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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
dont l’Écriture sainte se sert3 pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée4 : cet homme qui por
s la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
es rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
vos cœurs le récit de tant d’actions édifiantes et glorieuses !… Mort de Turenne Il passe le Rhin et trompe la vigi
s yeux quelques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la
çues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort . L’armée en deuil est occupée à lui rendre les de
pe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort . Que de soupirs alors ! que de plaintes ! que de
le présent et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un homme seul es
a perte d’un homme seul est une calamité publique1. Lettre sur la mort de Bossuet 1. J’ai été sensiblement touché, Mo
a mort de Bossuet 1. J’ai été sensiblement touché, Monsieur, de la mort de M. l’évêque de Meaux votre oncle. La perte que
 1707. (Fléchier, Lettres choisies, lettre 288.) À un père sur la mort de sa fille J’apprends avec déplaisir, monsie
plaisir, monsieur, mais en même temps avec beaucoup d’édification, la mort de mademoiselle votre fille cadette, et je ne sai
ons qu’il lui a inspirées à la fin de sa vie ; elles vous rendront sa mort précieuse, par le souvenir de sa foi, de sa résig
ès avoir pleuré durant plusieurs jours, ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
Combien je préfère madame de Sévigné ! 2. Montecuculli, né en 1608, mort en 1681 1. Exemple célèbre d’inversion produisan
it la lumière du ciel, et remplit tous les esprits des ténèbres de la mort . La terreur et la consternation la suivaient. Per
rt. La terreur et la consternation la suivaient. Personne n’apprit la mort de M. de Turenne, qui ne crût d’abord l’armée du
i sentit sur cette perte, et ce qu’il dit à la gloire de cet illustre mort , est le plus grand et le plus glorieux éloge de s
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
santes pour nous, et les plus glorieuses pour lui, son jugement et sa mort . De là, ces trois fameux Dialogues qui contiennen
e l’on pouvait offrir de plus pathétique et de plus attendrissant, la mort du juste assassiné juridiquement, et avalant le b
quoique je ne le mérite pas, pour avoir le droit de vous reprocher ma mort . Que n’attendiez-vous un moment de plus ? Je mour
peut nous y dérober. Mais prenez-y garde, Athéniens, ce n’est pas la mort , c’est l’infamie qu’il est difficile d’éviter ».
pression. Socrate conclut : « Ayez donc des idées plus justes sur la mort , et soyez bien convaincus d’une vérité : c’est qu
t que l’homme de bien n’a rien à redouter pendant sa vie, ni après sa mort  ; l’œil des immortels est constamment ouvert sur
a grande question s’il est permis de désobéir aux lois pour éviter la mort . C’est là que Socrate, élevé au-dessus de lui-mêm
qui te dénoncerons d’avance à l’animadversion de nos sœurs, chez les morts  ». Criton ne trouve rien à répondre à la solidit
 Voulez-vous savoir pourquoi le vrai philosophe voit l’approche de la mort de l’œil de l’espérance ? Sur quoi il se fonde qu
e. C’est que la vraie philosophie n’est autre chose que l’étude de la mort  : c’est que le sage apprend sans cesse dans cette
d sans cesse dans cette vie, non seulement à mourir, mais à être déjà mort . Qu’est-ce en effet que la mort ? N’est-ce pas la
seulement à mourir, mais à être déjà mort. Qu’est-ce en effet que la mort  ? N’est-ce pas la séparation de l’âme d’avec le c
les yeux du corps et les portes des sens ? Ce n’est donc qu’après la mort seulement que nous pouvons parvenir à cette pure
e recherche son grand objet sur la terre, pourra s’approcher après la mort de cette vérité éternelle et céleste : celui surt
a pureté par excellence. » Voilà pourquoi le sage vit pour méditer la mort , et pourquoi son approche n’a rien d’effrayant po
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
le procès de Fouquet jusqu’à la disgrâce de M. de Pomponne, depuis la mort de Turenne jusqu’à celle de Vatel, sans oublier l
la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et triste de la mort d’une sœur religieuse ; elle était comme je la po
’il jugeât par là combien il est loin de connaître la vérité2. La mort de Vatel 3 À Paris, ce dimanche 26 avril 1671.
ème coup, car il s’en donna deux qui n’étaient pas mortels ; il tombe mort . La marée cependant arrive de tous côtés ; on che
ais rien du reste3. Douleur de madame de Longueville apprenant la mort de son fils À madame de Grignan Paris, 20 
s’échauffe5 tous les jours, les courriers qui n’apportent plus que la mort de quelqu’un de nos amis ou de nos connaissances,
 — Ah ! Mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez-moi, est-il mort  ? — Madame, je n’ai point de parole pour vous rép
’ai point de parole pour vous répondre. — Ah ! mon cher fils ! Est-il mort sur-le-champ ? n’a-t-il pas eu un seul moment ? A
très-mauvaise, est visiblement altérée ; pour moi, je lui souhaite la mort , ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une
t, ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une telle perte2. Mort de Turenne À sa fille A Paris, mercredi 28
t de parler répondit à nos tristes questions : nous fîmes raconter sa mort . Il voulait se confesser, en se cachotant ; il av
et la bouche, et demeure tranquille pour jamais : songez qu’il était mort , et qu’il avait une partie du cœur emportée. On c
an, 26e juillet 1693. Je suis tellement éperdue de la nouvelle de la mort très-subite de M. de Louvois, que je ne sais par
, que je ne sais par où commencer pour vous en parler1. Le voilà donc mort , ce grand ministre, cet homme si considérable qui
rir, depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus différent que leur mort  ; mais rien n’est plus égal que leur fortune, et
g, le 20 juin 1672. « Ma cousine, l’extrême déplaisir que j’ai de la mort de mon cousin le duc de Longueville, et la craint
C’est le tableau très-éloquent de la douleur d’une mère apprenant la mort de son fils. Madame de Sévigné, qui pourtant n’a
s, mon enfant, lui dit-il, voyez, en lui montrant M. de Turenne raide mort , voilà ce qu’il faut pleurer éternellement ; voil
ra cinq mois assemblé. Madame de Sévigné lui écrit dix jours après la mort de Louvois. 1. Le voilà. Il n’y a pas d’histori
plus beau. 2. Donnez-moi. Ce dialogue supposé rappelle la fable du Mort et du Mourant dans La Fontaine. 3. Coulanges ava
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
  C’est le fonds1 qui manque le moins. Un riche laboureur sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans
z, ne laissez nulle place   Où la main ne passe et repasse. » Le père mort , les fils vous retournent le champs. De çà de là,
t point de caché3 ; mais le père fut sage   De leur montrer, avant sa mort ,   Que le travail est un trésor. La retraite
ête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts . Le loup et le chien Un loup n’avait qu
rs un peu fort, Doit commencer à vous déplaire. Je finis. Punissez de mort Une plainte un peu trop sincère. » A ces mots, il
s nécessaires, Et partout importuns, devraient être chassés2 La mort et le mourant La Mort ne surprend point le s
mportuns, devraient être chassés2 La mort et le mourant La Mort ne surprend point le sage ; Il est toujours prêt
z-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse, La Mort ravit tout sans pudeur2 : Un jour, le monde entie
Un mourant, qui comptait plus de cent ans de vie1, Se plaignait à la Mort que précipitamment Elle le contraignait de partir
Que vous êtes pressante, ô déesse cruelle ! — Vieillard, lui dit la Mort , je ne t’ai point surpris ; Tu te plains sans rai
es biens qui ne te touchent plus. Je t’ai fait voir tes camarades, Ou morts , ou mourants, ou malades : Qu’est-ce que tout cel
blique Il n’importe à la république Que tu fasses ton testament. » La Mort avait raison : je voudrais qu’à cet âge On sortît
rd, vois ces jeunes2 mourir ; Vois-les marcher, vois-les courir A des morts , il est vrai, glorieuses et belles, Mais sûres ce
’ai beau te le crier ; mon zèle est indiscret : Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. Le savetier et le fi
ndable. Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable D’expier son forfait. On le lui
nuits ; Vouloir tant seulement être ce que je suis ; Ne souhaiter la mort , et moins encor la craindre : Je ne te saurois mi
ttre écrite par Victor Jacquemont à son frère, quelque temps avant sa mort  : « Oh ! qu’il sera charmant de nous retrouver to
t à des gentilshommes de parler tandis que l’on chantait la messe des morts . Ils me commencèrent à rire et me dirent qu’ils c
eur compagnon. Le lendemain, ce fut la grande bataille, où ils furent morts ou blessés à mort ; et ainsi il fallut que ce fût
endemain, ce fut la grande bataille, où ils furent morts ou blessés à mort  ; et ainsi il fallut que ce fût leurs femmes qui
xpression familière, signifiant étendu la face contre terre. comme un mort . 3. Il y rencontre. La forfanterie vaniteuse du
aine ne veut pas, comme Bossuet, nous effrayer par la nécessité de la mort , pour nous convertir ; mais il ne songe qu’à nous
dit : « C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue
les funérailles que des paroles d’étonnement de ce que ce mortel est mort  ; chacun rappelle en son souvenir depuis quel tem
a parlé, et de quoi le défunt l’a entretenu, et tout d’un coup il est mort … Voilà, dit-on, ce que c’est que l’homme, et celu
que les mortels n’ont pas moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort que d’enterrer les morts eux-mêmes. » 1. Cent
s moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort que d’enterrer les morts eux-mêmes. » 1. Cent ans. Un centenaire qui de
participe de parfaire, achever complétement. 6. Faillit, manqua. La mort a ici une physionomie narquoise et pleine d’expre
1. D’un banquet. Image riante dont les païens égayaient l’idée de la mort , et qui se retrouve dans le vitæ plenus conviva,
chacun de nous ressent l’instabilité de la vie et la tristesse de la mort aussi vivement que si Bossuet parlait : c’est qua
est quand le lieu commun devient un fait particulier ; c’est quand la mort frappe auprès de nous. Alors l’émotion personnell
sentiments et les paroles qu’il faut pour exprimer notre douleur. La mort  ! la mort ! il n’y a rien à quoi on soit si indif
s et les paroles qu’il faut pour exprimer notre douleur. La mort ! la mort  ! il n’y a rien à quoi on soit si indifférent pou
parmi je ne sais combien de lettres, un certain nombre de billets de mort  ! Nous décachetons ces billets d’une main néglige
néral se singularise, et prend une signification fatale ; alors cette mort se sépare et se distingue des autres par le senti
elle nous inspire. Elle nous fait même comprendre ce que c’est que la mort d’autrui, et elle donne un sens à tous ces billet
e dit tout ce qu’elle peut dire à l’homme que là où je la possède ;la mort ne se révèle tout entière à mon âme que lorsqu’el
ans les miens. Sans cela, la terre pour moi n’est qu’un espace, et la mort n’est qu’un lieu commun. » (La Fontaine et les fa
roi la queue s’allonger démesurément ! 1. Fénelon, en apprenant sa mort , donna cette version à traduire au duc de Bourgog
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
raffiné jusqu’à l’excès, il n’écrivit que pour son plaisir, et serait mort inconnu de la postérité, si ses reliques n’avaien
pertes qu’on a faites. Il y a telle femme dans le monde qui, pour la mort d’un enfant de quatre jours, s’est plus désolée,
on loisir, sans interrompre son commerce avec les vivants et avec les morts . Qu’il me soit permis un moment de dire comment j
regrets affreux que l’on doit laisser après soi qui rend en partie la mort si amère ; ce sont les horreurs dont on a environ
partie la mort si amère ; ce sont les horreurs dont on a environné la mort qui rendent, à leur tour, les regrets des surviva
de repos comme ils quitteraient l’échafaud où l’on nous aurait mis à mort . Élevez-vous, je vous en conjure, au-dessus de ce
» 1. Montaigne a dit : « Nous troublons la vie par les soins de la mort , et la mort par les soins de la vie : l’une nous
aigne a dit : « Nous troublons la vie par les soins de la mort, et la mort par les soins de la vie : l’une nous ennuie, l’au
nne les chapitres ou les passages dans lesquels Montaigne parle de la mort , les fables de La Fontaine sur La Mort et le mour
lesquels Montaigne parle de la mort, les fables de La Fontaine sur La Mort et le mourant, Le Vieillard et les trois jeunes h
écrivains. « Il n’y a qu’un pécheur larmoyant qui ait pu appeler la mort un squelette, dit, dans l’Intrigue et l’amour de
ais, lui fait un signe amical et disparaît. » Cette définition de la mort ressemble, trait pour trait, à celle qu’en fait l
à celle qu’en fait le P. Quesnel, dans son beau livre : Bonheur de la mort chrétienne : « Celui qui a la foi, loin de regard
eur de la mort chrétienne : « Celui qui a la foi, loin de regarder la mort comme son ennemie et de la fuir comme son malheur
passer d’un pays ennemi dans un lieu de sûreté, et de la région de la mort au séjour aimable et délicieux de la vie bienheur
d : « Quoi de plus beau et de plus pur que la vision intérieure d’un mort aimé ? L’esprit humain a la faculté d’une évocati
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
plus cultivé, et qui ne mit entre la santé la plus florissante et la mort la plus affreuse, que l’intervalle de quelques he
terre pleurât votre absence, sans être encore réduite à pleurer votre mort  ? Et la France, qui vous revit avec tant de joie,
ur déplorer toutes les calamités du genre humain ; et, dans une seule mort , faire voir la mort et le néant de toutes les gra
es calamités du genre humain ; et, dans une seule mort, faire voir la mort et le néant de toutes les grandeurs humaines. Ce
nous imposait ; et l’espérance publique, frustrée tout à coup par la mort de cette princesse, nous poussait trop loin. Il n
-t-il). Pouvons-nous encore entendre ces noms, dans ce triomphe de la mort  ? Non, messieurs ; je ne puis plus soutenir ces g
cris ; partout on voit la douleur, et le désespoir, et l’image de la mort . Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout
cœur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l’a faite ! encore ce reste, tel quel, va-t-
els à peine peut-on la placer, tant les rangs y sont pressés, tant la mort est prompte à remplir les places ». Que cette de
ins ont tiré parti de tout ce que présente d’imposant la pensée de la mort  ! Voyez dans J.-B. Rousseau : Sous leurs pas cep
eau : Sous leurs pas cependant se creusent des abîmes, Où la cruelle Mort les prenant pour victimes, Frappe ces vils troupe
qué durant sa vie, l’a suivie, je le sais, jusque dans les bras de la mort  ». Comme rien n’établit et n’assure mieux la sup
eux ? Que si nous sommes assurés qu’il viendra un dernier jour, où la mort nous forcera de confesser toutes nos erreurs, pou
erniers soupirs pour prendre les sentiments que la seule pensée de la mort nous devrait inspirer à tous les moments de notre
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
Chapitre VI. Des éloges funèbres. Éloge des Athéniens morts dans la guerre du Péloponèse. Le respect pour
Athéniens morts dans la guerre du Péloponèse. Le respect pour les morts , et les regrets donnés à la cendre de ce qui nous
’est l’éloge funèbre que prononça Périclès en l’honneur des guerriers morts pendant l’expédidition de Samos, où il avait lui-
ensaient que c’est une belle institution de louer en public les héros morts pour la patrie. » Pour moi, plutôt que de comprom
Partie. « C’est donc avec raison que nos guerriers ont préféré la mort à l’esclavage qui les aurait séparés d’une patrie
l’orateur n’à point à craindre la comparaison de l’austère vérité. La mort qu’ils ont affrontée pour la patrie, me semble pl
me semble placer au grand jour la vertu de chacun d’eux. C’est par la mort qu’il faut commencer l’examen, c’est en elle que
, persuadés d’ailleurs que le vrai salut du soldat est plutôt dans la mort qu’il trouve au sein de la vengeance que dans la
t de faiblesse, est-il plus insupportable à des cœurs généreux qu’une mort , oserai-je dire, insensible, qui surprend le guer
ne. » Heureux donc ceux qui, ou comme vos enfants, ont trouvé dans la mort , ou comme vous, dans le chagrin de leur perte, un
ions ? Vous êtes sûr de sa bienveillance, mais elle est au prix de la mort , qui seule détruit la rivalité. » Peut-être faut-
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
tre à ta mémoire ; tant on pensera peu à toi quelques années après ta mort  ! Ce qu’il y a d’assuré, c’est la peine de tes ra
rtalité ne sert qu’à nous rendre plus insupportable la tyrannie de la mort  ; et quoique nos âmes lui échappent, si cependant
édé, il vient visiter la nature humaine qui gémit sous l’empire de la mort . Ah ! cette visite n’est pas sans cause : c’est l
emplie de crimes, tu crains avec raison l’immortalité qui rendrait ta mort éternelle ! Mais voici en la personne de Jésus-Ch
rès elle la vie de la gloire ; mais le corps est cependant sujet à la mort . O âme, console-toi : si ce divin architecte, qui
meilleur ordre ; il entrera pour un peu de temps dans l’empire de la mort , mais il ne laissera rien entre ses mains, si ce
ssera rien entre ses mains, si ce n’est la mortalité2 (Sermon sur la mort .) Exorde de l’oraison funèbre de la reine d’A
ez, ô grands de la terre ; instruisez-vous, arbitres du monde ! Mort d’Henriette d’Angleterre 2 Considérez ces gra
s cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l’image de la mort . Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout
La princesse leur échappait parmi des embrassements si tendres, et la mort plus puissante nous l’enlevait entre ces royales
Dans la plupart des hommes, les changements se font peu à peu, et la mort les prépare ordinairement à son dernier coup ; Ma
ur, cette princesse si admirable et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l’a faite ; encore ce reste tel quel va-t-il
els à peine peut-on la placer, tant les rangs y sont pressés, tant la mort est prompte à remplir ces places ! Mais ici notre
emplir ces places ! Mais ici notre imagination nous abuse encore ; la mort ne nous laisse pas assez de corps pour occuper qu
même nous anime ; et ensemble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux, et n’arriver pas sa
er entretien ! ainsi, puissiez-vous profiter de ses vertus, et que sa mort , que vous déplorez, vous serve à la fois de conso
omettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits
connue, vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux appr
r. Aussi en était-il aimé jusqu’à la passion ; et dans le temps de sa mort , on vit par tout le royaume et dans toutes les fa
que de Condom. À Saint-Germain, ce 10 juillet 1675. Sermon sur la mort Premier point 1 C’est une entreprise hard
nt que, si on le voit, du moins on le cache. Et toutefois, grâce à la mort , nous en pouvons parler avec liberté. Il n’est ri
parce que, de quelque endroit que je te tourne, je trouve toujours la mort en face, qui répand tant d’ombres de toutes parts
sons-y bien, chrétiens : qu’est-ce que notre être ? Dites-le-nous2, ô mort , car les hommes superbes ne m’en croiraient pas.
ous2, ô mort, car les hommes superbes ne m’en croiraient pas. Mais, ô mort , vous êtes muette, et vous ne parlez qu’aux yeux.
isirs : que vous profitera cet amas, puisque le dernier souffle de la mort , tout faible, tout languissant, abattra tout à co
mme les autres ; après, il faudra disparaître. Tout nous appelle à la mort  : la nature, comme si elle était presque envieuse
terræ conturnabuntur. (Ezech., cap. vii, v. 27.) 2. Discours sur la mort de son frère Satyrus. 3. Il est ici l’interprète
’hôtel du roi Henri IV, il est vrai, l’Europe ne pouvait avoir aucune mort plus lamentable que celle du grand Henri IV. » No
ier point a pour objet de désabuser les âmes de tous les biens que la mort enlève. Cette pensée est le fond des oraisons fun
présentant un dialogue entre la Nature et l’Homme qui se plaint de la mort . 1. Dialectique passionnée, qui rappelle Pascal.
tesse ! comme elle ressemble peu aux lieux communs académiques sur la mort  ! 3. Bossuet avait mis d’abord : Comme une ombre
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
s l’avez dépouillé de son peu de bien. Le mauvais riche au lit de mort En cette fatale1 maladie, que serviront ces a
es autres, ils sont tous enfin confondus dans ce gouffre infime de la mort et du néant, où l’on ne trouve plus ni César, ni
de l’éternité, seront tout étonnés de se trouver les mains vides. La mort , cette fatale ennemie, entraînera avec elle tous
ent, et qui n’avez pas considéré la suite qui ne passe pas ! » La mort C’est une étrange faiblesse de l’esprit humai
mort C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue
les funérailles que des paroles d’étonnement, de ce que ce mortel est mort . Chacun rappelle en son souvenir depuis quel temp
parlé, et de quoi le défunt l’a entretenu ; et tout d’un coup il est mort . Voilà, dit-on, ce que c’est que l’homme ! Et cel
que les mortels n’ont pas moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort , que d’enterrer les morts mêmes2. La gloire
moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort, que d’enterrer les morts mêmes2. La gloire L’homme puvre et indige
qu’il lui plaira : il ne faut toujours, pour l’abattre, qu’une seule mort . Mais il n’y pense pas, et dans cet accroissement
les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’ombre de la mort se présente. On commence à sentir l’approche du g
tiable d’avoir et de posséder. » 1. La dernière, celle qui amène la mort . 2. A quoi vous serviront vos amis, sinon à… ?
miliarité même de son langage qui captive les attentions. Comparer la Mort et le Mourant. (La Fontaine.) 2. On lit dans Mo
est à ses dépens. Le continuel ouvrage de nostre vie, c’est bastir la mort . Vous estes en la mort, pendant que vous estes en
ntinuel ouvrage de nostre vie, c’est bastir la mort. Vous estes en la mort , pendant que vous estes en vie ; pendant la vie,
nt que vous estes en vie ; pendant la vie, vous estes mourant ; et la mort touche bien plus rudement le mourant que le mort,
stes mourant ; et la mort touche bien plus rudement le mourant que le mort , et plus vifvement et essentiellement. » (Montaig
re à son empire. » 1. Relisez la lettre de Madame de Sévigné sur la mort de Louvois. 2. Bossuet a dit ailleurs : « Il es
10 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
, allégoriques toujours, et les chroniques rimées de de Jean Molinet ( mort en 1507), de Guillaume Crétin (mort en 1525), son
niques rimées de de Jean Molinet (mort en 1507), de Guillaume Crétin ( mort en 1525), son ami, et de leurs nombreux imitateur
du xvie  siècle, les soties, farces et moralités de Pierre Gringoire ( mort en 1534), et au lendemain de l’interdiction des M
imitait et traduisait déjà Ovide bien avant Octavien de Saint-Gelais ( mort en 1502), qui, tout en accumulant rondeaux sur ba
èce, comptant plus de cent mille vers ; — Jehan des Mares, dit Marot, mort vers 1525, qui fut valet de chambre de François I
des églogues ; — et surtout Jean le Maire des Belges, né en Hainaut ( mort en 1524 ou 1548), qui fut historiographe de Louis
e La Borderie, qu’il appelait son mignon ; — Bonaventure des Périers ( mort vers 1544), qui fut comme lui valet de chambre de
époque, le plus brillant des seconds de Marot, Melin de Saint-Gelais, mort en 1558, qui ne ménagea pas les épigrammes aux je
re de Baïf, son père, puis précepteur des pages du roi ; — Du Bellay, mort en 1560, à trente-six ans, sans avoir eu le temps
er dans la victoire après avoir été le premier au combat ; — Jodelle, mort en 1573, après avoir, a l’âge de vingt et un ans
, l’ami de prédilection de Ronsard, plus jeune que lui de quatre ans, mort huit ans avant lui, le « gentil » Belleau, la grâ
la « mignardise » de l’école ; — enfin Pontus de Thyard, ne en 1511, mort en 1603, abbé et évêque de Chalon-sur-Saône penda
sonnets à l’italienne : — de la Champagne, Amadis Jamyn (1540-1585), mort retiré à la campagne la même année que le maître
re et l’un de ses élèves préférés ; — d’Angoulême, Jean de la Péruse, mort à vingt-cinq ans, qui, comme le maître, a des ode
en strophes, antistrophes et épodes ; — de Cahors, Olivier de Magny, mort en 1560, qui a, comme le maître, ses hymnes, ses
it la route qu’il s’est faite et a son caractère propre. — Du Bartas ( mort en 1590) a, dans sa Sepmaine de la Création, la g
défauts de Ronsard, se distingue de lui. — Vauquelin de la Fresnaye ( mort en 1606) a une grâce piquante dans ses Idillies e
t une simplicité vigoureuse dans ses Satyres françoyses. — D’Aubigné ( mort en 1630) a l’éclat, le nerf et le feu dans sa qua
e feu dans sa quasi épopée satirique des Tragiques. — Robert Garnier ( mort on 1601) a l’accent « mâle et hardi » (c’est Rons
a grâce et le pathétique, dans son imitateur Antoine de Monchrestien ( mort en 1621). — Desportes (mort en 1606) et Bertaut (
ns son imitateur Antoine de Monchrestien (mort en 1621). — Desportes ( mort en 1606) et Bertaut (mort en 1611) ont une délica
e Monchrestien (mort en 1621). — Desportes (mort en 1606) et Bertaut ( mort en 1611) ont une délicatesse ingénieuse dans leur
poésie, sans tenir pour la Digue en religion ; — c’est Nicolas Rapin ( mort en 1608), homme de robe, de plume et d’épée, avoc
e de France, qui traduisait ou imitait Horace, qui lit une ode sur la mort de Ronsard et reçut la dédicace de la satire de R
égnier contre Malherbe ; — C’est Gilles Durant, sieur de la Bergerie ( mort en 1615), qui fit force sonnets et chansons, trad
moiselle ma Commère sur le trépas de son âne ; — c’est Jean Passerat ( mort en 1602), l’éminent latiniste du collège de Franc
nots. Il convient de ne pas séparer d’eux leur ami Estienne Pasquier ( mort en 1645), le savant auteur des Recherches de la F
père de Fabre de Vaugelas, le grammairien, et ceux de Pierre Mathieu ( mort en 1621), avocat et historiographe de France, le
rron, qui n’avait, en vers et en prose, chanté sa gloire et pleuré sa mort  ? Qualités et défauts de la langue poétique, tout
conté que quand il présenta au président de Verdun les Stances sur la mort de sa femme, qui lui avaient coûté trois ans, il
r maintien ? Pour le vous faire entendre, Maillard sembloit homme que mort va prendre : Et Semblançay fut si ferme vieillard
Car je suis seur (s’ils durent longuement) Que je puis bien certaine mort attendre. Assez congnois que trop veux entrepren
uis entendre Ny ne feray : j’en fay vœu et serinent A Dieu. Tende la mort son arc, s’elle veut tendre. Je ne luy puis comma
inhumain ? Las ! que feray-je à la mere dolente Si elle entend ceste mort violente ? Si je t’allegue, helas ! qui me croira
ur me mourir107 si douloureusement ? Plustost on meurt, tant moins la mort est grève108… Que dis-je ? ou suis-je ? o Dieu mo
e pourmeine. O povre enfant, o nous povres humains Cachans souvent la mort dedans nos seins, Alors que plus en pensons estre
pere, Las ! quel ennuy111 ! ISAAC. Helas ! ma pauvre mere, Combien de morts ma mort vous donnera ! Mais dites moy au moins qu
 ! quel ennuy111 ! ISAAC. Helas ! ma pauvre mere, Combien de morts ma mort vous donnera ! Mais dites moy au moins qui m’occi
petit corps un esprit autant fort ? Helas ! mon filz, pardonne moy la mort . Icy le cuide frapper. L’ANGE. Abraham, Abraham !
sadeur, a consacré par la renommée littéraire leur commun nom. Il est mort à trente-cinq ans, sans avoir eu le temps d’être
s fait ces tristes vos chanter ; Comme on voit quelquefois, quand la mort les appelle. Arrangez flanc à flanc parmy l’herbe
funèbre. — Et cependant il fallut que, moins de quarante ans après sa mort , en 1623, quelques fidèles obstinés, les d’Urfé,
P. Blanchemain, 8 vol., 1858-1868 (Bibliothèque Elzévirienne.) La mort d’une jeune fille. Sonnet Comme on void sur l
Ce vase plein de laict, ce pannier plein de fleurs, Afin que, vif et mort , ton corps ne soit que roses. (Amours, livre II
courage est la vive lumiere Qui nous fait mespriser nous-mesmes et la mort . Mesprise la richesse et toutesfois desire, Comm
r piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts et de detresses Merites tu, meschant, pour tuer n
rra il pourtant, et ne sera cognu Non plus qu’un crocheter lequel est mort tout nu.     Or aille qui voudra204 mendier à gra
, Quand un gentil esprit pippé231 huguenotise232, Et quand jusqu’à la mort ce venin le maistrise.     Voyant ceste escriture
Remi Belleau (1528-1577) Notice Né à Nogent-le-Rotrou, mort à Paris âgé de moins de cinquante ans, l’histoire
 !     Et quel plaisir prens tu, race frelle, chetive, De te hâter la mort , qui jamais n’est tardive286, Sinon quand, te don
ur nom, Qu’ils ont voulu nommer la bonne renommee, Qui n’est aprés la mort qu’une ombre de fumee.     Mais qui veut en ce mo
n mourant, seul il a plus d’honneur Que mille bien vaillans, qui sont morts en vieillesse. Sixains moraux Eusses-tu p
tort dans ton parjure cœur : Car, quand tu m’auras fait croistre des morts le nombre, Partout devant tes yeux se roydira mon
ois, j’esmouvrois l’infernale maison. Mon deuil n’a’point de fin. Une mort inhumaine. Peut vaincre mon amour, non pas vaincr
s Dictateur, Et, pour comble de tout, du312 surnom d’Empereur, Il est mort , ce meschant, qui, decelant sa rage, Se feit impu
coup leur gloire et leurs beaux faicts. Ainsi, ainsi mourront, non de mort naturelle, Ceux qui voudront bastir leur puissanc
entierc jouissance Du monde ; maintenant a perdu sa puissance Et gist mort estendu, massacré pauvrement Par l’homicide Brute
ourage Pour Cesar ; ne craignons de tomber au danger De vostre propre mort pour la sienne venger314. (Tragédie de César, a
testes Tombans d’espouvantable effort, Leur mettent dans les dents la mort , Voyre au plus beau de leur jeunesse. Encore qu’i
Je suis ébranlé comme au vent, Je suis espoind321 et tourmenté, Demi mort , rompu, transporté, Tourné dans la roue d’amour :
et ne craint nul effort ; Nous ne prisons rien tant qu’une honorable mort … Or vienne ce musqué qui ne fit jamais rien : A s
Confiance et défiance César, Antoine.   CÉSAR. Ceux conspirer ma mort , qui la vie ont de moy ? ANTOINE. Aux ennemis dom
uis-je trop tost aller dans le Cocyte boire ? Hastive ores ne peut la mort siller mes yeux. Celuy trop tost ne meurt qui meu
core un inceste ?… ANTIGONE. Rien, rien ne nous pourra separer que la mort , Je vous seray compagne en bon et mauvais sort. Q
forest, me voilà preste aussi : S’il vous plaist de mourir, et qu’une mort soudaine Seule puisse finir votre incurable peine
Laisse moy, mon souci344, veux tu bien que j’endure Que mon pere soit mort sans venger son injure ? Je ne fay qu’allonger le
(Bradamante, tragi-comédie, acte II, sc. 1.) Montchrestien ( mort en 1521) Notice Antoine de Montchrestien
industriels, la fabrication d’instruments en acier, et finit par une mort sanglante dans une échauffourée de huguenots. C’e
e fait penser à Racine, comme l’énergie de Garnier à Corneille. La mort de Marie Stuart. Récit du Messager. Par Paul
plaignoient et marchoient à sa suite, Mais elle qui sans crainte à la mort se hastoit, Leur redonnoit courage et les reconfo
mort se hastoit, Leur redonnoit courage et les reconfortoit. « Que ma mort ne soit point, disoit elle, suivie De pleurs ni d
ous mourir, suis je pas bien-heureuse De revivre avec gloire en ceste mort honteuse ? Si la fleur de mes jours se flestrit e
fin. » Elle disoit ces mots à ses tristes servantes Du mal-heur de sa mort plus mortes que vivantes ; Redoublant les souspir
e disoit ces mots à ses tristes servantes Du mal-heur de sa mort plus mortes que vivantes ; Redoublant les souspirs en leurs c
lle, Sa face parut belle, encor qu’elle fust palle, Non de peur de la mort venue avant saison, Mais pour l’ennuy souffert en
x, consideroient son port, Lisoient dessus son front le mespris de la mort  : La merveille352 en leur cœur faisoit place à la
demeuroient attachés à sa veuë, De tant de traits d’amour mesme en la mort pourveue ; D’un aussi libre pas que son cœur esto
permettre, as tu pas ce confort, Que tu mourras afin de revivre en ta mort  ; Et que, fermant les yeux aux tenebres mortelles
mprima pas dans l’édition de ses œuvres qu’il donna deux ans avant sa mort . Elle contient ses Satyres françoises en cinq liv
sa notice dans nos Prosateurs), où nous trouvons un enfant condamné à mort à dix ans, un élève de Théodore de Bèze, un duell
ui eurent les saphirs et les perles contraires454, Sont rouges de nos morts  ; le doux bruit de leurs flots, Leur murmure plai
s trompettes : Icy le sang n’est feint, le meurtre n’y defaut455 ; La Mort jouë elle-mesme en ce triste eschaffaut… D’icy, l
Toy, Seigneur, qui abbas, qui blesses, qui gueris, Qui donnes vie et mort , qui tues et qui nourris ? « Les princes n’ont p
aux tombeaux le nom de Dieu le fort, Et annoncé la vie au logis de la mort . « Tu peux faire conter ta louange à la pierre ;
tu plus avoir d’autres temples sacrez Qu’un blanchissant amas d’os de morts massacrez ? « En ces lieux caverneux tes cheres
z ? « En ces lieux caverneux tes cheres assemblees, Des ombres de la mort incessamment troublees, Ne feront-elles plus réso
bon n’y souspire. Ne partiront jamais du throsne où tu te sieds Et la Mort et l’Enfer qui dorment à tes pieds ? » (Ibid.,
s tombeaux s’ouvrent, les corps reprennent vie et Tous sortent de la mort comme l’on sort d’un songe. Ils se rassemblent a
uche : Voicy le grand héraut d’une estrange nouvelle, Le messager de mort , mais de mort eternelle. Qui se cache ? qui fuit
le grand héraut d’une estrange nouvelle, Le messager de mort, mais de mort eternelle. Qui se cache ? qui fuit devant les yeu
nfers son ire et sa justice. Transis475, desesperés, il n’y a plus de mort Qui soit pour vostre mer des orages le port : Que
’ardente veüe A l’espoir du poignard, le poignard plus ne tue. Que la mort (direz-vous) estoit un doux plaisir ! La mort mor
ard plus ne tue. Que la mort (direz-vous) estoit un doux plaisir ! La mort morte ne peut vous tuer, vous saisir. Voulez-vous
. Il a des vers pour la chasse et les chiens, des vers pour un oiseau mort , pour l’Espérance « aux grandes ailes vertes », p
vec un tesmoignage Presté par charité, defaict tout le passé, Fait un mort estre vif, et un vif trespassé. — On recognoist l
rocès, vrais Bretons, ont à part un ramage. — Aux dieux, francs de la mort , on dresse des autels : Qu’on en dresse aux procè
son trespas mesme il s’est rendu vivant : J’aimeroy mieux courir à ma mort asseurée, Poursuivant courageux une chose honorée
cesse. Le ciel, pour appaiser ces étranges discords, A fait venir la mort cependant qu’il sommeille, Qui d’un somme éternel
spais, Qui des ondes d’oubly vont lavant nos pensées ? O frère de la mort , que tu m’es ennemy ! Je t’invoque au secours532,
rs ; Comme aux quatre Elemens les matières encloses Donnent, comme la mort , la vie à toutes choses ; Comme premièrement les
se choir la teste, et bien peu s’en falut, Remettant par despit en la mort mon salut, Que je n’allasse lors, la teste la pre
llez, cueillez bientost les roses vermeillettes, Puisque la vie, à la mort exposee Se passe ainsi que roses ou rosee653. (
re, Vint reciter les maux par luy commis : Premièrement, comme il a à mort mis Plusieurs passans pour en avoir pasture ; Pu
oiteux n’aspirer ; User de biens, et ne les desirer ; Ne souhaiter la mort , et ne la craindre. (Pibrac). Rapin
s et serviteurs. Par Jesus-Christ, nostre Sauveur, En ce temps de sa mort cruelle703, Seigneur, j’attendz vostre faveur Pou
mpire, Elle amollit les cœurs et soumet la beauté : Je puis donner la mort , toi l’immortalité. (Charles IX). XVIIe
-1673), dont un sonnet a rendu célèbre la conversion finale, Hesnaut ( mort en 1682), qui traduisit Lucrèceet qui fut le maît
et aux applaudissements de Boileau, fit aussi des satires ; Fourcroy ( mort en 1692), qui fut ami de Molière, de Boileau et d
s retrouvons Quinault et Campistron. Des acteurs poètes : Montfleury ( mort en 1685), Hauteroche (mort en 1707), Baron (mort
mpistron. Des acteurs poètes : Montfleury (mort en 1685), Hauteroche ( mort en 1707), Baron (mort en 1729), qui fut élevé par
poètes : Montfleury (mort en 1685), Hauteroche (mort en 1707), Baron ( mort en 1729), qui fut élevé par Molière, méritent un
Versailles attristée par la vieillesse de Louis XIV, et qui, après sa mort , devait éclater et s’étaler sous la Régence. Elle
pare aux honneurs d’une vie Perdue en te servant ? Toutes les autres morts n’ont merite ni marque ; Celle-ci porte seul un e
it759, Quand j’avois de ma foy l’innocence premiere, Si la nuit de la mort m’eust privé de lumiere, Je n’aurois pas la peur
le nuit. « Qui voudra se vanter avec eux se compare, D’avoir reçu la mort par un glaive barbare, Et d’estre allé soy-mesme
Cantiques, qu’il écrivit quand il reprit la plume, vingt ans après la mort de Malherbe, qui l’avait fait tomber de ses mains
ieux poète avait alors soixante-dix-huit ans. Vingt-cinq ans après sa mort , il lui reconnaissait encore « plus de génie » qu
mourir tout en vie au milieu des hazards Où la gloire te mene ? Ceste mort qui promet un si digne loyer774 N’est toûjours q
e ? Ceste mort qui promet un si digne loyer774 N’est toûjours que la mort qu’avecque moins de peine L’on trouve en son foye
nu Sur la fin de cette campagne… Mais dites-nous, je vous supplie, La Mort , qui dans le champ de Mars, Parmy les cris et les
t à tant que nous sommes780 ; Et que vous autres Demy-Dieux, Quand la mort ferme ainsi vos yeux, Avez peur comme d’autres ho
i se deconforte781, Des valets tristes et pleurans, Nous font voir la mort plus horrible ; Et croy qu’elle estoit moins terr
, Avecque leurs voix nompareilles, N’ont pas l’art de ressusciter. La Mort ne les peut escouter, Car la cruelle est sans ore
dre Que l’est celuy du plus bas rang, Que d’une force sans seconde La mort sçait ses traits eslancer787, Et qu’un peu de plo
: Et, Seigneur, c’est fort peu de chose Qu’un demy-Dieu, quand il est mort … Ces deux syllabes precieuses Qui font ensemble
sommeil. Je me vois, Ladislas, au déclin de ma vie, Et sachant que la mort l’aura bientôt ravie, Je dérobe au sommeil, image
t que la mort l’aura bientôt ravie, Je dérobe au sommeil, image de la mort , Ce que je puis du temps qu’elle laisse à mon sor
ous déguiser rien, A de votre couronne abattu le soutien : Le duc est mort , seigneur, et j’en suis l’homicide ; Mais j’ai dû
s l’homicide ; Mais j’ai dû l’être799. VENCESLAS. Ô dieu ! le duc est mort , perfide ! Le duc est mort, barbare ! et pour exc
l’être799. VENCESLAS. Ô dieu ! le duc est mort, perfide ! Le duc est mort , barbare ! et pour excuse enfin Vous avez eu rais
Venceslas, Ladislas.   LADISLAS. M’annoncez-vous, mon père, ou ma mort ou ma grâce ? VENCESLAS. Embrassez-moi, mon fils.
a propre vertu ce généreux effort, Cette grande victime à votre frère mort . J’ai craint de prononcer autant que vous d’enten
ourreaux ; J’ai vu tendre aux enfans une gorge assurée À la sanglante mort qu’ils voyoient préparée, Et tomber sous le coup
même, J’ignore toute crainte, et puis voir sans terreur La face de la mort en sa plus noire horreur. …………………………………………… I
ner les rois, Et qui fait que la terre en révère les lois. FLAVIE. Sa mort sur un gibet marque son impuissance. ADRIEN. Dite
ut moins une croix qu’une échelle des cieux. FLAVIE. Mais ce genre de mort ne pouvoit être pire. ADRIEN. Mais, mourant, de l
s ce genre de mort ne pouvoit être pire. ADRIEN. Mais, mourant, de la mort il détruisit l’empire… FLAVIE. César vous peut ôt
. Je sais de quel repos cette peine est suivie, Et ne crains point la mort qui conduit à la vie. J’ai souhaité long-temps d’
été, N’y laissent qu’injustice et qu’inhumanité. Quoi ! vous osez aux morts nier la sépulture ? Eh ! cette loi naquit avecque
ebelle. J’offense justement un injuste pouvoir, Et ne crains point la mort qui punit le devoir ; La plus cruelle mort me ser
oir, Et ne crains point la mort qui punit le devoir ; La plus cruelle mort me sera trop humaine, Je me résous sans peine à l
âtre, seule 808. Enfin, grâces au ciel, j’ai moins d’un ennemi809. La mort de Séleucus m’a vengée à demi. Son ombre, en atte
mans vont d’un seul coup du sort Recevoir l’hymenée et le trône et la mort , Poison, me sauras-tu rendre mon diadème ? Le fer
e en prodiguant ma vie, Quand, tout percé de coups, sur un monceau de morts , Je lui fis si longtemps bouclier de mon corps, Q
a conscience. Voilà dont818 le feu roi me promit récompense ; Mais la mort le surprit comme il la résolvoit. D. ISABELLE. Il
u’a duré leur vie ils sembloient quelque chose ; Il semble après leur mort qu’ils n’ont jamais été : Leur mémoire avec eux s
e de tous les sages, La Fontaine est le livre de tous les âges. La mort et le bucheron837 Un pauvre bûcheron, tout c
orvée840, Lui font d’un malheureux la peinture achevée. Il appelle la Mort , Elle vient sans tarder, Lui demande ce qu’il fau
reux. Le cas parut étrange, et contre l’ordinaire : Minos en ces deux morts sembloit s’être mépris. Le dormeur s’éveilla, tan
t de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d’aller trouver les morts , J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords
n935 ? (Psyché, II, 1.) Sonnet à M. la Mothe Le Vayer. Sur la mort de son fils 936 Aux larmes, Le Vayer, laisse
des oreilles d’âne957 » (Satires, IX.) Le cœur de Boileau. La mort de Molière Avant qu’un peu de terre, obtenu p
Et qui, tombant en foule, au lieu de se défendre, N’opposoit que des morts au grand cœur d’Alexandre ! Les autres, éblouis d
Ces vengeurs trouveront de nouveaux défenseurs, Qui, même après leur mort , auront des successeurs : Vous allumez un feu qui
il m’en souvient, le sénat équitable Vous pressoit de souscrire à la mort d’un coupable : Vous résistiez, seigneur, à leur
ir pas écrire980. » Non, ou vous me croirez, ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la douleur ; On ne me verra
ît de vengeance et de douceur nouvelle, De le montrer bientôt pâle et mort devant elle ! De voir sur cet objet ses regards a
ds ; Le repos qu’on désire Ne tient son empire Que dans le séjour des morts . Chacun vient ici-bas prendre sa place : Sans ces
us les charmes, Plaintes, cris, larmes, Tout est sans armes Contre la mort . Chacun vient ici-bas prendre place. Sans cesse o
le sifflement Excite une frayeur mortelle. Je porte l’épouvante et la mort en tous lieux ; Tout se change en rocher à mon as
vous, démentant un généreux effort, Être avaricieux, même après votre mort  ? GÉRONTE. Ne m’a-t-on point volé mes billets dan
de Louis XIV. Il dit de Malherbe dans une de ses épigrammes : Il est mort pauvre, et moi je vis comme il est mort. Claude
e de ses épigrammes : Il est mort pauvre, et moi je vis comme il est mort . Claude de Maleville (1597-1647), de Paris, fut
. Le style de ses élégies, madrigaux, stances, etc., publiés après sa mort , a de l’harmonie, de la délicatesse, de l’esprit.
ur de Louis XIV. Les noms de Des Barreaux (1699-1573) et de Hesnault ( mort en 1682), tous deux grands « libertins », comme d
ion, de la couleur, de la verve et du mauvais goût. Banni, condamné à mort , gracié, banni de nouveau pour la licence de ses
phile… Je ne fais pas de difficulté de publier hautement que tous les morts ny tous les vivans n’ont rien qui puisse approche
aison. Nous avons beau nous ménager, Et beau prévenir le danger ; La mort n’est pas un mal que le prudent évite. Il n’est r
rs la vertu se plaint de la fortune, (Maynard) L’attente de la mort . Sonnet Mon âme, il faut partir. Ma vigueur e
 ; il l’a tant dit Qu’il s’en est payé lui-même. IV Colas est mort de maladie : Tu veux que j’en plaigne le sort, Qu
ne le sort, Que diable veux-tu que j’en die ? Colas vivoit, Colas est mort . (Gombauld.) Des Barreaux Sonnet
; Et dans un doux repos j’attendrai la vieillesse. Ainsi, lorsque la mort viendra rompre le cours Des bienheureux momens qu
ntenant dort Fit plus de pitié que d’envie, Et souffrit mille fois la mort Ayant que de perdre la vie. Passant, ne fais icy
uauté, J’ai mis dans le tombeau l’amour et la beauté. Enfin par cette mort , qui fait notre assurance, Vous n’avez plus de pe
er les maux où ce coup nous réduit, « Trop heureux, en partant, si la mort du perfide « De son crime, par vous, lui déroboit
es déserts spacieux, des solitudes sombres, Faites pour le séjour des morts et de leurs ombres. Là sont les corps des rois et
étuer, malgré les lois du sort, La pompe de leur vie en celle de leur mort . De ce muet sénat, de cette cour terrible, Le sil
’histoire N’a pu sauver qu’à peine une obscure mémoire, Réunis par la mort en cette sombre nuit, Y sont sans mouvement, sans
oulières Réflexions diverses1034 Que l’homme connoît peu la mort qu’il appréhende, Quand il dit qu’elle le surpren
s avant qu’il meure ; Il périt en détail imperceptiblement. Le nom de Mort qu’on donne à notre dernière heure N’en est que l
es destinées Le funeste décret ; Et quand l’heure est venue et que la mort l’appelle, Sans vouloir reculer et sans se plaind
mencé à grandir, Jean-Baptiste Rousseau et André Chénier. A. Chénier, mort en 1794, a été révélé au xixe  siècle, sous la Re
692-1766) sur l’Harmonie (1709-1784), de Le Franc de Pompignan sur la mort de J.-B. Rousseau, de Thomas (1732- 1787) sur le
eule en mouvement dans la nature entière. Deux compatriotes, Rosset ( mort en 1788) et Roucher (mort en 1794), de Montpellie
nature entière. Deux compatriotes, Rosset (mort en 1788) et Roucher ( mort en 1794), de Montpellier, chantent l’un l’Agricul
stinément et systématiquement descriptive, c’est A. Chénier ; mais la mort , qui coupa court à tant de conceptions de son gén
a liberté ; le Barnewelt, un qui le termine : Caton se la donna (la mort ). — Socrate l’attendit ; — deux poètes comiques
n’en fit pas moins tragédies, comédies, poèmes didactiques, tous bien morts aujourd’hui. Les petits vers de Desmahis, Bouffle
nce avec éclat l’œuvre nécessaire de la rénovation, est arrêté par la mort . Pour qu’elle soit reprise et menée à bonne fin,
enfle sa vanité. Mais, ô moment terrible, ô jour épouvantable, Où la mort saisira ce fortuné coupable, Tout chargé des lien
z encor, insensés que vous êtes, Ignorer le tribut que l’on doit à la mort  ? Non, non, tout doit franchir ce terrible passag
r. Sous leurs pas cependant s’ouvrent les noirs abîmes, Où la cruelle mort , les prenant pour victimes, Frappe ces vils troup
leur penchant ; Au midi de mes années Je touchois à mon couchant : La mort , déployant ses ailes ; Couvroit d’ombres éternell
outes, Ou percer par mes chants les infernales voûtes De l’empire des morts  ; Je n’irois point, des dieux profanant la retra
j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. (Ibid., IV, 5). La mort de Rhadamiste Pharasmane, Rhadamiste, porté
saisit ? RHADAMISTE.                                       Quoique ma mort approche, Ne craignez pas, seigneur, un injuste r
our obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mort . Parmi les flots de la foule empressée, J’allai m
rotecteur, Ayant joué son rôle en excellent acteur, Et sentant que la mort assiégeait sa vieillesse, Voulut qu’on l’applaudi
i tous mes soins À suivre les leçons de ta philosophie, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de
ù je suis défendra ma mémoire. On dira que Titus, descendant chez les morts , Eut un regard de vous pour prix de ses remords ;
RUTUS. Son remords me l’arrache. Ô Rome ! ô mon pays ! Proculus… à la mort que l’on mène mon fils. Lève-toi, triste objet d’
sauvez Alzire, et pressez mon supplice. ALZIRE. Non, qu’une affreuse mort tous trois nous réunisse. ALVAREZ. Mon fils moura
tre exemple, et je viens le donner. (À Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort , et qui l’a suspendue, Mon père, en ce moment m’a
eut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu
perbe ennemi, sois libre, et te souvien Quel fut, et le devoir, et la mort d’un chrétien. (À Montèze, qui se jette à ses pie
N.                                           Paris ! il m’ennuie à la mort  ; Et je ne vous fais pas un fort grand sacrifice
Tout cela n’est-il pas, à le bien définir, L’image de la haine et la mort du plaisir ? Aussi ne voit-on plus où sont ces ca
ouffrant lui fait verser des larmes. Il est vrai ; mais aussi qu’à la mort condamné, Lally soit en spectacle à l’échafaud tr
s !     Quelques vengeurs pourtant, armés d’un noble zèle, Ont de ces morts fameux épousé la querelle. De là sur l’Hélicon de
is sourds à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours1177, que leur mort soit pleurée, Qu’un ami leur ferme les yeux1178 !
heur au mortel qu’on renomme ! Vivant, nons blessons le grand homme ; Mort , nous tombons à ses genoux : On n’aime que la glo
elille y a perdu une partie de son bagage poétique. Présages de la mort de César … Des bataillons armés dans les airs
re, la beauté, la jeunesse, flétrissant ses bourreaux et attendant la mort . Et il est mort en laissant dans ses portefeuille
a jeunesse, flétrissant ses bourreaux et attendant la mort. Et il est mort en laissant dans ses portefeuilles les germes d’u
poétique. Par la vertu seule de ses vers, révélés trente ans après sa mort , il a vaincu. Victoire décisive, non du premier j
e carnage, Et ses pieds innocents ne se poseront pas Où la cendre des morts gémirait sous ses pas. Elle pâlit d’entendre et l
es dieux moins jaloux, et de moins tristes jours ; « Car jusques à la mort nous espérons toujours. « Mais pauvre, et n’ayant
 Puisqu’ils ont fait outrage à la muse divine, « Que leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; « Que ton nom dans la
Et puis les demi-dieux et les champs d’asphodèle1230, Et la foule des morts  ; vieillards seuls et souffrants, Jeunes gens emp
e, ouverte avec effort, Crie, il y plonge ensemble et la flamme et la mort . L’autel est dépouillé. Tous vont s’armer de flam
it atteint la dernière, Peut-être en ces murs effrayés Le messager de mort , noir recruteur des ombres, Escorté d’infâmes sol
a philosophie du temps. Il entra à l’Académie en 1760. Son Ode sur la mort de J-B. Rousseau a fait vivre son nom. Un autre h
déclamatoire, qui gâte trop souvent deux poètes, leurs contemporains, morts jeunes tous deux, et dont les œuvres d’ordre seco
Mois, l’admirateur passionné et attendri de J,-J. Rousseau, dont une mort prématurée associe le touchant souvenir à celui d
ssin, mais non sans couleur. Le Franc de Pompignan Ode sur la mort de J.-B. Rousseau1252 Quand le premier chant
e prix du grand homme N’est bien connu qu’après sa mort1256. Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus : Et
té divine, arbitre de son sort, Lui donne le repos que nous rendit sa mort , Si du moins il s’est tu devant ce grand arbitre.
urent d’un pôle à l’autre, et, tourmentant les flots, Entourent de la mort les pâles matelots. Mais du joug de l’hiver la te
ieurs à la Révolution, la Chartreuse de Paris, le Verger, le Jour des Morts à la campagne, mélange de foi, d’attendrissement
ignés dans la satire, touchants dans l’élégie. Millevoye (1788-1816), mort jeune, est l’image même de l’élégie par les œuvre
ole classique de la tragédie. Ses œuvres dramatiques sont aujourd’hui mortes avec elle, comme la plupart de celles de Voltaire
ujets avaient fait applaudir Charles IX (1786), Henri VIII (1791), la Mort de Calas (1791), Fénelon (1793, qui répondaient a
tres, de Satires et d’Élégies. Le malheur le poursuivit même après sa mort . Chateaubriand, son successeur à l’Académie, qui
tous, ordonnant de leur sort, Et promettant la vie, ou prescrivant la mort  ! Un seul ! et les Romains tremblent devant un ho
pour mes discours, proscrit pour mon silence1276, Seul, attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris
é. Si, le jour où tomba leur puissance, arbitraire, Des fers et de la mort je n’ai sauvé qu’un frère Qu’au fond des noirs ca
mbre des tombeaux. Mais la pensée humaine est l’âme tout entière : La mort ne détruit pas ce qui n’est point matière : Le po
e (1782-1816) Notice Parmi les poètes trop tôt enlevés par la mort aux promesses de l’avenir, il n’en est pas, après
sa destinée, comme si c’était le voisinage et le pressentiment de la mort qui l’avaient fait ce qu’il fut avant tout, un po
dit mon sort ; Et dans chaque feuille qui tombe Je vois un présage de mort . Fatal oracle d’Epidaure1285 ! Tu m’as dit : Les
ompt au pillage, intrépide à l’attaque, Prête sous moi des ailes à la Mort . L’or n’enrichit ni ton frein, ni la selle ; Mais
ais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu’un pape a couronné. Est mort dans une île déserte1301. Longtemps aucun ne l’a
s c’est au théâtre qu’il a dû la renommée, et l’Académie, dont il est mort le doyen. Il restera avant tout l’auteur de Marie
, Et toujours condamnés au malheur d’être ensemble, Jusqu’à ce que la mort , qui rompra nos liens, Lui reprenant mes jours do
en. Regardez ce feu roi que vous comptez pour rien ; Est-il vivant ou mort  ? Regardez-moi donc ! LE COMTE, en tremblant.    
ù j’échappe aux remords ;- Je veux fuir les vivants, je suis avec les morts . Ce sont des jours affreux. J’ai des nuits plus t
LOUIS. Demain ! FRANÇOIS DE PAULE.                 Mais dès demain la mort peut te surprendre, Ce soir, dans un instant. LOU
s, à Florence, De cette période sortent les Nouvelles Méditations, la Mort de Socrate, le Dernier chant du pèlerinage d’Haro
e ainsi qu’une âme errante : Le soleil des vivans n’échauffe plus les morts . De colline en colline en vain portant ma vue. D
 : C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais. Ainsi, prêt à quitter l’h
Pourquoi pour la justice ai-je aimé de souffrir ? Pourquoi dans cette mort qu’on appelle la vie, Contre ses vils penchans lu
, quoique asservie, Mon âme avec mes sens a-t-elle combattu ? Sans la mort , mes amis, que serait la vertu ?… C’est le prix d
istraire sa pensée Du trône du monde perdu ! V Tous deux sont morts . — Seigneur, votre droite est terrible ! Vous ave
emporte ! L’homme voudrait laisser quelque chose à la porte, Mais la mort lui dit non ! Chaque élément retourne où tout doi
dorera mes lois ; Des tombes des humains j’ouvre la plus antique ; La mort trouve à ma voix une voix prophétique ; Je suis t
é ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des paladins1377 antiques. Ô montagnes d’azur !
rien vu dans le fond du torrent ? — « J’y vois deux chevaliers ; l’un mort , L’autre expirant. Tous deux sont écrasés sous un
t écrasé1381, Soumet son âme au poids de la matière impure Et se sent mort ainsi que son vaisseau rasé. ………………………………………………
rés1382, perdus, sur la Terre-de-Feu. Le courant porte à l’est, notre mort est certaine : Il faut cingler1383 au nord pour b
sseaux, mais non pas des pensées, Et qu’avec un flacon il a vaincu la mort . Tout est dit. À présent, que Dieu lui soit en a
douleur, Et, regardant couler sa sanglante mamelle. Sur son festin de mort il s’affaisse et chancelle, Ivre de volupté, de t
le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort , se recommande à Dieu. Poète, c’est ainsi que fon
e tourment de la haine ; À défaut du pardon laisse venir l’oubli. Les morts dorment en paix dans le sein de la terre ; Ainsi
te plastique ; son inspiration un peu courte (à part la Comédie de la Mort ) est à l’aise dans un cadre réduit, et le dernier
soyeur, soulevant son beau corps, Du village natal l’emporta chez les morts , À peine si la cloche avertit la contrée Que sa p
is qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts errent avec les vents, Bretagne ! d’où te vient l
r imprimeur, maître d’études, homme de lettres, à Provins et à Paris, mort dans sa vingt-huitième année à l’hôpital de la Ch
Malfilâtre que « la faim, a dit Gilbert, mit au tombeau ». Sur la mort d’une cousine de sept ans Hélas ! si j’avais
’ennuyait de leçons, que sur toi, rose et fraîche, Le noir oiseau des morts planait inaperçu ; Que la fièvre guettait sa proi
d j’y vins, Bluet éclos parmi les roses de Provins ; Du sommeil de la mort , du sommeil que j’envie, Presque tous maintenant
in : « Triste et rude métier que de porter la hache ! À ce labeur de mort quel Dieu m’a condamné ? Sur tes plus beaux enfan
(Idylles héroïques. — Herman, II. — Calmann Lévy, éditeur.) La mort de Pierre Le soir encor, du haut des cimes em
ue Didier et Cie.) Les funérailles de Pernette Jamais aucune mort , dans toute la contrée, Ne retentit plus vite et
À ne le pas risquer en en pressant le terme. VALÈRE. Ainsi, ton père mort … BRUTE. Plus tard sera vengé. VALÈRE. Tes affront
rie ou du cœur. (Voyez Œuvres complètes, édit. A. Lemerre). Christ mort Et maintenant la tâche est faite, il faut mou
n sein et palpita ; Et, surgissant du fond des anciens ossuaires, Les morts , à pas muets, marchaient dans leurs suaires1534 ;
ttier sa cavale amaigrie, Et sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort Dans son rude manteau s’enveloppe et s’endort ; R
e quarante-quatre ans (1539). C’est dans une églogue qu’il pleure la mort de Louise de Savoie, dans une églogue qu’il chant
au chrétien faicte en forme d’églogue rustique, exilé et voisin de la mort , il recommande à Pan (cette fois c’est Dieu lui-m
qui je donnerais la préférence. » Elle a été faite l’année même de la mort de Semblançay. 85. Pour cela. 86. Malgré les ma
ndant (quoique les choses soient ainsi, sic). 96. Claude de Pontoux, mort jeune en 1579, a exprimé la même idée dans un son
simplicité héroïque. C’est lui qui réconforte son père et demande la mort . Cela vaut l’exaltation lyrique qu’Euripide prête
rsqu’au sortir du service du cardinal, son cousin, trois ans avant sa mort , il se résigna à une pauvreté indépendante et fiè
els à la concorde, et cette prière finale à Dieu pour lui demander la mort de Coligny : Donne que de son sang il enyvre la
De fleurs bien couronnée, à haute voix, Se gneur, Tout à l’entour des morts celebre ton honneur. Et d’un cantique sainct chan
tymol. : casa. D’où casanier ; Du Bellay a dit : Je hais plus que la mort un jeune casanier Qui ne sort jamais hors, sinon
urs de feste. 298. Qui se vend et s’achète en échange (pro) de la mort . Qui vita bene credat emi, qui tendis, honorem
elle de Garnier s’arrête au moment où commence celle de Jodelle, à la mort d’Antoine. Jodelle est encore à la fois diffus et
3. Finissent. 314. Cf Shakespeare, Jules César (1607) ; Voltaire, La Mort de César, publiée en 1735, jouée en 1743. — Il n’
faut pas oublier R. Belleau ; sa Reconnue ne fut publiée qu’après sa mort . 320. Inventa le premier ce qui est le tourment
gie ce qu’il recevait de lui en sonnet. Son Élégie à Desportes sur la mort du grand poète a des strophes ou gracieuse ou tou
piété filiale et le modèle de la piété fraternelle dévouée jusqu’à la mort . On peut voir dans les Études sur les tragiques g
ragédie de Henri le Grand sur l’assassinat du roi, l’année même de sa mort . 354. Puissent mes nerfs cesser désormais (plus
chanté sous le nom de l’Admirée celle qu’il épousa deux ans avant sa mort . — Scévole de Sainte-Marthe, dans un sonnet mis p
ergers eu marche triomphale De hameaux en hameaux promenent son corps mort . 438. S’expose aux périls, au détriment de ses
rbe et de J.-B. Rousseau. Écoutons-le : Delivre-moy, Seigneur, de la mort éternelle Et regarde en pitié mon ame criminelle,
marquis de Cœuvres, frère de Gabrielle d’Estrées, maréchal de France, mort en 1670 presque centenaire. — Cette satire se ter
ourd’hui. Le verbe est resté. Morguant la destinée et gourmandant la mort . (Régnier, S. IV.) Et de son large des morgua
nu sous le nom de Maître Adam, qui resta menuisier en devenant poète ( mort en 1662). 719. Non pas s’arrêter aux Indes, mai
écrivains de la France Malherbe, t. Ier.) 742. Le fait passer de la mort à l’immortalité, de la barque de Charon à l’Olymp
Le lagrime di San Pietro, que publia en 1560 Luigi Tansillo de Nola, mort en 1568, et qui ne parurent en entier qu’en 1585,
) :                                                … Pour mon ame La mort est sans repos et l’enfer sans oubly. 765. On
es.) 776. Le duc d’Enghien, devenu prince de Condé en 1646, par la mort de son père. Il tomba malade après la victoire de
s soupçons, il tue son frère, croyant frapper le ministre. Condamné à mort par son père, il est sauvé par la généreuse inter
Maximin : elle a pour sujet le martyre d’Adrien, condamné récemment à mort par Maximin lui-même. Elle commence à la scène 5e
déposée, reprise, arrêtée encore, pour passer aux lèvres et porter la mort au cœur de la meurtrière, qui meurt à temps pour
malheureux de la fable précédente, se ment à lui-même en appelant la mort . C’est ce que dit Séneque dans une de ses Épîtres
isoit-il, que tu me semblés belle ! Viens vite… » « N’approche pas, ô Mort  ! ô Mort, retire toi ! » (I,16.) 843. Cf. És
que tu me semblés belle ! Viens vite… » « N’approche pas, ô Mort ! ô Mort , retire toi ! » (I,16.) 843. Cf. Ésope, et A
sa douleur « n’a point de reconfort », dit-il dans son sonnet sur la mort de son fils. — Voltaire croit à la douleur et à l
r le spectateur. 979. Néron vient de révéler son dessein de mettre à mort Britannicus. 980. Exclamasti : Vellem nescire l
r une autre, et va droit au but : Seigneur, j’ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison, est tout prêt. Il retourne
taine sous les murs de Babylone, a envoyé du camp l’ordre de mettre a mort son frère Bajazet. La sultane Roxane, trompée par
e xvie  siècle n’a-t-il pas vu une Marie Stuart ? Une tragédie sur la mort de Henri IV n’avait-elle pas été jouée l’année mê
la mort de Henri IV n’avait-elle pas été jouée l’année même de cette mort  ? Elle est dans la peinture des mœurs, nouvelles
e, elle donne à choisir à Bajazet, entre son amour et le trône, ou la mort  ; au cinquième acte, il choisit, un peu verbeusem
, ou la mort ; au cinquième acte, il choisit, un peu verbeusement, la mort  ; elle l’y envoie « sans phrases », en un mot « S
res sont mandés. Tout à coup Géronte tombe en léthargie : on le croit mort . Orispin revêt ses habits, et, dans la demi-obscu
plaindre Des muses, des grands et du sort, C’est icy que J’attends la mort Sans la desirer ni la craindre. 1011. Voyez la
Racan, Séances à Tircis : … Que de mourir au lict où ses pères sont morts . 1013. On voit l’enchaînement de ces pièces :
s ses pieds s’humilier le sort, La fortune, le temps, la nature et la mort  ; Dans ce lieu, dis-je, où règne en une pompe aug
e son ami La Fontaine : Et quand le Jour viendra d’aller trouver les morts , J’aurai vécu sans soins et mourrai sans remords.
lherbe, à Racan (voyez p. 194), à Lamartine. La toute-puissance de la mort rappelle le indomitæ morti d’Horace (Od. II, 14
ernité, (c’est tout ce qu’il en faut retenir) ; même de l’Ode sur la mort du prince de Conti III, 10), dont Atropos, Thémis
e aime son beau-frère Arsame qui l’aime, et que Rhadamiste est réputé mort . — Au second acte, paraît Rhadamiste, soldat de C
ne. Il retrouve sa femme, l’enlève, et poursuivi, atteint et frappé à mort par son père, il se fait reconnaître de lui en mo
nd sur la figure de ce Rhadamiste, qui ne trouve le repos que dans la mort . On a retenu des autres tragédies de Crébillon qu
uit sur les eaux répandue Déroba tout à coup ces objets à ma vue ; La mort seule y parut…, Je me sentis glacer en revoyant c
s ardents Sous l’armet dont le sang sortit comme d’un crible, Le jeta mort à terre, et s’envola terrible. L’aigle a merveil
spiré aussi A. de Vigny. Voyez dans Éloa (chant III) l’aigle blessé à mort  : Sur la neige des monts, couronne des hameaux,
érans rassemblée sur ce bord. Soldats sous Alexandre et rois après sa mort …, revenu d’Angleterre et tout plein du théâtre an
laça, devant le cadavre de César, par deux ou trois comparses dans la Mort de César (1735) : le vieux Grévin ne l’avait pas
(1748) et le Triumvirat (1754), une joute contre Crébillon, vivant ou mort . Il vaut mieux ne pas parler de Zulime, d’Olympie
mena à Paris pour y être couronné sur la scène, quinze jours avant sa mort . 1112. Alzire ou les Américains (1736). Voici
t aime encore Zamore, roi d’une autre partie du Potoze. On le croyait mort  : il reparaît, admire et respecte, la fidélité d’
e) : Sois mille fois béni, désert qui me protèges ! Que ma vie et ma mort se renferme en ces lieux ; Garde bien mes soupirs
’Alembert y lut des Eloges historiques de la plupart des Académiciens morts de 1700) à 1770. 1171. La Harpe eut pendant plus
l’hôpital. Voir infra. 1179. Écrite par l’auteur huit jours avant sa mort . 1180. Cf. Victor Hugo, Le Génie, à M. de Chate
efforts, Vivant, si son front se décore Du laurier qui croît pour les morts  ; L’erreur, l’ignorance hautaine, L’injure impuni
Il., XIX, 404 sqq. Xanthos, un des chevaux d’Achille, lui prédit sa mort . — Dans les vers suivants, imitations du Bouclier
ierre-Paul Riquet, de Béziers, et inauguré en 1681, six mois après sa mort . Dès 1668 Boileau disait (Ép., 1) : J’entends dé
anière du temps, emprunte quelque chose d’héroïque au voisinage de la mort qui attendait le poète. — On voit, au centre du c
in : Et, quoi que fasse le grand homme, Il n’est grand homme qu’à sa mort . Cf. Le Brun, ode à Buffon, strophe 8, p. 413.
