis à l’orateur d’employer les
mouvements
? — Où l’orateur cherchera-t-il les passions ? —
raite plutôt pour le plaisir de l’esprit que pour produire les grands
mouvements
d’admiration, de reconnaissance ou d’émulation po
vertus. L’exorde est véhément lorsque l’orateur, emporté par quelque
mouvement
qu’il ne peut contenir, trouve ses auditeurs dans
ion. On sent qu’alors un exorde simple affaiblirait, ou détruirait le
mouvement
qu’il faut entretenir et augmenter. On a fréquemm
. On lui permet quelques métaphores, mais pas trop hardies ; quelques
mouvements
, pourvu qu’ils se présentent d’eux-mêmes ; quelqu
one ; il faut la varier, la déguiser par le style, et surtout par des
mouvements
quand le sujet en est susceptible ; et c’est ce q
e avec force, l’autre avec clarté ; ici ce sont des ornements, là des
mouvements
doux, impétueux, élevés, nuancés enfin selon que
les choses à leur juste valeur, on les dépouille des ornements et des
mouvements
qui leur donnaient une force apparente ; on divis
lonté. De là, deux sortes de péroraisons, l’une en choses, l’autre en
mouvement
; quelquefois même les deux moyens sont réunis da
r ; nous en avons un exemple dans la Milonienne. La péroraison est en
mouvements
, quand le but du discours a été de déterminer la
a pu obtenir de la force des preuves. Pour employer la péroraison par
mouvements
, il faut qu’il y en ait eu de répandus dans le re
apper fort, il faut surtout frapper juste, surtout ne pas épuiser les
mouvements
, mais, quand on a conduit l’auditeur au plus haut
unique en ce genre ; elle est presque autant en récapitulation qu’en
mouvements
. Questions. Qu’est-ce que la disposition or
r n’a besoin ni d’art, ni d’efforts, ni d’ornements recherchés, ni de
mouvements
. Il suffit que l’expression soit juste, aisée, na
ont trop de véhémence ou d’éclat, il admet les ornements légers, les
mouvements
doux, les plaisanteries fines, les saillies qui p
deux autres. Car s’il entasse sans choix les pensées, les images, les
mouvements
; si, par des préparations adroites, par des grad
radations ménagées, il ne sait pas amener les tableaux frappants, les
mouvements
décisifs qui doivent porter le dernier coup à l’â
es images, à la noblesse des pensées, à la force et à la rapidité des
mouvements
; de l’autre, à la pompe de l’expression, à la ha
rtes médiocres, on surprend ainsi la pitié des auditeurs ; et par des
mouvements
étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques
onne au style ou de la grâce, ou de la force, ou de la noblesse ou du
mouvement
. C’est cet emploi, cet arrangement des mots ou de
s est fondée sur la différence des pensées dont il se compose, ou des
mouvements
qu’il veut produire ; il y a des pensées fines, i
le reparaît dans la péroraison et avec la dubitation, elle produit un
mouvement
extrêmement pathétique. Lorsque l’orateur s’aband
e consiste à s’arrêter au milieu d’un récit, d’un développement, d’un
mouvement
, comme si l’on voulait déguiser quelque chose à l
e prince de Condé et le vigilant Turenne n’ont jamais surpris dans un
mouvement
irrégulier, etc. » Boileau a traité cette figure
ageux, il ne se laisse point emporter à son feu, il sait réprimer ses
mouvements
; non seulement il fléchit sous la main de celui
sait même la prévenir, qui, par la promptitude et la précision de ses
mouvements
, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on l
urer, s’atteindre : Le fer étincelant avec art détourné Par de feints
mouvements
trompe l’œil étonné. Telle on voit du soleil la l
le premier pas de sa course. » Les figures suivantes sont toutes de
mouvement
. Apostrophe. Il y a apostrophe lorsque l’or
ule elle produirait peu d’effet ; elle n’est que le commencement d’un
mouvement
que d’autres figures doivent soutenir et augmente
ser la parole à d’autres qu’aux juges. Le second exemple est plein de
mouvement
; l’apostrophe est soutenue par l’interrogation e
, et on voit qu’elle consiste à disposer les pensées, les images, les
mouvements
, dans un ordre progressif et qui porte par degré
trompe la vigilance d’un général habile et prévoyant. Il observe les
mouvements
des ennemis. Il relève le courage des alliés. Il
e langage naturel du sentiment, l’éruption subite d’une passion, d’un
mouvement
que l’âme ne peut plus contenir ; le plaisir, la
Pérolla est une déprécation touchante18. Imprécation. C’est le
mouvement
immodéré d’une âme troublée par l’indignation, la
iennent plus durs pour les idées ou les affections opposées. Dans les
mouvements
violents, le langage devient naturellement rapide
és si l’orateur peut y trouver un moyen de donner à l’âme l’espèce de
mouvement
qui lui convient, de captiver l’oreille par des c
trois points de vue sous lesquels il faut considérer le nombre comme
mouvement
, comme chute et comme liaison. Mouvement. L
onsidérer le nombre comme mouvement, comme chute et comme liaison.
Mouvement
. L’effet du discours doit être de porter dans
uces ou impétueuses. Pour tous ces effets il faut ce qu’on appelle le
mouvement
. Le mouvement, en art oratoire, est la marche, le
euses. Pour tous ces effets il faut ce qu’on appelle le mouvement. Le
mouvement
, en art oratoire, est la marche, le progrès des i
t plus lents, tantôt plus rapides vers le but où tend le discours. Le
mouvement
avec ces variations et ces degrés est bien sensib
e perd jamais de vue le but dont chaque pas le rapproche ; tel est le
mouvement
oratoire. Il est déjà sans doute dans le progrès
’entremêler le style coupé et périodique, de ne pas s’élancer par des
mouvements
brusques et irréguliers, de ne pas retomber par d
idérer l’harmonie dans les productions oratoires ? — Qu’est-ce que le
mouvement
? — Qu’entendez-vous par période, style périodiqu
, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son
mouvement
et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un
mouvement
uniforme que toute interruption détruit ou fait l
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un
mouvement
continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre
mouvement
que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier
mouvement
, du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
s confusion ; qui du sein du repos reproduisez à chaque instant leurs
mouvements
immenses, et seul régissez dans une paix profonde
te, formes arrondies, gracieux contours, blancheur éclatante et pure,
mouvements
flexibles et ressentis, attitudes tantôt animées,
des mortelles. À sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses
mouvements
sur l’eau, on doit le reconnaître non-seulement c
plus près en étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille
mouvements
doux, ondulants et suaves. Aux avantages de la na
lées ; il faut de l’espace pour déployer ses ailes. » 4. Ordre et
mouvement
. Buffon néglige trop l’analyse du mouvement, qui
ailes. » 4. Ordre et mouvement. Buffon néglige trop l’analyse du
mouvement
, qui tient à la sensibilité. 5. Si on les ench
rdement… elles fermentent jusqu’à m’émouvoir… insensiblement ce grand
mouvement
s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vi
qu’étourdir. Pour réussir à peindre les passions, il faut étudier les
mouvements
qu’elles inspirent. Par exemple, remarquez ce que
tte impression funèbre à son égard ? Il lui manquait deux choses : le
mouvement
et la fécondité. La vie est un mouvement fécond,
ui manquait deux choses : le mouvement et la fécondité. La vie est un
mouvement
fécond, la mort est une immobilité stérile. »
l’imagination est amusée ou étonnée. » 2. Ces descriptions ont le
mouvement
d’un discours. 1. Il y a dans le savant un philo
en mal son objet s’il avait la méthodique uniformité d’une maison. Le
mouvement
est une autre source du beau ; il est agréable pa
éable par lui-même, et, toutes choses d’ailleurs égales, les corps en
mouvement
sont généralement préférés à ceux qui restent en
mouvement sont généralement préférés à ceux qui restent en repos. Le
mouvement
doux appartient seul au beau : violent et rapide,
, comme serait, par exempte, un torrent, il appartient au sublime. Le
mouvement
d’un oiseau qui plane dans les airs est très beau
, et qui imprime un sentiment de respect. La couleur, la figure et le
mouvement
, considérés séparément, sont des sources de beaut
is la délicatesse des couleurs, la grâce des figures, souvent même le
mouvement
de l’objet. L’assemblage le plus complet de beaut
principal de la physionomie consiste dans cette expression fidèle des
mouvements
de l’âme, du bon sens, de la vivacité, de la cand
te, formes arrondies, gracieux contours, blancheur éclatante et pure,
mouvements
flexibles et ressentis3, attitudes tantôt animées
es mortelles. A sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses
mouvements
sur l’eau, on doit le reconnaître non-seulement c
plus près en étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille
mouvements
doux, ondulants et suaves. Aux avantages de la na
ions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaque
mouvement
de l’âme est exprimé par un trait, chaque action
qu’aucun autre organe ; il semble y toucher, et participer à tous ses
mouvements
; il en exprime les passions les plus vives et le
sions les plus vives et les émotions les plus tumultueuses, comme les
mouvements
les plus doux et les sentiments les plus délicats
rdement… elles fermentent jusqu’à m’émouvoir… insensiblement ce grand
mouvement
s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vi
oésie et à l’éloquence la vie, l’âme, comme une espèce d’action et de
mouvement
. D’abord, les figures enrichissent la langue et l
par la passion et l’artifice oratoire, ont pour objet de peindre les
mouvements
de l’esprit et les émotions de l’âme. Mais elles
: ces figures sont propres aux passions, et sont appelées figures de
mouvement
ou de passion. Les figures de la première catégor
l’éloquence, cette figure est très propre à donner de la force et du
mouvement
à la phrase et à la pensée. Elle produit surtout
sée propres à émouvoir. 248. Quelles sont les principales figures de
mouvement
ou de passion ? Les principales figures propres
es interjections pour exprimer un sentiment vif et subit de l’âme, un
mouvement
impétueux de surprise, d’admiration, de crainte,
esse de l’oreille est blessée de l’âpreté de sons et de la raideur de
mouvement
qui caractérisent les vers suivants faits pour cr
us brillant. Il convient aux récits, aux raisonnements pressants, aux
mouvements
passionnés et aux sujets légers, agréables et gai
, de manière à offrir une ressemblance sensible entre les sons et les
mouvements
de la langue et ceux de la nature. C’est de ce ge
palement : 1° les sons et les bruits de la nature ; 2° les différents
mouvements
des corps ; 3° les mouvements de l’âme, c’est-à-d
bruits de la nature ; 2° les différents mouvements des corps ; 3° les
mouvements
de l’âme, c’est-à-dire ses pensées, ses sentiment
bruit, d’abîme en abîme, roule et retombe. Chateaubriand. 283. Les
mouvements
peuvent-ils être imités par l’harmonie ? La seco
se d’objets, que le son des mots imite souvent, se compose des divers
mouvements
des corps. Ces mouvements sont lents ou rapides,
s mots imite souvent, se compose des divers mouvements des corps. Ces
mouvements
sont lents ou rapides, doux ou impétueux, égaux o
s. Quoique naturellement il n’y ait pas d’affinité entre le son et le
mouvement
, il y en a une bien réelle dans notre imagination
oète a donc en son pouvoir de rappeler vivement l’idée de l’espèce de
mouvement
qu’il veut décrire, en employant des sons qui, da
en employant des sons qui, dans notre imagination, correspondent à ce
mouvement
. Des syllabes longues et des mots lourds et traîn
es et des mots lourds et traînants présentent naturellement l’idée de
mouvements
qui s’exécutent avec lenteur ou difficulté ; une
té ; une suite de syllabes brèves et de mots coulants donne l’idée de
mouvements
rapides et doux, et les mouvements impétueux et v
t de mots coulants donne l’idée de mouvements rapides et doux, et les
mouvements
impétueux et violents demandent à être rendus par
i d’un cours orageux Roule plein de gravier sur un terrain fangeux.
Mouvements
précipités et violents. Exc
airs Retombe ; un noir limon bouillonne au fond des mers. Delille.
Mouvements
inégaux. …………………… Et obliquo laborat Lympha fug
en replis tortueux. 285. L’harmonie imitative peut-elle exprimer les
mouvements
de l’âme ? La troisième espèce d’objets que les
nes suites de sons sur certaines suites d’idées. Pour représenter les
mouvements
de l’âme par le son des mots, il faut se souvenir
par sa réflexion, les temps ont été comptés, les espaces mesurés, les
mouvements
célestes reconnus, combinés, représentés, le ciel
ageux, il ne se laisse point emporter à son feu, il sait réprimer ses
mouvements
: non-seulement il fléchit sous la main de celui
sait même la prévenir, qui, par la promptitude et la précision de ses
mouvements
, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on l
de la torpeur de la nature : les insectes sans vie, les reptiles sans
mouvement
, les végétaux sans verdure et sans accroissement,
aimables ; vives, agiles, légères et sans cesse remuées2, tous leurs
mouvements
ont l’air du sentiment, tous leurs accents le ton
vettes remplissent tous les lieux de la terre, et les animent par les
mouvements
et les accents de leur tendre gaieté. La fauvette
rmes et sûres ! si elles sont incertaines et vacillantes, si tous les
mouvements
n’en sont pas justes et décidés, tout l’effet est
ite et déliée dans les discussions, impétueuse et passionnée dans les
mouvements
, et puissante à émouvoir les affections dans le c
parlera au cœur. Elle puisera dans l’amour ou la haine des choses ces
mouvements
entraînants qui sont l’essence du pathétique. Son
soin d’éviter l’artifice des tropes, et se sert-il de préférence des
mouvements
oratoires. Soldats ! je suis content de vous :
passera à la postérité. Soldats ! lorsque le peuple français , etc,
mouvement
; appel à l’orgueil militaire. C’est donc l’armée
et de la famille. On ne peut guères ramener une suite de faits et de
mouvements
à la forme du syllogisme ; néanmoins ce morceau p
e prince de Condé et le vigilant Turenne n’ont jamais surpris dans un
mouvement
irrégulier, et à qui ils ont rendu ce témoignage
i donc, durant huit jours , etc. La narration paraît arrêtée dans ces
mouvements
tout comme l’armée ; deux phrases sans figures, a
ataire. Merci voit sa perte assurée , etc. Hypotypose. La vie et le
mouvement
colorent la narration ; La nuit, les pluies, le
ole ressemble au flot soulevé par une tempête qui, pour reprendre son
mouvement
naturel, vient à intervalles inégaux, caresser mo
storique rehausse le mérite du fond. La disposition se cache sous les
mouvements
oratoires ; elle serait plus visible si nous avio
entir même aux sourds. Par les gestes, j’entends, dit Condillac, les
mouvements
des bras, de la tête, du corps entier, qui s’éloi
parti d’écouter les orateurs dans les ténèbres. Le geste comprend les
mouvements
de la tête, des yeux, des bras, des mains, et la
t celle qui doit accompagner la narration ordinaire. La tête, par ses
mouvements
divers, de haut en bas, de droite à gauche, combi
ter les plis du front dans l’étonnement, l’indignation ; ils font les
mouvements
contraires, et les sourcils se resserrent quand l
s placer trop haut près du cou. Il ne faut pas non plus les mettre en
mouvement
d’une manière brusque, c’est du coude que doit pa
nfin, les gestes sont affectifs quand ils expriment les passions, les
mouvements
de l’âme. Il se combinent alors avec ceux de la t
ue, il fait les gestes avec le bras droit qui étant plus exercé a des
mouvements
plus gracieux. Mais si parfois l’auditoire est à
hémistiches d’un vers, mais il ne faut le faire que pour obtenir des
mouvements
oratoires. Qui cherche vraiment Dieu dans lui se
r et moins précis que le style simple, mais il a plus d’abandon et de
mouvement
. » (Filon.) La Lettre de madame de Sévigné que no
eux, de nouvelles couleurs plus variées et plus harmonieuses ; chaque
mouvement
de l’oiseau produit des milliers de nuances nouve
sens, roidit ses nerfs, et, pénétrant jusqu’à son cœur, en arrête le
mouvement
; il n’est plus qu’un cadavre étendu sur la neige
té, peuvent le rendre plus intéressant. Il est sobre de figures et de
mouvements
, et ne se distingue presque du style simple que p
noble sans emphase, orné sans recherche, se distingue surtout par le
mouvement
et la chaleur. Il convient dans les discussions i
euses, il ne rejette pas les figures de symétrie ; il évite celles de
mouvement
et de suspension. Nous citerons ici de préférence
e de tout être vivant, elle la développe, elle la perfectionne par un
mouvement
continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre
mouvement
que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
la noblesse ; si l’on y joint encore de la défiance pour son premier
mouvement
, du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands
mouvements
, les plus grandes révolutions, et partout ailleur
is de la nature, de l’être en général, de l’espace, de la matière, du
mouvement
et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de
mouvement
, autant d’illusion qu’il leur plaît ; et que, dev
, les images frappantes et la variété considérable des figures et des
mouvements
de style ; c’est à leur école que les écrivains m
nt Le style Véhément dépend moins des expressions que du ton et du
mouvement
impétueux des pensées qui touchent et qui entraîn
r comme une sauterelle dans le temps que la fierté qui paraît dans le
mouvement
de ses narines inspire la terreur ? Il creuse du
nde : brevitas imperatoria. Ils aiment les pensées fortes, les grands
mouvements
; mais les nuances leur échappent. Plus enjoués q
ent les images, prodiguent les invocations, les apostrophes, tous les
mouvements
les plus dramatiques. Comme si les paroles ne leu
s invectives passionnées, quels brûlants appels à la vengeance, quels
mouvements
pathétiques ! Comme il semble que, dans une situa
e. Mais ces qualités ne rachètent pas à nos yeux l’absence des grands
mouvements
. L’esprit est satisfait, les oreilles sont charmé
on sein l’urne de Germanicus. La joie, la douleur, la pitié, tous les
mouvements
que l’éducation nous apprend aujourd’hui à renfer
e l’est pas autant à son inspiration. L’éloquence a besoin de plus de
mouvement
: il lui faut l’imprévu qui inspire, l’interrupti
s nos annales judiciaires on trouve rien de semblable à ce magnifique
mouvement
. Non pas que nous n’ayons eu et que nous n’ayons
ans sa concision. Il a plutôt les muscles du lutteur qu’il n’en a les
mouvements
rhythmiques. Mais aussi quelle chaleur vraie ! qu
ruit harmonieux de paroles. Il y a dans les Catilinaires d’admirables
mouvements
: c’est par endroits une fougue, une passion, une
poètes ; qu’à part le rythme et la mesure, il s’y retrouvait le même
mouvement
dans la pensée, le même tour dans la phrase, le m
ments modestes, une humeur paisible, inspire de la bienveillance. Les
mouvements
affectueux, non moins que les bienséances observé
définition qu’en donnent les rhéteurs et les philosophes, « sont ces
mouvements
vifs et irrésistibles » qui nous entraînent vers
verba , les petites idées, il faut pareillement se garder des grands
mouvements
, des élans passionnés, dans les mesquines affaire
ions, réclame donc une sorte de filiation, de gradation d’idées et de
mouvements
qui constituent l’ordre moral dans lequel elles p
elles, les arguments les plus solides dont il ait fait provision, les
mouvements
mêmes, les plus convenables, que lui ait pu suggé
te ou de joie, le bon sens veut que l’orateur se livre de suite à des
mouvements
conformes aux dispositions de ceux qui vont l’ent
ité de notre barreau qui s’applique plus à éclairer qu’à toucher, les
mouvements
tendus ou passionnés qu’elle excite sont souvent
le morceau suivant de Fléchier n’est pas moins remarquable et pour le
mouvement
et pour l’accent : « Déjà frémissait dans son cam
leurs. Est-il grandiose, pathétique ? il lui faut de l’élévation, des
mouvements
passionnés. De là la division du style en trois g
de Jupiter renfermant la déesse de la sagesse. Ses sourcils, par leur
mouvement
, annoncent sa volonté. Ce sont les grands yeux de
ages, la magnificence des pensées et des sentiments, la véhémence des
mouvements
, l’énergie des expressions, voilà les mérites par
hommes, à nous dire leurs grandes actions, à nous signaler les grands
mouvements
de la politique, les grandes révolutions des empi
la foudre forment son cortège. Le tableau est imposant. S’assied a du
mouvement
. Mais ce bras du dieu levé, brandissant la foudre
use, feraient bien moins d’effet. Le calme profond fait ressortir les
mouvements
de leur marche terrible. Ce ne sont pas les flots
la place que leur assigne l’objet du tableau qu’ils occupent. Il y a
mouvement
, gradation de mots comme d’idées, comme d’objets.
