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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
Chapitre VI. des mœurs Je ne dois pas quitter le titre de l’invention
pas quitter le titre de l’invention, sans parler des passions et des mœurs . Les observations à cet égard ayant pour objet la
e sens que j’attache à ces mots. Les anciens rhéteurs entendaient par mœurs les qualités et les moyens à l’aide desquels l’or
de ces préceptes est incontestable, et l’on ne s’étonnera pas que les mœurs et les passions, l’ithos et le pathos, occupent u
ions tort aujourd’hui de placer dans l’ invention les passions et les mœurs , si nous les prenions dans l’acception antique. P
employer l’autorité du caractère, se concilier les auditeurs par ses mœurs réelles ou oratoires, c’est-à-dire par les qualit
s développements appartiennent plutôt à la disposition. La vertu, les mœurs , ne donnent guère plus d’idées que la logique ; m
conserver à la rhétorique le chapitre des passions et même celui des mœurs , mais dans un autre sens que l’antiquité, et en t
nt par mille points. Ce sont eux dont il faut observer et méditer les mœurs , les passions, la couleur locale. Si vous étudiez
la fin et des parties entre elles. Ce sont là, si je l’ose dire, les mœurs de la nature. Le résultat de vos observations à c
Il en est ainsi de l’homme. Mais, pour inventer, quand il s’agit des mœurs ou des passions humaines, l’écrivain doit d’abord
ou moins fidèle des modifications successives que l’âge apporte à nos mœurs  : Ætatis cujusque uotandi sunt tibi mores. Il e
hange aussi nos humeurs, Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs . Un jeune homme, toujours bouillant dans ses capr
saisissable de première vue, les nuances plus délicates, et puis les mœurs des anciens ne leur permettaient pas de l’analyse
rales entre les deux sexes. « La différence la plus marquée dans les mœurs sociales, dit-il, est celle qui distingue les car
violence, l’emportement, et l’audace du désespoir : voilà le fond des mœurs du côté du sexe le plus faible, et par là le plus
donne la contrainte aux passions qu’elle retient : voilà le fond des mœurs du sexe le plus fort. » La plupart de ces remarq
ne vérité évidente. Mais si l’on admet ces théories générales sur les mœurs d’après le sexe, on verra que les plus grands écr
nsument les feux de la zone torride ait les mêmes passions, les mêmes mœurs , et par conséquent le même langage que celui qui
cependant quelques modifications. En effet, quand vous étudierez les mœurs de l’homme sous le rapport du climat, vous remarq
fférencie aussi avec assez de bonheur les résultats du climat sur les mœurs humaines. Ce qu’il dit à ce sujet est généralemen
au a formulé dans l’art poétique : Des siècles, des pays étudiez les mœurs , Les climats font souvent les diverses humeurs.
emplation intelligente de ces portraits présentera toute une étude de mœurs  ; elle aura, pour les siècles passés, le mérite d
ule visite aux salles des Antiques du Louvre fait mieux connaître les mœurs grecques et romaines que le dépouillement de ving
udes journalières sont autant d’éléments qui modifient à l’infini les mœurs , les pensées, les expressions de chaque individu 
st l’homme ; qu’exprimer ces caractères génériques, ces passions, ces mœurs , aussi vieilles que le monde, ces vérités non moi
enfin que l’orateur ou l’écrivain ne doit pas seulement apprécier les mœurs dans leurs rapports avec l’auditeur ou le lecteur
s appelons les bienséances, et se rattache évidemment au chapitre des mœurs . Je ne puis qu’effleurer ce qu’il y aurait à dire
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
rise et ses qualités ; les personnages avec leurs caractères et leurs mœurs  ; enfin, l’intervention de la divinité ou le merv
s importants, Énée et Turnus. 355. Qu’entend-on par caractères et par mœurs poétiques ? Les qualités que doivent posséder le
ersonnages de l’épopée consistent dans ce qu’on appelle caractères et mœurs poétiques. .Ces deux choses, que l’on confond que
tiques. .Ces deux choses, que l’on confond quelquefois, parce que les mœurs sont ordinairement fondées sur le caractère et qu
nt fondées sur le caractère et que le caractère est renfermé dans les mœurs , présentent cependant quelques différences. Le ca
penser, à parler et à agir d’une manière plutôt que d’une autre. Les mœurs consistent dans la manière habituelle de se condu
. Les mœurs consistent dans la manière habituelle de se conduire. Les mœurs ne sont donc autre chose que le caractère qui se
urs. 357. Quelles sont les qualités nécessaires aux caractères et aux mœurs épiques ? Les caractères épiques doivent être vr
res épiques doivent être vrais, grands ou héroïques et soutenus ; les mœurs doivent être, suivant Boileau, locales, bonnes, c
vent encore être variés ; mais comme cette qualité convient aussi aux mœurs , nous en parlerons plus loin. 361. Qu’entendez-vo
ssi aux mœurs, nous en parlerons plus loin. 361. Qu’entendez-vous par mœurs  ? Les mœurs locales consistent dans le ton et le
, nous en parlerons plus loin. 361. Qu’entendez-vous par mœurs ? Les mœurs locales consistent dans le ton et les manières qu
c injuste de blâmer Homère, parce que ses personnages n’ont point nos mœurs . Il leur a donné les mœurs de leur époque et de l
parce que ses personnages n’ont point nos mœurs. Il leur a donné les mœurs de leur époque et de leur pays, et ne mérite par
te par conséquent que des éloges. Des siècles, des pays, étudiez les mœurs , etc. 362. Que faut-il entendre par mœurs bonnes
les, des pays, étudiez les mœurs, etc. 362. Que faut-il entendre par mœurs bonnes ? On entend par mœurs bonnes un fond de b
rs, etc. 362. Que faut-il entendre par mœurs bonnes ? On entend par mœurs bonnes un fond de bonté naturelle qui perce à tra
… Aux grands cœurs, donnez quelques faiblesses, etc. 363. Quand les mœurs seront-elles convenables ? Les mœurs seront conv
aiblesses, etc. 363. Quand les mœurs seront-elles convenables ? Les mœurs seront convenables, lorsque les personnages parle
ange aussi nos humeurs ; Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs . Ne faites point parler vos acteurs au hasard, Un
e homme en vieillard. 364. En quoi consiste la ressemblance dans les mœurs poétiques ? Elle consiste dans la conformité aux
’histoire, la fable ou la tradition, relativement au caractère et aux mœurs des personnages. Ainsi, il serait ridicule de rep
s ; il doit seulement observer la vraisemblance. 365. Qu’appelle-t-on mœurs variées ? La variété, si nécessaire au poème épi
es ? La variété, si nécessaire au poème épique, se trouvera dans les mœurs si les caractères sont opposés entre eux ou du mo
s contrastes et à se donner mutuellement du relief et de l’éclat. Les mœurs peuvent varier de trois manières : Dans la même e
le premier est timide, tremblant ; l’autre est plus ferme. Enfin, les mœurs sont opposées par la différence de l’espèce, comm
apprendre l’art de varier et de faire contraster les caractères. Les mœurs doivent encore être égales ; nous avons fait conn
C’est par les discours et par les actions que l’on fait connaître les mœurs et les caractères. III. — Merveilleux. 366
parler d’une manière parfaitement conforme à leur caractère, à leurs mœurs , à leurs passions, à leur situation actuelle. C’e
hauteur de l’épopée, tandis que celui-là, par le travestissement des mœurs et du langage, fait descendre les dieux et les hé
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
r le second point, il est essentiel de peindre d’après l’histoire les mœurs de temps et de lieux. Les mœurs de temps doiven
l de peindre d’après l’histoire les mœurs de temps et de lieux. Les mœurs de temps doivent être étudiées à fond. Je sais bi
ançais à l’antique Italie. (Boil.) Les lieux influent aussi sur les mœurs  ; il faut donc examiner où l’on place le théâtre
les personnages en conséquence :   Des siècles, des pays étudiez les mœurs . Les climats font souvent les diverses humeurs ;
un auteur gascon. (Boil.) Remarquons encore qu’il faut observer les mœurs d’âge : ceci coule de source. Ne faites point pa
change aussi nos hommes, Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs . (Boil.) Il pourrait paraître hors de propos d’e
e forfaits honteux ? Il faudrait pour cela que je fusse un lecteur de mœurs dépravées ; et, lors même que je le serais, soyez
alité de l’invention, de la moralité du sujet. Quoi ! vous exigez des mœurs dans l’orateur ! vous voulez qu’il soit probe, mo
; 2° de rechercher les moyens qui feront ressortir ce qu’on nomme les mœurs  ; 3° de trouver le secret d’émouvoir les passions
t disposer une preuve lorsque nous dirons un mot de la logique. 2. Mœurs . Par mœurs oratoires on entend d’abord quatre
preuve lorsque nous dirons un mot de la logique. 2. Mœurs. Par mœurs oratoires on entend d’abord quatre qualités essen
ie, la bienveillance et la prudence. On comprend aussi sons le nom de mœurs , les bienséances que l’orateur doit observer et l
st hors de doute que l’avocat qui posséderait dans leur intégrité les mœurs oratoires, ne perdrait jamais une seule cause. Il
au lieu d’un art par excellence, un triste métier d’argent. Outre les mœurs qu’il doit posséder, l’orateur doit considérer un
œurs qu’il doit posséder, l’orateur doit considérer un autre ordre de mœurs dans ses auditeurs. C’est : 1° la disposition de
lus facilement ébranlé qu’un caractère violent. Il en est de même des mœurs de profession. Il faudra des raisonnements tout o
dans tout discours des trois parties de l’invention, les preuves, les mœurs et les passions ? Dans la plupart des cas judicia
, et mon compétiteur sera condamné à payer ; je n’aurai besoin ni des mœurs ni du pathétique. D’autres fois deux moyens devro
4 (1875) Poétique
raisemblable, intéressante ; dont les acteurs aient un caractère, des mœurs , un langage convenable, accompagné de tous les ag
nt : car c’est par les rythmes figurés que les danseurs expriment les mœurs , les passions, les actions. Dans l’épopée, il n’y
ire que ces hommes soient bons ou méchants, car c’est en cela que les mœurs consistent : c’est par la bonté et par la méchanc
té et par la méchanceté que les hommes diffèrent entre eux, quant aux mœurs . Il faut donc que les poètes peignent les hommes
tragédie ; sa définition. De ses différentes parties : la fable, les mœurs , les paroles, les pensées, le spectacle, le chant
personnages agissants, qui sont nécessairement caractérisés par leurs mœurs et par leur pensée actuelle (car c’est par ces de
heur ou le malheur de tous tant que nous sommes, ont deux causes, les mœurs et la pensée. Or l’imitation de l’action est la f
angement des parties dont est composée une action poétique. J’appelle mœurs ce qui caractérise celui qui agit, et pensée, l’i
a donc nécessairement dans toute tragédie six parties : la fable, les mœurs , les paroles, les pensées, le spectacle, le chant
oie ces six parties, et qui n’ait spectacle ou représentation, fable, mœurs , pensées, paroles, chant. Mais de ces parties, la
s ne composent donc point leur action pour imiter le caractère et les mœurs  ; ils imitent les mœurs pour produire l’action :
t leur action pour imiter le caractère et les mœurs ; ils imitent les mœurs pour produire l’action : l’action est donc la fin
nt. Sans action, il n’y a point de tragédie : il peut y en avoir sans mœurs . La plupart de nos pièces modernes n’en ont point
à Polygnote en cette partie. Celui-ci excellait dans la peinture des mœurs  : on n’en voit point dans les tableaux de Zeuxis.
composer réussissent-ils bien mieux dans la diction, et même dans les mœurs , que dans la composition de l’action. On peut en
es tragédies. L’action est donc la base, l’âme de la tragédie, et les mœurs n’ont que le second rang. Elles sont à l’action c
re ; autrefois c’était le familier, aujourd’hui c’est l’oratoire. Les mœurs sont ce qui fait sentir quel est le dessein de ce
entir quel est le dessein de celui qui agit : ainsi il n’y a point de mœurs dans les pièces où l’on ne pressent point ce que
ues, et sur les qualités qu’elles doivent avoir. Chapitre XV. Des mœurs . Elles doivent être bonnes, convenables, ressembl
. De l’art d’embellir les caractères. Quant à ce qui concerne les mœurs , il y a quatre choses à observer. Il faut premièr
aut premièrement qu’elles soient bonnes. Nous avons dit qu’il y a des mœurs dans un poème, lorsque le discours ou la manière
d’un personnage font connaître quelle est sa pensée, son dessein. Les mœurs sont bonnes, quand le dessein est bon ; elles son
 ; elles sont mauvaises, quand le dessein est mauvais. Cette bonté de mœurs peut être dans tout sexe et dans toute condition 
es esclaves soient toujours mauvais. Il faut, en second lieu, que les mœurs soient convenables. La bravoure est un caractère
eu, que les mœurs soient convenables. La bravoure est un caractère de mœurs  ; mais elle ne convient point à une femme, qui ne
raitant ce caractère, on le fera également inégal. On a un exemple de mœurs mauvaises gratuitement, dans le Ménélas de l’Ores
e de mœurs mauvaises gratuitement, dans le Ménélas de l’Oreste 6 ; de mœurs non convenables, dans les lamentations d’Ulysse,
ans la Scylla, et dans les discours trop savants de Ménalippe ; et de mœurs inégales dans l’Iphigénie à Aulis : car Iphigénie
lle est pleine de force et de courage. Le poète, dans la peinture des mœurs , doit avoir toujours devant les yeux, ainsi que l
ura à peindre des hommes ou trop ardents ou trop timides, ou d’autres mœurs pareilles, loin de charger encore le défaut, il l
ent travailler les endroits faibles, qui ne fournissent ni tableau de mœurs ni pensées. Mais aussi quand il y a des pensées e
bleau de mœurs ni pensées. Mais aussi quand il y a des pensées et des mœurs , un style trop brillant les obscurcit. Chapitr
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
e peut bien distinguer et faire connaître ses personnages que par les mœurs et les caractères qu’il leur donne ; on appelle a
nclinations ou habitudes bonnes ou mauvaises de chacun. On entend par mœurs ou mœurs générales, les habitudes qui appartienne
ns ou habitudes bonnes ou mauvaises de chacun. On entend par mœurs ou mœurs générales, les habitudes qui appartiennent à une
ou telle condition. Le caractère, qu’on appelle aussi quelquefois les mœurs particulières, est plus spécial à chaque personna
eux caractères différents. Mais tous les deux doivent représenter les mœurs grecques, où ce que nous consentons à regarder co
er les mœurs grecques, où ce que nous consentons à regarder comme ces mœurs . Les mœurs, dans le drame comme dans l’épopée, do
s grecques, où ce que nous consentons à regarder comme ces mœurs. Les mœurs , dans le drame comme dans l’épopée, doivent être
le d’un poème, ce qui doit nécessairement en résulter par rapport aux mœurs . Les beaux-arts perdraient une grande partie de l
le récit mis en spectacle. Il donna à ses acteurs des caractères, des mœurs , une élocution convenables. Par cette révolution,
es sont-elles remplies de maximes excellentes pour la conduite et les mœurs . Il commença à s’appliquer au théâtre dès l’âge d
r, amener et remplir les scènes, dessiner les caractères, peindre les mœurs dans les actions et dans les discours. Ce fut lui
nte et risible, mais commune, c’est-à-dire relative, au caractère aux mœurs , à la manière de vivre des hommes dans la société
l consiste à peindre d’une manière très ressemblante et très vive les mœurs des citoyens, et à y joindre en même temps un cer
e Misanthrope, les Femmes savantes. Tout y est décent, régulier ; les mœurs y sont peintes dans le vrai, avec une charge si l
e chez nous ; on distingue les comédies de caractère, les comédies de mœurs , les comédies d’intrigue, et les comédies à tiroi
’agit, dans ces sortes de pièces, que de les charger d’incidents, les mœurs et les caractères n’y sont touchés que superficie
out le monde se connaît. Ce sont ces pièces qu’on appelle comédies de mœurs . Toutes choses d’ailleurs égales, les connaisseur
ent au premier rang la comédie de caractère ; au second la comédie de mœurs  ; et au troisième la comédie d’intrigue. Mais il
n ne représente en même temps quelques caractères particuliers et les mœurs de l’époque où l’on vit : il n’y a pas, non plus,
’on vit : il n’y a pas, non plus, de bonne comédie de caractère ou de mœurs où les événements ne s’enchaînent de manière à en
, ni intrigue, ni dénouement167, ni caractère largement développé, ni mœurs vivement représentées. Ce ne sont que des ridicul
, sous lesquels ils peignirent, d’après nature, les caractères et les mœurs de ceux qu’ils voulaient rendre ridicules ; et il
t certainement pour beaucoup dans le succès qu’il a obtenu ; mais les mœurs françaises, nos habitudes de société, le ton de n
plume pour écrire des ouvrages piquants par l’exacte observation des mœurs , intéressants par la facilité de l’intrigue, amus
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
intérêts, les accidents de tous les jours, les vertus, les vices, les mœurs , les usages, les caractères de la vie commune ; c
clusif d’amuser, encore moins d’amuser aux dépens de la vérité et des mœurs . § IV. Abus et danger du roman. Hélas ! nou
es rapports, cette forme de société fournissait peu à l’imitation des mœurs privées et à la fiction romanesque. La civilisati
es caractères, à l’examen détaillé des individus et à la peinture des mœurs . Le roman de Renard est peut-être le premier type
es sont des récits d’aventures, et non des études de caractères et de mœurs . L’Angleterre, au contraire, entre, comme l’Allem
couverte ; on ne connaissait pas jusque-là ces peintures piquantes de mœurs , ce développement profond des caractères, cette h
ans Gil-Blas, offrit le premier et le plus parfait modèle du roman de mœurs , genre fécond, par lequel le roman entrait dans d
ses peintures, à l’aide de personnages et d’événements supposés, les mœurs , les usages et l’esprit d’un autre âge. Walter Sc
rent pour beaucoup dans cette importance qu’a prise le roman dans nos mœurs actuelles. Après ce que nous venons de dire, on c
’intrigue, les romans d’amour, les romans de caractère, les romans de mœurs , les romans chevaleresques, historiques, philosop
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
unité. Mais du discours, enfin, l’harmonieuse adresse De ces sauvages mœurs adoucit la rudesse, Rassembla les humains dans le
a scène et agir par eux-mêmes131. § 64. Personnages. — Caractères, mœurs , portraits. — Moralité de l’épopée. Le nombre
s aux qualités des acteurs. Elles consistent dans le caractère et les mœurs qu’on leur donne. Le caractère est une dispositio
naturelle qui porte à agir d’une manière plutôt que d’une autre. Les mœurs sont les dispositions acquises par la répétition
la répétition des actes. Un homme d’un caractère vident acquiert des mœurs douces par la répétition d’actes de douceur, Ordi
la répétition d’actes de douceur, Ordinairement, le caractère et les mœurs tiennent ensemble132 ; il y a pourtant cette diff
t ensemble132 ; il y a pourtant cette différence essentielle, que les mœurs dépendent plus de l’état social où l’on vit, et q
au temps des croisades, aurait pu conserver son caractère ; mais ses mœurs n’eussent certainement pas été les mêmes ; et il
faite, la première règle est de donner aux personnages en général les mœurs de leur temps et de leur pays. Ce serait choquer
i même les reproches de la critique, s’il ne l’avait pas fait134. Les mœurs , considérées dans chaque personnage individuellem
llement, doivent être bonnes, convenables, ressemblantes, égales. Les mœurs seront bonnes, c’est-à-dire conformes à la loi na
mes où l’on tombe par imprudence, par faiblesse, par emportement. Les mœurs seront convenables, c’est-à-dire que les personna
uvernement ; et d’après l’histoire, ou la renommée, ou l’opinion. Les mœurs seront ressemblantes, si la peinture qu’on fait d
qui ne conviennent qu’à lui seul et le distinguent de tout autre. Les mœurs seront égales, si l’objet qu’on a présenté avec l
 ; s’il agit et parle toujours dans le même esprit135. L’ensemble des mœurs que le poète donne à chaque personnage constitue
sque à un seul, et le poème serait d’une monotonie insupportable. Des mœurs et des caractères résulte en grande partie la mor
veilleux. 132. Batteux, des Acteurs de l’épopée, du caractère et des mœurs . 133. Il s’agit ici de Perrault, et surtout de L
onnages dans le poème épique. 135. Batteux, Quelles doivent être les moeurs des acteurs épiques. 136. Domairon, des Personna
8 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
Divinité. « Il y a, dit M. Villemain, des époques d’enthousiasme, de mœurs naïves et de vertus guerrières, qui ne peuvent s’
, c’est abdiquer ce qu’il y a de plus noble et de plus élevé dans nos mœurs et nos inspirations. M. de Chateaubriand, dans so
e du poète puisse prendre un plus sublime essor. 6° Personnages et mœurs de l’épopée. L’observation des caractères et d
sonnages et mœurs de l’épopée. L’observation des caractères et des mœurs est un des points importants de l’épopée. Si les
ls doivent agir et parler d’après leur caractère connu et d’après les mœurs de leur époque ; rien ne serait plus choquant que
es plus grands mérites de ses œuvres. La vérité des caractères et des mœurs peut seule donner à un poème l’originalité qui le
un poème l’originalité qui le fasse vivre. Si les personnages et les mœurs sont imaginaires, le poète doit se régler d’après
vez à chacun son propre caractère. Des siècles, des pays, étudiez les mœurs  : Les climats font souvent les diverses humeurs.
plus trivial de la poésie ; c’est ordinairement un travestissement de mœurs et de langage, ou la parodie d’un poème sérieux.