t Pison sont revenus de Syrie, l’une pour venger son mari Germanicus, mort empoisonné (v. Tacite, Ann., II, 70 sqq.), l’autr
. Ses Mémoires ont été publiés en 1524. Jacques Coitier, ou Coictier, mort vers 1505, fut premier médecin de Louis XI, et pr
’un matin vous m’enyoyerez comme vous faictes d’autres ; mais, par la mort Dieu ! vous ne vivrez pas huict jours après. »
fils, auquel il lui est impossible de ne pas supposer le désir de sa mort et la convoitise de son héritage ; capable de rem
superstition, mais pénitent plus terrifié que contrat ; craignant la mort comme Argan, crédule, comme Harpagon, aux flatter
e où il glisse, l’ardente activité d’un politique pour profiter de la mort de Charles le Téméraire (anachronisme à relever :
en d’autres remplies des mêmes sentiments, ils étaient sincères : des morts pleurées, une inaction qui lui faisait aspirer à
e à la douleur dans Novissima verba, Hymne de la douleur, Hymne de la mort ). — Le cadre y a plus de largeur, la strophe plus
laton, Criton) lui faisait de le tirer de la prison où il attendit la mort . 1342. Ainsi finit le beau fragment antique où L
nt du trait dont il est frappé. » (Menot, prédicateur du xve  siècle, mort à Paris en 1519). 1347. « Qu’est-ce que le trôn
(Ibid.) Puis il l’accompagne des Tuileries à Sainte-Hélène. Puis, mort , il le contemple encore debout au milieu des « ba
çons il tire, comme toute la poésie du siècle, de cette vie, de cette mort et de cette gloire ! Il est là… sous trois pas u
a légende dit qu’au commencement de l’ère chrétienne un cri « Pan est mort  ! » courut le long des rivages de la mer Égée. Il
cours d’eau qui descendent des montagnes. 1379. Le poète raconte la mort de Roland, qui, on le sait, enveloppé avec Olivie
Énée (Ænéid., II, 260) : l’homme est malade de la souffrance et de la mort . Cf. Lucrèce, II, 15 : Qualibus in tenebris vitæ
iens avec le « clerc » et le vicaire ; les fiançailles, les fêtes des morts , les veillées. Voilà pour les habitants. Pour le
que et la plus éloquente de son talent et de son caractère. 1468. La mort trompa cette fois le poète. Cette pièce est de 18
attus. 1477. Quand, dans la deuxième partie du Poème de l’arbre (la Mort d’un chêne), renommée et souvent citée, le poète
des chênes et des bruyères, continué dans la conversation des grands morts sur les hauteurs de la poésie, ce livre est achev
(Philémon et Baucis.) Quand le moment viendra d’aller trouver les morts J’aurai vécu sans soins et mourrai sans remords.
ge. 1487. Pernette avait demandé à être enterrée à côté de son mari, mort le jour même de ses noces. 1488. Comparez avec c
a faim, la soif, tous les tourments, Toutes les lentes agonies ; Être morts dans la glace, être morts dans le feu, Et n’avoir
tourments, Toutes les lentes agonies ; Être morts dans la glace, être morts dans le feu, Et n’avoir même pas, pour y dormir u
peu, Un sillon de terres bénies ! « Heureux, bienheureux ceux que la mort a surpris Dans le foyer natal, près des parents c
 ! Vous roulez à travers les sombres étendues, Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus. Oh ! que de vieux parents,
onnus. Oh ! que de vieux parents, qui n’avaient plus qu’un rêve, Sont morts en attendant tous les jours sur la grève Ceux qui
lot chemine à côté de l’attentat, et ils se joignent, au moment de la mort de Lucrèce, dans la colère vengeresse de Brutus.
us et Lucrèce est le lien des deux actions qui composent la pièce, la mort de Lucrèce et la liberté de Rome…, et un des plus
un voleur qui m’habille l’hiver, Dans mon âme l’oubli des prospérités mortes , Et devant vos palais, monsieur, de larges portes
ésastre de Lisbonne : Atomes tourmentés sur cet amas de boue. Que la mort engloutit, et dont le sort se Joue, Mais atomes p
ourtant elle tourne ! — Galilée (Galileo Galilei) né à Pise en 1564, mort à Florence en 1642 (année de la naissance de Newt
11 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
r, un beau chapelet, enrichi d’une croix de diamants et d’une tête de mort de corail. Madame de Sévigné remercie sa fille.
rs, tome 1er, page 212. N° 19. — A Mme de Grignan. Mandez-lui la mort de madame la duchesse de Saint Simon, après dix-h
au saint sacrifice — … J’agirais ainsi si vous n’étiez coupable de la mort que d’une seule personne — … J’imite les prophète
n… Il arrive à notre naissance, — Il accompagne notre âme après notre mort . —  Avis. Tous n’avez que deux développements à
qui consume tout ce qu’il touche… ; il creuse la terre et attaque les morts , — qui, presque éteint, agit avec plus de violenc
son silence. N° 41. — L’Histoire. C’est un théâtre, où tous les morts se présentent à nous pour être jugés, — ils nous
es. — Mais à quoi servent les honneurs ? — … Mais quand l’heure de la mort arrive ? — … Mais l’inconstance de la fortune ? —
. Mucius Scévola voulut tuer un roi, mais il se trompa, et condamné à mort il mit sa main sur un brasier ardent. —  Régulus
les cœurs remplis, tant de l’éclat de sa vie que de la douceur de sa mort . Quel spectacle de voir et d’étudier ces deux hom
ompatriotes après la bataille de Rebec, il rencontra Bayard, blessé à mort , qui, étendu au pied d’un arbre, recommandai son
me avec douleur, qu’il serait bien fâché de lui devoir la vie, que la mort va le délivrer des soins du plus grand ennemi de
hâte de raconter que le Danemark croit que le roi, père d’Hamlet, est mort de la piqûre d’un serpent,, mais que ce serpent p
t qu’il y a certaines choses qu’on doit taire, qu’on doit laisser les morts en paix, et que l’histoire doit respecter les roi
, qui ne cherche que ses plaisirs, qui voit ses jours menacés par une mort violente, et son existence minée par le cours des
es faire suivre d’une petite réflexion. N° 86. — Les Amis après la Mort . Le serviteur d’un grand roi avait été envoyé
endrissement de Junon. —  Avis. Style simple et naïf. N° 91. — La Mort et le Chrétien. Un jour, un homme vertueux ren
— La Mort et le Chrétien. Un jour, un homme vertueux rencontra la mort . Salut, lui dit-il. — Eh quoi ! dit la mort, tu n
mme vertueux rencontra la mort. Salut, lui dit-il. — Eh quoi ! dit la mort , tu n’as pas peur ? — Vois-tu mon cortège lugubre
ton cortège, — je t’accueille comme une amie, — je suis chrétien… La mort souffla sur l’homme et tout disparut dans une tom
ien. Avis. Vous emploierez la disjonction dans la conversation de la mort et du chrétien ; car celui-ci répondra immédiatem
n ; car celui-ci répondra immédiatement à chacune des questions de la mort . N° 92. — Le Ver luisant et le Crapaud. Un
… tandis que plusieurs de celles qui l’avaient raillée, trouvèrent la mort dans les flots. Justes, qui souffrez — … courage 
nd sur lui et l’avale du premier coup — … Le grillon, témoin de cette mort tragique, s’applaudit de son noir vêtement et rec
celui du ver sera vain et pompeux. Le monologue du grillon, après la mort du ver, sera philosophique et sententieux et cont
dable ; Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable D’expier son forfait. On le lui f
r du gouffre. — Déjà tout commence à s’effacer… il faut marcher. — La mort est là, voilà le gouffre — … Avis. A la suite de
la fin de cette courte description, placez quelques réflexions sur la mort , et l’immortalité de l’âme. N° 122. — La catar
surnagent. —  Avis. Ce style est à changer tout entier. N° 123. —  Mort du Messie. Un instant, les couleurs de la vie
-dire, naturel et sans prétention. N° 125. — La Prière Apres la mort d’Hector, Priam désarmé se présenta le soir à Ach
e voyageur ne peut plus avancer — … Vaincu par le froid, il attend la mort — … il pense à sa famille — … il prie — … C’en es
nt autour de sa tête — son front est ceint d’une couronne de branches mortes — … Mais pour preuve de son obéissance aux lois d
la foudre avec effort Sort et frappe en sifflant comme un souffle de mort . Le boulet dans les rangs laisse une large trace.
chers étendards, Et les suit en mourant de ses derniers regards…. La mort vole au hasard dans l’horrible carrière : L’un pé
, Marque en ruisseaux de sang la terre ensanglantée. Le blessé que la mort n’a frappé qu’à demi, Fuît en vain emporté dans l
, Sur les rangs écrasés forment de nouveaux rangs, Viennent braver la mort sur les corps des mourants. Cependant, las d’atte
épais enveloppant leur sort, Cache encor à nos yeux la victoire ou la mort . Ainsi quand deux torrents dans deux gorges profo
s pesants que le son vient froisser, Un dirait qu’on entend l’âme des morts passer ! Tout-à-coup le soleil dissipant le nuage
dus des armes et des corps, Et des drapeaux jetés sur des monceaux de morts . Lamartine. Avis. Voici un morceau où vous aure
toucher à aucun des siens, mais de prendre sa tête, souhaitant que sa mort soit utile à la paix et à la liberté de l’église.
rtier du Bacha comme un malade. —  N° 144. — Bataille de Mantinée, Mort d’Epaminondas Exposition. Les deux armées fur
Le vainqueur jette le cadavre devant la loge impériale. N° 152. —  Mort de Ménécée Note. L’oracle de Thèbes avait préd
ancrède ce qu’il veut. — Sur sa réponse qu’il apporte la guerre et la mort , Clorinde s’apprête au combat. — Tancrède met pie
et parée comme pour une fête — … Nœud. Un homme chargé d’enlever les morts à domicile pour les déposer sur le char funèbre (
e de ses filles, plus jeune que Cécile, et vivante encore, quoique la mort fût sur son visage — … Fille regarde, la pauvre f
i, il remue avec fureur ses mains, ses pieds, ses yeux, sa bouche, il mort la racine pour la détacher — … Il rit épouvantabl
Honain ; je te donne toutes ces richesses — … N° 181. — La Tête de Mort Exposition. Un jeune pâtre, doué de beaucoup
r, puis une boule en sort, et roule à ses pieds ; c’était une tête de mort — ….. Sa frayeur — Il revient cependant près de l
aient tués par les sauvages, il était défendu de sortir sous peine de mort — … Une femme nommée Maldonata, préférant la mort
ortir sous peine de mort — … Une femme nommée Maldonata, préférant la mort à la faim, se sauva dans la campagne — … Nœud. E
rtir du bois, jusqu’à celui où il lui brise la poitrine. N° 189. —  Mort de Mithridate Mithridate a la douleur de voir
ns pour combattre contre lui ; il est vaincu, il veut échapper par la mort à la vengeance de ses ennemis. Il essaie d’abord
deux mille ans. C’est là que les premiers chrétiens enterraient leurs morts et célébraient les saints mystères de leur culte.
Son flambeau se consume et s’éteint. Obscurité effrayante, silence de mort , pensées tristes, regrets de la vie. Amis, parent
e Mlle de Sombreuil ainsi que la délivrance de son père. N° 194. —  Mort d’Abel Un orage se préparait ; le courroux du
léonore venait de mourir. Quoique dur envers elle il fut touché de sa mort , devint d’une humeur sombre, et chercha des distr
renait à l’affliction le son peuple, entrer dans la cabane. Il vit le mort , dont la femme, suivant les usages de l’Orient, a
is de mon père et réduite à être esclave, moi, fille d’un roi ! Et la mort ne termine pas mes douleurs. Ô mon père ! Viens m
… Le fou le croit, et laisse descendre le vieillard — … N° 206. —  Mort de Turenne Le samedi après dîner, à deux heure
rrateur et la servante. Alors, la maîtresse explique qu’un juif était mort la veille, et dépose sur ce lit — … Pour gagner u
Les murmures entendus dans la chambre voisine étaient les prières des morts — … Tout cela était vrai — … N° 211. — Le Sold
 Le Jugement de Dieu Rébecca, jeune fille juive, était condamnée à mort , comme sorcière, par suite d’une accusation porté
étache son casque ; sa figure est pâle et ses yeux éteints — Il était mort d’un accès de colère ; tout le monde reconnaît là
connues et semées de précipices — … Reste ici, mon fils, ton père est mort dans les glaciers » — … Le chasseur calme sa mère
nsi qu’un ange le lui avait annoncé dans sa prison — … Kœpf fut mis à mort par le bourreau avec tous les faux témoins qu’il
scite pour un moment et tue le voyageur — … Voici l’histoire Après la mort de Jésus-Christ, Pilate accablé de remords, s’enf
a sa bénédiction et leur recommanda d’allumer deux flambeaux après sa mort et de s’enfuir au plus vite — … Et ces hommes aff
faud.   DÉCOMPOSITIONS. → Le modèle, tome 1er, page 273. N° 222. —  Mort de Polyphonte La victime était prête et de fl
et le dénouement ? Réduisez le récit à quelques phrases. N° 223. —  Mort d’Œdipe Après plusieurs jours de marche incer
son père par de douces paroles ; mais lorsqu’enfin il n’a plus que la mort devant lui son trouble s’apaise, et, d’une voix p
e. Ma fille, rien ne pourra t’empêcher de remplir ce pieux devoir, la mort aura tout purifié. » Après un long silence, il aj
ennel, je sens à la fois la puissance de la vie et la puissance de la mort . La vie n’a plus rien à m’apprendre ; la mort com
e et la puissance de la mort. La vie n’a plus rien à m’apprendre ; la mort commence à m’instruire. Clarté du jour, tu ne lui
s arrêterez à ces mots : la puissance de la vie et la puissance de la mort , vous direz quelle figure ils renferment et pourq
généreux et ferait ressembler le prince à Dieu, qui, outragé et mis à mort par l’homme, lui a ouvert les cieux. La clémence
et les prisonniers : Que n’ai-je aussi le pouvoir de ressusciter les morts  ! il peut faire aujourd’hui ce miracle : car Anti
ire aujourd’hui ce miracle : car Antioche se regarde comme frappée de mort . L’impunité ne peut corrompre les autres villes,
la vie de Véturie, et la félicité de son sort ne finira même pas à sa mort  : car elle sera placée sans doute, non dans les C
ieuse lui donne la force de mourir. Ce Dieu va les poursuivre, car sa mort criera vengeance, il anéantira leurs armées, il l
ns Note. Un édit du roi avait défendu aux communes d’enterrer les morts dans les églises et les cimetières, et prescrit d
les cimetières au milieu des habitations ; voudraient-ils, après leur mort , causer celle de leurs enfants ? Leurs ancêtres e
er à ce projet. On trompe la reine, Marie ne complot te point ; et sa mort n’est point sans danger pour la couronne d’Elisab
int sa vie ; elle songera que l’histoire mettra au rang des crimes la mort de Marie-Stuart. Melvil ne demande donc pas grâce
it été lié à un poteau, en attendant l’heure où il devait être rais à mort et mangé par les sauvages. Il était entouré de fe
triste sort ; il admire le courage de ses fils ; mais il pleure leur mort , et a les plus grands motifs de détester les Athé
urtout porter la main sur Nicias ? — L’orateur finit en souhaitant la mort , s’il doit voir une telle cruauté. DÉCOMPOSITIONS
e tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l’univers est mort en ces lieux mêmes. En ces lieux où mon bras le s
mblants, à qui l’on va prononcer une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle ; car, vous avez beau vous flatter, vou
irs de changement qui vous amusent, vous amuseront jusqu’au lit de la mort  ; c’est l’expérience de tous les siècles. Tout ce
x, et le combat recommence. Les Français sont furieux, et couvrent de morts le champ de bataille. Le duc réussit enfin à calm
e bataille on rendit grâces à Dieu. N° 245. — Dernière Campagne et Mort de Turenne Turenne avait à faire à un général
ourir, la désolation n’a plus de bornes. Eh bien ! Polidore est comme mort , l’esclavage use la vie, les juges sont comptable
simples monuments en passant. Malheur à qui profane la poussière des morts  ! Devant leur humble pierre j’ai fléchi le genou,
e plus marcher ; elle implore une aumône et prie, et sa voix parle de mort et de l’autre vie. Là, tout le jour, tous ceux q
es chagrins et les regrets ; elle sait que beaucoup ont eu peur de la mort  ; mais pour elle, elle peut y songer sans tremble
ort ; mais pour elle, elle peut y songer sans trembler, pour elle, la mort est le sommeil. Le monde cruel et insensible la
. Invisibilité de Dieu, mais sa présence se fait partout sentir. 11. Mort . 12. Consolations de la Religion à nos derniers
érable. Vingt ans plus tard, Electre qui n’avait cessé de déplorer la mort de son père, et d’implorer la vengeance des dieux
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
avec lui. En veut-on un exemple frappant ? Ouvrons son sermon sur la mort et l’immortalité de l’âme. Veni et vide. Venez
et ! « C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain, que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue
les funérailles que des paroles d’étonnement de ce que ce mortel est mort . Chacun rappelle en son souvenir depuis quel temp
parlé, et de quoi le défunt l’a entretenu ; et, tout d’un coup il est mort . Voilà, dit-on, ce que c’est que l’homme ; et cel
e que les mortels n’ont pas moins soin d’ensevelir, les pensées de la mort , que d’enterrer les morts eux-mêmes ». Quelle pr
as moins soin d’ensevelir, les pensées de la mort, que d’enterrer les morts eux-mêmes ». Quelle profondeur dans cette derniè
les funérailles que des paroles d’étonnement de ce que ce mortel est mort  ». Ce ne sont point là de ces froids jeux de mots
isirs : que vous profitera cet amas, puisque le dernier souffle de la mort , tout faible, tout languissant, abattra tout à co
issons qu’Young qui ait reproduit, de nos jours, ces grandes idées de mort et de destruction avec la pompe terrible, la maje
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
ntre leur roi Bocchoris, et il énumère ensuite tous les effets que la mort de ce prince produisit sur l’âme de Télémaque :
re achever des paroles commencées, cet air superbe et menaçant que la mort même n’avait pu effacer. Toute ma vie il sera pei
re les motifs et les moyens. » Les circonstances qui accompagnent la mort de Turenne rendent plus sensible la perte de ce h
es avec soin pour exciter davantage les regrets dans tous les cœurs. Mort de Turenne Turenne meurt… et la renommée, qui se
des récits glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort . Que de soupirs alors, que de plaintes retentisse
détails les plus circonstanciés, comme si elle avait été témoin de la mort de ce grand homme. Lecture. — Mort de Turenne. V
me si elle avait été témoin de la mort de ce grand homme. Lecture. —  Mort de Turenne. Vol. II, nº 157. Enfin il existe un d
urces des idées favorables au sujet qu’il traite. Fénelon raconte la mort tragique du fils d’Idoménée, et il nous la rend f
il nous la rend fort touchante par l’emploi d’une belle comparaison. Mort du Fils d’Idoménée L’enfant tombe dans son sang ;
L’enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort  ; il les entrouvre à la lumière ; mais à peine l’
Bourbon, prince de Condé, raconte la conduite de David, apprenant la mort de deux de ses plus vaillants capitaines, et appl
tère des conquérants. Lorsque David, un si grand guerrier, déplora la mort de deux fameux capitaines qu’on venait de perdre,
ns Dieu, ce sont des choses : au contraire, la pauvreté, la honte, la mort , sont des choses trop effectives et trop réelles
nt prend le nom d’Induction. Exemple : Les rois sont les sujets de la mort  ; les riches, les pauvres lui doivent payer le mê
ent payer le même tribut ; donc tous les hommes sont les sujets de la mort . Ce que J.-B. Rousseau a si bien exprimé dans ces
é de l’Âme : l’âme est ce qui nous donne la vie ; la vie finit par la mort  ; la mort nous fait passer au ciel ; le ciel est
 : l’âme est ce qui nous donne la vie ; la vie finit par la mort ; la mort nous fait passer au ciel ; le ciel est au-dessus
ses regrets sur la perte qu’il vient de faire. La Perte d’un Ami Sa mort eût été utile à son pays et funeste aux ennemis,
on moins vive et peut aller jusqu’à, troubler la raison, et causer la mort même. Dans l’épisode de Delille, intitulé les Cat
udain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles monuments, Quand tout à
ramène, gouverneur du jeune Hippolyte, exprime ainsi sa douleur de la mort du jeune prince : Excusez ma douleur. Cette imag
ajesté terrible Affecte à leurs sujets de se rendre invisible ; Et la mort est le prix de tout audacieux Qui, sans être appe
e d’êtres vivants, avec cette admirable proportion des deux sexes, de morts et de naissances, qui fait qu’elle n’est jamais d
telle, Et d’un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la mort tant prédite à leur fils ? Jamais vaisseaux parti
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
re que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre ma
rné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de saisissement1. Ibid. Le bon roi. Quand
reçu qu’une légère blessure, et que vous l’en assuriez, il déplore sa mort , il plaint sa veuve, ses enfants, l’Etat ; il se
même parti. Il croit fermement, avec la populace, qu’un troisième est mort  : il nomme le lieu où il est enterré ; et quand o
rémonie de la cathédrale3. Ibid. La maladie, la vieillesse et la mort . Réflexions à ce sujet. Irène se transporte à
me chercher de si loin, et abréger vos jours par un long voyage ! La mort n’arrive qu’une fois, et se fait sentir à tous le
souffrir. L’inquiétude, la crainte, l’abattement, n’éloignent pas la mort , au contraire1. Je doute seulement que le ris exc
craint la vieillesse ; c’est-à-dire, l’on aime la vie et l’on fuit la mort . C’est plus tôt fait de céder à la nature et de c
t la mort. C’est plus tôt fait de céder à la nature et de craindre la mort , que de faire de continuels efforts, s’armer de r
e de mourir. Une longue maladie semble être placée entre la vie et la mort , afin que la mort même devienne un soulagement et
ongue maladie semble être placée entre la vie et la mort, afin que la mort même devienne un soulagement et à ceux qui meuren
 ; On aime à voir de loin deux terribles armées Dans les champs de la mort aux combats animées : Non que le mal d’autrui soi
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
r Louis XVI ; l’exorde pompeux de l’oraison funèbre de Bossuet sur la mort de la reine d’Angleterre : Celui qui règne dans
grands gémissements ; il pleura longtemps et il disait : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
t expressifs dont l’Écriture se sert pour louer la vie et déplorer la mort du sage et vaillant Macchabée. Cet homme qui port
urs la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
ses rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
r tous les ornements d’une grave et solide éloquence que la vie et la mort de Turenne ? Où brillent avec plus d’éclat les ef
et peut inspirer des sentiments plus justes et plus touchants, qu’une mort soudaine et surprenante, qui a suspendu le cours
nuire. On cite toujours comme un modèle d’habileté la narration de la mort de Claudius, dans le plaidoyer de Cicéron pour Mi
et autre Alexandre. Le voyez-vous comme il vole à la victoire ou à la mort  ? Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’arde
e-nous tout à la fois assez parfaits pour qu’une erreur soit punie de mort  ; et assez-dépravés pour que ceux qui redoutent l
même nous anime ; et ensemble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux, et n’arriver pas sa
er entretien ! Ainsi, puissiez-vous profiter de ses vertus, et que sa mort , que vous déplorez, vous serve à la fois de conso
omettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits
connue : vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux appr
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
et est accompagné d’une croix de diamants fort jolie et d’une tête de mort de corail. Il me semble que j’ai vu ce chien de v
M. le comte de Grignan. Hélas ! c’est donc à moi à vous mander la mort de Mme la duchesse de St-Simon, après dix-huit jo
e, tantôt sauvée, tantôt à l’extrémité. Enfin elle mourut hier, et sa mort laisse presque tout le monde affligé de la perte
s vive encore, si votre cœur pouvait rester longtemps insensible à la mort de tant d’innocents. C’était votre bonté que l’on
— L’Histoire. C’est un théâtre, un spectacle nouveau, Où tous les morts , sortant de leur tombeau, Viennent encor sur une
s touchez un cloporte cheminant sur un papier, il s’arrête et fait le mort  ; de même, cet homme s’interrompait au milieu de
braver les menaces, les supplices et les tourments, l’appareil de la mort et la cruauté des bourreaux, défendre sa liberté
qu’un Mucius Scévola qui, pour avoir voulu tuer un roi, eût été mis à mort , s’il n’eut lui-même livré sa main au feu. Combie
sans la connaissance de Dieu, peut-il exister un solide bonheur ? La mort vient ; et, semblable à un songe, cette vaine omb
anque un dernier trait à ce magnifique parallèle ; il faudrait que la mort de ces deux grands hommes fût différente comme le
x héros ont donc suivi leurs destinées jusqu’à la tombe ! Turenne est mort sur le champ de bataille, comme Judas Machabée, C
ne est mort sur le champ de bataille, comme Judas Machabée, Condé est mort dans son lit, comme David ; mais tous deux sont a
ni de ma blessure que je suis en peine. Je meurs dans un moment : la mort va me délivrer de vos mains. LE CONNÉTABLE. Non,
si, le Danemarck est grossièrement abusé par un récit imposteur de ma mort  ; mais apprends, noble jeune homme, que le serpen
cle saisit l’instant de mon repos ; et, avec un flacon plein des sucs mortes de la ciguë, il versa au fond de mon oreille cet
ait des gens qui aient la démangeaison d’écrire ! il faut laisser les morts en paix et ne flétrir point leur mémoire. PH. DE
PH. DE COMMINES. Et croyez-vous qu’un roi puisse être caché après sa mort , comme vous cachiez certaines intrigues pendant v
leurs auteurs, ainsi que chez de certains peuples on enterre avec les morts les choses qui leur ont été les plus précieuses p
roit ! SCAPIN. Oui. GÉRONTE, de même. Que je ne les lui donne ni à la mort ni à la vie.. SCAPIN. Fort bien. GÉRONTE, de même
nsanglantée, sa démarche intrépide annoncent partout le carnage et la mort … Mille voix réunies ne font qu’un cri ; la terreu
nt à sa voix ; chaque peuple respire ; Les tombeaux sont déserts : la mort n’a plus d’empire. Ici, d’un peuple heureux l’hym
vit un sur trois, on y meurt de débauche ; Jamais, le front huilé, la mort ne vous y fauche, Car les saints monuments ne res
patrie. Alors Dieu, qui protège tous les hommes, envoya l’ange de la mort pour recueillir et apporter à ses pieds les bonne
les joies d’un bonheur éternel. Guyet. N° 86. — Le amis après la mort . Les premiers amis sont les biens temporels po
ais j’ai beaucoup d’amis qui doutent du printemps ; Ils rêveraient ma mort si je tardais longtemps, Non, je ne puis jouer. P
pouvaient mouiller l’œil d’une immortelle. Lessing. N° 91.  La Mort et le Chrétien. Un jour, un homme vertueux re
 La Mort et le Chrétien. Un jour, un homme vertueux rencontra la mort . Je te salue, messagère de l’immortalité, je te s
raindre ? Je suis chrétien, répondit celui-ci en souriant. Soudain la mort le toucha de son souffle, et la mort et le mortel
celui-ci en souriant. Soudain la mort le toucha de son souffle, et la mort et le mortel avaient disparu. Il s’était ouvert s
es, je vis le chrétien : il souriait encore comme il avait souri à la mort , et ses mains étaient jointes. Des esprits resple
, tandis que plusieurs de celles qui l’avaient raillée, trouvèrent la mort dans les flots. O vous, sur qui le malheur appesa
e rapport qui existe entre les traits qui causent des blessures et la mort , et la vengeance et la justice qui exigent la mor
es blessures et la mort, et la vengeance et la justice qui exigent la mort d’un coupable. Et flatteurs d’applaudir  ; ellip
it, un pelé, un galeux , il mérite la corde. Je conclus à la peine de mort , en expiation de son forfait, auprès duquel ne so
les animaux pour leur proposer d’apaiser le courroux du  ciel par la mort du plus coupable d’entre eux.  Chacun fit alors l
ations, N’avaient qu’une pensée, effroyable torture, L’approche de la mort , la mort sans sépulture. On vit sur un esquif, de
’avaient qu’une pensée, effroyable torture, L’approche de la mort, la mort sans sépulture. On vit sur un esquif, de mers en
’arrivée de la nuit, comme les illusions du monde aux approches de la mort . L’astre des nuits, la triple Hécate, qui répète
, de ’enfance, de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort , comme la nuit, doit nous découvrir ussai de nouv
courant d’eau ; là, résigné et solitaire, il attend tranquillement la mort au bord du même fleuve où il chanta ses plaisirs,
oisons, et leurs eaux funestes ne portent plus que les maladies et la mort . Dans l’ardeur qui les dévore, leur imagination l
pressent tous les instants qui lui restent entre  le désespoir et la mort .    Buffon. N° 111. - Un Volcan. Quand l
ole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le vent de feu, était tombé mort sur l’arène, et son dromadaire avait disparu. En
les eaux moins claires, tout se ternit, tout s efface : l’ombre de la mort se présente ; on commence à sentir l’approche du
x du troupeau. Il sort de sa retraite, bâtie auprès de la demeure des morts , dont il surveille la cendre. Il est établi dans
ressemblent aux lamentations des femmes grecques aux convois de leurs morts  ; nous ne portons plus de voiles ; le vaisseau r
ent à grands frais les ombres orgueilleuses De ces usurpateurs par la mort dévorés, Et, jusque dans la mort, du peuple sépar
ueilleuses De ces usurpateurs par la mort dévorés, Et, jusque dans la mort , du peuple séparés. On y trouve, fermés par des r
vain poids après eux fatigue encor la terre, Ne firent que changer de mort dans le tombeau ; Toi, chacun de tes jours fui un
 : Mais quelle autre pensée éveille mes douleurs ? Tel est donc de la mort l’inévitable empire ! Vertueux ou méchant, il fau
rtalité je sens mieux le besoin Quand j’ai pour siège une urne, et la mort pour témoin Legouvé. N° 122. — La Cataracte d
davres brisés des élans et des ours. Chateaubriand.    N° 123. —  Mort du Messie. Un instant les couleurs de la vie
hien, en aboyant de joie, Frappe du voyageur les regards éperdus : La Mort laisse échapper sa proie, Et la Charité compte un
la terre qu’il glace de ses sombres regards. Une couronne de branches mortes , monument de son triomphe sur l’été, ceint sa têt
ns le tableau principal qui, sans eux, serait incomplet. Ici c’est la mort d’un cavalier que son cheval flaire avec douleur,
rs. Petite métalepse d’un goût charmant. Deuil réveille l’idée de la mort  ; la mort fait songer aux guerriers massacrés dan
e métalepse d’un goût charmant. Deuil réveille l’idée de la mort ; la mort fait songer aux guerriers massacrés dans la plain
re est dans ce vers : Sort et frappe en sifflant comme un souffle de mort . Comme un souffle de mort est vague et tend à
t frappe en sifflant comme un souffle de mort. Comme un souffle de mort est vague et tend à échapper à l’analyse. Un sou
ffle de mort est vague et tend à échapper à l’analyse. Un souffle de mort peut-il frapper et siffler ? Non sans doute ; néa
nd cette pensée aérienne sans pouvoir la définir. On se représente la mort parcourant les rangs et soufflant devant elle sur
ression est plus romantique encore. On dirait qu’on entend l’âme des morts passer. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela est
ées, il accourt sur le champ de bataille et réunissant les ombres des morts , il les accompagne jusqu’aux sombres rivages du S
e, et non point de cœur glacé de sens frémissants , et de l’âme des morts . Ces observations n’empêchent point cette compos
e, clerc ou laïque, grand ou petit. Pour moi, je reçois volontiers la mort , si, dans l’effusion de mon sang, l’Église peut t
craint d’incommoder. Voltaire. N° 144 — Bataille de Mantinée ; mort d’Epaminondas. Les deux armées furent bientôt
t tomber sur lui une grêle de traits. Après avoir longtemps écarté la mort , et fait mordre la poussière à une foule de guerr
éraux qu’il jugeait dignes de le remplacer. On lui dit qu’ils étaient morts . « Persuadez donc aux Thébains, reprit-il, de fai
lus intrépides ; une reine en pleurs, les enfants de ceux qui étaient morts a la bataille de Tibériade et quelques soldats fu
s ne pouvons, répondirent-ils, vous céder une ville où notre Dieu est mort  ; nous pouvons encore moins vous la vendre. » Le
-pacha et une trentaine des siens parviennent seuls à se dérober à la mort . Au même instant, un second vaisseau est mis en f
couronne immortelle. On marqua le jour où le cruel spectacle de leur mort devait servir de divertissement au peuple. Lorsqu
ourut avec joie tous les degrés du martyre, et termina sa vie par une mort glorieuse. Blandine fut la dernière qui souffrit
un hommage, sous la loge impériale. Alexandre Guiraud. N° 152. —  Mort de Ménécée. Je courais pour fléchir Hémon et
d’eux, et je ne cessai de les appeler, trois jours entiers après leur mort . La faim acheva ensuite ce que n’avait pu la doul
es destins, chaque année ramènera pour vous de nouveaux désastres, la mort sera le moindre de vos maux. » Il continuait ses
me poursuis avec tant d’ardeur, que m’apportes-tu ? — La guerre et la mort . » — La guerre et la mort ! tu l’auras, puisque t
deur, que m’apportes-tu ? — La guerre et la mort. » — La guerre et la mort  ! tu l’auras, puisque tu la cherches. » Elle dit,
une joie calme se  peint sur son front et y éclaire les ombres de la mort . Elle semblait dire : « le ciel s’ouvre, et je m’
e et encore vivante, mais dont le visage portait les empreintes de la mort . Elle resta à contempler ces indignes obsèques de
ans l’ombre. Mais près de nous vois-tu ce chêne sombre ? Il redira la mort du voyageur ! » Reposons-nous sous la feuille du
dangereux reptiles. Transi, frissonnant, immobile, environné de mille morts , il passe la plus longue nuit dans une pénible ag
s toi-même la pâture des animaux. Sois l’ennemi des moissons après ta mort , comme tu le fus pendant ta vie. Pour toi, belle
son, où le malheureux commença à se briser. Cependant, il n’était pas mort quand il y arriva. Quasimodo le vit essayer de se
it un malheureux qu’un léger effort de ma part pouvait arracher à une mort affreuse. Il m’implorait si pitoyablement que tou
parce qu’elle a gémi après avoir rugi ! Me voilà consolé, puisque ma mort est une vengeance ! Tu es pris au piège, et j’aur
ec toi, mais j’aime mieux que tu périsses avec moi ; j’ aime mieux ta mort que ma vie ! viens ! » En même temps, ses deux ma
ages qui l’abordaient la hache levée, n’espérait plus se dérober à la mort  : il songeait seulement à vendre chèrement sa vie
ends ces richesses, et exécute ma volonté, ou prépare-toi à subir une mort ignominieuse. » — « Seigneur, répondit Honain, la
qui n’ont pu corrompre ta vertu. » Le Même. N° 181. — La Tête de Mort (Historiette.) J’ai connu un jeune paysan qui
e et roule jusqu’à ses pieds… Horreur ! horreur ! C’était une tête de mort  ! un crâne nu avec ses yeux sans regard, son nez
e faisant violence, il revient auprès de la pierre grise : la tête de mort y était et ne remuait plus… Il fait quelques pas
, une sueur froide lui découlait de tout le visage. C’est une tête de mort , une tête d’Homme, se disait-il. Pourquoi et comm
 ; car, si le jour est livré aux vivants, la nuit est de l’empire des morts . Ceux qui ne veulent croire qu’à ce qu’ils voient
s le silence absolu des ténèbres, ce serait beau de converser avec un mort  ! Prenons cet horrible crâne, asseyons-nous sur l
de la croix, et, avec un mouvement convulsif, s’élança sur la tête de mort , qui le fuyait toujours en sautillant ; horrible,
e :    — Trépassé, qui que tu sois, au nom du Dieu des vivants et des morts , parle… Pourquoi ne dors-tu pas tranquillement da
u et du ciel, de la terre et des enfers, je t’adjure, parle !.. Et le mort ne parla pas... ; mais quelque chose tomba de la
il le laissa vivre : mais j’ai la certitude qu’il rapporta la tête de mort à la ferme, et qu’il y raconta ses frayeurs, là,
ses ossements une ceinture de cuir… Cette ceinture fit reconnaître le mort , et expliqua la disparition d’un percepteur de la
ous raconter comme quoi la justice ne s’arrêta pas à la découverte du mort , et comme quoi elle finit par mettre la main sur
le du percepteur, on voit gravé un gros crapaud sortant d’une tête de mort .... Vicomte Walsh. N° 182. — Maldonata (Anecd
e femme, à qui la faim sans doute avait donné le courage de braver la mort , trompa la vigilance des gardes qu’on avait établ
je ne sentais rien que leur doux parfum : oui, je crois que je serais mort victime de ma passion, si j’y avais résisté plus
rcevoir. Il n’osait tirer, de peur de tuer Guillaume s’il n’était pas mort , car il tremblait tellement qu’il n’était plus sû
empressa de l’aider et de la secourir. Alexandre Dumas. N° 189. —  Mort de Mithridate. Le roi, trompé lui-même, en a
s ? Enfin, las et couvert de sang et de poussière, Il s’était fait de morts une noble barrière. Un autre bataillon s’est avan
thridate vivant. » Aussitôt dans son sein il plonge son épée. Mais la mort fuit encor sa grande arme trompée, Ce héros dans
reste, Heureux et plein de joie en ce moment funeste, A travers mille morts , ardent, victorieux, S’était fuit vers son père u
t cent spectres hideux ; Le délire brûlant, le désespoir affreux : La mort  !… non cette mort qui plaît à la victoire, Qui vo
deux ; Le délire brûlant, le désespoir affreux : La mort !… non cette mort qui plaît à la victoire, Qui vole avec la foudre,
udain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles monuments, Quand tout à
écrables, aux acclamations de la foule attendrie. Guyet. N° 194. —  Mort d’Abel. Des nuages affreux, coupés d’affreux
e eut, dit-on, hâté sa fin, il l’estimait, et parut plus touché de sa mort qu’on ne l’aurait attendu d’un cœur aussi sec que
n âme, il y a de la sorcellerie là-dedans. À cette heure et depuis la mort de la reine, votre gracieuse épouse…, on dit qu’e
trop bien gravées dans sa mémoire. Maintenant, si l’on se rappelle la mort de Gustave III, et le jugement d’Ankastrom, son a
vée de sentiment, a cessé depuis quelques moments de lutter contre la mort  ; elle tombe avec les débris de la nacelle, et sa
et sa chute, que ses vêlements ont rendue plus légère, la ravit à une mort certaine. Anonyme. N° 200. — Kenneth et Conra
il faut autant de courage pour mépriser la fortune que pour braver la mort . » Filon. N° 202. — Le plus beau jour d’Alexa
mouvement extraordinaire ; on vint lui dire qu’un pauvre paysan était mort depuis vingt-quatre heures, et que tout le villag
endre part à l’affliction de ses sujets, il entre dans la cabane : le mort était sur son lit, et semblait dormir ; sa femme
ait-elle point douce et belle ? pourquoi donc l’as-tu quittée ?… » Le mort allait être déposé dans le cercueil, avec des feu
ecin anglais qu’il avait à sa suite, il lui ordonne de vérifier si la mort est réelle : le docteur approche des narines du p
victorieux de la poésie, et la patrie d’Euripide, longtemps après la mort du poète, trouva la récompense de la noble protec
dire pourquoi, cela serait trop long ; suffit qu’ils nous haïssent à mort , et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tomb
corps froid comme un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense encore !… Nous
mes, contre eux douze ou quinze qui en avaient tant ! Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du br
heureux don que la présence d’esprit. Le comte de ***. N° 206. —  Mort de Turenne. Mme de Sévigné à sa fille. M. de
x et la bouche, et demeure tranquille pour jamais. Songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœur emportée. Mme d
bien du bruit pour rien : je vois ce que c’est, c’est un Juif qui est mort l’avant-dernière nuit ; l’usage des Juifs est de
est mort l’avant-dernière nuit ; l’usage des Juifs est de laisser le mort pendant vingt-quatre heures dans son lit. Cette m
s dans son lit. Cette misérable (en montrant la servante) aura mis le mort dans la paillasse pour gagner un louis. Les chuch
louis. Les chuchotements que monsieur a entendus sont les prières des morts que les parents du défunt récitaient dans la cham
, baffoué, craché, couronné d’espines, présenté au peuple, condamné à mort , chargé de sa croix, laquelle il porte, et la por
sept paroles avec un amour nonpareil ; et enfin le voit mourant, puis mort , puis recevant le coup de lance, et montrant par
ses compagnons et serviteurs qui virent ainsi subitement tomber comme mort ce pauvre amant, estonnez de cet accident, courur
il estoit trespassé ; et pour faire jugement asseuré des causes d’une mort tant inopinée, s’enquiert de quelle complexion, d
uy : Jésus mon amour ! L’amour doncques fit en ce cœur l’office de la mort , séparant l’âme du corps sans concurrence d’aucun
de Saxon, oui, je te combattrai ! Prends ta lance ! Prépare-toi à la mort  ! — Le grand-maître, n’octroie-t-il le combat ? d
chevaliers ! » Il défendit ensuite que qui que ce fut, sous peine de mort , ne troublât les combattants par un cri, par un m
ia de se reconnaître ; vaincu, s’il ne voulait recevoir le coup de la mort . Bois-Guilbert ne répondit point. « Épargnez-le,
dit sur ses traits : la lance de son ennemi ne lui avait pas donné la mort  ;  il périssait victime de la violence de ses pas
, ou d’une fausse accusation ou du crime imputé, et incontinent mis à mort . On appelait cela le jugement de Dieu. Un accusé
dis que le seigneur de Kœpf, pâle, honteux de son rôle, semblait plus mort que vivant, et faisait si vilaine figure, disent
un mariage, mais c’était un mariage où l’un des deux représentait la mort que l’autre allait épouser. Les chevaliers demand
ierre de Kœpf ainsi que les témoins qu’il avait subornés furent mis à mort à la satisfaction du peuple. Louis Veuillot.
fut noyé dans le lait comme une mouche. On mena grand deuil de cette mort sur toute la montagne. Les garçons et les filles
sur sa tête des blocs plus effrayants, s’avance entre deux menaces de mort , s’élève un petit oratoire ouvert, orné de peintu
s choses dont la pensée fait trembler celui même qui ne craint pas la mort . Cependant peut-être votre destinée exige-t-elle
urs pères et nous l’ont racontée. Apprenez donc que lorsque Jésus fut mort , Pilate, accablé de remords, eut toujours devant
çu ma bénédiction et votre pardon de ma propre bouche. Quand je serai mort , je vous recommande d’allumer ces deux cierges, l
illot. Modèles de Décompositions de Narrations. N° 222. —  Mort de Polyphonte. Forme. — Le tableau qui commen
de la mêlée j’ai perdu de vue Egyste et la reine. Guyet. N° 223. —  Mort d’OEdipe. Forme. Cette narration est surtout
a fois, contenue dans : La puissance de la vie et la puissance de la mort , nous montre dans quels cas il faut employer cet
uoi l’auteur n’a-t-il pas dit : La puissance de la vie et celle de la mort  ; ou bien : La puissance de la vie et de la mort 
a vie et celle de la mort ; ou bien : La puissance de la vie et de la mort  ; ou bien encore : Le pouvoir de la vie et la pui
la mort ; ou bien encore : Le pouvoir de la vie et la puissance de la mort , toute forme semblable n’aurait-elle pas fait ent
par une triste expérience du néant des grandeurs, et dont l’autre, la mort , achevant l’ouvrage de la première, nous fait ent
plus la science de l’autre vie. Placés ainsi en regard, la vie et la mort doivent être égales en tout, comme le sont deux p
hommes ; une joie céleste brillait sur leur front, et les paroles de mort ne laissaient dans leur cœur aucun désir de venge
r sans cesse, épier sur ton visage tous les traits d’un époux dont la mort m’avait séparée ; retrouver en toi son image viva
eut se flatter de vieillir ; mais, à mon âge, on n’attend plus que la mort . Lorsque tu auras déposé mon corps dans le sein d
nce, vous ajoutâtes : Que n’ai-je aussi le pouvoir de ressusciter les morts  ! O grand Prince ! vous pouvez faire aujourd’hui
qu’un tombeau, ses habitants ne sont plus que des cadavres ; ils sont morts avant le supplice qu’ils ont mérité. Vous pouvez
e : s’il est vrai qu’il y ait différents lieux pour nos âmes après la mort , je n’ai rien à craindre de ces endroits obscurs
t, si je ne puis te fléchir, apprends que j‘ai résolu de me donner la mort eu ta présence :  tu n’iras à Rome qu’en passant
ant mettre Rome aux fers, t femme et tes enfants ne peuvent éviter la mort ou une prompte servitude. Pourquoi ne me réponds-
; ces flammes : ne feront qu’allumer sa colère qui vous dévorera ; ma mort vous coûtera deux cent mille hommes, et quoique m
fend-on de mêler nos cendres avec les leurs ! Afin     qu’après votre mort vous ne fassiez pas de mal à vos enfants, à qui v
236. — Melvil à Élisabeth pour la prier de ne point se souiller de la mort de Marie Stuart. Madame, on vous abuse alors
ie On vous fait redouter les complots et là vie : C’est dans sa seule mort qu’est tout votre danger. Vivante, on l’oubliait 
e, Madame ; vous craindrez que l’équitable voix, Qui dicte après leur mort le jugement des rois, Rangeant Stuart parmi les i
utez donc l’espoir qu’un Dieu m’inspire, Et le but salutaire où notre mort aspire ! Contre ce roi barbare, et qui compte aux
archant sur nos villes, Que dix mille après nous y sont prêts pour la mort . Mais, que dis-je ? dix mille ! ô généreux transp
nt mille héros, qu’un saint accord anime, S’arment en attestant notre mort unanime. Au bruit de nos serments, sur ces rocher
e. Il défend les prisonniers athéniens dont le peuple demandait la mort . Vous voyez un père infortuné, qui a senti plus
levée ; mais je ne puis aussi ne pas sentir la plaie cruelle que leur mort a fait à mon cœur, et ne point haïr et détester l
éloquence pour les détourner de vous faire la guerre. Une sentence de mort , prononcée contre ce digne chef, est-elle donc un
récompense du zèle qu’il a témoigné pour vos intérêts ? Pour moi, la mort me sera moins triste que la vue d’une telle injus
ous les maux d’une longue captivité, pleuré ses enfants qu’il croyait morts , combattu toute sa vie pour la religion chrétienn
et c’est, ô comble de douleur ! sur les lieux mêmes où le sauveur est mort pour elle, qu’elle a sans doute abjuré sa premièr
nt elle le trahit, elle le blasphème . Pour toi, pour l’univers est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le s
en sa faute est grande ; c’est dans les lieux mêmes où son Dieu est mort pour elle et pour l’univers, qu’elle l’a renié ;
blants, à qui l’on va prononcer une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternelle. » Cette prosopopée majestueuse est ce
is été faite. Voilà la situation de l’auditeur bien dessinée : il est mort , et le monde est fini ; les cieux sont ouverts, J
milé au criminel, qui attend, en tremblant, une sentence de vie ou de mort éternelle. Y a-t-il dans cette description admira
trêmement remarquable, il le condamne à être, au moment suprême de la mort , pire qu’il n’est dans le moment. Il n’est assuré
Voilà le parti des réprouvés ! » Exclamation désespérante ! arrêt de mort qui tombe comme la foudre sur la tête de tous les
et autre Alexandre. Le voyez-vous comme il vole à la victoire ou à la mort  ? Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’arde
mte de Fontaines ! Mais il se trouva par terre, parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne sava
par un si heureux présage. Bossuet. N° 245.— Dernière campagne et mort de Turenne. Turenne passe le Rhin et trompe l
s yeux quelques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la
çues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort . L’armée en deuil est occupée à lui rendre les de
pe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort . Fléchier. Plaidoyers. Modèles. N
s autre espoir que celui des malheureux, je veux dire l’attente d’une mort inévitable. Pour hâter la liberté d’un seul, l’av
aire ; Je bénis, en passant, tes simples monuments. Malheur à qui des morts profane la poussière ! J’ai fléchi le genou devan
hes de nous dans nos jours de sommeil ; Cette vie est un songe, et la mort un réveil. Voltaire. N° 254. — La Fraternité
ris l’essor Vers les demeures éternelles... Pauvre mère, ton fils est mort  !... Jean Reboul. N° 256. — La Mendiante.
se soutenir ; Elle implore une aumône et prie, et sa prière Parle de mort et d’avenir, Là, du matin au soir, tous ceux que
Mais pour se consoler d’avance elle a pris place Dans cet asile de la mort . Que l’on visite encor un jour le cimetière, Les
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
je suis, Madame, votre très-humble et très-obéissant serviteur2. Mort de Turenne Il passe le Rhin et trompe la vigi
s yeux quelques larmes vaines et forcées. Mais on décrit sans art une mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la
çues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort . L’armée en deuil est occupée à lui rendre les de
pe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort . Que de soupirs alors ! que de plaintes ! que de
le présent, et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un homme seul es
à mesure que nous croissons en âge. » 1. Montecuculli, né en 1608, mort en 1681. 2. Exemple célèbre d’inversion produisa
it la lumière du ciel, et remplit tous les esprits des ténèbres de la mort . La terreur et la consternation la suivaient. Per
rt. La terreur et la consternation la suivaient. Personne n’apprit la mort de M. de Turenne, qui ne crût d’abord l’armée du
i sentit sur cette perte, et ce qu’il dit à la gloire de cet illustre mort , est le plus grand et le plus glorieux éloge de s
18 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
a eu lieu en 1298. Adolphe de Nassau avait été élu empereur après la mort de Rodolphe de Habsbourg. Albert d’Autriche, fils
il avec son orgueilleux compagnon, qui, sans lui, serait probablement mort de misère, car il ne reçut qu’au bout de six mois
sise au pied de son lit ; elle le regarde avec tendresse et a déjà la mort dans les yeux. Il devine ce généreux dévouement.
elait Dussaulx. Le fait s’est passé à Chartres. Dussaulx, né en 1728, mort en 1799, s’est fait connaître par d’excellents ou
upé le siège épiscopal de Nole depuis -409 jusqu’en 431, époque de sa mort . Il a laissé plusieurs ouvrages, entre autres des
fit jeter son fils dans une prison ; il voulait le faire condamner à mort par une commission militaire ; et il l’aurait fai
dres. » Frédéric, devenu roi, tint ce serment, et n’ordonna jamais la mort de personne. 50. Les deux portraits. Sujet.
femme, malgré la rigueur des lois de cette époque, qui condamnaient à mort quiconque donnait asile à un proscrit, accueillir
de lui son premier ministre et le décora du titre de prince. Après la mort de Pierre le Grand, il jouit de la plus haute fav
t cette célèbre rencontre dans le désert de Bérésoff. Menzikoff était mort en 1729. Pour rendre la narration plus intéressan
rible lutte. Léopold ne peut réussir ; ses forces l’abandonnent ; une mort honorable couronne son généreux dévouement. Le je
ais, qui, en le combattant, avaient appris à l’estimer, pleurèrent sa mort , qui produisit la plus vive sensation en Europe.
e, à Rome, voit passer un condamné politique que l’on conduisait à la mort . Il court supplier le pape d’accorder une commuta
ge depuis 1823 jusqu’en 1829, et dont le successeur fut Grégoire XVI, mort en 1846. 68. Keoven. Sujet et plan. L’emper
rment, lui rend ses deux fils dont il lui avait faussement annoncé la mort . Ce fait a eu lieu dans le xvie siècle. Quatre-vi
le titre de dictateur perpétuel, dignité qu’il abdiqua un an avant sa mort . Préneste, aujourd’hui Palestine, est située à 35
chose de ridicule, nous lui avons substitué celui d’Osmin. Après la mort d’Achmet, arrivée en 1617, son frère Mustapha lui
res contenus par la discipline. Le conseil condamne le jeune soldat à mort . Brissac, en présence d’une foule nombreuse, lui
es Néron et des Domitien, fut tué en 217. Sujet. Après avoir donné la mort à son frère, Caracalla s’adressa à Papinien, anci
toutes les bornes : « il faut obéir ou mourir. » Papinien préfère la mort . La narration doit s’arrêter là et laisser entrev
entrevoir, sans le raconter, le nouveau crime qui doit suivre. 79. Mort de Carloman. Carloman, second fils de Louis le
d’abord conjointement avec Louis III, son frère, puis seul, après la mort de Louis III, arrivée en 883. Cette époque était
vait maladroitement lancé à un sanglier. Craignant que pour venger sa mort on ne fit périr ce malheureux, Carloman fit jurer
rs réunis autour de lui de veiller sur l’infortuné qui lui a donné la mort en voulant le sauver, et, de peur que Leuthold ne
rdu la vie. Tous jurent de lui obéir. Il expire. Ce n’est qu’après la mort de Leuthold qu’on dit la vérité sur l’événement q
ère, obéit sur-le-champ. Quelques années plus tard, le prince, par la mort de son père, devient roi : il envoie chercher le
s de l’enfant qu’il chérissait et dont il a involontairement causé la mort . Humbert possédait en toute souveraineté, sous le
d’Arles. Lors de la dissolution du royaume d’Arles, en 1032, après la mort de Rodolphe le Fainéant, les comtes de Vienne, se
e parlement de Dauphiné, et fonda une université à Grenoble. Après la mort de son fils, il vécut trois ans dans une profonde
llait échanger cette dignité pour celle d’évêque de Paris, lorsque la mort l’enleva, eu 1355, à l’âge de 44 ans. 85. Cril
yle de cette narration doit être animé et même poétique. 87 et 88. Mort de Richard Cœur de Lion. Richard Cœur de Lion,
’ouvre, et, en présence de Richard, paraît l’homme qui lui a donné la mort . Dépeignez la contenance de cet homme et l’expres
était un seigneur anglais, du parti de Guillaume d’Orange, condamné à mort par les tribunaux de Jacques II, et poursuivi par
uder de Hollande, connu dès lors sous le nom de Guillaume III. 91. Mort de Bonchamp. (18 octobre 1793.) La Vendée (o
urait hésiter : il déclare qu’il défendra Robert et Edmond jusqu’à la mort . Les Anglais, furieux, sortent de la salle, et la
’il veut commettre, se saisit de son épée et s’enfuit. Le bruit de la mort du roi se répand ; on trouve Arbace tenant à la m
t Artabane frappé de terreur. Deuxième scène : Impatient de venger la mort de son père, Artaxerce a ordonné qu’un traînât de
Rome une autorité absolue ; tous ceux qu’il proscrivait étaient mis à mort , et leurs biens étaient  vendus. Le 1er juin de l
séparation. 101. Clodoald. Un des fils de Clovis, qui, après la mort de leur père, avaient partagé entre eux l’empire
er mouvement de désespoir, elle s’écria qu’elle aimait mieux les voir morts que tonsurés. Informé sur-le-champ de cette répon
ingénieur, et les projectiles qu’il lançait portaient le ravage et la mort dans les rangs ennemis. Malheureusement ses deux
père, il se résigne à la plus affreuse misère, aux humiliations, à la mort  ; tantôt la tendresse filiale, que le malheur a r
faisons un grand festin et livrons-nous à la joie. Car mon fils était mort , et il est revenu à la vie ; mon fils était perdu
Xénophon aux envoyés d’Athènes. Xénophon, d’Athènes, né l’an 445, mort l’an 355 avant l’ère vulgaire, est illustre comme
st plus. Il ôte la couronne de sa tête et leur demande comment il est mort . « En brave, répondent-ils, après s’être couvert
de son fils comme un véritable triomphe : Gryllus, en s’exposant à la mort pour son pays, s’est montré fidèle aux leçons et
s précédé d’un récit.19) Sujet et plan. Nous supposons qu’après la mort du comte Julien, son fils Alphonse s’est rendu au
trant dans Athènes, après sa victoire, il donnera involontairement la mort à son père. » Eudoxe attaque les ennemis et rempo
er, égarée par la douleur, elle pria son mari de la soustraire par la mort aux outrages auxquels elle était exposée si elle
une victoire complète. Plan. Alfred se nomme aux soldats ; on l’a cru mort  ; il vit pour le salut de la patrie ; demain il l
es l’arrêtent en pleurant ; elles le supplient de ne pas courir à une mort certaine ; elles lui représentent qu’il périra sa
732. L’armée des Sarrasins fut anéantie ; Abdérame fut au nombre des morts . La conduite d’Eudes est diversement racontée par
son père. Le sévère consul repousse son fils, et veut le condamner à mort , comme ayant enfreint ses ordres. Un tribun milit
’un vain amour de gloire a seul égaré. Mais, puisqu’il faut ou que ta mort affermisse pour toujours l’autorité consulaire, o
harles en joue par plaisanterie ; le coup part ; Charles est blessé à mort , et expire quelques jours après. Auguste aussi fa
ois et à la religion de la patrie. S’il avait des enfants et que leur mort dût être utile au pays, il serait le premier à le
yracuse et de presque toute la Sicile ; né en 361 avant Jésus-Christ, mort en 289. Il ne put parvenir à prendre Carthage.
offensait par cette demande impie. Quoiqu’un tel crime soit digne de mort , l’accusateur, à cause des talents et des service
Égyptiens un usage très-remarquable ; on jugeait les rois après leur mort . Pendant leur règne, le peuple leur était toujour
d’une magnificence inouïe, avait écrasé ses peuples. Lorsque après sa mort on jugea solennellement sa mémoire, son éloge fut
es amis nommé Labéon. Six mois après, le jeune homme, qu’on avait cru mort , arrive. Les ennemis, qui l’avaient trouvé respir
ur le champ de bataille, lui avaient sauvé la vie. Il trouve son père mort et son bien entre les mains d’un étranger. Après
it évidemment de ne laisser sa fortune à Labéon que si son fils était mort , ce que prouvent les considérants mêmes du testam
érer la religion du pays. Sous ce prétexte absurde, il fut condamné à mort par des jeunes iniques, conformément aux désirs d
ans ses résolutions, il décréta que ses accusateurs seraient punis de mort . Rien de relatif à cette seconde circonstance ne
ais à l’abri de leurs incursions. Ces événements eurent lieu après la mort de Carloman (Voyez le 79e exercice). La France, e
si des troubles en Espagne, et trahit tous les partis. Il périt d’une mort cruelle en 1387. Gaston Phoebus, comte de Foix, r
urs contre Jean sans Terre (1203). Richard, surnommé Cœur de Lion, mort sans enfants en 1199 (Voir les exercices 87 et 88
naturel pervers, ne lui avait pas laissé d’apanage), ayant appris la mort de Richard Cœur de Lion, prétendit lui succéder d
a personne d’un enfant de la France. Il finit en demandant l’arrêt de mort du coupable et la conjuration de tous les domaine
nes qu’il possède en France. Jean, d’une voix unanime, fut condamné à mort comme assassin, félon et traître. Par le même arr
is contraint à une œuvre déshonorante ; un prêtre obligé de donner la mort à un homme. Il demande un châtiment prompt et exe
projetée avec l’Aragon, c’était de rompre le mariage du prince par la mort d’Inès. Il appuya de divers motifs cette affreuse
i c’est un crime, quelle est la loi divine ou humaine qui le punit de mort  ? Si le roi croit ce mariage illégitime, qu’il le
ette union. Pais il fit exhumer le corps de cette infortunée, dont la mort semblait avoir respecté la beauté ; il la fit rev
e trahison devant l’assemblée du peuple et demande qu’il soit puni de mort . Coriolan se défend. Plan. Coriolan prouve aux Vo
éveloppements. Selon quelques auteurs, les Volsques le condamnèrent à mort . Selon d’autres (et cette opinion est la plus cro
, roi de Naples et de Sicile ; il s’était fait couronner roi après la mort de Conrad II, fils légitime de Frédéric, et au pr
brûlant de recouvrer son honneur et en même temps de terminer par une mort glorieuse une vie qui se serait tristement éteint
mande et s’étaient placés à l’entrée du défilé, où ils trouvèrent une mort glorieuse. 155. Discours de Vladimir Fédor.
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
, bêler ; et le tic-tac d’un moulin, le glou-glou de la bouteille. La mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, nous offre
table jusqu’au dernier soupir ; il donnait à manger le jour où il est mort . Quelque part où il soit, il mange ; et s’il revi
omettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits
l’ignorance même. La Mère et l’Enfant. — Mère, lorsqu’un enfant est mort , Et que, renfermé dans la bière, On le transporte
fant, tous tant que nous sommes, Nous devons subir cette loi : Car la mort fauche tous les hommes, Depuis le pauvre jusqu’au
dans ton grand livre Tout garni d’or et de velours, Tu lisais : « la mort nous délivre Pour nous faire vivre toujours ? »
e vivre toujours ? » — Oui, mon fils ; nous avons une âme Qui par la mort ne périt pas : Le ciel l’attire et la réclame Qua
ois, dans l’air, ces hirondelles Filer et se perdre à tes yeux : À la mort , notre âme comme elles S’enfuit dans les hauteurs
c eux les louanges Du bon Dieu, notre créateur. — Si c’est ainsi, la mort me semble Non pas un mal, mais un plaisir ; Pourv
x fois, je le vois bien : Cesser d’aimer et d’être aimable, C’est une mort insupportable ; Cesser de vivre, ce n’est rien.
son essor « Vers les demeures éternelles… « Pauvre mère, ton fils est mort  ! 7° Style riche, fleuri, pittoresque. Le
s, s’il a de la couleur et du mouvement. Le récit de Théramène, ou la mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, offre un b
réable. C’est ainsi qu’on dit : il a vécu, il n’est plus, pour il est mort  ; l’exécuteur des hautes œuvres pour le bourreau.
s, les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’ombre de la mort se présente ; on commence à sentir l’approche du
t parler l’Envie, la Renommée, les Prières, la Haine, la Mollesse, la Mort , le Temps, l’Amitié, l’Amour ; c’est ainsi que La
crivain vit de sa plume. 2° L’effet pour la cause : Le canon lance la mort . 3° Le signe pour la chose signifiée : Revêtir la
mploie le genre pour l’espèce ; car tous les animaux sont sujets à la mort . Si l’on dit la saison des roses pour le printemp
seulement, vallon de mon enfance, Un asile d’un jour pour attendre la mort  ; on comprend que ce langage poétique n’a qu’une
te de sa passion, lui dit : On ne voit point deux fois le rivage des morts , Seigneur : puisque Thésée a vu les sombres bords
l’avare Achéron ne lâche point sa proie. Que dis-je ? il n’est point mort , puisqu’il respire en vous. Ces mots, que dis-je
u même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en deuil, Se plaint à ses guerri
ression ascendante ou descendante, va toujours en augmentant. Dans la Mort de Pompée, Cornélie, parlant à César, fait cette
ri qui se fait jour au moyen des interjections. Bossuet, frappé de la mort imprévue d’Henriette d’Angleterre, s’écrie : « Ô
. La prosopopée (personnification) fait agir, sentir ou parler les morts , les absents, les objets insensibles ou imaginair
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
la cause des sujets malheureux, il encourut une disgrâce qui hâta sa mort . Né à la Ferté-Milon le 21 décembre 1639, il s’ét
a sous sa protection le fils qu’elle a eu d’Hector, Astyanax, dont la mort est demandée par la Grèce.   Acte III, Scène v
lants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert,
ils l’amour est assez fort… Crois-tu que dans son cœur il ait juré sa mort  ? L’amour peut-il si loin pousser sa barbarie ?
èle Pût trahir un époux qui croit revivre en elle, Et que, de tant de morts réveillant la douleur, Le soin de mon repos me fî
 ; Fais-lui valoir l’hymen où je me suis rangée : Dis-lui qu’avant ma mort je lui fus engagée ; Que ses ressentiments doiven
e vouloir… A le vouloir ? Hé quoi ! c’est donc moi qui l’ordonne ! Sa mort sera l’effet de l’amour d’Hermione ! Ce prince, d
Je sais de quels remords son courage est atteint ; Le lâche craint la mort , et c’est tout ce qu’il craint. Quoi ! sans qu’el
ingt rois qu’ils ne connaissaient pas : Et moi, je ne prétends que la mort d’un parjure2, Et je charge un amant du soin de m
me sera Pyrrhus, fût-ce Oreste lui-même. Je mourrai. Mais au moins ma mort me vengera. Je ne mourrai pas seule, et quelqu’un
s servie : Pyrrhus rend à l’autel son infidèle vie. Hermione. Il est mort  ! Oreste. Il est mort !Il expire ; et nos Grecs
à l’autel son infidèle vie. Hermione. Il est mort ! Oreste. Il est mort  !Il expire ; et nos Grecs irrités Ont lavé dans s
dans le temple, Madame ; et vous pouvez justement vous flatter D’une mort que leurs bras n’ont fait qu’exécuter. Vous seule
! toujours l’instrument et l’objet de sa rage, Cherchez-vous chez les morts quelque nouvel outrage ? Et parce qu’elle meurt f
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
uente et profonde en peignant la douleur de madame de Longueville, la mort de Louvois et la mort de Turenne, elle prend tous
eignant la douleur de madame de Longueville, la mort de Louvois et la mort de Turenne, elle prend tous les tons et toutes le
ne âme humaine puisse ressentir, celle d’une mère à la nouvelle de la mort de son fils ? C’est toujours la même imagination
« Ah ! Mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez-moi, est-il mort  ? — Madame, je n’ai point de parole pour vous rép
n’ai point de parole pour vous répondre. Ah ! mon cher fils ! Est-il mort sur-le-champ ? n’a-t-il pas eu un seul moment ? A
aintes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. Je lui souhaite la mort , ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une
horreur, et m’apporter en passant l’affreuse vieillesse, et enfin la mort . Voilà de quelle couleur sont les réflexions d’un
t passer sa vie à pleurer ceux qui nous sont chers, à pleurer les uns morts , les autres peu dignes de vivre, que je la trouve
s. * Lettre de madame de Grignan à M. le président Moulceau, sur la mort de madame de Sévigné, sa mère, 1699. Votre polite
t un jour au chevet du lit d’une de ses filles qui était en danger de mort , s’écriait, en fondant en larmes : Mon Dieu, rend
déchaînés ; mais si l’on y voit l’homme luttant contre le péril et la mort , combien l’intérêt n’en sera-t-il pas augmenté ?
la foudre avec effort Sort et frappe en sifflant comme un souffle de mort  ; Le boulet dans les rangs laisse une large trace
s chers étendards, Et les suit en mourant de ses derniers regards. La mort vole au-hasard dans l’horrible carrière ; L’un pé
Marque en ruisseaux de sang sa trace ensanglantée. Le blessé, que la mort n’a frappé qu’à demi, Fuit en vain, emporté dans
pais enveloppant leur sort, Cache encore à nos yeux la victoire ou la mort . Tout à coup le soleil dissipant le nuage, Éclair
dus des armes et des corps, Et les drapeaux jetés sur des monceaux de morts . Accourez maintenant, amis, épouses, mères ! Vene
s simple, comme la Cigale et la Fourmi, jusqu’au plus élevé, comme la mort d’Hippolyte ou la bataille de Rocroy. Il n’y a pa
 ; Qu’il ne puisse de loin entendre, sans frémir, Le triste chant des morts tout prêt à retentir ; Les soupirs étouffés d’une
dus Annoncent aux mortels qu’un malheureux n’est plus. Je te salue, ô mort  ! libérateur céleste ! Tu ne m’apparais point sou
quand, dernier témoin de ces scènes funèbres, Entouré du chaos, de la mort , des ténèbres, Seul, je serais debout ; seul, mal
pas mourir encore. 2° Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser 1a mort  ; Moi, je pleure et j’espère ; au noir souffle du
que les feux du matin :            Je veux achever ma journée. 7° Ô mort  ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ! Va con
uriant à travers ses larmes, et cherchant sa consolation, non dans la mort , mais dans la vie. Ce qui donne à ce chant de Ché
ie avec le soleil. Si parfois elle entrevoit le lugubre fantôme de la mort , elle se hâte de fuir, pour ressaisir la vie et l
hénier a voulu peindre sa captive : elle lutte contre la pensée de la mort , et se rattache à la vie par tout ce que l’existe
es parts ? Faut-il s’étonner qu’elle repousse bien loin l’image de la Mort , dont le fantôme se dressé aux murs de la prison 
de la Mort, dont le fantôme se dressé aux murs de la prison ? 7° Ô Mort  ! tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi… etc.
entir et peindre mieux que lui ce débat intérieur de la vie contre la mort  ? Pourtant l’âme du poète est triste et languissa
révélation poétique de ce moment suprême ; car lorsque le messager de mort vint remplir de son nom les longs corridors sombr
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
le procès de Fouquet jusqu’à la disgrâce de M. de Pomponne, depuis la mort de Turenne jusqu’à celle de Vatel, sans oublier l
assez agréable ; je suis pourtant lasse d’en faire les honneurs2. Mort de turenne À sa fille À Paris, mercredi 28
t de parler répondit à nos tristes questions : nous fîmes raconter sa mort . Il voulait se confesser, en se cachotant ; il av
et la bouche, et demeure tranquille pour jamais : songez qu’il étoit mort , et qu’il avoit une partie du cœur emportée. On c
e voir que voilà comme on oublie M. de Turenne en ce pays-ci1. La mort de Louvois À M. de Coulanges 2 À Grignan,
an, 26e juillet 1693. Je suis tellement éperdue de la nouvelle de la mort très-subite de M. de Louvois, que je ne sais pas
, que je ne sais pas où commencer pour vous en parler3. Le voilà donc mort , ce grand ministre, cet homme si considérable qui
rir, depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus différent que leur mort  ; mais rien n’est plus égal que leur fortune, et
la certitude de cette fin leur fît fuir ni refuser cette place où la mort était attachée, et quelle mort ! vous n’avez qu’à
fît fuir ni refuser cette place où la mort était attachée, et quelle mort  ! vous n’avez qu’à lire cette histoire. L’on veut
s, mon enfant, lui dit-il, voyez, en lui montrant M. de Turenne raide mort , voilà ce qu’il faut pleurer éternellement : voil
ra cinq mois assemblé. Madame de Sévigné lui écrit dix jours après la mort de Louvois. 3. Le voilà. Il n’y a pas d’histori
plus beau. 4. Donnez-moi. Ce dialogue supposé rappelle la fable du Mort et du Mourant dans La Fontaine. 1. Coulanges ava
23 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
Discours I. Discours d’Eumène aux Argyraspides1. Après la mort d’Alexandre le Grand (323 av. J-C.) de sanglantes
tre Antigone ne s’irritera pas contre vous, puisqu’il lui faut Eumène mort , et non pas vivant. Si vos bras sont engourdis, r
et dans quel lieu je périrai ; quant à moi, je serai affranchi d’une mort ignominieuse. Si vous consentez à ma demande, je
Antipater de semblables projets de meurtre. Enfin, vous auriez mis à mort Alexandre lui-même, s’il eût été permis qu’il tom
e massacre impitoyable des premiers qui sont par cela même voués à la mort , vous arrêtez l’élan irréfléchi des autres, ils s
rres étrangères. » Traduit de Paulus Æmilius, historien né à Vérone, mort en 1529 (de rebus gestis Francorum). IV. Charl
ur ; c’est un ennemi que vous porterez partout avec vous jusques à la mort  ; il entrera dans vos conseils, et vous trahira,
ée, après avoir reçu tant de blessures, versé votre sang, affronté la mort et passé les hivers au pied des Alpes ! Rome est
sonnel, une douleur privée ? Qui ne pleure ou des frères, ou des fils morts dans les plaines de la Thessalie ? Aujourd’hui, c
is et la liberté de Rome ! » Traduit de Thomas May, écrivain Anglais mort en 1650 (Supplément à la Pharsale de Lucain).
