ttres : « O Fabricius ! qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre
malheur
, rappelé à la vie, etc. » Une troupe d’amateurs
ice. d. diégue. Écoutez ma défense. (Corneille.) L’imprécation. — «
Malheur
à qui ne souhaite pas au premier ministre des fin
des finances tous les succès dont la France a un besoin si éminent !
Malheur
à qui pourrait mettre des opinions ou des préjugé
rrait mettre des opinions ou des préjugés en balance avec la patrie !
Malheur
à qui n’abjurerait pas toute rancune, toute méfia
t pas toute rancune, toute méfiance, toute haine sur l’autel public !
Malheur
à qui ne seconderait pas de toute son influence l
est un blasphème, une injure ou imprécation : — Grâce aux dieux, mon
malheur
passe mon espérance. Oui, je te loue, ô ciel, de
eu fatigué. Le peuple dit d’un homme qui sort du bagne qu’il a eu des
malheurs
. La tendresse excelle à couvrir, sous des formes
sa manière de louer pouvait se résumer ainsi : — Sire, je m’expose au
malheur
de vous déplaire ; mais dussé-je me perdre à vos
aractérisées), il s’ensuit que les actions, qui font le bonheur ou le
malheur
de tous tant que nous sommes, ont deux causes, le
is de leurs actions, de leur vie, de ce qui fait leur bonheur ou leur
malheur
. Car le bonheur de l’homme est dans l’action. La
essairement ou vraisemblablement, amènent la révolution du bonheur au
malheur
ou du malheur au bonheur. Chapitre VIII. De l
vraisemblablement, amènent la révolution du bonheur au malheur ou du
malheur
au bonheur. Chapitre VIII. De l’unité de la f
l’amitié ou la haine entre les personnages destinés au bonheur ou au
malheur
. Les plus belles reconnaissances sont celles qui
e de la tragédie ; c’est de celle-là encore que naît le bonheur ou le
malheur
des personnages. Puisque la reconnaissance tragiq
’innocent, l’autre notre semblable qui souffre ; car la pitié naît du
malheur
non mérité, et la terreur, du malheur d’un être q
souffre ; car la pitié naît du malheur non mérité, et la terreur, du
malheur
d’un être qui nous ressemble. Le malheur du mécha
on mérité, et la terreur, du malheur d’un être qui nous ressemble. Le
malheur
du méchant n’a donc rien de pitoyable, ni de terr
onnage ne soit ni trop vertueux ni trop juste, et qu’il tombe dans le
malheur
non par un crime atroce ou une méchanceté noire,
quoi qu’en disent quelques-uns : la catastrophe y sera du bonheur au
malheur
, et non du malheur au bonheur : ce ne sera point
quelques-uns : la catastrophe y sera du bonheur au malheur, et non du
malheur
au bonheur : ce ne sera point par un crime, mais
’on blâme Euripide de ce que la plupart de ses pièces se terminent au
malheur
: il est dans les principes. La preuve est que su
que sur la scène et dans la représentation celles qui se terminent au
malheur
paraissent toujours, toutes choses égales d’aille
e l’action. Il en est de même des personnes indifférentes. Mais si le
malheur
arrive à des personnes qui s’aiment ; si c’est un
emiers poètes trouvèrent que les fables devaient avoir pour sujet des
malheurs
. C’est pour cela qu’ils se sont attachés aux fami
st pour cela qu’ils se sont attachés aux familles où sont arrivés les
malheurs
qui conviennent à leur genre. C’en est assez sur
le Nicom., VIII, 1. Qu’un homme très-méchant tombe du bonheur dans le
malheur
.] « Si Corneille en avait cru Aristote, il se ser
même théorie, toutes les pièces où le personnage intéressant fait son
malheur
lui-même avec connaissance de cause seraient bann
ve que « les rois sont hommes comme les auditeurs et tombent dans ces
malheurs
par l’emportement des passions dont les auditeurs
. x. « Aristote appelle ici fable simple celle qui n’explique que les
malheurs
d’un seul personnage et il appelle double celle
aconte que les habitants de Sicyone représentaient par des chœurs les
malheurs
d’Adraste, un de leurs anciens rois, qu’ils révér
t fécondes, et de la nature livrée à elle-même l’agent de ses propres
malheurs
. Dès lors, le grand intérêt du théâtre dépendit d
par le sort, soit par les hommes, sortir triomphantes du danger ou du
malheur
où elles ont gémi. La joie que cette révolution c
e la face des choses, et qui fait passer le personnage intéressant du
malheur
à la prospérité, ou de la prospérité au malheur.
onnage intéressant du malheur à la prospérité, ou de la prospérité au
malheur
. C’est ainsi que dans Athalie, Joas est mis en po
récisément à ce qu’un autre a dit, si ce n’est dans le cas d’un grand
malheur
ou d’une grande passion. Ainsi, le dialogue doit
est terrible, touchante, digne d’admiration, si elle ne nous offre un
malheur
assez grand pour nous effrayer et nous attendrir,
La terreur est un trouble de l’âme craignant qu’il n’arrive quelque
malheur
. Ce sentiment, le plus tragique et le plus agissa
s, nous le faire voir dans une situation où il soit menacé d’un grand
malheur
, où sa vie soit en danger. Telle est, dans la tra
en jeu ? La pitié est le sentiment d’une âme qui s’attendrit sur les
malheurs
d’autrui. C’est de la compassion que relève la no
ue peint vivement par l’expression ou représente par l’action même le
malheur
du personnage pour lequel on s’intéresse, il ne m
n jusqu’au dénoûment. Il faut que le péril où se trouve son héros, le
malheur
qu’il éprouve, la grande action qu’il fait, soien
re toujours le châtiment que le ciel leur réserve ; et on présente le
malheur
sous une forme ou sous une autre, comme la suite
passions. C’est là le lieu où elles doivent se montrer avec tous les
malheurs
, toutes les misères qui en sont les suites funest
blesse et combattue par des remords. Il faut que l’amour conduise aux
malheurs
et aux crimes, pour faire voir combien il est dan
se compose que d’un sujet sombre dont le dénoûment se termine par le
malheur
; l’autre qui varie son principal intérêt en y aj
’auteur qui les met sous nos yeux d’employer une autre éloquence. Les
malheurs
domestiques, les événements de la vie commune, on
s dont l’homme est la victime sans en être la cause. Une calamité, un
malheur
domestique, un accident funeste qui vient d’une c
e, avec cette différence cependant que dans celle-ci, le danger et le
malheur
du personnage pour lequel on s’intéresse, croisse
t, et je fuis tout le monde. Pourquoi traîner plus loin ma vie et mes
malheurs
? Ruisseau, je vais mêler mon sang avec ton onde
cieux et fait rire le spectateur, mais qui n’occasionne pas de grands
malheurs
. Ce sera un magistrat qui, oubliant la décence et
ommunes avec des traits qui les font aimer, et dans des périls ou des
malheurs
qui les rendent intéressantes. Il a été condamné
ns cesse dans ton sein un asile contre le vice et un refuge contre le
malheur
! » Analyse. Religion. Nom com. f. sing. emplo
rbe trouve. contre. Préposition. le. Art. m. sing., se rapportant à
malheur
. malheur. Nom com. m. sing., formant, à l’aide d
. contre. Préposition. le. Art. m. sing., se rapportant à malheur.
malheur
. Nom com. m. sing., formant, à l’aide de la prépo
e but de la tragédie est d’émouvoir par le tableau des passions et du
malheur
; elle emploie pour cela deux moyens, la terreur
mps de la satisfaction intime qu’il éprouve de se sentir à l’abri des
malheurs
dont on lui représente le tableau. « Ce n’est pa
au. « Ce n’est pas, dit un spirituel critique16, que l’homme aime le
malheur
d’autrui, mais il aime la pitié qu’il en éprouve
émeuvent et nous attendrissent sans nous inquiéter. » Le tableau du
malheur
, dans la tragédie, a aussi un effet moral : il pe
Cette école de l’adversité nous fortifie par une épreuve anticipée du
malheur
, en même temps qu’elle nous rend moins confiants
prospérité, et qu’elle nous apprend à compatir aux maux d’autrui : le
malheur
est comme ces pluies d’orage qui purifient l’air
tin. Œdipe, Agamemnon, Oreste, sont poursuivis par la fatalité ; leur
malheur
est inévitable ; ils luttent, mais ils doivent su
ignité : il peut choisir entre le bien et le mal ; son bonheur et son
malheur
dépendent de lui, de sa volonté ; par conséquent,
lu comme il a été composé, avec l’âme seulement,et qui n’avons pas le
malheur
de chercher à raisonner ce qui ne doit être que s
de l’ardeur du soleil ; la privation d’eau y était donc le plus grand
malheur
que l’on eût à redouter, et la découverte d’une s
e aride et brûlante, où il n’y a point d’eau, pour peindre l’excès du
malheur
: de là ces métaphores empruntées d’une rosée qui
mprévue qui s’échappe du sein d’un rocher, pour décrire le passage du
malheur
à la prospérité, etc. Voilà ce qu’offrait au poèt
tous ; de tant de familles il n’en resta que deux qui échappèrent aux
malheurs
de la nation. Il y avait dans ce pays deux hommes
ever leurs enfants à la vertu. Ils leur représentaient sans cesse les
malheurs
de leurs compatriotes, et leur mettaient devant l
ugal, ils chantaient les injustices des premiers Troglodites et leurs
malheurs
, la vertu renaissante avec un nouveau peuple et s
vous ; sans cela vous ne sauriez subsister, et vous tomberiez dans le
malheur
de vos premiers pères. Mais ce joug vous paraît t
pour la vertu ; de sorte qu’elles furent considérées plutôt comme des
malheurs
que comme des choses qui lui fussent propres ; de
ereuses que les vices opposés. Sa fermeté, devenue opiniâtre, fit ses
malheurs
dans l’Ukraine, et le retint cinq ans en Turquie
ités, dont une seule eût pu immortaliser un autre prince, ont fait le
malheur
de son pays. Il n’attaqua jamais personne ; mais
l’esprit des bons auteurs. Le goût peut se gâter chez une nation ; ce
malheur
arrive d’ordinaire après les siècles de perfectio
l n’y a que vous qui puissiez lui donner de la consolation. « J’ai le
malheur
, m’a-t-elle dit, d’être la femme d’un poëte. — Vo
on mari ; M. l’ambassadeur de France est le seul qui puisse finir mes
malheurs
. » J’ai répondu alors de Votre Excellence ; j’ai
is beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de
malheurs
; ceux de Galilée le firent gémir dans les prison
rop séduits. Avouez, en effet, monsieur, que ce sont là de ces petits
malheurs
particuliers, dont à peine la société s’aperçoit.
du génie, est plus épineuse que celle de la fortune. Si vous avez le
malheur
d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà d
e votre persécuteur écrivit dans le même temps. Tout cela a causé des
malheurs
qui ne devaient pas naître d’une si légère cause.
poir, la honte, la terreur, Dans leurs yeux égarés avaient peint leur
malheur
. Bourbon tourna sur eux des regards pleins de grâ
on, et vous… de qui les pleurs Dans ces moments si chers honorent mes
malheurs
, Madame, ayez pitié du plus malheureux père Qui j
ce : O mon cher Châtillon, tu dois t’en souvenir ! Châtillon. De vos
malheurs
encor vous me voyez frémir. Lusignan. Prisonnier
à peine encore accordé quatre années, Trop capable déjà de sentir son
malheur
, Fut dans Jérusalem conduit avec sa sœur. Nérest
apprend que « Malherbe ne voulait pas qu’on rimât sur bonheur ni sur
malheur
, parce que les Parisiens n’en prononçaient que l’
s on peut régner. Vos fautes ne vous ont pas été moins utiles que vos
malheurs
: car quel est l’homme qui peut gouverner sagemen
aux hommes d’éprouver de la compassion pour leurs semblables, et les
malheurs
que nous avons sous les yeux excitent une pitié p
accablés sous une indigne et pénible servitude. Passer en revue leurs
malheurs
, rappeler nos douleurs et nos dangers personnels,
raignez-vous d’affronter les périls de la guerre ? Mais le plus grand
malheur
n’est-il pas de voir vos familles captives, les g
t Véturie, renonce au projet d’apporter dans le sein de ta patrie des
malheurs
qui te seront communs avec ceux dont la tête est
x de son pays : « Jusqu’à ce jour, dit-elle, deux fois dans de grands
malheurs
, des femmes sont sorties de Rome en députation :
fait ton exil. Réfléchis que nous sommes venues ici, accablées par le
malheur
, puisque la fortune nous force à craindre ce qui
sant à l’impulsion de la colère, tu as précipité dans les plus grands
malheurs
tes amis et des hommes qui avaient bien mérité de
ns, je crains bien que tu n’attires sur ta tête, et par ta faute, des
malheurs
si terribles, qu’en aucun moment tu ne puisses êt
être, moi qui comprends bien son esprit, jamais vous ne serez dans le
malheur
, que dis-je ? vous ne cesserez jamais d’être heur
ai moi-même eu ma part (et elle n’est pas faible assurément) dans les
malheurs
que la guerre actuelle a causés. Père de deux fil
caprices, se réjouit des misères humaines, et fait succéder d’affreux
malheurs
à l’état le plus prospère. — Mais, dira-t-on, ils
dirent par des plaintes. « Tu le vois encore, ajouta Gylippe, que de
malheurs
, que de deuils ont causés les Athéniens ! Ils ont
ente ! Quelle pitié témoignera-t-on à ceux qui n’ont pas mérité leurs
malheurs
! Oui, par leur agression volontaire et inique, i
oivent me plaindre aussi ; mais si je quitte une existence menacée de
malheurs
et de disgrâces, félicitez-moi tous de mon bonheu
é d’avis de m’absoudre, ne redoutent pas la mort : il ne peut arriver
malheur
à l’homme de bien, ni pendant la vie, ni après le
comme témoins de mes bons procédés envers les Perses. Sers-toi de mon
malheur
plutôt pour mettre en évidence ta vertu que pour
prendre garde, lorsqu’il est heureux, de se laisser surprendre par le
malheur
. » Traduit de Sophocle. (Philoctète.) LXXII.
antage. En effet, celui qui vivrait, comme moi, au milieu de nombreux
malheurs
, ne jugerait-il pas que la mort est un bienfait p
jour où doit périr Priam, et le peuple de ce roi belliqueux. Mais le
malheur
des Troyens, d’Hécube, de Priam, de mes frères, q
dont je n’étais qu’un faible instrument. De mes cendres naîtront vos
malheurs
et la punition de vos crimes. Ne vous mettez pas
sortoient des voix épouvantables ; L’airain même parut sensible à nos
malheurs
; Sur le marbre amolli l’on vit couler des pleurs
it le crime de Néron, et l’on n’y voit aucun obstacle : on prévoit le
malheur
de Britannicus, et l’on n’y voit aucune ressource
tre observée ; c’est dans une grande passion dans l’excès, d’un grand
malheur
. L’âme n’est alors remplie que de ce qui, l’occup
étendue, ce n’est que quand l’acteur est accablé sous le poids de son
malheur
, ou qu’il est dans une agitation violente.
é ne laissons rien à dire. Un démon triomphant m’élève à cet emploi :
Malheur
aux écrivains qui viendront après moi. Mais la c
me ; Par ces fréquens soupçons qu’on trouvoit odieux, Je cherchois le
malheur
qu’ont rencontré mes yeux ; Et malgré tous vos so
Oui, oui, je l’ai perdu, lorsque dans votre vue, J’ai pris, pour mon
malheur
, le poison qui me tue, Et que j’ai cru trouver qu
eureux, emploie les mêmes expressions que ce prince pour déplorer son
malheur
. Dans la troisième espèce de parodie, qui est cel
ns les rangs les plus élevés. Ce sont des révolutions éclatantes, des
malheurs
terribles, des hommes puissans et heureux, précip
effet, si elle n’est terrible et touchante, si elle ne nous offre un
malheur
assez grand, pour nous effrayer, et pour nous att
ans des circonstances et des situations, où il soit menacé d’un grand
malheur
, où sa vie soit en danger. Telle est dans la trag
iter. La pitié, suivant Aristote, est une douleur que nous avons des
malheurs
de celui que nous jugeons digne d’une meilleure f
peint vivement par l’expression, ou représente par l’action même, le
malheur
du personnage pour lequel on s’intéresse, il ne m
Qu’ici plutôt qu’ailleurs le sort m’eût exilée ; Qu’heureux dans son
malheur
le fils de tant de rois, Puisqu’il devoit servir,
entier dénouement. Il faut que le péril où se trouve son héros, et le
malheur
qu’il éprouve, soient présentés de manière que le
entés de manière que les incidens qui suivent, rendent ce péril et ce
malheur
plus terribles, et plus attendrissans qu’ils ne l
e, qui soulèvent l’âme, pour la faire retomber avec plus de force.
Malheurs
propres à la tragédie. Il s’ensuit de tout ce
x gens de bien ? Pourroit-on être touché de pitié, s’attendrir sur un
malheur
qui ne seroit que la juste punition de ses forfai
donc que ce personnage auquel se rapporte tout l’intérêt, et dont le
malheur
fait le dénouement de l’action, soit, ou criminel
ne en elle-même l’aura conduit à ce crime ; et c’est pour cela que le
malheur
dans lequel il se sera précipité, excitera notre
ns une faute, soit réelle, soit apparente ; et c’est pour cela que le
malheur
qui en sera la suite funeste, déchirera notre âme
eux personnages, plus malheureux que coupables, n’ont pas mérité leur
malheur
; voilà pourquoi nous les plaignons. Ils auroient
tre ni tout-à-fait trop bon ni tout-à-fait méchant, s’il fait par son
malheur
le dénouement de l’action. Car s’il ne tombe pas
s avons éprouvé, ou de ce que nous craignons d’éprouver de semblables
malheurs
. Dans le premier cas, notre sensibilité n’en est
re, en nous portant à éviter tout ce qui pourroit nous jeter dans ces
malheurs
. D’un autre côté, la terreur tragique nous fait c
s illustres personnages, a bien moins de ressources pour prévenir les
malheurs
et les revers qu’elles entraînent ? Nous verrons
elque foiblesse ; et c’est cette foiblesse qui le fait tomber dans le
malheur
. Voilà donc la leçon toujours subsistante pour mo
haine. Telles sont les principales espèces, les principaux degrés de
malheurs
que la tragédie doit choisir de préférence à tous
ride d’Euripide. Tout se réduit donc à présenter dans la tragédie les
malheurs
qui lui sont propres, avec reconnoissance ou sans
passions. C’est-là le lieu où elles doivent se montrer avec tous les
malheurs
, toutes les misères qui en sont les suites funest
ie doit exciter la terreur et la pitié par l’image des dangers et des
malheurs
que les passions entraînent après elles. Or, l’am
et cruel, n’est que trop souvent le principe de ces dangers et de ces
malheurs
qui nous effraient et qui nous attendrissent. Cet
es remords. Il faut (qu’on remarque ceci) ou que l’amour conduise aux
malheurs
et aux crimes, pour faire voir combien il est dan
inat. Quel étoit donc ton but ? d’y régner en ma place ? D’un étrange
malheur
son destin le menace, Si, pour monter au trône, e
notre constance une illustre matière : Il épuise sa force à former un
malheur
, Pour mieux se mesurer avec notre valeur ; Et com
dans la carrière, Que, dès le premier pas, regarder en arrière. Notre
malheur
est grand, il est au plus haut point ; Je l’envis
elui qui parle, et que les passions de ce personnage, ses vertus, ses
malheurs
, ses foiblesses fassent dans son âme un combat no
avec cette différence pourtant que dans la tragédie, le danger et le
malheur
du personnage pour lequel on s’intéresse, croisse
t, et je fuis tout le monde. Pourquoi traîner plus loin ma vie et mes
malheurs
? Ruisseau, je vais mêler mon sang avec ton onde
chanté ! Son cœur n’eut que trop de tendresse, Je suis tombé dans son
malheur
. J’ai mal imité sa valeur, J’imite trop bien sa f
les obstacles qu’il rencontre, dans les revers qu’il essuie, dans ses
malheurs
, ses périls, ses combats ; et notre admiration es
tte haine implacable de Junon d, qui fit essuyer tant de périls et de
malheurs
à ce pieux héros ». Elle peut être d’un style él
nt part à cet accident, et poussent de grands cris. Aceste, touché du
malheur
du vieux athlète son ami, accourt le premier, et
a puissance. Ce vain piége égara notre inexpérience. Instruits par le
malheur
; tenons-nous désormais Réservés sur l’attaque, à
e de lui faire le récit de la prise de Troie, et celui de ses propres
malheurs
depuis son départ de cette ville. II. Livre. Le
’il puisse faire d’un art si brillant, si beau, si sublime et si pur.
