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1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
l’étude et la connaissance des principes littéraires, la lecture des modèles , l’imitation des chefs-d’œuvre, et la méditation
ans les trois articles suivants. Article Ier. De la lecture des modèles 303. La lecture des modèles n’est-elle pas un
Article Ier. De la lecture des modèles 303. La lecture des modèles n’est-elle pas un moyen puissant de former le sty
un moyen puissant de former le style ? De tout temps la lecture des modèles littéraires, c’est-à-dire de ce qu’il y a de plus
goût sûr et délicat, et que le sentiment général a classés parmi les modèles . Et lorsqu’on aura longtemps contemplé les mervei
lire beaucoup d’ouvrages ? Une des règles relatives à la lecture des modèles est de se borner à un petit nombre d’auteurs. La
s de M. de Bonald. 309. Quels sont les moyens à prendre pour lire les modèles avec avantage ? La lecture des modèles, pour êtr
oyens à prendre pour lire les modèles avec avantage ? La lecture des modèles , pour être profitable, doit être réfléchie, court
, quand l’eau est versée avec trop d’abondance. Enfin, la lecture des modèles doit être faite avec ordre et méthode. Cette règl
re l’imitation des auteurs ? D’abord, il est naturel de prendre pour modèles de ses compositions les auteurs qu’on a choisis p
s ferons remarquer avec d’Aguesseau, qu’on ne saurait se proposer des modèles trop purs et trop parfaits, quand on veut arriver
t arriver soi-même à la perfection. En supposant qu’on se propose les modèles les plus parfaits, comment s’y prendra-t-on pour
rceau intéressant, à le reproduire librement et à le comparer avec le modèle . Quelquefois cependant on pourra essayer de tirer
as d’un écrivain et qui a fait tant de mauvaises copies des meilleurs modèles , et imiter d’une manière noble, généreuse, pleine
esclavage. Ensuite, comme tout n’est pas également parfait dans les modèles , puisque d’après Horace, Homère sommeille quelque
Enfin, un autre danger de l’imitation, c’est de se passionner pour un modèle . Ce défaut a très-souvent de funestes conséquence
ur un modèle. Ce défaut a très-souvent de funestes conséquences : Un modèle imparfait égare, S’il a du brillant et du faux ;
aduction est un des meilleurs moyens de rendre fructueuse l’étude des modèles , et un des exercices les plus utiles pour se form
ation successive des parties qui le composent. Nous indiquerons comme modèles l’énumération des tourments endurés par la mère d
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
lques exemples de style naturel. Outre les exemples déjà cités comme modèles de pensées et de sentiments naturels, nous mentio
x, comme on pourra en juger par les exemples suivants. 137. Citez des modèles de style simple. Nous citerons comme modèles en
uivants. 137. Citez des modèles de style simple. Nous citerons comme modèles en ce genre, l’histoire de Joseph, dans la Bible 
qui paraissent nées d’elles-mêmes plutôt que choisies. 141. Citez des modèles de style naïf. Après Joinville, historien de sai
nt des forêts verdoyantes et de délicieuses campagnes. 154. Citez des modèles en ce genre ? Nous signalerons, comme remarquabl
, le premier mérite du style poétique. 158. Quels sont les principaux modèles en ce genre ? Exemples. Ce sont Théocrite, Virgi
grâce plus belle encor que la beauté. 161. Quels sont les principaux modèles dans le genre gracieux ? David, dans les psaumes
e, La Fontaine, Racine, Hamilton, Voltaire, Lamartine, présentent des modèles de style gracieux. Parmi les morceaux les plus re
rquables en ce genre, nous signalerons l’Ange et l’Enfant, de Reboul, modèle de délicatesse et de grâce ; le Cocher, le Chat e
doit éviter la sécheresse et l’excès d’ornements. 164. Citez quelques modèles . On trouve des exemples de style riche chez Virg
même, la ravit, la transporte d’admiration. 167. Faites connaître des modèles . Dans la Bible, nous signalerons seulement les d
aloue, Massillon, J.-B. Rousseau, etc. Les morceaux suivants sont des modèles de style sublime : la description du Tartare, par
périodes qui produisent une magnifique gradation. Nous citerons comme modèles de style énergique la peinture de la puissance de
est la froideur, dont nous avons parlé plus haut. 174. Citez quelques modèles de style véhément. Nous signalerons une partie d
arlé en traitant de la majesté des pensées. 176. Faites connaître des modèles . Nous trouvons des modèles de style magnifique d
té des pensées. 176. Faites connaître des modèles. Nous trouvons des modèles de style magnifique dans l’Écriture, et chez les
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
euvent faire le fond du sujet. » Secondement. Proposez-vous certains modèles à imiter. Je sais que le modèle ne donne point ce
Secondement. Proposez-vous certains modèles à imiter. Je sais que le modèle ne donne point ces vertus premières que l’on ne d
ant bien ce qu’elle n’est pas. Imiter n’est point copier les vices du modèle  : Quand sur une personne on prétend se régler, C
e, ni un pastiche. L’imitation est une gymnastique, une lutte avec un modèle , dans laquelle on cherche à faire comme lui, pour
eut, en faisant autrement. Enfin, le point capital, c’est le choix du modèle . Etudiez les prosateurs français qui ont le mieux
sion de Tacite, notre langue y répugne ; autant vaudrait prendre pour modèles de diction française Gœthe ou Walter Scott. Enfin
us ou hors de vous s’opposera alors à la complète reproduction de vos modèles  ? Les idées de Lamartine, par exemple, ou de Vict
es idées d’aujourd’hui et des formes d’autrefois, l’étude si utile du modèle compromettra beaucoup moins votre originalité. Je
On a mieux fait, une fois le style sec inventé, il a fallu trouver un modèle , un type pour celui-là comme pour les autres. On
4 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ulminant, lorsqu’on aura relu, au besoin, un passage analogue dans un modèle sûr, lorsqu’on aura choisi les moyens d’amplifica
e. La Navigation de Télémaque et le Lever du soleil sont d’excellents modèles à étudier. 342. Que faut-il pour réussir dans la
x images qui paraissent avoir été épuisées par les écrivains. Un beau modèle en ce genre est la description d’un nid de bouvre
n oratoire, n’intéresse que l’imagination est superflu et vicieux. Un modèle de ce genre est la description du supplice de Gav
autant que possible, la présence d’êtres vivants. Nous citerons comme modèles la description du lieu où était située la grotte
es portes : At domus interior… tenent Danai quà deficit ignis. A ce modèle nous ajouterons trois descriptions de tempête : l
n vigoureux par M. de Maistre, peut être cité comme un des plus beaux modèles  : N’avez-vous jamais remarqué… — On peut rapporte
. L’éloquence et la poésie doivent ordonner leurs compositions sur ce modèle . Une variété toujours renaissante en fait le char
it affreuse que Molina passa dans la caverne des serpents est un beau modèle de brièveté : pas une idée de trop, pas un mot in
vention, dans la disposition et dans l’élocution. Nous citerons comme modèles d’intérêt progressif le récit du sacrifice propos
chien. Le début du combat des Thermopyles, par Barthélemy, est un bon modèle d’exposition simple. 407. Qu’avez-vous à dire sur
Animaux malades de la peste, La Fontaine nous donne en même temps un modèle d’exposition pompeuse, et un exemple de circonsta
avoir lieu dans un sujet ordinaire et peu intéressant. 409. Citez un modèle de début dramatique. Nous trouvons un admirable
409. Citez un modèle de début dramatique. Nous trouvons un admirable modèle de début dramatique dans le récit de la mort de J
en mettant toujours en relief le personnage principal. 413. Citez un modèle de nœud. Le récit de la mort de Turenne, par Mme
it de la mort de Turenne, par Mme de Sévigné, nous offre un admirable modèle de nœud. L’auteur, après avoir décrit scrupuleuse
t le récit aura un complément qu’on appelle achèvement. 419. Citez un modèle de dénoûment. Chateaubriand a admirablement prép
-t-on les plus belles narrations historiques ? Après les inimitables modèles que nous présente la Bible, comme la vie des patr
, vous pouvez vous en servir. Mme de Sévigné. Nous indiquerons comme modèles de descriptions dans la lettre, les peintures de
plume des négociants et des commis de bureau. Mme de Maintenon est un modèle excellent en ce genre ; elle dit ce qu’il faut di
La lettre suivante du P. Brumoi au cardinal de Gesvres peut servir de modèle  : Il n’est question ici, Monseigneur, que de vot
léger et badin, grave et sérieux selon le sujet. Nous citerons comme modèles en ce genre la lettre de Mme de Sévigné au comte
aires. Parmi les écrivains épistolaires dignes d’être proposés comme modèles , nous citerons les suivants : Cicéron, qui a lais
ard, sainte Thérèse, saint François de Sales, qui présentent de beaux modèles épistolaires, surtout dans le genre pieux ; Balza
urvu d’aisance dans le genre épistolaire ; Racine, qui offre de beaux modèles de lettres familières ; Mme de Sévigné, qui possè
sse des expressions et l’éclat des peintures ; Mme de Maintenon, vrai modèle de correction, de noble simplicité en même temps
5 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
principalement leur attention sur les passages les plus saillants des modèles qu’ils auront sous les yeux, et d’en faire l’obje
aussi, comme une chose bien importante, de procurer à ses élèves des modèles d’analyse littéraire, et, dans la correction des
uraient sous les yeux, et mieux encore dans leurs souvenirs, un texte modèle où ils puiseraient, pour faire leurs thèmes, des
cturnâ versate manu, versate diurnâ. Hor. Feuilletez jour et nuit les modèles de la Grèce.
6 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
doit être en harmonie avec l’ensemble du morceau. Nous citerons comme modèle de début, l’ode d’Horace : Qualem ministrum… 181
celui-ci emploie pour prouver ce qu’il a en vue. On peut citer comme modèle l’ode d’Horace : Sic te diva potens… 184. Quel d
 ; — 79, Qui regis Israel ; — 132, Ecce quam bonum, qui sont de beaux modèles d’odes gracieuses ; dans le genre tempéré, les ps
râces. Il prenait tous les tons de l’ode, et il en est quelquefois le modèle le plus sublime et le plus touchant. Aux chants s
t nous avons fait mention précédemment, nous citerons quelques autres modèles choisis parmi les odes sacrées, les hymnes et les
de la gloire. Dans ce genre, les chants prussiens sont à la fois des modèles d’enthousiasme et de discipline. — L’ode héroïque
que l’innocence n’en puisse jamais être alarmée. On peut citer comme modèle une ode de Klopstock, qui a pour titre Salem ou l
, les paroles de Gilbert, mourant. 220. Où se trouvent les plus beaux modèles de poésie élégiaque ? Les plus beaux modèles en
trouvent les plus beaux modèles de poésie élégiaque ? Les plus beaux modèles en ce genre se trouvent chez les Hébreux. Ce sont
inusitées (nova verba). Du reste, l’antiquité ne nous a laissé aucun modèle de cette espèce de poésie lyrique. 224. Quel a ét
oble et dans le genre gracieux. J.-B. Rousseau nous offre de parfaits modèles des deux espèces. Nous citerons, dans le premier
des pleurs :         Je suis l’arbre stérile ! On peut citer comme modèles de chansons religieuses, l’Église de campagne, et
ent avec refrain, comme dans Catulle. La Bible nous fournit plusieurs modèles d’épithalames. Le Cantique des cantiques, qui a d
ce qu’il ne s’y trouve pas de vers intercalaires, on peut citer comme modèle l’épithalame que M. de Bernis fit, en 1745, sur l
7 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ont fait avant nous. 29. Les règles n’ont pas précédé, mais suivi les modèles . On admirait les chefs-d’œuvre de Sophocle et d’E
las ! dit-elle, j’y pensais. Le trait qui termine cette fable est un modèle de naïveté ; La Fontaine en a beaucoup de ce genr
quitem sedet atra cura. Mais Boileau a été encore plus hardi que son modèle en disant : Le chagrin monte en croupe et galope
elles de Henri IV et de La Rochejaquelein chez les modernes, sont des modèles d’énergie. Ituri in aciem, et majores et postero
s’ils s’étaient présentés d’eux-mêmes à l’esprit. On peut citer comme modèle de style naturel ces strophes de la Jeune captive
les périodes nombreuses et les chutes cadencées. On peut citer comme modèle de style simple l’histoire de Joseph et celle de
J’étais né pour servir d’exemple à ta colère, Pour être du malheur un modèle accompli : Eh bien ! je meurs content, et mon sor
se former à l’art d’écrire : la connaissance des règles, l’étude des modèles , l’exercice de la composition. Les principes que
matériaux, ii les employer avec discernement et sagesse, l’étude des modèles et l’exercice du style nous enseigneront, mieux q
parler de ces deux principaux moyens de former le style : l’étude des modèles et l’exercice de la composition. Article premie
e la composition. Article premier. Étude des modèles11. 251. Par modèles littéraires, on entend ce qui existe de plus beau
l habite, tout ce qui est naturel n’est pas digne d’être proposé pour modèle . C’est dans les exemples et les écrits des grands
cités, dans l’Ancien et le Nouveau Testament, qu’il faut chercher des modèles où brillent une incomparable splendeur et une pur
une incomparable splendeur et une pureté sans tache. 253. Le premier modèle que nous proposons à l’étude de la jeunesse, dit
55. On cherchera principalement dans les chefs d’œuvre des païens les modèles d’une argumentation solide, l’harmonie poétique e
et les Docteurs de l’Église. 256. Pour qu’un ouvrage soit cité comme modèle et étudié comme classique, il ne suffit pas qu’il
bien agir autant qu’à bien parler et à bien écrire. 257. L’étude des modèles se réduit à quatre exercices : la lecture, l’anal
urs propres défauts par l’exemple des auteurs qu’ils ont choisis pour modèles . Ils se trompent étrangement, dit un maître expér
t parler. 276. La traduction est un excellent moyen d’approfondir les modèles . Pour bien traduire, le jeune homme doit faire un
ve dans l’heureuse nécessité de pénétrer le caractère et la beauté du modèle qu’il étudie. 277. La lecture ne peut pas supplée
r ou un poète, mais à se pénétrer de la pensée et des sentiments d’un modèle et à les reproduire avec une certaine liberté. La
n langage, ses habitudes de concevoir, de peindre, d’imaginer, sur le modèle qu’on s’est proposé de suivre et avec lequel on s
yez de le reproduire à votre façon, et comparez votre travail avec le modèle . Ce genre d’imitation, quoique moins utile que le
rendre dans l’imitation d’un écrivain : discernement dans le choix du modèle , liberté dans l’imitation, intelligence dans les
ce dans les traits que l’on reproduit. — Discernement : les meilleurs modèles ont leurs défauts, et les défauts sont plus facil
rvum pecus. La hardiesse de l’imitation doit rappeler la hardiesse du modèle . — Intelligence : choisissez ce qui est à votre p
attachez pas exclusivement à un seul, mais ne multipliez pas trop vos modèles . Mieux vaudrait encore s’attacher à un seul : Dém
fusion et obscurité, et l’effet serait manqué. On peut citer comme un modèle en ce genre la lettre où Mme de Sévigné raconte l
e dans Homère, Virgile, Racine, Fénelon et Chateaubriand d’excellents modèles de récits poétiques. Quant aux narrations histori
tous les lieux qui ont servi de théâtre à un événement. On cite comme modèle la description de la grotte de Calypso et celle d
; La Bruyère et Molière nous ont laissé des caractères. On cite comme modèles les portraits de Catilina par Salluste et Cicéron
aint Grégoire, de saint Jérôme et de saint Bernard, vous serviront de modèles . 352. Les ornements particuliers que les littérat
es Latins, Cicéron et Pline le Jeune. Les lettres du premier sont des modèles de gaieté, de finesse et de bon goût ; mais celle
elon, Mme de Sévigné, Mme de Maintenon, peuvent fournir amplement des modèles pour tous les genres. Enfin les lettres de Joseph
et de célèbres écrivains catholiques de notre temps peuvent servir de modèle en ce genre. 361. Les critiques littéraires ont p
religieuse et sacrée, il faut passer chez les Hébreux et chercher nos modèles dans les livres saints. C’est en effet chez eux q
aimables leçons. Lamartine et Victor Hugo nous offrent aussi quelques modèles de ce genre dans les poésies de leur jeunesse.
