ui le caractérise, c’est l’élan spontané, l’émotion vive du poète, la
marche
impétueuse de sa pensée. 1° Caractère de cette
3° Désordre lyrique. Dans la poésie lyrique, le poète n’a pas une
marche
régulière ; sa course est impétueuse et vagabonde
s remarquables ; il peut se passer de transitions, et laisser dans sa
marche
un désordre apparent qui produit plus d’effet que
ainqueur poudreux au bout de la carrière. Son style impétueux souvent
marche
au hasard : Chez elle un beau désordre est un eff
l’autre l’activité et la vigilance. Que de campements, que de belles
marches
, que de hardiesse, que de précautions, que de pér
qui suppose et exige de l’art, de l’étude et du travail, répugne à la
marche
libre et indépendante du génie, qui s’élève ou to
ssi grand, aussi respecté que lorsqu’il donne des ordres, et que tout
marche
à sa parole » ! Fléchier et Mascaron se sont éle
it ou la renommée. — Il se cache, mais sa réputation le découvre : il
marche
sans suite et sans équipage ; mais chacun, dans s
e est le caractère principal de l’ode ; mais il n’est pas le seul. La
marche
si vive et si libre de l’enthousiasme donne lieu
e ? Boileau a dit en parlant de l’ode : Son style impétueux souvent
marche
au hasard. Chez elle un beau désordre est un effe
un beau désordre est un effet de l’art. Ce désordre, qu’explique la
marche
de l’imagination, provient des caractères que nou
vivacité de la pensée ou du sentiment produit des variations dans la
marche
. 191. Combien compte-t-on d’espèces d’odes ? On
même le sublime dans les pensées et dans le style. Cette ode aime une
marche
libre et fière, de la verve et de la chaleur, de
rner bientôt à la pensée de ses maux. 215. Qu’avez-vous à dire sur la
marche
de l’élégie ? L’élégie a une marche très irrégul
215. Qu’avez-vous à dire sur la marche de l’élégie ? L’élégie a une
marche
très irrégulière et très difficile à saisir. Elle
eligion, la morale, la politique. Obligé de suivre la passion dans sa
marche
désordonnée, il doit, comme chez les Grecs, avoir
rée par le plaisir, prend, pour le chanter, une allure plus vive, une
marche
plus légère. Elle demande un esprit délié, une im
style en soit léger, les expressions choisies et toujours exactes, la
marche
libre, les vers faciles et coulants, sans que les
nces nécessaires. L’autre, plus timide ou plus modeste, a commencé sa
marche
par s’appuyer sur les phénomènes, pour remonter a
r un mécanisme. Le newtonien, tranquille dans son cabinet, calcule la
marche
des sphères d’après un seul principe, qui agit to
majesté de l’histoire ; mais a-t-on fait attention qu’entraîné par la
marche
des événements, l’historien met réellement ici se
désire. 2. Lorsque l’ordre des pensées est établi, on examine quelle
marche
on doit suivre dans leur exposition. Tantôt on co
êt augmente à mesure que l’action ou le discours avance. Telle est la
marche
ordinaire des compositions dramatiques. Dans le s
s plus saillantes, la gradation est descendante. C’est quelquefois la
marche
que suit l’orateur, lorsqu’il reconnaît la nécess
e de la gradation consiste en ce que le discours ou l’action suit une
marche
toujours ascendante, ou toujours descendante. Ce
mentatif : lacesso, je provoque, je harcèle ; incesso (de incedo), je
marche
avec instance, j’assaille, je poursuis ; capesso
men (de agere, conduire) signifie proprement une troupe quelconque en
marche
. Agmen muliebre, une troupe de femmes ; agmen ali
um, une troupe d’oiseaux. — Il désigne plus spécialement une armée en
marche
. Primum agmen ducere, conduire l’avant-garde. Il
e sont ordinairement que des imitations, des réminiscences : c’est la
marche
de la nature. Plus tard, quand l’esprit est mûr e
te soi-même, en s’efforçant de suivre, soit de près, soit de loin, la
marche
de l’auteur, ses idées et son style. Cette méthod
votre goût se formera rapidement. Appliquez-vous à saisir le plan, la
marche
de l’auteur, le but qu’il veut atteindre, la véri
rtaines bornes Me la condition humaine. Le génie, au contraire, a une
marche
indépendante : il éclate comme la foudre ; il reç
flatteurs, vous ne fûtes pas réalisés ! Le jeune homme s’était mis en
marche
vers la fin de l’hiver de 1709 ; le Rhin était gl
e n’y sera plus en ce temps-là. Ma fille, vous souhaitez que le temps
marche
; vous ne savez ce que vous faites, vous y serez
intérieur et l’Année sainte ; d’autres livres sont sous la clef. S’il
marche
par la ville, et qu’il découvre de loin un homme
voir parfois que deux pieds à peine, tournant à angles si aigus qu’on
marche
droit au gouffre, et glissant, chargé de frimas,
Vive le premier consul ! à l’assaut des Alpes ; la musique des corps
marche
en tête de chaque régiment. Quand le glacier est
it ainsi donner la perfection à ses œuvres. Imitons la nature dans sa
marche
et dans son travail ; prenons le temps de la réfl
sont les germes de ses productions. Mais s’il imite la nature dans sa
marche
et dans son travail, s’il s’élève par la contempl
roduit le sublime. Telle est celle-ci, dans laquelle Homère décrit la
marche
de Neptune : Neptune ainsi marchant dans les vas
excité, quand l’action avance majestueuse et rapide : il faut qu’elle
marche
, qu’elle nous entraîne. La Messiade de Klopstock
et par leurs actions, et tous concourent, selon leur importance, à la
marche
du poème ; la variété se trouve ainsi confondue d
nce du merveilleux : pour le reste, il peut suivre absolument la même
marche
, les mêmes lois et le même style. Souvent le poèm
léans. Ici l’orateur n’avait plus, pour soutenir et pour animer sa
marche
, le tableau toujours intéressant des troubles des
ec les impies que notre vie n’est qu’un jeu où règne le hasard, il ne
marche
sans règle et sans dessein au gré de ses aveugles
appuyés partout du témoignage irréfragable des livres saints. Mais la
marche
nécessairement froide de la dialectique y est fré
nt et prennent qui la grande route, qui les chemins de traverse ; tel
marche
à petites journées ; tel autre, plus impatient, p
par la grâce et la noblesse du débit. Ils règlent ainsi qu’il suit la
marche
de la discussion : se concilier d’abord son audit
r de l’expression ? La nature, mieux que l’art, nous montre que cette
marche
est la seule possible. Interrogez un homme qui n’
our le salut commun. Pour donner à l’armée le temps de se dégager, il
marche
avec quelques centaines d’hommes à l’assaut des h
e ce singulier appel : « A ceux qui voudront me suivre je promets des
marches
forcées, des alertes, des surprises, des nuits sa
sont plus abondants : sous l’ampleur de leur prose on suit plutôt la
marche
du raisonnement qu’on n’en devine les contours. B
ire, se bornant à raconter, veut une phrase alerte et rapide comme la
marche
des faits qu’elle expose. L’éloquence, dont le bu
les objections, à déblayer tous les obstacles qui peuvent retarder la
marche
triomphante de son raisonnement, que l’oreille, à
u maitre est indispensable : il doit guider l’élève pas à pas dans sa
marche
, le corriger tout en l’encourageant, lui indiquer
être un ornement et non pas un défaut : si elles ralentissent trop la
marche
de l’action et refroidissent l’intérêt, elles son
mesuré, ne sert qu’à jeter du froid dans l’action et à en entraver la
marche
. Les jeunes gens surtout doivent se garder de ces
les incidents et les personnages sont maladroitement disposés, où la
marche
est arrêtée par une foule de digressions, de sent
it ; il nous montre les personnages et les évènements concourant à la
marche
de l’action, formant une intrigue qui attache le
n’a point sans le vrai courage. Dans la sécurité de sa conscience, il
marche
la tête levée, il ne fuit ni ne cherche son ennem
rgueil abuse, Regarde autour de toi : tout commence, tout s’use, Tout
marche
vers un terme, et tout naît pour mourir. Dans ces
arquable justesse, cheminant lentement parce qu’il est peu formé à la
marche
, et manque d’ardeur propre, est solide, presque i
besoins, l’égalité civile, ajourne la liberté qui l’eût gêné dans sa
marche
, et court porter à travers le monde les vérités p
ui doit être plus vive et plus serrée que dans la preuve. On suit une
marche
différente de celle qu’a suivie l’adversaire qu’o