Malheur
au poëte qui ne l’aime et ne le cultive, que pour
haine ou de la vengeance, et bien souvent le poison de la calomnie !
Malheur
sur-tout au poëte, qui, par l’abus le plus crimin
ise, Ce n’est point avec toi que mon cœur se déguise. Ta foi dans mon
malheur
s’est montrée à mes yeux ; Mais j’ai cru qu’à mon
; Voilà de ton amour le détestable fruit : Tu m’apportais, cruel, le
malheur
qui te suit. C’est toi dont l’ambassade, à tous l
C’est toi dont l’ambassade, à tous les deux fatale, L’a fait pour son
malheur
pencher vers ma rivale. Nous le verrions encor no
les yeux au ciel, se frapper et tomber. Oreste. Grâce aux dieux, mon
malheur
passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de
a misère ; J’étais né pour servir d’exemple à ta colère, Pour être du
malheur
un modèle accompli : Hé bien ! je meurs content,
seriez comptables de tout délai. Gardez-vous de demander du temps, le
malheur
n’en accorde pas. Eh ! messieurs, à propos d’une
ps que je regarde ces injures comme les instruments de ma chevalerie.
Malheur
, mon cher, malheur à qui tenterait de faire une r
es injures comme les instruments de ma chevalerie. Malheur, mon cher,
malheur
à qui tenterait de faire une révolution et ne ser
m’appréciez avec trop de bonté, elles auront peut être la honte et le
malheur
de réussir. Dans les ordres privilégiés, on n’y f
à vos lamentations. Songez, mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux
malheurs
de notre père, aux malheurs de notre enfance, à c
mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheurs de notre père, aux
malheurs
de notre enfance, à ceux de notre jeunesse, et vo
. (Mme de Maintenon, Lettres sur l’éducation des filles.) Sur les
malheurs
de la guerre À M. le duc de Noailles. A Sai
se et la gueule teinte de sang. À cette vue, elle ne doute pas de son
malheur
, et, collant ses lèvres contre le marbre de l’aut
eux, Détaillez quelques-uns des incidents de sa nouvelle position. Le
malheur
produit dans ce cœur, qui n’était pas encore gâté
sur les limites de leurs héritages et se racontent mutuellement leurs
malheurs
. Tout à coup un ange leur apparaît et promet de l
plus cruelle que n’était la vôtre ! » Et il raconte au négociant son
malheur
. Le négociant fait des questions à Hussein, et s’
e goûter un autre, encore plus doux. . Il leur raconte qu’un grand
malheur
est arrivé. Inventez un fait. Il faut des secours
58. Almanzor. (Narration allégorique.) Sujet et plan. Accablé de
malheurs
qu’il n’avait pas mérités, Almanzor, étant sorti
mé et consolé à la fois, il retourne à Babylone où il apprend que ses
malheurs
sont finis. Les malheurs qu’Almanzor avait éprouv
il retourne à Babylone où il apprend que ses malheurs sont finis. Les
malheurs
qu’Almanzor avait éprouvés ne doivent pas être me
r ; trouble extrême du tyran ; ses paroles artificieuses : « c’est un
malheur
qui est arrivé malgré lui ; il n’a fait que se dé
venturer dans ces montagnes, alors infestées par les bandits. Il a le
malheur
de tomber entre leurs mains. Au lieu de s’en affl
aisait périr dans les supplices ceux de ses soldats qui avaient eu le
malheur
d’être vaincus. Il fit cependant une exception en
s voir revenir l’enfant ; il tremble qu’il ne lui soit arrivé quelque
malheur
. Pendant la nuit il se traîne à la petite ville ;
grands talents pour l’éloquence. Il va le trouver. Il lui raconte ses
malheurs
, il lui expose les dangers qu’il court, il ne lui
rs la patrie, envers la religion, envers la mémoire de son père ; les
malheurs
d’une guerre civile que causerait infailliblement
usine, madame Milville. Madame Milville était veuve ; frappée par des
malheurs
immérités, elle avait bien de la peine à vivre et
re, aux humiliations, à la mort ; tantôt la tendresse filiale, que le
malheur
a ranimée en lui, lui inspire de meilleures idées
ormer de cet évènement et lui témoigner la part qu’elle prenait à son
malheur
. Au moment où la députation se présente, Xénophon
, que n’a-t-il pas sacrifié ? Son nom est devenu infâme. Il a fait le
malheur
de sa patrie : l’Espagne, sous a domination des m
leur causer. Sans doute le souvenir des crimes de son mari et de ses
malheurs
viendra souvent l’agiter ; mais en s’associant à
assiner ses yeux fatigués par les larmes ; une lyre, pour chanter ses
malheurs
. Quand il fut présenté à Justinien, il ne prononç
la possibilité de s’y soustraire. Auguste est donc le seul auteur du
malheur
qui est arrivé. 2°. Droit. Vous vous appuierez su
t rendre la vie de ses parents heureuse ; leur bonheur est perdu ; un
malheur
éternel le remplace. Mais, outre cette félicité p
ses malades. Connu pour un bon citoyen, pourrait-il avoir souhaité le
malheur
de son pays ? Célèbre par ses talents et par ses
la demande qu’il adresse aux juges et la justifie par le tableau des
malheurs
dont Chéops a accablé l’Égypte. Confirmation : 1
térêt de la république, les droits d’un généreux citoyen dont tout le
malheur
vient d’avoir combattu avec courage, l’indignité
appelés à ce conseil, Raoul, est indigné ; il prévoit la bonté et les
malheurs
auxquels on s’expose en achetant aux Normands une
icté par le dévouement autant que par la prudence, et lui annonce les
malheurs
qui frapperont et sa race et lui-même, s’il ne so
yé à célébrer des événements heureux et mémorables, ou à déplorer des
malheurs
; le plus souvent il était consacré à l’action de
âme du poète doit être toute remplie de son objet, toute pénétrée des
malheurs
qu’elle veut déplorer, et se montrer tout entière
. En cet état, l’homme repasse dans son imagination les causes de ses
malheurs
. La douleur, dit Lowth, est ingénieuse à se tourm
mirables Lamentations de Jérémie sur la ruine de Jérusalem et sur les
malheurs
des Juifs, le psaume Super flumina Babylonis, et
Casimir Delavigne. Lorsque l’élégie déplore une perte domestique, un
malheur
privé, elle est individuelle. Telles sont les pla
en élévation suivant que l’impression, produite ordinairement par le
malheur
, est plus ou moins forte, et donne au cœur plus o
ur des choses futiles, et à une insensibilité trop fréquente pour des
malheurs
vraiment dignes de compassion. 240. La chanson n’
n n’est plus vrai que ce vers : Le Français rit de tout, même de ses
malheurs
. Ainsi la Ligue et la Fronde firent éclore des m
malgré tant de maux, je ne cesserai de chanter tes louanges. « Si mes
malheurs
doivent commencer par l’attaque imprévue d’un lég
trat attentif et sévère sur sa façon de prononcer. Eh bien ! dans mon
malheur
, tout ce que j’aurais ardemment désiré, ne l’ai-j
désespoir m’allait saisir : on pense à moi pour une place ; mais, par
malheur
, j’y étais propre : il fallait un calculateur, ce
es qui ne sont pas de votre style ? — De mon style, monsieur ? Si par
malheur
j’en avais un, je m’efforcerais de l’oublier quan
Le Créateur, toujours attentif à soulager par un bienfait chacun des
malheurs
de la nature, t’opposa seule à toutes les peines
econnaissance, admiration, suivant que l’objet aimé nous présente des
malheurs
qui nous touchent, des bienfaits qui nous attiren
e action basse et intéressée, la pitié religieuse que nous inspire le
malheur
, et cet enthousiasme qui fait battre notre cœur a
’est un, vif sentiment de douleur que nous éprouvons, lorsqu’un grand
malheur
est venu fondre sur nous. C’est le sentiment sous
is mon triste cœur n’a recueilli le fruit. Jusqu’au dernier soupir de
malheurs
poursuivie, Je rends dans les tourments mon inuti
ce Voilà de ton amour le détestable fruit : Tu m’apportais, cruel, le
malheur
qui te suit. C’est toi dont l’ambassade, à tous l
C’est toi dont l’ambassade, à tous les deux fatale, L’a fait pour son
malheur
pencher vers ma rivale. Nous le verrions encor no
olateur, et alors il sourit au milieu de ses larmes ; mais bientôt le
malheur
ressaisit sa victime ; l’élégie se noie dans les
la douleur, se rencontre surtout aux époques de civilisation où les,
malheurs
publics et privés pèsent sur les âmes, les replie
rguerite d’Anjou, femme d’Henri VI) n’eut pas la gloire de vaincre le
malheur
de son époux, elle eut celle de combattre avec un
ux, est juste au point de vue du sentiment ; car nous sentons que le
malheur
doit expier le crime ; mais pour l’esprit, ce n’e
tion et le désespoir. Dans le paroxysme de la rage ou dans l’excès du
malheur
, quand l’expression manque pour exprimer la pensé
oignarder pour ne pas survivre au roi d’Épire : Grâce aux dieux, mon
malheur
passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de
ersévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble du
malheur
tu m’as fait parvenir. Eh bien ! je meurs content
uissance brisée, Des porte-clefs anglais misérable risée, Au sacre du
malheur
il retrempe ses droits ; Tient au bruit de ses pa
arts : « Ô Fabricius ! qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre
malheur
, vous eussiez vu la face pompeuse de Rome sauvée
x du public, si elle était en spectacle comme la leur ? Ah ! c’est un
malheur
de leur rang, que souvent avec plus d’innocence q
que ce que font les autres ! Vous aurez donc le même sort qu’eux. Or,
malheur
à toi, s’écriait autrefois saint Augustin, torren
oin ; mais je tomberais dans l’inconvénient nécessairement attaché au
malheur
de vouloir tout dire ; je crois donc en avoir dit
rature dramatique.) Le stoïcisme et le christianisme C’est le
malheur
, et je dirais presque la faute de la philosophie
romain a vécu et est mort les bras croisés : c’est là son tort et son
malheur
. Voyez sa morale : elle est pure et sévère. Que l
e jusqu’à ignorer leur vertu même. Elle nous soutient surtout dans le
malheur
, dans l’oppression, et dans l’abandonnement qui l
itième, on serait tenté de croire que le génie même de Racine a porté
malheur
à la tragédie. L’incomparable beauté de son théât
i l’élève au-dessus des flatteries, des reproches, des menaces et des
malheurs
; qui l’empêche de céder à l’injustice, quelque p
condamnation certaine : on nous laisse encore un jour pour éviter ce
malheur
, et changer la rigueur de notre sentence éternell
que d’affection pour moi. D’ailleurs, il y va de ton intérêt : si par
malheur
pour toi il me revenait qu’on dît dans là ville q
ez que je n’ai jamais composé de meilleure homélie que celle qui a le
malheur
de n’avoir pas votre approbation. Mon esprit, grâ
tions, comme le comble de tous les crimes, comme le dernier sceau des
malheurs
du royaume ; et que toute bouche française en cri
lles furent les longues et cruelles circonstances des plus douloureux
malheurs
qui éprouvèrent la constance du Roi, et qui rendi
contre les horreurs mille fois plus affreuses que ses plus sensibles
malheurs
, qui lui étaient sans cesse présentées par ce qui
e à la colère des dieux, de même, dans Rome mourante, on imputait les
malheurs
à un nouveau culte et au renversement des anciens
e pour montrer qu’il y avait toujours eu dans le monde d’aussi grands
malheurs
que ceux dont se plaignaient les païens151. Salvi
utions politiques que la liberté affermissait au lieu d’ébranler, par
malheur
aussi, une école philosophique où le scepticisme
les ennemis en flanc tandis qu’il les attaquerait de front ; mais son
malheur
voulut que. Creuts s’égarât et ne parût pas. Le c
nquaient aux Suédois. Le souvenir de Narva fut la principale cause du
malheur
de Charles à Pultava. Déjà le prince de Wurtember
uns de simples cavaliers : cette troupe rassemblée, et ranimée par le
malheur
de son prince, se fit jour à travers plus de dix
la bataille. Cette retraite étonnante était beaucoup dans un si grand
malheur
; mais il fallait fuir plus loin. On trouva dans
rts de ceux qui voulaient démembrer la France. Henri, dans ce nouveau
malheur
, manquait d’argent et était malade. Cependant il
mais le parlement, ne voyant dans ces ressources mêmes qu’un nouveau
malheur
, refusait de vérifier les édits179, et le roi eut
t tant de modes nouvelles. Le goût peut se gâter chez une nation ; ce
malheur
arrive d’ordinaire après les siècles de perfectio
du génie, est plus épineuse que celle de la fortune. Si vous avez le
malheur
d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà d
is beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de
malheurs
; ceux de Galilée le firent gémir dans les prison
trop séduits. Avouez en effet, monsieur, que ce sont là de ces petits
malheurs
particuliers dont à peine la société s’aperçoit.
la terre, ont conservé un souvenir durable et presque éternel de ces
malheurs
du monde : l’idée qu’il doit périr par un déluge
ouche fût plus digne que l’homme citoyen civilisé ? Oui, car tous les
malheurs
viennent de la société ; et qu’importe qu’il y eû
a surtout, ce fut sa propre histoire, celle de ses chagrins et de ses
malheurs
. Il mourut le 3 juillet 1778, un mois et trois jo
que je crois : car je montrais aux hommes comment ils faisaient leurs
malheurs
eux-mêmes, et par conséquent comment ils les pour
onie ; puis il leur fait le temps, le ciel, la saison, le bonheur, le
malheur
qu’il lui plaît. C’est le Jupiter de Lucien, qui,
t chantant dès le matin. Figaro. — Voilà précisément la cause de mon
malheur
, Excellence. Quand on a rapporté au ministre que
— Qui t’a donné une philosophie aussi gaie ? Figaro. — L’habitude du
malheur
. Je me presse de rire de tout de peur d’être obli
première tout innocente et toute pure, la seconde responsable de nos
malheurs
et de nos vices ; mais si, au moment où l’ouvrage
rions comptables de tout délai. Gardez-vous de demander du temps : le
malheur
n’en accorde jamais… Eh ! messieurs, à propos d’u
e doit bercer l’âme dans le vague et ne lui présenter que des motifs.
Malheur
à celle dont on dira qu’elle a tout défini ! Mais
ur un événement. Nous étions dans l’erreur : c’est une époque333 ; et
malheur
aux générations qui assistent aux époques du mond
traits des plans futurs qui paraissent décrétés. Mais par combien de
malheurs
la génération présente achètera-t-elle le calme p
tée dans une demeure presque éternelle ! La prière seule, l’accent du
malheur
, de quelque faible voix qu’il parte, émeut profon
nter quelques exemples d’hommes de génie taciturnes : la timidité, le
malheur
, le dédain ou l’ennui en sont souvent la cause ;
ns pour les autres. Les Français parlent toujours légèrement de leurs
malheurs
, dans la crainte d’ennuyer leurs amis : ils devin
rrez des regards jadis si doux, si prêts à le redevenir à l’aspect du
malheur
, tout à coup animés par une volonté sainte et ter
rre ; et, comme une reine tombée du trône, elle a noblement caché ses
malheurs
dans la solitude. Il me serait impossible de dire
sol de France est fécond ! tant notre patrie a de ressources dans le
malheur
! Charles et Du Guesclin viennent ensemble, et l’
raient mourir de douleur Mengs et Winckelmann408, s’ils avaient eu le
malheur
de vivre assez longtemps pour voir ce spectacle.
e ? — Je ne vous l’eusse pas dit par égard, ménagement, compassion du
malheur
; mais c’est la vérité. Allez, mon bon monsieur,
urprise arraché un consentement qui devait faire, il le prévoyait, le
malheur
de sa vie. Comment au dehors soupçonner un pareil
l recherche s’il y a eu témérité et imprudence : s’il ne trouve qu’un
malheur
immérité, il absout le malheur et il déclare l’ac
é et imprudence : s’il ne trouve qu’un malheur immérité, il absout le
malheur
et il déclare l’action elle même juste et bonne ;
nous opposons aux misères de la vie. Tant que dure notre jeunesse, le
malheur
nous étonne plus qu’il ne nous effraye : il nous
raît : alors s’évanouissent les espérances qui nous avaient adouci le
malheur
; alors leur succède cette amère indignation qui
re à une pareille démonstration ; elle est plus décisive que celle du
malheur
même : car, dans le malheur, vous pouvez encore v
ion ; elle est plus décisive que celle du malheur même : car, dans le
malheur
, vous pouvez encore vous faire illusion, et, en a
de sa destination485. Ce n’est pas tout. Non seulement le bonheur, le
malheur
, la comparaison de. notre infirmité avec la grand
(1843-1863) ; La Fontaine et les Fabulistes (1867), et les études par
malheur
inachevées sur la Vie et les Ouvrages de Jean-Jac
né en France vers 1705 ou 1706, qui aurait échappé par l’enfance aux
malheurs
des dernières années de Louis XIV, et qui serait
des vices plutôt que des crimes ; des mécontentements plutôt que des
malheurs
: voilà le dix-huitième siècle en France, fort di
urs assassinés, de tyrans, de délateurs, de persécutions, d’exils, de
malheurs
publics et privés, où personne ne songe qu’à joui
Philomèle585. Pourquoi, plaintive Philomèle, Songer encore à vos
malheurs
, Quand, pour apaiser vos douleurs, Tout cherche à
cents. Cependant votre âme, attendrie Par un douloureux souvenir, Des
malheurs
d’une sœur chérie Semble toujours s’attendrir. Hé
E. Zénobie ! ah, grands dieux ! Cruel, mais cher époux, Après tant de
malheurs
, Rhadamiste, est-ce vous ? RHADAMISTE. Se peut-il
remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton
malheur
… Id. acte III, scène V. Mort de Rhadamiste.
