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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
ndir ses jardins, de la vigne du pauvre et vertueux Naboth, qu’il fit mourir , et périt bientôt lui-même dans une bataille cont
on d’une flèche empoisonnée que lui décocha Pâris, frère d’Hector, il mourut de cette blessure, l’an 1200 avant J.-C. Les Grec
e. Elle fut mariée, en 1661 à Monsieur, frère unique de Louis XIV, et mourut en 1670 à l’âge de 26 ans, regrettée de la cour e
rt quelquefois d’un manteau. Asphalite (Lac), appelé aujourd’hui Mer Morte , à dix lieues est de Jérusalem. Il reçoit le Jour
de ce même Philippe. Marie-Thérèse fut mariée à Louis XIV en 1660, et mourut en 1683, âgée de 45 ans. Le roi, qui honorait sa
ère d’Orbe ou Orb, à deux lieues de la mer. Bourbon (Charles de). Il mourut en 1537, laissant trois fils, Antoine, roi de Nav
arles X. Ce prélat était alors prisonnier à Fontenai en Poitou, où il mourut l’année suivante, âgé de 67 ans. Brisach, ville
pour voir la duchesse, sa petite-fille, qui avait la petite vérole, y mourut , en 1686, âgé de 65 ans. II. Condé(Henri Jules de
de son père au passage du Rhin, et ensuite à la bataille de Senef. Il mourut en 1709, âgé de 66 ans. Cromwell(Olivier), né en
euse, ne couchant jamais deux nuits de suite dans la même chambre, et mourut d’une fièvre lente en 1658, âgé de 55 ans. Son ca
elques faiblesses, il fut du moins un parfait modèle de pénitence. Il mourut l’an 1515 avant J.-C., laissant 150 psaumes, où i
aste de Platon. – Oui, répliqua celui-ci, mais par un autre faste. Il mourut vers l’an 320 avant Jésus-Christ, âgé, dit-on, de
urbillon de feu, lui laissa son manteau et son esprit prophétique. Il mourut vers l’an 830 avant Jésus-Christ. Élysées (les c
sait que des légumes des herbes et des fruits qu’il y recueillait. Il mourut si pauvre, que le sénat fut obligé de marier ses
t réversibles à la France après la mort du roi Stanislas. Le cardinal mourut en 1743, âgé de 90 ans. Fontainebleau, bourg de
en France, où elle passa les seize dernières années de sa vie. Elle y mourut en 1669, âgée de 60 ans. François I, parvenu à l
et les sciences, lui mérita le titre de restaurateur des lettres. Il mourut en 1547. G. Géants. Voyez le mot Etna. Ge
es règnes d’Osias, de Joathan, d’Achaz, d’Ézéchias et de Manassès, et mourut dans un âge très avancé. Ses prophéties sont d’un
ier de la nation. Ce patriarche, né vers l’an 836 avant Jésus-Christ, mourut l’an 1689. Jeux, à peu près les mêmes que les Am
t reconnu roi à l’âge de sept ans, par les soins du grand-prêtre, qui mourut quelques années après, et qui en considération de
a l’administration de son royaume qu’il gouverna pendant 80 ans. Il y mourut l’an 1636 avant Jésus-Christ, après avoir fait ve
frères eurent jeté Joseph dans une citerne, à dessein de l’y laisser mourir de faim, il leur persuada, pour lui sauver la vie
le chef, devint la plus nombreuse et la plus puissante de toutes. Il mourut l’an 1636 avant J.-C. Jupiter, fils, selon la fa
ses amis les PP. Bourdaloue et Rapin, jésuites, Racine et Boileau. Il mourut en 1677, âgé de 60 ans. Lesdiguière (François-Em
rance. Il était né à Islèbe, dans le comté de Mansfeld, en 1483, et y mourut en 1546. M. Maintenon (Françoise d’Aubigné
stre par ses vertus que par son esprit et la prééminence de son rang, mourut en 1719, âgée de 84 ans, dans l’abbaye de Saint-C
. Médicis (Marie de), femme de Henri IV, et mère de Louis XIII. Elle mourut à Cologne, en 1642, réduite aux plus fâcheuses ex
orches et des flambeaux, et poussant des hurlements effroyables. Mer morte . Voyez Asphaltite (lac). Milan, capitale du duch
quer, comme il l’avait promis, cinq cents fautes dans cet ouvrage. Il mourut en 1623, à 74 ans. Morphée, ministre du dieu du
de la main de Dieu même, au milieu des éclairs, sur le mont Sinaï, et mourut âgé de 120 ans, l’an 1451 avant Jésus-Christ, sur
er, et prépara ainsi les immenses conquêtes de son fils Alexandre. Il mourut assassiné l’an 335 avant Jésus-Christ. Philipsbo
ais on ne sait, ni l’on ne saura probablement jamais qui il était. Il mourut à Paris dans le château de la Bastille en 1703, e
an (aujourd’hui la Terre-Sainte), et épouse du patriarche Jacob. Elle mourut en accouchant de Benjamin, l’an 1738 avant Jésus-
ère, la France acquit le Roussillon et une partie de la Catalogne. Il mourut en 1642. Rome, ville d’Italie, autrefois la plus
un degré de perfection, auquel personne n’était parvenu avant lui. Il mourut maréchal de France, à Paris, en 1707, après avoir
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
lle est immortelle ; tandis que le corps, après souffrir, ne sait que mourir  : c’est la seule variété et la seule péripétie qu
argnait pas, et que les Antonins même ne respectèrent pas. Ces hommes mouraient aussi avec courage ; mais il y eut dans leur mort
eut dans leur mort autre chose encore que le stoïcisme n’eut jamais. Mourez , Thraséas, mourez sans aller au sénat défendre vo
t autre chose encore que le stoïcisme n’eut jamais. Mourez, Thraséas, mourez sans aller au sénat défendre votre innocence, san
ux cris de la populace, cette vieille ennemie de tous les condamnés ; mourez , entouré de vos amis, et donnez-leur la dernière
rnière leçon de la sagesse sous les mauvais princes, la leçon de bien mourir . De quel air calme vous faites de votre sang des
e vous faites de votre sang des libations à Jupiter Libérateur ! Vous mourez , satisfait de sortir d’une vie où la vertu n’a ri
à s’envelopper de sa majesté et à se garder de toute souillure ; vous mourez sans ostentation comme sans espoir, ne croyant pa
instant, tout près de vous, dans le cirque, il y a aussi un homme qui meurt . Ce n’est pas un sénateur, un grand de Rome : c’e
e. Eh bien ! est-il troublé, abattu ? Pas plus que vous, Thraséas. Il meurt , comme vous, sans regrets, sans remords ; mais, c
ous, sans regrets, sans remords ; mais, ce que vous ne faites pas, il meurt avec espoir et avec joie. — De l’espoir, lui ! et
encore dans ses yeux, sous la griffe même des lions ! Il a vécu et il meurt pour Jésus-Christ ; il meurt en priant pour ses f
griffe même des lions ! Il a vécu et il meurt pour Jésus-Christ ; il meurt en priant pour ses frères chrétiens, afin qu’ils
ir. Ce n’est rien. — Ce rien était tout, et il ne le fit pas ; car il mourut . C’est là un peu mon histoire ; seulement je n’ai
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
les ; revient à Babylone, craint, respecté, adoré comme un Dieu, et y meurt l’an 513 avant J.-C., âgé de 35 ans. Alexandre, q
, pour le faire bannir à son tour. Il vivait l’an 490 avant J.-C., et mourut si pauvre, quoiqu’il eût eu le maniement des deni
, en accordant une protection spéciale à ceux qui les cultivaient. Il mourut à Nole, en revenant de Naples, l’an 14 de J.-C.,
n mariage, à son goût pour la solitude, et y passa toute sa vie. Elle mourut en 1690, âgée de 30 ans. Louis XIV fut la voir da
retirât. — Non, non, répondit le roi, il est bon que je voie comment meurent mes pareils. Quelques moments après, le roi dit a
de Marie-Anne de Bavière, et oncle de Louis XV. Il naquit en 1686, et mourut en 1714. Il y avait quelque temps qu’il était ent
du duc de Bourgogne, et frère aîné de Louis XV. Il naquit en 1707, et mourut âgé de cinq ans, la même année que son père. C
et son zèle pour la religion. Il était monté sur le trône en 768, et mourut en 814. Circé, fameuse magicienne ; fille, selon
abandonnée, elle en ressentit une si vive douleur, qu’elle se laissa mourir de faim. Le dieu en eut pitié, et la métamorphosa
i s’affaiblissait de jour en jour, il se rembarqua, le 6 novembre. Il mourut à Paris en 1709. Crœsus, roi de Lydie dans l’Asi
anté de Louis XIV, qui était bien meilleure que celle de son fils. Il mourut de la petite vérole en 1711, âgé de 50 ans. Dion
mmé dans son testament son successeur à l’Empire. Mais ce jeune héros mourut d’une chute de cheval à l’âge de 30 ans, laissant
ement établie. Les Français prirent Philipsbourg à sa vue en 1734. Il mourut à Vienne en 1736, sans avoir été marié. Euphrate
l se vit délivré du joug des Assyriens, auxquels il payait tribut. Il mourut l’an 698 avant Jésus-Christ, âgé de 53 ans, après
n une prison perpétuelle. Enfermé dans la citadelle de Pignerol, il y mourut , suivant le bruit commun, en 1680. Fribourg, gra
ur. On attendait du nouveau monarque de bien grands succès, lorsqu’il mourut en 1100, après un règne d’un an. H Hébé, f
et de bonté envers ses ennemis, même les plus déclarés. Cependant il mourut assassiné, en 1610 dans la rue de la Ferronnerie
Tibériade, et se perd dans le lac Asphaltite, appelé aujourd’hui Mer morte . Juda (royaume de), composé seulement de deux tr
acre de tous les enfants mâles qui étaient au-dessous de deux ans. Il mourut rongé de vers, deux ou trois ans après la naissan
rès de Massoure, non loin de Damiette, en Égypte. Dans la seconde, il mourut de la peste, en 1270, sous les murs de Tunis, qu’
soumit. Il lui donna même le gouvernement de l’Île-de-France. Mayenne mourut à Soissons en 1611, ne laissant qu’un fils, mort,
un titre d’honneur pour les grands qui l’imitent sous ce rapport. Il mourut l’an 8 avant Jésus-Christ. Mémoire (déesse de) o
es murs de cette ville ; fut blessé l’année suivante à Nordlingue, et mourut de ses blessures. On l’enterra dans le champ de b
ériclès eut la douleur de voir périr tous ses enfants de la peste, et mourut lui-même de ce fléau, l’an 429 avant Jésus-Christ
accomplit aussi leur second vœu qu’ils lui avaient adressé, de ne pas mourir l’un sans l’autre. Après une longue suite d’année
neur de la reine Marie-Thérèse, et gouvernante du grand dauphin. Elle mourut , en 1671, âgée de 64 ans. Reims, ville de France
une érudition immense. Il était né, en 1518, à Semur en Bourgogne, et mourut , en 1653, aux eaux de Spa, bourg d’Allemagne, dan
rincesse aimait tendrement son époux, et l’aimait pour lui-même. Elle mourut en 1712. Voyez le mot Bourgogne. Scythie, vaste
tions, et d’y voir Pisistrate, seul maître absolu du gouvernement. Il mourut deux ans après, l’an 559 avant J.-C. Sphinx (le)
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
Tomber, comme une perle, au sein profond des eaux2 ? Ah ! si tu dois mourir , bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer pl
n an après, il était nuit ; J’étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père3, Au chevet du lit vint s’asseoir Un orp
tent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affreux ; Mais maint
voix du génie Devient du genre humain l’universelle voix… Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au fond d’une chapell
Ou faut-il croire, hélas ! ce que disaient nos pères, Que, lorsqu’on meurt si jeune, on est aimé des dieux ? Ce qu’il nous
d’hui sa faveur inconstante A des gens dont pas un, certes, n’en doit mourir . Connaissais tu si peu l’ingratitude humaine ? Qu
noir s’épancher, Tu savais quelle main venait de te toucher1. ……………… Meurs donc ! ta mort est douce, et ta tâche est remplie
ans mentir, Réponds-moi, toi qui m’as fait naître, Et demain me feras mourir  ! Dès que l’homme lève la tête, Il croit t’entrev
it lui-même un poëte d’un certain mérite ; il est mort en 1832. 4. Mourir . Le poëte a souvent trouvé de beaux accents pour
un poëte blessé au cœur. 3. Célèbre cantatrice, née à Séville, 1807, morte en 1836. Elle débuta en 1825, à l’opéra italien d
jusqu’à ce que Dieu lui-même l’éteigne en nous. Joubert. 1. Il faut mourir aimable, si l’on peut. Naître obscur et mourir il
. Joubert. 1. Il faut mourir aimable, si l’on peut. Naître obscur et mourir illustre, ce sont les Jeux termes de l’humanité.
a trouvé ce qu’on cherchait, on n’a pas le temps de le dire ; il faut mourir . » Joubert. 4. Dieu éclaire ceux qui pensent sou
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
s pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qui meurt abandonnée, Qui n’a pas dû rester2 pour voir mour
que pour lui, qui meurt abandonnée, Qui n’a pas dû rester2 pour voir mourir son fils ; Dieu jeune, viens aider sa jeunesse. A
pitoyable ? Ton funeste silence est-il inexorable ? Mon fils, veux-tu mourir  ? Tu veux, dans ses vieux ans, Laisser ta mère se
rtume. Ne lèveras-tu point ces yeux appesantis ? — Ma mère, adieu, je meurs , et tu n’as plus de fils. Non, tu n’as plus de fi
vre accable ma faiblesse ; Tout me pèse, et me lasse. Aide-moi, je me meurs . Tourne-moi sur le flanc. Ah ! j’expire ! ô doule
Quoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui,  Je ne veux pas mourir encore3. L’illusion féconde habite dans mon sein.
aux campagnes du ciel  Philomèle chante, et s’élance. Est-ce à moi de mourir  ? Tranquille je m’endors, Et tranquille je veille
if ! 1. Elle est en prison. Comparez les plaintes d’Iphigénie qui va mourir . (Racine.) 2. Ce trait rappelle Gilbert : Au ba
t : Au banquet de la vie, infortuné convive, J’apparus un jour, et je meurs . 3. Chénier dit ailleurs : Je meurs, avant le
vive, J’apparus un jour, et je meurs. 3. Chénier dit ailleurs : Je meurs , avant le soir j’ai fini ma journée. 1. Son fr
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
à tes yeux des maux qu’il ne sent pas ? Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n’arrête Le fer que le cruel tient levé sur
ur ta tête. Je l’en puis détourner, et je t’y vais offrir… Non, tu ne mourras point, je ne le puis souffrir. Allons trouver Pyr
barras funeste. Non, non, encore un coup laissons agir Oreste : Qu’il meure , puisqu’enfin il a dû le prévoir, Et puisqu’il m’
ses transports le seul soin qui lui reste. Hermione. Le perfide ! il mourra . Mais que t’a dit Oreste ? Cléone. Oreste avec s
e désordre extrême : Tout me sera Pyrrhus, fût-ce Oreste lui-même. Je mourrai . Mais au moins ma mort me vengera. Je ne mourrai
Oreste lui-même. Je mourrai. Mais au moins ma mort me vengera. Je ne mourrai pas seule, et quelqu’un me suivra. Acte V, Sc
e suis, si je l’en crois, un traître, un assassin. Est-ce Pyrrhus qui meurt  ? et suis-je Oreste enfin ? Quoi ! j’étouffe en m
 : Pour qui ? pour une ingrate à qui je le promets, Qui même, s’il ne meurt , ne me verra jamais, Dont j’épouse la rage : et,
herchez-vous chez les morts quelque nouvel outrage ? Et parce qu’elle meurt faut-il que vous mouriez ? Oreste. Elle meurt !
orts quelque nouvel outrage ? Et parce qu’elle meurt faut-il que vous mouriez  ? Oreste. Elle meurt ! dieux ! qu’entends-je !
age ? Et parce qu’elle meurt faut-il que vous mouriez ? Oreste. Elle meurt  ! dieux ! qu’entends-je ! Pylade. Hé quoi ! vous
e à ta colère, Pour être du malheur un modèle accompli : Hé bien ! je meurs content, et mon sort est rempli1. Où sont ces deu
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
nsporte ; Et loin de la pleurer d’avoir perdu le jour, Crois qu’on ne meurt jamais quand on meurt de la sorte1. L’obéiss
a pleurer d’avoir perdu le jour, Crois qu’on ne meurt jamais quand on meurt de la sorte1. L’obéissance On va d’un p
ombe mon honneur ! Faut-il de votre éclat voir triompher le comte, Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? Comte, s
r ton courage : Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ; Meurs ou tue2. Au surplus, pour ne te point flatter, Je
sa couronne ; Mais, je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on me
e la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort2 ? Pauline. Q
e, et que je t’ai portée1, Quand tu me veux quitter, quand tu me fais mourir , Te peut-elle arracher une larme, un soupir ? Tu
r, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née. Pauline. Que dis-tu, malheur
e. Vous préfèrez le monde à la bonté divine ! Pauline. Va, cruel, va mourir  ; tu ne m’aimas jamais. Polyeucte. Vivez heureus
. Je vous l’ai déjà dit, et vous le dis encore, Vivez avec Sévère, ou mourez avec moi. Je ne méprise point vos pleurs, ni votr
et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mourir pour nous avec ignominie. Et qui, par un effort d
pereur. Félix. Enfin ma bonté cède à ma juste fureur : Adore-les, ou meurs . Polyeucte. Je suis chrétien2 Félix. Impie ! A
e1, adieu ; conservez ma mémoire. Pauline. Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs. Polyeucte. Ne suivez point mes pas,
nservez ma mémoire. Pauline. Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs . Polyeucte. Ne suivez point mes pas, ou quittez
uelle vertu, quel devoir accomplissez-vous dans la journée ? Et si je mourais demain, quel souvenir pourrait vous calmer sur vo
sonne serré. Il y a en elle de la Romaine. Elle a des principes. 2. Meurt pour son Dieu. Pauline ne doit plus comprendre. C
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
; un paysan même, non de France, où l’on prétend qu’il faut les faire mourir de misère, afin qu’ils nous fassent vivre, mais d
t prendre, un mauvais présent ; et si ce n’est pas toujours un mal de mourir , c’en est fort rarement un de vivre. Vivre, ce n’
i qui a le plus senti la vie. Tel s’est fait enterrer à cent ans, qui mourut dès sa naissance. Il eût gagné de mourir jeune :
ait enterrer à cent ans, qui mourut dès sa naissance. Il eût gagné de mourir jeune : au moins il eût vécu jusqu’à ce temps-là.
ions immortels, nous serions des êtres très-misérables. Il est dur de mourir , sans doute1 ; mais il est doux d’espérer qu’on n
, et pas au delà, en font pour nous le pire des maux. La nécessité de mourir n’est à l’homme sage qu’une raison pour supporter
rop courte. Vivre et jouir seront pour lui la même chose ; et, dût-il mourir jeune, il ne mourra que rassasié de jours1. L
jouir seront pour lui la même chose ; et, dût-il mourir jeune, il ne mourra que rassasié de jours1. Le sentiment moral 2
rands défauts, et je sens vivement tous mes vices. Avec tout cela, je mourrai plein d’espoir dans le Dieu suprême, et très-pers
mble mieux à aujourd’hui que demain ; il y aurait quelque curiosité à mourir , c’est-à-dire à n’être plus un corps, mais à être
a été plus long ; ils ne commencent à se réveiller que quand il faut mourir . S’ils repassent alors sur tout le cours de leurs
emps. « Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir  ; il ne se sent pas naître, il souffre à mourir,
ts : naître, vivre et mourir ; il ne se sent pas naître, il souffre à mourir , et il oublie de vivre. » 2. Chateaubriand a
ute la nature criant à l’encontre, quelquefois : “Ce m’est un gain de mourir ” ; et quelquefois : “Je me réjouis dans les affli
out de nos facultés que de notre carrière, et si notre cœur épuisé ne mourra point avant nous. Je vois que ces vulgaires épicu
rendez le séjour de mon pays insupportable ; c’est vous qui me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolati
i, il quitta son portefeuille avec Turgot. Défenseur de Louis XVI, il mourut sur l’échafaud. 2. Rousseau, dans son Ermitage d
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
ir été reçu, non sans lutte et sans peine, à l’Académie française que mourut ce rare écrivain, qui, à côté de quelques tours l
el moyen de guérir de cette langueur ? Le plus court, Irène, c’est de mourir , comme ont fait votre mère et votre aïeule. Fils
avec soi-même pour ne la pas craindre. Si de tous les hommes les uns mouraient , les autres non, ce serait une désolante afflicti
mouraient, les autres non, ce serait une désolante affliction que de mourir . Une longue maladie semble être placée entre la v
la mort, afin que la mort même devienne un soulagement et à ceux qui meurent et à ceux qui restent. Le regret qu’ont les homme
a été plus long ; ils ne commencent a se réveiller que quand il faut mourir . S’ils repassent alors sur tout le cours de leurs
gtemps. Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir  : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir,
ts : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir , et il oublie de vivre. Ibid. 1. Nous l’avon
ar le sacrifier. Jeté en prison, Jacques Cœur réussit à s’échapper et mourut , après une carrière très-agitée, en 1461 : il a t
10 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
iviles qui ne respectèrent pas sa retraite pacifique et studieuse. Il mourut dans son évêché d’Auxerre, en 1593, sans avoir eu
e. Car il advient souvent que noz amis tombent malades, voire1 qu’ils meurent , que nous n’en sçavons rien pendant que nous diff
eur apporte une habitude de ne pouvoir plus pecher, et embellir leurs meurs d’innocence, pour peu que la raison y mette la ma
à soy, considere circonspectement toutes choses, et ordonne mieux ses meurs et sa vie. Car cela est une des proprietez du vic
mmée Lycée. Accusé d’impiété, il s’établit à Chalcis, en Eubée, où il mourut . 9. Un causeur si fâcheux. 10. Fâcher, qui vie
flots de sang. Il gouverna Rome deux ans en maître absolu, abdiqua et mourut en 78. C’est en allant combattre Mithridate qu’il
s, il ouvrit dans un faubourg de la ville l’école nommée Académie. Il mourut en 348 ou 347. 6. Lourde. Grief vient de gravem,
11 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
veau l’essor audacieux De l’oiseau du tonnerre égaré dans les cieux ; Meurs d’ennui, j’y consens : sois barbare à ton aise ;
De tous nos serviteurs c’est le moins exigeant ; Il naît, vieillit et meurt sous le chaume indigent ! Aux injustes rigueurs d
le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée,          Et je crus mourir à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait
et reviens près de moi. — Hélas ! et, tout petit, faudra-t-il que je meure           Sans avoir rien gagné pour toi !      
re           Sans avoir rien gagné pour toi !           Non, l’on ne meurt point à mon âge ; Quelque chose me dit de reprend
espérer ! Que puis-je attendre enfin ! J’avais une marmotte, elle est morte de faim. Et, faible, sur la terre il reposait sa
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
osophe que Boileau surnomma le Contemplateur, on aime le comédien qui mourut victime de son art et de sa bienfaisance. Que dir
pprêter le souper. Maître Jacques. Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que la mienne. Valère.
nc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais que cela fût mis d’une
ux que ce que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Le maître de philosophie. Il faut bien
ièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien : D’amour mourir me font, belle
le marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien : D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien 
beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir . Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise,
n : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’amour me font.
r me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’amour, mourir . M. Jourdain. Mais, de toutes ces façons-là, la
e. Celle que vous avez dite3 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. M. Jourdain. Cependant je n’ai point é
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
ses enfants. Mes ennemis, ont dit dans leur colère :         Qu’il meure , et sa gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le
votre beauté sacrée         Tant d’amis sourds à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée,     
té Frappe, en courant, son chien qui jappe épouvanté, La voilà qui se meurt de tendresse et d’alarmes ; Un papillon souffrat
i que d’A. Chénier. 1. Ce fut à l’Hôtel-Dieu, et huit jours avant de mourir , que Gilbert, réalisant en quelque sorte la charm
e de ses Élégies, comme par un pressentiment de son propre sort : Je meurs  : avant le soir j’ai fini ma journée… Voy., au c
ement se retrouve encore dans Voltaire, dernière scène d’Alzire : Je meurs  : le voile tombe ; un nouveau jour m’éclaire. On
14 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
euse phrase de M. Jourdain : « Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. » Le maître de philosophie, après avoir
des terminaisons variées. Ainsi pourquoi dit-elle : Vos yeux me font mourir  ? et ne peut-elle pas dire : Vos yeux M. Jourdain
me font mourir ? et ne peut-elle pas dire : Vos yeux M. Jourdain font mourir  ? C’est que la forme me au lieu de je ou moi indi
e ne l’est point ? Pourquoi ne dit-on pas en français : vos yeux font mourir me, comme on dit : vos yeux font mourir M. Jourda
s en français : vos yeux font mourir me, comme on dit : vos yeux font mourir M. Jourdain ? C’est que, tout en admettant la néc
omme usuelle. La construction naturelle est évidemment, vos yeux font mourir me ; si la construction usuelle, vos yeux me font
os yeux font mourir me ; si la construction usuelle, vos yeux me font mourir , s’en écarte, c’est que, grâce à la forme toute s
e, elle satisfait à l’harmonie, sans blesser la clarté. Vos yeux font mourir M. Jourdain, voilà la construction à la fois natu
et de la vivacité, on substitue : 1° Le présent au passé : « Turenne meurt , tout se confond, la fortune chancelle, la victoi
15 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
deux enfants qui faisaient sa consolation, Edouard et Sophie. Sophie meurt à 17 ans. La dame vous a écrit cette triste nouve
n amitié n’a pu le secourir, Quelquefois sur sa tombe, il s’obstine à mourir . Delille. Avis. Indiquez d’abord quelques figur
brasier ardent. —  Régulus retourna volontairement à Carthage pouf y mourir dans un affreux supplice, — Vous aurez soin, immé
, de grands caractères, mais divers : l’un, emporté d’un coup soudain meurt pour son pays, comme un Judas Machabée : l’armée
ar les armes au comble de la gloire comme un nouveau David, comme lui meurt clans son lit, en publiant les louanges de Dieu e
se action, enfin, de n’oser jurer par la croix de saint Lô de peur de mourir dans l’année. Les ombres du monarque et de l’hist
d’enrichir en un jour l’Achéron Faisait aux animaux la guerre, Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n’en voy
, il regarde la nature49 — Tandis qu’il croît — un vieil oiseau vient mourir sur les bords du fleuve — … Avis. Dans l’énuméra
éviterez toute répétition et la monotonie de ton. N° 108. — La Mer Morte Le voyageur, qui s’approche de la Mer Morte, o
n. N° 108. — La Mer Morte Le voyageur, qui s’approche de la Mer Morte , oublie la fatigue, la soif et les dangers du che
que sel et soufre. On n’y voit ni semence, ni herbe. — L’épithète de morte convient à la terre aussi bien qu’à l’eau. — Des
naît plus son chemin. Vos outres pleines d’eau se vident, votre guide meurt étouffé, son dromadaire disparaît. Découragé, vou
nt — … Il dit : — J’ai soif69… Enfin il dit : — Tout est consommé, et meurt — … N° 124. — La Grande-Chartreuse. (Forme
re, et, demandant quel est leur dessein. (1) — Ils répondent : Que tu meures . A ce moment ses clercs se réfugièrent au pied d
l vivait encore, au milieu du camp désespéré — … car, on savait qu’il mourrait au moment où le fer serait arraché de sa blessure
nde alors qu’on arrache le javelot. — Un de ses amis s’écrie : — Vous mourez , Epaminondas, si du moins vous laissiez des enfan
le. — Tourments. — Nouveaux refus de sacrifier aux idoles. — Ponticus meurt glorieusement. — Blandine n’avait cesse d’encoura
s fils se fit soldat, l’autre marin, la jeune fille disparut, le père mourut de chagrin et la mère se plaignit à Dieu, qui exi
vait été renfermé dans une tour, et condamne par Roger, son ennemi, à mourir de faim avec ses quatre enfants. Il raconte dans 
Gaddo égaré, me dit : — Mon père, que ne viens-tu me secourir ? et il mourut . Ainsi firent les trois autres du cinquième au si
sur leurs cadavres, et la douleur n’ayant pu me tuer, la faim me fit mourir . N° l54. — Le Génie des Tempêtes Expositio
la rage qui combat — … Enfin Clorinde reçoit dans la poitrine un coup morte  ! — … Elle tombe ; mais en tombant un rayon céles
dans ses bras et serrée contre sou cœur une jeune fille de neuf ans, morte , vêtue de blanc et parée comme pour une fête — …
ain, et disait : Allocution de l’enfant aux passants : notre mère est morte , notre père aussi, nous avons froid et faim, faut
e mère est morte, notre père aussi, nous avons froid et faim, faut-il mourir  ? — …La foule cessa de passer — … Ils frappèrent
L’Arabe au désert Exposition. Un Arabe était dans le désert et se mourait de faim — … Nœud. Il trouve un sac de cuir et cr
ain répond qu’il ne connaît que l’art de guérir et non celui de faire mourir , et demande la permission de se retirer — … Le ca
au capitaine de sauver leur maîtresse cette pauvre mère qui consent à mourir si l’on veut adopter son enfant : ce sont tà de b
réussir parce que, dès sa jeunesse, il s’est habitué aux poisons. Il mourra donc les armes à la main ; il fait ouvrir son pal
onsultant votre histoire moderne. Sa femme Ulrique-Eléonore venait de mourir . Quoique dur envers elle il fut touché de sa mort
ssemblés à la porte d’une seule maison dont le propriétaire venait de mourir . L’empereur fut bientôt reconnu et salué par des
aliénés de Glascow. Le médecin en chef de cet établissement venait de mourir . C’était un homme qui aimait son art avec passion
… C’était vous — … L’hiver n’était pas fini, que la fille et la mère moururent dans les bras l’une de l’autre — … et l’on vit de
aller sur ta terre, il pousse des soupirs d’amour vers le ciel — … Il meurt , on ouvre son corps, et l’on voit ces paroles écr
t — La nuit vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la pauvre mère meurt de douleur au point du jour suivant — … Depuis, s
us qu’une fois par an et en costume de magistrat — Celui qui le voit, meurt dans l’année — … Celui qui trouble son repos est
l’ai vu de mes yeux, Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux ; «  Meurs , tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes. »
mplira ce dernier acte de la justice des dieux ; mais a enfin je vais mourir , ma fille, coupe sur mon front une boucle de mes
ort aura tout purifié. » Après un long silence, il ajouta : « Je vais mourir  ! à cet instant solennel, je sens à la fois la pu
e la malédiction paternelle. « Mon père, s’écriait-elle, avant que de mourir , pardonnez à mes frères, les dieux, n’en doutez p
a pas sans récompense ; ma fille, crois en les paroles d’Œdipe qui va mourir  ; adieu. » Antigone s’éloigne en pleurant. Bientô
ens. L’empereur leur a ordonné d’abjurer leur loi ou de se préparer à mourir . Un grand nombre de ces guerriers veut se révolte
rer à mourir. Un grand nombre de ces guerriers veut se révolter et ne mourir que les armes à la main en combattant leurs persé
accomplir ces actes odieux, cherchez un autre chef, pour moi, je veux mourir — … Imitez mon exemple, et sachez succomber en ch
e ! Partir, c’est s’exiler — … Nous sommes ici, il faut y rester ou y mourir — … Il n’y a pas de couronne au-delà de la mer ;
rester auprès d’elle. : D’abord elle lui parle de son père ; quand il mourut , elle était jeune encore, mais elle ne voulut poi
lâcheté. Ils ont enfin ce qu’ils désiraient. La pauvre fille près de mourir ne les épouvante plus sans doute ? Ils n’ont pas
e Dieu. Ils voulaient ravir sa couronne au roi de France, et ils font mourir dans les supplices une fille innocente ; ils sont
injustes ; mais Dieu qui l’a rendue victorieuse lui donne la force de mourir . Ce Dieu va les poursuivre, car sa mort criera ve
Note. Elisabeth, reine d’Angleterre, a pris la détermination de faire mourir Marie-Stuart. Melvil la conjure de renoncer à ce
la force ; mais il faut que Xercès apprenne comment les Grecs savent mourir . Sa victoire le fera trembler, et s’il ose s’avan
ner, si a-t-on pris d’avance le parti de me condamner, je suis prêt à mourir . Maïs non, je suis devant des juges et non devant
é et délibère sur leur sort ; on est généralement d’avis de les faire mourir . Un vieillard, père de deux fils qui ont perdu la
u un arrêt de mort éternelle ; car, vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui. Tous ces désirs d
tier de son nom ; la mère le trouve parfait. Si le chef de La famille meurt , on se console assez vite ; mais si l’héritier vi
famille meurt, on se console assez vite ; mais si l’héritier vient à mourir , la désolation n’a plus de bornes. Eh bien ! Poli
na ne put, à cause de sa mauvaise santé, continuer la prédication, et mourut à la fleur de son âge. 117. L’humble Oratoire bâ
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
e elle. Il faudra également dire d’une femme : on l’a laissée tomber, mourir , parce que le pronom la est le régime de laissée,
st le régime de laissée, ne pouvant être celui des infinitifs tomber, mourir , qui sont des verbes neutres : c’est-à-dire, on a
qui sont des verbes neutres : c’est-à-dire, on a laissé elle tomber, mourir . Mais on dira : on l’a fait tomber, mourir, et no
, on a laissé elle tomber, mourir. Mais on dira : on l’a fait tomber, mourir , et non pas faite, parce qu’on ne pourrait pas di
pas faite, parce qu’on ne pourrait pas dire : on a fait elle tomber, mourir  : il faudrait dire : on a fait tomber, mourir ell
on a fait elle tomber, mourir : il faudrait dire : on a fait tomber, mourir elle. Le pronom la est régi par les deux verbes f
omber, mourir elle. Le pronom la est régi par les deux verbes fait et mourir , qui étant ici mots inséparables, présentent une
s’est laissée aller : elle s’est laissée tomber : elle s’est laissée mourir . Laissée, parce que le pronom se est régi par ce
om se est régi par ce participe, et non par les verbes aller, tomber, mourir , qui sont des verbes neutres ; c’est-à-dire, elle
des verbes neutres ; c’est-à-dire, elle a laissé elle aller, tomber, mourir . Il faut dire au contraire, elle s’est laissé séd
, et l’Académie, qu’il faut dire d’une femme : on l’a laissée tomber, mourir  : elle s’est laissée aller, tomber, mourir. Waill
e : on l’a laissée tomber, mourir : elle s’est laissée aller, tomber, mourir . Wailly pense, au contraire, qu’il faut dire au m
faut dire au masculin, en parlant d’une dame : on l’a laissé tomber, mourir  : elle s’est laissé aller, tomber, mourir. Pourqu
ame : on l’a laissé tomber, mourir : elle s’est laissé aller, tomber, mourir . Pourquoi ? Parce que, suivant lui, on dit toujou
rquoi ? Parce que, suivant lui, on dit toujours : on a laissé tomber, mourir madame la présidente, et qu’on ne dirait pas bien
t qu’on ne dirait pas bien : on a laissé madame la présidente tomber, mourir . Il est aisé de répondre d’abord qu’on dit toujou
ès correctement, en disant : on a laissé madame la présidente tomber, mourir  ; et que si l’on dit ordinairement : on a laissé
 ; et que si l’on dit ordinairement : on a laissé tomber, on a laissé mourir madame la présidente ; c’est parce que ces mots,
it par les conseils de ses favoris, avait laissé ce malheureux prince mourir de faim dans sa prison. = Nous avons laissé tous
erait en effet absurde de dire, par exemple : on a fait ces personnes mourir , c’est-à-dire, qui mouraient, ou qui étaient près
dire, par exemple : on a fait ces personnes mourir, c’est-à-dire, qui mouraient , ou qui étaient près de mourir ; tomber, c’est-à-
personnes mourir, c’est-à-dire, qui mouraient, ou qui étaient près de mourir  ; tomber, c’est-à-dire, qui tombaient, ou qui éta
tre de avant le second : = le brave militaire aime autant, aime mieux mourir , que de faire la moindre lâcheté dans les combats
s vers de Voltaire : J’ai prévu ta réponse. Il vaut mieux expirer Et mourir avec toi, que se déshonorer. Il aurait fallu, qu
e. Ainsi ne dites pas avec un historien, les habitants, déterminés à mourir , plutôt qu’à se rendre, firent une très vigoureus
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
Pascal10 seul, s’il est du cortége, a prié. Mais M. de Sacy, comment meurt -il ? Vous le savez11 ; nous avons suivi son cercu
ours suivants, dans le mois, dans l’année, les voilà qui se mettent à mourir , et les messieurs aussi2 ; ils meurent coup sur c
née, les voilà qui se mettent à mourir, et les messieurs aussi2 ; ils meurent coup sur coup, frappés au cœur par cette mort de
continue les traditions de Montaigne. 7. Femme célèbre, née en 1566, morte en 1645 ; Montaigne l’appelait sa fille d’allianc
tionnaire historique et critique, était un vif esprit. Né en 1647, il mourut en 1706. Naudé, médecin distingué (1600-1653), fu
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
squ’à sa dernière heure : « Marthe, me disait-il, si Dieu veut que je meure , « Dis-lui que son ami lui laisse tout son bien,
le jardin, et de tout parcourir, D’y revivre un moment, fallût-il en mourir  ! Ma sœur et moi, cédant à tout par complaisance,
i tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi morte  ; Et, dans le moment même où la secrète porte Se
eul il sait aussi par quel secret rapport Tu vis de son regard, et tu meurs de sa mort, Et par quelle pitié pour nos cœurs il
De ce qui s’aima tant la tendre sympathie, Homme ou plante, jamais ne meurt anéantie : Dieu la brise un instant, mais pour la
ns l’humble regard de ce tendre épagneul, Qui conduisait l’aveugle et meurt sur son cercueil !!! Viens, viens, dernier ami
sagesse divine, dans les études sérieuses, parmi les livres, société morte du solitaire ; le soir, quand le marguillier a pr
le sanctuaire, mais retentit encore dans le cœur de son troupeau ; il meurt  ; une pierre sans nom marque sa place au cimetièr
chien, mon joli Bijou est malade, si malade que je crains qu’il n’en meure . Pauvre bête ! comme il est oppressé, comme il gé
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
e de Lavardin ; nous ne voulons point d’une amie qui veut vieillir et mourir par sa faute : il y a de la misère et de la pauvr
a moindre marque de votre souvenir. Je vois bien que je pourrais être morte deux ou trois ans sans vous en inquiéter, si mon
au temps où nous nous reverrons, la réponse n’est pas si aisée. J’en meurs d’envie, vous pensez bien. Mais il faut achever d
es objets. Pour cela, il ne faut pas se borner à reproduire la nature morte , il faut la vivifier par le sentiment ; il faut s
fuit ni ne cherche son ennemi. On voit aisément qu’il craint moins de mourir que de mal faire, et qu’il redoute le crime et no
ues rayons tremblants qui combattent la nuit ; L’ombre croit, le jour meurt , tout s’efface et tout fuit. Qu’un autre à cet as
, ma fin. Qui m’en a détaché ? qui suis-je ? et que dois-je être ? Je meurs , et ne sais pas ce que c’est que de naître. Toi,
ut commence, tout s’use, Tout marche vers un terme, et tout naît pour mourir . Dans ces prés jaunissants tu vois la fleur langu
l’heure présente ait de trouble et d’ennui,            Je ne veux pas mourir encore. 2° Qu’un stoïque aux yeux secs vole emb
da ciel            Philomèle chante et s’élance. 4° Est-ce à moi de mourir  ? Tranquille je m’endors, Et tranquille je veille
mours des baisers, les Muses des concerts :            Je ne veux pas mourir encore. 8° Ainsi, triste et captif, ma lyre tou
il, l’espérance, les fleurs, la verdure, la poésie ; elle ne veut pas mourir encore. Avouons-le pourtant : malgré l’exquise se
disposition est tout à fait propre à l’élégie. 4° Est-ce à moi de mourir  ? etc. Il y a une antithèse heureuse dans ces
la même pensée, car la captive n’en a qu’une seule : elle ne veut pas mourir  ; elle a débuté par là dans la première strophe :
rir ; elle a débuté par là dans la première strophe : Je ne veux pas mourir encore. Elle a répété souvent la même chose en d
c’est l’écho de sa pensée, le refrain de son chant : Je ne veux pas mourir encore. Non, elle ne devait pas mourir ; le vœu
e son chant : Je ne veux pas mourir encore. Non, elle ne devait pas mourir  ; le vœu du poète attendri devait fléchir le dest
20 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
, resolutaque legum Frenis Musa ruit… (Lucain, II.) Quand Ronsard mourut en 1585 à l’âge de soixante et un ans, une nouvel
s l’aurait envoyé à l’échafaud sans l’intervention de Calvin, il alla mourir à Turin. Dans les conditions diverses de cette ex
que j’entens, Si je ne puis au printemps arriver, Je suis taillé36 de mourir en yver, Et en danger, si en yver je meurs, De ne
iver, Je suis taillé36 de mourir en yver, Et en danger, si en yver je meurs , De ne veoir pas les premiers raisins meurs.     