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
rendre patients, courageux, déterminés. Le théâtre donnait ainsi aux mœurs publiques un caractère de stoïcisme en rapport av
résente la société telle qu’elle est ; enfin, il est l’expression des mœurs modernes. Ce drame se rapproche de la comédie par
osée à l’admettre comme un genre bon et nécessaire peut-être dans nos mœurs  ; car il est certain qu’il a plus de passion, d’i
un bout à l’autre le Misanthrope. Le comique bourgeois, qui peint les mœurs et les ridicules de la société moyenne : c’est le
e suivant les espèces de comédie : elle est simple dans les pièces de mœurs , compliquée dans les pièces d’intrigue. L’action
s moyens pour amuser ; de là deux espèces de comédies : la comédie de mœurs et la comédie d’intrigue. Comédie de mœurs et d
comédies : la comédie de mœurs et la comédie d’intrigue. Comédie de mœurs et de caractère. La comédie de mœurs a pour bu
édie d’intrigue. Comédie de mœurs et de caractère. La comédie de mœurs a pour but de peindre soit un caractère unique, e
on l’appelle aussi comédie de caractère, soit un côté particulier des mœurs générales. Le caractère que l’on veut peindre doi
te. Une comédie de caractère est d’autant meilleure qu’elle peint des mœurs plus générales, parce qu’ainsi elle est sûre de p
immortalité aux grandes œuvres de Molière. Quand la comédie peint les mœurs particulières et locales, elle peut obtenir d’abo
’action qui est l’objet principal de la pièce ; les caractères et les mœurs ne doivent pas y être négligée mais ils sont d’un
de Molière. La farce ou comédie populaire, qui est une caricature des mœurs  ; elle vise à exciter le gros rire par une peintu
mœurs ; elle vise à exciter le gros rire par une peinture chargée des mœurs et des ridicules : l’Avocat patelin ; les Plaideu
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
qu’il fasse usage des preuves : pour plaire, il faut qu’il peigne les mœurs  : pour toucher, il faut qu’il excite les passions
ple, aux preuves que l’orateur veut développer ; le genre fleuri, aux mœurs qu’il veut peindre ; le genre sublime, aux passio
vent l’orateur, en faisant valoir une preuve, peint en même temps les mœurs , et excite les passions. I. Des Preuves. L’o
et n’y prendre que ce qui peut convenir au genre qu’on traite, et aux mœurs du siècle pour lequel on écrit. Il y a même dans
voir la manière dont l’homme de goût invite son modèle. II. Des Mœurs . Les mœurs sont, en général, les divers caract
re dont l’homme de goût invite son modèle. II. Des Mœurs. Les mœurs sont, en général, les divers caractères, les habi
les usages et le commerce ordinaire de la vie. Ou peut considérer les mœurs , relativement au discours oratoire, sous deux rap
; dans la personne de l’Orateur, et dans la personne des Auditeurs. Mœurs dans l’orateur. Il n’est pas douteux que l’Ora
ur. Il n’est pas douteux que l’Orateur ne doive faire paraître des mœurs bonnes, c’est-à-dire, des inclinations droites et
l’orateur est reconnu pour un homme non moins vertueux qu’éclairé. Mœurs dans les auditeurs. Quant aux mœurs considérée
moins vertueux qu’éclairé. Mœurs dans les auditeurs. Quant aux mœurs considérées dans la personne des auditeurs, chaqu
doute, à propos que je donne ici une notion au moins générale de ces mœurs . Je ne saurais mieux y réussir qu’en prenant pour
z tous les peuples : car il s’agit ici, non de ces caractères, de ces mœurs qui varient dans chaque siècle, dans chaque natio
eurs, et ceux du siècle présent. Voici en substance, ce qu’il dit des mœurs des différents âges et des différentes conditions
es premiers doit naturellement et en grande partie, être l’opposé des mœurs de la jeunesse. » L’expérience d’une longue vie,
l’âge viril29 tient le milieu entre la jeunesse et la vieillesse, les mœurs qui lui conviennent, gardent aussi une certaine p
toujours estimable. » Si l’âge, dit le même Rhéteur30, influe sur les mœurs , la fortune et la condition n’y influent pas moin
qui en attendent leur fortune. » On trouve cette différence entre les mœurs des nouveaux riches, et le caractère de ceux qui
r la bouche à l’envie. » La grandeur et la puissance32 produisent des mœurs en partie semblables à celles des riches, et en p
e l’oublier dans l’ivresse que cause une riante fortune ». Voilà les mœurs , les caractères que l’orateur doit étudier et con
quelque chaleur à son discours, qu’en distinguant et en exprimant ces mœurs des différents âges et des différentes conditions
es hommes, ou des usages et du commerce de la vie. Cette peinture des mœurs contribue aussi au triomphe de l’éloquence, puisq
eux et nuisible. Enfin ce n’est qu’au moyen de la connaissance de ces mœurs , qu’il peut proportionner son style, ses pensées,
lles résolutions plus coupables encore y ont été prises ? Ô temps ! ô mœurs  ! Le sénat le sait, le consul le voit ; et ce tra
accusé d’avoir fait assassiner le tribun Clodius, homme de mauvaises mœurs , est un vrai chef-d’œuvre. Il y excite presque to
11 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
Quel est le but de la satire ? Combattre en général les vices et les mœurs corrompues, lutter contre les travers et les ridi
des, clairs et lumineux. 272. Que faut-il observer dans la satire des mœurs  ? Pour que la satire soit un genre d écrire vrai
possède seule une autorité assez puissante pour flétrir les mauvaises mœurs et arrêter les débordements des passions. Ce genr
e peut compter que sur des résultats très minimes pour la réforme des mœurs . Il présente même, à ce point de vue, des dangers
poète qui préconise la vertu et qui attaque en général les mauvaises mœurs , mérite sans doute les plus grands éloges. Mais s
s ces vulgaires rimeurs, Quelle force ont les arts pour corrompre les mœurs  : Ils ne savent donc pas que leurs plumes grossiè
passions, s’y livrer à des sentiments doux et affectueux, peindre les mœurs et les ridicules, plaisanter, disserter, philosop
le, un ton vif et animé, une tournure piquante, une peinture vive des mœurs et des caractères, afin de frapper l’imagination
ns de lettres. 286. Que doit faire le poète quand il veut peindre les mœurs et les ridicules ? Lorsque le poète veut peindre
indre les mœurs et les ridicules ? Lorsque le poète veut peindre les mœurs et les ridicules, il doit en saisir les traits le
réable qu’instructive. Le cardinal de Bernis, dans son Épître sur les mœurs , après avoir fait un parallèle ingénieux du siècl
s quelconques, hommes, animaux, êtres inanimés, d’où résulte pour les mœurs une instruction utile nommée moralité. Elle a pou
ue l’on nomme morales, dont les personnages n’ont que par emprunt les mœurs des hommes, comme le Loup et l’Agneau, le Chêne e
aux hommes diligents. La moralité est donc ordinairement une leçon de mœurs , quoique la fable puisse être simplement didactiq
s sont plus étendues, on les nomme descriptions. On décrit tantôt les mœurs  :         Un vieux renard, mais des plus fins, G
ique, Maint royaume, maint peuple, et vous profiterez Des différentes mœurs que vous remarquerez : Ulysse en fit autant. — O
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
ènes riantes de la nature, une juste abondance, une douce gaieté, des mœurs simples et pures ; il admet des passions douces e
lle qu’on s’imagine qu’elle était dans des temps plus anciens, où les mœurs étaient plus simples : c’était une vie aisée et a
ontibus et silvis studio jactabat inani. 149. Quels doivent être les mœurs et le caractère des bergers ? Rappelons d’abord
avec leurs aventures et leur langage, sur cette scène champêtre. Les mœurs de bergers doivent être simples, pures et exempte
efois de la divinité. D’ailleurs, outre que la naïveté, la pureté des mœurs qui conviennent aux bergers, sont les qualités or
tout ce que nous avons dit sur la nature de la pastorale, et sur les mœurs et le langage des bergers, il est facile de se fo
légant et plus fleuri ; mais il faut que ses ornements soit tirés des mœurs et des objets champêtres. L’émail des prairies, l
ons dit, a le même objet que l’églogue : la peinture de la vie et des mœurs champêtres. Elle se distingue de l’églogue en ce
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
sseins, les pensées de ses personnages, à nous en faire connaître les mœurs et le caractère, sans cependant s’amuser à peindr
étendue et aussi juste qu’elle puisse l’être, du gouvernement et des mœurs d’une nation. Il ne me reste plus qu’à dire un mo
onnaissances si sublimes opèrent la plus heureuse révolution dans les mœurs , l’esprit, le caractère, la législation et le gou
age et circonspect que savant et judicieux. Nous lui devons aussi les Mœurs des chrétiens ; excellent ouvrage où il nous fait
n préambule, pour mettre le lecteur au fait des temps, des lieux, des mœurs , des intérêts, des caractères. Il faut ensuite qu
s frappants, des coups de pinceau plus vigoureux dans la peinture des mœurs et des caractères. Il serait trop long de faire c
tait leur religion, quelles étaient leurs lois, leurs coutumes, leurs mœurs . On peut puiser dans cette relation si bien circo
ncore de Tacite, la Vie de Cn. Julius Agricola, son beau-père, et les Mœurs des Germains. Cet historien excelle dans l’art de
l’antiquité. L’abbé de La Bletterie a traduit ce dernier ouvrage, les Mœurs des Germains, et les six premiers livres des Anna
C’est un tableau détaillé, très instructif, et fort bien présenté des mœurs , de la bravoure, et de la noble simplicité de nos
nsporte dans les pays qu’ils ont habités, et observe la religion, les mœurs , les usages, le goût dominant de leur siècle. Tel
les âges qui nous ont précédés, est aujourd’hui oublié, parce que les mœurs ne sont plus les mêmes. Historiens en ce genre
le. Elle comprend ce qu’on appelle le règne animal, c’est-à-dire, les mœurs et le caractère des différentes espèces d’animaux
14 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ngent avec les hommes et les siècles. Elle réduit les caractères, les mœurs et les passions des hommes à leurs traits générau
ventures héroïques. » En effet, elle raconte la vie, la gloire et les mœurs des hommes. Le poète épique se fait, par la puiss
s intermédiaire, et nous apprennent directement par le dialogue leurs mœurs , leurs pensées et leurs passions. Triste ou joyeu
raits médisants. Ibid. A travers les révolutions des siècles et des mœurs , ces deux genres dramatiques sont restés au théât
citent les violentes passions ; la comédie se borne à représenter les mœurs des hommes dans une condition privée. » (Lettre à
et des vices. Il faut distinguer dans le genre comique la comédie de mœurs , ou haute comédie, qui s’attache à la peinture de
grands poëtes comiques, l’intrigue ne se passe jamais absolument des mœurs . Un mélange de ces deux éléments, le terrible et
s de la progression dramatique, de la vraisemblance, de la vérité des mœurs et des sentiments, du pathétique, etc. 7° Poésie
énie. La poésie pastorale ou bucolique est la peinture dramatique des mœurs et des beautés champêtres. Œuvre d’une époque sav
ou l’apologue exprime dans ses allégories dramatiques et vivantes les mœurs et souvent les faiblesses des humains. Sobre et c
é. Buffon, peintre fidèle des animaux, leur prête, comme Virgile, les mœurs et les passions humaines, Fénelon et Bossuet, par
définition qui comprend d’un mot toutes les qualités, et ensemble les mœurs mêmes de l’orateur, car il lui est impossible de
ppements qui s’y rattachent ; les preuves, les arguments, le ton, les mœurs , les passions, en un mot tous les moyens de la pe
d’en passer en revue les points principaux. Ce sont les Preuves, les Mœurs et les Passions. Les Preuves s’adressent à l’inte
nce : elles établissent la certitude et produisent la conviction. Les Mœurs et les Passions s’adressent à la sensibilité : el
oles, et s’apprend toute la vie. Deuxième partie de l’Invention. Les Mœurs . — Les preuves rendent la vérité claire, sinon év
lle de l’orateur et la puissance du sentiment. L’une s’exerce par les Mœurs , et l’autre par les Passions. Voilà pourquoi, so
opos et des convenances. La Rhétorique n’enseignera pas à trouver les mœurs et les passions à point nommé, comme dans les com
ions naturelles, il analyse les passions pour arriver à les toucher. Mœurs réelles ; Mœurs oratoires. — Les Mœurs sont le ca
il analyse les passions pour arriver à les toucher. Mœurs réelles ; Mœurs oratoires. — Les Mœurs sont le caractère de l’ or
s pour arriver à les toucher. Mœurs réelles ; Mœurs oratoires. — Les Mœurs sont le caractère de l’ orateur, les qualités que
doux et de tendre, qui parte du cœur et qui aille droit au cœur. Les mœurs de celui qui parle doivent se peindre dans son di
la nature humaine que, dans l’éloquence, il ait fallu distinguer les mœurs réelles des mœurs oratoires, les qualités vraies
que, dans l’éloquence, il ait fallu distinguer les mœurs réelles des mœurs oratoires, les qualités vraies et sincères de l’o
naïve effusion de sa charité. Aussi la Rhétorique attribue-t-elle aux Mœurs un caractère plus général. Pour faire bien entend
un caractère plus général. Pour faire bien entendre la puissance des mœurs dans l’éloquence, il est bon de montrer les effet
I.) Les poëtes dramatiques fournissent, comme on voit, à l’étude des mœurs et des caractères une mine inépuisable. Nous les
higénie et Athalie ? D’après cette étude, il est aisé d’apprécier les mœurs oratoires par leurs contraires, et de conclure qu
tielles de l’éloquence. Ce sont les qualités comprises sous le nom de mœurs dans l’Invention. 1° La probité, premier terme d
et par la vie tout entière d’un homme. Racine cependant a exprimé les mœurs les plus pures et les plus belles dans les noble
également de l’insuffisance et de l’excès, touchent de bien près aux mœurs oratoires. Si l’orateur est probe et bienveillant
t, surtout dans les règles de l’élocution et du style. Les règles des mœurs et des passions s’appliquent à toutes les composi
son âme, pour toucher l’âme d’autrui, demande une étude profonde des mœurs et des passions. La dignité, la probité, le respe
, la vivacité, la verve et l’entraînement ne sont autre chose que ces mœurs et ces passions classées dans la rhétorique comme
séance pour les autres et la vérité du style(admirable définition des mœurs oratoires) ; — le naturel et la vérité du ton, co
emprunterons quelques observations, où il montre ce qui convient aux mœurs et à l’esprit moderne dans les préceptes de ces g
res, le simple et le tempéré sont ceux qui conviennent le mieux à nos mœurs . Le monde et la civilisation modernes sont moins
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
les personnages sont ordinairement des bergers ; elle nous montre les mœurs de la campagne avec des charmes qui nous les font
ans bel esprit ; ils plairont par l’innocence et l’ingénuité de leurs mœurs . La campagne sera ainsi présentée sous son point
pte à la cour de Ptolémée Philadelphe. Dans ses idylles, il peint les mœurs champêtres avec une simplicité et une vérité inim
la pastorale dans les montagnes de l’antique Helvétie, au milieu des mœurs patriarcales et des vertus de l’âge d’or. La past
16 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
sseins, les pensées de ses personnages, à nous en faire connaître les mœurs et le caractère sans cependant s’amuser à nous pe
? » Ainsi les portraits intérieurs, c’est-à-dire les descriptions de mœurs , que les anciens rhéteurs appelaient éthopées, so
et air de grandeur était tempéré par la douceur et la facilité de ses mœurs . Son éloquence insinuante et invincible était enc
les superstitions des hommes, d’avoir été simple et modeste dans ses mœurs  ; ceux-là, sans doute, donneront le nom de grand
; mais que c’est, en général, à propos des actes, et par eux, que les mœurs et l’esprit des hommes doivent se peindre ; qu’il
cours sur l’histoire universelle, et Voltaire, dans son Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, dont le Siècle de Louis 
nous mette d’abord au fait des temps, des lieux, des caractères, des mœurs , des intérêts ; qu’il présente ensuite, au milieu
s frappants, des coups de pinceau plus vigoureux dans la peinture des mœurs et des caractères57. Sans examiner la question à
toyen de l’État, a le plus d’intérêt à sa conservation. Des anciennes mœurs , un certain usage de la pauvreté, rendaient à Rom
nsporte dans les pays qu’ils ont habités, et observe la religion, les mœurs , les usages, le goût dominant de leur siècle. Tel
les âges qui nous ont précédés, est aujourd’hui oublié parce que les mœurs ne sont plus les mêmes62. Citons ici quelques-uns
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
a renouvelé la critique par l’histoire, la biographie, les détails de mœurs , et les aperçus féconds d’un esprit ingénieux dan
xamen des ressemblances de génie, et des différences de situation, de mœurs , de lumières, qui les rapprochent ou les éloignen
ême d’être victorieuse par la parole, elle avait ses racines dans les mœurs publiques. Louis XIV, la première fois qu’il ente
roire, comme vous, que le théâtre est par état en opposition avec les mœurs , qu’il est le contre-pied de la société, et que,
ieu de concentrer la force comique sur quelque sujet d’intrigue et de mœurs longtemps médité, vous avez éparpillé la comédie
vains qu’il passe en revue. L’histoire, la biographie, les détails de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale, un
ils écrivent sur les mots comme il n’est permis d’écrire que sur les mœurs . Il faut traiter les choses de l’esprit avec l’es
18 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ire, il fait usage de preuves ; pour plaire, il faut qu’il peigne les mœurs , ou qu’il y conforme son discours ; pour toucher,
cher, il faut qu’il excite ou remue les passions 3 : les preuves, les mœurs et les passions sont donc les trois parties de l’
en pays, de royaumes en royaumes. Elle lui en découvre les lois, les mœurs , la religion et le gouvernement : il revient char
émoin de leurs grands exemples. Plus attentif encore à exprimer leurs mœurs qu’à admirer leurs lumières, quels aiguillons leu
me, s’appuient sur les témoignages, la renommée, la loi, etc. § 5. Mœurs . Les mœurs sont, en général, les divers caract
sur les témoignages, la renommée, la loi, etc. § 5. Mœurs. Les mœurs sont, en général, les divers caractères, les habi
es vices des hommes, et même les usages et le commerce de la vie. Les mœurs se prennent en deux sens différents : dans la poé
it pas du poète, mais de ses personnages. On ne demande point que ces mœurs soient vertueuses ; il suffit qu’elles soient vra
à l’idée qu’on en a communément. Dans l’éloquence, lorsqu’on parle de mœurs , il s’agit, en partie, de celles de l’orateur. On
i la probité, la modestie, la bienveillance et la prudence, voilà les mœurs que l’orateur doit constamment montrer, et ce son
à les mœurs que l’orateur doit constamment montrer, et ce sont là les mœurs considérées chez l’orateur. Mais on doit les cons
pas le but principal. Si l’art prescrit à l’orateur de connaître les mœurs de ceux à qui il parle, c’est afin de proportionn
asion, d’approfondir les différents caractères des auditeurs. Or, les mœurs , sous ce rapport, varient suivant diverses condit
lières de ceux à qui nous nous adressons. On doit faire attention aux mœurs , aux habitudes, à l’éducation, au caractère, aux
la proie des nations et l’opprobre de ses voisins. La discipline des mœurs y était tristement défigurée, la sainteté de la l
de l’oraison. 11. Rhét, Lieux communs extérieurs. 12. Batteux, des Mœurs comme moyen de persuader. 13. Batteux, des Passi
19 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
rne, exhaussa la scène et donna à ses personnages des caractères, des mœurs , une élocution pleine de majesté. C’était le réci
té, la noblesse et surtout la grandeur d’âme ? La comédie corrige les mœurs en amusant : ridendo castigat mores . La tragédi
s rendre vraiment intéressants, il doit considérer avec attention les mœurs et caractères et les paroles. 461. Quels doivent
actères et les paroles. 461. Quels doivent être les caractères et les mœurs dramatiques ? Nous ne reviendrons pas ici sur ce
s ne reviendrons pas ici sur ce qu’il faut entendre par caractères et mœurs poétiques, ni sur les définitions que nous avons
ds, ce qui convient peu à la comédie, au moins vrais et soutenus. Les mœurs doivent être locales, bonnes, convenables, ressem
s, bonnes, convenables, ressemblantes et variées. Par conséquent, les mœurs du drame sont les mêmes que celles du poème épiqu
doit se proposer est de perfectionner la sensibilité, de corriger les mœurs et de ramener au bien par la terreur, la pitié et
ur profane, même dans les tragédies honnêtes, est dangereuse pour les mœurs . 478. Les Grecs employaient-ils l’amour dans la t
innovation par Aristophane et par ses contemporains. Cela tenait aux mœurs nationales des Grecs, à la séparation des sexes q
n’est soutenue par aucun des prestiges de l’illusion théâtrale ; les mœurs bourgeoises et populaires y doivent être peintes
ésente une action ordinaire, et qui peint d’une manière plaisante les mœurs , les défauts ou les ridicules de la société, dans
folies humaines, devrait lui donner un but moral et utile. Polir les mœurs des hommes, attirer leur attention sur les biensé
ître l’objet de chaque genre de comique ? Le comique noble peint les mœurs des grands, qui diffèrent des mœurs du peuple et
que ? Le comique noble peint les mœurs des grands, qui diffèrent des mœurs du peuple et de la bourgeoisie moins par le fond
ois gentilhomme est un modèle de ce comique. Le bas comique peint les mœurs du peuple. Il peut avoir, comme les tableaux flam
squ’au dénoûment. Les incidents en font tout le mérite, parce que les mœurs et les caractères n’y sont que légèrement indiqué
u’est-ce que la comédie de caractère ? La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère dominant dont la peinture f
tel regardent le genre larmoyant comme étant peut-être plus utile aux mœurs que la tragédie, parce qu’il nous intéresse de pl
er de musique, de danses, de décorations agréables, et y souffrir des mœurs obscènes et dépravées, c’est dorer les bords de l
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
la principale, qui est l’instruction de l’esprit et la correction des mœurs . » Le but que l’écrivain doit se proposer est don
e remplissant qu’il peut faire un ouvrage qui tourne à l’avantage des mœurs et de la société66. § 33. Division des romans.
