/ 424
1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
CHAPITRE I. De la propriété des mots . Il importe avant tout, pour bien entendre la l
d’une manière pure et élégante, de connaître à fond la propriété des mots , leur sens propre et figuré, leurs synonymes. Or,
s sûr pour atteindre ce but est de remonter à la première origine des mots , de les suivre dans leurs formations successives,
it les meilleurs écrivains. I De l’origine et de la formation des mots . On distingue trois sortes de mots, au point d
’origine et de la formation des mots. On distingue trois sortes de mots , au point de vue étymologique : les mots simples
On distingue trois sortes de mots, au point de vue étymologique : les mots simples ou primitifs, les dérivés et les composés
e : les mots simples ou primitifs, les dérivés et les composés. Les mots simples ou primitifs sont, si l’on peut dire ains
si l’on peut dire ainsi, les premiers nés d’une langue ; ce sont des mots formés de racines primitives2, appartenant à une
appartenant à une langue plus ancienne, et servant à former d’autres mots par l’addition de nouvelles lettres ou de nouvell
ar l’addition de nouvelles lettres ou de nouvelles syllabes. Ainsi le mot fons, fontaine, source, est un mot simple d’origi
ou de nouvelles syllabes. Ainsi le mot fons, fontaine, source, est un mot simple d’origine celtique, von ou fon, source, fo
on, source, fontaine. — Animus (du grec ανεµοσ, vent, souffle) est un mot simple formé de la racine primitive an ou han, qu
ifie esprit, courage, intention, désir, etc. — Acus, aiguille, est un mot simple formé de la racine primitive ac qui sert à
urageux ; et, par analogie, un homme de cœur, un homme de mérite. Les mots dérivés sont ceux qui ont été formés des mots sim
un homme de mérite. Les mots dérivés sont ceux qui ont été formés des mots simples par l’addition de nouvelles lettres ou de
velles syllabes que l’on nomme désinences ou terminaisons3. Ainsi, du mot fors, fortune, hasard, sont dérivés fortuna, fort
ment ; forsan, forsitan, fortassè, fortè, peut-être, par hasard. — Du mot animus, esprit, sont dérivés animosus, courageux 
rageux ; animositas, animosité ; animare, souffler, animer, etc. — Du mot pars, partie, sont dérivés partiri, partager ; pa
; particulatim, par parties. — De l’oriental hur, feu, s’est formé le mot grec πυρ ; d’où, par le changement de p en f, cet
le mot grec πυρ ; d’où, par le changement de p en f, cette famille de mots latins : furor, fureur ; furiosus, furieux ; fure
plus le résultat d’une formation arbitraire ; elles dérivent aussi de mots primitifs dont elles ont conservé une ou plusieur
ésigne la fixité d’un objet, sa ténacité, sa constance. Tels sont les mots en ax mis pour acs : audax, audacieux ; tenax, te
ment, entrelacer ; fodicare (de fodere), percer en creusant, etc. Les mots composés sont ceux dans la formation desquels il
posés sont ceux dans la formation desquels il entre deux ou plusieurs mots d’espèce différente. Ainsi, de la racine primitiv
de la racine primitive re, chose, objet que l’on voit, on a formé le mot latin res, chose, qui, joint à l’adjectif public-
, chose, qui, joint à l’adjectif public-us, a, um, public, a formé le mot composé respublica, la chose publique ou la répub
composé respublica, la chose publique ou la république. — De même le mot judicium, jugement, se compose de jus, juris, dro
e le droit ou juger. — L'adjectif sincer-us, a, um, comprend les deux mots sine, sans, et cera, cire ; c’est-à-dire sans cir
cera, cire ; c’est-à-dire sans cire, sans mélange, pur, sincère. — Le mot princeps est composé de l’adjectif prim-us, a, um
re. — Le mot princeps est composé de l’adjectif prim-us, a, um, et du mot caput, première tête, ou le premier, le chef, le
posé de gerere, porter, et lanam, laine. Le verbe eo, je vais, est un mot simple ; joignez-y différentes prépositions, et v
simple ; joignez-y différentes prépositions, et vous aurez autant de mots composés. Tels sont : adire (de ire ad), aller ve
au delà de la ville. Animadvertere, remarquer, est composé de trois mots  : vertere animum ad, tourner son esprit vers ; d’
à l’étude des étymologies4. Ce sont elles en effet qui réduisent les mots au plus petit nombre possible, en les classant pa
êt dans l’étude des langues, en nous faisant remonter à l’origine des mots , et en établissant entre chacun d’eux les rapport
t notre mémoire vient facilement à bout de s’en souvenir. II Des mots considérés dans leur sens propre et dans leur sen
ans leur sens propre et dans leur sens figuré. Le sens propre d’un mot est celui qu’il a eu dès son origine, celui qui d
celui qui désigne la chose même pour laquelle il a été créé. Ainsi le mot feu est employé dans le sens propre, quand il dés
re, quand il désigne réellement du feu. Ignis ardet, le feu brûle. Le mot fruit est pris dans le sens propre, quand il dési
la terre. Pendent in arbore poma, les fruits pendent à leur arbre. Le mot aile est pris dans le sens propre, quand il désig
du corps dont les oiseaux font usage pour voler. Le sens figuré d’un mot est celui qu’il n’avait pas à son origine, mais q
ignis amoris, le feu de l’amour ; ignis iræ, le feu de la colère ; le mot ignis n’offre plus à l’esprit l’idée d’un feu mat
e de vifs sentiments d’amour ou de colère. Dans ce cas, on dit que le mot ignis, feu, est pris dans un sens figuré. Quand S
bstrait, ne peut avoir de visage, elle ne saurait être engourdie. Les mots torpens et vultu demisso sont donc pris dans un s
coup, pour connaître exactement les diverses significations d’un même mot , de bien saisir les rapports qui existent entre l
de bien saisir les rapports qui existent entre le sens primitif de ce mot et celui que l’analogie des idées est venue établ
l’usage et la progression des idées lui ont fait subir. III Des mots synonymes. Les synonymes sont des mots qui exp
nt fait subir. III Des mots synonymes. Les synonymes sont des mots qui expriment tous la même idée, mais avec certai
par choix, par estime, par préférence. Amicos diligere debemus. Les mots acies, exercitus, agmen, qui sont devenus synonym
e de l’extension de leur premier sens, expriment tous trois l’idée du mot armée. — Acies (du grec αϰη, pointe) désigne, dan
l’avant-garde. Il est facile de juger, d’après ces exemples, que les mots synonymes, outre les idées qui leur sont communes
de bien saisir cette différence, et de choisir avec discernement les mots qui doivent être l’expression la plus exacte de n
la plus exacte de nos pensées. 2. Les racines primitives sont des mots d’une seule syllabe appartenant à une langue prim
labe appartenant à une langue primitive et servant de base à tous les mots de formation plus recente. Ainsi am est une racin
une racine primitive qui signifie lien, union ; d’où sont formés les mots am-are, am-or, am-abilis, am-ator, am-abiliter, e
es lettres ou des syllabes ajoutées, dans chaque langue, à la fin des mots radicaux, pour en exprimer les différentes modifi
es, qui servent à désigner les genres, les nombres, les cas, dans les mots déclinables, et les temps, les nombres, les perso
s ; les autres spécificatives, servant à spécifier le sens général du mot racine, et à former des dérivés de toute espèce :
vés de la racine primitive ont été formés d’autres dérivés. Ainsi, du mot amicus sont dérivés amicilia, amitié ; amicè, ami
t déjà connu. 4. L'étymologie est l’art de remonter à l’origine des mots , d’en débrouiller la dérivation, la composition,
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
’Énigme et le logogriphe se nomment en latin gryphus et logogryphus ; mots qui viennent du grec. Le premier signifie, énigme
e premier signifie, énigme sur une chose, et le second, énigme sur un mot , et même sur les parties de ce mot. L’énigme peut
chose, et le second, énigme sur un mot, et même sur les parties de ce mot . L’énigme peut être en prose : mais elle est pres
ns le calendrier  : cet auteur, dis-je, a proposé une énigme, dont le mot est une voiture, nommée fiacre. On y voit la desc
tout la curiosité du lecteur par quelque trait qui semble désigner le mot , ou par les contrastes singuliers que présente l’
s traits réunis conviennent uniquement à la chose, dont le nom est le mot cherché : c’est la première et la plus essentiell
e vois le jour,                 Est l’instant où je cesse d’être. Le mot de cette énigme est le secret. Ce petit genre de
Le Logogriphe, qui, comme je l’ai déjà dit, signifie énigme sur un mot , et même sur les parties de ce mot, est en effet
i déjà dit, signifie énigme sur un mot, et même sur les parties de ce mot , est en effet l’assemblage de plusieurs énigmes,
est en effet l’assemblage de plusieurs énigmes, dont une porte sur le mot total, et les autres sur les parties de ce mot, c
dont une porte sur le mot total, et les autres sur les parties de ce mot , c’est-à-dire, sur les syllabes ou les lettres in
-à-dire, sur les syllabes ou les lettres indifféremment arrangées. Le mot total du logogriphe est appelé le corps ; et les
appelé le corps ; et les parties que l’on sépare pour former d’autres mots , sont appelées les membres. Je prends pour exempl
ogogriphe latin, qui est peut-être le meilleur qu’on puisse citer. Le mot en est muscatum, que l’auteur personnifie, en le
(ou la première syllabe mus) ; je courrai. Cela est vrai, puisque le mot mus signifie souris. Joignez-y le ventre (ou la s
seconde syllabe ca), je volerai. Cela est vrai, puisque vous avez le mot musca qui signifie mouche. Ajoutez les pieds (ou
ère syllabe tum) ; vous mangerez. Cela est vrai, puisque vous avez le mot entier muscatum, qui signifie raisin muscat. Ôtez
seconde syllabe ca), vous boirez. Cela est vrai, puisque vous avez le mot mustum qui signifie moût, ou vin doux et nouvelle
dangereux voisinage, Au Gascon imprudent peut causer le naufrage, Le mot de ce logogriphe est Orange, ville de France. Les
lle d’Afrique. La tête est or, métal, et dont la suppression donne le mot ange. Le cœur est an, par la suppression duquel o
donne le mot ange. Le cœur est an, par la suppression duquel on a le mot orge. Le changement des lettres de ce mot Orange,
suppression duquel on a le mot orge. Le changement des lettres de ce mot Orange, fait trouver celui de Garone, fleuve qui
fait trouver celui de Garone, fleuve qui coule dans la Gascogne. Les mots les plus favorables au logogriphe, sont ceux qui
bles au logogriphe, sont ceux qui fournissent un plus grand nombre de mots , par la dissection du mot principal. Mais avertir
ux qui fournissent un plus grand nombre de mots, par la dissection du mot principal. Mais avertir le lecteur de rassembler,
son origine, discours propre à tuer le temps. On y donne à deviner un mot , dont on divise les syllabes, lorsque chacune de
n divise les syllabes, lorsque chacune de ces syllabes forme un autre mot  : on dit ce que chaque syllabe signifie, et l’on
que syllabe signifie, et l’on indique ensuite à peu près ce qu’est le mot dans son entier. On pourrait, par exemple, faire
e mot dans son entier. On pourrait, par exemple, faire une charade du mot polissoir, dont la première syllabe est Pô, nom d
, soir, nom d’une partie du jour, et le tout, un instrument. Dans les mots terminés par un e muet, les deux dernières syllab
ées n’en faire qu’une. Ainsi dans courage et verdure, se trouvent les mots cou et rage, ver et dure Mais on ne pourrait pas
ou et rage, ver et dure Mais on ne pourrait pas faire du premier, les mots cour et âge, parce que la première syllabe est co
e syllabe est cou et non pas cour. Il en est de même, par exemple, du mot butor, qui ne pourrait pas donner les mots but et
st de même, par exemple, du mot butor, qui ne pourrait pas donner les mots but et or. Au reste, ces trois genres de poésie n
qu’une pensée fine et saillante, présentée heureusement et en peu de mots . La brièveté et le sel sont les deux principaux c
d’une manière vive et agréable, et qu’on appelle la pointe ou le bon mot . L’épigramme suivante peut être mise au nombre de
e genre de l’épigramme, dans l’acception qu’on donne communément à ce mot , est trop dangereux et apporte d’ailleurs trop pe
gé, ni une expression impropre ou superflue, ni la répétition du même mot . La précision et la justesse des pensées, l’éléga
ers, la richesse des rimes n’y doivent rien laisser à désirer : en un mot , tout doit y être d’une beauté achevée. Aussi n’y
, un repos ou un sens complet. Le premier hémistiche, ou les premiers mots du rondeau, doivent se retrouver à la suite du hu
doivent dompter les fureurs des géants. Que d’images dans ce peu de mots  ; et que de beautés dans ces images ! On y voit l
’Épithalame, et de la Chanson. De l’Épithalame. L’Épithalame, mot qui vient du grec, et qui signifie chant nuptial,
éâtre. Il doit contenir le sens moral de la pièce. 155. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 156. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 156. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 157. Ort
a fin de ce Volume. 157. Orthographié Pelisson (NdE). 158. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 159. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 159. Voyez ce mot dans les notes, à la fin du premier Volume. 160.
premier Volume. 160. Orthographié des Barreaux (NdE). 161. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 162
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 162. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 163
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 163. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 164. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 164. Voyez ce mot , ibid. 165. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 164. Voyez ce mot, ibid. 165. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 166. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 166. Voyez ce mot , ibid. 167. Voyez ce mot, ibid. 168. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 166. Voyez ce mot, ibid. 167. Voyez ce mot , ibid. 168. Voyez ce mot, dans les notes, à la
166. Voyez ce mot, ibid. 167. Voyez ce mot, ibid. 168. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 169. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 169. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 170. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 170. Voyez ce mot , ibid. 171. Voyez ce mot, ibid. 172. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 170. Voyez ce mot, ibid. 171. Voyez ce mot , ibid. 172. Voyez ce mot, ibid. 173. Voyez ce
170. Voyez ce mot, ibid. 171. Voyez ce mot, ibid. 172. Voyez ce mot , ibid. 173. Voyez ce mot, dans les notes, à la
171. Voyez ce mot, ibid. 172. Voyez ce mot, ibid. 173. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 174. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 174. Voyez ce mot , ibid. 175. Voyez ce mot, ibid. 176. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 174. Voyez ce mot, ibid. 175. Voyez ce mot , ibid. 176. Voyez ce mot, ibid. 177. Voyez ce
174. Voyez ce mot, ibid. 175. Voyez ce mot, ibid. 176. Voyez ce mot , ibid. 177. Voyez ce mot, ibid. 178. Voyez ce
175. Voyez ce mot, ibid. 176. Voyez ce mot, ibid. 177. Voyez ce mot , ibid. 178. Voyez ce mot, dans les notes, à la
176. Voyez ce mot, ibid. 177. Voyez ce mot, ibid. 178. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 179. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 179. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 180
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 180. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce volume. 181. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce volume. 181. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 182
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 182. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 183. Vo
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 183. Voyez ce mot , ibid. 184. Voyez le mot Mémoire (Déesse de), d
es, à la fin de ce Volume. 183. Voyez ce mot, ibid. 184. Voyez le mot Mémoire (Déesse de), dans les notes, à la fin de
re (Déesse de), dans les notes, à la fin de ce Volume. 185. Voyez ce mot dans les notes, à 1a fin du premier Volume. 186.
yez ce mot dans les notes, à 1a fin du premier Volume. 186. Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 187. Voye
6. Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 187. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 18
z ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 188. Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 189. Voye
8. Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 189. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier volume. 190
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier volume. 190. Voyez le mot Onde, dans les notes, à la fin de ce Volume. 191
ez le mot Onde, dans les notes, à la fin de ce Volume. 191. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 192
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 192. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 193. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 193. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume.
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
es Figures convenables à la preuve. Le style simple n’admet ni les mots sonores, ni les tours harmonieux, ni les périodes
ce qui est recherché, tout ce qui sent le travail et l’apprêt, en un mot , tout ce qui peut jeter dans le discours une lumi
dans la balance un homme et la patrie ? Cassius. Brutus, par ce seul mot ton devoir est dicté. Occupation. L’Occupa
s d’éclat. Les figures vives et piquantes, le choix et l’harmonie des mots , la variété des sons, les tours ingénieux et bril
es mots, la variété des sons, les tours ingénieux et brillants, en un mot tout ce qui peut embellir le discours, lui convie
s développer davantage : elle consiste aussi un peu dans le choix des mots opposés, comme on le voit dans cette pensée de La
ttre de l’ordre et de l’exactitude dans les matières. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez le mot Diogène, ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes,
à la fin de ce Volume. b. Voyez le mot Diogène, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
à la fin de ce Volume. b. Voyez César (nom de), ibid. a. Voyez le mot France, dans les notes, à la fin de ce Volume. b
ez le mot France, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez le mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez le mot Angleterre, dans les not
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez le mot Angleterre, dans les notes, à la fin de ce Volume
e mot Angleterre, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez le mot asphaltite, dans les notes, à la fin de ce Volume
e mot asphaltite, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. e. Voyez ce mot, ibid. f. Voyez ce mot
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot , ibid. f. Voyez ce mot, ibid. g. Voyez ce mot
ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot, ibid. f. Voyez ce mot , ibid. g. Voyez ce mot, ibid. h. Voyez ce mot
ibid. e. Voyez ce mot, ibid. f. Voyez ce mot, ibid. g. Voyez ce mot , ibid. h. Voyez ce mot, ibid. i. Voyez ce mot
ibid. f. Voyez ce mot, ibid. g. Voyez ce mot, ibid. h. Voyez ce mot , ibid. i. Voyez ce mot, ibid. k. Voyez ce mot
ibid. g. Voyez ce mot, ibid. h. Voyez ce mot, ibid. i. Voyez ce mot , ibid. k. Voyez ce mot, ibid. l. Voyez ce mot
ibid. h. Voyez ce mot, ibid. i. Voyez ce mot, ibid. k. Voyez ce mot , ibid. l. Voyez ce mot, ibid. m. Voyez ce mot
ibid. i. Voyez ce mot, ibid. k. Voyez ce mot, ibid. l. Voyez ce mot , ibid. m. Voyez ce mot, ibid. 1. C’est ici le
ibid. k. Voyez ce mot, ibid. l. Voyez ce mot, ibid. m. Voyez ce mot , ibid. 1. C’est ici le dieu du Rhin, qui suivan
d’un vieux guerrier, pour marcher à la tête des ennemis. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. e. Voyez ce mot, ibid. f. Voyez ce mot
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot , ibid. f. Voyez ce mot, ibid. g. Voyez ce mot
ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot, ibid. f. Voyez ce mot , ibid. g. Voyez ce mot, ibid. h. Voyez ce mot
ibid. e. Voyez ce mot, ibid. f. Voyez ce mot, ibid. g. Voyez ce mot , ibid. h. Voyez ce mot, ibid. i. Voyez ce mot
ibid. f. Voyez ce mot, ibid. g. Voyez ce mot, ibid. h. Voyez ce mot , ibid. i. Voyez ce mot, ibid. k. Voyez ce mot
ibid. g. Voyez ce mot, ibid. h. Voyez ce mot, ibid. i. Voyez ce mot , ibid. k. Voyez ce mot, ibid. l. Voyez ce mot
ibid. h. Voyez ce mot, ibid. i. Voyez ce mot, ibid. k. Voyez ce mot , ibid. l. Voyez ce mot, ibid. m. Voyez ce mot
ibid. i. Voyez ce mot, ibid. k. Voyez ce mot, ibid. l. Voyez ce mot , ibid. m. Voyez ce mot, ibid. n. Voyez ce mot
ibid. k. Voyez ce mot, ibid. l. Voyez ce mot, ibid. m. Voyez ce mot , ibid. n. Voyez ce mot, ibid. o. Voyez ce mot
ibid. l. Voyez ce mot, ibid. m. Voyez ce mot, ibid. n. Voyez ce mot , ibid. o. Voyez ce mot, ibid. p. Voyez ce mot
ibid. m. Voyez ce mot, ibid. n. Voyez ce mot, ibid. o. Voyez ce mot , ibid. p. Voyez ce mot, ibid. q. Voyez ce mot
ibid. n. Voyez ce mot, ibid. o. Voyez ce mot, ibid. p. Voyez ce mot , ibid. q. Voyez ce mot, ibid. r. Voyez ce mot
ibid. o. Voyez ce mot, ibid. p. Voyez ce mot, ibid. q. Voyez ce mot , ibid. r. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
ibid. p. Voyez ce mot, ibid. q. Voyez ce mot, ibid. r. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ibid. q. Voyez ce mot, ibid. r. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez le mot Médicis, dans les notes, à la fin de ce Volume.
z le mot Médicis, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume.
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
Chapitre I. Du style. L e mot style, qui vient du latin stylus, désignait autre
aplatie par l’autre, pour qu’on pût effacer, quand on le voulait. Ce mot signifie aujourd’hui la manière dont nous rendons
ncêtres et à vos descendants . Que de choses renfermées dans ces deux mots  ! La pensée est délicate, lorsque l’objet qu’elle
e rendues telles qu’elles se présentent à l’esprit de l’écrivain. Les mots sonores et brillants affaibliraient souvent une p
ger pour la première fois (troisième membre) ; avoir plus fait, en un mot , par le seul motif de la gloire des Lettres, que
toutes à la chute commune et finale. Il faut en bannir avec soin les mots qui riment ensemble, éviter de même la rencontre
nces de chaque incise et de chaque membre, sont bien marquées par les mots formidable, Allemagne, vaste corps, différentes,
dans ces deux là. Je vais les faire connaître, et je dirai ensuite un mot des défauts qui leur sont opposés. I. De la
e ou plus pure. Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément1. Observez aussi
Un moyen encore infaillible d’écrire avec clarté, c’est de placer les mots dans le discours, suivant les règles de la syntax
uxquels il ne manque, pour être vraiment beaux, que l’arrangement des mots et des phrases selon ces mêmes lois. Ne reprochon
nt trop de sévérité à Boileau, lorsqu’il dit : Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il
sée. Attachons-nous donc à la propriété des termes, c’est-à-dire, aux mots qui sont les vrais signes représentatifs de nos i
eu, et pour cela, d’en connaître la véritable signification. Tous les mots en ont une qui leur est particulière. Les synonym
sard dans l’excellent Ouvrage de l’abbé Girard sur cette matière. Les mots déclarer, découvrir, manifester, révéler, déceler
i qui a fait la chose, mais qui ne veut pas en être cru l’auteur. Ces mots ne peuvent donc pas, en bien des occasions, être
’enrichir encore davantage sous la plume d’un bon écrivain. Ainsi les mots nouveaux ne doivent pas être proscrits. Mais on e
ts qui lui conviennent relativement au sujet. Il y a des phrases, des mots , des tours qui ont de l’éclat et de la grandeur :
ettant aucun écart ; précis, quand il rend les idées avec le moins de mots qu’il est possible ; ferme et énergique, quand la
la pensée même. Elle vient de l’expression, quand on arrange mal les mots  ; quand on emploie des termes équivoques, c’est-à
, qui est de persuader, d’une façon toute particulière ; ces derniers mots sont mal placés, et par-là deviennent susceptible
e rapporter au verbe persuader, quoiqu’en effet ils se rapportent aux mots , arrive à sa fin. La phrase serait nette et sans
dont le style est si pur et si agréable. Osons dire en effet que ces mots , me vois-je condamnée, au lieu de m’avez-vous con
re, n’aurait-il pas bien de la peine à démêler les divers rapports du mot prince et du pronom il, employé tant de fois ? L’
r instruire, ou pour amuser ses lecteurs, doit, par l’arrangement des mots et des phrases, leur faciliter tous les moyens po
aura beau me dire avec Racine le fils, que hasarder ces alliances de mots , n’appartient qu’à celui qui a le crédit de les f
s vrai qu’un auteur ne doit jamais courir après un bel arrangement de mots , sans avoir égard à la clarté des idées, et à la
ologisme. Le Néologisme ne consiste pas seulement à introduire des mots nouveaux qui sont inutiles. Ce qui le caractérise
tour recherché des phrases, et surtout, l’union bizarre de plusieurs mots qui ne peuvent point aller ensemble. La Motte a d
isées par l’usage. Ce n’est pas qu’on ne puisse quelquefois unir deux mots connus, qui n’ont jamais été liés ensemble. Mais
ette liaison soit juste, fondée sur la véritable signification de ces mots , et, ce qui est bien à remarquer, nécessitée par
ge qu’on doit en faire. Article II. Du Style figuré. Les mots ont dans le discours un sens propre, ou un sens f
signification propre ou naturelle, à une signification étrangère. Le mot chaleur a été institué pour signifier une proprié
e mot chaleur a été institué pour signifier une propriété du fou ; le mot rayon, pour signifier un trait de lumière. Ainsi
ère. Ainsi quand on dit, la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre. Mais quand on dit,
n ornement dans le discours. Cette définition convient aux figures de mots et aux figures de pensées. Les premières dépenden
mots et aux figures de pensées. Les premières dépendent tellement des mots qui les expriment, que le moindre changement dans
lement des mots qui les expriment, que le moindre changement dans ces mots détruit la figure. Les figures de pensées, au con
ner, le brave Abner viendra-t-il nous défendre ? Voilà une figure de mots . Supprimez la répétition du mot Abner, la figure
nous défendre ? Voilà une figure de mots. Supprimez la répétition du mot Abner, la figure est anéantie. Répondez, cieux e
, ajoutez, la figure ne subsistera pas moins. I. Des figures de mots , et de celles qui ne sont pas tropes. Il y a d
de celles qui ne sont pas tropes. Il y a deux sortes de figures de mots . Dans celles de la première espèce, les mots cons
eux sortes de figures de mots. Dans celles de la première espèce, les mots conservent leur signification propre : ces figure
re : ces figures ne consistent donc que dans un certain emploi de ces mots . Les autres sont celles, par lesquelles on donne
loi de ces mots. Les autres sont celles, par lesquelles on donne à un mot une signification, qui n’est point sa significati
 ; mille chevaux, pour mille cavaliers. On nomme celles-ci tropes, du mot grec, tropê, dont la racine est τρεπω, qui signif
d’écrire. Elles mettent de l’ordre dans les idées qu’on se forme des mots  ; elles servent à démêler le vrai sens des parole
tirer de la musique, pour perfectionner leur talent ? Les figures de mots qui ne portent pas le nom de tropes, sont la répé
acher à une croix ? » Reversion. La Reversion fait revenir les mots sur eux-mêmes avec un sens différent, comme dans
is ce à quoi plusieurs parties d’une phrase se rapportent. Tel est le mot cessent dans ces vers de La Fontaine : Ainsi dit
nt de prendre, Les bras d’agir, les jambes de marcher. Tels sont les mots faut-il vous rappeler, dans ces beaux vers de la
aux, une image de celle de leurs trônes. » II. Des figures de mots qui sont Tropes. Les principales figures de mo
Des figures de mots qui sont Tropes. Les principales figures de mots qu’on nomme tropes, sont la métaphore, l’allégori
sont, à proprement parler, autant de métaphores, puisqu’ils sont des mots dont on a changé la signification propre, pour le
métaphore seulement, une espèce de trope, par lequel on transporte un mot de sa signification propre à une signification no
l’esprit. Par exemple, quand on dit : cette campagne est riante, le mot riante n’a plus sa signification propre et primit
agréable à la vue ; et cela, par comparaison entre le sens propre du mot riante, qui ne peut s’appliquer qu’aux personnes,
st alors que dans l’esprit : aucun terme ne l’exprime. La disette des mots propres a d’abord donné lieu aux métaphores : ell
ce de métonymie : elle fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le sens propre.
bre ac des Césars. 2°. Le genre pour l’espèce ; comme lorsque par le mot mortels, on entend seulement les hommes, quoique
enre ; comme lorsque les poètes Grecs et les Latins se sont servis du mot Tempé, nom d’une plaine de la Thessalie, pour mar
e les choses, soit en augmentant, soit en diminuant. Elle emploie des mots , qui pris à la lettre, vont beaucoup au-delà de l
r hors des règles et de la justesse. Voilà les principales figures de mots , qu’il est important de connaître d’une manière p
’est ce que je vais faire dans le Chapitre qui suit. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. 1. Man. de bien penser. II.e Dialog. a.
yez ce mot, ibid. 1. Man. de bien penser. II.e Dialog. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. 1. Art Poét. Ch
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. 1. Art Poét. Ch. 1. 1. Art Poét. Ch. 1.
nel. 1. Boileau. Art Poét. Ch. I. 1. Art. Poét. Ch. 1. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce volume. b. Voyez ce mot ibid. c. Voyez le mot Bourbon, ibid. d. Voyez
es notes, à la fin de ce volume. b. Voyez ce mot ibid. c. Voyez le mot Bourbon, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voye
b. Voyez ce mot ibid. c. Voyez le mot Bourbon, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. e. Voyez ce mot, ibid. f. Voyez le mot
c. Voyez le mot Bourbon, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot , ibid. f. Voyez le mot prisonnier, ibid. a. V
ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot, ibid. f. Voyez le mot prisonnier, ibid. a. Voyez ce mot, dans les not
Voyez ce mot, ibid. f. Voyez le mot prisonnier, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. e. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume.
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
lins, ou féminins. Ils sont masculins, lorsque la dernière syllabe du mot qui les termine, a une toute autre voyelle que l’
ot qui les termine, a une toute autre voyelle que l’e muet. Ainsi les mots captivité, charnier, succès, travail, repos, somm
fin d’un vers masculin. Les vers féminins sont ceux, dont le dernier mot est terminé par un e muet, soit seul, soit accomp
oit seul, soit accompagné d’une ou de plusieurs consonnes. Ainsi, les mots , envie, confondue, agitée, terre, féconde, bocage
e leurs provinces. Si dans le corps du vers la dernière syllabe d’un mot est terminée par un e muet seul, et que le mot qu
dernière syllabe d’un mot est terminée par un e muet seul, et que le mot qui suit, commence par une voyelle ou par une h n
abe se mange et se confond dans la prononciation, avec la première du mot suivant, comme on le voit dans ces vers : Nous-s
-vie | son-cœur-est-dé-vo-ré. Il faut que cet e muet s’élide avec un mot qui commence par une voyelle, comme dans ces vers
——————————— La-ver-tu-sous-le chau |me-atti-re-nos-hom-ma-ges. Les mots qui ont une voyelle avant l’e muet final, tel que
nt s’employer dans le corps d’un vers, que quand ils sont suivis d’un mot qui commence par une voyelle, avec laquelle l’e m
——————————— La-vi-e-des-héros | doit-nous-ser-vir d’ex-em-ple. Les mots , dans lesquels l’e muet, précédé d’une voyelle, e
ient, essuient, avouent, dénouent, effraient, soustraient, etc. ; ces mots , dis-je, ne peuvent jamais entrer dans le corps d
lou-ent-tout-haut |et-vous-jou-ent-tout-bas. L’e muet au-dedans d’un mot , et précédé d’une voyelle, se supprime toujours e
n appelle hiatus. On ne pourrait jamais faire entrer dans un vers ces mots , loi évangélique, Dieu immuable, vérité éternelle
ur, foi assurée, etc. Il en est de même de la conjonction et avant un mot qui commence par une voyelle. On peut cependant r
rande beauté de la rime. Elle est une convenance de sons à la fin des mots qui terminent plusieurs vers. La rime qu’on appel
nsidère pour la rime masculine, que le son de la dernière syllabe des mots , soit que cette dernière syllabe s’écrive de même
labe s’écrive de même, soit qu’elle s’écrive différemment. Ainsi, les mots plaisir, repos, candeur, rimeront, non seulement
aut que la lettre qui précède cet e ferme, soit la même dans les deux mots . Ainsi, frivolité rimera fort bien avec vanité ;
c vanité ; consterné avec enchaîné. Le son de la dernière syllabe des mots ne suffit pas pour la rime féminine, parce que la
e ne rime point avec demande, quoique la dernière syllabe de ces deux mots soit la même. Il faut pour la rime féminine prend
minine prendre la convenance des sons de l’avant-dernière syllabe des mots , comme dans ceux-ci : monde, féconde | bocage, om
ance des sons ne se trouvant pas dans l’avant-dernière syllabe de ces mots , non pas précisément parce que les premiers ont d
t deux rr, et que les autres n’en ont qu’un ; mais parce que dans les mots guerre, terre, tonnerre, le premier e est fort ou
ent un peu ouvert. Le seul e fermé dans l’avant-dernière syllabe d’un mot terminé par un e muet, ne suffit point pour la ri
., et ne pourront rimer qu’avec sacrée, frappée, enchantée, ou autres mots semblables. Les pluriels ne riment point avec les
eux, bijoux, exploits, coteaux, au pluriel. Suivant cette règle, deux mots qui seraient au singulier, mais dont l’un serait
c secours ; sultan avec instant ; essor avec transport, parce que ces mots ne sont pas terminés par la même consonne, ou par
on est déjà d’accord : Ton beau-père futur vide son coffre-fort. Un mot peut rimer avec lui-même. Mais ce n’est que quand
te manière, jusqu’à l’entier achèvement de l’action principale. En un mot , quelque sujet que traite le poète ; dans quelque
ger, en prenant, pour ainsi dire, leurs sentiments et leur âme. En un mot il sait donner à chaque objet le vrai coloris qui
, et qu’elles n’aient jamais rien de commun et de trivial. Il y a des mots qui sont en eux-mêmes ignobles et bas. Le génie d
dre dignes de la haute poésie. Ainsi Racine a eu l’art d’employer les mots chiens et pavé, sans que la délicatesse du lecteu
de Louis XIV, Baiser avec respect le pavé de tes temples. Parmi ces mots ignobles et bas, il y en a qui ont quelque chose
figuré, ils peuvent produire un très bel effet en poésie. Tel est le mot fumier qui fait la pointe de cette épigramme, que
s sur mon fumier comme toi sur le tien. On voit aisément que dans ce mot fumier, le figuré adoucit ce que le propre a de r
ré adoucit ce que le propre a de rude et de rebutant. Il y a d’autres mots qui sont si communs, qu’ils paraissent devoir êtr
zéphyre étonné D’une nouvelle servitude. D’un autre côté, il y a des mots qui paraissent uniquement consacrés à la poésie,
efois ; soudain pour aussitôt, etc. Mais observons en passant que ces mots peuvent être employés dans la prose soutenue, dan
aussi l’inversion, qui, comme je l’ai dit ailleurs, fait précéder des mots , qui, dans l’ordre naturel, devraient suivre, et
a une harmonie imitative, qui consiste à faire si bien concerter les mots avec les choses signifiées, que le son de ces mot
bien concerter les mots avec les choses signifiées, que le son de ces mots imite la nature des choses qu’ils expriment. Vida
                         La Mollesse152 oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée, Et lasse de parler, succom
s, et d’autres nommés par excellence grands Poèmes. 133. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 134. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 134. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 135
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 135. Voyez ce mot , ibid. 136. Voyez ce mot, dans les notes, à la
à la fin du premier Volume. 135. Voyez ce mot, ibid. 136. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 137. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 137. Voyez ce mot , ibid. 138. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 137. Voyez ce mot, ibid. 138. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 139
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 139. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 140. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 140. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 141. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 141. Voyez ce mot , ibid. 142. Voyez ce mot, ibid. 143. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 141. Voyez ce mot, ibid. 142. Voyez ce mot , ibid. 143. Voyez ce mot, dans les notes, à la
141. Voyez ce mot, ibid. 142. Voyez ce mot, ibid. 143. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 144
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 144. Voyez le mot Mémoire (Filles de), dans les notes, à la fin de
re (Filles de), dans les notes, à la fin de ce Volume. 145. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 146. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 146. Voyez ce mot , ibid. 147. Voyez ce mot, ibid. 148. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 146. Voyez ce mot, ibid. 147. Voyez ce mot , ibid. 148. Voyez ce mot, dans les notes, à la
146. Voyez ce mot, ibid. 147. Voyez ce mot, ibid. 148. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 149. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 149. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 150
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 150. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 151
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 151. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 152. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 152. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 153. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 153. Voyez ce mot , ibid. 154. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 153. Voyez ce mot, ibid. 154. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume.
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ir encore l’action qui nous est racontée, et qu’il ne fait que rendre mot pour mot les discours qu’il a entendus. En voici
l’action qui nous est racontée, et qu’il ne fait que rendre mot pour mot les discours qu’il a entendus. En voici un exempl
yle plein d’énergie et de majesté :              Comme il disait ces mots , Du bout de l’Horizon accourt avec furie         
dire que, sans être commune et triviale, elle soit exprimée en peu de mots et sans la moindre équivoque. Ce sens moral doit
étamorphose. C’est ici le lieu de faire connaître la Métamorphose, mot qui signifie changement. C’est toujours un homme
s frais du soir, puisse la rosée humide ne te faire aucun mal ! À ces mots , il lui baise le front pour réveiller doucement,
faut que sa douceur flatte, chatouille, éveille, Et jamais de grands mots n’épouvante l’oreille. Mais souvent dans ce style
es, les oiseaux, la fraîcheur du matin, le soir d’un beau jour, en un mot , la scène variée des campagnes doit seule fournir
est l’amour. Le poète doit, dans les premiers vers, exposer en peu de mots la situation du personnage, et les motifs qui le
faire pâlir le vice, Et souvent sans rien craindre, à l’aide d’un bon mot , Va venger la raison des attentats d’un sot250.
e l’Élégie. Le vrai caractère de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, composé de deux mots grecs, qui signifient
actère de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, composé de deux mots grecs, qui signifient dire hélas. Ce petit poème,
Article VI. De l’Ode. Nature et division de l’Ode Le mot Ode signifie Chant, Chanson, Hymne, Cantique. Ce
les du bon goût et de la raison. Si l’on ne s’arrête point à quelques mots surannés, on y verra partout une abondance et une
tre et le Lion, Fabl. 1. Liv. 6. 195. Préf. des Fabl. 196. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 197
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 197. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 198. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 198. Voyez ce mot , ibid. 199. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 198. Voyez ce mot, ibid. 199. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 200
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 200. Voyez ce mot , ibid. 201. Voyez ce mot, ibid. 202. Voyez ce
à la fin du premier Volume. 200. Voyez ce mot, ibid. 201. Voyez ce mot , ibid. 202. Voyez ce mot, dans les notes à la f
200. Voyez ce mot, ibid. 201. Voyez ce mot, ibid. 202. Voyez ce mot , dans les notes à la fin de ce Volume. 203. Voye
2. Voyez ce mot, dans les notes à la fin de ce Volume. 203. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 204. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 204. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 205. Ort
phié Bannier (NdE). 206. Boileau, Art. Poét., ch. II. 207. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 208
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 208. Voyez ce mot , ibid. 209. Voyez ce mot, ibid. 210. Voyez ce
à la fin du premier Volume. 208. Voyez ce mot, ibid. 209. Voyez ce mot , ibid. 210. Voyez ce mot, dans les notes, à la
208. Voyez ce mot, ibid. 209. Voyez ce mot, ibid. 210. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 211. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 211. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de premier Volume. 212
z ce mot, dans les notes, à la fin de premier Volume. 212. Voyez, ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 213. Voye
. Voyez, ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 213. Voyez ce mot , ibid. 214. Orthographié Des Fontaines (NdE).
ce mot, ibid. 214. Orthographié Des Fontaines (NdE). 215. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 216. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 216. Voyez ce mot , ibid. 217. Voyez ce mot, ibid. 218. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 216. Voyez ce mot, ibid. 217. Voyez ce mot , ibid. 218. Voyez ce mot, ibid. 219. Orthogra
216. Voyez ce mot, ibid. 217. Voyez ce mot, ibid. 218. Voyez ce mot , ibid. 219. Orthographié De Lille (NdE). 220.
oyez ce mot, ibid. 219. Orthographié De Lille (NdE). 220. Voyez ce mot , dans les noter, à la fin de ce Volume. 221. Voy
. Voyez ce mot, dans les noter, à la fin de ce Volume. 221. Voyez ce mot , ibid. 222. Voyez ce mot, dans les notes, à la
ter, à la fin de ce Volume. 221. Voyez ce mot, ibid. 222. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 223
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 223. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 224. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 224. Voyez ce mot , ibid. 225. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 224. Voyez ce mot, ibid. 225. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 226
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 226. Voyez ce mot , ibid. 227. Voyez ce mot, ibid. 228. Voyez ce
à la fin du premier Volume. 226. Voyez ce mot, ibid. 227. Voyez ce mot , ibid. 228. Voyez ce mot, ibid. 229. Voyez ce
226. Voyez ce mot, ibid. 227. Voyez ce mot, ibid. 228. Voyez ce mot , ibid. 229. Voyez ce mot, dans les notes, à la
227. Voyez ce mot, ibid. 228. Voyez ce mot, ibid. 229. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 230. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 230. Voyez ce mot , ibid. 231. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 230. Voyez ce mot, ibid. 231. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 232. Vo
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 232. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 233. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 233. Voyez ce mot , ibid. 234. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 233. Voyez ce mot, ibid. 234. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 235
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 235. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 236. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 236. Voyez ce mot , ibid. 237. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 236. Voyez ce mot, ibid. 237. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 238. Il
emontée, le substantif horloge étant du genre féminin. 239. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 240. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 240. Voyez ce mot , ibid. 241. Voyez ce mot, ibid. 242. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 240. Voyez ce mot, ibid. 241. Voyez ce mot , ibid. 242. Voyez ce mot, dans les notes, à la
240. Voyez ce mot, ibid. 241. Voyez ce mot, ibid. 242. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 243
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 243. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 244
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 244. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 245. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 245. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 246
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 246. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 247
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 247. Voyez ce mot , ibid. 248. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
à la fin du premier Volume. 247. Voyez ce mot, ibid. 248. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 249. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 249. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 250. Boi
enait une académie de jeu très fréquentée en temps-là. 252. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 253
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 253. Voyez ce mot , ibid. 254. Voyez ce mot, dans les notes, à la
à la fin du premier Volume. 253. Voyez ce mot, ibid. 254. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 255. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 255. Voyez ce mot , ibid. 256. Orthographié Quinaut (NdE). 257. R
Poét. 259. Art Poét., Ch. II. 260. Art Poét., Ch. II 261. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce volume. 262. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce volume. 262. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 263
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 263. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 264. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 264. Voyez ce mot , ibid. 265. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 264. Voyez ce mot, ibid. 265. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 266
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 266. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 267. Art
otes, à la fin de ce Volume. 267. Art. Poét., Ch. II. 268. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 269. Sat
les notes, à la fin de ce Volume. 269. Sat. IV, L. 1. 270. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 271. L’A
e ce Volume. 271. L’Aigle, oiseau consacré à Jupiter. 272. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 273. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 273. Voyez ce mot , ibid. 274. Voyez le mot Sennacherib, ibid. 2
tes, à la fin de ce Volume. 273. Voyez ce mot, ibid. 274. Voyez le mot Sennacherib, ibid. 275. Voyez ce mot, ibid. 2
ce mot, ibid. 274. Voyez le mot Sennacherib, ibid. 275. Voyez ce mot , ibid. 276. Voyez ce mot, dans les notes, à la
le mot Sennacherib, ibid. 275. Voyez ce mot, ibid. 276. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 277. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 277. Voyez ce mot , ibid. 278. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 277. Voyez ce mot, ibid. 278. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 279
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 279. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 280. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 280. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 281
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 281. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 282. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 282. Voyez ce mot , ibid. 283. Voyez ce mot, ibid. 284. Voyez le
tes, à la fin de ce Volume. 282. Voyez ce mot, ibid. 283. Voyez ce mot , ibid. 284. Voyez le mot Annibal, ibid. 285.
282. Voyez ce mot, ibid. 283. Voyez ce mot, ibid. 284. Voyez le mot Annibal, ibid. 285. Voyez ce mot, ibid. 286.
oyez ce mot, ibid. 284. Voyez le mot Annibal, ibid. 285. Voyez ce mot , ibid. 286. Voyez ce mot, dans les notes, à la
oyez le mot Annibal, ibid. 285. Voyez ce mot, ibid. 286. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 287
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 287. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 288. Vo
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 288. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 289. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 289. Voyez ce mot , ibid. 290. Art Poét. Ch. II. 291. Voyez le mo
me. 289. Voyez ce mot, ibid. 290. Art Poét. Ch. II. 291. Voyez le mot , Pégasse, dans les notes, à la fin de ce Volume.
e mot, Pégasse, dans les notes, à la fin de ce Volume. 292. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 293. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 293. Voyez ce mot , ibid. 294. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 293. Voyez ce mot, ibid. 294. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 295
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 295. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 296. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 296. Voyez ce mot , ibid. 297. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 296. Voyez ce mot, ibid. 297. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 298
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 298. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 299. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 299. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 300
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 300. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 301
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 301. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 302. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 302. Voyez ce mot , ibid. 303. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 302. Voyez ce mot, ibid. 303. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 304. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 304. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 305
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 305. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 306. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 306. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 307. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 307. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 308. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 308. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce volume. 309. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce volume. 309. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce volume. 310. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce volume. 310. Voyez ce mot , ibid. 311. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce volume. 310. Voyez ce mot, ibid. 311. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 312. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 312. Voyez ce mot , ibid. 313. Voyez ce mot, ibid. 314. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 312. Voyez ce mot, ibid. 313. Voyez ce mot , ibid. 314. Voyez ce mot, dans les notes, à la
312. Voyez ce mot, ibid. 313. Voyez ce mot, ibid. 314. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 315. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 315. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 316
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 316. Voyez le mot Mémoire (Déesse de), dans les notes, à la fin de
re (Déesse de), dans les notes, à la fin de ce Volume. 317. Voyez ce mot , dans les notes à la fin de ce Volume. 318. Voye
7. Voyez ce mot, dans les notes à la fin de ce Volume. 318. Voyez le mot Renommée, ibid. 319. Voyez ce mot, dans les not
fin de ce Volume. 318. Voyez le mot Renommée, ibid. 319. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 320
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 320. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 321. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 321. Voyez ce mot , ibid. 322. Voyez le mot Mémoire (Filles de), i
tes, à la fin de ce Volume. 321. Voyez ce mot, ibid. 322. Voyez le mot Mémoire (Filles de), ibid. 323. Voyez ce mot, d
ibid. 322. Voyez le mot Mémoire (Filles de), ibid. 323. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 324
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 324. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce volume. 325. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce volume. 325. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce volume. 326. Pré
tes, à la fin de ce volume. 326. Préf. de ses Œuvres. 327. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 328. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 328. Voyez ce mot dans les notes, à la fin du premier Volume. 329.
yez ce mot dans les notes, à la fin du premier Volume. 329. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier volume. 330
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier volume. 330. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 331
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 331. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 332. Vo
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 332. Voyez ce mot , ibid. 333. Voyez ce mot, dans les notes, à la
es, à la fin de ce Volume. 332. Voyez ce mot, ibid. 333. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier volume.
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
omposition qui a pour objet le choix, l’arrangement et l’ornement des mots . C’est le vêtement de la pensée, si je puis m’exp
ntre votre sujet ; il faut être clair dans la rigoureuse acception du mot et ne pas forcer à réfléchir un esprit déjà mal d
le froid et la pluie allons prier sur sa tombe. M. Dès les premiers mots , le lecteur attend cette phrase ; il est si natur
est une des qualités éminentes de la clarté, c’est de la propriété du mot surtout que dépend la clarté du discours. La prop
. Aussi, et je laisse ici parler La Harpe, il ne faut pas prendre ce mot dans un sens trop littéral ; car il n’y a point d
s trop littéral ; car il n’y a point de langue qui ait précisément un mot propre pour chaque idée, et qui ne soit souvent o
peu près étrangère. Il n’y a que nos bons écrivains à qui l’usage du mot propre soit familier. Il n’y a point d’écrivain q
mme de lettres d’en lire vingt lignes sans y trouver presque à chaque mot l’ignorance ou le ridicule. Mais ceux qui sont mo
icité d’un récit fidèle pourrait la soutenir. C’est donner en peu de mots une grande idée de la simplicité. Dans le style s
loin que la précision. La concision veut que l’on emploie le moins de mots possibles pour exprimer une idée ; il faut alors
ns de mots possibles pour exprimer une idée ; il faut alors en peu de mots faire entendre beaucoup de choses. L’éclair bril
e lecteur n’entend point, mais que l’auteur entend seul. L’origine du mot galimatias est assez piquante pour être racontée.
par confondre les cas des deux substantifs en disant galli Mathia. Ce mot est resté pour désigner un discours vide, confus,
2° L’obscurité dans l’expression se produit de diverses manières. Les mots impropres font réfléchir le lecteur. II se demand
dire m’imposer c’est-à-dire m’inspirer du respect, de la crainte. Les mots vieillis, tombés en désuétude, sont une cause d’o
celui qui s’éloigne ? On ne le sait pas. Quand tous les rapports des mots sont bien déterminés et réguliers, toute équivoqu
Que crains-tu ? Tu portes César et sa fortune. Lucain a défiguré ce mot sublime. L’affectation est l’opposé du naturel.
Th. Le réservoir de cristal où je puise mon style. D. Affectation de mots . Dites tout bonnement la statue de Turenne, mon é
bonnement la statue de Turenne, mon écritoire. L’affectation dans les mots se nomme encore précieux ridicule. L’affectation
tion de pensées est contraire à la clarté du récit ; l’affectation de mots à la clarté du style. [Pathos] 5° Le pathos
ge] 7° Le marivaudage est un style prétentieux et fatigant par les mots recherchés. Il comprend aussi l’affectation dans
nymes. [De la phrase] 1° La phrase est l’assemblage régulier des mots par lesquels on énonce sa pensée. Elle est simple
cusable. Le crime est excusable, est une proposition monstrueuse. Les mots qui est commis pour l’amour de la patrie, rendent
ser ses phrases, il faut faire une extrême attention aux rapports des mots entr’eux et suivre un ordre naturel, à moins que
aut prendre celui qui rend l’idée avec toutes ses nuances. Ainsi, les mots abominable, exécrable, détestable, signifient en
 : ces actions et ces principes sont exécrables. Il y a même dans ces mots une gradation marquée que l’exemple suivant fera
pour ne pas choquer l’oreille ; le choix doit alors se porter sur le mot , qui, par son sens précis, se rapproche le plus d
antes d’harmonie. On peut être correct sans arranger parfaitement ses mots , sans rechercher la place où ils feront le meille
ns le style, il ne peut avoir la prétention d’exiger la pureté. En un mot , la correction est la pureté du langage, tandis q
rs gestes et dans tout leur maintien, ils ne hasardent pas le moindre mot , quand il devrait faire le plus bel effet du mond
Lainet : Je sens que je deviens puriste Je plante au cordeau chaque mot , Je suis les Dangeaux à la piste, Je pourrais bie
ion étrangère à la langue. Il y a barbarisme : 1° Quand on se sert de mots forgés. Un visage rébarbaratif pour rébarbatif. 2
t de mots forgés. Un visage rébarbaratif pour rébarbatif. 2° Quand le mot n’a pas une acception reçue. Il a recouvert la vu
uveaux, d’arranger son style d’une manière bizarre, de transporter un mot étranger dans notre langue, enfin, de détourner u
cela est contraire à la correction. Par néologisme on entend aussi le mot nouveau lui-même, soit dans sa création, soit dan
oit dans sa création, soit dans son acception. Le premier qui crée un mot nouveau fait un barbarisme, mais il peut se faire
crée un mot nouveau fait un barbarisme, mais il peut se faire que ce mot soit adopté plus tard. Algérie, Accordéon, eussen
arismes il y a quelques années. À toutes choses nouvelles, il faut un mot nouveau sans doute. Mais dans l’âge où l’on étudi
n vers ampoulé l’orgueilleux solécisme ; Sans la langue, en un moi un mot , l’auteur le plus divin Est toujours quoiqu’il f
oses fort simples. Les figures sont des tours particuliers donnés aux mots et aux pensées. Pour être bonnes, elles doivent ê
Une figure forcée dépare le style au lieu de l’embellir. Pourquoi ce mot figures a-t-il été donné plutôt qu’un autre à ces
ures a-t-il été donné plutôt qu’un autre à ces tours particuliers des mots et des pensées ? Condillac l’a dit. « C’est que c
ant que l’esprit peut facilement saisir l’analogie existante entre le mot propre et l’expression figurée ; si l’analogie es
se sert le plus souvent pour combattre. Les figures existent dans les mots ou dans les pensées. Dans le premier cas, le mot
s existent dans les mots ou dans les pensées. Dans le premier cas, le mot seul orne la figure ; elle disparaît si l’on chan
er cas, le mot seul orne la figure ; elle disparaît si l’on change le mot . Dans le second cas, la figure est indépendante d
indépendante des expressions, elle subsiste malgré le changement des mots si le sens est conservé. Voyons les figures en dé
Figures grammaticales. I. Ellipse. — Omission. L’Ellipse d’un mot grec qui signifie omission, est une figure par la
fie omission, est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots , dans une phrase, pour augmenter la précision san
z, dit Condillac, vous permettre cette figure toutes les fois que les mots sous-entendus se suppléeront facilement. Ne deman
eux est celui qui aime Dieu, Si tu n’avais servi qu’un meunier comme mot Tu ne serais pas si malade. (Lafontaine.) Doubl
besoin d’appeler à son aide la réflexion pour saisir les rapports des mots entre eux. C’est là le mérite de l’ellipse, et c’
onasme (plein d’abondance) est une figure qui consiste à se servir de mots qui sont inutiles pour le sens, mais qui peuvent
ous ? —Moi ! J’irais. Dans tous les cas semblables à cet exemple, le mot qui fait pléonasme contient une idée qui n’est pa
tymologie grecque, l’action de comprendre une idée sans le secours du mot . C’est une figure par laquelle on fait accorder u
le secours du mot. C’est une figure par laquelle on fait accorder un mot avec celui auquel il correspond dans la pensée, e
sonne frappée par le malheur. 2° Il y a syllepse de nombre, quand les mots qui se rapportent à la pensée ne sont en rapport
e rapportent à la pensée ne sont en rapport de nombres avec aucun des mots précédents. Tout le peuple au devant court en fo
minin et au singulier, ils an pluriel masculin ne se rapporte à aucun mot précédent ; maison rallie très bien à la pensée d
y a une autre espèce de syllepse qu’on nomme oratoire par laquelle un mot est pris dans la même phrase en deux sens différe
ris dans la même phrase en deux sens différents. C’est un vrai jeu de mots , que l’on doit bannir du style sérieux. Ce vers d
Troie. L’ordre moral et l’ordre physique sont ainsi confondus par les mots . Ce vers est indigne de Racine qui n’aimait d’ail
les quolibets, ni les quolibetiers. IV. Hyperbate. — Inversion de mots . 4.L’hyperbate est une figure par laquelle on
hyperbate est une figure par laquelle on renverse l’ordre naturel des mots . Elle est familière à la poésie ; la prose s’en a
coup de circonspection. Il faut dans l’hyperbate que les rapports des mots et des pensées soient tellement unis, que l’espri
end uniquement de la construction grammaticale et le renversement des mots est brusque et imprévu. Ce n’est ordinairement qu
te de vous. L’inversion au contraire renverse les idées ainsi que les mots  ; et c’est un des secrets du style, dont nous par
. Conjonction. 5 La conjonction est une figure qui tire son nom du mot même qui la forme. Elle consiste dans la répétiti
on est, comme le nom l’indique, une figure par laquelle on répète les mots ou les tours de phrase, qui rendent une idée plus
mitation des sons. 9. L’onomatopée consiste dans la formation d’un mot , dont le son est imitatif de la chose qu’il signi
ts d’un cri uniforme, séparé en deux parties, comme les syllabes d’un mot . Ce cri est : coucou, et ce nom a été formé par o
les distinguer des Tropes, qui sont une deuxième espèce de figures de mots . Tropes. Le mot Tropes signifie roue, qui
s, qui sont une deuxième espèce de figures de mots. Tropes. Le mot Tropes signifie roue, qui tourne. Le trope, en ef
Le mot Tropes signifie roue, qui tourne. Le trope, en effet, prend un mot propre pour en faire un mot figuré ; il tourne le
qui tourne. Le trope, en effet, prend un mot propre pour en faire un mot figuré ; il tourne le sens de ce mot, en le faisa
d un mot propre pour en faire un mot figuré ; il tourne le sens de ce mot , en le faisant dévier de sa signification naturel
— Comparaison abrégée. La métaphore (qui transporte le sens d’un mot ), est la plus générale, la plus variée et la plus
est la plus générale, la plus variée et la plus belle des figures de mots . Le nom  même en est devenu, dit La Harpe, tell
ore, une figure par  laquelle on change la signification propre  d’un mot en une autre signification qui ne  convient à ce
ion propre  d’un mot en une autre signification qui ne  convient à ce mot qu’en vertu d’une comparaison qui se fait dans l’
si, quand  on dit que le mensonge prend les couleurs de la vérité, le mot couleurs n’est plus dans son sens propre ; car le
frappant qu’on s’étudie à le découvrir.   Aucune langue n’a autant de mots que nous avons d’idées, et c’est cette disette de
n’a autant de mots que nous avons d’idées, et c’est cette disette de mots qui a créé les figures. Pourquoi Racine a-t-il di
solé partant d’un centre radieux. La langue ne lui fournissait pas un mot propre aux émanations de la gloire divine. L’imag
loire divine. L’imagination du poète est venue à son secours ; par le mot rayon, il a transporté dans l’ordre physique une
us belle des figures qu’autant qu’elle réunit deux idées dans un même mot , et que ces idées deviennent plus frappantes par
t de là qu’on ne doit employer l’expression métaphorique que quand le mot propre ne suffit pas à rendre la pensée. Plus la
ai plus de rapport de comparaison, et je ne vois qu’un mauvais jeu de mots sur l’expression ondes, déjà détournée de son sen
raison est tout entier dans l’esprit du lecteur, et nullement dans le mot qui forme la figure. Il faut en ce sens que la mé
 » La bougie et la chandelle ne sont point étonnées ; mais ce simple mot amène de suite dans l’esprit un rapport de compar
11. La Métonymie (changement de nom) est un trope qui supprime le mot propre et en met un autre à la place. Il y a plus
doche est un trope qui fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre.
13. Catachrèse, signifie abus. Dans ce trope en effet on abuse d’un mot , soit en l’appliquant à une idée qui lui est tota
ndant par imitation aux objets qui ressemblent à ceux exprimés par le mot propre, et en ce sens c’est une sorte de métaphor
la garnir de coins et d’ornements d’argent. C’est en effet abuser des mots aller à cheval , ferrer, que de les détourner à c
même faire un ouvrage entier. Considérée comme changeant le sens des mots , l’allégorie est un trope, mais elle mérite un dé
sieurs paroles ce qu’on pourrait dire en moins, et souvent en un seul mot . Par exemple. L’astre du jour, pour le soleil. Q
ein à la fureur des flots. (Rac.) Grande image ! belle périphrase du mot Dieu ! La gent trotte menu, a dit Lafontaine, p
riphrase est bonne. La périphrase employée sans nécessité, au lieu du mot propre, peut produire un effet tout contraire au
23. L’allusion est un jeu de l’esprit ; au moyen de cette figure les mots dont on se sert pour exprimer une idée réveillent
’hypallage est une figure par laquelle on paraît attribuer à certains mots d’une phrase une signification qui appartient à d
ertains mots d’une phrase une signification qui appartient à d’autres mots de cette même phrase, sans qu’il soit possible ce
toutes ces figures. Figures grammaticales. L’Ellipse ôte les mots sans nuire à la clarté, Et sème en vos écrits grâ
une hyperbole. La Catachrèse imite, étend ou fait abus, Par elle tes mots sont détournés de leurs buts. L’Allégorie habite
elle entend Cicéron. La Métalepse parle à demi, mais découvre Par un mot le secret d’aller de Rome à Douvre. Hyperbole ef
se Embellit la pensée, ou la rend moins hideuse. L’Hypallage aide un mot à voler son voisin Le rhéteur le permet, si l’on
rhéteur éloquent. L’Epiphonème fait le sage moraliste Et de tous ces mots grecs, termine enfin la liste. Figures oratoir
s remarquables. Elles sont, comme je l’ai déjà dit, indépendantes des mots , et subsistent, malgré leur changement. Elles con
locution. Ici il faut encore retenir surtout la chose, et ne faire du mot que le cas qu’il mérite, afin de pouvoir distingu
e si puissants exemples que dans les actions d’un tel homme ? Chaque mot indique une opération différente, et toutes ces p
La surprise, la colère, l’indignation, les reproches percent à chaque mot . IV. Apostrophe. 29. L’apostrophe est une f
La correction sert  à l’orateur à se reprendre quand il a prononcé un mot qui ne rend point du tout sa pensée, ou qui ne la
e, Ah ! j’en frémis encore de dépit et d’horreur, À en juger par ces mots , une grande infortune a sans doute frappé celui q
e. Il y a trois sortes d’antithèses : 1° celle qui n’est que dans les mots  ; 2° celle qui est toute dans la pensée ; 3° cell
i est toute dans la pensée ; 3° celle qui est tout à la fois dans les mots et dans les pensées. L’antithèse est dans les mot
à la fois dans les mots et dans les pensées. L’antithèse est dans les mots , lorsqu’en les changeant elle n’existe plus. La
le est dans les pensées lorsqu’elle subsiste malgré le changement des mots . Elévation et bassesse, force et faiblesse, gran
t ; voilà tout l’homme. Enfin, elle est dans les pensées et dans les mots , lorsque les deux oppositions peuvent exister sép
e et ne l’imite point. Un commentateur de Corneille raconte qu’à ces mots  : je ne vous connais plus… je vous connais encore
ration. Et pourtant ce beau passage est dû il une simple antithèse de mots , tant est puissant le jeu des figures dans le dis
à grand effet ne paraître qu’à propos. Je ne parle point des jeux de mots ou pointes qui naissent de l’antithèse des mots.
rle point des jeux de mots ou pointes qui naissent de l’antithèse des mots . Quoique le jeu de mot puisse être toléré dans le
ts ou pointes qui naissent de l’antithèse des mots. Quoique le jeu de mot puisse être toléré dans le style badin, où il peu
repoussante et mal choisie, vous tomberez dans la déclamation. En un mot , si vous paraissez chercher une figure ailleurs q
guide, il les placera il propos ; le second sera, pour les figures de mots proprement dites, la grammaire, et pour les trope
ne pas choquer brusquement l’esprit. Il en est de même des figures de mots qu’on veut employer d’une manière oratoire. 7° Le
is en ne la forçant jamais. 8° Il ne faut rien faire pour l’amour des mots qui n’ont été inventés que pour les choses. Comme
si belle que personne n’a pu encore expliquer ce que c’est en peu de mots . On le sent, mais on est embarrassé pour dire ce
l’avoir faite si noble, puis se repliant sur elle-même, elle garde du mot qu’elle a entendu un souvenir profond que rien n’
seul le maître. Demandez en effet à quelqu’un qui vient d’entendre un mot sublime, pourquoi il trouve cela beau ; votre que
le à sa place, en les semant dans l’étendue des cieux ! Et quel autre mot plus fort pourrait-on mettre à la place de sema…
os yeux ces étoiles qui font son ornement. C’est ainsi que souvent un mot qui fait image demande et obtient grâce pour un d
ssions, dans les grands sentiments, dans les grands caractères, en un mot dans tout ce qui est grand et au-dessus des actio
vous qu’il fit contre trois ? il répond : Qu’il mourût, et ce simple mot est le sublime de l’honneur et de l’amour de la p
elui qui est seul du domaine de la Rhétorique, c’est trop étendre les mots . Il me semble que les jeunes gens ont dû comprend
et où il est déplacé. Si donc on trouve à l’improviste, remarquez ce mot , une pensée grande, généreuse, magnanime, qu’on s
ecommander la noblesse d’expression, celle qui consiste à rejeter les mots trop bas ou à les employer au moyen de quelque co
r. La profondeur consiste à exprimer un sens très-étendu en peu de mots , de telle sorte que, pour comprendre parfaitement
t des moyens pour vaincre. L’énergie de l’expression consiste dans ce mot , un ennemi. Un seul ennemi n’est pas d’une grande
ssion accompagne par tout admirablement la pensée, et acquiert par le mot dévorerait une effrayante énergie. IX. Véhémen
ortes. L’harmonie mécanique résulte du choix et de la disposition des mots , c’est par elle que l’on parvient à faire d’heure
onie est d’harmonie imitative. Cette dernière lie la disposition des mots avec l’arrangement des pensées. Tantôt elle peint
opée, mais plus riche et plus difficile à trouver que cette figure de mots . Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos
à l’oreille.  Elle évite la répétition des mêmes sons et rejette les mots durs et désagréables à entendre. Cette phrase :
ait obligé de rendre cette idée, il faudrait presque changer tous ces mots , et dire par exemple : Le thé a-t-il guéri ton rh
hé a-t-il guéri ton rhume ? L’euphonie consiste dans l’ harmonie des mots entre eux, et son but est de flatter l’oreille. C
ans le style à l’harmonie mécanique ou imitative, et à l’harmonie des mots , il ne suffit pas, pour plaire, de rassembler des
parlant de l’hyperbate à nous servir convenablement de l’inversion de mots  ; mais il s’agit ici de faire un pas de plus et d
fuir. Je dirai donc par inversion : un serpent ! fuis ; et le premier mot est à peine prononcé que mon ami joue des jambes
que de toute la puissance de Darius, pour offrir ensuite dans ce seul mot , fuyait, un contraste frappant de la grandeur et
il y a consacré six lignes, et pour peindre ses revers, il n’a qu’un mot , il est impossible de ne pas sentir tout ce que c
. Il ne faut point songer d’abord à conserver à la un de la phrase le mot fuyait.  Il est trop sec, trop nu et frappe peu.
une idée n’a été écartée par l’écrivain, et qu’il a employé les mêmes mots que la traduction littérale. Il a séparé en deux
ur leur démontrer la beauté d’une bonne inversion. V. Alliances de mots . On fait une alliance de mots quand on joint é
bonne inversion. V. Alliances de mots. On fait une alliance de mots quand on joint étroitement des expressions qui pa
lève un lit de plume à grands frais amassée. (Boil.) Dans les trois mots en lettres italiques, il n’y a que deux épithètes
s mots en lettres italiques, il n’y a que deux épithètes. C’est 1° le mot obscur, il donne plus de singularité piquante à l
bscur, et n’est qu’un adjectif. C’est, 2° à grands frais amassée. Ces mots donnent plus de prix à cette plume recherchée, qu
d’un feu belliqueux.    (V. ) Orgueilleux est bien une épithète ; ce mot ajoute plus d’énergie à la nature du coursier, il
che affreuse. (C.) Heureuse, affreuse sont de vraies chevilles, ces mots n’ajoutent rien à l’idée de la découverte et de l
r à la pensée plus de force, plus de grâce, plus de mouvement, est un mot parasite. Si vous voulez bien écrire, choisissez
croit avoir les choses sous les yeux. Quelquefois l’image est dans un mot  ; mais le plus souvent elle est dans une descript
l’infini et à laquelle il dira : ma sœur !(G.) L’image est dans ces mots  ; ma sœur ! On croit voir une âme qui quitte son
rbares soldats. (Rac.) Le détail qui fait surtout image est dans les mots un poignard à la main. Ainsi c’est souvent une ci
il est mort à la fleur de son âge. Dans ces deux exemples, tous les mots de la description servent à former l’image. Quand
x, la dureté et l’affectation ; fait aimer le vrai, le naturel, en un mot produit la grâce du style, tout en conservant l’a
est difficile de l’apercevoir ; souvent elle ne se trahit que par un mot jeté comme au hasard. Brydaine, célèbre prédicate
le de grands seigneurs ; il sent la nécessité d’expliquer en quelques mots sa position devant ce nouvel auditoire, afin de l
e devrais est déjà une préparation à la transition qui va suivre. Ces mots font attendre autre chose. J’éprouve cependant u
es auditeurs, l’égalité devant Dieu, Cette situation se dessine à ces mots  : car, qui que vous soyez, et se peint entière da
scours sans le secours de quelques notions de logique. Disons donc un mot de cette science, considérée comme moyen d’analys
nt dans les quatre vers ; le premier contient une belle périphrase du mot Dieu, et dans les deux derniers on voit une inver
rticulièrement. Nous allons nous contenter de les définir en quelques mots . Le trivial. —  On est trivial quand on se s
enance. La bassesse de l’expression n’est que de convention : car tel mot qui autrefois a été convenable peut être aujourd’
sesse de l’expression. Delille n’ose pas faire entrer dans un vers le mot porc ; il fait une périphrase et dit heureusement
st être sec dans la pensée. Quolibets. — Les pointes et jeux de mots , loin de contribuer à l’ornement, comme les jeune
diable, En eusses-tu fait une à te casser le nez, et fait un jeu de mots qui paraît excellent parce qu’il est si naturel q
amment claires, il est inutile de faire remarquer qu’en Rhétorique le mot amplification n’est pas toujours pris eu mauvaise
amplification n’est pas toujours pris eu mauvaise part. C’est même le mot propre pour désigner le remplissage des canevas q
des canevas qu’on donne aux élèves. Nous nous servirons toutefois du mot composition pour indiquer les canevas à travaille
ceaux à analyser. Pour finir ce livre, nous allons examiner en peu de mots les genres principaux de style et tracer s’il est
t dans certains auteurs modernes, le romantique. Nous ne dirons qu’un mot de chacun. [Style concis, style abondant, styl
point contestable, et pour le bien faire, on doit se souvenir que les mots doivent obéir à la pensée, et que celle-ci ne doi
la pensée, et que celle-ci ne doit dans aucun cas être l’esclave des mots . [Méthode pour composer] Réfléchissons à la
autre n’écrivait que la nuit ; j’en connais qui ne peuvent tracer un mot , si leur chambre n’est dans le plus grand désordr
ue ce que Quintilien appelait apte dicere, parler convenablement : ce mot renferme tout. Le point capital est de bien saisi
es détails sont infinis. » 12. Division de l’école. I— Figures de mots proprement dites : 1ère Espèce. — Figures grammat
— 1. Répétition. — 2. Disjonction. — 3. Apposition. II. — Figures de mots nommées Tropes : 1. — Métaphore. — 2. Allégorie.
. Comparaison. — 2. Contraste. — 3. Antithèse. — 4. Pointe ou jeux de mots . — 5. Allusion. — 6. Gradation. 4e Espèce. — Figu
8 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. Les mots qui servent
RE III. De la disposition des mots qui composent le discours. Les mots qui servent à former le discours sont du domaine
, selon que nous aurons été plus ou moins judicieux dans l’emploi des mots , et selon que nous aurons su, par d’heureuses com
a novum… Hor., Ars poet. Soyez délicat et réservé dans l’emploi des mots  ; on vous admirera quand, par une heureuse allian
une heureuse alliance, vous aurez su donner une grâce nouvelle à des mots déjà connus. La disposition des mots est relative
donner une grâce nouvelle à des mots déjà connus. La disposition des mots est relative : 1° à la disposition des idées que
ie du style. D'où deux articles. ARTICLE I. de la disposition des mots considérés dans leurs rapports avec les idées.
vec les idées. Il y a deux ordres à suivre dans la disposition des mots  : l’un grammatical 14, l’autre oratoire 15 L'or
la parole ou dans l’écriture le rapport analytique des idées dont les mots ne sont que les images ; ordre enfin qu’une tradu
ervertissons l’ordre grammatical, et nous plaçons en premier lieu les mots qui servent à exprimer ces idées, ces images et c
ait historique ; mais qui nous fera comprendre que la disposition des mots est relative à l’intérêt des idées qu’ils représe
Darius n’aurait pas été complètement vaincu. Dans ce dernier cas, le mot vicit sera l’idée principale. Telle doit être la
mot vicit sera l’idée principale. Telle doit être la disposition des mots considérés dans leurs rapports avec les idées. Si
lui que l’orateur fait paraître en premier lieu : Quousque tandem. Le mot abutere ne vient qu’après, parce que, si l’on est
dû toucher le cœur de Catilina, il est facile de remarquer combien le mot nihil répété au commencement de chaque propositio
des idées, ni d’obscurcir les rapports grammaticaux qui unissent les mots entre eux ; rapports sans lesquels il n’y aurait
me plus sensible, plus animée, et en suivant, dans la disposition des mots , la marche que l’esprit lui-même a suivie dans la
me a suivie dans la disposition des idées et des sentiments, dont les mots ne sont que les images. Il faut donc éviter, dans
ruction oratoire, toutes les inversions, toutes les transpositions de mots qui pourraient obscurcir le sens de la phrase. Ai
um non continet, parce que le conjonctif qui suivant immédiatement le mot exercitum, qui est du même genre et du même nombr
phrase, éviter avec le plus grand soin d’embarrasser mal à propos les mots les uns parmi les autres. Si l’on fait des invers
de la phrase les idées moins saillantes, les termes accessoires, les mots complétifs ou circonstanciels, et qu’ils réservai
s de ceux qui écoutent. C'était le plus souvent le verbe, ou d’autres mots agréables à entendre et nécessaires à l’intellige
d par la mise en scène de l’objet principal, si le verbe, ou d’autres mots essentiels sont renvoyés à la fin, il est obligé
intéressante pour le lecteur. ARTICLE II. de la disposition des mots sous le rapport de l’Harmonie. L'harmonie dans
dans le discours résulte du choix et de la disposition ingénieuse des mots qui forment les propositions, de la liaison bien
on plaisir par des acclamations universelles. » Cic., De Orat. « Les mots , dit Quintilien, sont dans les mains de l’orateur
 » Il y a trois sortes d’harmonies dans le discours : l’harmonie des mots , l’harmonie des périodes, et l’harmonie imitative
nie des périodes, et l’harmonie imitative. § I. De l’harmonie des mots . L'harmonie des mots, qui donne de l’éclat à n
armonie imitative. § I. De l’harmonie des mots. L'harmonie des mots , qui donne de l’éclat à nos pensées par la beauté
par la beauté sonore des expressions, exige un choix, un ensemble de mots d’une prononciation facile, coulante, et qui flat
précepte à l’exemple, quand il a dit : « Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours o
peut plaire à l’esprit quand l’oreille est blessée. » L'harmonie des mots proscrit les sons durs, âpres et d’une prononciat
ardua… Frugifera ac fertilia arva Asiæ hostis tenet. 3° Une suite de mots d’une ou de deux syllabes : Hâc re nos hic non fe
l’entretien du corps. 4° Il faut éviter également de faire suivre les mots d’une grande longueur ; cela rendrait le discours
ituerunt. Il faut un heureux mélange de voyelles et de consonnes, de mots longs et de mots courts, qui se prêtent une mutue
t un heureux mélange de voyelles et de consonnes, de mots longs et de mots courts, qui se prêtent une mutuelle assistance, a
at, toute la beauté s’évanouira. 5° On doit éviter aussi une suite de mots ayant les mêmes consonnances, une suite de propos
erait une affectation ridicule. 7° Enfin, il faut savoir mélanger les mots harmonieux avec ceux qui le sont moins, tempérer
ns par la douceur des autres, faire en sorte que la prononciation des mots précédents dispose la voix à celle des mots suiva
que la prononciation des mots précédents dispose la voix à celle des mots suivants, et que la phrase se termine par une fin
faut bien se garder d’être obscur, et par conséquent de déplacer les mots sans aucun motif, de les embarrasser mal à propos
parmi les autres. Si l’on fait des inversions, des transpositions de mots ou de membres de phrase, que ce ne soit jamais au
u commencement, mais surtout de réserver pour la fin de la phrase les mots les plus nombreux16 et les mieux cadencés. Tels s
Cic., pro Mil., 29. Ces exemples suffisent pour faire voir combien un mot plus ou moins nombreux, à la fin d’une phrase, co
e. Veut-on savoir, dit Cicéron, combien il importe de donner à chaque mot la place qui lui convient ? Qu'on prenne au hasar
lques exemples où nous ferons remarquer l’ordre et la disposition des mots , au point de vue de l’élégance et de l’harmonie.
rdinaire chez les Latins. C'est à la fois afin d’avoir pour finale un mot qui sonne bien à l’oreille, et qui soit comme le
aison. § II. De l’harmonie des périodes. Outre l’harmonie des mots qui forment les propositions, il y a aussi l’harm
sent le discours17. Cette harmonie résulte non seulement du choix des mots et de leur disposition ; mais encore de la textur
e membre, et surtout cette belle chute auxisse videamini, tout, en un mot , contribue à la rendre parfaitement élégante. Le
exigences de l’oreille, qui aime une agréable variété. L'harmonie des mots serait une qualité bien frivole, si elle ne serva
es hommes parce qu’il avait sans cesse dans la bouche quinze ou vingt mots attiques qu’il s’était exercé à prononcer avec gr
es discours. RÈGLES PARTICULIÈRES concernant la disposition des mots . Ces règles ne sont qu’une application très-im
une profession, se mettent communément après le nom propre, quand ces mots sont simplement explicatifs. Ex. : Cicero consul,
a une grâce particulière, quand il en est séparé par un ou plusieurs mots qui en déterminent le sens. exemple : Servorum m
pione vixerim, il est évident que l’intérêt principal se porte sur le mot recordatione plutôt que sur le génitif amicitiœ.
indirects, circonstanciels, se mettent aussi le plus souvent avant le mot qui les régit, entre le sujet et le verbe, quand
attaché aux idées, ou sur l’harmonie résultant de la disposition des mots . Sur l’intérêt, parce que les qualités principale
pas : immortales dii, justissima lex, potentissimus rex, parce que le mot dii, les monosyllabes lex et rex, mis à la suite
ire. II On met élégamment entre le substantif et l’adjectif les mots qui servent à déterminer l’idée exprimée par le s
et de renvoyer le verbe à la fin, en plaçant entre les deux tous les mots complétifs. exemple : Dumnorix gratià et largiti
ncement de la phrase, étant mis tout le premier, ou après l’un de ces mots  :nullus, nihil, nemo, ou d’autres avec lesquels i
Dans le milieu de la phrase, le verbe sum est plus élégant après les mots négatifs, après les comparatifs et les superlatif
le verbe substantif le premier, et de le séparer par un ou plusieurs mots . exemples : Insidiator erat in foro collocatus.
citer les paroles de quelqu’un, se met toujours après un ou plusieurs mots , et si ce verbes a un sujet, ce qui est très-rare
a peu de jours après. IV Il est plus élégant de mettre quelques mots entre les locutions conjonctives non solùm, non t
ce très-élégamment après un pronom ; il se sépare même quelquefois du mot qu’il doit modifier. exemples : Hoc tibi, persua
en ont été charmés. VI Ne — quidem est toujours séparé en deux mots , et c’est ordinairement l’un des termes principau
quelquefois deux expressions entre lesquelles on met un ou plusieurs mots . exemple : Ante leves ergò pascentur in œthere c
œur. X Non, adverbe de négation, se place élégamment auprès du mot qu’il modifie. exemple : Cui cognita non est ver
s. ARTICLE VI. de la disposition des prépositions. I Le mot seul de préposition indique assez la place que ce
s particules doivent occuper dans le discours. Ce sera donc avant les mots qui leur servent de complément qu’il conviendra d
erris, multos antè annos, paucis post diebus, etc. III Quand le mot régi par une préposition est suivi d’un complémen
C'est à l’oreille de juger laquelle des deux s’unit le mieux avec le mot suivant. Atque va mieux devant les voyelles. exem
us, etc. ; après les génitifs hujus, illius, totius, etc. ; après les mots d’une syllabe et ceux d’une grande longueur, pour
njonctions verò, autem. Les conjonctions verò, autem, mises après un mot avec lequel elles forment une consonnance agréabl
té d’avis que l’on dût faire cette enquête. Autem va mieux après les mots qui finissent par des voyelles, ou certaines cons
d général et sur terre et sur mer. Enim se met après un ou plusieurs mots , le plus souvent après un monosyllabe ou d’autres
n ou plusieurs mots, le plus souvent après un monosyllabe ou d’autres mots avec lesquels il forme une agréable consonnance.
de la phrase, immédiatement avant le verbe, quand la disposition des mots et l’euphonie le permettent ainsi. exemples : …..
es. I Si la langue latine a ses règles pour l’arrangement des mots qui forment une phrase, elle les a aussi pour l’a
orateur un ordre différent. Cicéron propose une question ; le premier mot l’annonce, utrùm. Viennent ensuite les attributs
ou en parallèle avec ceux du premier, il faut faire en sorte que ces mots soient placés dans le même ordre, et se correspon
e, la lâcheté, la témérité, enfin contre tous les vices. IX Les mots synonymes, ou placés par gradation, doivent être
ui conviennent. Quelques exemples rendront la chose plus sensible. Le mot doctus, savant, peut s’exprimer de différentes ma
ne de remarque, qu’il ne faut point abuser des périphrases, quand les mots simples suffisent pour exprimer la pensée dans to
ppeler harmonie mécanique, parce qu’elle consiste uniquement dans les mots matériellement pris, et considérés comme sons. Ma
des sons doux et coulants, de choisir et de combiner heureusement des mots composés de voyelles et de liquides. De même, pou
rs et pénibles à entendre, il faut multiplier les syllabes rudes, les mots où abondent les consonnes fortes et les aspirées.
dans ce genre d’imitation. En effet, dans la plupart des langues, les mots qui expriment les sons les plus doux ou les plus
ans ce qui a rapport à Clodius, la rapidité du style produite par des mots courts, des syllabes brèves, des phrases entrecou
ain. Au contraire, dans ce qui concerne Milon, l’orateur accumule des mots composés de syllabes longues, des épithètes, des
udire et reddere voces, etc. Venisti tandem. Quel effet produit ce mot tandem mis à la première coupe du vers ! comme il
me il exprime bien le regret d’une longue absence ! et comme les deux mots venisti tandem peignent bien la joie et le bonheu
nts entre le père et le fils. Ce que le poète exprime si bien par les mots suivants : exspectata parenti, piété déjà si conn
iliale. Celle-ci néanmoins l’emporta, comme l’expriment très-bien ces mots vicit iter durum pietas. ……..Datur ora tueri,
vec goût ; elle a rapport au sang qui jaillit du cœur d’ Euryale. Ces mots languescit moriens, mis au commencement du second
bles, et pousse vers le ciel des cris épouvantables. Ecce autem… Ces mots sont bien propres à fixer l’attention du spectate
ents des deux serpents à la surface des eaux. Horresco referens. Ces mots , jetés au commencement du tableau, produisent un
erque ad littora tendunt. Toutes ces expressions sont admirables. Les mots immensis orbibus et incumbunt pelago peignent trè
menses replis des serpents qui se déroulent sur la plaine liquide… Le mot angues est choisi avec goût, ainsi que les mots s
la plaine liquide… Le mot angues est choisi avec goût, ainsi que les mots serpens et dracones qui se trouvent plus loin. Le
la cruauté ; il déroule sur les ondes leurs immenses replis, par ces mots si riches d’harmonie : sinuatque immensa volumine
rendre la fuite. Diffugimus visu exsangues. Remarquez la force de ce mot exsangues, de ex, qui marque ici la privation, l’
nd intérêt aux efforts impuissants et à la mort violente du père. Ces mots serpens amplexus uterque, au nombre singulier, ex
toyable fureur ; choses horribles, exprimées si énergiquement par ces mots  : et miseros morsu depascitur arlus. Post ipsum
t capite, et cervicibus altis. Il faut remarquer d’abord la force du mot corripiunt. Quand les serpents se sont jetés sur
igant ingentibus. C'est avec un goût infini que le vers s’arrête à ce mot ingentibus, dont la longueur figure très-bien les
 ; il semble entendre ses cris épouvantables, si bien figurés par ces mots pleins d’une sonorité effrayante, et mis au nombr
onorité effrayante, et mis au nombre pluriel : clamorés horrendos… Le mot vittas ajoute de l’intérêt à la peinture : ce n’e
s sentiments qu’il a conçus dans son esprit. 16. Le nombre dans les mots n’est autre chose que la valeur des syllabes cons
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
Chapitre XXI. des figures D’abord pourquoi ce mot de figures ? On en a donné plusieurs définitions9
ctéristiques une métaphore, une apostrophe, une hyperbole, etc. ; les mots ou les phrases dont elles se composent ont une fo
vanité, Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n’est que jeux de mots , qu’affectation pure, Et ce n’est pas ainsi que p
e. Ainsi tout objet rendant un son quelconque a été représenté par un mot analogue au son produit : le serpent a sifflé, le
uelconque, ont donné à cet être son nom. On prétend qu’en sanscrit le mot employé pour désigner la grenouille signifie litt
militude s’est étendue à plus forte raison aux idées abstraites ; les mots consacrés à leur expression ont été dérivés du no
fait naître en lui des sentiments nouveaux, il lui a fallu créer des mots pour rendre les uns et les autres, et il a procéd
tant de la zone tropicale, la commodité qu’il trouvait à employer les mots existants en les détournant de leur sens primitif
à la fois plus abondantes et plus précises. On préféra la netteté du mot propre à l’éclat ou au piquant du rapprochement,
d’idiotismes dont il n’est pas permis de s’écarter ; parce que, en un mot , elles ne sont, comme je l’expliquerai plus tard,
mais indispensables au sujet, enrichir la langue par des alliances de mots inattendues, donner au style, soit par le piquant
s divisions et subdivisions de figures : On les partage en figures de mots et figures de pensées. Les figures de mots affect
les partage en figures de mots et figures de pensées. Les figures de mots affectent uniquement l’expression. Elles comprenn
ures de diction ou de grammaire qui modifient la forme matérielle des mots  ; 2° Les figures de construction ou de syntaxe qu
ion ou de syntaxe qui modifient leur arrangement ; 3° Les figures de mots proprement dites, soit que les vocables y conserv
pensées tiennent uniquement à l’idée, quels que soient d’ailleurs les mots qui la rendent99. En général, comme je l’ai déjà
x figures, que les altérations semblables produites dans le corps des mots par les règles des déclinaisons et des conjugaiso
ns et des conjugaisons100. Ensuite, la seconde classe des figures de mots , où la construction seule est modifiée, devrait c
es figures de pensée, puisque l’idée n’y est pas plus affectée que le mot , et que tout leur artifice ne consiste que dans l
nné à la phrase. Enfin, à propos de la troisième classe de figures de mots , je demanderai comment on peut donner ce nom à ce
is sur le sens et sur le signe de l’idée ; si la métaphore, figure de mots , n’affecte pas la pensée, en la rapprochant d’une
sont et ne peuvent être, d’après leur racine même, que des figures de mots  ; si l’apostrophe, figure de pensée, n’affecte pa
figures de mots ; si l’apostrophe, figure de pensée, n’affecte pas le mot , en modifiant son inflexion ; si l’antithèse n’ap
n’appartient pas évidemment aux deux classes, puisqu’elle oppose les mots aux mots, aussi bien que les pensées aux pensées 
ient pas évidemment aux deux classes, puisqu’elle oppose les mots aux mots , aussi bien que les pensées aux pensées ; s’il n’
hibies, pour ainsi dire, qui touchent à la fois et à la pensée et aux mots , et souvent même au tour de la phrase. Je ne prét
s rationnel. Si, au lieu de nous préoccuper de l’élément du discours, mot , pensée, tour ou construction, qu’affectent les f
n’admettant par conséquent aucun précepte, aucune modification, en un mot , choses de mémoire et de théorie ; de l’autre, ce
es d’élocution ; 4° de style : subdivisions des figures ordinaires de mots proprement dites, les premières n’affectant que q
ires de mots proprement dites, les premières n’affectant que quelques mots ou parties de phrase, les secondes, embrassant l’
xpression ; ce sont les tropes : les premières s’appliquent à un seul mot , les secondes à une proposition ; enfin, figures
proposition ; enfin, figures de pensées, absolument indépendantes des mots , les mêmes que chez les autres théteurs. 100. S
ues, le tableau des métaplasmes, ou altérations que peuvent subir les mots . Je choisis en général mes exemples dans la langu
ue latine, où ils sont beaucoup plus fréquents que dans la nôtre. Les mots peuvent s’altérer : prosthèse, au commenc
. Les mots peuvent s’altérer : prosthèse, au commencement des mots , gnatus pour natus. C’est ainsi que vous ajoute u
ent des mots, gnatus pour natus. C’est ainsi que vous ajoute un e aux mots espace, esprit, formés du latinspatium, spiritus.
, spiritus. 1° Par addition des lettres ou épenthèse, au milieu des mots , relligio pour religio. paragoge, à la fin des
au milieu des mots, relligio pour religio. paragoge, à la fin des mots , amarier pour amari. aphèrèse, au commencement
la fin des mots, amarier pour amari. aphèrèse, au commencement des mots , post ’ st pour posita est. 2° Par retranchemen
s gaîté, enjoûment, pour gaieté, enjouement. apocope, à la fin des mots , Arhilli pour Achillis, Æn.,liv liv. I, v. 34.