en danger, si en yver je meurs, De ne veoir pas les premiers raisins meurs .     Voylà comment depuis neuf moys en ça37 Je s
este) Est aussi seure, advenant mon trespas, Comme advenant que je ne meure pas.     Advisez donc : si vous avez desir De rie
’ay, Pour dénicher ou la pye, ou le geay Ou pour jeter des fruictz ja meurs et beaulx A mes compaings qui tendoient leurs cha
it, désarma toute colère, et, heureux jusqu’au bout, il s’endormit et mourut sous les fleurs sans épines que ses vainqueurs, g
scu si longuement, Pour me mourir107 si douloureusement ? Plustost on meurt , tant moins la mort est grève108… Que dis-je ? ou
loing ! Et pour autant, il est tres grand besoing De vivre ainsi que mourir on desire. Or ça, mon filz ! (helas ! que vay-je
l appuy de ma foible vieillesse ! Las ! mon amy, mon amy, je voudrois Mourir pour vous cent millions de fois ; Mais le Seigneu
tout, et de Dieu et de vous. Mais qu’ay je faict, qu’ay je faict pour mourir  ? He Dieu, he Dieu, veuille me secourir ! ABRAHAM
ABRAHAM. Qui t’occira, mon filz ? mon Dieu, mon Dieu, Ottroye moy de mourir en ce lieu ! ISAAC. Mon pere. ABRAHAM.           
pensé cela ? ISAAC. Or donc, mon pere, il faut comme je voy, Il faut mourir . Las, mon Dieu, aide moy ! Mon Dieu, mon Dieu, re
é ? Fut il jamais une telle amitié ? Fut il jamais pitié ? ah, ah, je meurs . Je meurs, mon filz. ISAAC.                      
jamais une telle amitié ? Fut il jamais pitié ? ah, ah, je meurs. Je meurs , mon filz. ISAAC.                                
Il est aisé de me reprendre, Mais malaisé de faire mieux. Quand il mourut on couvrit sa tombe de fleurs et de vers. R. Garn
, la belliqueuse Mlle de Gournay, cherchassent à raviver cette gloire morte en lui consacrant une édition monumentale, qui la
ur ; Mais, batue ou de pluye ou d’excessive ardeur, Languissante elle meurt , fueille à fueille desclose153. Ainsi, en ta pre
erté Pour un-petit201 d’honneur servement acheté ! Quoi ? faut-il pas mourir  ? Bien que l’homme se face Riche en trésor mondai
mme se face Riche en trésor mondain et tous ceux de sa race202, Si203 mourra il pourtant, et ne sera cognu Non plus qu’un croc
ng, et va suivre la guerre, Et d’une belle playe en l’estomac ouvert, Meurs dessus un rempart de poudre tout couvert. «      
ux, tendent tousjours la main, Et tant plus ils sont saouls tant plus meurent de faim Esponges de la cour, qui succent et qui t
N’espargnez vostre sang, vos biens ny vostre vie : Heureux celuy qui meurt pour garder sa patrie230 !     Vous, peuple, qui
sens des evangiles, Qui devraient mesnager et garder leur maison. Je meurs quand les enfans qui n’ont point de raison Vont d
ent257 en leurs cuissettes. May vantera ses fraischeurs, Ses fruicts meurs , Et sa feconde rosee, La manne, et le sucre doux,
n quand, te donnant mille maux ennuieux, Tu fais le vivre tel, que le mourir vaut mieux ?…     Aveugle, ouvre tes yeux ; regar
 pour une mascarade qui échoua en 1558, fut mis de côté, dédaigné, et mourut pauvre et oublié à l’âge de quarante et un ans.
de François Ier et femme du duc de Savoie ; il la suivit à Turin et y mourut . Brutus et Antoine devant le peuple après le m
rdre d’un pareil coup leur gloire et leurs beaux faicts. Ainsi, ainsi mourront , non de mort naturelle, Ceux qui voudront bastir
               Armons nous sur ce traistre ! Armes ! armes ! soldats, mourons pour nostre maistre ! Si jamais nous avons croise
e, après avoir étudié le droit à Toulouse et plaidé à Paris, vécut et mourut au Mans dans les fonctions de lieutenant criminel
souci de prolonger mon heure. Je veux vivre si bien que mourant je ne meure , Ains que laissant la tombe à mon terrestre faix,
re ? Hastive ores ne peut la mort siller mes yeux. Celuy trop tost ne meurt qui meurt victorieux331. (Cornélie, acte IV.)
ve ores ne peut la mort siller mes yeux. Celuy trop tost ne meurt qui meurt victorieux331. (Cornélie, acte IV.) 88 La
, L’horreur d’une forest, me voilà preste aussi : S’il vous plaist de mourir , et qu’une mort soudaine Seule puisse finir votre
vous prie, effacez De vostre aine affligée, et laissez cette envie De mourir , où le sort trop cruel vous convie. Vivez tant qu
Que tout autre bonheur aupres de lui n’est rien ? » Il nous faut tous mourir , suis je pas bien-heureuse De revivre avec gloire
faut ; Et soubsriant un peu de l’œil et de la bouche, « Je ne pensois mourir , dist elle, en ceste couche ; Mais puisqu’il plai
ux353… (L’Escossoise, acte V.) Prière d’Esther Y deussé je mourir , j’en courrai le danger : Laisser ma gent en proy
fortune, Que trainer plus longtemps une vie importune… Il est bon de mourir avecques ses amis, Quand vivre avecques eux il ne
au loin destourner ce meschef355 ? Il ne te reste rien si non à bien mourir . Mais Dieu qui tient en main de tous hommes la vi
soit ravie ? Ou, s’il le veut permettre, as tu pas ce confort, Que tu mourras afin de revivre en ta mort ; Et que, fermant les
passionné qu’Assuére me porte Fait revivre en mon cœur mon esperance morte  : Il prise trop Esther, il en fait trop de cas, P
lus ne tue. Que la mort (direz-vous) estoit un doux plaisir ! La mort morte ne peut vous tuer, vous saisir. Voulez-vous du po
tte » que fredonnait le duc de Guise à Blois quelques heures avant de mourir . La part qu’à la suite de nobles protecteurs il p
ngea, s’enferma dans sa riche bibliothèque de Bonport, où il vécut et mourut doucement, réconcilié avec les Ménippéens. Despor
evant un autre jour un canonicat de la cathédrale de Chartres ; et il meurt , a quarante ans en laissant seize satires, trois
et de la defaveur550, Puis, sans avoir du bien, troublé de resverie, Mourir dessus un coffre en une hostellerie, En Toscane,
point, luy aprit sa leçon.     Alors le loup s’enfuit voyant la beste morte , Et de son ignorance ainsi se reconforte : « N’en
amy, laissons le discourir, Dire cent et cent fois : « Il en faudroit mourir  ! » Sa barbe pinçoter, cageoller la science, Rele
ce, Que l’indiscretion est un si fascheux vice, Qu’il vaut bien mieux mourir de rage ou de regret, Que de vivre à la gesne ave
de la Taille, tous deux « courtisans retirés » à la campagne, où ils moururent l’un trop jeune, l’autre vieux ; Scévole de Saint
t de biens que nous voyons fleurir, Un mesme jour les fait naistre et mourir  : Mais si des fleurs la beauté si peu dure, Ah !
me semble672, et j’ordonne de fait, Suivant nos lois anciennes, qu’il meure . » Plustost ne fust la sentence jetee673, Que ma
isés ; Mais les petits sont toujours mesprisés Et les fait-on souvent mourir de honte675, (Guéroult, Emblèmes, 1er livre.)
e, et laisse loin derriere, Et premier comme en tout, aux abbois voit mourir Le grand cerf mal mené haletant de courir684. (
nes enyvre, Adieu toute richesse et tous ebatemens ; Apprendre à bien mourir , afin de mieux revivre, C’est desormais le but de
u xvie  siècle, avait ouvert magistralement la carrière au xviie , et meurt respecté quarante-trois ans après Ronsard oublié,
ur honte parut, Elle sauva le ciel, et rua726 le tonnerre Dont Briare mourut . Déjà de tous costés s’avançoient les approches7
t allés querir, Miserable qu’il est, se condamne lui-mesme, A fuir ou mourir … Bien semble estre la mer une barre assez forte
Croist sur le toit pourri d’une vieille maison. On la voit seiche et morte aussitost qu’elle est née ; Et vivre une journée
ue osera d’une ame belle et forte Pour vivre dans le ciel en la terre mourir . « Le soir fut avancé de leurs belles journées ;
e est estroicte et malaisée à suivre : Dans un desert austere il faut mourir et vivre, Prendre congé du monde et de tous ses p
gendre Dont le bon naturel, me venant à propos, Me donne le moyen de mourir en repos. Je n’auray plus regret de luy quitter l
par le temps773. Que te sert de chercher les tempestes de Mars, Pour mourir tout en vie au milieu des hazards Où la gloire te
seins, Et qu’avec un visage blesme On oit quelqu’un qui dit tout bas, Mourra-t -il ? ne mourra-t-il pas ? Ira-t-il jusqu’au quato
un visage blesme On oit quelqu’un qui dit tout bas, Mourra-t-il ? ne mourra-t -il pas ? Ira-t-il jusqu’au quatorzieme779 ? Monse
x beautez pour qui je dois perir, Je benis mon martyre, et content de mourir Je n’ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefoi
au foyer de la Comédie Française. Rotrou, comme les héros de son ami, mourut victime du devoir. « Lieutenant au baillage de Dr
ent où je vous écris on sonne pour la vingt-deuxième personne qui est morte aujourd’hui. Ce sera pour moi quand il plaira à D
t morte aujourd’hui. Ce sera pour moi quand il plaira à Dieu.” Rotrou mourut le 28 juin 1650, à l’âge de quarante ans, quelque
tez-y votre tête. Plus condamné que vous, mon cœur vous y suivra ; Je mourrai plus que vous du coup qui vous tûra. Mes larmes v
er à toute la province Si, né pour commander et destiné si haut, Vous mourez sur un trône ou sur un échafaud801. (Ibid., V,
re bas les armes : Offre ta gorge au fer, vois-en couler ton sang, Et meurs sans t’ébranler, debout et dans ton rang. La fave
aris en, 1629, y séjourna à plusieurs reprises, s’y fixa en 1662 et y mourut en 1684. Le succès de sa comédie de Mélite (1629)
74), ou il y a un beau vers : Non, je ne pleure pas, Madame, mais je meurs . Corneille n’a jamais été apprécié avec plus de
s : Et, de quelque rigueur, que le destin me traite, Je perds moins à mourir qu’à vivre leur sujette814. (Rodogune, V, 1).
ême escadron qui vint les secourir Le ramena vainqueur, et moi prêt à mourir . Je montai le premier sur les murs de Séville, Et
out guérir : Mais ne bougeons d’où nous sommes : Plutôt souffrir que mourir , C’est la devise des hommes842. (Fables, I, 16.
moment viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords858. (Fables, XI, 4.) Aurea me
ice Jean-Baptiste Poquelin, qui prit le nom de Molière, naquit et mourut à Paris. Ce qu’on a appelé « ses années d’apprent
de la raison les secours sont offerts, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on aime : L’effort en est barbare aux yeux
propose à tort cent préceptes divers, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on aime ; L’effort en est barbare aux yeux
êts personnels déplut. Le chagrin aggrava une maladie de foie dont il mourut le 21 avril à l’âge de soixante ans. Il est diffi
et Bajazet vous ne faites qu’une âme, Que plutôt, s’il le faut, vous mourrez … ROXANE.                                         
 ! ROXANE. Il le faut, et déjà mes ordres sont donnés. ATALIDE. Je me meurs . ZATIME.                      Elle tombe, et ne v
r. Pour plaire à la rivale, il prend soin de sa vie. Ah ! traître, tu mourras .… Quoi ! tu n’es point partie986 ? Va. Mais nous-
son amant facile à s’attendrir, La peur de son trépas la fit presque mourir , Quel surcroît de vengeance et de douceur nouvell
Achéron.) Tout mortel doit ici paroître ; On ne peut naître Que pour mourir . De cent maux le trépas délivre : Qui cherche à v
à carte triple être pris le premier1005 ! HECTOR. Ah ! monsieur, nous mourrons un jour sur un fumier. VALÈRE. Il faut que de mes
à laquelle il dédia (1653) « son Idylle héroïque » de Moïse sauvé. Il mourut à Paris académicien, poète epique, gentilhomme ve
— Jean Mairet (1604-1686), de Besançon, qui naquit deux ans avant et mourut deux ans après Corneille, fut célèbre par l’éclat
fragile, et fait d’un peu de bouc, Qui souffre, et qui vieillit pour mourir comme nous ? Romps tes fers, bien qu’ils soient
anté de l’esprit et du corps. Approuve ma retraite, et permets que je meure Dans le mesme village où mes pères sont morts1012
ra rompre le cours Des bienheureux momens qui composent mes jours, Je mourrai chargé d’ans, inconnu, solitaire. Qu’un homme es
l’heure du trépas, Lorsqu’ayant négligé le seul point nécessaire, Il meurt connu de tous, et ne se connoît pas ! (Hesnault
Mairet Massinisse à Scipion1021 Elle (Sophonisbe) est morte , et ma main par cet assassinat M’a voulu rendre q
e viens donc par ta main expier mon forfait. Frappe, de mon destin je meurs trop satisfait, Puisque ma trahison, qui sauve ma
i demande Un tribut dont en vain son orgueil se défend. Il commence à mourir longtemps avant qu’il meure ; Il périt en détail
ain son orgueil se défend. Il commence à mourir longtemps avant qu’il meure  ; Il périt en détail imperceptiblement. Le nom de
rses dans la poésie lyrique du siècle dont il enrichit l’héritage. Il meurt en lui laissant son patriotique Hymne à la France
ent reconnu. Il débute en 1718 par une brillante tragédie, en 1778 il meurt presque sur la scène où une mauvaise tragédie pla
as de lui, il erra de Berne à Vienne et à Bruxelles, où il se fixa et mourut , laissant une réputation équivoque et un brillant
de Voltaire, naquit à Chatenay, près de Paris, Je 21 février 1694 et mourut à Paris le 30 mai 1778. Il a donné son nom au siè
non pour être loué. Caton, dans tous les temps gardant son caractère, Mourut pour les Romains sans prétendre leur plaire. La s
ulte, inhabité, Ignoré des humains dans sa triste beauté, La nature y mourait  : je lui portai la vie ; J’osai ranimer tout. Ma
ens, vois couler mon sang·, puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mourir en regardant Zamore. GUSMAN, à Zamore. Il est d’
t prête à me quitter, S’arrête devant vous… mais pour vous imiter. Je meurs  ; le voile tombe ; un nouveau jour m’éclaire : Je
, en rougissant je tombe à vos genoux. Alzire, en ce moment, voudrait mourir pour vous. Entre Zamore et vous mon âme déchirée
tout à coup se retira dans sa ville natale, où il se maria, vécut et mourut . Gresset, dit Sainte-Beuve, « n’a fait de sa vie
de désirs trompés, de travaux superflus ! Vous qui, vivant pour Dieu, mourrez dans ces retraites, Heureux qui vient vous voir d
r haletant, se coucher, s’endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir . La volonté de Dieu soit faite1155 ! (Fables, I
nsacrer sa mémoire, sans la légende célèbre et mensongère qui le fait mourir pauvre et fou à l’hôpital. Le dix-huitième siè
té Frappe, en courant, son chien qui jappe épouvanté, La voilà qui se meurt de tendresse et d’alarmes ; Un papillon souffrant
ont ses enfans. Mes ennemis, riant, ont dit dans leur colère : Qu’il meure et sa gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le
Au banquet de la vie, infortuné convive1175, J’apparus un jour, et je meurs  : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j’arriv
de la vie, infortuné convive1175, J’apparus un jour, et je meurs : Je meurs , et sur ma tombe, où lentement j’arrive Nul ne vi
ongtemps votre beauté sacrée Tant d’amis sourds à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours1177, que leur mort soit pleurée,
dans sa grave sottise ; Doute par vanité de tout ce qu’il apprit ; Et meurt sans avoir eu l’esprit De se permettre une bêtise
es auxquels il se mêla avec courage par sa plume de journaliste. — Il mourut sur l’échafaud le 7 thermidor an II (25 juillet 1
re arme trempée Peut encore servir les humains… ……………………………………………………… Mourir sans vider mon carquois1251 ! Sans percer, sans f
ostalgie de son pays natal, la Guadeloupe. Il y retourna deux fois et mourut à Nantes au moment où, sans être revenu à Paris,
ombeau de Virgile Est couvert du laurier fertile Qui par vos soins ne meurt jamais1254… Jusques à quand, mortels farouches,
Ô Temps ! je te dirois : Préviens ma dernière heure, Hâte-toi, que je meure  : J’aime mieux n’être pas, que de vivre avili. M
le lendemain, ne rendaient pas la vie à la tragédie classique qui se mourait . — Les drames de Bouilly, d’Alexandre Duval, de F
t quitté le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée, Et je crus mourir à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait
trie, Avant l’herbe de la prairie, Avant le pampre du coteau. — Et je meurs  !.… De leur froide haleine M’ont touché les sombr
, fauteuil à l’Académie, siège à l’Assemblée constituante de 1848. Il mourut populaire et respecté, même de ceux qui auraient
quelques sous. Courez vite ; allez à la fête. Vieux vagabond, je puis mourir sans vous. Oui, je meurs ici de vieillesse Parce
; allez à la fête. Vieux vagabond, je puis mourir sans vous. Oui, je meurs ici de vieillesse Parce qu’on ne meurt pas de fai
uis mourir sans vous. Oui, je meurs ici de vieillesse Parce qu’on ne meurt pas de faim. J’espérais voir de ma détresse L’hôp
euple est infortuné. La rue, hélas ! fut ma nourrice. Vieux vagabond, mourons où je suis né. Aux artisans, dans mon jeune âge,
fût devenu fourmi ; Je vous aurais chéri en frère. Vieux vagabond, je meurs votre ennemi1302. (Ibid.) P. Lebrun (1785
s en Italie, et dans cette Grèce où son créateur Byron allait bientôt mourir . Après les Harmonies, l’Académie donne un fauteui
ums au zéphyre ; À la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs  ; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale
dulant des flots ! Les mers d’où s’élance l’aurore, Les montagnes où meurt le jour, La neige que le matin dore, Le soir qui
oui de cet air qui rayonne, Croit qu’un jour si vivant ne pourra plus mourir  ; Jéhovah ! Jéhovah ! ton nom seul me soulage !
replie à mesure, Et laissant de la glèbe attiédir la froideur, Vient mourir et border les pieds du laboureur. Il rattache le
la voir et la connaître ! Pourquoi donc vivons-nous, si ce n’est pour mourir  ? Pourquoi pour la justice ai-je aimé de souffrir
s Suspendez une offrande aux murs de la prison !… » C’est ainsi qu’il mourut , si c’était là mourir1342. (La Mort de Socrate.
e Musset (1810-1857) Notice Alfred de Musset naquit, vécut et mourut à Paris. Plus jeune de dix ou quinze ans que Lama
et d’horreur. Mais parfois, au milieu du divin sacrifice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enf
« le dormoir des vaches », « les feuilles du tremble », « une feuille morte  », etc. Ses Chants civils et religieux embrassent
. — Calmann Lévy, éditeur.) Le convoi de Louise Quand Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie
he avertit la contrée Que sa plus douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par les taillis couverts, Les vallons em
uettait sa proie, et que la porte Où tu jouais hier te verrait passer morte … Hélas ! si j’avais su !… Je t’aurais fait, enfa
69 qu’il vint, veuf de ses espérances, Chanter encor ; puis, prier et mourir  : Et je répète en comptant mes souffrances : Pauv
re un port. Tremblez, méchants ! mon dernier vers s’allume, Et, si je meurs , il vit pour vous flétrir… Hélas ! mes doigts lai
, Allons l’y respirer pur des souffles humains. Montons ! le vent se meurt aux pieds du roc immense, Le doute ne saurait flo
d, Y module à mes pieds un insensible accord, Un murmure douteux, qui meurt ou se prolonge, Comme un soupir d’enfant qui dort
èvent jusqu’à nous ! Le jour s’efface au loin ; ses lueurs étouffées Meurent sur les hauteurs, s’éteignent sur les eaux ; Et c
emerre). Christ mort Et maintenant la tâche est faite, il faut mourir . Et, vers la neuvième heure, avec un long soupir,
murent entre eux, Une ondulation majestueuse et lente S’éveille et va mourir à l’horizon poudreux1539. Non loin quelques bœuf
e, Régarde l’Amérique et l’espace en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. La nuit roule de l’est, où
lors ne faire qu’une syllabe. 106. Modèle. 107. On dit encore je me meurs . 108. Gravis, pénible à supporter. 109. Que je
vec bonheur le début aux deux vers suivants ; Grands Dieux qui, sans mourir , livres tout en trespas, Qui, sans jamais changer
un supplice ; si pour me secourir Il ne me reste plus que l’espoir de mourir … Ant., Que Thèbe a vos deux fils offre un trône
s, plus âgé que Vauquelin de neuf ans, l’avait initié à la poésie. Il mourut l’année même où parurent les Foresteries qui lui
fin du xve  siècle : « Nous sommes comme l’oiseau sur la branche, qui meurt , en chantant, du trait qui le frappe à l’improvis
mme ici. 524. Et ailleurs (Hippolyte, premier sonnet, p. 115) ; Il mourut poursuivant une haute advanture ; Le ciel fut son
point comme il le devrait. Voici pour le public : Motin, la Muse est morte , ou la faveur pour elle. En vain dessus Parnasse
e ? J’en vis ces jours passez de vous une si belle, Que c’est pour en mourir  : ha ! ma foy, je voy bien Que vous ne m’aimez pl
ortune, et qu’il faut acquerir Du credit, de l’honneur, avant, que de mourir  ; Mais que, pour leur respect l’ingrat siècle où
s Psaumes par Desportes fut mise en musique et publiée en 1607. Rapin mourut en 1608. Ainsi se trouve fixée la date de cette s
Que l’hydre de la France, en revoltes feconde, Par vous soit du tout morte ou n’ait plus de poison : Certes, c’est un bonheu
(Iphig, IV, 4), Agamemnon à sa fille : Du coup qui vous attend vous mourrez moins que moi… Allez, et que les Grecs, qui vous
our passer aux lèvres et porter la mort au cœur de la meurtrière, qui meurt à temps pour se trahir et préserver elle-même la
cueillit en 1672 La Fontaine, dont le nom reste attaché au sien. Elle mourut en 1693. 870. Que équivalant à sinon. Tour déjà
, historiographe de France, académicien. — Son fils, l’abbé Le Vayer, mourut à trente-cinq ans, l’année même où Boileau lui dé
emain, le philosophe perdit son fils unique, et fut sur le point d’en mourir de douleur. La dame fit dresser une liste de tous
ie au xviie  siècle. 1012. Cf. Racan, Séances à Tircis : … Que de mourir au lict où ses pères sont morts. 1013. On voit
: Il faut sortir du monde où nous naissons pour vivre Et vivons pour mourir . 1036. Voilà comme un écho des Géorgiques de
le Jour viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soins et mourrai sans remords. À l’âge de quatre-vingt-un ans, Ma
goutte d’amertume. » (Sainte-Beuve.) Incarcéré pendant la Terreur, il mourut peu après sa sortie de prison, en septembre 1791.
harme et le poursuit, Il voltige de cime en cime, Puis il accourt, et meurt victime Du doux regard qui l’a séduit. Ou, s’il
rappa son fils Ityle, élevé avec lui. Dans son désespoir elle voulait mourir  ; elle fut changée en rossignol. Odyss., XIX, 518
vieillard amène près du lit, où, sous les yeux de sa mère éplorée, se meurt un jeune Grec, sa fille, dont l’hymen lui rendra
ns l’autre, méditant ses vers. 1251. Cf. Rodrigue (Le Cid, I, 6) : Mourir sans tirer ma raison ? 1252. La Harpe raconte
éveiller imprudemment l’attention de Robespierre. Sa more vieillit et mourut auprès de lui : c’est sa première justification.
ut-il y voir un triste pressentiment de son cœur ? L’année même où il mourait en laissant cette élégie, paraissait une autre él
Il était, dit Commines, « rude au roy », et le menaçait de le laisser mourir  : « Je sçay bien qu’un matin vous m’enyoyerez com
er, misérablement consumé et affolé par les remords et par la peur de mourir . Ce moribond, esclave courbé en secret sous la ma
r de la mort de Charles le Téméraire (anachronisme à relever : le duc mourut en 1477, Louis XI en 1484). — Ajoutons que C. Del
qui rit faux et aigre quand il se contient, et qui, au dénouement, ne meurt pas comme Louis XI, mais tue. On sent déjà dans l
y resta en grand crédit auprès de Charles VIII et de Louis XII, et y mourut . Canonisé en 1518. 1321. Juvénal, Sat. VIII (D
le 20 mars 1811, et reçut à sa naissance le, titre de Roi de Rome. Il mourut au palais impérial de Schœnbrunn (Autriche), près
ristianisme). 1346. « Nous sommes comme l’oiseau sur la branche qui meurt en chantant du trait dont il est frappé. » (Menot
ancier… Ce cœur sans peur, sans gone et sans inquiétude. Qui vécut et mourut dans on si brave ennui, S’il se taisait jadis, qu
st de 1832. 1469. Une tradition, reconnue fausse aujourd’hui, a fait mourir Gilbert à hôpital, non de la Charité, mais de l’H
’elle formait, aveuglé-né. — Cédron, torrent qui se jette dans la Mer Morte et sépare Jérusalem de la montagne des Oliviers.
our ne lui sans fin le silence et le vide, Et du sable éternel la mer morte et livide. La lumière inondant son immense prison
e moment viendra d’aller trouver les morts J’aurai vécu sans soins et mourrai sans remords. (Fables, XI, 4.) Pierre, brave e
rie envahie par l’étranger en 1814, est blessé, épouse sa fiancée, et meurt . Pernette, veuve, consacre sa vie à instruire les
pendre ; J’aime Jeanne ma femme ; eh bien, j’aimerais, mieux La voir mourir que voir mourir mes bœufs. Les voyez-vous, les b
Jeanne ma femme ; eh bien, j’aimerais, mieux La voir mourir que voir mourir mes bœufs. Les voyez-vous, les belles bêtes, Cre
21 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ël Sanzio, le plus célèbre des peintres modernes, né à Urbin en 1483, mourut à Rome en 1520. 5. Le repos des champs après l
qui célébrais le courage, la gloire et la liberté. « O ma patrie ! je meurs pour toi, hélas ! et avec toi ; l’âme sacrée qui
lqu’un suçait sa plaie ; il répond qu’il ne permettra pas qu’un autre meure à sa place. Accablé d’un sommeil léthargique, il
cles ne faisaient qu’enflammer sa charité et son zèle. Né en 1538, il mourut en 1584. Sujet et plan. Un jour, dans le cours de
Hongrie et la Transylvanie, les vainquit dans plusieurs batailles, et mourut des blessures qu’il avait reçues en combattant co
he Guillaume lui fait grâce de la vie ; mais lui annonce qu’Ernest va mourir , et mourir sous ses yeux. Le prince supplie vaine
e lui fait grâce de la vie ; mais lui annonce qu’Ernest va mourir, et mourir sous ses yeux. Le prince supplie vainement son pè
nglais ; qu’il était résolu à les prendre pour délivrer son père ou à mourir . Il donna dans la place avec le détachement, fit
éonidas avec le héros des Thermopyles, qui portait le même nom et qui mourut l’an 480 avant J.-C. — Ce second Léonidas commenç
troupes françaises, commandées par Duguesclin, manquaient de tout et mouraient de faim. Les Anglais, parfaitement retranchés dan
t vaincu par Duguesclin, et fut fait deux fois prisonnier par lui. Il mourut en 1377. 58. Almanzor. (Narration allégoriqu
1730, au moment où sa fille allait épouser le czar, ce jeune monarque mourut  ; et, sur-le-champ, l’impératrice Anne, qui lui s
issant de douleur et de honte. Sylla, né à Rome l’an 137 avant J.-C., mourut l’an 78. Sylla et Marius étaient à la tête de deu
toujours comme son meilleur ami. Ils avaient alors un frère aîné, qui mourut avant leur père. Mahomet III meurt ; Achmet lui s
avaient alors un frère aîné, qui mourut avant leur père. Mahomet III meurt  ; Achmet lui succède. Ses vizirs l’excitent sans
lisé par la découverte du nouveau monde, naquit à Gènes vers 1435, et mourut en 1500. Ce fait a eu lieu on 1502. Déjà, à son d
n la fureur du monstre dépasse toutes les bornes : « il faut obéir ou mourir . » Papinien préfère la mort. La narration doit s’
e. Malgré son extrême jeunesse (il n’avait que dix-huit ans lorsqu’il mourut ), il montrait déjà de l’activité et de l’habileté
Naples en 1615, il alla s’établir à Rome à l’âge de vingt ans ; il y mourut en 1673. Les tableaux de ce grand artiste sont re
ant d’un frère de saint Louis, était roi de Hongrie et de Pologne. Il mourut en 1386, laissant deux filles, Marie et Hedwige.
le ; Pépin, roi d’Italie, et Louis, roi d’Aquitaine. Charles et Pépin moururent avant leur père ; Louis lui succéda, et est connu
ieu qu’il habitait sur les bords de la Seine a reçu son nom. Clotilde mourut en 543, Childebert en 558, Clodoald en 560, Clota
res, dans la maison de mon père, ont du pain en abondance ; et moi je meurs de faim ! J’irai vers mon père, et je lui dirai :
de mépris, Julien tombe malade de chagrin et de remords. Au moment de mourir , il fait appeler Alphonse, son fils unique ; il é
ssant. Quel compte terrible va-t-il rendre au Dieu qu’il a trahi ! Il meurt désespéré ; faut-il que sa honte rejaillisse sur
nchi de la domination des Maures. Pélage fonda la ville d’Oviédo ; il mourut en 739. 114. Discours d’Alphonse à Pélage. (
nt quelque chose de furieux et de désespéré ; on voit qu’il cherche à mourir plus encore qu’à vaincre. Pélage, plein d’estime
rt ; il vit pour le salut de la patrie ; demain il la délivrera ou il mourra pour elle.    Il leur raconte ce qu’il a fait, et
. C’est à Alfred qu’est due l’institution des jugements par jury. Il mourut en 901. Le comté de Devon est une province située
ran. S’il n’est pas revenu au jour et à l’heure marqués, je consens à mourir à sa place. » Le tyran accepta cette offre avec j
lus insensibles. « L’heure est passée, disait Pythias, c’est à moi de mourir . — C’est moi qui suis condamné, disait Damon, c’e
n Italie. À cette nouvelle, Narsès, frappé comme d’un coup de foudre, mourut de regret et de douleur. Les Lombards firent de g
d’espoir. Sujet et plan. Gilimer délibère sur ce qu’il doit faire : «  Mourir les armes à la main, » voilà le parti qui lui par
blessé à mort, et expire quelques jours après. Auguste aussi faillit mourir de douleur. Les parents de Charles demandèrent à
ais, sous Louis XIII, prendre part aux rébellions des protestants. Il mourut en 1641. 133. Discours d’Asdrubal aux Carthagi
fut la seule peine infligée au traître. Léon régna après son père, et mourut en 901. Il fut surnommé le Philosophe. 135. D
aient venus de l’armée. Ce malheureux père tombe malade de chagrin et meurt peu de jours après, en instituant pour héritier u
universel. En 888, les Allemands et les Italiens le déposèrent, et il mourut l’année suivante, abandonné de tout le monde. Qua
. Il fut célèbre par sa valeur et par sa magnificence. Né en 1331, il mourut en 1391. Le fils de Gaston Phœbus (il s’appelait
, comtesse de Bretagne, et eut d’elle un fils nommé Arthur ; Geoffroi mourut avant Richard. Jean (surnommé sans Terre, parce q
sa puissance, de son honneur, de sa vie même est à ce prix. Cloris II mourut en 626 ; âgé seulement de vingt-deux ans. Ses tro
I, Clotaire III, Thierri, qui, après lui, portèrent le titre de rois, moururent jeunes. La liste des rois fainéants commence à eu
ne voulut pas communiquer avec son père. Quinze mois après, Alphonse mourut . Don Pèdre, devenu roi, se fit livrer par le roi
its en grande pompe dans la sépulture des rois de Portugal. Don Pèdre mourut après neuf ans de règne, en 1387, et fut inhumé a
anuccio), était né à Sienne, en Toscane ; il fut élu pape en 1159, et mourut en 1181. Alexandre III défendit intrépidement et
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
inq heures sans cesser de sangloter : toutes mes pensées me faisaient mourir . J’écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser su
jà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait : c’étaient des cris qui fa
Ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et
réflexions dans son cabinet. Voilà le second ministre3 que vous voyez mourir , depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus di
les vertes ? Oui, beaucoup : elles sont mêlées d’aurore et de feuille morte  : cela fait une étoffe admirable. » Ailleurs, vou
ait d’être tué. 4. Sœur du grand Condé. 5. Catherine-Françoise, qui mourut à Port-Royal en odeur de sainteté. 6. Dans cett
fable du Mort et du Mourant dans La Fontaine. 3. Coulanges avait vu mourir Seignelay à Rome.
