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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
n les règles établies au début de la syntaxe. Ainsi, le sujet doit se mettre avant le verbe, celui-ci avant l’attribut. Si le
s, subegit Romam imperio suo, post prælium Munda. Le sujet est Cæsar, mis en tête de la phrase : sujet simple, mais complex
l’environnent. Telle doit être aussi la règle de l’écrivain ; il doit mettre en évidence les pensées les plus frappantes, les
aincu Darius. Dans ce cas, l’idée principale sera Alexander, que l’on mettra en tête de la phrase. Ou l’on demande quel est le
i ; Metius fæderis romani albanique ruptor. Liv., il ne manque pas de mettre le sujet en premier lieu ; il le répète même à ch
ergie à la pensée. Quand le terme qui exprime l’objet principal a été mis à la place qui lui convient, on range à sa suite
et arrangement, c’est que l’auditeur étant frappé tout d’abord par la mise en scène de l’objet principal, si le verbe, ou d’
our. Qu'on fasse subir le moindre changement à cette phrase, que l’on mette si au commencement, et illud après exspectabat, t
nous fûmes arrivés à Bâle, avant d’aller trouver les juges, nous nous mîmes tous à genoux, et nous adressâmes à Dieu beaucoup
ervons par sentiment, nos âmes en sont pénétrées. 6° Il ne faut point mettre à la fin d’une phrase la fin d’un vers hexamètre,
nem in duas divisam esse partes. Cic. L'ordre naturel demandait qu’on mît  : In duas partes divisam esse. Mais quelle différ
rand que le sujet amicitia. Nous voyons, au contraire, le même sujet mis à la première place, dans la seconde proposition,
ent l’attention. Quant aux verbes, nous voyons le premier, contineat, mis à la fin de la proposition. Ceci, nous l’avons di
dre. Dans la quatrième et dernière proposition, le verbe patitur est mis en dernier lieu ; il est précédé de ses complémen
les autres, doivent, dans les rapports qu’ils ont avec leurs amis, se mettre au niveau de leurs inférieurs, de même ceux-ci ne
I Les noms qui expriment un titre, une dignité, une profession, se mettent communément après le nom propre, quand ces mots s
omme titres honorifiques, comme termes de louange ou de blâme, ils se mettent avant le nom propre, pour mieux faire ressortir l
nsul aurait dû te faire conduire au supplice. III Le génitif se met ordinairement avant le nom dont il est complément
IV Les autres compléments directs, indirects, circonstanciels, se mettent aussi le plus souvent avant le mot qui les régit,
le complément direct qui renferme l’idée principale, et que l’on doit mettre en premier lieu ; les compléments indirectes et c
les pensées même les plus secrètes. VI Il est plus rationnel de mettre les compléments répondant à la question undè avan
ayant appris la mort de son fils, dit : Je savais bien que je l’avais mis au monde pour mourir. IX Deux substantifs e
potentissimus rex, parce que le mot dii, les monosyllabes lex et rex, mis à la suite des superlatifs, produiraient une cons
riété accidentelle et n’offrent qu’un intérêt secondaire. II On met élégamment entre le substantif et l’adjectif les
le que votre liaison avec les défenseurs de notre liberté. V On met aussi le plus souvent après leurs substantifs les
adjectifs, soit adverbes, comme qualis, quantus, quot, quantum, etc., mis avant leurs antécédents talis, tantus, tot, tantu
rs, autant de genres d’éloquence. VIII Les nombres cardinaux se mettent bien après leurs substantifs, quand ils ne sont p
excepter aussi les adjectifs numéraux centum et mille, qui doivent se mettre avant leurs substantifs. Ex. : Mille meœ siculis
s sont consignés dans des livres. III Les pronoms personnels se mettent bien après les adjectifs et les participes qui le
qu’il a. VII Le relatif qui, quæ, quod, étant au nominatif, se met bien avant le verbe, à la suite de son antécédent
écrite m’a été très-agréable. IX Les génitifs cujus, quorum se mettent bien devant leur antécédent. exemple : Quœramus
ns, dans le style tempéré et surtout dans le récit historique, est de mettre le sujet au commencement de la phrase et de renvo
erbe sum a une grâce particulière au commencement de la phrase, étant mis tout le premier, ou après l’un de ces mots :nullu
enacer tous, dans un désordre si universel. III Le verbe sum se met élégamment soit au commencement, soit à la fin de
ic. Ce crime ne devait pas être puni. VI Il est très-élégant de mettre entre deux virgules, et dans le corps de la phras
t. VII Inquit, employé pour citer les paroles de quelqu’un, se met toujours après un ou plusieurs mots, et si ce ver
écrire beaucoup. III Antè et post, employés comme adverbes, se mettent bien entre l’adjectif et le substantif, pourvu qu
allé chez Nasica peu de jours après. IV Il est plus élégant de mettre quelques mots entre les locutions conjonctives no
t ordinairement l’un des termes principaux de la proposition que l’on met entre les deux. exemple : Ne patrem quidem amaba
tie de cette guerre se fût communiquée à l’Italie. VII Equidem mis pour ego quidem se place toujours au commencement
àm, postquàm forment quelquefois deux expressions entre lesquelles on met un ou plusieurs mots. exemple : Ante leves ergò
clarté du discours. De même, en prose, il y a des prépositions qui se mettent après leur régime, comme tenùs, jusqu’à ; versùs,
e préposition est suivi d’un complément au génitif, la préposition se met bien la première, puis le génitif, et enfin le no
, ab, abs, ne s’emploient pas indifféremment l’une pour l’autre. A se met mieux devant les consonnes : à Deo, à patre. Ab d
nihil potui facere. Je n’ai rien pu faire sans vous. VI In se met élégamment pour inter. exemple : Peto ut eum c
in tuis habeas. Cie. Je vous prie de le protéger, de le chérir, de le mettre au nombre de vos amis. ARTICLE VII. de la d
consonnes c, g, q ; elle l’est moins devant la lettre t. Et et ac se mettent également devant les autres consonnes. C'est à l’
y avoir d’amitié qu’entre les gens de bien. 2° La conjonction que se met bien après les adjectifs omnis, totus, alius, etc
al. IV Conjonctions verò, autem. Les conjonctions verò, autem, mises après un mot avec lequel elles forment une conson
t plus élégantes que sed, at, verùm, placés au commencement. Verò se met bien après les conjonctions nec, enim, nisi, quùm
V Conjonctions nam, namque, enim, etenim. La conjonction nam se met au commencement de la proposition, et elle a une
sition, et elle a une grâce particulière, quand elle est suivie de et mis pour etiam. exemple : Nam et ratione uti decet
e de sa raison. Namque, qui ajoute plus de force à l’affirmation, se met bien devant les voyelles. exemple : Namque imper
arique. Car ce fut un grand général et sur terre et sur mer. Enim se met après un ou plusieurs mots, le plus souvent après
r. Etenim, qui affirme avec plus de vigueur que les trois autres, se met le plus souvent au commencement d’une phrase, d’u
ux propositions dont la première contient la raison de la seconde, on met élégamment quòd ou quia dans la première, et ideò
fecissem (pour et si illud fecissem). Si je l’eusse fait. XI Sie se met bien au commencement d’une phrase, quand il est s
s dans le centre de la phrase et avant le verbe videbatur, qui, étant mis à la fin, après ses modificatifs durum admodùm, f
re que les circonstances accessoires, les propositions complétives se mettent bien au milieu de la phrase, quand cette disposit
Africam trajecit, ut Annibalem ex Italiâ deduceret ; il sera mieux de mettre la proposition complétive après le sujet de la pr
ces. VIII S'il y a, dans un second membre de phrase, des termes mis en opposition ou en parallèle avec ceux du premie
doivent être disposés de telle sorte, que les plus expressifs soient mis les derniers, si c’est une gradation ascendante.
dans son plaidoyer pour Milon, voulant démontrer que Clodius s’était mis en marche dans le dessein d’attaquer Milon, et qu
e Milon qui se rendait à Lanuvium pour l’élection d’un flamine, et de mettre sous les yeux ce nombreux attirail de femmes et d
ddere voces, etc. Venisti tandem. Quel effet produit ce mot tandem mis à la première coupe du vers ! comme il exprime bi
au sang qui jaillit du cœur d’ Euryale. Ces mots languescit moriens, mis au commencement du second vers, peignent admirabl
elles caractérisent admirablement les principaux traits que le poète met sous les yeux. La première surtout, pectora quoru
ium amplexi… Quelle image effrayante, quel affreux spectacle le poète met ici sous nos yeux ! Déjà les serpents l’ont envel
es, si bien figurés par ces mots pleins d’une sonorité effrayante, et mis au nombre pluriel : clamorés horrendos… Le mot vi
rs, étant des espaces déterminés, des repos d’une étendue convenable, mettent à l’aise l’esprit, l’oreille, la respiration de c
2 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
cette matière nous oblige de lui donner plus de développement, et de mettre sous les yeux, en suivant un ordre logique, les e
x historias scribere instituit. C. Nep. Caton, dans sa vieillesse, se mit à écrire des histoires. Toutefois, si l’on voulai
mble même voir les Crassus et les Lélius. VII Le nom du lieu se met élégamment pour celui de la nation. Ex, : Ut omit
se rapportât au sujet énoncé dans la première, l’attribut devrait se mettre à l’accusatif. Ainsi il faudrait dire avec un pro
t, et que l’un marque le genre et l’autre l’espèce, le second doit se mettre au génitif. Ex. : flos violæ, la fleur de la viol
. Certains animalcules ne vivent qu’un jour. XVI L'accusatif se met élégamment après les interjections o, heu, eheu,
même avantage que Cyrus. XIX Les poètes et même les prosateurs mettent quelquefois à l’accusatif le nom qui désigne la p
lequel une chose se fait, au lieu de l’ablatif seul, il est mieux de mettre operâ avec le génitif ou avec les adjectifs posse
uos jussit esse in armis. Cæs. César ayant compris cela, fit aussitôt mettre ses soldats sous les armes. Cette construction él
ccupé les passages les plus étroits. III L'adjectif attribut se met quelquefois avec élégance au genre neutre, quand
de verges. Pars in crucem acti, pars bestiis objecti. Les uns furent mis en croix, les autres exposés aux bêtes. V Q
ateurs qui se servent d’expressions poétiques, Tacite principalement, mettent le génitif après un grand nombre d’adjectifs. Ain
ta casuum, l’incertitude des évènements, etc. VII Le génitif se met élégamment comme complément des adjectifs neutres
ctifs utilis, utile à ; aptus, idoneus, propre à ; natus, né pour, on met généralement le nom de la personne au datif et le
une bonne ou une mauvaise disposition relativement à telle chose, on met bien l’accusatif avec in ou ergà au lieu du datif
tricesimum agensannum. XII L'ablatif de cause, de manière, se met élégamment après les adjectifs suivis en français
troupes. XVIII Le superlatif précédé de la conjonction quàm se met très-élégamment pour énoncer une qualité portée a
rature, et une littérature peu commune. XXVIII Idem et ipse se mettent élégamment pour etiam. Ex. : Quidquid honestum es
ens qui peuvent dire que la colère est utile ? XXXI Si quis se met élégamment pour quicumque, quisquis, omnis, etc.
ulentior regio est, Parmenionis imperio Alexander subjecit. Alexandre mit en la puissance de Parménion la Médie, qui est la
ilement toute cette affaire. XXXIX Le relatif qui, quœ, quod se met aussi élégamment pour ut ego, ut tu, ut ille, com
es id, hoc, quid et ses composés ecquid, aliquid ; aliud et nihil, se mettent élégamment comme complément d’une préposition sou
étude au sujet de mon frère. XLIV Quî, pris adverbialement, se met quelquefois avec élégance au lieu de quomodò. Ex.
u’elle rend le corps infirme ; la troisième, etc. XLVI Idem se met élégamment dans le sens de aussi, à la fois, en m
e. V Haud scio est plus élégant que nescio, et haud scio an se met bien dans le sens de forsitan, fortassè, quand on
ès-sage et peut-être le plus recommandable de tous. VI Nego se met élégamment au lieu de dico suivi d’une négation.
er et répondre, on se sert de ait et plus souvent de inquit, que l’on met après quelques mots. Ex. : Quœ quùm audivit Cicer
s et autres semblables. Vous aurez beaucoup de mérite, si vous pouvez mettre des bornes à votre colère. Magna quidem virtus, i
les Pisidiens qui lui résistent, il les repousse au premier choc, se met à la poursuite des fuyards et en tue un grand nom
ombre. De même, quand on veut peindre une situation, un évènement, on met le présent de l’infinitif au lieu du présent de l
ere, aciem instruere, magna polliceri præmia. Sall. Alors Catilina se met à exhorter ses soldats, à enflammer leur courage,
ille, et à promettre de grandes récompenses. XVI Les historiens mettent fréquemment à l’imparfait, au parfait et au plus-
parfait et au plus-que-parfait de l’indicatif le verbe qui devrait se mettre au conditionnel en français. Cette construction,
. Si le verbe énonce une idée qui puisse ou qui doive se réaliser, on met ce verbe au présent ou au parfait du subjonctif.
Mais si le fait ne pouvait se réaliser, s’il n’était pas possible, on mettrait le verbe à l’imparfait ou au plus-que-parfait. Si
tions incidentes qui servent de complément à d’autres propositions se mettent généralement au mode subjonctif, quand elles énon
me de dire que chacun est assez éloquent pour dire ce qu’il sait. (On met le subjonctif scirent, parce qu’il s’agit du sent
’infinitif, il est quelquefois plus élégant de le sous-entendre et de mettre le sujet à l’accusatif. Ex. : Te suspicor iisdem
e indirect, au lieu du subjonctif, il est quelquefois plus élégant de mettre la proposition infinitive. Ex. : Quòd si veteris
pprendra, le participe présent a une grâce particulière, quand il est mis au génitif, au datif ou à l’accusatif, comme il a
le sujet du verbe latin, il faudrait se servir du mode impersonnel et mettre le participe futur au genre neutre. Ex. : Etiam p
ion. Rex urbis ejus experiendi gratiâ. Phæd. Le roi de la ville, pour mettre sa science à l’épreuve… XV Le gérondif en d
de vaquer à ses affaires. 2° A la question ubi, le gérondif en do se met à l’ab'atif sans préposition, pour exprimer la ca
ant les injures qu’en employant la vengeance. 3° Le gérondif en do se met avec la préposition in, quand il exprime un rappo
avec ut, ou un pronom relatif, surtout quand le verbe qui devrait se mettre au supin ne suit pas immédiatement le premier ver
nt surtout dictu, factu, auditu, cognitu, inventu, memoratu, que l’on met bien après les mots fas, nefas, opus, le verbe pu
l’élégance des adverbes. I Il y a des adverbes de lieu qui se mettent élégamment pour désigner une circonstance de temp
qui pût lui fournir de quoi vivre. IV L'adverbe de négation se met élégamment devant un mot qui renferme lui-même un
ssè ne s’emploient pas indifféremment l’un pour l’autre : fortassè se met quand il y a du doute, et fortè quand il y a seul
. Vous trouverez plus bas une copie de cette lettre. IX Sic se met bien au commencement d’une phrase, quand il est s
uver que des orateurs parfaits. X Equidem (pour ego quidem) se met bien au commencement d’une phrase, surtout devant
uis fâché que cette lettre ne vous ait point été agréable. Quidem se met après un mot, et il est ordinairement suivi des c
illance. XII Dans une interrogation, quî pris adverbialement se met élégamment au lieu de quomodò, et quid ità au lie
cela ? parce qu’il s’est échappé de vos mains. XIII Tandem se met bien dans une phrase interrogative ou exclamative
! O trois fois et quatre fois heureux ! II La conjonction et se met avec grâce pour etiam après un ou plusieurs mots.
Quand il y a trois mots joints ensemble par deux conjonctions, que se met bien après le second mot, et et devant le troisiè
as en tout lieu, ni en présence de qui que ce soit. X Neque se met élégamment pour et non. Ex. : Multi omnia metiunt
e gens pèsent toutes choses au poids de l’intérêt et ne veulent point mettre l’honneur dans la balance. Toutefois il faut se s
intérêts. XII Les conjonctions adversatives verò, autem, qui se mettent après un mot, s’emploient élégamment pour faire s
proposition, et il a une grâce particulière quand il est suivi de et mis pour eliam. Ex. : Nam et ratione uti decet. Car i
tione uti decet. Car il faut aussi faire usage de sa raison. Enim se met après un mot, le plus souvent après un monosyllab
ans le sénat ? Etenim est plus expressif que les deux autres ; il se met le plus souvent au commencement d’une phrase. Ex.
lina, que tu puisses attendre encore ? XV Tamen, cependant, se met bien après un ou plusieurs mots. Non tamen abstin
se retenir. Attamen, verumtamen, qui affirment avec plus de force, se mettent au commencement de la phrase. Ex. : Attamen, quid
ssit ? XVII Quand les deux propositions sont négatives, il faut mettre dans la première non modò non, et dans la seconde
ir, comme nous avons été les derniers à commettre la faute ? 3° Ut se met bien aussi dans le sens de quàm ou quantùm. Ex. :
u lieu de ut et d’un pronom, on se sert élégamment de qui, quœ, quod, mis pour ut ego, ut tu, ut ille, pour désigner l’inte
pouvez rien me faire de plus agréable. VI La conjonction ne se met pour ut non et s’emploie dans tous les cas où l’o
jonction ne se met pour ut non et s’emploie dans tous les cas où l’on mettrait ut, s’il n’y avait pas de négation. Ainsi, comme
, quand il y a deux propositions négatives, neque (pour ne et que) se met élégamment devant la seconde. Ex. : Gallinæ penni
quominùs iis rebus, quibus quisque vellet, frueretur. C. N. Cimon ne mit jamais de gardes dans ses jardins, afin que chacu
verbe construit avec si est antérieure à celle du verbe principal, on mettra ce verbe au futur antérieur. Ex. : Id si feceris,
Si les deux actions doivent être simultanées, il sera plus élégant de mettre l’un et l’autre verbe au futur antérieur. Ex. : S
se, et que la seconde exprime une condition opposée à la première, on met bien la conjonction sin devant la seconde. Ex. :
nterrogation porte sur deux propositions opposées l’une à l’autre, on met utrùm ou ne devant la première, et an devant la s
rincipale avec l’un des adjectifs démonstratifs hoc, id, illud, et de mettre quòd dans la proposition subordonnée, pour expliq
plement ajoutée pour exprimer le sentiment de l’écrivain, le verbe se mettrait alors au mode indicatif. Ainsi l’on dirait : Cave
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
n de jugement et de fortune, sans vouloir cependant les spécifier. Je mets donc l’article particulé des pour de les, avant c
nds talents. Mais s’ils sont employés dans un sens déterminé, il faut mettre l’article : = Cet homme n’est pas dépourvu des gr
ntif, lorsqu’ils forment tous deux un sens indivisible. Il faut alors mettre l’article : = Cet homme a des belles-lettres ; c’
si bas. c’est-à-dire, de ces sentiments qui seraient si bas. Bien, mis pour beaucoup, n’est pas précisément un adverbe q
citerai ici un autre, où un substantif singulier, sans adjectif, est mis avec l’article et sans l’article. La même Académi
e veuille désigner qu’une ou plusieurs parties de cette espèce, on le met cependant quelquefois avant les noms propres d’ho
ndant quelquefois avant les noms propres d’hommes. Mais faut-il alors mettre ces noms au singulier, ou au pluriel ? Pour résou
isément, qu’à distinguer les personnes par leur nom, ils doivent être mis au singulier. On dira donc : les deux Corneille s
ces noms de personne, on veut exprimer une qualité, on doit alors les mettre au pluriel. On dira donc : ces deux princes ont é
is il est bon d’observer, après Duclos, que, dans ces cas, l’adjectif mis avec l’article avant le nom propre, ne sert qu’à
f. Accord du substantif et de l’adjectif. L’adjectif doit se mettre au même genre et au même nombre que le substantif
et sans nombre : = une demi-heure ; une demi-douzaine. Mais si on le met après, on le construit en genre avec le substanti
ue, qui n’a jamais de pluriel, ne prend point de genre, lorsqu’il est mis avant l’article ou un pronom possessif : = feu la
le ou un pronom possessif : = feu la reine ; feu votre mère. S’il est mis après, il prend le genre : la feue reine ; votre
plusieurs substantifs, quoiqu’au singulier et de divers genres, on le met au pluriel et au genre masculin, comme étant un g
e rapporte au pronom vous, et joint à un verbe qui est au pluriel, se met au singulier, quand on n’adresse la parole qu’à u
digne de notre application. On veut dire seulement qu’elle doit être mise au nombre des objets qui sont les plus dignes de
articipes, faisant la fonction des adjectifs, doivent en général être mis après leur substantif. Ainsi, au lieu de dire, un
ombre. Quand un nom de nombre est précédé du pronom relatif en, on met élégamment la préposition de avant l’adjectif ou
les Pronoms. Il en est du pronom comme de l’adjectif. Il doit se mettre au même genre et au même nombre que le substantif
outer les bons conseils qu’on lui donne ; il s’applique de plus à les mettre en pratique. Si le pronom se rapporte à plusieurs
urs substantifs, quoiqu’au singulier, et de divers genres, il faut le mettre au pluriel, et au genre masculin : = j’ai vu votr
hoses personnifiées On sait que les pronoms, me, te, se, doivent être mis avant le verbe ; mais que quand le verbe est à l’
cisément d’une femme, ou de son sexe en général, l’adjectif doit être mis au féminin. C’est ainsi qu’un de nos poètes dit à
’on doit faire. Lorsque chacun est placé avant le régime du verbe, on met leur après chacun : = ces braves officiers ont fa
t de plusieurs grammairiens, que, si le verbe n’a point de régime, on met son, sa, ses, ou leur, indifféremment. Tous ces o
les, ou d’un substantif pluriel, sans préposition, le verbe doit être mis au pluriel. Ainsi l’on dira : c’est nous qui somm
i pour donner plus de force et d’énergie au discours ; et alors on le met après le substantif, ou le pronom. Dans ces deux
ns sur le Verbe. Accord du verbe et de son sujet. Le verbe se met au même nombre et à la même personne que son suje
gnons se divertissent. Le verbe, dont le relatif qui est le sujet, se met au même nombre et à la même personne, que le nom
adverbe de quantité, suivis d’un nom substantif pluriel, il doit être mis lui-même au pluriel : = une infinité de braves of
fférentes personnes, on le fait accorder avec la plus noble, et on le met au pluriel. La première personne est plus noble q
rs noms singuliers, qui ne sont pas liés par une conjonction, peut se mettre au singulier : = la prospérité, la fortune, le ma
e n’a pu le gâter. Mais si ces noms sont liés par une conjonction, on met le verbe au pluriel : = une entreprise mal concer
d ces substantifs sujets sont liés par la conjonction ou, le verbe se met au singulier : = la raison ou la nécessité lui a
is si l’on place ces mots après le verbe, celui-ci doit toujours être mis au pluriel : = ils voulaient l’un et l’autre se t
iés par la conjonction mais, et dont le dernier soit au singulier, on met alors le verbe au singulier : = non seulement ses
llac se trompe donc, lorsqu’il dit : « Il y a des occasions où que se met pour à qui ; c’est à vous que je parle : et d’aut
que chose. Mais, suivant l’Académie, l’usage le plus ordinaire est de mettre de avant l’infinitif qui suit le verbe désirer.
et homme ; et n’insultez pas à la misère de cet homme. Il ne faut pas mettre que entre le verbe ne pas laisser, et la préposit
ents régimes, sont suivis d’un nom, il faut que le nom en régime soit mis après chacun de ces deux verbes, et par conséquen
exposée ailleurs, il aurait dû, dans le premier membre de la phrase, mettre le verbe être au pluriel, et, suivant la règle do
ire : et avait acquis plus de connaissances. Le verbe faire peut être mis à la place d’un verbe qu’on ne veut point répéter
e encore avec son régime simple qui le précède, quoique le sujet soit mis après le verbe : c’est aujourd’hui le sentiment d
né la mort, c’est-à-dire, a donné la mort à elle. Cette femme se sera mise à la tête des cabaleurs ; c’est-à-dire, aura mis
Cette femme se sera mise à la tête des cabaleurs ; c’est-à-dire, aura mis elle ; et, cette femme se sera mis des chimères d
des cabaleurs ; c’est-à-dire, aura mis elle ; et, cette femme se sera mis des chimères dans l’esprit, c’est-à-dire aura mis
cette femme se sera mis des chimères dans l’esprit, c’est-à-dire aura mis à elle. Quand le participe de ces verbes réciproq
sont vues contraintes à faire cet aveu. Peu importe que le sujet soit mis après le verbe. La règle est encore ici la même q
nt de la phrase. Il ne me reste plus qu’à dire un mot du participe mis au commencement d’une phrase. Il y est fort bien
substantif maître, ne se rapportent qu’au pronom adjectif sa, qui est mis pour de lui ; et c’est ce qui rend la phrase inco
écit. Mais il faut alors que tous les verbes de la même phrase soient mis au présent. Celle-ci n’est pas correcte. = Ils to
dicatif et du subjonctif. Il est essentiel de ne pas oublier qu’on met le verbe à l’indicatif, quand on veut affirmer un
règle. Si l’on marque une affirmation ou une espèce de certitude, on met le second verbe à l’indicatif, comme dans ces phr
e désir, en un mot si l’on n’exprime pas quelque chose de positif, on met le second verbe au subjonctif, comme dans ces phr
ien des personnes font en parlant, et souvent même en écrivant. Elles mettent le présent du subjonctif après l’imparfait de l’i
qui, que, dont, précédés d’un superlatif relatif, le verbe doit être mis au subjonctif : = Racine est le poète le plus élé
r signifier en présence, ou vis-à-vis. = Il a prêché devant le roi. = Mettez cela devant le feu. On ne doit point s’en servir
er correctement, que de dire : il est arrivé devant moi. L’article se met devant le nom. Il faudrait dire avant moi, avant
ne peuvent pas s’employer l’un pour l’autre. Davantage ne peut ni se mettre avant un adjectif, ni avoir à sa suite de et que.
chir ses troupes. Il faut, travaillait plus. C’est aussi une faute de mettre davantage pour le plus. Au lieu de dire : cet ouv
moindre, pire, sont suivis d’un que, et d’un verbe à l’indicatif, on met ne avant ce verbe. Il en est de même de l’adverbe
ochain. Quand mieux, autant, sont suivis de deux infinitifs, il faut mettre de avant le second : = le brave militaire aime au
prépositions, et ont par conséquent un régime. C’est, 1° lorsqu’on en met plusieurs ensemble, et qu’on ne place le nom qu’a
celle-ci : pour réussir, il employait l’artifice ; et l’adresse qu’il mettait en usage, le faisait venir à bout de beaucoup de
ec un historien : la vie de ce monarque ne fut pas assez longue, pour mettre la dernière main à tous ces projets ; parce que l
ur mettre la dernière main à tous ces projets ; parce que l’infinitif mettre ne se rapporte pas à vie, qui est le sujet, mais
as à vie, qui est le sujet, mais à monarque. Il faut dire, pour qu’il mît . Plutôt que est une sorte de conjonction qui, pl
faut, plutôt que de se rendre. La conjonction négative ne, doit être mise après la conjonction à moins que. = Je ne sortira
ins qu’il ne fasse beau, à moins que vous ne veniez me prendre. On la met aussi avec le que qui suit les verbes douter et n
ime ne. = Je doute, je nie que cela soit. Après peu s’en faut que, on met toujours ne. = Peu s’en faut que son ouvrage ne s
pendant observer qu’après ces verbes suivis de la conjonction que, on met seulement ne, lorsqu’il s’agit d’un effet qu’on n
ne perdiez votre procès. Lorsqu’il s’agit d’un effet qu’on désire, on met ne pas. = Je crains que ce fripon ne soit pas pun
, Défendit qu’un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu’un mot déjà mis osât s’y remontrer. il fallait, et qu’un mot, pa
de la fortune, il faut faire des bassesses, je n’en veux point. On le met encore pour non, dans les phrases interrogatives,
order : = je ne puis me taire. Supprimez aussi pas et point avant que mis pour seulement. Crébillon a fait une faute, en di
r la conjonction que. Je me bornerai donc à dire que quand ce mot est mis pour combien, il est particule. Alors l’adjectif
oi sage, ainsi Dieu l’a prononcé lui-même, Sur la richesse et l’or ne met point son appui. Il faut avoir soin de n’employe
4 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
ce de mots. L’article. 15. — L’Article est un petit mot que l’on met devant les noms communs, et qui en fait connaître
n’avons qu’un article : le, la, au singulier ; les, au pluriel. Le se met devant un nom singulier masculin, le père ; la se
pluriel. Le se met devant un nom singulier masculin, le père ; la se met devant un nom singulier féminin, la mère ; les se
le père ; la se met devant un nom singulier féminin, la mère ; les se met devant tous les noms pluriels, soit masculins, so
s. Ainsi, l’on connaît qu’un nom est du genre masculin, quand on peut mettre le devant ce nom ; on connaît qu’un nom est du ge
ant ce nom ; on connaît qu’un nom est du genre féminin, quand on peut mettre la.   16. — Il y a deux remarques à faire sur l’a
l’argent pour le argent, l’histoire pour la histoire ; mais alors on met à la place de la lettre retranchée cette petite f
ge 52. Deuxième remarque. Pour joindre un nom à un mot précédent, on met de ou à devant ce nom ; fruit de l’arbre ; utile
devant ce nom ; fruit de l’arbre ; utile à l’homme. Alors, au lieu de mettre de le devant un nom masculin singulier, qui comme
e devant un nom masculin singulier, qui commence par une consonne, on met du. Au lieu de à le, on met au. Devant un nom plu
gulier, qui commence par une consonne, on met du. Au lieu de à le, on met au. Devant un nom pluriel, de les se change en de
5 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
re aime ses enfants, mais il n’aime pas leurs défauts.   165. — On ne met point d’accent sur o dans notre, votre, quand ils
re, quand ils sont devant un nom : votre père, notre maison ; mais on met un accent circonflexe sur ô dans le nôtre, le vôt
la vôtre. Exemple : mon livre est plus beau que le vôtre.   166. — On met un accent sur là, adverbe de lieu : allez là ; on
166. — On met un accent sur là, adverbe de lieu : allez là ; on n’en met point sur la, article : la dame ; ni sur le prono
 : la dame ; ni sur le pronom féminin la : je la connais.   167. — On met un accent grave sur où, adverbe de lieu : où alle
met un accent grave sur où, adverbe de lieu : où allez-vous ? on n’en met point sur ou, conjonction : c’est vous ou moi.  
n n’en met point sur ou, conjonction : c’est vous ou moi.   168. — On met un accent grave sur à préposition : je vais à Par
 On met un accent grave sur à préposition : je vais à Paris ; on n’en met point sur a troisième personne du verbe avoir : i
r a troisième personne du verbe avoir : il a de l’esprit.   169. — On met un accent circonflexe sur dû, participe du verbe
ticipe du verbe devoir : rendez à chacun ce qui lui est, dû ; on n’en met point sur du, article : la lumière du soleil.
ls viennent. Du trait d’union. 171. —  Le trait d’union (-) se met entre le verbe etje, me, moi, toi, tu, nous, vous
il ? ; viendra-t-elle ? ; a-t-on fait ? ; prenez-en, etc.   172. — On met encore le trait d’union entre deux mots tellement
e 174. — La cédille (ç). On appelle ainsi une petite figure qu’on met sous le c devant a, o, u pour avertir qu’il doit
a dans le mal. 1. N’écrivez pas je recevrai, je renderai ; on ne met e devant rai qu’à la première conjugaison. (Note
6 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
. — Quand il est composé de deux noms unis par une préposition, on ne met la marque du pluriel qu’au premier des deux noms.
’enfants sont attentifs.   123. — Remarque. Dans le sens partitif, on met de, et non pas des devant un adjectif. Exemples :
on doit s’accommoder à l’humeur des autres autant qu’on le peut ; je mets le, parce qu’il se rapporte au verbe accommoder.
128. — Il ne faut pas se servir du pronom son, sa, ses, leur, leurs, mis pour un nom de chose, à moins que ce nom ne soit
en Bourgogne 1.   129. — Il faut dire : c’est en Dieu que nous devons mettre notre espérance, et non pas en qui ; c’est à vous
elles, ce sont vos ancêtres qui ont bâti cette maison.   133. — Tout, mis pour quoique, entièrement, ne change point de nom
lier, ou si, étant au pluriel, il commence par une consonne, alors on met tout, toutes. Exemples : cette image, toute amusa
r qu’ils sont hommes. S’il y a un nom entre quelque et que, alors on met quelque au même nombre que le nom. Exemple : Que
urs ? Est-ce que je mens ? Est-ce que je dors ?   139. — Le sujet se met encore après le verbe, 1° quand on rapporte les p
é la semaine passée, etc.   142. — A quel temps du subjonctif faut-il mettre le verbe qui suit la conjonction que ? (Quand ell
) Première règle. Quand le premier verbe est au présent ou au futur, mettez au présent du subjonctif le second verbe qui est
ntif. Deuxième règle. Quand le premier verbe est à l’un des passés, mettez le second verbe à l’imparfait du subjonctif. Exe
7 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
etc.   23. — Quand un adjectif se rapporte à deux noms singuliers, on met cet adjectif au pluriel, parce que deux singulier
non pas égal.)   24. — Si les deux noms sont de genres différents, on met l’adjectif au masculin. Exemple. Mon père et ma
contentes.)   25. — Quant à la place des adjectifs, il y en a qui se mettent avant le nom, comme beau jardin, grand arbre, etc
ettent avant le nom, comme beau jardin, grand arbre, etc. D’autres se mettent après le nom, comme habit rouge, table ronde, etc
1.   26. — Règle. Pour joindre un nom à un adjectif précédent, on met de ou à entre cet adjectif et le nom : alors on a
re, ou égale à l’autre. Pour marquer un comparatif de supériorité, on met plus devant l’adjectif, comme : la rose est plus
belle que la violette. Pour marquer un comparatif d’infériorité, l’on met moins devant l’adjectif, comme : la violette est
est moins belle que la rose. Pour marquer un comparatif d’égalité, on met aussi devant l’adjectif, comme : la rose est auss
haut degré, ou dans le plus haut degré. Pour former le superlatif, on met très, ou le plus, devant l’adjectif, comme : Pari
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ui pourrait me faire trouver du dégoût dans le poste où la nature m’a mis . L’étude a été pour moi le souverain remède cont
s qualités, je le décompose. Je suis, je crois, le seul homme qui ait mis des livres au jour sans être touché de la réputat
t à terre. Je serais l’achoppement éternel de la flatterie, et je les mettrais dans l’embarras vingt fois par jour ; ma mémoire
avec tous mes compatriotes ; et je rends grâce au ciel de ce qu’ayant mis en moi de la médiocrité en tout, il a bien voulu
l de ce qu’ayant mis en moi de la médiocrité en tout, il a bien voulu mettre un peu de modération dans mon âme. S’il m’est per
mes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres ; si j’étais aux Tuileries, je voyai
une heure dans une compagnie sans qu’on m’eût regardé, et qu’on m’eût mis en occasion d’ouvrir la bouche ; mais si quelqu’u
s. Je voulus l’attraper, et je me dis en moi-même : Il faut que je me mette dans mon fort ; je vais me réfugier dans mon pays
cours une longue carrière ; je suis accablé de tristesse et d’ennui. Mettez dans mon esprit ce charme et cette douceur que je
e Fragments Monsieur, mon illustre commandeur, votre lettre a mis la paix dans mon âme, qui était embarbouillée d’u
que j’ai ici. Si j’étais à Rome, je n’aurais que des plaisirs, et je mettrais même au nombre des douceurs toutes les persécutio
s dire que j’y ai travaillé toute ma vie. Au sortir du collége, on me mit dans les mains les livres de droit : j’en chercha
740. Sur le pédantisme Rien n’étouffe plus la doctrine que de mettre à toute chose une robe de docteur… Vous ne pouvez
ls voudront que vous regardiez toutes les pierres que les fourmis ont mises sur votre chemin2. 1. Voilà un accent généreux
sances ; il écrit enfin, et le tout uniquement pour son plaisir… « Il met plus d’esprit dans ses livres que dans sa convers
uelquefois même plus nerveux qu’il n’est pur. Il ne s’attache point à mettre de méthode et de suite dans ses ouvrages ; aussi
ttes, et que l’œil s’y trompe ; ajouter qu’il ne lit jamais, qu’il ne met pas le pied dans cette galerie, qu’il y viendra p
e de terre, excepté dans les cas pressants. Servius Tullius les avait mis dans la sixième classe, et on ne prenait des sold
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; il met en scène la cour, la ville et la province : bourg
Je dois aux yeux d’Alcmène un portrait militaire Du grand combat qui met nos ennemis à bas ; Mais comment diantre le faire
son cœur ne souhaite1. (Ah !) — Mais quel est l’état où la guerre l’a mis  ? Que dit-il ? que fait-il ? Contente un peu mon
résister, madame, à notre3 effort ; Nous les avons taillés en pièces, Mis Ptérélas4, leur chef, à mort, Pris Télèbe5 d’assa
e mine, Les dents belles surtout, et la taille fort fine3. Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, Qu’on serait mal
On doit, pour bien aimer, renoncer aux douceurs, Et du parfait amour mettre l’honneur suprême A bien injurier5 les personnes
ine de majesté ; La malpropre sur soi, de peu d’attraits chargée, Est mise sous le nom de beauté négligée ; La géante paraît
table à qui l’on rend visite2. éliante. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. Célimène. Oui ; mais je voudrais
il se travaille à dire de bons mots. Depuis que dans sa tête il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son goût, tant il e
et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens. Aux conversati
oint. Dans tous les lieux dévots elle étale un grand zèle ; Mais elle met du blanc, et veut paraître belle1. » ……………… Pour
riez bien De prendre moins de soin des actions des autres, Et de vous mettre un peu plus en peine des vôtres ; Qu’on doit se r
fort long temps Avant que de songer à condamner les gens ; Qu’il faut mettre le poids d’une vie exemplaire2 Dans les correcti
contraire, madame, et, si l’on était sage, Ces avis mutuels seraient mis en usage. On détruirait par là, traitant de bonne
s livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabas, Vous devriez brûler tout ce monde inut
savantes fatigues ; C’est à ton ministère à les aller saisir Pour les mettre aux emplois que tu leur peux choisir ; Et, pour t
aits. Clitandre n’est que l’agent provocateur de sa malignité. Il lui met les morceaux sous la dent. 2. Clitandre n’a pou
les choses de son ressort, il a toujours la théorie de ce qu’il voit mettre en pratique. C’est un enfant de l’orgueil qui naî
de cacher ce qu’elle sait avec plus d’attention que l’autre sexe n’en met à le montrer. » 1. Expression d’une hardiesse c
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; il met en scène la cour, la ville et la province, bourge
açon2. Maître Jacques. Pardonnez-moi, je sais fort bien que je vous mettrais en colère. Harpagon. Point du tout. Au contrair
t qu’ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. Hé ! morbleu ! messieurs, taisez-v
n un mot, qui m’ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire ; Mettez -vous là, mon gendre, et dînez avec moi6. M. Jou
e ; ma fille sera marquise, en dépit de tout le monde, et, si vous me mettez en colère, je la ferai duchesse. (Acte III, scène
 ; mais la comédie a ses charmes ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie, peut-être que
le plus obligé du monde de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux m
vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais que cela fût mis d’une manière galante, que cela fût tourné gentim
e galante, que cela fût tourné gentiment. Le maître de philosophie. Mettez que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en
de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre . Le maître de philosophie. On peut les mettre p
ères dont on les peut mettre. Le maître de philosophie. On peut les mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise
ée à bout par tes actions ; que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre un terme à tes déréglements, prévenir sur toi le
balai. 3. Commets, forme latine ; je vous confie le soin. 4. Il y met de la solennité, il flatte son amour-propre. 5.
ression proverbiale : c’est une arme prête à toute occasion, et qu’on met sous son chevet. 1. Valére aime la fille d’Harp
il se travaille à dire de bons mots, Depuis que dans la tête il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son goût tant il es
et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens. Aux conversati
11 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
ution, sauvé du bûcher par la pitié d’un geôlier qu’émut son courage, mis sous clef par son tuteur, il s’échappa en chemise
et ami du roi de Navarre, il épargna plus d’une faute à un maître qui mit son dévouement à de rudes épreuves. Devenu maréch
angers qui menaçaient son parti, il acheta la place de Doignon, qu’il mit à l’abri d’un coup de main, pour protéger La Roch
rose est ingénieuse. En voulant se justifier, Sansy, le renégat qu’il met en scène, fait son procès et celui des siens. C’e
lle Monsieur de Crac, la comédie de Collin d’Harleville, d’Aubigné le met aux prises avec un protestant de vieille roche, m
int-Simon du xvie  siècle. Une évasion (1562) Escolier il fut mis à Paris entre les mains de Mathieu Beroalde1 (M.
it là cent chevaux légers9 les arresta prisonniers, et aussi tost les mit entre les mains d’un inquisiteur10 nommé Democare
r en prison. Par luy Beroalde adverti que leur procés estoit faict se mit à taster le pouls1 à toute la compagnie, et les f
preparoit pour le lendemain. La porte estant fermee, la compagnie se met en prieres, et deux heures après, vint un gentilh
ngins6, nous essayerons quand on voudra, au prix de ce qu’on y voudra mettre , si mon faict est bien asseuré, par une maniere d
12 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »
droits du discours ou l’on doit s’arrêter.   177. — La virgule (,) se met après les noms, le adjectifs les verbes qui se su
et la réflexion rend sage.   178. — Le point avec la virgule (;) se met entre deux phrases dont l’une dépend de l’autre.
ne doit pas dégénérer en faiblesse.   179. — Les deux points (:) se mettent après une phrase finie, mais suivie d’une autre,
ui peut s’assurer d’être toujours heureux ?   180. — Le point (.) se met à la fin des phases, quand le sens est entièremen
le plus bas de tous les vices.   181. — Le point interrogatif (?) se met à la fin des phrases qui expriment une interrogat
oi de plus beau que la vertu ?   182. — Le point d’admiration (!) se met après les phrase qui expriment l’admiration. Exe
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
ec une période de Cicéron, ou avec une des siennes ; M. Maillet, qui, mis en déportation par le Directoire, entra dans une
let, qui, avec les plus hautes, mais les plus innocentes prétentions, met à ses fonctions obscures de professeur autant d’i
rien de surhumain, et qui ne sont bonnes qu’à détruire le charme et à mettre en fuite les prestiges. Les in-folio me font trem
il renonce aux autorités que l’on ne veut plus reconnaître ; qu’il ne mette en usage que des moyens qui soient nouveaux, qui
, n’en fût-il plus au monde, a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au jour tout exprès pour les circonstances. Dites
aie est profonde et en quelque sorte irrémédiable. Votre esprit s’est mis du parti de votre désolation, et raisonne comme i
passer, en quelque sorte, sous elle ; une douleur calme, qui ne nous met en guerre ni avec le sort, ni avec le monde, ni a
re lit de repos comme ils quitteraient l’échafaud où l’on nous aurait mis à mort. Élevez-vous, je vous en conjure, au-dessu
suis propre à semer, mais non pas à bâtir et à fonder. « Le ciel n’a mis dans mon intelligence que des rayons, et ne m’a d
ct ves immenses et les lointains du beau céleste, dont ils voudraient mettre partout quelque image ou quelque rayon, parce qu’
long et que la vie est toujours courte, si quelque hasard fortuné ne met à leur disposition un sujet où se trouve en surab
ublions pas et n’arrêtons jamais son essor. « En attendant qu’elle se mette d’accord avec notre cœur, car il faut qu’elle en
14 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
n, chaque lecteur se dise, « je ferais de même, » jusqu’à ce qu’il se mette à l’œuvre, et qu’après de longs et inutiles effor
a liaison des idées ; selon Buffon, que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. On n’a rien écrit à ce sujet qu
ndrez aisément. « Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus co
, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité : aussi plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
isposition d’un ouvrage, c’est l’unité. Voilà le précepte qu’Horace a mis en tête de l’Art poétique : Denique sit quodvis
e lumière. Tout discours est un, il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. Cette un
lorieux, ses éternels décrets : voilà l’unité de dessein. Bossuet l’a mise dans l’histoire, comme Racine sur le théâtre. Dom
bien déterminée, il s’agit de distribuer les groupes d’idées, de les mettre chacun en sa place, d’après leur génération et le
s que vous les aurez nettement aperçues et dégagées, vous pouvez vous mettre à l’œuvre. Moins sévère que Buffon, je ne demande
t les écarts, et qui ramènent sans cesse à l’objet principal. On doit mettre son adresse à régler l’esprit, sans lui ôter sa l
esprit, sans lui ôter sa liberté. Quelque ordre que les gens à talent mettent dans leurs ouvrages, il est rare qu’ils s’y assuj
ablir, expliquer, développer. Cet ordre s’applique à tout. Un exemple mettra mieux cette doctrine en tout son jour. Je choisis
es, et à les faire dériver l’une de l’autre. Il faudrait d’abord leur mettre entre les mains des passages de peu d’étendue, ex
’amour, Les rappelle, et partout, en d’heureux intervalles, Sépare et met en paix les semences rivales. » On ne pouvait ex
de leur gloire et de leurs vertus. L’élévation dont la naissance les met en possession les empêche toute seule de s’en ren
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
ritable, dans l’alliance de la littérature avec la science, qu’il sut mettre à la portée du vulgaire des lecteurs. Doué d’une
creuser le tronc d’un gros arbre avec des pierres tranchantes, ils se mettaient sur la mer dans ce tronc et allaient terre à terr
ce vaisseau était sujet à être souvent renversé, il fallait qu’ils se missent aussitôt à la nage pour le rattraper. Qui leur eû
D’où sont-ils venus ? qui a pu les amener par-dessus les mers ? qui a mis le feu à leur disposition ? sont-ce les enfants d
ant ce temps-là les rivières couvertes de têtes d’Indiens qui se sont mis dans l’eau jusqu’au cou, parce que c’est une situ
ut-être que cette même supériorité de génie et de talents un peu trop mise au jour et trop exercée. A Paris il fut bientôt c
tés d’intérêts très-légers et souvent très-mal entendus, accoutumés à mettre à la place du discours un bruit insensé, il n’ava
lui. Un jour, assiégé dans une maison où une troupe nombreuse voulait mettre le feu, il en fit ouvrir la porte, se présenta, p
vous fussiez bien hardi pour vous reposer sur vos lecteurs du soin de mettre des allégories dans vos poëmes. Où en eussiez-vou
euf ou dix mille hommes, et n’agit pas comme un seul (car, au lieu de mettre tous les Grecs en pièces, il s’amuse à s’aller pl
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
et qui les a mêmes précédées1 On remarque que, dans les pays où l’on met dans les mains paternelles plus de récompenses et
nte. Sur le pédantisme Rien n’étouffe plus la doctrine que de mettre à toute chose une robe de docteur… Vous ne pouvez
ls voudront que vous regardiez toutes les pierres que les fourmis ont mises sur votre chemin1 Les Romains sous l’empire
mes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres ; si j’étais aux Tuileries, je voyai
une heure dans une compagnie sans qu’on m’eût regardé, et qu’on m’eût mis en occasion d’ouvrir la bouche ; mais si quelqu’u
s. Je voulus l’attraper, et je me dis en moi-même : Il faut que je me mette dans mon fort ; je vais me réfugier dans mon pays
ouvait dans un lieu agréable ; car il décida un peu son visage, et se mit à rire, comme s’il n’avait pas eu la moindre tein
t l’autre : c’est une traduction de cet ancien auteur que je viens de mettre au jour ; il y a vingt ans que je m’occupe à fair
ttes, et que l’œil s’y trompe ; ajouter qu’il ne lit jamais, qu’il ne met pas le pied dans cette galerie, qu’il y viendra p
’une vogue singulière. 7. L’expression géométrique (toiser) est ici mise avec intention. 8. Martyr ; il veut dire que so
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
re en miniature ou toutes les variétés de la physionomie humaine sont mises en scène dans de petits drames qui amusent la rai
Et le Blésois5 ; car ce domaine   Doit être un jour à mon cousin6 ;    Mettons -les dans le Limousin. » Le cochet 7, Le chat
 — Sage ou non, je parie encore » Ainsi fut fait ; et de tous deux On mit près du but les enjeux3 Savoir quoi, ce n’est pa
10 Jeannot lapin retourne aux souterrains séjours. La belette avait mis le nez à la fenêtre1 « O dieux hospitaliers2 ! q
eminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps, Mit lez plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autr
à la ville8 Légère et court9-vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple
J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est4, une vac
ue beau, Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde. L’attaquer, le mettre en quartiers, Sire loup l’eût fait volontiers ; M
4 ; Nous ne conversons plus qu’avec des ours affreux5 Découragés de mettre au jour des malheureux, Et de peupler pour Rome u
l sonna la charge5, Fut le trompette et le héros. Dans l’abord, il se met au large, Puis prend son temps, fond sur le cou D
t rit de voir Qu’il n’est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux lion s
prône. » Le financier, riant de sa naïveté, Lui dit : « Je veux vous mettre aujourd’hui sur le trône. Prenez ces cent écus ;
voyait point d’occupés A chercher le soutien d’une mourante vie : Nul mets n’excitait leur envie4 ; Ni loups ni renards n’ép
prochent-ils de notre La Fontaine ? Il compose ses personnages et les met en scène avec l’habilité de Molière ; il sait pre
10. C’est peint d’après nature. 1. Elle est déjà chez elle ; elle se met à l’aise, jouit de son chez soi, avec la sérénité
2. Ce mot est déjà une protestation éloquente 3. Paternel ; il se met sous la protection de ses droits. 4. Il fait le
le de commère. 7. Elle est sophiste, comme tous les usurpateurs, qui mettent en avant des théories pour légitimer la fraude.
Je supplie les dieux. Démosthène, dans ses plus belles harangues, se met aussi tout d’abord sous la protection des dieux.
ès à la fable de La Fontaine. « Le jour où Mgr Hue de Landricourt fut mis en terre, dit Joinville, comme il était en sa biè
de mes chevaliers, qui étaient appuyés sur plusieurs sacs d’orge, se mirent à parler haut et à troubler le prêtre. Je leur al
esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue de tous côtés et en mille formes diverses.
ie, deux ou trois arpents de terre plate qui m’appartiennent, où j’ai mis ma maison et mon jardin. La propriété prête à cet
eur conversation. Ils emploient souvent des proverbes. Le savetier se met vite à l’aise. Il est gaulois. Il dit son mot sur
Plaute. (Anlularia). 6. S’en courut. En, particule séparable qui se mettait devant beaucoup de verbes neutres, tels que aller
18 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
i qui conviendrait le mieux pour le sens et l’harmonie du vers, et le mettre au cinquième pied, comme : ….. frīgŏrĕ | mēmbră.
ouver au commencement du troisième pied. S'il n’était pas possible de mettre une césure au troisième pied, il en faudrait néce
iendrait longue par position. Ainsi, après le verbe cōndĕrĕt, si l’on mettait muros au lieu de urbem, la dernière syllabe, ret,
rait une élision de la dernière syllabe. Ainsi, après cōgĕrĕ, si l’on mettait āgmen, la mesure se réduirait à quatre syllabes :
onnée pour le vers est séparée par une virgule, il faut avoir soin de mettre au commencement tout ce qui est avant la virgule,
rès rigat ne permettant pas de passer outre, il faudra nécessairement mettre les trois premiers mots au commencement du vers,
e. Ante focum si frigus erit, si messis in umb ra. Ici frigus est mis pour hyems, messis pour œstas ; c’est l’effet pou
llénismes.) 2. Substitution des adjectifs. Les poëtes latins mettent quelquefois un adjectif neutre avec un substantif
féminin. Ex. : Triste lupus stabulis — funestum frugibus imber. Ils mettent aussi l’adjectif au pluriel neutre avec le substa
mque flagrantem Excutere, et sanctos restinguere fontibus ignes. Ils mettent fréquemment l’infinitif au lieu du gérondif en di
licebit. Virg. Si curat cor spectantis tetigisse querela. Hor. Ils mettent souvent à l’imparfait, au parfait et au plus-que-
se rappeler ce que nous avons dit au sujet des figures, que l’on peut mettre quelquefois la cause pour l’effet, le contenant p
, se trouvera bien embarrassé ; et si, après de vains efforts, on lui met sous les yeux ces beaux vers de Virgile, quel ne
ce ceram Mollibat, lusuque suo mirabile patris Impediebat opus. Ov., Met ., VIII, 13. « Le jeune Icare était auprès de son
ion. 1° De l’énumération des parties. L'énumération consiste à mettre sous les yeux les diverses parties d’un tout, les
écube et ses filles, semblables à des colombes qu’une noire tempête a mises en fuite, étaient assises autour de l’autel, et t
t reproduire.) 3° De la comparaison. La comparaison consiste à mettre en regard deux idées qui ont entre elles des rapp
pleine de délicatesse, compare à des colombes qu’une noire tempête a mises en fuite et précipitées en troupe sur une terre a
19 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
bas d’une lettre ; dans les lettres d’affaires et de commerce, on la met le plus ordinairement en haut. Vers le quart de l
ts placés ainsi sur une ligne séparée du corps de la lettre sont dits mis en vedette. Au-dessous d’eux, on laisse, avant de
enable, et, au revers, commencer à peu près à la même hauteur où on a mis Monsieur ou Madame. Il faut donner la ligne à ses
t un peu tombés. On finit tout uniment une lettre par ces mots, qu’on met à l’alinéa : J’ai l’honneur d’être, ou Je suis av
dessous ; et puis, en descendant toujours vers le coin de la page, on met  : Votre très humble et très obéissant serviteur.
iptum. La suscription ou adresse des lettres doit correspondre au mot mis en vedette, et aux formules employées dans le tex
t mis en vedette, et aux formules employées dans le texte courant. On mettra , par exemple : À Son Altesse Sérénissime Monseign
uitaut m’envoya une cassette de ce qu’il y a de plus précieux ; je la mis dans mon cabinet, et puis je voulus aller dans la
dix mille écus de perte. Vous m’allez demander comment le feu s’était mis à cette maison ; on n’en sait rien ; il n’y en av
20 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
entie, et qu’il est charmé de la voir arriver. Un auteur contemporain met dans la bouche d’une jeune orpheline cette toucha
crivain qui ne fasse quelques fautes de langage, et celui même qui se mettrait dans la tête de n’en jamais faire, y perdrait bea
euse que l’autre ; il y a peu ou point d’épithètes, l’affectation est mise à l’écart, tout coule de source. Tel est le passa
outer une narration où, comme on le dit vulgairement, les points sont mis sur tous les i. Il n’est personne qui ne l’ait ép
pé ; mais pour se conformer aux impressions extérieures, l’éclair est mis avant la foudre ; enfin, la communication du feu
ens qui veulent donner trop de développements à leurs pensées. Lucain met les paroles suivantes dans la bouche de César par
lles périodes. Quand elles sont pures et harmonieuses, elles semblent mettre notre langue en musique, et charment ainsi l’orei
insi, les figures sont, je le répète, d’un usage universel : nous les mettons dans nos paroles dès que nous pouvons parler. Cou
ss.) Ellipse d’un verbe en le sous-entendant au pluriel après l’avoir mis au singulier. La figure est hardie ; condamnée d’
si malade. (Lafontaine.) Double ellipse. Quelle grâce auriez-vous à mettre comme moi qui en ai servi un, et si malade que tu
e d’un printemps éternel, la nudité des plus tristes hivers. (Rayn.) Mettez cette phrase dans l’ordre rigoureusement grammati
    (Lafontaine.) VIII. Apposition. 8. L’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est
mie (changement de nom) est un trope qui supprime le mot propre et en met un autre à la place. Il y a plusieurs espèces de
plus noble du genre. 3° La Synecdoque dans le nombre a lieu lorsqu’on met 1° le singulier pour le pluriel. L’homme, le pauv
jeu d’idées corrélatives dont l’une réveille l’autre. 1° La métalepse met l’antécédent pour le conséquent dans les exemples
on a parlé, c’est le conséquent ; commence, qui est l’antécédent, est mis pour finis. 2° Voici des cas au contraire où le
2° Voici des cas au contraire où le conséquent est, par métalepse, mis pour l’antécédent : Direz-vous, après cela, que
e, on croit ce qu’on veut dire. Direz-vous qui est le conséquent, est mis pour croiriez-vous, qui est l’antécédent. Virgile
 Image. — Tableau. 19. L’hypotypose n’est un trope que parce qu’il met au présent un verbe qui devrait être au passé. Pa
cependant ce trope qui le rend frappant et animé. Au lieu du présent mettez le passé et l’imparfait, et vous verrez l’image d
es premières. L’euphémisme supprime donc l’expression naturelle et en met une autre à la place. Expression naturelle.
disparaîtrait si l’on disait simplement : La nuit vient. Celui qui met un frein à la fureur des flots. (Rac.) Grande im
pare ensemble deux idées. Par la Métonymie on peut changer un nom, Et mettre en ses discours l’airain pour le canon. La Synec
que du sentiment. On peut en juger par ces admirables vers que Racine met dans la bouche de Joad s’adressant à Josabeth. O
se facilement suppléer ce que son silence laisse sous-entendu. Racine met dans la bouche d’Aricée cette belle réticence :
paraison prend le nom de contraste, quand pour fortifier une idée, on met en opposition une seconde idée, tout-à-fait diffé
enir contempler les fruits qu’elles ont produits de nos jours. Il les met en scène, en leur disant : Eh bien ! le temps su
e et glace les auditeurs au lieu de les électriser. Quelques rhéteurs mettent encore au nombre des figures de pensées l’exténua
int assez forte : car le poète, sans rompre la mesure du vers, eut pu mettre créa, et rencontrer le sublime. Son souffle sema
nt dans l’étendue des cieux ! Et quel autre mot plus fort pourrait-on mettre à la place de sema… La pensée sublime et l’expres
veut maintenant examiner le fond de cette strophe on reconnaîtra que mise en prose très simple elle offrirait un exemple ad
euse qui lui convient si bien. Quelles autres expressions pourrait-on mettre dans la bouche du vieil Horace, du guerrier franç
us des pensées ordinaires de l’homme. Bossuet est l’orateur qui a su mettre souvent la majesté de son style à la hauteur de s
ire que ces occasions se présenteront toutes les fois que l’on pourra mettre avec grâce les actions les plus proches en premiè
au combat sur un char de triomphe ; cette action est éloignée déjà et mise au deuxième plan ; enfin, en venant à la rencontr
assée. Ces mots donnent plus de prix à cette plume recherchée, qui se met dans des enveloppes de soie. Dans les champs de
s, est une pensée qui semble peu prêter à l’image, Lafontaine a su la mettre sous les yeux dans ce vers charmant : Sur les ai
ont un air d’autorité qui peut donner du poids au discours si l’on y met de la réserve, mais qui autrement montrent l’art
les. Je suppose qu’il faille analyser ces vers de Racine : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méc
ne craint que Dieu. 2° Il y a deux métaphores dans le premier vers : mettre un frein à la fureur, fureur des flots, et une hy
peront le plus ; 3° rassemblons-les suivant leur nature, c’est-à-dire mettons les métaphores ensemble, les antithèses ensemble,
lus grande simplicité ; à cet effet tâchons en une ou deux phrases de mettre tout le morceau : 4° arrêtons-nous là, et pour vo
eiller sur vos jours De rompre des méchants les trames criminelles De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Style grave
° enfin, la matière étant épuisée, de relire tout leur travail et d’y mettre la dernière main. Si dans le cours de la composit
s retrouverez bientôt vos inspirations. C’est en agissant ainsi qu’on met en pratique le précepte de Boileau : Vingt fois
bien dommage que les auteurs de ces distinctions subtiles n’aient pas mis au nombre des figures de rhétorique, le développe
21 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
Lire. Lisant. Lu. Je lis. Je lus. Luire. Luisant. Lui. Je luis. Mettre . Mettant. Mis. Je mets. Je mis. Moudre. Moulant
. Je lis. Je lus. Luire. Luisant. Lui. Je luis. Mettre. Mettant. Mis . Je mets. Je mis. Moudre. Moulant. Moulu. Je mo
. Je lus. Luire. Luisant. Lui. Je luis. Mettre. Mettant. Mis. Je mets . Je mis. Moudre. Moulant. Moulu. Je mouds. Je m
Luire. Luisant. Lui. Je luis. Mettre. Mettant. Mis. Je mets. Je mis . Moudre. Moulant. Moulu. Je mouds. Je moulus.
omposés promettre, admettre, etc. se conjuguent comme le verbe simple mettre . Au moyen de cette table, et des règles que nous
66. — Première remarque. Quand un verbe a deux sujets singuliers, on met ce verbe au pluriel. Exemple. Mon frère et ma sœ
ème remarque. Quand les deux sujets sont de différentes personnes, on met le verbe à la plus noble personne : la première e
actifs. 68. — On appelle verbe actif 1 celui après lequel on peut mettre quelqu’un, quelque chose. Aimer est un verbe acti
t le régime du verbe mange. Mais quand le régime est un pronom, il se met devant le verbe. Exemples. Je vous aime, pour j’
ndu, etc, etc, etc. Régime des verbes passifs. 73. — Règle. On met de ou par devant le nom ou pronom qui suit le ver
74. — On appelle neutres 1, les verbes après lesquels on ne peut pas mettre quelqu’un ni quelque chose : languir, dormir sont
es. 77. — Il y a des verbes neutres qui ont un régime. Règle. On met à ou de devant le nom ou le pronom qui suit le ve
-à-dire qu’ils prennent l’auxiliaire être aux temps composés. Nous ne mettrons ici que les premières personnes. Conjugaison de
e. Le mot il ne marque un verbe impersonnel que lorsqu’on ne peut pas mettre un nom à sa place ; car lorsqu’en parlant d’un en
, ce n’est pas un impersonnel, parce qu’à la place du mot il, on peut mettre l’enfant, et dire : l’enfant joue. 1. Toutes
22 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
re ou la société actuelle fournisse au poète une action propre à être mise sur la scène avec toutes ses circonstances. Que c
conçoit d’ailleurs quelques soupçons. Le grand prêtre le refuse et se met en défense contre cette reine : voilà le milieu o
r le grand prêtre, tombe dans le piège qui lui était tendu : elle est mise à mort et Joas est reconnu roi : voilà la fin ou
vement notre attention. Il n’est pas douteux pourtant qu’on ne puisse mettre sur le théâtre un tragique puisé dans les classes
l’objet, parce que ce sont les deux plus grands ressorts qu’on puisse mettre en jeu pour émouvoir notre âme156 ; et ce sont el
le chant, et augmenter le plaisir de la variété. Eschyle, plus tard, mit deux acteurs au lieu d’un. Il leur fit entreprend
u lieu d’un. Il leur fit entreprendre une action, et c’était le récit mis en spectacle. Il donna à ses acteurs des caractèr
de décorations. Sophocle succéda à Eschyle. Nous avons déjà dit qu’il mit un troisième personnage sur la scène ; de plus, i
es discours. Ce fut lui, en un mot, qui donna le ton au public et qui mit le public en état de le donner aux auteurs163. Lo
comédies de mœurs. Toutes choses d’ailleurs égales, les connaisseurs mettent au premier rang la comédie de caractère ; au seco
quand nos auteurs comiques écrivent des parades, on comprend qu’ils y mettent plus d’art et d’invention qu’il n’y en a dans les
n’était bon à rien, donna l’idée du comique. Il ne s’agissait que de mettre ce genre en action, comme on y avait mis l’héroïq
. Il ne s’agissait que de mettre ce genre en action, comme on y avait mis l’héroïque : ce qui fut d’autant plus aisé, que l
ussi bien que le choix ; Comme on s’y connaît mal, chacun s’y fait de mise , Et vaut communément autant comme il se prise. M
eux qui l’ont précédé et de ceux qui l’ont suivi. Que les Français le mettent au-dessus des comiques de tous les temps et de to
urs, jusque dans les plus faibles, plus ou moins des qualités qu’il a mises dans les siennes. Nous ne pouvons indiquer ici qu
emps cultivés dans la bonne compagnie, divers personnages ont dû être mis sur la scène, qui chantaient ou dansaient, parce
, de petits trios, le plus souvent sur des airs connus. Autrefois, on mettait seulement à la fin de la pièce, sous le nom de va
23 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
our être lus en classe ou dans la famille. Nous n’avons pas renoncé à mettre , comme nous l’avions toujours fait, sous les yeux
volume, III, vers 377-432). Ce fut un peu avant Noël, — [alors] qu’on mettait jambons au sel. — Le ciel était clair et étoilé,
es poissons. » — Alors il s’est établi près d’un buisson ; — ainsi il mit son museau entre ses pieds, — de manière à voir c
dou chastiel de Calais, et les vous rendons à vostre plaisir, et nous mettons en tel point que vous nous veés, en vostre pure v
aites morir ces honnestes bourgois, qui de lor propre volenté se sont mis en vostre merci pour les aultres sauver. » A ce p
e l’ost à sauveté. (Chroniques, livre I, § 312.) Ces six bourgeois se mirent aussitôt à genoux par devant le roi et dirent ain
, de l’aultre part du fossé (car il estoit à fons de cuve), et y feit mettre plusieurs broches de fer massonnées dedans le mur
le mur, qui avoient chacune trois ou quatre poinctes106, et les feit mettre fort près l’une de l’aultre. Et davantaige107 ord
in de verve et de mouvement, toujours approprié à la pensée, l’a fait mettre au nombre de nos plus grands écrivains. Garguan
es, et ruina154 tout par terre. Par ce moyen furent tous rompus155 et mis en pièces ceux qui étaient en icelui156. (La vie
qu’il lui ôterait ses crochets. Le faquin tire son tribart172, et se mettait en défense. L’altercation fut grande. Le badaud17
il lui tirât de son baudrier177 quelque pièce d’argent. Le faquin luy mit en main un tournois philippus178. Seigny Joan le
luy mit en main un tournois philippus178. Seigny Joan le prit, et le mit sus son épaule gauche, comme explorant s’il était
oir, et puis, à l’heure qu’il vit ce singe en aguet, il commença à se mettre ce tranchet contre la gorge et le mener et ramene
ncore vu faire. Il vint prendre ce tranchet et tout incontinent se le met contre la gorge, en le menant et ramenant comme i
ard que250 je n’avais nulle connaissance des terres argileuses, je me mis à chercher les émaux comme un homme qui tâte251 e
royées, j’achetais une quantité de pots de terre, et, après les avoir mis en pièces, je mettais des matières que j’avais br
une quantité de pots de terre, et, après les avoir mis en pièces, je mettais des matières que j’avais broyées dessus icelles25
que j’avais broyées dessus icelles252, et, les ayant marquées253, je mettais en écrit à parties drogues que j’avais mises sus2
ayant marquées253, je mettais en écrit à parties drogues que j’avais mises sus254 chacune d’icelles, pour mémoire ; puis aya
les, pour mémoire ; puis ayant fait un fourneau à ma fantaisie255, je mettais cuire les dites pièces pour voir si mes drogues p
ance de la cause pourquoi mes épreuves ne s’étaient bien trouvées, je mettais , comme j’ai dit ci-dessus, le blâme sus les matiè
quelque temps, m’occupant à mon art de peinture et de vitrerie, et me mis comme en nonchaloir de plus chercher270 les secre
t que278 leurs fourneaux sont plus chauds que ceux des potiers, ayant mis toutes mes preuves dans les dits fourneaux, le le
l j’avais tant travaillé. Touchant des282 autres couleurs, je ne m’en mettais aucunement en peine ; ce peu d’apparence283 que j
dites épreuves qui fut fondue dedans288 quatre heures après avoir été mise au fourneau, laquelle épreuve se trouva blanche e
rée à ce que289 je suis parvenu, et malheureuse en ce qu’elle n’était mise en dose ou mesure requise290. Je fus si grand291
dain que j’eus fait le dit blanc qui était singulièrement beau, je me mis à faire des vaisseaux de terre, combien que jamai
s matières, j’en couvrai les vaisseaux que j’avais faits. Ce fait, je mis le feu dans mon fourneau par deux gueules, ainsi
u par deux gueules, ainsi que j’avais vu faire aux dits verriers ; je mis aussi mes vaisseaux dans le dit fourneau, pour cu
ns le dit fourneau, pour cuider296 faire fondre les émaux que j’avais mis dessus. Mais c’était une chose malheureuse pour m
avais faits ; et, ayant couvert les dites pièces du dit émail, je les mis dans le fourneau, continuant toujours le feu en s
is tous mes vaisseaux et médailles du dit émail ; puis, ayant le tout mis et arrangé dedans le fourneau, je commençai à fai
parce que c’eût été un décriement et rabaissement de mon honneur, je mis en pièces entièrement le total de la dite fournée
fossé, son devoir serait de tâcher à se relever, en cas pareil, je me mis à faire quelques peintures, et, par plusieurs moy
de terre à certains potiers pour enfermer mes vaisseaux quand je les mettais au four345, afin que, par le moyen des dites lant
cuit à dextre et brûlé à senestre351 ; aucune fois mes émaux étaient mis trop clairs, et autre fois trop épais, qui me cau
é de commissaire des guerres487, les campagnes de 1635 et de 1636, se mit à travailler à sa volumineuse Histoire de France,
des rafraîchissements493. Mais, après son départ, la discorde s’étant mise parmi ceux qui y demeurèrent, et les vivres leur
rmi ses gens, de telle sorte qu’ils se saisirent de sa personne et le mirent aux fers, et, qui pis est, quelques-uns d’eux, po
était le gouverneur de l’île d’Havane499. Sa femme, en étant avertie, mit incontinent500 tant d’hommes en armes qu’elle leu
ens à Bellac aussi bien qu’ailleurs ; mais quelques rencontres551 ont mis ses habitants en mauvaise odeur. » Là-dessus il n
qu’à ses vingt pistoles, le prévôt556 lui disant toujours qu’il ne se mît point en peine, et que la grâce allait arriver. A
auces qu’on y apprête. Ce sont gens capables de faire un très méchant mets d’un très bon morceau. Quoique nous eussions choi
n. — Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu’on mette de différence entre nous deux. M. Dimanche. — Mo
Monsieur, et je n’ai qu’un mot à vous dire. J’étais.... Don Juan. —  Mettez -vous là, vous dis-je. M. Dimanche. — Non, Monsie
é de la muraille, et présentez toujours le devant au monde, (Harpagon met son chapeau au-devant de son pourpoint, pour mont
Monsieur Jourdain. — « Mon gentilhomme ! » Voilà ce que c’est de se mettre en personne de qualité. Allez-vous-en demeurer to
e, vous arrivez tout612 à propos avec votre philosophie. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci613. Maître de phi
-ce donc ? qu’y a-t-il, messieurs ? Monsieur Jourdain. — Ils se sont mis en colère pour la préférence de leurs professions
un mot, qui m’ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire : «  Mettez -vous là, mon gendre, et dînez avec moi. » M. Jou
e ; ma fille sera marquise en dépit de tout le monde ; et, si vous me mettez en colère, je la ferai duchesse. (Le Bourgeois g
lus sot et le plus ridicule madrigal que j’aie jamais lu. » Le Roi se mit à rire, et lui dit : « N’est-il pas vrai que celu
chapeau à la main : « Jetez les yeux sur cette batterie que j’ai fait mettre là ». Il retourne deux pas, et, sans être arrêté,
déplaise, à la cuisse gauche, je ne trouvai pas à propos de lui faire mettre chausses735 bas. Nous causâmes le soir avec ce pe
, qu’elles en éloignent tout le sentiment de la misère des autres, et mettent à sec, si l’on n’y prend garde, la source de la c
cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l’homme, il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère76
par les autres animaux, à qui apparemment elle sert de pâture, je me mis à lire un livre que j’avais sur moi, et j’y trouv
ez entièrement hors de danger, parce que vous ne pourriez écrire sans mettre vos bras à l’air et vous refroidir. Quand je ne s
rendra bientôt ; et je m’en réjouis d’autant plus que cela pourra me mettre en état de vous revoir bientôt après… Adieu, mon
qu’il a, à son insu, désobligé toute l’assemblée. A-t-on servi, il se met le premier à table et dans823 la première place ;
jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir ; il se met derrière celui qui parle, recueille furtivement c
, et de se couler sans être aperçu. Si on le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siège ; il parle bas dan
t il renvoie Titius dans son faubourg, sans rentes, sans titre, et le met à pied860. Il essuie ses larmes : c’est à Mævius
tion… « Monsieur le chevalier, lui dit le roi, de quelle manière vous mettrez -vous pour le bal ? Je vous laisse le choix des na
— Donne-le donc, bourreau ! lui dis-je — Monsieur, dit-il, si je n’ai mis douze brodeurs après, qui n’ont fait que travaill
l’en sortir ; mais, pour mon portemanteau, où malheureusement j’avais mis votre habit, jamais on ne l’a pu trouver ; il fau
e Gramont, en s’approchant de lui pour examiner de près son habit, se mit à louer la broderie de son justaucorps. Le marié
x importunités du campagnard, pour confondre son fidèle écuyer, il se mit à table, lui trente-septième. Quelques moments ap
nt fait un front d’airain, fit semblant de ne le pas connaître, et se mit à le repousser assez brutalement. « Oh, parbleu !
