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1 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
re vous-même. C’est là l’objet que je vais tâcher de remplir. De la Morale en général. La Morale en général est la scienc
objet que je vais tâcher de remplir. De la Morale en général. La Morale en général est la science qui traite des mœurs, c
ont mauvaises, lorsqu’elles sont contraires à ces loix. L’objet de la morale est de nous engager à ne faire que des actions bo
nstruire, avec une certaine méthode, des principes fondamentaux de la morale , nous devons nous considérer nous-mêmes sous deux
r la meilleure manière de nous y conduire : c’est ce que j’appelle la morale de l’homme dans la vie civile. Comme chrétiens, n
outes les obligations qu’elle nous impose : c’est ce que j’appelle la morale du chrétien. I. Morale de l’homme dans la vie
lle nous impose : c’est ce que j’appelle la morale du chrétien. I. Morale de l’homme dans la vie civile. Nous naissons t
chacun des individus qui la composent. Mais il en est d’autres que la morale de l’homme dans la vie civile nous prescrit relat
mme dans la vie civile nous prescrit relativement à nous-mêmes. Cette morale nous apprend à nous bien comporter dans le monde.
en il nous importe d’étudier et de connoître nos semblables. Ainsi la morale de l’homme du monde consiste dans la pratique des
paroît être celui qui a le mieux établi les principes raisonnés de la morale dont je parle ici, dans ses Devoirs de l’homme et
ambert ne donne que des instructions saines et remplies d’aménité. Sa morale sage, douce et sensible, n’en devient que plus on
iqu’il soit écrit d’un style maniéré et trop souvent antithétique. La morale en est pure ; les principes en sont exact ; et l’
tus, y a répandu des maximes chrétiennes, qui respirent la plus saine morale de l’évangile, et dont la lecture ne sauroit être
oses ne feront qu’augmenter et perfectionner vos connoissances sur la morale de l’homme dans la vie civile. De ce premier poin
second, sur lequel je ne pourrai guères m’étendre davantage. C’est la morale du chrétien, dont la connoissance est absolument
e, et la plus utile de toutes à celui qui ne le seroit pas. II. Morale du chrétien. Vous savez que ces hommes fameux
e la pratiquer), donnèrent toute leur application aux principes de la morale . Mais privés du flambeau qui seul pouvoit les écl
gradation totale de l’homme, sont les principes ou les effets de leur morale . Socrate et son disciple Platon, Epictète sur-to
oin d’être éclairé d’une lumière divine. Cette lumière brille dans la morale de l’Evangile. Comparez-la avec celle des sages l
ce qu’a fait le Mourgues, jésuite, dans son excellent Parallèle de la morale chrétienne avec celle des anciens philosophes), e
saintes maximes sur celles de la sagesse humaine. Envisagez-la cette morale de l’Evangile dans ses principes, dans ses motifs
ontrant à l’homme ses propres perfections dans tout leur éclat, cette morale lui commande l’humilité la plus profonde. En lui
assesse ? il doit s’estimer grand par sa propre dignité. Une pareille morale devoit sans doute opérer une révolution universel
crits des sages du paganisme doivent donc, avec tout le faste de leur morale , disparoître auprès de l’Evangile. Nul livre en e
i le sujet. Jamais des auteurs juifs n’eussent trouvé ce ton ni cette morale  ; et l’Evangile a des caractères de vérité si gra
tonnant que le héros. » C’est selon l’esprit de cet Evangile, que la morale du chrétien nous apprend à vivre. Elle veut que n
utes les matières de foi. Mais une étude simplement spéculative de la morale chrétienne ne nous seroit pas d’une bien grande u
e ne nous rendroit ni meilleurs ni plus heureux. Il faut y joindre la Morale pratique pour acquérir la vraie sagesse, pour par
que pour acquérir la vraie sagesse, pour parvenir au vrai bonheur. Morale pratique de la religion. Le premier fondement
. Morale pratique de la religion. Le premier fondement de cette morale est la connoissance de soi-même ; connoissance la
petit ouvrage, traduit de l’espagnol, qui est un vrai chef-d’œuvre de morale chrétienne : c’est la Conversion du Pécheur, par
me compagnie. L’un et l’autre offrent pour toute l’année, un cours de morale bien propre à nous inspirer les réflexions les pl
n vous indiquant, mon cher ancien élève, ce petit nombre de livres de morale , je crois avoir rempli, du moins dans la partie l
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
les lecteurs, nous y trouvons autant de vraie philosophie et de bonne morale , que nous y avons admiré jusqu’ici de poésie et d
our tous les peuples du monde, pour tous les états de la vie. Ici, la morale est puisée à sa véritable source ; et le suprême
uité s’honore le plus : qu’y trouverez-vous la plupart du temps ? Une morale systématique, qui avait ses partisans et ses anta
sa prétendue supériorité. Les autres débarrassent si complètement la morale de tout ce qu’elle pourrait avoir de sévère, ils
e rencontrent point dans la philosophie divine des livres saints : la morale y est ce qu’elle doit être, douce et consolante,
ce que les anciens ont dit de mieux et pensé de plus juste en fait de morale . « De Jupiter partout l’homme est environné. » R
 ». (Religion, ch. 6). Voilà certes une des plus grandes idées de la morale , présentée sous une des plus belles formes que la
, sans presque jamais parler au cœur, ne peut offrir qu’un système de morale très incomplet ; et nous admettrons toujours une
la même manière, et que les grands traits, les traits primitifs de la morale universelle n’aient été exposés par eux dans tout
us de grandes choses avec le moins de prétention, et qui a donné à la morale la plus sèche les formes les plus aimables. On vo
poésie, des préceptes infaillibles en matière de goût, et un cours de morale d’autant plus utile, d’autant plus susceptible de
ntre le vice en général, mais qui eût été bien fâché cependant que sa morale effarouchât la mollesse ou blessât l’orgueil de s
rai. Conclusion : rien de plus admirable, dans la spéculation, que la morale des anciens : rien de plus stérile dans la pratiq
té d’un avenir, cette base immuable sur laquelle reposent à jamais la morale et la vertu, a été établie par tous les moraliste
reconnaissons malgré nous. Que l’on essaie maintenant d’appuyer cette morale sublime, cette grande doctrine des tombeaux sur u
ces et ses idées sont fondées, comme les nôtres, sur l’évidence de la morale évangélique, et que cette morale et cette évidenc
mme les nôtres, sur l’évidence de la morale évangélique, et que cette morale et cette évidence-là ne laissent lieu ni au doute
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
er moins à conduire l’esprit que le cœur, prendre plus de souci de la morale que de l’esthétique. C’est de la littérature comp
l’esthétique. C’est de la littérature comparée qui conclut par de la morale . J’éprouve quelque embarras à définir la quatrièm
de Malebranche ; où, charmés et persuadés, nous sentions notre nature morale s’élever et s’améliorer par les mêmes plaisirs d’
’esprit, et un plaisir proportionné2. Dans l’enfance, ce n’est pas la morale de la fable qui frappe, ni le rapport du précepte
, où le fabuliste était complice des réprimandes, et le docteur de la morale domestique. Mais si, dans cet orgueil de la vie,
pelle le commencement et nous en cache la fin. Tout nous y plaît : la morale qui se confond avec notre propre expérience, en s
ntait le cou pelé ; elle pleurait de n’être pas loup. « Ainsi donc la morale de la première fable citée est pour l’enfant une
bles de La Fontaine pour l’homme fait, non comme étant d’une mauvaise morale , mais comme ayant un mérite et un charme que l’âg
nt faire quelques observations sur la censure que Rousseau fait de la morale des fables. Oui, la morale a dans le monde, non p
ons sur la censure que Rousseau fait de la morale des fables. Oui, la morale a dans le monde, non pas deux principes, mais deu
érience. Ces deux méthodes sont-elles contraires l’une à l’autre ? La morale de l’expérience contredit-elle la morale du catéc
traires l’une à l’autre ? La morale de l’expérience contredit-elle la morale du catéchisme ? Pas le moins du monde. La morale
ce contredit-elle la morale du catéchisme ? Pas le moins du monde. La morale du catéchisme dit de ne pas avoir d’orgueil ; la
du monde. La morale du catéchisme dit de ne pas avoir d’orgueil ; la morale de l’expérience dit que les orgueilleux sont ordi
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
térielle. La nature matérielle est beaucoup plus bornée que la nature morale , soit pour jouir, soit pour souffrir. L’âme, dans
rile malgré le courage de ses grands hommes, malgré l’élévation de sa morale , malgré le règne des Antonins. C’est à la mort de
tres hommes en butte aussi à la haine des empereurs, des hommes d’une morale et d’une vertu sublimes, que la cruauté des tyran
st mort les bras croisés : c’est là son tort et son malheur. Voyez sa morale  : elle est pure et sévère. Que lui manque-t-il do
et aimez votre prochain plus que vous-même. Otez la charité, entre la morale stoïcienne et la morale du christianisme, tout es
plus que vous-même. Otez la charité, entre la morale stoïcienne et la morale du christianisme, tout est égal ; ôtez la charité
Que nous importe le peuple ? Ce mépris l’a perdu, et, en dépit de sa morale et de ses sages, il est mort inutile pour avoir v
rt inutile pour avoir vécu orgueilleux1. (Essais de littérature et de morale . Édition Charpentier.) Sur l’idéal Nous n
me, c’est-à-dire imparfait et médiocre1. (Essais de littérature et de morale . Édition Charpentier.) Fragment de préface 2
5 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
tile à l’agréable, en faisant goûter à notre cœur les préceptes de la morale la plus pure, et à notre intelligence les princip
guerrier, l’ode héroïque ou pindarique ; dans le genre tempéré, l’ode morale ou philosophique ; enfin, dans le genre doux et g
go, Chênedollé, Lamartine, Gleim, Klopstock et Arriaza. III. — Ode morale ou philosophique. 205.Qu’est-ce que l’ode mora
za. III. — Ode morale ou philosophique. 205.Qu’est-ce que l’ode morale ou l’ode morale ou philosophique ? L’ode morale
e morale ou philosophique. 205.Qu’est-ce que l’ode morale ou l’ode morale ou philosophique ? L’ode morale ou philosophique
.Qu’est-ce que l’ode morale ou l’ode morale ou philosophique ? L’ode morale ou philosophique est celle dont les sentiments so
et surtout de l’ode sacrée. 206. Quel doit être le caractère de l’ode morale  ? Dans l’ode morale, le poète s’abandonne à tous
acrée. 206. Quel doit être le caractère de l’ode morale ? Dans l’ode morale , le poète s’abandonne à tous les transports, à to
nous transporter par les élans d’un enthousiasme réel. Il faut que sa morale soit revêtue des plus brillantes couleurs, et que
ent être solides, et ses sentiments nobles et purs. Quelquefois l’ode morale se contente de planer dans une région moyenne, sa
oète peut, dans cette espèce d’ode, répandre avec grâce des traits de morale , et y entremêler de fines louanges. 210. Qu’enten
vis en cela par un trop grand nombre d’autres, offensent gravement la morale par des peintures licencieuses, et par l’expressi
omme la joie, l’indignation. Il prend ses sujets dans la religion, la morale , la politique. Obligé de suivre la passion dans s
acrifier tout à la plus déplorable des passions, sans aucun retour de morale chrétienne. § V. De la chanson. 232. Qu’es
e  siècle, Béranger, qui, dans presque toutes ses poésies, outrage la morale et la religion. § VI. — De l’épithalame. 2
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
image. Son talent, son génie propre consistent à dégager la substance morale des livres où il cherche les éléments d’un caract
, qui lui a fait faire un pas de plus, qui a découvert quelque vérité morale non équivoque, ou ressaisi quelque passion éterne
re avec le génie poétique, et ne faire qu’un avec lui dans une épître morale , elle ne saurait être la même chose que ce génie
nt reconnus les plus féconds et les plus riches pour les traits d’une morale universelle ? Du reste, il ne s’agit véritablemen
monie. Les plus antiques des sages et des poëtes, ceux qui ont mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chantée sur un m
rométhée n’a cessé de marcher et de dérober les Dieux. Nous avons une morale pratique plus largement humaine, qu’on la prenne
particulièrement et ce qui suggère à notre esprit mille pensées d’une morale pénétrante, c’est quand il s’agit d’un de ces hom
7 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
s œuvres principales de notre théâtre classique un enseignement de la morale la plus élevée. (Montpellier, novembre 1888.) Nic
nages mis en scène dans les Femmes savantes. Quelle est la conclusion morale à tirer de cette comédie ? (Paris, octobre 1883.)
les comprendrait pas, et s’il les comprenait ce serait pis encore, la morale de ses fables étant très mêlée et très disproport
de son élève. Il leur reproche surtout d’enseigner le contraire de la morale . « Suivez, dit-il, les enfants apprenant leurs f
raison ou tort à l’auteur de l’Émile ? (Nancy, novembre 1889.) De la morale dans les fables de La Fontaine. – En faire ressor
ouvé toutes les qualités de l’écrivain, bon sens, bon goût, élévation morale … Mais elle s’étonne que dans l’énumération des di
qui nous ont fait profiter de leurs voyages. (Lyon, juillet 1891.) morale . – économie politique. – Sciences. Pensées et max
tice et les devoirs de charité. (Poitiers, août 1891.) En quoi la loi morale se distingue-t-elle de la loi physique et de la l
oi civile ? (Besançon, novembre 1889.) Qu’est-ce que la personnalité morale  ? Montrer en quoi les personnes diffèrent des cho
i et pour les autres. » Apprécier cette pensée au point de vue de la morale et des lois de l’économie politique ; à propos de
e de grandeur d’âme. (Clermont, octobre 1878.) Quels enseignements la morale peut-elle tirer du théâtre de Corneille ? (Paris,
montrer par des exemples tirés de ses plus belles tragédies la portée morale du théâtre de Corneille. (Paris, août 1877.) App
s habitants et leurs physionomies diverses. (Paris, octobre 1880.) Morale Sanction de la loi morale. La première consist
mies diverses. (Paris, octobre 1880.) Morale Sanction de la loi morale . La première consiste dans les joies et les remor
ustice et charité. (Clermont, août 1881.) Des devoirs compris dans la morale individuelle. (Clermont, octobre 1878) Montrez le
ntrez les rapports et les différences des lois positives et de la loi morale . Où les lois positives puisent-elles leur autorit
morale. Où les lois positives puisent-elles leur autorité ? Où la loi morale puise-t-elle la sienne ? Les codes de lois suffis
orrompus. (Paris, août 1881.) Démontrez que l’on ne saurait fonder la morale sur l’intérêt personnel. (Paris, octobre 1877.) Q
onnel. (Paris, octobre 1877.) Quelles seraient les conséquences d’une morale fondée uniquement sur l’utile ? (Paris, août 1875
l’intérêt, même bien entendu, ne suffit pas pour fonder une doctrine morale . Vous insisterez sur le côté pratique de la quest
il. Vous direz le rôle du travail dans les sociétés, sa place dans la morale , sa nécessité, sa dignité. (Paris, août 1883.)
