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1 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
les cordes d’un instrument, à la passion qui les touche et les met en mouvement . Il y a un ton, un accent pour la colère, et cet
e. § II. Le Geste Le Geste est l’expression des pensées par les mouvements du corps. Lorsqu’on réfléchit, on est étonné de v
ents du corps. Lorsqu’on réfléchit, on est étonné de voir combien les mouvements du corps ont de rapports avec ceux de l’âme. Comm
iments comprend le jeu de la physionomie, les attitudes du corps, les mouvements de la tête, des bras et des mains. La Physionom
quand ils sont immobiles, ils en ont bien davantage quand ils sont en mouvement . Alors ils sont ardents et lancent des flammes da
t baissés dans la bonté. » La Tête Selon Quintilien les divers mouvements de la tête expriment aussi avec justesse les diff
version. Il en dit souvent plus que le discours le plus éloquent. Les mouvements du corps et des mains doivent seconder les sentim
ntérêt : l’orateur qui lit son œuvre ne possède plus ni expression ni mouvement dans sa personne : il est complètement paralysé p
t, et la voix elle-même se ressent de cette gêne, qui empêche que les mouvements de l’orateur ne prennent leur essor. On demandait
2 (1839) Manuel pratique de rhétorique
il besoin pour son sujet d’art, d’efforts, d’ornements recherchés, de mouvements  ? suffisait-il que l’expression fût juste, aisée,
es faits et prévoir les conséquences, car si nous cédons à un premier mouvement , combien n’est-il pas à craindre que nous ayons b
sentiments qui nous animent soulèvent notre âme et lui impriment ces mouvements par lesquels sa situation se révèle, avant même q
qu’une disposition heureuse, les grâces du style, les figures et les mouvements y toutes les précautions nécessaires pour les ins
alyse logique en dépouillant le discours de tous les ornements et des mouvements accessoires ; par là on le rappelle à sa simplici
férentes dont l’âme est affectée, soit en bien, soit en mal, sont des mouvements par lesquels l’âme se porte vers les objets, ou s
le discours. On a demandé s’il est permis à l’orateur d’employer les mouvements , les passions : la réponse est simple. Les passio
ues vives et animées, qui présentent toutes les différentes sortes de mouvements propres aux différentes situations dans lesquelle
i la disposition qui lui serait contraire avant de lui communiquer le mouvement convenable au but qu’il se propose. Enfin, comme
pose. Enfin, comme tous les hommes ne sont pas susceptibles des mêmes mouvements , il faut qu’il en emploie de toutes sortes, qu’il
eux passions principales ? — Est-il permis à l’orateur d’employer les mouvements  ? — Où l’orateur cherchera-t-il les passions ? — 
raite plutôt pour le plaisir de l’esprit que pour produire les grands mouvements d’admiration, de reconnaissance ou d’émulation po
vertus. L’exorde est véhément lorsque l’orateur, emporté par quelque mouvement qu’il ne peut contenir, trouve ses auditeurs dans
ion. On sent qu’alors un exorde simple affaiblirait, ou détruirait le mouvement qu’il faut entretenir et augmenter. On a fréquemm
. On lui permet quelques métaphores, mais pas trop hardies ; quelques mouvements , pourvu qu’ils se présentent d’eux-mêmes ; quelqu
one ; il faut la varier, la déguiser par le style, et surtout par des mouvements quand le sujet en est susceptible ; et c’est ce q
e avec force, l’autre avec clarté ; ici ce sont des ornements, là des mouvements doux, impétueux, élevés, nuancés enfin selon que
les choses à leur juste valeur, on les dépouille des ornements et des mouvements qui leur donnaient une force apparente ; on divis
lonté. De là, deux sortes de péroraisons, l’une en choses, l’autre en mouvement  ; quelquefois même les deux moyens sont réunis da
r ; nous en avons un exemple dans la Milonienne. La péroraison est en mouvements , quand le but du discours a été de déterminer la
a pu obtenir de la force des preuves. Pour employer la péroraison par mouvements , il faut qu’il y en ait eu de répandus dans le re
apper fort, il faut surtout frapper juste, surtout ne pas épuiser les mouvements , mais, quand on a conduit l’auditeur au plus haut
unique en ce genre ; elle est presque autant en récapitulation qu’en mouvements . Questions. Qu’est-ce que la disposition or
r n’a besoin ni d’art, ni d’efforts, ni d’ornements recherchés, ni de mouvements . Il suffit que l’expression soit juste, aisée, na
ont trop de véhémence ou d’éclat, il admet les ornements légers, les mouvements doux, les plaisanteries fines, les saillies qui p
deux autres. Car s’il entasse sans choix les pensées, les images, les mouvements  ; si, par des préparations adroites, par des grad
radations ménagées, il ne sait pas amener les tableaux frappants, les mouvements décisifs qui doivent porter le dernier coup à l’â
es images, à la noblesse des pensées, à la force et à la rapidité des mouvements  ; de l’autre, à la pompe de l’expression, à la ha
rtes médiocres, on surprend ainsi la pitié des auditeurs ; et par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques
onne au style ou de la grâce, ou de la force, ou de la noblesse ou du mouvement . C’est cet emploi, cet arrangement des mots ou de
s est fondée sur la différence des pensées dont il se compose, ou des mouvements qu’il veut produire ; il y a des pensées fines, i
le reparaît dans la péroraison et avec la dubitation, elle produit un mouvement extrêmement pathétique. Lorsque l’orateur s’aband
e consiste à s’arrêter au milieu d’un récit, d’un développement, d’un mouvement , comme si l’on voulait déguiser quelque chose à l
e prince de Condé et le vigilant Turenne n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, etc. » Boileau a traité cette figure
ageux, il ne se laisse point emporter à son feu, il sait réprimer ses mouvements  ; non seulement il fléchit sous la main de celui
sait même la prévenir, qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements , l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on l
urer, s’atteindre : Le fer étincelant avec art détourné Par de feints mouvements trompe l’œil étonné. Telle on voit du soleil la l
le premier pas de sa course. » Les figures suivantes sont toutes de mouvement . Apostrophe. Il y a apostrophe lorsque l’or
ule elle produirait peu d’effet ; elle n’est que le commencement d’un mouvement que d’autres figures doivent soutenir et augmente
ser la parole à d’autres qu’aux juges. Le second exemple est plein de mouvement  ; l’apostrophe est soutenue par l’interrogation e
, et on voit qu’elle consiste à disposer les pensées, les images, les mouvements , dans un ordre progressif et qui porte par degré
trompe la vigilance d’un général habile et prévoyant. Il observe les mouvements des ennemis. Il relève le courage des alliés. Il
e langage naturel du sentiment, l’éruption subite d’une passion, d’un mouvement que l’âme ne peut plus contenir ; le plaisir, la
Pérolla est une déprécation touchante18. Imprécation. C’est le mouvement immodéré d’une âme troublée par l’indignation, la
iennent plus durs pour les idées ou les affections opposées. Dans les mouvements violents, le langage devient naturellement rapide
és si l’orateur peut y trouver un moyen de donner à l’âme l’espèce de mouvement qui lui convient, de captiver l’oreille par des c
trois points de vue sous lesquels il faut considérer le nombre comme mouvement , comme chute et comme liaison. Mouvement. L
onsidérer le nombre comme mouvement, comme chute et comme liaison. Mouvement . L’effet du discours doit être de porter dans
uces ou impétueuses. Pour tous ces effets il faut ce qu’on appelle le mouvement . Le mouvement, en art oratoire, est la marche, le
euses. Pour tous ces effets il faut ce qu’on appelle le mouvement. Le mouvement , en art oratoire, est la marche, le progrès des i
t plus lents, tantôt plus rapides vers le but où tend le discours. Le mouvement avec ces variations et ces degrés est bien sensib
e perd jamais de vue le but dont chaque pas le rapproche ; tel est le mouvement oratoire. Il est déjà sans doute dans le progrès
’entremêler le style coupé et périodique, de ne pas s’élancer par des mouvements brusques et irréguliers, de ne pas retomber par d
idérer l’harmonie dans les productions oratoires ? — Qu’est-ce que le mouvement  ? — Qu’entendez-vous par période, style périodiqu
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un mouvement uniforme que toute interruption détruit ou fait l
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre mouvement que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier mouvement , du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
s confusion ; qui du sein du repos reproduisez à chaque instant leurs mouvements immenses, et seul régissez dans une paix profonde
te, formes arrondies, gracieux contours, blancheur éclatante et pure, mouvements flexibles et ressentis, attitudes tantôt animées,
des mortelles. À sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit le reconnaître non-seulement c
plus près en étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille mouvements doux, ondulants et suaves. Aux avantages de la na
lées ; il faut de l’espace pour déployer ses ailes. » 4. Ordre et mouvement . Buffon néglige trop l’analyse du mouvement, qui
ailes. » 4. Ordre et mouvement. Buffon néglige trop l’analyse du mouvement , qui tient à la sensibilité. 5. Si on les ench
rdement… elles fermentent jusqu’à m’émouvoir… insensiblement ce grand mouvement s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vi
qu’étourdir. Pour réussir à peindre les passions, il faut étudier les mouvements qu’elles inspirent. Par exemple, remarquez ce que
tte impression funèbre à son égard ? Il lui manquait deux choses : le mouvement et la fécondité. La vie est un mouvement fécond,
ui manquait deux choses : le mouvement et la fécondité. La vie est un mouvement fécond, la mort est une immobilité stérile. »
l’imagination est amusée ou étonnée. » 2. Ces descriptions ont le mouvement d’un discours. 1. Il y a dans le savant un philo
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
en mal son objet s’il avait la méthodique uniformité d’une maison. Le mouvement est une autre source du beau ; il est agréable pa
éable par lui-même, et, toutes choses d’ailleurs égales, les corps en mouvement sont généralement préférés à ceux qui restent en
mouvement sont généralement préférés à ceux qui restent en repos. Le mouvement doux appartient seul au beau : violent et rapide,
, comme serait, par exempte, un torrent, il appartient au sublime. Le mouvement d’un oiseau qui plane dans les airs est très beau
, et qui imprime un sentiment de respect. La couleur, la figure et le mouvement , considérés séparément, sont des sources de beaut
is la délicatesse des couleurs, la grâce des figures, souvent même le mouvement de l’objet. L’assemblage le plus complet de beaut
principal de la physionomie consiste dans cette expression fidèle des mouvements de l’âme, du bon sens, de la vivacité, de la cand
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
te, formes arrondies, gracieux contours, blancheur éclatante et pure, mouvements flexibles et ressentis3, attitudes tantôt animées
es mortelles. A sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit le reconnaître non-seulement c
plus près en étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille mouvements doux, ondulants et suaves. Aux avantages de la na
ions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaque mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action
qu’aucun autre organe ; il semble y toucher, et participer à tous ses mouvements  ; il en exprime les passions les plus vives et le
sions les plus vives et les émotions les plus tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats
rdement… elles fermentent jusqu’à m’émouvoir… insensiblement ce grand mouvement s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vi
6 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
oésie et à l’éloquence la vie, l’âme, comme une espèce d’action et de mouvement . D’abord, les figures enrichissent la langue et l
par la passion et l’artifice oratoire, ont pour objet de peindre les mouvements de l’esprit et les émotions de l’âme. Mais elles
 : ces figures sont propres aux passions, et sont appelées figures de mouvement ou de passion. Les figures de la première catégor
l’éloquence, cette figure est très propre à donner de la force et du mouvement à la phrase et à la pensée. Elle produit surtout
sée propres à émouvoir. 248. Quelles sont les principales figures de mouvement ou de passion ? Les principales figures propres
es interjections pour exprimer un sentiment vif et subit de l’âme, un mouvement impétueux de surprise, d’admiration, de crainte,
esse de l’oreille est blessée de l’âpreté de sons et de la raideur de mouvement qui caractérisent les vers suivants faits pour cr
us brillant. Il convient aux récits, aux raisonnements pressants, aux mouvements passionnés et aux sujets légers, agréables et gai
, de manière à offrir une ressemblance sensible entre les sons et les mouvements de la langue et ceux de la nature. C’est de ce ge
palement : 1° les sons et les bruits de la nature ; 2° les différents mouvements des corps ; 3° les mouvements de l’âme, c’est-à-d
bruits de la nature ; 2° les différents mouvements des corps ; 3° les mouvements de l’âme, c’est-à-dire ses pensées, ses sentiment
bruit, d’abîme en abîme, roule et retombe. Chateaubriand. 283. Les mouvements peuvent-ils être imités par l’harmonie ? La seco
se d’objets, que le son des mots imite souvent, se compose des divers mouvements des corps. Ces mouvements sont lents ou rapides,
s mots imite souvent, se compose des divers mouvements des corps. Ces mouvements sont lents ou rapides, doux ou impétueux, égaux o
s. Quoique naturellement il n’y ait pas d’affinité entre le son et le mouvement , il y en a une bien réelle dans notre imagination
oète a donc en son pouvoir de rappeler vivement l’idée de l’espèce de mouvement qu’il veut décrire, en employant des sons qui, da
en employant des sons qui, dans notre imagination, correspondent à ce mouvement . Des syllabes longues et des mots lourds et traîn
es et des mots lourds et traînants présentent naturellement l’idée de mouvements qui s’exécutent avec lenteur ou difficulté ; une
té ; une suite de syllabes brèves et de mots coulants donne l’idée de mouvements rapides et doux, et les mouvements impétueux et v
t de mots coulants donne l’idée de mouvements rapides et doux, et les mouvements impétueux et violents demandent à être rendus par
i d’un cours orageux Roule plein de gravier sur un terrain fangeux. Mouvements précipités et violents.                     Exc
airs Retombe ; un noir limon bouillonne au fond des mers. Delille. Mouvements inégaux. …………………… Et obliquo laborat Lympha fug
en replis tortueux. 285. L’harmonie imitative peut-elle exprimer les mouvements de l’âme ? La troisième espèce d’objets que les
nes suites de sons sur certaines suites d’idées. Pour représenter les mouvements de l’âme par le son des mots, il faut se souvenir
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
par sa réflexion, les temps ont été comptés, les espaces mesurés, les mouvements célestes reconnus, combinés, représentés, le ciel
ageux, il ne se laisse point emporter à son feu, il sait réprimer ses mouvements  : non-seulement il fléchit sous la main de celui
sait même la prévenir, qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements , l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on l
de la torpeur de la nature : les insectes sans vie, les reptiles sans mouvement , les végétaux sans verdure et sans accroissement,
aimables ; vives, agiles, légères et sans cesse remuées2, tous leurs mouvements ont l’air du sentiment, tous leurs accents le ton
vettes remplissent tous les lieux de la terre, et les animent par les mouvements et les accents de leur tendre gaieté. La fauvette
8 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
rmes et sûres ! si elles sont incertaines et vacillantes, si tous les mouvements n’en sont pas justes et décidés, tout l’effet est
ite et déliée dans les discussions, impétueuse et passionnée dans les mouvements , et puissante à émouvoir les affections dans le c
parlera au cœur. Elle puisera dans l’amour ou la haine des choses ces mouvements entraînants qui sont l’essence du pathétique. Son
soin d’éviter l’artifice des tropes, et se sert-il de préférence des mouvements oratoires. Soldats ! je suis content de vous  :
passera à la postérité. Soldats ! lorsque le peuple français , etc, mouvement  ; appel à l’orgueil militaire. C’est donc l’armée
et de la famille. On ne peut guères ramener une suite de faits et de mouvements à la forme du syllogisme ; néanmoins ce morceau p
e prince de Condé et le vigilant Turenne n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, et à qui ils ont rendu ce témoignage
i donc, durant huit jours , etc. La narration paraît arrêtée dans ces mouvements tout comme l’armée ; deux phrases sans figures, a
ataire. Merci voit sa perte assurée , etc. Hypotypose. La vie et le mouvement colorent la narration ; La nuit, les pluies, le
ole ressemble au flot soulevé par une tempête qui, pour reprendre son mouvement naturel, vient à intervalles inégaux, caresser mo
storique rehausse le mérite du fond. La disposition se cache sous les mouvements oratoires ; elle serait plus visible si nous avio
entir même aux sourds. Par les gestes, j’entends, dit Condillac, les mouvements des bras, de la tête, du corps entier, qui s’éloi
parti d’écouter les orateurs dans les ténèbres. Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux, des bras, des mains, et la
t celle qui doit accompagner la narration ordinaire. La tête, par ses mouvements divers, de haut en bas, de droite à gauche, combi
ter les plis du front dans l’étonnement, l’indignation ; ils font les mouvements contraires, et les sourcils se resserrent quand l
s placer trop haut près du cou. Il ne faut pas non plus les mettre en mouvement d’une manière brusque, c’est du coude que doit pa
nfin, les gestes sont affectifs quand ils expriment les passions, les mouvements de l’âme. Il se combinent alors avec ceux de la t
ue, il fait les gestes avec le bras droit qui étant plus exercé a des mouvements plus gracieux. Mais si parfois l’auditoire est à
hémistiches d’un vers, mais il ne faut le faire que pour obtenir des mouvements oratoires. Qui cherche vraiment Dieu dans lui se
9 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
r et moins précis que le style simple, mais il a plus d’abandon et de mouvement . » (Filon.) La Lettre de madame de Sévigné que no
eux, de nouvelles couleurs plus variées et plus harmonieuses ; chaque mouvement de l’oiseau produit des milliers de nuances nouve
sens, roidit ses nerfs, et, pénétrant jusqu’à son cœur, en arrête le mouvement  ; il n’est plus qu’un cadavre étendu sur la neige
té, peuvent le rendre plus intéressant. Il est sobre de figures et de mouvements , et ne se distingue presque du style simple que p
noble sans emphase, orné sans recherche, se distingue surtout par le mouvement et la chaleur. Il convient dans les discussions i
euses, il ne rejette pas les figures de symétrie ; il évite celles de mouvement et de suspension. Nous citerons ici de préférence
e de tout être vivant, elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre mouvement que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
la noblesse ; si l’on y joint encore de la défiance pour son premier mouvement , du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands mouvements , les plus grandes révolutions, et partout ailleur
is de la nature, de l’être en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement , autant d’illusion qu’il leur plaît ; et que, dev
, les images frappantes et la variété considérable des figures et des mouvements de style ; c’est à leur école que les écrivains m
nt Le style Véhément dépend moins des expressions que du ton et du mouvement impétueux des pensées qui touchent et qui entraîn
r comme une sauterelle dans le temps que la fierté qui paraît dans le mouvement de ses narines inspire la terreur ? Il creuse du
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
nde : brevitas imperatoria. Ils aiment les pensées fortes, les grands mouvements  ; mais les nuances leur échappent. Plus enjoués q
ent les images, prodiguent les invocations, les apostrophes, tous les mouvements les plus dramatiques. Comme si les paroles ne leu
s invectives passionnées, quels brûlants appels à la vengeance, quels mouvements pathétiques ! Comme il semble que, dans une situa
e. Mais ces qualités ne rachètent pas à nos yeux l’absence des grands mouvements . L’esprit est satisfait, les oreilles sont charmé
on sein l’urne de Germanicus. La joie, la douleur, la pitié, tous les mouvements que l’éducation nous apprend aujourd’hui à renfer
e l’est pas autant à son inspiration. L’éloquence a besoin de plus de mouvement  : il lui faut l’imprévu qui inspire, l’interrupti
s nos annales judiciaires on trouve rien de semblable à ce magnifique mouvement . Non pas que nous n’ayons eu et que nous n’ayons
ans sa concision. Il a plutôt les muscles du lutteur qu’il n’en a les mouvements rhythmiques. Mais aussi quelle chaleur vraie ! qu
ruit harmonieux de paroles. Il y a dans les Catilinaires d’admirables mouvements  : c’est par endroits une fougue, une passion, une
11 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
poètes ; qu’à part le rythme et la mesure, il s’y retrouvait le même mouvement dans la pensée, le même tour dans la phrase, le m
ments modestes, une humeur paisible, inspire de la bienveillance. Les mouvements affectueux, non moins que les bienséances observé
définition qu’en donnent les rhéteurs et les philosophes, « sont ces mouvements vifs et irrésistibles » qui nous entraînent vers
verba , les petites idées, il faut pareillement se garder des grands mouvements , des élans passionnés, dans les mesquines affaire
ions, réclame donc une sorte de filiation, de gradation d’idées et de mouvements qui constituent l’ordre moral dans lequel elles p
elles, les arguments les plus solides dont il ait fait provision, les mouvements mêmes, les plus convenables, que lui ait pu suggé
te ou de joie, le bon sens veut que l’orateur se livre de suite à des mouvements conformes aux dispositions de ceux qui vont l’ent
ité de notre barreau qui s’applique plus à éclairer qu’à toucher, les mouvements tendus ou passionnés qu’elle excite sont souvent
le morceau suivant de Fléchier n’est pas moins remarquable et pour le mouvement et pour l’accent : « Déjà frémissait dans son cam
leurs. Est-il grandiose, pathétique ? il lui faut de l’élévation, des mouvements passionnés. De là la division du style en trois g
de Jupiter renfermant la déesse de la sagesse. Ses sourcils, par leur mouvement , annoncent sa volonté. Ce sont les grands yeux de
ages, la magnificence des pensées et des sentiments, la véhémence des mouvements , l’énergie des expressions, voilà les mérites par
hommes, à nous dire leurs grandes actions, à nous signaler les grands mouvements de la politique, les grandes révolutions des empi
la foudre forment son cortège. Le tableau est imposant. S’assied a du mouvement . Mais ce bras du dieu levé, brandissant la foudre
use, feraient bien moins d’effet. Le calme profond fait ressortir les mouvements de leur marche terrible. Ce ne sont pas les flots
la place que leur assigne l’objet du tableau qu’ils occupent. Il y a mouvement , gradation de mots comme d’idées, comme d’objets.