le regardant civilement : « Allons, monsieur le marchand de Londres, mettez -vous là, puisqu’on vous en prie de si bonne grâce
i honnête homme que vous ». A ces mots, trente-cinq des conviés890 se mirent en mouvement pour recevoir ce nouveau convié...,
a ; mais tenez-moi pour un excommunié, si vous l’eussiez jamais voulu mettre . Conclusion : il vous revenait à cent quarante lo
qu’une vieille femme causeuse l’acheta. Il fit ses délices ; elle le mit dans une belle cage. Il faisait bonne chère923, e
de tout ce qu’il lisait, et y ajoutait ses réflexions ; après quoi il mettait tout cela à part, et ne le regardait plus. Sa mém
1. La douleur d’un tel homme est la plus belle oraison funèbre. Il se mettait aisément en colère, mais il en revenait aussitôt.
lus touché de son mérite, il résolut, de lui faire une fortune qui le mît en état de suivre pleinement ses talents et son g
que je pourrai. Je n’ai pas grand appétit, poursuivit-il ; je vais me mettre à table pour vous tenir compagnie seulement, et j
int mal aux santés qu’il me portait ; ce qui, avec ses flatteries, me mit insensiblement de si belle humeur, que, voyant no
us embarrassez pas du reste ». L’hôte, qui ne demandait pas mieux, se mit à l’apprêter, et ne tarda guère à nous la servir.
mortifiantes, enflammé de dépit, je m’enfermai dans ma chambre et me mis au lit ; mais je ne pus dormir, et je n’avais pas
surprise. Ah ! vraiment je ne m’étonne plus si vous êtes malade ! Les mets délicieux sont des plaisirs empoisonnés ; ce sont
les meilleurs pour la santé. Comme le sang est insipide, il veut des mets qui tiennent de sa nature1009. Et buvez-vous du v
thode1016, protesta qu’on la suivrait avec exactitude. En effet, nous mîmes promptement de l’eau chauffer ; et comme le médec
ent au profit de la pensée, Saint-Simon dépeint les personnages qu’il met en scène avec une netteté et une profondeur qui l
re il arrive dans la travée du Roi, frappe dessus de son bâton, et se met à crier d’un ton d’autorité : « Gardes du Roi, re
c un grand étonnement. Brissac, qui marchait toujours près de lui, se mit à rire et lui conta le tour qu’il avait fait à ce
l se convainquit que les terres étaient le seul bien solide, et il se mit à travailler à un nouveau système. Il était bien
s qui lui avaient passé par les mains, et qui était tout salpêtre, se mit à rire, lui répondit brusquement qu’il s’en tenai
bien de l’État, il les retoucha et les perfectionna sur ceux-ci, et y mit la dernière main. Ils convenaient1048 sur les cho
aire, unique en son genre, ses vertus, l’affection que le roi y avait mise , jusqu’à croire se couronner de lauriers en l’éle
mes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres ; si j’étais aux Tuileries, je voyai
une heure dans une compagnie sans qu’on m’eût regardé et qu’on m’eût mis en occasion d’ouvrir la bouche ; mais si quelqu’u
ps. Je voulus l’attraper, et je dis en moi-même : « Il faut que je me mette dans mon fort ; je vais me réfugier dons mon pays
qu’un de ces frères, nommé Jean, a pris la robe du czar, qu’il s’est mis sur le trône, et qu’il a voulu étouffer le prince
depuis deux jours ; qu’il est sûrement caché dans le palais, qu’ils y mettront le feu si on ne leur donne leur victime. La sœur
l’image de la Vierge. Les princesses en larmes entourent Nariskin, se mettent à genoux devant les soldats, les conjurent, au no
au bout de six mois, retira de l’école M. le marquis son fils pour le mettre à Paris dans le beau monde. Colin, toujours tendr
isine, qui n’avait qu’une fortune médiocre, voulut bien se résoudre à mettre en sûreté les grands biens de M. et de Mme de la
pays, je t’apprendrai le métier : il n’est pas bien difficile ; je te mettrai de part1132 et nous vivrons gaiement dans le coin
-ci en un quart d’heure, de cette étoile-ci en six mois. » Parouba se mit à genoux et dit : « Les cieux annoncent Dieu ». T
ls ne manquent de rien, mais même ils ne craignent rien ; ils peuvent mettre en un seul jour cinquante lieues de désert entre
ant de sa frayeur, que M. Lambercier, ennuyé de mes vanteries, voulut mettre mon courage à l’épreuve. Un soir d’automne qu’il
it laissée. Il ajouta, pour me piquer d’honneur, quelques mots qui me mirent dans l’impuissance de reculer. Je partis sans lum
erreur qui me fit dresser les cheveux : je rétrograde, je sors, je me mets à fuir tout tremblant. Je trouvai dans la cour un
s familiers, tempéraient cependant l’horreur de cette solitude… Je me mis à rêver, en pensant que j’étais là dans un refuge
ontaine serviraient de buffet, et le dessert pendrait aux arbres. Les mets seraient servis sans ordre, l’appétit dispenserai
etraite, étonné de la rapidité du temps, je croyais n’avoir pas assez mis à profit ma journée, je pensais en pouvoir jouir
entir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur ma terrasse. Je soupais de grand appétit dans
oit. Je lui présente ma lettre ; il la prend, l’ouvre, et la lit ; se met à regarder un moment au plafond, et me rendant ma
e, me dit : Je n’ai pas mémoire de cela ; puis il prend une plume, se met à écrire, et me laisse debout, là, sans me parler
ont-Dore, étaient pour nous le plus friand régal. Je ne sais pas quel mets nous eût paru meilleur que nos raves et nos châta
 ; vous aurez même bien de la peine à être reçu en cinquième. » Je me mis à pleurer. « Je suis perdu, lui dis-je ; mon père
s lits, son logement, et même les légumes de son petit jardin qu’elle mettait au pot, nous lui donnions par tête vingt-cinq sou
haute voix mes thèmes dans la classe. Il me le promit, et j’allai me mettre à l’étude. Je ne puis dire assez avec quel tendre
pour qu’il marque un peu dans le grand monde, ordonné que le noble y mettra son nom, le poète son talent. Doublemain lit un
urrissait avec le plus tendre attachement, sans avoir jamais voulu le mettre aux Incurables, quoique des personnes qui en avai
les causes de la pitié1293. Aucune de ces pauvres bienfaitrices ne se mettait à la place de cet infortuné, qui, disait-on, avai
liers. — Tout à l’heure1298 », reprit l’hernouten. Ce bon homme1299se met à leur tête et remonte avec eux le vallon. Après
quart de lieue plus loin, à un autre champ d’orge. La troupe aussitôt met pied à terre, fauche le grain, le met en trousse1
hamp d’orge. La troupe aussitôt met pied à terre, fauche le grain, le met en trousse1300, et remonte à cheval. L’officier d
Hennin1312 Monsieur et ami, J’ai suivi votre conseil, je me suis mis dans mes meubles1313. Mon nouveau logement est ru
famie. Tout le monde convient de ces vérités, mille écrivains les ont mises dans tout leur jour, et l’on raisonne ensuite com
ux qui luttait contre son bienfaiteur. Il l’emporta sans savoir où il mettait les pieds, tant la fumée obscurcissait sa vue ; i
ier écossais, attaqué par eux dans les bois, avait été traîtreusement mis à mort. Dans ces hôtelleries de la religion, on c
les de consolation, peuvent quelquefois rendre la vie à un mourant et mettre une famille dans la joie. Un Grec vint donc me ch
nts, et vous jugerez de ma victoire. O Rome, j’aperçois un prince qui met son diadème aux pieds de Jésus-Christ1419. Le tem
il parla de sa valise, priant fort qu’on en eût grand soin, qu’on la mît au chevet de son lit ; il ne voulait point, disai
on m’assigne comme ayant outragé le maire dans ses fonctions ; on me met en prison deux mois, monsieur, deux mois dans le
ris par un autre chemin. » Brisquet ne posa pas sa bonne hache. Il se mit à courir du côté de la butte. « Si tu menais la B
ver. J’avais remarqué que les deux officiers partis avant moi avaient mis le sabre à la main, ce qui me portait à croire qu
blant de fureur, me portait encore un coup, lorsque, la force qu’il y mit le faisant trébucher, sa baïonnette s’enfonça dan
dit-il à Herbert1483, il faut que je me lève promptement » ; et il se mit à sa toilette. Herbert troublé le peignait avec m
» répéta-t-il d’un ton d’effroi. Le plus profond silence régnait : il mit sur sa tête un bonnet de soie, et s’adressant à l
our la contenir, avait été soulevée pendant la nuit par les lames, et mise en pièces contre les pointes des écueils qui deva
, sa fille et tout leur cortège. Le vaisseau qui devait porter le roi mit le premier à la voile par un vent du sud, au mome
oix… Puis, après quelques paroles données à sa justification, elle se mit à prier. Alors le docteur Fletcher, doyen protest
discret, et l’engageait à renoncer à sa croyance, à se repentir, à ne mettre sa confiance qu’en Jésus-Christ seul, parce que s
sa vie, se prolongea jusque sur son échafaud. Le docteur Fletcher se mit à lire la prière des morts selon le rite anglican
er office en pleurant. Pour arrêter l’explosion de leur douleur, elle mettait son doigt sur leur bouche, et leur rappelait qu’e
dre proférer des accusations injustes. J’aurais voulu, méchamment, le mettre dans son tort, et qu’un mot inconsidéré ou insult
ux, et, appuyant mon front sur les cercles de fer du grand mât, je me mis à fondre en larmes comme un enfant. — Le capitain
de, et me fit porter dans ma chambre. Je le suppliai à grands cris de mettre une sentinelle à ma porte pour m’empêcher de sort
e surface inégale, et pour adoucir les ressauts des voitures on avait mis dans les creux de la mousse, du chanvre, du chaum
vière avait sept à huit pieds de profondeur. Il fallait de nouveau se mettre au travail, et cette fois exécuter ce difficile o
ls ne parvenaient à rétablir le pont, et sa vertu fut écoutée. Ils se mirent à l’œuvre avec un zèle admirable. Le général Laur
de et son matériel sur la droite de la Bérézina. Le passage opéré, il mit son artillerie en batterie afin de contenir les R
res incendiaires, pour qu’a la première apparition de l’ennemi on pût mettre le feu, et qu’en attendant les retardataires euss
œur navré, et en détournant les yeux de cette scène affreuse, à faire mettre le feu. Sur-le-champ des torrents de fumée et de
er et de les licencier. Mais il semblait bien dur aux Carthaginois de mettre encore des fonds dans une affaire qui n’avait rie
s sur la plage aride, et pleins de l’image de la grande ville, ils se mirent à supputer, à exagérer ce qu’on leur devait, ce q
, esclave fugitif de Rome, et craignant d’être rendu à son maître, se mit à dire et à faire tout ce qu’il put pour empêcher
t en Corse. Hannon, qu’on y envoya, fut saisi par ses troupes, qui le mirent en croix ; un parti des naturels de l’île y appel
e de l’attirer par l’appât d’un moucheron. Le petit hésite encore. Et mettez -vous à sa place. Il ne s’agit pas ici de faire un
neffaçable impression qu’il a conservée. Au moment où nos colonnes se mirent en mouvement, où le brouillard de novembre, comme
ais volontaire, dur même, irritable. A la moindre contradiction je me mettais en colère. Je cherchais des prétextes à la désobé
convaincu et persuadant. Sa conversation était affable et gaie. Il se mettait à la portée des deux vieilles femmes1596 qui pass
quelque chose de singulier qui est, je crois, dans saint Augustin : «  Mettez votre « espérance dans celui auquel on ne succède
! — Mais laissons là Bonaparte, monsieur Oblet. — C’est vous qui avez mis cet homme sur le tapis, et non pas moi, madame ;
iés avaient déjà reçu les compliments de leurs amis et l’on allait se mettre à table sous un grand figuier devant la porte de
nt, que, si José Maria venait jamais lui demander â boire, il devrait mettre un gros1610 d’arsenic dans son vin. On délibérait
é Maria. Il jeta en passant un coup d’œil de tigre au notaire, qui se mit à trembler comme s’il avait eu le frisson de la f
! » Et, se levant avec vivacité, il courut chercher une guitare et se mit à improviser un couplet en l’honneur des nouveaux
il tourne les talons. On me hissa tout de bon ; mais le brave Cormier mit l’épée à la main et coupa aussitôt la corde, de s
nc pas oubliée, toi, ta pauvre chère mère ? — Non, puisque je l’ai vu mettre dans une belle boîte de bois blanc, et que ma gra
. — Oui, mon Pierre, je vas t’aider, dit la jeune fille. Viens là, te mettre à genoux sur moi. » L’enfant s’agenouilla sur la
uilla sur la jupe de la jeune fille, joignit ses petites mains, et se mit à réciter sa prière, d’abord avec attention et fe
Valentin. — Asseyez-vous ; j’ai donc à vous entendre. Veuillez vous mettre dans la bergère1676, et poser là votre chapeau.
je sais ce que je fais. Si je suis le seul de la famille qui se soit mis dans le commerce, c’est grâce à moi, ne l’oubliez
dit vous-même. Van Buck. — Jamais. Où as-tu pris cela ? Valentin. —  Mettons cinquante. Vous êtes jeune, gaillard encore, et b
e. Tous ceux qui persévéraient dans leur confession1697 devaient être mis à mort, tous les renégats relâchés. La grande fêt
nd tout se taisait de nouveau quelques secondes : que les feuilles se mettaient à frissonner, — sans que l’on ait jamais su pourq
les rideaux de toile de Jouy1732; la lampe s’allumait ; ma grand’mère mettait son rouet en mouvement ; mon oncle Joseph, le cha
Son Petit Chose (1868) et ses Lettres de mon moulin (1869) le firent mettre au nombre de nos prosateurs les plus délicats et
pour me les relier avec du gros carton et de la colle forte ; mais il mettait toujours trop de colle, et cela puait. Il m’avait
us que les autres pour être leur égal, et, ma foi ! le petit Chose se mit à travailler de tout son courage. Brave petit Cho
raversait incessamment par tous ces ponts, toutes ces passerelles qui mettaient des reflets d’omnibus sous la coupe des avirons.
ait de l’eau étoilée de larges fleurs jaunes, le vieux loup de mer se mettait à saigner du nez pendant des heures. Jamais mes v
on ami (1885). Souvenirs d’enfance I L’orgueil puni Si l’on mettait à se cacher autant de soin qu’on en met d’ordinai
L’orgueil puni Si l’on mettait à se cacher autant de soin qu’on en met d’ordinaire à se montrer, on éviterait bien des p
a les épaules et dit : « Cet enfant ne sait que faire ici. Il faut le mettre en pension. — Il est encore bien petit, dit ma mè
Il est encore bien petit, dit ma mère. — Eh bien, dit mon père, on le mettra avec les petits. » Je n’entendis que trop bien ce
un musée !… » Excellente pensée ! Mais nous n’avions pour le moment à mettre dans ce musée qu’un demi-cent de billes et une do
ous avions à apprendre. — Tous les détails ! répéta Fontanet, Il faut mettre tous les détails ! C’est bien ainsi que je l’ente
ais telle était l’exigence de notre plan. Notre premier chapitre nous mit en présence du roi Teutobochus, qui était haut de
harmonie ; Aventuriers1847, que la pique on manie Pour les choquer et mettre en accessoire1848 ; Car, déjà sont au royal posse
rmanie Les clairs ruisseaux dont la France est garnie : Si1851 seront mis vos hauts noms en histoire. Frappez donc tant de
dents, de rompre la ratière, Dont maître rat échappe vitement : Puis mit à terre un genoü gentiment, Et, en ôtant son bonn
 : Bien couperont la corde qui te touche De si très près1879, car j’y mettrai bon ordre. » Lors sire rat va commencer à mordre
s suppli, Sire, mander par lettre Qu’en liberté vos gens me vueillent mettre  : Et, si je sors, j’espère qu’à grand’peine1920
sa faveur et son maître. Il ne mange son bien en pays étranger, Il ne met pour autrui sa personne en danger, Et plus riche
me treuve1958 chez le roi, Soit qu’il en sorte ou qu’il y vienne, Il met sa main dedans la mienne, Et jure qu’il est tout
ue1974, ou une camisade, Se ranger en bataille, et sous les étendards Mettre par artifice1975 en ordre les soudards1976. Les r
uleur, Du Périer, sera donc éternelle, Et les tristes discours Que te met en l’esprit l’amitié2028 paternelle L’augmenteron
mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos2037. (Poésies, XI.) Stances sur la mo
es leçons d’Annibal ; Ce perfide ennemi de la grandeur romaine N’en a mis en son cœur que mépris et que haine. Nicomède. N
de vertu que n’en eut Alexandre ; Et je lui dois quitter2114, pour le mettre en mon rang, Le bien de mes aïeux, ou le prix de
âces aux immortels, l’effort de mon courage Et ma grandeur future ont mis Rome en ombrage : Vous pouvez l’en guérir, Seigne
oint les différents apprêts, Le nom de chaque plat, le rang de chaque mets  ; Vous saurez seulement qu’en ce lieu de délices
D’où ce titre d’honneur a tiré sa naissance, Et que la vertu seule a mis en ce haut rang Ceux qui l’ont jusqu’à moi fait p
e le premier rang parmi les fabulistes, mais nous permet encore de le mettre au nombre des plus grands poètes de tous les temp
rmer aux trous de quelque mur. » Les oisillons, las de l’entendre, Se mirent à jaser aussi confusément Que faisaient les Troye
a livrer au plus tard dans deux jours, Ils conviennent de prix, et se mettent en quête, Trouvent l’Ours qui s’avance et vient v
m’a dit qu’il ne faut jamais Vendre la peau de l’ours qu’on ne l’ait mis par terre2166. » (Fables, livre V, fable xx.)
la ville. Légère et court vêtue2168, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple
J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vach
qu’on pense. » Le meunier, à ces mots, connaît2192 son ignorance ; Il met sur pieds sa bête, et la fait détaler. Lane, qui
er. — « Messieurs, dit le meunier, il vous faut contenter. » L’enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte, Quand t
maints quolibets coup sur coup renvoyés, L’homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe. Au bout de trente pas, une tr
Je dois aux yeux d’Alcmène un portrait militaire Du grand combat qui met nos ennemis à bas ; Mais comment diantre2259 le f
œur ne souhaite. » (Ah2263 !) « Mais quel est l’état où la guerre l’a mis  ? Que dit-il ? que fait-il ? Contente un peu mon
résister, madame, à notre effort ; Nous les avons taillés en pièces, Mis Ptérélas, leur chef, à mort, Pris Télèbe2264 d’as
bras Qui nous fait remporter une victoire pleine, Et de nos ennemis a mis le chef à bas ; C’est moi qui suis Sosie enfin, d
r son partage ? Mercure. Cinq fort gros diamants, en nœud proprement mis , Dont leur chef se parait comme d’un rare ouvrage
le il le veut voir paraître. Sosie. Mais où, pour l’apporter, est-il mis à présent ? Mercure. Dans un coffret, scellé des
le à qui2311 l’on rend visite. Éliante. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. Célimène. Oui ; mais je voudrais
il se travaille à dire de bons mots. Depuis que dans la tête il s’est mis d’être habile2316, Rien ne touche son goût, tant
r et de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens ; Aux conversat
ssomme, Et j’enrage de voir qu’elle estime un tel homme, Qu’elle nous mette au rang des grands et beaux esprits, Un benêt don
Trissotin. C’est par là que j’y tiens un rang plus honorable. Il te met dans la foule, ainsi qu’un misérable ; Il croit q
nt du tout de quartier ; Pressez, poussez, faites le diable Pour vous mettre le premier ; Et quand même l’huissier, À vos dési
ier raisonne. Mais pour moi, que l’éclat ne saurait décevoir2365, Qui mets au rang des biens l’esprit et le savoir, J’estime
outrages du nord. C’est là, cher Lamoignon, que mon esprit tranquille Met à profit les jours que la Parque me file2386. Ici
de hâle, Tu dirais, reprenant ta pelle et ton râteau : « J’aime mieux mettre encor cent arpents2393 au niveau Que d’aller foll
s2401, Lui font scier des rocs, lui font fendre des chênes2402, Et le mettent au point d’envier2403 ton emploi. Reconnais donc,
s des almanachs. Valère. Ouvre et lis au hasard. Hector. Je vais le mettre en pièces. Valère. Lis donc. Hector lit. « Cha
e fâcheux état, Si c’était âme ou corps qui faisait ce sabbat2457, Je mis , un certain soir, à travers la montée2458. Une co
d’esprit, sans bruit et sans chandelle, J’allai dans certain coin me mettre en sentinelle : Je n’y fus pas longtemps, qu’auss
Les grandes vérités que je vais révéler. L’homme en sa propre force a mis sa confiance ; Ivre2465 de ses grandeurs et de so
oujours leur raison, soumise et complaisante, Au devant de leurs yeux met un voile imposteur. Sous leurs pas cependant s’ou
ais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureu
ois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir : Je vois la vérité dans ton cœur des
en manteau noir, Qui se rengorge et se lorgne au miroir, Entre et se met à jaser, sûr de plaire. Un officier arrive, et le
Noble, bourgeois, clerc, prélat, petit-maitre, Femme surtout, chacun met son espoir Dans tes cartons peints de rouge et de
audit. Content de son succès, notre singe saisit Un verre peint qu’il met dans sa lanterne, Il sait comment on le gouverne
nt bordés de leurs mânes2559 : Dans le funeste jour de Cannes2560 On mit moins de Romains à bas. La nuit vient : tant de s
seau Un brin de jonc, qui servira de câble. Cela fait, et le bâtiment Mis à l’eau, le lapin entre tout doucement Dans le lé
pas. Je me souviens, car j’ai bonne mémoire, Du premier jour où je te mis . C’était ma fête, et, pour comble de gloire, Tu f
eines, Mêlés de pluie et de soleil. Je dois bientôt, il me le semble, Mettre pour jamais habit bas2600. Attends un peu ; nous
ue. Esprit modéré autant que généreux, Casimir Delavigne ne peut être mis au même rang que les trois plus grands poètes du
Alors de mon manoir la douce châtelaine2637, Qui voyait mon souci, te mit sur mes genoux, Me quitta ; puis revint en m’offr
Chimène : « Il faut la contenter ». Qui sourit ? ce fut toi : j’avais mis bas les armes ; Sourire plus charmant, lorsqu’il
le ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! François De Paule. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vous seul, quan
ne restaient plus, avec moi capitaine, Que douze matelots. Je les fis mettre en mer à bord d’une chaloupe, Hors de notre eau t
e la trompette autour de la cité, Au premier tour qu’il fit le roi se mit à rire ; Au second tour, riant toujours, il lui f
e berceau souriaient endormis. La mère, se sentant mourir, leur avait mis Sa mante sur les pieds et sur le corps sa robe, A
auvres gens, pêle-mêle et nu-pieds, Sur le pont des vaisseaux près de mettre à la voile, Hommes, femmes, enfants, nous allons
e de la vie Nous tirons de la terre, ô puissante industrie ! Que nous mettons en jeu tes gigantesques bras. C’est la houille qu
le renversement de l’ordre d’ici-bas ; Nous ne te prions pas de nous mettre à la place Des hommes de savoir et des hommes de
ait, enfant, l’existence bien douce ; Sous chacun de tes pas j’aurais mis de la mousse ; Tes ris auraient sonné chacun de t
peut gronder, il faudra qu’il me porte ». Si mon coursier s’abat, j’y mettrai l’éperon. Mais du moins j’aurai pu, frère, quoi q
us ne vous trompez pas, je vous en fais l’aveu2766. De même que, pour mettre une armée en déroute, Il ne faut qu’un poltron qu
à la main, L’un y boit son bonheur, et l’autre sa misère ; Le ciel a mis l’oubli pour tous au fond du verre ; Je suis heur
éternue.) Quinola, ouvrant une armoire. Monsieur, vous ne sauriez mettre votre culotte. La lampe était auprès : toute l’hu
Qui doit venir dîner ne paraisse et n’arrive. Spadille. Il faut vous mettre en vert. Quinola. Il faut vous mettre en gris.
rrive. Spadille. Il faut vous mettre en vert. Quinola. Il faut vous mettre en gris. Irus. Dans quel mois sommes-nous ? Spa
le. Nous sommes en novembre. Quinola. En août ! en août2786 ! Irus. Mettez ces deux habits. Vous vous promènerez ensuite par
vie, Me traîner au salon, sans rouge et demi-nu ? Quel habit faut-il mettre  ? Laerte. Eh ! le premier venu. Allons, écoutez-
resque tenté, pour cadrer à vos vues, D’ôter mon habit vert, et de me mettre en noir. Laerte. Non, de par tous les saints, no
grelots d’argent du muguet. Sous l’herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chape
ouvrir ces fleurs que garde Le jardin pour dernier trésor ; Le dahlia met sa cocarde Et le souci sa toque d’or. La pluie au
t l’Algérie ; la Fille d’Eschyle, étude antique en cinq actes (1848), mit le sceau à sa renommée. Ses premières œuvres sont
-même, Ce profond sentiment, triste et délicieux, Qui devant l’infini met des pleurs dans nos yeux. Toi seul tu comprenais
e saison, Afin qu’en revenant au foyer domestique, Le guerrier puisse mettre une blanche tunique2859, Et rendre grâce aux dieu
ule instruite, aux mœurs que je tiens d’elle. Les femmes de son temps mettaient tout leur souci A surveiller l’ouvrage, à mériter
ent du Nord et descendent nos fleuves, S’en vont au fil des eaux sans mettre voile au vent. A leur coque2892, toujours lisse e
un mauvais coup ! Voilà, pour parler haut, d’assez rudes épreuves Qui mettraient à l’essai vos vertus toutes neuves. Et comment ai
gerez ! Je savais tout hier2906 ; sans haine ou complaisance, J’ai dû mettre le crime et la gloire en présence ; Mais j’eus to
e veux que Durandal désormais t’appartienne, Car la main de Roland la mettait dans la tienne. La noble épée a soif du sang de l
Mais perd-il son teint de jaunisse ?... On n’achète pas la santé. Ce mets exquis qu’un gourmand touche En brouet noir se co
i qui fis Tant d’efforts pour donner des maîtres à ton fils, On ne te mit jamais à l’école primaire ; Car, petit-fils d’un
quelque rêve vermeil, Venait te visiter souvent dans ton sommeil, Et mettre du sourire au coin de tes paupières. Mais depuis
. C’est que, comme un ressort que nul choc n’a brisé, La nature avait mis en toi sa gaîté franche, Et tu te redressais touj
dire : « Jean, que fait-on ce matin ? Travaille, si tu veux qu’on te mette au latin ! A l’école !… » — Il faut partir, coûte
ie des simples et des humbles. Au service de ces sentiments, le poète met , d’ailleurs, une langue très riche, très colorée,
va de son côté. Les petits prennent leur baluchon2961 sur l’épaule Et mettent leurs sabots au bout garni de tôle ; Et quand la
s les veines ; Je rends force et courage aux travailleurs lassés ; Je mets un peu de rose à de trop pâles joues.... Commère,
e finit pas là. Au lever du jour, un riche habitant de la campagne se met en chasse et aperçoit Ysengrin (Renart s’était em
iennent aux dialectes picard et wallon. Signalons par exemple misent ( mirent ) ; disent (dirent), tendrement (tendrement), humb
qui veut dire vivres, a eu, jusque dans le xviie siècle, le sens de mets , de nourriture en général. 164. Rien n’avoir du
is on le trouve encore employé au xviie siècle. 213. N’est, pas de mise , n’a pas cours. 214. Déceleront, découvriront,
age du vitrail avec son demi-jour mystérieux ». 246. Je vais, je me mets . 247. Vases. 248. Composition. 249. Dessin, ar
a guère été employé après la première moitié du xviie siècle. 358. Mises [de fonds]. 359. Ce sont les célèbres « rustique
-dire des charpentes. Le mot ne s’emploie plus dans ce sens. 378. Me mettre plus commodément. Deux lignes plus bas le mot a l
note 4 de la page suivante. 585. Vous ressouvenez. Le xviie siècle mettait le pronom régime du verbe actif ou réfléchi avant
ce gentilhomme voit son père blessé, il « se jette à son père, et se met à crier et à pleurer. « Taisez-vous, mon enfant,
ce qui est irréparable. » Et, sans faire aucune attention sur lui, se met à crier et à pleurer cette grande perte. » (Lettr
Tant fait (de crimes), tant souhaité (de crimes). 795. Incommode, mis dans l’embarras (en empruntant, en faisant des de
826. A soi. Voir la note 1 de la page 109. 827. Les viandes, les mets , la nourriture en général, sens fréquent au xviie
e 1). 859. Codicille, disposition ajoutée à un testament. 860. Le met à pied, en lui retirant le carrosse dont il croya
des gardes du corps. 1025. Le bruit, la réputation. 1026. Poster, mettre des gardes à différents postes. 1027. Femme du m
anier de la diligence, caisse d’osier fixée à la diligence et où l’on mettait ordinairement des colis, et quelquefois, on le vo
es Grec et les Romains. Nous ne sommes que des violons de village… Ne mettons rien à côté de Virgile. Vous le connaissez par le
çais (1594-1665), passa la plus grande partie de sa vie à Rome. Aussi met -on souvent l’article emphatique le devant son nom
se relever. 1221. Serres, tiroires, endroits où l’on serre, où l’on met en réserve. – Cette acception n’est pas usuelle.
nce ou l’absence de l’accent grave. 1282. La fortune des époux étant mise en commun, il ne saurait être question entre eux
devant le mot vieillard, à la dernière ligne du même morceau. 1300. Mettre en trousse, derrière soi, sur le cheval. 1301.
d’Isabelle de Castille et de Ferdinand d’Aragon, la prise de Grenade mit fin pour toujours à la domination des Maures en E
guerres ; et c’est bien le lieu de faire remarquer ici tout ce qu’il mettait d’esprit, de verve, d’originalité et de couleur d
rocher celle de Radegonde, femme de Clotaire Ier, qu’Augustin Thierry met en scène dans son Cinquième Récit. A l’une et à l
commandement qu’elle luy avoit faiet, elle se leva sur son liet et se mit à contempler la France encore et tant qu’elle put
que la guerre, en se prolongeant, ne devint trop coûteuse. Cette paix mettait fin à la première guerre punique (264-241). — Rap
pèce de pot-au-feu où entrent plusieurs espèces de viandes : c’est le mets national de l’Espagne ; introduit en France, il y
nte, dont il va être question, dans les Femmes savantes : Molière les met aux prises dans une scène célèbre que nous citons
rance avec la Prusse (5 avril 1795) et l’Espagne (22 juillet), et qui mirent fin à la première coalition. 1738. Chevrons, ga
u fond de l’eau sur tout le parcours et qui s’engage sur un engrenage mis en mouvement par la machine du bateau. 1773. Le
pour comprendre la plaisanterie, que le sens propre d’étonner c’est : mettre quelqu’un hors de lui-même par une commotion brus
de hanter. 1981. Au milieu du respect universel. 1982. Ordonner, mettre en ordre, disposer comme il convient. 1983. Don
proche. 2036. Sur le Louvre, voir page 499, note 4. 2037. Qui nous met en repos. Après l’expression le seul qui, on mett
4. 2037. Qui nous met en repos. Après l’expression le seul qui, on mettait également bien le verbe à l’indicatif ou au subjo
onoms en et y qu’en parlant des choses ; en parlant des personnes, on met  : de lui, d’elle ; à lui, à elle, etc. Mais le xv
), septembre 1605. 2070. La pastorale, espèce d’œuvre dramatique qui mettait en scène des bergers, fut tout à fait en faveur e
, gens distingués. Voir la note 2 de la page 157. 2125. S’y fait de mise , s’y fait accueillir. — Être de mise, être reçu,
la page 157. 2125. S’y fait de mise, s’y fait accueillir. — Être de mise , être reçu, accepté. 2126. Autant comme il se p
stante, au xviie siècle, quand un verbe est suivi d’un infinitif, de mettre avant ce verbe, et non entre les deux, le pronom
ituation analogue, à peu près le même langage que celui que Corneille met ici dans la bouche de Géronte (voir, dans le prés
ignait le chah de Perse. 2180. La Fontaine affecte malicieusement de mettre au nombre des choses chimériques et qu’on ne peut
nom, avec une nuance de dénigrement ou de mépris. 2202. Enchâsser, mettre en châsse, comme les reliques d’un saint. 2203.
e 5 de la page 512. 2296. Etonne. Ce verbe, qui signifie proprement mettre quelqu’un hors de lui comme en le frappant d’un c
ême. Polyphonte, sachant qu’elle l’a épargné, conçoit des soupçons et met en présence devant lui Mérope et le jeune homme.
sance. 2542. Qu’ils pensent ternir. Entendez : l’acharnement qu’ils mettent à t’attaquer n’aura pour résultat que de faire br
nous avons cité page 593. 2621. Enfants. Tout ce développement est mis dans la bouche d’un curé de campagne qui s’adress
ugo lui-même a ainsi résumé la carrière de son père, dans la dédicace mise en tête du recueil des Voix intérieures : « A Jos
ante imitée du grec, et devenue proverbiale en français, qui signifie mettre de la grâce dans ses manières ou dans son discour
nd les troupeaux se couvrent de belles toisons, quand les matelots se mettent à naviguer et Bacchus à conduire ses chœurs, quan
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
vers : et il admire de s’y voir placé, sans savoir comment il y a été mis . Qui est-ce qui a suspendu ce globe de la terre ?
ture de leur tige : la tige elle-même se revêt d’une dure écorce, qui met le bois tendre à l’abri des injures de l’air ; le
ie, chap. 2. Comparaison de Démosthène et d’Isocrate. Vous avez mis Démosthène avec Isocrate2 ; en cela vous avez fai
; il n’a eu qu’une basse idée de l’éloquence, et il l’a presque toute mise dans l’arrangement des mots4. Un homme qui a empl
ne put supporter la vie ; elle monta au haut de son palais ; elle se mit sur un bûcher, et se tua elle-même. En écoutant c
s apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Ecoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai que, quand il
die. Virgile. C’est bien à vous à parler de variété, vous qui avez mis dans vos Eglogues la tendresse naïve de Théocrite
mais moins simple, moins fort, moins sublime : car d’un seul trait il met la nature toute nue devant les yeux. Virgile.
Fénelon avaient été un peu laissées dans l’ombre : l’abbé Maury les a mises dans tout leur jour, en montrant qu’il avait su a
25 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ue l’épigramme fût courte, d’un sens clair et juste ; peu à peu, on y mit plus d’art et de finesse, et on chercha à en aigu
rendue d’une manière vive et agréable. L’épigramme suivante peut être mise au nombre des meilleures : Un certain sot de qua
Le poète y fait le plus souvent l’éloge du mort ; et il doit alors y mettre les grâces et les délicatesses du madrigal, en pr
couronner sa vaillance, Afin d’apprendre aux siècles à venir Qu’il ne met point de différence Entre porter le sceptre et le
ce, Défendit qu’un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu’un mot déjà mis osât s’y remontrer. Ainsi, tout doit être exact,
it de moi ; car Isabeau M’a conjuré de lui faire un rondeau : Cela me met en une peine extrême. Quoi ! treize vers, huit en
pourtant en un monceau. Faisons-en sept en invoquant Brodeau, Et puis mettons par quelque stratagème                 Ma Foi, c’
est qu’il ne sont point comptés. Par quelque bout il faut que je m’y mette  ; Puis, que jamais ballade ne promette ! Dussé-je
à court. Si que je crains que n’ayez rien du nôtre Quand il s’agit de mettre une œuvre au jour, Promettre est un, et tenir est
Trop obscure, l’énigme produit la fatigue et le dégoût, parce qu’elle met l’esprit à la torture et rend ses efforts inutile
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
aucune manière. Le style simple et facile est le seul qui puisse être mis en usage. Dans les lettres de sentiment, il doit
and j’ai été Duc. Vous achèverez, Madame, quand il vous plaira, de me mettre au rang de mes camarades. Pour moi je ne songerai
la curiosité. Voyez la grâce et la vivacité, que Madame de Sévigné a mises dans ces détails du passage du Rhin. « Le comte
tre mon sexe, qui en me laissant sentir toutes ces choses comme vous, met entre votre bonheur et le mien une si grande diff
l’amour fait toujours perdre de l’autre à l’exacte vertu. « J’allais mettre 5°., mon cher frère ; mais la crainte de faire un
a tourné la page. On finit tout uniment une lettre par ces mots qu’on met à l’alinéa, je suis, ou j’ai l’honneur d’être, en
personne à laquelle on écrit. Si l’on se sert du mot respect, on doit mettre simplement, je suis : mais avec toute autre expre
oit mettre simplement, je suis : mais avec toute autre expression, on met , j’ai l’honneur d’être, etc., je suis avec un pro
uis, en s’écartant et descendant toujours vers le coin de la page, on met , votre très humble et très obéissant serviteur. C
te adresse : À son altesse sérénissime Monseigneur le Prince, etc. On met pour un cardinal : À son Éminence Monseigneur le,
ticulé, au-dessus d’une lettre qu’on écrit à un religieux. Au lieu de mettre  : Au Révérend Père, le Révérend Père ; il faut, a
27 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
urageusement leurs malheurs. Pedibus timor addidit alas. La crainte a mis des ailes à ses pieds. Fratrem lugebant ademptum.
ux fers ce monstre fatal qui, cherchant une mort plus glorieuse… Il a mis quæ, faisant rapporter ce mot à Cléopâtre, dont m
es sont nombreuses. De même, quand on dit en grec : Τα ζῶα τρεχει, on met le verbe au singulier, parce que l’esprit perçoit
Ex. : Pars in crucem acti, pars bestiis objecti. Sall. Les uns furent mis en croix, les autres furent exposés aux bêtes. Co
hellénisme, comme dans les exemples suivants : Abstine irarum. Ne te mets pas en colère. Desine lachrymarum. Cesse de pleur
etc. 4° Hellénisme de l’infinitif. C'est encore par hellénisme qu’on met l’infinitif au lieu du gérondif et du supin. Par
care ; quid dicam in crucem tollere ? In Verr., 66. C'est un crime de mettre aux fers un citoyen romain, c’est un attentat de
ris, Cic., s’enfoncer dans l’étude des lettres. — Condere (dare cum), mettre avec, mettre ensemble. Pecuniam, fructus condere.
enfoncer dans l’étude des lettres. — Condere (dare cum), mettre avec, mettre ensemble. Pecuniam, fructus condere. Au figuré, c
’on joint ensemble plusieurs évènements. — Abscondere (dare cum abs), mettre ensemble hors de la vue. Erant fortassè gladii, s
e, incendere, inflammare, succendere, cremare, urere. Accendere, mettre le feu à quelque chose, l’allumer. Deus ipse sole
, l’allumer. Deus ipse solem, quasi lumen accendit. Cic. — Incendere, mettre une chose en feu. Urbem incendere. Cic. — Inflamm
inflammari, incendique jussit. Cic. — Succendere (de accendere sub), mettre le feu dessous. In succensum rogum corpora injece
, festons. Redimitus tempora lauro. Virg. — Circumdare (dare circum), mettre autour, environner. Nova mœnia circumdedit oppido
bellum animus. Cæs. — Promptus (de emere, tirer, pro, devant), tiré, mis dehors. Aliud clausum in pectore, aliud in linguâ
figuré : Colligere animos, reprendre ses esprits. Colligere iram, se mettre en colère. XL. — Collis, clivus, mons, jugum,
ungere). 1° Joug. Demere juga fatigatis bobus. Hor. 2° Comme jugum se met sur la tête des bœufs, il a signifié figurément l
ir sa voix. Au figuré : Comprimere seditionem. — Frænare (de frenum), mettre un frein à un cheval, brider. Au figuré : Spes fr
Digerere pœnam in omnes. Ov. Répartir la peine sur tous. — Ordinare, mettre en ordre. Ordinare milites. Liv. — Disponere (div
ire connaître. Erranti monstrare viam. Cic. — Demonstrare, démontrer, mettre en évidence. LXXIII. — Exigere, expellere, eji
uelles le bien ne saurait être. 3° Fin, borne. Ponere modum orationi, mettre fin à un discours. — Terminus (de termes, branche
de terre. Humare hostium cadavera. — Sepelire (de sepes), ensevelir, mettre dans le tombeau. Corpora sepulta quiescunt. Ov. —
piendi, et tempus finiendi. Eum pœnitere cœpit. — Inchoare, ébaucher, mettre la première main. Multa inchoare, sed non perfice
u figuré, adoucir, amollir, mitiger. Mitigare cibum. Cic. Digérer les mets . Mitigare vinum, tremper le vin, l’adoucir. Mitig
elevare, sublevare, extollere, erigere. Levare, lever, dresser, mettre debout. Levare membra cubito. Ov. Au figuré : Lev
ntum. Lucrum, gain auquel on ne s’attendait pas. Apponere lucro, mettre à profit. — Quæstus (quasi quæsitus), gain qu’on
matière à une accusation. — Suppeditare (sub pedes dare), au propre, mettre sous les pieds. Il ne s’emploie qu’au figuré : do
s’opposer. Conatibus alicujus obstare. Ov. — Officere (de facere ob), mettre un obstacle. Terræumbra soli officit. Cic. Au fig
patere), vase creux dont les anciens se servaient pour faire cuire ou mettre leurs ragoûts. — Lanx était plus large et moins p
in fugam convertere. Cæs. Au figuré : Curas gaudio pellere. — Fugare, mettre en fuite. Hostes fugare. Cic. — Eliminare (de ex
mettre en fuite. Hostes fugare. Cic. — Eliminare (de ex et de limen), mettre à la porte. Extrà ædes eliminare.. Enn. CLXXXV
 Percontari, interrogare, sciscitari. Percontari, s’informer, se mettre en quête. Ille me de nostrâ republicâ percontatus
licitando omnium animos allicis. — Promittere (mitlere pro), envoyer, mettre en avant, et par extension, promettre, engager sa
æret fortasse quispiam. Aliquis vir eligendus est. Cic. — Quisquam se met lorsqu’on interroge ou quand il y a une négation.
. Oves segregatas ostendit procul. Phed. — Seponere (seorsim ponere,) mettre à part, en réserve. Pecuniam in ædificationem tem
. Ov. CCXXXVI. — Tegere, operire, cooperire. Tegere, couvrir, mettre à l’abri. Fronde teguntur aves Ov. — Operire, ent
des anciens Romains en temps de paix. C'était un grand manteau qui se mettait sur la tunique. — Stola était l’habit ordinaire d
recs, surtout des philosophes. — Sagum, espèce de saye rouge que l’on mettait sur la tunique. C'était l’habit de guerre. — Chla
fliger, chagriner. Angi animo. Cic. — Cruciare (de crux), proprement, mettre en croix. Au figuré, tourmenter cruellement. C
ueri, tutari, propugnare, protegere, de endere. Tueri, protéger, mettre en sûreté. Ædem Castoris Junius habuit tuendam. C
r la défense. Propugnare pro æquitate. Cic. — Protegere (tegere pro), mettre à couvert, protéger. Africanus in acie Halienum s
lare. Cic. — Amicire (de am pour αµρι, autour, et icere pour jacere), mettre un habit autour du corps, couvrir, envelopper. Cr
m ascendere. Cic. — Impedire(son synonyme, formé de in, pes et dare), mettre obstacle, empêcher. Gravioribus morbis vitæ jucun
proprement, assurer les droits, garantir. Vindicare in libertatem. C. Mettre en liberté. Vindicare libertatem, recouvrer sa li
claies, espèce de treillis d’osier que l’on couvrait de terre, et qui mettait à couvert les soldats. — Testudo, tortue. Scutis,
28 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
plusieurs fois, notamment en 1876, avec des additions destinées à la mettre au courant des derniers travaux de l’érudition. C
Il est inutile d’insister sur l’importance de la Poétique. Elle a été mise en relief par Daniel Heinsius, dont l’édition (16
nthousiaste. Bayle, dans son Dictionnaire critique (art. Aristote) le met au-dessus de tous les ouvrages philosophiques du
Rapin a dit : « La Poétique n’est, à proprement parler, que la nature mise en pratique et le bon sens mis en principe. » (Ré
t, à proprement parler, que la nature mise en pratique et le bon sens mis en principe. » (Réflexions sur l’éloquence, la po
’un système de mots en italiques et d’alinéas multipliés, Cassandre a mis en relief presque toutes les idées contenues dans
l difficile. Nous serions récompensé du nôtre si nous avions réussi à mettre le lecteur en communication avec l’auteur de ces
loyés séparément ou mélangés. III. Ainsi l’harmonie et le rythme sont mis seuls en usage dans l’aulétique, la citharistique
ètres, soit qu’elle mélange ceux-ci entre eux, ou qu’elle ne vienne à mettre en usage qu’un seul genre de mètre, comme on l’a
II. Après avoir subi de nombreuses transformations15, la tragédie y a mis un terme, puisqu’elle avait revêtu sa forme natur
premier rôle au discours parlé. Sophocle institua trois acteurs et la mise en scène. XV. Quant à l’importance de la tragédie
d’un langage plaisant, vu le caractère satirique de son origine, elle mit du temps à prendre de la gravité, et son mètre, d
itique et de la rhétorique. En effet, les personnages que les anciens mettaient en scène parlaient un langage politique, et ceux
e de certains éléments, il faut non seulement que ces éléments soient mis en ordre, mais encore qu’ils ne comportent pas n’
l’art, soit par un génie naturel. En composant l’Odyssée, il n’a pas mis dans son poème tous les événements arrivés à Ulys
er, est au moins le plus tragique des poètes. VII. La seconde espèce, mise au premier rang par quelques-uns, est celle qui a
de la vue est moins artistique et entraînera de plus grands frais de mise en scène. IV. Quant à produire non des effets ter
nt trouvé dans les fables ce genre de sujet à traiter : ils sont donc mis dans la nécessité de s’adresser aux familles dans
Chapitre XV Des mœurs dans la tragédie. — De ce qu’il convient de mettre sur la scène. — De l’art d’embellir les caractère
personnage qui vient comme s’il allait trouver son fils est lui-même mis à mort. De même encore la reconnaissance qui a li
isonnement. Chapitre XVII Il faut se pénétrer du sujet que l’on met en tragédie. Manière de le développer. I. Il fa
. Manière de le développer. I. Il faut constituer les fables et les mettre d’accord avec les discours en se mettant, autant
du mécontentement que cette faute causa aux spectateurs. III. Il faut mettre autant de faits qu’on le peut en rapport avec les
ration. Le premier se façonne aisément, le second est prédisposé à se mettre hors de lui. IV. Que les sujets soient déjà compo
effet contraire à l’attente. VIII. En voici la preuve : ceux qui ont mis en action la ruine de Troie, et cela non pas par
ce, c’est que l’on doit faire paraître les uns93 indépendamment de la mise en scène, et produire les autres94 dans le discou
aît, à cet égard, un poète divin, incomparable, n’entreprenant pas de mettre en poésie toute la guerre (de Troie), bien qu’ell
rale ou pathétique. Elle a autant de parties, à part la mélopée et la mise en scène, car elle demande des péripéties, des re
beauté des pensées et du beau style. Tous ces éléments, Homère les a mis en usage et pour la première fois, et dans les co
, lorsqu’il le fait, il n’est pas imitateur. IX. Les autres poètes se mettent en scène d’un bout à l’autre de leur œuvre ; ils
e lorsqu’il s’agit des réfutations oratoires, si une même chose a été mise en rapport avec la même chose et de la même façon
plutôt l’hypocritique174, puisque c’est dans les gestes que l’on peut mettre de l’exagération en déclamant, ce que faisait Sos
Le style comique est vulgaire et populaire. IX. L’auteur comique doit mettre , dans la bouche de chacun de ses personnages, la
quelques cités, et des mieux policées, ces rhéteurs n’auraient rien à mettre dans leurs traités. V. Parmi tous les hommes, les
parties d’un discours ; car ces moyens ne tendent à autre chose qu’à mettre le juge dans tel ou tel état d’esprit. Mais, sur
De même la rhétorique s’appuie sur des faits que l’on a l’habitude de mettre en délibération. XII. L’action de la rhétorique s
ires. Or je dis « en eux-mêmes », parce que, le meilleur gouvernement mis à part, tous les autres périssent par suite ou du
que les autres, pour une seule fois qu’ils ont été présents, ont été mis en pièces. XVIII. Quant à la vertu, comme c’est u
est son contraire. XII. La magnificence est la vertu capable de faire mettre de la grandeur dans les dépenses ; la petitesse d
e même encore tous actes accomplis dans l’intérêt des autres : car on met alors le sien au second rang. Toutes les actions
et de sa résolution. XXXIII. La louange (ἔπαινος) est un discours qui met en relief la grandeur d’une vertu. Il faut donc q
Isocrate, vu le peu d’habitude qu’il avait de plaider250. Il faut le mettre en parallèle avec des hommes illustres, car l’amp
fait accompli, en raison de son caractère obscur251, admet surtout la mise en cause et la démonstration. XLI. Voilà donc les
lus agréables, il l’est aussi de paraître sensé, car le bon sens nous met en passe de commander, et la sagesse implique la
’un individu qui, portant un anneau, lève la main sur quelqu’un ou se met à le frapper ; cet individu est justiciable de la
traire à la partie adverse, il peut, du moins, au point de vue moral, mettre en relief l’équité de notre cause, ou la faibless
ord, tout ce qui pourra être allégué au nom d’une loi opposée sera de mise . En effet, il serait absurde, supposé que nous ne
ir comment il sera démonstratif et fera la conviction, mais encore de mettre le juge lui-même dans une certaine disposition. I
tions aura la confiance de ses auditeurs. VII. En conséquence, ce qui mettra en relief le bon sens et la vertu d’un orateur, o
’on a du chagrin, c’est qu’on éprouve un désir. Tel autre, si l’on se met directement à la traverse quand il marche vers un
ie ; or l’indifférence est une espèce de dédain. XXVII. Contre qui se met -on en colère ; quels sont ceux qui s’y mettent, e
dain. XXVII. Contre qui se met-on en colère ; quels sont ceux qui s’y mettent , et pour quels motifs, nous avons expliqué tout c
vec à-propos que, au sujet d’Hector qui n’est plus, le Poète, voulant mettre un terme à la colère d’Achille, place ces mots da
er des sentiments modérés doivent discourir au moyen de ces lieux. On met l’auditoire dans ces différentes dispositions (su
ée de peine338, et l’autre (la haine) ne l’est pas ; car celui qui se met en colère éprouve de la peine, mais celui qui hai
té ; c’est ce qui rend arrogant, dédaigneux et téméraire. Ce qui nous met dans cette disposition, c’est la fortune, la forc
e délibère plus dans une situation désespérée. XV. Ainsi donc il faut mettre les gens dans une telle disposition d’esprit, lor
il est évident qu’ils prétendent ne souffrir aucun mal, ce qui est à mettre au nombre des biens. IV. Il y a, au contraire, de
cun avantage n’a été obtenu, ou, que, une fois obtenu, il n’a pu être mis à profit. Telle est la nature et la variété des c
dée claire des circonstances opposées. Par conséquent, si le discours met les juges dans une telle disposition, et que les
de ne pas être dans telle condition donnée, ils se réjouiront d’être mis dans cette condition par des motifs contraires. P
blement ; par suite, ils sont incapables ou d’avoir des désirs, ou de mettre à exécution ceux qu’ils peuvent avoir, à moins qu
ignes que (simplement) graves ; car le prestige de leur situation les met plus en vue, et c’est pour cela qu’ils gardent la
question débattue porte soit sur une contestation, soit sur un point mis en délibération. Or nous avons déjà parlé précéde
garder comme déterminé de quelle manière et avec quels arguments nous mettrons les discours en rapport avec les mœurs. II. Mais,
De même, lorsque l’on a le pouvoir de faire une chose et que l’on se met en colère ; lorsqu’on a ce pouvoir et qu’un vif d
faire des préparatifs (de guerre) contre le Roi et ne pas le laisser mettre la main sur l’Égypte, en alléguant qu’effectiveme
es rapines dévoreront la fortune publique. » VII. Les récits sont de mise dans les harangues ; ils ont ce bon côté que, tro
cé d’une généralité, à propos d’un fait qui n’est pas général, est de mise dans un mouvement oratoire où l’on cherche des ef
as non plus à nous d’acheter. De même, s’il est beau ou juste d’être mis dans telle situation, il le sera aussi d’y mettre
t beau ou juste d’être mis dans telle situation, il le sera aussi d’y mettre quelqu’un, et réciproquement. Or, c’est là un par
s. Citons encore le cas où, voulant faire l’éloge de tel chien, on le met en parallèle avec le Chien qui est au ciel ou ave
ait croire qu’il avait l’âme élevée. Et parce qu’un individu aura une mise élégante et fera des promenades nocturnes (on pou
gréable. En poésie, plusieurs éléments amènent ce résultat et sont de mise dans ce genre-là, attendu que l’on voit de plus l
» ; mais, dans le langage de la prose, les épithètes, ou sont hors de mise , ou, si elles font pléonasme, trahissent l’art et
ombre et à l’état d’unité : « Ces gens, dès qu’ils furent arrivés, se mirent à me frapper… » Il faut d’une manière absolue bie
» ; tandis que, pour obtenir la concision, le nom, au contraire, sera mis à la place de l’explication553. II. L’un ou l’aut
cette façon, l’auditoire évidemment accepte un tel langage, une fois mis dans le même état d’esprit. Aussi ce style convie
s étaient chez eux, vous vendaient ; et, venus chez vous, ils se sont mis en vente597. » En effet, toutes ces propositions
, parce que les contraires sont très reconnaissables et que les idées mises en parallèle n’en sont que plus faciles à saisir.
nt leur ville sur la Sicile ». Il y a là une métaphore et le fait est mis devant les yeux. Cette expression, encore : « C’e
ue la Grèce poussa un cri », est, à certains égards, une métaphore et met le fait devant les yeux. De même, Céphisodote rec
ant ensevelie en même temps… », il y avait métaphore et le fait était mis devant les yeux, tandis que les mots « en même te
harès », il y a métaphore par analogie, et la locution « au milieu… » met l’image devant les yeux. Cette expression, « exho
ux. Cette expression, « exhorter aux dangers », est une métaphore qui met aussi les choses devant les yeux. Lycoléon, plaid
onstance présente, qui n’est pas d’une application générale, mais qui met les choses devant les yeux. Car, Chabrias courant
quants ont leur source dans la métaphore par analogie et dans le fait mis devant les yeux, on vient de l’expliquer. Chap
fait mis devant les yeux, on vient de l’expliquer. Chapitre XI Mettre les faits devant les yeux. I. Il faut dire main
eux. I. Il faut dire maintenant ce que nous entendons par un « fait mis devant les yeux » et de qu’on fait pour qu’il en
yeux » et de qu’on fait pour qu’il en soit ainsi. II. J’entends par «  mettre une chose devant les yeux » indiquer cette chose
inanimés au moyen de la métaphore. III. En toute occasion, le fait de mettre en jeu une action produit une impression goûtée d
ut, et l’autre par en bas ; — ou encore : « Les (deux) villes ont été mises au même niveau644. » Un trait commun à deux chose
rler grec, ensuite de ne pas être réduit à se taire lorsqu’on veut se mettre en communication avec les autres, ce qui est le s
. Aussi les productions destinées à l’action, abstraction faite de la mise en scène, ne remplissant plus leur fonction, ont
le prologue des Eusèbes, quand il dit : « moi ». En effet, si l’on ne met pas d’action en prononçant ces paroles, c’est le
s : « Je suis arrivé, je l’ai recherché, je lui ai demandé… » Il faut mettre de l’action et ne pas prononcer ces mots en les d
tableau ; car plus les objets figurés sont nombreux, plus il faut se mettre loin pour le contempler. Aussi, dans l’une comme
pas également goûtés dans toutes ces sortes de causes ; mais où l’on met le plus d’action, c’est là qu’il y aura le moins
es termes désignent le début et comme une voie ouverte à celui qui se met en marche. Le prélude donne bien une idée de ce q
s en suspens, car l’indéterminé nous égare. Ainsi donc celui qui nous met un exorde en quelque sorte dans la main obtient q
pas lieu de recourir au préambule. VIL Les autres espèces (d’exorde) mis en usage sont des expédients d’une application co
icrate contre Nausicrate. Il dit avoir accompli l’action que celui-ci met sur son compte, et il ajoute qu’elle a été nuisib
ien que d’autres ont été présumés (coupables du même délit) sans être mis en accusation de même que l’orateur aujourd’hui,
V. Il (te) faut intercaler, sous forme de narration, tout ce qui peut mettre en relief ton mérite. Exemple : « Quant à moi, je
est moins importante. Le point discuté alors c’est : ou que le fait ( mis en cause) n’existe pas, ou qu’il n’est pas nuisib
dant de travers » ; ou comme Eschine699, qui dit de Cratyle : « Il se mit à siffler et à battre des mains. » En effet, ce s
lle femme tenait son visage dans ses mains700. En effet, ceux qui se mettent à pleurer portent les mains à leurs yeux. Présent
ce cas) ne comporte ni mœurs, ni intention. IX. Les sentences sont de mise dans une narration et dans la preuve ; car c’est
uanges sous forme d’épisodes comme le fait Isocrate ; car toujours il met en scène quelque personnage706. C’est dans ce sen
ippe 709 et dans l’Antidosis 710. De même Archiloque, pour blâmer. Il met en scène un père qui parle ainsi au sujet de sa f
ien, ni affirmer par serment l’impossibilité de quoi que ce soit. Il met en scène l’architecte Charon, dans l’ïambe qui co
autres, non. Il faudra voir dans quelles circonstances pourra être de mise celle qui convient à l’orateur. L’ironie a quelqu
que l’adversaire a menti, on peut, sur ces données, louer, blâmer et mettre la dernière main. Or il faut viser à établir l’un
fin de ne pas laisser ignorer à l’auditeur les détails de la question mise en cause ; tandis que, dans celle-ci, on doit réc
deux parties ont dites sur le même point, ou celles qui n’ont pas été mises en opposition : « Mon contradicteur a dit telles
eur du drame satirique. — 6e : Eschyle produit un second personnage ; mise en scène plus brillante ; plus grande place donné
cle institue un troisième personnage et ajoute encore à l’éclat de la mise en scène. — 8e : Introduction d’un quatrième pers
sait dans la 95e olympiade, vers 400 av. J.-C. 82. Le manuscrit 1741 met au féminin les enfants de Phinée. 83. Le texte d
ce que le gouffre de Scylla attire les navigateurs. 174. L’art de la mise en scène, le jeu scénique. 175. Le mouvement, le
de deux choses, de deux parties, de deux faits, bons l’un et l’autre, mis en parallèle afin que l’on puisse opter (προαιρεῖ
C’est plus que douteux. 427. Autoclès, fils de Strombichide, qui fut mis à mort par les trente tyrans. Xénophon (Hellen.,
hevaliers, 721. 544. Ou peut-être : « Qui, mâchant les aliments, les mettent tout mâchés sur les lèvres des enfants », ce qui
thmiques, p. 302 de Morelli.) 573. C’est-à-dire que, par exemple, on mettra , au début, le péan (commençant) par la longue — υ
ères consacrées (l’autre était la Salaminienne), lesquelles n’étaient mises à l’eau que dans les circonstances graves. 619.