10 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ments du style certains tours moins communs, certains arrangements de mots moins usités, certaines expressions plus choisies
s figures, l’harmonie, les transitions, les épithètes, l’alliance des mots et l’art de les bien placer. Nous allons passer e
trois articles suivants. Article Ier. Des figures 186. Les mots ne peuvent-ils pas avoir plusieurs sens ? Les mo
ures 186. Les mots ne peuvent-ils pas avoir plusieurs sens ? Les mots , outre le sens positif et propre par lequel ils s
passent de leur acception naturelle à une signification étrangère. Le mot rayon a été institué pour signifier un trait de l
. Le mot rayon a été institué pour signifier un trait de lumière ; le mot chaleur, pour signifier une propriété du feu. Ain
feu. Ainsi, quand on dit la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre ; mais lorsque l’on
si l’on dit une feuille de papier, c’est évidemment par nécessité. Le mot propre manquant pour l’objet, on a eu recours à c
richissent la langue et la rendent plus abondante, en multipliant les mots et les phrases propres à exprimer nos pensées et
nt ordinairement les figures en deux grandes classes : les figures de mots , figuræ verborum, et les figures de pensées, figu
fférence, dit Cicéron, entre les figures de pensées et les figures de mots , que les premières dépendent uniquement du tour d
en sorte qu’elles demeurent toujours les mêmes, quoiqu’on change les mots qui les expriment, tandis que les autres sont tel
es figures qui composent ces deux catégories. § I. — Des figures de mots . 193. Qu’appelle-t-on figures de mots ? Les f
ies. § I. — Des figures de mots. 193. Qu’appelle-t-on figures de mots  ? Les figures de mots sont celles qui consistent
es de mots. 193. Qu’appelle-t-on figures de mots ? Les figures de mots sont celles qui consistent dans la disposition de
es figures de mots sont celles qui consistent dans la disposition des mots , ou dans la signification étrangère qu’on leur do
ification étrangère qu’on leur donne. Dans ces sortes de figures, les mots sont employés de manière à rendre la pensée plus
lesse ou plus de force. 194. Combien y a-t-il de sortes de figures de mots  ? Les figures de mots peuvent se diviser en troi
194. Combien y a-t-il de sortes de figures de mots ? Les figures de mots peuvent se diviser en trois classes : les figures
bellir le style, et qui comme les figures de grammaire conservent aux mots leur signification propre ; enfin, les tropes, qu
x mots leur signification propre ; enfin, les tropes, qui donnent aux mots une signification différente de leur significatio
ticales ? Les figures de grammaire, dont nous ne dirons que quelques mots , sont au nombre de cinq : l’inversion, l’ellipse,
se ? L’ellipse consiste à retrancher dans une phrase un ou plusieurs mots dont la conservation serait exigée par la grammai
e pléonasme ? Le pléonasme, qui est l’opposé de l’ellipse, admet des mots qui sont inutiles pour le sens, mais qui donnent
s la phrase plus énergique ou plus gracieuse, n’étant qu’une suite de mots inutiles, doit être évité avec soin comme un vice
asles. 199. Qu’est-ce que la syllepse ? La syllepse fait accorder un mot avec la pensée plutôt qu’avec celui auquel il se
lage. L’hypallage est une figure par laquelle on attribue à certains mots d’une phrase ce qui appartient à d’autres mots de
on attribue à certains mots d’une phrase ce qui appartient à d’autres mots de cette phrase, sans que l’on puisse d’ailleurs
la conjonction, la disjonction, et l’apposition. Elles conservent aux mots leur signification propre comme les figures gramm
t et à la fin de chaque membre d’une période le premier et le dernier mot du premier membre. Exemple : Quem senatus damna
eux-mêmes, avec un sens différent et quelquefois contraire, certains mots d’une même proposition : Nous ne devons pas juge
la loi de Dieu. 5° La polyptote, qui répète dans une période un même mot sous plusieurs des formes grammaticales dont il e
Le défaut voisin de cette figure est la battologie ou redondance de mots , répétition de paroles inutiles Nous citerons com
us avons dit que les tropes sont des figures qui changent le sens des mots , et les font passer de leur signification propre
ou tristes, et d’enrichir une langue en multipliant l’usage d’un même mot . Mais, pour produire ces heureux effets, les trop
lepse, l’allusion, l’euphémisme et l’antiphrase. Nous dirons quelques mots de chacun de ces tropes. 208. Qu’est-ce que la mé
étaphore ? La métaphore est une figure par laquelle on transporte un mot de son sens propre et naturel à un sens moral ou
ropre et naturel à un sens moral ou métaphysique qui ne convient à ce mot qu’en vertu d’une comparaison qui se fait dans l’
araison abrégée, une comparaison vive et animée dont on retranche ces mots  : comme, tel que, semblable à, etc. Si je dis d’u
aphore n’est pas une image, dit Marmontel. Il y a des translations de mots qui ne présentent leur nouvel objet que tel qu’il
distingue de la métaphore en ce qu’elle ne porte pas seulement sur un mot comme cette dernière, mais sur tous les mots d’un
orte pas seulement sur un mot comme cette dernière, mais sur tous les mots d’une phrase ou d’un morceau, car cette figure pe
re hardie et quelquefois exagérée, qui consiste dans un assemblage de mots qui semblent disparates, et à laquelle on a recou
uppose pas comme elle de comparaison, et qui consiste à substituer un mot à un autre, lorsqu’il y a entre eux un rapport de
lorsqu’il y a entre eux un rapport de relation. Ce trope, prenant un mot pour un autre, exprime la cause pour l’effet, l’e
synecdoque ou synecdoche est une espèce de métonymie par laquelle un mot prend un nouveau sens en augmentant ou en diminua
ation d’un trait de louange ou de blâme. On y doit éviter les jeux de mots , excepté lorsqu’il s’agit de légers badinages. C’
Furies Euménides ou bienveillantes ; et que les Latins employaient le mot sacer, sacré, dans le sens d’execrabilis : Auri
ce, de la grâce, de la vivacité ou de la noblesse, indépendamment des mots qu’on emploie pour les exprimer. Les deux exemple
a différence qui existe entre les figures de pensée et les figures de mots  : Répondez, cieux et mer ; et vous, terre, parle
le brave Abner, viendra-t-il nous défendre ? Ici c’est une figure de mots  : la répétition du mot Abner étant supprimée, la
t-il nous défendre ? Ici c’est une figure de mots : la répétition du mot Abner étant supprimée, la figure est anéantie. Le
s venons de citer nous en fournit un exemple remarquable :     A ces mots , on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu
nager, à cause de leur rang ou de leur caractère. 236. Dites quelques mots sur la sentence et sur l’épiphonème. La sentence
figure est employée à propos et avec discrétion. 247. Dites quelques mots de l’hypotypose et des figures qui s’y rattachent
gination et d’amener l’esprit à les mieux connaître. Elle emploie des mots qui, pris à la lettre, vont bien au delà de la ré
inaison de sons agréables, résultant du choix et de l’arrangement des mots , ainsi que de la disposition et de l’enchaînement
velut quodam vestibulo, statim offendit. Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours od
e deux espèces d’harmonie : l’une qui consiste dans l’arrangement des mots et des phrases, c’est l’harmonie mécanique ; l’au
nom d’harmonie du discours. 267. Qu’avez-vous à dire sur le choix des mots  ? Nous commençons par le choix des mots, sur leq
vous à dire sur le choix des mots ? Nous commençons par le choix des mots , sur lequel il n’y a pas beaucoup à dire, à moins
des sons simples dont le langage est composé. Il est évident que les mots les plus agréables à l’oreille sont ceux qui sont
proportion, durs et disgracieux à l’oreille. Les voyelles donnent aux mots de la douceur ; les consonnes leur donnent de la
es ou les autres dominent, la langue est dure ou efféminée. Les longs mots sont en général plus agréables à l’oreille que le
e : aussi abondent-ils dans les langues harmonieuses. Parmi les longs mots , ceux qui flattent le plus l’oreille sont les mot
s. Parmi les longs mots, ceux qui flattent le plus l’oreille sont les mots composés d’un mélange de syllabes brèves et longu
es. 268. Quelles observations avez-vous à faire sur l’arrangement des mots  ? La beauté de la construction d’une phrase, rel
phrase, relativement à l’harmonie, dépend plus de la combinaison des mots que de leur choix. Cette combinaison est plus com
e que la première opération. En effet, quelque sonores que soient les mots , quelque attention que l’on donne au choix qu’on
cine nous offrent de beaux exemples du choix et de la combinaison des mots . Nous ne citerons ici que les vers suivants : L’
Racine. 269. Quels sont les défauts à éviter dans l’assemblage des mots  ? Les défauts à éviter dans l’arrangement des mo
l’assemblage des mots ? Les défauts à éviter dans l’arrangement des mots , et que nous avons déjà indiqués en partie, sont 
pétition fréquente des mêmes lettres, des mêmes syllabes ou des mêmes mots . Exemples : O tyran, Titus Tatius, toi-même tu t
s, elles tourmentent l’organe et écrasent la voyelle ; comme dans les mots sphinx, stirps, Cécrops, arx studiorum. On peut c
sphinx, stirps, Cécrops, arx studiorum. On peut cependant adoucir ces mots en les plaçant entre deux voyelles. 4° Le concour
les plaçant entre deux voyelles. 4° Le concours et l’enchaînement de mots pesants et rudes qui rendent le style embarrassé
u’Académique on nomme, De roc en roc grimperas-tu, rare homme ? Les mots durs et choquants peuvent cependant entrer dans l
en les plaçant avec art. C’est ainsi que Buffon a su faire passer le mot cataracte, lorsqu’il a dit : Il se livre à la pe
récipitée de ses cataractes écumantes. Il en est de même de certains mots fournis par les sciences, la philosophie ou l’his
e dans son Épître au roi sur le passage du Rhin. 5° L’accumulation de mots trop longs ou de monosyllabes. Exemples : Contur
le longueur ne produit pas d’effet désagréable ; mais il faut que les mots soient bien coulants et disposés de façon à se co
e fond de mon cœur. 270 Que produisent le choix et l’arrangement des mots  ? L’harmonie dans les mots et dans leur assembla
produisent le choix et l’arrangement des mots ? L’harmonie dans les mots et dans leur assemblage produit naturellement l’h
riode ? Nous avons dit plus haut que la phrase est un arrangement de mots formant un sens complet. On donne le nom de phras
nt jusqu’à la fin. Ainsi les membres de phrase les plus longs, et les mots les plus pleins et les plus sonores, doivent être
sulte un mauvais effet. Ainsi les particules, les pronoms, les petits mots , placés à la conclusion, sont désagréables à l’or
ue les sons se lient entre eux avec facilité et douceur, dans le même mot  ; mais que les mots se lient de même entre eux da
t entre eux avec facilité et douceur, dans le même mot ; mais que les mots se lient de même entre eux dans une même phrase,
ve un roc et le lance avec peine, Chaque syllabe est lourde et chaque mot se traîne ; Mais vois d’un pied léger Camille eff
ses range-t-on les objets qui peuvent être représentés par le son des mots  ? L’harmonie imitative peut représenter trois cl
es sons de la nature. Il est certain que, par un choix convenable de mots , on peut imiter les sons de la nature, tels que l
rt chez un écrivain qui veut décrire des sons doux, pour employer des mots composés de voyelles et de liquides qui produisen
ment d’une abeille, le gazouillement des oiseaux, et plusieurs autres mots qui imitent évidemment les sons dont ils sont les
e imités par l’harmonie ? La seconde classe d’objets, que le son des mots imite souvent, se compose des divers mouvements d
magination, correspondent à ce mouvement. Des syllabes longues et des mots lourds et traînants présentent naturellement l’id
utent avec lenteur ou difficulté ; une suite de syllabes brèves et de mots coulants donne l’idée de mouvements rapides et do
                            La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée ; Et lasse de parler, succo
rimer les mouvements de l’âme ? La troisième espèce d’objets que les mots peuvent imiter par le son, comprend les sentiment
ites d’idées. Pour représenter les mouvements de l’âme par le son des mots , il faut se souvenir que le premier principe pour
ner une cadence plus animée aux sensations vives, et trouver de longs mots et des mesures lentes pour les sujets tristes et
Article III. Des transitions, des épithètes, des alliances de mots , etc. Les ornements du style ne consistent pa
us compterons les transitions, les épithètes, l’heureuse alliance des mots et l’art de les bien placer. I. 287. Qu’appe
et délicates. Les transitions simples ou communes consistent dans les mots , dans un adverbe ou une conjonction : maintenant,
thètes donnent du relief à la pensée, pourvu qu’elles conviennent aux mots auxquels elles s’appliquent, qu’elles soient pour
ribue à donner à la pensée ni plus de force, ni plus de grâce, est un mot parasite. C’est pourquoi on s’est moqué de Chape
onteux et frivole , etc. iii. 296. Qu’appelle-t-on alliance de mots  ? On appelle alliance de mots le rapprochement,
i. 296. Qu’appelle-t-on alliance de mots ? On appelle alliance de mots le rapprochement, l’union de deux idées, de deux
ain doit parfaitement connaître le génie de la langue et la force des mots , et être doué d’un goût exquis. Autrement il n’ar
exquis. Autrement il n’arrivera qu’à former un bizarre assemblage de mots , que J.-B. Rousseau appelle le clinquant du disco
ues exemples. Corneille, dit Voltaire, a souvent de ces alliances de mots qui touchent le sublime. Dans ce demi-vers : Il
l’énergie saisissante de la pensée résulte de l’étrange contraste des mots . Voici quelques autres exemples tirés des meilleu
qu’une fastueuse indigence. De Bonald. iv. 298. L’effet des mots ne dépend-il pas beaucoup de la place qu’on leur
dépend-il pas beaucoup de la place qu’on leur assigne ? L’effet des mots , dans le discours, ne dépend pas uniquement de le
uspension légère produite par l’inversion fait sortir de la foule les mots les plus frappants, elle donne encore à la phrase
rocher prête une oreille attentive, prouve également le pouvoir d’un mot bien placé. Il offre une image très naturelle et
us haut encore, nous voyons le berger sur cette cime. Transposons les mots  : accipiens sonitum pastor de vertice saxi, nous
ide : Navem in conspectu nullam. comparé à une autre disposition du mot nullam, par exemple à celle-ci : nullam in conspe
11 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
la manière d’exprimer sa pensée par la parole ; on emploie souvent le mot style dans le même sens ; il y a pourtant une dif
. Originalité du style. Buffon a dit : Le style, c’est l’homme  ; mot profond et vrai. De même que chaque individu a un
consiste donc dans le choix et dans l’arrangement, non seulement des mots , mais aussi des pensées accessoires qui forment l
certes pas le même charme. Nous considérons d’abord le style dans les mots et ensuite dans les pensées. § II. Qualités gé
nsuite dans les pensées. § II. Qualités générales du style. Les mots , avons-nous dit, sont les signes de nos idées. Le
style. Les mots, avons-nous dit, sont les signes de nos idées. Les mots servent à composer les phrases. Si les mots sont
signes de nos idées. Les mots servent à composer les phrases. Si les mots sont bien choisis, si les phrases sont composées
appe les yeux. La clarté est la qualité principale du style : si les mots ne réfléchissent pas l’idée comme un miroir, le b
s moins nécessaire que la clarté ; elle consiste à n’employer que des mots et des constructions propres à la langue que l’on
  Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
asse, un méchant écrivain. Boileau, Art poét. Un barbarisme est un mot étranger ou contraire à la langue. Exemple : … U
3° De la propriété. La propriété consiste à rendre l’idée par le mot propre, tel qu’il a été consacré par l’usage. Il
l qu’il a été consacré par l’usage. Il n’y a ordinairement qu’un seul mot qui convienne à une idée ; il faut le chercher av
à une idée ; il faut le chercher avec patience ; faute de trouver ce mot , on emploie une expression équivalente, un synony
mais il n’y a pas de synonymes proprement dits dans une langue ; les mots diffèrent toujours par quelque nuance de signific
ffèrent toujours par quelque nuance de signification. Ainsi, les cinq mots indolent, nonchalant, négligent, paresseux, fainé
ent pas aller droit au but ; ils prennent des détours, accumulent les mots et affaiblissent l’idée. La Rochefoucauld, Pascal
. » Le contraire du naturel est l’affectation, la recherche dans les mots ou dans les pensées. Rien n’est beau que le vrai
de paraître affecté et ridicule ; on sortirait par-là du naturel ; le mot propre vaut souvent mieux que les expressions dét
oublié ma voix. 8° De l’harmonie. Il est un heureux choix de mots harmonieux : Fuyez des mauvais sons le concours o
e charme du style qui résulte, pour l’oreille, de l’heureux choix des mots et de leur habile combinaison. Le style doit être
ne harmonie toujours soutenue. Il faut distinguer : 1) l’harmonie des mots , 2) l’harmonie des phrases. L’harmonie des mots c
r : 1) l’harmonie des mots, 2) l’harmonie des phrases. L’harmonie des mots consiste dans le choix et l’arrangement des mots
ases. L’harmonie des mots consiste dans le choix et l’arrangement des mots considérés comme sons ; les uns sont doux, et son
 ; au contraire, la joie vive l’action impétueuse s’expriment par des mots rapides, légers et brillants. Ce rapport particul
se passer de l’harmonie des phrases, qui dépend de l’arrangement des mots et de la construction. Buffon, ce grand maître en
charment l’oreille sans rien dire à l’esprit : Des choses et non des mots , telle doit être la devise de tout bon écrivain.
ions ; le bon sens lui fait sentir instinctivement les règles ; en un mot , il observe naturellement les convenances de l’ar
e division du style en simple, tempéré et sublime, pour dire quelques mots des qualités particulières du style, qui sont com
lime. Le sublime, par lui-même, est simple : il existe moins dans les mots que dans les choses ; il ne se manifeste que rare
rouver aussi bien que l’homme instruit. Rien n’est plus simple que ce mot de Moïse racontant la création : « Dieu dit : Que
ssage de l’empreinte du sublime. § V. Style figuré. Il y a des mots qui peuvent être employés dans le sens propre, c’
dans le sens propre, c’est-à-dire dans la signification primitive du mot , et dans le sens figuré, c’est-à-dire avec une si
’est-à-dire avec une signification étrangère ou détournée. Ainsi, les mots chaleur, éclat expriment, dans le sens propre, de
combat ou du style, l’éclat de la vertu ou de la beauté, on prend ces mots dans le sens figuré. Les figures sont certains to
e la grâce ou de la noblesse, soit en changeant la signification d’un mot (figures de mots), soit en construisant la phrase
la noblesse, soit en changeant la signification d’un mot (figures de mots ), soit en construisant la phrase d’après certaine
les principales. On distingue deux sortes de figures : les figures de mots et les figures de pensées. La figure de mot dépen
figures : les figures de mots et les figures de pensées. La figure de mot dépend du mot lui-même ; si le mot change, la fig
figures de mots et les figures de pensées. La figure de mot dépend du mot lui-même ; si le mot change, la figure disparaît 
s figures de pensées. La figure de mot dépend du mot lui-même ; si le mot change, la figure disparaît ; la figure de pensée
ure disparaît ; la figure de pensée subsiste malgré le changement des mots , pourvu que le sens reste le même. § VI. Des f
t des mots, pourvu que le sens reste le même. § VI. Des figures de mots . Les figures de mots sont de deux espèces : 1)
e sens reste le même. § VI. Des figures de mots. Les figures de mots sont de deux espèces : 1) celles où les mots cons
mots. Les figures de mots sont de deux espèces : 1) celles où les mots conservent leur véritable signification ; 2) cell
véritable signification ; 2) celles qui changent la signification des mots  : c’est pour cela qu’on les nomme tropes d’un mot
signification des mots : c’est pour cela qu’on les nomme tropes d’un mot grec qui signifie tour ou changement. Les princip
mot grec qui signifie tour ou changement. Les principales figures de mots de la première espèce sont : l’ellipse, le pléona
L’ellipse est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots que la grammaire regarderait comme nécessaires. E
e pléonasme est le contraire de l’ellipse ; il ajoute à la phrase des mots qui paraissent superflus. Je l’ai, vu, dis-je, v
foudre ! Corneille. 3° Syllepse. La syllepse fait accorder un mot , non pas avec son rapport grammatical, mais avec
nnicus. Ici leurs s’accorde avec l’idée de pluralité contenue dans le mot peuple. 4° Inversion. L’inversion change l’
ter de la force à la pensée, en reproduisant plusieurs fois les mêmes mots . Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
Périphrase. La périphrase, ou circonlocution, est un assemblage de mots par lesquels on exprime ce qu’on ne peut ou ce qu
n exprime ce qu’on ne peut ou ce qu’on ne veut pas rendre par un seul mot . L’éloquence et la poésie emploient souvent cette
au secours d’un goût délicat, il ne faut pourtant pas trop éviter le mot propre : on risquerait de tomber dans l’affectati
. Des tropes. Les tropes sont des figures où l’on fait prendre aux mots une signification qui n’est pas la leur propre. L
st une figure par laquelle on transporte la signification propre d’un mot à une autre signification, au moyen d’une compara
gyptiens, était aussi une espèce d’allégorie. 3° Catachrèse. Le mot catachrèse signifie abus, extension. C’est une es
extension. C’est une espèce de métaphore par laquelle on supplée à un mot qui n’existe pas dans la langue. C’est ainsi que
La synecdoque (compréhension) étend ou restreint la signification des mots  ; elle met le plus pour le moins, ou le moins pou
le peuple esclave. § VIII. Des pensées. Après avoir parlé des mots et des figures de mots, il nous reste à parler de
§ VIII. Des pensées. Après avoir parlé des mots et des figures de mots , il nous reste à parler des pensées et des figure
sées entre elles. Il ne suffit pas de porter son attention sur les mots et sur les pensées, il faut encore savoir coordon
le lien qui unit les parties d’une composition ; elle consiste en un mot , un tour, une pensée, qui sert d’intermédiaire. S
e. Que dis-je ? il n’est point mort, puisqu’il respire en vous. Ces mots , que dis-je ? forment transition. Du reste, on ne
sées. Les figures de pensées sont celles qui tiennent, non pas aux mots , comme les tropes, mais à la tournure, au mouveme
strophes, serait bien certainement un mauvais écrivain, un artisan de mots  ; il manquerait de ce naturel, qui est le princip
À plus forte raison doit-on éviter dans le style sérieux les jeux de mots et les pointes : le style comique ou le style fam
tyle et de tout ce qui peut contribuer à son ornement, nous dirons un mot des défauts qui le départent, et dont on a déjà p
r et de produire de reflet ; l’enflure ou le style ampoulé, gonflé de mots pompeux et vide de choses, ennemi surtout du natu
vide de choses, ennemi surtout du naturel ; les pointes, les jeux de mots , badinage proscrit de la littérature sérieuse : B
t qui consiste à innover sans raison dans les langues, à employer des mots nouveaux, des tournures bizarres que le goût ou l
cessairement des expressions nouvelles qui y correspondent ; certains mots vieillissent et tombent en désuétude, on les oubl
12 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
commande à la nature, en donnant des ailes à la pensée. Les premiers mots qu’il prononce sont ceux de père et de mère… mots
ensée. Les premiers mots qu’il prononce sont ceux de père et de mère… mots charmants, qui expriment, qui inspirent le plus p
Art poétique, ch. Ier. Et pour résumer tous ces préceptes en peu de mots , nous dirons avec Quintilien : il faut que la cla
vous rendre inutile. » Nous allons parler de la deuxième qualité des mots  : La Pureté. Section II. — Pureté La Puret
e, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue en un mot l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il f
ités distinctes : 1° La Correction grammaticale ; 2° La Propriété des mots  ; 3° Les Synonymes. § 1. Correction La Corre
à éviter les barbarismes et les solécismes. Il y a des barbarismes de mots et des barbarismes de phrases. On fait un barbari
ismes de mots et des barbarismes de phrases. On fait un barbarisme de mot , lorsqu’on se sert d’un mot étranger à la langue
smes de phrases. On fait un barbarisme de mot, lorsqu’on se sert d’un mot étranger à la langue qu’on parle, ou complètement
oid. Le solécisme est une faute contre les règles de la grammaire. Ce mot vient de Soles, colonie d’Athènes en Cilicie, don
us mon esprit, à qui le veux parler. Boileau. § 2. Propriété des Mots La Propriété est un choix de mots que l’usage
Boileau. § 2. Propriété des Mots La Propriété est un choix de mots que l’usage le plus généralement adopté par les b
bons écrivains a appropriés aux idées que l’on veut exprimer. Chaque mot étant l’image fidèle d’une pensée, il faut donc c
Chaque mot étant l’image fidèle d’une pensée, il faut donc choisir le mot qui seul est capable de bien représenter cette pe
’à ce qu’on l’ait trouvée ; il faut avec Boileau méditer et saisir le mot au moment où il se présente : Je trouve au coin
le mot au moment où il se présente : Je trouve au coin d’un bois le mot qui m’avait fui, et ne pas renoncer à le trouver
ont pas suffisamment médité leur travail. Évitons donc en général les mots impropres, et surtout ceux, qui pourraient provoq
seigneur, vous avez pour moi des boyaux de père. » 2° Une réunion de mots contraires à l’usage, tels que ceux-ci : Jouir d’
sont ou étrangères ou poétiques. S’il y a dans les mauvais livres un mot pourri de vieillesse, ou monstrueux par sa nouvea
s § 3. Les Synonymes Comme dans une langue il n’existe pas deux mots pour rendre la même idée, il est important de con
; et aucune étude n’est plus propre à nous instruire du bon choix des mots que celle des Synonymes de notre langue. C’est ai
t synonymes, et parvenir à la connaissance exacte de la propriété des mots . Citons quelques exemples qui pourront nous faire
e de la Concision et de la Brièveté : Être bref c’est employer peu de mots  ; être concis, c’est rendre sa pensée avec le moi
er peu de mots ; être concis, c’est rendre sa pensée avec le moins de mots possible ; mais être précis, c’est ne rien dire d
nne aussi de la force au style. Si l’on rejette de sa phrase tous les mots qui n’ajoutent rien au sens, si l’on élague, pour
si dire les rameaux inutiles, la sève se répartit également entre les mots qui restent et la diction acquiert plus de vigueu
ment laconique, que l’on nous permettra une petite explication sur ce mot . On sait que la Laconie (d’où vient le mot laconi
petite explication sur ce mot. On sait que la Laconie (d’où vient le mot laconisme) était le pays des Léonidas et des Lycu
e songe ? On distingue quatre sortes d’harmonies : 1° L’harmonie des mots , 2° L’harmonie des phrases, 3° L’harmonie imitati
L’harmonie imitative, 4° L’harmonie des périodes. § I. Harmonie des mots L’Harmonie des mots consiste à ne choisir que
° L’harmonie des périodes. § I. Harmonie des mots L’Harmonie des mots consiste à ne choisir que les mots les plus coula
armonie des mots L’Harmonie des mots consiste à ne choisir que les mots les plus coulants, les plus doux, les plus sonore
s réunir suivant ce précepte de Boileau : Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours o
er par l’indisposer ou la rebuter entièrement. Puisque l’harmonie des mots résulte du choix et de l’arrangement des mots ent
Puisque l’harmonie des mots résulte du choix et de l’arrangement des mots entre eux, il faut donc bannir tous les mots rude
et de l’arrangement des mots entre eux, il faut donc bannir tous les mots rudes et sourds et ceux dont l’union est dure et
poétique, ch. I. § II. Harmonie des phrases Comme ce sont les mots qui constituent les phrases, il faut choisir les
ppeler harmonie mécanique, parce qu’elle consiste uniquement dans les mots pris matériellement et considérés comme sons ; ma
L’harmonie imitative consiste à représenter les objets par le son des mots . Les poètes recherchent beaucoup ce genre de beau
sont souvent permis sous le nom d’Onomatopée ; mais elle choisit les mots , qui, par le son ou la prosodie de leurs syllabes
ne voulant peindre le monstre qui s’élance sur Hippolyte, emploie des mots qui représentent bien les efforts de cet animal f
                            La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée ; Et lasse de parler, succo
une expression qui fait image et l’orateur termine à dessein par les mots dans son triomphe composés de syllabes sourdes qu
omme l’harmonie dépend non seulement du choix et de la succession des mots , mais encore de la coupe et de l’enchaînement des
ériode et le dernier surtout doivent être harmonieux et finir par des mots pleins et sonores. Dans cette dernière période, p
ante que tous les membres, et les incises même, sont terminés par des mots pleins et sonores : Soit qu’il élève les trônes,
ou mal sonnante : aussi ses écrits nous offrent-ils une succession de mots et de phrases harmonieusement cadencés. Toutes ce
utes masculines et féminines à la fin de chaque membre ; à bannir les mots qui riment ensemble, les consonances désagréables
13 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
s le cœur ; les images, qui proviennent de l’imagination ; enfin, les mots , qui servent à exprimer les images, les sentiment
nerons ce qui concerne les pensées, les sentiments, les images et les mots . De là quatre articles. Article Ier. Des pe
ctation se trouve dans les pensées lorsqu’elles dégénèrent en jeux de mots , et lorsqu’elles sont prises de trop loin. Quoi d
n peu d’abondance, Je me fais un chagrin du bonheur de la France. Le mot de Louis XIV à Villeroi, après la défaite de Rami
prit, et une trop grande subtilité qui dégénère en pitoyables jeux de mots . C’était le défaut de Sénèque, de Pline le Jeune,
royant mettre sur le papier une pensée délicate, on n’y jette que des mots dépourvus de sens. Votre éloquence rend votre do
; et méditant sur le moyen de se venger de Macbeth, il ne dit que ces mots terribles : Il n’a point d’enfants ! Le Père d
ui n’a qu’une apparence de grandeur bâtie ordinairement sur de grands mots assemblés au hasard, et qui n’est qu’ambitieuse e
style, est une sorte de vêtement extérieur, de voile matériel, en un mot , de représentation sensible qui, pour donner de l
n poète, voulant peindre la chute de l’empereur Napoléon, emploie des mots qui font image : Aux livides lueurs de son derni
ns et tableaux. Mais, en parlant du coloris du style, on attache à ce mot une idée beaucoup plus précise, comme nous venons
voile matériel d’une idée, et ne consiste que dans un petit nombre de mots  ; quelquefois même un seul suffit. La mort de Lao
n’aurait pas été supportable chez les Romains, où l’éponge était un mot bas et dégoûtant. Les images doivent donc être ad
par l’élévation et la vivacité des sentiments. Article IV. Des mots 89. Que faut-il pour bien rendre sa pensée ?
indre au moyen des images, il est surtout nécessaire de se servir des mots , des termes les plus propres et les plus convenab
nvenables pour l’exprimer d’une manière conforme au goût. Ce sont les mots d’ailleurs qui servent à exprimer les trois premi
de posséder l’art d’écrire. Il est donc très important de donner aux mots une sérieuse attention. 90. Quelles sont les qual
une sérieuse attention. 90. Quelles sont les qualités nécessaires aux mots  ? Comme le choix des mots est très important pou
Quelles sont les qualités nécessaires aux mots ? Comme le choix des mots est très important pour quiconque veut apprendre
t, nous allons rechercher quelles sont les qualités que demandent les mots considérés isolément. Ces qualités sont au nombre
st-ce que la pureté du langage ? La pureté consiste à faire usage de mots qui appartiennent véritablement à la langue que l
tiennent véritablement à la langue que l’on parle, par opposition aux mots étrangers ou employés dans un sens contraire à l’
ur des autorités insuffisantes. 92. En quoi consiste le barbarisme de mots  ? Le barbarisme, qui est le vice le plus opposé
mots ? Le barbarisme, qui est le vice le plus opposé à la pureté des mots , a lieu lorsqu’on se sert de termes étrangers à l
mots, a lieu lorsqu’on se sert de termes étrangers à la langue, ou de mots altérés ou employés dans un sens contraire à celu
tes contraires à la pureté du langage, nous avons compris l’usage des mots vieillis ou surannés, et de ceux qui ont été réce
que l’on trouve chez Marot et chez saint François de Sales. Quant aux mots nouveaux, s’ils doivent toujours être proscrits d
us nouvelles, parmi les anciennes. 94. Qu’est-ce que la propriété des mots  ? La propriété consiste dans le choix des mots q
que la propriété des mots ? La propriété consiste dans le choix des mots que l’usage le meilleur et le mieux établi a excl
’une qui soit la bonne, et tout ce qui ne l’est point est faible. Les mots sont le portrait des pensées : un terme propre, a
et pour cela d’en connaître la vraie signification. La propriété des mots , ainsi que la pureté, contribue beaucoup à la cla
dre. 95. Que faut-il entendre par synonymes ? Les synonymes sont des mots ainsi appelés, dit Blair, parce qu’ils expriment
es, produite par une idée accessoire, particulière, attachée à chaque mot , et qui le distingue de tout autre. Il est bien r
e de tout autre. Il est bien rare qu’on trouve, dans une langue, deux mots qui signifient exactement la même chose. L’écriva
t la même chose. L’écrivain qui s’est fait une habitude de donner aux mots leur juste valeur, y trouve toujours quelques tra
 On pourrait être tenté de confondre tutus et securus ; cependant ces mots n’ont pas le même sens : tutus signifie hors de d
cura non possunt . Un mauvais poète ayant regardé comme synonymes les mots constance et patience, un autre lui apprit ainsi
ropriété des termes ? Ce sont les équivoques et les anachronismes de mots . Une expression équivoque est celle qui a, dans l
rai pas emprunter celle de mon voisin. On entend par anachronisme de mots l’emploi d’expressions nouvelles pour désigner de
us venons de parler, il faut rechercher l’origine et l’étymologie des mots , s’appliquer à l’étude de la langue, et se famili
iser avec les bons écrivains. 97. Qu’appelle-t-on convenance dans les mots  ? La convenance dans les mots consiste dans une
7. Qu’appelle-t-on convenance dans les mots ? La convenance dans les mots consiste dans une certaine dignité de ton, dans u
rages en prose. 98. Qu’appelle-t-on phrase ? Après avoir examiné les mots considérés isolément ou en eux-mêmes, nous allons
érés isolément ou en eux-mêmes, nous allons nous occuper de ces mêmes mots , lorsque réunis et combinés entre eux, ils exprim
ils expriment une pensée et forment un sens complet. Cette réunion de mots s’appelle phrase. La phrase est donc un assemblag
réunion de mots s’appelle phrase. La phrase est donc un assemblage de mots disposés selon certaines règles, et présentant à
quoi consiste la correction ? La correction consiste à disposer les mots d’une phrase suivant les règles grammaticales, et
, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
surtout nécessaire pour obtenir la clarté de la phrase, c’est que les mots soient rangés de manière à marquer nettement la r
se est composée ; que les adverbes soient aussi près que possible des mots qu’ils modifient ; qu’une circonstance insérée da
s inutiles et superflues, mais à exprimer une pensée avec le moins de mots possible. C’est une qualité particulière du style
ixité et la sécheresse. La diffusion est une trop grande abondance de mots qui fait que la pensée se délaye dans des dévelop
es, dans des répétitions oiseuses. C’est, dit Voltaire, Un déluge de mots sur un désert d’idées. Ce défaut se remarque dan
ètes, les liaisons insuffisantes, les détails nécessaires omis, en un mot , quand on ne dit pas ce qu’il faut. Il n’y a alor
rases distinctes. 3° Il faut éviter les parenthèses, c’est-à-dire les mots insérés dans une phrase et formant un sens comple
orce dans la phrase ? On entend par force une disposition des divers mots et des divers membres de la phrase, propre à en p
t plus complète l’impression qu’elle doit produire, à donner à chaque mot et à chaque membre de phrase tout le poids, toute
elativement à la force de la phrase ? 1° On doit retrancher tous les mots superflus, et tous les membres qui surchargent in
es particules qui servent aux transitions et aux liaisons. Ces petits mots , mais, et, qui, dont, ou, etc., sont souvent très
luence sur la manière dont la phrase se déploie. 2° Il faut placer le mot principal ou les mots principaux de la phrase à l
dont la phrase se déploie. 2° Il faut placer le mot principal ou les mots principaux de la phrase à l’endroit où ils doiven
admises par leurs langues, une grande facilité pour l’arrangement des mots . 3° Pour qu’une phrase ait de la force, il faut é
iter de la terminer par un adverbe, une proposition, ou quelque autre mot de peu d’importance : une telle conclusion affaib
faiblit la phrase. Cependant, si le sens roule principalement sur des mots de cette espèce, comme dans la phrase suivante, c
ment sur des mots de cette espèce, comme dans la phrase suivante, ces mots méritent une place importante : Dans leur prospé
oit les disperser en divers endroits de la phrase et les attacher aux mots principaux dont elles dépendent. 5° Lorsqu’on veu
entre eux quelque conformité dans le choix et dans la disposition des mots . Quand on dit : Les rieurs seront du côté de l’e
14 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
iste à retourner les vers, c’est-à-dire à disposer convenablement les mots qui doivent entrer dans leur formation. I ma
’abord si, dans la matière donnée pour faire le vers, il n’y a pas un mot de trois syllabes dont la première soit brève et
ère soit longue, comme ăb āurīs, pĕr ōrbĕm, ĭn āurās, etc. Si de tels mots s’y trouvent, on commencera par les écrire à la f
syllabes : ……. fĕr | ēbānt. ……. ĭn | āurās. Ensuite on cherchera un mot de deux syllabes, dont la première soit longue et
de disyllabe ayant la quantité voulue, il faudrait avoir recours à un mot de trois et même de quatre syllabes, dont la pénu
ās. ……. pŏpŭ | lātŭr hŏ | ηōrēs. Si la matière ne renfermait pas des mots de ce genre, mais qu’il y eût un ou plusieurs dac
serait pire encore, si, après la césure du second pied, il y avait un mot de quatre syllabes longues, comme dans cet autre
ou une voyelle. Si c’est une consonne, il faut avoir bien soin que le mot suivant commence par une voyelle ou une diphthong
e, et il n’y aurait plus de dactyle. Il en serait ainsi de tout autre mot qui finirait par une voyelle brève et une consonn
irait par une voyelle brève et une consonne, et qui serait suivi d’un mot commençant par une consonne, comme dans ce vers :
tre d’un dactyle était une voyelle, il faudrait nécessairement que le mot suivant commençât par une consonne ; autrement il
e jamais se permettre des transpositions forcées, des déplacements de mots qui nuiraient à la liaison des idées, et obscurci
mmencement tout ce qui est avant la virgule, sans jamais mélanger les mots qui précèdent avec ceux qui suivent, à moins que
s de passer outre, il faudra nécessairement mettre les trois premiers mots au commencement du vers, ainsi qu’il suit : Oră
les plus faciles d’en venir à bout. 1° S'il y a, dans la matière, un mot de deux syllabes, dont la première soit brève et
’il puisse se transposer sans difficulté, on commencera par placer ce mot à la fin du vers, avec une séparation entre les d
. că | nit. …….. lĕ | gunt. Il faut voir ensuite s’il n’y a pas un mot de trois syllabes, dont la première et la dernièr
soient brèves, comme clămārĕ, lăborĕ, ădēssĕ, Apōllŏ, rĕpēntĕ. Si ce mot s’y trouve, on l’écrira immédiatement avant : …
ssĕ Dĕ | os. Après cela, on cherchera, pour achever le dactyle, un mot de deux syllabes, dont la première soit longue et
pēntĕ vĭ | œ. …… rēbăr ăd | ēssĕ Dĕ | os. Si l’on ne trouvait pas un mot de trois syllabes qui pût se joindre au dernier,
ir par un disyllabe ; on pourra néanmoins le finir quelquefois par un mot de quatre syllabes : utitur | auxili | is ; ou bi
puisse suffire. 4° Le vers pentamètre a beaucoup de grâce, quand les mots sont choisis avec goût, et comme liés entre eux p
Les substitutions, dans la versification, sont des changements de mots , de genres, de nombres, de cas, de temps, de pers
ur la partie.) Regali conspectus in auro nuper et austro. Ici les mots auro et austro désignent la matière pour la chose
pulerat ferro argolicas fœdare latebras. Outre les substitutions de mots , il y a aussi dans les lettres et les syllabes de
deēn, deēst, anteīre, etc. 3° La tmèse, qui coupe et sépare certains mots composés. Par exemple : Jamque adeo super unus e
dront suffisamment par l’usage. II des synonymes. Quand un mot n’est point poétique, ou qu’il ne convient pas à
re du vers, on le remplace par un synonyme, c’est-à-dire par un autre mot qui exprime la même idée sous une forme plus poét
a pensée du poète serait travestie d’une manière ridicule. Souvent un mot a plus de synonymes que le dictionnaire n’en indi
essions qui rendent aussi bien et mieux, s’il est possible, l’idée du mot que l’on veut changer. — Supposons qu’il y ait da
e l’on veut changer. — Supposons qu’il y ait dans la matière ces deux mots fluctus dividere, fendre les flots, il sera facil
s uns de ces caractères, doivent être bannies de la poésie, comme des mots parasites qui ne font que ternir l’idée exprimée
nc je dis : unda liquida, avis pennata, nix candida, sol lucidus, les mots liquida, pennata, candida, lucidus, seront des ép
sont puisées dans la nature des choses dont il s’agit. En effet, ces mots virides, olentia latè, spirantis graviter, irrigu
est odieux, funeste, pernicieux, etc. ; je choisirai donc l’un de ces mots  : noxia, inimica, funesta, exitiosa, etc. Ce genr
La périphrase ou circonlocution consiste à exprimer en plusieurs mots ce qu’on aurait pu dire plus brièvement, et souve
s ce qu’on aurait pu dire plus brièvement, et souvent même en un seul mot . Ainsi, au lieu de aves, les oiseaux, on dira ali
du développement. Ce n’est pas assez de changer et d’ajouter des mots , il faut aussi étendre la matière en y ajoutant d
bjets qui vont être si dangereux pour lui. Rien de si poétique que ce mot pericla pour causas periculorum. Il faut admirer
aut remarquer aussi le choix et la beauté des autres expressions : le mot stabat, convenant si bien à un enfant qui est tou
ette pensée, flevit senex ! Quel intérêt l’adjectif seniles ajoute au mot genœ : des joues de vieillard ! Mais ce qui frapp
Bis patriœ cecidêre manus. Æn., VI, 30. Qu'il y a de beauté dans ces mots patriœ cecidêre manus ! Il semble voir les mains
ubler la terreur. 4° De la répétition. La répétition des mêmes mots a beaucoup de grâce en poésie, quand elle sert à
ui les domine, et que Virgile a si bien exprimée par la répétition du mot Italiam : Cum procul obscuros colles humilemque
ervate domum, servate nepolem. V. Remarque. — Au lieu d’ajouter des mots , l’élégance consiste quelquefois à en retrancher.
x57. » 47. Les jeunes élèves négligent trop souvent le sens des mots et la liaison des idées, pour s’attacher uniqueme
nstruction purement arbitraire où l’on voit des adverbes éloignés des mots qu’ils modifient, des prépositions séparées de le
r un grand intervalle ; il en résulte une grande incohérence dans les mots et dans les idées, et une confusion telle, que l’
49. M. Dubois, Nouveau Cours. 50. L'adjectif proprement dit est un mot qui s’ajoute au nom pour en déterminer la signifi
rait l’omettre sans que l’idée restât vague et incomplète. Tel est le mot juste dans cette phrase : L'homme juste est en pa
if sans lequel l’idée principale est suffisamment exprimée. Ainsi les mots avidis, fallax, sont de pures épithètes dans le v
rofusion. Il suffit, en quelque sorte, qu’une épithète convienne à un mot pour qu’ils l’introduisent dans un vers On en tro
15 (1875) Poétique
crupule qui ne permet pas au lecteur la moindre distraction. Tous les mots y sont choisis, pesés, employés dans leur sens pr
, les bourgades s’appellent κῶμαι et chez les Athéniens δῆμοι : or ce mot κωμῳδοί (comédie) vient, selon eux, non de κωμάζε
feraient moins d’effet qu’un simple crayon qui donne la figure. En un mot , la tragédie imite des gens qui agissent : elle e
n, comme il a été dit ci-devant, l’interprétation des pensées par les mots . Elle a le même effet, soit en vers, soit en pros
plus elle sera belle, pourvu qu’on puisse en saisir l’ensemble. En un mot , elle aura l’étendue qui lui sera nécessaire pour
üs qui meurt et Lyncée qui est sauvé. La reconnaissance est, comme le mot l’indique, un passage de l’ignorance à la connais
t : car c’est la croyance des hommes que les dieux voient tout. En un mot , dans les fables tragiques, il ne doit y avoir ri
la poésie. Chapitre XX. Des éléments grammaticaux du langage. Des mots , de leurs parties composantes, de leurs espèces.
s parties composantes, de leurs espèces. Dans ce qui concerne les mots , on distingue l’élément, la syllabe, la conjoncti
ment est un son indivisible, qui peut entrer dans la composition d’un mot . Car tout son indivisible n’est pas un élément :
sur cette partie sont encore de l’art métrique. La conjonction est un mot non significatif qui ne donne ni n’ôte à un mot l
La conjonction est un mot non significatif qui ne donne ni n’ôte à un mot la signification qu’il a, et qui peut être compos
être au commencement, comme μέυ, ἤτοι, δή. Ou, si l’on veut, c’est un mot non significatif, qui de plusieurs mots significa
δή. Ou, si l’on veut, c’est un mot non significatif, qui de plusieurs mots significatifs ne fait qu’un sens15. L’article est
e plusieurs mots significatifs ne fait qu’un sens15. L’article est un mot non significatif, qui marque le commencement ou l
s, comme τὸ φήμι, le dire, τὸ περί, les environs, etc. ; ou encore un mot non significatif qui peut être composé de plusieu
de plusieurs sons, qui n’ôte ni ne change rien à la signification des mots significatifs, et qui se place tantôt aux extrémi
t qui se place tantôt aux extrémités, tantôt au milieu. Le nom est un mot significatif, qui ne marque point les temps, et d
particulier : dans Θεόδωρον, δῶρον ne signifie rien. Le verbe est un mot significatif qui marque les temps, et dont les pa
, comme la définition de l’homme, ou qu’il lie entre eux une suite de mots , comme l’Iliade. Chapitre XXI. Des formes du
catifs, comme γῆ, terre ; et des noms doubles, qui sont composés d’un mot significatif et d’un autre mot qui ne l’est point
s noms doubles, qui sont composés d’un mot significatif et d’un autre mot qui ne l’est point, ou de deux mots tous deux sig
’un mot significatif et d’un autre mot qui ne l’est point, ou de deux mots tous deux significatifs. Il peut y en avoir de tr
ou raccourci, ou enfin changé de quelque manière. J’appelle propre le mot dont tout le monde se sert dans un pays, et étran
anger celui qui appartient à la langue d’un autre pays. Ainsi le même mot peut être propre et étranger selon les pays : σίγ
est propre chez les Cypriens, étranger chez nous. La métaphore est un mot transporté de sa signification propre à une autre
au lieu du quatrième le second. Quelquefois même on met simplement le mot analogue au lieu du mot propre. Ainsi, la coupe é
second. Quelquefois même on met simplement le mot analogue au lieu du mot propre. Ainsi, la coupe étant à Bacchus comme le
mpédocle, le coucher de la vie . Il y a des cas où il n’y a point de mot analogue, et toutefois celui qu’on emploie n’est
eut encore user autrement de cette sorte de métaphore, en joignant au mot figuré une épithète qui lui ôte une partie de ce
que le bouclier est, non la coupe de Mars, mais la coupe sans vin. Le mot forge est celui que le poète fabrique de sa propr
ἐρνύτας pour κέρατα (cornes) et ἀρητῆρα pour ἰερέα (grand-prêtre). Le mot allongé est celui où l’on met une voyelle longue
te une syllabe, comme πόλεως pour πόληος, Πηλείδου pour Πηληϊάδεω. Le mot raccourci est celui auquel on ôte quelque chose,
le suivant : μία γένεται ἀμφοτέρων ὄψ (tous deux ont même visage). Le mot est changé quand on en conserve une partie et qu’
laire et être au-dessus du langage vulgaire. Elle sera claire, si les mots sont pris dans leur sens propre ; mais alors elle
sera relevée, et au-dessus du langage vulgaire, si l’on y emploie des mots extraordinaires, je veux dire, des mots étrangers
lgaire, si l’on y emploie des mots extraordinaires, je veux dire, des mots étrangers, des métaphores, des mots allongés, en
xtraordinaires, je veux dire, des mots étrangers, des métaphores, des mots allongés, en somme, tout ce qui n’est point du la
t du langage ordinaire. Mais, si le discours n’est composé que de ces mots , ce sera une énigme ou un barbarisme continu. Ce
: ce qui peut se faire par la métaphore, et non par l’arrangement des mots , comme : J’ai vu un homme qui, avec du feu, colla
homme, et autres exemples semblables. Le barbarisme est l’emploi d’un mot étranger. C’est pourquoi l’on en use sobrement. L
ique sera donc au-dessus du langage ordinaire par les métaphores, les mots étrangers, les épithètes d’ornement, et par les a
autres espèces que nous avons indiquées ; et elle sera claire par les mots propres. Un moyen qui ne contribue pas peu à rele
elever l’élocution, sans la rendre moins claire, c’est d’allonger les mots , de les raccourcir, d’y changer des lettres, des
es raccourcir, d’y changer des lettres, des syllabes. Comme alors les mots n’ont plus leur forme usitée, ils paraissent extr
sent extraordinaires ; et cependant, comme ce sont toujours les mêmes mots , ils conservent leur clarté. On a donc tort de fa
rnes ici comme partout. Qui hérisserait un discours de métaphores, de mots étrangers, sans choix et sans mesure, et pour êtr
pée, combien ces locutions font d’effet. Qu’on mette dans un vers les mots propres à la place des métaphores, des mots étran
on mette dans un vers les mots propres à la place des métaphores, des mots étrangers, et des autres, on sentira combien ce q
u la même idée dans un vers ïambique : celui-ci n’a changé qu’un seul mot  : il a remplacé le mot propre par un mot étranger
vers ïambique : celui-ci n’a changé qu’un seul mot : il a remplacé le mot propre par un mot étranger : le premier a fait un
lui-ci n’a changé qu’un seul mot : il a remplacé le mot propre par un mot étranger : le premier a fait un vers médiocre, u
talent de savoir mettre en œuvre les locutions dont nous parlons, les mots doubles, les mots étrangers, etc. ; mais c’en est
ettre en œuvre les locutions dont nous parlons, les mots doubles, les mots étrangers, etc. ; mais c’en est un plus grand enc
uction du génie, le coup d’œil d’un esprit qui voit les rapports. Les mots doubles conviennent spécialement au dithyrambe, l
apports. Les mots doubles conviennent spécialement au dithyrambe, les mots étrangers à l’épopée, les métaphores aux poèmes ï
une et entière ; qui ait un commencement, un milieu, une fin ; en un mot , qui soit un tout complet, comme l’est un animal,
i n’en est-il point qui soutienne mieux que lui les métaphores et les mots étrangers. Car la narration épique est de toutes
mitateurs que de loin en loin, et pour des instants. Homère, après un mot de préparation, fait aussitôt parler soit un homm
être, ou tels qu’ils devraient être. Cette imitation se fait par les mots , ou propres, ou étrangers, ou métaphoriques, ou c
rand mal pour l’éviter. On justifie la diction en disant que c’est un mot étranger. On blâme Homère d’avoir dit que la pest
oir dit que la peste attaqua d’abord les mulets : on dira que le même mot signifie sentinelles. Il a dit, par un mot ignobl
lets : on dira que le même mot signifie sentinelles. Il a dit, par un mot ignoble, que Dolon était mal fait : ce mot est no
tinelles. Il a dit, par un mot ignoble, que Dolon était mal fait : ce mot est noble, quand il se prend pour laid de visage 
sens des Crétois. Il fait boire aux ambassadeurs du vin pur : le même mot signifie promptement. Un autre endroit sera justi
point de vin : ce qui rentre dans la classe des métaphores. Quand un mot semble employé à contresens, il faut examiner en
t, le javelot resta à la lame d’or , pour dire qu’il s’y arrêta : ce mot peut avoir plusieurs sens dans cet endroit, mais
e nommait Icadius, c’est l’erreur qui a occasionné la critique. En un mot , lorsqu’on voudra justifier un poète qui aura emp
ar l’impression de la langue, du palais, des dents, des lèvres, en un mot des organes de la parole, qui pressent le son ou
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
trouver, et se trouve bien souvent dans une expression, dans un seul mot . Quoi de plus simple que ces paroles de l’Écritur
disparu, anéanti : il n’est plus. Mais cette idée est rendue par les mots les plus simples. Ce dernier vers est par conséqu
rût. Voilà, dit Voltaire 1, voilà ce trait du plus grand sublime, ce mot auquel il n’en est aucun de comparable dans toute
ù il peut mériter le titre d’homme vraiment éloquent. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez le mot Autriche, ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes
à la fin de ce Volume. b. Voyez le mot Autriche, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez le mot Angleterre, ibid. d. V
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez le mot Angleterre, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. V
Voyez ce mot, ibid. c. Voyez le mot Angleterre, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez le mot Polymnestor, dans les no
Voyez le mot Angleterre, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez le mot Polymnestor, dans les notes, à la fin de ce Volum
mot Polymnestor, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. e. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ibid. d. Voyez ce mot, ibid. e. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez le mot Angleterre, dans les notes, à la fin de ce Volume
e mot Angleterre, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez le mot Athalie, ibid. a. Voye
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez le mot Athalie, ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes,
b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez le mot Athalie, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez le mot Thomas, dans les notes, à la fin de ce Volume. a
ez le mot Thomas, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 1. Man.
de Corneille, avec les Commentaires de Voltaire, tom. I. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid.
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid.
17 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
fication française. § I. Du vers. Un vers est un assemblage de mots arrangés d’après certaines règles, et soumis à un
x syllabes. Ainsi, les voyelles se réunissent en diphtongues dans les mots suivants : fiacre, viande, premier, lumière, ciel
i, etc. Les voyelles sont séparées et forment double syllabe dans les mots mari-age, di-amant, confi-ant, pri-ère, défi-er,
il est nécessaire de connaître exactement la quantité syllabique des mots , qui est invariablement fixée par l’usage. Cette
rons un tombeau   1 Beau. Victor Hugo. § IV. De la césure. Le mot césure signifie coupure. La césure est un repos p
pte et l’exemple : Que toujours, dans vos vers | le sens coupant les mots Suspende l’hémistiche, | en marque le repos. Dan
r quoi s  ; em blè me, incr oya ble 28. Il suit de là que chaque mot a une syllabe accentuée ou longue, et que toutes
brèves. Les monosyllabes, quand ils se lient par la prononciation au mot suivant et s’appuient sur lui, n’ont pas d’accent
ontre de deux voyelles, dont l’une finit un motet l’autre commence le mot suivant. Exemple. Il y est, tu arrives, et il y v
y a, — à tort et à travers, — suer sang et eau, etc. Ces alliances de mots , consacrées par l’usage, se tolèrent surtout dans
joie ne règne pas dans le cœur du méchant. Il résulte de là que les mots terminés par un e muet précédé d’une voyelle et s
’à la fin du vers, où la syllabe muette ne compte pas ; tels sont les mots joies, journées, lient, payent, etc. On en except
sont les mots joies, journées, lient, payent, etc. On en excepte les mots aient, soient, et les terminaisons en aient, des
frappaient, mouraient ensemble. Voltaire. Dans le corps de certains mots , l’e muet est nul et ne compte pas ; ex. : je pri
e doit avant tout satisfaire l’oreille ; on peut donc faire rimer les mots qui ont le même son sans avoir les mêmes lettres.
mille ; altier avec fier ; aimer avec mer ; couronne avec trône. Deux mots semblables ne peuvent rimer que s’ils ont un sens
Ex. : pas négation, avec pas substantif ; une livre avec un livre. Un mot ne peut rimer avec son composé, à moins que l’usa
r une consonne, ne riment pas : foi et exploit ; songea et orgeat. Un mot qui finit par s ne rime pas avec un mot terminé p
xploit ; songea et orgeat. Un mot qui finit par s ne rime pas avec un mot terminé par t : trépas, état. Un mot sans s final
finit par s ne rime pas avec un mot terminé par t : trépas, état. Un mot sans s final ne rime pas avec un mot terminé par
terminé par t : trépas, état. Un mot sans s final ne rime pas avec un mot terminé par s, z ou x, comme moins et foin ; vers
, z ou x, comme moins et foin ; vers et couvert ; assez et passé. Les mots terminés par t, d, c, ne riment bien qu’avec des
z et passé. Les mots terminés par t, d, c, ne riment bien qu’avec des mots terminés par une de ces lettres ; ainsi, les rime
sang, puissant ; long, salon ; mais on peut faire rimer ensemble les mots suivants : flanc, franc, banc, rang, sang. Certai
ensemble les mots suivants : flanc, franc, banc, rang, sang. Certains mots , qui ne riment pas au singulier, riment bien au p
ces poétiques peuvent consister : 1° dans l’orthographe ; 2° dans les mots  ; 3° dans les tournures. 1° Dans l’orthographe. O
ne et Athènes, Charle et Charles, Londre et Londres, etc. 2° Dans les mots . On peut mettre où pour à qui, auquel, vers leque
mais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? Racine. Il y a certains mots poétiques qui vont mieux aux vers qu’à la prose.
u’elle attend, tout le charme s’évanouit. Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours o
dans l’art d’entrelacer les vers libres. § XIV. Des stances. Le mot stance veut dire repos. La stance est un nombre d
18 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
eau degré de perfection. C’est pour cette raison que les pensées, les mots , les tours, les figures ont, dans la poésie, un d
qu’une beauté acquise, il y ait dans ses œuvres un certain nombre de mots qui frappent et qui piquent l’attention de l’audi
richesse, la hardiesse, la force ou la nouveauté. Par conséquent, les mots ignobles et bas doivent être rejetés, à moins que
ffectées à la poésie ? Il y a, dans notre langue, un grand nombre de mots plus particulièrement affectés à la poésie. Tels
même langue : l’un qui se nomme prose, et l’autre vers. La prose, du mot latin prosa, dérivé de prorsa ou prorsus, direct,
quand son expression a une élévation, une force, un agrément dans les mots et les tours, qu’on ne trouve point dans le même
urs, qu’on ne trouve point dans le même genre traité en prose ; en un mot , quand il montre le langage ennobli, enrichi, par
stingue-t-il de la prose ? Le vers, en général, est un assemblage de mots mesurés et cadencés selon des règles déterminées.
ui finissent par des rimes, c’est-à-dire par un même son à la fin des mots . Nous avons dit précédemment que notre vers est s
a lieu que pour l’e muet. L’e muet peut se trouver dans le corps d’un mot , ou à la fin, suivi ou non de s ou de nt. 52. Que
t la règle de l’élision lorsque l‘e muet est placé dans le corps d’un mot  ? L’e muet placé dans le corps d’un mot, et préc
est placé dans le corps d’un mot ? L’e muet placé dans le corps d’un mot , et précédé d’une voyelle, ne compte pas dans la
vie ! 53. Comment s’élide l’e muet quand il se trouve à la fin d’un mot  ? L’e muet placé à la fin d’un mot peut se trouv
quand il se trouve à la fin d’un mot ? L’e muet placé à la fin d’un mot peut se trouver dans trois circonstances différen
qu’au moyen de l’élision, et comme l’élision est impossible dans les mots où l’e muet final est suivi de s ou de nt, ces mo
possible dans les mots où l’e muet final est suivi de s ou de nt, ces mots ne peuvent être placés qu’à la fin du vers. Nous
est la règle de l’élision quand l’e muet se trouve seul à la fin d’un mot  ? L’e muet placé seul à la fin d’un mot s’élide
se trouve seul à la fin d’un mot ? L’e muet placé seul à la fin d’un mot s’élide à la fin du vers, et devant une voyelle o
la fin d’un vers. Ainsi, dans ce vers de Boileau, l’e muet du dernier mot ne compte pas : N’offrez rien au lecteur que ce
z rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. 2° Placé à la fin d’un mot , l’e muet s’élide dans le corps du vers lorsqu’il
mot, l’e muet s’élide dans le corps du vers lorsqu’il est suivi d’un mot commençant par une voyelle ou un h non aspiré. E
par une voyelle ou un h non aspiré. Elle flotte, elle hésite, en un mot elle est femme. Nul ne peut être heureux s’il v
ait aspiré, il n’y aurait pas d’élision. Il en est de même lorsque le mot suivant commence par une consonne : On peut être
ps en temps pétillent. 56. Que faire lorsque l’e muet, à la fin d’un mot , est précédé d’une voyelle et suivi ou non de s o
ot, est précédé d’une voyelle et suivi ou non de s ou de nt ? 1° Les mots qui ont une voyelle avant l’e muet final, comme j
s’employer dans le corps d’un vers qu’autant qu’ils sont suivis d’un mot qui commence par une voyelle, avec laquelle l’e m
toujours captif. La vie est un fardeau pour l’homme désœuvré. Ces mots s’emploient bien à la fin d’un vers, parce qu’alo
uet s’élide : Ciel ! à qui voulez-vous désormais que je fie. 2° Les mots dans lesquels l’e muet est précédé d’une voyelle
’indicatif des verbes en enir, il tient, il vient, etc. Ces sortes de mots peuvent entrer dans le corps d’un vers : Faites-
ns le vers, de deux voyelles dont l’une, autre que l’e muet, finit un mot , et dont l’autre commence le mot suivant. Il y a
l’une, autre que l’e muet, finit un mot, et dont l’autre commence le mot suivant. Il y a encore hiatus, lorsque le second
utre commence le mot suivant. Il y a encore hiatus, lorsque le second mot commence par un h non aspiré. Ainsi, on ne peut f
par un h non aspiré. Ainsi, on ne peut faire entrer dans un vers les mots suivants : loi évangélique, Dieu immuable, vérité
tion et, bien qu’elle finisse par une consonne, fait hiatus devant un mot qui commence par une voyelle ou un h non aspiré,
e t ne se faisant pas sentir dans la prononciation, c’est comme si le mot s’écrivait par un é fermé. En vers, et ferait don
ot s’écrivait par un é fermé. En vers, et ferait donc hiatus dans ces mots  : Soyez vertueux et honnête, ainsi que dans ces v
cependant quelques exceptions. Ainsi l’hiatus est permis : 1° Pour le mot oui répété ou placé après une interjection : Ou
uatrième. Exemple : Que toujours dans vos vers — le sens coupant les mots , Suspende l’hémistiche, — en marque le repos. P
qui parlent contre vous. Mais l’hémistiche ne doit jamais couper des mots que le sens rend inséparables. Par conséquent, le
osé au repos final, est le rejet au vers suivant d’un ou de plusieurs mots , rejet qui fait que le sens commencé dans un vers
quels lieux Je puis la retrouver. Énée à la déesse Répond ce peu de mots  : La jeune chasseresse… La Harpe s’est élevé trè
… Boucingot n’en a pas de pareilles. 3° Lorsque le sens finit par un mot placé entre une virgule et un point et virgule ou
dessert ; et soudain, la nappe étant levée… 4° Lorsqu’on ajoute aux mots qui forment enjambement un développement qui comp
Plus la ressemblance est grande, plus la rime est parfaite : ainsi le mot plaideur qui forme une rime suffisante avec pêche
ce avec espace, source avec force, quoique la dernière syllabe de ces mots soit la même ; mais source irait bien avec course
que l’orthographe ne soit pas différente : 2° Lorsqu’on fait rimer un mot terminé par s avec celui qui finit par r, t, ou u
me son ; 4° Quand la rime se borne à une seule lettre ; 5° Lorsque le mot simple rime avec son composé ; 6° Lorsqu’un mot r
ettre ; 5° Lorsque le mot simple rime avec son composé ; 6° Lorsqu’un mot rime avec lui-même ; 7° Enfin lorsqu’il y a fauss
ueuse, lorsqu’elle a lieu entre un singulier et un pluriel ; 2° qu’un mot terminé par un s ne peut rimer avec celui qui fin
ns les cieux         Son front audacieux. D’après cette règle, deux mots qui seraient au singulier, mais dont l’un serait
ec voix, bois ou exploit non plus que genou avec courroux, etc. 2° Un mot terminé par s ne rime point avec celui qui finit
c état, recours avec jour, détour avec secours. Il en est de même des mots qui ne sont pas terminés par la même consonne, ou
par un trou fort étroit (étrait). La colère est superbe et veut des mots altiers ; L’abattement s’explique en des termes m
propriétés qui ne riment pas avec prés, rimera avec enchantés. 76. Le mot simple peut-il rimer avec son composé e avec lui-
6. Le mot simple peut-il rimer avec son composé e avec lui-même ? Le mot simple ne doit pas rimer avec le composé, comme h
mer avec printemps, garder avec regarder, lustre avec illustre. Si le mot simple ne peut rimer avec son composé, il est bie
imer avec lui-même. Mais lorsque, semblables pour l’orthographe, deux mots sont entièrement différents pour le sens, ils peu
ersion ? L’inversion ou transposition consiste à ne pas exprimer les mots dans l’ordre direct ou grammatical. L’inversion e
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
contenus, sans doute, mais confusément avec tous les autres, dans le mot qui l’exprime, et de les mettre en lumière par un
e uniquement d’une délicatesse outrée, d’une horreur déplacée pour le mot propre, quand elle n’a en vue que la pompe et le
point de vue, d’en signaler certains éléments, de remplacer enfin le mot lui-même par une définition ou une description ut
deux vérités courent risque de passer inaperçues. Mais qu’au lieu du mot Dieu, Bossuet dise avec sa parole magnifique : « 
de grandes et de terribles leçons. » Que Racine désigne Dieu par ces mots  : Celui qui met un frein à la fureur des flots,
Sans doute, vous vous rappelez bien des périphrases pour rendre ces mots  : il fait nuit ; comparez-les ensemble, et, si el
des idées et le ton de l’ouvrage, point de périphrase ; je préfère le mot propre, toutes les fois du moins que les bienséan
bien ! je parie la présenter si adroitement que vous en devinerez le mot , sans que je le prononce. Par exemple, devinez ce
-être pas deviné. — Vous vous moquez ; mais sans cette périphrase, le mot si caractéristique du bon roi ne pouvait entrer d
Racine, Celui qui met un frein à la fureur des flots, substitué au mot unique Dieu. Subdivision inutile, à mon avis. J’e
umulation de périphrases, une énumération des idées contenues dans le mot Achille, et les deux vers qui terminent la second
rhétorique la plus éloquente est la répétition. » Répétition. — Le mot définit la chose : Eurydice, c’est toi qu’appela
umérer toutes les variétés indiquées par les rhéteurs. Mais disons un mot à ce propos des répétitions qui échappent involon
nvolontairement. En général, il faut s’en garder. Dès que reparaît un mot qui s’est présenté peu auparavant, ce retour mono
ion. « Quand, dans un discours, dit avec raison Pascal, on trouve des mots répétés, et qu’essayant de les corriger, on les t
roit : car il n’y a point de règle générale. » Au lieu de répéter le mot , souvent on répète l’idée, en accumulant soit des
ante ou descendante. J’ai déjà traité de la gradation ; celle que les mots représentent si bien s’appelle climax, du mot gre
dation ; celle que les mots représentent si bien s’appelle climax, du mot grec qui veut dire, échelle, degrés. M. Géruzez a
nons de citer, peut souvent paraître un pléonasme, même en prenant le mot dans sa pire acception. Cette critique cependant
onasme, dans le langage ordinaire, consiste à ajouter à la phrase des mots qui lui sont ou qui lui semblent inutiles. Mais d
it employer, pour les exprimer, deux termes différents, selon que les mots superflus le sont réellement ou seulement en appa
le appellera périssologie, battologie, tautologie, les adjonctions de mots qui n’ajoutent rien à l’idée, et réservera le nom
a maison, il y a réellement périssologie. Mais j’appelle pléonasme le mot d’Orgon : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres
éclater sans pompe une élégante idylle. Quant à l’emploi de certains mots redondants en apparence, mais qui ajoutent réelle
ur donner plus de rapidité au discours, elle supprime un ou plusieurs mots et quelquefois même une idée. Je trouve, en effet
je vais partager mes deniers aux prisonniers. » En fait d’ellipse de mot , tout le monde se rappelle le fameux vers de Raci
mais. » Ne sous-entendez jamais dans le second membre de la phrase un mot qui n’a pas été littéralement exprimé dans le pre
bsence de compagnon, construction où l’auteur laisse désirer certains mots qui régulièrement devraient accompagner les autre
je puis. Le premier hémistiche est complet, mais, dans le second, le mot où manque de son compagnon, là ; « sans songer où
merais mieux appeler anacoluthes ces phrases où l’absence de certains mots change la construction sans la blesser, sert à va
c. 112. Hisce oculis egomet vidi, disait Térence, employant quatre mots , où César n’en mettait qu’un. « Et cela est fondé
, pour ne laisser aucun sujet de douter que cela ne soit ainsi. En un mot , il suffit que l’une des phrases die plus que l’a
20 (1852) Précis de rhétorique
n que l’élève puisse saisir presque toujours dans celle-là le premier mot de celle-ci. J’ai aussi retranché toutes les expr
nes personnes l’ennui de retrancher elles-mêmes de leurs réponses les mots inutiles à la clarté. Guyet. Lyon, Janvier 1852.
et éloquence1. 1. La Rhétorique est l’art de bien dire. 2. Par le mot dire, on entend parler et écrire. 3. Par le mot b
bien dire. 2. Par le mot dire, on entend parler et écrire. 3. Par le mot bien, on entend tout ce qui est moral, instructif
stionnaire. 1. Qu’est-ce que la Rhétorique ? — 2. Qu’entend-on par le mot dire ? — 3. Qu’entend-on par le mot bien ? — 4. P
orique ? — 2. Qu’entend-on par le mot dire ? — 3. Qu’entend-on par le mot bien ? — 4. Pourquoi la Rhétorique est-elle appel
consiste l’art de la composition ? 2. Voilà bien des choses en peu de mots  ! Distinguez chacune par son terme classique. — 3
us venez de citer ? — 4. En quoi consiste l’invention ? — 5. Dites un mot de plus de ce que vous nommez le sujet. — 6. Que
observe avec exactitude les mœurs de temps, de lieux et d’âge ; en un mot , si ou copie constamment et fidèlement la nature
e à votre plumage, Vous êtes le phénix des oiseaux de ces bois. À ces mots le corbeau ne se sent pas de joie,     Et pour mo
deux derniers vers préparent le dénouement, qui consiste en ces seuls mots  : Le renard s’en saisit… 13. Les vers qui vienn
artie de la composition qui s’occupe du choix et de l’arrangement des mots . Ainsi considérée, elle embrasse le travail de l’
, et par la concision, on rend cette idée par un très petit nombre de mots , qui font entendre plus qu’on ne dit. Questionnai
. 3. On est encore obscur quand on emploie des termes impropres, des mots vieillis, quand on porte trop loin la concision,
ivaudage, du nom de Marivaux, qui l’a créé, un style fatigant par ses mots recherchés. Questionnaire. 1. Les qualités consti
rive à la pureté du style. 3. La phrase est l’assemblage régulier des mots par lesquels on exprime sa pensée. 4. La phrase e
ureux, car il n’y a pas de synonymes parfaits. L’on doit se servir du mot qui, par son sens précis, se rapproche le plus de
ù finit la correction. 16. On fait un barbarisme, quand on se sert de mots forgés, qui n’ont pas une acception reconnue, ou
gisme, lorsqu’on se sert de termes nouveaux, ou lorsqu’on détourne un mot de sa signification ordinaire. Enfin, il y a solé
tes-nous en quelle occasion on est puriste. — 16. Dites-nous aussi un mot du barbarisme, du néologisme et du solécisme.
re. Figures. 2. Les figures sont des tours particuliers donnés aux mots et aux pensées. Elles sont très fréquentes dans l
entiment et des mouvements naturels. 3. Les figures existent dans les mots et dans les pensées. Dans le premier cas, le mot
s existent dans les mots et dans les pensées. Dans le premier cas, le mot seul forme la figure ; dans le second, la figure
second, la figure est indépendante de l’expression. 4. Les figures de mots sont aussi de deux sortes. Elles sont purement gr
t aussi de deux sortes. Elles sont purement grammaticales, lorsque le mot conserve son acception propre, et elles prennent
ve son acception propre, et elles prennent le nom de tropes, quand le mot est pris dans une acception détournée, au figuré.
ion, la disjonction, l’apposition et l’onomatopée. 6. L’ellipse, d’un mot grec qui signifie omission, est une figure par la
fie omission, est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots dans une phrase, pour augmenter la précision sans
e à la clarté. Ex. : Dieu est bon, l’homme méchant. Il y a ellipse du mot est entre l’homme et méchant. 7. L’ellipse donne
onasme (plein d’abondance) est une figure qui consiste à se servir de mots inutiles pour le sens, mais qui peuvent donner à
préhension, synthèse, est une figure par laquelle on fait accorder un mot avec celui auquel il correspond dans la pensée, e
trois espèces de syllepse : 1° Syllepse du genre ; c’est celle où les mots correspondants ne sont pas du même genre. Ex. : N
mbée en de barbares mains. 2° Syllepse du nombre ; c’est celle où les mots ne sont pas en rapport de nombre. Ex. : Entre le
x, vous fûtes pauvre. 3° Syllepse de la personne ; c’est celle où les mots correspondants ne sont pas à la même personne. Ex
hyperbate est une figure par laquelle on renverse l’ordre naturel des mots . Ex. : Dieu peut bien des méchants arrêter les co
et copie. 14. La répétition est une figure par laquelle on répète les mots ou les tours de phrase, pour rendre une idée plus
Qu’est-ce que les figures ? — 3. Les figures existent-elles dans les mots ou dans les pensées ?— 4. N’y a-t-il pas aussi de
dans les pensées ?— 4. N’y a-t-il pas aussi deux sortes de figures de mots  ?— 5. Combien y a-t-il de figures grammaticales ?
sition ? — 17. L’onomatopée ? (11e Leçon) — II. Tropes11. 1. Le mot trope signifie tournure ; le trope, en effet, tou
1. Le mot trope signifie tournure ; le trope, en effet, tourne un mot , change son sens naturel pour l’appliquer à une i
lage. 3. La métaphore est une figure qui change la signification d’un mot , à la suite d’une comparaison qui se fait dans l’
e sens de mes paroles. 4. La métaphore réunit deux idées dans un même mot , et ces idées sont rendues plus frappantes par la
une idée vague. Si je dis : Éléonore est courageuse, je conserve aux mots leur sens propre, je ne sors point de l’ordre mor
métaphore, pour être bonne, doit toujours être plus expressive que le mot propre. Et c’est une règle applicable à tous les
nté. [Racine.] 7. La métonymie est un trope qui consiste à mettre un mot à la place d’un autre. Métonymie signifie en effe
doche est un trope qui fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre.
nt cent estomacs pour cent hommes. Questionnaire. 1°. Que signifie le mot trope ? — 2. Combien y a-t-il de tropes ? Nommez-
12. 1. La catachrèse est un trope qui consiste en un assemblage de mots qui semblent disparates, et qui sont cependant le
se faire entendre clairement. Lorsqu’on l’emploie, on fait abus d’un mot , on étend son sens, ou l’on imite l’objet auquel
ait abus d’un mot, on étend son sens, ou l’on imite l’objet auquel ce mot est emprunté. Ex. : Aller à cheval sur un bâton ;
n’est que l’imitation d’un autre objet. 3. Prenons pour exemples les mots un ruisseau de sang, un bras de rivière. Sont-ce
ans les deux cas de l’ordre physique, on voit clairement que dans les mots ruisseau de sang il y a comparaison énergique ent
ir d’un terme aimable ou poli. Au lieu de congédier un pauvre par les mots durs : Allez-vous-en, je n’ai rien à vous donner,
usieurs paroles ce qu’on pourrait dire en moins et souvent en un seul mot . Ex. : la reine des nuits pour la lune. 2. La pér
3. L’allusion est une sorte d’allégorie qui, dans une phrase, dans un mot , fait entendre le rapprochement qui peut exister
n éloge. 6. L’hypallage est une figure qui paraît attribuera certains mots d’une phrase une signification qui appartient à d
ertains mots d’une phrase une signification qui appartient à d’autres mots de cette même phrase. Ex. : enfoncer son chapeau
es noms sont tirés du grec : Figures grammaticales. L’Ellipse ôte les mots sans nuire à la clarté, Et sème en vos écrits grâ
ole. Élocution. La Catachrèse imite, étend ou fait abus, Par elle les mots sont détournés de leurs buts. L’Allégorie habite
elle entend Cicéron. La Métalepse parle à demi, mais découvre Par un mot le secret d’aller de Rome à Douvre. L’Hyperbole e
euse Embellit la pensée ou la rend moins hideuse. L’Hypallage aide un mot à voler son voisin, Le rhéteur le permet si l’on
rhéteur éloquent. L’Epiphonème fait le sage moraliste, Et de tous ces mots grecs termine enfin la liste. Questionnaire. 1. Q
om de contraste. 14. L’antithèse peut exister dans les pensées et les mots tout à la fois, ou seulement dans les pensées, ou
mots tout à la fois, ou seulement dans les pensées, ou bien dans les mots . Dans le premier cas, les deux oppositions peuven
ément ; dans le second, l’antithèse subsiste malgré le changement des mots  ; dans le troisième, la figure disparaît si les t
xclusivement à l’éloquence et à la poésie. Questionnaire. 1. Dites un mot des figures oratoires. — 2. Combien compte-t-on d
nir de tropes et de périphrases, et rechercher, pour le produire, les mots les plus forts, quelque simples qu’ils soient d’a
es grandes images, les grandes passions, les grands sentiments, en un mot tout ce qui est grand et au-dessus des actions or
concise qui les rend ; et la profondeur consiste à exprimer en peu de mots un sens très étendu. 12. Pour résumer : Le sub
2° l’Euphonie, 3° la Variété, 4° les Inversions, 5° les Alliances de mots , 6° le Choix des épithètes, 7° les Images, 8° les
canique, qui résulte d’un bon choix et d’une disposition heureuse des mots , et l’harmonie imitative, qui lie l’arrangement d
heureuse des mots, et l’harmonie imitative, qui lie l’arrangement des mots avec le sens des phrases. 4. Tantôt l’harmonie im
avec le sens des phrases. 4. Tantôt l’harmonie imitative choisit des mots qui imitent le bruit de la chose qu’on dépeint, c
’oreille, en évitant la répétition des mêmes sons, et en rejetant les mots durs et désagréables à entendre. 6. La variété co
la phrase, et les plus éloignés à la fin. 8. On fait une alliance de mots quand on joint étroitement deux expressions oppos
roit, avoir les choses sous les yeux. Quelquefois l’image est dans un mot , mais le plus souvent elle est dans une descripti
sition oratoire, que la pensée couvre, et qui ne se trahit que par un mot jeté comme au hasard et difficile à remarquer. Qu
7. À quoi servent les inversions ? — 8. Quand fait-on une alliance de mots  ? — 9. En quoi consiste le choix des épithètes ?
arlez-nous de la pensée fine et de la pensée délicate. — 14. Dites un mot de la pensée naïve et de la pensée badine. — 15.
grâces de l’élocution, et l’on a grand soin surtout de supprimer les mots or et donc, qui annoncent trop le raisonnement. 1
c’est être sec dans la pensée. 10. Les quolibets, pointes et jeux de mots défigurent le style. Exceptons le cas où le natur
style concis est celui qui fait entendre beaucoup de choses en peu de mots . Le style abondant est celui qui entre dans quelq
nnaire. 1. Quels sont les genres principaux de style ? — 2. Disons un mot de chacun de ces styles. Le style concis ? Le sty
ient, en règle générale, de toujours marquer par un accent tonique le mot de la phrase qui fait mieux ressortir la pensée.
enre et la différence, et dans la forme la clarté et la précision des mots . § II. — Portraits et Caractères. 8. Il y a
le à tirer du sujet, et qu’il convient toujours d’expliquer en peu de mots . 13. Si le conteur se dispensait de recourir au m
e une narration historique ? Il y a sans doute ici confusion dans les mots . — 4. Quelles qualités exige ce genre de narratio
grâce et de naturel. § VI. — Narration merveilleuse. 6. Par le mot merveilleux on entend en littérature l’interventi
n poème épique ou dramatique ; mais, quand il s’agit de narration, ce mot prend un sens plus restreint, et s’applique seule
naturel, et respire la foi ; il tolère les expressions vieillies, les mots tombés en désuétude, pourvu qu’ils soient intelli
reste à parler de la narration merveilleuse ; qu’entendez-vous par le mot merveilleux ? — 7. Quels sont au fond les devoirs
s choses. 9 Un style toujours noble, dégagé de toute périphrase et de mots parasites, concis plutôt qu’abondant, souvent éne
ontre le mérite du travail. La versification est l’art d’arranger les mots d’une manière mesurée et cadencée, et d’en faire
craint vraiment Dieu ne craint rien autre chose. (G.) En plaçant les mots vraiment Dieu à la fin des deux premiers hémistic
rompant la mesure. (Volt. [Voltaire]) Dans ces vers il y a césure au mot plaît ; le repos est après comment. Quoi qu’en di
re encor le même orgueil. (Rac. [Racine]) La césure qui est après le mot pâle nous arrête sur le sort déplorable de Mardoc
L’e muet final précédé d’une voyelle ne peut entrer dans univers. Les mots Marie-Thérèse, Marie-Louise, Sophie d’Argence, et
du vers lui est défendu ; il devient alors nécessaire de rejeter ces mots à la fin du vers. On ne pourrait pas dire : Tes
eter à la fin. C’est là, à la fin, que sont bien placés ces sortes de mots . Les vers suivants seraient bons : Mon trépas, f
ue les mortels envient. On remarquera dans le premier de ces vers le mot vient, et dans le dernier la syllabe vient dans e
u’une seule des syllabes porte les signes du pluriel (s, x), les deux mots , quoique au singulier, ne forment pas une rime. —
rime pas avec bois, courroux avec goût, trépas avec état, etc. 6. Un mot composé ne rime pas avec son radical : Fait, défa
ait, défait, — dit, contredit, — etc. Ces rimes sont mauvaises. 7. Un mot ne rime avec lui-même que lorsqu’il est pris dans
re aux pénultièmes ran, reu, di. Il n’y aurait donc pas rime dans les mots  : Sour — ce, for — ce, servi — ce, espa — ce, etc
le où la rime joindra à la consonance l’exactitude orthographique des mots . Rime pleine. — C’est celle où non seulement le
xemple, page 121. Rime fausse. — C’est celle qui est formée par deux mots qui n’ont qu’une apparence de conformité dans le
du vers, pour faire excuser son enjambement ; 3° qu’en supprimant les mots  : qui sait mal farder la vérité, il y aurait une
y aurait une belle césure. Il y a, en effet, un sens profond dans le mot soldat. C’est un soldat qui va parler, sans éloqu
sans fard, librement, à une impératrice. Nous nous arrêterions sur ce mot avec intérêt, et nous comprendrions à merveille t
re chien ne prenne. (Rac [Racine].) 2° Dans les interjections, et le mot oui. Ah ! il faut modérer cette conduite austèr
quelquefois supprimer une lettre ou rajouter à volonté. Tels sont les mots je voi, j’aperçoi, encor. Ici il faut se guider s
es vers de Boileau : Que toujours dans vos vers, le sens coupant les mots , Suspende l’hémistiche, eu marque le repos. Boil
. Diraient ; feraient, prudemment, savamment, ment, etc., et tous les mots de même terminaison où le son muet disparaît, fer
21 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
Chapitre III. Troisième espèce de mots . L’adjectif.   17. — L’Adjectif est un mot q
Troisième espèce de mots. L’adjectif.   17. — L’Adjectif est un mot que l’on ajoute au nom pour marquer la qualité d’
une chose, comme bon père, bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau, belle, sont des adjectifs joint
sont des adjectifs joints aux noms père, mère, etc. On connaît qu’un mot est adjectif, quand on peut y joindre le mot pers
e, etc. On connaît qu’un mot est adjectif, quand on peut y joindre le mot personne ou chose : ainsi, habile, agréable, sont
gime de l’adjectif digne, parce qu’il est joint à cet adjectif par le mot de. L’homme est le régime de l’adjectif utile, pa
gime de l’adjectif utile, parce qu’il est joint à cet adjectif par le mot à. Degrés de signification dans les adjectifs
devant l’adjectif, comme : la rose est aussi belle que la tulipe. Le mot que sert à joindre les deux choses que l’on compa
masculin de filial, frugal, naval, etc. 1. La manière d’accorder un mot avec un autre mot, ou de faire régir un mot par u
l, frugal, naval, etc. 1. La manière d’accorder un mot avec un autre mot , ou de faire régir un mot par un autre mot, s’app
La manière d’accorder un mot avec un autre mot, ou de faire régir un mot par un autre mot, s’appelle syntaxe : ainsi, la s
order un mot avec un autre mot, ou de faire régir un mot par un autre mot , s’appelle syntaxe : ainsi, la syntaxe est la man
, s’appelle syntaxe : ainsi, la syntaxe est la manière de joindre les mots ensemble. Il y a deux sortes de syntaxe : la synt
de syntaxe : la syntaxe d’accord, par laquelle on fait accorder deux mots en genre, en nombre, etc. ; la syntaxe de régime,
ots en genre, en nombre, etc. ; la syntaxe de régime, par laquelle un mot régit de ou à devant un autre mot. (Note de Lhomo
syntaxe de régime, par laquelle un mot régit de ou à devant un autre mot . (Note de Lhomond.) 1. On appelle aujourd’hui ad
(Note de Lhomond.) 1. On appelle aujourd’hui adjectifs numéraux les mots un, deux, trois, quatre, etc. ; premier, second,
eux, trois, quatre, etc. ; premier, second, troisième, etc. Quant aux mots une dizaine, une douzaine, la moitié, le tiers, l
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
s oratoire, mais encore dans la poésie et dans les autres arts, en un mot , dans toutes les productions du génie. On sent bi
par les haches, les faisceaux, les licteurs, la robe prétexte, en un mot , par l’appareil extérieur qui l’accompagne, mais
es étrangères ; et l’on vit redoubler sa valeur N’entendez pas par ce mot , une hardiesse vaine, indiscrète, emportée, qui c
vers, est l’imitation que je vais faire connaître. Imitation. Le mot imiter, dans le sens le plus général et le plus é
leur, et la promptitude de l’exécution à la sagesse du conseil. En un mot , tout ce que la jeunesse et la vieillesse ont de
eunes gens autrement qu’on ne parle à des hommes d’un âge mûr ; en un mot , peindre avec vérité les diverses inclinations de
igures hardies, les périodes travaillées avec beaucoup de soin, en un mot , le style pompeux et magnifique. Un beau modèle d
ens, les jeunes en prenant les armes ; enfin pour tout dire en peu de mots , si vous voulez ne vous attendre qu’à vous-mêmes,
serait-ce donc, dit alors Eschine, si vous l’aviez entendu lui-même ? Mot bien digne de louange dans la bouche d’un rival !
lantes, et qui ne disent rien pour l’instruction de l’auditeur. En un mot , l’orateur doit avoir sans cesse présente à l’esp
int de grâce, si elles ne sont ornées par les paroles. 6. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 7.
oyez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 7. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 8.
oyez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 8. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 9.
oyez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 9. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 10.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 10. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 11. Voye
0. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 11. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 12.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 12. Voyez le mot Bavière, dans les notes, à la fin de ce Volume.
le mot Bavière, dans les notes, à la fin de ce Volume. 13. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 14.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 14. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 15. Voye
4. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 15. Voyez ce mot , ibid. 16. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
notes, à la fin de ce Volume. 15. Voyez ce mot, ibid. 16. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 17. Voye
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 17. Voyez ces mots , dans les notes, à la fin du premier Volume. 18.
z ces mots, dans les notes, à la fin du premier Volume. 18. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 19. Orth
à la fin de ce Volume. 19. Orthographié Enguien (NdE). 20. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 21.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 21. Voyez ce mot , ibid. 22. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
, à la fin du premier Volume. 21. Voyez ce mot, ibid. 22. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 23. Voye
2. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 23. Voyez ce mot , ibid. 24. Voyez ce mot, ibid. 25. Voyez ce m
notes, à la fin de ce Volume. 23. Voyez ce mot, ibid. 24. Voyez ce mot , ibid. 25. Voyez ce mot, ibid. 26. Voyez ce m
me. 23. Voyez ce mot, ibid. 24. Voyez ce mot, ibid. 25. Voyez ce mot , ibid. 26. Voyez ce mot, ibid. 27. Rhétor.. L
d. 24. Voyez ce mot, ibid. 25. Voyez ce mot, ibid. 26. Voyez ce mot , ibid. 27. Rhétor.. L. II, c. 12. 28. Ibid.
. Art Poét. 34. De Orat. L. 2. 35. Inst. L. VI, c. 2. 36. Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 37. Voyez
36. Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 37. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 38. Voye
7. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 38. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 39. Voye
8. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 39. Voyez le mot Sempronia, ibid. 40. Voyez le mot Tribuns, ibid
a fin de ce Volume. 39. Voyez le mot Sempronia, ibid. 40. Voyez le mot Tribuns, ibid. 41. De Orat., n° 122. 42. Voyez
40. Voyez le mot Tribuns, ibid. 41. De Orat., n° 122. 42. Voyez ce mot , dans les notes à la fin du premier Volume. 43.
oyez ce mot, dans les notes à la fin du premier Volume. 43. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 44.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 44. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 45. Voye
4. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 45. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 46.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 46. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 47. Voye
6. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 47. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 48. Voye
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 48. Voyez, ce mot dans les notes, à la fin du premier Volume. 49.
yez, ce mot dans les notes, à la fin du premier Volume. 49. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 50. Voye
9. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 50. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 51.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 51. Voyez le mot Juda (royaume de), dans les notes, à la fin de ce
da (royaume de), dans les notes, à la fin de ce Volume. 52. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 53. Voye
2. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 53. Voyez ce mot , ibid. 54. Voyez ce mot, ibid. 55. Voyez ce m
notes, à la fin de ce Volume. 53. Voyez ce mot, ibid. 54. Voyez ce mot , ibid. 55. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
me. 53. Voyez ce mot, ibid. 54. Voyez ce mot, ibid. 55. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 56.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 56. Voyez ce mot , ibid. 57. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
, à la fin du premier Volume. 56. Voyez ce mot, ibid. 57. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 58. Voye
7. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 58. Voyez ce mot , dans tes notes, à la fin de ce Volume. 59. Voye
8. Voyez ce mot, dans tes notes, à la fin de ce Volume. 59. Voyez ce mot , ibid. 60. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
notes, à la fin de ce Volume. 59. Voyez ce mot, ibid. 60. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 61.
hographié Fénélon (NdE). 62. Dialogue sur l’Éloquence. 63. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 64.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 64. Voyez le mot Dauphin, dans les notes, à la fin de ce Volume.
le mot Dauphin, dans les notes, à la fin de ce Volume. 65. Voyez le mot Savoie, ibid. 66. Voyez le mot Bourgogne, dans
à la fin de ce Volume. 65. Voyez le mot Savoie, ibid. 66. Voyez le mot Bourgogne, dans les notes, à la fin de ce Volume.
e mot Bourgogne, dans les notes, à la fin de ce Volume. 67. Voyez ce mot , ibid. 68. Voyez ce mot, ibid. 69. Voyez le m
notes, à la fin de ce Volume. 67. Voyez ce mot, ibid. 68. Voyez ce mot , ibid. 69. Voyez le mot Bretagne, ibid. 70. V
me. 67. Voyez ce mot, ibid. 68. Voyez ce mot, ibid. 69. Voyez le mot Bretagne, ibid. 70. Voyez le mot Berri dans les
Voyez ce mot, ibid. 69. Voyez le mot Bretagne, ibid. 70. Voyez le mot Berri dans les notes, à la fin de ce Volume. 71.
otes, à la fin de ce Volume. 71. De Orat. L. 2, Nº 87. 72. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 73.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 73. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 74. Voye
3. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 74. Voyez ce mot , ibid. 75. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
notes, à la fin de ce Volume. 74. Voyez ce mot, ibid. 75. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 76.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 76. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 77. Voye
6. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 77. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 78. Voye
7. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 78. Voyez ce mot , ibid. 79. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
notes, à la fin de ce Volume. 78. Voyez ce mot, ibid. 79. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 80.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 80. Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 81. Voyez
80. Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. 81. Voyez ce mot , ibid. 82. Voyez ce mot, ibid. 83. Voyez ce m
notes, à la fin de ce Volume. 81. Voyez ce mot, ibid. 82. Voyez ce mot , ibid. 83. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
me. 81. Voyez ce mot, ibid. 82. Voyez ce mot, ibid. 83. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 84. Voye
3. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 84. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 85. Voye
4. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 85. Voyez ce mot , dans les notes la fin du premier Volume. 86. Vo
Voyez ce mot, dans les notes la fin du premier Volume. 86. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 87. Voye
6. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 87. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 88. Voye
7. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 88. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 89. De O
23 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
a vue de l’esprit. « Il y a pour chaque sentiment, dit Condillac, un mot propre à en réveiller l’idée ; tels sont : aimer,
int, Et voilà la guerre allumée. Amour, tu perdis Troie !… Ces trois mots charmants sont gros de figures ; mais malheur au
e, mais elle touche souvent alors à l’emphase et à la déclamation. Un mot maintenant sur quatre figures de cette classe que
ppe presque à son insu. Dans la réticence, au contraire, les premiers mots d’une phrase ont bien été prononcés, mais une réf
la commençant, n’en prévoi pas la fin, et à reculer assez le dernier mot pour que l’attention soit soutenue ou la curiosit
syntaxe et de la construction. La construction est l’arrangement des mots d’une phrase, la syntaxe, l’accord de ces mots en
est l’arrangement des mots d’une phrase, la syntaxe, l’accord de ces mots entre eux, l’un et l’autre déterminés par certain
cédent avant son conséquent ? Telle sera en effet la suite forcée des mots dans les langues où leur succession peut seule fa
riétés de terminaisons la variété des rapports logiques qui lient ces mots entre eux, il a dû le faire en les plaçant dans u
es. Elle rend plus sensibles que toute autre les rapports mutuels des mots , image de la relation des idées que ces mots expr
les rapports mutuels des mots, image de la relation des idées que ces mots expriment. « C’est d’elle seule, dit avec raison
jet de l’action, puisque, par une exception bien rare en français, ce mot se décline, l’esprit le replace naturellement apr
vue où l’on se place pour apprécier les relations logiques entre les mots , la liaison des idées surtout, loi souveraine de
s une exception, ne pas la suivre aussi bien quand la terminaison des mots est variable que quand elle ne l’est point ? Pour
erses relations des idées entre elles par les désinences diverses des mots , plus souvent il s’éloigne de la construction nat
ns clairement indiquées par les terminaisons, qu’importe la place des mots  ? C’est ainsi que, dans les langues même les plus
que, la construction usuelle, par l’enchaînement et la proportion des mots entre eux, par une certaine convenance de syllabe
que, elle s’adresse à l’esprit plutôt qu’à l’oreille, elle choque les mots contre les mots pour en faire mieux jaillir l’opp
sse à l’esprit plutôt qu’à l’oreille, elle choque les mots contre les mots pour en faire mieux jaillir l’opposition des pens
t le désordre dans l’esprit, peuvent engager l’écrivain à enlever les mots à leur place ordinaire, et à bouleverser même des
e reste à parler. L’hyperbate ou inversion. Cette figure distrait les mots de leur place naturelle et les transporte dans un
, nous ne sommes pas les maîtres, nous autres auteurs, de tailler les mots et de les polir pour les lier convenablement ense
racieuse, énergique, c’est de savoir intervertir à propos l’ordre des mots , nec aliud potest sermonem facere numerosum quam
ominé par une idée oublie la concordance grammaticale, et rapporte un mot non plus aux mots précédents, mais à l’idée qui l
e oublie la concordance grammaticale, et rapporte un mot non plus aux mots précédents, mais à l’idée qui le préoccupe et dan
à l’idée qui le préoccupe et dans laquelle il comprend, il absorbe ce mot . Voici une jolie syllepse dans la Bruyère : « Une
e avec le trope appelé syllepse, dont nous avons parlé. Mais comme le mot synthèse est employé aussi dans une autre signifi
e les anciens appelaient anastrophe, qui consistait à transposer deux mots me cum pour cum me ; his accensa super ; ni de ce
; his accensa super ; ni de ce qu’ils nommaient tmèse, qui coupait un mot en deux : … hyperboreo septem subjecta trioni ;
; ni même de l’hypallage, figure par laquelle on attribue à certains mots d’una phrase des inflexions ou modifications qui
s inflexions ou modifications qui appartiennent réellement à d’autres mots , sans cependant qu’il soit possible de se méprend
24 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ues ont été considérablement modifiés : dans chaque article, tous les mots importants sont imprimés en petites capitales, et
’esprit qu’on trouve chez les anciens et chez les modernes. Ainsi, ce mot , pris dans toute son étendue, embrasse les produc
bon goût, le talent de la critique et celui de la composition. 2. Le mot littérature a pour l’ordinaire deux acceptions di
ssion du beau par la parole écrite ou parlée. Dans le second sens, le mot littérature se prend pour la collection des règle
élégance, de l’imagination et du goût. Mais on prend souvent ces deux mots l’un pour l’autre. 4. Tous les travaux de l’espri
re est la faculté de saisir promptement et de rappeler fidèlement les mots et les choses qui ont été présentés à l’esprit. S
d’un tableau, ils sont meilleurs juges encore en ce qui concerne les mots , le nombre, les tons et la voix, c’est-à-dire en
rhétorique et l’éloquence. Première partie. Du style3. 34. Le mot style, qui vient du grec (στύλοϛ), désignait prim
i partent du cœur, les images que produit l’imagination, et enfin les mots qui traduisent au dehors ces trois éléments primi
ns donc successivement des pensées, des sentiments, des images et des mots . Article premier. Des pensées4. 42. La pensé
orme une pensée ou un jugement. 44. Il faut observer cependant que le mot pensée désigne souvent les opérations de l’esprit
t propos, et une puérile subtilité qui dégénère en misérables jeux de mots . C’est le défaut de Voiture, c’est celui que Moli
61. La pensée forte est celle qui présente de grands objets en peu de mots , ou qui montre dans un homme beaucoup de courage
Dieu seul est grand, mes frères ! C’est, dit Chateaubriand, un beau mot que celui-là, prononcé en regardant le cercueil d
celui qui résulte d’une foule d’idées réunies sur un petit nombre de mots et qui éclate avec beaucoup de force et de vivaci
respirer, on ne voit plus aussi bien l’accord des idées, parce que le mot parfum est ici sous-entendu. Pour être bien compr
es images d’un écrivain, c’est la forme qu’on leur donne, ce sont les mots qu’on emploie. Vainement vous auriez sur un sujet
sséderez jamais l’art de parler ou d’écrire. Tout ce qui concerne les mots est donc d’une grande importance pour de jeunes h
le de l’art d’écrire, nous allons donner quelques règles : 1º sur les mots considérés en eux-mêmes 2º sur la construction de
onsidérés en eux-mêmes 2º sur la construction des phrases. § I. Des mots considérés isolément. 86. Pour ce qui regarde
§ I. Des mots considérés isolément. 86. Pour ce qui regarde les mots considérés en eux-mêmes, il faut observer la pure
générales du style. 87. La pureté consiste à éviter dans l’emploi de mots tout mélange inconvenant et étranger, et à proscr
pressions grossières que des gens bien élevés doivent ignorer, et les mots techniques empruntés à des sciences ou à des prof
qu’il y a de plus contraire à la pureté du langage dans le choix des mots , c’est d’employer des barbarismes. Le barbarisme
hoix des mots, c’est d’employer des barbarismes. Le barbarisme est un mot étranger à la langue que l’on parle ou à l’usage
l’Académie, et dans la Préface de ce livre, M. Villemain a employé le mot déconstruire, qui est banni du Dictionnaire même.
i du Dictionnaire même. 89. C’est encore un barbarisme de donner à un mot un sens contraire à celui qui lui est consacré, o
n sens contraire à celui qui lui est consacré, ou d’unir ensemble des mots qui s’excluent mutuellement. Un étranger écrivait
non plus : Jouir d’une mauvaise santé, d’une mauvaise réputation. Le mot jouir indique toujours un bien ou un avantage. 90
t jouir indique toujours un bien ou un avantage. 90. La propriété des mots consiste à rendre une idée par le terme juste qui
ond et qui lui convient le mieux. Chaque idée a dans chaque langue un mot qui lui est propre, et ce mot est unique. Un term
ux. Chaque idée a dans chaque langue un mot qui lui est propre, et ce mot est unique. Un terme propre rend l’idée tout enti
n terme impropre la défigure. Il faut donc chercher avec constance ce mot propre qui ne se présente pas toujours au premier
éros quelle fatalité Mêle à tant de grandeur tant de simplicité ? Le mot simplicité signifie ici bêtise, et va au-delà de
à de la pensée de l’auteur. Il fallait crédulité. 91. Ce qui rend les mots propres difficiles à trouver, c’est la ressemblan
rend les mots propres difficiles à trouver, c’est la ressemblance des mots qu’on appelle synonymes. À parler rigoureusement,
ment, il n’y a pas de synonymes. Il est très rare, en effet, que deux mots puissent en toutes les circonstances s’employer i
d’un goût sûr saisit le point délicat par lequel le sens de ces deux mots cesse d’être le même. L’abbé Girard, dans son Dic
ns son Dictionnaire des synonymes, a très bien montré qu’une foule de mots qui se ressemblent n’ont pas en réalité le même s
r écrire avec propriété, il faut avoir longtemps étudié la valeur des mots , consulté leur origine et leur étymologie, et les
nt par antipathie de la peine. Sénèque marque ainsi la différence des mots securus et tutus : Tuta scelera esse possunt, se
sse possunt, secura non possunt. Un mauvais poète avait confondu les mots constance et patience. Un malin lui en apprit ain
   Cela s’appelle patience. 92. La propriété défend de se servir des mots équivoques. Un terme est équivoque lorsqu’il peut
(Molière.) § II. Des phrases. 93. La phrase est un ensemble de mots qui forment ordinairement plusieurs propositions
ions tellement liées ensemble que le sens n’est complet qu’au dernier mot . Une phrase bien faite doit réunir la correction,
n, la précision et l’ordre. 94. La correction consiste à disposer les mots et les propositions selon les règles de la langue
gueilleux solécisme. 96. La correction exige qu’on ne sépare pas les mots qui se complètent l’un l’autre ou qui servent à e
d’autres ensemble ; elle veut qu’on place aussi près que possible les mots et les membres de phrase qui ont entre eux une re
du Macédonien. Que l’on place le second membre de la phrase avant le mot Eschine, le sens deviendra clair et il n’y aura p
s les phrases incidentes et les adverbes qui modifient tantôt un seul mot , tantôt le sens de toute une proposition. Sans ce
il ait été éclipsé. 98. La précision consiste à employer le moins de mots possible et à choisir les mots les plus justes et
cision consiste à employer le moins de mots possible et à choisir les mots les plus justes et les plus exacts. Il faut donc
s les plus justes et les plus exacts. Il faut donc supprimer tous les mots qui n’ajoutent rien à l’idée : en multipliant les
s faites perdre de vue la pensée principale. Souvent on multiplie les mots pour ne rien dire : J’arrivai au port, j’aperçus
ité. La prolixité consiste à noyer sa pensée dans une surabondance de mots inutiles. Tantôt c’est une accumulation de circon
eu d’elle et ne se tairont pas. 100. L’ordre consiste à disposer les mots selon l’importance des faits et des idées qu’ils
la force du discours comme cette disposition habile qui montre chaque mot à son point le plus net et le plus saillant. C’es
rce d’une armée rangée en bataille ; c’est aussi de l’arrangement des mots que dépendent toute la grâce et la force du disco
place sont celles qui conviennent le mieux au membre principal ou au mot important de chaque phrase. 102. Lorsqu’on veut e
rapper l’imagination, ou rattacher une pensée à celle qui précède, Je mot le plus important se place au commencement de la
e d’importance relative a été exactement suivi dans l’arrangement des mots  : Déjà prenait l’essor, pour se sauver dans ses
impression profonde après une légère » suspension, vous réserverez le mot principal pour la fin de la phrase. Ce vaillant
. (Fléchier.) Dans cette phrase, l’orateur a réservé pour la fin les mots qui doivent produire un effet plus décisif.