ent les membres et qui frappe par des tours symétriques ; partout une
marche
dégagée, sans contrainte, libre, mais sans licenc
lle élevé ou véhément. Plus soigné que le premier, dont il n’a pas la
marche
libre et la négligence, moins fort et moins abond
des tropes, ensuite des figures de mots ou de pensées, en suivant la
marche
progressive du discours. Tropes. Le mot tro
ant le parti est pris ; il commande et il agit tout ensemble, et tout
marche
en concours et en sûreté. Vous diriez qu’il y a e
oyant avec les impies que notre vie est un jeu où règne le hasard, il
marche
sans règle et sans conduite au gré de son aveugle
à travers les bois, avec Sa cavalerie toute fraîche, Bek précipite sa
marche
pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l
tout ce qu’il peut faire des hommes. Que de campements, que de belles
marches
, que de hardiesses, que de précautions, que de pé
ec autant de régularité qu’elles se succèdent dans l’esprit. Voilà la
marche
de la nature ; ici, comme dans les autres parties
ce qu’on appelle le mouvement. Le mouvement, en art oratoire, est la
marche
, le progrès des idées, des images ou des passions
st opposé le style coupé qui les détache ; il a plus de légèreté, une
marche
plus aisée et plus rapide ; le style coupé a auss
la plaisanterie ? — Comment doit-elle être ? Quelle est la place, la
marche
, l’allure du style tempéré ? — Quels sont ses nom
re et la lumière. Le lecteur ou l’auditeur qui comprend sans peine la
marche
des idées, voit avec plaisir toutes les parties s
il faut céder. C’est en vain qu’à travers les bois, Bech précipite sa
marche
pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l
et, Bourdaloue ou Massillon, en faire l’analyse, examiner le plan, la
marche
, la distribution des parties : ce travail sera d’
s’arrêteront les emportements de ton audace effrénée ? C'est la même
marche
précisément, parce que c’est le même fonds de pen
ensible, plus animée, et en suivant, dans la disposition des mots, la
marche
que l’esprit lui-même a suivie dans la dispositio
isiblement le cours habituel de ses idées, le langage admet aussi une
marche
plus réglée, une voie plus uniforme ; il se rappr
t. Par la différente disposition qu’il leur donne, tantôt le discours
marche
avec une gravité majestueuse, ou coule avec une p
on plaidoyer pour Milon, voulant démontrer que Clodius s’était mis en
marche
dans le dessein d’attaquer Milon, et que celui-ci
abes longues, des épithètes, des hiatus, afin de mieux représenter la
marche
paisible de Milon qui se rendait à Lanuvium pour
s : l’énorme grosseur des serpents, leur départ, leur traversée, leur
marche
directe vers Laocoon. Une action aussi dramatique
oésie ne doivent nuire à la progression méthodique des idées, et à la
marche
régulière de la raison. Boileau a excellé dans c
de la passion ? La véritable douleur n’a point de langage étudié, de
marche
suivie et compassée. Le langage de l’élégie doit
ompassée. Le langage de l’élégie doit être simple et sans apprêt ; sa
marche
rompue, irrégulière même jusqu’à un certain point
sé, Depuis que l’Africain284 terrible Vers nos murs se fut avancé. Sa
marche
brûlait l’Ausonie285, Comme un dévorant incendie
is il faut, comme le dit Boileau290, que Son style impétueux souvent
marche
au hasard : Chez elle un beau désordre est un eff
l le poète lyrique, transporté d’une prophétique fureur, n’a point de
marche
uniforme. Il embrasse d’abord son sujet, et paraî
t. Il prend sa course, il s’avance Comme un superbe géant. Bientôt sa
marche
féconde Embrasse le tour du monde Dans le cercle
vi par les furies menaçantes. S’il traverse les mers, le noir chagrin
marche
à ses côtés. S’il est à cheval, il porte en croup
s et brillantes, les images riantes, une diction riche et variée, une
marche
toujours facile et coulante, des épithètes qui aj
détails superflus et les circonstances inutiles qui ralentiraient la
marche
du récit, et surtout tenir les esprits vivement e
u la leçon morale qu’il faut retenir. Cependant, il faut que l’action
marche
naturellement, et qu’elle se développe sans embar
tion oratoire ? La narration oratoire est l’exposé d’un fait dans la
marche
du discours. L’historien et l’orateur narrent l’u
, enfin qu’ils soient traités assez brièvement pour ne pas arrêter la
marche
du récit et pour ne pas faire oublier l’événement
nnent pas trop souvent et soient exprimées en peu de mots afin que la
marche
du récit ne soit pas retardée. 443. Qu’avez-vous
qui convient à la narration ? La narration demande, en général, une
marche
grave, une éloquence contenue, une simplicité élé
sont des tours lents et embarrassés, des parenthèses qui arrêtent la
marche
des phrases, des périodes symétriques, des mouvem
i sage, aussi méthodique, que l’autre est fougueux et déréglé dans sa
marche
; le premier est aussi impétueux, entraînant dans
rvateur impartial put remarquer dans Atala tout ce qui caractérise la
marche
du génie. L’ouvrage enfin fut reçu et traité par
aires, de ces particules traînantes qui donnent à la versification la
marche
de la prose ; de l’attirail des prépositions, des
, que le talent de l’auteur se fortifiait au lieu de décliner dans sa
marche
; qu’il n’était plus rien que la langue poétique
mieux exprimer l’intention ou le sentiment de l’écrivain, arrêtent la
marche
de la phrase, mais sans y jeter le désordre ; cel
iter aux élèves l’étude de ce livre, et leur en faire mieux saisir la
marche
, j’ai cru utile d’y ajouter un résumé de tout l’o
je n’approuve pas, dit-il, le scrupule de ceux qui veulent que le nom
marche
toujours avant le verbe, le verbe avant l’adverbe
roprié pour la classe de ce nom. L’auteur, dans ces trois volumes, ne
marche
qu’appuyé sur les autorités des meilleurs critiqu
n plan harmonieux et complet, dans lequel l’estimable auteur suit une
marche
logique, présente des divisions claires et nature
unté à un poëte allemand : « Je suis un pauvre, pauvre homme, et je
marche
tout seul. Je voudrais bien, une fois encore, goû
tes ôtées, les pierres tombées ? Mes pieds mêmes ne se font pas à ces
marches
neuves, ils vont suivant leur coutume, et font de
légende raconte qu’un jour, voyageant en compagnie d’un frère dans la
marche
d’Ancône, il rencontra un homme qui portait sur s
a haute ambition d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la
marche
du genre humain1. (Réponse au discours de récepti
é, qu’on appelle les grands hommes. C’est par eux que le genre humain
marche
de plus en plus à la science et au bonheur. L’iné
doit être passé sous silence. C’est ainsi que Tite-Live décrivant la
marche
d’Annibal en Italie, en rapporte toutes les circo
en ce genre aux meilleurs historiens modernes, ils ont en général la
marche
plus libre, plus noble, plus naturelle, des trans
les combats qu’ils décrivent. Les ruses, les stratagèmes, les fausses
marches
, les attaques vraies ou simulées, les campements,
ondes recherches. Mais elles sont un chef-d’œuvre pour le style et la
marche
de la narration. Ses Révolutions de Suède sont éc
osé ou qu’il y ait, en termes de l’art, une exposition ; que l’action
marche
, que les divers intérêts se croisent et se combat
nd il sent un grand trouble au-dedans de lui-même qu’il éclate, qu’il
marche
à grands pas, qu’il fait des gestes et prononce d
x règles de la décence et du vrai, et lui apprit à se contenter d’une
marche
noble et assurée, sans orgueil, sans faste, sans
Ses plans sont toujours exacts, ses intrigues sagement conduites, sa
marche
unie et assurée, son dialogue juste et direct, so
soumet à des lois. Sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plume
marche
sans guide, et jette à l’aventure des traits irré
te l’ode de J.-B. Rousseau au comte du Luc comme le vrai modèle de la
marche
de l’ode ; pour l’ensemble et le style il ne conn
voyez, à l’exception de la strophe 5 et peut-être de la strophe 7, la
marche
de l’ode se poursuit à la fois régulièrement et p
s qu’il rehausse, avec son domaine qu’il étend. Aussi à voir comme il
marche
, vous diriez que la nature ne le contient plus ;
il faut avancer toujours. Je voudrais retourner en arrière : Marche !