me le grincement de la terreur. Exsuperant undas, autre suspension et
mouvement
admirable, opposé à ce qui suit immédiatement. P
me, de la nature. Sinuatque immensa volumine terga, c’est la suite du
mouvement
, c’est la même masse qui se meut lentement à caus
ainte. Exsangues mis à la fin, n’est pas moins beau. Après ce premier
mouvement
, cette première irruption de la terreur, vient l’
les contrastes qui se peuvent rencontrer en si peu de mots. Illi, ce
mouvement
, comme il est bien placé ! Les serpents se montre
ité ? Pallas, l’implacable Pallas, de qui l’infortuné venait, dans un
mouvement
patriotique, d’outrager le colosse à elle consacr
ux enfants et en même temps. Implicat, comme ce mot est juste et d’un
mouvement
convenable, étant mis au rejet ! Miseros, malheur
enlacent en d’immenses anneaux. Quelle force, quelle roideur dans ces
mouvements
! Ingentibus, quel développement de tout leur cor
dominent encore de leurs têtes altières, cervicibus altis. Ce double
mouvement
des serpents ou, pour mieux dire, ce partage de L
est l’expression de la rapidité, de la fureur toujours brusque en ses
mouvements
. Ille simul manibus tendit divellere nodos, Perf
la signification du mot, nous dirons qu’elles sont l’âme, la vie, le
mouvement
et comme les gestes ou les attitudes du discours,
uent plus efficacement le cœur, plus propres par cela même aux grands
mouvements
, trouvent leur place dans le style sublime. § I
ures de pensée qui se rapportent au style sublime, autrement dites de
mouvement
, sont : l’apostrophe, l’interrogation, l’interrup
la prosopopée. Apostrophe. L’apostrophe est une figure de grand
mouvement
. Par elle on semble perdre de vue ceux à qui l’on
vre de l’Éneide, déplorant l’aveuglement des Troyens, s’écrie dans un
mouvement
patriotique dont l’effet est dû à l’apostrophe :
ur la dernière fois. Interrogation. L’interrogation, figure de
mouvement
, procède de l’indignation, de la crainte, de l’ét
ce lieu ? Interruption. L’interruption est une figure de grand
mouvement
, par laquelle l’orateur, en proie à une violente
pas savoir ce qu’il doit dire ou faire. Elle s’emploie à exprimer les
mouvements
impétueux ou irrésolus d’une âme qu’agite une vio
opée. La Prosopopée (du grec προσωποποιΐα) est une figure de grand
mouvement
. Par elle, on s’interrompt brusquement pour mettr
rouvée de régler certaines inflexions de voix et de corriger certains
mouvements
disgracieux de sa personne, et c’est là le sentim
nt et à la prononciation ; 2º le corps avec son attitude rapportée au
mouvement
du visage, des yeux et des mains. § I. La voix
il sied plus particulièrement à la réfutation. 3º L’accent des grands
mouvements
: il est propre à peindre l’agitation du cœur, l’
ns de la nature, et, tout en nous préservant d’une niaise fadeur, aux
mouvements
de notre sensibilité. Il languira dans l’abatteme
tesse ou la joie. » Les mains ou la gesticulation. Le geste ou
mouvement
des mains suit de lui-même l’expression du sentim
e Cicéron (ibid.), la gesticulation doit être rapide. Dans les grands
mouvements
, elle aura plus de lenteur et de gravité. » Dans
plainte, dans les regrets, dans le repentir, on se frappera ; par un
mouvement
de componction la poitrine, la tête même. Mais qu
r un mouvement de componction la poitrine, la tête même. Mais que ces
mouvements
, dans ce qu’ils ont de violent, n’aient rien de f
pareillement des chutes marquées, s’entend de celles que commande le
mouvement
du vers : imitations mêmes de la nature, elles de
n retracer les images diverses et y rapporter toujours la pose et les
mouvements
du corps, l’accent et le ton de la voix. C’est là
sentiments, comme le comporte la langue poétique ; le second avec les
mouvements
propres à l’éloquence. La définition doit fixer l
sublime, ce mélange d’êtres moraux et matériels, donnent un admirable
mouvement
à ces préparatifs d’un drame solennel. L’antithès
mplicité ; mais c’est plutôt un soupir, un regret fort naturel, qu’un
mouvement
de l’âme. On doit remarquer l’adresse de Chicanea
vre les ressorts secrets qui font mouvoir les sociétés, il étudie les
mouvements
les passions, il y sonde les mystères de la consc
description, vous tâcherez, au moyen de l’hypotypose, d’augmenter le
mouvement
, de presser le récit. Vous parlerez plus à l’imag
sons, fera changer les objets de place, reproduira la succession des
mouvements
, exprimera les élans du cœur, et révélera les fai
, de l’autre côté de cette rivière, la clarté de la lune dormait sans
mouvement
sur les gazons. Des bouleaux agités par les brise
de l’astre des nuits. Cette partie avait besoin d’un peu de vie et de
mouvement
; l’auteur anime la scène par l’haleine de la bri
ne par l’haleine de la brise, la course majestueuse de la lune et les
mouvements
variés des nuages. La seconde partie, c’est le bo
ure et de la douceur du spectacle, règnent par un habile contraste le
mouvement
et la majesté. Les bouleaux, s’agitent, les feuil
t aux personnages une physionomie plus saillante, aux actions plus de
mouvement
et de coloris, pourvu qu’on se renferme dans l’ex
rt comme un torrent, et c’est à peine si l’imagination peut suivre ce
mouvement
, bondissant comme un léopard (comparaison courte
t en réalité l’éloquence de la voix et du geste, c’est l’ensemble des
mouvements
qui constituent la physionomie. Elle tenait dans
e toutes les autres se rapportent ; car les pensées, les ligures, les
mouvements
de toutes sortes ne servent qu’à faire valoir les
ulence ? les soucis de l’ambition, les inquiétudes de la fortune, les
mouvements
de la volupté. Je puis être un serviteur inutile
s. — Les pussions sont, pour l’écrivain comme pour le philosophe, ces
mouvements
vifs et puissants qui emportent l’âme vers un obj
mbe que de résister à la puissance de ses passions. » Voici par quels
mouvements
Démosthène cherche à tirer les Athéniens de leur
quelle mesure le sujet comporte le pathétique : appliquer les grands
mouvements
aux petites affaires, ce serait mettre le masque
e l’intimé qui, à propos d’un chapon volé par un chien, multiplie les
mouvements
et les passions oratoires : Qu’arrive-t-il, mess
Place dans la péroraison. — Même dans les sujets qui donnent lieu aux
mouvements
passionnés, l’à-propos est essentiel ; l’orateur
ensibles que raisonnables et qui ne se laissent persuader que par des
mouvements
qui les transportent. Les passions sont l’âme et
éloquence, c’est, dit-il, une contrainte qui ralentit la rapidité des
mouvements
et ne laisse aucune place à l’imprévu, à l’inspir
e le grand nombre qui a besoin d’être soutenu, dirigé, réglé dans ses
mouvements
et sa marche. Ceux-là, comment craindraient-ils j
une émotion contenue seront plus puissants que les cris et les grands
mouvements
. L’agrément résulte de l’ordre et de la clarté da
pplée à l’interêt dans les sujets simples et qui ne se prêtent pas au
mouvement
des passions. C’est dans ces conditions que le na
Quelle habile accumulation de circonstances, quelle gradation, quel
mouvement
, quelle émotion ! Et en même temps quelle adresse
nte que cette admirable narration, aurait-elle plus d’animation et de
mouvement
que ces portraits ? 3. De la description des lie
instrument où Leuwenhoeck et ses disciple voient les plus merveilleux
mouvements
de la vie ; songe seulement à la distance qui sép
résumé des arguments développés dans la confirmation et employer des
mouvements
capables d’exciter l’émotion. II. La récapitulat
grâce et la force. Buffon a dit : Le style, n’est que l’ordre et le,
mouvement
qu’on met dans ses pensées ; si on les enchaîne é
réquent ! exercice à une grande souplesse et à une grande facilité de
mouvements
pour varier ses expressions et mettre toutes les
ulant donner une idée frappante de La rapidité des conceptions et des
mouvements
du prince, l’orateur représente l’action comme dé
le du cygne : A la noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses
mouvements
sur l’eau, on doit reconnaître le cygne… comme le
communs. — Les tours généraux ou communs sont ceux qui, dépendant du
mouvement
même de la pensée, peuvent s’échanger l’un contre
euses où les vents en fureur précipitent la tempête... ; ici sont des
mouvements
intestins, des bouillonnements ; plus loin je voi
ieux, trahit l’égarement d’une âme qui ne se possède plus. Tel est le
mouvement
d’Oreste à la fin de la tragédie d’Andromaque :
gie ou de grâce ; elles sont au langage ce que sont les gestes et les
mouvements
de la physionomie pour le visage de l’homme. Ains
utent au langage, soit surtout par la force propre des images, par le
mouvement
des idées et, des sentiments ; il serait donc pos
este et sans inflexion ; le langage figuré, c’est la statue animée du
mouvement
que lui imprime l’artiste : au lieu du Sésostris
rechercher des expressions élégantes, Il en est des figures comme des
mouvements
du visage dans l’orateur : ces mouvements ajouten
n est des figures comme des mouvements du visage dans l’orateur : ces
mouvements
ajoutent beaucoup à l’effet des paroles ; mais si
out dans l’emploi des figures. Que penser d’un poëte qui, à propos du
mouvement
d’une fête des champs trouve de pareils vers : L
la plus simple et la plus raisonnable des figures distingue : 1° les
mouvements
de style qui tiennent au sentiment et à la pensée
sentiment et à la pensée, et dont la forme est très-variable ; 2° les
mouvements
de style qui tiennent aux mots et qui disparaisse
’interrogation, ou l’exclamation, elles représentent toujours le même
mouvement
de l’âme, d’une façon plus ou moins vive, plus ou
rien à chercher, elle excite moins de curiosité et provoque moins de
mouvement
dans l’esprit du lecteur. 2. Des qualités qu’ell
dès qu’il vous aperçoit. C’est encore une allusion heureuse que le
mouvement
de Boileau à propos de l’auteur d’une épopée bibl
e, et sert à retourner l’accusation contre l’accusateur. Voilà de ces
mouvements
de génie qui animent les raisonnements et les pré
t à la deviner. — Cicéron en donne un excellent exemple dans un beau’
mouvement
oratoire. L. Crassus plaidant contre un descendan
s à la décision même de l’adversaire ou de l’arbitre. Tel est le beau
mouvement
de la péroraison que Massillon a donnée à son ser
; elle met l’orateur tout à la discrétion de son juge. - — Tel est le
mouvement
touchant qui forme le début de la réponse adressé
t égard les huit observations suivantes : I. L’interrogation donne un
mouvement
dramatique au style et provoque l’attention. II.
ien qu’en réalité toutes les figures puissent servir à manifester les
mouvements
les plus vifs de l’âme, cependant il en est quelq
ntiment vif et d’une passion sincère, l’exclamation se produit par un
mouvement
naturel. Ainsi Laplace traçant le tableau de l’hi
ce de nos armes ! Cette figure très-vive et très-passionnée donne un
mouvement
dramatique au discours ; elle anime les personnes
, soleil, et toi... Recule, ils t’ont appris ce funeste chemin ! Des
mouvements
aussi violents sont le langage du désespoir à son
C’est la même chose, ajoute Fénelon ; mais quelle vivacité dans ces
mouvements
; comme ces paroles coupées marquent bien la natu
n les sent, et c’est ce qui touche l’auditeur. Racine a prêté le même
mouvement
Phèdre poursuivie par le remords : Où me cacher
par la crainte, etc. La métaphore a pour effet de donner la vie et le
mouvement
du monde physique même aux choses et aux faits du
abus des métaphores. — Cette figure donne aux choses spirituelles le
mouvement
des choses physiques ; elle communique également
à combattre ses passions meurt tous les jours avec l’Apôtre. Dans le
mouvement
contraire, on dit un Tibère ou un Louis XI pour u
tes : I. La métaphore parle à l’imagination en donnant la forme et le
mouvement
aux choses spirituelles. II. Les métaphores doive
sur la sensitive, on voit que l’inégalité de leurs opinions dépend du
mouvement
oblique du cercle de la lune. La longueur des
on, on emploie presque toujours trop de force, on fait de trop grands
mouvements
et l’on réussit moins en se donnant beaucoup de p
n n’est incompatible ni avec le naturel, ni avec la grâce, ni avec le
mouvement
. C’est d ailleurs un mérite familier à nos grands
ui sifflent sur vos têtes ? Elle consiste encore dans l’imitation des
mouvements
lents ou vifs, gracieux ou pénibles qui sont prop
thme. — Le rhythme résulte d’un choix des sons capables de rendre les
mouvements
passionnés de l’âme, son agitation ou vive ou pro
cret des maîtres : c’est une harmonie plus élevée, celle qui donne au
mouvement
de la phrase une valeur analogue à l’expression q
la variété du style ; quand par cette variété l’écrivain suit bien le
mouvement
de sa pensée ou de son émotion, quand il modèle a
qu’il veut représenter. La vivacité communique au style la vie et le
mouvement
; elle ranime, elle le passionne ; sans elle le l
mmatical. — Ainsi Fléchier voulant donner une idée de la rapidité des
mouvements
militaires accomplis par Turenne : Il passe le R
militaires accomplis par Turenne : Il passe le Rhin, il observe les
mouvements
des ennemis, il relève le tou rage des alliés, il
sins ; il ôte aux uns la volonté, aux autres les moyens de nuire. Le
mouvement
dramatique donne à l’expression de la pensée le p
de dire les choses. C’est la forme qui se présente à l’esprit par son
mouvement
le plus naturel et le plus spontané. Le caractère
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du
mouvement
et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, dès se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de
mouvement
, autant d’illusion qu’il leur plaît. Les qualité
émouvoir les passions, cette langue a besoin d’une grande liberté de
mouvement
et cette liberté est d’autant plus légitime que d
réclame la correction, la clarté, la précision ; elle n’exclut ni le
mouvement
, ni l’émotion. VIL La prose oratoire a presque t
ébit et le geste ; c’est la pratique réfléchie des intonations et des
mouvements
inspirés par la nature. Elle comprend des qualité
la physionomie, la direction du regard, la pose des mains et même le
mouvement
des doigts. Nous devons reconnaître, à notre honn
ton du simple discours, celui des la discussion et le ton des grands
mouvements
. Le ton du discours est tempéré ; il ressemble à
onfirmation ou la réfutation. Le ton de l’amplification ou des grands
mouvements
est propre à exciter dans l’âme de l’auditeur l’i
sonnement demande surtout des intonations justes et simples. Mais les
mouvements
de l’âme doivent être accentués par les inflexion
mesures, de tons et de demi-tons, qui soutient et fait ressortir les
mouvements
, les figures et les couleurs du discours. 4. Du
onc ici craindre le trop et non pas le trop peu ; il faut modérer les
mouvements
qui pourraient nuire à l’effet et substituer le g
-même ? Les Romains avaient le goût de l’éloquence des gestes et des
mouvements
; le corps parlait au corps : Curius aux envoyés
e s’en servira pas pour battre la mesure. Enfin, qu’il règle tous les
mouvements
du corps, en leur laissant toujours quelque gravi
ais il ne faut ni affectation ni grimace. Réglez avec le même soin le
mouvement
des yeux ; car si le visage est le miroir de l’âm
eaux de dignité, l’orateur sans changer de place, ne fera qu’un léger
mouvement
de la main droite ; l’expression de d’un visage s
avant, il change de place, son œil est plein de leu. Dans les grands
mouvements
, si l’on veut engager les auditeurs à faire quelq
nde présence d’esprit, afin de pouvoir s’abandonner avec sécurité aux
mouvements
de débit et de geste qui doivent donner à son œuv
fournir à propos les mots, les tours, les images, les figures et les
mouvements
, etc. Dans cette situation, le rôle de la mémoire
on vif pour la discussion, le ton élevé pour l’amplification. V. Les
mouvements
du corps et de la physionomie seront en harmonie
imagination et de mettre à profit toutes les inspirations et tous les
mouvements
que suggère la fécondité spontanée de l’esprit. 2
caractère général du style, on doit tenir compte-dans le détail, des
mouvements
de la pensée et du sentiment, afin de mettre le s
s touchent peu, C’est un temple désert qui demande son Dieu. Avec lui
mouvement
, plaisir, gai té, culture, Tout renaît, tout revi
’une action. Elle se distingue de la description et du tableau par le
mouvement
dramatique dont elle ne saurait se passer. En eff
III. Introduire l’homme avec ses passions pour donner au tableau un
mouvement
dramatique. IV. Discerner dans le sujet d’une na
r à son inspiration ; de telle sorte que les plaisirs de l’esprit, le
mouvement
de l’imagination, bienfaits des lettres et des ar
, dans l’Athalie de Racine, reproduit avec un bonheur incomparable le
mouvement
lyrique des Livres sacrés : aussi n’avons-nous ri
se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses
mouvements
secondez mes transports. Cieux, écoutez ma voix ;
m de strophe, antistrophe et épode, et qui correspondaient à certains
mouvements
du chœur. Telles étaient les odes de Pindare, ain
ique. De nos jours ce genre est peu en usage : il sert à exprimer les
mouvements
les plus impétueux de l’imagination et du cœur. L
ût pour en faire l’application, si l’imagination ne leur donne pas le
mouvement
et la vie, la science des règles est une science
assions12. 119. En philosophie, on entend par passions de violents
mouvements
de l’âme qui nous portent vers un objet ou qui no
valeur. S’ils n’étaient pas fondés sur la raison et le bon sens, les
mouvements
les plus forts et les plus véhéments ne seraient
e, Examinez donc avant tout si le sujet que vous traitez se prête aux
mouvements
oratoires, et jusqu’à quel point il s’y prête, ca
aux mouvements oratoires, et jusqu’à quel point il s’y prête, car les
mouvements
ne conviennent pas aux petites affaires. Ce serai
139. En second lieu, l’orateur ne se jettera pas brusquement dans les
mouvements
passionnés, mais il y arrivera insensiblement et
s. Exposez d’abord les raisons et les faits, et n’oubliez pas que les
mouvements
de l’âme supposent toujours la conviction de l’es
coups trop souvent réitérés. La nature elle-même nous apprend que les
mouvements
passionnés ne doivent éclater que par intervalles
preuves d’un adversaire, il lui sera permis d’employer à son tour les
mouvements
oratoires, de faire succéder la pitié à l’indigna
rs ces sortes de récits trouvent leur place à côté des preuves ou des
mouvements
auxquels ils se rapportent. D’autres fois, le dis
la récapitulation des preuves, achever de persuader par l’emploi des
mouvements
oratoires. Il arrive quelquefois que la péroraiso
ison pathétique doit être employée chaque fois. qu’on a fait usage de
mouvements
passionnés dans le corps du discours. C’est alors
la proposition, les divisions et les preuves, sur les passions et les
mouvements
qu’on peut employer, sur les idées qu’on veut fai
e à toutes les impressions, et la langue est un interprète fidèle des
mouvements
du cœur. 261. Le style pathétique évite le langag
toujours quelque chose de sec et de didactique, qui est contraire au
mouvement
des passions ; car les passions, pour être profon
ode est interdite, ou du moins très nuisible à l’orateur. Il n’y a de
mouvement
et d’expression ni dans les mains, ni dans la têt
e. Du geste29. 286. Le geste est l’expression de la pensée par les
mouvements
du corps. Pas une passion, dit Batteux, pas un mo
sée par les mouvements du corps. Pas une passion, dit Batteux, pas un
mouvement
de chaque passion, pas une seule partie de ce mou
tteux, pas un mouvement de chaque passion, pas une seule partie de ce
mouvement
qui n’ait son geste et son ton particulier, ses d
s gestes et rendait encore la pensée. 287. Le geste comprend tous les
mouvements
du corps propres à faire ressortir plus vivement
nne un air bas ; haute, un air d’orgueil et de suffisance. Les divers
mouvements
de la tête, pourvu qu’ils ne soient pas trop mult
et les choses ; 3º les gestes affectifs, par lesquels on exprime les
mouvements
de l’âme. 291. Il est fort difficile de donner de
res doigts sont pliés dans la main, indique avec force. 4º Dans leurs
mouvements
horizontaux, les bras ne doivent jamais passer en
l est naturel alors que le bras gauche prenne le premier rôle. 6º Les
mouvements
des bras ne doivent jamais être ni roides ni angu
de l’épaule à la main. Pour lever le bras et la main, il faut que le
mouvement
d’élévation parte de l’épaule et arrive successiv
il suffit d’avancer le bras droit et d’y joindre quelquefois un léger
mouvement
du bras gauche. 2º À mesure que le sentiment devi
loppe davantage, et les deux bras, à la fois en action, exécutent des
mouvements
plus multipliés et plus marqués. 3º Si on parle d
principe général dans les gestes des bras et des mains, c’est que le
mouvement
doit ordinairement accompagner la parole, la préc
e un geste expressif a pu tout dire, et, au lieu d’être un défaut, ce
mouvement
rapide est une perfection. 295. C’est la nature e
e, le jeu des physionomies varie sans effort au gré des pensées ; les
mouvements
de la tête, des mains et des bras se font avec ai
re glorieux. Ce qu’il y a de vraiment glorieux, c’est de réprimer les
mouvements
désordonnés du cœur, c’est de gouverner et de maî
ecours à la méditation et à la prière. S’il est vraiment attentif aux
mouvements
que Dieu excite dans son propre cœur, il les fera
er la multitude par la force de sa dialectique et la véhémence de ses
mouvements
. Cicéron a un style plus brillant et plus orné ;
murmures et les personnalités outrageantes. Il y eut parfois de beaux
mouvements
oratoires, mais les meilleurs discours de cette é
ribune politique. On ne peut donc attendre ici cette élévation et ces
mouvements
pathétiques qui caractérisent l’éloquence de la t
C’est le moyen d’obtenir cette vive conviction qui produit les grands
mouvements
d’éloquence. Démosthènes, après avoir entendu les
ité, ils diraient leur raison sans emphase ; et s’ils employaient les
mouvements
d’une éloquence passionnée, ces mouvements seraie
; et s’ils employaient les mouvements d’une éloquence passionnée, ces
mouvements
seraient bien placés. Mais un avocat, revêtu du p
uditeurs. Ils se prêtent d’ailleurs à toutes les formes et à tous les
mouvements
oratoires. Le magistrat qui prononce ces discours
ue parmi nous, formaient une espèce d’assemblée populaire. De là, des
mouvements
d’éloquence qui seraient ridicules et déplacés da
e faire ; et c’est pour cela que la logique oratoire doit joindre les
mouvements
et les raisonnements. Mais les mouvements ne sero
e oratoire doit joindre les mouvements et les raisonnements. Mais les
mouvements
ne seront puissants qu’autant que les raisonnemen
étueuse, à cet amas et en écrase ses adversaires. C’est alors que les
mouvements
décident la victoire ; mais il faut que les raiso
; mais il faut que les raisonnements l’aient préparée, sans cela les
mouvements
heurtent et ne renversent pas. Que l’impérieuse v
, un seul excepté, et qui eut par-dessus eux le privilège d’avoir des
mouvements
sincères. Dieu le voulait ainsi pour ne pas laiss
plus pressante, et qu’il est impossible de les présenter avec plus de
mouvement
et de chaleur. VII. Mœurs et bienséances orato
et la soif des malades. Colères, emportés, ils suivent facilement le
mouvement
qui les entraîne, et sont incapables d’y résister
ne soit pas loin de chacun de nous ; Car en lui nous avons la vie, le
mouvement
et l’être, et comme quelques-uns de vos poètes on
z ; levez-vous quand le discours s’animera et que vous toucherez à un
mouvement
. Voilà les règles principales concernant le débit
récitent leur sermon à peu près recto tono ; pas d’inflexions, pas de
mouvements
variés ; c’est presque une lecture de réfectoire
fera pas grâce d’un seul mot. Il est clair qu’un tel débit n’ayant ni
mouvement
, ni chaleur, ni véhémence, ne peut qu’ennuyer un
r le bord des lèvres où elles expirent. Tout au plus, dans les grandi
mouvements
, tombent-elles vivantes encore du bord de : lèvre
ononcé mollement et sans énergie. L’abbé Dubois. XXII. Intérêt et
mouvement
dans la prédication. Avant tout, il faut inté
raits piquants, par des images liées aux incidents de la vie, par des
mouvements
et des élans du cœur… Lorsque vous voyez que l’at
que à son insu la fin de sa parole et de son succès. Dans ce cas, les
mouvements
de la nature et de la grâce se confondent dans so
es ramener à Dieu. Pour cela, combattez, étouffez dans votre cœur les
mouvements
naturels de l’orgueil, qui depuis le péché tend à
er serrée et rigoureuse. On peut y permettre à l’imagination quelques
mouvements
, afin d’animer un sujet aride et de soulager l’at
chemin du cœur. Toujours conséquent, toujours nerveux, préférant aux
mouvements
passagers de fonction, des preuves frappantes que
émouvoir et d’attendrir, rarement Bourdaloue s’abandonne à ces grands
mouvements
qui surprennent, agitent et remuent l’auditeur. L
formité de ses raisonnements n’est presque jamais interrompue par les
mouvements
de l’âme, et rarement son expression reçoit de la
ns les savanes de l’autre côté du fleuve, tout ici, au contraire, est
mouvement
et murmure : des coups de bec contre le tronc des
geux, il ne se laisse point emporter à son feu ; il sait réprimer ses
mouvements
: non seulement il fléchit sous la main qui le gu
oit même la prévenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses
mouvements
, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on l
es lier par des conjonctions. On l’emploie pour donner à la pensée du
mouvement
, de la vivacité, de la passion. Il convient à l’é
a en même temps de l’aisance, de la souplesse, de la variété dans ses
mouvements
; elle frappe moins que la beauté, mais elle plai
ittoresque s’il peint vivement les objets, s’il a de la couleur et du
mouvement
. Le récit de Théramène, ou la mort d’Hippolyte, d
est un degré supérieur à la force ; elle entraine et subjugue par les
mouvements
hardis et les figures passionnées. La magnificenc
nnent à la poésie son plus beau coloris, à l’éloquence ses plus beaux
mouvements
; sans elles, le style est nu, froid et languissa
ourtant souvent, surtout en poésie. Cette figure donne à la phrase du
mouvement
et de l’énergie, au style une allure vive et pitt
tiennent, non pas aux mots, comme les tropes, mais à la tournure, au
mouvement
de la pensée ; elles servent à relever le style,
puis… Rome alors estimait leurs vertus. Racine. Voltaire a imité ce
mouvement
dans sa Henriade : Et Biron, jeune encore, arden
té dont Voltaire et Buffon viennent de nous donner des exemples ; aux
mouvements
de l’âme, de froides et ridicules exclamations ;
i s’étudient, s’observent, combinent avec une sage lenteur tous leurs
mouvements
, et balancent avec un art terrible et profond la
sé à comprendre : « Il étudiait l’art qui enseigne les propriétés du
mouvement
, qui mesure les temps et les espaces, qui calcule
ouvoir tous ces vastes corps, d’établir un concert et une harmonie de
mouvement
entre cent mille bras, de combiner tous les effor
ique pressante, une logique persuasive et l’énergie de la pensée, aux
mouvements
dramatiques, aux situations pathétiques et à l’em
isent naturellement à réfléchir sur les opérations de l’esprit et les
mouvements
de l’âme, et nous familiarisent avec les sensatio
ler, le goût n’est pas une pure opération de l’intelligence. C’est un
mouvement
instinctif, une sensation subite qui fait sur nou
s descriptions animées, la lutte de deux armées, l’ardeur, le feu, le
mouvement
qu’il répand dans ses combats, présentent aux lec
combats, présentent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples de
mouvements
sublimes, relevés encore par l’intervention des d
également beaux, mais d’une espèce différente, comme la couleur et le
mouvement
, nous découvrons bientôt qu’elle est illusoire, m
eurs : il fonde son système sur une infinité d’exemples ingénieux. Le
mouvement
, qui n’a aucun rapport avec la forme, est aussi u
ucun rapport avec la forme, est aussi une nouvelle source du beau. Le
mouvement
en lui-même est une chose agréable, et les corps
eau. Le mouvement en lui-même est une chose agréable, et les corps en
mouvement
doivent, toutes choses égales, être préférés aux
hoses égales, être préférés aux corps en repos ; mais ce n’est que le
mouvement
modéré qui est du domaine du beau ; lorsqu’il est
droite ligne ne flatte pas autant l’œil que lorsqu’on lui imprime un
mouvement
ondulé. Le mouvement de bas en haut est plus agré
te pas autant l’œil que lorsqu’on lui imprime un mouvement ondulé. Le
mouvement
de bas en haut est plus agréable que le mouvement
ouvement ondulé. Le mouvement de bas en haut est plus agréable que le
mouvement
contraire ; le mouvement ondoyant et léger de la
ment de bas en haut est plus agréable que le mouvement contraire ; le
mouvement
ondoyant et léger de la flamme ou de la fumée peu
nt agréable. Hogarth observe, avec beaucoup de sagacité, que tous les
mouvements
nécessaires aux besoins des hommes sont dirigés e
la grâce du geste et de l’action. Quoique la couleur, la forme et le
mouvement
soient des principes distincts du beau, cependant
licatesse du coloris, de la grâce des formes, et quelquefois même des
mouvements
qu’exécutent ces objets, et qui servent à animer
noms de choses inanimées, ils élèvent leur style, et donnent plus de
mouvement
, plus de vie à ces objets, sans cependant les per
loyés à représenter trois objets principaux : 1º d’autres sons, 2º le
mouvement
, 3º les émotions, ou passions de l’âme. Ce n’est
onde classe d’objets que l’on peut imiter par le son des mots, est le
mouvement
; il est en effet rapide ou lent, doux ou violent
une affinité réelle entre un son, de quelque nature qu’il soit, et un
mouvement
, cependant leur ressemblance est sensible à l’ima
drupedante putrem sonitu quatit ungula campum, imite parfaitement le
mouvement
qu’il exprime. La troisième espèce d’objets que l
ures du discours. On entend généralement par ces expressions tous les
mouvements
qu’on peut donner à la phrase, toutes les attitud
que la nature des tropes est de faire image en donnant du corps et du
mouvement
à toutes nos idées. Nous examinerons et nous rech
de scène à quelque action mémorable. Mais il faut se souvenir que ces
mouvements
appartiennent à la haute éloquence, et qu’en cons
une plus grande faute que d’introduire une comparaison au milieu d’un
mouvement
passionné ; l’expression métaphorique peut être p
oduit d’une imagination froide ; elles ne conviennent pas au style de
mouvement
. Au contraire, les interrogations et les exclamat
« La véhémence dépend moins de la force des termes que du tour et du
mouvement
impétueux de l’expression ; c’est l’impulsion que
ermé chez lui il s’exerçait à l’action, une épée nue, pour vaincre un
mouvement
vicieux auquel il était enclin ; toutes ces circo
c’est que leur éclat est obscurci par des sophismes anarchiques, des
mouvements
tumultueux, et surtout par un crêpe ensanglanté.