ἀπάσας ὠμαλισμένας ὐπὸ τῶν συμφορῶν, car je sais que le malheur les a mises toutes au même niveau. 645. Mot déjà cité (l. II
29 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
gérondif n’est autre chose que le participe présent, devant lequel on met le mot en, comme : les jeunes gens se forment l’e
ipe ne s’accorde pas avec son sujet ; on dit d’une femme : elle s’est mis cela dans la tête (et non pas mise) ; quelques pa
t ; on dit d’une femme : elle s’est mis cela dans la tête (et non pas mise ) ; quelques païens se sont donné la mort (et non
us ! Quand la race de Caïn se fut multipliée…   On voit que le régime mis devant le participe est ordinairement pronom : qu
connaître si le régime dépend du participe, il faut voir si l’on peut mettre ce régime immédiatement après le participe. On ne
30 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ou de produire un grand effet sur une assemblée, je leur conseille de mettre de côté les lieux communs, pour se livrer à une p
les employer comme principaux moyens de persuasion. L’orateur doit se mettre à la place de l’auditeur, et examiner jusqu’à que
rgument vigoureux, s’il compte peu sur tous les autres, il doit alors mettre cet argument en avant, ce coup qu’il frappe dès l
sions sont tout à fait déplacées, et il serait absurde de vouloir les mettre en jeu. Lorsqu’il s’agit de convaincre, c’est à l
yen ne manquerait pas de les rendre complètement insensibles ; ils se mettraient sur leurs gardes, et se disposeraient plutôt à vo
cience. Qu’il me peigne le zèle et la tendresse de mon ami ; qu’il me mette devant les yeux le tableau des souffrances qu’épr
avait besoin d’intéresser l’auditoire. Il s’y arrêtait longtemps, se mettait à leur place, jusqu’à ce qu’il sentît ce qu’eux-m
r Verrès à son arrivée à Rome, et de l’appeler à se justifier d’avoir mis dans les fers un citoyen romain. Le premier magis
: « Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la m
il soutenait son accusation avec tant de mollesse et de langueur, il mettait si peu de chaleur, si peu d’âme dans son débit, q
rmonie étudiée aux inflexions naturelles de la voix. Qu’un orateur se mette donc en garde contre cette erreur dangereuse : qu
hons par quels moyens on peut faire des progrès en éloquence. On doit mettre au premier rang de ces moyens le caractère person
tat de suivre la discussion de toutes les manières qui peuvent y être mises en délibération. Secondement. Outre les connaissa
une composition destinée à la lecture, que l’on ne saurait jamais se mettre trop bien en garde contre une imitation trop stri
e des recherches instructives sur les différentes matières qui y sont mises en discussion. Ils produisent l’émulation et acco
humaine, et qui répandit la lumière sur presque toutes les sciences, mit la plus grande pénétration dans la recherche des
tions sur le mérite comparé des anciens et des modernes, afin de nous mettre à même de bien apprécier les motifs sur lesquels
ues réflexions jetteront sur ce sujet une lumière suffisante, et nous mettront à même de prendre un parti raisonnable dans cette
transmis d’âge en âge par l’éducation. Ces auteurs, il est vrai, sont mis entre nos mains dans les écoles et dans les collè
ons en leur faveur dès l’âge le plus tendre. Mais comment se sont-ils mis en possession de nos collèges et de nos écoles ?
s le règne de Domitien, Virgile et Horace étaient des poètes que l’on mettait comme des modèles entre les mains de la jeunesse 
e léthargie ; mais lorsqu’il s’est réveillé, il a presque toujours su mettre à profit les découvertes des temps antérieurs. À
iens furent défaits en Sicile, et que les vainqueurs se disposaient à mettre à mort leurs prisonniers, ils épargnèrent ceux d’
s plus de guides à suivre. L’imprimerie a multiplié les livres, les a mis à la portée de tout le monde. Rien n’interrompt l
acte vérité. Ce nom n’appartient véritablement qu’aux récits qui nous mettent à même d’appliquer à notre instruction les événem
endre son histoire trop universelle, n’a pas su éviter ce défaut ; il met à la fois sous les yeux du lecteur une foule d’év
enchaînement et la dépendance mutuelle de toutes les parties, afin de mettre chaque chose à sa place, afin de nous faire suivr
u’il doive se soutenir toujours à la même hauteur ; il faut que, pour mettre de la variété dans son récit, il sache à propos c
ut, dans tous les temps, regardé comme un écrivain très agréable, qui met dans ses récits cette naïveté qui toujours attach
; je veux parler de ces harangues qu’en des occasions importantes ils mettaient dans la bouche de leurs principaux personnages. E
dans l’affectation. Il expose à la fois tant de contrastes divers, il met tant de subtilité à chercher dans la même personn
ada, est un livre estimable, mais bien loin cependant de pouvoir être mis en parallèle avec ceux que je viens de nommer. St
us de grâce et d’utilité, c’est d’éclaircir les propositions que l’on met en avant par des citations empruntées à l’histoir
On a dans tous les temps, et avec raison, reproché à Sénèque d’avoir mis de l’affectation dans son style. Il prodigue trop
facile qu’on est communément tenté de le croire. Il ne suffit pas d’y mettre en scène quelques personnages qui parlent l’un ap
ond, on voit que c’est l’auteur qui partout s’exprime en personne. Il met en scène, par exemple, deux interlocuteurs nommés
nt jugement, représente l’auteur ; et l’autre, homme de paille, n’est mis là que pour faire quelques objections triviales ;
par beaucoup d’esprit et de pénétration. Son objet principal était de mettre dans tout leur jour la folie de la superstition e
out le cours d’un dialogue sur un sujet de morale, parce que, pour le mettre en jeu, une conversation calme ne fournit pas les
tte manière des traités de philosophie ; mais cela ne suffit pas pour mettre ces traités au nombre des compositions épistolair
que nous habitons. Nous y voyons non seulement des chevaliers qui se mettent en campagne pour redresser tous les torts, mais c
ait dans des situations intéressantes, et l’on en prenait occasion de mettre dans tout son jour ce que la conduite et le carac
, à l’aide des seules facultés que la nature lui a accordées, peut se mettre au-dessus de la situation la plus désespérée. Les
ommune. Cependant la différence des climats et de la manière de vivre mit quelque diversité dans le caractère des premiers
és de deux ou d’une seule syllabe. En général, la différence que nous mettons dans notre manière de prononcer les longues et le
ngues et brèves, mais accentuées et non accentuées. Cependant, pour y mettre quelque variété, on peut ne pas placer toujours c
nique ce juste degré d’élévation qu’ils doivent avoir, et suffit pour mettre une différence entre le style de ces poèmes et ce
t servi, mais c’est une mesure embarrassante et peu naturelle. Waller mit le premier en vogue les vers rimés de deux en deu
imés de deux en deux ; mais Dryden acheva d’en établir l’usage : l’un mit plus de douceur dans nos vers, l’autre les perfec
peindre très distinctement le lieu de la scène. Ce n’est pas assez de mettre sous nos yeux ces groupes insignifiants de violet
vons fait la moitié du voyage : Déjà de Bianor j’aperçois le tombeau. Mets tes chevreaux bêlants au pied de cet ormeau Dont
lus de génie original ; les Romains, plus corrects et plus polis, ont mis plus d’art dans leurs compositions. Il nous est r
. La Ballade de M. Shenstone, en quatre parties, peut, je crois, être mise au nombre des poèmes les plus élégants que nous a
autre drame pastoral, le Gentil Berger, d’Allan Ramsay, digne d’être mis en parallèle avec les meilleurs ouvrages de ce ge
toutes les beautés. Malgré ces inconvénients particuliers, qui ont dû mettre des bornes étroites à sa réputation, l’on y trouv
le suivre ou partager son enthousiasme. Je ne dis pas que l’on doive mettre dans la composition d’une ode autant de méthode q
, varient à un tel point la longueur et la brièveté de leurs vers, et mettent un si grand intervalle entre les rimes qui se cor
stinctifs, leur prête les couleurs de la vie et de la réalité, et les met si bien dans leur vrai jour, qu’un peintre pourra
fabulosus         Lambit Hydaspes. (Carm. lib. I, ode 22.) Le juste met sa force en sa seule innocence ; Qu’il traverse d
rgé du soin de sa défense. (Trad. de Daru.) Un commentateur d’Horace mit à la place de l’épithète fabulosus, celle de sabu
ites au service du tabernacle, les divisa en vingt-quatre légions, et mit à la tête de chacune un chef uniquement occupé à
stitia et judicium correctio sedis ejus . C’est ainsi que leur poésie mise en musique se divisa naturellement en strophes et
que possible, nous transporter en imagination au sein de la Judée, et mettre sous nos yeux les lieux et les objets avec lesque
t aux cérémonies de leur culte ; aux différences que les lois avaient mises entre les choses pures et impures, aux formes du
étaient particulières à ce poète, et avec lesquelles on ne peut rien mettre en parallèle. Son livre a plus de clarté et plus
rise son histoire, c’est-à-dire que, s’il veut composer une fable, il met en scène son chien, son mouton ou son loup ; s’il
t à rapprocher les espèces analogues ; mais il est absurde de vouloir mettre la même précision dans la définition et le classe
onnage, et les nuances que les dispositions morales et le tempérament mettent entre deux hommes doués de la même qualité. C’est
êtres invisibles, enfin tout l’univers. Toutefois un poète ne saurait mettre trop de prudence et de réserve dans l’emploi de c
nt les s ni les funestes de la discorde entre des princes réunis pour mettre à fin une entreprise. J’avoue cependant qu’il me
s que l’on rencontre dans ses poèmes ; l’étonnante variété qu’il a su mettre dans la description des batailles et dans l’expre
es preuves nombreuses. Les sujets les plus ordinaires, au lieu d’être mis en récit, sont très souvent développés dans un di
uppose s’être passé dans la conversation des personnages que le poète met en scène. Lorsque, dans la suite, l’art d’écrire
s ne pouvons nous empêcher de plaindre en la condamnant. Homère ne la met jamais en scène sans lui faire tenir quelque disc
s il s’en faut bien qu’il foule aux pieds les lois et la justice ; il met trop de chaleur dans sa querelle avec Agamemnon,
esse et de vertu que nous donnent tous les personnages que le poète a mis en scène. Cependant il est impossible de ne pas r
mme l’action dure plusieurs années, le poète en a fort judicieusement mis une portion en récit. Les épisodes se trouvent su
de le retenir à Carthage ; et la résistance de Turnus, qui l’oblige à mettre les armes à la main. Enfin Jupiter consent à ce q
sse est plein de beautés poétiques et de descriptions magnifiques. Il met dans son style la même variété que dans les objet
rival du Tasse dans la poésie italienne, ne peut être raisonnablement mis au nombre des poètes épiques. L’épopée doit renfe
paix, parce qu’elles convenaient mieux au caractère de Fénelon. Il a mis dans tous les tableaux de ce genre un ton aimable
ais goût. Le poète a imaginé cet épisode pour trouver une occasion de mettre dans la bouche de Henri le récit des premiers évé
mportance à de semblables discussions, à douter qu’il fut possible de mettre le Paradis perdu au nombre des poèmes épiques. Ma
des sentiments généreux. Ainsi le zèle que quelques hommes pieux ont mis à blâmer les amusements du théâtre, ne leur a été
érentes parties de l’assemblée ses strophes et ses antistrophes. Pour mettre dans ces chants quelque variété, et en même temps
sentielle dans toute composition dramatique. Celle que son importance met au premier rang, c’est, sans contredit, l’unité d
t que son sujet ne lui offrait pas assez de ressources, a cherché à y mettre de la variété en faisant entrer dans sa pièce l’h
approche, les événements doivent se presser davantage, le poète doit mettre sur la scène plus de force et de chaleur. Dans ce
ations successives, doivent être parfaitement liées l’une à l’autre : mettre dans cette liaison de la vraisemblance et du natu
, nous allons examiner le caractère des personnages que le poète peut mettre en scène. Quelques critiques ont pensé que la tra
res à fournir des sujets à la tragédie, et que cette histoire ait été mise sur le théâtre, non par Sophocle seulement, mais
t des autres passions, lorsqu’on ne sait ni les bien diriger, ni leur mettre un frein. La jalousie porte Othello jusqu’à donne
mis et elle-même dans l’infortune. Voilà les exemples que la tragédie met aujourd’hui sous nos yeux ; voilà comment elle en
morales que puissent être ses intentions, quelque élégance qu’il ait mise dans son style, s’il échoue dans le pathétique, t
trace, il faut qu’il devienne en quelque sorte la personne même qu’il met en scène, qu’il en emprunte tous les sentiments ;
ni Osmin ni Jane Shore qui parlent, mais que le poète, au lieu de se mettre à la place des personnages dont il veut nous pein
sey après sa chute, lui fait faire de longs adieux aux grandeurs ; il met ensuite dans sa bouche des conseils à Cromwell, e
on y observe scrupuleusement les bienséances. Les tragédies anglaises mettent devant nos yeux les combats des passions les plus
nt être bien distincts les uns des autres ; mais il faut se garder de mettre trop d’art dans leurs contrastes, car les faire s
rs contrastes, car les faire sans cesse paraître deux à deux pour les mettre toujours en opposition, c’est s’écarter du nature
satire directe et avouée contre certains personnages connus que l’on mettait en scène sous leur propre nom. Telles sont les pi
Quelque temps après Aristophane, une loi vint interdire aux poètes de mettre en scène les personnes sous leur véritable nom, p
peuples voisins, un assez grand nombre d’auteurs comiques ont souvent mis à profit la richesse de son invention. Lui-même i
rigoureuse des formes de la politesse et des règles de la bienséance, mettent une plus grande uniformité dans la conduite et le
sprit ; il l’emploie souvent mal à propos ; et presque toujours il en met beaucoup plus qu’il n’en doit naturellement entre
onnel. Il ne saurait dire je ferais, j’irais etc. Il faut alors qu’il mette au-devant du verbe un signe qui réponde à l’un de
ées avec beaucoup d’esprit dans un discours de quelques lignes, qu’il met dans la bouche d’un homme du peuple en colère con
e). « Voilà toute la théorie des rhéteurs sur les figures de pensées, mise en pratique sans aucun art ; et ni Aristote, ni C
-même n’en savaient davantage. Ce sont des armes que la nature nous a mises dans les mains pour l’attaque et pour la défense.
rtance du style : « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement,
re son penchant, pourvu qu’il ne le donne pas pour règle ; et loin de mettre , comme on fait trop souvent, la moindre humeur da
laissé que ses harangues, je le préférerais à Démosthène, non que je mette rien au-dessus du Plaidoyer pour la couronne de c
, parce qu’ils manquent de cet art et de ce charme de la diction, qui mettent le sceau de l’immortalité aux bons ouvrages. »
ien encore que le gouvernement d’Athènes, en secondant le climat, eût mis dans la tête de Démosthène quelque chose que l’ai
t de La Grenouillère, et le gouvernement du cardinal de Richelieu, ne mirent point dans la tête d’Omer Talon et de Jérôme Bign
s contredit, le premier de tous les romans ; mais il ne peut pas être mis dans la classe des derniers poèmes. Je ne dis pas
is que dis-je ? mon père y tient l’urne fatale ; Le sort, dit-on, l’a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous
n ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains. «  Mettez à la place : Où me cacher ? fuyons dans la nuit i
s que dis-je ? mon père y tient l’urne funeste : Le sort, dit-on, l’a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous
poème épique à l’âge où Virgile avait fini le sien. À peine avait-il mis la main à cet ouvrage, qu’il fut privé de la vue.
r nation ; mais comme, sans doute, ils ne le traduisaient pas pour le mettre immédiatement sur notre théâtre, et qu’ils devaie
e même de la comédie : Molière avait écrit son Avare en prose pour le mettre ensuite en vers ; mais il parut si bon, que les c
devenus proverbes, qu’il semble qu’on les gâterait si on voulait les mettre en vers. « Ce n’est pas peut-être une idée fausse
édies ; ils ne savaient pas seulement faire parler un valet ; ils ont mis des aventures tragiques sous des noms bourgeois.
ne homme encore plus fat ; le marin revenait à la fin de la pièce, et mettait ordre à tout. « Une actrice de Paris, fille de be
aisé que d’attacher, pendant cinq actes, avec des caractères comiques mis en situation. Le style même en est plus facile, i
térêt. Shakspeare nous donne, à ce sujet, des conseils excellents : «  Mettez partout de la douceur, dit-il, et que les passion
césures. C’est ce que n’ont pas bien compris quelques auteurs qui ont mis de la confusion dans ce qu’ils ont écrit sur la p
licetta, come pare Alle parole, agli atti. Ier vidi un segno Che mene mette in dubbio. Io la trovai, Là presso la cittade in
reur divine, de transports de l’âme, de mouvements, de lumières, qui, mis bout à bout dans des phrases pompeuses, ne produi
é, la tranquillité de l’automne, ou de l’horreur de l’hiver. Le poète met sous nos yeux tous les objets divers que l’année
is il s’abaisse beaucoup trop ; son comique dégénère en burlesque, il met de l’enflure dans les endroits les plus sérieux ;
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
peur, trompeuse, etc. Remarquons ici que, quand l’adjectif grande est mis avant un substantif, qui commence par une consonn
masculin et au féminin, précède, avec le pronom tout, le mot gens, on met ce pronom au masculin : = cet homme voit tous les
nd cet adjectif a une terminaison différente dans les deux genres, on met le pronom tout au féminin : = cet homme pense com
eurs cartouches. Couple, signifiant deux choses de même espèce qu’on met ensemble, est féminin : = une couple d’œufs ; une
lequel on perce un tonneau, est masculin : = le foret que vous voulez mettre dans ce muid, n’est pas assez pointu. Foudre, da
, en termes de marine, signifiant un lieu propre à y relâcher pour se mettre à l’abri, est féminin : = menacés de la tempête,
, et des œils-de-bœufs. Il y en a d’autres, à la fin desquels elle ne met point d’s, quoiqu’ils soient au pluriel. Tels son
en détermine principalement la signification. Il s’ensuit de là qu’on met l’article avant les noms, soit que l’on veuille p
u sous-entendus, qui puissent être accompagnés de l’article. Si on le met avant des mots d’une toute autre espèce, ces mots
ronom. Le mot pronom dit assez par lui-même que c’est un mot qu’on met à la place d’un nom. On l’emploie pour rappeler l
un seul les gouverne. Y, en, et les sont pronoms, parce qu’ils sont mis , les deux premiers pour île, et le troisième pour
leur, la leur, les leurs, sont des pronoms adjectifs, quand ils sont mis à la place des noms : = je défends son ami ; qu’i
s : = je défends son ami ; qu’il défende le mien. Mais on ne doit pas mettre au rang des pronoms le mien, le tien, le sien, et
adjectifs. Pronoms tantôt substantifs, tantôt adjectifs. Que, mis absolument, c’est-à-dire, sans être précédé d’un
t être accompagnés que du pronom il, à la place duquel on ne peut pas mettre un nom, s’appellent impersonnels : = il faut : il
de conjuguer, est actif. Pour en avoir le passif, il ne faudrait que mettre son participe (blâmé) après le verbe être dans to
même tableau, en présenter un de chacune des trois autres. Mais je ne mettrai que la première personne du conditionnel présent,
promettre, commettre, compromettre, sont des verbes composés du verbe mettre . Formation des temps et leurs terminaisons.
e ; tu frappes ; il frappe. Ce serait une faute grossière de ne point mettre une s à la fin de la seconde personne. On doit do
beau : mais il ne se dit jamais qu’avec la négation. Que je sache, se met à la fin d’une phrase : = il n’y a personne que j
est parfaitement beau ; et quelquefois un autre adverbe : = Vous êtes mis trop richement. Mais il modifie plus souvent le v
etc. L’adverbe est, comme la préposition, un mot simple. Cependant on met au nombre des adverbes, qu’on appelle composés, c
32 (1875) Poétique
néral, et les différences de ses espèces. On y trouve la nécessité de mettre dans un poème une action, et’ une action qui soit
La poésie semble devoir sa naissance à deux choses que la nature a mises en nous. Nous avons tous pour l’imitation un penc
re. Mais on sait que ce fut Épicharme et Phormis qui commencèrent à y mettre une action (c’est donc à la Sicile qu’on doit cet
n ce que l’un parle en vers, l’autre en prose : les écrits d’Hérodote mis en vers ne seraient toujours qu’une histoire. Ils
es poètes composent d’abord leur sujet selon le vraisemblable, pour y mettre après les noms qui s’offrent à leur imagination.
. L’expérience donne la preuve de cette doctrine. Les premiers poètes mettaient sur la scène tous les sujets, tels qu’ils se prés
e de ses pièces, est-il regardé comme le plus tragique des poètes. Je mets au second rang, quoique quelques-uns leur donnent
d’Alcméon. C’est au poète à chercher des combinaisons heureuses, pour mettre ces fables en œuvre. Or voici quelles peuvent êtr
ut être bonne, même un esclave ; quoique d’ordinaire les femmes qu’on met sur les théâtres soient plus mauvaises que bonnes
t. Chapitre XVII. Conseils pour la composition des tragédies : se mettre par l’imagination à la place des spectateurs et d
die. Lorsque le poète compose sa fable ou qu’il écrit, il doit se mettre à la place du spectateur. Voyant alors son ouvrag
de toutes ces formes, les unes doivent se manifester en dehors de la mise en scène, tandis que les autres, celles qui tienn
le quatrième, et au lieu du quatrième le second. Quelquefois même on met simplement le mot analogue au lieu du mot propre.
t ἀρητῆρα pour ἰερέα (grand-prêtre). Le mot allongé est celui où l’on met une voyelle longue à la place d’une brève, ou auq
rra, surtout dans l’épopée, combien ces locutions font d’effet. Qu’on mette dans un vers les mots propres à la place des méta
ulcère cruel se repaît de mes chairs . Que dans les vers où Homère a mis ὀλίγος, οὐτιδανός, ἄκικυς, on mette μικρός, ἀσθεν
irs . Que dans les vers où Homère a mis ὀλίγος, οὐτιδανός, ἄκικυς, on mette μικρός, ἀσθενικός, ἀειδής ; ou dans un autre endr
ειδής ; ou dans un autre endroit où il y a ἀεικέλιον et ἀειδής, qu’on mette μοχθηρόν et μικράν, ce ne sont plus des vers : et
en quelque lieu qu’il soit, pourvu qu’il tienne au sujet : ce qui la met en état de se montrer avec magnificence, de trans
ux sur le camp troyen… La voix des flûtes et des hautbois. Tous est mis pour beaucoup ; parce que tout est beaucoup… L’O
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
s-mêmes, vous pourrez encore, avec le secours des Dieux, retrouver et mettre à profit les occasions imprudemment négligées, et
et qu’elle n’est plus aujourd’hui qu’une guerre défensive, pour nous mettre à l’abri de ses insultes : insultes qu’il ne manq
es : insultes qu’il ne manquera pas d’accumuler, à moins que l’on n’y mette un prompt obstacle ». Ce rapprochement est natur
ons fâcheuses à son sujet ; que sa naissance et sa conduite passée le mettaient à l’abri des inculpations alors dirigées contre l
autour de moi. La nuit suivante, Catilina sortit de Rome et alla se mettre à la tête des troupes de Manlius. Dès qu’il fut p
plices de Catilina. Salluste nous les a conservés, et nous allons les mettre en entier sous les yeux de nos lecteurs. Rien de
e, de toutes les provinces et des nations étrangères ; bornons-nous à mettre en parallèle les motifs qui nous font prendre mut
ouceur, dont on a pu me reprocher l’excès, n’a ici d’autre but que de mettre leur perversité dans tout son jour ; mais que rie
de se déclarer contre nous. Quand la guerre fut terminée, et que l’on mit en discussion la conduite des infidèles Rhodiens,
mit le terme seulement de ses douleurs, et non pas un supplice ; elle met fin à tous les maux des humains, qui ne voient au
l. Est-ce parce qu’il est plus dur d’être frappé de verges que d’être mis à mort ? Mais que peut-il y avoir de trop rigoure
onsul aura tiré le glaive, qui le fera rentrer dans le fourreau ? qui mettra un terme à ses ravages ? Nos ancêtres, pères cons
urs dieux et à leurs propres foyers. Mais il s’agit bien plutôt de se mettre en mesure que de prendre des délibérations contre
ses complices, va décider du sort de l’armée de Catilina. Plus vous y mettrez de vigueur, et moins vous leur laisserez d’audace
os ancêtres : un Manlius Torquatus, pendant la guerre des Gaules, fit mettre à mort son propre fils, pour avoir combattu malgr
ment à perdre, et voici mon avis : » Puisque des citoyens pervers ont mis par leurs complots la république dans le plus gra
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ndant toute sa jeunesse, il se faisait réveiller avant l’aube pour se mettre à l’étude. Toutes les sciences le passionnaient,
t un dessin correct. Buffon se rendait le témoignage « de n’avoir pas mis dans ses discours un seul terme dont il ne pût re
Le style Le style2 n’est que l’ordre3 et le mouvement4 qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne5 étroitement
lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
ssant et lumineux. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus co
nt que par l’opposition1 ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et ordinai
ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité2. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
orant qu’on nous avait caché, et que nous ne devons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles f
le plus précieux ; elle-même aussi semble se multiplier avec lui ; il met au jour par son art tout ce qu’elle recélait dans
inutiles, et à faire encore plus inutilement ma cour. Je compte bien mettre à profit vos avis : nous planterons des houblons,
t semés de temps en temps pétillent ; Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu, Que le début, la fin, répondent au m
t : « Tout le discours est un ; il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. Cette un
and mouvement s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient se mettre à sa place. » 1. La Bruyère disait : « Les c
i toutefois est la ruine des hommes de guerre, desquels on ne sait ny mise ny receptes, non plus que de leurs outils, quand
35 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
e le haïsse et ne le craigne. Quant à lui, il ne redoute rien, car il met toute sa confiance dans sa piété envers les dieux
épublique une atteinte bien légère ; Scipion, sans être magistrat, le mit à mort. Et quand Catilina s’apprête à faire du mo
ue L. Saturninus, tribun du peuple, et C. Servilius, préteur, fussent mis à mort et que la république fût vengée ? Mais nou
oit la surveillance dont j’eus soin de t’entourer étroitement, qui te mit dans l’impuissance de faire un mouvement contre l
x sentinelles, aux postes placés par moi, que cette colonie avait été mise à l’abri d’un coup de main ? Il n’y a pas une de
c toi ; tu as désigné à chacun les quartiers de la ville où il devait mettre le feu ; tu as déclaré que tu étais au moment de
à une nouvelle épouse, n’as-tu pas encore, par un monstrueux forfait, mis le comble à ce crime ? Je ne veux point insister
point une proposition qui répugne à mon caractère ; mais, je vais te mettre en état de te rendre compte des sentiments du sén
ères conscrits, si j’avais cru que le meilleur parti à prendre fût de mettre à mort Catilina, je n’aurais pas laissé ce miséra
libérations, de préparer des torches et des flèches incendiaires pour mettre le feu à la ville ; enfin que chacun porte gravés
ait retiré pendant la nuit avec trois cents conjurés et était allé se mettre à la tête du camp de Mallius. Cicéron avait aussi
’eût ôté les moyens de poursuivre ses complices. J’ai donc voulu vous mettre en état de le combattre au grand jour, en le lais
lorsqu’il est simplement parti, le disent chassé, si je l’avais fait mettre à mort, que diraient-ils donc ? Du reste, ceux qu
ent de Catilina. C’est à moi qu’ils la devront, car je les forcerai à mettre leurs biens en vente ; c’est le seul moyen, pour
ques, comme lui-même a défendu Rome contre les conjurés. Pour lui, il mettra tous ses efforts à soutenir dignement la gloire q
ils se postèrent séparément, dans deux fermes voisines, de manière à mettre entre eux le Tibre et le pont. Ils avaient emmené
ulturcius les accompagne. On se précipite sur eux ; des deux côtés on met l’épée à la main. La chose n’était sue que des pr
e Rome avec son armée. Son projet était qu’au moment où le feu serait mis à tous les quartiers de la ville, conformément au
er ; mais bientôt après, quand il voit toutes les preuves exposées et mises au grand jour, il se lève, et demande aux Gaulois
oncent eux-mêmes. VI Toutes les preuves étant ainsi exposées et mises au grand jour, Romains, je consulte le sénat sur
ons suivantes : P. Lentulus se démettra de la préture et sera ensuite mis sous bonne garde ; C. Céthégus, L. Statilius, P. 
llobroges ; à P. Umbrénus, un affranchi, convaincu d’avoir le premier mis les Gaulois en relation avec Gabinius. Et telle a
éteur qu’aucun arrêt n’avait personnellement condamné, et de le faire mettre à mort, ce scrupule ne saurait non plus nous arrê
iné, si audacieux, si rusé, si infatigable dans le crime, si habile à mettre l’ordre jusque dans le désordre, il a fallu le dé
aux regards du sénat et du peuple romain. Les consuls de ce temps-là mirent en adjudication l’érection de la nouvelle statue
t les magnifiques espérances que des patriciens venaient spontanément mettre à leurs pieds, pour qu’ils aient fait passer votr
u bannis ou égorgés par lui. Le consul Cn. Octavius prit les armes et mit son collègue hors de Rome. Le lieu où nous sommes
èges ; j’ai empêché qu’ils ne pussent vous nuire ; c’est à vous de me mettre moi-même à l’abri de leurs coups. Du reste, Romai
ser périr avec nous, avec la république. Ainsi donc, pères conscrits, mettez -vous à l’œuvre pour sauver l’État : voyez autour
que lui et ses complices, dont vous aviez jugé la conduite, seraient mis sous bonne garde ; mais surtout lorsque vous avez
, malgré la mission pacifique dont son père l’avait chargé, avait été mis à mort dans sa prison ? Et cependant, qu’avaient-
us mes moyens d’influence à conserver avec autant de soin que j’en ai mis à les acquérir ; pour prix, dis-je de tous ces sa
n brigandage ; pour moi, je ne sais quel nom lui donner. Je vais vous mettre la chose sous les yeux : jugez-en par ce qu’elle
et défenseur des Mamertins, après avoir usé de l’empressement qu’ils mirent à lui prêter cette statue, fut très exact à la le
mieux acheter que de demander. » VII. Mais, me dira-t-on, vous mettez donc à bien haut prix ces curiosités ? Non, elles
’infamie dont il s’est couvert ? Qui d’entre vous ignore quel prix on met à ces beaux ouvrages ? Dernièrement, à un inventa
liquement l’apologie de Verrès : il dit ensuite que jamais il n’avait mis en vente ces statues ; et que, quand il lui aurai
nt transportés les larcins et les fruits de ses concussions. Il les y mettait en dépôt ; les habitants y recélaient tout ce qu’
: qu’en effet, pour qu’on ne les trouvât point chez lui, il les avait mis en dépôt ; que votre sagacité fut telle, que vous
na était remplie d’honnêtes gens, il s’approcha de l’argenterie et se mit à considérer, à examiner chaque pièce à loisir. L
de d’évaluer cette vaisselle. Comment se fit cette estimation ? On la mit à un plus bas prix qu’on n’a jamais estimé ce qui
les statues ; vous en avez orné vos maisons de campagne, vous en avez mis en dépôt chez vos amis, vous en avez donné, et ce
fets, et ne présenter aucun titre qui prouve ces achats, n’est-ce pas mettre les juges dans la nécessité de vous condamner, et
thénius. Ainsi la crainte du châtiment, plutôt que la honte du crime, mit un frein à sa fureur. Il n’ose condamner Diodorus
mme il était citoyen romain, il crut qu’il le ferait sans risque : il mit sur sa table un vase embelli de magnifiques cache
. Philarque de Centorbe, que sa naissance, ses vertus, ses richesses, mettent à la tête des citoyens de cette ville, n’a-t-il p
a contraints de porter leur argenterie hors de leurs maisons et de la mettre sous la main du préteur. Enfin, on apporte tout à
les rois, et surtout ceux de Syrie. Il y avait entre autres un vase à mettre du vin, formé d’une seule pierre précieuse, creus
ger y soit inscrit, et vous favoriseriez Verrès, qui a, je ne dis pas mis son nom par force ou par fraude sur les monuments
velle, ne se levât aussitôt et ne prît pour arme ce que le hasard lui mit sous la main ; la ville se rassembla en peu de te
ux. Il y a dans cette île une ville de même nom, où Verrès n’a jamais mis le pied, quoique pendant trois ans elle ait possé
re à cinq rangs, pour les reporter, avec cette inscription, qu’il fit mettre dessus en caractères puniques : « Masinissa avait
x également grandes et belles, et entre lesquelles l’ancienneté seule mettait quelque différence. Vous y en avez vu une autre d
ques statues, l’une de Cérès, l’autre de Triptolème : leur beauté les mit en danger d’être enlevées, mais leur grandeur, jo
voici pourquoi je suis entré dans ce détail : c’est que je veux vous mettre en état de juger de la douleur extraordinaire que
vu et délaissé, un certain Théomnaste, fou jusqu’à l’extravagance, se mit à retenir les registres : les Syracusains le nomm
loire du succès aux Crassus, aux Pompée ? Il ne manquerait plus, pour mettre le comble à votre impudence, que de tenir un pare
ui répond que c’est avec un épieu. Au même instant le préteur le fait mettre en croix. Ce jugement paraîtra sans doute trop sé
es mesures de l’autorité, dans le temps que cette guerre des fugitifs mettait en feu toute l’Italie, Cn. Norbanus, qui n’était
e, sans nulle justification, sans sujet, a soudainement ordonné qu’on mit Apollonius hors de prison ? Une pareille accusati
ts, mais à un choix éclairé, commandé par la raison, et qu’elle a été mise par le jugement du peuple à sa véritable place.
est telle, que, pour ceux de Taurominium, on a pris la précaution de mettre expressément cette exception dans le traité d’all
tins ont-ils fournis durant les trois ans de votre préture, pour être mis ou sur la flotte ou dans les garnisons ? XXI.
s au supplice. Verrès, comme si c’eût été quelque butin dont on l’eût mis en possession, et non une capture de pirates, tra
ordonné d’y conduire les autres pirates, il comprit que s’il faisait mettre dans le même lieu celui qu’il voulait faire passe
t fait conduire, chez lui, substitua des citoyens romains qu’il avait mis en prison auparavant. Il disait que les uns étaie
us, étaient traînés, la tête enveloppée, de la prison au supplice, et mis à mort ; les autres, quoique reconnus de plusieur
s, substitués pour en remplir le nombre, sont livrés aux tourments et mis à mort comme des ennemis. Toutes les étoffes sont
mné ? Mais si vous appréhendiez que quelqu’un ne vous accusât d’avoir mis un homme, pour avoir la tête tranchée, à la place
, à prix d’argent, son rachat. On y disait ouvertement que vous aviez mis en sa place un homme supposé que vous vouliez fai
irement leurs courses et leurs visites dans les provinces, ou même se mettent en mer, au milieu des craintes qu’inspirent les p
nt, qui montait le vaisseau de Centorbe, ordonne de hisser le mât, de mettre à la voile, de lever les ancres, et en même temps
ensuite le vaisseau d’Apollonie, et Anthropinus, qui le montait, fut mis à mort. XXXV. Cependant Cléomène était déjà
et ruiné la maison durant le séjour qu’il y avait fait, ne fut-il pas mis au nombre des accusés, quoique absent ? ne fut-il
eux. Vous saurez qu’Héraclius, impliqué dans cette affaire, ne put se mettre en mer à cause d’un mal d’yeux très grave, et que
on s’en serait aperçu quand elle partit de Syracuse. Il fut cependant mis en cause, comme s’il eût été surpris dans quelque
de nos concitoyens, Sestius le licteur, s’opposait à leurs vœux : il mettait à prix leurs gémissements et leur douleur. « Pour
mort. Je soutiens enfin que c’est un crime des plus barbares d’avoir mis à prix d’argent, dans ces exécutions, les larmes,
comme l’entendent les Siciliens par ce mot, ils ont été suppliciés et mis à mort. LVIII. Si quelque roi, si quelque v
mains leurs vaisseaux, leurs esclaves, leurs marchandises, on les ait mis en prison et qu’on les ait fait mourir, c’est ce
s et leurs affranchis ont été pillés, ruinés, jetés dans les fers, ou mis à mort dans la prison, ou frappés de la hache. Vo
x qui étaient conduits au supplice la tête enveloppée, et se voyaient mis au nombre des pirates et des captifs, pour être f
commença à se plaindre dans Messine qu’étant citoyen romain, on l’eût mis en prison. Il ne dissimula point qu’il allait dro
lors étaient présents ne pouvaient-ils rien sur vous ? Vous avez osé mettre en croix un homme qui se disait citoyen romain !
Gavius, qui tout à coup est devenu, selon vous, un espion, avait été mis par votre ordre dans les Carrières ; je le ferai
à votre choix pour déposer que c’est celui-là même que vous avez fait mettre dans les prisons de Syracuse. Je produirai aussi
, mais non trop tard pour les juges, que ce Gavius que vous avez fait mettre en croix était citoyen romain, bourgeois de leur
lorieux chez tous les peuples de la terre, cet homme que vous faisiez mettre en croix, qui que ce pût être, quoiqu’il vous fût
oix est donc la première qui, depuis la fondation de Messine, ait été mise en ce lieu. Verrès a particulièrement choisi l’as
es, c’est presque un parricide de le faire mourir : que sera-ce de le mettre en croix ? On ne peut trouver un terme assez fort
es hommes. Le reste de ce jugement ne prononcera pas sur ma bonne foi mise au grand jour dans cette affaire, ni sur la condu
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
ion. La disposition est cette partie de la rhétorique qui apprend à mettre dans un ordre convenable les éléments d’une compo
une statue, si vous ne savez les unir ? Dans le corps humain, si vous mettez une partie à la place d’une autre, quoique le res
fonctions, pour peu qu’ils soient dérangés ? Les grandes armées où se met la confusion s’embarrassent et se défont elles-mê
es autels les dieux des nations étrangères ; cet bomme que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain où se brisè
vous reconnaissez-vous pas dans l’affliction que j’ai décrite ? Et ne mettez -vous pas dans votre esprit, à la place du héros d
mis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
nt la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur effroyable décharge met les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage 
ndrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre au rang de ses amis ? Tous ensemble, en quelque d
les paroles du disciple bien-aimé : “la véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi”.
ce. Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la m
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
moralité à recueillir de l’ouvrage demande un résumé final pour être mise dans tout son jour, j’excuse, il le faut bien, l’
e héros est continuellement malheureux, jusqu’à ce qu’un dernier coup mette le comble à son infortune, soit dans celles qu’il
r en violant toutes les règles de la vraisemblance ; il évite donc de mettre le spectateur en droit de lui dire : Quodcumque
rce que cela semblait renfermer un dessein, une volonté. » Schiller a mis sur la scène la conjuration de Fiesque. Considére
s qu’ils permettent d’ouvrir toutes les sources de l’éloquence, et de mettre tontes voiles au vent ; hic, si usquam, totos elo
on, ces formidables joutes de la paroles, où, à chaque partie, chacun mettait sa tête pour enjeu, abondent en péroraisons véhém
encontre souvent les accents les plus pathétiques, c’est lorsqu’il se met lui-même en scène, et qu’il communique à l’audito
t qu’il communique à l’auditoire cette énergie de la personnalité qui met , non plus les opinions et les sentiments, mais l’
ans la péroraison de l’Oraison funèbre de Condé, « lorsqu’après avoir mis Coudé au cercueil, comme parle Chateaubriand, il
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
e ? Combien de temps encore serons-nous le jouet de ta fureur ? quand mettras -tu des bornes à ton audace effrénée ? Quoi ! ni l
mis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
nt la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur effroyable décharge met les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage 
iter, dit-il, le général prudent qui range son armée en bataille ; il met aux premiers rangs ses soldats braves et robustes
sujets graves, l’orateur déploie toutes les ressources de son art, il met en usage tout ce que l’éloquence a de tours sédui
ndrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre au rang de ses amis ? Tous ensemble, en quelque d
es paroles du bien-aimé disciple : « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. 
ice. Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue, vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la m
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
ndant toute sa jeunesse, il se faisait réveiller avant l’aube pour se mettre à l’étude. Toutes les sciences le passionnaient.
inutiles, et à faire encore plus inutilement ma cour. Je compte bien mettre à profit votre avis : nous planterons des houblon
pourrait nuire, pour embrasser et retenir ce qui peut plaire, pour le mettre à portée des autres sens. Lorsque l’Ame est tranq
lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
ssant et lumineux. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus co
nt que par l’opposition1 ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et ordinai
ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité2. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
and mouvement s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient se mettre à sa place. » 1. La Bruyère disait : « Les co
40 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
nçaise, sensée, juste, naturelle » que demandait Sainte-Beuve. Je n’y mets aucune note, pour laisser aux maîtres, qui voudra
ent pourvus de la moelle de nos études classiques. Il est temps qu’on mette à leur portée les pages les plus exquises qu’on r
seul au monde a été en état d’écrire, et surtout ce dialogue où il a mis en scène les deux plus grands orateurs du temps q
’on ne sait pas ou de ce qu’on sait mal ; et cette institution, qui a mis l’art de parler éloquemment avant celui de penser
confiance est de compter sur soi, dans de louables entreprises, et de mettre en ses propres forces une espérance ferme, d’en v
eût plus d’assurance, et de plaider contre elles afin de l’obliger à mettre au jour tous ses moyens. Après avoir renvoyé mon
particulières accessibles aux jeunes gens ; car si le rhéteur veut se mettre à la place de la partie, et se laisser interroger
’âme et la vie ; et il n’en est aucune qui, naturellement employée et mise à sa place, ne donne de la grâce ou de la force à
ut où le bien moral et politique, l’utile, l’honnête et le juste sont mis en délibération, dans les conseils, dans les trib
les justes proportions du discours qu’on veut y assortir. Il faut se mettre à la place de ceux qui doivent nous entendre, et
ose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. XV. Ceux qui sont accoutumés à juger
e bien, dans l’idée même qu’il a du bien, et c’est une bizarrerie qui met hors de gamme. XVII. Quand un discours naturel pe
n ne passe point dans le monde pour se connaître en vers, si l’on n’a mis l’enseigne de poëte, de mathématicien, etc. Mais
ien, etc. Mais les gens universels ne veulent point d’enseigne, et ne mettent guère de différence entre le métier de poëte et c
eux d’une qualité plutôt que d’une autre, hors de la nécessité de la mettre en usage ; mais alors on s’en souvient ; car il e
car elles sont infiniment au-dessus de la nature : Dieu seul peut les mettre dans l’âme, et par la manière qu’il lui plaît. Je
faut tout définir et tout prouver, et que les logiciens mêmes les ont mises entre les préceptes de leur art, je voudrais que
en donnent pas d’autres marques que de l’avoir dit en passant, de les mettre en parallèle avec cette science qui apprend la vé
t pas compris le sens, et qu’ils altèrent encore par tout ce qu’ils y mettent du leur : et ces traits ainsi corrompus et défigu
lque tour à ses pensées, c’est moins par une vanité d’auteur que pour mettre une vérité qu’il a trouvée dans tout le jour néce
ls admirent peu, ils approuvent. Je ne sais pas si l’on pourra jamais mettre dans des lettres plus d’esprit, plus de tour, plu
nouveauté, et semblent être faits seulement pour l’usage où elles les mettent . Il n’appartient qu’à elles de faire lire dans un
il est bon, il va jusqu’à l’exquis et à l’excellent, il peut être le mets des plus délicates. Deux écrivains31 dans leurs o
ie du jour à sa toilette, de se voir au miroir, de se parfumer, de se mettre des mouches, de recevoir des billets et d’y faire
se mettre des mouches, de recevoir des billets et d’y faire réponse : mettez ces rôles sur la scène, plus longtemps vous le fe
qui en soient capables. Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre o
rencontré, et que tant d’autres depuis eux ont laissé perdre : l’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre et toute la n
oute la netteté dont il est capable : cela conduit insensiblement à y mettre de l’esprit. Il y a des artisans ou des habiles d
nos contemporains, la postérité sait nous la rendre. Il ne faut point mettre un ridicule où il n’y en a point : c’est se gâter
la connaissance de trop de langues, et il me semble que l’on devrait mettre toute son application à l’en instruire : elles so
aillance, Puisqu’ennemis n’osoient le regarder. Or, quand il eut tout mis en assurance, De voyager il voulut s’enharder ; E
drais, Messieurs, moins pressé par le temps et parles bienséances qui mettent des bornes à ce discours, pouvoir louer chacun de
ure est altérée, dit Socrate. A la place de la science des lois, on a mis la vaine subtilité des sophistes, faux philosophe
et l’exercice. A la médecine on a fait aussi succéder l’invention des mets délicieux, et de tous les ragoûts qui excitent l’
arole ne doit tendre qu’à mouvoir les ressorts cachés que la nature a mis dans te cœur des hommes. Ainsi consultez-vous vou
homme qui prouverait la vérité d’une manière exacte, sèche, nue ; qui mettrait ses arguments en bonne forme, ou qui se servirait
e ne put supporter la vie : elle monta au haut de son palais, elle se mit sur un bûcher, et se tua elle-même. En écoutant c
s apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Ecoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai que quand il r
se cache soigneusement. Vous n’y trouvez pas un seul mot qui paraisse mis pour faire honneur au bel esprit du poète ; il me
l mot qui paraisse mis pour faire honneur au bel esprit du poète ; il met toute sa gloire à ne point paraître pour vous occ
ur vous occuper des choses qu’il peint, comme un peintre songe à vous mettre devant les jeux les forêts, les montagnes, les ri
re oublier, et ne produire que les choses et les personnes qu’on veut mettre devant les yeux du lecteur. Voyez combien ces anc
occasions ? Cela paraîtrait bien extraordinaire. A. J’avoue qu’on a mis en règle, ou du moins en coutume, qu’un prédicate
des actions qu’ils faisaient pour exprimer leurs sentiments, comme de mettre de la cendre sur leur tête, de déchirer leurs hab
te ? A. C’est là ce qui rend l’action si puissante, et qui la faisait mettre par Démosthène au-dessus de tout. Plus l’action e
appris par cœur. A. Attendez ; posons bien l’état de la question. Je mets d’un côté un homme qui compose exactement tout so
homme sait sans doute tout ce qu’il doit dire, et la place où il doit mettre chaque chose : il ne lui reste pour l’exécution q
lle, et il ne peut s’abandonner à un mouvement extraordinaire sans se mettre en danger de perdre le fil de son discours. L’aud
de doctrine pour se lier à eux-mêmes. La méthode d’apprendre par cœur met je ne sais combien d’esprits bornés et superficie
as. A. Je suis bien éloigné de les approuver. B. Pourquoi donc ? Ne mettent -elles pas l’ordre dans un discours ? A. D’ordina
ttent-elles pas l’ordre dans un discours ? A. D’ordinaire elles y en mettent un qui n’est qu’apparent ; de plus, elles dessèch
r toute la force. Souvent un mot qui a trouvé heureusement sa place y met la vérité dans tout son jour. Il faut laisser que
guère de matières où l’on en manque. Une des beautés de Platon est de mettre d’ordinaire, dans le commencement de ses ouvrages
; que l’art doit y être caché, et qu’un discours qui parait trop beau met l’auditeur en défiance. Il y applique ces paroles
et de dignité. Il faut savoir distinguer ce que le malheur du temps a mis dans ces grands hommes, comme dans tous les autre
reniez bientôt la raison. Les barbares qui inondèrent l'empire romain mirent partout l’ignorance et le mauvais goût. Nous veno
les de l’Opéra. Il faisait exécuter alors un long récitatif français, mis en musique par un Italien qui ne savait pas notre
a noble architecture ; Chaque ornement, à sa place arrêté, Y semblait mis par la nécessité : L’art s’y cachait sous l’air d
senter un mandement en style précieux, et était tout surpris qu’on se mit à rire, au lieu de lui demander sa bénédiction. J
der notre dieu : Contentez-vous de ne le pas connaître. M. Bardou se mit alors à crier : Tout le monde est trompé et le se
durement, et laissa venir à sa place Madame de la Fayette, qui avait mis sous le nom de Segrais le roman aimable de Zaïde
s deux côtés ; le tempéré, une table servie proprement, dont tous les mets sont d’un goût excellent, et dont on bannit tout
t un fleuve impétueux qui renverse tout ce qui lui résiste. » Sans se mettre à cette table, sans suivre ce foudre, ce fleuve e
s, parce qu’ils manquent de cet art et de ce charme de la diction qui mettent le sceau de l’immortalité aux bons ouvrages. Le g
Démosthène ne convient point à Thucydide ; une harangue directe qu’on met dans la bouche d’un héros, qui ne la prononça jam
le sien. » Ce discours fait un effet d’autant plus beau, que Mézeray met ici en effet dans la bouche du maréchal de Biron
e physique et moral) contre l’utilité de l’inoculation, dit que si on mettait en usage la petite vérole artificielle, la mort s
ui, devrait être plus correct, qu’un général, sur ces entrefaites, se mit aux trousses de l’ennemi, qu’il suivit sa piste,
qui lui est si naturel dans ses contes et dans ses fables. Benserade mit dans sa traduction des métamorphoses d’Ovide le g
iscernera le mélange de deux vins, qui sentira ce qui domine dans ces mets , tandis que les autres convives n’auront qu’un se
ns la tragédie de la Mort de Pompée. Nous savons que Corneille, qui a mis de l’amour dans toutes ses pièces, n’a jamais tra
au plus un journal une fois par mois pour être au courant, et pour se mettre en état de parler au hasard des choses dont ils n
d’élever un acteur que d’en abaisser un autre ne faut un siècle pour mettre aux choses leur véritable prix dans ce seul genre
d’aller exercer ailleurs ses talents. Les connaisseurs seuls les ont mis tous trois à leur place. On voit souvent en tout
nez en terre pour avoir voulu trop s’élever ; qu’une semence qu’on a mise le germe en bas s’aperçoit du tour qu’on lui joue
pas prétendu qu’on mélangeât tous les styles. Il ne voulait pas qu’on mît le masque de Thalie sur le visage de Melpomène, n
, ce serait le dernier de ses satellites que la loi de la gravitation mettrait à la place de Saturne. Il ajoute à cette bizarre
de cette phrase : nul style, nul goût dans la plupart, sans y daigner mettre un verbe. Cette licence n’est pardonnable que dan
ours médité, cet étranglement me révolte. Ce sont nos avocats qui ont mis ces phrases à la mode : il faut les leur laisser,
hommes aient voulu se contredire et parler au hasard. Cependant, pour mettre quelque ordre dans cette matière, je distinguerai
mais il a bien fait ce qu’il pouvait et ce qu’il voulait faire. Il a mis la raison en vers harmonieux ; il est clair, cons
rand ; votre pinceau est fort et hardi. La nature en tout cela vous a mis , je vous le dis avec la plus grande sincérité, fo
t, et cette apparence de facilité qu’on ne doit qu’au travail. Un mot mis hors de sa place gâte la plus belle pensée. Les i
abit est simple, mais bien fait. Il faut que vos diamants soient bien mis en ordre, sans quoi vous auriez un.air gêné avec
siècle où tout me semble un peu petit, et où le faux bel esprit s’est mis à la place du génie- Je crois que si on s’est ser
omme du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la plus simple, je mettrai votre nom au bas. Je vous embrasse tendrement.
pide ; un esprit juste en saisit les rapports, les circonscrit et les met à leur place ; un esprit fin les analyse, et en a
susceptibles de grâces, parce que tous ces mouvements sont simples. » Mettez le langage à la place de la personne, croyez ente
éré, compare le simple à ces tables servies proprement, dont tous les mets sont d’un goût excellent, mais d’où l’on bannit t
ur. (De Orat.) N’a-t-il pas observé que dans le style comme dans les mets l’assaisonnement, qui d’abord pique le plus le go
t qu’il est si rare de rencontrer dans les ouvrages didactiques. Cela met , je crois, dans son jour, ce que je viens de touc
rces ordinaires des grandes fautes ; Boileau ne s’est pas contenté de mettre de la vérité et de la poésie dans ses ouvrages, i
avec le même soin tous ses ouvrages. Quelque différence que l’on ait mise , avec beaucoup de raison, entre l’esprit et le gé
t trouver plus d’éloquence et d’élévation dans ses peintures. On peut mettre encore ce poëte en parallèle avec Racine. L’un et
ns connus. Il est vrai qu’il la quitte un peu, par exemple, lorsqu’il met dans la bouche du même Acomat. Et s’il faut que
mis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire, Met laurier sur laurier, victoire sur victoire. Le pr
fastueux et emphatique. Il est aisé d’ailleurs aux moindres poëtes de mettre dans la bouche de leurs personnages des paroles f
erai raisonnable : mais lorsqu’on parle de l’art de Racine, l’art qui met toutes les choses à leur place, qui caractérise l
s de sa fiction et de ses idées ? Racine n’est pas sans défauts. Il a mis quelquefois dans ses ouvrages un amour faible qui
us variée, ou plus noble, ou plus harmonieuse et plus touchante ? Qui mit jamais autant de vérité dans ses dialogues, dans
lime que toute cette tragédie ? Que reprocher donc à Racine ? D’avoir mis quelquefois dans ses ouvrages un amour faible, te
des vers. Égal peut-être à Despréaux par cet endroit, on pourrait le mettre à coté de ce grand homme, si celui-ci, né à l’aur
s passionnés de son ouvrage ; il est même d’autant plus nécessaire de mettre du sentiment dans nos odes, que ces petits poëmes
pensât de copier jusqu’à ses fautes. Je suis fâché qu’on désespère de mettre plus de passion, plus de conduite, plus de raison
raison et plus de force dans nos opéras, que leur inventeur n’y en a mis . J’aimerais qu’on en retranchât le nombre excessi
la nature. Aujourd’hui, on croit avoir fait un caractère, lorsqu’on a mis dans la bouche d’un personnage ce qu’on veut fair
d’élégance les ouvrages de M. Pascal, l’homme de la terre qui savait mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner ave
ichesses de l’expression appartiennent de droit à ceux qui savent les mettre à leur place. Il ne faut pas craindre non plus de
eint ou enseigné. XLI. Voulez-vous démêler, rassembler vos idées, les mettre sous un même point de vue, et les réduire en prin
parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement,
lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
ssant et lumineux. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus co
ent que par l’opposition : l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et ordinai
, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
umain que, dans sa richesse et sa grandeur infinie, Shakespeare n’ait mise à nu et fait vibrer ; et avec quelle facilité ! Q
passer toutes ses témérités. Mais ses poésies détachées doivent être mises parmi les choses les plus charmantes qu’il ait éc
extraordinairement Voltaire ; il a dû le lire beaucoup, l’étudier, le mettre à contribution. C’est que lord Byron savait à mer
sont amis de la mémoire, et rejette ceux qui ne le sont pas. D’autres mettent leurs soins à écrire de telle sorte, qu’on puisse
langue que nous n’entendons qu’à demi. XXXIII. C’est un grand art de mettre dans le style des incertitudes qui plaisent. XXXI
oique susceptibles d’être produites par la plupart des esprits, elles mettent de niveau, aux yeux du philosophe, et maintiennen
y a un style qui ruine l’esprit, tant il consomme de pensées, tant il met de forces en action, tant il nous cause de dépens
41 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
nt charmés le plaisir ou le profit que le tact d’un goût prudent peut mettre à la portée de la jeunesse. Outre qu’il lui est i
porté 13 un si redoutable. Son seul nom fait trembler les veuves, et met en fuite les orphelins. Il n’y a pièce de près ni
la retraite A M. De Balzac Je ne suis plus en humeur de rien mettre par écrit, ainsi que vous m’y avez autrefois vu d
ses ne lui en eussent donné beaucoup. Comme sa passion l’obligea à ne mettre sa politique qu’en second, dans sa conduite d’hér
ue je passe par-dessus tous les diables qui sont là devant moi ? » Je mis la tête hors de la portière, et comme j’ai toujou
une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; il met en scène la cour, la ville et la province, bourge
n.200 maître jacques. Pardonnez-moi ? je sais fort bien que je vous mettrais en colère. harpagon. Point du tout. Au contraire
e. N’est-il point caché là, parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute,
uan. Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu’on mette de différence entre nous deux. m. dimanche. Mons
soin, monsieur, et je n’ai qu’un mot à vous dire. J’étais… don juan. Mettez -vous là, vous dis-je. m. dimanche. Non, monsieur
t qu’ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. Hé ! morbleu ! messieurs, taisez-v
n un mot, qui m’ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire : Mettez -vous là, mon gendre, et dînez avec moi239. m. Jo
e ; ma fille sera marquise, en dépit de tout le monde, et, si vous me mettez en colère, je la ferai duchesse240. (Act. III, sc
e ; mais la comédie a ses charmes, et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie, peut-être que
ux comme tous les diables, et il n’y a morale qui tienne ; je me veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m’en prend envi
le plus obligé du monde de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle marquise, vos beaux yeux m
vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais que cela fût mis d’une manière galante, que cela fût tourné gentim
e galante, que cela fût tourné gentiment. l e maître de philosophie. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en
de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre . l e maître de philosophie. On peut les mettre p
ères dont on les peut mettre. l e maître de philosophie. On peut les mettre premièrement comme vous avez dit : Belle marquise
et que c’est consoler un philosophe que lui justifier ses larmes, et mettre sa douleur en liberté. Si je n’ay pas trouvé d’as
’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles de la pensée. Mis en relation avec les religieux de Port-Royal, dev
me, et comme égaré dans ce recoin de l’univers, sans savoir qui l’y a mis , ce qu’il y est venu faire, ce qu’il deviendra en
t son état véritable, et que 349 ce n’était que le hasard qui l’avait mis en la place où il était. Il cachait cette dernièr
pour l’avaler. » Conseillons Nicole aux esprits qui ont besoin d’être mis à un régime sain et substantiel351. L’esprit de
ont des spectacles capables de les remplir d’admiration370. Ils ne se mettent guère en peine d’y ajouter les embellissements de
uitaut m’envoya une cassette de ce qu’il y a de plus précieux ; je la mis dans mon cabinet, et puis je voulus aller dans la
té entièrement consumés. Vous m’allez demander comment le feu s’était mis à cette maison : on n’en sait rien ; il n’y en av
lus sot et le plus ridicule madrigal que j’aie jamais lu. » Le Roi se mit à rire, et lui dit : « N’est-il pas vrai que celu
tion à perdre. » Gourville se moqua de lui. Vatel monta à sa chambre, met son épée contre la porte et se la passe au traver
e les laquais de l’archevêque, et le cocher, et l’archevêque même, se mettent à crier : Arrête, arrête ce coquin ; qu’on lui do
enfer ? Quelle alternative ! quel embarras ! Rien n’est si fou que de mettre son salut dans l’incertitude491; mais rien n’est
e pouvait construire. O homme ! il t’a établi pour t’en servir ; il a mis , pour ainsi dire, en tes mains toute la nature, p
esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue de tous côtés, et en mille formes diverses
public, enflés de ce succès, ou vain ou imaginaire, ils apprennent à mettre leur félicité dans des voix confuses, dans un bru
orgueil525. (Sermon sur l’orgueil.) La sagesse humaine Que l’on mette au milieu d’une assemblée de philosophes un homme
(des) digues, soit par quelque machine plus délicate, enfin vous avez mis cet étang à sec, et il vous redemande ses eaux. Q
rmon pour la Toussaint, 1657.) De l’esprit des romains Qui peut mettre dans l’esprit des peuples la gloire, la patience
mis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
nt la surprise de quelque nouvelle attaque : leur effroyable décharge met les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage
rables avec compassion ; quelque superbe distinction que tu tâches de mettre entre toi et eux, tu es tiré de la même masse, en
qui ne sont pas moins pressantes, et que je supplie Votre Majesté de mettre avec les premières. Je les ai données à Mme de Mo
s ! Plus votre Majesté donnera sincèrement son cœur à Dieu, plus elle mettra en lui son attache et sa confiance, plus aussi el
ont les mêmes que je dis aussi à Votre Majesté. Dieu veuille vous les mettre à tous deux dans le fond du cœur, et achever son
faire considérer par lui-même plûtôt que par l’état615  où on l’aura mis . Il n’envie la gloire de personne, mais il aime à
assante ; mais si l’on veut l’abaisser, il prend une fierté618 qui le met au-dessus de tout ; il est facile, populaire, off
nt rien perdre de toutes leurs études passées, et qui prétendirent se mettre en réputation par une ostentation fort ennuyeuse6
alais pour le faire disposer, et prit tous les soins nécessaires pour mettre la justice en état de se faire craindre. Le samed
vues et de volontés différentes ? Comment se faire craindre, sans se mettre en danger d’être haï, et bien souvent abandonné ?
s pour venir jusqu’à nous, et dont on ne peut pas s’approcher pour se mettre en devoir de les écouter ! Combien de pauvres abo
 ; ne contentez ni leur vanité, ni leur avarice, et que votre sagesse mette à leurs désirs la modération qu’ils devraient y m
e votre sagesse mette à leurs désirs la modération qu’ils devraient y mettre eux-mêmes. En protégeant quelqu’un qui vous est c
s des mieux logées, très-bien servie, et voulant bien être où Dieu me met . Je vous embrasse, mes chères filles, toutes en g
ecevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend gu
uloir pas, ce disoit-elle, faire de son fils un illustre ignorant, me mit ce livre entre les mains, encore que je ne fusse
qui puissent vous divertir l’esprit719, et vous voyez que je vous ai mis moi-même entre les mains assez de livres français
re dessein que de contribuer à vous rendre l’esprit solide, et à vous mettre en état de ne me point faire de déshonneur quand
il les rassemble ; si un loup avide paraît, il lâche son chien qui le met en fuite ; il les nourrit, il les défend ; l’auro
jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir ; il se met derrière celui qui parle, recueille furtivement c
, et de se couler sans être aperçu. Si on le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siège ; il parle bas dan
vous êtes déjà hors de portée. Sa vanité l’a fait honnête homme, l’a mis au-dessus de lui-même, l’a fait devenir ce qu’il
qu’il a, à son insu, désobligé toute l’assemblée. A-t-on servi, il se met le premier à table, et dans la première place ; l
la connaissance de trop de langues, et il me semble que lion devrait mettre toute son application à lion instruire ; elles so
ne noble ardeur, veut se jeter dans l’eau ; mais moi, plus modéré, je mets pied à terre. Au bruit de la mousquetade est ajou
gloire. Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples, ne mettrait -il pas plutôt sa gloire à leur donner du pain, et
e ; alors je ne m’en irais jamais volontairement, et je me laisserais mettre en prison plutôt que de quitter mon troupeau. Alo
de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la passion aux prises avec la foi, et sait dire a
es. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides925, ils essaient de tout, et rien ne le
. » Celui-ci laissa donc partir l’autre, et, sans perdre de temps, se mit à creuser avec son couteau tout autour de la pier
que je pourrai. Je n’ai pas grand appétit, poursuivit-il : je vais me mettre à table pour vous tenir compagnie seulement, et j
oint mal aux santés qu’il me portait, ce qui, avec ses flatteries, me mit insensiblement de si belle humeur, que, voyant no
embarrassez957 pas du reste. » L’hôte, qui ne demandait pas mieux, se mit à nous l’apprêter, et ne tarda guère à nous la se
sont arrivées  Enflammé de dépit, je m’enfermai dans ma chambre et me mis au lit, mais je ne pus dormir ; et je n’avais pas
omber tous les masques, perce de ses regards toutes les physionomies, met l’homme à découvert. Sa sensibilité est effrénée.
a et le payera avant de le renvoyer. Le tailleur s’y accorde999 et se met à travailler. Pendant qu’il est occupé, Charnecé
e du château et du village l’avertit de la vérité du sortilège, et le met en furie ; il veut plaider, il veut demander just
n ne servit mieux Rome que le respect qu’elle imprima à la terre Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les rendit c
: Les peuples d’Europe ayant exterminé ceux de 1’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à
si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très-sage
ouvait dans un lieu agréable ; car il dérida un peu son visage, et se mit à rire, comme s’il n’avait pas eu la moindre tein
t l’autre ; c’est une traduction de cet ancien auteur que je viens de mettre au jour : il y a vingt ans que je m’occupe à fair
les poëtes, me dit-il, c’est-à-dire ces auteurs dont le métier est de mettre des entraves au bon sens1064 et d’accabler la rai
qui les a même précédées1071. On remarque que, dans les pays où l’on met dans les mains paternelles plus de récompenses et
irons le soir, avec une petite lanterne grande comme la main, où nous mettons un petit bout de bougie ; le matin, je prends mon
utre qui a cinquante mille livres de rente de plus ; une perruque mal mise ne met personne mal avec le public ; on fait grâc
a cinquante mille livres de rente de plus ; une perruque mal mise ne met personne mal avec le public ; on fait grâce des p
comme le nécessaire est peu de chose, le superflu est beaucoup : cela met dans la maison une paix et une joie continuelle,
arquisat, lorsqu’il retira de l’école M. le marquis son fils, pour le mettre à Paris dans le beau monde. Colin, toujours tendr
alité, qui n’avait qu’une fortune médiocre, voulut bien se résoudre à mettre en sûreté les grands biens de M. et de Madame de
ays ; je t’apprendrai le métier ; il n’est pas bien difficile ; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans ce coin de
seil, après vous avoir donné de bien1126 mauvais exemples. Je me suis mis trop tard à corriger mes ouvrages ; je passe actu
e bruit des cloches ne sera plus rien pour moi. Je suis malade, je me mets en ménage ; je souffre comme un damné. Je brocant
ndant toute sa jeunesse, il se faisait réveiller avant l’aube pour se mettre à l’étude. Toutes les sciences le passionnaient.
pourrait nuire, pour embrasser et retenir ce qui peut plaire, pour le mettre à portée des autres sens. Lorsque l’âme est tranq
l’homme ; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux domestiques, met à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les pet
plaisir de s’attacher et au désir de plaire ; il vient en rampant1243 mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, se
ui ne vit que de chair ou d’insectes, et qu’on ne peut nourrir que de mets préparés1253. Son éducation plus facile est aussi
oit. Je lui présente ma lettre ; il la prend, l’ouvre, et la lit ; se met à regarder un moment au plafond, et, me rendant m
upâmes des fonds de boîte en petites planches étroites, dont les unes mises de plat à la file, et d’autres posées en angles d
ns notre bassin. A cet aspect, la prudence nous abandonna ; nous nous mîmes à pousser des cris de joie qui firent retourner M
ité bien marquée. Avoir pu construire un acqueduc de nos mains, avoir mis une bouture en concurrence avec un grand arbre, m
Si j’étais riche, je n’irais pas me bâtir une ville en campagne, et mettre au fond d’une province les Tuileries devant mon a
ine serviraient de buffet, et le dessert pendrait aux arbres1328. Les mets seraient servis sans ordre ; l’appétit dispensera
ophiste. Il inventa, dit-on, la morale ; d’autres avant lui l’avaient mise en pratique ; il ne fit que dire ce qu’ils avaien
pratique ; il ne fit que dire ce qu’ils avaient l’art ; il ne fit que mettre en leçons leurs exemples. Aristide1375 avait été
i ne prend jamais dans les choses que ce qu’elles ont de plaisant, et met son principal mérite à tourner continuellement en
en mots piquants : sa prose acérée se retient comme des vers. Nul n’a mis en circulation plus de malices devenues proverbes
Les uns la regardaient sans pouvoir en détourner les yeux ; d’autres mettaient leurs beaux habits, comme s’ils avaient été au mo
la louange de l’Empereur, qui, prenant son parti en habile homme, se mit à dire en souriant, « C’est bon, c’est bon, je t’
être, tant qu’il est peu solide encore, elle use de précautions. Elle met le germe en repos, en solitude, en sûreté, le par
nt sur l’eau, guidées par une petite étoile. Un courtisan Je me mis à causer avec un espagnol que j’avais déjà vu une
les excès de travail qu’il se permet, il faut voir quelle énergie il met dans ces vérités dangereuses ; on croirait, au to
avez écrit une charmante lettre, Monsieur, et vous savez quel prix je mets à votre suffrage. Vous me dites que vous ne me su
ironné de l’odeur du carnage ; il découvre le goût du poison dans les mets qu’il a lui-même apprêtés ; son oreille, d’une ét
ublique française avait fait connaître à S. M. l’Empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peuples ; l’i
il parla de sa valise, priant fort qu’on en eût grand soin, qu’on la mît au chevet de son lit ; il ne voulait point, disai
ous sur la terre, et n’avez-vous rien à demander à celui qui vous y a mis  ? Vous êtes un voyageur qui cherche la patrie. Ne
» répéta-t-il d’un ton d’effroi. Le plus profond silence régnait ; il mit sur sa tête un bonnet de soie, et, s’adressant à
enri est doux, timide, paresseux ; ce qui le dérange, le trouble ; il met de la régularité et de la paix dans ses amusement
te foule votre existence, vos intérêts, vos projets ; vos désirs ; et mettez , si vous le pouvez, une immense importance à de s
îme ; ensuite, se prenant par la main, et formant un cercle, elles se mettent à danser sur le bord du précipice. On a décrit pl
e, et ce sont le plus souvent de mauvais chariots découverts, où l’on met une botte de paille pour soutenir ma tête. C’est
d’un air affectueux elle leur proposa de lui faire raison1701. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux, répondire
d elle eut fini d’écrire, il était près de deux heures du matin. Elle mit dans un coffre son testament et ses lettres ouver
ant conserver ou reprendre ses forces pour le dernier moment, elle se mit au lit. Ses femmes continuaient à prier, et penda
ssait. Après quelques paroles données à sa justification1706, elle se mit à prier. Lorsqu’elle eut achevé à genoux les psau
i grand, c’est qu’il exige le caractère autant que l’esprit, et qu’il met en action et en évidence l’homme tout entier. Reg
ournées, Austerlitz, Iéna, Friedland ; abaisse et relève les empires, met sur sa tête la couronne de Charlemagne, voit les
la terre, ils voudront savoir d’où ils viennent et où ils vont ; ils mettront donc au premier rang la religion et là philosophi
e fête. Oh ! que j’aime bien mieux la simplicité de Corneille ! Il ne mettait pas ses habits du dimanche pour converser avec se
es actions et les grands caractères de la Fable ou de l’Histoire. Ils mettent dans leur vie le calme et la modestie de leur for
parmi les psaumes, celui qui convenait le mieux à leur danger, et se mirent à lire à haute voix, alternativement, les versets
é sur des chrétiens avec autant de sang-froid que sur des perdrix, se mirent à essuyer de grosses larmes sur leurs joues basan
ngers entrèrent. Au respect qu’on leur montra, à l’empressement qu’on mit à leur faire place, il était évident que c’étaien
mis ; ayez soin que rien ne leur arrive ! » Deux ou trois jeunes gens mirent précipitamment leur stylet dans la manche gauche
chages qui devaient servir à faire des gabions1781. Les protestants y mirent le feu, qui, en un instant, enveloppa la tour, et
es noms. Il faut aussi montrer un auteur en place dans son siècle, et mettre son lecteur au point de vue qui l’éclaire. Ce mod
différences ; car toute la morale aboutit là. Montaigne est mort : on met son livre sur son cercueil ; le théologal Charron
uis, les jours suivants, dans le mois, dans l’année, les voilà qui se mettent à mourir, et les messieurs aussi1822 ; ils meuren
rendra plus misérables. Il faut, dès nos plus jeunes années1835, nous mettre bien avec notre esprit. C’est ce moi, non pas cel
é n’a pas à porter secours à qui s’aide si bien. Son devoir est de se mettre du côté de ce qui est en péril : or, ce qui est e
nt mérité de l’être. Faites donc ces efforts si profitables, qui vous mettront en possession d’une fortune sans vicissitude. Pré
ton ; quelques rapprochements indiqués comme du doigt suffiront pour mettre l’auditeur à même de bien saisir la veine princip
ombat déjà contre tes ennemis. Par la vertu et la sagesse de Dieu, il met le pied sur le cou des grands et des superbes. »
ie siècle. 69. Descartes écrit à un faiseur de beau style, et il se met en frais pour lui plaire. 70. Dans le reste....
es bras vigoureux l’enlèvent de sa couverture par-delà les nues et le mettent aux prises avec un bataillon de grues qui le pren
cette princesse et causa de grands maux. C’est ce drame que Corneille met en scène. 100. Bossuet dit : « À l’âge de vingt
deux ans, le duc conçut un dessein où les vieillards expérimentés ne mirent atteindre ; mais la victoire le justifia devant R
7. Auprès de... 108. On souffre, pour Corneille, de l’humilité qu’il met en ses protestations de respect. 109. Bossuet d
t ! 110. On sait que Corneille traduisit l’Imitation en vers. Il y mit tout son cœur. 111. Omne tulit punctum qui misc
qui date évidemment du dix-septième siècle, et qu’un heureux hasard a mise entre les mains de M. Hatzfeld, qui s’en est fait
périodes. Vous savez, mon Dieu, que je n’ai eu d’autre dessein que de mettre , plus avant dans l’esprit, les saintes instructio
i. 173. Commets, forme latine ; je vous confie le soin. 174. Il y met de la solennité, il flatte leur amour-propre. 17
pression proverbiale : c’est une arme prête à toute occasion et qu’on met sous son chevet. 184. Valère aime la fille d’Ha
Bon à tout faire. 187. Molière a le parler franc. 188. Synonyme de met . 189. Or, quel luxe ! quelle dépense ! Harpago
l se travaille à dire de bons mois.. Depuis que dans la tôle il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son goût, tant il e
et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens. Aux conversati
e plaisant dieu que voilà ! » 285. C’est-à-dire, la bouleverse, la met sens dessus dessous. 286. Tant la prononciation
t façon aux ouvrages qui passent à sa merci ! (Montaigne.) 287. Sont mis en mouvement par ses secousses. 288. Comparer à
rceur, le chagrin, le dépit, le désespoir. » 300. Quand je me suis mis . 301. La cause raisonnée. 302. Effective, réel
ets sensibles. Il faut donc de temps en temps se retirer du monde, se mettre à part. Ayez quelques heures dans la journée pour
« Ne pouvant contenir tous mes sentiments sur votre sujet, je me suis mise à vous écrire, au bout de cette petite allée somb
rite particulier, et font la joie de toute notre société; ce que vous mettez pour adresse sur la der­nière, en disant adieu à
t très-délicieux. » 427. Chère, ce mot indique la délicatesse des mets . 428. J’aime voir chez Mme de Sévigné cette peti
s fut remis à Vatel, Du vainqueur de Rocroi fameux maître d’hôtel. Il mit à ses travaux une ardeur infinie ; Mais, avec des
: la parfaite santé dont je la voyais jouir, un an de maladie qui m’a mise cent fois en péril, m’avaient ôté l’idée que l’or
que remplace le mot si. 523. Platon reprochait aussi aux poëtes de mettre leur félicité dans un vain bruit. 524. C'est-à-d
degrés de chaleur ; Voyez germer à l’œil les semences du monde, Allez mettre couver les poissons dedans l’onde, Deschiffrez le
t d’une longue étude. On ne peut rien ajouter à ce qu’il écrit sans y mettre du superflu, et l’on ne peut rien en ôter sans y
t depuis que ma mère nous eût défendu de parler d’autre chose, nous y mîmes tout notre plaisir, bien loin de regarder cette e
nt leurs bourbe. » 672. Elle disait encore : « La philosophie nous met au-dessus des grandeurs ; mais rien ne nous met a
« La philosophie nous met au-dessus des grandeurs ; mais rien ne nous met au-dessus de l’ennui. Que ne puis-je vous faire v
icatesse plus gracieuse. 710. Victor-Amédée II, qu’il avait soudoyé, mis à la tête d’une armée, et qui ne cessait de nous
ute son étendue. 740. Molière dit : « Il prend soin d’y servir des mets fort délicats, Oui, mais je voudrais bien qu’il n
 : « Le portrait du riche et du pauvre, de La Bruyère, est encore de mise de nos jours, comme il le sera de tout temps. Il
e pour la société, et le principe fondamental de cette réforme est de mettre en haut ce qui est en bas, et en bas ce qui est e
sive. 770. Admirez l’art avec lequel La Bruyère anime ses portraits, met ses originaux en scène, de telle sorte qu’ils son
parmi les seigles furent, un été, à la mode dans Paris. Les dames en mettaient pour bouquet. 786. Par sa beauté, à cause de.
es enivrements du pouvoir absolu. 805. Décréter une terre, c’est la mettre en adjudication, en vente forcée, au nom des créa
 : que d’huiles ramollissantes, que de douces fomentations nous avons mises sur ce cœur ! Et il ne s’est pas amolli, et sa du
ndre l’autre misérable. » 924. Ils se font honneur, c.-à-d. : ils mettent leur amour-propre à figurer parmi les fêtes. 925
du métier, mais avec naturel et facilité, avec un don de récit et de mise en scène qui était sou talent propre, avec une ve
e jouait franc jeu. 980. C’est-à-dire tenait les paris, couvrait les mises . 981. Amusée à, tour rare, et vif. 982. Cette
 Mousquet. » Arme à feu qu’on tirait par le moyen d’une mèche allumée mise sur le serpentin. 1002. « Et cependant le taille
. Les rois conduits en triomphe à Rome étaient, au retour de la fête, mis à mort dans la prison publique ; si on leur faisa
ne vogue singulière. 1051. L’expression géométrique (toiser) est ici mise avec intention. 1052. Martyr ; il vent dire que
lus que je vois partout, je les précipite de leur tribunal, et je les mets à vos pieds. » Il eut la bonhomie de croire qu’il
de plaire encore plus que de dominer ; il trouvait plus de plaisir à mettre en jeu ses séductions que sa force. «  Il avait
petite nièce du grand Pierre après l’avoir élevée. Voilà ce qui vous met au-dessus des autres hommes. La bienfaisance est
uette le cérémonial des cours. 1113. Une Cantate est un petit poëme, mis en musique, composé de récitatifs et d’airs chant
inutiles, et à faire encore plus inutilement sa cour. Je compte bien mettre à profit vos avis, nous planterons des houblons,
femme qui m’en fait la lecture, comme elle peut. Pauvre femme ! nous mettons ensemble nos douleurs, nos résignations et nos ru
baraques des foires. 1237. Rappelons ces vers plaisants où Boileau met l’âne en scène : Nous nous moquons de lui : mais
vre et seul ami, viens, lui dis-je, aimons-nous ! Car partout où Dieu mit deux cœurs, s’aimer est doux ! » 1244. Cette t
vec confiance ce qui durera toujours. » 1324. Rousseau contribua à mettre les jeux rustiques et les bergeries à la mode sou
sées, et les rend comme insaisissables à ses atteintes. De là ce tact mis en avant de toutes nos perceptions, cet instinct
les, s’écria : « Bon Dieu ! qu’elles volent haut ! » Tout le monde se mit à rire, son père le traita d’imbécile ; mais tout
Lettres. (2 vol. in-12.) Joubert disait de lui-même : « Le ciel n’a mis dans mon intelligence que des rayons, et ne m’a d
ès-fragiles ; pour que la poussière du crayon no s’enlève pas, on les met sous verre. 1517. Il compare ce germe à l’enfant
tion du Vésuve (73). Elle fut retrouvée en 1755, et depuis elle a été mis à découvert par des fouilles successives. Lisez l
sentiment de leur faiblesse : pour être quelque chose, il faut qu’ils mettent de l’importance à ce qu’ils sont et à ce qu’ils p
rce de leur esprit, on voit qu’ils demeurent bien loin après ceux qui mettent toutes leurs ressources et toute leur activité en
évolution. Il profita de la paix pour fermer les plaies de la France, mit un terme aux réactions des partis, pacifia la Ven
jamais, parlé bien correct ment la langue française, peut-être ne se mettait -il pas en peine de cette exactitude. » 1747. N
Le moi est le principal personnage des Essais de Montaigne, qui nous met dans la confidence de toutes ses humeurs et ses f
1844. Cette réflexion est comme la morale de notre Recueil. Nous le mettons sous le patronage de ces hautes pensées.
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
D’où ce titre d’honneur a tiré sa naissance, Et que la vertu seule a mis en ce haut rang Ceux qui l’ont jusqu’à moi fait p
rneur du prince de Castille. D. Diègue. Cette marque d’honneur qu’il met dans ma famille Montre à tous qu’il est juste, et
mis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire : Le
. Vous voyez toutefois qu’en cette concurrence Un monarque entre nous met quelque différence. Le comte. Ce que je méritais
Et ce nom, précieux encore à vos Romains, Au bout de six cent ans lui met l’empire aux mains. Je dois ma vie au peuple, au
is acheter Pauline. Que plutôt !… Polyeucte. C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche1 les cœurs lorsque mo
et me laissez en paix1. Pauline. Oui, je t’y vais laisser ; ne t’en mets plus en peine ; Je vais… (Acte IV, scène iii.)
ai dit1 Corneille se juge lui-même 2 La fausse humilité ne met plus en crédit ; Je sais ce que je vaux, et crois
plus que jamais besoin de s’abriter sous ses lauriers d’autrefois, de mettre sa dignité sous la protection de ses glorieux sou
son ami Néarque périr dans les supplices, sort de sa prison pour être mis en présence de Pauline, qui espère le sauver par
e des bourgeois de Molière. « Corneille, plus qu’aucun autre poëte, a mis des contrastes dans ses tragédies, non pas seulem
du drame, c’est-à-dire de l’imitation de la vie humaine, Corneille a mis sur son théâtre, comme dans le monde, des personn
Elle se venge, elle en a le droit. 7. Pauline. Ceci est tendre, et met du baume sur les blessures. 8. A jamais. C’est
ne sainte colère. 4. Je n’adore qu’un Dieu. C’est le Credo chrétien mis en vers. Il se réfugie au pied de la croix. 5.
