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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
e nous sommes coupables ! c’est nous qui rendons nécessaires tous les maux physiques, mais surtout la guerre : les hommes s’
relâche, jusqu’à la consommation des choses, jusqu’à l’extinction du mal , jusqu’à la mort de la mort1. Mais l’anathème doi
us loin ; car le style est un accent. Puisse cette force mystérieuse, mal expliquée jusqu’ici, et non moins puissante pour
expliquée jusqu’ici, et non moins puissante pour le bien que pour le mal , devenir bientôt l’organe d’un prosélytisme salut
un prosélytisme salutaire, capable de consoler l’humanité de tous les maux que vous lui avez faits2 ! Le bourreau Je
ur la France et la division de ce royaume seraient un des plus grands maux qui puissent arriver à l’humanité. » Je me suis f
bles aux Français. » « Il n’y a pas de peuple au monde qui fasse le mal avec aussi peu de dignité que nous. Notre cupidit
mes ridicules et déplaisants ; nos mesures sont étroites, nos projets mal concertés, notre maintien même devient aigrefin.
ns généreuses des antres peuples, tous les changements insensibles du mal au bien qui s’accomplissent parmi les hommes en c
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
agnez-vous, dites-moi, par journée ? — Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient
est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours  Qu’il
. » Liv. VIII, fab. 23. Les Animaux malades de la peste4.   Un mal qui répand la terreur,     Mal que le ciel en sa
Animaux malades de la peste4.   Un mal qui répand la terreur,      Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les c
    Et, quant au berger, l’on peut dire     Qu’il était digne de tous maux , Étant de ces gens-là qui sur les animaux     Se
lait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux d’où venait tout le mal . Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger
enferme, très-bien placé ici, tandis que Rousseau s’en est servi fort mal à propos, au début d’une de ses odes les plus cél
nne ; l’animal ne faisait que passer ; il n’a point eu l’intention de mal faire ; s’il a pris, au moins il a pris aux riche
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
st porté.   L’autre animal, tout au contraire,   Bien éloigné de nous mal faire.   Servira quelque jour à nos repas. Quant
 ? Voulez-vous quitter votre frère ? L’absence4 est le plus grand des maux  : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les tra
rte, et demi-boiteuse, Droit au logis, s’en retourna : Que bien, que mal , elle arriva1 Sans autre aventure fâcheuse. Voil
touffue ; Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché1. Sous un sourcil épais il avait l’œil cach
repris ! Sans leur aide, il ne peut entrer dans les esprits Que tout mal et toute injustice : Faute d’y recourir, on viole
gagnez-vous, dites-moi par journée ? — Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient
st que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes)2 Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours Qu’il f
prenez vos cent écus1. » Les animaux malades de la peste Un mal qui répand la terreur2, Mal que le ciel en sa fur
Les animaux malades de la peste Un mal qui répand la terreur2, Mal que le ciel en sa fureur, Inventa pour punir les
neur3 ; Et, quant au berger, l’on peut dire Qu’il était digne de tous maux , Étant de ces gens-là qui, sur les animaux, Se fo
ait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal . Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger
s amères sur de très-petits sujets ; ils ne veulent point souffrir le mal , et aiment à en faire ; ils sont déjà des hommes.
Chaque pied est muni d’un éperon court et pointu. » 1. Que bien que mal , dans le sens de tant bien que mal. 2. De comb
urt et pointu. » 1. Que bien que mal, dans le sens de tant bien que mal . 2. De combien de plaisirs ils payèrent leurs
he couronné, il n’y a rien qui soit relatif à cet apologue. 1. Ours mal léché. C’est un type crée par La Fontaine. On dit
la malheure, excrément de la terre, Monstre qui dans la paix fais les maux de la guerre. Remarquez ce brusque exorde. Le li
Marc Girardin a dit : « Et pourquoi chasser la mouche du coche ? Quel mal fait-elle ? Elle croit mener le monde : laissez-l
lait être payé de sa peine, et ceux-là non-seulement qui avaient fait mal , mais ceux-là aussi qui n’avaient rien fait. »(La
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
; n’avoir dans le cœur que Dieu et son devoir ; n’être touché que des maux de ses frères ; être toujours en présence de son
les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal . Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu d
un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre. Avouez que
us prouvent que vous n’avez pas dû réussir. Des savants qui entendent mal le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait en
la protection. Mais vous me demanderez pourquoi ils en disent tant de mal jusqu’à ce qu’ils y soient admis, et pourquoi le
e. C’est là encore une des profusions de la nature. Elle prodigue les maux  ; ils germent en foule de la plus petite semence.
énérable dont il est question. Lorsqu’on imprime que je me suis vanté mal à propos d’avoir une édition de la Henriade honor
u’il est faux que cette Préface, qui existe réellement, ait été citée mal à propos ; elle a toujours été citée dans les édi
-seize ans, et je sors à peine d’une grande maladie qui a traité fort mal mon corps et mon âme pendant six semaines. M. Pig
yeux sont enfoncés de trois pouces, mes joues sont du vieux parchemin mal collé sur des os qui ne tiennent à rien. Le peu d
sensible aux mouches, pétri d’amour-propre. De là ses disgrâces et le mal qu’il s’est fait à lui-même. Il a fui son bonheur
les Chapelain faisaient à ses écrits, de son vivant. Ils en disent du mal , parce qu’ils sentent que si M. Despréaux les eût
je ne sais plus à quel saint me vouer depuis que je me suis avisé si mal à propos de vivre loin de vous. Je suis bien mala
a le matin, et crucifige le soir ; de ces gens qui font du bien et du mal sans savoir ce qu’ils font. Les hommes ne mériten
’homme établi en Hollande, était son ennemi, et avait dit beaucoup de mal de la prose et de la poésie de Sa Majesté à la pr
plus. Je ris encore quelquefois ; mais j’avoue que la douleur est un mal . Je suis consolé si Votre Altesse Électorale est
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
nu précisément le discours que leur prête l’historien, c’est se jouer mal à propos de la crédulité du lecteur, faire prendr
, et la recherche de l’expression y décèle à chaque instant l’auteur, mal caché derrière le personnage. Quinte-Curce n’est
hautement contre Périclès, qu’ils regardaient comme l’auteur de leurs maux , parce qu’il avait conseillé la guerre. Ils envoy
au gré des circonstances. Vous avez adopté mes conseils avant que les maux soient venus vous assiéger, et vous vous en repen
conduite passée ? Oui, l’on blâme également la faiblesse qui soutient mal son rang, et l’orgueil qui aspire où il ne saurai
s ! par votre fermeté au milieu des dangers qui vous pressent, et des maux qui vous accablent ; montrez en vous des hommes a
grandeur imposante d’Athènes ; et peut-être n’est-ce pas un projet si mal conçu, que d’être utile à soi-même et de servir s
tes en Sicile vous promettent l’empire de la Grèce entière, et que le mal du moins que vous ferez aux Syracusains, tournera
ntraints de nous retirer, ou de faire revenir des troupes, pour avoir mal calculé les obstacles, et mal pris nos mesures !
e faire revenir des troupes, pour avoir mal calculé les obstacles, et mal pris nos mesures ! Vous ne devez donc partir qu’a
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
nous en apercevions, des pensées qui seront une source de bien ou de mal . Mais, dans la nourriture du corps, l’on distingu
ir, nous reconnaîtrions sans peine qu’encore que toute erreur soit un mal , il y en a néanmoins beaucoup qu’il ne faut pas s
’efforcer de détruire, parce que le remède serait souvent pire que le mal , et que, s’attachant à ces petits maux, on se met
mède serait souvent pire que le mal, et que, s’attachant à ces petits maux , on se mettrait hors d’état de remédier à ceux qu
n, qu’on ne méprise pas une personne qui a la fièvre, et que c’est un mal qui ne nous rend pas vils aux yeux du monde ; qu’
la vérité, et si ceux qui les font connaissaient tous nos véritables maux . S’ils nous font donc quelque petite injustice, i
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
eurs en sera plus légère : Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est un soulagement. Confucius l’
l que les malheureux Pour se plaindre les uns les autres1. « J’ai mes maux , lui dit-il, et vous avez les vôtres. Unissons-le
vous porter ; vous, vous serez mon guide Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ; Mes jambes, à leur tour, iront où vous
orsque la tempête est prochaine ; Pourquoi nous affliger avant que le mal vienne1 ? Pourquoi ? Pour l’éviter, s’il en est e
pourtant, cherchant à se faire illusion, ou ne pouvant pas croire au mal , par je ne sais quelle mollesse de caractère qui
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
s pas né en vain. » Selon le cours ordinaire des choses, de quelques maux que soit semée la vie humaine, elle n’est pas, à
, à tout prendre, un mauvais présent ; et si ce n’est pas toujours un mal de mourir, c’en est fort rarement un de vivre. Vi
s vues jusqu’à la mort, et pas au delà, en font pour nous le pire des maux . La nécessité de mourir n’est à l’homme sage qu’u
’on a, malgré soi, pitié des infortunés ; quand on est témoin de leur mal , on en souffre. Les plus pervers ne sauraient per
et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qu
isir qui me reste. C’est dans leur sein que je me console de tous mes maux  ; c’est parmi ceux qui les cultivent que je goûte
ière source des désordres de la société, nous trouverons que tous les maux des hommes leur viennent de l’erreur bien plus qu
risez de vaines clameurs par lesquelles on cherche moins à vous faire mal qu’à vous détourner de bien faire. Plus on vous c
ceux d’un paresseux, ils n’ont jamais eu le moindre succès. Quand les maux sont venus, ils m’ont fourni un beau prétexte pou
urel. Vous me direz, monsieur, que cette indolence supposée s’accorde mal avec les écrits que j’ai composés depuis dix ans,
e ne nous est pas totalement étrangère. Oui, dans cette vallée de nos maux , que David appelle éloquemment une vallée de larm
i écrira ce qui suit : « Je ne vous aime point, vous m’avez fait les maux qui pouvaient m’être les plus sensibles, à moi vo
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
penser et de sentir ; je crois que tu nous as donné les biens et les maux en mesure égale ; je crois que ta justice a tout
ser, d’en soutenir l’excès par des compensations ; et, malgré tant de maux , je ne cesserai de chanter tes louanges. « Si mes
rien n’est impossible à ta puissance2. » Enfin, si dans la foule des maux prêts à m’accabler, si dans la nécessité d’un pro
vous conviendrez que l’exemple vivant d’une heureuse compensation du mal par le bien est ici joint aux enseignements de la
rais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé
ai à sa réquisition, dans ce château… ET… OU… ET… OU… » Le mot est si mal écrit… il y a un pâté. Brid’oison. Un pâ-âté ?