23 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
me (1594) vers le temps où Henri IV faisait sa rentrée dans Paris, il mourut en 1655, lorsque Louis XIV, majeur, laissait enco
es ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre ni mourir . Il semble qu’il veuille faire pitié à ceux à qui
ançais. Il avait cependant vécu beaucoup d’années à l’étranger, et il mourut à Stockholm21, le 11 février 1650, un an avant qu
. Bornons-nous à rappeler que Corneille, né à Rouen le 6 juin 1606, y mourut le 30 septembre 1684. Des trois unités du théâ
Oreste qui venait de tuer sa mère, il leur apprend qu’elle n’est pas morte , et qu’il l’a dérobée à leurs coups et enlevée au
out les deux discours qui en forment le début. Né à Paris en 1612, il mourut à Liège l’année 1694. De la justesse de l’espr
r calme et impartial. Après une vieillesse tranquille et heureuse, il mourut en 1680. Il raconta, dans ses Mémoires attachants
hrétienne, on peut apercevoir quelle en eût été la grandeur78. Pascal mourut à l’âge de trente-neuf ans, le 19 août 1662. C
instant sans retour85. Tout ce que je connais est que je dois bientôt mourir , mais ce que j’ignore le plus est cette mort même
me serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt , et l’avantage que l’univers a sur lui. L’univers
ans la suite des marques de sa faveur et de sa munificence. Pellisson mourut en 1693. Les Mémoires pour Fouquet, dont nous pré
urgogne, et ce grand-prince disant que c’était dommage qu’on eût fait mourir un tel homme par justice130 : « Ce n’est pas par
ent et l’élèvent139. Née à Paris le 5 février 1626, madame de Sévigné mourut en 1696, la même année que La Bruyère. À monsi
racas ? Elle souffre, elle se retire dans quelque petit cabinet, elle meurt de peur de ne plus retrouver sa place ; elle vous
i même quelquefois vous les faisais haïr ; que je vous ai empêchée de mourir d’ennui en Bretagne. Quelquefois votre mère troub
éfléchir dans son cabinet. Voilà le second ministre161 que vous voyez mourir , depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus di
gnement, toutes les splendeurs de ce règne, nommé évêque de Meaux, il mourut en 1704, au moment où la prospérité et la gloire
i montre le néant de l’homme, l’autre qui établit sa grandeur… « Nous mourons tous, disait cette femme dont l’Écriture a loué l
oup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt  ! Madame est morte ! Qui de nous ne se sentit fra
de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte  ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comm
uoi, qui n’a plus de nom dans aucune langue tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels
crimes ; il dit : « La veuve qui la passe dans les plaisirs, elle est morte toute vive198 ; parce que, oubliant le deuil éter
e sa mort prochaine. Chrétiens, soyez attentifs, et venez apprendre à mourir  ; ou plutôt venez apprendre à n’attendre pas la d
soit faite ! je me jette entre vos bras ; donnez-moi la grâce de bien mourir . » Que désirez-vous davantage ? Dans cette courte
rsqu’on vint à l’endroit du remerciement, où le prince marquait qu’il mourait content et trop heureux d’avoir encore assez de v
r été reçu, non sans lutte et sans peine, à l’Académie française, que mourut ce rare écrivain, qui, à côté de quelques tours l
ommodités le lassent de vivre, sans qu’il puisse jamais se résoudre à mourir de bon cœur. Ainsi on s’avance toujours vers la f
elle un secours humain, elle qui se contente d’obéir, de souffrir, de mourir , son règne, qui est celui de son époux, n’étant p
à un roi. On sait combien elles furent stériles ; toutefois Massillon mourut avant que la sagesse du cardinal de Fleury eût ce
nées et mis le comble à sa gloire277. Né dans la Provence en 1663, il mourut en 1742. Discours pour la bénédiction des drap
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, naquit le 16 janvier 1675, et mourut le 2 mars 1755. Fils d’un ancien ami de Louis XII
nts étranges, d’avoir compassion d’eux, qui avaient tout perdu et qui mouraient de faim. Tandis que Meudon était rempli d’horreur
rre, et Jacques II cherchait un asile auprès de Louis XIV ; lorsqu’il mourut (1755), Louis XVI était dans sa première année, e
roi d’Italie, son neveu, qui était venu implorer sa clémence, et qui mourut quelques jours après ; cela multiplia ses ennemis
s étiez libres, ai-je dit, et vous vouliez vivre esclaves ! Non. Mais mourez , et vous aurez l’avantage de mourir citoyens d’un
ouliez vivre esclaves ! Non. Mais mourez, et vous aurez l’avantage de mourir citoyens d’une ville libre. » « J’ai cru qu’ôter
e que je te laisse la main avec laquelle tu as signé l’ordre de faire mourir en un jour cent mille Romains.” Mithridate resta
s XIV. Né en effet le 20 février 1694 à Châtenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la prose, des ma
sée, le faîte de l’élévation, vous vous sentirez abattus ; votre joie mourra , la tristesse corrompra vos magnificences, et jus
xécuter de grandes choses, il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir . Nous réservons notre indulgence pour les parfait
couvrir et faire pardonner ses imperfections et ses fautes. Corneille mourut le 30 septembre 1684. Le mépris des vanités du
CTE.                                        Je les veux renverser, Et mourir dans leur temple, ou les y terrasser. Allons, mon
reçue aspire à son effet : Qui fuit croit lâchement et n’a qu’une foi morte . NÉARQUE. Ménagez votre vie, à Dieu même elle imp
L’exemple de ma mort les fortifiera mieux. NÉARQUE. Vous voulez donc mourir  ? POLYEUCTE.                                     
à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne. Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on me
me la donne. Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort ? PAULINE. Que
se, et que je t’ai portée, Quand tu me veux quitter, quand tu me fais mourir , Te peut-elle arracher une larme, un soupir ? Tu
r, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née. PAULINE. Que dis-tu, malheure
TE. Vous préférez le monde à la bonté divine ! PAULINE. Va, cruel, va mourir  : tu ne m’aimas jamais. POLYEUCTE. Vivez heureuse
et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mourir pour nous avec ignominie, Et qui, par un effort d
mpereur. FÉLIX. Enfin ma bonté cède à ma juste fureur : Adore-les, ou meurs . POLYEUCTE.                                    Je
ine, adieu : conservez ma mémoire. PAULINE. Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs. POLYEUCTE. Ne suivez point mes pas,
onservez ma mémoire. PAULINE. Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs . POLYEUCTE. Ne suivez point mes pas, ou quittez v
magène ? TIMAGÈNE. Avant d’en soupçonner la princesse ou la reine, Je mourrais mille fois ; mais enfin mon récit Contient, sans
e toutes deux, toutes deux vous aimer ? Vivre avec ce tourment, c’est mourir à toute heure. Tirez-moi de ce trouble, ou souffr
est mourir à toute heure. Tirez-moi de ce trouble, ou souffrez que je meure , Et que mon déplaisir430, par un coup généreux, É
s les dieux s’ils me rendaient le jour. Qu’on m’emporte d’ici : je me meurs . Laonice, Si tu veux m’obliger par un dernier ser
eût fait son testament, Sans l’avertir au moins. « Est-il juste qu’on meure Au pied levé451 ? dit-il ; attendez quelque peu :
t-on retarder le voyage ! Tu murmures, vieillard ! vois ces jeunes453 mourir  ;         Vois-les marcher, vois-les courir À des
au te le crier ; mon zèle est indiscret : Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. Liv. VIII, fab. 1454. L’Hom
 : « Symbole des ingrats456 ! être bon aux méchants, C’est être sot ; meurs donc : ta colère et tes dents Ne me nuiront jamai
mier des comiques aussi bien que le modèle des fabulistes483. Molière mourut en 1673. Le Misanthrope484. (Extraits.) A
bien coupable, Alceste, à votre compte ? ALCESTE. Allez, vous devriez mourir de pure honte. Une telle action ne saurait s’excu
ivant, a duré après lui, malgré les protestations et les révoltes. Il mourut en 1711 et les efforts de ses adversaires n’ont f
e attendue ? ESTHER. Mes filles, soutenez votre reine éperdue : Je me meurs . (Elle tombe évanouie.) ASSUÉRUS. Dieux puissant
s, il a rendu hommage au jeune roi. Les lévites assemblés ont juré de mourir pour le défendre. Le grand prêtre adresse à Joas
éloigné plus de vingt années de suite, et où il revint cependant pour mourir le 20 mai 1778708. Alzire709. La scène est
iens, vois couler mon sang, puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mourir en regardant Zamore. GUSMAN, à Zamore. Il est d’a
t prête à me quitter, S’arrête devant vous, mais pour vous imiter. Je meurs  ; le voile tombe ; un nouveau jour m’éclaire : Je
, en rougissant je tombe à vos genoux. Alzire, en ce moment, voudrait mourir pour vous. Entre Zamore et vous mon âme déchirée
Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chrétien ! je suis content ; je meurs . ALVAREZ, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu mar
au nombre des chefs-d’œuvre de notre langue739. Lefranc de Pompignan mourut dans sa terre en 1784. Ode sur la mort de J.-B
ombeau de Virgile Est couvert du laurier fertile Qui par vos soins ne meurt jamais743. D’une brillante et triste vie Rousseau
eur, et qui devait bientôt succomber victime de ses vains efforts. Il mourut à Amiens le 16 juin 1777. Esprit tendre, enjoué,
 1777. Esprit tendre, enjoué, vif et délicat, le chantre de Vert-Vert mourait à propos, lorsqu’aux amusements des muses allaien
ants), que je ne puis concevoir autre chose de la plupart de ceux qui meurent , sinon qu’ils passent dans une vie plus douce et
feræ, conclusus carcere cæco,  Et procul a notis et procul a patria, Morte magis miseram ducit sine conjuge vitam  Pervigil,
e de sa santé ne devait pas lui permettre de continuer à prêcher : il mourut à l’âge de quarante-quatre ans. 156. D’un discou
, Louvois était encore venu à trois heures travailler avec le roi. Il mourut quelques instants après l’avoir quitté. On a été
V et de Marie de Médicis, femme de Charles Ier et mère de Charles II, morte en 1669, à soixante ans. 176. L’Angleterre, l’Éc
e de France et de Charles Ier, femme de Philippe, frère de Louis XIV, morte en 1670, à l’âge de vingt-six ans. Mascaron a fai
e, duc de Nevers, et de Catherine de Lorraine. Elle naquit en 1616 et mourut en 1684. 194. Son époux, le prince Édouard de Ba
é de ces deux grands noms. 242. Théophile de Viau naquit en 1590 et mourut en 1626. Ce rapprochement entre deux poètes si pe
sentir dans les vers une Juste cadence. 243. Né en 1525, ce poète mourut en 1585. Cf. ce que dit Boileau au sujet de sa te
ots le faste pédantesque. (Ch. 1.) 244. Clément Marot, né en 1495, mourut en 1554. 245. Rabelais, né en 1483 en Touraine,
urut en 1554. 245. Rabelais, né en 1483 en Touraine, près de Chinon, mourut en 1553. Tour à tour cordelier, médecin, secrétai
lu d’écrire Montaigne. Le célèbre auteur des Essais naquit en 1533 et mourut en 1592 dans son château de Guyenne. 249. Amyot,
e. 249. Amyot, le traducteur de Plutarque, naquit à Melun en 1513 et mourut en 1593. Il fut précepteur de Charles IX et de He
se française. » — Coeffeteau, traducteur distingué, naquit en 1574 et mourut en 1623. 250. Nous avons déjà relevé cette locut
mirablement développée dans le sermon de Massillon cité plus haut : «  Mourir , disparaître à tout ce qui nous environne, entrer
qu’il soutint avec honneur la réputation militaire de notre pays. Il mourut en 1712 dans sa terre de Saint-Gratien, près de P
ta. 295. Celui-ci était le premier médecin du roi depuis 1693, et il mourut à près de quatre-vingts ans, en 1718. Son éloge a
des sceaux au commencement de 1740, résigna en 1741 ces fonctions et mourut deux ans après. 340. Ou Puerto-Bello ou Belo (be
tentés avaient échoué, et depuis il était allé vivre en Italie, où il mourut en 1766. Charles-Édouard, son fils, était né à Ro
n 1745 perdit la bataille de Fontenoy contre le maréchal de Saxe : il mourut  en 1765. 357. Charles-Édouard, abandonné par Lou
et chassé de France, vécut en Italie sous le nom de comte d’Albany et mourut à Florence en 1788, Sa veuve, la princesse de Sto
inspire aux âmes fortes : et ceux qui sont courageux savent vivre et mourir sans gloire. » — Le malheur, quoi qu’il en soit,
tre nom au bas. » Une telle lettre ne dut-elle pas consoler celui qui mourait avec la conscience de son génie et presque inconn
nt que demande l’article de : il faut dire, par exemple, avant que de mourir . » 514. Mal propre, que sur la scène on remplac
iste Colbert, marquis de Seignelay, fils aîné de Colbert, né en 1651, mourut en 1690 : il fut ministre de la marine. 550. Mo
pétait souvent : « C’est une grande consolation pour un poète, qui va mourir que de n’avoir jamais offensé les mœurs. » 560.
jamais offensé les mœurs. » 560. La mère de Boileau, Anne de Nyélé, mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1638. Son père, Gi
mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1638. Son père, Gilles Boileau, mourut en 1657, âgé de soixante-treize ans. 561. Cf. l
ευκαίνει Τόδε φῶς ἤδη λάμπουσ' ἠώς… 638. La Méditerranée et la mer Morte ou lac Asphaltite. 639. C’est-à-dire le roi de S
euglement de son impiété et pour lutter contre Dieu, avait condamné à mourir tous ses petits-fils, comme descendants de David.
rque, Mme de Staël, XIIIe liv. de Corinne, ch. 3. 744. On sait qu’il mourut à Bruxelles, sans avoir pu obtenir la révocation
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
e vous reprocher ma mort. Que n’attendiez-vous un moment de plus ? Je mourais , sans qu’Athènes se déshonorât. Considérez mon âg
tant même, je ne me repens pas de mes moyens de défense. J’aime mieux mourir pour m’être mal défendu, que de devoir la vie à u
roit d’attendre de vous. Mais il est temps de nous en aller, moi pour mourir , et vous pour vivre. Lequel des deux vaut le mieu
prison, lui annonce que c’est le lendemain qu’il doit être condamné à mourir . Il lui apprend qu’il a gagné les gardes, que tou
c’est que le sage apprend sans cesse dans cette vie, non seulement à mourir , mais à être déjà mort. Qu’est-ce en effet que la
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ure et sensible de la pensée ; sans elle, le travail de l’imagination meurt en naissant. « Presque toujours, dit Voltaire, l
e, ne se refuse à rien ; sert de toutes ses forces, s’excède, et même meurt pour mieux obéir. » Buffon. L’harmonie qui résu
l m’est impossible de vivre. C’en est fait ! Je n’en puis plus, je me meurs , je suis mors, je suis enterré. N’y a-t-il person
c ainsi finir ? Oh ! moi, je n’en ai pas envie ; Mère, je ne veux pas mourir  ! — Mon enfant, tous tant que nous sommes, Nous
plaisir ; Pourvu que nous partions ensemble, Mère, alors je veux bien mourir  ! Mais, en littérature, le naïf a souvent une to
s l’afféterie. Citons comme modèles les deux strophes suivantes : On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d’aimer et d’
                                                                Qu’il mourût  ! Le sublime consiste ici dans l’héroïque sacrif
et de la vie infortuné convive,              J’apparus un jour, et je meurs . Et Bossuet : « Aussi vifs étaient les regards,
de me punir, Au comble du malheur tu m’as fait parvenir. Eh bien ! je meurs content, et mon sort est rempli ! L’ironie prend
on descendante, par la diminution du sens : Quoi ! vous voulez qu’il meure , et pour son châtiment Vous ne donnez qu’un jour,
-coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame te meurt  ! Madame est morte ! » 12° Apostrophe. Par
t de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame te meurt ! Madame est morte  ! » 12° Apostrophe. Par l’apostrophe, l’éc
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
nt d’être vus ; les officiers tombent les premiers ; les plus heureux meurent sur la place ; les autres, durant quelques jours,
gete, Veneres Cupidinesque 4, et les morceaux dispersés qui feraient mourir de douleur Mengs et Winckelmann1, s’ils avaient e
Qu’est-ce qu’un nom tout seul dans la postérité ? Ceux-là vraiment ne meurent point dont la pensée vit après eux. Alexandre fut
lire ce qu’il a écrit. On peut dire même que ces hommes-là gagnent à mourir , et que leur âme, qu’ils ont mise tout entière da
rs trompettes font tout leur être, et, perdant cela, qu’ils vivent ou meurent , les voilà néant2. 1. M. Chlewaski était un ar
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
nement, toutes les splendeurs de ce règne ; nommé évêque de Meaux, il mourut en 1704 au moment où la prospérité et la gloire d
s idoles, établi la croix de Jésus, persuadé à un million d’hommes de mourir pour en défendre la gloire ; enfin, dans ses admi
outit et les destinées immortelles qui nous sont réservées. « Nous mourons tous », disait cette femme dont l’Ecriture a loué
était le dernier enfant de ce prince. 2. Henriette-Marie Stuart, qui mourut en 1660. 3. Guillaume II de Nassau, mort en 1650
frère de Louis XIV : ce qui fait qu’on l’appelait aussi Madame. Elle mourut à Saint-Cloud, le 30 juin 1670, empoisonnée, selo
chesse d’Orléans, qui n’avait que vingt-six ans. 2. Anne d’Autriche, morte quatre ans auparavant, en 1666. 1. Louis II de B
de Luxembourg, se distingua à la bataille de Thionville, en 1640. Il mourut des suites de plusieurs blessures qu’il reçut à l
28 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
e remaigne ! » Pert la color, chiet as piez Charlemagne ; Sempres est morte  : Dieus ait mercit de l’aneme ! Franceis baron en
relevee : Sour les espales at la teste clinee. Quant Charles veit que morte l’a trovee, Quatre comtesses sempres i at mandées
 Perd la couleur, choit aux pieds de Charlemagne, — immédiatement est morte . Dieu ait merci de l’âme ! — Barons français en p
a laissé retomber la tête. — Quand Charles voit qu’ (il) l’a trouvée morte , — (il) a mandé là immédiatement quatre comtesses
gens, tous les autres gens diront que ce sera grande cruauté de faire mourir ces honnêtes bourgeois, qui, de leur propre volon
ement : mais qu’on fasse venir le coupe-tête. Ceux de Galais ont fait mourir tant de mes hommes qu’il convient que ceux-ci meu
Galais ont fait mourir tant de mes hommes qu’il convient que ceux-ci meurent aussi. » Alors la noble reine d’Angleterre, qui p
couppe le gosier de ce tranchet, qui était si bien affilé, dont234 il mourut avant qu’il fût une heure de là. Ainsi Blondeau f
enfants de Henri II, évêque d’Auxerre et grand aumônier de France, et mourut en 1593. Il a traduit du grec plusieurs ouvrages,
tu458, d’avoir les bras et les jambes plus raides ; c’est une qualité morte et corporelle que la disposition459 ; c’est un co
t qui fit dire de lui à Richelieu : « Voilà un dangereux esprit ». Il mourut dans la retraite en 1679. La journée des barric
lent accès du mal de poitrine dont il souffrait depuis longtemps ; il mourut quelques heures après (17 février 1673). La verve
prêter le souper. Maître Jacques. — Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que sous la mienne. (L’A
adversaires, les célèbres Lettres provinciales (1656-1657). Quand il mourut , en 1662, à trente-neuf ans, après avoir passé da
t, article III, 3.) Madame De Sévigné (1626-1696) Née en 1626, morte en 1696, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sé
inq heures sans cesser de sangloter : toutes mes pensées me faisaient mourir . J’écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser su
irai toujours, parce que c’est toujours la même chose. Maître Paul706 mourut il y a huit jours ; notre jardin en est tout tris
. Vous ne comprenez pas que cela puisse jamais revenir à Picard. Elle meurt donc d’ennui ; je suis sa seule consolation, et v
jà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir de voir ce portrait : c’étaient des cris qui fais
là où723 M. de Lorges, M. de Roye724, et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence et
eurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce pauvre qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap pour sa sép
votre peuple sera le mien, disait Ruth754 à sa belle-mère Noémi ; je mourrai dans la terre où vous serez enterrée et j’y chois
une maison pendant qu’on le décapitait dans une place, et de se voir mourir dans la rue, pendant qu’il se portait bien chez s
valle plusieurs séjours, à la suite de Jacques II détrôné (1688) ; il mourut à Saint-Germain en 1720. Outre quatre contes, écr
ta si fort dans sa cage, et but tant de vin avec la vieille, qu’il en mourut . Le voilà revenu devant Pluton, qui voulut cette
n’osais jurer sans vouloir garder mon serment, parce que j’aurais cru mourir dans l’année, j’y avais manqué. Tout cela est for
argent ensemble qui lui appartenait, fut si saisie de joie qu’elle en mourut subitement. (Éloge de M. Leibnitz.) Varignon9
ou plutôt ils étaient d’intelligence tous deux. Ah ! pauvre Gil Blas, meurs de honte d’avoir donné à ces fripons un juste suj
t ou exercice considérable, et qu’il n’a rien à faire que de ne point mourir , il ne lui faut pas plus de sang pour vivre qu’à
ivre aux bonnes grâces de son maître, pour qui il avait tout fait, et mourut peu de mois après, ne voyant plus personne, conso
ssister vivant à sa propre apothéose. Dans la nuit du 30 au 31 mai il mourut , laissant l’exemple d’une activité intellectuelle
ransplantée à Paris par Mme Denis1115 et consorts. Un Pichon vient de mourir à Paris, et laisse de petits Pichons. J’ai dit qu
ard se perd sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte et, pour ainsi dire, écorchée par les vents, laqu
lettres, après avoir vainement tenté d’entrer dans la diplomatie. Il mourut à Paris en 1747, à l’âge de trente-deux ans, lais
isqu’il y a encore de bons blancs dans ce pays, il ne faut pas encore mourir . » Virginie, tout émue, lui répondit : « Rassurez
en 1786 le baron de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède à Paris, et mourut en 1817. Ame ardente et passionnée pour la libert
édiction du ciel, disaient-ils, pour eux et pour leurs parents, s’ils meurent ainsi sans que ce soit la faute de personne. » Pe
romis prompte guérison. J’étais bien loin de l’espérer ; j’ai tant vu mourir que je n’ai là-dessus que trop d’expérience. Je t
de Lasthénès. « Me voici, dit Eudore ; que voulez-vous ? — Sors pour mourir , s’écria le gardien. — Pour vivre ! » répondit Eu
foule, des jeunes gens, des femmes qui criaient : « Nous demandons à mourir avec lui. » Le confesseur calmait d’un mot, d‘un
urent revêtir le chrétien d’une robe des prêtres de Saturne.  « Je ne mourrai point, s’écrie Eudore, dans le déguisement d’un l
mille, afin que, plus ferme dans le choc, il remportât la victoire ou mourût avec ses amis. Chaque tribu se ralliait sous un s
, et m’en aller à Nantes quérir d’autres papiers. Ma fiancée en pensa mourir de tristesse, et de regret de sa noce perdue. Nou
slative, servit avec distinction dans les armées de la République, et mourut en 1800 au siège de Gènes. Engagé volontaire en 1
u’il assista au siège d’Anvers et prit part à la guerre d’Afrique. Il mourut en 1854 ; mais ce n’est qu’en 1891 que furent pub
ur la dernière fois des cris de : Vive l’Empereur !… eux qui allaient mourir pour lui ! C’était le Caesar, morituri te salutan
d’où lui venait enfin la victoire : « Ce que j’ai fait est bien ! je meurs content. » Et son esprit monta peu d’instants apr
ffermie dans sa résolution, se préparait à partir pour l’accomplir et mourir , le piano se fit entendre à l’heure accoutumée. C
nous avions vécu ? Là ! en morceaux, en débris, en poussière, criant, morte encore, sur l’écueil où tu nous as appelés toute
ière pêche du thon ? Était-ce pour cela que mon pauvre fils, avant de mourir et de me laisser ses trois enfants sans père ni m
dans sa chambre et l’étrangla pendant qu’elle dormait. En la trouvant morte dans son lit, Hilperik joua la surprise et l’affl
mtes avaient amené avec eux, s’approcha d’elle et voulut l’exhorter à mourir . « Madame, lui dit-il, la reine, mon excellente s
afin que Dieu éclaire votre cœur à votre dernière heure, et que vous mouriez ainsi dans la vraie connaissance de Dieu. — Mylor
que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien qui va mourir que l’image de son Rédempteur. »    / Lorsqu’elle
u vase de perdition. Il ne peut même pas y goûter sans être prêt à en mourir . Quand je vis ce que j’allais faire et que j’alla
nd pas le rossignol une fois en cinquante ans. Eh bien, quand le père meurt dans une famille, les garçons s’en vont chercher
pour sa bravoure et son habileté et qui, né à Saint-Domingue en 1762, mourut à quarante-cinq ans d’une maladie de langueur, Al
volution, livre XI, iii.) George Sand (1804-1876) Née en 1804, morte en 1876 au château de Nohant (Indre), Aurore Dupi
st-ce que tu parles toujours de ta femme aujourd’hui, puisqu’elle est morte  ? — Hélas ! tu ne l’as donc pas oubliée, toi, ta
heure de dormir était depuis longtemps sonnée pour nous ; elles-mêmes mouraient d’envie d’écouter encore ; et avec quelle terreur
st plus estimable que toi. Je finirai par te couper les vivres, et tu mourras dans un grenier. Valentin. — Mon bon oncle Van B
! tu vis comme un prince. Valentin. — Eh, que voulez-vous ! quand on meurt de faim, il faut bien tâcher de se distraire. (C
même : « Je suis chrétien ! » Les deux martyrs semblaient ne pouvoir mourir  : les bêtes, d’un autre côté, paraissaient les év
de la fumée sous la garde de quelques vieux sous-officiers, résolus à mourir plutôt que de le rendre. Au bout d’une heure ou d
e pu le secourir, prolonger son agonie, avec un peu de calme. Mais il mourut là assez vite, entre les mains d’infirmiers deven
iler. En 1543 notamment, il dut s’enfuir à Genève, puis en Italie, et mourut à Turin en 1544. Il a laissé, outre une traductio
honorer sa vie, De plus illustre mort, ni plus digne d’envie, Que de mourir au2087 lit où ses pères sont morts. S’il ne possè
ffenseriez l’estime qu’elle en2098 fait, Si vous le laissiez vivre et mourir en sujet. Faites donc aujourd’hui que je lui puis
sa place, Éternelle, immuable, immense vérité ; Parle, que je ne2146 meure enfoncé dans la glace De ma stérilité. C’est mour
rle, que je ne2146 meure enfoncé dans la glace De ma stérilité. C’est mourir en effet, qu’à ta faveur céleste Ne rendre point
er. L’un dit : « Ces gens sont fous ! « Le baudet n’en peut plus ; il mourra sous leurs coups. « Hé quoi ? charger ainsi cette
vais à quoi je devais recourir Pour sortir d’une peine à me faire2249 mourir , Lorsqu’un carrosse fait de superbe manière, Et c
cesse à chercher que lui dire, Et la stérilité de son expression Fait mourir à tous coups la conversation. En vain, pour attaq
carte triple2452 être pris le premier ! Hector. Ah ! monsieur, nous mourrons un jour sur un fumier. Valère. Il faut que de ce
a suite d’un procès en diffamation, fut condamné à l’exil (1712) ; il mourut à Bruxelles (1741). Sur l’aveuglement des homme
rétendre ; Le sang d’un souverain2480 doit suffire à sa cendre : S’il mourut par un crime, un crime l’a vengé. Changez avec l’
3 ! Eux seuls étaient chrétiens, je n’en connais point d’autres ; Ils mouraient pour leurs rois, vous massacrez les vôtres : Et D
oi ! de pitié pour moi tous vos sens sont saisis ! Polyphonte. Qu’il meure  ! Mérope. Il est.... Polyphonte. Frappez. Méro
s, sa mère ? Qui ? vous, qui demandiez sa mort ? Égisthe. Ah ! si je meurs son fils, je rends grâce à mon sort. Mérope. Je
rien d’indigne et de vous et de moi : Si je suis votre fils, je sais mourir en roi. (Mérope, acte IV, sc. ii.) L’aigle e
iens, vois couler mon sang, puisque ta vis encore : Viens apprendre à mourir en regardant Zamore. Gusman. Il est d’autres ver
prête à me quitter, S’arrête devant vous,… mais pour vous imiter. Je meurs  ; le voile tombe, un nouveau jour m’éclaire ; Je
en rougissant, je tombe à vos genoux. Alzire, en ce moment, voudrait mourir pour vous. Entre Zamore et vous mon âme déchirée
Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chrétien ; je suis content ; je meurs . alvarez, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu ma
ont ses enfants. Mes ennemis riant ont dit dans leur colère : « Qu’il meure , et sa gloire avec lui ! » Mais à mon cœur calmé
il. Au banquet de la vie, infortuné convive, J’apparus un jour, et je meurs  ; Je meurs, et sur la tombe où lentement j’arrive
uet de la vie, infortuné convive, J’apparus un jour, et je meurs ; Je meurs , et sur la tombe où lentement j’arrive Nul ne vie
ongtemps votre beauté sacrée Tant d’amis sourds à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours ! que leur mort soit pleurée ! Qu
faudrait se salir ; Et moi je suis si délicate, Qu’une tache me fait mourir . — Ma sœur, dit le castor, un peu de patience ; O
miner leur vie ; Mais leurs vœux étaient superflus : Ils ne pouvaient mourir . Notre paralytique, Couché sur un grabat, dans la
r haletant, se coucher, s’endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir  : La volonté de Dieu soit faite ! (Fables, livre
tier, la conduit sous la terre, Et, la rendant au jour, il est prêt à mourir De plaisir. Quel moment pour tous deux ! Que ne s
, la mort, Mais conjurait sa sœur de fuir à l’autre bord, Pour ne pas mourir devant elle. « Je ne te quitte point, lui réponda
Quoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui, Je ne veux point mourir encore. Qu’un stoïque2587 aux yeux secs vole embr
x campagnes du ciel Philomèle2588 chante et s’élance. Est-ce à moi de mourir  ? Tranquille je m’endors, Et tranquille je veille
verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts. Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi, triste et captif, ma lyre toutef
fum au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux : Moi, je meurs  ; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale
l’approche des hivers. C’est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir , Tendres fruits qu’à la lumière Dieu n’a pas lais
; Mais sa voix, du désert seulement entendue, Expire sans réponse, et meurt dans l’étendue.., Son esprit est frappé d’une hor
us seuls quand l’oiseau disparut. Le matin de ce jour, un des jumeaux mourut  ; L’autre mourut le soir. Faux sourire de joie Qu
oiseau disparut. Le matin de ce jour, un des jumeaux mourut ; L’autre mourut le soir. Faux sourire de joie Qui finit en sanglo
oie Qui finit en sanglots et qu’une larme noie ! Cédar n’entendit pas mourir leurs souffles sourds : Seulement il sentit leurs
dant du bras qui les supporte, Battirent sur son cœur comme une chose morte . Son œil pétrifié sans pleurs les regarda, Et, de
encore à ton réveil, Et d’un brouillard pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit, Blanchir comme une ombre adorée, Q
ique2671 sur les monts l’entoure, et tremble encore. « Roland, tu vas mourir , rends-toi, criait le More ; Tous tes pairs2672 s
leurs corps rouleront entraînées. » « — Rends-toi donc, répond-il, ou meurs , car les voilà. » Et du plus haut des monts un gr
x : Il craint la trahison, et, tandis qu’il y songe, Le cor éclate et meurt , renaît et se prolonge. « Malheur ! c’est mon nev
ller, d’enseigner, de souffrir, De travailler pour tous, d’agir et de mourir  ! Voilà que va bientôt sur sa tête vieillie Desce
ux qu’enflamme leur exemple, Qui veulent place dans le temple, Et qui mourront comme ils sont morts ! C’est pour ces morts, dont
x qu’enflamme leur exemple, Qui veulent place dans le temple ! Et qui mourront comme ils sont morts ! Ainsi, quand de tels morts
ux qu’enflamme leur exemple, Qui veulent place dans le temple, Et qui mourront comme ils sont morts ! (Les Chants du crépuscule
t ton rire, ô Kléber2704 ! La Révolution leur criait : « Volontaires, Mourez pour délivrer tous les peuples, vos frères ! » Co
utrefois, mère joyeuse et forte ; —  Le spectre échevelé de la misère morte  ; Ce qui reste du pauvre après un long combat. El
fille, Dans le même berceau souriaient endormis. La mère, se sentant mourir , leur avait mis Sa mante sur les pieds et sur le
’elle aurait froid.... _ Qu’est-ce donc que Jeannie a fait chez cette morte  ? Sous sa cape aux longs plis qu’est-ce donc qu’e
si que ceux qui font le mal, Elle dit : « A propos, notre voisine est morte . C’est hier qu’elle a dû mourir, enfin, n’importe
le dit : « A propos, notre voisine est morte. C’est hier qu’elle a dû mourir , enfin, n’importe, Dans la soirée, après que vous
r. S’ils se sont réveillés, Ils doivent avoir peur tout seuls avec la morte . C’est la mère, vois-tu, qui frappe à notre porte
le petit roi de Galice, le fils du feu roi, leur frère, qui vient de mourir et dont ils veulent se partager l’héritage. Tout
rie : le Mois d’août.) __ La mort de Louise2741 Quand Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie
he avertit la contrée Que sa plus douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par les taillis couverts, Les vallons em
uettait sa proie, et que la porte Où tu jouais hier te verrait passer morte .... Hélas ! si j’avais su !... Je t’aurais fait,
rrive, De mon cachet de deuil sceller notre amitié, Et, que demain je meure ou que demain je vive, Pendant que mon cœur bat,
tent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affreux ; Mais maint
ourquoi vint-il me secourir ? Ne valait-il pas mieux qu’il me laissât mourir  ! Je hais ce conquérant qui m’a pris mon royaume,
s la vieillesse auguste ennoblit le visage ! Et qui vécut ainsi, peut mourir  : il fut sage, Et demeure en exemple à la postéri
azelle ou de daim, sa proie accoutumée, C’est de la chair, vivante ou morte , qu’il lui faut. Or, dans sa robe blanche et rose
r seul jusqu’au dernier moment. Je ne mérite pas la joie inespérée De mourir près de vous d’une mort honorée !... Il s’apprête
si, brins d’osier, l’humble claie Où, quand le vieux vannier tombe et meurt , on l’étend, Tout prêt pour le cercueil. — Son co
le fleuve est guéable où nous sommes ? Misérable, réponds ; vivre ou mourir , choisis. — Il a bien douze pieds. — Voyons », di
s : De quelle race es-tu ? toi qui, seul, en silence, Te baisses pour mourir et sais mourir longtemps ? (Poèmes.) Le long
ace es-tu ? toi qui, seul, en silence, Te baisses pour mourir et sais mourir longtemps ? (Poèmes.) Le long du quai Le l
ul n’acquiert le laurier fatal2934 Planant sur l’homme de génie, Qui meurt , obscur, à l’hôpital ; Et les sacs d’écus qu’on e
Rien de ce qui s’émeut quand vient le crépuscule. « Nous allons tous mourir  ! on l’a dit. C’est demain ! » Je répétais ces mo
; J’en tirais clairement toutes les conséquences, Je pensais : « Tous mourir  ! Et si près des vacances ! En été ! Quand les bl
du monde pouvait être Un jeudi ! Mais aller à l’école en prison, Pour mourir  ! et peut-être en disant ma leçon ! » Ainsi je ra
que coûte ; Je partis, mais le cœur me défaillit en route. « Je veux mourir ici : je n’irai pas plus loin ! » C’est pourquoi
comme il souriait, d’un grand air de raison J’ajoutai : « J’ai voulu mourir à la maison ! » O temps ! ô souvenirs ! émotion p
éjà, Nature, tout enfant ; Mais j’ignorais alors, tremblant que tu ne meures , Que c’est nous qui passons devant toi qui demeur
agrandis parla fièvre, Poursuivaient fixement le songe du retour ; Je mourais d’un regret de soleil et d’amour ; Les lettres du
is, frissonnant, sur moi-même, Comme un oiseau blessé se blottit pour mourir . Voulant m’ôter du cœur la Provence lointaine, De
lle chante à cette heure, Lorsque, née au matin, il est temps qu’elle meure  : La mourante, fixant vers l’occident ses yeux, A
paru prolonge ses adieux, Et, plus mélodieuse en sa chanson dernière, Meurt avec le suprême adieu de la lumière. (Poèmes de
moi, tout vent qui vient de terre est mauvais vent. Un vrai marin, ça meurt sur la mer, (Montrant la fenêtre.) ou devant2973
iations entamées avec les Vénitiens pour le transport des croisés. Il mourut en Thessalie dans un fief qui lui avait été const
continue, non pour quelques jours seulement. 308. Il convient qu’il meure de faim s’il meurt de faim, c’est bien fait. 309
quelques jours seulement. 308. Il convient qu’il meure de faim s’il meurt de faim, c’est bien fait. 309. Accourager (donn
325. [Ce] qui. 326. Cuida, pensa : qui pensa, qui faillit me faire mourir . 327. Il fallut (parce que je voyais bien que je
oit qu’il n’y ait pas de nuance de sens entre les deux constructions ( mourir , se mourir : approcher, s’approcher, etc.). 336.