diverses qualités, et pour mieux les faire connaître, nous dirons un mot des défauts qui leur sont opposés. Article prem
bien ce qu’il pense et ce qu’il veut, n’a pas à craindre de voir les mots et les tours lui manquer au moment où il faut pre
e ou plus pure ; Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. 109. L’obscurité
lle du galimatias. 111. L’obscurité vient de l’expression lorsque les mots sont impropres ou équivoques, ou lorsque la phras
ressions contribuent beaucoup à la clarté du style. L’arrangement des mots et la construction des phrases ont aussi une gran
onner plus de grâce et de délicatesse, et pour éviter de prononcer un mot qui produirait un effet désagréable ou une trop p
exu teneo : gravior ne nuntius aures Vulneret ! (Æn., VIII 708.) Ces mots aliquem infandum casum, gravior nuntius font devi
nsée d’Évandre. Il veut parler de la mort, mais il n’ose prononcer le mot fatal. Cette espèce d’obscurité, loin d’être un d
té du style. 113. La pureté du style consiste à n’employer que les mots propres à la langue que l’on parle, à leur donner
Le néologisme, ou innovation dans le langage, consiste à employer des mots nouveaux et inutiles, ou étranges et bizarres. C’
nsuite, lave d’abord, granit après. 116. Il est un certain nombre de mots nouveaux qui sont en grande faveur dans les écrit
lité, une illustration, une capacité, etc. On emploie aujourd’hui des mots métaphysiques, des mots empruntés aux sciences ex
une capacité, etc. On emploie aujourd’hui des mots métaphysiques, des mots empruntés aux sciences exactes ou aux récentes dé
mots empruntés aux sciences exactes ou aux récentes découvertes. Les mots pivoter, galvaniser, positivisme, utilitarisme, p
r que l’on emprunte à la physique et aux autres sciences une foule de mots techniques qui n’auraient jamais dû sortir du lab
approchements un peu forcés. 118. Sans doute, il ne faut employer des mots nouveaux que lorsqu’il y a une véritable nécessit
chir la langue. Pour réussir dans ces innovations, il faut puiser des mots dans l’étude du grec et du latin ; faire quelques
, tantôt à nos vieux écrivains, et surtout renouveler et rajeunir les mots par des alliances heureuses ou imprévues. C’est l
verbum Reddiderit junctura novum. 119. Rechercher de préférence les mots tombés en désuétude et employer souvent des tourn
is autoriser la moindre hardiesse et qui proscrit impitoyablement les mots et les tours que l’usage n’a pas consacrés. Cette
de la noblesse et de l’élévation, quoiqu’il emploie assez souvent des mots communs et vulgaires : il le doit à cet art de le
expressions, c’est la proportion qui existe entre les pensées et les mots qui les expriment. Quelquefois il suffit d’un lég
i les expriment. Quelquefois il suffit d’un léger changement dans les mots pour relever et ennoblir une pensée. Comparez ces
de la délicatesse des sentiments, nous ajouterons seulement quelques mots sur l’élégance et la richesse. 145. L’élégance du
L’expression est riche quand elle renferme beaucoup de sens en peu de mots , ou quand elle forme une sorte de tableau. Sallus
t le sublime proprement dit. 152. L’énergie du style presse en peu de mots le sentiment ou la pensée pour l’exprimer avec pl
escendit, n’en demeure pas moins, dit La Harpe, le poète qui en trois mots a tracé la plus imposante image que notre imagina
pensées fausses ou communes. Rien ne rend le style rebutant comme des mots emphatiques et sonores qui ne parlent ni à l’espr
idée sublime par elle-même ; cette idée est néanmoins rendue par les mots les plus simples ; le dernier vers est donc du su
reconnaître les figures dans une phrase, il faut examiner si tous les mots de cette phrase sont employés dans leur acception
ier, je ne fais point de figure, parce que dans cette phrase tous les mots sont pris dans leur acception naturelle et présen
rang qui s’éclipse au premier, on emploie une figure, parce que les mots brille, s’éclipse conviennent proprement aux astr
66. On distingue deux classes principales de figures : les figures de mots et les figures de pensées. Il y a cette différenc
toujours les mêmes, quoiqu’on change les expressions ; les figures de mots disparaissent presque toujours, si l’on change le
change les termes sur lesquels elles reposent. § I. Des figures de mots . 167. Les figures de mots consistent dans la d
ls elles reposent. § I. Des figures de mots. 167. Les figures de mots consistent dans la disposition des mots ou dans l
mots. 167. Les figures de mots consistent dans la disposition des mots ou dans la signification étrangère qu’on donne à
’on donne à quelques-uns d’entre eux. Les figures qui transportent un mot de sa signification propre dans une signification
tropes (τρέπω, changer). Celles qui consistent dans l’arrangement des mots conservent proprement le nom de figures de mots.
ans l’arrangement des mots conservent proprement le nom de figures de mots . 168. La plupart des mots ont un sens propre et u
conservent proprement le nom de figures de mots. 168. La plupart des mots ont un sens propre et un sens figuré. Ils sont em
on étrangère. Quand on dit : la chaleur du feu, la dureté du fer, ces mots sont pris dans le sens propre ; mais si l’on dit 
φέρω, je porte au-delà), est une figure par laquelle on transporte un mot de sa signification propre à une signification ét
visage est une métaphore très hardie, mais elle est préparée par ces mots  : les ruines d’une maison. 2º Les métaphores sont
chétif insecte, excrément de la terre ! Il y a là sans contredit un mot qui offre une image peu noble ; cependant il ne n
uillot.) La révolution est considérée comme un naufrage, et les trois mots berceau, flotté, submergés sont en parfait rappor
le pied d’une montagne, on emploie une métaphore ou transposition de mots  ; mais ces expressions ne font pas image. Pour qu
orcée à laquelle on a recours par nécessité, quand il n’existe pas de mot propre pour exprimer ce qu’on veut dire. Les rhét
abus, extension, parce que la ressemblance est peu sensible entre le mot et la chose signifiée, et que c’est abuser des mo
sensible entre le mot et la chose signifiée, et que c’est abuser des mots que de leur donner une signification à laquelle i
elle lui ressemble en ce qu’elle est comme elle une transposition de mots . La métonymie emploie : 1º La cause pour l’effet.
arce qu’elle étend ou restreint la signification ou compréhension des mots . 1º Elle emploie l’espèce pour le genre ou le gen
’une espèce de métonymie qui augmente ou diminue la signification des mots . Il faut donc attacher peu d’importance à savoir
tion des mots. Il faut donc attacher peu d’importance à savoir si tel mot est une synecdoque, une métonymie, une métaphore
comprendre qu’il y a un trope et de sentir comment ces changements de mots contribuent à l’élégance et à la beauté du style.
es rentrent d’ailleurs dans les figures de pensées. Des figures de mots proprement dites. 183. Les principales figures
figures de mots proprement dites. 183. Les principales figures de mots proprement dites sont l’ellipse, le pléonasme, la
ou inversion. 184. L’ellipse supprime dans la phrase un ou plusieurs mots que la grammaire exigerait, mais que l’esprit peu
tant, qu’eussé-je fait si tu avais été fidèle ? Mais, en ajoutant ces mots , vous ôtez à la phrase son élégance et sa rapidit
grammatical et fait accorder le relatif avec l’idée plutôt qu’avec le mot auquel il se rapporte. Je ne vois point le peupl
sont tellement liés aux sentiments et aux idées que le changement des mots ne les fait point disparaître. 189. Les rhéteurs
la parabole du prophète Nathan au roi David : Tu es ille vir est un mot écrasant pour le prince coupable. Dans le discour
à paraître passer sous silence ce qu’on dit néanmoins, mais en peu de mots et sans y insister. Cette figure a le double avan
e contenter. (Athalie.) 202. L’antithèse (ἀντὶ τἰθημι) rapproche des mots ou des idées opposées afin de les faire mieux res
! je meurs content, et mon sort est rempli. (Racine, Andromaque.) Ce mot je meurs content, dans la situation d’Oreste, est
rès Quintilien, est le vestibule du cœur. Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours od
armonie générale du discours résulte du choix et de l’arrangement des mots , et de la combinaison des phrases ou des périodes
des phrases ou des périodes. I. — Du choix et de l’arrangement des mots . 226. Dans le choix des mots considérés comme
I. — Du choix et de l’arrangement des mots. 226. Dans le choix des mots considérés comme sons, il faut admettre de préfér
une oreille exercée à distinguer toutes ces nuances, et à éviter les mots qui produisent un son désagréable et fâcheux. 227
désagréable et fâcheux. 227. On n’est pas toujours libre d’éviter des mots un peu barbares et choquants pour l’oreille. Dans
ie, on est forcé de parler le langage de la science et d’employer des mots techniques : l’histoire est aussi obligée de répé
; Et, l’oreille effrayée, il faut depuis l’Issel, Pour trouver un bon mot courir jusqu’au Tessel. Oui, partout de son nom c
Quel vers ne tomberait au seul nom de Heusden ? 228. L’harmonie des mots dépend moins de leur choix que de leur arrangemen
gement. Nous venons de voir que Boileau fait entrer dans ses vers des mots qui semblaient désespérants pour un poète. Les pr
s expressions très choquantes pour l’oreille. Quoi de plus dur que le mot cataracte ? Buffon a su le rendre harmonieux en d
à la pente précipitée de ses cataractes écumantes. Changez quelques mots et dites : à la pente de ses cataractes rapides,
ie est détruite et l’oreille est blessée. 229. Dans l’arrangement des mots , il faut éviter : 1º les hiatus ; 2º la répétitio
1º les hiatus ; 2º la répétition des mêmes syllabes ; 3º une série de mots de même dimension ; 4º l’usage trop fréquent des
Non, il n’est rien que Nanine n’honore. (Le même.) 3º Une série de mots de même dimension et l’accumulation des monosylla
n des monosyllabes produisent rarement une phrase harmonieuse, et les mots qui ont une longueur démesurée font également un
ur que le fond de mon cœur. 4º Il faut éviter aussi l’assemblage des mots où dominent les consonnes fortes : sphinx, arx st
II. — Harmonie des phrases. 231. Le choix et l’arrangement des mots produisent tout naturellement l’harmonie des phra
ent l’harmonie des phrases, puisqu’une phrase n’est qu’une réunion de mots formant un sens complet. Cependant lorsque les ph
et de la période. 232. Le nombre consiste dans un certain accord des mots , des membres et des chutes de la phrase, calculé
flatter l’oreille de celui qui écoute. 233. La respiration attend des mots variés, des pauses assez fréquentes et d’une long
. L’oreille veut un heureux mélange de syllabes longues et brèves, de mots et des membres de diverses longueurs, qui se term
d’intervalles et de repos dans le style, les rhéteurs ont employé le mot nombre, qui suppose toujours une pluralité. En ef
i règne dans les cieux, ni après les deux propositions suivantes. Les mots celui qui exigent une proposition correspondante
eauté de la période, c’est une marche progressive sous le rapport des mots et sous le rapport des idées. La progression des
ive consiste dans le parfait rapport des sous avec les choses que les mots expriment. On l’appelle imitative parce qu’elle é
ntaine.) La mollesse : ……… La mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée ; Et, lasse de parler, succ
ve un roc et le lance avec peine, Chaque syllabe est lourde et chaque mot se traîne. Mais vois d’un pied léger Camille effl
rs ou pour satisfaire une curiosité frivole. Lire, comme l’indique le mot lui-même (legere), c’est choisir et recueillir ;
l’analyse grammaticale, qui détermine l’espèce et la valeur de chaque mot d’une phrase ; de l’analyse historique, qui suppr
traduction. Le traducteur est obligé de passer en revue une foule de mots qui semblent synonymes, de saisir les nuances qui
s : le choix des expressions, les tours de phrase, les inversions des mots et des propositions, et le ton particulier à chaq
n à la pensée, toutes les pensées qui ne vont pas au but. Ajoutez les mots qui sont nécessaires pour compléter, adoucir ou f
on, le nœud de l’action, et le dénouement. Il nous suffira de dire un mot de ces trois parties pour indiquer les règles ess
e personne.         Il ne faut jamais dire aux gens : Écoutez un bon mot , oyez une merveille !         Savez-vous si les é
ien de la satisfaire sur-le-champ ; il fait attendre quelque temps le mot de l’énigme, et puis, par un contraste entre ce q
onfesseurs a rappelé le héros à ses devoirs et qu’il est suivi de ces mots  : Je suis chrétien ! le cœur oppressé bat à l’ais
sort dans la suite, on peut lui en rendre compte, mais en très peu de mots  : c’est ce qu’on appelle achèvement. Dans tous le
une ville, une scène de la nature, ou même un misérable réduit, en un mot tous les lieux qui ont servi de théâtre à un évén
ées. Fuyez donc la roideur et l’extrême délicatesse dans le choix des mots , les périodes arrondies, les cadences harmonieuse
doit répandre ces grâces simples et naïves, ces traits d’esprit, ces mots heureux, ces allusions fines, ces ingénieuses cit
ions générales sur la poésie. De la poésie en général20. 372. Le mot poésie (ποίησις) signifie création, œuvre par exc
poésie (ποίησις) signifie création, œuvre par excellence. Il vient du mot grec ποίεν, faire, feindre, créer, imiter : ces d
large et le plus étendu, la poésie est la création dans les arts. Ce mot s’applique donc à toutes les productions du génie
ombre des syllabes et la rime ou consonance finale. Cet assemblage de mots , qu’on appelle vers, est donc une forme particuli
. I.) Supprimez la rime et rompez la mesure dans ces quatre vers, les mots ne seront pas moins justes, les expressions moins
anmoins, pour être plus complet, nous exposerons ces règles en peu de mots dans une première section. Première section. V
de tracer les règles du langage mesuré. Le vers est un assemblage de mots cadencés selon certaines règles déterminées. Troi
n que pour l’e muet. 1º Quand cet e muet se trouve dans le corps d’un mot , comme dans dévouement, on le supprime, et, dans
, l’usage ne permet pas de retrancher l’e muet, et par conséquent ces mots ne doivent être placés qu’à la fin du vers ; 2º Q
evant une voyelle ou h non aspiré ; Elle flotte, elle hésite ; en un mot , elle est femme. 3º Suivi de s ou nt, l’e muet n
tième ai. 394. Toute autre voyelle que l’e muet, placée à la fin d’un mot , produit ce qu’on appelle un hiatus, lorsque le m
cée à la fin d’un mot, produit ce qu’on appelle un hiatus, lorsque le mot qui suit commence par une voyelle ou par h non as
s’élident pas, bonté infinie, vrai honneur. On fait exception pour le mot oui, répété ou placé après une interjection, hé o
e mot oui, répété ou placé après une interjection, hé oui, et pour le mot onzième, parce qu’ils équivalent à une aspiration
ouillonne au fond des mers. (Le même.) 2º Quand le sens finit par un mot placé entre une virgule et un point-virgule ou de
l, à moins que l’orthographe soit la même : honneurs, bonheur ; 2º un mot terminé par un r avec un autre terminé par un s :
né par un r avec un autre terminé par un s : amour, recours ; 3º deux mots qui n’ont la même consonance que par une seule le
la même consonance que par une seule lettre : santé, voilé ; 4º deux mots dont les sons ne sont pas semblables : croître, a
ts dont les sons ne sont pas semblables : croître, apparaître ; 5º le mot simple avec son composé : heureux, malheureux ; 6
autre, et vice versa. Et, secouant ses blanches ailes, L’ange à, ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles… Pauv
itions ou inversions. 411. On emploie les ellipses ou suppressions de mots pour donner à l’expression plus de force et de ra
tion ou inversion, qui consiste à intervertir l’ordre grammatical des mots . Quelques exemples suffiront pour faire sentir ce
idérer chaque objet sous toutes ses faces, à passer en revue tous les mots synonymes, les épithètes et les périphrases qui p
euvent faire ressortir une idée ; vous comparez ensemble une foule de mots et de tours, et vous les pesez l’un après l’autre
genres de poésie lyrique sont compris sous le nom d’ode, qui vient du mot grec ὠδῂ, chant. Nous allons parler d’abord de l’
tique dont le genre est grand et sublime, et nous ajouterons quelques mots sur l’épopée badine et les épopées secondaires.
e de l’histoire et du roman qui ne sont pas écrits en vers. Enfin ces mots d’une action vraisemblable, héroïque et merveille
ide, on peut regarder comme préparation tous les vers qui suivent les mots Urbs antiqua fuit , jusqu’au vers : Vix e consp
e tout entier et à l’élever jusqu’au beau idéal de la grandeur. En un mot , les poètes épiques ont pour domaine le ciel, la
our objet le récit d’une action. Mais il nous paraît utile de dire un mot de chacun de ces poèmes. 480. Le poème héroïque e
le genre pastoral et le genre élégiaque. Nous allons parler en peu de mots de chacun d’eux. Chapitre premier. Du genre did
hommes, et où l’on critique les mauvais ouvrages. La satire vient du mot latin satyra, qui signifie mélange, parce que dan
pensée une, ingénieuse, mordante, présentée heureusement et en peu de mots . Chez les Grecs, ce mot signifiait une inscriptio
ordante, présentée heureusement et en peu de mots. Chez les Grecs, ce mot signifiait une inscription qu’on pinçait sur un t
que le dernier contienne une pensée fine qu’on appelle pointe ou bon mot . Cette exposition doit être simple, claire, facil
et le troisième couplet, on place sous forme de refrain les premiers mots du premier vers. Voiture a marqué tout ce mécanis
 (Secret.) 588. La charade est une énigme où l’on donne à deviner un mot dont on divise les syllabes, de manière que chacu
on divise les syllabes, de manière que chacune d’elle, forme un autre mot , on caractérise chacun de ces mots par quelque pr
que chacune d’elle, forme un autre mot, on caractérise chacun de ces mots par quelque propriété qui lui convient : l’on ind
té qui lui convient : l’on indique, en terminant, la signification du mot pris dans son entier. Voici une charade latine et
. La parole humaine doit être franche et discrète ; pour réunir en un mot ces deux mots, elle doit être vraie. La vérité, q
umaine doit être franche et discrète ; pour réunir en un mot ces deux mots , elle doit être vraie. La vérité, qui est la loi
le style de cet homme est sa propriété particulière. Placez les mêmes mots dans la bouche de deux hommes, ces deux mots ne r
ulière. Placez les mêmes mots dans la bouche de deux hommes, ces deux mots ne rendront pas le même son. Un homme parle : la
’une œuvre, l’ensemble et les détails, les matériaux, tout, jusqu’aux mots , jamais les deux œuvres ne se ressembleront. Le g
t pair reçoit l’une de ces deux lettres, et, en l’ouvrant, il lit ces mots  : Maître Olivier, ne manquez pas, sitôt la présen
le front de ton roi demande l’huile sainte. » La vision céleste à ces mots s’envola ; Mais des feux m’embrasaient, oui, je l
devient dans ce jour et plus douce et plus chère, « La rougeur à ces mots augmente ses attraits. Booz tombe à ses pieds. « 
ur est le plus beau. » Et, secouant ses blanches ailes, L’ange à ces mots a pris l’essor Vers les demeures éternelles… Pauv
nd par littérature en général ? 2. Combien d’acceptions peut avoir le mot littérature ? 3. Faut-il confondre les lettres et
? Première partie. Du style. 34. Quel a été le sens primitif du mot style ? 35. Comment peut-on définir le style ? 36
43. Quelle différence y a-t-il entre une idée et une pensée ? 44. Le mot pensée n’a-t-il pas souvent un sens plus étendu,
s ? 83. Qu’est-ce que l’image sublime ou le sublime d’image ? 84. Les mots contribuent-ils beaucoup ii faire valoir les pens
oir les pensées ? 85. Sous combien de rapports peut-on considérer les mots  ? 86. Que faut-il observer sur les mots considéré
pports peut-on considérer les mots ? 86. Que faut-il observer sur les mots considérés isolément ? 87. En quoi consiste la pu
e-t-on barbarisme ? 89. N’est-ce pas un barbarisme que d’employer des mots contrairement à l’usage ? 90. En quoi consiste la
En quoi consiste la propriété du langage ? 91. Qu’est-ce qui rend les mots propres difficiles à trouver, et y a-t-il beaucou
et y a-t-il beaucoup de synonymes ? 92. Est-il permis d’employer des mots équivoques ? 93. Qu’est-ce que la phrase, et comb
ortante ? 96. Qu’exige la correction relativement à l’arrangement des mots  ? 97. Que défend la correction par rapport à l’em
contraire à la précision ? 100. En quoi consiste l’ordre à donner aux mots dans une phrase ? 101. Quelle place faut-il donne
e faut-il donner aux idées principales r 102. Quand faut-il placer Ie mot important au commencement de la phrase ? 103. Qua
au commencement de la phrase ? 103. Quand faut-il placer à la fin le mot principal ? 104. Comment se divisent les qualités
éologisme ? 116. Ne fait-on pas, en notre temps, trop grand usage des mots nouveaux ? 117. D’où vient le fréquent emploi des
rand usage des mots nouveaux ? 117. D’où vient le fréquent emploi des mots nouveaux ? 118. Doit-on interdire aux écrivains l
nouveaux ? 118. Doit-on interdire aux écrivains l’emploi de tous les mots nouveaux ? 119. En quoi consiste le défaut qu’on
ux classes principales de figures ? 167. Qu’est-ce que les figures de mots en général, et qu’entendez-vous par tropes ? 168.
mots en général, et qu’entendez-vous par tropes ? 168. La plupart des mots n’ont-ils pas deux sens bien distincts ? 169. Com
rapportent aux tropes ? 183. Quelles sont les principales figures de mots proprementdites1 184. Qu’est-ce que l’ellipse ? 1
quoi consiste l’harmonie du style et d’où résulte-t-elle ? 226. Quels mots doit-on admettre de préférence pour l’harmonie de
phrase ? 227. Par quels moyens peut-on faire entrer dans le style des mots durs et choquants ? 228. L’harmonie des mots ne d
entrer dans le style des mots durs et choquants ? 228. L’harmonie des mots ne dépend-elle pas surtout de leur arrangement ?
arrangement ? 229. Que faut-il éviter surtout dans l’arrangement des mots  ? 230. Faut-il éviter absolument toutes les sylla
. Qu’est-ce que la poétique ou l’art poétique ? 37 2. Que signifie le mot poésie ? 373. Qu’est-ce que la poésie dans le sen
25 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
tincts natifs de notre race, à la mesure, au goût, à la raison, en un mot à cette logique inconsciente ou réfléchie dont le
nt, s’accommode à ces analogies, dont les combinaisons permettent aux mots de s’acclimater et de prendre racine. Mais s’ils
sophistiques, mièvreries, fadeurs galantes, parfums écœurants, en un mot les ridicules ou les vices d’une civilisation ing
que, banqueroute. Remarquons encore bagne, bandit, brigand, et autres mots dont nous ne revendiquons pas la provenance. Mais
spadassin, brave, bravade, bravoure, bravache, forfanterie, et autres mots de même famille. Telle fut la foule de ces nouvea
seulement que la philologie reconnaît aujourd’hui près de cinq cents mots ultramontains qui ont encore droit de cité parmi
ie. C’est de cette manie que nous tenons (pour le dire en passant) le mot chaize, substitué à chaire (issu de cathedra). Fr
scrive tous ces intrus auxquels il donne la chasse ? Non ; il y a des mots qu’il se résigne à tolérer, entre autres bouffon,
ut submergé sous cette inondation. Si, avant le xv e siècle, quelques mots grecs se glissèrent dans l’usage, ils ne nous ont
l’initiative, lorsqu’à la façon des Grecs il essaya de provigner les mots , et voulut tirer de verve les dérivés verver et v
ies ne devaient pas avoir plus de chance de vivre que la création des mots composés, Bacchus cuissené, nourrit-vigne, aime-p
n français parla grec et latin ? En dépit de ces expériences, peu de mots grecs ont été greffés sur la tige gauloise. Excep
labeur. Ce miracle d’adresse nous valut ce langage, « eslu, formé des mots les plus doux, les plus propres, qui sonneront le
e, l’excellence et la popularité de Montaigne, qui francisa autant de mots latins que Rabelais de mots grecs, ne prouve-t-el
rité de Montaigne, qui francisa autant de mots latins que Rabelais de mots grecs, ne prouve-t-elle pas que les latinismes vu
if, dont l’office fut également heureux dans les phrases où plusieurs mots pouvaient, sans inconvénient d’obscurité, le sépa
ourmenoit » (unum qui ambulabat). — En revanche, on sous-entendait ce mot devant seul et autre : « En ce livre n’avait seul
it tiré cendre de cinerem, et gendre de generum. On voit bien que les mots étaient alors plus voisins de leurs sources. Parm
ux et divers services, l’estirant et la ployant. Ils enrichissent ses mots , appesantissent et enfoncent leur signification e
abstraite comme personne agissante ou objet animé ; et d’ailleurs les mots glissaient plus doucement quand ils étaient affra
n’ay soucy de… — Ne bougez… — Ne touchez à…  » Entre ne et sinon, le mot rien (qui est affirmatif et vient de rem) n’était
onsard, Combien je suis marry que la muse françoise Ne fasse pas ses mots comme fait la grégeoise, Ocymore, dyspotme, oligo
en prose, et se commettent pour lui dans leurs ouvrages. Maint est un mot qu’on ne devait jamais abandonner, et par la faci
une langue à qui il a rendu de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui substituer ? Cil a été, dans ses beaux jours,
el mot lui substituer ? Cil a été, dans ses beaux jours, le plus joli mot de la langue française ; il est douloureux pour l
r, ainsi qu’orgueil s’enorgueillir. On a dit gent, le corps gent : ce mot si facile non-seulement est tombé, l’on voit même
r l’analogie latine, soit par l’avantage qu’il y a souvent à avoir un mot de moins dans l’oraison. L’usage a préféré par co
r, piquer à poindre ; et dans les noms, pensées à pensers, un si beau mot et dont le vers se trouvait si bien, grandes acti
ire à nef, armée à ost, monastère à moutier, prairies à prées, … tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté,
mieux écrit que nous, ou si nous l’emportons sur eux par le choix des mots , par le tour et l’expression, par la clarté et la
et l’usage lui a même donné raison, puisqu’il a repris plusieurs des mots cités par Labruyère comme ayant alors disparu. Ce
e : « La phizophie doit sereiner les tempestes de l’âme. » Jamais les mots haine, animosité ou violence n’égaleront non plus
mots haine, animosité ou violence n’égaleront non plus l’intensité du mot rancœur, qui exprimait si bien l’indélébile et ju
’elle voit, tout ce qu’elle touche. On reconnaîtra de prime-abord les mots qui en proviennent. Ils ont énergie, grâce, préci
nse La Bruyère. La contraction es (dans les), qui se retrouve dans le mot bachelier es lettres, n’est plus aussi qu’une rel
ciation, l’autre qui tend à rappeler le plus possible les origines du mot . Le premier est phonétique, le second étymologiqu
n’usa pas davantage de ces lettres intercalaires qui épaississent les mots , sans que leur substance en profite. Au lieu de r
nt avec enthousiasme, ils crurent lui rendre hommage, en calquant les mots sur le latin savant. Ils ne se bornerent pas à re
iginairement, perdait le g, (benin de benignus, poin de pugnus) ; ces mots et leurs pareils donnèrent donc bening, poing, et
faict. — Ils allèrent plus loin. Non contents de rétablir c dans les mots où il existait en latin, ils l’accordèrent libéra
em), et hostel (d’hospitale). On finit même par imposer cet intrus au mot habondance et par affubler d’un th autheur et aut
a présence par un v, ils l’installèrent dans nepveu, et dans tous les mots de même espèce. Ces exemples que l’on pourrait mu
té tous les vestiges de l’analogie et des rapports qui sont entre les mots  ». Se bornant à expliquer la prononciation de cer
parti de remplacer enfin par un accent l’s étymologique dans tous les mots qu’il embarrassait (tête, honnête, apôtre). Elle
etir l’écriture aux lois de la prononciation, c’eût été déclasser les mots , et falsifier cet air de famille qui est comme le
nt. Elle a combattu l’équivoque dans les constructions comme dans les mots . Aussi, les vraies fautes de français sont-elles
ngue par des procédes artificiels, elle apprit, à ses dépens, que les mots doivent se tirer de l’âme, du cœur et de la raiso
matin de la vie, et qu’on est à jeun quand on se lève. — Il tirait le mot rat du latin mus. « On avait dû dire d’abord mus,
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
Chapitre I. De la nature des mots . Les mots sont des sons articulés, ou des car
Chapitre I. De la nature des mots. Les mots sont des sons articulés, ou des caractères, dont
l’adverbe, la conjonction, et la particule ou interjection. Tous les mots qui composent le discours, sont compris dans l’un
ou est censé être mâle, le nom est du genre masculin, désigné par le mot le ou un : = le père, un père : = le livre, un li
u est censé être femelle, le nom est du genre féminin, désigné par le mot la ou une : = la mère, une mère : = la table, une
pèces de nom ; le substantif, et l’adjectif. Le nom substantif est un mot , dont nous nous servons, pour désigner simplement
tantif signifie quelque chose par lui-même, comme on le voit dans les mots esprit, vertu, maison, jardin, César, Cicéron, et
entendu, s’il n’est joint à un substantif, comme on le voit dans les mots vaste, rare, commode, agréable, victorieux, éloqu
nvenir à tous les objets d’une même espèce, il est commun. Tel est le mot homme, qui convient à tous les hommes en général.
plusieurs objets réunis ensemble, s’appelle collectif. Tels sont les mots , forêt, peuple, armée, qui font concevoir plusieu
utre, l’adjectif est au comparatif ; et il est précédé de l’un de ces mots , plus, moins, aussi, autant : =  un Roi pacifique
n très haut degré, il est au superlatif absolu ; et il est précédé du mot très ou fort : =  l’homme savant et modeste est t
onstant ; féminin au pluriel : = des amours constantes. Mais quand le mot amours signifie les jeux, les ris, les attraits,
ont soupçonneux. 2°. Quand le pronom tout précède, avec l’article, le mot gens, ce pronom prend le masculin : = rechercher
rminaison au masculin et au féminin, précède, avec le pronom tout, le mot gens, on met ce pronom au masculin : = cet homme
é : = être frappé du foudre ou de la foudre. Mais si l’on applique ce mot à un grand orateur, à un grand capitaine, il est
il fait au pluriel travails. Les noms qui sont composés de plusieurs mots liés ensemble par un trait d’union, veulent, lors
orsqu’ils sont employés au pluriel, une s ou un x à la fin du dernier mot seulement. Ainsi, suivant l’académie, il faut écr
ajoute, dans quelques noms de cette espèce, une s à la fin du premier mot . Elle écrit un chat-huant, et des chats-huants ;
violens, des enfants charmans, etc. Cependant on laisse le t dans les mots d’une seule syllabe, et l’on écrit : le vent, les
n fait la pour le féminin, et les pour le pluriel des deux genres. Ce mot ne signifie rien par lui-même. On le place avant
ésente cette même idée. Prenons pour exemple une chose matérielle. Le mot pain ne présente que la simple idée de ce qu’on a
parle ici que d’un pain particulier. M’objectera-t-on que ce sont les mots , de ce boulanger, qui restreignent la significati
s, qui puissent être accompagnés de l’article. Si on le met avant des mots d’une toute autre espèce, ces mots deviennent alo
l’article. Si on le met avant des mots d’une toute autre espèce, ces mots deviennent alors de véritables substantifs. Tels
u, aux, sont articles particulés. Je dois remarquer ici qu’il y a des mots , qui, comme on le verra dans la suite, font la fo
elque, certain, ce, mon, ton, son, etc. III. Du Pronom. Le mot pronom dit assez par lui-même que c’est un mot qu
. Du Pronom. Le mot pronom dit assez par lui-même que c’est un mot qu’on met à la place d’un nom. On l’emploie pour
ectif. Article II. Du Verbe. Le verbe est en général un mot qui exprime une action, soit intentionnelle, c’es
tilise les terres ; = les vers rongent le bois. Dans ces phrases, les mots aimons, ambitionnez, fertilise, rongent, exprimen
nt actifs signifient une action, à laquelle est opposée une passion ; mot qui veut dire ici une impression reçue dans un su
et sûr de les distinguer. Quand un verbe peut recevoir après lui les mots quelqu’un, quelque chose, employés tout seuls, il
tous les verbes de ces deux dernières espèces. Il suffira de dire un mot des moins connus, concernant les temps, les perso
passées. Cependant il prend avoir, quand il signifie être reçu : = ce mot a passé. Il prend indifféremment avoir ou être, q
’Oraison. I. De la Préposition. Les prépositions sont des mots , qui marquent les différens rapports, c’est-à-dir
icés ; votre frère est parti pour la campagne ; j’exprimerai, par ces mots , sur, chez, pour, les rapports qu’il y a entre le
les peuples policés, votre frère et la campagne. Par conséquent, ces mots , sur, chez, pour, sont des prépositions. On peut
sens incomplet. Voilà pourquoi elles doivent être suivies de quelques mots , qui, en formant le sens entier, leur servent de
mots, qui, en formant le sens entier, leur servent de complément. Ces mots en sont appelés le régime ; et les prépositions s
ositions sont ainsi nommées, parce qu’on les place toujours avant ces mots qu’elles régissent. Différentes espèces de prép
ar ironie : ici par marque la manière. Quoique la préposition soit un mot simple, cependant ces expressions, à couvert de,
ent avec générosité, en ce jour, en ce lieu. On définit l’adverbe, un mot qui sert à modifier la signification d’un autre m
nit l’adverbe, un mot qui sert à modifier la signification d’un autre mot auquel il a rapport. Modifier, qui signifie, en g
er une manière d’être, signifie ici, déterminer la signification d’un mot , en exprimant quelque circonstance ou particulari
en exprimant quelque circonstance ou particularité qui accompagne ce mot . Si l’on dit, il faut s’occuper, la signification
ccompagne ce mot. Si l’on dit, il faut s’occuper, la signification du mot s’occuper, sera simple et sans aucune circonstanc
trop richement. Mais il modifie plus souvent le verbe que les autres mots  ; et c’est pour cette raison qu’il est appelé adv
ent, autant, pas, point, etc. L’adverbe est, comme la préposition, un mot simple. Cependant on met au nombre des adverbes,
gamment. III. De la Conjonction. Les conjonctions sont des mots qui servent à lier d’autres mots, ou les différen
nction. Les conjonctions sont des mots qui servent à lier d’autres mots , ou les différentes parties du discours. J’en vai
es de conjonctions. 1°. Les conjonctions copulatives qui lient les mots avec affirmation, ou avec négation, et qui sont,
onction, comme de la préposition et de l’adverbe. Quoiqu’elle soit un mot simple et unique, il y a beaucoup d’expressions q
articule ou Interjection. Les particules ou interjections sont des mots , dont nous nous servons, pour exprimer un mouveme
it de tristesse, soit de crainte, soit d’aversion, etc. Tels sont les mots ha, bon, aïe, ouf, hélas, hé, fi, etc. On s’en se
, appeler, etc., comme, ça, allons, courage, gare, holà, hem, etc. Le mot que est souvent particule, et marque l’admiration
ion des huit parties de l’oraison. Telles sont les huit espèces de mots qui composent le discours, et dont on ne saurait
s unes avec les autres. L’adverbe modifie la signification d’un autre mot , en exprimant quelque circonstance ou particulari
en exprimant quelque circonstance ou particularité qui accompagne ce mot . La conjonction sert à lier les mots, ou les diff
u particularité qui accompagne ce mot. La conjonction sert à lier les mots , ou les différentes parties du discours. L’interj
ion exprime un mouvement ou un sentiment de notre âme. 1. Voyez ce mot dans les notes à la fin de ce volume.
27 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
cevant ; qu’il ne consiste que dans l’étude minutieuse et frivole des mots , dans la pompe de l’expression, dans les fines su
s de leur style : tant sont étroits les rapports des pensées avec les mots qui nous les représentent. L’étude du style, impo
r une juste critique sur les productions du génie. Nous prononçons ce mot de critique, et, sans doute, vont s’élever des pr
n a cru quelquefois que la rhétorique n’était qu’une étude pédante de mots , de phrases et de tropes, la critique a été aussi
confondre dans notre estime leurs perfections et leurs défauts. En un mot , elle nous apprend à applaudir et à blâmer avec d
considéré comme un sens interne, ou comme un effort de la raison. Le mot raison est une expression générique ; mais si nou
nguons les saveurs, qui, dans presque toutes les langues, a fourni le mot de goût pris dans l’acception métaphorique sous l
les opérations de l’esprit, on doit soigneusement éviter l’usage des mots dont le sens n’est pas bien fixé, il ne faut pas
sublime dans les objets. LE goût, la critique, le génie, voilà des mots sans cesse employés sans qu’on y attache aucune i
ue nous aurons fréquemment l’occasion d’employer, celle de génie. Les mots goût et génie sont souvent joints ensemble, et le
t du génie pour être orateur ou poète. On doit encore observer que le mot génie, dans son acception ordinaire, s’étend bien
ossible de faire quelque distinction entre elles, c’est en prenant le mot sublime pour exprimer la grandeur portée à son pl
laquelle nous ne pouvons rapporter toutes les autres sans donner à ce mot le sens le plus forcé. L’auteur des Recherches ph
t que les objets et les sentiments mêmes pourraient produire. Mais le mot sublime s’emploie encore dans un sens très indéte
dre élégie, et de l’Iliade d’Homère. C’est ainsi que l’on confond les mots dans leur usage, et que l’on ne sait pas détermin
critique Longin, dans son traité sur ce sujet, a trop souvent pris le mot sublime dans ce sens impropre que nous venons d’i
es expressions riches ; la cinquième, la construction harmonieuse des mots . Voilà le plan que devait suivre un auteur qui se
a élevés, ou tâche de nous élever à cette hauteur, s’il multiplie les mots inutiles, s’il surcharge d’ornements l’objet subl
e du héros plein de confiance en sa cause et en sa fortune. Ce peu de mots suffit pour produire en nous une forte impression
description soit aussi sublime, ce n’est pas assez d’employer de ces mots par lesquels on exprime ordinairement la violence
commun avec le véritable sublime. Quelques personnes croient que des mots pompeux, des épithètes accumulées, une espèce d’e
munément le style sublime : « L’arbitre souverain du monde, d’un seul mot de sa toute-puissance, commanda que la lumière éc
ns écrivains, c’est dans la pensée qu’est le sublime, et non dans les mots  ; et quand par elle-même la pensée est véritablem
ile de la revêtir d’expressions dignes d’elle. Le sublime rejette les mots dont le sens est louche, bas ou trivial ; mais il
le, et lorsque vous rencontrerez un auteur qui affecte de se parer de mots très pompeux, et qui s’efforce sans cesse d’embel
ar leur degré de vivacité, mais encore par leur nature. Aussi, peu de mots ont un sens plus vague que celui de beauté. On l’
n’indique pas quel est le genre de beauté qui lui est particulier. Ce mot a cependant encore une autre signification un peu
n, qui ne parlent qu’à ceux qui les connaissent ; ces signes sont les mots et l’écriture. Les paroles, en effet, n’ont aucun
ion, comment pouvaient-ils s’accorder sur un assemblage de sons ou de mots pour exprimer leurs pensées ? En supposant qu’un
soit que la société ait précédé le langage, soit qu’un assemblage de mots ait formé une langue avant l’établissement d’aucu
dmettons une époque antérieure à l’invention et à la connaissance des mots , il est évident que les hommes ne devaient avoir
ils pour assigner ces noms aux choses, c’est-à-dire pour inventer des mots  ? Il est probable qu’ils cherchèrent autant qu’il
able qu’ils cherchèrent autant qu’ils purent à rappeler par le son du mot la nature ou plutôt les qualités de l’objet qu’il
nommer. Ce serait supposer un effet sans cause que d’admettre que les mots ont été inventés, ou que les noms ont été assigné
un son, un bruit ou un mouvement quelconque, l’imitation au moyen des mots s’offrait d’elle-même. Rien n’était plus naturel
re du son ou du bruit que rendait un objet extérieur, et de former un mot qui y eût quelques rapports. C’est ainsi que dans
’est ainsi que dans la plupart des langues nous trouvons une foule de mots qui évidemment ont été construits d’après ce prin
ière qu’elle coule ; de la grêle qu’elle retentit ; l’analogie de ces mots avec la chose qu’ils expriment est bien facile à
perdue, et que dans toutes les langues, en remontant à la racine des mots , on peut encore retrouver quelques traces de la c
toutes les langues se sont d’abord formées, et surtout la racine des mots principaux17. Si ce système a quelque apparence d
natura an impositione ? Φύσει ἢ θέσει ; ce qui voulait dire : si les mots sont seulement des signes de convention auxquels
. Toutefois, ce principe qui établit une relation naturelle entre les mots et les objets ne peut s’appliquer au langage, qu’
ues traces, ce serait bien en vain qu’on le chercherait dans tous les mots qui composent nos langues modernes. Comme la mult
des expressions augmente sans cesse chez tous les peuples, et que les mots paraissent presque tous créés, ces mots, dérivés
tous les peuples, et que les mots paraissent presque tous créés, ces mots , dérivés les uns des autres par mille combinaison
. Telle est la situation où nous trouvons aujourd’hui le langage. Les mots , en général, tels que nous les employons, doivent
e très pittoresque. Plus stérile alors, et resserré dans un cercle de mots beaucoup plus étroit qu’il ne l’est de nos jours,
e, c’était la manière dont les hommes exprimaient ou prononçaient les mots . J’ai prouvé que les interjections ou les exclama
r avait enseigné l’usage. Ce n’est que plus tard que l’on inventa les mots , ou, pour mieux dire, les noms des objets ; mais
, une époque où la conversation ne roulait que sur un petit nombre de mots entremêlés d’exclamations fréquentes et de gestes
és d’exclamations fréquentes et de gestes énergiques. La série de ces mots devait être si bornée, que les hommes furent sans
durent être naturellement portés à mettre, dans la prononciation des mots , plus d’emphase et d’énergie. Aussi peut-on établ
plus sonores. Cette manière de s’exprimer en unissant les gestes aux mots , c’est la nécessité qui la fit naître ; mais nous
es différentes en variant le ton avec lequel ils prononçaient le même mot , qu’en assignant un mot à chaque idée. Cette méth
t le ton avec lequel ils prononçaient le même mot, qu’en assignant un mot à chaque idée. Cette méthode est suivie particuli
est suivie particulièrement par les Chinois. On dit que le nombre des mots dont se compose leur langue n’est pas très consid
n’est pas très considérable ; mais qu’en parlant, ils donnent au même mot jusqu’à cinq prononciations diverses, et, de cett
dernes, devait produire un effet fort étrange. Un acteur récitait les mots en leur donnant le ton convenable, pendant qu’un
ssivement. Comme la manière dont les hommes proféraient d’abord leurs mots et conversaient entre eux était à la fois énergiq
r jamais on n’employa plus de figures que lorsqu’on avait très peu de mots pour rendre ses pensées. D’abord, quand les homme
rendre ses pensées. D’abord, quand les hommes n’avaient pas encore de mots propres pour désigner chaque chose, ils étaient o
ectuelle. Ainsi la langue primitive des hommes, composée seulement de mots qui rappelaient l’idée d’objets sensibles, était
ont j’ai dit ci-dessus que les premiers hommes devaient prononcer les mots , eut encore une grande influence sur leur style.
figures qui caractérisait son enfance. Lorsque les hommes eurent des mots pour exprimer les objets physiques et les choses
idéré dans sa structure originelle, dans la composition primitive des mots , et dans les manières diverses d’exprimer les pen
sous un autre point de vue, celui de l’ordre et de l’arrangement des mots  ; nous remarquerons qu’à cet égard, la marche de
ORSQUE nous faisons attention à l’ordre dans lequel se présentent les mots qui expriment une pensée ou une proposition quelc
en jetant un cri passionné. S’il a l’habitude de s’exprimer avec des mots , le premier qu’il prononcera sans doute sera le n
er, et c’est aussi lui qu’il doit nommer d’abord. Cet arrangement des mots est le même que celui des gestes que la nature av
us pourrions donc en conclure que cet ordre est celui dans lequel les mots furent arrangés à l’époque où les langues étaient
arlent les peuples de l’Amérique. L’arrangement le plus ordinaire des mots , en latin, consiste à placer d’abord le mot qui e
nt le plus ordinaire des mots, en latin, consiste à placer d’abord le mot qui exprime l’objet principal de la phrase avec t
Carm. lib. III, ode 3.) Toute personne de goût doit sentir qu’ici les mots sont placés dans un ordre plus convenable à l’eff
te suspension altèrent cet ordre et produisent dans l’arrangement des mots certaines variations qu’il n’est pas facile de ré
s anciennes laissaient la plus grande liberté dans la disposition des mots , et permettaient qu’on les plaçât dans l’ordre qu
ues anciennes. Leur prose admet peu de variété dans l’arrangement des mots  ; l’ordre y est presque toujours le même, et l’on
iilusclair et plus distinct. Les Romains, en général, plaçaient leurs mots suivant le rang que les idées occupent dans l’ima
bstantifs et les temps des verbes, et indiquent le rapport mutuel des mots d’une proposition, quelle que soit la place qu’il
els, que, pour montrer le rapport étroit qui, dans une phrase, lie un mot à un autre, nous n’avons d’autre moyen que de les
t évident que nymphæ sert de nominatif. La terminaison différente des mots rétablit l’ordre et met la plus grande clarté dan
pports réciproques. Traduisons littéralement en anglais chacun de ces mots et dans l’ordre où le latin nous les présente : D
s, c’est à la facilité qu’elles avaient d’indiquer la corrélation des mots par la terminaison des noms et des verbes, qu’ell
des verbes, qu’elles devaient cette grande liberté de transposer les mots et de ne suivre que l’arrangement qui plaisait le
x, et ils s’inquiétaient peu de plaire à l’imagination en donnant aux mots un arrangement particulier. Tous leurs soins se b
ible ; et si notre langue, à cause de la construction plus simple des mots , a moins d’harmonie, moins de beauté et moins de
écédente Lecture, on peut croire que le langage fut d’abord pauvre de mots , mais imitatif par le son de ces mêmes mots, et e
age fut d’abord pauvre de mots, mais imitatif par le son de ces mêmes mots , et expressif par la manière dont on prononçait e
iquer leurs pensées qu’en présence les uns des autres, et au moyen de mots ou de sons qu’ils faisaient entendre. Ensuite, po
rits : ceux qui représentent des pensées et ceux qui représentent des mots . Les premiers sont la peinture, les hiéroglyphes
lles la vue ne peut se porter, ni les transactions politiques, ni les mots dans lesquels elles avaient été rédigées. Pour su
dans le vaste empire de la Chine. Les Chinois ne composent pas leurs mots au moyen de lettres alphabétiques ou de sons simp
objets ou des idées qu’ils ont à exprimer, c’est-à-dire le nombre de mots qu’on emploie dans le langage ; il doit même être
angage ; il doit même être plus considérable encore, parce qu’un seul mot peut avoir plusieurs significations, suivant la m
s hiéroglyphiques, sont des signes d’objets, et non pas des signes de mots . Nous avons en Europe un exemple de cette manière
analogue aux caractères chinois ; elles n’ont aucun rapport avec les mots , et chaque figure représente un objet qui est le
u à ce que nous appelons l’écriture, dans l’acception ordinaire de ce mot . Nous n’avons encore vu que des signes directs d’
que des signes directs d’objets, sans l’intermédiaire des sons ou des mots  ; ces signes parlaient aux yeux, soit par leur re
, au lieu de représenter directement les objets, représenteraient les mots destinés à désigner ces mêmes objets. Ils poussèr
ions plus loin, et pensèrent que, si dans chaque langue le nombre des mots est très considérable, celui des sons articulés d
est très considérable, celui des sons articulés dont se composent les mots l’est infiniment moins. Les mêmes sons simples, c
e de bien des manières diverses, pour former cette grande quantité de mots différents dont nous nous servons. Ils imaginèren
. Ils imaginèrent donc d’inventer des signes, non pas pour chacun des mots , mais pour chacun des sons simples dont les mots
pas pour chacun des mots, mais pour chacun des sons simples dont les mots sont composés, et virent qu’en joignant ensemble
ient exprimer, par l’écriture, toute la combinaison des sons dont les mots sont le résultat. Le premier pas vers ce nouveau
e furent réduits à une quantité bien moins considérable que celle des mots dont se composait le langage, mais cependant rest
t, au moyen de leurs combinaisons, l’écriture pouvait rendre tous les mots ou toutes les combinaisons de sons qu’ils employa
et de tous les genres de perfection. Finissons par comparer en peu de mots le langage écrit avec le langage parlé, ou, en d’
s le langage écrit avec le langage parlé, ou, en d’autres termes, les mots qui frappent notre oreille et ceux qui s’offrent
t les mêmes dans toutes les langues, car il doit toujours y avoir des mots qui expriment le nom des objets ou indiquent le s
le nom des objets ou indiquent le sujet d’une proposition ; d’autres mots qui dénotent la qualité de ces objets, et font co
bjets, et font connaître ce que nous avançons à leur égard ; d’autres mots encore qui font sentir les rapports des premiers
stantifs22, en attributifs et en connectifs. Les substantifs sont les mots qui expriment les noms des objets ou le sujet de
Mais toujours ne se servait-il que d’expressions génériques ; car les mots « chêne, pin, frêne, » sont des noms de classe d’
armi ceux de son espèce, comme le lion, le roi. Les articles sont des mots d’une grande utilité dans le discours, et cependa
spèce de nombre à ce que, les hommes n’ayant point d’abord inventé de mots pour exprimer les quantités diverses, les mots co
int d’abord inventé de mots pour exprimer les quantités diverses, les mots correspondants à un, deux et plusieurs, furent lo
izarre, et paraît n’être fondée que sur la formation accidentelle des mots , puisqu’on a, en général, assigné un certain genr
s de genre neutre ; en anglais (dans le discours ordinaire), tous les mots substantifs, qui ne sont pas des noms de créature
n, ou dans une proposition quelconque, je ne donne point de sexe à ce mot , c’est-à-dire de genre : Virtue is, its own rewa
e le possède ; toutes les autres en sont privées. Dans toutes, chaque mot a un genre déterminé, soit masculin, féminin ou n
stamment au féminin. Elle est toujours le pronom mis à la place de ce mot , en prose comme en vers, dans le style du raisonn
in. M. Harris croit que les raisons qui ont déterminé le genre de ces mots principaux sont les mêmes dans la plupart des aut
pelle déclinaison au moyen des cas. Voyons d’abord ce que signifie le mot cas. Pour s’en former une idée juste, il faut obs
s, ces langues modernes indiquent les rapports des objets au moyen de mots appelés prépositions, que l’on place avant le sub
ort judicieusement observé, qui donnât une définition bien claire des mots de et par, pris isolément, et qui expliquât tous
u lieu de considérer les relations abstractivement, et d’inventer des mots pour les exprimer, il leur fut bien plus facile d
s idées générales ou métaphysiques, et inventèrent successivement des mots particuliers pour toutes les relations qu’ils déc
mots particuliers pour toutes les relations qu’ils découvraient ; ces mots formèrent cette partie du discours que nous appel
l de nos prépositions a rempli notre langue d’une multitude de petits mots qui reviennent sans cesse dans une phrase, encomb
ivé de la variété et de la douceur qui résultaient de la longueur des mots , ainsi que du changement des terminaisons qu’empo
s privés de la liberté de transposer ou d’arranger arbitrairement les mots , liberté dont les anciennes langues tiraient un s
jugaisons, indiquaient suffisamment le rapport réciproque de tous les mots d’une phrase, et permettaient qu’ils fussent plac
t et d’harmonie. Privés aujourd’hui de ces signes, qui, inhérents aux mots eux-mêmes, exprimaient leurs relations, nous ne p
et le laissait apercevoir, pour ainsi dire, d’un seul coup d’œil. Les mots qui finissaient une période déterminaient les rap
écrase le style et énerve la pensée25. Les pronoms sont une classe de mots qui tiennent de très près aux substantifs, et qui
leurs pronoms, d’abord pour exprimer plus exactement les rapports des mots dont ils tiennent la place, et ensuite parce qu’i
icile de croire que leur invention remonte bien haut, car ce sont des mots d’une espèce particulière que l’art seul a pu tro
seul a pu trouver. Il faut considérer que je, tu, il, ne sont pas des mots applicables à un seul objet, mais, en général, à
utant de précision que l’article ; en sorte qu’ils sont à la fois les mots les plus génériques et les plus spécifiques. Ce s
tre assujettis à de fort nombreuses variations. Les adjectifs, ou les mots qui expriment des qualités, comme « grand, petit,
petit, noir, blanc, votre, notre, » sont les plus simples de tous les mots qui composent la classe de ceux auxquels on a don
tifs et en noms adjectifs, division fondée bien plus sur la forme des mots que sur leur sens et leur valeur ; car les adject
ue sur leur sens et leur valeur ; car les adjectifs, considérés comme mots qui expriment des qualités, ne ressemblent en rie
spèce de rapprochement ; car, en permettant que, dans une phrase, les mots qui dépendent le plus les uns des autres, fussent
a brave man [la belle femme d’un brave homme], la position de chaque mot ne laisse aucune équivoque, au lieu que si je dis
le sens n’est intelligible que parce que formosa, qui est le premier mot de la phrase, s’accorde en genre, en nombre et en
Structure du langage. — Langue anglaise. De toutes les espèces de mots auxquels on a donné le nom d’attributifs, les plu
n peut dire, on affirme toujours qu’une chose est ou n’est pas, et le mot qui emporte avec lui cette assertion, c’est le ve
rtance qu’il doit son nom : verbe vient du latin verbum, qui signifie mot , c’est-à-dire qu’il est le mot par excellence. L’
be vient du latin verbum, qui signifie mot, c’est-à-dire qu’il est le mot par excellence. L’origine des verbes, à cause de
apercevoir. Remarquez seulement combien de choses renferme ce simple mot latin : amavissem, I would have love [j’eusse aim
’action est attachée. Il est à la fois curieux et remarquable que des mots dont le sens soit aussi compliqué, et la structur
ux par le seul changement de la première ou de la dernière syllabe du mot . On assure que dans les langues orientales les ve
oques et de relations diverses. L’hébreu, par exemple, dit en un seul mot , et sans le secours d’aucun auxiliaire, non seule
e sujet. Les verbes auxiliaires sont, ainsi que les prépositions, des mots généraux et abstraits ; ils expriment les diverse
mps et dans tous ses modes, et l’on n’inventa que longtemps après des mots qui indiquèrent simplement et seulement l’existen
t d’elle-même dans la nouvelle formation des parties du discours. Ces mots am [suis], was [étais], have [avoir], par exemple
miers ; ils forment, dans toutes les langues, une classe nombreuse de mots que l’on pourrait ranger, pour la plupart, parmi
ombreuse de mots que l’on pourrait ranger, pour la plupart, parmi les mots attributifs, parce qu’ils servent à modifier ou à
tous, que des manières abrégées de parler, qui expriment, par un seul mot , ce qu’au moyen d’une circonlocution on pourrait
qu’au moyen d’une circonlocution on pourrait rendre par deux ou trois mots pris dans les autres parties du discours. Excessi
et ainsi des autres. Aussi l’on peut regarder les adverbes comme les mots les moins importants d’une langue, et ceux dont l
tion est la plus récente ; voilà pourquoi la plupart sont dérivés des mots qui furent les premiers en usage. Les préposition
e discours que la plupart des adverbes. Elles forment cette classe de mots , appelés connectifs, sans lesquels il n’y a point
r dépendance et leur cohérence réciproques ; aussi joignent-elles les mots les uns aux autres, et les réduisent-elles en pro
parce que, quoique, et autres semblables. Les prépositions lient les mots en montrant le rapport qu’un nom substantif peut
, comme de, par, à, sur, sous, etc. J’ai eu occasion de dire quelques mots sur la valeur des prépositions lorsque je me suis
es barbares, et dans les siècles les moins civilisés, la série de ces mots dut être peu considérable, leur nombre dut s’accr
qu’un mélange de vieux saxon, de normand, de français, et de quelques mots nouveaux ou étrangers que le commerce et les scie
t fondues dans notre langue. Nous avons aussi un très grand nombre de mots dérivés évidemment du latin ; mais ce n’est pas d
ujours beaucoup de rapports avec le latin, et un très grand nombre de mots originairement latins, en usage chez les Normands
aisons et des conjugaisons ; notre syntaxe est très bornée, et peu de mots portent avec eux des signes suffisants pour indiq
ncorporer aussi intimement dans la construction d’une phrase, que les mots de la langue des Grecs ou de celle des Romains. M
même d’idiomes, et particulièrement par ce nombre et cette variété de mots dont une telle langue peut s’enrichir sans cesse.
ar la mesure que son style diffère le plus de la prose, c’est par les mots mêmes qui lui sont consacrés ; ce qui prouve comb
oute l’energie de ses expressions. Nous avons, à ce qu’on dit, trente mots au moins pour indiquer toutes les variétés de la
ue tous les peuples ont reçu de leurs ancêtres une série primitive de mots , qui est devenue en quelque sorte la base de la l
st moins serré, et nos pensées, délayées dans un plus grand nombre de mots , et divisées en parties distinctes, produisent un
choses principales, l’abondance de la langue, l’arrangement dont les mots sont susceptibles, et la variété et la beauté des
rqué que très souvent, et surtout dans les syllabes qui terminent les mots , cette lettre perd sa prononciation sifflante et
prononcer rapidement, et nous avons rendu plus brefs presque tous les mots que nous devons au latin, comme : arator, spectac
ela de remarquable, qu’elle appuie davantage sur les premiers sons du mot qu’on ne le fait ordinairement dans aucune autre
ode d’avancer l’accent, ou de le placer aussi près du commencement du mot , est de donner à la prononciation plus de force e
t cet embarras des déclinaisons, des cas, des modes et des temps. Ses mots sont moins sujets que ceux d’aucune autre langue
uxiliaires indiquent clairement tous les sens que l’on veut donner au mot , qui, presque toujours, reste invariable. J’ai di
t rend l’étude de notre langue bien moins pénible ; l’arrangement des mots en est plus clair et plus intelligible, et les rè
pureté ; car la syntaxe n’est effectivement que cette disposition des mots d’une phrase au moyen de laquelle le sens de chac
n nombre avec le nominatif, attendu que, par la nature des choses, un mot qui exprime une qualité ou une action, doit corre
modes semblables, c’est-à-dire qu’elles doivent joindre ensemble des mots qui, dans le discours, remplissent des fonctions
ite nos soins et notre application, tant sous le rapport du choix des mots dont nous nous servons, que sous celui de la synt
ervons, que sous celui de la syntaxe ou de l’arrangement de ces mêmes mots dans une phrase. Nous savons quelle importance le
idées. Il ne faut pas le confondre avec le langage même, ni avec les mots . Les mots qu’un auteur emploie peuvent être juste
ne faut pas le confondre avec le langage même, ni avec les mots. Les mots qu’un auteur emploie peuvent être justes et corre
e d’être clair, il faut d’abord porter toute son attention sur chaque mot et sur chaque phrase, et ensuite sur l’ensemble d
et nous y consacrerons le reste de cette Lecture. La clarté dans les mots et dans les phrases exige que les mots et les phr
te Lecture. La clarté dans les mots et dans les phrases exige que les mots et les phrases réunissent la pureté, la propriété
uoique cependant il y en ait une. La pureté consiste dans l’usage des mots et des constructions propres à la langue que l’on
cune autorité suffisante n’a consacrées. La propriété est un choix de mots que l’usage le meilleur et le plus généralement a
aussi de fautes grammaticales, et manquer cependant de propriété. Les mots , en effet, pourraient être mal choisis, mal adapt
écrivains et les orateurs les plus distingués. Lorsque je dis que les mots innovés ou tombés en désuétude nuisent à la puret
d’exercer sur la langue une grande influence. Il ne faut employer de mots étrangers ou scientifiques qu’autant qu’il est im
os écrivains les plus corrects, faisait gloire de ne se servir que de mots originairement anglais, et sa diction doit être r
e comme un modèle de pureté et de précision relativement au choix des mots , modèle dont il semble que nous nous écartions to
semble que nous nous écartions tous les jours davantage. Une foule de mots latins se sont dernièrement introduits dans notre
ions quelques instants, d’autant plus que nos idées sur le sens de ce mot ne sont pas, en général, bien distinctes. La défi
ont pas, en général, bien distinctes. La définition la plus exacte du mot précision se tire de son étymologie même : il vie
que nos pensées soient parfaitement classées et bien distinctes. Les mots dont un homme se sert pour rendre ses idées peuve
de plus. Celui qui possède cette qualité ne met dans sa phrase aucun mot étranger à l’idée qui l’occupe, et n’ajoute aucun
n attention ne puisse être distraite. Il en est de même à l’égard des mots . Si, lorsque vous voulez me communiquer votre pen
qu’il est le plus opposé à la précision. C’est la multiplication des mots superflus qui le produit. Les écrivains médiocres
qu’embarrasser le lecteur. Ils sentent bien qu’ils n’ont pas saisi le mot qui rend précisément leur pensée, parce que leur
s leur esprit ; ils s’efforcent de la produire au moyen de tel ou tel mot par lequel ils espèrent remplacer celui qui leur
écise, et je la comprends parfaitement ; mais si, pour multiplier les mots , il vante son courage et son intrépidité, à l’ins
qu’un auteur peut être clair, et cependant manquer de précision. Ses mots sont bien choisis, ses phrases sont régulières, l
ier au lecteur, et qu’on ne se méprendra pas sur le sens, quoique les mots ne soient pas d’une précision ni d’une exactitude
he et diffus. Ils expriment ordinairement leurs pensées par plusieurs mots qui l’indiquent à peu près, au lieu de n’employer
t ainsi qu’il emploie sans cesse des circonlocutions, et une foule de mots et de phrases pour décrire ce qu’un seul mot ou u
utions, et une foule de mots et de phrases pour décrire ce qu’un seul mot ou une seule phrase exprimeraient bien mieux. S’i
il sème les ornements avec tant de profusion, ou surcharge de tant de mots les propositions les plus simples, que, s’il ne l
s formes, ses membres naturels ou son corps. » Une telle profusion de mots est faite pour dégoûter un lecteur judicieux, et
de partie la cause de la diffusion du style à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle synonymes, parce qu’ils exprimen
une distinction bien marquée. On trouve à peine dans une langue deux mots dont le sens soit bien exactement identique, et u
art du langage saisit le point délicat par lequel le sens de ces deux mots cesse d’être le même. Ce sont, en quelque sorte,
t inévitable d’un tel abus. Il n’y a pas, dans la langue latine, deux mots que l’on regarderait plus volontiers comme synony
ari, ob eam rem, tibi hæc scribo. — Tutus et securus sont encore des mots qu’on serait tenté de confondre, et dont la signi
possunt. On peut, dans notre langue, trouver une foule d’exemples de mots que l’on regarde en général comme synonymes, et d
à cause de l’importance du sujet. Ces exemples seront pris parmi les mots les plus usités, et montreront avec quelle rigour
onfond. « Se désister, renoncer, abandonner, laisser. » Chacun de ces mots se rapporte à un objet auquel on renonce, mais po
jours suffisamment. « Avouer, reconnaître, confesser. » Chacun de ces mots emporte l’idée de l’affirmation d’un fait, mais d
pour les défendre. Quelques écrivains négligents peuvent employer ces mots comme synonymes, et cependant ils ne le sont pas
us de précision et de force, que l’on connaît mieux le sens de chaque mot , et que l’on apporte plus d’attention aux nuances
istinctes ; et la seconde, qu’il connaisse parfaitement la valeur des mots qu’il emploie. Au génie que la nature nous a donn
que rarement ou, pour mieux dire, jamais une expression vague, ou un mot placé négligemment pour un mot synonyme. Sa pensé
re, jamais une expression vague, ou un mot placé négligemment pour un mot synonyme. Sa pensée, toujours claire, est toujour
le d’être suffisamment précis, et l’on doit éviter cette profusion de mots , qui ne laissent dans l’esprit du lecteur qu’une
cile et gracieux, et en même temps exact et correct dans le choix des mots , voilà sans doute le plus haut degré de perfectio
eptions sont bien nettes, et que nous connaissons la valeur de chaque mot , et toute l’étendue de la langue. Lecture XI.
i est la clarté ; ce que j’en ai dit se rapporte surtout au choix des mots  ; je vais passer des mots aux phrases ; et comme
’en ai dit se rapporte surtout au choix des mots ; je vais passer des mots aux phrases ; et comme leur composition et leur s
e qui doit fixer l’attention dans l’arrangement et la disposition des mots qui forment une période. Il n’est pas facile de d
es examinons. Il est impossible de déterminer exactement le nombre de mots et même de membres qu’elles doivent contenir ; ma
pourrait d’abord l’imaginer. L’ambiguïté vient d’un mauvais choix de mots ou d’un arrangement vicieux. J’ai dit, dans la Le
dit, dans la Lecture précédente, tout ce qui concernait le choix des mots relativement à la clarté ; nous allons nous occup
iguë, sans blesser aucune de ses règles. Les rapports réciproques des mots ou des membres qui forment une période ne peuvent
ts ; aussi est-ce un des premiers principes de notre syntaxe, que les mots ou les membres qui ont ensemble la relation la pl
ent par la position qu’il occupe dans cette phrase, limite le sens du mot entendre qu’il suit immédiatement, « je n’entends
er si l’auteur a, de cette manière, exprimé autre chose que ce que le mot entendre aurait exprimé tout seul. En plaçant l’a
st-ce quelque autre qualité ? Sa véritable place était donc après les mots objet isolé. « Par grandeur, je n’entends pas le
urtant le sens littéral de sa phrase, d’après la position vicieuse du mot seulement. Il fallait : « Le théisme peut être op
Romains s’entendaient en liberté au moins aussi bien que nous. » Ces mots peuvent être interprétés de deux manières, selon
doit y apporter plus de soin, et lier tellement les adverbes avec les mots dont ils doivent modifier le sens, que le sens ne
rougir ou craindre d’avouer ? » Dans cette phrase, on ne sait si ces mots dans quelque circonstance, dans quelque situation
discours. Comme tous les raisonnements sont fondés sur la liaison des mots , on ne saurait y mettre trop de soin et trop de p
eurs positions diverses. » (Spect., nº 412.) Qui doit se rapporter au mot spectacle comme à son antécédent ; mais il en est
a première chose à laquelle on doive s’appliquer, c’est de ranger les mots dans l’ordre le plus propre à indiquer clairement
mbre, et de faire surtout en sorte que les adverbes soient joints aux mots qu’ils modifient ; que, lorsqu’il est nécessaire
la construction d’une phrase est vicieuse, lorsque l’arrangement des mots est ambigu, quoique le sens en soit clair par lui
o fuit . Lorsque l’on parvient à marquer distinctement le rapport des mots et des membres d’une phrase entre eux f on n’a pa
ersonne ou une chose au nom de laquelle se rapportent tous les autres mots  ; il faut faire en sorte que ce soit toujours la
rendre toute la construction, et de rappeler le premier membre par le mot dis-je, qui, partout où il se rencontre, peut êtr
pris comme l’indice certain d’une phrase diffuse et mal conduite. Ce mot est excusable dans un discours improvisé, où il n
en sommes arrivés à ce que nous croyons devoir être la conclusion, au mot qui, d’après ce qui précède, indiquait naturellem
moins comme orateur. » Cette phrase devrait naturellement finir à ces mots , « l’emportait sur lui de beaucoup. » Ils termine
nt que rien ne me fait plus vivement éprouver que la suffisance. » Le mot indignation terminait la phrase ; « sentiment que
e donne le nom de force 32. Par là j’entends un arrangement de chaque mot et de chaque membre tel que le sens se présente d
exactement celle que l’auteur a voulu produire, tel enfin que chaque mot et chaque membre ait justement la valeur qu’il do
ver pour donner de la force à une phrase est d’en retrancher tous les mots superflus : ces mots, il est vrai, peuvent quelqu
force à une phrase est d’en retrancher tous les mots superflus : ces mots , il est vrai, peuvent quelquefois ne nuire en auc
te la pensée. (Trad. de Daru.) C’est une maxime toujours vraie qu’un mot gâte la phrase au sens de laquelle il n’ajoute ri
feuilles qui accompagnent les fruits leur servent d’ornements. Si les mots superflus doivent être retranchés d’une phrase, i
il faut également en écarter les membres inutiles. De même que chaque mot doit présenter une idée nouvelle, de même aussi c
L’attention se relâche, et l’esprit tombe dans l’inaction lorsque les mots multipliés ne multiplient pas les idées. Après qu
iplient pas les idées. Après que l’on a soigneusement écarté tous les mots superflus, il faut encore, pour donner de la forc
elatives, et à toutes celles qui servent à indiquer les relations des mots entre eux, ou la transition d’un membre à un autr
s mots entre eux, ou la transition d’un membre à un autre. Ces petits mots mais, et, qui, que dont, ou, sont souvent les plu
e succès a également embrassé la prose et la poésie. » L’on trouve le mot et répété dans cette phrase jusqu’à sept fois. Si
nt la promptitude ou la rapidité de la conquête, que si chacun de ces mots était séparé par une particule. Il en est de même
, que l’esprit semble n’avoir pas le loisir de s’arrêter sur le petit mot qui les unit, la particule lui échappe, et ce qu’
faut observer pour qu’une phrase ait de la force, c’est de placer le mot ou les mots essentiels dans l’endroit où ils peuv
ver pour qu’une phrase ait de la force, c’est de placer le mot ou les mots essentiels dans l’endroit où ils peuvent produire
le plus d’effet. Il est facile de voir quels sont dans une phrase ces mots sur lesquels l’attention doit particulièrement se
grande liberté dans le choix des constructions. Presque toujours les mots essentiels sont placés au commencement de la phra
ttait les inversions, leur laissait la liberté de choisir pour chaque mot la place qui leur semblait la plus heureuse, en s
rel des idées, à quelque endroit de la phrase que vous en placiez les mots essentiels, il est de la plus haule importance qu
aciez les mots essentiels, il est de la plus haule importance que ces mots soient clairs et bien détachés de ceux qui pourra
t aussi bien aujourd’hui qu’autrefois. » Ce sont absolument les mêmes mots , c’est bien le même sens ; mais le mélange désord
expriment les circonstances accessoires, jette de l’obscurité sur les mots essentiels, et la phrase embrouillée perd sa grâc
dans une période, se développe et croisse avec elle jusqu’au dernier mot , mais sans affectation, et sans que l’auteur donn
is terminer par un adverbe, par une préposition, ou par quelque autre mot peu important, une phrase à laquelle nous voulons
rases dont le sens principal ne peut être exprimé que par l’un de ces mots  ; alors on ne doit plus les considérer comme des
par l’un de ces mots ; alors on ne doit plus les considérer comme des mots accessoires, et il faut leur donner la principale
s accessoires, et il faut leur donner la principale place comme à des mots essentiels. Cette phrase, par exemple, de lord Bo
oi ; dans leur adversité, toujours. » Ici jamais et toujours sont les mots essentiels ; aussi sont-ils placés de manière à f
ère à frapper davantage le lecteur. Mais je ne veux parler que de ces mots peu utiles qui servent d’accessoires à des mots p
eux parler que de ces mots peu utiles qui servent d’accessoires à des mots plus importants ; ils doivent être mis à l’endroi
aut, si l’on peut parler ainsi, les lâcher promptement, parce que les mots les plus essentiels prennent avec plus de facilit
vaut mieux les jeter en différents endroits de la phrase, auprès des mots principaux auxquels ils se rapportent, en ayant s
ant soin toutefois, comme je l’ai déjà dit, de faire en sorte que ces mots n’en soient pas encombrés. Dans Swift, par exempl
nt mutuellement, il est naturel que nous nous attendions à ce que les mots qui les représentent se correspondent aussi ; aut
e l’harmonie de ces sortes de phrases dépend tout à fait du choix des mots et de leur arrangement. Je commencerai par le cho
hoix des mots et de leur arrangement. Je commencerai par le choix des mots , sur lequel il y a peu de choses à dire, à moins
u des sons simples dont se compose une langue. Il est certain que les mots les plus agréables à l’oreille sont formés des so
difficile à prononcer. C’est aux voyelles à donner de la douceur aux mots  ; les consonnes leur impriment de la force. La mu
era un trop grand nombre de consonnes ou de voyelles. En général, les mots d’une certaine étendue flattent plus agréablement
langues les plus harmonieuses en possèdent un grand nombre. Parmi les mots un peu longs, les plus mélodieux ne sont pas comp
ond lieu, à l’égard de l’harmonie, c’est l’arrangement convenable des mots ou des membres d’une phrase. Ce sujet est plus dé
e sujet est plus délicat et plus compliqué. Car, en supposant que les mots soient sonores et bien choisis, s’ils sont mal ar
ns de charmes.] Tout concourt à rendre cette phrase harmonieuse ; les mots , heureusement choisis, sont formés des sons les p
udicieux de l’antiquité, qui a écrit un traité sur la composition des mots dans une période, ne s’est occupé que de leur eff
quantité, dans leurs syllabes, était fixée plus invariablement, leurs mots étaient plus étendus et plus sonores, la faculté
e multitude de sons agréables, et de l’affranchir de ces innombrables mots auxiliaires que nous sommes obligés de reproduire
leur langue admettait, et qui leur laissait la liberté de placer les mots dans l’ordre le plus propre à produire un effet m
e esset . Il nous fait remarquer tous les pieds dont se composent les mots de cette phrase et auxquels il en attribue l’effe
s d’influence sur nous, et notre manière plus simple de prononcer les mots donne à notre langue bien moins d’harmonie que n’
er par spondées, trochées, ïambes, pæons, etc. Mais premièrement, nos mots ne sont pas divisibles en pieds de cette espèce ;
u’à la fin de la phrase ; ce sont les membres les plus étendus et les mots les plus sonores qui doivent la terminer. J’en do
s et des repos, avec quel art cette phrase est arrondie, et comme les mots qui la terminent sont toujours de plus en plus ha
tte raison que les particules, les pronoms, et tous les autres petits mots nuisent autant à l’harmonie qu’à la force de l’ex
l faille que la dernière ou l’avant-dernière syllabe soit longue. Les mots qui se composent principalement de syllabes brève
sons, la clarté, la précision, et même la force des pensées. Tous les mots insignifiants qui ne servent qu’à arrondir une pé
mots insignifiants qui ne servent qu’à arrondir une période, tous ces mots que Cicéron appelle complementa numerorum , sont
mé avec clarté, avec force et avec noblesse, il est bien rare que les mots soient désagréables à entendre. Il ne faut que la
ujet. Une matière grave, solennelle et majestueuse, exige l’emploi de mots composés principalement de syllabes longues, et e
composés principalement de syllabes longues, et exige surtout que ces mots terminent les périodes. C’est par cette espèce de
poètes. Ceci demande un peu plus de développement. Les sons, dans les mots , peuvent être employés principalement pour représ
ions ou les affections de l’âme. 1º. Je dis qu’un choix convenable de mots peut produire un son ou une série de sons qui aie
même organe. Un poète n’a pas beaucoup de peine à ne se servir que de mots composés de voyelles douces, faciles et coulantes
’une pièce de bois ; on pourrait citer une foule d’autres exemples de mots qui semblent avoir été calqués sur le son qu’ils
b. VI, v. 5.) Les sujets mélancoliques et sombres s’expriment par des mots lents et des mesures lentes : Et caligantem nigr
incipales, la clarté et l’ornement. J’ai considéré la clarté dans les mots seulement, et ensuite dans les phrases ; j’ai aus
ce que l’on entend par les figures du discours42. Dans le langage, le mot figure est généralement opposé à celui de simplic
style figuré ; la lumière est mise à la place des consolations, et le mot ténèbres est destiné à nous rappeler l’idée de l’
on. Les rhéteurs les divisent en deux grandes classes, les figures de mots et les figures de pensées. Les premières s’appell
ppellent ordinairement tropes ; ce sont des figures par lesquelles un mot est détourné de sa propre signification pour en p
ication pour en prendre une autre ; de manière que si vous changez le mot , la figure n’existe plus. Ainsi, dans l’exemple q
omme droit la lumière luit dans les ténèbres, » le trope est dans les mots lumière, ténèbres, qui ne sont pas pris ici dans
’autre espèce de figures, appelée figures de pensées, suppose que les mots sont pris dans leur véritable sens, et que le tou
errogations, les apostrophes et les comparaisons, si vous changez les mots primitivement employés, si vous les faites passer
la nature des figures ; je m’occuperai principalement des figures de mots que renferme cette classe nombreuse à laquelle le
ées et d’objets divers, aucune ne put être assez abondante pour qu’un mot exprimât toujours une chose. On chercha naturelle
moire, on convint d’appliquer à une autre idée ou à un autre objet un mot qui déjà représentait une idée ou un objet, pourv
t tué dans le bois. » On s’aperçut avec le temps qu’on n’avait pas de mot qui exprimât l’existence de l’homme en rapport av
une espèce de ressemblance ou d’analogie, et l’on employa de même le mot in pour les exprimer ; ainsi l’on a dit qu’un hom
ntité de tropes de cette espèce, que l’on n’a formés que parce que le mot propre manquait. Dans presque toutes, les opérati
tions de l’esprit, ou les affections de l’âme, sont exprimées par des mots empruntés aux noms des objets sensibles, et l’on
aisément la raison. Ces noms des objets sensibles furent les premiers mots dans toutes les langues ; on étendit successiveme
enflé d’orgueil], melted into grief [plongé dans la douleur] ; et ces mots sont presque les seuls que nous ayons pour exprim
rter l’invention des tropes à la pauvreté des langues ou au manque de mots propres, cependant ce n’est pas à cette cause seu
rincipalement à elle qu’il faut attribuer l’origine de ces figures de mots . Les tropes viennent presque tous de l’influence
est plus disposé à s’y arrêter ; en sorte qu’au lieu de se servir du mot qui appartient proprement à l’objet principal, mo
eu de se servir du mot qui appartient proprement à l’objet principal, mot cependant bien connu, on emploie à sa place le no
a introduit dans les langues une multitude de tropes ou de figures de mots  ; et les hommes doués d’une imagination vive en c
jouissait de sa plus grande gloire, il nous est facile d’employer les mots propres qui expriment notre idée ; mais, comme ce
nalogie que nous disons : « Catilina était la tête de son parti. » Le mot voix ne signifiait, dans l’origine, que l’émissio
ce son que les hommes se communiquent mutuellement leurs pensées, le mot voix prit bientôt une foule d’acceptions diverses
» veut dire lui donner notre suffrage. Ensuite on alla plus loin : ce mot signifia l’effet d’une volonté ou d’un jugement i
s’exprimer ne viennent pas de la stérilité du langage ou du défaut de mot propre ; nous voulons seulement faire allusion au
ot propre ; nous voulons seulement faire allusion au sens primitif du mot voix, afin de lier notre pensée à une circonstanc
nt de la barbarie. Les langues alors sont fort pauvres ; la série des mots appliqués aux choses est peu nombreuse, et en mêm
être clairs et précis. Mais, par les raisons que j’en ai données, les mots que l’on avait fait dériver de leur signification
une langue, en effet, dans laquelle il ne se trouve une multitude de mots qui n’exprimaient certains objets que parce qu’il
es, et sont devenus de simples expressions littérales ; tels sont les mots que j’ai cités plus haut ; ces dénominations de q
ent une langue et la rendent plus abondante ; c’est par elles que les mots et les phrases se multiplient sans cesse pour exp
ères, pour marquer les nuances les plus délicates de nos pensées. Les mots propres n’atteindraient jamais à cette perfection
le de la dignité, tandis qu’au contraire l’usage trop constant de ces mots communs, auxquels l’oreille nous a depuis longtem
ipal une idée plus claire et plus vive que ne pourraient le faire les mots les plus simples qui n’exprimeraient aucun des ac
dées sur une distinction minutieuse entre toutes les manières dont un mot peut passer du sens littéral au sens figuré ; et
ecture, un coup d’œil général sur les sources du sens figuré dans les mots  ; les Lectures suivantes seront consacrées à l’ex
de tant de voiles, » au lieu de « tant de vaisseaux, » d’employer le mot tête pour le mot homme, le mot pôle pour le mot t
s, » au lieu de « tant de vaisseaux, » d’employer le mot tête pour le mot homme, le mot pôle pour le mot terre, le mot vagu
e « tant de vaisseaux, » d’employer le mot tête pour le mot homme, le mot pôle pour le mot terre, le mot vagues pour le mot
eaux, » d’employer le mot tête pour le mot homme, le mot pôle pour le mot terre, le mot vagues pour le mot mer. C’est encor
oyer le mot tête pour le mot homme, le mot pôle pour le mot terre, le mot vagues pour le mot mer. C’est encore ainsi que l’
ur le mot homme, le mot pôle pour le mot terre, le mot vagues pour le mot mer. C’est encore ainsi que l’on prend l’attribut
t qui établit la comparaison entre le ministre et la colonne, car les mots ne la forment point ; on en donne l’idée, mais on
dans la conversation, et se présentent d’elles-mêmes à l’esprit. Les mots que le hasard m’a fournis pour décrire cette figu
irs, et plus expressifs peut-être que si l’on ne s’était servi que de mots pris dans leur sens le plus littéral. Quoique tou
vue, être considérée comme une figure de pensée, cependant, comme les mots n’y conservent plus la signification qui leur est
e ordinairement les métaphores au nombre des tropes ou des figures de mots . Mais, pourvu qu’on en ait une idée bien juste, q
ance qui existe entre deux objets ; je dois néanmoins observer que ce mot est quelquefois pris dans un sens plus vague et p
tique, donne cette extension à la métaphore, et l’applique à tous les mots pris dans un sens figuré, comme lorsque le tout e
s’agit de la conduite de Charles Ier envers son parlement : — « En un mot , il dissout le parlement un mois après l’avoir as
lus heureux. La métaphore, comme nous voyons, se soutient dans chaque mot  ; le vase est pris pour l’État, dont le mécontent
u lieu qu’en la quittant avant qu’elle soit finie, et en employant le mot littéral praise [louange], lorsqu’on s’attend à r
nçu pour un objet peu digne de lui. Il est vrai que l’usage a fait du mot flamme une expression littérale en parlant de la
ession littérale en parlant de la passion de l’amour ; mais, comme ce mot , sous cette acception, n’est effectivement qu’une
ne expression figurée, on ne pouvait pas l’employer comme synonyme du mot eau, et le faire entrer dans la même métaphore. O
entrer dans tous ces développements. Je n’ajouterai plus que quelques mots sur l’allégorie. L’on peut considérer l’allégorie
e et de la brièveté indispensable de la métaphore, s’explique par les mots mêmes qui la composent, pris dans leur sens propr
un lion : un habile ministre est la colonne de l’État ; » le sens des mots lion et colonne s’interprète de lui-même par le r
s mots lion et colonne s’interprète de lui-même par le rapport de ces mots à ceux d’Achille et de ministre ; au lieu que l’a
ces sortes de figures qui ne consistent que dans la pensée, et où les mots sont pris dans leur sens ordinaire et littéral. N
es. On l’appelle, en terme de rhétorique, prosopopée ; mais, comme le mot personnification exprime la même idée et convient
squ’on l’emploie (et on le forme le plus ordinairement par un ou deux mots , ou par une seule épithète ajoutée au nom de l’ob
tant de rapports avec la prosopopée, que nous n’en dirons que peu de mots . Elle consiste à s’adresser à une personne absent
semblance entre deux objets. Mais il ne faut cependant pas prendre ce mot ressemblance dans un sens trop rigoureux, je veux
rtain essor, bien que le cœur ne soit agité par aucune passion. En un mot , la véritable place d’une comparaison est dans ce
e ! Pour rendre une antithèse plus complète, il est important que les mots et les membres de la phrase qui expriment le cont
dent parfaitement, comme dans l’exemple que nous venons de citer, aux mots et aux membres de la phrase qui ont décrit l’obje
hèses trop multipliées, principalement lorsque l’opposition entre les mots est délicate et subtile, ne contribuent qu’à rend
et nous porte à croire que l’écrivain attachait plus d’importance aux mots qu’aux choses. Il y a trop d’antithèses chez le d
utant plus heureuse qu’elle est exprimée dans un plus petit nombre de mots . La comparaison et l’antithèse sont des figures g
ouve lui-même aucune émotion que nous puissions partager. Ce sont des mots qu’il débite, et non pas une passion qu’il exprim
plus grande importance, et nous obligeaient à nous arrêter à, chaque mot pour le peser plus à loisir. Je crois qu’on pourr
s temps, et qui consiste à faire imprimer en caractères italiques les mots les plus saillants de chaque phrase. Quelquefois
tte manière, mais lorsqu’on en abuse au point de marquer ainsi chaque mot auquel on donne un sens emphatique, mots qui se m
point de marquer ainsi chaque mot auquel on donne un sens emphatique, mots qui se multiplient rapidement chez les auteurs do
veut donner. J’ai parlé ailleurs de la gradation des sons, celle des mots et des phrases ne manque jamais de produire un gr
dées nettes, des expressions claires, et une disposition heureuse des mots et des pensées, fixeront toujours l’attention. Te
ai commencé à traiter du style en général, j’ai fait observer que les mots étant les copies ou les signes de nos idées, il d
que nous avons précédemment examinées, c’est-à-dire par le choix des mots , l’arrangement des phrases, la précision et les o
sion et les ornements qui résultent de l’harmonie des figures ; en un mot , par l’art tout entier du langage. Je vais mainte
tyle étendu. Un écrivain concis renferme ses pensées dans le moins de mots possibles ; il n’emploie que les plus expressifs,
e. Je crois qu’au contraire la diffusion ne fait que l’affaiblir. Des mots redondants ou des circonstances superflues embarr
pour la force et l’expression. Dans tous ses sujets, il multiplie les mots avec une profusion sans bornes, mais c’est partou
er, nous retrouverons dans son style les marques de sa faiblesse. Ses mots seront dépourvus de sens, ses épithètes oiseuses,
oir fortement sa pensée ; son esprit est plein de son sujet, tous ses mots sont expressifs ; chaque phrase, chaque figure aj
être fort, un écrivain devient dur. C’est un vice que produisent des mots inusités, des inversions forcées, et l’habitude d
ge. Elles partagent son attention, qui se porte plus sur le choix des mots et sur la grâce de leur arrangement, que sur les
n et de l’éloquence. Ses phrases sont toujours claires et dégagées de mots superflus ; leur construction, d’une étendue conv
grande clarté, une grande justesse d’expression, un heureux choix de mots et une construction soignée, facile et harmonieus
t lui prêter toutes les figures du langage. L’écrivain élégant, en un mot , plaît à la raison et flatte l’oreille ; il répan
ble, c’est que ces auteurs si brillants ne nous offrent qu’un luxe de mots avec une grande pauvreté d’esprit. Nous voyons le
la force de les conduire jusque-là, ils tâchent d’y suppléer par des mots emphatiques, de froides exclamations, des figures
e importance et mérite que nous nous y arrêtions quelques moments. Le mot simplicité appliqué au style, est fort usité ; ma
e. Cela vient principalement des diverses significations données à ce mot . Nous devons les distinguer ici afin de détermine
tecture gothique. En ce sens, simplicité est synonyme d’unité. 2º. Le mot simplicité s’applique aux pensées par opposition
des parties, soit dans son opposition au raffinement des pensées, le mot simplicité n’est nullement applicable au style. 3
 Locke est un écrivain simple, M. Harvey est un écrivain fleuri. » Le mot simple pris dans ce sens, est la traduction de ce
urquoi je pense qu’il est inutile de nous y arrêter davantage. 4º. Le mot simplicité, dans sa quatrième acception, peut aus
ien différent de celui dont nous venons de parler tout à l’heure ; le mot simple signifiait seulement uni, au lieu que main
ffrir le moins, c’est une attention trop minutieuse dans le choix des mots . Habeat ille, dit Cicéron (Orator, c. 23), molle
age ses manières aisées et son caractère naturel. Les Français ont un mot qui nous manque pour exprimer cette simplicité po
est bien supérieur pour l’aisance et le ton animé de son style. En un mot , on le considérerait comme un de nos meilleurs éc
qu’à ce qu’on se soit bien pénétré des idées que l’on doit revêtir de mots , jusqu’à ce qu’on soit parvenu à s’y intéresser v
it éviter de porter à l’excès l’attention que l’on donne au choix des mots . Il ne faut pas arrêter le cours de nos pensées,
t écrit avant nous. C’est ce qui forme notre goût et nous fournit des mots sur toutes sortes de sujets. Lorsqu’on lit les au
art, c’est aussi sous ce point de vue qu’on peut la définir d’un seul mot , « l’art de persuader. » Ces observations une foi
se de ce qu’on lui propose. Ceci me conduit à faire remarquer que les mots convaincre et persuader souvent pris pour synonym
orique ; d’abord parce qu’il ne se composait que d’un petit nombre de mots , et ensuite à cause de la couleur que devaient lu
tait extrêmement délicat, recherché, plein d’antithèses et de jeux de mots  ; ce qui nous montre combien l’esprit délié des G
ssus de tous ses rivaux. C’est aux choses qu’il vise bien plus qu’aux mots . En le lisant, nous oublions l’auteur ; nous somm
r qu’il va quelquefois jusqu’à paraître dur et brusquement coupé. Ses mots sont expressifs, ses tours de phrase sont mâles e
Aucun écrivain ne connut mieux que Cicéron la valeur et la force des mots  ; il les produit avec pompe et élégance, et ses p
et de Rome. Les Athéniens, pleins de pénétration, ne perdaient pas un mot du style concis et pressant de Démosthène ; les R
op le préparer afin de s’en rendre entièrement maître ; mais pour les mots et les phrases, il ne faut pas s’en occuper d’ava
es sur lesquelles il importe le plus d’insister, se reposant pour les mots sur l’inspiration du moment et la chaleur du débi
er dans tous les sens, ou la présenter accompagnée d’une profusion de mots qui fatiguent l’attention de l’auditeur. Je trait
rouvés. La préparation devra plutôt porter sur les choses que sur les mots . On recherchera l’ordre le plus clair et la métho
ant de leurs biens ; les jeunes, en payant de leurs personnes ; en un mot si chacun veut agir comme pour soi-même, et faire
fortifie des places dans l’Illyrie ; d’autres… chacun de nous, en un mot , invente sa fable et la promène. Pour moi, certes
de dire que vous êtes en paix ? j’y consens. Mais qu’à la faveur d’un mot , un homme s’avance de proche en proche jusque sou
style énergique et correct, qui exprime bien plus de choses en peu de mots que cette suite éternelle de périodes sans fin. U
nte son client ; il s’est chargé de ses intérêts tout entiers ; en un mot , il est à sa propre place ; il est donc inconvena
éloquence n’était qu’un art brillant et insidieux, une vaine étude de mots et de raisonnements spécieux, dont le seul but es
classes d’auditeurs, il doit y régner la plus grande simplicité. Les mots peu usités, emphatiques, ou pompeux, surtout ceux
ais cette dignité est parfaitement compatible avec la simplicité. Les mots peuvent être simples, très usités et faciles à co
raissent forcées, on les prendra pour des jeux de mots67. Les jeux de mots , les pointes, les expressions subtiles ou affecté
rer brusquement dans notre sujet, mais plutôt à le préparer en peu de mots . Les exordes de Démosthène sont toujours brefs et
gloire de passer pour un magistrat populaire. Il fait observer que le mot populaire peut être pris sous des acceptions dive
t à son bonheur ; mais qu’il voit bien que quelques-uns abusent de ce mot , et le font servir de masque à leur ambition ou à
êmement concis. Il faut éviter toute circonlocution, et n’employer de mots que ceux qui sont strictement nécessaires. La pré
le trait le plus heureux et le plus délicat ; sans dire en autant de mots la manière dont les gens de Milon tuèrent Clodius
xpression dont le sens répondît à celui que nous donnons à ce dernier mot  : Locus de judicio, mea quidem opinione, adeo pa
ements of criticism, b. iv. 5. Nous n’avons pas osé traduire ces six mots en français ; ils signifient littéralement : « do
[tordu autour]. 14. Il y a, dans l’anglais, good, or well componed ; mot à mot, bon, ou bien composé. Il est inutile de fa
autour]. 14. Il y a, dans l’anglais, good, or well componed ; mot à mot , bon, ou bien composé. Il est inutile de faire se
it remarqué comme un avantage particulier à notre langue que, par ces mots , elle exprimait, mieux que toutes les autres, la
l s’agissait de rendre. Il en fournit de nombreux exemples. Ainsi les mots formés par st, dénotent toujours la fermeté ou la
tent toujours la fermeté ou la force, et ont quelque analogie avec le mot latin sto, je reste ; comme stand, demeurer, s’ar
au ; stamp, empreinte ; stately, majestueusement, fièrement, etc. Les mots qui commencent par str dénotent une force puissan
les analogies des sons ont eu quelque influence sur la formation des mots  ; mais d’un autre côté, des conjectures de cette
. Je ne prétends pas avancer que, chez tous les peuples, les premiers mots que l’on inventa, furent des noms substantifs sim
r ; comme : « le lion s’approche, le torrent grossit » Leurs premiers mots furent, sans doute, non pas de simples noms subst
r les particularités qui frappent les sens. Il observe encore que les mots des langues primitives sont loin d’être, comme no
nt l’articulation ; et notre auteur montre que tels sont en effet les mots de presque toutes les langues barbares que nous c
hommes, je n’en ai vu qu’UN. 25. Les différentes terminaisons d’un mot , d’un nom ou d’un verbe, paraissent toujours plus
nom ou d’un verbe, paraissent toujours plus intimement liées avec ce mot , auquel on les ajoute suivant les circonstances,
ar elles-mêmes, que nous sommes obligés de joindre à presque tous les mots . Notre méthode confond également tous ces mots, e
dre à presque tous les mots. Notre méthode confond également tous ces mots , en s’adaptant aux plus expressifs comme aux plus
d’observations tellement détaillées sur le choix et l’arrangement des mots , que souvent elles nous sembleraient minutieuses.