. « Si la possession de ces provinces fût devenue ton partage par ma mort , j’aurais certes bien mérité de mon fils, en lui
que Dieu nous protège. » Traduit de Mariana, né à Talavera en 1537, mort à Tolède en 1624. XVIII. Harangue de César à s
vos femmes seront traînés en esclavage et que vous êtes destinés à la mort  ; tel est le sort qui malheureusement est réservé
ésar (Guerre des Gaules). XXIV. Un évêque fait l’éloge des soldats morts à la bataille de Dorylée. [Première partie.] L
ter pour la patrie. Mais hélas ! j’ai reçu la triste nouvelle de leur mort . Maintenant que je suis en proie aux amers regret
 ! En vérité, on cesse d’être homme de bien, quand on oublie ainsi la mort de ceux qu’on doit tant chérir, quand on dit qu’i
à ses enfants. Dans Xénophon (Cyropédie) Cyrus l’ancien, au lit de mort , s’adresse en ces termes à ses enfants : « Garde
pas. Assurément, les honneurs qu’on rend aux grands hommes après leur mort , ne dureraient pas longtemps, si nous n’en conser
et entière, elle s’élève à la suprême sagesse. Bien plus, lorsque la mort dissout la nature de l’homme, on voit où s’en von
, et quand elle se retire. Vous savez que rien ne ressemble tant à la mort que le sommeil ; aussi, c’est pendant le sommeil
le ; il leur parle en ces termes : « Soldats, si vous avez résolu ma mort , l’action que vous accomplirez, ne sera ni honora
s avoir causé la moindre contrariété. Si vous supportez avec peine la mort de Commode, il ne faut pas regarder comme extraor
ur d’autres qu’il faut reporter l’accusation. Du reste, même après la mort de ce prince, tout ce que vous demanderez avec mo
oux. » LVIII. Dernier entretien de Socrate : ses paroles avant sa mort . Quand la sentence fatale fut prononcée, Socra
effraction, la trahison, voilà des forfaits que les lois punissent de mort . Mes accusateurs eux-mêmes ont-ils osé dire que d
us donc pas qu’au moment où je reçus la naissance, j’étais condamné à mort  ? Si je suis enlevé à la vie, avant le temps et e
et. Socrate à ses juges. « J’ai la ferme espérance, juges, que la mort à laquelle je suis condamné sera un bonheur pour
moi ; car il doit nécessairement arriver de deux choses l’une : ou la mort nous enlève tout sentiment, ou nous passons de ce
terrestre en d’autres lieux. Si donc tout sentiment est éteint, si la mort ressemble à un profond sommeil que ne trouble auc
homme plus heureux que moi ? D’un autre côté, si, comme on le dit, la mort n’est qu’un passage dans un autre lieu, si tous c
de vous, juges, qui ont été d’avis de m’absoudre, ne redoutent pas la mort  : il ne peut arriver malheur à l’homme de bien, n
ennius Niger proclamé empereur par son armée (193 ap. J.-C.) après la mort de Pertinax et de Didius Julianus, adresse aux so
uve plus facilement des guerriers prêts à marcher volontairement à la mort , que des hommes capables de souffrir la douleur a
près avoir versé dans sa bouche de l’or fondu, pour éteindre après sa mort la soif des richesses qui l’a dévoré pendant sa v
endre par le malheur. » Traduit de Sophocle. (Philoctète.) LXXII. Mort de Caton d’Utique : ses paroles. (46 avant J.C.)
; et par leurs blasphèmes épouvantables, ils s’efforcent de donner la mort à celui qui nous a donné la vie ! Animons-nous do
comme moi, au milieu de nombreux malheurs, ne jugerait-il pas que la mort est un bienfait pour lui ? Aussi, subir une telle
ie d’une population considérable : elle nous tend les bras. Depuis la mort d’Agathocle, elle est en proie aux séditions, et
os de tous ! Alors ta gloire éclipsera celle des autres hommes, et ta mort seule surpassera l’illustration de ta vie. En eff
e rigueur et nous nous sommes imposé un supplice plus cruel que mille morts . Quoi de plus accablant en effet, que de sentir t
rence ? Celui qui pense être né uniquement pour sa famille, attend la mort naturelle qui est réglée d’avance par le destin :
essuyer dans une ville asservie lui sembleront plus terribles que la mort même. » Traduit de Démosthène. (Pro Corona.)
es pas mon fils ; car si tu avais été celui d’Ammon, tu ne serais pas mort . ALEXANDRE. Assurément, mon père, je n’ignorais p
rces d’eau, et qui sont infestées de serpents dont la piqûre donne la mort . Voyage pénible assurément, entrepris pour souten
ûcher fatal. Là elle félicite ironiquement les Anglais de condamner à mort contre le droit et les lois des nations, une jeun
e ; ces flammes ne feront qu’allumer sa colère qui vous dévorera ; ma mort vous coûtera deux cent mille hommes, et quoique m
e Numa, alors âgé de quarante ans, pour lui offrir le trône, après la mort de Romulus. Numa résista longtemps aux sollicitat
attendrai-je une vie tranquille, où ce grand homme n’a trouvé que la mort  ? mais quand je présumerais assez de la fortune p
le sang des criminels à des supplices plus lents, plus cruels que la mort . Jetés sur des bâtiments réunis à la hâte, ils on
s deviez protéger, vous l’avez abandonné, trahi lâchement. Non, mille morts ne pourraient expier les forfaits dont vous êtes
e mille de langueur et de faim, que d’en livrer seulement six dont la mort ne saurait être imputée qu’à la cruauté de notre
r les tourments les plus cruels, Édouard voulait compenser sur moi la mort des cinq autres, je ne souffrirais pas seulement
, mais la roue, les tenailles et le feu. En une si belle occasion, la mort n’est pas un supplice, c’est un honneur immortel
iétudes le peuple romain, puisqu’il n’a pas la patience d’attendre la mort d’un vieillard. Certes" Flamininus ne pourra se f
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
t important l’art de bien préparer les esprits en sa faveur. Après la mort d’Achille, Ajax et Ulysse se disputaient la posse
délibérations, il désigne, il marque de l’œil ceux qu’il destine à la mort  ! Et nous, hommes courageux, nous croyons être qu
a longtemps, Catilina, qu’un ordre du consul aurait dû t’envoyer à la mort , et faire retomber sur toi les maux que tu nous p
tre Alexandre. Le voyez-vous ! comme il vole ou à la victoire ou à la mort  ? Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’arde
mte de Fontaines ! Mais il se trouva par terre, parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne sava
des Athéniens ? et faire la loi à toute la Grèce ? « Philippe est-il mort  ? dit l’un. — Non, il n’est que malade, » répond
est-il mort ? dit l’un. — Non, il n’est que malade, » répond l’autre. Mort ou malade, que vous importe ; puisque, s’il n’éta
même nous anime ; et ensemble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux, et n’arriver pas sa
er entretien ! ainsi, puissiez-vous profiter de ses vertus, et que sa mort , que vous déplorez, vous serve à la fois de conso
omettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits
connue, vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand Prince, dorénavant, je veux app
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts . Passant des cellules de Port-Royal aux salons de
e, qui succède à la grande société du dix-septième siècle. Elles sont mortes les passions puissantes d’où étaient sorties des
. Le grand ressort du pathétique serait alors la représentation de la mort , surtout celle du dernier supplice. Tout au contr
les traditions. Nous tendons à l’infini de toutes nos puissances ; la mort vient interrompre cette destinée qui cherche son
inachevée. Il est donc vraisemblable qu’il y a quelque chose après la mort , puisqu’à la mort en nous rien n’est terminé. Reg
donc vraisemblable qu’il y a quelque chose après la mort, puisqu’à la mort en nous rien n’est terminé. Regardez cette fleur
ation ne peut pas contempler sans effroi cet inconnu qu’on appelle la mort . Le plus grand philosophe du monde, dit Pascal, s
la plus assurée ne parvient pas toujours à dompter, en présence de la mort . L’homme religieux éprouve cette terreur ; mais i
imagination soumise ou charmée. Répétons-nous sans cesse que, dans la mort comme dans la vie, l’âme est sûre de trouver Dieu
les hommes et le sauvait de l’oubli, sera muette, et Santa-Rosa sera mort une seconde et dernière fois. Mais qu’importe la
ions avec un ami, le comte de Santa-Rosa, patriote italien, qui était mort en Grèce, dans l’île de Sphactérie, en 1825, aprè
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ens passagers, Que troublent les soucis, que suivent les dangers ; La mort nous les ravit, la fortune s’en joue5 Aujourd’hu
vent il me conduit au port2, Et, sortant du baptême, il m’envoie à la mort . Si vous pouviez comprendre et le peu qu’est la v
viez comprendre et le peu qu’est la vie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie… ! Mais que sert3 de parler de ces tré
indres sentiments ? Je ne te parlais point de l’état déplorable Où ta mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que
euglement ! palyeucte. Éternelles clartés ! Pauline. Tu préfèrés la mort à l’amour de Pauline ! Polyeucte. Vous préfèrez
e un reste d’espérance. Jetez sur votre fille un regard paternel : Ma mort suivra la mort de ce cher criminel ; Et les dieux
pérance. Jetez sur votre fille un regard paternel : Ma mort suivra la mort de ce cher criminel ; Et les dieux trouveront sa
deux fois essayé la menace, Après m’avoir fait voir Néarque2 dans la mort , Après avoir tenté l’amour et son effort, Après m
l’ordre que j’ai donné. Pauline. Où le conduisez-vous ? Félix. A la mort . polyeucte. A la gloire. Chère Pauline1, adieu ;
faisant revivre. Nous inspirent l’envie et l’ardeur de te suivre. La mort impitoyable éteignant son flambeau, Tient Melpomè
Tient Melpomène en pleurs au pied de ton tombeau. 2. Sonnet sur la mort de demoiselle Élisabeth Ranquet, femme de M. du C
de l’âme en douce crainte. — Et pourquoy sous tes pieds foules-tu la mort blesme ? — A raison que je suis la mort de la Mor
y sous tes pieds foules-tu la mort blesme ? — A raison que je suis la mort de la Mort mesme. 5. Dans Géronte, comme dans
pieds foules-tu la mort blesme ? — A raison que je suis la mort de la Mort mesme. 5. Dans Géronte, comme dans don Diègue
Cette nuance se retrouvera plus tard ; notons-la en passant. 5. La mort . Il parle en philosophe stoïcien ; c’est la premi
à côté de Nicomède et d’Attale ; Ptolémée et Cléopâtre enfin, dans la Mort de Pompée, à côté de Cornélie et de César. » M. S
. Je sais de quel repos cette peine est suivie, Et ne crains point la mort qui conduit à la vie. J’ai souhaité longtemps d’a
mple, ému d’un saint transport. Le peuple devant lui se lève après sa mort  ! Joubert disait : « On reproche à Corneille se
27 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
s au xvie siècle Chanson de Roland 2 (fin du xie siècle) Mort de la Belle Aude, La Fiancée de Roland Au mome
Ploret des uelz, tiret sa barbe blanche : « Suer, chiere amie, d’ome mort me demandes. Je t’en donrai molt esforciet eschan
yeux, tire sa barbe blanche : — « Sœur, chère amie (au sujet) d’homme mort (tu) m’interroges. — Je t’en donnerai un échange
s d’antan ? (Le Grand Testament, vers 319-356.) L’égalité dans la mort Quand je considère ces testes Entassées84 en c
 xi.) Rabelais (1495-1553) Né à Chinon, probablement en 1494, mort en 1553 ou dans les premiers mois de 1554, Franço
ière de chanter et faire bonne chère235, laquelle lui dura jusqu’à la mort  : et, en la souvenance de la joyeuse vie qu’il av
e (1563) et, un peu plus tard, pour Paris, et c’est à Paris qu’il est mort , probablement à la Bastille, au cours d’un procès
ntaigne, né au château de Montaigne, près de Bergerac, en 1533, y est mort en 1592. Sous le titre d’Essais, il a publié, pui
e je vous connais ; quelle raison vous a pu mouvoir à entreprendre ma mort  ? » Le gentilhomme répondit à cela, d’une voix tr
lui qui tombe obstiné en son courage ; qui, pour quelque danger de la mort voisine, ne relâche aucun point de son assurance 
ivre 1, chap. xxx.) Balzac (1594-1654) Né en 1594 à Angoulême, mort en 1654, Jean-Louis Guez de Balzac remplit, de 16
. Descartes (1596-1650) Né à la Haye, en Touraine476, en 1596, mort en 1650, à Stockholm, où l’avait appelé la reine
véracité. Eudes de Mézeray, né en 1610 à Ry, près d’Argentan (Orne), mort en 1683, et qui, après avoir fait, en qualité de
de la flûte, qu’ils réservèrent pour les faire danser508. Après leur mort , Melandez fit écorcher Ribaud, dont il envoya la
moires, IIe partie.) La Rochefoucauld (1613-1680) Né en 1613, mort en 1680, le duc François de la Rochefoucauld, qui
la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et triste de la mort d’une sœur religieuse ; elle était comme je la po
une augmentation de sainteté qui m’étonna693 : plus il approche de la mort et plus il s’épure. Il me gronda très sérieusemen
is que c’est ici, sans vanité, le modèle des narrations agréables. Mort de Turenne A Mme De Grignan A Paris, mercredi
parole répondit à nos tristes questions : nous nous fîmes raconter sa mort . Il voulait se confesser le soir, et en se cachot
a bouche, et puis demeura tranquille pour jamais : songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœur emportée. On cr
t, s’il avait retenu vos leçons, et qu’il se fût tenu droit, il était mort  ; mais suivant sa bonne coutume, étant assis sur
i-même en personne741. Bossuet (1627-1704) Né en 1627 à Dijon, mort en 1704, Jacques-Bénigne Bossuet est avant tout c
tés et nourris étant vivants les recevra en son sein quand ils seront morts . « Votre demeure sera la mienne ; votre peuple se
ttait pas qu’on le fit d’une autre sorte758. Dans les approches de la mort où la raison revient et où la vengeance cesse, l’
t satisfaire à sa patrie : il croit être rappelé de son exil après sa mort , et, comme ils parlaient alors760, que la terre s
ntagne, 8e jour). Bourdaloue (1632-1744) Né à Bourges en 1632, mort en 1704, Louis Bourdaloue, de la Société de Jésus
(1632-1710) Né dans le comtat d’Avignon, Esprit Fléchier, qui est mort évêque de Lavaur, a été longtemps célèbre comme o
et ses émissaires, obligèrent Messieurs des Grands Jours à le juger à mort . Il fut effigié797 au grand contentement de tout
ruel, p. 259-263.) Malebranche (1638-1715) Né à Paris en 1638, mort en 1715, l’oratorien801 Nicolas de Malebranche fu
La Bruyère (1645-1695) Jean de la Bruyère, né à Paris en 1645, mort en 1695, entra en 1684, sur la recommandation de
vrage eut un succès extraordinaire, et La Bruyère en donna jusqu’à sa mort huit éditions, de plus en plus augmentées. Ce suc
n (1651-1715) Né au château de Fénelon, dans le Périgord, en 1651, mort archevêque de Cambrai en 1715, François de Salign
u grand Dauphin903, et écrivit pour lui ses Fables, ses Dialogues des morts et probablement son Télémaque, où se trouvent bie
occupations de l’Académie française, et l’on publia encore, après sa mort , ses Dialogues sur l’éloquence, qu’il doit avoir
faute921 ? » (Fables, XXL) Le singe Un vieux singe malin étant mort , son ombre descendit dans la sombre demeure de Pl
ait des gens qui aient la démangeaison d’écrire ? Il faut laisser les morts en paix et ne flétrir point leur mémoire. Commin
 ? Commines. — Hé ! croyez-vous qu’un roi puisse être caché après sa mort comme vous cachiez certaines intrigues pendant vo
n’ont qu’une seule ressource, qui est de bien faire. (Dialogues des morts , lix.) Fontenelle     (1657-1757) Né à Rou
es morts, lix.) Fontenelle     (1657-1757) Né à Rouen en 1657, mort en 1757, Bernard Le Bovier de Fontenelle, qui éta
ificence. (Eloge des académiciens de l’Académie royale des sciences, morts depuis l’an 1699 : Éloge de M. Newton.) Carac
i servirait sans cela d’être philosophe ? On l’a vu fort affligé à la mort du feu roi de Prusse et de l’électrice Sophie961.
nt la recette était toujours la plus forte, et on lui trouva après sa mort une grosse somme d’argent comptant qu’il avait ca
s. (Éloge de M. Varignon.) Massillon (1663-1742) Né à Hyères, mort évêque de Clermont, l’oratorien Massillon a joui,
Sage (1668-1747) Alain-René Le Sage est né à Sarzeau976 en 1668 et mort à Boulogne-sur-Mer en 1747. Il obtint son premier
voilà un régime épouvantable ! Il y a longtemps que vous devriez être mort . Quel âge avez-vous ? — J’entre dans ma soixante-
ude qu’il avait de dépêcher ses malades. Cependant, loin d’imputer la mort du chanoine à la boisson et aux saignées, il sort
55) Louis de Rouvray, duc de Saint-Simon, né à Versailles en 1675, mort en 1755, ne put, malgré la noblesse de sa naissan
u (1689-1755) Né en 1689 au château de la Brède, près de Bordeaux, mort en 1755, Charles de Secondat, baron de Montesquie
tre autres ouvrages, les tragédies de Brutus (1730), Zaïre (1732), la Mort de César (1735), Alzire (1736), Mahomet (1741), M
té le corps sanglant de son fils. Sa femme, ses filles et l’épouse du mort , en pleurs, lui reprochèrent sa faiblesse. « Atte
notre maître Fœdor, tu en as empoisonné d’autres ; tu mérites bien la mort  » ; et ils le tuent. Enfin ils trouvent le Hollan
ur frère Fœdor. Les strélitz répondent que non seulement il mérite la mort comme médecin, mais aussi comme sorcier, et qu’il
l est coupable de l’assassinat pour lequel ce bon père de famille est mort . Une fatalité1109 singulière fait que je suis ins
résentent la baïonnette et lui disent que, s’il fait du bruit, il est mort . M. d’Assas se recueille un moment pour mieux ren
788) Jean-Louis Leclerc de Buffon est né à Montbard1147 en 1707 et mort à Paris en 1788. Dès 1739, après avoir publié d’i
essent1153 tous les instants qui lui restent entre le désespoir et la mort . Cependant l’Arabe, à l’aide du chameau, a su fra
712-1778) Jean-Jacques Rousseau est né à Genève le 28 juin 1712 et mort à Ermenonville, près de Paris, le 2 juillet 1778.
du 26 janvier 1762.) Diderot (1713-1784) Né à Langres en 1713, mort à Paris en 1784, Denis Diderot est un des esprits
Marmontel (1723-1799) Né à Bort1242, dans le Limousin, en 1723, mort en 1799, Jean-François Marmontel vint à Paris en
aient peu de dépense à faire pour suffire à tous nos besoins. Le bois mort dans les forêts voisines était en abondance, et p
pressentiment du malheur que nous eûmes de nous le voir ravir par une mort prématurée1250, et, en me faisant de bonne heure
père, livre I.) Beaumarchais (1732-1799) Né à Paris en 1732, mort en 1799, Pierre Caron de Beaumarchais, qui fut to
v.) Bernardin De Saint-Pierre (1737-1814) Né au Havre en 1737, mort en 1814, Jacques Henri-Bernardin de Saint-Pierre,
is, Oswald, lord Nelvil, qui vient d’être frappé d’un deuil cruel, la mort de son père, et dont la santé est ébranlée par le
de la vie, ou tant de douleur au fond de l’âme, qu’aucune forme de la mort ne peut plus épouvanter. Un frissonnement inexpri
hap. VIII.) Chateaubriand (1768-1848) Né à Saint-Malo en 1768, mort en 1848, François-Auguste de Chateaubriand, qui é
rage (1826), et la belle épopée en prose des Martyrs (1809). Après sa mort furent publiés ses Mémoires d’outre-tombe, œuvre
ossais, attaqué par eux dans les bois, avait été traîtreusement mis à mort . Dans ces hôtelleries de la religion, on croyait
J’appartiens au peuple romain et à César : si vous les privez par ma mort du combat que je leur dois, vous en répondrez sur
’un dur acier ; arme funeste que le Franc jette en poussant un cri de mort et qui manque rarement de toucher le but qu’un œi
ourier (1772-1825) Paul-Louis Courier de Méré, né à Paris en 1772, mort assassiné en 1825, servit comme officier d’artill
us dire, on a lu La Fontaine ; on sait ce que c’est que de Curé et le Mort 1438. Eh bien ! pardon. Je disais donc que mes av
vous dire pourquoi, cela serait long ; suffit qu’ils nous haïssent à mort , et qu’on passe mal son temps lorsqu’on tombe ent
corps froid comme un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense encore !… Nous
s, contre eux, douze ou quinze qui en avaient tant ! Et mon camarade, mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du br
azette du Village.) Nodier (1780-1844) Né à Besançon en 1780, mort en 1844, Jean-Charles-Emmanuel Nodier, qui publia
quet. Brisquet d’un coup de sa bonne hache renversa le loup roide1464 mort , mais il était trop tard pour la Bichonne. Elle n
ent de larmes, car il ne pouvait se dissimuler qu’il m’envoyait à une mort presque certaine ; mais il fallait obéir à l’Empe
t et affreux retranchement. J’étais enfin dans le carré ! — Depuis la mort du colonel Savary, tué au passage de l’Ukra1474,
s paupières, ainsi que toute la peau du visage, et en fit une tête de mort vivante et toute rouge ! C’était horrible à voir 
s, chap. XXIV.) Lamennais (1782-1854) Né en 1782 à Saint-Malo, mort en 1854, l’abbé Hugues-Félicité-Robert de la Menn
Le Livre du peuple, X.) Guizot (1787-1874) Né à Nîmes en 1787, mort en 1874, François-Pierre-Guillaume Guizot, qui fu
64), et Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps (1858-1868). Mort de Charles 1er 1482 Après quatre heures d’un
da s’il n’avait pas concouru, avec le feu duc de Buckingham1486, à la mort du roi son père : « Mon ami, lui répondit Charles
95.) Lamartine (1790-1869) Pour la notice, voir page 644. La mort de Wilberforce1496 On a prononcé tout à l’heu
e n’écoutait plus que l’orageuse obsession de son idée, l’appel de la mort et les éloges de la postérité. (Histoire des Gir
(1795-1856) Jacques-Nicolas-Augustin Thierry, né à Bleis en 1795, mort en 1856, a donné, dans son Histoire de la conquêt
vingiens, Premier Récit.) Mignet (1796-1884) Né à Aix en 1796, mort en 1884, François-Auguste Mignet a laissé des ouv
ces et Mémoires historiques, qui sont restés comme des modèles1517. Mort de Marie Stuart1518 L’échafaud avait été dres
que sur son échafaud. Le docteur Fletcher se mit à lire la prière des morts selon le rite anglican, tandis que Marie récitait
538, livre III, vi) Thiers (1797-1877) Né à Marseille en 1797, mort en 1877, Louis-Adolphe Thiers, qui fut plusieurs
éblayer les avenues des deux ponts de la masse de chevaux et d’hommes morts par le boulet ou par l’étouffement, de voitures b
c le froid qu’il faisait, une nuit sans repos et sans feu, c’était la mort . Le général Eblé fit incendier plusieurs bivouacs
t un effort suprême pour échapper à une captivité qui équivalait à la mort . Mais les Cosaques, accourant au galop, et enfonç
’Empire, livre XLV.) Michelet (1798-1874) Né à Paris en 1708, mort en 1874, Jules Michelet, qui fut professeur à l’E
Recey-sur-Ource, chef-lieu de canton du département de la Côte-d’Or, mort en 1861, est le plus grand orateur religieux du x
ra certainement pas le moins doux de ma vie. » Quelques mois avant sa mort , n’ayant plus rien à donner, il se souvint d’un g
rois fds. Elle avait plusieurs ascendants fort vieux et proches de la mort dont ses fds étaient naturellement les héritiers.
(Mes Mémoires, XXXI.) Mérimée (1803-1870) Né à Paris en 1805, mort en 1870, Prosper Mérimée a atteint la perfection
otaire d’Àndujar, qui assistait à la noce, était devenu pâle comme la mort . Il essayait de se lever de la chaise qu’il occup
rles IX 1626, I.) Edgar Quinet (1803-1875) Né à Bourg en 1803, mort en 1875, Edgar Quinet, qui fui professeur de litt
anaient, avec des cris perçants, au-dessus du cadavre de quelque cerf mort de vieillesse, enfoui au plus épais du bois sous
chantant les louanges du châtelain et raillant le greffier, qui tomba mort sur le seuil de sa maison en descendant de cheval
ce I). Sainte-Beuve (1804-1869) Né à Boulogne-sur-Mer en 1804, mort en 1869, Charles-Augustin Sainte-Beuve, après avo
 V : Molière.) Ernest Legouvé (1807-1903) Né à Paris en 1807, mort en 1903, Gabriel-Ernest Legouvé, fils du poète Ga
ssi qu’on juge de ma joie, quand, bien des années plus tard, après sa mort , j’eus l’occasion de prendre fait et cause pour l
ond, et je digère encore vertement. Que comptez-vous faire d’ici à ma mort  ? Valentin. — Mon oncle Van Buck, vous êtes en c
Ernest Renan (1823-1892) Né à Tréguier (Côtes-du-Nord) en 1823, mort en 1892, Ernest Renan, après avoir étudié la théo
commandait, réglait les incidents, jugeait des coups, décidait de la mort ou de la vie. L’exaspération contre les chrétiens
s ceux qui persévéraient dans leur confession1697 devaient être mis à mort , tous les renégats relâchés. La grande fête annue
   (1826-1890) Émile Erckmann, né à Phalsbourg (Meurthe) en 1822, mort en 1899, et Alexandre Chatrian, né dans un hameau
né dans un hameau du département de la Meuse, à Soldatenthal en 1826, mort en 1890, ont si intimement uni leurs talents, com
ritz, XIII.) Edmond About (1828-1885) Né à Dieuze1711 en 1828, mort en 1885, Edmond About alla, au sortir de l’école
se serrait autour de lui, et moi, dans le grand lit où je faisais le mort , je tendais tous les ressorts de mon être pour sa
oût 18831750.) Alphonse Daudet (1840-1897) Né à Nîmes en 1840, mort en 1897, Alphonse Daudet publia d’abord un recuei
arascon. (Tartarin de Tarascon 1769, 1er épisode VI.) Le pape est mort J’ai passé mon enfance dans une grande ville d
ez !... — Quoi donc ?… Qu’est-ce qu’il y a encore ? — Le pape1773 est mort . — Le pape est mort !… » fit la pauvre mère, et e
?… Qu’est-ce qu’il y a encore ? — Le pape1773 est mort. — Le pape est mort  !… » fit la pauvre mère, et elle s’appuya toute p
mps je me disais : « Demain matin, en apprenant que le pape n’est pas mort , ils seront si contents que personne n’aura le co
uverts d’une couche boueuse de sueur froide et de sel, d’un enduit de mort . … Le grand bruit augmentait toujours. Il y avait
tre s’aplatit sur le pont, sans cri, comme serait tombé un homme déjà mort . — Encore le marchepied 1811 cassé ! dit le maîtr
e Octavien de Saint-Gelais (1466-1502), est né à Angoulême en 1487 et mort en 1558. Poète léger, en faveur à la cour, discip
en histoire. Frappez donc tant de main gladiatoire1852 Qu’après leur mort et défaite totale Vous rapportiez la palme de vic
Joachim du Bellay est né à Liré, dans l’Anjou1925, en 1522, et il est mort en 1560, après avoir séjourné quelques années en
œuvre que nature Fit onc1933 en matière de chats : C’était Belaud la mort aux rats, Belaud, dont la beauté fut telle Qu’ell
Ronsard (1524-1585) Pierre de Ronsard, né en 1524 près de Vendôme, mort en 1585, est le plus illustre des poètes qui, rom
adeur de François Ier à Venise, né lui-même dans cette ville en 1532, mort en 1589, Jean-Antoine de Baïf, qui connut Ronsard
imes 2026, livre III.) Malherbe (1555-1628) Né à Caen en 1555, mort en 1628, François de Malherbe, qui commença assez
orps, L’âge s’évanouit au deçà de la barque2035, Et ne suit point les morts .... La mort a des rigueurs à nulle autre pareille
’évanouit au deçà de la barque2035, Et ne suit point les morts.... La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a bea
e science Qui nous met en repos2037. (Poésies, XI.) Stances sur la mort d’un ami. L’Orne comme autrefois nous reverrai
se peut dire sans crime, C’est avecque2057 plaisir qu’on survit à sa mort . Mais, ce roi, des bons rois l’éternel exemplaire
t en Limousin 2069.) Racan (1589-1670) Né en 1589 en Touraine, mort en 1670, Honorât de Bueil, marquis de Racan, est
ours est plus qu’à demi faite. L’âge insensiblement nous conduit à la mort . Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer
trésors, Et ne recherche point, pour honorer sa vie, De plus illustre mort , ni plus digne d’envie, Que de mourir au2087 lit
rt, ni plus digne d’envie, Que de mourir au2087 lit où ses pères sont morts . S’il ne possède point ces maisons magnifiques208
tour, t. I, p. 196). Corneille (1606-1684) Né à Rouen en 1606, mort en 1684, Pierre Corneille fit représenter sa prem
faut se faire effort. Nicomède. Qui partage vos biens aspire à votre mort  ; Et de pareils amis, en bonne politique,... Pru
laminius. Ah ! c’est trop m’outrager ! Nicomède. N’outragez plus les morts . Prusias. Et vous, ne cherchez point à former de
ap. ii.) La Fontaine (1621-1695) Né en 1621 à Château-Thierry, mort à Paris en 1695, Jean de La Fontaine, qui a laiss
aper, Enfin mainte et mainte machine Qui causera dans la saison Votre mort ou votre prison : Gare la cage ou le chaudron ! C
’autre, plus froid que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le mort , tient son vent2162, Ayant quelque part ouï dire
effort ; Nous les avons taillés en pièces, Mis Ptérélas, leur chef, à mort , Pris Télèbe2264 d’assaut ; et déjà dans le port
son bonheur est extrême, De ce que je suis poltron ! Sans cela par la mort ... ! mercure. Entre tes dents, je pense, Tu murm
, de certitude2288, Fils de Dave, honnête berger ; Frère d’Arpage2289 mort en pays étranger ; Mari de Cléanthis la prude2290
-le, j’en demeure d’accord ; Mais tant que je le suis, je te garantis mort , Si tu prends cette fantaisie. (Amphitryon 2299,
au (1636-1711) Nicolas Boileau Despréaux est né à Paris en 1636 et mort en 1711. Dès son début dans la littérature il eut
s grand nombre à Brossette (1671-1743), son ami, qui se fit, après sa mort , l’éditeur de ses œuvres. La modération dans le
(Epîtres, XI) Racine (1639-1699) Né en 1639 à la Ferté-Milon, mort en 1699, Jean Racine peut être considéré comme le
Seigneur, voyez l’état où2408 vous me réduisez. J’ai vu mon père mort , et nos murs embrasés ; J’ai vu trancher les jour
lants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert,
Fais-lui valoir l’hymen où je me suis rangée2418; Dis-lui qu’avant ma mort je lui fus engagée, Que ses ressentiments doivent
Ces vengeurs trouveront de nouveaux défenseurs, Qui, même après leur mort , auront des successeurs Vous allumez un feu qui n
il m’en souvient, le sénat équitable Vous pressait de souscrire à la mort d’un coupable : Vous résistiez, seigneur, à leur
r pas écrire2422. » Non, ou vous me croirez, ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la douleur ; On ne me verra
it séparée. Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus
ate, acte III, sc. i.) Regnard (1655-1709) Né à Paris en 1655, mort en 1709, Jean-François Regnard parcourut la moiti
, mesurer les montées. Soudain j’entends crier : « A l’aide ! je suis mort  ! » A ces cris redoublés, et dont je riais fort,
enfle sa vanité ; Mais, ô moment terrible, ô jour épouvantable, Où la mort saisira ce fortuné coupable, Tout chargé des lien
encore, insensés que vous êtes, Ignorer le tribut que l’on doit à la mort  ! Non, non, tout doit franchir ce terrible passag
ur. Sous leurs pas cependant s’ouvrent les noirs abîmes Où la cruelle mort , les prenant pour victimes, Frappe ces vils troup
ivre I, ode iii.) Louis Racine (1692-1763) Né à Paris en 1692, mort en 1763, Louis Racine, le dernier des fils du gra
, Pour soutenir leur trône, et non pour l’usurper. Guise, du sein des morts , n’a plus rien à prétendre ; Le sang d’un souvera
tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l’univers, est mort en ces lieux mêmes2488, En ces lieux où mon bras
de quoi me surprendre ! Vous, sa mère ? Qui ? vous, qui demandiez sa mort  ? Égisthe. Ah ! si je meurs son fils, je rends g
infortunés, Le voilà devant vous, et vous l’assassinez ! Son père est mort , hélas ! par un crime funeste2494; Sauvez le fils
sauvez Alzire, et pressez mon supplice. Alzire. Non, qu’une affreuse mort tous trois2497 nous réunisse. Alvarez. Mon fils
tre exemple, et je viens le donner. (A Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort , et qui l’a suspendue, Mon père, en ce moment m’a
eut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu
98 ennemi, sois libre, et te souvien2499 Quel fut et le devoir et la mort d’un chrétien. (A Montèze qui se jette à ses pied
run (1729-1807) Ponce-Denis Écouchard Le Brun, né à Paris en 1729, mort en 1807, fut appelé par ses contemporains, qui le
, admire leur courage ! Albion2524 pâlit devant eux. Plus fiers d’une mort infaillible2525, Sans peur, sans désespoir, calme
e la liberté ! » Ce cri !… c’est en vain qu’il expire, Étouffé par la mort et par les flots jaloux ; Sans cesse il revivra r
m’aimera2529 ? » Delille (1738-1813) Né en 1738 en Auvergne, mort en 1813, Jacques Delille s’acquit une grande répu
champs, chant I.) Gilbert (1751-1780) Né en 1751 en Lorraine, mort en 4780, Gilbert a peu produit dans sa vie si cou
’amis sourds à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours ! que leur mort soit pleurée ! Qu’un ami leur ferme les yeux !
x ! Florian (1755-1794) Né à Sauve2544, en Languedoc, en 1755, mort à Sceaux en 1794, Jean-Pierre Claris de Florian,
i sous des roseaux auprès de la sarcelle, Attendait, en tremblant, la mort , Mais conjurait sa sœur de fuir à l’autre bord, P
e ne te quitte point, lui répondait l’oiseau : Nous séparer serait la mort la plus cruelle. Ali ! si tu pouvais passer l’eau
spects, il fut traduit devant le Tribunal révolutionnaire, condamné à mort et exécuté le 7 thermidor (25 juillet). Il avait
e Est plus nue à mes yeux, plus horrible à mon cœur, Que ce vallon de mort qui te fait tant d’horreur. Le Chevrier. Le soin
oint mourir encore. Qu’un stoïque2587 aux yeux secs vole embrasser la mort  : Moi, je pleure et j’espère ; au noir souffle du
vu luire encore que les feux du matin : Je veux achever ma journée. O mort  ! tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi ! Va co
(Dernières Poésies.) Béranger (1780-1857) Né à Paris en 1780, mort en 1857, Jean-Pierre de Béranger, après s’être es
ns pas. (Chansons.) Lamartine (1790-1869) Né à Mâcon en 1790, mort en 1869, Alphonse-Marie-Louis Prat de Lamartine c
ts poétiques (1839) sont d’un moindre intérêt. Les petits poèmes : la Mort de Socrate (1823), le Dernier Chant de Childe-Har
 ; C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais. Ainsi prêt à quitter l’hor
pas2616. Ah ! quand les vents de l’automne Sifflent dans les rameaux morts , Quand le brin d’herbe frissonne, Quand le pin re
te terre déserte Qu’attends-tu ? je n’y suis pas ! » L’enfant dont la mort cruelle Vient de vider le berceau, Qui tomba de l
ne entendait-on le vent de leurs narines ; Comme la poule encor couve mort son poussin, La mère réchauffait ces deux corps d
son bras droit libre enlaçant Daïdha, Il s’enfuit emportant ses fils morts et sa femme, Comme un spectre emportant les trois
me vision.) Casimir Delavigne (1793-1843) Né au Havre en 1793, mort en 1843, Jean-François-Casimir Delavigne se fit d
une chair insensible. François De Paule. Moi ! Louis. Vous dites aux morts  : Sortez de vos tombeaux ! Ils sortent. François
oduit pour le temps : c’est la loi de ce monde, Et pour l’éternité la mort seule est féconde. Louis. Je me lasse à la fin :
Alfred De Vigny (1797-1863) Alfred-Victor de Vigny, né à Loches, mort à Paris, servit comme officier avant de se consac
richit de quelques pièces dans l’édition définitive de 1837. Après sa mort ont été recueillis, sous le titre des Destinées,
leurs vaisseaux flottants comme des tonneaux vides, Vaincus par notre mort . La Sérieuse alors semblait à l’agonie, L’eau dan
é ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des paladins2664 antiques. O montagnes d’azur ! ô
Roland n’est donc pas consolée ? II Tous les preux2669 étaient morts  ; mais aucun n’avait fui, Il reste seul debout, O
tu rien vu dans le fond du terrent ? — J’y vois deux chevaliers, l’un mort , l’autre expirant ; Tous deux sont écrasés sous u
ne) Victor Hugo (1802-1885) Né à Besançon le 26 février 1802, mort à Paris le 22 mai 1885, Victor Hugo publia un pre
puissant au ciel2682 ! (Les Feuilles d’automne, XXXII.) Après la mort du père Notre ami Ne reverra jamais son vieux
utomne, II : à M. Louis B 2686.) Hymne Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie Ont droit qu’à leur cercueil la fo
eur tombeau. Gloire à notre France éternelle ! Gloire à ceux qui sont morts pour elle ! Aux martyrs ! aux vaillants ! aux for
ple, Qui veulent place dans le temple, Et qui mourront comme ils sont morts  ! C’est pour ces morts, dont l’ombre est ici2687
dans le temple, Et qui mourront comme ils sont morts ! C’est pour ces morts , dont l’ombre est ici2687 bienvenue, Que le haut
les jours ! Gloire à notre France éternelle ! Gloire à ceux qui sont morts pour elle ! Aux martyrs ! aux vaillants ! aux for
le, Qui veulent place dans le temple ! Et qui mourront comme ils sont morts  ! Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la
temple ! Et qui mourront comme ils sont morts ! Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe, En vain l’oubli, nuit
leurs noms ! Gloire à notre France éternelle ! Gloire à ceux qui sont morts pour elle ! Aux martyrs, aux vaillants ! aux fort
ple, Qui veulent place dans le temple, Et qui mourront comme ils sont morts  ! (Les Chants du crépuscule, III.) La fleur e
l’autre ouvrait ses portes. Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes , Se dispersaient au vent ! Oh ! que vous étiez gr
lle, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’omb
traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié, Et qui disait : « A boire, à bo
rte D’où l’âme en s’enfuyant, sinistre, avait jeté Ce grand cri de la mort qu’entend l’éternité ! Près du lit où gisait la m
r les pieds et sur le corps sa robe, Afin que, dans cette ombre où la mort nous dérobe, Ils ne sentissent plus la tiédeur qu
ous de l’épée. Elle mord. — Quand tu serais femelle ayant pour nom la Mort , J’irais ! J’égorgerai Nuño dans la campagne ! »
es, S’enfle et sort en salive à la pointe des branches. « Vengeance ! mort  ! rugit Rostabat le Géant ; Nous sommes cent cont
de ses noires semelles. Les sept princes vivants regardent les trois morts . Et, pendant ce temps-là, lâchant rênes et mors,
ez qu’une pauvre ouvrière à la tâche, Seule, et dont les parents sont morts sur des grabats, Gagnant dix sous par jour à rava
de Gallus, II, i, 1) Brizeux (1803-1858) Né à Lorient en 1803, mort en 1858, Julien-Auguste-Pélage Brizeux est le cha
fin, quelques jours au soleil ! (Marie : le Mois d’août.) __ La mort de Louise2741 Quand Louise mourut à sa quinzi
soyeur, soulevant son beau corps, Du village natal l’emporta chez les morts , A peine si la cloche avertit la contrée Que sa p
Chaîne d’or.) Auguste Barbier (1805-1882) Né à Paris en 1805, mort en 1882, Henri-Auguste Barbier a publié plusieurs
a main du Seigneur, qui sur terre dispense La peine et le plaisir, la mort et l’existence, Leur a fait large part et donné l
terre fangeuse ; La nuit couvre nos reins de sa mante brumeuse, Et la mort , vieux hibou, vole autour de nos fronts. Malheur
ippe Moreau (1810-1838) Hégésippe Moreau est né à Paris en 1810 et mort en 1838. Sa destinée fut vraiment digne de pitié.
se taise pour La ferme et la fermière2755 ! (Le Myosotis.) Sur la mort d’une cousine de sept ans Hélas ! si j’avais s
’ennuyait de leçons, que sur toi, rose et fraîche, Le noir oiseau des morts planait inaperçu ; Que la fièvre guettait sa proi
Le Myosotis.) Alfred de Musset (1810-1857) Né à Paris en 1810, mort en 1857, Louis-Charles-Alfred de Musset est un de
reste plus, s’il ne tend pas la main, Que la faim pour ce soir et la mort pour demain. Pas un sanglot ne sort de sa gorge o
sainte horreur du vide2769, Et qu’après le combat je rêve à tous mes morts . Un soir, venant de perdre une bataille honnête,
I, sc. ii.) Théophile Gautier (1811-1872) Né à Tarbes en 1811, mort en 1872, Théophile Gautier, l’un des plus fervent
s nouvelles.) De Laprade (1812-1883) Né à Montbrison en 1812, mort en 1883, Pierre-Victor Richard de Laprade a publi
sonore. (Pernette, épilogue.) II les funérailles Jamais aucune mort , dans toute la contrée, Ne retentit plus vite2819
arte : « Avec ou sur ton bouclier2829 ! » (Poèmes civiques, XII.) Morts pour la patrie2830 Quand viendra votre tour d
l titre étincelant ne luit sur leur tombeau ; Mais, soldats, ils sont morts pour la France, leur mère : Honneur à la vertu, l
ce, leur mère : Honneur à la vertu, le génie est moins beau. Ils sont morts écrasés par les destins contraires ; Mais ne parl
Livre d’un père.) Autran (1813-1877) Né en 1813 à Marseille, mort en 1877, Joseph Autran se fit d’abord connaître p
, Aux champs de Marathon2850 que ne fus-je compté Parmi ceux qui sont morts en criant : « Liberté ! » Le ciel voyait ma gloir
contes, xvi.) Ponsard (1814-1867) Né en 1814 à Vienne (Isère), mort en 1867, François Ponsard a fait représenter avec
De Lisle (1818-1894) Né en 1818 à Saint-Paul (île de la Réunion), mort en 1894, Leconte de Lisle a publié, outre des tra
Vrais paradis flottants sur le miroir des eaux. Mais sur les eaux la Mort nous prend comme sur terre D’un seul coup… Le pat
eaux chanteurs.) Eugène Manuel (1823-1901) Né à Paris en 1823, mort en 1901, Eugène Manuel a publié, outre deux drame
ps mauvais ! Nous sommes trois. — Nous serons quatre ! — Le jeune est mort  : voici sa croix2900, Retourne au logis, pauvre p
e sort nous est funeste, Et ces combats sont hasardeux : Un autre est mort . Mais, je l’atteste, Tous seront vengés : car je
le seul de son nom qui restât, Son dernier fils, sous Metz2903, étant mort en soldat. — « Bon ! dit-il, vous voulez que ce v
epuis dix ans, connu de tels chagrins, Que ce n’est pas l’adieu ni la mort que je crains ! Soyez les bienvenus. Causons. J’e
on gré : On y lira pourquoi tu n’as pas émigré2904, Après tes enfants morts et l’Alsace perdue, Et la France par toi jusqu’au
ncapable ; Je n’ai jamais connu qu’elle, je lui dois tout. Vous étiez mort pour moi, soyez-le jusqu’au bout ! Morin. Jeanne
ment. Je ne mérite pas la joie inespérée De mourir près de vous d’une mort honorée !... Il s’apprête à partir, et s’appuie s
ornier (1825-1901) Henri de Bornier, né à Lunel (Hérault) en 1825, mort en 1901, publia en 1845 un premier recueil de ver
ier, Je suis le dernier fils du baron Angelier, Au champ de Roncevaux mort pour la foi chrétienne : Permets qu’en ce moment
de ses compagnons d’armes ; Aux pieds de l’archevêque il étendit les morts , Le duc Sanche, Anséis, et bien d’autres ! Alors
s ; Puis, dans l’herbe du val, de sang toute trempée. Autour du héros mort je cherchai son épée : Je ne la trouvai point, et
facé, S’il ne te suffit pas que l’Empereur pardonne, S’il faut que la mort parle et que le ciel ordonne, Eh bien, Gérald, au
e, à son tombeau, là-bas ! en Aquitaine ! Et puis j’irai chercher une mort plus lointaine ! Berthe. Et si la mort te fuit,
! Et puis j’irai chercher une mort plus lointaine ! Berthe. Et si la mort te fuit, Gérald ? Gerald. Je marcherai Si loin e
las ! plus d’un s’affaisse et roule à la dérive ; Mais tous, même les morts , ont fui jusqu’au dernier. Le chef, demeuré seul,
l’air vide un grand signe de croix. J’admirais le soldat qui dans la mort s’élance Fier, debout, plein du bruit des clairon
rer, On sent obscurément la perte, On ne peut pas encore pleurer : La mort présente déconcerte ; Et ni le lugubre drap noir,
grets et sans peur, — Comme un bon ouvrier ayant fini sa tâche, —  La mort , qui de tes mains fera tomber la hache Et de son
s Qu’ils vont gagner leur pain, les pauvres petits anges. Le père est mort depuis quatre mois. La maison Est trop chère à lo
ir pour dit.... Toi, c’est différent, ma commère. Quand tu répands la mort , le deuil et la misère, Tous ignorent pourquoi ;
nèbre dans laquelle on prononce des paroles de regret en l’honneur du mort . 6. Sens spécial et précis. Entendez que Charlem
art à son prédécesseur, le chroniqueur Jean Lebel, chanoine de Liège, mort vers 1370. 45. Nous croyons devoir rappeler que
(Nul) ne s’y appelle ni écolier, ni maître. 94. Maintenant ils sont morts . 95. Quant est, pour ce qui est. 96. Ayent es
i de ce roi et vécut dès lors dans sa familiarité. Persécuté après la mort de LouisXI, emprisonné même, il rentra en grâce à
ceux qui lui ont fait une offense, lui en aient fait une à mériter la mort . 122. Ce que dessus, ce que j’ai dit ci-dessus.
crivain grec, dont Amyot a traduit les œuvres, est né vers l’an 50 et mort vers 120 après J.-C. 419. Voir page 27. 420. R
losophe grec (393-339), neveu de Platon et chef de son école après sa mort . 456. [Je voudrais, plût à Dieu] que. 457. Bata
ole des gens de justice, dans le livre V de Rabelais, publié après la mort de cet écrivain, et qui n’est peut-être pas de lu
note 1) était abbé ; aussi y fit-elle de fréquents séjours jusqu’à la mort de ce personnage (1687). 691. Pompone (ou Pompo
, mon enfant, lui dit-il ; voyez (en lui montrant M. de Turenne raide mort ), voilà ce qu’il faut pleurer éternellement, voil
eveux de Turenne. Le maréchal de Lorges prit le commandement après la mort de son oncle. 725. Le mot désigne ici l’appareil
poursuivie par le général autrichien Montecuculli, avait dû, après la mort de Turenne, repasser le Rhin à Altenheim, sous la
rivera certainement : car c’est la maladie dernière qui amènera votre mort . 748. Destiné, fixé d’avance pour la venue de c
l traduit ici. 755. Genèse, L, 24 et 25. — C’est sur le récit de la mort de Joseph que la Genèse se termine. 756. Citoye
nt le langage ordinaire des Grecs, qui croyaient que les ossements du mort continuaient à avoir quelque sentiment dans la to
lever les murs de Jérusalem, et gouverna ensuite les Juifs jusqu’à sa mort (424). Son histoire est racontée dans un des livr
jourd’hui il ne désigne plus que le char sur lequel on transporte les morts . 884. Des Suisses, des soldats de la compagnie
i. — Les deux personnages sont supposés converser ensemble après leur mort . 930. Relevé, exalté. 931. Mon prévôt, Louis
le Diable ou le Daim, qui fut anobli par Louis XI, et pendu après la mort de ce roi. De son tailleur, Louis XI avait fait u
and (1532-1611), médecin à Ratisbonne, fils d’un médecin du même nom ( mort en 1602), qui avait été médecin impérial. 940. J
rial. 940. Jean Ingolsteter, médecin à Nuremberg. 941. André Libau ( mort en 1616), professeur de médecine à Halle. 942. I
devenu le premier roi de Prusse sous le nom de Frédéric Ier en 1701 ; mort en 1713. — Sa femme Sophie-Charlotte (1668-1705).
de Barfleur. 970. L’abbé dé Vertot, né dans le pays de Caux en 1655, mort en 1735. 971. Saint Ambroise (340-397), l’un de
sition, manière dont elles étaient imposées. 1037.  Boisguilbert est mort en 1714. — On appelait lieutenant général le prés
idad-Sadé, l’un des livres sacrés des Persans. 1088. Le tsar Alexis, mort en 1676, avait eu d’un premier mariage deux fils,
ce livre. Je ne veux point mourir sans avoir rendu justice à un homme mort si généreusement pour la patrie. » Au reste, il s
e est fort correcte. 1164. Thalès (viie siècle av. J.-C.), Platon ( mort en 347) et Pythagore (vie siècle), célèbres phil
e l’Académie. 1173. Rares, peu nombreux. 1174. Christophe Colomb ( mort en 1506), illustre navigateur génois qui découvri
e, écorce de la tige du chanvre, et en détacher le filament. 1250. Mort prématurée. Marmontel n’avait en effet que seize
des États du Pape. 1351. Le désespoir qu’il avait éprouvé lors de la mort de son père. 1352. Schiller était mort en 1805,
u’il avait éprouvé lors de la mort de son père. 1352. Schiller était mort en 1805, à quarante-six ans. Mme de Staël a écrit
cevaux, village de la Navarre espagnole, célèbre par l’histoire de la mort de Roland (voir page 673, note 3). 1370. Le réa
l’empire et y faire triompher le christianisme. 1420. Allusion à la mort de Vitellius, qui fut promené au milieu de la pop
ademoiselle. 1438. On lit en effet ces deux vers dans le Curé et le Mort de La Fontaine (Fables, VII, xi) : Monsieur le M
ventés comme morbleu, parbleu, pour tenir la place de mordieu (par la mort de Dieu), pardieu, et éviter ainsi de jurer par l
r, manger. 1467. Contes de la veillée. Titre sous lequel, après la mort de Nodier, ses éditeurs ont réuni plusieurs récit
et de l’armée des parlementaires (30 janvier 1649), et fut condamné à mort . Il fut exécuté le 9 février ; il avait un peu pl
ojet le 13 juillet 1793 ; immédiatement arrêtée, elle fut condamnée à mort , et exécutée le 17. 1500. Mme de Bretteville, ch
être question sont leurs deux petits frères. Le père et la mère sont morts . 1504. On appelle coque le corps même du bâtimen
élivrance, par la faire traduire devant le tribunal qui la condamna à mort . Née en 1542, elle avait, en 1538, épousé le daup
r commission royale de faire exécuter en leur présence la sentence de mort portée contre Marie Stuart. 1522. Shérif, magi
tristesse de Marie Stuart au moment où elle quitte la France après la mort de son époux, le roi François II (1560) : « La ga
us. » 1532. Collingwood (1748-1810), amiral anglais, qui, après la mort de Nelson à Trafalgar (21 octobre 1805), prit le
ur. 1589. Œuvres publiées par Poussielgue frères. 1590. Né en 1774, mort en 1817. Après les Cent-Jours, la Restauration, l
faut ressembler. 1604. Barême. Le mathématicien François Barrême ( mort en 1703) ayant publié un recueil de Comptes tout
ntmorency, le célèbre connétable, l’un des chefs du parti catholique, mort assassiné en 1567. 1620. Du cure-dent de M. l’A
ionomie était plutôt triste que sévère, et l’on disait que, depuis la mort du brave Dandelot, personne ne l’avait vu sourire
les aime ensemble. » 1665. Calmann Lévy, éditeur. 1666. Né en 1764, mort en 1812, auteur d’un petit poème qui eut son heur
s femmes, et de tragédies qui eurent quelque succès en leur temps, la Mort d’Abel, Epicharis et Néron, etc. 1667. Népomucèn
mpereur. 1699. Saint Pothin, né en 87, premier évêque de Lyon, était mort dans sa prison quelques jours auparavant. 1700.
de Lucien (iie siècle ap. J.-C.), particulièrement ses Dialogues des morts . 1766. Gustave Aimard (1818-1883) a publié des
ient : c’est ce que nous appelons aujourd’hui un avoué. 1903. Male mort , mort méchante, affreuse, ignominieuse. 1904. P
c’est ce que nous appelons aujourd’hui un avoué. 1903. Male mort, mort méchante, affreuse, ignominieuse. 1904. Pris :
général, ce sonnet rappelle une petite pièce du poète latin Claudien ( mort dans les premières années du ve siècle après l’è
le nocher infernal qui faisait passer le fleuve du Styx aux âmes des morts . La Parque : Atropos. Les Parques sont des divini
is de France, dont il s’était trouvé le plus proche héritier après la mort de Henri III. On sait que Henri IV s’était conver
ptivité, son fils Astyanax. Tous les Grecs réclamant à grands cris la mort de cet enfant, Pyrrhus promet de sauver ses jours
ages dans les vers qui précèdent. 2423. Mithridate, que l’on croyait mort , a reparu dans son royaume, et, malgré ses soixan
de raison. — Ils ont été placés comme des brebis dans l’enfer, et la mort sera leur pasteur… — Ne craignez pas en voyant l’
4-1611), lieutenant général du royaume, et chef de la Ligue depuis la mort de son frère Henri de Guise (1588). 2479. Nous
. Polyphonte, qui redoute ce fils, a fait croire à Mérope qu’il était mort assassiné, et qu’un jeune homme, qui vient d’être
vient d’être arrêté, était le meurtrier. Mérope a d’abord demandé la mort du jeune homme. Mais elle a appris, au moment où
autrefois promise à Zamore, roi d’une autre région, que l’on croyait mort . Cependant Zamore est vivant : il a retrouvé Alzi
que alp, signifie pays de roches escarpées. 2525. Plus fiers d’une mort infaillible (que de celle qu’ils auraient peut-êt
ace disant à propos de Cléopâtre, reine d’Égypte ; « Plus fière de la mort à laquelle elle s’est résolue. » Deliberata mor
ende qui fait mourir Gilbert de misère à l’hôpital est fausse. Il est mort chez lui des suites d’une chute de cheval, après
De leurs mânes. Vers plaisamment pompeux. Les mânes sont l’ombre des morts , et le Styx l’un des fleuves des Enfers, dans la
e de grand, d’estimable 2607. De l’échafaud des rois. Allusion à la mort de Louis XVI (21 janvier 1793). — Des scènes de s
is-Philippe ; c’est à cette époque, et en l’honneur précisément des «  morts de Juillet », que l’hymne que nous citons a été é
nom de Panthéon eu 1885, en vertu d’une loi votée à l’occasion de la mort de Victor Hugo, qui y est enterré. 2688. La rei
ète veut dire que la gloire est souvent inconstante : seuls les héros morts pour la patrie peuvent être assurés qu’elle leur
ur de province en 1810, lieutenant général des armées du roi en 1825, mort en 1828. » 2710. Housard. Les housards ou huss
de leur berceau, Et l’humide matin pleure sur leur tombeau. Suit la mort de Louise. 2742. On appelait ïambre, dans l’an
e pour fuir plus vite, n’ayant pas abandonné tes armes à l’ennemi) ou mort (et porté sur ton bouclier) ». 2830. Cette pièce
rèrent, après la guerre de 1870-1871, à la mémoire de leurs camarades morts pour la France. 2831. C'est-à-dire que le but de
it, Marat, pour délivrer la France de sa tyrannie, et fut condamnée à mort et exécutée. Le poète, avant de la représenter co
andal (voir page 697, note 2), que les Sarrasins détenaient depuis la mort de Roland : tout semble donc sourire au mariage q
re qui n’es plus nôtre ! Mais ton cher souvenir en mon cœur n’est pas mort  ;   Devant mes yeux ta claire image passe encor  
tes et des héros. L’homme de génie n’est souvent apprécié qu’après sa mort et son génie même est quelquefois pendant sa vie
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
confiance ; et, pour éloigner de leur esprit les funestes idées de la mort qui se présentaient de tous côtés, elle disait, a
. Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans2. (Fragments.) La mort de Madame prouve que tout est vain si nous regard
râce, qui a fait triompher Madame, a été puissante ; voyez combien la mort a été terrible. Que d’années elle va ravir à cett
alors au-dessus de ces lâches chrétiens qui s’imaginent avancer leur mort quand ils préparent leur confession, qui ne reçoi
. Le prince de Condé à la bataille de Rocroy2. — Sa retraite. — Sa mort pleine de grandeur et d’humilité. Elle doit nous
utre Alexandre4. Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort  ? Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’arde
omte de Fontaines ! mais il se trouva par terre parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne sava
nriette-Marie Stuart, qui mourut en 1660. 3. Guillaume II de Nassau, mort en 1650, père de Guillaume III, stathouder de Hol
n de l’Ancien Testament, après les livres de Josué et de Ruth. 1. La mort presque soudaine de la duchesse d’Orléans, qui n’
son funèbre fut prononcée à Notre-Dame, le 10 mars 1687 : Condé était mort le 9 décembre de l’année précédente. Bourdaloue r
la grandeur du règne de Louis XIV, fut remportée cinq jours après la mort de Louis XIII. 3. Le duc d’Enghien, depuis le gr
e espagnole : il avait quatre-vingt-trois ans. Condé, en apprenant sa mort , dit qu’il voudrait être mort comme lui, s’il n’a
vingt-trois ans. Condé, en apprenant sa mort, dit qu’il voudrait être mort comme lui, s’il n’avait vaincu. 4. Jean, baron d
29 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ttre injurieuse lui conseille, pour conclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il
Athéniens. Mais le bruit court, me répondrez-vous, que cet homme est mort ou pour le moins qu’il est bien malade. Quand cel
puissantes et pathétiques n’étaient que de la cendre et des charbons morts , au prix d’un feu si pur et si vif. Semblables éc
e : ce prince et son ami Pylade, accusés par Tyndare et Ménélas de la mort de Clytemnestre, et condamnés à leur poursuite, s
nne qu’Oreste épouse Hermione, et Pylade, Électre ; et de peur que la mort d’Hélène n’y servît d’obstacle, n’y ayant pas d’a
rent des maux très funestes. Avant que de les dire, je remarquerai la mort du prince de Condé61, arrivée à la veille de ces
tu de se signaler plutôt dans la tempête que dans le calme, et que la mort , qui est égale pour tous les hommes, n’est distin
laisirs ne sont que vanité, que nos maux sont infinis, et qu’enfin la mort qui nous menace à chaque, instant doit infaillibl
st que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter86. « Comme je ne sa
e tenter un si grand événement, et me laisser mollement conduire à la mort , dans l’incertitude de l’éternité de ma condition
son honneur, c’est celui-là même qui sait qu’il va tout perdre par la mort , sans inquiétude et sans émotion. C’est une chose
qui les rend durant toute la vie sujets à l’erreur, à la misère, à la mort , au péché, et elle crie aux plus impies qu’ils so
t, ce premier acte de la toute-puissance de Louis XIV émancipé par la mort de Mazarin, a enrichi notre littérature de trois
ation de mon cœur… Lettre du 7 mai 1672. À monsieur de Coulanges. Mort de Louvois. Je suis tellement éperdue de la n
. Mort de Louvois. Je suis tellement éperdue de la nouvelle de la mort très subite de M. de Louvois159, que je ne sais p
9, que je ne sais par où commencer pour vous en parler. Le voilà donc mort , ce grand ministre, cet homme si considérable, qu
rir, depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus différent que leur mort , mais rien n’est plus égal que leur fortune, et l
ue la certitude de cette lin leur fît fuir ni refuser une place où la mort était attachée : et quelle mort ! Vous n’avez qu’
r fît fuir ni refuser une place où la mort était attachée : et quelle mort  ! Vous n’avez qu’à lire cette histoire, pour vous
. Aussi en était-il aimé jusqu’à la passion ; et, dans le temps de sa mort , on vit par tout le royaume, et dans toutes les f
. Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans181. (Fragments.) La mort de Madame prouve que tout est vain si nous regard
heur déplorer toutes les calamités du genre humain, et dans une seule mort faire voir la mort et le néant de toutes les gran
s les calamités du genre humain, et dans une seule mort faire voir la mort et le néant de toutes les grandeurs humaines… Ce
nous imposait : et l’espérance publique, frustrée tout à coup par la mort de cette princesse, nous poussait trop loin. Il n
s cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l’image de la mort . Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout
La princesse leur échappait parmi des embrassements si tendres, et la mort plus puissante nous l’enlevait entre ces royales
Dans la plupart des hommes, les changements se font peu à peu, et la mort les prépare ordinairement à son dernier coup. Mad
cœur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l’a faite ; encore ce reste tel quel va-t-il
els à peine peut-on la placer, tant les rangs y sont pressés, tant la mort est prompte à remplir ces places. Mais ici notre
remplir ces places. Mais ici notre imagination nous abuse encore. La mort ne nous laisse pas assez de corps pour occuper qu
 ? Ici un nouvel ordre de choses se présente à moi ; les ombres de la mort se dissipent : « Les voies me sont ouvertes à la
bandonne aux joies du monde. Combien donc en devrait-on pleurer comme mortes , de ces veuves jeunes et riantes que le monde tro
x de Louis ? Non, non : c’est Dieu qui voulait montrer qu’il donne la mort et qu’il ressuscite ; qu’il plonge jusqu’aux enfe
e de Condé215. Dernière partie216. Retraite du prince de Condé. Sa mort pleine de grandeur et d’humilité. Elle doit nous
t de la gloire humaine. Il s’affaiblissait ce grand prince ; mais la mort cachait ses approches. Tout change en un moment,
t ses approches. Tout change en un moment, et on déclare au prince sa mort prochaine. Chrétiens, soyez attentifs, et venez a
attendre à commencer une vie nouvelle lorsque, entre les mains de la mort , glacés sous ses froides mains, vous ne saurez si
, glacés sous ses froides mains, vous ne saurez si vous êtes avec les morts ou encore avec les vivants ! Ah ! prévenez par la
fallait faire pour les soutenir, tel fut-il à ce dernier choc ; et la mort ne lui parut pas plus affreuse, pâle et languissa
ce que c’est que de prononcer de ces pompeuses sentences ; et dans la mort , comme dans la vie, la vérité lit toujours toute
même nous anime ; et ensemble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux et n’arriver pas san
er entretien ! ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus ! Et que sa mort , que vous déplorez, vous serve à la fois de conso
omettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits
nnue224. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux appr
mpent dans ce qu’ils connaissent naturellement227. » Hommes deux fois morts , dit le même apôtre : morts premièrement, parce q
sent naturellement227. » Hommes deux fois morts, dit le même apôtre : morts premièrement, parce qu’ils ont perdu la charité ;
même apôtre : morts premièrement, parce qu’ils ont perdu la charité ; morts secondement, parce qu’ils ont même arraché la foi
même vérité soutient dans l’exil, dans les fers, contre la vue de la mort et du dernier supplice ! Prenez l’histoire, ouvre
posé pour concourir à cette œuvre, dont les fruits, par l’effet d’une mort prématurée, furent perdus pour la France. Outre c
mption. (Fragment.) De la folie des hommes qui ne pensent pas à la mort . On vit comme si l’on devait toujours vivre. L’o
ge qu’à se flatter soi-même par toutes sortes de plaisirs, lorsque la mort arrête soudainement le cours de ces folles joies.
ux de Dieu, se donne mille inquiétudes pour amasser des biens dont la mort le va dépouiller. Cet autre, emporté par son ambi
uiller. Cet autre, emporté par son ambition, perd tellement de vue sa mort , qu’il court, au travers des dangers, au-devant d
de vue sa mort, qu’il court, au travers des dangers, au-devant de la mort même. Tout devrait nous avertir, et tout nous amu
des ressources trompeuses. Elles servent moins à éloigner de nous la mort qu’à rendre sa surprise plus imprévue et plus fun
ni la vieillesse ni l’infirmité ne nous disposent presque point à la mort . Ce malade la porte presque déjà dans son sein, e
nt, dès qu’il a le moindre intervalle, il espère qu’il échappera à la mort , ou du moins qu’elle le laissera languir longtemp
de cette conduite si bizarre et si imprudente est que la pensée de la mort afflige, consterne, et qu’il faut bien chercher a
hercher ailleurs de quoi se consoler271. Ô folie ! nous savons que la mort s’avance, et nous nous confions à cette misérable
ontrées de l’empire du sang de vos martyrs, ont péri et expié par une mort funeste et tragique283, par des guerres et des ca
ctimes, et leurs mains encore sanglantes, ils ont vengé sur eux284 la mort de vos serviteurs. Votre justice a soufflé au mil
richesses, dit saint Grégoire de Nazianze, qu’on lui trouva après sa mort se réduisirent à une croix : cependant Basile est
êlé aux affaires ; ensuite il se retira dans ses terres, peu après la mort de ce prince, et ne songea plus qu’à mettre à pro
qui a fourni bien des tours nerveux à notre langue littéraire292. Mort du grand Dauphin, dit Monseigneur, fils de Louis 
les hommes, et que moi-même je me trouverais un jour aux portes de la mort . La joie néanmoins perçait à travers les réflexio
l’ayant point abandonné pendant sa vie, ne l’abandonna point après sa mort . Il eut peine à trouver quelqu’un pour aller cher
des Ptolémées ; il dit qu’il avait voulu voir le roi, et non pas les morts . Ainsi, dans l’histoire de cette seconde race, on
rche Pépin et Charlemagne ; on voudrait voir les rois, et non pas les morts . Un prince318, jouet de ses passions, et dupe de
agne avait tenues. Dans le temps que l’univers est en larmes après la mort de son père ; dans cet instant d’étonnement où to
u’il avait faites à son père le jour de son couronnement320. Après la mort de l’impératrice Hirmengarde, dont il avait trois
r lors327 vous publiâtes ces tables qui décidèrent de la vie et de la mort de chaque citoyen. » « Et c’est tout le sang que
dans ce désert que les vaisseaux anglais fussent éloignés, ou que la mort vint finir tant de désastres. Il ne restait au pr
Cumberland arrivèrent au bout de trois jours dans ce nouvel asile. La mort ou la captivité paraissait inévitable. Le prince
nt étaient celles de la prison de ses serviteurs dont on préparait la mort . Dans les inquiétudes où l’on était en France sur
donna l’état militaire en 1744, et ne fit plus que languir jusqu’à sa mort (1747). Dans une existence si courte, quel temps
elle de l’auteur des Pensées, jeune, grave et marquée du cachet d’une mort précoce ; seulement, avec moins de puissance et d
ui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue. Ses yeux se sont fermés à
2. Je ne sais ni comment ni quand ils l’ont tué, Mais je sais qu’à sa mort tous ont contribué403. Polyeucte, devenu chrétie
peut avoir trop pour le Dieu qu’on révère. NÉARQUE. Vous trouverez la mort . POLYEUCTE.                                      
regret quand on n’ose s’offrir. NÉARQUE. Mais dans ce temple enfin la mort est assurée. POLYEUCTE. Mais dans le ciel déjà la
en vivant me la pourraient ôter. Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle semb
pour protéger les chrétiens en ces lieux. POLYEUCTE. L’exemple de ma mort les fortifiera mieux. NÉARQUE. Vous voulez donc m
UE.                                             Dieu même a craint la mort . POLYEUCTE. Il s’est offert pourtant, suivons ce
ce est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort  ? PAULINE. Quel Dieu ! POLYEUCTE.                
vent il me conduit au port, Et, sortant du baptême, il m’envoie à la mort . Si vous pouviez comprendre et le peu qu’est la v
viez comprendre et le peu qu’est la vie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie. Mais que sert de parler de ces trésor
indres sentiments ? Je ne te parlais point de l’état déplorable Où ta mort va laisser ta femme inconsolable ; Je croyais que
                         Éternelles clartés ! PAULINE. Tu préfères la mort à l’amour de Pauline ! POLYEUCTE. Vous préférez l
e conduisez-vous ? FÉLIX.                                        À la mort . POLYEUCTE.                                      