me le grincement de la terreur. Exsuperant undas, autre suspension et mouvement admirable, opposé à ce qui suit immédiatement. P
me, de la nature. Sinuatque immensa volumine terga, c’est la suite du mouvement , c’est la même masse qui se meut lentement à caus
ainte. Exsangues mis à la fin, n’est pas moins beau. Après ce premier mouvement , cette première irruption de la terreur, vient l’
les contrastes qui se peuvent rencontrer en si peu de mots. Illi, ce mouvement , comme il est bien placé ! Les serpents se montre
ité ? Pallas, l’implacable Pallas, de qui l’infortuné venait, dans un mouvement patriotique, d’outrager le colosse à elle consacr
ux enfants et en même temps. Implicat, comme ce mot est juste et d’un mouvement convenable, étant mis au rejet ! Miseros, malheur
enlacent en d’immenses anneaux. Quelle force, quelle roideur dans ces mouvements  ! Ingentibus, quel développement de tout leur cor
dominent encore de leurs têtes altières, cervicibus altis. Ce double mouvement des serpents ou, pour mieux dire, ce partage de L
est l’expression de la rapidité, de la fureur toujours brusque en ses mouvements . Ille simul manibus tendit divellere nodos, Perf
la signification du mot, nous dirons qu’elles sont l’âme, la vie, le mouvement et comme les gestes ou les attitudes du discours,
uent plus efficacement le cœur, plus propres par cela même aux grands mouvements , trouvent leur place dans le style sublime. § I
ures de pensée qui se rapportent au style sublime, autrement dites de mouvement , sont : l’apostrophe, l’interrogation, l’interrup
la prosopopée. Apostrophe. L’apostrophe est une figure de grand mouvement . Par elle on semble perdre de vue ceux à qui l’on
vre de l’Éneide, déplorant l’aveuglement des Troyens, s’écrie dans un mouvement patriotique dont l’effet est dû à l’apostrophe :
ur la dernière fois. Interrogation. L’interrogation, figure de mouvement , procède de l’indignation, de la crainte, de l’ét
ce lieu ? Interruption. L’interruption est une figure de grand mouvement , par laquelle l’orateur, en proie à une violente
pas savoir ce qu’il doit dire ou faire. Elle s’emploie à exprimer les mouvements impétueux ou irrésolus d’une âme qu’agite une vio
opée. La Prosopopée (du grec προσωποποιΐα) est une figure de grand mouvement . Par elle, on s’interrompt brusquement pour mettr
rouvée de régler certaines inflexions de voix et de corriger certains mouvements disgracieux de sa personne, et c’est là le sentim
nt et à la prononciation ; 2º le corps avec son attitude rapportée au mouvement du visage, des yeux et des mains. § I. La voix
il sied plus particulièrement à la réfutation. 3º L’accent des grands mouvements  : il est propre à peindre l’agitation du cœur, l’
ns de la nature, et, tout en nous préservant d’une niaise fadeur, aux mouvements de notre sensibilité. Il languira dans l’abatteme
tesse ou la joie. » Les mains ou la gesticulation. Le geste ou mouvement des mains suit de lui-même l’expression du sentim
e Cicéron (ibid.), la gesticulation doit être rapide. Dans les grands mouvements , elle aura plus de lenteur et de gravité. » Dans
plainte, dans les regrets, dans le repentir, on se frappera ; par un mouvement de componction la poitrine, la tête même. Mais qu
r un mouvement de componction la poitrine, la tête même. Mais que ces mouvements , dans ce qu’ils ont de violent, n’aient rien de f
pareillement des chutes marquées, s’entend de celles que commande le mouvement du vers : imitations mêmes de la nature, elles de
n retracer les images diverses et y rapporter toujours la pose et les mouvements du corps, l’accent et le ton de la voix. C’est là
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
sentiments, comme le comporte la langue poétique ; le second avec les mouvements propres à l’éloquence. La définition doit fixer l
sublime, ce mélange d’êtres moraux et matériels, donnent un admirable mouvement à ces préparatifs d’un drame solennel. L’antithès
mplicité ; mais c’est plutôt un soupir, un regret fort naturel, qu’un mouvement de l’âme. On doit remarquer l’adresse de Chicanea
vre les ressorts secrets qui font mouvoir les sociétés, il étudie les mouvements les passions, il y sonde les mystères de la consc
description, vous tâcherez, au moyen de l’hypotypose, d’augmenter le mouvement , de presser le récit. Vous parlerez plus à l’imag
sons, fera changer les objets de place, reproduira la succession des mouvements , exprimera les élans du cœur, et révélera les fai
, de l’autre côté de cette rivière, la clarté de la lune dormait sans mouvement sur les gazons. Des bouleaux agités par les brise
de l’astre des nuits. Cette partie avait besoin d’un peu de vie et de mouvement  ; l’auteur anime la scène par l’haleine de la bri
ne par l’haleine de la brise, la course majestueuse de la lune et les mouvements variés des nuages. La seconde partie, c’est le bo
ure et de la douceur du spectacle, règnent par un habile contraste le mouvement et la majesté. Les bouleaux, s’agitent, les feuil
t aux personnages une physionomie plus saillante, aux actions plus de mouvement et de coloris, pourvu qu’on se renferme dans l’ex
rt comme un torrent, et c’est à peine si l’imagination peut suivre ce mouvement , bondissant comme un léopard (comparaison courte
13 (1873) Principes de rhétorique française
t en réalité l’éloquence de la voix et du geste, c’est l’ensemble des mouvements qui constituent la physionomie. Elle tenait dans
e toutes les autres se rapportent ; car les pensées, les ligures, les mouvements de toutes sortes ne servent qu’à faire valoir les
ulence ? les soucis de l’ambition, les inquiétudes de la fortune, les mouvements de la volupté. Je puis être un serviteur inutile 
s. — Les pussions sont, pour l’écrivain comme pour le philosophe, ces mouvements vifs et puissants qui emportent l’âme vers un obj
mbe que de résister à la puissance de ses passions. » Voici par quels mouvements Démosthène cherche à tirer les Athéniens de leur
quelle mesure le sujet comporte le pathétique : appliquer les grands mouvements aux petites affaires, ce serait mettre le masque
e l’intimé qui, à propos d’un chapon volé par un chien, multiplie les mouvements et les passions oratoires : Qu’arrive-t-il, mess
Place dans la péroraison. — Même dans les sujets qui donnent lieu aux mouvements passionnés, l’à-propos est essentiel ; l’orateur
ensibles que raisonnables et qui ne se laissent persuader que par des mouvements qui les transportent. Les passions sont l’âme et
éloquence, c’est, dit-il, une contrainte qui ralentit la rapidité des mouvements et ne laisse aucune place à l’imprévu, à l’inspir
e le grand nombre qui a besoin d’être soutenu, dirigé, réglé dans ses mouvements et sa marche. Ceux-là, comment craindraient-ils j
une émotion contenue seront plus puissants que les cris et les grands mouvements . L’agrément résulte de l’ordre et de la clarté da
pplée à l’interêt dans les sujets simples et qui ne se prêtent pas au mouvement des passions. C’est dans ces conditions que le na
Quelle habile accumulation de circonstances, quelle gradation, quel mouvement , quelle émotion ! Et en même temps quelle adresse
nte que cette admirable narration, aurait-elle plus d’animation et de mouvement que ces portraits ? 3. De la description des lie
instrument où Leuwenhoeck et ses disciple voient les plus merveilleux mouvements de la vie ; songe seulement à la distance qui sép
résumé des arguments développés dans la confirmation et employer des  mouvements  capables d’exciter l’émotion. II. La récapitulat
grâce et la force. Buffon a dit : Le style, n’est que l’ordre et le, mouvement qu’on met dans ses pensées ; si on les enchaîne é
réquent ! exercice à une grande souplesse et à une grande facilité de mouvements pour varier ses expressions et mettre toutes les
ulant donner une idée frappante de La rapidité des conceptions et des mouvements du prince, l’orateur représente l’action comme dé
le du cygne : A la noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit reconnaître le cygne… comme le
communs. — Les tours généraux ou communs sont ceux qui, dépendant du mouvement même de la pensée, peuvent s’échanger l’un contre
euses où les vents en fureur précipitent la tempête... ; ici sont des mouvements intestins, des bouillonnements ; plus loin je voi
ieux, trahit l’égarement d’une âme qui ne se possède plus. Tel est le mouvement d’Oreste à la fin de la tragédie d’Andromaque :
gie ou de grâce ; elles sont au langage ce que sont les gestes et les mouvements de la physionomie pour le visage de l’homme. Ains
utent au langage, soit surtout par la force propre des images, par le mouvement des idées et, des sentiments ; il serait donc pos
este et sans inflexion ; le langage figuré, c’est la statue animée du mouvement que lui imprime l’artiste : au lieu du Sésostris
rechercher des expressions élégantes, Il en est des figures comme des mouvements du visage dans l’orateur : ces mouvements ajouten
n est des figures comme des mouvements du visage dans l’orateur : ces mouvements ajoutent beaucoup à l’effet des paroles ; mais si
out dans l’emploi des figures. Que penser d’un poëte qui, à propos du mouvement d’une fête des champs trouve de pareils vers : L
la plus simple et la plus raisonnable des figures distingue : 1° les mouvements de style qui tiennent au sentiment et à la pensée
sentiment et à la pensée, et dont la forme est très-variable ; 2° les mouvements de style qui tiennent aux mots et qui disparaisse
’interrogation, ou l’exclamation, elles représentent toujours le même mouvement de l’âme, d’une façon plus ou moins vive, plus ou
rien à chercher, elle excite moins de curiosité et provoque moins de mouvement dans l’esprit du lecteur. 2. Des qualités qu’ell
dès qu’il vous aperçoit. C’est encore une allusion heureuse que le mouvement de Boileau à propos de l’auteur d’une épopée bibl
e, et sert à retourner l’accusation contre l’accusateur. Voilà de ces mouvements de génie qui animent les raisonnements et les pré
t à la deviner. — Cicéron en donne un excellent exemple dans un beau’ mouvement oratoire. L. Crassus plaidant contre un descendan
s à la décision même de l’adversaire ou de l’arbitre. Tel est le beau mouvement de la péroraison que Massillon a donnée à son ser
; elle met l’orateur tout à la discrétion de son juge. - — Tel est le mouvement touchant qui forme le début de la réponse adressé
t égard les huit observations suivantes : I. L’interrogation donne un mouvement dramatique au style et provoque l’attention. II.
ien qu’en réalité toutes les figures puissent servir à manifester les mouvements les plus vifs de l’âme, cependant il en est quelq
ntiment vif et d’une passion sincère, l’exclamation se produit par un mouvement naturel. Ainsi Laplace traçant le tableau de l’hi
ce de nos armes ! Cette figure très-vive et très-passionnée donne un mouvement dramatique au discours ; elle anime les personnes
, soleil, et toi... Recule, ils t’ont appris ce funeste chemin ! Des mouvements aussi violents sont le langage du désespoir à son
C’est la même chose, ajoute Fénelon ; mais quelle vivacité dans ces mouvements  ; comme ces paroles coupées marquent bien la natu
n les sent, et c’est ce qui touche l’auditeur. Racine a prêté le même mouvement Phèdre poursuivie par le remords : Où me cacher 
par la crainte, etc. La métaphore a pour effet de donner la vie et le mouvement du monde physique même aux choses et aux faits du
abus des métaphores. — Cette figure donne aux choses spirituelles le mouvement des choses physiques ; elle communique également
à combattre ses passions meurt tous les jours avec l’Apôtre. Dans le mouvement contraire, on dit un Tibère ou un Louis XI pour u
tes : I. La métaphore parle à l’imagination en donnant la forme et le mouvement aux choses spirituelles. II. Les métaphores doive
sur la sensitive, on voit que l’inégalité de leurs opinions dépend du mouvement oblique du cercle de la lune.    La longueur des
on, on emploie presque toujours trop de force, on fait de trop grands mouvements et l’on réussit moins en se donnant beaucoup de p
n n’est incompatible ni avec le naturel, ni avec la grâce, ni avec le mouvement . C’est d ailleurs un mérite familier à nos grands
ui sifflent sur vos têtes ? Elle consiste encore dans l’imitation des mouvements lents ou vifs, gracieux ou pénibles qui sont prop
thme. — Le rhythme résulte d’un choix des sons capables de rendre les mouvements passionnés de l’âme, son agitation ou vive ou pro
cret des maîtres : c’est une harmonie plus élevée, celle qui donne au mouvement de la phrase une valeur analogue à l’expression q
la variété du style ; quand par cette variété l’écrivain suit bien le mouvement de sa pensée ou de son émotion, quand il modèle a
qu’il veut représenter. La vivacité communique au style la vie et le mouvement  ; elle ranime, elle le passionne ; sans elle le l
mmatical. — Ainsi Fléchier voulant donner une idée de la rapidité des mouvements militaires accomplis par Turenne : Il passe le R
militaires accomplis par Turenne : Il passe le Rhin, il observe les mouvements des ennemis, il relève le tou rage des alliés, il
sins ; il ôte aux uns la volonté, aux autres les moyens de nuire. Le mouvement dramatique donne à l’expression de la pensée le p
de dire les choses. C’est la forme qui se présente à l’esprit par son mouvement le plus naturel et le plus spontané. Le caractère
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, dès se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement , autant d’illusion qu’il leur plaît. Les qualité
émouvoir les passions, cette langue a besoin d’une grande liberté de mouvement et cette liberté est d’autant plus légitime que d
réclame la correction, la clarté, la précision ; elle n’exclut ni le mouvement , ni l’émotion. VIL La prose oratoire a presque t
ébit et le geste ; c’est la pratique réfléchie des intonations et des mouvements inspirés par la nature. Elle comprend des qualité
la physionomie, la direction du regard, la pose des mains et même le mouvement des doigts. Nous devons reconnaître, à notre honn
ton du simple discours, celui des la discussion et le ton des grands mouvements . Le ton du discours est tempéré ; il ressemble à
onfirmation ou la réfutation. Le ton de l’amplification ou des grands mouvements est propre à exciter dans l’âme de l’auditeur l’i
sonnement demande surtout des intonations justes et simples. Mais les mouvements de l’âme doivent être accentués par les inflexion
mesures, de tons et de demi-tons, qui soutient et fait ressortir les mouvements , les figures et les couleurs du discours. 4. Du
onc ici craindre le trop et non pas le trop peu ; il faut modérer les mouvements qui pourraient nuire à l’effet et substituer le g
-même ? Les Romains avaient le goût de l’éloquence des gestes et des mouvements  ; le corps parlait au corps : Curius aux envoyés
e s’en servira pas pour battre la mesure. Enfin, qu’il règle tous les mouvements du corps, en leur laissant toujours quelque gravi
ais il ne faut ni affectation ni grimace. Réglez avec le même soin le mouvement des yeux ; car si le visage est le miroir de l’âm
eaux de dignité, l’orateur sans changer de place, ne fera qu’un léger mouvement de la main droite ; l’expression de d’un visage s
avant, il change de place, son œil est plein de leu. Dans les grands mouvements , si l’on veut engager les auditeurs à faire quelq
nde présence d’esprit, afin de pouvoir s’abandonner avec sécurité aux mouvements de débit et de geste qui doivent donner à son œuv
fournir à propos les mots, les tours, les images, les figures et les mouvements , etc. Dans cette situation, le rôle de la mémoire
on vif pour la discussion, le ton élevé pour l’amplification. V. Les mouvements du corps et de la physionomie seront en harmonie
imagination et de mettre à profit toutes les inspirations et tous les mouvements que suggère la fécondité spontanée de l’esprit. 2
caractère général du style, on doit tenir compte-dans le détail, des mouvements de la pensée et du sentiment, afin de mettre le s
s touchent peu, C’est un temple désert qui demande son Dieu. Avec lui mouvement , plaisir, gai té, culture, Tout renaît, tout revi
’une action. Elle se distingue de la description et du tableau par le mouvement dramatique dont elle ne saurait se passer. En eff
III. Introduire l’homme avec ses passions pour donner au tableau un mouvement dramatique. IV. Discerner dans le sujet d’une na
r à son inspiration ; de telle sorte que les plaisirs de l’esprit, le mouvement de l’imagination, bienfaits des lettres et des ar
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
, dans l’Athalie de Racine, reproduit avec un bonheur incomparable le mouvement lyrique des Livres sacrés : aussi n’avons-nous ri
se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez mes transports. Cieux, écoutez ma voix ;
m de strophe, antistrophe et épode, et qui correspondaient à certains mouvements du chœur. Telles étaient les odes de Pindare, ain
ique. De nos jours ce genre est peu en usage : il sert à exprimer les mouvements les plus impétueux de l’imagination et du cœur. L
15 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ût pour en faire l’application, si l’imagination ne leur donne pas le mouvement et la vie, la science des règles est une science
assions12. 119. En philosophie, on entend par passions de violents mouvements de l’âme qui nous portent vers un objet ou qui no
valeur. S’ils n’étaient pas fondés sur la raison et le bon sens, les mouvements les plus forts et les plus véhéments ne seraient
e, Examinez donc avant tout si le sujet que vous traitez se prête aux mouvements oratoires, et jusqu’à quel point il s’y prête, ca
aux mouvements oratoires, et jusqu’à quel point il s’y prête, car les mouvements ne conviennent pas aux petites affaires. Ce serai
139. En second lieu, l’orateur ne se jettera pas brusquement dans les mouvements passionnés, mais il y arrivera insensiblement et
s. Exposez d’abord les raisons et les faits, et n’oubliez pas que les mouvements de l’âme supposent toujours la conviction de l’es
coups trop souvent réitérés. La nature elle-même nous apprend que les mouvements passionnés ne doivent éclater que par intervalles
preuves d’un adversaire, il lui sera permis d’employer à son tour les mouvements oratoires, de faire succéder la pitié à l’indigna
rs ces sortes de récits trouvent leur place à côté des preuves ou des mouvements auxquels ils se rapportent. D’autres fois, le dis
la récapitulation des preuves, achever de persuader par l’emploi des mouvements oratoires. Il arrive quelquefois que la péroraiso
ison pathétique doit être employée chaque fois. qu’on a fait usage de mouvements passionnés dans le corps du discours. C’est alors
la proposition, les divisions et les preuves, sur les passions et les mouvements qu’on peut employer, sur les idées qu’on veut fai
e à toutes les impressions, et la langue est un interprète fidèle des mouvements du cœur. 261. Le style pathétique évite le langag
toujours quelque chose de sec et de didactique, qui est contraire au mouvement des passions ; car les passions, pour être profon
ode est interdite, ou du moins très nuisible à l’orateur. Il n’y a de mouvement et d’expression ni dans les mains, ni dans la têt
e. Du geste29. 286. Le geste est l’expression de la pensée par les mouvements du corps. Pas une passion, dit Batteux, pas un mo
sée par les mouvements du corps. Pas une passion, dit Batteux, pas un mouvement de chaque passion, pas une seule partie de ce mou
tteux, pas un mouvement de chaque passion, pas une seule partie de ce mouvement qui n’ait son geste et son ton particulier, ses d
s gestes et rendait encore la pensée. 287. Le geste comprend tous les mouvements du corps propres à faire ressortir plus vivement
nne un air bas ; haute, un air d’orgueil et de suffisance. Les divers mouvements de la tête, pourvu qu’ils ne soient pas trop mult
et les choses ; 3º les gestes affectifs, par lesquels on exprime les mouvements de l’âme. 291. Il est fort difficile de donner de
res doigts sont pliés dans la main, indique avec force. 4º Dans leurs mouvements horizontaux, les bras ne doivent jamais passer en
l est naturel alors que le bras gauche prenne le premier rôle. 6º Les mouvements des bras ne doivent jamais être ni roides ni angu
de l’épaule à la main. Pour lever le bras et la main, il faut que le mouvement d’élévation parte de l’épaule et arrive successiv
il suffit d’avancer le bras droit et d’y joindre quelquefois un léger mouvement du bras gauche. 2º À mesure que le sentiment devi
loppe davantage, et les deux bras, à la fois en action, exécutent des mouvements plus multipliés et plus marqués. 3º Si on parle d
principe général dans les gestes des bras et des mains, c’est que le mouvement doit ordinairement accompagner la parole, la préc
e un geste expressif a pu tout dire, et, au lieu d’être un défaut, ce mouvement rapide est une perfection. 295. C’est la nature e
e, le jeu des physionomies varie sans effort au gré des pensées ; les mouvements de la tête, des mains et des bras se font avec ai
re glorieux. Ce qu’il y a de vraiment glorieux, c’est de réprimer les mouvements désordonnés du cœur, c’est de gouverner et de maî
ecours à la méditation et à la prière. S’il est vraiment attentif aux mouvements que Dieu excite dans son propre cœur, il les fera
er la multitude par la force de sa dialectique et la véhémence de ses mouvements . Cicéron a un style plus brillant et plus orné ;
murmures et les personnalités outrageantes. Il y eut parfois de beaux mouvements oratoires, mais les meilleurs discours de cette é
ribune politique. On ne peut donc attendre ici cette élévation et ces mouvements pathétiques qui caractérisent l’éloquence de la t
C’est le moyen d’obtenir cette vive conviction qui produit les grands mouvements d’éloquence. Démosthènes, après avoir entendu les
ité, ils diraient leur raison sans emphase ; et s’ils employaient les mouvements d’une éloquence passionnée, ces mouvements seraie
; et s’ils employaient les mouvements d’une éloquence passionnée, ces mouvements seraient bien placés. Mais un avocat, revêtu du p
uditeurs. Ils se prêtent d’ailleurs à toutes les formes et à tous les mouvements oratoires. Le magistrat qui prononce ces discours
ue parmi nous, formaient une espèce d’assemblée populaire. De là, des mouvements d’éloquence qui seraient ridicules et déplacés da
e faire ; et c’est pour cela que la logique oratoire doit joindre les mouvements et les raisonnements. Mais les mouvements ne sero
e oratoire doit joindre les mouvements et les raisonnements. Mais les mouvements ne seront puissants qu’autant que les raisonnemen
étueuse, à cet amas et en écrase ses adversaires. C’est alors que les mouvements décident la victoire ; mais il faut que les raiso
 ; mais il faut que les raisonnements l’aient préparée, sans cela les mouvements heurtent et ne renversent pas. Que l’impérieuse v
, un seul excepté, et qui eut par-dessus eux le privilège d’avoir des mouvements sincères. Dieu le voulait ainsi pour ne pas laiss
plus pressante, et qu’il est impossible de les présenter avec plus de mouvement et de chaleur. VII. Mœurs et bienséances orato
et la soif des malades. Colères, emportés, ils suivent facilement le mouvement qui les entraîne, et sont incapables d’y résister
ne soit pas loin de chacun de nous ; Car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être, et comme quelques-uns de vos poètes on
z ; levez-vous quand le discours s’animera et que vous toucherez à un mouvement . Voilà les règles principales concernant le débit
récitent leur sermon à peu près recto tono ; pas d’inflexions, pas de mouvements variés ; c’est presque une lecture de réfectoire
fera pas grâce d’un seul mot. Il est clair qu’un tel débit n’ayant ni mouvement , ni chaleur, ni véhémence, ne peut qu’ennuyer un
r le bord des lèvres où elles expirent. Tout au plus, dans les grandi mouvements , tombent-elles vivantes encore du bord de : lèvre
ononcé mollement et sans énergie. L’abbé Dubois. XXII. Intérêt et mouvement dans la prédication. Avant tout, il faut inté
raits piquants, par des images liées aux incidents de la vie, par des mouvements et des élans du cœur… Lorsque vous voyez que l’at
que à son insu la fin de sa parole et de son succès. Dans ce cas, les mouvements de la nature et de la grâce se confondent dans so
es ramener à Dieu. Pour cela, combattez, étouffez dans votre cœur les mouvements naturels de l’orgueil, qui depuis le péché tend à
er serrée et rigoureuse. On peut y permettre à l’imagination quelques mouvements , afin d’animer un sujet aride et de soulager l’at
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
chemin du cœur. Toujours conséquent, toujours nerveux, préférant aux mouvements passagers de fonction, des preuves frappantes que
émouvoir et d’attendrir, rarement Bourdaloue s’abandonne à ces grands mouvements qui surprennent, agitent et remuent l’auditeur. L
formité de ses raisonnements n’est presque jamais interrompue par les mouvements de l’âme, et rarement son expression reçoit de la
17 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ns les savanes de l’autre côté du fleuve, tout ici, au contraire, est mouvement et murmure : des coups de bec contre le tronc des
geux, il ne se laisse point emporter à son feu ; il sait réprimer ses mouvements  : non seulement il fléchit sous la main qui le gu
oit même la prévenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements , l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on l
es lier par des conjonctions. On l’emploie pour donner à la pensée du mouvement , de la vivacité, de la passion. Il convient à l’é
a en même temps de l’aisance, de la souplesse, de la variété dans ses mouvements  ; elle frappe moins que la beauté, mais elle plai
ittoresque s’il peint vivement les objets, s’il a de la couleur et du mouvement . Le récit de Théramène, ou la mort d’Hippolyte, d
est un degré supérieur à la force ; elle entraine et subjugue par les mouvements hardis et les figures passionnées. La magnificenc
nnent à la poésie son plus beau coloris, à l’éloquence ses plus beaux mouvements  ; sans elles, le style est nu, froid et languissa
ourtant souvent, surtout en poésie. Cette figure donne à la phrase du mouvement et de l’énergie, au style une allure vive et pitt
tiennent, non pas aux mots, comme les tropes, mais à la tournure, au mouvement de la pensée ; elles servent à relever le style,
puis… Rome alors estimait leurs vertus. Racine. Voltaire a imité ce mouvement dans sa Henriade : Et Biron, jeune encore, arden
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
té dont Voltaire et Buffon viennent de nous donner des exemples ; aux mouvements de l’âme, de froides et ridicules exclamations ;
i s’étudient, s’observent, combinent avec une sage lenteur tous leurs mouvements , et balancent avec un art terrible et profond la
sé à comprendre : « Il étudiait l’art qui enseigne les propriétés du mouvement , qui mesure les temps et les espaces, qui calcule
ouvoir tous ces vastes corps, d’établir un concert et une harmonie de mouvement entre cent mille bras, de combiner tous les effor
19 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ique pressante, une logique persuasive et l’énergie de la pensée, aux mouvements dramatiques, aux situations pathétiques et à l’em
isent naturellement à réfléchir sur les opérations de l’esprit et les mouvements de l’âme, et nous familiarisent avec les sensatio
ler, le goût n’est pas une pure opération de l’intelligence. C’est un mouvement instinctif, une sensation subite qui fait sur nou
s descriptions animées, la lutte de deux armées, l’ardeur, le feu, le mouvement qu’il répand dans ses combats, présentent aux lec
combats, présentent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples de mouvements sublimes, relevés encore par l’intervention des d
également beaux, mais d’une espèce différente, comme la couleur et le mouvement , nous découvrons bientôt qu’elle est illusoire, m
eurs : il fonde son système sur une infinité d’exemples ingénieux. Le mouvement , qui n’a aucun rapport avec la forme, est aussi u
ucun rapport avec la forme, est aussi une nouvelle source du beau. Le mouvement en lui-même est une chose agréable, et les corps
eau. Le mouvement en lui-même est une chose agréable, et les corps en mouvement doivent, toutes choses égales, être préférés aux
hoses égales, être préférés aux corps en repos ; mais ce n’est que le mouvement modéré qui est du domaine du beau ; lorsqu’il est
droite ligne ne flatte pas autant l’œil que lorsqu’on lui imprime un mouvement ondulé. Le mouvement de bas en haut est plus agré
te pas autant l’œil que lorsqu’on lui imprime un mouvement ondulé. Le mouvement de bas en haut est plus agréable que le mouvement
ouvement ondulé. Le mouvement de bas en haut est plus agréable que le mouvement contraire ; le mouvement ondoyant et léger de la
ment de bas en haut est plus agréable que le mouvement contraire ; le mouvement ondoyant et léger de la flamme ou de la fumée peu
nt agréable. Hogarth observe, avec beaucoup de sagacité, que tous les mouvements nécessaires aux besoins des hommes sont dirigés e
la grâce du geste et de l’action. Quoique la couleur, la forme et le mouvement soient des principes distincts du beau, cependant
licatesse du coloris, de la grâce des formes, et quelquefois même des mouvements qu’exécutent ces objets, et qui servent à animer
noms de choses inanimées, ils élèvent leur style, et donnent plus de mouvement , plus de vie à ces objets, sans cependant les per
loyés à représenter trois objets principaux : 1º d’autres sons, 2º le mouvement , 3º les émotions, ou passions de l’âme. Ce n’est
onde classe d’objets que l’on peut imiter par le son des mots, est le mouvement  ; il est en effet rapide ou lent, doux ou violent
une affinité réelle entre un son, de quelque nature qu’il soit, et un mouvement , cependant leur ressemblance est sensible à l’ima
drupedante putrem sonitu quatit ungula campum, imite parfaitement le mouvement qu’il exprime. La troisième espèce d’objets que l
ures du discours. On entend généralement par ces expressions tous les mouvements qu’on peut donner à la phrase, toutes les attitud
que la nature des tropes est de faire image en donnant du corps et du mouvement à toutes nos idées. Nous examinerons et nous rech
de scène à quelque action mémorable. Mais il faut se souvenir que ces mouvements appartiennent à la haute éloquence, et qu’en cons
une plus grande faute que d’introduire une comparaison au milieu d’un mouvement passionné ; l’expression métaphorique peut être p
oduit d’une imagination froide ; elles ne conviennent pas au style de mouvement . Au contraire, les interrogations et les exclamat
« La véhémence dépend moins de la force des termes que du tour et du mouvement impétueux de l’expression ; c’est l’impulsion que
ermé chez lui il s’exerçait à l’action, une épée nue, pour vaincre un mouvement vicieux auquel il était enclin ; toutes ces circo
c’est que leur éclat est obscurci par des sophismes anarchiques, des mouvements tumultueux, et surtout par un crêpe ensanglanté.