élevée, sublime. Elle se plaît à traiter les plus hautes questions de morale et de religion. Bourdaloue et surtout Bossuet sub
Fontaine ne s’est pas préoccupé d’offrir aux hommes des modèles d’une morale relevée. Il a peint la vie telle qu’elle est ; le
en penser et de n’exprimer que des idées justes constitue la grandeur morale de l’écrivain ; elle passe dans son style et elle
 ; toute exagération serait à ses yeux une faute de goût et une faute morale . Chercher les vains ornements, faire l’auteur, da
s, la forme qu’il a toujours gardée depuis, et il en fit une leçon de morale à l’usage du maître et de l’esclave, du puissant
est pas inférieur. L’apologue, ainsi compris, n’est plus une leçon de morale , un peu moins sèche qu’une autre, puisque le réci
tère, mais ils ne sont pas à dédaigner ; ils forment tout un cours de morale pratique, où l’exemple appuie le précepte. La Fon
n’a pas su, comme Bossuet, mêler dans une juste mesure le dogme et la morale  ; il fait trop de place à celui-là, et ses discou
pouillant les autres de tous les voiles dont ils s’enveloppent. Si la morale de Saint-Simon n’est pas optimiste, elle n’a poin
l’homme ; elle est seulement en garde contre lui. Ajoutons que cette morale est sévère et d’une irréprochable probité ; elle
ntiquité l’avait comprise, était surtout une leçon de politique et de morale . Elle ne s’appliquait guère qu’à peindre les cris
nriade. Il a défendu l’ordonnance, les caractères, les épisodes et la morale de ce poème et il l’a fait aux applaudissements d
cieux, on sent qu’il n’est là qu’à l’état d’accessoire pour amener la morale . Celle-ci ne revêt pas la forme élégante des maxi
e par la multiplicité et la variété des caractères qui y sont tracés, morale par l’efficacité de l’enseignement qu’elle nous d
œud toujours fort, les péripéties toujours vives et naturelles, et la morale en découle toujours avec la même logique et la mê
n qui nous proposent un idéal dont la réalisation est impossible ; sa morale est douce, simple, naturelle. L’expérience en est
t s’entr’aider et que l’amitié est le plus grand des biens. Une telle morale n’a rien de bien relevé, elle est quelquefois mêm
er livre de ses fables et il en prend prétexte pour dire un mot de la morale qu’il a enseignée aux hommes. Avant de m’endo
endra volontiers ; Plus d’un, qu’eût effrayé de sa triste rudesse Une morale austère, entendra les avis D’un poète facile et d
de Racine ne sont pas dépourvues de cette grandeur qui fait la beauté morale des Emilie, des Chimène et des Pauline. Par l’ana
sont plus les nôtres ? On se plaît à séparer aujourd’hui l’art de la morale . Donc une définition du médiocre d’après les prin
d’auteur, d’exposer les théories d’écoles relatives à un problème de morale . Elles ne doivent pas non plus se défier trop du
de Gazier (Armand Colin), et aussi, pour la partie philosophique, la Morale de Marion (A. Colin), de Paul Janet (Delagrave),
e – indiquer vos réserves pour la comédie, tout en les restreignant. Morale . Devoirs envers nos semblables. – Justice et char
France d’alors parut à peine s’en apercevoir. (Section des Lettres.) Morale . L’Etat et les devoirs du citoyen envers l’Etat.
nt leur compte à contempler et à rendre les spectacles de la nature. Morale . Qu’est-ce que la justice ? Qu’est-ce que la char
licat et le plus complet qu’il pût souhaiter. (Section des Lettres.) Morale . Qu’appelle-t-on conscience morale ? Idées et sen
souhaiter. (Section des Lettres.) Morale. Qu’appelle-t-on conscience morale  ? Idées et sentiments qui s’y rattachent. (Sectio
s tragédies de Corneille et celles de Racine. (Section des Lettres.) Morale . De la connaissance de soi-même comme moyen de pe
rents, de Philaminte, de Bélise et d’Armande. (Section des Lettres.) Morale . De l’universalité des principes de la loi morale
tion des Lettres.) Morale. De l’universalité des principes de la loi morale . (Section des Lettres.) Littérature. Expliquer c
ique. De là son fréquent emploi. De là sa force et sa prépondérance. Morale . De la tolérance comme devoir de justice. (Sectio
auline pour lui reprocher cette interdiction. (Section des Lettres.) Morale . Sur cette parole de Socrate : « La vertu est une
ascal. (Section des Lettres.) (Voir préface des Pensées, par Havet.) Morale . En quoi l’imagination peut seconder ou entraver
u Lundi, par Pichon, préface de L. Robert, p. 593. – Garnier, édit.) Morale . Sur cette pensée de Larochefoucauld : « Nous avo
it juste en mathématiques, tandis que les lettres le rendent juste en morale . » joubert. (Section des Sciences.) Sujets
effand les négligeait. En citer quelques-unes…. Conclusion. – Petite morale à tirer du trait malicieux décoché avec tant de f
auteurs modernes, 3e partie : sciences.) Copies d’élèves La morale de Mme de Sévigné et la morale de Mme de Mainteno
ciences.) Copies d’élèves La morale de Mme de Sévigné et la morale de Mme de Maintenon. Par leur éducation, leur
elles envisagent l’existence, dont elles comprennent le devoir, leur morale , en un moi, nous la trouverons très dissemblable.
é, l’étude même rapide de sa vie ferait comprendre quelle put être sa morale . Veuve très jeune, à l’âge de son plus grand char
leté ait été le principe de sa vie, et ce n’est pas là un principe de morale . Un esprit soucieux de justice, qui étudierait la
enfants, moins qu’il n’en était digne, si on le compare à sa sœur. Sa morale , sur ce point (sur d’autres encore, du reste) n’e
mier devoir d’une femme, comme c’est son charme le plus pur. Si cette morale , conduite par la tendresse, est dénuée d’une rigo
onté, la bienveillance, la gatté qui font son charme et le fond de sa morale . Je me trompe : son caractère a un autre charme,
fond de sa morale. Je me trompe : son caractère a un autre charme, sa morale un autre fondement : c’est la franchise. Mme de S
’oubli de soi, telles sont les principales qualités que recommande la morale de Mme de Sévigné. Si parfois son amour pour sa f
aller chercher, pour trouver ce qui me paraît le fondement même de sa morale . Mme de Maintenon (qui par bien des côtés justifi
donne à son caractère une apparence d’hypocrisie qui éloigne, et, sa morale pratique fût-elle irréprochable, une telle théori
t, sa morale pratique fût-elle irréprochable, une telle théorie de la morale , fondée sur le « qu’en dira-t-on », la rabaisse s
Maintenon, qui fut avant tout institutrice, enseigne à ses élèves la morale qu’elle a pratiquée elle-même ; elle leur prèche
té une institutrice remarquable, n’a pas connu un des principes de la morale , qui est de respecter l’enfance, et de ne pas ven
es vraies, l’amour-propre et l’habileté qui sont les fondements de sa morale . Si maintenant nous rapprochons l’une de l’autre
ents de sa morale. Si maintenant nous rapprochons l’une de l’autre la morale de Mme de Sévigné, et celle de Mme de Maintenon,
traite, tantôt des sujets purement littéraires, tantôt des sujets de morale . Dans les premiers, les noms propres abondent ; d
tions près, dès que paraît un nom, la critique devient littéraire, de morale qu’elle était auparavant. Qu’est-ce que cela prou
dans leurs réponses une inexpérience absolue. « L’enseignement de la morale est d’introduction récente dans les programmes dr
ur disposition la terminologie de la science à laquelle appartient la morale . Leurs expressions sont vagues, sans justesse et
eur, dans le détail des preuves à l’appui d’une telle discussion. » Morale . Qu’est-ce que le patriotisme ? Le patriotisme es
fonds sérieux d’études et porte trace visible d’un enseignement de la morale donné avec fruit par d’habiles maîtres ou tiré av
l’objet : il y a de ce côté progrès nouveau et réel. » « Leçons de morale . – … Les espérances que la valeur de la compositi
çons de morale. – … Les espérances que la valeur de la composition de morale nous donnait pour l’épreuve orale du même ordre n
s trompés. Soit que l’interrogation ait porté sur un des points de la morale pratique, soit qu’elle ait abordé les questions l
ue, soit qu’elle ait abordé les questions les plus essentielles de la morale générale ou théorique (principe du devoir, fondem
lement étrangères à l’histoire de la philosophie, du moins quant à la morale , et ont fait, sans étalage de science, un judicie
lonté intelligente et du choix dans l’introduction des néologismes ? Morale . Des dangers des lectures mal choisies. Indiquer
sme, confortable, etc.). Le sujet de la seconde composition, celle de morale , était celui-ci : « Du danger…… » Question de mor
sition, celle de morale, était celui-ci : « Du danger…… » Question de morale et de pédagogie tout ensemble, question ouverte à
ns sûrs que toutes y porteraient de très bons sentiments, un fonds de morale pure, des vues saines, et n’auraient que d’honnêt
érêt et de quelle utilité peut être cette étude dans l’enseignement. Morale . Expliquer et discuter cette pensée de Pascal :
ience des choses extérieures ne me consolera pas de l’ignorance de la morale au temps d’affliction : mais la science des mœurs
et dont le sujet est alternativement pris de la littérature ou de la morale , le tour de celle-ci revenait cette année. La que
dangereux de les parler, et surtout très dangereux de les écrire. » Morale . J.-J. Rousseau a dit : « La continuité des petit
à leur usage, ce sont, « pour le plus », la poésie, l’histoire et la morale . (Essais, III, 3.) Expliquer les motifs de ce cho
éducation et d’enseignement : Y a-t-il augmentation de force mentale, morale , esthétique ? La méthode est bonne. Y a-t-il simp
tez, à ce propos, ce que vaut le mobile de l’honneur dans l’éducation morale , en particulier dans celle que peuvent donner nos
semblerait, il est vrai, un peu « paysan du Danube » ; l’esprit de sa morale , si nous le conservons, étonnera déjà assez, nous
n, il est sage d’en confier la garde aux futures mères de famille. La morale y trouvera son compte, comme la littérature. C’es
traité de La Fontaine en général, de l’agrément de ses fables, de sa morale , etc. Celles-là se sont égarées d’autant plus que
nous voulons une doctrine littéraire, comme nous voulons une doctrine morale , et que l’heure où nous sommes l’exige impérieuse
pas répondre à la variété infinie des sujets ? Sujets proposés Morale , littérature et langue françaises1 – Développ
ont une montre à l’égard des autres. » – « Voulez-vous connaître la morale  ? lisez les poètes », disait un penseur. Explique
 » « C’est la profonde ignorance qui inspire le ton dogmatique. » Morale . Lequel est le plus difficile, de connaître les a
aine, livre II, fable XIII. (L’Astrologue qui tombe dans un puits.) Morale . Commenter cette parole d’un moraliste : « On es
lles ne satisfont pas le cœur. Elles ne font rien pour l’amélioration morale de l’individu, pour l’éveil des sentiments nobles
t faisant son paquet. Car de combien peut-on retarder le voyage ? » Morale . Comment essayeriez-vous de corriger une jeune fi
indiquant les qualités du véritable historien. II. – Pédagogie et morale – Lettre de J.-J. Rousseau à une mère qui gâte
entre toutes dans l’éducation, c’est la formation de la personnalité morale . » – Que pensez-vous de cette maxime : « La prop
e xix e siècle, placerez-vous dans cette bibliothèque ? (Littérature, morale , histoire.) Vous caractériserez brièvement les pr
une page la contre-partie de la maxime émise par Philémon. – La santé morale . La fortune immatérielle (Charité). La joie, plai
i et comment l’éducatrice doit-elle mettre en pratique ce précepte de morale  ? – Vous indiquez, dans une lettre à une jeune fi
le programme des écoles primaires figurent, sous le titre d’éducation morale , ces quatre mots : la probité, l’équité, la loyau
mais manquer au spectacle des choses humaines ». (Augustin Thierry.) Morale . Pourquoi l’enfant doit-il obéir à ses parents, l
e d’or, que les poètes placent si loin derrière nous, est devant. » Morale . Est-il utile, est-il possible d’enseigner la mor
est devant. » Morale. Est-il utile, est-il possible d’enseigner la morale à l’école primaire, et comment ? Concours de 1
toire : « L’histoire est la résurrection du passé devant un juge. » Morale ou Pédagogie. La camaraderie. – Ses bons et ses
ontrer que l’exposition du Misanthrope répond bien à ces conditions. Morale et pédagogie. Qu’est-ce que la pitié ? Montrer l’
de soi que le sentiment s’allie à la littérature, à l’histoire, à la morale (le montrer). 2e Paragraphe. – S’agit-il de mathé
au a exposées dans son Émile. – Ce qu’il faut entendre par conscience morale . Comment elle se développe par l’éducation. Exami
e de la famille et celui de l’école dans l’éducation de la conscience morale . – Développer et apprécier cette pensée d’un mor
mieux que de n’en avoir pas commis. » Commenter cette pensée. L’idée morale qui a inspiré cette réflexion de Rousseau ne vous
extraits du Tour du Monde. Comme le sujet pourrait être emprunté à la morale , à la littérature, ils ne négligeront pas égaleme
ttérature, ils ne négligeront pas également de consulter le Précis de morale , de M. Paul Janet, l’Histoire de la Littérature,
ne. Montrer l’attitude des personnages, etc. – Décrire la physiologie morale du marin. Fermeté pour supporter la tristesse de
a France maritime (1852). On trouvera des sujets de littérature et de morale de la page 44 à la page 56. Nous engageons les ca
recherche et en découvre les lois. Merveilles de la science. Grandeur morale de l’homme. Il se dompte et s’étudie lui-mème ; i
ire a pris plus d’importance qu’elle n’en avait jamais eu. Influence morale que l’histoire peut exercer : peinture du grand h
stoire de Robinson étant comme un tableau où est représentée la force morale aux prises avec les épreuves de la vie, ce tablea
’enfin, au courage et à la science, il importe de joindre cette force morale que donnent l’esprit d’ordre et de discipline, le
suffisent pas. Il faut joindre au courage la science, et cette force morale que donnent l’esprit d’ordre et de discipline, le
se trouvent-elles pas d’accord pour commander d’entretenir l’énergie morale que donne le Patriotisme ? Concours de 1889.
stitutions sociales doivent avoir pour but l’amélioration physique et morale de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre.