t doué, donnaient à son action un charme irrésistible. Les plus beaux
mouvements
de l’éloquence lui étaient familiers. Dans l’affa
oquence du barreau moderne la rend, il est vrai, plus sobre de grands
mouvements
dramatiques, et lui fait préférer la vigueur du r
ont souvent mises en usage comme moyens de succès ; pourquoi certains
mouvements
qui seraient réputés théâtraux parmi nous étaient
a conviction et de la confiance dans les preuves, la décence dans les
mouvements
et dans l’emploi des passions, la clarté de la di
, si son naturel est riche pour l’éloquence, sont vives et pleines de
mouvement
; la chaleur même qui l’anime lui fait trouver de
ra de tout l’auditoire, presque tout le monde se leva à moitié par un
mouvement
involontaire ; et ce mouvement d’acclamation et d
tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; et ce
mouvement
d’acclamation et de surprise fut si fort, qu’il t
ue toujours des endroits de la cause qui sont le plus susceptibles de
mouvements
oratoires ; néanmoins, prenez garde de les prodig
a manière que la nature lui enseigne d’exprimer les sentiments ou les
mouvements
de son cœur ; qu’il se figure par la pensée un dé
e pour le ton. Il ne s’agit pas de se prescrire une certaine série de
mouvements
et de gestes que l’on croit les plus convenables
nous sont habituels dans la vie privée. Donnons à nos gestes et à nos
mouvements
le caractère et l’expression de la nature ; en su
En effet, quelques hommes sont naturellement peu gracieux dans leurs
mouvements
, et la rudesse dans les gestes peut, en partie au
ur le discours public, consiste donc principalement à se préserver de
mouvements
maladroits et désagréables, et à se familiariser
général on ne soit pas toujours bon juge de l’agrément de ses propres
mouvements
, et qu’on ne s’expose à déclamer longtemps devant
avec dignité, droit et ferme, afin d’avoir la plus grande liberté de
mouvements
. L’expression des traits de son visage doit être
e. Ses yeux doivent se promener avec noblesse sur son auditoire ; les
mouvements
de la main droite sont plus gracieux, et cependan
gauche ; les émotions vives exigent que les deux mains exécutent des
mouvements
analogues. Les gestes doivent être faciles et lar
mouvements analogues. Les gestes doivent être faciles et larges ; les
mouvements
serrés et rétrécis sont généralement peu gracieux
gracieux. Ils doivent partir de l’épaule et non de l’avant-bras. Les
mouvements
obliques sont les plus agréables. Évitez soigneus
r ou de les multiplier, on peut exprimer des sentiments vifs avec des
mouvements
doux et gracieux. M. Delamalle et tous les gens d
accompagner chaque phrase, souvent même chaque membre de phrase, d’un
mouvement
affirmatif de l’avant-bras. Ce geste continuel, e
es par la toge, et généralement tous les gestes qui dégénéreraient en
mouvements
habituels et mécaniques. Je n’ajouterai plus à ce
dans un discours public, de porter son attention sur ses tons et ses
mouvements
, ce qui donnerait à son débit un air étudié et af
é qui altère souvent les meilleures choses, et étouffe les plus beaux
mouvements
; cette gêne, cette contrainte, ennemie née du na
ots et des discours convenables, prendre une expérience anticipée des
mouvements
de l’audience, et souvent apprendre quel est le g
rivage voit marcher le bateau. Lequel des deux se trompe ? Aucun. Le
mouvement
n’est réel que dans l’impression des observateurs
es lois immuables de la pensée et sur la connaissance approfondie des
mouvements
de la nature. En sorte que ceux qui, même aujourd
ait qu’une ébauche. Il manque à votre belle statue l’expression et le
mouvement
. — D’accord. Je veux les lui donner : que lui con
riers. L’orage ne s’annonce pas par les éclats de la foudre. Tous les
mouvements
de la nature sont gradués, et l’art, en ce point
d’importance. C’est pour la péroraison qu’ils réservaient les grands
mouvements
pathétiques ; c’est là qu’ils ouvraient, comme di
profondément ému, est forcé de s’interrompre, l’accusé est sauvé. Ce
mouvement
aurait-il eu le même succès s’il eût été concerté
er. Ensuite il faut voir si le sujet que l’on traite admet les grands
mouvements
, ou s’il y répugne. N’oubliez pas que le ridicule
s écoutent, ne prenez plus conseil que de vous-même et de vos propres
mouvements
. XI le style oratoire Il n’y a pas trois
s trois sortes de style ; il n’y en a qu’un, celui qui règle tous ses
mouvements
sur ceux de la pensée : simple, quand elle est si
emporter sur le plus habile. Il va jusqu’à nous donner la théorie des
mouvements
du corps : — « Que la pose soit noble et virile ;
ce ! le maître va parler. L’action est l’éloquence du corps. Tous les
mouvements
de l’âme ont leur physionomie, leur intonation, l
e peintre nuance les couleurs de ses tableaux. Le geste suit tous ces
mouvements
, comme l’ombre suit le corps : non pas celui du c
qu’est le geste, un instrument dont les variations se règlent sur les
mouvements
de la pensée. FIN 18. Lisez le Phèdre et le Go
role de vie qui commande à nos volontés ne reçoit pas la loi de leurs
mouvements
: Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se pl
à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît ; et ce
mouvement
perpétuel, qui les engage en mille contraintes, n
ance, vous diriez toutefois que l’arbre s’égaye par la liberté de son
mouvement
. Ainsi, encore que3 les hommes du monde n’aient p
et impétueux, pendant que son écuyer le conduit et de dompte ; que de
mouvements
irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et so
r la bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux ; par un
mouvement
, qui n’est que l’indication de la volonté de l’éc
outumez dès votre enfance à tenir votre esprit attentif, à régler ses
mouvements
vagues et incertains, et à penser sérieusement en
, à la solitude, à la discipline, cet âge qui ne se plaît que dans le
mouvement
et dans le désordre, qui n’est presque jamais dan
conçu dirigera la disposition, la soumettra à des lois, et réglera le
mouvement
de l’Elocution. Sans cela le meilleur écrivain s’
e esprit ; elle naît de la première impression formée en nous par des
mouvements
extérieurs ou intérieurs ; la pensée considère ce
la source de nos affections, de nos sentiments. — Le sentiment est le
mouvement
du cœur qui décide de la convenance des objets, —
ode n’est permis qu’autant qu’il développe le sujet, qu’il y jette du
mouvement
et de la variété, en un mot qu’il soutient l’inté
les passions font sur l’âme, dans un grand discernement à placer les
mouvements
pathétiques convenablement, c’est-à-dire, dans le
tout autre froid artifice ; 4° enfin, ne peut être prolongé, car les
mouvements
violents fatiguent le cœur et les pleurs se taris
s de Rhétorique, l’action ou le débit, qui regarde la contenance, les
mouvements
du corps, la prononciation, la déclamation et les
ais, pour être bonnes, elles doivent être l’effet du sentiment et des
mouvements
naturels. 3. Les figures existent dans les mots e
pose agit et parle au temps présent, On pourrait la nommer : trope du
mouvement
. Prends ta place en mes vers, ô piquante Ironie !
d’une chose dans une même période, sous la même forme et dans le même
mouvement
. 4. L’interrogation est une question qu’on adress
transportés, hors de nous, et nous ne pouvons indiquer la cause de ce
mouvement
immatériel. 5. La simplicité de l’expression prod
la philosophie et dans tous les sentiments du cœur ; il est nourri de
mouvements
capricieux d’élans mystérieux, de rêveries, de be
pection. 11. Pour écrire en bon style, il faut examiner la nature des
mouvements
de l’âme et étudier le langage qui convient à cha
ois parfaitement s’entendre sans se parler. 13. Le geste comprend les
mouvements
de la tête, des yeux, des bras, des mains et la p
terreur ; tenue droite avec aisance et simplicité, modestie. Par ses
mouvements
combinés avec ceux de la bouche et des yeux, elle
sont, dit-on, le miroir de l’âme ; ils expriment à peu près tous les
mouvements
qui naissent en nous, involontairement et sans qu
tre le corps ou de les remonter trop près du cou, et de les mettre en
mouvement
d’une manière brusque. Le geste doit partir du co
ent d’une manière brusque. Le geste doit partir du coude, et tous les
mouvements
guidés par les mains doivent être arrondis. On do
fin, les gestes sont affectifs, quand ils expriment les passions, les
mouvements
de l’âme. Ils se combinent alors avec ceux de la
nte ? — 12. À quelle partie du corps s’adresse le geste ? — 13. Quels
mouvements
le geste comprend-il ? — 14. Indiquez les effets
nts le geste comprend-il ? — 14. Indiquez les effets produits par les
mouvements
de la tête. — 15. Quelle sorte de mouvements les
effets produits par les mouvements de la tête. — 15. Quelle sorte de
mouvements
les yeux expriment-ils ? — 16. Que faut-il éviter
tes des bras ? — 17. Précisez quelles sensations sont rendues par les
mouvements
des mains. — 18. L’une des mains ne peut-elle pas
ite et déliée dans les discussions, impétueuse et passionnée dans les
mouvements
, et puissante à émouvoir les affections dans le c
reuves. 5. L’exhortation parle principalement au cœur, et se sert des
mouvements
pathétiques. Son style doit être simple et famili
hémistiches d’un vers, mais il ne faut le faire que pour obtenir des
mouvements
oratoires. Qui cherche vraiment Dieu dans lui se
et agréables rêveries ; et ce sera toujours avec une verve, avec des
mouvements
qui la caractérisent entre toutes les expressions
’animait au son de ce prélude, il se donnait à lui-même la mesure, le
mouvement
, la période musicale ; les vers naissaient avec l
ale, lui enlève en partie son caractère d’inspiration soudaine et ses
mouvements
sublimes et même quelquefois désordonnés. Ce cara
esuré ? Emporté par la fougue de son imagination brûlante, et par les
mouvements
de son cœur vivement ému, il part comme un torren
ant l’épode, qui était toujours plus courte, ils faisaient tous leurs
mouvements
sans tourner ni d’un côté ni de l’autre. C’est da
it dans un transport unanime de reconnaissance et d’amour, ou dans un
mouvement
de crainte, d’étonnement et de respect. Tel est l
de la chaleur, de la richesse dans les images, de la variété dans les
mouvements
, si elle chante la gloire des vainqueurs, elle do
orace a souvent imité. Les tableaux les plus riants de la nature, les
mouvements
les plus ingénus du cœur humain, l’enjouement, le
thyrambe sur la poésie sacrée, dans lequel il imite successivement le
mouvement
et le ton des différents poètes inspirés. Nous do
n ne se prêterait point assez aux chutes et à la vivacité d’un air de
mouvement
. 229. Quelles sont les règles de la cantate relat
pectacle attira toute l’attention que j’y pus donner parmi les divers
mouvements
de mon âme, et ce qui tout à la fois se présenta
me ? n’approchez pas, nous sommes pestiférés. » Je n’ai point su quel
mouvement
fit le roi, qui ne l’embrassa point à cause du ma
t plus à son égard, et ces premiers moments étaient ceux des premiers
mouvements
peints au naturel et pour lors affranchis de tout
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des
mouvements
de mains moins rares qu’involontaires, immobilité
’opinion, contre la curiosité, contre leur satisfaction, contre leurs
mouvements
; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation
e les anime pas, si l’imagination n’essaye pas de rendre la vie et le
mouvement
à ces beautés oratoires dont elles offrent à pein
le, avait immolés, met dans la bouche de Nisus ces paroles pleines de
mouvement
et de passion : Me ! me ! adsum qui feci ! in me
re a les défauts opposés, on ne manquera pas d’en tirer avantage. Ces
mouvements
affectueux ont surtout un grand pouvoir, quand le
, quand le sujet ne permet pas d’enflammer l’esprit des juges par des
mouvements
impétueux et passionnés. En représentant les mœur
eproche et la charité d’un apôtre. Les mœurs oratoires produisent ces
mouvements
doux, insinuants, qui vont au cœur et y portent l
ance ; mais pour renverser, pour entraîner, l’orateur a besoin de ces
mouvements
impétueux qu’on appelle les passions, ou le pathé
orateurs34. Les rhéteurs, comme les philosophes, nomment passions ces
mouvements
vifs et irrésistibles qui nous emportent vers un
souvent aux transports de la haine ou de la douleur, et à tout autre
mouvement
de l’âme, surtout pour des intérêts qui lui sont
eur est de voir si sa matière comporte le pathétique ; car les grands
mouvements
ne conviennent pas aux petites affaires : ce sera
trouve exprimé39. 2º. Lors même que la nature du sujet donne lieu aux
mouvements
passionnés, l’orateur ne doit pas s’y jeter brusq
; mais nulle part il n’est plus nécessaire de l’observer que dans les
mouvements
excités par le discours. Rien ne tarit si aisémen
as être trop court dans les morceaux pathétiques. Mais, si les grands
mouvements
ne peuvent régner que par intervalles dans un dis
discours qui ne doive être animée par une heureuse chaleur et par ces
mouvements
plus doux auxquels on a donné le nom de mœurs. Il
a de tout l’auditoire : presque tout le monde se leva à moitié par un
mouvement
involontaire ; le murmure d’acclamation et de sur
eloppements étendus. Ne vous jetez pas dès l’abord dans ces sortes de
mouvements
; ils sont le plus souvent étrangers à la cause e
optons-la néanmoins, sans craindre qu’elle ralentisse la rapidité des
mouvements
oratoires en les dirigeant avec plus de régularit
en peignant avec chaleur et vérité ; vous pourrez y faire entrer des
mouvements
de commisération, de douleur, de crainte, d’indig
e vertus. Nous savons que le ressort de la montre est la cause de son
mouvement
. Mais la cause du ressort, quelle est-elle ? L’él
ts dont il semble chargé par Dieu même ouvrent une libre carrière aux
mouvements
sublimes ou touchants ; alors Massillon fait ente
verba semoveris (de Orat., III, 5). Le style n’est que l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans ses pensées : si on les enchaîne é
ture a dictées. En effet, l’analogie des sons avec les pensées et les
mouvements
de l’âme n’y est pas moins sensible : et les bons
antes et sans liaison réciproque : « Il passe le Rhin, il observe les
mouvements
des ennemis, il relève le courage des alliés, il
it la majesté du peuple romain : je m’y livrai à toute la chaleur des
mouvements
passionnés. Mais il faut souvent employer tour à
quefois dans une seule page, où l’élocution se plie et se façonne aux
mouvements
de la pensée, il nous reste à examiner avec quelq
esse des figures, l’éclat des images, la véhémence et la rapidité des
mouvements
; mais les souplesses de l’expression, ses délica
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands
mouvements
, les plus grandes révolutions ; et partout ailleu
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du
mouvement
et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de
mouvement
, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, deva
cle roulant ? La véhémence dépend moins de la force que du tour et du
mouvement
impétueux de l’expression : c’est l’impulsion que
aradise lost, book I). Dans l’Iliade (I, 528), l’Olympe, ébranlé d’un
mouvement
du sourcil de Jupiter, est le modèle de la magnif
d’images ; l’autre appelé sublime de sentiment, parce qu’il peint un
mouvement
de l’âme Le trait fameux de Moïse, « Dieu dit : Q
ieurs jours d’assemblées académiques. Les figures sont des tours, des
mouvements
de style, qui, par la manière dont ils rendent la
e qui, sous la main de l’artiste, prend toutes les formes et tous les
mouvements
de la nature ; c’est Apollon qui vient de lancer
s’exprimer éloignées de la forme commune et ordinaire , comme si le
mouvement
ne nous était pas aussi ordinaire que l’immobilit
ent des façons de parler singulières, et qu’il entend par là tous les
mouvements
et les tours qu’on peut donner au langage. Il n’a
e notre corps, elle nous enseigne à faire dans les dangers de prompts
mouvements
que la réflexion n’aurait pas le temps de nous ap
autre méthode que celle de la nature même : nous la suivrons dans les
mouvements
qu’elle nous enseigne à exprimer par les figures,
-là que les rhéteurs ont dû remarquer les premières. L’interrogation,
mouvement
naturel dans l’indignation, la douleur, la craint
ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. Voilà des
mouvements
. Qu’on supprime la figure, presque toute la force
ait presque terminée, lorsque, sans nulle contrainte et de mon propre
mouvement
, je suis allé me joindre à ceux qui s’étaient arm
le ton du simple discours, celui de la dispute, et le ton des grands
mouvements
. Le ton du discours est tempéré ; il ressemble à
onfirmation ou la réfutation. Le ton de l’amplification ou des grands
mouvements
est propre à exciter dans l’âme de l’auditeur l’i
tissantes, sont entrecoupées par de nombreux repos. Le ton des grands
mouvements
peut servir, tantôt à exagérer le délit pour allu
onnement, demande surtout des intonations justes et simples. Mais les
mouvements
de l’âme veulent être accentués par les inflexion
sures, de tons et de demi-tons, qui soutiennent et font ressortir les
mouvements
, les figures et les couleurs du discours203. Dans
e s’en servira pas pour battre la mesure. Enfin, qu’il règle tous les
mouvements
du corps, qu’il leur laisse toujours quelque grav
ais il ne faut ni affectation ni grimace. Réglez avec le même soin le
mouvement
des yeux ; car si le visage est le miroir de l’âm
aux de dignité, l’orateur, sans changer de place, ne fera qu’un léger
mouvement
de la main droite ; l’expression de son visage se
ge de place, son œil est fixe et plein de feu. Dans le ton des grands
mouvements
, si l’on veut engager les auditeurs à faire quelq
publique ; nous avons même retranché, pedis dextri rara supplosio ,
mouvement
qui serait trop contraire à nos usages. Le reste
oyons que les héros qu’il fait agir et parler. Leurs habitudes, leurs
mouvements
, leurs gestes, sont représentés avec tant de vrai
t partout l’éloquence des discours prêtant à l’histoire des faits son
mouvement
et sa naïveté ; Joseph reconnu par ses frères, Mo
ançais ont moins réussi qu’eux à donner au récit des faits la vie, le
mouvement
, la variété. Cependant quelques discours de Mézer
jà parlé, sententiarum ornamenta on conformationes, signifie tous les
mouvements
de la pensée dans le discours. 198. Orat., c. 4
ture. Or, quel est l’état où l’homme est disposé à prêter une âme, du
mouvement
et de la vie aux objets qui l’entourent, si ce n’
s’était fait attacher au mât du navire, et, tout occupé à dessiner le
mouvement
des vagues, leurs replis, leur écume, et les feux
eur de l’univers. Il y a dans la poésie, dit M. Laurentie, un certain
mouvement
d’enthousiasme qui pousse l’homme vers le ciel ;
ous cette multitude immense où bouillonnent tant de passions, tant de
mouvements
divers ! 6° L’Argument personnel, ou ad homin
ent, pensait que cependant elle pouvait contrarier l’orateur dans les
mouvements
de son éloquence ; il avoue avec justice, ce nous
pour être éloquent, nous les définirons ainsi : Les Passions sont des
mouvements
impétueux de l’âme qui l’emportent vers un objet,
haine, la vengeance, l’amour et tous les sentiments exaltés. Tous les
mouvements
de notre cœur sont ramenés à deux principes : la
mme est d’accord. Heureux l’orateur ou l’écrivain qui s’empare de ces
mouvements
du cœur fondés, sur la raison ! Son discours, arm
r à leurs lecteurs ou à leurs auditeurs. 1° Joie La Joie est un
mouvement
vif et agréable que l’âme ressent dans la possess
ure vertu, quand elle en est séparée. 8° Désir Le Désir est un
mouvement
de la volonté vers un objet que nous regardons co
z froide pour le tombeau ! 10° Dévouement Le Dévouement est un
mouvement
de l’âme qui nous fait tout sacrifier, fortune, h
tel que toi. Racine, Andromaque. 12° Colère La Colère est un
mouvement
désordonné de l’âme par lequel nous nous emporton
reille. Langue poétique. — Cette langue est libre et hardie dans ses
mouvements
comme l’inspiration. Elle aime les grandes figure
âme, les genres correspondent aux formes diverses de la pensée et aux
mouvements
de la sensibilité. Si l’âme est toute à la réflex
’interdise la passion ou qu’elle soit impuissante à rendre les grands
mouvements
de l’âme. En étudiant les caractères de la poésie
e la vérité pure et les abstractions métaphysiques, expriment par les
mouvements
de la passion et par les effusions de l’âme les v
s une assemblée ou dans une église, sont des sujets qui appellent les
mouvements
de la passion. Chez le poëte, le bon sens, sous l
ait jusqu’à la direction du regard, jusqu’à la pose de la main et aux
mouvements
des doigts. La Mémoire était encore une partie ac
’en sais qui ont défini la lumière en cette sorte : La lumière est un
mouvement
luminaire des corps lumineux. Comme si on pouvait
utieuse, pour atteindre et frapper l’adversaire. Dans la passion, ses
mouvements
sont plus hardis, ses attaques plus franches, ses
le brillant des pensées et des expressions, ni par le pathétique des
mouvements
, mais qui a un air aisé, simple, naturel, est la
et Fénelon. Sa belle définition du style, qu’il appelle l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans ses pensées, n’est autre chose que
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands
mouvements
, les plus grandes révolutions ; partout ailleurs,
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du
mouvement
et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de
mouvement
, autant d’illusion qu’il leur plaît ; et que deva
e souffle pénètre ces éléments inanimés, et leur donne la couleur, le
mouvement
et la vie. C’est la partie de l’art oratoire qu’o
l’oreille est blessée. Art poétique, I, vers 109. Bossuet, dans le
mouvement
de son éloquence, a négligé parfois cette règle :
e facile à embrasser » (Rhét., III) , c’est-à-dire qu’elle exprime un
mouvement
de la pensée, depuis son point de départ jusqu’à
a richesse des expressions, la hardiesse des figures, la vivacité des
mouvements
. C’est cette sorte d’éloquence qui dominait autre
ac sur le style. » (M. Villemain, Préface déjà citée) Ce fut dans ce
mouvement
général des intelligences vers la raison et la vé
uvre de la prose moderne. Ce fut la gloire du roi de diriger ce grand
mouvement
des lettres, consacrées à l’expression du vrai, d
urs par les séductions les plus pures de la parole. Bossuet égala les
mouvements
de l’éloquence aux plus sublimes accents de la po
, colorée comme les plus beaux vers. Si le style de Bossuet, dans ses
mouvements
lyriques, présente à l’esprit étonné la magnifice
a porté, Monstre que dans nos bras les enfers ont jeté ! Racine. Ces