Denys d’Halicarnasse, Περὶ συνθέσεως ὀνομάτων [Sur la composition des mots ], est encore plus remarquable ; mais ilse borne à
s que la nôtre. On peut consulter avec utilité, sur l’arrangement des mots dans la construction des phrases anglaises, les É
frontispice de leurs ouvrages, et qui en indiquent l’objet ; mais ce mot s’applique aussi aux inscriptions qu’on met sur u
m, c. 25. 53. Marmontel ne s’exprime pas précisément ainsi. Voyez au mot Fable dans ses Élements de littérature. 54. Dans
bellit tout ce qu’il touche. Il fait honneur à la parole. Il fait des mots ce qu’un autre n’en saurait faire. Il a je ne sai
28 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
vrages des anciens sur l’art oratoire, d’avoir répété pour ainsi dire mot à mot, sans rien modifier, sans rien suppléer, le
des anciens sur l’art oratoire, d’avoir répété pour ainsi dire mot à mot , sans rien modifier, sans rien suppléer, les préc
à les lier, à en faire un tout méthodique et régulier. Tantôt je cite mot à mot, et alors je marque les passages par des gu
lier, à en faire un tout méthodique et régulier. Tantôt je cite mot à mot , et alors je marque les passages par des guilleme
qui convient à nos besoins, à nos usages, à notre langue, etc…, en un mot éviter les erreurs où d’autres sont tombés faute
e propos d’avertir les jeunes gens du sens qu’ils doivent attacher au mot genre d’éloquence consacré dans les livres de rhé
d il semble difficile de la définir. Tantôt elle réside dans quelques mots  : Scipion est accusé par les tribuns du peuple d’
au Capitole en rendre grâces aux dieux. (Aul.-Gel.) Le peuple, à ces mots , abandonne l’accusateur, et suit en foule le héro
révenus de mouvemens d’amour ou de haine, d’envie ou de faveur, en un mot , de telle ou telle passion, ils portent des jugem
ces des preuves ; ceux-ci en sont le développement, l’ornement, en un mot l’amplification. Cette différence, qui a échappé
e la fortune à calculer et à prévoir, les révolutions à éviter, en un mot , la balance des événemens à tenir dans ses mains,
condamné à la peine plus douce et moins intolérable ; il s’agit en un mot de faire produire à la nature le plus de biens, e
icéron, après avoir parlé de la manière de louer, la lui trace en ces mots  : « Il est facile de voir que s’il s’agit de blâm
t du plus au moins, du moins au plus et de la parité. Voilà en peu de mots toute la doctrine des lieux d’argument. Les exemp
ditation et surtout par l’exercice. Alors, de même que les lettres du mot que l’on veut tracer sur le papier s’offrent sans
ndre au bon sens…. (Art Poét., ch. I.) Nous allons exposer en peu de mots les premiers principes de la logique. Ce que nous
’attribut. Lien. On ne peut prononcer un jugement sans un troisième mot qui sert à rapprocher les deux termes ; on le nom
à rapprocher les deux termes ; on le nomme copule ou lien : c’est le mot , est. Exemples : la terre est ronde ; le sucre es
ot, est. Exemples : la terre est ronde ; le sucre est doux. Ces trois mots sujet, attribut, copule, répondent au substantif,
et au verbe de la grammaire. Une proposition peut être formée de deux mots  : je cours : cela équivaut à je suis courant. Alo
terme de la proposition ou l’attribut, se trouve compris dans le même mot avec la copule. Chacun des deux termes d’une prop
cun des deux termes d’une proposition, peut être composé de plusieurs mots . Exemple : l’homme qui fait une découverte utile,
e vie souillée par tous les vices et par toutes les bassesses ; en un mot , la corruption et la dépravation portées à leur d
lion : Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre ! C’est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron. L’autre
t philosophique. (Arist. Rh. l. II, c. 21.) Écoutez Montaigne sur ces mots de Sénèque : Calamitosus est animus futuri anxius
la clarté de l’argumentation : le choix des preuves, la propriété des mots , la précision des phrases, l’analogie des proposi
i n’appartiennent qu’à lui seul. (Rh., l. II, ch. 22.) Propriété des mots . Si les mots ne sont pas bien appropriés aux pen
ent qu’à lui seul. (Rh., l. II, ch. 22.) Propriété des mots. Si les mots ne sont pas bien appropriés aux pensées, ou, ce q
is. Précision des phrases. Il n’importe pas moins d’être économe de mots dans l’argumentation. La surabondance de mots, le
moins d’être économe de mots dans l’argumentation. La surabondance de mots , les longues phrases relâchent la discussion et e
lien, deux sortes de sentimens ; l’un est appelé par les Grecs πάθος, mot que nous rendons par celui d’affection de l’âme,
roduisent souvent des effets contraires. (Orat., n. 72.) « Un mauvais mot fait plus de tort à un prédicateur, à un avocat,
vait coutume de souhaiter qu’il ne lui vînt pas dans l’esprit un seul mot qui pût offenser le peuple. » (L. XII, c. 9.) E
Moyens d’émouvoir, ou des Passions. Définition des passions. Le mot de passion dans son acception la plus générale, d
jet, ou qui nous en détournent. Dans l’art oratoire, on entend par ce mot les sentimens que l’on reçoit ou que l’on communi
nera au discours de l’ascendant et de l’empire sur tous les cœurs. Le mot honneur est un terme commun à une foule d’idées d
eut-être le moyen le plus efficace d’en détruire l’impression. Un bon mot a quelquefois réduit à rien les poursuites les pl
uâdam continetur. (De Orat., l. II, n. 236.) Il faut entendre par ces mots non-seulement les difformités physiques, mais les
, mais les travers de l’esprit, les bizarreries des mœurs, l’abus des mots . Ce qui contraste d’une manière frappante avec ce
nveillance pour celui qui leur inspire de la gaieté, soit parce qu’un mot piquant dans la défense, quelquefois même dans l’
s le discours : celle qui est dans la chose, et celle qui est dans le mot  : alterum re, alterum dicto tractatur. Ridicule
t dans la fidélité et la grâce de l’exposé. Ridicule qui est dans le mot . La manière de ridiculiser par le mot est celle
osé. Ridicule qui est dans le mot. La manière de ridiculiser par le mot est celle qui consiste dans un trait lancé, dont
est celle qui consiste dans un trait lancé, dont le tour piquant, le mot acéré fait jaillir le ridicule. Sa valeur est dan
r quelques traits vifs sur l’adversaire. » (Orat., n°. 87.) Les bons mots , de quelque nature qu’ils soient, n’ont guère de
ni à ceux qu’il doit à la personne des juges. « Il évitera les bons mots médités à loisir, ou apportés du cabinet, et qui
ces défauts, il aura soin d’assaisonner ses plaisanteries et ses bons mots de ce sel fin et délicat qui est tout-à-fait du g
15.) L’exorde simple. Le début simple consiste à exposer en peu de mots et avec netteté ce dont il s’agit. Il s’emploie d
ité. (De inv. Rh., l. I, n. 22.) Brièveté. 1°. Elle n’admet que les mots nécessaires, aucune circonlocution, aucun ornemen
ant les mêmes choses, il faut se donner de garde de répéter les mêmes mots et les mêmes phrases. Le bon sens dicte ce précep
, n. 52.) Il sera mieux encore, dit Cicéron, de récapituler en peu de mots les moyens de la partie adverse, et les raisons a
idée de la brièveté ; elle consiste non pas à se renfermer en peu de mots , mais à ne rien dire d’inutile. Un récit de deux
attirer toute l’attention du juge ; on paie de plaisanteries, de bons mots . (Cic., de Orat, l. II, n. 294. — Quint., l. V, c
à en démêler les subtilités. Aristote en compte treize, six dans les mots et sept dans les choses. (Analytiques.) Port-Roya
ien déterminer l’état de la question, en évitant l’équivoque dans les mots et dans le sens. 2°. A supposer vrai ce qui est e
ument et simplement. Les principaux sophismes qui consistent dans les mots sont : 1°. Le passage du sens divisé au sens comp
es deux sens, les sophistes donnaient le change. 2°. L’ambiguïté des mots . Port-Royal comprend dans cette espèce de sophism
e que c’est que l’elocution. L’élocution, dans l’acception propre du mot , est l’énonciation de la pensée par la parole ;
dientes perferre. (Quint., l. VIII, proœm.) Nous employons aussi les mots diction et style pour signifier la manière de s’e
opre qu’il est utile de leur conserver. Différente signification des mots élocution, diction et style. Le mot élocution in
. Différente signification des mots élocution, diction et style. Le mot élocution indique, par son étymologie, la manière
nt. La diction s’entend spécialement du choix et de l’arrangement des mots , sous le rapport de la correction grammaticale. L
rrection grammaticale. Le style se prend pour la manière d’écrire. Ce mot vient de l’instrument en forme d’aiguille dont le
ière d’écrire. Il ne faut pas confondre le style avec la diction. Les mots peuvent être justes, les phrases correctes, lors
de quelle sensibilité il faut être doué pour avoir à commandement les mots , les tours, les mouvemens les plus propres à expr
ible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre. (Dict. phil., au mot style.) » « Les ouvrages bien écrits, dit Buffo
nte ; il ne s’ensuit pas néanmoins qu’il faille penser uniquement aux mots , s’étudier à arranger des paroles sans se mettre
jamais perdre de vue, dit Quintilien (loc. cit.), le principe que les mots sont pour les choses ; que les choses sont le cor
les mots sont pour les choses ; que les choses sont le corps, et les mots le vêtement ; en un mot, que la première attentio
hoses ; que les choses sont le corps, et les mots le vêtement ; en un mot , que la première attention est due à la pensée, e
quand nous aurons dans l’esprit une idée nette, juste et précise, le mot pour la rendre s’offrira à nous de lui-même, et s
Et le second : Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Art Poét., ch. I
pelle l’austère, le fleuri, et le moyen. (Traité de l’arrangement des mots , ch. 21 et suivans.) Le style austère est fort et
leuri que le premier, moins brillant et moins élevé que le second. Le mot tempéré signifie ici ce qui est susceptible de mé
ue ce que Quintilien appelait aptè dicere, parler convenablement ; ce mot renferme tout. Le point capital est de bien saisi
les idées propres à chaque sujet, dans les tropes. » (Dict. phil., au mot genre de style.) Caractères intermédiaires. Ce
ues des impressions sublimes. Il est dans les choses et non dans les mots . Vainement quelques auteurs ont voulu reconnaîtr
econnaître un sublime séparé de la pensée et rattaché tout entier aux mots  ; les mots ne sont autre chose que l’expression j
un sublime séparé de la pensée et rattaché tout entier aux mots ; les mots ne sont autre chose que l’expression juste et con
t-il être sublime sans elle, ou plus qu’elle ? » En effet, les grands mots et les petites choses ne font jamais que de l’enf
ble ou trop légère pour y donner prise1. Quelquefois indépendant des mots . Le sublime est quelquefois indépendant des mots
ois indépendant des mots. Le sublime est quelquefois indépendant des mots , et n’éclate que par le silence. C’est par le sil
e sont également propres à rendre une idée sublime. Exemples. Si le mot le plus simple est aussi le plus clair et le plus
ue et d’élévation, et que l’expression les soutient, ce n’est plus un mot qui est sublime, c’est une suite de pensées ; com
er que le plus souvent le sublime est concis et instantané ; c’est un mot , un trait, un mouvement, un geste1 ; car il est c
’est que la correction. La correction consiste à ne se servir que de mots de la langue, à les employer dans leur véritable
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme1. Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il
nt presque qu’une même chose. Elle résulte encore de la propriété des mots , de la régularité de leur construction, et de l’o
lac, qui fait toute la netteté de nos pensées, et il le prouve en ces mots  : « Quoique plusieurs idées se présentent en même
raient en foule les plaisirs purs qui fuient les palais dorés. » Les mots attiraient, fuient sont employés dans un sens trè
n origine, dit avec franchise : Je suis fils d’un pécheur. Mais le mot propre a l’avantage et ne peut être suppléé dans
est morte. (Oraison fun. de Henriette, duchesse d’Orléans.) C’est le mot simple et commun qui en fait toute la force. Si l
font sentir dans quelle circonstance il est avantageux d’employer le mot propre, et dans quelle autre il faut user de méta
était celui de Racine, de Bossuet ce Massillon. Manière de placer un mot familier dans la phrase. L’art d’enchâsser les m
ière de placer un mot familier dans la phrase. L’art d’enchâsser les mots familiers dans le style noble, consiste à les ass
mots familiers dans le style noble, consiste à les associer avec des mots qui les relèvent ; à les placer de manière que ni
obles et d’appareil doivent être placés, et dans les intervalles, les mots familiers et communs. Quelques exemples feront se
e-temps . Les lambeaux que des chiens se disputaient entre eux. Ces mots tout pâle, voir clair, passe-temps, chiens, mis e
vanité, Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n’est que jeux de mots , qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que
capitale du royaume. » (Pensées, art. 10.) Règle pour le choix des mots . Rien n’est plus vrai ; mais la distinction n’es
il les fait comprendre. Il se sert alors d’une périphrase. Enfin, les mots d’un usage vulgaire, quoiqu’ils n’aient rien de b
n disposé de manière à devenir l’expression du sens. 1°. Du son des mots considéré en lui-même. Euphonie dans le styl
Euphonie (1) cette douceur de son dans le langage. Nous employons ce mot comme l’opposé de cacophonie (2), qui signifie en
crire, doit éviter avec soin, dans le choix et dans l’arrangement des mots , le mélange des sons durs et choquans. Notre orei
es sont l’une et l’autre ce qu’elles doivent être. » (Arrangement des mots , ch. 2.) Ce sentiment nous accompagne surtout dan
le précepte et l’exem-de cette euphonie. Il est un heureux choix de mots harmonieux : Fuyez des mauvais sons le concours o
Il ne faut pas croire que les heurtemens, les rencontres pénibles de mots ou de syllabes qui s’entrechoquent, soient moins
ue ce ne soit un sourd-muet), à mesure qu’il lit, entend les sons des mots qu’il prononce, pour ainsi dire, mentalement. Il
des beautés d’un ordre supérieur. Rapport qu’il y a entre le son des mots , les idées et les sentimens. Il y a long-temps q
ter la marche de Clodius : pour la peindre, Cicéron n’emploie que des mots courts, des phrases coupées et beaucoup de syllab
fecte ensuite d’accumuler les hiatus, les longues, les épithètes, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut
emps saisis, muets, immobiles. » Avec quel soin l’orateur a coupé ces mots comme par des soupirs saisis, muets, immobiles !
e puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Comme les deux premiers mots expriment bien l’impétuosité de la douleur, et le
t des sons dans les premières incises est analogue à l’action que les mots expriment. L’harmonie imitiative est frappante da
que les mots expriment. L’harmonie imitiative est frappante dans ces mots  : Le Jourdain se troubla et ses rivages, etc… Si
contenir tant d’armées qui te dévorent, etc… » Dans presque tous les mots qui forment cette demi-phrase, entre la lettre r,
ous les mots qui forment cette demi-phrase, entre la lettre r, et ces mots sont chargés de consonnes. Je sens au contraire d
e consonnes. Je sens au contraire de la douceur, même dans le son des mots de cette autre phrase, dont les idées sont douces
selon le besoin. Cette espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens des mots . « L’harmonie du discours, dit Longin, ne frapp
ns agréables ; la liberté des inversions facilitait l’arrangement des mots dans l’ordre le plus convenable à l’harmonie. La
u sujet que l’on traite. « Que sert en effet, dit Quintilien, que les mots soient purs, élégans, significatifs, nombreux mêm
n la remarque de Fénélon ; tout était dit pour le salut commun, aucun mot n’était pour l’orateur. (Lettre à l’Acad. franç.)
quis, et qui comptent pour peu le ton, les gestes, et le vain son des mots , il faut des choses, des pensées, des raisons. Il
éables, métaphores hardies, arrangement nombreux et périodique, en un mot tout ce que l’art a de plus beau, de plus magnifi
t. Ainsi je crois qu’il faut condamner non-seulement tous les jeux de mots , car ils n’ont rien que de froid et de puéril, ma
n parle un différent langage :(1) La colère est superbe et veut des mots altiers ; L’abattement s’exprime en des termes mo
a point de mouvement dans la nature, qui ne trouve dans le choix des mots et dans leur succession des sons qui lui réponden
nt qu’à demi ou qui la forcent. Un ancien (Zénon) voulait que chaque mot portât le caractère de la chose qu’on veut exprim
chose qu’on veut exprimer. Il n’exigeait rien de trop ; en effet, les mots sont les portraits des choses ; ils doivent donc
é avec la concision, qui consiste à rendre les idées avec le moins de mots qu’il est possible. On doit la rechercher lorsqu’
ais être stérile, qu’elle doit être plus dans les choses que dans les mots  ? Toute phrase oiseuse, et qui ne fait qu’allonge
chose que la clarté. Celle-ci dépend du choix et de l’arrangement des mots , de la construction des phrases ; celle-là résult
s court, plus simple ou plus compliqué. » (Voltaire, Dict., phil., au mot force.) Mais elle a lieu surtout dans les questi
sa plus grande difficulté est de n’être point monotone. » (Ibid., au mot grave.) 3°. Style des sujets pathétiques.
, fin, délicat, brillant et fleuri, pittoresque, etc…. Élégance. Le mot élégance vient du latin eligere, choisir. « En ef
du latin eligere, choisir. « En effet, dit Voltaire (Dict. phil., au mot élégance), il y a du choix dans tout ce qui est é
la diction, soit en éloquence, soit en poésie, dépendent du choix des mots , de l’harmonie des phrases, et encore plus de la
ulé. Toute perfection est près d’un défaut. » (Volt., Dict. phil., au mot grâce.) Finesse. « La finesse consiste à ne p
ablement et de manière à la laisser aisément apercevoir. » (Ibid., au mot finesse.) Un habitant de Laodicée, ami de Cicéro
sentimens doux et agréables, des louanges adroites. » (Ibid., au même mot .) Quand Iphigénie, dans Racine, a reçu l’ordre d
yle convient aux pièces de pur agrément. » (Voltaire, Dict. phil., au mot fleuri.) Style pittoresques. Ses diverses quali
e plus clair et le plus méthodique. Tout ce qu’on écrit se compose de mots , de phrases et de périodes. Le choix des mots, la
’on écrit se compose de mots, de phrases et de périodes. Le choix des mots , la construction des phrases et des périodes, son
nous devons nous occuper. Article premier. § I. Du choix des mots . Choix des mots. Dans le choix des mots, de
uper. Article premier. § I. Du choix des mots. Choix des mots . Dans le choix des mots, deux choses sont à cons
§ I. Du choix des mots. Choix des mots. Dans le choix des mots , deux choses sont à considérer, la pureté et la p
. IV, n. 12.) Pureté. 1°. La pureté consiste à ne se servir que des mots de la langue dans laquelle on écrit. Comment conn
mots de la langue dans laquelle on écrit. Comment connaît-on que des mots sont français ? Par l’usage, par l’emploi qu’en o
l faut considérer leur propriété, c’est-à-dire qu’on doit choisir les mots qui sont les mieux appropriés aux idées qu’on veu
mots qui sont les mieux appropriés aux idées qu’on veut exprimer. Les mots étant faits pour exprimer les pensées, doivent le
prime plus que la pensée, elle est exagérée. Nécessité d’employer le mot propre. Si vous n’employez pas le mot propre, vo
érée. Nécessité d’employer le mot propre. Si vous n’employez pas le mot propre, votre pensée paraît incertaine comme votr
t les enfans qui, n’ayant pas encore eu le temps d’apprendre tous les mots de leur langue, tâchent de suppléer par des circo
a rien à gagner, et il y a toujours à perdre à se servir de plusieurs mots où il n’en faut qu’un, mais qui soit juste. Des
e partie ce vague, cette diffusion du style à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle synonymes. Ces mots se ressemble
style à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle synonymes. Ces mots se ressemblent parce qu’ils expriment une idée co
ux une distinction bien marquée(1). Il n’y a dans aucune langue aucun mot qui soit si parfaitement synonyme d’un autre, qu’
our bien réussir, quelle attention ne doit-il pas porter au choix des mots  ! La plupart des auteurs les confondent, et ne so
t le résultat inévitable d’un pareil abus. Il n’y a jamais qu’un seul mot propre à exprimer chaque idée, et c’est ce mot un
’y a jamais qu’un seul mot propre à exprimer chaque idée, et c’est ce mot unique qu’il faut trouver. Cela ne se peut faire
torité des écrivains classiques. On apprendra la véritable valeur des mots , leurs différentes nuances, dans le Livre des Syn
Dictionnaire de l’Académie qui donne la définition de la plupart des mots . § II. De la construction des phrases et des p
es et des périodes. De la phrase. Une phrase est une réunion de mots qui forment un sens complet. Chaque phrase peut ê
e peut être plus ou moins longue, suivant qu’il faut plus ou moins de mots pour achever le sens. Tant qu’elle ne devient pas
est que le style périodique et le style coupé, nous devons ajouter un mot sur la manière de s’en servir ; car ils ne doiven
et ses repos, et comme elle naît dans l’esprit à peu près revêtue des mots qui doivent l’énoncer, elle indique au moins vagu
espondantes et liées par leurs relations réciproques, il faut que les mots qui doivent l’exprimer conservent les mêmes rappo
ense, etc…. » Un des premiers principes de notre syntaxe est que les mots ou les membres qui ont ensemble une relation inti
’espèce d’histoire, et de Dieu détermine l’espèce de peuple. Ces deux mots étant suffisamment déterminés, l’esprit ne s’y ar
et complète l’impression qu’on veut produire, à donner enfin à chaque mot , à chaque membre et à la période entière, toute l
ont susceptibles. Pour renforcer les phrases, il faut retrancher les mots inutiles. Le premier moyen de renforcer les phra
Le premier moyen de renforcer les phrases est de retrancher tous les mots inutiles, tous les membres qui ne seraient que de
nutiles, tous les membres qui ne seraient que des répétitions. Chaque mot doit présenter une idée nouvelle, et chaque membr
isible : Obstat quidquid non adjuvat. (Quint.) Le moindre défaut des mots parasites serait d’énerver le style : Tout ce qu
rebutant. (Boileau, Art poét.) Exprimer la pensée avec le moins de mots qu’on peut. On doit de plus exprimer la pensée a
, car, etc… Il faut faire une attention particulière à l’emploi des mots qui servent à lier soit les phrases, soit les mem
les membres des phrases ; tels que mais, si, donc, car, et, etc… Ces mots et d’autres semblables reviennent souvent ; ils d
t l’enchaînement et la suite des raisonnemens. Il faut n’employer ces mots qu’au besoin, ne pas les multiplier, et en faire
jonction copulative et. Quoique son emploi ordinaire soit de lier les mots ou les membres de phrase, il arrive quelquefois q
les membres de phrase, il arrive quelquefois qu’en la retranchant les mots paraissent plus serrés et que la phrase devient p
ncu ; veni, vidi, vici ; si vous placiez la conjonction et entre ces mots , vous les sépareriez au lieu de les unir. Quelque
jonction a particulièrement cet effet de séparer en quelque sorte les mots , et de rendre leur distinction plus sensible, com
ant sous les yeux du lecteur ils s’y arrêtent un instant. Placer les mots essentiels là où il peuvent produire le plus d’ef
d’effet. La troisième règle qu’il faut observer, c’est de placer les mots essentiels dans l’endroit où ils peuvent produire
essentiels dans l’endroit où ils peuvent produire le plus d’effet. Le mot à sa place est une des premières règles et une de
rire. Boileau loue Malherbe d’avoir connu et enseigné le pouvoir d’un mot mis à sa place. (Art poét.) On ne peut presque ri
s indiqués par la coupe différente des phrases, qu’il faut placer les mots qu’on veut faire ressortir, et qui expriment des
veut attirer et arrêter l’attention du lecteur. Presque toujours les mots essentiels sont placés au commencement de la phra
lles, achève de relever la fierté de courage du prince. Transposez ce mot , il frappera beaucoup moins. Après avoir comparé
rtion énergique : ne decrescat oratio. Éviter de les terminer par un mot peu important. Par une suite de cette règle qui
il ne faudra pas terminer en général une phrase ou une période par un mot de peu d’importance, par une circonstance peu int
tance peu intéressante ; au contraire, la période finira mieux par un mot essentiel, par une pensée digne d’une attention s
ques détails sur chacun de ces points importans. Il faut choisir des mots harmonieux. 1°. Les mots ont eux-mêmes des diffé
ces points importans. Il faut choisir des mots harmonieux. 1°. Les mots ont eux-mêmes des différences très-sensibles dans
s est sifflante, l’x est dure. Cicéron nous recommande de choisir des mots qui aient un son plein et raisonnant ; in quibus
videatur. (Orat.) Si l’on est obligé par nécessité de se servir d’un mot qui blesse l’oreille, il faut adoucir ce que ce m
de se servir d’un mot qui blesse l’oreille, il faut adoucir ce que ce mot a de scabreux en le joignant à d’autres plus moel
mauvais sons le concours odieux. C’est surtout dans l’assemblage des mots qu’il faut éviter le concours des sons rudes et d
’une terminaison nasale avec la voyelle ou l’h muette qui commence le mot suivant, est dur à l’oreille, comme dans les mots
ette qui commence le mot suivant, est dur à l’oreille, comme dans les mots suivans : tyran inflexible, destin énnemi. La Mot
nsonnance. On ne doit point placer à la suite les uns des autres des mots qui renferment des syllabes de même consonnance,
t que de changer d’articulation. On préférera donc pour initiale d’un mot la finale du mot qui précède : Le soc qui fend la
d’articulation. On préférera donc pour initiale d’un mot la finale du mot qui précède : Le soc qui fend la terre. Il avait
is une suite de vers d’une égale mesure ; il rejette pareillement les mots qui riment ensemble. Le style devient sensiblemen
ncise et de chaque membre, sont bien marquées et bien variées par les mots formidable, Allemagne, vaste corps, différentes,
issu. Article II. Nous venons de considérer le bon choix des mots et la construction gracieuse, exacte et mélodieus
on de ses pensées : le tour d’une phrase résulte de l’arrangement des mots qui la composent. Il y a des tours que les gramma
el effet dans le discours. Ellipse. L’ellipse supprime par goût des mots dont le grammatical aurait besoin. Je t’aimais i
st ainsi que pour donner de la vigueur au style, on supprime certains mots que l’esprit peut aisément suppléer. L’ellipse co
chose, on inculque sa pensée. Syllepse. La syllepse fait figurer le mot avec l’idée, plutôt qu’avec le mot auquel il se r
epse. La syllepse fait figurer le mot avec l’idée, plutôt qu’avec le mot auquel il se rapporte. Mézengui a dit : « Moïse e
ils, eux à leur idée et non aux substantifs singuliers. Hyperbate de mots . L’hyperbate transpose l’ordre de la syntaxe ord
énieux. Il y a des tours ingénieux. On entend par ces tours les bons mots , les traits, les saillies, les pensées fines et d
Des mouvemens. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Le mot mouvement est pris ici dans un sens figuré. Origi
« Plus je rentre en moi-même, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste, et tu seras heu
Les Grecs avaient nommé ces figures σχήματα, expression qui répond au mot latin habitus. Ce mot se dit de l’extérieur des p
é ces figures σχήματα, expression qui répond au mot latin habitus. Ce mot se dit de l’extérieur des personnes, de leur vête
.) Deux sortes de figures. Les rhéteurs distinguent les figures de mots , et les figures de pensées. Figures de mots. Le
stinguent les figures de mots, et les figures de pensées. Figures de mots . Les figures de mots sont celles qui tiennent un
de mots, et les figures de pensées. Figures de mots. Les figures de mots sont celles qui tiennent uniquement aux mots qu’o
de mots. Les figures de mots sont celles qui tiennent uniquement aux mots qu’on emploie, tellement que si vous changez le m
t uniquement aux mots qu’on emploie, tellement que si vous changez le mot , la figure périt. Figures de pensées. Les figur
Les figures de pensées, au contraire, subsistent indépendamment des mots qu’on emploie : elles consistent uniquement dans
dans le tour donné à la pensée. Il y a plusieurs sortes de figures de mots  ; nous ne parlerons que des plus importantes, et
tropes. Les tropes sont des figures par lesquelles on transporte les mots de leur signification propre à une signification
us grande perfection. (Quint., l. VIII, c. 6). On les nomme tropes du mot grec τρέπω, qui signifie je tourne. Les mots ains
). On les nomme tropes du mot grec τρέπω, qui signifie je tourne. Les mots ainsi employés sont considérés comme une chose qu
une face sous laquelle on ne l’avait pas d’abord envisagée. Tous les mots inventés pour exprimer nos idées ont un sens prop
n sens figuré. Sens propre. Le sens propre est celui pour lequel le mot a d’abord été employé. Sens figuré. Le sens fig
loyé. Sens figuré. Le sens figuré est celui auquel on transporte le mot par une espèce de comparaison. Exemples. Par ex
rte le mot par une espèce de comparaison. Exemples. Par exemple, le mot chaleur a été établi primitivement pour signifier
r a été établi primitivement pour signifier une propriété du feu ; le mot rayon, pour signifier un trait de lumière. Quand
de lumière. Quand on dit la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans leur signification primitive, dans
e, et ils sont pris dans le sens figuré. Quand on transporte ainsi un mot de son sens propre à un sens figuré, il y a un tr
es en partie de la nécessité. On a imaginé de s’en servir à défaut de mots pris dans le sens propre. Mais elles sont aussi,
clairement ; ils enrichissent une langue en multipliant l’usage d’un mot , en lui donnant plusieurs significations différen
ns différentes. Les changemens qui arrivent dans la signification des mots , sont fondés sur quelque rapport de dépendance, d
rse, pour dire un drap fabriqué à Sédan, une toile faite en Perse. Le mot Caudebec, ville de Normandie, où l’on fabriquait
.) c’est-à-dire quel homme. Les poëtes grecs et latins se servent du mot Tempé, l’un des plus beaux lieux la Grèce, pour e
La métaphore a lieu quand on transporte la signification propre d’un mot à une signification qui ne lui convient qu’en ver
n correctif. Lorsqu’il a quelque chose de hardi, on l’adoucit par ces mots  : S’il est permis de s’exprimer ainsi, si j’ose l
e ce nom aux comparaisons. Mais, en matière de style, on attache à ce mot une idée beaucoup plus précise. Par image, on ent
able Athalie, Au carnage animait ses barbares soldats. (Racine.) Ces mots  : un poignard à la main, font image. On ne doit
nd effet dans le style. Périphrase. La périphrase emploie plusieurs mots pour un, ou plusieurs phrases au lieu d’une. (Qui
phrases au lieu d’une. (Quint.) A quoi bon, dira-t-on, deux ou trois mots , lorsqu’un seul suffirait ? Pourquoi plusieurs ph
ans Polyeucte, dit : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse ! Le mot propre eût été ridicule. Précepte important sur
t sur l’emploi de cette figure. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou co
nt, dites : le roi vient ; et n’imitez pas ce poëte qui, trouvant ces mots trop communs, dit : « Ce grand roi roule ici ses
L’apposition ne convient qu’au style noble et soutenu. Alliances de mots . Les heureuses alliances de mots tiennent de si
yle noble et soutenu. Alliances de mots. Les heureuses alliances de mots tiennent de si près aux tropes et aux épithètes,
r d’en parler ici. Comme ce n’est point dans une stérile abondance de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ce
e, avec énergie, les bons écrivains ne cherchent point à inventer des mots nouveaux ; ils étudient l’art de combiner heureus
nt ceux que l’usage autorise. C’est par une liaison fine et juste des mots déjà connus, qu’ils enrichissent le langage, selo
ura novum. (De Art poët.) Exemples Corneille, en unissant ces deux mots , aspirer et descendre, qui ne semble pas faits l’
incohérentes, mais qui, dans la réalité, s’allient avec précision. Le mot incurable n’a encore été enchâssé dans un vers qu
ui ne tiennent pas, comme les tropes, au changement ou à l’emploi des mots , mais qui consistent dans le tour même donné à la
ar l’imagination ou par la passion, en sorte que quels que soient les mots qu’on y emploie, la figure subsiste toujours. In
nque verbis uti velis. (Cic., De Orat., l. III, n. 201.) La figure de mots dépend d’un mot, la figure de pensées, d’un tour.
elis. (Cic., De Orat., l. III, n. 201.) La figure de mots dépend d’un mot , la figure de pensées, d’un tour. Au lieu de dire
, dites cent vaisseaux ; la figure disparaît à cause du changement du mot voiles. Au lieu de dire, grand Dieu ! que tes œuv
uniquement dans la manière de concevoir une pensée, et les figures de mots dans la manière de l’exprimer, il s’ensuit que ce
. Véturie ne se contente pas de prononcer devant son fils rebelle, le mot de patrie ; elle lui rappelle tout ce que la patr
apable de faire impression. Si l’orateur a rempli cet objet en peu de mots , il a vraiment et solidement amplifié. Si, au con
les pensées plus en évidence, à les rendre plus palpables. Il y a des mots consacrés au tour de la comparaison : de même que
’il s’en présente quelqu’une dans la véhémence de la passion, un seul mot la doit exprimer. Règles de ces figures. Les rè
ion s’occupe fortement de son sujet, et se plaît à répéter souvent le mot qui en exprime l’idée. Ainsi la répétition anime
inconnus ! heureux qui pourrait vivre et mourir avec vous ! » En un mot , la répétition est le langage de toutes les passi
rait point au poids de l’or du poisson pour du poisson. » Ces jeux de mots ne paraissent point de bon goût. Mais l’antithèse
s. Mais pourquoi m’étendre sur une matière où je puis tout dire en un mot  ? Le roi, dont le jugement est une règle toujours
nt ! C’est lui dire, je t’aime. Mais, si elle prononçait ces derniers mots , elle insulterait aux mânes de son père ; elle n’
qui renferme toute la substance de ce qu’il vient d’établir : « En un mot , les grands et les princes ne sont, pour ainsi di
et mon sort est rempli. Dans la situation d’Oreste, dit La Harpe, ce mot , je suis content, est le sublime de la rage. Il f
t pas les moindres ornemens des ouvrages de tout genre. Pensées. Le mot de pensée, pris dans son acception la plus étendu
ées quelles qu’elles soient. Mais nous restreignons ici le sens de ce mot . Nous ne voulons parler que de ces pensées remarq
des maximes communes, triviales, des vérités rebattues. Traits. Le mot trait est une expression métaphorique qui semble
tout de prendre pour des traits de misérables équivoques, des jeux de mots , des calembours. Discrétion nécessaire dans l’us
udissent, s’admirent lorsqu’ils ont donné un air de singularité à des mots qui ne signifient rien. Ils entassent figure sur
ndre, qu’on n’occasione de la confusion dans l’esprit du lecteur. (Au mot abstraction.) Dans les situations pathétiques.
à peine éclos, Qui, par l’éclat trompeur d’une funeste pomme, Et tes mots ambigus, fis croire au premier homme Qu’il allait
e plaidoyer de maître Petit-Jean dans les Plaideurs. (Dict. phil., au mot français.) « En matière d’éloquence, dit Longin,
vainqueur. C’est avec raison que Boileau a dit au sujet de ces grands mots  : Que devant Troie en flamme Hécube désolée, Ne
ssiez. Pour me tirer des pleurs il faut que vous pleuriez. Ces grauds mots dont alors l’acteur emplit sa bouche, Ne partent
(Art poét., ch. 3.) 3°. Affectation, recherche, pointes, jeux de mots . Style affecté. L’envie de briller et de di
toise, et prendre une âme aux livrées de la maison. (Dict. phil., au mot français.) « Voiture cite avec complaisance, da
etites entrailles ; et tout cela pour dire un rossignol. » (Ibid., au mot goût.) Que dirait Voltaire aujourd’hui que certa
ours mêmes des principaux membres qui la composent. Pointes, jeux de mots . Les pointes, les jeux de mots, les traits d’esp
s qui la composent. Pointes, jeux de mots. Les pointes, les jeux de mots , les traits d’esprit doivent être bannis des ouvr
ieux. (Art poét. ch. 2.) Exemples. Voici un exemple de ces jeux de mots qu’on ne s’attendrait pas à trouver dans Racine.
éges : Je n’ai que des attraits et vous avez des charmes. ce jeu de mots est presque risible. La Mothe, qui traduisit ou p
une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine : ici l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse enten
e ne dire qu’à moitié sa pensée pour la laisser deviner. » (Ibid., au mot esprit.) Manière de dire les choses avec esprit
n. Aristote dit que cet art consiste à ne se pas servir simplement du mot propre qui ne dit rien de nouveau ; mais qu’il fa
qui frappe à sillons redoublés la terre et l’onde. » (Dict. phil., au mot froid.) Le style recherché ne l’est pas moins. L
n dit, je vous cède la tribune. Mais, tout compté, tout rabattu. Les mots bas dégradent les idées les plus nobles. « Ils so
troupes en revue. 7°. Néologisme. Il ne faut point employer de mots nouveaux sans nécessité. Horace recommande de ne
éducation ; égaliser les fortunes, pour égaler, etc… (Dict. phil., au mot français.) « Si on continuait ainsi, poursuit-il
’usage, pour en introduire une qui dit précisément la même chose ? Un mot nouveau n’est pardonnable que quand il est absolu
ue. Une nouvelle découverte, une nouvelle machine, exigent un nouveau mot . Mais fait-on de nouvelles découvertes dans le cœ
? y-a-t-il une autre morale évangélique que celle de Bourdaloue ? » Mots employés dans des significations détournées. On
és dans des significations détournées. On ne doit point employer les mots reçus dans des significations détournées. Voltair
Ce dont il faut se garder encore, ce sont des alliances bizarres de mots . Il y a des écrivains qui emploient de ces rappro
t né de parens peu fortunés, au lieu de dire de parens sans fortune. Mots heureux répétés. Un orateur a dit à la tribune q
ue l’écrivain, faute de savoir se servir de la langue, a détourné les mots de leur acceptation véritable. 8°. Style poéti
a poésie de la prose. La difficulté ne consiste pas à reconnaître les mots que notre langue, en cela peut-être trop dédaigne
s passions, des mœurs des hommes ; une ample provision de pensées, de mots , de tours de phrase, d’images, de figures de tout
par le capacité de parler on ne doit pas entendre celle de coudre des mots les uns aux autres et d’abonder en paroles, ce qu
les jours, si c’est possible, si fieri potest, quotidiè, par cœur et mot à mot quelque morceau intéressant d’un bon auteur
ours, si c’est possible, si fieri potest, quotidiè, par cœur et mot à mot quelque morceau intéressant d’un bon auteur, soit
t exercice n’est profitable qu’autant qu’il est soutenu ; nous disons mot à mot, car il n’est rien qui rende la mémoire plu
cice n’est profitable qu’autant qu’il est soutenu ; nous disons mot à mot , car il n’est rien qui rende la mémoire plus pare
une source cachée qu’ils auront en eux. Pleins d’une infinité de bons mots , de sentences et de choses ingénieuses, ils les p
s, on lui impose un tâche plus longue et plus difficile. Mémoire des mots . Il y a une mémoire des mots, et une mémoire des
longue et plus difficile. Mémoire des mots. Il y a une mémoire des mots , et une mémoire des choses. La première est celle
ns parlé jusqu’ici, et qui consiste à réciter fidèlement est à rendre mot pour mot ce qu’on a appris par cœur. Mémoire des
jusqu’ici, et qui consiste à réciter fidèlement est à rendre mot pour mot ce qu’on a appris par cœur. Mémoire des choses. L
ris par cœur. Mémoire des choses. L’autre consiste à retenir, non les mots , mais le fond, le sens, la suite des choses qu’on
ent un long discours. La mémoire des choses sert de base à celle des mots . Quand on veut apprendre par cœur un long discour
ient à les éprover, il faut soigneusement y porter remède. Si donc le mot , si la phrase écrits ou préparés n’arrivent pas d
oire, sans pourtant se faire une loi inviolable de n’y pas changer un mot , et sans renoncer aux traits heureux que le momen
voix, les regards, les gestes n’expriment-ils pas aussi bien que les mots , nos idées et nos affections ? Bien plus, leur ef
urs pensées et les a rendus intelligibles pour tous  ; tandis que les mots n’étant que des signes conventionnels et arbitrai
accordée à l’action dans le discours  ; prééminence consacrée par le mot célèbre de Démosthène qui, interrogé quelle était
on  : Que serait-ce, dit-il, si vous l’eussiez entendu lui même  ? Ce mot , ajoute Cicéron qui rapporte ce fait, faisait ass
que l’âme est au corps. Sans l’action, le discours est sans vie, les mots perdent leur valeur, et les idées manquent leur e
crits ! « Supposé, dit Quintilien, comme on n’en peut douter, que les mots aient une force considérable par eux-mêmes, que l
ui, dans la prononciation du discours, produit les sons, articule les mots , exprime les sentimens par les accens, est le pri
ion nette et distincte, des lettres et des syllabes qui composent les mots . Elle peut être considérée comme la partie princi
: la première c’est d’articuler distinctement toutes les syllabes des mots , de les prononcer suivant leur véritable quantité
qu’on néglige de faire sentir les consonnes aux finales suivies d’un mot qui commence par une voyelle, aux lettres doubles
yelle, aux lettres doubles qui veulent être exprimées pour donner aux mots leur caractère, comme dans affreux, horreur, diff
r bien parler, il ne faut point avoir d’accent. (Dict. De l’Acad., au mot accent) ; c’est-à-dire qu’il ne faut point avoir
rois sortes d’accens : l’aigu qui fait élever la voix, comme dans ces mots bonté, charité ; le grave qui la fait baisser, co
. III, n. 214.) L’orateur doit renforcer sa voix sur une syllabe d’un mot , pour appeler plus particulièrement l’attention s
llabe d’un mot, pour appeler plus particulièrement l’attention sur ce mot , et en montrer l’importance dans la phrase. Quib
r. (Quint., loc. cit.) Par exemple, la voix appuie sur la première du mot cruel, dans l’accent du reproche tendre : Cruel,
ons differentes à la même pensée. La force de l’expression dépend du mot sur lequel porte l’accent ; et l’on peut donner d
x significations diverses à la même pensée en appuyant sur tel ou tel mot . Voyez sous combien de points de vue divers s’off
mbien de points de vue divers s’offre cette pensée en appuyant sur un mot ou sur un autre. Judas, dit le seigneur, vous tra
’est ainsi que l’on appelle la pause que l’on fait après avoir dit un mot ou une phrase sur laquelle on veut fixer l’attent
fixer l’attention des auditeurs, et quelquefois même avant de dire ce mot ou cette phrase. La déclamation oratoire a trois
çant à parler pour le plus courageux des hommes. » En prononçant ces mots , pour les plus courageux des hommes, Cicéron a bi
Milon est plus alarmé pour la république que pour lui-même ; » A ces mots il a haussé le ton pour marquer la fermeté de Mil
ons. Par exemple : La répétition demande qu’en élevant la voix sur le mot déjà dit, on fasse apercevoir qu’il a été répété
ont l’extérieur reste parfaitement immobile, et qui laisse tomber les mots de sa bouche, sans la moindre chaleur, sans la mo
ète naturel de ses pensées et de ses sentimens. « A peine y a-t-il un mot , dit Quintilien, que les mains ne soient quelquef
n présente. Ce fonds consiste en une grande abondance de choses et de mots . » (Loc. cit.) Pour acquérir ce fonds, il faut d’
n des idées et des sentimens ; d’étudier l’accord des choses avec les mots , avec les phrases, avec les figures, avec les tou
uctions, les liaisons, les tours, les figures, les expressions et les mots qui présenteraient quelque chose d’impropre, d’in
employer pour se former un bon style 253 Art. I. § I. Du choix des mots ibid. § II. De la construction des phrases et de
lure, style ampoulé 370 3°. Affectation, recherche, pointes, jeux de mots 374 4°. Style froid 379 5°. Inversions trop har
Les pères de l’Église. Définition du panégyrique. 1. Nous prenons ce mot dans le sens de son étymologie, πανηγυρέω, louer,
n étymologie, πανηγυρέω, louer, célébrer quelqu’un ; et dans celui du mot laudatio, employé par Cicéron pour exprimer la mê
α ou ἰδέα, forme, espèce, image, idée. Définition du jugement. 1. Le mot jugement a deux significations différentes. Il se
rmes d’argumentation. Définition du syllogisme. 1. Il vient des deux mots grecs Σὺν, avec, et λογισμὀς, raisonnement. Exemp
on. Moyens de renforcer les preuves. Choix des preuves. Propriété des mots . Précision des phrases. Analogie des propositions
de ridicule. Ridicule qui est dans la chose. Ridicule qui est dans le mot . Le talent de plaisanter vient de la nature. Mesu
dans le sermon. Des sophismes et des moyens de les combattre. 1. Ce mot vient du grec Σοφἰζω, j’use de fourberie. Le soph
discours. Ce que c’est que l’elocution. Différente signification des mots élocution, diction et style. Importance de l’éloc
le style. Sources du sublime. Il est dans les choses et non dans les mots . 1. Le sublime, étranger aux ornemens frivoles,
Neuf-Chateau, Les Tropes, poëme, ch. 4.) Quelquefois indépendant des mots . La briéveté le rend plus frappant. L’expression
st que la correction. Son importance. 1. On entend par barbarisme un mot ou une phrase étrangère à la langue ; et par solé
ut mêler le familier noble avec le style relevé. Manière de placer un mot familier dans la phrase. Ce que c’est que le natu
meilleurs écrivains ont blâmé l’affectation. Règle pour le choix des mots . Euphonie dans le style. (1). Mot qui signifie s
ectation. Règle pour le choix des mots. Euphonie dans le style. (1). Mot qui signifie son, voix agréable. (2). Autre mot
dans le style. (1). Mot qui signifie son, voix agréable. (2). Autre mot qui signifie mauvais son, son désagréable. Il fau
urs parlé. Dans le discours écrit. Rapport qu’il y a entre le son des mots , les idées et les sentimens. Nécessité d’accorder
tirés de Bossuet. Cette espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens des mots . Les anciens y mettaient la plus grande importanc
nt., l. IX, c. 4.) Denys d’Halicarnasse a donné sur l’arrangement des mots un traité qui a principalement pour objet l’harmo
els qu’ils soient, aux objets conformez votre ton ; Ainsi que par les mots exprimez par le son. Peignez en vers légers l’ama
soulève un roc et le lance avec peine, Chaque syllabe pèse et chaque mot se traîne. Mais vois d’un pied léger Camille effl
exprimer trois choses. On peut exprimer trois choses par le son des mots  : 1°. les sons de la nature ; 2°. les mouvemens ;
motions de l’âme. Les sons de la nature. 1°. Un choix convenable de mots peut produire un son ou une série de sons qui aie
els moyens. Un poëte n’a pas beaucoup de peine à ne se servir que de mots composés de voyelles douces, faciles et coulantes
., l. VIII.) Les sujets mélancoliques et sombres s’expriment par des mots longs et des mesures lentes. Extinctum nymphœ cr
Variété du style. Elle ne doit pas être recherchée partout. Choix des mots . Pureté. Ce qu’on doit entendre par l’usage. Prop
e qu’on doit entendre par l’usage. Propriété. Nécessité d’employer le mot propre. La circonlocution pour le terme propre es
à un autre. Force. Pour renforcer les phrases, il faut retrancher les mots inutiles. Exprimer la pensée avec le moins de mot
aut retrancher les mots inutiles. Exprimer la pensée avec le moins de mots qu’on peut. (1). Est brevitate opus, ut currat
) Ne pas multiplier les conjonctions mais, si, car, etc… Placer les mots essentiels là où il peuvent produire le plus d’ef
rver la gradation dans la construction. Éviter de les terminer par un mot peu important. Harmonie. Moyen d’en donner aux pé
ortant. Harmonie. Moyen d’en donner aux périodes. Il faut choisir des mots harmonieux. Éviter l’hiatus. Les syllabes qui ont
nd par tour dans le style. Ellipse. Pléonasme. Syllepse. Hyperbate de mots . Hyperbates de pensées. Exemples de tours énergiq
ates de pensées. Exemples de tours énergiques. Tours ingénieux. (1). Mot populaire qui veut dire lourde, grossière. Tours
fet qu’elles produisent. Exemples. Deux sortes de figures. Figures de mots . Figures de pensées. Ce qu’on entend par tropes.
Épithètes. Adjectif. Qualité des épithètes. Apposition. Alliances de mots . Exemples Caractère distinctif des figures de pen
se prend dans notre langue en mauvaise part. Il signifie des jeux de mots , des traits d’esprit faux, des pointes recherchée
ne Marie de Médicis. Galimatias ou phebus. Exemples. Pointes, jeux de mots . Exemples. Ce qu’on entend par esprit dans un ouv
ies. Exemples. Style bas, trivial. Exemples. Style négligé. Exemples. Mots employés dans des significations détournées. Alli
Mots employés dans des significations détournées. Alliances bizarres. Mots heureux répétés. Style poétique dans la prose. Di
acquérir. Avantage de cultiver a mémoire de bonne heure. Mémoire des mots . Mémoire des choses. Méthode pour apprendre facil
consécutifs de la voix que la nature place elle-même aux finales des mots de plusieurs syllabes ou après plusieurs monosyll
’orateur doit avoir la liberté de moduler à son gré les syllabes, les mots et les phrases. « Le choix des intonations, dit M
rait sans cesse contrarié par l’accent tonique. » (Élém. de litt., au mot accent.) Accent oratoire Chaque passion en a un
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
logiquement, elle ne signifie que l’art de parler, mais le sens de ce mot s’est modifié et étendu, et exprime aujourd’hui l
nombre de trois : 1° La définition, on explication de l’idée dont le mot est le signe ; 2° La notation ou étymologie, expl
nt le mot est le signe ; 2° La notation ou étymologie, explication du mot dont l’idée est le sens ; 3° L’analyse ou énuméra
cipale ; seulement quand il est nécessaire de donner aussi le dernier mot des faits accessoires, on y ajoute une partie nom
du style proprement dit. Le style, dans la véritable acception de ce mot , est le procédé propre à chaque écrivain pour exp
i pèche contre la grammaire et la syntaxe, L’archaïsme, ou l’abus des mots vieillis, Le néologisme, ou l’abus des mots nouve
’archaïsme, ou l’abus des mots vieillis, Le néologisme, ou l’abus des mots nouveaux, Le jargon, ou l’emploi du langage corro
s’y habitue par l’étude des synonymes et des origines des différents mots . La précision consiste à dire ce qu’il faut et ni
nsiste dans la disposition, selon les lois de l’euphonie, de tous les mots d’une phrase, et dans la construction des période
tive dépend de la représentation de la pensée, ou par le son même des mots , ce qui constitue l’onomatopée, ou par le mouveme
ornements, le nombre de la phrase, ou qui encore renferme sous peu de mots des idées fécondes ; La magnificence qui est la g
généralement adopté les partage en Figures de pensées et Figures de mots qui comprennent : Les figures de diction ou de gr
grammaire, Les figures de construction ou de syntaxe, Les figures de mots proprement dites auxquelles se rattachent les tro
omparaison abrégée se nomme trope. Le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens propre dans un autre, p
le, préparée, soutenue. Elle doit éviter l’anachronisme et l’abus des mots techniques. La métaphore continuée devient l’allé
, un passage connu d’un écrivain ; verbale, elle emploie à dessein un mot susceptible d’un sens différent de celui qu’elle
la syllepse oratoire, qui consiste à prendre, dans la même phrase, un mot dans les deux sens, au propre et au figuré. Dans
mie, espèce de métaphore dans laquelle les expressions substituées au mot propre supposent une correspondance préalable ent
nque de l’idée pour l’idée elle-même ; La catachrèse, qui, prenant un mot dans un sens extensif, abusif, l’applique à une i
On en distingue diverses espèces : La réversion qui fait revenir les mots sur eux-mêmes dans deux propositions successives
Le parodoxisme, antithèse d’idées formulée à l’aide d’une alliance de mots qui semblent s’exclure mutuellement. Il y a aussi
ent ou d’amplification est la périphrase par laquelle on substitue au mot propre une courte définition ou description, en l
de répétitions : Ou l’on reproduit plusieurs fois exactement le même mot , c’est la répétition proprement dite. Ou l’on rep
par laquelle on ajoute à l’expression de l’idée est pléonasme. Si les mots ajoutés sont réellement superflus, le pléonasme d
qui, pour donner plus d’énergie au discours, supprime un ou plusieurs mots , et quelquefois une idée. Il faut éviter dans l’e
ipse l’anacoluthe, construction où l’auteur laisse à désirer certains mots qui régulièrement devraient toujours en accompagn
sonne à une autre ; La syllepse grammaticale, où l’esprit rapporte un mot , non plus aux mots précédents, mais à l’idée qui
; La syllepse grammaticale, où l’esprit rapporte un mot, non plus aux mots précédents, mais à l’idée qui le préoccupe. fin.
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
, de l’homme, des passions, de la politique, de la littérature, en un mot de tous les arts, de toutes les sciences, et de t
épistolaire ; le trop d’art, c’est-à-dire, les pensées raffinées, les mots sonores, les figures éclatantes, les périodes nom
es comme elles se présentent à l’esprit, sans se permettre jamais des mots impropres, des phrases triviales, des proverbes p
il ne faut se la permettre que rarement, en écrivant à un ami. Un bon mot peut être lu dans un moment d’humeur, et affaibli
la une bien longue lettre. Le sentiment se peint souvent dans un seul mot . Voyez cette lettre du Maréchal de Tallard à Mada
me, « Recevez, s’il vous plaît, ici mes très humbles remerciements du mot que vous me fîtes l’honneur de me dire hier. Rien
la lettre. Vers le quart de la page, à commencer en haut, on écrit le mot Monseigneur, Monsieur, Madame ou Mademoiselle, se
Mademoiselle, selon l’état et le rang de la personne, en ajoutant au mot Monsieur ou Madame le titre d’une terre ou d’une
ncer à peu près à la même hauteur, où l’on a placé de l’autre côté le mot de Madame ou de Monsieur. Il faut donner la ligne
pas de même à l’égard de ses égaux et de ses amis : mais on place le mot de Monsieur ou de Madame le plutôt qu’il se peut.
e peu étendue qu’elle soit, on rappelle le titre de Monseigneur ou le mot de Monsieur avec le titre dont il est accompagné,
, quand on a tourné la page. On finit tout uniment une lettre par ces mots qu’on met à l’alinéa, je suis, ou j’ai l’honneur
selon le rang de la personne à laquelle on écrit. Si l’on se sert du mot respect, on doit mettre simplement, je suis : mai
ite estime, avec la plus parfaite considération. On répète ensuite le mot de Monsieur, en s’écartant de la ligne et un peu
ès humble et très obéissant serviteur. C’est à peu près vis-à-vis ces mots qu’il faut écrire la date, si on la place au bas
ent d’ailleurs qu’on a eu peu d’attention en écrivant. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 1. Boss
Grand Dauphin. Il fut nommé depuis à l’évêché de Meaux. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez le mot
olume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , ibid. a. Voyez le mot Verney, dans les notes,
ibid. c. Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot, ibid. a. Voyez le mot Verney, dans les notes, à la fin de ce Volume.
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
Chapitre II. De l’arrangement des Mots . Plusieurs mots joints ensemble, et formant un
Chapitre II. De l’arrangement des Mots. Plusieurs mots joints ensemble, et formant un sens, composent la
les autres soient contents de nous et d’eux-mêmes. L’arrangement des mots et la construction des phrases, suivant les règle
e syntaxe. Avant d’exposer ces règles relativement à chaque espèce de mots , il est essentiel d’observer que, dans le discour
iscours, un nom peut être employé de trois manières : 1°. au vocatif, mot qui vient du mot latin vocare, signifiant appeler
eut être employé de trois manières : 1°. au vocatif, mot qui vient du mot latin vocare, signifiant appeler : 2°. en sujet :
appelle régime dans le discours. La voici : Du Régime. Tous les mots qui composent une phrase, ont nécessairement un c
-uns, dont le rapport et la dépendance sont plus marqués. Ce sont les mots qui régissent, et ceux qui sont régis. Je définir
t, et ceux qui sont régis. Je définirai donc le régime en général, un mot auquel la signification d’un autre mot, dont il d
donc le régime en général, un mot auquel la signification d’un autre mot , dont il dépend (celui-ci est le régissant), a pa
mœurs : = Le vrai chrétien désire le bonheur de ses ennemis. Ici les mots corruption, bonheur, dépendent des mots entraîne,
nheur de ses ennemis. Ici les mots corruption, bonheur, dépendent des mots entraîne, désire ; et la signification de ceux-ci
ceux-ci tombe particulièrement sur les premiers. Par conséquent ; les mots corruption, bonheur, sont les régimes des mots en
. Par conséquent ; les mots corruption, bonheur, sont les régimes des mots entraîne, désire, qui en sont les régissans. Dite
mots entraîne, désire, qui en sont les régissans. Dites-en autant des mots , mœurs, ennemis, relativement aux mots, corruptio
régissans. Dites-en autant des mots, mœurs, ennemis, relativement aux mots , corruption, bonheur. On doit juger, par ce seul
verbe danser. Les prépositions sont toujours, et de leur nature, des mots régissants. Régime simple, régime composé.
elatif. Le régime est simple, quand il y a un rapport direct entre le mot régi, et le mot régissant : il n’est jamais précé
e est simple, quand il y a un rapport direct entre le mot régi, et le mot régissant : il n’est jamais précédé d’aucune prép
Le régime est composé, quand il n’y a qu’un rapport indirect entre le mot régi et le régissant : il est toujours précédé d’
e ou sous-entendue : = Profitons de l’exemple qui nous est offert. Le mot exemple a sa préposition exprimée, et nous l’a so
lle d’offrir ne se rapportent ou ne se terminent qu’indirectement aux mots exemple et nous. Il arrive souvent qu’un nom subs
ge sa place. Le substantif, talents, a ici un sens déterminé, que ces mots , qu’exige sa place, servent à lui donner. On dira
ce que le substantif, étoffes, est pris dans un sens indéterminé. Ces mots , qu’il a achetées à un prix modique, ne renferman
substantif, étoffes, est employé ici dans un sens déterminé, que ces mots , qu’il avait achetées à un prix modique, servent
luer sur le nom substantif qu’ils précédent, ils tombent sur un autre mot . On doit alors employer l’article, comme l’a fait
cadémie française, dans son Dictionnaire, édit. de Paris 1762, dit au mot papier : du grand papier ; du petit papier ; et a
s 1762, dit au mot papier : du grand papier ; du petit papier ; et au mot viande, elle dit : de bonne viande ; de belle via
autre nom de ce genre : après avoir dit, du petit papier, elle dit au mot sang : cela fait faire de mauvais sang. Ne sommes
s dans ce même Dictionnaire, même édit. de Paris 1762, nous lisons au mot écrire : On dit figurément et familièrement écri
n, pour dire, lui écrire fortement sur quelque chose. Nous lisons au mot encre : on dit figurément et familièrement, écri
if, est mis avec l’article et sans l’article. La même Académie dit au mot faire : il ne faut faire de peine, de la peine à
porte. Or dans l’exemple cité, dignes se rapporte à objets, et non au mot un, parce que le sens de cette phrase n’est, ni n
is je dois observer ici que quelquefois ce relatif qui se rapporte au mot un, et qu’alors étant au singulier, il veut au mê
le verbe est à l’impératif, et qu’il marque affirmation, me, suivi du mot en, se place après : = parlez-m’en : = donnez–m’e
e remarquerai ici que l’Académie ne veut pas qu’il en soit de même du mot y. On ne dit point ; envoyez m’y, menez m’y. Il f
ce qu’il ne sert qu’à développer l’idée de justice, renfermée dans le mot Dieu. Le second qui est déterminatif, parce qu’il
econd qui est déterminatif, parce qu’il détermine la signification du mot hommes, en ce qu’il fait connaître qu’on parle, n
porter à un nom commun, qui n’est point précédé de l’article, ou d’un mot équivalent, ni exprimés, ni sous-entendus. Ainsi
t avoir cette signification, s’il n’est précédé de l’article, ou d’un mot équivalent ; puisque c’est l’article, ou ce mot,
de l’article, ou d’un mot équivalent ; puisque c’est l’article, ou ce mot , qui la lui donne. Dans le vers cité, le mot paix
e c’est l’article, ou ce mot, qui la lui donne. Dans le vers cité, le mot paix joint à nulle d’une manière inséparable, ne
et, que le pronom relatif qui peut être immédiatement placé après ces mots nulle paix, ou autres semblables. On peut donc di
oit durable. = Je n’ai reçu aucune nouvelle qui me fasse plaisir. Ces mots nul, aucune, déterminent, aussi bien que l’articl
rsqu’ils sont suivis du relatif qui. J’ai dit que si l’article, ou un mot équivalent, est sous-entendu avant le nom, on peu
 – il est accablé de maux qui lui font perdre patience ; parce que le mot certains, ou plusieurs équivalant à l’article, es
e n’est bon ; ni l’un ni l’autre ne sont bons. Mais si l’on place ces mots après le verbe, celui-ci doit toujours être mis a
t toujours à, lorsque le substantif est précédé de l’article, ou d’un mot équivalent. On dit, élever en dignité, parce qu’i
t ce nom. Mais il faut dire, élever à une dignité, parce qu’il y a un mot équivalent à l’article. L’Académie, dans sa criti
j’espère que nous le serons. Cette règle a lieu pour toute espèce de mots régissants, soit participes, soit adjectifs, soit
pronom la est régi par les deux verbes fait et mourir, qui étant ici mots inséparables, présentent une seule idée à l’espri
le précède. En voici un exemple, qui réunissant ces trois espèces de mots , suffira pour l’explication de cette règle. = Ces
rqué, par le participe fait et l’infinitif peindre, qui sont ici deux mots inséparables. C’est comme si l’on disait : elle a
tomber, on a laissé mourir madame la présidente ; c’est parce que ces mots , ainsi arrangés, flattent bien plus agréablement
d que le participe laissé, et l’infinitif dont il est suivi, sont des mots inséparables, qui ne présentent qu’une idée à l’e
le participe laissé, et l’infinitif qui le suit, sont réellement des mots inséparables, il est clair que, dans quelque ordr
Donc ce participe laissé, et l’infinitif qui le suit, ne sont pas des mots inséparables. Au contraire, le participe fait, et
ierai le lecteur d’ouvrir le dictionnaire de l’Académie. Il y lira au mot laisser : « on dit qu’une fille s’est laissée all
acé au commencement de la phrase. Il ne me reste plus qu’à dire un mot du participe mis au commencement d’une phrase. Il
dans le corps de la phrase, il faut qu’il y ait dans cette phrase un mot auquel ils puissent se rapporter naturellement et
un membre d’une phrase, sans qu’ils se rapportent précisément à aucun mot particulier de cette même phrase, c’est-à-dire, a
tion ; les autres ne font que qualifier. Voici des exemples des mêmes mots employés sous ces deux rapports. = Les hommes bas
s sont toujours rampants : les avares ne sont jamais obligeants ; ces mots sont des adjectifs verbaux, parce qu’ils servent
t l’autre pour le sens ? Il aurait fallu dire marchant, parce que ce mot est un gérondif, et non un adjectif verbal. I
de vos conseils. Si l’on marque le doute, la crainte, le désir, en un mot si l’on n’exprime pas quelque chose de positif, o
vous vîtes dans aucun bon auteur de ce grand siècle de Louis XIV, le mot de vis-à-vis, employé une seule fois, pour signif
dessus et dedans la terre. 2.° Lorsqu’ils sont eux-mêmes précédés des mots , de, au, ou par : = ôtez tous ces papiers de dess
, quand le sujet du second verbe est séparé de ce verbe par plusieurs mots , la phrase n’est réellement pas correcte. Telle e
te qu’il le soit. La conjonction ni doit être employée, pour lier les mots , quand on nie une chose, et non quand on l’affirm
du sonnet, Défendit qu’un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu’un mot déjà mis osât s’y remontrer. il fallait, et qu’u
rer, Ni qu’un mot déjà mis osât s’y remontrer. il fallait, et qu’un mot , parce que la phrase est affirmative. On demande
’employer la conjonction que. Je me bornerai donc à dire que quand ce mot est mis pour combien, il est particule. Alors l’a
Syllepse ou conception, s’accorde plus avec notre pensée, qu’avec les mots du discours ; comme quand nous disons : il est si
forment une syllepse, parce qu’ils se rapportent à l’idée, et non aux mots . Ellipse. L’Ellipse ou défaut, est le retra
se. L’Ellipse ou défaut, est le retranchement d’un ou de plusieurs mots , autorisé par l’usage : = puissiez-vous être heur
Le Pléonasme ou surabondance, est opposé à l’ellipse, et a quelques mots de plus qu’il ne faut ; comme, entendre de ses or
nne à une phrase, et qui consiste principalement à faire précéder des mots ou une proposition, par d’autres, qui, dans l’ord
iers, c’est, suivant l’Académie, faire une hypallage. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid.
32 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
nts, c’est-à-dire dans les pensées, les sentiments, les images et les mots soit isolés, soit réunis de manière à former des
cipaux défauts opposés à la pureté du style sont : les barbarismes de mots et de phrases, les équivoques, les solécismes, le
é assez longuement ailleurs des trois premiers ; nous dirons quelques mots des deux autres. 115. En quoi consiste le néologi
tours de phrase recherchés, et à unir d’une manière bizarre plusieurs mots qui ne peuvent aller ensemble. Ainsi les mots uni
nière bizarre plusieurs mots qui ne peuvent aller ensemble. Ainsi les mots unitarisme, positivisme, pivoter, etc., sont des
mots unitarisme, positivisme, pivoter, etc., sont des néologismes de mots . Voici comment V. Hugo peint un bon écrivain :
it pas aller jusqu’à la crainte de réintégrer dans la langue quelques mots heureux, utiles, qui n’en auraient pas dû sortir.
, etc. Ce que nous venons de dire de l’archaïsme peut s’appliquer aux mots nouveaux. Si le néologisme est interdit, il ne pe
le néologisme est interdit, il ne peut être défendu de renouveler les mots , de rajeunir le style et d’enrichir la langue. Ma
intelligibles ; que les tours soient justes, et que les alliances de mots , fondées sur la véritable signification de ces mo
les alliances de mots, fondées sur la véritable signification de ces mots , soient nécessitées par le besoin réel d’exprimer
s et de petits tours d’expression ; ils ne hasardent point le moindre mot quand il devrait faire le plus bel effet du monde
uyère. Je sens que je deviens puriste ; Je plante au cordeau chaque mot , Je suis les Dangeaux à la piste, Je pourrais bie
es yeux. Elle résulte de la propriété et de l’arrangement naturel des mots , de la régularité des constructions, et surtout d
a pensée. L’obscurité vient de l’expression, quand on arrange mal les mots , ou qu’on emploie des termes équivoques. Dans cet
ui est de persuader, d’une manière toute particulière  ; ces derniers mots sont mal placés, et par là deviennent susceptible
es. Tandis que Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. Ce défaut s’appe
fils du sage Pelée, quelle nouvelle allez-vous apprendre ? Arrivé au mot fatal, il se garde bien de le prononcer : Κεῖται
toutes ces citations nous dirons avec Molière : Ce n’est que jeux de mots , qu’affectation pure, Et ce n’est pas ainsi que p
à faire passer dans le récit d’un songe de la princesse Palatine, les mots poule et chien, et à les rendre dignes de la maje
ique et frappant. Racine, parlant de la piété de Louis XIV, relève le mot pavé, qui n’a rien que de commun et de bas par lu
aux circonstances actuelles du lieu, du temps et des personnes, en un mot , au sujet que l’on traite. La convenance du style
ts qui lui conviennent relativement au sujet. Il y a des phrases, des mots , des tours qui ont de l’éclat et de la grandeur :
les images. 136. Expliquez cette définition. Ce genre n’admet ni les mots sonores, ni les tours harmonieux, ni les périodes
est recherché, tout ce qui sent le travail, l’apprêt et l’art, en un mot , tout ce qui peut jeter dans le discours une lumi
logues, l’histoire, l’églogue, les rapports, les dissertations, en un mot , dans tous les sujets où l’on parle sérieusement
u style consiste dans la délicatesse des tours et l’heureux choix des mots , et surtout dans l’art de n’exprimer qu’une parti
qu’elle donne à la pensée par le choix, le mélange, l’assortiment des mots . La nécessité d’une langue coûte peu à apprendre,
on emploie pour exprimer une idée le tour le plus bref et le moins de mots qu’il est possible. Elle rejette tout ce qui ress
s vers obscurs, mais serrés et pressants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens. Voici d’autres exemples de style co
des règles relatives à la pureté, à la propriété, à la convenance des mots , ainsi que de l’oubli des préceptes touchant la c
les ouvrages d’esprit, l’absence de vie, de chaleur, d’énergie, en un mot , de tout ce qui pourrait émouvoir le cœur ou flat
du style ? La grâce du style est le charme qui résulte du choix des mots , de la richesse et de l’élégance des expressions,
ssion riche ? On appelle expression riche celle qui réunit en peu de mots plusieurs qualités d’une même chose. Les vers sui
sent particulièrement ce genre de style. Nous dirons ensuite quelques mots du sublime proprement dit. I. Énergie. 170.
appante. Cette accumulation d’une foule d’idées en un petit nombre de mots est de nature à saisir vivement l’esprit, et à pr
caractère de la magnanimité, de l’héroïsme, de la haute vertu ; en un mot , tout ce qui nous plonge dans l’immensité, et éve
e dieu est anéanti, il n’est plus. Mais cette idée est rendue par les mots les plus simples. Ce dernier vers est par conséqu
ail en conservant l’unité de l’ensemble. Le grand art d’écrire, en un mot , est de n’être ni au-dessus ni au-dessous de ce q
33 (1873) Principes de rhétorique française
ses pensées et ses sentiments. Si je pouvais, j’effacerais jusqu’aux mots d’art et d’écrivain, qui éveillent l’idée d’une s
mais l’homme qui écrit ; pas d’orateur, mais l’homme qui parle. En un mot , rappeler, soit par allusions, soit par citations
eption et ne produit que des éclairs passagers. La passion inspire un mot sublime, comme le qu’il mourût du vieil. Horace ;
riptions particulières dont l’application peut leur être utile. En un mot , la rhétorique est le complément indispensable de
quand Cassius Sévérus commence son plaidoyer contre Asprénas par ces mots  : Grands dieux, je vis, et je me réjouis de vivr
te confiance est la première ouverture de l’âme ; si elle manque, les mots ne sont qu’un vain bruit qui expire dans l’oreill
sitions connues une proposition nouvelle.    2. Du syllogisme 4. — Ce mot , d’origine grecque et qui signifie raisonnement,
lus rapide et plus vive ; c’est l’enthymème. 3. De l’enthymème. — Ce mot signifie en grec conception, pensée intime ; c’es
ivacité par le développement syllogistique. 4. De l’épichérème. — Ce mot , qui en grec signifie simplement un raisonnement,
on, je ne te devrai rien en vertu de leur arrêt. 6. Du sorite. — Ce mot grec, qui signifie amas, désigne un enchaînement
ardeur et ce courage ? Ces yeux, ce bras, que cherchaient-ils ? En un mot , que poursuivais-tu ? Que prétendais-tu ? C’est
ns laquelle il faut prendre cette expression et non comme synonyme du mot banalité, comme lorsqu’on dit que la description
une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici l’abus d’un mot qu’on présente. dans un sens et qu’on laisse ente
raisemblance.. !. La diction encore plus vicieuse que l’action… En un mot , toutes les règles de l’art, celles même de l’hon
us les genres de causes ou de discours. Chaque fois que nous avons un mot à tracer, il n’est pas nécessaire de se préoccupe
s pour la question que nous avons à traiter comme les lettres pour le mot que nous voulons écrire. Mais l’orateur ne peut t
rs biens,, les jeunes en prenant les armes ; et, pour tout dire en un mot , si chacun veut agir pour soi-même, et ne plus se
plaire, maïs à être utile. Tout est dit pour le salut commun ; aucun mot n’est pour l’orateur ; on le perd de vue, on ne p
ée de colère et de douleur ; le comble du pathétique est atteint ; un mot de plus serait froid et détruirait l’effet. Entre
ulent qu’elle soit telle ; et ce qu’on veut, on le croit aisément. Un mot est souvent plus éloquent qu’un long discours. Té
but que tous deux poursuivent est simple et peut s’exprimer d’un seul mot persuader ; c’est en vue de persuader qu’on cherc
nscience et la justice le permettent ; il faut prendre pour devise le mot de Démosthène à ces Athéniens si mobiles et si pa
i compliqué qu’il paraisse, qui ne se résume dans une phrase, dans un mot qui en est le sommaire et en exprime la pensée et
éfinition de l’exorde. —L’exorde est, d’après l’é­tymologie latine du mot , le commencement, la début. Dès les premiers mots
­tymologie latine du mot, le commencement, la début. Dès les premiers mots , celui qui écrit ou qui parle doit s’emparer de l
e la pensée. Ces dispositions de l’auditeur sont représentées par les mots , bienveillance, attention et intérêt. Le meilleur
récieux. Levant tout au peuple, il veut être un consul populaire : ce mot lui sert de transition et de texte. Il distingue,
uge ! Si par hasard le temps, le lieu, l’arrivée d’un personnage, un mot , une interpellation donne occasion de commencer p
ui ne vient point de la cause ou n’y convient pas parfaitement. En un mot l’exorde est défectueux toutes les fois qu’il ne
ue le point à juger, la question à résoudre ; elle résume eu quelques mots ce qui sera développé dans le courant du discours
oire qu’on abrège parce qu’on dit beaucoup de choses avec très peu de mots  : abréger c’est supprimer tous les détails inutil
tous les détails inutiles et dire ce qui est essentiel avec autant de mots qu’il convient. La brièveté ne consiste pas à êtr
us l’émotion du narrateur est manifestée avec discrétion par quelques mots et quelques traits, elle provoquera plus facileme
are et se perd dans des discussions stériles ou dans des querelles de mots . 10. Règles de la narration. — Il est donc essen
des preuves capables de saisir vivement les esprits dès les premiers mots  ; il réservera pour la fin ce qu’il a de plus déc
vu » de la persuasion, c’est amplifier dans le bon et le vrai sens du mot  ; aller au-delà, c’est tomber dans le verbiage L’
procédé est cause du sens défavorable qu’on donne trop volontiers au mot amplification. Tout ce qu’on dit de trop est fad
plification parce qu’ils rendent plus vif le contraste marqué par les mots misères, outrages, etc. La périphrase, en rempla
par les mots misères, outrages, etc. La périphrase, en remplaçant un mot par une proposition :, arrête l’esprit sur une id
le gouvernement, de l’Angleterre, frappe mieux l’imagination par les mots  : une longue et paisible jouissance d’une des plu
ronnes de l’univers. La répétition ravive l’idée en reproduisant le mot . Dans la suite des invectives contre Cinna, Corne
érer les parties. Leçon XIX. De la réfutation et des sophismes de mots . 1. De la réfutation. — 2. Son rapport avec la
5. De l’argument personnel. — 6. Des sophismes. — 7. Des sophismes de mots . 1. De laréfutation. — La réfutation est la pa
le nom de sophismes. Les sophismes résultent ou du mauvais emploi des mots , on de la conception d’idées fausses ; aussi les
la conception d’idées fausses ; aussi les classe-t-on en sophismes de mots et sophismes de pensée. 7. Des sophimes de mots.
-t-on en sophismes de mots et sophismes de pensée. 7. Des sophimes de mots . — Les sophismes de mots consistent à employer le
s et sophismes de pensée. 7. Des sophimes de mots. — Les sophismes de mots consistent à employer les mêmes mots en leur donn
imes de mots. — Les sophismes de mots consistent à employer les mêmes mots en leur donnant des acceptions différentes ; c’es
donnant des acceptions différentes ; c’est l’abus de l’ambiguïté des mots . J. J. Rousseau voulant accuser Molière d’avoir c
il ferait horreur. Rousseau avec son exagération de rhéteur donne au mot misanthrope le sens rigoureux que l’étymologie se
ns rigoureux que l’étymologie semble autoriser, et n’admet pas que ce mot puisse désigner un degré de susceptibilité morale
la déclamation. Socrate a fait un emploi héroïque de l’ambiguïté des mots quand au tribunal qui lui demandait ce qu’il avai
derne offre quelques exemples d’incroyables abus dans l’ambiguïté des mots . Le sultan ayant décrété en réponse aux prières d
avigation. Ce fut tout ce qu’ils obtinrent. L’abus de l’ambigüité des mots peut encore résulter de ce qu’on fait passer un m
l’ambigüité des mots peut encore résulter de ce qu’on fait passer un mot du sens propre au sens figuré ou réciproquement.
esté son admiration pour les derniers vers du sonnet d’Oronte par ces mots  : La chute en est jolie, amoureuse, admirable !
ire est pris à contre-sens par toi, Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot . Martine. Ma foi Qu’il vienne de Chaillot, d’A
Pontoise, Cela ne me fait rien !... Bélise. Ce sont, les noms des mots et l’on doit regarder En quoi c’est qu’il les fau
e de la Justice. Une autre manière encore d’abuser de l’ambiguïté des mots , c’est de prendre le même mot dans un sens compos
ère encore d’abuser de l’ambiguïté des mots, c’est de prendre le même mot dans un sens composé ou général, puis dans un sen
puissante, mais très-dangereuse. V. Il faut opposer aux sophismes de mots la plus parfaite clarté de langage. VI. Lutter c
reprendre toute l’argumentation, contentez-vous de rappeler en peu de mots ce qu’elle a de plus solide ; car vous résumez le
né, c’est l’accord qu’il faut toujours établir entre la pensée et les mots , entre le sentiment et sa manifestation. Une seco
es laisse se succéder lentement et ne se joindre qu’à ; la faveur des mots , quelque élégants qu’ils soient, le style sera di
aticales, sur les constructions, enfin sur les principales figures de mots et de pensée. 2° Des observations particulières s
la prose de la poésie. Leçon XXIII. Observations générales sur les mots . — Synonymes, équivalents, épithètes. 1. Objet
t utilité de ces observations générales. — 2. Des synonymes. — 3. Des mots qui ne comportent pas de synonymes. — 4. Des équi
rivain a besoin de posséder le catalogue le plus complet possible des mots de la langue qu’il emploie. Puis il doit être par
uances infinies de la pensée et du sentiment : Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
n pourrait dire qu’à propos d’un sujet quelconque, il y a toujours un mot qui résume le sujet même, et qui doit, par suite,
s honneur, devoir sont à chaque vers dans la bouche de Rodrigue ; les mots esprit, finesse, sur les lèvres de Philaminte ou
tout intérêt ; il s’ingéniera pour découvrir le moyen de remplacer ce mot propre dont le retour semblerait fatigant. Les sy
mot propre dont le retour semblerait fatigant. Les synonymes sont les mots différents qui représentent une même idée. Ainsi
es termes, on reconnaît qu’il n’y a pas de véritables synonymes ; les mots de la langue, qui semblent désigner une même idée
idée, la représentent avec autant de nuances distinctes qu’il y a de mots . Ainsi le mot mortel est plus poétique que le mot
sentent avec autant de nuances distinctes qu’il y a de mots. Ainsi le mot mortel est plus poétique que le mot homme, en éve
nctes qu’il y a de mots. Ainsi le mot mortel est plus poétique que le mot homme, en éveillant l’image de la mort, il provoq
orte une nuance de charité et de bienveillance que ne contient pas le mot juste ; chérir est plus expressif qu’aimer ; brav
e à développer la délicatesse du goût que d’analyser la synonymie des mots comme ont fait Girard et ses continuateurs jusqu’
nt par crainte de fatigue. À un mauvais poëte qui avait confondu les mots constance et patience, un autre poëte écrivit :
ces différences n’empêchent pas de substituer d’ordinaire l’un de ces mots à l’autre, sans se piquer, dans le langage littér
ne exactitude et d’une rigueur qui dégénéreraient en purisme. 3. Des mots qui ne comportent pas de synonymes. — Il est des
. Des mots qui ne comportent pas de synonymes. — Il est des cas où un mot mis à la place d’un autre mot changerait toute l’
as de synonymes. — Il est des cas où un mot mis à la place d’un autre mot changerait toute l’économie.de la pensée, et tout
rigueurs à nulle autre pareilles, il n’aurait pu substituer un autre mot à la Mort, qui est ici personnifiée ; c’est une d
expression qui détruirait cette image serait ridicule. Quelquefois le mot reçoit de sa position une valeur métaphorique qui
mme toutes les autres langues des idiotismes qui rapprochent certains mots sans qu’il soit permis de leur substituer aucun s
uivalents ou bien les formes différentes que peuvent prendre certains mots ou certaines racines, ou bien des expressions qui
les modifications utiles qui résultent du choix et du changement des mots , il faut signaler comme un heureux moyen de dével
nd Bossuet a caractérisé l’esprit de la réforme en Angleterre par ces mots  : le plaisir de dogmatiser sans être repris ni co
qui ne remplit pas l’une de ces conditions doit être bannie comme un mot parasite ; en fait d’ornement tout ce qui ne sert
mbrassements. C’est l’abus de ce genre épithètes qui rend ridicule le mot de Chapelain : les doigts de la belle Agnès. 2° L
équivalents et des épithètes donnera au style de la variété. II. Les mots qui font image sont difficiles à remplacer par de
armonie ou mieux d’expression. Leçon XXIV. De la construction des mots et des propositions. 1. De la construction gra
struction grammaticale. — La construction est l’ordre dans lequel les mots sont arrangés pour former une proposition, les pr
s vous soit toujours sacrée. En français l’ordre de construction des mots est arrêté d’une manière assez rigoureuse par des
nner tous les autres. Sa règle principale serait donc de disposer les mots dans l’ordre le plus propre à produire l’effet le
vers repos indiqués par la coupe des propositions qu’il placerait les mots qu’il voudrait faire ressortir, parce que ce sont
s suffisent pour faire comprendre l’importance de la construction des mots et pour expliquer que Boileau faisant l’éloge de
isant l’éloge de Malherbe ait pris soin d’y ajouter ce détail : D‘un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. En effet de
t mis en sa place enseigna le pouvoir. En effet de l’arrangement des mots dépendent parfois la clarté la force et l’effet.
la force et l’effet. Les poëtes savent très-bien qu’il faut placer le mot qui doit faire impression à la rime et à la césur
De la construction des propositions principales. — Outre l’ordre des mots , la disposition des propositions a une grande imp
ons : Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste et tu seras heur
s divers compléments. II. La construction littéraire demande que les mots soient énoncés à la place où ils peuvent le mieux
hées ; ils expriment chacune de leurs pensées par le nombre strict de mots nécessaires à manifester leurs jugements. Si le r
rois. Le développement de cette idée consiste à substituer au simple mot Dieu trois périphrases qui forment les trois prem
membres qui se font équilibre et dont le premier se termine après le mot superbe ; chacun de ces membres se subdivise en d
le plus malfaisant et par suite le plus malheureux. Les idées et les mots restent les mûmes ; la construction gâte tout, et
e pensée peut être présentée, tout en conservant à peu près les mêmes mots . Ainsi la pensée que Racine a exprimée dans ce be
de rude pour cette princesse.    Bossuet. Il est un heureux choix de mots harmonieux. Boileau. Boileau dit, à propos de n
très-vive : Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez ! Tout mot peut être pris dans un sens propre et dans un sen
ns étrange qu’il conservât assez de liberté d’esprit pour soigner ses mots et rechercher des expressions élégantes, Il en es
tre venue d’elle-même et non avoir été traînée de force à la place du mot propre. C’est tout un art, et très-délicat, que
forme est très-variable ; 2° les mouvements de style qui tiennent aux mots et qui disparaissent par cela seuil qu’on change
iennent aux mots et qui disparaissent par cela seuil qu’on change les mots de la proposition : c’est ce que les rhéteurs app
ce que les rhéteurs appellent les figures de pensée et les figures de mots ,    Ainsi l’interrogation est une figure de pensé
ne figure de pensée parce que la figure subsiste quels que soient les mots qui l’expriment, elle est dans le tour même de la
ne put voir égorger ces lions connue de timides brebis ; mettez le mot soldats au lieu du mot lions et la métaphore disp
s lions connue de timides brebis ; mettez le mot soldats au lieu du mot lions et la métaphore disparaît, il ne reste plus
e reste plus qu’une comparaison : la métaphore est donc une ligure de mot . 4. Règles relatives aux    figures. —    Avant 
s attitudes de l’esprit. Ce sont des tours de pensée indépendants des mots eux-mêmes et tels qu’en changeant les mots on ne
de pensée indépendants des mots eux-mêmes et tels qu’en changeant les mots on ne changerait pas pour cela la pensée et le se
mots on ne changerait pas pour cela la pensée et le sentiment que les mots veulent exprimer. Ainsi, sous quelque forme que v
s et à ses pensées ; enfin elle s’étend sur sa couche et prononce ces mots suprêmes : «  Dépouilles qui me fûtes si chères t
serein, se met à parler, perd sa maigreur expressive, se dilate en un mot . Consul à vie, empereur, vainqueur de Marengo et
e jeune fille qui n’était pas muette. Une autre fois par allusion au mot célèbre de Pompée, Mme de Sévigné dit encore : J
ormité. Le comble du ridicule c’est l’antithèse qui n’oppose que des mots aux mots. Ainsi le vieux poëte Bertaut, au souven
Le comble du ridicule c’est l’antithèse qui n’oppose que des mots aux mots . Ainsi le vieux poëte Bertaut, au souvenir de ses
cœur lui fait mépriser l’eau. Quoi de plus ridicule que ces jeux de mots de J. J. Rousseau : Le repas serait le repos ; m
, et qui se produisent dans le langage sous la forme des alliances de mots . Par exemple, Hippolyte, pour donner à Aricie l’i
t-on, les morts sont vivants. Racine a excellé dans ces alliances de mots qui saisissent l’esprit et l’imagination. Jézabel
uvrir et reconnaître mille beautés cachées. Les bizarres alliances de mots forment le néologisme le plus ridicule et celui d
t de n’être pas trop répétée. VII. L’antithèse qui n’est que dans les mots n’a aucune valeur littéraire. VIII. Le paradoxe
se 30 — La périphrase ou circonlocution est la figure qui remplace le mot propre par plusieurs autres mots. Elle allonge le
ocution est la figure qui remplace le mot propre par plusieurs autres mots . Elle allonge le discours, mais dans le but de pr
la périphrase est un simple moyen d’éviter la répétition monotone du mot propre. Ainsi Buffon, dans son portrait de l’oise
ence, la divine    Providence. J. J. Rousseau, pour ne pas répéter le mot soleil : «  Les oiseaux en chœur saluent le père
es. Corneille a dit : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. Le mot propre eût été ridicule. Cicéron, voulant atténue
r du meurtre de Clodius par les esclaves de Milon, ne prononce pas le mot propre : Ils firent alors ce que chacun de nous
s un simple prétendant ; des périphrases expressives ont remplacé les mots propres : On verra d’un côté le fils d’un empere
agrément à l’air simple, ainsi la périphrase sert d’accompagnement au mot propre cl forme avec lui un bel accord, dès qu’on
ssonant, mais que tout y est mesuré. Une bonne périphrase ajoute des mots , mais, pour mettre en lumière des idées utiles et
ers est une périphrase, mais elle est d’un effet plus frappant que le mot . propre, le blé ; moins vague, elle concentre l’a
t. Qu’aurait dit Antiphane de cette périphrase, mise à la place d’un mot historique : Je veux que dans ces jours consacré
e rapprochement rapide et successif des traits, des sentiments et des mots qui doivent concourir à un effet commun. Ainsi Bo
que la réalité, à dépasser le but, afin d’être sûr de l’atteindre. Ce mot grec signifie lancer au-delà ; au effet l’hyperbo
tantôt l’expression de la pudeur ; Chimène dit beaucoup plus que les mots ne semblent le comporter lorsqu’elle répondu Rodr
mble à la litote, mais elle n’en a que l’apparence ; elle remplace le mot propre par un équivalent, afin d’en diminuer l’ef
ce que les Grecs appelaient astéisme ou euphémisme, indiquant par ces mots le caractère d’urbanité propre à cette figure. La
n conquérant s’abaisse Sous la servile loi de tenir sa promesse ? Le mot ironique d’Oreste : Eh ! bien, je meurs content 3
sse ? Le mot ironique d’Oreste : Eh ! bien, je meurs content 32 : ce mot dit La Harpe, est le sublime de la rage. Cette fi
entôt il se dit tout bas le jugement de La Bruyère : « diseur de bons mots , mauvais cœur. » Il faut donc se rappeler cette o
chers pour les perdre en paroles ; Mes soins vous sont connus : en un mot vous vivez, Et je ne vous dirais que ce que vous
ontaine a pu dire : Qu’un ami véritable est une douce chose ! En un mot , toutes les fois qu’un écrivain se sent transport
rme une vérité générale ou une réflexion profonde condensée en peu de mots . C’est la conclusion d’un récit, d’une exposition
début du dix-huitième siècle devant la cour du roi Louis XV : En un mot , les grands et les princes ne sont, pour ainsi di
larmes ; et comme le père de famille allait proférer encore quelques mots dignes de sou grand cœur, il le perce de son épée
t aussi bien au moins que la Prusse est au roi. — Allons, ton dernier mot , bonhomme, et prends-y garde ! — Faut-il vous par
vous parler clair ? — Oui. — C’est que je le garde. Voilà mon dernier mot . » 6. De la dubitation. — La dubitation est    
clure après chaque point ; revenir sur ses pas et reprendre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses
s du sentiment qui les possède que du soin de plaire par le choix des mots et des pensées. Les figures sortiront donc du suj
. — 10. Règles relatives aux tropes. . Des tropes. — Les figures de mots ont pour caractère distinctif que, le mot supprim
s tropes. — Les figures de mots ont pour caractère distinctif que, le mot supprimé, la figure disparaît, tandis que, même a
pprimé, la figure disparaît, tandis que, même après le changement des mots , les figures de pensée persistent encore. Les plu
stent encore. Les plus frappantes et les plus communes des figures de mots sont les tropes. Ce nom, qui signifie en grec tou
nom, qui signifie en grec tourner, désigne une figure qui détourne un mot de son acception usuelle. Ainsi le mot brillant,
gne une figure qui détourne un mot de son acception usuelle. Ainsi le mot brillant, qui convient à la lumière, s’applique p
pe à l’esprit, à la parole, etc. Le trope change la signification des mots comme on le fait quand on dit d’un homme courageu
nt vaisseaux ; en effet, on change alors le sens et l’application des mots lion et voiles. Les tropes ont leur origine dans
métonymie et synecdoque. 2. De la métaphore. — La métaphore d’un     mot    grec qui signifie    transporter, transporte e
un    mot    grec qui signifie    transporter, transporte en effet un mot à une signification nouvelle en vertu d’une compa
‘ Jamais l’auteur des Eloges n’a mieux justifié l’allusion cruelle du mot galithomas que par ce tableau où nous tenons les
ique. 5. De la catachrèse. — Il y a certains cas particuliers où, le mot propre manquant dans la langue, il faut y supplée
 Suivant l’étymologie, cette espèce de métaphore est un changement de mots  ; elle consiste à prendre : 1° Le nom de la cause
enne qui était enseignée sous le portique. 8. De la synecdoque. — Ce mot signifie en grec compréhension ; il désigne une m
grec compréhension ; il désigne une métonymie qui fait entrer dans un mot , tantôt plus, tantôt moins qu’il ne comporte ; c’
: J’ignore le destin d’une tête si chère. Boileau veut remplacer le mot années : Là, depuis trente hivers un hibou retir
Mais c’est un jeune fou qui se croit tout permis Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis. 4° Le nom de la matière po
nt. On désigne sous le nom d’antonomase c’est-à-dire substitution de mot , la figure qui substitue le nom commun au nom pro
e subordonné aux usages de la langue. Leçon XXXIV. Des  figures de mots . 1. Des figures de mots. — 2. Des figures de g
la langue. Leçon XXXIV. Des  figures de mots. 1. Des figures de mots . — 2. Des figures de grammaire : de l’ellipse. — 
 9. Des autres figures. — 10. Règles. — 11. Résumé sur les figures de mots . — 12. Emploi journalier de toutes les figures.