marche
! Un poids invincible, une force irrésistible nou
x courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche !
marche
! Et cependant on voit tomber derrière soi tout c
aux ; il s’arrête, et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on
marche
; tous se règlent sur lui ; il interrompt, il red
, quelquefois menteur ; il est superstitieux, scrupuleux, timide ; il
marche
doucement et légèrement, il semble craindre de fo
doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre3 ; il
marche
les yeux baissés, et il n’ose les lever sur ceux
ble de laisser dans les esprits une impression profonde. Telle est la
marche
naturelle et la division plus ou moins sensible d
générale veut que l’on procède du plus faible au plus fort ; et cette
marche
est excellente toutes les fois que l’orateur, con
besoins, l’égalité civile, ajourne la liberté qui l’eût gêné dans sa
marche
, et court porter à travers le monde les vérités p
s’empare de la Lombardie, s’y arrête un instant, se remet bientôt en
marche
, trouve les Autrichiens renforcés sur le Mincio,
e de l’auteur, et qu’on peut, d’un coup d’œil sûr, saisir le plan, la
marche
, le but, l’ensemble de son œuvre, découvrir l’enc
cement à la fin d’une composition, au lieu de suivre attentivement la
marche
de l’auteur. Article II. De l’imitation
le voir au commencement du livre III. 260. Qu’avez-vous à dire sur la
marche
, le style et la versification du poème didactique
a marche, le style et la versification du poème didactique ? Plus la
marche
du poème didactique parait unie et monotone, plus
mbe est une satire amère et passionnée dans un rythme qui rappelle la
marche
rapide de l’iambe chez les anciens. Les iambes, c
housiasme de la poésie avec la progression méthodique des idées et la
marche
régulière de la raison. L’épître didactique ou ph
témérité fut quelquefois un de ses moyens. Lorsqu’avant son départ il
marche
contre les Triballiens et les Illyriens, vous voy
’entre dans ses villes et dans ses provinces que pour en sortir : les
marches
d’Alexandre sont si rapides, que vous croyez voir
se traîne, il se lève, il chancelle, il trébuche, il se redresse, il
marche
, il saute, il court ; il mesure, il connaît les d
t les phrases sont longues et embarrassées, avec le précédent dont la
marche
est facile, et dont toutes les pensées sont compr
scours. Les constructions longues et traînantes embarrassent aussi la
marche
de la phrase ; il faut savoir n’être ni trop long
u de quelque rhéteur. Étudier et suivre les règles, c’est observer la
marche
que prescrit la raison et que suit le génie. « Le
nous une loi indispensable ; nous le quittons souvent pour abréger la
marche
; si le pont est brisé, nous cherchons un détour,
les et s’emploient fréquemment dans la plus simple conversation : Il
marche
comme une tortue. — Il va plus vite que le vent.
.) 241. Ce qui contribue le plus à la beauté de la période, c’est une
marche
progressive sous le rapport des mots et sous le r
beaucoup d’hôtes, mais pas un ami. L’ordre veut encore qu’on suive la
marche
de l’auteur et l’enchaînement de ses pensées, san
nsées. Demandez-vous quel but l’auteur s’est proposé et quelle est la
marche
qu’il a suivie pour arriver à ce but ; examinez s
emprunté, et puis comparez vos développements et vos preuves avec la
marche
de votre maître, vous finirez par vous élever jus
, vous traiterez à fond votre sujet, vous aurez une touche ferme, une
marche
libre, aisée et pleine d’assurance. 29t. D’une lo
il faut retenir. Toutefois, il faut se garder de couvrir tellement sa
marche
que l’esprit du lecteur ne puisse plus suivre le
t saillants qui puissent frapper l’esprit du lecteur sans retarder la
marche
du récit. L’orateur se permet plus de détails, ma
dans une action ou un fait, tandis que la poésie peut en retracer la
marche
et les développements. 2º La poésie est aussi la
ou deux vers féminins. On en fait usage dans les grands poèmes. Cette
marche
, un peu monotone, exige qu’on évite avec soin l’i
folie. Boileau nous donne cette règle : Son style impétueux souvent
marche
au hasard ; Chez elle un beau désordre est un eff
ntiments qui se pressent dans son cœur, malgré la précipitation de sa
marche
, tout se rapportera à la passion qui l’inspire. D
léger et facile, les expressions seront exactes et bien choisies, la
marche
libre, les vers simples et coulants ; il faut que
s sur ses talons, et que sa chemise est par-dessus ses chausses. S’il
marche
dans les places, il se sent tout d’un coup rudeme
Propice au bon, et terrible au coupable, Du temps qui sous ses yeux
marche
à pas de géant, Défend l’ami de la justic
tins défaits sont poursuivis jusque sous les murs de Laurente. Turnus
marche
aussitôt pour aller secourir la ville. Énée le su
de bataille, appelante haute voix Turnus qui l’évite. Le héros troyen
marche
alors à la ville et met le feu aux palissades. La
quatre et six, ou en six et quatre. Notre vers de dix syllabes a une
marche
régulière et nullement fatigante : il coule de so
mait tout le jour, etc. Les vers masculins sans mélange auraient une
marche
brusque et heurtée ; les vers féminins, employés
ouvrages didactiques, l’élégie, sont composés en rimes plates. Cette
marche
, un peu lourde et monotone, exige qu’on ne fasse
êlés ou croisés n’ont pas la fatigante monotonie des distiques : leur
marche
libre, rapide et fière, donne du mouvement et de
lon l’Ecriture, la voie qui conduit à la mort ? n’est-ce pas celle où
marche
le plus grand nombre ? Quel est le parti des répr
de la multitude ? » Assurément, c’est comme s’il disait : la voie où
marche
le plus grand nombre conduit à la mort, le parti
ue toujours, on en sépare les parties principales, et l’on indique la
marche
que l’on suivra. Ceci s’appelle la Division, qui
travers des bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa
marche
pour tomber Sur nos soldats épuisés ; le Prince l
uxiliaires utiles du génie, qu’elles l’éclairent, qu’elles guident sa
marche
, qu’elles lui montrent le but auquel il doit tend
rhétorique, nous allons, sur la foi de cet excellent guide, suivre la
marche
de l’éloquence à travers les âges. Ce voyage term
es plus célèbres Écrivains, soit anciens, soit modernes. Telle est la
marche
que j’ai suivie dans mes leçons, et tel est le pl
entendre par la conduite de l’action dramatique ? La conduite ou la
marche
de l’action n’est autre chose que le développemen
la beauté de l’élocution, cette action est si bien distribuée qu’elle
marche
toujours sans qu’il y ait aucune scène vide. Il f
ils se divisent en scènes. 450. Quelle doit être la gradation dans la