mouvements
vifs et passionnés de la pensée, ces transformati
les figures de mots. Les premières dépendent uniquement du sens, des
mouvements
de la passion, ou du tour d’esprit : elles subsis
rendre les objets sensibles à l’esprit, et de donner la couleur et le
mouvement
même aux abstractions. La suite et l’analogie son
ez ce grand bruit du monde, ce tumulte, ce trouble éternel ; voyez ce
mouvement
, cette agitation, ces flots vainement émus, qui c
ou par le son même des mots, ce qui constitue l’onomatopée, ou par le
mouvement
de la phrase. On s’est récrié de tout temps contr
topées, huons, hua, haïr, etc. Pourquoi ? C’est que celui-ci exige un
mouvement
de lèvres un peu plus pénible. Vous dites il y a,
, celle que produisent l’emploi des nombres, la marche du rhythme, le
mouvement
de la phrase. Les grands écrivains rencontrent pa
uleur et l’énergie de l’expression ; n’examinons que le rhythme et le
mouvement
, et nous verrons quelle valeur l’harmonie bien co
rie française est aussi infatigable que le sang-froid espagnol, et le
mouvement
de la parole de Bossuet reproduit également la tr
u’il faut préparer l’auditeur à ces secousses violentes, à ces grands
mouvements
toujours sans effet quand ils sont prodigués. Il
rce en les présentant tous à la fois. Il ne peut y avoir lieu ici aux
mouvements
oratoires : un raisonnement pressé, mais lumineux
donne lieu à une éloquence véhémente, le résumé doit être suivi d’un
mouvement
oratoire, qui sera ou d’indignation ou de commisé
à leurs propres dispositions ; car ici les grands efforts, les grands
mouvements
, sont tout près du ridicule ; et ce qui ne fait p
lit immense, cette nature qui se pare et se dépouille tour à tour, ce
mouvement
régulier de l’univers, cette succession d’êtres q
mme qui veut tout analyser, tout expliquer, n’est que le moment où le
mouvement
de la terre sur elle-même dérobe à nos yeux la lu
e serpents, et la vengeance armée de poignards ; la colère, agitée de
mouvements
convulsifs, avait la bouche remplie d’écume, et l
ées. Pour être bonnes, elles doivent être l’effet du sentiment et des
mouvements
naturels. Une figure forcée dépare le style au li
contient une syllepse oratoire. Brûlé de plus de feux, signifie les
mouvements
violents occasionnés dans le cœur par les passion
des passions violentes, qui veulent opiniâtrement faire passer leurs
mouvements
dans l’âme des indifférents. Rompez, rompez tou
s Tropes, dit Condillac, est de faire image en donnant du corps et du
mouvement
aux idées. » A la ville, à la Cour, dans les ch
de colère, parce qu’on a senti que cette passion donnait au sang un
mouvement
et une agitation extraordinaire » semblable au bo
parce qu’on a vu qu’elle enchaînait les articulations et arrêtait les
mouvements
à peu près comme la glace, en se formant, ôte à l
pose agit et parle au temps présent. On pourrait la nommer : trope du
mouvement
. Prends ta place en mes vers, ô piquante Ironie,
s rassemble dans une même période, sous la même forme et dans le même
mouvement
. Fléchier fait une belle accumulation en disant d
oyer quand on se sent agité par l’étonnement, la colère et les grands
mouvements
de l’âme. Par l’interrogation, on avance une chos
ières, soit pour les prendre en témoignage. L’apostrophe doit être le
mouvement
d’une imagination fortement ébranlée, ou d’une âm
, de la douleur, de la joie et de l’indignation, etc., se livre à des
mouvements
passionnés, et par des interjections appelle à so
ue en rien à donner à la pensée plus de force, plus de grâce, plus de
mouvement
, est un mot parasite. Si vous voulez bien écrire,
intérieur et tout ce qui peut nous porter au bien en développant les
mouvements
du cœur. Pour faire place à ces nouvelles idées d
gination, les beautés de la nature sont peu de chose. Il lui faut les
mouvements
capricieux, les élans mystérieux, les sentiments,
des mots. [Méthode pour composer] Réfléchissons à la nature des
mouvements
de l’âme, et nous saurons bientôt quelle sorte d’
exprimer avec plus de convenance. Pour déterminer quelques-uns de ces
mouvements
, nous dirons d’après le Père Cérutti : L’ admira
leur prête une élocution digne des circonstances et à la hauteur des
mouvements
qui naissent dans notre âme. Peut-on tracer une m
Réticence. — 5. Correction. — 6. Suspension. 5e Espèce. — Figures par
mouvement
. — 1. Commination. — 2 Obsécration ou déprécation
, le développement, le raisonnement, la combinaison, la fiction et le
mouvement
! 13. Lemercier. 14. Les rhéteurs distinguent
ou par le son même des mots, ce qui constitue l’onomatopée, ou par le
mouvement
de la phrase. L’onomatopée, sans être à dédaigner
ialement à l’espèce d’harmonie imitative qui représente l’idée par le
mouvement
de la phrase, qui fait de l’expression, en quelqu
rce de l’expression que de la vivacité et de la variété du tour et du
mouvement
de la phrase. Portées à l’excès, la gravité et la
te que les formes ordinaires, ou qui indiquent mieux que celles-ci le
mouvement
de la pensée et la vue de l’esprit. La connaissan
saisir d’une manière plus vive que les formes simples et positives le
mouvement
de l’âme et la vue de l’esprit. Ces dernières fig
e ses raisonnements, ses définitions, ses preuves, ses figures et ses
mouvements
oratoires, il répétera en balbutiant ce qu’il en
que la tempérance est la domination d’une raison sévère sur tous les
mouvements
de laine et sur tous ses penchants impétueux et d
ts sujets, comme par différentes plumes, elle change de caractère, de
mouvement
et de couleur. Nam quum est oratio mollis, et ten
cité des images ; dans les autres. Enfin, le ton, le style propre aux
mouvements
passionnés, se présenteraient pour modèles : et a
t l’avantage de lui faire donner toute son attention aux figures, aux
mouvements
, aux tours du style de l’écrivain qu’on lui aurai
lecture enivrante, pleins des beautés qu’ils auront admirées dans les
mouvements
, les pensées, le langage de l’orateur : en se fra
assions dont elle est susceptible ; une facilité à changer de ton, de
mouvements
et de langage ; une impétuosité dans l’attaque, u
fait selon la loi, hors de la loi, contre la loi, seul, de son propre
mouvement
, ou par l’impulsion d’un autre, etc. ; tout cela
par la dextérité des tours, la force des répliques et la chaleur des
mouvements
; la confirmation, par un accroissement de force
par cet éclat qui part des moyens rassemblés ; la péroraison, par des
mouvements
d’indignation et de douleur, quand la cause en es
e sert point à une de ces trois choses : la preuve, la peinture et le
mouvement
? C. Il servira à plaire. A. Distinguons, s’il
bon ; les preuves solides et bien expliquées plaisent sans doute. Ces
mouvements
vifs et naturels de l’orateur ont beaucoup de grâ
s nous avez assez parlé de la peinture ; dites-nous quelque chose des
mouvements
: à quoi servent-ils ? A. A en imprimer dans l’e
teur qui soient conformes au dessein de celui qui parle. B. Mais ces
mouvements
, en quoi les faites-vous consister ? A. Dans les
nsister ? A. Dans les paroles et dans les actions du corps. B. Quel
mouvement
peut-il y avoir dans les paroles ? A. Vous l’alle
une malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. Voilà des
mouvements
. Si on disait cela avec tranquillité, il perdrait
cru, sur l’exemple de***, qu’il n’y avait que deux ou trois sortes de
mouvements
de mains à faire dans tout un sermon. A. Venons a
entiments et les passions qui occupent l’âme ? B. Je le crois. A. Le
mouvement
du corps est donc une peinture des pensées de l’â
hoses où l’on exprimerait mieux ses pensées par une cessation de tout
mouvement
. Un homme plein d’un grand sentiment demeure un m
ut qu’il agisse toujours naturellement ; il faut que son corps ait du
mouvement
quand ses paroles en ont, et que son corps demeur
ouve le moins naturel en ce prédicateur est qu’il donne à ses bras un
mouvement
continuel, pendant qu’il n’y a ni mouvement ni fi
qu’il donne à ses bras un mouvement continuel, pendant qu’il n’y a ni
mouvement
ni figure dans ses paroles. A un tel style il fau
qu’étourdir. Pour réussir à peindre les passions, il faut étudier les
mouvements
qu’elles inspirent. Par exemple, remarquez ce que
, si son naturel est riche pour l’éloquence, sont vives et pleines de
mouvement
; la chaleur même qui ranime lui fait trouver des
és marquent que sa mémoire travaille, et il ne peut s’abandonner à un
mouvement
extraordinaire sans se mettre en danger de perdre
rait étudier son sujet par une profonde méditation, préparer tous les
mouvements
qui peuvent toucher, et donner à tout cela un ord
le poids de la vérité. Alors il faut déployer les nuages vifs et les
mouvements
propres à exciter les passions. Pour cela, il fau
ingénieux, qui ne sont ni des raisons solides et concluantes, ni des
mouvements
naturels et affectueux. L’exemple même d’Isocrate
les mêmes narrations, les mêmes images des grandes choses, les mêmes
mouvements
. La différence qui est entre eux est tout entière
ige le jeu d’esprit, autant qu’il est possible, par la naïveté de ses
mouvements
et de ses affectons. Tous ses ouvrages portent le
sensibles ; il a des pensées hautes et solides, et il n’est pas sans
mouvements
. Dans son tout, on peut dire que c’est un grand o
a de tout l’auditoire ; presque tout le monde se leva à moitié par un
mouvement
involontaire ; le murmure d’acclamation et de sur
mener la foule. Cette foule se conduit presque en un moment dans les
mouvements
populaires ; mais il faut plusieurs années pour f
Tac.). La véhémence dépend moins de la force des termes du tour et du
mouvement
impétueux de l’expression : c’est l’impulsion que
s du style consistent dans l’aisance, la souplesse, la variété de ses
mouvements
, et dans le passage naturel et facile de l’un à l
? Appliquez à la poésie ce que M. Watelet dit de la peinture : « Les
mouvements
de l’âme des enfants sont simples ; leurs membres
d’action et une franchise qui plaît La simplicité et la franchise des
mouvements
de l’âme contribuent tellement à produire les grâ
ionne un objet chéri, sont susceptibles de grâces, parce que tous ces
mouvements
sont simples. » Mettez le langage à la place de l
s trois fils deux sont morts et l’autre a pris la fuite ; son premier
mouvement
est de ne pas croire que son fils ait eu cette lâ
sion, la véhémence, la fécondité, la richesse, la gravité, les grands
mouvements
pathétiques ; tantôt avec une austérité triste, u
ement perfectionné par l’étude, ce ton de majesté et de grandeur, ces
mouvements
animés, cette fertilité, cette adresse, cette pro
stinguons deux pathétiques : l’un, qui sans doute n’appartient qu’aux
mouvements
de la haute éloquence, c’est celui qui ébranle et
al les fortes images qui les embellissent ne produisent pas de grands
mouvements
, et n’excitent ni la pitié, ni l’étonnement, ni l
Je ne suis pas assez tranquille à une pièce qui produit de si grands
mouvements
, pour examiner si les règles et les vraisemblance
sme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les
mouvements
, tous les signes, concourent et servent également
ucher le cœur en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne ét
, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son
mouvement
et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un
mouvement
uniforme que toute interruption détruit ou fait l
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un
mouvement
continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre
mouvement
que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier
mouvement
, du mépris pour tout ce qui n’est que brillant et
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands
mouvements
, les plus grandes révolutions ; et, partout aille
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du
mouvement
et du temps de l’âme, de l’esprit humain, des sen
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de
mouvement
, autant d’illusion qu’il leur plaît et que, devan
la pensée. Ils sont propres surtout à manifester les attitudes et les
mouvements
de l’esprit, opérations aussi agréables et aussi
-mêmes. On reconnaît souvent un excellent auteur, quoi qu’il dise, au
mouvement
de sa phrase et à l’allure de son style, comme on
... « C’est à l’advanture que je puis plus à parler qu’à escrire : le
mouvement
et action animent les paroles... » 4. On trouve
antant en public les poésies homériques, y mêlaient des gestes et des
mouvements
qui en faisaient une sorte de représentation dram
ppements et de leurs contrastes des situations pleines d’intérêt, des
mouvements
toujours nouveaux. Le cœur humain est lui-même le
aime à y voir sont celles qui conviennent à la passion véhémente, aux
mouvements
pathétiques du cœur. Les descriptions ne sont bon
Enfin, le drame romantique emprunte une grande partie de son effet au
mouvement
physique de la scène, aux machines, aux décoratio
est une muse aux traits nobles et sévères, au geste modéré, sobre de
mouvements
, et se drapant majestueusement dans les plis de s
ers de l’opéra sont libres et coupés, pour faciliter l’expression des
mouvements
de l’âme et favoriser la musique. Seconde sec
acité de ses regards, mais encore par certaines attitudes et certains
mouvements
du corps. C’est ce que firent les premiers hommes
rent les premiers hommes. Un d’entre eux observa ces attitudes et ces
mouvements
. Il essaya, en les réglant par le son de la voix,
s couleurs ; la musique, par les sons inarticulés ; la danse, par les
mouvements
et les attitudes du corps. Mais en quoi consiste
reuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage et un certain
mouvement
d’esprits6 qui s’épuisent et qui se dissipent ; c
trompe la vigilance d’un général habile et prévoyant1. Il observe les
mouvements
des ennemis. Il relève le courage des alliés. Il
tes médiocres, on surprend ainsi la pitié des auditeurs ; et, par des
mouvements
étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques
à peine sentons-nous battre notre cœur, nous qui sentons les moindres
mouvements
du dehors, si peu qu’ils viennent à nous ; les ar
gle et de proportion, de délicatesse et de douceur, dans de si grands
mouvements
. Ainsi nous pouvons dire avec assurance que, de t
artères ; la délicatesse des parties du cerveau, et la variété de ses
mouvements
, d’où dépendent tous les autres ; la distribution
son tambour, où une peau, aussi délicate que bien tendue, résonne au
mouvement
d’un petit marteau que le moindre bruit agite ; e
est commun à toute la nature. Il ne sert de rien de prouver que leurs
mouvements
ont de la suite, de la convenance et de la raison
S’il n’a pas créé de système, ou de méthode nouvelle, il a suscité un
mouvement
considérable de recherches savantes, et appliqué
trop relâchés de la langue, il pouvait sans danger lui communiquer le
mouvement
et l’élan qu’elle ne connaissait plus depuis un d
in jusqu’à l’afféterie, laissé paraître l’effort, prodigué les grands
mouvements
, gâté souvent l’éloquence par la déclamation, et
entendu des heures entières prodiguer les idées, les expressions, les
mouvements
qui auraient fait la fortune d’un discours prépar
lein de jours, poëme de l’Imagination, chant VI. v. 81. 1. Le même
mouvement
se retrouve encore dans Voltaire, dernière scène
juste hommage au talent poétique dont elles portent l’empreinte. 5.
Mouvement
imité de Racine : Athalie, acte I, sc. 2 : Et qu
n) présente de peu mesuré et de peu juste. 2. On retrouvera le même
mouvement
dans Boileau (satire II) : Maudit soit le premie
e varie à chaque instant ; où, sous les apparences du repos, règne le
mouvement
le plus rapide : dans cette légion d’intrigues ca
rince de Condé et le vigilant Turenne 17 n’ont jamais surpris dans un
mouvement
irrégulier, et à qui ils ont rendu ce grand témoi
. Définition des passions. Les passions sont, en général, des
mouvements
qui s’élèvent dans notre âme, et qui sont un effe
des impressions qu’elle reçoit. Si ces impressions sont légères, les
mouvements
qui se font sentir dans notre âme, sont doux ; et
n les nomme simplement sentiments. Si ces impressions sont vives, les
mouvements
qui agitent notre âme sont véhéments ; et alors o
rte à l’une de ces deux-là, et qui n’en soit comme une émanation. Ces
mouvements
que notre âme éprouve à la vue des objets, sont i
prospérité d’un homme de bien, cette indignation est criminelle. Ces
mouvements
de notre âme peuvent donc être en nous les princi
a pensée de Quintilien. Quoique nous ne soyons pas les maîtres de nos
mouvements
, dit ce Rhéteur35, nous pouvons cependant nous fa
elui qui s’en forme de telles, est toujours puissant et fort dans ses
mouvements
. Par exemple, ajoute-t-il un peu plus bas, si j’a
e pouvait raconter ces tristes événements, sans se livrer à de grands
mouvements
, et sans remuer les passions. Aussi la peinture q
l mettra en usage tout ce que l’éloquence a de tours séduisants et de
mouvements
impétueux ; enfin il animera cette partie de son
iger. Chaque pensée a son étendue, chaque image son caractère, chaque
mouvement
de l’âme son degré de force et de rapidité. Tantô
nt d’éclairs qui se succèdent rapidement. Le style coupé convient aux
mouvements
tumultueux de l’âme : c’est le langage du pathéti
pour les autres, des nombres analogues à la pensée, au sentiment, au
mouvement
de l’âme qu’ils voulaient exprimer. Ils se sont a
ne saurait convenir à tous les sujets, et il serait déplacé dans les
mouvements
rapides d’une passion violente, dans une discussi
profectus est. Just. Pythagore se rendit à Babylone pour y étudier le
mouvement
des astres. V Les prépositions à, ab, abs,
oses à imiter dans les objets que l’on veut décrire : les sons et les
mouvements
physiques ; les sentiments, les émotions de l’âme
mordante. » Delille. On peut aussi imiter, par la parole, les divers
mouvements
des corps, en employant des sons qui aient quelqu
des corps, en employant des sons qui aient quelque analogie avec ces
mouvements
: des syllabes longues pour ceux qui s’exécutent
bes brèves pour ceux qui se font rapidement. Ainsi Virgile a imité le
mouvement
des bras des cyclopes dans les forges de l’Etna :
ssi, par l’harmonie du style, les sentiments, les émotions vives, les
mouvements
passionnés de l’âme. Quand nous voulons décrire c
mouvements passionnés de l’âme. Quand nous voulons décrire ces divers
mouvements
, il s’opère dans nous une sorte de mélodie, qui a
calme de la mer est choisie avec goût ; elle fait mieux ressortir les
mouvements
des deux serpents à la surface des eaux. Horresc
sissantes, pour nous en retracer les principaux traits. Ce sont leurs
mouvements
sur la plaine liquide, leurs cous allongés, leurs
cette éloquence qui, par intervalles, excite en nous les plus grands
mouvements
, le plus vif enthousiasme. Mais il est constant q
sous lesquelles il parut enseveli : dans cet enfant se réunissent les
mouvements
de son cœur et les vues de son esprit, les tendre
timent aux êtres inanimés, excite la colère et toutes sortes d’autres
mouvements
. Les Orateurs de l’antiquité qui ont le plus exce
a de tout l’auditoire : presque tout le monde se leva à moitié par un
mouvement
involontaire. Le murmure d’acclamation et de surp
bouche de l’un, retentissait dans l’âme de l’autre ; emportés par un
mouvement
de fureur, ou doucement émus par un sentiment d’a
aisir. Cette analogie nous échappe dans les objets qui n’ont point de
mouvement
, qui ne rendent aucun son, et qui ne frappent que
nies ! Si les Français venaient pour ébranler, nous le sentirions aux
mouvements
de ses racines, qui couvrent la terre où nous mar
e de Néron, au Panthéon d’Agrippa. Je ne pouvais me lasser de voir le
mouvement
d’un peuple composé de tous les peuples de la ter
ces éléments, qui se combinent de plusieurs manières différentes. Les
mouvements
passionnés exerçant sur nous une influence presqu
mme est d’accord. Heureux l’orateur ou l’écrivain qui s’empare de ces
mouvements
du cœur fondés sur la raison ! Son discours, armé
éjour pour aller éclairer une autre terre ; la terre, réglée dans ses
mouvements
, ne s’élance pas en haut pour alter prendre leur
n très-petit nombre de maladies aiguës, où l’agitation causée par des
mouvements
convulsifs semble indiquer les souffrances du mal
qu’il y a dans le style deux éléments bien différents : l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans les pensées, et en même temps le g
ulence ? Les soucis de l’ambition, les inquiétudes de la fortune, les
mouvements
des passions, les raffinements de la volupté : je
on ou au désespoir. Cicéron et Massillon l’emploient souvent dans les
mouvements
les plus passionnés ; mais ils ne s’en servent pa
c’est ce qu’on appelle une inversion. Cette figure, qui donne plus de
mouvement
et de vivacité à la phrase, est très-familière au
ion : pur, clair, précis, il ne se permet aucun ornement, très-peu de
mouvements
passionnés ; et s’il est harmonieux, c’est moins
est moins châtié que le style simple, mais il a plus d’abandon et de
mouvement
. Molière en offre des modèles à chaque page ; il
e n’est point une vision ; on commence même a soupçonner qu’elle a un
mouvement
autour du soleil ; on trouve, au bout de mille ob
t autour du soleil ; on trouve, au bout de mille observations, que ce
mouvement
est d’une année ; et enfin, grâce à toutes les pe
l’audience contemple avec admiration. Eh bien ! que serait devenu ce
mouvement
oratoire, si Antoine avait eu l’habitude de lire
les cordes d’un instrument, à la passion qui les touche et les met en
mouvement
. Il y a un ton, un accent pour la colère, et cet
a physionomie, l’expression du regard, les attitudes du corps, et les
mouvements
de la tête, des bras et des mains. La physionomie
ôle. Après la physionomie et le regard, viennent les attitudes et les
mouvements
du corps : « Que l’attitude de l’orateur soit nob
aire de l’élever, de la tourner ou de l’incliner. » (Quintilien.) Les
mouvements
des liras et des mains servent à indiquer le temp
, nous montrant un obstacle formidable, fait succéder la crainte à ce
mouvement
d’espérance : Restait cette redoutable infanterie
i tout ce qui pouvait retarder la succession rapide des ordres et des
mouvements
nécessaires pour sauver la ville. Tout le monde s
des traits de sentiment, son premier effet est de produire en nous un
mouvement
de joie très-vif, et le second de nous faire vers
cessoire. Il est certain que les phrases les plus harmonieuses et les
mouvements
les plus pathétiques ne peuvent suppléer aux argu
sme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les
mouvements
, tous les signes concourent et servent également.
