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1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
ui le caractérise, c’est l’élan spontané, l’émotion vive du poète, la marche impétueuse de sa pensée. 1° Caractère de cette
3° Désordre lyrique. Dans la poésie lyrique, le poète n’a pas une marche régulière ; sa course est impétueuse et vagabonde
s remarquables ; il peut se passer de transitions, et laisser dans sa marche un désordre apparent qui produit plus d’effet que
ainqueur poudreux au bout de la carrière. Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un eff
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
l’autre l’activité et la vigilance. Que de campements, que de belles marches , que de hardiesse, que de précautions, que de pér
qui suppose et exige de l’art, de l’étude et du travail, répugne à la marche libre et indépendante du génie, qui s’élève ou to
ssi grand, aussi respecté que lorsqu’il donne des ordres, et que tout marche à sa parole » ! Fléchier et Mascaron se sont éle
it ou la renommée. — Il se cache, mais sa réputation le découvre : il marche sans suite et sans équipage ; mais chacun, dans s
3 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
e est le caractère principal de l’ode ; mais il n’est pas le seul. La marche si vive et si libre de l’enthousiasme donne lieu
e ? Boileau a dit en parlant de l’ode : Son style impétueux souvent marche au hasard. Chez elle un beau désordre est un effe
un beau désordre est un effet de l’art. Ce désordre, qu’explique la marche de l’imagination, provient des caractères que nou
vivacité de la pensée ou du sentiment produit des variations dans la marche . 191. Combien compte-t-on d’espèces d’odes ? On
même le sublime dans les pensées et dans le style. Cette ode aime une marche libre et fière, de la verve et de la chaleur, de
rner bientôt à la pensée de ses maux. 215. Qu’avez-vous à dire sur la marche de l’élégie ? L’élégie a une marche très irrégul
215. Qu’avez-vous à dire sur la marche de l’élégie ? L’élégie a une marche très irrégulière et très difficile à saisir. Elle
eligion, la morale, la politique. Obligé de suivre la passion dans sa marche désordonnée, il doit, comme chez les Grecs, avoir
rée par le plaisir, prend, pour le chanter, une allure plus vive, une marche plus légère. Elle demande un esprit délié, une im
style en soit léger, les expressions choisies et toujours exactes, la marche libre, les vers faciles et coulants, sans que les
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
nces nécessaires. L’autre, plus timide ou plus modeste, a commencé sa marche par s’appuyer sur les phénomènes, pour remonter a
r un mécanisme. Le newtonien, tranquille dans son cabinet, calcule la marche des sphères d’après un seul principe, qui agit to
majesté de l’histoire ; mais a-t-on fait attention qu’entraîné par la marche des événements, l’historien met réellement ici se
5 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
désire. 2. Lorsque l’ordre des pensées est établi, on examine quelle marche on doit suivre dans leur exposition. Tantôt on co
êt augmente à mesure que l’action ou le discours avance. Telle est la marche ordinaire des compositions dramatiques. Dans le s
s plus saillantes, la gradation est descendante. C’est quelquefois la marche que suit l’orateur, lorsqu’il reconnaît la nécess
e de la gradation consiste en ce que le discours ou l’action suit une marche toujours ascendante, ou toujours descendante. Ce
6 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
mentatif : lacesso, je provoque, je harcèle ; incesso (de incedo), je marche avec instance, j’assaille, je poursuis ; capesso
men (de agere, conduire) signifie proprement une troupe quelconque en marche . Agmen muliebre, une troupe de femmes ; agmen ali
um, une troupe d’oiseaux. — Il désigne plus spécialement une armée en marche . Primum agmen ducere, conduire l’avant-garde. Il
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
e sont ordinairement que des imitations, des réminiscences : c’est la marche de la nature. Plus tard, quand l’esprit est mûr e
te soi-même, en s’efforçant de suivre, soit de près, soit de loin, la marche de l’auteur, ses idées et son style. Cette méthod
votre goût se formera rapidement. Appliquez-vous à saisir le plan, la marche de l’auteur, le but qu’il veut atteindre, la véri
rtaines bornes Me la condition humaine. Le génie, au contraire, a une marche indépendante : il éclate comme la foudre ; il reç
8 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
flatteurs, vous ne fûtes pas réalisés ! Le jeune homme s’était mis en marche vers la fin de l’hiver de 1709 ; le Rhin était gl
e n’y sera plus en ce temps-là. Ma fille, vous souhaitez que le temps marche  ; vous ne savez ce que vous faites, vous y serez
intérieur et l’Année sainte ; d’autres livres sont sous la clef. S’il marche par la ville, et qu’il découvre de loin un homme
voir parfois que deux pieds à peine, tournant à angles si aigus qu’on marche droit au gouffre, et glissant, chargé de frimas,
Vive le premier consul ! à l’assaut des Alpes ; la musique des corps marche en tête de chaque régiment. Quand le glacier est
it ainsi donner la perfection à ses œuvres. Imitons la nature dans sa marche et dans son travail ; prenons le temps de la réfl
sont les germes de ses productions. Mais s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contempl
roduit le sublime. Telle est celle-ci, dans laquelle Homère décrit la marche de Neptune : Neptune ainsi marchant dans les vas
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
excité, quand l’action avance majestueuse et rapide : il faut qu’elle marche , qu’elle nous entraîne. La Messiade de Klopstock
et par leurs actions, et tous concourent, selon leur importance, à la marche du poème ; la variété se trouve ainsi confondue d
nce du merveilleux : pour le reste, il peut suivre absolument la même marche , les mêmes lois et le même style. Souvent le poèm
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
léans. Ici l’orateur n’avait plus, pour soutenir et pour animer sa marche , le tableau toujours intéressant des troubles des
ec les impies que notre vie n’est qu’un jeu où règne le hasard, il ne marche sans règle et sans dessein au gré de ses aveugles
appuyés partout du témoignage irréfragable des livres saints. Mais la marche nécessairement froide de la dialectique y est fré
11 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
nt et prennent qui la grande route, qui les chemins de traverse ; tel marche à petites journées ; tel autre, plus impatient, p
par la grâce et la noblesse du débit. Ils règlent ainsi qu’il suit la marche de la discussion : se concilier d’abord son audit
r de l’expression ? La nature, mieux que l’art, nous montre que cette marche est la seule possible. Interrogez un homme qui n’
our le salut commun. Pour donner à l’armée le temps de se dégager, il marche avec quelques centaines d’hommes à l’assaut des h
e ce singulier appel : « A ceux qui voudront me suivre je promets des marches forcées, des alertes, des surprises, des nuits sa
sont plus abondants : sous l’ampleur de leur prose on suit plutôt la marche du raisonnement qu’on n’en devine les contours. B
ire, se bornant à raconter, veut une phrase alerte et rapide comme la marche des faits qu’elle expose. L’éloquence, dont le bu
les objections, à déblayer tous les obstacles qui peuvent retarder la marche triomphante de son raisonnement, que l’oreille, à
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
u maitre est indispensable : il doit guider l’élève pas à pas dans sa marche , le corriger tout en l’encourageant, lui indiquer
être un ornement et non pas un défaut : si elles ralentissent trop la marche de l’action et refroidissent l’intérêt, elles son