es romans en plusieurs espèces, dont les principales sont le roman de mœurs , le roman intime, le roman d’intrigue, le roman h
an merveilleux ou fantastique, et le roman poétique. Dans le roman de mœurs , on représente exactement les mœurs générales de
roman poétique. Dans le roman de mœurs, on représente exactement les mœurs générales de la société où l’on vit. Tel est le G
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ître, il apprit à les craindre ; et la religion vint adoucir dans les mœurs ce que la nature y avait laissé de trop rude. On
ux être soumis à un prince, et obéir à ses lois moins rigides que vos mœurs . Vous savez que pour lors vous pourrez contenter
ête, tous les préjugés qui lui avaient servi à la faire ; il prit les mœurs des Perses, pour ne pas désoler les Perses en leu
es Perses, pour ne pas désoler les Perses en leur faisant prendre les mœurs des Grecs : c’est ce qui fit qu’il marqua tant de
nvoya à Alexandrie une colonie de Juifs : il ne lui importait quelles mœurs eussent ces peuples, pourvu qu’ils lui fussent fi
fussent fidèles. Il ne laissa pas seulement aux peuples vaincus leurs mœurs  : il leur laissa encore leurs lois civiles, et so
22 (1881) Rhétorique et genres littéraires
proprement dits ; 2° Lieux communs : Intrinsèques ; Extrinsèques. 2° Mœurs . Qualités de l’orateur : 1° Mœurs réelles ; 2° —
s : Intrinsèques ; Extrinsèques. 2° Mœurs. Qualités de l’orateur : 1° Mœurs réelles ; 2° — oratoires. 3° Passions. L’amour et
les anciens, en effet, la vie publique absorbait la vie privée. Leurs mœurs et leurs institutions politiques avaient fait de
delectet, ut flectat ). Il prouve par les arguments, il plaît par les mœurs , il touche par les passions. L’invention comprend
ar les passions. L’invention comprend donc : 1° les Arguments, 2° les Mœurs , 3° les Passions. 1° Arguments On appelle ar
e tirent des entrailles mêmes du sujet ( ex visceribus rei ). 2° Mœurs Les preuves rendent la vérité claire, sinon év
rendre persuasive par l’autorité de son caractère ; c’est le but des Mœurs . La Rhétorique n’enseigne pas à les trouver, mais
er, mais elle dirige les dispositions et les émotions naturelles. Les Mœurs sont les qualités qui constituent le caractère de
ction de la nature humaine, on a dû établir une distinction entre les mœurs réelles et les mœurs oratoires. 1° Mœurs réelle
maine, on a dû établir une distinction entre les mœurs réelles et les mœurs oratoires. 1° Mœurs réelles Les mœurs réelle
une distinction entre les mœurs réelles et les mœurs oratoires. 1° Mœurs réelles Les mœurs réelles sont les qualités vr
e les mœurs réelles et les mœurs oratoires. 1° Mœurs réelles Les mœurs réelles sont les qualités vraies que possèdent l’
leau s’applique aux orateurs comme aux poètes : Que votre âme et vos mœurs , peintes dans vos ouvrages, N’offrent jamais de v
que de nobles images. (Art poétique, chant IV, vers 91 et 92.) 2° Mœurs oratoires Les mœurs oratoires sont les qualité
Art poétique, chant IV, vers 91 et 92.) 2° Mœurs oratoires Les mœurs oratoires sont les qualités que se donnent l’orat
la vertu. » (Maximes, 218, édit. Gilbert, etc.) Bienséances Aux mœurs se rattachent les bienséances, une des parties le
MOYENS POUR PERSUADER prouver par les ARGUMENTS plaire par les MŒURS . toucher par l es PASSIONS. proprement dits.
orateur. 1° Probité. 2° Modestie, 3° Bienveillance, 4° Prudence.   1° Mœurs réelles. Sincérité, Conviction,   2° Mœurs orato
llance, 4° Prudence.   1° Mœurs réelles. Sincérité, Conviction,   2° Mœurs oratoires, Qualités peintes dans le discours.   b
Opéra-comique. Opérette. Saynète. Féerie. Farce. Parodie. Revue. de mœurs , d’intrigue, à tiroir. 1° Genre tragique, se
édie Il y a trois principales sortes de comédie : 1° la comédie de mœurs ou haute comédie ; 2° la comédie d’intrigue ; 3°
; 2° la comédie d’intrigue ; 3° la comédie à tiroir. 1° La comédie de mœurs ou haute comédie consiste à peindre, comme dans l
e idée philosophique avec Épicharme. qui inaugura ainsi la Comédie de mœurs et de caractère. Politique et personnelle avec Cr
Alexis dans la moyenne ; elle redevint générale et morale (comédie de mœurs et de caractère) avec Philémon et Ménandre dans l
facile à saisir. Elle exprime d’une manière dramatique et vivante les mœurs , les ridicules et les faiblesses des hommes. La f
orale ou bucolique (βουκὸλος, bouvier) est la peinture dramatique des mœurs et des beautés champêtres. Souvent narrative, ell
voir des idées étrangères à la vie des champs, aux bergers et à leurs mœurs . Ce caractère ne fait que s’accentuer, au troisiè
drame, Mimodrame, Opéra, Ballet.   2° Genre comique. Comédie : 1° de mœurs , 2° d’intrigue, 3° à tiroir. Proverbe, Vaudeville
par le récit d’aventures réelles ou imaginaires, par la peinture des mœurs et des caractères (genre romanesque). La prose pe
es abstractions de la métaphysique, Buffon en prêtant aux animaux les mœurs et les passions des hommes, Cuvier en décrivant l
qu’elles se trouvent dans leurs œuvres, mais leur conformité avec les mœurs du temps montrent qu’elles étaient alors en usage
e nouvelle, — Montesquieu, Esprit des lois, — Voltaire, Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, Herder, Idées sur la phi
, mais il touche à tous les genres. Il est avant tout la peinture des mœurs et des passions sous le voile d’une fiction. Huet
purement fictif, 2° historique, 3° maritime, 4° philosophique, 5° de mœurs , 6° intime, etc. Ces deux derniers genres rentren
est quelquefois sceptique, antireligieux, antisocial. 5° Le roman de mœurs a pour objet de peindre la société où il se produ
descriptif. La description est la peinture vive et animée lieux, des mœurs et de la nature extérieure des corps. Son histo
de romanciers de nos jours se font remarquer dans la description des mœurs et des costumes. Beaucoup d’entre eux ont abusé d
mmune aux historiens qu’aux poètes, dans laquelle on peint plutôt les mœurs , le caractère, les sentiments, les passions bonne
ique et ennemi de la rêverie, le roman n’eut guère d’accès dans leurs mœurs pures et même austères, ou corrompues jusqu’à la
tc. Dans notre société moderne, le rôle de la femme a changé avec les mœurs . Son importance a augmenté, et son influence, bon
dit : 1° fictif. 2° historique, 3° maritime, 4° philosophique, 5° de mœurs , 6° intime. Conte : l° moral, 2° allégorique, 3°
23 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
les bonnes pièces de théâtre, soit des anciens, soit des modernes. Mœurs ou caractères des personnages dramatiques Le p
bien faire connoître et bien représenter ses personnages que par les mœurs ou caractères (car on peut confondre ici ces deux
mœurs ou caractères (car on peut confondre ici ces deux choses). Ces moeurs ou caractères sont les inclinations, les habitude
s ou mauvaises des hommes. Elles sont générales ou particulières. Les mœurs générales sont les mœurs des différentes nations,
. Elles sont générales ou particulières. Les mœurs générales sont les mœurs des différentes nations, des Grecs, des Romains,
ns, celles d’un peuple civilisé, celles d’un peuple barbare. Dans ces mœurs générales, sont aussi comprises les mœurs des dif
un peuple barbare. Dans ces mœurs générales, sont aussi comprises les mœurs des différens âges et des différentes conditions.
jeunesse abuse, Blâme en eux les douceurs que l’âge lui refuse1. Les moeurs particulières sont le caractère distinctif de cha
soit historique, soit inventé. Il faut que le même personnage ait les moeurs de sa nation, de sa patrie ; par conséquent qu’un
mes qu’un habitant de la capitale. Des siècles, des pays étudiez les mœurs . Les climats font souvent les diverses humeurs. G
utus(b) dameret3. Le même personnage doit de plus avoir ses propres mœurs , et montrer dans toutes ses actions, dans tous se
, héros romains, Sertorius et Pompée, qui, ont le vrai caractère, les mœurs de leur, pays : mais chacun d’eux a son caractère
chacun d’eux a son caractère propre et distinctif. Cette réunion des mœurs générales et des mœurs particulières dans le même
actère propre et distinctif. Cette réunion des mœurs générales et des mœurs particulières dans le même personnage, est le tri
es dans le même personnage, est le triomphe de l’art. Qualités des mœurs dramatiques. Aristote, et tous ceux qui, aprè
ceux qui, après lui, ont traité de l’art dramatique, veulent que les mœurs , soit générales, soit particulières, aient quatre
du plus grand nombre) qu’il ne faut pas entendre par ce mot, que les. mœurs aient une bonté morale, c’est-à-dire, soient vert
mœurs aient une bonté morale, c’est-à-dire, soient vertueuses. Si les mœurs en effet devoient être telles, il ne seroit pas p
en faisant contraster le crime et l’innocence. Cette Bonté, dans les mœurs des personnages, doit donc être une bonté poétiqu
opre et convenable à la personne qu’on introduit. Ainsi dans Rodogune mœurs de Cléopatre, toute méchante qu’elle est, ont la
iolent et inexorable. Les trois autres qualités que doivent avoir les mœurs dramatiques, sont plus aisées à entendre, et n’on
aisées à entendre, et n’ont pas besoin d’une longue explication. Les mœurs sont convenables, lorsqu’on fait agir et parler l
t bon cependant de remarquer que ce qu’Aristote et Horace ont dit des moeurs de chaque âge, n’est pas une règle, dont on ne pu
’une prudence consommée, qu’on n’acquiert que dans un âge avancé. Les mœurs seront ressemblantes, si les mœurs des personnage
quiert que dans un âge avancé. Les mœurs seront ressemblantes, si les mœurs des personnages connus sont précisément celles qu
ître, ils doivent être peints tels que nous les y trouvons. Enfin les moeurs sont égales, lorsque les personnages paroissent j
ans un ouvrage dramatique, si plusieurs personnages avoient les mêmes mœurs particulières, parce qu’il est essentiel que les
nte et risible, mais commune, c’est-à-dire relative au caractère, aux moeurs , à la mauière de vivre des hommes dans la société
. I. De la Comédie. Le but de la comédie est de corriger les moeurs en riant : ce n’est pas moins pour nous instruire
risée, et de laquelle nous pouvons retirer quelque avantage pour les moeurs . Définition de la Comédie, et du ridicule. L
les charger d’incidens, ils en font ordinairement tout le mérite, les mœurs et les caractères n’y étant touches que superfici
onsacré mes jours, Muses, tenez-moi lieu de fortunes et d’amours. Mœurs générales, et mœurs particulières dans la comédie
uses, tenez-moi lieu de fortunes et d’amours. Mœurs générales, et mœurs particulières dans la comédie. Dans les comédi
ns la comédie. Dans les comédies de caractère, il faut peindre les mœurs générales, et les mœurs particulières des pays. C
es comédies de caractère, il faut peindre les mœurs générales, et les mœurs particulières des pays. C’est sur ces deux pivots
dies des anciens et des modernes. Une pièce de théâtre fondée sur des mœurs générales, est universellement applaudie, et va à
’Italien, etc. Les comédies, dont l’intrigue n’est fondée que sur les mœurs particulières, ont, dans leur origine, un succès
rapport aux caractères, parce que nous n’y voyons que la peinture des mœurs romaines de ce temps-là, dont les mœurs d’aujourd
’y voyons que la peinture des mœurs romaines de ce temps-là, dont les mœurs d’aujourd’hui sont bien différentes. Le succès de
nt les règles de l’art. Le bas comique qui n’est qu’une imitation des mœurs du bas peuple, a sa finesse et ses grâces. Il fau
sir dans ces trois genres, il faut bien étudier et bien connoître les mœurs de tous les états. Le haut comique sur-tout exige
ique sur-tout exige l’étude la plus sérieuse et la plus réfléchie des mœurs du grand monde. Mais quelque soit le genre qu’emb
éférer un dialogue insipide à cette plaisanterie fine qui attaque les mœurs  : rien n’est plus désolant que de ne pouvoir être
la comédie, on ne sauroit trop le répéter, se borne à représenter les mœurs des hommes dans une situation privée. Il y a des
auses, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfans, Faire aller son ménage, a
sseau de leurs filles. Les femmes d’à - présent sont bien loin de ces mœurs  ; Elles veulent écrire et devenir auteurs : Nulle
s noms imaginaires, les poëtes peignoient si bien le caractère et les mœurs des personnes qui étoient l’objet de leur satire,
découvert le satirique par méchanceté, le libertin par corruption de mœurs , l’impie par principe. Aussi le P. Brumoi s’est c
it point assujetti son imagination aux règles du goût et à celles des moeurs . Madame Dacier n’a traduit que quelques-unes de s
dont il en dispose les objets, qui sont toujours vrais et décens. Les mœurs de la vie bourgeoise y sont peintes avec toutes l
mans tableaux, qui offrent dans le lointain une peinture naïve de nos mœurs . Un style pur et léger, un ton décent, des plaisa
cher ses défauts1. III. De l’Opéra Comique. La satyre des mœurs , la peinture du ridicule peuvent trouver place da
entes, les meurtres, les assassinats. Cette règle est fondée dans nos mœurs , qui en cela, plus conformes à l’humanité que cel
on du danger, si elle n’en est pas la cause : et l’intérêt des bonnes mœurs exige qu’on rejette bien loin tout ce qui pourroi
faire toujours céder l’intérêt de sa propre gloire à celui des bonnes mœurs et de la vertu. Peignez donc, j’y consens, les h
d’ailleurs, sont remplies d’excellentes maximes pour la conduite des mœurs . De cent vingt-deux pièces qu’il composa, il nous
s de ses meilleures pièces, il y a des fautes inexcusables contre les mœurs , un style de déclamateur qui arrête l’action et l
urage, et de la suivre sans vous lasser. Un changement utile pour les mœurs commence à s’opérer sur notre scène lyrique : amb
l’action qui en détermine le nombre. Il faut d’abord leur donner les mœurs de leur temps et de leur pays : ce seroit choquer
ui même les reproches de la critique, s’il ne l’avoit point fait. Les mœurs des personnages, dans l’épopée, doivent être, com
les faire contraster ensemble. Cette différence, cette opposition de mœurs ou caractères est une des choses qui attachent le
parler d’une manière parfaitement conforme à leur caractère, à leurs mœurs , à leurs passions, ou à leur situation actuelle.