’y ait pas de nuance de sens entre les deux constructions (mourir, se mourir  : approcher, s’approcher, etc.). 336. Comme. 33
opposition à premier président. 535. Mathieu Molé (1584-1656), qui mourut garde des sceaux. 536. La compagnie. C’est le t
e. — Mon médecin, Jacques Coythier, à qui la peur que le roi avait de mourir assura à la cour un grand ascendant. — Mon barbie
étaient nés d’un second mariage. Fœdor succéda à son père ; quand il mourut en 1682, à l’âge de vingt ans, il désigna, pour l
envoyée à tous les libraires qui débitent ce livre. Je ne veux point mourir sans avoir rendu justice à un homme mort si génér
eau, à l’époque dont il parle, avait de sept à dix ans. Sa mère était morte presque en lui donnant le jour. Une sœur de son p
ont Jean-Jacques n’a jamais cessé de lui être reconnaissant. Elle est morte plus que nonagénaire en 1774. 1161. Longtemps a
nel. 1294. Bélisaire, général de l’empereur Justinien 1er (527-565), mourut disgracié, malgré les importants services qu’il a
, maréchal de France, qui fit ses premières armes sous Du Guesclin et mourut en Angleterre, après avoir été fait prisonnier à
poursuivit de là jusqu’à Eylau. 1475. Ces mots (César, ceux qui vont mourir te saluent) ne sont pas de Tacite ; c’est Suétone
urnal des Débats du 22 novembre 1854, consacré à Marbot qui venait de mourir  : « Le général de Marbot racontait parfois et ave
nies françaises. 1498. L’acte d’émancipation est de 1833, l’année où mourut Wilberforce. 1499. Née à Caen en 1768, Charlotte
rance, François, qui, devenu roi sous le nom de François II, en 1559, mourut l’année suivante. 1519. Fotheringay, village du
9. Le roi son fils. Jacques VI (1566-1625), qui, quand Élisabeth fut morte sans enfant (1603), hérita, sous le nom de Jacque
Le pape auquel pense l’enfant en faisant ce mensonge est Pie IX, qui mourut en réalité en 1878, après trente-deux ans de pont
’élide et ne compte pas, comme on le voit dans ces deux vers du Cid. Meurs ou tue. Au surplus, pour ne [te point flatter… (I
ais toi, Seigneur mon Dieu, éternelle vérité, pour que je n’aille pas mourir et devenir stérile, si je ne suis qu’averti extér
elle loue Pyrrhus, 2412. Nous laisser au tombeau, nous permettre de mourir et laisser nos cendres reposer dans le tombeau. V
ayera point à Dieu la rançon de son âme. — Il ne verra pas qu’il faut mourir , quand il verra mourrir les sages mêmes : et le f
teur… — Ne craignez pas en voyant l’homme devenir riche Car, quand il mourra , il n’emporterai pas tout, et sa gloire ne l’acco
« Plus fière de la mort à laquelle elle s’est résolue. » Deliberata morte ferocior. (Odes, I, xxxvii, 29.) 2526. On sai
te 2. 2538. Il n’est pas inutile de rappeler que la légende qui fait mourir Gilbert de misère à l’hôpital est fausse. Il est
ureuse, à en sortir. Elle épousa en secondes noces M. de Mont-rond et mourut en 1820, à cinquante et un ans. 2592. Il me semb
de ce temps historique fut en proie. 2600. Façon populaire de dire : mourir . 2601. Œuvres publiées par Hachette et Cie, Jouv
Entendez : que je plantai et dont je fis éclore les rameaux. 2646. Mourir . Construisez : j’ai vu les roses des bosquets que
. Mourir. Construisez : j’ai vu les roses des bosquets que je quitte mourir sous l’été (sous les ardeurs de l’été). 2647. L
ne femme jadis aimée par Charlemagne un anneau magique, par lequel la morte exerçait une sorte de pouvoir mystérieux sur l’em
èce est consacrée au souvenir de Léopoldine Hugo, fille du poète, qui mourut tragiquement avec son mari Charles Vacquerie en 1
ous souffrons ! L’air de nos ateliers nous ronge les poumons, Et nous mourons les yeux tournés vers les campagnes. Ah ! que ne
pendre ; J’aime Jeanne ma femme : eh bien ! j’aimerais mieux La voir mourir , que voir mourir mes bœufs. Les voyez-vous, les b
Jeanne ma femme : eh bien ! j’aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes bœufs. Les voyez-vous, les belles bêtes, Creu
fiancé a été frappé par une balle ennemie en 1814 ; mais avant qu’il meure , leur union peut être consacrée. Restée veuve, Pe
3. Un goût de cendre. Allusion à certains fruits des bords de la mer Morte , qui, suivant quelques auteurs, historiens, natur
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
à un roi. On sait combien elles furent stériles ; toutefois Massillon mourut avant que la sagesse du cardinal de Fleury eût ce
années et mis le comble à sa gloire2. Né dans la Provence en 1663, il mourut en 1742. Oraison funèbre de Louis XIV1. (Ex
rsité avec courage… 2. Le duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, mourut en 1712, quelques jours seulement après sa femme,
laïde de Savoie. Le duc de Bretagne, leur fils, les suivit de près et mourut le 8 mars de la même année. Le jeune duc d’Anjou,
30 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
me (1594) vers le temps où Henri IV faisait sa rentrée dans Paris, il mourut en 1655 lorsque Louis XIV, majeur, laissait encor
euglement, et les autres disaient qu’on avait peur que nos soldats ne mourussent pas assez tôt de misère et de faim, et que l’on l
l conduisait avait à se perdre, n’a-t-il pas témoigné qu’il y voulait mourir devant tous les autres ? Est-ce la fortune qui l’
oit d’ôter la vie, et que néanmoins, ayant établi des lois pour faire mourir les criminels, il a rendu les rois ou les républi
ous apprend lorsque, parlant du droit que les souverains ont de faire mourir les hommes, il le fait descendre du ciel en disan
uverains, que Dieu étant la justice et la sagesse même, il peut faire mourir sur-le-champ qui il lui plaît, quand il lui plaît
ontraire, qui ont cette autorité sont néanmoins homicides, s’ils font mourir un innocent contre les lois qu’ils doivent suivre
rifient et l’élèvent68. Née à Paris le 5 février 1626, Mme de Sévigné mourut en 1696, la même année que La Bruyère. À Monsi
re pauvre ami est sauvé75 Je suis si aise que je suis hors de moi… Je mourais de peur qu’un autre que moi vous eût donné le pla
. Vous ne comprenez pas que cela puisse jamais revenir à Picard. Elle meurt donc d’ennui ; je suis sa seule consolation, et v
main. Conservez-vous, c’est ma ritournelle continuelle. Maître Paul90 mourut il y a huit jours ; notre jardin en est tout tris
ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et
nement, toutes les splendeurs de ce règne ; nommé évêque de Meaux, il mourut en 1704, au moment où la prospérité et la gloire
là travailler sans cesse, camper hiver et été, obéir sans résistance, mourir ou vaincre. Les pères qui n’élevaient pas leurs e
surmonter leur pauvreté par leur travail et leurs sueurs, se laissent mourir de faim plutôt que de découvrir leur misère145 ?
r de faim plutôt que de découvrir leur misère145 ? C’est pourquoi ils meurent de faim ; oui, messieurs, ils meurent de faim dan
misère145 ? C’est pourquoi ils meurent de faim ; oui, messieurs, ils meurent de faim dans vos terres, dans vos châteaux, dans
eurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce pauvre qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap pour sa sép
it lui survivre qu’un mois. Né en effet à Bourges le 20 août 1632, il mourut le 13 mai 1704. Aujourd’hui, sans accorder absolu
istes leur caractère de certitude. 3. Il n’appartient qu’à un Dieu de mourir parce qu’il l’a voulu et encore de la manière qu’
e exposition des choses va vous en convaincre. En effet, un homme qui meurt après avoir prédit lui-même clairement toutes les
ui-même clairement toutes les circonstances de sa mort ; un homme qui meurt en faisant des miracles, et les plus grands mirac
st elle-même le plus grand de tous les miracles, puisque bien loin de mourir par défaillance, comme le reste des hommes, il me
ue bien loin de mourir par défaillance, comme le reste des hommes, il meurt au contraire par un effort de sa toute-puissance 
de l’idolâtrie et de l’infidélité du monde, n’est-ce pas un homme qui meurt en Dieu, ou, si vous voulez, un Homme-Dieu167 ? N
Mais ce que j’ajoute doit faire encore plus d’impression sur vous. Il meurt , cet Homme-Dieu, faisant des miracles ; et quels
tous les miracles. Pourquoi ? parce qu’au lieu que les autres hommes meurent par faiblesse, meurent par violence, meurent par
rquoi ? parce qu’au lieu que les autres hommes meurent par faiblesse, meurent par violence, meurent par nécessité, il est mort,
eu que les autres hommes meurent par faiblesse, meurent par violence, meurent par nécessité, il est mort, je ne dis pas précisé
orps souffrant et d’une âme glorieuse, en un mot, lui-même qui se fit mourir . Car ce ne furent point les bourreaux qui lui ôtè
r été reçu, non sans lutte et sans peine, à l’Académie française, que mourut ce rare écrivain, qui, à côté de quelques tours l
que dans le cas où ses souffrances viendraient à croître ; et s’il en meurt , sa vertu ne saurait aller plus loin : elle est h
qui lui ont valu, sans qu’il y songeât, une durable réputation281. Il mourut à Paris en 1741. Rollin fait hommage de son Tr
à un roi. On sait combien elles furent stériles ; toutefois Massillon mourut avant que la sagesse du cardinal de Fleury eût ce
nées et mis le comble à sa gloire289. Né dans la Provence en 1663, il mourut en 1742. Massillon aux membres de l’Académie f
ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui ; tous ces désirs
rre, et Jacques II cherchait un asile auprès de Louis XIV ; lorsqu’il mourut (1755), Louis XVI était dans sa première année, e
Le jour qui le précéda, j’écrivis ces mots à Callisthène : « Je vais mourir . Toutes les idées que vous m’aviez données de ma
attendais leurs promesses, sans les rechercher ni les fuir. Alexandre mourut  ; et toutes les nations furent sans maître. Les f
 XIV. Né en effet le 20 février, 1694 à Châtenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la prose, des ma
Le vieux comte de Fuentes, qui commandait cette infanterie espagnole, mourut percé de coups. Condé en l’apprenant dit « qu’il
craintes chimériques qu’il se créait empoisonnèrent son existence. Il mourut à Ermenonville en 1778, un mois seulement après V
passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Quand Platon
couvrir et faire pardonner ses imperfections et ses fautes. Corneille mourut le 30 septembre 1684. Le chrétien à son Dieu.
qu’il nous faut recourir : Tigres, allez combattre ; et nous, allons mourir . Acte II, scène VIII. Le vieil Horace, Ho
non plus assurés. Octave, n’attends plus le coup d’un nouveau Brute : Meurs  ; et dérobe-lui la gloire de ta chute. Meurs : tu
oup d’un nouveau Brute : Meurs ; et dérobe-lui la gloire de ta chute. Meurs  : tu ferais pour vivre un lâche et vain effort, S
e a d’illustre jeunesse Pour te faire périr tour à tour s’intéresse ; Meurs , puisque c’est un mal que tu ne peux guérir ; Meu
our s’intéresse ; Meurs, puisque c’est un mal que tu ne peux guérir ; Meurs enfin, puisqu’il faut ou tout perdre ou mourir :
que tu ne peux guérir ; Meurs enfin, puisqu’il faut ou tout perdre ou mourir  : La vie est peu de chose, et le peu qui t’en res
peu qui t’en reste Ne vaut pas l’acheter510 par un prix si funeste ; Meurs , mais quitte du moins la vie avec éclat ; Éteins-
pâme. ARMANDE.                                                 On se meurt de plaisir. PHILAMINTE. De mille doux frissons vo
bords qui vous peuvent couvrir, Avec moi, de ce pas, venez vaincre ou mourir . »     Ce discours d’un guerrier que la colère en
rt.                                                                Je meurs de honte. LISIMON. Vous m’aviez donc trompé794 ?
éloigné plus de vingt années de suite, et où il revint cependant pour mourir le 20 mai 1778800. Épître à Horace801. … T
e nomme sa mère, S’il est connu. MÉROPE.                               Meurs , traître ! NARBAS.                               
.                                                               Je me meurs  ! ISMÉNIE. Dieux puissants ! NARBAS, à Isménie.  
vends mon sang à l’hymen de la reine ; Ma vie est peu de chose, et je mourrai sans peine827 : Mais je suis malheureux, innocent
uoi ! de pitié pour moi tous vos sens sont saisis ! POLYPHONTE. Qu’il meure  ! MÉROPE.                        Il est… POLYPHON
sa mère ! qui ? vous, qui demandiez sa mort ? ÉGISTHE831. Ah ! si je meurs son fils, je rends grâce à mon sort. MÉROPE. Je s
incu l’adversité. S’il m’a transmis son sang, j’en aurai le courage : Mourir digne de vous, voilà mon héritage. Cessez de le p
l’ai vu de mes yeux, Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. «  Meurs , tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes. »
ue l’heure présente ait de trouble et d’ennui,         Je ne veux pas mourir encore838. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole em
gnes du ciel         Philomèle chante et s’élance. « Est-ce à moi de mourir  ? Tranquille je m’endors, Et tranquille je veille
L’avenir du bonheur, les Muses des concerts :         Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi, triste et captif, ma lyre toute
amer et doux, Sans doute vous direz : « Que n’est-il avec nous ! » Je meurs . Avant le soir j’ai fini ma journée. À peine ouve
our moi de volages douceurs : Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs  ! Élégies, VII. 1. « C’est en lisant beau
ssement prononcé par la commission. Selon l’opinion générale, Fouquet mourut dans sa prison, à Pignerol, en 1680. Voy. la lett
nauld d’Andilly déjà cité, et alors âgé de quatre-vingt-trois ans. Il mourut deux ans après. 83. Un trait qui distingue Mme d
les vertes ; oui, beaucoup : elles sont mêlées d’aurore et de feuille morte . Cela fait une étoffe admirable. » (Cf. une lettr
ar où il passe, et faites-vous tuer à ses pieds.” Ce pauvre enfant se meurt de douleur : c’est une affliction de raison et d’
lippe IV et d’Isabelle (ou Élisabeth) de Bourbon, fille de Henri IV : morte à quarante-cinq ans, en 1683.Une autre oraison fu
e, duc de Nevers, et de Catherine de Lorraine. Elle naquit en 1616 et mourut en 1684. Cette princesse, plus connue sous e nom
oi qui n’a plus de nom dans aucune langue : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels
vait les sermons avec beaucoup d’assiduité, quoique la presse y fût à mourir (voy. les Lettres des 26 et 27 mars 1671). Elle é
t Augustin refusa de quitter Hippone assiégée par les barbares : il y mourut le troisième mois du siège. Carthage fut prise en
son peu d’élévation, etc. » Ce jovial orateur, comme l’appelle Loret, mourut en 1657, et par bonheur personne ne chercha plus
r dans la lutte. Ce grand ministre ne put achever son entreprise : il mourut en 1642, quelques mois avant Louis XIII, léguant
(du III, v. 945 et suiv.), suppose que la Nature encourage l’homme à mourir , en lui montrant que la mort n’est pas un mal pou
chrétienne, prêchent la douceur, la patience, l’indulgence. Enfin, il meurt victime de l’envie. Si l’on ose comparer le sacré
ur, Et moi j’ai dit dans une de mes élégies :                    Je meurs  : avant le soir j’ai fini ma journée. » 465. Ra
Alexandre VII (Chigi), qui fut, en 1655 le successeur d’Innocent X et mourut en 1667. Ce pontife, qui protégea les lettres, le
uction de ce genre. 485. « Voilà, s’écrie Voltaire, ce fameux qu’il mourût , ce trait du plus grand sublime, ce mot auquel il
ieil Horace, et le développement de ce noble caractère, dont le qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat. » On peut voir l’artic
ace ; et Racine, d’après ce double exemple : Ne laisser aucun nom et mourir tout entier… 502. Remarquez comme ce seul vers
avec Corneille et Bossuet, n’existait plus. Mme de Rambouillet était morte en 1665, et sa fille, Mme de Montausier, en 1671.
anger en Trissotin, équivalant à trois fois sot. Lorsque l’abbé Cotin mourut , en 1682, on vit paraître ce quatrain de La Monno
, Croit sur le toit pourri d’une vieille maison : On la voit sèche et morte aussitôt qu’elle est née,             Et vivre un
le comte du Luc, quelle que fût la délicatesse de sa constitution, ne mourut qu’à l’âge de quatre-vingt-sept ans. 771. Pris d
quante-sept au moment où- il termina sa carrière. Quant à Auguste, il mourut dans sa soixante-seizième année. 808. Voy. Hora
oète à Saint-Lazare. Rendue par le 9 thermidor à la liberté, elle est morte en janvier 1820, dans un âge par conséquent peu a
31 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
 ? » Et lui me répondit : « Voici quel est leur sort : Ils ne peuvent mourir , et si basse est leur vie, Que le moindre renom e
s pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qui meurt abandonnée, Qui n’a pas dû rester pour voir mouri
t que pour lui, qui meurt abandonnée, Qui n’a pas dû rester pour voir mourir son fils ; Dieu jeune, viens aider sa jeunesse. A
e brûlante Qui dévore la fleur de sa vie innocente. Mon fils, tu veux mourir  ? Tu veux dans ses vieux ans, Laisser ta mère seu
tume. Ne lèveras-tu point ces yeux appesantis ? — Ma mère, adieu ; je meurs , et tu n’as plus de fils. Non, tu n’as plus de fi
uvre accable ma faiblesse ; Tout me pèse et me lasse. Aide-moi, je me meurs . Tourne-moi sur le flanc. Ah ! j’expire ! ô doule
s dépérissent mes jours. Écoute ma prière et viens à mon secours : Je meurs  ; va la trouver : que tes traits, que ton âge, De
Jette tout à ses pieds ; apprends-lui qui je suis ; Dis-lui que je me meurs , que tu n’as plus de fils. Tombe aux pieds du vie
ours tu n’es d’aucune fête, Dit-elle ; que fais-tu ? pourquoi veux-tu mourir  ? Tu souffres. On me dit que je peux te guérir ;
es ; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne peut ni vivre ni mourir . Il semble qu’il veuille faire pitié à ceux à qui
dant : Charlemagne en fait la grande âme Dont il anime l’Occident. Il meurt  ; son colosse d’empire En lambeaux vivants se déc
fricain sur les monts l’entoure et tremble encore. — « Roland, tu vas mourir , rends-toi, criait le More ; Tous tes pairs sont
urs corps rouleront entraînées. » — « Rends-toi, donc, répond-il, ou meurs , car les voilà. » Et du plus haut des monts un gr
eux. Il craint la trahison, et tandis qu’il y songe, Le cor éclate et meurt , renaît et se prolonge, « Malheur ! c’est mon ne
r habitude, et, s’il faut le dire, aimant mieux perdre sa couronne et mourir sur un échafaud que de prendre la peine d’avoir u
lation des grains à l’intérieur et empêcher par là qu’une province ne mourût de faim, tandis que l’autre, regorgeant de subsis
, et je leur ai dit : Je ne serai plus votre pasteur. Que ce qui doit mourir aille à la mort, que ce qui doit être retranché s
Que fait-il à cette heure ? Dois-je encore espérer, ou faut-il que je meure Sans revoir mon enfant ? Les riches sont heureux,
rdent des enfants qui leur ferment les yeux ! Les pauvres, délaissés, meurent dans la souffrance... » Et l’homme répondait apr
nous. À force de souffrir, Le peuple s’est levé pour vaincre ou pour mourir . Il a brisé ses fers. Une France nouvelle, La Fra
liberté. Cela suffit. Qu’importe où sa cendre repose ? Il est beau de mourir pour une juste cause. Le reste n’est qu’un songe,
eur, Amoureux de l’amour, du droit, du vieil honneur, Et tous prêts à mourir , purs de toute autre envie, Pour ces biens qui fo
t n’est rien : ils sont, ce que nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l’esprit, ce n’est plu
, Quoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui, Je ne veux pas mourir encore. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embra
ux campagnes du ciel Philomèle chante et s’élance. « Est-ce à moi de mourir  ? Tranquille je m’endors, Et tranquille je veille
erts, L’avenir, du bonheur ; les Muses, des concerts : Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi, triste et captif, ma lyre toute
L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le feu ! Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes. Oui, vous qui la plante
os tombeaux : Il ne croît pas si bas, cet arbre aux verts rameaux. Il meurt dans l’air humain, plein de râles immondes ; Il r
mâchait la cartouche, et qui, noire de poudre, Criait aux citoyens : Mourons  ! II Quant à tous ces beaux fils aux tric
blanchi de bave et la langue tirée, Ne bougeant plus en ses liens, Il meurt , et que la trompe a sonné la curée À toute la meu
jeune aussi je rêvais à la Grèce, C’est là, c’est là que je voudrais mourir . En vain faut-il qu’on me traduise Homère : Oui,
r l’Hymette éveillé les abeilles ; C’est là, c’est là que je voudrais mourir . Dieu ! qu’un seul jour, éblouissant ma vue, Ce
Laisse ma muse aborder au Pirée ; C’est là, c’est là que je voudrais mourir . Daignez au port accueillir un barbare, Vierges
êlez ma cendre aux cendres de Tyrtée : Sous ce beau ciel je suis venu mourir . Béranger. Les hautes cimes Souvent,
disions sous le poids de la fatigue et de la stupeur : La nature est morte  ! Que lui manquait-il donc ? Qui nous donnait cet
quefois avec des teintes de lilas, de rose et de pourpre, et venaient mourir sur une plage de sable ou caresser les rochers qu
s-je, va ! Notre amour est fatal ! Viens, me répondait-il, ou bien je meurs  ! Dans l’ombre Je m’élance à travers le palais va
t sombre ; Mais avec désespoir il s’attachait à moi, Me répétant : Je meurs si je repars sans toi ! Ô nuit ! terrible nuit ;
rtout… Mais, dieux ! ne vois-je pas Ulysse ? C’est lui : ma fille est morte  ! Arcas, il n’est plus temps ! ULYSSE. Non, votre
mirais du moins au tombeau de ton père ! Pourquoi t’ai-je sauvé ?… Tu meurs dans la douleur, Loin du pays natal, loin des bra
, sans remords, sans terreurs ; Mon père a succombé !… Tu péris et je meurs  !… Je meurs !… Pourquoi vivrais-je ?… Une indigne
ds, sans terreurs ; Mon père a succombé !… Tu péris et je meurs !… Je meurs  !… Pourquoi vivrais-je ?… Une indigne marâtre, D’
s autres, La pudeur de la femme a péri chez les nôtres. Enfin Rome se meurt , si par un brusque effort, Une crise ne vient l’a
et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une amour infinie, Voulut mourir pour nous avec ignominie, Et qui, par un effort d
mpereur. FÉLIX. Enfin ma bonté cède à ma juste fureur : Adore-les, ou meurs . POLYEUCTE.                                    Je
ine, adieu ; conservez ma mémoire. PAULINE. Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs. Corneille. Monologue d’Hamle
onservez ma mémoire. PAULINE. Je te suivrai partout, et mourrai si tu meurs . Corneille. Monologue d’Hamlet. Je ne
le plus doux des chemins Qui conduit au repos les malheureux humains. Mourons  ! Que craindre encor quand on a cessé d’être ? La
                                 L’effroi qu’il conçut du dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim. FRANÇOIS DE PA
s changeât de contenance. L’honneur national, si cher au grand Henri, Mourait avec le reste aux mains du favori, Et, l’État n’é
vée ! C’est le seul rêve humain dont je sois convaincu, Et je dois en mourir , puisque j’en ai vécu. LE ROI. Quand donc permett
n ; Je vous dois… un instant de fierté qui m’enivre ; Je vous dois de mourir tel que j’aurais dû vivre ! Dans un dédain haineu
esse à chercher que lui dire ; Et la stérilité de son expression Fait mourir à tous coups la conversation. En vain, pour attaq
ou un arrêt de mort éternelle : car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui ; tous ces désirs
espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre, et y meurent sans monument, n’ayant obtenu en partage, parmi l
Qu’est-ce qu’un nom tout seul dans la postérité ? Ceux-là vraiment ne meurent point dont la pensée vit après eux. Alexandre fut
lire ce qu’il a écrit. On peut dire même que ces hommes-là gagnent à mourir , et que leur âme, qu’ils ont mise tout entière da
rs trompettes font tout leur être, et, perdant cela, qu’ils vivent ou meurent , les voilà néant. P. L. Courier 77. L’Opp
té Frappe, en courant, son chien qui jappe épouvanté, La voilà qui se meurt de tendresse et d’alarmes ; Un papillon souffrant
. Vous ne comprenez pas que cela puisse jamais revenir à Picard. Elle meurt donc d’ennui ; je suis sa seule consolation, et v
s réflexions dans son cabinet Voilà le second ministre que vous voyez mourir depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus dif
petite compagnie. Le souper est plus court, plus gai et plus sain. Je mourrais au bout de trois mois, de chagrin et d’indigestio
e je croie à votre ancienne prédiction que le roi de Prusse me ferait mourir de chagrin. Je ne me sens pas d’humeur à mourir d
i de Prusse me ferait mourir de chagrin. Je ne me sens pas d’humeur à mourir d’une si sotte mort ; mais la nature me fait beau
enfant se mit à pleurer en disant : Je n’ai plus de bon Dieu, je vais mourir . Bien que je sache que mon Dieu ne finira pas en
st-à-dire à la semaine prochaine, car demain nous partons pour la mer Morte , le Jourdain, etc. Ainsi, chère amie, voilà bien
jamais. Folie d’amour, on en guérit quand on est jeune, les vieux en meurent  ; folie d’ambition cède quelquefois à l’âge et au
r aussi jouis sans insolence, Et souviens-toi qu’un jour il te faudra mourir  ; Soit qu’en mornes chagrins tu consumes la vie.
issance, Braver des Dieux vengeurs la souveraine loi ? Je savais qu’à mourir je m’exposais : — mais quoi ! Même sans ton édit
si tard, et qui pourtant a vu toutes choses, jusqu’à saint Thomas qui mourut à quarante-neuf ans, laissant à la science dix-se
e ; votre peuple sera le mien, disait Ruth à sa belle-mère Noémi ; je mourrai dans la terre où vous serez enterrée, et j’y choi
pendance ; enfin, après avoir fait le bien pendant quatre-vingts ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un s
emme et à la jeunesse de ses enfants. Quand nous aurions l’honneur de mourir pour notre pays, nous nous croirions encore ses d
rdu dans la montagne, ou le soldat qui reçoit cinq sous par jour pour mourir sous le drapeau ? Mais le soldat fait à la patrie
s, au moins en apparence, pour qu’on puisse combattre sans trouble et mourir sans amertume sous le drapeau de son pays. Ce dra
t ma fin. Qui m’en a détaché ? qui suis-je, et que dois-je être ? Je meurs , et ne sais pas ce que c’est que de naître. Toi,
commence et tout s’use, Tout marche vers un terme, et tout naît pour mourir  ; Dans ces prés jaunissants tu vois la fleur lang
sirs que j’appelle à mon aide Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir . Au jour même où parfois la pensée est impie, Où
ans mentir, Réponds-moi, toi qui m’as fait naître, Et demain me feras mourir  ! Dès que l’homme lève la tête, Il croit t’entre
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
é régulier admis à siéger parmi les quarante de l’Académie (1860). Il mourut à la maison de Sorrèze dont il était directeur. P
t la réflexion détruisent l’enveloppe où il est étouffé. Le cœur peut mourir en tuant le corps ; mais je ne connais pour lui q
Les traditions du foyer Qu’on est heureux, quand on naît ou quand on meurt sous le même toit, sans l’avoir jamais quitté2 !
en français, naquit en 1749 d’une famille de pauvres cultivateurs, et mourut en 1827. 3. Il s’imaginait que ce petit paysan s
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ncs et les buis de son meurtre souillés, Lui, si content de vivre, il mourut à mes pieds5 ! Ah ! d’un bon mouvement qui passe
dur siècle où nous sommes1. La mort de louise Quand Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie
he avertit la contrée Que sa plus douce vierge en était retirée. Elle mourut ainsi. — Par les taillis couverts, Les vallons em
nes ; De tristesse et de crainte il emplit le manoir, Pauvre bête, et mourut ainsi de désespoir1 !… A sa franche nature, oh !