utefois le chrétien devra chercher dans les psaumes de David de vrais modèles du genre tendre et gracieux. Les psaumes 62 et 83
tre du poème développé. La proposition de Virgile peut nous servir de modèle  : Arma virumque cano, Trojæ qui primus ab oris I
n n’y prend jamais le ton de l’épopée. Le Vert-vert de Gresset est un modèle du genre. Au-dessous de ce genre badin est encore
a, on peut employer des vers libres et inégaux. Quinault fut jadis un modèle pour la tragédie lyrique. Toutefois, il faut bien
son propre sujet. La mort de César, dans les Géorgiques, est un vrai modèle de ce genre. (Voir le nº xviii.) Du poème desc
té du style. Horace et Boileau nous offrent sur ce point d’assez bons modèles . 551. L’épître familière est caractérisée par un
s objets de la campagne et toujours suggérées par la nature. 567. Les modèles du genre pastoral sont, chez les Grecs, Théocrite
ni de subtilités. 573. La poésie sacrée nous offre les plus parfaits modèles de poésie élégiaque. Les plaintes de Job, les lam
ne citerons pas le sonnet de Desbarreaux, si longtemps présenté comme modèle , parce qu’il contient des pensées fausses et inju
de l’humaine raison. — (Platon.) Troisième partie. Citations et modèles I. Le talent et le génie. Le talent est
le est l’importance des règles ? 29. Les règles ont-elles précédé les modèles  ? 30. Les règles sont-elles généralement invariab
imple ? 142. Quelles sont les qualités propres au style simple et les modèles de ce genre ? 143. Qu’est-ce que le style tempéré
e former à l’art d’écrire ? 250. Les préceptes suffisent-ils sans les modèles et les exercices du style ? 251. Qu’entendez-vous
ans les modèles et les exercices du style ? 251. Qu’entendez-vous par modèles littéraires ? 252. Où se trouvent les modèles que
1. Qu’entendez-vous par modèles littéraires ? 252. Où se trouvent les modèles que le jeune homme doit sans cesse étudier ? 253.
jeune homme doit sans cesse étudier ? 253. La Bible n’est-elle pas un modèle qu’il faut méditer continuellement ? 254. Le chré
s païens ? 256. Que faut-il pour qu’un ouvrage puisse être cité comme modèle  ? 257. Combien d’exercices embrasse l’étude des m
tre cité comme modèle ? 257. Combien d’exercices embrasse l’étude des modèles  ? 258. En quoi consiste une lecture bien entendue
ude des modèles ? 258. En quoi consiste une lecture bien entendue des modèles  ? 259. La lecture des écrivains est-elle un puiss
ion ? 276. La traduction est-elle un puissant moyen d’approfondir les modèles  ? 277. La lecture peut-elle tenir lieu de la trad
poétique ? 324. Quels sont les écrivains qui présentent les meilleurs modèles de narration ? 325. Qu’est-ce que la description,
Quel doit être le style de la poésie pastorale ? 567. Quels sont les modèles du genre pastoral chez les anciens et chez les mo
8 (1873) Principes de rhétorique française
sonne et ne peuvent fournir aux jeunes gens que de pauvres et tristes modèles . Cette rhétorique se flatte de n’offrir rien de n
istote jusqu’il Andrieux, des hommes de génie qui ont offert de beaux modèles , depuis Homère jusqu’à Chateaubriand : voilà ce q
éflexions provoquées par le spectacle et l’étude attentive des grands modèles . Les préceptes sont utiles, même à l’homme doué d
tion. Cultiver son cœur, orner sa mémoire, lire et méditer les grands modèles sont des conditions sans lesquelles la méthode se
s ils ont réussi ; elles ne suppléent ni à l’étude directe des grands modèles , ni à la méditation, ni à l’exercice, qui est un
ds orateurs, tous les grands écrivains ont demandé aux maîtres et aux modèles les leçons de la réflexion et de l’expérience : D
; et les règles simples et générales suggérées par l’étude des grands modèles s’appliquent également dans tous les cas : I. ge
e autorité que rien ne remplace. Quand un écrivain semble la copie du modèle proposé par Caton et par Fénelon, qui pourrait s’
es passions dérivées et secondaires, les grands écrivains offrent des modèles achevés de la façon dont elles peuvent être excit
ce trouble ne servit qu’à augmenter l’effet de cet admirable morceau, modèle de l’usage des passions : Je ne parle plus du re
traits et réservez les plus frappants pour la péroraison. Un parfait modèle de cet art et de cette mesure, c’est la scène VI
de vue, le bon goût des Athéniens, leur esprit de mesure en font des modèles bien plus sûrs, et Démosthène est beaucoup plus m
situation où elle met le fidèle, pour le présent ; 3° par les grands modèles qu’elle lui propose à imiter.    3e Partie. La re
nduire l’esprit à des inductions favorables. Quintilien cite comme un modèle dans l’art de disposer ces détails la narration p
us heureux effet. Massillon dont la plume habile offre de si parfaits modèles , donne le meilleur exemple de cette narration orn
aux premiers honneurs de la guerre !…. Enfin, il faut citer comme le modèle des péroraisons pathétiques ce cri arraché à l’âm
ouvements sur l’eau, on doit reconnaître le cygne… comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l’art de la na
ue l’usage, le goût, l’euphonie et la clarté. IV. Etudier les grands modèles et se rendre compte de la marche qu’ils ont suivi
rophe à Zénobie dans La Bruyère21. On peut encore citer comme un beau modèle du style périodique le tableau des bienfaits de l
onstration. Cependant le bon sens et observation attentive des grands modèles peuvent accepter les six règles suivantes : I. La
des défauts, des vertus ou des vices. Salluste en a laissé un célèbre modèle dans ce portrait de Catilina, type achevé du cons
 ; la fuite a sauvé tout le reste. Mme de Sévigné offre un admirable modèle d’accumulation dans cette peinture de la douleur
ployer les figures de pensée. L’étude attentive de    ces    beaux     modèles    conduit à    poser comme préceptes de goût    
haut Que j’ai cru jusqu’ici madame sans défaut. On peut citer comme modèle d’une adulation habile l’apostrophe de Boileau à
ter le sentiment et le langage. Un des plus anciens et des plus beaux modèles de prosopopée a été donné par Platon dans le dial
, de ce Montausier que sa sincérité faisait soupçonner d’avoir été le modèle copié par Molière dans Alceste et qui répondait q
en action ! Les fables de la Fontaine offrent à foison, d’excellents modèles de dialogismes. Andrieux en offre une charmante i
ques exemples d’une audace telle qu’on peut à peine les proposer pour modèles  : Restait cette redoutable infanterie de l’armée
ivain suit bien le mouvement de sa pensée ou de son émotion, quand il modèle avec soin son expression sur la nature de ce qu’i
omme sur beaucoup d’autres points, les fables de La Fontaine sont des modèles de fécondité, de goût et de mesure qu’on ne saura
bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix. Pradon a donné un modèle de platitude dans les vers où il a exprimé les mê
nduisez-vous ? Félix. A la mort. Polyeucte A la gloire. sont des modèles de concision. C’est sous une forme laconique qu’u
rent à cette période sa richesse. De même J. B. Rousseau offre un bon modèle de style riche dans cette apostrophe à la Fortune
l n’est pour cela ni rude, ni agreste, ni sauvage. Racine a donné un modèle exquis de la grâce dans le. style, en traitant le
vantage si le vin ne nous eût manqué. » On peut citer encore comme un modèle de finesse la réponse d’un ministre à l’issue d’u
pûmes jamais aller jusqu’à la flatterie. Enfin il faut donner comme modèle la délicatesse ravissante de ces vers de La Fonta
on présentent dans mille passages de leurs compositions oratoires des modèles d’une grandeur et d’une sublimité à laquelle il n
xercice constant, pour retenir et se représenter aisément, à titre de modèles , les chefs-d’œuvre des grands orateurs et des gra
e de beaux et précieux souvenirs, l’esprit trouvera non-seulement des modèles , mais les éléments de ces allusions et de ces cit
—  Toutes les observations de goût inspirées par l’exemple des grands modèles ou par la réflexion des critiques constituent l’a
quence judiciaire. Après avoir traité devant eux, pour leur servir de modèles , toutes les questions générales qui leur étaient
sophistes. La parole était pour eux une arme à deux tranchants, et le modèle de l’orateur grec d’alors fut ce Carnéade égaleme
e pratique qui consistait à suivre au forum un orateur qui servait de modèle et de protecteur. A cette instruction des faits e
ire. Ce travail achevé, il faudra comparer le résultat obtenu avec le modèle choisi, c’est un rapprochement très-instructif. S
oût sûr, de manière à ne plus craindre qu’il puisse être gâté par des modèles imparfaits. 2. Observation générale sur les com
ts prétentieux ; enfin on cherche à se rapprocher de la nature, notre modèle et notre guide. 6. Classification des différents
de présenter à propos de chacun d’eux quelques règles à suivre et un modèle à imiter ; ce sera joindre l’exemple au précepte,
 3. Exemples de description et de tableau. — 4. De la narration. — 5. Modèle de narration. — 6. De la fable. — 7. Modèle de fa
 4. De la narration. — 5. Modèle de narration. — 6. De la fable. — 7. Modèle de fable, — 8. Résumé et règles. 1. De la desc
ourage et.qui tâche de leur inspirer la confiance qu’il n’a plus 3. Modèles de description et de tableau. — Chateaubriand nou
odèles de description et de tableau. — Chateaubriand nous a laissé un modèle de description dans le petit morceau suivant :
raîne son lecteur jusqu’au dénoument, sans fatigue et sans ennui. 5. Modèle de narration. — Voici par exemple un sujet de nar
e sera toujours la meilleure préparation à ce travail littéraire. 7. Modèle de fable. — La morale de la fable de la Fontaine,
 2. Qualités essentielles au style épistolaire. — 3. Du rapport. — 4. Modèle de rapport. — 5. Du discours. — 6. Modèle de disc
aire. — 3. Du rapport. — 4. Modèle de rapport. — 5. Du discours. — 6. Modèle de discours. — 7. Du dialogue. — 8. Modèle de dia
rt. — 5. Du discours. — 6. Modèle de discours. — 7. Du dialogue. — 8. Modèle de dialogue. — 9. Résumé et règles. 1. De la l
outes les formes de style ; ce n’est donc pas un exemple, ce sont dix modèles qu’il en faudrait donner sans avoir la prétention
ue doit se proposer le rédacteur d’un rapport ou d’un compte rendu 4. Modèle de rapport. Dévouement d’André Thillet. Sujet. —
urs comporte tous les tons et toutes les formes de style. Voici comme modèle une des compositions les plus remarquables conser
st un discours heureusement encadré dans une narration historique. 6. Modèle de discours. Dion Chrysostome aux Romains. Sujet
. Des compositions morales et philosophiques. — 2. Du caractère. — 3. Modèles de caractères. — 4. Du portrait. — 5. Modèles de
— 2. Du caractère. — 3. Modèles de caractères. — 4. Du portrait. — 5. Modèles de portraits. — 6. De l’éloge. — 7. Modèles d’élo
s. — 4. Du portrait. — 5. Modèles de portraits. — 6. De l’éloge. — 7. Modèles d’éloges. — 8- du parallèle. — 9. Modèles de para
aits. — 6. De l’éloge. — 7. Modèles d’éloges. — 8- du parallèle. — 9. Modèles de parallèles. — 10. Résumé et règles. 1. Des
les détails et engendre l’obscurité, la confusion et la fatigue. 3. Modèles de caractères. — Voici, comme preuve des formes d
e. Enfin, dans un tout autre genre, Desmahis nous fournit un dernier modèle  : Le fat. C’est un homme dont la vanité seule fo
dispensables au portrait. De même que le peintre doit saisir dans son modèle le trait qui lui donne sa physionomie propre ; de
nature et met l’imagination du peintre à la place de la réalité. 5. Modèles de portraits — Voici comment Chateaubriand dans u
les actes et les sentiments qui peuvent leur servir d’exemples et de modèles  ; bien que l’admiration soit une passion noble et
leçons de goût ; et la comparaison en peut être très-instructive. 7. Modèles d’éloges. Saint Louis. Sujet. — Saint Louis est
ctive. 7. Modèles d’éloges. Saint Louis. Sujet. — Saint Louis est le modèle du héros chrétien ; humble dans la grandeur, prêt
ce de Dieu auquel il rapporte tout. Développement. — Roi, il est le modèle des rois ; chrétien, il est le modèle de tous les
Développement. — Roi, il est le modèle des rois ; chrétien, il est le modèle de tous les hommes. Quel exemple pour nous ! Il e
factice qui enlève toute valeur historique et morale au parallèle. 9. Modèles de parallèles. Washington et Bonaparte. Sujet. —
e chaque jour par le travail et l’expérience, nous offre un très beau modèle de parallèle historique :  Florence et Venise au
portrait doit être fidèle et intéressant ; le caractère principal du modèle doit servir de point central au tableau. IV. L’él
ique. —  Développement moral. 1. Du développement historique. — 2. Modèle de développement historique. — 3. Du développemen
e de développement historique. — 3. Du développement littéraire. — 4. Modèle de développement littéraire. — 5. De l’analyse cr
Modèle de développement littéraire. — 5. De l’analyse critique. — 6. Modèle d’analyse critique. — 7. Du développement moral.
ue. — 6. Modèle d’analyse critique. — 7. Du développement moral. — 8. Modèle de développement moral. — 9. Résumé et règles.