, qu’a ce discours qui doive vous surprendre ? ŒDIPE. J’entrevois des
malheurs
que je ne puis comprendre ; Je crains que par les
ma douleur. Comme vous autrefois par eux préoccupée, Hélas ! pour mon
malheur
je suis bien détrompée, Et le Ciel me punit d’avo
meurs. ALVAREZ, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos
malheurs
. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux vo
s amours Et descendit au ténébreux empire. De mon héros les illustres
malheurs
Peuvent aussi se promettre vos pleurs. Sur sa ver
? Arrête, Muse, et retarde les larmes Que doit coûter l’aspect de ses
malheurs
, Fruit trop amer des égards de nos sœurs. On juge
t donner à l’Empire aucun gage qui pût faire douter de sa fidélité au
malheur
. Ducis, qui mourut en 1816, passa ses dernières a
dois le haïr ! mais si vous m’exaucez, Son triomphe est détruit, mes
malheurs
sont passés ; Si j’obtiens mon pardon, tout mon c
u sein de mes dieux domestiques ! Quand mon âme, lassée après tant de
malheurs
, Soulevant par degrés le poids de ses douleurs, P
ccueille l’infortune ; Qui, d’un air triste et doux, vient sourire au
malheur
, Assoupit les chagrins, émousse la douleur. De la
france ; La joie est loin encor ; le désespoir a fui ; Mais, fille du
malheur
, elle a des traits de lui. Quels sont les lieux,
prospère. A tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon
malheur
je dus à ses bienfaits. Dieux, l’homme bienfaisan
rs. Errant et fugitif, de ses beaux jours de gloire Gardant, pour son
malheur
, la pénible mémoire, Sous les feux du midi, sous
nd le Nord, s’épuisant de barbares essaims, Vint, par une conquête en
malheurs
plus féconde, Venger sur les Romains l’esclavage
endre aux bourreaux ma tête obéissante739 ? Tibère, osant pleurer les
malheurs
qu’il a faits, Sur ses propres agents punirait se
nt son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau. Ces
malheurs
sont récents. Quel monstre les fit naître ? A sa
prie, Et partout des fers ici-bas ! Hirondelles de ma patrie, De ses
malheurs
ne me parlez-vous pas ? Les souvenirs du peup
voyant mes pleurs, Il me dit : Bonne espérance ! Je cours de tons ses
malheurs
, Sons Paris, venger la France. Il part ; et comme
dans un pénible effort, Son œil avec effroi retomba sur son sort756.
Malheur
à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces co
ée, Comme l’eau du torrent dans sa source troublée. Gloire à toi ! Le
malheur
en naissant m’a choisi ; Comme un jouet vivant ta
énie. Il était l’écho de la pensée commune lorsqu’il pleurait sur les
malheurs
de la Grèce, et qu’il encourageait l’Europe à bri
ore et de Néala, si pures dans leur passion, si attachantes par leurs
malheurs
. C. Delavigne ne tarda pas à revenir à la comédie
andis qu’il y songe, Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge. «
Malheur
! c’est mon neveu ! malheur ! car si Roland « App
éclate et meurt, renaît et se prolonge. « Malheur ! c’est mon neveu !
malheur
! car si Roland « Appelle à son secours, ce doit
bat soutenu par sa frégate à Aboukir (Ie*- août 1798). Une fois, par
malheur
, si vous avez pris terre, Peut-être qu’un de vous
u’au regard des méchants. Couvrons un jeu cruel de voluptés sublimes.
Malheur
à qui se plaît au cri de ses victimes !…… Il faut
et sonore. La Fleur d’or. Les pilleurs de côtes815. Oh ! Oui,
malheur
encor, malheur au bâtiment Devant cette île saint
Fleur d’or. Les pilleurs de côtes815. Oh ! Oui, malheur encor,
malheur
au bâtiment Devant cette île sainte816 échouée pa
malheur au bâtiment Devant cette île sainte816 échouée par le vent !
Malheur
! cette nuit même, en face de ces côtes, Dans leu
lent de courage, Eût. Sans ployer un peu, souffert le même orage ? Le
malheur
, — c’est tout simple, — étonne cet enfant ; Mais
lia sous la main qui s’appesantissait sur lui : sa foi ôta même à ses
malheurs
la nouvelle amertume que le long usage des prospé
est celle-ci : Est-il vrai que l’homme ait été l’artisan de tous ses
malheurs
en recherchant ses semblables ? qu’il valait mieu
Je ne dirai pas qu’elle fait tomber toute sévérité, car ce serait un
malheur
; mais quand on connaît l’humanité et ses faibles
1855. Ses poésies les plus remarquables lui ont été inspirées par les
malheurs
de son pays. 546. M. Nisard, en effet, dans la P
nt, et qui pour eux ne manquait pas de naturel, semble chez nous, par
malheur
, plutôt un jeu brillant d’esprit que l’expression
sophie et de la théologie, que les comètes ne sont le présage d’aucun
malheur
. » 630. Par là, l’auteur entend la période de la
dédaigneuse qu’Auguste parle à Cinna, acte V, scène I. D’un étrange
malheur
son destin le (l’État) menace, Si, pour monter au
raire, garde une dignité impassible qui l’élève au-dessus même de ses
malheurs
. 662. Ducis, comme Voltaire, rime trop souvent a
naturel. 674. Bélisaire devient pour le poète la personnification du
malheur
respectable. 675. Le comte d’Artois lui donna en
sseurs de la terre, Tremblez ! vous êtes immortels. Et vous, vous, du
malheur
victimes passagères, Sur qui veillent d’un Dieu l
ette au lecteur de reprendre le souffle qui lui manque : semblable au
malheur
lui-même qui poursuit Cléotas sans relâche et san
du Voyage d’Anacharsis (ch. XL), dans lequel un Messénien déplore les
malheurs
de son pays. 766. IIIe Messénienne. 767. Le ro
à philomèle 1 Pourquoi, plaintive Philomèle, Songer encore à vos
malheurs
, Quand, pour apaiser vos douleurs, Tout cherche à
nts. Cependant votre âme, attendrie Par un douloureux souvenir, Des
malheurs
d’une sœur chérie7 Semble toujours s’entretenir.
be avait créé, fut l’un de ceux qui payèrent le plus chèrement par le
malheur
le privilége de la renommée. Joints à ses talents
? Et je pourrai forcer ma bouche A louer un héros farouche Né pour le
malheur
des humains ? Quels traits me présentent vos fa
nsés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le
malheur
des hommes Qui fait la vertu des grands rois ? Le
ovation sociale qui firent battre son cœur d’enfant. Puis vinrent les
malheurs
publics et privés, l’anarchie, la violence et les
véritables ne sont presque jamais exemptes. L’enthousiasme et le
malheur
Si l’enthousiasme enivre l’âme de bonheur, pa
puisqu’ils rendent plus facile de plaire à ce qu’on aime ? Si quelque
malheur
cependant ravissait de tels avantages à notre enf
à personne, ceux qui ne sont pas satisfaits encore d’un si déplorable
malheur
; mais je ne puis ignorer, sire, ce que souhaiten
l’implore pas seulement, mais qui y espère, mais qui s’y fonde, quel
malheur
en détournerait les effets ? quelle autre puissan
r de la disgrâce, Même les bons conseils que le hasard confond. «
Malheur
à ceux que ce poids-ci regarde, Cria notre ho
reur mêla son enjouement. On ne fut plus ni fat ni sot impunément, Et
malheur
à tout nom qui, propre à la censure, Put entrer d
le, à vingt-neuf ans, est notre Juvénal ; son âme était aigrie par le
malheur
. N’ayant pas obtenu dans les concours académiques
las ! Ce petit poème, en effet, qu’on avait inventé pour déplorer les
malheurs
et se plaindre des rigueurs du sort, était, dans
âme du poète doit être toute remplie de son objet, toute pénétrée des
malheurs
qu’il s’agit de déplorer. Un poème de cette espèc
en l’esprit l’amitié paternelle L’augmenteront toujours ? Le
malheur
de ta fille au tombeau descendue Par un c
tion de la république et l’érection de l’empire ; les stances sur les
Malheurs
du Tasse, où Fontanes console Chateaubriand du pe
espéré de ces lettres de bonne année, vous avez envie de souhaiter du
malheur
aux gens, pour éviter la monotonie. Mais vous ne
a dame vous a écrit cette triste nouvelle, et vous a dépeint tout son
malheur
. Ecrivez-lui une lettre de condoléance. Oui, vous
plus naturelle. N° 9. — Réponse à un magistrat Vous avez eu le
malheur
de perdre madame votre mère ; un ami de votre fam
Quelle force me serait nécessaire ! — J’étais loin de m’attendre à ce
malheur
- — Je le souffre… Je suis digne de votre pitié —
orte sa proie. Sévère dans la ferme, humain dans la cité Il soigne le
malheur
, conduit la cécité : Et moi de l’Hélicon malheure
par le despotisme de la reine mère, il s’exila de la France et eut le
malheur
de porter les armes contre sa patrie. Il commanda
t, lui avant baisé la main, il lui dit : « Juge de la grandeur de mon
malheur
, puisque je baise la main qui a tué mon fils. » A
ntre lui, c’en serait fait de la faiblesse. — Dieu devait une arme au
malheur
— Il lui a donné la prière. La prière est la rein
rdien et où il ne peut entrer lui-même. Il va leur apprendre tous les
malheurs
qui les attendent sur les mers et les terres loin
jetai à genoux, et priai les bons génies d’éloigner de nous tous les
malheurs
. N° 155. — Les Araucaniens devant l’Impériale
les circonstances du fait, étendez-vous surtout dans le nœud sur les
malheurs
d’Auffrédi, sur sa grandeur d’âme, sur l’ingratit
ture. Bientôt le ballon descend avec rapidité ; trop convaincu de son
malheur
, Harris Tait tous ses efforts pour se garantir d’
pleure. Les chefs lacédémoniens se sentent attendris. On compare les
malheurs
d’Electre avec ceux d’Athènes — … Dénouement. On
deux autres. C’est là qu’avait été commis le meurtre de Laïus « Ah !
malheur
à moi, s’écrie à l’instant Œdipe, malheur à moi d
le meurtre de Laïus « Ah ! malheur à moi, s’écrie à l’instant Œdipe,
malheur
à moi d’avoir été si longtemps sans m’inquiéter d
s. Sa propre misère et son délaissement l’occupent bien moins que les
malheurs
dont ils sont menacés ; elle voudrait détourner l
rassent pas tous les enfants. Ah ! Pardonnez à mes frères pour que le
malheur
cesse de s’appesantir sur moi-même. Ma fille, rep
ler ainsi ? Âme sublime d’Antigone, que t’importe ou le bonheur ou le
malheur
? N’auras-tu pas toujours la paix de la conscienc
nivers soulève contre elle tics cris de colère et d’indignation ; son
malheur
est à son comble. Mais plus le crime est grand, p
on peuple avec joie ; s’il échoue, il ira pleurer dans la retraite le
malheur
de sa ville. Avis. Le corrigé de cc canevas est
e éprouva des revers qui la réduisirent à l’indigence. Pour comble de
malheur
, les deux soutiens de cette famille, Polidore et
des tombeaux du village ! Je bénis tes simples monuments en passant.
Malheur
à qui profane la poussière des morts ! Devant leu
N° 254. — La Fraternité Dans nos jours passagers de peines, de
malheurs
, enfants d’un même père, vivons du moins en frère
portements contre moi, et de la faiblesse avec laquelle vous cédez au
malheur
». Il faut bien connaître le peuple à qui l’on p
t commun, vous reprocher à vous-même, aussi injustement qu’à moi, les
malheurs
d’une guerre que nous avons déterminée ensemble »
ites pas annoncer à votre rivale que vous vous laissez abattre par le
malheur
. Parmi les peuples, comme parmi les particuliers,
ans injustice, nous élever au-dessus des autres, puisque celui que le
malheur
accable ne trouve personne qui partage ses disgrâ
mitation, n’écoutant que la muse intérieure, et devenu, à l’école des
malheurs
publics et domestiques, l’éloquent interprète de
ande pensée s’élève, par intervalles, dans une âme que le temps et le
malheur
ont dévastée. Je méditai sur ces monuments dans t
voir si les races vivantes m’offriraient plus de vertus, ou moins de
malheurs
que les races évanouies. Comme je me promenais un
rre ; et, comme une reine tombée du trône, elle a noblement caché ses
malheurs
dans la solitude5. Il me serait impossible de vou
a mati, miseris succurrere disco. Malheureuse, j’appris à plaindre le
malheur
! De Belloy, profitant de l’idée de Virgile et d
pas pour reculer ; et à la fin d’Andromaque : Grâce aux dieux, mon
malheur
passe mon espérance108, Et je te loue, ô ciel ! d
son roi, lui demande quel besoin lui a fait devancer l’aurore, quels
malheurs
lui arrachent les larmes qu’il verse, s’il pleure
qui nous pèse et nous fatigue : nous craignons, comme le dernier des
malheurs
, qu’on ne nous en prive pour toujours ; et nous c
n ne nous en prive pour toujours ; et nous craignons presque comme un
malheur
égal d’en porter l’ennui et la durée : c’est un t
condamnation certaine ; on nous laisse encore un jour pour éviter ce
malheur
et changer la rigueur de notre sentence éternelle
la nature de supposer, dans la vie humaine, une condition exempte de
malheurs
et d’inquiétudes, le poète peut sans doute attach
st assez vanter un état que de le présenter comme n’ayant que de tels
malheurs
à déplorer. 145. Sous combien de formes la poésie
ôté, celui qui aura été vaincu et dédaigné, pourra se plaindre de son
malheur
, mais toujours avec une douceur touchante et sans
res à votre famille et aux affections maternelles, ont gémi sur votre
malheur
, et je ne crois pas qu’il y ait dans toute cette
cela est déraisonnable, injuste, indigne de vous. Car, après tout, le
malheur
ne vous a frappée que d’un coté, tandis qu’à tout
es de la vie : mais est-ce à vous d’en regarder la privation comme un
malheur
, quand vous ne pouvez la supporter, quand vous re
Je suis très persuadée, Monsieur, que vous ne sauriez avoir appris le
malheur
épouvantable qui m’est arrivé, sans répandre des
mais il ferait mauvaise chère, et je tiens que mourir de faim est un
malheur
plus à craindre que d’avoir le cou coupé. Si votr
arque : 1° Une synecdoque d’ abstraction dans ce vers : Il soigne le
malheur
, conduit ta cécité c’est-à-dire les malheureux
assiers pour plaire à son maître. Sévère dans la ferme, il soigne le
malheur
. C’est le chien de garde, toujours grondeur, et
aire grâce que de lui parler l’humanité en lui n’a plus de droits, le
malheur
plus de dignité, on ne le plaint même pas, on ne
d’obtenir ce qu’on désire. Vous élevez jusqu’au ciel les victimes du
malheur
, telles qu’un Mucius Scévola qui, pour avoir voul
ble allait-il faire dans cette galère ? SCAPIN. Il ne devinait pas ce
malheur
. Songez, Monsieur, qu’il ne m’a donné que deux he
nts elle essuyait ses pleurs ; Les peuples opprimés racontaient leurs
malheurs
. L’Histoire présidait à ces pompeux spectacles, L
ed du rosier, et qui avait fait provision de graines. « En ce jour de
malheur
, se dit-il en lui-même, je vais voler à sa porte,
vaient raillée, trouvèrent la mort dans les flots. O vous, sur qui le
malheur
appesantit sa main cruelle, justes, dont le cœur
me une route semée de fleurs ; il ne prévoit aucun des dangers et des
malheurs
qui l’attendent ; le chagrin n’a pas ridé son fro
; et lui ayant baisé la main, il lui dit : « Juge la grandeur de mon
malheur
, puisque je baise la main qui a tué mon fils ! »
t fait des petits et des malheureux. Dieu devait à la faiblesse et au
malheur
une arme qui fît tomber l’épée, calmât la colère
. Je devais être l’ appui de ta vieillesse, et je l’ai laissée seule.
Malheur
! malheur aux enfants ingrats ! Hélas ! abandonné
s être l’ appui de ta vieillesse, et je l’ai laissée seule. Malheur !
malheur
aux enfants ingrats ! Hélas ! abandonnée à moi-mê
se brisent contre des rochers. Dieu puissant ! m’écriai-je, de quels
malheurs
sommes-nous menacés ? Quels prodiges effrayants v
ageuse et sur ses terres lointaines où vous allez porter vos fureurs.
Malheur
au navire sacrilège assez hardi pour s’élancer su
races ! Je déchaînerai contre lui, armerai les vents et les tempêtes.
Malheur
à la flotte qui, la première après la vôtre, vien
la mon existence. Et ce terrible châtiment ne sera que le prélude des
malheurs
que l’avenir vous prépare. Si j’ai su lire au liv
, guides fidèles des voyageurs ; je les priais d’éloigner de nous les
malheurs
dont le cruel Adamastor avait menacé notre avenir
ères : « Ami, tu as vaincu ; je te pardonne : toi-même pardonne à mon
malheur
. Je ne te demande point grâce pour un corps qui b
rphelins. L’hiver glace les champs, les beaux jours sont passés ;
Malheur
au pauvre sans demeure ! Loin des secours, il fau
er et se découdre à chaque secousse qu’il lui donnait. Pour comble de
malheur
, cette gouttière était terminée par un tuyau de p
t le sac, vit ce qu’il contenait, et s écria tristement : « Ah ! quel
malheur
! ce ne sont que des perles ! » Le Même. N° 1
e qu’Arabah se dégagea des esclaves, joignit les main, et déplora son
malheur
de n’avoir pas d’argent à sa disposition. « Ami,
cilement se venger de ses ingrats amis ; mais son âme, grande dans le
malheur
, fut généreuse dans la prospérité ; il oublia les
ts, avait fini cette époque funeste où le trône était vacant, pour le
malheur
des peuples. Maintenant un Juge est rendu à la te
ent les poires fondantes ? Or, le paysan de Fouly préférait aussi par
malheur
les crassanes à tous les autres fruits. Il crut d
oi, trompé lui-même, en a versé des larmes, Et, désormais, certain du
malheur
de ses armes, Par un rebelle fils de toutes parts
règne… (ici la voix devint moins distincte) ; mais cinq règnes après,
malheur
, malheur au sang de Wasa ! » Alors les formes des
ci la voix devint moins distincte) ; mais cinq règnes après, malheur,
malheur
au sang de Wasa ! » Alors les formes des nombreux
allait au cœur : chacun se tait, et d’un ton plaintif, il chanta les
malheurs
d’Electre. CHŒUR D’ELECTRE. Où porter mes pas err
de sentir la clémence s’insinuer dans leur âme. Le rapprochement des
malheurs
d’Electre avec les désastres d’Athènes les frappa
e tourmentaient dans les airs et le précipitaient au fond des abîmes.
Malheur
à celui-là, s’il était en état de péché mortel !
et se précipite. Un gros de nos amis est peu poétique, et si par
malheur
le narrateur allait, faire une faute de récitatio
rierai M. de Beauvillers de m’oublier, de me sacrifier au jour de mon
malheur
, plutôt que de déplaire au roi. Vous pourrez épan
l’on pourrait croire que, comme les courtisans, je ne pleure que mon
malheur
. Je pars ; si le roi apprend que je vous ai parlé
de notre ingratitude. Déjà nous ne saurions plus rien ajouter à notre
malheur
. Accablés de votre disgrâce, nous sommes un objet
honte et mon affliction, j’irai pleurer jusqu’à mon dernier soupir le
malheur
d’une ville, qui aura rendu implacable, pour elle
dont je n’étais qu’un faible instrument. De mes cendres naîtront vos
malheurs
et la punition de vos crimes. Ne vous mettez pas
arrive à sa fille, à son nom, à son honneur le plus grand de tous les
malheurs
, la perte de la foi. Ah ! mon fils, à ces mots j
rs le temps presse ; il ne pourrait supporter longtemps la vue de son
malheur
. Avant donc que de parler à sa fille, il s’adress
à ce que nous devions craindre. La providence divine nous cachait un
malheur
plus grand que la perte d’une bataille. Il en dev
e nos bras et conduites en esclavage ; tout nous annonce les derniers
malheurs
. Que les barrières contre les progrès rapides d’u
age humble dépositaire ; Je bénis, en passant, tes simples monuments.