les. Laquelle, à votre avis, est la plus saine pour le corps, la plus morale et la plus heureuse ? – Expliquer et justifier ce
s raconterez un acte de dévouement dont la conclusion naturelle et la morale sera la maxime suivante : « Fais ce que dois, ad
autant, car : plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. Morale . – Un de vos camarades entré depuis peu en appren
oisif de s’ennuyer. Elle entretient ses forces, sa santé physique et morale . Elle permet au travailleur de produire de la ric
aphe. – Elle a aussi sa dignité, sa noblesse, une valeur éducative et morale , car elle est une condition du développement inte
14 Bolteau 17 Éloquence 18 Histoire 19 Géographie. – Voyages 28 Morale . – Économie politique. – Sciences. – Pensées et m
secondaire spécial Sujets littéraires 44 Histoire. – Géographie 48 Morale 51 Sujets divers 53 Sujets donnés au Concours
ujets de concours 271 Sujets proposés. Littérature 277 Pédagogie et morale 280 Copies d’élèves 291 Section des Sciences.
que l’on propose au Concours. 1. Tous les sujets de pédagogie et de morale que nous ne reproduisons pas ici, ont été communs
’agrégation des jeunes filles. etc. 1. Les sujets de pédagogie et de morale que nous ne reproduisons pas ici, ont été communs
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
r les hommes, s’il n’a acquis celui de les connaître. » L’étude de la morale et celle de l’éloquence sont nées en même temps,
e la parole sur la connaissance de l’homme et sur les principes de la morale . » En vain la nature, jalouse de sa gloire, lui r
trépide, cet amour invincible de la patrie ; c’est dans l’étude de la morale qu’il avait reçu des mains de la raison même cet
ait, dans ce réquisitoire, d’une foule d’ouvrages, dont le goût et la morale ont fait justice depuis longtemps. « En réunissa
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ures. La fable et la fontaine Dans l’enfance, ce n’est pas la morale de la fable qui frappe, ni le rapport du précepte
, où le fabuliste était complice des réprimandes, et le docteur de la morale domestique. Mais si, dans cet orgueil de la vie,
age est animée par l’accent d’une conviction, d’une foi littéraire et morale . Il faut retenir ces fortes pensées par la mémoir
 : Væ soli ! malheur à qui est seul. 2. Cette réflexion est comme la morale de notre Recueil. Nous le mettons sous le patrona
10 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
sant. Ainsi, spiritualiser la nature physique, matérialiser la nature morale , idéaliser le monde réel, tels sont les trois car
ls et d’une âme intelligente ; et, à cette double nature, physique et morale , correspondent deux points de vue, sous lesquels
ntiments et nos passions, en un mot, avec notre vie intellectuelle et morale  : c’est le point de vue moral qui laisse apercevo
s. La même personnification eut lieu pour les puissances d’une nature morale  : les remords étaient des furies qui poursuivaien
11 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
forme le domaine de l’intelligence, comme les sciences, les arts, la morale et même les dogmes de la religion. 247. Quel est
e, important et utile. C’est un exposé poétique de principes, soit de morale , soit de métaphysique, ou bien des règles d’un ar
mieux saisir et de les mieux goûter. Lorsque ce poème a pour objet la morale ou quelque science, il demande un ordre plus exac
vérités métaphysiques ? Quand le poète vent établir des principes de morale ou de physique, il doit, sans manquer en aucune m
ter contre les travers et les ridicules de la société, pour venger la morale et la raison, critiquer sans amertume et sans par
épître peut embrasser toute espèce de sujets. On y peut traiter de la morale , de la littérature, des grandes passions, s’y liv
ace, développé dans un style noble et plein de dignité les lois de la morale et du goût. J.-B. Rousseau a manié habilement les
e ? L’épître philosophique ou didactique, est celle qui roule sur la morale , la religion, la politique, la littérature, les a
emblent être : Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l’ennui : Le conte fait passer le
érité, l’une des deux serait inutile, et, si chacune d’elles avait sa morale , il y aurait deux fables au lieu d’une. Les fable
a moralité 302. Qu’est-ce que la moralité ? La moralité ou vérité morale , qui résulte du récit allégorique de l’apologue,
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
mbrasser tous les sujets sérieux, tels que les sciences, les arts, la morale , la religion. Dans les autres genres de poésie, l
ipes d’un art ou d’une science, à prouver une vérité philosophique ou morale  ; mais il revêt son langage de tous les charmes d
ctique ; il décrit pour décrire, sans avoir précisément une intention morale ou un but scientifique. Ce genre appartient aux t
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
cle où il y eut des matérialistes et des athées. Touché par la beauté morale , il défendit les croyances éternelles du genre hu
ut son esprit, fut autre chose5qu’un sophiste. Il inventa, dit-on, la morale  ; d’autre avant lui l’avaient mise en pratique ;
en hommes vertueux. Mais où Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont lui seul a donné les leçons e
. Vous n’avez pas besoin d’aller si loin chercher des principes de la morale  ; rentrez dans votre cœur, et vous les y trouvez3
le motif. Tour elliptique, pour relativement au… 3. Il a raison. La morale n’a pas besoin de moralistes. La conscience lui s
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
emblent être : Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l’ennui. Le conte fait passer le p
des animaux seulement, à des plantes, à des arbres, etc. la fable est morale . Elle est mixte, quand un animal et un être doué
s toujours choisies. L’élégance, le naturel, le gracieux, et la bonne morale forment le caractère de ses fables. L’abbé Lallem
’elles sont précieuses ; elles le sont encore infiniment par la saine morale qui en résulte. Elles sont regardées avec juste r
des tons de style. Matière de l’Épître. On peut y traiter de la morale , de la littérature, des grandes passions, s’y liv
a développé, dans un style noble et plein de dignité, les lois de la morale et du goût. J.-B. Rousseau a manié habilement les
hilosophique. Les Épîtres qu’on nomme Philosophiques, parce que la morale , la littérature ou quelque grande passion en sont
e le poète peut en tirer quelque avantage pour développer un point de morale , ou pour rendre plus sensibles les leçons de vert
, Gresset, le C. de B***, etc. Je ne parle point de Chaulieu, dont la morale toute en sentiment est celle d’Épicure. L’Héroïde
nt de leurs amours ou d’objets champêtres. Dans la satire et l’épître morale , c’est un philosophe austère ou badin qui censure
èrement Hymne ou Cantique ; l’ode héroïque, et l’ode philosophique ou morale . Ode sacrée. Dans l’ode sacrée, le poète ch
rsait des torrents de lumière Sur ces obscurs blasphémateurs. Ode morale . L’ode morale ou philosophique est à la gloire
s de lumière Sur ces obscurs blasphémateurs. Ode morale. L’ode morale ou philosophique est à la gloire de la vertu. Le
notre âme, il faut qu’il l’échauffe et la transporte. Il faut que sa morale soit toujours revêtue des plus brillantes couleur
poète peut dans cette espèce d’ode répandre avec grâce des traits de morale , et y entremêler des louanges délicates. C’est ce
est lui-même saisi à la vue des grands hommes qu’il loue. Dans l’ode morale , il montre la raison sous la pompe la plus majest
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
, le romancier peut donner à son aise des leçons de philosophie et de morale pratiques, et communiquer à ses lecteurs l’expéri
de l’allégorie et du symbole. Leurs récits cachent toujours une leçon morale sous une forme embellie de toutes les richesses d
s combien l’auteur français l’emporte sur l’auteur grec par la pureté morale , par le naturel et la vérité, par la simplicité n
up plus réservés que les romanciers français, et ne sacrifient pas la morale à la recherche de l’effet.
16 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
inférieur (πολὺ ἦττον) et plus faible (ἀσθενέστερον) que l’homme. Cf. Morale Nicom., VIII, 13, où il fonde sur des considérati
losophes anciens aient toujours, et en tout point, méconnu la dignité morale de la femme. Aristote, à lui seul, nous offre bea
re beaucoup de belles observations sur ce sujet  par exemple, dans sa Morale à Nicomaque, VIII, 9, une admirable analyse de l’
17 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
Chapitre IX. Plus profond.] Φιλοσοφώτερον. Morale Eudém., I, 6 : Оὐ χρǹ νοµίζειν περίεργον εὶναι τǹ
ον γὰρ τò τοιοũτο περὶ ἑϰάστην µέθοδον. Plus sérieux.] Ʃπουδαιότερον. Morale Nicom., VI, 7 : Ἄτoπον γὰρ εἰ τις τὴν πολιτιϰὴν ἣ
ce sentiment d’Aristote que la poésie d’Homère est plus grave et plus morale que l’histoire. » La poésie met ensuite des noms
18 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
s invincible. » Ces derniers mots nous conduisent à parler de la fin morale ou moralité de la tragédie. On entend, par la fin
er de la fin morale ou moralité de la tragédie. On entend, par la fin morale d’un poème, ce qui doit nécessairement en résulte
ur la conduite de la vie. Heureusement, il n’en est pas ainsi. La fin morale de l’apologue est une maxime instructive ; celle
es de l’artiste, et non l’objet de l’art, contribuent encore à la fin morale de la tragédie, et concourent, avec les grands ex
ue, qui doit être en rapport avec le sujet et les personnages. La fin morale de la comédie est de nous corriger de nos défauts
taine difformité qui choque la bienséance ou l’usage reçu, ou même la morale du monde poli. Il faut observer que ce ridicule d
éclatantes, sans grands mots, sans figures soutenues, sans tirades de morale ou de préceptes prétentieux : voilà certainement
, de l’Amour dans la tragédie. 159. Batteux, Quelle peut être la fin morale de la tragédie. 160. Domairon, Récapitulation de
19 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
ie. » Sur la terreur et la pitié, comparez : Rhétorique, II, 5 et 8  Morale Nicom., II, 4. — En ce qui touche la célèbre purg
e aux vers. Par les mœurs et les pensées.] Mêmes distinctions dans la Morale Nicom., fin du livre Ier. Et il n’y a rien au del
que l’on retrouve souvent dans Aristote, surtout dans ses traités de morale . Voyez aussi dans la Physique, II, 6, un chapitre
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ses images d’une mythologie enchanteresse, à la commode licence de la morale philosophique, à toutes les séductions des arts e
il ou criminel en la commettant ; car l’intégrité des principes de la morale importe plus que les intérêts des peuples. L’indi
Ce n’est pas le nombre des individus qui constitue leur importance en morale . Lorsqu’un innocent meurt sur un échafaud, des gé
digieuse différence vient de l’importance que tous attachent à la loi morale  : elle est mille fois plus que la vie physique da
osant de notre sort malgré nous, comment donc le but de notre liberté morale serait-il le bonheur de cette courte vie que la s
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
lopper avec toute l’éloquence du génie les plus grandes vérités de la morale de tous les temps et de tous les pays ; de cette
vérités de la morale de tous les temps et de tous les pays ; de cette morale qui a été celle de Platon, de Socrate et de Cicér
ommes n’ont pas besoin, nous avons dit sur des matières de goût et de morale ce que nous avons cru la vérité, et nous continue
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ands traits de lumière, qui éclairent l’homme sur ses devoirs ; cette morale pure et sublime, dont la pratique peut seule fair
’objet de l’orateur, dans le sermon, est d’expliquer les dogmes et la morale de la religion, c’est-à-dire, toutes les vérités
de notre religion, à la profondeur de ses mystères, à la pureté de sa morale . Né avec un esprit solide, ferme et profond, il n
liés et bien déduits. Il en fait ensuite l’application à un point de morale , et développe, avec une sagacité merveilleuse, to
te distingue ceux du P. Griffet. Cet Orateur ne s’écarte jamais de la morale chrétienne, et y ramène tous ses sujets. C’est le
issant à part le dogme et la controverse, il ne s’est attaché qu’à la morale , et n’a point imité la plupart des Orateurs Calvi
ruction au récit de ces vertus : un juste mélange des éloges et de la morale , fait la première perfection du Panégyrique. Mais
de sa vie, à quelques époques marquées, et de ramener les faits et la morale , à quelque vertu dominante, qui paraît avoir anim
que nous ayons. Dans ceux du Jésuite, il y a plus de gravité, plus de morale , un plus grand fond d’instruction. Ceux de l’évêq
t dans la narration, plus d’art dans l’enchaînement des faits avec la morale . Les Panégyriques de Fléchier, contemporain du P.