t doué, donnaient à son action un charme irrésistible. Les plus beaux mouvements de l’éloquence lui étaient familiers. Dans l’affa
oquence du barreau moderne la rend, il est vrai, plus sobre de grands mouvements dramatiques, et lui fait préférer la vigueur du r
ont souvent mises en usage comme moyens de succès ; pourquoi certains mouvements qui seraient réputés théâtraux parmi nous étaient
a conviction et de la confiance dans les preuves, la décence dans les mouvements et dans l’emploi des passions, la clarté de la di
, si son naturel est riche pour l’éloquence, sont vives et pleines de mouvement  ; la chaleur même qui l’anime lui fait trouver de
ra de tout l’auditoire, presque tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; et ce mouvement d’acclamation et d
tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; et ce mouvement d’acclamation et de surprise fut si fort, qu’il t
ue toujours des endroits de la cause qui sont le plus susceptibles de mouvements oratoires ; néanmoins, prenez garde de les prodig
a manière que la nature lui enseigne d’exprimer les sentiments ou les mouvements de son cœur ; qu’il se figure par la pensée un dé
e pour le ton. Il ne s’agit pas de se prescrire une certaine série de mouvements et de gestes que l’on croit les plus convenables
nous sont habituels dans la vie privée. Donnons à nos gestes et à nos mouvements le caractère et l’expression de la nature ; en su
En effet, quelques hommes sont naturellement peu gracieux dans leurs mouvements , et la rudesse dans les gestes peut, en partie au
ur le discours public, consiste donc principalement à se préserver de mouvements maladroits et désagréables, et à se familiariser
général on ne soit pas toujours bon juge de l’agrément de ses propres mouvements , et qu’on ne s’expose à déclamer longtemps devant
avec dignité, droit et ferme, afin d’avoir la plus grande liberté de mouvements . L’expression des traits de son visage doit être
e. Ses yeux doivent se promener avec noblesse sur son auditoire ; les mouvements de la main droite sont plus gracieux, et cependan
gauche ; les émotions vives exigent que les deux mains exécutent des mouvements analogues. Les gestes doivent être faciles et lar
mouvements analogues. Les gestes doivent être faciles et larges ; les mouvements serrés et rétrécis sont généralement peu gracieux
gracieux. Ils doivent partir de l’épaule et non de l’avant-bras. Les mouvements obliques sont les plus agréables. Évitez soigneus
r ou de les multiplier, on peut exprimer des sentiments vifs avec des mouvements doux et gracieux. M. Delamalle et tous les gens d
accompagner chaque phrase, souvent même chaque membre de phrase, d’un mouvement affirmatif de l’avant-bras. Ce geste continuel, e
es par la toge, et généralement tous les gestes qui dégénéreraient en mouvements habituels et mécaniques. Je n’ajouterai plus à ce
dans un discours public, de porter son attention sur ses tons et ses mouvements , ce qui donnerait à son débit un air étudié et af
é qui altère souvent les meilleures choses, et étouffe les plus beaux mouvements  ; cette gêne, cette contrainte, ennemie née du na
ots et des discours convenables, prendre une expérience anticipée des mouvements de l’audience, et souvent apprendre quel est le g
20 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
rivage voit marcher le bateau. Lequel des deux se trompe ? Aucun. Le mouvement n’est réel que dans l’impression des observateurs
es lois immuables de la pensée et sur la connaissance approfondie des mouvements de la nature. En sorte que ceux qui, même aujourd
ait qu’une ébauche. Il manque à votre belle statue l’expression et le mouvement . — D’accord. Je veux les lui donner : que lui con
riers. L’orage ne s’annonce pas par les éclats de la foudre. Tous les mouvements de la nature sont gradués, et l’art, en ce point
d’importance. C’est pour la péroraison qu’ils réservaient les grands mouvements pathétiques ; c’est là qu’ils ouvraient, comme di
profondément ému, est forcé de s’interrompre, l’accusé est sauvé. Ce mouvement aurait-il eu le même succès s’il eût été concerté
er. Ensuite il faut voir si le sujet que l’on traite admet les grands mouvements , ou s’il y répugne. N’oubliez pas que le ridicule
s écoutent, ne prenez plus conseil que de vous-même et de vos propres mouvements . XI le style oratoire Il n’y a pas trois
s trois sortes de style ; il n’y en a qu’un, celui qui règle tous ses mouvements sur ceux de la pensée : simple, quand elle est si
emporter sur le plus habile. Il va jusqu’à nous donner la théorie des mouvements du corps : — « Que la pose soit noble et virile ;
ce ! le maître va parler. L’action est l’éloquence du corps. Tous les mouvements de l’âme ont leur physionomie, leur intonation, l
e peintre nuance les couleurs de ses tableaux. Le geste suit tous ces mouvements , comme l’ombre suit le corps : non pas celui du c
qu’est le geste, un instrument dont les variations se règlent sur les mouvements de la pensée. FIN 18. Lisez le Phèdre et le Go
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
role de vie qui commande à nos volontés ne reçoit pas la loi de leurs mouvements  : Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se pl
à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît ; et ce mouvement perpétuel, qui les engage en mille contraintes, n
ance, vous diriez toutefois que l’arbre s’égaye par la liberté de son mouvement . Ainsi, encore que3 les hommes du monde n’aient p
et impétueux, pendant que son écuyer le conduit et de dompte ; que de mouvements irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et so
r la bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux ; par un mouvement , qui n’est que l’indication de la volonté de l’éc
outumez dès votre enfance à tenir votre esprit attentif, à régler ses mouvements vagues et incertains, et à penser sérieusement en
, à la solitude, à la discipline, cet âge qui ne se plaît que dans le mouvement et dans le désordre, qui n’est presque jamais dan
22 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
conçu dirigera la disposition, la soumettra à des lois, et réglera le mouvement de l’Elocution. Sans cela le meilleur écrivain s’
e esprit ; elle naît de la première impression formée en nous par des mouvements extérieurs ou intérieurs ; la pensée considère ce
la source de nos affections, de nos sentiments. — Le sentiment est le mouvement du cœur qui décide de la convenance des objets, —
ode n’est permis qu’autant qu’il développe le sujet, qu’il y jette du mouvement et de la variété, en un mot qu’il soutient l’inté
les passions font sur l’âme, dans un grand discernement à placer les mouvements pathétiques convenablement, c’est-à-dire, dans le
tout autre froid artifice ; 4° enfin, ne peut être prolongé, car les mouvements violents fatiguent le cœur et les pleurs se taris
23 (1852) Précis de rhétorique
s de Rhétorique, l’action ou le débit, qui regarde la contenance, les mouvements du corps, la prononciation, la déclamation et les
ais, pour être bonnes, elles doivent être l’effet du sentiment et des mouvements naturels. 3. Les figures existent dans les mots e
pose agit et parle au temps présent, On pourrait la nommer : trope du mouvement . Prends ta place en mes vers, ô piquante Ironie !
d’une chose dans une même période, sous la même forme et dans le même mouvement . 4. L’interrogation est une question qu’on adress
transportés, hors de nous, et nous ne pouvons indiquer la cause de ce mouvement immatériel. 5. La simplicité de l’expression prod
la philosophie et dans tous les sentiments du cœur ; il est nourri de mouvements capricieux d’élans mystérieux, de rêveries, de be
pection. 11. Pour écrire en bon style, il faut examiner la nature des mouvements de l’âme et étudier le langage qui convient à cha
ois parfaitement s’entendre sans se parler. 13. Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux, des bras, des mains et la p
terreur ; tenue droite avec aisance et simplicité, modestie. Par ses mouvements combinés avec ceux de la bouche et des yeux, elle
sont, dit-on, le miroir de l’âme ; ils expriment à peu près tous les mouvements qui naissent en nous, involontairement et sans qu
tre le corps ou de les remonter trop près du cou, et de les mettre en mouvement d’une manière brusque. Le geste doit partir du co
ent d’une manière brusque. Le geste doit partir du coude, et tous les mouvements guidés par les mains doivent être arrondis. On do
fin, les gestes sont affectifs, quand ils expriment les passions, les mouvements de l’âme. Ils se combinent alors avec ceux de la
nte ? — 12. À quelle partie du corps s’adresse le geste ? — 13. Quels mouvements le geste comprend-il ? — 14. Indiquez les effets
nts le geste comprend-il ? — 14. Indiquez les effets produits par les mouvements de la tête. — 15. Quelle sorte de mouvements les
effets produits par les mouvements de la tête. — 15. Quelle sorte de mouvements les yeux expriment-ils ? — 16. Que faut-il éviter
tes des bras ? — 17. Précisez quelles sensations sont rendues par les mouvements des mains. — 18. L’une des mains ne peut-elle pas
ite et déliée dans les discussions, impétueuse et passionnée dans les mouvements , et puissante à émouvoir les affections dans le c
reuves. 5. L’exhortation parle principalement au cœur, et se sert des mouvements pathétiques. Son style doit être simple et famili
hémistiches d’un vers, mais il ne faut le faire que pour obtenir des mouvements oratoires. Qui cherche vraiment Dieu dans lui se
24 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
et agréables rêveries ; et ce sera toujours avec une verve, avec des mouvements qui la caractérisent entre toutes les expressions
’animait au son de ce prélude, il se donnait à lui-même la mesure, le mouvement , la période musicale ; les vers naissaient avec l
ale, lui enlève en partie son caractère d’inspiration soudaine et ses mouvements sublimes et même quelquefois désordonnés. Ce cara
esuré ? Emporté par la fougue de son imagination brûlante, et par les mouvements de son cœur vivement ému, il part comme un torren
ant l’épode, qui était toujours plus courte, ils faisaient tous leurs mouvements sans tourner ni d’un côté ni de l’autre. C’est da
it dans un transport unanime de reconnaissance et d’amour, ou dans un mouvement de crainte, d’étonnement et de respect. Tel est l
de la chaleur, de la richesse dans les images, de la variété dans les mouvements , si elle chante la gloire des vainqueurs, elle do
orace a souvent imité. Les tableaux les plus riants de la nature, les mouvements les plus ingénus du cœur humain, l’enjouement, le
thyrambe sur la poésie sacrée, dans lequel il imite successivement le mouvement et le ton des différents poètes inspirés. Nous do
n ne se prêterait point assez aux chutes et à la vivacité d’un air de mouvement . 229. Quelles sont les règles de la cantate relat
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
pectacle attira toute l’attention que j’y pus donner parmi les divers mouvements de mon âme, et ce qui tout à la fois se présenta
me ? n’approchez pas, nous sommes pestiférés. » Je n’ai point su quel mouvement fit le roi, qui ne l’embrassa point à cause du ma
t plus à son égard, et ces premiers moments étaient ceux des premiers mouvements peints au naturel et pour lors affranchis de tout
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins rares qu’involontaires, immobilité
’opinion, contre la curiosité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvements  ; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation
26 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
e les anime pas, si l’imagination n’essaye pas de rendre la vie et le mouvement à ces beautés oratoires dont elles offrent à pein
le, avait immolés, met dans la bouche de Nisus ces paroles pleines de mouvement et de passion : Me ! me ! adsum qui feci ! in me
re a les défauts opposés, on ne manquera pas d’en tirer avantage. Ces mouvements affectueux ont surtout un grand pouvoir, quand le
, quand le sujet ne permet pas d’enflammer l’esprit des juges par des mouvements impétueux et passionnés. En représentant les mœur
eproche et la charité d’un apôtre. Les mœurs oratoires produisent ces mouvements doux, insinuants, qui vont au cœur et y portent l
ance ; mais pour renverser, pour entraîner, l’orateur a besoin de ces mouvements impétueux qu’on appelle les passions, ou le pathé
orateurs34. Les rhéteurs, comme les philosophes, nomment passions ces mouvements vifs et irrésistibles qui nous emportent vers un
souvent aux transports de la haine ou de la douleur, et à tout autre mouvement de l’âme, surtout pour des intérêts qui lui sont
eur est de voir si sa matière comporte le pathétique ; car les grands mouvements ne conviennent pas aux petites affaires : ce sera
trouve exprimé39. 2º. Lors même que la nature du sujet donne lieu aux mouvements passionnés, l’orateur ne doit pas s’y jeter brusq
; mais nulle part il n’est plus nécessaire de l’observer que dans les mouvements excités par le discours. Rien ne tarit si aisémen
as être trop court dans les morceaux pathétiques. Mais, si les grands mouvements ne peuvent régner que par intervalles dans un dis
discours qui ne doive être animée par une heureuse chaleur et par ces mouvements plus doux auxquels on a donné le nom de mœurs. Il
a de tout l’auditoire : presque tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; le murmure d’acclamation et de sur
eloppements étendus. Ne vous jetez pas dès l’abord dans ces sortes de mouvements  ; ils sont le plus souvent étrangers à la cause e
optons-la néanmoins, sans craindre qu’elle ralentisse la rapidité des mouvements oratoires en les dirigeant avec plus de régularit
en peignant avec chaleur et vérité ; vous pourrez y faire entrer des mouvements de commisération, de douleur, de crainte, d’indig
e vertus. Nous savons que le ressort de la montre est la cause de son mouvement . Mais la cause du ressort, quelle est-elle ? L’él
ts dont il semble chargé par Dieu même ouvrent une libre carrière aux mouvements sublimes ou touchants ; alors Massillon fait ente
verba semoveris (de Orat., III, 5). Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées : si on les enchaîne é
ture a dictées. En effet, l’analogie des sons avec les pensées et les mouvements de l’âme n’y est pas moins sensible : et les bons
antes et sans liaison réciproque : « Il passe le Rhin, il observe les mouvements des ennemis, il relève le courage des alliés, il
it la majesté du peuple romain : je m’y livrai à toute la chaleur des mouvements passionnés. Mais il faut souvent employer tour à
quefois dans une seule page, où l’élocution se plie et se façonne aux mouvements de la pensée, il nous reste à examiner avec quelq
esse des figures, l’éclat des images, la véhémence et la rapidité des mouvements  ; mais les souplesses de l’expression, ses délica
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands mouvements , les plus grandes révolutions ; et partout ailleu
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement , autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, deva
cle roulant ? La véhémence dépend moins de la force que du tour et du mouvement impétueux de l’expression : c’est l’impulsion que
aradise lost, book I). Dans l’Iliade (I, 528), l’Olympe, ébranlé d’un mouvement du sourcil de Jupiter, est le modèle de la magnif
d’images ; l’autre appelé sublime de sentiment, parce qu’il peint un mouvement de l’âme Le trait fameux de Moïse, « Dieu dit : Q
ieurs jours d’assemblées académiques. Les figures sont des tours, des mouvements de style, qui, par la manière dont ils rendent la
e qui, sous la main de l’artiste, prend toutes les formes et tous les mouvements de la nature ; c’est Apollon qui vient de lancer
s’exprimer éloignées de la forme commune et ordinaire , comme si le mouvement ne nous était pas aussi ordinaire que l’immobilit
ent des façons de parler singulières, et qu’il entend par là tous les mouvements et les tours qu’on peut donner au langage. Il n’a
e notre corps, elle nous enseigne à faire dans les dangers de prompts mouvements que la réflexion n’aurait pas le temps de nous ap
autre méthode que celle de la nature même : nous la suivrons dans les mouvements qu’elle nous enseigne à exprimer par les figures,
-là que les rhéteurs ont dû remarquer les premières. L’interrogation, mouvement naturel dans l’indignation, la douleur, la craint
ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. Voilà des mouvements . Qu’on supprime la figure, presque toute la force
ait presque terminée, lorsque, sans nulle contrainte et de mon propre mouvement , je suis allé me joindre à ceux qui s’étaient arm
le ton du simple discours, celui de la dispute, et le ton des grands mouvements . Le ton du discours est tempéré ; il ressemble à
onfirmation ou la réfutation. Le ton de l’amplification ou des grands mouvements est propre à exciter dans l’âme de l’auditeur l’i
tissantes, sont entrecoupées par de nombreux repos. Le ton des grands mouvements peut servir, tantôt à exagérer le délit pour allu
onnement, demande surtout des intonations justes et simples. Mais les mouvements de l’âme veulent être accentués par les inflexion
sures, de tons et de demi-tons, qui soutiennent et font ressortir les mouvements , les figures et les couleurs du discours203. Dans
e s’en servira pas pour battre la mesure. Enfin, qu’il règle tous les mouvements du corps, qu’il leur laisse toujours quelque grav
ais il ne faut ni affectation ni grimace. Réglez avec le même soin le mouvement des yeux ; car si le visage est le miroir de l’âm
aux de dignité, l’orateur, sans changer de place, ne fera qu’un léger mouvement de la main droite ; l’expression de son visage se
ge de place, son œil est fixe et plein de feu. Dans le ton des grands mouvements , si l’on veut engager les auditeurs à faire quelq
publique ; nous avons même retranché, pedis dextri rara supplosio , mouvement qui serait trop contraire à nos usages. Le reste
oyons que les héros qu’il fait agir et parler. Leurs habitudes, leurs mouvements , leurs gestes, sont représentés avec tant de vrai
t partout l’éloquence des discours prêtant à l’histoire des faits son mouvement et sa naïveté ; Joseph reconnu par ses frères, Mo
ançais ont moins réussi qu’eux à donner au récit des faits la vie, le mouvement , la variété. Cependant quelques discours de Mézer
jà parlé, sententiarum ornamenta on conformationes, signifie tous les mouvements de la pensée dans le discours. 198. Orat., c. 4
27 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
ture. Or, quel est l’état où l’homme est disposé à prêter une âme, du mouvement et de la vie aux objets qui l’entourent, si ce n’
s’était fait attacher au mât du navire, et, tout occupé à dessiner le mouvement des vagues, leurs replis, leur écume, et les feux
eur de l’univers. Il y a dans la poésie, dit M. Laurentie, un certain mouvement d’enthousiasme qui pousse l’homme vers le ciel ;
28 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
ous cette multitude immense où bouillonnent tant de passions, tant de mouvements divers ! 6° L’Argument personnel, ou ad homin
ent, pensait que cependant elle pouvait contrarier l’orateur dans les mouvements de son éloquence ; il avoue avec justice, ce nous
pour être éloquent, nous les définirons ainsi : Les Passions sont des mouvements impétueux de l’âme qui l’emportent vers un objet,
haine, la vengeance, l’amour et tous les sentiments exaltés. Tous les mouvements de notre cœur sont ramenés à deux principes : la
mme est d’accord. Heureux l’orateur ou l’écrivain qui s’empare de ces mouvements du cœur fondés, sur la raison ! Son discours, arm
r à leurs lecteurs ou à leurs auditeurs. 1° Joie La Joie est un mouvement vif et agréable que l’âme ressent dans la possess
ure vertu, quand elle en est séparée. 8° Désir Le Désir est un mouvement de la volonté vers un objet que nous regardons co
z froide pour le tombeau ! 10° Dévouement Le Dévouement est un mouvement de l’âme qui nous fait tout sacrifier, fortune, h
tel que toi. Racine, Andromaque. 12° Colère La Colère est un mouvement désordonné de l’âme par lequel nous nous emporton
29 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
reille. Langue poétique. — Cette langue est libre et hardie dans ses mouvements comme l’inspiration. Elle aime les grandes figure
âme, les genres correspondent aux formes diverses de la pensée et aux mouvements de la sensibilité. Si l’âme est toute à la réflex
’interdise la passion ou qu’elle soit impuissante à rendre les grands mouvements de l’âme. En étudiant les caractères de la poésie
e la vérité pure et les abstractions métaphysiques, expriment par les mouvements de la passion et par les effusions de l’âme les v
s une assemblée ou dans une église, sont des sujets qui appellent les mouvements de la passion. Chez le poëte, le bon sens, sous l
ait jusqu’à la direction du regard, jusqu’à la pose de la main et aux mouvements des doigts. La Mémoire était encore une partie ac
’en sais qui ont défini la lumière en cette sorte : La lumière est un mouvement luminaire des corps lumineux. Comme si on pouvait
utieuse, pour atteindre et frapper l’adversaire. Dans la passion, ses mouvements sont plus hardis, ses attaques plus franches, ses
le brillant des pensées et des expressions, ni par le pathétique des mouvements , mais qui a un air aisé, simple, naturel, est la
et Fénelon. Sa belle définition du style, qu’il appelle l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées, n’est autre chose que
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands mouvements , les plus grandes révolutions ; partout ailleurs,
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement , autant d’illusion qu’il leur plaît ; et que deva
e souffle pénètre ces éléments inanimés, et leur donne la couleur, le mouvement et la vie. C’est la partie de l’art oratoire qu’o
l’oreille est blessée. Art poétique, I, vers 109. Bossuet, dans le mouvement de son éloquence, a négligé parfois cette règle :
e facile à embrasser » (Rhét., III) , c’est-à-dire qu’elle exprime un mouvement de la pensée, depuis son point de départ jusqu’à
a richesse des expressions, la hardiesse des figures, la vivacité des mouvements . C’est cette sorte d’éloquence qui dominait autre
ac sur le style. » (M. Villemain, Préface déjà citée) Ce fut dans ce mouvement général des intelligences vers la raison et la vé
uvre de la prose moderne. Ce fut la gloire du roi de diriger ce grand mouvement des lettres, consacrées à l’expression du vrai, d
urs par les séductions les plus pures de la parole. Bossuet égala les mouvements de l’éloquence aux plus sublimes accents de la po
, colorée comme les plus beaux vers. Si le style de Bossuet, dans ses mouvements lyriques, présente à l’esprit étonné la magnifice
a porté, Monstre que dans nos bras les enfers ont jeté ! Racine. Ces mouvements vifs et passionnés de la pensée, ces transformati
les figures de mots. Les premières dépendent uniquement du sens, des mouvements de la passion, ou du tour d’esprit : elles subsis