Malheur
à qui des morts profane la poussière ! J’ai fléch
jury, d’une société, d’un conseil, vous avez à exposer vos idées, et
malheur
à vous si vous ne savez pas les disposer et les e
te et mon affliction ; j’irai pleurer, jusqu’à mon dernier soupir, le
malheur
d’une ville qui aura rendu implacable à son égard
etteté à la pensée. « J’irai pleurer, jusqu’à mon dernier soupir, le
malheur
d’une ville qui aura Tendu implacable à son égard
tice, le, zèle d’un ami, un motif d’humanité, l’intérêt qu’inspire le
malheur
; il peut même suffire quelquefois que ce soit le
à ce que nous devions craindre. La providence divine nous cachait un
malheur
plus grand que la perte d’une bataille. Il en dev
c fugiente peris. » Traduit par Didon, tes deux époux ont causé tes
malheurs
: Le premier meurt, tu fuis ; le second fuit, tu
e qu’elle est : « Son courage, qui n’agissait qu’avec peine dans les
malheurs
de sa patrie, sembla l’échauffer dans les guerres
est inutile ; et prêt à mourir dans la victoire, ou à survivre à son
malheur
, en accomplissant ses devoirs. » L’orateur avait
moi s’est montrée, Comme au jour de sa mort, pompeusement parée. Ses
malheurs
n’avaient point abattu sa fierté, Même elle avait
a triste Aricie. « Cher ami, si mon père un jour désabusé « Plaint le
malheur
d’un fils faussement accusé, « Pour apaiser mon s
main : « Ô Fabricius ! qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre
malheur
, rappelé à la vie, vous eussiez vu la face pompeu
e ? Voilà de ton amour le détestable fruit Tu m’apportais, cruel, le
malheur
qui te suit. C’est toi dont l’ambassade, à tous l
C’est toi dont l’ambassade, à tous les deux fatale, L’a fait pour son
malheur
pencher vers ma rivale. Nous le verrions encor no
es réflexions qu’il avait eu le loisir de faire et qui annoncent, par
malheur
, un esprit et un temps trop préoccupés de l’intér
sent sincèrement dans ce doute, qui le regardent comme le dernier des
malheurs
, et qui, n’épargnant rien pour en sortir, font de
qu’à mesure qu’on s’en83 approche, et que, comme il n’y aura plus de
malheurs
pour ceux qui avaient une entière assurance de l’
ge une extrême faiblesse d’esprit que de ne pas connaître quel est le
malheur
d’un homme sans Dieu ; rien ne marque davantage u
son procès, l’Épître aux nymphes de Vaux où La Fontaine a pleuré son
malheur
, et sa défense par Pellisson. Celui-ci, né à Bézi
avec tout le respect et la soumission d’un sujet fidèle ; et si, par
malheur
, ce que je ne saurais croire, il m’échappait le m
implore pas seulement, mais qui s’en assure, mais qui s’y fonde, quel
malheur
en détournerait les effets ? Quelle autre puissan
destinées immortelles qui nous sont réservées. Je veux dans un seul
malheur
déplorer toutes les calamités du genre humain, et
r la plonger entièrement dans l’amour du monde, il fallait ce dernier
malheur
: quoi ? la faveur de la cour. La cour veut toujo
, non seulement par l’importance de ses services, mais encore par ses
malheurs
où l’autorité souveraine était engagée. Que dirai
ent curieux. Ce n’est pas le vice le plus commun, et je vois un autre
malheur
bien plus universel dans la cour. Ce n’est point
is si elle est fondée sur la vérité même, c’est alors un épouvantable
malheur
pour l’homme vicieux : l’idée seule des maux qu’i
ion se mettait parmi eux, et ils se reprochaient l’un à l’autre leurs
malheurs
, ils s’aigrissaient dans leurs contestations sur
ous crois assez de vertu pour ne pas abuser de ma confiance et de mon
malheur
. Prenez les misérables vêtements qui me couvrent,
r à travers les vaisseaux ennemis ; et enfin le prince, après tant de
malheurs
et de dangers, arriva, le 10 octobre 1746, au por
ce que j’appelle des vices391. Idem. La vertu aux prises avec le
malheur
. Clazomène a eu l’expérience de toutes les mi
ré les édits cruels portés contre les chrétiens. Pauline pressent les
malheurs
qui vont l’accabler : un songe redouble son effro
ciel sentir quelques douleurs, J’y pleurerai pour vous l’excès de vos
malheurs
: Mais si, dans ce séjour de gloire et de lumière
’était mon amour ! Je te perds, et je trouve en ma douleur extrême Un
malheur
dans ta mort plus grand que ta mort même. Ô de se
r moi, qui ne vois rien, dans le trouble où je suis, Qu’un gouffre de
malheurs
, qu’un abîme d’ennuis, Attendant qu’en plein jour
eur, que jalousie et que confusion ! Et, pour vous souhaiter tous les
malheurs
ensemble, Puisse naître de vous un fils qui me re
Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés : Vos préteurs au
malheur
nous font joindre le crime. Retirez-les : ils
e, infâme, De s’abaisser ainsi jusqu’à trahir son âme ; Et si, par un
malheur
, j’en avais fait autant, Je m’irais, de regret, p
Vous en composassiez sur la même matière. ALCESTE. J’en pourrais, par
malheur
, faire d’aussi méchants531 ; Mais je me garderais
tal Qu’un libraire, imprimant les essais de ma plume, Donna, pour mon
malheur
, un trop heureux volume. Toujours depuis ce temps
Je vous connais : je sais tout ce que je m’apprête, Et je vois quels
malheurs
j’assemble sur ma tête : Mais le dessein est pris
ore ! Un intérêt pressant veut que je vous implore : J’attends ou mon
malheur
ou ma félicité, Et tout dépend, seigneur, de votr
moi s’est montrée, Comme au jour de sa mort, pompeusement parée : Ses
malheurs
n’avaient point abattu sa fierté ; Même elle avai
s ne leur prononcez mon nom qu’avec horreur. JOSABETH. Peut-on de nos
malheurs
leur dérober l’histoire ? Tout l’univers les sait
ngera mes yeux en deux sources de larmes Pour pleurer ton
malheur
? AZARIAS. Ô saint temple ! JOSABETH.
E. Zénobie ! ah, grands dieux ! Cruel, mais cher époux, Après tant de
malheurs
, Rhadamiste, est-ce vous ? RHADAMISTE. Se peut-il
remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton
malheur
… Zénobie a promis de venir rejoindre son époux :
rs Sur la riche moitié d’un nouvel univers : Gouvernez cette rive, en
malheurs
trop féconde, Qui produit les trésors et les crim
e meurs. ALVAREZ, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos
malheurs
. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux vo
prospère. À tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon
malheur
je dus à ses bienfaits. Dieux, l’homme bienfaisan
rs. Errant et fugitif, de ses beaux jours de gloire Gardant, pour son
malheur
, la pénible mémoire, Sous les feux du midi, sous
ortait en silence : Quand sous le crime heureux tout languit abattu,
Malheur
au citoyen coupable de vertu Et dont la gloire of
il sut choisir ses amis : de là les dévouements qu’il trouva dans son
malheur
, et en particulier celui de Pellisson, dont les M
ire, Pépin et Louis. Par une imprudence qui fut l’origine de tous ses
malheurs
, Louis le Débonnaire leur avait partagé, dès leur
et ceux qui sont courageux savent vivre et mourir sans gloire. » — Le
malheur
, quoi qu’il en soit, eut un bien salutaire effet
dernière renferme des scènes touchantes et des vers fort heureux. Par
malheur
, dans les pièces de Thomas Corneille, le style n’
s ob id odi, quod malos non oderint » 498. Forme expressive qui par
malheur
a vieilli, pour entièrement, complètement. Pascal
ssées. D’ailleurs une sagesse précoce avait été pour lui le fruit des
malheurs
et d’une excellente éducation. Ainsi, parmi nous,
us souvenant toujours que vous êtes humain. 680. C’est ce qui, par
malheur
, ne devait pas être, ainsi qu’on l’a indiqué. Ce
re. Mais, comme le remarque La Harpe, « la première cause de tous ces
malheurs
était la perfide ambition de Pharasmane, qui avai
sophie et de la théologie, que les comètes ne sont le présage d’aucun
malheur
». 735. Par là l’auteur entend la période, de la
mette au lecteur de reprendre Je souffle qui lui manque, semblable au
malheur
lui-même qui poursuit Cléotas sans relâche et san
t il soit parlé dans nos histoires, retomber de cette gloire dans des
malheurs
presque supérieurs à ses anciennes prospérités, s
ifier son serviteur en l’éprouvant, et point du tout mettre fin à vos
malheurs
et à votre ignominie. Panégyrique de saint Louis
rions comptables de tout délai. Gardez-vous de demander du temps : le
malheur
n’en accorde jamais… Eh ! messieurs, à propos d’u
nte de jeunesse et de beauté, pouvez-vous parler ainsi à celui que le
malheur
et la souffrance font déjà pencher vers la tombe
tée dans une demeure presque éternelle ! La prière seule, l’accent du
malheur
, de quelque faible voix qu’il parte, émeut profon
nter quelques exemples d’hommes de génie taciturnes : la timidité, le
malheur
, le dédain ou l’ennui en sont souvent la cause ;
rrez des regards jadis si doux, si prêts à le redevenir à l’aspect du
malheur
, tout à coup animés par une volonté sainte et ter
: de pareilles journées font ensuite supporter patiemment beaucoup de
malheurs
, et rendent surtout indifférent à bien des specta
’en ai : elle est maîtresse de sauver à ses sujets les ravages et les
malheurs
de la guerre ; à peine commencée, elle peut la te
Mais les revers sont venus, l’or peu à peu s’est effacé ; la pluie du
malheur
et des outrages dont on m’abreuve chaque jour en
aison, que le mépris des droits du souverain était la vraie cause des
malheurs
du peuple, que le peuple ne devait avoir aucune p
es traditions de la calomnie, on voit en eux un lamentable exemple du
malheur
des révolutions. L’un d’eux se dévoue lentement à
l recherche s’il y a eu témérité et imprudence : s’il ne trouve qu’un
malheur
immérité, il absout le malheur et il déclare l’ac
é et imprudence : s’il ne trouve qu’un malheur immérité, il absout le
malheur
et il déclare l’action elle-même juste et bonne ;
ges de son rang : elle les fit venir auprès d’elle, leur parla de ses
malheurs
et de son peu d’espoir, joignit à ses propos grac
nous opposons aux misères de la vie. Tant que dure notre jeunesse, le
malheur
nous étonne plus qu’il ne nous effraye ; ii nous
raît : alors s’évanouissent les espérances qui nous avaient adouci le
malheur
; alors leur succède cette amère indignation qui
re à une pareille démonstration ; elle est plus décisive que celle du
malheur
même : car, dans le malheur, vous pouvez encore v
ion ; elle est plus décisive que celle du malheur même : car, dans le
malheur
, vous pouvez encore vous faire illusion, et, en a
de sa destination247. Ce n’est pas tout. Non-seulement le bonheur, le
malheur
, la comparaison de notre infirmité avec la grande
le président. — Ses crimes. — Qu’entendez-vous par ses crimes ? — Les
malheurs
dont il est cause depuis la révolution. — Qui son
t donner à l’Empire aucun gage qui pût faire douter de sa fidélité au
malheur
. Ducis, qui mourut en 1816, passa ses dernières a
dois le haïr ! mais si vous m’exaucez, Son triomphe est détruit, mes
malheurs
sont passés ; Si j’obtiens mon pardon, tout mon c
u sein de mes dieux domestiques ! Quand mon âme, lassée après tant de
malheurs
, Soulevant par degrés le poids de ses douleurs, P
, s’il se peut, pour consoler le cœur, L’asile du travail ou celui du
malheur
. Il est des temps affreux où des champs de le
nce, Vers un monde à venir prennent leur vol immense, Accueillez leur
malheur
, et que sous d’humbles toits, Paisible colonie, i
ccueille l’infortune ; Qui, d’un air triste et doux, vient sourire au
malheur
, Assoupit les chagrins, émousse la douleur. De la
france ; La joie est loin encor ; le désespoir a fui ; Mais, fille du
malheur
, elle a des traits de lui. Quels sont les lieux,
dit tout haut que Tibère et Livie, Heureux secrètement dans le commun
malheur
, Cachent leur allégresse et non pas leur douleur3
est bientôt ennemie. Quand sous le crime heureux tout languit abattu
Malheur
aux citoyens coupables de vertu, Et dont la gloir
douloureux discours ? C’est de votre infortune éterniser le cours. Le
malheur
n’est vaincu que par la résistance : Il dompte la
endre aux bourreaux ma tête obéissante380 ? Tibère, osant pleurer les
malheurs
qu’il a faits, Sur ses propres agents punirait se
nt son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau. Ces
malheurs
sont récents. Quel monstre les fit naître ? À sa
prie, Et partout des fers ici-bas ! Hirondelles de ma patrie, De ses
malheurs
ne me parlez-vous pas ? Les souvenirs du peup
voyant mes pleurs, Il me dit : Bonne espérance ! Je cours de tous ses
malheurs
, Sous Paris, venger la France. Il part ; et comme
dans un pénible effort, Son œil avec effroi retomba sur son sort399.
Malheur
à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces co
ée, Comme l’eau du torrent dans sa source troublée. Gloire à toi ! Le
malheur
en naissant m’a choisi ; Comme un jouet vivant la
énie. Il était l’écho du la pensée commune lorsqu’il pleurait sur les
malheurs
de la Grèce, et qu’il encourageait l’Europe à bri
more et de Néala si pures dans leur passion, si attachantes par leurs
malheurs
. C. Delavigne ne tarda pas à revenir à la comédie
uissance brisée, Des porte-clefs anglais misérable risée, Au sacre du
malheur
il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas
lent de courage, Eût, sans ployer un peu, souffert le même orage ? Le
malheur
, — c’est tout simple, — étonne cet enfant ; Mais
sujet, qui doit montrer le martyre comme un triomphe et non comme un
malheur
. Ajoutez que, dans les détails de la mort des deu
101. L’un des premiers en Europe, M. de Chateaubriand éveilla sur les
malheurs
de la Grèce l’attention et la sympathie de l’opin
ié dédaigneuse qu’Auguste parle à Diana, acte V, sc. i. D’un étrange
malheur
son destin le (l’État) menace, Si pour monter au
raire, garde une dignité impassible qui l’élève au-dessus même de ses
malheurs
. 292. Ducis, comme Voltaire, rime trop souvent a
naturel. 304. Bélisaire devient pour le poète la personnification du
malheur
respectable. 305. Le comte d’Artois lui donna en
seurs de la terre, Tremblez ! vous êtes immortels. Et vous, vous, du
malheur
victimes passagères, Sur qui veillent d’un Dieu l
du Voyage d’Anacharsis (ch. XL), dans lequel un Messénien déplore les
malheurs
de son pays. 408. IIIe Messénienne. 409. Le roi
, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés. Vos Prêteurs au
malheur
nous font joindre le crime : Retirez-les
évérité ; Votre cœur s’accusait de trop de cruauté ; Et plaignant les
malheurs
attachés à l’empire, Je voudrois, disiez-vous, n
z-vous, ne savoir pas écrire. Non, ou vous me croirez ; ou bien de ce
malheur
Ma mort m’épargnera la vue et la douleur. On ne m
ple, Delavigne, dans Une famille au temps de Luther, a représenté les
malheurs
particuliers amenés par l’intolérance et l’exalta
t effet si elle n’est terrible et touchante, si elle ne nous offre un
malheur
assez grand pour nous effrayer et pour nous atten
x et cruel, n’est que trop souvent le principe de ces dangers, de ces
malheurs
qui nous effrayent et nous attendrissent ; et qu’
e et combattue par des remords ; il faut, ou que l’amour conduise aux
malheurs
et aux crimes, pour faire voir combien il est dan
généreux ; celle de la tragédie sera de rendre notre âme sensible au
malheur
des autres, et moins facile à abattre par nos pro
chaume indigent ! Aux injustes rigueurs dont sa fierté s’indigne Son
malheur
patient noblement se résigne. Enfin, quoique son
le réveille, Qu’il soit hargneux, revêche et désobéissant, À force de
malheur
l’âne est intéressant ; Aussi le préjugé vainemen
Le présent ne nous satisfaisant jamais, l’espérance nous pipe1, et de
malheur
en malheur nous mène jusqu’à la mort, qui en est
ne nous satisfaisant jamais, l’espérance nous pipe1, et de malheur en
malheur
nous mène jusqu’à la mort, qui en est un comble é
s amours Et descendit au ténébreux empire. De mon héros les illustres
malheurs
Peuvent aussi se promettre vos pleurs. Sur sa ver
? Arrête, Muse, et retarde les larmes Que doit coûter l’aspect de ses
malheurs
, Fruit trop amer des égards de nos sœurs. On
qui, dans cette obscurité, annonçaient, par leurs funestes cris, les
malheurs
de tous les hommes : tout cela me fit hier des pl
ce pour être payé9, l’impatience vous prit. Alors m’étant trouvée par
malheur
assez imparfaite de corps et d’esprit pour vous d
uleur dans l’âme, je vous fais faire des compliments, je plains votre
malheur
, j’en parle même dans le monde, et je dis assez l
qui pardonne enfin à la nature humaine D’être faible dans les
malheurs
. J’éveillerai pour toi la pitié, la justice
l de Nicolas (c’était le prénom de l’illustre satirique) : cela porte
malheur
. » 2. Ou des ces morts immortels, comme les ap
même raison qu’ils avaient des rois, leurs champs étaient exposés aux
malheurs
que la guerre entraîne. Il était donc naturel qu’
’aurore, Où le Perse est brûlé de l’astre qu’il adoré. De nos propres
malheurs
, auteurs infortunés, Nous sommes loin de nous à t
élas. Ce petit poème, en effet, qu’on avait inventé pour déplorer les
malheurs
, les infortunes, et se plaindre des rigueurs du s
’âme du poète doit être toute remplie de son objet toute pénétrée des
malheurs
qu’il veut déplorer, et se montrer tout entière d
la plainte plus touchante, il faut y joindre à une vive peinture des
malheurs
présents, celle des avantages qu’on a perdus. L’h
ensés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits. Est-ce donc le
malheur
des hommes, Qui fait la vertu des grands rois ? L
x des bienfaits qu’il en a lui-même reçus, de retracer avec force ses
malheurs
et ses afflictions passées. Telle est cette peint
arts, Et de leurs fondements dispersez les ruines.
Malheur
à tes peuples pervers, Reine des nations, fille d
rceau. « Ô Fabriciusc, qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre
malheur
vous eussiez, vu la face pompeuse de Rome sauvée
de Thracea, pour le faire élever dans sa cour. Ce perfide voyant les
malheurs
de Troie, se rangea du parti des vainqueurs, viol
reur, que jalousie et que confusion ! Et pour vous souhaiter tous les
malheurs
ensemble, Puisse naître de vous un fils qui me re
core un joli exemple de cette espèce de suspension. Après le
malheur
effroyable Qui vient d’arriver à mes yeux
ne songera qu’à soi, vous n’aurez rien à espérer, que souffrance, et
malheur
, et oppression1. Qu’y a-t-il de plus faible que
ent meurt sur un échafaud, des générations entières s’occupent de son
malheur
, tandis que des milliers d’hommes périssent dans
s forces sont usées, et chaque jour j’ai à porter le poids de quelque
malheur
et de quelque tristesse nouvelle. Mes affaires em
, le sourire enchanteur, pour éloigner le désespoir et la crainte des
malheurs
; elle paraît plus belle à mesure quelle vieillit
u’elle doit être, claire et simple. Une plaideuse ruinée explique ses
malheurs
à un chicaneur bien connu, et en attend des conso
pas sur sa route. Nous essayons souvent vainement de triompher de nos
malheurs
, nous en sommes accablés, nous sommes tristes et
de l’allégorie, et reconnaît qu’on ne doit point, dans la crainte des
malheurs
à venir, tirer vanité de sa position présente. Po
in, vous devez raconter des choses morales et imiter la belle nature.