mesuré, ne sert qu’à jeter du froid dans l’action et à en entraver la marche . Les jeunes gens surtout doivent se garder de ces
les incidents et les personnages sont maladroitement disposés, où la marche est arrêtée par une foule de digressions, de sent
it ; il nous montre les personnages et les évènements concourant à la marche de l’action, formant une intrigue qui attache le
n’a point sans le vrai courage. Dans la sécurité de sa conscience, il marche la tête levée, il ne fuit ni ne cherche son ennem
rgueil abuse, Regarde autour de toi : tout commence, tout s’use, Tout marche vers un terme, et tout naît pour mourir. Dans ces
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
arquable justesse, cheminant lentement parce qu’il est peu formé à la marche , et manque d’ardeur propre, est solide, presque i
besoins, l’égalité civile, ajourne la liberté qui l’eût gêné dans sa marche , et court porter à travers le monde les vérités p
14 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ui doit être plus vive et plus serrée que dans la preuve. On suit une marche différente de celle qu’a suivie l’adversaire qu’o
ent les membres et qui frappe par des tours symétriques ; partout une marche dégagée, sans contrainte, libre, mais sans licenc
lle élevé ou véhément. Plus soigné que le premier, dont il n’a pas la marche libre et la négligence, moins fort et moins abond
des tropes, ensuite des figures de mots ou de pensées, en suivant la marche progressive du discours. Tropes. Le mot tro
ant le parti est pris ; il commande et il agit tout ensemble, et tout marche en concours et en sûreté. Vous diriez qu’il y a e
oyant avec les impies que notre vie est un jeu où règne le hasard, il marche sans règle et sans conduite au gré de son aveugle
à travers les bois, avec Sa cavalerie toute fraîche, Bek précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l
tout ce qu’il peut faire des hommes. Que de campements, que de belles marches , que de hardiesses, que de précautions, que de pé
ec autant de régularité qu’elles se succèdent dans l’esprit. Voilà la marche de la nature ; ici, comme dans les autres parties
ce qu’on appelle le mouvement. Le mouvement, en art oratoire, est la marche , le progrès des idées, des images ou des passions
st opposé le style coupé qui les détache ; il a plus de légèreté, une marche plus aisée et plus rapide ; le style coupé a auss
la plaisanterie ? — Comment doit-elle être ? Quelle est la place, la marche , l’allure du style tempéré ? — Quels sont ses nom
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
re et la lumière. Le lecteur ou l’auditeur qui comprend sans peine la marche des idées, voit avec plaisir toutes les parties s
il faut céder. C’est en vain qu’à travers les bois, Bech précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l
et, Bourdaloue ou Massillon, en faire l’analyse, examiner le plan, la marche , la distribution des parties : ce travail sera d’
16 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
s’arrêteront les emportements de ton audace effrénée ? C'est la même marche précisément, parce que c’est le même fonds de pen
ensible, plus animée, et en suivant, dans la disposition des mots, la marche que l’esprit lui-même a suivie dans la dispositio
isiblement le cours habituel de ses idées, le langage admet aussi une marche plus réglée, une voie plus uniforme ; il se rappr
t. Par la différente disposition qu’il leur donne, tantôt le discours marche avec une gravité majestueuse, ou coule avec une p
on plaidoyer pour Milon, voulant démontrer que Clodius s’était mis en marche dans le dessein d’attaquer Milon, et que celui-ci
abes longues, des épithètes, des hiatus, afin de mieux représenter la marche paisible de Milon qui se rendait à Lanuvium pour
s : l’énorme grosseur des serpents, leur départ, leur traversée, leur marche directe vers Laocoon. Une action aussi dramatique
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
oésie ne doivent nuire à la progression méthodique des idées, et à la marche régulière de la raison. Boileau a excellé dans c
de la passion ? La véritable douleur n’a point de langage étudié, de marche suivie et compassée. Le langage de l’élégie doit
ompassée. Le langage de l’élégie doit être simple et sans apprêt ; sa marche rompue, irrégulière même jusqu’à un certain point
sé, Depuis que l’Africain284 terrible Vers nos murs se fut avancé. Sa marche brûlait l’Ausonie285, Comme un dévorant incendie
is il faut, comme le dit Boileau290, que Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un eff
l le poète lyrique, transporté d’une prophétique fureur, n’a point de marche uniforme. Il embrasse d’abord son sujet, et paraî
t. Il prend sa course, il s’avance Comme un superbe géant. Bientôt sa marche féconde Embrasse le tour du monde Dans le cercle
vi par les furies menaçantes. S’il traverse les mers, le noir chagrin marche à ses côtés. S’il est à cheval, il porte en croup
18 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
s et brillantes, les images riantes, une diction riche et variée, une marche toujours facile et coulante, des épithètes qui aj
détails superflus et les circonstances inutiles qui ralentiraient la marche du récit, et surtout tenir les esprits vivement e
u la leçon morale qu’il faut retenir. Cependant, il faut que l’action marche naturellement, et qu’elle se développe sans embar
tion oratoire ? La narration oratoire est l’exposé d’un fait dans la marche du discours. L’historien et l’orateur narrent l’u
, enfin qu’ils soient traités assez brièvement pour ne pas arrêter la marche du récit et pour ne pas faire oublier l’événement
nnent pas trop souvent et soient exprimées en peu de mots afin que la marche du récit ne soit pas retardée. 443. Qu’avez-vous
qui convient à la narration ? La narration demande, en général, une marche grave, une éloquence contenue, une simplicité élé
sont des tours lents et embarrassés, des parenthèses qui arrêtent la marche des phrases, des périodes symétriques, des mouvem
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
i sage, aussi méthodique, que l’autre est fougueux et déréglé dans sa marche  ; le premier est aussi impétueux, entraînant dans
rvateur impartial put remarquer dans Atala tout ce qui caractérise la marche du génie. L’ouvrage enfin fut reçu et traité par
aires, de ces particules traînantes qui donnent à la versification la marche de la prose ; de l’attirail des prépositions, des
, que le talent de l’auteur se fortifiait au lieu de décliner dans sa marche  ; qu’il n’était plus rien que la langue poétique
20 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
mieux exprimer l’intention ou le sentiment de l’écrivain, arrêtent la marche de la phrase, mais sans y jeter le désordre ; cel
iter aux élèves l’étude de ce livre, et leur en faire mieux saisir la marche , j’ai cru utile d’y ajouter un résumé de tout l’o
je n’approuve pas, dit-il, le scrupule de ceux qui veulent que le nom marche toujours avant le verbe, le verbe avant l’adverbe
21 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
roprié pour la classe de ce nom. L’auteur, dans ces trois volumes, ne marche qu’appuyé sur les autorités des meilleurs critiqu
n plan harmonieux et complet, dans lequel l’estimable auteur suit une marche logique, présente des divisions claires et nature
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
unté à un poëte allemand :   « Je suis un pauvre, pauvre homme, et je marche tout seul. Je voudrais bien, une fois encore, goû
tes ôtées, les pierres tombées ? Mes pieds mêmes ne se font pas à ces marches neuves, ils vont suivant leur coutume, et font de
légende raconte qu’un jour, voyageant en compagnie d’un frère dans la marche d’Ancône, il rencontra un homme qui portait sur s
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
a haute ambition d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la marche du genre humain1. (Réponse au discours de récepti