. Le faut-il dire encor ? Félix, je suis chrétienne. Affermis, par ma mort , ta fortune et la mienne : Le coup à l’un et l’au
 ! Je te perds, et je trouve en ma douleur extrême Un malheur dans ta mort plus grand que ta mort même. Ô de ses derniers mo
rouve en ma douleur extrême Un malheur dans ta mort plus grand que ta mort même. Ô de ses derniers mots fatale obscurité ! E
si vous voulez passer435 pour véritable Que l’une de nous deux de sa mort soit coupable, Je veux bien par respect ne vous i
vous ne m’écoutez pas ! ANTIOCHUS. Non, je n’écoute rien ; et dans la mort d’un frère Je ne veux point juger entre vous et m
l’accusez, elle fait son effort À rejeter sur vous l’horreur de cette mort  ; Et, soit amour pour moi, soit adresse pour elle
lle situation de la vie n’ont pas beaucoup à lui emprunter447 ? La Mort et le mourant.         La Mort ne surprend po
eaucoup à lui emprunter447 ? La Mort et le mourant.         La Mort ne surprend point le sage448 :         Il est tou
a grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse449 :         La Mort ravit tout sans pudeur ; Un jour le monde entier
é. Un mourant qui comptait plus de cent ans de vie Se plaignait à la Mort que précipitamment Elle le contraignait de partir
. Que vous êtes pressante, ô déesse cruelle ! — Vieillard, lui dit la Mort , je ne t’ai point surpris. Tu te plains sans rais
te touchent plus.         Je t’ai fait voir tes camarades         Ou morts , ou mourants, ou malades. Qu’est-ce que tout cela
l n’importe à la république         Que tu fasses ton testament. » La Mort avait raison : je voudrais qu’à cet âge On sortit
es jeunes453 mourir ;         Vois-les marcher, vois-les courir À des morts , il est vrai, glorieuses et belles, Mais sûres ce
’ai beau te le crier ; mon zèle est indiscret : Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. Liv. VIII, fab. 1454.
aper, Est pris, mis en un sac ; et, ce qui fut le pire, On résolut sa mort , fût-il coupable ou non. Afin de le payer toutefo
       Doit commencer à vous déplaire.         Je finis : punissez de mort         Une plainte un peu trop sincère. » À ces
la cause des sujets malheureux, il encourut une disgrâce qui hâta sa mort . Né à la Ferté-Milon le 21 décembre 1639, il s’ét
e l’amour de son Dieu son cœur s’est embrasé ;         Au péril d’une mort funeste         Son zèle ardent s’est exposé :   
evenus d’airain, Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à la voix d’Elisée633 ? Reconnaissez,
e dans ses racines634 ? Athalie étouffa l’enfant mémo au berceau. Les morts , après huit ans, sortent-ils du tombeau ? Ah ! si
it640 ; Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée, Comme au jour de sa mort , pompeusement parée : Ses malheurs n’avaient poin
un auteur. Ainsi en a-t-il été pour Crébillon. Né à Dijon en 1674, et mort en 1762, il n’a donné, dans le cours de cette lon
in et plongée dans l’Araxe ; mais elle a miraculeusement échappé à la mort . Elle croit, d’ailleurs, que son meurtrier a péri
à secouer l’autorité de son père. Au second acte, Rhadamiste, réputé mort , reparaît ; il s’annonce comme tourmenté par les
rtel. Revenu auprès d’Arsame, il s’étonne de le voir s’affliger de la mort d’un rival. Acte V, scène V. Pharasmane, A
ù peut naître le trouble où son trépas me jette ? Je ne sais, mais sa mort m’alarme et m’inquiète. Quand j’ai versé le sang
saisit ! RHADAMISTE.                                       Quoique ma mort approche, Ne craignez pas, seigneur, un injuste r
par des forfaits que ta justice éclate, Ciel, pourquoi vengeais-tu la mort de Mithridate706 ? PHARASMANE. Ô mon fils, ô Roma
terminèrent leur sort. J’étais seul, sans secours, et j’attendais la mort  : Mais à mon nom, mon fils, je vis tomber leurs a
sauvez Alzire, et pressez mon supplice ! ALZIRE. Non, qu’une affreuse mort tous trois nous réunisse. ALVAREZ. Mon fils moura
tre exemple, et je viens le donner. (À Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort , et qui l’a suspendue, Mon père, en ce moment m’a
eut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu
perbe ennemi, sois libre, et te souvien Quel fut, et le devoir, et la mort d’un chrétien. (À Montèze, qui se jette à ses pie
739. Lefranc de Pompignan mourut dans sa terre en 1784. Ode sur la mort de J.-B. Rousseau740. Quand le premier chantr
sseau quitte aujourd’hui les fers ; Et, loin du ciel de sa patrie, La mort termine ses revers744. D’où ses maux ont-ils pris
le prix du grand homme N’est bien connu qu’après sa mort746. Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus ; Et
pe désolée ! Déposez sur son mausolée Votre lyre qu’il inspirait : La mort a frappé votre maître, Et d’un souffle a fait dis
la terre et le sort Et joint au mépris de la vie Un égal mépris de la mort  ; Mais sans cette âpreté stoïque, Vainqueur du ch
ire si le talent ou le courage a le plus de droits à nos hommages. La mort de ce jeune cygne, étouffé, comme l’a dit Chateau
indigent espère en vain du sort ; En espérant toujours il arrive à la mort . Dévoré de besoins, de projets, d’insomnie, Il vi
ses amours, Fassent une couronne à chacun de ses jours ; Et quand une mort douce et d’amis entourée Recevra sans douleur sa
ent sur la pierre il s’endort À la porte d’un temple, en invoquant la mort . — Que m’as-tu dit ! La foudre a tombé sur ma têt
Ma fille, m’as ouvert la porte hospitalière786. » Idylle. Sur la mort d’un enfant. L’innocente victime, au terrestr
est un remède très puissant, non seulement pour me faire supporter la mort de ceux que j’ai le plus aimés, mais aussi pour m
Voy. le Siècle de Louis XIV, ch. x. 159. On attribua au poison cette mort , qui eut lieu le 16 juillet 1691. Ce jour-là même
astille attendait Louvois pour le lendemain, on peut dire que, par sa mort , Louis XIV parut comme débarrassé d’un grand fard
nquième, p. 38. 161. M. de Seignelay, le fils aîné de Colbert, était mort l’année précédente, après avoir dirigé avec succè
e 1690. 162. Le pape Alexandre VIII, successeur d’Innocent XI, était mort le 1er février 1691 : Innocent XII, célèbre par s
avait au contraire été célébré, ou pendant sa vie ou au moment de sa mort , par plus de cinq cents panégyristes : voy. Thoma
loquence touchante dans ce contraste de veuves jeunes et riantes déjà mortes devant Dieu ! Au reste, tout ce développement est
son funèbre fut prononcée à Notre-Dame, le 10 mars 1687 : Condé était mort le 9 décembre de l’année précédente. Bourdaloue r
tenait pas, chrétiens, de vous faire goûter ni sentir l’onction d’une mort si précieuse : ce don était réservé à une bouche
es de Mme de Sévigné. Bien que le recueil n’en fut publié qu’après la mort de La Bruyère, plusieurs lettres de Mme de Sévign
Massillon (Carême, 4e semaine, jeudi) : « Nous ne songeons point à la mort , parce que nous ne savons où la placer dans les d
uvir sa colère, etc. 283. Lactance a écrit un livre intitulé : De la mort des persécuteurs de l’Église. 284. Sur eux-même
Vers la fin de sa vie Massillon ne monta plus en chaire, où depuis la mort de Fénelon il n’avait aucun égal. Il se borna à l
nt-Simon a fait de lui un assez triste portrait. 296. Au sujet de la mort de Monseigneur, on peut voir une lettre de Mme de
confiance. Saint-Simon, dans l’admirable tableau des vertus et de la mort de ce jeune prince, remarque, au sujet du duc de
. » 305. C’est-à-dire, qui appartenaient à la cabale frappée par la mort du prince. 306. Le duc de Berry était le fils bi
ne de Louis XV. On sait qu’ils n’ont paru qu’assez longtemps après la mort de l’auteur, conformément à sa volonté. De son vi
t de la civilisation européenne. 343. Fameux astronome et physicien, mort à Padoue en 1710, et qui fut associé à notre Acad
e autres ouvrages, le livre intitulé Mesure de la terre, 1671, in-fº. Mort en 1682 ou 1681. Sur ces découvertes et son influ
and-père Jacques II avait été détrôné, son bisaïeul Charles Ier était mort sur l’échafaud, enfin sa quadrisaïeule Marie Stua
Florence en 1788, Sa veuve, la princesse de Stolberg, épousa après sa mort le célèbre poète italien Alfieri. 358. On pourra
entir à une autre alliance, dans la pensée que Sévère avait trouvé la mort sur un champ de bataille. 402. Rages ne se dit
Corneille. 425. Séleucus. 426. Cléopâtre avait exigé de ses fils la mort de Rodogune, coupable à ses yeux de prétendre mon
pprécié le mieux on citera encore Fénelon, qui a notamment déploré sa mort dans la langue et avec la délicatesse de Térence 
e Montaigne, le 19e, du Ier livre. 449. Cf. Properce, Élégie sur la mort du jeune Marcellus, III, xviii, 27 : Nirea non f
produit ici par La Fontaine, est l’auteur et prélat espagnol Guevara, mort en 1544, dont la réputation fut très grande au se
se souvenant de ces deux vers, a dit par la bouche du Brutus dans la Mort de César, III, 2 : Veuillent les immortels, s’ex
font honneur à celle qui les a inspirés (v. liv. XII, fab. 15). À la mort de cette dame, La Fontaine se retira chez son ami
t hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un siècle après sa mort et dans la salle même de ses séances, un buste av
ême prisé au-dessus de sa valeur par Voltaire ; le XVIIe Dialogue des Morts de Fénelon ; le Philinte de Molière, par Fabre d’
rriat-Saint-Prix. 537. Chrétien-François de Lamoignon, ni en 1644 et mort en 1700, remplit avec honneur les charges d’avoca
d de tous ses devoirs. Elle les a tous remplis, et ne craint point la mort  ; elle ne craint point Mithridate : mais elle ne
, et par Racine le fils, dans son imitation du cantique d’haïe sur la mort du roi de Babylone. 615. C’est là comme un prél
ongtemps en guerre avec le père d’Athalie, Achab, qui avait trouvé la mort en le combattant. 640. La Harpe a dit, au sujet
Newton, le plus grand génie scientifique de l’Angleterre, né en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au souvenir de quelques-u
sages « de sa Didon et de ses belles odes sacrées ». 741. Voy sur la mort d’Orphée, Ovide, Métamorph., XI, 1, et Virgile, I
vers Et quoi que fasse le grand homme, Il n’est grand homme qu’à sa mort . 747. Le Brun, dans son ode à Buffon (sur ses
es pensées imitées d’Horace : Vivant, nous blessons le grand homme : Mort , nous tombons à ses genoux. On n’aime que la gloi
i laisse pour dernier foyer que le seuil d’un temple où il invoque la mort  ! 784. Détail heureux qui explique pourquoi Lycu
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ombre filant, je reconnais Marie. (Marie. — Éd. Michel Lévy.) La mort d’un bouvreuil Ces premiers souvenirs de bon
uoi rougir ? la honte est un railleur qui blâme. Oui, sur ce chanteur mort pour mon plaisir d’enfant, Mon cœur, à moi chante
es. Pauvret, tu m’as fait doux au dur siècle où nous sommes1. La mort de louise Quand Louise mourut à sa quinzième
ssoyeur soulevant son beau corps, Du village natal l’emporta chez les morts , A peine si la cloche avertit la contrée Que sa p
bouvreuil ! 2. Comparez cette page de Xavier de Maistre pleurant la mort d’un ami : « La nature, indifférente de même au s
armi les fleurs : tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort  ; et, le soir, tandis que a lune brille dans le c
malheurs de l’humanité sont comptés pour rien dans le grand tout. La mort d’un homme sensible, qui expire au milieu de ses
 : Il féconda la terre, et fit fleurir la vie   Où jadis il semait la mort . Jeune et puissant Protéc aux formes toujours h
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
us dire, on a lu La Fontaine ; on sait ce que c’est que le Curé et le Mort 1. Eh bien, pardon. Je disais donc que mes aventu
vous dire pourquoi, cela serait long ; suffit6 qu’ils nous haïssent à mort , et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tomb
corps froid comme un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense encore !… Nous
es, contre eux douze ou quinze, qui en avaient tant ! Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du br
On s’exposerait à des jugements bien passionnés. 1. Le Curé et le Mort . VII, Fab. 2. Allusion à ces vers : Monsieur le
Le Curé et le Mort. VII, Fab. 2. Allusion à ces vers : Monsieur le mort , laissez-nous faire ? On vous en donnera de toute
vous en donnera de toutes les façons. 2. Auteur de romans anglais, mort en 1823. La terreur et le merveilleux sont ses re
32 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
forme nouvelle pour les rajeunir. Telle est cette pensée si usée : la mort n’épargne personne, mais à laquelle Malherbe a su
riches de la terre à quoi leur serviront leurs richesses, lorsque la mort viendra les frapper : Que deviendront alors, rép
tre ses jours. Il manda les coupables qui venaient d’être condamnés à mort , les fit communier, traiter splendidement, puis r
par quelques exemples. Dans la Phèdre de Racine, nous choisissons la Mort d’Hyppolyte, parce qu’elle est en général dans la
tre. Les deux poètes parlent des rochers où le jeune prince trouve la mort  ; le premier le fait avec noblesse : À travers l
orceaux dramatiques qui existent dans notre littérature. Lectures. —  Mort d’Hippolyte, par Racine. Vol. II, nº 8. — Mort d’
térature. Lectures. — Mort d’Hippolyte, par Racine. Vol. II, nº 8. —  Mort d’Hippolyte, par Pradon. Vol. II, nº 9. Comme on
oraison funèbre de Turenne, fait voir que : tout le royaume pleure la mort de ce héros. Voici comment il présente l’ensemble
ort de ce héros. Voici comment il présente l’ensemble de ses idées : Mort de Turenne Que de soupirs, que de plaintes, que î
le présent, et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur, et la perte d’un homme seul est
les protestants, et lui avoir exprimé la douleur qu’il ressentit a la mort de sa mère Jeanne d’Albret, il passe de là au réc
t a la mort de sa mère Jeanne d’Albret, il passe de là au récit de la mort de Coligny ; il amène ce sanglant épisode par deu
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
yère. A madame de Grignan. Réception de Louis XIV à Chantilly ; mort de Vatel. Je fais ici mon paquet. J’avais dess
e coup, car il s’en donna deux qui n’étaient point mortels ; il tombe mort . La marée cependant arrive de tous côtés : on che
même. Inquiétudes de madame de Sévigné pour sa fille et son fils. Mort du jeune duc de Longueville. Il m’est impossib
s’échauffe tous les jours ; les courriers qui n’apportent plus que la mort de quelqu’un de nos amis ou de nos connaissances,
« Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez-moi, est-il mort  ? — Madame, je n’ai point de paroles pour vous ré
ai point de paroles pour vous répondre. — Ah ! mon cher fils ! est-il mort sur-le-champ3 ? n’a-t-il pas eu un seul moment ?
très-mauvaise, est visiblement altérée : pour moi, je lui souhaite la mort , ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une
voir les lettres précédemment citées. 3. Pour plus de détails sur sa mort , qui fut causée par sa témérité, on peut voir une
34 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ir des incommodités présentes, voire par leur défaite, voire par leur mort . Ce brave Gaulois7 le reconnaît bien dans les com
e trouve beaucoup plus de gens qui se présentent de leur bon gré à la mort que de ceux qui souffrent virilement la douleur8.
es, et que non seulement les vaillants et les désespérés méprisent la mort , mais aussi les dégoûtés et ceux qui s’ennuient.
de cette brutale volupté qu’ils recevaient à paître leurs yeux de la mort des hommes contre lesquels ils irritaient la fure
t la célébrité de Voiture que l’Académie française prit le deuil à sa mort (1648), hommage qui ne fut rendu à aucun autre me
ands événements, qui, vraisemblablement, ne devaient pas arriver : la mort du roi de Suède, celle du duc de Friedland, et la
our être faits les temples du Dieu vivant. Et ainsi elle croit que la mort d’un homme que l’on tue sans l’ordre de son Dieu
angement des temps. L’Église a été longtemps à ne réconcilier qu’à la mort ceux qui étaient coupables d’un homicide volontai
monde sait qu’il n’est jamais permis aux particuliers de demander la mort de personne, et que quand un homme nous aurait ru
r, on n’écouterait point en justice la demande que nous ferions de sa mort  : de sorte qu’il a fallu établir des personnes pu
ens doivent avoir ? Supposez que ces personnes publiques demandent la mort de celui qui a commis tous ces crimes : que fera-
aissance. Et croyez-vous qu’un seul suffise pour condamner un homme à mort  ? Il en faut sept pour le moins. Il faut que de c
euvent en conscience prononcer que selon les lois, ni juger dignes de mort que ceux que les lois y condamnent. Et alors, si
nt plus obligés d’en prendre soin : de sorte qu’on ne les envoie à la mort qu’après leur avoir donné moyen de pourvoir à leu
es du ministère de ses autels ceux qui auraient assisté à un arrêt de mort , quoique accompagné de toutes ces circonstances s
ues qui le menacent, des révoltes qui peuvent arriver, et enfin de la mort et des maladies qui sont inévitables : de sorte q
guère notre nature. Ce lièvre ne nous garantirait pas de la vue de la mort et des misères, mais la chasse nous en garantit.
ns une augmentation de sainteté qui m’étonna : plus il approche de la mort , plus il s’épure. Il me gronda très sérieusement 
it de la lettre du 29 avril 1671. À Monsieur et Madame de Grignan. Mort de Turenne. C’est à vous que je m’adresse pou
re une des plus fâcheuses pertes qui pût arriver en France : c’est la mort de M. de Turenne, dont je suis assurée que vous s
à Versailles91 : le roi en a été affligé, comme on doit l’être de la mort du plus grand capitaine et du plus honnête homme
ie une très bonne relation de ce qu’il a fait quelques jours avant sa mort . C’est après trois mois d’une conduite toute mira
et la bouche, et demeure tranquille pour jamais : songez qu’il était mort , et qu’il avait une partie du cœur emportée. On c
Fin de la république à Rome : naissance de Jésus-Christ. Par la mort de Crassus, la digue qui retenait César et Pompée
uissance et de sa souveraine sagesse. Car le Christ a souffert et est mort de la seule manière qui pouvait convenir à un Die
. Or c’est ce qu’a fait Jésus-Christ à l’égard de sa passion et de sa mort . 2. Un Dieu seul pouvait faire des miracles en mo
re de la manière qu’il l’a voulu. Jésus-Christ a ainsi attesté par sa mort même sa souveraineté et son indépendance. 4. Un D
et son indépendance. 4. Un Dieu seul pouvait par l’humiliation de sa mort s’élever à une gloire infinie. Or Jésus-Christ a
iste aux effets du miracle incontestable et toujours subsistant de la mort du Sauveur161. Si jamais les prédicateurs pouvai
es qu’il a ressenties, ses langueurs, ses souffrances, sa passion, sa mort  ? Cependant, disait le grand apôtre162, malgré le
e aujourd’hui l’éloge funèbre. Car il ne s’agit pas ici de pleurer la mort de cet Homme-Dieu. Nos larmes, si nous avons à le
point sur moi, mais sur vous. Il ne s’agit pas, dis-je, de pleurer sa mort , mais il s’agit de la méditer, il s’agit d’en app
ger cet entretien, vous n’avez peut-être jusqu’à présent considéré la mort du Sauveur que comme le mystère de son humilité e
pire dans les tourments, qu’un Dieu, comme parle l’Écriture, goûte la mort , lui qui possède seul l’immortalité, c’est ce que
s nostra. Il est vrai, chrétiens : Jésus-Christ a souffert, et il est mort . Mais en vous parlant de sa mort et de ses souffr
: Jésus-Christ a souffert, et il est mort. Mais en vous parlant de sa mort et de ses souffrances, je ne crains pas d’avancer
avec respect, et je prétends que Jésus-Christ a souffert et qu’il est mort en Dieu, c’est-à-dire d’une manière qui ne pouvai
après avoir prédit lui-même clairement toutes les circonstances de sa mort  ; un homme qui meurt en faisant des miracles, et
s, pour montrer qu’il n’y a rien que de surhumain et de divin dans sa mort  ; un homme dont la mort, bien considérée, est ell
y a rien que de surhumain et de divin dans sa mort ; un homme dont la mort , bien considérée, est elle-même le plus grand de
mais ce qui surpasse tout le reste, un homme qui par l’infamie de sa mort parvient à la plus haute gloire, et qui, expirant
. Or c’est ce qu’a fait Jésus-Christ à l’égard de sa passion et de sa mort . Je m’explique. À l’entendre parler de sa passion
arquer jusqu’aux moindres circonstances ; et, à le voir le jour de sa mort subir les différents supplices qu’il endure, on c
tions… C’est moi, disait-il à ses disciples, en les entretenant de sa mort prochaine, c’est moi qui suis cet homme de douleu
et à la lettre, dans la sanglante catastrophe de sa passion et de sa mort . Mais ce que j’ajoute doit faire encore plus d’im
il fait trembler la terre, il ouvre les sépulcres, il ressuscite les morts , il déchire le voile du temple, il obscurcit le s
are. Car si l’évidence du fait qui les obligea de convenir que Lazare mort , et enseveli depuis quatre jours, était incontest
de ses bourreaux et qu’il se fût détaché de la croix ? Il n’est donc mort que parce qu’il l’a voulu, et même encore de la m
, dit saint Augustin180, qu’à un Homme-Dieu, et ce qui marque dans la mort même la souveraineté et l’indépendance de Dieu. O
voilà, chrétiens, sur quoi j’ai fondé cette autre proposition, que la mort de Jésus-Christ, bien considérée en elle-même, av
nt par faiblesse, meurent par violence, meurent par nécessité, il est mort , je ne dis pas précisément par choix et par une d
euve, mais essentielle ; c’est de voir un homme que l’ignominie de sa mort , que la confusion, l’opprobre, l’humiliation infi
de sa mort, que la confusion, l’opprobre, l’humiliation infinie de sa mort , élève à toute la gloire que peut prétendre un Di
cessent de vivre, c’est-à-dire par le bois qui fut l’instrument de sa mort  ; et ce qui est encore plus merveilleux, un homme
oins incompréhensible ? car nous voyons actuellement un miracle de la mort de Jésus-Christ encore plus grand, un miracle sub
nous convertira-t-il pas, puisqu’il a bien converti les auteurs de sa mort  ? et quand nous convertira-t-il, si ce n’est en c
mposé pour concourir à cette œuvre dont les fruits, par l’effet d’une mort prématurée, furent perdus pour la France. Outre c
mblants à qui on va prononcer ou une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez beau vous flatter, vous
sirs de changement qui vous amusent vous amuseront jusqu’au lit de la mort  : c’est l’expérience de tous les siècles. Tout ce
s conquêtes est toujours souillée de sang304 : c’est le carnage et la mort qui nous y conduit ; et il faut faire des malheur
bronze, parce que l’amour dont il est l’ouvrage est plus fort que la mort . Le titre de conquérant n’est écrit que sur le ma
Sermon sur la mort307. (Fragment.) À ceux qui ne songent pas à la mort . Sur quoi vous rassurez-vous donc ? Sur la force
vos premiers ans ne vous annonce pas au dedans de vous une réponse de mort  ; si des infirmités habituelles ne vous ouvrent p
s. Les âges se renouvellent, la figure du monde passe sans cesse, les morts et les vivants se remplacent et se succèdent cont
attaquée. Risquer une guerre, c’était s’exposer à la captivité, à la mort , à l’infamie du triomphe. Ainsi des rois qui viva
ux portes de Paris, comme ils avaient fait huit ans auparavant334. La mort de Louis XIII, la faiblesse d’une minorité, relev
l’expérience335. Le duc d’Enghien avait reçu, avec la nouvelle de la mort de Louis XIII, l’ordre de ne point hasarder la ba
mourut percé de coups. Condé en l’apprenant dit « qu’il voudrait être mort comme lui, s’il n’avait pas vaincu ». Cette journ
ts impurs de la corruption : dans toutes les parties basses, des eaux mortes et croupissantes, faute d’être conduites et dirig
rendre agréable et vivante : desséchons ces marais, animons ces eaux mortes en les faisant couler, formons-en des ruisseaux,
me ; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux domestiques, met à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les petits élé
ur les âmes sensibles. Les cygnes, sans doute, ne chantent point leur mort  ; mais toujours en parlant du dernier essor et de
trines de ces deux écrivains, avaient miné ; et, l’année même de leur mort , l’insurrection des colonies américaines contre l
e. 5. Ces promesses des récompenses ou des châtiments qui suivront la mort nous sont révélées dans l’Évangile, dont la certi
signe que la machine se dérange et un avertissement d’y pourvoir ? La mort . Les méchants n’empoisonnent-ils pas leur vie et
a nôtre ? Qui est-ce qui voudrait toujours vivre au milieu d’eux ? La mort est le remède aux maux que vous vous faites ; la
e sans maladies, ainsi que sans passions, et ne prévoit ni ne sent la mort  ; quand il la sent, ses misères la lui rendent dé
e, soutint aisément jusqu’au bout son personnage ; et si cette facile mort n’eût honoré sa vie, on douterait si Socrate, ave
nt que Socrate eût dit ce que c’était que la justice ; Léonidas était mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoi
des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses a
plice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de J
és. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu401. Extrait du liv. IV d
e sa vie furent attristées par le spectacle de nos luttes civiles, la mort d’un grand nombre de ses amis, et le renversement
nuit ! Quand j’avais de ma foi l’innocence première, Si la nuit de la mort m’eût privé de lumière, Je n’aurais pas la peur d
ceur. Vous la craigniez, Hébreux, vous croyiez que la foudre, Que la mort la suivît, et dût tout désoler472, Vous qui dans
ujette d’Albe, et vos fils sont défaits ; Des trois, les481 deux sont morts , son époux seul vous reste. LE VIEIL HORACE. Ô d’
e des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte : Ce bonheur a suivi leur
d’espérer une si belle issue : Jamais de telle ardeur on n’en jura la mort , Et jamais conjurés ne furent mieux d’accord. Tou
s dirai-je les noms de ces grands personnages « Dont j’ai dépeint les morts pour aigrir les courages, « De ces fameux proscri
d’appui, « Perdant, pour régner seul, deux méchants comme lui. « Lui mort , nous n’avons point de vengeur ni de maître498. A
ie ; Et le peuple, inégal à l’endroit500 des tyrans, S’il les déteste morts , les adore vivants. Pour moi, soit que le ciel me
de Cassie : La splendeur de leur nom en est-elle obscurcie ? Sont-ils morts tout entiers501 avec leurs grands desseins ? Ne l
n lâche et vain effort, Si tant de gens de cœur font des vœux pour ta mort . Et si tout ce que Rome a d’illustre jeunesse Pou
Au milieu de leur camp tu reçus la naissance ; Et, lorsqu’après leur mort tu vins en ma puissance, Leur haine, enracinée au
érable, Et que ce grand fardeau de l’empire romain Ne puisse après ma mort tomber mieux qu’en ta main518. Apprends à te conn
ion de l’esprit, et l’homme chez lui était digne du poète. On sait la mort héroïque qui l’enleva en 1650 dans toute la force
é ; En vous considérant moins je la vois paraître, Plus l’ennui de sa mort commence à me renaître. Toutes vos actions dément
scours d’un guerrier que la colère enflamme Ressuscite l’honneur déjà mort en leur âme ; Et, leurs cœurs s’allumant d’un res
e, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer,
les pas de Brébeuf, Même en une Pharsale, entasser sur les rives De morts et de mourants cent montagnes plaintives 687. Pre
i la cause des sujet malheureux, il encourut une disgrâce qui hâta sa mort . Né à la Ferté-Milon le 21 décembre 1639, il s’ét
. Ces vengeurs trouveront de nouveaux défenseurs, Qui même après leur mort auront des successeurs : Vous allumez un feu qui
il m’en souvient, le sénat équitable Vous pressait de souscrire à la mort d’un coupable ; Vous résistiez, seigneur, à leur
ir pas écrire737. » Non, ou vous me croirez, ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la douleur : On ne me verra
. Néron, Narcisse739. NARCISSE. Seigneur, j’ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Lo
rcer par mes chants les infernales voûtes             De l’empire des morts  ; Je n’irais point, des dieux profanant la retra
sclaves chassés des marais de Scythie, Portèrent chez le Parthe et la mort et l’effroi ; Et bientôt des Persans, ravisseurs
longtemps, implacables Achilles,             Vos discordes civiles De morts ont assouvi les enfers étonnés. Il est temps de
s, il cessa d’écrire pour le théâtre et sur le théâtre, et jusqu’à sa mort (1734) ne s’occupa plus que d’études théologiques
otecteur, Ayant joué son rôle en excellent acteur, En songeant que la mort assiégeait sa vieillesse, Voulut qu’on l’applaudî
i tous mes soins À suivre les leçons de ta philosophie, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de
ls ? Ce qui ajoute à sa douleur, c’est que Polyphonte, qui, après la mort de son époux, est devenu le maître de Messène, ve
cieux, que les arrêts du sort Et ses propres fureurs ont conduit à la mort . MÉROPE. D’un jeune homme ! Mon sang s’est glacé
                             Hélas ! sur son visage J’entrevois de la mort la douloureuse image : Que j’en suis attendri ? j
a les conjurer. Mais bientôt Polyphonte lui-même trouve trop lente la mort du jeune captif, qui lui inspire des soupçons.
me protéger. J’ai tué justement un injuste adversaire. Mérope veut ma mort  ; je l’excuse, elle est mère ; Je bénirai ses cou
a de quoi me surprendre. Vous, sa mère ! qui ? vous, qui demandiez sa mort  ? ÉGISTHE831. Ah ! si je meurs son fils, je rends
infortunés, Le voilà devant vous, et vous l’assassinez ! Son père est mort , hélas ! par un crime funeste ; Sauvez le fils :
ire si le talent ou le courage a le plus de droits à nos hommages. La mort de ce jeune cygne, étouffé, comme l’a dit Château
as mourir encore838. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort  : Moi je pleure et j’espère839 ; au noir souffle
ncor que les feux du matin :         Je veux achever ma journée. « Ô mort  ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ; Va con
des amis pleureront notre sort Charme l’instant suprême et console la mort . Vous-mêmes choisirez à mes jeunes reliques Quelq
s loin et approuve la loi des Douze Tables qui prononçait la peine de mort contre quiconque diffamait un citoyen dans ses ve
les partis, ni les conjurations, ni les trahisons, ni le péril de la mort , ni ses infirmités n’ont pu le détourner ». 26.
du marquis de Vaubrun a Louvois, daté du 27 juillet 1675 (jour de la mort ), à trois heures après midi. On le trouvera impri
, mon enfant, lui dit-il ; voyez, en lui montrant M. de Turenne roide mort  : voilà ce qu’il faut pleurer éternellement, voil
149. Les sermons de Bossuet n’ont été publiés que longtemps après sa mort , en 1772. Nommé en 1669 à l’évêché de Condom, Bos
               Ils sont mangés des vers. 159. Cf. le Sermon sur la mort de Bossuet, surtout le premier point : « … Il n’y
le même sujet, où il montre aussi le Christ couronné par une affreuse mort , marque de royauté. 168. C. 50, 52 et 53. Cf. sa
e tout au long ; qu’on s’imagine ces douze hommes, assemblés après la mort de Jésus-Christ, faisant le complot de dire qu’il
attraits, et qui plus est par les prisons, par les tortures et par la mort , ils étaient perdus. Qu’on suive cela. » 175. V
mérita d’être nommé sans flatterie un digne enfant de saint Louis. Sa mort prématurée fut pleurée par la France entière à l’
que les Dialogues sur l’éloquence, qui n’ont été publiés qu’après la mort de Fénelon, passent cependant pour être une compo
uccessivement son Histoire ancienne et son Histoire romaine : mais la mort l’arrêta dans la composition de ce dernier travai
morceau la peinture qu’il a tracée, dans son sermon pour le jour des morts , de la mort du pécheur et de celle du juste. Ce d
einture qu’il a tracée, dans son sermon pour le jour des morts, de la mort du pécheur et de celle du juste. Ce discours se t
les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’ombre de la mort se présente ; on commence à sentir l’approche du
ainsi. Les stoïciens ne croyaient pas à l’immortalité de l’âme. « La mort , écrit Sénèque, nous remet dans le calme où nous
ysimaque monté sur le trône ; mais il avait été, 328 av. J.-C., mis à mort en Bactriane, au grand préjudice de la gloire d’A
Dans son ouvrage tout à l’heure cité, l’Histoire de Louis XIV, de la mort de Mazarin à la paix de Nimègue (ou plutôt de 165
esse : Hélas ! ainsi du cygne, aux rives du Méandre, À l’heure de sa mort le chant se fait entendre ; Et le flambeau mouran
ore André Chénier dans sa pièce intitulée Néère : Mais telle qu’à sa mort , pour la dernière fois, Un beau cygne soupire, et
artir ses adieux à la vie : Ainsi, les yeux remplis de langueur et de mort , Pâle, elle ouvrit la bouche en un dernier effort
pose que la Nature encourage l’homme à mourir, en lui montrant que la mort n’est pas un mal pour lui : I, 19. 394. On lira
on ose comparer le sacré avec le profane et un Dieu avec un homme, sa mort , humainement parlant, a beaucoup de rapport avec
evant une reine qui ne fut pas assez surprise et assez affligée de la mort funeste d’un de nos plus grands princes ». 436.
» Un poète contemporain a rencontré les mêmes images en déplorant la mort d’une autre innocente victime, de cet enfant roya
é d’un poème italien composé par Louis Tansille, né à Nôle vers 1510, mort en 1569. 468. Corneille a exposé avec supériori
était même en lisant ses vers latins, remplis de rares pensées sur la mort et la religion, nous dit Corneille, que l’idée lu
famille était magistrat, et avait sur ses enfants droit de vie et de mort . Il pouvait vendre son fils, et ce n’était qu’apr
de netteté, cette correction que l’on peut accepter comme heureuse : Mort , il est sans vengeur et nous sommes sans maître.
précié le mieux, on citera encore Fénelon, qui a notamment déploré sa mort dans la langue et avec la délicatesse de Térence,
s umbram. 567. Avec quel art la tristesse que réveille une idée de mort n’est-elle pas tempérée ici par la grâce riante d
t hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un siècle après sa mort et dans la salle même de ses séances, un buste av
son génie, que sans doute il n’eût jamais surpassé, lors même que la mort l’eût épargné pendant dix ans. Le style des Femme
parlé ni de la blessure que reçut Condé dans cette occasion, ni de la mort du neveu de ce prince, le jeune duc de Longuevill
me pensée est développée par Lefranc de Pompignan dans son Ode sur la mort de J.-B. Rousseau : Oui, la mort seule nous déli
nc de Pompignan dans son Ode sur la mort de J.-B. Rousseau : Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus ; Et
loire ne peut vivre Que lorsque nous ne rirons plus… 673. Molière, mort excommunié comme comédien, ne fut inhumé en terre
u souvent l’un par l’autre traînés. 736. Ainsi Corneille, dans la Mort de Pompée, I, 1 : Auteur des maux de tous, il es
caligerana II, p. 25 (Groningæ, in-8º, 1669). 806. «  Le jour de sa mort , il se fil apporter un miroir et fit peigner ses
ti conviva satur, reperire queamus. Cf. La Fontaine dans la fable La Mort et le mourant (liv. VIII. fab. i) : …………… Je vou
ignée, il semble que le poète ait deviné l’avenir et pressenti qu’une mort prématurée devait étouffer les promesses de son r
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
udace, l’air menaçant que nous voyons sur le visage de Catilina, tout mort qu’il est ; et assurément cet objet ne peut que n
ait les vers comme l’on prend les villes. Mais moi, dont le génie est mort en ce moment ; Je ne sai que répondre à ce vain c
’esprit. En voici un exemple dans ce quatrain de Gombaud : Colas est mort de maladie : Tu veux que j’en pleure le sort. Hél
e le sort. Hélas ! que veux-tu que j’en die ? Colas vivait, Colas est mort . Telle est encore la pensée de cette épitaphe, f
ui paraît n’avoir rien coûté à l’orateur. Celle-ci de Mainard, sur la mort d’un enfant, ne l’est pas moins. On doit regrett
d, sur la mort d’un enfant, ne l’est pas moins. On doit regretter sa mort , Mais sans accuser le sort De cruauté ni d’envie.
eux. Voyez encore celle-ci du même auteur sur un père, affligé de la mort de sa fille. Le père s’adresse au ciel. Hâte ma
vive. Si vous dites : mon ami est descendu dans le sombre empire des morts  ; et je jouis encore de la lumière ! elle sera tr
s en même temps de plus simple et de plus commun que cette pensée, la mort n’épargne personne. Voyez comme Horace la relève,
oyez comme Horace la relève, et la rend, en quelque façon, neuve. La mort , dit-il, renverse également les palais des rois,
dit bien qu’un ouvrage est posthume, lorsqu’il a été publié après la mort de son auteur. Mais c’est contre la raison même d
me, parce qu’un auteur ne peut point acquérir une réputation après sa mort . Il est encore plus ridicule de dire qu’un savant
la tragédie de Phèdre, où Racine fait dire à Théramène qui raconte la mort d’Hippolyte, qu’ une montagne humide s’élève à gr
s débordements de parricides ; ces champs empestés ; ces montagnes de morts privés d’honneurs suprêmes, et que la nature forc
e tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l’Univers est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux, où mon bras le
le faire battre de verges ; c’est presque un parricide de le mettre à mort . Que dirai-je donc, de l’avoir fait attacher à un
venus d’airain ; Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à la voix d’Éliséee ? Disjonction
pas moins répréhensible d’avoir dit : vous verrez Et de sang et de morts vos campagnes jonchées. On dit bien dans le sens
ées. On dit bien dans le sens métaphorique des campagnes jonchées de morts . Mais on ne peut pas dire des campagnes jonchées
eulement les hommes, quoique tous les êtres animés soient sujets à la mort  : ou l’espèce pour le genre ; comme lorsque les p
ue Boileau dit : L’airain sur ces monts terribles Vomit le fer et la mort . Il y a une autre espèce de Synecdoque, par laqu
36 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
té élevée jusqu’à l’âge de quinze ans chez une tante de sa mère. À la mort de cette tante, son père la rappela en Angleterre
is tout à la fois divers et monotones. La naissance, le mariage et la mort composaient toute l’histoire de notre société, et
l’Italie, livre XIV, ch. ier . Le Panthéon Corinne, après la mort de son père, retourne en Italie. Au nombre des ad
ce ! Les païens ont divinisé la vie, et les chrétiens ont divinisé la mort  : tel est l’esprit des deux cultes11 ; mais notre
de magnificence dans leurs tombeaux, que le contraste du néant de la mort et des splendeurs de la vie s’y faisait moins sen
ive que chez les chrétiens, les païens s’efforçaient de disputer à la mort le souvenir que nous déposons sans crainte dans l
e caractère de sa première et de sa seconde destination. Bâti pour la mort , une impénétrable enceinte l’environne ; et cepen
ompes terrestres, ne craint pas de s’occuper longtemps d’avance de sa mort . Des idées morales, des sentiments désintéressés,
a coupole : vous apercevrez à travers les grilles de fer l’église des morts qui est sous nos pieds, et, en relevant les yeux,
eaux décorés par les merveilles des beaux-arts ne présentent point la mort sous un aspect redoutable. Ce n’est pas tout à fa
d’œuvre du génie. Ils rappellent l’immortalité sur l’autel même de la mort  ; et l’imagination, animée par l’admiration qu’il
— Sans doute, dit Oswald, nous voulons que la tristesse environne la mort  ; et même avant que nous fussions éclairés par le
qu’en prononçant ces paroles on évoque l’histoire et qu’on ranime les morts . En allant au Capitole du côté du Forum, on trouv
ne amie digne de le comprendre, lui demanda, quelques heures avant sa mort , comment il se trouvait : Toujours plus tranquill
nt-ils aimé, si tant est que cela leur soit jamais arrivé, puisque la mort pouvait les séparer des objets de leur affection 
feront plus frémir ; ce n’est plus de la douleur, ce n’est plus de la mort , c’est une offrande au Dieu des armées ; nul regr
e réaction en faveur de la foi chrétienne. La nouvelle imprévue de la mort de sa mère, son louchant adieu mêlé de regrets et
x du troupeau. Il sort de sa retraite, bâtie auprès de la demeure des morts , dont il surveille la cendre. Il est établi dans
Gaulois l’hymne des druides. Les Francs répondent à ces cantiques de mort  : ils serrent leurs boucliers contre leur bouche5
nes poussaient des cris de joie ; le corbeau nageait dans le sang des morts  ; tout l’Océan n’était qu’une plaie : les vierges
ramond ! Pharamond ! Nous avons combattu avec l’épée « Nos pères sont morts dans les batailles, tous les vautours en ont gémi
nu, est un spectre déchaîné du monument58, et rugissant au-milieu des morts . Au brillant éclat des armes a succédé la sombre
i balança si longtemps la fortune de Jules. Il semblait que par cette mort l’empire des Gaules, en échappant aux Romains, pa
. Que pouvait contre de tels hommes la crainte des blessures et de la mort  ? Ô touchante fidélité ! Ces guerriers allaient r
, tous frappés par-devant et couchés sur le dos, conservaient dans la mort un air si farouche, que le plus intrépide osait à
, s’étaient attachés ensemble par une chaîne de fer. L’un était tombé mort sous la flèche d’un Crétois ; l’autre, atteint d’
i échapper : un messager arrivé des Gaules venait de lui apprendre la mort de Constance. Constantin, proclamé César par les
er les hommes, ce spectre vint s’asseoir au balcon impérial, comme la mort couronnée. Quel contraste avec la beauté, la vie,
igre avait brisé le cou d’ivoire de la fille d’Homère69. L’ange de la mort coupe en souriant le fil des jours de Cymodocée.
autrefois un village turc assez considérable, a péri dans ce champ de mort  : ses masures sont tombées, et ce n’est plus qu’u
ruine. Nous étions les deux seuls hommes vivants au milieu de tant de morts illustres ; tous deux barbares ; étrangers l’un à
indien. Que je me repose un instant dans cette double solitude de la mort et de la nature : est-il un asile où j’aimasse mi
tintement funèbre d’une cloche. Tout nous ramène à quelque idée de la mort , parce que cette idée est au fond de la vie. V
Que de jugements divers on se permet sur le grand Louis XIV ! À peine mort , le grand roi lui-même fut laissé seul dans l’iso
t l’univers ! Est-ce là mourir ? N’est-ce pas plutôt vivre ? Voilà la mort du Christ, voilà celle de Dieu. M. Guizot (1
la vieillesse une expression auguste et touchante124. Jugement et mort de Strafford125 (1641) Après la défaite des ar
des communes, s’étaient récusés, comme dans tout procès de vie et de mort . Au-dessus des pairs, dans une tribune fermée, pr
n vos mains ; quel que soit votre arrêt, qu’il m’apporte la vie ou la mort , je l’accepte d’avance librement ; te Deum laudam
que jamais aucune raison, aucune crainte, ne le ferait consentir à sa mort . Mais la haine des communes était inflexible et p
s du peuple : « Non, monsieur, lui dit le comte ; je sais regarder la mort en face, et le peuple aussi. Que je ne m’échappe
r accompli. Histoire de la Révolution d’Angleterre, liv. III. Mort de Charles Ier (30 janvier 1648135) Trahi et l
emanda s’il n’avait pas concouru, avec le feu duc de Buckingham, à la mort du roi son père : « Mon ami, lui répondit Charles
r un nouvel éclat de la libre et fière parole du P. Lacordaire. Si la mort du général Foy venait de priver la France d’un de
erreurs et enveloppées de ténèbres, divulguées à voix basse depuis la mort de Socrate, ne s’adressaient pas à la foule du pe
quelque chose de plus grand que la gloire et de plus effrayant que la mort  ; il peut faire descendre du haut des cieux une é
qu’il ne soit rigoureux de désigner ainsi Guéneau de Montbéliard153, mort trop jeune, et dont les pages brillantes furent c
Mme de Chevreuse, etc.) et sur la Jeunesse de Mazarin. M. Cousin est mort à Cannes en 1867. Nous devons dire ici quelques m
rrache à sa famille et à sa patrie pour aller chercher à Carthage une mort affreuse189 ; de d’Assas, qui, sous la pointe des
avez passé la mer pour l’amour de moi et vous êtes mis en aventure de mort , ce dont je me tiens grandement obligé envers vou
méfaits, s’il plaît à Dieu. Pensez à bien combattre et mettez tout à mort , car si nous pouvons les vaincre, nous serons tou
ctoire est à nous, et songez bien que si vous êtes vaincus, vous êtes morts sans remède, car vous n’avez aucune voie de retra
s et un pays inconnu, de l’autre, la mer et des armes. Qui fuira sera mort , qui se battra bien sera sauvé. Pour Dieu ! que c
son cheval tué sous lui ; le roi Harold et ses deux frères tombèrent morts , au pied de leur étendard, qui fut arraché et rem
mes qui avaient passé la mer à sa suite. Un grand nombre d’entre eux, morts ou mourants, gisaient à côté des vaincus. Les heu
eurent, pour premier gain de leur victoire, la dépouille des ennemis morts . En retournant les cadavres, on en trouva treize
toire de la conquête de l’Angleterre par les Normands, liv. III. Mort de Sighebert (575) Les fils de Clotaire Ier s’
75) Les fils de Clotaire Ier s’étaient partagé le royaume après la mort de leur père, Sighebert avait reçu la France orie
ns de Sighebert établi au village de Vitry, entre Arras et Douai : la mort de ce dernier pouvait seule les sauver. Frédegond
tive : « Roi Sighebert, dit-il, si tu pars sans intention de mettre à mort ton frère, tu reviendras vivant et victorieux ; m
ucha d’un fils au milieu du tumulte d’un siège et de la crainte de la mort qui l’obsédait jour et nuit. Son premier mouvemen
emps deux coups à travers les côtes. Sighebert poussa un cri et tomba mort . À ce cri le camérier du roi, Hareghisel, et un G
n d’eux était pressé d’aller voir ce qui se passait chez lui ; car la mort imprévue du roi devait amener en Austrasie le sig
sans ennemi et libre de se transporter où il voudrait. Échappé à une mort presque infaillible, il quitta les murs de Tourna
cette maison233. » Quatre ans après, le roi de Neustrie avait péri de mort violente234. Extrait des Récits des temps méro
mme lui de la maladie régnante. À la vue de ses deux fils en péril de mort , Frédegonde fut saisie des cruelles angoisses de
lieues, entra en agonie le jour même, et il expira vers minuit. Cette mort émut vivement toute la population de la ville ; à
n livre définitif sur Charles-Quint, son abdication, son séjour et sa mort au monastère de Saint-Juste. Une série d’études d
caractères de netteté, de précision et de gravité sans roideur251. Mort de Marie Stuart (1587) Après une captivité de
bre étoilée, et prononcèrent contre la reine d’Écosse une sentence de mort , que confirmèrent les deux chambres du parlement.
elle se mit à prier. Le docteur Flechter se mit à lire la prière des morts selon le rit anglican, tandis que Marie récitait
ses orateurs. La guerre du Calvados commençait263 ; elle crut que la mort du chef des anarchistes, concourant avec l’insurr
cité avec les Girondins. Charlotte Corday est condamnée à la peine de mort . Son beau visage n’en paraît pas ému ; elle rentr
grande affaire, et dans lequel il écrivit scrupuleusement jusqu’à sa mort des pensées d’édification morale et religieuse qu
adresse Du facile Duncan gouverne la vieillesse ? Je sais que, le roi mort , le droit sacré du sang L’appelle à la couronne e
tout entier, De ce faible Malcome281, emporté dès l’enfance, Dont la mort de si près a suivi la naissance. Enfin, Macbeth,
mort de si près a suivi la naissance. Enfin, Macbeth, enfin, après la mort du roi, Il n’est plus que Glamis entre le trône e
m’affranchir. Qu’attends-tu donc ? POLYNICE. Qu’attends-tu donc ?La mort . ŒDIPE. Qu’attends-tu donc ? La mort.Quoi ! tu v
LYNICE. Qu’attends-tu donc ?La mort. ŒDIPE. Qu’attends-tu donc ? La mort .Quoi ! tu veux… POLYNICE. Qu’attends-tu donc ? L
-tu donc ? La mort.Quoi ! tu veux… POLYNICE. Qu’attends-tu donc ? La mort . Quoi ! tu veux…Vous fléchir294. ŒDIPE. Avant qu’
ts volontaires, Ces enfants de Bruno, ces enfants de Rancé, Qui tous, morts au présent, expiant le passé, Entre le repentir e
silence, Et, la bêche à la main, la pénitence en deuil Anticipant la mort et creusant son cercueil. La terre sentira leur p
cent spectres hideux : Le Délire brûlant, le Désespoir affreux333, La Mort  !… non cette Mort qui plaît à la victoire, Qui vo
ux : Le Délire brûlant, le Désespoir affreux333, La Mort !… non cette Mort qui plaît à la victoire, Qui vole avec la foudre,
udain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles monuments ! Quand tout
onvention comme représentant du département de Seine-et-Oise, vota la mort du roi ; et quelques jours après, par une contrad
face d’une odieuse calomnie. Ses ennemis lui demandaient compte de la mort d’André Chénier, et chaque malin un journal lui a
cassette. C’est un spectacle touchant que de voir aux approches de la mort une âme irritée et violente s’apaiser par degrés
rêt qui m’amène, Et pourquoi sans témoins je veux L’entretenir Sur la mort de son fils347 et sur mon avenir. J’ai vu Germani
naissez-vous le sort ? PISON. Vous ne pouvez, César, commander que ma mort . On verra si Pison brave les destinées, Ou s’il a
ats : À Rome, ils triomphaient d’une ligue ennemie. On peut braver la mort , mais non pas l’infamie. Que dis-je ? votre arrêt
s nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil, des morts sans mausolées ; Les grâces, les vertus, d’un lon
crit pour mes discours, proscrit pour mon silence, Seul, attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris
ié. Si, le jour où tomba leur puissance arbitraire, Des fers et de la mort je n’ai sauvé qu’un frère386 Qu’au fond des noir
ais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu’un pape a couronné, Est mort dans une île déserte. Longtemps aucun ne l’a cru 
rants où je lisais mon sort, J’ai vu lutter ensemble et l’amour et la mort  ; J’ai vu dans ses regards la flamme de la vie. S
aient une dernière flamme : Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort , Pareils aux chants plaintifs que murmure une fem
d’une auguste beauté La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa majesté. Le vent qui caressait sa tête écheve
se replie, Sourde aux derniers adieux ; Alors qu’entre la vie et la mort incertaine, Comme un fruit par son poids détaché
us tes amis sur la terre, Et ton corps au cercueil ! Au nom de cette mort , que ma faiblesse obtienne De rendre sur ton sein
à celui qui demeure Passe ainsi tour à tour ! Jusqu’au jour où, des morts perçant la voûte sombre, Une voix dans le ciel le
que, s’élevant au-dessus de lui-même, il rencontrait, pour peindre la mort de la vierge héroïque, les accents du génie. Il é
Rome il s’associait par de beaux vers au deuil public provoqué par la mort du général Foy, et qu’il honorait la jeunesse fra
n répit à des souffrances dont il n’espérait plus le remède, quand la mort le surprit à Lyon le 10 décembre 1843411. Le j
e encor dans ses traits l’éclat qu’ils ont perdu, Et trouve, après la mort , sa beauté plus touchante. Que cet astre à regret
« De l’or ! ils l’ont ravi sur nos autels en deuil. Ils ont brisé des morts la pierre sépulcrale Et, de la jeune épouse écart
er le roi de France au milieu de sa cour. On apprend la défaite et la mort du Téméraire. Nemours est retenu en prison. Il ne
hair insensible. FRANÇOIS DE PAULE. Moi ! LOUIS. Moi !Vous dites aux morts  : Sortez de vos tombeaux ! Ils en sortent. FRANÇO
t ? LOUIS. Ce n’est pas tout ?Nemours !… il avait conspiré : Mais sa mort … son forfait du moins est avéré. Mais sous son éc
où j’échappe aux remords ; Je veux fuir les vivants, je suis avec les morts . Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus
ndre ? LOUIS. Demain ! FRANÇOIS DE PAULE. Demain !Mais dès demain la mort peut te surprendre, Ce soir, dans un instant. LOU
u même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en deuil, Se plaint à ses guerri
se taire ? Enfant ! regardons sous la terre ! Il faut avoir pitié des morts  ! IV À genoux, à genoux, à genoux sur la
and vous prierez, prierez-vous pas pour moi ? » C’est la plainte des morts  ! — Les morts pour qui l’on prie Ont sur leur lit
ez, prierez-vous pas pour moi ? » C’est la plainte des morts ! — Les morts pour qui l’on prie Ont sur leur lit de terre une
ais en priant le tour des misères du monde ; Donne à tous ! donne aux morts  ! — Enfin donne au Seigneur ! « Quoi ! murmure t
que, il se défendait d’appartenir à aucun drapeau : Je hais comme la mort l’état de plagiaire ; Mon Terre n’est pas grand,
ettables préventions qui ont faussé la vérité historique. Ponsard est mort en 1867. Il mérite un sérieux souvenir. Au milieu
triomphe et non comme un malheur. Ajoutez que, dans les détails de la mort des deux jeunes époux, l’imagination du lecteur e
es biens ou des maux. » 78. J.-David Leroy, architecte, né en 1728, mort en 1803, à qui l’on doit les Ruines des monuments
r comparé la Grèce à un cadavre qui conserve encore sa beauté dans la mort , le poète anglais s’écrie : « Terre des braves qu
e volume de l’Histoire de ta Révolution d’Angleterre le tableau de la mort de Cromwell. « La mort de Cromwell, a dit M. de S
de ta Révolution d’Angleterre le tableau de la mort de Cromwell. « La mort de Cromwell, a dit M. de Sacy, termine ces deux v
deux volumes, comme celle du roi Charles terminait les deux premiers. Morts terribles l’une et l’autre ! tableaux dignes d’un
ns un fragment. 141. L’abbé de Lamennais, né à Saint-Malo en 1782 et mort en 1834, fit paraître en 1817 le premier volume d
re aux idées et aux espérances religieuses. Aux parents des guerriers morts Périclès adresse ces singulières consolations : «
ii, la belle invocation de Cicéron aux guerriers de la légion de Mars morts en combattant Antoine : « Aetum igitur præclare v
le louer dont elle ne fut pas contente. » 153. Né à Semur en 1720, mort en 1785. Un choix de ses meilleurs chapitres a ét
la suite de ses Morceaux choisis de Buffon. 154. Né à Agen en 1756, mort en 1825. Son principal ouvrage est une histoire n
. A. de Vigny, intitulé Stello, un récit émouvant et pathétique de la mort d’André Chénier, « de ce jeune cygne, a dit M. de
propre a été dans l’expression. 182. Helvétius, né à Paris en 1715, mort eu 1771, fut le disciple de Locke et de Condillac
qui l’éprouve et de celui qui l’inspire. 186. Dans sa tragédie de la Mort de César (1732), Voltaire, s’appuyant sur une tra
serait mis au rang des dieux. Il ajouta qu’il ouvrirait le palais des morts à ceux qui mèneraient une vie vertueuse ou mourra
remonte à l’origine du monde pour arriver à son temps. À partir de la mort de saint Martin, vers la fin du quatrième siècle,
old la promesse de l’aider à obtenir le royaume d’Angleterre après la mort d’Édouard. Pour donner à cet engagement un caract
évir contre les plus coupables. Plusieurs habitants avaient été mis à mort ou soumis, en place publique, à divers genres de
’atteindre, termine ainsi : Hélas ! naître pour vivre en désirant ta mort  ! Grandir en regrettant l’enfance où le cœur dort
e Pasquier, ch. xxx, éd. citée plus haut. 257. « La nouvelle de la mort de Marie Stuart, écrivait M. Chéruel dans un rema
iothèque impériale où sont copiées les correspondances relatives à la mort de Marie Stuart, une main du seizième siècle a éc
é un discours en vers où il exhorte avec feu les Français à venger sa mort . Auparavant Ronsard avait gémi sur son départ : l
: Non, non, je ne veux pas t’honorer en silence, Toi qui crus par ta mort ressusciter la France Et dévouas les jours à puni
ainsi ramené à une simple action et à un intérêt unique, celui de la mort d’Œdipe. 285. Sur le territoire de la petite vil
rier 1786) où M. de Guibert vint prendre séance à la place de Thomas, mort l’année précédente. Celui-ci n’avait cessé de tém
Ici l’âme se plonge en une paix profonde, Et cette paix n’est pas la mort . 319. C’est le même sentiment que dans la piè
e !… 324. Exemple d’harmonie imitative. 325. Villars, né en 1653, mort en 1734, célèbre par la victoire de Denain, gagné
e contemporain plus encore que Marie-Joseph ; mais, par la date de sa mort , il appartient au dix-huitième siècle. Voir pour
était encore accru par les richesses de sa femme Plancine. Germanicus mort , Pison revint à Rome pour se défendre contre ceux
igerentur. » — « Tibère et Augusta (c’était le nom de Livie depuis la mort d’Auguste) s’abstinrent de paraître en public : s
nd un dernier hommage à la mémoire de Germanicus, qui, sur son lit de mort , « la conjurait, dit Tacite, de dépouiller sa fie
rassemblé, Séjan vient apporter la nouvelle que Pison s’est donné la mort pour échapper aux ennemis qui le poursuivaient. C
ter Tibère contre l’arrêt de l’histoire : on lira avec intérêt sur la mort de Germanicus les dernières pages du chapitre Ier
s. V. les actes des apôtres, ch. XVII. 418. Dans sa tragédie sur la mort des Templiers, Raynouard avait rencontré un mouve
’ordre des Minimes, né vers 1416 à Paule, petite ville de Calabre, et mort en 1508. 422. Le père du jeune duc de Nemours a
e célèbre barbier de Louis XI. 424. Voir le récit de Commines sur la mort de Louis XI, cité dans l’introduction des Morceau
xpira le 22 juillet 1461. 428. Agrippine avait dit en parlant de la mort de Claude (Britannicus, acte IV, sc. 2) : Il mou
riens, entre autres Sismondi, ont nié que Louis XI eût participé à la mort de son frère. 430. « On mit sous l’échafaud, da
i les ressorts de la vie ; il trouve cependant la force d’ordonner la mort de Nemours. Il sera intéressant de lire la lettre
terroge Dieu sur le juste et l’injuste. Le mystère de la vie et de la mort n’inquiète pas la raison de l’enfant. Pourquoi en
37 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
st le conseiller secret et le théoricien8. » A peine Louis XIV est-il mort que deux faits au besoin nous avertiraient qu’une
e, se retourne contre l’esprit du dix-huitième siècle et le frappe de mort . Car c’est précisément à cette date, c’est dans l
x années si remplies, de 1789 à 1799, le seul grand fait n’est pas la mort de l’ancien régime ; il y en a un autre, bien gra
e, bien grand encore, que l’histoire des idées nous révèle : c’est la mort du dix-huitième siècle, amenée par la révolution
istincts. La première s’étendrait de 1715 à 1749, c’est-à-dire, de la mort de Louis XIV au traité d’Aix-la-Chapelle, qui ter
nd son point de départ au milieu du siècle et nous conduit jusqu’à la mort de Voltaire et de J. J. Rousseau (1778). — La tro
e (1778-1789). — La troisième période, celle qui, commençant après la mort de Voltaire et de Rousseau, précède immédiatement
é de leur génie et de leurs œuvres, les poètes dramatiques, depuis la mort de Racine jusqu’à la Révolution17. » Voltaire seu
et efféminés, ces Assuérus devant lesquels c’était un crime digne de mort pour Esther même d’oser paraître sans ordre65, et
nt à n’en pas sentir la longueur et la durée ? Un criminel condamné à mort , et à qui on ne laisserait qu’un jour pour obteni
er dans nos plus beaux ans l’espérance d’une plus longue vie ! Que de morts soudaines et étonnantes, et toujours la juste pei
ès, inconnus à nos pères, nous y conduisent ; ce sont aujourd’hui les morts les plus communes et les plus fréquentes. Comptez
s le pouvez, ceux de vos proches, de vos amis, de vos maîtres, que la mort terrible a surpris tout d’un coup sans préparatio
igé de hasarder sur leur cadavre, et à qui le temps a été refusé à la mort , parce qu’ils en avaient toujours abusé pendant l
s ils se figurent tous une région que nos âmes habiteront après notre mort , et, en oubliant Dieu, ils n’ont pu ne pas se sen
ble Dauphin ; sa tranquillité sur la succession à sa couronne, par la mort de l’héritier huit jours après, et par l’âge et l
règle et en leur rang d’ancienneté parmi les pairs, aussitôt après la mort de Henri III et de Henri IV ; que Monsieur de Bea
138. Vous voulez, dites-vous, faire renaître parmi nous ces illustres morts  ; et j’avoue que vous leur donnez bien un corps ;
s larmes parce qu’ils ne pouvaient pas imiter leurs enfants. Après sa mort , toutes les nations barbares se redivisèrent ; ma
rrassé d’être le maître. On dit que ce ministre régna encore après sa mort , parce qu’on remplit quelques places vacantes de
ceux qu’il avait nommés ; mais les brevets étaient expédiés avant sa mort  ; et ce qui prouve sans réplique qu’il avait trop
r le trône ; presque seul au milieu d’une cour qui n’attendait que sa mort , qui la prédisait sans cesse : le sort du moindre
mais pourquoi il existe. De plus, je crois avoir montré qu’excepté la mort , qui n’est presque un mal que par les préparatifs
eur et de la misère. Le lit est mauvais et sans matelas. Le vieillard mort est étendu sur ce lit ; une lumière qui tombe d’u
air et les doigts écartés, semble concevoir les premières idées de la mort . La cadette, placée entre la fenêtre et le lit, n
itième siècle de plus touchante figure que celle de ce jeune écrivain mort à trente-deux ans, et qui, par la fierté de son â
son esprit. Il mourut à Paris le 28 mai 1747. Quelques mois avant sa mort il avait publié, sans y mettre son nom, un volume
res de Brutus à Cicéron, dans le temps qu’il était en Grèce, après la mort de César : ces lettres sont si remplies de hauteu
finiment cher, m’a fait verser bien des larmes sur la faiblesse de sa mort  : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu,
pas plus compliquée que la vie de Beaumarchais. Né à Paris en 1732 et mort en 1799, fils d’un horloger, introduit à la cour
aits parvînt jamais à le décourager. Ses Harmonies, publiées après sa mort , n’ont pas ajouté à sa réputation. Il mourut à Pa
ands ne saurait donner à leurs passions300. Ibid., Étude VIIe. La mort de Virginie. Tout présageait l’arrivée prochai
rible vue, le matelot s’élança seul à la mer ; et Virginie, voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre
ations sur la Révolution française, qui ne parurent qu’un an après sa mort (1818). Elle y juge avec fermeté les évé-nements
de la raison humaine361. Saint-Pierre de Rome. Corinne, après la mort de son père, retourne dans sa patrie, en Italie.