ir d’en aller penser du bien en petite loge, à condition d’en dire du mal en société. Les plaisirs du vice et les honneurs
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
de la fumée en hiver, des moustiques en été, des fermiers qui payent mal , de fâcheux voisins, des procès à foison, des val
t, un méchant cuisinier, une femme de chambre maladroite, un carrosse mal attelé, un cocher ivrogne, de l’eau trouble, du v
lévriers au coin du feu, des chats sur votre lit, un curé qui prêche mal et longtemps, un vicaire mauvais poëte. Je me tai
e vertu que Barèges1. Je ne sais si le remède n’est point pire que le mal , et si je ne vous prierai point à la fin de me la
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
du xviie  siècle. Ils ont égaré le goût de la nation ; par un respect mal entendu pour la noblesse du style, ils ont banni
s compris, et ses fausses idées sur la noblesse du style lui ont fait mal juger de tout ce qui s’y rattache. Pour nous, nou
. L’expression peut y nuire, elle ne peut y ajouter. Longin, qui fait mal à propos rentrer dans le sublime tant de choses q
t d’une cause matérielle, d’un poignard ou d’un million89 ; jamais le mal surtout, quelque extraordinaire, quelque puissant
mal surtout, quelque extraordinaire, quelque puissant qu’il soit. Le mal , comme le bien, peut, il est vrai, nous emporter
bien, peut, il est vrai, nous emporter hors de notre nature ; mais le mal nous emporte au-dessous, pour ainsi dire ; le bie
nous élève au-dessus. C’est que la dernière des brutes peut faire le mal et ôter la vie ; tandis qu’il n’y a que l’intelli
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
à l’état, et Eschine s’engage à prouver qu’il n’a jamais fait que du mal à la république. L’accusation fut intentée quatre
ici une calamité réelle, une époque d’où dataient, en effet, tous les maux de la Grèce, il est difficile de rien imaginer de
ur des insensés ; gardez-vous de rappeler aux malheureux Thébains les maux sans nombre, les maux sans remède qu’ils ont épro
ez-vous de rappeler aux malheureux Thébains les maux sans nombre, les maux sans remède qu’ils ont éprouvés : ces infortunés,
et détruit les tombeaux ! Mais, puisque vous n’avez point vu tous ces maux , que la pensée vous les représente : figurez-vous
t vous intelligence, science, qui nous faites discerner le bien et le mal , je vous en atteste ! j’ai secouru l’état de tout
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
essivement dominé dans les siècles et les pays divers. Vous traiterez mal du poëme épique, si vos observations n’embrassent
omme fait Cicéron dans la Milonienne. Tantôt l’idée ou le fait serait mal établi, si les preuves préalables n’en préparaien
ite épigramme contre les dames qui se font attendre nous semble assez mal séante devant un tribunal où siégeait Caton. Sans
la place du lecteur, et si vous pouvez craindre que celui-ci, encore mal éclairé sur votre dessein, ou trop vivement préoc
dernier défaut est le plus dangereux de tous : Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire. La variété et l’origi
ssigné à chaque espèce de description un nom spécial, en les rangeant mal à propos, ce me semble, parmi les figures de pens
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
t lui rit, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du monde, ni des traverses qui nous arrivent : de
lutôt que de renoncer à nos espérances. Mais la jeunesse téméraire et mal avisée, qui présume toujours beaucoup, à cause qu
ie son esprit de sagesse et de prévoyance ; il leur fait prévenir les maux qui menacent les États, et poser les fondements d
eur que tout le monde lui donne à l’envi, voici un prompt remède à ce mal . Accourez ici, troupe de flatteurs, venez en foul
proportion ? faut-il, chrétiens, que je vous le dise ? et ces masures mal assorties, avec ces fondements si magnifiques, ne
’où vient donc cette discordance ? et pourquoi vois-je ces parties si mal rapportées ? C’est que l’homme a voulu bâtir à sa
que tragique accident avait désolé sa famille ? Au premier bruit d’un mal si étrange, on accourt à Saint-Cloud de toutes pa
dir une matière si nécessaire. Il n’est pas possible que de si grands maux , qui sont capables d’abîmer l’État4, soient sans
qui sera solide et réel d’avec ce qui ne sera qu’apparent. Ainsi les maux de l’État seront en chemin de guérir, et les enne
i, par sa bonté ingénieuse et persévérante à chercher les remèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de rendre les pe
bjet, de n’être redouté que des ennemis de l’État et de ceux qui font mal . Que tout le reste vous aime, mette en vous sa co
ion et son espérance, et reçoive de votre bonté le soulagement de ses maux . C’est là de toutes vos obligations celle qui est
le sermon sur la Haine de la vérité : « Pour arracher la racine d’un mal si pernicieux, allons au principe. Ne parlons plu
15 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
nouement. Or beaucoup de poètes tragiques ourdissent bien le nœud, et mal le dénouement ; mais il faut que l’un et l’autre
tion à la propriété d’expression. VIII. Aussi c’est faire un reproche mal fondé que de critiquer un tel mode de langage et
n plus grand bien, afin qu’il se produise, ou à cause d’un plus grand mal , afin de l’éviter. XIII. G. Les critiques qui ont
les mulets, mais les gardes. Et à propos de Dolon Qui, certes, était mal conformé153, cela ne signifie pas difforme de co
oute sorte de mouvement, puisque ce n’est pas la danse, mais la danse mal exécutée (qui prête à la critique), comme celle q
autre (le non-vrai et le non-juste), car il ne faut pas conseiller le mal , mais pour ne pas ignorer ce qu’il en est, et afi
II. Si, maintenant, on objecte que l’homme pourrait faire beaucoup de mal en recourant injustement à la puissance de la par
rendre de grands services et l’application injuste faire beaucoup de mal . XIV. Il est donc évident que la rhétorique n’app
délibératif. I. Voyons, d’abord, en vue de quels biens et de quels maux délibèrent ceux qui délibèrent, puisque la délibé
cessaires sans mauvaise humeur, parce qu’on n’éprouve alors aucun des maux qui affligent la vieillesse. XII. La force, c’est
choses mauvaises. Ce rejet a pour effet simultané de ne pas causer le mal , et l’adoption du bien pour effet ultérieur de pr
d’adopter un bien plus grand au lieu d’un moindre bien et, entre deux maux , de choisir le moindre ; car leur différence, en
f est encore un bien, mais ce qui est plus grand qu’il ne faut est un mal . XXII. De même, ce qui a exigé beaucoup de peine,
fin les choses qui se font comme on veut ; or l’on veut n’avoir aucun mal ou qu’un mal moindre que le bien qui en résulte ;
s qui se font comme on veut ; or l’on veut n’avoir aucun mal ou qu’un mal moindre que le bien qui en résulte ; et c’est ce
us grands, et celles auxquelles on est le moins porté, de plus grands maux . XXVI. Les biens plus durables (valent mieux) que
de Méléagre, qui veut persuader au héros d’aller au combat, tous les maux qui accablent les citoyens d’une ville prise d’as
uivant laquelle on peut délibérer convenablement sur les biens et les maux énumérés précédemment en vue du bonheur. XIV. Sur
ans ces détails, nous définirons le préjudice. Le préjudice, c’est le mal causé volontairement à quelqu’un contrairement à
médité. IV. Le mobile par lequel on prémédite de nuire et de faire du mal , contrairement à la loi, cela s’appelle vice et d
réable, ou encore paraît l’être. J’établis aussi que la cessation des maux ou de ce que l’on prend pour tel, ou encore la su
maux ou de ce que l’on prend pour tel, ou encore la substitution d’un mal plus petit à un plus grand, compte parmi les bien
ves260. Cela tient à ce qu’il est agréable aussi de ne plus avoir de mal . IX. Les choses qui sont en espérance sont agréab
Chapitre XII Quels sont les gens qui font du tort, quel genre de mal font-ils, et à qui ? I. On a exposé les choses
consiste qu’en affronts, et ceux qui trouvent, au contraire, dans le mal qu’ils ont fait, l’occasion de recevoir des louan
rétexter que leurs ancêtres, ou eux-mêmes, ou leurs amis, ont fait du mal ou se disposent à en faire soit à nous-mêmes, soi
rait l’habitude de dire des injures. XXVII. Ceux qui nous ont fait du mal , ou qui ont voulu, ou veulent nous en faire, ou e
même c’est presque ne pas faire acte d’injustice. XXVIII. On fait du mal pour ceux à qui l’on veut plaire : pour des amis,
e agit envers Dion279. XXX. Les gens qui se disposent à nous faire du mal , si nous ne les prévenons nous-mêmes, attendu que
bre de mesures de justice, ce qui est un moyen commode de remédier au mal . C’est ainsi que Jason, le roi thessalien, dit qu
grand nombre d’actes de juste réparation281. XXXII. On fait aussi le mal que tout le monde ou le grand nombre fait habitue
istent les dommages, car on a distingué précédemment les biens et les maux pris en eux-mêmes et montré, quant aux actes spon
ours, ou le plus souvent. C’est de se rappeler le bien, plutôt que le mal qui aura été fait, et le bien qui nous a été fait
onne qui a subi un dommage ou une injustice s’est fait à elle-même un mal grave, l’auteur mérite alors un châtiment plus gr
ans ce cas, on est injuste à plusieurs titres ; d’abord en faisant du mal , puis en ne rendant pas le bien pour le bien. VII
, si l’on est médecin ; car l’erreur du médecin ne fait pas autant de mal qu’une désobéissance habituelle aux ordres de cel
, supposé que nous ne jugions pas obligatoire l’obéissance à des lois mal faites et dénotant l’erreur du législateur, de ju