tyle sobre, sévère, et par-dessus tout très-clair et très-précis. 2. Modèle de développement historique. — Voici, par exemple
qui doit ressembler plutôt à une exposition presque scientifique. 4. Modèle de développement littéraire. De la critique. Suj
onstant de découvrir, de proclamer, d’admirer le bien et le beau. 6. Modèle d’analyse critique. — Une des applications les pl
s sans étouffer les qualités littéraires de l’esprit et du style. 8. Modèle de développement moral. — On peut donner plus de
9 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
me il a observé la clarté et la précision. Voir Canevas n° 42 à 43. Modèle de décomposition de définition. MATIÈRE. L’Esp
il parle du mérite d’un auteur ; il est historique quand il prend son modèle dans les temps passés ; il ne devient caractère q
ortir les traits qui lui plairont le plus. Voir Canevas n° 55 à 58. Modèle de décomposition de portraits. MATIÈRE. Lafont
parallèle, si vous en êtes content et pourquoi. Voir Canevas n° 63. Modèle de décomposition de parallèles. MATIÈRE. La Ju
fonds on spécifiera le genre du dialogue. Voir Canevas n° 70, 71. Modèle de décomposition de dialogues. MATIÈRE. Inte
de découvrir le sens caché des allégories. Voir Canevas n°83 à 86. Modèle de décomposition d’allégories. MATIÈRE. Le Roc
able, on sait assez que Lafontaine en a donné, non pas un, mais vingt modèles divers. Tour à tour gracieux, badin, touchant, su
isez la fable à sa plus simple expression. Voir Canevas n° 98 à 99. Modèle de décomposition de fable et d’apologue. MATIÈ
s’occupera que des détails et du style. Voir Canevas n° 136 à 139. Modèle de décomposition de descriptions. MATIÈRE. UN
i rarement dans leurs lectures des fragments propres à leur servir de modèle en ce genre ? La raison en est simple. C’est qu’u
bien saisies qui font leur mérite principal. Canevas n° 222 et 223. Modèle de décomposition de narration. MATIÈRE. Combat
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
est rien. On trouve encore dans cette épigramme de J.-B. Rousseau le modèle du genre qui doit plaire à tous les bons esprits,
oux, de plus simple, de plus gracieux. En voici un qui peut servir de modèle  : c’est une réponse de Pradon à quelqu’un qui lui
drement, Je n’écris que pour vous le dire. On peut citer encore pour modèle de madrigal ces jolis vers que fit Desmarets sur
rune comme elle. Ceux de nos auteurs qui ont laissé le plus de beaux modèles en ce genre, sont madame Deshoulières et M. de La
i de Desbarreaux 160. C’est par cette raison, qu’en le proposant pour modèle , je ne ferai point difficulté de le citer, quoiqu
rs. Adam Billaut, que j’ai déjà fait connaître, offre les plus beaux modèles de chansons bachiques dans le genre élevé. Voyez
Voici deux couplets d’un vaudeville de Panard, qui peuvent servir de modèle .     Qu’à s’ajuster du haut jusques en bas,     
11 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
eut établir que tous les poètes épiques postérieurs l’aient pris pour modèle , dans quel sens a-t-on pu dire qu’il est le père
ées dont nous parlons ont été chercher tout ensemble des règles et un modèle . Et il ne faudrait pas médire de ce genre d’épopé
la poésie épique, » décerné à Homère, qui en fut l’inspirateur et le modèle , par l’enthousiasme des lettrés. [2] (31 jui
l’égard de la littérature grecque, qui lui a fourni la plupart de ses modèles . [5] (14 août 1885) Comparer la littérature
e les mots existants et à remanier la langue en prenant le latin pour modèle . Elle périt sous les coups répétés de Malherbe, q
mais sans parler de Charron qui n’a fait que suivre d’assez loin son modèle Sequitur… non passibus æquis, les observations
e épique en l’honneur de sa patrie ; l’Iliade et l’Odyssée furent ses modèles de prédilection ; il y choisit, pour son sujet, l
nergiques tableaux du sévère historien. Il tira largement parti de ce modèle inimitable, mais il le fit avec un art et une ori
s n’est pas moins saisissante, dit encore M. Burnouf. Mais ces odieux modèles , il ne les a pas créés ; et quand il offre à nos
férence est dans la forme ; les épîtres de Marot sont un incomparable modèle du genre ; les plus connues sont adressées au roi
xcès de plume, elle nous a laissé des causeries exquises qui sont les modèles les plus achevés du genre. Les épîtres, toutes li
es comme des lettres. Fénelon nous offre, dans sa correspondance, des modèles de lettres éloquentes et simples en même temps, c
use et puérile de la supériorité de l’imitation sur l’original, ou du modèle sur l’imitation doit être résolument écartée ; ca
et l’épopée. Pour l’une comme pour l’autre, il ne propose pas d’autre modèle , d’autre source de sujets que l’antiquité grecque
dylle, l’élégie, l’ode, sont définies comme de simples imitations des modèles antiques. Parmi les genres secondaires, Boileau n
nspirer un poète, c’est la France. La chanson de Roland était un beau modèle à suivre. Mais la raison nous semble celle-ci : l
ects dans un poème l’homme et la divinité ; la Henriade, faite sur le modèle antique, est une œuvre qu’on voudrait presque pou
s scènes dramatiques, autrement vivantes que les froids récits de ses modèles . La Fontaine s’est rendu justice lui-même, quand
le Chêne et le Roseau, et qu’on le compare à la fable d’Ésope. Que le modèle semblera languissant et froid ! Si l’on compare d
ins de La Fontaine, une fable incomparable et supérieure encore à son modèle . En résumé, il n’est guère possible d’établir la
tait le portrait : il n’obéit qu’à son bon plaisir ; le Renard est le modèle du courtisan roué, mais prudent ; le Loup, c’est
t au sens que nous avons déterminés. [20] (1er août 1885) Quels modèles Boileau a-t-il eux sous les yeux en composant l’A
ste envers lui sur le chapitre de l’originalité, et comme il a eu des modèles , on lui a reproché parfois d’avoir emprunté à ceu
nu, mais il n’a pas la libre allure, la netteté, la profondeur de son modèle . Boileau a plus de gravité et moins de force, plu
n de la Fresnaye. Il est peu probable que Boileau se soit servi de ce modèle , et l’on peut suffisamment expliquer les ressembl
imité Horace avant Boileau. Ajoutons qu’il est bien plus près de son modèle  ; on retrouve en lui beaucoup du laisser-aller, d
nce, et l’on ne concevait pas qu’on pût rien écrire sans prendre pour modèles les chefs-d’œuvre qu’elle avait brusquement révél
ra surtout l’imitateur d’Euripide, mais en surpassant de beaucoup son modèle , car l’Hippolyte du poète grec, outre que l’intér
; aussi Molière n’a-t-il pas proposé cette ligne de conduite comme un modèle . Il a créé ce personnage pour amorcer, pour ainsi
is les dons naturels, sans l’éducation, sans l’imitation d’excellents modèles , ne donneraient pas de résultats. Avant de produi
opée ; mais pour tenter une pareille entreprise, j’aurais besoin d’un modèle . Hâtez-vous donc d’achever votre odyssée latine,
s semblent toutes dérobées, examinons brièvement ce qui en revient au modèle qui l’a inspiré, au drame espagnol de Guillem de
enres les plus élevés sans la refaire en entier ni la remanier sur le modèle du latin et du grec. Malherbe. — Merci du compli
à la matière de ses fables qu’à la façon dont il les a conçues. Quels modèles pouvait-il trouver parmi ses devanciers ? les uns
enne ? Quand il fit paraître sur la scène ses premières pièces, quels modèles trouva-t-il ? aucune comédie faite selon les règl
notre langue aussi bien pour la forme que pour la matière, qui est un modèle de bon goût, de critique, et d’érudition littérai
12 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
qui ne tarda pas à lui donner son affection. Cette lettre est un vrai modèle en ce genre, principalement pour la précision, la
. Ces sortes de lettres doivent être courtes. Celle ci peut servir de modèle . Elle est du Comte de Bussy à M. Mascaron sur sa
ceur, la politesse, et l’expression de la vraie amitié. On va voir un modèle du ton et du style de ces sortes de lettres, dans
de Balzac et de Voiture, que pour les citer, les premières comme des modèles de style ampoulé, et les autres comme des modèles
premières comme des modèles de style ampoulé, et les autres comme des modèles d’affectation. Celles de Boursault sont faites sa
anteur de la première ? Madame de Maintenon pourrait plutôt servir de modèle pour la noble simplicité, l’élégance et la précis
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
n, s’élancer au-delà des bornes étroites de l’individu, contempler un modèle plus grand et plus haut placé, pressentir enfin d
s, indiquer pour la reproduction de chacune d’elles les règles et les modèles à suivre. Je ne l’essaierai même pas. C’est au je
modernes, nos grands poëtes, nos grands romanciers fourniraient mille modèles de la passion décrite, excitée ou calmée. Mais, a
plus utile que tous les commentaires de la philosophie, que tous les modèles de la poésie et de l’éloquence. J’ai dit qu’on fé
14 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
le a vu succomber au milieu de ses succès, et qui, après avoir été le modèle du citoyen, servira de modèle à l’orateur. Le gén
ses succès, et qui, après avoir été le modèle du citoyen, servira de modèle à l’orateur. Le général Foy a fixé le genre de no
s d’érudition et de philosophie, ne puissent pas être proposées comme modèle général de prédication, parce qu’elles ne convien
s. C’est donc seulement par une attention soutenue pour les meilleurs modèles , par la lecture des ouvrages les plus recommandab
tante est donc celle-ci : Y a-t-il quelque chose qu’on puisse appeler modèle du goût, et peut-on, en s’y attachant, distinguer
rd, il faut remarquer qu’il n’y a rien qu’on puisse regarder comme le modèle du goût ; les goûts peuvent différer prodigieusem
aison, mais comment juger ces opinions, où trouverons-nous le type ou modèle du goût ? L’on entend en général, par modèle, ce
ouverons-nous le type ou modèle du goût ? L’on entend en général, par modèle , ce que, d’après l’assentiment général et presque
ation que nous devons comparer toutes les choses d’imitation dont les modèles existent dans la nature ; mais ce guide ne peut p
e chose de plus précis et de plus clair qui puisse être assigné comme modèle du goût. Le goût, comme je l’ai dit, est fondé su
’un tel homme donnerait sur le beau en seraient sans doute le parfait modèle . Mais comme cet être surnaturel ne saurait existe
rtit immédiatement en difformité. Virgile, Racine et Fénelon sont des modèles de la convenance du style. Ces sources ne sont pa
lle expression préférablement à telle autre. Il n’existe pas d’autres modèles de pureté et de convenance que la lecture habitue
ores, et cependant mal disposés. Nul écrivain n’offre de plus parfait modèle en ce genre que l’illustre orateur dont nous veno
défaut de la plupart des écrivains. J.-J. Rousseau me paraît être un modèle dans cette partie de l’art. Toutefois il ne faut
tum verbum prætermittamus, gratia lenitatis . Cicéron est le meilleur modèle du style harmonieux ; mais son amour pour la mélo
dignes d’être consultés à cet égard, et sous d’autres rapports, comme modèles de plusieurs ornements du style. « Sans cette pai
l’exigent plus impérieusement. On peut citer comme un des plus beaux modèles du style nerveux les discours de Démosthène. Tout
gendre que l’affectation. Aussi trouvons-nous parmi les Grecs plus de modèles d’une belle simplicité que parmi les Romains. Hom
ns le cabinet. Les harangues de Démosthène présentent le plus parfait modèle de ce style. Je n’insisterai pas davantage sur le
en de la peine à rendre raison des jugements que l’on porte. Les bons modèles , dans chaque genre, tiennent lieu de règles ; leu
cette époque. Lysias, qui vécut quelque temps avant Isocrate, est le modèle de ce que les anciens appelaient tenuis vel subti
nchant pour imiter le style de Thucydide, qu’il avait choisi pour son modèle , et dont il transcrivit, dit-on, huit fois l’hist
il est nécessaire de signaler. L’éloquence de ce grand orateur est un modèle si séduisant par ses beautés, que si on ne l’exam
ercevoir dans leurs écrits, et aucun d’eux ne peut être cité comme un modèle d’éloquence. Dans nos temps modernes, il faut avo
r. C’est un puissant levier pour les plus hauts desseins. Les anciens modèles nous offrent des exemples dignes d’être imités, q
que dans les ouvrages de Démosthène et de Cicéron qu’on trouvait des modèles de cette espèce d’éloquence. La tribune était mue
ude persévérante des règles de l’art, et surtout par celle des grands modèles , elle se montrera digne de leur succéder. Des
époque ; de là la réputation qu’elles conservent aujourd’hui. Un tel modèle doit toujours être sous les yeux des orateurs pub
r même les oraisons judiciaires de Cicéron et de Démosthène comme des modèles exacts de la manière de parler propre à l’état pr
narration, la conduite et l’exposition de ses arguments, offrent des modèles qui doivent être imités. Rien de plus parfait ne
toute la cause reste plongée dans les ténèbres. Cochin peut servir de modèle en ce point essentiel. Sa méthode est ainsi expos
Je prémunirai également mes lecteurs contre l’attrait de prendre pour modèle ces genres de prédications que le hasard ou la mo
t doit être pathétique ; ou enfin simplement argumentatif, suivant le modèle qu’offre quelque célèbre prédicateur. Chacun de c
iés que lui offrent les maîtres pour son instruction, et préférer tel modèle  ; mais la servile imitation éteint le génie, ou p
cessaire doit être élagué avec sévérité. C’est l’usage et l’étude des modèles vivants qui peuvent seuls enseigner les moyens de
ans hésiter, la vérité du précepte de ce grand maître. Cicéron est un modèle dans la narration. Ses discours en offrent mille
omaines. » Jusqu’à présent tout est beau, animé et pathétique, et le modèle eût été parfait si l’orateur s’était arrêté à ce
ou suivant que tel genre de voix leur paraît plus agréable, ou qu’un modèle artificiel a captivé leur imagination. Ils acquiè
compassion et les autres émotions de l’âme, et qu’ils vous servent de modèles . Quelques-uns de ces regards et de ces gestes son
s qu’on ne mette en même temps sous les yeux des jeunes disciples des modèles pratiques. Sans entrer dans de grands détails à c
ous serait pas naturel, soit par imitation, soit en imaginant quelque modèle fantastique. Tout ce qui est naturel, quoique acc
r leurs traces. L’orateur formera son style par la lecture des grands modèles , qui l’enrichiront de nouvelles idées, qui rectif
plutôt trahit sa stérilité. Cicéron recommande aussi l’étude des bons modèles , et se sert d’une comparaison frappante de vérité
eur style donne de la couleur au mien. » Mais, en supposant même ses modèles bien choisis, il évitera de se laisser séduire pa
exemplar vitiis imitabile . Il ne faut pas oublier que, même dans les modèles les plus achevés, il y a toujours quelque chose q
urs bonnes qualités. Jamais on ne doit s’attacher trop fortement à un modèle quel qu’il soit ; et celui qui agirait ainsi se l
Il doit tâcher de réunir en lui toutes les différentes vertus de ses modèles . Saurin, Bourdaloue, Fléchier, Massillon, Bossuet
ls qui font la gloire de la nation, offriront à l’orateur de nombreux modèles pour former sa diction, et donner à son style du
uent, se les approprier et s’en parer avec orgueil. Outre l’étude des modèles , de fréquents exercices de composition et d’actio
acquise, nous devons en conserver toujours l’image, et tracer sur ce modèle tout ce que nous disons, tout ce que nous écrivon
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
suivant l’âge et l’intelligence de ceux qui les doivent étudier, les modèles les plus incontestés et les plus purs, les morcea
un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intelligences que des modèles accomplis sous le rapport moral ainsi que sous le
ront ensuite aisément quels sont ceux qui ont le plus approché de ces modèles . » 1. Pour répondre à la demande qui nous en a é
16 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ant pour le cœur. Nous n’avons qu’à ouvrir ce poète pour y trouver un modèle de ce double mérite. Lisons, par exemple, ces par
et affaiblissent l’idée. La Rochefoucauld, Pascal, Voltaire, sont des modèles de précision. Voici une pensée de La Rochefoucaul
le. La mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, nous offre un beau modèle d’harmonie imitative. Le poète peint ainsi le mon
n, ce grand maître en l’art d’écrire, nous en offre à chaque page des modèles . Relisez cette belle description du cheval : C’es
ainsi que le sentiment de l’harmonie, s’acquiert par l’étude des bons modèles . § IV. Des différents genres de style. Le s
et du langage de la vie ordinaire. Molière nous en offre d’excellents modèles dans l’Avare et dans le Bourgeois gentilhomme. Ci
Madame Louise Colet, dans un de ses contes, nous en offre un charmant modèle  : Enfants, ne jouez pas si près de la rivière ;
Laitière et le Pot au lait. Marot, dans son vieux style, est aussi un modèle de ce genre. La naïveté appartient surtout à l’en
e que de l’autre, pour ne point tomber dans l’afféterie. Citons comme modèles les deux strophes suivantes : On meurt deux fois
ine… Lamartine, dans sa méditation sur la Prière, nous offre un beau modèle d’allégorie. Le soir, dit-il, toute la nature ren
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
dans le choix et l’expression des détails, quoique loin encore de son modèle , qu’on ne saurait le lire sans éprouver cette sor
. En voici une intitulée l’Âne et le Cerf, qu’on peut donner comme un modèle de vérité et de précision énergique. Elle s’adres
aïve et gracieuse, et a mérité d’être donné partout comme l’excellent modèle de ce genre de poésie. Moschus et Bion vinrent qu
ète latin qui ait excellé dans ce genre. Il a mieux aimé prendre pour modèle Théocrite que Bion et Moschus. Il a su d’ailleurs
t plus polis, moins grossiers89. Bref, Théocrite et lui sont les deux modèles que doivent se proposer tous les poètes bucolique
du tonnerre. Segrais, né en 1624, est, selon Fontenelle, le meilleur modèle que nous ayons de la poésie bucolique ; Fontenell
à la marche régulière de la raison92. Horace avait donné d’excellents modèles en ce genre ; Boileau, suivant ses traces, a peut