her le cœur en parlant à l’esprit. « Le style n’est que l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne ét
, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son
mouvement
, et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un
mouvement
continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre
mouvement
que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier
mouvement
, du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands
mouvements
, les plus grandes révolutions ; et partout ailleu
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du
mouvement
et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de
mouvement
, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, deva
e roi venait d’accorder une grâce, au lieu de se livrer naïvement aux
mouvements
de son cœur, avait sué sang et eau pour remplir q
es plus heureuses et les plus justes ; c’est le même abandon, le même
mouvement
dans le style. Nous ne lisons plus une lettre : c
vous sous la dictée d’un sentiment qui vous maîtrise ? que ce soit un
mouvement
de mauvaise humeur ou d’amitié, d’indignation ou
et ne pas se hâter de la faire partir. Laissez passer une nuit sur le
mouvement
passionné qui vous a mis la plume à la main ; et
Condillac, que la liaison des idées ; selon Buffon, que l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans ses pensées. On n’a rien écrit à c
, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son
mouvement
et le soumet à des lois. Sans cela, le meilleur é
des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un
mouvement
uniforme, que toute interruption détruit ou fait
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre
mouvement
que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
ns qui de tout temps en ont été l’obstacle : on ne saurait allier les
mouvements
sages et mesurés de l’ambition avec le loisir, l’
meilleurs pour les progrès de l’élève ; il donne à l’intelligence du
mouvement
, de la spontanéité ; il rend l’expression élégant
aire, Point de grandes phrases, point de périodes arrondies, point de
mouvements
déclamatoires ; laissez-vous guider par la vivaci
s ? C’est toujours la même imagination vive, le même abandon, le même
mouvement
dans le style ; mais comme l’effet en est différe
tout y montrer l’homme, les êtres vivants, pour rompre, par un peu de
mouvement
et, d’âme, cette monotonie qui résulte toujours d
e même ; l’opposition des tons et des couleurs, donne à l’ensemble du
mouvement
, de la variété, et fait ressortir les parties ess
ane, de l’autre côté de la rivière, la clarté de la lune dormait sans
mouvement
sur les gazons ; des bouleaux agités par les bris
ntit tout son corps frissonner, et, s’élançant vers la fenêtre par un
mouvement
involontaire, il s’écria avec l’accent de l’entho
propos sur cette quiétude insouciante de l’aimable captive. Il y a du
mouvement
dans ces vers ; ils ont une allure libre et dégag
tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi… etc. Apostrophe pleine de
mouvement
et de naturel. C’est toujours la même pensée, car
reuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage et un certain
mouvement
d’esprits qui s’épuisent et qui se dissipent. C’e
s, ses applaudissements malins, son silence criminel, ses gestes, ses
mouvements
, ses regards, tout, a son poison et le répand à s
ions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaque
mouvement
de l’âme est exprimé par un trait, chaque action
s qu’aucun autre organe, il semble y toucher et participer à tous ses
mouvements
; il en exprime les passions les plus vives et le
sions les plus vives et les émotions les plus tumultueuses, comme les
mouvements
les plus doux et les sentiments les plus délicats
nu aveugle et pauvre, parlât de ses infortunes. On lui sait gré de ce
mouvement
qui rentre dans les mœurs oratoires, et nous fait
gênera ici en rien la marche de Bossuet, et lui permettra ces grands
mouvements
qui lui sont particuliers. La première est courte
ler à un Dieu irrité ; car s’il n’avait consulté que sa nature et les
mouvements
de l’âme, il aurait imploré le pardon de Sodome,
s se taisent et n’en remplissent pas moins leur ministère. Partout le
mouvement
règne autour de lui. On attache aux lambris des l
l des travaux qui rentrent encore dans la classe des jouissances. Les
mouvements
de ce régulateur sont si bien calculés, que Green
terrain. L’interrogation hautaine, et la commination éhontée sont les
mouvements
oratoires par lesquels il commence : Qui te rend
es et de charmes, si une éducation mal entendue n’a pas contraint ses
mouvements
, si la simple nature a développé librement ses me
nous sommes fatigués de remuer les ruines, et que n’inquiète plus le
mouvement
d’une population turbulente. Les hommes n’y sont
Ce qui frappe d’abord le lecteur dans ce morceau, c’est la vie et le
mouvement
. Le combat du taureau dure longtemps et nous le v
précipite, blesse, s’irrite s’agite, vole, etc. La gradation dans le
mouvement
n’est pas moins remarquable. D’abord il est modér
inquiet et trouble . Le style s’arrête aussi et l’auteur suspend son
mouvement
pour faire en quelques mots le portrait du taurea
ions ne changent point, et qu’on ne peut reproduire la succession des
mouvements
. Si l’écrivain embrasse trop d’objets, entre dans
es royalistes arrivèrent, un peu troublés de la précipitation de leur
mouvement
; et Robert, à la tête de la cavalerie de l’aile
r charger ce nouvel ennemi : déjà l’ordre était donné et la troupe en
mouvement
, quand le comte de Carnowarth, écossais qui galop
nemis. Sa rentrée fut un triomphe : toutes les cloches de la ville en
mouvement
proclamèrent au loin dans les airs la victoire qu
a ruse : leurs pieds sont toujours immobiles, leurs mains toujours en
mouvement
; les épées étincellent l’une contre l’autre heur
e règne point encore sur son sein, et ses ondes obéissent toujours au
mouvement
dont elles furent agitées. Tels les deux guerrier
er inconnu ; il la voit, il la reconnaît ; il reste sans voix et sans
mouvement
: ô fatale vue, funeste reconnaissance ! Il allai
n est revêtue ; et, entrelacés l’un à l’autre, ils forment dans leurs
mouvements
, ce bruit qu’Alonzo reconnaît. Il sait que le ven
gouttière, respirant à peine, et bougeant plus, n’ayant plus d’autre
mouvement
que cette convulsion machinale du ventre qu’on ép
faisant un détour rapide, j’évitai le choc violent de son corps. Son
mouvement
avait été si impétueux, qu’il ne put se retenir ;
e ses deux mains avec une force prodigieuse, et, loin de se prêter au
mouvement
d’ascension que je voulais lui donner, je le sent
ué, trouva que ce chapeau lui allait à ravir.. Elle eut même un petit
mouvement
d’amour-propre et de coquetterie, et elle a pu s’
, et du fauteuil sur un autre meuble… Elle se souvient alors du petit
mouvement
d’amour-propre qu’elle a eu le matin, sa conscien
derniers mots, le jeune Breton fit le signe de la croix, et, avec un
mouvement
convulsif, s’élança sur la tête de mort, qui le f
sur le crâne humide, verdâtre et moisi. Mais cette tête, qui avait du
mouvement
, n’avait pas de parole, et elle se tut. — Encore,
orme crapaud qui s’était logé dans cette tête d’homme, et dont chaque
mouvement
, chaque soubresaut la faisait remuer et marcher.
t le retour de la marée si intéressante dans nos ports de l’Océan. Le
mouvement
général, la vue de ces navires de toutes les nati
t ; et une pareille lutte, au milieu d’un frêle bateau que le moindre
mouvement
peut submerger, ne tarderait pas à le livrer aux
genou en terre, tu seras plus sûr, ce me semble, de ne point faire de
mouvement
; tu prieras Dieu, mon fils, de protéger ton malh
ie. La tête était dévorée presque entièrement. Alors, comme il vit au
mouvement
des lumières qui passaient derrière les croisées,
rer, s’atteindre : Le fer étincelant avec art détourné, Par de feints
mouvements
trompe l’œil étonné. Telle on voit du soleil la l
e guide, il voit périr le reste. Craignant que chaque pas, que chaque
mouvement
, En agitant la flamme en use l’aliment, Quelquefo
cœur se soulève à l’odeur du sang humain : elle maîtrise cependant un
mouvement
d’horreur. « Et si je bois, s’écrie-t-elle, mon p
avec un dédain superbe. En même temps, le cadavre parut trembler d’un
mouvement
convulsif et un sang pur et vermeil coula de sa b
à la porte d’une seule maison : Alexandre fit demander la cause de ce
mouvement
extraordinaire ; on vint lui dire qu’un pauvre pa
ci répété maladroitement, soit pour l’effet grammatical, soit pour le
mouvement
de l’action, qui devient trop lente après l’énerg
it que les moments sont précieux et c’est ainsi qu’il faut graduer le
mouvement
d’une action. Les vers qui suivent présentent, ou
d’OEdipe. Forme. Cette narration est surtout remarquable par les
mouvements
oratoires, renfermés dans les discours que l’aute
nt s’approche, et devient visible pour l’aveugle. Mais tous ces beaux
mouvements
sont peu de chose peut-être en comparaison de la
, dans cette âme tourmentée, toutes les pensées marchent par bonds et
mouvements
, et ce style est soutenu jusqu’à l’adieu solennel
ec cette chaleur admirable qui consiste dans une rapide succession de
mouvements
oratoires, et les mouvements sont d’autant plus n
i consiste dans une rapide succession de mouvements oratoires, et les
mouvements
sont d’autant plus naturels qu’ils naissent admir
s ne tombe que sur moi ! Cette imprécation violente peint le premier
mouvement
du cœur. Lusignan a trop vécu, car il arrive à sa
ensuite corrobore les assertions de Lusignan, elle est sous forme de
mouvements
fort vifs, tels qu’ils conviennent au discours pa
yante, que lui présente l’orateur. Il est transporté par d’admirables
mouvements
jusqu’à la fin, et arrivé là, il ne lui reste plu
qui êtes ici assemblés isole davantage l’auditeur, et produit déjà un
mouvement
dans son âme. Il n’aura pas le secours de ses frè
mmense des plus simples figures. Celle-ci continuera par la nature du
mouvement
jusqu’à la fin du morceau. L’orateur remet en vue
e l’auditeur dans l’incertitude. Elle est comme le couronnement de ce
mouvement
par lequel l’orateur laisse les esprits recouvrer
lise St-Eustache. « Tous les auditeurs, dit Maury, se levèrent par un
mouvement
soudain, en poussant un cri sourd et lugubre de f
trompe la vigilance d‘un général habile et prévoyant… Il observe les
mouvements
des ennemis. Il relève le courage des alliés. Il
rtes médiocres, on surprend ainsi la pitié des auditeurs ; et par des
mouvements
étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques
e c’est lui qui communique, à toutes les parties qui la composent, le
mouvement
qui leur est propre, qui assure au vieillard les
l’amitié n’est point faite. O divine amitié, félicité parfaite ! Seul
mouvement
de l’âme où l’excès soit permis, Chance en bien t
de ce malheureux enfant l’abandonnent, sa raison s’égare, et, par ce
mouvement
naturel à tout enfant qui attend de son père prot
t ; mais il arrive souvent aussi qu’il reçoit la même efficacité d’un
mouvement
prolongé ou d’une suite de mouvements dépendant d
l reçoit la même efficacité d’un mouvement prolongé ou d’une suite de
mouvements
dépendant d’un principe unique d’action. Aussi la
rce de l’expression que de la vivacité et de la variété du tour et du
mouvement
de la phrase. Des idées diverses, des affections
échauffer à froid ; le second, c’est la forme elle-même, les brusques
mouvements
de phrase, les constructions brisées, les accumul
i, chaque essai de ses forces lui donne une jouissance : l’univers en
mouvement
claie à ses yeux, surpris le mélange des couleurs
; tous ses jeux sont d’actives et de profondes études. Chacun de ses
mouvements
est un effort utile ; chacun de ses pas est un pr
rageux, il ne se laisse pas emporter à son feu ; il sait réprimer ses
mouvements
: non seulement il fléchit sous la main de celui
ait même la prévenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses
mouvements
, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on l
te desquelles elle se replonge dans le sommeil, la suit dans tous ses
mouvements
jusqu’au moment où elle s’endort :
on, on emploie presque toujours trop de force, on fait de trop grands
mouvements
, et l’on réussit moins en se donnant plus de pein
par les termes les plus généraux, si l’on ne se défie de son premier
mouvement
, si l’on se laisse emporter à son enthousiasme, s
e spontanéité, et, quoi qu’en dise Buffon, ne craignez pas le premier
mouvement
; vous serez alors original, sans y tâcher, et pr
Gémit profondément. Je me sentis pleurer, et ce fut un prodige3, Un
mouvement
honteux ; mais bientôt l’étouffant : « Nous nous
en tirant les sucs, et pêle-mêle les petits insectes ; tout cela d’un
mouvement
si rapide que rien n’y ressemble ; mouvement âpre
nsectes ; tout cela d’un mouvement si rapide que rien n’y ressemble ;
mouvement
âpre, colérique, d’une impatience extrême, parfoi
manière plus vive que les formes positives et les tours habituels, le
mouvement
de l’âme et la vue de l’esprit. « Il y a pour ch
la réflexion a banni sans retour cette idée de meurtre qu’un premier
mouvement
de rage avait inspirée ; il y a réticence. Bien e
es mort ; et dans un ton plus élevé, quand pour donner à la phrase du
mouvement
et de la vivacité, on substitue : 1° Le présent a
’un poste invincible par l’appât d’un succès trompeur, par un soudain
mouvement
du prince, qui lui oppose des troupes fraîches à
re plus avant ; ils ont négligé de faire sentir la liaison des divers
mouvements
du langage avec les mouvements correspondans de l
de faire sentir la liaison des divers mouvements du langage avec les
mouvements
correspondans de l’âme et avec toutes les circons
itionnel : Si la matière ne peut se mouvoir d’elle-même, le premier
mouvement
lui a été donné par le créateur ; Or la matière n
teur ; Or la matière ne peut se mouvoir d’elle-même ; Donc le premier
mouvement
, etc. Massillon emploie la forme conditionnelle
ire précéder par le pathétique indirect, c’est à celui-ci à mettre en
mouvement
les passions de l’auditeur. Lorsqu’il l’aura ébra
donne lieu à une éloquence véhémente, le résumé doit être suivi d’un
mouvement
oratoire qui sera d’indignation, de pitié, de cra
qui délibère ; alors la solidité et la noblesse prennent la place du
mouvement
et de l’impétuosité. Dans les discours de la cha
rs qu’il a faits pour la défense de ses amis. Dans les péroraisons de
mouvement
, on a coutume d’envisager les conséquences du jug
osition. Ce rapprochement vous fournira une réflexion, une pensée, un
mouvement
qui sera la matière de la phrase mitoyenne. Qual
urel et la variété. Elles ont pour objet de favoriser la marche et le
mouvement
du discours. Si elles devenaient fatigantes par l
vent le sublime est concis et instantané ; c’est un mot, un trait, un
mouvement
, un geste1 ; car il est contre les habitudes et c
ser échapper une phrase non achevée ou mal construite. La vivacité du
mouvement
, la chaleur de l’action, la rapidité de la parole
roge les rois. (Racine.) Du nombre oratoire. On appelle nombre, le
mouvement
qui résulte d’une succession de syllabes réunies
es pensées. Comme le musicien a soin de choisir le mode, le ton et le
mouvement
qui convient au caractère du morceau qu’il veut c
mode et le ton dans lequel ils doivent le traiter ou l’écrire, et le
mouvement
qu’ils doivent lui donner. Exemples tirés de Cic
oit le coup mortel, et demeure comme enseveli dans son triomphe. » Le
mouvement
rapide de cette courte incise, recoit le coup mor
ent est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Le
mouvement
des sons dans les premières incises est analogue
cette même langue des nombres analogues à la pensée, au sentiment, au
mouvement
de l’âme qu’ils voulaient exprimer. On ne peut do
, les sentimens moraux, demanderont de l’énergie, de la chaleur et du
mouvement
dans le style. Dans les affaires où l’ordre publi
Avez-vous une action à décrire, souvenez-vous que toute action a un
mouvement
qui lui est propre. Mais il n’y a point de mouvem
oute action a un mouvement qui lui est propre. Mais il n’y a point de
mouvement
dans la nature, qui ne trouve dans le choix des m
ix des mots et dans leur succession des sons qui lui répondent : à un
mouvement
lourd et tardif, répondent des sons graves et tra
uvement lourd et tardif, répondent des sons graves et traînans ; à un
mouvement
brusque et précipité, des sons vifs et rapides, e
oses qu’il exprime. C’est la vivacité qui donne au style la vie et le
mouvement
qui l’anime et le passionne. Sans elle le style d
é de son imagination ! Véhémence. La véhémence dépend du tour et du
mouvement
impétueux de l’expression ; c’est l’impulsion que
genre de son talent. § II. Des mouvemens. Ce qu’on entend par
mouvement
dans le style. Le mot mouvement est pris ici dan
mouvemens. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Le mot
mouvement
est pris ici dans un sens figuré. Originairement
sous leur protection. (Cours de Litt., tom. 2.) Il y a encore un beau
mouvement
d’éloquence dans le passage suivant du plaidoyer
onsistent dans le tour même donné à la phrase et à la pensée, dans le
mouvement
suggéré par l’imagination ou par la passion, en s
et, Orais. fun. de la duchesse d’Orléans.) On sent que c’est dans ce
mouvement
: mais dis-je la vérité ? l’homme, que Dieu, etc…
la vivacité à une expression. Toutefois elle donne au style si peu de
mouvement
, qu’elle peut trouver place dans le discours le p
ives que l’on regarde d’un œil tranquille, et qui ne produisent aucun
mouvement
dans l’esprit. Car puisque les figures expriment
her, c’est un défaut d’en parler d’une manière sèche, froide, et sans
mouvement
, parce que c’est un défaut de n’être pas touché d
de la force : les images se présentent en foule ; on sent partout le
mouvement
et la vie. Les hardiesses n’étonnent point quand
s elle l’action n’a plus rien qui intéresse, qui attache. Il n’y a ni
mouvement
, ni expression dans les mains, dans la tête, dans
récitateurs ennuyeux de leurs ouvrages, ôter à l’orateur la vie et le
mouvement
en lui ôtant la mémoire et la prononciation. Et q
: Exemples. « Il y a peut-être de la honte à laisser entrevoir un
mouvement
de crainte, en commençant à parler pour le plus c
significat. (Quint., l. XI, c. 3.) Il se compose principalement du
mouvement
de la tête, des bras et des mains. Le geste comp
s et les mains. Mais avant d’examiner les différentes parties dans le
mouvement
, considérons l’ensemble dans le repos. Pose du c
s repos, et dans tous les instans où le discours ne comporte point de
mouvement
. Les parties du discours qui en demandent le moin
enant ce qui peut être particulier aux différentes parties du corps.
Mouvement
de la tête, « Comme la tête a le premier rang e
tte partie, dit encore Quintilien, c’est le visage. Il n’y a sorte de
mouvement
et de passion qu’il n’exprime. (In ore sunt omnia
ls ne sont qu’immobiles, ils en ont bien davantage lorsqu’ils sont en
mouvement
. » (Loc. cit.) C’est alors qu’ils peignent d’une
2°. Que les bras doivent être détachés du corps, et que c’est par le
mouvement
du coude que doit commencer le geste ; 3°. Qu’il
ésenter à son auditoire ; 4°. Que le geste doit suivre de lui-même le
mouvement
de l’âme et celui du discours : Voci consentit et
e désordonnée, ne pas faire des gestes insignifians qui ne sont qu’un
mouvement
machinal, étranger au discours, non plus que de c
, dit Quintilien, doivent s’accorder avec le geste. Il y a un certain
mouvement
de tout le corps qui contribue beaucoup à l’actio
ns ne trouvent pas ce libre essor et cette vaste carrière. Les grands
mouvements
paraîtraient des convulsions. Aussi nos meilleurs
différens dans la déclamation oratoire 406 Chap. II. Du geste 411
Mouvement
de la tête 413 Du visage 414 Des yeux ibid. De
d’être peint par les sons ; et toute poésie qui ne peint rien par le
mouvement
du vers, par la coupe, ou par l’expression imitat
pénibles. Quoiqu’il n’y ait aucun rapport naturel entre le son et le
mouvement
, notre imagination cependant leur en prête un trè
re naître telles idées plutôt que telles autres, suivant le ton ou le
mouvement
qu’elle sait prendre. L’harmonie du langage peut
entiment. A l’amour. Au reproche. A l’étonnement. Ce qu’on entend par
mouvement
dans le style. Exemples. (1). Pour rendre son ad
ste accompagne naturellement la voix. Il se compose principalement du
mouvement
de la tête, des bras et des mains. Pose du corps
e la tête, des bras et des mains. Pose du corps dans l’etat de repos.