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
be mon honneur1. ! Faut-il de votre éclat voir triompher le comte, Et mourir sans vengeance ou vivre dans la honte ? Comte, so
r ton courage : Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ; Meurs ou tue1. Au surplus, pour ne te point flatter, Je
si las de vivre ? D. Rodrigue. Es-tu si las de vivre ?As-tu peur de mourir  ? Le comte. Viens, tu fais ton devoir, et le fil
, loin de murmurer d’un rigoureux décret, Mourant sans déshonneur, je mourrai sans regret. D. Fernand. L’affaire est d’importa
orante. Faites état de moi2. Alcippe, à Philiste, en s’en allant. Je meurs de jalousie ! Philiste, à Alcippe. Je meurs de
ste, en s’en allant. Je meurs de jalousie ! Philiste, à Alcippe. Je meurs de jalousie !Sans raison toutefois votre âme en e
z : Il sait tout mon secret. Géronte. Il sait tout mon secret.Tu ne meurs pas de honte Qu’il faille que de lui je fasse plu
t que je fais : Je jure les rayons du jour qui nous éclaire Que tu ne mourras point que de la main d’un père, Et que ton sang i
35 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
oye :     Sous ce simple monument Repose une fille bien chère ; Elle mourut presque en naissant :            Plaignez sa mère
fils sur le point d’être livré aux Grecs, elle s’écrie : Hélas ! il mourra donc : il n’a pour sa défense Que les pleurs de
l’ennemi ; nous courons aujourd’hui même fortune ; je veux vaincre ou mourir avec vous. Le duc d’Enghien, avant la bataille
onservées : Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs , vengez-moi. Où trouver des paroles et des pens
lendidement, puis rendre à la liberté, en disant : « On ne peut faire mourir ceux que Jésus-Christ vient d’admettre à sa table
s, qui préparent le lecteur à cette scène dramatique : Ma mère enfin mourut , pardonnez à des pleurs Qu’un souvenir si tendre
36 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
, rex Pergami, et Rhodii Romanos juverunt. corrigé. 1. L’homme meurt  ; nos ancêtres sont morts, vous et moi nous mourr
rigé. 1. L’homme meurt ; nos ancêtres sont morts, vous et moi nous mourrons  ; nous sommes voués à la mort, nous et nos œuvres
. — 2. Le consul Cicéron fut appelé le père de la patrie. — 3. Marius mourut vieux. — 4. Les défauts de l’âme sont appelés vic
uine des villes. — 8. Les Gètes étaient farouches et toujours prêts à mourir . — 9. L’éloquence est faite pour la place publiqu
villes les plus fameuses de l’Asie, Suse, Persépolis, Babylone, où il mourut encore fort jeune. Chapitre III. Complémen
pour notre liberté, pour notre vie. — 10. Il est doux et glorieux de mourir pour sa patrie. — 11. Nous faisons couver aux pou
Sosilo Lacedæmonio litterarum græcarum usus est doctore. — 7. Tiberii morte populus lætatus est. — 8. Alexander regnum(1) Ind
sibus auxilia adversùs Græciam. — 6. Cicero magnum dolorem accepit ex morte Trebonii. — 7. Ex litterarum studio magnam accipi
ne plaît pas de vivre aux malheureux, et il ne leur est pas permis de mourir . — 7. Être exempt de faute paraît au-dessus de l’
es sont ordinairement les meilleures. — 11. Caton d’Utique aima mieux mourir que de survivre à la liberté de sa patrie. — 12.
brise en la laissant tomber du haut des airs. — 12. Les Juifs firent mourir très-cruellement le prophète Isaïe, après l’avoir
nquante ans sur la Cappadoce ; ayant encouru l’inimitié de Tibère, il mourut , soit de mort volontaire, soit par accident, et l
ognomen assumpsit, quadrimus patrem amisit. corrigé. 1. Platon mourut en écrivant, dans la quatre-vingt-unième année de
mmença à écrire des tragédies à l’âge de dix-huit ans. — 3. Alcibiade mourut âgé d’environ quarante ans. — 4. Titus Quinctius,
e, il perdit ses deux fils : le plus jeune, âgé de douze ans environ, mourut cinq jours avant le triomphe de son père ; l’aîné
ze ans, trois jours après ce triomphe. — 6. Denys, tyran de Syracuse, mourut âgé de plus de soixante ans. — 7. Masinissa, roi
, mourut âgé de plus de soixante ans. — 7. Masinissa, roi de Numidie, mourut à plus de quatre-vingt-dix ans : à l’âge de quatr
-douze ans après le déluge. L’épouse d’Abraham s’appelait Sara ; elle mourut âgée de cent vingt-sept ans ; Abraham vécut cent
chassé de Rome, alla en exil avec ses enfants à Céré en Étrurie ; il mourut à Cumes en Campanie. — 11. Pompée, envoyé à la po
de sa naissance est une grande fête pour les Égyptiens. S’il vient à mourir de maladie ou par accident, c’est une coutume sac
tùs operantur ; cessantium inertiam notant, castigant mox, et puniunt morte . Prædivinant ventos imbresque, et tunc se contine
malades et leur donnent à manger. Elles portent au dehors celles qui meurent , et en accompagnent les funérailles. Elles vivent
honte et repentir. — 2. Louez et imitez celui qui ne regrette pas de mourir et qui se trouve heureux de vivre. — 3. Le dernie
ls pas devenir illustres après leur mort ? — 10. Ne vaut-il pas mieux mourir que de traîner une vie misérable et honteuse ? — 
vraie gloire, remplisse les devoirs de la justice. — 16. Apprenons à mourir . — 17. Demandons à nos amis des choses honnêtes. 
’ils discutaient en se promenant dans le Lycée. — 5. Marc Antoine fit mourir Lucullus, parce qu’il avait suivi le parti de Bru
r ses complices dans le projet de renverser la tyrannie. — 9. Il faut mourir plutôt que de vivre dans la honte. — 10. Caton, a
de vivre dans la honte. — 10. Caton, après la victoire de César, dut mourir plutôt que de consentir à voir le visage d’un tyr
t arrivé à un port situé entre Cyrène et l’Égypte, il tomba malade et mourut  : ses amis, pour pouvoir le transporter plus faci
s si quelqu’un d’entre nous, dont la vie doit être si courte, vient à mourir ou à être tué, lorsqu’en un seul lieu les cadavre
qui hæc disserunt, cum corporibus simul animos interire, atque omnia morte deleri ; credo non exstingui animos, sed aut pro
le corps, et que tout est anéanti par la mort ; je crois que l’âme ne meurt pas, mais qu’elle reçoit ou une récompense éterne
disent jamais aux malades, quoique souvent ils le pressentent, qu’ils mourront de leur maladie. — 2. Eschine d’Athènes, orateur
tandis que les beaux mouvements de l’âme et la gloire de la vertu ne meurent jamais. § 191. Infinitif futur formé par péri
l’ennemi. Les Carthaginois, lui ayant coupé les paupières, le firent mourir d’insomnie. version 160. Dionysii tyranni i
ger, avant la vieillesse, à bien vivre, et dans la vieillesse, à bien mourir . — 10. Conon fit rebâtir les murs du Pirée et d’A
necari jussit, atque egregius ille adolescens immoderatæ fortitudinis morte pœnas dedit. — 5. Docti homines digni sunt, quibu
 4. Pendant la guerre contre les Gaulois, Titus Manlius Torquatus fit mourir son fils(2), pour avoir, contrairement à ses ordr
onstabat. Victoriam ergò suis e manibus eripi, obscurâque et ignobili morte in tabernaculo suo exstingui se querebatur. Frust
Tutius tamen est ratus dubiæ se fidei medici credere, quàm indubitatâ morte perire. Accepto igitur poculo, epistolam medico t
ement ou rappelé plus honorablement par les Athéniens. — 2. Alexandre mourut à Babylone ; on ne sait si ce fut des suites de l
répondit-il, aucun de ceux que tu crois heureux. » — 7. Vous désirez mourir  : apprenez auparavant ce que c’est que de vivre. 
ance. Il persévéra encore les jours suivants dans cette résolution de mourir , en songeant quelle indignation il avait soulevée
obsignetur, eâ conditione ut, nisi omnia postero die absumpta essent, morte pœnas persolverent, dùm eamdem conditionem Daniel
urbem, ictu tegulæ prostratus est, atque ità ignobili atque inhonestâ morte occubuit. — 2. Interdictum est a Nerone, ne quid
vait au monde un homme plus heureux que lui. — 8. Léonidas aima mieux mourir en combattant, que d’abandonner le poste qui lui
lum Græciam bello oppressurum, magnis muneribus ab eo donatus est. De morte ejus multimodis scriptum est. Thucydides illum ai
nts. Les historiens varient beaucoup sur sa mort. Thucydide dit qu’il mourut de maladie à Magnésie ; le même écrivain rapporte
hridate, réduit par la révolte de son fils Pharnace à la nécessité de mourir , prit du poison : telle fut la fin de ce prince. 
— 2. Quantum dolorem acceperim, et quanto fructu sim privatus fratris morte , in primis, pro nostrâ consuetudine, tu existimar
, ayant le caractère que la tradition lui attribue, aurait mieux aimé mourir mille fois que de subir ces humiliations. § 2
ortait que l’eau et le feu seraient interdits à quiconque aurait fait mourir un citoyen Romain sans condamnation. Quoique Cicé
de Lycie, son chien refusa de prendre de la nourriture, et se laissa mourir de faim. Un autre, lorsqu’on eut allumé le bûcher
aussi rapaces que les [illisible chars][texte coupé]ps. — 13. L’homme meurt autant de fois qu’il [illisible chars][texte coup
luxit, mortui sunt reperti. corrigé. Ce n’est pas un malheur de mourir jeune. Quelques anciens pensent que le mieux q
tablement de ne pas naître ; et qu’ensuite c’est, quand il est né, de mourir le plus tôt possible ; et ils prétendent que les
cet homme si respecté et si illustre, qui avait soumis l’univers ; il mourut dans sa cinquante-huitième année, la veille du jo
fois bien méchants. — 7. Il ne restait plus à Néron, après avoir fait mourir sa mère et son frère, qu’à y joindre le meurtre d
é relevé, ayant été mis sur le bûcher, il revint à la vie. — 6. Titus mourut dans la même maison de campagne que son père, le
on père, et dans la quarante deuxième année de son âge. — 7. Philippe mourut à l’âge de quarante-sept ans, après en avoir règn
ls de Jupiter. — 6. Darius régna trente-six ans ; quatre ans avant de mourir , il livra près de Marathon cette bataille si fame
uperatione(2), caruit. corrigé. 1. Manius Aquilius, au lieu de mourir glorieusement, aima mieux être honteusement l’esc
ns hors d’usage et qui ne s’entendent plus. » version 273. De morte voluntariâ Catonis Uticensis. Sicut in hanc vi
é de ce philosophe. Mais, dira-t-on, il avait une raison plausible de mourir , la haine de la servitude. Pour moi, Caton me par
la servitude. Pour moi, Caton me paraît avoir cherché un prétexte de mourir , moins pour échapper à César, que pour obéir aux
37 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
ut, l’unique désir d’Antigone est de voir tomber ma tête, laissez-moi mourir au milieu de vous. Peu lui importe, en effet, com
a armés. Aucune retraite ne nous est ouverte : il faut ou vaincre ou mourir , soldats ; pas d’espérance de paix avec ces monst
ône, l’an 165 ap. J.-C. Il fait partie de la période des Antonins. Il mourut à Sirmium, capitale de la Pannonie (180). « Il n
se retira dans le monastère de Saint-Just, en Estramadure, et qu’il y mourut en 1558. « Si la possession de ces provinces fût
essité, mais par l’effet de ma volonté, puisqu’il a plu à ton père de mourir avant le temps fixé, pour devancer le bienfait de
contre César seul qu’il t’est facile de t’armer ! Soit : je consens à mourir , si je suis l’unique empêchement à la réalisation
que l’âme vive, tant qu’elle est dans le corps de l’homme, et qu’elle meure , quand elle en est sortie, ni qu’elle devienne in
comme extraordinaire qu’il ait péri ; il était homme, il devait donc mourir . Si vous supposez qu’il a été victime d’une perfi
ix durable. « Si cette proposition ne te convient pas, alors fais-les mourir jusqu’au dernier, ne laissant même pas survivre u
vail et des périls affrontés. Il est doux de vivre avec honneur et de mourir en laissant le souvenir immortel de son nom. Igno
usée, Hésiode et Homère ? Quant à moi, je voudrais, si cela est vrai, mourir plusieurs fois, pour jouir de cette félicité. Que
t d’avoir voulu me nuire. Mais il est temps de nous séparer, moi pour mourir , vous, pour vivre. Qui de nous doit s’attendre au
; elle leur prescrit de rester fermes à leurs rangs, de vaincre ou de mourir . Non, grand roi, je n’ai pas voulu plaisanter. Pu
se ? Et qu’ai-je besoin d’un glaive contre moi-même ? Ne puis-je donc mourir , en retenant pendant un temps bien court ma respi
e dépouiller de la pourpre, et rentrant dans la classe des plébéiens, mourir au milieu d’une ville libre ! » Fragment traduit
les serviteurs de Jésus-Christ, ils les chargent de fers et les font mourir dans les plus cruels tourments. Rien n’est exempt
x. Avant la publication de ton arrêt, je n’ignorais pas que je devais mourir  : n’est-ce pas le sort qui attend tous les humain
ourir : n’est-ce pas le sort qui attend tous les humains ? Mais si je meurs avant le temps, je regarde cela comme un avantage
is celui qui a la conviction d’être né surtout pour sa patrie, voudra mourir , plutôt que de la voir dans l’esclavage et la hon
agnons d’armes, dont la seule pensée, en suivant mes drapeaux, est de mourir libres et de ne pas courber la tête sous un joug
ivine, ravir la couronne de France au légitime héritier, que de faire mourir une innocente prisonnière de guerre par un suppli
us dévorera ; ma mort vous coûtera deux cent mille hommes, et quoique morte , je vous chasserai de Paris, de la Normandie, de
sonnes par un désespoir ; nous serions bien plus coupables d’en faire mourir cinquante mille de langueur et de faim, que d’en
demandez quels seront les six hommes qui voudront avoir la gloire de mourir pour leur patrie, je fournirai le premier : moi,
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ns sa fleur trop tôt moissonnée !           Adieu, beau ciel, il faut mourir  ! Tu ne reverras plus les riantes montagnes, Le
e à ta colère, Pour être du malheur un modèle accompli : Hé bien ! je meurs content et mon sort est rempli. Racine, Andromaq
u massacre des princes de Juda, et rappelle ainsi qu’il était près de mourir sous le poignard d’Athalie. Boileau, dans le Pass
rrains, que la fureur assemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble. Voltaire, La Henriade.   S’il y a une
nt : Le Sacrifice d’Abraham Une noble dame vénitienne venait de voir mourir son fils unique, et s’abandonnait aux plus cruell
rd se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte , et pour ainsi dire, écorchée par les vents, laqu
tragée veille dans les cours. Maître du monde, tu peux ni ordonner de mourir , mais non de t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! p
l’ai vu de mes yeux, Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. «  Meurs , tyran, disait-il : Dieux, prenez vos victimes ! 
Qu’elle tremble… et soudain De cent coups de poignard que l’infidèle meure . Mais avant de frapper… Ah ! cher ami, demeure, D
que ce chrétien, Devant elle amené… Non… Je ne veux plus rien… Je me meurs ,… Je succombe à l’excès de ma rage. Voltaire, Za
passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Cette figur
à Dieu lui-lui-même, à quelque personne présente, absente, vivante ou morte , ou à quelque objet animé ou inanimée. Cette figu
39 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
mille, afin que, plus ferme dans le choc, il remportât la victoire ou mourût avec ses amis. Chaque tribu se ralliait sous un s
c’est Bayard prisonnier. À rejoindre Nemours déjà son âme aspire ; Il meurt … Le nom du Christ sur ses lèvres expire. À la pat
en présence de son Dieu ; n’entreprendre, ne réussir, ne souffrir, ne mourir que pour lui : voilà saint Louis, voilà le héros
vit à Taillebourg et à la Massoure. C’est qu’il pouvait combattre et mourir sans crainte, celui qui avait fait avec la justic
non !… nous l’attendons en vain !… Les loups l’auront mangée, et nous mourrons de faim. Peut-il être un malheur au nôtre compara
é le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée,        Et je crus mourir à mon tour. Tout ce qui m’entourait me racontait
 ; Et quelque jour un autre Homère Doit, au fond d’une île étrangère, Mourir aveugle et sans honneurs. « Plus heureux, je pas
oit te venger. « Le bruit confus de la cabale À tes pieds va bientôt mourir  ; Bientôt à moi-même on t’égale, Et pour ta pompe
faut nourrir Cette jeunesse printanière Qu’on craint toujours de voir mourir . Que de soucis et que de joie ! On ne peut reste
moment viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords. La Fontaine. La Solitude F
De tous nos serviteurs c’est le moins exigeant ; Il naît, vieillit et meurt sous le chaume indigent : Aux injustes rigueurs d
trouver, attaquer, vaincre, saisir et dévorer sa proie, cependant il meurt souvent de faim, parce que l’homme lui ayant décl
e le vent lui apporte de loin. Il préfère la chair vivante à la chair morte , et cependant il dévore les voiries les plus infe
es plus solennels de la vie civile ; sans lequel on ne peut naître ni mourir  ; qui prend l’homme au sein de sa mère et ne le l
e sagesse divine, dans ses études sérieuses parmi les livres, société morte du solitaire. Le soir, quand le marguillier a pri
le sanctuaire, mais retentit encore dans le cœur de son troupeau ; il meurt , une pierre sans nom marque sa place au cimetière
du ministre sacré : un chrétien louche à ses derniers moments ; il va mourir , et peut-être d’une maladie contagieuse : n’impor
tions de l’espérance et de la foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour elle, et qui lui donne, à cet instant même,
uiétudes des derniers moments la regarder encore ; et l’infortuné qui meurt , jeter encore des regards mourants, qui vont s’ét
ends ta puissante agonie ! Dans sa paix, dans sa force, il est dur de mourir  ; À voir crouler ta tête, au printemps rajeunie,
e s’entr’ouvrent qu’au levant, pour laisser voir le gouffre de la mer Morte et les montagnes lointaines de l’Arabie. Au milie
r l’incertitude : C’est craindre, menacer et gémir trop longtemps. Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j’attends. Son
, menacer et gémir trop longtemps. Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j’attends. Songez-y ; je vous laisse, et je vi
à tes yeux des maux qu’il ne sent pas ? Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n’arrête Le fer que le cruel tient levé sur
ta tête. Je l’en puis détourner, et je t’y vais offrir ?… Non, tu ne mourras point, je ne le puis souffrir. Racine Dévouem
qu’il nous faut recourir : Tigres, allez combattre ; et nous, allons mourir . Horace. Mon père, retenez des femmes qui s’empor
                                                                Qu’il mourût , Ou qu’un beau désespoir alors le secourût33. N’e
Brute ; Enfin, s’il faut attendre un semblable revers, Il est beau de mourir maître de l’univers ; C’est ce qu’en peu de mots
cette voie. Ne vous exposez plus à ces fameux revers. Il est beau de mourir maître de l’univers ; Mais la plus belle mort sou
ucte.                                       Je les veux renverser, Et mourir dans leur temple, ou les y terrasser. Allons, mon
reçue aspire à son effet. Qui fuit croit lâchement, et n’a qu’une foi morte . Néarque. Ménagez votre vie, à Dieu même elle imp
L’exemple de ma mort les fortifiera mieux. Néarque. Vous voulez donc mourir  ? Polyeucte.                                     
vivre ? D. Rodrigue.                                   As-tu peur de mourir  ? Le Comte. Viens, tu fais ton devoir, et le fils
, loin de murmurer d’un rigoureux décret, Mourant sans déshonneur, je mourrai sans regret. Corneille. Charles-Quint et un j
pour apprêter le souper. Me Jacques. Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que sous la mienne. Valèr
ose que vous me comprenez. Ce jeune homme si intéressant qui vient de mourir en quelque sorte devant vous pour le salut de ses
vie ;           Mais leurs cris étaient superflus ; Ils ne pouvaient mourir . Notre paralytique, Couché sur un grabat dans la
toucherai pas un seul poil de ta tête.              J’aimerais mieux mourir de faim ; Va-t’en. » Et le renard est parti de la
l’un de ces deux hommes s’inquiétait en lui-même, en disant : « Si je meurs , ou que je tombe malade, que deviendront ma femme
royons, espérons, aimons, et poursuivons notre route en paix. « Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; s
« Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je serai le père des vôtres. « Et si,
vant moi, je serai le père des vôtres. « Et si, l’un et l’autre, nous mourons avant qu’ils soient en âge de pourvoir eux-mêmes
s heureuse ici ? Ne m’abandonne pas, toi qui m’as appelée : Dieu qui mourus pour nous, mon Dieu, je t’appartiens ;          E
eurant : « Dieu finit mes malheurs.          J’étais orpheline, et je meurs          Sans avoir connu ma famille. » Moi, j’a
mpiez pas quand vous disiez dans vos Odes, d’un ton si assuré : Je ne mourrai pas tout entier67. Horace. Mes ouvrages ont résis
e en âge ? Que me fait, à moi, un empire qui tombe ? Un passereau qui meurt me touche davantage ; pauvre petite créature de D
la rue du Chantre une si grande faiblesse, que je cru : véritablement mourir . Ô mon cher ! mourir n’est rien : mais songes-tu
si grande faiblesse, que je cru : véritablement mourir. Ô mon cher ! mourir n’est rien : mais songes-tu que je vais comparaît
ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye, et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur, mais il fallut se faire violence, et
peine qu’ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait eu pei
dé fidèlement votre dépôt jusqu’à sa mort ? Je ne songe moi-même qu’à mourir , et mon heure approche ; mais ne la troublez pas
urs, Et quelque jour un autre Homère Doit au fond d’une île étrangère Mourir aveugle et sans honneurs. « Ainsi les maîtres de
oit te venger. « Le bruit confus de la cabale À tes pieds va bientôt mourir  : Bientôt à moi-même on t’égale, Et pour ta pourp
s’éteint ! « Ô mon enfant, dit-elle, Si tu vis, je vivrai ; et si tu meurs , je meurs. Déjà la tombe enferme et ton père et t
! « Ô mon enfant, dit-elle, Si tu vis, je vivrai ; et si tu meurs, je meurs . Déjà la tombe enferme et ton père et tes sœurs ;
our moi : Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peux pas mourir  ; Je ne sais quelle voix me dit encore : Espère !
, s’étant réfugié au fond du Berri, où il avait emmené ses enfants, y mourut en peu de temps, dévoré par une tristesse profond
Mon heure a bien tardé, la voici qui s’avance…        Du Klephte, qui meurt dans vos bras, Préparez, mes amis, la demeure der
endre. Que me fait sa morale, et tout son vain savoir, S’il me laisse mourir sans un rayon d’espoir ?     Loin des longs raiso
un bizarre échange. De prisons en prisons enfermés tour à tour, Nous mourons seulement pour retourner au jour : Triste immorta
me serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt  ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univer
âme une mort toujours vive ! Ou, mourant à toute heure, et ne pouvant mourir , Ils ne sont immortels que pour toujours souffrir
moyen de guérir de cette langueur ? — Le plus court, Irène, c’est de mourir , comme ont fait votre mère et votre aïeule. — Fil
age ! » Il y n’a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir  : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir,
ts : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir , et il oublie de vivre. La Bruyère. L’Immatér
a vertu n’est rien » quand tu vas jouir du prix de la tienne ? Tu vas mourir , penses-tu ? Non, tu vas vivre, et c’est alors qu
d’Avranches. 83. La lettre est datée du 10 février 1695. La Fontaine mourut deux mois après, le 13 avril, à l’âge de soixante
40 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
Ausone. Didon, tes deux époux ont causé tes malheurs : Le premier meurt , tu fuis ; le second fuit, tu meurs. On dit auss
t causé tes malheurs : Le premier meurt, tu fuis ; le second fuit, tu meurs . On dit aussi qu’une pensée est juste quand elle
oucher moribond, voyant sa femme en pleurs, Lui dit : Ma femme, si je meurs , Comme en notre métier un homme est nécessaire, J
enfant qui venait d’entendre le récit de la mort de Pyrrhus : Ah ! je mourrais de honte d’avoir été tué de la main d’une femme.
gros serpent mordit Aurèle ; Que croyez-vous qu’il arriva ? Qu’Aurèle mourut  ? Bagatelle ! Ce fut le serpent qui creva. La Ma
ma compagne fidèle. — Ne crains-tu pas que l’oiseleur     Ne te fasse mourir comme elle ?     — Si ce n’est lui, ce sera ma do
l’ennemi. Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs vengez-moi. On trouve aussi beaucoup de force de
tien : Déposer le fardeau des misères humaines,       Est-ce donc là mourir  ? 68. Qu’est-ce que le sentiment mélancolique ?