. — 12. Emploi journalier de toutes les figures. 1. Des figures de mots . — Les ligures de mots qui ne sont pas des tropes
er de toutes les figures. 1. Des figures de mots. — Les ligures de mots qui ne sont pas des tropes résultent de l’emploi
ne sont pas des tropes résultent de l’emploi et de la disposition des mots eux-mêmes ; alors changer les mots ou la construc
l’emploi et de la disposition des mots eux-mêmes ; alors changer les mots ou la construction, c’est détruire la figure. Ain
crivez : Que le ciel tombe sur moi, et vous détruisez cette figure de mots qu’on appelle inversion. 2. Des figures de gram
ures de grammaire : De l’ellipse. — On distingue parmi les figures de mots  : 1° celles qui résultent d’un changement dans l’
e, le pléonasme, l’ inversion et la syllepse. L’ellipse supprime des mots que la construction grammaticale exigerait. Toute
es les fois que le vide est facile à combler, toutes les fois que les mots retranchés se présentent à l’esprit et ne laissen
u pléonasme. — Cette figure tout au contraire de l’ellipse ajoute des mots que la grammaire rejetterait comme inutiles à l’e
nversion. — Cette figure consiste à renverser l’ordre grammatical des mots  : elle est propre aux langues qui subissent la co
ivilège qu’ont toutes les langue ; synthétiques de pouvoir placer les mots importants au début et à la fin des propositions3
à la fin des propositions38. On peut encore désigner comme figure de mots , l’enalage ou changement de temps qui substitue l
qui substitue l’accord logique à l’accord grammatical, et rattache un mot à l’idée plutôt qu’au mot qui représente cette id
ique à l’accord grammatical, et rattache un mot à l’idée plutôt qu’au mot qui représente cette idée ; c’est une figure asse
tention sur une idée, un objet ou un acte, présente plusieurs fois le mot qui l’exprime. On peut répéter toutes les espèces
eurs fois le mot qui l’exprime. On peut répéter toutes les espèces de mots  ; d’abord les substantifs : L’argent, l’argent,
ure hospitalière, humble et chaste maison. 9. Des autres figures de mots . — Bien que cette énumération et cette analyse de
odifications les plus simples des figures principales de pensée et de mots . 10. Règles relatives à ces figures. — De cette
action qui se multiplie et elle peut porter sur toutes les espèces de mots . V. La conjonction et la disjonction appellent é
ne convient guère qu’au style élevé. 11. Résumé sur les figures de mots . — De ce que l’étude des figures peut gagner à êt
insi à ce sujet : L’orateur connaîtra si bien les ressources que les mots lui fournissent, qu’il n’en laissera glisser aucu
de un nouveau plaisir. Les figures qui naissent de la combinaison des mots servent aussi à embellir le discours ; on peut le
spectacle, mais elles brillent entre tous les autres. Les figures de mots font un semblable effet dans le discours, et l’at
l’occasion d’employer les figures, même les plus vives ; à l’appui du mot bien connu de Dumarsais, Marmontel s’est étudié à
gles relatives aux qualités générales du style. 1. Du style. —  Le mot style est un terme si général qu’il est difficile
a diction qui résulte à la fois et du choix et de la construction des mots  ; c’est une manière de dire les choses qui en ‘ai
plus grands excès vous soit toujours sacrée.... Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il
ge qui s’acquiert par le commerce de ceux qui parlent bien exclut les mots tirés des langues étrangères ou des langues ancie
t qui semble devoir se présenter d’abord et sans effort. Jamais les mots ne manquent aux idées, ce sont les idées qui manq
is les mots ne manquent aux idées, ce sont les idées qui manquent aux mots . Dès que l’idée eu est venue à son dernier degré
ts. Dès que l’idée eu est venue à son dernier degré de perfection, le mot éclat, se présente et la revêt.     Joubert. P
andonne rien au hasard de ce qui peut être conduit par la vertu. » Le mot est impropre. — Bossuet a dit plus justement de C
larmes avec des prières. Racine est aussi très-riche en alliances de mots , pleines à la fois d’audace et de bonheur ; mais
est donné qu’à un très-petit nombre d’esprits d’enrichir la langue de mots ou de constructions ; cette prétention a perdu pl
; en récompense, les ouvrages de ces novateurs vivront autant que les mots qu’ils ont forgés et que personne ne répète après
a source de tout progrès. On n’aime pas à trouver dans un livre les mots qu’on ne pourrait pas se permettre de dire ét qui
larté. — La clarté consiste à faire voir au grand jour la pensée. Les mots n’en sont que le signe, le style n’en est que la
n vain il se com­prend lui-même, il est comme s’il n’avait pas dit un mot à celui qui ne le comprend pas. Ainsi la phrase
te ou plus pure. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. Boileau. Qua
quer le plus vite possible : le caractère propre de la phrase par les mots mêmes qui sont au début. Enfin, à propos des répé
les mots mêmes qui sont au début. Enfin, à propos des répétitions de mots qu’on redoute trop, Pascal a fait cette remarque
e remarque très-instructive : Quand, dans un discours, on trouve des mots répétés et qu’essayant de les corriger on les tro
rche du discours semblable à celle de l’esprit. Le moindre défaut des mots parasites est d’énerver le style. À la place de c
acité et sa précision. Mérite non commun ni facile de clore en peu de mots beaucoup de sens. Courier. Le premier soin en
; le premier moyen d’y réussir c’est de supprimer résolument tous les mots qui ne sont pas indispensables, la précision est
la plupart de ceux qui écoutent on qui lisent : il faut leur dire le mot entier. L’abbé Girard. La diffusion ou la pro
e de la précision ; ce défaut consiste à dire les choses avec plus de mots qu’il n’est nécessaire. Voltaire la définit par u
Voltaire la définit par une hyperbole assez heureuse : Un déluge de mots , sur un désert d’idées. Peu de sens avec beaucoup
n déluge de mots, sur un désert d’idées. Peu de sens avec beaucoup de mots , dit Pope, comme peu de fruits avec beaucoup de f
ctère et de l’esprit. II. La correction ne permet d’employer que les mots et les tournures reçus par la grammaire, adoptés
bien savoir ce que l’on veut dire. IV. Supprimer avec soin tous les mots superflus et les termes abstraits. V. Se défier
aits. V. Se défier des pronoms et ne pas craindre les répétitions de mots . VI. La précision retranche tous les termes supe
urel. — 2. De la noblesse. — 3. De l’harmonie. — 4. De l’harmonie des mots . — 5, de l’harmonie des périodes. — 6. De l’harmo
t vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n’est que jeux de mots , qu’affectation pure,    Et ce n’est pas ainsi qu
uter à l’énergie du style en le remplissant d’images incohérentes, de mots nouveaux, d’expressions gigantesques : ils nuisen
comme des merveilles l’art de Racine à faire entrer dans ses vers les mots de bouc et de chien ; cependant il ne faut pas ou
pas oublier que, placés à l’hémistiche ou dépourvus d’épithètes, ces mots auraient troublé l’harmonie et l’élévation souten
eau, Pauline, il entend vos paroles. Il a montré lui-même comment un mot familier peut être glissé dans le style le plus é
harmonie. — L’harmonie est un agrément musical résultant du choix des mots et de leur arrangement dans la phrase. Elle contr
ute harmonieuse d’une phrase. Il faut distinguer : 1° l’harmonie des mots  ; 2° l’harmonie des périodes ; 3° l’harmonie imit
armonie des périodes ; 3° l’harmonie imitative. 4. De l’harmonie des mots . — L’harmonie des mots consiste à chercher les so
3° l’harmonie imitative. 4. De l’harmonie des mots. — L’harmonie des mots consiste à chercher les sons les plus doux, les p
arrangement musical dans la proposition. Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours o
ment des sons, le mélange des longues et des brèves, une symétrie des mots , des propositions ou des phrases sont les moyens
lutôt que muette, à moins d’un effet cherché, comme dans ces derniers mots de l’oraison funèbre de Condé : les restes d’une
petit et sass importance ; on peut voir par l’expérience, combien un mot plus ou moins long, une chute masculine ou fémini
déplorer sa mort, l’harmonie était détruite. Bossuet commence par ces mots l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Cel
L’ harmonie imitative est le rapport des sons avec les objets que les mots expriment. Tout ce qui s’adresse à l’homme prend
phrase provoquent une impression analogue à celle des objets que les mots représentent, lorsque l’accord entre le son et la
7. De l’onomatopée. — L’ onomatopée cherche  à imiter par le son des mots les sons mêmes de la nature : L’essieu crie et se
t la gloire, la majesté, l’indépendance. Le nombre et la sonorité des mots répondent bien à la majesté de l’objet : Au premi
rne abattement des Juifs est rendu par l’harmonie sourde des derniers mots de cette belle période. L’onamatopée ou la reprod
tomber dans ses mains redoutables, Ma fille ! Outre le sens même des mots , le choix des sons contribue à augmenter la terre
nds poëtes classiques ont porté le plus grand soin tuais le choix des mots et des sons qui ajoutent un effet physique à l’ex
un roc et le traîne avec peine ; Chaque syllabe est courte et chaque mot se traîne ; Mais vois d’un pied léger Camille eff
l’unité et de la variété. —3. Des transitions. — 4. Des alliances de mots . — 5. De la vivacité.— 6. Du discours direct. —  
e au sujet. C'est une qualité qui renferme toutes les autres ; car le mot qui convient le mieux au sujet est à la fois le p
plus précis et le plus clair. La convenance résulte du choix même des mots  ; et un ancien philosophe avait raison de demande
es mots ; et un ancien philosophe avait raison de demander que chaque mot portât le caractère de la i chose qu’il exprime ;
e partait de la guerre de Troie et du Scamandre l’interrompit par ces mots  : La cour remarquera que ma partie ne s’appelle p
uts chez les uns et beautés chez les autres… Avant d’employer un beau mot , faites-lui une belle place. Avec quelle aisance
s, deux images ou deux raisonnements. Ce lien est marqué par quelques mots ou par une phrase tout entière qui aide à transpo
ite qui convient à cet élément littéraire, la brièveté. En effet, les mots de transition n’ajoutent et n’apprennent rien ; i
est qu’elles soient naturelles et qu’on ne les tire pas seulement des mots . Ce qu’il faut fuir ce sont les transitions, long
res admettent-ils un tableau sans demi-teintes ? 4. Des alliances de mots . — Tandis que les transitions servent à l’unité d
ndis que les transitions servent à l’unité du style, les alliances de mots contribuent à lui donner de la variété. En effet,
er ces vides que les écrivains audacieux ou irréfléchis inventent des mots nouveaux et forgent des barbarismes ; les bons éc
ions, ils excellent à combiner d’une manière nouvelle et heureuse les mots que l’usage a consacrés. Horace n’autorise pas vo
ge a consacrés. Horace n’autorise pas volontiers le néologisme : Les mots réclament beaucoup d’attention et de réserve : un
de réserve : un bon écrivain sait par une habile alliance faire d’un mot connu un mot nouveau. Ainsi Corneille, voulant e
un bon écrivain sait par une habile alliance faire d’un mot connu un mot nouveau. Ainsi Corneille, voulant exprimer cette
poursuivies, a marqué cette inconstance par le rapprochement de deux mots qui sembleraient impossibles à unir : Et monté s
e faîte, il aspire à descendre. Racine, frappé de cet te alliance de mots , la faisait admirer à ses enfants et, plus d’une
esse, les écrivains médiocres allient sans grâce et sans justesse des mots qui sont comme le clinquant du discours, Et qui
ls réveillent l’attention et la curiosité ; ils produisent l’effet du mot de Prodicus le sophiste qui voyant ses auditeurs
is du sujet le discours s’écartant N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant. Boileau. Il est tel auteur qui commenc
itions doivent être courtes et tirées du sujet. IV. Les alliances de mots ne sont permises que si elles sont l’expression d
ce soit ; le naturel est la qualité essentielle du style simple ; un mot une tournure qui sente l’apprêt, suffit pour détr
genre de style. Le style simple est modeste et sans prétention : des mots qui semblent s’être mis d’eux-mêmes à la place qu
concision consiste dans le soin d’énoncer la pensée avec le moins de mots possible. Tandis que la précision se tient en gar
èveté. Le style laconique s’étudie à dire les choses avec le moins de mots possible, il supprime des termes qui seraient sou
ontre l’heureuse négligence d’un homme plus occupé des choses que des mots . Mais L’orateur, libre du travail de la période,
hesse du style consiste dans l’abondance des idées, des images et des mots . Elle se manifeste par l’emploi des épithètes, de
de se répandre. L’abondance est stérile quand elle n’est que dans les mots et tombe dans la prolixité. En effet la fausse r
de plus près. Au contraire de cette fausse richesse qui prodigue les mots et cherche des images nouvelles et surprenantes,
y a une richesse qui consiste à réveiller plusieurs idées par un seul mot , à faire penser le lecteur ou l’auditeur aux rapp
seul mot, à faire penser le lecteur ou l’auditeur aux rapports que ce mot embrasse, aux objets qu’il évoque devant l’esprit
on des sages dans les Champs Elysées fait l’éloge de Caton en un seul mot  ; Caton présidait l’assemblée. De même Boileau à
es ; elle résulte de l’union de la justesse avec la noblesse dans les mots et dans les tournures. Cette qualité est due à l’
e : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre ; Racan, par des mots communs qui ne font point image et ne peignent ri
bête assommée, ventre, sont grossières au lieu d’être frappantes. Les mots intestins forment une antithèse ridicule et bruta
nsi La Fontaine dans la fable de L’homme et la couleuvre dit : A ces mots , l’animal pervers, C’est le serpent que je veux d
iait : « Ah ! le malheureux, il s’est empoisonné. » L’esprit des bons mots est si bien une affaire de mode que le sel s’en é
omme de goût, biographe des trois Vernet, voulant recueillir les bons mots des trois générations n’a guère pu citer ceux de
tions n’a guère pu citer ceux de Joseph ; il a dû être fort sobre des mots de Carle et n’a guère pu redire que ceux d’Horace
eront-ils devenus pour nos petits-fils ? Multiples, les traits et les mots fatiguent le lecteur parce qu’ils trahissent la p
plaît dans le détail et lasse dans l’ensemble de la composition : les mots piquants sont autant de beautés désagréables. D’a
ue je n’en allumai. Nous avons déjà reproché un aussi mauvais jeu de mots au Misanthrope de Molière : La peste de ta chute
dées et même l’amplification. II. La richesse résulte de l’emploi de mots qui éveillent des idées, des images et provoquent
if que cette expression dévorer ; c’est là ce que Boileau appelait un mot trouvé. Qu’on le remplace par le synonyme ; mettr
ie dans ce rapprochement et dans ce contraste. De même La Fontaine au mot vieillard substitue la périphrase la plus énergiq
Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. Les alliances de mots , les effets de contraste, ’ la concision sont les
ls croient avoir tout fait pourvu qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. La véritable éloquence n’a
ui élève l’âme au plus haut degré. Un acte, un sentiment, unirait, un mot est sublime quand il s’empare de l’âme pour la tr
pante la sublime grandeur du fait. Il en est de même de cet admirable mot que Massillon a prononcé au début de l’oraison fu
urs précédé la prose. Du moment que l’homme traduit sa pensée par des mots , il fait de la prose, sans le savoir, comme dit M
. Au contraire une grande liberté dans la disposition dès sons et des mots est le privilège de la prose.    2. De la poésie
s n’ont pas été jugés dignes de ce travail délicat ; ensuite tous les mots de la langue ne se sont pas trouvés propres à la
ion. Ainsi s’est formée une langue poétique, c’est-à-dire un choix de mots et de tours réservés aux poëtes. Pour frapper viv
du poëte ; la périphrase, l’ellipse, l’inversion sont ses figures de mots les plus familières ; la métaphore, l’hyperbole,
é d’épithètes inutiles, remplaçant la pensée par un vain cliquetis de mots . Cette, confusion de la poésie avec la prose est
courir à cette œuvre difficile et délicate ; aussi peut-on répéter le mot de Cicéron : « L’orateur aura presque la diction
os discours, nous enseigne à élever la voix sur une syllabe de chaque mot  ; l’art, pour le plaisir de l’oreille, imitera la
cipite sans interruption comme les paroles ; on jette les sons et les mots avec vitesse, avec chaleur, pour que les effets d
s comme l’exorde et la péroraison. A cet égard il faut se rappeler le mot charmant du modeste et naïf Massillon : mon meill
laisse à l’inspiration du moment le soin de lui fournir à propos les mots , les tours, les images, les figures et les mouvem
. VI. La mémoire s’applique au plan, aux idées, aux arguments et aux mots  ; elle est le fruit d’une longue culture, de l’ét
retomber sur ces pauvres maîtres de rhétorique, qui conservaient les mots quand les choses étaient bien loin. 4. De la rhé
les, récits, descriptions, portraits, parallèles, développements d’un mot célèbre ou d’une vérité morale, analyses littérai
ficulté naît précisément de l’embarras qu’ils éprouvent à trouver les mots propres à rendre leur pensée. Lorsqu’une fois une
et est un ; il est l’exposition d’une pensée qu’on peut résumer en un mot de même qu’on peut l’amplifier en plusieurs volum
e ; — tout le Discours sur le style de Buffon peut se résumer dans ce mot  : le génie n’est qu’une longue    patience. Le m
nt oublié. Le revoir avec un soin très-scrupuleux, en pesant tous les mots et en se préoccupant des qualités essentielles du
s : Caractères — Portraits — Parallèles — Éloges — Développement d’un mot historique — d’une vérité morale — Analyse. 7. R
einture d’un objet ; elle remplace les lignes et les couleurs par des mots . C’est le détail intéressant de tous les traits q
re ? Vous feriez mal de vous resserrer dans un espace trop étroit. Un mot suffit-il pour rendre votre pensée ? Épargnez-moi
être un peu causeur que d’être obscur en visant à la brièveté. En un mot , une lettre écrite avec la clarté convenable, une
la lettre qui précède peuvent être rendues plus précises en quelques mots  : La simplicité de la lettre 1° exclut cette emph
isance comprend l’enjouement et l’urbanité, elle résulte du choix des mots et des tournures les plus faciles ; elle donne au
elle porte souvent avec elle un soupçon de malignité : Diseur de bons mots , mauvais cœur. Le naturel par-dessus tout ; Mme d
endre comme mon pain, devait-il se contenter de trouver un rapport de mots entre le texte et la cérémonie d’aujourd’hui ? Ne
il se perd en combinaisons lointaines et arbitraires ; il veut, un un mot , étendre infiniment son action, posséder l’avenir
amour-propre, et, pour le rendre plus sensible, il le réduit en deux mots  : tout vous est réellement aquilon, et à moi tout
n distinguer parmi celle confusion de cris et de vœux ; seulement les mots de richesses, d’honneurs, de longues années se fa
ait des malades, quitte à ne les point guérir ; un plaisant, des bons mots  ; un rhéteur, des phrases. Tandis que le philosop
s réflexions sur toutes ces prières, une voix cassée fit entendre ces mots  : « Père des dieux et des hommes, je ne demande p
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
e générale que nous avons parcourue dans ces volumes, disons quelques mots pour initier au chapitre suivant. Il nous a sembl
ions la prendre à sa formation, en commençant par donner une idée des mots qui la composent ; aussi la leçon qui suit contie
si la leçon qui suit contient-elle quelques explications sur : 1° Les mots  ; 2° Les langues ; 3° L’identité du mot avec l’ob
es explications sur : 1° Les mots ; 2° Les langues ; 3° L’identité du mot avec l’objet qu’il représente ; 4° L’Écriture ; 5
riture ; 5° La Grammaire ; 6° La Phrase et la Proposition. § I. Les Mots Si nous remontons par la pensée jusqu’aux prem
besoin pour ce travail que d’un très petit nombre d’expressions ou de mots , et la nomenclature du premier langage dut être,
mentales, sauf quelques désinences différentes. § III. Identité du mot avec l’objet représenté Animé du désir de donn
seaux gazouillent, quel rapport plus fidèle peut-il exister entre ces mots et la chose ou l’action qu’ils expriment ? Cette
e, viennent confirmer cette assertion qu’en remontant à la racine des mots , on retrouve quelque trace de la chose signifiée.
rouve quelque trace de la chose signifiée. Reconnaissons donc que les mots dont nous nous servons ne sont point l’œuvre du h
elles-mêmes, et l’écriture phonétique, représentant les sons dont les mots se composent. La première embrasse les hiéroglyph
e moyen de peindre la parole par des signes ou des lettres et par des mots , on ne tarda pas à leur imposer des lois. Sujets
s à leur imposer des lois. Sujets à des altérations continuelles, les mots perdaient souvent leur figure, et une science nou
graphe et la syntaxe, ces deux vigilantes gardiennes de la pureté des mots et des conditions de leur union entre eux. Sous l
leur union entre eux. Sous le sceptre de ces deux reines sévères, les mots sont constamment constitués des mêmes lettres, et
quelques lignes la formation du langage, c’est-à-dire la création des mots , des langues, de l’écriture et de la grammaire, i
aire connaître que l’habitude fut bientôt prise d’assembler plusieurs mots pour exprimer une idée quelconque et représenter
ît], faire éclater sa gloire ; ou enfin la principale, renfermant un mot seul de la subordonnée, ex. : L’empire d’Alexand
35 (1854) Éléments de rhétorique française
es idées. Non-seulement les objets matériels ont été désignés par des mots distincts ; mais encore les moindres rapports qui
aque objet un nom qui lui fût propre, c’est-à-dire, pour inventer les mots  ? Il est probable qu’on chercha, autant qu’il éta
l’autre de ces deux qualités. La plupart des langues nous offrent des mots évidemment créés d’après ce principe. Dans la nôt
évidemment créés d’après ce principe. Dans la nôtre, par exemple, le mot tourterelle exprime l’espèce de gémissement que f
ue la rivière coule, et que le ruisseau murmure, le rapport entre ces mots et la chose qu’ils expriment est facile à saisir.
perdue, et que, dans toutes les langues, en remontant à la racine des mots , ou retrouverait quelque trace de la chose signif
rs besoins, n’avaient encore à leur disposition qu’un petit nombre de mots , ils devaient être fort embarrassés quand un obje
e ; mais très-souvent aussi ils trouvaient plus commode de prendre un mot déjà créé, dont la signification n’était pas sans
qui se passait au dedans d’eux-mêmes. Ainsi, après avoir rendu par le mot je briffe, la sensation physique qu’ils éprouvaie
artie de ces expressions figurées. Lorsque les hommes curent créé des mots pour exprimer toutes les choses physiques et mora
n’avaient d’abord songé qu’à se communiquer leurs idées, au moyen de mots ou de sons qu’ils faisaient entendre ; mais plus
tes : ceux qui représentent les pensées, et ceux qui représentent les mots . Les premiers sont la peinture, les hiéroglyphes,
re des mois est très-considérable, celui des sons articulés, dont les mots sont composés, l’est infiniment moins. En effet,
nés ensemble de mille manières, forment celle innombrable quantité de mots dont nous nous servons tous les jours. On imagina
s les jours. On imagina donc de créer des signes, non pour chacun des mots , mais pour chacun des sons simples, et l’on vit q
pourrait exprimer par écrit toutes les combinaisons de sons dont les mots sont le résultat. Le premier degré de ce nouveau
s récriture furent réduits à une quantité bien inférieure à celle des mots  ; mais ils restèrent encore assez nombreux pour q
façons, l’écriture pourrait parvenir à représenter aux yeux tous les mots dont une langue est composée. Les Grecs faisaient
une prononciation particulière, qui, à la longue, pouvait changer les mots . La règle n’existait nulle part, et le caprice de
à des altérations continuelles. Consacrés par l’écriture, les anciens mots ne s’effacèrent plus si vile de la mémoire des ho
uivit de près l’écriture. Quand on eut trouvé le moyen de peindre les mots , on ne tarda pas a en découvrir les lois. Des loi
re humain, la partie la plus ancienne du discours est cette classe de mots qui expriment les choses existantes. Lorsque les
e distinguer des objets environnants, et qu’il voulut exprimer par un mot son existence individuelle, le mot moi s’échappa
s, et qu’il voulut exprimer par un mot son existence individuelle, le mot moi s’échappa de sa bouche ; il désigna par le mo
e individuelle, le mot moi s’échappa de sa bouche ; il désigna par le mot toi l’existence d’un autre homme auquel il parlai
r désigner son semblable sans lui adresser la parole, et par suite le mot il s’appliqua aux animaux ou aux choses inanimées
ses inanimées, et remplaça leur nom dans le discours. Cette classe de mots , que la grammaire a appelés pronoms, rentre évide
taines actions. Dans toute phrase, il y a, outre les substantifs, des mots qui donnent aux objets exprimés certains attribut
d’existence de l’objet. Les plus simples de ces attributifs sont les mots qui ajoutent une qualité aux objets sans affirmer
re, comme quand on dit : grand arbre, haute montagne. Cette espèce de mots est désignée dans les grammaires sous le nom d’ad
e de mots est désignée dans les grammaires sous le nom d’adjectifs ou mots qui s’ajoutent aux substantifs. Il existe une cla
l’entouraient, s’éleva à l’idée générale d’existence ; il inventa le mot être, qui n’était que l’abstraction des différent
jets existants, précédemment connus et nommes. Il dut se servir de ce mot pour affirmer que l’objet désigné, ou la qualité
ies, le passé, le présent et le futur ; il appliqua cette division au mot qui lui servait à exprimer l’existence en général
n peut dire, on affirme toujours qu’une chose est ou n’est pas, et le mot qui emporte avec lui cette assertion, c’est le ve
ortance qu’il doit son nom : verbe vient du latin verbum qui signifie mot , c’est-à-dire qu’il est le mot par excellence. Av
rbe vient du latin verbum qui signifie mot, c’est-à-dire qu’il est le mot par excellence. Avec des substantifs et des attri
ait imaginé de lier les substantifs entre eux par une autre espèce de mots , qui sert à déterminer des circonstances accessoi
bois, dans une prairie, à quatre heures, à midi, avant ou dîner. Ces mots dans, à, avant, après, appartiennent à une troisi
s mots dans, à, avant, après, appartiennent à une troisième classe de mots qu’on appelle c’est-à-dire indiquant les relation
elle c’est-à-dire indiquant les relations des choses entre elles. Les mots que nous venons de citer sont placés dans les gra
citer sont placés dans les grammaires sous le nom de prépositions ou mots qui se mettent devant les substantifs. C’était en
er entre eux : il a fallu réunir les phrases elles-mêmes par d’autres mots qui rentrent également dans la classe des connect
e mais, et, parce que, quoique, etc. La conjonction est une espèce de mot qui sert à lier ensemble les phrases ou les membr
nde milité dans le discours, puisqu’ils déterminent les relations des mots entre eux, et qu’ils marquent les transitions par
uples barbares, dans les siècles les moins civilisés, la série de ces mots fut peu considérable, leur nombre dut s’augmenter
verses parties d’une phrase. C’est l’usage bien ou mal entendu de ces mots qui rend le style lâche ou serré, clair ou confus
e, qu’il y a dans toutes les grammaires trois principales espèces tic mots  : 1° les substantifs, qui comprennent le nom et l
re, les prépositions et les conjonctions. L’analyse de ces espèces de mots forme la première partie de la grammaire générale
gie. Nous n’avons pas non plus nommé les adverbes classe nombreuse de mots que l’on pourrait ranger pour la plupart parmi le
e sont presque tous que des locutions abrégées, exprimant par un seul mot ce qu’une périphrase pourrait rendre par deux ou
mment à avec prudence. Aussi, peut-on regarder les adverbes comme les mots les moins importants d’une langue et ceux dont l’
ux dont l’invention est la plus récente : la plupart sont dérivés des mots primitifs. Nous devions encore moins parler des p
nombre de règles, également universelles, qui fixent la place que les mots doivent occuper dans la construction d’une phrase
ammaire générale, celle qui constitue la syntaxe ou l’arrangement des mots . Ainsi, dans toutes les langues, l’adjectif doit,
s qu’elles expriment, et les conjonctions doivent toujours réunir des mots qui, dans le discours, remplissent des fonctions
t nombre d’exemples suffit pour montrer qu’outre certaines espèces de mots essentielles, il existe chez tous les peuples une
avait disparu, ou du moins il n’en restait plus qu’un petit nombre de mots , qui, mêlés à la langue latine, formèrent l’idiom
. On y voit encore les origines celtiques, latines et allemandes. Les mots qui signifient les parties du corps humain ou des
bivouac, reître, lansquenet. Presque tout le reste est latin ; et les mots latins furent tous abrégés » scion l’usage et le
es parties du corps humain, les maladies et leurs remèdes : de là les mots de cardiaque, céphalique, podagre, asthmatique, e
est esclave de la construction ; l’on a enrichi la langue de nouveaux mots , secoué le joug du latinisme, et réduit le style
e son origine, c’est l’introduction de l’article dans le discours. Ce mot , placé devant le substantif, sert à en déterminer
ient appartenir à un genre que certaines grammaires appellent neutre, mot qui indique l’absence de sexe. Mais, sur ce point
souvent occasion de parler. On ne chercha point à les rendre par des mots séparés : on se borna à changer la terminaison de
ils conçurent des idées générales, et inventèrent successivement des mots particuliers pour toutes les relations qu’ils ava
rticuliers pour toutes les relations qu’ils avaient découvertes : ces mots formèrent l’espéce de mots que nous appelons aujo
relations qu’ils avaient découvertes : ces mots formèrent l’espéce de mots que nous appelons aujourd’hui prépositions. Les p
rases. Lorsque nous considérons l’ordre dans lequel se présentent les mots qui expriment une pensée, une proposition quelcon
ous supposons que ce sauvage a déjà l’habitude de s’exprimer avec des mots . Le premier qu’il prononcera sera sans doute le n
vées à la poésie, elle admet peu de variations dans l’arrangement des mots . L’ordre y est presque toujours le même, et l’on
bstantifs et les temps des verbes, et indiquent le rapport mutuel des mots d’une proposition, quelle que soit la place que c
t mutuel des mots d’une proposition, quelle que soit la place que ces mots occupent dans la phrase. Quand les hommes du Nord
s ne s’inquiétaient pas de plaire à l’imagination en sou me liant les mots à un arrangement particulier ; ils ne voulaient q
le latin que les autres langues modernes, se permet de transposer les mots , au point de devenir quelquefois obscur dans les
t, en disposer avec méthode les différentes parties, puis trouver des mots qui les expriment et qui les embellissent. De là,
ngues heures de réflexion, le jeune homme n’avait pas encore écrit un mot sur ses tablettes. Le maître le retrouve à la mêm
une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse enten
s vicieuse que l'action, et dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal ornement. En un mot, toute
et de misérables jeux de mots faisaient le principal ornement. En un mot , toutes les règles de l'art, celles même de l’hon
ge et ne finissent qu’à la mort ; que souvent des élans généreux, des mots qu’ils n’ont point lus dans les livres, mais qui
le dépouille, on l’attache, et les verges s’apprêtent. » Ces derniers mots sont déja d’un si grand effet et répandent un tel
mineure, et la troisième conclusion. L’ensemble se nomme syllogisme, mot tiré du grec qui signifie proposition déduite.
ençant le raisonnement. Cette espéce d’argument s’appelle sorite d’un mot grec qui signifie accumulation. Montaigne racont
un et dans l’autre cas, vous dépensez inutilement des pensées et des mots  : vous n’êtes point un logicien, vous n’êtes qu’u
se retirer en Angleterre après la mort de Henri III, réunit en peu de mots toutes les raisons qui peuvent détourner le roi d
e consiste donc dans le choix et dans l’arrangement non-seulement des mots , mais aussi des pensées accessoires qui forment l
de ne nuit en rien à la clarté du sens, et cet heureux arrangement de mots qui ferait des vers de Racine la musique la plus
n lisant ces vers ne tient pas seulement au choix et à l’harmonie des mots , mais encore aux sentiments et aux pensées qu’ils
ervertissez l’ordre dans lequel l’auteur a présente ses idées, et les mots auront beau rester les mêmes, toujours justes, to
ssuérus exprime les mêmes sentiments dans le même ordre, mais que les mots trahissent la tendresse de son âme, qu’ils soient
t dans les pensées, et en même temps le goût qui préside au choix des mots et â leur place dans la phrase ! Sans doute il es
nt réunis. Nous nous occuperons donc d’abord des pensées, ensuite des mots  ; car l’idée doit passer avant les mots, et, comm
bord des pensées, ensuite des mots ; car l’idée doit passer avant les mots , et, comme dit Montaigne, c’est aux par à et à su
ne obscurité complète ; et cette obscurité ne tient pas seulement aux mots  : elle est dans la pensée même. De la justesse
toujours une comparaison déguisée : elle consiste aussi à rappeler un mot ou un fait connu, comme dans cette phrase de Buff
tin, dans la crainte d’y voir des caractères funestes. » Ces derniers mots font allusion à un passage bien connu de l’Ancien
était plus qu’un lieu d’exil. » Cette figure s’appelle analogie, d’un mot grec qui signifie contradiction, Dans Cinna, Augu
uence pour entrer dans celui de la poésie, s’appelle prosopopée, d’un mot grec qui signifie personnification. Bossuet, aprè
 » L’homme réduit au dernier degré du malheur, et ne trouvant pas de mot qui puisse rendre toute sa misère, a recours à l’
terrible : Hé bien ! je meurs content, et mon sort est rempli ! Ce mot  : Je meurs content, est le sublime de la rage. »
sous la forme d’un reproche, l’ironie prend le nom d’’astéisme, d’un mot grec qui signifie enjouement, urbanité. C’est un
e commande les Grecs que pour les renvoyer ! Il n’y a presque pas un mot dans ces paroles qui ne soit une exagération : ai
ion du roi des rois. Cette figure est connue sous le nom d’hyperbole, mot tiré du grec qui signifie exagération. De la l
nom, dans la crainte d’effrayer son auditoire, s’appelle litote, d’un mot grec qui veut dire diminution. On a pu remarquer
la mieux remplir, et à faire de la phrase une sorte d’énigme dont le mot est à la fin : telle est la figure nommée suspens
it plus interrogation, dans le sens que les rhéteurs ont attaché à ce mot . Nous en trouvons un-bel exemple dans ces violent
it-elle, tu méritais un meilleur sort (prosopopée) ! » II. Des mots . Nous n’avons encore examiné que la moitié de
s reste à parler des moyens destinés à les exprimer, c’est-à-dire des mots et de la construction des phrases. Ici se présent
la construction des phrases. Ici se présente naturellement, pour les mots , la division que nous avons adoptée pour les pens
s des phrases entre elles ; 3° les formes particulières ou figures de mots . I. Des qualités générales de la phrase.
ras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un champ digne de mot . La pensée est claire, mais l’expression est obs
semble se rapporter à l’Inde. Il faut, pour être clair, arranger les mots de telle sorte, qu’on puisse saisir rapidement le
ipes, adjectifs et adverbes doivent être exactement rangés à côté des mots qu’ils modifient. On doit employer avec beaucoup
que, son, sa, ses, leur, leurs, et les pronoms il, elle,, leur ; ces mots , jetés au hasard, semblent se rapporter à la fois
s, la pureté et la propriété. La pureté consiste à n’employer que des mots et des constructions propres à la langue que l’on
nsacrées par aucune autorité suffisante. La propriété est un choix de mots que l’usage le plus généralement adopté par les b
as renoncer à la trouver. Il est rare qu’il y ait dans une langue des mots pour exprimer le même objet, et une personne vers
utant plus correctement, que l’on connaît mieux le véritable sens des mots , et que l’on fait plus d’attention aux nuances dé
il est bien rare de trouver, dans ses ouvrages, un terme vague ou un mot négligemment placé pour un autre ; sa pensée, tou
et correcte ; elle doit être précise. La définition la plus exacte du mot précision se tire de son étymologie même : il vie
xacte du mot précision se tire de son étymologie même : il vient d’un mot latin qui signifie couper, retrancher. La précisi
cres n’ont pas la force d’être précis. Les uns sentent que le premier mot qu’ils ont employé ne rend pas bien leur idée : a
la manie d’exprimer toujours un objet, soit par deux, soit par trois mots  ; ils s’imaginent, par ces accumulations de préte
veut-il peindre le monstre qui s’élance sur Hippolyte, il emploie des mots qui représentent l’objet, abstraction faite de le
à fait étranger à notre langue comprendrait, d’après le son même des mots , le cri d’Oreste aux Furies qui l’environnent :
s à l’harmonie imitative. Buffon peint l’écureuil par le son même des mots , qu’il choisit avec un art infini : « Il est prop
s sœurs et le mugissement des troupeaux sur vos montagnes. Ce dernier mot , si bien placé à la fin de la phrase, ne fait-il
n général. Cette harmonie dépend de la nature et de l’arrangement des mots . Pour ce qui regarde la nature des mots, nous n’a
ature et de l’arrangement des mots. Pour ce qui regarde la nature des mots , nous n’analyserons point ici chacune des lettres
ns élémentaires dont une langue est composée : il est certain que les mots les plus agréables à l’oreille sont formés de son
e de voyelles et de consonnes. Les voyelles donnent de la douceur aux mots  ; les consonnes leur impriment de la force. On pe
consonnes leur impriment de la force. On peut dire qu’en général, les mots d’une certaine étendue flattent l’oreille plus ag
parce qu’ils présentent une succession de sons divers ; et, parmi ces mots un peu longs, les plus mélodieux ne sont pas ceux
ux où les unes et les autres sont heureusement entremêlées, comme ces mots  : repentir, impétueux, indépendant. Ce qu’il fau
ond lieu, à l’égard de l’harmonie, c’est l’arrangement convenable des mots et des membres d’une phrase. Ce point est fort im
s membres d’une phrase. Ce point est fort important, car supposez les mots les plus sonores et les mieux choisis : s’ils son
ire des combats. » On ne pouvait ni mieux choisir ni mieux placer les mots , et cette phrase est un modèle achevé d’harmonie.
ie. Il est quelquefois nécessaire, dans l’intérêt de la pensée, qu’un mot soit placé au commencement ou à la lin de la phra
cette phrase, comme dans tout ce qu’il a écrit, Pascal subordonne les mots à la pensée ; il ne cherche point à plaire à l’or
i précises que les plus simples propositions. III. Des figures de mots . Outre les qualités générales que doivent avoi
plus agréable ou plus forte ; la seconde change la signification des mots , et fait ce qu’on appelle des tropes (d’un mot gr
la signification des mots, et fait ce qu’on appelle des tropes (d’un mot grec qui signifie ou ment). De là deux espèces de
d’un mot grec qui signifie ou ment). De là deux espèces de figures de mots  : les figures de mots proprement dites, et les fi
ifie ou ment). De là deux espèces de figures de mots : les figures de mots proprement dites, et les figures de mots appelées
res de mots : les figures de mots proprement dites, et les figures de mots appelées tropes : Des figures de mots propremen
ment dites, et les figures de mots appelées tropes : Des figures de mots proprement dites. De l’ellipse. Quelquefo
dites. De l’ellipse. Quelquefois on supprime un ou plusieurs mots que la construction grammaticale aurait droit d’e
lle ajoute à la force de la phrase sans nuire à la clarté, et que les mots supprimés se présentent si naturellement à l’espr
clarté. » Du pléonasme. D’autres fois, au lieu de supprimer des mots rigoureusement nécessaires à la construction, on
aturel à la passion, parce que la passion est sujette à prodiguer les mots  ; mais il faut user de cette ligure avec une extr
pour rendre sa phrase plus expressive, et attirer l’attention sur le mot principal, comme dans ce jugement sur Cicéron : «
épétition. On ajoute à la force de la pensée par la répétition des mots destinés à l’exprimer. Ainsi Lusignan dit à Zaïre
e un homme d’esprit. » La répétition consiste aussi à rapprocher deux mots dont la racine est la même, mais dont la désinenc
rnements avec beaucoup de réserve ; car on tomberait dans les jeux de mots et dans les concetti, si justement reprochés aux
euphémisme. On fait passer une idée odieuse ou désagréable sous un mot qui n’est pas précisément le mot propre, mais qui
idée odieuse ou désagréable sous un mot qui n’est pas précisément le mot propre, mais qui exprime la pensée en l’adoucissa
sée plus douce. Mais on les classe ordinairement parmi les figures de mots , parce qu’elles ont toutes deux pour objet de rem
es de mots, parce qu’elles ont toutes deux pour objet de remplacer un mot qu’on veut éviter. Rien ne montre mieux la puissa
e son sujet, et laissait le reste dans l’ombre. 2. Des figures de mots appelées tropes. Nous avons déjà eu occasion d
ociété était à peine formée, il arriva souvent qu’au lieu de créer un mot nouveau pour exprimer une pensée nouvelle, on dét
pour exprimer une pensée nouvelle, on détourna de sa signification un mot déjà connu, pour lui en donner une qu’il n’avait
la famille, on avait dit d’abord : le brûle ; on appliqua ensuite le mot brûler aux différentes passions qui agitaient l’â
férentes passions qui agitaient l’âme de l’homme. Ou s’était servi du mot dans pour exprimer la relation physique de l’homm
héteurs ont ensuite constaté le fait, et donné le nom de tropes à ces mots enrichis d’un nouveau sens. Introduits dans le la
ser. En effet, un discours d’où l’on s’obstinerait à exclure tous les mots figurés, ne produirait qu’un effet médiocre. Sans
e ; le philosophe lui-même trouve quelquefois, sans les chercher, ces mots figurés qui déguisent l’aridité de ses raisonneme
comme on Ta remarqué plus d’une fois, depuis l’écrivain qui pèse les mots et les syllabes, jusqu’au pâtre qui parle au hasa
La métaphore, qu’on pourrait appeler une comparaison abrégée, est un mot employé (primitivement à désigner un objet, puis
ce et de force que l’expression simple. Voulez-vous peindre d’un seul mot les services que Marcellus a rendus à Rome par so
aphore soit nécessaire, c’est-à-dire qu’elle ait plus de force que le mot propre : sans quoi celui-ci est préférable. Elle
tié piteusement étale Une indigne curée aux vautours de Pharsale. Le mot curée offre une image qui dégoûte, et que rejette
onge, elle prend le nom d’allégorie. La métaphore ne tombe que sur un mot , et ne présente qu’une image ; l’allégorie dévelo
genre de métaphore auquel on a recours par nécessité. Quelquefois le mot propre manque pour désigner un objet, et l’on est
, une feuille de papier. C’est ce qu’on appelle catachrèse ou abus de mots . De la métonymie. On emploie le nom d’un o
disposé à les confondre. Cette figure prend le nom de métonymie, d’un mot grec qui signifie changement de nom. Il y a plusi
que le style simple, proprement dit, consiste dans la simplicité des mots . Marmontel définit ainsi la naïveté : « C’est cet
au goût le plus pur et le plus délicat. Scrupuleux dans le choix des mots , il ne se contente pas toujours de l’expression p
e l’expression propre : il n’admet, pour ainsi dire, que la fleur des mots en usage, et souvent il remplace un terme familie
tyle concis. Le style concis renferme les pensées dans le moins de mots possible. La précision consiste à retrancher le s
s des qualités que nous venons d’énumérer : il joint à l’élégance des mots et à la richesse des images, l’harmonie des pério
» Du style véhément. Le style véhément consiste moins dans les mots que dans un choix de pensées qui touchent et qui
riment le mieux ta passion, et celles qui ajoutent à la puissance des mots , comme la répétition, la métaphore et les autres
uste, est un effort extraordinaire de vertu : aussi n’y a-t-il pas un mot qui ne soit sublime dans les paroles que Platon a
lait lui-même dans cette partie de l’art oratoire, comme te prouve le mot célèbre de son adversaire Eschine. Celui-ci, n’ay
s il y a plusieurs manières de remployer. On peut retenir un discours mot à mot, tel qu’on l’a écrit ou médité d’avance : c
a plusieurs manières de remployer. On peut retenir un discours mot à mot , tel qu’on l’a écrit ou médité d’avance : c’est c
écanique que d’apprendre littéralement un discours, depuis le premier mot jusqu’au dernier. Il peut y avoir du danger à con
votre discours est rompu, et votre esprit, occupé à courir après les mots , est incapable de combiner de nouvelles idées pou
vaut donc mieux apprendre en raisonnant, et retenir non pas tant les mots que les idées dont ils sont l’expression, et surt
vos arguments, jusqu’au moment où vous prendrez la parole. Alors les mots se présenteront d’autant plus facilement, que vou
qu’il faut faire entendre distinctement toutes les syllabes de chaque mot , et les prononcer suivant leur véritable quantité
, et convaincue de ce qu’il va dire, avant qu’il ait prononcé un seul mot . La plupart des jeunes gens ne sont point appelés
ment naturel, et qui nous attendrisse ou nous amuse depuis le premier mot jusqu’au dernier. Nous distinguerons trois genres
rons précéder les trois récits d’arguments qui présenteront en peu de mots l’analyse des faits développés. I. Narration da
un homme de la cour… — Moi ! monsieur, du latin ! Je n’en sais pas un mot , répondit le bel esprit, et bien m’en a pris : il
e, des qualités morales qu’il possède ou qu’il paraît posséder, en un mot , de ce que les rhéteurs ont appelé les mœurs. Ces
t pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’oserais scruter les motifs secr
le plus inégal, le plus désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot , un seul mot. « Deux siècles de déprédations et d
l, le plus désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot . « Deux siècles de déprédations et de brigandages
n du patriotisme, d’élans du patriotisme : ah ! ne prostituez pas ces mots de patrie et de patriotisme. Il est donc bien mag
ers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : « Catilina est aux portes, et l’on dél
i par malheur, ce que je ne saurais croire, il m’échappait le moindre mot , qui semblât s’éloigner tant soit peu de cette pa
ittérature a son style qui lui est propre. Buffon explique, en peu de mots , quelles sont les qualités particulières qui conv
, messieurs, comptent pour peu le ton, les gestes, et le vain son des mots , il faut des choses, des pensées, des raisons ; i
les laisse se succéder lentement, et ne se joindre qu’à la faveur des mots , quelque élégants qu’ils soient, le style sera di
étachés, ne les réunissent jamais sans transitions forcées ; qu’en un mot il y a tant d’ouvrages faits de pièces de rapport
écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, et qui ne nous éblouis
Ce défaut est celui des esprits cultivés, mais stériles : ils ont des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent don
t des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent donc sur les mots , et s’imaginent avoir combiné des idées parce qu’
de leur génie. » Nos jeunes lecteurs ne sauraient trop méditer chaque mot de ce discours, qui résume si bien les règles fon
e vice du barreau jusqu’au milieu du xviie  siècle. On se rappelle le mot d’un avocat, homme d’esprit, qui, voyant que son
premier principe, en fait de style épistolaire, se réduit donc à ces mots  : Soyez naturel, soyez vrai. Dites simplement ce
efs, et renfermer le plus de pensées possible dans un petit nombre de mots  : car nous n’avons pas le droit d’abuser des mome
dre pour les faire mieux valoir, et n’employez pas au hasard tous les mots et toutes les tournures qui se présentent. Comme
efois, et, à force de patience, vous parviendrez à dessiner, avec des mots , le paysage qui a excité votre enthousiasme. Atta
rivains, Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux, employaient toujours le mot propre. On s’accoutume à bien parler en lisant so
locuteur : elle attend, sans vous presser, que vous ayez rencontré le mot propre ; et que ce mot soit élégant ou naïf, simp
sans vous presser, que vous ayez rencontré le mot propre ; et que ce mot soit élégant ou naïf, simple ou élevé, elle l’adm
er même dans la société la moins nombreuse, il faut des idées, et des mots pour les exprimer, la Rhétorique ne peut rester e
ieuses et la sécheresse du cœur. Quelquefois en effet ces gens à bons mots , qui ne peuvent vivre qu’au milieu des ricanement
les soient simples et ne sentent point la recherche. Fuyez les grands mots et les grandes phrases : on n’écoute pas en socié
se travaillent pour trouver à tout propos ce qu’ils appellent un bon mot . Ils ne peuvent dire la chose la plus indifférent
ù l’on se promène au hasard et avec plaisir. Une saillie succède à un mot sérieux, un mot sérieux à une saillie. L’un s’exp
e au hasard et avec plaisir. Une saillie succède à un mot sérieux, un mot sérieux à une saillie. L’un s’exprime dans un lan
s ; les autres ne sont que des adjectifs. Quand on dit, cet homme, le mot cet indique une qualité dans l’homme, celle d’êtr
t encore une qualité qu’on attribue au livre, celle d’être à moi. Ces mots mêmes, te mien, le nôtre, ne sont pas des pronoms
um. » (Cicer., Pro Marcello, I.) 6. Les exploits d’Achille. 7. Le mot esprit, qui, au siècle de Louis XIV, désignait un
36 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
150. — L’orthographe est la manière d’écrire correctement tous les mots d’une langue. Orthographe des noms. 151. — 
armant, des jardins charmants. 3° C’est une faute d’écrire sans h les mots qui commencent par cette lettre. Écrivez l’honneu
et fin, le terme où finit une chose : la mort est la fin de la vie. Mots en ace et en asse. 152. — On écrit ainsi par c
bjonctif de la première conjugaison : j’aimasse, j’appelasse, etc. Mots en ance et en ence. 153. — On écrit par a les
elasse, etc. Mots en ance et en ence. 153. — On écrit par a les mots suivants, abondance, constance, vigilance, distan
On suit à cet égard l’orthographe latine : abundantia, prudentia.) Mots en èce et en esse. 154. — On écrit ainsi par c
i par ce, nièce, pièce, et par sse, adresse, blesse, paresse, etc. Mots en ice et en isse. 155. — On écrit ainsi par c
deuxième et de la quatrième conjugaison : je finisse, je rendisse. Mots en sion, tion, xion, ction. 156. — On écrit pa
fin. Remarques sur l’orthographe des pronoms ; adverbes et autres mots . 164. — Leur ne prend jamais s à la fin, quand
quelqu’un,quelqu’autre. Entre ne perd e que dans la composition des mots  : s’entr’aider, entr’ouvrir, mais on écrit entre
: jusqu’à Paris, jusqu’ au ciel, jusqu’ ici. I, se retranche dans le mot si devant il, ils : s’il arrive, s’ils viennent.
, ils, elle, elles, le, la , les, lui, leur, y, en, ce, on, quand ces mots sont placés après le verbe. Exemples :Irai-je ? 
 ; prenez-en, etc.   172. — On met encore le trait d’union entre deux mots tellement joints ensemble qu’ils n’en font plus q
en, aïeul, ambiguë, Saül ; pour empêcher qu’on ne prononce ce dernier mot comme fatigue. De la cédille 174. — La cé
n appelle ainsi deux croissants () dans lesquels on renferme quelques mots détachés. Exemple : Celui qui évite d’apprendre
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
et de l’ordre : Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément ; ou du moins fin
le fleuve, accueillie par quelques-uns de nos auteurs qui oublient le mot si vrai de Voltaire : « Ce qui n’est pas clair n’
la grammaire, les phrases équivoques ou mal construites, l’emploi de mots obsolètes ou inconnus, l’impropriété absolue ou r
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
n, dont il peut être utile de parler. Le néologisme est l’emploi d’un mot nouveau ; l’archaïsme, l’emploi d’un mot vieilli.
néologisme est l’emploi d’un mot nouveau ; l’archaïsme, l’emploi d’un mot vieilli. Commençons par celui-ci, qui doit avoir
possible, il me semble ridicule de galvaniser, en quelque sorte, des mots que la raison, le goût ou le sentiment de l’harmo
du avec raison de confondre dans une seule et même signification deux mots dont le sens réel est tout à fait distinct. Il en
, comme Salluste et Tacite chez les auciens ; de ressusciter quelques mots surannés, et de chercher des perles dans le fumie
e révolution, en effet, charrie en quelque sorte avec soi un limon de mots nouveaux qu’elle dépose dans la langue en s’écoul
angères, auxquelles on n’a pu emprunter les choses sans emprunter les mots , l’étude plus approfondie de leur littérature, le
sait ce qu’il dit du néologisme dans l’Art poétique. Cette image des mots qui, comme les feuilles de l’arbre, jaunissent et
sable quand, pour rendre une idée réellement neuve, et à laquelle les mots font réellement défaut, retenez ces deux conditio
aveur accordée par Horace, et peut-être est-ce pour cela même que les mots qu’ils créent sont presque les seuls qui s’impose
est due, à ramener la langue à son caractère primitif ; que, selon le mot ingénieux de Quintilien, ils préfèrent dans les m
f ; que, selon le mot ingénieux de Quintilien, ils préfèrent dans les mots nouveaux les plus anciens, et dans les anciens le
plus nouveaux. Le novateur utile n’est pas celui qui crée le plus de mots , mais celui qui, par d’heureuses alliances, combi
mots, mais celui qui, par d’heureuses alliances, combine le mieux les mots usuels. Je vais plus loin, et j’ajoute avec M. No
n matière de langue : « Il ne suffit pas de s’abstenir d’inventer des mots , il faut se garder encore de les détourner de leu
ogie nous mène au jargon. J’ouvre l’Encyclopédie du xviiie  siècle au mot Jargon, et je lis : « Jargon se dit : 1° d’un la
e dans des tours de phrases particuliers, dans un usage singulier des mots , dans l’art de relever les petites idées froides,
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
deaux, triolets, sonnets et ballades ont été étudiés à leur place. Le mot épigramme est tiré du grec : il signifie inscript
sur un tombeau, sur un vase, au-dessous d’une statue, etc. Ainsi, le mot épigramme, dans son sens originel, s’applique tou
re quelqu’un ou quelque chose, et présentée heureusement et en peu de mots . La brièveté et le sel sont les deux principaux c
ière vive et agréable, et qu’on appelle le trait, la pointe ou le bon mot 72. Voici quelques exemples d’épigrammes ; celle-
la vertu ? Cette autre, de de Cailly, quoique portant sur un jeu de mots , est très mordante : il s’agit des rentes sur l’H
voir rien dedans. » Tel est aussi ce petit conte de Baraton, sur un mot de Caton, rapporté par saint Augustin : Autrefoi
confondre, et on les a réunis en effet. Je n’ai plus maintenant qu’un mot à dire sur l’histoire de l’épigramme. C’était trè
radictoires, et qui s’expliquent pourtant très bien lorsqu’on sait le mot . Telle est l’énigme suivante sur le silence :   
je cesse d’être. La charade est une sorte d’énigme dans laquelle le mot que l’on donne à deviner est partagé en deux, rar
ne de ses moitiés ; La moitié de mon tout sert à mesurer l’autre. Le mot est Angleterre : l’Angleterre est séparée d’une d
a trigonométrie a pu mesurer le globe. Voici une autre charade sur le mot château (chat, eau), qui est plus développée, et
est un élément. L’usage veut que les charades ne roulent que sur des mots de deux syllabes sonores ou de trois syllabes don
ement fondé ; que l’on pourrait faire de très jolies charades sur des mots qui se décomposeraient en trois parties significa
in tripot et âge. Le logogriphe, dont le nom signifie embarras sur un mot , est une autre énigme où l’on donne à deviner un
embarras sur un mot, est une autre énigme où l’on donne à deviner un mot avec les lettres duquel on en a formé quelques au
deux cents. Ce qu’on appelle ici les pieds, ce sont les lettres ; le mot est catéchisme, où l’on trouve athéisme. En retra
ù l’on trouve athéisme. En retranchant les huit lettres de ce dernier mot , il reste ce, qui, placés à côté l’un de l’autre
eux cents. Dans les habitudes des faiseurs de logogriphes en vers, le mot total s’appelle souvent le corps ; les lettres so
; celle du milieu se nomme quelquefois le cœur. Quelquefois aussi ces mots s’entendent non d’une seule lettre, mais de deux
e logogriphe suivant de Dufresny donnera un exemple de cet emploi des mots  :         Sans user de pouvoir magique, Mon corp
dangereux voisinage, Au Gascon imprudent peut causer le naufrage. Le mot de ce logogriphe est Orange, ville de France ; le
ssion laisse ange ; le cœur est an, par la suppression duquel on a le mot orge ; le changement des lettres de ce mot orange
suppression duquel on a le mot orge ; le changement des lettres de ce mot orange fait trouver Garone (pour Garonne), fleuve
39 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
la cadence, Défendit qu’un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu’un mot déjà mis osât s’y remontrer. Ainsi, tout doit êt
gé, ni une expression impropre ou superflue, ni la répétition du même mot . La précision et la justesse des pensées, l’éléga
vers, la richesse des rimes n’y doivent rien laisser à désirer. En un mot , tout doit y être d’une beauté achevée. On trouve
s, un repos ou un sens complet. Le premier hémistiche ou les premiers mots du rondeau, doivent se trouver à la suite du huit
ns d’une manière naturelle. Il plaît surtout quand ramenant les mêmes mots , il présente des idées un peu différentes, comme
e et rend ses efforts inutiles ; telle est celle qu’on a faite sur le mot jasmin. Trop claire, elle devient trop facile ; e
135. Qu’est-ce que le logogriphe ? Le logogriphe, λόγος, discours, mot , γρῖφος, énigme, c’est-à-dire, énigme sur un mot,
he, λόγος, discours, mot, γρῖφος, énigme, c’est-à-dire, énigme sur un mot , ou même sur les parties de ce mot, est une espèc
nigme, c’est-à-dire, énigme sur un mot, ou même sur les parties de ce mot , est une espèce d’énigme qui donne à deviner, non
à deviner, non pas une chose, comme l’énigme proprement dite, mais un mot , par la décomposition du mot lui-même ou le retra
comme l’énigme proprement dite, mais un mot, par la décomposition du mot lui-même ou le retranchement d’une ou de plusieur
ent, c’est l’assemblage de plusieurs énigmes, dont l’une porte sur le mot total, et les autres sur les parties de ce mot, c
ont l’une porte sur le mot total, et les autres sur les parties de ce mot , c’est-à-dire sur les syllabes ou les lettres div
’est-à-dire sur les syllabes ou les lettres diversement arrangées. Le mot total du logogriphe est appelé le corps, et les p
appelé le corps, et les parties que l’on sépare pour former d’autres mots se nomment les membres. Un bon logogriphe est cel
tres mots se nomment les membres. Un bon logogriphe est celui dont le mot n’est pas trop chargé d’éléments, qui les désigne
la charade ? La charade est un logogriphe où l’on donne à deviner un mot dont on divise les syllabes, de manière que chacu
e les syllabes, de manière que chacune de ces syllabes forme un autre mot . On caractérise chacun de ces mots en exprimant p
cune de ces syllabes forme un autre mot. On caractérise chacun de ces mots en exprimant par une circonlocution l’idée qu’il
e qu’il renferme, après quoi on indique vaguement la signification du mot pris dans son entier. On se sert ordinairement de
formule : mon premier, mon second, mon troisième… mon tout. Tous les mots ne sont pas propres à faire une charade ; il faut
présentent une expression distincte pour chaque division que forme le mot . 138. Éclaircissez cette définition par des exemp
                   Chien-dent. On pourrait faire une charade avec le mot polissoir. La première syllabe est pô, nom d’un f
40 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
et la vivacité des tours, la hardiesse et l’éclat des figures, en un mot par tout ce que le style poétique a d’attrayant e
L’action dramatique, soit vraie, soit feinte, doit être entière ; mot qui comprend la juste grandeur et le complément d
ement se fait de deux manières, par reconnoissance, ou par péripétie, mot qui signifie révolution ou changement. Lorsque le
s ; qu’elles soient bonnes, convenables, ressemblantes, et égales. Ce mot bonnes qu’Aristote n’a pas expliqué, a donné lieu
le sentiment du plus grand nombre) qu’il ne faut pas entendre par ce mot , que les. mœurs aient une bonté morale, c’est-à-d
e plus que la joie, la douleur, l’amour, la colère, l’ambition, en un mot chaque sentiment, chaque passion a son langage pa
voudra prendre le ton, les manières d’un courtisan ; un homme, en un mot , qui choquera les bienséances les usages reçus, o
a situation des personnages. Le second n’est autre chose que les bons mots , les saillies, les plaisanteries qui naissent dan
n étalage de traits ingénieux et brillans. En effet, tous ces jeux de mots plaisans et badins, toutes ces pensées subtiles,
vraiment comiques. Alors il n’aura besoin ni de saillies, ni de bons mots pour exciter le rire du spectateur. Les expressio
s et choisies, mais jamais pompeuses et magnifiques : point de grands mots , point de figures éclatantes et soutenues. Les pe
du bourgeois et de l’homme de cour, de l’ignorant et du savant. En un mot , soigneux de ne s’attacher qu’au vrai, il ne doit
 ; et sans tous ses propos, On voit qu’il se travaille à dire de bons mots . Depuis que dans la tête, il s’est mis d’être hab
ge si clair ; Et comment vous pourrez tourner pour une femme Tous les mots d’un billet, qui montre tant de flamme. Ajustez,
ille, Après trente leçons, insulté mon oreille Par l’impropriété d’un mot sauvage et bas, Qu’en termes décisifs condamne Va
e est prise à contre-sens par toi ; Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot . Martine. Ma foi, Qu’il vienne de Chaillot, d’Au
es gens-là. Philaminte. Quel martyre ! Belise. Ce sont les noms des mots , et l’on doit regarder En quoi c’est qu’il les fa
e grec et les comédies du poëte latin, que celui-ci a souvent traduit mot à mot son modèle. Il montre un goût pur et exquis
et les comédies du poëte latin, que celui-ci a souvent traduit mot à mot son modèle. Il montre un goût pur et exquis dans
t et l’honnêteté les proscrivent de tous les ouvrages d’esprit. En un mot il ne faut pas oublier que ces sortes de pièces n
qui ont paru sur la scène. Un esprit vif et plaisant, fertile en bons mots et en saillies, est nécessaire pour réussir dans
être étouffée par l’indignation que m’a causée son oppresseur. En un mot , je crois que dans ces tragédies, le spectateur f
anières dont elle peut les présenter. Fable de la tragédie. Le mot Fable, qui signifie fiction poétique, se prend da
rellement par les incidens qui le précèdent. Pour tout dire en peu de mots , le premier acte d’une tragédie expose le sujet e
vient, en m’embrassant, de m’accepter pour gendre. Une m’a dit qu’un mot . Mais vous a-t-il conté Quel bonheur dans le camp
rois M’auroit osé braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’un mot , c’est à vous de m’entendre. J’ai votre fille ens
ur nation ou leurs intérêts particuliers ; soit, pour tout dire en un mot , lorsqu’ils sont agités d’une violente passion, e
morceau ; tout y est d’une simplicité sublime : il n’y a pas un seul mot à retrancher. Voilà la vraie éloquence qui convie
us. Curiace. Je vous connois encore, et c’est ce qui me tue : A ces mots , dit Voltaire, on se récria d’admiration : on n’a
s traits de repartie et de réplique en un seul vers, en deux ou trois mots . L’endroit où il me paroît avoir le mieux imité c
tion suffisante de l’art et du mérite de la tragédie. Voici en peu de mots à quoi ils se réduisent et en quoi ils consistent
uts, qu’on a remarqués même dans ses meilleures pièces, sont de vieux mots , des discours quelquefois embarrassés, quelques e
cependant l’élégance, la douceur et l’harmonie de celui de Re. En un mot , on peut dire que Voltaire, quoiqu’il n’ait point
ude d’autres les plus disparates, et même les plus extravagans. En un mot , ce poëte ne peut ni ne doit jamais être un model
Définition du Poëme épique. Le nom d’épopée est composé de deux mots grecs ἕπος, qui signifie récit, et πωεῖω, qui sig
e épique Le merveilleux est essentiel à l’épopée. On entend par ce mot , comme je l’ai dit ailleurs, 1°. l’intervention d
isons d’Eolie ; Que Neptune(e) en courroux s’élevant sur la mer, D’un mot calme les flots, mette la paix dans l’air, Délivr
ues, que de grands traits de morale, que d’importantes vérités, en un mot , quelle abondance de richesses poétiques peut fou
s animent ce récit d’un combat du ceste, dans le même poëte. « A ces mots , Entelle quitte ses vêtemens. Il découvre à nu se
parmi tant de spectateurs, on ne voit aucun geste, on n’entend aucun mot  ; tous restent muets, immobiles, et l’agitation n
le et au droit des gens, il me laissa partir librement. En disant ces mots , Priam d’une main impuissante lança contre Pyrrhu
ses actions, et dis-lui qu’il a un fils qui déshonore son sang. A ces mots , sans respecter l’autel, il se jette sans pitié s
me, qui, en général, est la science d’une religion quelconque ; en un mot , à chaque science et à chaque art en particulier.
entraîne : autrement ce seroit le récit d’un simple historien. En un mot , le style de ces sortes de poëmes doit être le mê
iver devant un diadème Mon impuissante liberté. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
otes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Vo
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
z ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez le mot Pollux, dans les notes, à la fin du deuxième Volu
Pollux, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Vo
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez le mot Chevaux, ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes
a fin de ce Volume. (c). Voyez le mot Chevaux, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , id. (c). Voyez ce mot, ibid. d. Voyez le mot
notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot , ibid. d. Voyez le mot Neptune, dans les notes,
lume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot, ibid. d. Voyez le mot Neptune, dans les notes, à la fin du premier Volu
t Neptune, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (c)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (c). Voyez ce mot , id. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
, à la fin du premier Volume. (c). Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot , dans les notes, ibid. 1. Virgile veut parler i
ée fut le théâtre ; celle de Pharsale, et celle de Philippe. Voyez le mot Macédoine dans les notes, à la fin du deuxième Vo
acédoine dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin do premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin do premier Volume. (b). Voyez ce mot , id. (a). Voyez le mot Pont, dans les notes, à
, à la fin do premier Volume. (b). Voyez ce mot, id. (a). Voyez le mot Pont, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b)
ez le mot Pont, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. (c). Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. (c). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. d.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. d. Voyez ce mot , id. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s, à la fin du premier Volume. d. Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez le mot Ecluses, ibid. (c). Voyez ce mot, id. d. Voye
la fin de ce Volume. (b). Voyez le mot Ecluses, ibid. (c). Voyez ce mot , id. d. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin
). Voyez le mot Ecluses, ibid. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (1
t Poét., chap. III. 2. Roman de Mademoiselle Scudéri. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. 3. Boileau, Art Poét., chap. III. 1. Bo
t Poét, chap. III. 1. Boileau, Art Poét.,chap. III. (a). Voyez le mot Antiope, dans les notes, à la fin de ce Volume.
e mot Antiope, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , id. 1. Destouches, comédie de l’Ex. 1. Boile
rt Poét., chap. III. 2. Boileau, Art Poét, chap. III. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. (c). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
otes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. (c). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. d.
oyez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. d. Voyez ce mot , id. (a). Voy. ce mot, dans les notes, à la fin
tes, à la fin du premier Volume. d. Voyez ce mot, id. (a). Voy. ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
. ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. d.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez le mot Planètes, dans les notes, à la fin de ce Volume.
ce Volume. 1. Mém. de l’Acad. des Bel. Lett., t. VI. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier volume. 1.
. Dict. de Musique. 1. Boileau, Art Poét., chap. III. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez le mot Styx dans les notes, à la fin du premier Volume.
e mot Styx dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , id. (c). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mo
, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
me. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , id. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 1. Roman
i fait entreprendre. 2. Boileau, Art Poét. chap. III. (a). Voyez ce mot dans les notes, à la fin du premier volume. (b).
yez ce mot dans les notes, à la fin du premier volume. (b). Voyez ce mot , id. (a). Voyez ce mot dans les notes, à la fin
, à la fin du premier volume. (b). Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot dans les notes, à la fin du deuxième volume. (b)
ez ce mot dans les notes, à la fin du deuxième volume. (b). Voyez le mot Thétis, ibid. (c). Voyez ce mot dans les notes,
n du deuxième volume. (b). Voyez le mot Thétis, ibid. (c). Voyez ce mot dans les notes, à la fin du premier volume. (a).
yez ce mot dans les notes, à la fin du premier volume. (a). Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce volume. (b). Voye
). Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce volume. (b). Voyez ce mot dans les notes, à la fin du premier volume. (a).
yez ce mot dans les notes, à la fin du premier volume. (a). Voyez ce mot dans les notes, à la fin du deuxième volume. (a)
ez ce mot dans les notes, à la fin du deuxième volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (c
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (c). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. d.
oyez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (e). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (e). Voyez ce mot , id. (f). Voyez ce mot, id. (g). Voyez ce mot
notes, à la fin de ce Volume. (e). Voyez ce mot, id. (f). Voyez ce mot , id. (g). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ume. (e). Voyez ce mot, id. (f). Voyez ce mot, id. (g). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
otes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (c)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (c). Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin
s, à la fin du premier Volume. (c). Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , id. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot,
notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot , id. d. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin
olume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (e
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (e). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , id. (c). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mo
notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
me. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier volume. 1.
er volume. 1. Art Poét., chap. III. 1. N°. 48, 1783. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (c
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (c). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. d.
oyez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. d. Voyez ce mot , id. (e). Voyez ce mot, id. (f). Voyez ce mot
es, à la fin du premier Volume. d. Voyez ce mot, id. (e). Voyez ce mot , id. (f). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. d. Voyez ce mot, id. (e). Voyez ce mot, id. (f). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (i). Boi
fin de ce Volume. (i). Boileau, Art Poét., chap. III. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez le mot Premiers-nés, ibid. (c). Voyez ce mot, ibid. d.
n de ce Volume. (b). Voyez le mot Premiers-nés, ibid. (c). Voyez ce mot , ibid. d. Voyez ce mot dans les notes, à la fin
yez le mot Premiers-nés, ibid. (c). Voyez ce mot, ibid. d. Voyez ce mot dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a)
ez ce mot dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 1. Boile
a fin de ce Volume. 1. Boileau, Art Poét., chap. III. (a). Voyez le mot Géans, dans les notes, à la fin du premier Volume
Art. Poét., ch. III. 1. Boileau, Art Poét., ch. III. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez le mot Lavinium, ibid. d. Voyez ce mot, dans les notes,
la fin de ce Volume. (c). Voyez le mot Lavinium, ibid. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (e)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (e). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mont, dans les notes, à la
Voyez ce mont, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
otes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b
ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot dans les notes, à la fin du premier Volume. d. V
Voyez ce mot dans les notes, à la fin du premier Volume. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b)
ez ce mot dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b). Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voye
). Voyez ce mot dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez le mot Pénates, dans les notes, à la fin de ce Volume.
le mot Pénates, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , id. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
otes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , id. (c). Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot
notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot , id. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
ume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez le mot Maure, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a
z le mot Maure, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot , id. d. Voyez ce mot, id. (e). Voyez ce mot,
s notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot , id. (e). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
olume. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot, id. (e). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (f)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (f). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
à la fin du premier Volume. (f). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (a)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voy. ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
. ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez le mot Louis XII, dans les notes, à la fin de ce volume.
le mot Louis XII, dans les notes, à la fin de ce volume. d. Voyez ce mot , id. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
s notes, à la fin de ce volume. d. Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , id. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot,
notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot , id. d. Voyez ce mot, ibid. (e). Voyez ce mot,
olume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot , ibid. (e). Voyez ce mot, id. (f). Voyez ce mo
id. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot, ibid. (e). Voyez ce mot , id. (f). Voyez ce mot, ibid. (g). Voyez le mo
id. d. Voyez ce mot, ibid. (e). Voyez ce mot, id. (f). Voyez ce mot , ibid. (g). Voyez le mot Arc, ibid. (h). Voyez
id. (e). Voyez ce mot, id. (f). Voyez ce mot, ibid. (g). Voyez le mot Arc, ibid. (h). Voyez le mot Louis XIII, ibid.
(f). Voyez ce mot, ibid. (g). Voyez le mot Arc, ibid. (h). Voyez le mot Louis XIII, ibid. (i). Voyez ce mot, ibid. k. V
le mot Arc, ibid. (h). Voyez le mot Louis XIII, ibid. (i). Voyez ce mot , ibid. k. Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot
Voyez le mot Louis XIII, ibid. (i). Voyez ce mot, ibid. k. Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
bid. (i). Voyez ce mot, ibid. k. Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot , id. d. Voyez le mot Moyse dans les notes, à la
s notes, à la fin de ce Volume. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez le mot Moyse dans les notes, à la fin du premier Volume.
mot Moyse dans les notes, à la fin du premier Volume. (a). Voyez le mot Louis XIV dans les notes, à la fin de ce Volume.
e mot Louis XIV dans les notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot , id. (c). Voyez le mot Académie, ibid. (a). Vo
notes, à la fin de ce Volume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez le mot Académie, ibid. (a). Voyez ce mot, dans les note
Voyez ce mot, id. (c). Voyez le mot Académie, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , id. (c). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot, id. (c). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. d. Voyez
c). Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (e)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (e). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (f). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (f). Voyez ce mot , ibid. (g). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce m
otes, à la fin de ce Volume. (f). Voyez ce mot, ibid. (g). Voyez ce mot , ibid. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la f
e. (f). Voyez ce mot, ibid. (g). Voyez ce mot, ibid. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. (b)
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot , ibid. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot,
à la fin du premier Volume. (b). Voyez ce mot, ibid. (c). Voyez ce mot , id. d. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin
lume. (b). Voyez ce mot, ibid. (c). Voyez ce mot, id. d. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (e
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (e). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. (f). Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. (f). Voyez ce mot , id. (a). Voyez ce mot, dans les notes, à la fi
notes, à la fin de ce Volume. (f). Voyez ce mot, id. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a
z ce mot, dans les notes, à la fin du deuxième Volume. (a). Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume.
41 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
. (Voyez, dans la Grammaire, la définition des différentes espèces de mots .) 2° L'énumération des parties est un dénombremen
-lui qu'avec douceur il traite sa captive, Qu'il lui rende…..  » A ce mot , ce héros expiré 1 N'a laissé dans mes bras qu'u
'un tout. Enfin, elles ne doivent point être noyées dans un déluge de mots . Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant,
ensée par la parole ; elle a pour objet le choix et l'arrangement des mots , c'est-à-dire le style et le tour. Le style est t
on veut avoir trop d'esprit. L'harmonie du style dépend du choix des mots et de l'arrangement de ces mots dans la phrase ;
harmonie du style dépend du choix des mots et de l'arrangement de ces mots dans la phrase ; du mélange des syllabes longues
phrase ; du mélange des syllabes longues et des syllabes brèves ; des mots qui ont plusieurs syllabes avec ceux qui n'ont qu
n du substantif, comme un prodige étonnant : Sans la langue, en un mot , l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il
st toujours, quoi qu'il fasse, un mauvais écrivain. Les alliances de mots qui consistent à combiner heureusement des mots p
in. Les alliances de mots qui consistent à combiner heureusement des mots pour les ennoblir ou pour leur donner une accepti
ple, familier, est ennobli dans les vers suivants, par l'alliance les mots avec lesquels il est employé : Ces noms de roi d
nsées prise séparément se nomme membre de période. C'est du choix des mots et de leur arrangement dans la phrase que résulte
ppartiennent au bas comique ; et il en est de même des assemblages de mots qui présentent à la prononciation deux sens diffé
fférents, un ton, un style plus ou moins élevé. Il faut mettre chaque mot à sa place, car de là dépendent non-seulement la
y a deux sortes de figures : les figures de pensées et les figures de mots . Des figures de pensées. Les figures de p
d : Va, je ne te hais point !… elle lui fait entendre plus que ces mots ne disent. 12° La périphrase ou circonlocution, e
s ne disent. 12° La périphrase ou circonlocution, emploie beaucoup de mots pour exprimer une pensée qui eût pu se tendre par
coup de mots pour exprimer une pensée qui eût pu se tendre par peu de mots . Elle ennoblit une pensée basse, ou répand de l'o
ns le discours. 13° L'antithèse oppose les pensées aux pensées ou les mots aux mots. Virgile a dit, en parlant des abeilles 
cours. 13° L'antithèse oppose les pensées aux pensées ou les mots aux mots . Virgile a dit, en parlant des abeilles : Et dan
le souvenir, en parlant d'une autre chose. Souvent elle joue sur les mots qu'elle emploie. Un poëte écrivait à Louis XIV po
ans son Lutrin : ………… La mollesse, oppressée, Dans sa bouche, à ces mots , sent sa langue glacée, Et, lasse de parler, succ
mine : Qu'un ami véritable est une douce chose ! Des figures de mots . Les figures de mots sont des assemblages de m
ble est une douce chose ! Des figures de mots. Les figures de mots sont des assemblages de mots qui donnent de la fo
Des figures de mots. Les figures de mots sont des assemblages de mots qui donnent de la force ou de la grâce au discour
râce au discours. Quand ces assemblages changent la signification des mots on les nomme tropes. Remarque. — Si l'on change
cation des mots on les nomme tropes. Remarque. — Si l'on change les mots , les figures de mots cessent, parce qu'elles ne s
s nomme tropes. Remarque. — Si l'on change les mots, les figures de mots cessent, parce qu'elles ne sont que le vêtement,
des pensées et des figures de pensées avant de parler des figures de mots . Des tropes. On dit : cent voiles, pour di
tous les autres. La métaphore transporte la signification propre d'un mot à une autre signification qui ne lui convient qu'
ince. On emploie aussi la catachrèse quand la langue n'offre point de mots propres pour exprimer nos pensées : une feuille d
des (douces, bienfaisantes), pour les Furies, etc. Des figures de mots proprement dites. Les figures de mots propreme
ies, etc. Des figures de mots proprement dites. Les figures de mots proprement dites, sont l'ellipse, le pléonasme, l
a disjonction et l'apposition. 1° L'ellipse supprime un ou plusieurs mots nécessaires à la construction pleine, mais inutil
altère le sens de la phrase. 2° Le pléonasme est une surabondance de mots que l'on pourrait retrancher sans que le sens de
able. En haut, de mes yeux, à lui-même, étonnant, véritable, sont des mots qui nuisent à la rapidité de la pensée. 3° L'hype
sentir à la mort. 4° La syllepse ou synthèse autorise l'accord d'un mot avec les mots (exprimés ou sous-entendus) de l'id
ort. 4° La syllepse ou synthèse autorise l'accord d'un mot avec les mots (exprimés ou sous-entendus) de l'idée qu'on veut
més ou sous-entendus) de l'idée qu'on veut faire entendre, quoique ce mot ne s'y rapporte pas grammaticalement : Et, sévèr
ne peut être séparé de son antécédent que par une préposition et des mots qui modifient le nom dont ce pronom rappelle l'id
rappelle l'idée. On ne dirait pas avec Boileau : Et d'un bras, à ces mots , qui peut tout ébranler, Lui-même, en se courbant
se courbant, s'apprête à le rouler, parce que cette expression à ces mots , ne peut modifier le substantif bras. Mais on dir
lettre finale, si cette lettre est inutile pour la prononciation d'un mot  ; il peut écrire : je sai, joi, Londre, etc. Il p
son triomphe. De la prononciation. La voix est l'expression des mots par les sons ; elle doit, par ses inflexions, mar
ion, la subjection, l'apostrophe, etc. ? Qu'est-ce que les figures de mots  ? Pourquoi avons-nous parlé des figures de pensée
vons-nous parlé des figures de pensées avant de parler des figures de mots  ? Quels sont les principaux tropes qu'emploie le
e, de l'allégorie, de la catachrèse, etc. ? Quels sont les figures de mots proproment dits ? Quelle est la fonction de l'ell
s préceptes de la nouvelle littérature consistent à voir plus que des mots dans les mots, et plus que des choses dans les ch
la nouvelle littérature consistent à voir plus que des mots dans les mots , et plus que des choses dans les choses. Un litté
isez une pièce de théâtre, des poésies ou un roman où se trouvent des mots barbares, des vers durs et sans hémistiche, à côt
ermes qui conviennent à la pensée ; des expressions basses, à côté de mots gigantesques, cette pièce appartient à la nouvell
quelques-unes des figures de pensées et quelques-unes des figures de mots  : les suspensions, les interrogations et les méta
mais on évite la longueur : souvent le sentiment se peint en un seul mot . Dans les lettres de conseil, on ménage l'amour-p
doigts du haut de la page, et on laisse le même intervalle entre ces mots et le commencement de la lettre. Mais il n'y a qu
e les titres des personnes élevées à quelque dignité au-dessus de ces mots  : Excellence, Monseigneur, etc. Dans les lettres
onde ; on dit : La lettre dont votre Excellence m'a honoré. Après ces mots  : je suis ou j'ai l'honneur d'être, qui terminent
titre de la personne et on laisse un intervalle entre ce titre et ces mots  : votre très-humble et très-obéissant serviteur,
un vice du sujet, dans les idées trop éloignées du sujet et dans les mots qui représentent ces idées. Le dialogue demande d
isté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus
ême genre que la satire, mais elle a moins d'étendue ; ce n'est qu'un mot piquant orné de quelques rimes. Baour-Lormian adr
run la lui renvoya après avoir ajouté une apostrophe à l'm du dernier mot . Le discours. Le discours a pour objet de
a poétique de l'énigme et de la charade ; elle prescrit de couvrir le mot auquel s'appliquent ces petites pièces d'un tissu
sprit ne puisse pas l'apercevoir ; et, pour la charade, de choisir un mot de trois syllabes au plus. Voici l'énigme que le
ge qu'il reproduise les pensées et les tours sans se servir des mêmes mots que le passage qu'il veut imiter. Le plagiat ne c
ssage qu'il veut imiter. Le plagiat ne change rien aux pensées et aux mots , et pourtant cherche à cacher son larcin. — Si, d
rticipe. 1. L'hyperbole peut aussi être classée parmi les figures de mots , et il en est de même de la litote, de la périphr
42 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
NOTIONS PRÉLIMINAIRES. Les vers sont des assemblages de mots et de syllabes soumis à une mesure déterminée et
les sont suivies de deux consonnes, l’une finale, l’autre initiale du mot suivant. Ainsi, a est bref dans ăt ego, mais il d
La césure (de cædere, couper) est une syllabe longue qui finit un mot et commence un pied. Nōs pătrĭ | ǣ fī | nēs ēt |
s sont des césures ; car 1° elles sont longues, 2° elles finissent un mot , 3° elles commencent un pied. Un monosyllabe peut
n monosyllabe peut former une césure, quand il est étroitement lié au mot qui précède, tant pour le sens que pour la pronon
e. Remarque. — Les enclitiques, ou particules ajoutées à la fin d’un mot , comme que, ve, ne, sont censées être la dernière
d’un mot, comme que, ve, ne, sont censées être la dernière syllabe du mot . Ainsi, il n’y a point de césure au cinquième pie
e) est le retranchement ou la suppression d’une syllabe à la fin d’un mot . L'élision a lieu quand un mot finit par une voye
uppression d’une syllabe à la fin d’un mot. L'élision a lieu quand un mot finit par une voyelle ou une diphthongue, ou un m
d un mot finit par une voyelle ou une diphthongue, ou un m, et que le mot suivant commence par une voyelle. Ainsi, au lieu
ré comme une sorte d’enclitique, ne formant, pour ainsi dire, avec le mot qui précède qu’une seule expression composée. 2
l’agrément au style. Celles des particules que, ve, ne, à la fin des mots , sont les plus douces.
43 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
tité. 1re règle. Une voyelle suivie d’une voyelle dans le même mot est brève, comme dans Dĕυs, pŭer, pĭetas, nĭhil,
mque se | cabant. Exception. La préposition præ est brève dans les mots composés où elle est suivie d’une voyelle, comme
avertite casum. ……. mori me denique cōges. Il faut excepter quelques mots composés, comme semiănimis, anteĕo, où les voyell
règle. Une voyelle est longue, quand elle est suivie, dans le même mot , de deux consonnes, ou d’une lettre double, j, x,
ris ; frāter, frātris ; salūber, salūbris, etc. ; parce que, dans ces mots , a est naturellement long. Remarque. — Dans les
e que, dans ces mots, a est naturellement long. Remarque. — Dans les mots composés, la lettre j placée en tête du second mo
arque. — Dans les mots composés, la lettre j placée en tête du second mot ne change pas la quantité de la voyelle qui précè
longue, quand elle est suivie de deux consonnes, dont l’une finit un mot , et l’autre commence le mot suivant. Exemple :
ie de deux consonnes, dont l’une finit un mot, et l’autre commence le mot suivant. Exemple : Agricolām laudāt jurīs. Da
sépare sont donc considérées comme unies immédiatement. 33. Dans ce mot contraction, il faut comprendre la synérèse ou cr
est facile de reconnaître, à la prononciation, à la décomposition du mot , et à son étymologie, quand les deux consonnes ap
lettre j, chez les Latins, était une voyelle double dans le corps des mots  ; mais, au commencement, c’était un simple conson
44 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
pport, il manque encore à notre langue un bon dictionnaire, où chaque mot soit ainsi analysé, c’est-à-dire, saisi d’abord à
rément ni aux maîtres ni aux jeunes gens de s’occuper ainsi de chaque mot , nous voudrions au moins que, pour acquérir la pr
ieusement, à ce point de vue biographique, en quelque sorte, tous les mots dont le sens est flottant et la signification cap
vocables. Y a-t-il en effet des synonymes parfaits, c’est-à-dire des mots différents signifiant exactement la même chose ?
ais ce n’est pas toujours précisément par leur signification que deux mots synonymes diffèrent entre eux, c’est souvent dans
on seule, quelquefois même uniquement dans le ton et la couleur. Deux mots qui, dans un cas donné, doivent être soigneusemen
t, en d’autres cas, être employés indifféremment ; et au contraire un mot qui, à un certain point de vue, est synonyme d’un
le, mais dans un sens encore plus élevé. « Apprendre à distinguer les mots , dit fort bien M. Vinet, c’est apprendre a distin
er à l’idée une allure dégagée, en coupant de droite et de gauche les mots qui embarrassent sa marche et ne permettent pas à
larté, et qu’ainsi c’est aller contre sa nature que de retrancher des mots qui éclairciraient votre idée. En certaines circo
e qui choisit, détermine, circonscrit les idées et par conséquent les mots . A qui s’adresse l’écrivain, et dans quelles circ
dernier hémistiche n’ajoute rien au premier. L’idée qu’on attache au mot précision varie donc selon le génie de l’auditeur
et la prolixité, celle-ci plutôt dans la pensée, et celle-là dans les mots . On a pu dire de Sénèque, qu’il était à la fois p
oncis, c’est-à-dire prodigue d’idées jusqu’à la profusion, économe de mots jusqu’à l’avarice. La concision dans le style lai
n’imagine rien au delà. Elle est le rapport exact de la pensée et des mots , le juste milieu entre la brièveté affectée qui t
e également, en jetant, selon l’expression de Voltaire, Un déluge de mots sur un désert d’idées. On conçoit que si la préc
tel effet, de faire un sort, selon l’expression de Rivarol, il chaque mot et à chaque phrase. L’écrivain naturel et vrai ne
ssa la période, on professa l’amour des circonlocutions, le dédain du mot propre, la personnification continuelle des subst
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
e ou plus pure ; Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Boileau). Ce pr
toutes les langues, et dans la nôtre en particulier. L’entassement de mots et de circonstances inutiles, ou l’affectation d’
qu’à des esprits faux et superficiels. La clarté dépend du choix des mots , de la construction des phrases et de l’enchaînem
hrases et de l’enchaînement des idées. Considérée sous le rapport des mots et des phrases, elle exige pureté et propriété da
s, et laisser cependant beaucoup à désirer, quant à la propriété. Les mots peuvent être mal choisis, mal adaptés au sujet, e
e l’auteur. Il les a cependant puisés tous dans la masse générale des mots français ; mais il n’a été ni heureux ni habile d
pureté du langage de trois manières différentes : 1º en employant des mots qui ne seraient pas français, et c’est ce que les
ont appelé barbarisme. Il a lieu toutes les fois que l’on se sert de mots tombés en désuétude, ou trop nouveaux encore, et
construction de la phrase peut n’être pas française, quoique tous les mots qui la composent soient strictement français : c’
ctement français : c’est ce que l’on nomme solécisme 14. 3º Enfin les mots et les phrases peuvent être choisis et arrangés d
, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
faire trop d’attention. Horace dit beaucoup sans doute dans ce peu de mots  : Paulùm sepultæ distat inertiæ Celata virtus.
e style diffus. L’écrivain concis resserre sa pensée dans le moins de mots possible, n’emploie que les plus expressifs, et r
les fait consister seulement dans le choix et dans l’arrangement des mots . Rien de traînant, rien d’embarrassé dans le tour
moyens : le choix des idées et des choses, et le talent de placer les mots . Quelquefois cependant le sujet présente inévitab
(Essay on Criticism). Montrez-vous circonspect dans le choix de vos mots  ; Ils plaisent rarement, trop vieux ou trop nouve
ne, le solécisme et le barbarisme . Le solécisme, c’est lorsqu’un, mot n’est pas bien construit avec les autres mots de
écisme, c’est lorsqu’un, mot n’est pas bien construit avec les autres mots de la phrase ; et le barbarisme, c’est quand on t
a phrase ; et le barbarisme, c’est quand on trouve dans une phrase un mot qui ne devait pas y paraître ». (Ad Herenn. Lib. 
46 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ement ; telle est l’étroite liaison qui existe entre la pensée et les mots qui servent à l’exprimer. Cette étude a encore le
ormer soigneusement leur goût et leur critique. Dès qu’on prononce le mot critique, des préjugés s’élèvent aussitôt ; et sa
comme poésies dramatiques, sont irrégulières dans toute l’étendue du mot , et néanmoins le public persiste à les admirer. M
il doive être considéré comme une puissance d’un ordre plus élevé. Le mot génie entraîne avec lui l’idée d’un pouvoir créat
s tropes et beautés d’expression ; 5º l’harmonie et l’arrangement des mots . Mais il est évident que, de ces sources, les deu
magnanimité d’un homme plein de confiance dans sa destinée. Ce peu de mots suffit pour produire en nous une forte impression
sur tous les hommes. Le sublime est dans les idées et jamais dans les mots  ; s’il repousse les expressions basses et trivial
se les expressions basses et triviales, il n’est pas moins ennemi des mots boursouflés. La vraie voie pour atteindre le subl
qu’un auteur fait effort pour s’élever par de belles épithètes et des mots sonores, vous pouvez penser aussitôt que, faible
elque temps à cette source. Naissance et progrès du langage. Le mot langue signifie manifestation de nos idées par ce
ue des rapports passagers, parvinrent-ils à former des collections de mots pour servir à l’interprétation de leurs idées ? S
ine. Supposons qu’il ait existé un espace de temps pendant lequel les mots n’étaient ni inventés ni connus, il est clair que
es devinrent nécessaires, nous devons penser que pour l’invention des mots ils imitèrent autant que possible la nature des o
e les autres qualités extérieures ; aussi dans toutes les langues les mots qui expriment ces sons ont-ils conservé à un haut
égard des objets qui ne frappent que la vue, cette analogie entre les mots et les choses semble disparaître ; cependant plus
percevoir la correspondance de la chose avec l’objet décrit ; que les mots qui expriment des idées morales ont un rapport pl
rnes. Un second caractère des langues est tiré de la manière dont les mots furent prononcés primitivement par les hommes ; l
es, que les hommes s’efforçaient de communiquer leurs sensations. Les mots qui furent d’abord inventés étaient peu nombreux 
nombreux ; et les hommes, encore grossiers, n’ayant pas toujours ces mots présents à l’esprit, s’efforçaient de se faire co
es idées en variant les intonations de leur voix, que de chercher des mots applicables aux différents objets. Ce mécanisme s
ons et de gestes. Le caractère du discours et de la prononciation des mots commença à changer dans toute l’Europe, et la con
es noms propres à chaque chose obligea les hommes à appliquer le même mot à plusieurs objets, et à s’exprimer naturellement
s usage dans nos ouvrages poétiques. Avec les progrès du langage, les mots s’étant multipliés, le style devint plus précis.
a composition. Lorsque nous examinons l’ordre et l’arrangement des mots dans une phrase ou proposition déterminée, nous t
naturellement, doit se présenter le premier. Accoutumés à placer nos mots dans un ordre différent, nous appelons cela inver
l’on observe le plus souvent est de placer d’abord dans la phrase le mot qui exprime l’objet principal du discours, avec t
général le caractère et le génie des anciennes langues de classer les mots suivant l’ordre qui satisfaisait le plus l’imagin
nation. Les langues modernes de l’Europe ont adopté un arrangement de mots différent de celui des anciens. Dans la compositi
la composition en prose il y a peu de variété dans la disposition des mots  ; elles affectent une construction presque invari
rler le langage de la passion et de l’imagination ; l’arrangement des mots n’est plus soumis à un ordre invariable. On accor
es divers cas des noms indiquaient les relations mutuelles des divers mots , quoiqu’ils fussent séparés ; dans nos langues mo
es caractères sont de deux espèces, les signes des choses et ceux des mots  : les premiers sont les peintures, les hiéroglyph
employés par les nations anciennes ; les seconds sont les signes des mots , ce sont les caractères alphabétiques en usage au
les choses, et de la nécessité d’inventer des signes pour former des mots qui distinguassent les objets. La réflexion et l’
réflexion et l’observation démontrèrent bientôt que si le nombre des mots dans chaque langue est considérable, celui des so
ent borné, que leur combinaison pouvait former toutes les variétés de mots dont nous faisons usage, et qu’en inventant des s
r chacun des sons simples que nous employons dans la formation de nos mots , il serait possible d’exprimer toutes les combina
versement variés, permirent aux hommes d’exprimer tous les différents mots ou combinaisons de sons : c’est dans cet état de
s sont les mêmes dans toutes les langues. Il existe toujours quelques mots qui servent à désigner l’objet ou le sujet du dis
ifier les choses, et à exprimer les objets de notre pensée ; d’autres mots enfin qui établissent leurs connexions ou relatio
ais ces relations étant nombreuses, il était difficile d’inventer des mots pour les exprimer toutes. Ce perfectionnement des
inaisons. Les modernes, au contraire, expriment les relations par des mots qu’ils appellent prépositions. Ce sont des moyens
u langues originaires, fut le premier mis en usage. Les relations des mots sont les idées les plus abstraites de toutes cell
a traité ce sujet, de donner une idée exacte de ce que signifient ces mots de, à, lorsqu’on les considère abstractivement, e
brable de règles ou principes fondamentaux ; mais d’un autre côté ces mots parasites qui se renouvellent incessamment dans l
ves et frappantes qui résultaient des inversions ou transpositions de mots . Aujourd’hui nous n’avons d’autre moyen, pour mon
d’autre moyen, pour montrer la connexion intime qui existe entre les mots d’une même phrase, que de les placer, pour ainsi
les pronoms aient été imaginés de bonne heure, parce que ce sont des mots d’une nature particulière, artificielle, et telle
s adjectifs ou termes qualificatifs sont les plus simples de tous les mots . Ils se rencontrent partout, et ils ont été inven
es modernes, cet artifice est inutile, parce que la juxtaposition des mots prévient toute ambigüité. Cependant la langue fra
aire raisonnée de Condillac, chapitre v.) Parmi toutes les classes de mots qui dans les parties du discours désignent un att
et de plus ingénieux. En effet, remarquez la complication de ce seul mot amavissem, j’eusse aimé, d’abord on indique la pe
e examen. Ils forment dans chaque langue une classe très nombreuse de mots qui peuvent cependant être réduits aux chefs des
part que des modes abrégés d’expressions qui déterminent, par un seul mot , ce qu’on ne pourrait parvenir à exprimer que par
r à exprimer que par une circonlocution composée de deux ou plusieurs mots appartenant aux autres parties du discours. Ils o
s éléments du discours. Les prépositions et les conjonctions sont des mots plus essentiels au discours que la plus grande pa
que la plus grande partie des adverbes. Elles forment cette classe de mots appelés conjonctifs sans lesquels il n’existerait
uence mutuelle, leur dépendance, leur connexité ; enfin à joindre les mots ensemble pour en former des propositions intellig
employées pour lier les phrases ; les prépositions servent à lier les mots par une nouvelle modification, ou idée accessoire
tyle, de la clarté et de la précision. On entend en général par le mot style le caractère de la diction ; ce caractère e
tyle, comme on voit, diffère de ce qu’on appelle proprement langue ou mots . Les expressions qu’emploie un auteur peuvent êtr
ement pénétrer le fond. Pour parvenir à cette clarté, il faut que les mots soient arrangés avec soin, que les phrases soient
es phrases soient disposées avec sagacité. La clarté, par rapport aux mots et aux phrases, exige ces trois qualités : pureté
employer les expressions de la langue que l’on parle, sans mélange de mots ou de tours étrangers. La propriété nous fait sen
e que la lecture habituelle des meilleurs écrivains. La définition du mot précision résulte, pour ainsi dire, de l’étymolog
tion du mot précision résulte, pour ainsi dire, de l’étymologie de ce mot , il vient de præcidere, couper ou retrancher les
généralement de l’habitude d’employer une trop grande superfluité de mots , ou d’introduire des épithètes, des circonlocutio
es accessoires. Les écrivains faibles font usage d’un grand nombre de mots pour parvenir à se faire entendre ; ils croient a
ifester leur pensée, ils s’efforcent de l’éclaircir en accumulant des mots , et de se rapprocher par là du but qu’ils veulent
re clair, quoiqu’il soit fort éloigné de la précision. Il emploie les mots propres ; leur arrangement est convenable ; il tr
familier, l’idée de l’auteur peut être facilement saisie quoique les mots qu’il emploie manquent d’exactitude et de précisi
tude et de précision. La diffusion qui provient de l’accumulation des mots pour exprimer une même idée est très bien décrite
ande source de ce genre de diffusion est l’usage peu judicieux de ces mots appelés synonymes, qui expriment une idée général
riété dans leur signification. Il y a à peine dans chaque langue deux mots synonymes parfaits ; ce sont des ombres de la mêm
 ; la seconde, qu’il comprenne parfaitement la force et la valeur des mots dont il fait usage. Pour parvenir à ce but, le gé
faut sans doute, dans tous écrits, éviter cette profusion diffuse de mots qui ne fait pénétrer dans l’esprit du lecteur auc
ion, être fleuri en même temps que correct et exact dans le choix des mots , est une chose difficile. D’ailleurs, tel genre p
ées sont précises et que nous soyons familiarisés avec la plupart des mots de notre langue. Partout où ces qualités ne se re
nt du ressort de la grammaire. De la structure des phrases. Les mots ne sont pas seulement établis pour représenter ch
un sens suivi, c’est-à-dire l’image de la pensée. Tout assemblage de mots pour rendre un sens est ce qu’on appelle une phra
ou incise est dans sa force lorsqu’elle est composée de deux ou trois mots . La période doit être saisie d’un coup d’œil ; Ci
lus grand soin. L’ambiguïté naît de deux causes : un choix vicieux de mots et un arrangement ou construction mal conçue. Apr
mal conçue. Après avoir traité, dans le dernier chapitre du choix des mots , nous allons nous occuper de leur arrangement. La
e ; la seconde, de placer aussi près que possible l’un de l’autre les mots et les phrases qui ont le plus de connexité, pour
troisième, que j’ai appelée force, qui consiste en une disposition de mots ou de membres de phrases propre à exprimer le sen
j’indique pour parvenir à ce but est de s’abstenir de toute espèce de mots redondants, ils affaiblissent toujours la marche
mpediat verbis lassas onerantibus aures. Il est de principe que tout mot qui n’ajoute pas, quelque chose à la significatio
onne au style de la rapidité. Longin nous en offre un exemple dans ce mot de César : veni, vidi, vici . Il en est de même
t une impression plus profonde. Il existe dans toutes les phrases des mots capitaux sur lesquels le sens doit particulièreme
ux sur lesquels le sens doit particulièrement frapper. Le lieu où ces mots doivent être préférablement placés sont le commen
ermettait de choisir les situations les plus avantageuses pour chaque mot . Mais soit que nous fassions usage de l’inversion
soit que nous la négligions, en quelque endroit que nous placions les mots capitaux, c’est toujours un point important qu’il
issent être directement aperçus, et qu’ils soient débarrassés de tous mots étrangers qui pourraient les masquer ; il faut di
er la phrase, c’est d’éviter de la terminer par un adverbe ou quelque mot sans importance ; ces terminaisons sont toujours
point capital du discours ; mais dans toutes autres circonstances ces mots ne doivent occuper que des rangs secondaires. Il
que des rangs secondaires. Il n’est pas toujours facile de placer ces mots avec convenance, la fin de la phrase est la place
arrasser, mieux vaut la phrase. Il faut, autant que possible, que les mots les plus importants, dégagés de toutes entraves,
ses se correspondent, nous nous attendons naturellement à trouver des mots correspondants ; lorsqu’il en est autrement, la c
comme cela est évident, de deux choses, le choix et l’arrangement des mots . Les mots sont plus ou moins agréables suivant qu
est évident, de deux choses, le choix et l’arrangement des mots. Les mots sont plus ou moins agréables suivant qu’ils sont
voyelles qui s’entrechoquent ; les voyelles donnent de la douceur aux mots , les consonnes de la vigueur aux sons. Les longs
la douceur aux mots, les consonnes de la vigueur aux sons. Les longs mots sont ordinairement plus agréables à l’oreille que
s sons qu’ils présentent. L’harmonie qui résulte de l’arrangement des mots et des membres d’une période, ce que Cicéron appe
plena ac numerosa oratio , est d’une métaphysique plus subtile. Les mots peuvent être bien choisis et sonores, et cependan
critiques de l’antiquité, a composé un traité sur la construction des mots , où il s’applique seulement à déterminer leur eff
constituent l’excellence de la phrase : d’abord la douceur de chaque mot , ensuite celle qui résulte de leur concordance, c
naturelle du génie de leur langue et de leur manière de prononcer les mots était de leur permettre de produire, dans leurs d
roissant jusqu’à la fin ; que les membres les plus complexes, que les mots les plus pleins et les plus sonores soient réserv
u’à sacrifier la clarté, la précision ou la force du sentiment ; tous mots insignifiants, introduits seulement pour compléte
surde d’écrire un panégyrique dans un style cadencé, ou d’adapter les mots d’une tendre romance à l’air d’une marche guerriè
ète, que d’employer, lorsqu’il décrit des sons doux et agréables, des mots composés d’un grand nombre de voyelles, qui gliss
ecte, et beaucoup d’autres exemples, nous montrent que la plupart des mots ont été calqués sur le son qu’ils expriment. (Voy
gues.) La seconde classe d’objets que l’on peut imiter par le son des mots , est le mouvement ; il est en effet rapide ou len
ouvement qu’il exprime. La troisième espèce d’objets que les sons des mots peuvent représenter, sont les passions et les émo
té. Les sensations lugubres et mélancoliques s’expriment par de longs mots et des mesures lentes ; les émotions vives ou gai
nts qu’on peut donner à la phrase, toutes les attitudes du style. Ces mots , figures ou langage figuré, signifient donc que l
ervir d’introduction à la rhétorique et à la logique. Mais quoique le mot figure signifie déviation de l’expression naturel
s rhéteurs le divisent en général en deux grandes classes, figures de mots et figures de pensées. Les premières sont appelée
Les premières sont appelées tropes, et consistent dans l’emploi d’un mot dans une acception différente de son sens origina
on sens original et primitif, de telle manière que si vous changez le mot , vous faites disparaître la figure. Ainsi, dans c
tre la figure. Ainsi, dans cet exemple, « Achille était un lion, » le mot lion est détourné de sa véritable signification p
udace. La seconde espèce, appelée figures de pensées, suppose que les mots sont employés dans leur acception propre et litté
errogations, apostrophes et comparaisons : alors l’on peut varier les mots dont on fait usage, les traduire d’une langue dan
urent songer à abréger le travail que nécessitait la multiplicité des mots , et alléger le fardeau qui pesait sur leur mémoir
le fardeau qui pesait sur leur mémoire. Ils imaginèrent d’employer un mot qu’ils avaient déjà approprié à une certaine idée
e même, les affections de l’âme sont presque toutes exprimées par des mots empruntés aux objets physiques qui frappèrent les
untés aux objets physiques qui frappèrent les premiers nos sens ; ces mots furent par degré et par analogie étendus aux obje
ssoire ou correspondante. C’est par ce moyen qu’une grande variété de mots figurés ou métaphoriques s’introduit dans toutes
rver que les figures qui font image. De plus, il y a une multitude de mots figurés qui se dépouillent à la longue de leur pu
et le rendent plus abondant ; elles multiplient la signification des mots , font ressortir les plus petites différences, les
sultats. Elles donnent de la dignité au style, que la familiarité des mots usuels qui frappent incessamment nos oreilles ten
précède et ce qui suit, on l’appelle alors métalepse ; comme dans ces mots latins, fuit ou vixit, pour exprimer quelque chos
en, plus frappante et plus lumineuse que si l’on avait fait usage des mots propres dans leur signification littérale. Quoiqu
la métaphore est généralement classée parmi les tropes ou figures de mots . Mais pourvu qu’on en conçoive bien la nature, pe
ins le pratiquent lorsqu’ils emploient une métaphore inexacte, de ces mots  : Pour ainsi dire, en quelque manière, si j’ose m
té à peu près complètement de la métaphore, je n’ai plus que quelques mots à ajouter relativement à l’allégorie. L’allégorie
 ; un ministre capable est la colonne de l’État, la signification des mots lion et colonne est suffisamment déterminée par l
fication des mots lion et colonne est suffisamment déterminée par les mots Achille et ministre qu’on y ajoute. Mais l’allégo
rler des figures qui résident tout entières dans la pensée, et où les mots sont placés dans leur sens propre et littéral. Pa
vivantes sont attribuées aux choses inanimées, en ajoutant un ou deux mots seulement comme épithètes à l’objet principal ; a
la paix, les dards, les lances, les villes, les rivières, tout en un mot s’anime dans ses écrits. Un des plus grands plais
blance forme la base de cette figure ; mais il ne faut pas prendre ce mot ressemblance, dans un sens trop rigoureux et exig
nce, l’antithèse, sur l’opposition ou le contraste des pensées ou des mots . Le contraste a toujours pour effet de faire para
clarté des idées, celle des expressions, un arrangement ingénieux de mots et de pensées attireront toujours l’attention, et
t le gracieux La Fontaine. En parlant du style, j’ai remarqué que les mots sont la représentation de nos idées, et qu’il y a
s une connexion intime entre la manière dont un auteur emploie chaque mot , et le caractère de sa conception ; que le tour p
nser de l’auteur, mais surtout de son mode d’expression, du choix des mots , de l’arrangement des phrases, de son degré plus
didactiques. Nul auteur peut-être n’était plus qu’Aristote frugal de mots , mais cette frugalité d’expression obscurcit souv
ns au contraire que cette méthode ne l’affaiblisse. La redondance des mots , la répétition des circonstances fatiguent l’espr
lesse se manifesteront clairement dans son style, on y remarquera des mots insignifiants, des épithètes impropres, l’ordre d
quera des mots insignifiants, des épithètes impropres, l’ordre de ses mots sera peu distinct, nous apercevrons quelques lueu
à l’auteur un caractère de rudesse, qui résulte aussi de l’emploi de mots inusités, d’inversions forcées, et du mépris pour
son attention, mais il cherche à y atteindre plutôt par le choix des mots et leur arrangement gracieux, que par des efforts
tes. Ses phrases sont coulantes, débarrassées de tout encombrement de mots inutiles, d’une longueur modérée, se rapprochant
; elles tombent avec convenance, sans laisser apercevoir une queue ou mots ajoutés à la conclusion naturelle ; sa cadence es
trême clarté et une grande convenance, de la pureté dans le choix des mots , des tours heureux d’expression, et de la sagacit
iguré peut ajouter, lorsqu’on en fait usage avec discernement ; en un mot , un écrivain élégant est celui qui flatte l’imagi
ment examiné, la simplicité, ou le naturel opposé à l’affectation. Le mot simplicité, appliqué à la composition, est une ex
ui résulte principalement des différentes significations données à ce mot . Il sera cependant nécessaire de les distinguer a
es de Sénèque sont travaillées et affectées : dans ce double sens, le mot simplicité, soit qu’on l’oppose à la variété des
pensée, n’a plus de rapports avec le style. La troisième acception du mot simplicité, employée par rapport au style, et com
pompe du langage, est ce que Cicéron et Quintilien expriment par ces mots , simplex, tenue, subtile genus dicendi. Dans ce s
par ces mots, simplex, tenue, subtile genus dicendi. Dans ce sens, le mot simple coïncide avec la simplicité et la clarté d
quent ne doit pas nous occuper davantage. Il y a un quatrième sens du mot simplicité qui s’applique également au style, mai
Cette acception est entièrement différente des autres sens de ce même mot , dont nous avons parlé. Dans ce dernier sens, ell
tère du style ; il n’est même pas sans agrément. Trop d’attention aux mots est une faute en ce genre. Habeat ille, dit Cicé
, Rejecit se in eum, flens quam familiariter. An. I sc. i. Tous les mots sont singulièrement heureux ou élégants ; ils off
erver qu’il peut y avoir excès dans le soin que l’on met au choix des mots . Nous ne devons pas arrêter la marche de la pensé
ur de l’imagination, en nous appesantissant trop longtemps sur chaque mot dont nous faisons usage, il y a, en certaines occ
on pense que cette expression ne signifie qu’un arrangement habile de mots , l’art de vernir et de rendre plausibles de faibl
ge des premiers hommes était passionné et métaphorique. La disette de mots , la teinte particulière que les langues empruntai
arce qu’il parlait toujours vrai, n’affectait pas une vaine parade de mots , employait de puissants arguments, et leur montra
au-dessus de tous les orateurs. Il s’applique plus aux choses qu’aux mots . On oublie l’orateur ; le sujet seul occupe. Il é
s, nous ne devons pas le dissimuler, quelquefois rude et brusque. Ses mots sont très expressifs, leur arrangement ferme et m
ateur n’a jamais mieux connu que Cicéron la puissance et la force des mots  : il les coordonne de la manière la plus pompeuse
llit tout ce qu’il touche ; il fait honneur à la parole ; il fait des mots ce qu’un autre n’en saurait faire ; il a je ne sa
le plus inégal, le plus désastreux des impôts ? Mes amis… écoutez un mot , un seul mot. « Deux siècles de déprédation et de
al, le plus désastreux des impôts ? Mes amis… écoutez un mot, un seul mot . « Deux siècles de déprédation et de brigandage o
osséder une connaissance parfaite de la matière ; mais, à l’égard des mots et des expressions, trop d’attention jetterait su
retourner sous toutes les faces, de l’obscurcir par une profusion de mots , d’épuiser l’attention de l’auditeur et de le lai
’un style mâle et correct qui exprimera mieux la même chose en peu de mots qu’on ne pourrait y parvenir par l’accumulation d
u’à rendre l’orateur méprisable ; mais dans la véritable acception du mot , c’est-à-dire calculée de manière à faire impress
qu’elle doit être aussi claire et distincte que possible, exprimée en mots simples et peu nombreux, sans aucune affectation.
réserve ; si, au contraire, la brièveté consiste à n’employer que les mots strictement nécessaires ; elle est quelquefois ut
batur virgis, in medio foro Messanæ, civis romanus, judices. (Chaque mot s’élève au-dessus de celui qui le précède dans la
n coup d’œil expressif, un cri passionné, sans aucune articulation de mots , transmettent aux hommes des idées plus frappante
icté à tous les hommes, et que tous ont la faculté de comprendre. Les mots , au contraire, sont des symboles conventionnels e
moins vive. Cela est si vrai que, pour compléter la signification des mots , nous sommes presque toujours obligés de nous aid
, et du débit ; et celui qui, en parlant, se servirait simplement des mots sans les fortifier par les tons propres et les ac
iété de la prononciation, ou attention scrupuleuse de donner à chaque mot qu’on prononce le son que l’usage le plus parfait
se destinent au barreau. Les Gascons, les Normands, etc., donnent aux mots une intonation particulière qui n’est pas nationa
avocat que dans les localités où elle est tolérée. D’ailleurs, chaque mot , dans les discours publics, doit être prononcé ex
l’articulation ou action d’assembler et d’exprimer les lettres et les mots  ; il nous reste à parler d’un autre objet non moi
ménager sa respiration de manière à ne pas être obligé de séparer des mots qui ont entre eux une telle liaison qu’ils doiven
es pour arriver à ce but. L’éloquence, dans la véritable acception du mot , n’est pas un talent commun et facile à acquérir.