a coupole : vous apercevrez à travers les grilles de fer l’église des morts qui est sous nos pieds, et, en relevant les yeux,
eaux décorés par les merveilles des beaux-arts ne présentent point la mort sous un aspect redoutable. Ce n’est pas tout à fa
d’œuvre du génie. Ils rappellent l’immortalité sur l’autel même de la mort  ; et l’imagination, animée par l’admiration qu’il
— Sans doute, dit Oswald, nous voulons que la tristesse environne la mort  ; et même, avant que nous fussions éclairés par l
nt-ils aimé, si tant est que cela leur soit jamais arrivé, puisque la mort pouvait les séparer des objets de leur affection 
feront plus frémir : ce n’est plus de la douleur, ce n’est plus de la mort , c’est une offrande an Dieu des armées ; nul regr
Gaulois l’hymne des druides. Les Francs répondent à ces cantiques de mort  : ils serrent leurs boucliers contre leur bouche3
nes poussaient des cris de joie ; le corbeau nageait dans le sang des morts  ; tout l’Océan n’était qu’une plaie : les vierges
amond ! Pharamond ! Nous avons combattu avec l’épée. « Nos pères sont morts dans les batailles, tous les vautours en ont gémi
u, est un spectre déchaîné du monument383, et rugissant an milieu des morts . Au brillant éclat des armes a succédé la sombre
êts et les plantes indigènes d’une terre composée de la poussière des morts et des débris des empires. Souvent, dans une gran
indien. Que je me repose un instant dans cette double solitude de la mort et de la nature : est-il un asile où j’aimasse mi
tintement funèbre d’une cloche. Tout nous ramène à quelque idée de la mort , parce que cette idée est au fond de la vie. Voy
lerie en juin 1793. Capitaine deux ans plus tard, à la nouvelle de la mort de son père, il quitte sans congé le quartier gén
il périt assassiné le 10 avril 1825. Sainte-Beuve a raconté sur cette mort tragique tous les détails qui avaient longtemps é
it sentit son âme plus troublée qu’auparavant : « car, pensait-il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants. Les miens
ublée qu’auparavant : « car, pensait-il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants. Les miens n’ont que moi non plus. Qu
t, est toujours prochaine, Je ne me sens aucun désir ni de vie, ni de mort , ni de joie, ni de douleur. Tout m’est bon, parce
réimprimée en 1852, après des retouches importantes423. Jugement et mort de Strafford424(1641). Après la défaite des ar
des communes, s’étaient récusés, comme dans tout procès de vie et de mort . Au-dessus des pairs, dans une tribune fermée, pr
n vos mains ; quel que soit votre arrêt, qu’il m’apporte la vie ou la mort , je l’accepte d’avance librement ; te Deum laudam
que jamais aucune raison, aucune crainte, ne le ferait consentir à sa mort . Mais la haine des communes était inflexible et p
s du peuple : « Non, monsieur, lui dit le comte ; je sais regarder la mort en face, et le peuple aussi. Que je ne m’échappe
n singulier éclat de la libre et fière parole du P. Lacordaire. Si la mort du général Foy venait de priver la France d’un de
erreurs et enveloppées de ténèbres, divulguées à voix basse depuis la mort de Socrate, ne s’adressaient pas à la foule du pe
uelque chose de plus grand que la gloire, et de plus effrayant que la mort  ; il peut faire descendre du haut des cieux une é
qu’il ne soit rigoureux de désigner ainsi Guéneau de Montbéliard446, mort trop jeune, et dont les pages brillantes furent c
le, Mme Sablé, Mm e de Chevreuse, La Jeunesse de Mazarin). Cousin est mort à Cannes en 1867. Nous devons dire ici quelques m
rrache à sa famille et à sa patrie pour aller chercher à Carthage une mort affreuse466 ; de d’Assas, qui, sous la pointe des
mme lui de la maladie régnante. A la vue de ses deux fils en péril de mort , Frédégonde fut saisie des cruelles angoisses de
lieues, entra en agonie le jour même, et il expira vers minuit. Cette mort émut vivement toute la population de la ville ; à
ssé la mer pour « l’amour de moi et vous vous êtes mis en aventure de mort , « ce dont je me tiens grandement obligé envers v
éfaits, s’il plaît à Dieu. Pensez « à bien combattre et mettez tout à mort , car si nous pou-« vous les vaincre, nous serons
re « est à nous, et songez bien que si vous êtes vaincus, vous « êtes morts sans remède, car vous n’avez aucune voie de « ret
un pays inconnu, de l’autre, la mer et des « armes479. Qui fuira sera mort , qui se battra bien sera « sauvé. Pour Dieu ! que
son cheval tué sous lui ; le roi Harold et ses deux frères tombèrent morts , au pied de leur étendard, qui fut arraché et rem
mes qui avaient passé la mer à sa suite. Un grand nombre d’entre eux, morts ou mourants, gisaient à côté des vaincus. Les heu
eurent, pour premier gain de leur victoire, la dépouille des ennemis morts . En retournant les cadavres, on en trouva treize
n livre définitif sur Charles-Quint, son abdication, son séjour et sa mort au. monastère de Saint-Just, ainsi qu’une série d
caractères de netteté, de précision et de gravité sans raideur490. Mort de Marie Stuart (1587). Après une captivité de
bre étoilée, et prononcèrent contre la reine d’Écosse une sentence de mort , que confirmèrent les deux chambres du Parlement.
elle se mit à prier. Le docteur Flechter se mit à lire la prière des morts selon le rit anglican, tandis que Marie récitait
miers volumes de l’Histoire de France, depuis les origines jusqu’à la mort de Louis XI, et c’est là, au jugement de tous, la
France). Fin et résultats du règne de Louis XI (1483). Après la mort de Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméra
-le-moi franchement, et dis-moi cet obstacle qui sépare le vivant des morts . Nous le serons demain ; nous sera-t-il donné de
enfance aux malheurs des dernières années de Louis XIV, et qui serait mort vers 1785 ou 1786, ayant vécu ses quatre-vingts a
connaître ce noble esprit et ce cœur d’apôtre. Quelques mois avant sa mort il avait été nommé membre de l’Académie française
r. Et l’eussions-nous obtenu vivants, que nous en reste-t-il après la mort  ? je le veux, une prière amie nous suit au-delà d
ous l’ombre des oliviers, dans le secret des déserts. Il y a un homme mort et enseveli, dont on épie le sommeil et le réveil
flagellé, tué, crucifié, qu’une inénarrable passion ressuscite de la mort et de l’infamie, pour le placer dans la gloire d’
é des grands hommes ? Qui ? Nommez-m’en un seul ; nommez-moi un homme mort qui ait laissé l’amour sur son tombeau. Mahomet e
ocher cette inscription : « Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses saintes lois. » Voilà encore
voure n’exige qu’une certaine ardeur devant le péril, un mépris de la mort conçu dans un élan, et plutôt un héroïque oubli d
é des unes et des autres : la nature ne l’avait pas fait poète, et la mort ne lui laissa pas le temps d’acquérir l’expérienc
ables, on se plaît à les associer dans les regrets qu’on donne à leur mort prématurée et à leur œuvre interrompue, en pleura
t à perpétuité du royaume. Durant un exil qui se prolongea jusqu’à sa mort , le poète ne cessa de protester de son innocence 
routes Ou percer par mes chants les infernales voûtes De l’empire des morts  ; Je n’irais point, des dieux profanant la retrai
Liv. II, ode X. Crébillon.(1674-1762). Né à Dijon en 1674, et mort en 1762, Crébillon n’a donné, dans le cours de ce
, qu’il avait déjà fait périr. Zénobie, miraculeusement échappée à la mort , est maintenant, sous le nom d’Isménie, à la cour
l’autorité de son père. Au second acte, Rhadamiste, que l’on croyait mort , reparaît. Il vient à la cour de son père, qui ne
sent de ta vertu plus que de ton malheur… Id. acte III, scène V. Mort de Rhadamiste. Zénobie a promis de venir rejoi
trouble me saisit ! RHADAMISTE. Quel trouble me saisit ! Quoique ma mort approche, Ne craignez pas, seigneur, un injuste r
par des forfaits que ta justice éclate, Ciel, pourquoi vengeais-tu la mort de Mithridate604 ? PHARASMANE. O mon fils ! ô Rom
lant des intrigues galantes à ses fortes conceptions (Brutus 1731, la Mort de César 1733, etc). Vers 1755, après son exil vo
er des horreurs de son sort, J’ordonnai par pitié qu’on lui donnât la mort . O pitié criminelle autant que malheureuse ! O d’
sauvez Alzire, et pressez mon supplice ! ALZIRE. Non, qu’une affreuse mort tous trois nous réunisse. ALVAREZ. Mon fils moura
tre exemple, et je viens le donner. (A Alvarez.) Le Ciel, qui veut ma mort , et qui l’a suspendue, Mon père, en ce moment m’a
eut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu
uperbe ennemi, sois libre et te souvien Quel fut, et le devoir, et la mort d’un chrétien. (A Montèze, qui se jette à ses pie
Pour lui sœur Thècle oubliait les moineaux ; Quatre serins en étaient morts de rage, Et deux matous, autrefois en faveur, Dép
me intitulé : Ma grande Affaire. et dans lequel il écrivit jusqu’à sa mort des pensées d’édification morale et religieuse qu
digne voix je saurai m’affranchir. Qu’attends-tu donc ? Polynice. La mort . œdipe. Quoi ! tu veux... polynice. Vous fléchi
cent spectres hideux : Le Délire brûlant, le Désespoir affreux693, La Mort  !… non cette Mort qui plaît à la victoire, Qui vo
ux : Le Délire brûlant, le Désespoir affreux693, La Mort !… non cette Mort qui plaît à la victoire, Qui vole avec la foudre
udain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles monuments ! Quand tout
rêt sombre errait depuis deux jours. Il se traîne, il n’attend qu’une mort douloureuse ; Il succombe. L’enfant, interdite et
indigent espère en vain du sort ; En espérant toujours il arrive à la mort . Dévoré de besoins, de projets, d’insomnie, Il vi
ses amours, Fassent une couronne à chacun de ses jours ; Et.quand une mort douce et d’amis entourée Recevra sans douleur sa
ent sur la pierre il s’endort A la porte d’un temple, en invoquant la mort .716 » « Que m’as-tu dit ? La foudre a tombé sur m
it atteint la dernière, Peut-être en ces murs effrayés Le messager de mort , noir recruteur des ombres, Escorté d’infâmes sol
micide Les succès, le spectre d’airain, Des bons proscrits par lui la mort ou la ruine, L’opprobre de subir sa loi, Tout eût
onvention comme représentant du département de Seine-et-Oise, vota la mort du roi ; et quelques jours après, par une contrad
face d’une odieuse calomnie. Ses ennemis lui demandaient compte de la mort d’André Chénier, et chaque matin un journal lui a
naissez-vous le sort ? PISON. Vous ne pouvez, César, commander que ma mort . On verra si Pison brave les destinées, Ou s’il a
ats : A Rome, ils triomphaient d’une ligue ennemie. On peut braver la mort , mais non pas l’infamie. Que dis-je ? votre arrêt
s nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil, des morts sans mausolées ; Les grâces, les vertus, d’un lon
crit pour mes discours, proscrit pour mon silence, Seul, attendant la mort , quand leur coupable voix Demandait à grands cris
ié. Si, le jour où tomba leur puissance arbitraire, Des fers et de la mort je n’ai sauvé qu’un frère746 Qu’au fond des noir
s à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu’un pape a couronné,   Est mort dans une île déserte. Longtemps aucun ne l’a cru 
rants où je lisais mon sort, J’ai vu lutter ensemble et l’amour et la mort  ; J’ai vu dans ses regards la flamme de la vie, S
aient une dernière flamme : Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort , Pareils aux chants plaintifs que murmure une fem
d’une auguste beauté La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa majesté. Le vent qui caressait sa tète échevel
s se replie, Sourde aux derniers adieux ; Alors qu’entre la vie et la mort incertaine, Comme un fruit par son poids détaché
us, tes amis sur la terre, Et ton corps au cercueil ! Au nom de cette mort , que ma faiblesse obtienne De rendre sur ton sein
e à celui qui demeure Passe ainsi tour à tour ! Jusqu’au jour où, des morts perçant la voûte sombre, Une voix dans le ciel le
que, s’élevant au-dessus de lui-même, il rencontrait, pour peindre la mort de la vierge héroïque, les accents du génie. Il é
n répit à des souffrances dont il n’espérait plus le remède, quand la mort le surprit à Lyon le 10 décembre 1843769. Le je
e encor dans ses traits l’éclat qu’ils ont perdu, Et trouve, après la mort , sa beauté plus touchante. Que cet astre à regret
« De l’or ! ils l’ont ravi sur nos autels en deuil. Ils ont brisé des morts la pierre sépulcrale, Et, de la jeune épouse écar
er le roi de France au milieu de sa cour. On apprend la défaite et la mort du Téméraire. Nemours est retenu en prison. Il ne
hair insensible. FRANÇOIS DE PAULE. Moi ! LOUIS. Moi !Vous dites aux morts  : Sortez de vos tombeaux ! Ils en sortent. FRANÇO
t ? LOUIS. Ce n’est pas tout ?Nemours !… il avait conspiré : Mais sa mort … son forfait du moins est avéré. Mais sous son éc
où j’échappe aux remords ; Je veux fuir les vivants, je suis avec les morts . Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus
ndre ? LOUIS. Demain ! FRANÇOIS DE PAULE. Demain !Mais dès demain la mort peut te surprendre, Ce soir, dans un instant. LOU
d’abord, Mais dont aucun éclair ne sort, Le morne éclat n’est pas la mort , N’est pas la vie. Rien de bruyant, rien d’agité
histoire n’aurait aucune peine à distinguer les vraies causes de leur mort , à montrer que Gilbert et Chatterton ont bien plu
A. de Vigny se renferma dans un silence à peine interrompu. Après sa mort parurent, sous le titre des Destinées (1864), les
é ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des paladins antiques. O montagnes d’azur ! ô pay
grand Roland n’est donc pas consolée791 ? II Tous les preux étaient morts , mais aucun n’avait fui. Il reste seul debout, Ol
rien vu dans le fond du torrent ? — « J’y vois deux chevaliers : l’un mort , l’autre expirant. « Tous deux sont écrasés sous
bres, Ces hommes dans les feux errant comme des ombres, Ce silence de mort par degrés renaissant ! Ces colonnes d’airain, le
sans lune, Sous l’aveugle Océan à jamais enfouis ! Combien de patrons morts avec leurs équipages ! L’ouragan de leur vie a pr
 ! Vous roulez à travers les sombres étendues, Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus. Oh ! que de vieux parents,
onnus. Oh ! que de vieux parents, qui n’avaient plus qu’un rêve, Sont morts en attendant tous les jours sur la grève Ceux qu
lle, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts , sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’om
traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié, Et qui disait : « A boire, à bo
allant, J’aime à faire sonner le cuir de mes sandales Sur la tète des morts qui dorment sous tes dalles ; J’aime à lire les m
plane dans les airs, Et dont la lourde faux va sarclant l’univers, La Mort , incessamment, coupe toutes ces choses ; Et femme
ser leurs bras. Tous ont beau l’implorer, elle n’en a point cure ; La Mort vole au palais sans toucher la masure ; Elle aban
t d’ouest sur leurs bords, Semblables à des loups qui vont manger les morts , Hommes, femmes, poussant des hurlements de joie,
oirs et nus qui bordaient son duché. Les bris viennent de Dieu. Mille morts sur sa tête A qui nous ravirait ces fruits de la
es, à genoux ! Ou moi, prêtre du Christ, je vous damnerai tous ! » La mort , la mort partout ! Ouvrant sa double serre, Elle
oux ! Ou moi, prêtre du Christ, je vous damnerai tous ! » La mort, la mort partout ! Ouvrant sa double serre, Elle était sur
e défendait du moins d’appartenir à aucun drapeau : Je hais comme la mort l’état de plagiaire ; Mon verre n’est pas grand,
our de la forêt ; Et des sentiers encor verts où je rêve Sous le bois mort le gazon disparaît. Arbres chéris, plus d’ombre s
nger, et il tombe frappé d’une balle dans un engagement. A son lit de mort , il a reçu la foi de Pernette. Celle-ci désormais
nds yeux noirs brillaient sous de beaux cheveux blancs. Jamais aucune mort , dans toute la contrée, Ne retentit plus vite et
s Qui venaient chastement voltiger sur ces tombes. Et, pour bénir nos morts de son divin regard, Le soleil un instant perça l
sa tête, Livrez ce front sublime au glaive meurtrier ; Mais, le poète mort , où sera le guerrier ? Il le fut ! — pour servir
rands capitaines ! Ordonnez qu’on prépare un immense linceul : Car la mort frappera trois frères en un seul... O peuple athé
tes tardifs remords Vont souvent, mais en vain, chercher d’illustres morts  ! Tremble qu’il vienne un jour où ta campagne ari
le maladie, porte les traces de regrettables préventions. Ponsard est mort en 1867. Il mérite un sérieux souvenir. Au milieu
épravé. César, qui méditait l’esclavage de Rome, Soutient qu’après la mort rien ne survit à l’homme ; Mais Socrate mourant e
re ; Il faut que ce tribun, entouré de licteurs, Recherche et mette à mort tous les conspirateurs858 ; De crainte des abus,
). Ganelon, après avoir trahi Roland à Roncevaux, a été condamné à mort . Sauvé par des moines, il vit maintenant dans le
itadelles, Terribles, se ruer parmi les infidèles, Et Roland, dans la mort sublime et triomphant, Faisant trembler les monts
, au bruit du tonnerre roulant, Disait : C’est le grand deuil pour la mort de Roland ! A tous ces souvenirs la force m’aband
’abandonne, Et j’embrasse la terre en m’écriant : Pardonne ! Avant la mort , grande ombre, accorde-moi la paix ; Suis-je donc
ants, dont la haine irrite les tourments, Osent dire : Jamais ! — Les morts sont plus cléments ! de Bornier 865, La Fille d
x soldat l’a pris sur son dos. Il ne connaît pas la fuite fatale ; La mort a déjà cerné son front pâle ; Ses yeux sans regar
Massillon, s’il était interprété à la lettre, semblerait dire qu’une mort soudaine est toujours la peine du mauvais usage q
pas là un trait banal. Les mémoires du temps sont remplis du récit de morts subites qui parurent souvent le résultat de quelq
te II, électeur de Saxe. 90. Fils unique du grand Condé, né en 1643, mort en 1709. 91. Petit-fils du grand Condé, né en 16
né en 1643, mort en 1709. 91. Petit-fils du grand Condé, né en 1668, mort en 1710. 92. Fils du précédent, né à Versailles
Louis XV, né à Versailles, le 15 février 1710, devint dauphin par la mort successive de son grand-père (le grand-dauphin),
nt-Simon ce qu’il écrit au sujet de l’enquête médicale faite après la mort du duc et de la duchesse de Bourgogne. Plusieurs
ies du lundi, tome III, page 288. 104. Henri de Joyeuse, né en 1567, mort en 1608, un des derniers chefs qui tinrent pour l
mission nommé par Henri IV gouverneur du Languedoc. 105. Né en 1554, mort en 1642. 106. César, duc de Vendôme, dit César M
onsieur, fils aîné de Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, né en 1594, mort en 1665. Avec le duché-pairie de Vendôme, Henri I
e Vendôme (1612-1669), qui porta le nom de duc de Mercoeur jusqu’à la mort de son père, et François de Vendôme, duc de Beauf
s Mémoires. 113. Henri-Jacques Nompar, duc de la Force, né en 1675, mort en 1726, se compromit dans les aventures financiè
entures financières de Law. 114. Victor-Marie d’Estrées, né en 1660, mort en 1737, commanda avec distinction les flottes de
ème fils légitimé de Louis XIV et de madame de Montespan, né en 1678, mort en 1737. 116. Le comte de Toulouse épousa en 172
té de sa vie, un très honorable souvenir. 117. Villeroy, né en 1643, mort en 1730, trop célèbre par la perte de la bataille
par son testament gouverneur de Louis XV. 118. Villard, né en 1653, mort en 1734, hâta par la victoire de Denain la conclu
la conclusion de la paix ‘Utrecht (1713). 119. Tallart, né en 1652, mort en 1728, négociateur habile, mais général médiocr
médiocre, devint ministre d’État en 1726. 120. Noailles, né en 1678, mort en 1766, gagna le bâton de maréchal au siège de P
réchal au siège de Philippsbourg en 1733. 121. Huxelles, né en 1652, mort en 1730, s’était illustré par son habile défense
l’écrivain. 124. Indiquer la cote, la valeur de… 125. Né en 1637 et mort à Rotterdam, en 1713. Il publia des Lettres de co
développement à Fauste Socin, neveu de Lélie, né à Sienne en 1539 et mort en 1604 à Luclavie en Pologne. 129. Cf. La Bruyè
-Christ ; la seconde de 84 à 82 ; la troisième de 75 à 64, date de la mort de Mithridate. 143. Au sens d’événements contrai
du Bosphore. Sur la nouvelle de l’arrivée de son père, il se donna la mort . » (Montesquieu.) 146. Cf. dans la tragédie de
’œuvre de la Cité de Dieu. » 149. Symmaque, né à Rome vers l’an 340, mort en 409. Chateaubriand a retracé cette scène au li
. 151. Né à Tarragone vers la fin du quatrième siècle. La date de sa mort est incertaine. Son Histoire est ainsi désignée d
as. » 152. Né à Cologne ou à Trèves vers la fin du quatrième siècle, mort en 484. Montesquieu fait allusion à son livre int
consulat à un chef des Hérules. 156. Théodose Ier partagea avant sa mort l’empire romain entre ses deux fils. Arcadius fut
re libre avec elles. » 163. « Ils avaient fait une loi pour punir de mort celui qui proposerait de convertir aux usages de
ut en 1716 dans la forteresse de Schlusserbourg. 174. 2. Né en 1678, mort en 1762. Partisan de Stanislas Leczinski, dont Ch
rut en 1732. 193. Physicien et naturaliste né à la Rochelle en 1683, mort en 1757. Outre l’invention d’un thermomètre, auqu
de Voltaire de trop sérieuses conclusions. 198. Né à Paris en 1692, mort en 1762, il fut fermier-général, protégea les let
ier billet (mai 1778). 202. L’abbé Desfontaines, né à Rouen en 1685, mort en 1745. 203. La Beaumelle, né à Valleraugue (Ga
5, mort en 1745. 203. La Beaumelle, né à Valleraugue (Gard) en 1726, mort - en 1773. C’est en 1753 qu’il publia les Notes s
le texte de l’ouvrage. 204. Ou Nadir-Chah, roi de Perse, né en 1688, mort en 1747. D’abord conducteur de chameaux, puis bri
vous ajouterez par surcroît quelque gloire. Qu’il se lève d’entre les morts et qu’il vous accuse, celui que vous avez trompé 
237. Naturaliste et anatomiste, né en 1716 à Montbard (Côte-d’Or), mort en 1799. 238. 18 août 1756. 239. Rousseau parle
et d’où suis-je tiré ? Atomes tourmentés sur cet amas de boue, Que la mort engloutit, et dont le sort se joue, Mais atomes p
pas toujours observée par les écrivains. 253. Né à Tournus en 1726, mort en 1805. Il a surtout réussi dans les scènes empr
école maniérée du dix-huitième siècle. 257.  . Né à Avignon en 1714, mort en 1789. Il fut chargé par Louis XV de peindre le
et surtout d’un paysage. 261. Peintre de genre, né à Paris en 1699, mort en 1779. Ses tableaux se distinguent par la vérit
ême naïveté. » 270. Économiste né en 1715 à Pertuis, en Provence, et mort en 1789. Il est le père de l’orateur. — Sur les r
s, des tiges et des fruits. 295. Naturaliste hollandais, né en 1632, mort en 1723. Il fabriqua des microscopes d’une rare p
es et des vaisseaux capillaires. 296. Physicien anglais, né en 1635, mort en 1703. Il laissa, entre autres ouvrages, une Mi
tes, de Lesser. 298. Théologien et naturaliste allemand, né en 1692, mort en 1754. Il fit servi sa science à établir l’exis
r des Jardins : Et non moins bon archer que mauvais raisonneur, Raide mort étendu sur la place il le couche. 318. Hegel a,
l’Allemagne fut Turgot, qui traduisit la Messiade de Klopstock et la Mort d’Abel de Gessner. Voltaire, dans ses deux voyage
r comparé la Grèce à un cadavre qui conserve encore sa beauté dans la mort , le poète anglais s’écrie : « Terre des braves qu
de maisons. » (Note de Chateaubriand.) 394. Né en 1600, en Lorraine, mort en 1682. La galerie du Louvre possède seize de se
 II le Mauvais, petit-fils par sa mère de Louis le Hutin, né en 1332, mort en 1387, fut accusé d’avoir donné à Charles V, pe
ux Enfers. (Enéide liv.VI) 408. Mengs, né à Aussig (Bohème) en 1728, mort à Rome en 1779. Outre des tableaux célèbres, qui
ar Jansen (1786). — Winckelmann, né en 1717 à Stendhal (Brandebourg), mort en 1768, dont l’influence s’est surtout fait sent
se plaignant et se déplorant comme incapable et nul, comme atteint de mort et anéanti. » 421. Variétés littéraires, morales
re aux idées et aux espérances religieuses. Aux parents des guerriers morts Périclès adresse ces singulières consolations : «
ii, la belle invocation de Cicéron aux guerriers de la légion de Mars morts en combattant Antoine : « Actum igitur præclare v
e le louer dont elle ne fut pas contente. » 446. Né à Semur en 1720, mort en 1785. Un choix de ses meilleurs chapitres a ét
la suite de ses Morceaux choisis de Buffon. 447. Né à Agen en 1756, mort en 1825. Son principal ouvrage est une Histoire N
propre a été dans l’expression. 459. Helvétius, né à Paris en 1715, mort en 1771, fut le disciple de Locke, dont il exagér
qui l’éprouve et de celui qui l’inspire. 463. Dans sa tragédie de la Mort de César (1732), Voltaire, s’appuyant sur une tra
évir contre les plus coupables. Plusieurs habitants avaient été mis à mort ou soumis, en place publique, à divers genres de
old la promesse de l’aider à obtenir le royaume d’Angleterre après la mort d’Édouard. Pour donner à cet engagement un caract
’atteindre, termine ainsi : Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort  ! Grandir en regrettant l’enfance, où le cœur dor
ne Pasquier, ch. xxx, éd. citée plus haut. 496. « La nouvelle de la mort de Marie Stuart, écrivait M. Chéruel dans une étu
iothèque nationale où sont copiées les correspondances relatives à la mort de Marie Stuart, une main du seizième siècle a éc
un discours en vers, où il exhorte avec feu les Français à venger sa mort . Auparavant, Ronsard avait gémi sur son départ :
tes les circonstances de ce grand fait militaire. 503. Né en 1769 et mort en 1809, quelques jours après la bataille d’Essli
it sur l’esprit ; mais l’esprit montait chaque jour, et, quand il est mort , il avait grandi au niveau de son courage. » 504
maximæ modo jumenta cum oneribus devolvebantur.  » 506. Né en 1772, mort en 1813, blessé mortellement à la bataille de Bau
La Vacquerie, né à Arras vers le commencement du quinzième siècle et mort en 1497, avait déjà résisté à Louis XI en 1476, q
de Bodin. Voir République, livre III, § iv. 524. Cf. le récit de la mort de Louis XI dans les Mémoires de Comines, livre V
eau de Chateaubriand intitulé : Néron et Tacite. 529. Né en 1761 et mort en 1840, Daunon, de 1819 à 1830, fit au Collège d
e morale pure et d’un style facile. 545. Poète polonais, né en 1790, mort en France en 1855. Ses poésies les plus remarquab
ousseau ; mais je ne sais que par des bruits vagues la nouvelle de sa mort . Ce sera une grande perte que l’on fera. Outre qu
premier instant de la naissance d’une personne. 613. Le récit de la mort de Laïus, qui commence au vers suivant, est la pl
itique plutôt que par nature ; rien n’empêche que les approches de la mort ne le rendent à lui-même, et ne dissipent les fau
e. « L’empire, dit-il, que prend sur nous la religion au moment où la mort ouvre devant nous l’avenir, a permis au poète de
Newton, le plus grand génie scientifique de l’Angleterre, né en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au souvenir de quelques-u
rier 1786) où M. de Guibert vint prendre séance à la place de Thomas, mort l’année précédente. Celui-ci n’avait cessé de tém
u 20 nivôse, an III, puis, sous le Consulat, la Jeune Tarentine. A la mort de Joseph Chénier, les manuscrits passèrent entre
laisse pour dernier foyer que le seuil d’un temple, où il invoque la mort  ! 717. Détail heureux qui explique pourquoi Lycu
tains caractères, tantôt de petites images. 719. Cf. Catulle sur la mort du moineau de Lesbie (Carm. III) : Lugete, O Ven
399). 720. Ville de Sicile. 721. Cf. Lucrèce, dans le récit de la mort d’Iphigénire (De Natura Rerum, I, 96) : ….. Non
ns l’après-midi, et d’où il sortit, dès le lendemain, pour aller à la mort , avant même que sa famille fût avertie du jugemen
amille fût avertie du jugement. Quand le poète parle « du messager de mort , noir recruteur des ombres, » ce n’est pas l’appe
rassemblé, Séjan vient apporter la nouvelle que Pison s’est donné la mort pour échapper aux ennemis qui le poursuivaient. C
martine ont été éditées chez Hachette, Furne et Pagnerre. — Depuis la mort du poète on a publié sa Correspondance (1807-1820
Voir les Actes des Apôtres, ch. xvii. 775. Dans sa tragédie sur la Mort des Templiers, Raynouard avait rencontré un mouve
pira le 22 juillet 1461. 781. Agrippine avait dit, en parlant de la mort de Claude (Britannicus, acte IV, scène ii) : Il m
riens, entre autres Sismondi, ont nié que Louis XI eût participé à la mort de son frère. 783. Ce fut en 1475 que Louis XI f
i les ressorts de la vie ; il trouve cependant la force d’ordonner la mort de Nemours. Il sera intéressant de lire la lettre
ur de province en 1810, lieutenant-général des armées du roi en 1825, mort en 1828. » 808. Par un singulier contraste, M.
e est celle que Barbier décrit dans ces vers. C’est le Triomphe de la Mort , par Andréa Orcagna (1329-1389). Au centre, des i
, par Andréa Orcagna (1329-1389). Au centre, des infirmes appellentia Mort pour qu’elle les délivre de leurs maux. Mais la M
rmes appellentia Mort pour qu’elle les délivre de leurs maux. Mais la Mort se détourne d’eux et dirige ses coups vers un bos
taillis, Et parle seulement la langue du pays. 822. L’image de la mort se présente souvent dans les poèmes de Brizeux. U
oir aussi, dans un autre ton, la sombre légende de la Charrette de la Mort (Les Bretons, chant XVe). Je l’entends ! je l’en
ids, et battait à peine la rive. Un bruit lugubre sortit de ce lac de mort , comme les clameurs étouffées du peuple abîmé dan
se mettre d’accord, ne font que se mesurer du regard pour la lutte à mort à laquelle ils se préparent. Il y a du sang dans
épris se mêlait à l’angoisse, et qui fit, plus d’une fois, envier les morts par les survivants. » Mélanges d’Histoire et de L
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
père expirant sous le poids des douleurs. C. Delavigne. Lecture. —  Mort de Jeanne d’Arc. Vol. II, nº 43. Des défauts de
est mis ici pour les arbres mêmes ; La foudre est dans ses yeux ; la mort est dans ses mains, c’est-à-dire l’arme qui cause
s yeux ; la mort est dans ses mains, c’est-à-dire l’arme qui cause la mort  ; La pâle mort, pour la mort qui rend pâle ; La
est dans ses mains, c’est-à-dire l’arme qui cause la mort ; La pâle mort , pour la mort qui rend pâle ; La jeunesse folâtr
mains, c’est-à-dire l’arme qui cause la mort ; La pâle mort, pour la mort qui rend pâle ; La jeunesse folâtre, pour la jeu
e, apprend qu’elle a pu lui survivre et qu’elle vient de se donner la mort . Grâce aux dieux mon malheur passe mon espérance
me son père. Lectures. — 1° Hermione à Pyrrhus. Vol. II, nº 17. — 2° Mort de Jeanne d’Arc. Vol. II, nº 43. § VI. Hyperbo
les pas de Brébeuf, Même en une Pharsale, entasser sur les rives, De morts et de mourants cent montagnes plaintives… Prenez 
es les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’ombre de la mort se présente ; on commence à sentir l’approche du
Madame Deshoulières à ses enfants. Vol. II, nº 23. — 2° L’Ange de la Mort (madame Amable Tastu). Vol. II, nº 24. § VIII.
s où Virgile (traduit par Delille) peint la douleur d’Orphée après la mort d’Eurydice : Tendre épouse, c’est toi qu’appelai
Je poète se sert pour dire les feuilles, le médecin, l’automne et la mort . Lectures. — 1° Idylle de madame Deshoulières. V
re achever des paroles commencées, cet air superbe et menaçant que la mort même n’avait pu effacer. Télémaque, liv. II.   P
e pressent tous les instants qui lui restent entre le désespoir et la mort . Buffon.   La Chartreuse de Grasset. Si ma chamb
ux du jour. Le laboureur revoit son rustique séjour ; Je visitais des morts la couche triste et sainte. Une femme apparut…………
une des scènes de sa tragédie de Mérope (acte V, sc. vi). Lecture. —  Mort de Polyphonte. Vol. II, nº 44. § VII. Correct
le discours de Léonidas à ses trois cents Spartiates. Lectures. — 1° Mort d’Henriette d’Angleterre. Vol. II, nº 45. — 2° Bu
i est réservé. Lectures. — 1° Potier à Mayenne. Vol. II, nº 54. — 2° Mort de Henri III Vol. II, nº 53. § II. Suspension
e est celle-ci, dont Bossuet se sert pour exprimer ses regrets sur la mort d’Henriette d’Angleterre : il compare la rapidité
Dans la plupart des hommes, les changements se font peu à peu, et la mort les prépare ordinairement à son dernier coup. Mad
e monarchie qu’il voulait rétablir. Tous deux furent arrachés par une mort prématurée aux grands projets qu’ils méditaient ;
êtres, soit animés, soit inanimés, soit réels, soit imaginaires, les morts même qu’elle rappelle de leurs tombeaux pour inst
te préfère au monde et Rome seule à toi, Ne me rebute pas. Voltaire, Mort de César. Philoctète emploie ce même moyen, pour
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
dès que vous sortez du règne insensible, vous trouvez le décret de la mort violente écrit sur les rontières mêmes de la vie.
qu’il a en horreur. N’avez-vous jamais remarqué que, sur le champ de mort , l’homme ne désobéit jamais ? il pourra bien mass
baissée dans l’abîme qu’il a creusé lui-même ; il donne, il reçoit la mort sans se douter que c’est lui qui a fait la mort2 
à la consommation des choses, jusqu’à l’extinction du mal, jusqu’à la mort de la mort1. Mais l’anathème doit frapper plus di
a force ou à la dextérité humaine, celui de tourmenter et de mettre à mort ses semblables ? Cette tête, ce cœur sont-ils fai
intervalles qu’un petit nombre de paroles sanglantes qui appellent la mort . Il a fini : le cœur lui bat, mais c’est de joie 
IX, 16.) 1. « Car le dernier ennemi qui doit être détruit, c’est la mort . » (S. Paul aux Cor. I, 15, 26.) 2. Cette éloque
nnaît bien mieux que le raisonnement : les nations en sont blessées à mort , et dans leur puissance, et dans leur caractère ;
eusement et courageusement continué l’œuvre de leurs pères. Depuis la mort du grand Gœthe, la pensée allemande est rentrée d
grand Gœthe, la pensée allemande est rentrée dans l’ombre ; depuis la mort de Byron et de Walter Scott, la pensée anglaise e
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ans jamais prendre terre2. Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort  ! Grandir en regrettant l’enfance où le cœur dort
lle, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla, dans l’om
traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié, Et qui disait : « A boire, à bo
en qu’un jonc qui tremble au vent2. Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme   Ouvre le firmament, Et que ce qu’ici-b
obélisque géant   Que la tourelle des colombes. C’est toujours par la mort que Dieu s’unit aux rois ; Leur couronne dorée a
s fleuves d’argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux, et le front
ortent : sans jamais perdre terre. 3. Comparez Florian (la Vie et la Mort , même recueil.) 4. Le toit s’égaye et rit. (And
ur à tour chante et pleure, Pour célébrer l’hymen, la naissance ou la mort  : J’étais comme ce bronze épuré par la flamme,   
madame de Sévigné : « Je suis tellement éperdue de la nouvelle de la mort très-subite de M. de Louvois que je ne sais par o
is que je ne sais par où commencer pour vous en parler. Le voilà donc mort , ce grand ministre, qui tenait une si grande plac
ncolie éloquente. Rapprochez les pages où Xavier de Maistre pleure la mort d’un ami ; elles se terminent ainsi : « Celui qui
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
ement et la misère. La faim mit Malfilâtre au tombeau, a dit Gilbert, mort lui-même à l’hôpital avant sa trentième année. Po
d’amis sourds à mes adieux ! Qu’ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée,         Qu’un ami leur ferme les ye
souffrat lui fait verser des larmes. Il est vrai ; mais aussi qu’à la mort condamné, Lally soit en spectacle à l’échafaud tr
s !     Quelques vengeurs pourtant, armés d’un noble zèle, Ont de ces morts fameux2 épousé la querelle. De là sur l’Hélicon d
ue, si Lally avait commis des fautes, il ne méritait cependant pas la mort . 1. Ces vers et ces morceaux même, admirablement
nom de l’illustre satirique) : cela porte malheur. » 2. Ou des ces morts immortels, comme les appelle ailleurs Gilbert, em
ter un volume. 2. On cite de ces poëte, enlevé à la gloire par une mort prématurée et déplorable (à trente-quatre ans, 17
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
ré l’élévation de sa morale, malgré le règne des Antonins. C’est à la mort de Caton et de Brutus que commence, à Rome, l’his
e au sénat, et par un suicide paisible, quand l’empereur demande leur mort . À cette époque, il y avait d’autres hommes en bu
as. Ces hommes mouraient aussi avec courage ; mais il y eut dans leur mort autre chose encore que le stoïcisme n’eut jamais.
père donc ce va-nu-pieds ? — Rien moins, Thraséas, que d’aider par sa mort à régénérer le monde, et de verser son sang pour
de sa croyance comme de la nourriture commune de tous les hommes. Sa mort est une de ces morts bénies qui changeront le mon
e de la nourriture commune de tous les hommes. Sa mort est une de ces morts bénies qui changeront le monde ; la vôtre est un
est un beau et inutile spectacle. Le stoïcisme romain a vécu et est mort les bras croisés : c’est là son tort et son malhe
e mépris l’a perdu, et, en dépit de sa morale et de ses sages, il est mort inutile pour avoir vécu orgueilleux1. (Essais de
43 (1873) Principes de rhétorique française
evenus d’airain, Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à là voix d’Élisée ?    Reconnaissez,
ses pompes et de ses grandeurs. Enfin, de cette pensée commune : La mort n’épargne personne, Malherbe tire une peinture ne
une peinture neuve et frappante par une heureuse énumération ;    La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a bea
ce Capitole qu’il avait préservé. On ne put obtenir sa condamnation à mort qu’en le menant dans un bois sacré d’où il ne pou
lants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert,
; mais je verrai la mère, qui mourra de tristesse en me reprochant ta mort  ; je verrai ta jeune épouse frappant sa poitrine,
e de Macédoine, vainqueur et dominateur de la Grèce ? Philippe est-il mort  ? Non, mais il est malade. Mort ou malade, que vo
inateur de la Grèce ? Philippe est-il mort ? Non, mais il est malade. Mort ou malade, que vous importe ? Si les dieux vous d
on, ou au voyage de Colchos, ou au premier siège de Troie ? je serais mort avec gloire et sans amertume. Maintenant je traîn
! je crois que c’est aujourd’hui que je vous perds tous les deux ; la mort de l’un rouvre la plaie que l’autre avait faite a
ra mes yeux ? qui recueillera mes cendres ? O cher Pisistrate ! tu es mort comme ton frère, en homme de courage ; il n’y a q
lants à qui l’on va prononcer ou une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle.... Or, je vous le demande, et je vous
meurtriers. Iphigénie cherchant à consoler son père qui l’envoie à la mort arrache des larmes plus douces que si elle disput
e pleurât sur votre absence, sans être réduite encore à pleurer votre mort  ? et la France, qui vous reçut avec tant de joie,
erre en 1740 : Quand les Espagnols m’ayant mutilé me présentèrent la mort , je recommandai mon âme à Dieu et ma vengeance à
 ; qu’importe à Roland que son cheval ait toutes les vertus, s’il est mort  ; il faut céder aux exigences de l’opinion dans l
proposition et cette division : Je ne vous dirai point, juges que la mort de Clodius est un événement heureux pour la répub
prend pour texte : Tout est consommé, et il fait cette division : La mort du Sauveur renferme trois consommations qui vont
s humilier, elle est une source de gloire ; quoiqu’elle représente la mort , elle est un remède qui donne l’immortalité. Spi
ecourir leur maître, entendant même Clodius qui s’écriait : Milon est mort se persuadèrent qu’il n’était plus, et alors, san
e action. Par exemple un simple et froid historien qui raconterait la mort de Didon se contenterait de dire : Après le dépa
: Après le départ d’Énée, ta reine, accablée de douleur, se donna la mort . Que fait le poëte ? Fénelon le dit avec l’imagi
e ce désespoir, qu’il vous montre Didon furieuse avec un visage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler, à la vue d
e que les détails descriptifs ajoutés par Racine à la narration de la mort d’Hippolyte sont autre chose que de froids orneme
ureux, le plus éloquent mélange, Cicéron associe à la narration de la mort de Tibérius Gracchus les portraits vivants, et du
L’esprit rassasié le rejette à l’instant. De Thou dit à propos de la mort de Coligny : Comme si l’on eût voulu que tous le
? tu l’as assassiné, canonisé l’assassinateur, et fait des feux de sa mort  ! 6. Règles de l’amplification. — En résumé, vo
résent d’être leurs mères pour devenir leurs juges ; leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais prendre les vo
soin charitable ; et, je vous le déclare devant Dieu, ils seront tous morts demain si vous les délaissez. 4.De la simple co
rs un peu fort Doit commencer à vous déplaire ; Je finis. Punissez de mort Une plainte un peu trop sincère. Voilà la conclu
même idée. Ainsi l’on dit les hommes, les humains ou les mortels ; la mort ou le trépas ; juste ou équitable ; aimer ou chér
mortel est plus poétique que le mot homme, en éveillant l’image de la mort , il provoque un retour de l’esprit sur a fragilit
t sur a fragilité de notre existence ; de même, pour trépas comparé à mort  ; équitable comporte une nuance de charité et de
t tout l’effet serait manqué. Par exemple, quand Malherbe a dit : La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles, il n’aur
à nulle autre pareilles, il n’aurait pu substituer un autre mot à la Mort , qui est ici personnifiée ; c’est une divinité qu
f : Je rougis de pleurer ou je rougis de mes larmes ; — il demande la mort ou il demande à mourir ; — dites-moi vos souffran
te à l’épithète de nature, comme, dans cette phrase de Bossuet sur la mort de la duchesse d’Orléans : La mort plus puissant
ns cette phrase de Bossuet sur la mort de la duchesse d’Orléans : La mort plus puissante nous l’enlevait entre ces royales
ossuet dit : La main de Dieu fut sur lui ; son règne fut court et sa mort fut affreuse. De même quand Corneille établit ce
que l’imagination puisse concevoir : Nous nous sommes plaints que la mort , ennemie des fruits que nous promettait la prince
gina--lion humaine puisse se servir. Bossuet l’emploie à propos de la mort foudroyante de la duchesse d’Orléans : O nuit dé
ion dans la plupart des hommes, inquiète, honteuse, injuste. Tant la mort est prompte à remplir ces places.    Bossuet. Le
rie.    Bossuet. Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort . Bossuet. Regardez la jeunesse non comme un âge
ux. Le tour énumératif. Bossuet indique les signes précurseurs de la mort dans une admirable allégorie24 : Déjà tout comme
es eaux moins claires ; tout se ternit, tout s’efface ; l’ombre de la mort se présente ; on commence à sentir l’approche du
cher entretien ! Ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus et que sa mort que vous déplorez vous serve à la fois de consola
loquence produit ses plus grands, effets. La prosopopée des guerriers morts à Marathon ; les citoyens romains attachés sur le
ns attachés sur le gibet de Verrès ; la nuit, l’effroyable nuit où la mort de la princesse retentit comme un coup do tonnerr
eux pas mourir encore ! Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort  ; Moi je pleure et j’espère ! au noir souffle du
imace, sourire fardé, tout à côté de la belle et terrible image de la mort  : La grâce décorait son front et ses discours ;
si sensible que l’auditeur s’imagine presque les voir. A propos de la mort de Didon, un historien dirait :    Elle fut si a
t d’Énée, que ne pouvant supporter la vie, elle se donna elle-même la mort . En écoutant ces paroles, vous apprenez le fait,
ts, le visage agité et livide, le front déjà pâle des approches de la mort , Didon s’élance dans l’intérieur du palais. Folle
’avait tracée ; aujourd’hui mon ombre glorieuse va descendre chez les morts . J’ai fondé une ville puissante ; j’ai vu les rem
re achever des paroles commencées, cet air superbe et menaçant que la mort même n’avait pu effacer. Toute ma vie, il sera pe
reux. Que pouvait la valeur dans ce trouble funeste ?    Les uns sont morts  ; la fuite a sauvé tout le reste. Mme de Sévigné
et pitoyables, elle a tout éprouvé. De même, Bossuet à propos de la mort imprévue de la duchesse d’Orléans : Le roi, la r
soldats, Et poursuivait Le cours de ses assassinats. Joas laissé pour mort frappa soudain ma vue, Je me figure encor sa nour
n ajoute un charme poétique et une émotion touchante au tableau de la mort  : L’enfant tombe dans son sang ; ses yeux se cou
L’enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort  ; il les entr’ouvre à la lumière ; mais à peine l
uvant plus se soutenir. Ainsi le fils d’Ulysse était aux portes de la mort .    Fénelon La mort nous paraît comme l’horizo
Ainsi le fils d’Ulysse était aux portes de la mort.    Fénelon La mort nous paraît comme l’horizon qui borne notre vue,
s objets auxquels André Chénier compare la jeune fille destinée à une mort prématurée : c’est l’épi trop tôt moissonné, c’es
s ; Qui se mêlant au bruit de la grêle et des vents Pour honorer les morts font mourir les vivants. Voltaire a tracé, dans
sont riches ; les faibles, pleins de force ; et, le croirait-on, les morts sont vivants. Racine a excellé dans ces alliance
on. Bossuet, obligé de rappeler devant les enfants de Charles Ier la mort horrible de leur père et la révolution opérée par
s aux pieds… L’épée a frappé au dehors ; mais je sens en moi-même une mort semblable. Voltaire n’ose nommer en vers les tuy
dans une allusion à cette loi providentielle qui enchaîne la vie à la mort , dit : … Sur une tombe on voit sortir de terre,
lle marque d’une façon bien plus vive le contraste de la vie et de la mort . La périphrase ajoute au sens en donnant de l’amp
re placés les traits de l’accumulation. Ainsi Bossuet, à propos de la mort  : Elle viendra cette heure dernière ; elle appro
Brébeuf est devenu populaire par le ridicule de ses hyperboles : De morts et de mourants cent montagnes plaintives, D’un sa
it du supplice des Templiers, au lieu de dire : les condamnes étaient morts , Raynouard, qui présente les Templiers chantant a
vieillard, cédant à la loi du temps et au poids de l’âge, dirait : La mort n’est vraiment pas un. Le guerrier de Virgile cou
tuations les plus dramatiques. Tantôt c’est Hermione désespérée de la mort de Pyrrhus qui dit à Oreste : Pourquoi l’assassi
rtelle Et d’un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la mort tant prédite à leur fils ? Jamais vaisseaux parti
e de Sophocle, quand Electre reconnaît ce frère dont elle pleurait la mort , elle s’écrie : O jour de bonheur !... O douce v
’ai vu ce même enfant dont je suis menacée. Bossuet épouvanté par la mort soudaine de la duchesse d’Orléans s’écrie : O nu
ui nous environne le caractère de noire faiblesse et l’image de notre mort .    Joubert. Enfin la forme sentencieuse, comme
Enfants ! si vous perdez vos enseignes et vos guidons, ralliez-vous à mort panache blanc : vous le trouverez toujours sur le
ration cette apostrophe d’un chef arabe aux soldats épouvantés par la mort de leur général en chef : Qu’importe que Dérar s
ntés par la mort de leur général en chef : Qu’importe que Dérar soit mort  ; Dieu est vivant et vous regarde ; marchez ! Le
t l’esprit de la charité m’interdit de faire aucun souhait pour votre mort  ; puissiez-vous seulement reconnaître la justice
 ; que lorsqu’elle t’envoie aux combats recevoir des blessures, et la mort , tout devoir est d’obéïr ; que c’est un crime de
ez de plus cher, prenez pitié de nous ; n’immolez pas des gens à demi morts  ; soyez modéré dans le succès ; nous fûmes heureu
ux a violé son asile, et qu’il fait entendre des menaces, des cris de mort . A cette nouvelle : « Gorgias, dit-il, fidèle gou
on vaincu. — Comment, réplique le barbare, tu choisis l’instant de la mort pour débiter des sentences, au lieu de supplier c
tre des Athéniens et faisant la loi à toute la Grèce ? — Philippe est mort , dit l’un. — Non, répond l’autre ; il n’est que m
l’un. — Non, répond l’autre ; il n’est que malade. — Eh ! qu’il soit mort ou vivant, que vous importe ? puisque, s’il n’éta
u ciel ou des enfers sur une chose ou une personne. David pleurant la mort de Saûl et de Jonathas lance une ardente imprécat
t de Jonathas lance une ardente imprécation contre le théâtre de leur mort  : Et vous, mont de Gelboé ! que jamais la rosée
est une comparaison abrégée. Ainsi le moraliste pourrait dire que la mort du sage est calme comme le soir d’un beau jour ;
la comparaison et la métaphore dans ces vers sur la vieillesse et la mort  : Je voudrais qu’à cet âge On sortît de la vie a
stifié en poëte et en critique de goût ce vers célèbre du récit de la mort d’Hippolyte37 : Le flot qui l’apporta recule épo
s’imagine un nombre d’hommes dans les chaînes et tous condamnés à la mort  ; dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue
Pélion n’a plus d’ombrages, pour n’a plus d’arbres ; Achille porte la mort dans ses mains. pour un trait ou un glaive. Deva
urité Pouvait se reposer sur ma sincerité. Andromaque parlant de la mort héroïque de Priam : Du vieux père d’Hector là v
et leur flotte et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort . Corneille. Cette, dernière forme de répétitio
u que j’avais cru si fort, Fuissent dans quatre jours se promettre ma mort . Il ne faut pas nous dissimuler qu’à cet égard n
de ses bienfaits le grand Corneille et que, même deux jours avant sa mort , lorsqu’il ne lui restait plus qu’un rayon de con
n oraison funèbre de Turenne : Pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée.   S’il eût dit : P
 : Pour louer la vie du vaillant et sage Machabée et pour déplorer sa mort , l’harmonie était détruite. Bossuet commence par
ses rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant ? Ce style coupé, muets, saisi
du tableau des grandes espérances que donnait Turenne au récit de sa mort , Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions e
ès de moi. Cicéron avait employé le même procédé dans le récit de la mort de Tiberius Gracchus ; le discours direct donne a
nqueur à Rocroy : Le voyez-vous, comme il vole à la victoire ou à la mort  ? Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’arde
e ces deux réponses : Pauline. Où le conduisez-vous ? Félix. A la mort . Polyeucte A la gloire. sont des modèles de co
d’images qui ne sont pas naturelles. Florus peint des soldats tombés morts sur le champ de bataillé, le visage encore menaça
mp de bataillé, le visage encore menaçant, leur colere survivant à la mort  ; ce dernier trait gâte tout le tableau. — De mêm
une image évoquée par le poëte ou l’orateur ; témoin ce tableau de la mort du sage ; Rien ne trouble sa fin, c’est le soir
Malherbe et Racan ont tous deux paraphrasé cette pensée : La sombre mort frappe des mêmes coups la chaumière du pauvre et
re et le palais du roi. Voici l’imitation de Racan : Les lois de la mort sont fatales. Aussi bien aux maisons royales Qu’a
communs qui ne font point image et ne peignent rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous nos jours sont sujets aux Par
nsolation et d’éloge que les vers célèbres de Malherbe à propos de la mort d’une jeune fille : Et rose, elle a vécu ce que
rd substitue la périphrase la plus énergique ; Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret. Les alliances de mots, l
e à l’enflure ; Cinna dit en parlant de Pompée : Le ciel choisit sa mort pour servir dignement D’une marque éternelle à ce
t-il faire l’honneur à Pompée de rendre les Romains esclaves après sa mort  ? Le contraire serait plus vrai : les mânes de Po
présence : le sénéchal présidait la lutte. Deux Anglais sont étendus morts aux pieds de leurs adversaires ; Barbazan passe s
retentissent de nouveau : Barbazan, à la rescousse ! Scales, Scales, mort aux Français ! Ah ! foi de héraut d’armes, voici
ur ne pas quitter leurs palais, flattaient le tyran et attendaient la mort . Cependant un bruit soudain se répand dans l’armé
s enfants d’avoir pleuré leirr père ; vous n’avez pas vu traîner à la mort Sénécion, Rusticus et le vertueux Helvidius ; vou
votre ancien général, Agricola, expier sa gloire et la vôtre par une mort .prématurée. Romains, les dieux ont eu pitié de Ro
s humilier, elle est une source de gloire ; quoiqu’elle représente la mort , elle est un remède qui donne l’immortalité. Il a
on d’un chrétien qui se met des cendres sur le front pour penser à la mort et pour se détacher des plaisirs du monde ? N’y a
Jésus-Christ, les apôtres, les prophètes n’ont-ils jamais parlé de la mort et de la cendre du tombeau à laquelle Dieu réduit
lorsqu’il faudrait tonner et ne donner que dés images terribles de la mort  ? L’abbé. — Je vous entends, vous n’aimez pas le
maux que les siens, que sa réplétion et sa bile ; ne pleure point la mort des autres, n’appréhende que la sienne, qu’il rac
nsées vers la religion, et au milieu des souffrances qui amenèrent sa mort , à trente-huit ans, il jeta sur le papier des Pen
toutes ses pensées vers la religion ; qui depuis ce moment jusqu’à sa mort , arrivée dans sa trente-neuvième année, toujours
res, acceptant du même œil la puissance et la captivité, la vie et la mort , toujours en présence de Dieu auquel il rapporte
ême œil la couronne et les fers, la santé et la maladie, la vie et la mort  ; faire des choses admirables et craindre d’être
épouse chérie, sa mère et ses frères dont il pleurait si amèrement la mort , allait chercher le dernier de ses sujets, lui in
te au ciel était voisine, Et dent les pieds touchaient à l’empire des morts . Ces vers sont beaux, nobles ; l’antithèse et l’
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
le plus vaillant des Troyens, et la victoire resta indécise. Après la mort d’Achille, il disputa à Ulysse les armes de ce hé
ane. Mais accusé d’avoir mutilé les statues de Mercure, et condamné à mort par contumace, il se retira à Lacédémone, où cet
. La jalousie des généraux de cette république fit encore condamner à mort Alcibiade, qui se réfugia auprès de Tissapherne,
les César. Il n’avait que 10 ans, lorsqu’étant en Grèce, il apprit la mort funeste de son grand-oncle, qui l’avait adopté po
t lever le siège de Modène, et resta seul général des troupes, par la mort des deux consuls, Hirtius et Pansa, qui commandai
’il lui fut enlevé à la fleur de son âge, en 1712, six jours après la mort de la duchesse son épouse, et un an après être de
sse son épouse, et un an après être devenu l’héritier du trône par la mort du grand dauphin. Bretagne (Louis duc de), fils
ltitude de malheureux, qui n’ayant point reçu de sépulture après leur mort , errent pendant cent ans sur ses rives, où ils ne
e roi mon fils. Cette espèce de proverbe qui, même longtemps avant sa mort , courut sur ce prince, fils de roi, père de roi,
e la vérité des choses et de l’innocence des Juifs, révoqua l’édit de mort , et fit attacher Aman au même gibet que celui-ci
il ramena sur la terre la généreuse Alceste, qui s’était dévouée à la mort , pour sauver la vie de son mari Admète. Il fit pa
ier roi Saül, l’an 1095 avant J.-C., et finit, en quelque sorte, à la mort du souverain sacrificateur et prince des Juifs, H
lle, l’adopta pour son fils et son successeur à l’Empire. Ce dernier, mort à la fleur de son âge, est le même dont Virgile f
se signala dans plusieurs combats contre les huguenots ; et après la mort tragique du duc et du cardinal de Guise, ses frèr
de-France. Mayenne mourut à Soissons en 1611, ne laissant qu’un fils, mort , en 1621, sans postérité. Mécène (Caius Clinius)
et des dignités. Pouvant prétendre à tout, il se contenta, jusqu’à la mort , du simple rang de chevalier romain, il ne cessa
fendait d’enchaîner, de lier, de garrotter, de frapper ou de mettre à mort un citoyen romain : elle permettait seulement de
e Juda, envoya son ange exterminateur, qui dans une seule nuit, mit à mort cent quatre-vingt-cinq mille Assyriens, c’est-à-d
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
lieu de vous faire le plan de l’état où les choses se trouvèrent à la mort du feu roi. C’est par où je devais commencer, mai
iche n’avait été imaginé de personne. Il a consommé le premier ; à sa mort , il avait bien avancé le second. La valeur de M.
était à lui, donna de l’ombrage parce qu’il arriva une heure après la mort du roi, à Saint-Germain, avec deux cents gentilsh
ère… 2. Ce grade répondait à celui de colonel. 1. C’est-à-dire, la mort de Louis XIII. 2. On peut voir le récit de cette
Richelieu, le protecteur de l’Académie française. On peut voir sur sa mort une belle lettre de Mme de Sévigné à sa fille, da
es de France. 1. C’était le frère de Louis XIII, Gaston, né en 1608, mort en 1660. 2. C’est-à-dire devant les anciens sold
re, et fut l’un des principaux soutiens du parti protestant. Il était mort en 1639 (on peut voir la 173e Lettre de Voiture),
rtu d’un singulier privilége que possédaient les Normands condamnés à mort , celui de n’être pendus qu’auprès de la fontaine
46 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s Commentaires de Voltaire. Quelques scènes du Brutus de Voltaire, la Mort de César, nous offriront aussi des exemples admir
nce, vous ajoutâtes : Que n’ai-je aussi le pouvoir de ressusciter les morts  ! Vous pouvez faire aujourd’hui ce miracle : Anti
’un sépulcre ; ses habitants ne sont plus que des cadavres ; ils sont morts avant le supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez
nce, vous ajoutâtes : Que n’ai-je aussi le pouvoir de ressusciter les morts  ! » Soupir généreux. C’est-à-dire excité par un
e rendue par un souverain. Que n’ai-je le pouvoir de ressusciter les morts  ! Voilà encore une de ces expressions brèves et c
u’un sépulcre ; ses habitants ne sont plus que des cadavres, ils sont morts avant le supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez
de la nature. » La tyrannie que la nature impose à l’homme, c’est la mort à laquelle il ne peut se soustraire. Rappeler les
rs ? Est-elle impuissante pour moi seul, qui tant de fois ai bravé la mort pour toi ?” « Et ces paroles, juges, il ne les pr
yable fermeté. Il ne voit l’exil que là où la vertu ne peut être ; la mort lui paraît le terme de la vie, et non pas une pun
cite un intérêt universel. Auprès de qui ? auprès des hommes à qui la mort de Clodius est le plus utile. Qui les sollicitait
nt par l’histoire, livré par elle à la postérité, ne mourra point. » Mort de Turenne, Par Fléchier. « Hélas ! nous savions
yeux quelques larmes vaines et forcées : mais on décrit sans art une mort qu’on pleure sans feinte. Chacun trouve en soi la
çues. Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort . « Que de soupirs alors ! que de plaintes ! que d
le présent, et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un seul homme es
que lorsqu’il pénétra dans leur sanctuaire, puisqu’on informe sur sa mort , comme s’il s’agissait de la profanation des plus
nous imposait ; et l’espérance publique, frustrée tout à coup par la mort de cette princesse, nous poussait trop loin. Il n
Milon est le sauveur de la république : « Et puisqu’il s’agit de la mort de Clodius, imaginez, citoyens, car nos pensées s
quelles seraient donc vos terreurs, s’il était vivant, puisque, tout mort qu’il est, la seule pensée qu’il puisse revivre v
dius ? Ces attentats étaient tolérables : Clodius est le seul dont la mort ne puisse être supportée. Le sénat gémit ; les ch
e nuit, Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée, Comme au jour de sa mort , pompeusement parée. Ses malheurs n’avaient point
Le ciel, dit-il, m’arrache une innocente vie, « Prends soin, après ma mort , de la triste Aricie. « Cher ami, si mon père un
autre Alexandre. Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort  ? Aussitôt qu’il eut porté a de rang en rang l’ar
mte de Fontaines ! Mais il se trouva par terre, parmi des milliers de morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne sava
auxquels il parle, l’adresse à d’autres même absents, quelquefois aux morts ou aux êtres inanimés ; elle s’empare de l’attent
, il désigne, il marque de l’œil ceux d’entre nous qu’il destine à la mort  ! Et nous, hommes courageux, nous croyons être qu
a longtemps, Catilina, qu’un ordre du consul aurait dû t’envoyer à la mort , et faire retomber sur toi les maux que tu nous p
nom même nous anime, et ensemble nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux et n’arriver pas san
er entretien ! ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus ! Et que sa mort , que vous déplorez, vous serve à la fois de conso
omettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits
t connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de pleurer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux appr
t bien marquée, surtout bien appuyée par le nombre oratoire, c’est la mort de Turenne : « Il passe le Rhin et trompe la vig
s les cœurs remplis tant de l’éclat de sa vie que de la douceur de sa mort . Quel spectacle de voir et d’étudier ces deux hom
, et profiter du secours du ciel ; et après qu’il en est privé par la mort de l’un et les maladies de l’autre, concevoir de
oraison funèbre de M. de Turenne, ne sait à quelle cause attribuer la mort de son héros : « Pourquoi, mon Dieu, si j’ose ré
bre un morceau quelconque où il est bien observé, tel que celui de la mort de Turenne ou le supplice de Gavius, et on verra
u prince de Condé et de Turenne ? — Récitez le songe d’Athalie ? — La mort d’Hippolyte ? le combat de Turenne et de d’Aumale
uvrage que son auteur n’eut pas manqué de compléter sans doute, si la mort ne fût venue l’enlever au milieu de ses travaux.
dévorer. C. Delavigne. ……… Sa main désespérée M’a fait boire la mort dans la coupe sacrée. Arrêtez… cette coupe était
iron. Delrieu, (Artaxerce). Le bûcher est pris pour la flamme, la mort pour le poison, la coupe pour son contenu, le lut
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
le temps de son inaction, les Grecs n’éprouvèrent que des revers. La mort de son ami Patrocle, tué par Hector, lui fit repr
n ami si fidèle pendant sa vie, et un chantre tel qu’Homère, après sa mort . Agamemnon, fils d’Atrée et d’Érope, suivant Hom
été assassiné, Antoine harangua le peuple, en lui montrant la robe du mort encore teinte de sang, et excita une sédition con
e ville, et se croyant d’ailleurs trahi par Cléopâtre, il se donna la mort , l’an 30 avant J.-C. Apollon, fils, selon la fab
fille d’Achab et de Jézabel, et femme de Joram, roi de Juda. Après la mort de son mari, la soif de régner la porta à faire m
ouronner. Athalie étant accourue au bruit de la cérémonie, fut mise à mort par le peuple même et par les soldats, l’an 883 a
3, âgée de 45 ans. Le roi, qui honorait sa vertu, dit en apprenant sa mort  : Voilà le premier chagrin qu’elle m’ait jamais d
t défaits près de la ville de Philippes, et se donnèrent eux-mêmes la mort , l’an 42 avant J.-C. La république perdit en eux
vante par Antiochus, fils de Balès ; rétabli l’an 131 avant J.-C., et mort deux ans après. Diane, fille, selon la fable, de
t où régnait un printemps perpétuel. Les poètes y plaçaient, après la mort , les âmes des héros et des gens de bien. Enguien
653 ; élevé au siège de Fréjus en 1698 ; nommé, peu de temps avant la mort de Louis XIV, précepteur de Louis XV ; fait cardi
, qui, par le traité de 1738, furent réversibles à la France après la mort du roi Stanislas. Le cardinal mourut en 1743, âgé
cœurs par les belles qualités de son âme. Il avait même refusé, à la mort d’Auguste, l’Empire que les soldats lui offraient
da. Il naquit l’an 890 avant Jésus-Christ, très peu de temps avant la mort de son père. À cette époque, Athalie, sa grand-mè
inhumé dans le sépulcre des rois de Juda. À peine ce saint homme fut mort , que Joas se laissa séduire par des flatteurs cor
er, ou de payer sa dot, si elle voulait se faire religieuse. Après la mort de son mari, elle obtint avec peine une pension d
il. La sagesse de ses lois, et son équité le firent choisir, après sa mort , par Pluton, pour être un des juges des enfers. O
48 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ndifférente. Le classement chronologique, déterminé par la date de la mort des écrivains, aurait amené des contrastes brusqu
de rompre l’unité et la marche d’un siècle : saint François de Sales, mort en 1622, n’eût pas été loin de Calvin et de Monta
lême (1497-1549) donne l’Heptaméron (1558) ; Bonaventure des Périers ( mort vers 1544), son valet de chambre, les nouvelles R
ce, Allemagne) ; — devant certains noms communs (homme, femme, chose, mort , fortune, etc.) ; — devant le superlatif (les cho
comme en tout sçavoir liberal et honneste, et tel te laisser après ma mort , comme ung mirouer6 representant la personne de m
ns, qui erigeoyent les statues de leurs dicastes et iuges, apres leur mort , en or et argent ou en marbre, selon leur merite,
ge, si succiderit, de genu pugnat 91 ; qui, pour quelque danger de la mort voisine, ne relasche aulcun poinct de son asseura
ent de ma langue, il me donna en charge à un Allemand, qui depuis est mort fameux medecin en France, du tout ignorant de nos
Parlement de Bordeaux auquel appartinrent Montaigne et Montesquieu ; mort à trente-deux ans, Étienne de la Boétie doit l’im
erre, pour la grandeur duquel vous ne refusez point de presenter à la mort vos personnes. Celuy qui vous maistrise tant, n’a
x. C’est là qu’il connut Montaigne et qu’il publia, deux ans avant sa mort , le plus célèbre de ses ouvrages : De la Sagesse.