Malheur
au narrateur qui emploie son talent à réhausser d
nt parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le
malheur
de l’un et de l’autre sont semblables ; et il ne
e action basse et intéressée, la pitié religieuse que nous inspire le
malheur
, et cet enthousiasme qui fait battre notre cœur a
nt à venir puiser dans cette source pure et féconde. Leur âme, que le
malheur
n’a point découragée et que le souffle de l’égoïs
de bien plus extraordinaire ! et, pour s’être sauvée du naufrage, ses
malheurs
n’en seront pas moins déplorables. Elle vit périr
es plus lorsqu’il s’agit de soulager vos freres !,.. Vous alléguez le
malheur
des temps ! mais vos passions souffrent-elles de
point fait, la Grèce avec douleur Vous voit du sang troyen relever le
malheur
, Et, vous laissant toucher d’une pitié funeste, D
s hommages les plus sincères ? » L’homme réduit au dernier degré du
malheur
, et ne trouvant pas de mot qui puisse rendre tout
survivre et qu’elle vient de se donner la mort : Grâce au ciel, mon
malheur
passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de
de Henri VI : « Si cette princesse n’eut pas la gloire de vaincre le
malheur
de son époux, elle eut celle de combattre avec un
nfant tomba dans l’eau, on dit : l’homme est dans le bonheur, dans le
malheur
, dans la joie, dans la tristesse. Les rhéteurs on
dres fautes sont d’une conséquence infinie, parce qu’elles causent le
malheur
des peuples, et. quelquefois pendant plusieurs si
e puis sublime, c’est la constance de l’homme qui se roidit contre le
malheur
. Marius est sublime, quand il dit à l’envoyé de S
nier degré de misère, ne désespère pas d’elle-même • Dans un si grand
malheur
que vous reste-t-il ? — Moi : Moi, dis-je, etc’es
i que nous avons souffert cet incendie ; ce sont eux qui nous portent
malheur
, et, si vous les mettez en liberté, toute l’eau d
mais des imaginations superstitieuses, vivement frappées par un grand
malheur
, Oswald contenait à peine son indignation en ente
it oublié pendant sa prospérité, et qui devint son seul appui dans le
malheur
. Jeannot retourna dans son pays, épousa une sœur
en, vous ne m’avez rien appris, et vous êtes la première cause de mon
malheur
; et il sanglotait en lui parlant ainsi. « Faites
nion du genre humain sur un seul point de la terre. Afin d’éviter ces
malheurs
, la Providence a, pour ainsi dire, attaché les pi
e charmes pour nous. Chose étrange et sublime, qu’on s’attache par le
malheur
, et que l’homme qui n’a perdu qu’une chaumière, s
eriez comptables de tout délai. Gardez-vous de demander du temps : le
malheur
n’en accorde pas. Eh ! messieurs, à propos d’une
s avec tout le respect et la soumission d’un sujet fidèle ; et si par
malheur
, ce que je ne saurais croire, il m’échappait le m
ceux qui ne-sont pas satisfaits encore d’un si grand et si déplorable
malheur
; mais je ne puis ignorer, sire, ce que souhaiten
l’implore pas seulement, mais qui y espère, mais qui s’y fonde ; quel
malheur
en détournerait les effets, quelle autre puissanc
imple, tout est affecté ; on s’éloigne en tout de la nature ; on a le
malheur
de vouloir mieux faire que nos maîtres. « Tenez-v
s et les grandes phrases : on n’écoute pas en société ceux qui ont le
malheur
de parler comme un, et qui, comme dit La Bruyère,
mort d’Eurydice Protée, interrogé par Aristée sur la cause de ses
malheurs
, lui répond : Tremble, un dieu te poursuit ! pou
poursuit ! pour venger ses douleurs, Orphée a sur ta tête attiré ces
malheurs
; Mais il n’a pas au crime égalé le supplice. Un
ge lui fit entreprendre d’héroïque dans une guerre si fameuse par ses
malheurs
et par sa foi ? Tantôt, arrivé au port de Damiett
en trouvait la preuve invincible dans sa religion, ses vertus et ses
malheurs
. Enfin, vers les trois heures de l’après-midi, le
uis m’empêcher de frémir, ô poète ! Tant la main du génie et celle du
malheur
Ont imprimé sur toi le sceau de la douleur ! Sous
Les loups l’auront mangée, et nous mourrons de faim. Peut-il être un
malheur
au nôtre comparable ? — Ce malheur, mes amis, est
mourrons de faim. Peut-il être un malheur au nôtre comparable ? — Ce
malheur
, mes amis, est-il irréparable ? Dit le prélat, et
feraient à l’amiable, et l’historien n’aurait à rappeler ni excès ni
malheurs
; il n’aurait qu’à montrer l’humanité rendue plus
Courbe le palmier solitaire. Tu n’es plus, quel est mon
malheur
! Tes yeux, à peine ouverts, sont fermés à l’auro
uissance brisée, Des porte-clefs anglais misérable risée, Au sacre du
malheur
il retrempe ses droits, Tient au bruit de ses pas
Et partout des fers ici-bas ! Hirondelles de ma patrie, De ses
malheurs
ne me parlez-vous pas ? Béranger. Le Nid aba
chaume indigent : Aux injustes rigueurs dont sa fierté s’indigne, Son
malheur
patient noblement se résigne. Enfin, quoique son
le réveille, Qu’il soit hargneux, revêche et désobéissant. À force de
malheur
l’âne est intéressant ; Aussi le préjugé vainemen
de mérite de vos amis ; qu’ils vous trouvent au besoin, et que leurs
malheurs
ne vous refroidissent jamais. Un ami malheureux e
Mes lézards aller et venir Sous les murs de mon ermitage. — Est-ce un
malheur
? va, plus d’un sage, Dans les soupirs, dans les
is au pied de la lettre ? Homère. Hé bien ! ce n’eût pas été un grand
malheur
. Esope. Quoi ! ces dieux qui s’estropient les uns
doit m’attendre ! Mais je le sais… Je lis dans ce sombre avenir ; Mes
malheurs
sont prévus : ils ne sauraient finir ! De la Néce
devenu la vie et la gloire du monde !… Oui, voilà pour quel crime, au
malheur
destiné, Sur ce rocher fatal je demeure enchaîné
ciel que des grâces à rendre. Agamemnon, à part. Grands dieux ! à son
malheur
dois-je la préparer ? Iphigénie. Vous vous cachez
Qu’ici plutôt qu’ailleurs le sort m’eût exilée ; Qu’heureux dans son
malheur
le fils de tant de rois, Puisqu’il devait servir,
sang, regardez-vous des pleurs ? Fuyez, et laissez-les déplorer leurs
malheurs
. Leurs plaintes ont pour vous trop d’art et de te
à la braver, Mais (je t’expose ici mon âme toute nue), Sitôt que mon
malheur
me ramène à sa vue, Soit que je n’ose encor démen
u tombeau l’homme de la liberté publique, l’homme de la constitution.
Malheur
aux ordres privilégiés, si c’est là plutôt être l
ce maudit grain, Ou soyez sûrs de votre perte. — Prophète de
malheur
! babillarde ! dit-on, Le bel emploi que
les zéphyrs : qui vous presse ? un corbeau Toute à l’heure annonçait
malheur
à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencont
a, s’abattit auprès d’une masure, Crut pour ce coup que ses
malheurs
Finiraient par cette aventure ; Mais un
le Paralytique Aidons-nous mutuellement : La charge des
malheurs
en sera plus légère ; Le bien que l’on
à, naguère, une pauvre fille Me disait en pleurant : « Dieu finit mes
malheurs
. J’étais orpheline, et je meurs
e éloquente a tracé la peinture, Ne l’effarouchez pas ; respectez son
malheur
; Par des mots caressants apprivoisez son cœur. H
du génie, est plus épineuse que celle de la fortune. Si vous avez le
malheur
d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà d
e que ses propres idées, qui ne sont qu’un sujet de dispute. C’est le
malheur
de presque tous les littérateurs d’aujourd’hui. P
très humblement de me faire passer du service des armées, où j’ai le
malheur
d’être inutile, à celui des affaires étrangères,
oûtons corrompent la douceur ; Mais tout est passager, le crime et le
malheur
. De nos désirs fougueux la tempête fatale Laisse
lyre. Cela dit, Erato raconte, d’après les Géorgiques de Virgile, le
malheur
d’Orphée et d’Eurydice ; Calliope lui succède et
ans sa tente. C’est cette division qui va entraîner toute la suite de
malheurs
qui accableront les Grecs. Voilà le sujet connu :
Et par droit de conquête et par droit de naissance ; Qui par de longs
malheurs
apprit à gouverner, Calma les factions, sut vainc
s divisions. Dis comment la Discorde a troublé nos provinces, Dis les
malheurs
du peuple et les fautes des princes. Viens, parle
itation non des hommes, mais des actions, de la vie, du bonheur et du
malheur
; et en effet, le bonheur, le malheur, réside dan
ns, de la vie, du bonheur et du malheur ; et en effet, le bonheur, le
malheur
, réside dans une action, et la fin est une action
ié ou de haine entre personnages désignés pour avoir du bonheur ou du
malheur
. IV. La plus belle reconnaissance, c’est lorsque
d’abord, qu’il ne faut pas que les gens de bien passent du bonheur au
malheur
(ce qui n’excite ni la pitié, ni la crainte, mais
fait horreur) ; il ne faut pas, non plus, que les méchants passent du
malheur
au bonheur, ce qui est tout à fait éloigné de l’e
ut pas, par contre, que l’homme très pervers tombe du bonheur dans le
malheur
, car une telle situation donnerait cours aux sent
ice, et qui ne doit pas à sa perversité et à ses mauvais penchants le
malheur
qui le frappe, mais plutôt à une certaine erreur
e, ainsi que le prétendent quelques-uns ; et qu’elle passe non pas du
malheur
au bonheur, mais, au contraire, du bonheur au mal
asse non pas du malheur au bonheur, mais, au contraire, du bonheur au
malheur
; et cela non pas à cause de la perversité, mais
jusqu’à la fin de la partie de laquelle il résulte que l’on passe du
malheur
au bonheur, ou du bonheur au malheur84 ; et dénou
, soit profitable aux deux parties adverses ; ce qui fait dire que le
malheur
réunit les hommes, lorsqu’une même chose nuit aux
ous inspire de l’intérêt. XX. Contre ceux qui se réjouissent de notre
malheur
, ou, généralement, contre ceux qui gardent leur t
on doive s’apercevoir de notre conduite. C’est pour cela que, dans le
malheur
, on n’aime pas à être vu de ceux qui, naguère, no
s’agit d’exposer ici. II. La pitié sera le chagrin que nous cause un
malheur
dont nous sommes témoins et capable de perdre ou
eut nous atteindre nous-mêmes, ou quelqu’un des nôtres, cela quand ce
malheur
paraît être près de nous. En effet, il est éviden
ié est dans un état d’esprit tel qu’il croira pouvoir prouver quelque
malheur
, ou lui-même, ou dans la personne de quelqu’un de
lheur, ou lui-même, ou dans la personne de quelqu’un des siens, et un
malheur
arrivé dans les conditions énoncées dans la défin
ce sont des êtres qui les touchent de près et peuvent être frappés de
malheurs
analogues. VI. De même encore ceux qui ne sont ni
qui n’ont pas de vives alarmes, car on est sourd à la pitié quand un
malheur
nous frappe d’épouvante, parce que l’on est tout
s ; car, si l’on n’a cette idée de personne on trouve toujours que le
malheur
est mérité. Et d’une manière générale, lorsqu’on
nt un bien, et celles dont la rencontre accidentelle est une cause de
malheurs
d’une grande gravité. IX. Sont des choses doulour
irmités, la vieillesse, les maladies, le manque de nourriture. X. Les
malheurs
accidentels sont le fait de n’avoir pas d’amis, o
excite la pitié. De même la laideur, la faiblesse, la difformité, un
malheur
résultant de ce qui devait légitimement produire
nce. XI. De même encore, quand un bien ne nous arrive qu’après que le
malheur
a été subi. Exemple : Diopithès349 était mort lor
t plus aptes à faire naître la pitié ; car ils rapprochent de nous le
malheur
qu’ils reproduisent devant nos yeux, soit comme f
’indignation ; car il y a opposition entre la peine que nous cause un
malheur
immérité et celle que, dans un même sentiment mor
se, les facultés, leurs contraires et, généralement, le bonheur et le
malheur
. III. Sous le rapport des mœurs, les jeunes gens
rle le langage de la passion. On excuse un homme en colère de dire un
malheur
« grand comme le ciel565 » ou « colossal » ; de m
a loi, privés de leur cité593. » — « Parmi eux, les uns avaient eu le
malheur
de périr, et les autres la honte de survivre594.
re (αρχή) de la mer n’est pas pour les Athéniens une source (αρχή) de
malheurs
; car ils en profitent » : ou, comme Isocrate : «
joie que fait éprouver le bonheur du juste à l’homme équitable et le
malheur
d’autrui à l’envieux. 355. Or, comme on l’a vu,
0) : οἶδα γὰρ ἀπάσας ὠμαλισμένας ὐπὸ τῶν συμφορῶν, car je sais que le
malheur
les a mises toutes au même niveau. 645. Mot déjà
imple, tout est affecté ; on s’éloigne en tout de la nature ; on a le
malheur
de vouloir mieux faire que nos maîtres4. Tenez-vo
is beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de
malheurs
; ceux de Galilée le firent gémir dans les prison
a trop séduits. Avouez, en effet, monsieur, que ce sont là de petits
malheurs
particuliers, dont à peine la société s’aperçoit.
très-humblement de me faire passer du service des armées, où j’ai le
malheur
d’être inutile, à celui des affaires étrangères,
dame Roland : c’est le même enthousiasme. 1. M. Sainte-Beuve dit : «
Malheur
à qui, dans l’ordre de la pensée, n’a pas été une
Il n’est que trop vrai que la moitié du monde croit être heureuse du
malheur
d’autrui, et que ceux qui n’en font pas leur bonn
ntreprises hardies et souvent mauvaises, j’ai dit souvent que tout le
malheur
des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne
’ai pensé de plus près, et qu’après avoir trouvé la cause de tous nos
malheurs
, j’ai voulu en découvrir la raison55, j’ai trouvé
55, j’ai trouvé qu’il y en a une bien effective, qui consiste dans le
malheur
naturel de notre condition faible et mortelle, et
e reste plus parmi nous qu’un triste et honteux souvenir277 ! Hélas !
malheur
à nous ! Parce que nous avons péché, notre gloire
rait du Carême : Sermon du lundi de la IIIe semaine. Sermon sur le
malheur
des grands qui abandonnent Dieu. (Fragment.) Du p
es dieux, que ce soit pour la dernière fois. Laissez-moi soutenir mes
malheurs
, et n’ayez point la cruauté d’y joindre les vôtre
simple, tout est affecté ; on s’éloigne en tout de la nature, on a le
malheur
de vouloir mieux faire que nos maîtres360. Tenez-
n, qui n’est heureux que par la paix, a la fureur de s’armer pour son
malheur
et de combattre pour sa ruine : excité par l’insa
présente au théâtre se trouvaient à une trop grande élévation, leurs
malheurs
n’auraient pas le droit de nous attendrir, ni leu
nce Ferait souffrir à l’innocence Toute sorte de cruautés, Et que nos
malheurs
seraient pires Que naguère sous les Busires437 Q
sang, regardez-vous des pleurs ? Fuyez, et laissez-les déplorer leurs
malheurs
. Leurs plaintes ont pour vous trop d’art et de te
reuses. LE VIEIL HORACE. Sabine, votre cœur se console aisément : Nos
malheurs
jusqu’ici vous touchent faiblement. Vous n’avez p
e promptement : la colère l’emporte. Dieux, verrons-nous toujours des
malheurs
de la sorte ? Nous faudra-t-il toujours en craind
ue de bonheur Met en péril ta vie, et non pas ton honneur. Regarde le
malheur
de Brute et de Cassie : La splendeur de leur nom
inat. Quel était donc ton but ? d’y régner en ma place ? D’un étrange
malheur
son destin le menace, Si pour monter au trône et
z les zéphyrs : qui vous presse ? un corbeau Tout à l’heure annonçait
malheur
à quelque oiseau556. Je ne songerai plus que renc
ola, s’abattit auprès d’une masure, Crut pour ce coup que ses
malheurs
Finiraient par cette aventure. Mais un fr
ir à regret Ce que toute la cour demandait en secret. Le reste est un
malheur
qui n’est point sans ressource : Des larmes d’Oct
évérité ; Votre cœur s’accusait de trop de cruauté ; Et plaignant les
malheurs
attachés à l’empire, « Je voudrais, disiez-vous,
us, ne savoir pas écrire737. » Non, ou vous me croirez, ou bien de ce
malheur
Ma mort m’épargnera la vue et la douleur : On ne
be avait créé, fut l’un de ceux qui payèrent le plus chèrement par le
malheur
le privilège de la renommée. Joints à ses talents
efforts Pour cacher ses besoins sous un brillant dehors. Depuis votre
malheur
, mon nom et mon courage Font toute ma richesse ;
milie et qu’elle venge un père. Ah ! bien loin de rougir, adoucis mes
malheurs
. Parle ; reconnais-moi… ISABELLE, à Lisette.
ublier vos écarts qui sont assez punis. Mon fils, rassurez-vous : nos
malheurs
sont finis. Le ciel, enfin pour nous devenu plus
s ennemis confondu la malice. Notre auguste monarque, instruit de mes
malheurs
Et des noirs attentats de mes persécuteurs, Vient
fils. ÉGISTHE. Si tel est mon
malheur
, S’il était votre fils, je suis trop condamnable.