Mouvement
de la tête, Du visage, Des yeux. Défauts à éviter
el côté et de tel sens qu’on voulait ; qu’on s’y pouvait arrêter sans
mouvement
au milieu des flots émus ; qu’on était maître de
vent, à peu près comme tous les hommes jouissent de la régularité des
mouvements
célestes sans en avoir aucune connaissance ; et m
m neque vastatis seges ulla repullulat agris, etc. 2. C’est-à-dire
mouvements
séditieux, émeutes… 1. Cette porte était située
: c’est ce qu’annonce tout aussitôt ce début plein de gravité. 1. Le
mouvement
de cette strophe est fort beau ; mais il faut rem
goureux, d’ailleurs, pour le commencement de cette pièce ; « voilà du
mouvement
, des images : nous avons retrouvé l’ode. » Et Le
jestueux que ce début prophétique. Horace avait aussi commencé par un
mouvement
analogue une de ses odes, III, 1 : … Carmina non
supériorité de génie, une manière énergique dans sa composition, des
mouvements
impétueux, un style toujours noble, persuadèrent
t l’art de s’en rendre maître quand il veut, et d’imprimer à tous ses
mouvements
le degré de force et de chaleur nécessaire. Les o
es, la beauté frappante des comparaisons, la force et la rapidité des
mouvements
. Tout ce que je pourrais en dire, en donnerait un
gré sa défaillance, il ne laisse pas de conserver la rectitude de son
mouvement
: l’autre, qu’au moment qu’il s’éclipse, c’est al
qu’on doit dire ou faire. Cette figure est bien propre à exprimer les
mouvements
d’une âme, qui, agitée d’une passion violente, es
iter qui signala sa puissance par la défaite des géants, ébranle, du
mouvement
de ses sourcils, toute la nature . Le second, que
enu au signe de tête ; Ovide à l’agitation des cheveux ; et Horace au
mouvement
des sourcils. Bossuet présente une image sublime
les parties. Cette méditation, en échauffant l’imagination, mettra en
mouvement
les idées, fera revivre les souvenirs, et fournir
ssant et lumineux. » Il est donc important de profiter de ce premier
mouvement
de verve qui suit la méditation ; il est ordinair
ière vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son
mouvement
. Ce siècle dont le début a été si éclatant, qui a
de Newton dans l’empire borné de notre soleil, on est sur la voie des
mouvements
auxquels obéissent ces étoiles que leur incommens
s lignes, à examiner les rapports des angles, à considérer les divers
mouvements
de la matière. Leur esprit est trop grand, leur v
remarquerai la mort du prince de Condé61, arrivée à la veille de ces
mouvements
, d’autant plus considérable que l’opinion publiqu
s couleur du bien du royaume : de sorte que, dans la naissance de ces
mouvements
et dans leurs progrès, il était consulté comme l’
re118. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce
mouvement
occulte119. La nature les instruit à mesure que l
enues du charme de l’action, de la voix, du geste, des regards et des
mouvements
du visage, mais incapables d’imposer au public da
sur tout cela, et se bien garder de s’abandonner à ses pensées et aux
mouvements
de son cœur : j’aime mieux m’occuper de la vie qu
r eux-mêmes, pour cacher leur élargissement et leur joie. Mon premier
mouvement
fut de m’informer à plus d’une fois, de ne croire
cer de mes regards clandestins chaque visage, chaque maintien, chaque
mouvement
, d’y délecter ma curiosité, d’y nourrir les idées
plus à son égard ; et ces premiers moments étaient ceux des premiers
mouvements
, peints au naturel et pour lors affranchis de tou
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des
mouvements
de mains moins rares qu’involontaires, immobilité
’opinion, contre la curiosité, contre leur satisfaction, contre leurs
mouvements
; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation
ui lui est trop ordinaire, se concilie peu d’ailleurs avec les grands
mouvements
de l’âme. Mais il excelle dans le style simple et
gue de la facilité de parler, Buffon définit le style « l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans ses pensées ». Toute l’économie de
, par le trop grand nombre des divisions, l’impression d’ensemble. Le
mouvement
des pensées n’est autre chose que la convenance d
communes, sont opposés à cette convenance du ton. Chaque genre a son
mouvement
, son style qui lui est propre. Le sublime convien
et leurs affections : c’est le corps qui parle au corps364 ; tous les
mouvements
, tous les signes, concourent et servent également
ucher le cœur en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans ses pensées365. Si on les enchaîne
e, mais il en est la base, il le soutient, il le dirige, il règle son
mouvement
et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un
mouvement
uniforme que toute interruption détruit ou fait l
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un
mouvement
continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre
mouvement
que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier
mouvement
, du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands
mouvements
, les plus grandes révolutions ; et, partout aille
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du
mouvement
et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de
mouvement
, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, deva
e te donna-t-on pas des avis, quand la cause Du marcher et du
mouvement
, Quand les esprits, le sentiment, Quand t
oir qu’avec le vice on garde des mesures ; Et parfois il me prend des
mouvements
soudains De fuir dans un désert l’approche des hu
ion émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue. Si d’un beau
mouvement
l’agréable fureur Souvent ne nous remplit d’une d
se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses
mouvements
secondez les transports665. LE CHŒUR chante au so
mes savants à mes yeux disparaissent : Un jour plus pur me luit ; les
mouvements
renaissent. L’espace, qui de Dieu contient l’imme
acé des sept astres de l’Ourse : Embrassez dans le cours de vos longs
mouvements
Deux cent siècles entiers par-delà six mille ans7
sommes faits, sort tout à coup un je ne sais quoi, un cri du cœur, un
mouvement
instinctif et irréfléchi, quelquefois même une ré
e résout en images. Voilà le progrès du style ; il n’est autre que le
mouvement
de la pensée elle-même, poussée à la fois par la
(Paris, Ladrange, 1843). 105. Pascal se laisse ici entraîner par le
mouvement
de son imagination. Si la matière peut être consi
178. « On a loué cent fois, et avec toute raison, le bon goût, le
mouvement
rapide, la verve, la vérité, la concision, la pro
anière de penser et de sentir qui est à lui : expressions, tournures,
mouvements
, constructions, harmonie, tout lui appartient. »
hez Bossuet, la grandeur des images, la rapidité et la brusquerie des
mouvements
, l’éloquence, en un mot, noble et familière tour
llement piquante. » De là, lorsqu’il plut à Dieu de l’en délivrer, le
mouvement
vague de flux et de reflux qui, suivant ses propr
r et qu’une âme, et que M. de Cambrai (Fénelon) en était la vie et le
mouvement
. 302. Latinisme : aperte. 303. De là une espèce
critique, il semblait que la perfection fût atteinte, en intérêt, en
mouvement
, en analyse morale, en vivacité de peinture, et q
eauté des images, l’éclat de l’expression, et ces rapides et brusques
mouvements
qui rappellent Pascal. 386. Vauvenargues, après
t de verve, se soutiendra jusqu’au bout avec la même force et le même
mouvement
. 486. « Théognis, dit La Bruyère, embrasse un h
si original et si hardi. 630. « Quelle vivacité, dit Geoffroy, quel
mouvement
dans ce discours de Joad, qui joint ainsi la répo
cours de Joad, qui joint ainsi la réponse à l’objection ! » 631. Ce
mouvement
se retrouve dans les Odes de Rousseau, IV, 8 : E
e sa chère idée, Mon âme, à cet aspect, sera mieux possédée. 645.
Mouvement
emprunté à Virgile, En., III, 55 :
un latinisme. 653. « Rien n’est plus adroit ni mieux placé que ce
mouvement
de pitié que l’auteur donne à Athalie. Il est si
u liv. Ier, et la 1re du liv. II, 7e strophe. 667. Souvenir de ce
mouvement
païen (Virgile, En., VI, 258) : Procul o, procul
ce qui, par malheur, ne devait pas être, ainsi qu’on l’a indiqué. Ce
mouvement
fait de nouveau penser au meurtre de Zacharie don
squieu : « Nous n’avons pas d’auteur qui donne à l’âme de plus grands
mouvements
que Crébillon et qui nous arrache plus à nous-mêm
succéder des émotions douces, qui détendent et charment les âmes, aux
mouvements
terribles qui les ont agitées. 705. Un sentimen
admirable exposition. Par ce principe unique il expliqua a la fois le
mouvement
des planètes amour du soleil, celui de la lune au
ine par les mots suivants son appréciation de ce morceau : « Tous ces
mouvements
sont lyriques, tous ces vers sont nombreux. En un
la force et à la beauté de l’expression, le mérite de peindre par le
mouvement
et par la coupe du vers ; et cette belle chute de
e la stérilité du génie. Dans la poésie, dans l’éloquence, les grands
mouvements
des passions deviennent, froids quand ils sont re
readful e’en to gods ! (Book 20. v. 83). Il y a, en général, plus de
mouvement
dans ces vers, plus de cette précision énergique
te que les formes ordinaires, ou qui indiquent mieux que celles-ci le
mouvement
de la pensée et la vue de l’esprit. Cette physion
piquant des rapprochements et des oppositions, soit par le tour et le
mouvement
de la phrase, plus de clarté, d’énergie, d’élégan
le mot, et que tout leur artifice ne consiste que dans le tour ou le
mouvement
donné à la phrase. Enfin, à propos de la troisièm
aient trompé mes yeux. Point d’oiseaux, point de laboureurs, point de
mouvements
champêtres, point de mugissements de troupeaux, p
ane, de l’autre côté de la rivière, la clarté de la lune dormait sans
mouvement
sur les gazons : des bouleaux agités par les bris
les savanes, de l’autre côté du fleuve, tout ici1, au contraire, est
mouvement
et murmure : des coups de bec contre le tronc des
ou par le contraste. Dans la Fête villageoise, la vie, le bruit et le
mouvement
sont sur le premier plan ; la paix et la grandeur
desquels l’orateur parvient à exciter dans l’âme de ses auditeurs un
mouvement
vif et irrésistible, qui l’emporte vers un objet
œurs du côté du sexe le plus faible, et par là le plus susceptible de
mouvements
passionnés. « Du côté de l’homme, un fond de rude
plus de courage habituel, plus d’égalité, de constance ; les premiers
mouvements
de la franchise et de la droiture, parce que, se
rce ; l’une et l’autre en usent les ressorts ; qu’au repos succède le
mouvement
, ou encore à un mouvement énergique un mouvement
usent les ressorts ; qu’au repos succède le mouvement, ou encore à un
mouvement
énergique un mouvement plus doux, pourvu toutefoi
’au repos succède le mouvement, ou encore à un mouvement énergique un
mouvement
plus doux, pourvu toutefois que tous deux apparti
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands
mouvements
, les plus grandes révolutions, et partout ailleur
is de la nature, de l’être en général, de l’espace, de la matière, du
mouvement
et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de
mouvement
, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que devan
de compassion, parce que l’orateur me démontre que ce sont de nobles
mouvements
de l’âme qu’il est de mon devoir d’éprouver, ou p
çais, et peut-être de tous les orateurs modernes, termine par un beau
mouvement
son Oraison funèbre du prince de Condé, en faisan
ugent les choses que d’une manière superficielle peuvent regarder les
mouvements
du geste et de la voix comme les résultats d’un a
s gestes accompagnent dans la conversation ordinaire l’expression des
mouvements
d’animosité, d’indignation, de compassion, et pre
est à cet égard comme des intonations. Il ne s’agit pas d’étudier les
mouvements
et les gestes les plus gracieux, afin de les exéc
à notre extérieur et à nos dispositions naturelles. Les gestes et les
mouvements
de celui qui parle doivent porter l’empreinte des
à son perfectionnement. Car quelques personnes ont naturellement des
mouvements
peu gracieux, dont il est possible que le travail
es défauts. Cette étude doit avoir surtout pour objet de réformer les
mouvements
gauches ou disgracieux, afin d’en contracter de p
leur indignation, enfin leur découragement. Les circonstances et les
mouvements
sont tels que la situation devait naturellement l
notre présence, nous l’adressons même aux êtres inanimés. Ces divers
mouvements
de l’âme donnent à l’expression ces tours particu
ussi une sorte de mélodie, une modulation de sons assortie aux divers
mouvements
de joie, de douleur, d’admiration, d’amour, de co
atrième syllabe, la mélodie est extrêmement vive, et le vers prend un
mouvement
très animé. Dans ceux que je vais citer, et que j
s, et devient si brusque dans ses transitions, si irrégulier dans ses
mouvements
et, par conséquent, si obscur, que nous voudrions
insipide si on la comparaît à l’Iliade, où tout est plein d’âme et de
mouvement
. Achates, et Cloanthe, et Gyas, et tous les héros
ipal. Une grande variété de caractères donne au poème de la vie et du
mouvement
, et ces caractères sont à la fois bien prononcés
régner dans tout le cours d’une tragédie. Il faut que tout y soit en
mouvement
; un incident inutile, des paroles superflues aff
ujours malheureux. Il peut y avoir dans le cours de la pièce assez de
mouvement
, les personnages peuvent y paraître assez en butt
à la nature humaine. Ces sortes de sujets nous font éprouver de vifs
mouvements
de sympathie, et en même temps nous inspirent d’u
cette vérité qui nous touchent profondément et nous font éprouver ces
mouvements
de sympathie dont il semble que nous ne pouvons p
vivacité et cette aisance nécessaires à la liberté du dialogue et aux
mouvements
des passions. L’obligation d’employer constamment
lque sorte, incompatible avec l’expression des passions fortes et des
mouvements
tumultueux de l’âme. Voltaire avance que la diffi
acteur parlait tandis qu’un autre acteur exécutait les gestes et les
mouvements
qui correspondaient à ce que disait le premier. L
u’imparfaitement ; en sorte que l’on attachait moins d’importance aux
mouvements
de leurs yeux, et qu’il était en même temps néces
et, en général, dans toutes nos pièces, il y a plus d’action, plus de
mouvement
, plus d’incidents, que dans celles du théâtre fra
e feu, multipliant les caractères, imprimant à son action beaucoup de
mouvement
; mais son défaut est de trop prodiguer l’esprit
. » L’étendue, la grandeur, les ténèbres, la solitude, le silence, le
mouvement
, le bruit, sont les éléments du sublime dans les
trois fils, deux sont morts, et l’autre a pris la fuite ; son premier
mouvement
est de ne pas croire que son fils ait eu cette lâ
sion, la véhémence, la fécondité, la richesse, la gravité, les grands
mouvements
pathétiques, tantôt avec une austérité triste, un
ement perfectionné par l’étude, ce ton de majesté et de grandeur, ces
mouvements
animés, cette fertilité, cette adresse, cette pro
guère moins familières ; ce sont, pour ainsi dire, les attitudes, les
mouvements
de l’esprit et de l’âme ; et comme l’âme et l’esp
omme l’âme et l’esprit en action varient, sans s’en apercevoir, leurs
mouvements
et leurs attitudes, et d’autant plus qu’ils sont
arlant de l’importance du style : « Le style n’est que l’ordre et le
mouvement
qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne ét
a de tout l’auditoire ; presque tout le monde se leva à moitié par un
mouvement
involontaire ; le murmure d’acclamation et de sur
notre théâtre. L’on reproche à nos tragédies de manquer d’action, de
mouvement
, de spectacle ; je n’examinerai pas ici jusqu’à q
u’elle est ferme et assurée qu’on est parfaitement maître de tous ses
mouvements
, et il ne faut se pencher que du côté de ses audi
ction, dans le débit oratoire, consiste presque tout entière dans les
mouvements
de la main. Les anciens condamnaient les mouvemen
entière dans les mouvements de la main. Les anciens condamnaient les
mouvements
qui n’étaient exécutés que par la main gauche ; m
de la main droite. Les émotions vives doivent être exprimées par des
mouvements
égaux des deux mains ; mais que l’on agisse avec
avec une seule ou avec les deux mains, il faut faire en sorte que les
mouvements
soient toujours libres et faciles ; car ils sont
urquoi les gestes doivent plutôt partir de l’épaule que du coude. Les
mouvements
perpendiculaires ou en ligne droite de bas en hau
que Shakspeare, dans Hamlet, appelle scier l’air avec sa main . Les
mouvements
obliques ont en général plus de grâce ; il faut é
ne sont que grands mots de fureur divine, de transports de l’âme, de
mouvements
, de lumières, qui, mis bout à bout dans des phras
ouchent peu ; C’est un temple désert qui demande son dieu ; Avec lui,
mouvement
, plaisir, galté, culture, Tout renaît, tout revit
amation scénique. Lire comme un acteur jouerait, avec cris, gestes et
mouvements
, c’est dépasser le but et tomber dans le ridicule
née devant le piano est à une cantate exécutée à grand orchestre : le
mouvement
, l’intention, l’accent doivent être sentis et ind
cents, de la mesure, des tons et des demi-tons qui fait ressortir les
mouvements
et les effets divers du discours. Telles sont les
t passionné. Il faut, au contraire, dire d’un ton plus bas comme d’un
mouvement
plus rapide les mots qui n’ont qu’une valeur gram
otion artistique, enlève au lecteur la direction de sa pensée, de ses
mouvements
et de sa voix. L’expression résulte du concours h
rmaient en assemblée dans leur camp, discutaient leurs marches, leurs
mouvements
de retraite, et exécutaient à la lettre les mesur
herché les siens dans une région plus élevée. C’est en combattant les
mouvements
de l’âme, qu’elle prétend séduire ; c’est en apai
rofonde, sur le cercueil du citoyen le plus obscur, elle trouvera ses
mouvements
les plus sublimes ; elle saura intéresser pour un
s couleur du bien du royaume : de sorte que, dans la naissance de ces
mouvements
et dans leurs progrès, il était consulté comme l’
plus à son égard ; et ces premiers moments étaient ceux des premiers
mouvements
, peints au naturel et pour lors affranchis de tou
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des
mouvements
de mains moins rares qu’involontaires, immobilité
’opinion, contre la curiosité, contre leur satisfaction, contre leurs
mouvements
; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation
s : le branle une fois donné, la multitude suit en démence. À voir en
mouvement
ces cohues d’idées, de passions, d’intérêts, d’ho
des opinions de son époque ; il a secondé, au lieu de contrarier, le
mouvement
des esprits ; il a voulu ce qu’il devait vouloir,
mes nerveux soulevaient ce grand corps dans son lit, par une sorte de
mouvement
mécanique dont la puissance irrésistible était ef
le 46 mai au matin, que M. Casimir Périer venait de succomber, un vif
mouvement
de regret, de reconnaissance et d’alarme éclata,
ire l’apologie de mon temps, je la demanderais à cette Académie où le
mouvement
de l’esprit humain tout entier est si glorieuseme
ière vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son
mouvement
. Ce siècle, dont le début a été si éclatant, qui
de Newton dans l’empire borné de notre soleil, on est sur la voie des
mouvements
auxquels obéissent ces étoiles que leur incommens
tte impression funèbre à son égard ? Il lui manquait deux choses : le
mouvement
et la fécondité. La vie est un mouvement fécond,
ui manquait deux choses : le mouvement et la fécondité. La vie est un
mouvement
fécond, la mort est une immobilité stérile. La
ave difficulté en imprimant, à l’aide d’un mécanisme d’horlogerie, un
mouvement
uniforme de rotation au miroir réfléchissant. Le
nge, qui vous enchante, vous séduit, vous fait raffoler avec un léger
mouvement
de ses lèvres, tant il y a de puissance dans la f
îne son suffrage, et gouverne à sa place ; Et les ambitions, mises en
mouvement
, Ne produisent que trouble et que déchirement. La
prise, en le sondant, d’effroi vertigineux· Et partout l’action, le
mouvement
et l’âme ! Partout, roulant autour de leurs centr
nous serons mal disposés à l’abrutissement et à la servitude. Mais le
mouvement
des esprits ne vient pas seulement des livres. Né
publics, qui, ne consultant que le besoin des affaires, et cédant aux
mouvements
impétueux d’un cœur vivement ému par les intérêts
’il traite ; il distingue dans une action le moment, les pensées, les
mouvements
de l’âme, les plus capables de produire de grands
éron ; comme dans les plus beaux discours de l’orateur, au milieu des
mouvements
les plus vifs et de toute la pompe des périodes,
l’ordre direct, comme s’il était toute raison ; et on a beau, par les
mouvements
les plus variés et toutes les ressources du style
rt, le temps et l’éternité. Il y a de plus introduit la variété et le
mouvement
des intérêts humains, l’accent pathétique du dése
in jusqu’à l’afféterie, laissé paraître l’effort, prodigué les grands
mouvements
, gâté souvent l’éloquence par la déclamation, et
ter ses vers, il vit le peuple se lever tout entier devant lui par un
mouvement
unanime, et lui rendre les mêmes hommages qu’à Au
irent gémir dans les prisons, à soixante-dix ans, pour avoir connu le
mouvement
de la terre ; et ce qu’il y a de plus honteux, c’
ression de la succession turbulente de ses pensées et de ses éternels
mouvements
. La Rochefoucauld. Les deux Infinis C
cette immense machine ; et elle se meut avec un si bel ordre, que ce
mouvement
même en perpétue la variété et la perfection. Il
perdu dans cette foule ; il tend au commandement et à la gloire d’un
mouvement
trop violent et trop sincère pour en embrasser se
s calculs habiles ou malheureux de la politique, ou lorsque le simple
mouvement
des affaires humaines ont amené un peuple à place
it la démocratie, et ne la trouvait nulle part. Enfin, après bien des
mouvements
, des chocs et des secousses, il fallut se reposer
ment en lui, comme dans les animaux, par des besoins, des désirs, des
mouvements
instinctifs. Comme eux, il a une sorte d’intellig
mplément de toutes les religions antérieures, le dernier résultat des
mouvements
religieux du monde ; il en est la fin, et avec le
soutient cotte vaste machine ; suspendue deux fois, elle reprend sou
mouvement
sans peine, par les tours les plus naturels et le
oyée qu’en style de tragédie ; et l’on s’aperçoit en la lisant que le
mouvement
des idées l’amène, que l’esprit ne se guinde pas
par elle-même la terreur et la pitié, et qui sert à modérer ces deux
mouvements
de l’âme. » Racine est plus exact dans cette trad
t que nous ne saurions mieux employer qu’à la pitié…. La pitié est un
mouvement
charitable et généreux, une tendresse de cœur, do
e goût et les formes du talent, elle a une action considérable sur le
mouvement
des idées5. Les cours du Nord se montrent curieus
s en excepter les cuisinières, ajoute la princesse Palatine. C’est le
mouvement
de l’esprit public, l’élan hardi d’un libéralisme
bien de tirer sur ceux qui venaient attaquer la forteresse12. » De ce
mouvement
des esprits sort l’Encyclopédie, inspirée par la
mais non remplacé. Buffon dit, en mourant : « Je vois venir un grand
mouvement
, et je ne vois personne pour le diriger. » A vrai
on génie21. » Ces deux sociétés sont, en effet, le point de départ du
mouvement
d’esprit politique qui remplira tout le siècle, e
théâtre, par exemple, ne fera que suivre et traduire jour par jour le
mouvement
des idées et des passions populaires. Il pourra ê
recherche inquiète, aventureuse dans tous les ordres de la pensée, un
mouvement
de critique universelle s’aidant de toutes les fo
er, et qui ne s’est effacé d’aucune mémoire. Retardé par l’Empire, le
mouvement
intellectuel, commencé par Chateaubriand et par M
cette lutte même est féconde, et son action, en s’étendant à tout le
mouvement
des esprits, donne aux lettres un élan qui se mai
dans l’Europe entière. Au dix-huitième, la France reste le centre du
mouvement
philosophique ; mais il y aune école anglaise, un
à l’époque comprise entre 1815 et 1848. Dans la première période, le
mouvement
philosophique est représenté par diverses écoles,
, son bonheur de mise en scène, son dialogue spirituel et toujours en
mouvement
, ce récit léger qui court sans cesse, et qui sait
ement d’une doctrine littéraire et d’un art poétique nouveau, mais un
mouvement
d’émancipation, une légitime reprise des libertés
lois physiques, fait de la vie et de la pensée des modes combinés du
mouvement
, nie par conséquent la personne humaine et la lib
is qui exigent de la conduite et de la sagesse, puisqu’ils donnent le
mouvement
à tout le corps de l’État, et qu’ayant plus de pa
sa famille, son unique rejeton, sa gloire, son honneur, sa raison, le
mouvement
intime de sa conscience, enfin sa personne, sa vo
ers lui : « Monsieur, lui dit-il, voulez-vous bien l’expliquer ? » Le
mouvement
que ce peu de paroles jeta dans l’assemblée est i
lui, de son mérite et de ses talents ; mais, comme il n’y a point de
mouvement
perpétuel dans le monde, il cessa de parler. La c
it la démocratie, et ne la trouvait nulle part. Enfin, après bien des
mouvements
, des chocs et des secousses, il fallut se reposer
ne action décisive sur l’esprit de Voltaire, et par suite sur tout le
mouvement
littéraire du dix-huitième siècle. Avec les Lettr
nt gémir dans les prisons, à soixante et dix ans, pour avoir connu le
mouvement
de la terre ; et ce qu’il y a de plus honteux, c’
es jeux merveilleux de l’instinct, reste une machine purement mise en
mouvement
par la sensation. Buffon ôtait trop peut-être à l
harmonie de la période avec quelque lenteur : plus de grandeur que de
mouvement
et de variété208. L’homme, dernière œuvre de la
oque. Naissance de la société. Les premiers hommes, témoins des
mouvements
convulsifs de la terre, encore récents et très fr
ent le chien s’instruit en peu de temps, mais même il se conforme aux
mouvements
, aux manières, à toutes les habitudes de ceux qui
œurs. Ils n’ont que l’apparence de l’attachement : on le voit à leurs
mouvements
obliques, à leurs yeux équivoques : ils ne regard
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre
mouvement
que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier
mouvement
, du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
nte de se posséder. Qu’elle est belle, quand la vertu dirige tous ses
mouvements
! mais qu’elle est dangereuse alors qu’elle se so
ent tout à fait inconnues : car les unes allaient et venaient dans un
mouvement
perpétuel, tandis que d’autres ne remuaient que l
t entière, de sorte qu’on en voyait la carène en l’air ; mais dans ce
mouvement
, sa poupe venant à plonger, disparaissait à la vu
fs. Quelquefois il avait l’espoir de l’aborder : car la mer, dans ses
mouvements
irréguliers, laissait le vaisseau presque à sec,
la vérité, qui veut faire le bien public, indépendamment des mobiles
mouvements
de l’opinion populaire, cet homme porte avec lui
à l’ordre direct, comme s’il était tout raison, et on a beau, par les
mouvements
les plus variés et toutes les ressources du style
ète français plaise par la pensée, par une élégance continue, par des
mouvements
heureux, par des alliances de mots. C’est ainsi q
publiée en 1858, témoigne du soin avec lequel J. de Maistre suivit le
mouvement
politique de son temps, et ce qu’il est permis en
la discussion réveille et excite324. Dût-on lui résister souvent, ce
mouvement
de l’esprit qu’il provoque, et qu’il soutient, se
ine complète et sans réserves de toutes les traditions du passé ? Ces
mouvements
divers et opposés se retrouveront dans la littéra
es besoins et les aspirations ; s’ils ne créent pas, ils secondent le
mouvement
des consciences qui reviennent au christianisme,
uvée la Révolution française ; mais si elle s’associa avec passion au
mouvement
des idées nouvelles, elle protesta contre les cri
de Werther ; mais quand on obtient de lui qu’il se mette à l’aise, le
mouvement
de son imagination fait disparaître en entier la
s s’ils sont inspirés par l’enthousiasme de leur patrie, de quel beau
mouvement
ne se sentent-ils pas saisis ! Le sol qui les a v
et d’espérances ; mais à ces causes particulières il faut ajouter le
mouvement
général des esprits, dont la tendance était de re
une ancienne culture. Point d’oiseaux, point de laboureurs, points de
mouvements
champêtres, point de mugissements de troupeaux, p
ace inférieure dans l’ordre littéraire. Helléniste distingué, dans le
mouvement
de renaissance des études grecques en France, le
iquent clairement ce mode d’action. Croient-ils à la communication du
mouvement
? Oui encore : qu’ils nous disent donc ce que c’e
la matière, et y produit-il des modifications sensibles telles que le
mouvement
? Croient-ils à la matière elle-même ? Croient-il
qu’elle excite, aux fortes études qu’elle encourage, se rapporte tout
mouvement
heureux dans les lettres, tout réveil philosophiq
ses pensées, à ses paroles, plutôt l’inspiration d’un prophète que le
mouvement
d’un orateur. A cette image de l’éloquence aposto
inée heureuse et complète de Buffon de mourir à la veille de ce grand
mouvement
, qui eût confondu ses idées et épouvanté sa vieil
voir été, grâce à son esprit d’ardente initiative, le promoteur de ce
mouvement
. D’ailleurs, si le philosophe doit encore rencont
n pas telle autre. La musique ne peint pas, elle touche ; elle met en
mouvement
l’imagination, non celle qui reproduit des images
iminelle ? Et si Brutus, comblé de bienfaits par César, a étouffé les
mouvements
d’une tendresse presque filiale, s’il s’est déchi
être surtout l’histoire de sa pensée philosophique. Il se mêla peu au
mouvement
politique de notre époque : le goût de la méditat
ure, les événements publics ; il montre avec une heureuse rapidité le
mouvement
général des idées dans les ouvrages de ceux dont
s de son corps, bien que ses yeux fussent fermés, on voyait, au léger
mouvement
de ses lèvres, et à une sorte de ravissement répa
premier surtout. Michelet, à cette date, animé sinon entraîné par le
mouvement
romantique, s’était passionné pour le moyen âge.