des portraits généraux, dont les traits sont empruntés de différents modèles  : c’est au spectateur de prendre la leçon lui-mêm
s. Nous avons Properce, Tibulle et Ovide, qui peuvent passer pour des modèles . Properce a plus de feu, Tibulle plus de douceur
la poésie lyrique114. C’est dans la Bible qu’on trouve les plus beaux modèles de la poésie lyrique élevée. Dès le temps de Moïs
auxquelles ce reproche ne peut s’appliquer, et qui sont de véritables modèles . Nous ne citerons rien de lui, puisque ses odes s
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
éceptes n’ont varié que dans la forme, le fond est resté le même. Les modèles , il est vrai, se sont multipliés, et nous sommes
talent : car, on ne peut le nier, le talent a existé avant l’art, les modèles existèrent avant les préceptes. C’est en observan
n’a fait que l’imiter. — Démosthène fut le père de l’éloquence et le modèle de Cicéron. — Le grand Corneille a été le père de
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ce. Presque jamais de portraits en pied, le buste suffit. Une fois le modèle posé avec aisance, sans roideur, sans luxe inutil
part ce qui n’existe que dans leur pensée, que vous reconnaissez leur modèle , sans l’avoir jamais connu, et qu’une fois admis
res. Elle nous vient de l’antiquité, et Platon en est resté l’éternel modèle . Là elle se conçoit. L’antiquité vivait en plein
cule. Puisque j’ai nommé Mirabeau, peut-on trouver un plus magnifique modèle d’amplification que son discours sur la banquerou
d’écouter les circonstances de la mort d’Hippolyte ? 50. Voici un modèle en ce genre ; c’est le portrait d’Ibrahim dans l’
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
ts de l’imagination, sont le résultat de l’étude raisonnée des grands modèles  : c’est l’Iliade et l’Odyssée sous les yeux ; c’e
ments sacrés de l’antique et auguste douleur des premiers temps ; ces modèles achevés des chants religieux consacrés aux grande
a peut-être le plus soigné, il est resté cependant si inférieur à son modèle , par les efforts même qu’il fait pour s’en rappro
. Il ne restait au poète Gray qu’un pas à faire, pour nous laisser le modèle accompli de l’élégie sacrée et héroïque ; et les
. Nous n’avions cependant rien à opposer encore aux grands, aux vrais modèles que j’ai cités plus haut, lorsque M. Treneuil fit
resque sans nom en poésie, nous a donné, dans son églogue de Ruth, le modèle le plus accompli de ce genre d’écrire, le tableau
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
es attraits possibles. C’est ce qu’a fait La Fontaine le plus parfait modèle auquel on puisse s’attacher pour le style simple,
nes qu’il a lui-même traduites en français, s’est proposé Phèdre pour modèle , et l’a bien souvent égalé. De la Métamorphose
gles particulières de ce genre de poésie. Ils sont d’ailleurs un vrai modèle du style qui lui convient : ils offrent le précep
critique, ses idylles seront toujours mises au nombre des plus beaux modèles qu’on puisse proposer. Elles sont remarquables pa
s dans quelques-unes, ne permettent guère qu’on les regarde comme des modèles dans le genre pastoral. Longepierre publia vers
rmi les bucolistes français. Ses idylles sont tout à la fois de vrais modèles de naïveté, de douceur, et de délicatesse L’espri
t, est parmi les poètes latins, celui qui nous a laissé les meilleurs modèles pour l’épître philosophique. Il a eu plusieurs tr
e premier qui ait fait des héroïdes, qu’on ne peut guère prendre pour modèle . Ce poète ingénieux, mais peu sensible, cherche t
le et Properce, deux grands poètes du siècle d’Auguste, sont de vrais modèles dans l’élégie. Le premier, surtout, est doux, élé
es exploits de Louis XIII. Voilà, si je ne me trompe, le plus parfait modèle qu’on puisse proposer de cet enthousiasme vif, ma
pas toujours Mécène325, Si je voulais former des vœux. Voilà un vrai modèle du style et du ton de l’ode dans le genre gracieu
, et dans le genre gracieux. J.-B. Rousseau nous en offre de parfaits modèles des deux espèces. Dans le premier genre, celle de
t jamais de stances, qui soient vides d’idées. C’est un des meilleurs modèles de poésie lyrique. Racan, disciple de Malherbe,
ssi dans le genre gracieux. Ses odes anacréontiques peuvent servir de modèle . Les odes sacrées du marquis de Pompignan étincel
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
dans l’imitateur, non seulement l’attention la plus sérieuse sur son modèle , l’étude la plus constante et la plus réfléchie d
on deux cents ans avant l’auteur de l’Iliade. C’est pour avoir eu des modèles , que ces grands hommes sont devenus des modèles à
est pour avoir eu des modèles, que ces grands hommes sont devenus des modèles à leur tour. D’ailleurs, y a-t-il quelque heureux
pprocher de très près. Cherchons, en les imitant, à lutter contre nos modèles  : la bonne imitation, c’est-à-dire, l’imitation a
e et fin, un goût sûr et exquis. Il faut choisir un ou plusieurs bons modèles , y distinguer ce qui est véritablement beau, ce q
e fumier d’Ennius. Quand l’imitateur a saisi les bons endroits de son modèle voici à peu près la manière dont il en fait usage
us naturel et plus fin. Quelquefois l’imitateur, enchérissant sur son modèle , ajoute à la beauté de la pensée qu’il imite. Hor
er contre le poète. Voici une autre imitation qui peut bien servir de modèle , quoiqu’elle ne soit pas aussi adroitement déguis
nt suffire pour faire voir la manière dont l’homme de goût invite son modèle . II. Des Mœurs. Les mœurs sont, en généra
Aristote, qui en a fait une admirable peinture dans sa rhétorique, le modèle de tous les ouvrages en ce genre ; peinture qui s
citer un seul fourni par un grand maître, et qui peut bien servir de modèle  : il est tiré d’une oraison de Cicéron contre Ver
beaucoup de soin, en un mot, le style pompeux et magnifique. Un beau modèle de narration oratoire est le morceau suivant de l
oraison funèbre du grand Condé 86, par Bossuet, est un des plus beaux modèles qu’on puisse citer en notre langue. Il n’est pas
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
la comédie. Cicéron, quoique moins nerveux que Démosthène, devint le modèle des grands orateurs. Lucrèce, né avec un génie de
jeune consacra le talent de l’éloquence, à louer un des plus parfaits modèles des bons souverains. Mais le règne de la belle na
erse et Juvénal. Madame Deshoulières offrit dans ses Idylles de vrais modèles de poésies bucoliques. Racine se montra le digne
24 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
one. » De Thon, l’Hospital, d’Aguesseau, M. Guizot, sont d’excellents modèles de ce que j’appelle la gravité. Une observation.
n de Saint-Pierre, de Vergniaud, de Lamennais, de Lamartine, sont des modèles de richesse ; un grand nombre de passages des pro
e de la reine d’Angleterre, la péroraison de celle de Condé, sont des modèles de magnificence. La magnificence est à l’esprit c
mprécations qui terminent nos tragédies classiques, sont d’excellents modèles de véhémence. Le premier point à remarquer dans t
o, la plus brûlante expression de l’amour sensuel, Longin cite, comme modèle de ce qu’il nomme sublime d’image, ce passage d’E
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
pensée avec une énergie qui se pare d’élégance. Il ajoute de nouveaux modèles à ceux dont il nous fait si bien comprendre et se
ui s’y est fait de nos jours une aimable célébrité qu’il en a pris le modèle à Fénelon et à Rollin. La critique est la faculté
ien doué ; il faut savoir la langue et avoir pesé dans les écrits des modèles ce que valent les mots dont nous nous servirons à
nre tel que La Fontaine l’a traité. Cependant Ésope, Phèdre, ses deux modèles dans l’antiquité, donnent la même sorte de plaisi
e lion, et, quand il préside à quelque partage, bien instruit par son modèle , il a grand soin de s’emparer de tout. Mais, quan
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
it de Démosthène ; et c’est avec des couleurs dignes du peintre et du modèle . « Ce fut dans le premier âge de l’éloquence que
e sa réputation au plus grand des philosophes ». Pourquoi ces grands modèles sont-ils devenus si rares ? Le voici : « Livrés,
déshonorent. Les Réquisitoires de d’Aguesseau sont, en ce genre, des modèles achevés, dont rien n’approche davantage que ceux
27 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
rriver à son but ; mais l’un et l’autre et chacun en son genre, vrais modèles pour les hommes de goût. On comprend que nous ne
age spécial, constater la conformité du français avec le grec. Sur le modèle du Rhapsode s’étaient formés, ici le Troubadour,
ombre d’ouvrages, mais cités, après plus de deux cents ans, comme des modèles de pureté, de correction et d’harmonie de style.
légant et correct écrivain, cette pureté de style dont fut le parfait modèle le panégyriste d’Athènes, Isocrate, et que Rome,
prêts à s’entrégorger pour le commandement, peut être donné comme un modèle parfait de l’expression des mœurs oratoires, dans
de tact qu’il ne mesura l’éloge, Fontanes, va nous offrir un parfait modèle des convenances que doit observer l’orateur, dans
fondie du cœur humain, le commerce des hommes, l’imitation des grands modèles , par de fréquentes compositions. Modèle touchant
mes, l’imitation des grands modèles, par de fréquentes compositions. Modèle touchant de sensibilité. — Germanicus meurt dans
re que les cœurs sont plus fortement touchés. Citons comme un parfait modèle le discours de Germanicus à ses légions révoltées
richesse, toute la pompe de l’éloquence. Fléchier va nous fournir un modèle de cet exorde dans son oraison funèbre pour Turen
uves, des passions, dans leur développement. Il n’y a pas de meilleur modèle à citer que le discours, si remarquablement beau,
larté, pour la netteté, pour l’habileté : je ne sache pas de meilleur modèle . Pour la pompe, pour la splendeur des idées, pour
, pour la splendeur des idées, pour la magnificence du style et comme modèle du genre démonstratif, nous citerons, à son tour,
nt, qu’à porter la conviction dans l’esprit. Il n’est pas de meilleur modèle à suivre que Démosthène. C’est à ce sujet que d’A
1, 52.) Tels discours du même orateur pourraient nous offrir de beaux modèles de cette récapitulation. Le pathétique dans la
limes vérités de la religion, genre de beauté ignoré des anciens. Modèle d’exercice. Terminons par un modèle d’exercice
beauté ignoré des anciens. Modèle d’exercice. Terminons par un modèle d’exercice où va se faire l’application des préce
la nature, ou du moins, dans les œuvres de ceux qui y ont puisé leurs modèles . Veut-on juger de son importance, on n’a, comme o
d’autant plus touchantes qu’elle s’en préoccupe moins. » Citons pour modèle le morceau suivant : « Considérez cette troupe d
ette abondance est quelquefois pire que la stérilité. » Donnons pour modèle du style tempéré, cette belle description de l’Ap
ébranle tout l’Olympe. Le tableau grec a plus de majesté. C’est à ce modèle -là que s’inspira Phidias, le grand statuaire auqu
mortels et craint même des dieux. Ces vers, sans être comparables au modèle , ont des beautés. S’émeut au bruit est faible. So
que les flots ! Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de Lesbos ! Modèle de style : le groupe de Laocoon. On connaît le
de feu, mélange tout à fait extraordinaire. Le troisième vers est un modèle d’harmonie et de description : Sibila lambebant
e silence depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. » Voyez comme modèles encore la Tempête du premier livre de l’Énéide et
rotte de Calypso, qui sert de début. La Chartreuse de Gresset est un modèle de topographie. Il suffira d’en citer quelques ve
int Louis, puissiez-vous l’être de leurs vertus ! Puissent ces grands modèles revivre en vous par l’imitation plus encore que p
on plus encore que par le cœur ! Puissiez-vous devenir, vous-même, le modèle des rois, vos successeurs !… » Déprécation.
mpter les vents, Il faut la main du sage et non des ornements. Comme modèle d’allégorie, nous pourrions encore citer cette in
28 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
s chefs-d’œuvre de l’inspiration chrétienne. L’intéressant Recueil de modèles qui doit compléter ce nouveau Cours de littératur
plus louable encore, c’est d’avoir rattaché à votre enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et li
x, vous nous montrez comment tous les genres de poésie trouvent leurs modèles dans les Livres saints : l’Ode, dans les chants d
29 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
s trois unités conduisent, que l’examen de l’Œdipe grec et d’Athalie, modèles aussi purs dans le genre tragique, que le sont le
seul mot les indique, une scène nous met au fait. Nous citerons comme modèles d’exposition, dans le genre comique, celles du Ta
ux dans les deux espèces de dialogue. Dans le comique, Molière est un modèle accompli dans l’art de dialoguer comme la nature 
eux ; l’un veut immoler, l’autre ne le veut pas. Nous citerons comme modèle le fameux monologue d’Auguste : Ciel ! etc. A
re riche, brillant, animé, et surtout pathétique. On peut citer comme modèle celle d’Idoménée dans la tragédie de ce nom, par
ec une extrême justesse par Quinault, quo l’on peut regarder comme le modèle de l’élégance, de la grâce, de la facilité, quelq
où règne une passion tumultueuse et violente, Métastase est encore un modèle supérieur à Quinault. Mais dans le récitatif, le
Que faut-il éviter dans l’opéra ? Il serait difficile de trouver un modèle plus parfait que Quinault pour le style de la tra
noble, mais ne les ont pas confondus. Le Bourgeois gentilhomme est un modèle de ce comique. Le bas comique peint les mœurs du
ur humain, mais seulement beaucoup d’imagination. Nous citerons comme modèle en ce genre l’Étourdi, de Molière. 515. Qu’est-ce
son humeur, si le style est convenablement adapté à son rôle. Un bon modèle du style comique est le passage des Femmes savant
llies, est nécessaire pour réussir dans ce genre. Nous citerons comme modèles les Fâcheux, de Molière, et le Mercure galant, de
30 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
eurs pensées ! Cette hésitation dépend le plus souvent du peu de bons modèles que l’on offre aux jeunes élèves ; il nous a semb
ment ces auteurs; mais, de même que les jeunes artistes prennent pour modèles les meilleures œuvres des grands peintres ou des
r fantaisie, de même les jeunes gens, après avoir analysé, admiré les modèles que nous leur offrons, se ressentiront d’une cert
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
llemain, Casimir Delavigne, dans ses bonnes pages, sont les meilleurs modèles de l’élégance du style. Le style fleuri fait vers
des jardins, à certaines pièces de pur agrément. Voltaire donne pour modèle du style fleuri ces jolis vers de Quinault dans l
us et de Mérope, ces innombrables facéties qui resteront les éternels modèles du genre. L’or et l’argent sont les métaux avec l
cepte la Satire Ménippée. Mais au xviie , sans parler des poëtes, les modèles en prose abondent : madame de Sévigné, la Bruyère
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
possible d’écrire. Après s’être exercés quelque temps à reproduire un modèle , ils s’habitueront à penser par eux-mêmes ; ils n
ts de la langue et aux finesses du style ; enfin, elle nous offre des modèles variés de composition. En lisant, nous devons fai
, mais la qualité que nous devons rechercher. Attachons-nous aux bons modèles , à ces ouvrages que l’admiration universelle et u
pas pour donner du goût ; c’est par l’étude et par la comparaison des modèles qu’il se forme : l’enseignement du maître consist
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
s épigrammes morales, telles que celle-ci de J.-B. Rousseau. C’est le modèle du genre qui doit plaire à tous les bons esprits,
de plus doux, de plus gracieux. Voici un madrigal qui peut servir de modèle  : c’est une réponse de Pradon à une personne qui
La chanson de Bernard, intitulée la Rose, est souvent donnée comme un modèle du genre. En voici les premiers couplets : Tendr
quelques couplets d’un vaudeville de Panard, qui peut passer pour un modèle  : Que ducs et pairs, seigneurs et magistrats,   
34 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
er, embellir et inventer suivant sa convenance, afin de présenter des modèles plus élevés et plus frappants , un type de grande
ne du réel, c’est-à-dire l’histoire, serait impuissante à fournir des modèles assez parfaits, des entreprises assez intéressant
se l’attente du lecteur. Telle est celle de la Lusiade. 383. Citez un modèle d’exposition ? Un bon modèle d’exposition est ce
est celle de la Lusiade. 383. Citez un modèle d’exposition ? Un bon modèle d’exposition est celle de l’Énéide : Arma virumq
les qui s’opposent à l’exécution de l’entreprise. On peut citer comme modèles de cette partie importante de l’épopée la lutte d
e ce prince, et te combat simulé de cavalerie. Citons en outre, comme modèles de descriptions épiques, le combat de Tancrède et
urs heureux. Son but est ordinairement satirique. Nous citerons comme modèles le Lutrin, de Boileau, Don Quichotte et le Roland
35 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
a justesse et l’exactitude. En voici un qui peut assurément servir de modèle , et dont l’exposition instruira bien mieux que to
sublime, et son style, travaillé. Saint Jean Chrysostôme me paraît le modèle achevé d’un prédicateur ». Prédicateurs modern
l’esprit, et remuent fortement le cœur. Voilà les deux plus parfaits modèles que puissent se proposer, ceux qui se destinent à
e leurs éloges funèbres, elle est la même que dans le Panégyrique. Le modèle que je leur en ai offert, devrait sans cloute suf
us touchant. C’est ce que n’a jamais manqué de faire Cicéron, le vrai modèle des orateurs du barreau. Quant au style, il doit
roulant que sur des affaires de particuliers, peuvent mieux servir de modèle à l’avocat, pour la netteté, la précision et la f
e des sentiments. Sa harangue pour le consul Marcellus est un parfait modèle d’éloquence fleurie. On regarde avec juste raison
des pensées, une diction riche, nombreuse et variée. Le plus parfait modèle qui puisse être proposé en ce genre d’éloquence,