é, qu’on appelle les grands hommes. C’est par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur. L’iné
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
doit être passé sous silence. C’est ainsi que Tite-Live décrivant la marche d’Annibal en Italie, en rapporte toutes les circo
en ce genre aux meilleurs historiens modernes, ils ont en général la marche plus libre, plus noble, plus naturelle, des trans
les combats qu’ils décrivent. Les ruses, les stratagèmes, les fausses marches , les attaques vraies ou simulées, les campements,
ondes recherches. Mais elles sont un chef-d’œuvre pour le style et la marche de la narration. Ses Révolutions de Suède sont éc
25 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
osé ou qu’il y ait, en termes de l’art, une exposition ; que l’action marche , que les divers intérêts se croisent et se combat
nd il sent un grand trouble au-dedans de lui-même qu’il éclate, qu’il marche à grands pas, qu’il fait des gestes et prononce d
x règles de la décence et du vrai, et lui apprit à se contenter d’une marche noble et assurée, sans orgueil, sans faste, sans
Ses plans sont toujours exacts, ses intrigues sagement conduites, sa marche unie et assurée, son dialogue juste et direct, so
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
soumet à des lois. Sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l’aventure des traits irré
te l’ode de J.-B. Rousseau au comte du Luc comme le vrai modèle de la marche de l’ode ; pour l’ensemble et le style il ne conn
voyez, à l’exception de la strophe 5 et peut-être de la strophe 7, la marche de l’ode se poursuit à la fois régulièrement et p
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
s qu’il rehausse, avec son domaine qu’il étend. Aussi à voir comme il marche , vous diriez que la nature ne le contient plus ;
il faut avancer toujours. Je voudrais retourner en arrière : Marche ! marche  ! Un poids invincible, une force irrésistible nou
x courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche ! marche  ! Et cependant on voit tomber derrière soi tout c
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
aux ; il s’arrête, et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on marche  ; tous se règlent sur lui ; il interrompt, il red
, quelquefois menteur ; il est superstitieux, scrupuleux, timide ; il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fo
doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre3 ; il marche les yeux baissés, et il n’ose les lever sur ceux
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
ble de laisser dans les esprits une impression profonde. Telle est la marche naturelle et la division plus ou moins sensible d
générale veut que l’on procède du plus faible au plus fort ; et cette marche est excellente toutes les fois que l’orateur, con
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
besoins, l’égalité civile, ajourne la liberté qui l’eût gêné dans sa marche , et court porter à travers le monde les vérités p
s’empare de la Lombardie, s’y arrête un instant, se remet bientôt en marche , trouve les Autrichiens renforcés sur le Mincio,
31 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
e de l’auteur, et qu’on peut, d’un coup d’œil sûr, saisir le plan, la marche , le but, l’ensemble de son œuvre, découvrir l’enc
cement à la fin d’une composition, au lieu de suivre attentivement la marche de l’auteur. Article II. De l’imitation
32 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
le voir au commencement du livre III. 260. Qu’avez-vous à dire sur la marche , le style et la versification du poème didactique
a marche, le style et la versification du poème didactique ? Plus la marche du poème didactique parait unie et monotone, plus
mbe est une satire amère et passionnée dans un rythme qui rappelle la marche rapide de l’iambe chez les anciens. Les iambes, c
housiasme de la poésie avec la progression méthodique des idées et la marche régulière de la raison. L’épître didactique ou ph
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
témérité fut quelquefois un de ses moyens. Lorsqu’avant son départ il marche contre les Triballiens et les Illyriens, vous voy
’entre dans ses villes et dans ses provinces que pour en sortir : les marches d’Alexandre sont si rapides, que vous croyez voir
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
se traîne, il se lève, il chancelle, il trébuche, il se redresse, il marche , il saute, il court ; il mesure, il connaît les d
t les phrases sont longues et embarrassées, avec le précédent dont la marche est facile, et dont toutes les pensées sont compr
scours. Les constructions longues et traînantes embarrassent aussi la marche de la phrase ; il faut savoir n’être ni trop long
35 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
u de quelque rhéteur. Étudier et suivre les règles, c’est observer la marche que prescrit la raison et que suit le génie. « Le
nous une loi indispensable ; nous le quittons souvent pour abréger la marche  ; si le pont est brisé, nous cherchons un détour,
les et s’emploient fréquemment dans la plus simple conversation : Il marche comme une tortue. — Il va plus vite que le vent.
.) 241. Ce qui contribue le plus à la beauté de la période, c’est une marche progressive sous le rapport des mots et sous le r
beaucoup d’hôtes, mais pas un ami. L’ordre veut encore qu’on suive la marche de l’auteur et l’enchaînement de ses pensées, san
nsées. Demandez-vous quel but l’auteur s’est proposé et quelle est la marche qu’il a suivie pour arriver à ce but ; examinez s
emprunté, et puis comparez vos développements et vos preuves avec la marche de votre maître, vous finirez par vous élever jus
, vous traiterez à fond votre sujet, vous aurez une touche ferme, une marche libre, aisée et pleine d’assurance. 29t. D’une lo
il faut retenir. Toutefois, il faut se garder de couvrir tellement sa marche que l’esprit du lecteur ne puisse plus suivre le
t saillants qui puissent frapper l’esprit du lecteur sans retarder la marche du récit. L’orateur se permet plus de détails, ma
dans une action ou un fait, tandis que la poésie peut en retracer la marche et les développements. 2º La poésie est aussi la
ou deux vers féminins. On en fait usage dans les grands poèmes. Cette marche , un peu monotone, exige qu’on évite avec soin l’i
folie. Boileau nous donne cette règle : Son style impétueux souvent marche au hasard ; Chez elle un beau désordre est un eff
ntiments qui se pressent dans son cœur, malgré la précipitation de sa marche , tout se rapportera à la passion qui l’inspire. D
léger et facile, les expressions seront exactes et bien choisies, la marche libre, les vers simples et coulants ; il faut que
s sur ses talons, et que sa chemise est par-dessus ses chausses. S’il marche dans les places, il se sent tout d’un coup rudeme
  Propice au bon, et terrible au coupable, Du temps qui sous ses yeux marche à pas de géant,         Défend l’ami de la justic
tins défaits sont poursuivis jusque sous les murs de Laurente. Turnus marche aussitôt pour aller secourir la ville. Énée le su
de bataille, appelante haute voix Turnus qui l’évite. Le héros troyen marche alors à la ville et met le feu aux palissades. La
36 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
quatre et six, ou en six et quatre. Notre vers de dix syllabes a une marche régulière et nullement fatigante : il coule de so
mait tout le jour, etc. Les vers masculins sans mélange auraient une marche brusque et heurtée ; les vers féminins, employés
ouvrages didactiques, l’élégie, sont composés en rimes plates. Cette marche , un peu lourde et monotone, exige qu’on ne fasse
êlés ou croisés n’ont pas la fatigante monotonie des distiques : leur marche libre, rapide et fière, donne du mouvement et de