ut rang, Ne souilla point ses mains de rapine et de sang, Ô jours ! ô mœurs  ! ô temps d’éternelle mémoire ! Le peuple étoit h
re de Desmahis, où ce poëte se peint lui-même avec une vérité que ses mœurs ni ses écrits n’ont jamais démentie ; vers qui de
24 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
sur les lèvres, mais dans le cœur, etc. 7° Les convenances et les mœurs . Dans tout ce qu’on écrit, il faut observer le
n maître ; mais c’est surtout l’expression de son caractère et de ses mœurs , par lesquelles il s’attire la confiance et l’est
esquelles il s’attire la confiance et l’estime. Que votre âme et vos mœurs , peintes dans vos ouvrages, N’offrent jamais de v
trop méconnu, de respecter la conscience publique, la décence et les mœurs . L’homme de bien se fait sentir dans ses écrits ;
nation, etc. Un modèle qu’on ne peut trop étudier sous le rapport des mœurs et des convenances, c’est Racine : l’art et le se
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
a renouvelé la critique par l’histoire, la biographie, les détails de mœurs , et les aperçus féconds d’un esprit ingénieux dan
xamen des ressemblances de génie, et des différences de situation, de mœurs , de lumières, qui les rapprochent ou les éloignen
vains qu’il passe en revue. L’histoire, la biographie, les détails de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale, un
ils écrivent sur les mots comme il n’est permis d’écrire que sur les mœurs . Il faut traiter les choses de l’esprit avec l’es
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
la principale, qui est l’instruction de l’esprit et la correction des mœurs . Telle est l’importante vérité que nous apprend
t faire un ouvrage qui tourne à sa propre gloire, et à l’avantage des mœurs et de la société. Il s’agit d’abord d’inventer de
qui ne sont plus guère de notre goût. Mais elles nous rappellent les mœurs de l’ancienne chevalerie ; et c’est ce qui nous l
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
s et diminuer le travail des hommes ; que les écrits qui traitent des mœurs contiennent plusieurs enseignements et plusieurs
autres siècles que de voyager. Il est bon de savoir quelque chose des mœurs de divers peuples, afin de juger des nôtres plus
e le reste ne paraît pas tel qu’il est, et que ceux qui règlent leurs mœurs par les exemples qu’ils en tirent sont sujets à t
ontraire, je comparais les écrits des anciens païens qui traitent des mœurs à des palais fort superbes et fort magnifiques qu
tte vie. Il est vrai que pendant que je ne faisais que considérer les mœurs des autres hommes, je n’y trouvais guère de quoi
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
e temps plus droite et plus sûre. Le but du poète est de corriger les mœurs , en y donnant aux hommes des leçons qu’il couvre
conte, et du récit de laquelle résulte une instruction utile pour les mœurs , appelée moralité. Cette action est attribuée tan
on et matière de la poésie pastorale. L’imitation de la vie et des mœurs champêtres est la définition qu’on a donnée de la
comment se fait cette imitation. Une vie agréable et tranquille, des mœurs simples et innocentes, des plaisirs purs, des pas
tant champêtre, le lieu de la scène ne peut être qu’à la campagne. Mœurs et caractères des Bergers. On a dû juger qu’il
Mœurs et caractères des Bergers. On a dû juger qu’il faut que les mœurs des personnages soient simples, pures et exemptes
dre plus d’ornements, Mais il faut que ces ornements soient tirés des mœurs et des objets champêtres. L’émail des prairies, l
Fontenelle trouve (sans doute par rapport à nous, qui avons d’autres mœurs ) plus rustiques, qu’agréables. Malgré cette criti
ton vraiment pastoral, et peint très bien les passions tempérées, les mœurs ingénues des bergers. Madame Deshoulières occupe
s exemptes de ce défaut. Peut-on y reconnaître le ton, le langage les mœurs pastorales ? On n’y voit plutôt, on n’y entend qu
passions, s’y livrer à des sentiments doux et affectueux, peindre les mœurs et les ridicules, plaisanter, disserter, louer, b
a le droit d’enfanter de beaux vers. Quand le poète veut peindre les mœurs et les ridicules, il doit en saisir les traits le
moins agréable qu’instructive. Le C. de B***, dans son Épître sur les mœurs , après avoir fait un parallèle ingénieux du siècl
des, clairs et lumineux. Ce qu’il faut observer dans la satire des mœurs . Pour que la satire soit un genre d’écrire vra
gnées. Le poète qui préconise la vertu, et qui attaqua en général les mœurs corrompues, mérite les plus grands éloges. Mais c
l’épître morale, c’est un philosophe austère ou badin qui censure les mœurs . Dans l’élégie, c’est un homme afflige qui se pla
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
qui est destiné à instruire, à réprimer les passions, à corriger les mœurs , à soutenir les lois, à diriger les délibérations
ls ont un esprit flatteur, insinuant, artificieux, pour corrompre les mœurs des hommes comme les courtisanes, et pour réduire
plus, quand ils avaient tort. Il était noble et magnifique selon les mœurs de son temps, mais sans faste et sans luxe. Sa dé
même que si nous avions été de leut temps, la connaissance exacte des mœurs et des idées des divers siècles, et des dernières
eu en quelques endroits ; je ne saurais douter que la religion et les mœurs des héros d’Homère n’eussent des défauts. Il est
excepte l’aimable simplicité du monde naissant : cette simplicité de mœurs , si éloignée de notre luxe, n’est point un défaut
pres à être poëtes que les Lapons. De plus, il y a eu des pays où les mœurs , la forme du gouvernement et les études ont été p
autres pays pour faciliter le progrès de la poésie2. Par exemple, les mœurs des Grecs formaient bien mieux des poëtes que cel
les endroits qui peuvent être moins parfaits ou trop éloignés de nos mœurs . C’est avec cette liberté si judicieuse et si dél
30 (1839) Manuel pratique de rhétorique
Matériaux, — Devoirs de l’orateur — Nouvelle division. — Preuves. —  Mœurs . — Bienséances et précautions oratoires. — Passio
re l’émouvoir. On convainc l’esprit par les preuves, on plaît par les mœurs , on touche par les passions, trois moyens que l’o
ns : le mal serait de leur donner une importance qu’ils n’ont pas. Mœurs . Par mœurs, mores, on entend les habitudes hon
rait de leur donner une importance qu’ils n’ont pas. Mœurs. Par mœurs , mores, on entend les habitudes honnêtes et vertu
squelles l’homme se dirige dans la conduite de la vie. Ce sont là les mœurs réelles ; c’est à la philosophie d’en prescrire l
éelles ; c’est à la philosophie d’en prescrire les règles. Les bonnes mœurs , nécessaires à tout homme, le sont encore bien pl
onum dicendi peritum. Mais ce n’est pas assez que l’orateur ait les mœurs réelles ; il faut encore qu’il en mette l’express
encore qu’il en mette l’expression dans son discours ; ce sont là les mœurs oratoires : préventions favorables qui disposent
’orateur a à lui exposer. Quatre qualités principales constituent les mœurs oratoires : Probité, Lumières ou Prudence, Bienve
périence et l’habitude des affaires auront formé son goût. À côté des mœurs on place ce qu’on appelle bienséances et précauti
s diverses circonstances relatives à un fait ? — Qu’entendez-vous par Mœurs oratoires ? — Quelles qualités les constituent ?
sition. Disposition oratoire. — Dans quelle partie du discours les mœurs et les bienséances ont une expression plus marqué
signer la place aux différents matériaux fournis par l’invention. Les mœurs et les bienséances, quoique répandues dans tout l
à lui avec ces qualités personnelles qu’on a indiquées sous le nom de mœurs oratoires. On fixe son attention en, lui présenta
ce que la disposition oratoire ? — Dans quelle partie du discours les mœurs et les bienséances doivent-elles avoir une expres
ntraire au bon goût, des allusions qui choquent la délicatesse ou les mœurs , et de la satire amère qui vient de la méchanceté
rt, nulle matière ne peut exprimer, mais qu’on peut retracer dans ses mœurs . Tout ce que nous avons aimé d’Agricola, tout ce
de les animer. Il peut avoir à décrire les lieux, les caractères, les mœurs , les habitudes extérieures et les traits du visag
u’il y en ait parmi nous un seul qui n’en soit instruit ? Ô temps ! ô mœurs  ! Le sénat connaît tes complots, le consul les vo
simplicité romaine ! Quel est ce langage étranger ? Quelles sont ces mœurs efféminées ? Que signifient ces statues, ces tabl
ôtre, nous ne devons chercher ailleurs que dans le dérèglement de nos mœurs toutes les causes de nos misères. » Optation,
ription des traits extérieurs d’une personne. 14. Représentation des mœurs . 15. Voir page 71 [= p. 98, § Péroraison, parall
31 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
er les règles d’un art comme l’éloquence, que les institutions et les mœurs transforment d’âge en âge, comme les différentes
un instant à considérer avec moi les étonnantes modifications que les mœurs ont apportées dans nos goûts littéraires. L’épopé
, est devenu chez nous un arbre immense qui couvre tout de son ombre, mœurs , histoire, politique, sciences, arts, et qui mena
nt : je ne sais pas de travail plus profitable que la comparaison des mœurs antiques avec celles des temps modernes. Exercez-
yez des gens de tout métier, de toute profession. Chaque classe a ses mœurs , ses préjugés, et, si j’ose dire, son jargon que
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
tus, comme il ne peut y avoir rien de solide dans le talent, sans les mœurs et la conduite. Les anciens, nos modèles en vertu
t ne se trompe jamais qu’aux dépens du cœur, et que la corruption des mœurs est partout la conséquence inévitable de la dépra
chez les véritables grands hommes, de la vertu et de l’éloquence, des mœurs et des talents. 1. J’eus en effet l’honneur d’a
33 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
apportent à ce dernier genre est comprise l’étude des passions et des mœurs ) ; moyens qui conviennent également à tous les ge
harmonie. En effet, c’est par des rythmes figurés7 qu’ils imitent les mœurs , les passions et les actions. V. L’épopée n’emplo
e ceux-ci seront nécessairement bons ou mauvais (presque toujours les mœurs se rattachent à ces deux seules qualités, et tous
rattachent à ces deux seules qualités, et tous les hommes, en fait de mœurs , diffèrent par le vice et par la vertu), il s’ens
« fable » la composition des faits, et par « caractères moraux » (ou mœurs ) ceux qui nous font dire que ceux qui agissent on
e six parties qui déterminent son caractère ; ce sont : la fable, les mœurs , le langage, la pensée, l’appareil scénique et la
et la fin est une action, non une qualité. XII. C’est par rapport aux mœurs que les hommes ont telle ou telle qualité, mais c
nt heureux ou malheureux. Aussi ce n’est pas dans le but d’imiter les mœurs que (les poètes tragiques) agissent, mais ils mon
(les poètes tragiques) agissent, mais ils montrent implicitement les mœurs de leurs personnages au moyen des actions ; de so
us : sans action, il n’y aurait pas de tragédie, tandis que, sans les mœurs , elle pourrait exister ; et en effet, chez la plu
arrive à Zeuxis comparé à Polygnote. Polygnote est un bon peintre de mœurs , tandis que la peinture de Zeuxis n’a aucun carac
peuvent arriver à une grande habileté sous le rapport du style et des mœurs , avant de savoir constituer les faits. Au surplus
donc le principe, et comme l’âme de la tragédie, c’est la fable. Les mœurs viennent en second lieu ; car l’imitation32 est l
sur les qualités que doivent avoir les fables. Chapitre XV Des mœurs dans la tragédie. — De ce qu’il convient de mettr
le premier, c’est qu’elles soient bonnes. II. Le personnage aura des mœurs si, comme on l’a dit60, la parole ou l’action fai
l’a dit60, la parole ou l’action fait révéler un dessein ; de bonnes mœurs , si le dessein révélé est bon. III. Chaque classe
de l’autre absolument mauvais61. IV. Le second point, c’est que (les mœurs ) soient en rapport de convenance (avec le personn
en rien à ce qu’elle se montre plus tard. VIII. Or il faut, dans les mœurs comme dans la constitution des faits, toujours re
e en scène, car elle demande des péripéties, des reconnaissances (des mœurs )141 et des événements pathétiques ; elle exige au
rtes, mais non pas dans celles qui se distinguent au point de vue des mœurs ou de la pensée ; et par contre, un style trop br
pensée ; et par contre, un style trop brillant fait pâlir l’effet des mœurs et des pensées. Chapitre XXV Objections fai
terreur dans les tragédies, et de ridicule dans les comédies. VII Les mœurs de la comédie sont la bouffonnerie, la dissimulat
état de former des syllogismes, de considérer ce qui se rapporte aux mœurs et à la vertu et, en troisième lieu, de connaître
de connaître toutes les espèces de gouvernement et de distinguer les mœurs , les lois et les intérêts de chacun d’eux. II. En
onservation du pouvoir. Il est donc évident qu’il faut distinguer les mœurs , les lois et les intérêts qui se rapportent à la
s preuves résultent non seulement de la démonstration, mais aussi des mœurs (et en effet, nous accordons notre confiance à l’
gouvernement ; car le meilleur moyen de persuader est d’observer les mœurs de chaque espèce de gouvernement, suivant le pays
s arguments seront produits sous une forme en rapport avec les mêmes ( mœurs ). En effet, les mœurs se révèlent par le principe
duits sous une forme en rapport avec les mêmes (mœurs). En effet, les mœurs se révèlent par le principe d’action ; or le prin
preuves, soit à propos d’une question d’intérêt, soit au sujet ; des mœurs et des institutions propres aux diverses espèces
, en personne, a des actes déshonorants, entre autres à l’outrage aux mœurs . Tel est encore celui qui nous expose à l’inconti
ipées les passions dont se tirent les preuves. Chapitre XII Des mœurs . — De celles de la jeunesse. I. Maintenant, dis
œurs. — De celles de la jeunesse. I. Maintenant, discourons sur les mœurs et voyons dans quels divers états d’esprit on se
et, généralement, le bonheur et le malheur. III. Sous le rapport des mœurs , les jeunes gens sont susceptibles de désirs arde
polie. Tel est le caractère des jeunes gens. Chapitre XIII Des mœurs de la vieillesse. I. Les vieillards et ceux qui
le contraire du caractère qui aime à rire. XVI. Telles sont donc les mœurs des jeunes gens et celles des vieillards. Ainsi,
iscours une apparence conforme à ce caractère. Chapitre XIV Des mœurs de l’homme fait. I. Ceux qui sont dans la force
a jeunesse, la vieillesse et la force de l’âge. Chapitre XV Des mœurs des nobles. I. Parlons maintenant des biens pro
rocurés par la fortune ; voyons quelle influence ils exercent sur les mœurs des hommes qui en sont pourvus, II. Le caractère
re de propagation. Les races bien douées finissent par en venir à des mœurs plus insensées. Tels les descendants d’Alcibiade
scendance de Cimon, de Périclès et de Socrate. Chapitre XVI Des mœurs inhérentes à la richesse. I. Quelles mœurs acco
. Chapitre XVI Des mœurs inhérentes à la richesse. I. Quelles mœurs accompagnent la richesse, tout le monde le voit a
séder ce qu’il faut pour les mériter. En somme, la richesse donne les mœurs d’un insensé heureux. IV. Il y a cette différence
es mœurs d’un insensé heureux. IV. Il y a cette différence, entre les mœurs d’un homme nouvellement riche et celles de l’homm
soit aux voies de fait, soit au libertinage. Chapitre XVII Des mœurs des puissants et des heureux. I. Semblablement
ureux. I. Semblablement aussi, en ce qui concerne la puissance, les mœurs sont, pour la plupart, faciles à reconnaître. Les
rande importance. V. Le bonheur comporte, dans les détails, ces mêmes mœurs que nous venons de décrire ; car c’est à ces déta
sance des biens qui nous viennent de la fortune. Nous avons parlé des mœurs dans leurs rapports avec l’âge et avec la fortune
arlé des mœurs dans leurs rapports avec l’âge et avec la fortune. Les mœurs des gens placés dans des conditions contraires so
point mis en délibération. Or nous avons déjà parlé précédemment des mœurs qui se rencontrent dans les divers gouvernements,
t avec quels arguments nous mettrons les discours en rapport avec les mœurs . II. Mais, comme chaque genre de discours a une f
ifié les arguments dont se composent les discours en rapport avec les mœurs , il nous reste à discourir sur les (lieux) commun
ons ; de sorte que, si les sentences sont honnêtes, elles donnent aux mœurs de l’orateur une apparence honnête aussi. Ainsi d
et le mal, sur le beau et le laid, sur le juste et l’injuste, sur les mœurs , les passions et les habitudes, nous avons fait,
n sera conforme à la convenance si elle rend bien les passions et les mœurs , et cela dans une juste proportion avec le sujet
esprit des auditeurs en faisant grand bruit. VI. La manifestation des mœurs est celle qui se fait par les indices, attendu qu
oie des expressions appropriées à la condition, l’on aura affaire aux mœurs . En effet, un homme inculte et un homme éclairé n
lique696 ; ainsi le prologue qui se trouve dans l’Énée 697. VIII. Les mœurs doivent jouer un rôle dans la narration. C’est ce
X. Certaines considérations morales sont inhérentes à chaque trait de mœurs . Par exemple : « Il marchait tout en parlant » ;
affaiblis. On ne doit pas non plus, lorsqu’on veut faire paraître des mœurs dans un discours, chercher, en même temps, à plac
à placer un enthymème. La démonstration (dans ce cas) ne comporte ni mœurs , ni intention. IX. Les sentences sont de mise dan
d’arguments démonstratifs, il faut encore parler au point de vue des mœurs , et démonstrativement ; mais, si tu n’as pas d’en
d’enthymèmes à ta disposition, parler (surtout), au point de vue des mœurs . Pour un orateur honnête, il est plus convenable
abord le point le plus simple. Voilà pour les preuves. XVI. Quant aux mœurs , comme le fait de donner quelques détails sur sa
une seule tragédie du temps d’Aristote. 30. Font des pièces d’où les mœurs sont absentes. 31. Cette phrase, dans les manusc
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
plus d’un rapport avec celle de Massillon, et à qui la religion, les mœurs et les lettres doivent tant, Fénelon, a parlé aus
l commence par gémir de la nécessité que lui impose la corruption des mœurs , de venir prouver à des hommes, à des chrétiens,
e ; l’âme, un souffle qui s’éteint avec le corps ? » À mesure que ses mœurs se sont déréglées, les règles lui ont paru suspec
e tous les siècles ? Ce n’est pas un préjugé de l’éducation ; car les mœurs , les usages, le culte, qui d’ordinaire sont la su
faites dans celle-ci : calmez votre conscience par l’innocence de vos mœurs , et non par l’impiété de vos sentiments : mettez
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
iage est inintelligible : c’est pour cela même qu’il réussit ; et les mœurs gémissent tous les jours sur plus d’un naufrage,
eautés sont plus fréquentes dans les poètes sacrés, qui, peignant des mœurs plus vraies et écrivant sous la dictée de l’auteu
de ce genre d’écrire, le tableau le plus touchant de l’innocence des mœurs patriarchales, et l’imitation enfin la plus heure
encore, que des hameaux rustiques Le vieillard rappelait souvent les mœurs antiques : Quel luxe, disait-il, étonne ici mes y
-il pas assez d’ornements sous vos pas ? Vous, mes filles, gardez les mœurs de votre mère ; C’est non par des atours qu’elle
uand le sien fut immense. » De nos toits indigents gardez les simples mœurs  ; » Aimez-vous, servez Dieu, vos souverains… Je m
36 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance, point de mœurs , point de caractères4 ; la diction encore plus vi
du reste des hommes ». 4. C’est-à-dire point de convenance dans les mœurs , point de vérité dans la peinture des caractères.