celle-cy, estreinte ou resprimee à force d’armes, que les cendres de morts ou des bannis n’ayent soudain allumé ung plus gra
du Bellay (1524-1560) Notice En 1548, quatre années après la mort de Marot, deux jeunes gens de vingt-quatre ans. Q
ambre ; et qui desire vivre en la memoire de la posterité doit, comme mort en soy-mesme, suer et trembler maintesfois, et, a
nt exprimer le repos de ce genre là. (Vie de Numa, x et xxiv.) Mort de Philopémen Or estoit Philopœmen lorsque l’
air d’une beste morte, et comment il feit servir à sa table des corps morts , et par maniere de dire des idoles, et faire vian
e Anne de Montmorency. Les Vies des grands capitaines françois.) Mort de Coligny M. l’admiral estant blessé216 fut
yze en estant adverty du roy, et bien aise de l’occasion de vanger la mort de M. son père, s’en alla très-bien accompaigné a
’autres le prindrent (M. de Guyze, qui estoit en bas, crioit : Est-il mort  ?) et le jettarent par la fenestre en la court, n
ne fit qu’arregarder seulement, sans luy faire outrage, tendant à la mort . De descrire les insolances et opprobres que d’au
roye, des Grecz les moins vaillans braver218 autour du corps d’Hector mort  ; ainsi voit-on souvent aux désertz de Barbarie l
tz de Barbarie les plus timides animaux braver autour d’un grand lion mort , gissant dessus le sable, qui souloit estre aupar
y les chrestiens et parmy les infidelles, et sur ce beau renom il est mort . Quel dommage !219 Il y eut quelqu’un qui fit son
iquante pièce de poésie est de Gilles Durant (Regrets funèbres sur ta mort de l’asne ligueur). Harangue de Monsieur d’Aub
pas permis de nous plaindre, ny demander secours, et faut qu’ayant la mort entre les dents, nous disions que nous nous porto
nez libres et francs, comme sont les François, que les plus cruelles morts dont les Espagnols se sçauroient adviser. Tu n’as
s assassiné, canonizé l’assassinateur et faict des feux de joye de sa mort . Et tu vois maintenant combien cette mort t’a pro
aict des feux de joye de sa mort. Et tu vois maintenant combien cette mort t’a proufité, car elle est cause qu’un autre est
ons un peu quel bien et quel profit nous est venu de cette detestable mort , que nos prescheurs nous faisoient croire estre l
t de pauvres bourgeois qu’ils ont vus par les rues tomber tout roides morts de faim ; les petits enfants mourir à la mamelle
mon cœur. Ce IIIe septembre, à Calais. À Du Plessis Mornay sur la mort de son fils240 [20 novembre 1605.] Monsieur
aire de M. de Foy, ambassadeur français à Rome, il continua, après sa mort , ses négociations, et dès lors fit les affaires d
nnibal devant les gibets d’Amboise ; à dix ans il se fait condamner à mort  ; à treize ans il se bat, va étudier à Genève sou
ent de l’esventé et du leger. (Ibid., 29 et 30.) Lettre sur la mort de Henri IV270 À Monsieur Deshayes 271 Ann
Ah ! monsieur mon amy, il est vrai ; l’Europe ne pouvoit voir aucune mort plus lamentable que celle du Grand Henry272. Mais
le monde, par son dernier moment qui la termineroit en une glorieuse mort  ? Non, certes, monsieur ; il sembloit bien qu’une
ur cela ; et voilà qu’une si grande suite de grandeurs aboutit en une mort qui n’a rien de grand, que d’avoir été grandement
de laquelle il avoit été jouissant ces dix années dernieres, le voilà mort d’un contemptible coup de petit couteau, et par l
ne nous tenons-nous aux pieds de ce Roy immortel qui a triomphé de la mort par sa mort, et duquel la mort est plus aimable q
ns-nous aux pieds de ce Roy immortel qui a triomphé de la mort par sa mort , et duquel la mort est plus aimable que la vie de
e ce Roy immortel qui a triomphé de la mort par sa mort, et duquel la mort est plus aimable que la vie de tous les Roys de l
dernier article de la vie, la contrition necessaire pour une heureuse mort . Ainsi prié-je cette souveraine bonté qu’elle soi
, je me recommande à vous tous ! secourez-moy, je vous prie ! je suis mort , je suis perdu ! Enseignez-moy qui m’a desrobbé m
et en furent, comme on l’a dit, la monnaie, quand la Fronde, puis la mort du marquis de Rambouillet en rendirent les réunio
s de Voiture ont été publiées pour la première fois deux ans après sa mort . — Voir l’édition Ubicini, 1855, 2  ol. Billet
rands événemens, qui, vraisemblablement, ne devoient pas arriver : la mort du roi de Suède, celle du duc de Friedland, et la
e que l’assassinat d’Agamemnon par sa femme, et la vengeance de cette mort par Oreste sur sa propre mère ; quitte pour chaus
religion chrétienne, dont les fragments, trouvés et publiés après sa mort sous le nom de Pensées, ont une éloquence d’une i
ion : nous regrettons la bonne opinion qu’on avait de nous. Ainsi les morts ont l’honneur des larmes qui ne coulent que pour
est un canonicat de votre chapelle royale de Vincennes, vacant par la mort de… Oserois-je demander encore cette grâce à Votr
le vatum . Corneille jugé par Racine … L’Académie a regardé la mort de M. Corneille363 comme un des plus rudes coups
vie, la fortune mette entre eux et les plus grands héros, après leur mort cette différence cesse. La postérité qui se plaît
é de ses bienfaits cet excellent génie ; que même deux jours avant sa mort , et lorsqu’il ne lui restoit plus qu’un rayon de
tre à ta mémoire ; tant on pensera peu à toi quelques années après ta mort  ! Ce qu’il y a d’assuré, c’est la peine de tes ra
les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’ombre de la mort se présente : on commence à sentir l’approche du
ue moment ? Ne l’ai-je pas reconnu quantité de fois ? J’ai échappé la mort à telle et telle rencontre : c’est mal parler, j’
a mort à telle et telle rencontre : c’est mal parler, j’ai échappé la mort  : j’ai évité ce péril, mais non pas la mort : la
l parler, j’ai échappé la mort : j’ai évité ce péril, mais non pas la mort  : la mort nous dresse diverses embûches ; si nous
j’ai échappé la mort : j’ai évité ce péril, mais non pas la mort : la mort nous dresse diverses embûches ; si nous échappons
jusques au bout ; mais après avoir évité les attaques diverses de la mort , arrivant au bout de la carrière, où ils tendoien
-il que je compte pendant ma vie ? Le sommeil est plus semblable à la mort , l’enfance est la vie d’une bête. Combien de temp
x de Louis ? Non, non : c’est Dieu qui vouloit montrer qu’il donne la mort et qu’il ressuscite ; qu’il plonge jusqu’aux enfe
r. Aussi en étoit-il aimé jusqu’à la passion ; et dans le temps de sa mort , on vit par tout le royaume et dans toutes les fa
e science, la grande étude de la vie, est la science ou l’étude de la mort , et qu’il est impossible à l’homme de vivre dans
vente. Or, pour tout cela, chrétiens, je prétends que la pensée de la mort nous suffît, et j’avance trois propositions que j
les vont faire le partage de mon discours. Je dis que la pensée de la mort est le remède le plus souverain pour amortir le f
u nos passions ; c’est la première partie. Je dis que la pensée de la mort est la règle la plus infaillible pour conclure su
s délibérations ; c’est la seconde. Enfin, je dis que la pensée de la mort est le moyen le plus efficace pour nous inspirer
doit mourir. Tel est l’usage que nous devons faire de la pensée de la mort , et c’est aussi tout le sujet de votre attention.
sur la pensée de la mort ; fin de l’exorde.) Sur la pensée de la mort (suite) Nos passions sont insatiables et sans
ve, si nous voulons, ses limites et ses bornes dans le souvenir de la mort , comme il les trouve malgré nous dans la mort mêm
dans le souvenir de la mort, comme il les trouve malgré nous dans la mort même. Car je n’ai qu’à me servir aujourd’hui des
is le voyez-vous maintenant ? Voyez-vous la nudité, la pauvreté où la mort l’a réduit ? Où sont ses revenus ? où sont ses ri
se d’être toutes choses. Mais le reconnoissez-vous ? Voyez-vous où la mort l’a fait descendre ? voyez-vous à quoi elle a bor
avoir pleuré durant plusieurs jours, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël
dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée. Cet homme, qui port
s la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël
es rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël
r tous les ornemens d’une grave et solide éloquence, que la vie et la mort de très haut et très puissant prince Henri de la
sujet peut inspirer des sentimens plus justes et plus touchans qu’une mort soudaine et surprenante, qui a suspendu le cours
) Pellisson (1624-1693) Notice Né protestant à Béziers, mort catholique à Paris : l’homme « le plus laid » et
li depuis que Votre Majesté lui a donné ses ordres elle-même ; que la mort de Son Éminence, dont il les recevoit auparavant,
la part qu’elle y prit. Elle étoit seule, et malade, et triste de la mort d’une sœur religieuse ; elle étoit comme je la po
ns aux Rochers qui ne seront point abattus. À M. de Coulanges. La mort de Louvois À Grignan, 26e juillet [1691] Voil
de Louvois À Grignan, 26e juillet [1691] Voilà donc M. de Louvois mort , ce grand ministre, cet homme si considérable qui
rir, depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus différent que leur mort  ; mais rien n’est plus égal que leur fortune, et
e la certitude de cette fin les fît fuir ni refuser cette place où la mort étoit attachée, et quelle mort ! vous n’avez qu’à
fît fuir ni refuser cette place où la mort étoit attachée, et quelle mort  ! vous n’avez qu’à lire cette histoire. L’on veut
d’une vertu irréprochable, elle s’attacha à Louis XIV, qui, après la mort de la reine (1683), l’épousa secrètement. Elle fo
à la honte d’Alexandre, traînèrent ensuite comme un mal nécessaire la mort de Parménion, tous ces mouvemens étoient inconnus
s ces mouvemens étoient inconnus à César. On ne peut lui reprocher de mort que la sienne, pour n’avoir pas eu assez de soin
intentions440. On observoit la joie comme une espérance conçue de la mort du prince ; la tristesse étoit remarquée comme un
. La Bruyère (1645-1696. Notice La Bruyère, né à Paris, mort à Versailles, fut retiré par Bossuet en 1680 des
re que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre ma
rné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de saisissement. (Chap. VI, Des biens de fortun
5) Notice Le Père Malebranche (Nicolas), de l’Oratoire, né et mort à Paris, le plus célèbre métaphysicien français d
de Salignac de la Mothe), né au château de Fénelon dans le Périgord, mort archevêque de Cambrai, a trois périodes bien dist
oux et affable. Il écrit pour son élève ses Fables, ses Dialogues des morts , autre imitation de l’antiquité. Il écrit le Télé
presque les voir. Par exemple, un froid historien qui raconteroit la mort de Didon se contenteroit de dire : Elle fut si ac
ce désespoir, qu’il vous montre Didon furieuse, avec un visage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler à la vue de
ernelle qu’ils ont découverte ? Nations ensevelies dans l’ombre de la mort , quelle lumière sur vos têtes ! (Sermon pour la
mortels. Tous les maux s’enfuient loin de ces lieux tranquilles : la mort , la maladie, la pauvreté, la douleur, les regrets
nt de cœur où est une mère qui revoit son cher fils qu’elle avoit cru mort  ; et cette joie, qui échappe bientôt à la mère, n
s. Lettre à la sœur charlotte de saint-cyprien, carmélite (Sur la mort de l’abbé Langeron). À Cambrai, 17 janvier 17
s’y accoutume et se calme. Hélas ! tout est vain en nous, excepté la mort à nous-mêmes que la grâce y opère. Au reste, ce c
la mort à nous-mêmes que la grâce y opère. Au reste, ce cher ami est mort avec une vue de sa fin, qui étoit si simple et si
e moi-même. » Les œuvres de Massillon ne furent publiées qu’après sa mort , en 1745. Le jugement dernier Je m’arrête à
lans à qui l’on va prononcer ou une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternel : car, vous avez beau vous flatter, vous
désirs de changement qui vous amusent, vous amuseront jusqu’au lit de mort  ; c’est l’expérience de tous les siècles : tout c
artage ? (Carême : Sermon sur le petit nombre des élus480.) La mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant da
onde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauroient le délivrer de la mort , ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi d
dans ses propres horreurs ; il se tourmente, il s’agite pour fuir la mort qui le saisit ou du moins pour se fuir lui-même :
renouvellent ; ainsi la figure du monde change sans cesse ; ainsi les morts et les vivans se succèdent et se remplacent conti
tre les Boileau et les Racine ; — et, avec l’auteur des Dialogues des Morts , de l’Histoire des Oracles, des Entretiens sur la
du latin, écrivit le premier en français les Éloges des Académiciens morts de 1699 à 1742, « monument immortel, dit M. Ville
heureux siècles où vous viviez. SOCRATE. Je suis bien aise de voir un mort qui me paroît avoir été philosophe ; mais comme v
nds écrivains de la France (Hachette et Cie), par M. de Boislisle. Mort du « Grand Dauphin ». Tableau de la cour486
les hommes, et que moi-même je me trouverois un jour aux portes de la mort . La joie néanmoins perçoit à travers les réflexio
l’ayant bien abandonné pendant sa vie, ne l’abandonna point après sa mort . Il eut peine à trouver quelqu’un pour aller trou
oururent. (Ibid., t. 3, chap. XI.) Déjà en 1711, à l’époque de la mort du duc de Bourgogne, Saint-Simon avait écrit : C
e devint, dans son exil de Normandie, Mme de Motteville, et, après la mort du cardinal, revint, veuve à vingt ans, auprès de
vec indulgence le Salluste français. L’abbé Fleury (1640-1723), né et mort à Paris, sous-précepteur des fils du grand Dauphi
résent d’être leurs mères pour devenir leurs juges : leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais donc, sans dél
soin charitable ; et, je vous le déclare devant Dieu, ils seront tous morts demain si vous les délaissez. (Vincent de Paul.
(Vincent de Paul.) Saurin Enseignement de la tombe La mort rend toutes choses égales ; elle laisse, du moins
insi le motif le plus sensible pour s’abstenir des passions, c’est la mort  : le meilleur cours de morale, c’est le tombeau.
échappât à leur vengeance, lorsqu’une vieille servante, menacée de la mort , fit signe qu’il étoit caché dans une armoire mén
e, les conjurés le jetèrent par la fenêtre en criant : « Le tyran est mort  ; vive la liberté et Dom Juan, roi de Portugal ! 
entre les dates de 1715 et de 1789. Le xviie se prolonge jusqu’à la mort de Louis XIV ; le xixe se prépare dès l’ouvertur
le un loisir qui sans le secours des belles lettres est une espèce de mort et comme le tombeau d’un homme vivant507. Elle me
entend crier grâce au moment qu’il croit aller recevoir le coup de la mort . Mon maître attribua toute mon agitation à la seu
s œuvres de la création ; mais les hommes aiment à rendre justice aux morts , soit qu’ils se flattent de l’espérance qu’on la
l mit ce grand talent en usage. Un fameux négociant de Babylone était mort aux Indes ; il avait fait ses héritiers ses deux
ous deux l’un après l’autre. Il dit à l’aîné : Votre père n’est point mort , il est guéri de sa dernière maladie, il revient
tous les peuples qu’il a soumis ? Qu’est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône vers
cimenta si bien toutes ; les parties de ce nouvel empire, qu’après sa mort , dans le trouble et la confusion des plus affreus
es diverses Je suis amoureux de l’amitié. Deux chefs-d’œuvre : la mort de César dans Plutarque, et celle de Néron dans S
que ce qu’il lui plaît. (Émile, livre IIe.) Les projets et la mort de Pyrrhus Quand, en lisant la vie de cet ins
e malheureuse tuile qui devoit terminer sa vie et ses projets par une mort déshonorante ? Tous les conquérans n’ont pas été
, soutint aisément jusqu’au bout son personnage ; et, si cette facile mort n’eût honoré sa vie, on douteroit si Socrate, ave
nt que Socrate eût dit ce que c’étoit que la justice ; Léonidas étoit mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoi
des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate, philosophant tranquillement avec ses
plice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de J
és. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un dieu. Dira-t-on que l’histoire
ix volumes : les trois premiers parurent en 1749, le dernier après sa mort . Il s’adjoignit pour collaborateurs dans les trav
d., les Quadrupèdes.) La fauvette Le triste hiver, saison de mort , est le temps du sommeil, ou plutôt de la torpeur
te pressent tous les instans qui lui restent entre le désespoir et la mort . (Ibid., les Quadrupèdes, Art. Chameau.) C
rore », une noble ambition déçue par les mécomptes, la maladie et une mort prématurée, attachent un souvenir triste et touch
e, élevée sur des précipices, bravoit des périls éminens566 ; mais la mort , présente à la guerre, ébranloit son âme. Un nomb
âme. Un nombre innombrable de Romains qui n’avoient jamais craint la mort dans les batailles, manquoient de cet autre coura
ui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue. Ses yeux se sont fermés à
res de Brutus à Cicéron, dans le temps qu’il étoit en Grèce, après la mort de César571 : elles sont si remplies de hauteur,
finiment cher, m’a fait verser bien des larmes sur la foiblesse de sa mort  : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu,
eur et de la misère. Le lit est mauvais et sans matelas. Le vieillard mort est étendu sur ce lit ; une lumière qui tombe d’u
air et les doigts écartés, semble concevoir les premières idées de la mort . La cadette, placée entre la fenêtre et le lit, n
), et dans l’opéra (Les Noces, 1786). On ne cesse, un siècle après sa mort , de jouer et, grâce à Rossini, de chanter son Bar
rrible vue, le matelot s’élança seul à la mer ; et Virginie voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre
matelot qui l’avoit voulu sauver à la nage. Cet homme, échappé à une mort certaine, s’agenouilla sur le sable, en disant :
bre dans l’histoire de la Révolution sous le nom de Girondins. Il est mort sur l’échafaud avec vingt-et-un d’entre eux, le 3
is-Royal où il fut, une fois en sa vie, orateur ; il en sortit par la mort le 5 avril 1794. Entre ces deux dates, il joua de
lution à la ville de Nursia d’avoir élevé un monument à ses habitants morts au siège de Modène ; crime de contre-révolution à
ontre-révolution à la mère du consul Fusius Géminus d’avoir pleuré la mort funeste de son fils. Il fallait montrer de la joi
euré la mort funeste de son fils. Il fallait montrer de la joie de la mort de son ami, de son parent, si l’on ne voulait s’e
eur médecin, et de choisir, dans les vingt-quatre heures, le genre de mort qui leur plairait le plus. Missus centurio qui ma
assassin un hôte, un ami, un fils611. En un mot, sous ces règnes, la mort naturelle d’un homme célèbre, ou seulement en pla
Pison, qui mourut dans son lit ; ce qui parut tenir du prodige. » La mort de tant de citoyens recommandables semblait une m
sacré et inviolable faisait son entrée triomphale dans le palais des morts , et recueillait quelque riche succession. Tous ce
gues ! Je vous dirai, comme Brutus à Cicéron : Nous craignons trop la mort , et l’exil, et la pauvreté, nimium timemus mortem
qui ne se soient offerts à Salomon qui disait : « J’ai trouvé que les morts sont plus heureux que les vivants, et que le plus
sillé dans les ténèbres, et sans témoins de sa valeur ; nous, dont la mort soufferte pour la liberté ne peut être que glorie
e de son tonnerre, et placer avec moi dans cette chaire, d’un côté la mort qui nous menace, et de l’autre mon grand Dieu, qu
dédaigneux qui m’écoutez ! La nécessité du salut, la certitude de la mort , l’incertitude de cette henre si effroyable pour
tout. Non, ce n’est pas vous qui avez vingt ou trente ans : c’est la mort qui a déjà vingt ans, trente ans d’avance sur vou
que vous lui devez et qui vous ont rapproché d’autant du terme où la mort doit vous achever. Prenez-y donc garde ; l’éterni
nsi dire, présens les malheurs qu’il raconte, et qui, en déplorant la mort d’un seul homme, montre à découvert tout le néant
à tout, excepté à la vertu. Elle descendit avec lui dans la tombe. La mort termina une carrière de quatre-vingt-deux ans don
nât de son vol la déserte immensité des cieux. Partout le calme de la mort . Nous avions passé plus de deux heures dans cette
e et de la critique littéraire, aux plumes fines et délicates de deux morts d’avant-hier ou d’hier, Joubert (1754-1824), le f
eurs fortes, il boit jusqu’à l’ivresse, jusqu’à la fièvre, jusqu’à la mort , également dépourvu de la raison qui commande à l
en fait gloire ; pour lui, les souffrances sont une occupation, et la mort une aventure. Que le poltron s’amuse à vivre tant
Considérations sur la Révolution française, publiées (1818) après sa mort . — Mme de Staël a eu pour fils et petit-fils deux
se, avec quelque réputation, la route qui conduit de la jeunesse à la mort . (De la littérature considérée dans ses rapport
écouverts, indique où sont les ressources qu’il a employées contre la mort , afin d’être utile un jour à ceux qui subiraient
rdu, une Vie de Rancé et les Mémoires d’Outre-Tombe, publiés après sa mort . Chateaubriand, sous l’aurore du consulat, raviva
êts et les plantes indigènes d’une terre composée de la poussière des morts et des débris des ¦empires. Souvent, dans une gra
ué dans le cintre d’une loge ; on ne m’a point répondu : l’ermite est mort . L’inclémence de la saison, l’absence du bon soli
Espagne cette noble carrière dont le terme devaient être l’exil et la mort dans l’exil. Sertorius lutta dans les champs ibér
ns magnanimes sont celles dont le résultat prévu est le malheur et la mort . Après tout, qu’importent les revers, si notre no
ourna ses pensées vers la religion ; qui, depuis ce moment jusqu’à sa mort , arrivée dans sa trente-neuvième année, toujours
rait. Vos victoires, votre courage, vos succès, le sang de nos frères morts aux combats, tout serait perdu, même l’honneur et
de Montebello Ebersdorf, 31 mai 1809. Ma cousine, le maréchal est mort ce matin des blessures qu’il a reçues sur le cham
L. Courier (1773-1825) Notice Paul-Louis Courier, né à Paris, mort assassiné à Véretz (Indre-et-Loire), fut, pendant
s à la porte ; sur l’escalier, je ne sais quoi ressemblant assez à un mort . Voilà le cabinet du général Reynier ; le feu à l
. Le vôtre ne fonda rien. Il ravageait toujours ; et s’il n’était pas mort , il ravagerait encore. Fortune lui livra le monde
puisent la vie, et on les entendra chanter en triomphe leur hymne de mort . Étrange dégradation ! Et qui peut donc inspirer
it sentit son âme plus troublée qu’auparavant ; « car, pensait-il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants. Les miens
ublée qu’auparavant ; « car, pensait-il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants. Les miens n’ont que moi non plus. Qu
lui répondit. M. Guizot, protestant. Il avait quitté, un an avant sa mort , pour cette solennité, couronnement laïque de sa
faibli et une louange sans caractère. Il n’en fut pas de la sorte. La mort le ressuscita tel que les premiers jours du siècl
re âme ; vous nous eussiez reproché de troubler pour vous la paix des morts et des grands souvenirs. Nous ne le ferons pas ;
les paroles que Froissard met dans la bouche le Charles V, au lit de mort , ont dû être prononcées ; l’auteur n’y est pour r
erreurs et enveloppées de ténèbres, divulguées à voix basse depuis la mort de Socrate, ne s’adressaient pas à la foule du pe
uelque chose de plus grand que la gloire, et de plus effrayant que la mort  ; il peut faire descendre du haut des cieux une é
t Cie.) Guizot (1787-1874) M. Guizot (François), né à Nîmes, mort à Paris, a laissé des traces profondes partout où
le besoin de s’en faire connaître, et d’avoir raison, même après leur mort . Les longues grandeurs amènent l’indifférence ; p
de rentrer et de vivre obscurément en Angleterre. Aux approches de la mort , le désir de revoir sa patrie devint une douloure
moi… ? Puisqu’il n’est au pouvoir de personne d’écarter longtemps la mort de ma tête, ce n’est pas trop de présomption à mo
le qui traite des animaux, et publia, en 1788, quelques mois avant la mort de celui qui lui avait ouvert la carrière, l’Hist
premières pages.) Désintéressement, bienfaisance, vie privée et mort de Lacépède … M. de Lacépède conduisait des a
ent encore pour lui une société douce : cette jeune femme périt d’une mort subite. Au milieu de ces nouvelles douleurs M. de
1844. — Publiée dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes, 1853.) Mort de Bailly C’est le 12 novembre 1793 que la se
science a eu de tout temps ses martyrs. Augustin Thierry, né à Blois, mort à Paris, aveugle depuis vingt-cinq ans, a été cel
int encore eu de combat, disait-on, et déjà beaucoup d’hommes étaient morts  ; l’on calculait et l’on exagérait le nombre des
este à ses projets, le duc Guillaume faisait enterrer secrètement les morts , et augmentait les rations de vivres et de liqueu
es siennes étaient ardentes, et furent peut-être la seule cause de sa mort . Une circonstance particulière ajoutait à l’intér
sa mémoire. Certes, elle est assez belle ! ne le plaignons pas d’être mort jeune : il vaudra toujours mieux pour la gloire d
nt où Kléber succombait au Caire : c’était Desaix ! Tous deux étaient morts le 14 juin 1800, pour l’accomplissement des vaste
ôte l’un de l’autre pendant la vie, rapprochés encore au jour de leur mort , et pourtant si différents par tous les traits de
ileau, Malebranche, Fénelon, avaient cessé leurs travaux, bien que la mort n’eût pas encore mis fin à leur existence. Un bou
ui eût paru sur les champs de bataille. Le grand Condé, infidèle à la mort qui paraissait lui être réservée dans les combats
que, le général Philippe Paul de Ségur en reçut un l’année même de la mort de son père (1830), et mourut un des doyens de l’
ant sa vie (chez Didot), publiés, selon sa volonté, six mois après sa mort . — Voir Le Général Ph. de Ségur, sa vie et son te
ulement de l’une de ces collines, dominaient tout. Il semblait que la mort eût établi là son empire : c’était une terrible r
sans abris, sans pain, pour tomber chaque jour et successivement, ou morts , ou mutilés. Quelle nécessité les a poussés ? Eh 
e passion de la gloire, cet instinct puissant qui pousse l’homme à la mort pour chercher l’immortalité. (Histoire de Napol
ar la vie, un martyr fort de ses doctrines, qui pour elles accepte la mort . C’est une fille, une enfant, qui n’a de force qu
’a de force que son cœur. Le sacrifice n’est pas accepté et subi ; la mort n’est point passive. C’est un dévouement voulu, p
ive. C’est un dévouement voulu, prémédité, couvé longues années ; une mort active, héroïque et persévérante, de blessure en
notre jeunesse, nous a ressuscité parfois avec génie, est aujourd’hui mort , ou à peu près mort ; et, s’il n’y avait que ce c
a ressuscité parfois avec génie, est aujourd’hui mort, ou à peu près mort  ; et, s’il n’y avait que ce côté-là en lui, nous
. Mangeons, et réjouissons-nous, parce que mon fils, que voici, était mort , et il est revenu à la vie ; il était perdu, mais
l’Enfant prodigue que parce qu’il est de retour à la vertu : Il était mort , et il est revenu à la vie. Ménédème reprendra so
é, qu’ils pensaient, sentaient, aimaient, haïssaient dans les langues mortes . Des hommes qui s’étaient fait une célébrité dans
e dans l’acte le plus naturel et le plus involontaire, jusque dans la mort . Des érudits de trente ans, comme la Boétie859, m
expire. Le lieutenant-colonel Lormier, son aide de camp, est frappé à mort . La tête de la colonne, foudroyée de trois côtés
uant par cet acte désespéré qu’il ne se réserve que la victoire ou la mort . L’armée le comprend. « Camarades, s’écrie Keller
llermann coucha sur le plateau de Valmy, au milieu des blessés et des morts , mais comptant avec raison cette canonnade de dix
es compagnons de son premier combat. (Ibid., XXVII, § 14, 15.) Mort d’un homme de bien Je pris le rouleau, je le
our venir prendre les leçons qu’il leur donnait jusque sur son lit de mort  ; un peu plus loin, le curé du village, qui venai
mpereaux et des bergeronnettes s’assoupissant sous les branchages… La mort des anciens propriétaires, une révolution qui ava
s touchants, les Prisonniers du Caucase et la Jeune Sibérienne. La mort d’un ami Heureux celui qui possède un ami ! J
rt d’un ami Heureux celui qui possède un ami ! J’en avais un : la mort me l’a ôté ; elle l’a saisi au commencement de sa
tte à tous les périls de la guerre, et d’une guerre désastreuse. — La mort semblait épargner l’un pour l’autre ; elle épuisa
r, auraient peut-être empêché ses cris d’aller jusqu’à mon cœur. — Sa mort eût été utile à son pays et funeste aux ennemis,
armi les fleurs ; tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort  ; — et le soir, tandis que la lune brille dans le
alheurs de l’humanité sont comptés pour rien dans le grand tout. — La mort d’un homme sensible qui expire au milieu de ses a
nge à mourir. S’il existait une race d’hommes immortels, l’idée de la mort les effrayerait plus que nous. Il y a là-dedans q
t innocents, eux aussi ! Eh bien ! demain, trente mille hommes seront morts morts pour leur pays ! Il y a chez les Prussiens,
cents, eux aussi ! Eh bien ! demain, trente mille hommes seront morts morts pour leur pays ! Il y a chez les Prussiens, peut-
P. Mérimée (1803-1870) Notice Prosper Mérimée, né à Paris, mort à Cannes, membre de l’Académie française. Inspect
re, dit Colomba, vous savez peut-être que Charles-Baptiste Pietri est mort la nuit passée ? Oui, il est mort de la fièvre de
tre que Charles-Baptiste Pietri est mort la nuit passée ? Oui, il est mort de la fièvre des marais. — Qui est ce Pietri ? — 
i en spectacle au public. — Orso, répondit Colomba, chacun honore ses morts à sa manière. La ballata nous vient de nos aïeux,
pourrais pas composer cela d’avance, mon frère. Je me mets devant le mort , et je pense à ceux qui restent. Les larmes me vi
se laissa fléchir et se rendit avec sa sœur à la maison de Pietri. Le mort était couché sur une table, la figure découverte,
rtes, et plusieurs cierges brûlaient autour de la table. À la tête du mort se tenait sa veuve, et derrière elle un grand nom
ant la main froide de son père, s’écria : « Oh ! pourquoi n’es-tu pas mort de la malemort959 ? Nous t’aurions vengé ! » Ce f
ssés. Puis elle rejeta son mezzaro960 en arrière, regarda fixement le mort , et, penchée sur ce cadavre, presque aussi pâle q
vu tomber le chêne — desséché par le Libeccio. — J’ai cru qu’il était mort . — Je suis repassée — et sa racine avait poussé u
ois, par une prosopopée fréquente dans les ballate, faisant parler le mort lui-même pour consoler ses amis en leur donnant d
sionomie était plutôt triste que sévère, et l’on disait que depuis la mort du brave Dandelot966 personne ne l’avait vu souri
. Ἑπίσταμαι, savoir ; ήμων, savant. 15. Raymond Lulle, de Majorque, ( mort en 1315), se fit un nom dans la scolastique, les
Pousser des rejetons, se développer. 173. Sic. 174. François Ier, mort depuis deux ans (1547). 175. Fiunt oratores, na
Elle mourut de chagrin le 15 mai suivant. Henri IV, informé de cette mort par Maurice de Nassau, dit : « J’ai perdu la plus
Du Mahomètisme. 275. Comparez la lettre de madame de Sévigné sur la mort de Louvois. 276. Désiré, amoureux de Laurence, f
ction ; le roi monte sur le trône, l’esclave se courbe devant lui, la Mort souffle sur le théâtre, et tous deux ont cessé d’
en. Expression qui semble faite sur le modèle de dada (Littré). 363. Mort le 1er octobre 1684. 364. Le Roi. Il prit ce tit
63. Mort le 1er octobre 1684. 364. Le Roi. Il prit ce titre après la mort du chancelier Séguier qui l’avait hérité de Riche
Arnauld. 425. La prairie de Maures, à Nantes. 426. Seignelay était mort l’année précédente. 427. Pasteur protestant, aut
iter, espérer (voy. le morceau suivant). 445. Le cardinal d’Estrées, mort en 1714, fut de l’Académie ; deux autres d’Estrée
manche, premier point. 450. Zénobie, reine de Palmyre, prit après la mort d’Odenat, son mari, le titre de Reine de l’Orient
étré de l’antiquité. 461. Cf. Cicéron jugé par Démosthène (Dial. des morts , XXXII). V. notre Recueil pour les classes de gra
1. Hor. Epod., XVI, v. 41. 472. « On a de Fénelon une lettre sur la mort de son meilleur ami, l’abbé de Langeron : elle es
aire, le 14 avril 1711. Il est appelé Monseigneur. — Le roi, après la mort de son fils, se rendit avec madame de Maintenon à
ligence du récit. 487. C’est-à-dire : étant d’un parti frappé par la mort du Dauphin. 488. Lit de justice signifie : 1° l
mte de Toulouse. 491. Ce portrait a été écrit immédiatement après la mort de Fénelon. 492. Cf. Ce que dit La Rochefoucauld
t de conversation. 493. Cf. Bourdaloue, Discours sur la Pensée de la mort , p. 207. 494. 27 août 1648. — Comparez le récit
Condé), Fléchier, Mascaron. 499. Philibert, depuis comte de Gramont, mort en 1707, servit avec éclat, comme son frère le Ma
force » que tout homme a en soi. 569. C’est ce marquis de Mirabeau, mort en 1789, qui a compté, par ses écrits, parmi les
à Strasbourg. 577. Peintre et aquafortiste, né à Strasbourg en 1740, mort à Londres en 1814. 578. Globe, ce semble, convi
Pitt (1759-1806), premier ministre de l’Angleterre à 23 ans. Après la mort de Louis XVI, il fut le plus ardent promoteur de
iand, Mémoires d’outre-tombe.) 697. Gustave-Adolphe, roi de Suède, mort vainqueur à Lutzen, en 1632. 698. Colonel du rég
700. Pauline Bonaparte, veuve du général Le Clerc. 701. Voltaire, Mort de César, II, 2. 702. Helléniste (1150-1805), cé
nière de dire : il n’en avait qu’une. Voyez la lettre suivante. 708. Mort en 1709. Érudit, Auteur d’un grand nombre d’ouvra
tes gnomiques. 740. Saint Clément d’Alexandrie, docteur de l’Église, mort en 217. 741. Ἐπάμεροι τί δέ τις ; τί δ᾽ οὗτις
mourut le 26 octobre 1825. 773. Célèbre géomètre, né à Bâle en 1707, mort à Saint-Pétersbourg en 1783. 774. Cercle qui ent
losophe anglais (1560-1626). 778. Fin d’une strophe de l’Ode sur la mort de J.-B. Rousseau par Le Franc de Pompignan. En v
t 1791, il fut traduit devant le tribunal révolutionnaire, condamné à mort et exécuté. 782. Réponse célèbre, faite, sous la
ns ; sergent aux gardes-françaises en 1789, général en chef en 1793 ; mort à 29 ans. 810. Les armées de Sambre-et-Meuse et
arles V comme empereur d’Allemagne, Charles Ier comme roi d’Espagne), mort en 1588 à l’âge de 58 ans. Il abdiqua en 1555 en
e de son roi. Toutes ses gloires finissaient peu à peu. Colbert était mort , Louvois était mort, Arnauld aussi, et Racine, et
ses gloires finissaient peu à peu. Colbert était mort, Louvois était mort , Arnauld aussi, et Racine, et La Fontaine, et mad
ers. 827. Louis XIV âgé de cinq ans, succéda à Louis XIII, son père, mort le 14 mai 1643. 828. Le 19 mai. Voir les récits
ence ; peintre, sculpteur, architecte, ingénieur, écrivain, musicien, mort en France, près d’Amboise. — Raphaël Sanzio (1443
Français sous le nom de Louis-Philippe Ier (1830-1848) ; né en 1775, mort en 1850. 911. Il fut, sous l’Empire, maréchal du
et que l’usage corse a appliqué au chant improvisé auprès au lit d’un mort , avant les funérailles. — La scène suivante se pa
encore à Bocognano, 1840. (Note de l’auteur.) 959. La mala morte, mort violente. (Note de l’auteur.) 960. Sorte de coif
de France ; chef du parti huguenot. — Voir p. 6 et p. 89 (Récit de sa mort par Brantôme). 965. 1569, où l’amiral fut vaincu
air brumeux comme dans un linceul, ils semblent pleurer ceux qui sont morts . (H. Taine, La Fontaine et ses Fables. — Hachet
49 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
, il ne passa point pour licencieux ; ce n’est que longtemps après sa mort qu’on lui reprocha d’avoir prostitué les muses. A
vérité se peut dire sans crime, C’est avec plaisir qu’on survit à sa mort . Mais ce roi, des bons rois l’éternel exemplaire
user leurs fossés jusqu’à faire paraître            Le jour entre les morts  : Laisse-les espérer, laisse-les entreprendre :
nneurs d’une vie            Perdue en te servant ? Toutes les autres morts n’ont mérite ni marque ; Celle-ci porte seule un
ours est plus qu’à demi faite, L’âge insensiblement nous conduit à la mort . Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer
trésors. Et ne recherche point, pour honorer sa vie, De plus illustre mort , ni plus digne d’envie, Que de mourir au lit où s
e mort, ni plus digne d’envie, Que de mourir au lit où ses pères sont morts . Il contemple du port les insolentes rages Des v
n donnant, une année après Polyeucte, une pièce où il y en a trop, la Mort de Pompée. Cet ouvrage d’un genre unique n’est po
sur la scène des morceaux excellents qui ne formaient pas un tout. La Mort de Pompée est la première manifestation de la déc
e en prodiguant ma vie, Quand, tout percé de coups, sur un monceau de morts , Je lui fis si longtemps bouclier de mon corps, Q
conscience.     Voilà dont le feu roi me promit récompense ; Mais la mort le surprit comme il la résolvait. Dona Isabelle.
it séparée. Je sais tous les chemins par où je dois passer, Et, si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus
 : « Je pleure, hélas ! pour ce pauvre Holoferne, Si méchamment mis à mort par Judith. » L’Origine des sifflets.    
pendant une sorte d’interrègne de la haute comédie désertée depuis la mort de Molière. Le Joueur, représenté en 1695, annonç
                                              Mais un de ses parents, Mort aux champs de Fleurus, Nous doit dix mille francs
là certainement un effet fort bizarre. Hector. Oh ! s’il n’était pas mort , c’était de l’or en barre. Plus à mon maître est
enfers Alceste, femme d’Admète, qui s’est volontairement offerte à la mort pour sauver les jours de son mari. Acte IV. (Le
, le Coche et la Mouche, la Laitière et le Pot au lait, le Curé et le Mort , et toutes les fables qui suivent. Dans ces merve
tre Imma et Béroé, et devenue plus tard la ville d’Alep. Apprenant la mort de ses parents, il songe à recueillir leur hérita
ue : Milice du démon, gens hideux et hagards, Engeance qui portait la mort dans ses regards. La cohorte du saint est d’abord
s chargés d’ans, laissant leurs tendres gages90 Fuyaient leur propre mort en ces funestes plages ; Et pour deux jours de vi
n, croit pouvoir échapper au crime qu’on lui propose en se donnant la mort . Déjà le fer brille, et la bergère s’épouvante :
 ; on peut pleurer encor ; Mais on ne peut plus rien s’étant donné la mort . Vivez donc, et tâchons de tromper ces barbares.
; Les chefs encourageaient chacun parleur exemple. Un du peuple étant mort , notre saint le contemple En forme de convoi soig
faisait des vers du vivant de son mari, et qui n’en fit plus après sa mort . (Madrigal.) — 1659. Les oracles ont cessé :
dort Paul, qui toujours contait merveilles. Louange à Dieu, repos au mort , Et paix sur terre à nos oreilles ! Épitaphe
ong temps, selon toute apparence, Térence, et Plaute, et Molière sont morts . Boileau-Despréaux (1636-1711) Boileau, c
je vaux quelque chose. Ainsi, soit que bientôt, par une dure loi, La mort d’un vol affreux vienne fondre sur moi, Soit que
ité, L’état où je me vois n’a rien qui m’embarrasse, Et l’arrêt de ma mort est un arrêt de grâce        Qui va me mettre en
imérique emploi, Par le délai qu’on donne à mon expérience,        La mort viendra prendre sur soi        Le soin de dégager
rêter le cours. Déjà la vieillesse s’avance, Et je verrai dans peu la mort Exécuter l’arrêt du sort Qui m’y livre sans espér
ains ornèrent ce bocage, Nul ne me suivra qu’un cyprès103. Sur la mort de la Fare. La Fare n’est donc plus ! la Parq
leur penchant ; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La mort déployant ses ailes, Couvrait d’ombres éternelles
sacrées Ne seront point célébrées Dans l’horreur des monuments109 La mort aveugle et muette Ne sera point l’interprète De v
                     Proprement c’est mon père ; Mais, comme après sa mort j’aurai ce marquisat, J’en prends d’avance ici le
de Zopire embrassant son fils dans son meurtrier et lui pardonnant sa mort , est presque un hors-d’œuvre, et est imité du Mar
pe, il n’y a peut-être pas douze vers faibles dans toute la pièce… La Mort de César (1743), imitée de Shakspeare, qui n’avai
é l’épée ; Et son rare courage, ennemi des combats, Sait affronter la mort , et ne la donne pas. De Turenne déjà la valeur in
i des tourbillons de flamme, de poussière, À travers les blessés, les morts et les mourants, De leurs coursiers fougueux tous
un ciel brûlant deux effroyables nues, Qui, portant le tonnerre et la mort dans leurs flancs, Se heurtent dans les airs, et
rs, par un subit effort. Ces guerriers malheureux cherchent une autre mort  ; Déjà brille en leurs mains le fatal cimeterre.
le fatal cimeterre. La Discorde accourut ; le Démon de la guerre, La Mort pâle et sanglante étaient à ses côtés. Malheureux
sque, arrêtant leur effort, Pare encor quelques coups, et repousse la mort . Chacun d’eux, étonné de tant de résistance, Resp
t sur ces funestes bords : Elle cherche ; elle voit dans la foule des morts , Elle voit son époux ; elle tombe éperdue ; Le vo
des morts, Elle voit son époux ; elle tombe éperdue ; Le voile de la mort se répand sur sa vue :     « Est-ce toi, cher ama
our obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mort . Parmi les flots de la foule empressée, J’allai m
ais il revient, il répare sa honte. Le temps l’éclaire : oui, mais la mort plus prompte Ferme mes yeux dans ce siècle perver
s143. (Le Méchant, acte III.)            Paris ! il m’ennuie à la mort , Et je ne vous fais pas un fort grand sacrifice E
fle assembla les orages, Les aquilons dont les ravages Font régner la mort sur les eaux ; Et tu dis : Ces mers déchaînées Ve
eauté, courage ; Rang, sexe, âge, espoir, tout s’éteint : Tout est la mort ou son image ; Tout la fuit, la reçoit, la peint.
, Repassaient avec les alarmes Dans son cœur tendre et généreux. À la mort la nuit joint ses ombres, Roi, peuple, erraient s
terre mugit à l’entour. Famille auguste et gémissante, Un gouffre, la mort , l’épouvante, Quel palais ! quelle horrible cour 
 ! Tu n’es à la vue alarmée Qu’une solitude enflammée Que parcourt la Mort et l’Horreur ! Un jour les siècles, en silence, P
ants. Ses fleuves ont perdu leurs urnes, Ses lacs sont la prison des morts , Et leurs naïades taciturnes Sont les spectres de
emblaient donner des espérances, tels que les dix vers au sujet de la mort de Lulli : « Parlerai-je d’iris, etc. » Gilbert
de misère, ni de faim ; un accident fut la cause de sa folie et de sa mort , à un moment où il semble que sa position de fort
ateur moderne, Fils du hasard, n’a point de Dieu qui le gouverne ; La mort doit frapper l’âme, et, roi des animaux, L’homme
nfin trompant son courage, il s’arrête. Il tombe, le cor sonne, et sa mort qui s’apprête L’enflamme de fureur. L’animal aux
ctions les plus importantes ne seront connues que trente ans après sa mort  ; mais elles exciteront, aussitôt que répandues,
nde, Sont prêtes, et chacune attend et ne demande Qu’à sonner quelque mort , et du haut d’une tour Réveiller la paroisse à la
rnière,                 Peut-être en ces murs effrayés Le messager de mort , noir recruteur des ombres,                 Escor
               Tous, oui tous. Adieu, terre, adieu. Vienne, vienne la mort  ! que la mort me délivre…                 Ainsi d
 Tous, oui tous. Adieu, terre, adieu. Vienne, vienne la mort ! que la mort me délivre…                 Ainsi donc, mon cœur
       Les succès, le sceptre d’airain, Des bons proscrits par lui la mort ou la ruine,                 L’opprobre de subir
point mourir encore. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la Mort  ; Moi, je pleure et j’espère. Au noir souffle du
encor que les feux du matin ;        Je veux achever ma journée. « Ô Mort  ! tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi ; Va co
nd au mouton bêlant la sombre boucherie         Ouvre ses cavernes de mort , Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie    
ne de demeurer classique. Le morceau élégiaque intitulé : le Jour des morts dans une campagne, écrit avant le rétablissement
reux cénobite a passé sans remord Du silence du cloître à celui de la mort  !     Cependant sur ces murs l’obscurité s’abais
un jour mystérieux, Et semble y réfléchir cette douce lumière Qui des morts bienheureux doit charmer la paupière. Ici je ne v
aits, Leur porte, au nom du Ciel, un message de paix. Le Jour des Morts dans une campagne.     Déjà, du haut des cieu
lugubre au sifflement du nord, Annonçait dans les airs la fête de la mort . Vieillards, femmes, enfants accouraient vers le
dit-il, nos chants, nos hymnes d’allégresse Célébraient à l’envi ces morts victorieux Dont le zèle enflammé sut conquérir le
de sortir La foule qui, déjà par groupes séparée, Vers le séjour des morts s’avançait éplorée. L’étendard de la croix marcha
mi le plus tendre, Où peut l’œil incertain redemander la cendre ? Les morts en sont bannis, leurs droits sont violés200, Et l
rs affaibli par degré, Le culte des tombeaux cesse d’être sacré ! Les morts ici du moins n’ont point reçu d’outrage ; Ils con
« Il est sur un lointain rivage Un arbre où le plaisir habite avec la mort . Sous ses rameaux trompeurs malheureux qui s’endo
les sens ; Et l’ange du départ sur ses lèvres muettes Répandait de la mort les pâles violettes. À ce spectacle affreux, le f
sa vie : De ce calice amer tu bus jusqu’à la lie ; Je le sais, et ta mort fut digne encor de toi. Je n’ose à tes douleurs é
ais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu’un pape a couronné, Est mort dans une île déserte ; Longtemps aucun ne l’a cru
noblesse, du vrai lyrisme. Deux autres messéniennes, sur la Vie et la Mort de Jeanne d’Arc, ajoutèrent beaucoup, malgré leur
« De l’or ! ils l’ont ravi sur nos autels en deuil. Ils ont brisé des morts la pierre sépulcrale, Et, de la jeune épouse écar
ensible. François de Paule. Moi ! Louis.             Vous dites aux morts  : « Sortez de vos tombeaux ! » Ils en sortent. F
roduit pour le temps, c’est la loi de ce monde, Et pour l’éternité la mort seule est féconde. Louis. Je me lasse à la fin :
                            Nemours232 !… Il avait conspiré ; Mais sa mort … Son forfait du moins est avéré ; Mais sous son é
où j’échappe aux remords : Je veux fuir les vivants, je fuis avec les morts . Ce sont des jours affreux. J’ai des nuits plus t
? Louis. Demain. François de Paule.              Mais dès demain la mort peut te surprendre, Ce soir, dans un instant. Lo
n’est plus respirable pour une créature humaine, et quel amour de la mort , et quelle simplicité auguste dans la plainte !  
adorera mes lois ; Des tombes des humains j’ouvre la plus antique, La mort trouve à ma voix une voix prophétique, Je suis tr
nt des pièces qui ne sont pas indignes des premières, le Crucifix, la Mort de Socrate, le Dernier chant du Pèlerinage de Chi
ue de Lamartine, les Recueillements, renferme une grande pièce sur la mort de Mme de Broglie, dont cinq ou six strophes sont
ainsi qu’une âme errante ; Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts . De colline en colline en vain portant ma vue, D
reté ! Tant d’aspirations vers son Dieu répétées, Tant de foi dans la mort , tant de vertus jetées           En gage à l’immo
our que ces vils sillons en fussent engraissés ! Pour que l’herbe des morts , dont sa tête est couverte, Grandit, là, sous mes
n aspect est plus fort que la tombe,           Et plus évident que la mort  ! Et mon œil, convaincu de ce grand témoignage,
omme à qui Dieu donne une sainte mère ! En vain la vie est dure et la mort est amère,           Qui peut douter sur son tomb
e et sûr de ta bonté, J’attends le jour sans fin de l’immortalité. La mort m’entoure en vain de ses ombres funèbres, Ma rais
« À genoux ! nous dit-elle, Enfants ! voilà le lit où votre père est mort  ! » Puis, tombant elle-même à genoux sur le bord
allée, Et leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la mort qui venait d’en sortir. Hugo (Victor) (né en
surtout de sentiment, principalement dans les pièces où il pleure la mort de sa fille. La preuve que dans ces incomparables
n des ombres, Des soupiraux de l’enfer. Le poisson qui rouvrit l’œil mort du vieux Tobie Se joue au fond du golfe où dort F
en qu’un jonc qui tremble au vent. Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme                      Ouvre le firmament,
lle, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’omb
traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié, Et qui disait : « À boire, à bo
e a passé dans mes veines,                      Mais qui s’avance est mort  ! Comme autrefois Samson, gardé par vingt cohorte
réclame, Des cœurs selon le vôtre, et vous avez pleuré En remuant des morts le souvenir sacré. Ô moi, si jusqu’ici j’ai tant
a rivière coulait à cent pas près du seuil ; Douze enfants (tous sont morts  !) entouraient le fauteuil ; Et je disais les nom
amis de la famille : Pieux hommes de bien, dont j’ai rêvé les traits, Morts pourtant sans savoir que jamais je naîtrais. Et t
tants, Je me sentis pleurer, et j’admirai longtemps Que de ces hommes morts , de ces choses vieillies De ces traditions par ha
âme, Humbles hommes, l’oubli sans pitié nous réclame, Et sitôt que la mort nous a remis à Dieu, Le souvenir de nous ici nous
peu ; Notre trace est légère et bien vite effacée, Et moi, qui de ces morts garde encor la pensée, Quand je m’endormirai comm
n ; Vous qui me connaissez, vous savez bien que non. Je hais comme la mort l’état de plagiaire ; Mon verre n’est pas grand,
force de maudire ? Ta dernière pensée est-elle en ce sourire » Que la mort sur ta lèvre a cloué de ses mains ? Est-ce un ris
’Académie française en 1858, en remplacement d’Alfred de Musset. La Mort d’un chêne. (Odes et poèmes.) Quand l’homme t
its Tes rameaux ont broyé des troncs déjà robustes, Autour de toi la mort a fauché largement. Tu gis sur un monceau de chên
erais sur le luth de Pindare, Ou l’hymne du triomphe ou la gloire des morts . Qu’il est beau de voler dans la noble carrière
ce mot solennel : Éternité ! dans le cloître s’enfonce ; L’écho des morts y mêle sa réponse, Et tous les temps confessent l
ême aux plus criminels, ne fut prescrit par Dieu ! Jamais, hormis les morts entourés de leurs langes, Les hommes n’ont marché
hé sous ces voiles étranges ! Vous-mêmes, dites-nous si vous êtes des morts . Hélas ! dans tous les temps ils ont aimé ces bor
Arrivé dans la baie, on trouvait un bateau, Si lourd et si chargé de morts qu’il faisait eau ; Et pourtant il fallait, malgr
t-il prier pour vous ? nous prierons : mais, hélas ! Si vous êtes des morts ne nous effrayez pas. — Nous sommes des vivants !
voiles tomberont ! vous entendrez nos chants ! Ceux qui semblent des morts deviendront des vivants ! Et bientôt dans l’égli
revient, tout poigné de remords, Dire, pour sa victime, une messe des morts . Dès l’aube, il errait donc ainsi sous la feuill
ti sa morsure. » Et le prêtre : « Ô Seigneur ! ô Vierge, il n’est pas mort  ! Je dépose à la fin le fardeau du remord ! Je n’
r dit que l’action porte non seulement sur l’attentat de Sextus et la mort de Lucrèce, mais encore, et principalement, sur l
œuvre de Ponsard. Galilée, représentée trois mois seulement avant sa mort . Le sujet offrait peu d’éléments dramatiques. Ce
Le Notaire. Oui, monsieur. George.                          Il est mort , quand j’étais hors de France ; Je ne recevais po
u’en rentrant à Paris. Le Notaire. C’était un galant homme, et cette mort m’afflige. George. Quant aux comptes nombreux qu
cault ont eu ce même sort De n’être appréciés tous deux qu’après leur mort . Voyez que je vous nomme ici deux hommes rares, D
. Les étables dormaient dans l’imposant silence Des choses que la mort détruit sans violence, Et calmes poursuivaient au
d, L’air plein d’âcres odeurs le suffoque et l’oppresse. Des taureaux morts croupis dans une ordure épaisse Encombrent le che
dirait d’où. 147. Tiriot ou Thiriot, et mieux Thierriot, né en 1699, mort en 1772, connut Voltaire dans une étude de procur
evant le tribunal révolutionnaire qui le fit immédiatement mener à la mort . 168. L’auteur en écrivant ce vers en a donné t
seule pouvait occasionner des accidents fort graves et même causer la mort à ceux qui s’y abritaient ; mais Jacquin, Cussac
du roi. 232. Le duc d’Armagnac, enfermé dans une cage de fer, mis à mort en 1477. Ses fils, forcés d’assister à son suppli
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. Voltaire
et du style qui lui conviennent, dans son Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744. C’est un des ouvrages, en
: « Idolâtre de son honneur et de son pays, bravant de sang-froid la mort , avec toutes les raisons d’aimer la vie, quittant
ons est terminé par un morceau de la sensibilité la plus vraie sur la mort de M. de Vauvenargues, jeune homme qui annonçait
pendant trente lieues de glace, jeta dans ton sein le semences de la mort , que mes yeux ont vues depuis se développer. Fami
51 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
dre, par une direction tout ensemble libérale et sévère, à séparer le mort du vif, c’est-à-dire à discerner les qualités des
Cette république naissante s’est multipliée par la chasteté et par la mort , bien que ce soient deux choses stériles et contr
es couronnes. Voilà le style de ces grandes âmes, qui méprisaient la mort comme si elles eussent eu des corps de louage et
’ennuyaient en ce monde, qui se dévouaient, qui se précipitaient à la mort . Nous sommes descendus de ces gens-là, quoique- a
l était assuré d’en revenir. Il est visible donc que la crainte de la mort ôte quelque chose de la valeur. La parfaite valeu
aventures éclate déjà dans son récit de la conjuration de Fiesque. La mort de Richelieu, et l’anarchie d’une régence ouvrire
ble de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus, je me meurs, je suis mort , je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veut me
Cela veut dire que, sans la science, la vie est presque l’image de la mort . m. Jourdain. Ce latin-là a raison. l e maître d
és de la foi la rigueur de la certitude scientifique ; mais, frappé à mort par un mal que développèrent les excès du travail
qui le menacent 303 des révoltes qui peuvent arriver, et enfin de la mort et des maladies qui sont inévitables ; de sorte q
guère notre nature. Ce lièvre ne nous garantirait pas de la vue de la mort , et des misères qui nous en détournent, mais la c
le procès de Fouquet jusqu’à la disgrâce de M. de Pomponne, depuis la mort de Turenne jusqu’à celle de Vatel, sans oublier l
la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et triste de la mort d’une sœur religieuse ; elle était comme je la po
ns une augmentation de sainteté qui m’étonna : plus il approche de la mort , plus il s’épure. Il me gronda très sérieusement,
t par là combien il est loin de connaître jamais la vérité 457. La mort de Vatel458 A Paris, ce dimanche 26 avril 1671
ème coup, car il s’en donna deux qui n’étaient pas mortels ; il tombe mort . La marée cependant arrive de tous côtés ; on che
rien du reste468. La douleur de Madame de Longueville apprenant la mort de son fils A Madame De Grignan Paris, 20
échauffe470 tous les jours, les courriers qui n’apportent plus que la mort de quelqu’un de nos amis ou de nos connaissances,
 « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez-moi, est-il mort  ? — Madame, je n’ai point de parole pour vous rép
’ai point de parole pour vous répondre. — Ah ! mon cher fils ! Est-il mort sur-le-champ ? n’a-t-il pas eu un seul moment ? A
très-mauvaise, est visiblement altérée ; pour moi, je lui souhaite la mort , ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une
87, et qui est le plus indigne qu’on le traite bien, La vie et la mort 16 mars 1672. Vous me demandez, ma chère enfan
rouve des chagrins cuisants ; mais je suis encore plus dégoûtée de la mort  : je me trouve si malheureuse d’avoir à finir tou
aisée à comprendre : je m’abîme492 dans ces pensées, et je trouve la mort si terrible, que je hais plus la vie parce qu’ell
es autres, ils sont tous enfin confondus dans ce gouffre infime de la mort et du néant, où l’on ne trouve plus ni César, ni
de l’éternité, seront tout étonnés de se trouver les mains vides. La mort , cette fatale ennemie, entraînera avec elle tous
suite qui ne passe pas. » (Panégyrique de saint Bernard, 1655.) La mort C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain
mort C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue
les funérailles que des paroles d’étonnement, de ce que ce mortel est mort . Chacun rappelle en son souvenir depuis quel temp
parlé, et de quoi le défunt l’a entretenu ; et tout d’un coup il est mort . Voilà, dit-on, ce que c’est que l’homme ! Et cel
que les mortels n’ont pas moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort , que d’enterrer les morts mêmes512. La gloire
moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort, que d’enterrer les morts mêmes512. La gloire L’homme pauvre et indig
qu’il lui plaira : il ne faut toujours, pour L’abattre, qu’une seule mort . Mais il n’y pense pas, et dans cet accroissement
c’est-à-dire les esprits élevés, n’ont pu découvrir ses vestiges. La mort et la corruption, c’est-à-dire l’âge caduc et la
lesse, qui, courbée par les ans, semble déjà regarder sa fosse533, la mort donc et la corruption nous ont dit : Enfin, après
us l’avez dépouillé de son peu de bien. Le mauvais riche au lit de mort En cette fatale555 maladie, que serviront ces
utre Alexandre. Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire, ou à la mort  ? Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’arde
mais    il se trouva par terre, au milieu de    ces    milliers de     morts    dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne s
les eaux moins claires ; tout se ternit, tout s’efface. L’ombre de la mort se présente. On commence à sentir l’approche du g
mme n’y paraisse pas588. A Mignard, premier peintre du roi, sur la mort de sa fille Je ne puis vous dire, Monsieur, co
t donc vous a été ravie cette chère fille, dont j’ai plutôt appris fa mort que la maladie589 ? Je prie Dieu qu’il vous donne
innocence de cette chère et aimable enfant lui a fait trouver dans la mort la félicité éternelle. Consolez-vous, monsieur, a
ersion véritable ne se contente pas seulement d’abattre les fruits de mort , comme parle l’Écriture, c’est-à-dire les péchés 
Fléchier, Évêque De Nîmes, A ***, Évêque De Montauban Sur la mort de son frère640 Que je vous plains, Monseigne
ssi longue que celle-ci. Leur vie est si précieuse à l’État, que leur mort est une perte publique, et le regret universel po
oue 1632-1704 Durant trente-quatre ans, et jusqu’à la veille de sa mort , Bourdaloue ne cessa pas de distribuer aux humble
bjura sans contrainte, réduite à la condition la plus précaire par la mort de ses parents, mademoiselle d’Aubigné, petite-fi
en demander pour eux. Je les prie d’un user comme ils feront après ma mort  ; ils s’adresseront aux ministres, ils feront agi
table jusqu’au dernier soupir : il donnait à manger le jour qu’il est mort . Quelque part où il soit, il mange, et, s’il revi
i se soutiennent dans le voisinage de la Fontaine ; ces Dialogues des Morts où l’histoire est morale sans nous ennuyer ; enfi
mortels. Tous les maux s’enfuient loin de ces lieux tranquilles : la mort , la maladie, la pauvreté, la douleur, les regrets
oujours entière. Télémaque872. Fénelon au Duc de Chevreuse sur la mort de son fils873 J’ai reçu, mon bon et cher Duc
ie secrète des cœurs d’ici-bas ; car ce n’est que par un sentiment de mort que se forme en nous le principe d’une nouvelle v
nts, à qui l’on va prononcer ou une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez beau vous flatter, vous
irs de changement qui vous amusent, vous amuseront jusqu’au lit de la mort  ; c’est l’expérience de tous les siècles ; tout c
ieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il pour votre partage914 ? Mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant plu
onde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le délivrer de la mort , ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi d
dans ses propies horreurs ; il se tourmente, il s’agite pour fuir la mort qui le saisit, ou du moins pour se fuir lui-même 
ins de Dieu, et se trouve seule au pied du tribunal redoutable918. Mort du juste Quand on est arrivé au port, qu’il es
attaquée. Risquer une guerre, c’était s’exposer à la captivité, à la mort , à l’infamie du triomphe1030. Ainsi des rois qui
062. Vous voulez, dites-vous, faire renaître parmi nous ces illustres morts , et j’avoue que vous leur donnez bien un corps ;
il lui faut : c’est en général la permission d’aller vite chercher la mort à votre service. Faites-lui cette grâce, et qu’il
avoir bu au premier service d’excellent vin de Bourgogne 1169. Ni mort , ni vif A M. de Chennevières Aux Délices,
s, 23 avril 1760. Il est bien vrai, mon cher ami, que je ne suis pas mort , mais je ne puis pas non plus assurer absolument
lard malade soit entièrement à lui ; pour peu qu’il soit gêné, il est mort  ; mais tant que je respirerai un peu, vous aurez
i demeure dans une autre chaumière voisine. Et moi, si je ne suis pas mort absolument, je vous ferai ma cour comme je pourra
me ; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux domestiques, met à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les petits élé
a perfection la critique d’art, dont il est le créateur1265. Sur la mort de son père A Langres, 14 août 1789. J’ai enco
e, nous suggéra une invention pour garantir l’arbre et nous1301 d’une mort certaine : ce fut de faire par-dessous terre une
e, soutint aisément jusqu’au bout son personnage ; et si cette facile mort n’eût honoré sa vie, on douterait si Socrate, ave
que Socrate eût dit ce que c’était que la justice. Léonidas1376 était mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoi
plus héroïques vertus honora le plus vil1378 de tous les peuples. La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses a
reux supplice, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de J
és. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu1380. Conseils à un jeu
e désir de changer leur fortune tourmentent inexorablement jusqu’à la mort . Le tumulte du monde empêche qu’on ne réfléchisse
ment, et marquer tous les traits qui vous ont été propres1425 ! La mort et la religion Je ne suis point surpris de la
surpris de la sécurité avec laquelle tu as vu1426 les approches de la mort  ; il est pourtant bien triste de mourir dans la f
 ; et, s’il faut parler franchement, ce n’est pas seulement contre la mort qu’on peut tirer des forces de la foi ; elle nous
’arrivée de la nuit, comme les illusions du monde aux approches de la mort . L’astre des nuits se leva sur l’horizon. Bientôt
de l’enfance, de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort , comme la nuit, doit nous découvrir aussi de nouv
rrible vue, le matelot s’élança seul à la mer, et Virginie, voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre
nité était encore sur son front ; seulement les pâles violettes de la mort se confondaient sur ses joues avec les roses de l
iand, critique supérieur, bien que raffiné jusqu’à l’excès, il serait mort inconnu de la postérité, si ses reliques n’avaien
role1519. Une société de province La naissance, le mariage et la mort composaient toute l’histoire de notre société, et
prendrait je ne sais quelle invincible terreur de la vie comme de la mort  ; mon imagination en serait bouleversée1532.
x du troupeau. Il sort de sa retraite, bâtie auprès de la demeure des morts , dont il surveille la cendre. Il est établi dans
de la course ; je vais descendre du char, et pour chanter l’hymne des morts , je n’ai plus besoin de ton secours. Quel Françai
éral, au Caire, 18 fructidor an IV (4 septembre 1798). Votre fils est mort d’un coup de canon sur son banc de quart ; je rem
oyen Général, un bien triste devoir en vous l’annonçant ; mais il est mort sans souffrir et avec honneur : c’est la seule co
ui puisse adoucir la douleur d’un père. Nous sommes tous dévoués à la mort . Quelques jours de vie valent-ils le bonheur de m
us dire, on a lu La Fontaine ; on sait ce que c’est que le Curé et le Mort 1610. Eh bien, pardon. Je disais donc que mes ave
s dire pourquoi, cela serait long ; suffit1615 qu’ils nous haïssent à mort , et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tomb
corps froid comme un marbre ; à me voir, vous n’eussiez su si j’étais mort ou vivant. Dieu ! quand j’y pense encore !.., Nou
es, contre eux douze ou quinze, qui en avaient tant ! Et mon camarade mort do sommeil et de fatigue ! L’appeler, faire du br
aux hommes dont la volonté est bonne ! Leur sommeil est doux, et leur mort est encore plus douce, car ils savent qu’ils reto
aison funèbre de la princesse Palatine, dit qu’elle fut douce avec la mort . Je voudrais que nous fussions « doux avec la vie
e la voix : « Nous fuyons de Constantinople, dit-il ; nos frères sont morts ou captifs ; l’empereur est tué ; le temple de Sa
ette histoire dictée près de son tombeau et laissée incomplète par sa mort , ne cessera pas d’être lue, comme un des monument
et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts . Si M. Cousin juge ses modèles avec trop d’indulg
sa famille errante dans ce beau, dans cet industrieux séjour1698. Mort de Marie Stuart1699 Quand la lecture de la se
s, assujettis à une discipline redoutable, qui les bâtonne jusqu’à la mort pour les moindres fautes ; qui, du bon ou du mauv
atience de la délivrance que ne l’avait été contre le désespoir de la mort le sentiment de la foi et de la prière. « Dans qu
ant les derniers sur le vaisseau et restant plus longtemps près de la mort . Ici, remarquons-le, la tempête et l’incendie éme
ple confondu. L’enfer eut un grand cri, le ciel un grand silence ; La mort même, étonnée, adore son vainqueur, Et tout s’éme
é secondaire, et qu’il élève au premier rang. La ballata1771 Le mort était couché sur une table, la figure découverte,
rtes, et plusieurs cierges brûlaient autour de la table. A la tête du mort se tenait sa veuve, et derrière elle un grand nom
ant la main froide de son père, s’écria : « Oh ! pourquoi n’es-tu pas mort de la malemort 1773 ? Nous t’aurions vengé ! » Ce
és ; puis elle rejeta son mezzaro1775 en arrière, regarda fixement le mort , et, penchée sur ce cadavre, presque aussi pâle q
vu tomber le chêne — desséché par le Libeccio. — J’ai cru qu’il était mort . — Je suis repassée, — et sa racine avait poussé
une prosopopée1776 fréquente dans les ballate 1777, faisant parler le mort lui-même pour consoler ses amis ou leur donner de
rquer les différences ; car toute la morale aboutit là. Montaigne est mort  : on met son livre sur son cercueil ; le théologa
eurs aussi1822 ; ils meurent coup sur coup, frappés au cœur par cette mort de M. de Sacy, joyeux de le suivre, certains de l
cri commun de tous ceux qui vous aiment. Oui, la France des illustres morts , la France remontée, en ces derniers jours, à la
emières Lettres de Balzac : Thémis en deuil, ou Regret funèbre sur la mort du jeune Robert, avocat en la cour du Parlement,
 ; mais la victoire le justifia devant Rocroy. » 101. Allusion à la mort de Louis XIII, qui ne fut grand que par son minis
millions de dettes, tout fut payé, soit de son vivant, soit après sa mort . » (Abrégé chronologique de l’Histoire de Franc
rait à lui-même. » 277. François de la Mothe le Vayer, né en 1588, mort en 1672. Membre de l’Académie française dès 1639,
upart des écrivains les plus illustres de son temps Son fils, dont la mort inspira cette lettre, était né en 1628. Boileau l
, les philosophes. Se tuent ; Pascal aurait-il le pressentiment de sa mort prématurée ? Il fut martyr de la pensée. 316. Al
st si rapide, qu’à peine pouvons-nous y paraître. Hélas ! comme cette mort va courant partout, et attrapant de tous côtés ! 
quiète, et, maudissant son sort, Appelle en furieux la    marée ou la mort . La mort seule répond    ; l’infortuné s’y livre 
t, maudissant son sort, Appelle en furieux la    marée ou la mort. La mort seule répond    ; l’infortuné s’y livre ; Déjà pe
, le 20 juin 1672. « Ma cousine, l’extrême déplaisir que j’ai de la mort de mon cousin le duc de Longueville, et la craint
C’est le tableau très-éloquent de la douleur d’une mère apprenant la mort de son fils. Madame de Sévigné, qui pourtant n’a
de citer la lettre que sa fille, Madame de Grignan, écrivit, après la mort de sa mère, au président de Moulceau : « Le 28 a
miliarité même de son langage qui captive les attentions. Comparer la Mort et le Mourant (La Fontaine). 512. On lit dans
est à ses dépens. Le continuel ouvrage de nostre vie, c’est bastir la mort . Vous estes en la mort, pendant que vous estes en
ntinuel ouvrage de nostre vie, c’est bastir la mort. Vous estes en la mort , pendant que vous estes en vie; pendant la vie, v
dant que vous estes en vie; pendant la vie, vous estes mourant; et la mort touche bien plus rudement le mourant que le mort,
estes mourant; et la mort touche bien plus rudement le mourant que le mort , et plus vifvement et essentiellement. » (Montaig
plus vifvement et essentiellement. » (Montaigne, Ess., I, 19.) — « La mort est plus aisée à supporter sans y penser, que la
La mort est plus aisée à supporter sans y penser, que la pensée de la mort sans péril. » (Pascal, Pens., art. vi, 58.) Citon
art. vi, 58.) Citons ces vers de Pierre Patrix sur l’égalité dans la mort  : Je rêvais cette nuit que, de mal consumé, Côte
l’on m’avait inhumé. Me sentant fort choqué d’un pareil voisinage, En mort de qualité je lui tins ce langage : « Retire-toi,
son empire... » 515. Relisez la lettre de Madame de Sévigné sur la mort de Louvois. (Classes supérieures.) 516. Bossuet
res : il lui faut une dupe. » 555. La dernière, celle qui amène la mort . 556. A quoi vous serviront vos amis, sinon à… ?