43 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
a bravoure dans un Catinat, il sut se faire aimer du soldat, et lui «  mettre des ailes au talon, du cœur au ventre ». Il est d
s chemises ung peu avallés4. Puis prins un collet de bufle, et me fiz mettre le hausse-col5 de mes armes, qu’estoient bien dor
is est, vostre religion. Je m’asseure que je ne seray pas en peine de mettre la main dans les reins de ceulx qui les montreron
des nostres1. Je leur dis qu’ilz marchassent seulement le pas sans se mettre hors d’haleine. Je m’en coureuz à la gendarmerie2
e n’est pas à vous, messieurs, à qui il faut par belles remonstrances mettre le cueur au ventre ; je sçay que vous n’en avés p
isées. 4. Révolte, de l’italien rivolta, révolution. 5. Estoupper, mettre de l’étoupe (stuppa) dans les oreilles pour les a
aux Espagnols. 6. Ils sont fanfarons. 1. Je n’aurai pas la peine de mettre l’épée aux reins des fuyards. 2. Vous qui… 3. N
44 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
bilement fondre dans ces traités, compléter les uns par les autres et mettre parfaitement en lumière. Innombrables sont les au
ement en lumière. Innombrables sont les auteurs que M. l’abbé Piron a mis à contribution pour composer son Cours, et il lui
édités de nos jours ; » que tous enfin louent notre auteur « d’avoir mis de la netteté dans son plan, de la clarté dans sa
u travail ; elle complète et couronne bien les deux autres. Vous avez mis des notions justes, des idées saines, un intérêt
l 1879. Monsieur le Vicaire général, Les qualités que vous avez voulu mettre dans votre Cours complet de littérature, nouvelle
r l’éloquence. La grande lucidité avec laquelle vous les énoncez, les met à la portée des jeunes intelligences. La disposit
t que j’ai eu votre Traité de littérature entre les mains, je me suis mis à le lire et à l’étudier. Jusqu’ici je n’ai trouv
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
s’efforcera de mériter l’estime et l’attachement. Avis. Ayez soin de mettre la différence convenable dans la comparaison que
lui promet, en revanche, de ne point laisser passer les occasions de mettre à contribution sa générosité. Avis. Scarron est,
geusement ses disgrâces ; mais, dès vos premiers exploits, vous ayant mis , avec raison, de pair avec Alexandre, et voyant q
s élevez davantage ; en vérité, Monseigneur, nous ne saurions où vous mettre , ni nous aussi, et nous ne trouvons plus rien à d
conservée. Il mérite à peine, par l’affectation de son style, d’être mis au nombre des épistolaires. La lettre précédente
as avec peine revenir l’hyperbole ? Ces mots nous ne saurions où vous mettre ni nous aussi, sont-ils dignes d’un prince et d’u
es les merveilles que vous m’en dites ; mais vous savez fort bien les mettre dans leur jour, et si le beau pays que vous avez
t de se faire craindre ? Quel est celui du talent de se faire aimer ? Mettez chaque chose à sa place. N° 37. — La Religion
tome ler, page 222. N° 42. — Le Héros. Est-on héros pour avoir mis aux chaînes Un peuple ou deux, Tibère eut cet hon
ntiennent toute votre matière. N° 49. — Charlemagne Charlemagne mit un tel tempérament dans les ordres de l’état qu’i
ces ? telles sont les idées à trouver. Pour bien faire votre travail, mettez -vous un peu de mauvaise humeur. DÉCOMPOSITIONS. →
Scévola voulut tuer un roi, mais il se trompa, et condamné à mort il mit sa main sur un brasier ardent. —  Régulus retourn
Va dire à ce turc que je vais envoyer la justice à sa poursuite. —  Mets -toi à la place de mon fils. —  Le turc ne sait pa
monde, puis, après avoir demandé la permission de l’embrasser, il le met poliment à la porte. M. Dimanche, placé vis-à-vis
RPAGON. Mais qui est-ce que tu entends par là ? LAFLÈCHE De quoi vous mettez -vous en peine ? HARPAGON. Je me mets en peine de
s diables ! LAFLÉCHE. Me voilà fort bien congédié. HARPAGON. Je te le mets sur ta conscience, au moins. Molière. Avis. Vous
n marge le nombre cent, c’était celui de ses nouveaux confrères, puis mit un zéro devant le chiffre. Le président répondit
modeste docteur avec autant de politesse que de présence d’esprit. Il mit le chiffre un devant le nombre cent. L’abbé Blan
r roi qu’un étranger, mais, après quelque temps de le déposer pour en mettre un autre à sa place. Pensant un jour à faire une
voyait point d’occupés A chercher le soutien d’une mourante vie : Nul mets n’excitait leur envie ; Ni loups, ni renards n’ép
châtié de la témérité. Sire, répond l’agneau, que votre majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu’elle considère Que
x acteurs. Indiquez où finit l’exposition, où commence le dénouement. Mettez la fable en quelques lignes. Tableaux et desc
des rochers, sur les flancs desquels errent de légers nuages. Vous y mettrez un grand fleuve avec des cataractes, traversé par
mantique, et à quelles expressions ? Emparez-vous de la plus belle et mettez -la en style classique. Montrez-nous deux petits t
à Cromwell qui vient pour les achever ; — à cette vue, Charles 1er se met en tête du régiment des gardes, qui était la seul
esquels Edouard Grimm, le porte-croix ; un des meurtriers s’avança et mit la main sur l’archevêque : suivez-nous, dit-il, v
s et ne les abattaient point. — Le Kan des Tartares et le Bacha, font mettre le feu au toit de la maison, au moyen de flèches
voient les Suédois sortir, tirer chacun deux coups de feu sur eux, et mettre l’épée à la main. — Ils reculent d’abord, puis en
t indiqué — Nœud. Blandine parut, — on l’attacha à un poteau, — Elle mit ses bras en croix, pour rappeler le souvenir du S
parles bêtes furieuses, assise dans une chaise rougie, elle fut enfin mise dans un filet, et exposée à un taureau furieux —
était nuit, — nous voguions paisiblement, — Lorsqu’un sombre nuage se mit devant nous — … La mer mugissait — … Je m’écriai 
pporte la guerre et la mort, Clorinde s’apprête au combat. — Tancrède met pied à terre. —  Nœud. Combat acharné. — Tableau
nition — … N° 160. — Molina Exposition. Molina, cherchant à se mettre à l’abri d’un violent orage, arrive à l’entrée d’
uement. Petite morale. La dame, c’était la reine — … Avis. Tachez de mettre cette historiette en vers. N° 169. — L’Abenaki
plus généreux, ou d’Abdallah, ou de Kaïr, ou d’Arabah, résolurent de mettre à l’épreuve chacun leur ami, en leur faisant la m
claves — … Arabah n’ayant pas d’argent donna ses deux esclaves, et se mit à suivre son chemin en s’appuyant contre les murs
ranger, on le rendit suspect au calife — … Celui-ci alarmé, voulut le mettre à l’épreuve, et lui dit d’empoisonner le lendemai
ang. Nœud. Après avoir longtemps regardé le ciel, le jeune pâtre se mit à envisager le tertre qui était en face de lui -
mort — ….. Sa frayeur — Il revient cependant près de la pierre, et se met à considérer la tête — … La voilà qui se remue et
a commune disparu il y avait quinze ans — …La justice informa et l’on mit la main sur le meurtrier — N° 182. — Maldonata
nt comme pour demander secours — … Maldonata vit alors qu’elle allait mettre bas ses petits — et que ses gémissements étaient
poirier chargé de crassanes, qu’on lui volait toutes les nuits. Il se mit à l’affût avec un fusil chargé de sel pour punir
Clovis, J’étais tourmentée par ces rumeurs funestes. Un soir, pour me mettre à l’abri d’un orage, j’entrai dans une chapelle,
contenait sa plainte, et Kœpf, soutenant vraie sou accusation, on les mit tous deux en prison, quand iis se furent jetés le
ieu ainsi qu’un ange le lui avait annoncé dans sa prison — … Kœpf fut mis à mort par le bourreau avec tous les faux témoins
one, viens sur mon sein, entoure-moi de tes bras, fille chérie, je me mets sous ta protection. Ah ! Prie pour moi le ciel, p
où finit le nœud ? Le dénouement est-il suffisamment préparé ? Enfin, mettez le récit en quelques lignes, en supprimant tous l
erait généreux et ferait ressembler le prince à Dieu, qui, outragé et mis à mort par l’homme, lui a ouvert les cieux. La cl
t changer, elle fera des sujets fidèles de citoyens parjures, et Dieu mettra dans la balance éternelle ce pardon généreux, et
ales, afin de donner à l’élève plus de facilité pour les bien rendre. Mettez à votre travail tout le soin possible. N° 252.
on, Elisabeth ne souillera point sa vie ; elle songera que l’histoire mettra au rang des crimes la mort de Marie-Stuart. Melvi
a poursuivi trop longtemps l’ennemi qui s’est rallié, et qu’il n’a pu mettre en déroute qu’en perdant beaucoup de monde, il a
ais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son liane mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureu
vois dans mes bras et pleurer et gémir, Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir ; Je vois la vérité dans ton cœur des
ient à ses autres troupes qui étaient à demi-vaincues, les rallie, et met les Espagnols en fuite ; mais leur infanterie, co
et pendant que le duc s’avance pour recevoir leur parole, l’alarme se met parmi eux, et le combat recommence. Les Français
lation plutôt qu’un appel pathétique aux cœurs des juges. Pourtant il met en jeu l’amour de la patrie éplorée qui réclame P
vec les chaînes avec lesquelles ils sont liés. Avis.Vous avez, pour mettre ces vers en mesure, à vaincre une difficulté de p
uns louant leur maître, les autres maudissant leurs tyrans, etc. 22. Mettez une balance aux mains de l’Histoire, et un burin
4. Honte des grands criminels. 25. Hommages aux hommes vertueux 26. Mettez dans cette cuve une fange en ébullition, comme da
dans un volcan, qui déborde de temps en temps sur le monde. 27. Ici mettez une accumulation, comme tant d’autels renversés,
est doux. Aucun mot n’est à changer ou à retrancher. Vous n’avez qu’à mettre ce canevas en vers, en disposant autrement l’arra
46 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ique sur tout ce qui regarde l’éducation et l’instruction, il fallait mettre au premier rang de ces réformes un soin plus vigi
ibère a humilié toutes les âmes, il a dompté tous les courages5, il a mis sous ses pieds toutes les têtes, il s’est élevé a
de lettre, cette lettre injurieuse lui conseille, pour conclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il
ipolis ; et il ne s’en faut point étonner, puisque par cet échange il mettait en danger celle14 d’Athènes, et qu’il assurait to
ouchait point. Après m’être ainsi assuré de ces maximes, et les avoir mises à part avec les vérités de la foi, qui ont toujou
squ’elle en attire un second ; et l’éclaircissement d’une intrigue ne met point les acteurs en repos, puisqu’il les embarra
ne des raisons qui donnent tant d’illustres suffrages à Cinna pour le mettre au-dessus de ce que j’ai fait, c’est qu’il n’y a
ieux39. Mais je trouve un peu de rigueur au sentiment d’Aristote, qui met en même rang le char dont Médée se sert pour s’en
lleurs moyens, et je serai tout prêt de les suivre lorsqu’on les aura mis en pratique aussi heureusement qu’on y a vu les m
posé ; 3º Les esprits sceptiques, qui, pour ne pas paraître crédules, mettent leur vanité à douter des vérités les plus certain
ux : et c’est la première et la plus importante différence qu’on peut mettre entre les qualités de l’esprit des hommes. Ainsi
é témoigner qu’ils ne se laissent pas aller à la crédulité populaire, mettent leur gloire à soutenir qu’il n’y a rien de certai
on, étant approuvée du ciel et suivie des acclamations publiques, les mettrait à couvert de toute crainte ; mais, quand il y aur
ui paraissent une même chose, le ton et la manière de les prononcer y mettent de la différence ; mais, comme les tons et les ma
’il a un bon esprit, il n’y a que le ton et les manières qui puissent mettre de la différence entre ces expressions, qui parai
naître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner ave
omme beaucoup d’autres. Les Pensées, quoique restées imparfaites, ont mis le comble à la gloire de Pascal comme écrivain. L
n la mort qui nous menace à chaque, instant doit infailliblement nous mettre , dans peu d’années, dans l’horrible nécessité d’ê
onnement-ci se passe dans un homme raisonnable : « Je ne sais qui m’a mis au monde, ni ce que c’est que le monde, ni que mo
and don de persuader les hommes. La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses92. Cette superbe puissance, en
objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers
aître. N’est-ce pas là traiter indignement la raison de l’homme et la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux, puisqu’
n qui ne me blesse le cœur ; toute votre chambre me tue : j’y ai fait mettre un paravent tout au milieu, pour rompre un peu la
assé par tous les endroits délicats avec tant d’adresse, il a si bien mis dans tout son jour tout ce qui pouvait être admir
nemis de l’État et de ceux qui font mal. Que tout le reste vous aime, mette en vous sa consolation et son espérance, et reçoi
amour humain avec ces cendres chéries, et, délaissées sur la terre, «  mettent leur espérance en Dieu, et passent les nuits et l
tait pas ému, et le trouble n’arrivait pas dans l’asile où il s’était mis . Ô Dieu ! vous étiez sa force, son inébranlable r
ndrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre au rang de ses amis ? Tous ensemble, en quelque d
æ vincit mundum, fides nostra 223, « La véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi. 
. Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue224. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la m
sur quelques écrivains français. Je ne sais si l’on pourra jamais mettre dans des lettres plus d’esprit, plus de tour, plu
nouveauté, et semblent être faits seulement pour l’usage où elles les mettent . Il n’appartient qu’à elles de faire lire dans un
il est bon, il va jusqu’à l’exquis et à l’excellent, il peut être le mets des plus délicats. Deux écrivains247 dans leurs o
, n’est qu’un effet de l’arrangement des parties de la matière, qui a mis dans le monde toute autre idée que celle des chos
faire de bons ouvrages. Je voudrais que cette préparation générale le mît en état de se préparer moins pour chaque discours
’abord au premier principe sur la matière qu’il veut débrouiller ; il met ce principe dans son premier point de vue ; il le
conséquences par un enchaînement court et sensible. Chaque vérité est mise en sa place par rapport au tout : elle prépare, e
ière, tout le discours est un ; il se réduit à une seule proposition, mise au plus grand jour par des tours variés. Cette un
res d’une charité sans bornes, avaient rempli ses dernières années et mis le comble à sa gloire277. Né dans la Provence en
les armes ? Pourquoi croyez-vous que les Romains fussent si jaloux de mettre leurs aigles et leurs dieux à la tête de leurs lé
as ! la foi et la patience étaient le seul glaive que vous leur aviez mis entre les mains, et les seules armes aussi qu’ils
’antiquité avait tant vantées, la faiblesse de leurs dieux ne put les mettre à couvert, et elles furent ensevelies dans les dé
ns ses terres, peu après la mort de ce prince, et ne songea plus qu’à mettre à profit, pour rédiger ses Mémoires, les notes pr
le pressa de mander promptement des médecins de Paris ; mais Fagon se mit en colère, ne se paya d’aucunes raisons, s’opiniâ
ertir le roi ni madame de Maintenon. Le rare fut qu’on voulut laisser mettre le roi à table pour souper avant d’effrayer par d
de lui, il avait envoyé chercher le père Le Tellier, qui venait de se mettre au lit, et fut bientôt habillé et arrivé dans la
e à l’égard de l’événement qui rassemblait là tout le monde, elles se mirent à en deviser tout bas ensemble dans ce groupe ave
t des suisses de l’appartement et des frotteurs, et ils y avaient été mis à l’ordinaire avant les mauvaises nouvelles de Me
arlemagne (768-814) et Louis le Débonnaire (814-840). Charlemagne mit un tel tempérament313 dans les ordres de l’État,
ses manières simples ; il aimait à vivre avec les gens de sa cour. Il mit une règle admirable dans sa dépense, il fit valoi
isances d’un vieux mari avec toutes les faiblesses d’un vieux roi, il mit un désordre dans sa famille, qui entraîna la chut
C’était vouloir tenter la fidélité de ses sujets ; c’était chercher à mettre de la confusion, des scrupules et des équivoques
jet et convenir de quelque chose. Mais la force que Charlemagne avait mise dans la nation subsista assez sous Louis le Débon
, dès que nous fumes seuls : « Sylla, lui dis-je, vous vous êtes donc mis vous-même dans cet état de médiocrité qui afflige
t de chaque citoyen. » « Et c’est tout le sang que j’ai versé qui m’a mis en état de faire la plus grande de toutes mes act
que vous avez eu pour vous le nouvel étonnement dans lequel vous avez mis les Romains ; mais comment osâtes-vous leur parle
t le poids d’une grande âme. J’étais jeune, et je me résolus332 de me mettre en état de demander compte à Marius de ses mépris
tous ont été intéressés à le décrier, toute l’Europe l’estime, et le met au rang des plus grands et des meilleurs monarque
mini343 bâtit une maison, à Florence, des bienfaits de Louis XIV : il mit le nom de ce roi sur le frontispice, et vous ne v
nt cinq ou six cents montagnards, dans une grange à laquelle on avait mis le feu, et il entendit leurs cris. On ne donna pa
’éloignait, il voyait diminuer le nombre de ses amis ; la division se mettait parmi eux, et ils se reprochaient l’un à l’autre
es environs étaient remplis de soldats qui le cherchaient, et le prix mis à sa tête redoublait leur diligence. Les horreurs
cet état, ce qu’il avait souffert, et tout ce qu’il avait à craindre, mettait le comble à cet excès des plus horribles misères
se crut obligé de se saisir de sa personne ; il fut arrêté, garrotté, mis en prison, conduit hors de France : ce fut là le
ce fut là le dernier coup dont la destinée accabla une génération de mis pendant trois cents années. Charles-Édouard, depu
té de parler, Buffon définit le style « l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées ». Toute l’économie de ce morcea
parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées365. Si on les enchaîne étroiteme
lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
ssant et lumineux. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus co
ent que par l’opposition : l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et ordinai
, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
ent ; ils n’en exigent rien ; ils n’en attendent rien ; ils n’ont pas mis en eux leur dernière ressource ; la foi seule est
mnables mollesses ; Vanité d’aspirer à voir durer nos jours Sans nous mettre en souci d’en mieux régler le cours, D’aimer la l
iter. POLYEUCTE. Mes crimes en vivant me la pourraient ôter. Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvr
e plutôt !… POLYEUCTE.                         C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les cœurs lorsque moi
e, et me laissez en paix. PAULINE. Oui, je t’y vais laisser : ne t’en mets plus en peine…416 Acte V, scène III. Prof
tromper455), À ces mots, le serpent, se laissant attraper, Est pris, mis en un sac ; et, ce qui fut le pire, On résolut sa
ête. On en use ainsi chez les grands : La raison les offense ; ils se mettent en tête Que tout est né pour eux, quadrupèdes et
nes, Nous ne conversons plus qu’avec des ours affreux : Découragés de mettre au jour des malheureux, Et de peupler pour Rome u
ésert l’approche des humains. PHILINTE. Mon Dieu ! des mœurs du temps mettons -nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la
504 semer de méchants bruits de vous, Verrez-vous tout cela sans vous mettre en courroux ? PHILINTE. Oui : je vois ces défauts
aisants et des loups pleins de rage506. ALCESTE. Je me verrai trahir, mettre en pièces, voler, Sans que je sois. Morbleu ! je
ous une estime incroyable, Et que, depuis longtemps, cette estime m’a mis Dans un ardent désir d’être de vos amis. Oui, mon
ystère512 ; Et c’est assurément en profaner le nom, Que de vouloir le mettre à toute occasion. Avec lumière et choix cette uni
de la complaisance ; Mais vous en deviez moins avoir, Et ne vous pas mettre en dépense, Pour ne me donner que l’espoir. PHILI
que l’espoir. PHILINTE. Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises  ! ALCESTE, bas à Philinte. Morbleu ! vil complais
ire ? ALCESTE. Je ne dis pas cela. Mais, pour ne point écrire, Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, Cette soif a gâ
e savoir ce qui dans mon sonnet… ? ALCESTE. Franchement, il est bon à mettre au cabinet526. Vous vous êtes réglé sur de méchan
        Et que : rien ne marche après lui ?         Que : ne vous pas mettre en dépense,         Pour ne me donner que l’espoi
rages du nord     C’est là, cher Lamoignon, que mon esprit tranquille Met à profit les jours que la Parque me file. Ici dan
t à rire. Contre vos derniers vers on est fort en courroux : Pradon a mis au jour un livre contre vous ; Et chez le chapeli
fants, Tout seuls dans leur logis, libres et triomphants. Alors on ne mit plus de borne à la lésine. On condamna la cave, o
, négligeant pour vous tant d’heureux alliés, Quelle foule d’États je mettais à vos pieds. Ah ! si d’un autre amour le penchant
, après vous, le plus grand des humains, Du jour que sur mon front on mit ce diadème, Je renonçai, seigneur, à ce prince, à
je n’étais point sortie. Vous vous êtes servi de ma funeste main Pour mettre à votre fils un poignard dans le sein : De ses fe
de son tonnerre, Brisa les fiers remparts et les portes d’airain603, Mit des superbes rois la dépouille en sa main, De son
à nos douleurs : Dieu rejeta sa race, Le retrancha lui-même, et vous mit en sa place605. Que n’espérions-nous point d’un r
ller sur vos jours, De rompre des méchants les trames criminelles, De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes607. N’en doute
iles607. N’en doutez point, seigneur, il fut votre soutien : Lui seul mit à vos pieds le Parthe et l’Indien, Dissipa devant
aire Ne vienne attaquer Dieu jusqu’en son sanctuaire. JOAD. Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méc
est debout. Mais je sens que bientôt ma douceur est à bout. Que Joad mette un frein à son zèle sauvage, Et ne m’irrite point
ez-le s’expliquer sur tout ce qui le touche. JOSABETH, à part. Daigne mettre , grand Dieu, ta sagesse en sa bouche651 ! ATHALIE
 ? JOAS. Parmi des loups cruels prêts à me dévorer. ATHALIE. Qui vous mit dans ce temple ? JOAS.                           
D’un père infortuné regardez la vieillesse. Et du moins… Zamore est mis aux fers ; mais, grâce à la complicité du soldat
ppeler pour l’éloge de ce discours, qui parut en 1637, que Bossuet le mettait au-dessus de tous les ouvrages de son siècle. 30
ession de douter de tout. 55. Cf. Pascal (Pensées, art. viii) : « Je mets en fait qu’il n’y a jamais eu de pyrrhonien effec
ui conviendrait. » 64. Ce pluriel, dans un sens où aujourd’hui nous mettrions tout au plus le singulier, était usité au dix-sep
grand Condé. 207. Mazarin avait vu sa bibliothèque vendue et sa tête mise à prix. 208. On voit dans les Mémoires du cardin
t-Simon, homme de génie par le coup d’œil et souvent par le style, ne mettait pas là sa gloire ; mais, par une de ces petitesse
à tous mes ennemis Leur haine ne saurait atteindre ma mémoire ; J’ai mis entre eux et moi l’abîme de ma gloire… 329. Ce
pettes ; ils tirent à vingt pas ; ils jettent aussitôt leurs fusils ; mettent d’une main leurs boucliers sur leur tête, et se p
se : « Tout le discours est un ; il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. Cette un
ose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. » 371. Aimez donc la raison , a
s, mais par la seule considération de l’homme complet, Vauvenargues a mis la main à l’œuvre de sa réhabilitation. » En même
omme du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la plus simple, je mettrai votre nom au bas. » Une telle lettre ne dut-elle
imprudent ». Tout au contraire, Corneille dans cette scène admirable met en opposition la généreuse témérité du nouveau co
n’est pas tout à fait exact. Dessiller dont la racine est cil, c’est mettre les yeux en état de s’ouvrir. Le verbe suivant ma
rent à recueillir les sacrés corps des martyrs, à …… Les baiser, les mettre en digne lieu, Et faire retentir partout le nom d
qui intéresse tous les hommes. — On a pu dire de La Fontaine qu’il a mis en vers les préceptes de la raison universelle, d
vers les préceptes de la raison universelle, de même que Boileau y a mis ceux qui concernent le goût et la littérature, et
e Saurin : Rien ne manque à sa gloire, il manquait à la nôtre. Elle mit également son éloge au concours (1769), et le pri
on, la meilleure de toutes. Dans les trois premières lignes Molière a mis le spectateur au fait du personnage qu’il va lui
mmande au sage, dans son traité de Ira, que l’auteur du Misanthrope a mis plusieurs fois à contribution : voy notamment le
ersonne de la seconde, on avait autrefois la bonne habitude de ne pas mettre d’s dans celle-là : cette lettre était réservée p
ue et d’enseignement. Ce sont justement les déceptions de l’amour qui mettront le comble à la misanthropie d’Alceste : elles amè
gle voulait au dix-septième siècle, et avec assez de raison, que l’on mît soi, et non lui, partout où les Latins eussent em
on nom. Je marcherai devant loi dans les combats ; à ton approche, je mettrai les rois en fuite, je briserai les portes d’airai
en effet, comme l’ont fait observer les meilleurs critiques, Racine a mis le spectateur à même de savoir tout ce qu’il faut
’élève de Fénelon. 652. Tournure naïve, qui plait à l’endroit où l’a mise le poète ; c’est d’ailleurs un latinisme. 653.
lien de réconciliation entre les deux races. 716. Pascal : « Vouloir mettre la religion dans le cœur et dans l’esprit par la
le cœur et dans l’esprit par la force et les menaces, ce n’est pas y mettre la religion, mais la terreur. » 717. « Ce trois
us d’honneur à la nature humaine que ce pouvoir des idées morales qui met l’opprimé au-dessus de l’oppresseur. » (La Harpe
La Harpe, en critiquant la rime de somme et gnome, blâme le poète de mettre avec les sylphes, qui habitent l’air, les gnomes,
ena reponunt Pocula………………………………………… 775. André Chénier n’avait pas mis la dernière main à cette idylle, comme le prouve
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
il les rassemble ; si un loup avide paraît, il lâche son chien qui le met en fuite ; il les nourrit, il les défend ; l’auro
jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir ; il se met derrière celui qui parle, recueille furtivement c
, et de se couler sans être aperçu. Si on le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siége ; il parle bas dan
la connaissance de trop de langues, et il me semble que l’on devrait mettre toute son application à l’en instruire : elles so
l’écho de quelqu’un qu’il vient de quitter. C’est un homme qui est de mise un quart d’heure de suite, qui le moment d’après
vous êtes déjà hors de portée. Sa vanité l’a fait honnête homme, l’a mis au-dessus de lui-même, l’a fait devenir ce qu’il
re industrie sur cet ouvrage incomparable ; et après que vous y aurez mis , Zénobie, la dernière main, quelqu’un de ces pâtr
pre réputation. Commence-t-il à chanceler dans le poste où on l’avait mis , tout le monde passe facilement à un autre avis ;
 : « Le portrait du riche et du pauvre, de La Bruyère, est encore de mise de nos jours, comme il le sera de tout temps. Il
e pour la société, et le principe fondamental de cette réforme est de mettre en haut ce qui est en bas, et en bas ce qui est e
e celui qui est attaché à une grande maison. 3. Couper veut dire se mettre entre deux personnes. Madame de Sévigné disait :
48 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
; nous avons fait plus, nous les avons classés, étiquetés, numérotés, mis dans des cases d’où il pourra successivement les
té des orateurs, vos devanciers, qui souvent se jetait sur eux et les mettait en pièces, dompté désormais par la musique de vot
outine ; il le comparait à une cuisine, où l’on élabore savamment des mets fins qui excitent l’appétit des hommes, mais qui
est la meilleure. Au plus fort de la dispute arrive leur hôte qui les met d’accord en les embrassant et en leur souhaitant
ître pour savoir qu’avant de parler il faut avoir des idées, puis les mettre en ordre, puis les revêtir de l’expression ? La n
ez patiemment ses redites ; opposez-lui les raisons de l’adversaire ; mettez -le en contradiction avec lui-même ; il s’échauffe
, las de rester dans les coulisses et pressé de paraître en scène, il mettait ses propres sentiments dans la bouche de ses pers
L’un nous fait penser, l’autre nous émeut. Ce que le récit historique met en réflexions, l’oraison funèbre le met en tablea
t. Ce que le récit historique met en réflexions, l’oraison funèbre le met en tableau. Elle transforme ce jeune homme en un
languissantes, qui rendent bien compte de la victoire, mais qui ne la mettent pas sous nos yeux. C’est Condé lui-même qu’elle n
rtage du grand nombre, viennent au secours de notre infirmité et nous mettent , pour ainsi dire, les preuves en main. Ils en dis
édez à votre impatience, vous l’interrompez, vous le poussez, vous le mettez en contradiction avec lui-même ; irrité, il se re
rendez intéressant. En général, quand vous aurez préparé vos preuves, mettez les plus fortes en lumière, et répandez sur les p
ur recevoir leurs conseils, pour les croire, pour les suivre, pour se mettre en tutelle entre leurs mains. « C’est une envie,
il est plus facile de lancer au galop un cheval en haleine que de le mettre au trot quand il est au repos. Ignorez-vous leurs
enfants en larmes et des vieillards à cheveux blancs. Il laisse cette mise en scène au mélodrame et réduit le pathétique à l
telle, c’est de borner ses désirs, de lutter contre soi-même et de se mettre au-dessus des événements. Enfin il conclura que l
s : Lauriers, sacrés rameaux, qu’on veut réduire en poudre, Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-v
important dans l’action : mais de tous les instruments que la passion met en jeu, le plus souple, le plus varié, le plus me
r, il donne un tour si familier aux questions les plus abstraites, il met tant d’art à dissiper les doutes, à prévenir les
49 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
s Vous ne sçauriez veoir rien au monde si impudent, ny si hardy à mettre en avant ung faulx faict et une menterie en plein
hargneuse5 ; vous verrez les langues impures, venales et mercenaires mettre l’honneur des plus vertueux, illustres et grands
s qu’ilz s’oublient et s’esmancipent contre la decence de leur robbe, mettre ung mords de bride, et leur fermer la bouche avec
and ilz ont, dient-ilz, bien lavé la teste7 à ung homme d’honneur, et mettent ceste haulte et sotte vanterie parmy leurs trophé
nt ceulx ordinairement qui ont le plus de praticque1, parce qu’ilz se mettent à tous les jours, à toutes les causes ; et les bo
50 (1873) Principes de rhétorique française
s’en expliquer les motifs, en étudier l’emploi par des exercices qui mettent les préceptes en action. Cultiver son cœur, orner
nstratif. — Louer et blâmer par les faits. II. genre délibératif. —  Mettre le bien absolu au-dessus de tous les intérêts par
t la progression des sentiments et des idées ; elle dit ce qu’il faut mettre au commencement, au milieu, à la fin. 6. Le l’él
ose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. Buffon a dit aussi avec une raison,
du discours que se rapporte l’emploi des mœurs. Ainsi, la rhétorique mettra une parfaite harmonie entre l’étude des moyens or
mis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire. Qu
ent cette loi de la raison. Ainsi ces beaux vers de Joad : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méc
ne sont que le développement poétique de ce syllogisme ; L’homme qui met sa confiance en Dieu, n’a rien à craindre des méc
i met sa confiance en Dieu, n’a rien à craindre des méchants ; or, je mets ma confiance en Dieu : donc, etc. C’est un exerc
m, tire ses prémisses des actes ou des paroles de l’adversaire, qu’il met eu opposition avec lui-même. Auguste est bien for
s outragez, de vous répondre ; si l’abjection de son état n’avait pas mis le frein de la honte et du respect sur sa langue 
e plus puissant mobile pour porter l’homme au bien, puisque la Foi le met sans cesse sous l’œil de la Divinité, et qu’elle
tre préparation à leurs charges que celle de les avoir désirées ; qui mettent leur gloire à les acquérir, non pas à tes exercer
de la retraite : Je n’irais pas me bâtir une ville à la campagne, ni mettre au fond d’une province les Tuileries devant mon a
raisonnement que l’Agneau adresse au Loup : Que Votre Majesté Ne se mette pas en colère ;    Mais plutôt qu’elle considère
l’esprit saura en profiter dans l’occasion presque à son insu et les mettre alors en pratique sans y songer, comme un musicie
que : appliquer les grands mouvements aux petites affaires, ce serait mettre le masque et le cothurne d’Hercule à un enfant. R
erait mettre le masque et le cothurne d’Hercule à un enfant. Racine a mis en relief le ridicule qui s’attache à cette malad
t et avec le moins d’efforts possibles, le lecteur ou l’auditeur soit mis en état de résumer lui-même ce qui lui est enseig
rattachent pas par un lien naturel. Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ; Que le début, la fin répondent au m
Boileau. Dans le plus grand nombre de cas, on ne saurait trop tôt mettre le lecteur au courant des opinions que l’on veut
romesses qu’elle renferme pour l’avenir ; 2° par la situation où elle met le fidèle, pour le présent ; 3° par les grands mo
lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
. Le meilleur moyen de provoquer ces dispositions heureuses, c’est de mettre en avant le plus tôt possible les qualités d’espr
éclater dès le début parce que l’orateur ou l’écrivain ne fait que se mettre à l’unisson des esprits auxquels il s’adresse. Pa
onie, Aborda le premier les champs de Lavinie. Sa muse en arrivant ne met pas tout en feu, Et pour donner beaucoup ne nous
t Louis capable d’une haute sainteté, c’est la royauté, et ce qui l’a mis eu état de soutenir si honorablement la royauté,
utre à faire des narrations    ; mais dans des conditions morales qui mettent entre ces deux compositions une différence très-c
u moins favorable, insister sur les circonstances avantageuses et les mettre dans leur plus beau jour, atténuer et rejeter dan
afin d’y attaque Milon par derrière, d’autres le croyant déjà tué se mettent à massacre les esclaves qui le suivaient de loin.
en que d’une concision excessive. III. Pour être vraisemblable, elle mettra les faits d’accord avec le caractère des personne
Fénelon le dit avec l’imagination d’un poëte10. Ecoutez Virgile, il mettra le fait devant vos yeux. N’est-il pas vrai que, q
t aux circonstances. Le portrait est la peinture animée des personnes mises en action. Rien n’est plus propre à intéresser l’
ns plusieurs combats. A la bataille de Chéronée, ‘il avait enfoncé et mis en fuite l’aile droite de l’armée ennemie. Cette
Le lieu de la scène présenté avec les couleurs et les détails qui le mettent sous nos yeux est un cadre naturel où viennent se
ller sur vos jours, De rompre des méchants les trames criminelles, De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Cet exemple
it multiplier les traits qui pourront communiquer cette impression ou mettre sous les yeux une vive peinture de choses ; mais
oire nombreux, parfois inattentif ou distrait, qu’elles devaient être mises à la portée d’un tout jeune enfant, enfin que la
passage de Molière en offre un scellent modèle12. L’apposition, qui met un substantif comme qualificatif à un autre subst
personnel. — Un des moyens les plus puissants de réfutation, c’est de mettre notre adversaire en contradiction avec lui-même,
e foi. Le choix de la place où cette argumentation négative doit être mise réclame beaucoup d’attention, de scrupule et de g
ou les juges, et sans accuser directement son adversaire de déloyauté mettre les esprits en mesure de discerner la différence
n charger quelque autre personnage, ou quelque objet inanimé que vous mettez en scène. Dites, par exemple : « Si le législateu
entiment du deuil et du regret, l’admiration pour une noble existence mise au service de la gloire de la France, telles sont
du sujet. 1. De l’élocution. — Les idées trouvées par l’invention, mises en ordre d’après les règles de la disposition, on
e. Buffon a dit : Le style, n’est que l’ordre et le, mouvement qu’on met dans ses pensées ; si on les enchaîne étroitement
et à une grande facilité de mouvements pour varier ses expressions et mettre toutes les nuances de son style en rapport avec l
s mots qui ne comportent pas de synonymes. — Il est des cas où un mot mis à la place d’un autre mot changerait toute l’écon
t l’éloge de Malherbe ait pris soin d’y ajouter ce détail : D‘un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. En effet de l’a
bouffonnerie des Plaideurs. L’Intimé, quand il veut défendre un chien mis en cause pour avoir volé un chapon, ne manque pas
oût que plus une expression est énergique et puissante quand elle est mise à sa place, plus elle devient ridicule quand elle
e rapprocher ces deux propositions pour sentir ce que vaut une figure mise à propos. C’est par l’image, dit M, de Cormenin,
tant, et courant dans un pré mais enfin il faut venir au timon, et se mettre sous le joug comme les autres. Ainsi, le goût es
hien ; Il ne put voir égorger ces lions connue de timides brebis ; mettez le mot soldats au lieu du mot lions et la métapho
description que les Grecs appelaient hypotypose, c’est-à-dire image, met les objets sous les yeux par la vérité des lignes
vous apprenez le fait, vous ne le voyez pas ; écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux : Alors Didon, frémissante et da
n sable pur et net. La Fontaine. Quatre vers suffisent à Racine pour mettre sous nos yeux les joies éphémères du méchant : P
se manifester autour de lui, il devient plus ouvert, plus-serein, se met à parler, perd sa maigreur expressive, se dilate
des ruses du renard : Je crois voir Annibal qui, pressé des Romains, Met leur chef en défaut ou leur donne le change, Et s
. Les Gaulois lancent les premiers leurs javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi ; l’ennemi
sont pas dans la nature. C’est le vice de la conclusion que Thomas a mise à la fin de son parallèle entre Sully et Colbert 
pétée elle déplaît par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle met dans le style. Corneille, à cet égard, a subi la
n ! Mon ennemi s’est fortifié et mes enfants sont perdus. Le cruel a mis sa main sacrilège sur ce qui m’était le plus cher
riphrase ajoute au sens en donnant de l’ampleur au style : Celui qui met un frein à la fureur dos flots, Sait aussi des mé
échanger ces périphrases l’une pour l’autre, et disons : « Celui qui met un frein à la fureur des flots est aussi celui qu
l’eau, tout simplement. Qu’aurait dit Antiphane de cette périphrase, mise à la place d’un mot historique : Je veux que dan
Sur sa table moins humble ait par ma bienfaisance Quelques-uns de ces mets réservés à l’aisance. Tout y est, le dimanche, l
leine de majesté ; La malpropre sur soi de peu d’attraits chargée Est mise sous le nom de beauté négligée ; La géante paraît
e d’un éloge, cache ou plutôt fait mieux sentir la raillerie : Iphis met du rouge, mais rarement ; il n’en fait pas habitu
pris seize pièces de canon qui appartenaient à un grand monarque, et mis en désordre l’aimée des Espagnols, qui vous avaie
ix que pour un vil trafic d’accusations et de calomnies. Les anciens mettaient à part l’espéce de subjection dans laquelle l’écr
La permission n’est que le plus haut degré de la communication ; elle met l’orateur tout à la discrétion de son juge. - — T
dramatique, et comme la leçon de sagesse politique est admirablement mise en action ! Les fables de la Fontaine offrent à f
e succès dont la France a un besoin si urgent ! Malheur à qui pourrai mettre des opinions ou des préjugés en balance avec la p
l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu.... Mettez simplement : je l’ai vu, il n’y a plus de figure.
un meilleur sort (prosopopée) ». Voilà toute la théorie des rhéteurs mise en pratique sans art et par l’élan spontané de la
vation de La Bruyère : Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre o
ette maxime de La Rochefoucauld : L’esprit est souvent dupe du cœur ; mettez  : Nous nous trompons souvent dans nos jugements s
cule est la description du bûcher de Jeanne d’Arc par Chapelain : Il met sur cette couche une seconde couche, Et la souche
eux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur ; je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses
n ouvrage, il reste une chose bien difficile à faire encore, c’est de mettre à la surface un vernis de facilité, un air de pla
it des armes, il l’aime, il le cherche et s’anime de la même ardeur. Mettez du même courage et toute l’harmonie de la phrase
ce qu’il veut et de ce qu’il doit dire qu’un écrivain est en état de mettre son style en harmonie parfaite avec la pensée et
nué accable dans une harangue ; les mêmes nombres et les mêmes chutes mettent  :de l’ennui dans un long poëme. S’il est vrai que
ments qu’il s’agit d’exprimer, ce sont les qualités particulières qui mettent chaque genre de style en harmonie avec le sujet.
sur les mœurs ou à son Dictionnaire philosophique ? Il ne les aurait mis ni sur le rang des oraisons funèbres de Bossuet,
écrire tout différent du premier ; il est noble, riche, abondant ; il met en usage tout ce que l’éloquence a de plus relevé
genres de style peuvent être mêlés dans un même sujet. III. Il faut mettre une harmonie parfaite entre la pensée ou le senti
simple est modeste et sans prétention : des mots qui semblent s’être mis d’eux-mêmes à la place qu’ils occupent ; des phra
mis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
cal, et je trouve un auteur. L’affectation de ce style épigrammatique mis à la mode par Voltaire et son époque est le défau
, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
e Boileau appelait un mot trouvé. Qu’on le remplace par le synonyme ; mettrait à profit, tout l’effet pathétique est perdu. Raci
bution n’exclut nullement la vivacité de l’émotion, seulement elle la met au second rang ; elle subordonne le sentiment à l
doigts. Nous devons reconnaître, à notre honneur, que le goût moderne met au premier rang dans son estime le sentiment et l
ner, il peut au moins cultiver et fortifier la sienne. Celui que nous mettons au premier rang étudiera donc les variations et l
de la justice et de la vertu. Ce fut l’œuvre de Socrate d’apprendre à mettre au-dessus de tout le respect de la justice. Instr
it. De tous ces exercices celui qui est le plus souvent recommandé et mis en pratique est le discours. La raison en est que
ne large part à l’entraînement, à l’exaltation de l’imagination et de mettre à profit toutes les inspirations et tous les mouv
-dans le détail, des mouvements de la pensée et du sentiment, afin de mettre le style de chaque phrase en harmonie avec les ch
à imiter ; ce sera joindre l’exemple au précepte, ce sera montrer la mise en pratique à côté des principes posés. Ces diffé
s flots entr’ouverts. L’Hébreu sauvé du joug de ses injustes maîtres, Met pour le voir passer les poissons aux fenêtres, Pe
rendent. C’était bien la peine de tant parler de vos dames et de les mettre au-dessus des nôtres, messeigneurs ; et nous dout
plus sur de donner la vie à ce récit ; c’est une forme dramatique qui met l’action sous les yeux d’une façon plus frappante
re ne souffre qu’une élégance sans apprêt. Le style figuré n’y est de mise qu’à cette condition qu’il se montrera rarement e
u’il l’eût écrite ainsi. La bienséance consiste dans l’art délicat de mettre le langage en harmonie avec le sujet traité et av
tèrent pour porter cet ordre ; parmi eux André Thillet, André Thillet mit quatre jours à faire trois lieues, se cachant le
éna, occupait le Portugal ; le chef du gouvernement avait prescrit de mettre la place d’Almeyda en état de sauter au premier o
ifications : les mines étaient chargées, mais il attendait Tordre d’y mettre le feu. Le maréchal Masséna fit demander des homm
e, trois ont péri ; un seul reste, c’est André Thillet. André Thillet mit trois jours et trois nuits à faire le trajet ; il
ilieu d’un bivouac des ennemis, et, pour éviter d’être reconnu, il se mettait à ronfler avec eux. ; tantôt il rencontrait des f
troverse. Ce serait un exercice dangereux plutôt que profitable de se mettre l’esprit à la torture pour trouver de bonnes rais
rsécuté par son fils Absalon, avec l’humiliation d’un chrétien qui se met des cendres sur le front pour penser à la mort et
t, et fait son propre de chaque service ; il ne s’attache à aucun des mets qu’il n’ait achevé d’essayer de tous : il voudrai
tourdie d’une unité factice est dangereuse ; elle fausse la nature et met l’imagination du peintre à la place de la réalité
n l’abuse et qu’on abuse de lui. Tout à l’heure, le grand homme avait mis sa haute intelligence, sa puissante volonté au se
ux : ANALYSE CRITIQUE DE LA FABLE. Le chêne et le roseau. La Fontaine mettait au rang de ses meilleures fables celle du - Chêne
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
l’apostrophe, l’âme, l’ange, l’esprit, ou même faire un solécisme, et mettre au masculin ce qui est au féminin mon âme, mon ép
s de voyelles sourdes, hérissées de consonnes âpres, ne peuvent guère mettre l’harmonie que dans le rhythme, et c’est pourquoi
spécial, si bien que tout l’effet est manqué, même en prose, si vous mettez un dactyle au lieu d’un spondée, et un trochée au
’arrangement des syllabes, sur le pouvoir d’une longue ou d’une brève mise en sa place, sur le charme des ïambes, des pæons,
y excellent. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple
nemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier le Français à demi vaincu, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
maîtresse du corps qu’elle anime. Mais enfin, il faut céder…, etc. » Mettons de côté pour un moment la suite et la convenance
uent les règles infaillibles de l’expérience. « Les compositeurs se mirent à l’œuvre, et au bout de peu de jours le plus act
sette d’n. Il fallut réfléchir sur cette singulière particularité qui mettait en défaut tous les calculs et tous les usages. On
52 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
plume que pour instruire des ignorants. Son premier soin sera donc de mettre l’ordre le plus clair, le plus précisât le plus e
ondir d’autres que le lecteur débrouille sans peine, dès lors qu’on a mis sous ses yeux ces premiers éléments, et qu’il en
ire ou de l’étudier tout entier. Non seulement chaque chose doit être mise à sa place, mais encore elle doit être expliquée
auteur didactique doit s’appliquer à tendre nettement ses idées, et à mettre de la simplicité, de la clarté dans son style, sa
n plusieurs points, de donner de l’embarras aux cartésiens, et de les mettre souvent sur la défensive. Mais tant que ceux-ci n
es endroits de l’ouvrage qu’elle a pesé dans sa balance. Celui qui ne mettrait sous les yeux du lecteur que les vers négligés d’
prenant la plume, ce que la reine de Carthage disait à Énée : « Je ne mettrai aucune différence entre le Troyen et le Tyrien. »
ses deux premiers volumes, en donna deux autres, et acheva par là de mettre le public de son côté. M. Gibert prévit dès lors
t fait, dans le siècle dernier, une imitation en vers de l’Iliade, et mis au-devant de cet ouvrage un Essai sur Homère, où
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
de l’onction, il est insinuant, il connaît intimement le cœur humain, met la passion aux prises avec la foi, et sait dire a
es. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides4, ils essayent de tout, et rien ne les
aient de l’obscurité, ou pour s’assurer une fortune solide, et qui le mît pour l’avenir dans une situation à ne plus craind
oi doit régner sur les rois Sire, c’est le choix de la nation qui mit d’abord le sceptre entre les mains de vos ancêtre
nairement au consentement libre des sujets. Leurs naissance seule les mit ensuite en possession du trône ; mais ce furent d
rendre l’autre misérable. » 3. Ils se font honneur, c.-à-d. : ils mettent leur amour-propre à figurer parmi les fêtes. 4.
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
clarté des bougies à la lumière du soleil, il eut encore le mérite de mettre en honneur le sentiment de la nature. Ses descrip
our s’occuper à les aller chercher : il croit gagner le temps qu’il y met de plus, et dont autrement il ne saurait que fair
re suffisamment à votre gré ? S’il est un seul d’entre vous qui sache mettre assez de tempérance en ses désirs pour ne jamais
pervers ne sauraient perdre tout à fait ce penchant : souvent il les met en contradiction avec eux-mêmes. Le voleur qui dé
tre enlevé ; apprenez à tout quitter quand la vertu l’ordonne, à vous mettre au-dessus des événements, à détacher votre cœur s
etraite, étonné de la rapidité du temps, je croyais n’avoir pas assez mis à profit ma journée, je pensais en pouvoir jouir
entir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur ma terrasse. Je soupais de grand appétit ; da
de l’odeur du carnage ; il découvre le goût du poison jusque dans les mets qu’il a lui-même apprêtés ; son oreille, d’une ét
uand on veut les passer. On l’est quand, dans ses désirs insensés, on met au rang du possible ce qui ne l’est pas ; on l’es
quand je reste en place ; il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit. La vue de la campagne, la succession
ai. La faim me prit, je m’acheminai gaiement vers la ville, résolu de mettre à un bon déjeuner deux pièces de six blancs qui m
cution comme des leurres de dupe. « Un continuel besoin d’épanchement met à tout moment mon cœur sur mes lèvres. « C’est un
urnée cinq ou six nuits dans ma tête avant qu’elle fût en état d’être mise sur le papier. De là vient encore que je réussis
, genre dont je n’ai jamais pu prendre le ton et dont l’occupation me met au supplice. Je n’écris point de lettres sur les
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
en mots piquants : sa prose acérée se retient comme des vers. Nul n’a mis en circulation plus de malices devenues proverbes
plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu’on n’en a mis depuis cent ans pour gouverner toutes les Espagne
, la chirurgie, et tout le crédit d’un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette de vétérinaire ! Las d’att
er contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans le
utent les petits écrits. Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner quoi
56 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
e, comme dans la Cigale et la Fourmi, de La Fontaine. Les personnages mis en scène dans l’apologue sont ordinairement des a
oète grec très estimé, dont on ne connaît pas précisément l’époque, a mis en vers une grande partie des fables d’Ésope et l
re à la ville. Légère et court-vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,         Cotillo
J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vach
s, et assemblées correctement. Voici, par exemple, l’apologue qu’il a mis , sous le titre la Fable et la Vérité, en tête de
rons de compagnie. » Après La Fontaine, Florian et Lamotte (pour les mettre dans le rang que l’estime publique paraît leur av
rce ou d’élégance au-dessus de celui qu’elle aurait eu si on ne l’eût mise qu’en prose. Sa matière est d’une étendue qui n’a
trésor du sage. Il sait régler ses goûts, ses travaux, ses plaisirs, Mettre un but à sa course, un terme à ses désirs. ………………
x chez Solon, tout cela rentra dans le genre élégiaque, où nous ne le mettrions certainement pas103. Il est donc bien compris que
malheurs qu’il s’agit de déplorer. Un poème de cette espèce, si on y met de l’esprit, sera nécessairement froid, fade, lan
Perrier, sera donc éternelle ?         Et les tristes discours Que te met en l’esprit l’amitié paternelle         L’augment
t de ses pas Le silence du mausolée. Quant à Parny et à Bertin qu’on met souvent parmi les élégiaques français, parce qu’i
e. Dans les autres poèmes, en effet, le poète n’est pas le personnage mis en scène ; son art même consiste souvent à se fai
        Et n’eut plus d’ennemis. Ces colosses d’orgueil furent tous mis en poudre, Et tout couvert des monts qu’ils avaie
rlerons tout à l’heure. Les cantates sont des pièces destinées à être mises en musique, et la musique en est l’objet principa
récitatifs et les airs se succèdent alternativement, quoiqu’on puisse mettre , si on le veut, deux ou trois airs de suite. Rien
ait quelques cantates d’une poésie si élevée, qu’on n’a jamais pu les mettre en musique d’une manière avantageuse. La plus bel
57 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
énandre, et de Térence son imitateur, sont honnêtes. Il est permis de mettre des coquins sur la scène, mais il est beau d’y me
l est permis de mettre des coquins sur la scène, mais il est beau d’y mettre des gens de bien. » (Voltaire.) Ni Corneille ni V
mettre des gens de bien. » (Voltaire.) Ni Corneille ni Voltaire n’ont mis une bonne définition à la place de celle qui les
e qui les satisfait si peu. — « La comédie est l’imitation des mœurs, mise en action : imitation des mœurs, en quoi elle dif
Phormis, on ne lui attribue guère que des innovations relatives à la mise en scène. Voyez Grysar, De Do riensium Comœdia, p
thématique. Et à considérer qu’un Espagnol, assis fort à son aise, se met à tempester dès que la comédie dure plus de deux
58 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
et offrent assez d’intérêt pour dédommager le lecteur du retard qu’on met à satisfaire son impatience d’arriver à la fin de
un grand nombre d’ouvrages estimables faits pour ce but, et qui sont mis avec fruit entre les mains des jeunes gens ou des
. Vers la fin du xvie  siècle, Honoré d’Urfé, par son roman d’Astrée, mit à la mode le roman pastoral. Ce genre fut exploit
pes et de chandelles allumées. Ils se sont échauffés sur un coup, ont mis l’épée à la main, et se sont blessés tous deux mo
s ont entretenu à grands frais, à Paris, des correspondants pour être mis au courant de tout ce qui se passait dans les bon
n peut faire de mieux, et ce qui, pourtant, n’est pas une raison pour mettre tout le monde d’accord : Qui vult decipi decipiat
59 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
re à l’expression la plus noble du sentiment moral et religieux. Pour mettre ces études littéraires d’accord avec les autres é
ec quel intérêt nous aimons à suivre cette veine de l’esprit français mis au service du bon sens, depuis les Essais jusqu’à
expose au piquant reproche de Molière : Il prend soin d’y servir des mets fort délicats ; Oui, mais je voudrais bien qu’il
on, n’est disposé à le croire. Elle accoutume l’esprit et l’oreille à mettre le style de nos grands classiques sur le même ran
dispositions de l’âme. À ce sujet, la seule règle possible, c’est de mettre l’accent d’accord avec l’impression morale que pr
vaines ombres, Des vierges que l’hymen attendait aux autels, Des fils mis au bûcher sous les yeux paternels, Victimes que l
onnaient le bonheur qui s’enfuit loin des rois. Le soir, des simples mets que ce lieu voyait naître, Ses mains chargeaient
a répandre avec profusion dans ses tableaux et dans ses expressions ; mettre aux prises le ciel avec la terre, et les passions
Bataille d’Andrinople Le 9 août 378, au lever du jour, l’armée se mit en mouvement. On laissa dans la ville le trésor e
ui-même l’armée en déroute, il fut blessé d’un coup de flèche, qui le mit hors d’état de se mêler aux fuyards. Soutenu par
nt quelques fidèles qui en défendent l’entrée, brisent la barrière et mettent leurs mains sanglantes sur le pontife. C’était Ci
reuse, Trouve de si doux appas À te servir et te plaire, Que c’est la mettre en colère Que de ne l’employer pas. Use de sa bi
hacun bourdonne autour de l’œuvre politique,            Chacun y veut mettre la main. Est-ce donc un besoin de la nature huma
ù j’ai pleuré, Ainsi que tout mon cœur, il est à vous, ma mère ! J’y mets tout ce que j’ai d’espérance et de foi, Ma plus f
trop de mélange, Ce que l’homme tombé peut conserver de l’ange : Dieu mit le même sceau sur mon cuivre et votre or. Si, mê
e, Avant le prix céleste au martyre assigné, Mère, je veux aussi vous mettre une couronne. Voici ma poésie : elle sème, en pl
ts sensibles : il faut donc de temps en temps se retirer du monde, se mettre à part. Ayez quelques heures dans la journée pour
le fracas des villes ! Que servent nos festins avec art apprêtés, Ces mets si délicats, et ces vins si vantés ! L’orgueil en
u bord de la rivière, Marcher à pas égaux, d’un rhythme cadencé ? Ils mettent à profit ce reste de lumière Pour finir le travai
bergeries, gratte et creuse la terre sous les portes, entre furieux, met tout à mort avant de choisir et d’emporter sa pro
ces courses le lui produisent rien, il retourne au fond des bois, se met en quête, cherche, suit la piste, chasse, poursui
’il se défende, ou le prendre vivant sans qu’il résiste ; on peut lui mettre un collier, l’enchaîner, le museler, le conduire
ans les bois pour juger leur chant, et surtout pour en jouir. Si l’on met un jeune pinson pris au nid sous la leçon d’un se
l’homme ; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux domestiques, met à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les pet
rtains endroits ; mais on n’est point de leurs plaisirs, et on ne les met point dans sa confidence. S’ils veulent pousser p
’un siège, une retraite, l’ont plus ennobli que ses triomphes ; on ne met qu’après les batailles gagnées et les villes pris
e quartier ;      Pressez, poussez, faites le diable        Pour vous mettre le premier. Molière. L’Avare L’avare n’a
, sa piété, ou plutôt l’estime où cette piété fastueuse l’établit, le met en état de réussir. Veut-il pousser une vengeance
nos pensées, sans exciter tant soit peu notre sentiment : tant Dieu a mis de règle et de proportion, de délicatesse et de d
la voix en mille sortes d’articulations, ou que la bouche n’a pas été mise à la place la plus convenable pour transmettre la
orant qu’on nous avait caché, et que nous ne devons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles f
ous les bruits de la nature : les vents, ces haleines formidables qui mettent en jeu les innombrables instruments disposés dans
tumultueuse me paraissait plutôt occasionnée par un combat d’animaux, mis aux prises accidentellement, mais dont la lutte e
vous fussiez bien hardi pour vous reposer sur vos lecteurs du soin de mettre des allégories dans vos poèmes. Où en eussiez-vou
euf ou dix mille hommes, et n’agit pas comme un seul, car, au lieu de mettre tous les Grecs en pièces, il s’amuse à s’aller pl
se.     Je suis père, seigneur, et faible comme un autre. Mon cœur se met sans peine en la place du vôtre ; Et, frémissant
eux. J’aime mieux vivre pauvre, errer dans la broussaille, Manger des mets grossiers et garder les troupeaux. Je me lève gaî
n je vais sur moi faire éclater de haines. Je renvoie Hermione, et je mets sur son front Au lieu de ma couronne un éternel a
a sa gloire flétrie ; Chaque instant de sa vie, après ce lâche tour, Met d’autant plus ma honte avec la sienne au jour. J’
omme souverain ; Rome, Auguste, l’État, tout est en votre main : Vous mettrez et l’Europe, et l’Asie, et l’Afrique, Sous les lo
mon insuffisance35, Je vous obéirai, seigneur, sans complaisance, Et mets bas le respect qui pourrait m’empêcher De combatt
essous vos lois par le droit de la guerre Qui sous les lois de Rome a mis toute la terre ; Vos armes l’ont conquise, et tou
qu’à titre d’importune ? Ai-je donc élevé si haut votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? Ne l’osez-vo
jure par sa mère. L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’empire, et grossir votre cour. Mais
er. Polyeucte. Mes crimes, en vivant, me la pourraient ôter. Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvr
cune façon. Me Jacques. Pardonnez-moi ; je sais fort bien que je vous mettrais en colère. Harpagon. Point du tout. Au contraire,
ns perdus ! Vain espoir ! La rage du cheval Le prit dès le bas âge et mit ma bourse à mal. Fallex (Trad. d’Aristophane)40
rt qu’ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier et de les mettre hors de place. Hé ! morbleu ! messieurs, taisez-v
e. George. Comme pour m’enfoncer plus avant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard : Rodolphe. Venge-toi
inflexibles ; mais dédaignez les contentions de l’amour-propre, et ne mettez jamais en balance un homme et la patrie ; surtout
on si barbare, que les juges n’étaient pas en droit de rejeter. Il se mit donc à l’œuvre, et la sentence fut exécutée. Vous
trous de quelque mur. »         Les oisillons, las de l’entendre, Se mirent à jaser aussi confusément Que faisaient les Troye
prône. » Le financier, riant de sa naïveté, Lui dit : « Je veux vous mettre aujourd’hui sur le trône ; Prenez ces cent écus ;
la livrer au plus tard dans deux jours, Ils conviennent de prix et se mettent en quête, Trouvent l’ours qui s’avance et vient v
m’a dit qu’il ne faut jamais Vendre la peau de l’ours qu’on ne l’ait mis par terre. » La Fontaine. Les deux Pigeons
uner,           En attendant l’heure de son dîner,           Il avait mis le renard en fourrière ;              Et pour vei
nne contenance ;           Et ce répit lui rendant l’espérance, Il se met à flatter son terrible geôlier. Vain espoir ! ce
oche,           Et que d’un œil l’ours était déferré. Le voilà qui se met à conter des histoires : Il parle d’Annibal, la t
ssait son état véritable, et que ce n’était que le hasard qui l’avait mis en la place où il était. Il cachait cette dernièr
ir. » Celui-ci laissa donc partir l’autre, et sans perdre de temps se mit à creuser avec son couteau tout autour de la pier
e comme livré à la confusion. Mais c’est dans les lieux où nous avons mis la main que l’on voit souvent un véritable désord
 ; nous plantons des peupliers et des tilleuls sur des rochers ; nous mettons des vignobles dans des vallées, et des prairies s
Du l’aspect du supplice effraya l’insolence, Et sous l’appui des lois mit la faible innocence.     Cet ordre fut, dit-on, l
ur le pays qui conserve l’amour ces nobles études ; qui, après s’être mis à la tête de la civilisation intellectuelle de l’
nt par la fable, et vit de fiction. Là, pour nous enchanter, tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une âme, un espri
Neptune en courroux, s’élevant sur la mer, D’un mot calme les flots, mette la paix dans l’air, Délivre les vaisseaux, des sy
tre. Dorante. Assurément, madame ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie, peut-être que
use au peuple, le même Caton voulut l’empêcher de la proposer, et lui mit la main sur la bouche, pour étouffer sa parole ?