rendre les objets sensibles à l’esprit, et de donner la couleur et le mouvement même aux abstractions. La suite et l’analogie son
ez ce grand bruit du monde, ce tumulte, ce trouble éternel ; voyez ce mouvement , cette agitation, ces flots vainement émus, qui c
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
ou par le son même des mots, ce qui constitue l’onomatopée, ou par le mouvement de la phrase. On s’est récrié de tout temps contr
topées, huons, hua, haïr, etc. Pourquoi ? C’est que celui-ci exige un mouvement de lèvres un peu plus pénible. Vous dites il y a,
, celle que produisent l’emploi des nombres, la marche du rhythme, le mouvement de la phrase. Les grands écrivains rencontrent pa
uleur et l’énergie de l’expression ; n’examinons que le rhythme et le mouvement , et nous verrons quelle valeur l’harmonie bien co
rie française est aussi infatigable que le sang-froid espagnol, et le mouvement de la parole de Bossuet reproduit également la tr
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
u’il faut préparer l’auditeur à ces secousses violentes, à ces grands mouvements toujours sans effet quand ils sont prodigués. Il
rce en les présentant tous à la fois. Il ne peut y avoir lieu ici aux mouvements oratoires : un raisonnement pressé, mais lumineux
donne lieu à une éloquence véhémente, le résumé doit être suivi d’un mouvement oratoire, qui sera ou d’indignation ou de commisé
à leurs propres dispositions ; car ici les grands efforts, les grands mouvements , sont tout près du ridicule ; et ce qui ne fait p
32 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
lit immense, cette nature qui se pare et se dépouille tour à tour, ce mouvement régulier de l’univers, cette succession d’êtres q
mme qui veut tout analyser, tout expliquer, n’est que le moment où le mouvement de la terre sur elle-même dérobe à nos yeux la lu
e serpents, et la vengeance armée de poignards ; la colère, agitée de mouvements convulsifs, avait la bouche remplie d’écume, et l
33 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ées. Pour être bonnes, elles doivent être l’effet du sentiment et des mouvements naturels. Une figure forcée dépare le style au li
contient une syllepse oratoire. Brûlé de plus de feux, signifie les mouvements violents occasionnés dans le cœur par les passion
des passions violentes, qui veulent opiniâtrement faire passer leurs mouvements dans l’âme des indifférents. Rompez, rompez tou
s Tropes, dit Condillac, est de faire image en donnant du corps et du mouvement aux idées. » A la ville, à la Cour, dans les ch
 de colère, parce qu’on a senti que cette passion donnait au sang un mouvement et une agitation extraordinaire » semblable au bo
parce qu’on a vu qu’elle enchaînait les articulations et arrêtait les mouvements à peu près comme la glace, en se formant, ôte à l
pose agit et parle au temps présent. On pourrait la nommer : trope du mouvement . Prends ta place en mes vers, ô piquante Ironie,
s rassemble dans une même période, sous la même forme et dans le même mouvement . Fléchier fait une belle accumulation en disant d
oyer quand on se sent agité par l’étonnement, la colère et les grands mouvements de l’âme. Par l’interrogation, on avance une chos
ières, soit pour les prendre en témoignage. L’apostrophe doit être le mouvement d’une imagination fortement ébranlée, ou d’une âm
, de la douleur, de la joie et de l’indignation, etc., se livre à des mouvements passionnés, et par des interjections appelle à so
ue en rien à donner à la pensée plus de force, plus de grâce, plus de mouvement , est un mot parasite. Si vous voulez bien écrire,
intérieur et tout ce qui peut nous porter au bien en développant les mouvements du cœur. Pour faire place à ces nouvelles idées d
gination, les beautés de la nature sont peu de chose. Il lui faut les mouvements capricieux, les élans mystérieux, les sentiments,
des mots. [Méthode pour composer] Réfléchissons à la nature des mouvements de l’âme, et nous saurons bientôt quelle sorte d’
exprimer avec plus de convenance. Pour déterminer quelques-uns de ces mouvements , nous dirons d’après le Père Cérutti : L’ admira
leur prête une élocution digne des circonstances et à la hauteur des mouvements qui naissent dans notre âme. Peut-on tracer une m
Réticence. — 5. Correction. — 6. Suspension. 5e Espèce. — Figures par mouvement . — 1. Commination. — 2 Obsécration ou déprécation
, le développement, le raisonnement, la combinaison, la fiction et le mouvement  ! 13. Lemercier. 14. Les rhéteurs distinguent
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
ou par le son même des mots, ce qui constitue l’onomatopée, ou par le mouvement de la phrase. L’onomatopée, sans être à dédaigner
ialement à l’espèce d’harmonie imitative qui représente l’idée par le mouvement de la phrase, qui fait de l’expression, en quelqu
rce de l’expression que de la vivacité et de la variété du tour et du mouvement de la phrase. Portées à l’excès, la gravité et la
te que les formes ordinaires, ou qui indiquent mieux que celles-ci le mouvement de la pensée et la vue de l’esprit. La connaissan
saisir d’une manière plus vive que les formes simples et positives le mouvement de l’âme et la vue de l’esprit. Ces dernières fig
35 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
e ses raisonnements, ses définitions, ses preuves, ses figures et ses mouvements oratoires, il répétera en balbutiant ce qu’il en
que la tempérance est la domination d’une raison sévère sur tous les mouvements de laine et sur tous ses penchants impétueux et d
ts sujets, comme par différentes plumes, elle change de caractère, de mouvement et de couleur. Nam quum est oratio mollis, et ten
cité des images ; dans les autres. Enfin, le ton, le style propre aux mouvements passionnés, se présenteraient pour modèles : et a
t l’avantage de lui faire donner toute son attention aux figures, aux mouvements , aux tours du style de l’écrivain qu’on lui aurai
lecture enivrante, pleins des beautés qu’ils auront admirées dans les mouvements , les pensées, le langage de l’orateur : en se fra
assions dont elle est susceptible ; une facilité à changer de ton, de mouvements et de langage ; une impétuosité dans l’attaque, u
fait selon la loi, hors de la loi, contre la loi, seul, de son propre mouvement , ou par l’impulsion d’un autre, etc. ; tout cela
par la dextérité des tours, la force des répliques et la chaleur des mouvements  ; la confirmation, par un accroissement de force
par cet éclat qui part des moyens rassemblés ; la péroraison, par des mouvements d’indignation et de douleur, quand la cause en es
e sert point à une de ces trois choses : la preuve, la peinture et le mouvement  ? C. Il servira à plaire. A. Distinguons, s’il
bon ; les preuves solides et bien expliquées plaisent sans doute. Ces mouvements vifs et naturels de l’orateur ont beaucoup de grâ
s nous avez assez parlé de la peinture ; dites-nous quelque chose des mouvements  : à quoi servent-ils ? A. A en imprimer dans l’e
teur qui soient conformes au dessein de celui qui parle. B. Mais ces mouvements , en quoi les faites-vous consister ? A. Dans les
nsister ? A. Dans les paroles et dans les actions du corps. B. Quel mouvement peut-il y avoir dans les paroles ? A. Vous l’alle
une malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. Voilà des mouvements . Si on disait cela avec tranquillité, il perdrait
cru, sur l’exemple de***, qu’il n’y avait que deux ou trois sortes de mouvements de mains à faire dans tout un sermon. A. Venons a
entiments et les passions qui occupent l’âme ? B. Je le crois. A. Le mouvement du corps est donc une peinture des pensées de l’â
hoses où l’on exprimerait mieux ses pensées par une cessation de tout mouvement . Un homme plein d’un grand sentiment demeure un m
ut qu’il agisse toujours naturellement ; il faut que son corps ait du mouvement quand ses paroles en ont, et que son corps demeur
ouve le moins naturel en ce prédicateur est qu’il donne à ses bras un mouvement continuel, pendant qu’il n’y a ni mouvement ni fi
qu’il donne à ses bras un mouvement continuel, pendant qu’il n’y a ni mouvement ni figure dans ses paroles. A un tel style il fau
qu’étourdir. Pour réussir à peindre les passions, il faut étudier les mouvements qu’elles inspirent. Par exemple, remarquez ce que
, si son naturel est riche pour l’éloquence, sont vives et pleines de mouvement  ; la chaleur même qui ranime lui fait trouver des
és marquent que sa mémoire travaille, et il ne peut s’abandonner à un mouvement extraordinaire sans se mettre en danger de perdre
rait étudier son sujet par une profonde méditation, préparer tous les mouvements qui peuvent toucher, et donner à tout cela un ord
le poids de la vérité. Alors il faut déployer les nuages vifs et les mouvements propres à exciter les passions. Pour cela, il fau
ingénieux, qui ne sont ni des raisons solides et concluantes, ni des mouvements naturels et affectueux. L’exemple même d’Isocrate
les mêmes narrations, les mêmes images des grandes choses, les mêmes mouvements . La différence qui est entre eux est tout entière
ige le jeu d’esprit, autant qu’il est possible, par la naïveté de ses mouvements et de ses affectons. Tous ses ouvrages portent le
sensibles ; il a des pensées hautes et solides, et il n’est pas sans mouvements . Dans son tout, on peut dire que c’est un grand o
a de tout l’auditoire ; presque tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; le murmure d’acclamation et de sur
mener la foule. Cette foule se conduit presque en un moment dans les mouvements populaires ; mais il faut plusieurs années pour f
Tac.). La véhémence dépend moins de la force des termes du tour et du mouvement impétueux de l’expression : c’est l’impulsion que
s du style consistent dans l’aisance, la souplesse, la variété de ses mouvements , et dans le passage naturel et facile de l’un à l
 ? Appliquez à la poésie ce que M. Watelet dit de la peinture : « Les mouvements de l’âme des enfants sont simples ; leurs membres
d’action et une franchise qui plaît La simplicité et la franchise des mouvements de l’âme contribuent tellement à produire les grâ
ionne un objet chéri, sont susceptibles de grâces, parce que tous ces mouvements sont simples. » Mettez le langage à la place de l
s trois fils deux sont morts et l’autre a pris la fuite ; son premier mouvement est de ne pas croire que son fils ait eu cette lâ
sion, la véhémence, la fécondité, la richesse, la gravité, les grands mouvements pathétiques ; tantôt avec une austérité triste, u
ement perfectionné par l’étude, ce ton de majesté et de grandeur, ces mouvements animés, cette fertilité, cette adresse, cette pro
stinguons deux pathétiques : l’un, qui sans doute n’appartient qu’aux mouvements de la haute éloquence, c’est celui qui ébranle et
al les fortes images qui les embellissent ne produisent pas de grands mouvements , et n’excitent ni la pitié, ni l’étonnement, ni l
Je ne suis pas assez tranquille à une pièce qui produit de si grands mouvements , pour examiner si les règles et les vraisemblance
sme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les mouvements , tous les signes, concourent et servent également
ucher le cœur en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne ét
, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un mouvement uniforme que toute interruption détruit ou fait l
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre mouvement que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier mouvement , du mépris pour tout ce qui n’est que brillant et
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands mouvements , les plus grandes révolutions ; et, partout aille
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps de l’âme, de l’esprit humain, des sen
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement , autant d’illusion qu’il leur plaît et que, devan
la pensée. Ils sont propres surtout à manifester les attitudes et les mouvements de l’esprit, opérations aussi agréables et aussi
-mêmes. On reconnaît souvent un excellent auteur, quoi qu’il dise, au mouvement de sa phrase et à l’allure de son style, comme on
... « C’est à l’advanture que je puis plus à parler qu’à escrire : le mouvement et action animent les paroles... » 4. On trouve
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
antant en public les poésies homériques, y mêlaient des gestes et des mouvements qui en faisaient une sorte de représentation dram
ppements et de leurs contrastes des situations pleines d’intérêt, des mouvements toujours nouveaux. Le cœur humain est lui-même le
aime à y voir sont celles qui conviennent à la passion véhémente, aux mouvements pathétiques du cœur. Les descriptions ne sont bon
Enfin, le drame romantique emprunte une grande partie de son effet au mouvement physique de la scène, aux machines, aux décoratio
est une muse aux traits nobles et sévères, au geste modéré, sobre de mouvements , et se drapant majestueusement dans les plis de s
ers de l’opéra sont libres et coupés, pour faciliter l’expression des mouvements de l’âme et favoriser la musique. Seconde sec
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
acité de ses regards, mais encore par certaines attitudes et certains mouvements du corps. C’est ce que firent les premiers hommes
rent les premiers hommes. Un d’entre eux observa ces attitudes et ces mouvements . Il essaya, en les réglant par le son de la voix,
s couleurs ; la musique, par les sons inarticulés ; la danse, par les mouvements et les attitudes du corps. Mais en quoi consiste
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
reuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage et un certain mouvement d’esprits6 qui s’épuisent et qui se dissipent ; c
trompe la vigilance d’un général habile et prévoyant1. Il observe les mouvements des ennemis. Il relève le courage des alliés. Il
tes médiocres, on surprend ainsi la pitié des auditeurs ; et, par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
à peine sentons-nous battre notre cœur, nous qui sentons les moindres mouvements du dehors, si peu qu’ils viennent à nous ; les ar
gle et de proportion, de délicatesse et de douceur, dans de si grands mouvements . Ainsi nous pouvons dire avec assurance que, de t
artères ; la délicatesse des parties du cerveau, et la variété de ses mouvements , d’où dépendent tous les autres ; la distribution
son tambour, où une peau, aussi délicate que bien tendue, résonne au mouvement d’un petit marteau que le moindre bruit agite ; e
est commun à toute la nature. Il ne sert de rien de prouver que leurs mouvements ont de la suite, de la convenance et de la raison
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
S’il n’a pas créé de système, ou de méthode nouvelle, il a suscité un mouvement considérable de recherches savantes, et appliqué
trop relâchés de la langue, il pouvait sans danger lui communiquer le mouvement et l’élan qu’elle ne connaissait plus depuis un d
in jusqu’à l’afféterie, laissé paraître l’effort, prodigué les grands mouvements , gâté souvent l’éloquence par la déclamation, et
entendu des heures entières prodiguer les idées, les expressions, les mouvements qui auraient fait la fortune d’un discours prépar
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
lein de jours, poëme de l’Imagination, chant VI. v. 81. 1. Le même mouvement se retrouve encore dans Voltaire, dernière scène
juste hommage au talent poétique dont elles portent l’empreinte. 5. Mouvement imité de Racine : Athalie, acte I, sc. 2 : Et qu
n) présente de peu mesuré et de peu juste. 2. On retrouvera le même mouvement dans Boileau (satire II) : Maudit soit le premie
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
e varie à chaque instant ; où, sous les apparences du repos, règne le mouvement le plus rapide : dans cette légion d’intrigues ca
rince de Condé et le vigilant Turenne 17 n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, et à qui ils ont rendu ce grand témoi
. Définition des passions. Les passions sont, en général, des mouvements qui s’élèvent dans notre âme, et qui sont un effe
des impressions qu’elle reçoit. Si ces impressions sont légères, les mouvements qui se font sentir dans notre âme, sont doux ; et
n les nomme simplement sentiments. Si ces impressions sont vives, les mouvements qui agitent notre âme sont véhéments ; et alors o
rte à l’une de ces deux-là, et qui n’en soit comme une émanation. Ces mouvements que notre âme éprouve à la vue des objets, sont i
prospérité d’un homme de bien, cette indignation est criminelle. Ces mouvements de notre âme peuvent donc être en nous les princi
a pensée de Quintilien. Quoique nous ne soyons pas les maîtres de nos mouvements , dit ce Rhéteur35, nous pouvons cependant nous fa
elui qui s’en forme de telles, est toujours puissant et fort dans ses mouvements . Par exemple, ajoute-t-il un peu plus bas, si j’a
e pouvait raconter ces tristes événements, sans se livrer à de grands mouvements , et sans remuer les passions. Aussi la peinture q
l mettra en usage tout ce que l’éloquence a de tours séduisants et de mouvements impétueux ; enfin il animera cette partie de son
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
iger. Chaque pensée a son étendue, chaque image son caractère, chaque mouvement de l’âme son degré de force et de rapidité. Tantô
nt d’éclairs qui se succèdent rapidement. Le style coupé convient aux mouvements tumultueux de l’âme : c’est le langage du pathéti
pour les autres, des nombres analogues à la pensée, au sentiment, au mouvement de l’âme qu’ils voulaient exprimer. Ils se sont a
44 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ne saurait convenir à tous les sujets, et il serait déplacé dans les mouvements rapides d’une passion violente, dans une discussi
profectus est. Just. Pythagore se rendit à Babylone pour y étudier le mouvement des astres. V Les prépositions à, ab, abs,
oses à imiter dans les objets que l’on veut décrire : les sons et les mouvements physiques ; les sentiments, les émotions de l’âme
mordante. » Delille. On peut aussi imiter, par la parole, les divers mouvements des corps, en employant des sons qui aient quelqu
des corps, en employant des sons qui aient quelque analogie avec ces mouvements  : des syllabes longues pour ceux qui s’exécutent
bes brèves pour ceux qui se font rapidement. Ainsi Virgile a imité le mouvement des bras des cyclopes dans les forges de l’Etna :
ssi, par l’harmonie du style, les sentiments, les émotions vives, les mouvements passionnés de l’âme. Quand nous voulons décrire c
mouvements passionnés de l’âme. Quand nous voulons décrire ces divers mouvements , il s’opère dans nous une sorte de mélodie, qui a
calme de la mer est choisie avec goût ; elle fait mieux ressortir les mouvements des deux serpents à la surface des eaux. Horresc
sissantes, pour nous en retracer les principaux traits. Ce sont leurs mouvements sur la plaine liquide, leurs cous allongés, leurs
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
cette éloquence qui, par intervalles, excite en nous les plus grands mouvements , le plus vif enthousiasme. Mais il est constant q
sous lesquelles il parut enseveli : dans cet enfant se réunissent les mouvements de son cœur et les vues de son esprit, les tendre
timent aux êtres inanimés, excite la colère et toutes sortes d’autres mouvements . Les Orateurs de l’antiquité qui ont le plus exce
a de tout l’auditoire : presque tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire. Le murmure d’acclamation et de surp
46 (1854) Éléments de rhétorique française
bouche de l’un, retentissait dans l’âme de l’autre ; emportés par un mouvement de fureur, ou doucement émus par un sentiment d’a
aisir. Cette analogie nous échappe dans les objets qui n’ont point de mouvement , qui ne rendent aucun son, et qui ne frappent que
nies ! Si les Français venaient pour ébranler, nous le sentirions aux mouvements de ses racines, qui couvrent la terre où nous mar
e de Néron, au Panthéon d’Agrippa. Je ne pouvais me lasser de voir le mouvement d’un peuple composé de tous les peuples de la ter
ces éléments, qui se combinent de plusieurs manières différentes. Les mouvements passionnés exerçant sur nous une influence presqu
mme est d’accord. Heureux l’orateur ou l’écrivain qui s’empare de ces mouvements du cœur fondés sur la raison ! Son discours, armé
éjour pour aller éclairer une autre terre ; la terre, réglée dans ses mouvements , ne s’élance pas en haut pour alter prendre leur
n très-petit nombre de maladies aiguës, où l’agitation causée par des mouvements convulsifs semble indiquer les souffrances du mal
qu’il y a dans le style deux éléments bien différents : l’ordre et le mouvement qu’on met dans les pensées, et en même temps le g
ulence ? Les soucis de l’ambition, les inquiétudes de la fortune, les mouvements des passions, les raffinements de la volupté : je
on ou au désespoir. Cicéron et Massillon l’emploient souvent dans les mouvements les plus passionnés ; mais ils ne s’en servent pa
c’est ce qu’on appelle une inversion. Cette figure, qui donne plus de mouvement et de vivacité à la phrase, est très-familière au
ion : pur, clair, précis, il ne se permet aucun ornement, très-peu de mouvements passionnés ; et s’il est harmonieux, c’est moins
est moins châtié que le style simple, mais il a plus d’abandon et de mouvement . Molière en offre des modèles à chaque page ; il
e n’est point une vision ; on commence même a soupçonner qu’elle a un mouvement autour du soleil ; on trouve, au bout de mille ob
t autour du soleil ; on trouve, au bout de mille observations, que ce mouvement est d’une année ; et enfin, grâce à toutes les pe
l’audience contemple avec admiration. Eh bien ! que serait devenu ce mouvement oratoire, si Antoine avait eu l’habitude de lire
les cordes d’un instrument, à la passion qui les touche et les met en mouvement . Il y a un ton, un accent pour la colère, et cet
a physionomie, l’expression du regard, les attitudes du corps, et les mouvements de la tête, des bras et des mains. La physionomie
ôle. Après la physionomie et le regard, viennent les attitudes et les mouvements du corps : « Que l’attitude de l’orateur soit nob
aire de l’élever, de la tourner ou de l’incliner. » (Quintilien.) Les mouvements des liras et des mains servent à indiquer le temp
, nous montrant un obstacle formidable, fait succéder la crainte à ce mouvement d’espérance : Restait cette redoutable infanterie
i tout ce qui pouvait retarder la succession rapide des ordres et des mouvements nécessaires pour sauver la ville. Tout le monde s
des traits de sentiment, son premier effet est de produire en nous un mouvement de joie très-vif, et le second de nous faire vers
cessoire. Il est certain que les phrases les plus harmonieuses et les mouvements les plus pathétiques ne peuvent suppléer aux argu
sme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les mouvements , tous les signes concourent et servent également.