e la différence établie par Pascal entre la cause et la raison de nos
malheurs
: la cause de nos misères est cette inquiète acti
s. Sa mort prématurée fut pleurée par la France entière à l’égal d’un
malheur
public. Saint-Simon lui-même a déploré avec une é
parez : on sait que l’un des livres de la Bible contient le récit des
malheurs
de Job et ses entretiens avec ses amis et avec Di
bouche d’Ardélie qui, s’adressant à la fille d’Agamemnon, déplore le
malheur
de cette jeune princesse : Hélas ! ainsi du cygn
e princesse, et il a souvent renouvelé son éloge, que l’histoire, par
malheur
, ne devait pas confirmer. Jadis, il avait salué s
eau : C’était un bel enfant qui fuyait de la terre ; Son œil doux du
malheur
portait le signe austère, Ses blonds cheveux flot
dernière renferme des scènes touchantes et des vers fort heureux. Par
malheur
, dans les pièces de Thomas Corneille, le style n’
lle soit ; quelque connue qu’elle soit, faudrait-il aujourd’hui : par
malheur
ces tours ne sauraient s’accorder avec les lois d
nt, et qui pour eux ne manquait pas de naturel, semble chez nous, par
malheur
, plutôt un jeu brillant d’esprit avec l’expressio
qui le prononce : un ton sans faste sied mieux à la douleur. 815. Le
malheur
, l’isolement de Mérope, expliquent et légitiment
ux, aïeux, cieux, dieux, lieux 106 id. ; Les trois rimes douleurs,
malheurs
, et pleurs 68 id. ; Les quatre rimes fois, loi
moi s’est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée ; Ses
malheurs
n’avaient point abattu sa fierté ; Même elle avai
Et qui d’un même joug souffrant l’oppression, M’aidais à soupirer les
malheurs
de Sion ! Combien ce temps encore est cher à ma m
e pouvait-on pas encore espérer d’une pareille âme de poète ? Et quel
malheur
, qu’une mine si riche ait cessé d’être exploitée
ne leur prononcez mon nom qu’avec horreur. Josabeth. Peut-on de nos
malheurs
leur dérober l’histoire6 ? Tout l’univers les sai
obscurité nourrissant sa douleur, S’est fait une vertu conforme à son
malheur
, Passe subitement de cette nuit profonde Dans un
s destinée. Quand l’empire devait suivre son hyménée ; Mais ces mêmes
malheurs
qui l’en ont écarté, Ses honneurs abolis, son pal
fait que les États libres durent moins que les autres, c’est que les
malheurs
et les succès qui leur arrivent leur font presque
nt presque toujours perdre la liberté ; au lieu que les succès et les
malheurs
d’un État où le peuple est soumis confirment égal
iorité, et n’a point eu de prospérités dont elle n’ait profité, ni de
malheurs
dont elle ne se soit servie. Elle perdit sa liber
directement à Votre Majesté, pour la conjurer de mettre un terme aux
malheurs
du continent. C’est sur le champ de bataille de M
’en ai : elle est maîtresse de sauver à ses sujets les ravages et les
malheurs
de la guerre ; à peine commencée, elle peut la te
3. Il venait d’être tué à la bataille navale d’Aboukir. 4. Voilà un
malheur
annoncé bien brusquement. — C’est une consolation
hercher sa pasture Saillit dehors sa caverne et son siege5, Dont (par
malheur
) se trouva pris au piege Et fut lié contre un fer
umons nostre aage Sur le bord incogneu d’un estrange rivage124 Ou le
malheur
nous fait ces tristes vos chanter ; Comme on voi
Cesar, contente toy du pere, Laisse durer les enfans et la mere En ce
malheur
où les Dieux nous ont mis. Mais fusmes nous jamai
le supplice Que le juste Destin garde à ton injustice. Assez tost un
malheur
se fait à nous sentir ; Mais, las ! toujours trop
yant, de l’un à l’autre pole : Egal à Jupiter, j’envoye le bonheur Et
malheur
où je veux, sur Fortune seigneur. Il n’est ville
ar ces deserts : laisse moy, je te prie, Et ne va malheurer334 de mon
malheur
ta vie. Ne consomme ton âge à conduire mes pas, L
us point pitié de ma douleur amere ? EDIPE. N’auras tu point pitié du
malheur
de ton pere ? ANTIGONE. Nostre malheur est grand3
IPE. N’auras tu point pitié du malheur de ton pere ? ANTIGONE. Nostre
malheur
est grand345, mais un cœur genereux Surmonte tout
ONE. Nostre malheur est grand345, mais un cœur genereux Surmonte tout
malheur
, et n’est point malheureux… Par vos cheveux griso
fez459, Qu’on n’y lit que fureur, que massacre, que rage, Qu’horreur,
malheur
, poison, trahison et carnage, Je lui respons : Am
je désire. L’honneur suit522 les hazars, et l’homme audacieux Par son
malheur
s’honore et se rend glorieux. Le jeune enfant Ica
tombeau, Et depuis de son nom cette mer fut nommée : Bien-heureux le
malheur
qui croist la renommée524 ! (Élégie, dans Hippo
e plaindre et nul me secourir. Bref, il n’est sur la terre Espece de
malheur
, Qui me faisant la guerre N’experimente en moy ce
tre calice de douleur, Donnés à nature victoire Sur son mal et nostre
malheur
. O grand medecin tout puissant ! Redonnés luy sa
roupe auquel un peu de pédantisme, d’importance ou d’ambition a porté
malheur
: Chapelain (1595-1674), le plus illustre et le p
ppas qui charment ma douleur ! Que le sort m a rendue heureuse en mon
malheur
! Maintenant que je gouste une paix si profonde,
en heure, Je cherche à me loger en une autre demeure, Pour voir si ce
malheur
, à ma fortune joinct En quittant mon pays ne me q
pensionnaire de Fouquet, fidèle et éloquent ami de la disgrâce et du
malheur
dans les vers de sa belle Élégie, comme Pellisson
nd il ne peut oublier qu’il a aimé Sylvie (chanson). Il a une fois le
malheur
d’être en lutte dans une fable, un hasard de sa p
ur mêla son enjouement ; On ne fut plus ni fat ni sot impunément ; Et
malheur
à tout nom qui, propre à la censure, Put entrer d
vérité ; Votre cœur s’accusoit de trop de cruauté ; Et, plaignant les
malheurs
attachés à l’empire, Je voudrois, disiez-vous, ne
us, ne savoir pas écrire980. » Non, ou vous me croirez, ou bien de ce
malheur
Ma mort m’épargnera la vue et la douleur ; On ne
ur. Moi qui, de ce haut rang qui me rendoit si fière, Dans le sein du
malheur
t’ai cherché la première, Pour attacher des jours
gence. Le joueur1002 Valère, Hector. HECTOR. Le voici. Ses
malheurs
sur son front sont écrits : Il a tout le visage e
Je bénis le sort et ses revers, Puisqu’un heureux
malheur
me rengage en vos fers. Finis donc. HECTOR.
epentiriez-vous d’avoir fait œuvre pie ? Une fille nubile, exposée au
malheur
, Qui veut faire une fin en tout bien, tout honneu
E. Ne m’a-t-on point volé mes billets dans mes poches ? Je tremble du
malheur
dont je sens les approches : Je n’ose me fouiller
’amour et la foi que j ai dû te garder. Il est vrai que, sensible aux
malheurs
de ton frère, De ton sort et du mien j’ai trahi l
s les combats, Il a transmis sa valeur aux soldats ; Il va venger les
malheurs
de la France. Sous ses drapeaux marchez dès aujou
oucement se livrer, Vécut dans un tonneau pour s’y faire admirer1090.
Malheur
à tout mortel, et surtout dans notre âge, Qui se
Brutus, Titus, Proculus, licteurs. TITUS. …………………………………………………… Mon
malheur
est au comble, ainsi que ma furie ; Terminez mes
efforts Pour cacher ses besoins sous un brillant dehors. Depuis votre
malheur
, mon nom et mon courage Font toute ma richesse ;
s ne laissons rien à dire. Un démon triomphant m’élève à cet emploi ;
Malheur
aux écrivains qui viendront après moi1131 ! (La
s, Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D’être foible dans les
malheurs
. J’éveillerai pour toi la pitié, la justice, De
es talens Entre l’olympe et les abîmes, Entre la satire et l’encens !
Malheur
au mortel qu’on renomme ! Vivant, nons blessons l
vers. (I, 9.) II On vient de me voler. — Que je plains ton
malheur
! Tous mes vers manuscrits. — Que je plains le vo
émie. Il donna ensuite les Jardins (1782), l’Homme des Champs (1800),
Malheur
et Pitié (1803), l’Imagination (1806), les Trois
sortoient des voix épouvantables ; L’airain même parut sensible à nos
malheurs
; Sur le marbre amolli l’on vit couler les pleurs
les rivages fertiles1220 ; « Mais la terre et la mer, et l’âge et les
malheurs
, « Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs. « La
ir le jour, et un petit nombre d’Épîtres, de Satires et d’Élégies. Le
malheur
le poursuivit même après sa mort. Chateaubriand,
oyant mes pleurs, Il me dit : Bonne espérance ! Je cours, de tous ses
malheurs
, Sous Paris, venger la France. Il part ; et, comm
: J’ai des chants pour toutes ses gloires, Des larmes pour tous ses
malheurs
. et de l’attendrir sur son héroïne nationale ; o
s prêts à briser le nœud qui nous rassemble, Et toujours condamnés au
malheur
d’être ensemble, Jusqu’à ce que la mort, qui romp
s plus chers intérêts, Mais en les respectant j’attendrai ses arrêts.
Malheur
à l’esprit vain qui dans l’ardeur de plaire Se dé
t ainsi d’espérances trompées, De tristesse et d’oubli, d’amour et de
malheur
, Ce n’est pas un concert à dilater le cœur. Leurs
oi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu’il nous faut du
malheur
recevoir le baptême, Et qu’à ce triste prix tout
donc ? l’immortelle espérance S’est retrempée en toi sous la main du
malheur
. Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience, Et dé
sourds des rafales, Et le Romain, fuyant de ce sinistre lieu, Cria :
Malheur
à nous : cet homme était un Dieu1535 ! (Poèmes
pouille, puis tout l’équipement d’un homme. 13. Le proverbe dit : Un
malheur
ne vient jamais seul. — L’épître est de 1531. La
os mœurs différentes ? Corneille, Pompée, III, 4 : Heureuse en mes
malheurs
… (dit Cornélie à César) … Si j’eusse avec moi por
. Racine a dit de même (Androm. V, sc. dern.) : Grâce aux Dieux, mon
malheur
passe mon espérance, 241. Ancienne armure de t
que. Les premiers trahissoient l’infortune des Rois. Redoublant leur
malheur
d’une trop basse voix : La tienne comme foudre en
santes. Loris urere (Horace). Douleurs cuisantes, remords cuisants.
Malheurs
cuisans (Corneille, Cinna, I, 1). Propos cuisans
. Entre le premier et le troisième, elle agit pour s’éclairer sur un
malheur
pressenti ; après le troisième elle agit. À côté
ir évanouie. Murmurant certains mots funestes à l’ouie, Me prédit mes
malheurs
, et longtemps sans siller Me contemple debout con
ux rochers racontoit ses douleurs, Et le triste Eurylas racontoit ses
malheurs
… Echo les redisoit aux Nymphes du bocage, Un vieu
80. Cf. Victor Hugo, Le Génie, à M. de Chateaubriand (Odes, IV, 6) :
Malheur
à l’enfant de la terre Qui, dans ce monde injuste
uste et vain, Porte en son âme solitaire Un rayon de l’Esprit divin !
Malheur
à lui ! l’impure Envie S’acharne sur sa noble vie
taine, L’injure impunie et la haine Usent les jours de l’immortel. Du
malheur
imposant exemple, La Gloire l’admet dans son temp
ustice, à la douleur, Qui n’accepterait avec joie Le génie au prix du
malheur
? Quel mortel, sentant dans son âme S’éveiller la
en proie à la cognée. Sur ce géant, grandeur jusqu’alors épargnée, Le
malheur
, bûcheron sinistre, était monté ; Et lui, chêne v
incomparables Nuits. Combien d’autres ont dû comme lui, soit à leurs
malheurs
réels, soit à la sensibilité qui aiguisait les en
eur auteur, et les Rêveries d’un promeneur solitaire de Rousseau. Les
malheurs
trempent le génie, quand même ce ne sont pas ses
usseau. Les malheurs trempent le génie, quand même ce ne sont pas ses
malheurs
qu’il chante ou raconte. Voyez Lamartine, le Géni
nt parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le
malheur
de l’un et de l’autre sont semblables ; et il ne
à ce que nous devions craindre. La providence divine nous cachait un
malheur
plus grand que la perte d’une bataille. Il en dev
Je ne dirai pas qu’elle fait tomber toute sévérité, car ce serait un
malheur
; mais quand on connaît l’humanité et ses faibles
es victoires toutes républicaines de la première campagne d’Italie. «
Malheur
à qui, jeune et né dans les rangs nouveaux, n’a p
plus précieux encore, et sans quoi l’instruction n’est souvent qu’un
malheur
de plus et pour nous et pour nos semblables ; je
nt Grégoire de Nazianze sur ces illustres martyrs ; l’énumération des
malheurs
de la reine d’Angleterre, dans l’exorde de son or
i lui cachent les ondes, Si ton entendement ne gouverne le sien ? Un
malheur
inconnu glisse parmi les hommes Qui les rend enne
rs par sa magnifique fermeté. Il n’est fier et dédaigneux que dans le
malheur
; dès qu’il est le maître de ceux qui veulent le
i n’a lustre que d’elle, Parle, Blanche, et dis-nous comme il voit ce
malheur
. Blanche. Avec beaucoup de honte, et plus encor
ma naissance : Voilà le digne fruit de mon obéissance. J’ai prévu ce
malheur
, et l’aurais évité Si vos commandements ne m’euss
, Ne vous a point promis un bonheur sans mélange. Bientôt… Mais quels
malheurs
dans ce billet tracés Vous arrachent, seigneur, l
èce Chatouillait de mon cœur l’orgueilleuse faiblesse. Pour comble de
malheur
, les dieux, toutes les nuits, Dès qu’un léger som
s ressorts de ma vaine prudence ! Encor si je pouvais, libre dans mon
malheur
, Par des larmes au moins soulager ma douleur ! Tr
el que des grâces à rendre. Agamemnon, à part. Grands dieux ! à son
malheur
dois-je la préparer ? Iphigénie. Vous vous cache
ueur, acte IV, scène XIII.) Valère, Hector. Hector. Le voici. Ses
malheurs
sur son front sont écrits : Il a tout le visage e
Malc ! tu vois le fruit de tes desseins frivoles !… » Ramené par le
malheur
à de plus saintes idées et plein du souvenir de s
t : l’envie et la pitié. On envie sa renommée, et l’on a pitié de ses
malheurs
; on admire cette belle moitié de ses ouvrages qu
naturelle. C’est une attaque à fond contre l’optimisme. « Pénétré des
malheurs
des hommes, il s’élève contre les abus qu’on peut
s les combats, Il a transmis sa valeur aux soldats ; Il va venger les
malheurs
de la France. Sous ses drapeaux marchez dès aujou
, et conte longuement Ce qu’à Plaisance eût fait son régiment, Si par
malheur
on n’avait fait retraite. Il vous le mène au col
é ne laissons rien à dire. Un démon triomphant m’élève à cet emploi :
Malheur
aux écrivains qui viendront après moi ! M. Baliv
: Malheur aux écrivains qui viendront après moi ! M. Baliveau. Va !
malheur
à toi-même, ingrat ! cours à ta perte ! À qui veu
èche, Dont la douce pointe n’ébrèche L’honneur ni l’intérêt d’autrui.
Malheur
à lui seul, s’il en sèche ! Louons quelque autre
ur farouche, À ces mots, a glacé leur bouche ; Leur silence peint ses
malheurs
! Il lève en frémissant la vue, Et sur Lisbonne d
mbe ? Votre cœur avec moi craint-il de s’épancher ? Hamlet. Plus mes
malheurs
sont grands, plus je dois les cacher. Gertrude.
nc invisible ? Ah ! l’aurais-je perdu ? serait-il bien possible ? Mon
malheur
est certain : me voilà confondu. Que vais-je deve
Détourné mes regards distraits ; À mon tour, aujourd’hui, mon
malheur
importune. Vivez, amis ; vivez en paix.
hants, comme « le poète du passé, des infortunes royales, le poète du
malheur
et de la pitié182 ». Il ne mourut qu’en 1813. Cep
lés200, Et leurs restes sans gloire au hasard sont mêlés. Tremblons !
malheur
au temps, aux nations profane Chez qui, dans tous
Les loups l’auront mangée, et nous mourrons de faim. Peut-il être un
malheur
au nôtre comparable ! — Ce malheur, mes amis, est
mourrons de faim. Peut-il être un malheur au nôtre comparable ! — Ce
malheur
, mes amis, est-il irréparable ? Dit le prélat, et
our démon familier une de ces muses qui pleurent en riant, et dont le
malheur
fait grandir les ailes. » Ce qui lui convient sur
yant mes pleurs, Il me dit : « Bonne espérance ! Je cours de tous ses
malheurs
Sous Paris venger la France. » Il part et comme u
sterné, tu lui demandais grâce ! Quand ton pays respire après tant de
malheurs
, Une indigne pitié peut t’arracher des pleurs ! D
ce en nous, soit par cette pudeur Qu’ainsi que l’innocence inspire le
malheur
, Cet homme, retournant à ses travaux champêtres,
rêveries les plus douces et les plus élevées, tantôt rabaissé par le
malheur
et par la vie des amphithéâtres et des hôpitaux à
it venir, Ou, s’il l’a dans le cœur, qu’il l’y sent tressaillir. Ah !
malheur
à celui qui laisse la débauche Planter le premier
uis m’empêcher de frémir, ô poète ! Tant la main du génie et celle du
malheur
Ont imprimé sur toi le sceau de la douleur. Sous
is hors de France ; Je ne recevais point de lettre, et je n’appris Ce
malheur
imprévu qu’en rentrant à Paris. Le Notaire. C’ét
Fût souillé par un fils d’un opprobre éternel ! Le Notaire. C’est un
malheur
sans doute. George.
lant de donner une chose. 30. Damno meo, pour mon dommage, pour mon
malheur
. Le vieux mot dam, de damnum, ne s’emploie plus,
prenne, exécute de grandes choses, soit pour le bonheur, soit pour le
malheur
de l’humanité, son action aura toute l’importance
t que le genre humain. En effet, l’homme s’intéresse à l’homme, à ses
malheurs
, à ses passions, parce qu’il s’émeut naturellemen
les obstacles qu’il rencontre, dans les revers qu’il essuie, dans ses
malheurs
, ses périls, ses combats ; et notre admiration es
es personnages épiques, changements qui les font passer du bonheur au
malheur
, ou de l’agitation au repos, et réciproquement. C
Acte IV, scène xiii. Valère, Hector. Hector. Le voici. Ses
malheurs
sur son front sont écrits : Il a tout le visage e
e. « Que faut-il… »Je bénis le sort et ses revers, Puisqu’un heureux
malheur
me rengage en vos fers. Finis donc. Hector. Fin
uoique ce mot soit peu usité, comme il reste dans la locution heur et
malheur
, il n’est pas impossible de le bien employer en p
t l’on vit Descartes s’enfuir, emportant avec lui la vérité, qui, par
malheur
, ne pouvait être ancienne en naissant. « Cependan
de Turenne 11. « Son courage, qui n’agissait qu’avec peine dans les
malheurs
de sa patrie, sembla s’échauffer dans les guerres
est inutile, et prête à mourir dans la victoire, ou à survivre à son
malheur
, en accomplissant ses devoirs ». Le même orateur
r, Seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses
malheurs
. Massillon, dans son sermon sur l’humanité des
e pénétré. Voulez-vous, dit Horace33, m’attendrir par le récit de vos
malheurs
, et me tirer des larmes, commencez à en verser vo
œil au-dehors ; et lorsqu’ils voient quelque potentat profiter de nos
malheurs
, ils font valoir ses prospérités, et publient qu’
totalement. Quant à nous, détournez au plutôt de dessus nos têtes les
malheurs
qui nous menacent, et accordez-nous une pleine sû
e nouveau en mon cas. Bah ! le diable y ait part au pot ! il me porte
malheur
. » En effet, il le va prendre gentiment et le jet
toujours le feu en sa grandeur. Mais sur cela il me survint un autre
malheur
, lequel me donna grande fâcherie, qui est que, le
aussi333 après ceux-là je t’en dirai un nombre d’autres, afin que mon
malheur
te serve de bonheur et que ma perte te serve de g
rtes de munitions. Son arrivée ne servit pourtant qu’à accroître leur
malheur
. Ceux qui, en haine de l’amiral, entretenaient de
n’ont garde de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes. Ce
malheur
est sans doute plus grand et plus ordinaire dans
iterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point. Ce
malheur
arriva si plaisamment, sur la fin du siècle passé
rnelle égarée dans la poudre1112 d’un greffe. On promet de réparer ce
malheur
; les temps ne l’ont pas permis : la famille rest
ien, vous ne m’avez rien appris et vous êtes la première cause de mon
malheur
» ; et il sanglotait en lui parlant ainsi.... Il
s malheureux des moindres fautes et les plaignons peu des plus grands
malheurs
. (168) Nous querellons les malheureux pour nous d
que des fainéants. Peut-être aussi avait-il quelque pressentiment du
malheur
que nous eûmes de nous le voir ravir par une mort
es étaient émues par cet instinct sublime qui nous intéresse plus aux
malheurs
des grands qu’à ceux des autres hommes, parce que
ain en défendront l’entrée aux siècles à venir ! — Il nous prédit des
malheurs
, s’écrie le peuple ; écrasons, déchirons cet impi
laissa très facilement approcher par moi et par mon domestique… mais
malheur
aux étrangers qui passaient auprès d’elle ! ___ T
aison, que le mépris des droits du souverain était la vraie cause des
malheurs
du peuple, que le peuple ne devait avoir aucune p
le front baissé, timides comme des hôtes qui ont été l’occasion d’un
malheur
dans une famille et qui ne sont pas sûrs des sent
u, ni lui, ni son frère, ni sa sœur, ni personne de leur compagnie. —
Malheur
à moi ! » s’écria le fils d’Étienne, et il replon
ment, partageait sa répugnance, ses craintes et ses pressentiments de
malheur
. Le roi était indécis et différait de jour en jou
cle. Malgré l’affaiblissement du sens moral au milieu de crimes et de
malheurs
sans nombre, il y eut des âmes profondément émues
able. L’amiral me conduisit encore à Gibraltar le lendemain, pour mon
malheur
. Nous y devions passer huit jours. — Le soir de l
eval. On commença ensuite le défilé des voitures de l’artillerie. Par
malheur
le pont de gauche destiné aux voitures chancelait
evalets cédèrent encore au pont de gauche, celui des voitures, et par
malheur
au milieu du courant, là où la rivière avait sept
u’aux larmes celle qui n’était déjà que trop accablée du poids de nos
malheurs
. Bientôt jetais touché de sa peine, mais j’étais
les privations avaient aigri son caractère. Elle attribuait tous nos
malheurs
à la négligence de son mari, à ses opérations lég
a1609, dit-il ; je me trompe fort, ou il vient ici pour faire quelque
malheur
. C’est au notaire qu’il en veut. Mais que faire ?