ue les généraux d’armée adressaient aux troupes, et qui sont de vrais modèles en ce génie d’éloquence. On en a donné un recueil
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
d’imiter. Je ne connais point de grands hommes qui n’aient adopté de modèles . Rousseau a imité Marot ; Corneille, Lucain et Sé
u’ils avaient à peu près le même génie que ceux qu’ils prenaient pour modèles  ; de sorte qu’ils cultivaient leur propre caractè
n’ont que de l’esprit sont toujours de faibles copistes des meilleurs modèles , et n’atteignent jamais leur art : preuve inconte
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
t une condition essentielle de la beauté : la nature nous en offre le modèle et l’exemple ; les anciens étaient tellement frap
ntrer brusquement en matière en lançant la foudre. On peut lire comme modèles l’exorde insinuant du plaidoyer de M. Desèze pour
légèrement sur celles qui pourraient nuire. On cite toujours comme un modèle d’habileté la narration de la mort de Claudius, d
esoin pour combattre les passions elles erreurs. Nous citerons, comme modèle de confirmation et de réfutation réunies, un frag
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
teurs qui ont l’esprit très pénétrant38. On ne peut donner ici, comme modèle , un traité entier ; je placerai, du moins, quelqu
ritable éloquence, a montré, dans son traité intitulé Orator, le vrai modèle de l’orateur. Dans d’autres ouvrages, comme le de
icatesse et l’aménité du style41. On sera bien aise de trouver ici un modèle de bon style critique, et en même temps d’une gra
mais dont le recueil est devenu classique43. Nous en extrayons comme modèle du genre l’entretien suivant de Pompée le fils av
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
n. Cet ouvrage et celui de Cicéron, bien dignes de servir à jamais de modèles en ce genre, doivent être sans cesse lus et médit
raité des études, la plume lui serait tombée des mains. Les meilleurs modèles de critique que je connaisse en notre langue, son
alogues des morts par Fontenelle. Tous ces ouvrages sont d’excellents modèles de dialogue oratoire. 125. Piron, coméd. de
40 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
s définitions, » et surtout « d’avoir rattaché à son enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et li
a méthode, même justesse dans les définitions, même hommage rendu aux modèles parfaits que l’on trouve dans les écrivains sacré
e l’enseignement. Sans négliger les sages préceptes et les admirables modèles de l’antiquité, il a eu le bon esprit d’initier s
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
le célèbre Cochin, à qui il semblait réservé d’offrir aux Français le modèle le plus accompli de l’éloquence du barreau, et l’
t de.pareilles anecdotes ! Il est si consolant de pouvoir estimer ses modèles , et de ne jamais séparer de l’admiration qu’inspi
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
leur sang, et vengé par vos mains. (Rome sauvée, Act. ii). Voilà le modèle de l’éloquence entraînante de la tragédie, comme
raînante de la tragédie, comme nous venons de voir, dans Salluste, le modèle de la précision que commande l’éloquence historiq
ureusement saisies, que ces deux discours sont, chacun à sa place, un modèle parfait de l’éloquence de la chose, et du style d
discours dont il est question ici. On voit que, soutenu par un grand modèle , il a fait des efforts pour s’élever même au-dess
tuleris ? Mais où Silius Italicus s’est montré vraiment digne de son modèle , c’est dans cette belle pensée rendue par une ima
43 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
rnit cette dernière faculté des tableaux dont l’ensemble n’a point de modèle dans la nature, elle devient créatrice ; et c’est
ce ni aucun art. Dans les compositions littéraires, elle rappelle les modèles en même temps que les règles, et présente aux fac
un exercice fréquent, par l’étude des règles, par la connaissance des modèles , par la comparaison et l’appréciation des chefs-d
44 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
torique de la pastorale. L’Écriture sainte nous offre d’admirables modèles de la vie pastorale dans le tableau de l’existenc
dmirable dans son style, il lui manque la naïveté qui caractérise son modèle . Il est difficile, en effet, à la pastorale de re
45 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
2. La poésie a-t-elle précédé la poétique ? Dans tous les arts, les modèles ont devancé les préceptes. Les hommes de génie on
justesse et de goût sur les études du poète, sur son travail, sur les modèles qu’il doit suivre. Ce que l’auteur dit de l’élocu
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
sa douze tragédies, qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la scène française. Par elles il ouvrit à l’ar
J’étais né pour servir d’exemple à ta colère, Pour être du malheur un modèle accompli : Hé bien ! je meurs content, et mon sor
par l’emploi des images dans le style, où il est avec Boileau, notre modèle le plus soutenu. Quoique l’avis de Voltaire fût q
passage, on sent, comme le remarque La Harpe, que Virgile a servi de modèle à Racine. 2. Application de l’ancienne règle de
47 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
c’est-à-dire dégagée des imperfections accidentelles qui altèrent les modèles du beau ; dégagée des traits passagers et périssa
Art poétique,ii, 58. Boileau seulement définissait l’ode d’après les modèles antiques, sans songer aux effusions lyriques qui
. Bossuet, dans le Discours sur l’histoire universelle, en a donné un modèle inimitable. 4. — La biographie est encore une des
qui même le fait disparaître tout à fait. Le rôle de Monime en est un modèle exquis. Elle dit à Mithridate jaloux et menaçant 
orages de la terre, notre éloquence sacrée n’en offre-t-elle pas des modèles au-dessus de l’admiration humaine ? Voyez Massill
n expression la plus pure et la plus sainte, présente les plus grands modèles d’exordes pathétiques et sublimes. Nous ne pouvon
n prendre le caractère et le goût, et s’en proposer les plus parfaits modèles  ; être très-réservé à faire usage du second genre
l faut que l’éducation y ramène les jeunes gens par l’étude des vrais modèles . 2° Propriété. — La Propriété consiste dans le ra
oute la première partie du Discours sur l’Histoire universelle est un modèle de concision claire et énergique : « Valentinien
aisée à déterminer. Dans l’Oraison funèbre de la princesse Palatine, modèle d’esprit aussi bien que de génie, Bossuet raconte
raison funèbre de Henriette de France. Bossuet en offre bien d’autres modèles  ; nous prenons au hasard : « Pendant que les orgu
t ce qui lui résiste. » On regretterait que Rollin n’ait cherché les modèles du sublime que dans l’antiquité, s’il n’avait com
a cette grande éloquence de la chaire, inconnue des anciens, dont les modèles appartiennent à notre littérature. La religion, d
oquence aux plus sublimes accents de la poésie. Les Oraisons funèbre, modèles de profondeur historique, de grandeur, de pathéti
éloquence à la logique puissante dont Port-Royal avait déjà donné les modèles , avec une abondance qui rendait jusqu’aux moindre
ntiques. Ajoutons, à la gloire de Fénelon, qu’il a donné le ton et le modèle de la critique dans les Dialogues et la Lettre su
Henriette de France.) L’exorde du même discours offre de magnifiques modèles de la même figure. En voici d’un autre caractère.
e elle se répand sur les tribunaux. C’est dans le règne d’Ezéchias le modèle de nos jours. » (Bossuet, Oraison funèbre de M. L
48 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
littéraire, mais pour lequel nous avons souvent renvoyé au Recueil de Modèles , surtout pour les grands genres. Certaines questi
sur les poètes bibliques et liturgiques. L’Écriture nous a fourni des modèles inimitables dans l’élégie, dans la pastorale, dan
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
re. L’exemple de Voltaire méritoit de trouver des imitateurs, et le modèle qu’il venait de donner était bien capable d’en fo
urtout sont des chefs-d’œuvre d’une éloquence qui ne pouvait avoir de modèle dans l’antiquité, et que l’on n’a point égalée de
, ce que l’on cite, ce que l’on fait admirer aux jeunes gens comme un modèle de figure : mais ce qui suit, mais ce tableau où
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
la cause. Le second discours de Cicéron contre Rullus, nous offre un modèle accompli de ce genre d’introduction. Il s’agissai
t il n’y a presque pas une de ses narrations oratoires qui ne soit un modèle à citer. Mais nous nous arrêterons de préférence
a voulu nous faire entendre, lorsqu’il nous a donné le conseil et le modèle à la fois de la plus courte et de la meilleure pe
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
nité, la tenue ont aussi fixé leur empreinte sur son style. Il est un modèle de majestueuse élégance, de clarté brillante, et
ement comme le premier des navigateurs ailés, mais comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l’art de la na
es attraits, s’offrir à notre hommage ; Soit que. do nos vaisseaux le modèle achevé, Se rabaissant en proue, en poupe relevé,
52 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
on, le style propre aux mouvements passionnés, se présenteraient pour modèles  : et après la lecture, qui serait sobrement accom
vements, aux tours du style de l’écrivain qu’on lui aurait donné pour modèle  : et combien plus vive et plus profonde serait l’
Tite-Live ! C’est en l’exerçant à travailler ainsi d’après de grands modèles sur des sujets intéressants, qu’on lui élèverait
e de Crassus et de Cicéron ; et je suis bien persuadé que de tous les modèles , celui que Massillon avait le plus étudié, c’étai
l’âme ; enfin la composition en grand est insensée avant l’étude îles modèles . Quel moyen reste-t-il pour en graver l’empreinte
oir exercé longtemps les jeunes peintres à dessiner d’après de grands modèles , on leur permet de composer, on pourrait de même
ement à leur donner pour correctif, après la composition, le meilleur modèle possible ; 2° que ce soit une question douteuse e
six, en cinq, ou en trois parties. Mais, quoiqu’on puisse donner pour modèle un discours dans lequel ces parties, distribuées
te qu’une langue inconnue est déchiffrable. XXVIII. Il y a un certain modèle d’agrément et de beauté qui consiste en un certai
qu’elle est, et la chose qui nous plaît. Tout ce qui est formé sur ce modèle nous agrée : soit maison, chanson, discours, vers
s, arbres, chambres, habits, etc. Tout ce qui n’est point fait sur ce modèle déplaît à ceux qui ont le bon goût. Et comme il y
rt parfait entre une chanson et une maison qui sont faites sur le bon modèle , parce qu’elles ressemblent à ce modèle unique, q
on qui sont faites sur le bon modèle, parce qu’elles ressemblent à ce modèle unique, quoique chacune selon son genre, il y a d
y a de même un rapport parfait entre les choses faites sur le mauvais modèle . Ce n’est pas que le mauvais modèle soit unique,
les choses faites sur le mauvais modèle. Ce n’est pas que le mauvais modèle soit unique, car il y en a une infinité. Mais cha
e infinité. Mais chaque mauvais sonnet, par exemple, sur quelque faux modèle qu’il soit fait, ressemble parfaitement à une fem
dèle qu’il soit fait, ressemble parfaitement à une femme vêtue sur ce modèle . Rien ne fait mieux entendre combien un faux sonn
bien un faux sonnet est ridicule, que d’en considérer la nature et le modèle , et de s’imaginer ensuite une femme ou une maison
modèle, et de s’imaginer ensuite une femme ou une maison faite sur ce modèle -là. XXIX. Comme on dit beauté poétique, on devrai
agrément qui est l’objet de la poésie. Ou ne sait ce que c’est que ce modèle naturel qu’il faut imiter ; et à faute de cette c
elle ce jargon beauté poétique. Mais qui s’imaginera une femme sur ce modèle -là, qui consiste à dire de petites choses avec de
r la reine : et c’est pourquoi nous appelons les sonnets faits sur ce modèle -là, les reines de villages. Je n’ai jamais jugé d
e leurs entrailles tout ce qu’ils expriment sur le papier : dangereux modèles , et tout propres à faire tomber dans le froid, da
l, soit qu’il invente, soit qu’il traduise ; qui a été au-delà de ses modèles  : modèle lui-même difficile à imiter. Celui-ci53
’il invente, soit qu’il traduise ; qui a été au-delà de ses modèles : modèle lui-même difficile à imiter. Celui-ci53 passe Juv
exercé à écrire comme Cicéron le demande : qu’il ait lu tous les bons modèles  : qu’il ait beaucoup de facilité naturelle et acq
s vient de la scolastique. B. Je conviens que l’école est un méchant modèle pour l’éloquence ; mais quelle forme donnait-on d
Pour ne blesser personne, revenons à Isocrate : aussi bien est-ce le modèle des discours fleuris et périodiques qui sont main
venus qu’après ce déclin : ainsi il ne faut pas les prendre pour des modèles sûrs en tout. Il faut même avouer que la plupart
c fureur en dispersa. Bientôt François Premier osa En bâtir un sur ce modèle . Sa postérité méprisa Cette architecture si belle
me les beaux endroits de Cicéron et de Démosthène, soient devenus les modèles de toutes les nations occidentales. Le lecteur se
devenu lieu commun. Les prédicateurs qui ne peuvent imiter ces grands modèles , feraient mieux de les apprendre par cœur et de l
Voiture et Costar le citent très-souvent dans leurs lettres comme un modèle . Ils admirent sa description de la rose, fille d’
nt généralement que l’éloquence est corrompue, quoique nous ayons des modèles presqu’en tous les genres. Un des grands défauts
de ses poèmes : et en cela on a eu raison de dire qu’il avait été le modèle de la tragédie en même temps que de l’épopée. Le
ant de défauts, nous a donné, à ce qu’il me semble, les plus parfaits modèles du langage tragique ; et quand son naturel est da
aits de l’enfance ; ils ont rendu cet hommage à la nature, leur riche modèle . C’était néanmoins un beau champ pour leur imagin
tre non-seulement dans ses ouvrages, mais encore dans le choix de ses modèles , qu’il a pris chez les Espagnols et les Latins, a
éé le théâtre. Je ne puis souscrire à cela. Corneille avait de grands modèles parmi les anciens ; Racine ne l’a point suivi : p
s défauts, parce qu’ils ne regardent qu’aux traits originaux de leurs modèles , et qu’ils connaissent mieux le prix de l’inventi
ue l’on juge si sévèrement d’un ouvrage si peu sérieux, et qui est un modèle d’agréments. Dans un genre assez différent, l’Épî
de temps par la vaine ambition d’imaginer et de s’écarter des anciens modèles . XXXII. Ce que nous appelons une pensée brillante
phes de son siècle. XXXVII. Les premiers écrivains travaillaient sans modèle , et n’empruntaient rien que d’eux-mêmes, ce qui f
ps, plus le style doit s’écarter de celui des écrivains qui n’ont été modèles que pour avoir excellé à montrer, dans leurs ouvr
tteté de leurs idées ; enfin originaux, créateurs dans leur genre, et modèles très-accomplis. » 106. Guillaume Temple, célèb
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
lle doit les habituer en même temps à juger avec goût et sagacité les modèles que l’on offre à leur étude. Nul doute que la thé
esprit, et surtout par celle du cœur. Faites comme madame de Sévigné, modèle admirable et qu’on ne peut trop relire ; laissez
atigue. C’est ainsi que, sans le savoir, elle a produit d’inimitables modèles de style, et s’est placée au rang des plus grands
asser ni fautes ni équivoque. Voici, dans différents genres, quelques modèles de lettres qui se recommandent par les noms des a
été, et fait ressortir les parties essentielles. Nous donnerons comme modèles de description, les deux morceaux suivants, l’un
ard, Discours couronné par l’Académie française, en 1755.) Voici deux modèles de dissertation, l’une en prose, l’autre en vers 
nalyse critique, appliquée aux chefs-d’œuvre de la littérature et aux modèles des bons écrivains. Le goût des élèves se forme e
r finir leurs jours            Ceux qui les passeront près d’elle. Modèle d’analyse critique. Je me sens doucement ému à
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
anière tendre, affectueuse et insinuante. Voilà les vrais, les grands modèles qu’il faut étudier avec soin, qu’il faut avoir sa
toujours utiles à présenter à toutes les classes de lecteurs, et des modèles à offrir à nos jeunes rhétoriciens, passons sur l
55 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
, ch. iv, où Aristote fait allusion au même texte d’Homère. Comme des modèles , etc.] « Ainsi, le poëte, en représentant un homm
représenter dans un tel degré d’excellence, qu’ils puissent servir de modèle ou de colère, ou de douceur ou d’autre chose. » (
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
; mais les chrestomathies sont toujours là pour fournir au besoin des modèles . La plupart des traités sur l’art d’écrire sont d
issertation, nous avons parlé de l’analyse critique, en en donnant un modèle qui puisse guider dans ce genre de travail : nous
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
e idée dans l’exemple suivant, que je suis bien loin de proposer pour modèle . « Quel plaisir d’être assis, à la pointe du jour
fournit au printemps tout ce qu’il a d’appas. Enfin je citerai pour modèle d’hypotypose ces vers pittoresques du poème des Q
’emploie que des couleurs simples et naturelles. On peut prendre pour modèle en ce genre le portrait du cardinal de Richelieua
Posographie, peint l’extérieur des objets. On en trouve un bien beau modèle dans ce portrait du prélat du Lutrin par Boileau 
n grand jardin. » La Chartreuse de Gresset, est presque en entier un modèle de topographie. En voici quelques vers : Si ma c
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
olide dans le talent, sans les mœurs et la conduite. Les anciens, nos modèles en vertus, comme ils furent nos maîtres dans tous
au de leurs pensées, et l’histoire fidèle de leurs actions. Voila les modèles que doit se proposer celui qui écrit pour la jeun
59 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ont l’imagination trouve plus vite les développements), j’ai pris ces modèles dans les meilleurs auteurs français et étrangers.