marche
de l’action ? Le progrès de l’action doit être s
et la conclusion la ferme par un nouveau dialogue vif et coupé. Cette
marche
est conforme aux vrais sentiments de l’esprit hum
qu’il sent un grand trouble au dedans de lui-même qu’il éclate, qu’il
marche
à grands pas, qu’il fait des gestes et prononce d
ons que le style nombreux et développé de Quinault. Dans les airs, la
marche
de la strophe demande l’élévation, la splendeur e
c les impies, que notre vie n’est qu’un jeu où règne le hasard, il ne
marche
sans règle et sans conduite au gré de ses aveugle
usd de pampres couronné, Ouvre la scène des vendanges ; Il brille, il
marche
environné D’Amourse qui chantent ses louanges. On
humains L’heureux retour de la Folie. Le Soleil voit en se levant La
marche
du vainqueur du Gange ; Et porté sur l’aile du ve
soumet à des lois ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plume
marche
sans guide, et jette à l’aventure des traits irré
orsque, ayant à parler de choses grandes, épineuses et disparates, la
marche
du génie se trouve interrompue par la multiplicit
nt les germes de ses productions ; mais, s’il imite la nature dans sa
marche
et dans son travail, s’il s’élève par la contempl
Être chez un ami ; ce livre est chez le libraire. Devant. Le berger
marche
devant le troupeau ; allez devant moi. Après. J’
dessein général, et sont amenés l’un par l’autre. Pour faire voir la
marche
que le poëte a suivie, je ne crois pouvoir mieux
t désavouée. Que le coq de ses sœurs et l’époux, et le roi, Toujours
marche
à leur tête et leur donne la loi. Il peut dix ans
on(b) va chasser les nuages flottans. Ainsi ce Dieu puissant, dans sa
marche
féconde, Tandis que de ses feux il ranime le mond
plus sublimes vertus son illustre famille va lui offrir ; soit qu’il
marche
sur les nobles traces de son père ou de son oncle
a beauté de l’élocution, cette action est si bien distribuée, qu’elle
marche
toujours, sans qu’il y ait aucune scène vide. Un
a fin dans tout leur jour ; que l’action y est vive, pressée, qu’elle
marche
avec la plus grande rapidité, sans qu’elle soit j
u’on peut desirer. L’action aussi bien nouée qu’elle puisse l’être, y
marche
rapidement, sans jamais être embarrassée. Les inc
e vigueur qui n’a rien de dur, une élévation qui n’a rien d’outré. La
marche
de ce poëte est toujours noble et assurée ; son g
es avec un art qui cache l’art même. L’action exposée avec netteté, y
marche
toujours uniment et sans être embarrassée ; le nœ
s hardis, des intrigues fortement nouées et habilement conduites, une
marche
ferme, rapide et imposante, un dialogue serré, vi
Ses plans sont toujours exacts ; ses intrigues sagement conduites, sa
marche
unie et assurée, son dialogue juste et direct, so
ouvert, et qui paroît aux yeux de Renaud ; ce vieillard chrétien, qui
marche
sur les eaux, les divise, et conduit deux chevali
traversant l’arène sur des chevaux richement équipés. L’ordre de leur
marche
brillante charme leurs parens, et fixe l’admirati
e devant, et une étoile au front. Atys, tendrement aimé d’Ascagne(a),
marche
à la tête de la seconde. Les Atius(b), du pays de
voit s’étendre, puis se replier. On croit, à leurs mouvemens, à leurs
marches
, à leurs différentes évolutions, que c’est un com
centre éclatant de ces orbes immenses, Qui n’ont pu nous cacher leur
marche
et leurs distances, Luit cet astre du jour, par D
pos que je montre de même, c’est-à-dire, par la voie de l’analyse, la
marche
que suit le poëte dans le récit de son action. C’
ns défaits, sont poursuivis jusques sous les murs de Laurente. Turnus
marche
aussi-tôt pour aller secourir la ville. Enée le s
e bataille, appelant à haute voix Turnus qui l’évite. Le héros troyen
marche
alors à la ville, et met le feu aux palissades. L
: il n’y a pas de choix à faire. Voici trois héros qui se mettent en
marche
pour aller placer le pupître dans le chœur. Les
champs de Mars(b) déployer ses drapeaux ; Au seul bruit répandu de sa
marche
étonnante, Le Danube(c) s’émeut, le Taged s’épouv
ntrainte, qui enchérissent les unes sur les autres, et qui, dans leur
marche
soutenue, dans leurs gradations, tendent toutes à
tous les hommes bien organisés ; lois qui accoutument l’esprit à une
marche
toujours droite et toujours ferme, dans les diver
nd il évite les saillies et les plaisanteries ; méthodique, lorsqu’il
marche
avec ordre, ne se permettant aucun écart ; précis
xtrêmement vite : il va plus vite que le vent ; et d’une personne qui
marche
avec une extrême lenteur : elle va comme une tort
ue le vent. Au contraire, si l’on veut faire entendre qu’une personne
marche
avec une extrême lenteur, on dit qu’elle marche p
endre qu’une personne marche avec une extrême lenteur, on dit qu’elle
marche
plus lentement qu’une tortue. Nos formules de com
oisses. Agmen (de agere, conduire) signifie une troupe quelconque en
marche
. Agmen muliebre, une troupe de femmes. Agmen alig
aligerum, une troupe d’oiseaux. Il désigne spécialement une armée en
marche
. Primum agmen ducere, conduire l’avant-garde ; et
rche. Primum agmen ducere, conduire l’avant-garde ; et, par analogie,
marche
, mouvement Effuso agmine, à marche forcée. II.
l’avant-garde ; et, par analogie, marche, mouvement Effuso agmine, à
marche
forcée. II. — Abdere, condere, abscondere, rec
niebat gressu delicato et languido. Ph. — Gradus (de gradior), degré,
marche
d’un escalier. Scalarum gradus. Cic. Il se prend
rche d’un escalier. Scalarum gradus. Cic. Il se prend pour le pas, la
marche
. Accelerare gradum. Liv. Revocare gradum. Virg. —
do), chemin, route. Hâc iter Elysium nobis. Virg. Il se prend pour la
marche
. Quò tenetis iter ? Où dirigez-vous vos pas ? — V
tte distinction est absolument sans usage, et n’influe en rien sur la
marche
ni sur la valeur de l’apologue. C’est surtout l’a
poésie ne doivent nuire à la progression méthodique des idées et à la
marche
régulière de la raison92. Horace avait donné d’ex
ésordre dans l’ode, dont Boileau a dit : Son style impétueux souvent
marche
au hasard : Chez elle un beau désordre est un eff
urent suspendues ; Il foule aux pieds les nues Et
marche
sur les vents. Fait-il entendre sa parol
faible et irrégulier dans les conseils. L’Égypte, autrefois si sage,
marche
enivrée, étourdie et chancelante, parce que le Se
et pousse les uns sur les autres les siècles et les peuples : Marche,
marche
! dit-il à l’Égypte ; et le trône majestueux des
et ce peuple grave et sérieux passe et disparait bientôt ; — Marche,
marche
! dit-il à la Grèce ; et les républiques turbulen
ées, va se perdre dans le gouffre de la puissance romaine ; — Marche,