, qu’il sentait avoir par là « fort chargé son âme. » S’il eut ce bon
mouvement
, il n’était plus à même de le suivre : la vie lui
sse dans une serre où les hirondelles nichaient, sans s’inquiéter des
mouvements
de la famille, libres dans leurs allures, tout oc
fatigable, sans s’éloigner du nid ? N’importe ; ce vol circulaire, ce
mouvement
éternel de retour, nous a toujours pris les yeux
pas à être remarqués. Il commença d’abord par soutenir avec ardeur le
mouvement
romantique, et la pensée qui l’inspirait en traça
nce, même sans les connaître. S’il a quelques images dans la tète, du
mouvement
d’esprit : « Faites de cela quatre volumes, » lui
théâtre. Il introduisit, il est vrai, sur la scène plus d’action, de
mouvement
, il raccourcit la tirade et finit par supprimer l
mes savants à mes yeux disparaissent : Un jour plus pur me luit ; les
mouvements
renaissent. L’espace, qui de Dieu contient l’imme
cé des sept astres de l’Ourse ; Embrassez, dans le cours de vos longs
mouvements
, Deux cents siècles entiers par-delà six mille an
le guide il voit périr le reste. Craignant que chaque pas, que chaque
mouvement
, En agitant la flamme en use l’aliment, Quelquefo
plus graves travaux. A cette époque, en effet, le poète, attentif aux
mouvements
de l’opinion publique, voulait, sans toutefois dé
Au pied du pavillon.. Je me sentis pleurer, et ce fut un prodige, Un
mouvement
honteux ; mais bientôt l’étouffant : Nous nous so
a lyre, de maîtriser le rythme, d’en varier à l’infini la forme et le
mouvement
. Mais, on le comprend, une étude de l’œuvre lyriq
son poil était vierge ; et, belle vagabonde, L’œil haut, la croupe en
mouvement
, Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde
tré comment dans la société moderne se répondent et se tempèrent deux
mouvements
en apparence contradictoires : d’un côté un pench
ncessamment ; C’est moi, sur la terre immobile, C’est moi qui suis le
mouvement
. L’onde vierge à grands flots m’arrive, Quand l’é
is TychoBrahé, et Képler, qui eut la gloire de déterminer les lois du
mouvement
des planètes. 186. Bossuet, dit-on, venant pour
nous en délassent, le tout sans effort et sans calcul, par le simple
mouvement
de l’esprit et du cœur de l’homme. » 250. Après
l le besoin de se communiquer aux autres ; l’ardeur de son âme et les
mouvements
de son esprit se reflétaient dans ses moindres en
. Il est difficile de croire que ce discours, si plein d’accent et de
mouvement
, soit une amplification de l’historien : Grégoire
sa fluidité, sa puissance, sa grâce même, en ne forçant aucun de ses
mouvements
, en n’altérant aucun de ses heureux contours ; en
ques fureurs, etc. 576. C’est le μάντις, le votes des anciens ; le
mouvement
est emprunté d’Horace, Odes, III, m, 9. 577. Il
succéder des émotions douces, qui détendent et charment les âmes, aux
mouvements
terribles qui les ont agitées. 603. Un sentiment
s belle partie peut-être de cette scène d’Œdipe. Traits de caractère,
mouvements
d’âme, détails touchants, un dernier trait, enfin
dmirable exposition. Par ce principe unique, il expliqua à la fois le
mouvement
des planètes autour du soleil, celui de la lune a
I, 590 : Quum subito e silvis, macie confecta suprema, etc. 700.
Mouvement
imité d’Homère. Voir Odyssée, VI, 150. 701. Une
s sa tragédie sur la Mort des Templiers, Raynouard avait rencontré un
mouvement
semblable. L’envoyé de Philippe le Bel vient appo
res. Le commandant de notre aile droite, Villeneuve, eût pu imiter ce
mouvement
et replier son escadre sur l’aile gauche de Nelso
fond et de l’expression. 45. Puisque le style n’est que l’ordre et le
mouvement
que l’on met dans ses pensées, il conviendrait pe
ue soudaine d’une vérité qu’on ne soupçonnait pas, ou dans un premier
mouvement
qui paraît nous échapper sans étude ni réflexion.
ents5. 65. Par sentiments nous entendons ici les affections et les
mouvements
du cœur. Ils diffèrent un peu des passions dramat
ir. Il naît sans effort d’une vue claire et nette des objets, ou d’un
mouvement
de l’âme naturel et spontané. 141. Le style simpl
ple. Il rejette les figures trop vives, les ornements recherchés, les
mouvements
pathétiques, les périodes nombreuses et les chute
e dans la vivacité animée par le sentiment, et elle dépend surtout du
mouvement
impétueux des idées et de la succession rapide de
rs qui donnent aux sentiments vu aux pensées une force, une grâce, un
mouvement
qu’ils n’auraient pas présentés sous une autre fo
mers, et vous, terre, parlez, j’emploie une figure, parce que par un
mouvement
d’enthousiasme, je prête du sentiment à des êtres
duit un grand effet, mais on ne doit l’employer que dans les violents
mouvements
de l’âme. Glaive du Seigneur, quel coup vous ven
toujours une pluralité. En effet, de même que l’unité de temps et de
mouvement
ne peut pas seule former des nombres, de même aus
la gradation et l’accumulation, dans l’argumentation pressante et les
mouvements
passionnés, le style coupé conviendra beaucoup mi
e imitative parce qu’elle établit une certaine ressemblance entre les
mouvements
de la langue et ceux de la nature. 244. Tout écri
stituent trois genres d’imitation : 1º les sons de la nature ; 2º les
mouvements
des êtres sensibles ; 3º les émotions de l’âme.
bruit, d’abîme en abîme, roule et retombe. (Chateaubriand.) Il. -
Mouvements
des êtres sensibles. 247. Virgile nous fait en
res sensibles. 247. Virgile nous fait entendre le bruit et voir le
mouvement
d’un taureau qui tombe ; ailleurs, nous suivons l
mpétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux. (Racine.) Divers
mouvements
: Peins-moi légèrement l’amant léger de Flore ;
ens les modèles d’une argumentation solide, l’harmonie poétique et le
mouvement
oratoire, la pureté et la propriété du langage, l
sent quel que analogie. L’imitateur étudie les tours, les idées, les
mouvements
, l’harmonie de l’écrivain qu’il a choisi ; et, ap
nt de prendre la plume, c’est l’heure des grandes pensées et des bons
mouvements
. Recueillez le premier jet de votre imagination e
remier jet de votre imagination et de votre sensibilité. Il y a là un
mouvement
d’esprit et de cœur dont il faut savoir profiter,
is elle lui ôte ce caractère d’inspiration soudaine et spontanée, ces
mouvements
sublimes et un peu désordonnés, que des apostroph
uts hardis, les écarts et les digressions. 422. L’enthousiasme est un
mouvement
passionné, une émotion vive de l’âme à la vue d’u
ncipe, le mobile de tout ce qu’on entreprend. Sa présence met tout en
mouvement
; s’il disparaît, tout s’arrête et chancelle. Ce
assions, il donne à leurs ressorts une force qui nous étonne, à leurs
mouvements
des retours dont le naturel nous confond ; dans l
t impétueux : pendant que son écuyer le conduit et le dompte : que de
mouvements
irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et so
bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux. Par un petit
mouvement
qui n’est que l’indication de la volonté de l’écu
de la nature ? 247. Citez des exemples pour l’harmonie qui peint les
mouvements
? 248. Citez des exemples de l’harmonie qui repré
même, il est rare que le public entre soudain dans sa passion, et les
mouvements
qu’il exprime sont perdus ou nuisibles à l’effet
lque étendue, il faut qu’il soit tragique, et qu’il ajoute encore aux
mouvements
de terreur ou de pitié que la catastrophe a produ
s’annoncent ; les sentiments n’ont rien de brusque et de heurté ; le
mouvement
des passions a tout le temps de s’accélérer, et l
développer. Les passions qu’elle emploie ne doivent donc pas être des
mouvements
rapides et passagers, mais des sentiments vifs et
intérêts de nos semblables, à la prospérité de nos villes, à tous les
mouvements
de la société publique. La noblesse de ce sentime
475. Qu’entendez-vous par passions tragiques ? Les passions sont des
mouvements
, des agitations que l’âme éprouve pour ou contre
dans les situations plus vives, il exprime le choc des passions, les
mouvements
interrompus de l’âme, l’égarement de la raison, l
ne des idées est rompue, et à chaque instant il s’élève dans l’âme un
mouvement
subit et nouveau. Pour cette partie de la scène o
de l’avarice : un avare de théâtre ne dit pas un mot, ne fait pas un
mouvement
qui ne soit d’un avare. Le plus souvent, la coméd
illes dans les chœurs, le geste sobre et mesuré de leurs orateurs, le
mouvement
régulier et, pour ainsi dire, rhythmique de leurs
ses ressources, ne peut rendre l’accent vif et passionné. Les grands
mouvements
oratoires, les riches expressions coulent de leur
raisonnement. Il l’anima, il le passionna, il lui donna la vie et le
mouvement
; il en tira des effets que jamais les orateurs l
pas un sage conseiller, vous êtes un corrupteur. Réservez vos grands
mouvements
pour la veuve et pour l’orphelin, portez-les au b
e sensibles, les habiller de chair, pour ainsi dire, et les mettre en
mouvement
sous leurs yeux. Il ne suffit pas qu’elles sorten
ssions si justement appliquées au travail oratoire : la couleur et le
mouvement
, c’est-à-dire l’art de noter les sons des idées e
un coup, ils mettent la main sur leur blessure ; un second coup, même
mouvement
. Quant à riposter ou à regarder l’adversaire en f
me et leurs affections ; c’est le corps qui parle au corps ; tous ses
mouvements
, tous ses signes concourent et servent généraleme
certes des traits d’éloquence remarquables qui peignent fortement les
mouvements
de l’âme, et qui en sont comme les éclairs rapide
is, et au milieu des circonstances les plus extraordinaires. A chaque
mouvement
, ne faut-il pas songer à la veille, au lendemain,
, semer comme en se jouant sur sa route les vérités brillantes et les
mouvements
heureux, et, cachant une méthode réfléchie sous l
iduités, essuyer mille rebuts, digérer mille dégoûts, se donner mille
mouvements
, n’ètre plus à soi, et vivre dans le tumulte et l
fesseur de sciences pendant dix-huit ans. Chez lui, l’émotion naît du
mouvement
logique des idées.
es siens une chaleur très vive, sut cependant imprimer à son style un
mouvement
que n’avait jamais eu le style de ceux qui l’avai
rement à réfléchir sur les opérations de notre entendement et sur les
mouvements
de notre cœur, et nous apprennent à mieux appréci
posée, en proportions diverses, des lumières de l’intelligence et des
mouvements
de la sensibilité. Quoique la raison vienne à not
et, dans l’océan, elle vient moins de son étendue que de son éternel
mouvement
et de la force irrésistible de cette immense mass
on littérale : « Il dit, et, abaissant ses noirs sourcils, il fait un
mouvement
terrible, qui agite les célestes cheveux de sa tê
ce qui est puéril et dénué de sens ; tandis que, dans l’original, le
mouvement
de ses cheveux est l’effet produit par le signe,
à la fable d’Encelade étendu sous l’Etna, et suppose que ce sont les
mouvements
et les convulsions du géant qui occasionnent ce b
’appliquer à des objets d’une autre espèce, comme aux couleurs et aux
mouvements
, nous verrons qu’elle ne leur convient en aucune
cette roideur de la régularité non interrompue d’une ligne droite. Le
mouvement
est encore une autre source de beautés qui diffèr
que nous offrent les figures. Il plaît par lui-même, et les corps en
mouvement
, ceteris paribus, ont quelque chose de plus flatt
ont quelque chose de plus flatteur que ceux qui restent en repos. Les
mouvements
modérés et doux appartiennent seuls à la beauté ;
violence, comme la chute d’un torrent, sont le partage du sublime. Le
mouvement
d’un oiseau qui se balance dans l’air est charman
lence de la nuit est sublime. Mais, pour revenir à la beauté dans les
mouvements
, je crois qu’on doit, en général, admettre que le
dans les mouvements, je crois qu’on doit, en général, admettre que le
mouvement
en ligne droite est moins beau que celui qui s’ex
i qui s’exécute dans une direction ondoyante ou circulaire, et que le
mouvement
en élévation est plus agréable que celui qui se f
une cause de beauté. Cet artiste observe fort ingénieusement que les
mouvements
les plus ordinaires et les plus indispensables de
ulent agir ou déclamer avec grâce. Quoique la couleur, la forme et le
mouvement
soient chacun une cause particulière de beauté, o
atesse des couleurs, et de la grâce des contours, et de l’aisance des
mouvements
. Quoique chacune de ces qualités produise une sen
ellement leurs affections que le cri même du sentiment, accompagné du
mouvement
et des gestes les plus propres à l’exprimer : car
it d’assigner un nom à un objet qui produisait un son, un bruit ou un
mouvement
quelconque, l’imitation au moyen des mots s’offra
appent que la vue, qui ne produisent aucun son, qui n’exécutent aucun
mouvement
, et surtout dans les expressions appropriées à de
du nord de l’Amérique, on a vu que des sauvages employaient certains
mouvements
et certains gestes pour exprimer leurs intentions
en leur donnant le ton convenable, pendant qu’un autre exécutait les
mouvements
et les gestes qui correspondaient à ce que disait
t ; mais il est incontestable que des modulations plus variées et des
mouvements
plus animés donnent aux sentiments une expression
siècle de Solon, le législateur d’Athènes. Enfin, l’on trouva que le
mouvement
de gauche à droite était le plus naturel et le pl
xprimons en style poétique, ou que nous jugeons à propos de donner du
mouvement
à notre prose. Il est important de remarquer que,
ans les sujets les plus graves, c’est dans la peinture des plus forts
mouvements
de l’âme que notre langue déploie toute l’energie
on courage et son intrépidité, à l’instant même mon esprit éprouve un
mouvement
d’hésitation. Notre auteur a cru exprimer une qua
es objets les plus frappants qu’il rencontre ; un général observe les
mouvements
de l’ennemi. « Équivoque, ambiguïté. » L’équivoqu
e, en parlant de la beauté, dit : « Sa première vue saisit l’âme d’un
mouvement
de joie, et répand le plaisir dans toutes ses fac
exprimer ou à décrire. Je dis donc, premièrement, que la marche ou le
mouvement
du son peut s’adapter au genre de style employé p
i donne un certain caractère. Des phrases dans lesquelles on imite le
mouvement
et l’abondance de Cicéron, produisent des impress
onuments, et les panégyriques. Outre que le son, par sa marche ou son
mouvement
, peut s’adapter au genre de style employé par l’é
classes d’objets : d’abord les sons pris abstractivement, ensuite les
mouvements
, enfin les émotions ou les affections de l’âme. 1
d’objets que l’on cherche souvent à imiter par les sons comprend les
mouvements
, en tant qu’ils sont rapides ou lents, violents o
pénibles. Quoiqu’il n’y ait aucun rapport naturel entre le son et le
mouvement
, notre imagination cependant leur en prête un trè
la danse. Les poètes peuvent donc nous donner une idée très juste des
mouvements
qu’ils veulent décrire, en employant des sons qui
mployant des sons qui, dans notre imagination, correspondent avec ces
mouvements
. Les syllabes longues expriment les mouvements le
correspondent avec ces mouvements. Les syllabes longues expriment les
mouvements
lents ; nous en avons un exemple dans ce vers de
Des syllabes brèves, en se succédant, présentent à l’esprit l’idée de
mouvements
rapides, comme dans ce vers du même poète : Quad
re naître telles idées plutôt que telles autres, suivant le ton ou le
mouvement
qu’elle sait prendre. Il est vrai que, logiquemen
ce, si nous n’apercevions en eux autre chose que leur figure et leurs
mouvements
. Mais de tous côtés se déploient pour nous de mag
premier rang la personnification, figure par laquelle on attribue le
mouvement
et la vie aux choses inanimées. On l’appelle, en
me « tempête furieuse, maladie cruelle ») il donne au style si peu de
mouvement
, que le discours le plus ordinaire n’en reçoit pr
us servons des pronoms personnels he ou she, nous donnons aussitôt un
mouvement
au style, et c’est là que la personnification com
surprise, l’admiration, la colère, la joie, la douleur, et aux autres
mouvements
du même genre : Heu pietas ! heu prisca fides !