les mœurs, point de vérité dans la peinture des caractères. — Sur les mœurs , qui, dans l’art dramatique, embrassent, comme di
u intéressant de cet auteur dans les Eléments de littérature (article Mœurs ). 1. Corneille fait allusion à ces injustices de
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
couleur chrétienne, et accommode ses réminiscences mythologiques aux mœurs d’un âge raffiné. Dans la seconde classe, on rapp
er que tout poëte dramatique reproduit plus ou moins, à son insu, les mœurs de son temps. Il lui fallait parler à une société
plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance ; point de mœurs , point de caractères ; la diction encore plus vic
38 (1873) Principes de rhétorique française
tiné à instruire les hommes, à gouverner les passions, à corriger les mœurs , à soutenir les lois, à diriger les délibérations
t ; elle découvre les instruments de la persuasion, c’est-à-dire, les mœurs qui peuvent plaire, les arguments capables de con
e l’invention. Leçon IV. Objet et division de l’invention. — Des mœurs oratoires. 1. Objet de l’invention. — 2. Utili
artie. — 3. Règles générales. — 4. Division de cette partie. — 5. Des mœurs . —  6. De la probité. — 7. De la modestie — 8. De
— 8. De la bienveillance. — 9. De la prudence. — 10. De l’emploi des mœurs . — 11. Des mœurs réelles et des mœurs oratoires.
eillance. — 9. De la prudence. — 10. De l’emploi des mœurs. — 11. Des mœurs réelles et des mœurs oratoires. — 12. Place qui c
prudence. — 10. De l’emploi des mœurs. — 11. Des mœurs réelles et des mœurs oratoires. — 12. Place qui convient aux mœurs. — 
es mœurs réelles et des mœurs oratoires. — 12. Place qui convient aux mœurs . — 13. Règles relatives aux mœurs. 1. De l’Inve
oires. — 12. Place qui convient aux mœurs. — 13. Règles relatives aux mœurs . 1. De l’Invention. — Cette partie de l’art d’é
ntelligence par les preuves, à sa sensibilité et à sa volonté par les mœurs et par les passions. On a dit avec raison : Conva
e ; c’est donc au début même du discours que se rapporte l’emploi des mœurs . Ainsi, la rhétorique mettra une parfaite harmoni
si elle range les trois subdivisions de l’invention dans cet ordre : mœurs , arguments et passions ; en effet cet ordre corre
ées par la disposition : exorde, confirmation et péroraison. 5. Des mœurs . — Les mœurs sont les qualités que manifestent l’
sposition : exorde, confirmation et péroraison. 5. Des mœurs. — Les mœurs sont les qualités que manifestent l’orateur et l’
de Boileau s’adresse à tous les écrivains :    Que voire âme et vos mœurs peintes dans vos ouvrages N’offrent jamais de vou
t à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau. 10. De l’emploi des mœurs . — Telles sont les vertus sur lesquelles l’orateu
et je me réjouis de vivre, puisque je vois Asprénas accusé. 11. Des mœurs réelles et des mœurs oratoires — Les qualités que
ivre, puisque je vois Asprénas accusé. 11. Des mœurs réelles et des mœurs oratoires — Les qualités que l’écrivain ou l’orat
— Les qualités que l’écrivain ou l’orateur manifeste, constituent les mœurs oratoires ; il faut les distinguer des mœurs réel
nifeste, constituent les mœurs oratoires ; il faut les distinguer des mœurs réelles. L’homme a des mœurs réelles lorsqu’il a
s oratoires ; il faut les distinguer des mœurs réelles. L’homme a des mœurs réelles lorsqu’il a véritablement et au fond du c
ement et au fond du cœur les vertus que nous avons nommées ; il a des mœurs oratoires quand ces vertus se peignent dans tout
se sent toujours des bassesses du cœur. 12. Place qui convient aux mœurs . — Bien que les qualités morales doivent se manif
doux et de tendre, qui parte du cœur et qui aille droit, au cœur. Les mœurs de celui qui parle doivent se peindre dans son di
un ton modeste avec ceux dont on a besoin. 13. Règles relatives aux mœurs . — Toutes ces observations relatives aux mœurs or
. Règles relatives aux mœurs. — Toutes ces observations relatives aux mœurs oratoires peuvent être résumées dans les cinq règ
e et de prudence.    II. Le meilleur et le plus sûr moyen d’avoir des mœurs oratoires, c’est d’avoir des mœurs réelles. III.
r et le plus sûr moyen d’avoir des mœurs oratoires, c’est d’avoir des mœurs réelles. III. Eviter tout ce qui peut donner l’a
ensonge, de l’égoïsme, de la vanité, de l’ignorance. IV. Montrer des mœurs dans toute la composition, mais surtout les manif
de lui ôter l’émotion et le charme qui naissent de la passion et des mœurs . Cependant la preuve est bien le corps et le fond
ettres ? Ce sont elles qui enrichissent l’esprit, qui adoucissent les mœurs  ; ce sont elles qui polissent et perfectionnent l
e : « Que me reprochez-vous ? vous dirait-il ; une vie oiseuse et des mœurs inutiles et errantes ? Mais quels sont les soins
t n’est plus le même. 2. De l’amour et de la haine. — Ainsi que les mœurs plaisent à l’auditeur ou au lecteur, ainsi que le
ue les lamentations de l’Iphigénie d’Euripide, mais ils sont dans les mœurs héroïques de notre théâtre au dix-septième siècle
énère en sécheresse. Leçon X. Rapports entre les moyens d’action ( mœurs , arguments et passions). 1. Unité du but. — 2
ssions). 1. Unité du but. — 2 diversité des moyens. — 3. Quand les mœurs et les passions domineront. — 4. Précautions et m
persuader ; c’est en vue de persuader qu’on cherche à plaire par les mœurs , à convaincre par les arguments, à toucher par le
tenus par la vigueur et la fermeté. 2. Diversité des moyens. — Ainsi mœurs , arguments et passions, tout concourt à un seul e
les quelles la parole est stérile comme la graine jetée au vent ; des mœurs et des passions naît la chaleur, faute de laquell
ieu et aux circonstances, et par suite, de la préférence à donner aux mœurs , aux passions ou aux arguments. 3. Quand les mœu
ence à donner aux mœurs, aux passions ou aux arguments. 3. Quand les mœurs et les passions domineront. —  L’emploi des mœurs
ents. 3. Quand les mœurs et les passions domineront. —  L’emploi des mœurs , c’est-à-dire des qualités morales manifestées pa
On voit régner chez vous l’ithos et le pathos6 ! c’est-à-dire les mœurs et les passions ; et Racine a donné comme le comb
ons générales peuvent être ramenées aux six règles suivantes : I. Les mœurs , les arguments et les passions doivent concourir
un des trois moyens doit prédominer dans toute composition.. III. Les mœurs et les passions conviennent surtout dans les œuvr
prédominer, quand on s’adresse à des hommes réfléchis. V. L’abus des mœurs et des passions conduit très-vite au ridicule. VI
r préparer l’auditeur ou le lecteur en lui plaisant par le charme des mœurs . — A un esprit ainsi préparé, la proposition peut
pour l’esprit de déployer la vivacité des sentiments ou la grâce des mœurs , ou la fécondité de l’imagination dans la recherc
ire son profit. Leçon XII. De l’exorde ou introduction Emploi des mœurs . 1. Définition de l’exorde. — 2. Son but et se
qu’on y a formés, crois-tu que personne ici les ignore ? O siécle, ô mœurs  ! le Sénat le sait ! le consul le voit et le traî
à duquel dépend le succès de T œuvre tout entière, II. Y montrer les mœurs , c’est-à-dire bienveillance, modestie, probité et
défense en peignant son client comme un homme d’un caractère doux, de mœurs simples et pures, qui ne connaît ni la cupidité,
rche et de la découverte des moyens de convaincre ; après l’étude des Mœurs , qui sont destinées à faire la force de l’exorde,
alyse des règles de l’Exorde se rattache à la quatrième leçon sur les mœurs , de même la détermination des règles de la Confir
et la péroraison. L’analogie est la même que celle qui rapproche les mœurs des passions et l’action de plaire de l’action de
ente ; on commence à sentir l’approche du gouffre fatal. La ruine des mœurs , le triomphe de la méchanceté, le progrès des vic
3. Du portrait. — Les rhéteurs nommaient éthopée la description des mœurs , c’est-à-dire dés qualités ou des défauts, des ve
r de l’âme, mais la politique de l’un se sentit de l’austérité de ses mœurs  ; celle de l’autre du luxe de son siécle... Enfin
r en délibération avec les juges et même avec sa partie ; décrire les mœurs des personnes et raconter leurs entretiens ; fair
l’épopée : L’épopée est un discours inventé avec art pour former les mœurs par des instructions déguisées sous les allégorie
classification, quelle place aurait-il pu donner à son Essai sur les mœurs ou à son Dictionnaire philosophique ? Il ne les a
Cette étude est donc beaucoup moins étrangère qu’on ne le croit à nos mœurs modernes, et il n’est peut-être pas un seul de no
 ; mais la faute n’en est pas aux rhéteurs, il faut imputer toute aux mœurs publiques : la honte du contraste entre les princ
le sang comme Marius et Sylla, mais par la corruption qui allait aux mœurs de Rome et par l’esprit qui allait à son génie. E
39 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
 : ce sont celles qui se rattachent aux formes du gouvernement et aux mœurs , telles que les encouragements donnés par les che
s témoignages de l’admiration publique l’emportaient sur ceux que les mœurs des temps modernes permettent d’accorder au génie
se qu’une déclamation assez vague contre le luxe et la corruption des mœurs de ce siècle, comparés à la simplicité des premie
ersuadé maintenant qu’un habile historien doit aussi bien décrire les mœurs que les faits et les événements ; car la situatio
de chaque siècle et sur les changements successifs qu’éprouvèrent les mœurs et l’esprit des nations. Bien qu’il s’y soit glis
érieuse, et d’autant plus que cette influence s’exerce encore sur les mœurs et le goût d’une nation. Au fait, ces histoires i
n heureuse et riche ; c’est une galerie de caractères originaux et de mœurs curieuses qu’embellit une saine morale. Les Grecs
e la magie et des enchantements, le changement général opéré dans les mœurs de l’Europe entière, commencèrent à donner un tou
que la poésie, et la prose la plus humble peint aussi fidèlement les mœurs et les caractères que la plus brillante poésie. J
nomie des nations, et donnent des directions diverses au génie et aux mœurs descendus d’une source commune. Cependant la diff
richesses que leurs troupeaux, où le berger, encore grossier dans ses mœurs , jouissait cependant d’un état honorable. On peut
plicité forment dans notre imagination un contraste agréable avec les mœurs et le caractère des hommes lancés dans le tourbil
çais appellent de la naïveté ; voilà qui est parfaitement assorti aux mœurs pastorales. M. Pope, en voulant imiter ce passage
ts des champs trouvent l’occasion de déployer leur caractère et leurs mœurs , les scènes de bonheur ou de chagrin domestique,
s. Ce sont des parodies ingénieuses de ce genre de pastorales, où les mœurs de nos modernes paysans sont peintes dans toute l
n autre désavantage encore, c’est qu’il est exactement calqué sur les mœurs champêtres de l’Écosse, qu’il faut être Écossais
s y sont bien tracés, les incidents pleins d’intérêt, la scène et les mœurs peintes d’une manière aussi riche que vraie. Ce p
les poèmes philosophiques. Comme elles puisent leurs sujets dans les mœurs et dans les caractères des hommes, on y peut, en
ls nous avons donné la dénomination de satiriques. La réformation des mœurs est le but qu’elle se propose ouvertement ; et, p
édommagé par des peintures agréables et vraies des hommes et de leurs mœurs . L’on aime encore à y trouver ce tour piquant et
e pinceau de la nature. Il excelle, il est vrai, dans ses tableaux de mœurs et de caractère ; cependant ses scènes sont presq
s, parce que nous n’avons pas des connaissances assez exactes sur les mœurs et les coutumes religieuses des Hébreux. Cette mé
dmirablement la nature de leur contrée, ainsi que leurs arts et leurs mœurs . La nature présente jusqu’à un certain point le m
res encore, qu’ils tiraient des cérémonies religieuses, des arts, des mœurs et des usages du peuple juif. Ce peuple était ess
en elles-mêmes, et mieux fondées sur les idées nationales et sur les mœurs du peuple que celles employées par la plupart des
ble, c’est que cet ouvrage n’a aucun rapport avec les affaires ni les mœurs des Juifs ou des Hébreux. La scène se passe dans
Bossu, c’est un discours inventé avec art, uniquement pour former les mœurs des hommes, au moyen d’instructions déguisées sou
tre les traits de la nature humaine. C’est ce qu’Aristote appelle les mœurs dans un poème. Il n’est pas nécessaire que tous l
ien qu’il faut s’attendre à retrouver ; ce sont des caractères et des mœurs encore empreints d’une sauvage rudesse ; des idée
isse à la fois enrichir et embellir, il faut encore remarquer que les mœurs antiques, quoique bien éloignées de la dignité et
, les désirs, les passions s’exprimaient sans contrainte. À de telles mœurs se joignaient les avantages de ce style fort, exp
nients : elle donne à la composition plus de naturel et de verve, aux mœurs et aux caractères plus d’expression et de vérité 
ure trop vile, même en ayant égard à ce que permettait la rudesse des mœurs antiques29. Mes observations n’ont eu, jusqu’à pr
es combats, mais il nous en dédommage par de charmantes peintures des mœurs des anciens temps. Au lieu de cette fureur guerri
juste d’attribuer les défauts d’Homère bien moins à son génie qu’aux mœurs du siècle où il vivait ; mais il est juste aussi
une belle et noble production poétique. C’est une véritable copie des mœurs et des actions des hommes. Dans une épopée, le po
e tout entière, c’est l’Hippolyte d’Euripide. Il faut l’attribuer aux mœurs nationales des Grecs, et à ce que chez eux les de
de nos semblables ; nous voyons des personnages vulgaires dans leurs mœurs , durs et grossiers dans leurs sentiments ; mais c
iculière, dans lesquelles l’auteur n’avait en vue que de rappeler les mœurs des temps où il transporte ses différentes scènes
e plan général de laquelle la censure n’a rien à reprendre. Polir les mœurs des hommes, appeler leur attention sur les biensé
er que la dépravation de ces écrivains. Dans la main d’un auteur sans mœurs et sans probité, la comédie peut devenir un instr
re louable et utile. La comédie française est une excellente école de mœurs , tandis que la comédie anglaise ne fut trop souve
éros de notre patrie ; mais nous ne sourions au ridicule de certaines mœurs ou de certains caractères, qu’autant que ces mœur
icule de certaines mœurs ou de certains caractères, qu’autant que ces mœurs et ces caractères nous sont connus. Il est donc é
riger les imperfections et les folies de ses semblables, saisit leurs mœurs et leurs ridicules à mesure qu’il les voit se for
scène de leurs comédies dans la Grèce, et puisé leurs sujets dans les mœurs et dans les usages de cette nation. Mais il faut
grecs. On sait que, dans la suite, il y eut à Rome une comédie où les mœurs nationales étaient représentées ; on l’appelait c
appelait comœdia togata ; et l’on distinguait celle qui rappelait les mœurs de la Grèce par le nom de comœdia palliata. On pe
r que son objet principal est la représentation des caractères et des mœurs . Il doit, sans doute, faire ses efforts pour que
, la comédie devint ce qu’elle a toujours été depuis, la peinture des mœurs et des caractères en général, et non la copie de
et vrai. La liberté que nous laisse notre gouvernement, celle que nos mœurs accordent à chaque individu de vivre absolument c
s toujours heureux et riche dans la description des caractères et des mœurs . Johnson est plus régulier dans la conduite de se
s trop grossières et d’un trop mauvais goût. Depuis cette époque, les mœurs publiques ont trop changé, la conversation a pris
ux comédies du pays où nous vivons, parce que les changements que les mœurs opèrent dans cette partie de la littérature sont
e idée de la direction que de pareils spectacles pouvaient donner aux mœurs de la jeunesse des deux sexes. Tels furent cepend
ition trop rapide. Comme il ne cherchait qu’à plaire, il peignait les mœurs de son temps, et prenait dans toutes ses pièces l
ique le théâtre comme une des principales causes de la corruption des mœurs à Londres ; il dit que la comédie n’y ressemble e
place ; satires, il est vrai, pleines de force et de gaîté, mais sans mœurs et sans goût. » Ne nous étonnons donc point que l
es défauts, comme d’être mauvais plaisant, de ne pas bien peindre les mœurs , de n’être point étendu dans son style (ce qui n’
eux puissants ressorts de l’art oratoire. Peut-être dira-t-on que les mœurs et les lois d’Athènes ne permettent pas à l’orate
ngrève ou à celles de Calderon, parce qu’elles ne sont point dans nos mœurs  ? La carrière des arts a plus d’étendue qu’on ne
mais il faut après cela revenir à la peinture naïve et plaisante des mœurs . « On ne travaille dans le goût de la comédie lar
le peu noble que le poète a faitj otieraux dieux, su r la rudesse des mœurs et du caractère des héros, enfin sur l’imperfecti
40 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
ale en général. La Morale en général est la science qui traite des mœurs , c’est-à-dire, des actions de l’homme, considérée
justesse et les lumières de l’esprit influent nécessairement sur les mœurs . Tout est solidement pensé dans cet ouvrage, et t
ages de littérature et d’histoire, d’excellentes maximes touchant les mœurs  ; les portraits les mieux frappés des divers cara
, ou d’un ambitieux sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs  ! Quelle grâce touchante dans ses instructions !