mépris ; car, évidemment, on ne pense ni que la personne vous fera du mal (dans ce dernier cas, on aurait peur et l’on ne m
. Ils s’en prennent surtout à ceux qui tiennent peu de compte de leur mal actuel. Ainsi le malade s’irritera contre ceux qu
fait tort) ont subi une condamnation et qu’ils aient éprouvé plus de mal que ne leur en auraient causé les effets de notre
olonté. IV. Il y a encore amitié entre ceux pour qui les biens et les maux sont communs, et qui ont les mêmes amis et les mê
une bonne action, pourvu qu’il ne doive pas en résulter pour nous des maux plus graves. XXVI. Ceux qui donnent une égale aff
ble affecte notre sensibilité, tandis que les plus grands de tous les maux sont, en même temps, ceux dont on a le moins cons
prouve de la peine, mais celui qui hait, non. Le premier, à la vue de maux nombreux soufferts par son adversaire, pourrait ê
. La crainte sera donc une peine, ou un trouble causé par l’idée d’un mal à venir, ou désastreux, ou affligeant : car tous
l’idée d’un mal à venir, ou désastreux, ou affligeant : car tous les maux indifféremment ne donnent pas un sentiment de cra
s un lointain avenir, mais dans un temps assez rapproché pour que ces maux soient imminents. Et en effet, on ne redoute pas
ons la crainte que nous inspirent ceux qui peuvent nous faire quelque mal , car il arrive nécessairement qu’une personne ani
au pouvoir de nos adversaires. On a encore des craintes à propos des maux auxquels il n’y a pas de remède, ou bien auxquels
des choses qui rassurent ; c’est l’existence d’un moyen de réparer le mal et d’un secours ou multiple, ou d’une grande impo
nt faits pour eux, il est évident qu’ils prétendent ne souffrir aucun mal , ce qui est à mettre au nombre des biens. IV. Il
et leurs contraires, du caractère contraire. Celui qui se réjouit du mal des autres est, en même temps, envieux ; car, éta
phtegme de Pittacus sur Amphiaraüs367. VII. Ils ne sont pas portés au mal  ; ils ont plutôt un bon naturel, n’ayant pas enco
mauvaises375 et que par conséquent beaucoup d’entre elles tournent à mal , — et aussi à cause de leur pusillanimité. XII. I
Car la condition de l’homme nouvellement riche est comme une richesse mal acquise. Les préjudices qu’ils causent n’ont pas
.” Eh bien ! donc, dit Ésope, celui-ci, Samiens, ne vous fait plus de mal , car il est riche ; tandis que, si vous le faites
, parmi les lieux dont on doit tirer des enthymèmes sur le bien et le mal , sur le beau et le laid, sur le juste et l’injust
s le discours messénien405 : En effet, si la guerre est la cause des maux actuels, c’est nécessairement avec la paix que l’
 : S’il n’est pas juste de se courroucer contre ceux qui ont fait du mal involontairement, Il ne convient pas, non plus, d
essentielle (pour cela) c’est que l’accusateur puisse paraître avoir mal agi plutôt que son adversaire. Ainsi, pour citer
22. X. Un autre, de la division. Exemple : si tous les hommes font du mal pour trois motifs423 ; car ce sera à cause de cel
oi, de Théodecte426 : « L’on ne confie pas ses chevaux à ceux qui ont mal soigné ceux des autres, ni ses vaisseaux à ceux q
uent, s’il en est de même de toute chose, ce n’est pas à ceux qui ont mal assuré le salut des autres qu’il faudra recourir
t pas pour Mixidémide ? » ou encore celui de Sapho : « La mort est un mal , car les dieux en ont jugé ainsi ; autrement, ils
es circonstances, il y a, comme conséquence, un mélange de bien et de mal , consiste à établir les arguments d’après cette c
e : l’instruction a pour conséquence d’exciter l’envie, ce qui est un mal  ; mais aussi être savant est un bien ; donc il ne
urnées en dehors lorsque, deux termes étant contraires, un bien et un mal sont la conséquence de chacun d’eux, et que chacu
ratif. Il est vrai, dira-t-on, qu’un bien unique ne peut devenir deux maux  ; mais tout ce lieu est entaché de paralogisme. C
si Démade voyait dans la politique de Démosthène la cause de tous les maux , car c’est aussitôt après le triomphe de cette po
d service à tous ses amis, ce n’est pas à dire que le méchant fait du mal aux siens. VI. Lorsqu’il s’agit des semblables, s
semblables, s’il y a un enthymème comme quoi ceux à qui l’on fait du mal ont toujours du ressentiment, l’objection sera :
distingue entre autres celle qui affaiblit l’importance du bien ou du mal . C’est ainsi qu’Aristophane emploie, en manière d
e réside dans les épithètes lorsqu’elles sont tirées de loin, placées mal à propos ou trop rapprochées. Ainsi, en poésie, l
ère ; seulement il faut atteindre la juste mesure, car, sans cela, le mal produit serait encore plus grand que si l’on parl
n, non pas celle qui nous est imputée ; et que le résultat a tourné à mal  : « Il serait juste de me haïr si j’avais agi ave
nt de blâmer avec ce qu’il y a de bien en le mêlant à ce qu’il y a de mal . Or c’est un procédé commun à l’imputation malvei
xigent d’autre part et lui de son côté. 548. Exemple de conjonctions mal ordonnées. 549. Qui embrassent un sens trop éten
être parler de « marchands de vin traiteurs », chez qui l’on mangeait mal (φειδομένως). 625. Cp. Isocrate, Discours à Phil
16 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
, la théorie commode de l’art pour l’art ; tout dans notre époque, le mal comme le bien, tout nous avertit que l’éducation
tion d’être l’arbitre de l’esprit et du goût littéraire. L’origine du mal est dans l’habitude brise dès l’enfance de lire e
e comme du Lhomond, voilà ce qui dépasse toute mesure. Le remède à ce mal est cependant très simple ; il suffit que le maît
ce, et avec toi, adieu, crainte et remords ; tout est perdu pour moi. Mal , sois mon unique bien ! Par toi du moins avec le
erins ; de longs jours monotones, de tristes et interminables soirées mal remplies par le jeu d’échecs. Enfin, le printemps
le à sa chute et grand dans ses misères ; Il n’était attendri que des maux de ses frères. Seigneur, depuis ce temps, ce père
, n’avoir dans le cœur que Dieu et son devoir ; n’être touché que des maux de ses frères ; être toujours en présence de son
ageait. Il distinguait plus judicieusement qu’homme du monde entre le mal et le pis, entre le bien et le mieux, ce qui est
on, ou par bon sens, toutefois que son intérêt ne le portait point au mal , qu’il connaissait parfaitement quand il le faisa
t ; ceux qui les demandent les imposent ; et le bien s’opère comme le mal , par le moyen et avec la violence de l’usurpation
mmes T’exceptes par ta bonté, Roi qui de l’âge où nous sommes Tout le mal as surmonté ; Si tes labeurs d’où la Fiance A tir
Tasse Le Tasse, errant de ville en ville, Un jour, accablé de ses maux , S’assit près du laurier fertile Qui, sur la tomb
e mon cœur et le vôtre ; Et chaque coup de vent qui fait pleuvoir les maux , S’il frappe un de nous deux, nous courbe l’un et
utes où périt même la conscience ; Si je discerne encor et déteste le mal , Ah ! ce n’est pas un don de l’humaine science !
e Telle que Dieu l’a faite, avec tous ses trésors ; Et qu’oubliant le mal qui déchire son corps, Elle doive à son fils un q
r vue à mon foyer prête un nouvel appas : L’homme se plaît à voir les maux qu’il ne sent pas. Delille. La Fenaison
le sort des animaux, J’ai dû peindre ses mœurs, ses bienfaits et ses maux . Delille. Le Paon Si l’empire appartenai
ère de l’orphelin, le réparateur de tous les désordres et de tous les maux qu’engendrent vos passions et vos funestes doctri
ciel, Embrassant, l’univers d’un regard éternel. Voyez tous de quels maux les dieux, dans leur colère, Accablent sans remor
ncible ; Supportons noblement cet arrêt si terrible ! La cause de mes maux , dois-je la révéler ? Je rougis de me taire et je
e mère, Æther, divin foyer de vie et de lumière,            Voyez mes maux  ! Jugez les dieux ! L. Halévy (Trad. d’Eschyle)
de tous les siens reproché le trépas ? S’est-il plaint à tes yeux des maux qu’il ne sent pas ? Mais cependant, mon fils, tu
qu’on quitte est noble, grand, exquis, Plus qui l’ose quitter le juge mal acquis. N’imprimez pas, seigneur, cette honteuse
rracher des cœurs est trop enracinée. Maxime. Oui, seigneur, dans son mal Rome est trop obstinée ; Son peuple, qui s’y plaî
de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Vous m’avez de César confié la
acas. Charles-Quint. J’ai cent mille écus de pension. Le Moine. Assez mal payés. Le roi votre fils n’en a guère de soin. Ch
e même duc qui a pris Thionville pour couvrir Metz. Mon fils gouverne mal  : il ne suit aucun de mes conseils ; il ne me pay
sont sur la litière : les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait mal parler ; mais vous leur faites observer des jeûne
espoir ! La rage du cheval Le prit dès le bas âge et mit ma bourse à mal . Fallex (Trad. d’Aristophane)40. Une Victime
! mon Dieu ! il y en a beaucoup que le trop d’esprit gâte, qui voient mal les choses à force de lumières, et même qui serai
jours certaines patenôtres Où je ne comprends rien. Il veut, bon gré, mal gré, Ne se coucher qu’en robe et qu’en bonnet car
ard qu’à l’ordinaire ; Il disait qu’un plaideur dont l’affaire allait mal Avait graissé la patte à ce pauvre animal. Depuis
tant de prétentions seront déjouées, tant de droits rétablie, tant de maux réparés ; de ces États généraux enfin, où le mona
’écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres : Et ne croyons le mal que quand il est venu. La Fontaine. Le Saveti
agnez-vous, dites-moi, par journée ? — Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient
est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours    Qu’i
it que c’est merveille Qu’il n’ait eu seulement que la peur pour tout mal . « Eh bien ! ajouta-t-il, la peau de l’animal ?  