23 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
δος, qui résume l’impression de la tragédie et en donne la conclusion morale , je t’aurai donné sur le chœur tragique tous les
nation d’artistes : dès l’enfance, la musique (culture littéraire et morale ), façonne les jeunes âmes, et cette culture fait
ier adopta pour la satire l’hexamètre. — La satire est chez lui toute morale et en même temps pénétrée de sentiments romains ;
cilius voit les dangers de ce raffinement, qui n’est qu’une décadence morale , il devine la corruption profonde, irrémédiable,
ar occasion. Avec Horace, la satire devient une causerie familière de morale ou surtout de littérature (sermo). Nulle, part ou
la satire dans Horace est surtout littéraire ; la satire politique ou morale n’est guère en effet son élément, et de même que
nés, et on a pu l’appeler scriptor purissimœ impuritatis . La satire morale par excellence est celle de Perse. Stoïcien (disc
son tour la guerre dans leur camp, et à faire le siège en règle de la morale casuiste. — Dans les Pensées, nous trouvons un to
e et opiniâtre. Tout autre est la physionomie de La Rochefoucauld. Sa morale est une morale triste et profondément sceptique :
Tout autre est la physionomie de La Rochefoucauld. Sa morale est une morale triste et profondément sceptique : on sent à chaq
achée des sentiments humains, il n’affiche pas de grands principes de morale , et évite tout appareil de pédantisme ; il s’atta
révost-Paradol). Plus sévère et plus rigide, est le ton des Essais de morale de Nicole ; on y sent partout le janséniste austè
parait à Pascal, « c’est de la même étoffe », dit-elle. Sans doute sa morale , comme celle de Pascal, est dominée par des préoc
ste envers une mémoire un peu effacée, citons Saint-Évremond, dont la morale , sans grande élévation, se rapproche un peu du ca
ui donne ses préceptes, des maximes, ou qui expose tout un système de morale ou d’éducation. Les principaux moralistes de notr
t tend la main à son assassin ; c’est Sévère dont la haute perfection morale et l’esprit chevaleresque balancent dans l’âme du
emblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l’ennui : Le conte fait passer le
arque d’un penseur profond, d’un philosophe enjoué ; que de leçons de morale pratique pour la conduite de la vie ! Et La Fonta
re la différence de leurs conditions se reflète dans leur physionomie morale , Mathan empruntant au sacerdoce dont il est revêt
e la misanthropie, et celle-là plus incurable que celle d’Alceste. Sa morale ne semble pas reconnaître de lois bien arrêtées ;
a farce est licencieuse, sans règle et sans mesure, ni littéraire, ni morale , comme l’art tout entier du moyen âge. Le premier
ce qui m’a fait comprendre l’histoire comme une sorte de protestation morale destinée à flétrir le mal et à immortaliser le bi
ns la tragédie française, il y a surtout des sentiments et une action morale . » Enfin, Monsieur, il faut conclure, car cette
e cité pour l’apologue : on ne saurait mépriser les humbles leçons de morale qu’elle donne : instruire en amusant, voilà son r
ouver parmi ses devanciers ? les uns, ne se proposant qu’une leçon de morale , n’ont garde de songer au récit, de peindre, d’an
leurs créatures ; les autres, au contraire, se préoccupant peu de la morale qu’on peut tirer de leurs fables, se bornent à un
it avoir souci, plus que tout autre, de la grandeur intellectuelle et morale de la France ; or l’admiration pour Corneille et
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
au, et le culte du vrai. Le goût est pour lui une sorte de conscience morale , et ses jugements nous font comprendre les relati
es idées éternelles ; un Aristote embrassant dans sa vaste science la morale , la politique, tous les secrets de l’art et de la
rs, je le crois, avec les illusions antiques. Après la lumière que la morale chrétienne a répandue sur les plaies de notre cœu
on : « Son traité sur les devoirs, De Officiis, restera l’ouvrage de morale civile et politique le plus parfait qui soit sort
25 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
au mot Catastrophe. Les honnêtes gens.] Ἐπιειϰεῖς, moi défini dans la Morale Nicom., V, 14. Il est employé ici dans un sens gé
données ici par Aristote. Sentiment [d’humanité.] Φιλάνθρωπον. Voyez Morale Nicom., VIII, 1. Qu’un homme très-méchant tombe d
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
interminables auxquelles il a été mêlé. Ceux qu’il a composés sur la morale sont les seuls qui doivent ici nous intéresser. T
iii. 1. Tous ces ouvrages ont été réunis sous le titre d’Essais de morale . Bayle, assez peu louangeur en général, comme on
e de Sévigné, dans ses Lettres, revient très-fréquemment sur la belle morale de Nicole, dont elle ne cesse de recommander l’ét
27 (1873) Principes de rhétorique française
qui charme et qui touche. Quant à l’histoire, à la philosophie, h la morale , elles ont avec l’éloquence un rapport si étroit
era d’autant plus féconde qu’elle aura été préparée par une éducation morale et par une instruction étendue. Les études littér
uvent donner. On ramène les qualités qui servent à établir l’autorité morale de l’écrivain ou de l’orateur à quatre principale
ligion du cœur, la vertu en action, le plus beau de tous les codes de morale , et dont tous les préceptes sont autant de bienfa
ncore par une énumération que Racine appuie cet admirable précepte de morale religieuse, Chantons tes bienfaits de Dieu : Il
à cause du mal que pourrait entraîner leur aveuglement. La faiblesse morale appelle le respect pour la vieillesse, la sympath
en apparence, mais où les détails les plus familiers ont leur valeur morale  : Milon, ce jour-là même, était resté au Sénat j
est la première qualité d’une bonne narration oratoire, littéraire ou morale . Toutes les autres qualités ne sont que secondair
e avec laquelle il les présente pour en tirer en même temps une leçon morale  : L’épreuve la moins équivoque d’une vertu solid
eux fois une même pensée : ainsi Molière après avoir exprimé sou idée morale sous sa forme simple et directe, la redouble plus
nir que son amour pour Célimène est en contradiction avec sa sévérité morale  : Mais cette rectitude Que vous voulez en tout a
et n’admet pas que ce mot puisse désigner un degré de susceptibilité morale qui soit à la lois touchant et risible ; Molière
tribunal qui lui demandait ce qu’il avait mérité, le précurseur de la morale chrétienne répondit : j’ai mérité d’être nourri a
 ? Ou bien, à force de clarté, de noblesse, de franchise, d’élévation morale , on peut faire rougir l’adversaire de sa duplicit
développés précédemment, — Telle est la ferme conclusion de la leçon morale infligée au sénat romain par le Paysan du Danube 
ractère de l’écrivain ; c’est une admirable leçon de rhétorique et de morale , deux choses qu’il est impossible de jamais sépar
s qui ne sont pas assez touchées de sa crainte. Une admirable pensée morale est gâtée par la forme que l’écrivain lui a donné
 ! Le meilleur moyen de reconnaître toute la puissance littéraire et morale de cette tournure, c’est de transformer ces expre
ici fût placé à la droite ? Jouffroy dit, à propos de la conscience morale  : S’il fallait devenir philosophe pour distingu
l’homme. Ainsi les traits du visage ont déjà par eux-mêmes une valeur morale d’expression ; mais elle peut s’accroître encore
des vœux excessifs, chimériques, extravagants. Cette admirable étude morale qui réunit tous les caractères de l’ambitieux de
te nature extraordinaire, et résumant ainsi toute la vie politique et morale de cet homme unique dans l’histoire : Maigre, ta
ux cent vagues fugitives. J. J. Rousseau a gâté une très-bonne cause morale quand à propos du duel au premier sang, il a écri
cs appelaient épiphonème est une exclamation qui résume une situation morale et renferme une vérité générale ou une réflexion
le donne au langage de l’élévation, de la dignité, une vraie noblesse morale  ; elle étend l’intérêt de la question en la génér
? — La vérité. Quelle force pénétrante, quelle énergie dramatique la morale sociale et le principe de la soumission aux lois
vrai damas. — Cette dentelle est une Matines, — Le Portique, pour la morale stoïcienne qui était enseignée sous le portique.
nnoncées hautement pour tout te monde, où tes plus pures leçons de la morale étaient rendues familières à la multitude ignoran
n style élevé, ayez avant tout un grand caractére. Cette observation morale , qu’on ne saurait trop répéter, domine donc toute
el est une qualité littéraire aussi fragile que la pudeur dans la vie morale  ; la moindre atteinte flétrit le naturel, et la r
s à l’instruction des bons. Vraie et vivante,, inspirant la plus pure morale sans moraliser directement, l’histoire a besoin d
immense de ses théories qui dominent et doivent éclairer toute la vie morale , l’autorisent à donner parfois à son style toute
it d’aventures et de passions imaginaires. C’est un tableau de la vie morale , dont les événements intéressent notre imaginatio
qui s’agitait extraordinairement ; je crus que c’était le fort de sa morale . — Eh bien ! qu’était-ce donc ? — C’est qu’il ave
ortraits, parallèles, développements d’un mot célèbre ou d’une vérité morale , analyses littéraires, éloges, plaidoyers, discou
arallèles — Éloges — Développement d’un mot historique — d’une vérité morale — Analyse. 7. Règles générales de composition. —
st le récit d’une action imaginée comme preuve à l’appui d’une vérité morale . La vérité, Pour s’attirer un accueil favorable,
e qui met l’action sous les yeux d’une façon plus frappante. Enfin la morale doit ressortir bien clairement des paroles et des
, mais sans pédantisme ; il faut unir la finesse et la naïveté : Une morale nue apporte de l’ennui ; Le conte fait passer le
lleure préparation à ce travail littéraire. 7. Modèle de fable. — La morale de la fable de la Fontaine, la Cigale et la Fourm
e simple, naturelle, procéder par dialogue et aboutir clairement à la morale . Leçon XLVIII. Suite des compositions littéra
vous dire.... Fénelon, — Mais encore ? son dessein, ses preuves, sa morale , les principales vérités qui ont fait le corps de
ui distinguent un genre d’êtres ou d’individus. C’est une description morale et par conséquent bien plus difficile que la desc
assions qui dominent le cœur d’un homme et lui donnent sa physionomie morale . Le portrait peut être encore la représentation v
 ; c’est ce qu’a fait. M. Thiers dans cette belle étude historique et morale  : César. Né avec tous les talents, brave, fier,
ux. il est le premier des rois qui les ait servis. C’est là ce que la morale païenne n’avait pas seulement imaginé. Toutes les
à chercher une symétrie factice qui enlève toute valeur historique et morale au parallèle. 9. Modèles de parallèles. Washingto
élévation du style est digne de l’élévation de la pensée politique et morale  : Des grands hommes. Sujet. — La vie des grands
peut donner plus de charme et de vivacité à l’exposition d’une vérité morale par l’emploi d’une allégorie transparente comme d
Chio pouvaient aussi contribuer à éclaircir les sombres vapeurs de la morale dans le cerveau du bon vieillard. Il s’assit au p
inq règles suivantes comme les principes de la critique littéraire et morale . I. Le développement historique sera simple, clai
28 (1881) Rhétorique et genres littéraires
rivain. On peut ramener les qualités qui servent à établir l’autorité morale de l’écrivain et de l’orateur à quatre principale
’intention de l’auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est
. Elle se réduit souvent à une sentence et exprime très bien alors la morale d’une fable. Ex. Oh ! que de grands seigneurs, a
issertation est le développement d’une pensée historique, littéraire, morale ou philosophique, telle que celle-ci, de Quintili
de la divinité (Bernardin de Saint-Pierre, Études de la nature) ; 2° morale ou philosophique : Ex. L’amour de la patrie (Chat
is aussi de vers libres, 1° l’ode sacrée, 2° l’ode héroïque, 3° l’ode morale , 4° l’ode badine, 5° l’odelette, 6° la cantate.
sur Bonaparte (Nouvelles méditations poétiques, vii), etc. 3° Ode morale L’ode morale traite dans un langage élevé des
Nouvelles méditations poétiques, vii), etc. 3° Ode morale L’ode morale traite dans un langage élevé des grandes vérités
œuvres de Catulle, de Tibulle, de Properce et d’Ovide. Religieuse et morale dans la partie officielle de celles d’Horace, ell
avec Antiphane et Alexis dans la moyenne ; elle redevint générale et morale (comédie de mœurs et de caractère) avec Philémon
Le poêle descriptif décrit pour le plaisir de décrire, sans intention morale ou scientifique, comme sans émotion. Pour lui, l’
ue (ἀπόλογος, conte) est un récit allégorique qui contient une vérité morale , sous le voile d’une fiction facile à saisir. Ell
légorique, dans lequel on expose tout ce qui sert à déduire une leçon morale  ; 2° la moralité, c’est-à-dire la leçon morale el
rt à déduire une leçon morale ; 2° la moralité, c’est-à-dire la leçon morale elle-même. La moralité doit être claire, courte e
es de satires ; la satire personnelle, la satire politique, la satire morale et la satire littéraire. La satire se présente so
2° Épique. 3° Dramatique. 4° Didactique. Ode : sacrée, héroïque, morale , badine. Odelette, Cantate. Petits poèmes : 1° À
un discours dans lequel l’Orateur évangélique expose les dogmes de la morale et de la religion. Outre les qualités générales q
tacher les faits à leur principale vertu. Juste mélange d’éloge et de morale , tel est l’idéal du genre. Ex. Bourdaloue, Panégy
ial du sujet, l’écrivain nous les présente sous forme de dissertation morale , de traité, de dialogue philosophique, d’essais,
er l’esprit dans la recherche et la démonstration de la vérité. 3° La morale ou science des devoirs, qui étudie les règles pro
ls s’offrent à leur observation, mais n’enseignent pas directement la morale . Ex. les Essais de Montaigne au seizième siècle ;
sera bien faite si l’on y observe les règles de la convenance, de la morale et du goût ; tout est là. On ne peut guère donner
). Les lettres philosophiques traitent particulièrement des points de morale , de politique, d’histoire, ou des questions litté
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
assuré l’immortalité à son nom, et à la religion, des partisans de sa morale , dans tous les temps. Le caractère dominant de so
int Basile, dit Fénelon, est grave, sentencieux, austère même dans sa morale . Il avait profondément médité l’évangile, connais
30 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
s parfaits, c'est un sentiment que Dieu a mis dans nos cœurs ; or, la morale chrétienne nous rend plus parfaits, car elle corr
ge nos mœurs et nous porte à aimer les hommes ; donc il faut aimer la morale chrétienne. 4° Le sorite est formé de plusieurs p
inairement par l'un des interlocuteurs : à la fin, l'opinion vraie ou morale doit demeurer victorieuse ; et celui qui l'a comb
L'éloquence religieuse. A l'éloquence religieuse se rattache la morale . La morale est une partie essentielle de la philo
nce religieuse. A l'éloquence religieuse se rattache la morale. La morale est une partie essentielle de la philosophie ; el
ouvrages de Dieu et dans l'étude de soi-même et des autres hommes. La morale doit être utile au plus grand nombre, car c'est l
r bien vivre avec nous-même et avec les hommes qui nous entourent. La morale chrétienne, telle qu'elle est présentée dans les
n'ont connu que l'éloquence politique et l'éloquence judiciaire : la morale , c'est-à-dire la science de tout pays, de tout go
vraisemblable et intéressante. Trois choses principales, l'action, la morale et la poésie constituent l'épopée. L'action doit
ce qui arrive ensuite à son héros. L'épopée doit renfermer une leçon morale , et tous les personnages qu'elle emploie doivent
31 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
pression tout aristotélique. Cf. Politique, VIII, 5  De l’Ame, II, 4  Morale Nicom., III, 13  VI, 2  Problèmes, XXX, 10  Hist.
dant Aristote le cite encore, sans exprimer le moindre doute, dans la Morale Nicom., VI, 7. Genre… ïambique.] Voyez sur ce suj
32 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
unément, mais moins exactement nommé fable, est l’exposé d’une vérité morale sous une forme allégorique. L’enseignement y est
; dans lequel on expose tout ce dont on veut déduire une connaissance morale , et la moralité, c’est-à-dire la proposition qui
ne ; mais ses sujets sont quelquefois si heureux, si originaux, et la morale en découle si nettement, qu’il a certainement son
acs des destinées. C’est une de ses meilleures et une de celles où la morale est la plus profonde et la plus vraie.     On n’
nt presque toujours ; la pièce se réduit alors à des lieux communs de morale ou de sentiment dont le lecteur se lasse promptem
l’héroïde. Les épîtres philosophiques ont pour sujet une question de morale , de littérature ou quelque grande passion. Par ex
ue de ces ridicules qui ne portent aucune atteinte à la considération morale d’un homme, comme de faire de mauvais vers, ou de
33 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
jet peut être lu avec fruit comme un excellent morceau de philosophie morale  ; mais je doute fort que cette lecture rende jama
s’appliquer à l’étude de la théologie, de la religion pratique, de la morale et du cœur de l’homme ; il faut qu’il ait à sa di
ours ils aient quelques rapports soit à l’objet des études, soit à la morale , soit au bon goût, soit enfin au cours ordinaire
nde, mais il la fait sans vouloir lui donner la forme d’une réflexion morale  ; elle se présente dans le récit comme une explic
histoire étant principalement destinée à l’instruction des hommes, la morale y doit régner partout. Dans ses portraits, dans s
nger du côté de la vertu. Ce ne sont pas précisément des préceptes de morale qu’il doit tracer ; mais, comme homme de bien, co
ns empruntées à l’histoire ou à l’étude du cœur humain. Les sujets de morale et de politique présentent souvent l’occasion de
umis aux mêmes principes. Un dialogue sur un sujet de philosophie, de morale ou de critique, et dans lequel on a suivi l’une o
de chaque personnage dans tout le cours d’un dialogue sur un sujet de morale , parce que, pour le mettre en jeu, une conversati
sont autre chose qu’un mélange de dissertations sur divers sujets de morale , auxquels l’auteur a jugé à propos de donner une
t déterminé, sur les consolations, par exemple, que la religion et la morale nous offrent dans le malheur, comme celle que Wil
prit, leur effet est plus puissant que celui d’une simple instruction morale , et c’est pourquoi, dans tous les siècles, les ho
e de caractères originaux et de mœurs curieuses qu’embellit une saine morale . Les Grecs parlent d’anciennes fables d’Ionie et
époque du genre. L’on y retrouve encore l’héroïsme, la galanterie, la morale et les vertus des romans de chevalerie ; mais les
terre, que de frivoles narrations dans lesquelles l’instruction et la morale n’entraient absolument pour rien. Néanmoins on co
ssion, ou dans la finesse de la pensée. Les dogmes des Persans sur la morale étaient presque tous en proverbes ou apophtegmes,
d’une des principales difficultés de ce genre de composition. Une ode morale , et à plus forte raison celle que l’on veut éleve
a forme, et non par son but et par sa nature, des traités en prose de morale , de philosophie et de critique. D’un autre côté,
l censure ; mais lorsqu’en philosophe profond il dicte les lois de la morale , il montre encore l’urbanité d’un homme de cour.