cteur. Le cœur ainsi que l’imagination sont faciles à émouvoir, et le
mouvement
que l’auteur a su leur imprimer lui est plus favo
un courtisan qui, sous l’éclat de ses habits et le cérémonial de ses
mouvements
, cache ces particularités qui distinguent un homm
vaincre. L’orateur doit considérer l’homme comme une créature mise en
mouvement
par des ressorts divers qu’il faut successivement
e nue qu’il suspendait au-dessus d’une de ses épaules, pour perdre un
mouvement
disgracieux qu’il était sujet à prendre sans s’en
serait méprisable de la part d’un prédicateur), mais en calculant ses
mouvements
et ses expressions de manière à produire sur le p
jamber ; stretch, étendre, élargir ; strip, rayer, etc. Thr dénote un
mouvement
violent ; comme throw, jeter ; throb, battre ; th
ère, courroux ; wrack, racine ; wreck, naufrage ; etc. Sw annonce les
mouvements
silencieux ou dirigés de côté ; comme swing, seco
r ; sweep, balayer ; swirn, nager. Sl rappelle une chute légère ou un
mouvement
presque insensible ; comme slide, glisser ; slip,
nies. Si les Français venaient pour l’ébranler, nous le sentirions au
mouvement
de ses racines, qui couvrent la terre où nous mar
Xe). Les forêts agitées par les vents. Qui pourrait décrire les
mouvements
que l’air communique aux végétaux ? Combien de fo
faisait paraître chaque espèce de deux verts différents. Chacun a son
mouvement
. Le chêne, au tronc roide, ne courbe que ses bran
e François Ier, de l’autre par la régence de Catherine de Médicis. Ce
mouvement
eut donc sa raison d’être, et l’on ne s’étonnera
pendance de tours, qui communiquait à la pensée la grâce d’un premier
mouvement
. Oui, j’en veux un peu aux réformateurs qui firen
sent et enfoncent leur signification et leur usage, luy apprenant des
mouvements
inaccoutumés, mais prudemment et ingénieusement.
us d’énergie que n’en a il convient ; car cette locution indiquait un
mouvement
d’attraction et de sympathie (ferre, ad). — Cuide
ative avant l’imprimerie, cette grande découverte provoqua bientôt un
mouvement
en faveur de règles plus stables. Jusqu’alors l’i
’âme, le mobile, le principe de l’entreprise. Sa présence met tout en
mouvement
; s’il disparaît, tout s’arrête ou chancelle. Nou
On peut encore distinguer les caractères principaux qui impriment les
mouvements
à l’action épique ; et les caractères secondaires
. Il serait, en effet, indécent et monstrueux de donner aux anges les
mouvements
tumultueux du cœur humain, et de supposer dans le
urcir les peintures, s’avilir les termes, et qui, dans tout, porte le
mouvement
, la couleur et le feu. Le poète est inspiré dans
vraie peinture qui frappe et qui attache, un feu vif qui embrase, un
mouvement
impétueux qui remue et qui entraîne : autrement c
son siècle et à ses contemporains, n’eût pas fréquemment de ces beaux
mouvements
de l’éloquence que les circonstances inspirent, e
le plus bel exorde que l’on connaisse, et qui a produit le plus beau
mouvement
oratoire que l’on puisse citer, a été fourni par
es circonstances, la passion personnelle puisse inspirer une idée, un
mouvement
oratoire, un cri, un geste entraînant et irrésist
comporte pas la passion. L’Intimé des Plaideurs, dépensant autant de
mouvements
pour son chien accusé du meurtré d’un chapon, que
, et duquel j’espérais être le guide, si mon méchant corps suivait le
mouvement
de ma volonté. Les réformateurs. N’est-il
les trouve, de peur de les briser en les remuant. Un petit effort, un
mouvement
même sans violence, le passage d’un lit à un autr
! Les forêts agitées par les vents 2 Qui pourrait décrire les
mouvements
que l’air communique aux végétaux ? Combien de fo
faisait paraître chaque espèce de deux verts différents. Chacun a son
mouvement
: le chêne au tronc raide ne courbe que ses branc
pensée32. Lucrèce dit que les chiens de chasse mettaient une forêt en
mouvement
, c’est-à-dire, les animaux qu’elle renferme.
la prosopopée ou personnification, figure qui prête de l’action et du
mouvement
aux choses insensibles ; qui fait parler les pers
le). Nos bons auteurs sont pleins de ces grands traits, de ces grands
mouvements
qui frappent le lecteur d’étonnement et d’admirat
rté du poète ; et l’orateur lui-même ne doit pas prodiguer ces grands
mouvements
, à moins qu’ils ne soient amenés par des circonst
e ménage les grands effets ; et, soit dans le spectacle, soit dans le
mouvement
de ses ouvrages, elle laisse aux yeux le temps d’
uiétudes, des attentions incommodes, des agitations continuelles, des
mouvements
souvent inutiles troublent toute la vie de l’un ;
rmiora terræ, venistis. » § 6. Passions. Les passions sont des
mouvements
impétueux de l’âme qui l’emportent vers un objet
l mettra en usage tout ce que l’éloquence a de tours séduisants et de
mouvements
impétueux ; enfin il animera cette partie de son
e, et de la clarté, d’autres qui exigent de la véhémence et de grands
mouvements
; c’est le goût qui dirige en ce point l’avocat.
t dire la vérité et qui veut faire le bien public, indépendamment des
mouvements
de l’opinion populaire ; cet homme porte avec lui
sme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les
mouvements
, tous les signes concourent et servent également.
sme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps : tous les
mouvements
, tous les signes concourent et servent également.
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un
mouvement
continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
amation scénique. Lire comme un acteur jouerait, avec cris, gestes et
mouvements
, c’est dépasser le but et tomber dans le ridicule
née devant le piano est à une cantate exécutée à grand orchestre : le
mouvement
, l’intention, l’accent doivent être sentis et ind
cents, de la mesure, des tons et des demi-tons qui fait ressortir les
mouvements
et les effets divers du discours. Telles sont les
t passionné. Il faut, au contraire, dire d’un ton plus bas comme d’un
mouvement
plus rapide les mots qui n’ont qu’une valeur gram
otion artistique, enlève au lecteur la direction de sa pensée, de ses
mouvements
et de sa voix. L’expression résulte du concours h
. Voulez-vous voir remuer l’intérêt, ce puissant ressort qui donne le
mouvement
aux choses humaines ? Dans ce grand décri de l’id
e d’Andrinople Le 9 août 378, au lever du jour, l’armée se mit en
mouvement
. On laissa dans la ville le trésor et les bagages
e bêtes et des corps demi-nus, s’avançait avec impétuosité, mais d’un
mouvement
égal, pour percer la ligne romaine. À la pointe d
s gens de la plaine surtout s’empressèrent de prendre part au nouveau
mouvement
; il y eut même de ce côté-là des châteaux attaqu
ion bourgeonne Sur les crânes les plus épais, Tout est en
mouvement
sur la place publique ; La voix bruyan
s villes1, M’occuper tout entier, et m’apprendre des cieux Les divers
mouvements
inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ce
eux, de nouvelles couleurs plus variées et plus harmonieuses ; chaque
mouvement
de l’oiseau produit des milliers de nuances nouve
de, c’est pour en prendre une encore plus contrainte en se mettant en
mouvement
. Il entre dans l’eau jusqu’au-dessus du genou, la
Il craint pour lui, et ne se bat que par nécessité, et jamais par un
mouvement
de courage : lorsqu’on le tire et que la balle lu
Pinson Le pinson est un oiseau très vif ; on le voit toujours en
mouvement
; et cela, joint à lu gaîté de son chant, a donné
à peine sentons-nous battre notre cœur, nous qui sentons les moindres
mouvements
du dehors, si peu qu’ils viennent à nous ; les ar
gle et de proportion, de délicatesse et de douceur, dans de si grands
mouvements
! Ainsi nous pouvons dire avec assurance que, de
s artères, la délicatesse des parties du cerveau et la variété de ses
mouvements
, d’où dépendent tous les autres, la distribution
a son tambour, où une peau aussi délicate que bien tendue résonne au
mouvement
d’un petit marteau que le moindre bruit agite ; e
un arbre ; ce n’est pas la ville, puisqu’on n’y entend pas le moindre
mouvement
; ce n’est pas même un vaisseau, puisqu’on n’avan
rises vaines ; Peut-être que l’onzième est prête d’éclater, Et que ce
mouvement
qui vous vient d’agiter N’est qu’un avis secret q
inait ma fille. Je sais ta passion, et suis ravi de voir Que tous ses
mouvements
cèdent à ton devoir ; Qu’ils n’ont point affaibli
trouvez la journée bien longue : vous êtes accoutumé à un plus grand
mouvement
; avouez-le sans façon, vous vous ennuyez de n’av
cé d’errer et de changer, Il flotte au gré de l’onde errante, Et d’un
mouvement
étranger ; Souvent il paraît, il surnage, Souvent
on émue Aille chercher le cœur, réchauffe et le remue54. Si d’un beau
mouvement
l’agréable fureur Souvent ne nous remplit d’une d
e plus grand peut-être est de placer le fantôme du ridicule entre les
mouvements
généreux et les actions qu’ils peuvent inspirer.
sucs d’un terrain ennemi, Ces racines courir vers un sol plus ami. Ce
mouvement
des eaux, et cet instinct des plantes, Suffit pou
tôt défaillir, Laocoon, dans cette lutte mortelle, fait voir, par des
mouvements
énergiques, mais décents et retenus, la grandeur
ntiments différents qui agitent les enfants et le père produisent des
mouvements
variés, qui développent partout des beautés nouve
son accent, à ses paroles, plutôt l’inspiration d’un prophète que le
mouvement
d’un orateur. Villemain. Du Style de Pascal
u’elle y laissait tomber en passant ; je suis seul : il n’y a plus ni
mouvement
ni vie autour de moi, et le sentier qui conduisai
est commun à toute la nature, il ne sert de rien de prouver que leurs
mouvements
ont de la suite, de la convenance et de la raison
nière. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce
mouvement
occulte. La nature les instruit à mesure que la n
e et duquel j’espérais être le guide, si mon méchant corps suivait le
mouvement
de ma volonté. L’enfant Jésus Une étable, u
les trouve, de peur de les briser en les remuant. Un petit effort, un
mouvement
même sans violence, le passage d’un lit à un autr
role de vie qui commande à nos volontés ne reçoit pas la loi de leurs
mouvements
. Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se pla
ent, afin que la voyant il l’aime, et que l’aimant il la suive par un
mouvement
volontaire553. (Sermon sur la haine de la vérité.
et impétueux, pendant que son écuyer le conduit et le dompte ; que de
mouvements
irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et so
r la bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux ; par un
mouvement
, qui n’est que l’indication de la volonté de l’éc
outumez dès votre enfance à tenir votre esprit attentif, à régler ses
mouvements
vagues et incertains, et à penser sérieusement en
irait pas s’être assurée d’une place rebelle600 tant que l’auteur des
mouvements
y demeurerait en crédit ; ainsi, jamais votre cœu
reuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage et un certain
mouvement
d’esprits637 qui s’épuisent et qui se dissipent ;
sard ; la raison elle-même conseille alors de suivre je ne sais quels
mouvements
ou intérêts aveugles au-dessus de la raison, et q
us habile l’emporte, ou le plus heureux. Les roues, les ressorts, les
mouvements
, sont cachés ; rien ne paraît d’une montre que so
vérités obscurcies. Si peu que Dieu agisse dans ce moment, le premier
mouvement
d’un cœur accoutumé autrefois à lui, est de recou
, ses applaudissements malins, son silence criminel ; ses gestes, ses
mouvements
, ses regards, tout a son poison, et le répand à s
n tourbillon qui remplit plusieurs lieux à la fois, et qui y donne le
mouvement
et la vie. Elle ornait tous les spectacles, était
n, tout en cherchant à introduire sur la scène plus d’action, plus de
mouvement
, des effets pathétiques, des allusions philosophi
ions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaque
mouvement
de l’âme est exprimé par un trait, chaque action
qu’aucun autre organe ; il semble y toucher et participer à tous ses
mouvements
; il en exprime les passions les plus vives et le
sions les plus vives et les émotions les plus tumultueuses, comme les
mouvements
les plus doux et les sentiments les plus délicats
rageux, il ne se laisse pas emporter à son feu ; il sait réprimer ses
mouvements
; non-seulement il fléchit sous la main de celui
ait même la prévenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses
mouvements
, l’exprime et l’exécute ; qui sent1201 autant qu’
hien marque sa joie par les plus vifs transports ; il annonce par ses
mouvements
et par ses cris l’impatience de combattre, et le
et de sensibilité, de logique et de véhémence ; il a de l’orateur le
mouvement
, la force, la dialectique pressante, l’abondance
ervalle, quand j’étais Aristide ou Brutus1313. Ce fut ici mon premier
mouvement
de vanité bien marquée. Avoir pu construire un ac
rvalles, frappant sans cesse mon oreille et mes yeux, suppléaient aux
mouvements
internes que la rêverie éteignait en moi, et suff
ais bientôt ces impressions légères s’effaçaient dans l’uniformité du
mouvement
continu qui me berçait, et qui, sans aucun concou
homme, élevé dans une heureuse simplicité, est porté par les premiers
mouvements
de la nature vers les passions tendres et affectu
t entière, de sorte qu’on en voyait la carène en l’air ; mais dans ce
mouvement
, sa poupe venant à plonger disparaissait à la vue
écifs. Quelquefois il avait l’espoir d’aborder ; car la mer, dans ses
mouvement
irréguliers, laissait le vaisseau presque à sec,
la vérité, qui veut faire le bien public, indépendamment des mobiles
mouvements
de l’opinion populaire : cet homme porte avec lui
elle m’a ranimé du moins, et depuis que je l’ai reçue, j’ai fait cinq
mouvements
complets. Le premier, Madame, a été d’écrire à M.
ilence. Ce n’est pas la campagne, puisqu’on n’y entend pas le moindre
mouvement
; ce n’est pas même un vaisseau, puisqu’on n’avan
atre jours que je suis loin de vous, j’ai toujours été à cheval et en
mouvement
, sans que cela prît nullement sur ma santé. Monsi
exions où l’on surprend toutes sortes de malices discrètes, elle a le
mouvement
animé, le courant rapide d’un discours1659. Les
S’il n’a pas créé de système, ou de méthode nouvelle, il a suscité un
mouvement
considérable de recherches savantes, et appliqué
os de son corps, bien que ses yeux fussent fermés, on voyait au léger
mouvement
de ses lèvres, et à une sorte de ravissement répa
is, et au milieu des circonstances les plus extraordinaires. A chaque
mouvement
, ne faut-il pas songer à la veille, au lendemain,
tous les connaisseurs par sa souplesse, son naturel, l’aisance de son
mouvement
, sa vivacité sémillante, et la verve soutenue d’u
ouveauté, l’ardeur, l’éclat, l’imagination, la poésie, la couleur, le
mouvement
, l’accent pathétique d’une verve originale. Son o
lle, il pleura comme pleurait le fils de Pietri. Tout à coup un léger
mouvement
se fit dans l’auditoire : le cercle s’ouvrit et p
n Moïse ; il y mêle dans la parole des élans du prophète-roi1789, des
mouvements
d’un pathétique ardent et sublime. Il est la voix
ptième siècle C’était un jeu de salon. 117. Libre, c’est-à-dire aux
mouvements
souples et aisés. 118. Empêché, embarrassé. 11
moyen d’instruire leur fils ; ma s, il y a encore du bon sens sous ce
mouvement
. Je me plais à voir ce bourgeois enrichi, respect
aux ouvrages qui passent à sa merci ! (Montaigne.) 287. Sont mis en
mouvement
par ses secousses. 288. Comparer à Lafontaine ;
er de ces réflexions toutes naïves, qui ont la sincérité d’un premier
mouvement
. 491. C’est du Bossuet de salon. 492. Cette e
rcé d’errer et de changer, Il flotte au gré de l’onde errante Et d’un
mouvement
étranger. Souvent il paraît, il surnage ; Souv
vertu religieuse et chrétienne. L’humanité est simplement la voix, le
mouvement
instinctif de la nature. 650. Comparez les beaux
a foi en lui-même. 712. La phrase est elliptique et veut dire : Ces
mouvements
sont connus de.. 713. Cette théorie est commode,
Montesquieu. 774. Vanités, choses vaines. 775. Ces boutades, ces
mouvements
d’humeur rendent piquants les portraits de La Bru
a de tout l’auditoire ; presque tout le monde se leva à moitié par un
mouvement
involontaire ; le murmure d’acclamation et de sur
aussi malheureux qu’il le dit de vivre ainsi en plein tourbillon ; Le
mouvement
, le bruit, était son élément ; il s’y trouvait co
et impétueux, pendant.que son écuyer le conduit et le dompte. Que de
mouvements
irréguliers ! C’est un effet de son ardeur ; et s
bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux. Par un petit
mouvement
qui n’est que l’indication de la volonté de l’écu
la blessure se réveille encore. 1310. Il devait regretter ce premier
mouvement
. 1311. La postérité l’entendra. 1312. L’enfant
e à toute une littérature. 1342. On appelle accidents de terrain des
mouvements
, des ondulations, du sol, variées et pittoresques
, semer comme en se jouant sur sa route les vérités brillantes et les
mouvements
heureux, et, cachant une méthode réfléchie sous l
n, tout en cherchant à introduire sur la scène plus d’action, plus de
mouvement
, des effets pathétiques, des allusions philosophi
nt gémir dans les prisons, à soixante et dix ans, pour avoir connu le
mouvement
de la terre ; et ce qu’il y a de plus honteux, c’
aussi malheureux qu’il le dit de vivre ainsi en plein tourbillon : le
mouvement
, le bruit, était son élément ; il s’y trouvait co
lainte ni murmure ; Seulement, du drap noir qui couvrait sa figure Un
mouvement
léger, convulsif, continu, Trahissait le sanglot
semblait fouler avec recueillement, N’osant ni respirer, ni faire un
mouvement
, Comme si du passé l’image tendre et sainte Devai
essources que n’aurait le pinceau. 6. Il y a quelque abandon dans le
mouvement
de la phrase poétique. 7. Bizarre, mais expressi
§ II. Des passions. On entend généralement par passions, de vifs
mouvements
de l’âme qui nous portent vers un objet ou nous e
Sur le petit nombre des élus, faisait lever tout son auditoire par un
mouvement
unanime d’épouvante. Pour réussir à manier les pa
ière vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son
mouvement
. Ce siècle, dont le début a été si éclatant, qui
de Newton dans l’empire borné de notre soleil, on est sur la voie des
mouvements
auxquels obéissent ces étoiles que leur incommens
, dit-il,qui ont défini la lumière en cette sorte : la lumière est un
mouvement
luminaire des corps lumineux. » 4° L’erreur sur
facile à embrasser (Rhétorique III), c’est-à-dire qu’elle exprime un
mouvement
de la pensée, depuis son point de départ jusqu’à
oupé convient à ceux qui demandent une argumentation pressante et des
mouvements
passionnés. La véritable harmonie du style consis
utres par la magnificence des images, la vivacité et la hardiesse des
mouvements
, et le sublime proprement dit. On ne doit pas con
et facta est lux. 2° Le sublime de sentiment, qui exprime un grand
mouvement
de l’âme avec line fierté souvent héroïque. Ex.
pensée ; 2° les figures de mots. Les premières dépendent du sens, des
mouvements
de la passion ou du tour de l’esprit ; quelles qu
cette figure de rhétorique par laquelle l’orateur exprime souvent un
mouvement
de dépit, d’indignation ou quelque forte émotion.
ce de pantomime, et les rhéteurs notaient même la pose de la main, le
mouvement
des doigts et la direction du regard. Toutefois,
sources de l’action. Le geste est l’expression des idées au moyen des
mouvements
du corps. En général, les gestes sont naturels ch
omie a aussi son langage. En effet, le visage humain exprime tous les
mouvements
et toutes les passions de l’âme ; il les reflète
’une action. Elle se distingue de la description et du tableau par le
mouvement
dramatique. Il ne s’agit point ici de la narratio
rs de huit syllabes n’est pas soumis à la règle de la césure, mais le
mouvement
de la période le rend très harmonieux. Ex. Je po
ument analogue, elle embrasse tous les poèmes où l’auteur exprime les
mouvements
les plus vifs de l’âme humaine, depuis l’enthousi
ns un style simple et naturel. À cause de sa forme, elle a plus de
mouvement
que l’idylle. Voici ses règles d’après Boileau.
re et sobriété dans les analyses, les descriptions et les peintures ;
mouvement
et rapidité dans le récit ; décence et dignité da
a joie et la tristesse. Cette sorte de poésie est donc consacrée aux
mouvements
du cœur : mais elle se borne aux sentiments doux,
doute. Emporté par la fougue de son imagination brûlante, et par les
mouvements
de son cœur vivement ému, il prend un essor rapid
in de la passion ou du sentiment qui l’anime, il ne se livre qu’à des
mouvements
et des transports qui y sont analogues. Ses pensé
ns cette belle Ode, où ce digne imitateur du prophète David peint les
mouvements
d’une âme, qui s’élève à Dieu par la contemplatio
leurs sujets, mais sujets eux-mêmes du souverain de l’univers qui, du
mouvement
de ses sourcils, ébranle toute la nature. Là, c’e
rin ne fournirait point assez aux chutes et à la vivacité d’un air de
mouvement
. Il faut choisir pour sujet d’une cantate quelque
odes. Il en a mis plusieurs en vers : cette imitation ne manque ni de
mouvement
ni de chaleur, et peut figurer à côté de l’origin
quelquefois, de ces suspensions qui peignent avec tant de vérité les
mouvements
de l'âme oppressée. Le langage de l'indignation e
récepte est vrai, mais c'est la nature qui fait l'orateur ; et si ses
mouvements
avaient quelque chose de forcé, si l'on y remarqu
pensée. Du geste. Le geste est l'expression des idées par les
mouvements
naturels du corps ; il développe la pensée, il di
a campagne et de la vie champêtre. L'églogue veut plus d'action et de
mouvement
; l'idylle, plus de récits et de tableaux : l'égl
herché les siens dans une région plus élevée. C'est en combattant les
mouvements
de l'âme qu'elle séduit ; c'est en apaisant toute
a douceur et de l'harmonie, mais point d'impétuosité, point de grands
mouvements
: le néant des vanités humaines, l'amitié, la mél
étincelèrent ; Tu naquis ; l'Éternel te prescrivit ta loi. Il dit au
mouvement
: « Du temps sois la mesure. » Il dit à la nature
I Les adjectifs qui expriment une disposition de l’esprit, un
mouvement
du cœur relativement à tel acte, comme lœtus, joy
mmettre les plus grands crimes. Il s’emploie aussi avec les verbes de
mouvement
pour exprimer le but, l’intention, le motif. Ex.
Tour. VII La préposition de, qui désigne dans le sens propre un
mouvement
de haut en bas, ou le lieu d’où l’on descend, com
XII La préposition ad, qui répond à la question quò, exprime un
mouvement
, une tendance vers, qu’il s’agisse du temps ou de
e devant, et se construit ordinairement avec un pronom et un verbe de
mouvement
. Ex. : Singulos præ se inermes mittebat. Sall. Il
t, à côté de, le long de, et s’emploie ordinairement avec un verbe de
mouvement
. Ex. : Amnis præter ipsa urbis mœnia defluebat. T
XVIII La préposition sub s’emploie élégamment avec l’accusatif de
mouvement
pour signifier à l’approche de, aux environs de,
, à la solitude, à la discipline, cet âge qui ne se plaît que dans le
mouvement
et dans le désordre, qui n’est presque jamais dan
à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît ; et ce
mouvement
perpétuel, qui les engage en mille contraintes, n
ance, vous diriez toutefois que l’arbre s’égaye par la liberté de son
mouvement
. Ainsi, encore que les hommes du monde n’aient pa
raits essentiels du style de Bossuet. 2. Il y a dans cette prière le
mouvement
, l’essor lyrique d’une ode. 3. Psaumes, cxliv,
suet renouvelle sans cesse ces sujets d’éternelle méditation. 2. Ces
mouvements
partent du cœur. Il y a de l’enthousiasme dans la
▲