her le cœur en parlant à l’esprit. « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne ét
, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement , et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre mouvement que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier mouvement , du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands mouvements , les plus grandes révolutions ; et partout ailleu
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement , autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, deva
e roi venait d’accorder une grâce, au lieu de se livrer naïvement aux mouvements de son cœur, avait sué sang et eau pour remplir q
es plus heureuses et les plus justes ; c’est le même abandon, le même mouvement dans le style. Nous ne lisons plus une lettre : c
vous sous la dictée d’un sentiment qui vous maîtrise ? que ce soit un mouvement de mauvaise humeur ou d’amitié, d’indignation ou
et ne pas se hâter de la faire partir. Laissez passer une nuit sur le mouvement passionné qui vous a mis la plume à la main ; et
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
Condillac, que la liaison des idées ; selon Buffon, que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. On n’a rien écrit à c
, mais il en est la base ; il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois. Sans cela, le meilleur é
des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un mouvement uniforme, que toute interruption détruit ou fait
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre mouvement que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
ns qui de tout temps en ont été l’obstacle : on ne saurait allier les mouvements sages et mesurés de l’ambition avec le loisir, l’
48 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
meilleurs pour les progrès de l’élève ; il donne à l’intelligence du mouvement , de la spontanéité ; il rend l’expression élégant
aire, Point de grandes phrases, point de périodes arrondies, point de mouvements déclamatoires ; laissez-vous guider par la vivaci
s ? C’est toujours la même imagination vive, le même abandon, le même mouvement dans le style ; mais comme l’effet en est différe
tout y montrer l’homme, les êtres vivants, pour rompre, par un peu de mouvement et, d’âme, cette monotonie qui résulte toujours d
e même ; l’opposition des tons et des couleurs, donne à l’ensemble du mouvement , de la variété, et fait ressortir les parties ess
ane, de l’autre côté de la rivière, la clarté de la lune dormait sans mouvement sur les gazons ; des bouleaux agités par les bris
ntit tout son corps frissonner, et, s’élançant vers la fenêtre par un mouvement involontaire, il s’écria avec l’accent de l’entho
propos sur cette quiétude insouciante de l’aimable captive. Il y a du mouvement dans ces vers ; ils ont une allure libre et dégag
tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi… etc. Apostrophe pleine de mouvement et de naturel. C’est toujours la même pensée, car
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
reuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage et un certain mouvement d’esprits qui s’épuisent et qui se dissipent. C’e
s, ses applaudissements malins, son silence criminel, ses gestes, ses mouvements , ses regards, tout, a son poison et le répand à s
ions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaque mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action
s qu’aucun autre organe, il semble y toucher et participer à tous ses mouvements  ; il en exprime les passions les plus vives et le
sions les plus vives et les émotions les plus tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats
nu aveugle et pauvre, parlât de ses infortunes. On lui sait gré de ce mouvement qui rentre dans les mœurs oratoires, et nous fait
gênera ici en rien la marche de Bossuet, et lui permettra ces grands mouvements qui lui sont particuliers. La première est courte
ler à un Dieu irrité ; car s’il n’avait consulté que sa nature et les mouvements de l’âme, il aurait imploré le pardon de Sodome,
s se taisent et n’en remplissent pas moins leur ministère. Partout le mouvement règne autour de lui. On attache aux lambris des l
l des travaux qui rentrent encore dans la classe des jouissances. Les mouvements de ce régulateur sont si bien calculés, que Green
terrain. L’interrogation hautaine, et la commination éhontée sont les mouvements oratoires par lesquels il commence : Qui te rend
es et de charmes, si une éducation mal entendue n’a pas contraint ses mouvements , si la simple nature a développé librement ses me
nous sommes fatigués de remuer les ruines, et que n’inquiète plus le mouvement d’une population turbulente. Les hommes n’y sont
Ce qui frappe d’abord le lecteur dans ce morceau, c’est la vie et le mouvement . Le combat du taureau dure longtemps et nous le v
précipite, blesse, s’irrite s’agite, vole, etc. La gradation dans le mouvement n’est pas moins remarquable. D’abord il est modér
inquiet et trouble . Le style s’arrête aussi et l’auteur suspend son mouvement pour faire en quelques mots le portrait du taurea
ions ne changent point, et qu’on ne peut reproduire la succession des mouvements . Si l’écrivain embrasse trop d’objets, entre dans
es royalistes arrivèrent, un peu troublés de la précipitation de leur mouvement  ; et Robert, à la tête de la cavalerie de l’aile
r charger ce nouvel ennemi : déjà l’ordre était donné et la troupe en mouvement , quand le comte de Carnowarth, écossais qui galop
nemis. Sa rentrée fut un triomphe : toutes les cloches de la ville en mouvement proclamèrent au loin dans les airs la victoire qu
a ruse : leurs pieds sont toujours immobiles, leurs mains toujours en mouvement  ; les épées étincellent l’une contre l’autre heur
e règne point encore sur son sein, et ses ondes obéissent toujours au mouvement dont elles furent agitées. Tels les deux guerrier
er inconnu ; il la voit, il la reconnaît ; il reste sans voix et sans mouvement  : ô fatale vue, funeste reconnaissance ! Il allai
n est revêtue ; et, entrelacés l’un à l’autre, ils forment dans leurs mouvements , ce bruit qu’Alonzo reconnaît. Il sait que le ven
gouttière, respirant à peine, et bougeant plus, n’ayant plus d’autre mouvement que cette convulsion machinale du ventre qu’on ép
faisant un détour rapide, j’évitai le choc violent de son corps. Son mouvement avait été si impétueux, qu’il ne put se retenir ;
e ses deux mains avec une force prodigieuse, et, loin de se prêter au mouvement d’ascension que je voulais lui donner, je le sent
ué, trouva que ce chapeau lui allait à ravir.. Elle eut même un petit mouvement d’amour-propre et de coquetterie, et elle a pu s’
, et du fauteuil sur un autre meuble… Elle se souvient alors du petit mouvement d’amour-propre qu’elle a eu le matin, sa conscien
derniers mots, le jeune Breton fit le signe de la croix, et, avec un mouvement convulsif, s’élança sur la tête de mort, qui le f
sur le crâne humide, verdâtre et moisi. Mais cette tête, qui avait du mouvement , n’avait pas de parole, et elle se tut. — Encore,
orme crapaud qui s’était logé dans cette tête d’homme, et dont chaque mouvement , chaque soubresaut la faisait remuer et marcher.
t le retour de la marée si intéressante dans nos ports de l’Océan. Le mouvement général, la vue de ces navires de toutes les nati
t ; et une pareille lutte, au milieu d’un frêle bateau que le moindre mouvement peut submerger, ne tarderait pas à le livrer aux
genou en terre, tu seras plus sûr, ce me semble, de ne point faire de mouvement  ; tu prieras Dieu, mon fils, de protéger ton malh
ie. La tête était dévorée presque entièrement. Alors, comme il vit au mouvement des lumières qui passaient derrière les croisées,
rer, s’atteindre : Le fer étincelant avec art détourné, Par de feints mouvements trompe l’œil étonné. Telle on voit du soleil la l
e guide, il voit périr le reste. Craignant que chaque pas, que chaque mouvement , En agitant la flamme en use l’aliment, Quelquefo
cœur se soulève à l’odeur du sang humain : elle maîtrise cependant un mouvement d’horreur. « Et si je bois, s’écrie-t-elle, mon p
avec un dédain superbe. En même temps, le cadavre parut trembler d’un mouvement convulsif et un sang pur et vermeil coula de sa b
à la porte d’une seule maison : Alexandre fit demander la cause de ce mouvement extraordinaire ; on vint lui dire qu’un pauvre pa
ci répété maladroitement, soit pour l’effet grammatical, soit pour le mouvement de l’action, qui devient trop lente après l’énerg
it que les moments sont précieux et c’est ainsi qu’il faut graduer le mouvement d’une action. Les vers qui suivent présentent, ou
d’OEdipe. Forme. Cette narration est surtout remarquable par les mouvements oratoires, renfermés dans les discours que l’aute
nt s’approche, et devient visible pour l’aveugle. Mais tous ces beaux mouvements sont peu de chose peut-être en comparaison de la
, dans cette âme tourmentée, toutes les pensées marchent par bonds et mouvements , et ce style est soutenu jusqu’à l’adieu solennel
ec cette chaleur admirable qui consiste dans une rapide succession de mouvements oratoires, et les mouvements sont d’autant plus n
i consiste dans une rapide succession de mouvements oratoires, et les mouvements sont d’autant plus naturels qu’ils naissent admir
s ne tombe que sur moi ! Cette imprécation violente peint le premier mouvement du cœur. Lusignan a trop vécu, car il arrive à sa
ensuite corrobore les assertions de Lusignan, elle est sous forme de mouvements fort vifs, tels qu’ils conviennent au discours pa
yante, que lui présente l’orateur. Il est transporté par d’admirables mouvements jusqu’à la fin, et arrivé là, il ne lui reste plu
qui êtes ici assemblés isole davantage l’auditeur, et produit déjà un mouvement dans son âme. Il n’aura pas le secours de ses frè
mmense des plus simples figures. Celle-ci continuera par la nature du mouvement jusqu’à la fin du morceau. L’orateur remet en vue
e l’auditeur dans l’incertitude. Elle est comme le couronnement de ce mouvement par lequel l’orateur laisse les esprits recouvrer
lise St-Eustache. « Tous les auditeurs, dit Maury, se levèrent par un mouvement soudain, en poussant un cri sourd et lugubre de f
trompe la vigilance d‘un général habile et prévoyant… Il observe les mouvements des ennemis. Il relève le courage des alliés. Il
rtes médiocres, on surprend ainsi la pitié des auditeurs ; et par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques
e c’est lui qui communique, à toutes les parties qui la composent, le mouvement qui leur est propre, qui assure au vieillard les
l’amitié n’est point faite. O divine amitié, félicité parfaite ! Seul mouvement de l’âme où l’excès soit permis, Chance en bien t
de ce malheureux enfant l’abandonnent, sa raison s’égare, et, par ce mouvement naturel à tout enfant qui attend de son père prot
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
t ; mais il arrive souvent aussi qu’il reçoit la même efficacité d’un mouvement prolongé ou d’une suite de mouvements dépendant d
l reçoit la même efficacité d’un mouvement prolongé ou d’une suite de mouvements dépendant d’un principe unique d’action. Aussi la
rce de l’expression que de la vivacité et de la variété du tour et du mouvement de la phrase. Des idées diverses, des affections
échauffer à froid ; le second, c’est la forme elle-même, les brusques mouvements de phrase, les constructions brisées, les accumul
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
i, chaque essai de ses forces lui donne une jouissance : l’univers en mouvement claie à ses yeux, surpris le mélange des couleurs
 ; tous ses jeux sont d’actives et de profondes études. Chacun de ses mouvements est un effort utile ; chacun de ses pas est un pr
rageux, il ne se laisse pas emporter à son feu ; il sait réprimer ses mouvements  : non seulement il fléchit sous la main de celui
ait même la prévenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements , l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on l
te desquelles elle se replonge dans le sommeil, la suit dans tous ses mouvements jusqu’au moment où elle s’endort :              
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
on, on emploie presque toujours trop de force, on fait de trop grands mouvements , et l’on réussit moins en se donnant plus de pein
par les termes les plus généraux, si l’on ne se défie de son premier mouvement , si l’on se laisse emporter à son enthousiasme, s
e spontanéité, et, quoi qu’en dise Buffon, ne craignez pas le premier mouvement  ; vous serez alors original, sans y tâcher, et pr
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
Gémit profondément. Je me sentis pleurer, et ce fut un prodige3, Un mouvement honteux ; mais bientôt l’étouffant : « Nous nous
en tirant les sucs, et pêle-mêle les petits insectes ; tout cela d’un mouvement si rapide que rien n’y ressemble ; mouvement âpre
nsectes ; tout cela d’un mouvement si rapide que rien n’y ressemble ; mouvement âpre, colérique, d’une impatience extrême, parfoi
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
manière plus vive que les formes positives et les tours habituels, le mouvement de l’âme et la vue de l’esprit. « Il y a pour ch
la réflexion a banni sans retour cette idée de meurtre qu’un premier mouvement de rage avait inspirée ; il y a réticence. Bien e
es mort ; et dans un ton plus élevé, quand pour donner à la phrase du mouvement et de la vivacité, on substitue : 1° Le présent a
’un poste invincible par l’appât d’un succès trompeur, par un soudain mouvement du prince, qui lui oppose des troupes fraîches à
55 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
re plus avant ; ils ont négligé de faire sentir la liaison des divers mouvements du langage avec les mouvements correspondans de l
de faire sentir la liaison des divers mouvements du langage avec les mouvements correspondans de l’âme et avec toutes les circons
itionnel : Si la matière ne peut se mouvoir d’elle-même, le premier mouvement lui a été donné par le créateur ; Or la matière n
teur ; Or la matière ne peut se mouvoir d’elle-même ; Donc le premier mouvement , etc. Massillon emploie la forme conditionnelle
ire précéder par le pathétique indirect, c’est à celui-ci à mettre en mouvement les passions de l’auditeur. Lorsqu’il l’aura ébra
donne lieu à une éloquence véhémente, le résumé doit être suivi d’un mouvement oratoire qui sera d’indignation, de pitié, de cra
qui délibère ; alors la solidité et la noblesse prennent la place du mouvement et de l’impétuosité. Dans les discours de la cha
rs qu’il a faits pour la défense de ses amis. Dans les péroraisons de mouvement , on a coutume d’envisager les conséquences du jug
osition. Ce rapprochement vous fournira une réflexion, une pensée, un mouvement qui sera la matière de la phrase mitoyenne. Qual
urel et la variété. Elles ont pour objet de favoriser la marche et le mouvement du discours. Si elles devenaient fatigantes par l
vent le sublime est concis et instantané ; c’est un mot, un trait, un mouvement , un geste1 ; car il est contre les habitudes et c
ser échapper une phrase non achevée ou mal construite. La vivacité du mouvement , la chaleur de l’action, la rapidité de la parole
roge les rois. (Racine.) Du nombre oratoire. On appelle nombre, le mouvement qui résulte d’une succession de syllabes réunies
es pensées. Comme le musicien a soin de choisir le mode, le ton et le mouvement qui convient au caractère du morceau qu’il veut c
mode et le ton dans lequel ils doivent le traiter ou l’écrire, et le mouvement qu’ils doivent lui donner. Exemples tirés de Cic
oit le coup mortel, et demeure comme enseveli dans son triomphe. » Le mouvement rapide de cette courte incise, recoit le coup mor
ent est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Le mouvement des sons dans les premières incises est analogue
cette même langue des nombres analogues à la pensée, au sentiment, au mouvement de l’âme qu’ils voulaient exprimer. On ne peut do
, les sentimens moraux, demanderont de l’énergie, de la chaleur et du mouvement dans le style. Dans les affaires où l’ordre publi
Avez-vous une action à décrire, souvenez-vous que toute action a un mouvement qui lui est propre. Mais il n’y a point de mouvem
oute action a un mouvement qui lui est propre. Mais il n’y a point de mouvement dans la nature, qui ne trouve dans le choix des m
ix des mots et dans leur succession des sons qui lui répondent : à un mouvement lourd et tardif, répondent des sons graves et tra
uvement lourd et tardif, répondent des sons graves et traînans ; à un mouvement brusque et précipité, des sons vifs et rapides, e
oses qu’il exprime. C’est la vivacité qui donne au style la vie et le mouvement qui l’anime et le passionne. Sans elle le style d
é de son imagination ! Véhémence. La véhémence dépend du tour et du mouvement impétueux de l’expression ; c’est l’impulsion que
genre de son talent. § II. Des mouvemens. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Le mot mouvement est pris ici dan
mouvemens. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Le mot mouvement est pris ici dans un sens figuré. Originairement
sous leur protection. (Cours de Litt., tom. 2.) Il y a encore un beau mouvement d’éloquence dans le passage suivant du plaidoyer
onsistent dans le tour même donné à la phrase et à la pensée, dans le mouvement suggéré par l’imagination ou par la passion, en s
et, Orais. fun. de la duchesse d’Orléans.) On sent que c’est dans ce mouvement  : mais dis-je la vérité ? l’homme, que Dieu, etc…
la vivacité à une expression. Toutefois elle donne au style si peu de mouvement , qu’elle peut trouver place dans le discours le p
ives que l’on regarde d’un œil tranquille, et qui ne produisent aucun mouvement dans l’esprit. Car puisque les figures expriment
her, c’est un défaut d’en parler d’une manière sèche, froide, et sans mouvement , parce que c’est un défaut de n’être pas touché d
de la force : les images se présentent en foule ; on sent partout le mouvement et la vie. Les hardiesses n’étonnent point quand
s elle l’action n’a plus rien qui intéresse, qui attache. Il n’y a ni mouvement , ni expression dans les mains, dans la tête, dans
récitateurs ennuyeux de leurs ouvrages, ôter à l’orateur la vie et le mouvement en lui ôtant la mémoire et la prononciation. Et q
 : Exemples. « Il y a peut-être de la honte à laisser entrevoir un mouvement de crainte, en commençant à parler pour le plus c
significat. (Quint., l. XI, c. 3.) Il se compose principalement du mouvement de la tête, des bras et des mains. Le geste comp
s et les mains. Mais avant d’examiner les différentes parties dans le mouvement , considérons l’ensemble dans le repos. Pose du c
s repos, et dans tous les instans où le discours ne comporte point de mouvement . Les parties du discours qui en demandent le moin
enant ce qui peut être particulier aux différentes parties du corps. Mouvement de la tête, « Comme la tête a le premier rang e
tte partie, dit encore Quintilien, c’est le visage. Il n’y a sorte de mouvement et de passion qu’il n’exprime. (In ore sunt omnia
ls ne sont qu’immobiles, ils en ont bien davantage lorsqu’ils sont en mouvement . » (Loc. cit.) C’est alors qu’ils peignent d’une
2°. Que les bras doivent être détachés du corps, et que c’est par le mouvement du coude que doit commencer le geste ; 3°. Qu’il
ésenter à son auditoire ; 4°. Que le geste doit suivre de lui-même le mouvement de l’âme et celui du discours : Voci consentit et
e désordonnée, ne pas faire des gestes insignifians qui ne sont qu’un mouvement machinal, étranger au discours, non plus que de c
, dit Quintilien, doivent s’accorder avec le geste. Il y a un certain mouvement de tout le corps qui contribue beaucoup à l’actio
ns ne trouvent pas ce libre essor et cette vaste carrière. Les grands mouvements paraîtraient des convulsions. Aussi nos meilleurs
différens dans la déclamation oratoire 406 Chap. II. Du geste 411 Mouvement de la tête 413 Du visage 414 Des yeux ibid. De
d’être peint par les sons ; et toute poésie qui ne peint rien par le mouvement du vers, par la coupe, ou par l’expression imitat
pénibles. Quoiqu’il n’y ait aucun rapport naturel entre le son et le mouvement , notre imagination cependant leur en prête un trè
re naître telles idées plutôt que telles autres, suivant le ton ou le mouvement qu’elle sait prendre. L’harmonie du langage peut
entiment. A l’amour. Au reproche. A l’étonnement. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Exemples. (1). Pour rendre son ad
ste accompagne naturellement la voix. Il se compose principalement du mouvement de la tête, des bras et des mains. Pose du corps
e la tête, des bras et des mains. Pose du corps dans l’etat de repos. Mouvement de la tête, Du visage, Des yeux. Défauts à éviter
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
el côté et de tel sens qu’on voulait ; qu’on s’y pouvait arrêter sans mouvement au milieu des flots émus ; qu’on était maître de
vent, à peu près comme tous les hommes jouissent de la régularité des mouvements célestes sans en avoir aucune connaissance ; et m
m neque vastatis seges ulla repullulat agris, etc. 2. C’est-à-dire mouvements séditieux, émeutes… 1. Cette porte était située
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
: c’est ce qu’annonce tout aussitôt ce début plein de gravité. 1. Le mouvement de cette strophe est fort beau ; mais il faut rem
goureux, d’ailleurs, pour le commencement de cette pièce ; « voilà du mouvement , des images : nous avons retrouvé l’ode. » Et Le
jestueux que ce début prophétique. Horace avait aussi commencé par un mouvement analogue une de ses odes, III, 1 : … Carmina non
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
supériorité de génie, une manière énergique dans sa composition, des mouvements impétueux, un style toujours noble, persuadèrent
t l’art de s’en rendre maître quand il veut, et d’imprimer à tous ses mouvements le degré de force et de chaleur nécessaire. Les o
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
es, la beauté frappante des comparaisons, la force et la rapidité des mouvements . Tout ce que je pourrais en dire, en donnerait un
gré sa défaillance, il ne laisse pas de conserver la rectitude de son mouvement  : l’autre, qu’au moment qu’il s’éclipse, c’est al
qu’on doit dire ou faire. Cette figure est bien propre à exprimer les mouvements d’une âme, qui, agitée d’une passion violente, es
iter qui signala sa puissance par la défaite des géants, ébranle, du mouvement de ses sourcils, toute la nature . Le second, que
enu au signe de tête ; Ovide à l’agitation des cheveux ; et Horace au mouvement des sourcils. Bossuet présente une image sublime
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
les parties. Cette méditation, en échauffant l’imagination, mettra en mouvement les idées, fera revivre les souvenirs, et fournir
ssant et lumineux. » Il est donc important de profiter de ce premier mouvement de verve qui suit la méditation ; il est ordinair
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ière vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement . Ce siècle dont le début a été si éclatant, qui a
de Newton dans l’empire borné de notre soleil, on est sur la voie des mouvements auxquels obéissent ces étoiles que leur incommens
62 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
s lignes, à examiner les rapports des angles, à considérer les divers mouvements de la matière. Leur esprit est trop grand, leur v
remarquerai la mort du prince de Condé61, arrivée à la veille de ces mouvements , d’autant plus considérable que l’opinion publiqu
s couleur du bien du royaume : de sorte que, dans la naissance de ces mouvements et dans leurs progrès, il était consulté comme l’
re118. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce mouvement occulte119. La nature les instruit à mesure que l
enues du charme de l’action, de la voix, du geste, des regards et des mouvements du visage, mais incapables d’imposer au public da
sur tout cela, et se bien garder de s’abandonner à ses pensées et aux mouvements de son cœur : j’aime mieux m’occuper de la vie qu
r eux-mêmes, pour cacher leur élargissement et leur joie. Mon premier mouvement fut de m’informer à plus d’une fois, de ne croire
cer de mes regards clandestins chaque visage, chaque maintien, chaque mouvement , d’y délecter ma curiosité, d’y nourrir les idées
plus à son égard ; et ces premiers moments étaient ceux des premiers mouvements , peints au naturel et pour lors affranchis de tou
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins rares qu’involontaires, immobilité
’opinion, contre la curiosité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvements  ; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation
ui lui est trop ordinaire, se concilie peu d’ailleurs avec les grands mouvements de l’âme. Mais il excelle dans le style simple et
gue de la facilité de parler, Buffon définit le style « l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées ». Toute l’économie de
, par le trop grand nombre des divisions, l’impression d’ensemble. Le mouvement des pensées n’est autre chose que la convenance d
communes, sont opposés à cette convenance du ton. Chaque genre a son mouvement , son style qui lui est propre. Le sublime convien
et leurs affections : c’est le corps qui parle au corps364 ; tous les mouvements , tous les signes, concourent et servent également
ucher le cœur en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées365. Si on les enchaîne
e, mais il en est la base, il le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois ; sans cela, le meilleur
des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un mouvement uniforme que toute interruption détruit ou fait l