 : car il serait injuste d’exiger qu’il atteignît à la perfection des modèles . Si, dans les sujets graves, austères, abstraits,
procédé de même, avec cette différence toutefois que j’ai choisi les modèles qui sont connus de tout le monde. La raison de ce
célérité à la connaissance du beau en littérature. Dans la pénurie de modèles de décomposition où nous ont laissés jusqu’ici le
qu’ici les rhéteurs, j’ai du puiser dans mes propres inspirations les modèles que je donne. Je les livre à la critique sans org
n travail. Mais de quelle méthode me suis-je servi pour disséquer les modèles de ce volume et les réduire en canevas ? Je n’ai
de suivre un ordre plus classique que littéraire, j’ai réuni tous les modèles du même genre sous un même titre, malgré les degr
a l’habitude, après avoir assigné le canevas à travailler, de lire le modèle aux élèves. Je crois cette méthode peu propre à e
st ainsi, je n’aurai pas perdu mon temps. GUYET. Lettres. SI. Modèles de Lettres de Compliment. N° 1 1. — A Mme de
achement très parfait, etc. (Date.)    Mme    de Simiane. SII. Modèles de Lettres de Félicitation N° 4. — À Mme de
sentiments avec lesquels je suis, etc. Mascaron. (1679.) SIII. Modèles de Lettres de Condoléance. N° 7. — A une Mè
de Sophie et l’éloge de ses vertus, eussent fait de cette lettre, un modèle de consolation : le pathétique religieux employé
es moments les plus solennels de la vie ! Cela fait mal. G. SIV. Modèles de Lettres de Demandes. N° 10. — A M. Leduc,
omets de ne vous en point laisser manquer. SCARRON. (Date.) SV. Modèles de Lettres de Remercîments. N° 13. — A M. l
ez à m’écrire et à m’aimer. Mme de Sévigné. 3 juillet 1680. SVI. Modèles de Lettres d’Excuses. N° 16. —A Mlle Vitart
gageure, j’y aurais bien perdu mon argent. Mme de Sévigné. SVII. Modèles de Lettres de Nouvelles. N° 19. — A M. le c
se, et je l’ai gagnée. Le maréchal de Luxembourg. (1603.) SVIII. Modèles de Lettres de Recommandations. N° 21. — A M
C’est l’air que je respire. Mme de Sevigné. 12 avril 1671. SIX. Modèles de Lettres de Conseils. N° 24. — A Mme de G
nde en raison, et je vous importune. Mme de Sévigné. (Date.) SX. Modèles de Lettres de Reproches. N° 27. — À l’emper
njure. Quelle affliction pour moi de penser qu’un empereur, jusque-là modèle de la plus haute piété, aussi recommandable par s
eut être aimé ? L’abbé de Chaulieu. (Date.) Décompositions. Modèles . N° 30. — Lettre de Voiture au prince de Condé
bonnes. Cette lettre, réduite de la manière suivante me semblerait un modèle  : Monseigneur, « Je n’ai garde de m’étonner que v
courageusement les revers ; mais comme vous avez pris Alexandre pour modèle , que chaque jour voit votre mérite se rapprocher
ils, d’être une narration épistolaire. Guyet. Définitions. Modèles . N° 34. — L’esprit. Qu’est-ce que l’esp
miroir, Peuvent apprendre à lire leur devoir. J. B. Rousseau. Modèles de décompositions de Définitions. N° 42. — L
ême pendant son sommeil. » Guyet. Portraits et caractères. Modèles . N° 44. — Le Coq. .... En fierté le coq
e voit que noirceur, et misère et sottise. COLLlN D’HARLEVILLE. Modèles de Décompositions de Portraits et Caractères.
ous permettent pas un tel travail. Ce portrait est physique. C’est un modèle de description pompeuse, et le chef-d’œuvre de la
que le chien sacrifie sa vie par amour. Guyet. Parallèles. Modèles . N° 59. — Le riche et le pauvre. Qu’est
ur ; Racine doit avoir celle de la postérité, dont il est à jamais le modèle . Les ouvrages de l’un ont dû perdre beaucoup avec
les attraits corrupteurs. Minutius Félix, t rad, p. Pellicot. Modèles de Décomposition des Parallèles. N° 63. - T
oral, il est de Bossuet. Ce mot dit tout. Guyet Dialogues. Modèles . N° 64. — Le Connétable de Bourbon et Bayar
monde que je ne fisse pour votre service. (Il sort.) Molière. Modèles de Décompositions de Dialogues. N° 70. — Di
 : mais qu’il tient aux deux genres. Guyet. Allégories. — Modèles . N° 72. — Le Tigre. Que mes frères quit
tent une place dans le ciel. Guyet. Fables et apologues. Modèles . N° 87. — La Goutte d’eau et la Source.
sa dose ; Il peut coûter cher de briller. Laurent de Jussieu. Modèles de Décomposition de Fables. N° 98. — Les An
est celle du plus fort. » Guyet. Tableaux et descriptions. Modèles . N° 100. — Le Déluge. Tous les vents mu
ore pour lui plaire la sombre et majestueuse beauté. Girodet. Modèles de Décompositions de Tableaux ou Descriptions.
ier mot du dernier vers. Guyet. Narrations historiques. Modèles . N° 140. — Bataille de Naseby. La renc
ue suite de tourments. St Eusèbe. Narrations poétiques. Modèles N° 150. L’Ange exilé. Dieu, dit une vie
a avec lui dans l’abîme. Victor Hugo. Narrations badines. Modèles . N° 164. — Le Chapeau (Historiette). Il
ns art ; mieux encore il rappelle Ce seigneur qui servit à Regnard de modèle , Le marquis de Brancas, le premier des distraits.
inage. Herder, trad. de M. Truenthal. Narrations mixtes. Modèles . N° 184. — L’hôpital Auffrédy. Vers le c
n talent. Un Professeur de Paris. Narrations épistolaire. Modèles . N° 204. — L’hospitalité calabraise. — Paul
s qu’elle est fort vraie. Racine. Narrations-légendes. Modèles . N° 212. —  La Couronne de Marie Au fon
out ce qui peut rendre fier, la science et le rang : vivantes leçons, modèles saints, glorieux anneaux destinés à transmettre a
eaux voleter et planer au-dessus de l’échafaud. Louis Veuillot. Modèles de Décompositions de Narrations. N° 222. — 
ut retrouver ses restes. Guyet. Exhortations et harangues. Modèles . N° 224. — Fénelon au Duc de Bourgogne.
injustice commise par ma patrie et par mes concitoyens. Rollin. Modèles de Décompositions d’Exhortations etc Harangues.
ence, l’éloquence sacrée. _ Guyet. Narrations oratoires. - Modèles . N° 244. — Bataille de Rocroi. À la nuit
ince et du triste regret de sa mort. Fléchier. Plaidoyers. Modèles . N° 246 à 248. — Discours pour Polidore,
dans les lettres de Mme de Sévigné ne doivent point être prises pour modèle . G. 4. Voir mon cours de style épistolaire, tome
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
anlé la majesté s’incline6. (M. E. Aignan). Virgile enchérit sur son modèle , par l’admirable précision de ce beau vers : Ann
raison, qu’il n’y a pas une circonstance ici qui ne soit sublime. Ces modèles de descriptions prouvent combien le sublime dépen
le génie de Corneille devzit s’arrêter : mais, séduit par un mauvais modèle , il s’égare sur ses pas, et affaiblit, en la para
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
tes en fait de critique littéraire. De plus, les morceaux cités comme modèles sont presque toujours choisis parmi ce qu’il y a
nos définitions, et surtout d’avoir rattaché à notre enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et li
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
ter la pitié. Sans entrer dans ces détails, pour lesquels l’étude des modèles et six mois de pratique valent mieux que vingt pa
n décret d’accusation contre Marat… Dieu ! je l’ai nommé ! » Un beau modèle de péroraison tirée de la personne du juge, c’est
in, si vous les délaissez. » « Cette conclusion, dit M. Leclerc, le modèle des péroraisons pathétiques, eut le succès qu’ell
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
la aux intrigues d’une cour romanesque. Si M. Cousin juge parfois ses modèles avec trop d’indulgence ; on ne peut qu’admirer en
légère, c’est la prose forte et laborieuse de Rousseau qui a servi de modèle à M. de Chateaubriand, le père de la littérature
successeur disait dans son discours de réception : « Elles sont des modèles de style. L’auteur seul y trouvait à redire et y
64 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
Georges, ils prennent un pinceau, et, sans carton, sans dessin, sans modèle , ils vous improvisent aussitôt la figure demandée
rmé, et vous viendrez, esclave des traditions, les yeux fixés sur les modèles antiques, m’imposer les conventions des âges qui
première grammaire ou de votre premier dictionnaire. Lisez les grands modèles , non pour les imiter, les temps ne sont plus les
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
nt adresser ce reproche à nos essais, qui composent une collection de modèles appropriés à tous les degrés de l’enseignement !
qui a son unité, sa suite et ses rapports logiques. L’ensemble de ces modèles , qui s’enchaînent, se continuent et s’expliquent
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
nt adresser ce reproche à nos essais, qui composent une collection de modèles appropriés à tous les degrés de l’enseignement !
qui a son unité, sa suite et ses rapports logiques. L’ensemble de ces modèles , qui s’enchaînent, se continuent et s’expliquent
67 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
peint tout ce qu’il éprouve, et avec la même force. Tel doit être le modèle du style de l’orateur qui veut paraître pathétiqu
t beau, tout est animé, tout est pathétique, et ce morceau eût été un modèle parfait, car Cicéron devait s’arrêter là, mais l’
che avec raison ; et c’est un inconvénient fâcheux qu’évite celui qui modèle son débit sur le ton du langage habituel. Toutefo
vements d’animosité, d’indignation, de compassion, et prenez-les pour modèles . La plupart de ces gestes et de ces regards sont
s de votre naturel, ne cherchez à imiter personne ni à vous former un modèle imaginaire. Tout ce qui est naturel plaît, même s
sera sans chaleur. En quatrième lieu, l’étude attentive des meilleurs modèles contribue beaucoup au perfectionnement de l’éloqu
donne de la vivacité aux pensées et excite l’émulation. Le choix des modèles dont on se propose l’imitation est sans doute d’u
lar, vitiis imitabile. (Horatius, Epist. lib. I, ep. 19, v. 17.) Un modèle imparfait égare, S’il a du brillant et du faux ;
en imite que les défauts. (Trad. de Daru.) N’oublions jamais que les modèles les plus accomplis ont toujours quelque chose qu’
ons que cela. Toutefois ne nous attachons pas exclusivement à un seul modèle , si nous voulons éviter les inconvénients d’une i
e qu’un bien petit nombre d’orateurs dignes d’être proposés comme des modèles à suivre. Les Français, sous ce rapport, sont bie
nquièmement. Ce n’est pas assez d’étudier attentivement les meilleurs modèles , il faut s’exercer souvent à composer et à parler
s des anciens sur la rhétorique, et ses écrits sont en même temps des modèles d’éloquence. Dans quelques parties de son livre,
tien, Virgile et Horace étaient des poètes que l’on mettait comme des modèles entre les mains de la jeunesse : Quot stabant pu
l constant que c’est chez les anciens que nous trouvons les meilleurs modèles dans tous les genres de composition. Les modernes
(Horatius, Art poet., v. 269.) Feuilletez nuit et jour ces antiques modèles . (Trad. de Daru.) Sans les bien connaître, on ne
n historien. Plein de beautés supérieures, ce n’est pourtant point un modèle parfait, et ceux qui voulurent se former à son éc
raité sur l’entendement humain, par M. Locke, peut être cité comme un modèle de clarté et de précision dans le style philosoph
es écrivains philosophes. Ses dialogues, légers et gracieux, sont des modèles dans lesquels il a presque atteint la perfection.
Les lettres de madame de Sévigné sont regardées aujourd’hui comme le modèle le plus parfait d’une correspondance familière ;
’inspiration de la vertu et de l’héroïsme. Les chevaliers étaient des modèles , non seulement de valeur, mais de religion, de gé
ces descriptions, par exemple, d’objets dont la nature nous offre le modèle , dans l’expression des sentiments qui se trouvent
sujet, d’ailleurs, ne semble plus favorable à la poésie. Quels riches modèles à décrire la nature nous offre de toutes parts !