ien nous apprend à vivre. Elle veut que nous conformions toujours nos mœurs et notre conduite aux maximes et aux préceptes de
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
e ; c’est l’insouciance des parents ; c’est enfin l’oubli complet des mœurs antiques ». Suit un parallèle énergiquement tracé
mplet des mœurs antiques ». Suit un parallèle énergiquement tracé des mœurs et de l’éducation anciennes, rapprochées de l’édu
es beaux jours de l’éloquence, il faut en revenir à la simplicité des mœurs antiques, à l’étude des grands maîtres, et faire
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
peint les événements et les caractères, et qu’elle met en relief les mœurs , les lois et les institutions. Mais il faut faire
rtraits pittoresques, des anecdotes piquantes, des détails intimes de mœurs  ; l’auteur peut s’y mettre en scène, et cette com
ngue mêler à cette étude des observations justes et profondes sur les mœurs , le goût et l’art d’écrire : tel est l’objet mult
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
ec fruit la société de son temps, combien il en savait reproduire les mœurs et parler le langage. Sur la fin de sa vie, retir
it, en ces jours pleins de charmes, Qu’en pure perte on cultivait ses mœurs  ; Qu’un temps viendrait, temps de crime et d’alar
p de talents, trop de succès flatteurs, Traînent souvent la ruine des mœurs . 1. Inaugurée avec beaucoup de solennité le 21
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
esses en vain ; je veux rester fidèle, Par mon aïeule instruite2, aux mœurs que je tiens d’elle. Les femmes de son temps mett
e chef-d’œuvre humain, Et la probité seule, alliée au génie, Peut des mœurs et des lois créer cette harmonie1. Danton, à par
humaine. 3. Il faut être un peu archéologue pour devenir peintre de mœurs . On appelait laticlave une bande de pourpre qui b
ns ses murailles, doit nécessairement secouer le joug, ou adoucir ses mœurs . Il devait arriver de deux choses l’une : ou que
. La République est de tous les régimes celui qui a le plus besoin de mœurs privées et publiques, de discipline, de dévouemen
45 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
t plus fin ont réduit l’art de plaire en principes, il règne dans nos mœurs une vile et trompeuse uniformité, et tous les esp
passage qui commence par ces mots : — Opposons à ce tableau celui des mœurs du petit nombre de peuples, etc. Les choses qui r
émoins. Les anciens en comptaient d’autres, qui ne sont plus dans nos mœurs  : les oracles, les augures, les prodiges, les liv
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
nes qui les expriment. L’assassin emprunte au tigre son nom comme ses mœurs , Fénelon et Bossuet ne sont plus des orateurs har
santeries comme des romans allégoriques et de certains livres sur les mœurs et caractères ; pour les pénétrer, il faut avoir
more contentus verecundiam silentio vindicabo. Prendre pour type des mœurs antiques Martial, Juvénal, ou les historiens de T
omme bien élevé et de bon goût, comme la chasteté volontaire dans les mœurs indique la puissance et l’énergie du talent. 1
entraîné parfois la Fontaine à donner la vie, le sentiment, jusqu’aux mœurs de la civilisation à des êtres si essentiellement
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
tout ce qui est puissant écrase tout ce qui est faible ? à avoir des mœurs , où le vice a même perdu la honte ? Les dieux pro
trois ans, dans une retraite où il fut mis en dépôt sous la garde des mœurs . Loin de Rome, il apprit à faire un jour le bonhe
néral, les caractères distinctifs, avait dans sa conduite et dans ses mœurs la simplicité d’un enfant. Aussi n’en devint-il q
de nature était un abîme, et rapporta la philosophie tout entière aux mœurs . D’abord il promena ses regards sur les différent
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
s. « Ces saints prédicateurs, dit l’Abbé Fleury, dans son ouvrage des mœurs des premiers chrétiens, n’étaient pas des discour
jours naturelle, abondante, pure et noble. La peinture qu’il fait des mœurs , est si sensible et si vraie, que chacun s’y voit
et profondes, de raisonnements solides, et de portraits finis de nos mœurs , abondent en images et en sentiments. On admire d
discipline de l’Église, ce zèle pour la réformation et la pureté des mœurs , ce zèle de la maison de Dieu, qui le dévorait. O
uité. Dans la péroraison, l’Orateur pourra faire connaître les bonnes mœurs de son client. Il récapitulera ensuite les preuve
ble, un beau naturel, un style net et facile, une peinture exacte des mœurs et des caractères. Quintilien compare son éloquen
s les différentes parties de l’Europe, pour s’instruire des lois, des mœurs , et des arts, acquit, le premier, l’immortelle gl
ître par la peinture de leur caractère, de leurs sentiments, de leurs mœurs , de leur goût, de leurs talents. Le style de ces
ouvernement, et ce que leur constitution a de bon ou de vicieux ; les mœurs , le caractère et le génie des peuples ; l’esprit
49 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
le langage de l’école, il instruit par les preuves, il plait par les mœurs , il touche par les passions. 21. Ces trois moyens
connaitre tous, et nous devons parler successivement des preuves, des mœurs et des passions. Chapitre premier. Des moyens d
hait ; la raison, je ne la connais pas. Enfin, chez les chrétiens les mœurs sont innocentes, Les vices détestés, les vertus f
e deuxième. Des moyens de plaire, ou des mœurs8. 86. On entend par mœurs , en général, les habitudes bonnes ou mauvaises qu
rment la vertu ou le vice. L’homme vertueux est celui qui a de bonnes mœurs , l’homme vicieux est celui qui en a de mauvaises.
s, l’homme vicieux est celui qui en a de mauvaises. 87. On entend par mœurs oratoires l’ensemble des devoirs que doit remplir
tera toutes ses pensées avec la mesure et les égards convenables. Les mœurs oratoires se rapportent donc : 1º à la personne d
idérer successivement sous ces trois rapports. Article premier. Des mœurs considérées dans l’orateur. 89. Les mœurs cons
. Article premier. Des mœurs considérées dans l’orateur. 89. Les mœurs considérées dans l’orateur consistent dans les qu
au poète, que s’adresse le conseil de Boileau : Que votre âme et vos mœurs peintes dans vos ouvrages N’offrent jamais de vou
extérieur, son action doivent être l’expression fidèle de ses bonnes mœurs ou de ses vertus. L’imitation qu’il voudrait fair
t pas les préceptes de rhétorique. » On cite comme un beau modèle de mœurs oratoires la péroraison de Massillon dans le dern
er sermon du Petit-Carême. (Voir le nº vii.) Article deuxième. Des mœurs considérées dans la personne des auditeurs9. 9
a personne des auditeurs9. 98. Considérées dans les auditeurs, les mœurs consistent dans le soin que prend l’orateur de co
doit suivre pour agir sur eux. Chaque condition, dit Marmontel, a ses mœurs et ses idées qui lui sont propres : la noblesse,
anglais. En outre, une nation monarchique n’a point les idées et les mœurs des États démocratiques. Un illustre orateur adre
vaincre ses passions. (Le même, Bérénice.) Article troisième. Des mœurs considérées dans le discours. 103. Les mœurs c
rticle troisième. Des mœurs considérées dans le discours. 103. Les mœurs considérées dans le discours embrassent les biens
iteurs, l’orateur aura constamment devant les yeux ces différences de mœurs dont nous avons parlé dans l’article précédent. L
rateur, dit Girard, se concilie la bienveillance par l’expression des mœurs , c’est-à-dire par cet air de douceur, de probité,
la société, il y a un rapport intime entre le bon goût et les bonnes mœurs , et en travaillant pour l’un, on combat aussi pou
qui est destiné à instruire, à réprimer les passions, à corriger les mœurs , à soutenir les lois, à diriger les délibérations
ssible de les présenter avec plus de mouvement et de chaleur. VII. Mœurs et bienséances oratoires. Dans la péroraison s
e le père de son peuple, le protecteur de votre Église, le modèle des mœurs publiques, le pacificateur plutôt que le vainqueu
un gage de celles que vous nous préparez dans l’éternité ! VIII. Mœurs des différents âges. Les jeunes gens sont vif
plaisanterie, manière adroite d’insulter avec grâce. Telles sont les mœurs des jeunes gens. Les mœurs des vieillards et de c
ite d’insulter avec grâce. Telles sont les mœurs des jeunes gens. Les mœurs des vieillards et de ceux dont la vigueur est pas
rie. L’humeur chagrine et le rire sont incompatibles. Telles sont les mœurs des jeunes gens et des vieillards. Il est évident
intéresser par un langage vrai, sympathique, varié, par des études de mœurs bien faites, par des traits piquants, par des ima
intéresser, c’est une peinture vive, fine, spirituelle et délicate de mœurs … Le Français aime beaucoup qu’on lui parle de lui
-ci ; alors vous intéresserez, vous forcerez l’intérêt. Les éludes de mœurs sont de tous les temps, de tous les lieux ; elles
urce de ces divers genres de sophismes ? 86. Que faut-il entendre par mœurs en général ? 87. Qu’est-ce que les mœurs oratoire
86. Que faut-il entendre par mœurs en général ? 87. Qu’est-ce que les mœurs oratoires ? 88. Combien de conditions faut-il à u
l à un orateur pour plaire à l’auditoire ? 89. En quoi consistent les mœurs considérées dans l’orateur, et quelle en est l’im
r montrera-t-il qu’il possède ces vertus ? 98. En quoi consistent les mœurs considérées dans les auditeurs, et comment varien
vement au caractère de ceux à qui l’on parle ? 103. Qu’embrassent les mœurs considérées dans le discours ? 104. Qu’entend-on
stote, l. II, c. xii, xiii ; Marmontel, Éléments de littérature, art. Mœurs  ; Crevier, 1re partie, ch. iii; Boileau, Art poét
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
t à la diversité de leurs caractères. Les enfants y reconnaissent les mœurs du chien qu’ils caressent, du chat dont ils abuse
enard qui rôde autour du poulailler, le lion dont on leur a vanté les mœurs clémentes1. Ils s’amusent singulièrement des peti
a fin de notre vie, comme d’une vérité supérieure et immortelle ; les mœurs et les caractères des animaux, auxquels nous pren
ces que l’on peut tirer de ces fables, on se forme le jugement et les mœurs , ou se rend capable de grandes choses. » (La Font
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
et la sensibilité de l’âme, l’énergie et l’aménité du caractère, des mœurs douces et polies, des inclinations bienfaisantes
es d’ignorance ont été des siècles de barbarie, où la grossièreté des mœurs a enfanté les crimes les plus atroces, et les vic
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
eux qui peuvent lui être applicables. Chapitre VI. L’étude des mœurs et des passions n’est pas moins féconde pour l’in
rs, ce qui constitue les bienséances. Chapitre VII. L’étude des mœurs considère l’individu dans son état normal et habi
ès les circonstances individuelles. Dans les passions, comme dans les mœurs , l’écrivain doit s’étudier d’abord ; mais comme i
distingue plusieurs espèces d’unités : unité d’action, d’intérêt, de mœurs , de ton, enfin unité de dessein, la plus importan
53 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
qui est destiné à instruire, à gouverner les passions, à corriger les mœurs , à soutenir les lois, à diriger les délibérations
les réunir tous trois. On prouve par les Arguments, on plait par les Mœurs , on touche par les Passions. I. Des arguments.
s. Qui peut en douter ? Elles enrichissent l’esprit, adoucissent les mœurs , répandent sur l’homme tout entier un air de prob
ettres ? ce sont elles qui enrichissent l’esprit, qui adoucissent les mœurs  ; ce sont elles qui polissent et perfectionnent l
n ouvrage particulier27 à la doctrine des lieux communs.. II. Des mœurs . Toutes les paroles du véritable orateur porte
estiges de son discours, plus je me révolterais contre sa vanité. Les mœurs oratoires consistent donc dans le talent et l’apt
s moins pour les orateurs que pour les poètes : Que votre âme et vos mœurs , peintes dans vos ouvrages, N’offrent jamais de v
ments, dans ses maximes éclate son respect pour la religion, pour les mœurs , pour les lois. On ne peut s’empêcher d’aimer et
sonner Britannicus ; c’est le plus parfait modèle de l’expression des mœurs . La sagesse et la vertu ont dicté ce discours. L’
au succès de la cause, que les juges conçoivent une bonne opinion des mœurs , des principes, des actions, de la conduite de l’
juges par des mouvements impétueux et passionnés. En représentant les mœurs de son client comme celles d’un homme juste, intè
n douce et naturelle, semble offrir l’image de la probité, des bonnes mœurs et de la vertu31. Le chancelier d’Aguesseau veut
lles devraient être. » Il est donc important de ne pas confondre les mœurs réelles et les mœurs oratoires. L’orateur a des m
» Il est donc important de ne pas confondre les mœurs réelles et les mœurs oratoires. L’orateur a des mœurs réelles lorsqu’i
s confondre les mœurs réelles et les mœurs oratoires. L’orateur a des mœurs réelles lorsqu’il a véritablement de la probité,
s réelles lorsqu’il a véritablement de la probité, du zèle ; il a des mœurs oratoires lorsque ces vertus qu’il a dans le cœur
e calme d’une conscience sans reproche et la charité d’un apôtre. Les mœurs oratoires produisent ces mouvements doux, insinua
chaleur et par ces mouvements plus doux auxquels on a donné le nom de mœurs . Il faut jeter de l’intérêt dans tout ce qu’on di
oit de même avoir égard à la différence des âges, des conditions, des mœurs , des caractères. On ne parlera point aux gens d’e
ieurs scènes admirables, ils vous offriront ce genre de beauté. — Les Mœurs et les Passions (ἦθος καὶ πάθος) tenaient une gra
i l’écoutent54. 1º. Il méritera la bienveillance par l’expression des mœurs , par un air de probité et de modestie. Ces qualit
’on y a formés, crois-tu qu’aucun de nous a les ignore ? Ô siècle ! ô mœurs  ! le sénat le sait, le consul le voit : et ce tra
é d’adultère, et que vous soyez obligé de le défendre, donnez-lui des mœurs pures, austères, irréprochables. Cicéron, défenda
ent accusé du meurtre de son père, le peint comme un homme simple, de mœurs innocentes et douces, sans cupidité, sans passion
es, et qui nous sont presque incroyables, tant elles sont loin de nos mœurs . On voit, dans de longs discours mêlés aux récits
ni trop souvent, car il deviendrait un bouffon ; ni au préjudice des mœurs , il dégénérerait en acteur de mimes ; ni sans mes
s, vous ne le recommencez pas. » L’autre partie, qui se rapporte aux mœurs et aux passions (commiseratio, indignatio), était
le spectacle de ses maux ; et la première ville où j’aurai trouvé des mœurs et la liberté, j’en ferai mon tranquille séjour. 
ple, l’intrépidité de la vertu religieuse. La honteuse lâcheté de nos mœurs , dit Fénelon, nous empêche de lever les yeux pour
’orphelin la proie de ses injustices ? Est-ce un homme sans foi, sans mœurs , sans caractère, un monstre d’iniquité ? » Les in
Nous venons d’en voir des exemples. 2º L’éthopée, représentation des mœurs , qui décrit les vertus ou les vices, les qualités
celle-ci ; elle se tire de l’histoire, de la fable, des coutumes, des mœurs , de quelque parole ou maxime célèbre. « Enfin, co
en délibération avec les juges, et même avec sa partie ; décrire les mœurs des personnes et raconter leurs entretiens ; fair
s, leurs défauts ou leurs vertus. Et tous ces traits précieux sur les mœurs et le gouvernement, les fêtes de la religion et d
nquérir le saint tombeau, et marchent où les conduit l’oriflamme. Les mœurs et les discours du vieux temps nous offrent aussi
étonnais, je charmais ces hommes amis des dieux par le tableau de vos mœurs simples et hospitalières. Ô ma patrie, avec quel
influence se fait reconnaître par la paix de la conscience et par des mœurs plus polies et plus pures. Une religion nouvelle
54 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
omparé Corneille et Sophocle ? (10 novembre 1881). • De la vérité des mœurs chevaleresques peintes dans le Cid, de Corneille.