oulez quitter votre frère ?           L’absence est le plus grand des maux  : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les tra
use,           Droit au logis s’en retourna :           Que bien, que mal , elle arriva           Sans autre aventure fâcheu
era plus légère ;           Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est un soulagement.           D
malheureux           Pour se plaindre les uns les autres. « J’ai mes maux , lui dit-il, et vous avez les vôtres. Unissons-le
vous porter ; vous, vous serez mon guide Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés. Mes jambes, à leur tour, iront où vous v
Là, cent figures d’air50 en leur moule gardées, Là, des biens et des maux les légères idées, Prévenant nos destins, trompan
rt et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des grâces. Ce serait mal connaître Michel-Ange et le Caravage que de leur
tout genre, soit plus susceptible de grâce que le grand. On louerait mal une oraison funèbre, une tragédie, un sermon, si
De ce qu’il veut d’abord ne sait pas m’informer, Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D’un divertissement me fait
donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoulent ? N’a-t-il pas ce
es et dévouées. L’homme a un grand empire sur l’homme, et de tous les maux qu’il peut faire à ses semblables, le plus grand
se divise au dedans de lui-même, il ne sait plus la vie que comme un mal  ; et si de tous les sentiments l’enthousiasme est
s la moitié de son esprit, et qu’on ménage un opiniâtre qui se défend mal , pour lui épargner la honte de céder. On déplaît
ets croyant voir mes égaux. La douce sympathie à leurs biens, à leurs maux Trouve mon cœur sensible, et votre heureuse adres
ce. Enfin, je n’ai fait que de petits ouvrages. J’ai blâmé ce qui est mal  ; j’ai montré les règles de ce qui est bien : mai
ment ; c’est la flèche de feu attachée à son flanc, et il soulage son mal en l’exprimant. Et encore, loin de s’épancher, co
que Maupertuis vous les avait renvoyées ? Quel intérêt ai-je à parler mal de lui ? que m’importent sa personne et sa mémoir
sibles que c’est de vous qu’elles viennent. Vous m’avez fait assez de mal  : vous m’avez brouillé pour jamais avec le roi de
cune autre vue que celle de suivre ma façon de penser ? Le plus grand mal qu’aient fait vos œuvres, c’est qu’elles ont fait
la protection. Mais vous me demanderez pourquoi ils en disent tant de mal jusqu’à ce qu’ils y soient admis, et pourquoi le
ubriand Le Tasse errant de ville en ville Un jour, accablé de ses maux , S’assit près du laurier fertile Qui sur la tombe
s. Elles ont été l’objet de mes méditations assidues, dans un jour de maux et d’ennuis, et m’ont paru merveilleuses : je veu
rmée à la vue du moindre danger, et qui craignait jusqu’il l’ombre du mal . Ils avaient grand besoin, lui et Basile, d’une t
abondant la réchauffe et l’anime, Saisit la froide main ; d’un doigt mal assuré Interroge le pouls dans sa marche égaré, J
i ; Je n’ose, à tes douleurs, égaler ma misère, Mais souviens-toi des maux que dut souffrir ta mère,               Et tu pre
uelques mots du journal, voilà ton seul honneur : Honte à qui voit le mal sans que le mal le navre, Ou qui voyant le bien n
journal, voilà ton seul honneur : Honte à qui voit le mal sans que le mal le navre, Ou qui voyant le bien n’est ivre de bon
r Héraclite, Ces mêmes vanités font rire Démocrite. Quel remède à nos maux que des ris ou des pleurs ! Qu’ils en cherchent l
ur ; Je ne puis, comme lui, rire dans la douleur ; J’ose la croire un mal , et le crois sans attendre Que la goutte en fureu
cience S’il fallait devenir philosophe pour distinguer le bien du mal et pour connaître son devoir, la plupart des homm
ible qui persiste à appeler l’action par son nom et à juger qu’il est mal de la faire. Qu’il résiste ou qu’il cède à la ten
u’il cède à la tentation, peu importe ; s’il cède, il sait qu’il fait mal  ; s’il résiste, il sait qu’il fait bien. Dans le
cueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinf
Épidaure, voit Esculape dans son temple, et le consulte sur tous ses maux . D’abord elle se plaint qu’elle est lasse et recr
n âme est immortelle et le temps va s’enfuir. Ton corps est abattu du mal de ta pensée ; Tu sens ton front peser et tes gen
les misérables. Je garde fidélité à tout le monde. Je ne rends pas le mal à ceux qui m’en font ; mais je leur souhaite une
souhaite une condition pareille à la mienne, où l’on ne reçoit pas de mal ni de bien de la part des hommes. J’essaye d’être
piscence, d’orgueil et d’ambition, a fait un homme exempt de tous ces maux , par la force de sa grâce, à laquelle toute la gl
u fond de l’âme humaine, de toute âme humaine ; il met à découvert le mal moral de l’homme, de tout homme, et il commande a
’hui, après dix-neuf siècles, en dépit des erreurs, des crimes et des maux qui s’y sont mêlés, c’est avec les mêmes armes et
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
u’à conduire ; L’avis est plus facile à prendre qu’à donner : On peut mal obéir comme mal ordonner ; Mais il est bien plus
’avis est plus facile à prendre qu’à donner : On peut mal obéir comme mal ordonner ; Mais il est bien plus sûr d’écouter qu
ée à ton infirmité ; Fais un hommage à Dieu, d’une nécessité, Et d’un mal infaillible un tribut volontaire. Elle te portera
e portera toi-même en tes travaux, Elle te conduira par le milieu des maux , Jusqu’à cet heureux port3 où la peine est finie 
e est finie ; Mais ce n’est pas ici que tu dois l’espérer. La fin des maux consiste en celle de la vie, Et l’on trouve à gém
ommes, Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu’ils savent mal payer les services présents. D. Diègue. Ne parlo
les vivants sont d’un autre pouvoir ; Un prince dans un livre apprend mal son devoir. Et qu’a fait, après tout, ce grand no
onne malheureuse, et je n’aurais pu supporter une heure l’idée d’être mal avec mon père. Albert, vous préparez une vie bien
ceux de l’âme. Déployez vos rigueurs, brûlez, coupez, tranchez : Mes maux seront encor moindres que mes péchés. Je sais de
18 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
, la théorie commode de l’art pour l’art ; tout dans notre époque, le mal comme le bien, tout nous avertit que l’éducation
tion d’être l’arbitre de l’esprit et du goût littéraire. L’origine du mal est dans l’habitude prise dès l’enfance de lire e
e comme du Lhomond, voilà ce qui dépasse toute mesure. Le remède à ce mal est cependant très-simple ; il suffit que le maît
alut, maître du monde ! Conduis-nous, soutiens-nous ; et si l’ange du mal Nous tend durant la nuit quelque piège fatal, Dis
ais, toujours soupçonneux, L’indigent étranger Croit qu’on rit de ses maux et qu’on veut l’outrager : Ne me comparez point à
ons vins, Sous la colonne où pend une lyre d’ivoire, Te feront de tes maux oublier la mémoire. Et si, dans le chemin, rapsod
et tes adieux. Parle, parle, mon fils, quel chagrin te consume ? Les maux qu’on dissimule en ont plus d’amertume. Ne lèvera
lle, pour conclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte d
uvre à nu les inquiétudes et les peines d’une âme ennuyée de tout, et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des
et qu’elle entreprend de faire triompher dans l’homme le bien sur le mal et de le sauver en le réformant. Guizot 8.
re, le plus grand miracle du christianisme est de s’attendrir sur des maux qui ne sont pas les siens : et celui-là, du moins
êts que la compagnie avait donnés ; mais les voies de douceur étaient mal interprétées, et passaient pour des marques de fa
e leur corps. Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’éviter les uns les
lle se trouva en face d’une caisse vide et de besoins immenses. À ces maux inouïs, qu’elle avait déchaînés, il fallait de gr
nous conservant purs. Laprade. Mort de Casimir Périer Le mal éclata, chez M. Casimir Périer, avec une grande v
te leur science, et le malade de toute la force de son âme, contre le mal toujours renaissant et croissant ; mais tous les
erveuse de M. Périer allait souvent jusqu’au délire. Au milieu de son mal , l’avenir de son pays et de la bonne politique da
s de cette maladie qui le menaçait de retomber lui-même dans tout son mal . Quand on apprit, le 46 mai au matin, que M. Casi
si nombreuses révolutions et de prospérités si diverses, il ne fit de mal à personne ; il ne sévit contre ses adversaires q
tir et d’imposer silence à tout contradicteur. La presse n’y fait nul mal et en empêche combien ? C’est à vous de le dire q
le de journal ou une brochure tout au plus. Et notez ceci en passant, mal compris de ceux qui chez vous se mêlent d’écrire 
lien, Ne connaît pas un cœur où reposer le sien, Une âme où dans ses maux , comme en un saint, asile, Il puisse fuir la sien
glaives émoussés ; Que par toi dans le sang de l’Arabe et du Mède Nos maux soient effacés. Anquetil (Trad. d’Horace)30.
ents qui lui sont connus ; et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal  : il croit peser à ceux à qui il parle ; il conte
e bord d’un siége ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal  ; libre néanmoins sur les affaires publiques, cha
n’a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu’il ne méritait pas, et celui que son imprudenc
velle, ne regardant pas la tranquillité sans trouble comme un moindre mal que l’agitation sans relâche, de sorte que si que
ime le champ de Mars, les coursiers, et les jeux, Est vain, facile au mal , rétif à la censure, Imprévoyant, léger, prodigue
force ; c’est la cause de l’excès qu’ils mettent en tout. S’ils font mal , c’est par envie d’offenser et non par méchanceté
e danger. Il demande mon père… il entre… Ô misérable ! Dieux cruels ! mal sacré ! Vénus impitoyable ! À son premier regard,
hamps et vos étables. Montrant le corps d’Antinoüs. Voilà l’auteur du mal  ; c’est lui dont les leçons Nous poussaient aux e
En sorte que chacun, sur l’autre ayant les yeux, Lui sert de frein au mal , et d’aiguillon au mieux. Ainsi, l’un contient l’
suit vos plus nobles travaux Ne fait qu’approfondir l’abîme de leurs maux  ; Leur misère est le fruit de votre illustre pein
sse une âme si traîtresse ! Qu’un si lâche dessein… auguste. Tu tiens mal ta promesse : Sieds-toi, je n’ai pas dit encor ce
Par le faible agité sur les flots de la vie ! Mais il craint dans ses maux , au-delà du trépas, Des maux plus grands encore,
lots de la vie ! Mais il craint dans ses maux, au-delà du trépas, Des maux plus grands encore, et qu’il ne connaît pas. Redo
t asseoir au pied du lit royal Où l’insomnie ardente irrite encor son mal  ; Moi, que d’un faux aveu sa voix flatteuse abuse
moi ! LOUIS.                                        Vous dites à nos maux  : Guérissez !… FRANÇOIS DE PAULE.                
 ! LOUIS.                                                 Soudain nos maux guérissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieu
au fond de ses entrailles. FRANÇOIS DE PAULE. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens ! LOUIS, debout.      
it point invoqué le secours. Tel est le sort des rois : leur haine en maux féconde, Enfante la discorde et divise le monde.
’à des médecins, Autour du moribond ne songeaient qu’aux larcins. Des maux intérieurs c’était la conséquence Que la France a
chants j’étais presque l’égal, Et n’avais plus de bon que la haine du mal , Quand vous êtes venue en mon orgueil aride Épanc