marche
! dit-il à Rome elle-même ; et ce peuple invincib
ente, en quelque sorte, celle que produisent l’emploi des nombres, la
marche
du rhythme, le mouvement de la phrase. Les grands
ardie qu’heureuse présente d’abord le verbe, à la suite duquel, d’une
marche
pesante, inébranlable et active à la fois, s’avan
Les deux camps ennemis arrivent en ces lieux ; La désolation partout
marche
avant eux… Habitants malheureux de ces bords plei
çait en vainqueur, Il voit d’un feu nouveau ses troupes enflammées Et
marche
en invoquant le grand Dieu des armées1. Sur les p
de Letronne sur les Noms propres grecs (Paris, 1846), IIe partie. Il
marche
.] Exemple familier à Aristote. Voy. : Rhétorique,
le sentiment l’anime. L’homme est fait pour l’action ; le poème, qui
marche
et agit, convient mieux à sa nature. Lamartine, d
pèce. La plupart des termes de guerre étaient francs ou germaniques :
marche
, halte, maréchal, bivouac, reître, lansquenet. Pr
mouvement d’un peuple composé de tous les peuples de la terre, et la
marche
de ces troupes romaines, gantoises, germaniques,
’entre dans ses villes et dans ses provinces que pour en sortir : les
marches
d’Alexandre sont si rapides, que vous croyez voir
n fait entrevoir d’avance les parties principales, et l’on indique la
marche
que l’on suivra. La division est le complément de
même désir, et déjà je la vois paraître dans un nouvel appareil. Mlle
marche
, comme un général, à la tête d’une armée royale,
prend d’assaut en passant une place considérable qui s’opposait à sa
marche
; elle triomphe, elle pardonne ; et enfin le roi
: Sans pitié, loin du centre il rejette la terre ; Du soleil, par sa
marche
, il la rend tributaire : N’a-t-il pas expié, par
portée : il faut avancer toujours. Je voudrais retourner en arrière…
marche
, marche. Un poids invincible » une force irrésist
: il faut avancer toujours. Je voudrais retourner en arrière… marche,
marche
. Un poids invincible » une force irrésistible nou
, des eaux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s’arrêter…
marche
, marche. Et cependant on voit tomber derrière soi
ux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s’arrêter… marche,
marche
. Et cependant on voit tomber derrière soi tout ce
ux circonstances qui en dérivent. Elle doit aussi suivre pas à pas la
marche
de la discussion, et en retenir fidèlement tous l
travers les bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa
marche
pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l
. Personne ne voulant risquer sa vie pour sauver des insensés, Oswald
marche
à grands pas vers cette maison, et, appuyant une
oumet à des lois ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare ; sa plume
marche
sans guide, et jette à l’aventure des traits irré
ont les germes de ses productions ; mais s’il imite la nature dans sa
marche
et dans son travail ; s’il s’élève par la contemp
moyen d’ennuyer, et de tomber dans des erreurs grossières ; car on ne
marche
point d’un pas ferme sur un terrain qu’on ne conn
ociété où il se trouve au courant des découvertes nouvelles, et de la
marche
de ces sciences qui travaillent à l’instruction e
n’est que vanité, Donc, tout n’est ici-bas que vanité. Telle est la
marche
rigoureuse du logicien. Mais l’orateur donne à ce
is elle se repose un instant pour éclater et gronder encore. Voilà la
marche
que doit suivre l’orateur. 141. Enfin, dit Girard
nfin à donner au discours une conclusion convenable. Or, suivre cette
marche
, c’est employer les diverses parties dont nous ve
nt l’auditeur en état de saisir l’unité du discours et d’en suivre la
marche
; elles lui indiquent certains lieux de repos où
n plan dans son esprit, mais il lui sera peut-être utile de cacher sa
marche
. Ainsi, s’abstenir de divisions dans toutes sorte
l’arrangement des preuves. 198. Il n’y a point, dit Quintilien, de
marche
invariable et déterminée pour l’arrangement des p
le toujours en croissant : semper augeatur et crescat oratio . Cette
marche
est bonne, pourvu que le premier moyen soit capab
ment et où le plan est tout formé d’avance ; il en est d’autres où la
marche
à suivre n’est pas aussi facile à découvrir. Au b
ns de se faire un plan régulier, et il est souvent utile de cacher sa
marche
; mais dans la chaire on est plus exigeant, parce
vre jamais. Puisque le geste est une partie du langage, il faut qu’il
marche
d’accord avec le sens. Mais comme il est naturell
e la clarté ne l’exige ; mais n’affectez pas non plus de cacher votre
marche
aux auditeurs quand il leur importe de la connaît
Démosthènes, qui avait affaire à un peuple vif, intelligent, subtil,
marche
droit à son but, et ne songe qu’à soulever la mul
s le monde. Le monde a-t-il jamais vu, si ce n’est aujourd’hui, qu’on
marche
à la civilisation par les armes, et à la barbarie
té des hommes de son temps : « Voyez donc, dit-il, ce jeune homme, il
marche
délicatement sur le bout du pied, de peur de sali
’ennemi ! Il faut animer, passionner la raison elle-même ; c’était la
marche
de Démosthènes et c’est la marche de tous les gra
er la raison elle-même ; c’était la marche de Démosthènes et c’est la
marche
de tous les grands orateurs. Il faut en quelque s
faible et irrégulier dans les conseils. L’Égypte, autrefois si sage,
marche
enivrée, étourdie et chancelante, parce que le Se
er de manière que le discours aille en croissant ? 200. Quelle est la
marche
préférée par Cicéron, et qu’appelle-t-on disposit
que rien ne languisse dans le récit de ces événements ; que l’action
marche
avec rapidité ; que le style vif et plein de chal
ement syllabique entre les premiers pieds, afin de donner au vers une
marche
harmonieuse. Quand cet enchaînement existe, l’ore
e que dans les salons et les palais. Seul parmi les modernes, Gessner
marche
à côté de Théocrite et de Virgile. Il a retrouvé
nt six hommes qui portent la mort entre leurs mains : au milieu d’eux
marche
un septième vêtu de lin ; à son côté est suspendu
brassées comme deux sœurs ». (Ps. 35, v. 11). Là, la Peste précède la
marche
de Jéhova, vengeur. (Habac. 3, v. 5). Dans le liv
on, peut les féconder par la méditation, s’il imite la nature dans sa
marche
lente et son travail continu sur un plan bien con
je découvre ses attributs, c’est une pensée. D’où il suit que l’idée
marche
toujours la première, et que la pensée la suit de
pleurer4 ! La voie du segneur Oh ! bien loin de la voie Où
marche
le pécheur, Chemine1 où Dieu t’envoie ! Enfant, g
re, qui se rapproche de l’entretien familier. Musa pedestris. La muse
marche
; mais, alors même, on sent qu’elle a des ailes.