fils Astyanax livré aux Grecs par Pyrrhus, elle s’écrie : Hélas ! il mourra donc ; il n’a pour sa défense Que les pleurs de s
x vieillard répond : Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ?Qu’il mourût  ! Après avoir découvert la conjuration de Cinna,
41 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
. Sa vieillesse expia le sang versé. Il vit périr ses quatre fils, et mourut à soixante-dix ans, mécontent, isolé, effrayé de
prince, il eût « changé prés et vignes en chevaux et armes pour aller mourir au lit d’honneur ». S’il a trop manqué de ces ver
e ma santé, ayant oppinion que j’estois gasté dans le cœur, et que je mourois à veue d’œil4 « Que ferons-nous, disoient les dam
ville il y a d’ungs et d’autres6, que ferons-nous si notre gouerneur meurt  ? Nous sommes perdeus : toute nostre fiance7 aprè
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ncurrence A la porte de l’hôpital. Mon astre, dit-on, me menace D’y mourir aux dépens du roi ! Pour elle accorde-moi la plac
encore à ton réveil, Et d’un brouillard pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit, Blanchir comme une ombre adorée Qu
rrai pas5. J’ai vu des bosquets que je quitte Sous l’été les roses mourir  ; J’y vois planter la marguerite : Je ne l’y verr
43 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
qui va naître et ce qui va mourir29 » Ce qui est condamné en effet à mourir , c’est le mauvais dix-huitième siècle, son matéri
l’on ne taille plus quand elles sont très vieilles, et qu’elles vont mourir . Elles se chargent une dernière fois d’innombrabl
n d’entendre parler la vertu : c’est l’abeille de la France. » Rollin mourut à quatre-vingts ans, le 14 septembre 1741. Il app
ne songea plus qu’à remplir scrupuleusement ses devoirs d’évêque. Il mourut en 1742. Les œuvres de Massillon comprennent, out
nterrogez votre cœur, et vous serez fidèle78. En second lieu, si tout meurt avec le corps, qui est-ce qui a pu persuader à to
cette idée si opposée même aux sens, puisque l’homme, comme la bête, meurt tout entier à nos yeux, s’est établie sur toute l
XIV. Après une ambassade en Espagne, il abandonna la vie politique et mourut à quatre-vingts ans, en 1755. Chateaubriand a dit
g qui restèrent n’avait alors au plus que dix-sept ans92. Monseigneur mourut ensuite. Mais bientôt après le Roi fut attaqué pa
triompha en plus d’une sorte de M. de Cambrai sur le quiétisme, et il mourut les armes à la main contre les Sociniens128. Il e
Montesquieu naquit au château de la Brède, prés Bordeaux, en 1689, et mourut en 1755 à Paris. D’une famille de robe, et, comme
grandeur de ses entreprises et des hasards qu’il allait chercher, il mourut en roi. Ce fut alors que Pompée, dans la rapidité
aire entrer plus commodément dans les villes : c’est ainsi qu’il alla mourir à Paris (4 décembre 1642), à cinquante-huit ans,
l des trois fut le plus malheureux. La reine mère, longtemps errante, mourut à Cologne dans la pauvreté. Le fils, maître d’un
aux minéraux (1783-1788), et enfin sept volumes de supplément. Buffon mourut le 16 avril 1788. Ce fut l’année suivante seuleme
fut sa propre histoire, celle de ses chagrins et de ses malheurs. Il mourut le 3 juillet 1778, un mois et trois jours après V
r doter sa fille. De retour d’un voyage de Russie, il vécut retiré et mourut bientôt après, le 30 juillet 1784. M. Saint-René
aufrage est porté sur les épaules de son père ; là, une femme étendue morte sur le rivage, et son époux qui se désole. La mer
l’éloge funèbre d’un de ses jeunes compagnons d’armes qu’il avait vu mourir à Prague. Ce fut aussi pendant ces années actives
éfendit jusqu’à la fin contre la maladie la liberté de son esprit. Il mourut à Paris le 28 mai 1747. Quelques mois avant sa mo
rmonies, publiées après sa mort, n’ont pas ajouté à sa réputation. Il mourut à Paris le 21 janvier 1814, M. Nisard a bien dit
vous périr ? » — « Que j’aille à son secours, s’écria-t-il, ou que je meure  ! » Comme le désespoir lui ôtait la raison, pour
ion pour que ses conseils fussent écoutés et suivis sans défiance. Il mourut le 2 avril 1791, plein des plus sombres pressenti
trines auxquelles il attribue les violences de la Révolution. Rivarol mourut en 1801, à Berlin, avant d’avoir obtenu l’autoris
e petites choses, je me disais : « Suis-je donc condamné à vivre et à mourir ici comme une huître attachée à son rocher ? » Al
54-1824.) Joubert naquit en 1754 à Montignac, dans le Périgord, et mourut en 1824. Venu à Paris en 1778, à l’âge de vingt-q
l’Égypte, de la Syrie et de la Judée, les vues du désert et de la mer Morte , sont des pages qui vivront autant que la langue
hlet posthume d’un grand homme aigri par la souffrance. Chateaubriand mourut quelques mois après la révolution de 1848, le 4 j
hevé, les heures de la vie s’écoulent, nous sourirons quand il faudra mourir  ! » Ainsi chantaient quarante mille barbares. Leu
limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car je mourais de soif. L’Eurotas mérite certainement l’épithète
ines de Lacédémone aux ruines d’Athènes, je sentis que j’aurais voulu mourir avec Léonidas et vivre avec Périclès… Dans la val
sent ; mille voix s’élèvent. Bientôt les bruits s’affaiblissent ; ils meurent dans les lointains presque imaginaires396 ; le si
Lugete, Veneres Cupidinesque, et les morceaux dispersés, qui feraient mourir de douleur Mengs et Winckelmann408, s’ils avaient
ions funèbres remplissent la dernière partie de sa correspondance. Il mourut en 1854. Dans son Esquisse d’une Philosophie (184
Et l’un de ces deux hommes s’inquiétait en lui même, disant : « Si je meurs ou que je tombe malade, que deviendront ma femme
royons, espérons, aimons, et poursuivons notre route en paix. « Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; s
« Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je serai le père des vôtres. « Et si l
avant moi, je serai le père des vôtres. « Et si l’un et l’autre nous mourons avant qu’ils soient en âge de pourvoir eux-mêmes
son arbitraire. Nous vivons à l’ombre des lois ; faudra-t-il que nous mourions par des lois qui n’existent point ? Vos ancêtres
ts. Le comte de Bedford, qui semblait disposé à quelque complaisance, mourut subitement. Le comte d’Essex répondit à Hyde, qui
de Galles une lettre qui finissait par ce post-scriptum : « S’il doit mourir , ce serait une charité de lui laisser jusqu’à sam
si. Que je ne m’échappe point, cela vous suffit ; quant à moi, que je meure par la main du bourreau ou par la furie de ces ge
omplet examen, l’étincelle du génie, par moment obscure et cachée, ne meurt pas, se retrouve, se renouvelle. Il n’y a de mort
ns doute, il entra dans la destinée heureuse et complète de Buffon de mourir à la veille de ce grand mouvement, qui eût confon
é sa vieillesse. Calme et laborieux jusqu’à sa dernière heure, Buffon mourut à Paris, le 16 avril 1788. Et au milieu de la viv
la fin la retraite laborieuse du grand historien. Ce fut en 1856 que mourut Augustin Thierry. Pour résumer renseignement mora
qu’ils devaient, les compagnons d’Harold se dispersèrent, et beaucoup moururent , sur les chemins, de leurs blessures et de la fat
s femmes de ceux qui étaient venus de la contrée voisine combattre et mourir avec leur roi se réunirent pour rechercher ensemb
al de notre temps, « le grand et irrémédiable scepticisme. » Jouffroy mourut en 1842. Le mérite de Jouffroy est d’avoir contri
que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux an chrétien qui va mourir que l’image de son Rédempteur. » Lorsqu’elle eut
ce ; enfin, après avoir fait le bien pendant quatre-vingt-quatre ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un s
éaliser tous les rêves de sa modeste ambition. Ce montagnard vient de mourir de nos jours, dans son pays, propriétaire du cham
 : j’ai la droite un peu faible. » Et en effet, elle était déjà comme morte , tenue par une écharpe519. Ce mariage flamand rom
illes d’Édouard dédaignées ; il s’en consola à table, et tant qu’il y mourut . Louis XI lui survécut. Les tragédies qui suivire
allait bien pour lui : il était comblé de la fortune.… seulement, il mourait . Il le voyait, et il semble qu’il se soit inquiét
n duc, le bon comte. La féodalité, ce vieux tyran caduc, gagna fort à mourir de la main d’un tyran. Sous ce règne, il faut le
en tinrent compte, et lui dirent durement, brusquement, qu’il fallait mourir . Il expira le 24 août 1483, en invoquant Notre-Da
s fameux Spartiates des Thermopyles se préparaient, dans leur cœur, à mourir pour le salut de la Grèce, ils gravèrent sur un r
r le dernier de ces trois poètes, et le plus jeune, que nous avons vu mourir , Alfred de Musset, tout ce livre en dit lès motif
ute estime, tels que Louis Racine, Rollin et Lefranc de Pompignan. Il mourut à Bruxelles le 14 mars 1741, et sa mémoire, il no
iens, vois couler mon sang, puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mourir en regardant Zamore. GUSMAN, à Zamore, Il est d’a
et prête à me quitter, S’arrête devant vous mais pour vous imiter. Je meurs  ; le voile tombe ; un nouveau jour m’éclaire : Je
, en rougissant je tombe à vos genoux. Alzire, en ce moment, voudrait mourir pour vous. Entre Zamore et vous mon âme déchirée
Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chrétien ! je suis content ; je meurs . ALVAREZ, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu ma
eur, et qui devait bientôt succomber victime de ses vains efforts. Il mourut à Amiens le 16 juin 1777. Esprit tendre, enjoué,
juin 1777. Esprit tendre, enjoué, et délicat, le chantre de Ver-Vert mourait à propos, lorsqu’aux amusements des muses allaien
aucun gage qui pût faire douter de sa fidélité au malheur. Ducis, qui mourut en 1816, passa ses dernières années dans sa petit
ps doit couvrir ! Et, pour comble d’horreur, couché sur la poussière, Mourir , mais en sujet, et bravé par ton frère ! Adieu, t
e vous rendiez les armes. Mon père... œdipe. Eh bien ! polynice. Je meurs . œdipe. Perfide, éloigne-toi. POLYNICE. Nous le
casque ou sa faible main, Avec les grâces de son âge, De quoi ne pas mourir de faim674 ! O mes doux Pénates d’argile, Attirez
ut relever plusieurs portraits d’une touche fine et heureuse, Delille mourut à Paris en 1813. L’école descriptive ne devait pa
bes dans la défense de Louis XVI. Il avait assez fait pour mériter de mourir  ; mais aussi pour attester devant sa conscience e
ié T’honore comme un dieu de l’Olympe envoyé. Regarde un étranger qui meurt dans la poussière, Si tu ne tends vers lui ta mai
i. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois ! Sans percer, sans foule
ie-Joseph par une pension payée sur sa cassette. Marie-Joseph Chénier mourut en 1811, et ce fut Chateaubriand qui fut appelé à
il m’est cher ! TIBÈRE. S’il m’est cher !Qui pour vous serait prêt à mourir . PISON. Ah ! je sais de quels traits sa grande âm
ime ? Est-ce là ce courage au-dessus du trépas ? Les Pisons vos aïeux mouraient dans les combats : A Rome, ils triomphaient d’une
ne voulut conserver d’autre titre que celui de chansonnier. Béranger mourut en 1857. Ses œuvres posthumes ne seront pas pour
ont nous baisons l’image, Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir  ! et tes larmes divines, Dans cette nuit terrible
 : Quand mon heure viendra, souviens-toi de la tienne, O toi qui sais mourir  ! Je chercherai la place où sa bouche expirante E
d qui le poursuit… Notre asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convert
Fleurit pour nous sur des ruines, Ne produit que des fruits amers Et meurt tranché dans ses racines. « O Dieu, la Grèce libr
ait ? LOUIS. Qu’avez-vous fait ?L’effroi qu’il conçut du Dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim780. FRANÇOIS DE
Afrique sur les monts l’entoure et tremble encore. — « Roland, tu vas mourir , rends toi, » criait le More ; « Tous tes pairs s
leurs corps rouleront entraînées. » — « Rends toi donc, répond-il, ou meurs , car les voilà. » Et du plus haut des monts un g
ux. Il craint la trahison, et, tandis qu’il y songe, Le cor éclate et meurt , renaît et se prolonge. « Malheur ! c’est mon nev
e n’ai-je aussi, moi, des baisers qui dévorent, Des caresses qui font mourir  ! Écoutez ces rumeurs, voyez ces vapeurs sombres,
nt l’avenir aux murs des sept collines ; Qu’aux pieds de Rome, enfin, mourrait le Temps dompté, Que son astre immortel n’était q
une de ces flèches dans ce carquois que Chénier ne put vider avant de mourir , l’avoir lancée à son tour, l’eût-on fait avec pl
ta saison dernière, Vieux lion fatigué, sous ta blanche crinière, Tu mourus longuement plein de gloire et d’ennui. Il Piant
ères amours ! Récits toujours pareils, pleins de charme toujours ! Il mourut le matin de sa treizième année ! Mais sur son ter
Mais à l’air vif du soir les feuilles d’or s’ouvrant : « Voici qu’il meurt encor ! » cria-t-elle en pleurant ; Et la fragile
sirs que j’appelle à mon aide Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir . Aux jours même où parfois la pensée est impie, O
ce, Tomber comme une perle au sein profond des eaux ? Ah ! Si tu dois mourir , bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer pl
e. L’homme devient rêveur s’il ne pleure à ma voix. Je vois naître et mourir la brise passagère Et les oiseaux rieurs, dont la
ierre et le bonheur partirent d’ici-bas, Le devoir survivait, elle ne mourut pas. Il fallait, vierge et veuve, être chef de fa
crire, en des vers d’une énergie sombre, les rives désolées de la mer Morte , et, dans les Naufragés, il a des strophes d’une
un vol fugitif s’en retourne aux déserts ! Poèmes de la Mer, la mer Morte . Le drapeau. Le 17e léger, à son retour d’A
j’en connais qui te valent. — Enfin, Il faut prendre un parti, sinon mourir de faim. GEORGE. Pourquoi me suis-je mis dans ce
Stances et Poèmes. Le vase brisé (Sully-Prudhomme). Le vase où meurt cette verveine D’un coup d’éventail fut fêlé ; Le
eurs. J’ai mon caprice pour seul guide, et je voyage Comme la feuille morte et comme le nuage. Je suis vraiment celui qui vie
terie qui n’échappe pas. Le célèbre cardinal, né en Castille en 1436, mourut en 1517, sous le règne de Charles-Quint. 88. La
e fils du prince de Conti, frère cadet du grand Condé. Né en 1664, il mourut en 1709. Il avait été élu roi de Pologne après So
ci question était l’arrière-petit-fils du grand Condé. Né en 1692, il mourut en 1740. 110. C’est-à-dire d’être obligé de diss
moiselle de Noailles), et son fils, le duc de Penthièvre, né en 1725, mourut en 1793. Ce dernier héritier des princes légitimé
de Pierre le Grand et de Catherine Ire. Disgracié sous Pierre II, il mourut en Sibérie (1729). 171. D’une famille alliée à c
tzar le conseil d’éviter avec Charles XII tout engagement général. Il mourut en 1719. 172. Sorte de garde du corps, peut-être
peut-être de l’allemand traben, trotter, courir. 173. Le comte Piper mourut en 1716 dans la forteresse de Schlusserbourg. 17
l’on dispute des goûts avec fondement. » 192. Jeune littérateur qui mourut en 1732. 193. Physicien et naturaliste né à la R
inistère avec Turgot. Défenseur de Louis XVI devant la Convention, il mourut sur l’échafaud. 248. Son chien. 249. Lire le ju
avier de Maistre, frère cadet de Joseph, naquit à Chambéry en 1764 et mourut à Saint-Pétersbourg en 1852. Peintre de paysage,
ans la troisième partie : l’arrivée en Terre Sainte, Béthléem, la mer Morte  ; dans la quatrième partie : la Description de Jé
Stabat Mater dolorosa, naquit à Jési (délégation d’Ancône) en 1710 et mourut à l’âge de vingt-six ans, en 1736. 451. Cette id
. Léo, l’auteur du Miserere à deux chœurs, naquit à Naples en 1694 et mou­rut en 1756. Durante, le maître de Pergolèse, naquit
56. Durante, le maître de Pergolèse, naquit aussi à Naples en 1693 et mourut en 1755. Il est à remarquer que Cousin prend ses
l’enfance, où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie ! Cf. les
consacrait l’indépendance de sa patrie reconnue par l’Angleterre. Il mourut le 17 avril 1790, et Mirabeau, se faisant l’inter
ue quelque union que ce soit. Il allume la flamme d’un amour qui fait mourir l’amour de soi, qui prévaut sur tout autre amour
e absolument la divinité du Christ. J’ai passionné des multitudes qui mouraient pour moi. Mais enfin il fallait ma présence, l’él
useries du Lundi. 543. Née vers le milieu du dix-septième siècle et morte en 1705. Ses Contes de Fées forment 6 volumes in-
es Contes de Fées forment 6 volumes in-12. 544. Née à Rouen en 1711, morte en 1780. Elle n’a pas écrit moins de 70 volumes d
le comte du Luc, quelle que fût la délicatesse de sa constitution, ne mourut qu’à l’âge de quatre-vingt-sept ans. 585. Poursu
que cet homme-là était plus heureux que moi. » Et, en effet, Villars mourait cette année même à Turin dans sa quatre-vingt-deu
x d’où s’échappent les magiques concerts. » 697. Quand André Chénier mourut , il n’avait publié que deux pièces de vers, le Je
édents. 753. Georges Gordon, lord Byron, naquit en 1788 à Douvres et mourut en 1824 à Missolonghi : il était passé en Grèce p
en parlant de la mort de Claude (Britannicus, acte IV, scène ii) : Il mourut . Mille bruits en courent à ma honte. 782. Le du
mourut. Mille bruits en courent à ma honte. 782. Le duc de Guyenne mourut le 24 mai 1472. « Louis XI, dit Brantôme, empoiso
ait refusé de descendre dans l’entre-pont, disant qu’un amiral devait mourir sur son banc de quart. Il fut emporté par un boul
e des adieux touchants. Voir la scène iv du Ve acte. 850. Sur la mer Morte , voir l’Itinéraire de Paris à Jérusalem, 3e parti
pitre intitulé : Voyage de Rhodes, de Jaffa, de Bethléem et de la mer Morte . Les vers d’Autran paraissent lui avoir été inspi
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
coup comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt , Madame est morte » ! Ces paroles si touchantes
t de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte  » ! Ces paroles si touchantes arrachèrent des sa
et que leur propre vie Ont à peine arrachés du sein de leur patrie ? Mourons donc puisqu’enfin dans l’état où je suis La mort
ir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause et mourir de plaisir ! Déprécation. La Déprécation e
Dieux !         Qu’il n’est rien d’incroyable.         J’ai vu, sans mourir de douleur, J’ai vu… siècles futurs, vous ne pour
ez-vous qu’il fit contre trois ? Le vieil Horace lui répond : Qu’il mourût . Voilà, dit Voltaire 1, voilà ce trait du plus g
reur Romain la découvre ; et dans l’instant même où il pourrait faire mourir ce chef des conjurés, non seulement il lui pardon
45 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
ce fut Gargantua son pere ; car voyant d’un cousté1 sa femme Badebec morte , et de l’aultre son filz Pantagruel né, tant beau
eureray ie, disoit-il ? ouy : car pourquoy13 ? Mutant bonne femme est morte , qui estoit la plus cecy, la plus cela qui feust1
me, il vault mieulx pleurer moins et boire d’aduantaige. Ma femme est morte  : et bien, par Dieu (da jurandi20) ie ne la resus
a une histoire naturelle et d’autres ouvrages, aujourd’hui perdus. Il mourut en observant de trop près la première éruption du
t. — Myrebeau est au N.-O. de Poitiers. 1. Comme on porte une chèvre morte (capra), sur le dos. 2. Homme gros et fort. Riba
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
jà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait : c’étoient des cris qui fa
Ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et
réflexions dans son cabinet. Voilà le second ministre1 que vous voyez mourir , depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus di
les vertes ? Oui, beaucoup : elles sont mêlées d’aurore et de feuille morte  : cela fait une étoffe admirable. » Ailleurs, vou
fable du Mort et du Mourant dans La Fontaine. 1. Coulanges avait vu mourir Seiguelay à Rome. 2. Pasteur protestant très-est
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
chez un grand prince ; mais il ferait mauvaise chère, et je tiens que mourir de faim est un malheur plus à craindre que d’avoi
urs de petite vérole, tantôt sauvée, tantôt à l’extrémité. Enfin elle mourut hier, et sa mort laisse presque tout le monde aff
demande pas mieux. Celle-ci vous sera rendue par M. de M***. Je veux mourir si je sais son nom. Mais enfin, c’est un fort hon
du ministre sacré : un chrétien touche à ses derniers moments, il va mourir , et peut-être dune maladie contagieuse : n’import
tions de l’espérance et de la foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour elle, et qui lui donne, à cet instant même,
rdent des éclairs, les combattants s’agitent, ils hurlent, tombent et meurent . Que fait le cheval au milieu de cette scène sang
 animal    qui ne veut    point    survivre à son maître, et    vient mourir sur sa tombe. Ce portrait est moral ; il peint le
’est point de ma captivité ni de ma blessure que je suis en peine. Je meurs dans un moment : la mort va me délivrer de vos ma
r. BAYARD. Ce n’est point là ce que je cherche, et je suis content de mourir . LE CONNÉTABLE. Qu’as-tu donc ? Est-ce que tu ne
rouve bien plus à plaindre que moi. Je sors de la vie sans tache ; je meurs pour mon pays, pour mon roi, estimé des ennemis d
i vous connaissez votre faute, hâtez-vous de la réparer. Pour moi, je meurs , et je vous trouve plus à plaindre dans vos prosp
n’osais jurer sans vouloir garder mon serment, parce que j’aurais cru mourir dans l’année si j’y avais manqué. Tout cela est f
, et, comme l’arc, tend son rude cordeau. On y vit un sur trois, on y meurt de débauche ; Jamais, le front huilé, la mort ne
ux n’osaient ni ramper ni courir. Chacun d’eux résigné se coucha pour mourir . En vain, fuyant aux cieux l’eau sur ses rocs ven
rd se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte , et pour ainsi dire écorchée par les vent ; laque
emps par leurs enfants, se sont vues dans la cruelle nécessité, ou de mourir de faim, ou d’abandonner leur petite famille : cr
ique, et a son genre de mérite. Le petit tableau de ces deux amis qui meurent frappés du même coup, alors que l’un emporte empo
fait agir des êtres animés, tandis que dans la peinture d’une nature morte , ou d’êtres pris à l’état d’immobilité, la descri
’archevêque, et non pas le traître. Quel est votre dessein ? — Que tu meures  ? » À ce moment, ses clercs se réfugièrent aux pi
un de ses amis s’étant écrié, dans l’égarement de sa douleur : « Vous mourez , Spaminondas ! si du moins vous laissiez des enfa
troit... Mais bientôt accablés de traits, entourés de tous parts, ils moururent tous, après s’être défendu jusqu’au dernier soupi
l’autre se fît marin ; restait une jeune fille qui disparut. Le père mourut de douleur ; la mère n’eut plus qu’à pleurer, et
pieds, en me disant : mon père, que ne viens-tu me secourir 7 ? et il mourut  : et je vis, comme tu me vois, les trois qui rest
nce et s’abreuve de son sang ; son habit en est inondé : elle se sent mourir  ; ses genoux fléchissent et se dérobent sous elle
et sans mouvement : ô fatale vue, funeste reconnaissance ! Il allait mourir  ; mais soudain il rappelle toutes ses forces auto
œurs. Elle portait dans ses bras une petite fille d’environ neuf ans, morte , mais parée, dont les cheveux étaient séparés sur
n de poser sur son lit l’unique enfant qui lui restait, s‘y placer et mourir avec elle, comme la fleur qui élevant sa tige maj
és ; Malheur au pauvre sans demeure ! Loin des secours, il faut qu’il meure , Comme les champs, alors tous les cœurs sont glac
heureux : « Nous voici deux enfants ; nous n’avons plus de mère, Elle mourut hier en nous donnant son pain : Elle dort où dort
s nourrir ? » Nous avons vu pleurer sa fille, Et pourtant nous allons mourir . » Et sa voix touchante et plaintive Frappait les
er qu’il avait pressenti ; il le vit plus horrible encore. Il fallait mourir ou s’échapper. Il ramasse péniblement le peu de f
et le corps du fils glacé déjà le cœur de la mère ; elle est près de mourir . Le druide, monté sur un roc voisin, s’applaudit
i vu mon fils tomber dans le combat ; il était à mon côté, je l’ai vu mourir en homme ; il était couvert de blessures, mon fil
puis deux jours il n’avait rien à manger, et se trouvait en danger de mourir d’inanition, quand enfin il atteignit une des cit
la honte n’est pas dans le châtiment, elle est dans le crime. Je puis mourir sans déshonorer ma science et ma profession. Ma v
ordonna qu’elle fut attachée à un arbre, au milieu d’un bois, pour y mourir de faim, ou devenir la pâture des monstres dévora
ecourir. Mais moi !  inutile… et à charge : c’est à moi, messieurs, à mourir . Veuve… je m’offre  je suis prête : une prière se
Il se lève, il retombe, il ouvre un œil mourant, Il regarde Paris, et meurt en soupirant. Tu le vis expirer, infortuné Mayenn
je ne me pique point de la savoir ; ce que je sais, c’est que je veux mourir ici malgré votre or, entendez-vous ? Vous êtes ve
le tsar de Russie, Alexandre 1er, se rendait en Crimée, où il devait mourir , et traversait dans toute sa longueur la partie d
ar des cris aux gémissements de leurs mères ; l’épouse se jette, pour mourir , entre les bras de son époux ; le vieillard, rani
aliénés de Glasgow. Le médecin en chef de cet établissement venait de mourir . C’était un homme de talent, passionné pour son a
l lui asséna un grand coup sur la tête, qui la fit tomber. On la crut morte , et un cri de désespoir sortit de toutes les bouc
ble, qu’il avait lui-même tué le banneret pour faire ignominieusement mourir le seigneur de Tellis, et que ce n’était pas une
incu un brave soldat comme lui, mais Dieu, et qu’il savait bien qu’il mourrait en ce combat, parce qu’un ange le lui avait annon
n costume de magistrat ; et si quelqu’un le voit alors, celui-là doit mourir avant la fin de l’année. De même, celui qui osera
rend certaine l’action audacieuse dont l’auditeur pourrait douter : Meurs , tyran ! disait-il. Dieux ! prenez vos victimes.
Edipe. Ce roi infortuné marche, il le sait, vers les lieux où il doit mourir . Aveugle, il a pris sa fille Antigone pour son gu
rageuse et des bruits semblables aux gémissements de mille hommes qui meurent . Il voit jusqu’à l’aigle frappé par la foudre. Ce
us sur le rocher ; la scène du meurtre est reproduite ; la victime se meurt sous nos regards. Les exclamations, les apostroph
a sa dernière heure. Mais le style se ranime encore après : Je vais mourir . Le belle antithèse de pensées et de mots tout à
de vouloir résister par la force à leurs bourreaux, et les exhorte à mourir en chrétiens. Soldats, Je vous l’avoue, ce ne so
e pleure sur le crime, lorsque je ne croyais avoir qu’à te bénir et à mourir avec toi. J’entends des murmures, des éclats de v
jouissez-vous donc d’être nés dans des jours d’affliction et de sang. Mourez sans résistance. Apprenez aux générations à venir
sacrée que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mille fois mourir de pied ferme, que de vous sauver par ce moyen. V
gtemps mon bonheur : Dieu le voulait ainsi. Je venais d’être mère, il mourut , et nous laissa, toi pauvre orphelin, moi, veuve
que tes armes aient décidé de notre destinée ? Une femme romaine sait mourir   quand il le faut ; et, si je ne puis te fléchir,
ta patrie. Vertot. N° 233. Jeanne d’Arc aux Anglais. Près de mourir et déjà sur le bûcher, l’héroïne reproche à ses b
ivine, ravir la couronne de France au légitime héritier, que de faire mourir une innocente prisonnière de guerre par un suppli
us dévorera ; ma mort vous coûtera deux cent mille hommes, et quoique morte ,  je vous chasserai de Paris, de la Normandie et
dans sa seule mort qu’est tout votre danger. Vivante, on l’oubliait ; morte , on va la venger. Les peuples désormais ne vont p
N° 238. — Léonidas aux trois cents Spartiates. Il les exhorte à mourir en héros. Eh bien  écoutez donc l’espoir qu’un Di
uillé ton sang, outragé ton père, ta mère, et renié ton Dieu là où il mourut pour toi. Donc tu dois rentrer dans le sein de la
ons dans les derniers mots. « Car, vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes. » Commination qui porte à so
la vérité de ce qui va se passer ; c’est sur des bases réelles, vous mourrez tels que vous êtes, l’expérience de tous les sièc
je n’interrompe ici mon discours. Je me trouble, Messieurs : Turenne meurt , tout se confond, la fortune chancelle, la victoi
ts, les douleurs et les larmes, Elle sait que beaucoup ont tremblé de mourir , Mais pour elle, elle peut y songer sans alarmes,
e mourir, Mais pour elle, elle peut y songer sans alarmes, Pour elle, mourir c’est dormir ! Le monde dur et froid la dédaigne
hée ; et vainqueur du trépas, Je puis dire à mon tour : « mes vers ne mourront pas. » Delille. N° 259. — Les Vers Luisants.
La foret s’illumine, et la nuit étincelle : Ils s’arrêtent : soudain meurt ce rapide jour, Et l’ombre et la clarté renaissen
secours, Gaddo s’écrie : « Mon père, est-ce que tu nous laisses ainsi mourir de faim ? » Le Dante est ici le poète du cœur ; j
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
int d’abri contre l’ardeur du soleil, elle languit et se dessèche, et meurt . Lorsque l’homme est seul, le vent de la puissanc
e en âge ? Que me fait, à moi, un empire qui tombe ? Un passereau qui meurt me touche davantage2 ; pauvre petite créature de
sur le mort, parce qu’il repose  ; et encore : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur ! Dans ces temps de désordre et
individus qui constitue leur importance en morale. Lorsqu’un innocent meurt sur un échafaud, des générations entières s’occup
Oh ! que le bon Dieu vous aide, vous soutienne, vous console ! Je me meurs d’épuisement ; mes forces sont usées, et chaque j
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 408
élérats, qui avoient à leur tête le sire de Cn. Mais le connétable ne mourut pas de ses blessures. Les ducs de Bourgogne et de
erpétuel. Il se retira dans son château de Josselin en Bretagne, et y mourut en 1407.
50 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ion pour que ses conseils fussent écoulés et suivis sans défiance. Il mourut le 2 avril 1791, plein des plus sombres pressenti
deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue, et qui était morte depuis plus de trois mois ; une autre, enfin, que
ire comme les autres, en apparence, mais avec cette différence que je mourais d’ennui, d’impatience et de dégoûts, au fond du c
t posthume d’un grand homme aigri par la douleur. M. de Chateaubriand mourut quelques mois après la révolution de 1848, le 4 j
couvert ; les bois ne sont point armés contre lui ; il retourne enfin mourir aux bords qui l’ont vu naître : il y retrouve le
côté le souffle de l’adversité les portera. Encore si on le laissait mourir tranquille ! Mais, aussitôt qu’il est malheureux,
ban qui l’a mis hors de son pays semble l’avoir mis hors du monde. Il meurt , et il n’a personne pour l’ensevelir. Son corps g
Nous le prenions pour un lâche : quelque temps après il combattit et mourut en héros, et nous apprîmes qu’il était chrétien.
hevé, les heures de la vie s’écoulent, nous sourirons quand il faudra mourir  ! » Ainsi chantaient quarante mille barbares. Leu
imprécations contre César et contre les dieux. Là, un soldat chrétien meurt isolé, d’une main retenant ses entrailles, de l’a
ient à tes côtés. » En achevant ces mots, le jeune Franc s’incline et meurt sur le corps de son ami. Leurs belles chevelures
e une contestation à jamais mémorable : chacun des deux époux voulait mourir le dernier. « Eudore, disait Cymodocée, si vous n
re ; mais à présent j’ai plus de force que vous, et je puis vous voir mourir . — « Cymodocée, répondit Eudore, il y a plus long
limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car je mourais de soif. L’Eurotas mérite certainement l’épithète
ines de Lacédémone aux ruines d’Athènes, je sentis que j’aurais voulu mourir avec Léonidas et vivre avec Périclès… Dans la val
airait les derniers soupirs de la pauvre fille de Mégare100, avait vu mourir la brillante Aspasie. Ce tableau de l’Attique, ce
sent ; mille voix s’élèvent. Bientôt les bruits s’affaiblissent ; ils meurent dans des lointains presque imaginaires110 ; le si
n amour tel que celui des chrétiens pour leur Dieu ! Si vous veniez à mourir , vos enfants se souviendraient de vous en dépensa
ue quelque union que ce soit. Il allume la flamme d’un amour qui fait mourir l’amour de soi, qui prévaut sur tout autre amour1
e absolument la divinité du Christ. J’ai passionné des multitudes qui mouraient pour moi. À Dieu ne plaise que je forme aucune co
qui va m’arriver à moi-même… Assassiné par l’oligarchie anglaise, je meurs avant le temps, et mon cadavre va aussi être rend
du Christ prêché, aimé, adoré, vivant dans tout l’univers ! Est-ce là mourir  ? N’est-ce pas plutôt vivre ? Voilà la mort du Ch
son arbitraire. Nous vivons à l’ombre des lois ; faudra-t-il que nous mourions par des lois qui n’existent point ? Vos ancêtres
ts. Le comte de Bedford, qui semblait disposé à quelque complaisance, mourut subitement. Le comte d’Essex répondit à Hyde qui
de Galles une lettre qui finissait par ce post-scriptum : « S’il doit mourir , ce serait une charité de lui laisser jusqu’à sam
si. Que je ne m’échappe point, cela vous suffit ; quant à moi, que je meure par la main du bourreau ou par la furie de ces ge
ncrédulité savante ; l’insouciance religieuse est comme une vaste mer morte où aucun être ne vit, un immense désert stérile o
la fin la retraite laborieuse du grand historien. Ce fut eu 1856 que mourut M. Augustin Thierry. Pour résumer l’enseignement
qu’ils devaient, les compagnons d’Harold se dispersèrent, et beaucoup moururent , sur les chemins, de leurs blessures et de la fat
s femmes de ceux qui étaient venus de la contrée voisine combattre et mourir avec leur roi se réunirent pour rechercher ensemb
reviendras vivant et victorieux ; mais si tu as une autre pensée, tu mourras  ; car le Seigneur a dit par la bouche de Salomon 
de notre temps, « le grand et irrémédiable scepticisme. » M. Jouffroy mourut en 1842. Le mérite de M. Jouffroy est d’avoir con
que le cœur en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien qui va mourir que l’image de son Rédempteur. » Lorsqu’elle eut
ce ; enfin, après avoir fait le bien pendant quatre-vingt-quatre ans, mourut environné des respects des deux mondes comme un s
éaliser tous les rêves de sa modeste ambition. Ce montagnard vient de mourir de nos jours, dans son pays, propriétaire du : ch
aucun gage qui pût faire douter de sa fidélité au malheur. Ducis, qui mourut en 1816, passa ses dernières années dans sa petit
ps doit couvrir ! Et, pour comble d’horreur, couché sur la poussière, Mourir , mais en sujet, et bravé par ton frère ! Adieu, t
Mon père… ŒDIPE. Mon père…Eh bien ! POLYNICE. Mon père… Eh bien !Je meurs . ŒDIPE. Mon père… Eh bien ! Je meurs.Perfide, él
OLYNICE. Mon père… Eh bien !Je meurs. ŒDIPE. Mon père… Eh bien ! Je meurs .Perfide, éloigne-toi. POLYNICE. Nous le vaincrons
casque ou sa faible main, Avec les grâces de son âge, De quoi ne pas mourir de faim304 ! Ô mes doux Pénates d’argile, Attirez
ortraits d’une touche fine et heureuse qui n’ont pas vieilli. Delille mourut à Paris en 1813. L’école descriptive ne devait pa
n’exclut pas d’ailleurs la finesse du jugement. Marie-Joseph Chénier mourut en 1811, et ce fut M. de Chateaubriand qui fut ap
e à tes regrets, Sous les coups de Lépide, et d’Octave, et d’Antoine, Mourir avec Brutus aux champs de Macédoine353. L’un de c
il m’est cher ! TIBÈRE. S’il m’est cher !Qui pour vous serait prêt à mourir . PISON. Ah ! je sais de quels traits sa grande âm
ime ? Est-ce là ce courage au-dessus du trépas ? Les Pisons vos aïeux mouraient dans les combats : À Rome, ils triomphaient d’une
ne voulut conserver d’autre titre que celui de chansonnier. Béranger mourut en 1857. Ses œuvres posthumes ne seront pas pour
nt nous baisons l’image, Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir  ! et tes larmes divines, Dans cette nuit terrible
 : Quand mon heure viendra, souviens-toi de la tienne, Ô toi qui sais mourir  ! Je chercherai la place où sa bouche expirante
qui le poursuit… Notre asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convert
Fleurit pour nous sur des ruines, Ne produit que des fruits amers Et meurt tranché dans ses racines. « Ô Dieu, la Grèce lib
ait ? LOUIS. Qu’avez-vous fait ?L’effroi qu’il conçut du Dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim427. FRANÇOIS DE
ce, Tomber comme une perle au sein profond des eaux ? Ah ! si tu dois mourir , bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer pl
Du moins dans les dernières années d’une vie qui fut trop courte (il mourut au mois de mai 1857), plusieurs, a-t-on affirmé,
sirs que j’appelle à mon aide Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir . Aux jours même où parfois la pensée est impie, O
, j’en connais qui te valent. — Enfin Il faut prendre un parti, sinon mourir de faim. GEORGE. Pourquoi me suis-je mis dans ce
dans la troisième partie, l’arrivée en Terre-Sainte, Bethléem, la mer Morte  ; dans la quatrième partie, la description de Jér
Stabat mater dolorosa, naquit à Jési (délégation d’Ancône) en 1710 et mourut à l’âge de vingt-six ans, en 1736. 175. Cette id
. Leo, l’auteur du Miserere à deux chœurs, naquit à Naples en 1694 et mourut en 1756. Durante, le maître de Pergolèse, naquit
56. Durante, le maître de Pergolèse, naquit aussi à Naples en 1693 et mourut en 1755. Il est à remarquer que M. Cousin prend s
slateur. Il vivait, à ce que l’on pense, vers 70 avant J.-C. Quand il mourut , pour frapper l’esprit de ses concitoyens, il se
rirait le palais des morts à ceux qui mèneraient une vie vertueuse ou mourraient sur le champ de bataille. Les Franks l’invoquaien
runehaut. 233. Grégoire de Tours, Histoire, livre V. 234. Chilpéric mourut assassiné en 585, laissant pour héritier un enfan
l’enfance où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie ! Cf. les
consacrait l’indépendance de sa patrie reconnue par l’Angleterre. Il mourut le 17 avril 1790, et Mirabeau, se faisant l’inter
 : « Il serait à souhaiter que tous les bons amis s’entendissent pour mourir ensemble le même jour. » 300. Ce morceau, d’un
e de la Semaine sainte à la Roche-Guyon (Médit. poét.). Ici viennent mourir les derniers bruits du monde ; Nautonier sans éto
rément. 395. Georges Gordon, lord Byron, naquit en 1788 à Douvres et mourut en 1824 à Missolonghi : il était passé en Grèce p
t en parlant de la mort de Claude (Britannicus, acte IV, sc. 2) : Il mourut . Mille bruits en courent à ma honte. 429. Le d
mourut. Mille bruits en courent à ma honte. 429. Le duc de Guyenne mourut le 24 mai 1472. « Louis XI, dit Brantôme, empoiso
51 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
 ; venir, je viendrai, courir, je courrai ; cueillir, je cueillerai ; mourir , je mourrai ; acquérir, j’acquerrai. Troisième co
e viendrai, courir, je courrai ; cueillir, je cueillerai ; mourir, je mourrai  ; acquérir, j’acquerrai. Troisième conjugaison. R
li. Je cueille. Je cueillis. Fuir. Fuyant. Fui. Je fuis. Je fuis. Mourir . Mourant. Mort. Je meurs. Je mourus. Faillir. F
s. Fuir. Fuyant. Fui. Je fuis. Je fuis. Mourir. Mourant. Mort. Je meurs . Je mourus. Faillir. Faillant. Failli. Je faux.