st que du bruit que tout ce qu’on écoute. ÉLIANTE. Ce début n’est pas mal  ; et contre le prochain La conversation prend un
rais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé
               Nul chagrin n’est durable, Et la pauvreté seule est un mal incurable. HUBERT. Belle morale ! — Hé bien, c’es
malheureux plutôt que d’être misérable, Car la pauvreté seule est un mal incurable. » MADAME HUGUET. Je déplore avec vous
eront paisiblement jouir de votre crime ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la
s temps où l’autorité de la loi ayant été usurpée par la tyrannie, le mal fut appelé bien et la vertu crime. Dans cette dou
temps que la discussion est ouverte dans le monde entre le bien et le mal , entre le vrai et le faux. Elle emplit d’innombra
i ? tant que nous n’aurons pas oublié ce que nous savons, nous serons mal disposés à l’abrutissement et à la servitude. Mai
neur et de la probité, qu’il ne nuit à personne, qu’il consent que le mal qu’il fait aux antres lui arrive, et qui jure pou
osent se sont accomplis, ils sont rarement exacts. Les auteurs savent mal ce qu’ils racontent, s’ils y sont demeurés étrang
l ce qu’ils racontent, s’ils y sont demeurés étrangers ; et racontent mal ce qu’ils savent, s’ils sont intéressés à le tair
Ah ! sans doute, et si l’on ne veut considérer que le style, ils sont mal écrits ces discours improvisés, car ils ne furent
après la cause perdue. C’est ainsi qu’à l’attaque imprévue d’un camp mal gardé, le premier qui s’aperçoit du péril jette u
rendrai pas malaisée. On me blâmerait avec justice si je vous voulais mal pour une chose qui a été l’accomplissement de ma
me de toutes parts. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux , que vous n’aimez que votre autorité et votre glo
sa gloire à leur donner du pain et à les faire respirer après tant de maux , qu’à garder quelques places de la frontière qui
les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal . Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu d
un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre. Avouez que
mourir d’une si sotte mort ; mais la nature me fait beaucoup plus de mal que lui, et il faut toujours avoir son paquet prê
re le cœur. Tout ce que j’ai vu est- il possible ? se plaire à mettre mal ensemble ceux qui vivent ensemble avec lui ! Dire
ur la France et la division de ce royaume seraient un des plus grands maux qui puissent arriver à l’humanité. » Je me suis f
rs, Excitent à dessein les haines les plus fortes, Et, pour comble de maux , Annibal est aux portes. Que faire et que résoudr
de fête un vieux vin de Formie Te verse le bonheur et l’oubli de tes maux .     Viens chercher un abri sous l’ombre hospital
une voix enrouée et un tour de visage bizarre, que son barbier l’ait mal rasé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcr
la opinione regina del mondo. J’y souscris sans le connaître, sauf le mal , s’il y en a. Pascal. L’Amour-propre
eigné qu’ils possèdent une âme, et une âme libre, capable de faire le mal , mais capable aussi de faire le bien ? Qui leur a
’enfant ! Oh ! ne méprise pas, la pitié le défend, Cet âge frêle ; au mal lorsque ta main s’apprête, De ton fils au berceau
nu, en même temps, plus délicat pour soi-même et moins insensible aux maux d’autrui. Qui d’ailleurs ne ferait des vœux pour
raisons injurieuses, rendre les peuples incapables d’en supporter les maux et d’en comprendre la triste grandeur. Il est tro
ce qu’elle périt si on l’abandonne, et que sa chute est un plus grand mal que son erreur. Enfin ceux qui nous invitent à n’
l est possible, sous le rapport de sa durée comme sous le rapport des maux qu’elle entraîne. Ayons donc sous les yeux cette
négligence, cesse de faire exécuter les lois peut aisément réparer le mal  : il n’a qu’à changer de conseil, ou se corriger
a, il peut y avoir, et pour lui et pour tous les êtres, du bien et du mal . L’homme, en un mot, en accomplissant la destinée
ie son esprit de sagesse et de prévoyance ; il leur fait prévenir les maux qui menacent les États et poser les fondements de
édit.) 114. Manichéisme, qui admet la lutte éternelle du bien et du mal . 115. Le théisme, qui admet un Dieu sans provide
19 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
elins, pour gibelin aux yeux des guelfes », il aima mieux prévenir le mal que le réprimer. Considéré par Henri II, Catherin
’élévation du Corpus Domini, ce pauvre gentilhomme s’eslance au moins mal qu’il peut, comme à corps perdu sur son lict, les
produis en moy ; et celles là m’arrivent moins en voyageant. Ie suys mal aysé à esbranler ; mais estant avoyé6, ie vois ta
e fortune, pour m’y obliger et attacher. Son desseing n’a pas du tout mal succedé7 : je m’addonne volontiers aux petits, so
orthographe de Montaigne, qui est conforme à l’étymologie δυσιντερία, mal d’entrailles. — Phthysie vient de φθίσις, cousomp
in à notre poste pour le dégoûter de son monsieur Purgon. » (Molière, Mal . imag., II, 2.) Poste est le subst. féminin (Étym
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
Partout se montre aux yeux et va saisir le cœur ; Que le bien et le mal y sont prisés au juste ; Que jamais un faquin n’y
nsée au grand jour partout s’offre et s’expose ; Et mon vers, bien ou mal , dit toujours quelque chose. Conseils au poë
t. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire2 : Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire. Un vers ôtait trop fai
rdonne point les endroits négligés ; Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés ; Il réprime des mots l’ambitieuse empha
pauvre, banni, proscrit, persécuté ; Et même par sa mort leur fureur mal éteinte N’aurait jamais laissé ses cendres en rep
ces naturelles : erreur grave et funeste. « Rien ne corrige un esprit mal fait ; triste et fâcheuse vérité, qu’on apprend t
21 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
e rapport, à tous les sujets ; d’autres enfin façonnent tant bien que mal une composition en français, qu’ils s’efforcent e
mparés d’aucun pays, à moins qu’il ne s’écroulât sous le poids de ses maux intérieurs, ou qu’il ne fût épuisé par les guerre
aufrages, des terres inconnues, des guerres sanglantes et de tous les maux qui peuvent éprouver le cœur de l’homme. Je vous
u’ils font s’étendent jusque dans les siècles les plus éloignés ; les maux qu’ils font se multiplient de génération en génér
fois le coup qui pourrait la modérer l’abat sans ressource. « L’autre mal presque incurable est le luxe. Comme la trop gran
lir les riches par des raffinements de volupté… « Qui remédiera à ces maux  ? Il faut changer les goûts et les habitudes de t
persuader de remplacer par la concorde et l’amitié les luttes et les maux que tu nous prépares, de devenir le bienfaiteur d
se sont confiés à ta loyauté. Nous implorons seulement la fin de nos maux , et ce bienfait également avantageux pour les deu
ius, il n’est pas d’ennemi qui m’ait causé autant de peine, autant de mal que toi, en voulant marcher sur les traces de ton
de membres robustes, d’une santé florissante, de l’exemption de tous maux  ; ses enfants font sa joie. Et s’il parvient heur
ons les plus douces, tous ces citoyens qui ne leur avaient fait aucun mal  ! Aussi, plus ils avaient d’affection pour ceux d
plorent la perte, plus ils doivent détester ce peuple auteur de leurs maux . » Traduit du même auteur. XXXVIII. Discours
’ils ne viennent donc pas, ces Athéniens, se plaindre aujourd’hui des maux qu’ils ont fait souffrir ! N’est-il pas juste de
ussi lâche, aussi insensé, était bien loin de son esprit : « Tu tiens mal ta promesse, reprit Auguste ; il était convenu qu
oute occasion, quand le péril est imminent, les sages choisissent les maux qui sont moindres, pour en éviter de plus grands.
médecins, quand une partie du corps est atteinte, s’ils voient que le mal gagne les autres membres, en sacrifient un seul,
redouterais la vengeance des dieux et la haine des hommes) et par un mal irréparable je ne détruirai pas les espérances mu
tous sains et saufs, lorsque les Romains nous ont accablés de tant de maux et possèdent encore aujourd’hui nos bourgs et nos
e et en donnant un libre cours à une fureur sacrilège, à une défiance mal dissimulée, ou à des caprices irréfléchis, je n’a
e conduire une armée en Grèce, afin de punir les Athéniens de tout le mal qu’ils ont fait aux Perses et à mon père. Déjà vo
à toi. Les Perses peuvent me reprocher de leur avoir fait beaucoup de mal , et cependant, je vous ai fait encore plus de bie
e me laisse pas ainsi seul, privé de toute consolation, au milieu des maux que tu vois et dont tu as entendu le récit ; plac
es, en versant des flots de sang et en causant à nos ennemis bien des maux que nous éprouverons nous-mêmes ? » Ces raisonne
mée, ayez confiance : avant de la former, soyez juge. C’est confondre mal à propos les devoirs, c’est enfreindre les règles
grand Prince, vous pouvez guérir ces blessures et porter remède à ces maux . Imitez Dieu : lorsqu’il eut créé l’homme, qu’il
age à se rendre sous les murs de Troie, où il trouvera la guérison du mal cruel qui le tourmente, et où sa valeur l’élèvera
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
rentré, lorsqu’un inconnu se fit annoncer. C’était un Français assez mal vêtu, qui lui dit : « Monsieur, je suis votre com
, si en effet vous avez écrit, et songez qu’une ligne innocente, mais mal interprétée, vous coûterait la vie. Voilà tout ce
aveur d’un inconnu. Cet homme n’est pas votre ami ? — Non. — Il était mal vêtu ? — Oui, fort mal. — Vous a-t-il demandé de
homme n’est pas votre ami ? — Non. — Il était mal vêtu ? — Oui, fort mal . — Vous a-t-il demandé de l’argent, un petit écu
, votre bonnet de nuit renfoncé sur vos yeux, ou vos cheveux épars et mal retroussés sous un peigne courbé, votre robe de c
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
voir dans les tabernacles éternels ! Ah ! si vous aviez soulagé leurs maux , si vous aviez eu pitié de leur désespoir, si vou
vité et le poids que la matière1 demande. Ne faites pas les plaisants mal à propos dans des choses si sérieuses et si vénér
ffet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force, mais d’une force mal réglée. Il se compose1, il devient plus obéissant
, considère le peu que tu vaux : viens, apprends la liste funèbre des maux dont ta faiblesse est menacée. Si tu n’en es pas
rs vous mépriserez les préceptes de la raison. Maintenant vous placez mal les paroles : alors vous placerez mal les choses 
raison. Maintenant vous placez mal les paroles : alors vous placerez mal les choses ; vous récompenserez au lieu de punir 
t lui rit, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du monde, ni des traverses qui nous arrivent : de
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
joint pas la douceur2, les égards et la condescendance : c’est faire mal le bien3 Je veux que tu te fasses aimer ; mais Di
bourse aux abois Versailles, 13 janvier 1694. Ma santé ne va pas mal , quoique je me trouve bien occupé ; mais ma bours
is c’est une langueur traîtresse qui la passionne secrètement pour le mal , et qui cache sous la cendre un feu toujours prêt
t qu’on marchande avec elle, tout est perdu. Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu. Un homme mou et am
uption de ce qu’il y a de meilleur est le plus pernicieux de tous les maux . De tels hommes sont les pestes du genre humain.