; n’interrompez pas. Vous êtes aussi obstiné que je me suis, pour mon
malheur
, montré crédule et patient. Est-il croyable, je v
aimables et je disposais à souhait de la nature. J’ai eu, depuis, le
malheur
de perdre ce don précieux. J’en jouissais abondam
pâture Saillit dehors1865 sa caverne et son siège1866 ; Dont1867, par
malheur
, se trouva pris au piège, Et fut lié contre un fe
met en l’esprit l’amitié2028 paternelle L’augmenteront toujours ? Le
malheur
de ta fille au tombeau descendue, Par un commun20
produit ce maudit grain, Ou soyez sûrs de votre perte. — Prophète de
malheur
, babillarde, dit-on. Le bel emploi que tu nous do
tant Patru2366, même dans l’indigence, Qu’un commis2367 engraissé des
malheurs
de la France. Non que je sois du goût de ce sage
u’ici, plutôt qu’ailleurs, le sort m’eût exilée ; Qu’heureux dans son
malheur
le fils de tant de rois, Puisqu’il devait servir,
vérité ; Votre cœur s’accusait de trop de cruauté ; Et, plaignant les
malheurs
attachés à l’empire, « Je voudrais, disiez-vous,
s, ne savoir pas écrire2422. » Non, ou vous me croirez, ou bien de ce
malheur
Ma mort m’épargnera la vue et la douleur ; On ne
égataire universel (1708). Le Joueur Hector 2441. Le voici. Ses
malheurs
sur sont front sont écrits ; Il a tout le visage
aut-il… » Valère. Je bénis le sort et ses revers, Puisque un heureux
malheur
me rengage en vos fers. Finis donc. Hector. « Qu
meurs. alvarez, à Montèze. Je vois le doigt de Dieu marqué dans nos
malheurs
. Mon cœur désespéré se soumet, s’abandonne Aux vo
conte longuement Ce qu’à Plaisance2506 eût fait son régiment, Si par
malheur
on n’eût pas fait retraite. Il vous2507 le mène a
3.) Epigrammes I On vient de me voler. — Que je plains ton
malheur
! — Tous mes vers manuscrits. — Que je plains le
; Dieu, qui pardonne enfin à la nature humaine D’être faible dans les
malheurs
. J’éveillerai pour toi la pitié, la justice De l’
’aveugle et le paralytique Aidons-nous mutuellement, La charge des
malheurs
en sera plus légère ; Le bien que l’on fait à son
isse du moins ce peu que je te donne De ta triste mémoire effacer tes
malheurs
, Et, soigné par tes mains, distraire tes douleurs
abord connaître par quelques pièces de poésie que lui inspirèrent les
malheurs
récents de la patrie (1818). Puis il donna plusie
andis qu’il y songe, Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge. «
Malheur
! c’est mon neveu ! malheur ! car si Roland Appel
éclate et meurt, renaît et se prolonge. « Malheur ! c’est mon neveu !
malheur
! car si Roland Appelle à son secours, ce doit êt
a mante brumeuse, Et la mort, vieux hibou, vole autour de nos fronts.
Malheur
à l’apprenti qui, dans un jour d’ivresse, Pose un
pierre traîtresse ! Au plus creux de l’abîme il roule pour toujours.
Malheur
au pauvre vieux dont la jambe est inerte, Lorsque
voir découverte, Envahit tout le gouffre2749 ! Il périt sans secours.
Malheur
à l’imprudent, malheur au téméraire Qui descend s
t tout le gouffre2749 ! Il périt sans secours. Malheur à l’imprudent,
malheur
au téméraire Qui descend sans avoir la lampe salu
soudain se jette, Et l’étend sur le sol, sans pouls et sans chaleur.
Malheur
, malheur à tous ! car même sans reproche2751, Lor
se jette, Et l’étend sur le sol, sans pouls et sans chaleur. Malheur,
malheur
à tous ! car même sans reproche2751, Lorsque chac
consumée, Dans les noirs tourbillons de l’épaisse fumée L’ivresse du
malheur
emporte sa raison. (Poésies nouvelles : Lettre à
d du verre ; Je suis heureux ce soir, tu le seras demain. Frank. Mes
malheurs
sont à moi, je ne prends pas les vôtres. Je ne sa
, en nous mettant à table, Et je vais le porter : (Prenant un verre)
Malheur
aux nouveau-nés ! Maudit soit le travail ! maudit
heur aux nouveau-nés ! Maudit soit le travail ! maudite l’espérance !
Malheur
au coin de terre où germe la semence, Où tombe la
les liens du sang et de la vie ! Maudites la famille et la société !
Malheur
à la maison, malheur à la cité, Et malédiction su
de la vie ! Maudites la famille et la société ! Malheur à la maison,
malheur
à la cité, Et malédiction sur la mère patrie ! u
niers instants, Un nom dont la splendeur l’offusqua trop longtemps. O
malheur
! ô revers dont mon orgueil s’indigne ! Encor, si
inée ; Qu’en vain l’aveugle sort vous trahit en ce jour, Et que votre
malheur
fait croître mon amour. (La Fille d’Eschyle, act
r ! Afin qu’aux yeux de tous la leçon soit plus haute, Je veux que le
malheur
soit plus grand que la faute ; Et le père sera d’
emble ; Il sied que le destin jusqu’au bout nous rassemble. — Que mon
malheur
du moins serve à tous de leçon, Pour mieux vaincr
e m’enverrait pas en classe un jour pareil ! Si j’osais lui parler du
malheur
qui s’approche ! » Pourquoi n’osai-je pas, quand
, Tu le sais bien, et sans pitié, Ceux qui font trop souvent la fête.
Malheur
à l’imprudent qui veut me tenir tête ! Il sera bi
le inspira au philosophe Abélard (1079-1142). 74. Essoyne, épreuve,
malheur
. 75. Gecté, jeté. Suivant une tradition romanes
propres maux dans les maux d’autrui ; c’est une habile prévoyance des
malheurs
où nous pouvons tomber ; nous donnons du secours
is qui peuvent être pour nous l’occasion des pires excès et des pires
malheurs
, tandis que la médiocrité, la pauvreté peuvent êt
ègne de Henri III, dont la mollesse, d’après lui, a provoqué tous ces
malheurs
. 2046. Ses aïeux. Par cette expression le poète
choliaste sur l’Oreste d’Euripide, v. 872. Destinés au bonheur ou au
malheur
.] Ὡρισμένων. Euripide, fragment de l’Antiope cité
s Grecs ! Une fois donc le diapason du discours donné par le prélude,
malheur
à l’orateur qui laissait échapper une note fausse
voir avec quelle agilité il louvoie entre le danger de blesser et le
malheur
de déguiser la vérité. C’est chez lui qu’il faut
ions pacifiques et rejeté sur le parti national la responsabilité des
malheurs
de la guerre. Démosthène voit le danger de cette
. — Non, par Jupiter, il n’est que malade. Et quand il lui arriverait
malheur
, qu’importe, puisque, par votre négligence, vous
ival politique. Il lui reprocha son administration, il lui imputa les
malheurs
de la guerre et l’asservissement de son pays. Dém
ue et suspendent l’intérêt sans le détruire. Quel charme le récit des
malheurs
d’Orphée n’ajoute-t-il pas à la description des t
t pas fait, la Grèce avec douleur Vous voit du sang troyen relever le
malheur
, etc. L’orateur a pleinement décrit la bataille
e imitation, n’écouta que la muse intérieure, et devint à l’école des
malheurs
publics et domestiques, l’éloquent interprète de
tie de ses enfants, expira dans un lieu obscur, sur un grabat, où ses
malheurs
l’avaient reléguée. Le souvenir de mes égarements
ement. J’ai pris une mauvaise route. Je vous ai trop occupée de votre
malheur
en voulant vous le rendre plus léger. Toute votre
i, loin de regarder la mort comme son ennemie et de la fuir comme son
malheur
, devrait aller au-devant d’elle par ses désirs, e
tremblant. Voici, sur un esquif, venir un vieillard blanc, Criant : «
Malheur
à vous, malheur, âmes damnées ! N’espérez point r
, sur un esquif, venir un vieillard blanc, Criant : « Malheur à vous,
malheur
, âmes damnées ! N’espérez point revoir vos rives
yptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer, et l’âge et les
malheurs
, Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs ; La voi
ndis qu’il y songe, Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge, «
Malheur
! c’est mon neveu ! malheur ! car si Roland Appel
clate et meurt, renaît et se prolonge, « Malheur ! c’est mon neveu !
malheur
! car si Roland Appelle à son secours, ce doit êt
t des garanties. Louis XVI ne savait pas résister au vœu public ; par
malheur
, il ne savait pas résister davantage aux larmes d
ur, Maîtresse, amis, tout fuit ; aucun d’eux ne se plie Au fardeau du
malheur
. Contre les fiers Bretons, de César qui t’implor
? Et je pourrai forcer ma bouche À louer un héros farouche Né pour le
malheur
des humains ? Quels traits me présentent vos fas
nsés que nous sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le
malheur
des hommes Qui fait la vertu des grands rois ? Le
nfortune, Détourné mes regards distraits ; À mon tour aujourd’hui mon
malheur
importune : Vivez, amis ; vivez en paix. A. Ch
s, quand il nommait sa sœur ! Tout fuit, tout disparait en un jour de
malheur
; Ta mort m’a tout ravi, comme un funeste orage,
inat. Quel était donc ton but ? D’y régner en ma place ? D’un étrange
malheur
son destin le menace, Si pour monter au trône et
s prêts à briser le nœud qui nous rassemble, Et toujours condamnés au
malheur
d’être ensemble, Jusqu’à ce que la mort, qui romp
Eh bien, je vous en avertis, Vous répondrez à Dieu des
malheurs
du pays ; Car, je l’affirme ici sur mon âme immor
à la mort ; Oui, de s’être à jamais de l’estime bannie En troquant le
malheur
contre l’ignominie ; Oui, si le mot peut être en
désespoir m’allait saisir : on pense à moi pour une place ; mais, par
malheur
, j’y étais propre : il fallait un calculateur, ce
seriez comptables de tout délai. Gardez-vous de demander du temps, le
malheur
n’en accorde pas. Eh ! messieurs, à propos d’une
ire, le plus de faveur. Toute la sensibilité que peut faire naître un
malheur
sans terme, il a le droit de vous l’inspirer ; et
t la terreur, l’art serait le rival impuissant de la nature. Tous les
malheurs
représentés à la scène sont bien languissants dev
is beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de
malheurs
; ceux de Galilée le firent gémir dans les prison
rop séduits. Avouez, en effet, monsieur, que ce sont là de ces petits
malheurs
particuliers dont à peine la société s’aperçoit.
ous admirez chez notre pauvre ami L…, qui le console dans un si grand
malheur
, viendra ajouter sa douceur infinie à votre prosp
que ses attachements, qu’il essaye de rompre inutilement à la vue des
malheurs
extrêmes qui le menacent. Il est tous les contrai
charité qu’on fit pour toi, Paris : Elle prend son bouquet dès qu’un
malheur
l’appelle, Elle a des bals tout prêts pour toute
lement partie du génie. Voyez Homère, le Dante, le Tasse, Milton : le
malheur
ne leur a pas manqué ; ils ont vécu cependant, pa
uer, c’est-à-dire pour accomplir quelque grand dessein, c’est déjà un
malheur
et une faute que d’avoir conçu et arrêté un proje
st-à-dire pour sauver l’existence nationale en péril, c’est encore un
malheur
et une faute que de s’être mis dans la situation
dans les Phéniciennes d’Euripide (v. 402) : « Soyez heureux : dans le
malheur
il n’est plus d’amis. » 63. Théâtre. (Michel L
, venge-toi. Montre-toi digne fils d’un père tel que moi. Accablé des
malheurs
où le destin me range3, Je vais les déplorer. Va,
calme tes douleurs. Chimène. M’ordonner du repos, c’est croître2 mes
malheurs
. Le Menteur1. (Extraits.) Acte I, Sc
dernière renferme des scènes touchantes et des vers fort heureux. Par
malheur
, dans les pièces de Thomas Corneille, le style n’
ur mêla son enjouement : On ne fut plus ni fat ni sot impunément ; Et
malheur
à tout nom qui, propre à la censure, Put entrer d
de cendres, nous avons invoqué Marc-Aurèle : Marc-Aurèle a réparé nos
malheurs
. Carthage a remercié une fois les dieux d’être ro
anière terrible. Tous les Romains pâlirent. Apollonius fut frappé des
malheurs
qui menaçaient Rome. Il ne put achever. Ce vénéra
! presque toujours le détour qu’elle prend, Pour nous faire éviter un
malheur
qu’elle attend, Est le chemin qui nous y m
Je porte dans mon sein mon ennemi mortel. Il veut m’anéantir, et mon
malheur
est tel, Qu’en le perdant je perds presque toute
z les zéphyrs : qui vous presse ?un corbeau- Tout à l’heure annonçait
malheur
à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencont
’envola, s’abattit auprès d’une masure, Crut pour ce coup que ses
malheurs
Finiraient par cette aventure ; Mais un fripo
on attachement inviolable au catholicisme. Après de longues années de
malheur
, Jacques II mourut à Saint-Germain-en-Laye, au se
de l’épargne se soient rendues extrêmement difficile, etc., tous ces
malheurs
ne me touchent point, et vous êtes cause que je n
les zéphyrs3 : qui vous presse ? un corbeau Tout à l’heure annonçait
malheur
à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencont
s, S’envola, s’abattit auprès d’une masure, Crut pour ce coup que ses
malheurs
Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d’
Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés ; Vos prêteurs au
malheur
nous font joindre le crime : Retirez-les : ils ne
nc invisible ? Ah ! l’aurais-je perdu ? Serait-il bien possible ? Mon
malheur
est certain : me voilà confondu. Que vais-je deve
étonné que, dans des temps bien postérieurs, le tableau désolant des
malheurs
qu’avait entraînés l’abus de ce qu’il y a de mieu
la faire respecter, la faire aimer dans le sein même des plus affreux
malheurs
et des plus humiliantes disgrâces ; qu’il doit pe
qui se rapproche du phébus : Cette image vraie semblait anéantir ses
malheurs
, en lui retraçant le néant de son être et celui d
ngera mes yeux en deux sources de larmes Pour pleurer ton
malheur
? Quelle Jérusalem nouvelle Sort du fond
diteurs pour se rendre à sa chaire. (Boileau.) Grâce aux dieux, mon
malheur
passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de
a misère ; J’étais né pour servir d’exemple à ta colère, Pour être du
malheur
un modèle accompli : Eh bien ! je meurs content,
dont le génie, quel qu’il soit, n’a pu se défendre de graves défauts.