ns les régions les plus lointaines de la fantaisie. Il doit régler sa
marche
et sa longueur d’après l’intérêt qu’il inspire. O
outer à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards, avec la
marche
insensible de notre idiome parvenu à sa maturité,
ut augeatur semper et increscat oratio . L’orateur peut suivre cette
marche
, surtout lorsque la cause qu’il soutient est bonn
lecteur l’impression d’un seul tout, entier et complet. Lorsque cette
marche
est habilement suivie, il en résulte un effet adm
son unité, doit avoir un commencement, un milieu et une fin liés à la
marche
générale des affaires publiques, en sorte que nou
nt progressif de cette république, qui, suivant, pour ainsi dire, une
marche
régulière, fit d’une misérable bourgade la premiè
en moins agréable à lire qu’il ne l’eût été s’il avait pris une autre
marche
. C’est pour cette raison que Denys d’Halicarnasse
ion et la manière de vivre des hommes dans les différents siècles, la
marche
et les progrès de l’esprit humain ont incontestab
après la sixième syllabe, le vers prend un ton grave et solennel ; il
marche
d’un pas plus lent et plus mesuré : The wrath of
ement, mais elle produit le plus heureux effet. Elle donne au vers la
marche
imposante de l’alexandrin, qui convient si bien à
ition est d’autant plus mauvaise qu’elle est plus irrégulière dans sa
marche
, surtout lorsqu’elle l’est au point de devenir in
ts suffisants. Il écrit toujours avec aisance et avec grâce ; mais sa
marche
est souvent obscure et incertaine. Cependant on y
ar bandes et accompagnés de divers instruments de musique, ouvrent la
marche
. Après les deux premiers versets, qui servent d’i
nœud ou l’intrigue de l’épopée ; et c’est à en ménager adroitement la
marche
et les progrès que consiste surtout l’art du poèt
ns ; car deux auteurs très célèbres, Lucain et Milton, adoptèrent une
marche
opposée. Le dénouement de l’un est la ruine de la
la classe des poèmes épiques, si l’action n’est pas soutenue dans sa
marche
par l’intervention de la Divinité. Cette décision
sale décèle trop peu d’invention, le poète y suit trop strictement la
marche
de l’histoire, pour qu’on puisse la considérer co
ns le premier cas, l’imagination s’exalte, elle suit le poète dans sa
marche
, et le merveilleux même n’a plus rien qui la choq
à l’action toute sa vraisemblance. Ce mélange du merveilleux dans la
marche
d’un événement tragique est assurément une tache
ion et la liaison intime de toutes ses parties. C’est pour diriger la
marche
des événements dans une tragédie que les critique
t amener sur la scène que les personnages absolument nécessaires à la
marche
de l’action, qui est le sujet du drame. La présen
t presque toujours déplacés, avec ceux véritablement nécessaires à la
marche
de l’action. Après ce coup d’œil sur l’origine de
ne tombe que dans les endroits les plus convenables, dans ceux où la
marche
du sujet peut naturellement s’arrêter, ou bien en
t amener sur la scène que les personnages absolument nécessaires à la
marche
de l’action. Il doit les placer continuellement d
is le commencement jusqu’à la fin. Outre l’extrême irrégularité de sa
marche
, et l’amalgame étrange de sérieux et de comique d
retrouve son génie puissant, fertile et créateur, irrégulier dans sa
marche
, s’abaissant, il est vrai, jusqu’à vouloir divert
se, Te montres la dernière et la plus radieuse, Qui viens fermer leur
marche
, et places ton retour Entre la nuit mourante et l
ment, disons mieux, cette sanctification de la conscience humaine, la
marche
des sociétés reste soumise aux mêmes règles. Les
nisation, se formaient en assemblée dans leur camp, discutaient leurs
marches
, leurs mouvements de retraite, et exécutaient à l
s : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu : Suspendez votre
marche
, il ne faut tenter Dieu ; Par monsieur saint Deni
cor. L’empereur étonné, se jetant en arrière, Suspend du destrier la
marche
aventurière. « Entendez-vous ? dit-il. — Oui, ce
es, on dirait les armées d’invasion des temps barbares qui, dans leur
marche
de torrent, charriaient avec elles les peuples de
s la patrie. « Aux armes ! vengeons-nous ! » Qui toujours devant toi
marche
le front rigide ? C’est la Nécessité, sombre fill
aux ; il s’arrête, et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on
marche
; tous se règlent sur lui ; il interrompt, il red
, quelquefois menteur ; il est superstitieux, scrupuleux, timide ; il
marche
doucement et légèrement, il semble craindre de fo
e doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre ; il
marche
les yeux baissés et il n’ose les lever sur ceux q
l faut avancer toujours. Je voudrais retourner sur mes pas : Marche !
marche
! Un poids invincible, une force irrésistible nou
x courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche !
marche
! Et cependant on voit tomber derrière soi tout c
t lorsqu’elle s’appuie sur elles. C’est à leur clarté qu’elle suit la
marche
des événements et qu’elle pénètre les desseins de
t dominer dans la prose, et la prose a dû lui donner l’empire ; cette
marche
est dans la nature : rien n’est, en effet, compar
et pousse les uns sur les autres les siècles et les peuples : Marche,
marche
, dit-il à l’Égypte ; et le trône majestueux des P
nt, et ce peuple grave et sérieux passe et disparaît bientôt. Marche,
marche
! dit-il à la Grèce ; et ces républiques turbulen
ophées, va se perdre dans le gouffre de la puissance romaine. Marche,
marche
! dit-il à Rome elle- même ; et ce peuple invinci
à la vitesse de ses progrès ; mais à part ces efforts, sa profession
marche
en quelque sorte toute seule. À mesure que le tem
le même mérite : Tendres, galants, doux et discrets ; Et l’Amour, qui
marche
à leur suite, Les croit des courtisans français.
éissant serviteur. Voltaire. Le Rôle de la France Rien ne
marche
au hasard, mon cher ami ; tout est déterminé par
ulairement ou montant comme des échelles. Au bout de quinze heures de
marche
, au tournant d’un petit chemin nous nous sommes t
ueil abuse, Regarde autour de toi : tout commence et tout s’use, Tout
marche
vers un terme, et tout naît pour mourir ; Dans ce
Cet astre dont le temps a caché la naissance, Le soleil, comme nous,
marche
à sa décadence ; Et dans les cieux déserts les mo
faible et irrégulier dans les conseils. L’Égypte, autrefois si sage,
marche
enivrée, étourdie et chancelante, parce que le Se
ure, lorsque nous disons : ce cheval court plus vite que le vent ; il
marche
plus lentement qu’une tortue ; des ruisseaux de v
: il faut avancer toujours, je voudrais retourner en arrière… Marche,
marche
. Un poids invincible, une force irrésistible nous
ux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s’arrêter… Marche,
marche
. Et cependant on voit tomber derrière soi tout ce
voila le visage. La pompe funèbre, qui avait été suspendue, reprit sa
marche
. Le peuple suivit consterné et dans un profond si
France, le style des orateurs est orné de figures plus hardies ; leur
marche
est plus variée, leur discours plus animé, et sou
hamps Idumées2 Qu’il a son trône établi : De cette demeure sainte Il
marche
, et porte la crainte Au front des plus grands gue
es partis contraires, et vivant au jour le jour, sans plan fixe, sans
marche
assurée, il a donné la mesure de son insuffisance
ourager à en sortir, en se disant les uns aux autres les motifs de la
marche
forcée, motifs que le chef était intéressé à teni
t reposés… « Voyez les bataillons français arriver au bivac après une
marche
longue et pénible. Dès que les tambours ont cessé
avation du jugement. On ne tombe que parce qu’on ne voit plus où l’on
marche
. Aussi me pardonnera-t-on volontiers, je l’espère
lui donner le coup de la mort ». Ailleurs : « Nous ferons quelques
marches
fatigantes ; nous livrerons plusieurs combats ; n
Au baron vignet des étoiles 2 Lausanne, 28 octobre 1794. Rien ne
marche
au hasard, mon cher ami ; tout est déterminé par
a haute ambition d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la
marche
du genre humain 1. (Réponse au discours de récept
our soutenir l’attention et l’intérêt en jetant de la variété dans la
marche
un peu monotone de l’action principale, doivent ê
é ou à quelque agent surnaturel, pour être éclairé et soutenu dans sa
marche
: c’est l’invocation. 385. Quelle doit être l’inv
é. Boileau ne permet pas, en effet, que l’action soit arrêtée dans sa
marche
: Soyez vif et pressé dans vos narrations. Ains
du Cours, nous nous efforçons d’offrir un plan complet, de suivre une
marche