. Je ne prétends pas dire qu’il ne faut jamais écrire ou prononcer un mot que dans un langage élaboré et artificiel ; cela
lyses, les discussions critiques, l’étude des diverses acceptions des mots , les versions ou traductions, sont des exercices
. « Qu’il me soit permis, puisque je parle de conférences, de dire un mot de celles auxquelles on donne l’apparence même d’
nres, prendre tous les tons, s’instruire à adapter à chaque sujet des mots et des discours convenables, prendre une expérien
enables ; ils cherchent la volubilité de la langue et l’abondance des mots . Ils ont entendu dire, qu’en parlant, on apprend
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
ornements, le nombre de la phrase, ou qui encore renferme sous peu de mots des idées fécondes ; la magnificence, qui est la
a noblesse parmi les vertus générales du style. Ils s’appuient sur le mot de Boileau, Le style le moins noble a pourtant s
nom de roman et de vaudeville ? Maintenant quelle idée attacher à ce mot noblesse, à propos du style ? Etymologiquement, i
circonstance leur en présente l’idée et les oblige à l’exprimer ; le mot propre qui les désigne est censé leur être inconn
t propre qui les désigne est censé leur être inconnu, et c’est par un mot de leur langue habituelle qu’ils y suppléent. »
du style, ils ont banni de la poésie et même de la prose une foule de mots justes, précis et parfaitement français, pour y s
de certaines professions, de certains détails de la vie humaine, tel mot qui nous paraît bas et trivial ne l’était pas san
age, que recommande Cicéron et que comportent tous les arts86 ; en un mot ce familier noble, comme l’appelle Marmontel, qui
sibles dans la forme que quand elles existent dans le fond. Jeter des mots éblouissants et sonores sur des idées pauvres et
peut dire aussi qu’il y a richesse toutes les fois qu’une phrase, un mot même réveille plusieurs idées profondes, découvre
moins juste. « L’énergie, dit Montaigne, enfonce la signification des mots . » C’est pour cela que la concision l’accompagne
ncision contribue à l’énergie, c’est lorsqu’elle concentre sur peu de mots une masse d’idées ou de sentiments. C’est là le s
La beauté de ce vers, dit-il, consiste dans cette métaphore rapide du mot dévorer ; tout autre terme eût été faible : c’est
du mot dévorer ; tout autre terme eût été faible : c’est là un de ces mots que Despréaux appelait trouvés. Racine est plein
encore la négation de la nature humaine que sa perfection idéale. Le mot de la Bible : « que la lumière soit, et la lumièr
’imbécillité de tout le reste. Si ce caractère ne vous frappe pas, le mot , la chose, l’acte ne méritent pas le nom de subli
, la chose, l’acte ne méritent pas le nom de sublime. Quand je dis le mot , je n’entends que le sentiment manifesté. Le subl
ui puisse donner la vie et faire le bien. Marmontel trouve sublime le mot de Macduff dans Shakespeare, quand Macduff appren
e, il s’écrie dans un morne désespoir : « Il n’a pas d’enfants ! » Le mot est profond, tragique, terrible, non pas sublime.
écipite sur le pavé. Réel ou inventé, je ne connais rien au-dessus du mot de l’ouvrier. Mais où et comment de pareils mots
ais rien au-dessus du mot de l’ouvrier. Mais où et comment de pareils mots s’enseignent-ils ? Pectus est quod facit. Ces pen
vère et vétilleuse étiquette, ses grandes et petites entrées pour les mots qui avaient fait leurs preuves de noblesse, ses e
48 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
ux parfaits et aux supins, aux voyelles et aux consonnes finales, aux mots dérivés et composés. ARTICLE I. des créments
; audis, audiveritis. Le crément n’est jamais la dernière syllabe du mot , mais bien la pénultième, si le mot croît d’une s
est jamais la dernière syllabe du mot, mais bien la pénultième, si le mot croît d’une syllabe ; la pénultième et l’antépénu
le mot croît d’une syllabe ; la pénultième et l’antépénultième, si le mot croît de deux syllabes, etc. Ainsi, dans virtutis
gle générale qui dit qu’une voyelle suivie d’une voyelle dans le même mot est brève. Il faut excepter la voyelle e placée e
des voyelles finales. I A final. A est bref à la fin des mots , comme dans rosă, templă, sanctă, etc. Exemple :
, circā, suprā, infrā, frustrā, ultrā 41. Il faut excepter ces quatre mots  : eiă, ită, quiă et pută (adverbe), qui suivent l
gint[ATTcaractere], etc. II E final. E est bref à la fin des mots , comme dans dominĕ, sororĕ, amarĕ, legitĕ, propĕ,
ns l’interjection ehŏ. V U final. U est long à la fin des mots , comme tū, diū, manū, cornū, (genit., dat. et abl
cornui, à l’ablatif pour cornue ; le supin dictu est pour dictui. Ces mots sont donc naturellement longs à la dernière sylla
Y final. Y final ne se trouve que dans un très-petit nombre de mots dérivés du grec. Cette voyelle suit en latin la q
ăb ovilibus imbuĕt agnus. Virg. Exceptions. B est long dans quelques mots grecs et hébreux, où cette finale est longue, com
brève, quoiqu’ils aient en grec un êta43. VII S final. Les mots qui se terminent par s sont très-nombreux. Pour p
Tcaractere]s, Erinn[ATTcaractere]s, et d’autres noms en ys dérivés de mots grecs en υς long46. ARTICLE V. 1° Des mo
en ys dérivés de mots grecs en υς long46. ARTICLE V. 1° Des mots composés. règle générale. Les mots composés co
g46. ARTICLE V. 1° Des mots composés. règle générale. Les mots composés conservent généralement la quantité qu’i
ans lesquels une préposition terminée par une voyelle est jointe à un mot commençant aussi par une voyelle ou un h. Dans ce
it, rēttulit. 4° La préposition pro est généralement longue dans les mots composés : prōsum, prōmitto, prōfero, etc. Elle e
eton de vigne, provin), prŏpheta, Prŏpontis, et généralement dans les mots composés où pro remplace la préposition grecque π
, pr[ATTcaractere]pago (verbe) et Pr[ATTcaractere]serpina. 2° Des mots dérivés. Les dérivés conservent généralement l
 ; sŏpor, de sōpio ; mŏlestus, de mōles ; mācero, de măcer ; etc. Les mots dérivés du grec conservent en général leur quanti
iere. 40. Ama est pour amae ; il ya donc une contraction. 41. Ces mots étaient primitivement des ablatifs. Ainsi, supra,
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
e Pradon et moi, disait Racine, c’est que j’écris mieux que lui. » Le mot , vrai ou faux, prouve la haute importance que Rac
signes. Mais il faut distinguer entre ces termes. Expression est le mot générique ; le cri, les pleurs, le geste sont, au
Elocution s’applique plus spécialement au discours écrit ou parlé. Ce mot représente, comme en latin, ee que les Grecs appe
ureté, harmonie, ou de celles du débit oratoire ou théâtral. Quant au mot style, sans m’arrêter à son étymologie, il me sem
cément modifié par l’influence du siècle et du pays. Voilà le sens du mot de Buffon : Le style est l’homme. Le style est ce
mportent pas en français, ce me semble, l’idée qu’on doit attacher au mot style. Quand Cicéron et Quintilien emploient le m
doit attacher au mot style. Quand Cicéron et Quintilien emploient le mot stylus, ils entendent par là l’exercice de la com
Vous voyez que c’est une tout autre signification qu’en français. Les mots que l’on traduit dans Cicéron par style devraient
ce ton modeste et simple ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots , pourvu que les phrases soient coupées et toujour
ais plus loin, et Cicéron n’ayant pas défini le ton, j’adopte pour ce mot la définition de Buffon : « Le ton n’est que la c
l’on cite comme sublime tout à la fois et le style de Pascal avec ses mots vulgaires et sa période négligée, et le style de
itable orateur pense, sent, et la parole suit. Il ne dépend point des mots , mais les mots dépendent de lui ; » et M. Villema
pense, sent, et la parole suit. Il ne dépend point des mots, mais les mots dépendent de lui ; » et M. Villemain : « Il ne fa
a pensée. » D’où je conclus qu’il ne faut rien faire pour l’amour des mots , puisque les mots ne sont faits que pour les chos
e conclus qu’il ne faut rien faire pour l’amour des mots, puisque les mots ne sont faits que pour les choses ; que la meille
la négligence. Imiter n’est pas s’arrêter à une vaine ressemblance de mots et de formes, prendre l’apparence pour la réalité
e compromettra beaucoup moins votre originalité. Je répéterai donc le mot d’André Chénier : Sur des pensers nouveaux faiso
bornes. A ceux qui la pousseraient trop loin, il faudrait rappeler le mot du fabuliste : Ne forçons point notre talent, No
z, également professeur à l’université, n’a pas moins bien compris le mot de Buffon. « Le style est l’homme même signifie,
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
l’opposition dans les faits amène nécessairement l’antithèse dans les mots . Combien de fois n’est-il pas arrivé que deux sen
clarté, en force, en grâce, en pathétique, au rapprochement entre les mots . D’où vient donc que tant de rhéteurs blâment l’a
ndre à ses charmes, qu’ils ont torturé les choses pour rapprocher les mots , qu’ils ont abusé de l’antithèse, comme d’autres
ur de portraits et de parallèles, tout bel esprit, en prenant même le mot dans son meilleur sens, penche vers l’antithèse.
umes, tout lui est matière à contraste, à batteries et à cliquetis de mots . Il les prend de droite, de gauche, à tort et à t
es. On a distingué diverses espèces d’antithèses. Fait-on revenir les mots sur eux-mêmes dans deux propositions successives
. « En effet, dit Pascal, ceux qui font des antithèses en forçant les mots sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour
même racine. Celte espèce d’antithèse se nomme dérivation, quand les mots , différents entre eux, ont une origine commune,
de combattants ; et polypiote, quand ce sont diverses formes du même mot  : Il plaît à tout le monde, et ne saurait se pla
doxisme est une antithèse d’idées formulée à l’aide d’une alliance de mots qui semblent s’exclure mutuellement. Ainsi le fam
, évitez encore ici l’abus et l’affectation, et ne rapprochez pas ces mots qui, comme on l’a dit : Hurlent d’effroi de se v
dées ou entre les sentiments, représentée par une antithèse entre les mots . Mais n’y a-t-il pas une autre sorte d’opposition
end par ironie ; j’en ai déjà parlé, à propos de la réfutation, et le mot , comme la chose, appartient au langage usuel. Cet
er. Prenez la scène troisième du deuxième acte de Tartufe, depuis ces mots de Dorine : Non, non, je ne veux rien ; je vois
le de Rocroi. C’est la 141e, qui n’est qu’un long astéisme du premier mot au dernier. J’ai dit qu’il y a beaucoup d’autres
son but, et qu’il n’en est aucune à laquelle ne puisse s’appliquer le mot fameux de Talleyrand : « La parole a été donnée
il, d’une demande, d’une plainte, d’un éloge, d’un remercîment, en un mot de tous les sentiments et de toutes les opinions
la ? J.-B. Rousseau, Ode à la fortune. 108. Espérance est-il le mot propre ? Des critiques l’ont blâmé. C’est ainsi q
ptation, la déprécation, le serment, la dubitation, la licence, en un mot toutes les formes consacrées pour exprimer un sen
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
e est encore celle de Quintilien : le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens propre dans un autre, p
ue sorte, pour se présenter sous une autre face ? est-ce parce que le mot se déplace et tourne ailleurs ? On l’a expliqué d
eux ou sublimes, ce sont des cygnes ou des aigles : Ces tigres à ces mots tombent à ses genoux… Le cygne de Cambrai, l’aigl
nscendants. Le commun des hommes nage entre les deux extrémités. » Le mot nager vient mal après ces deux classes d’esprits 
supériorité rend leur exemple plus contagieux. C’est l’application du mot de Salluste : In maxuma fortuna minuma licentia e
ns. Evitez avec soin dans vos métaphores l’anachronisme et l’abus des mots techniques. J’appelle anachronisme l’application
légories. Comme tout y est à la fois juste et poétique ! comme chaque mot s’applique bien et au vaisseau qui veut affronter
gorie, ce sont la personnification et la subjectification. Ce dernier mot est une création de M. Fontanier. La personnifica
ce qu’on appelle l’allusion réelle ; ou bien, il emploie à dessein un mot susceptible d’un sens différent de celui qu’il lu
versa tamen… Une mère désespérée écrit sur la tombe de son enfant le mot fatal de la Bible : Et noluit consolari ; une mèr
e mot fatal de la Bible : Et noluit consolari ; une mère résignée, le mot consolant de l’Evangile : Laissez venir à moi les
allusion réelle doit rappeler des faits, des idées, des opinions, des mots généralement connus, et appartenant en quelque so
L’allusion verbale, en effet, n’est à proprement parler qu’un jeu de mots , une équivoque fondée sur une expression suscepti
ontez et que je descends. » Les auteurs d’Ana attribuent à Molière un mot qu’il n’a probablement jamais prononcé, mais qui
entôt question. La syllepse oratoire, en effet, consiste à prendre un mot dans les deux sens, au propre et au figuré, dans
fréquente, mais défiez-vous-en. Elle rapproche souvent à l’aide d’un mot des idées complétement disparates, et court risqu
s et des allusions verbales, en général, est dans l’heureux emploi du mot à double entente ; l’esprit sourit à ces jeux que
rit sourit à ces jeux que la raison ne désavoue pas, quand le sens du mot se trouve également juste dans les deux acception
il pas dit : Ce n’est pas quelquefois qu’une muse un peu fine Sur un mot , en passant, ne joue et ne badine, Et d’un sens d
à la jeunesse de se garder avec un religieux scrupule de tout jeu de mots obscène, de toute équivoque graveleuse ou même in
uelques bouffons. Tout le monde sait que Cicéron ne dédaignait pas le mot pour rire, car son affranchi Tiron, ou quelque au
anchi Tiron, ou quelque autre, avait publié trois volumes de ses bons mots et reparties facétieuses. Eh bien, il recommande
ine, et on a pris à la lettre le vers de Boileau : Le latin dans les mots brave l’honnêteté. C’est un préjugé. Tous les rh
siste à employer dans une même phrase, en les faisant contraster, des mots dont le son est à peu près semblable, mais le sen
52 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Introduction. » p. 4
et d’écrire1 correctement. Pour parler et pour écrire, on emploie des mots  : les mots sont composés de lettres.   2. — Il y
1 correctement. Pour parler et pour écrire, on emploie des mots : les mots sont composés de lettres.   2. — Il y a deux sort
rtes d’e : e muet, é fermé, è ouvert. L’e muet, comme à la fin de ces mots , homme, monde : on l’appelle muet, parce que le s
le son en est sourd et peu sensible. L’é fermé, comme à la fin de ces mots , bonté, café : cet é se prononce la bouche presqu
prononce la bouche presque fermée. L’è ouvert, comme à la fin de ces mots , procès, accès, succès : pour bien prononcer cet
di, do, du, etc.   6. — La lettre h ne se prononce pas dans certains mots , l’homme, l’honneur, l’histoire, etc., qu’on pron
e, l’onneur, l’histoire ; alors on l’appelle h muette. Mais, dans les mots suivants, la haine, le hameau, le héros, la lettr
le h aspirée ; ainsi, l’on écrit et l’on prononce séparément les deux mots la haine, et non pas l’haine ; les héros, et non
des voyelles longues, apôtre.   9. — Il y a en français dix sortes de mots qu’on appelle les parties du discours ; savoir :
ses idées par l’écriture. 2. L’y ne s’emploie pour un i que dans les mots tirés du grec, comme pyramide, physique, style.
53 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
re de la prose française. 8. Des principales figures de pensées et de mots . » I. En quoi la poésie diffère de la versific
ouvements comme l’inspiration. Elle aime les grandes figures (voy. ce mot ), les expressions vives. Elle écarte en général l
’elle personnifie. Elle repousse les termes bas, les trivialités, les mots techniques réservés exclusivement aux métiers. El
s énergique ; — de l’inversion, qui la rend plus libre, qui donne aux mots un tour neuf et saisissant, propre à la poésie. E
été surpris. Boileau a eu raison d’appeler la poésie l’art des vers, mot excellent qu’il faut se garder de réduire à un se
esses de facture se transportent et s’imitent ; et, pour emprunter un mot célèbre de Buffon, ces choses sont hors du poëte 
nce qui sépare l’orateur du poëte, ni prendre au pied de la lettre le mot de Cicéron : que l’orateur doit avoir la diction
s’agit pas ici des démonstrations de la logique ou de la science. Ce mot indique seulement que l’orateur expose la vérité
« La Rhétorique est l’art de bien dire, définition qui comprend d’un mot toutes les qualités, et ensemble les mœurs mêmes
, jusque dans le reste et dans le regard, à plus forte raison dans un mot ou dans un cri du cœur. La réponse du vieil Horac
ssassiner ? Qu’a-t-il fait ? À quel titre ? Qui te l’a dit ? Mais un mot n’est pas un discours : un mot remue et saisit ;
quel titre ? Qui te l’a dit ? Mais un mot n’est pas un discours : un mot remue et saisit ; il ne suffirait pas à convaincr
Rhétorique a son utilité pratique, et n’est pas une vaine science de mots et de phrases symétriques. Ne lui reprochons pas
 ; les preuves, les arguments, le ton, les mœurs, les passions, en un mot tous les moyens de la persuasion. La Disposition
rique ancienne les appelait lieux communs. Il ne faut pas donner à ce mot technique le sens fâcheux qu’il a dans la langue
ique la question tout entière, et persuade en déterminant le sens des mots . On connaît les belles définitions que Fléchier a
imes générales est de tourner au lieu commun, dans le sens fâcheux du mot . Aussi l’exorde se tire-t-il plutôt encore de cir
quatre, le premier vous serait trop funeste. Souffrez donc qu’en deux mots j’examine le reste. A la Proposition se rattache
s favorables du récit, qui servent à convaincre et à persuader. En un mot , elle plaide, ce que la narration historique ne f
ses avantages quand on est sûr d’occuper l’auditeur dès les premiers mots . Ainsi raisonne Mithridate avec ses fils : Ne vo
’il ne faut pas prendre dans l’acception fâcheuse donnée souvent à ce mot ) fait voir un objet sous toutes ses faces, qu’ell
s plumes. — Il y en a qui vont jusqu’à cette absurdité d’expliquer un mot pas le mot même. J’en sais qui ont défini la lumi
 Il y en a qui vont jusqu’à cette absurdité d’expliquer un mot pas le mot même. J’en sais qui ont défini la lumière en cett
vement luminaire des corps lumineux. Comme si on pouvait entendre les mots de luminaire et de lumineux sans celui de lumière
vie avec vous. Le Misanthrope, V, i. 6° Équivoque ou Ambiguïté des mots . Ici, l’on abuse des acceptions diverses des mots
ue ou Ambiguïté des mots. Ici, l’on abuse des acceptions diverses des mots pour déplacer la discussion et égarer l’esprit.
es savantes, IV, iii. Rousseau, attaquant Molière, équivoque sur les mots . « On pourrait dire qu’il a loué dans Alceste no
ais jamais d’une conclusion. Il faut réduire et resserrer en quelques mots les principales preuves, et en déduire la vérité.
he les larmes, fait éclater la colère, enflamme l’enthousiasme, en un mot , entraîne l’auditeur, et le précipite dans la voi
e son nom l’indique, est la traduction de la pensée par la parole. Le mot style a le même sens, avec une nuance de plus. On
hez les anciens, le style était l’instrument qui servait à tracer les mots , signes de la pensée. Il devenait, comme la plume
ravail et de l’inspiration, presque un ami pour l’écrivain. Aussi, le mot de style fait-il entendre quelque chose d’origina
tout le monde ; le style est à l’écrivain. Tel est le sens du fameux mot de Buffon, que l’on altère souvent en le citant :
te ou plus pure. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots , pour le dire, arrivent aisément. Boileau, Art po
française. De malheureuses influences morales ont changé le sens des mots pour les plier aux mensonges des intérêts et des
les. 2° Propriété. — La Propriété consiste dans le rapport parfait du mot et de la pensée. Elle est une condition de la cla
r. J.-B. Rousseau dans l’Ode à la Fortune, a sacrifié la propriété du mot à l’harmonie du vers : L’inexpérience indocile,
ndocile, Du compagnon de Paul-Émile Fit tout le succès d’Annibal. Le mot propre était collègue. 3° Précision. — La Précis
a précision et la concision. Celle-ci consiste à employer le moins de mots possible pour rendre la pensée. Corneille est ple
vers obscurs, mais serrés et pressants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens. Art poétique, II, v. 155. 4° La Co
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu’il
uis XIV, enviait aux Grecs et aux Latins leur facilité à composer les mots , aux Anglais la liberté de leurs emprunts et de l
s le rapport parfait des pensées et des sentiments, des images et des mots avec la réalité. C’est la reproduction exacte et
bons écrivains sont naturels. L’effort et l’exagération, les jeux de mots , l’abus de l’esprit, la recherche de l’éclat ou d
vanité, Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n’est qu’un jeu de mots , qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que
eux. En effet, quelque belle que soit une pensée en elle-même, si les mots qui l’expriment sont mal arrangés, la délicatesse
de celle qui est douce et coulante. Comme la qualité et la mesure des mots ne dépendent point de l’orateur, et qu’il les tro
se, rendent le discours doux, coulant, agréable. Et il n’est point de mots , quelque durs qu’ils paraissent par eux-mêmes, qu
ii, § iv.) On voit qu’il y a plusieurs sortes d’harmonie ; celle des mots , qui est pour ainsi dire négative, et qui proscri
e la pensée ; enfin, l’harmonie imitative, qui exprime par le son des mots la nature des objets ou les impressions qu’ils pr
nature des objets ou les impressions qu’ils produisent. Harmonie des mots . — Boileau la dépeint en vers excellents, où l’ex
lents, où l’exemple s’allie au précepte : Il est un heureux choix de mots harmonieux : Fuyez des mauvais sons le concours o
Séraphins explique son pouvoir. Livre III. D’une mortelle peine à ce mot oppressée, Elle sent sur son cœur sa plainte rep
— Période. — L’harmonie des phrases est plus importante que celle des mots  ; car souvent l’absence d’harmonie nuit à l’unité
lle des choses. Il est, à quelques égards, la première étymologie des mots . Ce n’est pas seulement par imitation du grec ou
s seulement par imitation du grec ou du latin, que nous avons fait le mot frémir ; c’est par le rapport du son avec l’émoti
ce sens que Boileau disait : « La langue française est riche en beaux mots  ; mais elle veut être extrêmement travaillée. » (
endre dans la grande rigueur, il n’est pas inutile d’en dire quelques mots . Rollin l’a développée, d’après les anciens dans
ssentielles de la langue latine ; la forme heureuse et expressive des mots , la fermeté, la précision, la propriété. « Un ca
t les idées et les sentiments à une analyse subtile, les tours et les mots à une critique rigoureuse. Le public subit cet em
siècle. Là se contrôlaient les sujets, les pensées, les tours et les mots . L’esprit académique, né des règles posées par Ma
Il n’appartient qu’à elle, dit La Bruyère, de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de rendre délicatement une
ens. » L’autre est, comme Tacite, rempli de traits qui saisissent, de mots impérissables, de portraits, de peintures, de réc
s vivants. Son style est incorrect, mêlé de latinismes singuliers, de mots et de tours empruntés aux habitudes du grand seig
rd et pêle-mêle dans le style et dans la langue. Bientôt viennent les mots empruntés maladroitement par la mode aux langues
les révolutions bouleversent le langage comme la société, forgent les mots , ou tout au moins les dénaturent, pour servir les
ciens et modernes. VIII. Des principales figures de pensées et de mots . Les Figures sont une partie très-importante
mplet des figures appelées Tropes : « Qu’est-ce que les figures ? Ce mot se prend ici lui-même dans un sens figuré. C’est
nérale qui convient à toutes les phrases et à tous les assemblages de mots , et qui consiste à signifier quelque chose, en ve
res. Ils les appelaient tour, physionomie, formes de la pensée ou des mots , manière d’être, extérieur, gestes du discours. L
tiennent pas de figures : ils présentent la pensée nue et réduite aux mots ordinaires et indispensables. Mais que la passion
ait bientôt monotone ; que l’imagination varie l’ordre et le tour des mots , qu’elle change, par des emprunts hardis et brill
de la pensée, ces transformations du sens et de l’usage ordinaire des mots qui donnent au langage et au style un air nouveau
ngue deux sortes de figures, les figures de pensées et les figures de mots . Les premières dépendent uniquement du sens, des
passion, ou du tour d’esprit : elles subsistent, quels que soient les mots employés. Les autres, au contraire, consistent da
tres, au contraire, consistent dans l’emploi des termes : changez les mots , la figure s’évanouit. Quand Bossuet s’écrie : « 
res ! » (Or. fun. de Louis de Bourbon) , la figure resterait avec des mots différents. Il n’en est pas de même dans l’exempl
n’est plus fréquent et plus populaire. Figures de pensées, figures de mots , figures de grammaire, toutes se rencontrent égal
autres, pour être moins familiers, n’ont rien de plus étrange que les mots empruntés au grec par les mathématiques ou les sc
x n’avoir que de communs propos Que de me tourmenter à dire de grands mots . Molière, les Femmes savantes, acte III, sc. ii.
r un détail ou par une qualité (circonlocution) ; c’est la monnaie du mot propre. Cette figure, dont on a si souvent abusé
II, fab. i. 9° Antithèse. — Elle oppose directement les idées et les mots , et rend la pensée saisissante par le contraste.
sont-ils très-sobres. « Ceux qui font les antithèses en forçant les mots , dit encore Pascal, sont comme ceux qui font les
us importantes et aux plus utiles, aussi bien que pour les figures de mots . II. Figures de mots. — Il faut distinguer, dans
plus utiles, aussi bien que pour les figures de mots. II. Figures de mots . — Il faut distinguer, dans cette seconde classe,
n appelle tropes, parce qu’elles changent et transforment le sens des mots . 1° Figures de Grammaire. — Elles appartiennent b
s-unes par curiosité. La Syncope retranche une syllabe au milieu d’un mot  ; lairrons pour laisserons, larcin pour larrecin.
n. L’Apocope (ou coupure) en retranche une ou plusieurs à la fin du mot , ru pour ruisseau. Un poète du xvie siècle, Jacqu
ragoge (ou allongement) ajoute au contraire une syllabe à la fin d’un mot  : Avecque, doncques. Et les petits en même temp
eauté du style. L’Ellipse (ou retranchement) supprime une partie des mots , pour rendre l’expression plus vive. « La justic
e Louis de Bourbon.) L’Hyperbate ou inversion, renverse l’ordre des mots . « Restait cette redoutable infanterie de l’armé
Racine, Andromaque, acte V, sc. iv. La Répétition, qui redouble les mots aussi bien que les idées : « Là on expie ses péc
de France, péroraison.) La Gradation ou Progression, qui dispose les mots suivant leur force relative : Presse, pleure, gé
vons-nous dit, tournent et transforment le sens propre et premier des mots . Les regards étincelants, le feu du courage, le f
er) . En effet, elle change le sens, et transporte l’application d’un mot , par une comparaison abrégée et réduite à un seul
achrèse. — La Catachrèse est une extension abusive du sens propre des mots . Ainsi l’on dit par abus : un cheval ferré d’arge
lle de métal battu ; à cheval sur un bâton, etc. Au lieu de créer des mots pour désigner des objets nouveaux, on emploie ceu
où l’on fait entrer, tantôt plus, tantôt moins que le sens propre du mot . Elle prend : Le genre pour l’espèce (et plus rar
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
iproquement. Le sens est suspendu à la fin de chaque stance ; le même mot ne doit pas reparaître deux fois. Voici, pour exe
de cinq, le second de trois, et le dernier de cinq vers. Les premiers mots du rondeau sont répétés comme refrain à la fin du
épigramme, plus libre en son tour plus borné, N’est souvent qu’un bon mot de deux rimes orné. Boileau. L’épigramme, chez
épigramme en vers a une exposition destinée à amener la pointe ou bon mot qui la termine ; cette pointe doit être un trait
tte pointe doit être un trait d’esprit piquant, quelquefois un jeu de mots . Voici une épigramme de Lebrun qui a le mérite d’
perd, on se désole ;            Si l’on me gagne, on ne m’a plus. Le mot de la première énigme est clou ; celui de la seco
riphe est une énigme qui donne à deviner * non pas une chose, mais un mot , par la décomposition de ce mot même en letttes o
deviner * non pas une chose, mais un mot, par la décomposition de ce mot même en letttes ou en syllabes différemment arran
 XI. Charade. La charade est une énigme où l’on donne à deviner un mot dont on divise les syllabes, quand chacune de ces
t dont on divise les syllabes, quand chacune de ces syllabes forme un mot  : Quoique je porte un nom vulgaire, Chacun m’est
est une petite pièce où chaque vers commence par une des lettres d’un mot ou d’une phrase prises de suite. Ainsi, dans le q
nsi, dans le quatrain suivant, chaque vers commence par une lettre du mot ange : A…nge qui me protèges, N…e m’abandonne pa
embarrassez avec votre……. grenouille, Qui traine à ses talons le doux mot d’…… hypocras ! Je hais des bouts-rimés le puéril
55 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
r de la méditation, puis les relevant vers le ciel, et prononçant ces mots d’une voix ferme et grave : Dieu seul est grand,
evient sublime par le spectacle qui entoure l’orateur ! comme ce seul mot anéantit tout ce qui n’est pas Dieu. Ces réflexio
la grâce, et qui foudroie toutes les grandeurs du temps avec le seul mot d’éternité. Il en résulte pour l’orateur un doubl
combien ce qu’ils admirent est peu de chose, puisqu’il ne faut qu’un mot pour en montrer le vide, et qu’un instant pour en
le juge des puissances, l’interprète des révélations divines ; en un mot , ce sera Bossuet. (Maury et La Harpe.) Eloquen
n’en saurait douter : et certes, si nous avions une idée exacte de ce mot , le plus auguste que l’on puisse prononcer parmi
de là l’importance qu’ils attachaient à ne jamais laisser échapper un mot qui donnât prise à l’adversaire, et non-seulement
éables, métaphores hardies, arrangement nombreux et périodique, en un mot , tout ce que l’art a de plus magnifique et de plu
ppui de ses prétentions ; mais elle devra toujours le faire en peu de mots , laissant à la réflexion de l’auditeur le soin de
une aux harangues. Les modernes ont restreint la signification de ce mot . On n’entend plus aujourd’hui par harangue que ce
e sont presque entièrement l’œuvre de l’historien lui-même ; quelques mots ça et là seulement ont été conservés par traditio
es, on ne sera pas surpris de l’effet que devait produire ces simples mots . L’imagination se représente tout ces vieux grogn
Autriche. Voici un contraste grandiose, qui ne paraît point dans les mots , mais qui naît dans la pensée. Les armées les plu
lle nouvelle qu’il allait livrer à Merci, devant Fribourg. C’est à ce mot que finit l’exposition : car tout est en scène, l
perflu dans toute autre narration. On peut réduire la narration à ces mots  : le Prince de Condé rencontra Merci devant Fribo
comme parlent agissent le t, le s le r. dans un très grand nombre de mots , comme dans fait, dirait, abstrait, agis, permis,
evant une consonne, etc. Lorsqu’on récite un morceau de poésie, si un mot a deux prononciations usitées, on se sert de cell
’on tombait dans ce défaut, outre que l’on pourrait faire prendre des mots à contre-sens, on gâterait le rhytme du discours
le plus grand soin l’accent grammatical, puisque le sens de certains mots ne tient qu’aux différences de l’accent. Par exem
e suppose que vous représentiez un personnage qui vient d’entendre un mot blessant pour sa probité. Il s’étonnera d’abord,
sentiment, l’indignation, et ces phases seront indiquées par quelques mots , par exemple : L’étonnement. — Quoi ! vous pense
’accent tonique se placera sur les syllabes en lettres italiques. Les mots en petites capitales seront prononcés lentement e
ontre le mérite du travail. La versification est l’art d’arranger les mots d’une manière mesurée et cadencée, et d’en faire
craint vraiment Dieu ne craint rien autre chose. (G.) En plaçant les mots vraiment Dieu à la fin des deux premiers hémistic
mment, en rompant la mesure. (VOLT.) Dans ces vers, il y a césure au mot plaît ; le repos est après comment. Quoiqu’en dis
s la cendre encor le même orgueil. (RAC.) La césure qui est après le mot pâle nous arrête sur le sort déplorable de Mardoc
L’e muet final précédé d’une voyelle ne peut entrer dans un vers. Les mots Marie-Therèse, Marie-Louise, Sophie d’Argence, et
du vers lui est défendu ; il devient alors nécessaire de rejeter ces mots à la fin du vers. On ne pourrait pas dire : Tes
eter à la fin. C’est là, à la fin, que sont bien placés ces sortes de mots . Les vers suivants seraient bons ; Mon trépas, f
ue les mortels envient. On remarquera dans le premier de ces vers le mot vient et dans le dernier la syllabe vient dans en
u’une seule des syllabes porte les signes du pluriel (s, x), les deux mots , quoique au singulier, ne forment pas une rime. —
rime pas avec bois, courroux avec goût, trépas avec état, etc. 6. Un mot composé ne rime pas avec son radical : Fait, défa
t, contredit, — jours, toujours, etc. Ces rimes sont mauvaises. 7. Un mot ne rime avec lui-même que lorsqu’il est pris dans
aux pénultièmes rant, reu, di. Il n’y aurait donc pas rime dans les mots  : Sour — ce, for — ce, servi — ce, espa — ce, etc
le où la rime joindra à la consonnance l’exactitude ortographique des mots . Rime pleine. — C’est celle où non-seulement le s
exemple, page 342. Rime fausse. — C’est celle qui est formée par deux mots qui n’ont qu’une apparence de conformité dans le
du vers, pour faire excuser son enjambement ; 3° qu’en supprimant les mots  : qui sait mal farder la vérité, il y aurait une
l y aurait une belle césure : Il y a en effet un sens profond dans le mot soldat. C’est un soldat qui va parler, sans éloqu
sans fard, librement, à une impératrice. Nous nous arrêterions sur ce mot avec intérêt, et nous comprendrions à merveille t
n que votre chien ne prenne. (rac.) 2° Dans les interjections, et le mot oui. Ah ! il faut modérer cette conduite austè
uelquefois supprimer une lettre ou l’ajouter à volonté. Tels sont les mots je vois, j’aperçois encor. Ici il faut se guider
er des procédés les plus simples de l’élocution, comme des figures de mots et de tropes. Or, cet emploi des figures concerne
lui donnez-vous le titre pompeux de traité de littérature. Ces beaux mots ne font point illusion ; ce n’est point un, deux
pée, la tragédie, le drame, le roman, l’ode, etc., tout ce qui, en un mot est réservé à des éludes spéciales plutôt qu’à de
s vers de Boileau : Que toujours dans vos vers, le sens coupant les   mots , Suspende l’hémistiche, en marque le repos. Boil
s. Diraient, feraient, prudemment, savamment, ment, etc., et tous les mots de même terminaison où le son muet disparaît, fer
56 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
econnaître six principaux lieux extérieurs, la loi, les titres (et ce mot comprend tous les genres de pièces ou d’autorités
e de la chaire donne plus de liberté dans l’usage des passions. En un mot , erit ars maxima semper circumspicere, quid perso
urs biens, les jeunes en prenant les armes ; et, pour tout dire en un mot , si chacun veut agir pour soi-même, et ne plus at
lui montre l’abîme ouvert. Tout est dit pour le salut commun ; aucun mot n’est pour l’orateur ; on le perd de vue, on ne p
Curion le père, qu’obligé de s’asseoir sans pouvoir répondre un seul mot , il s’écria qu’on l’avait ensorcelé. Que dirai-je
d le temps, le lieu, l’arrivée de quelqu’un, une interpellation ou un mot de l’adversaire, surtout dans sa péroraison, nous
e qu’il est, il veut être un consul populaire. Mais il avertit que ce mot a besoin d’explication ; et, après en avoir démêl
écessaire ; au lieu qu’un récit de vingt lignes est long, si moins de mots suffisent. J’arrivai au port, j’aperçus un navire
iquent de brièveté ! Ils tâchent de dire beaucoup de choses en peu de mots , au lieu de se borner à un petit nombre de choses
et retranchez les circonstances inutiles avec autant de soin que les mots parasites. On ne doit pas néanmoins traiter de su
tion. Que de circonstances réunies, et néanmoins détaillées en peu de mots  ! tout est à sa place, sans désordre, sans confus
peuvent frapper davantage et pénétrer plus avant dans l’esprit. En un mot , l’ordre naturel que l’on doit tenir dans la disp
ut ce qu’on doit dire, on n’amplifie pas, dans le sens vulgaire de ce mot  ; et quand on l’a dit, si on amplifie, on dit tro
plus de grâce ou de force. Si l’orateur a rempli cet objet en peu de mots , il a vraiment et solidement amplifié. Si, au con
ère très éloquente, sans qu’il y ait aucune circonstance omise, aucun mot qui ne porte : 1º la foi des traités confirmée pa
tesse et quelle élégance dans cette distribution qui reprend en trois mots les trois parties du premier motif ? fides, pour
e de tomber dans le bas ou le froid, et surtout d’offenser par un bon mot . Tout ce que dit l’honnête homme doit conserver l
demandent ; il manquerait aux convenances. Il évitera aussi ces bons mots préparés, médités longtemps, et qu’on apporte tou
bien déterminer l’état de la question en évitant l’équivoque dans les mots et dans le sens. 2. La pétition de principe. C’es
m a une vertu dormitive ; mais il demande d’où vient cette vertu. Ces mots vertu, propriété, faculté, ne lui apprennent rien
, et réciproquement. Ce sophisme, comme le suivant, consiste dans les mots . Nous lisons dans l’Évangile : Les aveugles voie
ire, et en réunissant ce qu’il a divisé. 8. Abuser de l’ambiguïté des mots . On peut rapporter à cette espèce de sophisme tou
tte espèce de sophisme tous les syllogismes vicieux. C’est abuser des mots que de passer du sens collectif au sens distribut
p de précision, d’adresse et de discernement, pour rappeler en peu de mots et par des tours variés toute la substance d’un l
reprendre toute l’argumentation, contentez-vous de rappeler en peu de mots ce qu’elle a de plus solide ; car vous résumez le
les laisse se succéder lentement et ne se joindre qu’à la faveur des mots , quelque élégants qu’ils soient, le style sera di
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
vous épargne la pudeur         De les lui découvrir vous-même ; le mot pudeur ne semble pas d’abord le mot propre. On ne
les lui découvrir vous-même ; le mot pudeur ne semble pas d’abord le mot propre. On ne dit pas, j’ai pudeur de parler deva
cerait l’originalité et la vérité de l’expression ; peut-être même le mot honte serait-il impropre aussi, et l’on aime mieu
ût furent plus indulgents, et ils adoptèrent insensiblement plusieurs mots que les puristes voulaient rejeter. Quelques-uns
nité. Il paraît même que féliciter est aussi du même auteur : « Si le mot féliciter, dit-il dans une de ses lettres, n’est
, inexprimable, insoluble, inexpugnable, loisible, inaction, vénusté ( mot qu’on aurait tort de laisser tomber en désuétude)
’on aurait tort de laisser tomber en désuétude), et beaucoup d’autres mots utiles, nobles, harmonieux, réguliers, dont les p
qui leur est propre. Sévère, qui parle en homme d’État, ne dit qu’un mot , et ce mot est plein d’énergie. Esther, qui veut
st propre. Sévère, qui parle en homme d’État, ne dit qu’un mot, et ce mot est plein d’énergie. Esther, qui veut toucher Ass
on y aperçoit quelque légère étude, c’est dans le soin d’arranger les mots  ; mais on sent que ce soin même lui a peu coûté,
les mots ; mais on sent que ce soin même lui a peu coûté, et que les mots , après s’être offerts à son esprit sans qu’il les
yés à propos, s’ennoblissent. Il est un art de placer, d’assortir les mots , et de relever celui qui manque de noblesse par u
Gaudente terra vomere laureato et triumphali aratro (XVIII, 3). Le mot de ridicule est bas pour une tragédie. Corneille
re accompagné de rien qui le relève. Racine dans Athalie, se sert des mots de bouc, de chien, avec art et avec succès : Ais
proie. III, 5. L’harmonie du style résulte, en général, du choix des mots et de leur arrangement dans la phrase. Nous disti
de leur arrangement dans la phrase. Nous distinguerons l’harmonie des mots , celle des périodes, et l’harmonie imitative. 1º.
onné à la fois le précepte et l’exemple : Il est un heureux choix de mots harmonieux : Fuyez des mauvais sons le concours o
ne traduction choquante et risible, dont la cacophonie rappellera les mots adressés au cardinal de Retz par un bourgeois fro
a mieux aimé dire compagnon que collègue, dans un vers où ce dernier mot était le mot propre : L’inexpérience indocile Du
dire compagnon que collègue, dans un vers où ce dernier mot était le mot propre : L’inexpérience indocile Du compagnon de
être toujours aussi légers que rares. L’orateur distinguera donc les mots doux et sonores de ceux qui sont rudes et sourds,
une condition non moins nécessaire que le choix et la succession des mots , et qui demande une oreille plus délicate et plus
i servent comme de repos à l’oreille. On ne saurait croire combien un mot plus ou moins long à la fin d’une phrase, une chu
éplorer sa mort » l’harmonie était détruite. Bossuet commence par ces mots l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre : « Ce
venait l’harmonie ? Il n’est pas besoin de répéter que l’harmonie des mots serait bien frivole si elle ne servait qu’à couvr
s hommes, parce qu’il avait sans cesse dans la bouche quinze ou vingt mots attiques qu’il s’était exercé à prononcer avec gr
ppeler harmonie mécanique, parce qu’elle consiste uniquement dans les mots matériellement pris et considérés comme sons ; ma
ieux, si l’on veut que l’harmonie ne soit qu’un arrangement mesuré de mots sonores ; mais cette harmonie nous fatigue, parce
ntiment. » Denys d’Halicarnasse, dans son traité de l’arrangement des mots , c. 11, a développé ainsi l’observation de Cicéro
iter la marche de Clodius. Pour la peindre, Cicéron n’emploie que des mots courts, des phrases coupées, et beaucoup de sylla
fecte ensuite d’accumuler les hiatus, les longues, les épithètes, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut
i sauvait le peuple d’Israël ? » Avec quel soin l’orateur a coupé ces mots , comme par des soupirs, saisis, muets, immobiles 
dans tous les bons écrivains, ou simples ou sublimes, le son même des mots s’accorde avec la pensée. Aux qualités générales
i les écarts, et la licence. Qu’il ne cherche pas non plus à lier les mots par une construction pleine et serrée ; ces hiatu
ontre l’heureuse négligence d’un homme plus occupé des choses que des mots . Mais l’orateur, libre du travail de la période,
expressions nouvelles, réservé dans ses métaphores, économe de vieux mots , sobre en général dans l’emploi des figures. Ce g
désinences semblables, ni changements de lettres pour faire un jeu de mots  ; des beautés si travaillées, des pièges ainsi te
ce ton modeste et simple ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots , pourvu que les phrases soient coupées et toujour
brillent par intervalles. Ce genre admet toutes les autres figures de mots et plusieurs figures de pensées. Il sert pour les
ées, pour les lieux communs qui n’ont pas besoin de-véhémence : en un mot , telle est à peu près l’éloquence des disciples d
scurs par des définitions ; je fis l’éloge du droit ; j’expliquai les mots équivoques. Dans mon discours pour la loi Manilia
me dans sa simplicité, et une image, une métaphore, une hyperbole, un mot étrange ou pris de loin gâterait tout. Madame se
vant un seul juge au sujet d’une gouttière, se perdre dans les grands mots et les lieux communs, ou de parler en termes simp
acile d’en rappeler beaucoup d’exemples ; mais tous se réduisent à ce mot d’un avocat, homme d’esprit, qui, voyant que son
soit nécessaire. Le discours concis explique et énonce en très peu de mots , et bannit tout ce qui ressemble à l’amplificatio
la plupart de ceux, qui écoutent ou qui lisent : il faut leur dire le mot entier133. Nous devons distinguer ce qu’on appell
e : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre ; Racan, par des mots communs qui ne font point d’image, qui ne peignen
t. La véritable richesse consiste dans le nombre des idées qu’un seul mot réveille, dans les rapports qu’il embrasse, dans
la réflexion. Florus, qui n’est pas toujours puéril, montre en peu de mots toutes les fautes d’Annibal : « Lorsqu’il pouvait
 : c’est une énigme dont les gens d’esprit devinent tout d’un coup le mot . Hippolyte, dans Racine, s’exprime avec finesse l
is, je ne la fuirais pas. La Fontaine, dans une de ses fables À ces mots , l’animal pervers : C’est le serpent que je veux
ne rave un phénomène. Lamotte appelle cette rave un colosse : que ces mots de colosse et de phénomène sont mal appliqués à u
uter la beauté du coloris à l’ énergie du dessin, si l’on peut, en un mot , représenter chaque idée par une image vive et bi
, et ce qu’on nomme proprement le sublime. L’énergie presse en peu de mots le sentiment ou la pensée, pour l’exprimer avec p
énergie dans cette expression, dévorer un règne ! c’est là un de ces mots que Despréaux appelait trouvés. Mettez à la place
Rien n’est plus frappant qu’une expression simple qui réunit en deux mots deux idées très opposées : Et campos ubi Troja f
mblé, lui dit : Cinna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner ! Les mots sur lesquels se réunissent les forces accumulées
Tacite, Agricol., c. 52). Que de choses sont renfermées dans ces deux mots  ! Ceux qui ont loué la fermeté du style de Tacite
, et descendit , n’en demeure pas moins le poète qui a tracé en trois mots la plus imposante image que jamais l’imagination
s croient avoir tout fait, pourvu qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. La véritable éloquence n’a
sillon, les premières paroles de l’Éloge de Louis XIV : c’est un beau mot que celui-là, prononcé en regardant le cercueil d
Voltaire, ce fameux qu’il mourût, ce trait du plus grand sublime, ce mot auquel il n’en est aucun de comparable dans toute
nce, qualité qui renferme toutes les autres. Zénon voulait que chaque mot portât le caractère de la chose qu’il exprime150.
e plus simple jusqu’au plus élevé, nous avons encore les alliances de mots , le pouvoir d’un mot mis en sa place, les épithèt
plus élevé, nous avons encore les alliances de mots, le pouvoir d’un mot mis en sa place, les épithètes, et surtout les fi
plus beaux ornements de tous les genres de style. Des alliances de mots . Comme ce n’est point dans une stérile abondan
iances de mots. Comme ce n’est point dans une stérile abondance de mots que consiste la beauté d’une langue, mais dans ce
e, avec énergie, les bons écrivains ne cherchent point à inventer des mots nouveaux : ils étudient l’art de combiner heureus
ent ceux que l’usage autorise. C’est par une liaison fine et juste de mots déjà connus qu’ils enrichissent le langage. In v
goureux, qui savait s’exprimer comme il pensait, en unissant ces deux mots aspirer et descendre, qui ne semblent pas faits l
it surtout ce vers, et le faisait admirer à ses enfants. En effet, ce mot aspirer, qui d’ordinaire s’emploie avec s’élever,
auté neuve quand on le joint à descendre. C’est cet heureux emploi de mots qui fait la belle poésie et rend un ouvrage immor
incohérentes, mais qui, dans la réalité, s’allient avec précision. Le mot incurable n’a encore été enchâssé dans un vers qu
e, une langue qui n’appartenait qu’à lui seul. Combien d’alliances de mots inusitées jusqu’à lui, dont on n’a presque pas ap
lquefois sans grâce et sans justesse : de là ce bizarre assemblage de mots qui sont, comme dit J.-B. Rousseau le clinquant d
effroi de se voir accouplés. (Épît. 2, liv. II.). Du pouvoir d’un mot mis en sa place. Ce vers de Boileau sur Malher
s en sa place. Ce vers de Boileau sur Malherbe, qui, dit-il, D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, renferme un
enseigna le pouvoir, renferme un sens juste et profond : déplacer un mot dans une phrase bien faite, c’est déplacer un œil
ase bien faite, c’est déplacer un œil dans un visage. Il y a certains mots d’une énergie singulière, et qu’on doit bien se g
rgile, Navem in conspectu nullam (Æn., I, 188), prouve l’effet d’un mot bien placé. Lorsque, après le mot conspectu, nous
(Æn., I, 188), prouve l’effet d’un mot bien placé. Lorsque, après le mot conspectu, nous arrêtons notre prononciation sur
riche jusque dans la capitale des Pays-Bas autrichiens. Transposez ce mot , il frappera beaucoup moins. Dans ces reproches q
vos mains confiés ; Cruel, c’est à ces dieux que vous sacrifiez ! le mot de cruel est tellement à sa place, qu’il n’est pa
e ; et il a fait voir dans cette imitation qu’il ignorait l’usage du mot mis à sa place. En français, l’ordre des mots est
u’il ignorait l’usage du mot mis à sa place. En français, l’ordre des mots est fixé : le substantif passe avant l’adjectif,
, qui forment entre le substantif et l’adjectif une antithèse, non de mots , mais de pensées, et qu’on peut ranger parmi ces
airement ajouter une idée nouvelle à la signification incomplète d’un mot pour exprimer toute une pensée, devient le compag
dit Cicéron162. Il y a des figures qui changent la signification des mots , et on les nomme tropes, d’un verbe grec (τρέπω,
qu’on appelle lion un homme courageux. D’autres figures laissent aux mots leur véritable signification, et elles conservent
figures. Celles-ci se distinguent encore en deux espèces : figures de mots , et figures de pensées. La figure de mot y est te
n deux espèces : figures de mots, et figures de pensées. La figure de mot y est tellement attachée, que, si on change le mo
sées. La figure de mot y est tellement attachée, que, si on change le mot , elle périt. La figure de pensée subsiste malgré
ot, elle périt. La figure de pensée subsiste malgré le changement des mots , pourvu que le sens ne change pas. 1º. Des trop
st une figure par laquelle on transporte la signification propre d’un mot à une autre signification, qui ne lui convient qu
x qui rompent ma colère. Feux et rompent ne vont point ensemble. Au mot rompent on a depuis substitué troublent, correcti
ignification métaphorique, exprime la tendresse paternelle. Mais à ce mot on ne pourrait pas substituer un synonyme, comme
ent, sous laquelle le poète désigne la puissance romaine, a amené les mots se déborder, entraîner, inonder, ravage, et la mé
re à laquelle on a recours par nécessité, quand on ne trouve point de mot propre dans la langue pour exprimer ce qu’on veut
i, on dit qu’un cheval a été ferré d’argent, plutôt que d’inventer un mot nouveau qui ne serait pas entendu. De même, une f
rend pour l’épée : Armé d’un fer vainqueur. Virgile s’est servi de ce mot pour le soc de la charrue : At prius ignotum fer
.) Mais ne croyons pas qu’il soit permis de prendre indifféremment un mot pour un autre, soit par métonymie, soit par synec
modernes n’ont point fait une figure ; l’hypallage, qui transpose les mots , et renverse la construction qui semblerait natur
ins cités par les grammairiens et les rhéteurs. 2º. Des figures de mots proprement dites. Parmi les figures de mots, i
2º. Des figures de mots proprement dites. Parmi les figures de mots , il y en a quatre qui sont plus grammaticales qu’
lipse, le pléonasme, l’hyperbate, la syllepse. L’ellipse supprime des mots dont la construction grammaticale paraîtrait avoi
it avoir besoin. Si ce vide est facile à remplir, c’est-à-dire, si le mot ou les mots retranchés se présentent naturellemen
soin. Si ce vide est facile à remplir, c’est-à-dire, si le mot ou les mots retranchés se présentent naturellement à l’esprit
uivant Longin167, à exprimer la passion : La syllepse fait figurer le mot avec l’idée, plutôt qu’avec le mot auquel il se r
sion : La syllepse fait figurer le mot avec l’idée, plutôt qu’avec le mot auquel il se rapporte : Entre le pauvre et vous,
ne s’accorde pas avec la construction de la phrase168. Les figures de mots qui sont purement oratoires ne dérangent rien aux
s. La répétition est une des plus communes et des plus énergiques. Le mot emporte la définition. On emploie cette figure po
la passion, qui s’occupe fortement de son objet et répète souvent le mot qui en exprime l’idée. On en voit un exemple dans
répétitions de plusieurs sortes, la conversion, qui répète le dernier mot dans chaque membre ou dans chaque incise : Pœnos
mis vicit, liberalitate vicit  ; la complexion, qui répète le premier mot et le dernier : Quem senatus damnarit, quem popu
re avec l’annomination ou la paronomase, et qui consiste à répéter un mot dans une signification différente, ou avec une lé
ou dérivation, par laquelle on emploie dans une même phrase plusieurs mots dérivés de la même origine ; la gradation (κλῖμαξ
s dérivés de la même origine ; la gradation (κλῖμαξ), qui arrange les mots selon leur degré de force ou de faiblesse ; l’exp
fication en termes différents ; la synonymie, qui rassemble plusieurs mots de même signification, et qui est toujours voisin
, appelée par Quintilien (VIII, 6) fictio nominis, et par laquelle un mot imite le son naturel de ce qu’il signifie, mugir,
s constructions grecques ou latines ; et beaucoup d’autres figures de mots , dont les rhéteurs enseigneront l’usage à ceux qu
cesse et qu’il est bon remarquer une fois. L’anastrophe renverse les mots , comme mecum pour cum me ; quamobrem pour ob quam
, Carm., II, 19, 32 : Ore pedes tetigitque crura, La tmèse coupe un mot en deux, comme dans Virgile, Georg., III, 381 :
iens en ont fait des figures. Les Grecs n’ont pas moins multiplié les mots pour caractériser les divers accidents de grammai
lit pour retulit ; la syncope, qui retranche une syllabe au milieu du mot  ; l’apocope, à la fin ; la paragoge, qui en ajout
roismus, percursio ou epitrochasmus, polyptote 172 ou répétition d’un mot à plusieurs cas, etc. Ils ont aussi l’homœoptote
n’ont pas dédaignée. Cicéron parle ainsi des tropes et des figures de mots  : « L’orateur connaîtra si bien les ressources qu
igures de mots : « L’orateur connaîtra si bien les ressources que les mots lui fournissent, qu’il n’en laissera échapper auc
de un nouveau plaisir. Les figures qui naissent de la combinaison des mots servent aussi à embellir le discours. On peut les
spectacle, mais elles brillent entre tous les autres. Les figures de mots font un semblable effet dans le discours, et l’at
parlons, sans le vouloir, ce langage qu’elle nous inspire ; alors les mots figures se présentent d’eux-mêmes si naturellemen
llement, qu’il serait impossible de les rejeter et de ne parler qu’en mots simples. Dans une conversation tranquille, où il
quille, où il ne s’agit que de faire entendre ce que nous pensons les mots simples nous suffisent ; mais quand il est de not
larmes ; et comme le père de famille allait proférer encore quelques mots qui auraient été dignes de son courage, l’assassi
l’énergie de cette courte description. Qu’on change en effet quelques mots , et qu’on en dérange d’autres, en mettant stetit
le représente Cicéron, appuyé nonchalamment sur une femme : ces deux mots , muliercula nixus, sont une peinture parlante. In
et mon sort est rempli. Dans la situation d’Oreste, dit La Harpe, ce mot , je meurs content, est le sublime de la rage. L’a
ouange, et réciproquement, est une espèce d’ironie. Ce tour, comme le mot l’exprime, porte surtout le caractère de l’urbani
: Va, je ne te hais point , elle lui fait entendre bien plus que ces mots -là ne veulent dire. Horace (Od., 1, 28,14) désign
-là ne veulent dire. Horace (Od., 1, 28,14) désigne Pythagore par ces mots , non sordidus auctor naturæ verique  ; Virgile (
raire, par un circuit de paroles, ce qu’on aurait pu dire en moins de mots , mais d’une manière moins gracieuse ou moins nobl
lle, dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. Le mot propre eût été ridicule. Enfin la passion a aussi
e fils de Domitius Ænobarbus190. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou co
nt, dites : le roi vient ; et n’imitez pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs, dit : Ce grand roi roule ici ses p
anguit et rend le discours lâche et diffus191. L’antithèse oppose les mots aux mots, les pensées aux pensées : Vicieux, pén
rend le discours lâche et diffus191. L’antithèse oppose les mots aux mots , les pensées aux pensées : Vicieux, pénitent, co
lle porte sur un fond vrai et solide, et qu’elle ne roule pas sur des mots vides de sens. Observons toujours combien est gra
imer les choses. Mais chercher un détour pour trouver une batterie de mots , cela est puéril. D’abord les gens de mauvais goû
porter à cette figure tout ce que nous avons dit sur les alliances de mots . La comparaison, au lieu d’opposer ainsi les idée
e l’on pourrait aussi joindre, comme nous l’avons dit, aux figures de mots , monte ou descend par degrés d’une chose à une au
qui renferme toute la substance de ce qu’il vient d’établir : « En un mot , les grands et les princes ne sont, pour ainsi di
igures. Cicéron, après avoir montré rapidement les ressources que les mots fournissent à l’orateur, veut indiquer aussi l’em
lure après chaque point ; revenir sur ses pas, et reprendre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses
 » On a remarqué cependant qu’il y avait quelque exagération dans ce mot de Démosthène, tant de fois cité : il semble, à l
os discours, nous enseigne à élever la voix sur une syllabe de chaque mot , mais sur une seule, dont la place n’est jamais e
cipite sans interruption comme les paroles ; on jette les sons et les mots avec vitesse, avec chaleur, pour que les effets d
87 ; dans les Partitions, c. 7, il se contente de rappeler en peu de mots la mémoire artificielle, dont il avait étudié aut
tie de l’art, les anciens n’entendaient presque jamais la mémoire des mots  ; car Fénelon a fort bien prouvé que les orateurs
n sustinent. Il semble lui-même nous apprendre ici, dès les premiers mots (pro libertate publica), pourquoi ces fictions or
amateur qui, dans l’école de Sénèque ou de Quintilien, balbutiait des mots dont il ignorait le sens, figurez-vous un jeune R
écits, lettres, portraits, parallèles, dialogues, développements d’un mot célèbre ou, d’une vérité morale, requêtes, rappor
vise : vaincre et pardonner. 1. Fénelon. 2. Beauzée. 3. Notre mot disert n’est donc pas synonyme du disertus des La
’Aguesseau. 24. Cicéron, de Inv., II, 15, paraît distinguer ces deux mots , et il entend par lieux communs les lieux amplifi
développements qui doivent suivre. Cicéron lui-même nous explique ce mot , Part. orat., c. 8 : Sumuntur autem (exordia) tri
57 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
Chapitre IV. Quatrième espèce de mots . Le pronom. 32. — Le Pronom est un mot qui
Quatrième espèce de mots. Le pronom. 32. — Le Pronom est un mot qui tient la place du nom. Pronoms personnels.
à soi. Il se flatte, c’est-à-dire il flatte soi.   38. — Il y a deux mots qui servent de pronoms ; savoir : 1° En qui signi
e rapporte à Dieu ; le livre que je lis, que se rapporte à livre : le mot auquel qui ou que se rapporte, s’appelle antécéde
vant que vous êtes ; la campagne, toute belle qu’elle est3. 1. Les mots mon, ton, son, etc., s’appellent aujourd’hui adje
modernes pronom possessif. 1. On distingue maintenant ces différents mots  : ce, cet, cette, ces, sont appelés adjectifs dém
es, celui-ci, celle-ci, etc., sont des pronoms démonstratifs. 1. Ces mots sont pour les grammairiens modernes des adjectifs
re comme adjectifs parce qu’ils accompagnent toujours un nom. 2. Ces mots sont adjectifs indéfinis lorsqu’ils accompagnent
t un nom, et pronoms indéfinis lorsqu’ils sont employés seuls. 3. Le mot quoi est classé aujourd’hui parmi les pronoms rel
. Le mot quoi est classé aujourd’hui parmi les pronoms relatifs ; les mots quel, quelque et tout parmi les adjectifs indéfin
les adjectifs indéfinis. Dans l’exemple tout savant que vous êtes, le mot tout est considéré comme adverbe.
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
arler qui s’éloignent de celles qui ne sont pas figurées, et qu’en un mot les figures sont des figures. Il y a plus, ajoute
. On chercha donc à s’éviter la peine de créer sans cesse de nouveaux mots  ; et, pour alléger en même temps le travail de la
our alléger en même temps le travail de la mémoire, on se servit d’un mot déjà adapté à une chose connue, pour en exprimer
une langue, en la rendant plus abondante ; qu’elles multipliaient les mots , les phrases, et facilitaient par conséquent l’ex
on limita leurs emplois, et les rhéteurs distinguèrent des figures de mots , qui appartiennent plus spécialement à la grammai
le et facile à saisir, entre les figures de pensées et les figures de mots . Les figures de pensées, dit Cicéron, dépendent u
n sorte que la figure reste toujours la même, quoique l’on change les mots qui l’expriment27. Un exemple confirmera la juste
ours haïe ». (Oraison funèbre de Montausier). Il est évident que les mots ne font rien ici à la figure, et que cette belle
ût fait parler M. de Montausier. Il n’en est pas ainsi des figures de mots . Si vous changez les paroles, la figure s’évanoui
, je dis qu’il est composé de douze cents feux, la figure est dans le mot feux ; et si je lui substitue le mot familles, la
ents feux, la figure est dans le mot feux ; et si je lui substitue le mot familles, la pensée est également exprimée, mais
ée est également exprimée, mais la figure a disparu. Des figures de mots . Parmi les figures de mots, les grammairiens d
s la figure a disparu. Des figures de mots. Parmi les figures de mots , les grammairiens distinguent : 1º Les figures de
es changements qui arrivent dans les lettres ou dans les syllabes des mots  : telle est la syncope, qui retranche une lettre
st la syncope, qui retranche une lettre ou une syllabe au milieu d’un mot . 2º D’autres regardent uniquement la construction
ment la construction, telles que L’ellipse, qui supprime par goût des mots dont l’exactitude grammaticale aurait besoin : J
vu, Ce qu’on appelle vu. (Molière). La syllepse, qui fait figurer le mot avec l’idée, plutôt qu’avec le mot auquel il se r
. La syllepse, qui fait figurer le mot avec l’idée, plutôt qu’avec le mot auquel il se rapporte en effet. Ainsi lorsqu’Hora
ante, un tour précieux et maniéré28. 3º Comme c’est en détournant les mots de leur acception primitive, que l’on est parvenu
a de manières différentes de détourner la signification première d’un mot . Nous nous bornerons à faire connaître les princi
et la signification d’un même terme, soit en l’unissant avec d’autres mots , auxquels il ne peut se joindre dans le sens prop
du sens propre au sens figuré, pour faire voir combien les figures de mots ont besoin d’être appropriées au génie particulie
à juger un auteur d’après une traduction qui se borne à travestir les mots , sans traduire la pensée32. Lucrèce dit que les c
dre, l’Allemagne, l’Angleterre. Presque tous les tropes, à prendre ce mot dans son acception rigoureuse, sont des métonymie
tous sont fondés sur un changement quelconque ou une transposition de mots , et sur une analogie, qui rentre plus ou moins es
Mais de tous les rapports qui peuvent exister entre les choses et les mots , il n’en est aucun qui soit plus fécond en tropes
    Piteusement étale Une indigne curée aux vautours de Pharsale. Le mot curée présente une idée trop basse, pour être jam
une allusion ingénieuse fait tout le prix de ce qu’on appelle un bon mot . Le cardinal de Richelieu, rencontrant le duc d’É
Non, dit le duc, sinon que vous montez, et que je descends. Ce jeu de mot renfermait une allusion frappante au crédit actue
es Champs, ch. 2). Des figures de pensées. Outre les ligures de mots destinées à orner le style, la rhétorique disting
gue en peu de temps ; et rien de moins soutenable que ce cliquetis de mots opposés entre eux, et dont il résulte un tintemen
one et assommant pour l’oreille, quand l’antithèse n’est que dans les mots , et une contrainte pénible pour l’esprit ; quand
L’antithèse n’est donc pas toujours une vaine affectation, un jeu de mots aussi froid que puéril ; et quelles dissertations
xemples la vérité sacrifiée à la démangeaison de faire contraster les mots  ? Que penser d’un écrivain dont un pareil style s
59 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
Remarques particulières sur chaque espèce de mots . Des lettres. 108. — H est aspirée dans h
n dit : l’héroïsme de la vertu.   109. — L, au milieu et à la fin des mots , quand elle est précédée d’un i, est ordinairemen
n i, est ordinairement mouillée, et se prononce comme à la fin de ces mots , soleil, orgueil, famille, bouillir.   110. —  On
oyelles, se prononce comme z. Exemples : maison, poison ; excepté les mots préséance, présupposer 1, où l’on conserve la pro
1, où l’on conserve la prononciation de l’s.   112. — D, à la fin du mot grand, se prononce comme t, devant une voyelle ou
prononce comme s’il y avait grant homme.   113. — GN, au milieu d’un mot , se prononce comme dans ignorance, magnanime.   1
s ignorance, magnanime.   114. — T ne se prononce pas à la fin de ces mots , respect, aspect, même quand le mot suivant comme
se prononce pas à la fin de ces mots, respect, aspect, même quand le mot suivant commence par une voyelle ou une h muette 
ononcez neuv ans.   121. — On dit une demi-heure, une demi-livre : ce mot demi ne change pas quand il est devant le nom ; m
nom ; mais dites : une heure et demie, une livre et demie : quand le mot demi est après le nom, il en prend le genre.
n’est placé qu’après le que et le verbe, alors il faut écrire en deux mots séparés quel ou quelle que, quels ou quelles que.
oignée. Exemples : Je n’aime pas ceci ; donnez-moi cela.   136. — Le mot personne, employé comme pronom, est du masculin.
60 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
réprimer, des mœurs publiques à former, on n’y en disait pas un seul mot . Ils ajoutaient que ces prétendus maîtres d’éloqu
op subtil, et ne font que leur expliquer, avec plus de précision, les mots qui sont à leur usage ? Je suis loin de vouloir f
nvenables, les plus forts, les plus élégants, si je me servais de ces mots , je ne faisais rien de moi-même ; si j’en employa
à la persuasion : plaire, émouvoir, n’en sont que les moyens. En deux mots , le luxe qui n’est que luxe est interdit à l’éloq
œur est mécanique, dès qu’il est commandé, et se réduit à retenir des mots  ; l’extrait n’excite aucune ardeur, aucune émulat
n’enseigner que le difficile, ne prescrire que l’indispensable, en un mot , laisser au talent, comme les lois doivent laisse
ns cette chaleur3. VII. — Ceux qui font les antithèses en forçant les mots sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour
ler capitale du royaume. XII. Quand dans un discours se trouvent des mots répétés, et qu’essayant de les corriger, on les t
blâmons en Cicéron ont des admirateurs, et en grand nombre. XXIV. Les mots diversement rangés font un divers sens ; et les s
place mieux. J’aimerais autant qu’on me dit que je me suis servi des mots anciens ; et comme si les mêmes pensées ne formai
de discours par une disposition différente, aussi bien que les mêmes mots forment d’autres pensées par leur différente disp
nt des chiffres où non les lettres sont changées en lettres, mais les mots en mots ; de sorte qu’une langue inconnue est déc
hiffres où non les lettres sont changées en lettres, mais les mots en mots  ; de sorte qu’une langue inconnue est déchiffrabl
ur ce modèle-là, qui consiste à dire de petites choses avec de grands mots , verra une jolie demoiselle toute pleine de miroi
sédition : trop luxuriant. — L’inquiétude de son génie : trop de deux mots hardis. XXXV. Comminutum cor. St Paul. Voilà le
ans définition. III. N’employer dans la définition des termes que des mots parfaitement connus, ou déjà expliqués. Règles po
d’étudier les éléments de géométrie, puisqu’elle consiste en ces deux mots qu’on sait à la première lecture ; et enfin qu’el
esprit de discernement savent combien il y a de différence entre deux mots semblables, selon les lieux et les circonstances
ne faut pas juger de la capacité d’un homme par l’excellence d’un bon mot qu’on lui entend dire ; mais, au lieu d’étendre l
rand saint ; car je sais combien il y a de différence entre écrire un mot à l’aventure, sans y faire une réflexion plus lon
aire une réflexion plus longue et plus étendue, et apercevoir dans ce mot une suite admirable de conséquences, qui prouve l
e qu’il l’ait fait, et c’est dans cette supposition que je dis que ce mot est aussi différent dans ses écrits d’avec le mêm
je dis que ce mot est aussi différent dans ses écrits d’avec le même mot dans les autres qui l’ont dit en passant, qu’un h
e conséquences qui nous font dire hardiment que ce n’est plus le même mot , et qu’il ne le doit non plus à celui d’où il l’a
n connaître l’excellence ; et c’est alors que la différence d’un même mot en diverses bouches paraît le plus. C’est de cett
mmunes, familières : ces noms-là leur conviennent mieux ; je hais ces mots d’enflure. Les exemples qu’on prend pour prouver
rage, qui est rencontré, et qui peint la chose au naturel ; il y a un mot , disent les autres, qui est hasardé, et qui d’ail
s voulez peut-être faire entendre : et c’est du même trait et du même mot que tous ces gens s’expliquent ainsi ; et tous so
toutes les extravagances, de toutes les saletés, de tous les mauvais mots que l’on peut dire et de toutes les ineptes appli
et n’écrire que pour eux : seuls : ils-conçoivent une période par le mot qui la commence, et par une période tout un chapi
es les mettent. Il n’appartient qu’à elles de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de rendre délicatement une
il n’y a guère entre ce premier et nous que la différence de quelques mots . Ronsard et les auteurs ses contemporains ont plu
éclarations tendres, d’entretiens galants, de portraits agréables, de mots doucereux ou quelquefois assez plaisants pour fai
a distinguent pas de l’entassement des ligures, de l’usage des grands mots et de la rondeur des périodes. Il semble que la l
est esclave de la construction ; l’on a enrichi la langue de nouveaux mots , secoué le joug du latinisme et réduit le style à
otre pompeux galimatias, de vos phrases embrouillées et de vos grands mots qui ne signifient rien. Vous abordez cet homme ou
sacré à l’usage que l’on en doit faire, c’est borner à la science des mots un âge qui veut déjà aller plus loin et qui deman
rchait à éviter. Qui pourrait rendre raison de la fortune de certains mots et de la proscription de quelques autres ? Ains a
rose, et qui se commettent pour lui dans leurs ouvrages. Maint est un mot qu’on ne devait jamais abandonner, et par la faci
une langue à qui il a rendu de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui substituer ? Cil 46 a été dans ses beaux jour
l mot lui substituer ? Cil 46 a été dans ses beaux jours le plus joli mot de la langue française ; il est douloureux pour l
, ainsi qu’orgueil, s’enorgueillir. On a dit gent, le corps gent : ce mot si facile non-seulement est tombé, l’on voit même
r l’analogie latine, soit par l’avantage qu’il y a souvent à avoir un mot de moins à placer dans l’oraison. L’usage a préfé
uvenir à ramentevoir… et dans les noms, pensées à peu ers, un si beau mot , et dont le vers se trouvait si bien ; grandes ac
vire à nef, armée à ost, monastère à monstier, prairies à prées… tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté e
uter la seule raison, qui prévient les équivoques, suit la racine des mots , et le rapport qu’ils ont avec les langues origin
mieux écrit que nous, ou si nous l’emportons sur eux par le choix des mots , par le tour et l’expression, par la clarté et la
l y a entre les figures de la poésie et celles de l’éloquence : en un mot , il répète souvent que l’orateur doit se remplir
t. Ainsi je crois qu’il faut condamner non-seulement tous les jeux de mots , car ils n’ont rien que de froid et de puéril, ma
 ; partout l'art se cache soigneusement. Vous n’y trouvez pas un seul mot qui paraisse mis pour faire honneur au bel esprit
aisonnements bien suivis et concluants, des portraits fidèles ; en un mot , c’est un homme qui parle en termes propres, et q
rqué qu’elle est fort chargée ; quelquefois même il reprend plusieurs mots pour retrouver le fil du discours ; ces reprises
ante : ou celui qui apprend par cœur, ou celui qui parle sans réciter mot à mot ce qu’il a appris ? B. Je soutiens que c’e
ou celui qui apprend par cœur, ou celui qui parle sans réciter mot à mot ce qu’il a appris ? B. Je soutiens que c’est cel
plusieurs raisons de croire qu’ils ne les apprenaient point par cœur mot à mot. Les discours mêmes de Démosthène, tels qu’
eurs raisons de croire qu’ils ne les apprenaient point par cœur mot à mot . Les discours mêmes de Démosthène, tels qu’ils so
 ; mais tout ce qu’il en dit ne marque point que l’on doive apprendre mot à mot par cœur ; au contraire, il paraît se borne
s tout ce qu’il en dit ne marque point que l’on doive apprendre mot à mot par cœur ; au contraire, il paraît se borner à vo
ra préparé par d’autres choses à en sentir toute la force. Souvent un mot qui a trouvé heureusement sa place y met la vérit
à propos de faire à la fin une récapitulation qui recueille en peu de mots toute la force de l’orateur, et qui remette devan
pas maintenant ce que j’appelle discours fredonnés, certains jeux de mots qui reviennent toujours comme des refrains, certa
imer les choses. Mais chercher un détour pour trouver une batterie de mots , cela est puéril. D’abord les gens de mauvais goû
e ? Voilà en architecture ce que les antithèses et les autres jeux de mots sont dans l’éloquence. L’architecture grecque est
d on veut être solide comme vous demandez qu’on le soit. De grâce, un mot là-dessus. A. Autant de peur dans notre nation d
s croient avoir tout fait, pourvu qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. Ils ne songent qu’à charger
truit ; elle n’est grande et sublime que quand il faut l’être. B. Ce mot que vous nous avez dit de l’Ecriture sainte me do
s, vous soyez si indulgent pour les Pères, qui sont pleins de jeux de mots , d’antithèses et de pointes fort contraires à tou
tout, ne voyons-nous pas saint Ambroise, nonobstant quelques jeux de mots , écrire à Théodose avec une force et une persuasi
uaient des passages, et qui compilaient de gros volumes à propos d’un mot qu’ils n’entendaient pas. Là j’aperçus les Dacie
âce, ouvrez ; je veux à Despréaux Contre les vers dire avec goût deux mots . La Critique le reconnut à la douceur de son mai
Histoire de l’Académie française, et d’avoir rapporté comme des bons mots des choses assez grossières. Le doux mais faible
oiture et Benserade, qui lui répondent par des pointes et des jeux de mots dont ils rougissent eux-mêmes le moment d’après.
’aime mieux errer avec eux Que d’aller, censeur scrupuleux. Peser des mots dans ma balance. Cela fut dit avec beaucoup plus
peu près dans ce sens : car il ne m’est pas donné de dire ses propres mots  : Adieu, mes plus chers favoris ; Comblés des fa
le fils de l’art ; Moi, je le suis de la nature. I. Élégance Ce mot , selon quelques-uns, vient d’electus, choisi. On
quelques-uns, vient d’electus, choisi. On ne voit pas qu’aucun autre mot latin puisse être son étymologie : en effet, il y
égance est un résultat de la justesse et de l’agrément. On emploie ce mot dans la sculpture et dans la peinture. On opposai
rop roide et mal terminée. La sévérité des anciens Romains donne à ce mot elegantia un sens odieux. Ils regardaient l’éléga
ns était toujours une louange. Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un homme, un discours poli ; on a m
ux manquent-ils d’élégance ? C’est que cette naïveté est dépourvue de mots choisis et d’harmonie. Amants heureux, voulez-vo
ez-vous ? Ce n’est pas là que sont les ennemis. » On attribue ce même mot à plusieurs capitaines ; on l’attribue à Cromwell
it compiler des volumes de ces exemples ; mais tous se réduisent à ce mot d’un avocat, homme d’esprit, qui, voyant que son
levé pour la simplicité (les brodequins. Nous avons remarqué déjà, au mot esprit (Dictionnaire philosophique), qu’un auteur
duit dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime, par le mot goût, le sentiment des beautés et des défauts dan
s seulement pour montrer un peu de cet esprit qui consiste en jeux de mots et en pointes ? N’est-on pas révolté quand Voitur
n perruque carrée, soit quand il témoigne son mépris pour les jeux de mots employés sérieusement, ou quand il condamne des j
eare de concert avec Pope ; mais son commentaire ne roule que sur les mots . L’auteur des trois volumes des Éléments de criti
a matière que l’on traite. N’affectez point des tours inusités et des mots nouveaux dans un livre de religion, comme l’abbé
bon ouvrage en aucun genre d’éloquence et de poésie. La profusion des mots est le grand vice du style de presque tous nos ph
e Racine aux Machabées de La Motte et au Moïse de l’abbé Nadal. En un mot , dans tous les arts de l’esprit, nos artistes val
vous vîtes, dans aucun bon auteur de ce grand siècle de Louis XIV, le mot de vis-à-vis employé une seule fois pour signifie
vis de ses supérieurs, pour lier avec ses supérieurs, etc. ? Enfin ce mot de vis-à-vis, qui est très-rarement juste et jama
é sur mes errements. Errement a été substitué par les procureurs au mot erres, que le peuple emploie au lieu d’arrhes ; a
uple emploie au lieu d’arrhes ; arrhes signifie gage. Vous trouvez ce mot dans la tragi-comédie de Pierre Corneille, intitu
u’une telle province aurait été endommagée par des inondations. En un mot , Monsieur, la langue paraît s’altérer tous les jo
e de Thalie sur le visage de Melpomène, ni qu’on prodiguât les grands mots dans les affaires les plus minces. Il faut toujou
les lettres qui font sentir l’étymologie et la vraie signification du mot . Comme je suis très-tolérant, j’espère que vous m
’avais reçue un jour plus tôt, vous l’auriez avec ma lettre. Un petit mot encore, je vous prie, sur le style moderne. Soyez
ez, Monseigneur, de vous présenter quelques règles pour discerner les mots de la langue française qui appartiennent à la pro
ordre dans cette matière, je distinguerai les idées, les tours et les mots poétiques. Une idée poétique, c’est, comme le sai
un tour purement poétique, et en prose je commencerais par César. Les mots uniquement réservés pour la poésie, j’entends la
l’art, et cette apparence de facilité qu’on ne doit qu’au travail. Un mot mis hors de sa place gâte la plus belle pensée. L
on s’est servi du terme d’instinct pour caractériser La Fontaine, ce mot instinct signifiait génie. Le caractère de ce bon
rmation successive. Ces façons de parler que nous appelons figures de mots , et dont le plus grand nombre nous est interdit,
pour diminuer ou agrandir, pour ennoblir ou dégrader ; il syncope les mots quand il plaît à l’oreille. Le français a peu d’i
s’éclaircir dans le repos de la méditation. L’entassement confus des mots et des phrases entrelacées est un vice de l’art,
mpesce fluentes ; voilà l’image de la précision. Il n’y a pas un seul mot à retrancher de ces vers de Corneille : Rome, si
facilité, en est la compagne fidèle. Un vers, une phrase, où tous les mots sont appelés par la pensée et placés naturellemen
ment, semble naître au bout de la plume. Une période, un vers, où des mots ne sont placés que pour la symétrie, pour la rime
aïve de la pensée ou du sentiment ne demande, pour s’exprimer, que le mot simple de la nature. Encore alors la simplicité m
ive, en eut fait le détail ; qu’il eût appuyé sur le sens de ces deux mots heureux et trompé, qui disent tant de choses, son
e parer son langage, lui répugne. Exprimer sa pensée avec le moins de mots et le plus de force qu’il est possible, voilà le
espoir : rien de plus simple, rien de plus pressant ; il n’y a pas un mot qui ne porte à l’âme une impression. Le style gra
orte à l’âme une impression. Le style grave tire son nom du poids des mots et des pensées. De sa nature il est donc énergiqu
mon rival, mais c’est pour l’étouffer. Souvent l’énergie est dans le mot simple : Summum crede nefas animam praferre pudo
ie résulte du contraste des idées lorsque l’expression réunit en deux mots les deux extrêmes opposés : Nunc seges est ubi Tr
En allant au combat pensez à vos ancêtres et à votre postérité. Les mots sur lesquels se réunissent les forces accumulées
d’élévation ; si l’expression est juste, le style est sublime ; si le mot le plus simple est aussi le plus clair et le plus
ait-il être sublime sans elle ou plus qu’elle ? » En effet, de grands mots et de petites idées ne font jamais que de l’enflu
ctère du vrai sublime, et que la rapidité lui est si Naturelle, qu’un mot de plus l’anéantirait. On en cite quelques exempl
si tel ou tel de ces traits est sublime. Laissons là ces disputes de mots . Tout ce qui porte une idée au plus haut degré po
et, méditant sur le moyen de se venger de Macbeth, il ne dit que ces mots terribles : Il n’a point d’enfants ! Dans Sophoc
dignation et du mépris. Cela prouve que le sublime n’est pas dans les mots  : l’expression y peut nuire sans doute, mais elle
ue et d’élévation, et que l’expression les soutient, ce n’est plus un mot qui est sublime, c’est une suite de pensées, comm
qu’il mourût du vieil Horace ; mais on ne fait pas réflexion que ces mots doivent leur force à ce qui les précède ; la scèn
du ciel et de la terre, il serait très-possible qu’il n’y eût pas un mot de sublime. Ce qui, du côté de l’expression, est
la finesse, à la justesse d’une expression châtiée et subtile, où les mots pressent la pensée et la rendent avec clarté : sa
t inutile, quelquefois nuisible ; et que la précision nécessaire à un mot sublime est absolument le contraire de ces beaux
rases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots , avec la plus élégante simplicité, ce que celui-c
ée par l’ordre de Néron, et obligée de se justifier, commence par ces mots si simples : Approchez-vous, Néron, et prenez vo
’école, et s’amusent à faire des jeux frivoles de raisonnements et de mots , comme des écoliers ou des légistes. C’est ainsi
’impose ; Prête, sans me troubler, l’oreille à mes discours ; D’aucun mot , d’aucun cri n’en interrompt le cours : Tiens ta
asion de dire que j’en estime grandement les décisions. J’excepte ces mots  : Bossuet, le seul éloquent entre tant d’écrivain
’érudition, les anéantit. XXIV. Quelques exemples rapportés en peu de mots et à leur place donnent plus d’éclat, plus de poi
s, Messieurs, comptent pour peu le ton, les gestes et le vain son des mots , il faut des choses, des pensées, des raisons ; i
les laisse se succéder lentement et ne se joindre qu’à la faveur des mots , quelque élégants qu’ils soient, le style sera di
étachés, ne les réunissent jamais sans transitions forcées ; qu’en un mot , il y a tant d’ouvrages faits de pièces de rappor
écrit que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, et qui ne nous éblouis
Ce défaut est celui des esprits cultivés mais stériles ; ils ont des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent don
t des mots en abondance, point d’idées ; ils travaillent donc sur les mots , et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu
oires. Or jamais l’imitation n’a rien créé : aussi cette harmonie des mots ne fait ni le fond ni le ton du style, et se trou
outer la beauté du coloris à l’énergie du dessin, si l’on peut, en un mot , représenter chaque idée par une image vive et bi
e cas, est pour- tant capable d’aligner des vers et des rimes ; là un mot vient à la suite de l’autre, et il en résulte à l
ui imprime la nécessité de fouiller dans sa mémoire, pour trouver les mots dont il a besoin. On ne peut écrire, en ce cas, q
qui les corrompt, et le fracas qui accompagne leur décadence. IV. Les mots dont le son, la clarté et, pour ainsi dire, le vo
-tons sont dans la musique ; ils y forment un genre achromatique. Ces mots prennent faveur, lorsqu’une langue, ayant acquis
uter de leur contagion. VI. On n’aime pas à trouver dans un livre les mots qu’on ne pourrait pas se permettre de dire, et qu
s les modernes, ils n’en montrent que la dépravation. VII. Remplir un mot ancien d’un sens nouveau, dont l’usage ou la vétu
profondeurs. VIII. Toutes les langues roulent de l’or. IX. Rendre aux mots leur sens physique et primitif, c’est les fourbir
nous n’en avons pas assez la science. Quand on entend parfaitement un mot , il devient comme transparent ; on en voit la cou
ns, la force, la propriété, avoir appris son histoire. La science des mots enseignerait tout l’art du style. Voilà pourquoi,
r ne se trouve qu’à de certaines profondeurs. XI. Il est une foule de mots usuels qui n’ont qu’un demi-sens, et sont comme d
eraient pas des notes. XII. Il y a dans la langue française de petits mots dont presque personne ne sait rien faire.  XIII.
que personne ne sait rien faire.  XIII. Dans la langue française, les mots tirés du jeu, de la chasse, de la guerre et de l’
les expressions dont se sont servis les grands hommes. XV. Quand les mots n’apprennent rien, c’est-à-dire, lorsqu’ils ne so
e des choses qui tendent à se séparer. XVI. Avant d’employer un beau mot , faites-lui une place. XVII. Toutes les belles p
paroles sont susceptibles de plus d’une signification. Quand un beau mot présente un sens plus beau que celui de l’auteur,
beau que celui de l’auteur, il faut l’adopter. XVIII. Il faut que les mots se détachent bien du papier ; c’est-à-dire qu’ils
à la mémoire ; qu’ils soient commodes à citer et à déplacer. XIX. Les mots liquides et coulants sont les plus beaux et les m
une musique ; mais si on le considère comme une peinture, il y a des mots rudes qui sont fort bons, car ils font trait. XX.
pensées communes et de plates cervelles, ne doivent employer que les mots les premiers venus. Les expressions brillantes so
lus beau qu’un long parler. XXII. Les plus beaux sons, les plus beaux mots sont absolus, et ont entre eux des intervalles na
ur polir un verre ! Mais on voit clair et on voit loin : image de ces mots de choix. On les place dans la mémoire, et on les
s, et cette gloire est assez grande, ce sort est assez beau. XXV. Les mots , comme les verres, obscurcissent tout ce qu’ils n
ent pas à mieux voir. XXVI. Nous devons reconnaître, pour maîtres des mots , ceux qui savent en abuser, et ceux qui savent en
eux-là en sont les tyrans. XXVII. Il faut assortir les phrases et les mots à la voix, et la voix aux lieux. Les mots propres
assortir les phrases et les mots à la voix, et la voix aux lieux. Les mots propres à être ouïs de tous, et les phrases propr
x. Les mots propres à être ouïs de tous, et les phrases propres à ces mots , sont ridicules, lorsqu’on ne doit parler qu’aux
ut qui fait que l’oreille est flattée. Exceptez-en un petit nombre de mots très-rudes et d’autres qui sont très-doux, les la
rès-rudes et d’autres qui sont très-doux, les langues se composent de mots d’un son indifférent, et dont le sens détermine l
’en étais haïe et ne puis lui survivre ! » La douceur du son, dans le mot haïe, en tempère le sens et adoucit ce qu’il a de
ge de la rigueur du sens et de la douceur du son, il ne résulte qu’un mot triste : et les mots tristes sont beaux. XXXI. Ce
sens et de la douceur du son, il ne résulte qu’un mot triste : et les mots tristes sont beaux. XXXI. Ce n’est pas tant le so
ts tristes sont beaux. XXXI. Ce n’est pas tant le son que le sens des mots , qui tient si souvent en suspens la plume des bon
si souvent en suspens la plume des bons écrivains. Bien choisis, les mots sont des abrégés de phrases. L’habile écrivain s’
quand cette obscurité lui vient de son excellence même, du choix des mots qui ne sont pas communs, du choix des mots qui ne
ellence même, du choix des mots qui ne sont pas communs, du choix des mots qui ne sont pas vulgaires. Il est certain que le
re dans le style des incertitudes qui plaisent. XXXIV. Quelquefois le mot vague est préférable au terme propre. Il est, sel
erait pas possible à la clarté de lui faire voir. XXXV. Bannissez des mots toute indétermination, et faites-en des chiffres
meurera sans expression possible. Je dis plus : si vous bannissez des mots tout abus, il n’y aura plus même d’axiomes. C’est
mes. C’est l’équivoque, l’incertitude, c’est-à-dire, la souplesse des mots qui est un de leurs grands avantages, et qui perm
t qui permet d’en faire un usage exact. XXXVI. Le sens caché dans les mots dont on fait usage, sens souvent très-étendu et t
s yeux, et lui fait tout voir, sans qu’il la voie. XXXVII. Il y a des mots qui sont à d’autres ce que le genre est à l’espèc
ce que le genre est à l’espèce, ou ce que l’espèce est au genre. Les mots genre ont un sens plus large et plus vague ; ils
ts. C’est pour cela qu’ils conviennent mieux au style très-noble. Les mots espèce conviennent au style concis, parce qu’ils
manteaux, habits de décence, de dignité et de parade. XXXVIII. Que le mot n’étreigne pas trop la pensée ; qu’il soit pour e
rs. XXXIX. Nous bégayons longtemps nos pensées, avant d’en trouver le mot propre, comme les enfants bégaient longtemps leur
rs paroles, avant de pouvoir en prononcer toutes les lettres. XL. Les mots qui ont longtemps erré dans la pensée, semblent ê
r une sorte d’attraction que leur imprima l’habitude. XLI. Jamais les mots ne manquent aux idées ; ce sont les idées qui man
s les mots ne manquent aux idées ; ce sont les idées qui manquent aux mots . Dès que l’idée en est venue à son dernier degré
ts. Dès que l’idée en est venue à son dernier degré de perfection, le mot éclot, se présente et la revêt. XLII. Rejeter une
rit facilement. XLIV. Il est des écrits et des sortes de style où les mots sont placés pour être comptés. Il en est d’autres
éraires ont toujours été ceux où les auteurs ont pesé et compté leurs mots . XLVII. « Le style, dit Dussault, est une habitu
suffit de les désigner vaguement et de les faire bruire : au premier mot , on les entend, on les voit. LII. Il est une clas
extraordinaire. LIII. Il faut que les pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les phrases des mots. LIV. On aim
s pensées naissent de l’âme, les mots des pensées, et les phrases des mots . LIV. On aime à pressentir, dans le son même des
les phrases des mots. LIV. On aime à pressentir, dans le son même des mots , la liaison qui se trouve entre les idées qu’ils
e entre les idées qu’ils expriment. LV. Il est beaucoup d’idées et de mots qui ne servent de rien pour s’entretenir avec les
on est heureux de posséder. LVI. Quand une fois il a goûté du suc des mots , l’esprit ne peut plus s’en passer ; il y boit la
our l’épigramme, l’éloge pour le madrigal, et le jugement pour le bon mot . LIX. Il y a, dans l’art d’écrire, des habitudes 
haque auteur a son dictionnaire et sa manière. Il s’affectionne à des mots d’un certain son, d’une certaine couleur, d’une c
a prononciation, son genre, ses tics et ses manies. LXIII. Il est des mots saillants qui s’emparent de l’attention au point
ction toutes les parties du système le plus vaste ; car le nombre des mots et de leurs combinaisons est infini, et un systèm
ou nul. Il n’y a qu’un seul point par lequel, selon l’occurrence, un mot corresponde avec un autre mot. Il faut, pour être
oint par lequel, selon l’occurrence, un mot corresponde avec un autre mot . Il faut, pour être un grand écrivain, une perspi
ec des paroles, nous devrions aussi, dans nos écrits, donner à chaque mot et à chaque phrase leur horizon et leur écho. LXX
du lecteur est charmé lorsque, par la contexture de la phrase, un des mots indique la cause dont un autre a marqué l’effet.