Fuyant. Fui. Je fuis. Je fuis. Mourir. Mourant. Mort. Je meurs. Je mourus . Faillir. Faillant. Failli. Je faux. Je faillis
de même les verbes aller, arriver, déchoir, décéder, entrer, sortir, mourir , naître, partir, rester, descendre, monter, passe
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
Angoulême vers le temps où Henri IV faisait sa rentrée dans Paris, il mourut lorsque Louis XIV, majeur, laissait encore son po
e monde est éternel, ou il a eu un commencement ; ou l’âme de l’homme meurt avec le corps, ou il y a une seconde vie pour ell
lui-même le nom de fléau de Dieu. Eloigné de Rome à prix d’argent, il mourut subitement en 454 à la suite d’une orgie. 2. La
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
crits au prince de Ligne. Le bruit avait couru que Voltaire venait de mourir . Prince, dont le charmant esprit Avec tant de gr
Enfin, leur maître croyait tout perdu, il y a trois mois ; il voulait mourir , il me faisait ses adieux en vers et en prose ; e
ittérateur connu surtout par ses œuvres critiques, naquit en 1723, et mourut en 1799. 1. Compositeur français, 2. Ces vers é
étaient adressés à madame Lullin. 1. Voltaire disait ailleurs : On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d’aimer et d’
crits au prince de Ligne. Le bruit avait couru que Voltaire venait de mourir . 1. Je lis dans M. Victor Hugo (Espoir en Dieu)
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
oment viendra d’aller trouver les morts4, J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords5. La sagesse Ni l’or ni la
rables, Cancres, hères, et pauvres diables4 Dont la condition est de mourir de faim. Car, quoi ! rien d’assuré ! point de fra
eût fait son testament, Sans l’avertir au moins. « Est-il juste qu’on meure Au pied levé ? dit-il : attendez quelque peu ; Ma
peut-on retarder le voyage ? Tu murmures, vieillard, vois ces jeunes2 mourir  ; Vois-les marcher, vois-les courir A des morts,
au te le crier ; mon zèle est indiscret : Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. Le savetier et le financie
’enrichir en un jour l’Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ; On n’en voy
nner. Et notre père, comme il sera heureux ! » On sait que Jacquemont mourut au fond des Indes, en pleine jeunesse, après mill
iles, et qui se sont brouillées avec lui : c’est pour lui seul, et il mourra demain. » Nous lisons dans M. Saint-Marc Girardin
e. Au banquet de la vie, infortuné convive, J’apparus un jour, et je meurs … (Gilbery.) Nous lisons dans M. Saint-Marc Girar
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
s idoles, établi la croix de Jésus, persuadé à un million d’hommes de mourir pour en défendre la gloire ; enfin, dans ses admi
rdeau inutile de la terre1 » ; ou, s’il se soutient durant sa vie, il mourra au milieu de ses grands desseins, et laissera à d
sonne de Jésus-Christ la résurrection et la vie : qui croit en lui ne meurt pas ; qui croit en lui est déjà vivant d’une vie
oup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt  ! Madame est morte ! Qui de nous ne se sentit fra
de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte  ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comm
oi qui n’a plus de nom dans aucune langue : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels
qui n’a plus de nom dans aucune langue » : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels
et.) 3. Henriette de France, fille d’Henri IV, mariée à Charles Ier, mourut en 1669. 4. Exemple d’amplification par redouble
ère fille de Charles Ier, mariée au duc d’Orléans, naquit en 1644, et mourut en 1670, empoisonnée par le chevalier de Lorraine
56 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417
s à la couronne d’Espagne, si le prince, frère de l’infante, venoit à mourir sans enfans, comme cela arriva. (On peut voir sur
brégé de l’Histoire de France par l’auteur cité, année 1659.) Mazarin mourut en 1661, après avoir fondé à Paris un collège qui
57 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
t se défendre des loups, Et de se conserver elle mit si bon ordre Que morte de vieillesse elle ne savait mordre. À quoi36, gl
parut, Elle sauva le ciel, et rua le tonnerre,            Dont Briare mourut . Déjà de tous côtés s’avançaient les approches ;
uérir, Misérable qu’il est, se condamne lui-même            À fuir ou mourir . Sa faute le remord57 ; Mégère le regarde, Et lu
e que nous sommes,              Véritablement hommes,              Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l’esprit ? ce n’est pl
honorer sa vie, De plus illustre mort, ni plus digne d’envie, Que de mourir au lit où ses pères sont morts. Il contemple du
même escadron qui vint le secourir Le ramena vainqueur, et moi prêt à mourir . Je montai le premier sur les murs de Séville, Et
st-ce qu’on vous écrit ? Daignez m’en avertir. Agamemnon. Non, tu ne mourras point ; je n’y puis consentir. Arcas. Seigneur…
t, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier ? Ah ! ne nous formons point ces indi
tion pour rien ; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m’en soucie
unes gens tourmentent pour son héritage un vieillard cassé et près de mourir , et fabriquent en son nom un faux testament penda
is à carte triple être pris le premier ! Hector. Ah ! monsieur, nous mourrons un jour sur un fumier. Valère. Il faut que de me
la main qui nous a secourus… Tu combattis pour nous, tu souffris, tu mourus … Il faut porter ta croix, goûter de ton calice, C
oire mon sorbet qui convenait si fort, Si bien gravé, si rare ! Il en mourra , le traître ! Qu’on l’empale ! » — À ces mots, Fr
première fois il usa de clémence. Quant à Frégose, il dit qu’il veut mourir  ; Que de s’y préparer il a fait la dépense, Et qu
eté, les misères et le néant de la vie, et sur la fatale nécessité de mourir , aux peintures et aux idées agréables de la molle
mes aïeux. Beaux arbres qui m’avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir . …………………………………… …………………………………… Cependant du frais
ient dans ses bras ce corps pâle et sanglant, Le regarde, soupire, et meurt en l’embrassant. L’Ambitieux. (Mahomet, acte 
pure, Porte un jour doux dans ma retraite obscure. Puissé-je vivre et mourir dans tes bras, Loin du méchant qui ne te connaît
ortance excessive dont témoignent ses préfaces prétentieuses. Sedaine mourut le doyen des hommes de lettres, et non moins aimé
Du jeune époux la veuve expire, Le vieillard fuit, tombe, soupire, Et meurt sur ses fils écrasés ! Leur roi, plein d’un trou
le tombeau ses rêves trop ambitieux de gloire et de célébrité. Il ne mourut ni de misère, ni de faim ; un accident fut la cau
« Au banquet de la vie, infortuné convive, J’apparus un jour, et je meurs . » Si les contemporains furent injustes à son ég
ème Siècle : « La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré. » Ce poète mourut en effet dans la misère, sous le toit d’une tapis
s ondes, Les antres creux et les forêts profondes. Il tombe enfin, il meurt dans les tourments. Il meurt ; alors les horrible
les forêts profondes. Il tombe enfin, il meurt dans les tourments. Il meurt  ; alors les horribles reptiles Tranquillement ren
x nos jours sont un passage, Que tout homme ici-bas n’est hé que pour mourir  ? Hamlet. Madame, je le sais. Gertrude.        
bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge.                  Mourir sans vider mon carquois ! Sans percer, sans foule
de haine, affamé de justice.                 Toi, vertu, pleure si je meurs . La jeune Captive. « L’épi naissant mûrit
e l’heure présente ait de trouble et d’ennui,        Je ne veux point mourir encore. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embra
es du ciel        Philomèle chante et s’élance170. « Est-ce à moi de mourir  ? Tranquille je m’endors. Et tranquille je veille
re, …………………………………………………… ……………………………………………………        Je ne veux point mourir encore. » Ainsi, triste et captif, ma lyre toute
la première à l’original : ce n’est, comme dit Collé, que « l’estampe morte d’un tableau plein de vie ». Il n’y a rien de plu
es infortunes royales, le poète du malheur et de la pitié182 ». Il ne mourut qu’en 1813. Cependant ce n’est pas du tout un poè
i n’eut, à son déclin, qu’un seul vrai poète, André Chénier, avait vu mourir la poésie, avec tout ce qui était imagination, se
de la tradition classique, ils déclaraient notre ancienne littérature morte à jamais, et se croyaient appelés, eux, « les enf
e à des lois si rigides Attache, dites-vous, ces pieux suicides ? Ils meurent longuement rongés par le chagrin ; L’autel garde
t plus épaisse. Les hauteurs de Meudon me cachent le soleil ; Le jour meurt , la nuit vient : le couchant moins vermeil Voit p
unon ! nous l’attendons en vain !… Les loups l’auront mangée, et nous mourrons de faim. Peut-il être un malheur au nôtre compara
teignaient par degrés les rayons pâlissants ;         Et lui, près de mourir comme elle,         Exhalait ses tristes accents 
and la lyre fidèle S’échappa tout à coup de sa débile main : Sa lampe mourut , et comme elle Il s’éteignit le lendemain. C
’éteint : « Ô mon enfant, dit-elle, Si tu vis, je vivrai ; mais si tu meurs , je meurs. Déjà la tombe enferme et ton père et t
« Ô mon enfant, dit-elle, Si tu vis, je vivrai ; mais si tu meurs, je meurs . Déjà la tombe enferme et ton père et tes sœurs ;
our moi ; Dieu voudra te guérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peux pas mourir . Je ne sais quelle voix me dit encore : Espère. H
        Toujours, etc. Dieu m’a changé pour me punir : À tout ce qui meurt je m’attache ; Mais du toit prêt à me bénir Le to
qui le poursuit. Notre asile à nous, c’est la tombe ! « Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Veut convert
, Fleuri pour nous sur des ruines, Ne produit que des fruits amers Et meurt tranché dans ses racines. « Ô Dieu, la Grèce lib
                                L’effroi qu’il conçut du dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim. François de P
encore à ton réveil, Et, d’un brouillard pâle entourée, Quand le jour meurt avec le bruit, Blanchir comme une ombre adorée Qu
s verrai pas. J’ai vu des bosquets que je quitte Sous l’été les roses mourir  ; J’y vois planter la marguerite, Je ne l’y verra
teindre et l’amitié tarir. Les vierges se voilaient et craignaient de mourir . M’enveloppant alors de la colonne noire, J’ai ma
(Nouvelles méditations poétiques, IX.) Naître avec le printemps, mourir avec les roses ; Sur l’aile du zéphir nager dans
u possesseur. Elle a voulu revoir ce ciel de son enfance, Revenir et mourir au lieu de sa naissance. Paris était pour elle un
le jardin, et de tout parcourir, D’y revivre un moment, fallût-il en mourir  ! Ma sœur et moi, cédant à tout par complaisance,
i tremblant la porte du chemin, Soutenant sur mon cœur ma mère à demi morte , Et, dans le moment même où la secrète porte Se f
Qu’est-ce que vivre ? (Les Consolations, VIII.) Naître, vivre et mourir dans la même maison, N’avoir jamais changé de toi
heureux De regarder un lierre en un jardin pierreux ; Tout cela, puis mourir , plus humblement encore, Pleuré de quelques yeux,
Roule la pierre d’Ixion. L’une est bornée, et l’autre immense ; L’une meurt , et l’autre commence : La première est la Patienc
L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le feu ! Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes ! Oui, vous qui la plant
vos tombeaux. Il ne croît pas si bas, cet arbre aux verts rameaux. Il meurt dans l’air humain, plein de râles immondes ; Il r
ta saison dernière, Vieux lion fatigué, sous ta blanche crinière, Tu mourus longuement plein de gloire et d’ennui ! Étie
rends ta puissante agonie, Dans sa paix, dans sa force, il est dur de mourir  ; À voir crouler ta tête, au printemps rajeunie,
qui a redonné l’audace et la vie à notre théâtre, au moment où il se mourait de langueur, quoiqu’il y ait eu un peu de galvani
Quand on a dit : Je veux. « Il faut bien que je sorte, Je ne veux pas mourir … » Et jusques à la porte Par un effort suprême il
       À toute vapeur dans la plaine. Il passa, laissant derrière lui mourir         Son fracas et sa rouge haleine. Le passa
es Cent-Jours, et prit sa retraite après la deuxième Restauration. Il mourut en 1828. Le père du poète illustre a laissé des M
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
vobis quidem omnibus re etiam tum probatà, si illum, ut erat meritus, morte multassem, fore ut ejus socios, invidiâ opressus,
eant. Bene et compositè C. Cæsar paullo antè in hoc ordine de vitâ et morte disseruit : falsa, credo, existumans, quæ de infe
necari jussit. Atque ille egregius adolescens immoderatæ fortitudinis morte pœnas dedit : vos de crudelissumis parricidis qui
enfin, Abdique insolemment le pouvoir souverain, Comme un bon citoyen meurt heureux et tranquille, En bravant le courroux d’u
is consul, et que mon devoir est de vivre avec mes concitoyens, ou de mourir pour eux. Il n’y a point de gardes aux portes, le
loi Porcia le défend ? Mais d’autres lois portent qu’on ne fera point mourir les citoyens condamnés, et qu’on leur permettra d
trente citoyens le gouvernement de l’état. Ils commencèrent par faire mourir , sans autres formalités, des scélérats chargés de
59 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e je courrai en ce voyage. Vous croyez que je me moque ; mais je veux mourir si je puis plus résister au déplaisir de ne point
osophe que Boileau surnomma le Contemplateur, on aime le comédien qui mourut victime de son art et de sa bienfaisance. Que dir
apprêter le souper. maître jacques. Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que la mienne. Valère. M
l m’est impossible de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus, je me meurs , je suis mort, je suis enterré. N’y a-t-il person
nc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais que cela fût mis d’une
ux que ce que je vous ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. l e maître de philosophie. Il faut bie
ièrement comme vous avez dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien ; D’amour mourir me font, belle
le marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Ou bien ; D’amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien 
beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir . Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise,
n : Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d’amour me font.
r me font. Ou bien : Me font vos beaux yeux, belle marquise, d’amour, mourir . m. Jourdain. Mais, de toutes ces façons-là, la
Celle que vous avez dite265 : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. m. Jourdain. Cependant je n’ai point é
propose à tort cent préceptes divers, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on ayme ; L’effort en est barbare aux yeux
me serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt  ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univer
inq heures sans cesser de sangloter : toutes mes pensées me faisaient mourir . J’écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser su
is ce fripon de Grignan, si je n’étais fâchée contre lui. Maître Paul mourut il y a huit jours ; notre jardin en est tout tris
le disposition ? souffrirai-je mille et mille douleurs, qui me feront mourir désespérée ? aurai-je un transport au cerveau ? m
qui me feront mourir désespérée ? aurai-je un transport au cerveau ? mourrai -je d’un accident ? comment serai-je avec Dieu ? q
du tout ; mais, si on m’avait demandé mon avis, j’aurais bien aimé à mourir entre les bras de ma nourrice ; cela m’aurait ôté
en cette maison, que j’ai la fièvre en cette autre, et que partout je meurs de faim, si tu ne m’assistes560. » (Premier sermo
là travailler sans cesse, camper hiver et été, obéir sans résistance, mourir ou vaincre. Les pères qui n’élevaient pas leurs e
u et pour moi-même ce qui me reste de vie, et de me disposer par là à mourir en religieux. La Flèche, ou quelque autre maison
ssé, lui ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Trois ans après, il mourut pauvre à Versailles. Honnête homme, fier, indépen
e. N’a-t-il pas dit : « Il faut rire avant d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri. » Observateur profond, et peintre
moyen de guérir de cette langueur ? — -Le plus court, Irène, c’est de mourir comme ont fait votre mère et votre aïeule. — Fils
chevêque de Cambrai édifia son diocèse par l’ardeur de sa charité, et mourut adoré comme un saint796. Une entrée en scène
ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui. Tous ces désirs d
atrie promise à ses pères, il chante un cantique d’actions de grâces, meurt transporté, et par le souvenir de tant de dangers
Régence. Après son ambassade d’Espagne, il vécut dans la retraite, et mourut à quatre-vingts ans. Il faut se défier de ses por
s’éteindront plus. En un mot, le citoyen est digne de l’écrivain. Il mourut épuisé par ses immenses travaux. Son style a une
s du monde, étaient d’une si grande conséquence1036, qu’ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les
temps d’écrire, de penser, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les fleurs qu’on lui jetait1145.
comme je pourrai, dans les intervalles de mes anéantissements. Si je meurs pendant que vous serez en route1177, cela ne fait
te à lui-même, en définissant le génie, une longue patience. Avant de mourir , il vit sa statue placée à l’entrée du Muséum, av
se refuse à rien, se sert de toutes ses forces, s’excède1202, et même meurt pour mieux obéir1203. Le lion et le tigre D
 : Je me trouve mieux, mais je n’en sortirai pas. Il se trompait ; il mourut , ou plutôt il s’endormit, pour ne plus se réveill
passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ! Quand Platon
u as vu1426 les approches de la mort ; il est pourtant bien triste de mourir dans la fleur de la jeunesse ! mais la religion,
vous périr ? » — « Que j’aille à son secours, s’écria-t-il, ou que je meure  ! » Comme le désespoir lui ôtait la raison, pour
son passé donne prétexte, se sent isolé jusque dans ses triomphes, et meurt sur la brèche sans avoir pleinement conquis cette
limpide. Cette eau me parut excellente ; j’en bus abondamment, car je mourais de soif. L’Eurotas mérite certainement l’épithète
ne s’entr’ouvent qu’au levant pour laisser voir le gouffre de la mer Morte et les montagnes lointaines de l’Arabie. Au milie
ous dévoués à la mort. Quelques jours de vie valent-ils le bonheur de mourir pour la patrie ? Compensent-ils la douleur de se
nheur de mourir pour la patrie ? Compensent-ils la douleur de se voir mourir sur un lit, environné de l’égoïsme d’une nouvelle
les dégoûts, les souffrances d’une longue maladie ? Heureux ceux qui meurent sur le champ de bataille ! Ils vivent éternelleme
et l’une d’elles disait plusieurs choses à la louange de cette femme morte , racontant ses vertus, puis, s’arrachant les chev
e. L’analyse chimique la plus subtile ne parvient point il une nature morte et inerte, mais à une nature organisée il sa mani
lles de l’empire romain, s’en va, né dans une île de la Méditerranée, mourir dans une île de l’Océan, attaché comme Prométhée
é régulier admis à siéger parmi les quarante de l’Académie (1860). Il mourut à la maison de Sorrèze dont il était directeur. P
cependant, comme son aînée, la parole qui subjugue et le style qui ne meurt pas. Mais ce qui les porta l’une et l’autre aux c
ore son vainqueur, Et tout s’émeut enfin, excepté le pécheur, Qui vit mourir son Dieu sans croire à sa présence. Si maintenant
s traditions du foyer Qu’on est heureux, quand on naît ou quand on meurt sous le même toit, sans l’avoir jamais quitté1767
ascal1818 seul, s’il est du cortège, a prié. Mais M. de Sacy, comment meurt -il ? Vous le savez 1819 ; nous avons suivi son ce
ours suivants, dans le mois, dans l’année, les voilà qui se mettent à mourir , et les messieurs aussi1822 ; ils meurent coup su
, les voilà qui se mettent à mourir, et les messieurs aussi1822 ; ils meurent coup sur coup, frappés au cœur par cette mort de
n aux chagrins domestiques de Molière, et à la perte de son fils, qui mourut en bas âge. Nous avons conservé l’orthographe de
a possession de son être tout entier. » 363. Combien d’esprits qui meurent d’inanition ! d’autres, plus rares, succom­bent s
les vertes ? Oui, beaucoup : elles sont mêlées d’aurore et de feuille morte  : cela fait une étoffe admirable. » Ailleurs, dan
é. 475. Catherine-Françoise, qui, après avoir figuré dans la Fronde, mourut à Port-Royal en odeur de sainteté. 476. Dans ce
el. 564. Rocroi, 19 mai 1643. Le prince de Condé naquit en 1621, et mourut en 1686. 565. Homère ne dirait pas mieux. 566.
homme qui fuye ou qui reculle. Bien vous puis-je asseurer que, si j’y meurs , ma pénultiesme pensée sera à vous, et ma dernier
Le vieux comte de Fuentes, qui commandait cette infanterie espagnole, mourut percé de coups. Condé, en l’apprenant, dit « qu’i
d’humilité. 666. Ce souhait pieux et modeste ne fut pas accompli. Il mourut sur la brèche, sans se plaindre. Admirons l’homme
peine qu’ils ont à remplir leurs journées ? Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait peine
re, dans la première heure de la digestion, qu’on puisse quelque part mourir de faim ? » Je lis encore : « Il y a des misères
l’interrogeaient. 853. Les dryades, nymphes des bois, naissaient et mouraient avec les arbres d’où dépendait leur destinée. 85
eurerez sans secours, plus délaissé, plus abandonné que ce pauvre qui meurt sur la paille, et qui n’a pas un drap pour sa sép
oir le plus beau spectacle que puisse présenter la terre ; venez voir mourir le fidèle. Cet homme n’est plus l’homme du monde,
d’or ces yeux fatigués, et les ferme délicieusement à la lumière. Il meurt , et l’on n’a point entendu son dernier soupir ; i
lumière. Il meurt, et l’on n’a point entendu son dernier soupir ; il meurt , et longtemps après qu’il n’est plus, ses amis fo
inspire. (Tibère.) 1024. Sylla naquit à Rome en 137 av. J.-C., et mourut en 78. La grande pensée de sa vie fut d’anéantir
rd’hui plus que jamais. 1135. Mme Deshoulières, née à Paris eu 1638, morte en 1694. On la surnomma la Dixième Muse, la Calli
De tous nos serviteurs c’est le moins exigeant ; Il naît, vieillit et meurt sous le chaume indigent ; Aux injustes rigueurs d
on amitié n’a pu le secourir, Quelquefois sur sa tombe il s’obstine à mourir .    Enfin le grand Buffon écrivit son histoire ;
lorsqu’à son retour, le chien d’Ulysse absent Dans l’excès du plaisir meurt en le caressant, Oubliant Pénélope, Eumée, Ulysse
ine II. 1270. M. de Saint-Marc était fermier général. 1271. Diderot mourut pauvre et connut presque l’indigence. 1272. L’Ho
448. La Bruyère dit : « Il faut rire avant d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri. » La pièce fut jouée à l’Odéon, le
n raison de leur éloignement, jusqu’à ce qu’enfin les rayons viennent mourir sur une masse énorme qui se tient immobile aux co
deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue, et qui était morte depuis plus de trois mois ; une autre, enfin, que
vint au-delà des mers, ma sœur elle-même n’existait plus ; elle était morte aussi des suites de son emprisonnement. Ces deux
enir raconter l’histoire de notre bataille, et je puis être destiné à mourir pour la défense de la reine et de mon pays… J’ai
mes. J’espère que vous ne négligerez pas ce vœu, et je sais que je ne mourrais pas heureux, si je n’avais cette pensée ; mais je
é de mon âme et me pardonnera mes fautes, comme je pardonne, avant de mourir , à ceux qui m’ont fait quelque mal.... » 1607.
res de Paris. 1672. Montaigne, auteur des Essais, naquit en 1533, et mourut en 1592. 1673. La langue française n’était pas e
n traité politique, intitulé le Prince, naquit à Florence en 1469, et mourut en 1527. 1744. L’Empereur disait que, si Corneil
» Je vous conseille de prendre courage, parce que nul d’entre vous ne mourra  ; il n’y aura que le vaisseau qui périra;  » Ca
ercueil. 1772. Cet usage subsiste encore à Bocognano. 1773. La mala morte , mort violente. 1774. On appelle ainsi la person
s jansénistes d’Arnauld, et dirigea les religieuses de Port-Royal. Il mourut en 1684. 1802. Montaigne, né en 1532, mort en 15
tinue les traditions de Montaigne. 1805. Femme célèbre, née en 1566, morte en 1645 : Montaigne l’appelait sa fille d’allianc
ionnaire historique et critique, était un. vif esprit. Né en 1647, il mourut en 1706. Naudé, médecin distingué (1600 1653), fu
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
urifient et l’élèvent1. Née à Paris le 5 février 1626, Mme de Sévigné mourut en 1696, la même année que La Bruyère. A madam
llées, ces devises, ce petit cabinet, ces livres, cette chambre, sans mourir de tristesse ? Il y a des souvenirs agréables, ma
faut bien l’espérer, car, sans cette consolation, il n’y aurait qu’à mourir . J’ai quelquefois des rêveries dans ces bois, d’u
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
célébré dans sa jeunesse la gloire de Louis XIV1 2, eut la douleur de mourir au moment où tous les fléaux réunis semblaient co
ît ces têtes illustres que vous avez tant de fois couronnées. Turenne meurt  ; tout se confond, la fortune chancelle, la victo
i parut digne d’avoir été opposé à Condé et à Turenne. Né en 1608, il mourut en 1681. 1. Allusion à l’aigle qui figure dans l
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
e dans les champs qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir  ; ils étendent dans l’infini mon existence circon
ait du lait à cinq ou six petits enfants de grand appétit. Comme nous mourions de faim et de soif, nous la priâmes de nous faire
n raison de leur éloignement, jusqu’à ce qu’enfin les rayons viennent mourir sur une masse énorme qui se tient immobile aux co
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
des cieux, Qui n’a but que la gloire, et n’est ambitieux Que de faire mourir l’insolence des crimes. A quoi sont employés ta
’est rien ; ils sont ce que nous sommes,   Véritablement hommes,   Et meurent comme nous4. Ont-ils rendu l’esprit1, ce n’est
leur prix ; Et pour les excellents esprits, La faveur des princes est morte . Malherbe, en cet âge brutal, Pégase est un cheva
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
s à l’Éloge de Marc-Aurèle. Après un règne de vingt-ans, Marc-Aurèle mourut à Vienne. Il était alors occupé à faire la guerre
nité de la nature humaine : elle apprenait à vivre ; elle apprenait à mourir  : et tandis que la tyrannie dégradait les âmes, e
nce de l’Être Suprême, soit pour méditer encore une fois avant que de mourir . Enfin, il nous fit appeler : tous les amis de ce
ée veille dans tous les cœurs. Maître du monde, tu peux m’ordonner de mourir , mais non de t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! p
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
es hommes chez lesquels le sentiment de la haine et de la jalousie ne meurt jamais. Soldats, il n’est aucun de vous qui veui
serai toujours heureux lorsque je saurai que vous l’êtes. J’aurais pu mourir  ; rien ne m’eût été plus facile ; mais je suivrai
ion que si rien ne nous obligeait à vivre, il vaudrait beaucoup mieux mourir  ; mais lorsque, après cette première pensée, l’on
êtes, Ceignaient de fleurs le front de nos soldats. Heureux celui qui mourut dans ces fêtes ! Dieu, mes enfants, vous donne un
Le général Lamarque disait : « Nous sommes si accoutumés à nous voir mourir , que cela nous paraît dans l’ordre des convenance
66 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
s Euripide, Iphigénie suppliant son père : « Mon père, ne me fais pas mourir avant l’âge, ne me condamne pas à descendre au pa
ant, et prie ton père avec tes larmes, fléchis-le pour que ta sœur ne meure pas. On dit que les enfants eux-mêmes ont le sent
ne daignèrent pas même l’informer de la cause pour laquelle il devait mourir . Nous avions trois maisons ; quand le cadavre sor
 : « — Que fais-tu là immobile sur ton siége, Brutus ? Tu vois cette morte vénérée ; que veux-tu qu’elle dise à ton père ? e
, aux yeux de tes concitoyens ! Et tu ne frémis pas à la vue de cette morte et des images mêmes de tes ancêtres !… » Je ne c
67 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
yant de majesté et de ruines, de splendeur et de misère. C’est là que mourut le maréchal de Saxe, le Turenne de Louis XV. L’E
s bords qui vous peuvent couvrir. Avec moi de ce pas venez vaincre ou mourir . Boileau, le Passage du Rhin, Ép. IV. Delille a
qu’il convenait à un homme de guerre et qui avait toujours désiré de mourir armé. Sur ce arriva monsieur le marquis de Pescay
eposer ; et puis, ayant demeuré en cet estat deux ou trois heures, il mourut  ; et les Espagnols enlevèrent son corps avec tous
lable au catholicisme. Après de longues années de malheur, Jacques II mourut à Saint-Germain-en-Laye, au sein de la religion.
ine et vos enfants. — Et ne faut-il pas les préparer ? ne dois-je pas mourir le premier, aujourd’hui, demain peut-être ? Je pu
e, si d’aventure il fait naufrage, il aura du moins la consolation de mourir en eau douce. Il écrit aussi un de ses amis qu’i
Il nous faut ton bras ! Au secours, Charles-Quint ! Car l’Espagne se meurt , car l’Espagne s’éteint ! Ton globe, qui brillait
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
n poursuit un parent dans le parti contraire ; Là, le frère en fuyant meurt de la main d’un frère4. La nature en frémit : et
sait les Flamands, la fortune et les cieux. « Tout est perdu, dit-il, mourons , brave Mayenne. — Quittez, lui dit son chef, une
ne les put secourir. Lusignan. Hélas ! et j’étais père, et je ne pus mourir  ! Veillez du haut des cieux, chers enfants que j’
éloigné plus de vingt années de suite, et où il revint cependant pour mourir . M. Villemain, en traçant le tableau du dix-huiti
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
ne rougit pas de livrer Démosthène au ministre d’Antipater, je saurai mourir , et jamais l’oppresseur de mon pays ne sera un di
. — Non, je ne déshonorerai point Athènes ; je ne servirai point : je mourrai libre ; c’est la plus belle des destinées ». Arc
70 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
Tahureau, Jean et Jacques de la Taille, Vauqueun de la Fresnaye, qui moururent , comme lui, avant la fin du siècle, Desportes et
rendit « plus retenus », et qui dépassèrent le siècle, d’Aubigné qui mourut en 1630. Ils abordèrent hardiment tous les genres
dinal Du Bellay ; à Metz, dans les fonctions de médecin municipal. Il meurt en 1553 n’étant plus ni médecin, ni curé, mais l’
ame laissera ceste habitation humaine, ie ne me reputeray totalement mourir , ains passer d’un lieu à un aultre, attendu que e
toy demoure l’imaige de mon corps, si pareillement ne reluisoyent les meurs de l’ame, l’on ne te jugeroit estre guarde et thr
ne vers moy, affin que ie te voye, et donne ma benediction devant que mourir . Mon filz, la paix et grace de Nostre Seigneur so
vertu, d’avoir les bras et les iambes plus roides : c’est une qualité morte et corporelle, que la disposition ; c’est un coup
yne de Carthage, que les mœurs de Hannibal et de Scipion ; ny tant où mourut Marcellus, que pourquoy il feut indigne de son de
t ruynee, et si miserablement deserte, qu’on y veoit le pauvre peuple mourir de malrage, de faim. Car cest embrasement est uni
ng et nourriture », et aussi à imiter les modèles italiens. Du Bellay mourut à trente-six ans, après avoir lui-même écrit ; à
t espines, qui luy faisoyent ombre, l’ont laissee envieillir et quasi mourir . Que si les anciens Romains eussent esté aussi ne
is aussi es villes d’alenviron commencea une merveilleuse mutation de meurs , ne plus ne moins que si c’eust esté quelque doul
ne chair meurtrie, qui oza toucher de ses lèvres la chair d’une beste morte , et comment il feit servir à sa table des corps m
d’abjurer. Henri III qui le visita le menaçait du bûcher : « Je sais mourir  », dit-il. Il mourut prisonnier et huguenot. E
qui le visita le menaçait du bûcher : « Je sais mourir », dit-il. Il mourut prisonnier et huguenot. Essais, travaux et mis
ire ilz se mocquoyent de moy, en disant : « Il luy appartient bien de mourir de faim, par ce qu’il delaisse son mestier. » Tou
us par les rues tomber tout roides morts de faim ; les petits enfants mourir à la mamelle de leurs meres allangouries ; les me
s homme qui fuye ou qui reculle. Bien vous puis-je asseurer que si je meurs , ma penultiesme pensée sera à vous, et ma dernièr
e. Et celui que l’on eust jugé presque immortel, puisqu’il n’avoit pu mourir malgré tant de hasards desquels il avoit si longu
on esperance ! Que n’ay-je un licol pour me pendre ! car j’ayme mieux mourir que vivre ainsi. Helas ! elle est toute vuyde. Vr
us les rapportera. SÉVERIN. Je ne veux plus boire ne manger ; je veux mourir ou les trouver. FRONTIN. Allons, vous ne les trou
n dans le désespoir que dans l’espérance, et que les maladies dont on meurt et celles dont on guérit ont le même commencement
euglement, et les autres disoient qu’on avoit peur que nos soldats ne mourussent pas assez tôt de misère et de faim, et que l’on l
l conduisoit avoit à se perdre, n’a-t-il pas témoigné qu’il y vouloit mourir devant tous les autres ? Est-ce la fortune qui l’
r quelqu’un de ses plus proches ; il demande qu’il tombe en danger de mourir par une main obligée à le conserver ; et je ne vo
al (1623-1664) Notice Pascal (Blaise), né à Clermont-Ferrand, mourut à Paris, à l’âge de 39 ans. Génie précoce, univer
me seroit encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt  ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univer
comme le séminaire. À Paris, à Port-Royal, en Hollande, à Liège où il mourut , dans la retraite, dans l’exil, dans la persécuti
ravisse ses auditeurs par la profondeur de sa science ; tous ceux qui meurent sont illustres en piété ; les plus petits auteurs
ave, rentra en France en 1661, fut le dernier abbé de Saint-Denis, et mourut à Paris dans la piété et la charité. — C’est dans
le plus grand effet de l’éloquence. Mais, Messieurs, l’éloquence est morte , toutes ses couleurs s’effacent, toutes ses grâce
s idoles, établi la croix de Jésus, persuadé à un million d’hommes de mourir pour en défendre la gloire ; enfin, dans ses admi
dans une vertu solide et constante, s’il ne pense souvent qu’il doit mourir . Or, je trouve que toute notre vie, ou, pour mieu
pensez ce que c’est que l’ambition et la cupidité d’un homme qui doit mourir . Vous délibérez sur une matière importante, et vo
t pensez quelle résolution il convient de prendre à un homme qui doit mourir . Les exercices de la religion vous fatiguent et v
-vous, et pensez comme il importe de les observer à un homme qui doit mourir . Tel est l’usage que nous devons faire de la pens
urgogne, et ce grand prince disant que c’étoit dommage qu’on eût fait mourir un tel homme par justice : « Ce n’est pas par jus
la plus grande partie de la correspondance qui l’a immortalisée. Elle mourut auprès de sa fille. La belle et froide Mme de Gri
inq heures sans cesser de sangloter : toutes mes pensées me faisoient mourir . J’écrivis à M. de Grignan, vous pouvez penser su
flexions dans son cabinet. Voilà le second ministre426 que vous voyez mourir , depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus di
auvres et nobles la maison de Saint-Cyr, où elle se retira en 1715 et mourut à l’âge de quatre-vingts ans. Elle déploya dans l
peine qu’ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on auroit peine
un directeur à la mode, mais à un bon prêtre de sa paroisse. J’ai vu mourir un autre bel esprit qui avoit fait les plus rares
sur la paix des Pyrénées le fit exiler (1601) : il vécut dès lors et mourut en Angleterre, où il fut l’hôte le plus brillant
pertes ; on signe comme on donne sa bourse quand il faut la donner ou mourir . ………………………………………………………………………………………………………… Cependa
r comme vos enfans, et qui ont été jusqu’ici si passionnés pour vous, meurent de faim. La culture des terres est presque abando
ou un arrêt de mort éternel : car, vous avez beau vous flatter, vous mourrez tels que vous êtes aujourd’hui ; tous ces désirs
été sujettes qu’à s’éteindre absolument, et non pas à s’affoiblir. Il mourut le lundi suivant 20 mars, âgé de quatre-vingt-cin
e si accablante pour lui, si résurrective pour nous. Moi cependant je mourois de joie ; j’en étois à craindre la défaillance ;
sur l’édit de Nantes, dont la condamnation par le parlement le firent mourir de douleur. Vincent de Paul Aux dames de
chez un grand prince, mais il feroit mauvaise chère ; et je tiens que mourir de faim est un malheur plus grand que d’avoir la
nt perdus, qu’ils veulent qu’on leur rende leur protecteur, et qu’ils mourront tous de bon cœur pour sa querelle. Ils s’assemble
tendues et de barricades. Elle avoit bien deviné : car j’avois pensé mourir d’étonnement quand on me vint dire que Paris étoi
r avec moi. Je m’approchai d’une table où l’on jouoit et je jaillis à mourir de rire. Je m’étois attendu à avoir bonne compagn
, parallèle à la première, où deux jeunes gens entre tous brillent et meurent , André Chénier et Camille Desmoulins. Dans la lit
de lui donner un emploi considérable ; mais avant ce temps-là Zéangir mourra de faim. Ce pauvre diable est logé dans une petit
lu continuer ma diète sans en rien confier au duc, et me laisser même mourir de faim, pour mettre tout le tort de son côté. Qu
ophes du monde, étoient d’une si grande conséquence, qu’ils faisoient mourir tous les hommes roux qui leur tomboient entre les
e que je te laisse la main avec laquelle tu as signé l’ordre de faire mourir en un jour cent mille Romains. » Mithridate resta
passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir , sans foiblesse et sans ostentation ! Quand Plato
rd se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte et pour ainsi dire écorchée par les vents, laquel
, attachent un souvenir triste et touchant au nom de Vauvenargues. Il mourut à trente-deux ans, deviné et pleuré par Voltaire,
e dans les champs qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir  ; ils étendent dans l’infini mon existence circon
lez-vous périr ? — Que j’aille à son secours, s’écria-t-il, ou que je meure  ! » Comme le désespoir lui ôtoit la raison, pour
s’exposer à périr soi-même. Sous Néron, plusieurs dont il avait fait mourir les proches allaient en rendre grâces aux dieux,
us ce consultat, dit notre annaliste, il y eut un pontife, Pison, qui mourut dans son lit ; ce qui parut tenir du prodige. » L
résence de l’Être suprême, soit pour méditer encore une fois avant de mourir  ; enfin, il nous fit appeler. Tous les amis de ce
utragée veille dans les cœurs ; maître du monde tu peux m’ordonner de mourir , mais non de t’estimer. Ô fils de Marc-Aurèle ! p
e tait : une seule femme ose réclamer une petite somme de monnoie. Il meurt , et l’enthousiasme qu’il a communiqué à son peupl
s le lac. Il faut avoir vu de pareilles solitudes, il faut y avoir vu mourir le dernier insecte, pour concevoir tout ce que la
qui parlent. « Je n’en ferai rien, lui dis-je ; tu es sorcier, ou je meure . — Moi ! point du tout, me répondit-il ; je suis
mis. Il m’y mena en effet. Sa grenouille, qui n’étoit pas tout à fait morte , quoiqu’il l’eût dit, étoit de la plus grande mod
de petites choses, je me disais : « Suis-je donc condamné à vivre et mourir ici comme une huître attachée à son rocher ? » Al
jours, y sont demeurés toute leur vie. Il fallut que le Poussin vînt mourir sur cette terre des beaux paysages ; au moment mê
Pendant la nuit que nous venions de passer sur la grève de la mer Morte , nos Bethléémites étaient assis autour de leur bû
ittoresque, surtout lorsqu’on y joignait un coin du paysage de la mer Morte et des montagnes de Judée675. (Itinéraire de Pa
nier, en descendant de cheval, demande son écritoire. On oublie qu’on meurt de faim : les voilà tous à griffonner l’histoire
pas autant qu’il le disait. À l’entendre, tu sais, il se souciait de mourir comme de… mais point du tout, cela le fâche. Il n
nt d’être vus ; les officiers tombent les premiers ; les plus heureux meurent sur la place : les autres, durant quelques jours,
de me faire l’aumône, et on croit généralement que mon destin est de mourir nu, comme je suis né. Avec tout cela, on me trait
Et l’un de ces deux hommes s’inquiétait en lui-même, disant : « Si je meurs ou que je tombe malade, que détiendront ma femme
royons, espérons, aimons, et poursuivons notre route en paix. « Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; s
« Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je serai le père des vôtres. « Et si l
avant moi, je serai le père des vôtres. « Et si l’un et l’autre nous mourons avant qu’ils soient en âge de pourvoir eux-mêmes
ont pas des citoyens d’Athènes ou de Rome, n’auront pas cette rage de mourir que leur a donnée Debelloy : et c’est là le subli
rrivent devant le roi d’Angleterre qui est fort irrité et veut qu’ils meurent , rien ne les défend, que la pitié de la reine : e
somption à moi, il me semble, que de désigner la place où je voudrais mourir , et me trouvera-t-on déraisonnable de souhaiter q
ement à ces paroles d’un homme qui lui avait dévoué sa vie. Clarendon mourut à Rouen, le 7 décembre 1674 ; et maintenant son p
Desaix, de n’être pas devenus des maréchaux. Ils ont eu l’honneur de mourir citoyens et libres, sans être réduits, comme More
l de Ségur en reçut un l’année même de la mort de son père (1830), et mourut un des doyens de l’Académie française. Dans sa re
taient pleins de larmes. Enfin, revenant à lui même : « Elle est donc morte  ! dit-il. — Qui ? — La pauvre Jeanne d’Arc. » Tel
t de William Shakspeare et, peu s’en faut, obligé d’y aider. Ducis ne mourut que le 30 mars 1816, à l’âge de près de quatre-vi
, jusque dans la mort. Des érudits de trente ans, comme la Boétie859, mouraient à la façon des héros de Plutarque, en prononçant
s politiques aux années qui suivirent 1830. M. Vitet, député en 1834, mourut député. Il montra son talent d’écrivain dans des
ent s’exposer à passer pour fou, pour visionnaire, et, qui pis est, à mourir de faim. Toutefois, lorsqu’après avoir bien ri de
spèce de crainte, et j’ai le pressentiment que, si jamais je venais à mourir , ce serait à minuit. Je mourrai donc un jour ? Co
essentiment que, si jamais je venais à mourir, ce serait à minuit. Je mourrai donc un jour ? Comment ! je mourrai ? moi qui par
à mourir, ce serait à minuit. Je mourrai donc un jour ? Comment ! je mourrai  ? moi qui parle, moi qui me sens, et qui me touch
ourrai ? moi qui parle, moi qui me sens, et qui me touche, je pourrai mourir  ? J’ai quelque peine à le croire ; car enfin, que
i mourir ? J’ai quelque peine à le croire ; car enfin, que les autres meurent , rien n’est plus naturel : on voit cela tous les
voit cela tous les jours ; on les voit passer, on s’y habitue ; mais mourir soi-même ! mourir en personne ! c’est un peu fort
s jours ; on les voit passer, on s’y habitue ; mais mourir soi-même ! mourir en personne ! c’est un peu fort. Et vous, messieu
enser de tout le monde, et la vôtre à vous-mêmes. Personne ne songe à mourir . S’il existait une race d’hommes immortels, l’idé
romancier, où la politique eut même sa petite part, sous le Consulat, mourut à Paris, bibliothécaire de l’Arsenal et académici
ceux qui ont le malheur de vivre longtemps ceux qui ont le bonheur de mourir jeunes946. (Souvenirs de jeunesse ; Séraphine.