logique, de présenter des divisions claires et na
résonne encore sous les voûtes du temple ; Et souvent sa ferveur, aux
marches
des autels, Va se rassasier du pain des immortels
ature en Damon succombe au poids de l’âge ; De deux bras vainement sa
marche
se soulage ; Il sent fléchir sous lui ses genoux
a une grande voix et de grands bras, il est limpide, il étincelle, il
marche
à grands pas, toujours en poste, faisant claquer
ut placer Aricie et le sang de Pallante… Quel est ce glaive enfin qui
marche
devant eux ?… Le chagrin monte en croupe et galop
virilité et la vieillesse, sous la figure d’un animal, qui, le matin,
marche
à quatre pieds ; vers le milieu du jour, à deux,
chanson soit léger, les expressions choisies et toujours exactes, la
marche
libre, les vers faciles et coulants ; que les tou
que la plume de l’écrivain devait courir et suivait à grande peint la
marche
de la pensée. Il est inutile de faire remarquer l
de veille de l’homme ; avec elle, il parcourt l’univers. Ensuite, il
marche
, guidé par ses caprices, dans un monde inconnu, d
L’homme sans résolution, sans caractère, sans énergie, sans volonté,
marche
de fautes en fautes, de regrets en regrets. Il es
per auprès de ceux qui l’accusent. Et tel que l’astre du jour dont la
marche
éclatante parte à tous les yeux de la gloire de s
maladroitement employée, est glaciale : elle ne gênera ici en rien la
marche
de Bossuet, et lui permettra ces grands mouvement
ce de songer aux figures ; la pensée a tout couvert. On sent que l’on
marche
sur un terrain solide ; les fleurs paraissent fan
. Son livre était moins lourd. Et quittant le bon dogue, il pense, il
marche
, il court. L’espoir d’être homme un jour lui ramè
noncée, il faut avancer toujours. Je voudrais retourner sur mes pas ;
marche
, marche. Un poids invincible, une force invincibl
il faut avancer toujours. Je voudrais retourner sur mes pas ; marche,
marche
. Un poids invincible, une force invincible nous e
t ; des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait arrêter ;
marche
, marche. Et cependant on voit tomber derrière soi
eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait arrêter ; marche,
marche
. Et cependant on voit tomber derrière soi tout ce
us la zone glaciale ; au reste, Marseille est si magnifique qu’on n’y
marche
que sur des pointes de diamants. De peur de broye
vigne étreint de sa verte dentelle ; Voilà tout le tableau ; sept
marches
d’escalier ; Sonore, chancelant, conduisent au
fatal dans les rangs se promène. Se promène est trop faible. La
marche
du trait n’est point une promenade. Superbe et l
ine avait-il fait une demi-lieue, que l’avant-garde ennemie parut, en
marche
elle-même vers les cavaliers. Dans son emportemen
oir parfois que deux pieds à peine, tournant à angles si aigus, qu’on
marche
droit au gouffre, et glissant, chargé de frimats,
Vive le premier consul ! à l’assaut des Alpes ; la musique des corps
marche
en tête de chaque régiment. Quand le glacier est
elle ne tarda pas à l’y joindre : et il se disposait à se remettre en
marche
pour exécuter ses funestes projets, lorsque le Tr
es indignes obsèques de la première, jusqu’à ce que le char se mit en
marche
, et aussi longtemps qu’elle put le suivre de ses
artit avec eux, accompagné de son prisonnier. Les Abenakis firent une
marche
de plus de deux cents lieues à travers les forêts
Mets, avant qu’ils t’aperçoivent, le caillou bleu dans ta bouche, et
marche
sans crainte au milieu d’eux : ce caillou a la ve
jà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité. Il
marche
, il erre encor sous cette voûte sombre : Et le fl
d’une douce lumière, qui allait éclairant leurs pas et dirigeant leur
marche
incertaine. Et l’enfant consolé récitait avec sa
s discours que l’auteur met dans la bouche d’OEdipe. Ce roi infortuné
marche
, il le sait, vers les lieux où il doit mourir. Av
travers les bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa
marche
pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l
sif, une taille longue, ronde, menue, aisée, parfaitement coupée, une
marche
de déesse sur les nues7 ; elle plaisait au dernie
i dire, le jeu de l’adversaire, et de cacher le leur, en variant leur
marche
et en déduisant leur dessein... Si dans l’attaque
hérissée de noms propres. L’orateur semble se reposer comme après une
marche
difficile. Sa parole ressemble au flot soulevé pa
hme est ce qui distingue le vers de la prose. Dans celle-ci la phrase
marche
libre de toute mesure et n’est assujétie qu’à l’o
s, les césures sont de vrais contresens. Dans le moment où une troupe
marche
, où un coursier impétueux arrive, le vers doit êt
le plus. De là, ces façons de parler : Il est enflammé de colère ; il
marche
comme une tortue ; il va comme le vent, etc. 3º L
ardeux (métaphore empruntée du jeu) : periculosæ plenum opus aleæ. Il
marche
enfin sur des feux cachés sous une cendre trompeu
refluitque exterritus amnis. (Virgile). Quel est ce glaive enfin qui
marche
devant eux ? (Racine). Nos plus riches trésors m
s. À quoi bon couper tout à coup le fil de la narration, suspendre la
marche
des événements, pour nous faire entendre un long
intéressante à parcourir pour le rhéteur philosophe, que de suivre la
marche
et les progrès de l’éloquence, depuis Hérodote ju
leur application. Une Rhétorique française doit sans doute diriger sa
marche
d’après les grands maîtres de l’antiquité ; mais
que personne ne partage. Marche propre à ce genre de discours. Une
marche
trop didactique serait funeste au discours, dont
trop didactique serait funeste au discours, dont elle suspendrait la
marche
progressive. Le panégyriste, réduit toute la vie
, il peut être obligé de blâmer, d’accuser, il ne doit pas ignorer la
marche
qu’il doit tenir. Cicéron, après avoir parlé de l
discerner la justesse ou la fausseté d’un raisonnement, d’ordonner la
marche
de leurs compositions, de réprimer sagement le lu
eau de la plus sublime éloquence, comme de la plus sublime poésie, la
marche
des propositions est si méthodique et si lumineus
lui. Il est des circonstances où l’orateur est obligé de prendre une
marche
oblique, de dissimuler ses véritables intentions.
ag. VIII.) Ce principe est enseigné et pratiqué par Cicéron. Cette
marche
est celle que Cicéron a suivie dans ses plaidoyer
use des circonstances du temps, du lieu, etc…, qui en embarrassent la
marche
. Dans les oraisons funèbres de Bossuet, la divisi
les à l’auditeur, fixe son attention et lui fait suivre sans peine la
marche
du discours ; elle lui offre des momens de repos
tre les choses. En général, il y a dans la déduction des preuves une
marche
naturelle qui a son principe dans la relation des
est qu’une argumentation établie sur des principes généraux. Alors la
marche
est à peu près uniforme ; voici ce que prescrit C
on. Il la faut chercher aussi dans la composition, en diversifiant la
marche
de la discussion et les formes de l’argumentation
ensée, l’aveugle qui voit a cessé d’être aveugle ; que le boiteux qui
marche
a cessé d’être boiteux ; que le muet qui parle a
elles, le naturel et la variété. Elles ont pour objet de favoriser la
marche
et le mouvement du discours. Si elles devenaient
puerorumque comitatu. » La rapidité du style semble d’abord imiter la
marche
de Clodius : pour la peindre, Cicéron n’emploie q
qui peut rendre le style grave et lent, pour mieux représenter cette
marche
paisible de Milon, et ce nombreux attirail de fem
e ; l’orgueil défie, la crainte invoque, la reconnaissance adore. Une
marche
chancelante, un accent rompu, l’égarement de la p
t avec du poisson de mer. » Ici la scène change à chaque instant. La
marche
des Grecs, la description des habitans du pays à
un imitateur maladroit des maîtres de l’art, qui, traçant d’avance la
marche
de ses passions, arrange une exclamation pour cet
emploie pas toujours ces formules usitées. Quelquefois la comparaison
marche
toute seule, comme dans l’exemple suivant où un é
lité d’âme Que rien ne peut troubler, qu’aucun désir n’enflamme ; Qui
marche
en ses conseils à pas plus mesurés Qu’un doyen au
Car un orateur prépare les esprits à ce qui doit suivre, il couvre sa
marche
, il ruse, il dit dans la première partie des chos
rs vole et la suit aussi prompt que l’oiseau. Ainsi de votre chant la
marche
cadencée, Imite l’action et note la pensée. (L’Ho
lois. Il les excite à porter partout l’incendie, afin d’arrêter la
marche
de César. « Compagnons d’armes, « Il faut change
tre. Pertinax (empereur romain, successeur de Commode, 193 ap. J.-C.)