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre mouvement que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier mouvement , du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands mouvements , les plus grandes révolutions ; et, partout aille
is de la nature, des êtres en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement , autant d’illusion qu’il leur plaît, et que, deva
e te donna-t-on pas des avis, quand la cause         Du marcher et du mouvement ,         Quand les esprits, le sentiment, Quand t
oir qu’avec le vice on garde des mesures ; Et parfois il me prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’approche des hu
ion émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue. Si d’un beau mouvement l’agréable fureur Souvent ne nous remplit d’une d
se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports665. LE CHŒUR chante au so
mes savants à mes yeux disparaissent : Un jour plus pur me luit ; les mouvements renaissent. L’espace, qui de Dieu contient l’imme
acé des sept astres de l’Ourse : Embrassez dans le cours de vos longs mouvements Deux cent siècles entiers par-delà six mille ans7
sommes faits, sort tout à coup un je ne sais quoi, un cri du cœur, un mouvement instinctif et irréfléchi, quelquefois même une ré
e résout en images. Voilà le progrès du style ; il n’est autre que le mouvement de la pensée elle-même, poussée à la fois par la
(Paris, Ladrange, 1843). 105. Pascal se laisse ici entraîner par le mouvement de son imagination. Si la matière peut être consi
178. « On a loué cent fois, et avec toute raison, le bon goût, le mouvement rapide, la verve, la vérité, la concision, la pro
anière de penser et de sentir qui est à lui : expressions, tournures, mouvements , constructions, harmonie, tout lui appartient. »
hez Bossuet, la grandeur des images, la rapidité et la brusquerie des mouvements , l’éloquence, en un mot, noble et familière tour
llement piquante. » De là, lorsqu’il plut à Dieu de l’en délivrer, le mouvement vague de flux et de reflux qui, suivant ses propr
r et qu’une âme, et que M. de Cambrai (Fénelon) en était la vie et le mouvement . 302. Latinisme : aperte. 303. De là une espèce
critique, il semblait que la perfection fût atteinte, en intérêt, en mouvement , en analyse morale, en vivacité de peinture, et q
eauté des images, l’éclat de l’expression, et ces rapides et brusques mouvements qui rappellent Pascal. 386. Vauvenargues, après
t de verve, se soutiendra jusqu’au bout avec la même force et le même mouvement . 486. « Théognis, dit La Bruyère, embrasse un h
si original et si hardi. 630. « Quelle vivacité, dit Geoffroy, quel mouvement dans ce discours de Joad, qui joint ainsi la répo
cours de Joad, qui joint ainsi la réponse à l’objection ! » 631. Ce mouvement se retrouve dans les Odes de Rousseau, IV, 8 : E
e sa chère idée, Mon âme, à cet aspect, sera mieux possédée. 645. Mouvement emprunté à Virgile, En., III, 55 :              
un latinisme. 653. « Rien n’est plus adroit ni mieux placé que ce mouvement de pitié que l’auteur donne à Athalie. Il est si
u liv. Ier, et la 1re du liv. II, 7e strophe. 667. ‌Souvenir de ce mouvement païen (Virgile, En., VI, 258) : Procul o, procul
ce qui, par malheur, ne devait pas être, ainsi qu’on l’a indiqué. Ce mouvement fait de nouveau penser au meurtre de Zacharie don
squieu : « Nous n’avons pas d’auteur qui donne à l’âme de plus grands mouvements que Crébillon et qui nous arrache plus à nous-mêm
succéder des émotions douces, qui détendent et charment les âmes, aux mouvements terribles qui les ont agitées. 705. Un sentimen
admirable exposition. Par ce principe unique il expliqua a la fois le mouvement des planètes amour du soleil, celui de la lune au
ine par les mots suivants son appréciation de ce morceau : « Tous ces mouvements sont lyriques, tous ces vers sont nombreux. En un
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
la force et à la beauté de l’expression, le mérite de peindre par le mouvement et par la coupe du vers ; et cette belle chute de
e la stérilité du génie. Dans la poésie, dans l’éloquence, les grands mouvements des passions deviennent, froids quand ils sont re
readful e’en to gods ! (Book 20. v. 83). Il y a, en général, plus de mouvement dans ces vers, plus de cette précision énergique
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
te que les formes ordinaires, ou qui indiquent mieux que celles-ci le mouvement de la pensée et la vue de l’esprit. Cette physion
piquant des rapprochements et des oppositions, soit par le tour et le mouvement de la phrase, plus de clarté, d’énergie, d’élégan
le mot, et que tout leur artifice ne consiste que dans le tour ou le mouvement donné à la phrase. Enfin, à propos de la troisièm
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
aient trompé mes yeux. Point d’oiseaux, point de laboureurs, point de mouvements champêtres, point de mugissements de troupeaux, p
ane, de l’autre côté de la rivière, la clarté de la lune dormait sans mouvement sur les gazons : des bouleaux agités par les bris
les savanes, de l’autre côté du fleuve, tout ici1, au contraire, est mouvement et murmure : des coups de bec contre le tronc des
ou par le contraste. Dans la Fête villageoise, la vie, le bruit et le mouvement sont sur le premier plan ; la paix et la grandeur
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
desquels l’orateur parvient à exciter dans l’âme de ses auditeurs un mouvement vif et irrésistible, qui l’emporte vers un objet
œurs du côté du sexe le plus faible, et par là le plus susceptible de mouvements passionnés. « Du côté de l’homme, un fond de rude
plus de courage habituel, plus d’égalité, de constance ; les premiers mouvements de la franchise et de la droiture, parce que, se
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
rce ; l’une et l’autre en usent les ressorts ; qu’au repos succède le mouvement , ou encore à un mouvement énergique un mouvement
usent les ressorts ; qu’au repos succède le mouvement, ou encore à un mouvement énergique un mouvement plus doux, pourvu toutefoi
’au repos succède le mouvement, ou encore à un mouvement énergique un mouvement plus doux, pourvu toutefois que tous deux apparti
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
s hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands mouvements , les plus grandes révolutions, et partout ailleur
is de la nature, de l’être en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des se
s de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement , autant d’illusion qu’il leur plaît, et que devan
69 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
de compassion, parce que l’orateur me démontre que ce sont de nobles mouvements de l’âme qu’il est de mon devoir d’éprouver, ou p
çais, et peut-être de tous les orateurs modernes, termine par un beau mouvement son Oraison funèbre du prince de Condé, en faisan
ugent les choses que d’une manière superficielle peuvent regarder les mouvements du geste et de la voix comme les résultats d’un a
s gestes accompagnent dans la conversation ordinaire l’expression des mouvements d’animosité, d’indignation, de compassion, et pre
est à cet égard comme des intonations. Il ne s’agit pas d’étudier les mouvements et les gestes les plus gracieux, afin de les exéc
à notre extérieur et à nos dispositions naturelles. Les gestes et les mouvements de celui qui parle doivent porter l’empreinte des
à son perfectionnement. Car quelques personnes ont naturellement des mouvements peu gracieux, dont il est possible que le travail
es défauts. Cette étude doit avoir surtout pour objet de réformer les mouvements gauches ou disgracieux, afin d’en contracter de p
leur indignation, enfin leur découragement. Les circonstances et les mouvements sont tels que la situation devait naturellement l
notre présence, nous l’adressons même aux êtres inanimés. Ces divers mouvements de l’âme donnent à l’expression ces tours particu
ussi une sorte de mélodie, une modulation de sons assortie aux divers mouvements de joie, de douleur, d’admiration, d’amour, de co
atrième syllabe, la mélodie est extrêmement vive, et le vers prend un mouvement très animé. Dans ceux que je vais citer, et que j
s, et devient si brusque dans ses transitions, si irrégulier dans ses mouvements et, par conséquent, si obscur, que nous voudrions
insipide si on la comparaît à l’Iliade, où tout est plein d’âme et de mouvement . Achates, et Cloanthe, et Gyas, et tous les héros
ipal. Une grande variété de caractères donne au poème de la vie et du mouvement , et ces caractères sont à la fois bien prononcés
régner dans tout le cours d’une tragédie. Il faut que tout y soit en mouvement  ; un incident inutile, des paroles superflues aff
ujours malheureux. Il peut y avoir dans le cours de la pièce assez de mouvement , les personnages peuvent y paraître assez en butt
à la nature humaine. Ces sortes de sujets nous font éprouver de vifs mouvements de sympathie, et en même temps nous inspirent d’u
cette vérité qui nous touchent profondément et nous font éprouver ces mouvements de sympathie dont il semble que nous ne pouvons p
vivacité et cette aisance nécessaires à la liberté du dialogue et aux mouvements des passions. L’obligation d’employer constamment
lque sorte, incompatible avec l’expression des passions fortes et des mouvements tumultueux de l’âme. Voltaire avance que la diffi
acteur parlait tandis qu’un autre acteur exécutait les gestes et les mouvements qui correspondaient à ce que disait le premier. L
u’imparfaitement ; en sorte que l’on attachait moins d’importance aux mouvements de leurs yeux, et qu’il était en même temps néces
et, en général, dans toutes nos pièces, il y a plus d’action, plus de mouvement , plus d’incidents, que dans celles du théâtre fra
e feu, multipliant les caractères, imprimant à son action beaucoup de mouvement  ; mais son défaut est de trop prodiguer l’esprit 
. » L’étendue, la grandeur, les ténèbres, la solitude, le silence, le mouvement , le bruit, sont les éléments du sublime dans les
trois fils, deux sont morts, et l’autre a pris la fuite ; son premier mouvement est de ne pas croire que son fils ait eu cette lâ
sion, la véhémence, la fécondité, la richesse, la gravité, les grands mouvements pathétiques, tantôt avec une austérité triste, un
ement perfectionné par l’étude, ce ton de majesté et de grandeur, ces mouvements animés, cette fertilité, cette adresse, cette pro
guère moins familières ; ce sont, pour ainsi dire, les attitudes, les mouvements de l’esprit et de l’âme ; et comme l’âme et l’esp
omme l’âme et l’esprit en action varient, sans s’en apercevoir, leurs mouvements et leurs attitudes, et d’autant plus qu’ils sont
arlant de l’importance du style : « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne ét
a de tout l’auditoire ; presque tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; le murmure d’acclamation et de sur
notre théâtre. L’on reproche à nos tragédies de manquer d’action, de mouvement , de spectacle ; je n’examinerai pas ici jusqu’à q
u’elle est ferme et assurée qu’on est parfaitement maître de tous ses mouvements , et il ne faut se pencher que du côté de ses audi
ction, dans le débit oratoire, consiste presque tout entière dans les mouvements de la main. Les anciens condamnaient les mouvemen
entière dans les mouvements de la main. Les anciens condamnaient les mouvements qui n’étaient exécutés que par la main gauche ; m
de la main droite. Les émotions vives doivent être exprimées par des mouvements égaux des deux mains ; mais que l’on agisse avec
avec une seule ou avec les deux mains, il faut faire en sorte que les mouvements soient toujours libres et faciles ; car ils sont
urquoi les gestes doivent plutôt partir de l’épaule que du coude. Les mouvements perpendiculaires ou en ligne droite de bas en hau
que Shakspeare, dans Hamlet, appelle scier l’air avec sa main . Les mouvements obliques ont en général plus de grâce ; il faut é
ne sont que grands mots de fureur divine, de transports de l’âme, de mouvements , de lumières, qui, mis bout à bout dans des phras
ouchent peu ; C’est un temple désert qui demande son dieu ; Avec lui, mouvement , plaisir, galté, culture, Tout renaît, tout revit
70 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
amation scénique. Lire comme un acteur jouerait, avec cris, gestes et mouvements , c’est dépasser le but et tomber dans le ridicule
née devant le piano est à une cantate exécutée à grand orchestre : le mouvement , l’intention, l’accent doivent être sentis et ind
cents, de la mesure, des tons et des demi-tons qui fait ressortir les mouvements et les effets divers du discours. Telles sont les
t passionné. Il faut, au contraire, dire d’un ton plus bas comme d’un mouvement plus rapide les mots qui n’ont qu’une valeur gram
otion artistique, enlève au lecteur la direction de sa pensée, de ses mouvements et de sa voix. L’expression résulte du concours h
rmaient en assemblée dans leur camp, discutaient leurs marches, leurs mouvements de retraite, et exécutaient à la lettre les mesur
herché les siens dans une région plus élevée. C’est en combattant les mouvements de l’âme, qu’elle prétend séduire ; c’est en apai
rofonde, sur le cercueil du citoyen le plus obscur, elle trouvera ses mouvements les plus sublimes ; elle saura intéresser pour un
s couleur du bien du royaume : de sorte que, dans la naissance de ces mouvements et dans leurs progrès, il était consulté comme l’
plus à son égard ; et ces premiers moments étaient ceux des premiers mouvements , peints au naturel et pour lors affranchis de tou
voisine, un mot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins rares qu’involontaires, immobilité
’opinion, contre la curiosité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvements  ; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation
s : le branle une fois donné, la multitude suit en démence. À voir en mouvement ces cohues d’idées, de passions, d’intérêts, d’ho
des opinions de son époque ; il a secondé, au lieu de contrarier, le mouvement des esprits ; il a voulu ce qu’il devait vouloir,
mes nerveux soulevaient ce grand corps dans son lit, par une sorte de mouvement mécanique dont la puissance irrésistible était ef
le 46 mai au matin, que M. Casimir Périer venait de succomber, un vif mouvement de regret, de reconnaissance et d’alarme éclata,
ire l’apologie de mon temps, je la demanderais à cette Académie où le mouvement de l’esprit humain tout entier est si glorieuseme
ière vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement . Ce siècle, dont le début a été si éclatant, qui
de Newton dans l’empire borné de notre soleil, on est sur la voie des mouvements auxquels obéissent ces étoiles que leur incommens
tte impression funèbre à son égard ? Il lui manquait deux choses : le mouvement et la fécondité. La vie est un mouvement fécond,
ui manquait deux choses : le mouvement et la fécondité. La vie est un mouvement fécond, la mort est une immobilité stérile. La
ave difficulté en imprimant, à l’aide d’un mécanisme d’horlogerie, un mouvement uniforme de rotation au miroir réfléchissant. Le
nge, qui vous enchante, vous séduit, vous fait raffoler avec un léger mouvement de ses lèvres, tant il y a de puissance dans la f
îne son suffrage, et gouverne à sa place ; Et les ambitions, mises en mouvement , Ne produisent que trouble et que déchirement. La
prise, en le sondant, d’effroi vertigineux· Et partout l’action, le mouvement et l’âme ! Partout, roulant autour de leurs centr
nous serons mal disposés à l’abrutissement et à la servitude. Mais le mouvement des esprits ne vient pas seulement des livres. Né
publics, qui, ne consultant que le besoin des affaires, et cédant aux mouvements impétueux d’un cœur vivement ému par les intérêts
’il traite ; il distingue dans une action le moment, les pensées, les mouvements de l’âme, les plus capables de produire de grands
éron ; comme dans les plus beaux discours de l’orateur, au milieu des mouvements les plus vifs et de toute la pompe des périodes,
l’ordre direct, comme s’il était toute raison ; et on a beau, par les mouvements les plus variés et toutes les ressources du style
rt, le temps et l’éternité. Il y a de plus introduit la variété et le mouvement des intérêts humains, l’accent pathétique du dése
in jusqu’à l’afféterie, laissé paraître l’effort, prodigué les grands mouvements , gâté souvent l’éloquence par la déclamation, et
ter ses vers, il vit le peuple se lever tout entier devant lui par un mouvement unanime, et lui rendre les mêmes hommages qu’à Au
irent gémir dans les prisons, à soixante-dix ans, pour avoir connu le mouvement de la terre ; et ce qu’il y a de plus honteux, c’
ression de la succession turbulente de ses pensées et de ses éternels mouvements . La Rochefoucauld. Les deux Infinis C
cette immense machine ; et elle se meut avec un si bel ordre, que ce mouvement même en perpétue la variété et la perfection. Il
perdu dans cette foule ; il tend au commandement et à la gloire d’un mouvement trop violent et trop sincère pour en embrasser se
s calculs habiles ou malheureux de la politique, ou lorsque le simple mouvement des affaires humaines ont amené un peuple à place
it la démocratie, et ne la trouvait nulle part. Enfin, après bien des mouvements , des chocs et des secousses, il fallut se reposer
ment en lui, comme dans les animaux, par des besoins, des désirs, des mouvements instinctifs. Comme eux, il a une sorte d’intellig
mplément de toutes les religions antérieures, le dernier résultat des mouvements religieux du monde ; il en est la fin, et avec le
soutient cotte vaste machine ; suspendue deux fois, elle reprend sou mouvement sans peine, par les tours les plus naturels et le
oyée qu’en style de tragédie ; et l’on s’aperçoit en la lisant que le mouvement des idées l’amène, que l’esprit ne se guinde pas
71 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
par elle-même la terreur et la pitié, et qui sert à modérer ces deux mouvements de l’âme. » Racine est plus exact dans cette trad
t que nous ne saurions mieux employer qu’à la pitié…. La pitié est un mouvement charitable et généreux, une tendresse de cœur, do
72 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e goût et les formes du talent, elle a une action considérable sur le mouvement des idées5. Les cours du Nord se montrent curieus
s en excepter les cuisinières, ajoute la princesse Palatine. C’est le mouvement de l’esprit public, l’élan hardi d’un libéralisme
bien de tirer sur ceux qui venaient attaquer la forteresse12. » De ce mouvement des esprits sort l’Encyclopédie, inspirée par la
mais non remplacé. Buffon dit, en mourant : « Je vois venir un grand mouvement , et je ne vois personne pour le diriger. » A vrai
on génie21. » Ces deux sociétés sont, en effet, le point de départ du mouvement d’esprit politique qui remplira tout le siècle, e
théâtre, par exemple, ne fera que suivre et traduire jour par jour le mouvement des idées et des passions populaires. Il pourra ê
recherche inquiète, aventureuse dans tous les ordres de la pensée, un mouvement de critique universelle s’aidant de toutes les fo
er, et qui ne s’est effacé d’aucune mémoire. Retardé par l’Empire, le mouvement intellectuel, commencé par Chateaubriand et par M
cette lutte même est féconde, et son action, en s’étendant à tout le mouvement des esprits, donne aux lettres un élan qui se mai
dans l’Europe entière. Au dix-huitième, la France reste le centre du mouvement philosophique ; mais il y aune école anglaise, un
à l’époque comprise entre 1815 et 1848. Dans la première période, le mouvement philosophique est représenté par diverses écoles,
, son bonheur de mise en scène, son dialogue spirituel et toujours en mouvement , ce récit léger qui court sans cesse, et qui sait
ement d’une doctrine littéraire et d’un art poétique nouveau, mais un mouvement d’émancipation, une légitime reprise des libertés
lois physiques, fait de la vie et de la pensée des modes combinés du mouvement , nie par conséquent la personne humaine et la lib
is qui exigent de la conduite et de la sagesse, puisqu’ils donnent le mouvement à tout le corps de l’État, et qu’ayant plus de pa
sa famille, son unique rejeton, sa gloire, son honneur, sa raison, le mouvement intime de sa conscience, enfin sa personne, sa vo
ers lui : « Monsieur, lui dit-il, voulez-vous bien l’expliquer ? » Le mouvement que ce peu de paroles jeta dans l’assemblée est i
lui, de son mérite et de ses talents ; mais, comme il n’y a point de mouvement perpétuel dans le monde, il cessa de parler. La c
it la démocratie, et ne la trouvait nulle part. Enfin, après bien des mouvements , des chocs et des secousses, il fallut se reposer
ne action décisive sur l’esprit de Voltaire, et par suite sur tout le mouvement littéraire du dix-huitième siècle. Avec les Lettr
nt gémir dans les prisons, à soixante et dix ans, pour avoir connu le mouvement de la terre ; et ce qu’il y a de plus honteux, c’
es jeux merveilleux de l’instinct, reste une machine purement mise en mouvement par la sensation. Buffon ôtait trop peut-être à l
harmonie de la période avec quelque lenteur : plus de grandeur que de mouvement et de variété208. L’homme, dernière œuvre de la
oque. Naissance de la société. Les premiers hommes, témoins des mouvements convulsifs de la terre, encore récents et très fr
ent le chien s’instruit en peu de temps, mais même il se conforme aux mouvements , aux manières, à toutes les habitudes de ceux qui
œurs. Ils n’ont que l’apparence de l’attachement : on le voit à leurs mouvements obliques, à leurs yeux équivoques : ils ne regard
’en écarter, sans l’appuyer trop inégalement, sans lui donner d’autre mouvement que celui qui sera déterminé par l’espace qu’elle
e la noblesse. Si l’on y joint encore de la défiance pour son premier mouvement , du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, e
nte de se posséder. Qu’elle est belle, quand la vertu dirige tous ses mouvements  ! mais qu’elle est dangereuse alors qu’elle se so
ent tout à fait inconnues : car les unes allaient et venaient dans un mouvement perpétuel, tandis que d’autres ne remuaient que l
t entière, de sorte qu’on en voyait la carène en l’air ; mais dans ce mouvement , sa poupe venant à plonger, disparaissait à la vu
fs. Quelquefois il avait l’espoir de l’aborder : car la mer, dans ses mouvements irréguliers, laissait le vaisseau presque à sec,
la vérité, qui veut faire le bien public, indépendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire, cet homme porte avec lui
à l’ordre direct, comme s’il était tout raison, et on a beau, par les mouvements les plus variés et toutes les ressources du style
ète français plaise par la pensée, par une élégance continue, par des mouvements heureux, par des alliances de mots. C’est ainsi q
publiée en 1858, témoigne du soin avec lequel J. de Maistre suivit le mouvement politique de son temps, et ce qu’il est permis en
la discussion réveille et excite324. Dût-on lui résister souvent, ce mouvement de l’esprit qu’il provoque, et qu’il soutient, se
ine complète et sans réserves de toutes les traditions du passé ? Ces mouvements divers et opposés se retrouveront dans la littéra
es besoins et les aspirations ; s’ils ne créent pas, ils secondent le mouvement des consciences qui reviennent au christianisme,
uvée la Révolution française ; mais si elle s’associa avec passion au mouvement des idées nouvelles, elle protesta contre les cri
de Werther ; mais quand on obtient de lui qu’il se mette à l’aise, le mouvement de son imagination fait disparaître en entier la
s s’ils sont inspirés par l’enthousiasme de leur patrie, de quel beau mouvement ne se sentent-ils pas saisis ! Le sol qui les a v
et d’espérances ; mais à ces causes particulières il faut ajouter le mouvement général des esprits, dont la tendance était de re
une ancienne culture. Point d’oiseaux, point de laboureurs, points de mouvements champêtres, point de mugissements de troupeaux, p
ace inférieure dans l’ordre littéraire. Helléniste distingué, dans le mouvement de renaissance des études grecques en France, le
iquent clairement ce mode d’action. Croient-ils à la communication du mouvement  ? Oui encore : qu’ils nous disent donc ce que c’e
la matière, et y produit-il des modifications sensibles telles que le mouvement  ? Croient-ils à la matière elle-même ? Croient-il
qu’elle excite, aux fortes études qu’elle encourage, se rapporte tout mouvement heureux dans les lettres, tout réveil philosophiq
ses pensées, à ses paroles, plutôt l’inspiration d’un prophète que le mouvement d’un orateur. A cette image de l’éloquence aposto
inée heureuse et complète de Buffon de mourir à la veille de ce grand mouvement , qui eût confondu ses idées et épouvanté sa vieil
voir été, grâce à son esprit d’ardente initiative, le promoteur de ce mouvement . D’ailleurs, si le philosophe doit encore rencont
n pas telle autre. La musique ne peint pas, elle touche ; elle met en mouvement l’imagination, non celle qui reproduit des images
iminelle ? Et si Brutus, comblé de bienfaits par César, a étouffé les mouvements d’une tendresse presque filiale, s’il s’est déchi
être surtout l’histoire de sa pensée philosophique. Il se mêla peu au mouvement politique de notre époque : le goût de la méditat
ure, les événements publics ; il montre avec une heureuse rapidité le mouvement général des idées dans les ouvrages de ceux dont
s de son corps, bien que ses yeux fussent fermés, on voyait, au léger mouvement de ses lèvres, et à une sorte de ravissement répa
premier surtout. Michelet, à cette date, animé sinon entraîné par le mouvement romantique, s’était passionné pour le moyen âge.