XVI. Dans le style, il faut que les tours se lient aussi bien que les mots . LXXVII.  Prendre garde, en écrivant, d’enfoncer
pre celui-ci pour que celui-là paraisse naturel. XCVIX. C’est par les mots familiers que le style mord et pénètre dans le le
sait la vie et les choses, et qui s’en tient rapproché. De plus, ces mots font le style franc. Ils annoncent que l’auteur s
qu’on dit en paraît plus vrai ; car rien n’est aussi clair, parmi les mots , que ceux qu’on nomme familiers, et la clarté est
5. L’épigramme. 6. Il y a dans le manuscrit « sans règle ». 7. Le mot dire manque clans le MS. 8. Tragédie d’Horace, a
e la nature entière, selon l’observation de M. Havet, qui conserve le mot du manuscrit que M.P. Faugère avait corrigé et re
. Le Mercure galant, commencé en 1672 par Donneau de Visé. H. G., du mot Hermes. 35. Lulli, et son école, sa famille. 3
mer dans son Dictionnaire. 46. Cil, celui. 47. La plupart de ces mots que La Bruyère regrette sont rentrés dans la lang
61 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
ν ὅτι ϰαὶ τὸ θεωρεῖν γρα- φὰς ἢ λόγους ἀσχήμονας. Dans ce passage, le mot λϐγους a paru suspect à Schneider, à Coray, et, a
. encore la Politique, VIII, 6, § 5, et plus bas, chap. v. Ce sens du mot θεωρεῖν paraît avoir échappé aux derniers éditeur
ote. — Cf. Platon, Lois, II, p. 669. Un son plus fort.] Κρουστιϰά. Ce mot ne devrait s’appliquer qu’aux instruments à corde
Politique, VIII, 5. La variété du chant.] Sur le sens technique de ce mot , voyez Vincent, Notice déjà citée, p. 73 et suiv.
 120 (Bojesen). Dans leurs rapports.] Sur le sens que nous donnons au mot λόγος, voy. le traité de Pachymère dans la Notice
συνηθείᾳ. Ce n’est que chez les grammairiens de la décadence que les mots ἑλληνιϰός, ἑλληνίζειν, ἑλληνισμός s’appliquent au
dence que les mots ἑλληνιϰός, ἑλληνίζειν, ἑλληνισμός s’appliquent aux mots et aux tournures de la langue commune, par opposi
Voy. sur θεωρεῖν la note ci-dessus, p. 135. M. Bojesen entend ici ce mot dans le sens de contemplation philosophique, qu’i
. C’est un nombre.] Voyez Denys d’Halicarnasse, De l’Arrangement des mots , chap. xix. Une mesure identique.] Ἑνὶ μετρεῖται.
nciens. Voy. sa Notice, p. 99. M. Bojesen avait déjà remarqué que les mots ϰατὰ μὲν οὐν ταύτην, etc. conviennent mieux au mi
le scholiaste d’Aristophane sur les Grenouilles, v. 1334  Suidas, au mot Φρύνιχος. Mètres, chants lyriques.] Voyez la Noti
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
t heureux ; Qu’en plus d’un lieu le sens n’y gêne la mesure, Et qu’un mot quelquefois n’y brave la césure4 : Mais c’est qu’
e une oreille sévère. Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots , Suspende l’hémistiche, en marque le repos. Garde
soit d’une voyelle en son chemin heurtée. Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours o
e premier en France Fit sentir dans les vers une juste cadence ; D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit
ou plus pure3 : Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément4. Surtout qu’en vo
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
is du sujet le discours s’écartant N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant. Craignez-vous pour vos vers la censure
vers qu’il entend le fait extasier. Tout est charmant, divin ; aucun mot ne le blesse Il trépigne de joie, il pleure de te
igés ; Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés ; Il réprime des mots l’ambitieuse emphase : Ici le sens le choque, et
i sur l’homme.) 2. Ennuyeux, joint à loisir, forme une alliance de mots juste et piquante. 3. Étude est ici synonyme de
onsultations autour duquel s’assemblaient avocats et plaideur. 3. Ce mot signifie les papiers d’une étude de procureur. 4
de connaître dans ce temps leur sont chères ; ils affectent quelques mots du premier langage qu’ils ont parlé : ils tiennen
Il corrige, il reprend, hargneux en ses façons, Et veut que tous ses mots soient autant de leçons. (V. Satire.) 1. « Il
, qu’il faut chercher à comprendre. 2. Apprend-on à penser ? 3. Les mots , comme les verres, obscurcissent tout ce qu’ils n
voir. 4. Nous bégayons longtemps nos pensées, avant d’en trouver le mot propre. Jamais les mots ne manquent aux idées ; c
s longtemps nos pensées, avant d’en trouver le mot propre. Jamais les mots ne manquent aux idées ; ce sont les idées qui man
s les mots ne manquent aux idées ; ce sont les idées qui manquent aux mots . 5. Balzac écrivait à Racan : « Au demeurant ne
63 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
et Xanthos. Cf. Ad. Regnier, De la formation et de la composition des mots dans la langue grecque (Paris, 1840), § 290-295.
ssonade, Anecdota græca, vol. III, p. 262-270. Sigynon.] Voy. sur ce mot  : Hérodote, V, 9  Hésychius, et le Grand Étymolog
La métaphore.] Comparez la Rhétorique, III, 2, 3, 10. On voit que ce mot avait, au temps d’Aristote, un sens plus général
ote remarque souvent que tel ou tel caractère n’est désigné par aucun mot en usage, et qu’il est, par conséquent, ἀνώνυμος.
des manuscrits, ἀλλ’ οἴνου, qu’il est bien difficile de justifier. Le mot forgé.] Sur l’ὀνοματοποιἱα, voy. les Topiques, VI
voy. les Topiques, VI, 2  VIII, 2. Aristote a lui-même créé quelques mots , comme les adjectifs ἐϰείνινος (Métaph., VI, 7  V
οτοιοῦτος (Morale Niccm., 1, 8), et le célèbre substantif ἐντελέχεια. Mots raccourcis.] Voyez Strabon, VIII, p. 364, qui don
donne plusieurs autres exemples de ce genre. Neutres.] Τὰ μεταξύ. Le mot οὐδέτερος, dans ce sens, est d’un usage plus réce
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures Les figures sont des expressions, de
prendre d’abord ce que c’est que le sens propre et le sens figuré des mots . Les mots sont pris dans leur sens propre, lorsqu
abord ce que c’est que le sens propre et le sens figuré des mots. Les mots sont pris dans leur sens propre, lorsqu’ils signi
velle. Quelques exemples rendront cette explication plus sensible. Le mot fureur a été créé pour exprimer une colère violen
exprimer une colère violente, lorsqu’on dit : la fureur de Roland, le mot fureur est employé dans son sens propre ; et lors
l a employé cette expression dans un sens figuré, c’est-à-dire que ce mot n’a plus ici sa signification première, mais il a
feu, le lever du soleil des flots de sang. « L’usage d’employer les mots dans un sens figuré s’étend fort loin, a dit Cicé
la syllepse, 5° l’antonomase. 1° Ellipse L’Ellipse supprime des mots dont la construction grammaticale a besoin, afin
quelqu’un) qui vous mène. 2° Pléonasme Le Pléonasme emploie des mots inutiles pour le sens, mais qui ajoutent à la phr
émoire ! 3° Hyperbate L’Hyperbate renverse l’ordre naturel des mots , et ne se dit que de petites inversions qui ne dé
langue a, à Rome va. 4° Syllepse La Syllepse fait accorder un mot avec celui auquel il correspond dans la pensée, p
nt des figures, que la disette des expressions avait fait donner à un mot une signification autre que celle qui lui avait é
cette époque que remonte la naissance des tropes. Au lieu de créer un mot nouveau pour exprimer une pensée nouvelle, pour r
utre et on la désigna sous le nom de trope. Bientôt il arriva que ces mots , dotés d’un nouveau sens, devinrent un des plus b
rres précieuses dont ils embellirent et enrichirent leur style. En un mot , les tropes sont des figures qui changent la sign
tropes sont des figures qui changent la signification primitive d’un mot pour lui en donner une plus expressive. Les princ
re une figure par laquelle ou transporte la signification propre d’un mot à une autre signification qui ne lui convient qu’
égée- Ainsi lorsque Voltaire dit dans la Henriade : Ces tigres à ces mots tombent à ses genoux, le mot tigre est pris dans
t dans la Henriade : Ces tigres à ces mots tombent à ses genoux, le mot tigre est pris dans un sens métaphorique, c’est-à
un art de la placer ; sans cela, on s’attirerait l’application de ce mot spirituel, dit à un peintre peu habile qui montra
rsqu’une idée nouvelle demande à être exprimée, on emprunte à tort le mot propre de l’idée qui a le plus de rapport avec ce
emplacé par l’argent, le verbe ferrer doit être remplacé par un autre mot qui pourrait être semblable au verbe argenter ; i
ngue d’expression pour cette idée ; alors on continue de se servir du mot ferrer, et l’on dira : ce cheval est ferré d’arge
e la figure, à laquelle on a donné le nom de catachrèse, ou a bus des mots . La catachrèse est donc un emploi, une significat
est donc un emploi, une signification nouvelle selon donne à certains mots par extension. Cette figure existe dans les expre
e. Ex. : Le mont Pélion n’a plus d’ombre, c’est-à-dire d’arbres ; le mot ombre qui est l’effet des arbres est mis ici pour
hension. La Synecdoque fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre.
figure dans le discours d’Achille à Agamemnon. Je ne dis plus qu’un mot  ; c’est à vous de m’entendre ; J’ai votre fille e
une métaphore soutenue et continuée La métaphore ne porte que sur un mot et ne présente qu’une image ; l’allégorie étend,
l’on a le dessein de faire comprendre ; il ne faut pas s’attacher aux mots , mais aux pensées ; elle ne sert que de comparais
ttache à une seule pensée, et qui par cette raison répète souvent les mots qui la représentent. C’est ainsi que Lusignan ins
funèbre de Turenne. § III. Gradation La Gradation arranges les mots et les pensées selon leur degré de force ou de fa
nd elle est employée avec choix. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou co
ez exprimer que le roi vient, n’imitez pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs, dit : Ce grand roi roule ici ses p
laisent par la symétrie § I. Antithèse L’Antithèse oppose les mots aux mots, les pensées aux pensées, pour les faire
ar la symétrie § I. Antithèse L’Antithèse oppose les mots aux mots , les pensées aux pensées, pour les faire ressorti
65 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
ans la plus grande étendue du sens, un discours partagé en groupes de mots et de syllabes, suivant une certaine cadence ou m
ontre dans un même vers de deux voyelles sonores, l’une à la fin d’un mot , l’autre au commencement du mot suivant, comme da
voyelles sonores, l’une à la fin d’un mot, l’autre au commencement du mot suivant, comme dans porté ici. La règle absolue à
es sont masculines ou féminines. Les rimes masculines sont celles des mots qui se terminent par un son plein ou une syllabe
où la consonance embrasse plus de lettres et celles où l’un des deux mots est un monosyllabe. Les rimes suffisantes sont ce
qui revenaient toujours dans le même ordre ; c’est ce que signifie le mot grec strophe, en français tour. Mais le sens n’ét
ontra ainsi sur la toile cette perfection idéale qu’on désigne par le mot de belle nature 68. Il est donc bien entendu que
, et qu’elles n’aient jamais rien de commun ni de trivial. Il y a des mots qui sont en eux-mêmes ignobles et bas ; le poète
manière à les rendre dignes de la poésie. D’un autre côté, il y a des mots qui paraissent uniquement consacrés aux vers, san
t, etc. Les traités spéciaux de versification donnent la liste de ces mots poétiques. Nous les signalons seulement ici pour
petites pièces anciennes fondées sur une disposition particulière des mots ou des rimes, comme le rondeau, la ballade, le so
66 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
iens ont déjà douté si ce poëme était réellement d’Homère. Suidas, au mot ІІίγρης, Atteste qu’on l’attribuait, ainsi que la
Batrachomyomachie, à Pigrès d’Halicarnasse. Comparez Harpocration au mot Mαρ-γίτης, et le scholiaste d’Aristophane, sur le
chanteurs de dithyrambes.] Sur l’origine et la valeur primitive de ce mot , on peut consulter un savant mémoire de Welcker,
es Annales de l’Institut archéologique, 1829, p. 398, 401 et suiv. Le mot έζάρχɛɩν se trouve en ce sens dans un fragment di
antage de la pensée d’Aristote en serrant son texte de plus près. Les mots ηὐζήθη et προαγόντων rappellent cette phrase, ana
ou le principal des deux)  puis Sophocle un troisième. Cf. Suidas, au mot Σοφοϰλής. On peut voir encore la dissertation de
Cæsar, Cassel, 1845, n. 16 du Supplément) , s’appuyant sur le sens du mot μέγεθος aux chap. VII et XVIII de la Poétique, pr
s tragiques d’Eschyle, et une confirmation du témoignage de Suidas au mot Σοφοϰλῆς. Si on traduit μέγεθος par longueur, ce
conjecturait, en 1819, G. Hermann (Opuscules, t. II, p. 314). Sur le mot τετραλογία, voyez le schol. d’Aristophane, sur le
67 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
CHAPITRE IV. Des Figures. Le mot figure, pris dans toute son extension, signifie l
me a une belle figure. Dans ce sens, il est vrai de dire que tous les mots sont des figures, puisqu’ils expriment tous, sous
une figure qui consiste à supprimer dans le discours un ou plusieurs mots nécessaires à la construction pleine et entière d
’intérêt à la pensée. Pour qu’une ellipse soit bonne, il faut que les mots sous-entendus puissent facilement se suppléer par
La première a lieu quand on supprime dans une phrase un ou plusieurs mots qui n’ont point été exprimés auparavant ; la seco
point été exprimés auparavant ; la seconde, quand on sous-entend des mots déjà exprimés dans une autre phrase, ou dans une
e supprime le plus souvent dans une énumération rapide, et devant les mots placés par gradation, ou étroitement liés entre e
e suppriment aussi, quand on veut établir un contraste entre certains mots ou certaines propositions. Ex. : Melius, pejus ;
parlé de la première espèce d’ellipse, celle où l’on sous-entend des mots qui n’ont point été exprimés auparavant. Il nous
imés auparavant. Il nous reste à parler de celle où l’on supprime des mots déjà exprimés de la même manière, ou d’une manièr
Le pléonasme (de la racine πλεος, plein) consiste dans l’emploi de mots superflus, quant au sens et à la construction, ma
me est donc le contraire de l’ellipse, puisque celle-ci retranche des mots et que l’autre en ajoute. Le pléonasme, qui est d
s. 2° Quand il y a dans une proposition, ou même dans une phrase deux mots employés dans le même sens pour exprimer la même
ui appartient pour le donner à d’autres. 3° Enfin quand on ajoute des mots qui ne sont point nécessaires au sens de la phras
de ϭυλληψις, conception) est une figure par laquelle on construit les mots selon les idées qui sont présentes dans l’esprit,
cherchant une mort plus glorieuse… Il a mis quæ, faisant rapporter ce mot à Cléopâtre, dont monstrum rappelle l’idée. 2° Sy
verbe au singulier, parce que l’esprit perçoit une généralité sous ce mot animalia, comme s’il y avait omne animal currit.
xtius, qui n’est point exprimé, mais dont l’idée est éveillée par ces mots sextiano negotio.) 5° Il faut rapporter à la fois
consiste dans le déplacement, le mélange, la confusion naturelle des mots . Il y a cinq espèces d’hyperbates, qui sont : 1°
espèces d’hyperbates, qui sont : 1° L'anastrophe ou renversement des mots (de άναστροφή, renversement), comme mecum, tecum,
nsa super… pour super his. 2° La tmèse (de τµῆσις coupure), quand un mot est coupé en deux parties séparées par d’autres m
oupure), quand un mot est coupé en deux parties séparées par d’autres mots . Ex. : Quò me cumque rapit tempestas. Hor. Partou
a synchyse (de σύγχυσις, confusion, mélange) est une transposition de mots qui trouble et confond l’ordre des mots, la const
nge) est une transposition de mots qui trouble et confond l’ordre des mots , la construction naturelle des phrases et des pér
sure ou la rime, d’introduire quelque désordre dans l’arrangement des mots . 5° L'anacoluthe (de ἀναϰολουθια, incohérence), q
nt des mots. 5° L'anacoluthe (de ἀναϰολουθια, incohérence), quand les mots n’ont presque nulle suite et nulle disposition, c
, je tourne,) parce qu’elles consistent à changer le sens propre d’un mot en un autre sens, avec lequel il a des rapports d
gure par laquelle on transporte, pour ainsi dire, le sens propre d’un mot à un autre sens qui ne lui convient qu’en vertu d
on dit que le mensonge se pare souvent des couleurs de la vérité, le mot couleurs n’a plus sa signification primitive, il
, les apparences morales, et cela par analogie avec le sens propre du mot couleur et les dehors d’un homme qui nous en impo
l a fait une métaphore, parce qu’il a appliqué à ce héros l’idée d’un mot qui ne lui convient que sous une comparaison. Ar
, signifie brûler, être en feu. Domus ardet. Mais si l’on applique ce mot à un homme qui est en colère, et qu’on dise : Ard
dit : La chaleur du sentiment, la rapidité de la pensée, un déluge de mots , des torrents de plaisirs, etc. « La métaphore
τάπχρησις, abus, mauvais emploi) est une figure par laquelle certains mots s’emploient abusivement, faute de meilleures expr
qu’un cheval est ferré d’argent, parce que nous n’avons point d’autre mot par lequel nous puissions exprimer l’idée du verb
e, en effet, de se représenter un bâton sous la forme d’un cheval. Le mot feuille se dit par extension des choses qui sont
phore tirée de loin, à laquelle on a recours, quand il n’y a point de mots propres pour exprimer clairement telle ou telle p
gure qui consiste à prendre une chose pour une autre, à substituer un mot à un autre mot dont le sens est plus étendu ou pl
te à prendre une chose pour une autre, à substituer un mot à un autre mot dont le sens est plus étendu ou plus restreint. O
n pour un nom propre, ou un nom propre pour un nom commun. Ainsi, les mots philosophe, orateur, poète, roi, ville, etc., son
ngélique ou l’Ange de l’Ecole, ils veulent parler de saint Thomas. Le mot Urbs, chez les Romains, désignait la ville de Rom
de Rome. Romani ex agris in Urbem demigrant. Les adjectifs sont des mots destinés à qualifier les substantifs ; l’antonoma
re mixte21 qui consiste à changer le rapport naturel des idées et des mots . Elle a lieu : 1° Quand on change la nature des c
sur la constructions et sur la pensée, et qui consiste à opposer les mots aux mots, les pensées aux pensées. Par ex. : Vici
onstructions et sur la pensée, et qui consiste à opposer les mots aux mots , les pensées aux pensées. Par ex. : Vicit pudorem
de la contrainte et qui résultent du contraste forcé des idées et des mots , sont infiniment désagréables ; elles ressemblent
. La périphrase ou circonlocution consiste à exprimer en plusieurs mots ce qu’on aurait pu dire plus brièvement et souven
ts ce qu’on aurait pu dire plus brièvement et souvent même en un seul mot . Par exemple : le vainqueur de Darius, au lieu de
ases par nécessité, quand, dans une traduction, on ne trouve point de mots propres qui répondent exactement aux expressions
st d’un usage si fréquent parmi les orateurs, consiste à disposer les mots par degrés, de telle sorte que l’intérêt aille to
ion descendante : « …… La Mollesse oppressée « Dans sa bouche, à ces mots , sent sa langue glacée ; « Et, lasse de parler, s
e : Va, je ne te hais point, elle lui fait entendre bien plus que ces mots ne signifient. Il en est de même quand Horace dés
signifient. Il en est de même quand Horace désigne Pythagore par ces mots  : Non sordidus auctor naturæ verique ; et quand V
pliqué à quelque grande action. S'il n’y a pas d’adjectif ou d’autres mots déterminatifs, il se prend en mauvaise part. Homi
de la faculté de parler, de produire ses idées, ne fût-ce que par un mot . De là infans (de in, priv., et fans, part. prés.
nt l’un pour l’autre ; cependant on doit remarquer que fluvius est le mot propre pour désigner un fleuve, une masse d’eau c
CXVIII. — Lapis, saxum, silex, cautes, calculus. Lapis est le mot générique ; il se dit de toutes sortes de pierres
carrefours, compitales ; d’autres à chaque ville, urbani. Lar est un mot étrusque ; il se prend pour la maison même. Parvo
pre, sel ; au figuré, ce qu’il y a de piquant dans les plaisanteries, mots piquants. Salibus vehemens. Juv. Fort en repartie
e placidum ? Ex quo etiam æquor illud poetæ vocant. Cic. — Pontus. Ce mot , selon les uns, désigne la partie de la mer depui
obtestari, supplicare. Orare (d’os), proprement, parler. D'où le mot orateur. Talibus orabat Juno. V. Il signifie le p
τυραννος), maître absolu, souverain. Dans la suite, on a attaché à ce mot une idée odieuse : tyran, qui a usurpé le pouvoir
bois et des pâturages. Saltibus in vacuis pascunt. Virg. Sylva est le mot général, un bois, une forêt. Genus humanum in mon
it les pièces de théâtre à l’ombre des arbres ; et c’est de là que ce mot désigne la scène d’un théâtre. —  Theatrum (de θε
pilum, spiculum, sagitta, jaculum. Telum (de τῆλε, loin) est le mot générique ; il se dit de toute arme offensive. Ve
sité à l’acc. et à l’abl. sing., et à tous les cas du pluriel) est un mot très-général ; il signifie le plus souvent tour,
bant testudinem. CCLVIII. — Virtus, fortitudo. Virtus est le mot général qui désigne la force de l’âme, soit pour
oprier, usurper. Ut Solonis dictum usurpem. Cic. Pour me servir de ce mot de Solon. — Nuncupare (nomen capere), employer le
e servir de ce mot de Solon. — Nuncupare (nomen capere), employer les mots consacrés par l’usage ou par les rites. Collis er
: figure de pensée, puisqu’elle modifie l’ordre des idées ; figure de mots , puisqu’elle porte sur la construction de la phra
68 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE I. Des différentes sortes de vers. » pp. 267-270
ttre une au cinquième pied, et par conséquent de finir le vers par un mot de quatre syllabes29. Le vers hexamètre doit se t
n mot de quatre syllabes29. Le vers hexamètre doit se terminer par un mot de deux ou de trois syllabes. Par exemple : Cōnt
| sprēυĕrăt, īgnĕ pĕrit. Le vers pentamètre doit se terminer par un mot de deux syllabes, comme ĕrūnt, ăυis, mănυs ; quel
nt il finit par un monosyllabe précédé d’un autre monosyllabe, par un mot de quatre, de cinq et même de six syllabes, ou pa
d’une élision. Mais il faut éviter avec soin de finir ce vers par un mot de trois syllabes, tel que celui-ci : Cūltŏr ŏdō
eille qu’un vers où il y aurait, après la césure du deuxième pied, un mot de quatre syllabes dont la dernière formerait la
ndo pariterque monendo. 29. Il est permis de finir le vers par un mot de quatre syllabes, quand ce mot est un nom propr
l est permis de finir le vers par un mot de quatre syllabes, quand ce mot est un nom propre, ou un nom de matière. Par exem
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
sification. Ce n’est que par une extension assurément excessive du mot genre qu’on fait, des lettres que s’écrivent deux
sieurs particuliers, quelquefois au public ; et, pour tout dire en un mot , des lettres ne sont pas un ouvrage : elles sont
épistolaire : le trop d’art, c’est-à-dire les pensées affectées, les mots sonores, les figures éclatantes, les périodes nom
l ne faut se les permettre que rarement en écrivant à un ami ; un bon mot peut être lu dans un moment d’humeur, et affaibli
e quart de la page, à partir du haut, on écrit seuls sur la ligne les mots Monseigneur, Monsieur, Madame ou Mademoiselle, se
Mademoiselle, selon l’état ou le rang de la personne, en ajoutant au mot Monsieur ou Madame le titre d’une dignité ou d’un
aires ecclésiastiques, aux cardinaux, aux archevêques et évêques. Ces mots placés ainsi sur une ligne séparée du corps de la
c qui on est familier, on peut s’en dispenser et écrire à la suite du mot Monsieur ou Madame, qui alors ne sont plus en ved
s titres sont un peu tombés. On finit tout uniment une lettre par ces mots , qu’on met à l’alinéa : J’ai l’honneur d’être, ou
s avec respect, avec estime, avec considération. On répète ensuite le mot Monsieur, Madame, tel qu’il a été écrit d’abord,
ès humble et très obéissant serviteur. C’est à peu près vis-à-vis ces mots , et à gauche, qu’il faut écrire la date quand on
-scriptum. La suscription ou adresse des lettres doit correspondre au mot mis en vedette, et aux formules employées dans le
70 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
. On a réuni par des traits, dans la traduction juxtalinéaire, les mots français qui traduisent un seul mot latin. On a i
la traduction juxtalinéaire, les mots français qui traduisent un seul mot latin. On a imprimé en italique les mots qu’il ét
ançais qui traduisent un seul mot latin. On a imprimé en italique les mots qu’il était nécessaire d’ajouter pour rendre inte
çaise, et qui n’avaient pas leur équivalent dans le latin. Enfin, les mots placés entre parenthèses, dans le français, doive
 45. Hardiesses que les poëtes peuvent se permettre dans l’emploi des mots  : destinée des mots. — 73. Quels sont les vers ap
les poëtes peuvent se permettre dans l’emploi des mots : destinée des mots . — 73. Quels sont les vers appropriés à chaque ge
poëme que le public attend, doit montrer un goût sévère à l’égard des mots qu’il emploie. Le secret pour être admiré, c’est
veaux, pour exprimer des idées nouvelles : eh bien ! vous créerez des mots inconnus à l’oreille de nos vieux Céthégus. Oui,
ous aurez ce privilége, mais n’en abusez pas ; surtout, et alors, ces mots neufs, ces mots de création nouvelle sont assurés
vilége, mais n’en abusez pas ; surtout, et alors, ces mots neufs, ces mots de création nouvelle sont assurés de faire fortun
de Caton et d’Ennius sut enrichir la langue nationale d’une foule de mots qui n’existaient pas ? — Non : s’il est un droit
ours eu, qu’on aura toujours, c’est celui de mettre en circulation un mot frappé au coin de l’usage. Quand, au déclin des a
sont les premières venues qui tombent les premières ainsi passent les mots vieillis, tandis que les nouveaux s’épanouissent,
langue seule garderait une fraîcheur, une grâce inaltérable ! Que de mots sont déjà tombés, qui renaîtront un jour sans dou
s tous les deux, rejettent bien loin l’emphase et la pompe des grands mots , s’ils tiennent à éveiller la sympathie des spect
art de ces années qui nous changent. A peine il sait bégayer quelques mots , et se tenir sur ses jambes, l’enfant brûle de jo
iront les idées premières ; soyez bien pénétré de votre sujet, et les mots arriveront sans effort. Quand on sait ce que l’on
peut, à son aise, revenir sur des pages inédites : une fois parti, le mot ne revient plus. Les hommes vivaient dispersés da
ux vers ! mais c’est parfait ! c’est divin !… » Il s’extasie à chaque mot  ; que dis-je ? ses yeux trouveront des larmes com
ait-on de défendre une faute, au lieu de corriger : il ne disait plus mot , et, sans se donner une peine inutile, il vous la
un peu obscure : il vous force à l’éclaircir ; il fait le procès aux mots équivoques ; il marque tous les changements à fai
123d’un poëme attendu-du-public, 124délicat et réservé 125dans les mots à unir (dans son style), 126aime telle expressio
ues 137des choses (de la nature), 138il t’arrivera 139de créer des mots non entendus 140des Céthégus couverts-du-cinctus
arius ? 154 Et pourquoi moi, 155si je puis acquérir (créer) 156des mots peu-nombreux (quelques mots), 157suis-je envié (
, 155si je puis acquérir (créer) 156des mots peu-nombreux (quelques mots ), 157suis-je envié (blâmé) : 158lorsque la lang
165et il sera permis toujours 166(de mettre-en-circulation) 167un mot marqué 168d’un cachet présent (actuel). 169Quan
remières : 174ainsi périt (disparaît) 175la génération antique des mots  ; 176et les mots nés récemment 177fleurissent e
nsi périt (disparaît) 175la génération antique des mots ; 176et les mots nés récemment 177fleurissent et ont-de-la-vigueu
des-mortels périront, 195bien-loin-que l’éclat 196et le charme des mots 197se maintienne vivacé. 198Beaucoup de mots,
t 196et le charme des mots 197se maintienne vivacé. 198Beaucoup de mots , 199qui sont tombés déjà, 200renaîtront ; 201e
aucoup de mots, 199qui sont tombés déjà, 200renaîtront ; 201et des mots qui sont 202en honneur maintenant, 203tomberont
272 est pauvre et exilé, 273rejette les paroles-ampoulées 274et les mots d’un-pied-et-lemi (l’emphase), 275s’il tient à é
8et si tu ne t’attaches pas, 379intorprète trop fidèle, 380à rendre mot pour mot ; 381et si tu ne te jettes pas, 382imi
ne t’attaches pas, 379intorprète trop fidèle, 380à rendre mot pour mot  ; 381et si tu ne te jettes pas, 382imitateur se
nnées 445qui-changent. 446L’enfant, qui sait déjà 447prononcer les mots , 448et qui marque la terre 449d’un pied assuré,
0auteur de drames-satyres, 671je n’aimerai pas exclusivement 672des mots et des termes 673dépourvus-d’ornement et vulgair
nt : 780pour-peu que vous et moi 781nous sachions distinguer 782un mot grossier d’un mot plaisant, 783 que nous sachion
que vous et moi 781nous sachions distinguer 782un mot grossier d’un mot plaisant, 783 que nous sachions juger 784par l
ques 884pourront montrer à toi 885la chose (les idées) ; 886et les mots suivront (exprimeront) 887non malgré-eux (sans e
is d’effacer 1127ce que tu n’auras-pas-fait-paraître : 1128 mais le mot publié 1129ne sait (ne peut) plus revenir. 1130
urité disparaît entièrement. « Délicat et châtié dans l’emploi de ses mots (in verbis serendis), l’auteur d’un poëme attendu
un poeme attendu du public. Car enfin, S’il est un heureux choix de mots harmonieux, comme dit Boileau : ce choix est de
tri Telephus aut Peleus, etc. en supprimant les deux points après le mot pedestri, et en remplaçant la copulative et par l
trouve dans toute la latinité du siècle d’Auguste un seul exemple du mot honoratum pris dans ce sens-là. Or, il ne signifi
s, des honneurs accordés par le peuple. Nous croyons donc que, par ce mot honoratum, qui rappelle exactement le τετιμημένον
autant plus heureuse, peut être, qu’elle rappelle, à l’aide d’un seul mot formant hellénisme, le sujet réel et connu de ce
clin au désespoir qu’aux longues espérances ; et puis, entre ces deux mots iners et avidus, il semble qu’il y aurait opposit
elphis. Ce passage, assez obscur pour qui voudrait ne l’expliquer que mot à mot, indique très-clairement, ce nous semble, c
. Ce passage, assez obscur pour qui voudrait ne l’expliquer que mot à mot , indique très-clairement, ce nous semble, cette t
dditur « incudi, ut ibi formetur. » (Porphyrion.) On le voit donc, le mot formare est l’expression technique et usuelle pou
ue, est un morceau plus sérieux, plus spécial, plus didactique, en un mot , que l’Epître à Auguste, et, surtout, que l’Epîtr
à l’adresse des poëtes ridicules de son temps, il n’a pas dit un seul mot sur sa personne, sur ses antécédents, sur sa jeun
tel expiatoire, sur lequel on immolait des brebis (bidentes), d’où le mot bidental.
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
eurs. — Fable. — Scène. La poésie dramatique est ainsi nommée d’un mot grec qui signifie agir, parce que, dans cette esp
péties, la catastrophe ou dénouement, etc. Nous appelons scène (et ce mot , dans ce sens, est bien détourné de la significat
tion reste le même. Il serait plus convenable d’employer pour cela le mot mouvement, et de laisser le nom de scène à ce que
la situation respective des personnages, s’appellent péripéties, d’un mot grec qui signifie chute, événement. La péripétie
tie finale, ou celle du dénouement, porte le nom de catastrophe (d’un mot grec qui signifie renversement), surtout quand el
ec qui signifie renversement), surtout quand elle est malheureuse. Ce mot s’applique donc spécialement à la tragédie. § 
ate, qu’il marche à grands pas, qu’il fait des gestes et prononce des mots . Les monologues n’étant pas agréables à l’auditeu
en triomphe, pour montrer qu’il n’est pas invincible. » Ces derniers mots nous conduisent à parler de la fin morale ou mora
re les mœurs dans les actions et dans les discours. Ce fut lui, en un mot , qui donna le ton au public et qui mit le public
pas exempte d’exagération ni d’enflure. On blâmait aussi chez lui des mots vieillis et surannés, des discours embarrassés, u
rs, à la manière de vivre des hommes dans la société ordinaire. En un mot , la comédie diffère de la tragédie par le sujet,
d’avarice que de loin en loin. Sur le théâtre, un avare ne dit pas un mot , ne fait pas un geste qui ne représente l’avarice
nes et délicates, d’expressions plus vives qu’éclatantes, sans grands mots , sans figures soutenues, sans tirades de morale o
éroïques. Dans le Misanthrope, ce sont des marquis, des comtes, en un mot des courtisans ; dans Tartuffe et les Femmes sava
aise part. Quand on descend aux plaisanteries les plus hasardées, aux mots triviaux, aux lazzi burlesques, la pièce prend le
t les vices par les traits les plus chargés et les plus ridicules. Le mot folie s’applique souvent comme un adjectif : une
qu’il n’y en a dans les parades réelles. Il faut donc entendre par ce mot une pièce de bas comique, c’est-à-dire encore une
ou une folie. Ainsi il n’y a pas de différence réelle entre ces trois mots . La parodie, en général, est une sorte d’allusion
vaises pointes, des bouffonneries, des turlupinades, de plats jeux de mots . L’oreille, d’ailleurs, n’était pas, de son temps
oussé si loin de nos jours, qu’on a imaginé, pour les représenter, un mot nouveau, ou du moins l’emploi nouveau d’un mot an
ur les représenter, un mot nouveau, ou du moins l’emploi nouveau d’un mot ancien : on les appelle des tableaux. C’est le ch
système anglais et selon la signification étymologique. Chez nous, le mot scène ne pouvait se prendre dans ce sens, puisqu’
nnages présents sur le théâtre174 ; on imagina de le remplacer par le mot de tableau. Ainsi une pièce en quatre actes et en
lodrame comique. Ensuite, la musique qu’exprime la première partie du mot (mélos) n’est pas le chant qui se mêle dans la pi
présenter l’action. Ce que l’on appelle opéra dans le sens général du mot , est une pièce qui réunit toutes les séductions p
72 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
s, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d’ornements, d
prononcer avec le ton, la décence, la gravité, les convenances, en un mot , que réclament le sujet, le lieu et l’auditoire.
n. Par la définition, l’écrivain trouve, soit dans l’étymologie du mot , soit dans la nature ou les qualités essentielles
anifester extérieurement, à l’aide de la parole ou, si l’on veut, des mots ou termes, d’où résulte la proposition. Parmi les
ui des sentiments d’honnêteté, de bonté, de justice, de vertus, en un mot , propres à lui rendre favorable l’auditeur. » S’i
trône, les délices et le bonheur du genre humain. Ils pensent, en un mot , qu’un roi ne peut impunément professer le mépris
passion parle un différent langage, La colère est superbe et veut des mots altiers, L’abattement s’exprime en des termes moi
en des termes moins fiers. Si l’on ne doit point habiller de grands mots , de ceux qu’Horace (Art poét.) nomme sesquipetla
des ambassadeurs, violé le droit des gens. Le divin Jules, d’un seul mot , comprima la sédition de son armée, en appelant R
à la sublimité. » Amplifier, ce n’est pas, dans le sens vulgaire du mot , délayer une idée en une multitude de mots, l’éte
s, dans le sens vulgaire du mot, délayer une idée en une multitude de mots , l’étendre en longs raisonnements. « C’est bien p
rs étudiés, recherchés. Négligeant, comme chose futile, la parure des mots , l’orateur ne s’attachera, par la puissance du ra
s encore et il combattra les plus faibles par l’arme du ridicule. Les mots piquants, s’ils ne dégénèrent en injures grossièr
qu’on appelle fallacia accidentis. 5º La confusion du sens propre des mots avec leur sens figuré, ou du sens divisé avec le
(en grec γράφειν) des lettres sur des tablettes enduites de cire. Ce mot signifie aujourd’hui la manière de rendre ses idé
z-y le naturel et l’harmonie. La pureté consiste à n’employer que des mots , locutions ou tours de phrase autorisés par la gr
rdre naturel des idées ; s’il évite l’ambiguïté et les longueurs, les mots vieillis ou surannés et les néologismes. Rien ne
il importe de s’attacher à la propriété des termes, c’est-à-dire aux mots qui sont les vrais signes représentatifs des idée
te à ceux qui savent écrire, pour s’épargner l’embarras de ces petits mots dont la phrase a besoin. Mais qu’on y prête son a
evêtrées les unes dans les autres. La clarté répudie pareillement les mots surannés : ils ne s’entendent pas toujours, et c’
, de la façon que Virgile en usait avec Ennius, que pour en tirer des mots depuis longtemps tombés en désuétude, et que pers
nne ne saurait plus reconnaître. Il en est de même du néologisme. Les mots ou les tours de phrase nouveaux peuvent, aussi bi
Les mots ou les tours de phrase nouveaux peuvent, aussi bien que les mots ou les tours vieillis, nuire à la clarté : ils n’
rdire et suivre, sur ce point, le conseil de Quintilien : « Entre les mots nouveaux, les meilleurs, dit-il, ce sont les plus
onvenance du style avec le sujet ne dépend pas seulement du choix des mots et de leur propriété, mais encore de leur arrange
réserve ce qu’il y a de plus fort pour la fin. Ajoutons qu’il est des mots qui, pourvus d’une énergie particulière, demanden
in, cet arrangement dépend non seulement de la manière d’assortir les mots ensemble pour former les phrases, mais encore d’a
s’entendre interroger pour la première fois ; avoir fait plus, en un mot , par le seul motif de la gloire des lettres que l
rmonie qui résulte du choix judicieux et de l’heureux arrangement des mots , il n’a fallu que consulter la nature et interrog
nce de ces mêmes sons avec les objets dont ils sont l’expression. Les mots , dans leur variété, pouvant se combiner, se mélan
soulève un roc et le lance avec peine, Chaque syllabe pèse et chaque mot se traîne. Mais vois d’un pied léger Camille effl
à l’infini. Art. I. Style simple. Le style simple n’admet ni les mots sonores, ni les tours harmonieux, ni les périodes
es fureurs de Carthage, et des Sylla et des Marius et des Mucius : Un mot de grâce, Postume, de mes trois chèvres. » « La
, tableaux animés, sentiments doux et délicats, choix et harmonie des mots , tours ingénieux et brillants. Il cherche en un m
et harmonie des mots, tours ingénieux et brillants. Il cherche en un mot à satisfaire l’oreille et l’esprit. Gardons-nous,
e de sublimité. Il ne recherche pas, comme on le pourrait croire, les mots ronflants ou ampoulés, mais il peint avec précisi
efois il naît des figures ou résulte du choix et de l’arrangement des mots . Il peut se trouver dans le geste et même dans le
darde un trait de feu ne vaut pas ce trait levé et flamboyant. Et le mot dejicit qui, à lui seul, fait tomber le vers avec
t présenté. « Dieu dit : Que la lumière soit et la lu mière fut. » Ce mot de Moïse, qui nous montre la lumière jaillissant
oint qui se puisse comparer dans toute l’antiquité. Tel est encore le mot fameux de César, au pilote que la tempête effraya
s esprits en contemplation de ce prodige ! Ce n’est pas tout : chaque mot , par sa place, fait une beauté parce qu’ici c’est
ne l’objet du tableau qu’ils occupent. Il y a mouvement, gradation de mots comme d’idées, comme d’objets. Ils partent deux,
t de leur crête et de leur crête rouge de sang, jubæque sanguineæ. Ce mot domine le vers, comme leur tête domine et la mer
brantibus ora. Fit sonitus, spumante salo, quelle rapidité dans ces mots  ! Jamque arva tenebant, la narration se presse av
vous aurez tous les contrastes qui se peuvent rencontrer en si peu de mots . Illi, ce mouvement, comme il est bien placé ! L
autre, uterque, ces deux enfants et en même temps. Implicat, comme ce mot est juste et d’un mouvement convenable, étant mis
rripiunt, ils s’en saisissent tous deux et avec fureur, ce que dit le mot  ; spirisque ligant ingentibus, ils l’enlacent en
t couvert de sang et du poison de ces monstres, images terribles ! Le mot vittas, ajoute à l’effrui de sa position. Il voit
r et de s’exprimer et, si nous nous en référons à la signification du mot , nous dirons qu’elles sont l’âme, la vie, le mouv
l’expression. Aussi les dénomme-t-on figures de pensée et figures de mot ou de diction. Chapitre premier. — Figures de p
dans la balance un homme et la patrie ? CASSIUS. Brutus, par ce seul mot ton devoir est dicté. Concession. La conce
sion, autre figure de raisonnement, consiste, suivant l’expression du mot , à concéder quelque chose à son adversaire pour e
en ne déplaît plus que l’antithèse qui résulte d’une contradiction de mots vides de sens. Voltaire, dans la Henriade, dit bi
et la haire. L’opposition ou l’antithèse qui ne serait qu’un jeu de mots , est puéril : les gens de mauvais goût seuls peuv
toriques ou fabuleux, à des usages ; quelquefois même on joue sur les mots  : Ton roi, jeune Biron, te sauve enfin la vie Et
s une ressemblance accidentelle de noms et dans une espèce de jeux de mots le plus communément fondé sur l’équivoque. Telle
’est que je descends et que vous montez. » Au sens propre de ces deux mots substituez le sens figuré et vous en reconnaîtrez
genre humain l’ennemi vous abuse. La tragédie répudiait l’emploi du mot propre. Voltaire dans Sémiramis (Act. iv, sc. 2) 
encore ! Pour qui ? Quel est le cœur où prétendent mes vœux ? Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux. Mes crime
son funèbre de Marie-Thérèse d’Autriche. Chapitre II. Figures de mots . Les figures dites de mots ou d’expression son
’Autriche. Chapitre II. Figures de mots. Les figures dites de mots ou d’expression sont tellement dépendantes du mot
s figures dites de mots ou d’expression sont tellement dépendantes du mot ou du tour de phrase, que si l’on change l’un ou
n. Adjonction. L’adjonction consiste à n’exprimer qu’une fois le mot ou les mots auxquels s’unissent ou se rapportent
tion. L’adjonction consiste à n’exprimer qu’une fois le mot ou les mots auxquels s’unissent ou se rapportent plusieurs pa
’unissent ou se rapportent plusieurs parties d’une phrase. Tel est le mot cessent, dans ce passage de La Fontaine : Ainsi
e prendre,     Les bras d’agir, les jambes de marcher. Tels sont les mots faut-il vous rappeler ? du passage suivant de la
ersion. La réversion consiste à faire revenir en quelque sorte les mots et tour à tour avec un sens différent. On dit par
l’ouvrier me frappe davantage. Il y a un grand nombre de figures de mots qui sont plus spécialement du domaine de la Gramm
quer : telles sont : l’ellipse (du grec ἡ ἔλλειψις), qui supprime des mots dont la phrase peut se passer ; le pléonasme (du
ute de surabondants ; la syllepse (du grec ἡ σύλληψις), qui oublie le mot pour l’idée ; l’hyperbate (du grec τὸ ὑπερϐατον),
s pour un autre ; l’anastrophe (du grec ἡ ἀναστροφή) qui renverse les mots  ; la tmèse (du grec ἡ τμῆσις), qui coupe un terme
syncope (du grec ἡ συνκοπή), qui retranche une syllabe au milieu d’un mot  ; l’apocope (du grec ἡ ἀποκοπή), qui en retranche
ammaire, et nous terminerons cette longue nomenclature des figures de mots pour faire connaître celles qui sont désignées so
i (du grec τροπή, changement) des figures par lesquelles on donne aux mots des significations qui diffèrent de leur signific
ession. Ils l’enrichissent en ce qu’ils multiplient l’usage d’un même mot et servent à suppléer les termes qui font défaut.
hore. La métaphore (du grec ἡ μεταφορά) est un trope par lequel un mot se trouve transféré de sa signification primitive
rèse (en grec κατάχρησις, abus) consiste à se servir abusivement d’un mot pour un autre, lorsqu’il y a entre eux un rapport
t l’énigme sont du genre de l’allégorie. § II. — Métonymie. Le mot métonymie (en grec ἡ μετωνυμία), dans son accepti
ms, nom mis pour un autre. Ce trope consiste donc à faire emploi d’un mot pour un autre, lorsqu’il y a entre eux quelques r
el. Nep., Vie de Thém. § III. — Synecdoque. La synecdoque (du mot grec ἡ συνεκδοχή, compréhension) est un trope qui
oir à l’esprit plus ou moins que ne signifie, dans le sens propre, le mot dont on se sert. Avec le plus il réveille l’idée
s content et mon sort est rempli. Racine, Andr., acte V, scène v. Ce mot je suis content ! dit La Harpe, est le sublime de
montagnes plaintives ; D’un sang impétueux cent vagues fugitives. Un mot d’Agésilas à un homme qui ne parlait que par hype
it entendre bien plus qu’elle ne dit. Il faut voir une litote dans ce mot du Corydon de Virgile, Egl. ii, vers 25 : « Nec s
cou, la chouette. Plus que toute autre langue, le grec possède de ces mots formés par onomatopée. C’est le privilège des idi
joutons que le désordre ne doit jamais être tel dans la structure des mots , que le sens ne s’y découvre avec facilité. Autre
nonciation ou l’articulation des sons, c’est-à-dire des syllabes, des mots , diffère de l’accent. Parlant d’elle, Quintilien
e, elle sera marquée par l’articulation précise de chaque syllabe des mots et suspendue à propos selon le plus ou moins d’ét
73 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
ire, est une énigme dont les gens d’esprit devinent tout d’un coup le mot . » Les lecteurs savent gré à l’écrivain qui paraî
d’esprit, dût-il y être trompé lui-même ; car tous ne devinent pas le mot . Le cardinal Dubois, après avoir fait l’éducation
: Si bene quid de le merui, fuit aut tibi quidquam Dulce meum… ; le mot d’Iphigénie, quand Agamemnon veut l’obliger à ren
r à Achille : Dieux plus doux, vous n’aviez demandé que ma vie ! le mot de Chimène à Rodrigue : Va, je ne te hais point…
ord avec obscurité, devenez ensuite votre commentateur ; vous avez le mot de l’énigme, mais ne vous hâtez pas de le prononc
démentent en quelque sorte leur finesse, en donnant immédiatement le mot de l’énigme. On a cité la Fontaine, dans la fable
a cité la Fontaine, dans la fable de l’Homme et la Couleuvre : A ces mots l’animal pervers, C’est le serpent que je veux di
t pas mis de malice, la réponse serait ce qu’on nomme une naïveté, un mot qui échappe spontanément, soit à l’ignorance, soi
té, la colère, la douleur même. « J’ai ri, me voilà désarmé, » est un mot qui revient sans cesse. Ce n’est done pas l’occas
spécial, de plus national encore et qui ne peut s’exprimer que par le mot anglais lui-même ; car ce qu’on appelle humour n’
froids aux plats quolibets, aux fades équivoques, aux mauvais jeux de mots , aux parades vulgaires ; ils s’indignent aux igno
e, et ne soyez pas de ceux qui perdraient vingt amis plutôt qu’un bon mot  ; n’étendez point votre satire à une nation, à un
ne nation, à une fraction sociale tout entière, sans dire au moins un mot des exceptions : toute règle en a, et souvent de
ar une maxime, es, dès la première ligne, on voit qu’ils préparent le mot par lequel ils veulent finir. Ils font continuell
74 (1881) Rhétorique et genres littéraires
1° de raisonnement ; 2° de passion ; 3° d’imagination. 2° Figures de mots . 1° de grammaire ; 2° de construction ; 3° de sen
Poétique. Denys d’Halicarnasse 54 ? — 7 Traité de l’arrangement des mots . Après J.-C. Plutarque 40 ? — 120 ? Pas de tr
ique la question tout entière, et persuade en déterminant le sens des mots  ; elle est générale ou partielle. Ex. Définition
oratoire, qu’il ne faut pas prendre dans la mauvaise acception de ce mot . Elle fait voir un objet sous toutes ses faces, s
; 6° l’erreur des faits accidentels ; 7° l’équivoque ou ambiguïté des mots . 1° L’ignorance du sujet consiste à prouver contr
Molière, Tartuffe, acte V, scène i.) 7° L’équivoque ou ambiguïté des mots est un abus des acceptions diverses d’un mot pour
ivoque ou ambiguïté des mots est un abus des acceptions diverses d’un mot pour déplacer la question. Ex. Un sot savant est
rfait, 6° Erreur des faits accidentels, 7° Équivoque ou ambiguïté des mots , etc. Récapitulation ou Conclusion. Pérorai
l’élocution est cette partie de la rhétorique qui traite du style. Le mot style a donc ici le même sens, avec une nuance pa
une à tout le monde, le style appartient au véritable écrivain, et le mot célèbre de Buffon : le style, c’est l’homme , ne
français. 2° Propriété La propriété est le rapport parfait du mot et de la pensée ; elle est une condition de la cl
de la pensée ; elle est une condition de la clarté. La propriété des mots complète la justesse des pensées. 3° Précision
e dont on le dit, 4° Concision La concision emploie le moins de mots possible pour rendre la pensée. Ex. L’amour n’es
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme ; Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
Les rhéteurs distinguent trois espèces d’harmonie : 1° L’harmonie des mots , 2° L’harmonie des phrases, 3° L’harmonie imitati
unes des autres. 1° On peut citer comme définition de l’harmonie des mots ces vers où Boileau allie l’exemple au précepte :
où Boileau allie l’exemple au précepte : Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours od
eterre.) 2° L’harmonie des phrases est le résultat de l’harmonie des mots et de leur assemblage plus ou moins heureux. Indi
ar des sons (onomatopée), tantôt elle peint l’idée ou l’objet par les mots qu’elle emploie. Cette sorte d’harmonie est quelq
rticulières du style, il faut aussi savoir les fondre ensemble, en un mot , varier le style, si l’on veut éviter la monotoni
le sujet. On peut aussi le varier en employant : 1° Les alliances de mots ou combinaisons heureuses et imprévues d’expressi
ien à la justesse de la pensée ; 2° Les néologismes, c’est-à-dire les mots nouveaux qu’on doit adopter seulement lorsqu’ils
xpressives ; 4° Les synonymes, qui représentent la même idée avec des mots différents, et permettent d’éviter la répétition 
° Les équivalents, ou formes différentes que peuvent prendre certains mots ou certaines racines ; 6° Les transitions, qui so
certains mots ou certaines racines ; 6° Les transitions, qui sont des mots (præterea, igitur, etc.), et quelquefois des tour
ce et de la variété. Deux espèces de figures : 1° de pensées. 2° de mots On distingue deux espèces de figures : 1° les
eux espèces de figures : 1° les figures de pensée ; 2° les figures de mots . Les premières dépendent du sens, des mouvements
tent toujours. Les autres, au contraire, consistent dans l’emploi des mots  ; changez-les, la figure disparaît. Dans l’exempl
σις, ἀντὶ, en opposition et τίθημι, je place), oppose directement les mots aux mots et les pensées aux pensées. Elle les ren
, en opposition et τίθημι, je place), oppose directement les mots aux mots et les pensées aux pensées. Elle les rend plus sa
cette figure devient fatigante. Ex. Mme de Sévigné fait allusion au mot célèbre de Pompée : J’ai beau frapper du pied, r
Oraison funèbre de la reine d’Angleterre) par laquelle il remplace le mot Dieu : « Celui qui règne dans les cieux et de qu
diez justice, etc. (J. Racine, Andromaque, acte IV, scène v.) Cf. le mot ironique d’Oreste : Eh bien ! je meurs content,
cause. (La Fontaine, Le Loup et le Chien, I, 5.) II. Figures de mots D’après les rhéteurs, les figures de mots se d
5.) II. Figures de mots D’après les rhéteurs, les figures de mots se divisent en trois espèces : 1° Figures de g
(συγκοπή, de σὺγκόπτω, je coupe) retranche une syllabe au milieu d’un mot . Ex. Amarunt pour amaverunt ; — larcin pour lare
e ἀπὸ-ϰοπτω, je coupe) enlève une ou plusieurs syllabes à la fin d’un mot . Ex. ru pour ruisseau ; — fac, duc, pour face, d
de παρὰ-ἂγω, je conduis, j’allonge), ajoute une syllabe à la fin d’un mot . Ex. Ludificarier (Plaute) ; — Imitarier (Lucrèc
a crase (κρᾶσις, mélange) réunit en une syllabe longue la finale d’un mot et l’initiale du mot suivant : Ex. κᾇτα, pour κα
nge) réunit en une syllabe longue la finale d’un mot et l’initiale du mot suivant : Ex. κᾇτα, pour καὶ εἶτα. Contractio
uræ. Tmèse La tmèse (τμῆσις je coupe) sépare en deux parties un mot composé. Ex. Septem subjecta trioni , pour sept
llipse (ἔλλειψις, de ἔνλείπω je fais défaut) supprime un ou plusieurs mots pour donner plus de vivacité et de rapidité à la
(ὑπέρϐατον, de ὑπέρ, au-delà, — ϐαίνω, je vais) renverse l’ordre des mots . Cette figure, qui est le fond même de la constru
, tandis que la conjonction les multiplie. La répétition redouble les mots aussi bien que les idées. Ex. de disjonction :
Pléonasme Le pléonasme (πλεόνασμος, surabondance) emploie des mots inutiles pour le sens. C’est souvent une faute, p
La gradation (gradatio, de gradus, degré) ou progression, place les mots suivant leur plus ou moins d’énergie. Ex. Presse
fait de τρέπω, je change) transforment le sens primitif et propre des mots . Expression propre. Fénelon. Bossuet. La profe
étaphore (μεταφορά, de μέτα, au-delà, — φέρω je porte) fait passer un mot de sa signification propre à une nouvelle, en ver
χράομαι, je me sers) est l’extension par analogie du sens propre des mots  ; on l’emploie quand il n’existe pas de termes po
Métonymie La métonymie (μετωνυμία, de μετά, au-delà, ὄνομα, nom, —  mot transposé) est la substitution d’un nom à un autr
. Cette figure consiste à étendre ou à restreindre le sens propre des mots . Elle prend : 1° le genre pour l’espèce (rarement
STYLE. FIGURES Qualités générales. Ancienne division. de pensée. de mots . Clarté, Propriété, Précision, Correction, Con
, Correction, Concision, Pureté, Naturel, Noblesse, Harmonie : 1° Des mots  ; 2° Des phrases (période) ; 3° Harmonie imitativ
e, leur origine La Littérature est, dans le sens le plus étendu du mot , la théorie générale et l’histoire critique des œ
ie a précédé la prose. Le jour ou l’homme a exprimé sa pensée par des mots , il a fait de la prose sans le savoir comme le bo
écarts du génie et du talent. Pour faire mieux saisir le sens de ces mots , qui échappent à une définition complète, indiquo
tions essentielles, ses principaux caractères ; langue poétique Le mot poésie, suivant son étymologie (ποιέω, je fais),
, les grandes images, la couleur et l’éclat. Elle aime les figures de mots , telles que l’ellipse, l’inversion, etc. ; elle u
syllabes ; le rythme et la cadence résultent de l’harmonie propre des mots et de leur combinaison dans la période poétique.
n latine : 1° la césure (cædere, couper), syllabe longue qui finit un mot et commence un pied ; 2° l’Élision (elidere, bris
briser, annuler), qui est la suppression d’une syllabe à la fin d’un mot . Il y a plusieurs sortes de vers ; les plus usité
nt muettes ou sonores. La syllabe muette est celle qui, à la fin d’un mot , finit par un e muet, tantôt seul, tantôt suivi d
ve plus accusée : Que toujours, dans vos vers, | le sens coupant les mots , Suspende l’hémistiche, | en marque le repos. (Ar
énie, acte I, scène i.) Rime La rime (corruption euphonique du mot rythme) est la consonance finale de deux ou plusi
lision possible, de deux voyelles, dont l’une se trouve à la fin d’un mot et l’autre au commencement du mot suivant. Garde
dont l’une se trouve à la fin d’un mot et l’autre au commencement du mot suivant. Gardez qu’une voyelle à courir trop hât
, etc., expressions qu’il emploie comme si elles n’étaient qu’un seul mot . Résumé synoptique de la versification  
jet, ou par la forme qu’ils revêtent. Nous avons terminé par quelques mots sur certaines curiosités poétiques qui n’appartie
sociale quand elle est l’expression des misères de tout un peuple. Le mot élégie ne vient pas de ἔ, hélas, λέγω, je dis ; c
t leurs chants de guerre. Toutefois il est possible qu’à l’origine le mot ἔλεγος ; ait eu aussi le sens de plainte, sans ra
refrain répété deux fois, que constituent le premier ou les premiers mots du premier vers, qui se reproduisent après la sec
chacun d’eux. Après le sixième on ajoute, comme refrain, les premiers mots du premier vers du rondeau redoublé. 7° Triole
haque strophe, et disposés de la même façon. L’envoi commence par les mots  : Prince, princesse, roi, reine, sire, etc. car c
régulier, c’est celui que nous venons de définir, dans lequel chaque mot des quatrains doit amener le trait final et résum
poème héroï-comique ou badin (Ex. Le Lutrin de Boileau). À prendre le mot épopée dans le sens vulgaire, on compte par centa
Ils font comme ce poète trop délicat, qui, voulant mettre en vers le mot d’Henri IV sur la poule au pot, et n’osant parler
uivant la définition de Boileau, l’épigramme N’est souvent qu’un bon mot de deux rimes orné. Elle est quelquefois beaucou
ne manière piquante le résultat d’observations profondes, être, en un mot , une satire en abrégé. Ex. Ce monde-ci n’est qu’
toujours été une satire en abrégé. Comme l’indique son étymologie, ce mot désignait spécialement, chez les Grecs, les inscr
faut que sa douceur flatte, chatouille, éveille, Et jamais de grands mots n’épouvante l’oreille. (Boileau, Art poétique, ch
La prose n’est astreinte qu’aux règles grammaticales, à l’accord des mots avec les idées et à celui des périodes avec les s
u vas droit à ton but, et tu n’as pas besoin De lâcher de la corde au mot qui fuit trop loin. Ton métal est à toi. Serve de
ires ont moins d’art et d’étendue. Elles ne sont souvent que quelques mots vifs et rapides, nobles et généreux, capables d’e
de Bourgogne), etc., représentent cette école, qui a pour devise ces mots de Quintilien : Scribitur ad narrandum non ad pr
ne, la philosophie a été l’amour de la sagesse ou de la science, deux mots synonymes chez les Anciens, avant Pythagore. Elle
qualité, à la situation de la personne à laquelle on s’adresse. En un mot , une lettre sera bien faite si l’on y observe les
e familière peut parfaitement avoir un caractère philosophique. En un mot , le genre épistolaire admet tous les tons, depuis
75 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
ux communs. Sur le premier point, il suffira de définir ici en peu de mots certaines expressions qui reviennent souvent dans
tion seulement de ce même objet ; c’est l’image de la chose. Ces deux mots sont synonimes ; mais il faut les ramener à une p
t, elle l’examine avec attention, elle naît de la réflexion. Ainsi le mot Dieu se présente à mon esprit ; c’est une idée cl
on esprit ; c’est une idée claire, distincte. Mais je m’arrête sur ce mot , je l’analyse, je découvre ses attributs, c’est u
es clouer, pour ainsi dire, sur le papier prêt à les recevoir, par un mot ou un signe quelconque. On y revient plus tard et
ns l’art de mal dire (qu’on me pardonne cette monstrueuse alliance de mots ), j’ai trouvé des oppositions. J’ai raconté quelq
éveloppe le sujet, qu’il y jette du mouvement et de la variété, en un mot qu’il soutient l’intérêt.   2. Vraisemblable.
cessaire qu’un sujet soit historique et vrai dans tout l’acception du mot  : il peut être tout entier d’imagination ; mais i
la nature, et la copier en ce qu’elle a de beau. Remarquons bien ces mots  : en ce qu’elle a de beau. Il n’est pas de serpe
ection. 3. Moral. Il faut enfin que le sujet soit moral. Par ce mot moral j’entends aussi l’utile : car tout ce qui e
de Rhétorique que l’on met entre les mains de la jeunesse, ne dise un mot de cette éminente qualité de l’invention, de la m
plus loin comment il faut disposer une preuve lorsque nous dirons un mot de la logique. 2. Mœurs. Par mœurs oratoire
bienveillants et prudents, suivant le sens que nous avons donné à ces mots  ? Il faut avouer qu’ils suivent, le mieux qu’ils
gage ne sera pas le même. 6. Précautions oratoires. On entend par ces mots les tournures adroites par lesquelles l’orateur é
peut faire une impression désagréable, il faut éviter de se servir de mots trop découverts et qui rappelleraient des idées c
76 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
mes marches (pays frontières) et mon royaume, » — Aude répond : « Ce mot m’est étrange. — Ne plaise à Dieu, ni à ses saint
vous. M. Dimanche. — Il n’est pas besoin, Monsieur, et je n’ai qu’un mot à vous dire. J’étais.... Don Juan. — Mettez-vous
à dire : de l’argent, de l’argent, de l’argent. Ah ! ils n’ont que ce mot à la bouche : de l’argent. Toujours parler d’arge
n. — Ah ! que cela est bien dit ! Approche, que je t’embrasse pour ce mot . Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue
pas maintenant de son nom. Harpagon. — Souviens-toi de m’écrire ces mots . Je les veux faire graver en lettres d’or sur la
des gens, sur cette question, n’hésitent pas beaucoup. On tranche le mot aisément. Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre
gens. » Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme, en un mot , qui m’ait obligation de ma fille, et à qui je pu
ngeasse à moi. Il me dit tout cela si fortement que je n’avais pas le mot à dire. Enfin, après six heures de conversation t
Les Foins A M. De Coulanges707 Aux Rochers, 22e juillet [1671] Ce mot sur la semaine est par-dessus le marché708 de vou
tise qu’il m’avait faite, qu’il n’avait ni cœur, ni affection ; en un mot , la mesure était comble. Je l’ai pris au mot, et,
ur, ni affection ; en un mot, la mesure était comble. Je l’ai pris au mot , et, quoi qu’on m’ait pu dire pour lui, je suis d
est le plus indigne qu’on le traite bien. Voilà l’histoire en peu de mots . Pour moi, j’aime les narrations où l’on ne dit q
 ? Ces manières de s’insinuer, cet air enjoué qu’elle prend, ces bons mots qu’elle étudie, ces termes dont elle s’enveloppe,
voici l’histoire de mon habit et de M. Termes, mon courrier ». A ces mots , le bal, tout prêt à commencer, fut suspendu. Tou
il n’y ait encore place pour un aussi honnête homme que vous ». A ces mots , trente-cinq des conviés890 se mirent en mouvemen
t, sur leur parole, la huitième merveille du monde. » En achevant ces mots , il me rit au nez et s’en alla. Je fus aussi sens
pas le bruit1025de se soucier beaucoup d’entendre le salut, donna le mot un jour aux officiers qui postaient1026 ; et pend
ue malgré lui, contrôleur général des finances1060, s’emporta ; en un mot , il n’y eut que les impuissants et les désintéres
ays. » Je lui parlai de la Perse ; mais à peine lui eus-je dit quatre mots , qu’il me donna deux démentis, fondés sur l’autor
Les deux autres chambellans firent de grands éclats de rire des bons mots qu’Irax avait dits ou qu’il avait dû dire. Après
un homme de la cour… — Moi, monsieur, du latin ! je n’en sais pas un mot , répondit le bel esprit, et bien m’en a pris : il
qu’on y avait laissée. Il ajouta, pour me piquer d’honneur, quelques mots qui me mirent dans l’impuissance de reculer. Je p
ces demoiselles chacune à son tour ; et je vous payerai le tout ». Ce mot répandit dans toute la troupe une joie qui seule
r son bien ; et, en lui montrant combien justice et humanité sont des mots roturiers1201, je lui ai fait comprendre, à la fi
tait de joie ; mais il me battit de frayeur quand mon père me dit ces mots  : « On m’a promis, mon fils, que vous seriez reçu
le faire assez bien, ce n’était pour moi qu’un plaisir. Le choix des mots et leur emploi, en traduisant de l’une en l’autre
, me fortifia la mémoire. Je m’aperçus que c’était l’idée attachée au mot qui lui faisait prendre racine1256 ; et la réflex
en saisir avec précision les caractères et les rapports ; qu’avec les mots autant de nouvelles idées s’introduisaient et se
ent composé l’Oratio pro Murena 1271. Moi, je dirai le fait en peu de mots . Messieurs.... Doublemain. — En voilà beaucoup d
e lui rendrai à sa réquisition, dans ce château… et… ou… et… ou… » Le mot est si mal écrit… il y a un pâté. Brid’oison. — 
Bartholo. — Pour la trancher, messieurs, et ne plus chicaner sur un mot , nous passons qu’il y ait ou. Figaro. — J’en de
i, dans ce que disait Schiller, tant d’idées à travers l’obstacle des mots , je fus si frappée de cette simplicité de caractè
n lui attacha sur la poitrine une feuille de papyrus portant ces deux mots  ; « Eudore chrétien. » Le peuple le chargeait d’o
nt : « Nous demandons à mourir avec lui. » Le confesseur calmait d’un mot , d‘un geste, d’un regard, ces élans de la vertu,
ous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas pri
muniquait avec celle d’en bas, je distinguai parfaitement ces propres mots du mari : Eh bien ! enfin, voyons, faut-il les tu
ger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ces terribles mots  : Faut-il les tuer tous deux ? Et je vous crois,
i, voyant ce manège, monsieur, mon herbe confondue, perdue, je ne dis mot , et pourtant il m’en faisait grand mal ; mais il
de gens, les vilains1454 anoblis, enrichis, parvenus. Il ne répondit mot , et poursuivit sa chasse. Le lendemain, on m’assi
vous prie. Quelque part que je sois, il peut toujours m’atteindre. Un mot au maire du lieu, et me voilà coffré. Ces messieu
drai les mains, alors… » Il se recueillit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s’agenouilla
ceaux, puisque tu ne m’as pas prise tout entière. » Et, en disant ces mots , elle se levait sur son séant, elle jetait, avec
, elle la tint embrassée plus d’une heure en pleurant et sans dire un mot . Les ambassadeurs franks se présentèrent pour sal
ai peur pour toi ; prends garde, ma fille, prends bien garde… » A ces mots , qui s’accordaient trop bien avec ses propres pre
souveraine, m’a envoyé par devers vous… » Marie, l’interrompant à ces mots , lui répondit : « Monsieur le doyen, je suis ferm
justes. J’aurais voulu, méchamment, le mettre dans son tort, et qu’un mot inconsidéré ou insultant de sa part servît de jus
and ils avaient bu ; au milieu de tant de langues, il n’y avait qu’un mot qu’ils entendissent : Frappe ; et dès que quelqu’
affectait précisément lorsqu’il avait un souci à cacher, il jetait ce mot optimiste qui lui était familier : « Oh ! n’impor
de mauvaises guenilles, s’approcha de José Maria, et lui dit quelques mots dans l’argot des Bohémiens José Maria tressaillit
; puis avec plus de lenteur et d’hésitation, et enfin, répétant moi à mot ce que lui dictait la petite Marie, lorsqu’il arr
bonhomme continuait à parler en broyant ; et il y avait quatre à cinq mots perdus : mots effrayants, sans doute, que nous n’
nuait à parler en broyant ; et il y avait quatre à cinq mots perdus : mots effrayants, sans doute, que nous n’osions pas lui
eloppe, fermée d’un simple cachet de cire noire, et qui contenait ces mots  : « Je vous remercie pour ma mère et pour moi. Vo
? il te sied bien de faire le fashionable1682 (que le diable soit des mots anglais !), quant tu ne peux pas payer ton taille
s deux martyrs était admirable. On ne put tirer de Sanctus qu’un seul mot , toujours le même : « Je suis chrétien ! » Les de
ices dont les appareils étaient dressés. Alexandre ne prononça pas un mot , ne fit pas entendre un cri ; recueilli en lui-mê
rrer la main ; ils sont remplacés par des hommes qui ne savent pas un mot de notre langue. Voilà pourtant le petit chemin d
peau ; mais le drapeau, c’est tout pour l’homme qui comprend le saint mot de patrie. Et dire qu’au printemps de 1870, il y
s, le plus riche en produits de toute sorte, et, pour tout dire en un mot , l’enfant gâté de la nature. C’est pourquoi le pr
ût tonné1891. Puis m’ont montré un parchemin écrit, Où n’y avait seul mot de Jésus-Christ ; Il ne parlait tout que de plaid
3. « C’est, dit-il, un cadavre ; ôtons-nous, car il sent2164. » A ces mots , l’Ours s’en va dans la forêt prochaine. L’un de
e plus âne des trois n’est pas celui qu’on pense. » Le meunier, à ces mots , connaît2192 son ignorance ; Il met sur pieds sa
coffret, scellé des armes de mon maître. Sosie. Il ne ment pas d’un mot à chaque repartie, Et de moi je commence à douter
 ; et dans tous ses propos, On voit qu’il se travaille à dire de bons mots . Depuis que dans la tête il s’est mis d’être habi
les vôtres. Trissotin. Vous avez le tour libre, et le beau choix des mots . Vadius. On voit partout chez vous l’ithos et le
la fin d’un vers que je construi2387, Je trouve au coin d’un bois le mot qui m’avait fui ; Quelquefois, aux appas2388 d’un
les nues, Me lasser à chercher des visions cornues, Et, pour lier des mots si mal s’entr’accordants, Prendre dans ce jardin
point de coupable en repos. C’est ce qu’il faut ici montrer en peu de mots . Suis-moi donc. Mais je vois, sur ce début de prô
e, oublie et sa naissance et ses exploits. Andromaque lui répond d’un mot  : Dois-je les oublier, s’il ne s’en souvient plus
de peine. « C’est posséder les biens que savoir s’en passer. » Que ce mot est bien dit ! et que c’est bien penser ! Ce Sénè
il prétend à l’empire, en est dès lors indigne. » Comme il disait ces mots , Mayenne entre soudain Avec tout l’appareil qui s
. Que la foudre en éclats ne tombe que sur moi ! Ah ! mon fils, à ces mots j’eusse expiré sans toi2486. Mon Dieu ! j’ai comb
xe plongé, Plaint le pays de tailles2519 surchargé.... De froids bons mots , des équivoques fades, Des quolibets et des turlu
cessaire ? Plus à propos serait de t’en défaire. » Le malheureux à ce mot soupira : « Si ne l’ai plus2528, dit-il, qui m’ai
plus fréquents et les plus justement décriés consiste à remplacer le mot propre et familier par une périphrase élégante et
ctar les aimables propos, Et, comme son bouchon, fait partir les bons mots . On se lève, on reprend sa lecture ordinaire. On
i, j’y serai plus vite ; Vous allez voir comment. » En prononçant ces mots , Le voilà qui se précipite Au plus fort du bourbi
rte On ne prend point d’argent ; je fais tout pour l’honneur. » A ces mots , chaque spectateur Va se placer et l’on apporte L
ma vie : J’aime mieux expirer que de trembler pour toi. » Disant ces mots , il court, il pleure, Et, s’avançant le long de l
ine2585 ; Ou bien ils sont mourants ; ils se traînent à peine ; En un mot , tout est mal. Si le loup quelquefois En saisit u
urs cœurs ne se parlaient que par leur seul frisson : En proférant le mot qu’il eût fallu répondre, Ils craignaient de sent
ante en liberté, Pleurer sur ma jeunesse et ma virginité. » Après ces mots , l’armée assise tout entière Gémit, et sur son Ir
ait Un remords, et son front tomba sur le chevet, Et, par instants, à mots entrecoupés, sa bouche Parlait pendant qu’au loin
ne point décocher, en prenant du tabac, Votre charmant sourire et vos mots d’almanach2791. Tarissez, s’il se peut, sur vos b
Tous, en ces champs heureux, savent lire et prier. Elle excitait d’un mot chez ses petits convives Les curiosités de leurs
z la maison paternelle. Quand on a le sourire aux yeux, A la lèvre un mot gracieux, La vertu même en est plus belle. (Le Li
llait aux passants, les suivait pas à pas, Et disait, sans changer un mot , la même histoire, De celles qu’on écoute et que
oin ; Parle à ton tour. Berthe. Eh quoi, sire, en est-il besoin ? Un mot suffit : l’autel est prêt, et je suis prête. Allo
ous allons tous mourir ! on l’a dit. C’est demain ! » Je répétais ces mots tout le long du chemin ; J’en tirais clairement t
s épiques de notre moyen âge qui chantent les exploits, la geste — ce mot vient du pluriel neutre latin gesta, hauts faits,
a laisse n’est pas fixe. 3. Aix-la-Chapelle. 4. Scandez comme si le mot était écrit anjles (une seule syllabe sonore) ; d
nore) ; de même un peu plus bas, aneme = an’me 5. La plaignent. Ce mot a ici un sens très précis : la plainte est, dans
dans conduit. 10. I-riê-e-ment. 11. Doublet de réputer. 12. Ce mot (littéralement celui qui est à la place du comte)
reine Marguerite de Bourgogne femme de Louis X le Hutin. 76. Jeu de mots sur le nom de Blanche-Villon désigne peut-être Bl
n’ai rien à dire. 142. Ribaud, homme du commun, simple soldat. — Le mot a été souvent employé dans un sens injurieux, et
t des exemples jusque dans le xviie siècle. 145. Dextre, droite. Le mot n’est plus guère employé ; mais il est encore fra
149. Ponocrates, gouverneur de Gargantua. 150. Baillez, donnez. Le mot a vieilli, mais il est encore français. 151. De
; ici, boutique. 160. Portefaix. C’est le premier et le vrai sens du mot (de l’italien facchino), qui, par la suite, s’est
en général, un homme de rien. 161. Baufrer, manger gloutonnement. Ce mot , dont l’étymologie est incertaine, est resté dans
. 162. Voir la note 10 de la page 2. 163. Viande, qui vient d’un mot bas-latin (vivenda), qui veut dire vivres, a eu,
as vrai] qu’il lui ôterait. 172. Tribart, bâton gros et court. — Le mot ne s’emploie plus. 173. Badaud, celui qui s’arr
age). Quant à quoi c’est une de ces terminaisons qu’on substituait au mot Dieu dans les jurons, pour éviter le blasphème (e
venu de Rabelais. 191. Honnêtement, suffisamment. 192. Chacunière, mot plaisant, qui n’est pas français, mais que d’autr
a Rote, tribunal ecclésiastique de la cour de Rome, ainsi appelé d’un mot latin qui veut dire roue, parce que les procès n’
nt dans ce recueil ne sont pas de Des Périers. 202. One, jamais. Le mot a vieilli, et ne s’emploie plus aujourd’hui que c
seignait, enseignait où il se vendait. 207. . Voisiné, voisinage. Le mot ne s’est pas conservé. 208. Marri, triste. 209
ient bien au propre et au figuré. 210. En, à. 211. Quinquaille (le mot est encore français) est le nom général qui désig
bjets de fer ou de cuivre. 212. Fantasiait, imaginait, songeait. Le mot n’est pas resté dans la langue ; mais on le trouv
la fable de La Fontaine, le Savetier et le Financier. 221. Quidam, mot latin passé en français pour désigner quelqu’un d
Sur le mélange des temps, voir page 2, note 10. 235. Chère vient du mot de basse latinité cara, visage. Bonne chère a don
un bon repas faisant partie d’un bon accueil. 236. Un épitaphe. Le mot était encore des deux genres au xviie siècle. Il
eprésente une personne ou une chose, d’en reproduire les traits. — Le mot est vieilli, mais il est encore dans la langue.
étai. Littré signale ce passage de Palissy comme un exemple unique du mot pris dans ce sens, qui parait se rapporter à l’al
tâche d’une fournée. 316. Faire paraître, faire voir au public. — Le mot était déjà un archaïsme au xviie siècle. On n’en
Dupuy, Bernard Palissy, II, iii.) 342. Composé de à et de faire, le mot a été masculin d’abord, puis, en raison de sa son
s au hasard, sans sureté. 344. Forme dialectale de flamme. 345. Le mot technique qui a prévalu pour désigner ces « lante
62. Affaibli. 363. Relief, saillie des muscles. 364. Ains, mais. —  Mot vieilli, mais qui n’a pas disparu de la langue.
ême dans deux locutions, dont une seule est restée, fondue eu un seul mot (auparavant). 373. Voir page 512, note 4. 374.
ces essais, que je tâtonnais encore. 375. [Ce] dont. 376. Liée. Le mot n’est pas resté dans la langue. 377. Entendez :
377. Entendez : de la charpenterie, c’est-à-dire des charpentes. Le mot ne s’emploie plus dans ce sens. 378. Me mettre p
ns ce sens. 378. Me mettre plus commodément. Deux lignes plus bas le mot a le sens restrictif de : me contenter. 379. A m
ier au xviiie s. 395. A commandement, à volonté. 396. Fiance (le mot n’est pas resté dans la langue), confiance. 397.
hever. 425. Telle fut et telle devrait être encore la vraie forme du mot . Mais l’usage a fini par souder l’article et le s
Mais l’usage a fini par souder l’article et le substantif en un seul mot lendemain, si bien que la forme le lendemain a pr
classes. 451. Procédé. 452. Feuillées, assemblages de feuilles. Le mot ne s’est guère employé depuis qu’au singulier. 4
t ne s’est guère employé depuis qu’au singulier. 453. Portraire (le mot , vieilli, est encore dans la langue) : tracer ent
: ce n’est pas (le fait) de la vertu. — Vertu, courage, sens latin du mot . 459. . La constitution des organes. 460. Ni,
omphe de la Grèce. 462. Voir page 32, note 4. 463. Estour, combat. Mot , d’origine germanique, ancien dans la langue, mai
. 466. Pour, en compensation de. 467. Tourtres, tourterelles : le mot est vieilli, mais il est encore dans la langue.
sque sans interruption. 481. La marchandise, métier de marchand. Le mot n’est plus guère employé dans ce sens. 482. L’em
relation d’un Voyage en Provence et en Languedoc. 548. Patenôtres, mot français formé des deux premiers mots du texte la
n Languedoc. 548. Patenôtres, mot français formé des deux premiers mots du texte latin de la prière dominicale Pater nost
mme pronominal, ou au participe passé passif, dans le sens figuré. Le mot est d’origine germanique. 556. Prévôt. Nom donn
personnage que a été appelé plus haut lieutenant de robe courte. – Le mot , qui s’est formé spontanément, se rattache à la m
est formé spontanément, se rattache à la même étymologie que préposé, mot d’origine savante. 557. Autant que..., autant.
et répandue (la tromperie de Bellac). On voit par cet exemple que le mot proverbe ne désigne pas toujours une sentence ou
fit en sorte que personne ne vînt me parler. 563. Parbleu ! Dans ce mot et dans les autres du même genre, la syllabe bleu
594. Factoton. On écrivait quelquefois ainsi, au xviie siècle, le mot factotum, formé exactement d’un impératif et d’un
t une tradition plus ou moins certaine, l’acteur énumérai t après les mots Potages..., entrées..., les noms de quatre potage
ici dans le sens de ragoût ; nous disons encore haricot de mouton. Ce mot est très vieux en français dans ce sens. C’est sa
méprisé. Un baladin (rapprocher bal, ballet) est un danseur ; mais ce mot ne se prend ordinairement qu’en mauvaise part. 6
emps ! ou quel temps de chien ! 624. Belitre, vaurien. L’origine du mot , qu’on trouve employé au xve et au xvie siècle
homme ! » dit encore Molière dans d’autres passages. 628. . Diantre, mot qu’on a forgé pour remplacer, dans les formules d
mot qu’on a forgé pour remplacer, dans les formules d’imprécation, le mot diable, qu’on aimait mieux éviter de prononcer.
le de se prononcer d’une manière satisfaisante sur l’étymologie de ce mot . 638. Dadais. Ce mot a sans doute été formé à l
e manière satisfaisante sur l’étymologie de ce mot. 638. Dadais. Ce mot a sans doute été formé à la ressemblance du mot e
ot. 638. Dadais. Ce mot a sans doute été formé à la ressemblance du mot enfantin dada, pour désigner un jeune homme niais
des Halles. 640. Bassesse est ici synonyme de humble condition. Le mot ne s’emploie plus guère aujourd’hui que dans le s
u tout empire sur certains esprits. 642. Curieuses. Sens dérivé du mot , qui désigne d’abord une personne avide de connaî
port mystérieux avec certains astres, s’appelaient des talismans : le mot vient d’un mot espagnol, qui vient lui-même d’un
avec certains astres, s’appelaient des talismans : le mot vient d’un mot espagnol, qui vient lui-même d’un mot arabe, se r
s talismans : le mot vient d’un mot espagnol, qui vient lui-même d’un mot arabe, se rattachant au mot grec τετελεσμένα : ce
’un mot espagnol, qui vient lui-même d’un mot arabe, se rattachant au mot grec τετελεσμένα : ce dernier, qui veut dire les
os assemblées judiciaires, ou parlements. 659. Son imagination. Ces mots commencent une proposition principale que ne lais
ont l’autorité, le caractère de certitude ne peut être contesté. — Le mot est pris ici ironiquement. 670. Suffisance, cap
it d’être nommé ministre des affaires étrangères. 692. Bonhomme. Ce mot affectueusement familier, et qui n’a point ici le
. Que les poètes ont célébrée. Nous ne savons à quel fait précis ces mots font allusion. Mais Mme de Sévigné revient très s
l de Lorges prit le commandement après la mort de son oncle. 725. Le mot désigne ici l’appareil extérieur d’une cérémonie
aréchal (voir page 82, note 1). 740. Être un peu de travers. Jeu de mots  : être de travers veut dire, dans le langage fami
douleurs de l’exil aient jamais inspirés, est souvent désigné par les mots par lesquels il commence : Sur les fleuves de Bab
767. Caractère, marque, signe, empreinte : c’est le premier sens du mot . 768. Saint Mathieu, V, 9. 769. Première Épî
Noté, marqué d’une mauvaise note, déshonoré ; c’est le sens latin du mot . 777. Une communauté de religieux ou de religie
s, un couvent. 778. Créance et croyance, formes dialectales du même mot , entre lesquelles, toutefois, dit Littré, l’usage
t des dettes). 796. Service à l’armée. 797. Exécuté en effigie. Ce mot n’est plus dans la langue. 798. On dirait aujour
fréquent au xviie siècle. C’est d’ailleurs le sens étymologique, le mot venant du bas-latin vivenda, qui, se rattachant l
à l’État allaient toucher leurs rentes. 857. Bien entendue. Par ces mots La Bruyère veut faire comprendre que la clause pr
littéralement portefaix (c’est le sens de l’italien facchino, d’où ce mot est tiré), et, par suite, homme de rien. 873. M
au xvie et au xviie siècle, le service de l’aris à Corbeil. Puis ce mot a signifié un grand carrosse (grand comme s’il ét
ans le style familier, se joint, sans en modifier le sens, à certains mots interrogatifs. 895. Nigaud. L’étymologie du mot
e sens, à certains mots interrogatifs. 895. Nigaud. L’étymologie du mot est inconnue. 896. De la valise, par le fait de
pointes) est proprement l’étendard des rois de France. Par figure, le mot se trouve ironiquement employé pour désigner tout
du peuple portaient généralement des souliers sans talon). — Mais ce mot , surtout aujourd’hui, implique la bassesse du cœu
té. Cette expression traduit très exactement le sens étymologique des mots indolence et apathie, qui viennent, le premier, d
’incapacité d’éprouver un sentiment affectueux. 905. Ressources. Ce mot a ici toute sa force étymologique : comme le mot
905. Ressources. Ce mot a ici toute sa force étymologique : comme le mot simple source, il se rattache en effet au verbe s
esses des sources. On les appelait également nymphes. Mais ce dernier mot , qui signifie seulement jeunes filles, s’appliqua
nt. 932. La sainte ampoule était une petite fiole (c’est le sens du mot ) conservée à Reims et qui contenait l’huile desti
mmerce. Le premier sens est celui d’échange de marchandises ; puis le mot signifie échange en général. 961. Frédéric III,
mpereur Charles VI (1711-1740), le tsar Pierre Ier (1682-1725). 963. Mot impropre pour désigner un pasteur protestant. 96
du Morbihan. 977. Parasite, du latin parasïtus, qui est lui-même un mot grec latinisé, signifiant exactement celui qui ma
consacré à la louange d’un homme, d’un groupe d’hommes, d’un État, le mot a fini par emporter surtout l’idée de louange, et
C’est le nom de l’hôte. 994. Friand. En dépit de l’orthographe, ce mot se rattache, comme un véritable participe présent
huit ans. 1012. Friand, qui aime la bonne chère : second sens de ce mot , dont nous avons expliqué l’étymologie (page 158
ier par lequel Bloin avait l’habitude de passer. 1029. Reposter. Le mot n’est pas français et n’a été employé que dans ce
nt cette nomination, avait fait de lui un très grand éloge. 1033. Ce mot était dans la langue depuis le xve siècle, mais
1041. Succès, issue, résultat (bon ou mauvais) C’est le vrai sens du mot , qui tend aujourd’hui à se rétrécir et à ne plus
69. Je. Voir la note 2 de la page précédente. 1070. Décisionnaire, mot hasardé par Montesquieu et qui n’a point passé da
scussion raison à son adversaire. 1078. L’admirer, au sens latin du mot , m’étonner de son attitude. 1079. Notre bonté n’
e au sens d’ordre, d’ arrangement, puis à celui de cérémonial, que le mot a ici. 1087. Le Sadder, ou plutôt le Vendidad-S
certains droits ou privilèges. 1101. En effet, en réalité. Ces deux mots s’opposent à sans être déclarée czarine : Sophie
rt la sentence prononcée par les premiers juges. 1109. Fatalité. Le mot s’emploie presque toujours avec un sens funeste.
e qui arrose la ville du même nom et se jette dans la Manche. Puis le mot de vaudeville a désigné toute « chanson de circon
dérision, de tout leur fardeau. — Buffon écrit bardeau à tort, car le mot bardeau désigne en réalité une planche mince et c
habiles à causer dans les salons, dans les ruelles (sur le sens de ce mot , voir page 168, note 3), et rien de plus. 1167.
nonyme d’oiseau de proie ; le duc est un oiseau de proie nocturne. Le mot chevêche désigne une espèce de chouette : usité e
le est généralement appelée aujourd’hui plaisir. — Le sens premier du mot , qui se rattache à la même étymologie que oblatio
ce de cuivre qui valait le quart d’un sou. 1186. La gouvernante. Ce mot , qui a généralement en français un sens plus préc
un objet de peu de prix, une friandise qu’on leur offre. L’origine du mot n’est pas connue. 1189. Sous-entendu : si j’étai
homme qui agit grandement, sans regarder à la dépense. Il y a dans le mot une nuance d’ironie souriante. 1191. De la nave
gens de la roture. La roture, c’est tout ce qui n’est pas noble : ce mot vient du bas-latin ruptura, champ fendu par la ch
t prendre racine dans la mémoire ; entendez, qu’on ne se souvient des mots qu’autant qu’on s’est bien pénétré des idées qu’i
ent ; rinforzando, en renforçant ; crescendo, en croissant ; tous ces mots sont italiens. Chorus est le mot latin qui veut d
crescendo, en croissant ; tous ces mots sont italiens. Chorus est le mot latin qui veut dire chœur. 1259. Stagnant se d
t, comme l’eau de la mer. C’est ici, croyons-nous, le seul exemple du mot appliqué, par figure, à un homme 1260. Jusqu’à
avec talent. 1263. Brid’oison est légèrement bègue. 1264. Hidalgo, mot espagnol : homme de naissance noble. 1265. Baron
ver le passage dont il est question. 1279. Plaisant rapprochement de mots . Être grec en quelque chose se disait proverbiale
e Figaro. 1283. Acquittement, manière de s’acquitter : sens rare du mot . 1284. Attaque contre les abus auxquels se laiss
nuance d’affectueuse familiarité, comme il est pris encore devant le mot vieillard, à la dernière ligne du même morceau.
un autre fragment de ce livre dans notre Cours supérieur. 1304. Ce mot marron, marronne, qui vient probablement du mot e
supérieur. 1304. Ce mot marron, marronne, qui vient probablement du mot espagnol cimarron (sauvage), désigne un esclave,
éserve le pronom en pour remplacer les noms de choses. 1309. Morne, mot qui vient de l’espagnol morron (monticule) et qui
ux cannes qu’on fabrique avec le bois de cet arbre. 1311. Habitant, mot consacré pour désigner celui qui possède un domai
ique le Devin du village sont même demeurés assez célèbres. 1325. Le mot ne s’emploie plus que pour désigner une fort gros
notre bonheur et de notre sécurité. 1341. La journée. Allusion à un mot célèbre de l’empereur Titus (79-81), qui se plaig
de lèse-majesté son ancien favori Séjan. 1343. La raison. C’est un mot de Chrysale dans les Femmes savantes (II, vii) Ra
i convertit l’épi en une poussière noirâtre. – Il y a encore un autre mot nielle, différent du premier par le sens et l’éty
blés. 1346. Heureux : heureux, à les entendre, au sens vulgaire du mot . 1347. Cette statue est l’œuvre de Falconet (vo
grand nombre dans l’Europe. 1364. Palefroi, cheval de voyage (d’un mot bas-latin qui signifie cheval de poste). 1365.
de phoque. 1428. Uroch. Cette forme n’est pas française. Les vrais mots qui désignent le taureau sauvage dont Chateaubria
t ici parler sont ure et aurochs. 1429. Framée, forme française du mot par lequel Tacite dit que ces peuples désignent u
lance. 1432. Il n’a probablement existé aucun prince de ce nom : le mot Pharamond parait avoir été un titre, et non point
manière des gens du peuple. Mamzelle est une abréviation populaire du mot mademoiselle. 1438. On lit en effet ces deux ve
emps, locution populaire : il commence à être temps. 1456. Ces deux mots italiens, que Courier francise dans la phrase sui
a chasse du loup. 1461. Devers, vers. 1462. Mordienne, pardienne, mots inventés comme morbleu, parbleu, pour tenir la pl
es deux orthographes et les deux prononciations sont admises pour les mots suivants : roide, raide ; roideur, raideur ; roid
que chose de moins archaïque et de plus usuel. 1465. Courtil est un mot archaïque de la même famille étymologique que le
. 1473. Traque, action de traquer. Le verbe lui-même se rattache an mot trac (piste, trace d’un animal), sur l’étymologie
rer ses adversaires, qu’il poursuivit de là jusqu’à Eylau. 1475. Ces mots (César, ceux qui vont mourir te saluent) ne sont
venez-vous. On n’a jamais su à quelle recommandation se rapportait ce mot . (Note de Guizot.) 1490. Perrin, éditeur. 1491
i affectent l’austérité la plus rigide. 1524. Gentlemen, pluriel du mot gentleman, gentilhomme. 1525. . Robert Beale, ho
mpler la France encore et tant qu’elle put… Adonc redoubla encore ces mots  : Adieu la France !, Cela est faict. Adieu la Fra
ie de la livre et équivaut à peu près à quatre grammes. 1611. Olla, mot espagnol qui signifie « pot ». On appelle olla ou
1621. Picorée, maraude. Moins employé aujourd’hui qu’autrefois, ce mot , que la langue du xvie siècle a emprunté à l’espa
on d’enlever le bétail, et se rattache à la même racine latine que le mot pécore, dont le premier sens est celui de bête de
les sentences. 1644. Cheval maigre et de peu de valeur. L’origine du mot est inconnue. 1645. Le laboureur Germain, resté
celle dont il allait demander la main. 1648. En être revenu. Jeu de mots . Marie entend par vous en reviendrez : vous revie
anvreur, broyeur de chanvre, et, plus bas, broyés, machines à broyer, mots du patois berrichon. Le chanvreur et le fossoyeur
ctrine révolutionnaire intolérante et immodérée. 1660. Ces derniers mots font allusion aux vers célèbres du Misanthrope et
vigoureuses Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. 1661. Ce mot , qui a le sens de langage raffiné et affecté, n’a
s journaux les plus importants de Paris, fondé en 1789. 1670. Lady, mot anglais qui désigne « une dame de qualité ». 167
n qui se fait dans l’esprit, à faire entendre un certain objet par un mot qui, proprement désignée autre chose : quand on d
is, douze cents francs. 1682. Fashionable, habillé suivant la mode ( mot anglais, qui a passé en français, mais qui vient
ode (mot anglais, qui a passé en français, mais qui vient lui-même du mot fashion, que les Anglais ont tiré de notre mot fa
qui vient lui-même du mot fashion, que les Anglais ont tiré de notre mot façon). 1683. Entendez : tu n’as point de domest
avaient lieu les courses. 1696. Belluaires. L’auteur désigne par ce mot les hommes chargés de la garde des bêtes fauves (
eurs, et dont le nom, transcrit littéralement du grec, se rattache au mot anemos (vent), parce que l’anémone fleurit quand
ourg. 1727. Emblavure, action de semer du blé. 1728. Confortable, mot que nous avons emprunté aux Anglais pour désigner
l. Il est à noter que les Anglais eux-mêmes ont formé cet adjectif du mot confort, qu’ils avaient emprunté à la France, en
en lui donnant le sens que nous avons indiqué, tandis qu’en France le mot signifiait seulement, au xviie siècle : aide, se
ècle, au sud de Paris, était habité par des diables. 1758. Diantre. Mot qu’on forgea pour remplacer, dans les différentes
lacer, dans les différentes for- mules où il pouvait être employé, le mot diable qu’on aimait mieux éviter de prononcer. 1
el roman de l’Espagnol Michel Cervantes (1547-1616). 1762. Hidalgo, mot espagnol : homme de naissance noble. 1763. Geig
Hidalgo, mot espagnol : homme de naissance noble. 1763. Geignard, mot qui n’est pas français, mais qui est formé du rad
début de ce siècle, certaines parties de l’Amérique. 1767. Rifles ( mot anglais), carabines. 1768. Dague, espèce de poi
(mot anglais), carabines. 1768. Dague, espèce de poignard ; - lazo ( mot espagnol), longue et forte lanière, garnie de plo
omédien, tragédien. 1775. Argyronètes, espèce d’araignées d’eau. Le mot ne figure pas dans le dictionnaire de l’Académie.
destinée à servir de bordure à un vêtement ou à une chasuble. 1783. Mot emprunté au latin et qui ne s’emploie que dans ce
nte pour Chambre des députés. 1788. Grimoire, écrit mystérieux. Le mot est une déformation ancienne d’une variante diale
. 1803. Voir ci-dessus la note 2. 1804. Crocher, avoir prise. — Le mot n’est pas français ; on voit bien d’ailleurs à qu
mot n’est pas français ; on voit bien d’ailleurs à quelle famille de mots il peut être rattaché. 1805. En avoir assez, po
tectrice et quasi fraternelle. 1810. Babordais : ceux de bâbord. Ce mot appartient uniquement à la langue technique des m
que des marins. 1811. Le marchepied. Celui qui parle désigne par ce mot non technique, mais pittoresque, le cordage sur l
ordres. 1821. Recramponnait. Ce verbe n’est pas français : mais le mot est formé régulièrement et le sens en est clair.
régulièrement et le sens en est clair. 1822. Casson. En réalité ce mot désigne un pain de sucre informe. Mais il parait
employé ici avec le sens de « fragment d’objet cassé ». 1823. Par ce mot pittoresque de jarretière, Yves désigne le nœud q
voir page 494, note 1). — La plaisanterie consiste ici dans un jeu de mots , la phrase c’est le diable pouvant, d’une part, ê
de Charles-Quint. 1841. Voir page 468, note 5. 1842. Foudroyant. Le mot ne s’est conservé que dans la langue de l’Église.