rdeur de Juvénal que la politesse d’Horace. Il est remarquable par sa morale noble et sublime. C’est un écrivain nerveux et pl
cé. Les épîtres en vers, lorsqu’elles ont pour objet des questions de morale ou de critique, s’élèvent rarement au-dessus du t
n personnage, mais qu’il juge les plus propres à jeter du jour sur la morale qu’il a choisie. Enfin il particularise son histo
de, c’est-à-dire qui disposerait son sujet pour développer une vérité morale , avant d’avoir songé aux personnages qui doivent
cette espèce qui n’emporte naturellement avec lui quelque instruction morale  ; et celle indiquée par Le Bossu se trouve incont
ontestablement dans l’Iliade, et peut même être regardée comme la fin morale du poème. Mais il est une autre fin que l’on en p
qui, avec autant de raison pour le moins, doit être regardée comme la morale de l’Iliade : c’est que si la Providence prend le
’est-à-dire que ce soit une fable inventée pour développer une vérité morale cependant il est certain qu’aucun genre de poésie
i suffit de nous faire recueillir à la fin quelque maxime vulgaire de morale . Son effet consiste dans l’impression que produis
r l’oracle de Jupiter Ammon sur l’issue de la guerre ; il renferme la morale la plus sublime que l’antiquité nous ait transmis
t trop souvent, et sont trop remplis des lieux les plus communs de la morale . Ces défauts étaient peut-être nécessaires pour r
es sentiments, que par des dissertations régulières sur des points de morale . Presque tous les poètes épiques ont donné la des
ont décrits avec art, et se trouvent en harmonie avec les idées de la morale la plus pure. Fénelon, dans sa descente de Téléma
e magnificence, et en même temps à la rendre plus instructive et plus morale . C’était toujours la partie de l’ouvrage où l’aut
e ressources pour peindre les vicissitudes de la vie sans attaquer la morale . Ils ont d’ailleurs le pouvoir de nous intéresser
incidents appartenaient plus à la tragédie qu’à l’instruction ou à la morale . Tels sont les deux Œdipes de Sophocle, l’Iphigén
e la pièce, trouvait bien l’occasion d’exprimer quelques préceptes de morale  ; mais quant à l’instruction, elle se bornait à a
ense pas cependant qu’il faille bannir de la tragédie toute réflexion morale . Placées à propos, elles donnent de la dignité à
s du dénouement. Les tragédies de M. Thomson sont trop remplies d’une morale sévère qui leur donne de la dureté et de la roide
l’exception d’une scène assez peu décente, elle est généralement très morale . La seconde, le Mari poussé à bout, à laquelle Va
t du moins les louer de ce qu’elles n’ont rien qui puisse offenser la morale et la vertu. Nous sommes incontestablement redeva
en colère contre sa femme. « Presque tout est figuré dans la partie morale et métaphysique des langues ; et comme le Bourgeo
sûr qu’elle ne peut pas toujours l’échauffer. Il en est de même de la morale , qui occupe ici une plus grande place que dans la
n’en offrent plus ou moins : quelques-unes ne sont que des traités de morale dialogués. C’est aller à l’utile sans doute, mais
e des mœurs et du caractère des héros, enfin sur l’imperfection de la morale qui y est exprimée ; c’est comme si l’on reprocha
lontiers. Voyez aussi les Essais de lord Kaim sur les principes de la morale , essai premier ; et l’Essai sur la tragédie, de D
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
crivain qui lie essentiellement un cours de littérature à un cours de morale , trouve à chaque pas une erreur à réfuter, ou un
tyle de ceux de tous les hommes qui ont parlé de la religion et de la morale de la manière la plus digne d’elles, ils concevro
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
ntes et fait aimer le progrès, la justice, le courage, l’indépendance morale . Mais malgré ce don d’éloquence, ses écrits ne no
l’innocence de la bassesse ; il ne se doute pas qu’il y ait une autre morale , un autre honneur au monde que le succès auprès d
36 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
nt votre vie. Vieillards, vous aimerez à retrouver dans les livres de morale le tableau du monde où vous aurez joué votre rôle
ris les ailes de l’ode ; la fable, cessant d’être une simple leçon de morale , s’est armée de l’aiguillon de l’abeille et s’est
isations sur des questions générales ayant trait à la politique, à la morale , à la science, à la philosophie, sont une excelle
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
rassant donc l’histoire, l’éloquence, la philosophie, la critique, la morale , la poésie, en un mot toutes les formes de la pen
hoix ce qu’il y a de plus expressif dans la physionomie littéraire ou morale de chaque écrivain. Des préambules substantiels,
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
rassant donc l’histoire, l’éloquence, la philosophie, la critique, la morale , la poésie, en un mot toutes les formes de la pen
hoix ce qu’il y a de plus expressif dans la physionomie littéraire ou morale de chaque écrivain. Des préambules substantiels,
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
grands traits de lumière qui éclairent l’homme sur ses devoirs, cette morale pure et sublime dont la pratique peut seule faire
’objet de l’orateur, dans le sermon, est d’expliquer les dogmes et la morale de la religion, c’est-à-dire toutes les vérités s
de notre religion, à la profondeur de ses mystères, à la pureté de sa morale . Après lui vint le P. Massillon, prêtre de l’Orat
truction au récit de ces vertus. Un juste mélange des éloges et de la morale fait la première perfection du panégyrique. Mais
de sa vie à quelques époques marquées, et de ramener les faits et la morale à quelque vertu dominante qui paraît avoir animé
l’exposition élégante de quelques vues originales sur les bases de la morale  ; enfin, plusieurs discours prononcés de nos jour
ie française n’avait presque proposé que des sujets de dévotion et de morale , comme la Science du salut, le Mérite et la digni
40 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
oyé au sens figuré dans Aristote par opposition à διαφωνεῖν. Voyez la Morale Nicom., I, 8. Quand on n’est pas forcé de chanter
p. xix. Une mesure identique.] Ἑνὶ μετρεῖται. Même expression dans la Morale Nicom., V, 8. Chap. xxx. — Ne comportent pas l’an
41 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
génie des grands hommes, les grands événements qui agitent le monde ; morale ou philosophique, si elle roule sur un sujet séri
onde ; morale ou philosophique, si elle roule sur un sujet sérieux de morale , d’art ou de science ; badine, si l’objet du chan
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
à demi préparés, tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion, partout tu agrandis la parole
ographie, les détails de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale , un dévouement vrai et de cœur à tout ce qui hono
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
sera forcé de se prosterner devant ce chef-d’œuvre de la législation morale . Partout Massillon persuade, parce que l’intérêt
sillon va nous la faire sentir, et les philosophes la jugeront. « La morale des philosophes, dit-il, avait mis le pardon des
à l’évangile, et à l’évangile seul, qu’il appartenait d’épurer cette morale  ; et, l’évangile l’a fait, parce que lui seul pou
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
tion physique de Marc-Aurèle, succède la description de son éducation morale . « Ainsi commençait à se former le prince qui de
e former le prince qui devait vous gouverner ; mais c’est l’éducation morale qui achève l’homme et constitue sa grandeur : c’e
est l’art d’éclairer les hommes pour les rendre meilleurs ; c’est la morale universelle des peuples et des rois, fondée sur l
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
Le chœur avait pour effet de rendre la tragédie plus pompeuse et plus morale  ; le poète s’y livrait à de sublimes élans lyriqu
. Cette situation de l’homme est, sans contredit, plus élevée et plus morale  : on sent ici l’influence du christianisme qui a
. Cependant la comédie ne doit point s’ériger directement en école de morale  ; son effet est indirect : en montrant ses person
t du comique et provoque le rire. Ainsi, toute difformité physique ou morale , pourvu qu’elle n’ait rien de repoussant, paraît
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
e ce ton pédantesque que l’on prenait bonnement pour le sublime de la morale  ? «  Homme de lettres, si tu as de l’ambition, t
xpressions qui semblent d’ailleurs un peu sèches, lorsqu’il s’agit de morale et de littérature. Quand il dit, par exemple, que
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
lité et l’enthousiasme du vrai beau aient élevé depuis longtemps à la morale et à la religion. On a pu relever, sans doute, qu
et plus vrais. C’est qu’Homère pouvait avoir l’idée de la perfection morale de l’homme, mais que le secret des perfections di
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
ées ; il a de l’invention, et les images lui arrivent sans effort. Sa morale est douce et humaine. Il sait conter et animer un
ndons autour des singes charlatans. 4. Avec un naturel gracieux, une morale aimable et bienveillante, Florian avait l’esprit
49 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
éveillent la sensibilité et enchantent l’imagination ; — l’intention morale , c’est-à-dire le goût du bien, qui anime le poëte
losophie. Satire. — On rattache encore au genre didactique la satire morale , qui, chez Boileau, ne diffère de l’épître que pa
ieur, et ramenées plus tard aux phénomènes de l’âme et aux lois de la morale , ont créé la philosophie. IV. Éloquence : car
sure politique à soutenir ou à combattre dans les conseils, une vente morale et religieuse à établir, une erreur à déraciner,
l’utile, c’est-à-dire à l’intérêt bien entendu, qui s’accorde avec la morale et le devoir. Son discours est du genre délibérat
t des caractères ; elle inspire par une pure narration la plus solide morale , sans moraliser ; sa diction sera claire, pure, c
ose, démontre et défend les grandes vérités et les saintes lois de la morale et de la religion, il n’oublie cependant jamais q
e les procédés du raisonnement et les méthodes de la science. Dans la morale , elle enseigne le devoir ; dans la métaphysique,
t la règle est de n’en avoir d’autres que les règles éternelles de la morale et du goût, a fourni des monuments importants à l
d’une faculté universelle. Il n’est pas besoin de démontrer l’utilité morale de la Rhétorique. Souvent attaquée parce qu’elle
orateur se proposa d’instruire, et, dans des questions de dogme ou de morale , il a besoin de s’assurer constamment l’attention
’intention de l’auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est
ent, certaines compositions littéraires, comédies, satires, essais de morale , ne sont autre chose que des conversations excell
ns La Fontaine, où cette figure se prête si bien à l’expression de la morale  : Le plus semblable aux morts meurt le plus à re
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
gens ! à qui nous avons cru plus utile encore de donner des leçons de morale , que de citer des modèles d’éloquence, apprenez d
u goût et de l’éloquence étaient nécessairement attachés à ceux de la morale , et que la ruine de l’une entraînait la décadence
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
par un livre où ses ressentiments lui inspirent la misanthropie d’une morale pessimiste. Aigri par ses souffrances, il voit da
la raison, les maximes et les saillies, l’ingénieuse raillerie et la morale austère. » Il faut comparer à ces pages le chapi
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
où une nouvelle manière de voir, en matières plus graves, eut sur sa morale littéraire et sur son style même, une influence m
t presqu’à son insu, était une idée aussi nouvelle, aussi heureuse en morale , que féconde en poésie ; et si l’imagination n’eû
poèmes philosophiques. On sait trop quel jargon scientifique, quelle morale sèche et guindée remplacèrent le langage de la ra
ent point encore offert les poèmes de M. Delille, la métaphysique, la morale , la politique, etc., revêtues des plus belles cou
53 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
qu’on retrouve avec de légères variantes : Rhétorique, III, 5, 8, 11  Morale Nicom., VI, 5  Morale Eudém., II, I  Analytiques
légères variantes : Rhétorique, III, 5, 8, 11  Morale Nicom., VI, 5  Morale Eudém., II, I  Analytiques post., II, 9  Topiques
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
ssent, les réflexions de celui qui raconte, et certaines sentences de morale qui frappent l’esprit par leur justesse. Ces diff
le puisse retrouver ses traits dans ce miroir. Trouver une conclusion morale . Lecture. — La jeune Fille et la Naïade. Vol. II
r à tour l’objet d’une multitude de dissertations ; la religion et la morale sont encore deux grandes sources qui permettront
mondes. Lecture. — La Campagne. Vol. II, nº 120. 2° Dissertation morale La Piété filiale. Sommaire. Montrer que la pié
e à l’écrivain, c’est qu’il s’efforce d’embellir et de faire aimer la morale . Prenons pour modèle une lettre de Racine le père
55 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
itième siècle, que l’esprit des Italiens semble devenu une dépendance morale du génie français4. » Montesquieu en Espagne comp
précis : « Nous sommes, dit-il, en pleine révolution philosophique et morale . Quel sera le caractère de cette révolution ? Que
treinte faite au dogme dans la prédication chrétienne au profit de la morale purement naturelle. Les seuls moralistes ou à peu
un moyen de répandre, sous une forme populaire, ses idées de réforme morale et pédagogique ; chez Voltaire il est une arme de
té bien au-delà de son droit et de sa force ; il a mal jugé la nature morale de l’homme et les conditions de l’état social. Se
effet bien plus sûr que celle du philosophe qui compose un traité de morale . L’un apprend comme on est bon, l’autre inspire l
de système, la prédominance de l’idée politique et sociale sur l’idée morale , une recherche inquiète, aventureuse dans tous le
t chez Saint-Marc Girardin une étude du cœur, qui conduit à une leçon morale  ; Sainte-Beuve, peintre de portraits avant tout,
ues-uns des principaux rapports que l’étude découvrirait, la question morale réservée, entre le talent de Balzac et ses plus c
oit individuel sacrifié aux exigences de l’espèce ; la responsabilité morale niée scientifiquement au cœur même de l’homme et
ssuet avait maintenu au dogme la place essentielle dans le sermon. La morale découlant de la doctrine lui demeurait subordonné
mystère qui s’adresse à la foi, avait été restreinte au profit de la morale qui s’adresse à la raison. Ce caractère nouveau s
t le dogme qui veut le sacrifice de la raison, et n’y laissait que la morale dont les plus incrédules s’accommodent. » L’orate
s provinces et de dompter des peuples que de dompter une passion : la morale même des païens en est convenue. Du moins les com
moyenne de l’humanité, il manque trop un certain sens de délicatesse morale , et nous nous garderons de le proposer en exemple
n ainsi donnée restera incertaine. Mais si Le Sage manque de sévérité morale , il mérite, comme observateur et comme peintre, d
alheureux… Oh ! Mon père, interrompis-je avec précipitation, trêve de morale , s’il vous plaît : je ne viens pas sur les grands
forme future, mais surtout de donner des lois la raison historique et morale , en acceptant le fait même de leur durée comme un
uffon, nous ne trouverions pas, il est vrai, une égale fermeté, et sa morale elle-même a le tort grave de faire de la vertu mo
personnages de Rousseau, on ne peut le nier, manquent de délicatesse morale et paraissent trop prendre pour la vertu ce qui n
. Vous n’avez pas besoin d’aller chercher si loin les principes de la morale  : rentrez dans votre cœur, et vous les y trouvere
uelques pages rares à l’œuvre littéraire de Vauvenargues. ‘ La partie morale est celle qui se recommande surtout à notre atten
et de les diriger : il ne veut pas, dit-il lui-même, qu’on traite la morale « comme on traite la nouvelle architecture, où l’
rochée de la passion se trouve dans un dangereux voisinage, et que la morale , dans ces compromis, risque de perdre de son auto
cette complète estime qui ne s’attache qu’à l’unité et à la grandeur morale d’un caractère. Sa vie agitée, inquiète, a eu des
t ne pouvaient se flatter de jouir. C’est un service rendu, même à la morale publique, que de faire don à une nation d’un monu
re la religion, il n’apporte ni plus de justice ni plus de mesure. En morale , il ne fait guère que réhabiliter un sensualisme
appropriant toutes les découvertes de l’histoire et de la philosophie morale , elle replaça les livres qu’elle voulait juger da
ions d’un peuple et ses arts, les droits dont il jouit et l’élévation morale , qu’il conserve ou qu’il retrouve. A cette élévat
nnoncées hautement pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale étaient rendues familières à la multitude ignoran
-il se renfermer dans la prédication évangélique, cette science de la morale , cette expérience de l’homme, ces secrets des pas
à demi préparés, tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion, partout tu agrandis la parole
des intelligibles ! Du Vrai, du Beau et du Bien, Leçon 9e 458. La morale de l’intérêt démentie par la conscience du genre
la conscience du genre humain. Hâtons-nous d’arriver à la doctrine morale d’Helvétius459. Est-il vrai que l’intérêt seul rè
et dans les poésies, comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi morale différente de l’intérêt ? comment admettre que d’
, par un épanchement de cœur, diminuer le poids de quelque souffrance morale , elles recouraient d’instinct à cette manière plu
ez lui. En 1826 paraissait la traduction des Esquisses de Philosophie morale de Dugald Stewart, et une remarquable préface sur
es de la méthode scientifique. D’accord avec lui-même, il appuyait sa morale sur l’observation, et, par l’analyse, il arrivait
lui sait mauvais gré de la faire servir à diminuer la responsabilité morale des hommes dont la mémoire a été justement flétri
n, à sa vive parole, familière et éloquente, à son goût aussi pour la morale , qu’il savait rendre aimable, sans l’amollir. Per
ames, des maximes d’égalité ; dans les opéras-comiques, des leçons de morale données en couplets ; partout enfin de ces choses
calomnie sans jamais lui donner raison. Essais de Littérature et de Morale , Beaumarchais. La poésie descriptive au dix-ne
tique, qu’elle est « de la littérature comparée qui conclut par de la morale . » La quatrième sorte dé critique est celle de M.