grande richesse dans les descriptions. C’est l’original qui servit de modèle à Virgile ; les traits les plus remarquables des
qu’il a imité en poète habile, et que souvent même il a surpassé son modèle  ; car on ne saurait s’empêcher de reprocher à Thé
s poétique. Virgile, dans ses Géorgiques, se présente à nous comme un modèle parfait en ce genre. Il possède l’art d’ennoblir
réunissent toutes ces qualités, et doivent être considérées comme des modèles presque parfaits de ce genre de poésie. Il semble
ellir une description d’objets inanimés dont la nature lui fournit le modèle , y doit toujours introduire quelques êtres vivant
ous les couleurs les plus touchantes. On trouve encore de magnifiques modèles de descriptions poétiques dans les batailles d’Ho
ois être fondé à dire que, tout considéré, l’Énéide de Virgile est le modèle le plus parfait que l’on puisse trouver d’une fab
e à Colone ; ceux de la mort d’Œmon et d’Antigone, sont de véritables modèles de description dans une tragédie. L’on attribue g
êt plus vif. Ils se sont appliqués à suivre la régularité des anciens modèles . Scrupuleux observateurs des trois unités, ils n’
sés à commettre dans la peinture des caractères, c’est d’outrer leurs modèles . En effet, lorsqu’il s’agit de ridicule, il est e
éformer le goût de ses contemporains, et que ses comédies étaient des modèles de correction et d’élégance. Il ne nous reste de
de Plaute et de Térence, qui, tous deux, avaient pris les Grecs pour modèles . Plaute est remarquable par son style expressif,
n que Térence la délicatesse, l’élégance et le goût. Son style est un modèle de grâce et de pureté. Son dialogue est toujours
a, écrivain français, que notre Shakspeare serait, auprès de Lope, un modèle de méthode et de régularité. L’auteur espagnol, n
homme ; mais pendant le cours de la pièce, on le présentait comme un modèle des jeunes gens de bon ton, et l’impression que p
pas nécessaire que toutes les comédies soient faites d’après un même modèle  ; les unes peuvent être très gaies, d’autres fort
celui de l’éloquence. Ayons-le donc toujours devant les yeux comme le modèle que l’on doit se proposer, et que celui-là soit s
plus grand air était de mépriser beaucoup sa femme, laquelle était un modèle de vertu et de raison. Cette jeune femme l’accabl
donc que l’orateur ne se contente pas de l’imitation d’un seul de ces modèles , mais qu’il tâche de réunir en lui toutes leurs d
68 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
le. Cicéron vous offre, dans son Discours pour Ligarius, un admirable modèle de l’art d’exciter les passions. « Il défend, dit
justesse et l’exactitude. Voici un plan qui peut assurément servir de modèle , et dont l’exposition instruira mieux que tous le
est sublime et son style travaillé. Saint Jean Chrysostôme paraît le modèle achevé d’un prédicateur22. Sous le règne brillant
ière de rendre la justice et celle des Romains, ils peuvent servir de modèles à nos jeunes avocats. Les discours contre Verrès,
utile à sa patrie ni mériter ainsi une reconnaissance immortelle. Les modèles d’éloquence délibérative ne manquent pas : les or
particulièrement Démosthène et Cicéron, nous en ont laissé plusieurs modèles admirables30. Mais ce sont surtout les historiens
ences, en présence du roi de Danemarck, le 5 décembre 1768 ; c’est un modèle de convenance et de dignité ; les Réflexions sur
69 (1854) Éléments de rhétorique française
fforcé de réduire à ses plus simples éléments. J’ai placé ensuite des modèles de narrations, de dissertations et de discours, l
des Fléchier, des Bossuet, des Massillon, j’ai joint fréquemment des modèles ou des conseils empruntés à Buffon, à Montesquieu
ts essentiels de toute chose, ha nature nous en offre l’exemple et le modèle . Les arts, dont une des lois suprêmes est l’imita
stribuer dans les autres parties du discours. Nous citerons, comme un modèle de narration oratoire, un passage de Bossuet où s
éroraison proprement dite. Nous ne pouvons pas présenter un plus beau modèle de péroraison que le morceau, si souvent cité, qu
ant pour le cœur. Nous n’avons qu’à ouvrir ce poëte pour y trouver un modèle de ce double mérite. Prenons, par exemple, ces pa
tes outres : le même rang qui les donne en spectacle les propose pour modèles  ; leurs mœurs forment bientôt les mœurs publiques
ie, d’Andromaque un exemple de transition qui peut être cité comme un modèle . Le discours d’Oreste, dont nous avons déjà cité
nnocents je me sentis presser. Des épithètes. On voit, par les modèles d’hypotypose que nous venons de citer, que l’empl
, ou les réduisait à faire l’aveu de leur ignorance. Un des meilleurs modèles en ce genre, c’est l’entretien de Socrate et de G
ciens, et chez nous Voltaire, dans ses ouvrages historiques, sont des modèles de précision. De l’harmonie. L’harmonie est
ait ni mieux choisir ni mieux placer les mots, et cette phrase est un modèle achevé d’harmonie. Gardez-vous de pousser trop lo
t sur la foi des zéphyrs. « La Henriade, dit La Harpe, nous offre un modèle d’allégorie soutenue pendant dix vers, sans la mo
e qu’il ne peut s’en passer. Fénelon lui-même peut être cité comme un modèle de style simple. Au livre dix-neuvième de Télémaq
s dans le langage des autres. » La Fontaine est souvent cité comme un modèle de naïveté ; voyez comme il nous représente la la
imple, mais il a plus d’abandon et de mouvement. Molière en offre des modèles à chaque page ; il sait être familier, sans tombe
esse s’adresse en même temps à l’esprit et au cœur. Fontenelle est un modèle de finesse, Racine est un modèle de délicatesse.
esprit et au cœur. Fontenelle est un modèle de finesse, Racine est un modèle de délicatesse. Fontenelle, dans son ingénieux ou
blesse la nôtre. » Le portrait de Charlemagne par Montesquieu est un modèle de concision : «  Tout fut uni par la force de s
rs, au lieu de courir à son but par un canal direct. Massillon est un modèle parfait de style périodique : « Si tout doit fin
tout entiers. Le talent inspire le talent ; et le contact d’un grand modèle agit, comme l’étincelle électrique, sur l‘esprit
ltant l’histoire, quand il a puisé des inspirations dans l’étude d’un modèle analogue à son sujet, il doit coordonner les diff
rsonnages que l’on met en scène. Nous allons présenter aux élèves des modèles de narration dans les trois genres ; et, afin de
l’imitation, en changeant l’objet imité. La barbarie elle-même est un modèle . Que l’artiste contemple l’Apollon du Belvédère o
e connaître. Ces principes posés, nous offrirons à nos lecteurs trois modèles de discours pris dans les trois genres que nous a
entales de l’art d’écrire, et où les préceptes sont en même temps des modèles . Troisième partie. Utilité pratique de la r
Ce discours, prononcé à Rouen en 1596, peut encore être cité comme un modèle , malgré quelques tournures et quelques expression
entraînent. Comment analyser tin pareil talent ? Comment en faire un modèle qui doive servir à tous ? Ne serait-ce pas dire à
nt de naturel et de simplicité, peut être cité comme un des meilleurs modèles de style épistolaire. De sa volumineuse correspon
70 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
era poscit opem res, et conjurat amice. 11. On a dit souvent que les modèles tracés par un homme de génie valent mieux que les
Marmontel, quand il s’agit d’échauffer l’âme et de l’élever. Mais les modèles les plus frappants ne jettent la lumière que sur
sans recourir aux lieux oratoires, c’est de lire beaucoup les grands modèles et de s’en rendre compte par l’analyse. « Quand l
éprouve pas au fond de son âme. Heureux celui qui trouve toujours son modèle en lui-même, et qui, pour faire aimer la vertu, n
le plus de vertu. Cicéron, que nous ne prétendons pas citer comme un modèle de vertu, répond cependant avec beaucoup d’adress
’enseignent pas les préceptes de rhétorique. » On cite comme un beau modèle de mœurs oratoires la péroraison de Massillon dan
la loi agraire et la harangue d’Antoine sur la mort de César sont des modèles de ce genre. 117. L’orateur doit employer des pré
faire craindre d’avance pour son sort. Virgile, qui l’avait pris pour modèle , est aussi admirable sous ce rapport. Les histori
crivains sacrés et les Pères de l’Église vous offriront cependant des modèles plus accomplis. Lisez saint Grégoire, saint Jérôm
orde du pro Corona, celui du pro Milone, celui de M. de Sèze sont des modèles du genre (Voir le nº xiii). Démosthènes débute ai
re de ce précepte, et nous ont laissé, sous ce rapport, les meilleurs modèles à suivre. Dans beaucoup de rhétoriques, on s’appu
s court, mais désagréable et escarpé. Tous les rhéteurs ont cité pour modèle la narration de la Milonienne, et il est vrai qu’
, une grande variété dans les tours. Massillon nous a laissé de beaux modèles de ce genre de péroraison. 233. Le second devoir
ralement courtes, agréables et tirées du fond du sujet. On cite comme modèle l’endroit où Cicéron fait l’éloge des lettres dan
ourdaloue, parmi les orateurs modernes, nous ont laissé les meilleurs modèles de panégyrique (Voir le nº xxv). Article sixiè
ours comme des écueils pour la piété autant que pour l’éloquence. Les modèles du genre sont Bossuet, et, à une immense distance
rande personnification de cette éloquence : ses Philippiques sont des modèles achevés dans ce genre, et elles présentent à nos
lle avait chez les anciens, et on ne peut pas prendre absolument pour modèles les plaidoyers de Cicéron et de Démosthènes. Les
t à force de plaire. L’éloge que Racine fit du grand Corneille est un modèle du genre. 406. Au dix-huitième siècle, l’Académie
. Le discours du P. Guénard sur l’esprit philosophique peut servir de modèle (Voir le nº xxxv). Les plaidoyers littéraires qui
de goût, et peut même devenir une offense. On a quelquefois cité pour modèle le discours de Fontenelle à Louis XV, le jour de
s des palais » (Voir le nº xxxix). Troisième partie. Citations et modèles I. De la vraie éloquence. Il ne faut pas
t Louis) ; puissiez-vous l’être de leurs vertus ! puissent ces grands modèles revivre en vous par l’imitation plus encore que p
ation plus encore que par le nom ! puissiez-vous devenir vous-même le modèle des rois vos successeurs ! Déjà, si notre tendres
c’est-à-dire le père de son peuple, le protecteur de votre Église, le modèle des mœurs publiques, le pacificateur plutôt que l
tuation où elle met le fidèle pour le présent ; 3º du côté des grands modèles qu’elle lui propose à imiter. 1er membre de la s
de saint François de Sales, par Bourdaloue. On peut citer comme un modèle le panégyrique d’un grand saint loué par un grand
uceur a été tout évangélique, et doit nous servir d’instruction et de modèle . Division. François de Sales, par la force de sa
uent ? 10. L’étude des règles est-elle nécessaire pour tous ? 11. Les modèles peuvent-ils dispenser de l’étude des règles ? 12.
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
euples où elle a brillé avec le plus d’éclat, et qui nous offrent les modèles où nous pouvons l’étudier avec le plus de fruit.
e style fleuri des rhéteurs de son temps, il choisit Périclès pour le modèle de son éloquence, et son caractère distinctif est
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
plaudir à la justesse de la réflexion suivante. La lecture des grands modèles est autant au-dessus de l’étude des règles, que l
les endroits faibles de ceux que nous proposons d’ailleurs comme des modèles . Éloignés du culte fanatique que de certaines gen
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
haire, chap. 58. Si le premier, en faisant de lui, dans le sermon, le modèle par excellence, le juge avec un peu de faveur, le
tre ; à rendre la France triomphante et policée, et à être en tout le modèle des hommes. Sa piété, qui était celle d’un anacho
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
la nature et du goût, que quelques beautés conformes à cet invariable modèle , répandues dans un ouvrage bizarrement mélangé, s
nous rappeler au respect des lois du beau, à l’amour et à l’étude des modèles , ce serait cette critique qui semble se monter au
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
la nature et du goût, que quelques beautés conformes à cet invariable modèle , répandues dans un ouvrage bizarrement mélangé, s
autour de vous, c’est aujourd’hui, c’est hier que vous avez saisi vos modèles et reçu vos inspirations. Votre théâtre s’est rap
nous rappeler au respect des lois du beau, à l’amour et à l’étude des modèles , ce serait cette critique qui semble se monter au
76 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
des héros chrétiens qui l’ont cimentée de leur sang. Un des meilleurs modèles que puissent se proposer ceux qui veulent s’adonn
à la grandeur du dessein. Ce discours qui, selon Voltaire, n’a eu ni modèles , ni imitateurs, est un des plus beaux morceaux d’
précision de celui de Salluste, que Saint-Réal paraît avoir pris pour modèle . Sarasin, dans son Histoire du siège de Dunkerqu
Dunkerque, et dans celle de la conspiration de Walstein : deux vrais modèles  ; la seconde surtout pour la noblesse, la simplic
ans son Abrégé chronologique de l’histoire de France, le plus parfait modèle qu’on puisse choisir pour ces sortes d’ouvrages :
77 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
l’ouvrage dont j’offre au public une nouvelle traduction est un noble modèle de cette impartialité qui doit toujours régner da
out à la pratique de ces vertus douces et touchantes dont il était le modèle . Ses discours roulent principalement sur l’union
is elles arrêtent une fécondité superflue ; elles désignent les vrais modèles que nous devons suivre ; elles mettent sous nos y
s beautés de l’art de parler et d’écrire, l’étude attentive des vrais modèles et la comparaison des passages les plus brillants
 ; Dean Swift, s’il avait écrit sur la critique, eût été peut-être un modèle de pureté. Après avoir considéré le goût dans son
semblable nature. C’est dans ce sens que l’on dit que la cour est le modèle des belles manières, et l’Écriture sainte l’étend
s de doute que, toutes les fois qu’on a voulu imiter un objet dont le modèle se rencontre dans la nature, comme lorsqu’il s’ag
a superstition ou l’esprit de parti ; il peut même servir un temps de modèle à presque toute une nation. C’est alors que, malg
ivait en 1720, a cité les Commentaires de César comme le plus parfait modèle de sublime, et a composé un volume in-4º intitulé
de passages qu’il cite comme des exemples de sublime ne sont que des modèles d’élégance, qui n’ont pas le moindre rapport avec
Addison est tout à fait un écrivain de ce genre, et c’est le meilleur modèle que l’on puisse en citer ; un autre modèle encore
enre, et c’est le meilleur modèle que l’on puisse en citer ; un autre modèle encore, c’est Fénelon, l’auteur des Aventures de
ent tous les temps et tous les modes ; le latin est formé sur le même modèle , mais est un peu moins régulier, surtout au passi
ots originairement anglais, et sa diction doit être regardée comme un modèle de pureté et de précision relativement au choix d
e un modèle de pureté et de précision relativement au choix des mots, modèle dont il semble que nous nous écartions tous les j
randes beautés et de grands défauts ; il ne saurait être un excellent modèle à suivre. Cet auteur connaissait parfaitement la
x ou trois pages à Aristote, sans le nommer jamais autrement que « le modèle des critiques, le grand génie ou le grand juge de
leur propre construction. Une suite de phrases composées sur le même modèle , et d’un même nombre de membres dont l’étendue se
et une affectation qui l’empêchaient de pouvoir être regardé comme un modèle  ; mais comme son oreille était très délicate, et
 4.) Cicéron, comme déjà je l’ai fait observer, est un des plus beaux modèles de style harmonieux. On voit cependant qu’il y at
es psaumes, une foule d’autres passages qu’on pourrait citer pour des modèles de construction noble et harmonieuse. Tel est le
raux du style, je ne puis qu’indiquer les auteurs dignes de servir de modèle . Des passages détachés, comme j’en ai cité jusqu’
liquais, ne peuvent donner une juste idée du style d’un écrivain. Les modèles les plus parfaits, selon moi, d’une concision pou
sur le sens de ses propositions. Cicéron est assurément le plus beau modèle que l’on puisse citer d’un style développé ; Addi
une énergie soutenue. Les discours de Démosthène sont les plus beaux modèles que l’on puisse citer d’un style nerveux. Les mei
gravité du sujet ne permet pas d’en employer d’autre. Aristote est un modèle accompli de style sec. Aucun écrivain, peut-être,
ue et l’expression de la langue anglaise, et il doit être offert pour modèle à tous ceux qui veulent se former un style exact
ut que tout ouvrage, à l’unité fidèle, De la simplicité nous offre le modèle . (Trad. de Daru.) La simplicité dont il est ici
e produire un peu d’affectation. Aussi les Grecs nous fournissent des modèles d’une plus belle simplicité que les Romains. Homè
ut toujours admiré comme un écrivain supérieur, et considéré comme un modèle d’éloquence de la chaire, Mais on s’est mépris su
rande et la mieux méritée. Sans doute on ne le regardera pas comme un modèle de la plus haute éloquence, mais on le citera com
t le plus agréable. Malgré quelques défauts, c’est encore le plus sûr modèle à suivre ; c’est celui qui est le plus exempt de
apté au genre d’un ouvrage comme le Spectateur) d’être donné comme un modèle à suivre dans des compositions d’un genre plus él
dans son cabinet. Les harangues de Démosthène en sont de magnifiques modèles . De tous nos auteurs anglais, celui qui, malgré s
u telle espèce de style : je n’essayerai pas, non plus, d’indiquer un modèle d’une perfection absolue en ce genre. Il ne sera
avec une attention particulière le caractère et le style de ce grand modèle . La vie de Démosthène est trop bien connue pour q
son goût pour le style de Thucydide ; il l’étudia longtemps comme un modèle , et l’on dit qu’il recopia huit fois de sa propre
xaminer ce qu’elle fut à Rome, à Rome où nous trouverons le plus beau modèle de cet art porté à son plus haut point de splende
ts ; mais il faut avouer que leur génie resta bien au-dessous de leur modèle . Ils étaient plus sérieux, plus grands, mais moin
l importe de fixer notre attention. Car l’éloquence de Cicéron est un modèle si rempli de beautés, que, sans un examen scrupul
. Mais aucun de ces Pères de l’Église ne fut, à proprement parler, un modèle d’éloquence. Si nous descendons jusqu’au troisièm
in, de d’Aguesseau ; les critiques français les citent même comme des modèles d’éloquence. Il en est de même pour l’éloquence d
rça pendant sa vie, et la gloire qui couvre encore son nom. Voilà les modèles que l’orateur devrait toujours avoir sous les yeu
et plus complète, il faudrait recourir au texte même de cet excellent modèle . Lecture XXVIII. Éloquence du barreau. — Analy
s harangues judiciaires de Démosthène ou de Cicéron comme de parfaits modèles de la manière de plaider aujourd’hui. C’est ce do
il faut chercher à l’imiter. Il est impossible de trouver un meilleur modèle  ; mais celui qui voudrait contrefaire son exagéra
onner l’analyse. J’ai choisi celle-ci, parce qu’elle est un excellent modèle de l’art de traiter avec ordre, avec élégance et
t de renvoyer aux discours des prophètes et des apôtres, qui sont des modèles de l’éloquence la plus sublime et la plus persuas
e celui que l’on admire davantage. En plaçant sous ses yeux plusieurs modèles à la fois, il peut, en cherchant à imiter ce que
rançais, et de l’exactitude des Anglais, qui, selon moi, formerait un modèle accompli de sermon. Un sermon français nous sembl
l’est dans un grand nombre de ces sermons ; ils pourraient servir de modèles s’ils n’étaient conçus sur un plan trop resserré
de l’éloquence populaire ; aussi c’est jusque aujourd’hui le meilleur modèle que l’on puisse suivre. Cependant il ne faut pas
du sujet. L’évêque Atterbury peut être particulièrement cité comme un modèle de style élégant et correct ; quelques-uns de ses
qui fournissent aux imitations et aux descriptions leurs plus nobles modèles . C’est ce pouvoir de les développer avec tant d’a
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
plus nécessaire de les indiquer, qu’il offre, dans tout le reste, un modèle parfait, qui entraînerait aisément les jeunes gen
idèles encore aux bons principes, et admirateurs constants des grands modèles , ne pouvaient voir sans douleur les progrès effra
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
in effigiem moderantûm cuncta Deorum, il s’ensuit que la copie d’un modèle qui n’existe que dans le vague, et qui est tout c
le possède à un plus haut degré que la Bible, qui seule nous offre le modèle de tous les genres de beautés poétiques, morales,
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
si qu’il trouvera l’unité. Polybe et Bossuet nous en offrent de beaux modèles  : le premier donne pour centre à son Histoire gén
agnifique unité à cet ouvrage, qui, comme l’a dit Voltaire, n’a eu ni modèle ni imitateurs, et dont le style n’a trouvé que de
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
la Méthode, où il porta la prose française à sa perfection : c’est un modèle de netteté, de justesse et d’exactitude. Son lang
oi. Que si mon ouvrage m’ayant assez plu, je vous en fais voir ici le modèle , ce n’est pas, pour cela, que je veuille conseill
82 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ient de se préparer à l’étude des règles par : 1° La lecture des bons modèles  ; 2° L’analyse de morceaux choisis dans tous les
: ceux de Burrhus, de Narcisse, d’Ulysse, d’Achille, de Joad sont des modèles parfaits d’éloquence, et il sera facile à l’élève
lus doux de tous les princes. (Lebeau, Histoire du Bas-Empire.) Modèle d’analyse. Premier exercice. Examen du disco
à corps, dans laquelle le traducteur est forcé, pour approcher de son modèle , d’avoir recours à toutes les ressources de sa pr
nfin ce recueil de préceptes, tirés en même temps de la nature et des modèles qui offraient l’éloquence avec une certaine perfe
ns, qui ont imité les Grecs, ont trouvé chez eux et les règles et les modèles de l’éloquence. Cicéron a extrait ce qu’il y avai
s que de s’y préparer par l’analyse de quelques discours choisis pour modèles . Il y a deux sortes d’analyses, la première logiq
t observer dans la narration de la Milonienne qui, seule, suffit pour modèle et pour précepte d’une bonne narration. Confir
qui n’est entière et parfaite chez aucun, mais dont on peut former un modèle idéal et réunissant ces caractères épars dans plu
mes protègent ce tribunal, repousser, bannir, rejeter loin de Rome ce modèle de magnanimité ? Malheureux ! infortuné que je su
e pathétique véhément. Les exemples suivants peuvent être cités comme modèles du pathétique doux : Discours de Pacuvius à son f
he ? — D’interrogation et de répétition ? — De gradation ? — Citez un modèle de prosopopée ? — En quoi consiste cette figure ?