37 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
lon l’Ecriture, la voie qui conduit à la mort ? n’est-ce pas celle où marche le plus grand nombre ? Quel est le parti des répr
de la multitude ? » Assurément, c’est comme s’il disait : la voie où marche le plus grand nombre conduit à la mort, le parti
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
ue toujours, on en sépare les parties principales, et l’on indique la marche que l’on suivra. Ceci s’appelle la Division, qui
travers des bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber Sur nos soldats épuisés ; le Prince l
39 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
uxiliaires utiles du génie, qu’elles l’éclairent, qu’elles guident sa marche , qu’elles lui montrent le but auquel il doit tend
rhétorique, nous allons, sur la foi de cet excellent guide, suivre la marche de l’éloquence à travers les âges. Ce voyage term
40 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
es plus célèbres Écrivains, soit anciens, soit modernes. Telle est la marche que j’ai suivie dans mes leçons, et tel est le pl
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
entendre par la conduite de l’action dramatique ? La conduite ou la marche de l’action n’est autre chose que le développemen
la beauté de l’élocution, cette action est si bien distribuée qu’elle marche toujours sans qu’il y ait aucune scène vide. Il f
ils se divisent en scènes. 450. Quelle doit être la gradation dans la marche de l’action ? Le progrès de l’action doit être s
et la conclusion la ferme par un nouveau dialogue vif et coupé. Cette marche est conforme aux vrais sentiments de l’esprit hum
qu’il sent un grand trouble au dedans de lui-même qu’il éclate, qu’il marche à grands pas, qu’il fait des gestes et prononce d
ons que le style nombreux et développé de Quinault. Dans les airs, la marche de la strophe demande l’élévation, la splendeur e
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
c les impies, que notre vie n’est qu’un jeu où règne le hasard, il ne marche sans règle et sans conduite au gré de ses aveugle
usd de pampres couronné, Ouvre la scène des vendanges ; Il brille, il marche environné D’Amourse qui chantent ses louanges. On
humains L’heureux retour de la Folie. Le Soleil voit en se levant La marche du vainqueur du Gange ; Et porté sur l’aile du ve
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
soumet à des lois ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plume marche sans guide, et jette à l’aventure des traits irré
orsque, ayant à parler de choses grandes, épineuses et disparates, la marche du génie se trouve interrompue par la multiplicit
nt les germes de ses productions ; mais, s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contempl
44 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
Être chez un ami ; ce livre est chez le libraire. Devant. Le berger marche devant le troupeau ; allez devant moi. Après. J’
45 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
dessein général, et sont amenés l’un par l’autre. Pour faire voir la marche que le poëte a suivie, je ne crois pouvoir mieux
t désavouée. Que le coq de ses sœurs et l’époux, et le roi, Toujours marche à leur tête et leur donne la loi. Il peut dix ans
on(b) va chasser les nuages flottans. Ainsi ce Dieu puissant, dans sa marche féconde, Tandis que de ses feux il ranime le mond
plus sublimes vertus son illustre famille va lui offrir ; soit qu’il marche sur les nobles traces de son père ou de son oncle
a beauté de l’élocution, cette action est si bien distribuée, qu’elle marche toujours, sans qu’il y ait aucune scène vide. Un
a fin dans tout leur jour ; que l’action y est vive, pressée, qu’elle marche avec la plus grande rapidité, sans qu’elle soit j
u’on peut desirer. L’action aussi bien nouée qu’elle puisse l’être, y marche rapidement, sans jamais être embarrassée. Les inc
e vigueur qui n’a rien de dur, une élévation qui n’a rien d’outré. La marche de ce poëte est toujours noble et assurée ; son g
es avec un art qui cache l’art même. L’action exposée avec netteté, y marche toujours uniment et sans être embarrassée ; le nœ
s hardis, des intrigues fortement nouées et habilement conduites, une marche ferme, rapide et imposante, un dialogue serré, vi
Ses plans sont toujours exacts ; ses intrigues sagement conduites, sa marche unie et assurée, son dialogue juste et direct, so
ouvert, et qui paroît aux yeux de Renaud ; ce vieillard chrétien, qui marche sur les eaux, les divise, et conduit deux chevali
traversant l’arène sur des chevaux richement équipés. L’ordre de leur marche brillante charme leurs parens, et fixe l’admirati
e devant, et une étoile au front. Atys, tendrement aimé d’Ascagne(a), marche à la tête de la seconde. Les Atius(b), du pays de
voit s’étendre, puis se replier. On croit, à leurs mouvemens, à leurs marches , à leurs différentes évolutions, que c’est un com
centre éclatant de ces orbes immenses, Qui n’ont pu nous cacher leur marche et leurs distances, Luit cet astre du jour, par D
pos que je montre de même, c’est-à-dire, par la voie de l’analyse, la marche que suit le poëte dans le récit de son action. C’
ns défaits, sont poursuivis jusques sous les murs de Laurente. Turnus marche aussi-tôt pour aller secourir la ville. Enée le s
e bataille, appelant à haute voix Turnus qui l’évite. Le héros troyen marche alors à la ville, et met le feu aux palissades. L
 : il n’y a pas de choix à faire. Voici trois héros qui se mettent en marche pour aller placer le pupître dans le chœur. Les
champs de Mars(b) déployer ses drapeaux ; Au seul bruit répandu de sa marche étonnante, Le Danube(c) s’émeut, le Taged s’épouv
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ntrainte, qui enchérissent les unes sur les autres, et qui, dans leur marche soutenue, dans leurs gradations, tendent toutes à
tous les hommes bien organisés ; lois qui accoutument l’esprit à une marche toujours droite et toujours ferme, dans les diver
nd il évite les saillies et les plaisanteries ; méthodique, lorsqu’il marche avec ordre, ne se permettant aucun écart ; précis
xtrêmement vite : il va plus vite que le vent ; et d’une personne qui marche avec une extrême lenteur : elle va comme une tort
47 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
ue le vent. Au contraire, si l’on veut faire entendre qu’une personne marche avec une extrême lenteur, on dit qu’elle marche p
endre qu’une personne marche avec une extrême lenteur, on dit qu’elle marche plus lentement qu’une tortue. Nos formules de com
oisses. Agmen (de agere, conduire) signifie une troupe quelconque en marche . Agmen muliebre, une troupe de femmes. Agmen alig
aligerum, une troupe d’oiseaux. Il désigne spécialement une armée en marche . Primum agmen ducere, conduire l’avant-garde ; et
rche. Primum agmen ducere, conduire l’avant-garde ; et, par analogie, marche , mouvement Effuso agmine, à marche forcée. II.
l’avant-garde ; et, par analogie, marche, mouvement Effuso agmine, à marche forcée. II. — Abdere, condere, abscondere, rec
niebat gressu delicato et languido. Ph. — Gradus (de gradior), degré, marche d’un escalier. Scalarum gradus. Cic. Il se prend
rche d’un escalier. Scalarum gradus. Cic. Il se prend pour le pas, la marche . Accelerare gradum. Liv. Revocare gradum. Virg. —
do), chemin, route. Hâc iter Elysium nobis. Virg. Il se prend pour la marche . Quò tenetis iter ? Où dirigez-vous vos pas ? — V
48 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
tte distinction est absolument sans usage, et n’influe en rien sur la marche ni sur la valeur de l’apologue. C’est surtout l’a
poésie ne doivent nuire à la progression méthodique des idées et à la marche régulière de la raison92. Horace avait donné d’ex
ésordre dans l’ode, dont Boileau a dit : Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un beau désordre est un eff