, qu’il sentait avoir par là « fort chargé son âme. » S’il eut ce bon mouvement , il n’était plus à même de le suivre : la vie lui
sse dans une serre où les hirondelles nichaient, sans s’inquiéter des mouvements de la famille, libres dans leurs allures, tout oc
fatigable, sans s’éloigner du nid ? N’importe ; ce vol circulaire, ce mouvement éternel de retour, nous a toujours pris les yeux
pas à être remarqués. Il commença d’abord par soutenir avec ardeur le mouvement romantique, et la pensée qui l’inspirait en traça
nce, même sans les connaître. S’il a quelques images dans la tète, du mouvement d’esprit : « Faites de cela quatre volumes, » lui
théâtre. Il introduisit, il est vrai, sur la scène plus d’action, de mouvement , il raccourcit la tirade et finit par supprimer l
mes savants à mes yeux disparaissent : Un jour plus pur me luit ; les mouvements renaissent. L’espace, qui de Dieu contient l’imme
cé des sept astres de l’Ourse ; Embrassez, dans le cours de vos longs mouvements , Deux cents siècles entiers par-delà six mille an
le guide il voit périr le reste. Craignant que chaque pas, que chaque mouvement , En agitant la flamme en use l’aliment, Quelquefo
plus graves travaux. A cette époque, en effet, le poète, attentif aux mouvements de l’opinion publique, voulait, sans toutefois dé
Au pied du pavillon.. Je me sentis pleurer, et ce fut un prodige, Un mouvement honteux ; mais bientôt l’étouffant : Nous nous so
a lyre, de maîtriser le rythme, d’en varier à l’infini la forme et le mouvement . Mais, on le comprend, une étude de l’œuvre lyriq
son poil était vierge ; et, belle vagabonde, L’œil haut, la croupe en mouvement , Sur ses jarrets dressée, elle effrayait le monde
tré comment dans la société moderne se répondent et se tempèrent deux mouvements en apparence contradictoires : d’un côté un pench
ncessamment ; C’est moi, sur la terre immobile, C’est moi qui suis le mouvement . L’onde vierge à grands flots m’arrive, Quand l’é
is TychoBrahé, et Képler, qui eut la gloire de déterminer les lois du mouvement des planètes. 186. Bossuet, dit-on, venant pour
nous en délassent, le tout sans effort et sans calcul, par le simple mouvement de l’esprit et du cœur de l’homme. » 250. Après
l le besoin de se communiquer aux autres ; l’ardeur de son âme et les mouvements de son esprit se reflétaient dans ses moindres en
. Il est difficile de croire que ce discours, si plein d’accent et de mouvement , soit une amplification de l’historien : Grégoire
sa fluidité, sa puissance, sa grâce même, en ne forçant aucun de ses mouvements , en n’altérant aucun de ses heureux contours ; en
ques fureurs, etc. 576. C’est le μάντις, le votes des anciens ; le mouvement est emprunté d’Horace, Odes, III, m, 9. 577. Il
succéder des émotions douces, qui détendent et charment les âmes, aux mouvements terribles qui les ont agitées. 603. Un sentiment
s belle partie peut-être de cette scène d’Œdipe. Traits de caractère, mouvements d’âme, détails touchants, un dernier trait, enfin
dmirable exposition. Par ce principe unique, il expliqua à la fois le mouvement des planètes autour du soleil, celui de la lune a
I, 590 : Quum subito e silvis, macie confecta suprema, etc. 700. Mouvement imité d’Homère. Voir Odyssée, VI, 150. 701. Une
s sa tragédie sur la Mort des Templiers, Raynouard avait rencontré un mouvement semblable. L’envoyé de Philippe le Bel vient appo
res. Le commandant de notre aile droite, Villeneuve, eût pu imiter ce mouvement et replier son escadre sur l’aile gauche de Nelso
73 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
fond et de l’expression. 45. Puisque le style n’est que l’ordre et le mouvement que l’on met dans ses pensées, il conviendrait pe
ue soudaine d’une vérité qu’on ne soupçonnait pas, ou dans un premier mouvement qui paraît nous échapper sans étude ni réflexion.
ents5. 65. Par sentiments nous entendons ici les affections et les mouvements du cœur. Ils diffèrent un peu des passions dramat
ir. Il naît sans effort d’une vue claire et nette des objets, ou d’un mouvement de l’âme naturel et spontané. 141. Le style simpl
ple. Il rejette les figures trop vives, les ornements recherchés, les mouvements pathétiques, les périodes nombreuses et les chute
e dans la vivacité animée par le sentiment, et elle dépend surtout du mouvement impétueux des idées et de la succession rapide de
rs qui donnent aux sentiments vu aux pensées une force, une grâce, un mouvement qu’ils n’auraient pas présentés sous une autre fo
mers, et vous, terre, parlez, j’emploie une figure, parce que par un mouvement d’enthousiasme, je prête du sentiment à des êtres
duit un grand effet, mais on ne doit l’employer que dans les violents mouvements de l’âme. Glaive du Seigneur, quel coup vous ven
toujours une pluralité. En effet, de même que l’unité de temps et de mouvement ne peut pas seule former des nombres, de même aus
la gradation et l’accumulation, dans l’argumentation pressante et les mouvements passionnés, le style coupé conviendra beaucoup mi
e imitative parce qu’elle établit une certaine ressemblance entre les mouvements de la langue et ceux de la nature. 244. Tout écri
stituent trois genres d’imitation : 1º les sons de la nature ; 2º les mouvements des êtres sensibles ; 3º les émotions de l’âme.
bruit, d’abîme en abîme, roule et retombe. (Chateaubriand.) Il. -  Mouvements des êtres sensibles. 247. Virgile nous fait en
res sensibles. 247. Virgile nous fait entendre le bruit et voir le mouvement d’un taureau qui tombe ; ailleurs, nous suivons l
mpétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux. (Racine.) Divers mouvements  : Peins-moi légèrement l’amant léger de Flore ;
ens les modèles d’une argumentation solide, l’harmonie poétique et le mouvement oratoire, la pureté et la propriété du langage, l
sent quel que analogie. L’imitateur étudie les tours, les idées, les mouvements , l’harmonie de l’écrivain qu’il a choisi ; et, ap
nt de prendre la plume, c’est l’heure des grandes pensées et des bons mouvements . Recueillez le premier jet de votre imagination e
remier jet de votre imagination et de votre sensibilité. Il y a là un mouvement d’esprit et de cœur dont il faut savoir profiter,
is elle lui ôte ce caractère d’inspiration soudaine et spontanée, ces mouvements sublimes et un peu désordonnés, que des apostroph
uts hardis, les écarts et les digressions. 422. L’enthousiasme est un mouvement passionné, une émotion vive de l’âme à la vue d’u
ncipe, le mobile de tout ce qu’on entreprend. Sa présence met tout en mouvement  ; s’il disparaît, tout s’arrête et chancelle. Ce
assions, il donne à leurs ressorts une force qui nous étonne, à leurs mouvements des retours dont le naturel nous confond ; dans l
t impétueux : pendant que son écuyer le conduit et le dompte : que de mouvements irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et so
bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux. Par un petit mouvement qui n’est que l’indication de la volonté de l’écu
de la nature ? 247. Citez des exemples pour l’harmonie qui peint les mouvements  ? 248. Citez des exemples de l’harmonie qui repré
74 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
même, il est rare que le public entre soudain dans sa passion, et les mouvements qu’il exprime sont perdus ou nuisibles à l’effet
lque étendue, il faut qu’il soit tragique, et qu’il ajoute encore aux mouvements de terreur ou de pitié que la catastrophe a produ
s’annoncent ; les sentiments n’ont rien de brusque et de heurté ; le mouvement des passions a tout le temps de s’accélérer, et l
développer. Les passions qu’elle emploie ne doivent donc pas être des mouvements rapides et passagers, mais des sentiments vifs et
intérêts de nos semblables, à la prospérité de nos villes, à tous les mouvements de la société publique. La noblesse de ce sentime
475. Qu’entendez-vous par passions tragiques ? Les passions sont des mouvements , des agitations que l’âme éprouve pour ou contre
dans les situations plus vives, il exprime le choc des passions, les mouvements interrompus de l’âme, l’égarement de la raison, l
ne des idées est rompue, et à chaque instant il s’élève dans l’âme un mouvement subit et nouveau. Pour cette partie de la scène o
de l’avarice : un avare de théâtre ne dit pas un mot, ne fait pas un mouvement qui ne soit d’un avare. Le plus souvent, la coméd
75 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
illes dans les chœurs, le geste sobre et mesuré de leurs orateurs, le mouvement régulier et, pour ainsi dire, rhythmique de leurs
ses ressources, ne peut rendre l’accent vif et passionné. Les grands mouvements oratoires, les riches expressions coulent de leur
raisonnement. Il l’anima, il le passionna, il lui donna la vie et le mouvement  ; il en tira des effets que jamais les orateurs l
pas un sage conseiller, vous êtes un corrupteur. Réservez vos grands mouvements pour la veuve et pour l’orphelin, portez-les au b
e sensibles, les habiller de chair, pour ainsi dire, et les mettre en mouvement sous leurs yeux. Il ne suffit pas qu’elles sorten
ssions si justement appliquées au travail oratoire : la couleur et le mouvement , c’est-à-dire l’art de noter les sons des idées e
un coup, ils mettent la main sur leur blessure ; un second coup, même mouvement . Quant à riposter ou à regarder l’adversaire en f
76 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
me et leurs affections ; c’est le corps qui parle au corps ; tous ses mouvements , tous ses signes concourent et servent généraleme
certes des traits d’éloquence remarquables qui peignent fortement les mouvements de l’âme, et qui en sont comme les éclairs rapide
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
is, et au milieu des circonstances les plus extraordinaires. A chaque mouvement , ne faut-il pas songer à la veille, au lendemain,
, semer comme en se jouant sur sa route les vérités brillantes et les mouvements heureux, et, cachant une méthode réfléchie sous l
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
iduités, essuyer mille rebuts, digérer mille dégoûts, se donner mille mouvements , n’ètre plus à soi, et vivre dans le tumulte et l
fesseur de sciences pendant dix-huit ans. Chez lui, l’émotion naît du mouvement logique des idées.
79 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
es siens une chaleur très vive, sut cependant imprimer à son style un mouvement que n’avait jamais eu le style de ceux qui l’avai
rement à réfléchir sur les opérations de notre entendement et sur les mouvements de notre cœur, et nous apprennent à mieux appréci
posée, en proportions diverses, des lumières de l’intelligence et des mouvements de la sensibilité. Quoique la raison vienne à not
et, dans l’océan, elle vient moins de son étendue que de son éternel mouvement et de la force irrésistible de cette immense mass
on littérale : « Il dit, et, abaissant ses noirs sourcils, il fait un mouvement terrible, qui agite les célestes cheveux de sa tê
ce qui est puéril et dénué de sens ; tandis que, dans l’original, le mouvement de ses cheveux est l’effet produit par le signe,
à la fable d’Encelade étendu sous l’Etna, et suppose que ce sont les mouvements et les convulsions du géant qui occasionnent ce b
’appliquer à des objets d’une autre espèce, comme aux couleurs et aux mouvements , nous verrons qu’elle ne leur convient en aucune
cette roideur de la régularité non interrompue d’une ligne droite. Le mouvement est encore une autre source de beautés qui diffèr
que nous offrent les figures. Il plaît par lui-même, et les corps en mouvement , ceteris paribus, ont quelque chose de plus flatt
ont quelque chose de plus flatteur que ceux qui restent en repos. Les mouvements modérés et doux appartiennent seuls à la beauté ;
violence, comme la chute d’un torrent, sont le partage du sublime. Le mouvement d’un oiseau qui se balance dans l’air est charman
lence de la nuit est sublime. Mais, pour revenir à la beauté dans les mouvements , je crois qu’on doit, en général, admettre que le
dans les mouvements, je crois qu’on doit, en général, admettre que le mouvement en ligne droite est moins beau que celui qui s’ex
i qui s’exécute dans une direction ondoyante ou circulaire, et que le mouvement en élévation est plus agréable que celui qui se f
une cause de beauté. Cet artiste observe fort ingénieusement que les mouvements les plus ordinaires et les plus indispensables de
ulent agir ou déclamer avec grâce. Quoique la couleur, la forme et le mouvement soient chacun une cause particulière de beauté, o
atesse des couleurs, et de la grâce des contours, et de l’aisance des mouvements . Quoique chacune de ces qualités produise une sen
ellement leurs affections que le cri même du sentiment, accompagné du mouvement et des gestes les plus propres à l’exprimer : car
it d’assigner un nom à un objet qui produisait un son, un bruit ou un mouvement quelconque, l’imitation au moyen des mots s’offra
appent que la vue, qui ne produisent aucun son, qui n’exécutent aucun mouvement , et surtout dans les expressions appropriées à de
du nord de l’Amérique, on a vu que des sauvages employaient certains mouvements et certains gestes pour exprimer leurs intentions
en leur donnant le ton convenable, pendant qu’un autre exécutait les mouvements et les gestes qui correspondaient à ce que disait
t ; mais il est incontestable que des modulations plus variées et des mouvements plus animés donnent aux sentiments une expression
siècle de Solon, le législateur d’Athènes. Enfin, l’on trouva que le mouvement de gauche à droite était le plus naturel et le pl
xprimons en style poétique, ou que nous jugeons à propos de donner du mouvement à notre prose. Il est important de remarquer que,
ans les sujets les plus graves, c’est dans la peinture des plus forts mouvements de l’âme que notre langue déploie toute l’energie
on courage et son intrépidité, à l’instant même mon esprit éprouve un mouvement d’hésitation. Notre auteur a cru exprimer une qua
es objets les plus frappants qu’il rencontre ; un général observe les mouvements de l’ennemi. « Équivoque, ambiguïté. » L’équivoqu
e, en parlant de la beauté, dit : « Sa première vue saisit l’âme d’un mouvement de joie, et répand le plaisir dans toutes ses fac
exprimer ou à décrire. Je dis donc, premièrement, que la marche ou le mouvement du son peut s’adapter au genre de style employé p
i donne un certain caractère. Des phrases dans lesquelles on imite le mouvement et l’abondance de Cicéron, produisent des impress
onuments, et les panégyriques. Outre que le son, par sa marche ou son mouvement , peut s’adapter au genre de style employé par l’é
classes d’objets : d’abord les sons pris abstractivement, ensuite les mouvements , enfin les émotions ou les affections de l’âme. 1
d’objets que l’on cherche souvent à imiter par les sons comprend les mouvements , en tant qu’ils sont rapides ou lents, violents o
pénibles. Quoiqu’il n’y ait aucun rapport naturel entre le son et le mouvement , notre imagination cependant leur en prête un trè
la danse. Les poètes peuvent donc nous donner une idée très juste des mouvements qu’ils veulent décrire, en employant des sons qui
mployant des sons qui, dans notre imagination, correspondent avec ces mouvements . Les syllabes longues expriment les mouvements le
correspondent avec ces mouvements. Les syllabes longues expriment les mouvements lents ; nous en avons un exemple dans ce vers de
Des syllabes brèves, en se succédant, présentent à l’esprit l’idée de mouvements rapides, comme dans ce vers du même poète : Quad
re naître telles idées plutôt que telles autres, suivant le ton ou le mouvement qu’elle sait prendre. Il est vrai que, logiquemen
ce, si nous n’apercevions en eux autre chose que leur figure et leurs mouvements . Mais de tous côtés se déploient pour nous de mag
premier rang la personnification, figure par laquelle on attribue le mouvement et la vie aux choses inanimées. On l’appelle, en
me « tempête furieuse, maladie cruelle ») il donne au style si peu de mouvement , que le discours le plus ordinaire n’en reçoit pr
us servons des pronoms personnels he ou she, nous donnons aussitôt un mouvement au style, et c’est là que la personnification com
surprise, l’admiration, la colère, la joie, la douleur, et aux autres mouvements du même genre : Heu pietas ! heu prisca fides !