ervir tous les citoyens. Le misanthrope fait plus de peur et moins de mal . Un serpent qui se glisse entre les fleurs est pl
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
es bien conduits est toujours convenable et facile : s’il se présente mal , c’est que la charpente est mal montée. Il est ai
nvenable et facile : s’il se présente mal, c’est que la charpente est mal montée. Il est aisé de prévoir, dès le moment où
as de même de l’Iliade. La fatale colère d’Achille, qui causa tant de maux aux Grecs, s’apaise au dix-neuvième chant, que le
 ; ce sont les queues, comme on les a appelées, soudées plus ou moins mal adroitement au corps de l’ouvrage. Tout le monde
récompense pour la vertu, châtiment pour le crime, ut bono bene, malo male sit. Question oiseuse, ce me semble. Que le dénoû
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
leau. On conçoit qu’il arrive parfois qu’une idée vraie et digne soit mal rendue, et qu’une idée fausse et inconvenante pla
autant que le passé en aurait fait éclore. Il suit encore que l’on a mal compris Denys d’Halicarnasse, Cicéron et Quintili
ions ; mais je crois que ceux qui les ont interprétés les ont parfois mal compris. On affirme, dans quelques rhétoriques, q
teurs sur cette matière, ni du vague qu’entraînent ces développements mal compris. S’il a pu confondre le sublime avec le s
ressembler. Malheureusement, il est infiniment plus aisé d’imiter le mal que le bien. Imiter n’est pas se laisser aller pa
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
ai jamais de beaux discours qui me valent tant, et s’il n’eût pas été mal à propos qu’en cette occasion, sous ombre que je
bandits, des Espagnols et de la mer : tout cela ne m’a point fait de mal , et vous m’en faites, et c’est pour vous que je c
urs plus, et je ne suis pas moins fatigué ; cela me fait voir que mon mal est d’être éloigné de vous, et que ma plus grande
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
nne, 12 décembre 1807. Il y a, Madame, dans le monde, un vilain petit mal bien singulier : c’est une invisible vapeur, qui
nom, dont l’épithète est fort jolie : c’est un rhumatisme volant. Ce mal bizarre, qui a quelque chose du dragon et du luti
es. (2 vol. in-12.) 2. On ne saurait sourire plus agréablement à son mal . Le premier des biens lui manquait : son âme semb
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
e à notre esprit, pour trouver de quoi nous entretenir avec lui ; nos maux parleraient tout seuls ; notre cœur s’échapperait
des expressions ? ne trouve-t-on pas dans le sentiment tout seul des maux qu’on endure, cette éloquence vive, ces mouvement
e qu’il faut lui dire ; vous n’avez besoin que de votre douleur : vos maux tout seuls ont su vous instruire. — Si vous priez
, et je vous réponds : Pourquoi voulez-vous ajouter à tous les autres maux que votre frère vous a faits, celui de le haïr, e
bare de se consoler ! et n’êtes-vous pas malheureux de chercher à vos maux une ressource qui ne fait qu’éterniser par la hai
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
mps, et avec raison, au panégyriste de ce dernier de s’être mêlé fort mal à propos de discussions théologiques, étrangères
: il ne faut pleurer que sur celle des méchants ; car ils ont fait le mal , et ne peuvent plus le réparer. Mais celui qui a
et à travers, et de vouloir absolument prêcher partout, vient-elle si mal à propros refroidir la noblesse et la chaleur de
dit comme il l’aurait vu lui-même, on exagère le bien ; on diminue le mal  : on justifie le crime ; et le prince, toujours f
ndre que les peuples ; car il est plus affreux sans doute de faire le mal que de le souffrir. Dans ce moment, je délibérai
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
és, constamment élevés vers le ciel. » Seigneur, me suis-je écrié, le mal m’accable : daigne, daigne répondre pour moi. » Q
entiment est profond ou délicat, plus il est vraisemblable qu’il sera mal ou faiblement rendu. Indépendamment du génie qui
urs de sa gloire, Reviennent tour à tour à sa triste mémoire : Et les maux de l’exil et de l’oppression Croissent au souveni
ur ! Voyez ce faible enfant que le trépas menace, Il ne sent plus ses maux quand sa mère l’embrasse : Dans l’âge des erreurs
voix, des bras lassés ranime le courage, Et jusque pour la brute aux maux compatissant, Il retient sur le bœuf l’aiguillon
……………………………… Les larmes cependant coulent de tous les yeux Vingt cris mal étouffés troublent les rits pieux ; L’effort de l
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal . Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu d
un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre. Avouez que
-seize ans, et je sors à peine d’une grande maladie qui a traité fort mal mon corps et mon âme pendant six semaines. M. Pig
eux sont enfoncés de trois pouces ; mes joues sont du vieux parchemin mal collé sur des os qui ne tiennent à rien. Le peu d
plus. Je ris encore quelquefois ; mais j’avoue que la douleur est un mal . » 1. Le 19 juin, Voltaire crivait à la même p
e, de tous les malades, est celui qui a parlé le plus joliment de ses maux . Il a les doléances souriantes et gaies. Comparez
33 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
a nature. Ils se conservent dans un repos de corruption, et parmi des maux connus et accoutumés. Et si on voulait les réveil
ai jamais de beaux discours qui me valent tant, et s’il n’eût pas été mal à propos qu’en cette occasion, sous ombre que je
bandits, des Espagnols et de la mer : tout cela ne m’a point fait de mal , et vous m’en faites, et c’est pour vous que je c
urs plus, et je ne suis pas moins fatigué ; cela me fait voir que mon mal est d’être éloigné de vous, et que ma plus grande
bres, nos côtes affranchies, notre commerce rétabli, la racine de nos maux publics coupée ; d’autre côté, la Flandre106 ouve
a bouche forte, et les lèvres assez rouges d’ordinaire, et ni bien ni mal taillées. J’ai les dents blanches, et passablemen
tre mon sentiment avec un peu trop de liberté. Ce qu’il y a encore de mal en moi, c’est que j’ai quelquefois une critique t
de la fumée en hiver, des moustiques en été, des fermiers qui paient mal , de fâcheux voisins, des procès à foison, des val
nt, un méchant cuisinier, une femme de chambre maladroite, un carosse mal attelé, un cocher ivrogne, de l’eau trouble, du v
lévriers au coin du feu, des chats sur votre lit, un curé qui prêche mal et longtemps, un vicaire mauvais poëte. Je me tai
ia : « Messieurs, nous sommes de pauvres religieux, qui ne faisons de mal à personne, et qui venons nous rafraîchir un peu
r la litière : les pauvres bêtes n’en ont point191, et ce serait fort mal parler ; mais vous leur faites observer des jeûne
e213, approchez. Que je suis ravi de vous voir !214 et que je veux du mal à mes gens de ne pas vous faire entrer d’abord !
elle un honnête homme riche et bien fait, qu’un gentilhomme gueux et mal bâti. Nicole 234. Cela est vrai. Nous avons le f
la rigueur de la certitude scientifique ; mais, frappé à mort par un mal que développèrent les excès du travail, il ne put
une voix enrouée, et un tour de visage bizarre, que son barbier l’ait mal rasé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcr
inione, regina del mondo 295. J’y souscris sans le connaître, sauf le mal , s’il y en a296. Du divertissement297 On c
nous en apercevions, des pensées qui seront une source de bien ou de mal . Mais, dans la nourriture du corps, l’on distingu
je m’en suis repentie, et, quoique le temps ne m’ait pas fait tout le mal qu’il fait aux autres, il ne laisse pas de m’avoi
ait été favorable, et je prie Dieu qu’il vous garantisse de tous les maux . Une noce A sa fille J’ai été à cette
eux sur le passé sans une horreur qui me trouble. Hélas ! que j’étais mal instruite d’une santé qui m’est si chère ! qui m’
té et le poids que la matière536 demande. Ne faites pas les plaisants mal à propos dans des choses si sérieuses et si vénér
voir dans les tabernacles éternels ! Ah ! si vous aviez soulagé leurs maux , si vous aviez eu pitié de leur désespoir, si vou
ffet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force, mais d’une force mal réglée. Il se compose576, il devient plus obéissa
, considère le peu que tu vaux ; viens, apprends la liste funèbre des maux dont ta faiblesse est menacée. Si tu n’en es pas
rs vous mépriserez les préceptes de la raison. Maintenant vous placez mal les paroles ; alors vous placerez mal les choses 
raison. Maintenant vous placez mal les paroles ; alors vous placerez mal les choses ; vous récompenserez au lieu de punir 
sache mieux louer que lui, il n’a jamais voulu vendre, ni même donner mal à propos ses louanges. Il sait, quand il le faut,
idélité d’un ami est le péché irrémissible pour lui. Lorsqu’on en use mal à son égard, il y a peu d’excuses qui le satisfas
s ? combien de bonnes œuvres censurées ? combien d’intentions droites mal expliquées, et combien de saintes actions empoiso
en être quitte en les oubliant, et quelque extrêmes que soient leurs maux , on y devient insensible. Combien de véritables p
he fort vermeille, les lèvres grosses, les dents blanches, longues et mal rangées ; les mains bien faites, mais de la coule
sée qu’on la regarde, comme.une personne qui a vu du monde. Elle fait mal la révérence702 et d’un air un peu italien ; mais
ments qui lui sont connus, et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal  ; il croit peser à ceux à qui il parle ; il conte
e bord d’un siège ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal  : libre néanmoins sur les affaires publiques, cha
ont souvent ce qui fait que les hommes décident de vous en bien ou en mal  : une légère attention à les avoir douces et poli
e pourrait pas en dire autant ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme
idaure,779 voit Esculape dans son temple, et le consulte sur tous ses maux . D’abord elle se plaint qu’elle est lasse et recr
vec raison qu’on les châtie, et ne se gâtent pas moins par des peines mal ordonnées que par l’impunité792. Le temps et l
me de toutes parts. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux , que vous n’aimez que votre autorité et votre glo
a gloire à leur donner du pain, et à les faire respirer après tant de maux , qu’à garder quelques places de la frontière qui
présenterait à la table la plus exquise des hommes mortels. Tous les maux s’enfuient loin de ces lieux tranquilles : la mor
oint pas la douceur897, les égards et la condescendance : c’est faire mal le bien898. Je veux que tu te fasses aimer ; mais
s ravissez à votre frère ce qu’il a de plus cher. La médisance est un mal inquiet qui trouble la société ; qui jette la dis
mon verre, et m’excitait à lui faire raison956. Je ne répondais point mal aux santés qu’il me portait, ce qui, avec ses fla
nde, le cou long avec un soupçon de goitre973 qui ne lui seyait point mal , un port de tête galant, gracieux, majestueux et
un autre qui a cinquante mille livres de rente de plus ; une perruque mal mise ne met personne mal avec le public ; on fait
mille livres de rente de plus ; une perruque mal mise ne met personne mal avec le public ; on fait grâce des petits ridicul
ujours été assis à table vis-à-vis d’un portrait de mon père, qui est mal peint, mais qui ressemble assez ; que nos journée
de Saint-Marc1270. D’abord, il est inouï combien ma sécurité, bien ou mal fondée là-dessus, m’a attiré de petites querelles
sur votre compte, je vous fais perdre un état que vous remplissez si mal . Adieu. » Eh bien ! qu’en pensez-vous ? Tandis qu
exécutée avec ardeur, ne réussit pourtant pas d’abord. Nous avions si mal pris la pente, que l’eau ne coulait point. La ter
risant tout, un aqueduc ! un aqueduc ! On croira que l’aventure finit mal pour les petits architectes. On se trompera : tou
crains point d’être démenti par l’expérience, un enfant qui n’est pas mal né, et qui a conservé jusqu’à vingt ans son innoc
t à vous offrir des excuses et de l’argent, ma lettre ne saurait être mal reçue. J’apprends que Mademoiselle de Cléry a env
de peine à me conserver étant petit, je n’aurais pas souffert tant de maux étant grand. Soyez persuadée que je ne cesserai j
’est un homme qui n’ignore rien, mais qui ne sait rien ; qui, faisant mal son métier, quel qu’il soit, se croit très-capabl
cueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinf
bon, mais fougueux ; mon esprit lui-même est mélangé de bien comme de mal . C’est mon imagination trop bouillante, trop impé
pétueuse et trop mobile qui a fait mes erreurs, et mes fautes, et mes maux . Cette imagination est amortie et brisée ; le vie
porté à s’arrêter en chemin, à dire : c’est assez ; et c’est un grand mal . Maman voudrait donc éviter cette nonchalance, et
ne, 12 décembre 1807. Il y a, Madame, dans le monde, un vilain petit mal bien singulier : c’est une invisible vapeur, qui
nom, dont l’épithète est fort jolie : c’est un rhumatisme volant. Ce mal bizarre, qui a quelque chose du dragon et du luti
à peu. On voit encore sur les murs d’un corps de garde les caractères mal formés, les figures grossièrement esquissées que
ins blasé. Ce n’est pas un méchant homme ; il préfère ne pas faire du mal , et ne s’y décide que pour son intérêt. Il a, si
uis six ans ? avons-nous assez tué de monde et fait éprouver assez de maux à la triste humanité ? Elle réclame de tout côté.
faut-il, pour les intérêts ou les passions d’une nation étrangère aux maux de la guerre, que nous continuions à nous entr’ég
it long ; suffit1615 qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains. J’av
dans cette Europe si corrompue. Sans doute elle renferme beaucoup de mal  ; mais le mal y est moins mauvais qu’ailleurs, et
rope si corrompue. Sans doute elle renferme beaucoup de mal ; mais le mal y est moins mauvais qu’ailleurs, et c’est beaucou
cipitamment, disant : « Ne gâtez pas la hache, elle me ferait plus de mal  ; » et, son discours terminé, quelqu’un s’en appr
es reproches qu’il aurait à essuyer. Découvre-t-on ce qu’il a fait de mal  ? il a l’air bouleversé ; la délicatesse de sa co
aider à nous relever. Quel sentiment veut-on inspirer à l’enfant quia mal fait ? Le besoin de faire mieux à l’avenir, si je
rre, et où lion rencontre à chaque pas la trace encore toute vive des maux passés. En même temps, de loin en loin, quel beau
eigné qu’ils possèdent une âme, et une âme libre, capable de faire le mal , mais capable aussi de faire le bien ? Qui leur a
rable douceur. Le bourreau lui-même était ému et la frappa d’une main mal assurée. La hache, au lieu d’atteindre le cou, to
rt de six à sept cents créatures humaines1749, dont plusieurs, que le mal de mer avait retenues dans leur lit, s’étaient vu
chose qui se termine bien. Sa population, quoique vivante, dissimule mal une profonde misère1763 ; rien ne paraît plus gra
et. Derrière lui venait un vieillard voûté, au teint bilieux, cachant mal sous des lunettes vertes un regard timide et inqu
. Ce mariage excita la jalousie de cette princesse et causa de grands maux . C’est ce drame que Corneille met en scène. 100.