urent suspendues ;           Il foule aux pieds les nues           Et marche sur les vents.         Fait-il entendre sa parol
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
faible et irrégulier dans les conseils. L’Égypte, autrefois si sage, marche enivrée, étourdie et chancelante, parce que le Se
et pousse les uns sur les autres les siècles et les peuples : Marche, marche  ! dit-il à l’Égypte ; et le trône majestueux des
et ce peuple grave et sérieux passe et disparait bientôt ; — Marche, marche  ! dit-il à la Grèce ; et les républiques turbulen
ées, va se perdre dans le gouffre de la puissance romaine ; — Marche, marche  ! dit-il à Rome elle-même ; et ce peuple invincib
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
ente, en quelque sorte, celle que produisent l’emploi des nombres, la marche du rhythme, le mouvement de la phrase. Les grands
ardie qu’heureuse présente d’abord le verbe, à la suite duquel, d’une marche pesante, inébranlable et active à la fois, s’avan
51 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Les deux camps ennemis arrivent en ces lieux ; La désolation partout marche avant eux… Habitants malheureux de ces bords plei
çait en vainqueur, Il voit d’un feu nouveau ses troupes enflammées Et marche en invoquant le grand Dieu des armées1. Sur les p
52 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
de Letronne sur les Noms propres grecs (Paris, 1846), IIe partie. Il marche .] Exemple familier à Aristote. Voy. : Rhétorique,
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
le sentiment l’anime. L’homme est fait pour l’action ; le poème, qui marche et agit, convient mieux à sa nature. Lamartine, d
54 (1854) Éléments de rhétorique française
pèce. La plupart des termes de guerre étaient francs ou germaniques : marche , halte, maréchal, bivouac, reître, lansquenet. Pr
mouvement d’un peuple composé de tous les peuples de la terre, et la marche de ces troupes romaines, gantoises, germaniques,
’entre dans ses villes et dans ses provinces que pour en sortir : les marches d’Alexandre sont si rapides, que vous croyez voir
n fait entrevoir d’avance les parties principales, et l’on indique la marche que l’on suivra. La division est le complément de
même désir, et déjà je la vois paraître dans un nouvel appareil. Mlle marche , comme un général, à la tête d’une armée royale,
prend d’assaut en passant une place considérable qui s’opposait à sa marche  ; elle triomphe, elle pardonne ; et enfin le roi
 : Sans pitié, loin du centre il rejette la terre ; Du soleil, par sa marche , il la rend tributaire : N’a-t-il pas expié, par
portée : il faut avancer toujours. Je voudrais retourner en arrière… marche , marche. Un poids invincible » une force irrésist
: il faut avancer toujours. Je voudrais retourner en arrière… marche, marche . Un poids invincible » une force irrésistible nou
, des eaux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s’arrêter… marche , marche. Et cependant on voit tomber derrière soi
ux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s’arrêter… marche, marche . Et cependant on voit tomber derrière soi tout ce
ux circonstances qui en dérivent. Elle doit aussi suivre pas à pas la marche de la discussion, et en retenir fidèlement tous l
travers les bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l
. Personne ne voulant risquer sa vie pour sauver des insensés, Oswald marche à grands pas vers cette maison, et, appuyant une
oumet à des lois ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare ; sa plume marche sans guide, et jette à l’aventure des traits irré
ont les germes de ses productions ; mais s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail ; s’il s’élève par la contemp
moyen d’ennuyer, et de tomber dans des erreurs grossières ; car on ne marche point d’un pas ferme sur un terrain qu’on ne conn
ociété où il se trouve au courant des découvertes nouvelles, et de la marche de ces sciences qui travaillent à l’instruction e
55 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
n’est que vanité, Donc, tout n’est ici-bas que vanité. Telle est la marche rigoureuse du logicien. Mais l’orateur donne à ce
is elle se repose un instant pour éclater et gronder encore. Voilà la marche que doit suivre l’orateur. 141. Enfin, dit Girard
nfin à donner au discours une conclusion convenable. Or, suivre cette marche , c’est employer les diverses parties dont nous ve
nt l’auditeur en état de saisir l’unité du discours et d’en suivre la marche  ; elles lui indiquent certains lieux de repos où
n plan dans son esprit, mais il lui sera peut-être utile de cacher sa marche . Ainsi, s’abstenir de divisions dans toutes sorte
l’arrangement des preuves. 198. Il n’y a point, dit Quintilien, de marche invariable et déterminée pour l’arrangement des p
le toujours en croissant : semper augeatur et crescat oratio . Cette marche est bonne, pourvu que le premier moyen soit capab
ment et où le plan est tout formé d’avance ; il en est d’autres où la marche à suivre n’est pas aussi facile à découvrir. Au b
ns de se faire un plan régulier, et il est souvent utile de cacher sa marche  ; mais dans la chaire on est plus exigeant, parce
vre jamais. Puisque le geste est une partie du langage, il faut qu’il marche d’accord avec le sens. Mais comme il est naturell
e la clarté ne l’exige ; mais n’affectez pas non plus de cacher votre marche aux auditeurs quand il leur importe de la connaît
Démosthènes, qui avait affaire à un peuple vif, intelligent, subtil, marche droit à son but, et ne songe qu’à soulever la mul
s le monde. Le monde a-t-il jamais vu, si ce n’est aujourd’hui, qu’on marche à la civilisation par les armes, et à la barbarie
té des hommes de son temps : « Voyez donc, dit-il, ce jeune homme, il marche délicatement sur le bout du pied, de peur de sali
’ennemi ! Il faut animer, passionner la raison elle-même ; c’était la marche de Démosthènes et c’est la marche de tous les gra
er la raison elle-même ; c’était la marche de Démosthènes et c’est la marche de tous les grands orateurs. Il faut en quelque s
faible et irrégulier dans les conseils. L’Égypte, autrefois si sage, marche enivrée, étourdie et chancelante, parce que le Se
er de manière que le discours aille en croissant ? 200. Quelle est la marche préférée par Cicéron, et qu’appelle-t-on disposit
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
que rien ne languisse dans le récit de ces événements ; que l’action marche avec rapidité ; que le style vif et plein de chal
57 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
ement syllabique entre les premiers pieds, afin de donner au vers une marche harmonieuse. Quand cet enchaînement existe, l’ore
58 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
e que dans les salons et les palais. Seul parmi les modernes, Gessner marche à côté de Théocrite et de Virgile. Il a retrouvé
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
nt six hommes qui portent la mort entre leurs mains : au milieu d’eux marche un septième vêtu de lin ; à son côté est suspendu
brassées comme deux sœurs ». (Ps. 35, v. 11). Là, la Peste précède la marche de Jéhova, vengeur. (Habac. 3, v. 5). Dans le liv
60 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
on, peut les féconder par la méditation, s’il imite la nature dans sa marche lente et son travail continu sur un plan bien con
je découvre ses attributs, c’est une pensée. D’où il suit que l’idée marche toujours la première, et que la pensée la suit de
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
pleurer4 ! La voie du segneur Oh ! bien loin de la voie Où marche le pécheur, Chemine1 où Dieu t’envoie ! Enfant, g
re, qui se rapproche de l’entretien familier. Musa pedestris. La muse marche  ; mais, alors même, on sent qu’elle a des ailes.