ait de la vertu dans les provinces, n’en doutez pas : le mépris de la mort était vulgaire parmi les barbares ; l’amour de la
u’aux portes de Paris, comme ils avaient fait huit ans auparavant. La mort de Louis XIII, la faiblesse d’une minorité, relev
périence.  »  « Le duc d’Enghien avait reçu, avec la nouvelle de la mort de Louis XIII, l’ordre de ne point hasarder de ba
urut percé de coups. Condé, en l’apprenant, dit « qu’il voudrait être mort  » comme lui, s’il n’avait pas vaincu. »  «  Le
l brave le mousquet, il affronte la lance ; Parmi le feu, le fer, les morts et les mourants, Terrible, échevelé, s’enfonce da
ne s’agit point de savoir si les langues sont anciennes ou nouvelles, mortes ou vivantes ; mais elles sont grossières ou polie
iches que celles du paradis. Rappelons ces vers de M. de Lamartine : MORT DE SOCRATE Dans un point de l’espace inaccessible
uptés lui prêtent d’autres sens. — Quoi ! des corps dans le ciel ? la mort avec la vie ? — Oui, des corps transformés que l’
e théologien. » 873. Le duc avait exprimé la crainte que son fils, mort subitement, ne fut pas en état de paraître devant
ue. 917. . Mais,    ô moment terrible, ô jour épouvantable, Où la mort saisira ce fortuné coupable, Tout chargé des lien
ants et sa main maternelle l’endormiront encere dans le berceau de la mort . Elle prépare le baptême de cette seconde naissan
égions où l’invite cette espérance divine, fille de la vertu et de la mort . Cependant l’ange de paix, descendant vers ce jus
elque petit mot de doléance et de regret, fut remis à son rang par la mort . Il se trouva classé sans effort dans la mémoire
rois conduits en triomphe à Rome étaient, au retour de la fête, mis à mort dans la prison publique ; si on leur faisait grâc
és. 1119. Il parle en patriarche. Helvétius fut un financier poëte, mort en 1771. 1120. Traduisez : Vous ne l’êtes pas en
bares. 1167. Opéra de Quinault, poëte lyrique français, né en 1635, mort en 1688. 1168. Il s’agit de la Phèdre de Racine.
a ressemblance : non, non, il ne se peut autrement. » (Sermon sur la mort .) 1196. C’est bien solennel. 1197. Voilà un m
l brave le mousquet, il affronte la lance ; Parmi le feu, le fer, les morts et les mourants, Terrible, échevelé, s’enfonce da
uns noirs, les autres chamarrés ? Que dit-il, quand il voit, avec la mort en trousse, Courir chez un malade un assassin en
avant Jésus-Christ. 1373. Voyez les beaux vers de Lamartine, sur la mort de Socrate. (Recueil élémentaire.) 1374. Jouber
un moucheron que la colonnade de Louvre. « Quelques heures avant sa mort , en sortant d’une longue faiblesse, comme il vit
devait vous apaiser. Après vous et l’abbé Delille, et en comptant les morts et les vivants, c’est l’homme de son âge et d’un
ssi nécessaire pour nous maintenir dans le bien, que la crainte de la mort pour nous retenir dans la vie. Soyez doux et in
mmes de la destruction que pour les faire songer à la durée, et de la mort que pour les faire songer à la vie ; car la mort
à la durée, et de la mort que pour les faire songer à la vie ; car la mort court à la vie, et la destruction se précipite da
autrefois un village turc assez considérable, a péri dans ce champ de mort  : ses masures sont tombées, et ce n’est plus qu’u
suites de son emprisonnement. Ces deux voix sorties du tombeau, cette mort qui servait d’interprète à la mort m’ont frappé ;
eux voix sorties du tombeau, cette mort qui servait d’interprète à la mort m’ont frappé ; je suis devenu chrétien. Ma convic
Egypte au vice-amiral Thevenard, auquel le général en chef annonce la mort de fils, capitaine de l’Aquiton. 1606. Cette c
mée de tant d’écueils, et peut être la source de tant de maux, que la mort n’est pas le plus grand de tous. «  Votre affec
un baiser, ainsi qu’à Napoléon et au petit. 1610. Le Curé et le Mort . VII, Fab. 2. Allusion à ces vers : Monsieur le
Le Curé et le Mort. VII, Fab. 2. Allusion à ces vers : Monsieur le mort , laissez nous faire ? On vous en donnera de toute
s en donnera de toutes les façons. 1611. Auteur de romans anglais, mort en 1823. La terreur et le merveilleux sont ses re
leur époque, ou leur propre caractère. » 1625. Lisez Massillon : La Mort du juste. 1626. Comparez les vers de Lamartine
le et leva une armée contre lui, il fut vaincu à Naseby et condamné à mort le 30 janvier 1649. 1646. Hacker est un colonel
it de la géométrie chez l’un comme chez l’autre. » 1681. Depuis sa mort , le flambeau ne s’est pas éteint. M. Caro, succes
lement le type de la beauté grecque ; mais contemplez-le à son lit de mort , au moment de boire la ciguë, s’entretenant ave ;
bjet unique. » 1696. Il s’agit de l’éminent historien, né en 1773, mort en 1842. 1697. Il y a de l’éloquence dans ce tra
oir souvenance et merci de moi, comme il l’eut de lui à l’heure de la mort . » Cette humilité contrite de sa mort sublime ne
il l’eut de lui à l’heure de la mort. » Cette humilité contrite de sa mort sublime ne nous permet plus de voir en elle aucun
si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats, si vous n’êtes pas mort presque du désir d’en voir et de honte de n’en av
et cette ardeur qui se glace. Tout à l’heure l’envieux souhaitait la mort du maître de ce cher livre, afin de s’enrichir au
ragment d’une lettre à l’abbé Perreyve, professeur à la Sorbonne. (Sa mort prématurée a laissé les plus vifs regrets dans l’
vers ; Puis un ciel tourmenté, nuage sur nuage ; Le soleil, comme un mort , le drap sur le visage, Ou, parfois, dans les flo
à Cherbourg : Lorsque Jésus souffrait pour tout le genre humain, La Mort , en l’abordant au fort de son supplice, Parut tou
1. En Corse, on appelle ainsi des chants improvisés en l’honneur d’un mort , en face de son cercueil. 1772. Cet usage subsis
. 1772. Cet usage subsiste encore à Bocognano. 1773. La mala morte, mort violente. 1774. On appelle ainsi la personne qui
euses de Port-Royal. Il mourut en 1684. 1802. Montaigne, né en 1532, mort en 1592, est l’auteur des Essais. Philosophe scep
de l’histoire de Port-Royal, où M. Sainte-Beuve vient de raconter la mort édifiante de Sacy. 1820. Fontaine (1625-1709) fu
toyen romain ! il a la consolation de dire dans la défaite et dans la mort  : Je suis ouvrier de Dieu ! Non pas dans un vain
a distribution des prix du lycée Charlemagne, quelques jours avant sa mort  : « On croit la vie longue, jeunes élèves ; elle
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
du mal à la république. L’accusation fut intentée quatre ans avant la mort de Philippe, et l’on ne procéda au jugement que l
ent, et qui avait déjà payé plus d’une fois par l’exil et même par la mort , les services d’une foule de grands hommes. Quant
les ; de payer un juste tribut de regrets et d’éloges à ces illustres morts , dont il a osé louer la bravoure, en foulant leur
serez-vous s’éteindre avec eux la mémoire de tant de braves guerriers morts pour notre défense ? Sortez pour un moment de cet
et présentant au peuple assemblé les orphelins dont les pères étaient morts à la guerre, et qui étaient tous revêtus d’une ar
et si capable d’exciter à la vertu : Ces enfants, dont les pères sont morts à la guerre, en combattant avec courage, le peupl
ui a réglé les contributions de la Grèce, et dont le peuple, après sa mort , a doté les filles : l’un, vous conjurer avec cet
e ses trahisons. Croyez-vous que Thémistocle, que nos braves citoyens morts à Marathon et à Platée, que les tombeaux même de
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
simplicité d’une lettre. Clytemnestre va retourner en Argos après la mort de sa fille qu’elle avait amenée pour l’hymen d’A
ste sort ? L’un en mourant cause ta fuite, L’autre en fuyant cause ta mort . M. de la Rochefoucauld avait dit : « Nous n’avo
s ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? figure alors ; car tout
y a eu ni combats, ni flots de sang, ni débris, ni champs couverts de morts , et qu’il n’y a point de réponse possible à ses q
errogative : « Quelle est, selon l’Ecriture, la voie qui conduit à la mort  ? n’est-ce pas celle où marche le plus grand nomb
mme s’il disait : la voie où marche le plus grand nombre conduit à la mort , le parti de la multitude est celui des réprouvés
is ; on trouvait le fils assassiné sur le corps de son père, le frère mort avec la sœur et la fille avec mère Je ne vous pe
épouilles du monde il courennait vos têtes…, Etc., etc. Voltaire, la Mort de César, acte. V. Lisez le discours jusqu’à la f
54 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
exercer une dictature omnipotente jusqu’en l’année 1564, époque de sa mort . Il ne nous appartient pas de juger l’œuvre du do
la raison. Il n’en est pas moins un des pères de notre idiome Une mort édifiante A Madame de Cany Mort de Madame
pères de notre idiome Une mort édifiante A Madame de Cany Mort de Madame de Normandie 1 En tout le cours de
paisiblement mener à ce grand Pasteur2. Deux ou trois jours devant la mort , comme elle avoit le cœur plus eslevé à Dieu, aus
ien je suis pauvre pecheresse, mais je me confie en sa bonté et en la mort et passion de son Fils. Ainsi je ne doute point d
e sa femme. 2. C’est le langage mystique. 1. Le jour qui précéda sa mort . 2. Bonne veut dire assez nombreuse. 3. N’ayan
55 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ec goût. Première partie. Genre épique et genre historique La mort d’Eurydice Protée, interrogé par Aristée sur
! et ne vit pas Un serpent que les fleurs recélaient sous ses pas. La mort ferma ses yeux ; les nymphes ses compagnes De leu
outes ; Et perçant ces forêts où règne un morne effroi, Il aborda des morts l’impitoyable roi, Et la Parque inflexible et les
obile écoutait ses accords ; L’hydre affreuse oublia d’épouvanter les morts  ; Et Cerbère, abaissant ses têtes menaçantes, Ret
xpirante En vain te cherche encor de sa main défaillante ; L’horrible mort , jetant un voile autour de moi, M’entraîne loin d
ner sa misère ? Par quels soins, par quels pleurs fléchir le dieu des morts  ; Déjà cette ombre froide arrive aux sombres bord
tonner de voir ses apôtres si souvent battus, lapidés et laissés pour morts au milieu de la populace ! Bossuet. Homère
’un dur acier : arme funeste que le Franc jette en poussant un cri de mort , et qui manque rarement de frapper le but qu’un œ
s expire. À la patrie en pleurs les Français abattus Vont raconter sa mort , digne de ses vertus ; Et la Chevalerie, inclinan
des débris des temples renversés, Des vainqueurs, des vaincus, et des morts entassés, Terrible, et d’une main reprenant cette
ité, avec tendresse ; roi, père et juge tout ensemble. Fléchier. Mort de saint Louis Le lundi matin, 25 août, senta
uvrait le rivage d’Utique : chacun pouvait faire la comparaison de la mort du philosophe stoïcien et du philosophe chrétien.
le ne l’empêchait pas de dégager tout son domaine. Longtemps après sa mort , on se souvenait encore avec attendrissement de s
ême œil la couronne et les fers, la santé et la maladie, la vie et la mort  ; faire des choses admirables et craindre d’être
pouse chérie, sa mère et ses frères, dont il pleurait si amèrement la mort , allait chercher le dernier de ses sujets, lui in
ur du Christ sur la plage barbare, après la captivité, il y trouve la mort . C’était une sorte de martyre, le seul qui fût à
l qui fût à sa portée, et le seul trépas digne de lui. Sur son lit de mort il dicte à son fils ses mémorables instructions,
à force de maudire ? Ta dernière pensée est-elle en ce sourire Que la mort sur ta lèvre a cloué de ses mains ? Est-ce un ris
     Sortez de la nuit éternelle,            Rassemblez-vous, âme des morts  ;            Et, reprenant vos mènes corps, Parai
t Dieu qui vous appelle.            Arrachés de leur froid repos, Les morts du sein de l’ombre avec terreur s’élancent, Et pr
pleurez ! Vains regrets ! ces pleurs font notre joie. À l’ange de la mort Dieu vous a promis tous ;            Et l’enfer d
ants Le peuple enseveli qu’à ce monde ils rendirent,      Et dont les morts se confondirent      Avec le peuple des vivants ;
   Dont la jeunesse recommence ! L’Homme-Dieu, sans se plaindre, à la mort se livra ;      Et, laissant sur sa croix immonde
   Le corps inanimé dont il se sépara, Après le long travail de cette mort féconde,      D’où sortit le salut du monde,     
e Méonide17, Notre modèle et notre guide, Ne devint grand qu’après sa mort . « L’infortune, en sa coupe amère, L’abreuva d’a
ps de Laurente. Attendait mes derniers tableaux, Quand près de moi la mort errante Vint glacer ma main expirante, Et fit éch
t’adore        Te viendra baigner de ses pleurs. Tout sur l’arbre de mort te peindra ma souffrance : Si pourtant le ramier,
er », Et l’on dira : « Son fils est le jouet du vent ; Il n’est point mort en brave, étendu sur la terre ;        C’est lui
u même, Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en deuil, Se plaint à ses guerri
ères. Ce cri qui rend le ciel obéissant aux mères, Qui des bras de la mort , malgré vous, m’a tiré, Afin qu’à votre esprit,
’arrivée de la nuit, comme les illusions du monde aux approches de la mort . L’astre des nuits, la triple Hécate, qui répète
de l’enfance, de la jeunesse, de la virilité et de la vieillesse, la mort , comme la nuit, doit nous découvrir aussi de nouv
s fleuves d’argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons.   Et la face des eaux, et le fro
t de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d’aller trouver les morts , J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords
nce ! Tout parle de réveil ! Paix et mélancolie Veillent là près des morts , Et l’âme recueillie Des vagues de la vie Croit y
amas de cire ? Je ne vous dirai point leurs combats éclatants, Si la mort est donnée à l’un des combattants, Si ce peuple e
gratte et creuse la terre sous les portes, entre furieux, met tout à mort avant de choisir et d’emporter sa proie. Lorsque
furieux par ces excès, qui finissent ordinairement par la rage et la mort . Le loup a beaucoup de force, surtout dans les pa
sière, évente de tous côtés, et reçoit ainsi les émanations des corps morts ou vivants que le vent lui apporte de loin. Il pr
féroces, le loup est odieux, nuisible de son vivant, inutile après sa mort . Buffon. Le Pinson Le pinson est un oise
me ; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux domestiques, met à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les petits élé
be ; qui bénit ou consacre le berceau, la couche conjugale, le lit de mort et le cercueil ; un homme que les petits enfants
hie divine écrite de deux manières : comme histoire dans la vie et la mort du Christ, comme précepte dans les sublimes ensei
e doit disparaître et nous être enlevé, plus on s’y attache ; plus la mort approche, plus on couve des yeux son misérable tr
encore des regards mourants, qui vont s’éteindre sur un argent que la mort lui arrache, mais dont elle n’a pu arracher l’amo
our toutes les choses saintes de la terre, pour la naissance, pour la mort , pour la prière, pour le sacrifice, pour les just
ts impurs de la corruption. Dans toutes les parties basses, îles eaux mortes , croupissantes, faute d’être conduites et dirigée
a rendre agréable et vivante. Desséchons ces marais, animons ces eaux mortes , en les faisant couler ; formons-en des ruisseaux
étranges ; c’est la volupté dans la terreur. M. de Guérin 27. La Mort d’un Chêne Quand l’homme te frappa de sa lâch
-le, j’en demeure d’accord ; Mais tant que je le suis, je te garantis mort          Si tu prends cette fantaisie. Molière.
que Seigneur, voyez l’état où vous me réduisez : J’ai vu mon père mort et nos murs embrasés ; J’ai vu trancher les jours
lants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert,
st sujette d’Albe, et vos fils sont défaits ; Des trois les deux sont morts , son époux seul vous reste. Le Vieil Horace. Ô d’
e des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte : Ce bonheur a suivi leur
D’effroyables soucis, d’éternelles alarmes, Mille ennemis secrets, la mort à tous propos, Point de plaisirs sans trouble, et
s’en est démis, et l’autre l’a gardé ; Mais l’un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille. Comme un bon citoyen dans le se
e de porter, Qu’il accuse par-là César de tyrannie, Qu’il approuve sa mort , c’est ce que je dénie.     Rome est à vous, seig
evers. Il est beau de mourir maître de l’univers ; Mais la plus belle mort souille notre mémoire, Quand nous avons pu vivre
erdue, Par les mains de Pompée il l’aurait défendue37: Il a choisi sa mort pour servir dignement D’une marque éternelle à ce
peut avoir trop pour le Dieu qu’on révère. Néarque. Vous trouverez la mort . Polyeucte.                                      
regret quand on n’ose s’offrir. Néarque. Mais dans ce temple enfin la mort est assurée. Polyeucte. Mais dans le ciel déjà la
en vivant, me la pourraient ôter. Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle semb
pour protéger les chrétiens en ces lieux. Polyeucte. L’exemple de ma mort les fortifiera mieux. Néarque. Vous voulez donc m
que.                                            Dieu même a craint la mort . Polyeucte. Il s’est offert pourtant : suivons ce
t toujours abattu sans effort ; Et j’aurais seulement le regret de ta mort . D. Rodrigue. D’une indigne pitié ton audace est
le. Ignorant tous les deux que le péril pressant N’excusera jamais la mort d’un innocent. Ils diffèrent d’ailleurs d’esprit
i soudain changement : « Le doigt de Dieu est ici ? » Bossuet. La Mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant da
onde qui s’évanouit, ni aux hommes qui ne sauraient le délivrer de la mort , ni au Dieu juste qu’il regarde comme un ennemi d
dans ses propres horreurs ; il se tourmente, il s’agite pour fuir la mort qui le saisit ou du moins pour se fuir lui-même :
ui fournit bientôt assez de preuves pour les pouvoir tous condamner à mort . La désolation était universelle dans la ville, o
les magistrats de prononcer contre lui, quoiqu’à regret, un arrêt de mort . Ce fut une consternation générale. Le jour de l’
rive sur la place pour préparer l’échafaud, il est frappé lui-même de mort subite en présence du tout le peuple. On s’écrie
odige de son amour. Il semblait pour toujours à l’abri d’une nouvelle mort dans ce tabernacle. C’est vous tous, malheureux J
: il en sortait une fumée épaisse, dont l’odeur empestée donnerait la mort , si elle se répandait dans la demeure des vivants
rribles, elles les poursuivent. Pour s’en garantir, ils cherchent une mort qui puisse éteindre tout sentiment et toute conna
te et mainte machine         Qui causera dans la saison         Votre mort ou votre prison :         Gare la cage ou le chau
’autre, plus froid que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le mort , tient son vent,           Ayant quelque part ouï
lait sentit son âme plus troublée qu’auparavant ; car, pensait-il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants. Les miens
roublée qu’auparavant ; car, pensait-il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants. Les miens n’ont que moi non plus : q
de vieillesse ; D’autres vont refleurir dans leur verte jeunesse. La mort , la mort réclame et nous et nos travaux : Ce port
lesse ; D’autres vont refleurir dans leur verte jeunesse. La mort, la mort réclame et nous et nos travaux : Ce port, digne d
que jadis la rame a longtemps sillonnés : Ouvrages des mortels, à la mort destinés ! La gloire du langage est bien plus pas
res de Brutus à Cicéron, dans le temps qu’il était en Grèce, après la mort de César : elles sont si remplies de hauteur, d’é
nt infiniment cher, m’a fait verser des larmes sur la faiblesse de sa mort  : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu,
quelque chose de plus grand que la gloire et de plus effrayant que la mort  ; il peut faire descendre des cieux une éternelle
s glas de ces grandes funérailles ; le bruit lugubre de ces premières morts nous arriverait de tombeau de roi en tombeau de r
ont peut-être ouvertes pour moi83. La Fontaine. À M. de Grignan. Mort de Turenne 31 juillet 1675. C’est à vous que
re une des plus fâcheuses pertes qui pût arriver en France : c’est la mort de M. de Turenne. Si c’est moi qui vous l’apprend
di à Versailles : le roi en a été affligé, comme on doit l’être de la mort du plus grand capitaine et du plus honnête homme
la bouche et puis demeura tranquille pour jamais : songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœur emportée. On cr
lomnie Maupertuis, quand je vous dis que le bruit a couru qu’après sa mort on avait trouvé les Œuvres du philosophe de Sans-
t à Votre Majesté qu’il avait gardé fidèlement votre dépôt jusqu’à sa mort  ? Je ne songe moi-même qu’à mourir, et mon heure
ant que des siennes, et il ne veut plus songer qu’à réparer, avant sa mort , les écarts funestes d’une imagination trompeuse,
le Méonide, Notre modèle et notre guide, Ne devint grand qu’après sa mort . « L’infortune en sa coupe amère L’abreuva d’aff
les sens, Et l’ange du départ sur ses lèvres muettes, Répandait de la mort les pâles violettes. À ce spectacle affreux, le f
t sa vie ; De ce calice amer tu bus jusqu’à la lie. Je le sais, et ta mort fut digne encor de toi ; Je n’ose, à tes douleurs
’égarer, ne prend aucune route ; Insensible à la vie, insensible à la mort , Il ne sait quand il veille, il ne sait quand il
que la Grèce publie, Le mystique vieillard91 m’appelle en Italie. La mort , si je l’en crois, ne doit point m’affliger : On
de la grande beauté. Deux extrémités également dangereuses : un idéal mort ou l’absence d’idéal ; ou bien on copie le modèle
u bout présidait à son sort, Quand il but, sans pâlir, la coupe de la mort . Quoi ! cet esprit divin n’est-il que pour Socrat
Amoureux d’une vie ingrate et fugitive, Ils acceptent pour l’âme une mort toujours vive ! Ou, mourant à toute heure, et ne
à peine à travers nos pleurs. De notre rapide existence L’ombre de la mort qui s’avance Obscurcit déjà la moitié ; Et près d
e nous reste Que l’espérance et l’amitié. Lamartine. La Vie et la Mort Irène se transporte à grands frais en Épidaur
out ne finit pas pour moi avec la vie ; tout rentre dans l’ordre à la mort . » J.-J. Rousseau. Immortalité de l’âme C
be, agenouille-toi, créature insensée ; Ton âme est immortelle, et la mort va venir. A. de Musset. Acte de foi et d’espé
, et sûr de ta bonté, J’attends le jour sans fin de l’immortalité. La mort m’entoure en vain de ses ombres funèbres. Ma rais
Heureuse réminiscence d’un beau vers de Corneille. La gloire de leur mort m’a payé du prix de leur perte. (Horace, III, 6.)
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
 : 162« J’ai dit : Au milieu de ma carrière, j’irai au séjour de la mort . En vain j’ai cherché le reste des années qui m’é
après ces jours d’amertume. Oui, mon Dieu, tu as sauvé mon âme de la mort qui la menaçait, tu as rejeté mes fautes derrière
leur penchant : Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La Mort , déployant ses ailes, Couvrait d’ombres éternelle
uteur du Poème des Jardins ; celui de la Chartreuse et de la Fête des Morts 166 prêtèrent à notre poésie ce charme rêveur, ce
ible aux tempêtes du sort, Aux traits de la douleur, à la faulx de la mort . Honneur à Jehovah, dont la toute-puissance Des c
chœur, Ils chantent à l’envi ces puissantes prières Qui soulagent des morts les peines passagères ; Ils consolent nos rois ch
lus de père : Chacun d’eux prit pour femme une jeune étrangère, Et la mort les frappa. Noémi, sans époux, sans enfants, veu
sse-t-il y ajouter le bienfait de ne point séparer l’instant de notre mort  ! Hæc mihi faciat Dominus ; et hæc addat, si non
s séparer que la foi nous soutienne, » Et pleurez en chrétiens, si ma mort est chrétienne, » Pourquoi vivrais-je encore ! In
s. » Mon long pèlerinage enfin touche à son terme ; » Sans appeler la mort , je l’attends d’un cœur ferme. » Je suis pécheur 
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
mmeille Sur la couche de terre, et le chien seul les veille1. La mort du curé de campagne J’étais le seul ami qu’i
continu, Trahissait le sanglot dans son sein retenu3. Je devinai la mort à ce muet emblème : La servante pleurait le vieux
; Car c’est en confessant, jour et nuit, tel et tel, Qu’il a gagné la mort . — Oui, lui dis-je, et le ciel ! » Et je montai.
ncor. Un drap blanc, recouvert de sa soutane noire, Parait son lit de mort  ; un crucifix d’ivoire Reposait dans ses mains su
. Près du seuil de l’église, au coin du cimetière, Dans la terre des morts nous couchâmes la bière. Chacun des villageois je
« A genoux ! nous dit-elle, Enfants ! Voilà le lit où votre père est mort  ! » Puis tombant elle-même à genoux sur le bord,
allée, Et leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la mort , qui venait d’en sortir2. Le retour de jocel
aussi par quel secret rapport Tu vis de son regard, et tu meurs de sa mort , Et par quelle pitié pour nos cœurs il te donne P
st ici dans la réalité. 3. Comparez le Crucifix et Gethzemani, ou la Mort de Julia. 4. M. de Lamartine a immortalisé ce ch
de la pluie, du froid, de la faim, du souffle du monde ; le nid où la mort est venue prendre tour à tour le père et la mère,
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
enfle sa vanité. Mais, ô moment terrible, ô jour épouvantable, Où la mort saisira ce fortuné coupable4, Tout chargé des lie
encore, insensés que vous êtes, Ignorer le tribut que l’on doit à la mort  ? Non, non ; tout doit franchir ce terrible passa
ur. Sous leurs pas cependant s’ouvrent de noirs abîmes, Où la cruelle mort , les prenant pour victimes, Frappe ces vils troup
’aride sommet semble toucher les cieux, Circé, pâle, interdite, et la mort dans les yeux5,         Pleurait sa funeste avent
une sanglante                 Recule d’horreur2 Dans le sein de la mort ses noirs enchantements         Vont troubler le
i un beau contraste. 6. Ces images de l’égalité des hommes devant la mort remplissent les anciens poëtes et particulièremen
pauvre, et le faible et le fort Vont tous également des douleurs à la mort . 2. Cf. Horace, Od., II, 3 et 14. 3. « Vers
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
reste plus, s’il ne tend pas la main, Que la faim pour ce soir, et la mort pour demain. Pas un sanglot ne sort de sa gorge o
sont passés, Et dans ce pays-ci quinze jours, je le sais, Font d’une mort récente une vieille nouvelle. De quelque nom d’ai
prend tout entiers. A défaut d’action, leur grande âme inquiète De la mort et du temps entreprend la conquête, Et, frappés d
s d’hier sous les dalles funèbres, Et que nous ayons vu tant d’autres morts célèbres Dans l’abîme entr’ouvert suivre Napoléon
, Tu savais quelle main venait de te toucher1. ……………… Meurs donc ! ta mort est douce, et ta tâche est remplie. Ce que l’homm
e Musset-Pathay, était lui-même un poëte d’un certain mérite ; il est mort en 1832. 4. Mourir. Le poëte a souvent trouvé
ramatique. 2. Géricault, peintre, auteur du Naufrage de la Méduse, mort en 1824. 3. Ce sentiment rappelle ce vers de Vi
60 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
e monde s’écoule, Que je n’aurais pas cru que de ses froides mains La mort jusqu’à ce jour eût défait tant d’humains ; Et co
ns ; Et comme je cherchais dans cette plaine sombre, Au milieu de ces morts à reconnaître une ombre, Je reconnus celui qui fi
 ! Et toi, vivant, qui viens sur ces rivages sombres, Éloigne-toi des morts et des coupables ombres ! » Et comme à cet appel
ivide, Éteignit ses regards comme la braise ardents. Or, les âmes des morts allaient grinçant des dents, Car elles comprenaie
pagne Trembla si fortement, qu’à ce seul souvenir Je sens un froid de mort jusqu’à mon cœur venir, Et mon sang s’arrêter com
des dieux moins jaloux, et de moins tristes jours : Car jusques à la mort nous espérons toujours. Mais pauvre, et n’ayant r
e, Puisqu’ils ont fait outrage à la muse divine, Que leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la nu
t les transports... Notre Garrick n’est plus ; mais du moins chez les morts , Si Corneille l’a vu d’un lac de Trasimène Menace
le, ému d’un saint transport, Le peuple, devant lui, se lève après sa mort  ! C. Delavigne 3. Le jeune Malade « A
que refus hautain Non, garde que jamais elle soit informée... Mais, ô mort  ! ô tourment ! ô mère bien-aimée ! Tu vois dans q
ttre injurieuse lui conseille, pour conclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il
ous devrions étudier leurs institutions aujourd’hui. Mérimée. Mort de Périclès Périclès enfin se vit lui-même at
iclès dont le regret fut augmenté par les événements qui suivirent sa mort  ; car si quelques-uns le haïssaient vivant, il n’
bre du grand Roland n’est donc pas consolée ! Tous les preux étaient morts , mais aucun n’avait fui. Il reste seul debout, Ol
tu rien vu dans le fond du torrent ? — J’y vois deux chevaliers, l’un mort , l’autre expirant. Tous deux sont écrasés sous un
i guérit les âmes pénitentes, Et quand nous descendions au royaume de mort , Plusieurs voix dans mon cœur ont jeté l’épouvan
tu de se signaler plutôt dans la tempête que dans le calme, et que la mort , qui est égale pour tous les hommes, n’est distin
l’ayant point abandonné pendant sa vie, ne l’abandonna point après sa mort . Il eut peine à trouver quelqu’un pour aller cher
t : Je ne serai plus votre pasteur. Que ce qui doit mourir aille à la mort , que ce qui doit être retranché soit retranché, e
nt penché, poursuivaient ce long rêve Qu’on appelle la vie, et que la mort achève ! Et la femme disait : « Voici bientôt un
ée, Je suis là, misérable, infirme, abandonnée… Lui, peut-être il est mort , sans amis, sans secours, Mon pauvre enfant, mon
s Qui nous ont gardés fiers en nous conservant purs. Laprade. Mort de Casimir Périer Le mal éclata, chez M. Casi
prend tout entiers. À défaut d’action, leur grande âme inquiète De la mort et du temps entreprend la conquête, Et, frappés d
qui, de l’Illyrie Puissant dominateur, enfle ou calme la mer. Quelles morts eût-il redoutées, Celui qui sans pleurer vit les
èrent du sombre abîme ; Et, tardive autrefois à saisir sa victime, La mort précipita ses pas. Du ciel malgré les Dieux sur u
x pas mourir encore. « Qu’un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort  : Moi je pleure et j’espère ; au noir souffle du
luire encore que les feux du matin : Je veux achever ma journée. « Ô mort  ! tu peux attendre, éloigne, éloigne-toi ; Va con
Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort , Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie Ne
Ainsi, quand désertant sa bauge solitaire, Le sanglier, frappé de mort , Est là, tout palpitant, étendu sur la terre, Et
es : le mouvement et la fécondité. La vie est un mouvement fécond, la mort est une immobilité stérile. Lacordaire 35.
le, c’est-à-dire de la lumière. Le cimetière enveloppe tout, comme la mort enveloppe la vie, et ces oratoires mêmes ouverts
re que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre ma
rné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de saisissement. La Bruyère. Philosophe
ui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue. Ses yeux se sont fermés à
is qui couvrez nos champs, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts errent avec les vents, Bretagne ! d’où te vient l
i va toujours roulant son train de vagues et de bruits ; les branches mortes que nous coupons en nous en allant çà et là dans
fermais le champ où vous voulez courir ; Vous le voulez, partez : sa mort va vous l’ouvrir. ACHILLE. Juste ciel ! puis-je e
telle, Et d’un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la mort tant prédite à leur fils ? Jamais vaisseaux parti
sa naissance et son sort. Mais puisque Troie enfin est le prix de sa mort , L’armée à haute voix se déclare contre elle, Et
e, armé du glaive, apparaîtrait Ulysse. — Le voilà. Pâlissez ; car la mort est sur vous. EURYMAQUE. Si vous êtes Ulysse, Uly
ommait sa sœur ! Tout fuit, tout disparait en un jour de malheur ; Ta mort m’a tout ravi, comme un funeste orage, Et de mon
À ne le pas risquer, en en pressant le terme. VALÈRE. Ainsi, ton père mort … BRUTE.                                       Plu
e meurt, si par un brusque effort, Une crise ne vient l’arracher à la mort . Pour la régénérer et lui redonner l’âme, De son
: Au milieu de leur camp tu reçus la naissance ; Et lorsqu’après leur mort tu vins en ma puissance, Leur haine enracinée au
érable, Et que ce grand fardeau de l’empire romain Ne puisse après ma mort tomber mieux qu’en ta main. Apprends à te connaît
t séparée. Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et, si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus
r deux fois essayé la menace, Après m’avoir fait voir Néarque dans la mort , Après avoir tenté l’amour et son effort, Après m
le conduisez-vous ? FÉLIX.                                       À la mort . POLYEUCTE.                                      
st trop souffrir la vie et le poids qui me tue. Eh ! qu’offre donc la mort à mon âme abattue ? Un asile assuré, le plus doux
ux humains. Mourons ! Que craindre encor quand on a cessé d’être ? La mort , c’est le sommeil… c’est un réveil peut-être. Peu
, Et toujours condamnés au malheur d’être ensemble, Jusqu’à ce que la mort , qui rompra nos liens, Lui reprenant mes jours do
e insensible. FRANÇOIS DE PAULE. Moi ! LOUIS.          Vous dites aux morts  : Sortez de vos tombeaux ! Ils en sortent. FRANÇO
oduit pour le temps : c’est la loi de ce monde, Et pour l’éternité la mort seule est féconde. LOUIS. Je me lasse à la fin :
                               Nemours !… il avait conspiré : Mais sa mort … son forfait du moins est avéré. Mais sous son éc
où j’échappe aux remords ; Je veux fuir les vivants, je suis avec les morts . Ce sont des jours affreux ; j’ai des nuits plus
LOUIS. Demain ! FRANÇOIS DE PAULE.                 Mais dès demain la mort peut te surprendre, Ce soir, dans un instant. LOU
épravé. César, qui méditait l’esclavage de Rome, Soutient qu’après la mort rien ne survit à l’homme54. Mais Socrate mourant
re : Il faut que ce tribun, entouré de licteurs, Recherche et mette à mort tous les conspirateurs, De crainte des abus, que
impie. Il me fut démontré qu’épargner cent coquins, C’est vouer à la mort mille républicains ; Dès lors quel cœur de fer, q
à l’instant de finir, Ne vaut pas un regret, pas même un souvenir. Ma mort est nécessaire ; il faut que je périsse Pour me t
r préféré par un honteux effort L’infamie au travail, à la faim, à la mort  ; Oui, de s’être à jamais de l’estime bannie En t
les eaux moins claires : tout se ternit, tout s’efface. L’ombre de la mort se présente ; on commence à sentir l’approche du
e de son tonnerre, et placer avec moi dans cette chaire, d’un côté la mort qui nous menace, et de l’autre, mon grand Dieu qu
dédaigneux qui m’écoulez ! La nécessité du salut, la certitude de la mort , l’incertitude de cette heure si effroyable pour
nts, à qui l’on va prononcer ou une sentence de grâce, ou un arrêt de mort éternelle : car vous avez beau vous flatter, vous
irs de changement qui vous amusent, vous amuseront jusqu’au lit de la mort  ; c’est l’expérience de tous les siècles ; tout c
outes les affaires qu’on a eu à traiter avec les parlements depuis la mort de Louis XIV. Dans toutes les autres, c’était le
. Le grand ressort du pathétique serait alors la représentation de la mort , surtout celle du dernier supplice. Tout au contr
j’étendrai les ténèbres sur ton royaume, lorsque les tiens, blessés à mort , tomberont au milieu de la terre, dit le Seigneur
es de l’Aquilon et tous les chasseurs ; ils ont été conduits avec les morts , tremblants et confondus dans leur force. La mult
n, ou, après avoir accepté le pardon de César, de s’être réjoui de sa mort , et d’avoir prolongé contre Antoine une lutte inu
vait répandu ailleurs de pensées fortes et profondes sur la vie et la mort , le temps et l’éternité. Il y a de plus introduit
de la fortune, il ne fait que parer pour un instant la victime de la mort . Au milieu des spectacles éclatants qu’il étale,
e, qui succède à la grande société du dix-septième siècle. Elles sont mortes les passions puissantes, d’où étaient sorties des
ouffrant lui fait verser des larmes, Il est vrai ; mais aussi qu’à la mort condamné, Lally soit en spectacle à l’échafaud tr
res posthumes, imprimées par ces éditeurs qui vivent des sottises des morts .   Là régnait Despréaux, leur maître en l’art d’é
s le moyen ? On ne peut pas être partout... Mme de Sévigné. La Mort de Louvois À M. de Coulanges. Voilà donc M. d
La Mort de Louvois À M. de Coulanges. Voilà donc M. de Louvois mort , ce grand ministre, cet nomme si considérable, qu
urir depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus différent que leur mort  ; mais rien n’est plus égal que leur fortune et l
qui le souffrirent l’un après l’autre, sans que la certitude de cette mort leur fît fuir ni refuser cette place où la mort é
la certitude de cette mort leur fît fuir ni refuser cette place où la mort était attachée, et quelle mort ! vous n’avez qu’à
fît fuir ni refuser cette place où la mort était attachée, et quelle mort  ! vous n’avez qu’à lire, cette histoire. On veut
mourir de chagrin. Je ne me sens pas d’humeur à mourir d’une si sotte mort  ; mais la nature me fait beaucoup plus de mal que
eries sur son sujet ; de là vient qu’il croit que ses sentiments sont morts lorsqu’ils ne sont qu’endormis, qu’il s’imagine n
ale à toutes les vérités de la géométrie, c’est à savoir que, dans la mort comme dans la vie, un Dieu tout-puissant, tout ju
ns ton édit devais-je toujours vivre ? Du jour, avant le temps, si la mort me délivre, Eh ! n’est-ce pas un bien, dans l’éta
pens du public. Il n’a pas été retiré d’un emploi productif ; et à la mort de l’avare, du moins, il se place et court animer
és et nourris étant vivants, les recevra en son sein quand ils seront morts . « Votre demeure sera la mienne ; votre peuple se
rmettait pas qu’on le fit d’une autre sorte. Dans les approches de la mort , où la raison revient et où la vengeance cesse, l
t satisfaire à sa patrie ; il croit être rappelé de son exil après sa mort , et, comme ils parlaient alors, que la terre sera
truire celle de son adversaire. On se met librement dans le danger de mort , et l’on va sur le terrain tout autant pour tuer
rapport y a-t-il, par exemple, entre un démenti ou une calomnie et la mort de votre ennemi ou la vôtre ? Si cet homme a dit
de plus en plus les âmes. On craint plus qu’autrefois la ruine et la mort  ; on est plus attaché à la vie, et on la respecte
sé d’employer pour avilir la guerre, font habilement perdre de vue la mort qui plane sur tout champ de bataille, grand ou pe
e mais imposante image. C’est en effet l’idée toujours présente de la mort qui communique une certaine dignité aux luttes hu
esse, aux yeux de tous, d’être une lutte vulgaire et méprisable si la mort y est conviée. Que Gros-Pierre et Gros-Jean se di
i va ouvrir à l’un d’eux les régions du monde invisible. L’idée de la mort imminente et volontairement encourue suffit donc
mp de bataille est, à proprement parler, le domaine et l’empire de la mort , celle-ci le consacre, pour ainsi dire, et le rem
et que cent mille créatures humaines allant au-devant d’une chance de mort sont un spectacle plus imposant que le péril de q
u sacrifice et là justice de la cause viennent en aide à l’idée de la mort et à la grandeur de l’intérêt en jeu, pour ajoute
entes espèces d’êtres qui composent la création. Jouffroy. La Mort Je te salue, ô Mort, libérateur céleste ! Tu
i composent la création. Jouffroy. La Mort Je te salue, ô Mort , libérateur céleste ! Tu ne m’apparais point sous
quand, dernier témoin de ces scènes funèbres, Entouré du chaos, de la mort , des ténèbres, Seul je serais debout ; seul, malg
n a, depuis soixante ans, assez plaidé la cause du désespoir et de la mort  : j’entreprends de défendre celle de l’espérance.
e foi puissante et par un sentiment invincible, ne vit jamais dans la mort qu’un changement d’existence, et, malgré les cont
i nous les dévore ; Enivrons-nous du moins de ce poison humain Que la mort nous présente en nous cachant sa main ! Plongeons
ilà la coupe pleine où de son ambroisie Sous les traits du sommeil la mort éteint la vie ; Buvons ; voilà le flot qui ne fer
un éternel oubli, Glissons-y ; dérobons sa proie à l’existence, À la mort sa douleur, au destin sa vengeance, Ces langueurs
le déchirant ! Ou comme la lueur lugubre et solitaire De la lampe des morts qui veille sous la terre Éclaire le cadavre aride
.) 12. La Divine Comédie. (Mich. Lévy édit.) 13. Le grand Dauphin, mort à Meudon le 14 avril 1711. 14. Washington. (Did
le philosophe. 41. L’existence très-malheureuse de Vauvenargues ; sa mort douloureuse et prématurée, donnent à ce portrait
54. Salluste, Catilina, ch. li. 55. Platon, Phédon. — Lamartine, la Mort de Socrate. 56. Théâtre. (Michel Lévy, édit.)
peu haut pour arriver plus bas ; Que d’un tube de bronze aussitôt la mort vole Dans la direction que fait la parabole, Et r
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
alheureuses, dans lesquelles il manque à chaque instant de trouver la mort . Enfin, heureux d’avoir échappé à tous les périls
ance absolue. L’armée empêche le sénat de rétablir la république à la mort de Caligula. Rome ne peut plus étendre sa dominat
ractère de ces deux peuples. L’exemple que nous proposons, intitulé : Mort de Bayard, nous fera bien comprendre en quoi cons
e en quoi consiste ce cachet, indispensable à certaines compositions. Mort de Bayard. 30 avril 1524. xvie siècle. Ce récit d
positions. Mort de Bayard. 30 avril 1524. xvie siècle. Ce récit de la mort du premier capitaine de François Ier, est écrit a
Bayard reçut un coup d’arquebuse qui lui brisa les reins et causa sa mort . En cette même retraite fut tué aussi ce gentil
sitost qu’il se sentit frappé, il s’écria : « Ah ! mon Dieu ! je suis mort . » Si prist son espée par la poignée et en baisa
voilà une rumeur entre les deux armées que monsieur de Bayard estait mort . Voyez comme la renommée soudain publie le mal, c
’un chevalier qui approchast de vous. Et puisqu’il n’y a remède de la mort , je prie Dieu qu’il retire vostre belle âme auprè
t d’auprès de luy, et, sur la vie, ne l’abandonnassent qu’il ne fusse mort et qu’il ne luy fust fait aucun outrage, ainsi qu
royauté s’en va ; le monde politique s’agite dans des convulsions de mort  ; au milieu de ce désordre moral, un fait immense
qui accompagne les beaux chants grégoriens, de ce de profundis de la mort , de ces antiennes de réjouissance, sainte express
r quelques débris d’armoiries, vanité mondaine sur la poussière et la mort . Le roi restait sans connaissance, et la paralysi
emier, aujourd’hui, demain peut-être ? Je puis regarder maintenant la mort en face. » Et on déshabillait Jacques de ses prem
est ce qui a fait imaginer à Brébeuf ses Cent montagnes plaintives de morts et de mourants, et ses Cent vagues fugitives d’un
la tragédie de Nicomède, acte III, sc. Ire a dit : Des montagnes de morts , des rivières de sang. Et dans le Cid : Nous le
au monde Que le jour désormais se levait à Madrid, Maintenant, astre mort , dans l’ombre s’amoindrit, Lune aux trois quarts
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
e Turenne1 : débuts glorieux de sa carrière. Sa dernière campagne. Sa mort  ; regrets qu’elle excite. Avant sa quatorzième
pe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort . Que de soupirs alors, que de plaintes, que de lo
le présent et tremble pour l’avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un seul homme es
en 1611. 1. Il était né à Sedan en 1611. 2. Maurice de Nassau, qui, mort en 1625, à l’âge de 63 ans, laissa la réputation
int-Maure, fameux par sa probité sévère, gouverneur du grand Dauphin, mort en 1690, à quatre-vingts ans. Montesquieu disait
a puisé dans le même fait l’idée d’une belle strophe, en déplorant la mort de J. B. Rousseau : Le Nil a vu sur ses rivages
63 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
éviter la fureur et les poignards dont il nous menace. T’envoyer à la mort , Catilina, voilà l’ordre que le consul devait don
que une atteinte bien légère ; Scipion, sans être magistrat, le mit à mort . Et quand Catilina s’apprête à faire du monde ent
age. La nuit n’était point encore venue, et déjà l’on avait frappé de mort , parce qu’on le soupçonnait de quelques projets s
Saturninus, tribun du peuple, et C. Servilius, préteur, fussent mis à mort et que la république fût vengée ? Mais nous, voil
pour ne pas m’y décider encore. Je veux attendre, pour te livrer à la mort , qu’on ne puisse plus trouver un seul homme assez
nsolais du départ des autres en disant que, puisque j’étais resté, ma mort te suffisait ? Et le jour des kalendes de novembr
a fois moins rigoureux et plus utile au salut commun. Si j’ordonne ta mort , la république ne sera pas pour cela débarrassée
our de toi ? et tous ces consulaires, dont tu as si souvent résolu la mort , n’ont-ils pas, dès que tu t’es assis, laissé dés
elle ? et tu n’ordonneras pas qu’il soit chargé de fers, traîné à la mort , livré au dernier supplice ? « Après tout, qui t’
ue, voyant des citoyens en compromettre la sûreté, les ont frappés de mort . Les lois relatives au supplice des citoyens roma
crits, si j’avais cru que le meilleur parti à prendre fût de mettre à mort Catilina, je n’aurais pas laissé ce misérable gla
re rendue plus éclatante, à coup sûr je n’avais pas à craindre que la mort d’un parricide, de l’assassin de ses concitoyens,
unis entre eux par un pacte abominable, tu les châtieras, vivants et morts , par d’éternels supplices. Deuxième discours
échants y prêtaient les mains ! Si cependant j’avais pu croire que la mort de Catilina dût conjurer tout péril, il y a longt
l promettait à ceux-ci la satisfaction de leurs désirs ; à ceux-là la mort de leurs parents, se faisant l’instigateur, et, a
la débauche, laissant échapper, au milieu des hoquets, des menaces de mort contre les honnêtes gens, d’incendie contre Rome 
l est simplement parti, le disent chassé, si je l’avais fait mettre à mort , que diraient-ils donc ? Du reste, ceux qui répèt
s généraux ; ensuite, contre cette poignée de naufragés, jetés à demi morts sur le rivage, faites marcher l’élite et la fleur
le voyez. S’il est vrai, Romains, que le jour où nous échappons à la mort n’est pour nous ni moins doux, ni moins solennel
aucun arrêt n’avait personnellement condamné, et de le faire mettre à mort , ce scrupule ne saurait non plus nous arrêter qua
n’en ont mieux mérité qu’aujourd’hui. Vous avez échappé en effet à la mort la plus cruelle, la plus misérable, et vous y ave
Q. Catulus : Lentulus périt, et la république eut à pleurer, sinon sa mort , du moins celle des citoyens qui périrent avec lu
hommes que j’ai vaincus et domptés, le général laisse ses ennemis ou morts ou soumis, et s’éloigne. C’est donc à vous, Romai
lement les conjurés d’un emprisonnement à vie ou bien les condamner à mort  ? Telle était la question qui s’agitait dans le s
rrive quelque chose, je saurai mourir avec fermeté et résignation. La mort , en effet, ne peut être honteuse quand on a du co
s hommes qui ont rêvé la ruine de la république doivent être punis de mort  ; l’autre est celle de César : écartant la peine
a été appliquée à des citoyens dangereux. L’autre est persuadé que la mort a été établie par les dieux immortels, non pas co
comprenaient bien, en effet, que, cette crainte une fois écartée, la mort elle-même cesserait d’être redoutable. V. M
ré la mission pacifique dont son père l’avait chargé, avait été mis à mort dans sa prison ? Et cependant, qu’avaient-ils fai
un consul qui a échappé à des périls, à des pièges sans nombre, à la mort elle-même, moins pour vivre que pour vous sauver.
e que j’ai fait et la ligne de conduite que j’ai suivie. En effet, la mort , dont peut-être ils me menacent, est le sort comm
u’il ne pourrait en acheter que pour en remplacer un autre qui serait mort , » non à Rome, mais dans le lieu même où il comma
on affaire eût été remise au surlendemain, qu’il fût déjà condamné et mort civilement aux yeux du public, il alla le matin,
ires de sa gloire : je me réjouirai de ce que Scipion trouve après sa mort un défenseur dans sa maison, sans avoir besoin d’
la vertu seule a rendue maîtresse des nations. Que d’autres, après la mort de Scipion, exposent ses images, se décorent de s
que le sénat s’oppose à sa volonté ; qu’il est défendu, sous peine de mort , d’y toucher sans l’ordre du sénat : il lui repré
saient que la défaite de ce formidable verrat méritait, autant que la mort du sanglier d’Érymanthe, d’être comptée au nombre
ser homme à homme, ne faisons pas un tel affront à Marcellus après sa mort  ; mais comparez trois ans de paix avec cette guer
accusé de trahison les commandants des vaisseaux et les a condamnés à mort . Verrès ne s’est pas contenté de répandre le sang
nos pères, attachés au poteau, vous osez les arracher des bras de la mort et les délivrer ! Était-ce pour réserver à des ci
du crime dont on les accuse. Il semble que par le supplice et par la mort d’un petit nombre il veuille éteindre le feu de l
hors de la salle, comme hors d’un combat ; l’autre était laissé pour mort  ; la plupart étaient renversés sans connaissance,
r le territoire de Syracuse, si l’on ne devait pas l’y condamner à la mort , il devait au moins y être gardé. Ce n’est point
aient traînés, la tête enveloppée, de la prison au supplice, et mis à mort  ; les autres, quoique reconnus de plusieurs, et d
par leurs concitoyens, avaient la tête tranchée. Je parlerai de leur mort barbare et de la rigueur de leurs tourments, lors
te que je dois intenter contre la cruauté de Verrès et pour l’injuste mort de tant de citoyens romains, je m’expliquerai si
stitués pour en remplir le nombre, sont livrés aux tourments et mis à mort comme des ennemis. Toutes les étoffes sont enlevé
on ; et le même jour que finit l’autorité des vainqueurs, on donne la mort aux vaincus. Peut-on révoquer en doute que vous n
attendu, comme vous le dites, que vous seriez accusé ? Car s’il était mort , à qui pourriez-vous le persuader, vous qui avoue
ue vous craigniez d’avance cette accusation. Si vous disiez qu’il est mort , qui vous écouterait ? Maintenant que vous le dit
n’auriez pas reçu cette somme ; si celui que vous lui substituez fût mort ou vous eût échappé par la fuite, il ne vous eût
te le vaisseau d’Apollonie, et Anthropinus, qui le montait, fut mis à mort . XXXV. Cependant Cléomène était déjà parven
s au nombre des accusés, quoique absent ? ne fut-il pas condamné à la mort sans que sa cause eût été plaidée ? Attendrons-no
dans sa patrie tant qu’il vécut, le fut dans toute la Sicile après sa mort . Inspiré par son courage, non seulement il osa pa
n seulement il osa parler librement à Verrès, car, voyant bien que sa mort était décidée, il savait qu’il ne risquait rien à
ence, on lui frappait les yeux à coups de verge ; mais, si près de sa mort , il souffrait avec patience, et disait à haute vo
ntre l’avarice, mais, victime d’un arrêt inique, il déposerait par sa mort contre l’irréligion, l’audace et la cruauté du pr
dement d’accusation ! Un injuste préteur cherche dans la plus cruelle mort des innocents la défense de ses brigandages ! On
imarchide le vient trouver : il lui dit qu’il n’a point à craindre la mort , mais il l’avertit de penser à se garantir des co
es condamnés sont enfermés dans la prison ; on prononce leur arrêt de mort  : mais déjà leurs parents endurent le supplice ;
ent, non pour sauver la vie à leurs enfants, mais pour accélérer leur mort  ! Ces jeunes gens traitaient aussi eux-mêmes avec
ts et des proches ! peut-on les multiplier davantage ? qu’au moins la mort les termine ; il n’en sera pas ainsi. La cruauté
la cruauté les plaies que votre avarice avait faites ? Car s’ils sont morts , ces témoins de vos crimes, leurs parents demande
même impression que sur le mien ? Pour moi, quand je vous parle de la mort d’Eubulide et de Furius, je crois être moi-même t
fallait pas rendre Cléomène spectateur de leurs tourments et de leur mort . Je soutiens enfin que c’est un crime des plus ba
arents, qui étaient vos hôtes, pour être livrés aux tourments et à la mort . Ni les larmes et la douleur de leurs pères, ni l
ire dire qu’il consignerait. Traité avec tant de fureur, enlevé comme mort , il expire un moment après. Le voluptueux Verrès,
avec exactitude le jour de rentrée de chaque prisonnier, celui de sa mort ou de son exécution. Registre des Syracusains… Vo
uvrir leur sortie de ces cachots : il n’y en a point. Y sont-ils tous morts naturellement ? Quand il pourrait se justifier de
l’entendent les Siciliens par ce mot, ils ont été suppliciés et mis à mort . LVIII. Si quelque roi, si quelque ville de
s soldats fugitifs qui venaient d’Espagne, et qu’il les a condamnés à mort . Qui vous l’a permis ? de quel droit l’avez-vous
ns le sein de la république, étaient, par ses ordres, condamnés à une mort affreuse et barbare, quand le hasard les avait po
le hasard les avait portés dans quelque partie de la Sicile. Après la mort de Perpenna, plusieurs soldats des troupes de Ser
la république aucun monument de vos exploits, vous leur prépariez la mort et les tortures ? Voyez à présent combien vous es
eurs affranchis ont été pillés, ruinés, jetés dans les fers, ou mis à mort dans la prison, ou frappés de la hache. Voyez, Ve
tre obtenir d’un préteur sinon sa délivrance, du moins le délai de sa mort  ? LXV. Des hommes obscurs et de basse naiss
ns pu, juges, refuser nos larmes à la perte de ces capitaines dont la mort fut si déplorable et si odieuse ; nous étions tou
64 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
omanos juverunt. corrigé. 1. L’homme meurt ; nos ancêtres sont morts , vous et moi nous mourrons ; nous sommes voués à
cêtres sont morts, vous et moi nous mourrons ; nous sommes voués à la mort , nous et nos œuvres. — 2. La vérité ne reste pas
Homère et Hésiode sont antérieurs à la fondation de Rome. — 5. Il est mort , le moineau qui faisait les délices de ma sœur. —
e a produit peu d’hommes égaux à Métellus. — 10. Tacite a raconté des morts comparables aux trépas fameux de l’antiquité. — 1
13. Lucius Marcius, chevalier Romain, élu général en Espagne après la mort des deux Scipion, prit une résolution plutôt témé
n l’Ancien, il aima mieux ravir le trône que de l’attendre ; il mit à mort Servius Tullius, et ce pouvoir acquis par le crim
Carthage était un danger pour l’empire Romain. — 15. Mille genres de mort différents menacent les hommes. — 16. Il arrive s
ppartenu avant notre naissance, rien ne nous appartiendra après notre mort . — 11. Les biens de ce monde sont fragiles, et ne
our maître dans les lettres grecques. — 7. Le peuple se réjouit de la mort de Tibère. — 8. Alexandre fit la conquête du roya
nois contre la Grèce. — 6. Cicéron ressentit une grande douleur de la mort de Trébonius. — 7. Nous retirons un grand plaisir
Alcibiade pour crime de sacrilége. — 8. Les Athéniens condamnèrent à mort Socrate, homme très-innocent. — 9. Dans une fable
avaient enlevées à Crassus vaincu. — 10. Thésée demanda à Neptune la mort de son fils Hippolyte ; mais il ne tarda pas à se
’était à eux d’infliger les verges, de mettre aux fers, de frapper de mort . § 145. Génitif après les impersonnels REFERT
ée est suivie de repentir. — 2. La jeunesse n’est pas épargnée par la mort . — 3. Ni les vieillards, ni les femmes, ni les en
bêtes féroces ont coutume d’être surtout mortelles au moment de leur mort . — 10. Les dernières pensées sont ordinairement l
elui qui pèche. — 7. On doit mépriser les choses humaines, et voir la mort avec indifférence. — 8. Il faut rendre à chacun l
Perdiccas semblait avoir été choisi pour successeur. Alexandre étant mort , les Perses ses ennemis en portèrent le deuil. — 
n paraissait être revenu à son ancien état de liberté ; mais après la mort de César, il s’éleva de nouvelles guerres civiles
çait la ville du fer et de la flamme, et tous les bons citoyens de la mort . Il sollicitait les Allobroges, peuple de la Gaul
Syrie. — 4. Chez les Germains, les hommes avaient droit de vie et de mort sur leurs femmes et sur leurs enfants. — 5. Notre
la Cappadoce ; ayant encouru l’inimitié de Tibère, il mourut, soit de mort volontaire, soit par accident, et la Cappadoce fu
l’Inde la femme était mise toute vivante sur le bûcher avec son époux mort . — 8. L’Arcadien Évandre, fils de Mercure et de l
mba en peu de jours à cette maladie. Cicéron s’écrie en rapportant la mort imprévue de ce personnage : « O trompeuses espéra
va la ville de Rome brûlée par eux. — 10. Les Égyptiens embaument les morts , et les gardent dans leurs maisons. — 11. Apollon
possunt. corrigé. 1. L’homme de cœur s’expose résolûment à la mort pour son pays. — 2. Ménécée à Thèbes, Codrus à At
à Athènes, à Rome Curtius et les deux Décius Mus se sont offerts à la mort pour le salut de leurs concitoyens. — 3. C’était
i ne font rien ; bientôt après elles les châtient et les punissent de mort . Elles pressentent le vent et la pluie, et dans c
t, en l’honneur d’Auguste, des villes qu’ils appelèrent Césarée. A sa mort , il fut mis au rang des dieux. Il laissait l’empi
deux mille poissons et sept mille oiseaux furent servis. Il fut mis à mort par les généraux de Vespasien, et ignominieusemen
es naviguent, ils font la guerre : malheureux, que cherchez-vous ? La mort . — 3. Quels sont les ennemis de l’âme ? Les passi
ton ? — 9. Les poëtes ne veulent-ils pas devenir illustres après leur mort  ? — 10. Ne vaut-il pas mieux mourir que de traîne
e, on lui percera l’oreille. Celui qui aura tué un homme sera puni de mort . Que celui qui aura frappé son père ou sa mère, o
dernier supplice. Celui qui aura enlevé et vendu un Hébreu sera mis à mort . Celui qui aura dérobé un veau en rendra cinq. Il
ène, parce que celui-ci avait offert un sacrifice sept jours après la mort de sa fille. version 128. 1. Ingenti animo
s viris fortibus æqualis est. corrigé. 1. Il faut affronter la mort avec courage, soit qu’elle nous attaque en face e
ait à la tête de son armée par une forte chaleur. — 7. Adam, après la mort d’Abel, son fils cadet, eut un autre fils, Seth,
être un poëme muet. — 2. O que vous êtes insensé, si vous craignez la mort lorsqu’il tonne ! — 3. Si les fruits sont encore
ayant donné à Thésée le choix entre trois vœux, celui-ci souhaita la mort de son fils Hippolyte ; si Neptune n’avait pas te
et la pauvreté à passer pour un opprobre. — 3. Pensez sans cesse à la mort , afin de ne la craindre jamais. — 4. Les Athénien
iennent que l’âme périt avec le corps, et que tout est anéanti par la mort  ; je crois que l’âme ne meurt pas, mais qu’elle r
rvation. — 5. Sept des premiers nobles de la Perse, après avoir mis à mort le mage Smerdis, convinrent que celui d’entre eux
ignard après avoir conjuré son père et son époux de ne pas laisser sa mort sans vengeance. — 7. Caïus Marcius Coriolan, étan
le goût des lettres jusqu’au dernier terme de la vieillesse. — 3. La mort , qui nous menace chaque jour, ne détourne pas le
ec une peine infinie. — 4. Valérius félicita Brutus d’avoir trouvé la mort en combattant pour sa patrie, après l’avoir déliv
r la victoire lui échapper des mains, et de périr dans sa tente d’une mort obscure et vulgaire. Ses amis le priaient en vain
t-il, ne me permet pas d’attendre des remèdes d’un effet lent, et une mort prompte est pour moi préférable à un rétablisseme
grand, de se confier à la foi douteuse du médecin, que de périr d’une mort assurée. Ayant donc pris la coupe, il remet la le
désignerait pas Germanicus pour son successeur. — 5. Rémus fut mis à mort  ; on doute si ce fut par ordre de son frère. — 6.
ait ainsi, demanda aux porteurs, par plaisanterie, s’ils portaient un mort . L’autre n’eut pas plus tôt entendu ces paroles,
Il se désolait d’avoir, dans un festin et parmi les coupes, donné la mort à un ami, à un vieillard innocent. Il était ému s
e temple soit scellé par le roi, à condition qu’ils seraient punis de mort si tout n’avait disparu le lendemain, pourvu que
ré ce qu’on avait servi à l’idole. Aussi le roi les fit tous mettre à mort , et le temple et la statue furent renversés.