cteur. Le cœur ainsi que l’imagination sont faciles à émouvoir, et le mouvement que l’auteur a su leur imprimer lui est plus favo
un courtisan qui, sous l’éclat de ses habits et le cérémonial de ses mouvements , cache ces particularités qui distinguent un homm
vaincre. L’orateur doit considérer l’homme comme une créature mise en mouvement par des ressorts divers qu’il faut successivement
e nue qu’il suspendait au-dessus d’une de ses épaules, pour perdre un mouvement disgracieux qu’il était sujet à prendre sans s’en
serait méprisable de la part d’un prédicateur), mais en calculant ses mouvements et ses expressions de manière à produire sur le p
jamber ; stretch, étendre, élargir ; strip, rayer, etc. Thr dénote un mouvement violent ; comme throw, jeter ; throb, battre ; th
ère, courroux ; wrack, racine ; wreck, naufrage ; etc. Sw annonce les mouvements silencieux ou dirigés de côté ; comme swing, seco
r ; sweep, balayer ; swirn, nager. Sl rappelle une chute légère ou un mouvement presque insensible ; comme slide, glisser ; slip,
nies. Si les Français venaient pour l’ébranler, nous le sentirions au mouvement de ses racines, qui couvrent la terre où nous mar
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
Xe). Les forêts agitées par les vents. Qui pourrait décrire les mouvements que l’air communique aux végétaux ? Combien de fo
faisait paraître chaque espèce de deux verts différents. Chacun a son mouvement . Le chêne, au tronc roide, ne courbe que ses bran
81 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
e François Ier, de l’autre par la régence de Catherine de Médicis. Ce mouvement eut donc sa raison d’être, et l’on ne s’étonnera
pendance de tours, qui communiquait à la pensée la grâce d’un premier mouvement . Oui, j’en veux un peu aux réformateurs qui firen
sent et enfoncent leur signification et leur usage, luy apprenant des mouvements inaccoutumés, mais prudemment et ingénieusement. 
us d’énergie que n’en a il convient ; car cette locution indiquait un mouvement d’attraction et de sympathie (ferre, ad). — Cuide
ative avant l’imprimerie, cette grande découverte provoqua bientôt un mouvement en faveur de règles plus stables. Jusqu’alors l’i
82 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
’âme, le mobile, le principe de l’entreprise. Sa présence met tout en mouvement  ; s’il disparaît, tout s’arrête ou chancelle. Nou
On peut encore distinguer les caractères principaux qui impriment les mouvements à l’action épique ; et les caractères secondaires
. Il serait, en effet, indécent et monstrueux de donner aux anges les mouvements tumultueux du cœur humain, et de supposer dans le
urcir les peintures, s’avilir les termes, et qui, dans tout, porte le mouvement , la couleur et le feu. Le poète est inspiré dans
vraie peinture qui frappe et qui attache, un feu vif qui embrase, un mouvement impétueux qui remue et qui entraîne : autrement c
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
son siècle et à ses contemporains, n’eût pas fréquemment de ces beaux mouvements de l’éloquence que les circonstances inspirent, e
le plus bel exorde que l’on connaisse, et qui a produit le plus beau mouvement oratoire que l’on puisse citer, a été fourni par
84 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
es circonstances, la passion personnelle puisse inspirer une idée, un mouvement oratoire, un cri, un geste entraînant et irrésist
comporte pas la passion. L’Intimé des Plaideurs, dépensant autant de mouvements pour son chien accusé du meurtré d’un chapon, que
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
, et duquel j’espérais être le guide, si mon méchant corps suivait le mouvement de ma volonté. Les réformateurs. N’est-il
les trouve, de peur de les briser en les remuant. Un petit effort, un mouvement même sans violence, le passage d’un lit à un autr
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
! Les forêts agitées par les vents 2 Qui pourrait décrire les mouvements que l’air communique aux végétaux ? Combien de fo
faisait paraître chaque espèce de deux verts différents. Chacun a son mouvement  : le chêne au tronc raide ne courbe que ses branc
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
pensée32. Lucrèce dit que les chiens de chasse mettaient une forêt en mouvement , c’est-à-dire, les animaux qu’elle renferme.    
la prosopopée ou personnification, figure qui prête de l’action et du mouvement aux choses insensibles ; qui fait parler les pers
le). Nos bons auteurs sont pleins de ces grands traits, de ces grands mouvements qui frappent le lecteur d’étonnement et d’admirat
rté du poète ; et l’orateur lui-même ne doit pas prodiguer ces grands mouvements , à moins qu’ils ne soient amenés par des circonst
e ménage les grands effets ; et, soit dans le spectacle, soit dans le mouvement de ses ouvrages, elle laisse aux yeux le temps d’
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
uiétudes, des attentions incommodes, des agitations continuelles, des mouvements souvent inutiles troublent toute la vie de l’un ;
rmiora terræ, venistis. » § 6. Passions. Les passions sont des mouvements impétueux de l’âme qui l’emportent vers un objet
l mettra en usage tout ce que l’éloquence a de tours séduisants et de mouvements impétueux ; enfin il animera cette partie de son
e, et de la clarté, d’autres qui exigent de la véhémence et de grands mouvements  ; c’est le goût qui dirige en ce point l’avocat.
t dire la vérité et qui veut faire le bien public, indépendamment des mouvements de l’opinion populaire ; cet homme porte avec lui
sme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps ; tous les mouvements , tous les signes concourent et servent également.
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
sme et leurs affections. C’est le corps qui parle au corps : tous les mouvements , tous les signes concourent et servent également.
de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage éton
90 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
amation scénique. Lire comme un acteur jouerait, avec cris, gestes et mouvements , c’est dépasser le but et tomber dans le ridicule
née devant le piano est à une cantate exécutée à grand orchestre : le mouvement , l’intention, l’accent doivent être sentis et ind
cents, de la mesure, des tons et des demi-tons qui fait ressortir les mouvements et les effets divers du discours. Telles sont les
t passionné. Il faut, au contraire, dire d’un ton plus bas comme d’un mouvement plus rapide les mots qui n’ont qu’une valeur gram
otion artistique, enlève au lecteur la direction de sa pensée, de ses mouvements et de sa voix. L’expression résulte du concours h
. Voulez-vous voir remuer l’intérêt, ce puissant ressort qui donne le mouvement aux choses humaines ? Dans ce grand décri de l’id
e d’Andrinople Le 9 août 378, au lever du jour, l’armée se mit en mouvement . On laissa dans la ville le trésor et les bagages
e bêtes et des corps demi-nus, s’avançait avec impétuosité, mais d’un mouvement égal, pour percer la ligne romaine. À la pointe d
s gens de la plaine surtout s’empressèrent de prendre part au nouveau mouvement  ; il y eut même de ce côté-là des châteaux attaqu
ion bourgeonne            Sur les crânes les plus épais, Tout est en mouvement sur la place publique ;            La voix bruyan
s villes1, M’occuper tout entier, et m’apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ce
eux, de nouvelles couleurs plus variées et plus harmonieuses ; chaque mouvement de l’oiseau produit des milliers de nuances nouve
de, c’est pour en prendre une encore plus contrainte en se mettant en mouvement . Il entre dans l’eau jusqu’au-dessus du genou, la
Il craint pour lui, et ne se bat que par nécessité, et jamais par un mouvement de courage : lorsqu’on le tire et que la balle lu
Pinson Le pinson est un oiseau très vif ; on le voit toujours en mouvement  ; et cela, joint à lu gaîté de son chant, a donné
à peine sentons-nous battre notre cœur, nous qui sentons les moindres mouvements du dehors, si peu qu’ils viennent à nous ; les ar
gle et de proportion, de délicatesse et de douceur, dans de si grands mouvements  ! Ainsi nous pouvons dire avec assurance que, de
s artères, la délicatesse des parties du cerveau et la variété de ses mouvements , d’où dépendent tous les autres, la distribution
a son tambour, où une peau aussi délicate que bien tendue résonne au mouvement d’un petit marteau que le moindre bruit agite ; e
un arbre ; ce n’est pas la ville, puisqu’on n’y entend pas le moindre mouvement  ; ce n’est pas même un vaisseau, puisqu’on n’avan
rises vaines ; Peut-être que l’onzième est prête d’éclater, Et que ce mouvement qui vous vient d’agiter N’est qu’un avis secret q
inait ma fille. Je sais ta passion, et suis ravi de voir Que tous ses mouvements cèdent à ton devoir ; Qu’ils n’ont point affaibli
trouvez la journée bien longue : vous êtes accoutumé à un plus grand mouvement  ; avouez-le sans façon, vous vous ennuyez de n’av
cé d’errer et de changer, Il flotte au gré de l’onde errante, Et d’un mouvement étranger ; Souvent il paraît, il surnage, Souvent
on émue Aille chercher le cœur, réchauffe et le remue54. Si d’un beau mouvement l’agréable fureur Souvent ne nous remplit d’une d
e plus grand peut-être est de placer le fantôme du ridicule entre les mouvements généreux et les actions qu’ils peuvent inspirer.
sucs d’un terrain ennemi, Ces racines courir vers un sol plus ami. Ce mouvement des eaux, et cet instinct des plantes, Suffit pou
tôt défaillir, Laocoon, dans cette lutte mortelle, fait voir, par des mouvements énergiques, mais décents et retenus, la grandeur
ntiments différents qui agitent les enfants et le père produisent des mouvements variés, qui développent partout des beautés nouve
son accent, à ses paroles, plutôt l’inspiration d’un prophète que le mouvement d’un orateur. Villemain. Du Style de Pascal
u’elle y laissait tomber en passant ; je suis seul : il n’y a plus ni mouvement ni vie autour de moi, et le sentier qui conduisai
est commun à toute la nature, il ne sert de rien de prouver que leurs mouvements ont de la suite, de la convenance et de la raison
nière. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce mouvement occulte. La nature les instruit à mesure que la n
91 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e et duquel j’espérais être le guide, si mon méchant corps suivait le mouvement de ma volonté. L’enfant Jésus Une étable, u
les trouve, de peur de les briser en les remuant. Un petit effort, un mouvement même sans violence, le passage d’un lit à un autr
role de vie qui commande à nos volontés ne reçoit pas la loi de leurs mouvements . Voulez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se pla
ent, afin que la voyant il l’aime, et que l’aimant il la suive par un mouvement volontaire553. (Sermon sur la haine de la vérité.
et impétueux, pendant que son écuyer le conduit et le dompte ; que de mouvements irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et so
r la bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux ; par un mouvement , qui n’est que l’indication de la volonté de l’éc
outumez dès votre enfance à tenir votre esprit attentif, à régler ses mouvements vagues et incertains, et à penser sérieusement en
irait pas s’être assurée d’une place rebelle600 tant que l’auteur des mouvements y demeurerait en crédit ; ainsi, jamais votre cœu
reuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage et un certain mouvement d’esprits637 qui s’épuisent et qui se dissipent ;
sard ; la raison elle-même conseille alors de suivre je ne sais quels mouvements ou intérêts aveugles au-dessus de la raison, et q
us habile l’emporte, ou le plus heureux. Les roues, les ressorts, les mouvements , sont cachés ; rien ne paraît d’une montre que so
vérités obscurcies. Si peu que Dieu agisse dans ce moment, le premier mouvement d’un cœur accoutumé autrefois à lui, est de recou
, ses applaudissements malins, son silence criminel ; ses gestes, ses mouvements , ses regards, tout a son poison, et le répand à s
n tourbillon qui remplit plusieurs lieux à la fois, et qui y donne le mouvement et la vie. Elle ornait tous les spectacles, était
n, tout en cherchant à introduire sur la scène plus d’action, plus de mouvement , des effets pathétiques, des allusions philosophi
ions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaque mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action
qu’aucun autre organe ; il semble y toucher et participer à tous ses mouvements  ; il en exprime les passions les plus vives et le
sions les plus vives et les émotions les plus tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats
rageux, il ne se laisse pas emporter à son feu ; il sait réprimer ses mouvements  ; non-seulement il fléchit sous la main de celui
ait même la prévenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements , l’exprime et l’exécute ; qui sent1201 autant qu’
hien marque sa joie par les plus vifs transports ; il annonce par ses mouvements et par ses cris l’impatience de combattre, et le
et de sensibilité, de logique et de véhémence ; il a de l’orateur le mouvement , la force, la dialectique pressante, l’abondance
ervalle, quand j’étais Aristide ou Brutus1313. Ce fut ici mon premier mouvement de vanité bien marquée. Avoir pu construire un ac
rvalles, frappant sans cesse mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suff
ais bientôt ces impressions légères s’effaçaient dans l’uniformité du mouvement continu qui me berçait, et qui, sans aucun concou
homme, élevé dans une heureuse simplicité, est porté par les premiers mouvements de la nature vers les passions tendres et affectu
t entière, de sorte qu’on en voyait la carène en l’air ; mais dans ce mouvement , sa poupe venant à plonger disparaissait à la vue
écifs. Quelquefois il avait l’espoir d’aborder ; car la mer, dans ses mouvement irréguliers, laissait le vaisseau presque à sec,
la vérité, qui veut faire le bien public, indépendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire : cet homme porte avec lui
elle m’a ranimé du moins, et depuis que je l’ai reçue, j’ai fait cinq mouvements complets. Le premier, Madame, a été d’écrire à M.
ilence. Ce n’est pas la campagne, puisqu’on n’y entend pas le moindre mouvement  ; ce n’est pas même un vaisseau, puisqu’on n’avan
atre jours que je suis loin de vous, j’ai toujours été à cheval et en mouvement , sans que cela prît nullement sur ma santé. Monsi
exions où l’on surprend toutes sortes de malices discrètes, elle a le mouvement animé, le courant rapide d’un discours1659. Les
S’il n’a pas créé de système, ou de méthode nouvelle, il a suscité un mouvement considérable de recherches savantes, et appliqué
os de son corps, bien que ses yeux fussent fermés, on voyait au léger mouvement de ses lèvres, et à une sorte de ravissement répa
is, et au milieu des circonstances les plus extraordinaires. A chaque mouvement , ne faut-il pas songer à la veille, au lendemain,
tous les connaisseurs par sa souplesse, son naturel, l’aisance de son mouvement , sa vivacité sémillante, et la verve soutenue d’u
ouveauté, l’ardeur, l’éclat, l’imagination, la poésie, la couleur, le mouvement , l’accent pathétique d’une verve originale. Son o
lle, il pleura comme pleurait le fils de Pietri. Tout à coup un léger mouvement se fit dans l’auditoire : le cercle s’ouvrit et p
n Moïse ; il y mêle dans la parole des élans du prophète-roi1789, des mouvements d’un pathétique ardent et sublime. Il est la voix
ptième siècle C’était un jeu de salon. 117. Libre, c’est-à-dire aux mouvements souples et aisés. 118. Empêché, embarrassé. 11
moyen d’instruire leur fils ; ma s, il y a encore du bon sens sous ce mouvement . Je me plais à voir ce bourgeois enrichi, respect
aux ouvrages qui passent à sa merci ! (Montaigne.) 287. Sont mis en mouvement par ses secousses. 288. Comparer à Lafontaine ;
er de ces réflexions toutes naïves, qui ont la sincérité d’un premier mouvement . 491. C’est du Bossuet de salon. 492. Cette e
rcé d’errer et de changer, Il flotte au gré de l’onde errante Et d’un mouvement étranger.    Souvent il paraît, il surnage ; Souv
vertu religieuse et chrétienne. L’humanité est simplement la voix, le mouvement instinctif de la nature. 650. Comparez les beaux
a foi en lui-même. 712. La phrase est elliptique et veut dire : Ces mouvements sont connus de.. 713. Cette théorie est commode,
Montesquieu. 774. Vanités, choses vaines. 775. Ces boutades, ces mouvements d’humeur rendent piquants les portraits de La Bru
a de tout l’auditoire ; presque tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; le murmure d’acclamation et de sur
aussi malheureux qu’il le dit de vivre ainsi en plein tourbillon ; Le mouvement , le bruit, était son élément ; il s’y trouvait co
et impétueux, pendant.que son écuyer le conduit et le dompte. Que de mouvements irréguliers ! C’est un effet de son ardeur ; et s
bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux. Par un petit mouvement qui n’est que l’indication de la volonté de l’écu
la blessure se réveille encore. 1310. Il devait regretter ce premier mouvement . 1311. La postérité l’entendra. 1312. L’enfant
e à toute une littérature. 1342. On appelle accidents de terrain des mouvements , des ondulations, du sol, variées et pittoresques
, semer comme en se jouant sur sa route les vérités brillantes et les mouvements heureux, et, cachant une méthode réfléchie sous l
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
n, tout en cherchant à introduire sur la scène plus d’action, plus de mouvement , des effets pathétiques, des allusions philosophi
nt gémir dans les prisons, à soixante et dix ans, pour avoir connu le mouvement de la terre ; et ce qu’il y a de plus honteux, c’
aussi malheureux qu’il le dit de vivre ainsi en plein tourbillon : le mouvement , le bruit, était son élément ; il s’y trouvait co
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
lainte ni murmure ; Seulement, du drap noir qui couvrait sa figure Un mouvement léger, convulsif, continu, Trahissait le sanglot
semblait fouler avec recueillement, N’osant ni respirer, ni faire un mouvement , Comme si du passé l’image tendre et sainte Devai
essources que n’aurait le pinceau. 6. Il y a quelque abandon dans le mouvement de la phrase poétique. 7. Bizarre, mais expressi
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
§ II. Des passions. On entend généralement par passions, de vifs mouvements de l’âme qui nous portent vers un objet ou nous e
Sur le petit nombre des élus, faisait lever tout son auditoire par un mouvement unanime d’épouvante. Pour réussir à manier les pa
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
ière vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement . Ce siècle, dont le début a été si éclatant, qui
de Newton dans l’empire borné de notre soleil, on est sur la voie des mouvements auxquels obéissent ces étoiles que leur incommens
96 (1881) Rhétorique et genres littéraires
, dit-il,qui ont défini la lumière en cette sorte : la lumière est un mouvement luminaire des corps lumineux. » 4° L’erreur sur
facile à embrasser (Rhétorique III), c’est-à-dire qu’elle exprime un mouvement de la pensée, depuis son point de départ jusqu’à
oupé convient à ceux qui demandent une argumentation pressante et des mouvements passionnés. La véritable harmonie du style consis
utres par la magnificence des images, la vivacité et la hardiesse des mouvements , et le sublime proprement dit. On ne doit pas con
et facta est lux. 2° Le sublime de sentiment, qui exprime un grand mouvement de l’âme avec line fierté souvent héroïque. Ex.
pensée ; 2° les figures de mots. Les premières dépendent du sens, des mouvements de la passion ou du tour de l’esprit ; quelles qu
cette figure de rhétorique par laquelle l’orateur exprime souvent un mouvement de dépit, d’indignation ou quelque forte émotion.
ce de pantomime, et les rhéteurs notaient même la pose de la main, le mouvement des doigts et la direction du regard. Toutefois,
sources de l’action. Le geste est l’expression des idées au moyen des mouvements du corps. En général, les gestes sont naturels ch
omie a aussi son langage. En effet, le visage humain exprime tous les mouvements et toutes les passions de l’âme ; il les reflète
’une action. Elle se distingue de la description et du tableau par le mouvement dramatique. Il ne s’agit point ici de la narratio
rs de huit syllabes n’est pas soumis à la règle de la césure, mais le mouvement de la période le rend très harmonieux. Ex. Je po
ument analogue, elle embrasse tous les poèmes où l’auteur exprime les mouvements les plus vifs de l’âme humaine, depuis l’enthousi
ns un style simple et naturel.    À cause de sa forme, elle a plus de mouvement que l’idylle. Voici ses règles d’après Boileau.
re et sobriété dans les analyses, les descriptions et les peintures ; mouvement et rapidité dans le récit ; décence et dignité da
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
a joie et la tristesse. Cette sorte de poésie est donc consacrée aux mouvements du cœur : mais elle se borne aux sentiments doux,
doute. Emporté par la fougue de son imagination brûlante, et par les mouvements de son cœur vivement ému, il prend un essor rapid
in de la passion ou du sentiment qui l’anime, il ne se livre qu’à des mouvements et des transports qui y sont analogues. Ses pensé
ns cette belle Ode, où ce digne imitateur du prophète David peint les mouvements d’une âme, qui s’élève à Dieu par la contemplatio
leurs sujets, mais sujets eux-mêmes du souverain de l’univers qui, du mouvement de ses sourcils, ébranle toute la nature. Là, c’e
rin ne fournirait point assez aux chutes et à la vivacité d’un air de mouvement . Il faut choisir pour sujet d’une cantate quelque
odes. Il en a mis plusieurs en vers : cette imitation ne manque ni de mouvement ni de chaleur, et peut figurer à côté de l’origin
98 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
quelquefois, de ces suspensions qui peignent avec tant de vérité les mouvements de l'âme oppressée. Le langage de l'indignation e
récepte est vrai, mais c'est la nature qui fait l'orateur ; et si ses mouvements avaient quelque chose de forcé, si l'on y remarqu
pensée. Du geste. Le geste est l'expression des idées par les mouvements naturels du corps ; il développe la pensée, il di
a campagne et de la vie champêtre. L'églogue veut plus d'action et de mouvement  ; l'idylle, plus de récits et de tableaux : l'égl
herché les siens dans une région plus élevée. C'est en combattant les mouvements de l'âme qu'elle séduit ; c'est en apaisant toute
a douceur et de l'harmonie, mais point d'impétuosité, point de grands mouvements  : le néant des vanités humaines, l'amitié, la mél
étincelèrent ; Tu naquis ; l'Éternel te prescrivit ta loi. Il dit au mouvement  : « Du temps sois la mesure. » Il dit à la nature
99 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
I Les adjectifs qui expriment une disposition de l’esprit, un mouvement du cœur relativement à tel acte, comme lœtus, joy
mmettre les plus grands crimes. Il s’emploie aussi avec les verbes de mouvement pour exprimer le but, l’intention, le motif. Ex. 
Tour. VII La préposition de, qui désigne dans le sens propre un mouvement de haut en bas, ou le lieu d’où l’on descend, com
XII La préposition ad, qui répond à la question quò, exprime un mouvement , une tendance vers, qu’il s’agisse du temps ou de
e devant, et se construit ordinairement avec un pronom et un verbe de mouvement . Ex. : Singulos præ se inermes mittebat. Sall. Il
t, à côté de, le long de, et s’emploie ordinairement avec un verbe de mouvement . Ex. : Amnis præter ipsa urbis mœnia defluebat. T
XVIII La préposition sub s’emploie élégamment avec l’accusatif de mouvement pour signifier à l’approche de, aux environs de,
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
, à la solitude, à la discipline, cet âge qui ne se plaît que dans le mouvement et dans le désordre, qui n’est presque jamais dan
à charge : il aime sa servitude, et ce qui lui pèse lui plaît ; et ce mouvement perpétuel, qui les engage en mille contraintes, n
ance, vous diriez toutefois que l’arbre s’égaye par la liberté de son mouvement . Ainsi, encore que les hommes du monde n’aient pa
raits essentiels du style de Bossuet. 2. Il y a dans cette prière le mouvement , l’essor lyrique d’une ode. 3. Psaumes, cxliv,
suet renouvelle sans cesse ces sujets d’éternelle méditation. 2. Ces mouvements partent du cœur. Il y a de l’enthousiasme dans la
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