62 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
ns les régions les plus lointaines de la fantaisie. Il doit régler sa marche et sa longueur d’après l’intérêt qu’il inspire. O
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
outer à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards, avec la marche insensible de notre idiome parvenu à sa maturité,
64 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ut augeatur semper et increscat oratio . L’orateur peut suivre cette marche , surtout lorsque la cause qu’il soutient est bonn
lecteur l’impression d’un seul tout, entier et complet. Lorsque cette marche est habilement suivie, il en résulte un effet adm
son unité, doit avoir un commencement, un milieu et une fin liés à la marche générale des affaires publiques, en sorte que nou
nt progressif de cette république, qui, suivant, pour ainsi dire, une marche régulière, fit d’une misérable bourgade la premiè
en moins agréable à lire qu’il ne l’eût été s’il avait pris une autre marche . C’est pour cette raison que Denys d’Halicarnasse
ion et la manière de vivre des hommes dans les différents siècles, la marche et les progrès de l’esprit humain ont incontestab
après la sixième syllabe, le vers prend un ton grave et solennel ; il marche d’un pas plus lent et plus mesuré : The wrath of
ement, mais elle produit le plus heureux effet. Elle donne au vers la marche imposante de l’alexandrin, qui convient si bien à
ition est d’autant plus mauvaise qu’elle est plus irrégulière dans sa marche , surtout lorsqu’elle l’est au point de devenir in
ts suffisants. Il écrit toujours avec aisance et avec grâce ; mais sa marche est souvent obscure et incertaine. Cependant on y
ar bandes et accompagnés de divers instruments de musique, ouvrent la marche . Après les deux premiers versets, qui servent d’i
nœud ou l’intrigue de l’épopée ; et c’est à en ménager adroitement la marche et les progrès que consiste surtout l’art du poèt
ns ; car deux auteurs très célèbres, Lucain et Milton, adoptèrent une marche opposée. Le dénouement de l’un est la ruine de la
la classe des poèmes épiques, si l’action n’est pas soutenue dans sa marche par l’intervention de la Divinité. Cette décision
sale décèle trop peu d’invention, le poète y suit trop strictement la marche de l’histoire, pour qu’on puisse la considérer co
ns le premier cas, l’imagination s’exalte, elle suit le poète dans sa marche , et le merveilleux même n’a plus rien qui la choq
à l’action toute sa vraisemblance. Ce mélange du merveilleux dans la marche d’un événement tragique est assurément une tache
ion et la liaison intime de toutes ses parties. C’est pour diriger la marche des événements dans une tragédie que les critique
t amener sur la scène que les personnages absolument nécessaires à la marche de l’action, qui est le sujet du drame. La présen
t presque toujours déplacés, avec ceux véritablement nécessaires à la marche de l’action. Après ce coup d’œil sur l’origine de
ne tombe que dans les endroits les plus convenables, dans ceux où la marche du sujet peut naturellement s’arrêter, ou bien en
t amener sur la scène que les personnages absolument nécessaires à la marche de l’action. Il doit les placer continuellement d
is le commencement jusqu’à la fin. Outre l’extrême irrégularité de sa marche , et l’amalgame étrange de sérieux et de comique d
retrouve son génie puissant, fertile et créateur, irrégulier dans sa marche , s’abaissant, il est vrai, jusqu’à vouloir divert
65 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
se, Te montres la dernière et la plus radieuse, Qui viens fermer leur marche , et places ton retour Entre la nuit mourante et l
ment, disons mieux, cette sanctification de la conscience humaine, la marche des sociétés reste soumise aux mêmes règles. Les
nisation, se formaient en assemblée dans leur camp, discutaient leurs marches , leurs mouvements de retraite, et exécutaient à l
s : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu : Suspendez votre marche , il ne faut tenter Dieu ; Par monsieur saint Deni
cor. L’empereur étonné, se jetant en arrière, Suspend du destrier la marche aventurière. « Entendez-vous ? dit-il. — Oui, ce
es, on dirait les armées d’invasion des temps barbares qui, dans leur marche de torrent, charriaient avec elles les peuples de
s la patrie. « Aux armes ! vengeons-nous ! » Qui toujours devant toi marche le front rigide ? C’est la Nécessité, sombre fill
aux ; il s’arrête, et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on marche  ; tous se règlent sur lui ; il interrompt, il red
, quelquefois menteur ; il est superstitieux, scrupuleux, timide ; il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fo
e doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés et il n’ose les lever sur ceux q
l faut avancer toujours. Je voudrais retourner sur mes pas : Marche ! marche  ! Un poids invincible, une force irrésistible nou
x courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche ! marche  ! Et cependant on voit tomber derrière soi tout c
t lorsqu’elle s’appuie sur elles. C’est à leur clarté qu’elle suit la marche des événements et qu’elle pénètre les desseins de
t dominer dans la prose, et la prose a dû lui donner l’empire ; cette marche est dans la nature : rien n’est, en effet, compar
et pousse les uns sur les autres les siècles et les peuples : Marche, marche , dit-il à l’Égypte ; et le trône majestueux des P
nt, et ce peuple grave et sérieux passe et disparaît bientôt. Marche, marche  ! dit-il à la Grèce ; et ces républiques turbulen
ophées, va se perdre dans le gouffre de la puissance romaine. Marche, marche  ! dit-il à Rome elle- même ; et ce peuple invinci
à la vitesse de ses progrès ; mais à part ces efforts, sa profession marche en quelque sorte toute seule. À mesure que le tem
le même mérite : Tendres, galants, doux et discrets ; Et l’Amour, qui marche à leur suite, Les croit des courtisans français.
éissant serviteur. Voltaire. Le Rôle de la France Rien ne marche au hasard, mon cher ami ; tout est déterminé par
ulairement ou montant comme des échelles. Au bout de quinze heures de marche , au tournant d’un petit chemin nous nous sommes t
ueil abuse, Regarde autour de toi : tout commence et tout s’use, Tout marche vers un terme, et tout naît pour mourir ; Dans ce
Cet astre dont le temps a caché la naissance, Le soleil, comme nous, marche à sa décadence ; Et dans les cieux déserts les mo
faible et irrégulier dans les conseils. L’Égypte, autrefois si sage, marche enivrée, étourdie et chancelante, parce que le Se
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ure, lorsque nous disons : ce cheval court plus vite que le vent ; il marche plus lentement qu’une tortue ; des ruisseaux de v
: il faut avancer toujours, je voudrais retourner en arrière… Marche, marche . Un poids invincible, une force irrésistible nous
ux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s’arrêter… Marche, marche . Et cependant on voit tomber derrière soi tout ce
voila le visage. La pompe funèbre, qui avait été suspendue, reprit sa marche . Le peuple suivit consterné et dans un profond si
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
France, le style des orateurs est orné de figures plus hardies ; leur marche est plus variée, leur discours plus animé, et sou
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
hamps Idumées2 Qu’il a son trône établi : De cette demeure sainte Il marche , et porte la crainte Au front des plus grands gue
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
es partis contraires, et vivant au jour le jour, sans plan fixe, sans marche assurée, il a donné la mesure de son insuffisance
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ourager à en sortir, en se disant les uns aux autres les motifs de la marche forcée, motifs que le chef était intéressé à teni
t reposés… « Voyez les bataillons français arriver au bivac après une marche longue et pénible. Dès que les tambours ont cessé
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
avation du jugement. On ne tombe que parce qu’on ne voit plus où l’on marche . Aussi me pardonnera-t-on volontiers, je l’espère
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
lui donner le coup de la mort ». Ailleurs : « Nous ferons quelques marches fatigantes ; nous livrerons plusieurs combats ; n
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
Au baron vignet des étoiles 2 Lausanne, 28 octobre 1794. Rien ne marche au hasard, mon cher ami ; tout est déterminé par
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
a haute ambition d’expliquer la conduite des peuples et d’éclairer la marche du genre humain 1. (Réponse au discours de récept
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
our soutenir l’attention et l’intérêt en jetant de la variété dans la marche un peu monotone de l’action principale, doivent ê
é ou à quelque agent surnaturel, pour être éclairé et soutenu dans sa marche  : c’est l’invocation. 385. Quelle doit être l’inv