homme ait le courage, ou plutôt la folie de dire de lui-même plus de mal que n’en eut pu dire son plus grand ennemi ? Ce q
vante, qui glisse son mot sensé de temps en temps. 235. Malitorne, mal tourné. 236. M. Jourdain a le parler vulgaire, c
mportance, Et l’on n’est souvent qu’un bourgeois. C’est proprement le mal françois. La sotte vanité nous est particulière.
es saignées, et ne balance aucune chose. Il ne lui faut point vouloir mal de tout ce qu’il pourra vous faire ; c’est de la
ée du sujet par le mot elles. 381. La Bruyère a dit : « Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls : de là le jeu, le
nt dans des craintes frivoles et dans de vaines terreurs ; le moindre mal alors qui puisse lui arriver est de s’ennuyer. »
réfutable. 488. Elle veut dire qu’une fois lancé, il faut, bon gré, mal gré, aller jusqu’au bout. 489. L’expression est
r lieu à mon égard ; je me flattais de ne jamais souffrir un si grand mal  ; je le souffre et le sens dans toute sa rigueur.
rre Patrix sur l’égalité dans la mort : Je rêvais cette nuit que, de mal consumé, Côte à côte d’un gueux l’on m’avait inhu
ans douleur ni tristesse ; mon cœur en est blessé mais je souffre ces maux comme étant dans l’ordre de la Providence. » 66
le résultat de la conférence, ces médecins invisibles consultent d’un mal bien plus dangereux. Nous avons soigné cette Baby
sse juvabit « Peut-être nous plaira-t-il un jour de nous rappeler ces maux . » 920. Venez voir le plus beau spectacle qu
é ainsi l’Esprit des lois : «  Ce livre m’a toujours paru un cabinet mal rangé, avec de beaux lustres de cristal de roche.
e, de tous les malades, est celui qui a parlé le plus joliment de ses maux . Il a les doléances souriantes et gaies. Comparez
et de son ardeur ; et son ardeur vient de sa force, mais, d’une force mal réglée. Il se compose, il devient obéissant sous
aiment leur cage. 1252. Ni n’offense. Il veut dire : Ne fait pas de mal , 1253. L’observation est ici très-précise. 1254
façons les cérémonies de pure civilité. 1330. Les laquais sont bien mal appris. 1331. Cette antithèse est recherchée. 1
pas besoin des moralistes. La conscience lui suffit. 1387. C’est un mal que Rousseau connaît par expérience. 1388. Volta
it à un de ses amis, l’abbé Nicaise: « La calomnie ne m’a fait aucun mal  : j’en ai avalé le calice, où, dans la vérité, je
un rayon ?  » 1504. On ne saurait sourire plus agréablement à son mal . Le premier des biens lui manquait : son âme semb
ffroy : « S’il fallait devenir philosophe pour distinguer le bien du mal et pour reconnaître son devoir, la plupart des ho
ible qui persiste à appeler l’action par son nom et à juger qu’il est mal de la faire. « Qu’il résiste ou qu’il cède à la
u’il cède à la tentation, peu importe ; s’il cède, il sait qu’il fait mal  ; s’il résiste, il sait qu’il fait bien. Dans le
tion, si Dieu ne nous avait donné l’espérance, comme pour charmer nos maux et tempérer par quelque douceur l’amertume de cet
la vie est semée de tant d’écueils, et peut être la source de tant de maux , que la mort n’est pas le plus grand de tous. «
Nous devons nous soumettre à ses commandements. Chère Alicia, je suis mal préparé à paraître devant mon Créateur ; mais j’e
es, comme je pardonne, avant de mourir, à ceux qui m’ont fait quelque mal .... » 1607. Marie-Joséphine-Rose Tascher de la
ers suivant l’instinct fatal, Et courant après l’or par le bien et le mal . (Iambes, Dentu, p. 195.) 1764. L’honneur fut
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
rais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé
cueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinf
it à un de ses amis, l’abbé Nicaise : « La calomnie ne m’a fait aucun mal  : j’en ai avalé le calice, où, dans la vérité, je
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
ère sans sujet, qui prendront les choses de travers, qui raisonneront mal , qui auront un ascendant plein de fierté, ou une
s de nous, ils ne nuisent qu’à ceux qui les ont et ne nous font aucun mal , à moins que nous n’en recevions volontairement l
si nous souffrons d’eux, nous les faisons souffrir à notre tour. Ces maux de nos semblables, si nous pouvions les regarder
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
limites naturelles, elles consistent à aimer le bien et à détester le mal . La règle des passions, c’est le sentiment du dev
cience. L’homme, sollicité d’un côté par le bien et de l’autre par le mal , a son libre arbitre pour choisir. S’il fait le b
bitre pour choisir. S’il fait le bien, il est vertueux ; s’il fait le mal , il est criminel. Le but de notre nature est la r
t purs ; ils aiment le bien et la justice par instinct, par goût ; le mal leur répugne, l’injustice les irrite. Qu’ils se l
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
s ! combien de bonnes œuvres censurées ! combien d’intentions droites mal expliquées, et combien de saintes actions empoiso
en être quitte en les oubliant ; et, quelque extrêmes que soient leur maux , on y devient insensible. Combien de véritable pa
ns douleur ni tristesse ; mon cœur en est blessé, mais je souffre ces maux comme étant dans l’ordre de la Providence. » 1
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ments qui lui sont connus, et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal  ; il croit peser à ceux à qui il parle ; il conte
e bord d’un siége ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal  : libre néanmoins sur les affaires publiques, cha
ont souvent ce qui fait que les hommes décident de vous en bien ou en mal  : une légère attention à les avoir douces et poli
Épidaure2, voit Esculape dans son temple, et le consulte sur tous ses maux . D’abord elle se plaint qu’elle est lasse et recr
ignent mieux, qui le blâment plus aigrement, et qui en disent plus de mal , que ceux qui s’étaient comme dévoués à la fureur
er. Molière a dit : Il ne vous a pas fait une belle personne Afin de mal user des choses qu’il vous donne. (École des femm
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Peuples, sa main sur vous répandra ses bienfaits ; Il veut finir vos maux , il vous plaint, il vous aime, Et dans ce jour af
pelle ? Suis-je avec des chrétiens ?… Guidez mes pas tremblants ; Mes maux m’ont affaibli plus encor que mes ans1. (En s’ass
. Trop digne chevalier, quoi ! vous passez les mers Pour soulager nos maux et pour briser nos fers ? Ah ! parlez, à qui dois
re ; Je vais au Roi des rois demander aujourd’hui Le prix de tous les maux que j’ai soufferts pour lui Vous, généreux témoin
oup occupé de Voltaire ; car aucun homme n’a exercé, en bien comme en mal , plus d’influence sur l’esprit français : on peut
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent ? N’a-t-il pas ce
cun la honte de vos actions. Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est
estimer le plus. Uranie. Voilà monsieur le marquis qui en dit force mal . Le Marquis. Il est vrai. Je la trouve détestab
! mon Dieu ! il y en a beaucoup que le trop d’esprit gâte, qui voient mal les choses à force de lumières, et même qui serai
lon les règles, il faudrait, de nécessité, que les règles eussent été mal faites. Moquons-nous donc de cette chicane, où il
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
de poètes, pour avoir rassemblé au hasard quelques lignes d’une prose mal conçue et mal écrite, et qui n’a rien de la poési
r avoir rassemblé au hasard quelques lignes d’une prose mal conçue et mal écrite, et qui n’a rien de la poésie, que le refr
s effort, et de l’art qui se tourmente infructueusement pour l’imiter mal , altère sensiblement quelquefois le plaisir que p
langueurs du repos, Endormaient leurs douleurs et suspendaient leurs maux  : Didon seule veillait. 25 (Delille). C’est ce
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
toute sorte d’occasions aux moindres bagatelles. L’on tenait cabinet mal à propos, l’on donnait des rendez-vous sans sujet
r en toutes choses, ne l’a si sensible en aucune qu’à être ou bien ou mal à la cour. Il y a des temps où la disgrâce est un
raison de vous dire qu’il ne sied pas bien à un honnête homme d’être mal à la cour en ce temps-là ? Et n’eus-je pas encore
ibuait à la douceur de son naturel les occasions qu’il n’avait pas de mal faire. Il faut avouer qu’il seconda fort habileme
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
livre innocent, et, comme disait madame du Deffand, il n’y a point de mal à avoir fait cela2. [II] 1787. Voici un nou
xistence qui se change en fantôme avant de s’évanouir, tout cela fait mal , et l’homme vulgaire paraît, quand il expire, avo
es et dévouées. L’homme a un grand empire sur l’homme, et de tous les maux qu’il peut faire à ses semblables, le plus grand
se divise au dedans de lui-même, il ne sait plus la vie que comme un mal  ; et si de tous les sentiments l’enthousiasme est
44 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e nouvelle a commencé, époque où ne domine d’abord que le souvenir du mal souffert : le testament du roi est annulé, et la
gloires durables. D’ailleurs, ce difficile départ entre le bien et le mal , un des plus graves esprits de notre siècle l’ach
clat ; nous l’avons appris à nos dépens. Nous savons, nous sentons le mal que nous a légué cette époque mémorable. Elle a p
onfiance ; il a tenté bien au-delà de son droit et de sa force ; il a mal jugé la nature morale de l’homme et les condition
é Schopenhauer et Hartmann : système accablant, qui livre le monde au mal , fait de l’existence la pire des misères et ne la
fait sur moi une décharge de leurs carabines, dont je me serais très mal trouvé. Je n’osai donc hasarder une démarche si d
l’argent. — De l’argent ? me dit-il d’un air étonné ; vous jugez bien mal de la charité des Espagnols, si vous croyez que l
. Je jugeais qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourrait le recevoir mal  ; mais, rejetant cette pensée, je me représentais
eurs à ceux de l’esprit, et qu’il est véritable que la proportion des maux est celle-là même des biens qui les finissent111.