r des esprits incertains, à réparer la poésie, à relever la condition morale du poète ; il avait à remplir la tâche de législa
acée par de froides allégories. Mais l’intérêt que présente la partie morale n’a pas suffi à porter le poème de Voltaire au ra
gue en badinant, n’eussent pas offensé trop souvent la religion et la morale . Joubert a bien dit : « Voltaire avait le talent
. et dans lequel il écrivit jusqu’à sa mort des pensées d’édification morale et religieuse qui se rappportaient au salut de so
légère et ailée qui voltige avec caprice et n’a rien à faire avec la morale . Aussi faut-il regretter que Béranger n’ait pas t
e plaire. Des traits d’un comique excellent et d’une fine observation morale firent le succès d’une comédie dont l’intrigue ét
effet, de M. Victor Hugo personnifient pour la plupart une antithèse morale . Un chef de brigands [Hernani, 1830) sera en même
semblait que l’auteur se fît un jeu de ne reconnaître aucune règle en morale comme en poésie. Il morcelait de parti pris le ve
atience. Eh bien ! Substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au
démie française, Réponse de M. Jules Sandeau. 37. Caro, Problèmes de Morale sociale, Préface, p. 4. 38. J. J. Weiss, Essais
isard ; le chapitre sur Montesquieu dans Y Histoire de la Philosophie morale et politique dans l’antiquité et les temps modern
si vivement débattue encore aujourd’hui, des rapports du luxe avec la morale et la politique, on peut lire le livre Ier intitu
extérieures. Là, d’aileurs, est un de spoints faibles de la doctrine morale de Vauvenargues. 267. Génie, pris au sens d’esp
la contemplation de la beauté sensible, s’élève à celle de la beauté morale , et, dépassant encore le second degré, parvient j
une affaire d’habitude, mais le résultat d’une con­viction forte ; la morale , quand elle a survécu dans les cœurs, n’est plus
re des pages fines et élevées dans le livre de M. Caro : Problèmes de Morale sociale. Voir page 391 et suivantes. 458. La 10e
lle ode d’Horace, la ve du livre III. 467. Cf. la XIIe leçon sur la morale de l’intérêt dans le Vrai, le Beau et le Bien.
ype inconnu. » 488. Ce discours était la première leçon du cours de morale professé par Jouffroy à la faculté des lettres de
son cœur, pour la liberté et pour la grâce, pour le dogme et pour la morale  ? qu’il recueille çà et là les parties afin de re
ux, ceux du prêtre et du guerrier. 526. « J’ai toujours pensé que la morale devait avoir une grande place dans les cours des
pas à m’en repentir. J’ai cherché, il est vrai, à faire goûter cette morale , et, sans l’amollir, j’ai tâché qu’elle parût aim
 ». Causeries en Sorbonne, au tome II des Essais de Littérature et de Morale . — Les œuvres de Saint-Marc Girardin ont été publ
r intitulé : « Du Sentiment de l’Harmonie dans la Religion et dans la Morale religieuse chez Homère et chez Hésiode. » 540. I
lle n’a pas écrit moins de 70 volumes d’histoires et de contes, d’une morale pure et d’un style facile. 545. Poète polonais,
it et religieux qui satisfait aux doubles exigences de l’art et de la morale . 621. Ces vers célèbres, rappelle M. Géruzez dan
e, en fondant la nécessité de son existence sur le principe de la loi morale . 833. Ville de Thessalie. Voir l’Iliade, chant I
livre composé d’études détachées et intitulé : Questions d’Art et de Morale . Il a surtout à cœur d’y établir deux points : à
n Ariste jeune, animé, chaleureux, et qui représente le bon génie, la morale vivante du drame. » 862. C’est celui qui a épous
56 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
plus conforme aux convenances de la politique qu’aux principes de la morale d’affiler le poignard dont on ne saurait blesser
t ne pouvaient se flatter de jouir. C’est un service rendu, même à la morale publique, que de faire don à une nation d’un monu
s’agrandit de toutes les conquêtes de l’histoire et de la philosophie morale  ; elle replaça les livres qu’elle voulait juger d
nnoncées hautement pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale étaient rendues familières à la multitude ignoran
-il se renfermer dans la prédication évangélique, cette science de la morale , cette expérience de l’homme, ces secrets des pas
s à demi préparés tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion, partout tu agrandis la parole
intelligibles ! Du vrai, du beau et du bien, leçon 9e 181. La morale de l’intérêt démentie par la conscience du genre
la conscience du genre humain Hâtons-nous d’arriver à la doctrine morale d’Helvétius182. Est-il vrai que l’intérêt seul rè
et dans les poésies, comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi morale différente de l’intérêt ? Comment admettre que d’
Autant que sa grossière organisation le rendait capable de souffrance morale , Hilperik ressentait les chagrins d’un roi trahi
, par un épanchement de cœur, diminuer le poids de quelque souffrance morale , elles recouraient d’instinct à cette manière plu
ez lui. En 1826 paraissait la traduction des Esquisses de philosophie morale de Dugald Stewart et une remarquable préface sur
es de la méthode scientifique. D’accord avec lui-même, il appuyait sa morale sur l’observation, et par l’analyse il arrivait à
lement, de se faire entendre à force de se faire écouter. De la loi morale Après avoir établi l’objet du droit naturel, q
n d’autres termes, est-il pour l’homme des règles obligatoires, ou la morale se réduit-elle à des conseils de prudence que nou
c’est-à-dire de l’ordre universel. C’est là ce qui achève la personne morale , en nous révélant que l’accomplissement de la des
caractères de cette idée de l’ordre, qui n’est autre chose que la loi morale elle-même, dans sa plus haute conception. Dès qu
mité qui est en lui. Tout devoir, tout droit, toute obligation, toute morale , découlent donc d’une même source, qui est l’idée
conséquent plus rien d’obligatoire, par conséquent plus de différence morale entre les buts que nous pouvons poursuivre, entre
conséquent des devoirs, par conséquent des droits, par conséquent une morale , une législation naturelle de la conduite humaine
sique et devient l’expression de la pensée divine : dès lors aussi la morale montre son côté religieux. Mais il n’était pas be
igence qui l’a pensé, la soumission religieuse s’unit à la soumission morale , et par là encore l’ordre devient respectable243.
il écrivit scrupuleusement jusqu’à sa mort des pensées d’édification morale et religieuse qui se rapportaient au salut de son
ut ; limitée par aucun respect, étrangère aux règles de la bienséance morale , elle s’abaissait souvent à de trop grossières tr
légère et ailée qui voltige avec caprice et n’a rien à faire avec la morale . Aussi faut-il regretter que Béranger n’ait pas t
e plaire. Des traits d’un comique excellent et d’une fine observation morale firent le succès d’une comédie dont l’intrigue ét
drames toutes les lois dramatiques sont ainsi ramenées à l’antithèse morale comme toutes les lois du style à l’antithèse des
semblait que l’auteur se fit un jeu de ne reconnaître aucune règle en morale comme en poésie. Il morcelait de parti pris le ve
antique et moderne, sont plutôt pour Mme de Staël des objets d’étude morale et de méditation philosophique. 26. C’est avec r
sous la fatalité des milieux. Exagérer un tel principe, c’est nier la morale et l’histoire. 145. Discours sur la critique, — 
lle ode d’Horace, la ve du livre III. 190. Cf. la XIIe leçon sur la morale de l’intérêt dans le vrai, le beau et le bien. 1
olu n’est autre que le principe admis et reconnu comme base de la loi morale par tous les grands moralistes anciens et moderne
nds moralistes anciens et modernes ; c’est l’idée qui domine toute la morale de Platon : elle est formulée dans le Gorgias, la
oraliste que grand métaphysicien, donne aussi pour caractère à la loi morale l’universalité, à laquelle il ajoute le caractère
’accord et l’unanimité de tous ces grands représentants de la science morale . Ce qui fait l’originalité de M. Jouffroy, ce n’e
ler ni les séparer, comme le fait aujourd’hui l’école qui proclame la morale indépendante. 244. On sera frappé de l’analogie
pe inconnu. » 250. Ce discours était la première leçon du cours de morale professé par M. Jouffroy à la faculté des lettres
peler l’ange de l’assassinat ; cette alliance de mots nous blesse. La morale proteste contre l’action de Charlotte Corday, et
ue en fondant la nécessité de son existence sur le principe de la loi morale . 458. Ville de Thessalie. V. l’Iliade, liv. II,
n Ariste jeune, animé, chaleureux, et qui représente le bon génie, la morale vivante du drame. » 468. C’est celui qui a épou
57 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
’expression et de l’harmonie de la poésie. Les arts, les sciences, la morale , les dogmes mêmes de la religion peuvent lui serv
lorsque les mouches ont péri. Le poëme didactique qui a pour objet la morale ou quelque science, demande un ordre plus exact,
’un contre l’obscurité des mystères, l’autre contre la sévérité de la morale . Il fait voir dans le cinquième chant jusqu’où va
e le chrétien y trouve la réponse dans la révélation. A l’égard de la morale (elle est traitée dans le sixième chant), ce qui
s frappé, est le parallèle également docte, solide et ingénieux de la morale des poëtes mêmes, et des poëtes d’ailleurs les pl
loit qu’elle le fût : mais il falloit aussi montrer l’avantage que la morale du Christianisme a sur toute autre morale. Cet av
i montrer l’avantage que la morale du Christianisme a sur toute autre morale . Cet avantage consiste dans le précepte de la cha
e didactique. Le poëte didactique veut-il établir des principes de morale ou de physique ? doit sans manquer en aucune mani
un poëme intitulé ls. Cet ouvrage semé d’un grand nombre de traits de morale , contient des préceptes d’agriculture, mais trop
nt la piété chrétienne puisse s’alarmer. Les principes généraux de la morale y sont établis d’une manière sage et vraie. Quant
qu’il ne faut pas entendre par ce mot, que les. mœurs aient une bonté morale , c’est-à-dire, soient vertueuses. Si les mœurs en
hoquera les bienséances les usages reçus, ou même ce qu’on appelle la morale du monde poli. Les vices appartiennent à la coméd
les charmes d’un style élégant et varié, mais encore par l’excellente morale dont elle est remplie. De plusieurs comédies que
ur des grands crimes, et l’amour des grandes vertus, telle est la fin morale de la tragédie. Pour y parvenir, elle nous met so
, ce me semble, servir à prouver que la tragédie a réellement une fin morale . D’un côté en effet seroit-il possible que la pit
able peut être simple et pathétique, comme dans Polieucte ; simple et morale , comme dans Cinna ; ou composée et pathétique, co
ans Cinna ; ou composée et pathétique, comme dans Œdipe ; composée et morale , comme dans l’Iphigénie en Tauride d’Euripide. To
ue. Mais il faut bien se garder de l’imiter dans ces lieux communs de morale lubrique que Boileau lui a justement reprochés. I
éminée qui fait la base de leurs poëmes, et leur ont fait débiter une morale pernicieuse, qui, enveloppée sous le voile de la
tes, que de tableaux brillans et magnifiques, que de grands traits de morale , que d’importantes vérités, en un mot, quelle abo
ière est plus ou moins éloignée du sujet. Des personnages et de la morale , dans le poëme épique. On n’est pas obligé, da
à l’aspect de cette vertu couronnée par le succès de l’entreprise. La morale n’est pas une des parties les moins importantes d
pour nous rendre meilleurs, nous desirons du moins de le devenir. La morale ne peut donc que plaire aux hommes, débitée avec
ui viennent subitement éclairer et pénétrer l’âme tout à-la-fois. Une morale un peu étendue ne peut donc être bien placée, que
l’Eneïde, chef-d’œuvre d’imagination, est admirable par l’excellente morale dont il est rempli. Quelle peinture forte et terr
la nature du sujet, des objets qui appartiennent à la politique, à la morale , à l’histoire, à la géographie, à la physique, à
rties, et les délices des àmes vertueuses par l’excellente et sublime morale dont il est rempli. Pour ne point passer ici sous
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
à-propos, la verve d’une ironie éloquente, des principes d’éternelle morale , la dialectique d’un bons sens convaincu, et les
sion d’en user. La vraie éloquence se moque de l’éloquence ; la vraie morale se moque de la morale3. 1. Nous lisons dans M
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
lent studieux auquel nous devons l’Honneur et l’Argent (1856), satire morale , où tant de saines vérités sont traduites en bons
gauche. Eh bien ! substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au
érations de célibataire un peu maniaque. 1. Bravo ! 2. Ceci est la morale de la scène. Terminons par ces pensées de Joubert
60 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
nous retrouvons la même finesse de pensée ennoblie par une élévation morale qui n’émousse en rien la vivacité du trait, dans
ène de la nature, un caractère ou un événement historique, une vérité morale , philosophique ou religieuse. Plus les moyens de
notre époque, le mal comme le bien, tout nous avertit que l’éducation morale est la grande affaire de l’humanité, le salut ou
e règle possible, c’est de mettre l’accent d’accord avec l’impression morale que produisent les idées exprimées par l’auteur.