é. Boileau ne permet pas, en effet, que l’action soit arrêtée dans sa marche  : Soyez vif et pressé dans vos narrations. Ains
76 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
du Cours, nous nous efforçons d’offrir un plan complet, de suivre une marche logique, de présenter des divisions claires et na
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
résonne encore sous les voûtes du temple ; Et souvent sa ferveur, aux marches des autels, Va se rassasier du pain des immortels
ature en Damon succombe au poids de l’âge ; De deux bras vainement sa marche se soulage ; Il sent fléchir sous lui ses genoux
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
a une grande voix et de grands bras, il est limpide, il étincelle, il marche à grands pas, toujours en poste, faisant claquer
ut placer Aricie et le sang de Pallante… Quel est ce glaive enfin qui marche devant eux ?… Le chagrin monte en croupe et galop
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
virilité et la vieillesse, sous la figure d’un animal, qui, le matin, marche à quatre pieds ; vers le milieu du jour, à deux,
chanson soit léger, les expressions choisies et toujours exactes, la marche libre, les vers faciles et coulants ; que les tou
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
que la plume de l’écrivain devait courir et suivait à grande peint la marche de la pensée. Il est inutile de faire remarquer l
de veille de l’homme ; avec elle, il parcourt l’univers. Ensuite, il marche , guidé par ses caprices, dans un monde inconnu, d
L’homme sans résolution, sans caractère, sans énergie, sans volonté, marche de fautes en fautes, de regrets en regrets. Il es
per auprès de ceux qui l’accusent. Et tel que l’astre du jour dont la marche éclatante parte à tous les yeux de la gloire de s
maladroitement employée, est glaciale : elle ne gênera ici en rien la marche de Bossuet, et lui permettra ces grands mouvement
ce de songer aux figures ; la pensée a tout couvert. On sent que l’on marche sur un terrain solide ; les fleurs paraissent fan
. Son livre était moins lourd. Et quittant le bon dogue, il pense, il marche , il court. L’espoir d’être homme un jour lui ramè
noncée, il faut avancer toujours. Je voudrais retourner sur mes pas ; marche , marche. Un poids invincible, une force invincibl
il faut avancer toujours. Je voudrais retourner sur mes pas ; marche, marche . Un poids invincible, une force invincible nous e
t ; des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait arrêter ; marche , marche. Et cependant on voit tomber derrière soi
eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait arrêter ; marche, marche . Et cependant on voit tomber derrière soi tout ce
us la zone glaciale ; au reste, Marseille est si magnifique qu’on n’y marche que sur des pointes de diamants. De peur de broye
vigne étreint de sa verte dentelle     ; Voilà tout le tableau ; sept marches d’escalier ;    Sonore, chancelant, conduisent au
fatal dans les rangs se promène.    Se promène est trop faible. La marche du trait n’est point une promenade. Superbe et l
ine avait-il fait une demi-lieue, que l’avant-garde ennemie parut, en marche elle-même vers les cavaliers. Dans son emportemen
oir parfois que deux pieds à peine, tournant à angles si aigus, qu’on marche droit au gouffre, et glissant, chargé de frimats,
Vive le premier consul ! à l’assaut des Alpes ; la musique des corps marche en tête de chaque régiment. Quand le glacier est
elle ne tarda pas à l’y joindre : et il se disposait à se remettre en marche pour exécuter ses funestes projets, lorsque le Tr
es indignes obsèques de la première, jusqu’à ce que le char se mit en marche , et aussi longtemps qu’elle put le suivre de ses
artit avec eux, accompagné de son prisonnier. Les Abenakis firent une marche de plus de deux cents lieues à travers les forêts
Mets, avant qu’ils t’aperçoivent, le caillou bleu dans ta bouche, et marche sans crainte au milieu d’eux : ce caillou a la ve
jà son cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité. Il marche , il erre encor sous cette voûte sombre : Et le fl
d’une douce lumière, qui allait éclairant leurs pas et dirigeant leur marche incertaine. Et l’enfant consolé récitait avec sa
s discours que l’auteur met dans la bouche d’OEdipe. Ce roi infortuné marche , il le sait, vers les lieux où il doit mourir. Av
travers les bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
sif, une taille longue, ronde, menue, aisée, parfaitement coupée, une marche de déesse sur les nues7 ; elle plaisait au dernie
82 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
i dire, le jeu de l’adversaire, et de cacher le leur, en variant leur marche et en déduisant leur dessein... Si dans l’attaque
hérissée de noms propres. L’orateur semble se reposer comme après une marche difficile. Sa parole ressemble au flot soulevé pa
hme est ce qui distingue le vers de la prose. Dans celle-ci la phrase marche libre de toute mesure et n’est assujétie qu’à l’o
s, les césures sont de vrais contresens. Dans le moment où une troupe marche , où un coursier impétueux arrive, le vers doit êt
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
le plus. De là, ces façons de parler : Il est enflammé de colère ; il marche comme une tortue ; il va comme le vent, etc. 3º L
ardeux (métaphore empruntée du jeu) : periculosæ plenum opus aleæ. Il marche enfin sur des feux cachés sous une cendre trompeu
refluitque exterritus amnis. (Virgile). Quel est ce glaive enfin qui marche devant eux ? (Racine). Nos plus riches trésors m
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
s. À quoi bon couper tout à coup le fil de la narration, suspendre la marche des événements, pour nous faire entendre un long
intéressante à parcourir pour le rhéteur philosophe, que de suivre la marche et les progrès de l’éloquence, depuis Hérodote ju
85 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
leur application. Une Rhétorique française doit sans doute diriger sa marche d’après les grands maîtres de l’antiquité ; mais
que personne ne partage. Marche propre à ce genre de discours. Une marche trop didactique serait funeste au discours, dont
trop didactique serait funeste au discours, dont elle suspendrait la marche progressive. Le panégyriste, réduit toute la vie
, il peut être obligé de blâmer, d’accuser, il ne doit pas ignorer la marche qu’il doit tenir. Cicéron, après avoir parlé de l
discerner la justesse ou la fausseté d’un raisonnement, d’ordonner la marche de leurs compositions, de réprimer sagement le lu
eau de la plus sublime éloquence, comme de la plus sublime poésie, la marche des propositions est si méthodique et si lumineus
lui. Il est des circonstances où l’orateur est obligé de prendre une marche oblique, de dissimuler ses véritables intentions.
ag. VIII.) Ce principe est enseigné et pratiqué par Cicéron. Cette marche est celle que Cicéron a suivie dans ses plaidoyer
use des circonstances du temps, du lieu, etc…, qui en embarrassent la marche . Dans les oraisons funèbres de Bossuet, la divisi
les à l’auditeur, fixe son attention et lui fait suivre sans peine la marche du discours ; elle lui offre des momens de repos
tre les choses. En général, il y a dans la déduction des preuves une marche naturelle qui a son principe dans la relation des
est qu’une argumentation établie sur des principes généraux. Alors la marche est à peu près uniforme ; voici ce que prescrit C
on. Il la faut chercher aussi dans la composition, en diversifiant la marche de la discussion et les formes de l’argumentation
ensée, l’aveugle qui voit a cessé d’être aveugle ; que le boiteux qui marche a cessé d’être boiteux ; que le muet qui parle a
elles, le naturel et la variété. Elles ont pour objet de favoriser la marche et le mouvement du discours. Si elles devenaient
puerorumque comitatu. » La rapidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius : pour la peindre, Cicéron n’emploie q
qui peut rendre le style grave et lent, pour mieux représenter cette marche paisible de Milon, et ce nombreux attirail de fem
e ; l’orgueil défie, la crainte invoque, la reconnaissance adore. Une marche chancelante, un accent rompu, l’égarement de la p
t avec du poisson de mer. » Ici la scène change à chaque instant. La marche des Grecs, la description des habitans du pays à
un imitateur maladroit des maîtres de l’art, qui, traçant d’avance la marche de ses passions, arrange une exclamation pour cet
emploie pas toujours ces formules usitées. Quelquefois la comparaison marche toute seule, comme dans l’exemple suivant où un é
lité d’âme Que rien ne peut troubler, qu’aucun désir n’enflamme ; Qui marche en ses conseils à pas plus mesurés Qu’un doyen au
Car un orateur prépare les esprits à ce qui doit suivre, il couvre sa marche , il ruse, il dit dans la première partie des chos
rs vole et la suit aussi prompt que l’oiseau. Ainsi de votre chant la marche cadencée, Imite l’action et note la pensée. (L’Ho
86 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