lectures, et j’en étais si ému, que je ne contenais plus ce qu’elles mettaient on moi ; j’étouffais, je quittais mes livres, et
e terrasse, on courant de toute ma force, jusqu’à ce que la lassitude mit fin la convulsion. C’est là ce qui m’a donné cet
ragédie. Horace. C’est bien à vous à parler de variété, vous qui avez mis dans vos Églogues la tendresse naïve de Théocrite
mais moins simple, moins fort, moins sublime : car d’un seul trait il met la nature toute nue devant les yeux. Virgile. J’a
t nos lumières. Peut-être les uns et les autres ne doivent point être mis dans la balance : un mélange de beautés et de déf
it un du génie particulier de la France, un autre de sa langue ; elle met chaque auteur et chaque livre en regard de ce tri
rté un si redoutable. Son nom seul fait trembler toutes les veuves et met en fuite les orphelins. Il n’y a pièce de pré ni
chapeau à la main : « Jetez les yeux sur cette batterie que j’ai fait mettre là. » Il retourne deux pas, et sans être arrêté,
e innocente, une femme considérée, qui a été traînée dans la boue, et mise en prison ; et ensuite, en m’honorant de vos lett
ne peut être soupçonné par vous de se croire exempt de torts, pour se mettre en droit de se plaindre de quelques-uns des vôtre
ôme ; essuyez-vous un refus, votre affliction est réelle. On pourrait mettre sur la tombe de presque tous les gens de lettres 
. M. Dalembert Mon cher maître, je serai bientôt hors d’état, de mettre des points et des virgules à votre grand trésor d
ns les emplois subalternes de la guerre, avec une faible santé, je me mets aux pieds de Votre Majesté, et la supplie très hu
rien de surhumain, et qui ne sont bonnes qu’à détruire le charme et à mettre en fuite les prestiges. Les in-folio me font trem
il renonce aux autorités que l’on ne veut plus reconnaître ; qu’il ne mette en usage que des moyens qui soient nouveaux, qui
, n’en fût-il plus au monde, a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au jour tout exprès pour les circonstances. Dites
us jouissez, vous ne manquerez pas de trouver quelque emploi qui vous mette par la suite en état de payer toutes vos dettes.
e ! Alors de mon manoir la douce châtelaine, Qui voyait mon souci, te mit sur mes genoux ; Me quitta ; puis revint en m’off
Chimène : « Il faut la contenter. » Qui sourit ? ce fut toi : j’avais mis bas les armes, Sourire plus charmant, lorsqu’il f
’avais même priée de ne jamais entrer dans ma chambre ; mais qui peut mettre des bornes à l’affection d’une sœur ? Un seul tra
au besoin. Je l’entendis qui récitait à voix basse le Miserere. Je me mis à genoux près de la porte, et, sans l’interrompre
 Donne-le donc, bourreau ! lui dis-je. — Monsieur, dit-il, si je n’ai mis douze brodeurs après, qui n’ont fait que travaill
l’en sortir ; mais pour mon porte-manteau, où malheureusement j’avais mis votre habit, jamais on ne l’a pu trouver. Il faut
ine, resté seul avec son plus jeune frère, le prend par la main et se met en route pour Paris. Sa mère y était retirée dans
à, c’est alors qu’il reprend par la base le métier de son père, et se met vaillamment à tailler la pierre, aidant ainsi à l
mme. Vous, Vincent, veillez mieux sur vos échafaudages ; Ah ! pour me mettre en deuil il suffit d’un faux pas. Enfoncez bien v
imène ; Et l’éternel pleureur assure que le feu De l’univers naissant mit les ressorts en jeu. Pyrrhon, qui n’a trouvé rien
qui m’a fait ne m’a point fait en vain ; Sur le front des mortels il mit son sceau divin ; Je ne puis ignorer ce qu’ordonn
emi de toi-même ! D’où nous vient ce besoin ? pourquoi l’Être suprême Mit -il dans notre cœur, à l’intérêt porté, Un instinc
u cœur plein de désirs, asservi, mais né libre ; Arme que la nature a mise en notre main. Qui combat l’intérêt pour l’amour
iments, et je bénis tous les jours de ma vie mon Rédempteur qui les a mis en moi, et qui d’un homme de rien, plein de faibl
i rit ! Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met la tête sous son aile, L’enfant dans la prière en
i chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère, Faisant pour to
ue, pour mieux dire, l’immensité de son ambition morale. On a souvent mis l’œuvre morale chrétienne en regard de celle des
ère ; il va droit au fond de l’âme humaine, de toute âme humaine ; il met à découvert le mal moral de l’homme, de tout homm
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
affaires. Comme Corneille, Beaumarchais est l’auteur dramatique qui a mis le plus d’invention dans ses plans. Talent souple
en mots piquants : sa prose acérée se retient comme des vers. Nul n’a mis en circulation plus d’épigrammes devenues proverb
t des plaisirs, des craintes et des espérances, est le vent frais qui met le navire en branle et le fait avancer gaiement d
, la chirurgie, et tout le crédit d’un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette de vétérinaire ! Las d’att
er contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans le
utent les petits écrits. Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner quoi
pour qu’il marque un peu dans le grand monde, ordonné que le noble y mettra son nom, le poëte son talent. Double-Main lit u
it. Lorsque mon sujet me saisit, j’évoque tous mes personnages et les mets en situation : — Songe à toi, Figaro, ton maître
61 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
Tarquin l’Ancien, il aima mieux ravir le trône que de l’attendre ; il mit à mort Servius Tullius, et ce pouvoir acquis par
e Aristote. — 2. Scipion, ce fameux vainqueur de l’Afrique, battit et mit en fuite, en Espagne, quatre illustres généraux C
6. Il arrive souvent des malheurs aux gens de bien. — 17. La nature a mis la discorde entre les loups et les agneaux. — 18.
dompteur de monstres, et Esculape, l’inventeur de la médecine, furent mis au rang des dieux. Castor et Pollux avaient purgé
ier des enfants mâles de Saturne qui fut sauvé. Ops en effet, l’ayant mis au monde, déroba cet enfant à son père. Saturne t
— 13. Les plaisirs détournent l’âme de la vertu. — 14. Les ports nous mettent à l’abri de la tempête. — 15. Brutus délivra le p
s présidaient aux supplices ; c’était à eux d’infliger les verges, de mettre aux fers, de frapper de mort. § 145. Génitif
de porter la peine de leur faute. — 11. Alexandre avait coutume de se mettre en colère ; il savait tout supporter plus facilem
e perfectionne à lire les orateurs et les poëtes. — 10. Bien des gens mettent du soin à acheter leurs chevaux, et sont négligen
dieux étaient en bois ou en argile. — 12. Bacchus est le premier qui mit sur sa tête une couronne de lierre. — 13. Une cou
ta chaussé d’un seul pied devant Pélias, roi de Thessalie. — 8. Je ne mets personne au-dessus de Thrasybule pour la bonne fo
un endroit où son père avait trouvé une truie blanche, qui venait de mettre bas trente petits cochons blancs. Cette ville fut
e dieux, à partir de Thalès de Milet. — 7. Dans l’Inde la femme était mise toute vivante sur le bûcher avec son époux mort. 
elle-ci, et plus près de la terre, roule la planète de Jupiter ; elle met douze ans à parcourir le même cercle des douze si
tre mois. Au-dessous de cette dernière est la planète de Mercure, qui met un an à peu près à parcourir le zodiaque, et qui
 — 4. L’envie est partout ; la vertu même y est exposée. — 5. Il faut mettre un frein à la colère, et en réprimer les transpor
ez, un sujet proportionné à vos forces. § 176. A quel cas doit-on mettre le pronom relatif ? version 114. 1. Sem
germaines, qui se nommaient les Cimbres et les Teutons, battirent et mirent en déroute les consuls Cépion et Manlius. — 5. J’
ribun militaire sous Scipion l’Africain, au siége de Numance, et il a mis par écrit les événements auxquels il a lui-même a
ur d’Auguste, des villes qu’ils appelèrent Césarée. A sa mort, il fut mis au rang des dieux. Il laissait l’empire dans un é
nses, deux mille poissons et sept mille oiseaux furent servis. Il fut mis à mort par les généraux de Vespasien, et ignomini
injuste au juste, l’impie à l’homme religieux ? — 3. Qui des orateurs mettrez -vous au-dessus de César ? qui a plus de finesse o
e. Qui se repent d’une bonne action ? Personne. — 7. Qui des orateurs mettrez -vous au-dessus de Cicéron ? Démosthène. — 8. Qu’e
uple marchant à pied sec. A cette nouvelle, le tyran d’Egypte s’étant mis à leur poursuite avec une grande armée de ses suj
ni du dernier supplice. Celui qui aura enlevé et vendu un Hébreu sera mis à mort. Celui qui aura dérobé un veau en rendra c
, et oubliant l’auteur lui-même, qu’ils ne pouvaient pas voir, ils se mirent à vénérer et adorer les ouvrages de Dieu, et préf
comme il se voyait, dans un âge déjà avancé, condamné au repos, il se mit à exposer en latin les principes de la philosophi
mon retour d’Asie, comme je faisais voile d’Égine vers Mégare, je me mis à promener les yeux sur les pays qui étaient auto
et qui maintenant gisaient abattues et ruinées devant mes yeux. Je me mis à faire en moi-même ces réflexions : « Hélas ! ch
uperbe, excité par sa nouvelle épouse Tullie, convoqua le sénat et se mit à réclamer le trône qu’avait possédé son père. A
1. César, fait prisonnier par des pirates, les menaça de les faire mettre en croix. — 2. Cicéron, rappelant devant les juge
fait d’osier ; ils en remplissent l’intérieur d’hommes vivants, ils y mettent le feu, et ces malheureux périssent étouffés dans
conservation. — 5. Sept des premiers nobles de la Perse, après avoir mis à mort le mage Smerdis, convinrent que celui d’en
s du Pirée et d’Athènes, abattus par Lysandre. — 11. Je vous engage à mettre l’amitié au-dessus de toutes les choses humaines.
ie décréta que personne ne prononçât jamais le nom de celui qui avait mis le feu au temple de Diane à Éphèse. — 2. Il fut d
. — 9. Cicéron se réjouissait que la découverte de la conjuration eût mis la République hors de danger. — 10. Alcibiade fut
la science des augures. Le roi Tarquin l’Ancien lui demanda, pour le mettre à l’épreuve, si la chose à laquelle il songeait l
’il ne désignerait pas Germanicus pour son successeur. — 5. Rémus fut mis à mort ; on doute si ce fut par ordre de son frèr
’univers. — 8. S’il faut considérer la vertu seule, je doute si je ne mettrai pas Thrasybule au-dessus de tous les hommes.
nt un mort. L’autre n’eut pas plus tôt entendu ces paroles, qu’il fit mettre la litière par terre, et fit frapper le malheureu
exandre avait invité ses amis à un festin. Échauffé par le vin, il se mit à s’élever au-dessus de Philippe son père, et à p
donc appeler les prêtres, et leur demande par qui étaient mangés les mets qu’on servait. Alors ceux-ci, comptant sur le str
i, comptant sur le stratagème qu’ils avaient préparé, demandent qu’on mette de la nourriture devant la statue, et qu’ensuite
ient dévoré ce qu’on avait servi à l’idole. Aussi le roi les fit tous mettre à mort, et le temple et la statue furent renversé
de César. — 7. On mesure l’année par la marche du soleil. — 8. On se met souvent en colère contre des innocents. — 9. On a
On apprend aux chevaux à faire le manége. — 7. On nous défend de nous mettre en colère, de nous abandonner aux désirs et aux t
e du sénat, par laquelle on lui ordonnait d’épargner leur vie ; il la mit dans son sein avant de la lire, ordonna de passer
nt de pardonner (1) à ceux qui nous ont offensés par mégarde. — 8. Se met en colère contre les enfants, dont l’âge ne sait
eur de l’aigle. — 10. On rapporte que Latone se réfugia à Délos, et y mit au monde Apollon et Diane. — 11. On considérait Z
es, et on les faisait déchirer par des chiens. Un grand nombre furent mis en croix ou jetés dans les flammes ; la plupart f
lus rien d’heureux. De retour [illisible chars][texte coupé]Grèce, il mit le siége devant Argos. Étant entré [illisible cha
queuse de toute la Germanie. Ils possèdent cent villages, dont chacun met tous les ans mille hommes armés en campagne. Les
les étrangers à lutter avec lui, et quand ils étaient épuisés, il les mettait à mort. — 7. Gygès, roi de Lydie, vint demander à
donc dans son royaume en trente jours par le même chemin qu’il avait mis six mois à faire en venant, et il se persuada qu’
rence entre les esprits vifs et les esprits faibles, que les premiers mettent plus de temps à devenir malades, comme l’airain d
urnissait aux Romains des secours de cavalerie et d’infanterie, il le mit à la tête des Numides qu’il envoyait en Espagne,
ur notre patrie, les troisièmes pour nos parents. — 6. La rivalité se mit entre César et Pompée ; celui-ci ne pouvait suppo
de Cléopâtre. Dans le temps qu’Antoine se gorgeait chaque jour des mets les plus exquis, Cléopâtre, reine d’Égypte, à qui
Artaxerxès, roi de Perse, demanda aux Athéniens un général qu’il pût mettre à la tête de son armée. — 3. Puisqu’il nous est r
ra pas à marcher à la mort d’un pas assuré. — 14. Nous louons et nous mettons au nombre des hommes heureux celui qui, quelque p
Africain. — 16. Socrate disait que la faim était l’assaisonnement des mets , et la soif celui de la boisson. version 215.
eçus ? Que la différence soit complète au dedans ; mais à l’extérieur mettons -nous d’accord avec le peuple. Que notre toge ne f
ue Thémistocle passa en Asie. — 3. L’eau entre en ébullition quand on met du feu par-dessous. — 4. En prenant la nature pou
in de richesses ? — 3. Que ne saisissez-vous l’occasion ? — 4. Que ne mettez -vous un frein à votre langue ? — 5. Quelques jour
éclate le plus souvent. — 13. Le préteur Claudius Marcellus battit et mit en fuite, près de Nole, l’armée d’Annibal, et le
nses et les inimitiés. — 5. On rapporte que Démosthène était, dans sa mise et dans tout ce qui regarde le soin du corps, élé
7. On ne pourra jamais louer assez dignement la philosophie, elle qui met ceux qui lui obéissent en état de passer sans cha
ment, lui arracha son bouclier, et s’en étant couvert lui-même, il se mit à combattre très-vaillamment. — 11. Le soleil a u
ubre et malsaine, défauts connus de lui seul, et que par suite il les mette en vente pour s’en défaire, déclarera-t-il qu’il
atui. » corrigé. Intégrité d’Épaminondas. Son intégrité fut mise à l’épreuve par Diomédon de Cyzique, qui entrepri
rompre à prix d’or. Il se rendit donc à Thèbes avec beaucoup d’or, et mit dans ses intérêts, moyennant cinq talents, un jeu
comme un des plus anciens créateurs de la médecine Esculape, qui fut mis au nombre des dieux pour avoir perfectionné un pe
ttacher à un rocher, sur le mont Caucase, par des liens de fer, et il mit auprès de lui un aigle, pour lui ronger le cœur :
e, possédant en plusieurs lieux des propriétés et des jardins, il n’y mit jamais de gardien pour en conserver les fruits. I
tèrent sur lui aussitôt. Alors un de ceux que cet emploi regardait se mit à tirer par la patte un de ces chiens attachés au
i dans une bataille ; et deux jours après avoir été relevé, ayant été mis sur le bûcher, il revint à la vie. — 6. Titus mou
querait. On dit qu’un jour il fut repris par un cordonnier pour avoir mis à la chaussure d’un personnage une attache de moi
de lait et non de vin pour faire des libations aux dieux. — 7. Xerxès mit cinq ans à faire les préparatifs de la guerre con
otre liberté, c’est notre vie qui est en question. » — 9. N’allez pas mettre au-dessus de Caton Socrate lui-même, bien qu’Apol
e blâmée par un grand nombre. — 6. Peu s’en fallut que Phocion ne fût mis sur le chevalet par les Athéniens. — 7. Rome fail
a des pauvres qui font les riches. — 4. Solon fit l’insensé, afin de mettre sa vie plus en sûreté, et de parvenir plus sûreme
siégée par Annibal, le terrain sur lequel il avait assis son camp fut mis en vente à Rome, et qu’aux enchères, il trouva un
bravade si insolente qu’il fit appeler aussitôt le crieur public, et mettre en vente les comptoirs de banquiers établis à Rom
dre, parce que nous croyons toujours mériter qu’on nous loue. — 2. On met le vin dans des tonneaux, et on l’y laisse fermen
oyens. — 3. Quelle démence nous agite ? pour courir à la guerre, nous mettons à la voile ; nous affrontons les incertitudes de
représente plutôt une pure fontaine qu’un grand fleuve. — 11. Tibère mit opposition à ce que le mois de septembre prît son
le récit que fit, dit-on, Androclus. On ajoute que ces détails furent mis par écrit et qu’on les fit circuler parmi la foul
se doit confier qu’à des amis ; d’autres, au contraire, craignent de mettre dans leur confidence leurs amis les plus chers, e
ien ne manquait ; on brûlait des parfums ; la table était chargée des mets les plus exquis. Damoclès se trouvait le plus heu
ur cette vaisselle artistement travaillée, sa main ne touche plus aux mets  ; déjà les couronnes tombent de son front. Enfin,
yntaxe ont été enseignées dans la première partie de la Grammaire, et mises en pratique dans les Exercices sur cette première
ens ne connaissaient que trois parties de la terre. (2). Les anciens mettaient l’Égypte en Asie. (1). Sous-entendu ea ou vitia.
s, se trouve rarement, et n’est pas à imiter. (1). Après paratus, on met soit l’infinitif, soit ad avec le gérondif en dum
. (1). Il avait, dit-on, la faculté de se rendre invisible. (1). On met le subjonctif parce que quum a un sens qui se rap
Afin de pouvoir le faire périr d’un seul coup. (1). Érostrate avait mis le feu à ce temple pour rendre son nom immortel.
62 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
actères, des mœurs, une élocution pleine de majesté. C’était le récit mis en spectacle. Cette innovation eut tant de succès
comme les divers événements de la vie humaine qu’elle a pour objet de mettre sous les yeux, peut avoir deux caractères distinc
ntièrement dans le drame pour ne laisser voir que les personnes qu’il met en scène. 415. Quelles sont les règles générales
t au poète une action qui puisse, avec toutes ses circonstances, être mise sur la scène, il la représentera sans y rien chan
rrige les mœurs en amusant : ridendo castigat mores . La tragédie ne met les passions enjeu que pour blâmer ce qu’elles on
s, nous sont tous familiers : un seul mot les indique, une scène nous met au fait. Nous citerons comme modèles d’exposition
it sur le théâtre les plus grands intérêts du cœur humain combinés et mis en balance, les caractères opposés et développés
e, qui détrompe les dupes, qui démasque les fripons, et qui achève de mettre le ridicule en évidence. Il doit, comme dans la t
ui pénètre insensiblement le spectateur, ainsi que par les scènes qui mettent en présence tous les acteurs. Il ne faut point de
u de la prospérité au malheur. C’est ainsi que dans Athalie, Joas est mis en possession de la couronne, grâce à Joad et à s
ait une lacune ou une interruption totale dans la représentation, qui mettrait réellement fin à l’acte ; car, dès que la scène e
’objet. L’intérêt principal doit rouler sur lui. C’est lui qu’il faut mettre en relief, et qu’il importe de peindre avec les p
èce de théâtre, ou la manière dont conversent les acteurs qu’un poète met en scène. Dans le drame comme dans l’épopée, le d
t, parce que ce sont les trois plus grands ressorts qui paissent être mis en jeu pour émouvoir notre âme. 470. Comment le p
la colère de Neptune. 471. De quelle manière la pitié peut-elle être mise en jeu ? La pitié est le sentiment d’une âme qui
t le rend digne de la tragédie ; et lorsque celle-ci se propose de le mettre en jeu, elle manifeste pleinement son utilité mor
morales que puissent être ses intentions, quoique élégance qu’il ait mise dans son style, s’il échoue dans la peinture des
la vraie éloquence qui convient à la tragédie. Le discours que Racine met dans la bouche de Mithridate faisant part à ses e
assion si éloquents par eux-mêmes, qu’ils dispensent l’auteur qui les met sous nos yeux d’employer une autre éloquence. Les
uinault et perfectionné par son inventeur. C’est le divin de l’épopée mis en spectacle. Le caractère de l’épopée est de tra
refuser à la plaisanterie ; mais les situations et les contrastes les mettent en jeu. Quoi de plus sérieux en soi que le Misant
st celle dont les personnages sont pris d’un ordre supérieur, où l’on met sur la scène des rois, des princes ou de grands s
iettes ? Les pièces à ariettes sont celles qui sont mêlées de chants mis sur des paroles qui expriment un sentiment ou une
63 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ander ce qu’on pourrait dire sur chacun d’eux, noter ses idées et les mettre en ordre. Quiconque se soumettra à ces exercices
sait beaucoup, mais confusément : ce sont les exercices pratiques qui mettent en état de se servir de son savoir. On ne peut do
s et recherchées et le langage prétentieux qu’une certaine critique a mis à la mode. Écrire ainsi, c’est prouver seulement
tes gens. » Un autre Italien, Martino da Canale, dit à son tour avoir mis l’histoire de Venise en français « porce que leng
ril 1890.) En quoi l’épopée diffère-t-elle de l’histoire ? L’histoire mise en vers serait-elle un poème épique ? (Paris, avr
XIV. (Poitiers, avril 1888.) Énumérer et caractériser les personnages mis en scène dans les Femmes savantes. Quelle est la
ntaine et donne les raisons pour lesquelles il se gardera bien de les mettre entre les mains de son élève. Il leur reproche su
ent, mieux qu’Ésope et que Phèdre, La Fontaine a su, dans ses fables, mettre en pratique le précepte qu’il a formulé en ces ve
lbert et Louvois ; leur œuvre et leur rôle. (Chambéry, juillet 1888.) Mettre en parallèle Condé et Turenne : apprécier leur rô
meilleure. Comment faut-il entendre cette moralité que La Fontaine a mise en tête de sa fable « le Loup et l’Agneau » ? (Cl
st particulièrement juste en matière d’instruction, et comment il est mis en pratique par le développement raisonné de l’en
eurs amis, et délibéra avec eux sur la question de savoir s’il devait mettre fin à ses souffrances en se donnant la mort. Vous
? Quels personnages, quels devoirs, quels sentiments a-t-elle surtout mis sur la scène ? Donnez une idée sommaire du théâtr
Démontrer, par des exemples bien choisis et bien groupés, qu’il a su mettre en scène, avec une vérité parfaite, tous les âges
différence. – Quels sont les défauts contre lesquels La Fontaine nous met surtout en garde ? – Quelles sont les principales
élevés que Catherine de Vivonne ouvrit l’Hôtel de Rambouillet. Elle y mit en honneur les conversations polies et le bon ton
dans celle de l’amour paternel. Dans trois de ses chefs d’œuvre il a mis en scène une mère que préoccupe le sort de son en
riompher la vertu. Toutes ses pensées tendent à ce dessein. Celui qui met son éloquence au service du mensonge et du mal ma
ivée au XVIIIe siècle ? La tragédie larmoyante ou drame bourgeois met en scène des gens de condition moyenne. Diderot,
die classique et de la comédie. Le poète tragique et le poète comique mettaient des caractères aux prises avec des situations et
taque un guerrier renommé dont il aime la fille. Chimène, elle aussi, met le devoir au-dessus de toute considération ; elle
ontre les Maures. Jeune, il se fût conduit comme Rodrigue ; tous deux mettent le devoir avant tout. L’amour n’est qu’un plaisi
on art, c’était pour Boileau achever et perpétuer son œuvre. Il avait mis au premier rang des écrivains ceux qui avaient eu
le haut ressemble assez à d’autres servantes de Molière. La ruse, qui met à découvert la scélératesse de Tartufe est, sans
rien souhaiter de plus haut, il était permis d’attendre un poète qui mettrait sur la scène les hommes tels qu’ils sont, subordo
tituez des noms vulgaires, et le drame sera le même. La situation qui met aux prises, malgré eux, Rodrigue et Chimène est e
u faible. Socrate, dans sa prison, ne trouva pas au-dessous de lui de mettre en vers les sables d’Ésope, et nous savons qu’ell
quel point cette idée lui tient au cœur. Il ne l’a, nulle part, mieux mise en relief que dans le Savetier et le Financier. C
es sept sages. Voilà le principal personnage de cette courte comédie mis sous nos yeux en quatre vers. Il est heureux, il
as méconnu, comme on l’a souvent dit, le sermonnaire ; ils l’ont même mis au premier rang, mais Bossuet avait négligé de pu
prédicateur. La publication de ses sermons, par Dom Deforis, en 1772, mit la critique à même de réformer ce jugement. Maury
il condense tout en quelques mots et il analyse avec complaisance. Il met en scène ses personnages ; il s’y met lui-mème, i
l analyse avec complaisance. Il met en scène ses personnages ; il s’y met lui-mème, il établit des contrastes, il apostroph
mon sont là ; mais il a des qualités et elles sont telles qu’elles le mettent au premier rang des écrivains. Il a d’abord et pl
agrément, l’abondance sans superflu qui font les bons récits. Il sait mettre en relief le principal et démèler les circonstanc
servi de toutes les « machines épiques », mais l’imagination qui les met en mouvement lui a fait défaut. L’enthousiasme qu
ciples, qui savaient son faible, le louaient sans mesure. La Harpe le mettait au-dessus de Corneille et de Racine ; Marmontel n
ons maintes pages de forte critique, fut séduit comme les autres ; il mit Zaïre et Mérope à côté d’Andromaque et d’Athalie.
iffus et gonflé d’épithètes oiseuses. Elle a osé dire aux rimeurs qui mettaient en pièces les hémistiches du poète, que sa versif
ilosophiques. Il est clair là où il est facile d’être obscur, et il a mis de la chaleur et du mouvement là où la plupart de
éré qui était le sien. Il n’y épargne point ses ennemis et il ne sait mettre aucun frein à sa verve. Il trouve le mot piquant
ns écrits. La grossièreté et la platitude le rebutent, comme certains mets offensent son goût physique. Qu’un tel homme renc
et sans caractères, un poème lourd et traînant, et qu’enfin fatigué, mis en mauvaise humeur, il se décide à se venger de t
roit du railleur. Toute œuvre qui dépasse la mesure commune a d’abord mis en verve l’esprit des mauvais plaisants. Ils l’on
de quel cœur combattait votre marine et je voudrais vous demander de mettre son courage à de nouvelles épreuves. La guerre co
pour reprendre la lutte contre les Anglais. Venez à leur aide, Sire, mettez à leur disposition les soldats et l’or de la Fran
s toutes nouvelles, c’est là une des ces entreprises auxquelles on ne met pas la main sans quelque effroi. Ce que je veux f
ormes que je crois nécessaires. J’ai besoin de votre concours pour me mettre à l’œuvre ; si mes projets vous paraissent bons,
e et je ferai en sorte de développer le crédit. L’exemple du passé me mettra d’ailleurs en garde contre toute imprudence. Ces
mon programme ; l’économie partout, voilà ma règle de conduite. J’ai mis le roi lui-même en garde contre sa générosité et
et l’épée au côté, nous bravions même le redoutable cardinal, et nous mettions à leur place les pédants de l’Académie qui venaie
rop étroits ; Sur l’enclos du voisin mon père avait des droits. – Va, mets -toi sur les bras les juges et les princes, Et, le
s ; Tout père volontiers fait cas de ses enfants. Plus sage, j’aurais mis tous mes soins à bien vivre. J’avais, sur un cote
n présence ont perdu leur sang-froid et par suite toute faculté de se mettre d’accord. Elles oublient même la question, ne pen
eignements qui sont relatés dans les Conseils généraux que nous avons mis en tête de chaque école. Mais tout se tient et s’
brillantes. Elles doivent posséder un fonds de connaissances qui les mette à même de faire l’historique d’une question litté
à l’étendue du développement qui précède et qui suit, il convient de mettre à la ligne. L’attention du correcteur sera guidée
action dans le théâtre de Molière. Choisir des personnages. Henriette met en relief par sa raison, la sottise de Philaminte
er, de boire, de dormir. Mait il n’est pas nécessaire de goûter à des mets exquis, de boire des vins délectables et de cherc
épeints dans les Biens de fortune. Ils circulent, causent devant lui. Mettez en scène : Giton le riche, Phédon le pauvre, Chry
ant familièrement à Henriette d’Angleterre pour lui reprocher d’avoir mis aux prises Corneille et Racine, en demandant à l’
si sa tendresse de grand’mère va jusqu’à lui permettre d’approuver la mise au couvent des filles aînées de M. de Grignan, af
tromper et d’être injustes. Faut-il s’identifier avec Fontenelle, se mettre à sa place, pour bien comprendre son accusation ?
s’y dit tendrement. » Dans la bouche même de ceux qu’il attaque, il met ses pires railleries : « Ne parlons plus d’un ch
atation d’un fait. Mais dans ses attaques littéraires, Boileau a-t-il mis de la méchanceté ? Cela dépend du sens que l’on d
la seul suffit pour le disculper et pour conclure que Boileau n’a pas mis dans ses satires, de véritable méchanceté. « C’e
l’on n’en saurait trop avoir quand il est de bon aloi, mais ce qui me met hors de moi c’est qu’on n’en puisse avoir sans l’
voit une merveille dans toute femme, pourvu qu’elle soit précieuse de mise et de langage et qu’elle fréquente la chambre ble
lleges de jeunes filles un personnel déjà distingué, que l’agrégation mettra mieux encore en lumière. » Examens de 1884.
ation s’applique, s’exercent, par un travail assidu et bien dirigé, à mettre dans leurs lectures expliquées la prévoyance, le
, pour nourrir sa curiosité, ne vous pressez jamais de la satisfaire. Mettez les questions à sa portée et laissez-les lui réso
t dont il avait lui-même, dans son œuvre d’écrivain, si bien connu et mis à profit les ressources ? N’y a-t-il pas à se pla
e, et ont pris elles-mêmes à tâche de le justifier. D’autres, pour se mettre d’accord avec Fénelon, ont supposé qu’il visait p
lon accusait sans détour de gêne et de disette et qu’il avait hâte de mettre à l’aise et d’enrichir ! Sur les deux autres part
t ensemble, question ouverte à tous et de facile accès, mais qui n’en mettait pas moins à sérieuse et forte épreuve les aptitud
té, précision, propriétés sans taches. Il tire même de là une règle à mettre en usage par le critique et par le poète lui-même
prose, celui de « n’avoir pas l’âme poétique ». On n’a pas manqué de mettre en cause son œuvre de poète, comme répondant trop
ant un degré de plus dans un sentiment unique qui les anime tous ; il met en scène des idées générales, exposées logiquemen
un tort, sans doute ; mais il y a toujours cette accoutumance qui se met entre lui et nous, empêche l’enthousiasme et l’en
ient pas la peine d’être sauvés ; pour les autres, le vieux poète les met à rude école mais combien saine ! oui, il est chi
ne et calme. Il voit les rapports de l’homme avec l’univers, et il se met à sa vraie place dans la nature, il est à la fois
la distinction de leurs manières, par la parfaite convenance de leur mise , par le choix de leurs termes en parlant. Ce poin
lectures et une étude plus approfondie de la langue du xvii e siècle mettront nos professeurs en garde contre de telles inexact
if et passionné. Les recueils de textes que l’enseignement secondaire met aux mains des jeunes filles, pour le xvi e siècle
nt les observations précises, même les citations ingénieuses. Fénelon mettait les aspirantes sur la voie. Quant aux pertes que
isait à ses confrères : « La langue vivra dans l’état où vous l’avez mise autant que durera l’empire français. » Ce vœu et
relâché de la phrase et les familiarités de la rédaction, nous devons mettre nos agrégées en garde contre l’emploi de mots peu
expression plus intense et plus de chaleur d’àme. Surtout, il fallait mettre bien en relief le personnage principal, concentre
zac est extrêmement juste. Corneille le premier, dans ses comédies, a mis cette réelle gaîté de style, sans rapport avec le
ts simples. Le xvii e siècle était épris de la raison : autant il sut mettre de vraie et de franche galté dans des comédies, d
dans des contes faits pour amuser, autant il devait être éloigné d’en mettre (à une époque où la distinction des genres avait
encontré, et que tant d’auteurs depuis eux ont laissé perdre ; l’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre et toute la n
oute la netteté dont il est capable ; cela conduit insensiblement à y mettre de l’esprit. » Ce sont bien là les réformes que
s précises. Elles devront posséder à fond leur cours d’histoire et se mettre à même de rédiger un devoir où elles justifieront
ut les œuvres de ceux qui ont vu, de ceux qui sont du métier, qui ont mis , comme l’on dit, la main à la pâte. BIBLIOGRAPHIE
I. – Entre toutes les qualités du style nommez-en deux (la correction mise à part) qui vous semblent devoir être cultivées d
s après, cette jeune fille écrit à une de ses amies d’enfance pour la mettre au courant de sa vie. Elle rappelle l’accueil bie
sont appliqués à tracer un plan d’existence heureuse. Les Épicuriens mettent la félicité dans la satisfaction des jouissances
de rhétorique. Comme on le voit, il n’est peut-être pas impossible de mettre comme une sorte d’ordre dans des préceptes mondai
esprit doit passer dans celui des élèves. Il faut donc qu’il sache se mettre à leur portée, qu’il trouve le chemin de leur int
ant plus nécessaire que l’auditoire est plus jeune et plus distrait ; mettre de l’animation dans ses leçons et en varier la fo
La pensée de ce pédagogue pourrait encore être formulée ainsi : «  Mettre le plus tôt possible l’enfant en état de se gouve
ce que cela plaît ; la liberté n’est pas le caprice, c’est la volonté mise au service de la raison, et suivant librement une
l’élève de mille liens qui vont sans cesse se resserrant, il doit le mettre en mesure de marcher seul, et l’y habituer peu à
acun. A un élève indécis il confie souvent de petites missions, il le met le plus possible en mesure de se prononcer, de se
s devez rechercher dans un livre de lecture que vous vous proposez de mettre entre les mains d’une jeune fille de 14 à 16 ans.
lus que pour vous-même. » Pourquoi et comment l’éducatrice doit-elle mettre en pratique ce précepte de morale ? – Vous indiqu
remière fois à faire la classe, dans une école nombreuse, vient de se mettre à l’œuvre, non sans émotion, mais de grand cœur.
la responsabilité des actes accomplis par ses citoyens. Elle doit les mettre à même de remplir le plus utilement possible leur
ouvrages de vulgarisation artistique, où, en regard du texte, soient mises l’image, la reproduction des œuvres. Leur vue rec
tions d’histoire ancienne, une des deux questions d’histoire moderne. Mettre au moins la date du siècle. (Section de peinture,
S ET PLAN CONSEILS L’on a le choix entre trois scènes. Il convient de mettre en relief les plus dramatiques, les plus saisissa
proposer. Quels épisodes grouperont les principaux acteurs ? Lesquels mettront le plus vivement en action la bravoure héroïque d
, s’il n’est pas connu à la cour, il est la terreur des ennemis. Vous mettrez quelques paroles de remerciement dans la bouche d
protecteur la somme nécessaire pour la construction d’un bateau, fait mettre en chantier le Clermont, de 50 mètres de long sur
uées. Mais vous peindrez le changement qui s’opère quand le bateau se met en marche, descend et remonte le courant, et semb
carrière à son imagination. Et pour cela, il faut, par la pensée, se mettre le plus possible à la place de l’enfant, se deman
porteront… PLAN 1er Paragraphe. – Description très courte du groupe. Mettez votre héros à l’écart. Il frappera plus vivement
serviront pas de début. Le récit doit commencer d’une façon vive qui mette la scène sous les yeux du lecteur. PLAN 1er Para
phe Colomb, en insistant particulièrement sur la circonstance qui l’a mis en rapport d’intimité avec ce grand homme au mome
uvent, mais qui ne saurait être trop soulignée, car elle peut aider à mettre debout maint devoir du même genre. En effet, ce q
igues. Sec, nerveux, il n’a que l’apparence de la faiblesse. Qu’on le mette à l’épreuve… 2e Paragraphe. – Dès ses jeunes anné
e qu’il peut y avoir de jactance dans sa lettre, M. d’Hocquincourt le mettra sur le compte de sa jeunesse. Mais il verra tout
roupe en trois bandes, donne à son fils la première de trente hommes, met à la tête de la seconde qui est de vingt hommes u
euse, les postes des Espagnols sont enlevés ; et la ville délivrée se met sous la protection de la France. Vous direz l’adm
aux Romains. Les Gaulois se rendent corps et biens. Jules César fait mettre à mort tout le Sénat des Venètes et vendre à l’en
it sortir une marine capable de protéger et d’étendre le commerce, de mettre les côtes en sûreté et de faire respecter de près
me unit les qualités du savant, de l’artiste et de l’homme d’État. Il mit un jour à profit les connaissances qu’il avait ac
te ainsi que les autres riches hommes qui étaient à Acre. Les princes mirent à la voile au mois d’août 1250. Ils étaient porte
que des batailles. Très avisé, très rusé, il abandonne l’Égypte pour mettre à profit l’absence de Richard et le dépouiller. I
les divisions, les paragraphes distincts après lesquels il importe de mettre à la ligne – et qui correspondent aux péripéties
r par quartier et palais par palais. La capitale de l’empire grec fut mise au pillage. Les temples furent même saccagés et l
t. Les Gaulois lancent les premiers leurs javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi. L’ennemi
e à la reine une lettre, scellée du sceau royal, contenant l’ordre de mettre le porteur à mort dès son arrivée. Le jeune homme
t se concentre sur Jeanne Hachette. C’est sa conduite qu’il s’agit de mettre en beau relief. PLAN Préambule. – Charles le Té
erniers préparatifs. – La cérémonie. – Réflexions que vous suggère la mise à flot. – L’avenir du navire. – La vie du mousse.
ésente dans la salle du tribunal et ordonne au président Gascwagne de mettre son ami en liberté. – Le magistrat refuse. – Le p
cent navires chargés de blé, s’empare de trois vaisseaux hollandais, met les cinq autres en fuite et sauve nombre de ses c
bouée préservatrice à laquelle s’est déjà cramponné l’homme. La barre mise dessous a lancé le navire dans le vent afin qu’il
tements du grand hunier que les plus intrépides gabiers travaillent à mettre au bas ris. « Un homme à la mer ! » crie un matel
a encore un autre objet qui n’est pas moins digne d’estime : c’est de mettre les hommes en possession des forces de la nature.
e crime ? Devant Dieu, il n’y a plus de prétexte….. la conscience est mise à nu….. sondez la vòtre. (Paris. – 5e et 6e série
chrétienne, l’empereur Constantin convoqua le concile de Nicée, pour mettre un terme à l’hérésie d’Arius….. A la dernière séa
comment ils pourront se sauver, sans abandonner leur butin : l’un se met sur le dos, tenant l’œuf entre ses pattes, et l’a
mportait le bras de M. de Saint-Hilaire, le jeune fils de celui-ci se mit à pousser des cris ; mais le père s’oubliant lui-
fronde. Goliath accueille David par des insultes. David répond qu’il met sa confiance en Dieu. Il abat le géant de la prem
quelle il est si bien fait. Le cerf revient, et cette fois le lion le met en pièces. Mais, comme il comptait les morceaux,
de blessures dont il guérit. Pendant ce temps l’armé romaine s’était mise en mouvement et avait opéré heureusement sa retra
cénobite. Averti par un songe, Antoine, qui avait lui-même 90ans, se mit à la recherche de Paul. Après avoir marché deux j
discipline trop durement maintenue par les centurions. Ceux-ci furent mis en pièces, jetés dans le Rhin. Aucun commandement
au trainé par d’autres bâtiments porte les tables, où sont réunis des mets rares, empruntés à toutes les parties du monde. L
r le bâtiment ; mais quand tout espoir est perdu, il donne l’ordre de mettre les chaloupes à l’eau, il y fait descendre l’équi
’aller remplir au ruisseau voisin un barizel ou petit baril qu’il lui mit dans les mains. Le chevalier étonné porta le bari
angera pas de vêtements jusqu’à ce qu’il ait rempli le barizel. Il se met alors à parcourir le monde, plongeant son barizel
des peuplades nomades. – Vertus militaires qu’une campagne semblable met en jeu chez les soldats français. Concours de
parer entre elles. Il faut remonter aux principes, s’en pénétrer, les mettre en présence les uns des autres. Le style de la na
fonte, des fusils, des canons, des instruments de guerre. La houille mettra en activité la machine qui façonnera les engins n
ÉVELOPPEMENT L’idée d’un système de poids et mesures, si heureusement mise à exécution à la fin du siècle dernier, remonte b
er comment après être parvenu à inventer son bateau à vapeur, il a vu mettre sa machine en pièces, à Minden, par les mariniers
1° Elle satisfait dans l’homme son besoin inné de connaître. 2° Elle met l’homme en possession des forces de la nature. 3°
gtemps insaisissables, dont nous exploitons la puissance et dont nous mettons volontiers en oubli l’idéale beauté, à laquelle l
ant à toutes nos volontés. Sous sa forme inquiétante et magique, elle met en fusion, volatilise ou décompose les matières l
quelle serait l’utilité d’une histoire scientifique. PLAN 1° Elle mettrait les savants en garde contre les systèmes, les err
e ennemie. Si nous la voyons, dans les pays où la Réforme a triomphé, mettre humblement ses découvertes au service de la théol
l’industrie, du commerce. Survient un quatrième interlocuteur qui les met d’accord en leur démontrant qu’ils ne peuvent se
champs, de se familiariser avec les objets de la vie rustique, de se mettre en contact avec la nature. Sans laisser de côté l
répondez en lui exprimant votre étonnement et en lui disant qu’il ne met pas en pratique les excellentes leçons de l’école
tout lapsus devra être surveillé de près, toute précipitation dans la mise au net devra être évitée. La copie sera propre, e
teur un travail incomplet, inachevé, qui serait jugé sévèrement. Nous mettons les candidats en garde contre une tendance à croi
l’on aboutira. L’œil est sollicité par le trait qui désigne le mot à mettre en relief, le mot qui résume l’idée. Il n’y a plu
ettent de comparer leur civilisation avec la nôtre, de les imiter, de mettre à profit leur expérience. Que de mécomptes nous s
a réputation de grand politique, avait fait dire à Corneille qu’il ne mettrait pas de bornes à sa reconnaissance et à ses faveur
reconnaissance et à ses faveurs, si le poète consentait à lui laisser mettre son nom à la tragédie du Cid. Corneille qui devai
64 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
représentaient sans cesse les malheurs de leurs compatriotes, et leur mettaient devant les yeux cet exemple si triste. Ils leur f
Voulez-vous du lait de nos troupeaux, ou des fruits de notre terre ? Mettez bas les armes, venez au milieu de nous, et nous v
innocence. Mais ils1 étaient bien disposés à la défense : ils avaient mis leurs femmes et leurs enfants au milieu d’eux ; i
es libres, et de les voir aujourd’hui assujettis. » A ces mots, il se mit à répandre un torrent de larmes. « Malheureux jou
rise, c’est-à-dire dans un temps où un échec pouvait le renverser, il mit peu de chose au hasard : quand la fortune le mit
ait le renverser, il mit peu de chose au hasard : quand la fortune le mit au-dessus des événements, la témérité fut quelque
, et souvent même les rois et les gouverneurs qu’il avait trouvés. Il mettait les Macédoniens à la tête des troupes et les gens
65 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
re à l’expression la plus noble du sentiment moral et religieux. Pour mettre ces études littéraires d’accord avec les autres é
ec quel intérêt nous aimons à suivre cette veine de l’esprit français mis au service du bon sens, depuis les Essais jusqu’à
expose au piquant reproche de Molière : Il prend soin d’y servir des mets fort délicats ; Oui, mais je voudrais bien qu’il
’on n’est disposé à le croire. Elle accoutume l’esprit et l’oreille à mettre le style de nos grands classiques sur le même ran
dispositions de l’âme. À ce sujet, la seule règle possible, c’est de mettre l’accent d’accord avec l’impression morale que pr
nnaient sous ce ciel sans étoiles ; C’est pourquoi tout d’abord je me mis à pleurer. Des soupirs comme en fait l’homme prè
vine. Un siége aux clous d’argent te place à nos festins ; Et là, les mets choisis, le miel et les bons vins, Sous la colonn
t plus dans le passé. La plus grande de ces palingénésies, car Dieu y mit la main, c’est la prédication de l’Évangile. De c
Tibère a humilié toutes les âmes, il a dompté tous les courages, il a mis sous ses pieds toutes les têtes, il s’est élevé a
de lettre, cette lettre injurieuse lui conseille, pour conclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il
nt, Et la parole retracée Court et brise comme le vent ; Tantôt, pour mettre un siècle en poudre, Il éclate comme la foudre Da
on l’abuse et qu’on abuse de lui. Tout à l’heure le grand homme avait mis sa haute intelligence, sa puissante volonté au se
ats et la constituer au dedans d’une manière paisible, régulière ; la mettre , en un mot, en possession de l’indépendance et de
païens, délaissant leurs amis et leurs proches, ne songèrent qu’à se mettre par la fuite à l’abri de la contagion ; les chrét
on, étant approuvée du ciel et suivie des acclamations publiques, les mettrait à couvert de toute crainte ; mais quand il y aura
ion alarmée ! On supprimait ou on allégeait au moins les entraves que mettaient à la liberté du commerce les jurandes et les maît
lvérise en mille sectes contradictoires, qui livrent le christianisme mis en pièces aux mépris de l’incrédulité. La philoso
autorité semble porter contre les sociétés ce jugement qu’un prophète met dans la bouche de Dieu : « Leur âme a varié enver
er que le débordement n’a point épuisé encore sa furie, lorsqu’ils se mettent en travers et entreprennent de le faire reculer.
fortune n’était que celle d’un particulier ; c’était un million qu’il mettait à la disposition du Congrès ; mais il apportait a
ciences ni agiter l’opinion ; Necker en demandait dix fois moins pour mettre en équilibre le budget de la monarchie. Que fit l
il était si aisé de conserver et de développer avec un peu de courage mis au service de la justice et de l’honnêteté. Ce n’
tter contre l’absolutisme de toute provenance et de toute couleur, de mettre incessamment en lumière les conditions essentiell
, Et gorgeons-nous tout notre soûl ! Et tous, comme ouvriers que l’on met à la tâche, Fouillent ces flancs à plein museau,
yon avec des blocs de marbre, des briques, avec tout ce que le hasard mettait sous la main de ces ouvriers persécutés. De dista
jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir ; il se met derrière celui qui parle, recueille furtivement c
, et de se couler sans être aperçu. Si on le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siége ; il parle bas dan
e industrie sur cet ouvrage incomparable ; et, après que vous y aurez mis , Zénobie, la dernière main, quelqu’un de ces pâtr
âche, de sorte que si quelqu’un disait d’eux, en général, qu’ils sont mis au monde pour n’avoir jamais de repos et pour n’e
out savoir et affirment avec force ; c’est la cause de l’excès qu’ils mettent en tout. S’ils font mal, c’est par envie d’offens
e. Déjà de tout le camp la discorde maîtresse Avait sur tous les yeux mis son bandeau fatal, Et donné du combat le funeste
ne sert une cause en frappant l’ennemi. Or, les Tarquins chassés, qui mettra-t -on en place ? Sera-ce le sénat, ou bien la popula
se. Entraîne son suffrage, et gouverne à sa place ; Et les ambitions, mises en mouvement, Ne produisent que trouble et que dé
s en ma puissance, Leur haine enracinée au milieu de ton sein T’avait mis contre moi les armes à la main : Tu fus mon ennem
te donne Émilie, Le digne objet des vœux de toute l’Italie, Et qu’ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronna
titres d’honneur, Me laisse pour tout nom celui d’empoisonneur ? Ils mettront ma vengeance au rang des parricides. NARCISSE. Et
ctimes, Fussent-ils innocents, leur trouvera des crimes : Vous verrez mettre au rang des jours infortunés Ceux où jadis la sœu
le ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vous seul, quan
divine éclate ; Vous la rétrécissez, et moi, je la dilate ; Comme on mettait des rois au char triomphateur, Je mets des univer
oi, je la dilate ; Comme on mettait des rois au char triomphateur, Je mets des univers aux pieds du Créateur. Ponsard 52.
t presque libre au Midi ; La féodalité, de tout le sol maîtresse, Qui mettait presque un roi dans chaque forteresse ; Si bien q
mains du favori, Et, l’État n’étant plus assez puissant ni riche Pour mettre une barrière à la maison d’Autriche, On ne consom
l’affaire : Il faut que ce tribun, entouré de licteurs, Recherche et mette à mort tous les conspirateurs, De crainte des abu
                   Non ; des rebelles, morbleu ! Barbaroux, leur ami, met l’Occident en feu. Plus d’une fois déjà j’ai dema
e en mon orgueil aride Épancher la fraîcheur de votre âme limpide, Et mettre dans mon cœur, aux portes du tombeau, La douceur
a table à qui l’on rend visite. ÉLIANTE. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. CÉLIMÈNE. Oui ; mais je voudrais b
il se travaille à dire de bons mots. Depuis que dans sa tête il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son goût, tant il e
et de rire ; Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens. Aux conversati
plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu’on n’en a mis depuis cent ans pour gouverner toutes les Espagne
, la chirurgie, et tout le crédit d’un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette de vétérinaire ! Las d’att
er contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans le
utent les petits écrits. Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner quoi
umarchais. L’Honneur et l’Argent GEORGE. Pourquoi me suis-je mis dans ce cas misérable ! RODOLPHE. Eh ! quoi ! te
’est le public qui échauffe le parlement. C’est une vérité qu’il faut mettre sous les yeux du roi sans aucun ménagement, parce
ont je me sers comme une exagération, et d’être persuadé que je ne me mets en avant pour lui dire de tristes vérités, que pa
e tant d’hommes sans pain vous laisseront tranquillement savourer les mets dont vous n’aurez voulu diminuer ni le nombre ni
thargique, Prend pour des arpenteurs Archimède et Newton, Et voudrait mettre en vers Aristote et Platon.     Ce bœuf qui pesam
t Se coiffer de son casque, et partir fièrement. Quand son casque fut mis , il y mit le panache !… ESCHYLE. Soit. — Mais les
er de son casque, et partir fièrement. Quand son casque fut mis, il y mit le panache !… ESCHYLE. Soit. — Mais les Lamachus,
ctives immenses et les lointains du beau céleste, dont ils voudraient mettre partout quelque image ou quelque rayon, parce qu’
long et que la vie est toujours courte, si quelque hasard fortuné ne met à leur disposition un sujet où se trouve en surab
re vivante, et par exemple la loi de l’art dramatique est de ne point mettre sur la scène de pâles fantômes du passé, mais des
te et n’avoir aucun charme. Ainsi, dans l’intérêt de l’illusion, on a mis au théâtre un grand soin dans ces derniers temps
même que ces hommes-là gagnent à mourir, et que leur âme, qu’ils ont mise tout entière dans leurs ouvrages, y paraît plus n
au devoir, Où tout le monde est libre, excepté le pouvoir Quiconque y met la main irrite la censure. Il faut être bien gran
esprit généreux ; Et dans un pays plein d’envie et de souffrances, On met de son côté toutes les espérances. E. Augier 7
bien, dans l’idée même qu’il a du bien ; et c’est une bizarrerie qui met hors de gamme. Masquer la nature et la déguiser.
ose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. Pascal. Du style des Livres
ait plus subsister et où il était nécessaire que le pouvoir d’un seul mît un terme aux compétitions armées des grands. On l
qui se démontent et se déconcertent, une machine qui se dissout et se met en pièces, alors, du sein de cette ruine et de ce
ouvrages, Veut par ses talents seuls enlever les suffrages ! La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré : S’il n’eût été qu’
de plaire encore plus que de dominer ; il trouvait plus de plaisir à mettre en jeu ses séductions que sa force. Il avait le t
le à un dieu. Les plus antiques des sages et des poètes, ceux qui ont mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chanté
ue vous ne m’attaquerez pas avec des raisons plus solides, vous ne me mettrez point en nécessité de me défendre ; de mon côté j
honneur. « Pour vous, Madame, me dit-il, vous pouvez choisir. » Je me mis avec madame de Bagnols au second banc, derrière l
econd banc, derrière les duchesses. Le maréchal de Bellefonds vint se mettre par choix à mon côté droit, et devant c’étaient m
enables aux paroles, qui sont tirées des Psaumes ou de la Sagesse, et mis dans le sujet, sont d’une beauté qu’on ne soutien
gloire. Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour ses peuples, ne mettrait -il pas plutôt sa gloire à leur donner du pain et
de vous ce soir. Le dictionnaire peut être long ; c’est un article à mettre dans l’Encyclopédie. Sérieusement, cela serre le
ela serre le cœur. Tout ce que j’ai vu est- il possible ? se plaire à mettre mal ensemble ceux qui vivent ensemble avec lui !
de cire ; sa bonne, en touchant à la statuette, la brisa. L’enfant se mit à pleurer en disant : Je n’ai plus de bon Dieu, j
De Dâri à Bethléem À trois heures du matin, nous nous sommes mis en route par des montagnes pierreuses descendant
ur le tourment de votre cœur et de votre esprit. Heureusement Dieu ne met pas la certitude à ce prix. Que faire donc ? Fair
mour de l’égalité, de la justice et de la fraternité, la Convention a mis hors la loi tous les Français ; elle les a ruinés
au mépris des hommes ; folie de liberté, on n’en guérit jamais. Je me mets à vos pieds, chère Madame, etc. Ed. Laboulaye
n avait beau chercher, chacun, excepté soi, Ne connaissait personne à mettre en cet emploi. Cependant, à la fin, quelqu’un de
a la discorde civile ; Et bientôt l’étranger, s’emparant de la ville, Mit sous un même joug et peuple et sénateurs.     Fra
agitent et qui vous appellent ; comment ne pas croire que Dieu les a mis en vous pour les contenter, et que cette promesse
and don de persuader les hommes. La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses. Cette superbe puissance, enne
ns et de haines : il en forme de si monstrueuses que, lorsqu’il les a mises au jour, il les méconnaît ou ne peut se résoudre
isibles, mais qu’il poursuit parce qu’il les veut. Il est bizarre, et met souvent toute son application dans les emplois le
ntiennent ; en détruisant un des grands agents de la production, elle met les autres dans l’impossibilité de se développer.
e drapant d’un tartan pour vivre sans remord, Dans le fond d’un cabas mette son passe-port Pour la Jérusalem céleste ? Ô quê
ssources : On se laisse attirer vers l’astre radieux, Et si le ciel a mis des brillants dans vos yeux, Vous aurez de l’or d
e : Toute reine a le droit de lever des impôts. Le bal est éclatant… Mettez , ô patronnesse, L’aiguillette à l’épaule. Allons,
ille que vous n’aurez probablement jamais à lui demander ; si vous le mettez dans la nécessité douloureuse pour un cœur bien f
nité des pauvres dans l’Église de Dieu, » comme dit Bossuet, qui nous met à leurs pieds. Quand vous redoutez si fort d’obli
x d’une pauvre mère, ni le serrement de main d’un honnête homme qu’on met en mesure d’attendre le retour du travail. Nous s
Nous versons le peu que nous avons d’huile dans leurs blessures : n’y mettez pas le vinaigre et le fiel. Non, il n’y a pas de
ntairement son existence pour détruire celle de son adversaire. On se met librement dans le danger de mort, et l’on va sur
ent qu’ils aiment la gloire, concluriez-vous de ce discours qu’ils la mettent à se trouver à ce beau rendez-vous, à détruire ai
issement inouï dans notre siècle des intérêts matériels que la guerre met en souffrance ou en péril, et aussi de l’adouciss
ationale en péril, c’est encore un malheur et une faute que de s’être mis dans la situation de pouvoir être attaqué, soit e
beauté, et pour cela empêchons un vandalisme décrépit de continuer à mettre en coupe réglée les souvenirs de notre histoire e
. Quelque carrière que vous embrassiez, proposez-vous un but élevé et mettez à son service une constance inébranlable. Sursum
aussitôt le grand tambourin, elle nous releva de notre emploi, et se mit à frapper sur l’instrument ; ma foi ! j’aurais vo
66 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
prématurée, et à une bibliothèque d’œuvres complètes qui ne peut être mise à leur disposition. Pour le choix des morceaux, q
e Du Bellay est de 1549 ; et le siècle ne l’avait pas attendu pour se mettre à l’etude des langues anciennes et pour émanciper
nçois Ier lui donnait le collège de France (1531) en même temps qu’il mettait fin, par un arrêt du Parlement, aux mystères du m
porta le dernier coup à la Ligue, c’est la Satire Ménippée (1593). Il mettrait fin à ces écrits de fièvre et de guerre civile, s
et Henri IV. Au-dessus d’eux les hommes d’État et les diplomates, qui mettent la main aux affaires, en racontent la conduite et
. de la Reine d’Angleterre) ; 6° L’emploi logique de fût que (où nous mettons soit que) quand le verbe principal est au passé ;
abelais porte la main sur tout, et il a la prudence et l’esprit de se mettre en règle avec le roi et le pape : témoin le privi
tenebreux, et sentant l’infelicité et calamité des Gothz, qui avoyent mis a destruction toute bonne literature. Mais, par l
e de l’ame, il te convient servir, aymer, et craindre Dieu, et en luy mettre toutes tes pensees et tout ton espoir ; et, par f
rigee et punie, comme seroyt de raison. Mais si elle est quelque iour mise en evidence et manifestee au peuple, il n’est et
se defendre, d’autre part, si ces impetueuses furies, sans que vous y mettiez ordre, exercent tousjours cruauté par prison, fou
messieurs que c’est ce qu’on retranche des vers, et non de ce qu’on y met , qui leur donne du prix, et, par les degrés de ce
de plusieurs belles choses, mais à faulte d’eloquence, ne les pouvoir mettre en evidence : c’est une baye. Sçavez vous, à mon
jour auquel il avoit promis une comedie, de quoy il n’y avoit encores mis la main : « Elle est composee et preste ; il ne r
ique des hommes » dans « l’instruction » de la jeunesse Qu’on luy mette en fantaisie une honneste curiosité de s’enquérir
ue i’y ay sceu lire, et à l’adventure oultre ce que l’aucteur y avoit mis  : à d’aulcuns, c’est un pur estude grammairien ;
taincte dans le plus vif d’un propos. Il les fault arracher de là, et mettre en place marchande : comme ce sien mot126, « Que
pts et la plus profitable. Il ne fault pas grande entreprise pour m’y mettre  ; et les quitte où il me plaist : car elles n’ont
timer pas tant leurs efforts, et desdaigner d’en haster son pas et se mettre sur sa garde : Plutarque a les opinions platoniqu
utees par luy, qu’il n’y soit allé beaucoup plus du sien qu’il n’y en met . I’ayme les historiens ou fort simples, ou excell
certainement plus volontiers fié à luy de moy, qu’à moy. Qu’on ne me mette point en ce reng ces aultres amitiez communes ; i
s, nourriciers des aultres amitiez, ne meritent pas seulement d’estre mis en compte ; cette confusion si pleine de nos volo
ndement des delinquants, Dieu chastie à couvert et à cachettes, et ne met la derniere main sur celuy qu’il cognoist capable
e n’est ung sainct Concile ? Cependant ne remuons rien legerement, ne mettons la guerre à nostre royaume par sedition, ne broui
sceu produire plus grand fruict, se fussent-ils tant efforcez de les mettre au poinct où nous les voyons maintenant ? Ainsi p
oses faisoyent bien leur devoir de s’esgayer à la saison nouvelle, se mirent pareillement à imiter ce qu’ils voyoyent et ce qu
loit quelque part cueillyr des ioncs, dont elle faisoit un cofin198 à mettre des cigales, et ce pendant ne se soucioit aulcune
cre de la Saint-Barthélemy par la protection de Catherine de Médicis. Mis à la Bastille par la Ligue en 1588, il refusa d’a
uvris tous mes vaisseaux et medailles dudit email, puis ayant le tout mis et arrangé dedans le fourneau, je commençay à fai
ce que ce eust esté un descricment et rabaissement de mon honneur, je mis en pieces entierement le total de la dite fournee
fossé, son devoir seroit de tascher à se relever, en cas pareil je me mis à faire quelques peintures, et par plusieurs moye
u’il y en a eu prou qu’estoient fils de pouvres laboreurs, et se sont mis par devant beaucoup de nobles, pour leur hardiess
is est, vostre religion. Je m’asseure que je ne seray pas en peine de mettre la main dans les reins de ceulx qui les montreron
t des nostres. Je leur du qu’ilz marchassent seulement le pas sans se mettre hors d’haleine. Je m’en coureuz à la gendarmerie,
e n’est pas à vous, messieurs, à qui il faut par belles remonstrances mettre le cueur au ventre ; je sçay que vous n’en avés p
que les fuyans ne rencontrassent monsieur de Monpensier, qui s’alloit mettre à Mucidan, se pensant joindre avecques nous. Que
point là-dedans. Il s’y trouve de bonne fortune. Je le prie qu’il se mette à la fenestre, et qu’il me fasse parler aux plus
comme les Suisses ; nos banquets sont d’un morceau de vache pour tous mets . Bien heureux qui n’a point mangé de chair de che
es. Henry. À Monsieur de Batz [12 mars 1586.] Mon faulcheur, mets des aisles à ta meilleure beste ; j’ay dict à Mon
’est de trop dans la balance du bon droict ; hastez donc de l’y venir mettre et de m’envoyer le plus de vos bons parens que vo
oupe s’il eust pu. Je m’asseure que vous ne serés des derniers à vous mettre de la partie ; il n’y manquera pas d’honneur à ac
ouloir pas, ce disoit-elle, voir en son fils un illustre ignorant, me mit ce livre entre les mains, encore que je ne feusse
evoir vos conseils, pour les crere244, pour les suyvre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains : envye qui ne prend g
oy, dès que j’entendis qu’après tant de devoirs247 où vous vous estes mis , et après avoir receu tant de mauvais traictemens
fait mention en sa lettre, et sur d’autres encore qui pourront estre mises en avant, dont il n’a point encore esté parlé. Ma
sur l’équité de vostre cause, ni sur le devoir auquel vous vous estes mis et vous mettez d’accepter et subir toutes choses
de vostre cause, ni sur le devoir auquel vous vous estes mis et vous mettez d’accepter et subir toutes choses raisonnables et
ere, pour avoir veu à son visage une esmotion non accoustumee, il luy mit la main sur la teste en disant : « Mon enfant, il
nnent bien, et ne peuvent croire que ceux qui l’ont soufferte l’ayent mise en oubli. Encores si les choses honteuses vous es
faire, quant à l’exercice des vertus » Le roy des abeilles ne se met point aux champs qu’il ne soit environné de tout
uce et misericordieuse Providence du Pere celeste aura insensiblement mis dans ce grand cœur royal, en ce dernier article d
ée ?… Jesus, qu’elle est legere ! Vierge Marie ! qu’est-ce cy qu’on a mis dedans ? Helas ! je suis destruict, je suis perdu
nt icy, j’en respon, je les cognois tous. SÉVERIN. Helas ! je ne puis mettre un pied devant l’autre. O ma bourse ! FRONTIN. Ho
s XIV donna des pensions aux gens de lettres au nom de l’État, il les mit « hors de servitude » (M. Nisard). Il les enleva
e se perdre, il a eu le loisir de perdre les peuples et les États, de mettre le feu aux quatre coins de la terre, de gâter le
us prie, à ces habiles poltrons ; voyez comme une nouvelle expérience met leur sagesse en désordre, comme un simple bruit,
z-le-moi à cette heure, et trouvez bon que, dans l’abattement où vous met cette nouvelle, je prenne mon temps de dire ce qu
a Lorraine jointe à cette couronne, la plus grande partie de l’Alsace mise sous notre pouvoir, les Espagnols défaits à Veill
l’hôtel de ville se seront payées un peu plus tard, ou que l’on aura mis quelque nouveaux officiers dans la chambre des co
enots et les Espagnols. M. le Cardinal, entrant dans les affaires, se mit dans l’esprit de ruiner tous les deux. Pouvoit-il
t chercher jusque sous le pôle ce héros qui sembloit être destiné à y mettre le fer et à l’abattre310. Il fut l’esprit mêlé à
e la fortune en eut détourné le coup, s’arrêta-t-il pour cela ? Et ne mit -il pas encore une fois l’empire en plus grand has
e grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille hommes qu’à en mettre vingt millions à leur aise et en sûreté. Aussi ce
as un capitan de comédie, vous ne vous êtes pas souvenu que vous avez mis un À qui lit au devant de Ligdamon 320, ni des au
ue vous ne m’attaquerez pas avec des raisons plus solides, vous ne me mettrez point en nécessité de me défendre ; et de ma part
lleurs moyens, et je serai tout prêt de les suivre lorsqu’on les aura mis en pratique aussi heureusement qu’on y a vu les m
objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers
ose qu’on trouve en faisant un ouvrage est de savoir celle qu’il faut mettre la première. (Pensées, articles VI et VII.)
sa foiblesse, il les renvoya tous deux ; et rappelant le premier, se mit entre ses mains ; et suivant son conseil, il dema
, il fait un des principaux caractères de l’esprit de pédanterie, qui met son plus grand plaisir à chicaner les autres sur
de passion, autant est-il dangereux lorsqu’on en use mal et que l’on met sa gloire à soutenir son sentiment à quelque prix
coutume, sans qu’on s’en aperçoive, à trouver raison partout, et à se mettre au-dessus des raisons, en ne s’y rendant jamais :
ux : et c’est la première et la plus importante différence qu’on peut mettre entre les qualités de l’esprit des hommes. Ainsi
é témoigner qu’ils ne se laissent pas aller à la crédulité populaire, mettent leur gloire à soutenir qu’il n’y a rien de certai
t une inégalité qui sont l’image de sa conduite » (Voltaire). Nul n’a mis une franchise plus délibérée dans ses confidences
en obligé au ministre de ce que toutes les semaines il ne faisoit pas mettre quelqu’un en prison, et l’on attribuoit à la douc
DORANTE. Assurément, madame ; et quand, pour la difficulté, vous vous mettriez un peu plus du côté de la comédie, peut-être que
u’il n’y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et, sans mettre en ligne de compte tous les gens savans qui y son
lus de quoi jouer les auteurs, et que ce seroit une chose plaisante à mettre sur le théâtre, que leurs grimaces savantes et le
n un mot, qui m’ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire : Mettez -vous là, mon gendre, et dînez avec moi. M. JOURDA
e ; ma fille sera marquise en dépit de tout le monde ; et, si vous me mettez en colère, je la ferai duchesse. (Le Bourgeois
tre frère, quelque étrange inégalité que, durant leur vie, la fortune mette entre eux et les plus grands héros, après leur mo
es ; et nous pouvons espérer qu’elle vivra dans l’état où vous l’avez mise , autant que durera l’empire françois et que la ma
ant Dieu, cela demeure, cela entre dans ses trésors. Ce que j’y aurai mis , je le trouverai. Je ne jouis des momens de ce pl
nemis de l’État et de ceux qui font mal. Que tout le reste vous aime, mette en vous sa consolation et son espérance, et reçoi
lement, en toute sainteté et chasteté. Nous travaillerons cependant à mettre Monseigneur le Dauphin en état de vous succéder,
tant, cette gloire d’avoir aussi bien écrit qu’homme de son siècle : mettons -le même, si l’on veut, au-dessus de Luther : car
mais dit : C’est assez ? Quel voluptueux esclave de ses sens a jamais mis de fin à ses plaisirs ? La nature, dit ingénieuse
s autels les dieux des nations étrangères ; cet homme, que Dieu avoit mis autour d’Israël comme un mur d’airain, où se bris
vous reconnoissez-vous pas dans l’affliction que j’ai décrite ? et ne mettez -vous pas dans votre esprit, à la place du héros d
es discours qu’on en fait et ces propres Mémoires ne doivent pas être mis au rang des choses inutiles, puisque l’abrégé de
que le chancelier Hyde a bien voulu vous dire. Cependant je prétends mettre bientôt mes forces de mer en tel état, que les An
son maître pour un point d’honneur, j’espère, sans menacer personne, mettre les affaires en état que mon parti, pour parler m
ôt que j’ai vu votre dépêche, j’ai donné incessamment des ordres pour mettre ma flotte en état qu’elle n’ait pas beaucoup à cr
c’est son naturel exquis. Elle parle, elle cause, elle raconte ; elle met son âme sur le papier ; elle a des élans de tendr
ois peur qu’il ne verse ; les pluies qu’il fait depuis trois jours me mettent au désespoir ; le Rhône me fait une peur étrange.