Malheur
aux jeunes talents qui s’abandonnent aux futilité
auquel on n’a fait que rendre justice. Faut-il consoler un ami sur un
malheur
? Associez-vous à sa peine, cherchez quelques mot
de sacré. Horace ne puise d’inspiration que dans les impiétés et les
malheurs
de sa patrie : nous sommes moins émus de ses chan
par le spectacle du bonheur et de la gloire qui suivent la vertu, du
malheur
et de l’opprobre qui s’attachent au crime. Dans t
ou pour son rang ; et il excite la pitié en représentant vivement le
malheur
ou le danger de ce personnage. 510. On prétend qu
n montrer la faiblesse et les excès que pour mieux en faire sentir le
malheur
et les faire détester davantage. Nous croyons mêm
ût efféminé. Il faut, ajoute le même auteur, que l’amour conduise aux
malheurs
et aux crimes pour faire voir combien il est dang
de perfectionner notre sensibilité, de nous apprendre à gémir sur le
malheur
, à être moins confiants dans la prospérité, plus
dérément à la tristesse et à la mélancolie. Quand l’homme est dans le
malheur
, il repasse dans son esprit toutes les causes de
par sa munificence. Que ce marbre à jamais serve à tracer aux yeux Le
malheur
, le bienfait et la reconnaissance. (Piron.) D
la terre, Tremblez, vous files immortels ! Et vous, vous, du
malheur
victimes passagères, Sur qui veillent d’un Dieu l
ie de lui faire le récit de la prise de Troie et celui de ses propres
malheurs
, depuis son départ de cette ville. Livre II. Le
tions, par exemple, que la religion et la morale nous offrent dans le
malheur
, comme celle que William Temple adressa au comte
é des meilleures intentions, doué de beaucoup d’esprit, mais qui, par
malheur
, eut le talent de donner une étendue prodigieuse
rites religieux, qu’ils déploraient leurs calamités publiques, leurs
malheurs
particuliers, la mort de leurs amis, la perte de
ncêtres, à chanter leurs exploits et leurs victoires, à pleurer leurs
malheurs
, à regretter leurs pertes ; et la même ardeur, le
des dieux et des héros, les exploits des guerriers, les succès ou les
malheurs
de leurs concitoyens ou de leurs amis, furent les
licité, toute l’innocence, et n’en pas laisser voir les peines et les
malheurs
. Toutefois, il peut en retracer les chagrins et l
frères, les rivalités et les prétentions des amants, le succès ou le
malheur
inattendu des familles, sont une source de mille
ys était en proie à une sécheresse cruelle ; le manque d’eau était un
malheur
affreux ; s’il survenait une pluie abondante, si
en produiraient dans toute autre circonstance. Aussi, pour peindre le
malheur
, ils font souvent allusion à « une terre sèche, a
prendre part à l’entreprise. Cette discussion fut la source de grands
malheurs
, jusqu’au moment où le prince offensé, témoin de
s, introduits successivement, fixent tour à tour notre attention. Les
malheurs
s’accumulent à mesure que le poème avance ; tout
t corriger le vice ; il fallait supposer qu’Énée, au lieu de faire le
malheur
de Lavinie, la délivrait des persécutions d’un ri
ère a pour sujets les grandes passions, les vertus, les crimes et les
malheurs
auxquels sont exposés les rois et les personnages
il faut montrer le châtiment que le ciel leur réserve, il faut qu’un
malheur
quelconque soit l’inévitable suite d’un crime. L’
sujet de la pièce, plaignaient les hommes vertueux aux prises avec le
malheur
, et présentaient sous leur plus beau jour la reli
lèbres ou des princes ; et la raison qu’ils en donnent, c’est que les
malheurs
et les souffrances qu’éprouvent ces grands person
on une impression bien plus vive que celle que produiraient les mêmes
malheurs
éprouvés par de simples particuliers. Mais cette
nner une représentation fidèle des choses de cette vie, où souvent le
malheur
accable l’homme de bien, et où tous les mortels r
plus instructif lorsqu’une personne est elle-même l’instrument de son
malheur
, et qu’elle ne peut en accuser que la violence de
êmement naturelles. Lorsqu’une personne est accablée de quelque grand
malheur
, lorsqu’elle est le témoin, ou qu’elle-même elle
n passage historique de l’Ancien Testament ; dans les deux autres, le
malheur
du principal personnage vient de son attachement
ue par les habitants mêmes d’une contrée. Nous nous attendrissons aux
malheurs
des héros de la Grèce et de Rome comme aux infort
e, en effet, l’attention se porte moins sur les événements ou sur les
malheurs
que les personnages éprouvent, que sur leurs disc
ur à son pays et à son époux, mais elle se sent au-dessus de tous les
malheurs
qui peuvent l’accabler ; voilà le sublime dans le
’un homme, les bontés et les vengeances du Créateur, la source de nos
malheurs
et de nos crimes, sont des objets dignes du pince
âleur d’une fleur qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images du
malheur
des hommes réveillent la pitié d’une âme tendre,
y appelle la poésie à une révolution déjà faite dans la prose ; et le
malheur
des poètes de la seconde partie du siècle est d’a
au monde, famine, ou guerre, voraiges78, cataclismes, conflagrations,
malheurs
adviennent, ne les attribuez ne les referez aux c
moitié vos biens, vos familles et vos vies : et tout ce degast151, ce
malheur
, cette ruyne, vous vient, non pas des ennemys, ma
uptez, comme advient à villes riches et marchandes. Peut-estre que le
malheur
et pillage qu’avez souffertz est adveneu pour vos
fut aussitost forcé. Il en ouyt le bruict et se doubta soudain de son
malheur
, et fit sa prière à Dieu. Sur ce, Besme, gentilho
ute la rue de gens armez. Nous allasmes de là coucher à Dinan, où par
malheur
ils avoient faict, ce jour mesme, les bourguemais
ombre desquels fust le grand maistre de l’evesque de Liege ; qui, par
malheur
, fust recongneu comme j’entrois en mon logis, acc
t devenuë sauvage. Mais l’extrémité de nos miseres est, qu’en tant de
malheurs
et de nécessitez, il ne nous est pas permis de no
vous auriez de la peine à vous en consoler bientôt ; afin d’éviter ce
malheur
, vendez plutôt tout ce que vous avez, jusqu’à M.
qu’à un prince, et que dans un moindre rang on soit à couvert de ces
malheurs
. L’histoire dédaigne de les marquer, à moins qu’i
vrai aussi qu’il y pourroit être excité plus fortement par la vue des
malheurs
arrivés aux personnes de notre condition, à qui n
r la plonger entièrement dans l’amour du monde, il falloit ce dernier
malheur
: quoi ? la faveur de la cour. La cour veut toujo
, non-seulement par l’importance de ses services, mais encore par ses
malheurs
où l’autorité souveraine étoit engagée380. Que di
nt parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le
malheur
de l’un et de l’autre sont semblables ; et il ne
ges, aussi peu attentif à relever la gloire des unes qu’à déguiser le
malheur
des autres. Il ne songeoit pas même à ces grandes
s avec tout le respect et la soumission d’un sujet fidèle ; et si par
malheur
, ce que je ne saurois croire, il m’échappoit le m
asseroit pour fou si l’on voyoit toutes ses pensées. Quel est donc le
malheur
d’un homme qui écrivoit tout ce qu’il pensoit, et
ceux qui ne sont pas satisfaits encore d’un si grand et si déplorable
malheur
; mais je ne puis ignorer, sire, ce que souhaiten
implore pas seulement, mais qui s’en assure, mais qui s’y fonde, quel
malheur
en détourneroit les effets ? Quelle autre puissan
ère et leur paresse, leur permettant d’appeler leurs fautes du nom de
malheur
, et l’industrie d’autrui du nom de bonne fortune.
et je crois pouvoir dire avec vérité que, quand il lui arriveroit un
malheur
, ce seroit peut-être la plus mauvaise affaire en
qui, dans cette obscurité, annonçoient, par leurs funestes cris, les
malheurs
de tous les hommes ; tout cela me fit hier des pl
à vos lamentations. Songez, mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux
malheurs
de notre enfance, à ceux de notre jeunesse, et vo
e heureux ceux qu’il gouverne ; en un mot, s’il n’est roi que pour le
malheur
des hommes, et que, comme ce roi de Babylone, il
ls ne peuvent le porter eux-mêmes : ils ne semblent nés que pour leur
malheur
et pour le malheur de ceux qui les servent… Plus
rter eux-mêmes : ils ne semblent nés que pour leur malheur et pour le
malheur
de ceux qui les servent… Plus même vous êtes élev
vous l’accorde. Ô hommes ! tel est votre aveuglement, de compter vos
malheurs
parmi vos privilèges, de vous persuader que ce qu
mais il feroit mauvaise chère ; et je tiens que mourir de faim est un
malheur
plus grand que d’avoir la tête emportée. Si votre
l’esprit ce qu’il y avoit de plus sensible et de plus piquant dans un
malheur
comme le mien. « Et combien ? me disoit-il : les
que d’affection pour moi. D’ailleurs, il y va de ton intérêt. Si, par
malheur
pour toi, il me revenoit qu’on dit dans la ville
t tant de modes nouvelles. Le goût peut se gâter chez une nation ; ce
malheur
arrive d’ordinaire après les siècles de perfectio
euples de l’Europe. Ne se trompe-t-on point quand on dit que c’est un
malheur
d’avoir le goût trop délicat, d’être trop connais
ans l’Églogue en charme les forêts ; mais la Critique, ayant lu par
malheur
pour lui quelques pages de son Enéide en vers fra
pour la vertu ; de sorte qu’elles furent considérées plutôt comme des
malheurs
que comme des choses qui lui fussent propres ; de
très-humblement de me faire passer du service des armées, où j’ai le
malheur
d’être inutile, à celui des affaires étrangères,
u et chantant dès le matin. FIGARO. Voilà précisément la cause de mon
malheur
, Excellence. Quand on a rapporté au ministre que
MTE. Qui t’a donné une philosophie aussi gaie ? FIGARO. L’habitude du
malheur
. Je me presse de rire de tout, de peur d’être obl
et mêlé de tristesse. Telle est la fin de l’églogue où il a peint les
malheurs
de Mélibée. Et jam summa procul villarum culmin
eriez comptables de tout délai. Gardez-vous de demander du temps ; le
malheur
n’en accorde pas… Eh ! messieurs, à propos d’une
s maisons de campagne ; crime de contre-révolution de se plaindre des
malheurs
du temps, car c’était faire le procès du gouverne
consternation autour de lui, en rendant, pour ainsi dire, présens les
malheurs
qu’il raconte, et qui, en déplorant la mort d’un
nière terrible. Tous les Romains pâlirent ; Apollonius fut frappé des
malheurs
qui menaçoient Rome ; il ne put achever. Ce vénér
mais elle n’offre rien de plus grand que la dignité de Sully dans le
malheur
. C’étoit la dignité de la vertu même sur laquelle
mais qu’il ne vienne point nous étourdir de ses impertinences sur le
malheur
de ceux qui ne lui ressemblent pas. La comparaiso
ui naît de l’isolement, cette main de glace qu’appesantit sur nous le
malheur
, lorsque nous croyons n’exciter aucune pitié, nou
re d’ami, d’opinion publique et de patrie ! Dans ce siècle où tant de
malheurs
ont pesé sur l’espèce humaine, puissions-nous pos
ns pour les autres. Les Français parlent toujours légèrement de leurs
malheurs
, dans la crainte d’ennuyer leurs amis : ils devin
rre ; et, comme une reine tombée du trône, elle a noblement caché ses
malheurs
dans la solitude. Il me serait impossible de dire
ouver en soi un caractère intrépide ; il faut être préparé à tous les
malheurs
, et avoir fait d’avance le sacrifice de son repos
ter. Les actions magnanimes sont celles dont le résultat prévu est le
malheur
et la mort. Après tout, qu’importent les revers,
e ? — Je ne vous l’eusse pas dit par égard, ménagement, compassion du
malheur
; mais c’est la vérité. Allez, mon bon monsieur,
t pas dédaigné de venir à vos funérailles comme vous étiez venu à ses
malheurs
. Mais tant de pompe eût alarmé la chaste modestie
éfaite de son roi Jean, les victoires et la sagesse de Charles V, les
malheurs
et l’égarement de Charles VI. Autour de ce centre
’il a oublié le chien de l’aveugle, et avec lui l’image chrétienne du
malheur
et de la charité, il n’est aucun bon sentiment qu
à nos pères, afin de retracer plus rapidement la triste suite de nos
malheurs
et de nos fautes. Il semble que le jour où, pour
ue l’Héloïse, tenait un peu, je le crains, de celui de Bitaubé838. Le
malheur
de Ducis est de n’avoir jamais bien fait ces dist
le, point de plaisir qui n’ait sa douleur : notre bonheur n’est qu’un
malheur
plus ou moins consolé. » Ducis, dans ses derniè
lencieuse de mon ami. La destruction insensible des êtres et tous les
malheurs
de l’humanité sont comptés pour rien dans le gran
ain quelques livres m’ont instruit de la perversité des hommes et des
malheurs
inséparables de l’humanité ; mon cœur se refuse à
; et c’est la seule d’ailleurs que puissent envier à ceux qui ont le
malheur
de vivre longtemps ceux qui ont le bonheur de mou
e ! — Je souffre beaucoup de chanter ainsi. Cela me rappelle tous nos
malheurs
. Demain j’en serai malade ; mais il le faut. Perm
les vertus morales lui procure cette jouissance délicieuse. Mépris et
malheur
à l’âme de boue, qui ne sent point le prix de ces
reuse, est presque toujours la première cause de nos fautes ou de nos
malheurs
: la connoissance des hommes nous la fait éviter,
je voyais bien que ma perte entraînerait pour l’État les plus grands
malheurs
. Mais aujourd’hui, c’est à la république tout ent
înera contre moi ! Cependant je m’y résigne volontiers, pourvu que le
malheur
me frappe seul, et que la république n’ait rien à
s, Catilina, t’accompagnent, pour le salut de la république, pour ton
malheur
et ta ruine, pour la perte de ceux qui te sont un
au sein de la république, et de coupables intrigues nous préparer des
malheurs
inconnus. Je le voyais ; mais qu’une si vaste et
ourt ici chez ses protecteurs et ses amis et leur détaille à tous son
malheur
. Verrès reçoit de son père une lettre pressante ;
de se transporter : il disait à chacun en particulier qu’il ferait le
malheur
de leur cité ; et il les menaçait de sa destructi
ns donc, cédant à tant de persécutions et à la crainte de plus grands
malheurs
, se déterminent à obéir au préteur. Enfin, au mil
les mains vides vers ce ravisseur des choses saintes. Les plus grands
malheurs
eux-mêmes fournissent toujours aux Siciliens mati
Croyez-moi, juges (et vous le savez déjà, j’en suis sûr), de tous les
malheurs
qui, dans ces derniers temps, ont affligé nos all
sez impudent, assez audacieux pour attribuer à d’autres la cause d’un
malheur
dont son avarice était le seul principe, et pour
steront à ton jugement de la part des dieux Mânes. Ce qui adoucit mon
malheur
, c’est que j’ai déjà vu les haches, le visage et
umain, pour n’être point attendri par leur âge, leur noblesse et leur
malheur
? Qui ne répandit point de larmes ? Qui ne regard
avec Cléomène, accablé par le nombre des pirates, il fut pris, et son
malheur
le sauva. Car s’il leur eût échappé, il serait to
e comme une faute ce qui est l’effet de la fortune ; que je fais d’un
malheur
une accusation, et un crime de la perte, de la fl
les dangers et l’inconstance ? Non, elle n’a point eu de part à votre
malheur
: c’est dans les combats, et non dans les repas,
; car les discordes civiles, que la folie, qu’un mauvais destin ou le
malheur
des temps nous y ait précipités, ont une issue mo
fut si déplorable et si odieuse ; nous étions touchés avec raison du
malheur
de ces alliés innocents : notre douleur ne doit-e
terre souffre quelques grands désastres ; on attribue à la comète ces
malheurs
: Post hoc, ergo propter hoc. Il y a dans le cie
ouvait aller plus loin ; et c’est là ce qui fait notre crime et notre
malheur
. Nous n’avons répondu à vos bienfaits que par des
reconnaissance, admiration, selon que l’objet aimé nous présente des
malheurs
qui nous touchent, des qualités qui nous gagnent,
un ennemi : mais perdre votre bienveillance, votre affection, est un
malheur
d’autant plus grand que cette possession est plus
ation pour tous les grands caractères, une pitié active pour tous les
malheurs
et les souffrances de vos semblables. Avec l’habi
s et les grandes phrases : on n’écoute pas en société ceux qui ont le
malheur
de parler comme un livre, ou, comme dit La Bruyèr
massue dont il frappe sans cesse et dont chaque coup fait une plaie.
Malheur
à qui se trouvait sous la main de ce rude jouteur
voir une figure plus grande que la sienne. Il la regarda souvent ; le
malheur
ouvre l’âme à des lumières que la prospérité ne d
ciel, et voyez, non les dissolutions publiques ou secrètes, mais les
malheurs
du premier royaume chrétien, de cette vigne si ch
l’usage de la vie leur a prouvé qu’il ne faut guère s’attendre qu’au
malheur
, et que la plupart des événements ont une issue f
la justice et de la raison, et les plus sages même, entraînés par le
malheur
des engagements et des conjonctures, contre leur
dans ces paroles un regret sincère d’avoir été poussé si loin par ses
malheurs
. Mais, sans vouloir excuser ce qu’il a hautement
que c’est qu’une articulation nette et énergique ; et c’est un grand
malheur
; car on ne se figure pas les heureux effets que
uffre surtout à ces moments solennels où la solitude l’avertit, où le
malheur
le réveille, où la mort le menace. Tout homme épr
me qu’une opération douloureuse que l’on subit, mais pour être sauvé.
Malheur
à celui qui est seul ! væ soli ! c’est la sentenc
qui lui a été confié par la Providence, et tôt ou tard il lui portera
malheur
. Cette préoccupation excessive de lui-même et de
rions comptables de tout délai. Gardez-vous de demander du temps : le
malheur
n’en accorde jamais… Eh ! messieurs, à propos d’u
e à l’égard d’Antigone, le rôle de conseiller et déplore avec eux les
malheurs
qui les menacent, auquel cas le chant lyrique pre
ne de la Sabine qu’il composa ses poésies. Ovide, aussi connu par ses
malheurs
que par son talent, après être tombé en disgrâce,
tinuer ses poésies ; les Tristes sont une sorte de complainte sur ses
malheurs
et ses souffrances qu’il envoie à sa femme ou à s
and même, et l’inspiration jaillissait pour lui de chaque atteinte du
malheur
. » Molière, notre grand comique, n’a pas été app
Rodogune, il produit encore d’admirables chefs-d’œuvre ; mais si, par
malheur
, il n’a sous la main que des personnages sans int
st un rôle passif dans la pièce ; elle ne fait guère que déplorer ses
malheurs
et ceux de ses proches, sans vouloir prendre aucu
me disait me parlait de ses feux, etc. Mais cet amour et ses cruels
malheurs
ne sont qu’un épisode dans la pièce, et, au prix
et Sénèque, ont d’étranges faiblesses. Heureusement, au milieu de nos
malheurs
, nous voyons resplendir les nobles figures d’un T
s il adoucit forcément l’expression de son jugement ; ce furent les «
malheurs
» du prince de Condé qui le poussèrent si loin ;
puisse vous adresser ces lignes : notre cher Molière est mort, et ce
malheur
aussi cruel qu’inattendu nous prive tous d’un ami
t de Calonne par où le roi et son fils devaient se retirer, en cas de
malheur
. Pourtant les Anglais, étonnés d’être isolés au m
vinité, pour ne traiter que des sujets qui regardent le bonheur ou le
malheur
éternel de l’homme. Aussi quelle élévation dans l
s la chaire de la vérité, je ne craindrai point de vous parler de ses
malheurs
; je vous ferai remarquer les écueils de sa vie ;
avouerai même, si vous voulez, ses égarements ; mais jusques dans ses
malheurs
vous découvrirez avec moi des trésors de grâces ;
nstance ; il eut le plus grand soin, après son retour, de réparer ses
malheurs
par le redoublement de ses services. 2º. Ce Princ
de bien plus extraordinaire ; et, pour s’être sauvée du naufrage, ses
malheurs
n’en seront pas moins déplorables. Elle vit périr
’homme, tous points si essentiels à sa destinée, si décisifs pour son
malheur
ou pour son bonheur éternel, étaient pourtant dev
vinité, pour ne traiter que des sujets qui regardent le bonheur ou le
malheur
éternel de l’homme. Aussi quelle élévation dans l
nt parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le
malheur
de l’un et de l’autre sont semblables, et il ne m
rop loin. Venez donc me voir quand ce sera fait, pour éviter tous ces
malheurs
, et pour vous rendre digne des biens que vous mér
, et conte longuement Ce qu’à Plaisance eût fait son régiment, Si par
malheur
on n’eût pas fait retraite. Il vous le mène au co
ns les combats Il a transmis sa valeur aux soldats ; Il va venger les
malheurs
de la France. Sous ses drapeaux marchez dès aujo
ot. Les Lettres de Consolation qui suivirent furent inspirées par des
malheurs
personnels dont le sentiment donne un vif accent
n serait obscur. Un seul être du moins me restait sous les cieux. Ce
malheur
la frappa. (I.) .Syllepse de genre. — Être, au m
L’article la se rapporte dans la pensée à la personne frappée par le
malheur
. 2° Il y a syllepse de nombre, quand les mots qui
on voit avant tout dans ces tropes la perfection de la créature et le
malheur
de l’homme déchu. 2° Synecdoque de l’espèce. L’ho
ent couler. » Dans Andromaque, Oreste se voit frappé des plus grands
malheurs
; poursuivi par ses crimes, et trompé par ses pas
river toute autre chose. En voici un exemple très piquant : Après le
malheur
effroyable Qui vient d’arriver à mes yeux, Je cro
i me tue ; Mais cette âpre vertu ne m’était point connue, Comme notre
malheur
elle est au plus haut point, Souffrez que je l’ad
La déclamation. — On nomme déclamateurs les orateurs qui ont le
malheur
de tomber dans les défauts précédents et dans l’e
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