lois. Il les excite à porter partout l’incendie, afin d’arrêter la marche de César. « Compagnons d’armes, « Il faut change
tre. Pertinax (empereur romain, successeur de Commode, 193 ap. J.-C.) marche au-devant d’eux d’un air grave et impassible ; il
s être préoccupé de si graves intérêts, pourquoi te détourner dans ta marche rapide ? Nous jouons un rôle bien peu important d
ignez-vous que de nouvelles troupes de barbares ne s’opposent à notre marche  ? mais ne voyez-vous pas que les uns se soumetten
ne leur restera pas même l’espérance du salut. Épuisés par de longues marches à travers nos immenses déserts, tourmentés par la
n des ennemis qui nous insultent maintenant n’osera s’opposer à notre marche  ? » « Aucun assurément, reprit Cinéas, et il est
é d’un Dieu puissant à qui rien ne saurait résister et qui a réglé la marche de tous ces événements ! « Partons donc tous ense
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
n sert quelquefois, elles semblent naître de son sujet. Mais, dans sa marche rapide, il subjugue, il entraîne l’auditeur à son
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
xorde, dès sa première phrase, vous voyez son génie en action : il ne marche pas, il court dans un sentier nouveau que son ima
89 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
il s’agit. En voici deux exemples : Quand je suis sous les pieds, je marche sur la tête.            On m’a souvent pour une
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
est ainsi qu’en général les écrivains sages et froids, qui, dans leur marche compassée, affectent le goût, en manquent souvent
91 (1873) Principes de rhétorique française
a plus de force par ses caresses et par ses larmes. Il suivra la même marche que l’orateur, parce que cette marche est dans la
r ses larmes. Il suivra la même marche que l’orateur, parce que cette marche est dans la nature. Le sermon de Massillon sur l
question sans prévenir l’auditeur de l’idée première qui règle votre marche . Dans ce cas, votre proposition vient en conclusi
qui a besoin d’être soutenu, dirigé, réglé dans ses mouvements et sa marche . Ceux-là, comment craindraient-ils jamais d’être
ntraves, car le génie n’en est que plus ferme et plus grand lorsqu’il marche avec ordre, éclairé par la raison et dirigé par l
une plainte, tombe silencieux. Le meurtrier, arrosé de ce noble sang, marche la tête haute, et comme s’il eût fait la plus bel
envisagé ; il gagnera beaucoup de temps par la régularité même de sa marche , au lieu de s’égarer en rêveries et en digression
ître : l’homme loyal est précis, ouvert, franc et facile à pénétrer ; marche est droite, son langage clair, son ton assuré ; l
enfin céder ; c’est en vain qu’à, travers les bois Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l
la clarté. IV. Etudier les grands modèles et se rendre compte de la marche qu’ils ont suivie. V. Le rapport entre les propo
sion, et cela dans le cadre d’une seule et même phrase : telle est la marche nécessaire d’une période. Il ne suffit donc pas d
corps, c’est l’Apollon du Belvédère, le bras étendu, emporté par une marche légère, et dans, l’élan rapide du triomphe. Au li
alité d’âme Que rien ne peut troubler, qu’aucun désir n’enflamme, Qui marche en ses conseils à. pas plus mesurés Qu’un doyen a
fois dans nos mains les extrémités de la chaîne du temps, où l’on ne marche qu’au bruit de la chute des empires !    ‘ Jamais
u fond apprendre à raisonner juste, surtout dans notre langue dont la marche est si régulière qu’il est difficile d’y faire un
se. Le style précis a le premier de tous les mérites, celui rendre la marche du discours semblable à celle de l’esprit. Le moi
res à travers le développement d’une idée principale, ralentissent la marche du discours et embarrassent l’esprit. Un des exem
be en replis tortueux. Boileau a bien trouvé les sons qui rendent la marche pesante du bœuf :    ’    . N’attendait pas qu’u
lles ne sont ici d’aucun secours ; elles embarrassent et retardent la marche naturelle de l’esprit. La mémoire a besoin d’une
vantages de l’improvisation à ceux de la réflexion si l’on suit cette marche indiquée par la raison : 1° Écrire rapidement et
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
end à son gré sous sa plume ; ses périodes s’enchaînent, et sa phrase marche avec une pompe et une magnificence qui sent trop,
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
’hommes mis à leur place depuis longtemps : il s’agit seulement de la marche et des progrès de l’éloquence politique, pendant
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
le-ci présente le tableau des événements, celle-là fait comprendre la marche des esprits. C’est par la littérature que se trad
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
dans chaque cité Porter aux teints flétris les fleurs de la santé. Il marche sans broncher au bord du précipice, Reconnaît son
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
re avec adresse, et les deux rois1, avec vivacité. Il leur déroba des marches , occupa des passages avantageux, sacrifia quelque
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
à leur tête et remonte avec eux le vallon. Après un quart d’heure de marche , ils trouvent un beau champ d’orge : « Voilà ce q
98 (1875) Poétique
plus que celle du nom : homme, blanc, ne marquent point le temps : Il marche , il a marché, signifient, l’un le présent, l’autr
de ses parties a toujours sa signification particulière : dans Cléon marche , Cléon a une signification. Le discours est un de
utefois si le poème avait le même effet, ou à peu près, en suivant la marche ordinaire de l’art, la faute ne serait plus excus
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
maines. 6. Son train de sénateur. Il se moque de la solennité de sa marche 7. Festina lente.« Hâtez-vous lentement, quelqu
tortue. La Bruyère a dit : « Il n’y a pas de chemin trop long à qui marche lentement, et sans se presser  il n’y a point d’a
nt nos nourrices. Et mon petit Victor ; sur son âne monté, Fermant la marche avec un air de dignité ! …………… Je serai riche, ri
100 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
Il fait lui-même le récit de cette campagne. Après quelques jours de marche , nous entrâmes sur le sol marécageux des Bataves,
adie se montrait à moi dans tous ses charmes. Que de fois, durant les marches pénibles, sous les pluies et dans les fanges de l
ncline. La troupe sainte se relève, et, sans jeter ses javelots, elle marche l’épée haute à l’ennemi. Le combat recommence de
né des batailles sans canons, passé des rivières sans ponts, fait des marches forcées sans souliers, bivaqué sans eau-de-vie et
e former des plans, et je vivais comme étranger à l’histoire. Mais la marche des événements se précipita plus que je ne croyai
elé Toustain le blanc. Au moment où les troupes allaient se mettre en marche , le duc, élevant la voix, leur parla en ces terme
ond son imagination. II se demande quelle est cette loi sous laquelle marche le troupeau des hommes sans la connaître, et qui
oulaient pas la quitter. Lorsqu’on les eut éloignés, elle se remit en marche d’un air noble et doux, le crucifix d’une main et
é, qu’on appelle les grands hommes. C’est par eux que le genre humain marche de plus en plus à la science et au bonheur. L’iné
ais toujours si habile et si vaillant, allaient tenter gaiement cette marche aventureuse. On se mit en route entre minuit et d
se décida enfin à passer les monts de sa personne. Il se mit donc en marche pour traverser le col le 20 avant le jour. L’aide
ques levées de terre, diminué les pentes trop rapides en creusant des marches pour retenir les pieds, jeté ailleurs des troncs
yait ainsi défiler nos colonnes, désespéré de ne pouvoir arrêter leur marche  : et il mandait à M. de Mélas qu’il était témoin
on cœur épouvanté Croit de l’affreuse nuit sentir l’obscurité.     Il marche , il erre encor sous cette voûte sombre, Et le fla
se, Te montres la dernière et la plus radieuse, Qui viens fermer leur marche , et places ton retour Entre la nuit mourante et l
sentences générales qui viennent sans cesse entraver et refroidir la marche de l’action sont applaudies avec enthousiasme ; l
e poids de ma chaîne, Du néant au tombeau l’adversité m’entraîne ; Je marche dans la nuit par un chemin mauvais ; Ignorant d’o
il est quelqu’un dans ce monde où nous sommes Qui tout le jour aussi marche parmi les hommes, Servant et consolant, à toute h
rration historique : aucune circonstance inutile ne vient ralentir la marche du récit, et cependant aucun trait ne manque au t
Suffit pour te guider en ce terrestre lieu : Regarde qui je suis, et marche sans murmure, Comme fait la nature Sur la foi de
Scipion (liv. VI de la République de Cicéron) un beau passage sur la marche et l’harmonie des sphères célestes. 341. Tout ce
ns doute adresser à cette scène une légère critique : elle retarde la marche de l’action dramatique en détournant notre attent
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