Balzac (1799-1850) Notice Honoré de Balzac naquit à Tours et mourut à Paris. L’œuvre de Balzac est une autre « comédi
à. Nous les voyons ainsi, de roman en roman, naître, grandir, agir et mourir . Sur le théâtre que s’est dressé le romancier, et
s certainement des grands hommes inconnus. Enfin, peut-être verrai-je mourir mon meilleur ami. Accuserai-je Dieu ? Non. Je me
cuserai-je Dieu ? Non. Je me tairai. Sachez, mademoiselle, qu’on doit mourir pour les lois de son pays, comme on meurt ici pou
, mademoiselle, qu’on doit mourir pour les lois de son pays, comme on meurt ici pour sa gloire, ajouta-t-il en la ramenant da
ur l’Histoire universelle. 167. Ce second que est explétif. 168. Il mourut de douleur six mois après la saint Barthélemy, en
on père dit : « J’ai perdu mon fils, j’ai donc perdu ma femme. » Elle mourut de chagrin le 15 mai suivant. Henri IV, informé d
es, marquis de Rambouillet, et de Catherine de Vivonne, sa femme. Ils moururent , l’un en 1653, l’autre en 1665. Julie d’Angennes
’avoir. 334. Cf. Bossuet, L’ambition. 335. Est-ce par orgueil qu’on meurt pour un principe, pour sa foi, pour sa patrie ?
éoricien de l’attraction universelle. 486. Le fils aîné de Louis XIV mourut de U petite vérole à Meudon, sa résidence ordinai
me : il n’a jamais goûté l’architecture gothique. 533. Août 1498. Il mourut à Valladolid en 1506. 534. Moabdar, roi de Babyl
me. (Voy. Lettre du 18 juillet 1809). Né à Beauvais en 1714, vécut et mourut à Rome (1779-1814). Il commença en 1809 la public
753. Appelé par la reine Christine à Stockholm, il s’y rendit, et y mourut quelques mois après, le 11 février 1650. 754. Do
m doit justifier ces petits détails. » (Voyez p. 294.) 772. Lacépède mourut le 26 octobre 1825. 773. Célèbre géomètre, né à
ion du collège de France que lui offrit François Ier. 859. La Boétie mourut à trente-deux ans et neuf mois. « Il avait son es
olas Poussin (1594-1665), né près du Grand-Andelys, vécut, peignit et mourut à Rome (1624-1665). Appelé à Paris par Louis XIII
Ou faut-il croire, hélas ! ce que disaient nos pères : Que, lorqu’on meurt si jeune, on est aimé des Dieux ? 947. L’auteu
ubsiste encore à Bocognano, 1840. (Note de l’auteur.) 959. La mala morte , mort violente. (Note de l’auteur.) 960. Sorte d
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ui sait si cette fâcheuse compagne vous aurait permis de vivre, et de mourir avec toute la pureté de votre naissance ? « Heure
oureuse, s’il ne livrait la place ; sa réponse fut qu’il était prêt à mourir . Barry avait une jeune épouse qui s’était renferm
sevelir sa douleur et sa jeunesse dans un Couvent de Béziersc où elle mourut . « Le fils de ce généreux Barry succéda à son Gou
lui apprendrez à vous chanter, et vous aurez de sa part un poème. Je meurs d’envie d’avoir quelque jour ce talent ; et vous
72 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ais cependant pas hors de la nature : tel est dans Corneille le qu’il mourût du père d’Horace, ou le moi de Médée. Le sentimen
i : Agricola, peint par l’histoire, livré par elle à la postérité, ne mourra point. » Mort de Turenne, Par Fléchier. « Hélas
e je n’interrompe ici mon discours. Je me trouble, Messieurs, Turenne meurt  : tout se confond, la fortune chancelle, la victo
raduit par Didon, tes deux époux ont causé tes malheurs : Le premier meurt , tu fuis ; le second fuit, tu meurs ! On verra l
t causé tes malheurs : Le premier meurt, tu fuis ; le second fuit, tu meurs  ! On verra la répétition paraître au nombre des
rrains, que la fureur assemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble. Il est aisé de voir l’effet de ces fig
, capable enfin de tout oser quand le conseil est inutile ; et prêt à mourir dans la victoire, ou à survivre à son malheur, en
e, ne se refuse à rien ; sert de toutes ses forces, s’excède, et même meurt pour mieux obéir. » Le parallèle rapproche les a
souvenez-vous de nos derniers accents : « Nous sommes innocents, nous mourons innocents. « L’arrêt qui nous condamne, est un ar
Il se lève, il retombe, il ouvre un œil mourant, Il regarde Paris, et meurt en soupirant. Voltaire. Henriade. Bataille d
coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt , Madame est morte ! Qui de vous ne se sentit frap
at de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte  ! Qui de vous ne se sentit frappé à ce coup, comm
es de grands caractères, mais divers, l’un emporté d’un coup soudain, meurt pour son pays, comme un Judas le Machabée ; l’arm
élevé par les armes au comble de la gloire comme un David, comme lui meurt dans son lit en publiant les louanges de Dieu, en
x honteuse, il ne puisse retenir ni le sceptre ni la vie ; mais qu’il meure avant le temps, et que son corps reste sur la ter
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
te à lui-même, en définissant le génie, une longue patience. Avant de mourir , il vit sa statue placée à l’entrée du Muséum, av
qui près du tombeau venez pour m’écouter, Je suis un cygne aussi : je meurs , je puis chanter (Mort de Socrate.) 2. A cett
temps d’écrire, de penser, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les fleurs qu’on lui jetait. » 1.
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
te à lui-même, en définissant le génie, une longue patience. Avant de mourir , il vit sa statue placée à l’entrée du Museum, av
imites que celle de l’univers1. (Époques de la nature.) La nature morte et la nature animée par l’homme Voyez ces pla
disions sous le poids de la fatigue et de la stupeur : La nature est morte  ! « Que lui manquait-il donc ? Qui nous donnait c
qui près du tombeau venez pour m’écouter, Je suis un cygne aussi : je meurs , je puis chanter ! (Mort de Socrate.) 2. À ce
temps d’écrire, de penser, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les fleurs qu’on lui jetait. » 1.
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
rre, et Jacques II cherchait un asile auprès de Louis XIV ; lorsqu’il mourut , Louis XVI était dans sa première année, et la gu
mbre. Une ardeur nouvelle s’était emparée de leur cœur : l’un voulait mourir pour son père, un autre pour sa femme et ses enfa
lez absolument, il faudra bien que je la prenne ; mais comptez que je mourrai de douleur d’avoir vu, en naissant, les Troglodit
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
des armes, en laquelle vous êtes nourri, accoutume les hommes à voir mourir inopinément leurs meilleurs amis, et il n’y a rie
tous les médecins qui le voyaient avant ce temps-là le condamnaient à mourir jeune. 1. Admirez la hardiesse et la prudence de
est excellent à consulter, et à pratiquer. 2. Son père, et sa fille morte en bas âge. 3. Ce mot signifie retour d’un même
77 (1873) Principes de rhétorique française
éclairs passagers. La passion inspire un mot sublime, comme le qu’il mourût du vieil. Horace ; elle ne saurait dicter un disc
, nous avons eu tant de peine à franchir. Ici, nous devons vaincre ou mourir . Tite Live. Enfin, M. Thiers veut peindre la v
ûté tant de soins, je ne te verrai plus ; mais je verrai la mère, qui mourra de tristesse en me reprochant ta mort ; je verrai
t comme ton frère, en homme de courage ; il n’y a que moi qui ne puis mourir  ! L’antiquité grecque elle-même est atteinte et
ue ou oratoire. Par exemple cette idée naïve, je suis trop jeune pour mourir encore, est développée par A. Chénier dans six al
rer ou je rougis de mes larmes ; — il demande la mort ou il demande à mourir  ; — dites-moi vos souffrances ou dites-moi ce que
coup comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle, Madame se meurt  ! Madame est morte !… Quoi donc ! elle devait pér
t de tonnerre, cette étonnante nouvelle, Madame se meurt ! Madame est morte  !… Quoi donc ! elle devait périr sitôt !… Ce mati
, ô dieux de chair et de sang ! ô dieux de boue et de poussière, vous mourrez comme des hommes ! Le meilleur moyen de reconnaî
celle où retentit tout à coup celle étonnante nouvelle que Madame se mourait , que Madame était morte. Mais plus une forme est
coup celle étonnante nouvelle que Madame se mourait, que Madame était morte . Mais plus une forme est passionnée, plus elle a
mon espérance. Qui je te loue, ô ciel de ta persévérance Eh bien ! je meurs content et mon sort est rempli. Racine. Ces deux
leur de l’âge. Au propre, on aurait pu dire : « Jeune encore j’allais mourir . » J, B. Rousseau dit, dans le style figuré de la
pieds, ils dansent de la tête. De même à propos d’un combattant qui meurt d’un coup qui lui crève les yeux. Et la nuit lui
uoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui,    Je ne veux pas mourir encore ! Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrass
ivages ! » Elle dit, et imprimant ses lèvres sur sa couche : « Quoi ! mourir sans vengeance ! Oui, mourons ; oui, c’est ainsi
mant ses lèvres sur sa couche : « Quoi ! mourir sans vengeance ! Oui, mourons  ; oui, c’est ainsi que j’aime à descendre chez le
appât ; il paraît nourrir les poissons, mais il les prend et les fait mourir ,    Fénelon Le monde est comme l’Océan ; les tem
mêlant au bruit de la grêle et des vents Pour honorer les morts font mourir les vivants. Voltaire a tracé, dans une antithès
te pressé par l’aveugle jalousie d’Herrnione : Vous voulez qu’un roi meure , et pour sou châtiment Vous ne donnez qu’un jour,
aladroit s’il était trop direct ; Iphigénie indique qu’elle a peur de mourir  : Peut-être assez d’honneurs environnaient ma vi
ndre dans la première heure de la digestion qu’on puisse quelque part mourir de faim ! Montesquieu, voulant combattre par la
loi de tenir sa promesse ? Le mot ironique d’Oreste : Eh ! bien, je meurs content 32 : ce mot dit La Harpe, est le sublime
coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt  ! Madame est morte ! Alors, dit-on, l’auditoire
t de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte  ! Alors, dit-on, l’auditoire s’émut de l’émotion
insi l’Horace de Corneille au milieu de sa discussion avec Curiace : Mourir pour son pays n’est pas un triste sort ! Dans to
rère. Ma maison ? j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. C’est la même chose, ajoute Fénelon 
saint Paul : Un chrétien toujours attentif à combattre ses passions meurt tous les jours avec l’Apôtre. Dans le mouvement
é pour mieux rendre la rapidité d’une action dans le récit : Turenne meurt  : tout se confond, la fortune chancelle, la victo
rains, que la fureur rassemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble. Voltaire. La répétition, la conjonct
t’en conjure, laisse-moi travailler en paix (obsécration) ; ou que je meure si... Tremble de me pousser à bout (imprécation e
straits sont encore une cause d’obscurité, témoin ces vers : Faut-il mourir , madame, et si proche du terme, Votre illustre in
enrichir eu un jour l’Achéron, Faisait aux animaux la guerre : Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. Homère n’au
stitue la périphrase la plus énergique ; Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. Les alliances de mots, les eff
l de cette liberté, pour laquelle on suppose qu’il combattit et qu’il mourut . Voltaire. Même dans le style élevé, il faut é
Horace : Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ? Horace,    Qu’il mourût  ! Le sublime de la confiance en Dieu c’est le ve
nis ! elle peut dormir eu paix ; si ceux-là sont vaincus, ils sauront mourir avec gloire, et je vous jure que leur rançon n’ir
e ton roi et les désordres de ta reine, relève la tète. Tu n’es point morte encore : Barbazan remplace le digne connétable, Y
me l’a racontée : Triste, honteuse, humiliée, la pauvre cigale allait mourir de froid et de faim, quand, fort à propos, elle s
ant sur des Cailloux, sautant de brin d’herbe en brin d’herbe ! Je me meurs  ! — Et si je vous répliquais à mon tour : Hé bien
du ministre sacré ; un chrétien touche à ses derniers moments ; il va mourir et peut-être d’une maladie contagieuse : n’import
tions de l’espérance et de la foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui mourut pour elle et qui lui donne dans cet instant même,
n présence de son Dieu ; n’entre prendre, ne réussir, ne souffrir, ne mourir que pour lui : voilà saint Louis, voilà le héros
vit à Taillebourg et à la Massoure. C’est qu’il pouvait combattre et mourir sans crainte celui qui avait fait avec la justice
x et des hommes, je ne demande plus de vous qu’une année de vie et je mourrai content. » « Voilà bien le plus impertinent des v
78 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
our s’être exprimé trop vivement sur l’origine de quelques impôts. Il mourut en 1683, la même année que ce ministre. Dans le m
ersonne que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mille fois mourir de pied ferme que de vous sauver par ce moyen. Vo
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
u et pour moi-même ce qui me reste de vie, et de me disposer par là à mourir en religieux. La Flèche, ou quelque autre maison
e d’humilité. 4. Ce souhait pieux et modeste ne fut pas accompli. Il mourut sur la brèche, sans se plaindre. Admirons l’homme
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue, et qui était morte depuis plus de trois mois ; une autre, enfin, que
deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue, et qui était morte depuis plus de trois mois ; une autre, enfin, que
81 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
c : courage. Elle demande seulement quelques jours pour se préparer à mourir . Dès que le jour fatal est arrivé, elle se présen
nière dont on nous parla hier de madame de Pontchartrain, je la crois morte présentement. Vous savez mes sentiments là-dessus
s besoin qu’elles fussent divertissantes, car je vous assure que nous mourons d’ennui. » Lecture. — La Fontaine à son Oncle.
a moindre marque de votre souvenir. Je vois bien que je pourrais être morte deux ou trois ans sans vous en inquiéter, si mon
ien qu’il n’y a point de passion qui ne finisse. Cette idée me ferait mourir de dépit, si je n’étais tout près de mourir de vi
sse. Cette idée me ferait mourir de dépit, si je n’étais tout près de mourir de vieillesse. « Que V. M., madame, daigne donc r
82 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
t à développer l’idée principale. Milton déplorant sa cécité : « Tout meurt , dit-il, et tout renaît ; mais la lumière ne revi
pas pour moi. » Louis Racine a développé ainsi cette pensée : « Tout meurt et tout renaît : l’automne, tous les ans, « Fait
r. Venez donc auprès de nous ; cet autel nous protégera tous, ou nous mourrons ensemble. » (Nous laissons aux maîtres le soin d
si une fleur brillante, tranchée par le soc de la charrue, languit et meurt  ; ainsi le pavot, épuisé de lassitude, courbe sa
la. [PHR]syn.      syn.      syn. Quid cantas, miser ? vel in ipsâ morte canis. [PHR]épith.      syn.      syn. Sæpè ve
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ssé, lui ouvrit les portes de l’Académie en 1693. Trois ans après, il mourut pauvre à Versailles. Honnête homme, fier, indépen
e. N’a-t-il pas dit : « Il faut rire avant d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri. » Observateur profond, et peintre
moyen de guérir de cette langueur ?  — Le plus court, Irène, c’est de mourir comme ont fait votre mère et votre aïeule. — Fils
re, dans la première heure de la digestion, qu’on puisse quelque part mourir de faim ? » Je lis encore : « Il y a des misères
84 (1854) Éléments de rhétorique française
a mémoire des hommes ; les termes nouveaux furent assurés de ne point mourir presqu’en naissant ; et les langues, enrichies pa
rd se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte , et, pour ainsi dire, écorchée par les vents, laq
ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et
Athéniens, est-ce justement ou injustement que vous voulez nous faire mourir  ? » Ainsi commençait sa défense et celle de ses a
semble indiquer les souffrances du malade, dans toutes les autres on meurt tranquillement, doucement et sans douleurs. La pl
urt tranquillement, doucement et sans douleurs. La plupart des hommes meurent sans le savoir, et il n’y en a qu’un petit nombre
re personne sacrée que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mourir de pied ferme, que de vous sauver par ce moyen. V
’est un groupe d’enfants serrés les uns contre les autres pour ne pas mourir de froid ; là, c’est une femme tremblante et sans
t pas pour sa santé. Prête à vivre pour achever sa pénitence, prête à mourir pour consommer son sacrifice ; soupirant après le
oup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt  ! Madame est morte ! » De l’apostrophe. Qu
de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte  ! » De l’apostrophe. Quand l’orateur rompt
te dans les temps qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir  ; ils étendent dans l’infini mon existence circon
e ta persévérance ! Il finit par ce vers si terrible : Hé bien ! je meurs content, et mon sort est rempli ! Ce mot : Je me
 : Hé bien ! je meurs content, et mon sort est rempli ! Ce mot : Je meurs content, est le sublime de la rage. » De l’ast
l’en prie, je t’en conjure, laisse-moi travailler en paix ; ou que je meure , si… Tremble de me pousser à bout (réticence) ! E
à qui, par une politique bizarre, à chaque blessé de conséquence qui mourait entre ses mains, ils donnaient un certain nombre
De plus grand en effet qu’un trépas glorieux ; Deuxième membre. Mais mourir dans l’opprobre et dans l’ignominie, Mais laisser
rait languissant et prosaïque. Malherbe a dit en parlant des rois qui meurent  : Et tombent avec eux, d’une chute commune, Tous
ère : « Il n’y a pour l’homme que trois événements, naître, vivre et mourir  : il ne se seul pas naître, il souffre à mourir,
nts, naître, vivre et mourir : il ne se seul pas naître, il souffre à mourir , et il oublie de vivre. » « La plupart des hommes
pour être en droit de la quitter. « Il te sied bien d’oser parler de mourir , tandis que tu dois l’usage de ta vie a les sembl
dis en toi-même : « Que je fasse encore une bonne action avant que de mourir . » Puis va chercher quelque indigent a secourir,
encore demain, après-demain, toute ta vie. Si elle ne le retient pas, meurs  : tu n’es qu’un méchant. » Du style sublime p
ns particulières : Que vouliez-vous qu’il lit contre trois ? — Qu’il mourût . Pardonner à ses bourreaux, subir sans murmure u
édiction du ciel, disaient-ils, pour eux et pour leurs parents, s’ils meurent ainsi sans que ce soit la faute de personne. » « 
et des pluies : la terre, les abris et le soleil de la plaine la font mourir . « Qu’y a-t-il de plus heureux que l’Esquimau dan
 : quand la république romaine finissait au mont Aventin, ses enfants mouraient avec joie pour elle ; ils cessèrent de l’aimer, l
urgogne, et ce grand prince disant que c’était dommage qu’on eût fait mourir un tel homme par justice : Ce n’est point par ju
e, et l’ancien surintendant fut enfermé au château de Pignerol, où il mourut en 1680. III. Discours dans le genre démonstra
qui vous caresse, ne vous regardera, ni vous, ni Saint-Cyr. Si le roi meurt avant que vous soyez mariée, vous épouserez un ge
85 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
, serions-nous des enfants ingrats ! Notre mère qui nous aimait tant, morte depuis deux ans seulement, attendrait-elle en vai
ns-y du moins, fidèle à mon devoir. Syllepse de personne. — Allons, mourons , sont à la 1re personne du pluriel ; mon, pronom
ns les exemples suivants : Notre ami a vécu. Vivre est l’antécédent, mourir le conséquent. A vécu veut donc dire est mort. V
coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt , madame est morte ? (Bossuet.) » A cette exclamat
at de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, madame est morte  ? (Bossuet.) » A cette exclamation, les sanglots
désormais, grand Dieu ! Qu’il n’est rien d’incroyable : J’ai vu, sans mourir de douleur, J’ai vu… siècles futurs, vous ne pour
euse par Y invocation de Dieu ou des saints. O vierge sainte, plutôt mourir que de perdre l’innocence (H. l’ XXVI Prosopo
figures. Elle consiste à faire agir ou parler une personne absente ou morte , ou même une chose inanimée. Il y a donc deux sor
actions ordinaires. Le père des trois Horace, apprenant qu’au lieu de mourir glorieusement, l’un de ses fils a fui pour vaincr
i dit : Que vouliez-vous qu’il fit contre trois ? il répond : Qu’il mourût , et ce simple mot est le sublime de l’honneur et
à Waterloo, et sommé de se rendre, son commandant répond : La garde meurt  ; sublime de la valeur et du dévouement militair
aux honneurs que la postérité réserve à ceux qui savent combattre et mourir pour leur pays. Il est fort important que les jeu
ants et chaleureux d’expressions. Le peuple est trop heureux quand il meurt pour ses rois. Ce vers est pure déclamation. L’ex
86 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
sublime : Que vouliez-vous qu'il fit contre trois ? dit Julie. Qu'il mourût  ! répond ce père indigné. De la période. L
ng de mon frère. Ma maison ; j'y verrais une mère fondre en larmes et mourir de douleur. 3° L'apostrophe, par laquelle on s'ad
ir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause et mourir de plaisir ! (Corneille.) 8° L'hypotypose peint
l'ai vu de mes yeux, Je l'ai vu qui frappait ce monstre audacieux : «  Meurs , tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes ! 
a fête Saint-Jean ; Que vouliez-vous qu'il fit contre trois ? — Qu'il mourût , signifient la fête de Saint-Jean ; je voulais qu
? — Qu'il mourût, signifient la fête de Saint-Jean ; je voulais qu'il mourût . Il faut rendre la construction pleine, lorsque
rrains, que la fureur assemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble. (Voltaire.) 8° L'apposition emploie de
Avec la foudre et les éclairs, Et, loin de sa belle patrie, Le héros mourut dans les fers. Pourtant son cœur était sensible ;
ue les personnages de cette espèce de drame expriment leurs peines et meurent en chantant. Une machine amène quelquefois le dén
87 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
rains, que la fureur rassemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble… Quiconque est riche est tout : sans s
autrefois un prophète au roi de Juda : Réglez votre maison, car vous mourrez . L’accablement où vous serez alors pourra-t-il v
en nées La valeur n’attend point le nombre des années. Corneille. Mourir pour son pays n’est pas un triste sort ; C’est s’
le approche, nous y touchons, la voilà venue. Vous voulez qu’un roi meure , et pour son châtiment Vous ne donnez qu’un jour,
coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt  ! Madame est morte ! Bossuet. O vanité ! ô néa
t de tonnerre cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte  ! Bossuet. O vanité ! ô néant ! ô mortels igno
oup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt , madame est morte ! Peu s’en faut que je n’inte
t de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, madame est morte  ! Peu s’en faut que je n’interrompe ici mon dis
’interrompe ici mon discours. Je me trouble, messieurs. M. de Turenne meurt . Tout se confond ; la fortune chancelle, la victo
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
, l’esprit humain plein de son image, et le plus actif des mortels va mourir , mourir d’inaction, dans une île du grand Océan !
it humain plein de son image, et le plus actif des mortels va mourir, mourir d’inaction, dans une île du grand Océan ! (Discou
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
he) ce qui se passe dans cet autre monde dont on nous parle. Le juste meurt comme l’impie, l’homme comme la bête ; et nul ne
de son cœur, et lui laisse encore quelque chose à désirer ? — Si tout meurt avec le corps, qui est-ce qui a pu persuader à to
La vertu n’est rien, quand tu vas jouir du prix de la tienne ? Tu vas mourir , penses-tu ? Non, tu vas vivre ; et c’est alors q
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
r le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause, et mourir de plaisir ! (Les Horaces, Act. iv. sc. 5). Mais
am ne sperne senectam, Opponam membra, atque ensem extorquere negatum Morte mea eripiam. (Sil. Ital. Lib. xi, v. 333 et seq.
us dilaceratus, quibus insidiis circumventus miserrimam vitam pessimâ morte finierim. Si quos spes meæ, si quos propinquus sa
et périt avec le corps, craignez, du moins, craignez les dieux qui ne meurent point, qui voient tout, qui peuvent tout, qui ent
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
des armes, en laquelle vous êtes nourri, accoutume les hommes à voir mourir inopinément leurs meilleurs amis, et il n’y a rie
apprenant la condamnation de Galilée (1633). 1. Son père et sa fille morte en bas âge. 2. Ce mot signifie retour d’un même
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
miner leur vie ; Mais leurs cris étaient superflus ; Ils ne pouvaient mourir . Notre paralytique, Couché sur un grabat dans la
r haletant, se coucher, s’endormir : On appelle cela naître, vivre et mourir .  ;La volonté de Dieu soit faite2 ! 1. M. Sa
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
uelques moments plus tôt, et sans périphrase cette fois : « Madame se meurt , Madame est morte ? » Deux impressions différente
us tôt, et sans périphrase cette fois : « Madame se meurt, Madame est morte  ? » Deux impressions différentes à produire sur l
e, ces vers du vieux Maynard. Un père veut dire qu’il pleure sa fille morte , tandis que, selon les lois de la nature, c’est e
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
. Gallet, joueur célèbre qui perdit sa fortune sur un coup de dés, et mourut dans la misère. 4. Pyrrhus, roi d’Épire (313-27
odies comme une profanation. 1. Clément Marot, né à Cahors, en 1495, mourut dans l’exil, en 1541. 2. C’était là que se débit
même source. M. de Lamartine a dit : Mais, soit qu’un mortel vivo ou meure . Toujours rebelle à nos souhaits, L’Esprit ne sou
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
rd se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte , et pour ainsi dire écorchée par les vents, laque
r davantage les regrets dans tous les cœurs. Mort de Turenne Turenne meurt … et la renommée, qui se plaît à répandre dans l’u
Tour de la faim, à Pise ? Cet infortuné père les voit successivement mourir sous ses yeux. Les Enfants de Montaigu. ……………………
à genoux leur sang pour me nourrir, Et chacun d’eux ensuite acheva de mourir Je restai seul vivant, mais indigné de vivre. Ma
gné de vivre. Ma vue en s’égarant s’éteignit à la fin ; Et ne pouvant mourir de douleur, ni de faim. Je cherchai mes enfants a
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
es de grands caractères, mais divers, l’un emporté d’un coup soudain, meurt pour son pays comme un Judas Machabée ; l’autre,
élevé par les armes au comble de la gloire, comme un David, comme lui meurt dans son lit, en publiant les louanges de Dieu et
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
peine qu’ils ont à remplir leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait eu pei
à la dignité de maréchal de France qu’avait aussi possédée son père, mourut en 1766. Les bons avis de Mme de Maintenon avaien
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
l’enfance où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie3 ! Où donc
r être si vains : les uns ont la goutte, d’autres la pierre ; les uns meurent , d’autres vont mourir : ils ont une même âme dans
ns ont la goutte, d’autres la pierre ; les uns meurent, d’autres vont mourir  : ils ont une même âme dans l’éternité, et elles
99 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
eptes en action, sans quoi la science des règles n’est qu’une science morte et stérile. Si on ne les anime pas, si l’imaginat
n, c’est un crime ; le battre de verges, c’est un attentat ; le faire mourir , c’est presque un parricide ; que sera-ce de l’at
, en es-tu moins soumis à ses lois ? Il te sied bien d’oser parler de mourir , tandis que tu dois l’usage de ta vie à tes sembl
, dis en toi-même : Que je fasse encore une bonne action avant que de mourir . Puis va chercher quelque indigent à secourir, qu
encore demain, après-demain, toute la vie. Si elle ne te retient pas, meurs  : tu n’es qu’un méchant. » Étudiez nos grands tra
arricides achèvent de vivre sans pouvoir respirer l’air du ciel ; ils meurent , et le sein de la terre leur est refusé ; ils flo
onniers athéniens, et l’autre, un moment après, les détermine à faire mourir ces mêmes prisonniers. La parole n’a aucun pouvoi
e hyperbole, un mot étrange ou pris de loin gâterait tout. Madame se meurt  ! Madame est morte ! Quand vous me haïriez, je
étrange ou pris de loin gâterait tout. Madame se meurt ! Madame est morte  ! Quand vous me haïriez, je ne m’en plaindrais
i ; omnium in manibus enses, et relictæ in vultibus minæ ; et in ipsa morte ira vivebat (I, 28). Sénèque le tragique plaint
r le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause, et mourir de plaisir ! Souvent l’énergie est dans la force
produit la véhémence. Virgile fait ainsi parler Nisus, lorsqu’il veut mourir pour Euryale : Me, me ; adsum, qui feci ! in me
                                                                Qu’il mourut . Voilà, dit Voltaire, ce fameux qu’il mourût, ce
                  Qu’il mourut. Voilà, dit Voltaire, ce fameux qu’il mourût , ce trait du plus grand sublime, ce mot auquel il
rrains, que la fureur assemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble. Ces vers ne sont que l’imitation d’un
es uns des autres, ils reculaient, ils combattaient, ils tuaient, ils mouraient ensemble 171. L’apposition emploie des substanti
ardeur d’un guerrier qui va combattre. Un vieillard malade et près de mourir dirait froidement : Non est usque adeo miserum m
à coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle, Madame se meurt , Madame est morte ! » L’auditoire s’émut à ce cri
lat de tonnerre cette étonnante nouvelle, Madame se meurt, Madame est morte  ! » L’auditoire s’émut à ce cri, et la voix de l’
cette affreuse ironie par un vers qui y met le comble : Eh bien ! je meurs content, et mon sort est rempli. Dans la situati
ort est rempli. Dans la situation d’Oreste, dit La Harpe, ce mot, je meurs content, est le sublime de la rage. L’astéisme, q
heureux Phocas ! Ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n’en puis trouver pour régner ap
entat de le battre de verges ; c’est presque un parricide de le faire mourir  : que sera-ce de l’attacher à une croix ? » Aille
frère. Ma maison ?j’y verrais ma malheureuse mère fondre en larmes et mourir de douleur. Voilà des mouvements. Qu’on supprime
d’oracle. Telles sont les maximes exprimées dans les vers suivants : Mourir pour son pays n’est pas un triste sort, C’est s’i
ont, ils me connaîtront, ils m’aimeront peut-être, ou du moins ils ne mourront pas ! Je sais bien que la politique réprouve ce q
m ne sperne senectam ; Opponam membra, atque ensem extorquere negatum Morte mea eripiam. Combien, dans ces vers incorrects,
grata gentibus. A quibus non potuisse ? Ab iis, qui maxime P. Clodii morte acquierunt. Quo deprecante ? Me. Quodnam ego conc
100 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
postat qu’il maudit, il assista de loin à la chute de la Rochelle, et mourut sur le seuil d’un âge nouveau, qui réservait une
ouë d’Aubigné, puis se tourna vers Beroalde disant : « Il faut que je meure ou que je vous sauve tous, pour l’amour de cet en
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