et qu’il ne le fût pas en effet pour vos affaires, jamais je n’aurois mis en compte, au moins pour cette année, le désir de
où vous me disiez fort bien mes vérités ; et si la faveur où je suis met tout le monde à mes pieds, elle ne doit pas produ
e industrie sur cet ouvrage incomparable ; et, après que vous y aurez mis , Zénobie, la dernière main, quelqu’un de ces pâtr
rouvent même à redire que ceux qui connoissent leur propre maladie se mettent dans les remèdes ; ils disent qu’ils se font mala
ne put supporter la vie ; elle monta au haut de son palais ; elle se mit sur un bûcher, et se tua elle-même. En écoutant c
s apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai que, quand il
impunité, ou de faire massacrer avec inhumanité des peuples que vous mettez au désespoir en leur arrachant, par vos impôts po
es. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides, ils essaient de tout, et rien ne les p
is tout fraîchement venu en ce pays-ci, et dès mon arrivée je me suis mis à vous y chercher. Enfin, après avoir rempli mon
siez connu Aristide, Phocion, Périclès et moi, puisque vous voulez me mettre de ce nombre, vous eussiez trouvé dans votre sièc
t qu’on a du chagrin contre son siècle, et l’antiquité en profite. On met les anciens bien haut, pour abaisser ses contempo
trouverai tous les motifs de me consoler dans l’état où l’on m’avoit mis avec lui ; mais présentement le sang, la proximit
surprise, par la façon dont il étoit avec Monseigneur. Il se leva, se mit la tête dans un coin, le nez dedans, et pleura am
e à l’égard de l’événement qui rassembloit là tant de monde, elles se mirent à en deviser tout bas ensemble dans ce groupe ave
t des Suisses de l’appartement et des frotteurs, et ils y avoient été mis à l’ordinaire avant les mauvaises nouvelles de Me
e, de la Princesse de Clèves, de la Comtesse de Montpensier, auxquels mit peut-être la main Segrais, son secrétaire, résume
s spirituels. Quelques mots immortels nous permettent heureusement de mettre en tête du groupe des orateurs chrétiens un homme
nt, ils tendent toutes les chaînes des rues, et, en peu d’heures, ils mirent des barricades dans tous les quartiers de la vill
sage Brinon. Dès la seconde poste nous primes querelle. On lui avoit mis quatre cents pistoles entre les mains pour ma cam
; lui, au contraire, parut si accablé, qu’on eût dit que je lui avois mis quatre cents livres de plomb sur le dos en lui ôt
verneur : j’en pris un pour me conduire à la meilleure hôtellerie, et mis Brinon entre les mains de l’autre, pour aller ren
de nation, empoisonneur de profession, et voleur par habitude. Il me mit dans une chambre assez propre, et me demanda si j
e, qui en savoit si peu. Il perdit son écot ; on servit, et je le fis mettre auprès de moi. C’étoit une table de réfectoire, o
du petit Suisse, qui se tint auprès de moi, et de l’hôte, qui vint se mettre de l’autre côté. Ils fumoient comme des dragons,
e ou cinq cents pistoles avant de me coucher. » En disant cela, je le mis dehors, avec défense de rentrer et de nous interr
1er décembre 1640) Pinto501 s’étant ouvert le chemin du palais se mit à la tête de ceux qui devoient attaquer l’apparte
et embarrassées de dettes et de procès ; et que dans la dixième où je mets tous les gens d’épée, de robe, ecclésiastiques et
cées à tort et à travers sur le tiers et sur le quart, lesquelles ont mis une infinité de gens à l’hopital et sur le pavé,
est une espèce de mort et comme le tombeau d’un homme vivant507. Elle met en état de juger sainement des ouvrages qui paroi
ire des pensées d’autrui qu’à nous apprendre à bien penser ; qui nous met , pour ainsi dire, dans la pleine possession de no
tune en ce monde, mérite d’y arriver, parce qu’il a eu le bon sens de mettre à profit ses écoles. Toutes les scènes du roman,
 : il vit que je connoissois assez les auteurs grecs et latins. Il me mit ensuite sur la dialectique ; c’est où je l’attend
ardins du palais. Nous allâmes nous asseoir sous des arbres, où je me mis par son ordre dans l’attitude d’un homme qui écri
sans en rien confier au duc, et me laisser même mourir de faim, pour mettre tout le tort de son côté. Quand j’aurois encore c
durement, et laissa venir à sa place madame de la Fayette, qui avait mis sous le nom de Segrais le roman aimable de Zaïde
mistes qui, avec de l’essence de jambon et autres semblables élixirs, mettaient en peu d’années toute une maison entre les mains
esoin ? Nous-n’avons rien répondu, dit le bostangi ; nous nous sommes mis à rire, selon notre coutume, |et nous n’avons rie
x, et un vain titre d’amiral. Des îles Canaries, où il mouilla, il ne mit que trente-trois jours pour découvrir la première
s cherchent à obscurcir. Dès le premier jour de son administration il mit ce grand talent en usage. Un fameux négociant de
messieurs. Quand vous m’enverrez les cinquante suivans, mon cher ami, mettez -les à part bien cachetés, à l’abri des culbutes.
e premier des poèmes didactiques, des poèmes philosophiques ; mais ne mettons rien à côté de Virgile. Vous le connaissez par le
tte passion immodérée pour l’abstinence. On croit même qu’ils se sont mis dans la tête qu’ils seront plus sains en faisant
rise, c’est-à-dire dans un temps où un échec pouvoit le renverser, il mit peu de chose au hasard : quand la fortune le mit
oit le renverser, il mit peu de chose au hasard : quand la fortune le mit au-dessus des événemens, la témérité fut quelquef
: Les peuples d’Europe ayant exterminé ceux de l’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à
si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un maître très-sa
ut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un maître très-sage, ait mis une âme, surtout une bonne âme, dans un corps tou
, dès que nous fûmes seuls : « Sylla, lui dis-je, vous vous êtes donc mis vous-même dans cet état de médiocrité qui afflige
tout le poids d’une grande âme. J’étois jeune, et je me résolus de me mettre en état de demander compte à Marius de ses mépris
nt d’ordre, l’âme sent à chaque instant troubler celui qu’elle y veut mettre . La suite que l’auteur s’est faite et celle que n
quand le dessein n’est pas d’exprimer ou de montrer la confusion, on met toujours de l’ordre dans la confusion même. Ainsi
intres groupent leurs figures ; ainsi ceux qui peignent les batailles mettent sur le devant de leurs tableaux les choses que l’
l qui fait sa volonté est celui qui n’a pas besoin, pour la faire, de mettre les bras d’un autre au bout des siens : d’où il s
histe. Il inventa, dit-on, la morale ; d’autres, avant lui, l’avoient mise en pratique ; il ne fit que dire ce qu’ils avoien
n pratique ; il ne fit que dire ce qu’ils avoient fait, et ne fit que mettre en leçons leurs exemples. Aristide avoit été just
etraite, étonné de la rapidité du temps, je croyois n’avoir pas assez mis à profit ma journée, je pensois en pouvoir jouir
entir le calme et le bonheur de ma situation, Je trouvois mon couvert mis sur ma terrasse. Je soupois de grand appétit ; da
née, d’une volonté opiniâtre servie par une intelligence admirable, «  mit le comble à tous ces dons, dit M. Sainte-Beuve, e
e panache, qu’il relève jusque dessus sa tête, et sous laquelle il se met à l’ombre. Il est, pour ainsi dire, moins quadrup
use au peuple, le même Caton voulut l’empêcher de la proposer, et lui mit la main sur la bouche, pour étouffer sa parole ?
e terrasse, en courant de toute ma force, jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convulsion. C’est là ce qui m’a donné ce
ns les emplois subalternes de la guerre, avec une foible santé, je me mets aux pieds de Votre Majesté, et la supplie très-hu
à ses frères, il s’est enrôlé ; mais il ne s’en ira point sans avoir mis à contribution ces malheureux. Il vient avec un v
alheureux ! que fais-tu ? tu repousses ta mère, tu menaces ton père ; mets -toi à genoux et demande pardon. » Cependant le pe
cadavre lui disent : « Tiens, vois, regarde ; voilà l’état où tu l’as mis  ! » Le fils ingrat paroit consterné ; la tête lui
en. Le grand bénitier rond, avec le goupillon, est celui que l’Église mettra au pied de la bière ; pour celui qu’on met dans l
est celui que l’Église mettra au pied de la bière ; pour celui qu’on met dans les chaumières, aux pieds des agonisans, c’e
ependant plaideur éternel, faisant, comme Figaro, tous les métiers, a mis la main dans presque tous les événements, grands
seulement pas ; et je le répéterai jusqu’au tronçon de ma plume ; j’y mettrai l’encrier à sec ; et, quand je n’aurai plus de pa
tâchez seulement de réformer le vôtre. Je n’ai qu’à vous imiter et me mettre à dire, comme vous, des injures pour des raisons 
nt à peine au milieu d’un horizon fort noir. Ses compagnes d’abord se mirent à la railler, pour tâcher de l’en distraire. « Es
re qui est au milieu de la jetée, tira quelque argent de sa poche, le mit dans le tronc qui étoit au pied ; puis elle s’age
t, le vaisseau y mouillera au point du jour. » Sur-le-champ nous nous mettons en route. Comme nous traversions le bois de la Mo
au-devant de Virginie ; il n’y a que trois lieues d’ici. » Nous nous mîmes donc en route vers le nord de l’île. Il faisoit u
ppeler du secours, mais que la mer étoit si mauvaise qu’on n’avoit pu mettre aucun bateau dehors pour aller à lui ; que, bient
isseau y étoit en parfaite sûreté, comme dans le meilleur port. « J’y mettrois toute ma fortune, ajouta-t-îl, et j’y dormirois a
ndant le sang par la bouche et par les oreilles. Le gouverneur le fit mettre entre les mains des chirurgiens ; et nous cherchâ
e tant d’hommes sans pain vous laisseront tranquillement savourer ces mets dont vous n’aurez voulu diminuer ni le nombre ni
audaciam. Suspect. Étiez-vous d’un caractère sombre, mélancolique, ou mis en négligé ; ce qui vous affligeait, c’est que le
n homme célèbre, ou seulement en place, était si rare, que cela était mis dans les gazettes comme un évènement, et transmis
e vitrier, par le vaste et savant tableau des connaissances humaines, mis , sous le titre de Discours préliminaire, en tête
Launay) par ses intéressants Mémoires. Il n’est que juste, enfin, de mettre , pour terminer, à côté des écrivains français qui
teindre, faute d’aliment, et qui, ranimé par uu vent terrible, auroit mis en un moment toute une ville en flammes. Je suivo
pin de La Fontaine. » Oh ! pour le coup, je tombai de mon haut. Je me mis à ses petits pieds : je lui demandai mille pardon
re, et donne son petit conseil, ou prend quelque chose sur lui, qu’il met de l’eau dans son vin. Il s’est distingué aux vic
. 1er août 1788. Pensées Heureux celui qui, par le prix qu’il met et le goût qu’il prend aux plus petites choses, p
nt les différences. Le xvie  siècle s’était affranchi du moyen âge et mis à l’école des anciens ; le xixe s’est affranchi
 de Sismondi (1773-1842), Génevois d’une famille originaire d’Italie, met toute sa science et son éloquence dans une Histoi
et répété vingt fois dans le même repas : il faut offrir de tous les mets , de tous les vins avec un soin, avec une insistan
née, mais improvisée, si l’on peut s’exprimer ainsi. Les Français ont mis dans ce genre une gaieté qui les rend aimables ;
parvenir. Le tact qu’exige la société, le besoin qu’elle donne de se mettre à la portée des différents esprits, tout ce trava
utes les manières d’abréger le temps ne l’épargnent pas, et l’on peut mettre des longueurs dans une seule phrase si l’on y lai
qui remplissent les dernières oraisons funèbres ; lorsqu’après avoir mis Condé au cercueil, il appelle les peuples, les pr
armes faisait trembler. Jamais, il faut en convenir, hommes n’ont été mis à une pareille épreuve et n’ont souffert un tel s
ue française avait fait connaître à Sa Majesté l’Empereur le désir de mettre fin à la guerre qui désole les deux peuples. L’in
né de joie partit de tous les bivouacs ; on prit les armes et l’on se mit en marche. L’Empereur précéda la petite troupe av
qui occupe, parcourt et gouverne cette même Italie durant seize ans, met plusieurs fois à deux doigts de sa perte la terri
erte la terrible et redoutable Rome et ne lâche sa proie que quand on met à profit la leçon qu’il a donnée d’aller le comba
en et ne fais rien, plus que vous n’en liriez en toute votre vie ; et mettez -vous bien dans l’esprit que tous les mémoires et
e la parcourir à mon aise ; mais en être venu si près, et n’y pouvoir mettre le pied, n’est-ce pas pour enrager ? Nous la voyo
nce et que vous êtes résolu de ne la point quitter que vous ne l’ayez mise à fin. Voilà parler comme il faut. Vous voulez qu
êtes inimitable. » Quand ce bon monsieur, avec ses douces paroles, se mit à me louer si démesurément que j’en faillis perdr
es plaisanteries. Que voulez-vous, mon cher monsieur, que voulez-voue mettre de bon sens en une misérable feuille ? Quelles id
trouvera des intelligences rebelles qui en viendront jusque-là. Elles mettront leur gloire à se séparer de la société où elles p
ous sur la terre, et n’avez-vous rien à demander à Celui qui vous y a mis  ? Vous êtes un voyageur qui cherche la patrie. Ne
toutes les ressources d’un art consommé. C’est lui qu’il convient de mettre , comme le modèle le plus accompli de l’éloquence
Quelquefois d’heureux contrastes, d’adroites transitions, l’historien mis en scène, ses aventures mêlées aux faits de l’his
emportée d’assaut, que ce château-fort a été pris par ruse. Froissard met cela dans son récit, avec tout le dialogue. Quand
tous les discours qu’ils rapportent ; mais les paroles que Froissard met dans la bouche le Charles V, au lit de mort, ont
le beau monde de la chevalerie. Dans le dernier siècle on735 a voulu mettre en scène le dévouement des six bourgeois de Calai
el était le sentiment dominant de l’état barbare, le besoin moral qui mettait ces masses d’hommes en mouvement. Aujourd’hui, da
e et Platon, que l’Évangile a répandue dans le monde, que Descartes a mise sous les formes sévères du génie moderne, qui a é
elque carrière que vous embrassiez757, proposez-vous un but élevé, et mettez à son service une constance inébranlable. Sursum
as La Rochefoucauld : je veux dire l’homme et le philosophe ; mais je mets très-haut l’écrivain. Sans doute La Rochefoucauld
nne-t-il l’air de produire tout ce qu’il fait sans nul effort et sans mettre enseigne, comme dit Pascal, en honnête homme et n
e de son temps. Des révolutions de la surface du globe Si l’on met de l’intérêt à suivre dans l’enfance de notre esp
les traces presque effacées de tant de nations éteintes, comment n’en mettrait -on pas aussi à rechercher dans les ténèbres de l’
laissent pas douter que des causes subites et violentes ne les aient mises en l’état où nous les voyons ; et même la force d
ar des déluges ; les autres, qui peuplaient le sein des eaux, ont été mis à sec avec le fond des mers subitement relevé ; l
on le taillait dans la même pièce de drap tant qu’elle durait771. Il mettait cet habit en se levant, et ne faisait jamais deux
as eu d’autre vêtement. Sa nourriture n’était pas moins simple que sa mise . Depuis l’âge de dix-sept ans il n’avait pas bu d
a conduite irréprochable de Sedaine pouvaient, sans désavantage, être mis en parallèle avec ce que le public connaissait du
alande, son confrère et son ancien élève : Je vous enjoins de ne plus mettre les pieds chez moi, pendant une demi-révolution d
emps recommencèrent, et il fallut attendre plusieurs jours. La flotte mit à l’ancre et les troupes campèrent sur Je rivage,
et la fit porter en grande pompe à travers le camp. Toute l’armée se mit en oraison ; les chefs firent de riches offrandes
ires à grande voilure et plus d’un millier de bateaux de transport se mirent en mouvement pour gagner le large, au bruit des t
liti vel litones, et istius modi viles inopesque personæ. Jacques se mit tristement au travail ; il lui fallait nourrir, v
où, pour la première fois, la servitude, fille de l’invasion armée, a mis le pied sur la terre qui porte aujourd’hui le nom
partout le premier rang par la puissance de la plume et de la parole mises au service des plus hautes et des plus complètes
ue, mais que ce remède ne soit pas le repos. Vaincu par le mal, il se mit au lit le premier jour complémentaire de l’an V (
uste prix des travaux de leur vie. Il aurait voulu seulement qu’ils y missent un peu plus de franchise, et, pour les y encourag
à Philippe II de poursuivre Henri II avec la même vigueur qu’il avait mise à poursuivre dans son temps François Ier ; songea
nelon, avaient cessé leurs travaux, bien que la mort n’eût pas encore mis fin à leur existence. Un boulet perdu avait enlev
ut supporter ce qui l’émeut trop et ce qui l’agite. Il faut que je me mette en mesure avec mes moyens, et que je n’éloigne pa
à ses serviteurs : « Apportez la plus belle robe et l’en revêtez, et mettez -lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds
ver ; — elle lui dit aujourd’hui : Amusez-moi. Alors l’imagination se met à l’œuvre, et elle fait seule tous les frais de l
font mouvoir tous ces caractères : c’est là le ressort et le fil qui mettent en jeu tous ces hommes ; mais les fils sont caché
re le relief des anciens temps. L’imprimerie n’a pas encore achevé de mettre les idées hors de page856 ; les hommes ont le pas
t : ce sont eux d’ailleurs qui l’ont marqué et fixé eux-mêmes, et ont mis dans la main du critique la règle inflexible qu’i
François Ier ne nous valurent pas un pouce de terre ; mais elles nous mirent à notre tour en possession de ce trésor des lettr
s ce que peuvent devenir ces fainéants, à l’air endormi, quand on les met à cheval. (Un été dans le Sahara ; II, El-Aghou
le respecter dès qu’il y montait. Son premier regard, son premier mot mettait une distance immense entre l’homme et l’orateur.
cennes947. Je me levai de mon fauteuil. J’ouvris la fenêtre, et je me mis à respirer l’air embaumé de la nuit. Une odeur de
pour finir une lecture de Xénophon qui l’intéressait fort. Nous nous mîmes à la fenêtre, et je lui dis, essayant d’approcher
e. — Non, je ne pourrais pas composer cela d’avance, mon frère. Je me mets devant le mort, et je pense à ceux qui restent. L
é sur des chrétiens avec autant de sang-froid que sur des perdrix, se mirent à essuyer de grosses larmes sur leurs joues basan
rge poignard, arme qu’un homme prudent ne quittait jamais que pour se mettre au lit. (Chronique du règne de Charles IX, chap
ffon. 32. Les marchands disent, en concluant un marché : Touchez-là ( mettez votre main là, dans la mienne). Rabelais compare
μύδον parfum ; бάλανος, gland). 42. Gésir (jacere), être étendu pour mettre bas. 43. Parodie du serment, foi de chevalier.
in et de français a été appelé macaronique (du mot macaroni, nom d’un mets italien). 60. Opiare. souhaiter. 61. Pays imag
rbillon. 79. Terrier que la femelle du lapin creuse à l’écart pour y mettre bas. 80. Qui lutte contre les dieux (θέος, μάχομ
u obligé de faire. Il n’est resté que la locution indécomposable : se mettre en devoir de… 248. L’on vous invitait à envoyer
Galimatias prétentieux. —  Parler phébus (Régnier, Sat. X). « Je n’y mets aucun soin de style et d’ornement, et je n’y empl
d la glèbe amollie par le brouillard. 579. On dirait aujourd’hui se mettent en mouvement. Boileau a dit (Sat. VI) : Six chev
ononcé deux discours sur ce sujet avant l’éloquente improvisation qui mit fin aux débats. 599. Jacques Necker (1732 1804),
a France. 607. Depuis l’arrestation des Girondins (2 juin 1793), qui mit fin à l’existence politique de leur parti et lais
nce de Condé par Bossuet. 733. Sic. C’est-à-dire nous remuent, nous mettent en mouvement. 734. Jean Froissart (1337-1410), d
t : « Le style est l’homme même. » 786. Opéras-comiques de Sedaine, mis en musique, l’un par Grétry, l’autre par Monsigny
à mâchicoulis, flanqués de tours qui dntent de 1431. — Le traité qui mit fin à la guerre de Charles de Blois, contre Jean
ai 1818, une année très chaude et très précoce ; les neiges s’étaient mises à fondre en mars ; il n’en restait plus depuis lo
os coup de tonnerre, et puis la pluie. Dès le commencement je m’étais mis à ma fenêtre, et à mesure que l’orage grossissait
67 (1854) Éléments de rhétorique française
cices correspondent aux objets divers qui sont la base des études, et mettent ainsi les jeunes gens en état de reproduire, dans
e lit dans le langage ce que la loi avait fait dans la société : elle mit chaque chose à sa place, et assura l’ordre généra
placés dans les grammaires sous le nom de prépositions ou mots qui se mettent devant les substantifs. C’était encore peu de lie
rencontré, et que tant d’autres depuis eux ont laissé perdre ; l’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre et toute la n
ls que l’indicatif, l’impératif, etc., un mode particulier qui sert à mettre dans la pensée une restriction, une condition ; o
si nous n’aspirons qu’à plaire aux personnes qui nous entourent, et à mettre dans nos discours les plus simples une force qui
ail, les orateurs ; et, après les orateurs, ceux qui ont recueilli et mis en ordre les méthodes, les procédés divers par le
es qui ont accompagné un fait, il est quelquefois nécessaire, pour le mettre dans tout son jour, de rappeler les faits qui l’o
De l’aspect du supplice effraya l’insolence, Et sous l’appui des lois mit la faible innocence. Cet ordre fut, dit-on, le fr
es autels les dieux des nations étrangères ; cet homme que Dieu avait mis autour d’Israël, comme un mur d’airain où se bris
vous reconnaissez-vous pas dans l’affliction que j’ai décrite ? et ne mettez -vous pas dans votre esprit, à la place du héros d
tre préparation à leurs charges que celle de les avoir désirées ; qui mettent leur gloire à les acquérir, non pas à les exercer
. La femme du consul se plaignit à son mari de la lenteur qu’on avait mise a lui livrer l’entrée des bains, et du peu de pro
endre ! comme il sait déplorer toutes ces cruautés ! comme il nous en met le spectacle tout entier sous les yeux ! que d’in
st qu’un préjugé barbare qui n’a point sa racine dans le cœur humain, met d’abord en avant des exemples tirés de l’histoire
tions, non-seulement ses joyaux, mais encore le soin de sa vie ; elle met en mer au mois de février, malgré l’hiver et les
eurs d’imiter, dans l’arrangement des preuves, un général prudent qui met aux premiers rangs les soldats braves et robustes
ndrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre au rang de ses amis ? Tous ensemble, en quelque d
es paroles du bien-aimé disciple : « La véritable victoire, celle qui met « sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi
e. Agréez ces derniers efforts d’une voix n’qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la m
e style deux éléments bien différents : l’ordre et le mouvement qu’on met dans les pensées, et en même temps le goût qui pr
alogie. Ainsi, dans le poëme que nous citions tout à l’heure, Boileau met l’Élégie après l’Idylle, l’Ode après l’Élégie, le
e ne put supporter la vie ; elle monta au haut de son palais, elle se mit sur un bûcher, et se tua elle-même. » En écoutant
s apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux : quand il réunit toutes les circ
la meule embaumée. » De l’antithèse. Il arrive fréquemment de mettre en regard deux objets opposés ; c’est ce qu’on no
amenant au combat des troupes dispersées, reçut le coup mortel qui le mit enfin au tombeau. C’est là que le colonel des gar
us outragez de vous répondre ; si l’abjection de son étal n’avait pas mis le frein de la honte et du respect sur sa langue 
re industrie sur cet ouvrage incomparable ; et après que vous y aurez mis , Zénobie, la derniere main, quelqu’un de ces pâtr
ntagne n’a point d’ombre, pour dire qu’elle n’a point d’arbres. 3° On met l’instrument avec lequel une chose se fait, au li
e fut sensible, et l’homme fut barbare. L’insecte, nom du genre, est mis pour l’araignée, espèce d’insecte. 4° On prend le
lettres, des Virgiles désignent de grands poëtes ; les Saumaises sont mis pour les commentateurs, qui interprètent le sens
J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon ; Et qui m’empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vach
le : Lauriers, sacrés rameaux qu’on veut réduire en pondre. Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vo
t, et les prononcer suivant leur véritable quantité, sans cependant y mettre aucune affectation ; car, en cette matière comme
comme les cordes d’un instrument, à la passion qui les touche et les met en mouvement. Il y a un ton, un accent pour la co
tits pas, les yeux fixés à terre, et comme recueilli en lui-même ; il met plusieurs minutes à arriver à la tribune ; et, qu
ieu de feuilleter leurs auteurs pour y trouver une description qu’ils mettront en lambeaux, ils feront bien mieux d’interroger l
tout qu’on déploiera toutes les ressources de la rhétorique, et qu’on mettra en pratique les préceptes de l’art de persuader.
d de l’importance des laits, et de la nature des personnages que l’on met en scène. Nous allons présenter aux élèves des mo
nterie espagnole fait une vigoureuse résistance : le duc d’Enghien la met en fuite, à force de persévérance et d’intrépidit
mis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
nt la surprise de quelque nouvelle attaque : leur effroyable décharge met les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage
mis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
nt la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur effroyable décharge met les nôtres en furie. Ainsi le combat recommence ;
cet incendie ; ce sont eux qui nous portent malheur, et, si vous les mettez en liberté, toute l’eau de la mer n’éteindra pas
ux qui luttait contre son bienfaiteur. Il l’emporta sans savoir où il mettait les pieds, tant la fumée obscurcissait sa vue ; i
out de six mois, il retira de l’école M. le marquis son fils, pour le mettre à Paris dans le beau monde. « Colin, toujours ten
, c’était de chanter agréablement des vaudevilles. Il fit plus, il se mit dans la tête d’en composer lui-même ; mais, comme
isine, qui n’avait qu’une fortune médiocre, voulut bien se résoudre à mettre en sureté les grands biens de monsieur et de mada
pays ; je t’apprendrai le métier, il n’est pas bien difficile ; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans le coin de
n texte que l’on puisse étendre à son gré. On doit, quand on discute, mettre un frein à son imagination, et, comme nous l’avon
z tout cela jusqu’à nos sens. Nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons un vrai qui nous sai
’on fait parler Philippe Auguste avant la bataille de Bouvines, on ne mettra pas dans sa bouche ces pompeuses paroles que plus
e tant d’hommes sans pain vous laisseront tranquillement savourer ces mets dont vous n’aurez voulu diminuer ni le nombre, ni
l’abus de l’esprit, le goût des expressions recherchées, la manie de mettre partout des traits saillants. Il analyse ensuite
arlant à l’esprit. « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement,
lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
ant et lumineux. « Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus co
nt que par l’opposition ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet ; on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et ordinai
u, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
es, et toutes les figures brillantes ou passionnées que la rhétorique met à sa disposition. L’homme qui ne parle en public
cevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre ; bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains : envie qui ne prend g
yle épistolaire. La plus simple correspondance offre l’occasion de mettre en pratique les règles générales de l’art d’écrir
aron de Batz, un de ses plus fidèles serviteurs : « Mon faucheur‌ 11, mets des ailes à ta meilleure beste ; j’ai dit à Monte
turelle s’arrange assez de ce principe, et un grand nombre de gens le mettent en pratique. Mais qu’arrive-t-il ? C’est qu’à l’e
les laquais et le cocher de l’archevêque, et l’archevêque lui-même se mettent à crier : arrête, arrête ce coquin ! qu’on lui do
partir. Laissez passer une nuit sur le mouvement passionné qui vous a mis la plume à la main ; et le lendemain, quand vous
trop engager nos jeunes lecteurs à méditer de tels conseils, et à les mettre en pratique. Quel plaisir plus pur et plus digne
vant à un ami ! En voyage, tout ce que vous ne voudrez point oublier, mettez -le dans vos lettres : un paysage, un monument que
econd est d’écouter, et il faut avouer que fort peu de gens savent le mettre en pratique. Ceux mêmes qui se résignent à se tai
jours ? Pourquoi le savant, dans un langage simple et méthodique, ne mettrait -il pas la société où il se trouve au courant des
t il en sort sans que j’aie dit quatre paroles ; mais peu à peu je le mets eu humeur de causer, et il me quitte encore plus
r toujours, dans leurs paroles comme dans leurs écrits, qu’ils savent mettre en pratique les théories de l’art de penser et de
68 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
et du coloris poétiques. Il faut donc que le poète, pour instruire, y mette de l’ordre et de la méthode ; que, pour instruire
me chant du poème épique, de la comédie et de la tragédie, au lieu de mettre ensemble ces deux derniers poèmes qui sont évidem
De l’aspect du supplice effraya l’insolence, Et sous l’appui des lois mit la faible innocence. Cet ordre fut, dit-on, le fr
ne l’est pas plus que toute la physique ancienne ; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de grandeur, de beauté poétiq
es. Au-dessous de Boileau, et à une place très élevée encore, il faut mettre L. Racine, qui a chanté la Religion. Ce poème n’e
ains des Grecs, tout était complet et fini par là. Homère a cependant mis un second achèvement, et qui ne regarde plus du t
ient par la fable et vit de fiction. Là, pour nous enchanter tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une âme, un espri
n. De là un horrible scandale. On le renvoie à ses maîtresses, qui le mettent en pénitence pour lui faire désapprendre cet affr
n héros est Godefroi de Bouillon, qui, élu général des croisés, vient mettre le siège devant la ville sainte. Le Tasse fait pa
ier les caractères à l’infini et de les soutenir jusqu’à la fin. Il a mis dans son ouvrage autant d’intérêt que de grandeur
es stances sur les poètes épiques : De faux brillants, trop de génie Mettent le Tasse un cran plus bas ; Mais que ne tolère-t-
es batailles, mais nulle invention, point de dessin. Les Espagnols le mettent néanmoins à côté des meilleurs poètes de l’Italie
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
terribles leçons. » Que Racine désigne Dieu par ces mots : Celui qui met un frein à la fureur des flots, nous concluons d
r sa table moins humble ait, par ma bienfaisance, Quelques-uns de ces mets réservés à l’aisance. Le premier vers signifie :
! — Le second : chaque paysan. — Très-bien ! — Et les deux derniers : mette la poule au pot. — Parfaitement bien. Henri IV lu
iphrase qui remplace un seul nom. Ainsi le vers de Racine, Celui qui met un frein à la fureur des flots, substitué au mot
et l’explétion. C’est trop subdiviser. Je ne vois pas la nécessité de mettre au rang des figures quelques substantifs employés
cette espèce : Un jour un trafiquant persan, s’en allant en commerce, mit en dépôt chez son voisin, cent livres de fer. Vou
… Un trafiquant de Perse, Chez son voisin, s’en allant en commerce, Mit en dépôt un cent de fer un jour. Mon fer ! dit-il
lis egomet vidi, disait Térence, employant quatre mots, où César n’en mettait qu’un. « Et cela est fondé en raison, dit Vaugela
70 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
données de l’histoire ou des suppositions raisonnables permettent de mettre dans la bouche de certains personnages. D’après
préjugés, qui sont en même temps un épais et lourd bouclier fait pour mettre les esprits bornés et timides à couvert de la rai
l’adversaire n’en puisse éluder aucun, les appuyer, les soutenir, ne mettre en avant que des masses de raisonnements et de pr
l’art de ménager ses forces, il ne s’en suit pas que l’orateur doive mettre en avant ce qu’il a de plus faible, mais seulemen
z les historiens, quand ils cèdent la parole au personnage qu’ils ont mis en scène. Ces harangues dont l’histoire ancienne
dre nous mêmes, nous défendrons les autres, et il nous sera permis de mettre en pratique toutes les règles de l’art, telles qu
uvons dire que les lecteurs du Nord, du Midi, de l’Est et de l’Ouest, mis à l’improviste en présence les uns des autres pou
re naturelle, vraie, et bienséante. 1° Elle sera naturelle, si on se met à la place de celui qui parle. Est-ce un malheure
Monstre que les enfers ont vomi sur la terre ! L’accent doit être mis sur monstre, qu’on prononcera la voix haute et le
e resterai à la ville ; Non, j’irai demain. Dans le premier cas, j’ai mis l’accent tonique sur irez ; dans le second sur ca
s ou de les placer trop haut près du cou. Il ne faut pas non plus les mettre en mouvement d’une manière brusque, c’est du coud
hythme et la mesure. Un exemple va nous aider. Si je dis : Celui qui met un frein à la fureur des flots. J’énonce un comm
ppréciation ; car si la proposition était exprimée ainsi : Celui qui met un frein à la fureur des vagues Sait arrêter aus
embres de la proposition. Mais si au contraire je lisais : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méc
original partout où il se trouve : Nous voyons des commis             Mis Comme des princes Qui jadis sont venus           
e la mesure du rhythme. Quand l’e muet suivi ou non de consonnes, est mis à la fin du vers, il n’y a pas proprement élision
rime est le retour du même son à la fin de deux ou de plusieurs vers mis en rapport. La rime est la première condition de
la voyelle, avec une autre voyelle ou des consonnes. Quelques auteurs mettent aussi au nombre des rimes pauvres, sult — an, ins
.) Ainsi arrangées, ces rimes s’appellent aussi rimes mêlées. On n’y met pas de suite plus de deux vers masculins ou plus
71 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
terons cette réponse d’un enfant qui, voyant apporter sur la table un mets excellent, se mit à pleurer, et dit à ceux qui lu
e d’un enfant qui, voyant apporter sur la table un mets excellent, se mit à pleurer, et dit à ceux qui lui demandaient la c
force de penser délicatement, on se perd dans ses idées ; et, croyant mettre sur le papier une pensée délicate, on n’y jette q
tel, et n’exerce sur lui ses vengeances. Joad lui répond : Celui qui met un frein à la fureur des flots, Sait aussi des mé
soin, ne sont presque toutes qu’un recueil d’images, que l’habitude a mises au rang des dénominations primitives, et qu’on em
ues, Si fractus illabatur orbis Impavidum ferient ruinæ. Celui qui met frein a la fureur des flots, Sait aussi des mécha
pensées, les sentiments et les images. C’est par ce moyen qu’on peut mettre en jeu les principales facultés de l’esprit, c’es
irconstance insérée dans la phrase n’y soit pas jetée au hasard, mais mise à la place que déterminent ses rapports avec tel
ller sur vos jours, De rompre des méchants les trames criminelles, De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Perse, Tacit
ix du passage, je fis mon marché ; je m’embarque, on lève l’ancre, on met à la voile, nous partons. Pour dire : Je m’embar
ière vicieuse d’introduire une pensée que l’écrivain n’a pas l’art de mettre à sa place. 4° La dernière règle relative à l’uni
ent au commencement ou à la fin de chaque phrase ou de chaque membre. Mis à la première place, ils frappent plus vivement ;
chaque membre. Mis à la première place, ils frappent plus vivement ; mis à la dernière, ils font une impression plus durab
sent et réagissent mutuellement l’un sur l’autre. Celui qui apprend à mettre de l’ordre et de l’exactitude dans la constructio
et de l’exactitude dans la construction de ses phrases, apprend à en mettre dans ses pensées.
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
lume, que pour instruire les ignorants. Son premier soin sera donc de mettre l’ordre le plus clair, le plus précis et le plus
ndir d’autres, que le lecteur débrouille sans peine, dès lors qu’on a mis sous ses yeux ces premiers éléments, et qu’il en
ire et de l’étudier tout entier. Non seulement chaque chose doit être mise à sa place ; mais encore elle doit être expliquée
ctique ne saurait trop s’appliquer à rendre nettement ses idées, et à mettre de la simplicité, de la clarté dans son style, sa
es endroits de l’ouvrage qu’elle a pesé dans sa balance. Celui qui ne mettrait sous les yeux du lecteur, que les vers négligés d
se dit à lui-même ce que la reine de Carthage disait à Énée : Je ne mettrai aucune différence entre le Troyen et le Tyrien 1
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
le plus souvent à parler que de la pluie et du beau temps, elle sut y mettre le je ne sais quoi, ce don secret qui d’un rien f
dre ma guitare qui pend à la muraille pour voir ce que c’était ; il a mis sa petite main sur les cordes, et il a été transp
s comme des poulets. Je leur ai fait piquer des noisettes que j’avais mises pour leur donner dans ma poche. Dans vingt ans en
e bassin de Téoulé Le 8 avril. — Je ne sais pourquoi je n’ai rien mis ici depuis quatre jours ; j’y reviens à présent q
dont j’entends le crac-crac dans ma chambre quand ils travaillent et mettent leur loge en poussière. Que faire donc ? il ne m’
de choses visibles et invisibles que je n’aurais jamais fini si je me mettais à me décrire, sans compter ce qui vit aux replis
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
enots et les Espagnols. M. le cardinal, entrant dans les affaires, se mit dans l’esprit de les ruiner tous les deux. Pouvai
e grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille hommes qu’à en mettre vingt millions à leur aise et en sûreté. Aussi ce
e de la reine, et avec qui vous n’aviez jamais eu de différend, enfin mis en désordre les meilleures troupes des Espagnols,
faire des actions qui le soient si fort. La France, que vous venez de mettre à couvert de tous les orages qu’elle craignoit, s
ès leurs commencements. Cette nouvelle a ici étonné tout le monde, et mis de la joie ou de la pâleur sur tous les visages d
75 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
contre Antipater de semblables projets de meurtre. Enfin, vous auriez mis à mort Alexandre lui-même, s’il eût été permis qu
es souffrances où ses fautes l’ont précipité ? Lorsque vous régnerez, mettez toute votre gloire à renouveler l’âge d’or ; écou
ue. Deuxième partie « Fuyez la mollesse, le faste, la profusion ; mettez votre gloire dans la simplicité ; que vos vertus
ence et les outrages. Or, il est bien difficile de se maîtriser et de mettre un frein à ses passions, quand on possède une aut
onnaître plus d’autres lois que leurs volontés absolues, et qu’ils ne mettent plus de frein à leurs passions, ils peuvent tout 
je n’ai jamais voulu me placer au-dessus de vous. Quant à lui, il ne mettait pas de distinction entre vous et moi ; son affect
s les combats a le plus d’influence. « Quant à moi, je suis prêt à me mettre à votre tête, prêt à affronter avec vous les hasa
agne livrée par J. César, (45 ans av. J.-C.) aux deux fils de Pompée, mit fin à la guerre civile. Cette bataille fut longte
: moi, ta mère, je vois mon fils, et ton épouse voit son époux prêt à mettre le siège devant les murs de sa patrie ! Nous ne p
entière tombera immédiatement en votre pouvoir ; cette seule bataille mettra un terme à vos travaux, vous assurera la possessi
aque jour : de plus, quand il s’agit du salut général, on doit savoir mettre de côté ses intérêts privés. Il faut donc porter
tions, a été par vous vaincue, taillée en pièces, anéantie ! Son chef mis en fuite, découragé, détruit, incendie ses posses
« Guerriers, mes amis, je vous ai choisis non parce que je vous ai mis à l’épreuve aujourd’hui pour la première fois, ma
a guerre contre les pirates. Pompée, bien que brûlant du désir d’être mis à la tête de cette expédition, et par suite, de c
ons aux pieds des chevaux tout ce qu’il y a d’herbe dans la campagne, mettons le feu aux villes et aux bourgades, et ne laisson
nous sommes inférieurs. Si nous voulons équiper des flottes, et nous mettre en état de résister, nous aurons besoin de temps.
publiques, et notre fidélité fait toute notre gloire. Mais si tu veux mettre le siège devant nos murs et briser nos portes, no
r la terreur : les bienfaits concilient la reconnaissance. Apprends à mettre en réserve cette première victoire comme le tréso
s les espérances mutuelles de deux nations. Quant à ce qui est de les mettre en liberté, je n’approuve pas l’idée de les renvo
prendre. Il faut, s’il est possible, apaiser la colère des dieux, et mettre nous-mêmes un terme à l’acharnement de nos luttes
r lus, pour n’avoir, comme vainqueur, personne à punir. Plutôt que de mettre ma vie à l’abri du danger en faisant périr la nob
ent ils se sont conduits à notre égard, quand Datis et Artapherne ont mis le pied sur leur territoire. J’ai donc résolu de
bons procédés envers les Perses. Sers-toi de mon malheur plutôt pour mettre en évidence ta vertu que pour assouvir ta vengean
emiers événements, soutenir les lignes ébranlées, rallier les soldats mis en déroute ; vous ne pourrez remplir ces devoirs
Neoptolème, fils d’Achille, vient d’annoncer à Philoctète qu’il va mettre à la voile pour quitter l’île de Lemnos très proc
ais auparavant, je veux interroger ces livres, ces doctrines que vous mettez vous-mêmes en pratique dans votre philosophie. Re
arer cette injustice, et vous donner assez d’or et d’argent pour vous mettre au niveau des citoyens les plus opulents. Je suis
ur se renouveler et tu regretteras de nouveau cet époux qui aurait pu mettre un terme à ton esclavage. Mais puisse la terre am
s cendres naîtront vos malheurs et la punition de vos crimes. Ne vous mettez pas dans l’esprit qu’avec moi la vengeance de Die
avenir à craindre. Celui qui, par la modération de ses désirs, s’est mis au-dessus des besoins, et qui n’a point à se plai
vis contraires que l’on peut choisir le meilleur, et alors il faut le mettre en pratique ; mais l’opposition est absolument né
rdue par Philippe VI, en 1346, le roi d’Angleterre, Édouard III, vint mettre le siège devant Calais. La ville se défendit cour
Je parle aux plus généreux ; comme leur courage et leur résistance a mis cette multitude d’innocents au péril où elle est
turnes, Marius fut remis entre les mains des magistrats qui, avant de mettre à exécution l’édit de proscription lancé contre l
76 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
re à la clarté. Exemples : Cherchez qui vous mène, mes chères brebis, mis pour (vous) cherchez (quelqu’un) qui vous mène.
la métaphore :          La rose est la reine des fleurs. Celui qui met un frein à la fureur des flots, Sait aussi des mé
les, et de découvrir le côté par lequel elles se ressemblent, il faut mettre le plus grand soin à ne pas fausser l’analogie de
gé que l’on dît : Et va comme Jupiter, puisque la foudre que le poète met accidentellement aux mains de Louis est l’arme ha
rt avec ce que l’on veut représenter. Ainsi ferrer un cheval signifie mettre une lame de fer sous le pied d’un cheval ; voici
, c’est-à-dire d’arbres ; le mot ombre qui est l’effet des arbres est mis ici pour les arbres mêmes ; La foudre est dans s
il les rassemble ; si un loup avide paraît, il lâche son chien qui le met en fuite ; il les nourrit, il les défend ; l’auro
, percez-nous-en d’un autre. » Elle faisait allusion à l’expression : mettre un tonneau en perce. Dans une Épître au président
s différer marchant aux rebelles, il essuie leur feu, les charge, les met en fuite, et les force enfin dans les villes et l
y joindrons la Chronographie. 1° Hypotypose Du grec Hypotyposis, mettre sous les yeux. L’Hypotypose décrit un fait partic
u les vices, les qualités ou les défauts. Les Mœurs de Sybaris On ne met point dans cette ville de différence entre les vo
ans plusieurs combats. À la bataille ou Chéronée, il avait enfoncé et mis en fuite l’aile droite de l’armée ennemie. Cette
l’univers, et le seul dépositaire des connaissances humaines. » Nous mettons sous les yeux des élèves un portrait bien détaill
je n’ai pas laissé, après un combat opiniâtre, de les enfoncer ; j’ai mis en déroute leurs légions, qui, à la fin, ont pris
ône les satisfera. Riches voluptueux, assis à des tables chargées des mets les plus délicats, ces Lazares qui vous importune
e un bel exemple dans le poème de la Religion, lorsque Racine le fils met en opposition la grandeur et la bassesse de l’hom
mis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
rache tous les masques, perce de ses regards toutes les physionomies, met l’homme à découvert. Sa sensibilité est effrénée.
’avait attendu le roi que fort peu de temps. Dès qu’il approcha, elle mit pied à terre et alla à sa portière. Madame de Mai
e à l’égard de l’événement qui rassemblait là tant de monde, elles se mirent à en deviser tout bas ensemble dans ce groupe ave
t des Suisses de l’appartement et des frotteurs, et ils y avaient été mis à l’ordinaire avant les mauvaises nouvelles de Me
voulait jamais avoir plus d’esprit que ceux à qui il parlait, qui se mettait à la portée de chacun sans le faire jamais sentir
se mettait à la portée de chacun sans le faire jamais sentir, qui les mettait à l’aise et qui semblait enchanté ; de façon qu’o
mplicité, mais n’en sont pas. Les plis, les replis et l’adresse qu’il mit dans ses discussions, pénétrèrent dans sa conduit
78 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ique sur tout ce qui regarde l’éducation et l’instruction, il fallait mettre au premier rang de ces réformes un soin plus vigi
défendre. Mais que sert-il de le dissimuler ? Cette vertu, que le roi met aujourd’hui en usage, nous est aussi nouvelle qu’
e de se donner de la peine quelque temps. Sans montrer de peur, ni se mettre en fuite, il ne laissa pas d’être déserteur de so
que les plus injustes blâmes passent pour effets de liberté, et sont mis au nombre des actions généreuses. Vous saurez d’u
cruels et moins violents ; et la joie que quelques-uns ont eue à voir mettre mes écrits en pièces par un impitoyable grammairi
z-le-moi à cette heure, et trouvez bon que, dans l’abattement où vous met cette nouvelle, je prenne mon temps de dire ce qu
a Lorraine jointe à cette couronne, la plus grande partie de l’Alsace mise sous notre pouvoir, les Espagnols défaits à Veill
l’hôtel de ville se seront payées un peu plus tard, ou que l’on aura mis quelques nouveaux officiers dans la chambre des c
et les Espagnols. Monsieur le cardinal, entrant dans les affaires, se mit dans l’esprit de ruiner tous les deux25. Pouvait-
t chercher jusque sous le pôle ce héros qui semblait être destiné à y mettre le fer et à l’abattre27. Il fut l’esprit mêlé à c
e la fortune en eut détourné le coup, s’arrêta-t-il pour cela ? Et ne mit -il pas encore une fois l’empire en plus grand has
e grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille hommes qu’à en mettre vingt millions à leur aise et en sûreté. Aussi ce
rt qu’ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier et de les mettre hors de place. hé ! morbleu ! messieurs, taisez-v
naître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner ave
omme beaucoup d’autres. Les Pensées, quoique restées imparfaites, ont mis le comble à la gloire de Pascal comme écrivain. L
prise d’Ulpien, « défend de tuer même les voleurs de nuit qui ne nous mettent pas en péril de mort49. » Cette chaste épouse du
tir54, à jouer et à s’occuper toujours tout entiers. Quand je me suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations
miséricorde, et je t’ai établi pour être l’alliance du peuple, et te mettre en possession des nations les plus abandonnées, a
gneur m’a abandonnée et n’a plus mémoire de moi. » Une mère peut-elle mettre son enfant en oubli, et peut-elle perdre la tendr
r votre lettre : elle vaut mieux que tout ce que je puis écrire. Vous mettez ma modestie à une trop grande épreuve, en me mand
 ; ni ils ne sont maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises dans les affaires, ni ils ne peuvent prévoir le c
s Empires, chap. VIII. Causes de la grandeur romaine. Qui peut mettre dans l’esprit des peuples la gloire, la patience
épide, se tournent l’un contre l’autre. Toute la puissance romaine se met sur la mer. César gagne la bataille actiaque : le
leur tête, afin qu’ils pensassent à ceux du prochain : vous les avez mis à leur aise et en liberté, afin qu’ils fissent le
on sur la cérémonie des cendres. (Extrait.) Les cendres qu’on nous met sur la tête nous apprennent ce que nous voudrions
t pas compris le sens, et qu’ils altèrent encore par tout ce qu’ils y mettent du leur ; et ces traits ainsi corrompus et défigu
qui en soient capables. Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre o
seul fait le mérite des actions des hommes, et le désintéressement y met la perfection215. La fausse grandeur est farouche
pêche jamais de descendre avec bonté jusqu’aux plus petits, pour vous mettre à leur place, et que cette bonté n’affaiblisse ja
Je veux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur263, et qui se mette comme de plain-pied en conversation avec moi. Je
mette comme de plain-pied en conversation avec moi. Je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses
is j’ai mieux aimé paraître manquer de prudence que de docilité. J’ai mis sur-le-champ la main à la plume, et j’ai pris le
point toucher ici à ce qui concerne la piété et les bonnes mœurs, de mettre par écrit et de fixer la méthode d’enseigner usit
er dans toute son intégrité le vrai goût des belles-lettres, et de le mettre à l’abri, s’il est possible, des altérations et d
res d’une charité sans bornes, avaient rempli ses dernières années et mis le comble à sa gloire289. Né dans la Provence en
Numquid ego sum, Domine ? Et si on laissait quelque délai, qui ne se mettrait en état de détourner de lui cette infortune par l
traités n’étaient proprement que des suspensions de guerre316, ils y mettaient des conditions qui commençaient toujours la ruine
ne servit mieux Rome que le respect qu’elle imprima à la terre. Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les rendit c
per les pieds, le nez et les oreilles à Callisthène, ordonna qu’on le mît dans une cage de fer, et le fit porter ainsi à la
me trouve presque à ma place326. En vérité, si les dieux ne m’avaient mis sur la terre que pour y mener une vie voluptueuse
s’en rendre maître en hiver, en moins de temps que Turenne n’en avait mis l’été précédent à conquérir la Flandre française3
ant qu’on nous avait caché369 et que nous ne devons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles f
le plus précieux ; elle-même aussi semble se multiplier avec lui ; il met au jour, par son art, tout ce qu’elle recélait da
pourrait nuire, pour embrasser et retenir ce qui peut plaire, pour le mettre à portée des autres sens. Lorsque l’âme est tranq
l’homme ; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux domestiques, met à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les pet
me libre afin qu’il fît, non le mal, mais le bien par choix. Elle l’a mis en état de faire ce choix en usant bien des facul
’est murmurer de ce qu’il la fit d’une nature excellente, de ce qu’il mit à ses actions la moralité qui les ennoblit, de ce
de plus en notre faveur la puissance divine elle-même ? Pouvait-elle mettre de la contradiction dans notre nature et donner l
pervers ne sauraient perdre tout à fait ce penchant ; souvent il les met en contradiction avec eux-mêmes. Le voleur qui dé
arle du cri des remords, qui punit en secret les crimes cachés et les met si souvent en évidence. Hélas ! qui de nous n’ent
ophiste. Il inventa, dit-on, la morale ; d’autres avant lui l’avaient mise en pratique : il ne fit que dire ce qu’ils avaien
n pratique : il ne fit que dire ce qu’ils avaient fait, il ne fit que mettre en leçons leurs exemples. Aristide avait été just
écide420 le caractère et dévoile les sentiments secrets de ceux qu’il met sur la scène. C’est ainsi que, dans son Antigone,
l insistait avec force sur les dogmes importants de la morale, il fut mis au nombre des sages, et sera toujours regardé com
ons savantes et de disputes oiseuses refroidissent l’intérêt ; et ils mettent à cet égard Euripide fort au-dessous de Sophocle,
beautés éparses dans des ouvrages médiocres ; mais il ne tarda pas à mettre les hommes de génie à leur place, lorsqu’il fut a
printemps naissent les roses, En la paix naissent les plaisirs : Elle met les pompes aux villes, Donne aux champs les moiss
sa gloire flétrie487 : Chaque instant de sa vie, après ce lâche tour, Met d’autant plus ma honte avec la sienne au jour. J’
doit conclure enfin nos desseins généreux : Le ciel entre nos mains a mis le sort de Rome ; Et son salut dépend de la perte
leur liberté ; Où les meilleurs soldats et les chefs les plus braves Mettaient toute leur gloire à devenir esclaves ; Où, pour m
égaux pour ta gloire ; Et, dans un tel dessein, le manque de bonheur Met en péril ta vie, et non pas ton honneur. Regarde
en ma puissance, Leur haine, enracinée au milieu de ton sein, T’avait mis contre moi les armes à la main : Tu fus mon ennem
te donne Émilie, Le digne objet des vœux de toute l’Italie, Et qu’ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronna
dormant ; Cela fut sitôt fait qu’à peine ils le sentirent : Tout fut mis en morceaux un seul n’en échappa.         Nous p
agner ma mère. Mon père est d’une humeur à consentir à tout ; Mais il met peu de poids aux choses qu’il résout : Il a reçu
somme ; Et j’enrage de voir qu’elle estime un tel homme, Qu’elle nous mette au rang des grands et beaux esprits Un benêt dont
’autres feux dont je sais le mystère ; Et je veux bien tous deux vous mettre hors d’erreur. ARISTE. Mais, puisque vous savez t
is-je la chasser, et vous figurez-vous Que pour si peu de chose on se mette en courroux ? CHRYSALE, à Martine. Qu’est-ce à di
d incessamment On ne te puisse apprendre à parler congrûment ! De pas mis avec rien tu fais la récidive : Et c’est, comme o
et. PHILAMINTE. Vous voulez que toujours je l’aie à mon service, Pour mettre incessamment mon oreille au supplice, Pour rompre
s ? BÉLISE. Il est vrai que l’on sue à souffrir ses discours : Elle y met Vaugelas en pièces tous les jours, Et les moindre
s livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble in
e. Elle me tait trembler dès qu’elle prend son ton : Je ne sais où me mettre , et c’est un vrai dragon ; Et cependant, avec tou
. Que riche appartement est là joliment dit ! Et que la métaphore est mise avec esprit ! PHILAMINTE. Faites-la sortir, quoi
vous bien vous-même à tout ce qu’il nous dit, Et pensiez-vous alors y mettre tant d’esprit633 ? TRISSOTIN. Hai ! hai ! ARMANDE
brocart nouveau. BÉLISE. Il faut se relever de ce honteux partage Et mettre hautement notre esprit hors de page644. PHILAMINT
omte indigné sortait au second acte : L’un, défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait
troupe me regarde. Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs, Et je mets à profit leurs malignes fureurs. Sitôt que sur un
rit semés de temps en temps pétillent Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ; Que le début, la fin, répondent au
qu’à titre d’importune ? Ai-je donc élevé si haut votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ? Ne l’osez-vo
re par sa mère713. L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’empire et grossir votre cour ; Mais
e, N’aurait point vu Néron, s’il ne l’eût enlevée, Et qui même aurait mis au rang de ses bienfaits L’heureuse liberté de ne
jugale : Digne emploi d’un ministre ennemi des flatteurs, Choisi pour mettre un frein à ses jeunes ardeurs, De les flatter lui
titres d’honneur, Me laisse pour tous noms celui d’empoisonneur ? Ils mettront ma vengeance au rang des parricides. NARCISSE. Et
ctimes, Fussent-ils innocents, leur trouvera des crimes : Vous verrez mettre au rang des jours infortunés Ceux où jadis la sœu
pour votre avantage ; Que votre unique objet soit votre mariage ; Et mettez à profil cet heureux incident. LISIMON, au comte.
êtes mon père. Rendez votre tendresse à ce retour sincère796. (Il se met aux genoux de Lycandre.) Il me coûte assez cher,
lus que toi807 : mes vers dureront moins ; Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins À suivre les leçons de ta philosop
us, par ce cher fils, par vos divins aïeux, Que mon père en mes mains mit ce don précieux. MÉROPE. Qui, ton père ? en Élide
é de la Connaissance de soi-même, c. Ier. 64. Jamais homme ne nous a mis ainsi face à face avec nos misères ; et, comme l’
ard. » De Pascal considéré comme écrivain et comme moraliste. 65. On mettrait de préférence, aujourd’hui, dont… 66. C’est la
e M. de Turenne : le fils de Saint-Hilaire se jette à son père, et se met à crier et à pleurer. Taisez-vous, mon enfant, lu
là ce qui est irréparable ! et sans faire nulle attention sur lui, se met à crier et à pleurer cette grande perte. M. de La
discerner et à suivre les conseils de la divine sagesse, l’historien met de la variété dans ses récits, parce que Dieu a m
esse, l’historien met de la variété dans ses récits, parce que Dieu a mis de la liberté dans l’homme ; il y met de l’unité,
ns ses récits, parce que Dieu a mis de la liberté dans l’homme ; il y met de l’unité, parce qu’à travers les révolutions su
et là dans ce morceau quelques incorrections de détail : Bossuet n’a mis la dernière main à presque aucun de ses sermons ;
capitale. Tel était son dédain pour la gloire, qu’il ne daigna jamais mettre ses sermons au net. Les originaux autographes fur
res dimensions. 233. Un courrier qui parcourrait 100 lieues par jour mettrait un peu plus de 14 jours pour aller du centre de l
otonie dans les développements de cet ouvrage, que l’on a ‘eu tort de mettre au-dessus du Carême et de l’Avent du même prédica
tant d’indignation. 317. Corneille, dans sa tragédie de Nicomède, a mis en action cette politique insidieuse des Romains
5. Rapprochez de ces paroles le discours énergique que Quinte-Curce a mis dans la bouche de Callisthène (liv. VIII, ch. 5)
r de Lysimaque monté sur le trône ; mais il avait été, 328 av. J.-C., mis à mort en Bactriane, au grand préjudice de la glo
publique, liv. II. « Ce juste, tel que je l’ai dépeint, sera fouetté, mis à la torture, chargé de chaînes ; on lui brûlera
le ». 523. Émilie : forme qui appartient au langage de la galanterie mis en vogue au dix-septième siècle par l’hôtel de Ra
8. On dirait seulement aujourd’hui : j’aurai tort ; mais le pronom se mettait alors dans plusieurs tours d’où l’usage l’a fait
ent pas restées dans le Dictionnaire. Heureusement, La Fontaine les a mises dans ses ouvrages, où elles sont encore mieux, et
st pareillement l’une des pièces où Chamfort s’est le plus appliqué à mettre en relief la valeur infinie des détails. Il la si
es eaux. 573. La Fontaine, si l’on en croit Voltaire, avait d’abord mis  : La cabale est contente……… ; mais la réflexion
e Saurin : Rien ne manque à sa gloire, Il manquait à la nôtre. Elle mit également son éloge au concours (1769), et le pri
ne peuvent évidemment porter sur Cotin, dont la vie privée est ainsi mise hors de cause. L’auteur ridicule est seul bafoué.
et même burlesque nous plaît dans la bouche de Martine, parce qu’elle met en relief, d’une manière aussi frappante qu’enjou
le choix des circonstances, la vérité des détails et des expressions, met sous les yeux la chose elle-même ». 835. Vauvena
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
use au peuple, le même Caton voulut l’empêcher de la proposer, et lui mit la main sur la bouche, pour étouffer sa parole ?
lectures, et j’en étais si ému, que je ne contenais plus ce qu’elles mettaient en moi ; j’étouffais, je quittais mes livres, et
terrasse2, en courant de toute ma force, jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convulsion. C’est là ce qui m’a donné ce
ns les emplois subalternes de la guerre, avec une faible santé, je me mets aux pieds de Votre Majesté, et la supplie très-hu
ouloir pas, ce disoit-elle, voir en son fils un illustre ignorant, me mit ce livre entre les mains, encore que je ne feusse
omme du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la plus simple, je mettrai votre nom au bas. » Vauvenargues disait ailleurs
80 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ais principes de la composition seraient présentés avec simplicité et mis à la portée des esprits ordinaires, offrirait aux
des Rhétoriques assez bien faites ; mais les unes, trop volumineuses, mettent le professeur dans l’impossibilité de les faire p
ue, du genre judiciaire sans connaître ce qui lui est propre. Pour me mettre à l’abri d’un semblable reproche, j’ai consulté s
quelques changemens quand je les ai crus utiles ou nécessaires. J’ai mis le plus grand soin à fortifier les préceptes part
rige vers un but, et les dispose pour produire un effet commun ; elle met à profit les passions humaines, les échauffe, les
) Voilà le démonstratif uni au délibératif. On prouvait qu’il fallait mettre Archias au nombre des citoyens romains, parce qu’
é, se propose de montrer que la piété est le tout de l’homme. Éloges mis au concours par les académies. Le but des éloges
a vivacité des tours et des figures ; enfin, le talent merveilleux de mettre dans tout son jour, et de faire paraître dans tou
s différens, et avec toute l’impartialité dont je suis capable, je me mets successivement à sa place, à celle de son adversa
premiers principes de la logique. Ce que nous en dirons suffira pour mettre les jeunes gens en état de classer leurs idées, d
ugemens pour en déduire un troisième, et alors nous raisonnons ; nous mettons de la liaison et de l’ordre dans nos idées, dans
t l’évidence ne peut être contestée, et qu’il est bon de retenir pour mettre de la justesse dans ses raisonnemens. 1°. On ne c
. l. V, c. 14.) Les deux premières se nomment prémisses, c’est-à-dire mises avant ; la troisième s’appelle la conclusion. La
iences exactes, à la philosophie qui n’a pour but que d’instruire, de mettre la vérité dans tout son jour, d’éclairer et de co
attaque ; Or Milon n’a tué Clodius qu’en défendant sa vie attaquée et mise en danger par ce cruel ennemi ; Donc il a été per
ssi étrange, et dont les exemples ont été si rares qu’il fut toujours mis au nombre des prodiges et des monstres, par quell
ceux qui souffrent ; c’est le seul trait de distinction que Dieu ait mis en eux. Ils ne sont que les ministres de sa bonté
ans les poëmes, dans les récits, dans les discours, il s’agit plus de mettre les objets devant les yeux que d’en prouver le fa
m’élevai contre lui, je dévoilai ses desseins, et je vous excitai à y mettre obstacle. » On reconnaît ici la touche mâle et v
plus évidente que la première. Il était donc d’une sage politique de mettre des entraves aux desseins ambitieux de Philippe.
e manière bien éloquente, lorsque, par un exemple de cette espèce, il met en opposition la sécurité du vertueux Sésostris a
tes tours qui étaient nuit et jour entourées de gardes, où il s’était mis lui-même comme en prison, se renfermant avec ses
t de cette sorte, à venger les mânes de leurs concitoyens cruellement mis à mort par Mithridate : « Vos ancêtres, pour des
s les productions de l’esprit, laisse croire qu’il s’est trop hâté de mettre au jour. Il doit donc s’accoutumer de bonne heure
t à ne prendre la plume qu’après l’avoir mûri. C’est le vrai moyen de mettre de la clarté dans ses idées, de l’ordre dans ses
nétrer les profondeurs et en aplanit les difficultés ; la disposition met chaque chose à sa place et dans son jour le plus
céron lui-même, rien n’est plus difficile à saisir, et surtout à bien mettre en pratique. Ut in omni vita, sic in oratione, n
? Ne verrai-je point l’assassin attaquer un homme à l’improviste, lui mettre le poignard sous la gorge ? Celui-ci, saisi de fr
lon les mœurs et le caractère de celui qui le prononce. Le conquérant met son honneur à remplir du bruit de ses armes la te
l’empire du ridicule. L’empire du ridicule et de la raillerie qui le met en évidence, est grand sur l’esprit des hommes, p
l n’est pas rare de voir nos avocats, oubliant les uns et les autres, mettre les injures à la place des raisons, et descendre
discréditer sa cause, et faire croire qu’on s’en défie. L’homme fort met toute sa confiance dans ses raisons. D’ailleurs,
« Ce serait, dit Quintilien, chausser le cothurne à un enfant, et lui mettre en main la massue d’Hercule. » (L. VI, c. 1.) Ce
éparation dans les mouvemens passionnés. L’auditeur veut d’abord être mis au fait et savoir de quoi il s’agit. (De Orat., l
de mêler au récit qu’il en fait les mouvemens qu’il veut produire. Il met sous les yeux le tableau de la force et de la fai
mes, se faire précéder par le pathétique indirect, c’est à celui-ci à mettre en mouvement les passions de l’auditeur. Lorsqu’i
sition. La disposition est la partie de la rhétorique qui apprend à mettre dans un ordre convenable les moyens de persuader,
ne suffit pas d’avoir trouvé les choses qu’on doit dire, il faut les mettre en ordre, en faire un ensemble régulier et méthod
une statue, si vous ne savez les unir ? Dans le corps humain, si vous mettez une partie à la place d’une autre, quoique le res
fonctions pour peu qu’ils soient dérangés ? Les grandes armées où se met le confusion, s’embarrassent et se défont elles-m
aux diverses parties du discours. La première ordonnance consiste à mettre à la place qui leur est marquée par la nature l’e
qui aillent directement et sensiblement à une fin commune. Moyen de mettre de l’unité. Le moyen de mettre de l’unité dans u
iblement à une fin commune. Moyen de mettre de l’unité. Le moyen de mettre de l’unité dans un discours, c’est de se demander
s’agit ; puis de la prouver en faisant valoir nos raisons ; enfin de mettre au discours une conclusion qui le termine. » (De
istent à l’intéresser par le sentiment, à attirer son attention, à le mettre à portée de s’instruire ; ou, comme s’exprime le
(Ibid.) La docilité. On rend l’auditeur docile, c’est-à-dire, on le met à portée de s’instruire, en posant bien nettement
es amener à son but. Si on commençait par les heurter de front, on se mettrait en danger d’échouer. Il faut recourir à des tours
amp vaste et fécond à l’éloquence. S’il est trop circonscrit, il vous met hors de votre matière, au lieu de vous fixer au c
dit Quintilien ; nous sommes obligés de tromper les juges, et de leur mettre un bandeau sur les yeux, pour empêcher qu’ils ne
es gardes, non pour la sûreté de sa personne, mais pour s’en servir à mettre ses peuples sous le joug de la tyrannie, je trouv
recueillera donc ici toutes ses forces pour s’assurer la victoire. Il mettra en usage tout ce que la passion pourra lui fourni
les qualifie et les caractérise ; les expressions et les pensées qui mettent les événemens dans un plus grand jour, les traits
leurs favorables, insister sur les circonstances avantageuses, et les mettre dans un beau jour, adoucir celles qui seraient od
un homme qui médite un assassinat ! Évitez donc que l’art se montre ; mettez du naturel dans vos narrations. Votre but est de
a preuve, et qui impose à tel point que l’on n’ose douter de ce qu’il met en avant. (Quint., ibid.) Il doit être de sang-f
s un seul tout. Les transitions en font les points de réunion ; elles mettent de l’enchaînement entre les différentes preuves e
muniquez sans réserve à notre jeune monarque les connaissances qui le mettront un jour en état de gouverner par lui-même ; vous
ient entre eux. Ces mots tout pâle, voir clair, passe-temps, chiens, mis en évidence au repos du vers et à l’endroit sensi
x leur paraît plat, parce qu’il n’a pas l’air d’avoir coûté. Une idée mise galamment, mais en habit simple, ne paraît pas pi
il a des soins particuliers de ceux qu’il porte sur le trône et qu’il met à la tête de son peuple. » (Fléchier, Orais. fun.