pièces romaines de Corneille ? (3 novembre 1883). • De la vérité des mœurs antiques peintes dans Horace, de Corneille. (7 ao
roit qu’on a blâmé Racine d’avoir peint quelquefois les hommes et les mœurs de son temps sous des noms et dans des cadres gre
et où la conquête va avoir pour conséquence inévitable l’invasion des mœurs des vaincus : c’est le temps où l’urbanitas rempl
urs des vaincus : c’est le temps où l’urbanitas remplace les vieilles mœurs , où les vertus guerrières font place peu à peu à
icisme. D’un autre côté, nous voyons les écrivains qui ont traité des mœurs au xviiie  siècle (excepté toutefois Vauvenargues
e M. Nisard : « Des écrivains, prosateurs ou poètes, qui traitent des mœurs , non parmi d’autres choses, mais à part, et comme
ux princes cette façon simple de s’exprimer, était dans la vérité des mœurs de son temps. Mais le personnage de Ménélas, dira
solide : le poète grec ne pouvait peindre, dans sa tragédie, d’autres mœurs que celles qu’il avait sous les yeux, et il est r
r notre scène, au risque d’étonner ou de choquer les spectateurs, les mœurs rudes et naïves de l’antiquité, et il a dû prêter
usivement la théorie d’Aristote, que la tragédie doit peindre non les mœurs , mais les actions. S’il n’avait écouté que lui-mê
vec lesquels un animal quelconque est présenté sur la « scène » ; ses mœurs sont identiques dans toutes les fables où on le r
Mélite, de Corneille, qui est un pas immense fait vers la comédie de mœurs  : le dialogue est débarrassé des trivialités et d
, il sent bien qu’il peut faire voir des types vivants. Aussi plus de mœurs romanesques : il faut à la comédie des mœurs véri
s vivants. Aussi plus de mœurs romanesques : il faut à la comédie des mœurs véritables, empruntées à la nation et au temps où
s un trésor inestimable de renseignements historiques et de traits de mœurs  ; elles pourraient servir d’introduction aux mémo
non à nous corriger. Elle est le fléau des ridicules et des mauvaises mœurs , non seulement de tous les temps, mais surtout de
, les exemples anciens et modernes, l’autorité d’Aristote, les bonnes mœurs  ; vous ne trouvez dans le Cid que sentiments crue
dans les fables ; nous en tirons encore d’autres connaissances ; les mœurs des animaux et leurs instincts divers y sont dépe
re ! C’est qu’il s’attache à peindre fidèlement les caractères et les mœurs , aussi bien des bêtes que des hommes, se montrant
monter les avantages qu’il peut retirer de ce poste pour observer les mœurs de la Cour. Plan. — Bossuet éprouve un vif dés
nt qu’au milieu de cette cour princière, où il observera à loisir les mœurs de la haute société. À cet avantage s’ajoute celu
55 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
Une femme peut être bonne, etc.] « Les poëtes, dans la peinture des mœurs de la vieillesse, font reconnoître la foiblesse d
onnoître la foiblesse de l’âge, et celle du sexe dans la peinture des mœurs des femmes : elles sont moins propres que les hom
56 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
est pas trop des trois. On instruit par les preuves, on plaît par les mœurs , on touche par les passions, triple ressource que
laisser aller aux désordres qu’on lui reproche ! Chapitre II. Des mœurs . Les mœurs, au point de vue de l’art oratoire,
aux désordres qu’on lui reproche ! Chapitre II. Des mœurs. Les mœurs , au point de vue de l’art oratoire, sont le deuxi
ec les plus beaux discours, d’échouer complètement. Distinction des mœurs  : réelles et oratoires. Les mœurs réelles, dis
complètement. Distinction des mœurs : réelles et oratoires. Les mœurs réelles, distinctes des mœurs oratoires qui n’en
es mœurs : réelles et oratoires. Les mœurs réelles, distinctes des mœurs oratoires qui n’en sont que l’empreinte, ont, san
pas moins à l’orateur qu’au poète (Art poét.) : Que votre âme et vos mœurs , peintes en vos ouvrages, N’offrent jamais de vou
s croyons trouver en eux de vrais et sincères amis. Expression des mœurs . Exemple de l’expression des mœurs. Lorsque Th
incères amis. Expression des mœurs. Exemple de l’expression des mœurs . Lorsque Théodose, aux fêtes de Pâques, fit remet
andement, peut être donné comme un modèle parfait de l’expression des mœurs oratoires, dans le but d’opérer la persuasion. «
Caton un discours où se reflètent, avec une admirable expression des mœurs oratoires et philosophiques, la mâle vertu et la
les lumières, le jugement, le bon sens, est la base fondamentale des mœurs oratoires. Elle est le guide et comme la boussole
obtenir un orateur, que son auditoire ait la meilleure opinion de ses mœurs , de ses principes, de sa conduite. Par là il pour
liers de ce citoyen pervers ; le contraste de son caractère et de ses mœurs exécrables avec la loyauté, la générosité, le nob
ue tu y as prise, penses-tu qu’un seul de nous l’ignore ? Ô temps ! ô mœurs  ! Le sénat en est instruit, le consul le voit, et
à leur cause et qu’on en montre le principe dans le caractère et les mœurs de ceux à qui on les attribue. Enfin, une qualité
semble que le séjour des champs soit l’asile de la simplicité et des mœurs . » Il y a des sujets, des pièces de vers qui dem
admirables exemples d’hypotypose. Éthopée. L’éthopée décrit les mœurs . Elle fait le tableau des vertus ou des vices, de
simplicité romaine ? Quel est ce langage étranger ? quelles sont ces mœurs efféminées ? que signifient ces statues, ces tabl
u dire : « Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et les usages, mais nous ne devons pas juger des
evoirs par les mœurs et les usages, mais nous ne devons pas juger des mœurs et des usages par les règles et les devoirs. C’es
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
onds, l’empreinte a dû rester dans les expressions ainsi que dans les mœurs . » Joignez à cette cause si puissante tant d’autr
d’autres qui depuis sont venues ajouter à son action : l’Empire, les mœurs anglo-constitutionnelles qui lui ont succédé, les
omique de situation, ou s’il marque une nuance de simplicité dans les mœurs , comme dans l’Ecole des femmes, par exemple, où i
58 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
vertueux de l’antiquité. Le stoïcien Rutilius, par la sainteté de ses mœurs , était à Rome un autre Socrate ; il fut calomnié
slation, de la justice, de la bonne foi, des passions à réprimer, des mœurs publiques à former, on n’y en disait pas un seul
isemblance commune ; elle rejette les paradoxes, et tire sa force des mœurs et de l’opinion générale : ln dicendo autem vitiu
ours de philosophie naturelle et sensible, accommodée à la vie et aux mœurs  ; ce qui fut toujours, dit Cicéron, le partage de
e acquis que difficilement. Ce qu’il a de mauvais (j’entends hors les mœurs ) eût pu être corrigé en un moment, si on l’eût av
lle ans qu’il y a des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs , le plus beau et le meilleur est enlevé : l’on ne
aïveté ! Quelle source de la bonne plaisanterie, quelle imitation des mœurs , quelles images et quel fléau du ridicule ! Mais
que malheureux à qui il en coûte la vie. Ce n’est point assez que les mœurs du théâtre ne soient point mauvaises, il faut enc
d tous les principes de philosophie pour régler les sentiments et les mœurs des particuliers et de toute la république ; la j
res à la tempérance. C’est ainsi que Socrate remarque le désordre des mœurs de son temps ; et il conclut en disant que les or
ntir ce ridicule-là ; mais l’indifférence où l’on vit pour les bonnes mœurs et pour la religion, fait qu’on ne les remarque p
on pays, le rapport qu’elles ont avec le tempérament des peuples, les mœurs de chaque condition, les éducations différentes,
ateur sache bien toute cette partie de la philosophie qui regarde les mœurs , ne lui permettant d’ignorer que les curiosités d
itation sérieuse des premiers principes, une connaissance étendue des mœurs , la lecture de l’antiquité, de la force de raison
chaque chose avec dessein : il connaît bien l’Ecriture sainte et les mœurs des hommes ; il entre dans les cœurs, il rend les
ucteurs ; Jamais dans sa froide élégance Des Romains il n’a peint les mœurs  : Tu fus le peintre de la France : Nos bourgeois
Anglais appellent un beau ; mais vers le temps de Cicéron, quand les mœurs eurent reçu le dernier degré de politesse, elegan
trent souvent l’un dans l’autre-Il traite ensuite des passions et des mœurs , que tout orateur doit connaître. Il examine quel
essée, tantôt étendue et fleurie, dans la peinture vraie et forte des mœurs générales et des principaux personnages, dans les
s goût ? Oui, sans doute, quoique les hommes différent d’opinions, de mœurs , d’usages. Le meilleur goût en tout genre est d’i
digence de plus de douze cents années. Si vous examinez à présent nos mœurs , nos lois, notre gouvernement, notre société, vou
ue infectait encore les esprits : les familles étaient divisées ; les mœurs étaient dures ; le fanatisme régnait partout, hor
le genre dans lequel il s’exerce, par le sujet qu’il traite, par les mœurs ou la situation du personnage qu’il fait parler,
es défauts, comme d’être mauvais plaisant, de ne pas bien peindre les mœurs , de n’être point étendu dans son style (ce qui n’
logues jamais ne languissent : une forte et continuelle imitation des mœurs passionne ses moindres discours. Cependant, à con
implicité avec laquelle Suétone le dépeint dans tout le détail de ses mœurs . Tout ce que nous voyons dans Tite-Live, dans Plu
hoses à leur place, qui caractérise les hommes, leurs passions, leurs mœurs , leur génie ; qui chasse les obscurités, les supe
cus, caractères si critiqués, ont la douceur et la délicatesse de nos mœurs , qualités qui ont pu se rencontrer chez d’autres
grâces et l’ingénieux, Molière les saillies et la vive imitation des mœurs , Racine la dignité et l’éloquence. Ils n’ont pas
losophique de son siècle la connaissance des siècles passés, de leurs mœurs , de leur politique, de leurs religions, et de tou
e beaucoup d’effets à peu de causes ; qui compare les préjugés et les mœurs des différents siècles ; qui, par des exemples ti
 ; à qui ni les sciences abstraites, ni les arts, ni la politique, ni mœurs des peuples, ni leurs opinions, ni leurs histoire
rop juste ! Grande règle pour la grâce, dans les ouvrages et dans les mœurs . XXXIX. Nous bégayons longtemps nos pensées, avan
ue historique, parce qu’elle n’exprime que des choses relatives à nos mœurs présentes, à nos gouvernements actuels, à tout ce
ar nous n’avons plus les mêmes humeurs, les mêmes opinions, les mêmes mœurs . Un écrivain qui voudrait faire des vers comme Bo
Plus le genre dans lequel on écrit tient au caractère de l’homme, aux mœurs du temps, plus le style doit s’écarter de celui d
modèles que pour avoir excellé à montrer, dans leurs ouvrages, ou les mœurs de leur époque, ou leur propre caractère. Le bon
, permet qu’on s’écarte du meilleur goût, car le goût change avec les mœurs , même le bon goût. Quant à ce qui ne peut être di
e le dire. Il est cependant des genres et des matières immuables. Les mœurs et les opinions ecclésiastiques, par exemple, doi
orange ! » 38. Corneille, né en 1606 mort en 1681. 39. Contre les mœurs . Il y a faute contre les mœurs, quand un personna
en 1606 mort en 1681. 39. Contre les mœurs. Il y a faute contre les mœurs , quand un personnage ne conserve pas dans tout le
us élevés, tempérait encore par l’habitude d’une certaine élégance de mœurs ce que la morale a de plus austère. D’ailleurs, à
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
inée ? Fils de je ne sais qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs , je m’en dégoûte, je veux courir une carrière hon
 ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je crois pouvoir y f
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ent dans leurs poésies une image charmante de la vie rustique, et des mœurs simples des bergers. La plupart de ces grands hom
e fit une révolution étonnante dans le gouvernement, l’esprit, et les mœurs de tous les peuples de l’Europe. Tandis que Milto
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
nces, nous trouvons dans ces mêmes harangues un tableau fidèle et des mœurs du siècle et du caractère particulier du pays. Ce
portante pour lui, nous font d’autant mieux connaître l’esprit et les mœurs de ce peuple, que l’orateur, quel qu’il soit, a d
de Rome n’ont jamais manqué à cette fidélité sévère de costume et de mœurs  ; et c’est ce qui nous attache et nous rappelle e
egarder comme fabuleux. Mais il n’est question ici que du peintre des mœurs et des caractères ; et c’est sous ce rapport que
62 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
uence, qui est la persuasion. Tant il est vrai que cet art dépend des mœurs et des institutions, qu’il varie avec les âges, e
rhéteurs ne tardèrent pas à revenir : la loi les bannissait, mais les mœurs les rappelaient. Malgré les murmures des anciens,
de guerre, l’Athénien concentre toutes ses facultés dans l’étude des mœurs et des institutions de sa patrie. Il apprend la p
prenant la langue des vaincus, leur histoire, leur philosophie, leurs mœurs , leurs arts, leurs droits, leur situation politiq
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
blâmons point l’homme, mais nous blâmons la chose. Telles étaient les mœurs du moyen âge, soit ; tel fut même, si l’on veut,
rit du christianisme mal compris ; mais vouloir réinstaller de telles mœurs et un tel esprit dans l’art contemporain est un a
ur de nos frises et de nos corniches. Ne donnons point sans doute nos mœurs aux vieux âges, mais, s’il fallait choisir, je l’
64 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
ter contre sa personne. C’est l’office de l’exorde. II fait usage des mœurs proprement dites et des bienséances oratoires. L’
s l’exorde 1° de se servir de pensées peu saillantes et dépourvues de mœurs  ; 2° de dire des choses inutiles qui font perdre
de la confirmation, partie la plus essentielle du discours ; car les mœurs et les passions ne sont souvent que des accessoir
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
t à la diversité de leurs caractères. Les enfants y reconnaissent les mœurs du chien qu’ils caressent, du chat dont ils abuse
enard qui rôde autour du poulailler, le lion dont on leur a vanté les mœurs clémentes1. Ils s’amusent singulièrement des peti
66 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
compare. 79. Les images doivent être naturelles et proportionnées aux mœurs et à la langue de ceux pour qui l’on parle. Les l
livres qui portent des atteintes funestes à la religion et aux bonnes mœurs . Même au point de vue littéraire, de pareils ouvr
pendant l’action. Il faut reproduire le passé avec son costume et ses mœurs et s’attacher à rendre la couleur locale. 319. L’
, en montrer les rapports avec les actions, les temps, les lieux, les mœurs et les usages déjà connus. L’intérêt progressif c
à la course et très recherché dans sa parure. 338. L’éthopée (ἔθος, mœurs , ποιέω, décrire) consiste à représenter les vertu
ils ne le font pas de la même manière. Lorsque l’éthopée retrace les mœurs d’un personnage déterminé, elle prend le nom de p
perte des hommes vertueux ; l’églogue nous rappelle la simplicité des mœurs primitives ; l’épître jette des fleurs sur les pr
en cacher l’aridité, et la satire doit épurer le goût et corriger les mœurs . Tous les genres ont donc une fin honnête ; et s’
la grandeur de l’action principale. 466. On entend par caractères ou mœurs poétiques les qualités des différents personnages
férents personnages qui entrent dans l’action épique. Il faut que les mœurs de ces personnages soient locales, bonnes, conven
es et variées. Elles doivent être locales, c’est-à-dire conformes aux mœurs du siècle et du pays où l’on place les acteurs de
ts que par des actions et des discours qu’on doit faire connaître les mœurs et les caractères de ces personnages. Homère exce
s de ce genre, le poète doit se proposer de former et de corriger les mœurs . 486. Pour embrasser toutes les questions qui se
dramatiques ou leur caractère ou leurs paroles. Quant au caractère ou mœurs de ces personnages, les mêmes qualités ne sont re
mêmes qualités ne sont requises que dans les personnages épiques. Les mœurs seront donc locales, bonnes, convenables, ressemb
Marmontel, trois espèces de comique : le comique noble, qui peint les mœurs des grands et charme particulièrement les gens d’
es et les faux airs de la bourgeoisie ; le bas comique, qui peint les mœurs du peuple avec beaucoup de franchise et de gaieté
qui croît toujours jusqu’au dénouement. La comédie de caractère ou de mœurs présente un caractère dominant, qui est le princi
tes de sujets. 554. Le devoir du poète satirique est de combattre les mœurs corrompues, de lutter contre les vices généraux d
d’une action allégorique, d’où résulte une instruction utile pour les mœurs appelée moralité. La fable voile la vérité en met
ble, c’est-à-dire que tous les personnages doivent agir d’après leurs mœurs et leur caractère. La fable de Phèdre : Vacca, ca
et même de l’esprit, pourvu qu’il soit naturel. Il faut aussi que les mœurs pastorales soient toujours bonnes et variées. 566
à mettre quelques raisons spécieuses de votre côté, à réconcilier vos mœurs à l’Évangile, et à sauver encore, pour ainsi dire
une et inutile de ce que le crime a de plus grossier ; au lieu de ces mœurs molles et mondaines, qui aussi bien vous damneron
et des personnages accessoires ? 466. Qu’entend-on par caractères ou mœurs poétiques et quelles sont les qualités que doiven
ou mœurs poétiques et quelles sont les qualités que doivent avoir ces mœurs  ? 467. Faut-il faire connaître tes mœurs des pers
alités que doivent avoir ces mœurs ? 467. Faut-il faire connaître tes mœurs des personnages plutôt par des discours que par d
67 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
r, la morale chrétienne nous rend plus parfaits, car elle corrige nos mœurs et nous porte à aimer les hommes ; donc il faut a
ument propres à porter la persuasion dans le cœur des juges. Des mœurs . Les mœurs oratoires sont les qualités qui di
porter la persuasion dans le cœur des juges. Des mœurs. Les mœurs oratoires sont les qualités qui disposent favorab
vertu et de l'humanité. Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs . (Boileau.) Le caractère des jeunes gens n'est p
oins a-t-il le même poids dans la balance du juge ? Qu'est-ce que les mœurs oratoires ? Qu'est-ce que les passions oratoires 
ers, et il en est de même de Victor Hugo. M. Anot a dit : Puisque les mœurs , la religion, le langage, le climat, l'histoire,
dans la nature, dans la croyance religieuse des peuples et dans leurs mœurs . C'est surtout dans le drame que les nouvelles rè
t formulées. La nouvelle littérature aime à peindre le caractère, les mœurs , des personnages qu'elle produit sur la scène : S
nit presque toujours par un événement funeste. La comédie corrige les mœurs en riant. La tragédie est toujours en vers. La co
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
entait ainsi le caractère français : « C’est le seul peuple dont les mœurs peuvent se dépraver sans que le fond du cœur se c
Le caractère d’Alcibiade n’est pas rare en France. Le déréglement des mœurs et de l’imagination ne donne point atteinte à la
tère national que par la sévérité des lois. » (Considérations sur les mœurs .) Joubert disait des Français : « Les Français
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
rouver enfin les traces de nos pères Dans des cœurs corrompus par des mœurs étrangères ? Moi-même, qui l’ai vu briller de tan
combattent la pudeur ; de l’autre, l’insolence : ici, le respect des mœurs  ; là, le libertinage le plus honteux : d’un côté,
e que lui inspire l’intérêt de la république ; et je connais trop ses mœurs et le désintéressement de sa probité pour lui sup
e indolence. Mais il n’est plus question de savoir aujourd’hui si nos mœurs sont bonnes ou mauvaises, si la gloire des Romain
gloire des Romains égale leur puissance : il s’agit de savoir si nos mœurs , si notre république, quelles qu’elles soient, do
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
Virgile ne charment pas toutes les classes de lecteurs : ce sont des mœurs nouvelles à étudier ; des caractères, des intérêt
intéressantes, ou d’objets absolument étrangers à nos goûts et à nos mœurs . Il est certain que les poètes hébreux ont fait c
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
ls sont à la fois des individus qui ont leur date dans l’histoire des mœurs , et des types qui demeureront à jamais. Molière a
e confondre celle-là avec celle-ci. Ce sont deux personnes de qui les mœurs sont tout à fait opposées. Elles n’ont aucun rapp
un dans les portraits qu’il fait ; que son dessein est de peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes, et que tous l
72 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
e protestantisme dogmatique et rigide dont il façonna l’esprit et les mœurs à l’image de son propre génie. Banni de cette cit
cre, parce que la charité lui fit défaut, respectons la pureté de ses mœurs , la sincérité de son zèle, et surtout sa forte in
73 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
rincipes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs . Mais il a encore d’autres mérites. En traitant d
e leur offre aucun danger au double point de vue des croyances et des mœurs , mais elle est très propre à éclairer leur esprit
74 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
de celle qui les satisfait si peu. — « La comédie est l’imitation des mœurs , mise en action : imitation des mœurs, en quoi el
 La comédie est l’imitation des mœurs, mise en action : imitation des mœurs , en quoi elle diffère de la tragédie et du poëme
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
l’établir, trouvera donc de grandes ressources dans l’observation des mœurs , c’est-à-dire de l’individu considéré dans son ét
mer tout ce qu’il contient. Or ici, comme tout à l’heure à propos des mœurs , pour réussir, commencez par étudier profondément
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni la religion ni les mœurs , Voltaire n’eut jamais le temps de se recueillir,
ection, ne montre hors de là ni jugement, ni mémoire, ni vivacité, ni mœurs , ni conduite ; qui ne m’entend pas, qui ne pense
ection, ne montre hors de là ni jugement, ni mémoire, ni vivacité, ni mœurs , ni conduite ; qui ne m’entend pas, qui ne pense
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
contre les préjugés, mais ne sachant respecter ni la religion ni les mœurs , Voltaire n’eut pas le temps de se recueillir, et
ensemble en société. Ils cultiveront les beaux-arts, par lesquels les mœurs s’adoucissent ; ils pourront vivre dans la paix,
des sciences et des arts a-t-il contribué à corrompre ou à épurer les mœurs  ? La conclusion de Rousseau était qu’il les avait
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
l se conserva pur de toute contagion dans un siècle où la licence des mœurs atteignait les idées. Moraliste optimiste, il app
e, pour étouffer sa parole ? Ces manières d’agir, si contraires à nos mœurs , faisaient grande impression sur moi. Il me tomba
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
iner de bon, d’utile et de beau. Leurs institutions si variées, leurs mœurs plus variées encore se sont ressemblé pourtant pa
position de son pays quels sont ses devoirs et quels doivent être ses mœurs , ses talents et ses travaux. C’est ce que savait
80 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
, l’événement lui-même, l’extérieur d’un homme ou d’un animal, et les mœurs . De là, la chronographie, la topographie, la démo
ographies du cheval. 378. Qu’est-ce que l’éthopée ? L’éthopée (ἔθος, mœurs , ποιέω, je fais, je décris) est la peinture des m
’éthopée (ἔθος, mœurs, ποιέω, je fais, je décris) est la peinture des mœurs , du caractère, des vertus ou des vices, des quali
t-ce que le portrait ? Le portrait est la peinture du caractère, des mœurs , des défauts ou des qualités d’un personnage en p
tracé des portraits dans leurs Mémoires, parce qu’ils ont décrit les mœurs de personnages déterminés. 380. Les portraits ont
on, si elle s’accorde avec le caractère, l’intérêt, la condition, les mœurs des personnages, avec les circonstances des temps
toujours ce qu’on appelle un bon mot ; c’est un trait de naturel, de mœurs , de caractère, de naïveté, etc. Claude Crébillon,
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
rs espèces d’unités : l’unité d’action, l’unité d’intérêt, l’unité de mœurs , spécialement recommandées toutes trois dans l’ép
urs de la vie des hommes, prend toujours sa source dans les premières mœurs  : c’est le premier trait empoisonné qui blesse l’
ur la licence du commun des hommes. Quelque corrompues que soient nos mœurs , le vice n’a pas encore perdu parmi nous toute sa
82 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
ni la grâce de l’action. Mais, attendu la diversité des temps et des mœurs , il n’attachera pas à l’improvisation, au débit e
res, récits, dialogues, descriptions, dissertations, résumés, drames, mœurs , passions, polémique, est de son ressort ; elle n
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
enseur. On peut dire qu’une grande lumière est éteinte en Israël. Ses mœurs étaient aussi pures que sa doctrine, et je ne pui
nsolation3 qui vous reste, ce sont la sagesse, la piété et les bonnes mœurs du frère et de la sœur, qui ont rendu tous les of
84 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
ts qu’il faut mettre sur la scène. Horace recommande d’approprier les mœurs à chacun des âges de la vie. — 179. De l’action e
, après la chute de Troie, parcourut tant de contrées, et observa les mœurs de tant de peuples divers. » Chez lui, ce n’est p
ssez…. c’est là votre ambition ? — Eh bien ! distinguez avec soin les mœurs des différents âges. Le caractère change avec les
ant vous. Il y a telle pièce, où les caractères sont naturels, et les mœurs bien senties ; mais le style en est sans grâce, l
vé, les choses sacrées des profanes, réprimer la licence effrénée des mœurs , tracer les devoirs de l’hymen, bâtir des villes,
après les temps (l’époque) 403de Troie prise, 404vit (observa) les mœurs et les villes 405d’hommes (de peuples) nombreux.