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
On le veut, j’y souscris, et suis prêt à me taire2 Mais que pour un modèle on montre ses écrits, Qu’il soit le mieux renté d
la perfection de la satire ; car elle sera toujours regardée comme un modèle où l’élégance et le bon ton s’allient à une plais
gnon l’avait, dit-on, défie de traiter. De là ce poëme héroï-comique, modèle dans son genre, demeuré sans égal parmi nous et p
84 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
celle à cet égard. Dans la description de la mort de César, véritable modèle d’épisode, le poète, au moment où il semble avoir
comme exemple de description : l’Orage, par Saint-Lambert ; et comme modèle d’épisode, la destruction de l’armée de Cambyse d
image et en poésie, et qui, avec le Printemps, de Kleist, a servi de modèle au genre. — Ewald Christian de Kleist, né en 1715
délicat dans le langage des conversations. La Fontaine peut servir de modèle en ce genre. Les expressions populaires et prover
lleuses, ou l’exposé d’un événement plaisant vrai ou supposé, dont le modèle est pris dans la vie commune, et que l’on fait da
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
st cette espèce d’analogie naturelle qui le rapproche, à son insu, du modèle qu’il se propose d’imiter, qui établit d’avance e
oins surpris que M. de La Harpe soit resté quelquefois si loin de son modèle , et gardons-nous surtout de juger à la rigueur ce
et d’admiration pour ses beautés. C’est lui surtout qu’il prend pour modèle  ; c’est sur ses ailes qu’il s’élève à la majesté
faut dire pourquoi. Ce n’est point assez, pour se placer au rang des modèles , d’ouvrir une route nouvelle ; il faut voir où ce
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ce de sa force ont aussi fixé leur empreinte sur son style. Il est un modèle de majestueuse élégance, de clarté brillante, de
ement comme le premier des navigateurs ailés, mais comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l’art de la na
es attraits, s’offrir à notre hommage ; Soit que, de nos vaisseaux le modèle achevé, Se rabaissant en proue, en poupe relevé,
ant lui-même un jour une classification méthodique digne de servir de modèle à tous ; s’égarant quelquefois dans ces espaces i
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
es. Jeunes gens, prenez-y garde ! on ne déprécie pas moins ces grands modèles en les louant maladroitement, qu’en les dénigrant
ces deux écrivains ; comme je les crois, en général, de fort mauvais modèles à proposer aux jeunes gens, j’ai dû les signaler
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
l’époque où il vécut. Il est certain que Daphnis et Chloé a servi de modèle à Paul et Virginie de Bernardin de Saint Pierre ;
s. Enfin, Lesage, dans Gil-Blas, offrit le premier et le plus parfait modèle du roman de mœurs, genre fécond, par lequel le ro
89 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
ts qui fait un de leurs mérites. Toutefois, nous donnerons ici, comme modèles de style, un fragment du Diable boiteux de Le Sag
t ce qui se passait dans les bonnes compagnies. Donnons ici, comme un modèle de l’art de faire ces petits récits, la page que
90 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
méthodes fut celle des Grecs et des Latins, dont les Grecs furent les modèles  ; la seconde est la nôtre, et celle de la plupart
des syllabes, il répond au vers asclépiade latin, qui lui a servi de modèle . En effet, un asclépiade est un vers français de
sept syllabes ? Le vers de sept syllabes, qui semble avoir pris pour modèle le vers anacréontique, Ἀνακρέων μʹ ἔπεμψε… a de
ur plein d’un amour fidèle, Me parait des grands rois le plus parfait modèle . 79. Quelle est l’origine de la rime ? L’origin
jets badins, comme le vers anacréontique qu’il paraît avoir pris pour modèle . 96. N’y a-t-il pas d’autres stances de nombre pa
91 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
tion d’un type dont leur main reproduit l’idéale beauté ; concevez un modèle de perfection tel qu’il n’en a jamais existé de s
s puisèrent-ils, sinon dans la dialectique du maître ? Qu’enfin votre modèle ait le caractère, sans lequel la plus belle éloqu
tous les genres de causes, de multiplier les exemples, de donner des modèles d’exordes pour tous les procès, pour toutes les p
e qu’il ne se montre point. C’est pourquoi je ne proposerais pas pour modèle à l’orateur la narration de Bossuet, si éloquente
e est l’expression du caractère. Ceux qui copient le faire des grands modèles sont comme les laquais qui croient ressembler à l
es depuis l’invasion des Béotiens. Que l’orateur se règle sur de purs modèles , s’il est assez heureux pour en trouver ; et quan
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
aine présente de nombreux exemples de cette simplicité dont il est un modèle accompli. — Vauquelin de La Fresnaye, pour exprim
s : Monsieur le maréchal, on n’est plus heureux à notre âge, est un modèle de délicatesse et de magnanimité. 48. Quels sont
embellir que ce qui mérite de l’être. La Fontaine et Racine sont des modèles en ce genre ; leur style est riche et n’est point
es mots d’une phrase suivant les règles grammaticales, et d’après les modèles laissés par les grands écrivains. La première con
nnaissance approfondie de la langue suppose encore l’étude des grands modèles , et, s’il se peut, le commerce des personnes qui
93 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
cle des doctes. Chez Amyot, le tour d’esprit s’accomode si bien à son modèle que souvent on ne distingue plus l’aumônier de Be
fer sous l’artifice, comme fit Ronsard. De là vient qu’il donne à son modèle sa propre physionomie. Il le rend plus débonnaire
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
Turenne et la mort de Vatel, par madame de Sévigné, nous offrent des modèles parfaits de l’art de raconter, avec toutes les ci
âge, leur éducation, leur rang, leur caractère, leur nation, etc. Un modèle qu’on ne peut trop étudier sous le rapport des mœ
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
einture, L’esprit avec plaisir reconnaît la nature. Qu’il soit sur ce modèle en vos écrits tracé : Qu’Agamemnon soit fier, sup
e moqueuse et de bon goût n’y est point déplacée. On peut citer comme modèle le Vert-Vert de Gresset. Le poème burlesque, mis
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
’autorité, il laisse une empreinte sur tout ce qu’il touche. C’est un modèle de précision, de justesse et de dignité simple.
adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde. Sa vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre quelque chose,
97 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
suivant l’âge et l’intelligence de ceux qui les doivent étudier, les modèles les plus incontestés et les plus purs, les morcea
un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intelligences que des modèles accomplis sous le rapport moral ainsi que sous le
excité l’enthousiasme de son époque, peut offrir à la nôtre plus d’un modèle oratoire. Né à Angoulême (1594) vers le temps où
les choses de si loin ; enfin je crois que c’est ici, sans vanité, le modèle des narrations agréables. Lettre du 22 juillet 1
possible, la richesse de cette prodigieuse nature, et à emprunter des modèles aux genres les plus divers où a excellé Bossuet.
ernellement ; c’est là que régnait avec majesté la sainte discipline, modèle après lequel nous soupirons en vain. Cette terre
royal, recteur principal, il offrit dans chacune de ces positions un modèle idéal qui n’a pas été surpassé. Aucun homme n’a l
son effet, même sans que l’on y pense, et rend l’ouvrage conforme au modèle , même sans la réflexion de l’artisan287 ; en un m
u leur ; et le chaos où Ronsard, qui ne put imiter l’un ni devenir le modèle de l’autre, la replongea, montre que leurs ouvrag
de la vie civile ; et nos manières, comme nos ouvrages, servirent de modèle aux étrangers. Le goût est l’arbitre et la règle
ement comme le premier des navigateurs ailés, mais comme le plus beau modèle que la nature nous ait offert pour l’art de la na
es plans ; et ces défauts, il se flattait de les avoir évités. Si les modèles qu’on nous présente au théâtre se trouvaient à un
t l’honneur d’avoir produit le premier des comiques aussi bien que le modèle des fabulistes584. Les Femmes savantes585. (Ex
sa douze tragédies, qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la scène française. Par elles il ouvrit à l’ar
place à côté de nos classiques. Bien moins châtié et soutenu que les modèles du dix-septième siècle (sa langue et son goût par
s les yeux de l’auguste Cybèle La terre ne fit naître un plus parfait modèle             Entre les dieux mortels. ; Et jamais
ront ensuite aisément quels sont ceux qui ont le plus approché de ces modèles . » 2. Pour répondre à la demande qui nous en a é
ce Walpole lui rendait une espèce de culte, en l’invoquant, comme son modèle de prédilection, sous le nom de Notre-Dame des Ro
erdue. — Fort goûtée des connaisseurs, la lettre de la Prairie est un modèle de grâce sémillante et d’esprit fin et délié, se
orateurs sacrés du siècle de Louis XIV, c’est qu’ils ont tous été des modèles de vertus. Pour connaître celles de Bourdaloue, o
rès rares ; le temps, ce juge définitif, a placé La Bruyère parmi les modèles , et l’on doit accueillir sur lui l’opinion de M. 
haire, chap. 58. Si le premier, en faisant de lui, dans le sermon, le modèle par excellence, le juge avec un peu de faveur, le
aire avait toujours ce dernier livre sur son pupitre, comme un de ses modèles favoris. « Si la raison elle-même, a dit La Harpe
cet auteur la Biographie universelle ; M. Berryer, dans ses Leçons et modèles d’éloquence judiciaire. 313. Montesquieu rend à
isanthrope (acte I, sc. ii), avait déjà fait justice de ces dangereux modèles  : Ce style figuré, dont on fait vanité. Sort du
et énergique de Rousseau paraisse à beaucoup de juges le plus parfait modèle , il est permis de croire que le style de Fénelon,
sente un caractère de force et de grandeur dont il n’y avait point de modèle  ». 477. Pour, qu’est-ce que ceci : locution qui
ans ce discours notamment, qu’il emprunte à Sénèque en surpassant son modèle , et qui est l’un des plus beaux morceaux de notre
-être la palme sur tous les ouvrages de La Fontaine, si parmi tant de modèles on avait la confiance de juger ou le courage de c
angère. 629. La scène xii des Précieuses ridicules est évidemment le modèle de celle que l’on va lire. 630. Les caractères d
s sans sincérité, livrés aux prétentions et aux chimères ; le second, modèle de la modestie et du bon sens assaisonnés de gaie
donner des lois au Parnasse, lorsqu’il publia ce code du bon goût, ce modèle des poèmes didactiques : en y exposant, outre les
par l’emploi des images dans le style, où il est, avec Boileau, notre modèle le plus soutenu. Quoique l’avis de Voltaire fût q
specte toujours lui-même en respectant Agrippine. Son discours est un modèle de raison et de convenance. 712. On notera ces a
d’ailleurs dans toute cette peinture une effrayante vérité ; c’est un modèle unique du développement des caractères. 731. Ce
fficiles à manier. Pour celui de Narcisse, Voltaire l’a cité comme le modèle qu’il fallait suivra, quand on avait besoin de pe
nte, a été signalée par Aristote, dans sa Poétique, ch. xiv, comme un modèle de la manière dont il faut exciter la terreur et
98 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
on.) La Lettre de madame de Sévigné que nous citons ici nous offre un modèle parfait de ce genre de style. Lettre de madame de
 Fontaine, que nous citerons ici de préférence, comme le plus parfait modèle de la naïveté. Nous en trouvons un bel exemple da
quelques extraits de ce magnifique discours : c’est tout à la fois un modèle de style pur, sévère et noble et un recueil de bo
ons, ont été regardés de tout temps comme dignes d’être proposés pour modèles à l’admiration de tous les peuples, et à l’imitat
vouer hautement que les auteurs anciens, par leur génie, ont servi de modèles à la plupart de leurs dignes émules des temps du
99 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
son plan, caractérise ses acteurs, et le tout en agissant. On voit le modèle de cette exposition dans Horace, et particulièrem
style de la tragédie ; c’est dans nos bons poètes qu’on trouvera des modèles excellents. Mais il peut être utile d’en récapitu
blimes. Racine sut éviter tous ces défauts, et devint le plus parfait modèle des poètes tragiques. Ses plans sont toujours exa
moins les honnêtes gens. Plus on a le goût fin et exercé sur les bons modèles , plus on le sent ; mais ce sont de ces choses qu’
100 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
est pluriel. Si le nominatif pluriel est privé de l’s, c’est qu’il se modèle sur la deuxième déclinaison latine où l’s fait dé
en âge à la renaissance, sur le seuil d’un nouveau monde. Le goût des modèles anciens, les traductions qui se multiplient, la v
it été transporté d’une admiration presque superstitieuse en face des modèles qui révélèrent enfin, avec l’idéal trop ignoré ju
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