sons avec les paroles. » (Traité du Sublime, c. 32.) Les anciens y mettaient la plus grande importance. Les anciens mettaient
2.) Les anciens y mettaient la plus grande importance. Les anciens mettaient la plus grande importance aux préceptes relatifs
confiance qu’il aurait pu nous inspirer. (Rhét., l. III, c. 8.) Nous mettrons en note ce que nous avons à dire sur l’harmonie i
n autre, doit s’identifier en quelque sorte avec les auditeurs, et se mettre , si nous osons redire, dans un parfait accord ave
Dans les questions d’état, dans les causes de mœurs, dans celles qui mettent en péril la dignité, la vie ou la fortune des cit
phrase l’unité qui lui est nécessaire, en la tournant ainsi : « Ayant mis à l’ancre, je descendis sur le rivage, où je fus
. Boileau loue Malherbe d’avoir connu et enseigné le pouvoir d’un mot mis à sa place. (Art poét.) On ne peut presque rien p
oyelle que dans les repos et les sens suspendus. Exemple : Celui qui met un frein à la fureur des flots. (Racine.) Les s
d’un plant vif fermé cette avenue. (La Fontaine.) Si le poëte avait mis bordé au lieu de fermé, l’articulation serait plu
. L’hyperbate transpose l’ordre de la syntaxe ordinaire. Tantôt elle met le sujet après le verbe, tantôt elle place les ré
re le tour le plus propre aux reproches. C’est aussi celui que Racine met dans la bouche de Clytemnestre, lorsqu’elle s’exh
prime Quintilien qui va nous servir de guide. Principaux tropes. Nous mettons de ce nombre la métonymie, la synecdoque, l’anton
e Cicéron, Virgile, pour dire les ouvrages de ces auteurs. Les poëtes mettent Vulcain pour le feu, Mars pour la guerre, etc… Fl
tc…. » (Panég. de Saint Louis.) Le présent rend le récit plus vif, et met la chose, pour ainsi dire, sous les yeux. Change
les yeux ? (Trad. de Delille.) Antonomase. L’antonomase consiste à mettre un nom commun pour un nom propre, et un nom propr
rer, les retenir comme on retient un cheval avec un frein. Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méc
e, nous considérerons principalement les comparaisons comme servant à mettre les pensées plus en évidence, à les rendre plus p
 ; elle déplairait par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle mettrait dans le style. Sénèque, Lucain chez les Latins, p
ent en assurer la vérité par une affectation d’orgueil et de hauteur, mettent la fierté à la place des titres, et en exigeant a
règle toujours sûre, a estimé la capacité de cette princesse, et l’a mise , par son estime, au-dessus de tous nos éloges. »
able : cependant elle paraît trop faible à Lucain qui, non content de mettre son héros dans le ciel, lui recommande de prendre
n traité des tropes, insiste beaucoup sur les correctifs qu’on doit y mettre quand on veut faire usage de cette figure, par ex
ersévérance. Etc… Il termine cette affreuse ironie par ce vers qui y met le comble : Eh bien ! je suis content, et mon so
ène dit après que son amant a tué son père : La moitié de moi-même a mis l’autre au tombeau. (Corneille, le Cid.) Ces sor
que l’art y doit être caché ; et qu’un discours qui paraît trop beau met l’auditeur en défiance. Qui sophisticè loquitur,
nstruire, une affectation qui indigne tout lecteur sensé. » Il faut mettre sur le compte de l’amour propre, ce qu’on met sur
r sensé. » Il faut mettre sur le compte de l’amour propre, ce qu’on met sur le compte des vertus. Les éclipses étaient en
phore qu’on s’exprime spirituellement ; c’est par un tour nouveau qui met la pensée dans un beau jour ; c’est en laissant d
tre. Il faut éviter en prose le style poétique, comme il ne faut pas mettre de vers dans la prose. Y a-t-il une prose poétiq
res réflexions nous apprennent. C’est un trésor domestique où l’homme met en sûreté des richesses sans nombre et d’un prix
roprier. L’accent grammatical. L’accent grammatical est celui qu’on met sur les voyelles pour en faire connaître la prono
gage, et il doit être toujours franc, sincère et naïf. Plus l’orateur mettrait d’affectation dans un récit, plus il le rendrait
-même, d’avec celui des réponses qu’on y fait. L’antithèse veut qu’on mette entre les tons la même opposition qui se trouve e
n général un air si forcé, si fatigant, si monotone. Que l’orateur se mette donc en garde contre cette erreur dangereuse. Que
vraiment éloquens si nous ne nous faisons l’heureuse habitude de les mettre en pratique. » (Quint., l. 10, c. 1.) Trois moy
. I, n. 155), recommande cet exercice. On sait qu’il l’avait lui-même mis en pratique, et qu’il avait traduit en latin plus
ment de le trouver. § III. De l’imitation. L’imitation. On a mis l’imitation au nombre des moyens de se former un
e. « Il faut, dit-il, considérer quelle dignité ces grands hommes ont mise dans les personnes et dans les choses, leur dessi
lorsque, dans un discours, on veut imiter un modèle, c’est qu’il faut mettre une grande différence entre les discours faits po
s craindre de le posséder trop bien et trop complétement ; mais on se mettrait en danger d’y faire des fautes, si l’on n’en pren
vos présents, au lieu de vos pensées. Page 425, ligne 10 : lisez ont mis , au lieu de ont mise. Idee de l’éloquence. 1.
eu de vos pensées. Page 425, ligne 10 : lisez ont mis, au lieu de ont mise . Idee de l’éloquence. 1. Nous ne parlons pas
èces de panégyriques. Panégyrique des saints. Oraison funebre. Éloges mis au concours par les académies. Chez nous le blâme
use, l’une a rapport à l’instruction du procès ; en ce sens on dit : mettre la cause en état, et on sous-entend d’être jugée.
ue, reconnaissant qu’il faut laisser ces vaines subtilités à ceux qui mettent leur ambition à multiplier les noms sans nécessit
αλύω, je délie, je résous. 2. ΣύνՖεσις, de Συντιθημι, je compose, je mets ensemble. Analyse. Synthèse. Différence qu’il y a
s à inspirer la confiance. 1. Cette doctrine d’Aristote ne peut être mise dans un plus beau jour que par l’exemple du disco
end par plan. Moyen de former un bon plan. Qualités du plan. Moyen de mettre de l’unité. Combien ton discours doit avoir de pa
axat et unum. (Horat. de Art poët.) Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu, Que le début, la fin, répondent au m
tte espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens des mots. Les anciens y mettaient la plus grande importance. (1). Les traités de
précation. Exemples. Obsécration. Exemple. Hyperbole. (1). Dumarsais met cette figure au rang des tropes ; mais la plupart
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
ion, parce qu’elle peint les événements et les caractères, et qu’elle met en relief les mœurs, les lois et les institutions
nstitutions. Mais il faut faire un choix dans les détails, et ne rien mettre d’inutile. — Sans cette sobriété, qui dépend du t
ent prolixe et diffuse : tout ce qui ne va pas droit au but doit être mis de côté. Il y a, du reste, plusieurs manières de
tent de consigner les noms, les faits et les dates, sans songer à les mettre en récit. À Rome, les annales étaient rédigées pa
anecdotes piquantes, des détails intimes de mœurs ; l’auteur peut s’y mettre en scène, et cette communication familière avec l
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
vail, repos, sommeil, obtenir, puissant, rendu, etc., pourraient être mis à la fin d’un vers masculin. Les vers féminins so
’est guère que dans des pièces libres et badines, ou destinées à être mises en musique. Ce couplet de Panard nous en fait voi
de cinq, de quatre, et d’un seul pied. On voit des commis             Mis    Comme des princes, Et qui sont venus          
par une voyelle. On peut cependant répéter la conjonction oui, ou la mettre après une interjection, comme on le voit dans ces
ainsi des autres. Telles sont les rimes de ces beaux vers que Boileau met dans la bouche de la mollesse136, pour faire l’él
tres sujets, et, surtout dans des pièces badines, ou destinées à être mises en musique, faire des vers de tout pied, qu’on ap
mpair sont de cinq, de sept et de neuf vers. Il faut nécessairement y mettre trois rimes semblables : mais on ne doit jamais l
est point là la belle nature. Ainsi le poète qui voudra, par exemple, mettre sous nos yeux un sauvage, nous le représentera no
oésie. Le poète raconte quelquefois une action : quelquefois il la met sous les yeux : d’autres fois il se livre seuleme
83 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
, Pascal. N’admirons pas exclusivement la littérature anglaise, ne la mettons pas au-dessus de la littérature antique, mais avo
doivent pratiquer tous les hommes réunis en société, et peuvent être mis entre les mains de tous les jeunes gens, quelle q
l’auteur a jugé les productions du génie des autres nations ; il sut mettre de côté tous les préjugés, pour ne suivre que l’é
raison et du bon goût. Ces Lectures sont un des livres que l’on peut mettre avec le plus d’avantages entre les mains des jeun
arbares, dès qu’ils ont éprouvé le besoin de persuader ou de toucher, mettent dans les expressions qu’ils emploient une grâce e
s peuples policés, cette étude est regardée comme très importante, et mise au premier rang dans tous les projets d’éducation
ue ; elles désignent les vrais modèles que nous devons suivre ; elles mettent sous nos yeux les beautés de premier ordre que no
e entrevoir qu’elle est le fruit d’une sagesse admirable. La nature a mis assez peu de différence entre les hommes dans la
cier les nuances les plus délicates de la mélodie, et par degrés nous met à même de sentir ce qu’il y a de plus savant et d
devons d’apprécier le mérite de son ensemble ; et plus la raison nous met à même d’apercevoir de beautés dans cet ensemble,
mérite des beautés diverses qu’il trouve dans un ouvrage de génie, il met entre elles de justes distinctions, et se rend co
r vulgaire, ne fût-il dénué ni de vérité ni de jugement, peut-il être mis en parallèle avec Tacite, le meilleur des histori
orme du gouvernement peuvent le pervertir ; une cour licencieuse peut mettre à la mode des ornements ridicules, ou des écrits
de l’art du poète, lorsque, ne prenant pour guide que son génie, il a mis en vers une fable régulière, qui a fait l’admirat
la critique et contre ceux qui l’exercent. On a dit que les critiques mettaient des entraves à l’essor du génie ; l’on en a appel
ent une loi de notre nature, qu’il ne soit pas donné au même homme de mettre dans ce qu’il exécute de la vigueur et de l’énerg
ité qui caractérise sa manière. La vigueur, le feu, la rapidité qu’il met dans ses descriptions de bataille, offrent aux le
concision et la simplicité étaient essentielles au style sublime. Je mets la simplicité en opposition avec les ornements af
e sublime n’existe plus. Lorsque César dit au pilote qui craignait de mettre en mer avec lui pendant une tempête : Quid times
De ces monts si souvent mutilés par la foudre, De Rhodope et d’Athos met les rochers en poudre. (Trad. de Delille.) Chaqu
eus : Fiat lux ; et facta est lux . Voilà ce qui plaît et transporte. Mettez à la place ce qu’on appelle communément le style
les autres arts nous fournissent. De tous les procédés que le génie a mis à la disposition de l’homme pour rappeler à la pe
e de nouvelles forces. Cependant, comme il importe essentiellement de mettre la plus grande précision dans la langue de la cri
ur laquelle on employait des sons, durent être naturellement portés à mettre , dans la prononciation des mots, plus d’emphase e
ngement des mots est le même que celui des gestes que la nature avait mis à la disposition du sauvage avant qu’il sût s’exp
de nominatif. La terminaison différente des mots rétablit l’ordre et met la plus grande clarté dans leurs rapports récipro
ndiquaient les temps des verbes disparurent, parce que ces peuples ne mettaient aucun prix aux avantages qui en résultaient. Ils
re partie des fautes les plus graves du style. Très peu d’auteurs ont mis assez de précision philosophique dans ce qu’ils o
ont offert en même temps l’occasion, que j’ai saisie avec plaisir, de mettre en évidence un des avantages par lesquels notre l
nt entre les sexes, le génie de notre langue nous permet cependant de mettre , par métaphore, au masculin ou au féminin les nom
pour l’homme la véritable gloire]. Ce moyen nous donne la facilité de mettre plus de variété dans notre style ; nous pouvons,
en français, sont constamment au féminin. Elle est toujours le pronom mis à la place de ce mot, en prose comme en vers, dan
l nous faut détester. Notre auteur pense que l’on doit, au contraire, mettre au féminin les noms qui emportent l’idée de reten
it les exemples suivants : le soleil, dans notre langue, est toujours mis au masculin, et la lune au féminin, parce qu’elle
t des habitants. Dans toutes les langues, Dieu est au masculin ; nous mettons le temps au masculin, à cause de sa grande influe
es langues, on jugea qu’elles pourraient remplacer les cas, si on les mettait avant le nominatif. En sorte que, chez les peuple
iphthongues, et divisés assez sensiblement en longs et en brefs, pour mettre dans la quantité de nos syllabes la plus heureuse
igent que les pronoms ou les verbes auxquels ils se rapportent soient mis au pluriel ; autrement le rapport commun qu’ils o
t possible, et, dans quelque cas que ce puisse être, il faut toujours mettre de la clarté dans leur expression. L’obscurité qu
sée à ces trois défauts, mais surtout au dernier. L’écrivain qui sait mettre de la propriété dans ses expressions évite les de
me que sa pensée, et rien de plus. Celui qui possède cette qualité ne met dans sa phrase aucun mot étranger à l’idée qui l’
utez à l’objet principal quelques circonstances étrangères ; si, pour mettre dans vos expressions une variété inutile, vous ch
ns une variété inutile, vous changez le point de vue ; si tantôt vous mettez sous mes yeux l’objet lui-même, et tantôt un obje
est celui qui est abandonné à lui-même. Ainsi la précision du langage met une différence entre ces deux phrases : « L’uniqu
es raisonnements sont fondés sur la liaison des mots, on ne saurait y mettre trop de soin et trop de précision. L’erreur la pl
phrase l’unité qui lui est nécessaire, en la tournant ainsi : « Ayant mis à l’ancre, je descendis sur le rivage, où je fus
ys, détourner leur attention de dessus sa politique et son ministère, mit en vogue ce genre d’étude, et l’esprit français f
culièrement se fixer, et l’on sent aisément pourquoi ils doivent être mis le plus possible en évidence. Mais sera-ce au com
i servent d’accessoires à des mots plus importants ; ils doivent être mis à l’endroit le moins apparent de la phrase, de ma
g qui leur est propre. C’est encore une règle à observer de ne jamais mettre de suite plusieurs accessoires ; il vaut mieux le
erver quelque ressemblance entre la construction des membres que l’on met en parallèle. Car lorsque deux choses se correspo
on sur les partis) l’opposition eût été bien plus complète s’il avait mis  : « Les rieurs seront pour ceux qui ont le plus d
ique ont entre elles les rapports les plus intimes, et l’on apprend à mettre de l’ordre et de l’exactitude dans ses pensées, e
ettre de l’ordre et de l’exactitude dans ses pensées, en s’étudiant à mettre de l’ordre et de l’exactitude dans ses phrases. C
tte observation justifie à elle seule le soin et l’attention que j’ai mis à traiter ce sujet. Lecture XIII. De l’harmoni
tion ne servirait qu’à la rendre languissante et énervée. Après avoir mis la plus grande importance à prescrire des règles
rmettait d’étudier avec succès les nombres de ses phrases ; il savait mettre dans ses périodes une heureuse variété, et surtou
e du même style et sur le même ton un éloge et une accusation, que de mettre une chanson d’amour sur l’air d’une marche guerri
èbres, » c’est la même pensée rendue en style figuré ; la lumière est mise à la place des consolations, et le mot ténèbres e
occupée dans les traités de rhétorique, le soin admirable que l’on a mis à leur donner autant de noms qu’il y en a de vari
lides et des sentiments naturels en forment la base ; lorsqu’ils sont mis à leur vraie place, et qu’on les trouve dans le s
ntait une idée ou un objet, pourvu que l’imagination ou la nature eût mis entre eux quelque rapport d’analogie. La préposit
le dégrade. Lorsque nous traitons un sujet élevé, et que nous voulons mettre notre style à son niveau, nous resterions toujour
ant et de ne vous occuper que d’un travail inutile. Ces écrivains ont mis une grande importance à des recherches frivoles,
e contenant et le contenu sont encore si étroits, que souvent l’un se met pour l’autre :                                  
o se proluit auro. Il n’échappe à personne que la coupe et l’or sont mis pour la liqueur qu’ils contiennent. C’est ainsi q
n’est absolument fondée que sur le rapprochement que la ressemblance met entre un objet et un autre objet ; aussi a-t-elle
e à tous les mots pris dans un sens figuré, comme lorsque le tout est mis pour la partie, ou la partie pour le tout ; le ge
ait pas obligé le poète à se servir d’une expression impropre, il eût mis  : The harvest early, but mature the crop. « La mo
au niveau de sa force et de sa richesse, et quelquefois il ne sut pas mettre des bornes à sa composition. Voilà pourquoi le st
t pris dans leur sens ordinaire et littéral. Nous devons, sans doute, mettre au premier rang la personnification, figure par l
ce premier moment, dont il n’est pas le maître, il se sentira porté à mettre la pierre en morceaux ou à l’apostropher par des
ir que nous cause cette espèce de style figuré vient de ce qu’il nous met en rapport avec la nature entière, et nous intére
ment le reprocher à l’auteur, car souvent le nom d’une personne étant mis à la place de la personne même, et rappelant les
plus noble partie de l’organisation de l’homme, et que souvent on le met à la place de l’âme ou des affections, il n’y a r
st plus frappant lorsque l’on place l’un à côté de l’autre les objets mis en opposition : c’est ainsi que pour faire ressor
entières parsemées de points d’admiration, il jugeait à propos de le mettre de côté. Et en effet, sans le secours de ce point
ont appelée vision, lorsqu’au lieu de rapporter une chose passée, on met le verbe au présent et on la décrit comme si elle
s observations aux autres figures du langage que les rhétoriciens ont mis au nombre des beautés du discours, comme la répét
es favorables ou défavorables de l’objet ou de l’action que l’on veut mettre en évidence. À proprement parler, c’est moins une
figure ajoute un trait plus saillant, ou achève le tableau qu’il veut mettre sous nos yeux. En traitant du style concis et du
style faible. Un auteur, quelque sujet qu’il traite, doit chercher à mettre de la force dans son style, car la faiblesse est
le n’est susceptible que de développer ou d’embellir sa pensée, il la mettra sur-le-champ de côté. Aussi, dans ses ouvrages sé
es répéter encore, car je ne crois pouvoir rien faire de mieux que de mettre le plus souvent possible mes lecteurs en garde co
idée précise de sa signification. Il veut toujours dire un caractère mis à découvert. Je crois que la définition la plus e
marche, nous suivons. On arrive au bûcher, on y place le corps, on y met le feu, et de pleurer ; alors cette sœur dont j’a
Nous allons examiner quelques-uns des écrivains anglais que l’on peut mettre au nombre des auteurs qui ont écrit avec simplici
eux. Aucun écrivain anglais, comme je l’ai démontré précédemment, n’a mis plus de régularité dans la construction de ses pé
la nature tout ce qu’il faut pour être un chef de faction, pour être mis à la tête d’une assemblée populaire. Aussi le sty
e, si nous voulons recueillir quelque fruit de notre travail. Il faut mettre pour quelque temps de côté ce que nous avons écri
ce qu’on se soit bien pénétré des pensées qu’elle renferme ; alors on met le livre de côté, et on essaye d’écrire ce même p
nos efforts pour adapter le style au sujet, et en même temps pour le mettre à la portée des auditeurs, lorsque l’on doit parl
z de convaincre. L’orateur doit considérer l’homme comme une créature mise en mouvement par des ressorts divers qu’il faut s
t de Périclès, c’est que ce grand homme fut le premier qui composa et mit par écrit un discours destiné à être prononcé en
discours intitulé le Panégyrique ? Quel soin frivole n’a-t-il pas dû mettre à la minutieuse élégance des expressions et des p
prince adroit cherchait à les endormir sur le danger. Nous le voyons mettre en usage tout ce qui peut animer un peuple connu
des temps modernes. Il faut convenir qu’aucune nation de l’Europe n’a mis une aussi grande importance à l’art oratoire, et
s sectaires et les fanatiques, avant la restauration de la monarchie, mirent dans leur manière de prêcher toute cette chaleur,
rconstance et au sujet. C’est un contresens des plus ridicules que de mettre une grande véhémence dans la discussion d’une que
ordinaire convient dans la majeure partie des affaires, et celui qui met à tout propos de la chaleur et de la passion, se
er de blesser les oreilles de ses auditeurs. Je donne ce conseil pour mettre les jeunes gens en garde contre une imitation mal
ir toujours croissant, et la politique toujours plus perfide, avaient mis en danger, et ensuite opprimèrent la liberté de l
t s’agrandir de toutes parts, nous imaginant, ce semble, que le temps mis à la destruction d’un autre est un temps gagné po
faudra le prendre. Après avoir examiné tout ce qui concerne l’affaire mise en délibération, il finit ses harangues par une p
parti qu’il croit bon et utile. Pour y parvenir, il doit s’efforcer à mettre en jeu tous les moyens que la nature nous a donné
la discussion publique de la cause. Lorsque le client était parti, il mettait les faits en balance devant les trois différentes
, sec et diffus, et celle faite par l’avocat qui, dans la même cause, mettrait de l’élégance, de l’ordre et de l’énergie, qu’ent
sa réputation sera proportionnée à son mérite ; car chaque jour il se met en vue, chaque jour il entre hardiment en lice av
est le principal mérite d’un discours prononcé au barreau. On doit en mettre d’abord dans l’exposition de la question, lorsqu’
ances superflues, il donne plus de force aux faits essentiels, il les met dans un plus grand jour, et produit une impressio
ation d’Oppianicus, fut enveloppé dans les proscriptions de Sylla, et mis à mort. Sassia resta veuve pour la seconde fois,
sible qu’il fût acquitté, à moins que les juges ne voulussent bien se mettre en contradiction avec eux-mêmes. Il établit ensui
peint des plus odieuses couleurs l’acharnement et la fureur qu’elle a mis dans ses poursuites ; il la peint arrivant à la h
nait d’entrer une femme si exécrable paraissait à jamais souillée. Il met en opposition le caractère noble, franc et loyal
hose déjà bien connue. Aucun genre de composition n’est plus propre à mettre le talent à l’épreuve, parce que l’exécution en f
andis que les orateurs qui parlent au barreau ou à la tribune peuvent mettre en scène des personnes, et c’est un bien plus sûr
it quelque poids si, comme le croient la plupart des personnes qui la mettent en avant, l’éloquence n’était qu’un art brillant
ux, dont le seul but est de plaire et de flatter l’oreille. Mais j’ai mis depuis longtemps mes lecteurs en garde contre cet
ste idée de la nature et de l’objet de l’éloquence de la chaire, doit mettre tous ses soins au choix des sujets. C’est à la th
perd ainsi toute sa force. Il faut qu’en préparant son sermon, il se mette à la place d’un auditeur attentif et réfléchi, qu
un passage remarquable de l’histoire sacrée qui fournit l’occasion de mettre à découvert une partie des secrets du cœur humain
ter un style ou une manière que la mode ou le goût du moment auraient mis en vogue. La mode est un torrent qui, un jour, en
se forme ensuite le plan dont il ne doit plus s’écarter, et qu’il le mette par écrit. Alors, et seulement alors, il pourra c
les rendre favorables ; mais il faut, pour la même raison, éviter d’y mettre trop d’art ; il y serait bien mieux et bien plus
manquent jamais d’être fastidieuses. Il y faut, autant que possible, mettre de la variété ; quelquefois même il vaut mieux n’
éthode. Il observe que c’est une invention moderne, qui ne fut jamais mise en pratique par les Pères de l’Église ; et qu’il
s les plus importantes dans un sermon ou dans un plaidoyer. Il y faut mettre toute son attention, tous ses soins ; car si, dès
vous leur aurez dit. Les Français s’appliquent plus que les Anglais à mettre dans l’exposé de leur division de la netteté et d
appante que ne le pourraient faire le poète et l’orateur, parce qu’il met sous nos yeux jusqu’aux moindres particularités d
e espèce ouvrent un si libre champ à l’imagination, qu’on n’y saurait mettre trop de réserve lorsqu’on veut en former un systè
nt le nom d’épigraphe à ces sentences ou devises que quelques auteurs mettent au frontispice de leurs ouvrages, et qui en indiq
diquent l’objet ; mais ce mot s’applique aussi aux inscriptions qu’on met sur un bâtiment pour en indiquer l’usage ou marqu
84 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
premiers ces préceptes d’une vérité éternelle, ou à ceux qui les ont mis en pratique, et dont le nom seul fait loi ? « Qua
chercher autre chose, c’est chercher le mauvais. » Si nous ne pouvons mettre dans les mains de nos élèves les grands traités d
attacher à trouver les principes et les motifs, et chercher ensuite à mettre , pour ainsi dire, les préceptes en action, sans q
première, de trouver les choses qu’il doit dire ; la seconde, de les mettre en ordre ; la troisième, de les exprimer. De là l
des preuves, et ne sont employées que pour les faire valoir, pour les mettre dans un plus grand jour. Sans doute il faut s’étu
usion ; les deux premières s’appellent prémisses, parce qu’elles sont mises avant la conclusion, qui doit en être une suite n
lligence du lecteur ou de l’auditeur, il ne faut ni la fatiguer ni la mettre en défaut ; car c’est là que, de peur d’être diff
homme qui prouverait la vérité d’une manière exacte, sèche, nue ; qui mettrait ses arguments en bonne forme, ou qui se servirait
isons d’abord ce qu’une chose n’est point : l’esprit de l’auditeur se met en action, et essaye lui-même de trouver ce qu’el
tre préparation à leurs charges que celle de les avoir désirées ; qui mettent leur gloire à les acquérir, non pas à les exercer
la mort de leurs compagnons, que Nisus, ami d’Euryale, avait immolés, met dans la bouche de Nisus ces paroles pleines de mo
icielles, saura en profiter dans l’occasion, même à son insu : on les met alors en pratique sans y songer. C’est là peut-êt
d’elles-mêmes dans toutes ses paroles29. Cette doctrine ne peut être mise dans un plus beau jour que par l’exemple du disco
arole ne doit tendre qu’à mouvoir les ressorts cachés que la nature a mis dans le cœur des hommes. Si donc les orateurs que
ait, dit Quintilien (VI, 1), chausser le cothurne à un enfant, et lui mettre en main la massue d’Hercule. Quale si personam H
traits vifs et pathétiques. C’est là qu’on voit ces grandes idées : «  Mettre aux fers un citoyen a romain, c’est un crime ; le
combien l’éloquence des Gracques causa de troubles. Celle de Catilina mit la république dans le plus grand péril. Mais cett
De la disposition. La Disposition, dans l’art oratoire, consiste à mettre en ordre toutes les parties fournies par l’Invent
nt d’ordre, l’âme sent à chaque instant troubler celui qu’elle veut y mettre . Quiconque ne sent pas la beauté et la force de l
lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
rimé. Quand la narration vous paraîtra peu favorable à la cause, vous mettrez en tête une des meilleures preuves. Ces changemen
, je voudrais vous plaire, mais j’aime mieux vous sauver. L’orateur mettra encore l’auditeur ou le juge dans ses intérêts, s
préventions à combattre. Vouloir les attaquer de front, ce serait se mettre en risque d’échouer ; l’orateur a besoin de beauc
consul le voit : et ce traître respire ! Que dis-je, il respire ! il met dans le sénat un pied téméraire ; il a part aux s
 ; il insiste sur les circonstances qui lui sont avantageuses, et les met dans le plus beau jour ; il adoucit celles qui se
ix du passage, je fis mon marché : je m’embarque, on lève l’ancre, on met à la voile, nous partons. Il est difficile de fai
pour attaquer Milon par derrière ; d’autres, le croyant déjà tué, se mettent à massacrer les esclaves qui le suivaient de loin
ssible de les embrasser tous dans un même corps de récit. Alors, pour mettre de l’ordre dans les faits, et pour procurer v du
bataille que nous voyons dans Homère. Nestor, rangeant ses troupes84, met à la tête ses chars armés en guerre, qui en étaie
les lier de manière qu’elles ne fassent qu’un corps : les transitions mettront de l’enchaînement entre différentes raisons qui,
milieu de ses gardes ; l’autre regarde le père, qui est résolu de se mettre entre Annibal et son fils, et qu’il faudra percer
isons allassent toujours en croissant, et que les plus fortes fussent mises à la fin. La religion n’est pas pour l’ordinaire
par où finira Tite-Live. Voilà la Disposition. Les moyens trouvés et mis en ordre, il ne reste plus qu’à les présenter ave
ndra-t-elle immobiles ? et ce regard d’Annibal, ce front terrible qui met en fuite les armées, qui épouvante le peuple roma
iblesse. C’est alors un grand avantage, pour celui qui réfute, que de mettre l’adversaire en contradiction avec lui-même. Lors
n charger quelque autre personnage, ou quelque objet inanimé que vous mettez en scène. Dites, par exemple : “Si le législateur
 ; et, en conservant à Milon toute la fierté de son caractère, il lui met dans la bouche les discours les plus tendres et l
intre invente d’abord les principaux traits du tableau ; son jugement met ensuite chaque partie, à sa place ; mais lu color
(de Orat., III, 5). Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées : si on les enchaîne étroitement
 ? » « Tout écrivain, dit-il encore, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre o
ller sur vos jours, De rompre des méchants les trames criminelles, De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Ces deux exe
eux un homme qui me fasse oublier qu’il est auteur ; je veux qu’il me mette devant les yeux un laboureur qui craint pour ses
ence n’avaient été animées d’un esprit de foi et de charité ; | je le mettrais au rang des Fabius et des Scipions. » L’harmonie
t dire comment ni pourquoi son oreille est blessée ; mais la nature a mis en nous la juste mesure des longues et des brèves
, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
er un règne ! c’est là un de ces mots que Despréaux appelait trouvés. Mettez à la place l’expression simple, à qui profiterait
edouter de la fureur de la reine, le grand prêtre répond : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méc
nué accable dans une harangue ; les mêmes nombres et les mêmes chutes mettent de l’ennui dans un long poème. S’il est vrai que
s élevé, nous avons encore les alliances de mots, le pouvoir d’un mot mis en sa place, les épithètes, et surtout les figure
oi de se voir accouplés. (Épît. 2, liv. II.). Du pouvoir d’un mot mis en sa place. Ce vers de Boileau sur Malherbe,
sa place. Ce vers de Boileau sur Malherbe, qui, dit-il, D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, renferme un sen
et il a fait voir dans cette imitation qu’il ignorait l’usage du mot mis à sa place. En français, l’ordre des mots est fix
soin d’elles. Ainsi, on peut sauver la monotonie par l’inversion, qui met les idées dans la place que semble exiger la natu
t., v. 71.) L’antonomase est une espèce de synecdoque par laquelle on met un nom commun pour un nom propre, ou bien un nom
uère placé au premier rang parmi les hommes. Mais quoi ! n’a-t-il pas mis contre nous une armée en campagne ? Je ne dois pl
anciens, consiste le plus souvent à donner à chacun de ceux que l’on met en scène le langage convenable à sa situation. Ci
’objet avec des couleurs si vives et des images si vraies, qu’elle le met en quelque façon sous les yeux. lllum absens abs
ne put supporter la vie ; elle monta au haut de son palais ; elle se mit sur un bûcher, et se tua elle-même. En écoutant c
s apprenez le fait, mais vous ne le voyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai que, quand il
la prise de Troie au second livre, et tant d’autres tableaux qui nous mettent sous les yeux la chose même. Cicéron, jeune encor
persévérance ! Et il termine cette affreuse ironie par un vers qui y met le comble : Eh bien ! je meurs content, et mon s
étée, elle déplaît par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle met dans le style. C’est ce défaut qui déparé un peu
el est cet endroit de Cicéron (in Verr., V, 66) : « C’est un crime de mettre aux fers un citoyen romain ; c’est un attentat de
Ligarius, qui se trouvait dans un cas plus favorable que celui où se met Cicéron196. Faire une concession, c’est accorder
ateur, veut indiquer aussi l’emploi des figures de pensées, et il les met , pour ainsi dire, en action. Nous citerons ce mor
ner, il peut au moins cultiver et fortifier la sienne. Celui que nous mettons au premier rang étudiera donc les variations et l
absolument neufs, et c’est une preuve frappante de l’attention qu’il mit de bonne heure à étendre cette partie de l’art :
es utiles que nous venons de rassembler sont plus aisés à donner qu’à mettre en pratique : Savoir la marche est chose fort un
conseils ou sur les champs de bataille la voix des héros, s’il n’eût mis dans la bouche des Perses l’éloge de leurs vainqu
es combats ; il renversera les nations devant toi ; à ton approche il mettra les rois en fuite, et brisera les portes d’airain
t de la religion. Écoutez ce qu’elle m’inspire. La colère des dieux a mis sur la terre deux fléaux inexorables, la guerre e
s les fois qu’ils parlent de l’exorde. Docilem facere veut dire ici : mettre l’auditeur à portée de s’instruire, éclairer son
Achilles ? Dans les premiers vers de ce récit, le poète semble déjà mettre en action les préceptes des rhéteurs sur l’exorde
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
u’il trouve les choses qu’il doit dire, c’est l’invention ; qu’il les mette ensuite dans un ordre convenable, c’est la dispos
général, pour conduire ses soldats ; pour se faire craindre, sans se mettre en danger d’être haï ; pour se faire aimer, sans
développer une vérité, la rendre plus claire et plus sensible, et la mettre à la portée des esprits les plus ordinaires. C’es
ornées ; qu’ils entrent dans des détails ; fassent des comparaisons, mettent sous les yeux des exemples, opposent plusieurs ta
que celui qui leur donne des préceptes si sages, est bien loin de les mettre en pratique ; et de là, ils croient pouvoir concl
ée ; mais ils méprisent encore tout ce qui n’est pas noble. » On doit mettre une grande différence entre un noble qui soutient
e vertus, ils aiment à faire de grandes choses que leur puissance les met en état d’accomplir. Rarement les voit-on vivre d
leurs manières plus de dignité que de fierté ; car leur rang, qui les met en vue, fait qu’ils s’observent davantage, et qu’
? Ne verrai-je point l’assassin attaquer un homme à l’improviste, lui mettre le poignard sous la gorge ; celui-ci saisi de fra
: Il est ressuscité, il n’est plus ici ; voici le lieu où on l’avait mis . « Ces paroles sont bien différentes de celles
autels, les Dieux des nations étrangères : cet homme, que Dieu avait mis autour d’Israël55 comme un mur d’airain, où se br
consul le voit ; et ce traître respire ! Que dis-je, il respire ! il met dans le sénat un pied téméraire ; il prend part a
pour assurer la victoire. Les fortes preuves doivent en général être mises au commencement du discours ; les moins convainca
n venir à bout. Mais se dompter soi-même, étouffer son ressentiment ; mettre un frein à la victoire ; relever un ennemi abattu
ion sur l’auditeur. Il déploiera toutes les ressources de son art, il mettra en usage tout ce que l’éloquence a de tours sédui
nos malheurs, ils font valoir ses prospérités, et publient qu’on doit mettre tout en œuvre pour éterniser ses succès. Dieux im
ndrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre au rang de ses amis ? Tous ensemble, en quelque d
lles paroles du bien-aimé disciple : la véritable victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi.
e. Agréez ces derniers efforts d’une, voix qui vous fut connue ; vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la m
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
doctrine, il nous les propose comme un plaisir qu’il savoure. Il nous met en appétit des aliments substantiels ou exquis en
reste qu’à jouir d’une fortune toute faite ; maussade bonheur ! Nous mettrions plutôt le feu à la maison, si c’était possible, p
e la grande, deviendra le plus ferme rempart de la société, qui n’est mise en péril que par ceux qui ne possèdent rien dans
ez-moi les sages se complaisant dans leur sagesse, et s’étudiant à se mettre par la force de leur âme au-dessus des accidents
llusions, toutes les chimères du monde antique, si vous n’avez rien à mettre à la place qu’une sèche et désespérante anatomie
’est notre faute si nous n’avons pas appris de nos livres eux-mêmes à mettre au-dessus de tous les biens qui passent, et que l
ait plus subsister et où il était nécessaire que le pouvoir d’un seul mit un terme aux compétitions armées des grands. On l
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
es monuments à admirer, ou des leçons importantes à étudier, pour les mettre un jour en pratique. Nous allons donc terminer ce
ait à leurs panégyristes un endroit difficile à traiter. Fléchier y a mis toute l’adresse de l’orateur le plus habile et le
es vertus extraordinaires, et par une ferveur continuelle ». Bossuet met , dans l’aveu de la même faute, cette franchise co
art que dans Fléchier ; mais il le déguise moins, par cela seul qu’il met trop d’appareil et de prétention à le cacher. « 
marche sans suite et sans équipage ; mais chacun, dans son esprit, le met sur un char de triomphe ; on compte, en le voyant
88 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
êmes ne soient heureux de profiter de l’expérience d’un collégue, qui met à leur disposition un aussi riche fond d’études p
u travail ; elle complète et couronne bien les deux autres. Vous avez mis des notions justes, des idées saines, un intérêt
de l’irréligion contemporaine. Cette nouvelle Poétique peut donc être mise très avantageusement entre les mains des jeunes h
r l’éloquence. La grande lucidité avec laquelle vous les énoncez, les met à la portée des jeunes intelligences. La disposit
t que j’ai eu votre Traité de littérature entre les mains, je me suis mis à le lire et à l’étudier. Jusqu’ici je n’ai trouv
89 (1852) Précis de rhétorique
L’art de la composition consiste à rassembler plusieurs idées, à les mettre en ordre, et à les présenter dans un style conven
ar la méditation. 6. Pour s’aider dans la méditation du plan, il faut mettre d’abord à profit tout le mécanisme de l’intellige
nt la nature en ce qu’elle a de beau. 9. Le fait sera moral, si on ne met point en scène des personnages vicieux et dépravé
éventions à combattre ; 3° l’exorde véhément, quand il convient de se mettre de suite au niveau des passions des auditeurs ; 4
u dialogue, comme dit-il, reprit-il, etc. 16. L’apposition consiste à mettre ensemble sans conjonction deux noms dont l’un est
ule épouvanté. [Racine.] 7. La métonymie est un trope qui consiste à mettre un mot à la place d’un autre. Métonymie signifie
nifie qu’Adèle a beaucoup d’esprit. 10. L’hypotypose est le trope qui met au présent ce qui devrait être au passé. C’est un
pare ensemble deux idées. Par la Métonymie on peut changer un nom, Et mettre en son discours bronze au lieu de canon. La Synec
ypallage ? — 7. Faites-nous une remarque sur les noms des figures, et mettez en vers français leurs définitions. (14e Leço
dans un ordre qui soit approprié à la situation de l’auditeur, ou qui mette sous ses yeux les faits tels qu’ils se sont passé
tement contre le corps ou de les remonter trop près du cou, et de les mettre en mouvement d’une manière brusque. Le geste doit
uations où les passions et les sentiments sont excités. Il faut alors mettre beaucoup d’art à couper le dialogue. § V. — Al
logue est un récit vrai ou fabuleux qui a le même but. 11. L’apologue met en scène les dieux, les esprits, les hommes, les
14. La description sert à représenter un objet ou une action ; elle met en relief la nature d’une chose, ou les diverses
e d’un fait connu, dont il arrange les détails à sa convenance, ou il met en scène un personnage à qui il prête un langage
lé de tout préjugé, de toute passion, et armé de la froide raison qui met au-dessus de toute considération les intérêts de
z les historiens, quand ils cèdent la parole au personnage qu’ils ont mis en scène. On en trouve beaucoup d’exemples dans l
x personnages se sont rencontrés ; on suppose qu’ils ont parlé, et on met dans leur bouche les paroles qu’ils ont pu pronon
rythme et la mesure. Un exemple va nous aider. Si je dis : Celui qui met un frein à la fureur des flots, j’énonce un comm
ppréciation ; car si la proposition était exprimée ainsi : Celui qui met un frein à la fureur des vagues Sait arrêter aus
embres de la proposition. Mais si au contraire je lisais : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méc
nal partout où il se trouve : Nous voyons des commis                  Mis Comme des princes ; Qui jadis sont venus         
e la mesure du rythme. Quand l’e muet, suivi ou non de consonnes, est mis à la fin du vers, il n’y a pas proprement élision
rime est le retour du même son à la fin de deux ou de plusieurs vers mis en rapport. La rime est la première condition de
la voyelle avec une autre voyelle ou des consonnes. Quelques auteurs mettent aussi au nombre des rimes pauvres, sult — an, ins
e]) Ainsi arrangées, ces rimes s’appellent aussi rimes mêlées. On n’y met pas de suite plus de deux vers masculins ou plus
90 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
et étrangers. Je me suis appliqué à choisir les moins connus et j’ai mis un soin extrême à n’admettre dans ce choix que de
t pour les discours et quelques belles narrations. Puis, pour ne pas mettre à la torture l’esprit des enfants, j’ai fait suiv
le qu’il convient d’exercer l’élève à la composition, du moment qu’on met entre ses mains des préceptes de rhétorique, il p
9, 68, 75 et toutes les fables (n° 87 à 97). Pendant le temps qu’il a mis à ce travail, il a passé toute l’élocution par la
N° 2. — A M. M***. Les années, en se renouvelant, ne font que mettre un sceau à mon amitié. Je n’ai rien à vous souhai
es que je souhaite davantage. Dites-moi dans quelle chambre on vous a mis , afin que je vous fasse des visites. Mme de Sévig
lement que je n’étais qu’à quatorze ou quinze lieues de vous, cela me mettait en train, et c’était bien autre chose quand je vo
nsensible à la mort de tant d’innocents. C’était votre bonté que l’on mettait à la tête de toutes vos éclatantes vertus ; l’ang
cette pensée banale exprimée trivialement : Nous ne saurions où vous mettre , ni nous aussi. Le prince est content de sa vict
a victoire, il est placé au gré de ses souhaits. Voiture aurait pu se mettre mieux, en restant par exemple dans le naturel. Qu
humaine pour venir remercier Mme de Grignan du soin qu’elle a pris à mettre dans tout leur jour la beauté de ses jardins. Ell
vues et de volontés différentes ? Comment se faire craindre, sans se mettre en danger d’être haï et bien souvent abandonné ?
e plus puissant mobile pour porter l’homme au bien, puisque la foi le met sans cesse sous l’œil de la Divinité, et qu’elle
pourrait nuire, pour embrasser et retenir ce qui peut plaire, pour le mettre à portée des autres sens. Lorsque l’âme est tranq
ssance de la volonté. JULIEN. N° 49. Charlemagne. Charlemagne mit un tel tempérament dans les ordres de l’état, qu’
uité : c’est un nouveau trait de crayon passé sur le premier, pour le mettre plus en évidence. Le fat, en voulant s’élever au
nquent, pour remplir par leurs largesses l’intervalle que la misère a mis entre eux et leurs frères. Cambacérès. N° 60.
et les lumières. Peut-être les uns et les autres ne doivent pas être mis dans la balance ; un mélange de beautés et de déf
elles qu’un Mucius Scévola qui, pour avoir voulu tuer un roi, eût été mis à mort, s’il n’eut lui-même livré sa main au feu.
ttendez, monsieur, nous y voici. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, i
it mettre la galère en mer, et se voyant éloigné du port, il m’a fait mettre dans un esquif, et m’envoie vous dire que, si vou
Que tu ailles dire à ce Turc qu’il me renvoie mon fils, et que tu te mettes à sa place, jusqu’à ce que j’aie amassé la somme
Non, non ; je ne sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu’on mette de différence entre nous deux. M. DIMANCHE. Monsi
in, Monsieur, et je n’ai qu’un mot à vous dire : j’étais... DON JUAN. Mettez -vous là, vous dis-je. M. DIMANCHE. Non, Monsieur,
rend avec l’avare que c’est de lui qu’on parle. Rends le moi, je le mets sur ta conscience , sont deux syllepses. Dans l’e
incidemment à leur action principale sous la forme de dialogue, pour mettre plus au jour le personnage principal. On pourrait
it aussi de grandes liasses de causes à consulter, et d’autorités qui mettent toujours en danger les possessions du faible. Ell
récieux de la vie, tandis que, plus prévoyante que moi et sachant les mettre à profit, vous avez amassé un riche trésor, ne po
u poète, qui a fait des mots le berger un petit vers détaché pour les mettre en relief, et nous faire sentir davantage la féro
Si donc j’y suis retourné sans délai, approuve-moi ; Alcméon lui-même mit fin à ses courses quand il eut rencontré les îles
, le vent du midi ; sauvons-nous. » Tournant le visage au nord, il se mit à fuir de toute la vitesse de son dromadaire. Je
e de la Syrie sont sans rade et sans port ; il faut se  résoudre à se mettre en panne au milieu de cette mer, ou suivre le ven
n asile, mais nous en sommes à plus de quatre-vingts lieues ; je fais mettre la barre sur l’île de Chypre, le vent nous fait f
regardent, ils s’entendent l’un l’autre ; bientôt ils sont amis, ils mettent en commun leur pauvre misère. Et dans cette salle
eut pas transporter à un mot voisin expression telle que le poète l’a mise par suite de l’exigence de la rime, c’est là où e
rent avant le jour. À mon homme, il a fallu toute une journée pour se mettre dans cet état d’ivresse. Il n’a pas bu avec passi
t souverain ; il est dans un palais. Son trône est un vieux banc ; il met un diadème sur la tête de sa femme, il distribue
eurs. Les parlementaires, chargés par le roi en personne, avaient été mis d’abord en grand désordre ; Skippon était grièvem
reparut avec ses escadrons victorieux. A cette vue, Charles désolé se mit en tête du régiment des gardes, seule réserve qui
lesquels Edouard Grim, le porte-croix. Un des meurtriers s’avança et mit la main sur l’archevêque : « Suivez-nous, lui dit
aux saints canons, je ne les absoudrai pas. » Puis l’homme de Dieu se mit à genoux et proféra cette dernière prière : « Je
per une armée entière contre soixante personnes, jugèrent à propos de mettre le feu à la mai son pour obliger le roi de se ren
it monter, et malgré le temps orageux qui régnait, les deux armements mirent en mer le 9 novembre, à sept heures du soir, acco
seuls à se dérober à la mort. Au même instant, un second vaisseau est mis en feu par le brulôt de Cyriaque, et la rade n’of
s aux mille colonnes. Un monarque d’Asie donnait audience ; il allait mettre la main sur son sceptre, au sommet duquel étincel
tomber ainsi l’un après l’autre, du cinquième au sixième jour. Je me mis alors à me traîner en aveugle sur chacun d’eux, e
ter la main sur elle, et de la déposer ainsi dans la tombe. » L’homme mit sa main droite sur son cœur ; puis, ému et subjug
mpler ces indignes obsèques de la première, jusqu’à ce que le char se mit en marche, et aussi longtemps qu’elle put le suiv
enfant ! — À la voix d’une femme affligée, Loïs sort des roseaux. Il met en rougissant sa peau d’agneau, suspendue à un sa
: lui aussi voit sauter, bondir et rebondir le chapeau ; lui aussi se met à sa poursuite, et cherche à s en saisir… Après b
ndant, au retour du printemps, les sauvages reprirent les armes et se mirent en campagne. Le vieillard, qui était encore assez
rdre mille fois la vie que de verser le sang d’un Abenaky. Le sauvage mit ses deux mains sur son visage en baissant la tête
les précédentes ; pourtant, voulant voir que était son dessein, il se mit à l’œuvre. Mais le sable défiait tous les efforts
l leur donnerait la liberté. En même temps, il s’éloigna d’eux, et se mit à marcher à tâtons le long du mur. Quand les rois
le. » L’officier accourut avec son butin, et le présenta au sultan. «  Mettez , dit celui-ci, une chaîne au cou de ce voleur. »
emmena son voleur enchaîné. Dès qu’ils furent éloignés, l’officier se mit à traiter de sa liberté avec son nouveau maître,
votre blé : voici votre argent, » et sans attendre la réponse, il lui mit dans la main un sequin. Le paysan se disposait à
ens à l’œil étincelant, qui, de leurs dents allongées, menaçaient, de mettre en pièces le téméraire qui oserait toucher une de
es cheveux hérissés sur le front et le cœur battant de frayeur, s’est mis à fuir. Mais bientôt cependant il a honte de sa p
ais quelque chose tomba de la bouche de l’effroyable tête, et cela se mit a se mouvoir sur la cuisse au jeune paysan.. ; Ho
ne s’arrêta pas à la découverte du mort, et comme quoi elle finit par mettre la main sur l’assassin. Il vous suffira de savoir
se à la gauche du fleuve sur un pont de marbre, gardé par cent lions. Mets , avant qu’ils t’aperçoivent, le caillou bleu dans
milieu d’eux : ce caillou a la vertu de rendre invisible quiconque le met dans sa bouche. Arrivé au palmier bleu, cueille t
r perte se répandit, et le crédit d’Auffrédy en fut ébranlé. Il avait mis dans son expédition du Levant la plus grande part
du palais d’Aix-la-Chapelle. Le paladin des bords du Rhin posait les mets sur la table ; celui de bohème lui versait le vin
in de l’aider à remplir un devoir sacré, lui offre sa monture, et lui met entre les mains la bride de son cheval ; le prêtr
conséquence, son fusil, le chargea avec du gros sel de cuisine, et se mit à l’affût. Vers les onze heures, un rugissement r
’arbre dont les branches craquaient sous le poids de son corps, et se mit à y faire une consommation telle, qu’il était évi
rcher la trace de l’ours dans la montagne, et, si je la trouve, de me mettre à l’affût sur son passage. — Tu es libre. » Et Gu
ibre. » Et Guillaume, qui avait achevé de scier ses trois lingots, se mit , en sifflant, à mesurer une charge de poudre doub
it, en sifflant, à mesurer une charge de poudre double de celle qu’on met ordinairement dans une carabine. « II paraît que
Bonne chance, voisin ! » Et le voisin, en s’en allant, vit Guillaume mettre sa double charge de poudre dans son fusil de muni
’enfonçait dans le verger de Guillaume, et n’ayant pas le droit de se mettre à l’affût sur les terres de son voisin, il se pla
randit sa lance comme pour en reconnaître le poids et la force, et la mît en repos. Les parrains, les hérauts, et les écuye
rs le respectable vieillard. « Girardin, dit le cavalier, après avoir mis pied à terre, le roi a su que vous aviez refusé d
i avait déjà été reconnu et salué des plus vives acclamations, voulut mettre pied à terre et prendre part à l’affliction de se
il parla de sa valise, priant fort qu’on en eut grand soin, qu’on la mît au pied de son lit ; il ne voulait point, disait-
. » Ses camarades applaudissent et entourent le médecin ; déjà ils se mettaient en devoir de le jeter dans la chaudière, quand ce
r-dessus la balustrade. Je suis curieux de voir combien de temps vous mettrez à descendre. — « Laissez donc, reprit le petit vi
t que pour vous obéir que je recevrai le prix que vous voudrez bien y mettre  ; mais conformez-vous, s’il vous plaît, aux circo
sé dans tous les endroits délicats avec tant d’adresse ; il a si bien mis dans son jour tout ce qui pouvait être admiré ; i
on ambassadeur je m’éveille et cours avertir les gens de sa suite. On met les chevaux à la voiture et nous partons sans obs
e heures dans son lit. Cette misérable (en montrant la servante) aura mis le mort dans la paillasse pour gagner un louis. L
très-adorable conception du Verbe éternel : et là ce digne pèlerin se mit à contempler l’abysme de la bonté céleste qui avo
e combat à l’instant, répondit Ivanhoé. C’est le jugement de Dieu, je mets en lui toute ma confiance… Rebecca, ajouta-t-il e
rène. Ivanhoé, se dégageant de son cheval, se releva sur-le-champ, et mit l’épée à la main, mais son antagoniste n’en fit p
upable, ou d’une fausse accusation ou du crime imputé, et incontinent mis à mort. On appelait cela le jugement de Dieu. Un
gant, et Kœpf, après l’avoir ramassé lui donna le sien, puis, on les mit tous deux en prison jusqu’au jour du combat ! Qua
ou pour nuire à l’autre, fit sa prière séparément. Quand Mathilde se mit à genoux, tout le peuple pour prouver l’intérêt q
, et Pierre de Kœpf ainsi que les témoins qu’il avait subornés furent mis à mort à la satisfaction du peuple. Louis Veuillo
oyens de le rendre plus sur, on imagina d’y bâtir une chapelle et d’y mettre une image sainte, afin que personne n’oubliât, qu
enne. Aussitôt la montagne fut le séjour perpétuel des tempêtes. Pour mettre fin à ces orages qui détruisaient leurs moissons
a beauté de ce morceau disparaîtrait, ici du moins le poète n’a point mis s’avance, mais vole et se précipite . À la bonne
ar les mouvements oratoires, renfermés dans les discours que l’auteur met dans la bouche d’OEdipe. Ce roi infortuné marche,
le est un morceau touchant. Qui ne serait attendri de voir un père se mettre sous la protection de sa fille, et ne se croire e
e n’est pas capable d’arrêter la fureur, songe au moins qu’en voulant mettre Rome aux fers, t femme et tes enfants ne peuvent
s cendres naîtront vos malheurs et la punition de vos crimes. Ne vous mettez pas dans l’esprit qu’avec ; moi la vengeance de D
nous y sommes enfermés de tous côtés. Voila l’armée impériale qui se met en bataille devant nous ; les Grisons sont derriè
je n’ai pas laissé, après un combat opiniâtre, de les enfoncer ; j’ai mis en déroute leurs légions, qui, à la fin, ont pris
ention. Sous ce rapport, l’amour de la famille, l’amour de Dieu, sont mis en jeu, et la haine des musulmans n’est pas oubli
ication dont j’ai déjà parlé. Ne sentez-vous pas que cette phrase est mise en cet endroit par le plus grand talent oratoire 
s sont convaincus et terrassés ; la mine est chargée ; l’orateur va y mettre le feu. « Or, je vous demande, et je vous le dem
nd jour. » Pourquoi, me disait un jour un critique, Massillon a-t-il mis ici assemblée sainte, puisqu’il parle à une assem
mis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi-vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la
nt la surprise de quelque nouvelle attaque ; leur effroyable décharge met les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage 
de votre sang, qui la première vous produisit vous-même à vous même ? Mettez -vous à ma place, et peignez-nous la vivacité d’un
91 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
mon lecteur à ma pensée. Si pour arriver à la clarté, j’ai besoin de mettre un autre objet en regard de mon sujet, il me sera
ue reçoit dans ses vers l’orgueil du roi lion, Dédaigna Lafontaine et mit son art frivole : Chantre aimable ! ta muse aisém
attributs fort opposés, et sont accompagnées de figures allégoriques mises dans l’ombre par un seul mot, d’un côté le désesp
l’auteur n’a point voulu décrire une exécution, mais son but a été de mettre en opposition les procédés de deux êtres abstrait
’éducation et l’ instruction s’en emparèrent dans le XVIIe siècle. On mit en dialogue la grammaire, la logique, la philosop
vivacité, l’abandon, la simplicité. Mais, d’un autre côté, il faut y mettre du jeu et de l’opposition, autrement c’est un dia
tes du genre. La description représente un objet ou une action ; elle met en relief  la nature d’une chose, ou les diverses
odieux, de son venin, de sa bave et de ses morsures cruelles, etc. ; mettez au contraire en lumière ses vives couleurs, ses p
en doute. On arrange les détails de manière à embellir son récit, on met dans la bouche de ses héros les paroles qu’ils on
aits, des circonstances préparées, et des noms de personnages prêts à mettre en scène. C’est une ressource immense pour les éc
e les laquais et le cocher de l’archevêque, et l’archevêque  même, se mettent à crier : Arrête, arrête ce coquin ! qu’on lui do
Gaulois. Au même instant, le fils de Clodion bondit comme un léopard, met le pied sur le javelot, le presse de son poids, l
fendit la tête du Gaulois d’un coup de hache. » 18. Genre est mis par synecdoque, puisqu’il s’agît d’espèce plutôt
92 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
isitent le vaisseau amiral. Pendant ce temps, le navire s’ébranle, on met à la voile, et de Boncourt est obligé de faire le
agine ; 4° Indignation, reproches sanglants, quand il apprend qu’on a mis à la voile pour faire le tour du monde ; 5° Comme
Les Ammonites viennent d’envahir le territoire d’Israël. Les Hébreux mettent à leur tête Jephté, qu’ils regardent comme le plu
fférence dépend de l’importance des faits et des personnages que l’on met en la scène. § I. Narration dans le genre Simpl
eptible de développements infinis ; il faut savoir se borner, il faut mettre un frein à son imagination, et déduire rigoureuse
lus de feu. Il paraît que le pâtissier d’aujourd’hui (Favart) n’a pas mis tout le feu de son four dans ses vers. » 13° Les
cer promptement de votre esprit le chagrin que ma dernière lettre y a mis . Je ne l’eus pas plutôt écrite que je m’en repent
l’honneur de vous en avertir. Il se présentera à vous avec une belle mise et une chétive recommandation. Pardonnez-moi, je
l n’est pas possible que vous ne l’aimiez. « Pardonnez-moi si je vous mets souvent sur ce chapitre : vous savez combien il m
plus sot et le plus ridicule madrigal que j’aie jamais lu. Le roi se mit à rire, et lui dit : N’est-il pas vrai que celui
nous fera rendre la plume ; dans d’autres le plaisir, le sentiment le mettront de la partie, et se confondront inévitablement av
ies en choses possibles ; quelque hasardeuses qu’elles soient, nous y mettrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang. »   Let
ous dire qu’il fait ici le plus beau temps du monde ? Vous ne vous en mettez guère en peine. De vous dire qu’on doit cette sem
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
mais il a bien fait ce qu’il pouvait et ce qu’il voulait faire. Il a mis la raison en vers harmonieux ; il est clair, cons
rand ; votre pinceau est fort et hardi. La nature en tout cela vous a mis , je vous le dis avec la plus grande sïncérité1, f
t, et cette apparence de facilité qu’on ne doit qu’au travail. Un mot mis hors de sa place gâte la plus belle pensée. Les i
abit est simple, mais bien fait. Il faut que vos diamants soient bien mis en ordre, sans quoi vous auriez un air gêné avec
ôme ; essuyez-vous un refus, votre affliction est réelle. On pourrait mettre sur la tombe de presque tous les gens de lettres 
Champagne avec des gens aimables, mais faites quelque chose qui vous mette en état de boire un jour du vin qui soit à vous.
r le papier sans peine et sans attention. Il ne faut pour cela que se mettre un demi-quart d’heure vis-à-vis son écritoire. Es
il ne faut que des yeux et point d’algèbre pour voir le jour. Dieu a mis à notre portée tout ce qui est nécessaire pour no
iade, depuis celle de M. Marmontel. Elle avait été composée pour être mise à la tête de ce poëme, que cet illustre souverain
erais jamais paraître en sa présence. Je lui conseillerais, s’il veut mettre fin à cette étrange aventure, de prendre à peu pr
de plaire encore plus que de dominer ; il trouvait plus de plaisir à mettre en jeu ses séductions que sa force. « Il avait le
acine, par tous les siens ; Boileau, par l’art, inconnu avant lui, de mettre la raison en vers ; un Pascal, un Bossuet, changè
ôtellerie, à la porte de laquelle furent postés douze soldats ; on en mit quatre autres dans ma chambre, quatre dans un gre
94 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
at et du coloris poétique. Il faut donc, 1°. que pour instruire, il y mette de l’ordre et de la méthode ; 2°. que pour instru
lopper, qu’en faisant voir de quelle manière les grands maîtres l’ont mise en pratique. Virgile se proposant de donner des
noisse en plusieurs endroits le pinceau du même poëte. Lorsque Racine mit an jour son premier poëme, Pope, poëte anglais, a
ouette a traduit en prose les deux poëmes ; et l’abbé du Resnel les a mis en beaux vers français. Les règles de la déclamat
au poëte une action, qui puisse, avec toutes ses circonstances, être mise sur la scène, il la présentera sans y rien change
rifier aux idoles : voilà encore une action libre. Il faut qu’il soit mis à mort : voilà une action nécessaire, puisqu’elle
ouronne, demande cet enfant au grand-prêtre, qui le refuse, et qui se met en défense contre cette reine ; voilà le milieu.