 2. Sans l’espérance de l’immortalité, on ne s’exposerait jamais à la mort pour sa patrie. — 3. Qu’est-ce que la liberté ? L
x désirs et aux transports des passions, de craindre la douleur ou la mort . — 8. Capoue, qui avait fait défection et quitté
ppius Claudius. Les principaux d’entre les Campaniens se donnèrent la mort par le poison. Comme les sénateurs de Capoue vena
le à l’équité. — 14. [illisible chars][texte coupé]uand on méprise la mort , on est au-dessus de toutes [illisible chars][tex
gé. 1. On dit qu’une femme, à qui l’on avait annoncé faussement la mort de son fils, fut suffoquée par l’excès de la joie
hristianos, actæque in innoxios crudelissimæ quæstiones. Quin et novæ mortes excogitatæ, ut ferarum tergis contecti, laniatu c
ées contre ces innocents. Bien plus, on imagina de nouveaux genres de mort  ; on les habillait de peaux de bêtes, et on les f
is d’être chrétien. C’est alors que Paul et Pierre furent condamnés à mort  : Paul eut la tête tranchée par le glaive, Pierre
ile qu’on lui lança, et périt ainsi [illisible chars][texte coupé]une mort obscure et vulgaire. — 2. Néron défendit [illisib
ers à lutter avec lui, et quand ils étaient épuisés, il les mettait à mort . — 7. Gygès, roi de Lydie, vint demander à l’orac
Marseille, qui lui avait fermé ses portes. — 11. Les Perses, après la mort d’Alexandre, avouaient qu’aucun autre n’avait été
l en reçut de grands présents. Les historiens varient beaucoup sur sa mort . Thucydide dit qu’il mourut de maladie à Magnésie
tréius, Juba, vaincus en Afrique par César, se donnèrent eux-mêmes la mort . — 6. Le peuple Romain, dans les guerres civiles,
en effet, les trois champions sont blessés ; de l’autre, deux tombent morts . Celui des Horaces qui survivait, se voyant, quoi
On trouve plus facilement des hommes qui s’offrent spontanément à la mort , que des hommes qui supportent patiemment la doul
t que si on le faisait lui-même consul, il livrerait bientôt Jugurtha mort ou vif au pouvoir du peuple Romain. Par cette man
collocatum est. corrigé. 1. Quoi que vous fassiez, songez à la mort . — 2. L’histoire plaît, de quelque manière qu’ell
, il en aurait du repentir. — 5. Vespasien ne se réjouit jamais de la mort de qui que ce fût. — 6. Je puis affirmer que, que
t que vienne le jour suprême, le sage ne balancera pas à marcher à la mort d’un pas assuré. — 14. Nous louons et nous metton
s gens d’esprit. — 11. Affranchissez-vous d’abord de la crainte de la mort , ensuite de celle de la pauvreté. — 12. La planèt
rsonne quelle douleur j’ai éprouvée et quel bonheur j’ai perdu par la mort de mon frère. — 3. Ulysse endura, dans sa maison,
regarde le soin du corps, élégant, coquet et trop recherché. — 6. La mort seule révèle combien est chétif le corps de l’hom
es plus célèbres, a [illisible chars][texte coupé]crit un éloge de la mort , qui consiste dans une énu[illisible chars][texte
Comme on avertissait Néron de signer, suivant l’usage, la sentence de mort d’un condamné : « Que je voudrais, dit-il, ne sav
a sans difformité : nous savons en effet que Vulcain boitait. — 7. La mort ne peut être fort éloignée de la vieillesse. — 8.
r. — 4. La jeunesse a plus de [illisible chars][texte coupé]hances de mort que la vieillesse. — 5. Les études [illisible cha
es jeunes gens s’endormirent, et que le lendemain matin on les trouva morts . On rapporte que Trophonius et Agamède firent une
ils seraient exaucés, et dès que ce jour fut venu, ils furent trouvés morts . § 230. Tant que, si que. — § 231. Assez pour
dò ad victoriam terra defuerat, deesset ad sepulturam. corrigé. Mort de Pompée. Pompée, dans sa fuite, résolut de g
acine et détruit radicalement toutes les superstitions. — 3. Après la mort d’Alexandre, les Macédoniens se repentirent de lu
Carthaginois n’avaient point de général à opposer à Scipion. — 3. La mort n’est pas à craindre pour l’homme de cœur. — 4. L
seul jour sans parler au Forum. — 4. Vitellius condamnait les gens à mort sans les entendre.  — 5. Alexandre, après avoir l
sar ne fût vaincu, que, voyant fuir les siens, il voulut se donner la mort . § 245. Verbe faire. version 264. 1.
nsum sit a Vibio Crispo : « Ne musca quidem. » corrigé. 1. La mort ne fait pas peur au sage. — 2. Démocrite fit don
ce prince de la sagesse romaine, ce Caton qui, avant de se donner la mort , lut, à ce qu’on rapporte, le livre de Platon sur
lence des tempêtes, que nulle puissance humaine ne peut surmonter, la mort sans espoir de sépulture : ce ne serait pas la pe
’ailleurs le dernier opprobre à leurs yeux de n’avoir jamais donné la mort . Le sang coule jusque dans leurs traités ; ceux q
uoi perdre ta peine ? Ce cordonnier, après lequel tu demandes, il est mort et enterré. Cette perte peut être douloureuse pou
l retourne à la boutique, et se dit : « Pour toi, cet homme n’est pas mort  ; paie-lui ce que tu lui dois. » Ensuite il fit p
ai dans les plaines et les sables du désert, bien résolu à trouver la mort de quelque manière que ce fût, si la nourriture v
me, et on me ramena à mon maître. Sur-le-champ, il me fit condamner à mort et exposer aux bêtes. Sans doute, après notre sép
e l’un d’eux, qui s’élançait en avant de la foule. Le voyant frappé à mort , les ennemis font tous à la fois pleuvoir leurs t
am Vulcani effigiem. (1). Hector, héros de la guerre de Troie, était mort depuis plus de mille ans. (2). Ctésiphon avait é
peu du mot-à-mot. (1). Les pythagoriciens croyaient que les âmes des morts revenaient, au bout d’un certain temps, habiter d
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
lors ; ils trouvèrent dans les plaines de la Champagne la défaite, la mort et la honte ; mais les leçons de l’expérience s’e
mari a été tué d’un coup de canon4, en combattant à son bord. Il est mort sans souffrir, et de la mort la plus douce, la pl
canon4, en combattant à son bord. Il est mort sans souffrir, et de la mort la plus douce, la plus enviée par les militaires.
léon Ier a madame la maréchale Bessières duchesse d’Istrie Sur la mort de son mari 1 Ma cousine, Votre mari est mort
d’Istrie Sur la mort de son mari 1 Ma cousine, Votre mari est mort au champ d’honneur. La perte que vous faites et c
ans doute, mais la mienne l’est davantage encore. Le duc d’Istrie est mort de la plus belle mort2 et sans souffrir. Il laiss
Sobieski, un des héros de la Pologne, dont il fut roi. — Né en 1624, mort en 1696. 1. Rappelons la chanson de Béranger, l
jamais quitté l’Empereur, qui dit de lui dans son Bulletin : Il est mort de la mort de Turenne ! 2. Le général Lamarque
tté l’Empereur, qui dit de lui dans son Bulletin : Il est mort de la mort de Turenne ! 2. Le général Lamarque disait : «
que de l’histoire. L’histoire, comment fera-t-elle pour expliquer la mort de Napoléon, impuissante et ignorée comme sa nais
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
t y est jointe à l’élégance et à l’énergie du style. Le P. Penusseau, mort confesseur de Louis XV, développe les maximes de
suivre exactement les traces du Saint, depuis sa naissance jusqu’à sa mort , et de louer chacune de ses vertus en particulier
. De l’Oraison funèbre. Dans l’Oraison funèbre, l’Orateur loue les morts qui ont été illustres par leur naissance, leur ra
se fit toujours un devoir de prodiguer sa vie, et un jeu de braver la mort  : car tout cela est le vif portrait que chacun de
portant, et dans le jour de salut, qui est principalement celui de la mort , c’est ce que vous pourrez vous appliquer pour fa
IIe Partie. L’Orateur nous représente ici son Héros mourant. « Il est mort , dit-il, en sage Chrétien, parce qu’il a voulu qu
. « Il est mort, dit-il, en sage Chrétien, parce qu’il a voulu que sa mort fût précédée de sa conversion et de son retour à
sa mort fût précédée de sa conversion et de son retour à Dieu. Il est mort en Héros chrétien, parce qu’il a fait paraître, e
’il a fait paraître, en mourant, toute la grandeur de son âme. Il est mort en parfait Chrétien, parce qu’il a consacré les d
et de plus tendre à un cœur fervent ». Ces trois circonstances de la mort du Prince de Condé, sont appuyées sur des faits g
généralement reconnus pour être authentiques. Le célèbre du Guesclin, mort vers la fin du quatorzième siècle, et enterré à S
ateurs chrétiens commencèrent à louer les hommes illustres après leur mort . Muret prononça à Rome l’Oraison funèbre en latin
ndé. Ce qui rehausse la gloire de cet Orateur, c’est qu’en louant les morts , il donne aux vivants les leçons les plus fortes
déjà dit, louaient les grands hommes vivants : ils louaient aussi les morts . On croit communément que les Grecs commencèrent
il serait utile à la république de louer les grands hommes après leur mort , et ordonna aussitôt que cet usage serait perpétu
ans le cinquième siècle avant l’ère chrétienne. Peu de temps après la mort de Périclès, parut dans le barreau d’Athènes, Lys
r vie la fortune mette entre eux et les plus grands héros, après leur mort cette différence cesse. La postérité qui se plaît
é de ses bienfaits cet excellent génie ; que même deux jours avant sa mort , et lorsqu’il ne lui restait qu’un rayon de conna
67 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ns publiques, et qu’il ajouta : « Je voudrais pouvoir ressusciter les morts  ! » il faisait preuve de beaucoup d’humanité, san
emis et venger notre patrie ? Ah ! si vous voulez périr, cherchez une mort qui vous procure de la gloire. D’une main brisez
inquiets de l’avenir. Ce ne sont pas les oracles, c’est l’infaillible mort qui fait ma certitude. Lâche ou brave, il faut mo
s je fus abreuvé, de quels pièges je fus environné et quelle affreuse mort termina ma déplorable existence. Ceux que mes hau
omain ses autres armées. Ma femme et mes enfants que je vouerais à la mort pour votre gloire, je les soustrais, maintenant à
-il que les amis du jeune prince l’aient réduit à subir cette honte ? Mort , ses soldats eussent lavé cette tache dans le san
me prouvait plus d’intérêt celui qui m’offrait son glaive. Je serais mort , du moins, sans avoir été le témoin de tant d’exc
part de mon armée. Vous vous seriez choisi un chef qui eût laissé ma mort impunie, soit, mais eût-vengé le meurtre de Varus
poux qui l’accusait d’infidélité : Quand vous me condamnez, quand ma mort est certaine, Que vous importe, hélas, ma tendres
dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée. Cet homme qui porta
œur la tristesse, la piété, la crainte, ils s’écrièrent : comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
ses rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
ns publiques, marque et désigne de l’œil ceux de nous qu’il voue à la mort  ! Et nous, gens de cœur, nous croyons assez faire
de son tonnerre, et placer avec moi dans cette chaire, d’un côté, la mort qui nous menace et, de l’autre, mon grand Dieu qu
dédaigneux qui m’écoutez ! La nécessité du salut, la certitude de la mort , l’incertitude de cette heure si effroyable pour
n n’est pas seulement innocent en donnant, pour sa propre défense, la mort à Clodius, mais encore qu’il mérite, pour l’avant
e dessein d’attaquer Milon par-derrière. D’autres qui le croient déjà mort , chargent, massacrent les esclaves qu’il menait à
ir son maître, entendant de la bouche même de Clodius que Milon était mort et croyant le fait réel, fit, je veux dire les es
veux quand ils en liront l’histoire ! Dieu répand la désolation et la mort sur toute la maison royale. Que de têtes augustes
nouvelles victimes : ses derniers soupirs soufflent la douleur et la mort dans le cœur de son royal époux. Les cendres du j
premiers jours étaient si brillants, est moissonnée, et si la cruelle mort se contente de menacer celui qui est encore à la
nqueur des Athéniens, arbitre souverain de la Grèce ? Philippe est-il mort  ? Par Jupiter, non ; mais il est malade. Que vous
ns défaillantes qu’avec respect, et le lit funèbre où il attendait la mort , me semblait une espèce de sanctuaire. Cependant,
façon prétentieuse : « Mon ami est descendu dans le sombre empire des morts , et moi je jouis encore de la lumière du jour »
n même temps de plus commun, de plus vulgaire que cette pensée : « La mort n’épargne personne. » Voyez comme Malherbe, dans
ivante, a su l’embellir, et sous ses embellissements l’ennoblir : La Mort a des rigueurs, à nulle autre pareilles,         
us de brièveté et une égale noblesse, avait dit avant lui : « La pâle Mort frappe du même pied l’échoppe du pauvre et les pa
pe, sombre, vide et disparaissante figure. » « Au lieu de déplorer la mort des autres, dit Bossuet, je veux désormais appren
lle, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’omb
traînait, sanglant, sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide et mort plus qu’à moitié, Et qui disait : « À boire ! à b
ras ?… Mais non ! tout est muet dans la nature entière, Un silence de mort règne au loin sur la terre ; Le chemin est désert
nt la cause première de sa dignité et de son malheur. Plus ignoré, sa mort n’eût pu frapper le peuple, et les dieux ne l’eus
ntiment des esprits qui en paraissaient, d’abord, éloignés. Voltaire ( Mort de César), va nous en fournir un exemple : CASSI
, riches les pauvres, forts les faibles et, qui plus est, vivants les morts  » ; cet autre encore de la première Catilinaire,
de confiance dans cette multitude qui t’environne. Les Gracques sont morts et ne sont pas vengés. » Cicér., Rhetor. ad Heren
(Én., l. vi) : ……………… Declinant lamina somno. La description de la mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, acte v ; c
as faire quelque chose. En voici un exemple tiré de la tragédie de la Mort de César par Voltaire. C’est Brutus qui parle :
s, des êtres inanimés, le ciel, la terre, ou imaginaires, souvent des morts qu’on évoque du tombeau. Brutus, dans la tragédie
 ? que, lorsqu’elle t’envoie aux combats recevoir des blessures et la mort , ton devoir est.d’obéir ? que c’est un crime de f
. Ne dites pas non plus, avec Racine, qu’on verra : Et de sang et de morts les campagnes jonchées. Elles peuvent être abreu
es disent de la même manière, savoir : Horace, pallida Mors, la pâle Mort  ; Virg., pallentes morbi, les pâles maladies  ;
dire se faire désirer ou souhaiter, se prend pour être regretté, être mort ou absent, manquer. Horace dit : Quinque dies ti
la rigueur, s’entendre des animaux, qui sont pareillement sujets à la mort . 2º La synecdoque de l’espèce. Qu’on dise d’un ho
Latins : si quid humanitûs acciderit , dissimulant par là l’idée de mort , toujours désagréable, même en parlant d’un ennem
convénients. Un citoyen, mal renseigné, ayant annoncé dans Athènes la mort du grand Alexandre, l’orateur Démade s’écria que
e nouvelle était vraie, la terre entière aurait déjà senti l’odeur du mort  ». Cette saillie présente d’un seul trait l’étend
yperbole, sont les deux vers suivants de la Pharsale de Brébeuf : De morts et de mourants cent montagnes plaintives ; D’un s
uum frigida mors animâ seduxerit artus. Litt. : « Et quand la froide mort aura séparé de mon âme mes membres » pour animam
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
e âme éprise du vrai et dévouée au bien de l’humanité. Mais, frappé à mort par un mal que développèrent les excès du travail
monde sait qu’il n’est jamais permis aux particuliers de demander la mort de personne, et que quand un homme nous aurait ru
3, on n’écouterait point en justice la demande que nous ferions de sa mort  : de sorte qu’il a fallu établir des personnes pu
ens doivent avoir ? Supposez que ces personnes publiques demandent la mort de celui qui a commis tous ces crimes : que fera-
aissance. Et croyez-vous qu’un seul suffise pour condamner un homme à mort  ? Il en faut sept pour le moins. Il faut que de c
euvent en conscience prononcer que selon les lois, ni juger dignes de mort que ceux que les lois y condamnent. Et alors, si
nt plus obligés à en prendre soin : de sorte qu’on ne les envoie à la mort qu’après leur avoir donné moyen de pourvoir à leu
es du ministère de ses autels ceux qui auraient assisté à un arrêt de mort , quoique accompagné de toutes ces circonstances s
outes ses pensées vers la religion ; qui, depuis ce moment jusqu’à sa mort , arrivée dans sa trente-neuvième année, toujours
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
m tabernas,                    Regumque turres. (Lib. i. Ode 4). La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles :         
et le pauvre s’avancent d’un pas égal vers les sombres demeures de la mort  ». Pindare est, comme l’on voit, moraliste aussi
Pallida Mors. (Horace). La fontaine Pyrène, consacrée aux Muses, la mort , les maladies, etc., ne sont point pâles ; mais l
int pâles ; mais l’application au travail, les maladies et surtout la mort , produisent la pâleur ; ainsi l’on donne à la cau
dedans.                         Sa main désespérée M’a fait boire la mort dans la coupe sacrée. (Marmontel). La mort, c’e
spérée M’a fait boire la mort dans la coupe sacrée. (Marmontel). La mort , c’est-à-dire, le poison qui me donne la mort. No
crée. (Marmontel). La mort, c’est-à-dire, le poison qui me donne la mort . Nous appuyons à dessein sur ces différences du s
pas le père. (Delille). Dans un autre endroit, un taureau pleure la mort de son compagnon :                              
aternà morte juvencum. (Virgile). Il meurt ; l’autre, affligé de la mort de son frère, Regagne tristement l’étable solitai
ses rivages retentissent du son de ces lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israë
ours dans leur propre bouche : elle va enfin jusqu’à faire parler les morts . Cicéron, après avoir décrit la mort de Clodius,
enfin jusqu’à faire parler les morts. Cicéron, après avoir décrit la mort de Clodius, et l’avoir attribuée à une providence
l’insecte il partage le sort. Faible immortel, blessé du glaive de la mort , Enfant de la poussière, héritier de la gloire ;
erait-on le pallida mors, et cette belle image qui nous représente la mort renversant également la cabane du pauvre et le pa
70 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
dite, cœli quæ loquor, fut prononcé par Moïse, quelque temps avant sa mort , pour graver profondément dans la mémoire du peup
, ceux d’Anne, mère de Samuel, Exultavit cor meum, et de David sur la mort de Saül et de Jonathas. Le Nouveau Testament nous
gloire des vainqueurs, elle doit inspirer la valeur, le mépris de la mort , l’amour de la patrie, de la liberté et de la glo
règles trouvent leur application dans une élégie de Mollevaut sur la mort de sa sœur, dans celle de Millevoye intitulée l’A
yons prendre la forme de la pastorale dans l’idylle de Moschus sur la mort de Bion, ainsi que dans la Mort de Daphnis, par V
orale dans l’idylle de Moschus sur la mort de Bion, ainsi que dans la Mort de Daphnis, par Virgile ; et celle de l’ode, dans
celle de l’ode, dans la pièce adressée à Virgile, par Horace, sur la mort de Quintilius Varus, leur ami. La poésie dramatiq
rivé, elle est individuelle. Telles sont les plaintes de David sur la mort de Saül et de Jonathas, les stances de Malherbe à
rticulièrement celui qui est devenu, dans l’Église, le cantique de la mort . Il en est de même du 41e, Quemadmodum desiderat
plus magnifiques élégies, c’est le chant funèbre qu’il composa sur la mort de Jonathas et de Saül. La religion chrétienne qu
 ? On peut citer les suivantes : l’élégie de Martial de Paris sur la mort de Charles VII : Mieux vaut la liesse ; une pièce
Théophile dans sa prison ; les Stances de Malherbe à Duperrier sur la mort de sa fille ; Aux Nymphes de Vaux, par La Fontain
Chénier ; la Chute des feuilles et l’Anniversaire, de Millevoye ; la Mort de Jeanne d’Arc, et le Jeune diacre, de Casimir D
ommer, parmi les trouvères chansonniers du moyen-âge, Raoul de Coucy, mort au siège de Saint-Jean-d’Acre ; Maurice et Pierre
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
e du discours de Périclès, lorsqu’il fait l’oraison funèbre des héros morts pour la patrie, est de la même espèce. L’exorde v
confiance ; et, pour éloigner de leur esprit les funestes idées de la mort qui se présentait de tous côtés, elle disait, ave
érites. Quel tombeau renferma jamais de si précieuses dépouilles ! La mort a rejoint ce qu’elle avait séparé ! L’époux et l’
phe de ce grand orateur est de persuader. Tirons de son Sermon sur la mort quelques lignes qui nous donneront un exemple de
s. Les âges se renouvellent, la figure du monde passe sans cesse, les morts et les vivants se remplacent et se succèdent cont
suivre exactement les traces du saint depuis sa naissance jusqu’à sa mort , et de louer chacune de ses vertus en particulier
§ 13. Oraison funèbre. Dans l’oraison funèbre, l’orateur loue les morts qui ont été illustres par leur naissance, leur ra
il serait utile à la république de louer les grands hommes après leur mort , et ordonna que cet usage serait perpétuellement
rtalité de l’âme et des récompenses ou des peines éternelles après la mort a fait de ces éloges une œuvre absolument nouvell
chaleur et de la vivacité du sentiment. Le passage où il rappelle la mort si subite et si imprévue de la duchesse d’Orléans
s cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l’image de la mort . Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout
ès avoir pleuré durant plusieurs jours, ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée : cet homme, qui por
s la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
es rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël
es sociétés savantes, par les membres survivants, sur leurs confrères morts , et où on tâche, en rappelant leurs actions, de f
er Séguier, son protecteur ; 4º celui de Louis XIV ; 5º à dater de la mort de ce roi, celui du prince régnant. L’académicien
72 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
mte de Fontaines ! mais il se trouva par terre, parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent encore la perte. Elle ne sava
amlet ; mais nous ne pourrions supporter le hideux accouplement de la mort et du péché dans Milton ; mais le damné de Dante
oire, les sept trompettes retentissent, et la sentence de grâce ou de mort éternelle plane au-dessus de cette petite troupe
u’éclate tout l’effet de cet appel auquel doit répondre un silence de mort  : Paraissez maintenant, justes, où êtes-vous ! et
ie  siècle ; il allait entamer cette époque et le 105e tome, quand la mort s’impatienta et l’arrêta. 37. « Les longueurs, d
mblants, à qui l’on va prononcer une sentence de grâce ou un arrêt de mort éternelle ; car vous avez beau vous flatter : vou
irs de changement qui vous amusent, vous amuseront jusqu’au lit de la mort  : c’est l’expérience de tous les siècles. Tout ce
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
de la chaire. C’est le plus cicéronien de nos orateurs sacrés. La mort 1 Sur quoi vous rassurez-vous donc ? Sur la f
vos premiers ans ne vous annonce pas au dedans de vous une réponse de mort  ; si des infirmités habituelles ne vous ouvrent p
s. Les âges se renouvellent, la figure du monde passe sans cesse, les morts et les vivants se remplacent et se succèdent cont
nstant de l’ignominie du siècle, et nous place dans le lieu saint. La mort d’un aîné change nos vues, nous rengage dans le m
ndre à nous connaître1. 1. Rapprocher du sermon de Bossuet, Sur la Mort , et de la Lettre écrite par Pascal à M. Perier, s
Lettre écrite par Pascal à M. Perier, son beau frère, au sujet de la mort d’Étienne Pascal, son père. (17 octobre 1651.) 1
lheureux. » 1. Massillon a dit encore : Un criminel condamné à la mort , et à qui on ne laisserait qu’un jour pour obteni
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
ter une pierre ou un rameau d’arbre sur le lieu où un homme a péri de mort violente. Pendant de longues années, aussi longte
’ajouta à la pyramide. « Orso, dit-elle, c’est ici que notre père est mort . Prions pour son âme, mon frère ! » Et elle se mi
n ce moment, la cloche du village tinta lentement, car un homme était mort dans la nuit. Orso fondit en larmes. Au bout de q
. Pour nous, les noms des hommes illustres de la Grèce, de ses grands morts , comme disait César après Pharsale, sont encore l
Oreste et d’Électre (Choephores). Oreste, que sa sœur Électre croyait mort , reparait, entend ses plaintes et s’écrie : «  O
ô mes fidèles compagnes ! voyez, c’est Oreste, Oreste qui s’était dit mort par ruse, Oreste vivant ! Le chœur. Oui, nous l
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
prêts d’ouvrir les yeux. Soudain le prodige s’achève, Et ce peuple de morts se lève, Étonné de revoir les cieux, etc. Le Sei
terre             Qu’un amas d’ossements blanchis, Qui du joug de la mort accablés par la guerre,             N’en seront j
visiter la ville sont proches, et chacun d’eux porte un instrument de mort . Dans le même instant, paraissent six hommes qui
de mort. Dans le même instant, paraissent six hommes qui portent la mort entre leurs mains : au milieu d’eux marche un sep
iqué. L’homme aux habits de lin se retire, et les six ministres de la mort reçoivent à leur tour l’ordre de frapper quiconqu
marche de Jéhova, vengeur. (Habac. 3, v. 5). Dans le livre de Job, la Mort et la Perdition parlent entre elles de la Sagesse
faut la chercher dans le chant triomphal d’Isaïe, sur la chute et la mort du tyran de Babylone. Après avoir prédit aux Juif
h ! quoi donc ! comme nous te voilà, disent-elles ! Dans la foule des morts tu descends confondu ! Te voilà sans flatteurs, s
76 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ter sur le rétablissement de sa santé, lorsqu’on vint lui annoncer la mort de Madame sixième, qui était élevée avec Mesdames
ans cette lettre, où Madame de Sévigné annonce au Comte de Grignan la mort de M. de Turenne. « C’est à vous que je m’adress
i à Versaillesa : le Roi en a été affligé, comme on doit l’être de la mort du plus grand Capitaine et du plus honnête homme
ie une très bonne relation de ce qu’il a fait quelques jours avant sa mort  : après trois mois d’une conduite toute miraculeu
dire à Brisachb qu’on fît les prières de Quarante heures. Il mande la mort du jeune d’Hocquincourt, et qu’il enverra un cour
l’autre, le Roi eut une lettre de M. de Turenne, et la nouvelle de sa mort . » Ne prenez jamais un ton de maître dans les le
e de Narbonneb qu’ils avaient en leur pouvoir : là on le menaça de la mort la plus rigoureuse, s’il ne livrait la place ; sa
s jours. La grandeur fut égale de part et d’autre ; Barry souffrit la mort  ; et sa femme, après avoir défendu la place avec
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
onien subjuguer Athènes, et faire la loi à la Grèce ? Philippe est-il mort  ? — Non, mais il est en danger. Eh ! que vous imp
est en danger. Eh ! que vous importent ces vains bruits ? Supposez-le mort , en effet ; vous en aurez bientôt fait un autre,
les prisons. Silanus, qui avait parlé le premier, avait voté pour la mort . Quand le tour de César fut arrivé, il donna et m
fin de le favoriser ? N’en doutez point cependant ; si j’avais cru la mort du perfide capable de vous affranchir de toute es
e, et Catilina eût péri. Mais, persuadé que, si je le condamnois à la mort qu’il n’avait que trop méritée, avant que vous eu
s abandonnés au pillage et aux flammes : partout enfin le carnage, la mort et le désespoir. Mais quel était, je vous prie, l
ffisantes. Quant à la sévérité du châtiment, je puis le dire ici : la mort est pour le malheureux qui gémit le terme seuleme
-ce parce qu’il est plus dur d’être frappé de verges que d’être mis à mort  ? Mais que peut-il y avoir de trop rigoureux cont
ent des titres de proscription. Ainsi, ceux qui avaient applaudi à la mort de Damasippe ne tardèrent pas à le suivre à l’éch
ient de parler avec autant d’art que d’éloquence sur la vie et sur la mort  : il regarde sans doute comme des chimères ce que
es : un Manlius Torquatus, pendant la guerre des Gaules, fit mettre à mort son propre fils, pour avoir combattu malgré sa dé
combattu malgré sa défense ; et ce malheureux jeune homme expia de sa mort cet excès de courage. Et vous balancez sur le sup
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
demi-savoir et la fausse sagesse qui, prolongeant nos vues jusqu’à la mort , et pas au delà, en font pour nous le pire des ma
cesser d’être ; instruit de votre néant, vous croirez commencer : la mort est la fin de la vie du méchant, et le commenceme
urs de l’amitié, et que j’apprends à jouir de la vie sans craindre la mort . Je leur dois le peu que je suis ; je leur dois m
que vertu, qui pût penser, sans le plus mortel désespoir, qu’après sa mort on substituerait sous son nom, à un ouvrage utile
nt le genre humain. Tel fut Rousseau. » 2. Né à Rotterdam en 1467, mort à Bâle en 1536 1. Nous lisons dans La Bruyère :
vre ; il consentirait peut-être à vivre toujours. Ce qu’il voit de la mort le frappe plus violemment que ce qu’il en sait :
mme. 1. Défenseur du parti aristocratique dans Rome ; il se donna la mort à Utique quand César fut vainqueur. 2. Dans le
ique quand César fut vainqueur. 2. Dans le sermon de Bossuet sur la mort , je lis ces admirables pensées : « Quoi ! cette
vec joie à des fatigues immenses, à des douleurs incroyables et à une mort assurée, pour les amis, pour la patrie, pour le p
a félicité ! Toutefois, messieurs, Job ajoutait : “La perdition et la mort ont dit : Nous avons entendu le bruit de son nom.
la patrie longtemps perdue ! larme des héros entre la victoire et la mort  ! larme du juste sous le tressaillement de la con
tranquille, exempte du vice, de la douleur, des pénibles besoins, la mort des justes et leur sort dans l’avenir. Du reste,
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
la belle expression de Pascal ; tous les mystères de la vie et de la mort , dont la religion nous soulève le voile ; le perp
vre leurs traces. L’oraison funèbre est le panégyrique religieux d’un mort  ; elle est surtout consacrée à la mémoire des pri
ant à l’admiration et à l’imitation des auditeurs ; puis il montre la mort triomphant de la grandeur et de la gloire, et l’o
4° L’oraison funèbre profane. C’est un hommage rendu à la mémoire des morts , et souvent prononcé sur leur tombe. Cet éloge a
mbe. Cet éloge a pour but moral d’inspirer aux vivants le respect des morts , et de proposer leurs vertus comme exemple. On le
us a conservé le beau discours de Périclès en l’honneur des guerriers morts dans la première année de la guerre du Péloponnès
80 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
té Sénèque dans la scène d’Auguste avec Cinna ; que Voltaire, dans la Mort de César, a embelli Shakespeare, etc. Quelles so
n prémédité. C’est aussi par les circonstances que Virgile raconte la mort de César, l’histoire de Polyphême et des Cyclopes
sode de Laocoon et la rencontre d’Andromaque ; que Fléchier décrit la mort de Turenne ; que Racine embellit le récit du song
amplifications par les causes et les effets dans la description de la mort d’Euryale, par Virgile, et dans la peinture de la
ximes de la Révolution : La liberté, l’égalité, la fraternité ou la mort ont eu dans la Révolution une grande vogue. La li
er les titres et les décorations ; la fraternité, à nous diviser ; la mort seule a réussi. 322. Peut-on développer un sujet
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
e de Bavière 12 , dauphine de France. « Si je venais déplorer ici la mort imprévue de quelque princesse mondaine, je n’aura
ncore de quelle manière Malherbe a imité cette pensée d’Horace : « La mort renverse, également, les palais des rois et les c
es lois, qui défendaient de condamner au supplice des verges ou de la mort un citoyen de Rome, sans l’ordre du peuple romain
rits en sa faveur. Ils sont tirés des Métamorphoses d’Ovide. Après la mort d’Achille43, Ajax44 et Ulysse45 disputèrent les a
es yeux fixés à terre : il fait paraître une extrême affliction de la mort du Guerrier que pleure l’armée, et d’un ton soumi
sse, qu’il fait éclater toute sa force, et jusqu’entre les bras de la mort , qu’il reprend par sa propre vertu, une vie bienh
ifs, dont l’Écriture Sainte se sert, pour louer la vie et déplorer la mort du sage et vaillant Machabée49. Cet homme, qui po
urs la tristesse, la piété, la crainte, ils s’écrièrent : Comment est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israë
ses rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israë
vise son sujet. « Vous n’avez peut-être considéré jusqu’à présent la mort du Sauveur, que comme le mystère de son humilité
eux, quand ils en liront l’histoire ! Dieu répand la désolation et la mort sur toute la maison royale. Que de têtes augustes
nouvelles victimes ! Ses derniers soupirs souillent la douleur et la mort , dans le cœur de son royal époux66 : les cendres
miers jours étaient si brillants, est moissonnée69 ; et si la cruelle mort se contente de menacer celui qui est encore attac
tre des Athéniens, et faire la loi à toute la Grèce ? Philippe est-il mort  ? dit l’un. Non, il n’est que malade, répond l’au
ppe est-il mort ? dit l’un. Non, il n’est que malade, répond l’autre. Mort ou malade, que vous importe ; puisque s’il n’étai
m même nous anime, et ensemble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux, et ne pas arriver s
er entretien : ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus ; et que sa mort , que vous déplorez, vous serve à la fois de conso
mettait la victoire ; non, je, ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface : vous aurez dans cette image des traits
connue ; vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand Prince, dorénavant je veux appr
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
        Doit commencer à vous déplaire.         Je finis. Punissez de mort         Une plainte un peu trop sincère. À ces mo
. Ces vengeurs trouveront de nouveaux défenseurs, Qui même après leur mort auront des successeurs ; Vous allumez un feu qui
il m’en souvient, le Sénat équitable Vous pressait de souscrire à la mort d’un coupable ; Vous résistiez, Seigneur, à leur
savoir pas écrire. Non, ou vous me croirez ; ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la douleur. On ne me verra
est né dans sa vieillesse ; son frère qui est né de la même mère est mort  : il est resté seul, et son père l’aime tendremen
les couleurs les plus fortes et les plus vives. Tantôt il évoque les morts , tantôt il personnifie la patrie, pour gémir sur
nous sommes tous ici, pour attendre de lui l’arrêt de la vie ou de la mort éternelle. Je vous le demande, frappé de terreur
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
s mon obscurité profonde, Enseveli dans mes déserts, Je me tiens déjà mort au monde. Mais sur le point d’être jeté Au fond d
si j’essaye encor ma voix Au moment même qu’elle expire1. Sur sa mort Vers écrits au prince de Ligne. Le bruit avai
ince, dont le charmant esprit Avec tant de grâce m’attire, Si j’étais mort , comme on l’a dit, N’auriez-vous pas eu le crédit
it Dans l’antiquité révérée ; Et c’est une chose avérée Que plus d’un mort ressuscitait. Croyez que dans votre gazette, Lors
our obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mort . Parmi les flots de la foule empressée, J’allai m
mmandée d’après la désignation populaire. D’autres attendent mieux la mort  : ils ne vont pas la chercher plus gaiement que n
x fois, je le vois bien : Cesser d’aimer et d’être aimable, C’est une mort insupportable ; Cesser de vivre, ce n’est rien.
ux fermier général, triste philosophe qui professait le matérialisme, mort en 1771. 1. Allusion à ses fâcheuses relations a
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
ude, que ne le pourrait faire le discours le mieux étudié. Dérar est mort  ! s’écrient les Arabes. Qu’importe que Dérar soit
ié. Dérar est mort ! s’écrient les Arabes. Qu’importe que Dérar soit mort  ? reprend un de leurs chefs ; Dieu est vivant et
lus sensible, en attendant que vous puissiez lui donner le coup de la mort  ». Ailleurs : « Nous ferons quelques marches fa
e j’ai laissés couverts de lauriers ? Que sont-ils devenus ? Ils sont morts  ! etc. » Il promet, dans un discours aux Anciens
85 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
onstre, de ceste orde6 et sale beste. On peut bien dire que, après sa mort , aussi vilaine que sa vie, le noble peuple romain
strange, si l’on considere ce que ce peuple là mesme avoit faict à la mort de Jules Cæsar, qui donna congé8 aux lois et à la
eur qui, envers le peuple romain, sucra1 la servitude. Mais, après sa mort , ce peuple là, qui avoit encores à la bouche ses
peuple, ainsi portoit le chapiteau : et lui fit plus d’honneur, tout mort qu’il estoit, qu’il n’en debvoit faire à homme du
86 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — R — article » p. 421
l n’eut point la satisfaction d’en voir faire le premier essai, étant mort à Toulouse en 1680. Cet essai ne se fit qu’au moi
née suivante, par les soins de ses deux fils, Jean-Mathias de Riquet, mort président à mortier au parlement de Toulouse, en
ment de Toulouse, en 1714, et Pierre-Paul de Riquet, comte de Caraman mort lieutenant-général des armées du roi, en 1730.
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
it vouloir cacher sa honteuse figure. Mais les temps sont changés, sa mort fut un sommeil : On le vit, plein de gloire à son
Est-ce dans mes pareils que je dois te chercher ? Ils m’échappent, la mort me les vient arracher ; Et, frappés avant moi, le
gnore.     Est-il vrai ? n’est-ce point une agréable erreur Qui de la mort en moi vient adoucir l’horreur ? Quoi ! même aprè
ive au tombeau, Plus faible, plus enfant qu’il ne l’est au berceau La mort , du coup fatal, frappe enfin l’édifice : Dans un
à votre illustre sort, O vous dont les grands noms sont exempts de la mort  ? Eh ! pourquoi, dévoré par cette folle envie, Va
re arrivé à Lisbonne en 1755. Le poëte Le Brun, son ami, a déploré sa mort prématurée et funeste, sur laquelle on a aussi de
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
e, soutint aisément jusqu’au bout son personnage ; et si cette facile mort n’eût honoré sa vie, on douterait si Socrate, ave
ant que Socrate eût dit ce que c’était que la justice. Léonidas2était mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoi
des plus héroïques vertus honora le plus vil 4de tous les peuples. La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses a
reux supplice, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de J
és. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu6. Conseils à un jeune
400 avant Jésus-Christ. 4. Voyez les beaux vers de Lamartine sur la mort de Socrate. (Recueil élémentaire.) 5. Joubert di
89 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
du second chant), leur union pendant la vie, et leur séparation à la mort , d’où s’ensuit la preuve de l’immortalité de l’âm
orts : Un être simple et pur n’a rien qui se divise ; Et sur l’âme la mort ne trouve point de prise. Que dis je ? tous ces c
travail, à l’occasion de l’origine de l’agriculture : et celle de la mort de César, à l’occasion des pronostics du soleil :
ue plus d’ailleurs à former le goût. Voyons donc la description de la mort de César dans le même poëme. C’est un chef-d’œuvr
aux idoles : voilà encore une action libre. Il faut qu’il soit mis à mort  : voilà une action nécessaire, puisqu’elle est un
lieu. Athalie, attirée dans le temple par le grand-prêtre, est mise à mort par son ordre, et Joas est reconnu roi ; voilà la
e pendant le sacrifice, les statues des faux dieux. Néarque est mis à mort par l’ordre du gouverneur Félix, beau-père de Pol
e le refuse : il est inébranlable ; et sa fermeté lui fait trouver la mort après laquelle il soupiroit. Unité de l’action
voir d’Athalie ; et ce danger croissant toujours, ne cesse que par la mort de cette reine : voilà l’unité d’action. Il n’en
tragédie du Cid, que les Maures font une descente à Séville, après la mort du comte, mais non pas à cause de la mort du comt
escente à Séville, après la mort du comte, mais non pas à cause de la mort du comte.) Ces paroles renferment tout l’art d’am
posé. Il se répand un bruit que Thésée, depuis long-temps absent, est mort . Œnone, confidente de Phèdre, persuade alors à ce
s aura la passion de Phèdre pour Hippolyte. Celui-ci croyant son père mort , rend à Aricie le sceptre d’Athènes auquel elle a
men affranchisse mon sort, D’un supplice pour moi plus affreux que la mort . ......................... ……… Je sais qu’il est
e et la ne. Dans la vieille comédie, qui commença vers le temps de la mort de Thespis, les poëtes n’inventoient ni les sujet
Je me contenterai d’indiquer ici les plus remarquables de ceux que la mort a enlevés à la république des lettres, et dont le
qui en ont joui durant leur vie, et à qui elle est restée après leur mort , sont Madame de Graffigny, auteur de Cénie ; Gres
é, dit Racine dans sa préface de Bérénice, qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l’action en soi
re éternel D’avoir pu mettre au jour un fils si criminel, Sans que ta mort encor, honteuse à ma mémoire, De mes nobles trava
dats, Et poursuivoit le cours de ses assassinats. Joas(b) laissé pour mort , frappa soudain ma vue. Je me figure encor sa nou
uchant. Seigneur, voyez l’état où vous me réduisez. J’ai vu mon père mort et nos murs embrasés ; J’ai vu trancher les jours
clure de là que toute action malheureuse puisse en être le sujet. Une mort violente, un assassinat peuvent bien souvent n’êt
mmisération, sinon en ce qu’on est attendri d’apprendre ou de voir la mort d’un homme quel qu’il soit. Qu’un indifférent tue
nsi que nous plaignons vivement Rodrigue, qui a vengé son père par la mort de celui de sa maîtresse, parce que sa maîtresse
, parce que sa maîtresse même est obligée de poursuivre à son tour la mort de son amant. La proximité du sang et les liaison
it mis en récit. Les actions de cette nature, sont principalement les morts violentes, les meurtres, les assassinats. Cette r
e l’empereur, la dignité de Félix qu’il fait gouverneur d’Arménie, la mort de Néarque, et la conversion de Félix et de Pauli
Achille pour défenseur. Mais ce héros pourra-t-il la soustraire à la mort , contre l’ordre des Dieux et la volonté du roi ?
me nation, ce même sexe a admiré et admire encore Athalie, Mérope, la mort de César, et d’autres tragédies sans amour. 5°. E
ainqueur, qui, par le meurtre de sa sœur, se trouve dans un danger de mort  ; il lui sera sans doute permis de dire avec une
nages. Il n’est personne qui n’admire dans Phèdre le beau récit de la mort d’Hippolite : c’est un chef-d’œuvre de poësie et
. Au milieu de leur camp tu reçus la naissance ; Et lorsqu’après leur mort tu vins en ma puissance, Leur haine enracinée au
érable, Et que ce grand fardeau de l’Empire romain Ne puisse après ma mort tomber mieux qu’en ta main. Apprends à te connoît
it séparée. Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus
it la conquête de l’Arménie, dont son fils Rhadamisthe, qu’on croyoit mort après une longue absence, étoit souverain. Les Ro
elans, Entrant à la lueur de nos palais brûlans ; Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert éc
it sur les eaux répandue, Déroba tout-à-coup ces objets à ma vue ; La mort seule y parut…. Le vaste sein des mers Nous entr’
son pays est un si digne sert, Qu’on brigueroit en foule une si belle mort . Mais vouloir au public immoler ce qu’on aime, S’
eut trop avoir pour le Dieu qu’on révère. Néarque. Vous trouverez la mort . Polyeucte. Je la cherche pour lui. Néarque. Et
ret, quand on n’ose s’ouffrir. Néarque. Mais dans ce temple enfin la mort est assurée. Polyeucte. Mais dans le ciel déjà l
en vivant me la pourroient ôter. Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvre le ciel, peut-elle semb
pour protéger les chrétiens en ces lieux. Polyeucte. L’exemple de ma mort les fortifiera mieux. Néarque. Vous voulez donc
t Jésus-Christ, parut sur le théâtre d’Athènes, peu de temps avant la mort d’Eschyle, et y fit jouer cent soixante-dix tragé
(est-il dit dans l’avant-propos d’une nouvelle édition faite après la mort de l’auteur), et si favorablement accueilli des p
n pompeux monument qui éternise la gloire de celui qui s’offrira à la mort . Ainsi l’espérance vient de nouveau suspendre la
Qu’un vainqueur des tyrans soit tyran à son tour. Sur l’enfer, sur la mort j’emporte la victoire : Il ne manquoit plus à ma
glaive dont s’arma l’ange exterminateur, Quand jadis l’Eternel, à la mort dévorante, Livra les premiers nés(b) d’une race i
commis, Ceux qu’ils n’ont point vengés, et ceux qu’ils ont permis. La mort leur a ravi leurs grandeurs passagères, Ce faste,
Voyez le sentiment et l’expression dont Virgile anime le récit de la mort de Nisus et d’Euryale, tendres amis, que le poëte
e force ? Ira-t-il, en attaquant cette troupe nombreuse, chercher une mort héroïque ? Il bande son arc, et levant les yeux v
ont partis les deux coups, et ne pouvant en reconnoître l’auteur : Ta mort , dit-il à Euryale, va venger celle de ces deux gu
ce furieux au milieu des armes, affronte avec audace les périls et la mort , tel le Circassien percé d’une double blessure, c
son corps étendu sur le rivage, est resté confondu dans la foule des morts  ». Le poëme de la Henriade abonde en riches table
é du levant bientôt Bourbon s’avance : Le voilà qui s’approche, et la mort le dévance. Le fer avec le feu vole de toutes par
lammé, Vole avec la prison qui le tient renfermé ; Il la brise, et la mort en sort avec furie. Avec plus d’art encor et plus
danger ranime leurs efforts : Ils comblent les fossés de fascines, de morts  ; Sur ces morts entassés, ils marchent, ils s’ava
urs efforts : Ils comblent les fossés de fascines, de morts ; Sur ces morts entassés, ils marchent, ils s’avancent ; D’un cou
end, par un contraire effort, Ce rempart teint de sang, théâtre de la mort . Dans ses fatales mains la victoire incertaine Ti
tôt renversant sa barrière impuissante, Il porte au loin le bruit, la mort et l’épouvante ; Déracine en passant ces chênes o
isons ; et leurs eaux funestes ne portent plus que les maladies et la mort . Le Siloë(b), qui toujours pur, leur avoit offert
leur pesante armure, que n’ont pu dompter le fer ni l’appareil de la mort , foibles maintenant, sans courage et sans vigueur
yens les a affoiblis ; si le champ de bataille a été couvert de leurs morts , et si leur perte a égalé la nôtre, pourquoi nous
ravant seul tout l’effort, Admirable en sa vie, et plus grand dans sa mort . Siècle heureux de Louis, siècle que la nature, D
ée le parti de relâcher à Drépane, où il célèbre l’anniversaire de la mort de son père, et donne à cette occasion des jeux f
deux partis conviennent d’une suspension d’armes, pour enterrer leurs morts . Le roi Latinus ayant assemblé son conseil, veut
ux palissades. La reine Amate croyant que tout est perdu, se donne la mort . Turnus informé de ce funeste accident, se résout
. Nous avons du même auteur deux livres de l’Achilléïde, poëme que la mort ne lui permit pas de continuer. La Thébaïde a été
compagnées quelquefois d’invraisemblances. Je dois bien nommer ici la Mort d’Abel, par Gessner, quoique cet ouvrage ne soit
très-beaux morceaux, dignes du pinceau d’un grand maître, tels que la mort de Coligny, la bataille de Coutras, le tableau de
90 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
du juge et du martyre. *** Que la foule a brisé ses instruments de mort , Et reporte aux autels sa joie ou son remord. *
e, à la honte, au remord, Plus vivant que la vie, et plus fort que la mort . *** Et j’aurais moins souffert  (pardonne à mo
 (pardonne à mon remord, Seigneur ! ) d’en voir sortir l’agonie et la mort  ! *** Tel par la caravane au désert oublié L’ho
t séparée : Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus
fermais le champ où vous voulez courir : Vous le voulez, partez ; sa mort va vous l’ouvrir. ACHILLE. Juste ciel ! puis-je e
telle, Et d’un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la mort tant prédite à leur fils ? Jamais vaisseaux parti
coups doivent passer. (Racine, Iphigénie, acte IV, sc. 6.) 5° LA MORT D'HIPPOLYTE. A peine nous sortions des portes
nuit ; Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée ; Ses malheurs n’avaient point
climat, quel désert a donc pu te cacher ? ELISE. Au bruit de votre mort justement éplorée, Du reste des humains je vivais
-coup, madame, un prophète divin : « C’est pleurer trop longtemps une mort qui t’abuse, Lève-toi, m’a-t-il dit, prends ton c
oi que sur ce point la satire publie,... (Sat. IV.) Voit sa vie ou sa mort sortir de son cornet. (Sat IV.) Ne sert plus qu
91 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
les sont ces paroles d’un enfant qui venait d’entendre le récit de la mort de Pyrrhus : Ah ! je mourrais de honte d’avoir ét
fait des vers comme l’on prend des villes. Mais moi dont le génie est mort en ce moment, Je ne sais que répondre à ce vain c
ain (des bombes), Part, s’échauffe, s’embrase et s’écarte soudain. La mort en mille éclats en sort avec furie. Voltaire.
tous frappés par-devant et couchés sur le dos, conservaient, dans la mort , un air si farouche que le plus intrépide osait à
s ! Le Père de la Rue dit, en parlant de l’état du pécheur après sa mort  : N’ayant que son péché entre Dieu et lui, et se
Madame, pouvons-nous encore entendre ces noms dans ce triomphe de la mort  ? Non, Messieurs, je ne puis soutenir ces grandes
aucoup de force de sentiment dans ces vers de M. de Lamartine, sur la mort du chrétien : Déposer le fardeau des misères hum
es dernières paroles de Gilbert : Au banquet de la vie… ; le Jour des morts de Fontanes ; la Chute des feuilles, de Millevoye
époux. L’abbé Edgeworth de Firmont, qui avait préparé Louis XVI à la mort , adressa ces paroles à l’infortuné monarque, immé
et analogue et mieux connu. Pour dire que l’homme conserve jusqu’à la mort des espérances qui ne se réalisent jamais, Bossue
ue dans un petit nombre de mots ; quelquefois même un seul suffit. La mort de Laocoon, par Virgile, est un tableau ; la pein
r : Poser l’éteignoir sur la chandelle de la vie. Des montagnes de morts privés d’honneurs suprêmes, Que la nature force à
aux mots nouveaux, s’ils doivent toujours être proscrits des langues mortes , si ce n’est lorsqu’il s’agit d’exprimer des chos
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
e des êtres vivants, et surtout des êtres doués de raison. Les scènes mortes deviennent bientôt insipides, s’il ne n’y joint q
rration, on peut comparer deux fables composées sur le même sujet, La Mort et le Bûcheron, par La Fontaine et par Boileau. L
u sacrifice proposé à Eudore, la caverne des serpents au Pérou, et la mort de Turenne, par Mme de Sévigné. 400. En quoi cons
trouvons un admirable modèle de début dramatique dans le récit de la mort de Jeanne d’Arc, par Casimir Delavigne. Ce fait,
e personnage principal. 413. Citez un modèle de nœud. Le récit de la mort de Turenne, par Mme de Sévigné, nous offre un adm
e l’Exode ; le combat des Horaces et des Curiaces, par Tite-Live ; la mort de Vitellius, par Tacite ; le passage des Alpes p
des Alpes par François Ier, de Gaillard ; les dernières années et la mort d’Alexandre, et la fondation de l’empire Romain,
ort d’Alexandre, et la fondation de l’empire Romain, par Bossuet ; la mort de Turenne et celle de Vatel, par Mme de Sévigné 
ontaine ; la descente d’Orphée aux Enfers, dans les Géorgiques, et la mort d’Hippolyte, dans la tragédie de Phèdre. Ce derni
un chef-d’œuvre de narration fabuleuse. Nous mentionnerons encore la mort de Laocoon, au IIe livre de l’Énéide ; la mort de
entionnerons encore la mort de Laocoon, au IIe livre de l’Énéide ; la mort de Polyphonte, par Voltaire ; le combat entre Mér
ion d’Esther, par Racine ; la vie de Jeanne d’Arc, par d’Avrigny ; sa mort , par Casimir Delavigne ; Sophocle accusé par ses
le passage de l’Oraison funèbre de Louis XIV où Massillon rappelle la mort de plusieurs membres de la famille royale. Nous c
le. Nous citerons, dans le genre oratoire, la bataille de Rocroi ; la mort de Turenne, par Fléchier ; le combat naval de Dug
s prêtres renfermés dans l’église des Carmes, par Legris-Duval, et la mort du duc d’Enghien, par Frayssinous. V. 434.
e Nantouillet était tombé de cheval… ; comme exemples d’anecdotes, la mort du poète Boyer, par Racine, et l’aventure arrivée
e dernière sur la mésaventure arrivée au maréchal de Grammont, sur la mort de Vatel et sur celle de Turenne. 463. La lettre
st de même de certains passages de la lettre de Mme de Sévigné sur la mort de Louvois : Je suis tellement éperdue…, et de ce
es en ce genre la lettre de Mme de Sévigné au comte de Grignan sur la mort de Turenne, celles où elle raconte l’aventure de
93 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
pæ****** ablegatio : toties petita insidiis vita : incusatæ liberorum mortes , luctusque non tantum orbitate tristes : adulteri
Athènes conserva longtemps l’usage établi par Cécrops, d’enterrer les morts . C’étaient les plus proches parents qui jetaient
estin, où l’on se couronnait de fleurs, et où l’on faisait l’éloge du mort , quand cet éloge s’accordait avec la vérité ; car
Olympias, mère d’Alexandre, lui demandait d’une manière pressante la mort d’un innocent, et répétait souvent, pour obtenir
mon ami ! vous vivez ; et il était faux ce bruit qui annonçait votre mort  ! O joie extrême ! ô que je suis heureux contre t
es, et, s’il était possible, les honneurs divins. Version VIII. Mort de Cacus. 8. On rapporte qu’ Hercule, après a
’il existe dans l’Océan certaines îles où sont transportées, après la mort , les âmes de ceux dont la vie a été sainte et pur
e son caractère et par celle de son éloquence. Aussi, le maître étant mort peu de temps après, tous les disciples passèrent
d’extraire le métal, de le transporter, de le nettoyer : la peine de mort était réservée à quiconque refuserait de lui obéi
subit point, il est vrai, la peine due à ses crimes ; mais, après sa mort , il trouva dans l’opprobre de son fils la punitio
là ce que vous avez acheté au prix de tant de trésors : l’oubli d’une mort éternelle ! Maintenant, ô rois ! confiez votre gl
vermeille ; c’est un remède souverain que je me suis ménagé contre la mort . Si, dans les dix heures qui suivront mon trépas,
t par ta faute. La mer redouble de furie, notre bâtiment se brise, la mort , une mort horrible est devant nos yeux. Il faut c
aute. La mer redouble de furie, notre bâtiment se brise, la mort, une mort horrible est devant nos yeux. Il faut céder, comp
nière infortune, à peine son humble position le préserva-t-elle de la mort qui menaçait la tête des plus puissants. Dans sa
imés. Version XLIV. Instructions de Dédale à son fils. Chute et mort d’Icare. 44. « Vole à une égale distance du c
uva combien il est affreux de ne pouvoir mourir, quand on souhaite la mort . Enfin, près d’expirer, il prononça ce proverbe g
s. » Le jeune homme ayant souri à ces mots, le tyran les fit mettre à mort l’un et l’autre : le premier, parce qu’il avait i
e poison, et se trouva singulièrement flattée de pouvoir illustrer sa mort par la présence de Pompée. Ses prières ne furent
une tendre et généreuse compassion. Il répandit donc le bruit de leur mort , et les cacha à tous les regards. Bientôt les esc
ssent flétris et éteints avec leurs personnes. » Version LXXII. Mort de Pompée. 72. Pompée fuyait avec les deux Le
uère à ses conquêtes, manqua pour sa sépulture. Version LXXIII. Mort de Romulus. 73. Après d’immortels travaux, Ro
sible chars][texte coupé]es malheureux prévinrent leurs coups par une mort volon[illisible chars][texte coupé]aire, en se pr
[illisible chars][texte coupé]essources contre la pauvreté, contre la mort , contre les autres [illisible chars][texte coupé]
Extraits de la lettre de Servius Sulpicius à Cicéron, qui pleurait la mort de sa fille. 84. A mon retour d’Asie, je fais
de leurs semblables, et vont dans quelque endroit désert attendre la mort sans inquiétude. Les plus éclairés, ceux qui sont
nitiés à l’étude et aux doctrines de la sagesse, n’attendent point la mort  ; ils vont au-devant d’elle, en se mettant sur le
mains la liberté, le salut, l’espérance de l’avenir. On échappe à la mort , quand on la méprise ; ce sont les plus timides q
é de son vivant, pour qu’il n’en existât plus aucun monument après sa mort  : non, elle vit toujours avec éclat dans des écri
qu’on put lire sur son visage la pensée de prévenir sa défaite par sa mort . Ce fut alors que cinq cohortes, envoyées par Lab
quel lieu et de quelle main je périrai ; et vous m’aurez épargné une mort ignominieuse. Si j’obtiens cette grâce, je vous a
glacée, vibrant encore aux oreilles des Athéniens, longtemps après la mort de ce grand homme, mit dans leurs cœurs une const
e de cœur qui caractérise leur sexe chez tant de nations. Recevoir la mort sur le corps de leurs époux qui ne sont plus, et
qu’à la cupidité. Il avait fait mourir Pâris ; il fit aussi mettre à mort un pantomime, son disciple, à peine adolescent, m
’exercer toute sorte de rapines. Partout les biens des vivants et des morts , quel que fût le dénonciateur et l’accusation, de
tout à établir, c’est que les âmes ne périssent point, et qu’après la mort , elles passent d’un corps dans un autre : cette i
rer le courage, en rendant les esprits insensibles à la crainte de la mort . Les astres et leurs mouvements, l’immensité de l
; il lui sacrifia son collègue, ses enfants, sa vie, en affrontant la mort pour la défendre : le ciel l’avait fait naître, n
bouche la plus éloquente a fait entendre son panégyrique ; et il est mort plein d’années et d’honneurs, je parle de ceux mê
s raisons et pour d’autres, il faut que je déplore dans votre sein la mort de Virginius, comme une fin prématurée : si toute
prématurée : si toutefois il est permis de pleurer, ou d’appeler une mort véritable, le changement où ce grand homme a plut
u. Pour ma part, je ne mets aucune distinction entre leur vie et leur mort , puisqu’on se tait sur l’une et sur l’autre. Mais
Philippe II son fils, en abdiquant la couronne. 37. Si c’était ma mort qui vous eût mis en possession de ces provinces,
ma propre volonté ; aujourd’hui qu’il a plu à votre père d’avancer sa mort , afin d’en avancer pour vous les fruits, tout ce
s fils. Les orphelins continuaient à recevoir la solde de leurs pères morts au champ de bataille. Leur enfance, se passant au
génération reçut le nom d’Epigones. Version XLV. Regrets sur la mort du navigateur Dumont d’Urville. 45. Dans cett
nalent les paresseuses, les châtient sans retard, et les punissent de mort . Admirables dans leur propreté, elles enlèvent to
des armes sert plus que la force. Version LII. Germanicus étant mort en Syrie, enlevé par une maladie ou par le poison
ichesse du lieu, des étoffes, des parfums, et tout ce qu’on offre aux morts pour hommage. Drusus s’avança jusqu’à Terracine,
car personne n’ignorait la joie mal déguisée que causait à Tibère la mort de Germanicus. Tibère et Augusta s’abstinrent de
lit funèbre les images des Claudes et des Jules ; on avait pleuré le mort dans le Forum, prononcé son éloge du haut de la t
les coutumes antiques, ce lit de parade où l’on plaçait l’effigie du mort , ces vers consacrés à la mémoire de ses vertus, c
ut-on être plus concis dans la narration, que l’auteur qui annonce la mort de Patrocle ? peindre plus vivement que celui qui
des consolations dans ma vie déjà presque passée, et qui touche à la mort . Quand la mort se présentera, que ce soit le temp
ns dans ma vie déjà presque passée, et qui touche à la mort. Quand la mort se présentera, que ce soit le temps du jour ou de
rodiguait servaient, pour ainsi dire, à parer la victime dévouée à la mort . La clémence du chef de l’Etat ne put triompher d
pesait à des républicains. Version LXIX. Extrait du récit de la mort d’Hippolyte, racontée à son père. 69. …Quand
e conduisit jusqu’à la tribune, et lui demanda ce qu’il pensait de la mort de Tibérius Gracchus, dont il avait épousé la sœu
alliance n’inspirât à l’Africain quelques paroles pathétiques sur la mort d’un proche parent. Mais Scipion répondit que cet
iques sur la mort d’un proche parent. Mais Scipion répondit que cette mort lui paraissait juste. A ces mots, l’assemblée, an
devant la liberté de Scipion. Version LXXVIII. Sur la vie et la mort de M. Tullius Cicéron. Il vécut soixante-troi
ullius Cicéron. Il vécut soixante-trois ans : de sorte que, si sa mort n’eût pas été violente, on pourrait trouver qu’el
cette fin si tragique, si déplorable ; mais de tous ses malheurs, la mort est le seul qu’il ait supporté en homme. Et cette
s malheurs, la mort est le seul qu’il ait supporté en homme. Et cette mort , à la bien apprécier, put lui paraître moins révo
e existence qui devait être plus misérable sous ta domination, que la mort sous ton triumvirat ; mais la renommée et la gloi
ans aveu, ils trouveront maître quelque jour. Ayez devant les yeux la mort à laquelle nous assujettit notre condition, et do
aussi dans une caverne ; ses prières à Proculéius, pour en obtenir la mort , lorsque, dans sa fuite, il était pressé par des
ignement d’Agrippa ; tant de conspirations tramées contre sa vie ; la mort de ses enfants qui lui fut imputée, et ce reproch
s’il trouve un trésor enfoui ; un autre, s’il peut parvenir avant sa mort à une fortune de 30,000,000 de sesterces. Le séna
flots, en le déposant sur le rivage, me montrèrent ses traits que la mort n’avait point défigurés ; et je reconnus un homme
it même en idée le jour où il reverrait sa patrie ! O ciel ! comme la mort l’a arrêté loin du but qu’il se proposait ! Mais
et, dans un corps usé par les travaux, la vieillesse, qui est déjà la mort en grande partie, ne m’a rien laissé que l’activi
n, que vous les appelez vos clients, une telle pensée est pour eux la mort . L’homme pauvre, au contraire, quelque chose qu’o
homme sans argent, que de l’argent sans homme. » Version XCIII. Mort du poëte Philémon. 93. Philémon, célèbre aute
on envoie quelques jeunes gens le chercher ; et ils trouvent le poëte mort , sur son lit de repos. Le souffle vital s’était e
ment, frappés d’un spectacle si peu prévu, émerveillés d’une si belle mort . Puis, étant retournés à l’assemblée, ils annoncè
leur carrière : c’est engourdis et bâillants, pour ainsi dire, que la mort vient les surprendre : de sorte que je tiens pour
mère. 24 7. On doit aux savants les plus hautes récompenses. 26 8. Mort de Cacus. 28 9. Pline à son ami Tacite. 30 10.
tion d’Alexandre. 82 44. Instructions de Dédale à son fils. Chute et mort d’Icare. 84 45. Ælius Adrien. 84 46. Eloge de l
s philosophes qui ne le sont que par l’habit et l’extérieur. 128 72. Mort de Pompée. 130 73. Mort de Romulus. 130 74. Com
ont que par l’habit et l’extérieur. 128 72. Mort de Pompée. 130 73. Mort de Romulus. 130 74. Comment l’Etat de Lacédémone
Extraits de la lettre de Servius Sulpicius à Cicéron, qui pleurait la mort de sa fille. 148 85. L’Inde. 150 86. Darius, pr
s de passions. 256 44. Origine des Epigones. 258 45. Regrets sur la mort du navigateur Dumont d’Urville. 260 46. Portrait
. Le Nil. 300 68. Triomphe de César. 302 69. Extrait du récit de la mort d’Hippolyte. 304 70. L’empereur Julien à Antioch
Fronton. 316 77. Liberté dans le langage. 318 78. Sur la vie et la mort de M. Tullius Cicéron. 320 79. Comment il convie
92. Il vaut mieux obliger les gens de bien que les riches. 346 93. Mort du poëte Philémon. 348 94. La vie ne paraît cour
6. § 343. *. Publius Cornélius Scipion, dit l’Africain, né l’an 236, mort l’an 172 avant J. C. **. Ennius, né l’an 236 ava
le suicide, dans quelques pays, quand celui qui voulait se donner la mort rendait à ses concitoyens un compte suffisant des
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts . Si M. Cousin juge ses modèles avec trop d’indulg
les hommes et le sauvait de l’oubli, sera muette, et Santa-Rosa sera mort une seconde et dernière fois. Mais qu’importe la
nts et Souvenirs. Édition Didier.) 1er novembre 1838. 4. Depuis sa mort , le flambeau ne s’est pas éteint. M. Caro, succes
ions avec un ami, le comte de Santa-Rosa, patriote italien, qui était mort en Grèce, dans l’île de Sphactérie, en 1825, aprè
95 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
de la vie de Jésus-Christ et les faits immédiatement postérieurs à sa mort , sont appelés le Nouveau Testament 50. Si on veut
irer, et dont nous extrayons, comme un morceau achevé, ce récit de la mort d’Alexandre : Alexandre fit son entrée à Babylon
on âge, plein des tristes images de la confusion qui devait suivre sa mort . En effet, vous avez vu le partage de son empire
tous les siens. Et voilà le fruit glorieux de tant de conquêtes ! Sa mort fut la seule cause de cette grande révolution ; c
’an 85 avant J.-C, avait fait une Histoire du peuple romain depuis la mort de Sylla jusqu’à la conjuration de Catilina, aujo
vie à Rome, à la cour d’Auguste, et retourna dans sa patrie après la mort de cet empereur. Il entreprit et acheva une Histo
stoire romaine complète, depuis les temps les plus reculés jusqu’à la mort de Drusus, l’an 744 de la fondation de Rome. Des
ous restent en partie seulement, et qui, ensemble, s’étendaient de la mort d’Auguste à celle de Domitien. Pour nous, nous av
naient la Suède et alarmaient le conseil. Les grands généraux étaient morts  ; on avait tout à craindre sous un jeune roi qui
partie comprend les notices biographiques, ou éloges des académiciens morts par les confrères survivants, dont nous avons dit
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
îne, il maîtrise, il possède son lecteur. Tableau de la cour à la mort de monseigneur 1 Jamais la cour ne fut plus i
igneur 1 Jamais la cour ne fut plus instructive que le jour de la mort de ce prince. J’en vois encore tout le tableau de
Messie1 1. Le grand dauphin, fils aîné de Louis XIV, né en 1661, mort en 1711. On peut lire sur le même sujet une lettr
a laissé d’intéressants mémoires. 1. Saint-Simon triomphait de cette mort qui le remplissait d’aise, car il redoutait fort
ouvrages différents. Tous partent d’un cœur plein de vertu. Après la mort de Fénelon, Louis XIV brûla lui-même tous les man
es disputes sur le quiétisme et sur le pur amour, sa condamnation, sa mort enfin, sans qu’il ait put réaliser un seul de ses
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
ter une pierre ou un rameau d’arbre sur le lieu où un homme a péri de mort violente. Pendant de longues années, aussi longte
’ajouta à la pyramide. « Orso, dit-elle, c’est ici que notre père est mort . Prions pour son âme, mon frère ! » Et elle se mi
n ce moment, la cloche du village tinta lentement, car un homme était mort dans la nuit. Orso fondit en larmes. Au bout de q
ans les familles. 1. Colomba veut exciter son frère Orso à venger la mort de son père. 1. Comparez dans Euripide la reconn
98 (1854) Éléments de rhétorique française
is que la langue vulgaire s’adressait à la multitude2. Un an avant la mort de Charlemagne (813), le concile de Tours prescri
que leur général Dérar est tué : « Qu’importe, dit-il, que Dérar soit mort  ? Dieu est vivant et vous regarde : marchez. » La
la plus touchante simplicité, les circonstances qui ont accompagné la mort de Turenne : « Il monta à cheval le samedi (27 ju
x et la bouche, et demeure tranquille pour jamais. Songez qu’il était mort , et qu’il avait une partie du cœur emportée. On c
tous les peuples qu’il a soumis ? qu’est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône vers
dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée.... Cet homme qui dé
na comme traître, mais à qui on dressa des statues publiques après sa mort . « C’est justement, répondit l’assemblée tumultue
amitiés inviolables qui commencent au collège et ne finissent qu’à la mort  ; que souvent des élans généreux, des mots qu’ils
orant qui l’on conduisait ainsi, demanda en plaisantant si c’était un mort que l’on portait. Le jeune homme entendit cette q
d’induction. Buffon veut prouver qu’il ne faut pas s’effrayer de la mort quand on a assez bien vécu pour n’en pas craindre
ison. » Ces faits posés, Buffon en tire la conclusion suivante ; « La mort n’est donc pas une chose aussi terrible que nous
e vous ai renvoyés a lui, et il ne l’a pas plus que moi jugé digne de mort . Je m’en vais donc le renvoyer, après i avoir lui
confiance ; et, pour éloigner de leur esprit les funestes idées de la mort qui se présentait de Ions côtés, elle disait, ave
que l’on a conseillé à Henri IV de se retirer en Angleterre après la mort de Henri III, réunit en peu de mots toutes les ra
même nous anime ; et en semble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux, et n’arriver pas sa
r entretien ! Ainsi, puissiez-vous profiler de ses vertus ; et que sa mort , que vous déplorez, vous serve à la fois de conso
omettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits
connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux appr
ve et animée. « Un froid historien, dit Fénelon, ayant à raconter la mort de Didon, se contenterait de dire : « Elle fut si
e ce désespoir, qu’il vous montre Didon furieuse avec un visage où la mort est déjà peinte, qu’il la fait parler à la vue de
oldats, Et poursuivait le cours de ses assassinats, Joas, laissé pour mort , frappa soudain ma vue : Je me figure encor sa no
mu par ces paroles, qui rappelaient si heureusement le triomphe et la mort de Manlius. M. de Chateaubriand, dans le Génie du
pour reposer son lecteur à qui il vient de présenter des monceaux de morts et de mourants, il lui offre un tableau d’un genr
le dans la même oraison funèbre, à l’endroit où l’orateur rappelle la mort subite de la duchesse d’Orléans : « Nous devrion
as à être interpellée, soit aux puissances célestes, aux absents, aux morts , ou mémo aux objets inanimés, c’est ce qu’on appe
mon Hector. « Glaive du Seigneur, s’écrie Bossuet en parlant de la mort d’une reine, quel coup vous venez de frapper ! »
er encore plus loin ; elle peut faire parler les absents, évoquer les morts , animer les objets insensibles. Cette figure, nui
Voici un autre exemple de prosopopée, tiré de l’éloge des officiers morts dans la guerre de 1741, par Voltaire : « O peupl
n faisant des souhaits pour le monarque et pour l’Êtat. Plus loin est mort le neveu de ce célèbre archevêque de Cambray, l’h
apprend qu’elle n’a pu lui survivre et qu’elle vient de se donner la mort  : Grâce au ciel, mon malheur passe mon espérance
e que vous soutenez virilement contre une nation puissante, depuis la mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre ma
fortement sur un autre point de son discours. Dans la tragédie de la Mort de César, l’action de Brutus et des autres conjur
s ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? De la dubitation.
la gloire est si grande qu’à quelque chose qu’on l’attache, même à la mort , on l’aime. » Dans cette phrase, comme dans tout
même, Abandonner Alzire à leur lâche fureur : Troisiéme membre. Cette mort est affreuse et fait frémir d’horreur. Il y a mê
ains quand ils veulent éviter la dureté de cette rude parole : il est mort . Les deux dernières figures dont nous venons de p
quoi trouvons-nous tant de charme dans ces vers de La Fontaine sur la mort du Sage ? Approche-t-il du but ? quitte-t-il ce
du but ? Cet homme, confiant dans la justice divine, ne voit dans la mort que le but de la vie : c’est là que tendent toute
omme le poëte, à l’aide d’une expression figurée, a su débarrasser la mort de la tristesse qu’elle inspire ! nous ne voyons
s, les eaux moins claires ; tout pâlit, tout s’efface ; l’ombre de la mort se présente ; on commence a sentir l’approche du
lieu de Calchas. Racine a dit, dans Phèdre : Le roi, qu’on croyait mort , va paraître en ces lieux. Le roi est pour Thés
e de la pensée. C’est ainsi que Bossuet a dit, dans son sermon sur la mort  :   « Cette recrue continuelle du genre humain,
ide, Iphigénie laisse voir dans son âme la terreur que lui inspire la mort , et le regret qu’elle éprouve de quitter la vie :
premier des biens : une vie malheureuse vaut mieux que la plus belle mort . » Ce passage, rapproché de celui de Racine,  fai
Rousseau rappelle au devoir un jeune insensé qui voulait se donner la mort  ! «  Il l’est donc permis de cesser de vivre ? J
ndis que tu dois l’usage de ta vie a les semblables ! Apprends qu’une mort telle que lu la médites, est honteuse et furtive 
ne puissance irrésistible. Lorsque Caïus Gracchus s’écriait, après la mort de Tiberius : Malheureux ! où irai-je ? où trouve
autre Alexandre. Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort  ? Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’arde
mte de Fontaines ! mais il se trouva par terre, parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent encore la perte. Le prince fl
de ces phrases : le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort  ? — Le prince l’a prévenu : les bataillons enfonc
la fortune troublent autant e commun des hommes que la crainte de la mort , et n’inspirent pas cet élan de l’âme, cet enthou
fortune qui a quelque chose de bien sombre quand elle fait braver la mort . « Il ne restait plus qu’une maison au haut de la
de la vie, ou tant de douleur au fond de l’âme, qu’aucune forme de la mort ne peut plus épouvanter. Un frissonnement inexpri
judiciaire. Défense de Foucquet par Pellisson. Argument. Après la mort du cardinal Mazarin, quand Louis XIV commença à g
tinct admirable. Nous avons vu ailleurs sa lettre si éloquente sur la mort de Turenne. Écoutons-la maintenant raconter avec
l’âme humaine puisse concevoir, celle d’une mère à la nouvelle de la mort de son fils : « Madame de Longueville fait fendre
« Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez-moi, est-il mort sur-le-champ ? N’a-t-il pas eu un seul moment ? A
rrie dans une maison où le roi va tous les jours ? Le lendemain de sa mort , ni son successeur, ni tout ce qui vous caresse,
e et s’éteint, parce qu’elle porte dans sa frivolité même un germe de mort . Il y a un genre de frivolité qui consiste à dire
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
a chose, du lieu, des moyens, des motifs, de la manière, du temps. La mort de Turenne et la mort de Vatel, par madame de Sév
moyens, des motifs, de la manière, du temps. La mort de Turenne et la mort de Vatel, par madame de Sévigné, nous offrent des
traditions du passé. Le Franc de Pompignan, dans sa belle ode sur la mort de J.-B. Rousseau, fait un rapprochement habile e
devoir ici-bas, et dans la récompense éternelle de la vertu après la mort . Les passions en littérature, c’est l’emploi que
nfreint la discipline ; Donc, dans l’un ou l’autre cas, tu mérites la mort . Dans la tragédie d’Athalie, Mathan fait ce dilem
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
out leur pouvoir sur l’âme, où la pauvreté, les richesses, la vie, la mort ne sont rien, où la vertu existe seule. Romains,
t-on pas encore sur la liberté, l’égalité, la propriété, la vie et la mort , beaucoup trop de ces tirades ambitieuses et décl
r la patrie, et que je devais obéir. Eh quoi ! me dis-je, on punit de mort un soldat qui quitte son poste, et toi tu quitter
s, et qu’elle était venue des frontières des Parthes jusqu’à nous. La mort était dans nos cabanes ; elle nous poursuivait da
maginé dans cette scène, d’ailleurs si intéressante. Le tableau de la mort de Marc-Aurèle termine l’ouvrage de la manière la
s défaillantes qu’avec respect ; et le lit funèbre où il attendait la mort , me semblait une espèce de sanctuaire. Cependant
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