siècle. 1849. Ils sont déjà aux mains, en la possession du roi. Le mot existe encore, mais dans un sens un peu différent
t, ru-i-ner. 1851. Si, adverbe : ainsi. 1852. Armée du glaive. Le mot , qui ne parait pas antérieur au xvie siècle, ne
res années du xviie . 1853. Voir page xxv, note 1. 1854. Gloire. Le mot parait aujourd’hui avoir une couleur archaïque ;
une couleur archaïque ; mais il n’a pas disparu de la langue. 1855. Mot ancien dans la langue (good aie, bonne bière), ma
ce morceau la richesse des rimes, qui va quelquefois jusqu’au jeu de mots . C’est là une sorte d’habileté assez puérile, mai
noms d’animaux (le lion qui n’est pas grue) fait une espèce de jeu de mots . 1862. De, au moyen de, avec. 1863. Le composé
Un petit, un peu. 1876. Verminière, vermisseau, faible animal. Le mot n’est pas resté dans la langue. 1877. Pour me fa
a, il est vrai qu’il y fut occupé. 1881. A la par fin, à la fin. Ce mot , qui se trouve encore employé dans le style très
e d’archaïsme, après le xvie siècle. 1889. Désarroi, désordre. — Le mot simple arroi (appareil, équipage) a vieilli. 189
r une commotion brusque, comme le fait un coup de tonnerre. 1892. Le mot , peut être forgé par Marot, n’est pas demeuré dan
Onc, jamais. 1934. L’s était, dans l’ancienne langue, la marque des mots invariables : de là des formes comme avecques, do
é. 1942. Petit museau de damoiseau, de jeune élégant. Aucun des deux mots ne s’est conservé dans la langue. 1943. Moufle,
partir de Malherbe les poètes ont eu soin de ne plus jamais placer un mot terminé par un e muet précédé d’une voyelle que d
acer un mot terminé par un e muet précédé d’une voyelle que devant un mot commençant par une voyelle : ainsi cet e muet s’é
ntentons d’en donner la première partie. 1952. Sa vie, sens latin du mot . Par le mouvement de son premier vers et par son
1963. Perruque, chevelure ; c’est au xviie siècle seulement que le mot a désigné une sorte de chevelure artificielle. 1
sens de jeter. 1974. Forme dialectale de charge. — La camisade (ce mot n’est pas antérieur au xvie siècle) est une atta
ats, ceux qui touchent la soude (solde). C’est postérieurement que le mot a pris un sens péjoratif. 1977. Corsage, dimens
nque, se trompe (de faillir). 1994. Voir page 496, note 5. 1995. Le mot a admis les deux genres jusque dans le xviie siè
at : sens encore usité au xviie siècle. 1997. D’ailleurs. 1998. Le mot ne s’emploie plus qu’au sens moral et métaphoriqu
ble vii du livre II), n’est pas sans analogie. 2017. Marmoteine (le mot n’est pas resté dans la langue), marmotte. Ce mot
17. Marmoteine (le mot n’est pas resté dans la langue), marmotte. Ce mot est ici le régime de pria. 2018. Le héberger,
ât. 2020. Fâchât, dégoûtât, importunât. Sens jadis très fréquent du mot . 2021. Voir page 492, note 2. 2022. Écharde dr
érieurs à Malherbe, dès le xviie siècle, n’ont plus guère employé le mot que dans le style familier. 2054. Provinces, Ét
inction. 2057. Voir page 492, note 2. 2058. Exemplaire, modèle. Le mot ne s’est plus guère employé dans ce sens après le
siècle. 2067. Vitupère, blâme, ou plutôt ici caractère blâmable. Ce mot n’a plus guère été employé après Malherbe. 2068.
ce rôle de roi qu’on lui destine, et dont l’idée est contenue dans le mot régner. La phrase est peu correcte. 2100. Sa de
lle proclame qu’il a plus de vertu (courage, : c’est le sens latin du mot ) qu’Alexandre. 2114. Quitter, laisser, abandonn
ue, a été très employé au xviie siècle. 2134. Concerts. C’était le mot consacré pour désigner les groupes que Corneille
l’a trompé par un récit mensonger. 2137. Géronte. Ce nom vient d’un mot grec qui signifie vieillard ; il est commun à bea
ssique. 2138. On a souvent rapproché cette brusque interpellation du mot célèbre de don Diègue, dans le Cid : « Rodrigue,
aire était, sur bien des points, moins rigoureuse que la nôtre. — Les mots Ah ! rencontre fâcheuse ! (au vers précédent) son
e se sème quand le froid n’est plus à craindre. 2151. Un manant. Ce mot , qui vient du latin et dont le premier sens est c
paysan ; d’où, au figuré, le sens de rustre, d’homme grossier. Ici ce mot est synonyme de paysan. 2152. Engins à vous env
evis : le chênevis est la graine du chanvre. 2155. Reginglette. Ce mot populaire a été aussi employé par Buffon : cepend
s bêtes. 2160. Le résoudre, le résilier, y renoncer. 2161. Pas un mot . On ne parle pas de demander à l’ours, qui faisai
mple de ce que peut la prévention. 2165. Serre : seul exemple de ce mot appliqué à d’autres animaux qu’à des oiseaux de p
s, et des souliers sans talon. 2170. Troussée, habillée, arrangée. Mot dont l’étymologie est contestée ; il ne s’emploie
parle comme si ses projets étaient déjà réalisés. 2173. La dame. Ce mot est pris ici dans son sens étymologique : la maît
que : la maîtresse, la propriétaire. 2174. Marri, triste, fâché. Le mot a vieilli. 2175. Le récit en farce en fat fait.
campagne. Locution proverbiale qui équivaut à peu près exactement au mot divaguer (errer de côté et d’autre) et qui veut d
78. Je m’écarte de mon séjour, de mes occupations ordinaires. 2179. Mot qui vient du persan et par lequel on désignait le
ique : un veau ne peut être que jeune. 2198. Bourrique, vient d’un mot latin qui signifie petit cheval et qui vient lui-
t d’un mot latin qui signifie petit cheval et qui vient lui-même d’un mot grec. 2199. Parbleu ! substitué, comme parbleu,
la dignité d’un prélat. C’est dans Rabelais que La Fontaine a pris ce mot , non usité par les écrivains de son époque. 2201
é par les écrivains de son époque. 2201. Quidam (prononcez kidan) : mot latin qui a passé en français dans le sens de per
13. Pleurés se rapporte à l’idée des jeunes hommes, contenue dans le mot leur. La tournure est bien plus rapide et bien pl
gue, c’est-à-dire un certain air de suffisance hautaine. L’origine du mot est inconnue. 2226. Que je t’embrasse. Les gens
re archaïque : il m’a dit cela. 2240. Sortis ne se rapporte à aucun mot exprimé dans la phrase ; ici encore il y a anacol
ersonnel, et non avec un participe comme cela a lieu ici ; de plus le mot jeune homme ne joue aucun rôle dans la phrase, et
te de proposition absolue. 2251. Incartade, acte d’extravagance. Le mot vient d’un mot espagnol qui marque l’action de pr
on absolue. 2251. Incartade, acte d’extravagance. Le mot vient d’un mot espagnol qui marque l’action de prendre une mauva
’accroît. On admettait la prononciation s’accrait : c’est pourquoi ce mot rime avec le verbe est. 2255. Ami de tout le m
au moment de sa plus grande faveur auprès du roi. 2259. Diantre. Ce mot qu’on a inventé, par une espèce d’euphémisme, pou
n a inventé, par une espèce d’euphémisme, pour éviter de prononcer le mot diable, n’a donc rien d’antique, et on peut s’éto
paire de pirates dans les temps primitifs de la Grèce. 2265. Quasi. Mot latin, qui veut dire comme, à peu près, et qui a
t : campèrent. Voir page 20, note 7. 2267. Un haut, une hauteur. Le mot se trouve plusieurs fois comme substantif avec ce
celui qui célèbre ses propres actions par des fanfares, et ce dernier mot lui-même vient de l’ancien espagnol fanfa, vanter
ement à la règle qui a prévalu depuis Malherbe et suivant laquelle un mot finissant par un e muet précédé d’une voyelle doi
ot finissant par un e muet précédé d’une voyelle doit être suivi d’un mot commençant par une voyelle ou une h muette, de te
de machines, et au figuré, déplaisant par un air de hauteur affecté ( mot d’origine germanique). 2316. Habile, connaisseu
cense son héros d’esprit. 2319. Libérale, généreuse, abondante : ce mot donne plus de force à la plaisanterie contenue da
passage qui reste libre entre le lit et la muraille. Par extension le mot a signifié, au xviie siècle, la chambre à couche
rmi les divinités qui lui faisaient cortège. 2334. Ithos et pathos, mots grecs qui signifient les mœurs et les passions, m
exactement : avec insolence ; mais, suivant la force étymologique du mot  : d’une manière qui n’est pas pertinente, qui ne
omposition neuve et originale un ouvrage qu’il a copié ; c’est, en un mot , un plagiaire. 2346. Cuistre, valet de collège,
du roi, on ne se qualifiât pas de monsieur. 2360. Repoussable. Ce mot n’est pas admis par l’Académie, et Littré n’en ci
u xviie siècle. 2378. Ce participe redoutant ne se rapporte à aucun mot exprimé dans la phrase. Cette construction, que l
r page 512, note 5. 2388. Appas. Dans le sens où Boileau emploie le mot , aujourd’hui nous écririons plutôt appâts, réserv
erne n’a pas de raison d’être ; il n’y a pas là étymologiquement deux mots différents. Le substantif appât faisait également
ecins. Guénaud était médecin de la cour. 2401. Gênes, tourments. Le mot a perdu de sa force. 2402. Lui imposent des act
x, non pour l’oreille. 2437. Plusieurs auteurs anciens rapportent ce mot d’Annibal. 2438. J’étais attendu, je devais, ca
on sort,… Valère se lève en prononçant ces paroles. Il se rassied aux mots  : « Achève ton chapitre ». Même jeu pour les troi
un homme qui est toujours par monts et par chemins. 2455. Lutin. Ce mot , dont l’étymologie est douteuse, désigne une espè
alicieusement les hommes. 2456. Esprit, fantôme. 2457. Sabbat. Ce mot désigne d’abord le septième jour de la semaine ch
ils pouvaient subvenir à leur subsistance, au pain. Par extension, le mot désigne, au propre ou au figuré, un domaine, une
b ! que ton Seigneur sommeille… 2465. Ivre ne se rapporte à aucun mot exprimé dans la phrase, mais seulement à l’idée d
mettant pas. 2500. De te pardonner, C’est presque textuellement le mot de François de Guise rapporté par Montaigne (voir
la seconde forme tend à prévaloir. La même observation s’applique au mot soupe (voir page 604, note 3). — Le dîner, jusque
le repas de midi. Le repas du soir était le souper. 2503. Char. Ce mot , qui désigne un objet en usage dans l’antiquité,
om grec de Glycère ; mais le sens en est plaisamment complété par les mots où, montant de côté. Car c’est par l’extrémité qu
ccupant à quelque bagatelle. 2515. Avarice, cupidité (sens latin du mot ). Entendez : en jouant on n’a l’air que de se liv
bler, avaler d’un trait, terme très familier. 2519. Tailles. Sur ce mot , voir la note 1 de la page 189. 2520. L’équivoq
préféré, même aux dépens de la propriété, le terme le plus général au mot précis et exact, réputé moins noble. 2524. Albi
t le sujet de l’Enéide de Virgile. 2550. Hâte. L’a est long dans ce mot  ; il est bref dans patte : la rime est donc à pei
Esquif. Il n’est pas sans intérêt de faire remarquer que c’est à ce mot , dont le sens est d’ailleurs connu, et qui vient
’une origine germanique, qu’il faut rattacher, pour l’étymologie, les mots équiper et équipage (équiper, dans l’ancien franç
lement en cours de publication. 2563. Alcyon : forme française d’un mot grec qui désigne un oiseau de mer de petite taill
e, dieu de la mer. 2568. Monument, tombeau ; sens assez fréquent du mot , surtout au xviie siècle. Littéralement un monum
vers de Virgile (Géorg., IV, 17). 2571. Horreurs, au sens latin du mot  : état de ce qui se hérisse, se raidit comme par
étant la forme française d’un adjectif latin qui s’accordait avec le mot masculin pluriel signifiant monts, lequel pouvait
oïciens ou stoïques (disciples du. Portique, tel est le sens exact du mot  ; — le Portique était un quartier d’Athènes où Zé
2610. Ce livre, l’Évangile. 2611. L’airain sonore, la cloche. Le mot propre, plus court et plus précis, vaudrait beauc
oque pas seulement une idée dans notre esprit, ainsi que le ferait le mot propre, mais encore elle éveille un sentiment dan
l les soutienne. 2624. Superbe, orgueilleux : c’est le vrai sens du mot . 2625. Y, dans l’herbe. 2626. Qui seul est sa
ré le sujet de ce petit poème (Juges, chap. xi). 2664. Paladins. Ce mot , qui vient du latin palatinus, homme du palais, s
arade ; mais on voit que Vigny emploie sans beaucoup de précision les mots de palefroi et de destrier, dans le sens général
80. Un cor d’ivoire, ou, comme on disait, un olifant, déformation du mot éléphant, désignant à la fois l’ivoire et l’instr
trente-deux colonnes. 2690. Se levant. Ce participe se rapporte au mot gloire exprimé dans le vers suivant. Le poète veu
ent sous ce nom. 2711. Caramba ! juron espagnol. 2712. Musoir. Ce mot , qui ne figure pas dans le dictionnaire de l’Acad
pièce d’armure qui couvrait le devant de la tête du cheval. — Girel, mot espagnol qui désigne les pièces qui couvraient le
s la bouche d’un héros rude et primitif. 2726. Caballero, cavalier ( mot espagnol). 2727. Ce qui prouve bien (c’est ce qu
it 5 fr. 40. 2730. Renégates. C’est peut-être le seul exemple de ce mot employé comme adjectif. — Chacun des infants est
ctif. — Chacun des infants est accompagné de dix hommes à lui. 2731. Mots espagnols. 2732. Dol, aujourd’hui chef-lieu de
2733. Estoc, pointe de l’épée. 2734. Les acquêts sont ici (car le mot souffre, en jurisprudence, des sens plus spéciaux
Pas vrai. Ellipse populaire pour : n’est-il pas vrai ? 2736. Luron, mot du langage familier, qui signifie un bon vivant,
e un bon vivant, et dont l’étymologie est inconnue. 2737. Farce. Ce mot ne se prend ainsi comme adjectif que dans le styl
oétique consacré primitivement au genre satirique. 2743. Il Pianto, mot italien qui veut dire la Lamentation, la Plainte.
il faut que je poursuive… » 2759. Regardant ne se rapporte à aucun mot exprimé : mais le sens est clair. 2760. Se leve
illé jusqu’au jour. 2761. Molière l’a prédit. On prête à Molière ce mot sur La Fontaine, que tous ses contemporains n’est
ent pour : avoir une attitude provocante à l’égard de.... 2791. Vos mots d’almanach, de prétendus bons mots que vous n’inv
cante à l’égard de.... 2791. Vos mots d’almanach, de prétendus bons mots que vous n’inventez même pas, mais que vous tirez
93. Poudrer à frimas, poudrer en blanc. 2794. Les perce-neiges. Ce mot est écrit ainsi par licence : l’orthographe régul
mbre jaune ou succin sont très estimés en Orient. 2799. Chibouchs ( mot turc), pipes turques à long tuyau de bois. On dit
n dit d’ailleurs généralement une chibouque, et, sous cette forme, le mot est français. 2800. Tarbouchs (mot turc), bonne
bouque, et, sous cette forme, le mot est français. 2800. Tarbouchs ( mot turc), bonnets de laine rouge à gland bleu. 2801
Egypte. 2808. Ruckert (1787-1866), célèbre poète allemand. Le fameux mot « Des ailes » sert d’épigraphe au livre de Michel
embler l’étendue d’une mer calme à un immense saphir. 2814. Sevrer, mot d’origine populaire, dont l’étymologie est la mêm
, mot d’origine populaire, dont l’étymologie est la même que celle du mot savant séparer, et qui a le sens de priver, éloig
re de la victorieuse campagne du général Dumouriez en 1792. 2829. Ce mot énergique, que la tradition attribue aux mères Sp
secte, c’est-à-dire à la suite d’un maître. Le verbe latin auquel ce mot se rattache (sectari) est un fréquentatif de celu
, vent violent du nord-ouest qui souffle sur la vallée du Rhône. – Ce mot vient de l’adjectif provençal maestral, qui corre
Ce mot vient de l’adjectif provençal maestral, qui correspond à notre mot magistral. Le mistral, c’est donc le vent dominat
al, c’est donc le vent dominateur. 2844. Leur soie, leur poil. – Le mot ne s’emploie guère qu’en parlant du cochon, dont
s, aux élégants sous la Convention et le Directoire. Littéralement le mot désignait autrefois une pastille parfumée au musc
ue les Romains ont identifié avec le dieu latin Mars. 2878. Steppe, mot que a passé du russe en français et qui désigne u
ainsi qu’on le voit ici, employé comme féminin ; c’est qu’en effet le mot russe est féminin. 2879. Des hardes d’étalons,
Des hardes d’étalons, des troupes de chevaux sauvages. — Harde est le mot propre pour désigner une troupe d’animaux sauvage
d, comme insaisissable. 2881. Aurorale, éclairée par l’aurore. — Ce mot ne se trouve pas dans le dictionnaire de l’Académ
la plante qu’on appelle vulgairement artichaut sauvage. 2896. Gala, mot italien, espagnol et portugais, qui signifie réjo
haud de métal où l’on fait brûler des parfums, diminutif de cassolle, mot qui n’est employé que dans certains métiers, et q
que, qui brûle, pour ainsi dire, la peau de ceux qu’elle attaque : le mot se rattache, à travers le latin, à la racine grec
. 2960. Œuvres publiées chez Fasquelle, éditeur. 2961. Baluchon, mot de l’argot populaire : ballot, paquet de marchand
re entièrement originale. 2976. Luron, joyeux compère (l’origine du mot n’est pas connue). 2977. « Les rivières sont des
ogisme qui ne figure pas encore au dictionnaire de l’Académie. 2980. Mot ancien dans la langue, quoique l’Académie ne l’ai
oique l’Académie ne l’ait admis qu’au xixe siècle. Il se rattache au mot technique moustille (féminin), qui désigne la sav
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
ent probablement que des exercices de cette espèce. Telle est en deux mots la doctrine des anciens sur les topiques. On s’e
toire ou de genre ? Quand a-t-on blâmé l’artiste de multiplier, en un mot , ses études et ses cartons ? Eh bien, le littérat
i vous tombez dans le lieu commun, pris ici dans la pire acception du mot , le lieu commun trop ordinaire à nos jeunes écriv
à regretter qu’on parvînt jamais à les enregistrer, comme on fait des mots dans un lexique, elles ont cependant un certain n
par exemple, à parler de la république. Vous définirez l’idée dont le mot république est le signe : voilà la définition ; o
république est le signe : voilà la définition ; on vous définirez le mot dont l’idée république est le sens, voilà la nota
Dans l’exemple cité, vous comprenez quel parti vous pourrez tirer du mot république (res publica) ; « c’est la chose publi
ontrât le bien commun, la chose de tous, etc… » Il en est de même des mots humanités au second chapitre de ce livre, philoso
donner une définition de chose, ils s’arrêtèrent à une définition de mot , et par un subterfuge, si l’on veut, de rhétoriqu
urtout, pour développer et confirmer leur pensée, sur l’étymologie du mot religion. « Religion, disaient-ils, vient de reli
a pas ainsi de l’écrivain. Le danger des fausses définitions, soit de mots , soit de choses, est incalculable. Je ne puis ass
nières années. Les définitions données par quelques contemporains des mots république, bourgeoisie, peuple, oisif, capital,
ui qui se borne à dire qu’une ville a été prise embrasse dans ce seul mot toutes les horreurs que comporte un pareil sort ;
ement une nouvelle : mais développez tout ce qui est renfermé dans ce mot , alors on verra les flammes qui dévorent les mais
78 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ennent lieu de crime, Et ne produisent rien, pour fruit de leurs bons mots , Que l’effroi du public et la haine des sots ? Qu
Mais c’est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis1 Il ne pardonne pas aux ver
aire pâlier le vice, Et souvent sans rien craindre, à l’aide d’un bon mot , Va venger la raison des attentas d’un sot. C’est
rcher, Fortifia mes pas et m’apprit à marcher. C’est pour elle, en un mot , que j’ai fait vœu d’écrire. Toutefois, s’il le f
es d’injures, Traiter, en vos écrits, chaque vers d’attentat, Et d’un mot innocent faire un crime d’Etat. Vous aurez beau v
Du moins ne permets pas… » La Mollesse oppressée Dans sa bouche, à ce mot , sent sa langue glacée, Et, lasse de parler, succ
 : Mais allons : il est temps qu’ils connaissent la Nuit. »     A ces mots , regardant le hibou qui la suit, Elle perce les m
à qu’il faut demain qu’un prélat7 le contemple. » Et d’un bras, à ces mots , qui peut tout ébranler, Lui-même, se courbant, s
sons en paix leurs cendres. 2. Moïse, moisir : cette rencontre de mots , cherchée ou non, n’est pas d’un heureux effet.
r., VI, 8. On connaît aussi cette pensée de Pascal : « Diseur de bons mots , mauvais caractère. » 2. Ce qui nous portera à
r un tour noble et délicat le prix de ses éloges. 2. Association de mots qui surprend l’esprit et qui le charme, parce qu’
n batterie : tel est le sens primitif, aujourd’hui presque oublié, du mot fusil. Comparez ici Virgile à Boileau : Géorg.,
ec La Harpe, louer ici le poëte « de n’oublier rien en se servant des mots les plus ordinaires, et de les combiner sans effo
i on signalera, pour parler la langue de notre poëte, le pouvoir d’un mot mis en sa place. L’épithète qui termine le vers n
79 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
vec d’autres. Je tâcherai encore d’être précis pour initier en peu de mots mon lecteur à ma pensée. Si pour arriver à la cla
différence des objets ; dans la forme, la clarté et la précision des mots . Voir Canevas n° 34 à 41. Décomposition. Comme l’
choisit, mais il reçoit de nous le nom par excellence. L’antithèse de mots se rencontre aussi avec plaisir dans ces deux ver
ntez au ciel !  Chateaubriand. ANALYSE. Forme. — Les deux premiers mots de ce court parallèle, aux deux coins, pèchent co
t accompagnées de figures allégoriques mises dans l’ombre par un seul mot , d’un côté le désespoir, ami cruel et mauvais con
respectueuse et emploie le pluriel : Montez au ciel ! et ces derniers mots sont une allusion aux paroles de l’abbé Edgeworth
Des chicaneurs viendront nous manger jusqu’à l’âme, Et nous ne dirons mot  ! Mais s’il vous plaît, Madame, Depuis quand plai
caneau d’achever ce qu’il veut dire. Elle se méprend sur le sens d’un mot , et le dialogue se coupe de lui-même et dégénère
nt être liée , l’intérêt s’accroît ; le dénouement se prépare par les mots  : enfin quand une femme en tête a sa folie. On
ontenir éclate, et la rupture a lieu. Un procès va s’en suivre et ces mots  : que n’ai-je des témoins ! en préviennent l’audi
qui ne la font point connaître positivement. Remarquons ces derniers mots . Si après une allégorie on prend soin de l’expliq
sisté sans courber le dos. Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots , Du bout de l’horizon accourt avec furie       Le
se position du roseau ; royaumes du vent, périphrase métaphorique des mots , mer, lacs, fleuves, etc. Votre compassion part
les vents moins que lui, et leur situation réelle se résume dans ces mots  : Je plie et ne romps pas. Vient ensuite la menac
y reconnaît la touche d’un peintre habile. Tout lecteur remarque les mots Reine des nuits, cette périphrase est bien connue
toute la pompe d’une cour splendide. On ne peut trop admirer tous ces mots qui font image et rendent sensibles aux yeux les
aient, forêts, — De désert en désert, à travers, solitaires, tous ces mots convenablement distancés viennent frapper l’oreil
le à tirer du sujet, et qu’il convient toujours d’expliquer en peu de mots . Si le conteur se dispense de recourir aux prodig
ieil idôme ; elle admet un bon nombre d’expressions surannées ; en un mot , le laisser-aller y domine dans le style autant q
te céderai, s’écria le Gaulois, tu la garderas éternellement.   A ces mots , Mérovée, s’appuyant sur sa framée, s’élance du c
ce solennel instant. Le Gaulois à propos de la terre, fait un jeu de mots trop étudié pour être vraisemblable. Tout ce dial
e ! La hache part, siffle, vole, et s’enfonce, harmonie imitative. Ce mot s’enfonce plus long et plus pesant que les mots l
harmonie imitative. Ce mot s’enfonce plus long et plus pesant que les mots légers et courts part, siffle, vole, fait tomber
c et non par la cîme.  Il est vrai que la cîme est plus tendre, et ce mot a été choisi de préférence par l’auteur pour rend
80 (1839) Manuel pratique de rhétorique
st pour nous l’objet d’un nouveau travail. Enfin nous comparerons les mots aux faits et aux pensées qu’ils rendent, en insis
aits ; nous arriverons ainsi à saisir les nuances qui distinguent les mots appelés synonymes, et nous acquerrons une notion
ont morts avant le supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez d’un seul mot leur rendre la vie. Les infidèles s’écrieront : Q
. 5° Les habitants d’Antioche ne sont plus que des cadavres ; un seul mot de l’empereur peut les rendre à la vie. Trois
c. Entre le quatrième et le cinquième, point de transition. Enfin ces mots , pour moi, sont le seul lien qui existe entre le
ume ; c’est pour cela qu’on dit : réduire en cendres. Châtiments. Ce mot s’entend plus spécialement d’une punition corpore
ont morts avant le supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez d’un seul mot les rendre à la vie. » Remarquez encore ici une
ndez-vous par Bienséances ? — Précautions oratoires ? — Définissez le mot passion. — Quelles sont les deux passions princip
souvent plus d’effet que les meilleures preuves. Péroraison. Le mot indique que ce qui est la matière de la péroraiso
, équivoques, les constructions embrouillées, les phrases chargées de mots inutiles. La pureté du style résulte 1° de la cor
est le néologisme, qui surcharge la langue d’une abondance stérile de mots nouveaux. Pour introduire un mot nouveau, il faut
a langue d’une abondance stérile de mots nouveaux. Pour introduire un mot nouveau, il faut qu’il soit nécessaire, tiré d’un
e liberté à cet égard ; à chaque instant elles ont besoin de nouveaux mots techniques. Mais en littérature, la langue que no
. Le style simple est celui qui, soit dans les pensées, soit dans les mots , soit dans les tours, n’a rien qui ne paraisse co
lque chose de piquant, mais sans affectation ; dans l’arrangement des mots , une négligence qui annonce qu’on est plus occupé
il est aisé de prendre la profusion pour la richesse, un vain luxe de mots pour l’abondance des idées. La recherche, l’affec
igueur ; ceux-là, sentencieux, énergiques et profonds, sont avares de mots et peignent d’un seul trait. Tous ont leur mérite
e soutiennent longtemps à une certaine hauteur, il faut aussi que les mots , les figures et les tours aient une force, une ri
e dire que des pensées ordinaires ou des images communes exprimées en mots pompeux, ne seraient qu’une emphase ridicule. Éga
s de ressemblance. De même, dans le discours, certaine disposition de mots ou, de pensées donne au style ou de la grâce, ou
de la noblesse ou du mouvement. C’est cet emploi, cet arrangement des mots ou des pensées que nous appelons figures. La néce
Division des Figures. Il y a, disent les rhéteurs, des figures de mots et des figures de pensées : on les appelle ainsi,
, parce que dans les premières la figure disparaît quand on change le mot tandis que, malgré ce changement, la figure subsi
est plus simple de parler d’abord des tropes, ensuite des figures de mots ou de pensées, en suivant la marche progressive d
nsées, en suivant la marche progressive du discours. Tropes. Le mot trope vient du grec. Il y a trope toutes les fois
es. Le mot trope vient du grec. Il y a trope toutes les fois qu’un mot passe de sa signification propre et littérale à u
communs qu’à peine les remarque-t-on dans le discours. Figures de Mots . Il y a des figures grammaticales, entre lesqu
, entre lesquelles il suffît de remarquer l’ellipse, qui supprime des mots pour cause de brièveté et de rapidité10 ; le pléo
lement plus de force à la pensée11. On regarde aussi comme figures de mots  ; 1° la répétition qui se présente sous différent
a répétition qui se présente sous différentes formes ; tantôt le même mot sera répété de suite : « Me, me, adsum qui feci 
… tournez vos armes contre moi. Énéide, liv. ix. Ou bien le même mot commencera plusieurs phrases ou les finira, comme
ns des circonstances où elles sont employées. La répétition des mêmes mots ou des mêmes terminaisons frappe l’esprit de la m
mes terminaisons frappe l’esprit de la même idée ; la suppression des mots l’entraîne plus facilement. Quelquefois aussi ces
es étrangères, et l’on vit redoubler sa valeur. N’entendez pas par ce mot , Messieurs, une hardiesse vaine, indiscrète, empo
onie et Sarcasme. Il y a des plaisanteries fines et délicates, des mots heureux, des tours piquants qui ont précisément l
lles municipales se désolent ; les colonies sont au désespoir ; en un mot , les campagnes elles-mêmes déplorent la perte d’u
ère du sénat. » Hyperbole. L’hyperbole dans les pensées et les mots qu’elle emploie s’éloigne de la vérité, soit en a
rticulier, mais si vivement qu’on croirait l’avoir sous les yeux. Ces mots portent avec eux leur définition, et les exemples
s coups qui l’accablaient, on n’entendait d’autre gémissement que ces mots  : Je suis citoyen romain. Il pensait que cette ré
« Ça été dans notre, etc.15 » L’antithèse ou le contraste oppose les mots aux mots, les pensées aux pensées, les actions au
dans notre, etc.15 » L’antithèse ou le contraste oppose les mots aux mots , les pensées aux pensées, les actions aux actions
s de tomber dans ses mains redoutables, « Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se b
s-lui qu’avec douceur il traite sa captive, « Qu’il lui rende… » À ce mot , ce héros expiré N’a laissé dans mes bras qu’un c
des avenues par lesquelles on parvient à l’âme. Elle aura souvent des mots imitatifs, des phrases brillantes et cadencées, d
si l’on veut faire attention qu’il y a déjà dans le matériel même des mots et dans leur arrangement quelque chose qui est ph
ment et suggéré l’emploi. Sans principe et sans règle, on choisit des mots plus doux, des expressions plus gracieuses, lorsq
agréables ou affecté de passions plus tendres ; la voix, le ton, les mots deviennent plus durs pour les idées ou les affect
uant à l’harmonie, on peut la considérer de trois manières : dans les mots sépares, et alors elle n’est que l’accord du mot
manières : dans les mots sépares, et alors elle n’est que l’accord du mot avec l’idée ou l’objet qu’il peint par le son ; d
idée ou l’objet qu’il peint par le son ; dans la réunion de plusieurs mots choisis et arrangés de manière à présenter une im
i fatiguent et qui déplaisent, et que Cicéron a caractérisées en deux mots  : Abrupta et præcisa undique oratio. Que
En quelles circonstances y a-t-il lieu d’introduire dans la langue un mot nouveau ? Quels sont les principaux caractères du
Qu’est-ce que l’allégorie ? — Quelles sont les principales figures de mots  ? — Donnez un exemple d’ellipse ? — De pléonasme 
81 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
Chapitre II. Seconde espèce de mots . L’article. 15. — L’Article est un petit mot
Seconde espèce de mots. L’article. 15. — L’Article est un petit mot que l’on met devant les noms communs, et qui en f
ues à faire sur l’article. Première remarque. On retranche e dans le mot le, on retranche a dans la, quand le mot suivant
rque. On retranche e dans le mot le, on retranche a dans la, quand le mot suivant commence par une voyelle ou une h muette.
te petite figure (’) qu’on appelle apostrophe. (Voyez chapitre XI, au mot Orthographe, page 52. Deuxième remarque. Pour jo
ot Orthographe, page 52. Deuxième remarque. Pour joindre un nom à un mot précédent, on met de ou à devant ce nom ; fruit d
82 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IX. Neuvième espèce de mots.  » p. 44
Chapitre IX. Neuvième espèce de mots . La conjonction. 102. — Remarque. L’on a vu
conjonction. 102. — Remarque. L’on a vu jusqu’à présent comment les mots se joignent ensemble pour former un sens : les mo
ésent comment les mots se joignent ensemble pour former un sens : les mots ainsi réunis font une phrase ou proposition 1 : l
u proposition 1 : la plus petite proposition doit avoir au moins deux mots , le sujet et le verbe, comme je chante, vous lise
te un air, vous lisez une lettre, etc.   103. — La Conjonction est un mot qui sert à joindre une phrase à une autre phrase2
2 ; par exemple, quand on dit : il pleure et il rit en même temps, ce mot et lie la première phrase, il pleure, avec la sec
83 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
Racine en particulier. Même en notant toutes les formes dont les mots variables sont susceptibles (le singulier et le p
vers, le plus grand nombre de vers vraiment poétiques. Le nombre des mots (sans compter leurs formes diverses) qui ont four
s à Racine, ne s’élève pas tout-à-fait à trois mille : ce n’est qu'un mot pour sept vers4. VII. Des rimes employées le p
ers (ou la 144e partie de l’œuvre de notre poète) se terminent par le mot pas ; autrement dit : Tous les 144 vers, en moyen
s et sa peine, attendu que notre langue n’a pas de rime pour certains mots , comme huître, hymne, perdre ( à l’infinitif ), r
iècle, triomphe, etc. Boileau voulut une fois terminer un vers par le mot huître : Un jour............ Deux voyageurs à
, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme, Sans la langue, en un mot , l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il
faire preuve du facile talent de peser des syllabes, de disséquer des mots , de souligner une épithète hasardée ou une rime d
une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots , Suspende l’hémistiche, en marque le repos. Garde
rois M’aurait osé braver pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’un mot  ; c’est à vous de m’entendre. J’ai votre fille en
ins de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se b
s, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. La rime, au bout des mots , assemblés sans mesure, Tenait lieu d’ornements,
bouche Qu’on l’abandonne ! Ah, reine ! et qui l’aurait pensé Que ce mot dût jamais vous être prononcé ! (Racine, Bérénice
ue le rejet se trouve, en quelque sorte, comme soutenu par les autres mots du dernier vers, avec lesquels il est étroitement
tion de la phrase : changement dans la place ordinaire ou logique des mots . L’inversion est très-fréquente dans les vers fr
osyllabes, surtout si ces monosyllabes appartiennent à des espèces de mots naturellement peu poétiques. J’appelle espèces po
trois actes, la moyenne, pour un acte, est 18900/56=337, 5. 5. Les mots jours et toujours ne riment, l’un avec l’autre, n
0. Voir (VII) la note relative aux rimes jour et toujours. 11. Le mot pied ne peut rimer régulièrement qu’avec un mot t
t toujours. 11. Le mot pied ne peut rimer régulièrement qu’avec un mot tel que sied.̶ Ce singulier ne se trouve pas une
out ce qu’on mange est sain. (Ep. VI.) Je trouve au coin d’un bois le mot qui m’avait fui. (Ep. VI.) Que ce roi dont le nom
tion d’un poète. J’y ai jeté, autant que j’ai pu, la magnificence des mots  ; et, à l’exemple des anciens poètes dithyrambiqu
84 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
el ne s’applique le précepte de Boileau : Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours o
ative dépend de la représentation de la pensée ou par le son même des mots , ce qui constitue l’onomatopée, ou par le mouveme
utres. Tout dépend ici, comme ailleurs, du génie de la langue. Si les mots , il alla à Athènes, m’offensent l’oreille, il est
z leur conclusion à celle du rhéteur grec : « Ne sacrifions jamais un mot à l’euphonie, dit Quintilien, quand ce mot est ju
« Ne sacrifions jamais un mot à l’euphonie, dit Quintilien, quand ce mot est juste et expressif, car il n’en est pas de si
des mêmes sons, la rencontre des consonnes rudes et sifflantes, en un mot toutes les variétés de cacophonies indiquées plus
pos, la gradation ou une sorte de symétrie dans la longueur, soit des mots , soit des membres dont la période est composée, s
imitative. L’harmonie imitative ne s’arrête pas à ces onomatopées de mots ou de phrases dont toutes les langues offrent des
des synonymes qui n’aient pas la même cadence, à déranger l’ordre des mots , à multiplier, à retrancher ou à déplacer les rep
rince. Entrez dans les détails, cherchez, par exemple, à remplacer le mot étincelant dans le membre de phrase qui couronne
nt plus réparer leurs brèches, et que tout semble s’écrouler sous ces mots secs et brefs, qui portent le coup décisif : mais
uir (ne vous récries pas trop, l’Académie s’est avisée de donner à ce mot le droit de bourgeoisie), le cuir donc prouve en
nçaise, il y a, il y aurait… puisqu’on trouve quelque douceur dans le mot Ilion : Ilion, ton nom seul a des charmes pour m
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
llante, de cette précision ornée qui s’interdit trop la simplicité du mot propre. Il a des couleurs pures et un dessin corr
aînement du discours, et à l’ordre d’un plan suivi. Il affectionne le mot noble, comme Bossuet emploie volontiers le mot gr
ivi. Il affectionne le mot noble, comme Bossuet emploie volontiers le mot grand, et Fénelon le mot aimable 1. Le style
t noble, comme Bossuet emploie volontiers le mot grand, et Fénelon le mot aimable 1. Le style Le style2 n’est que l
les laisse se succéder lentement, et ne se joindre qu’à la faveur des mots , quelque élégants qu’ils soient, le style sera di
étachés, ne les réunissent jamais sans transitions forcées ; qu’en un mot il y a tant d’ouvrages faits de pièces de rapport
écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, et qui ne nous éblouis
Ce défaut est celui des esprits cultivés, mais stériles ; ils ont des mots en abondance3, point d’idées ; ils travaillent do
des mots en abondance3, point d’idées ; ils travaillent donc sur les mots , et s’imaginent avoir combiné des idées, parce qu
s’entendre interroger pour la première fois ; avoir plus fait, en un mot , par le seul motif de la gloire des lettres, que
tout pénétré et tout embrassé, pour savoir la place précise de chaque mot . » (Fénelon, Lettre à l’Académie, IV, Projet de r
urel et facile. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Boileau, Art poé
l’air d’une pensée. » (Barbier de Séville. I. 2.) 3. Ils ont des mots en abondance. Fuyez de ces auteurs l’abondance s
i, dans les conversations… vous dégoùtent… par l’alliance de certains mots qui ne se rencontrent ensemble que dans leur bouc
le lisant, rappelons-nous cette pensée de Joubert : « C’est par les mots familiers que le style mord et pénètre dans le le
nce pour celui qui s’en sert à rendre ses pensées plus sensibles. Ces mots font le style franc. » 2. C’est le miracle d’i
accompli par Cuvier. 1. Cette page justifie par son air grandiose ce mot appliqué à Buffon, comme à Pline : « son génie ég
ous les trésors d’une éloquence que nulle autre n’a surpassée : en un mot , un de ces hommes puissants par la synthèse, qui
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
cun d’eux peut renfermer. Je me contenterai de dire successivement un mot des discours sacrés, des discours du barreau, des
passions criminelles, que l’homme se cache souvent à lui-même ; en un mot , pour le découvrir tout entier, et faire voir ce
ez pas réussir, en nous flattant l’oreille par un bel étalage de fins mots . Si vous allez par le chemin du bel esprit, vous
s, et attiraient un grand concours de peuples : c’est là l’origine du mot Panégyrique, qui signifie en grec toute Assemblée
dant je crois qu’il ne sera pas inutile de leur tracer ici, en peu de mots , le plan admirable de l’Oraison funèbre du grand
e du discours, la division, la manière de préparer les esprits, en un mot tout ce qui est de l’invention. D’un autre côté,
donne sur toutes ces matières politiques : il suffira que je dise un mot de chacun de ces cinq objets. Savoir exactement à
ien sa langue et de l’écrire correctement, de connaître la valeur des mots , et l’art de les bien placer. Dans quelques gouve
n venir aux mains avec les Espagnols, près de Lens105, ne dit que ces mots sublimes à ses troupes qui avaient toujours vainc
enre politique. 90. S. Aug. de Doctr. Christ. L. 4. 91. Voyez le mot France, dans les notes, à la fin du premier Volum
mot France, dans les notes, à la fin du premier Volume. 92. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 93.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 93. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 94.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 94. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 95.
yez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 95. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 96.
graphié Belisle (NdE). 97. Orthographié Fénélon (NdE). 98. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 99. Voye
8. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 99. Voyez ce mot , ibid. 100. Voyez ce mot, ibid. 101. Voyez ce
otes, à la fin de ce Volume. 99. Voyez ce mot, ibid. 100. Voyez ce mot , ibid. 101. Voyez ce mot, dans les notes, à la
. 99. Voyez ce mot, ibid. 100. Voyez ce mot, ibid. 101. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 102. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 102. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 103. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 103. Voyez ce mot , dans, les notes, à la fin de ce Volume. 104. Vo
Voyez ce mot, dans, les notes, à la fin de ce Volume. 104. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin du premier Volume. 105
ez ce mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 105. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 106. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 106. Voyez ce mot , ibid. 107. Voyez ce mot, ibid. 108. Voyez ce
tes, à la fin de ce Volume. 106. Voyez ce mot, ibid. 107. Voyez ce mot , ibid. 108. Voyez ce mot, ibid. 109. Voyez ce
106. Voyez ce mot, ibid. 107. Voyez ce mot, ibid. 108. Voyez ce mot , ibid. 109. Voyez ce mot, dans les notes, à la
107. Voyez ce mot, ibid. 108. Voyez ce mot, ibid. 109. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 110. Voy
. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. 110. Voyez ce mot , ibid. 111. Voyez ce mot, dans les notes, à la
tes, à la fin de ce Volume. 110. Voyez ce mot, ibid. 111. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume.
87 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
inis. Punissez de mort         Une plainte un peu trop sincère. À ces mots , il se couche, et chacun étonné Admire le grand c
Seigneur, permettez, je vous prie, à votre serviteur de vous dire un mot , et ne vous mettez pas en colère contre votre esc
poir d’atteindre à cette haute perfection où elle s’est élevée. En un mot , c’est elle qui règne souverainement sur les espr
cérémonial qu’on y doit observer. 1. De Orat, n° 8. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 1. De Or
s les notes, à la fin de ce Volume. 1. De Orat., n° 77. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot , ibid. c. Voyez ce mot,ibid. 1. Ce mot signif
s notes, à la fin de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot ,ibid. 1. Ce mot signifie roi, dans l’ancienne l
de ce Volume. b. Voyez ce mot, ibid. c. Voyez ce mot,ibid. 1. Ce mot signifie roi, dans l’ancienne langue des Égyptien
mot signifie roi, dans l’ancienne langue des Égyptiens. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 1. De In
otes, à la fin de ce Volume. 1. De Inst., L. 12, c. 10. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez
a. Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume. a. Voyez ce mot , dans les notes, à la fin de ce Volume. 1. De Or
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
té sans courber le dos ; Mais attandons la fin. » Comme il disait ces mots , Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus
is là7 ; telle chose m’avint : Vous y croirez être vous-même. » A ces mots , en pleurant ils se dirent adieu. Le voyageur s’é
. Je finis. Punissez de mort Une plainte un peu trop sincère. » A ces mots , il se couche3, et chacun étonné Admire le grand
« Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre1 ! » C’est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron. L’autre
ssant que toi4 ; Je le mène à ma fantaisie. » A peine il achevait ces mots Que lui-même il sonna la charge5, Fut le trompett
langue ; Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. » A ces mots , on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu
vague description, 4. Un morceau de chair. La crête. Il remplace le mot propre par des à-peu-près. 5. Les ailes. 6. Am
l’analyse moderne. Au xvii e siècle, on ne distinguait pas entre deux mots que l’oreille identifie ; et quant aux complément
ouit de son chez soi, avec la sérénité d’une bonne conscience. 2. Ce mot est déjà une protestation éloquente 3. Paternel
lettes. 6. C’est un portrait. Ailleurs, il l’appelle demoiselle ; ce mot va bien à l’élégance, au long et fin corsage de l
de, du latin, domina : la maîtresse, la propriétaire. — Marri, vieux mot  : triste, fâché. 8. Farce, petite comédie popul
voyageuse. Pèlerin, du latin peregrinus, étranger 6. Guise un vieux mot . On disait autrefois à guise de, pour à la manièr
figuré se dit des avares et des pauvres diables. Hères, peut-être du mot latin herus, ou de l’allemand herr, seigneur. 5.
du mot latin herus, ou de l’allemand herr, seigneur. 5. Lippée, du mot anglais lip, lèvre. On dit encore faire la lippe.
ur lacs, du latin laqueus, lacets. 3. Appas. Il faudrait appâts, le mot signifiant ici amorce. 4. S’en allait. Nos pèr
re ; ils sont déjà des hommes. » 6. Pied. Buffon applique aussi ce mot à des oiseaux ; il dit, en parlant du faisan : « 
ar la tyrannie. 4. Souriceau. V. liv. VI, fab. v. 5. Discours. Ce mot veut dire ici, le raisonnement développé. 6. Ma
entait leur présence en lui-même, et dans son cœur. 5. Esclaves. Ce mot est le signal de la colère qui éclate. A l’exorde
assion. C’est comme une clameur belliqueuse. 1. Qu’on me die, vieux mot pour qu’on me aise. 2. Germains. Il y a dans ce
e, Myson, Chilon et Solon. 5. Si sur le point. Dans ce vers, chaque mot porte, et ajoute à l’effet. 6. Fait vendre le d
ut, il va droit au fait. 1. Gaillard. Tout le caractère est dans ce mot . Remarquez la familiarité du ton et du style. 2
overbes. Le savetier se met vite à l’aise. Il est gaulois. Il dit son mot sur le curé que d’ailleurs il respecte. 3. Ens
Il dit son mot sur le curé que d’ailleurs il respecte. 3. Enserre, mot vieilli et que remplace le mot serrer, quand il a
d’ailleurs il respecte. 3. Enserre, mot vieilli et que remplace le mot serrer, quand il a le sens de cacher afin de gard
ean-Jacques Rousseau disait qu’il trouvait toujours sur l’escalier le mot qu’il aurait dû dire dans le salon. L’esprit aprè
89 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
pour le plus grand nombre ; ils avaient la forme du dialogue. — « Le mot dialectique n’a pas le même sens pour Aristote et
ter pour Aristote » (l. c., p. 264). Cicéron, qui applique souvent le mot suavitas au style d’Aristote (voir Thurot, ouvrag
de persuader par le discours. Je ne dis pas qu’il faille le traduire mot à mot pour nos écoles et l’y faire réciter par cœ
rsuader par le discours. Je ne dis pas qu’il faille le traduire mot à mot pour nos écoles et l’y faire réciter par cœur : c
n de ses disciples, Anaximène de Lampsaque.   Il nous reste à dire un mot des traductions françaises de la Poétique et de l
u moins singulière que lui donna son auteur. Au moyen d’un système de mots en italiques et d’alinéas multipliés, Cassandre a
eur Cassandre, quelques lignes plus haut, supprime trois exemples (le mot de Mœroclès, celui d’Anaxandride et celui de Diog
traduction et rectifier les passages où nous avions remplacé, par un mot impropre, le terme technique que réclamait le tex
niens dème ; de sorte que les comédiens sont appelés ainsi non pas du mot ϰωμάζειν (railler), mais de ce que, repoussés ave
able » celui qui réunit le rythme, l’harmonie et le chant, et par les mots « que chaque partie subsiste séparément » j’enten
vision d’une proposition ; par exemple, la (locution) je dis 100, le ( mot ) sur 101, etc.102 X. Le nom est un son composé,
des parties) comme ayant une signification en propre : ainsi, dans le mot Θεόδωρος (Théodore), la partie correspondant à δῶ
significative par elle-même, de même que dans les noms. En effet, le mot homme, le mot blanc ne marquent pas le temps, tan
par elle-même, de même que dans les noms. En effet, le mot homme, le mot blanc ne marquent pas le temps, tandis que les mo
, le mot homme, le mot blanc ne marquent pas le temps, tandis que les mots marche, a marché, comportent, outre leur sens pro
triple, quadruple, enfin multiple, comme, par exemple, la plupart des mots emphatiques, parmi lesquels Hermocaïcoxanthos 104
es, parmi lesquels Hermocaïcoxanthos 104. IV. Tout nom est ou bien un mot propre, ou un mot étranger (glose), ou une métaph
Hermocaïcoxanthos 104. IV. Tout nom est ou bien un mot propre, ou un mot étranger (glose), ou une métaphore, ou un ornemen
, ou un mot étranger (glose), ou une métaphore, ou un ornement, ou un mot forgé, ou allongé ou raccourci, ou altéré. V. J’a
, ou un mot forgé, ou allongé ou raccourci, ou altéré. V. J’appelle «  mot propre » celui qu’emploie chaque peuple105, « glo
pelle « mot propre » celui qu’emploie chaque peuple105, « glose » (ou mot étranger) celui qui est en usage chez les autres
r) celui qui est en usage chez les autres peuples. On voit qu’un même mot peut être mot propre et glose, mais non pas dans
st en usage chez les autres peuples. On voit qu’un même mot peut être mot propre et glose, mais non pas dans le même pays.
ut être mot propre et glose, mais non pas dans le même pays. Ainsi le mot σίγυνον est un mot propre pour les Cypriens106 et
et glose, mais non pas dans le même pays. Ainsi le mot σίγυνον est un mot propre pour les Cypriens106 et une glose pour nou
terme (propre). Or cette idée, par rapport au soleil, c’est comme le mot semer par rapport au grain ; on a donc pu dire :
que le poète place sans qu’il ait été employé par d’autres. Quelques mots semblent avoir ce caractère ; ainsi les cornes, a
ci, d’une part lorsqu’on emploie une voyelle plus longue que celle du mot usuel, ou qu’une syllabe est intercalée ; d’autre
seule et même figure118. XII. Le nom est altéré lorsqu’une partie du mot énoncé est rejetée et une autre faite (arbitraire
ents, les apocopes (coupures) et les altérations (des noms) ; car (un mot ), présenté comme forme insolite, perdra de sa vul
ge (ἐσθίει) les chairs de mon pied, au verbe (ἐσθίει) a substitué le mot θοινᾶται (se repaît). Et encore : Mais maintenan
noms, ceux qui sont doubles conviennent surtout aux dithyrambes, les mots étrangers à la poésie héroïque et les métaphores
é de la plaine de Troie157… … le son des flûtes et des syrinx158. Le mot πάντες a été pris par métaphore, à la place de πο
ες a été pris par métaphore, à la place de πολλοί (beaucoup) ; car le mot tout, ici, veut dire en grand nombre. Ceci encore
retranchement, d’un diminutif, d’un terme altéré, ou d’une figure de mot . III. Le rire causé par les faits résulte soit d’
mme la fin de beaucoup de choses ; or la fin est un bien219. De là ce mot  : Quelle gloire resterait à Priam220 !… et enco
le à ce qui est rare, parce que l’usage en est plus répandu. De là ce mot  : L’eau est ce qu’il y a de meilleur227. XV. Gé
grand, il est meilleur et plus disposé à la réconciliation. De là ce mot d’Iphicrate : « Quelle a été mon origine, et que
chose donne à toute situation établie un caractère excessif. De là ce mot  : Le changement plaît en toute chose264. C’est
our des gens qu’on admire, pour un bien-aimé, pour nos maîtres, en un mot pour ceux à qui l’on consacre sa vie, et aussi po
ue. C’est ainsi qu’Eubule307, au tribunal, invoqua, contre Charès, le mot de Platon308 à Archibios, savoir : qu’il avait in
ropre bonne foi, mais non à celle de l’adversaire ; et, retournant le mot de Xénophane, c’est le cas de dire que la partie
s, le Poète, voulant mettre un terme à la colère d’Achille, place ces mots dans la bouche d’Apollon : Dans sa fureur, il ou
sont dans leur secret seront encore plus sujets à la honte. De là ce mot du poète Antiphon, au moment de périr sous la bas
tel avantage dont les autres seraient précisément indignes. XV. En un mot , et d’une manière générale, ceux qui prétendent m
faut pas s’instruire ; — ou que celui qui a débuté par ces derniers mots dise ensuite ce qui a précédé. Sur des matières n
tons qui sont dans le domaine public (je nomme ainsi, par exemple, le mot  : « Connais-toi toi-même »), ou « Rien de trop »,
t être entendue. Il y en a des exemples dans les Topiques au sujet du mot ὀρθῶς (correctement)422. X. Un autre, de la divis
u’ils pussent attester à toute la Grèce la valeur de Méléagre. Et ce mot de l’Ajax de Théodecte : que si Diomède donna la
le plus d’effet dont la conclusion se laisse prévoir dès les premiers mots , sans que ce soit à cause de leur banalité, car l
maux ; mais tout ce lieu est entaché de paralogisme. Citons encore le mot de Polycrate sur Thrasybule : « Il anéantit trent
anéantit trente tyrans. » On voit qu’il procède par réunion ; — ou le mot de Théodecte dans Oreste, qui procède par divisio
sont pas des éléments d’enthymèmes. (J’emploie dans le même sens les mots élément et lieu, attendu que, élément et lieu, c’
hypocritique497. VII. Quelques-uns ont entrepris de traiter en peu de mots cette dernière question (au point de vue oratoire
pliqués dans le traité de la Poétique. En effet, la substitution d’un mot à un autre donne à l’élocution une forme plus éle
ique 508, il faut n’employer que rarement, et en peu d’occasions, les mots étrangers509, les mots composés et les mots forgé
loyer que rarement, et en peu d’occasions, les mots étrangers509, les mots composés et les mots forgés. Quelles sont ces occ
t en peu d’occasions, les mots étrangers509, les mots composés et les mots forgés. Quelles sont ces occasions, nous le diron
oésie « le cri de Calliope » (au lieu de chant), attendu que les deux mots signifient un son : mais la métaphore est mauvais
faut aussi les emprunter à de belles expressions : or la beauté d’un mot , comme le dit Lycimnius522, réside ou dans les so
, réside ou dans les sons, ou dans la signification ; la laideur d’un mot pareillement. En troisième lieu, il y a ce qui re
mmé et plus apte à représenter la chose devant les yeux. De plus, tel mot , comparé à tel autre, n’a pas une signification s
du plus ou du moins. Voici d’où l’on doit tirer les métaphores : des mots qui aient de la beauté dans le son, ou dans la va
s, quant au style, dans quatre cas différents. D’abord dans celui des mots composés. Exemple : Lycophron530 dit : le ciel πο
r πτωχόμουσος (artiste en fait de mendicité) ; il a employé aussi les mots ἐπιορκήσαντας (ceux qui se sont parjurés) et κατε
zur) la surface de la mer. Toutes ces expressions, en leur qualité de mots composés, appartiennent à la langue poétique. II.
r, contre-imitateur de l’âme ». Ce dernier terme est tout ensemble un mot composé et une épithète, de sorte qu’il devient u
ion claire en la couvrant de ténèbres. On a recours, d’ordinaire, aux mots composés, lorsque manque le terme propre et que l
rdinaire, aux mots composés, lorsque manque le terme propre et que le mot est bien composé, comme, par exemple, χρονοτριϐεῖ
le fait est fréquent, ce sera toujours un langage poétique. Aussi le mot composé est surtout utile à ceux qui font des dit
font des dithyrambes, lorsqu’ils recherchent les termes sonores. Les mots étranges le seront surtout aux poètes épiques, le
ces pour amener la conviction, par les motifs donnés précédemment. Le mot de Gorgias, sur une hirondelle qui, en volant, la
c’est faire un solécisme que de ne pas attribuer, dans la liaison des mots entre eux, la forme qui convient. Par exemple, le
la liaison des mots entre eux, la forme qui convient. Par exemple, le mot voyant, qui n’a pas une signification commune, ac
fication commune, accordé avec le bruit ou la couleur ; tandis que le mot percevant est commun. Il y a obscurité lorsque tu
: Voici les plis nombreux d’une tablette555. V. Ne pas joindre (les mots ), mais les faire succéder chacun à chacun : « de
doux, le discours apportera la conviction564. XI. Les épithètes, les mots composés pour la plupart, et surtout les mots étr
XI. Les épithètes, les mots composés pour la plupart, et surtout les mots étrangers sont ceux qui conviennent à celui qui p
si qu’Isocrate par exemple, à la fin du Panégyrique, met en œuvre les mots de « gloire » et de « mémoire566 » et cette expre
ésie. Du reste, il ne s’agit pas d’un rythme dans toute la rigueur du mot , mais de quelque chose qui en approche. IV. Parmi
commencement, soit sur la fin. Le commencement comprend toujours les mots (en entier), mais la fin (seulement) les dernière
la fin (seulement) les dernières syllabes, ou les désinences du même mot , ou le même mot (en entier). Voici des exemples d
nt) les dernières syllabes, ou les désinences du même mot, ou le même mot (en entier). Voici des exemples de ce qui a lieu
ς, οὐκ ἄξιος ὢν χαλκοῦ602 ; puis un exemple de la répétition du même mot  : « Mais toi, de son vivant, tu le dénigrais en
is au milieu d’eux, tantôt auprès d’eux605. Chapitre X Sur les mots d’esprit. I. Ces explications données sur ces p
aut dire en quoi consiste ce qu’on appelle les propos piquants et les mots heureux. Ces propos ont leur source tantôt dans u
Le fait d’apprendre aisément est agréable pour tout le monde ; or les mots ont toujours une certaine signification et, par s
mots ont toujours une certaine signification et, par suite, tous les mots qui contribuent à nous enseigner quelque chose so
ous enseigner quelque chose sont les plus agréables. Mais le sens des mots étrangers reste obscur et, d’autre part, celui de
s le sens des mots étrangers reste obscur et, d’autre part, celui des mots propres est chose connue. La métaphore est ce qui
iculier610… », on oppose la paix à la guerre. VI. Ensuite d’après les mots , s’ils contiennent une métaphore, et alors il ne
r : Mes filles qui ont laissé passer l’échéance du mariage… ; et ce mot de Polyeucte sur un certain Speusippe, frappé d’a
avait métaphore et le fait était mis devant les yeux, tandis que les mots « en même temps que leur vaillance… la liberté »,
r vaillance… la liberté », produisent une certaine antithèse. Dans ce mot d’Iphicrate : « Car mes paroles s’ouvrent un chem
ne sorte de dommage émanant de la justice. Ainsi donc, comme quoi les mots piquants ont leur source dans la métaphore par an
sions nouvelles » ; or c’est ce qui arrive lorsque l’application d’un mot est inattendue et non pas, comme il le dit, confo
es expressions défigurées· Le même effet est produit dans les jeux de mots , car il y a surprise, et cela, même en poésie : l
s les jeux de mots, car il y a surprise, et cela, même en poésie : le mot qui vient n’est pas celui que l’auditeur avait da
poète allait dire : des souliers. Seulement il faut que, aussitôt le mot énoncé, le sens soit bien clair. Quant au jeu de
que, aussitôt le mot énoncé, le sens soit bien clair. Quant au jeu de mots , il fait que l’on dit non pas ce qu’on paraît vou
s, il fait que l’on dit non pas ce qu’on paraît vouloir dire, mais un mot qui transforme le sens. Tel le propos de Théodore
σε, « il te trouble », et il y a surprise, car il dit autre chose. Le mot est joli pour celui qui le comprend, attendu que,
prend, attendu que, si l’on ne soupçonne pas que Nicon est Thrace, ce mot ne paraîtra plus avoir de sel. Tel encore cet aut
ce, ce mot ne paraîtra plus avoir de sel. Tel encore cet autre jeu de mots  : « Veux-tu le perdre 648 ? » VIL Il faut que le
« Veux-tu le perdre 648 ? » VIL Il faut que les deux applications du mot sur lequel on joue offrent un sens convenable ; c
ne serait pas fort habile ; mais il ne parle pas de cette façon et le mot αρχή ne garde pas sa première signification, en r
cation, en reçoit une autre. VIII. Dans tous les cas analogues, si le mot est amené convenablement par l’homonymie, ou par
re un étranger. Ou bien : « pas plus que tu ne dois l’être », car le mot garde le même sens, et dans : « Il ne faut pas qu
ans : « Il ne faut pas que l’hôte soit indéfiniment un étranger », le mot ξένος est pris (successivement) dans un sens diff
st certes digne de mourir sans être digne de mourir. » Plus il y a de mots (dans l’antithèse), plus la phrase a de relief. C
plus la phrase a de relief. C’est ce qui arrive, par exemple, si les mots renferment une métaphore, et telle métaphore, une
lui ai demandé… » Il faut mettre de l’action et ne pas prononcer ces mots en les disant tour à tour dans le même sentiment
uit très répandu, de façon qu’on fasse appel à l’indulgence. De là ce mot de Chœrile : Mais maintenant que tout a été part
n blâme sévère à côté d’un éloge insignifiant, à mentionner en peu de mots un fait important, à commencer par avancer plusie
ès 1840, devant son auditoire de la Sorbonne), a dit comme le dernier mot sur cette fameuse « purgation des passions ». Apr
aint-Hilaire avait fait de même. 35. Περιπέτεια. M. Egger traduit ce mot quelquefois, et ici notamment, par surprise. 36.
e marginale introduite dans le texte. Ritter propose de supprimer ces mots . M. Cougny, dans sa traduction de la Poétique, re
hrase qui suit : πλὴν οὐκ ἐκ τῷ ὀνόματι. 104. Formé, sans doute, des mots Ἑρμῆς, Hermès, Mercure ; Κάϊκος, Caïque, fleuve d
109. Vers de source inconnue. 110. Cp. Homère (Iliade, iii, 292). Le mot εἴρηκε qui va suivre, ferait croire que les deux
, x, 153. 152. Homère (Iliade, i, 50. Cp. Iliade, x, 316) où le même mot a le sens de « gardes ». 153. Iliade, x, 316.
ade, xx, 234, et le commentaire d’Eustathe sur l’Odyssée, i, 374). Le mot οἰνοχεύω ou οἰνοχέω a signifié d’abord verser du
nays propose de lire τῆς ὑπονοίας, au lieu de τῆς ἐμφάσεως. 177. Les mots non traduits (ἐν τοῖς εἴδεσι δρῶντας) ne font auc
p. 1359 b 8. M. Thurot cite plusieurs endroits de la Rhétorique où le mot ΔΙΑΛΕΚΤΙΚΉ doit, selon lui, être une altération d
selon lui, être une altération de ΑΝΑΛΥΤΙΚΗ (appendice 11). 190. Ce mot a changé d’acception. C’est plutôt un syllogisme
si que nous disons d’une proposition péremptoire : « c’est le dernier mot de la question ». 201. Cp. Pr. Analyt., fin du l
Thurot, l. c., appendice 8. 206. Aristote n’associe jamais κοινός au mot τόπος, qui, pour lui, désigne proprement un procé
plupart des traducteurs ont rendu θαυμάζειν par « admirer » ; mais ce mot est, ici, d’une application moins générale. 266.
à Eudème, viii, 1, et Plutarque, De placit. philos., iv, 19. 269. Le mot grec est plus énergique. 270. La suite du raison
st., p. 415). 312. Nous avons déjà vu, l. I, chap. xi, cet emploi du mot συνάγειν avec ὅτι, qui n’est pas indiqué dans les
la faveur, l’amitié, la haine, l’envie, l’émulation, la pitié, en un mot tout ce qui est accompagné d’une peine ou d’un pl
pressions ne sont jamais prises dans un sens favorable, tandis que le mot grec peut l’être. C’est ainsi que nous disons : «
nt, argument ajouté (à la sentence) » ; c’est l’acception vulgaire du mot épilogues. 390. Στρογγυλώτατα, littéralement, ra
422. Cp. Topiques, ii, 3, 2, éd. Buhle, où il est traité non pas du mot ὀρθός, mais de καλόν. Peut-être faudrait-il tradu
t-être faudrait-il traduire : « au sujet de l’acception correcte (des mots ). » Voir aussi plus haut, liv. I, xiii, 10, sur l
p. Cicéron, De Orat., iii, 21. 444. Pour entrer dans un argument. Le mot ἀληθές a ici plus de force que le mot français vr
our entrer dans un argument. Le mot ἀληθές a ici plus de force que le mot français vrai. 445. Nous adoptons, avec Spengel,
: Superis deorum gratus et imis (Horace, Odes, I, x, 19-20). — Jeu de mots sur κοινωνικὸς, κοινός. 464. Λόγος, qui signifie
8. 490. Le manuscrit de Paris 1741, suivi par Spengel, donne ici les mots ἐπεὶ δὲ δὴ… περὶ τὸν λόγον, qui se retrouvent au
nt qu’elle est élevée ou commune. 508. Chap. xxi. 509. Γλῶτται, les mots étrangers, inusités, étranges. 510. Chap. iii et
r , la définition des termes ὁμώνυμα, συνώνυμα et παρώνυμα. 513. Ces mots signifient tous deux marcher, aller. 514. Un quê
tion Kayser, et par Aulu-Gelle, N. A. xx, 4. On a voulu voir, dans ce mot composé, une injure à l’adresse des flatteurs de
adresse des flatteurs de Denys le Jeune, tyran de Syracuse. Le jeu de mots a été fait (Athénée, x, p. 435 E ; voir aussi xv,
des artistes dionysiaques, ou acteurs du théâtre de Bacchus. 517. Le mot prendre dit moins que voler, et piller dit plus.
étique, chap. xxi. — D’après Athénée (Deipnosoph., l. XI, p. 502), le mot serait d’Anaxandride, poète de la comédie moyenne
rrigeons, comme M. Thurot, ἀπίθανον en πιθανόν. 565. Οὐρανόμηκες. Ce mot est dans Isocrate (Antidosis, § 134). 566. Isocr
engel.) 598. « Car il reçut de lui un champ non travaillé. » Jeu de mots sur ἀγρὸς et ἀργὸς, que l’on rencontre aussi dans
une comparaison analogue. — Athénée (iii, p. 99) attribue à Démade ce mot que « les éphèbes étaient le printemps du peuple 
, car je sais que le malheur les a mises toutes au même niveau. 645. Mot déjà cité (l. II, ch. xxi, § 8), comme laconique
note.) 646. À celle que l’on avait antérieurement sur le sens de ce mot . 647. Peut-être faut-il écrire : θρᾳττ’ ᾖσε, il
ης εἶ, p. 655. 648. Βούλει αὐτόν πέρσαι. On entrevoit ici un jeu de mots sur πέρσαι, qui signifie avoir perdu et les Perse
 ; Sur la Paix, §101. 650. Ξένος signifie hôte et étranger. 651. Le mot ἄξιος est pris successivement dans les acceptions
90 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
pressions. « C'est une chose merveilleuse, dit Rollin, comment des mots qui sont à la disposition de tout le monde, et qu
ui les rend méconnaissables. » Il n’y a rien de remarquable dans les mots suivants : « C'est à Cadmus que la Grèce est red
racées, Donner de la couleur et du corps aux pensées. » En latin, le mot ædificare, employé dans le sens propre, est un te
ieurs années, j’ai des liaisons très-intimes avec Aulus Trébonius. Le mot fatigare est aussi un terme fort simple. Corpus s
r la prospérité ébranle même les plus sages. Ne nous arrêtons qu’à ce mot fatigant. « Est-il possible, dit Rollin, de peind
les armes de fatigue et de lassitude. C'est ce qu’exprime si bien le mot fatigant. » Satietas, dans le sens propre, est
du figuier. Il en est de même après causa, genus, et quelques autres mots que l’usage apprendra. Ex. : Duæ sunt hujus obscu
: Paucis ad te volo (sous-ent. verbis). Je veux vous écrire en peu de mots . Asia populi romani facta est (sous-ent. possessi
efois, par syllepse, non point avec le substantif sujet, mais avec le mot dont ce substantif sujet, mais avec le mot dont c
tantif sujet, mais avec le mot dont ce substantif sujet, mais avec le mot dont ce substantif rappelle l’idée. Ex. : Capita
avec in ou ergà au lieu du datif, surtout quand ces adjectifs et les mots auxquels ils sont joints indiquent plutôt une inc
se sert de ait et plus souvent de inquit, que l’on met après quelques mots . Ex. : Quœ quùm audivit Cicero : Malo, inquit, nu
tè dicta a sene Catone collecta sunt. Cic. On a recueilli beaucoup de mots plaisants de Caton l’ancien. IX Le particip
actu, auditu, cognitu, inventu, memoratu, que l’on met bien après les mots fas, nefas, opus, le verbe pudet et les adjectifs
uoi vivre. IV L'adverbe de négation se met élégamment devant un mot qui renferme lui-même une négation ou qui désigne
cette lettre ne vous ait point été agréable. Quidem se met après un mot , et il est ordinairement suivi des conjonctions s
La conjonction et se met avec grâce pour etiam après un ou plusieurs mots . Ex. : Non is solùm malus est qui injuriam facit 
rmes. III La conjonction que s’emploie élégamment pour unir les mots qui ont entre eux quelque analogie, ou qui jouent
urez à craindre ni la douleur ni la mort. IV Quand il y a trois mots joints ensemble par deux conjonctions, que se met
oints ensemble par deux conjonctions, que se met bien après le second mot , et et devant le troisième. Ex. : Mens humana dis
et ou ac ; elle s’emploie donc mieux pour attirer l’attention sur le mot suivant. Ex. : Omnia honesta atque inhonesta vend
e. IX Nec, neque se répètent avec beaucoup de grâce devant les mots unis entre eux d’une manière négative. Ex. : Virt
non, si dans une phrase affirmative la négation ne portait que sur un mot , sur une idée. Ex. : Omnis œquitas perturbatur, s
Les conjonctions adversatives verò, autem, qui se mettent après un mot , s’emploient élégamment pour faire sentir l’oppos
cées au commencement d’une phrase, attirent mieux l’attention sur les mots suivants. Ex. : Ecce autem gemini a Tenedo, tranq
par ergò, igitur, que l’on place ordinairement après un ou plusieurs mots . Ex. : Atqui, Milone interfecto, Claudius hoc ass
et. Car il faut aussi faire usage de sa raison. Enim se met après un mot , le plus souvent après un monosyllabe, un mot ind
. Enim se met après un mot, le plus souvent après un monosyllabe, un mot indéclinable, ou d’autres mots avec lesquels il f
e plus souvent après un monosyllabe, un mot indéclinable, ou d’autres mots avec lesquels il forme une agréable consonnance,
ncore ? XV Tamen, cependant, se met bien après un ou plusieurs mots . Non tamen abstinuit. Cependant il ne put se rete
ne sont si malheureux qu’ils n’aient, dans l’occasion, quelques bons mots à dire. Nihil tam difficile est, quin quærendo in
la seconde proposition avait un sens restrictif et commençait par ces mots au moins, du moins, cependant, toutefois, le si c
raire, il vaut mieux se servir de nùm ou de ne placé après le premier mot . Ex. : Dubitabam venturusne esset tabellarius. Ci
est quelquefois plus élégant et beaucoup plus expressif de répéter le mot déjà exprimé, surtout si c’est un adjectif interr
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
cile, mieux définie, d’une utilité plus immédiate. Elle considère les mots actuels selon le vocabulaire et selon la grammair
ude du passé, non-seulement historique, dans l’ordinaire acception du mot , mais philosophique, c’est-à-dire partant de l’ét
mais les habitudes qui déterminent leurs relations réciproques. En un mot , il se fera à lui-même sa grammaire. Non pas qu’i
fixent. Quand l’élève a bien remarqué dans vingt circonstances que le mot qui exprime la qualité se met au même genre et au
ectif s’accorde avec le substantif en genre et en nombre, ou les deux mots , Deus sanctus , viennent résumer ces observations
lisent pas dans la pratique ce qu’ils approuvent dans la théorie7. Le mot de Buffon : « La méditation féconde l’esprit huma
llèles, lettres, dialogues, développement d’une pensée morale ou d’un mot profond, dissertations philosophiques ou littérai
à la facilité et à la variété dans le style comme d’avoir beaucoup de mots à sa disposition. Cette science des mots a fait u
le comme d’avoir beaucoup de mots à sa disposition. Cette science des mots a fait une grande partie de la renommée de deux d
onné de la facilité qu’il vous donnera pour trouver non-seulement les mots , mais les idées. 7. Fénelon me venait en aide to
aucune qualité. »Quintit.., Institut. orat., II, 4. 9. Remarquez le mot souvent. « Le côté du style (le crayon des ancien
92 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
ar l’auteur, on les nomme oraisons, harangues ou discours. Ce dernier mot , quoique moins précis, est presque toujours emplo
à ce qu’ils s’expriment en vers, ce sont des versificateurs ; mais ce mot est souvent pris en mauvaise part, pour désigner
les et d’autant plus prolongées qu’on ne s’entend pas sur le sens des mots . En effet, bien des gens, dans le monde, prenant
ur elle d’imposantes autorités. Bacon, distinguant les divers sens du mot poésie, choisit justement pour sa division des sc
est aussi dans ce sens exact et bien déterminé que nous prendrons ces mots . Ainsi nous distinguons parmi les auteurs : 1º le
ture la réunion de tous ces ouvrages, soit en prose, soit en vers. Ce mot littérature signifiait primitivement l’alphabet e
que la nôtre ; c’est dans le même sens que nous prenons nous-mêmes ce mot quand nous annonçons ici des notions de littératu
93 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
mince héritage qu’il nous a laissé, nous signalerons à peu près cent mots qui désignent, en général, des plantes et des obj
pas davantage dans les importations dont nous avons profité. Car les mots qui nous viennent du grec dérivent tous du latin,
ait la terreur de leurs armes. Ces barbares nous apprirent neuf cents mots environ, soit des termes militaires, comme guerre
seurs grossiers se trahit encore par le sens défavorable de plusieurs mots empruntés aux vainqueurs. C’est ainsi que land (t
les Normands. C’est ainsi que le CH des Picards se retrouve dans les mots champ, char, charie, chanter, chastel, sans exclu
pourtant la sûreté d’un calcul. Car si l’on compare entr’eux tous les mots dus à la force créatrice de la sève populaire, on
nière est brève (frigidus). Or, chez nous, l’accent, qui est l’âme du mot , dit M. Littré, occupe deux places : la dernière,
ne rencontrerons guère que des néologismes savants, c’est-à-dire des mots composés par les yeux, et qui semblent être entré
faut. Quant à l’orthographe, elle n’est pas fixée : on trouve le même mot écrit de vingt manières différentes, parfois dans
ances plébéiennes, les sourdes rancunes, les âpres convoitises, en un mot toutes les agitations séditieuses de son temps. C
ces improvisations diffuses, la langue est indigeste et surchargée de mots latins ou italiens qui ont brutalement envahi not
stantinople (1453), et qu’on est convenu d’appeler la Renaissance. Ce mot exprime bien l’idée d’un âge nouveau que les arts
ittré.) 1. Grammaire historique par Auguste Brachet. Hetzel. 1. Le mot de trouvères (inventeurs), qui fut donné aux poët
ongleurs attachés en qualité de serfs à la personne des seigneurs. Ce mot , pris dans le sens de jongleur de gestes,ne fut e
94 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
s rappelons cependant ici que la simplicité consiste à dire en peu de mots , et avec les termes ordinaires, ce dont il s’agit
acher. Les pastorales se nomment aussi quelquefois idylles ; c’est un mot grec qui signifie une petite image, une petite pe
grossièretés, les choses dures ou triviales, les menus détails, en un mot tout ce qui n’a rien de piquant ni de doux. On n’
ait l’harmonie poétique et trouvait facilement cette douceur dans les mots et le style qui conviennent aux images champêtres
e poète a, en effet, une grande douceur de style, un heureux choix de mots , une grande fécondité de pensées et de tournures
filles à Louis XIV après la mort de son mari, et qui commence par ces mots  : Dans ces prés fleuris Qu’arrose la Seine, Cher
s qui étaient censées avoir écrit ces lettres. Nous avons francisé le mot , mais en lui donnant un sens qu’il n’avait pas en
l’avons appliqué à l’épître elle-même, parce que nous avions déjà le mot héroïne pour désigner la personne. Le genre de l’
peu de chose. Le poète doit, dès les premiers vers, exposer en peu de mots la situation et les motifs qui le font parler ou
s, dans ce sens, il convient d’écrire satyre par un y, et de faire ce mot du masculin. Chez les Romains, la première poésie
s vers obscurs, mais serrés et pressants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens, Juvénal, élevé dans les cris de l’éc
54. Élégie. Le vrai caractère de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, composé de deux mots grecs qui signifient d
actère de l’élégie se trouve marqué dans le mot même, composé de deux mots grecs qui signifient dire hélas ! Ce petit poème,
donc bien compris que quand nous parlons de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens ancien s’il s’agit des anciens, et d
titulée la Chute de feuilles, où l’on ne trouve guère à blâmer que ce mot de mausolée qui la termine, et qui, signifiant un
qu’autrefois, quand on la chantait, la lyre accompagnait la voix. Le mot ode a la même origine : il signifie chant, chanso
asard : Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Ce dernier mot indique très bien que ce hasard n’est qu’apparent
e rendait. Voilà l’origine des cantiques, des hymnes, des odes, en un mot , de la poésie lyrique114. C’est dans la Bible qu’
; la seconde, la hardiesse des tours ; la troisième, la nouveauté des mots qu’il fabrique souvent pour l’endroit même où il
latinismes et d’hellénismes, qu’ils lardaient de pointes, de jeux de mots et de rodomontades. Malherbe réduisit ces muses e
lherbe ce qu’il est, il faut avoir la force de digérer quelques vieux mots , et d’aller à l’idée plutôt que de s’arrêter à l’
nde contre la terre Quand elle a fâché les cieux. Le grand nombre de mots ou de tournures vieillies qu’on rencontre dans Ma
es métaphores et des idées mythologiques, et quelques associations de mots dures ou bizarres, on trouvera certainement chez
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
Le caprice tout seul faisait toutes les lois1 : La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d’ornements, d
s du rôle dont il se chargea. On l’appelait de son temps le tyran des mots et des syllabes. En réalité il fut le champion du
comme pour les yeux, à raison de la prononciation semblable des deux mots françois et lois. — Voyez la citation dans le pre
avec le même accent de mélancolie. Od.,  II, 11. 3. Pour sous : ce mot n’est plus qu’un adverbe ; il était autrefois emp
classique). 6. Au lieu de trouve ; ainsi Molière écrit-il encore ce mot au commencement du Misanthrope, et La Fontaine, d
en désuétude : la colère. Ménage, qui a commenté Malherbe, disait du mot ire, vers la fin du dix-septième siècle : « Il es
d’hui triviale. 3. Sens du latin fides, fidélité. — L’orthographe du mot avec était alors, le plus souvent, et suivant le
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
cène II. Le comte, don Rodrigue. D. Rodrigue. A moi, comte, deux mots . Le comte. A moi, comte, deux mots.Parle. D. R
D. Rodrigue. A moi, comte, deux mots. Le comte. A moi, comte, deux mots .Parle. D. Rodrigue. A moi, comte, deux mots. Pa
te. A moi, comte, deux mots.Parle. D. Rodrigue. A moi, comte, deux mots . Parle.Ote-moi d’un doute1. Connais-tu bien don D
eu de grimace ; A mentir à propos, jurer de bonne grâce, Etaler force mots qu’elles n’entendent pas ; Faire sonner Lamboy, J
u voir Qu’elle a pris sur mon âme un absolu pouvoir, De Lucrèce en un mot , vous la pouvez connaître… Géronte. Dis vrai : j
zot lui a consacré une publication remarquable. Ajoutons ici quelques mots sur Thomas Corneille, le frère de Pierre Corneill
de respect et d’admiration que de tendresse. 1. Il faut rappeler ce mot de Voltaire : « Non-seulement on doit à Corneille
de déclamation dans ce vers, qui nuit d’ailleurs au juste rapport des mots et à l’accord des images que le suivant présente 
ragique, dans Thyeste, v. 203 : Aut perdet aut peribit. « Voilà les mots , remarque La Harpe, qui se précipitent dans la bo
De Art. am., lib. I, v. 185. 1. Corneille s’est encore servi de ce mot dans Horace, et Voltaire l’en félicite avec raiso
. Voltaire fait remarquer la beauté de cette situation : « Le premier mot de Chimène, observe-t-il, est de demander justice
On se bornerait à dire aujourd’hui : doit justice. 1. La force de ce mot s’est singulièrement affaiblie de nos jours. 2.
ais ce n’est pas sans raison que Marmontel le signale parmi plusieurs mots perdus qui sont à regretter : voy., dans ses Elém
dans tout ce morceau, si vigoureux, si animé, si pathétique, un seul mot au-dessous du style noble ; et, en même temps, y
s inventions etc. » 1. Cet adverbe et généralement les finales des mots terminés en er étaient monosyllabes dans notre an
fication un effet désagréable. « Il faut éviter soigneusement de tels mots au milieu des vers, dit Voltaire, et ne les jamai
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
ntal, que notre langue a emprunté de celle des Anglais, est un de ces mots que l’on prodigue d’autant plus volontiers, qu’il
pas hors de propos de remarquer ici que la fortune de tous ces grands mots qui disent tant en apparence, pour signifier quel
mmencé à substituer le jargon au raisonnement suivi, et l’emphase des mots au sentiment, qui s’exprime toujours d’autant plu
esure que toute espèce de sentiment s’est éteint ; et l’on a donné en mots la valeur fictive de choses qui n’existaient plus
sivement les langues : celui d’abord qui introduit sans nécessité des mots nouveaux : celui qui donne aux mots anciens une a
qui introduit sans nécessité des mots nouveaux : celui qui donne aux mots anciens une acception qu’ils n’avaient pas ; et i
te, qui familiarise insensiblement avec l’habitude de donner tout aux mots , et rien au sentiment ; de se faire un jargon aus
aufrage, qui n’a souvent eu d’autre cause, que le prestige des grands mots prodigués par la sottise ou la fausseté, et accue
à la vérité, à la nature, et l’ordre rentrera dans nos idées, et les mots diront ce qu’ils doivent dire. Nous ne serons obl
parce que nous ne parlerons qu’en vertu d’un raisonnement. Quant aux mots que la mode ou le besoin ont introduits dans le d
it se perd avant d’avoir pu saisir la pensée de celui qui parle ; les mots n’en imposeront plus, et l’on saura, par exemple,
presque abattue par le désespoir, et si bien exprimée dans ce peu de mots  : du matin au soir, tu vas finir mon existence ;
ont ils ont, et à qui ils inspirent une égale pitié, et l’on aura des mots harmonieusement cadencés, des vers étincelants d’
98 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
III, 1 et 8 : Ἔστι γὰρ τροχβρòς βυθμòς τὰ τετράμεετρα. Après quelques mots d’entrée.] Φροιμιασάμενος pour μιασάμενος (cf. Rh
gue à τερθβύρομαι pour τερατεύομαι, Topiques, VIII, 1. L’incroyable.] Mot à mot : le déraisonnable, τò ᾄλογον, comme plus h
τερθβύρομαι pour τερατεύομαι, Topiques, VIII, 1. L’incroyable.] Mot à mot  : le déraisonnable, τò ᾄλογον, comme plus haut, c
.] Passage très-obscur  le texte des mss. est évidemment corrompu aux mots  : διò δή, άλλου δέ (on lit aussi ἄλλ̕ οῦδέ et ἄλλ
προσθεῖναι. Nous n’avons pas tenu compte dans la traduction des trois mots  : διὸ δε (ou δή) προσθεῖναι, qui restent obscurs,
ès-bien cette allusion, et par là même il justifie l’authenticité des mots παράδειγμα, etc., qui manquent dans plusieurs man
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
és hors de place, Mettre d’accord la force avec la grâce, Trouver aux mots leur véritable tour Fuir les longueurs, éviter le
e tour Fuir les longueurs, éviter les redites, Bannir enfin tous ces mots parasites1, Qui, malgré vous dans le style glissé
Fait des sonnets2, des bouquets pour Iris, Quelquefois même aux bons mots s’abandonne, Mais doucement, et sans blesser pers
ursuivie par Térée, roi de Thrace, fut changée en rossignol. 2. « Ce mot de zèle est bien froid, employé par le consolateu
pectueux ôte du charme à ses accents. » Lebrun. 3. Les Dryades (d’un mot grec qui signifie chêne) sont les nymphes des boi
; « De tout laurier un poison est l’essence », 5. D’ailleurs, ce mot a vieilli. 6. Consacrés à… 1. Il n’y a pas touj
100 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
assez fréquemment des caractères distincts du texte de l’ouvrage. Les mots importants sont imprimés en petites capitales, et
ivre, et il distingue sur-le-champ ce qu’il doit apprendre et retenir mot à mot. Nous croyons aussi rendre service aux jeun
et il distingue sur-le-champ ce qu’il doit apprendre et retenir mot à mot . Nous croyons aussi rendre service aux jeunes pro
rs modernes ont écrit sur l’éloquence, il est bon de remarquer que ce mot peut se prendre en trois sens différents : dans u
us et de constructions légitimes, c’est éviter le barbarisme dans les mots et le solécisme dans les phrases. Bien dire, c’es
phique. Le philosophe explique la nature d’une chose avec le moins de mots possible ; l’orateur en décrit tous les aspects e
issance sur les hommes qui conservent et respectent leur mémoire. Les mots qu’on a recueillis de leur bouche sont acceptés c
u. Pour combattre la présomption de la jeunesse, on a souvent cité ce mot de Solon : Je vieillis en apprenant tous les jou
ne court point sans relâche à la bienheureuse patrie. Écoutez un beau mot de saint Augustin : « Celui qui ne gémit pas comm
uand ces trois opérations de l’esprit se produisent au dehors par des mots , l’idée s’appelle terme, le jugement proposition,
mparfait, la conclusion du particulier au général, et l’ambiguïté des mots . 79. L’ignorance du sujet (ignoratio elenchi) con
ixer l’état de la question et éviter toute équivoque dans le sens des mots . 80. La pétition de principe suppose comme certai
aient pu prévenir qu’en blessant leur conscience. 84. L’ambiguïté des mots consiste à prendre des termes en des acceptions d
en des acceptions différentes dans le même argument. C’est abuser des mots que de passer du sens collectif au sens distribut
t d’une âme, Donc le corps et l’âme pensent. C’est encore abuser des mots que de passer du sens relatif au sens absolu. Les
le n’est pas renfermée dans les prémisses, comme dans l’ambiguïté des mots  ; ou les prémisses et la conclusion n’ont pas de
ux dieux, avant de monter à la tribune, de ne pas laisser échapper un mot qui pût offenser le peuple. Périclès avait raison
er un mot qui pût offenser le peuple. Périclès avait raison : un seul mot peut faire échouer tout un discours. 114. On peut
ie est encore un moyen très puissant pour calmer les passions. Un bon mot placé à propos détruit souvent tous les effets du
pas au reste du discours. Il est trop long quand il renferme plus de mots et de pensées qu’il n’était nécessaire. Il est dé
9. La brièveté ne consiste pas précisément à se renfermer dans peu de mots , mais à ne rien dire d’inutile et de superflu. Un
de noyer dans un déluge de paroles ce qui peut être dit dans un seul mot . 190. La vraisemblance, dit Cicéron, exige que la
illeures dans la méditation du sujet. Il nous reste à dire, en peu de mots , comment l’orateur doit les choisir, les arranger
pelle faire une amplification. Amplifier n’est donc pas accumuler des mots sur des mots, des phrases sur des phrases, mais c
ne amplification. Amplifier n’est donc pas accumuler des mots sur des mots , des phrases sur des phrases, mais c’est insister
és de l’homme et à toutes les différentes classes d’auditeurs ; en un mot , il déploie son sujet pour le montrer dans toute
ice le plus commun, consiste à noyer une pensée dans une multitude de mots superflus et à répéter les mêmes choses en des te
ois utile de combattre les plus faibles par une fine plaisanterie. Un mot piquant produit souvent plus d’effet que les rais
 xviii). Chapitre deuxième. Du plan du discours23. 237. Par le mot plan, en général, on entend ces premiers linéamen
miers linéaments qui tracent le contour et le dessin d’un ouvrage. Ce mot est emprunté à l’architecture et il s’applique à
arties, mais encore les éléments que renferme chacune d’elles : en un mot , c’est faire le croquis de tout le discours. 240.
uent spécialement à ces trois devoirs de l’orateur, et nous dirons un mot , 1º de la clarté ; 2º de la convenance ; 3º du st
omme les yeux le sont de la lumière du soleil. Chez les Grecs le même mot (φαω) signifie luire et parler. Ce peuple, qui sa
au, et surtout tenez-vous en garde contre les antithèses, les jeux de mots et autres figures banales et rebattues qui se tro
la mémoire, et combien il importe de la cultiver. 271. La mémoire des mots a beaucoup d’importance et d’utilité. Il est bon
ds orateurs, entre autres Bourdaloue et Massillon, forcés d’apprendre mot pour mot les discours qu’ils avaient composés. C’
rs, entre autres Bourdaloue et Massillon, forcés d’apprendre mot pour mot les discours qu’ils avaient composés. C’est toujo
ne improvisation. 273. La mémoire des choses sert de base à celle des mots . Pour apprendre par cœur un long discours, il fau
ler doucement, distinguer les sons, soutenir les finales, séparer les mots et les syllabes, s’arrêter aux points et aux virg
imé, exactement ponctué, justement espacé dans les lignes et dans les mots , acquiert un nouveau mérite et séduit tous les ye
prononciation doit être pure et exacte, c’est-à-dire donner à chaque mot , à chaque syllabe, la valeur et la quantité qui l
la voix un son plus plein et plus fort qui sert à faire remarquer les mots importants. Dans le langage animé, il existe touj
er les mots importants. Dans le langage animé, il existe toujours des mots essentiels où la force du sens réside ; c’est sur
ujours des mots essentiels où la force du sens réside ; c’est sur ces mots que la voix doit plus ou moins appuyer. Par là, l
: ceux qui servent à la distinction du sens, et ceux qui signalent un mot important. Pour bien distribuer les premiers, on
tout ce que Cicéron exprimait par la parole : l’orateur changeait les mots en conservant la pensée, le comédien changeait le
ant elle la pensée de l’orateur ; souvent, en effet, dès les premiers mots de la phrase un geste expressif a pu tout dire, e
lle est aujourd’hui plus commode et plus usitée. Nous dirons aussi un mot de l’éloquence écrite et de l’éloquence de la con
onds plus riche et plus inépuisable. Les actions extraordinaires, les mots éclatants, les exemples, les comparaisons, les pa
souvent la puissance ; elle s’occupe des choses beaucoup plus que des mots , et ne fait point consister l’éloquence à polir u
le, d’où l’on tire des réflexions pieuses et utiles aux auditeurs. Ce mot , d’après son étymologie grecque, veut dire confér
n. Article deuxième. Du prône33. 328. Dans le véritable sens du mot , dit M. Hamon, le prône est une instruction court
compliment soit pieux, grave, instructif et exprimé en deux ou trois mots . 334. Nous avons indiqué dans la première partie
euves principales, et laisser pour le moment du débit le choix de ses mots et la construction de ses phrases. Cette dernière
stères, on fasse l’éloge d’un homme qui a toujours mal vécu. À chaque mot , l’auditeur indigné s’élèverait contre ces injust
combien ce qu’ils admirent est peu de chose, puisqu’il ne faut qu’un mot pour en montrer le vide et qu’un instant pour en
une forte conviction. L’ordre dans les idées et la justesse dans les mots sont pour lui deux qualités essentielles. Il faut
xercés dans le maniement des affaires ; leur goût était si pur que le mot atticisme est aujourd’hui synonyme de pureté de l
longs et aussi nombreux. Mais l’histoire nous a conservé une foule de mots heureux inspirés par l’honneur et la bravoure, et
e foule de mots heureux inspirés par l’honneur et la bravoure, et ces mots ont été vraiment prononcés. Tout le monde connaît
ce qu’ils ont vaincu, ce qu’ils ont fait, ce qu’on dira d’eux. Pas un mot des chefs. L’empereur et les soldats, la France e
nstance, même dans la conversation : un homme est souvent jugé sur un mot qui lui échappe. En second lieu, que vos paroles
les soient simples et ne sentent point la recherche. Fuyez les grands mots et les grandes phrases : on n’écoute pas en socié
ondeur, du moins avec justesse et bonne foi. Une saillie succède à un mot sérieux, un mot sérieux à une saillie. Tous contr
avec justesse et bonne foi. Une saillie succède à un mot sérieux, un mot sérieux à une saillie. Tous contribuent pour leur
mateurs fleuris ne pourront jamais imiter. Il n’est point esclave des mots , il va droit à la vérité ; il sait que la passion
n’enseigner que le difficile, ne prescrire que l’indispensable, en un mot laisser au talent autant de sa liberté naturelle
quence qu’aucun père de l’Église n’aurait désavoué, il termina par ce mot  : « Enfin, je me connais en hommes, et je te dis
et fort éloquente, sans qu’il y ait aucune circonstance omise, aucun mot qui ne porte : 1º la foi des traités confirmés pa
esse et quelle élégance dans cette distribution qui comprend en trois mots les trois parties du premier motif ! Fides, pour
ême accable la plupart des prédicateurs. Leur langue n’a pas assez de mots , leur poitrine assez d’élan, leur éloquence assez
eux, ils se courbent, ils fléchissent sous l’éclat de ses rayons. Ces mots seuls, Dieu, néant, éternité, jetés au hasard, sa
t se dérobe, laissant à ses auditeurs, pour dernière exhortation, ces mots  : « Aimez-vous, faites le bien pour le mal, et pr
naturel dans le débit, soyez vous-même. Articulez parfaitement chaque mot et surtout les derniers mots de vos phrases. Donn
vous-même. Articulez parfaitement chaque mot et surtout les derniers mots de vos phrases. Donnez à chaque expression la for
entité des sons, un ton élevé, suppliant, plaintif, langoureux, en un mot , qui est antinaturel au suprême degré. Il y a que
uefois leur grande précipitation fait qu’ils articulent mal plusieurs mots  ; dès qu’ils s’en aperçoivent, ils répètent avec
dès qu’ils s’en aperçoivent, ils répètent avec une grande vitesse les mots mal prononcés, ce qui fatigue singulièrement les
uadant que c’est la bonne méthode, ils la suivent constamment. Chaque mot est séparé de celui qui le précède et de relui qu
n intervalle très appréciable. Une phrase commence ; dès les premiers mots , on voit ce qu’elle va dire ; on devance l’auteur
able ; mais vous avez beau faire, on ne vous fera pas grâce d’un seul mot . Il est clair qu’un tel débit n’ayant ni mouvemen
e vous faites plus d’efforts pour les échauffer. Enfin nous dirons un mot des prédicateurs mous et sans énergie. Ce n’est p
re une longue démonstration, il s’exprime ainsi : « Je ne dirai qu’un mot du rationalisme sur la question qui nous occupe :
ous aurez commencé, de finir. Si vous êtes savant, n’employez pas des mots techniques pour faire paraître que vous en savez
t pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l’infâme mot de banqueroute, j’oserais scruter les motifs secr
le plus inégal, le plus désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot , un seul mot. Deux siècles de déprédations et de
l, le plus désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot . Deux siècles de déprédations et de brigandages o
patriotisme, d’invocations au patriotisme. Ah ! ne prostituez pas ces mots de patrie et de. patriotisme. Il est donc bien ma
style énergique et correct, qui exprime bien plus de choses en peu de mots , que cette suite éternelle de périodes sans fin.
pie que l’on a prêté à ton père ! tu ne t’es pas élevé dès le premier mot  ! tu n’as pas imposé silence à la voix qui blasph
d sur le funeste échelon, j’ai tracé une seule ligne, proféré un seul mot , fait un seul geste qui ne fût un garant de mon i
tte martyre de nos égarements. Ce jour-là nous serons désaveuglés. Le mot n’est pas français ; je le sais : mais il est de
en Europe, les armes à la main, ce fils des croisés, pour rappeler un mot connu, se croise à sa manière, et, dans ses véhém
ns l’émotion du cœur ? 3. Tous les rhéteurs modernes entendent-ils le mot éloquence dans le même sens ? 4. La vertu est-ell
générale d’un fait particulier ? 84. En quoi consiste l’ambiguïté des mots , et de combien de manières tombe-t-on dans ce sop
er pour réussir dans la péroraison ? 237. Que faut-il entendre par le mot plan en général ? 238. Qu’est-ce que le plan d’un
271. Quels sont les avantages et les inconvénients de la mémoire des mots  ? 272. En quoi consiste la mémoire des choses, et
ité ? 273. Quel est le moyen de soulager l’esprit dans la mémoire des mots  ? 274. Que faut-il entendre par voix ou prononcia
harangues des historiens anciens ? 399. Ne cite-t-on pas une foule de mots heureux chez les grands capitaines ? 400. À quoi
/ 424