ux, il est le premier des rois qui les ait servis. C’est là ce que la morale païenne n’avait pas seulement imaginé. Toutes les
admirablement les bienfaits. Il aimait la gloire beaucoup plus que la morale ne le permet ; mais il faut avouer qu’il n’abusai
r ainsi en petits contes les instructions les plus importantes que la morale puisse donner, et pour couvrir vos pensées sous d
utenaient que tous les secrets de la théologie, de la physique, de la morale , et des mathématiques même, étaient renfermés dan
bles de La Fontaine pour l’homme fait, non comme étant d’une mauvaise morale , mais comme ayant un mérite et un charme que l’âg
nt faire quelques observations sur la censure que Rousseau fait de la morale des fables. Oui, la morale a dans le monde, non p
ons sur la censure que Rousseau fait de la morale des fables. Oui, la morale a dans le monde, non pas deux principes, mais deu
érience. Ces deux méthodes sont-elles contraires l’une à l’autre ? La morale de l’expérience contredit-elle la morale du catéc
traires l’une à l’autre ? La morale de l’expérience contredit-elle la morale du catéchisme ? Pas le moins du monde. La morale
ce contredit-elle la morale du catéchisme ? Pas le moins du monde. La morale du catéchisme dit de ne pas avoir d’orgueil ; la
du monde. La morale du catéchisme dit de ne pas avoir d’orgueil ; la morale de l’expérience dit que les orgueilleux sont ordi
nnoncées hautement pour tout le monde, où les plus pures leçons de la morale ôtaient rendues familières à la multitude ignoran
il se renfermer dans la prédication évangélique ? Cette science de la morale , cette expérience de l’homme, ces secrets des pas
er moins à conduire l’esprit que le cœur, prendre plus de souci de la morale que de l’esthétique. C’est de la littérature comp
l’esthétique. C’est de la littérature comparée qui conclut par de la morale . J’éprouve quelque embarras à définir la quatrièm
Alexandre Du terrible avenir ne daigne rien apprendre. Que me fait sa morale , et tout son vain savoir, S’il me laisse mourir s
ns remplir ; travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale . L’homme est visiblement fait pour penser : c’est
érieure, ne craignons pas de le dire, par la beauté intellectuelle et morale dont elle est empreinte. La beauté morale est le
la beauté intellectuelle et morale dont elle est empreinte. La beauté morale est le fond de toute vraie beauté. Ce fond est un
nt où est sa puissance. La fin de l’art est l’expression de la beauté morale à l’aide de la beauté physique ; celle-ci n’est p
, la vie ; l’art touche plus, parce qu’en exprimant surtout la beauté morale il s’adresse plus directement à la source des émo
onna mon maître ; Il m’a donné sa loi, puisqu’il m’a donné l’être. La morale , uniforme en tout temps, en tout lieu, À des sièc
fougueux la tempête fatale Laisse au fond de nos cœurs la règle et la morale . C’est une source pure : en vain dans ses canaux
anisme, c’est l’étendue, pour mieux dire, l’immensité de son ambition morale . On a souvent mis l’œuvre morale chrétienne en re
ux dire, l’immensité de son ambition morale. On a souvent mis l’œuvre morale chrétienne en regard de celle des grands hommes q
eulement appliqués à mettre en lumière les principes rationnels de la morale  ; tantôt ils ont donné à leurs seuls disciples de
e qui discute avec ses disciples et qui les instruise dans la science morale , ni un chef qui groupe autour de lui un certain n
celui dont il a si longtemps accepté les bienfaits. Cette restriction morale une fois faite, on peut à loisir admirer l’habile
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
à-propos, la verve d’une ironie éloquente, des principes d’éternelle morale , la dialectique d’un bon sens convaincu, et les b
ons remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale . L’homme est visiblement fait pour penser : c’est
sion d’en user. La vraie éloquence se moque de l’éloquence ; la vraie morale se moque de la morale4. À la reine Christine
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
es faits, la part des volontés particulières qui attestent la liberté morale de l’homme, et l’action des lois générales de l’h
) « L’histoire, quand elle est bien enseignée, devient une école de morale pour tous les hommes. Elle décrie les vices, elle
63 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
la loi dans la stricte observation du texte ; sa philosophie dans la morale . Les idées abstraites avec lesquelles se joue la
tables, sa philosophie à l’observation des coutumes des ancêtres, sa morale aux devoirs du soldat et du citoyen. On donnait d
te lui enseigne la philosophie de Pythagore, Philon et Clitomaque, la morale des stoïciens. Antiochus, qui s’est élevé contre
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
un coup aux premières causes, de traiter les sciences, les arts et la morale , d’une manière également noble et lumineuse. Écar
s du cœur humain, des sentences profondément réfléchies, un traité de morale en dialogue ». Mais ce qui me semble au-dessus d
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
l’erreur par le dogme ou par le raisonnement, et les passions par la morale . La prédication religieuse s’appuie sur les saint
du bien et du mal, dans lequel la foi chrétienne vient interposer sa morale divine et son autorité : voilà les grandes et sub
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
r ainsi en petits contes les instructions les plus importantes que la morale puisse donner, et pour couvrir vos pensées sous d
utenaient que tous les secrets de la théologie, de la physique, de la morale , et des mathématiques mêmes, étaient renfermés da
67 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
nous retrouvons la même finesse de pensée ennoblie par une élévation morale qui n’émousse en rien la vivacité du trait, dans
ène de la nature, un caractère ou un événement historique, une vérité morale , philosophique ou religieuse. Plus les moyens de
notre époque, le mal comme le bien, tout nous avertit que l’éducation morale est la grande affaire de l’humanité, le salut ou
e règle possible, c’est de mettre l’accent d’accord avec l’impression morale que produisent les idées exprimées par l’auteur.
onneur dans un cœur abattu ; Proverbes éternels dictés par la vertu ; Morale populaire à force de génie, Et que ses actions n’
ère ait un fils, et ta mère une fille. » A. Chénier. Histoire morale de l’humanité L’homme, sorti des mains de Die
dition, la raison, loi de l’intelligence, et la conscience, loi de la morale , aient pu subsister et se développer. Dans la lut
ne plus grande part de puissance sociale que ne le mérite sa capacité morale et intellectuelle, l’épreuve continue après l’évé
tre, du puissant, du riche, du citoyen. Il y eut une seconde création morale de l’humanité. La conscience humaine reçut, comme
la religion chrétienne ; c’est sur cette base qu’elle engage la lutte morale et qu’elle entreprend de faire triompher dans l’h
ens n’ont connu que l’éloquence judiciaire et politique : l’éloquence morale , c’est-à-dire l’éloquence de tout temps, de tout
ctive et laissée comme ressource, il s’habitua à subordonner la règle morale à l’utilité politique. Il se dirigea surtout d’ap
e service. Eh bien ! substituer pour le commun bonheur Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au
devoir. Je parle au dévoûment, et non pas à l’envie ; Ma voix par la morale au bonheur le convie. Quand luiront-ils pour nous
nds : une façon de tuer pastorale, Un bourreau vertueux pratiquant la morale  ! ROBESPIERRE. Il est vrai que septembre y va d’a
es écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale , ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni
est durable, Et la pauvreté seule est un mal incurable. HUBERT. Belle morale  ! — Hé bien, c’est ainsi qu’à Paris Sont contrain
. Pour la Liberté de la Presse Messieurs, une loi qui nie la morale est une loi athée ; une loi qui se joue de la foi
conséquences : par cela qu’elle étouffe un droit et qu’elle viole la morale , elle reste une loi de tyrannie. Or, messieurs, i
ste Son traité sur les devoirs, De Officiis, restera l’ouvrage de morale civile et politique le plus parfait qui soit sort
suelles, les progrès du scepticisme en toutes choses, en religion, en morale , en politique, la lassitude, le découragement, le
ographie, les détails de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale , un dévouement vrai et de cœur à tout ce qui hono
dieu. Les plus antiques des sages et des poètes, ceux qui ont mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chantée sur un m
dire, leurs chefs, ont voulu profiter, contre toutes les règles de la morale , d’une fièvre chaude qui était venue assaillir le
ainement préférable, et que seul il conduise l’homme à sa destination morale  ? Mais dans le christianisme il y a trois Églises
t ne parle que de liberté. Telle est la dégradation intellectuelle et morale qu’amène une violente névrose chez des sujets aff
elle s’occupe, premièrement de son âme, de son éducation religieuse, morale , politique, de tout ce qui l’affranchit de ses pa
s plus fortes qualités de son caractère. Prévost-Paradol 108. Morale de la Guerre Si la guerre est soumise, comme
édit.) 39. Mémoires. (Didier, édit.) 40. L’intérêt de cette étude morale est surtout dans le portrait que La Bruyère y tra
ivre et une bonne action en publiant la charmante étude historique et morale  : Joseph, Carle et Horace Vernet. (Hetzel édit.)
s sont distribuées avec autant de soin que les matières d’un cours de morale . Cette énumération, qui semble négligente, est dé
de tous les degrés de la charité. La religion vient alors achever la morale . La méthode prouve d’abord que Dieu existe, puis
68 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
rassant donc l’histoire, l’éloquence, la philosophie, la critique, la morale , la poésie, en un mot toutes les formes de la pen
hoix ce qu’il y a de plus expressif dans la physionomie littéraire ou morale de chaque écrivain. Des préambules substantiels,
’espère, on trouvera cette raisonnable médiocrité112, que demande une morale chrétienne, qui a pour but d’instruire, et ne se
par un livre où ses ressentiments lui inspirent la misanthropie d’une morale pessimiste. Aigri par ses souffrances, il voit da
soit plus joli. l e maître de philosophie. Voulez-vous apprendre la morale  ? m. Jourdain. La morale ? Le maître de philoso
re de philosophie. Voulez-vous apprendre la morale ? m. Jourdain. La morale  ? Le maître de philosophie. Oui. m. Jourdain. Q
aître de philosophie. Oui. m. Jourdain. Qu’est-ce qu’elle dit, cette morale  ? l e maître de philosophie. Elle traite de la f
n, laissons cela. Je suis bilieux comme tous les diables, et il n’y a morale qui tienne ; je me veux mettre en colère tout mon
à-propos, la verve d’une ironie éloquente, des principes d’éternelle morale , la dialectique d’un bon sens convaincu, et les b
roverses d’une polémique qui répugnait à son caractère. Ses Essais de morale sont le miroir de son âme tendre et recueillie. S
r des lectures plus utiles, et surtout pour les livres de piété et de morale , dont vous ne parlez jamais, et pour lesquels il
voisinage de la Fontaine ; ces Dialogues des Morts où l’histoire est morale sans nous ennuyer ; enfin le Télémaque, ce roman
nien de nos orateurs sacrés. Le fond de ses sermons est emprunté à la morale plus qu’au dogme. Il a de l’onction, il est insin
s et mauvais instincts ; mais on lui souhaiterait plus de délicatesse morale . Ses romans n’ont d’Espagnol que le nom, le lieu
S’il est un démon de grâce et d’esprit1076, il a donc peu d’autorité morale . Il a essayé tous les genres, et, dans chacun d’e
cle où il y eut des matérialistes et des athées. Touché par la beauté morale , il défendit les croyances éternelles du genre hu
la raison, les maximes et les saillies, l’ingénieuse raillerie et la morale austère. On y parle de tout1365, pour que chacun
on esprit, fut autre chose1374 qu’un sophiste. Il inventa, dit-on, la morale  ; d’autres avant lui l’avaient mise en pratique ;
en hommes vertueux. Mais où Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont lui seul adonné les leçons et
. Vous n’avez pas besoin d’aller chercher si loin des principes de la morale  ; rentrez dans votre cœur et vous les y trouverez
r ses semblables. Son talent candide et sincère participe à la beauté morale d’un caractère et d’une conviction. Sa gloire res
Rousseau, dont il n’a pas la force, mais qu’il surpasse par la portée morale de son talent, Bernardin est le précurseur de M.