marche
au-devant d’eux d’un air grave et impassible ; il
s être préoccupé de si graves intérêts, pourquoi te détourner dans ta
marche
rapide ? Nous jouons un rôle bien peu important d
ignez-vous que de nouvelles troupes de barbares ne s’opposent à notre
marche
? mais ne voyez-vous pas que les uns se soumetten
ne leur restera pas même l’espérance du salut. Épuisés par de longues
marches
à travers nos immenses déserts, tourmentés par la
n des ennemis qui nous insultent maintenant n’osera s’opposer à notre
marche
? » « Aucun assurément, reprit Cinéas, et il est
é d’un Dieu puissant à qui rien ne saurait résister et qui a réglé la
marche
de tous ces événements ! « Partons donc tous ense
n sert quelquefois, elles semblent naître de son sujet. Mais, dans sa
marche
rapide, il subjugue, il entraîne l’auditeur à son
xorde, dès sa première phrase, vous voyez son génie en action : il ne
marche
pas, il court dans un sentier nouveau que son ima
il s’agit. En voici deux exemples : Quand je suis sous les pieds, je
marche
sur la tête. On m’a souvent pour une
est ainsi qu’en général les écrivains sages et froids, qui, dans leur
marche
compassée, affectent le goût, en manquent souvent
a plus de force par ses caresses et par ses larmes. Il suivra la même
marche
que l’orateur, parce que cette marche est dans la
r ses larmes. Il suivra la même marche que l’orateur, parce que cette
marche
est dans la nature. Le sermon de Massillon sur l
question sans prévenir l’auditeur de l’idée première qui règle votre
marche
. Dans ce cas, votre proposition vient en conclusi
qui a besoin d’être soutenu, dirigé, réglé dans ses mouvements et sa
marche
. Ceux-là, comment craindraient-ils jamais d’être
ntraves, car le génie n’en est que plus ferme et plus grand lorsqu’il
marche
avec ordre, éclairé par la raison et dirigé par l
une plainte, tombe silencieux. Le meurtrier, arrosé de ce noble sang,
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la tête haute, et comme s’il eût fait la plus bel
envisagé ; il gagnera beaucoup de temps par la régularité même de sa
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, au lieu de s’égarer en rêveries et en digression
ître : l’homme loyal est précis, ouvert, franc et facile à pénétrer ;
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est droite, son langage clair, son ton assuré ; l
enfin céder ; c’est en vain qu’à, travers les bois Beck précipite sa
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pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l
la clarté. IV. Etudier les grands modèles et se rendre compte de la
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qu’ils ont suivie. V. Le rapport entre les propo
sion, et cela dans le cadre d’une seule et même phrase : telle est la
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nécessaire d’une période. Il ne suffit donc pas d
corps, c’est l’Apollon du Belvédère, le bras étendu, emporté par une
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légère, et dans, l’élan rapide du triomphe. Au li
alité d’âme Que rien ne peut troubler, qu’aucun désir n’enflamme, Qui
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en ses conseils à. pas plus mesurés Qu’un doyen a
fois dans nos mains les extrémités de la chaîne du temps, où l’on ne
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qu’au bruit de la chute des empires ! ‘ Jamais
u fond apprendre à raisonner juste, surtout dans notre langue dont la
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est si régulière qu’il est difficile d’y faire un
se. Le style précis a le premier de tous les mérites, celui rendre la
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du discours semblable à celle de l’esprit. Le moi
res à travers le développement d’une idée principale, ralentissent la
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du discours et embarrassent l’esprit. Un des exem
be en replis tortueux. Boileau a bien trouvé les sons qui rendent la
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pesante du bœuf : ’ . N’attendait pas qu’u
lles ne sont ici d’aucun secours ; elles embarrassent et retardent la
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naturelle de l’esprit. La mémoire a besoin d’une
vantages de l’improvisation à ceux de la réflexion si l’on suit cette
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indiquée par la raison : 1° Écrire rapidement et
end à son gré sous sa plume ; ses périodes s’enchaînent, et sa phrase
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avec une pompe et une magnificence qui sent trop,
’hommes mis à leur place depuis longtemps : il s’agit seulement de la
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et des progrès de l’éloquence politique, pendant
le-ci présente le tableau des événements, celle-là fait comprendre la
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des esprits. C’est par la littérature que se trad
dans chaque cité Porter aux teints flétris les fleurs de la santé. Il
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sans broncher au bord du précipice, Reconnaît son
re avec adresse, et les deux rois1, avec vivacité. Il leur déroba des
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, occupa des passages avantageux, sacrifia quelque
à leur tête et remonte avec eux le vallon. Après un quart d’heure de
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, ils trouvent un beau champ d’orge : « Voilà ce q
plus que celle du nom : homme, blanc, ne marquent point le temps : Il
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, il a marché, signifient, l’un le présent, l’autr
de ses parties a toujours sa signification particulière : dans Cléon
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, Cléon a une signification. Le discours est un de
utefois si le poème avait le même effet, ou à peu près, en suivant la
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ordinaire de l’art, la faute ne serait plus excus
maines. 6. Son train de sénateur. Il se moque de la solennité de sa
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7. Festina lente.« Hâtez-vous lentement, quelqu
tortue. La Bruyère a dit : « Il n’y a pas de chemin trop long à qui
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lentement, et sans se presser il n’y a point d’a
nt nos nourrices. Et mon petit Victor ; sur son âne monté, Fermant la
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avec un air de dignité ! …………… Je serai riche, ri
Il fait lui-même le récit de cette campagne. Après quelques jours de
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, nous entrâmes sur le sol marécageux des Bataves,
adie se montrait à moi dans tous ses charmes. Que de fois, durant les
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pénibles, sous les pluies et dans les fanges de l
ncline. La troupe sainte se relève, et, sans jeter ses javelots, elle
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l’épée haute à l’ennemi. Le combat recommence de
né des batailles sans canons, passé des rivières sans ponts, fait des
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forcées sans souliers, bivaqué sans eau-de-vie et
e former des plans, et je vivais comme étranger à l’histoire. Mais la
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des événements se précipita plus que je ne croyai
elé Toustain le blanc. Au moment où les troupes allaient se mettre en
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, le duc, élevant la voix, leur parla en ces terme
ond son imagination. II se demande quelle est cette loi sous laquelle
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le troupeau des hommes sans la connaître, et qui
oulaient pas la quitter. Lorsqu’on les eut éloignés, elle se remit en
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d’un air noble et doux, le crucifix d’une main et
é, qu’on appelle les grands hommes. C’est par eux que le genre humain
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de plus en plus à la science et au bonheur. L’iné
ais toujours si habile et si vaillant, allaient tenter gaiement cette
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aventureuse. On se mit en route entre minuit et d
se décida enfin à passer les monts de sa personne. Il se mit donc en
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pour traverser le col le 20 avant le jour. L’aide
ques levées de terre, diminué les pentes trop rapides en creusant des
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pour retenir les pieds, jeté ailleurs des troncs
yait ainsi défiler nos colonnes, désespéré de ne pouvoir arrêter leur
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: et il mandait à M. de Mélas qu’il était témoin
on cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité. Il
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, il erre encor sous cette voûte sombre, Et le fla
se, Te montres la dernière et la plus radieuse, Qui viens fermer leur
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, et places ton retour Entre la nuit mourante et l
sentences générales qui viennent sans cesse entraver et refroidir la
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de l’action sont applaudies avec enthousiasme ; l
e poids de ma chaîne, Du néant au tombeau l’adversité m’entraîne ; Je
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dans la nuit par un chemin mauvais ; Ignorant d’o
il est quelqu’un dans ce monde où nous sommes Qui tout le jour aussi
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parmi les hommes, Servant et consolant, à toute h
rration historique : aucune circonstance inutile ne vient ralentir la
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du récit, et cependant aucun trait ne manque au t
Suffit pour te guider en ce terrestre lieu : Regarde qui je suis, et
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sans murmure, Comme fait la nature Sur la foi de
Scipion (liv. VI de la République de Cicéron) un beau passage sur la
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et l’harmonie des sphères célestes. 341. Tout ce
ns doute adresser à cette scène une légère critique : elle retarde la
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de l’action dramatique en détournant notre attent
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