usqu’à-ce-que le chanteur dise : 440« Vous, applaudissez ! » 441les mœurs de chaque âge 442doivent être observées par toi,
tères habile 907d’observer-avec-soin 908le tableau de la vie et des mœurs , 909et de tirer de-là 910des expressions (des i
85 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 407
inscription. A la gloire de Caton, qui a remédié à la corruption des mœurs . Il mourut l’an 148 avant J.C. après avoir opiné
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
re que la société a fait des progrès en civilisation, le génie et les mœurs ont perdu en force et en sublimité ce qu’ils ont
la mémoire des hommes qui ont honoré les lettres françaises par leurs mœurs , leurs talents, et l’usage respectable qu’ils en
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
e ou d’un ambitieux sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs  ! quelle grâce touchante dans ses instructions !
eligion est la poésie du cœur ; elle a des enchantements utiles à nos mœurs  ; elle nous donne et le bonheur et la verin. » 2
88 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »
avant J.C. Tous les historiens le dépeignent comme un homme, dont les mœurs , naturellement austères, ne pouvoient être adouci
89 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 423
la prise et la ruine de Jérusalem, lorsqu’il succéda à son père. Ses mœurs avoient été jusqu’alors peu réglées. Mais à peine
90 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
que particularité de langage, de caractère, d’usage, de condition, de mœurs locales, d’opinion, d’érudition, etc.  » Ratopol
de Mlle de Sombreuil. Vol. II, nº 34. 2° Éthopée Du grec Ethos, mœurs , et Poiéô, faire. L’Éthopée décrit les mœurs et l
thopée Du grec Ethos, mœurs, et Poiéô, faire. L’Éthopée décrit les mœurs et le caractère, les vertus ou les vices, les qua
caractère, les vertus ou les vices, les qualités ou les défauts. Les Mœurs de Sybaris On ne met point dans cette ville de di
ou d’un ambitieux sectaire ? Quelle douceur ! quelle pureté dans ses mœurs  ! quelle grâce touchante dans ses instructions !
91 (1852) Précis de rhétorique
re et les caprices du cœur humain ; si on observe avec exactitude les mœurs de temps, de lieux et d’âge ; en un mot, si ou co
sant des preuves ; on plaît eu se conciliant les esprits au moyen des mœurs , on touche en remuant les cœurs, en excitant les
et la lecture des bons auteurs qui ont écrit sur le même sujet. 2. Mœurs . 6. On entend par mœurs oratoires la probité,
urs qui ont écrit sur le même sujet. 2. Mœurs. 6. On entend par mœurs oratoires la probité, la modestie, la bienveillan
reuves ? — 5. Où faut-il chercher ses preuves ? — 6. Qu’entend-on par mœurs oratoires ? — 7. Qu’est-ce que la probité ? — 8.
une idée générale du sujet. 4. On doit dans l’exorde faire usage des mœurs et des bienséances oratoires. 5. L’exorde doit êt
on de l’extérieur du sujet ; le portrait moral, ou description de ses mœurs et qualités ; le portrait littéraire, ou descript
l met en scène un personnage à qui il prête un langage convenable aux mœurs du temps. 3. Il suit de là qu’il faut : 1° se con
92 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ieur d’une personne, est un portrait physique ; la description de ses mœurs , de ses qualités, est un portrait moral. Quand le
grâce, et souvent combien de majesté ! S’il peint les animaux, leurs mœurs , leur république, Pline est moins éloquent, Buffo
en public, tantôt dans les réunions et soirées, leurs talents, leurs mœurs , et l’infatigable activité de l’esprit ; 3° dans
on, description d’un fait particulier ; 4° L’Ethopée, description des mœurs  ; 5° la Prosopographie, description de l’extérieu
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
ser, voir, écouter, étudier la nature et ses merveilles, l’homme, ses mœurs et ses ouvrages. Tout cela fournit des faits, des
brillantes époques ; en s’appuyant sur des faits, des caractères, des mœurs , des passions réelles, elle éloigne du vague et d
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
liberté de la tribune et de la presse, consacrée par nos lois et nos mœurs , semble donner toute licence à cet égard, et cert
ni trop souvent, car il deviendrait un bouffon ; ni au préjudice des mœurs , il dégénérerait en acteur de mimes ; ni sans mes
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
aloue : « Nous ne devons pas juger des règles et des devoirs par les mœurs et par les usages ; mais nous devons juger des us
es mœurs et par les usages ; mais nous devons juger des usages et des mœurs par les devoirs et par les règles. Donc, c’est la
96 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
lupart des sujets tragiques sont fournis par l’histoire. XV. § 1. Des mœurs dans la tragédie. § 2. De ce qu’il convient de m
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
’on ne doit pas plus composer avec le faux goût qu’avec les mauvaises mœurs , soit que le ton dur et tranchant tînt essentiell
artenait de droit à la poésie ; aussi est-ce dans le rapprochement de mœurs et de temps si contraires que brille surtout le t
y reporter bientôt des idées nouvelles, une pompe plus théâtrale, des mœurs que l’on n’y avait jamais étalées, et des maximes
98 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ent être modifiés selon le génie, le caractère, les institutions, les mœurs et la religion des hommes auxquels on parle. Or t
apport. Ils ont donné aux études oratoires une direction conforme aux mœurs et aux institutions de leur temps ; je devais à m
e leur temps ; je devais à mon tour leur en donner une appropriée aux mœurs et aux institutions du nôtre, m’attacher à ce qui
ien de solide ni de profitable dans le talent sans la conduite et les mœurs . On reconnaîtra pareillement que mon dessein a ét
ains, qui n’eurent long-temps qu’un idiome rude et sévère comme leurs mœurs . Émus par une idée salutaire à la patrie, ou indi
de bien connaître les dispositions de l’auditeur, ses sentimens, ses mœurs , ses préjugés, afin de louer dans la personne qui
n, la profession, la fortune, l’âge, la réputation, le caractère, les mœurs , les relations, les attachemens, les inimitiés ;
ance générale du cœur humain ; ou sur le caractère, les qualités, les mœurs connues de ceux qu’il s’agit de juger. Tel est le
la première partie repose sur les inductions tirées du caractère, des mœurs , de la conduite, de l’intérêt des personnes, de c
ettres ? Ce sont elles qui enrichissent l’esprit, qui adoucissent les mœurs  ; ce sont elles qui polissent, qui perfectionnent
e faut-il pas que vous montriez dans l’accusé une audace extrême, des mœurs féroces, un naturel barbare, une vie souillée par
le, le fléau du méchant, l’arbitre de l’opinion, la règle vivante des mœurs . C’est un homme dont les devoirs sont aussi étend
e l’âme, ou de passion : l’autre est nommé par eux ἦθος, et par nous, mœurs … Les premiers sont plus vifs et plus animés, les
ur rang, de leur puissance, de leur caractère, de leur état, de leurs mœurs , et d’autres choses semblables que l’orateur doit
le cœur humain. Aristote (Rh., l. II, c. 12 et suivans) a fait, des mœurs générales des hommes de tout âge et de toute cond
t encore de celle que mérite la personne du client. « En peignant les mœurs de son client, en le représentant comme un homme
discussion qui lui est soumise. Facultés morales. Mais ce sont les mœurs du défenseur, sa droiture et sa délicatesse connu
la cause, dit Cicéron, que les juges conçoivent une bonne opinion des mœurs , des principes, des actions, de la conduite de l’
é. Quelle confiance peut prendre le peuple en un prédicateur dont les mœurs démentent les paroles ? Le langage de l’exemple e
l’orateur n’a pas moins besoin de donner une idée avantageuse de ses mœurs  ; en faisant concevoir de la confiance en sa sinc
ge qui annonce la candeur, une action qui caractérise la facilité des mœurs , une phrase naturelle, coulante, sans pompe, sans
nvient, quod decet, relativement à lui-même, à ses auditeurs, à leurs mœurs , à leurs affections, à leurs opinions, à leurs pr
la république, devant le peuple romain. Dans nos tribunaux, dans nos mœurs , devant nos juges, un avocat pleurant serait un s
un à une foule d’idées différentes ; sa signification varie selon les mœurs et le caractère de celui qui le prononce. Le conq
formités physiques, mais les travers de l’esprit, les bizarreries des mœurs , l’abus des mots. Ce qui contraste d’une manière
t à intervenir, dans l’intérêt privé, dans celui de la société et des mœurs . Les considérations privées sont touchantes ; les
ns la nature ; à observer les convenances relatives au caractère, aux mœurs , à la qualité des personnes ; à faire accorder le
uint., l. VIII, c. 3.) Dans les questions d’état, dans les causes de mœurs , dans celles qui mettent en péril la dignité, la
t pas venu au monde sans sa mère ; mais il n’est pas dans le vrai des mœurs , dans le caractère d’un gouverneur sage, d’inspir
ondie des sciences, du cœur humain, des caractères, des passions, des mœurs des hommes ; une ample provision de pensées, de m
séances ; car rien ne nous blesse que parce que c’est contraire à nos mœurs . Néanmoins on peut assigner entre l’une et l’autr
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
muer la fange ni étaler de cyniques tableaux, sinon elle corrompt les mœurs au lieu de les corriger ; Juvénal mérite ce repro
100 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
cdotes, et, dans plusieurs livres et sous plusieurs titres, peint les mœurs et écrit les Vies des grands capitaines françois
un congé de tout mal faire, sans estre reprins, veu, combien que nos mœurs soyent reprehensibles en beaucoup de choses, tout
ne braveté laquelle nous soit instrument pour nous servira licence de mœurs  ? Comment, di-ie, recognoistrons-nous nostre Dieu
des pasteurs, après avoir blessé l’Eglise par le dérèglement de leurs mœurs , exerçaient sur les âmes une effroyable tyrannie,
stu ; Ventus in Italiam quis bene vela ferat125 ;   il s’enquerra des mœurs , des moyens et des alliances de ce prince, et de
rime pas tant à son disciple la date de la ruyne de Carthage, que les mœurs de Hannibal et de Scipion ; ny tant où mourut Mar
e à représenter au vif les mouvements de l’ame et la condition de nos mœurs  ; à toute heure nos actions me reiectcnt à luy :
nuez leurs logis. Il nous faut doresnavant garnir de vertus et bonnes mœurs , et puis les assaillir avec les armes de charité,
a cause. Vous estes juges du pré et du champ ; non de la vie, non des mœurs , non de la religion. Vous pensez bien faire d’adj
spersaient ou divisaient, aida beaucoup à développer la politesse des mœurs et l’urbanité de l’esprit. On n’y disait pas touj
vu que plusieurs étoient forts étranges et même contraires aux bonnes mœurs  ; mais à cause de ce que, n’ayant été inventées q
t à sa naissance, et ne s’attache qu’aux incidents de sa vie et à ses mœurs . Il demande un homme qui ne soit ni tout méchant
médie ne lui est resté étranger, depuis les comédies de caractère, de mœurs et d’intrigue. Jusqu’aux farces ; et dans tous il
a plupart des sujets extravagans et dénués de vraisemblance, point de mœurs , point de caractères ; la diction encore plus vic
véritablement et par cette seconde formation de nos esprits et de nos mœurs le père de tous ses peuples. Mais quant à notre c
ur vous réchauffer la pièce. Le personnage de Bajazet est glacé ; les mœurs des Turcs y sont mal observées ; ils ne font poin
des Caractères de Théophraste, sous le titre de les Caractères ou les Mœurs de ce siècle. Théophraste avait esquissé une gale
si familièrement ; mais sachez qu’on a grand sujet d’en regretter les mœurs et que de jour en jour tout empire. SOCRATE. Cela
elle une passion presque imprudente, et incapable de ménagement. Ses mœurs ont tenu bon contre les dignités les plus brillan
es non-conformistes pour les y ramener. Il jugeoit les hommes par les mœurs , et les vrais non-conformistes étoient pour lui l
grand nombre d’ouvrages dont deux, les plus courts, sont classiques : Mœurs des Israélites (1681), Mœurs des Chrétiens (1682)
deux, les plus courts, sont classiques : Mœurs des Israélites (1681), Mœurs des Chrétiens (1682). Le plus considérable, l’His
critique et doute. — La Révolution se fait dans les idées et dans les mœurs , avant de passer dans l’ordre politique en 1789.
’enseignement, l’éducation de la jeunesse, et par elle le progrès des mœurs publiques, était toute sa pensée. Personne ne fut
e soin comme une partie essentielle de leur devoir. Les coutumes, les mœurs , les lois des anciens peuples ont changé ; elles
osophique, Histoire du Parlement, Annales de l’Empire, Essais sur les mœurs et l’esprit des nations, qui est une revue de l’h
ucteurs ; Jamais dans sa froide élégance Des Romains il n’a peint les mœurs  ; Tu tus le peintre de la France : Nos bourgeois
les sphères les unes sur les autres pour ne s’occuper qu’à régler les mœurs . Est-ce donc le monde moral que vous prenez pour
Saint-Évremond. Des voyages qu’il fit, en observateur des hommes, des mœurs et des lois, à travers l’Autriche, la Hongrie, l’
lois, c’est le caractère de leurs rapports avec le gouvernement, les mœurs , le climat, le commerce, la religion ; plan vaste
ête, tous les préjugés qui lui avoient servi à la faire ; il prit les mœurs des Perses, pour ne pas désoler les Perses en leu
es Perses, pour ne pas désoler les Perses en leur faisant prendre les mœurs des Grecs : c’est ce qui fit qu’il marqua tant de
nvoya à Alexandrie une colonie de Juifs : il ne lui importoit quelles mœurs eussent ces peuples, pourvu qu’ils lui fussent fi
fussent fidèles. Il ne laissa pas seulement aux peuples vaincus leurs mœurs  ; il leur laissa encore leurs lois civiles, et so
s un motif de fidélité que de courage. (Ibid., XII, 28.) « Des mœurs du monarque » Les mœurs du prince contribuent
e courage. (Ibid., XII, 28.) « Des mœurs du monarque » Les mœurs du prince contribuent autant à la liberté que les
uts qui s’y trouvent ? On y pourroit faire des lois pour corriger les mœurs , et borner le luxe ; mais qui sait si on n’y perd
vers. Il ne faut point faire par les lois ce qu’on peut faire par les mœurs . En fait de parure, il faut toujours rester au-de
ou d’un ambitieux sectaire ? Quelle douceur ! quelle pureté dans ses mœurs  ! quelle grâce touchante dans ses instructions ?
Buffon les remet sur pied, avec leur physionomie, leur allure, leurs mœurs , dans la montagne, la forêt, la prairie. Buffon p
, et qui, par sa gentillesse, par sa docilité, par l’innocence de ses mœurs , mériteroit d’être épargné ; il n’est ni carnassi
e, pour étouffer sa parole ? Ces manières d’agir, si contraires à nos mœurs , faisoient grande impression sur moi. Il me tomba
ense ; sept ou huit autres pour votre naissance, votre éducation, vos mœurs , et la notice de toutes les places qu’a manquées
Vitellium et imperare. Suspect. Etait-il vertueux et austère dans les mœurs  ; bon ! nouveau Brutus, qui prétendait par sa pâl
is XI, et un peintre fin de son temps dans ses Considérations sur les mœurs . — Rulhière (1735-1791) fait admirer la profondeu
n observateur, juge en historien et en moraliste le gouvernement, les mœurs et l’esprit de son siècle. L’érudition sagace de
uniqué à son peuple va changer la face de trois parties du monde. Les mœurs des Arabes avoient de l’élévation et de la douceu
t une étude des faits politiques et sociaux, des gouvernements et des mœurs  : elle devient une méthode de critique et de cont
fance des peuples, et l’histoire à leur vieillesse. La simplicité des mœurs pastorales ou la grandeur des mœurs héroïques veu
eur vieillesse. La simplicité des mœurs pastorales ou la grandeur des mœurs héroïques veulent être chantées sur la lyre d’Hom
it débuté avec l’âme de Trajan, il finit avec le cœur de Néron et les mœurs d’Héliogabale. Et cet Annibal, le plus audacieux
passions, il est manifeste que, malgré la différence des temps et des mœurs , aucune ne lui a manqué jamais. Le monde est à l’
Didier et Cie.) Buffon La peinture vraie ou conjecturale des mœurs des animaux, la description des lieux qu’ils habi
eux de ses études, de sa grande renommée, s’accommodant doucement des mœurs de son temps, il n’a ni cette misanthropie, ni ce
e son propre parti, éclairé, ferme, vertueux même. Censeur sévère des mœurs corrompues de Charles II, franchement protestant,
utenu Voilà l’idéal qu’il s’agit de réaliser, dans les lois, dans les mœurs , et avant tout dans la pensée et dans la philosop
. Il ne sut pas se conduire étant libre, parce qu’il avait encore les mœurs de la servitude. Ceux qu’il prit pour intendants
enant, qu’il préférait à tout autre. Kléber était licencieux dans ses mœurs et son langage, mais intègre, désintéressé, comme
, aux vertus de famille, sans un jour de désordre ni d’oubli dans les mœurs , chrétien, catholique, pratiquant, aimant à faire
s meilleures, à ses jouissances de fils, de père et d’époux :   « Les mœurs ne s’apprennent pas, c’est la famille qui les ins
longtemps, avait dit en jouant sur le mot, qu’honnête homme et bonnes mœurs ne s’accordoient guère ensemble ; franche saillie
urbanité. Avoir de l’urbanité, comme Gédoyn l’entend, c’est avoir des mœurs , non pas des mœurs dans le sens austère, mais dan
l’urbanité, comme Gédoyn l’entend, c’est avoir des mœurs, non pas des mœurs dans le sens austère, mais dans le sens antique :
re, mais dans le sens antique : Horace et César en avaient. Avoir des mœurs en ce sens délicat, qui est celui des honnêtes ge
plus qu’à personne, c’est ne prêcher, n’injurier personne au nom des mœurs . Les esprits durs, rustiques, sauvages et fanatiq
ue par la science, elle le força de devenir savant ; en attaquant ses mœurs , elle les épura. Ce fut même une preuve glorieuse
justifie le mot d’Horace : in vitium ducit culpæ fuga. La vérité des mœurs , la justesse et l’éclat du coloris font de Colomb
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