à le milieu. Athalie, attirée dans le temple par le grand-prêtre, est mise à mort par son ordre, et Joas est reconnu roi ; v
t brise pendant le sacrifice, les statues des faux dieux. Néarque est mis à mort par l’ordre du gouverneur Félix, beau-père
ajazet, dans Œdipe. Mais comme il y a bien des actions propres à être mises sur le théâtre, qui ne pourroient pas être resser
e cinquième ». Mais puisqu’il arrive bien souvent qu’une action qu’on met sur le théâtre, dure dans sa réalité un jour enti
nt, ou catastrophe. Le dénouement est un événement particulier qui met fin à l’action, et qui en est le complément. Il d
, de Racine, de Molière, de Regnard. Telles sont celles ci que Racine met dans la bouche d’Hippolyte, lorsque ce jeune prin
; et elle lui raconte qu’à peine étoit-il sorti du logis, que s’étant mise à la fenêtre pour prendre l’air, elle a vu un jeu
ortés à s’épouser, et que Valère a déjà signé le contrat. Celui-ci se met à la fenêtre, pour confirmer la proposition du co
issent ne pouvoir être un objet de plaisanterie. C’est au poëte à les mettre en jeu, à les faire ressortir par les situations
mple conversation, lorsqu’on vouloit déprimer à ses yeux un art qu’il met au-dessus de tous les arts. Le style de la comédi
able à qui l’on rend visite. Clitandre. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. Célimène. Oui, mais je voudrois b
l se travaille à dire de bons mots. Depuis que dans la tête, il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son goût, tant il e
r et de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps, Il se met au dessus de tous les autres gens. Aux conversati
que ce cœur est double et sait bien l’art de feindre ! Mais, pour le mettre à bout, j’ai des moyens tout prêts. Jetez ici les
is-je la chasser, et vous figurez-vous Que pour si peu de chose on se mette en courroux ? Chrisale. (à Martine.) (à Philamin
incessamment, On ne te puisse apprendre à parler congrument ? De pas mis avec rien tu fais la récidive, Et c’est, comme on
ivres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un grand Plutarque : à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble in
ux qui l’avoient précédé et ceux qui l’ont suivi. Que les Français le mettent au-dessus des comiques de tous les temps et de to
partout le sel de l’enjouement : son dialogue est plein de feu. On a mis sa comédie du Joueur à côté des bonnes pièces de
ées de chants ; car une ariette ou air, n’est autre chose qu’un chant mis sur des paroles, qui expriment un sentiment ou un
it J. J. Rousseau 1, que dans des situations vives et touchantes, n’y mettre qu’un dialogue court, peu phrasé, formé d’interro
s, telle est la fin morale de la tragédie. Pour y parvenir, elle nous met sous les yeux des exemples pris dans les plus hau
l’objet, parce que ce sont les deux plus grands ressorts qu’on puisse mettre en jeu, pour émouvoir notre âme. Que dans tous v
s à peine. C’est bien assez pour moi de l’opprobre éternel D’avoir pu mettre au jour un fils si criminel, Sans que ta mort enc
ns garde que jamais l’astre qui nous éclaire, Ne te voie en ces lieux mettre un pied téméraire. Fuis, dis-je ; et sans retour
er notre délicatesse et nos yeux, se passe derrière la scène, et soit mis en récit. Les actions de cette nature, sont princ
e en Aulide de Racine. C’est un vrai modèle qu’il est à propos que je mette ici sous les yeux, autant qu’il est possible de l
qu’ils font valoir contre ceux qui sont d’un sentiment contraire. 1°. Mettre de l’amour dans la tragédie, c’est en dégrader la
rigides. Voici ce qu’il dit dans son Discours sur la Tragédie qu’il a mis à la tête de Brutus. Vouloir de l’amour dans tout
me : Lauriers, sacrés rameaux qu’on veut réduire en poudre, Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vo
mille fois mieux que les préceptes les plus étendus. On ne sauroit en mettre trop sous les yeux des jeunes gens, pourvu qu’ils
s en ma puissance, Leur haine enracinée au milieu de ton sein T’avoit mis contre moi les armes à la main : Tu fus mon ennem
te donne Emilie, Le digne objet des vœux de toute l’Italie, Et qu’on mise si haut mon amour et mes soins, Qu’en te couronna
la vraie éloquence qui convient à la tragédie. Le discours que Racine met dans la bouche de Mithridate, faisant part à ses
ms Que Rome y consacroit à d’éternels affronts. On peut certainement mettre à côté des morceaux que je viens de citer, une be
ût reconnu son maître. Voyez encore avec quel art le même poëte a su mettre dans la bouche d’Andromaque cette courte, mais vi
t vanité D’aller par ce chemin à l’immortalité : A quelque prix qu’on mette une telle fumée, L’obscurité vaut mieux que tant
vre mon devoir : Notre longue amitié, l’amour, ni l’alliance N’ont pu mettre un moment mon esprit en balance ; Et puisque par
ter. Polyeucte. Mes crimes en vivant me la pourroient ôter. Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvr
iens, Pour lui faciliter de si doux entretiens. Britannicus. Je puis mettre à ses pieds ma douleur ou ma joie, Par-tout où sa
uira ? Néron. Tout l’Empire à-la-fois, Rome….(a) Britannicus. Rome met -elle au nombre de vos droits Tout ce qu’a de crue
vec la traduction de quelques morceaux. Celles-ci ont été entièrement mises en français par Ds. L’Œdipe du même poëte a encor
ec la même véhémence qu’il a excité la pitié, de n’avoir pas toujours mis assez d’action dans ses tragédies, et d’avoir don
it éprouver les plus violentes secousses. Les reconnoissances qu’il a mises dans quelques-unes, sont toujours bien amenées et
t représenté comme une dangereuse foiblesse. Tels sont ces vers qu’il met dans la bouche d’As. Ah ! que l’amour paroît ch
eptune(e) en courroux s’élevant sur la mer, D’un mot calme les flots, mette la paix dans l’air, Délivre les vaisseaux, des Sy
onnages qu’on appelle allégoriques. Là, pour nous enchanter tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une âme, un espri
rgile a introduit des monstres voraces, qui salissent et dévorent les mets des Troyens. Milton, en personnifiant le péché, a
n de la colère d’Achille. Il falloit qu’il combattît les Troyens, les mît en, déroute et triomphât d’Hector. Cet achèvement
armée de Turnus ne cesse de les insulter : l’ennemi même se dispose à mettre le feu à leurs retranchemens. Réduits à cette ext
ici qu’avec plaisir ces réflexions si belles et si judicieuses qu’il met dans la bouche de S. Louis, montrant à Henri IV l
r de Toscane, jetée par une tempête sur les côtes de Carthage, et qui met ensuite dans la bouche d’Enée le récit de la dest
nd au milieu de l’arène. Enée fait apporter deux cestes égaux, et les met lui-même aux bras des deux combattans. Aussitôt l
Suivant le récit que continue Enée, il équipa une flotte, et s’étant mis en mer, il aborda dans une presqu’île de la Thrac
que c’étoit la Crête : mais à peine y fut-il arrivé, que la peste se mit dans son camp. Alors ses dieux pénates lui déclar
er à ses compagnes de nouveaux périls sur la mer, et leur persuade de mettre le feu aux vaisseaux, pour obliger Enée à se fixe
de l’absence d’Enée pour attaquer le camp des Troyens : il veut même mettre le feu à leurs vaisseaux, qui se changent en nymp
les Latins par deux endroits. Turnus, à la tête de son infanterie, se met en embuscade dans les montagnes où est Enée. D’un
voix Turnus qui l’évite. Le héros troyen marche alors à la ville, et met le feu aux palissades. La reine Amate croyant que
résenteront : il n’y a pas de choix à faire. Voici trois héros qui se mettent en marche pour aller placer le pupître dans le ch
ttache une scie en forme de carquois. Il sort au même instant ; il se met à leur tête. A suivre ce grand chef l’un et l’aut
re tant qu’on voudra de voir Patrocle, au neuvième livre de l’Iliade, mettre trois gigots de mouton dans une marmite, allumer
Ce poëme a été fort bien traduit en prose par Dupré de Saint-Maur, et mis en vers par Beaulaton, qui, en quelques beaux end
t critiques de l’autre, également outrés. Les uns n’ont pas craint de mettre cet ouvrage au-dessus de l’Iliade et de l’Enéide 
95 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
apparence. Un homme bien portant et bien constitué trouve plaisir aux mets simples et salubres. De même, dans les arts, le b
sion. 45. Puisque le style n’est que l’ordre et le mouvement que l’on met dans ses pensées, il conviendrait peut-être de ne
ser avec des hommes grossiers. Un enfant voit arriver sur la table un mets délicieux, et il se prend à pleurer : Qu’avez-vo
ix du passage, je fis mon marché ; je m’embarque, on lève l’ancre, on met à la voile, nous partons. Il suffisait de dire :
es phrases, il y a un terme qui correspond à cette idée et qu’il faut mettre en relief, en lui donnant la place la plus avanta
it Savoyard : Bientôt de la colline il prend l’étroit sentier : Il a mis ce matin sa bure du dimanche,         Et dans son
ger hausit Spumantem pateram, et pleno se proluit auro. Pateram est mis ici pour vinum. 4º Le signe pour la chose signifi
ὺν, avec, ἐκδοχὴ, action de recevoir) est une espèce de métonymie qui met le plus pour le moins ou le moins pour le plus. E
n un pareil coup est indigne d’un homme ; Je pourrais demander qu’on mît devant vos yeux Ce grand et rare exploit d’un bra
our obtenir une réponse, mais pour faire mieux ressortir la pensée et mettre un adversaire au défi de soutenir le contraire.
ontente pas de prêter du sentiment aux choses inanimées, quand on les met en scène et que le dialogue s’engage entre elles,
à les préférer les unes aux autres. Mais lorsqu’il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son su
ent vide, et, pour les ranimer, il suffit de faire un effort et de se mettre sérieusement à l’œuvre. Si l’on reprend un ouvrag
uodvis simplex duntaxat et unum. (Horace.) 310. La clarté consiste à mettre dans tout son jour le fait principal, de manière
ctère dominant de l’action, embrasser d’un coup d’œil tout son sujet, mettre de l’ordre dans les faits, et ne pas charger le r
étails inutiles qui fatiguent le lecteur. 311. La brièveté consiste à mettre dans la narration ce qu’il faut et rien que ce qu
oque qu’on veut peindre, de saisir le caractère des personnages qu’on met en scène, et de faire passer dans son âme les émo
d cela est nécessaire pour expliquer de suite un fait important et le mettre dans tout son jour. 321. La moralité de l’histoir
nre de composition. Mais, dans la plupart des maisons d’éducation, on met entre les mains des élèves un traité spécial pour
ut la concision qui donne au précepte un caractère vif et saisissant. Mettre une science ou un art à la portée de ceux qui l’i
chants, et il exprime cette pensée par les vers suivants : Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méc
Moïse fait dire au Seigneur : Dixi : Ubinam sunt ? Si l’on voulait mettre la liaison intermédiaire, il faudrait dire : « J’
Il a été touché du succès, de la gloire d’un de ses amis, et il s’est mis à chanter son bonheur. Pour ces sortes de poèmes,
. Cantate. 443. La cantate est une espèce d’ode faite pour être mise en musique. On distingue dans la cantate le récit
n cela elle diffère du poème dramatique, qui ne raconte pas, mais qui met une action sous les yeux. C’est un récit poétique
composés avec beaucoup d’art, de soin et d’élégance, puisqu’ils sont mis à titre d’ornements et doivent contribuer à la be
gravité des obstacles vaincus démontre la force du héros, leur nombre met sa constance à l’épreuve. Or, l’importance et la
’âme, le principe, le mobile de tout ce qu’on entreprend. Sa présence met tout en mouvement ; s’il disparaît, tout s’arrête
tions et de portraits. Lorsqu’il fait parler ses personnages, il doit mettre dans leur bouche des discours conformes à leur ca
est la Pharsale de Lucain. Ce poème n’est, au fond, que de l’histoire mise en vers. Il en diffère seulement par le style, qu
l’intégrité, l’unité. 490. La vraisemblance de l’action consiste à ne mettre sur la scène que ce que l’humée voit au dehors ou
dénouement. 499. Le dénouement a lieu lorsqu’un événement particulier met fin à l’action et fait connaître le sort des prin
athétique et moral. L’art du poète consiste à embellir l’action qu’il met sur la scène, en éloignant ce qu’elle a de néglig
père avare ; là, c’est une complaisance poussée jusqu’à la flatterie mise en face d’une sévérité qui va jusqu’à la misanthr
s, de petits duos, le plus souvent sur des airs connus. Autrefois, on mettait seulement à la fin de la pièce, sous le nom de va
asser le précepte avec lui. (La Fontaine.) 556. Les acteurs que l’on met en scène dans un apologue peuvent être des person
naturelle, c’est-à-dire conforme au caractère connu des acteurs qu’on met en scène, et tout à fait propre à amener la concl
de pareils animaux est impossible. 559. La moralité de l’apologue se met quelquefois avant le récit, mais plus souvent à l
ez les modernes l’églogue et l’idylle diffèrent en ce que la première met les personnages en scène et les fait parler et ag
fait de moi, car Isabeau M’a conjuré de lui faire un rondeau. Cela me met en une peine extrême. Quoi ! treize vers, huit en
pourtant en un monceau. Faisons-en sept en invoquant Brodeau, Et puis mettons , par quelque stratagème,             Ma foi, c’es
parce qu’elles sont propres à réveiller cet instinct sublime et à le mettre en activité ; il est négligé dans les choses comm
eux s’examiner, il se trouve rasé à moitié ; il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses
rière, et c’est sa pantoufle qu’il a prise pour ses heures et qu’il a mise dans sa poche avant que de sortir. Il joue au tri
inonde celui contre lequel il joue. Lui-même écrit une longue lettre, met de la poudre dessus à plusieurs reprises, et jett
ertaines mesures avec la religion ? Pourquoi cherchez-vous toujours à mettre quelques raisons spécieuses de votre côté, à réco
ec tant de peine ? Au lieu de ce confesseur indulgent qui vous damne, mettez -vous au large, n’en ayez point du tout ; au lieu
et vous interdisent encore certains profits bas et iniques, qui vous mettent néanmoins au nombre des ravisseurs qui ne posséde
qui ne posséderont pas le royaume du ciel, franchissez le pas, et ne mettez pas d’autres bornes à votre injustice que celle d
soient point jetés autour de mon cou, que les miens ne t’aient point mise sur mes genoux pour t’embrasser å mon aise ? Je n
ue les enfants gâtés réussissent toujours. Je ne veux point que tu te mettes en frais pour répondre à cette lettre ; je sais q
Suivant le récit que continue Énée, il équipa une flotte, et, s’étant mis en mer, il aborda dans une presqu’île de la Thrac
c’était dans la Crète ; mais à peine y fut-il arrivé que la peste se mit dans son camp. Alors ses dieux pénales lui déclar
compagnons d’Énée de nouveaux périls sur la mer, et leur persuade de mettre le feu aux vaisseaux pour obliger le héros de se
ofite de l’absence d’Énée pour attaquer le camp des Troyens ; il veut mettre le feu à leurs vaisseaux qui se changent en nymph
es Latins par deux endroits : Turnus, à la tête de son infanterie, se met en embuscade dans les montagnes où est Énée. D’un
e voix Turnus qui l’évite. Le héros troyen marche alors à la ville et met le feu aux palissades. La reine Amate, croyant qu
iter. POLYEUCTE. Mes crimes en vivant me la pourraient ôter. Pourquoi mettre au hasard ce que la mort assure ? Quand elle ouvr
que la fable ou apologue ? 556. Quels sont les auteurs que l’on peut mettre en scène dans l’apologue ? 557. Que présente l’ap
96 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
a été élargi, ou plutôt supprimé ; plusieurs comédies de Molière sont mises entre les mains des élèves de troisième, de secon
guidés, formés, échauffés, Jean Dorat, ou D’Aurat, qui, avant d’être mis à la tête du collège du Coquelet, avait été préce
et fines physionomies du vieux temps, demi-gaies demi-graves, on peut mettre ce Guy du Faur de Pibrac (1529-1584), de Toulouse
ontaine, qu’on ne récusera pas davantage, avec sa bonhomie ordinaire, met le public de moitié dans ses torts : Il gâte des
terdit à Desportes de faire rimer temps et printemps, jour et séjour, mettre et promettre, défense et offense, père et mère, t
inct principal de ma lettre, Vous sçavez tout, il n’y fault plus rien mettre  : Rien mettre, las ! certes, et si feray, Et ce f
de ma lettre, Vous sçavez tout, il n’y fault plus rien mettre : Rien mettre , las ! certes, et si feray, Et ce faisant, mon st
j’entreprins t’écrire ceste lettre, Avant qu’un mot à mon gré sçeusse mettre En cent façons elle fut commencée, Plus tost escr
out soudain declose, Craignant avoir oublié quelque chose, Ou d’avoir mis aucun mot à refaire : Et brievement, je ne sçauro
, que veulx-tu plus escrire ? Tous tes escriptz envoyez à fiance Sont mis au fond du coffre d’oubliance. N’as-tu point d’ye
s, pour les prendre, entremettre73 A faire bricz74 ou cages pour les mettre . Ou transnouois75 les rivieres profondes Ou r’enf
ue pour estre un peu mieux à vostre aise Vous pourchassiez101 d’estre mis en prison. Je prie à Dieu, le roy du paradis, Qu
eur et son maistre130. Il ne mange son bien en païs estranger, Il ne met pour autruy sa personne en danger, Et plus riche
risee.     Toy donc qui as choisy le chemin le plus court, Pour estre mis au rang des sçavans de la court, Sans mascher le
urs tu donnes des devises, Je veux que tes chansons en musique soyent mises , Et à fin que les grands parlent souvent de toy,
rançaise ce qu’elle devait attendre de « longueur de temps », et il a mis la bride sur le cou de samuse, qui ne s’arrêta ja
courages pervers, Leur proposant la peur de chastimens divers ; Qu’il mette en tous estats288 la bonne discipline, Que presta
es alors d’immortelle memoire, Et sera mieux famé que quand il auroit mis En route290 le pouvoir de cent rois ennemis…     
ateur des fêtes royales, — pour une mascarade qui échoua en 1558, fut mis de côté, dédaigné, et mourut pauvre et oublié à l
in, a dit d’Aubigné. Qui se sert de la lampe, au moins de l’huile y met , a-t-il dit lui-même amèrement dans le dernier v
aisse durer les enfans et la mere En ce malheur où les Dieux nous ont mis . Mais fusmes nous jamais tes ennemis Tant acharne
a nef, aprés qu’un trait de foudre Aura ton mas, ta voile et ton chef mis en poudre, Sera ta sepulture, et mesmes en mouran
ons croisez les ennemis Aux froissis des harnois, si nous nous sommes mis Quelquefois aux dangers d’une trenchante espee, L
plus souvent dessus leurs testes Tombans d’espouvantable effort, Leur mettent dans les dents la mort, Voyre au plus beau de leu
ant desja l’amoureux torment S’est acquis sur moy de puissance. Il me met en routte, il m’élance ; Ce qu’il me donne, il le
t ses commandemens Font les spheres mouvoir et tous les elemens. Il a mis sur mon chef la Françoise couronne, Il a fait que
             Et qu’y scauriez-vous faire ? Faut-il que pour cela vous mettiez en colere348 ? C’est le temps du jourd’hui. AYMON
qui tiens en ta main des princes le courage ; Toy qui leurs volontés mets sous ton arbitrage, Donne moy le pouvoir d’impetr
oy des vents le Tout-Puissant garrote372 L’Aquilon chasse nue373, et met pour quelque tans La bride sur le col aus forcene
), est le seul qui compte avant celui de Boileau : comme Boileau il y met judicieusement Horace à contribution. Partout son
lles et pasteurs.     Et di, qu’ayant encor sans cotton le visage, Je mis au jour les vers de mon apprentissage, Au lieu de
u’un coquin Qu’un cagnardier411 n’ayant ne pain ne vin… Tout son cœur met en ses vers le poete, Mais le Milourd412 son ame
ur met en ses vers le poete, Mais le Milourd412 son ame plus parfaite Met en son or : au pres duquel combien Pourroit valoi
De bons chapons, de perdris, de faisans, Et sur leur table ayant tous mets plaisans, Ils ont encor souvent chez eux une plan
l conte à la maison Au prix de quelle peine il eut sa venaison, Qu’il met lors sur la table, prenant sa douce gloire A mont
« Tu vois, juste vengeur, les fleaux461 de ton Eglise, Qui, par eux mise en cendre et en masure mise, A, contre tout espoi
les fleaux461 de ton Eglise, Qui, par eux mise en cendre et en masure mise , A, contre tout espoir, son esperance en toy, Pou
n choix d’enfans ou d’ennemis, Et ce choix est celuy que ta grace y a mis . « Si tu leur fais des biens, ils s’enflent en b
lles ; On dresse quelque fuye464 aux simples colombelles465, Tout est mis à l’abri par le soin des mortels, Et Dieu, seul i
— La main de Jupiter par un horrible foudre Porté d’estourbillons509, met en cendre et en poudre Les orgueilleuses tours et
erbe ; mais Malherbe a beau dire de lui, nous raconte Racan, que pour mettre une pointe à la fin des stances il faisait les tr
Vous dire incessamment : O grand roy qui pardonnes, Dés que le ciel a mis là vengeance en tes mains, Il n’appartient qu’à t
fouet sanglé, il hausse les épaules : Mais, comte, que sert-il de se mettre en colère ? Puisque le temps le veut, nous n’y po
rsuit du soucy : Car les Dieux courroussez contre la race humaine Ont mis avecq’ les biens la fureur et la peine. Le monde
e nous abuse, Et le corps ne se paist aux banquets de la Muse568. Ses mets sont de sçavoir discourir par raison, Comme l’ame
degrez de chaleur ; Voyez germer à l’œil les semences du monde, Allez mettre couver les poissons dedans l’onde, Deschiffrez le
e629. Me voyant froidement ses œuvres advoüer630, Il les serre, et se met luy-mesme à se loüer : « Doncq’ pour un cavalier
int reciter les maux par luy commis : Premièrement, comme il a à mort mis Plusieurs passans pour en avoir pasture ; Puis q
rs, ses veneurs, ses limiers, ses valets, Et ses pages montez pour se mettre aux relais ; Une belle noblesse est aussi toute p
eau… Puis curieux du jardinage. S’il a veu de bon fruit ailleurs, Il met d’un genereux courage Luy mesme la main à l’ouvra
loi, Louis Le Laboureur (?-1679), bailli du duché de Montmorency, se met sur les rangs. Pour être poète épique il faut, se
et des syllabes, a-t-on dit, grammairien-poète, dit Sainte-Beuve, il mit la langue poétique à l’école ; entêtée du vin fam
les roches Qu’Encelade jetoit728. Ces colosses d’orgueil furent tous mis en poudre, Et tous couverts des monts qu’ils avoi
elle-ci porte seul un esclat radieux, Qui fait revivre l’homme, et le met de la barque A la table des dieux742. Mais quoy 
s années746, Ont d’un commun assaut mon repos offensé747. Leur rage a mis au jour748 ce qu’elle avoit de pire, Certes, je l
ers pleins, francs, coulants, harmonieux, où l’imagination et le cœur mettent tour à tour ou à la fois de la couleur, de la grâ
ne amour violente ; Venez disner chez moy. Vous n’y trouverez pas Ces mets servis par ordre aux superbes repas Qui de tant d
s vuider en rond les verres et les pots. Le Ciel de toutes parts nous met en asseurance. Il faut, mon frere, encor, après c
e du vieil Alcidor Ne sçaurois-je trouver un favorable port Où me mettre à l’abry des tempestes du sort ? Faut-il que ma v
talent et s’y fit applaudir et respecter. Boileau, qui, en un vers, a mis Racan dans le voisinage ’Homère, a mis Voiture à
r. Boileau, qui, en un vers, a mis Racan dans le voisinage ’Homère, a mis Voiture à côté d’Horace (Sat. IX, 1669), et, une
in Vous avez eu raison d’être son assassin ! À cette épreuve, ô ciel, mets -tu ma patience ? (Entre le duc.) LE DUC. La duche
lâches cœurs verser d’indignes larmes, Tendre aux tyrans les mains et mettre bas les armes : Offre ta gorge au fer, vois-en co
plus rien à dire. (Ibid., IV, 6.) Antigone à Créon807 Je mets le plus haut trône au-dessous des autels, Et revè
ois plus en lui les restes de mon sang, S’il m’arrache du trône et la met en mon rang.     Reste du sang ingrat d’un époux
oute leur vanité. Ainsi passe la gloire où le savant aspire S’il n’a mis son étude à se justifier ; C’est là le seul emplo
us, parlons de nous-même avec toute franchise ; La fausse humilité ne met plus en crédit ; Je sais ce que je vaux et crois
chaumine enfumée. Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur839. Quel pl
l ; c’est quelque victuaille ! Et, si je ne me trompe à la couleur du mets , Je dois faire aujourd’hui bonne chère ou jamais.
ffonneries sans vérité et sans vraisemblance, où avant lui (Corneille mis à part) elle s’agitait pour amuser l’imagination
grâce, Le jeune cerf, marquis, à mon campagnard passe. Mon étourdi se met à sonner comme il faut Et cric à pleine voix, tay
ne justement au milieu de la tête, Et de fort loin me crie, Ah ! j’ai mis bas la bête. A-t-on jamais parlé de pistolets, bo
ur souffrir qu’un valet de chansons me repaisse ! SOSIE. Si vous vous mettez en courroux, Plus de conférence entre nous : Vous
insi que mes yeux, S’est fait de ce présent une douce habitude ; J’ai mis quinze ans de soins, de veilles et d’étude À me l
oétique ; d’y donner par contre une trop grande place au sonnet ; d’y mettre un mot mal sonnant à l’adresse du Tasse, qui aime
e indigné sortoit au second acte959 ; L’un, défenseur zélé des bigots mis enjeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit a
remier en France Fit sentir dans les vers une juste cadence, D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la m
soupçonneux pâles adulateurs. (Art Poétique, chant II.) Vers à mettre er chant Voici les lieux charmans où mon âme
n lumière avec une dextérité merveilleuse le jeu des ressorts qui les met en mouvement : péripéties, caractères, passions.
n gai et léger croquis en un acte et en prose, où Plaute a encore été mis à contribution. Ajoutez les Folies Amoureuses, Dé
is au hasard. HECTOR.                                      Je vais le mettre en pièces. VALÈRE. Lis donc. HECTOR, lit.       
je suis très-certain qu’aux lieux où vous voilà, Un homme, à peu près mis comme vous êtes là, Assis dans un fauteuil, auprè
ction le paye avec usure. Par cet acte, témoin de votre cruauté, J’ai mis dans le tombeau l’amour et la beauté. Enfin par c
n’a d’égal que celui de ses mémoires. Gresset a raison, Beaumarchais mit le mémoire en drame et le drame en mémoire. Ses c
Brun, dont la gloire est ailleurs, et Bertin (1752-1790), qui sait y mettre de la passion, — Après la pastorale galante des «
es grandes vérités que je vais révéler. L’homme en sa propre force a mis sa confiance ; Ivre de ses grandeurs et de son op
urs leur raison, soumise et complaisante1041, Au-devant de leurs yeux met un voile imposteur. Sous leurs pas cependant s’ou
cu plus que toi, mes vers dureront moins ; Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins À suivre les leçons de ta philosop
le compte parmi les cinq ou six chefs-d’œuvre du second rang, Molière mis hors de pair. On ne la joue guère, — elle n’est p
re. Quel usage en fais-tu ? qu’ont servi tous mes soins ? DAMIS. À me mettre en état de les implorer moins. Mon oncle, vous av
e les implorer moins. Mon oncle, vous avez cultivé mon enfance. Je ne mets point de borne à ma reconnoissance ; Et c’est pou
c’est pour le prouver que je veux désormais Commencer par tâcher d’en mettre à vos bienfaits, Me suffire à moi-même en volant
audit. Content de son succès, notre singe saisit Un verre peint qu’il met dans sa lanterne. Il sait comment on le gouverne,
nquisiteurs jugent les beaux esprits. …………………………………………………………… La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré ; S’il n’eût été qu’
mé les saisons ; Et ce vain Beaumarchais qui, trois fois avec gloire, Mit le mémorie en drame, et le drame en mémoire1166 ;
parle peu ; Voudroit faire fortune au jeu, Mais craint de hasarder sa mise  ; Pour jouer à coup sûr pèse tout ce qu’il dit ;
. « Un siége aux clous d’argent te place à nos festins ; « Et là, les mets choisis, le miel et les bons vins, « Sous la colo
at ennuyeux, N’être heureux qu’à demi quand on peut être mieux ? Vous mettez à ceci beaucoup trop d’importance M’allez-vous qu
le voit, Grecs et Romains, Espagnols, Assyriens, Indiens, tout était mis à contribution, en pure perte. Des applaudissemen
la société plusieurs de ses sujets, elle s’en tient aux travers pour mettre en gaieté le spectateur, et, à part quelques écar
sé, mal vêtu, Pauvre diable, comment peux-tu Sur un billet de loterie Mettre ainsi ton dernier écu ? C’est par trop manquer de
’entrer en ménage. À pied grimpant le coteau. Où pour voir je m’étais mise , Il avait petit chapeau Avec redingote grise. Prè
s ? Ah ! plutôt vous deviez m’instruire À travailler au bien de tous, Mis à l’abri du vent contraire, Le ver fût devenu fou
a croix sainte ! Qu’il me revienne encore un murmure, une plainte, Je mets la main sur vous, et, mon doute éclairci, Je vous
ent qu’à moi de fait et sans partage. Pour y porter la main, c’est un mets trop royal : À de plus grands que vous il fut jad
 Je saurai bien construire une barrière. » Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière. Et Caïn dit : « Cet œil me regarde
, Bâtissons une ville, et nous la fermerons. » ………………………………………………… On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre : Et lui
ncieuse des hauts horizons, qui ont fait deviner à son imagination et mis dans sa poésie ces tableaux retrouvés des régions
autour d’elle, Pour porter un grand toste au pavillon béni. On avait mis en panne1385, et c’était grande fête ; Chaque hom
lors, blessé, il trouva dans les Nuits d’incomparables accents qui le mettent , sans qu’il ait repris le nom d’Élégies, à côté o
méchante femme et qu’un méchant sonnet1425 ; Nous avons autre chose à mettre au cabinet. Ô notre maître à tous ! si ta tombe e
e vert, Dresse sa tête, où le soir les colombes Viennent nicher et se mettre à couvert. Mais le matin elles quittent les bran
é par lui à l’hôpital, et de Malfilâtre que « la faim, a dit Gilbert, mit au tombeau ». Sur la mort d’une cousine de sep
ait, enfant, l’existence bien douce ; Sous chacun de tes pas j’aurais mis de la mousse ; Tes ris auraient sonné chacun de t
es, onyx, agates, améthystes, Escarboucles, rubis que le flot patient Met un siècle à polir rien qu’en les charriant. Ces r
au bord de la rivière, Marcher à pas égaux d’un rythme cadencé ? Ils mettent à profit ce reste de lumière Pour finir le travai
sobre, ferme. Les yeux fatigués des détails, éblouis de l’éclat d’une mise en scène riche comme un musée, savante comme une
ance, Je promets, pour ma part, une franche alliance, Et comme je n’y mets aucun orgueil humain1510, Je fais les premiers pa
e. — Emportez vos râteaux, faneuses, et demain Aux premières chaleurs mettez -vous en chemin. Seule. Le soleil disparaît dans
-même, Ce profond sentiment, triste et délicieux, Qui devant l’infini met des pleurs dans nos yeux. Toi seul tu comprenais
divine éclate : Vous la rétrécissez, et moi, je la dilate ; Comme on mettait des rois au char triomphateur, Je mets des univer
oi, je la dilate ; Comme on mettait des rois au char triomphateur, Je mets des univers aux pieds du Créateur.     Science, a
e, du front, de l’œil de la main, des cheveux, etc. Cela pouvait être mis au nombre des « épisseries », contre lesquelles s
loin. D’où le sens de : être réduit à la dernière extrémité. On dit : mettre , réduire à quia. 36. Capable de. On dit auj. : t
brûlasse cette lettre. Ardre, actif, de ardere, neutre. 70. Bouter, mettre , a vieilli : Moliere l’emploie deux fois dans le
me Deshoulières pour ses filles, ses « chères brebis ». Il avait déjà mis la religion en bucolique : dans une ballade bucol
ns d’ouvrages. 144. Les Latins appelaient scrinium le coffret où ils mettaient les manuscrits roulés. 145. Retarder, arrêter.
ndant, c’est l’astre puissant et bénin qui a éclairé ma nativité, qui met tous mes ennemis à mes pieds. Cette croyance à u
un petit enfant portant des ailes sur le dos. Entre ces colonnes sont mises les graces de ce miroir, enchassees en tableau fo
vallée. — Arbre, pièce principale d’une roue ou d’une machine. 272. Met , mail, mée (Étym. : mactra, μάκτρα, de μάττειν, p
rre, paille à blé. 278. Abondance. Froissart a dit : Grand plante de mets et entremets. — Foisonner, vient de foison (Étym.
inue dans les suivants. 283. Pitoyables, dignes de pitié. — Accoler, mettre les bras autour du col. 284. Encore un tableau q
oy des amants les Dieux ne font que rire. Le chœur. La pitié ne peut mettre la pitié bas. Enée. La pitié m’assaut bien, vain
 : Pâture, 1° pâturage ; 2° corde liée au bas de la jambe de l’animal mis au pâturage. 381. En forme de croissant. Un cout
sa deux ans avant sa mort. — Scévole de Sainte-Marthe, dans un sonnet mis par Vauquelin eu tête des mêmes Foresteries, leur
leau, Épître VII : Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs Et je mets à profit leurs malignes fureurs. 396. Manquer
418. Dans le sens de bien, n’est plus resté que dans la locution : y Mettre du sien, comme on dit aussi : j’y mettrai du mien
sté que dans la locution : y Mettre du sien, comme on dit aussi : j’y mettrai du mien, tu y mettras du tien. 419. Qui plaît,
on : y Mettre du sien, comme on dit aussi : j’y mettrai du mien, tu y mettras du tien. 419. Qui plaît, comme dans le titre d
lla prendre Il laissa là son vil cordeau. Mais celuy qui riche avoit mis Sa pecune au poteau fendu A du pauvre la corde pr
chanter comme un oiseau en cage, et, de là, flatter. 562. Molière, Mis . II, 5 : Lui présenter la main et d’un baiser fl
nt. (Sat. XII.) 597. La traduction des Psaumes par Desportes fut mise en musique et publiée en 1607. Rapin mourut en 16
t… 639. Rendre des respects, proprement tirer son bonnet à… 640. Se mettre sur, prendre une certaine façon : Se mettre sur l
er son bonnet à… 640. Se mettre sur, prendre une certaine façon : Se mettre sur l’homme de qualité, sur son quant à soi, etc.
où il avait accompagné le duc d’Anjou, montra le plus grand courage, mit en pratique les préceptes de saine et ferme moral
Desja tous les bergers se reposent à l’ombre, Et, pour se festoyer de mets en petit nombre Que la peine et la faim leur font
eur tour Rallumer la guerre civile. Le plus sot et le plus habile En mettent leur avis au jour, Et ce qu’on a pour eux d’amour
t de la tragédie. — L’exposition, trop longue pour trouver place ici, met , dès le début, en scène le roi et son fils, et en
ofession de foi chrétienne. — Rotrou, par un anachronisme touchant, a mis dans la bouche de Genest, parlant à Dioclétien, u
s expositions passer pour la plus belle », celle du Bajazet de Racine mise hors de pair. 823. Cinq ans après Agésilas, en
l’immortalité ? Horace (Od., III, 30), Virgile (Æn., IX, 445), Ovide ( Met ., XV, 871), Lucain (Phars., IX, 983) et, hier, Ma
t multiplier et étendre à l’infini ces remarques. Nous ne faisons que mettre le lecteur sur la voie. 840. Les soldats de pas
’a convaincu qu’il avait un double. Le commencement de l’acte suivant met en présence le maître et le valet. 929. Un peu
et que c’est consoler un philosophe que lui justifier ses larmes, et mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’as
t contre la « violation de toutes les règles ». Voyez comment Molière met en scène les ennemis de sa comédie dans la Critiq
die ne lui doivent rien. » Mais « la poésie lui doit beaucoup. Il l’a mise dans sa voie, qui est d’exprimer des sentiments v
discrète et touchante, qui n’est pas ordinaire à Boileau. Ils ont été mis en musique, en 1671, par Lambert, beau-père de Lu
li. — Boileau le cite dans la satire IIIe, v. 81. — Ils ont été aussi mis en musique de nos jours. 970. Alexandre et Porus
me et pour le spectateur. 979. Néron vient de révéler son dessein de mettre à mort Britannicus. 980. Exclamasti : Vellem ne
erre lointaine sous les murs de Babylone, a envoyé du camp l’ordre de mettre a mort son frère Bajazet. La sultane Roxane, trom
Moïse, ch. IV.) Au milieu des clartés d’un feu pur et durable, Dieu mit avant les temps son trône inébranlable. Le ciel e
s vers » (Voy. édit. 1753, t. Ier, p. 541). Puis que fit-il ? — « Il mit en prose les strophes de cette ode, soutenant qu’
le elle n’est pas faite ; — le valet Pasquin, qui envers les gens mal mis et les laquais copie la morgue de son maître, et,
être méchant qu’autrefois à Oronte d’avoir fait un mauvais sonnet. On mit plusieurs noms sous celui de Cléon, et ceux qui l
                                    Il est juste Que le ciel qui nous met au-dessus de nos lois Arme au moins le remords po
t quelques bonnes âmes qui mêlent leurs provisions avec les vôtres et mettent leur cœur en commun avec vous. On entend le bruit
i inspira son admiration et son amitié pour Buffon. 1185. Le Brun a mis en épigramme le mot de M. de Thiard : « J’aime be
le quittaient jamais), revoit la physionomie des personnages qu’il y met  ; et, lieux et personnages, sa plume peint tout a
es de la chèvre Amalthée, qui, après avoir nourri Jupiter enfant, fut mise au rang des astres. — Le télescope la résout en u
Dans le char de monsieur son père, J’ai vu Phaéton, tout tremblant, Mettre en cendre la terre entière Avec des rayons de fer
illes ; cette grotte                                    Où le lierre Met une barbe verte aux vieux deuves de pierre ; ce
te décoration de lichens dorés et de fleurs qu’il demande au temps de mettre un jour, — Comme la giroflée aux parois des vieu
après le penseur, le poète et l’artiste, d’abord le fantaisiste qui «  met Pégase au vert » et fait battre les buissons à sa
Luxembourg.) — Toutes les poésies ont figuré les remords. Les Grecs, mettent aux mains des Furies la torche et le fouet, dont
poursuivent Oreste jusqu’à l’autel où il tombe épuisé et fou. Juvénal met dans le cœur du coupable et le fouet vengeur, et
r ; désemparer d’un poste, d’où sans désemparer ; 2° terme de marine, mettre un navire hors d’état, lui enlever ses agrès. (Ét
t.et ferme, par ces larges coulées de vers sonores et pleins. Molière mettait son âme sur les lèvres d’Alceste ; A. de Musset,
n), capitale du Tyrol. 1397. L’aigle à deux têtes, que l’Autriche a mise sur son drapeau, et qui dit, Lorsque le régiment
dit Alceste (I, 2). 1425. Célimène ; et le sonnet d’Oronte, « bon à mettre au cabinet » (I, 2). 1426. Un autre jour il esq
Avec le frôlement d’un lourd manteau de soie, Tout cela dans son cœur met une sainte joie. (Vers la Saint-Jean, II, 9.)
es yeux de l’homme, dit aussi : Qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers
ncendie aboutit à l’embrasement, l’embrasement à la consomption qui y met fin. Incendie, éveillant l’idée de continuité, es
97 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
au lieu des types généraux qu’ils n’osent plus aborder après Molière, mettent sur la scène des caractères plus particuliers, de
e monde sait sa verve prodigieuse, son entrain facile, son bonheur de mise en scène, son dialogue spirituel et toujours en m
contemporains, n’a-t-elle pas perdu de sa décision, et n’a-t-elle pas mis son honneur à tout comprendre et à conclure le mo
es avantages : et, comme dans un grand concert de musique, il doit se mettre en état de bien soutenir sa partie, pour rendre l
uvernement et dans la félicité publique. Or, c’est la vertu seule qui met les hommes en état de bien remplir les postes pub
cette diversité de génie et de style les rapproche et les réunit, et met une différence sensible entre eux et les autres é
ent en assurer la vérité par une affectation d’orgueil et de hauteur, mettent la fierté à la place des titres ; et, en exigeant
écieux qu’on lui laisse pour mériter son pardon et sa délivrance ? Ne mettrait -il pas à profit un intervalle si décisif pour sa
rve, une singulière connaissance de l’homme, le don du récit et de la mise en scène. Deux ans après (1709), Le Sage essayait
e souffrir. Nous passâmes auprès de Pontferrada, et nous allâmes nous mettre en embuscade dans un petit bois qui bordait le gr
en acquitter. « Messieurs, leur dis-je, vous serez contents : je vais mettre ce père nu comme la main, et vous amener ici sa m
encore mieux montés que moi : ils m’eussent vu fuir, ils se seraient mis à mes trousses et m’auraient bientôt rattrapé, ou
le, prit tout à coup un assez bon train. Tandis qu’il s’éloignait, je mis pied à terre. Je ramassai la bourse, qui me parut
e à composer, sur qui tous les yeux passaient successivement. J’avais mis sur mon visage une couche de plus de gravité et d
oulez-vous bien lire la déclaration ? » lequel, sans rien ajouter, se mit incontinent à lire. J’avais, pendant le discours
er à toujours l’état personnel du comte de Toulouse, et en effet pour mettre le droit des pairs en sûreté avec honneur, clause
ouvait dans un lieu agréable : car il dérida un peu son visage, et se mit à rire comme s’il n’avait pas eu la moindre teint
t l’autre : c’est une traduction de cet ancien auteur que je viens de mettre au jour ; il y a vingt ans que je m’occupe à fair
Romains attaquèrent, Mithridate seul se défendit avec courage et les mit en péril. La situation de ses États était admirab
nt que le joug des Romains s’appesantissait tous les jours sur elles, mirent leur confiance dans ce roi barbare qui les appela
il voulait qu’on lui livrât quelque ministre de l’empereur. Il avait mis sur l’empire d’Orient un tribut de deux mille cen
ancard de Charles ; il en fit atteler deux autres ; une seconde volée mit le brancard en pièces et renversa le roi ; de vin
ère action qu’une ligne de dix mille hommes de l’infanterie russe qui mit en déroute l’armée suédoise : tant les chose étai
t signe à deux drabans, qui prirent le roi par-dessous les bras et le mirent à cheval malgré les douleurs extrêmes de sa bless
: car le roi n’en eut jamais depuis qu’il sortit de Stockholm ; on le mit dans cette voiture, et l’on prit avec précipitati
a route du Borysthène175. Le roi, qui, depuis le moment où on l’avait mis à cheval jusqu’à son arrivée au bagage, n’avait p
pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, pour me mettre en tutelle entre vos mains177. C’est une envie qu
la France eût fait avec ses ennemis depuis Philippe-Auguste. Alors il met tous ses soins à policer, à faire fleurir ce roya
ôme ; essuyez-vous un refus, votre affliction est réelle. On pourrait mettre sur la tombe de presque tous les gens de lettres 
Champagne avec des gens aimables ; mais faites quelque chose qui vous mette en état de boire un jour du vin qui soit à vous.
e papier, sans peine et sans attention. Il ne faut, pour cela, que se mettre un demi-quart d’heure vis-à-vis de son écritoire.
malgré les jeux merveilleux de l’instinct, reste une machine purement mise en mouvement par la sensation. Buffon ôtait trop
l’ont rendu plus fort et plus robuste qu’aucun des animaux, et l’ont mis en état de braver les tristes effets du refroidis
s ténèbres, à ne nous jamais servir ni de l’une ni de l’autre, à nous mettre au-dessous des animaux, à n’être enfin que des ma
plaisir de s’attacher, et au désir de plaire ; il vient, en rampant, mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, se
e éloquence224. Rien ne s’oppose plus à la chaleur que le désir de mettre partout des traits saillants ; rien n’est plus co
ent que par l’opposition ; l’on ne présente qu’un côté de l’objet, on met dans l’ombre toutes les autres faces ; et ordinai
, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. Aussi, plus on mettra de cet esprit mince et brillant dans un écrit, mo
our s’occuper à les aller chercher : il croit gagner le temps qu’il y met de plus, et dont autrement il ne saurait que fair
et tous ses emplois pour aller vivre paisiblement à la campagne, fit mettre ces mots sur sa tombe : « J’ai demeuré soixante-s
traite, étonné de la rapidité du temps, je croyais n’avoir, pas assez mis à profit ma journée, je pensais en pouvoir jouir
entir le calme et le bonheur de ma situation. Je trouvais mon couvert mis sur ma terrasse. Je soupais de grand appétit ; da
tiste, la verve pure, sans aucun mélange de l’apprêt que la réflexion met à tout ; c’est l’âme du peintre qui se répand lib
à ses frères, il s’est enrôlé ; mais il ne s’en ira point sans avoir mis à contribution ces malheureux. Il vient avec un v
alheureux ! que fais-tu ? tu repousses ta mère, tu menaces ton père ; mets -toi à genoux et demande pardon. » Cependant le pe
cadavre lui disent : « Tiens, vois, regarde : voilà l’état où tu l’as mis  ! » Le fils ingrat paraît consterné ; la tête lui
en. Le grand bénitier rond, avec le goupillon, est celui que l’Église mettra au pied de la bière ; pour celui qu’on met dans l
est celui que l’Église mettra au pied de la bière ; pour celui qu’on met dans les chaumières, aux pieds des agonisants, c’
ui aurait bien employé son temps, n’eût donné les deux années qu’il a mises à les faire toutes. Quels effets incroyables de l
s le 28 mai 1747. Quelques mois avant sa mort il avait publié, sans y mettre son nom, un volume sous ce titre : Introduction à
pas un homme qui observe à loisir, mais un homme qui souffre, et qui met toute son âme dans ses écrits. Là cependant s’arr
l faut commencer, je crois, par lui donner le goût de lire, et ne lui mettre dans les mains que des livres qui ont de l’intérê
tage du peuple, le même Caton voulut l’empêcher de la proposer et lui mit la main sur la bouche, pour l’empêcher de parler 
lectures, et j’en étais si ému, que je ne contenais plus ce qu’elles mettaient en moi ; j’étouffais, je quittais mes livres, et
ue terrasse, en courant de toute ma force jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convulsion. C’est là ce qui m’a donné ce
i le besoin de commencer l’attaque par une période vigoureuse pour se mettre en force et je ne lui en sus pas mauvais gré. Sa
n je m’en suis convaincu. Un jour d’été, pendant que je travaillais à mettre en ordre quelques observations sur les harmonies
ette plante pour y déposer leurs œufs ; d’autres, simplement pour s’y mettre à l’abri du soleil. Mais la plupart y venaient po
ait en vain : quand elle dispose un lieu propre à être habité, elle y met des animaux ; elle n’est par bornée par la petite
imaux ; elle n’est par bornée par la petitesse de l’espace. Elle en a mis avec des nageoires dans de simples gouttes d’eau,
e. Ils doivent donc voir les fluides monter au lieu de descendre ; se mettre en rond au lieu de se mettre de niveau, et s’élev
fluides monter au lieu de descendre ; se mettre en rond au lieu de se mettre de niveau, et s’élever en l’air au lieu de tomber
nt à peine au milieu d’un horizon fort noir. Ses compagnes d’abord se mirent à la railler, pour tâcher de la distraire. « Est-
re qui est au milieu de la jetée, tira quelque argent de sa poche, le mit dans le tronc qui était au pied ; puis elle s’age
gna que la nation avait conscience de cette perte immense, qui allait mettre en présence des adversaires acharnés306. Discou
e tant d’hommes sans pain vous laisseront tranquillement savourer les mets dont vous n’aurez voulu diminuer ni le nombre ni
sque tout à coup il s’entend éveiller par une voix très sonore qui se met à crier : A boire au Roi. Mon homme prête l’oreil
sur l’Universalité de la Langue française. L’Académie de Berlin avait mis au concours cette question : « Qu’est-ce qui a re
a s’appelle en Russie une course. Je commence à m’y habituer. Moi qui mettais jadis des bottes pour aller à Sonaz, si je trouva
une course à Tobolsk339, voire au Kamtchatka340. Peu à peu je me suis mis à mépriser la terre ; elle n’a que neuf mille lie
re. « S’il est un homme, dit-il, tourmenté par la maudite ambition de mettre tout un livre dans une page, toute une page dans
t rien de surhumain, et qui ne sont bonnes qu’à rompre le charme et à mettre en fuite le prestige. Ses in-folio me font trembl
il renonce aux autorités que l’on ne veut plus reconnaître ; qu’il ne mette en usage que des moyens qui soient nouveaux, qui
, n’en fût-il plus au monde, a dit le siècle. Notre ami a été créé et mis au jour tout exprès pour les circonstances. Dites
Les Grecs, au contraire, étaient doués d’organes parfaits, faciles à mettre en jeu, et qu’il ne fallait qu’atteindre pour les
faire du bien quand vous vous en approchez ; et certainement il faut mettre an nombre des titres de notre nation à la gloire
té habituelle364, tandis que de nouveaux mystères nous épouvantent et mettent le trouble dans nos facultés. « Toute cette églis
frivole. Il n’y a que la vanité qui rende frivole ; l’indolence peut mettre quelques intervalles de sommeil ou d’oubli dans l
e raide à l’auteur de Werther ; mais quand on obtient de lui qu’il se mette à l’aise, le mouvement de son imagination fait di
rouver du génie dans l’adresse d’une lettre, si c’était lui qui l’eut mise . L’admiration pour Gœthe est une espèce de confré
mme ce bonheur373 d’illustre origine qui relève les cœurs abattus, et met à la place de l’inquiète satiété de la vie le sen
e. Les Gaulois lancent les premiers leurs javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi. L’ennemi
artir, je coupai un bâton d’aubépine, que je fis durcir au feu, et me mis en chemin vers l’Italie. Je fus deux jours dans l
juridique d’un roi. L’un des premiers actes du long parlement fut de mettre en accusation le comte de Strafford, gouverneur d
vrai dire, dans la définition légale de la haute trahison. Strafford mit tous ses soins à les dépouiller de ce caractère,
s murs, réveiller ces lions endormis, car ils pourraient un jour vous mettre aussi en pièces, vous et vos enfants. Quant à moi
incapable de toute fonction dans l’Église et dans l’État. Enfin, pour mettre l’avenir à l’abri de tout péril, un bill fut prop
, et non pas telle autre. La musique ne peint pas, elle touche ; elle met en mouvement l’imagination, non celle qui reprodu
agination ne fait que ce qui lui plaît. Sous la même mesure, celui-ci met une montagne, et celui-là l’Océan ; le guerrier y
homme appelé Toustain le blanc. Au moment où les troupes allaient se mettre en marche, le duc, élevant la voix, leur parla en
amis, vous avez passé la mer pour « l’amour de moi et vous vous êtes mis en aventure de mort, « ce dont je me tiens grande
ompagnons d’Alfred, frère d’Édouard mon « parent, et l’ont aveuglé et mis à mort478. Ils ont fait encore « d’autres cruauté
ourd’hui ces méfaits, s’il plaît à Dieu. Pensez « à bien combattre et mettez tout à mort, car si nous pou-« vous les vaincre,
se de soi-même, aussi bien que les exigences d’une santé délicate, le mirent facilement en garde contre les séductions de la v
suivre. Jamais peut-être l’homme ne se demanderait pourquoi il a été mis dans ce monde, si les tendances de sa nature y ét
ne de ces illusions ne soit justifiée. De tant de passions que Dieu a mises en nous, de tant de facultés dont il nous a doués
lement cette mélancolique question : Pourquoi donc l’homme a-t-il été mis en ce monde482 ? Et ne croyez pas que les misères
de méchanceté : le cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le cœur de l’homme n’est point satis
vir de cette expression, c’est celui dont la science nous a récemment mis en possession. Vous savez qu’en sondant les entra
imparfait au plus parfait, elle arriva à cette dernière création qui mit pour la première fois l’homme sur la terre. Ainsi
galement l’âme à ce mélancolique retour sur elle-même, c’est qu’elles mettent en évidence la contradiction qui existe entre sa
t des bornes, partout des ténèbres, partout de l’impuissance, elle la mettent en alarme sur elle-même et la forcent de remarque
nne une place secondaire et quelquefois effacée aux personnages qu’il met en scène, et dont les actions ne l’intéressent qu
, d’un air affectueux, elle leur proposa de leur faire raison. Ils se mirent tous à genoux, et, les larmes aux yeux, répondire
d elle eut fini d’écrire, il était près de deux heures du matin. Elle mit dans un coffre son testament et ses lettres ouver
ant conserver ou reprendre ses forces pour le dernier moment, elle se mit au lit. Ses femmes continuaient à prier, et penda
assait. Après quelques paroles données à sa justification495, elle se mit à prier. Le docteur Flechter se mit à lire la pri
es à sa justification495, elle se mit à prier. Le docteur Flechter se mit à lire la prière des morts selon le rit anglican,
si vaillant, allaient tenter gaiement cette marche aventureuse. On se mit en route entre minuit et deux heures du matin, po
ause du matériel qu’il fallait faire passer avec les divisions. On se mit à l’œuvre pendant que les troupes se succédaient.
emier consul se décida enfin à passer les monts de sa personne. Il se mit donc en marche pour traverser le col le 20 avant
uste prix des travaux de leur vie. Il aurait voulu seulement qu’ils y missent un peu plus de franchise, et, pour les y encourag
qu’il y mourut. Louis XI lui survécut. Les tragédies qui suivirent le mettaient en repos. Tout allait bien pour lui : il était co
me qu’une coutume, un poids et une mesure. Toutes les coutumes seront mises en français, dans un beau livre. Cela coupera cou
nt moins longs… Je briderai, comme il faut, ces gens du Parlement  Je mettrai une grande police dans le royaume. » Comines ajou
ous. On dira qu’elle se fie à son aile incomparable ; mais non : elle met aussi son nid, ses enfants, à notre portée. Voilà
u seizième siècle. En même temps, rédacteur au journal des Débats, il mettait au service de ses préférences politiques une plum
er comme un miroir à ce qu’il représente ; mais les personnages qu’il met en scène vivent d’une vie admirable, sans qu’il a
Beaumarchais. Beaumarchais n’a pas, comme les autres poètes comiques, mis en scène des sujets et des personnages différents
lui, les philosophes semblaient avoir écrit des lettres, sans oser y mettre l’adresse : Beaumarchais s’en chargea. Dans ses d
tant lui qui est le valet. Voilà l’inégalité bizarre que Beaumarchais met sur la scène. Aussi, sans s’arrêter au fameux mon
udence de ses friponneries ; c’est un homme à part, où Beaumarchais a mis beaucoup de son caractère. Il est spirituel, hard
d’adorateurs le détachent chaque jour de ce trône de son supplice, se mettent à genoux devant lui, se prosternent au plus bas q
soumission spontanée d’une volonté à une autre volonté. « Capitaine, mettez -vous là avec votre monde et faites-vous y tuer. —
de ses guirlandes ? Tout le butin épars, toute la monnaie des autres, mise en tas et en monceau, aurait-elle valu et pesé un
quet à la Houppe, et le Petit Poucet, couronnant le tout. Peau d’âne, mise en vers d’abord, puis retraduite en prose, n’en f
its souliers le matin de Noël : « Je sais bien que c’est maman qui le met , mais c’est égal. » Il se vante le petit esprit f
oses ; on y fait plus de grammaire que de philosophie ; un professeur met beaucoup plus de soin à faire valoir l’harmonie i
, sans qu’il y ait là malice du critique. Que, pour comble, Lucain se mette à l’admirer, lui qui admire si volontiers tous ce
La raison dit Corneille, et la rime Racine. Il est tout simple qu’il mît Régnier au-dessus de Boileau, et qu’il contestât
ontemporain fut aussi infaillible que la raison des siècles, laquelle met toute chose à sa place et tout homme à son rang.
es dieux sur moi si longtemps suspendue Semble ôter le bandeau qu’ils mettaient sur ma vue). Dans un chemin étroit je trouvai deu
Zamore s’est trouvé en présence de Gusman ; il l’a bravé, et il a été mis aux fers ; mais, grâce à la complicité du soldat
dans le monde. Le jeune Valère s’est laissé séduire par Cléon, qui met sa gloire et son plaisir à exercer son méchant es
rivait-il alors : je vois trop d’Atrées en sabots pour oser jamais en mettre sur la scène, car c’est un terrible drame que cel
Saint-Lambert et Delille, valaient mieux que le genre qu’ils avaient mis en honneur. Leurs disciples fatiguèrent bientôt l
naient le bonheur qui s’enfuit loin des rois682. Le soir, des simples mets que ce lieu voyait naître Ses mains chargeaient s
qu’il ne fût accusé de déserter la cause de la révolution pour avoir mis ces mots dans la bouche de Caïus : Des lois et no
Piron, qui ne voulut rien être, pas même académicien ; du moins il la mit en pratique jusqu’à la fin. Quand, après la révol
d’entrer en ménage. A pied grimpant le coteau Où pour voir je m’étais mise , Il avait petit chapeau Avec redingote grise. Prè
mmes qu’il veut peindre : à comparer Camille Desmoulins à Fénelon ; à mettre une auréole jusque sur le front de Robespierre. M
le ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vous seul, quan
utes celles de ce genre, dans lesquelles une pensée philosophique est mise en scène sous une forme épique ou dramatique. » A
vé son nom, comme il le voulait, sur le livre d’or de l’Esprit : J’ai mis sur le cimier doré du gentilhomme Une plume de fe
ne restaient plus, avec moi capitaine, Que douze matelots. Je les fis mettre en mer à bord d’une chaloupe, Hors de notre eau t
i rit ! Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile, L’enfant dans la prière en
i chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis, tendre mère, Faisant deux pa
fes de roses, Belles dames, seigneurs, princes, ducs et marquis, Elle met tout à bas, même des Médicis ; Elle met tout à ba
rinces, ducs et marquis, Elle met tout à bas, même des Médicis ; Elle met tout à bas avant le jour et l’heure ; Et la stupi
oir le droit de la peindre. D’autre part, l’influence- de Byron avait mis à la mode ces airs de scepticisme désenchanté et
iation. Dans ce drame sanglant de la révolution, il y a partout de la mise en scène. Aux clubs, dans les rues, à la tribune,
et Robespierre. Danton vient proposer à Marat et à Robespierre de mettre fin à la terreur et de constituer un gouvernement
l’affaire ; Il faut que ce tribun, entouré de licteurs, Recherche et mette à mort tous les conspirateurs858 ; De crainte des
le besoin d’argent ne le réduirait à commettre une bassesse. Bientôt mis à l’épreuve, il abandonne d’abord sans hésiter to
e. GEORGE. Comme pour m’enfoncer plus avant le poignard, Le sort nous met ici tous les deux en regard : Moi, pauvre et ridi
t prendre un parti, sinon mourir de faim. GEORGE. Pourquoi me suis-je mis dans ce cas misérable ! RODOLPHE. Eh ! Quoi ! Te
nts de longs regards amis ; On comprend, et voilà que mon couvert est mis . SILVIA. J’entends ; et vous allez à Florence, sa
le sentier nocturne où sont les vers luisants. Quand il pleut, je me mets sous l’épaisse feuillée, Et je sors, ruisselant,
de deux ou plusieurs parties au détriment d’une autre. – Convenir, se mettre d’accord. 83. Préjugé est pris ici dans le sens
lumes ont paru (1879-1880). Le reste des papiers de Saint-Simon a été mis depuis le mois de février 1880 à la disposition d
dit qu’Archélaüs, lieutenant de Mithridate, combattant contre Sylla, mit au premier rang ses chariots à faux ; au second,
ntes que de coutume. Aussi le zèle ardent de la maison du Seigneur me mit la plume à la main pour combattre leurs blasphème
dre au pied de la lettre cette gracieuse et débonnaire promesse de se mettre en tutelle entre leurs mains, tandis que Henri en
le, au sortir de cette séance, s’étonnait qu’il eût ainsi parlé de se mettre en tutelle : Il est vrai, répondait-il, mais, ven
iz et de Pope, que tout est bien. 241. Dans le Discours préliminaire mis en tête de sa traduction en vers français de l’Es
ouloit pas, ce disoit-elle, voir en son fils un illustre ignorant, me mit ce livre entre les mains, encore que je ne feusse
venait de hâtier, grand chenet à plusieurs, crans superposés, où l’on mettait à la fois divers rangs de broches.«  (Dict. de l’
« Au fond, je crois que le livre le plus utile à consulter, avant de mettre la main à l’œuvre, c’est l’Almanach : car, si on
te-Beuve, Causeries du Lundi, tome I, et la notice de M. Paul Raynal, mise en tête des œuvres de Joubert, publiées sous ce t
ent être lues avec quelque défiance. Ou y sent trop le parti pris ‘de mettre en relief les misères de l’homme. — Vinet, dans s
e. Or cet argument n’a sa force et sa valeur qu’à la condition d’être mis à son rang. Il confirme les preuves premières, ma
442. L’oraison funèbre que Thucydide, au livre II de son Histoire, met dans la bouche de Périclès, célébrant les premièr
e de sévir contre les plus coupables. Plusieurs habitants avaient été mis à mort ou soumis, en place publique, à divers gen
objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers
s se sont accomplies ; diplomatie, administration, guerre, marine, on met ces objets si divers à la portée de la plupart de
r plus de science et de calcul pour subsister seulement, qu’on n’en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes »
ce. 567. Alliance de termes heureusement choisie. J. B. Rousseau met en pratique le conseil d’Horace : Dixeris egregi
sont deux étroites bandes de papier, semblables aux marques que l’on met dans les livres, roulées très serré et d’une épai
de Childe-Harold, de Lara, de Manfred, c’est toujours lui-même qu’il met en scène. 754. Cette poétique hypothèse est, on
ce mouvement et replier son escadre sur l’aile gauche de Nelson pour mettre celle-ci entre deux feux, comme l’était la tête d
ont insupportables l’un à l’autre, et qui, venus en apparence pour se mettre d’accord, ne font que se mesurer du regard pour l
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
a voulu surprendre… Le joueur a réussi, par un emprunt usuraire (il a mis en gage le portrait de sa future, d’Angélique), à
>Tirez-en mille écus.>Oh ! non, c’est un dépôt. Hector. Pour mettre quelque chose à l’abri des orages, S’il vous plai
Ouvre, et lis au hasard. Hector. Ouvre, et lis au hasard.Je vais le mettre en pièces. Valère. Lis donc. Hector lit. Lis d
gnard, que ce drap était ainsi appelé à cause du sceau du roi qu’on y mettait autrefois. Régnier a employé le même mot dans une
égale douze points ; et ce nom vient de ce que, pour les marquer, on met un fichet dans un trou. École, dans le même jeu,
après la sienne, et sur laquelle tous les coupeurs et autres peuvent mettre de l’argent. 2. Suivante d’Angélique. 1. C’est
99 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
a là un danger certain de matérialiser de jeunes intelligences, qu’on mettrait à la marque, à la seule marque des sciences exact
outes les règles de l’éloquence. On pourrait d’ailleurs, dans ce cas, mettre le Traité de la poésie entre les mains des élèves
le, ainsi que les différentes sortes de figures, nous avons essayé de mettre de l’ordre et de l’exactitude dans l’importante q
rmi les livres classiques édités de nos jours ; de nous louer d’avoir mis de la netteté dans notre plan, de la clarté dans
100 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ositions contemporaines offrent des beautés du premier ordre, qui les mettent du tout petit nombre de celles qui appartiennent
pour des tours de phrase qui ont vieilli et ne sauraient plus être de mise aujourd’hui. Et puis, que de faits, que d’idées o
t un certain nombre d’odes, de stances et d’épigrammes ont suffi pour mettre Mathurin Régnier au rang des poètes les plus sûrs
d’une fois de maladroits pastiches, un précurseur de Molière, c’était mettre sur le même rang l’ébauche et l’œuvre achevée.
la France, et ne souffrira point, Le bon seigneur qu’il est, qu’on la mît en pourpoint. Au compas du devoir il règle son co
urage, Et ne laisse en dépôt pourtant son avantage. Selon le temps il met ses partis en avant. Alors que le roi passe, il g
au roi Charles7 : Même aux plus avancés demandant le pourquoi, Il se met sur un pied et sur le quant à moi, Et serai bien
e, On appelle un valet, la chandelle s’allume, On apporte la nappe et met -on le couvert ; Et suis parmi ces gens comme un h
es et les poux, et telle autre quenaille21, Aux plaines d’alentour se mettaient en bataille ; Qui les places d’autrui par armes u
igea de s’en taire. Sur ce point on se lave, et chacun en son rang Se met dans une chaise, ou s’assied sur un banc. Suivant
ou son mérite, ou sa charge, ou sa race. Des niais, sans prier, je me mets en la place, Où j’étais résolu, faisant autant qu
pour lors de quoi me soûler au besoin. Or, entre tous ceux-là qui se mirent à table, Il ne s’en trouva point qui ne fût remar
us, Elle sut bravement se défendre des loups, Et de se conserver elle mit si bon ordre Que morte de vieillesse elle ne sava
ron, viens ici désormais, Où la tripaille est frite en cent sortes de mets . Or, durant ce festin, damoiselle Famine, Avec so
dans les vers une juste cadence », en enseignant le pouvoir d’un mot mis à sa place, et en réduisant — un peu tyranniqueme
transpositions forcées, ces constructions insolites que Ronsard avait mises à la mode ne convenaient point à un peuple dont l
nt, ces mots empruntés au patois gascon que la cour de Henri IV avait mis en vogue ; enfin il attaqua résolument et sans ex
beau jour ? Cet effroyable colosse, Cazaux, l’appui des mutins40, A mis le pied dans la fosse Que lui cavaient41 les dest
         Et n’eut plus d’ennemis. Ces colosses d’orgueil furent tous mis en poudre ; Et tous couverts des monts qu’ils ava
âmes, Comme tu paraîtras au passage des flots, Voudra que ses Tritons mettent la main aux rames            Et soient tes matelo
lle-ci porte seule un éclat radieux ; Qui fait revivre l’homme, et le met de la barque            À la table des dieux. Ma
s plus vives dont le cœur humain puisse être possédé sont constamment mises en présence et en lutte, et sont poussées jusqu’a
dant des critiques reprochèrent au grand poète de n’y avoir pas assez mis de héros. Le tragique fécond répondit en donnant,
orneille même, une véritable tragédie. Ce n’est qu’une tentative pour mettre sur la scène des morceaux excellents qui ne forma
e novateur y supprime l’éternel récit du dénouement des tragédies, et met sous les yeux des spectateurs une situation qui a
, De deux comtes jadis fut le libérateur ; Sanche, fils d’un pêcheur, mettait naguère en peine Deux illustres rivaux sur le cho
de Porus. Puisque Alexandre était le héros de la pièce, il fallait le mettre au premier rang, et ne pas tailler Porus, son vai
e de tragédies. En 1667, n’étant encore âgé que de vingt-sept ans, il mit sur la scène Andromaque : désormais il va être lu
itait le caractère purement humain et presque familier des sentiments mis à la place d’un héroïque de convention ; c’était
tant d’éclat et de succès les sujets romains, Racine voulut, en 1673, mettre au théâtre ……… un roi qui, durant quarante ans,
ire qu’il n’avait point fait de pièce dans laquelle la vertu fût plus mise à jour que dans Phèdre, où les passions ne sont p
l ne s’applique qu’à dire ce qui doit être dit dans la position où il met ses personnages, et il le dit toujours avec noble
lysse. Je suis père, seigneur, et faible comme un autre : Mon cœur se met sans peine à la place du vôtre ; Et, frémissant d
ui dit : « Je pleure, hélas ! pour ce pauvre Holoferne, Si méchamment mis à mort par Judith. » L’Origine des sifflets.
Navarre ou le Prince jaloux, 1661, où le véritable type du jaloux est mis pour la première fois sur la scène. En 1661, les
érêt, privé d’action, et le poète paraît cette fois plus préoccupé de mettre sur la scène sa propre personne que de créer des
s livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble in
s sa chambre au sortir de la table ; Et dans son lit bien chaud il se mit tout soudain, Où, sans trouble, il dormit jusques
e nez, mon frère, elle se rit de vous, Et, sans avoir dessein de vous mettre en courroux, Je vous dirai, tout franc, que c’est
e jour, à l’église, il venait d’un air doux, Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux. Il attirait les yeux de l’assemblé
pour avoir vu le désespoir d’autrui. C’est à peine si le Joueur nous met dans la confidence des chagrins que le héros de l
is. Géronte. Finis donc. Hector.                    Il faut bien se mettre sur ses gardes. Mémoire juste et bref de nos dett
à Richard cinq cents livres dix sous, Pour gages de cinq ans, frais, mises , loyaux coûts. Géronte. Quel est ce Richard ? H
out à la propice79 D’un valet de joueur, mon maître, de nouveau, M’a mis celui d’Hector, du valet de carreau. Géronte. Le
               C’est pure médisance. Je sais ce qu’entre nous le sort mit de distance. Le Marquis. Il tremble. — Savez-vou
au hasard. Hector.                                       Je vais le mettre en pièces. Valère. Lis donc. Hector lit.      
is je suis très certain qu’au lieu où vous voilà, Un homme à peu près mis comme vous êtes là, Assis dans un fauteuil auprès
livres ; l’auteur les publia sous le titre modeste de Fables choisies mises en vers par M. de La Fontaine, en 1668. Il est dé
opose-t-il que de peindre des animaux ou des végétaux ? Non, ce qu’il met réellement en scène, c’est l’homme, l’homme de to
s l’imagination et le génie de plusieurs de ses contemporains, il sut mettre la raison en rimes harmonieuses, n’écrire jamais
arrasse, Et l’arrêt de ma mort est un arrêt de grâce        Qui va me mettre en liberté ; Mais le vizir en moi perdra plus qu’
avare à sa plus noble bête        Avait interdit le caquet, Elle eût mis moins de sens dans son énorme tête        Que dan
m prête au captif des oreilles avides ; Car, malgré le bonheur qui le met sur les rangs, C’était un homme épais, un Scythe
ent ; Gens qui, bouffis d’orgueil, sur des preuves légères,        Se mettent en tête aisément Que la nature esclave adore leur
 D’un gradué de si grosse importance, Le moindre temps requis pour le mettre en licence,        C’est un double quinquennium 1
punir mon fils ; Et mon juste dépit lui prépare une scène Où je veux mettre enfin son orgueil à la gêne. Le Comte, à Lycand
es boutades de cet intendant. Mais, avant de nous montrer ce père qui met plaisamment en défaut l’orgueil de son fils, Dest
ntre. — Ils sont tous assis, excepté Lisette.) M. Josse, après avoir mis ses lunettes, lit. Par-devant… Lisimon, à Isabe
              Et cætera. Cette tirade-là jamais ne finira. Le Comte. Mettez et autres lieux, en très gros caractère. Isabel
té par Euripide dans Cresphonte, qui ne nous est point parvenu, a été mis par Aristote au premier rang des sujets tragiques
Noble, bourgeois, clerc, prélat, petit-maître, Femme surtout, chacun met son espoir Dans tes cartons peints de rouge et de
rage et générosité ; au dénouement, l’admiration et la reconnaissance mettent tout le monde à ses pieds. Qui ne voudrait pas lu
poétique. Damis. Mon oncle, vous avez cultivé mon enfance, Je ne mets point de borne à ma reconnaissance ; Et c’est pou
c’est pour le prouver que je veux désormais Commencer par tâcher d’en mettre à vos bienfaits, Me suffire à moi-même en volant
que je forme pour lui. Fidèle à marcher dans sa voie, En lui seul je mettrai ma joie, Mon espérance et mon appui. Trop longte
ait dissipé sa fortune, vint à Paris vers l’âge de dix-huit ans et se mit à tailler la pierre, pour faire vivre deux frères
cinq ans il donna à ce théâtre plus de vingt-cinq ouvrages qui furent mis en musique par Philidor, Monsigny et Grétry. Le R
1772. Gilbert en conçut une haine implacable contre ses juges, et se mit à attaquer avec violence tout ce qui tenait alors
et de mauvais goût. Mais en vain, dans une certaine partie du public, mettait -il les rieurs de son côté ; en vain la puissance
re. Gilbert a dit, dans sa satire du Dix-huitième Siècle : « La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré. » Ce poète mourut
i Lear, l’œuvre la plus hardie et la plus romanesque qu’on eût encore mise sur la scène française. Il suivit exactement son
nt l’espérance. Le doux sommeil ne fait que suspendre nos maux, Et tu mets à la place un plaisir : en deux mots, Quand je so
eut bien quelquefois se flatter dans la vie. J’ai, par exemple, hier, mis à la loterie, Et mon billet enfin pourrait bien ê
est possible, et cela doit suffire. Puis, en me le donnant, on s’est mis à sourire, Et l’on m’a dit : « Prenez, car c’est
mes amis, je sentis que mes vers et ma prose, goûtés ou non, seraient mis au rang du petit nombre d’ouvrages qu’aucune bass
es Géorgiques engagea Delille à traduire l’Énéide, qui avait déjà été mise en vers, au xve  siècle par Octavien de Saint-Gel
les enrichit de marbres et de ruines : souvent il n’a guère fait que mettre en vers les préceptes et jusqu’aux expressions du
oète que si l’on n’a pas réalisé tout cela, on a du moins le droit de mettre le résultat à côté du vœu, et que l’on peut sans
avait beau chercher ; chacun, excepté soi, Ne connaissait personne à mettre en cet emploi. Cependant, à la fin, quelqu’un de
a la discorde civile ; Et bientôt l’étranger, s’emparant de la ville, Mit sous un même joug et peuple et sénateurs. Françai
pellent Florian dont il savait par cœur toutes les fables, et dont il mettait au-dessus de tout la Ruth, l’Estelle et la Galaté
’entrer en ménage. À pied grimpant le coteau, Où pour voir je m’étais mise , Il avait petit chapeau Avec redingote grise. Prè
e, le Paria (1821), où il avait déployé un grand luxe de poésie et de mise en scène. Les mauvais vers contre l’inquisition e
e ! la vie ! ah ! prolongez ma vie ! François de Paule. Dieu n’a pas mis son œuvre au pouvoir d’un mortel. Vous seul, quan
utes celles de ce genre, dans lesquelles une pensée philosophique est mise en scène sous une forme épique ou dramatique. Alf
ement de terre, changera toute la face du monde intellectuel. Elle se mettra à agir comme la nature, à mêler dans ses création
préface, où l’auteur s’appropriait et poussait à l’extrême les idées mises depuis longtemps en circulation par Mme de Staël,
. Tout ombrage alors semble dire : Voyageur, viens te reposer ! Elle met dans l’aube un sourire, Elle met dans l’onde un b
 : Voyageur, viens te reposer ! Elle met dans l’aube un sourire, Elle met dans l’onde un baiser. Elle cache et recouvre d’
s, moi, je fus douce toujours. « C’est moi qui sur leur sépulture Ai mis l’herbe qui la défend. Viens, je suis la grande n
s anges se miraient en elle. Que son bonjour était charmant ! Le ciel mettait en sa prunelle Ce regard qui jamais ne ment. Oh 
 Je saurai bien construire une barrière. » Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière. Et Caïn dit : « Cet œil me regarde
nse à Dieu d’entrer. » Quand ils eurent fini de clore et de murer, On mit l’aïeul au centre, en une tour de pierre ; Et lui
s honteux, Plus sot, plus dégradant pour la pensée humaine, Que de se mettre ainsi la cervelle à la gêne Pour écrire trois mot
is l’usage, une langue plus vraie que celle des tragédies de l’Empire mise dans la bouche des Romains, des passages pleins d
ue saison, Afin qu’en revenant au foyer domestique Le guerrier puisse mettre une blanche tunique, Et rende grâce aux dieux de
                                       D’accord ; Mais mon père avait mis en vous sa confiance. Le Notaire. Oui, monsieur.
Et mes pinceaux, monsieur, seront mon gagne-pain. Le Notaire. Je ne mets point du tout votre talent en doute ; Mais il est
donné trois variantes. La peur tortueuse est leur Dieu ; Puis il mit au-dessus : La peur blême et louche est leur Di
liv. XXIII, chap. i), qui commence ainsi : « Pacuvius Calavius avait mis le sénat dans sa dépendance et dans celle du peup
esseur du roi. 232. Le duc d’Armagnac, enfermé dans une cage de fer, mis à mort en 1477. Ses fils, forcés d’assister à son
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