, et meurt sur la brèche sans avoir pleinement conquis cette autorité morale qui est le plus efficace auxiliaire de la persuas
ntes et fait aimer le progrès, la justice, le courage, l’indépendance morale . Mais malgré ce don d’éloquence, ses écrits ne no
l’innocence de la bassesse ; il ne se doute pas qu’il y ait une autre morale , un autre honneur au monde que le succès auprès d
es espérances, l’instrument prédestiné d’une restauration littéraire, morale et religieuse. On peut dire qu’après le déluge qu
0 à demi préparés tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion, partout tu agrandis la parole
e l’âme aussi bien qu’avec les yeux du corps : partout une expression morale nous frappera, et la forme nous saisira comme un
onc le signe d’une beauté intérieure qui est la beauté spirituelle et morale , et c’est là qu’est le fond, le principe, l’unité
au, et le culte du vrai. Le goût est pour lui une sorte de conscience morale , et ses jugements nous font comprendre les relati
iens, la vie, l’honneur de ses semblables, mais aussi leur perfection morale  ; qui fut observateur de sa parole, fidèle dans s
chrétien comme de la force antique. Quiconque est arrivé à la beauté morale de la vie, non-seulement devant Dieu, mais devant
Colomba, un chef-d’œuvre, où nous voyons régner une sorte de fatalité morale , qui rappelle le théâtre antique. Orso ne peut fa
soudainement tonnante. Il roule en son cours des trésors d’éternelle morale humaine. Il est unique pour nous, et, quelque soi
é lui fait incessamment. Osons marquer les différences ; car toute la morale aboutit là. Montaigne est mort : on met son livre
nir. Or. s’il y a une vérité, si tout n’est pas vain, s’il existe une morale , — j’entends une morale absolue, — et si la vie a
rité, si tout n’est pas vain, s’il existe une morale, — j’entends une morale absolue, — et si la vie aboutit1824, lequel de ce
Complexion. Ce mot signifie, tempérament, et organisation physique ou morale . 311. Quel objet, quel but se propose l’homme,
Le maréchal avait soixante ans, le roi vingt-six ans » 457. C’est la morale de l’anecdote si vivement racontée. 458. Maître
ncère et touchante d’un orateur qui a conscience de sa responsabilité morale . 589. Cette question est-elle opportune dans la
temps que la leçon va droit à la raison ! 837. Dans ces fictions de morale ingénieuse, il faut admirer la franchise et l’esp
. de Cambrai eût rendu son Mentor un peu moins prédicateur, et que la morale fût répandue dans son ouvrage un peu plus imperce
endra Massillon tant qu’il y aura des passions en lutte contre la loi morale . » 911. Ce passage est emprunté au plus mémora
veine de raillerie et de comique qui se répandait sur tout, avec une morale vive, enjouée, courante, qui était sa manière mêm
-elle se nicher ? Buffon aime ce mot. 1224. Un petit trait de satire morale , en passant. Dans les fables de La Fontaine, l’ân
if. Tour elliptique, pour relativement au..... 1386. Il a raison. La morale n’a pas besoin des moralistes. La conscience lui
anime la description et lui donne une couleur personnelle, une valeur morale . 1495. Il dit ailleurs : « Ce monde est une mili
Chateaubriand). 1584. Cette page fut écrite à l’époque où une crise morale le ramena à la foi ; il disait ailleurs : « Ma m
gra­phie, les détails de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale , un dé­vouement vrai et de cœur à tout ce qui hon
age est animée par l’accent d’une conviction, d’une foi littéraire et morale . Retenons ces fortes pensées par la mémoire du bo
oe soli ! malheur à qui est seul. 1844. Cette réflexion est comme la morale de notre Recueil. Nous le mettons sous le patrona
69 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIX. »
ονιϰός employé dans de sens général, ainsi que ἀρχιτέϰτων. Cf. Grande Morale , II, 7 : ἔχειν γραμματιϰήν, et Métaphysique, IV,
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
urs, et gravez-y pour toujours, ces grandes leçons, ces vérités d’une morale qui n’a point varié depuis Cicéron, et qu’il adre
épulcrale que la mort est un sommeil éternel, persuadés qu’avec cette morale -là on ne fait que des brigands : ils ne proscrive
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
nous amusant. Chez lui, que de règles de conduite et de préceptes le morale renfermés dans des vers devenus proverbes et prés
et j’ai pris garde que la plupart de ses notes étaient des maximes de morale ou de politique qu’il a semées dans ses fables. »
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
lle ne donne pas la clef, qui n’en font pas moins partie de sa nature morale , et qu’il faut bien connaître, dont il faut bien
ait pas coupable de trahison selon la loi, en était coupable selon la morale  ; et pourtant Strafford était bien autre chose qu
73 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
 : le vrai, le bon et le beau. Le vrai est l’objet de la science ; la morale s’attache à montrer le bon ; la littérature s’app
ue, il ne suffit pas qu’il soit écrit avec élégance. Un ouvrage où la morale et la religion sont attaquées par le sophisme, un
aconter, à peindre, à converser par écrit, ou à discuter une question morale ou littéraire. Les principales compositions secon
de la narration, de la description, de la lettre, de la dissertation morale ou littéraire. § II. De la narration15. 298
ardez-vous d’étouffer le sentiment qui vous attache à la patrie, à la morale , à la religion ; ce serait dépouiller votre œuvre
oublié cette règle, et par là ils ont contribué beaucoup à ruiner la morale et la religion parmi nous. De la narration poé
ar leurs vertus ; l’épopée à nous rappeler les grands principes de la morale et du gouvernement des hommes ; la tragédie à nou
On distingue cinq espèces d’odes, l’ode sacrée, l’ode héroïque, l’ode morale ou philosophique, l’ode badine et la cantate. O
u sentiment religieux : Parcus deorum cultor et infrequens. Ode morale ou philosophique. 437. L’ode morale ou philoso
cultor et infrequens. Ode morale ou philosophique. 437. L’ode morale ou philosophique est celle qui a pour but de prés
e l’histoire, mais il ne peut dépasser les bornes de la vraisemblance morale . L’esprit du lecteur ne s’intéresse point à un ré
mes à la vertu, et de leur inspirer l’horreur du vice et du crime. La morale plaît toujours davantage quand elle est présentée
land furieux, appartiennent à ce genre. Remarquons, en passant que la morale ne peut approuver ces ouvrages ni dans leurs déta
fausse et immorale. Pour que le drame ait un but sérieux et la bonté morale qui est toujours requise, il faut que l’homme y s
ique. Toutefois, il faut bien se garder d’imiter ces lieux communs de morale lubrique que Boileau lui a justement reprochés. E
. 550. L’épître philosophique est celle qui roule sur la religion, la morale , la littérature, les sciences, les arts, ou sur q
emblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l’ennui : Le conte fait passer le
e et d’Horace sont-ils également religieux ? 437. Qu’est-ce que l’ode morale ou philosophique ? 438. Quel doit faire le caract
s et de portraits ? 477. Comment le poète épique doit-il présenter la morale  ? 478. Faut-il regarder le poème épique comme une
74 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VII. » p. 95
atives à la constitution de nos organes physiques ou à notre capacité morale . L’application qu’Aristote en fait à la poésie dr
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
er parmi elles les principes fondamentaux de la métaphysique et de la morale . « Pourquoi Archelaüs est-il à plaindre ? — Parce
à quelque grand principe, à quelque vérité d’un ordre élevé, soit en morale , soit en politique, on lui donne une gravité, une
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
es espérances, l’instrument prédestiné d’une restauration littéraire, morale et religieuse. On peut dire qu’après le déluge qu
de Chateaubriand.) 3. Cette page fut écrite à l’époque où une crise morale le ramena à la foi ; il disait ailleurs : « Ma m
77 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
Métaphysique. — Les Métaphysiques. Sciences morales et politiques. —  Morale à Nicomaque, en 10 livres. Grandes Morales ou Mor
et politiques. — Morale à Nicomaque, en 10 livres. Grandes Morales ou Morale d’Eudème, en 7 livres. Traité des vertus. Des ver
(1548). Il a fait un travail semblable sur la Politique (1552) et la Morale à Nicomaque (1584). De nos jours, outre l’édition
atoire un inventaire des observations et des principes que la science morale et politique fournit à l’orateur, et qui sont les
eilleurs qu’on ne l’est dans le monde, ou pires, ou de la même valeur morale . C’est ainsi que, parmi les peintres, Polygnote r
VII. La poésie s’est partagée en diverses branches, suivant la nature morale propre à chaque poète. Ceux qui étaient plus grav
it inégal, devra être également inégal. VII. Un exemple de perversité morale non nécessaire63 c’est le Ménélas d’Oreste ; de c
t les tragédies où figurent les Ajax et les Ixions ; la troisième est morale , comme dans les Phthiotides et Pélée ; la quatriè
popée que de tragédie ; car elle est nécessairement simple, complexe, morale ou pathétique. Elle a autant de parties, à part l
ne œuvre complexe — les reconnaissances s’y rencontrent partout, — et morale . De plus, par le style et par la pensée, il a sur
e la rhétorique est comme une branche de la dialectique et de l’étude morale qui mérite la dénomination de politique. Voilà po
propositions qui ne fournissent ni enthymèmes, ni syllogisme pour la morale , et, sur la morale, d’autres propositions qui n’e
e fournissent ni enthymèmes, ni syllogisme pour la morale, et, sur la morale , d’autres propositions qui n’en fourniront pas su
ique se compose d’une partie de la science analytique et de la partie morale de la politique. Elle ressemble, par certains côt
l’aptitude aux exercices agonistiques ; puis relativement à la valeur morale , c’est-à-dire la tempérance et le courage, vertus
la valeur corporelle c’est la beauté et la grande taille ; la valeur morale , la tempérance et l’amour du travail, mais sans s
loge d’après les actes, mais les actes sont des indices de l’habitude morale , puisque nous célébrons les louanges d’un tel, in
passions285. Quant à la nature des déterminations et à la disposition morale de ceux qui les prennent, on s’en est expliqué pr
riches s’imaginant qu’ils possèdent tous les biens, leur disposition morale s’en ressent ; car la richesse est, en quelque so
nde puissance, comme on vient de le dire, par suite de l’imperfection morale des auditeurs. VI. Ainsi donc la question de l’él
te le mieux à l’action. Cette dernière est de deux espèces : elle est morale , elle est pathétique. Aussi les acteurs recherche
de cette question si controversée, il rapproche divers passages de la Morale à Nicomaque (vii, 15 ; ix, 11), de la Politique (
sclave non pas la capacité et la bonté, mais plutôt la responsabilité morale de leurs actes. (Cp. son Histoire des Animaux, ch
ristote, p. 159). 199. Πίστις est l’élément de conviction, la preuve morale . 200. C’est ainsi que nous disons d’une proposit
, iv, 113. 263. Au paragraphe 3. 264. Euripide, Oreste, v. 234. Cp. Morale à Nicomaque, liv. VII, à la fin, où cette citatio
éd. Didot, t. III, p. 316 b). 267. Hom., Od., xviii, 218. 268. Cp. Morale à Eudème, viii, 1, et Plutarque, De placit. philo
de rendre vertueux l’auditoire. Cp., liv. I, chap. ix, § 1. 314. Cp. Morale à Nicomaque, ii, 5 (énumération des passions) : «
78 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
ce, Art poétique, v. 101-113  etc. Nature facile.] Sur l’εὐφυἰα. Voy. Morale Nicom., III, 7  Topiques, VIII, 14. Nature ardent
79 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
alent exact en français. On sent bien qu’il ne s’agit pas de la vertu morale , de l’honnêteté. Les exemples cités plus haut par
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
rendre tous les traités, réguliers ou non, sur la philosophie, sur la morale , sur les arts et les sciences ; tous les livres d
81 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
se propose de le mettre en jeu, elle manifeste pleinement son utilité morale . Si le poète tragique peint vivement par l’expres
a tragédie, ne laissera pas que d’avoir la bonté poétique et la bonté morale . Mais le drame est mauvais, parce qu’il ne présen
tefois, il faut bien se garder de l’imiter dans ces lieux communs de morale lubrique que Boileau lui a justement reprochés.
roche beaucoup du drame populaire, peut bien ne pas manquer d’utilité morale  ; mais elle nous semble s’éloigner du ton général
s notre siècle moins que dans aucun autre. Trop souvent outrageant la morale par des peintures licencieuses, par la représenta
ns, flabellum perturbationum , et se demande s’il est utile en bonne morale d’allumer les passions par amusement, et seulemen
82 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
mme les adjectifs ἐϰείνινος (Métaph., VI, 7  VII, 7) et φιλοτοιοῦτος ( Morale Niccm., 1, 8), et le célèbre substantif ἐντελέχει
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
prix à l’éloquence ou à la poésie, c’était toujours quelque trait de morale , ou l’éloge de Louis XIV. De tels sujets pouvaien
84 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
fre un sens raisonnable dès qu’on traduit σχήματα par les gestes. Cf. Morale Nicom. III, 13 : Οἱ χαίροντɛς τοῐς δɩα τῆς ὄψɛως
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
dangereux de se laisser trop aller à la volupté des larmes. Pour être morale et consolatrice, l’élégie ne doit pas s’enfoncer
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
a Pélage, il foudroya Calvin ; De tous les faux docteurs confondit la morale  : Mais, pour fruit de son zèle, on l’a vu rebuté,
1. Toutes ces leçons, en passant par ses lèvres, ont l’autorité de la morale en action. 2. La pensée d’argent flétrit tout ce
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
r ses semblables. Son talent candide et sincère participe à la beauté morale d’un caractère et d’une conviction. Sa gloire res
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
cées par le doigt de Dieu même, les maximes fondamentales de la vraie morale . Les hommes de tous les âges, de toutes les condi
iter, il faut être profondément instruit des augustes mystères, de la morale sublime de la religion, et du droit canonique ; f
des peintures très vives. La narration de cet historien est nette, la morale sage, et le style pur, à quelques mots près, qui
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
n différente de l’avocat, et de l’importance attachée à sa réputation morale  ! Quintilien, que nous nous plaisons à citer, par
90 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
pour et le contre sur la même thèse  ce qui ne l’empêche pas dans la Morale à Nicomaque, IV, 13, de condamner formellement le
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
. L’action de la fable est allégorique, et couvre toujours une vérité morale . La vérité doit naître de la fable , dit Lamott
92 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
en est la chair et le sang. Ceci demande une explication. Une vérité morale ou géométrique, quelle que soit la forme dont on
e. A cette grande école de Platon, il avait appris qu’il n’y a qu’une morale , applicable aux États comme aux particuliers, à l
n amour désintéressé du bien, vous enlevez à l’orateur toute autorité morale et à ses paroles toute gravité. L’éloquence sans
de maître, ils ont des théories pour toutes les circonstances et une morale différente pour tous les auditoires. Démosthène n
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
cclésiastiques anglais. Leurs sermons sont remplis de piété, de saine morale et de bon sens ; mais avec tout cela on n’est rie
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
s civils. Il représente l’alliance trop rare de la politique et de la morale . — Aussi sa renommée juge-t-elle souverainement c
95 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
Il fit pour elle ce que Montaigne avait tenté si heureusement pour la morale et la philosophie jusqu’alors renfermées dans les
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
par un livre où ses ressentiments lui inspirent la misanthropie d’une morale pessimiste. Aigri par ses souffrances, il voit da
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
oublier. S’il est un démon de grâce et d’esprit1, il a peu d’autorité morale  ; la vérité même, il la traite en homme « qui pou
fougueux la tempête fatale Laisse au fond de nos cœurs la règle et la morale . C’est une source pure ; en vain dans ses canaux
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
utes les erreurs du goût, parce qu’elles sont devenues des erreurs de morale  ; toutes les hérésies littéraires, parce que l’es
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
et peut d’ailleurs laisser échapper, par intervalle, les traits d’une morale utile ou d’un sentiment agréable. Mais il a ses é
100 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134
. Aristote emploie volontiers ces sortes d’adverbes : ύπερϐεϐ)ημένως, Morale Nicom., III, 13  συνεστραμμένως, συμπερασματιϰῶς,
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