autre côté, Rome, travaillée par ses dissensions civiles, occupée de maux plus pressants, négligea les affaires d’Asie, et
égligence, cesse de faire exécuter les lois, peut aisément réparer le mal  : il n’a qu’à changer de conseil, ou se corriger
tir de sa prison. Il passa en Angleterre. La société anglaise, encore mal connue en France, fut pour Voltaire comme une rév
s. Ce funeste privilège qu’ils avaient, et dont ils se prévalurent si mal , ne servit qu’à faire piller leur ville, à expose
us prouvent que vous n’avez pas dû réussir. Des savants qui entendent mal le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait en
être protégés. Mais vous me demanderez pourquoi ils en disent tant de mal jusqu’à ce qu’ils y soient admis, et pourquoi le
les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal . Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu d
un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui, de tout temps, ont inondé la terre. Avouez q
ls ont la même adresse, la même subtilité, le même goût pour faire le mal , le même penchant à la petite rapine ; comme eux,
sociales, il ne voit que la ruine des caractères, et, comme remède au mal , il propose, d’ailleurs en le déclarant impossibl
rentreront un jour malgré vous230. Pour ne les pas exposer à quelques maux de la nature, vous êtes l’artisan de ceux qu’elle
aissant libre ; je fais son bien dans l’avenir en l’armant contre les maux qu’il doit supporter. Concevez-vous quelque vrai
e de sa constitution, que de vouloir l’exempter également de tous les maux de son espèce ? Oui, je le soutiens : pour sentir
ns : pour sentir les grands biens, il faut qu’il connaisse les petits maux  : telle est sa nature. Si le physique va trop bie
eut voyager, il faut aller à pied. Ibid., liv. V. De l’origine du mal physique. A M. de Voltaire238. Vos deux dernie
l’avoir inspiré. Vous reprochez à Pope et à Leibniz d’insulter à nos maux en soutenant que tout est bien, et vous chargez t
iez, ce semble, me tranquilliser beaucoup en me prouvant que tout est mal . Ne vous y trompez pas, monsieur : il arrive tout
ue vous me peignez comme insupportables. Le poème de Pope adoucit mes maux et me porte à la patience ; le vôtre aigrit mes p
la raison. « Homme, prends patience, me disent Pope et Leibniz : les maux sont un effet nécessaire de la nature et de la co
les économies possibles, il a choisi celle qui réunissait le moins de mal et le plus de bien, ou, pour dire la même chose e
t créé, sans doute il est tout-puissant, il pouvait prévenir tous tes maux  ; n’espère donc jamais qu’ils finissent : car on
plus cruelle encore que le manichéisme. Si l’embarras de l’origine du mal vous forçait d’altérer quelqu’une des perfections
pourraient éviter. Je ne vois pas qu’on puisse chercher la source du mal moral ailleurs que dans l’homme libre, perfection
que dans l’homme libre, perfectionné, partant corrompu ; et quant aux maux physiques, si la matière sensible et impassible e
plus, je crois avoir montré qu’excepté la mort, qui n’est presque un mal que par les préparatifs dont on la fait précéder,
l que par les préparatifs dont on la fait précéder, la plupart de nos maux physiques sont encore notre ouvrage. Sans quitter
les déserts ? Mais nous n’en parlons pas, parce qu’ils ne font aucun mal aux messieurs des villes, les seuls hommes dont n
avez Tronchin pour médecin et pour ami ; vous ne trouvez pourtant que mal sur la terre. Et moi, homme obscur, pauvre et tou
que mal sur la terre. Et moi, homme obscur, pauvre et tourmenté d’un mal sans remède, je médite avec plaisir dans ma retra
Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux , et, de plus, fort occupé, qui n’est guère en éta
rand, de quelque nature qu’il soit, mais qui les tourne au bien ou au mal selon leurs passions, leurs lumières, leur éducat
uadé qu’un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal . Le comte. — Tu ne dis pas tout. Je me souviens
e maîtres qui fussent dignes d’être valets ? Le comte (riant). — Pas mal  ! Et tu t’es retiré en cette ville ? Figaro. — N
mes réponses, et par ma « conduite respectueuse, que son conseil l’a mal informée « sur mon compte. » Et l’on écrivit. Tel
mps du matin, parce que nous étions au 3 avril. Pardon, si je me suis mal expliqué. Comme en vous mariant il est naturel qu
op fait servir d’aliment à la curiosité publique, et c’est souvent un mal  ; que mon profond mépris pour les noirceurs a pu
que ce n’est qu’en nous écartant de ses lois que nous rencontrons les maux . Étudier la nature, c’est donc servir son prince
nte la haine d’un régime politique où la liberté personnelle était si mal protégée contre les caprices d’une autorité oppre
eront paisiblement jouir de votre crime ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la
e la boisson du roi mon maître est indépendante des fonctions bien ou mal remplies de la charge dont les bontés    de    M.
l’homme sur la terre, ses rapports avec Dieu, l’énigme du bien et du mal , le libre arbitre et la puissance divine concilié
us loin : car le style est un accent. Puisse cette force mystérieuse, mal expliquée jusqu’ici, et non moins puissante pour
expliquée jusqu’ici, et non moins puissante pour le bien que pour le mal , devenir bientôt l’organe d’un prosélytisme salut
un prosélytisme salutaire, capable de consoler l’humanité de tous les maux que vous lui avez faits332 ! Ibid., Sixième Entr
ces flots de sang innocent, qui se mêlent à celui des coupables. Les maux de tout genre qui nous accablent sont terribles,
s que, sous l’empire de l’être qui réunit ces deux qualités, tous les maux dont nous sommes les témoins ou les victimes ne p
t à la satire, c’est-à-dire une grande pénétration pour découvrir les maux et les défauts de la société ; mais il n’en cherc
erfectionner les esprits ou à les corrompre ? fera-t-il du bien ou du mal  ? Grandes questions que se faisaient nos devancie
de Staël, initiait la France à un monde nouveau, qu’elle connaissait mal et dédaignait. La curiosité du dix-huitième siècl
tel fanatisme sans avoir de grandes facultés pour le bien et pour le mal  : car il n’y a que la puissance, dans quelque gen
versation sont le plus généralement répandus : et ce qu’on appelle le mal du pays, ce regret indéfinissable de la patrie, q
se divise au dedans de lui-même, il ne sent plus la vie que comme un mal  ; et si, de tous les sentiments, l’enthousiasme e
urs de l’anarchie civile et militaire ; et pour seul remède à tant de maux , un prince à peine âgé de dix-huit ans, que son p
tout à coup. Dès le second jour, un incident lui fit voir qu’il avait mal jugé de sa situation, et quelles seraient les dif
oire, les illusions de souvenirs qui les entouraient : elles seraient mal remplacées par l’action seule de la force et du p
le de justice, de probité, de devoir460. Partout on oppose le bien au mal , le dévouement à l’égoïsme ; on célèbre les sacri
, noble dans ses motifs, et conduite avec sagesse et prudence, tourne mal cependant, et me porte préjudice à moi-même, et m
plie462. Y a-t-il eu au monde une vertu plus malheureuse et même plus mal employée que celle des citoyens qu’on a appelés l
et définitive. Le fait capital était resté dans l’ombre, ou avait été mal étudié, celui de la conquête des Gaules par les F
de, l’idéal de la barbarie élémentaire, sans conscience du bien et du mal  ; Hilperic, l’homme de race barbare qui prend les
e atteignit fut le roi Hilperic. Il ressentit les graves symptômes du mal à son début ; mais il eut, dans cette épreuve, le
é pour les souffrances d’autrui, de crainte des jugements de Dieu. Le mal qu’elle avait fait ou conseillé jusque-là, surtou
nonça les paroles suivantes : « Il y a. longtemps que nous faisons le mal , et que la bonté « de Dieu nous supporte ; souven
supporte ; souvent elle nous a châtiés par « des fièvres et d’autres maux , et nous ne nous sommes pas « amendés. « Voilà qu
résigné. Ce noble et sincère esprit se sentait lui-même atteint de ce mal de notre temps, « le grand et irrémédiable scepti
on, ce qui l’oblige à s’inquiéter de la destinée de l’homme, c’est le mal  : le mal, qui est partout dans la condition humai
i l’oblige à s’inquiéter de la destinée de l’homme, c’est le mal : le mal , qui est partout dans la condition humaine, jusqu
rable douceur. Le bourreau lui-même était ému et la frappa d’une main mal assurée. La hache, au lien d’atteindre le cou, to
st là qu’un pur caprice de conquérant, jetant au hasard le bien ou le mal , tour à tour renversant des empires ou édifiant u
gtemps l’admiration de la ruse, et la religion du succès522. Un autre mal , très grave, et qui faussa l’histoire, c’est que
avoir pas de passions qui lui soient propres ; il n’a que la haine du mal . Observateur profond et grand peintre, il observe
t tant de hardiesse, on craint involontairement qu’il n’en abuse pour mal faire. Mais cette peur-là est encore une manière
 ; il ignore la douleur, faute d’être frappé quelquefois par une main mal disposée pour lui. C’est une sorte de momie enfer
ar se croire un petit dieu. Il faut donc punir l’enfant quand il fait mal , lui imposer des privations, lui dire la vérité s
s purs, sont des malades pour chanter et souffrir, pour jouir de leur mal , des romantiques plus ou moins par dilettantisme 
où l’on écrit beaucoup qu’il y a des gens de talent qui écrivent fort mal . L’histoire de Perse, c’est l’histoire d’un jeune
elle peut avoir à les grandir ou aies rabaisser. Pradon ne jugeait si mal que parce qu’il se connaissait plus mal encore. I
baisser. Pradon ne jugeait si mal que parce qu’il se connaissait plus mal encore. Il est tout simple que, s’étant cru capab
e toujours s’attendrir. Hélas ! que mes tristes pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines pass
e, sert avant tout à propager ses idées. L’art dramatique s’accommode mal des préoccupations étrangères à son objet essenti
’aimais toujours ; que mon cœur éperdu A détesté tes dieux, qui t’ont mal défendu ; Mais je ne cherche point, je ne veux po
tait un perroquet dévot, Une belle âme innocemment guidée : Jamais du mal il n’avait en l’idée, Ne disait donc un immodeste
ières d’un personnage dont les prétendus succès dans le monde cachent mal le réel mépris qui l’entoure. VALÈRE. Je vous ré
nt toujours grossir le tribunal Du bavard imposant qui dit le plus de mal , Vont semer d’après lui l’ignoble parodie Sur les
ouloureuses de sa vie. Après avoir vu périr sous l’étreinte d’un même mal sa femme et ses deux filles, il avait fermé les y
Noble et tendre amitié, je te chante en mes vers. Du poids de tant de maux semés dans l’univers, Par tes soins consolants c’
amée ou de quelques lambeaux, Et sans que nul mortel attendri sur ses maux D’un souhait de bonheur le flatte et l’encourage,
dociles, Lutte et ne veut plier que sous des mains habiles. Est-ce un mal  ? Eh ! plutôt rendons grâces aux dieux : Un faux
nt sans pudeur, aux yeux de Rome entière, Un ordre faux peut-être, ou mal interprété ; Et, du chef de l’État bravant la maj
igand des airs, Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’homme est ta victime. Ton
oix, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire au sombre dieu du mal . Mais que sert de lutter contre sa destinée ? Que
i vu partout un Dieu sans pouvoir le comprendre ! J’ai vu le bien, le mal , sans choix et sans dessein, Tomber, comme au has
n, Tomber, comme au hasard, échappés de son sein ; J’ai vu partout le mal où le mieux pouvait être, Et je l’ai blasphémé, n
on chef-d’œuvre. Le sujet est l’éternel à propos du danger des unions mal assorties : l’intrigue est vive et rapide, les ca
sortent.Qui, moi ! LOUIS. Ils en sortent. Qui, moi !Vous dites à nos maux  : Guérissez !… FRANÇOIS DE PAULE. Guérissez !…Mo
sez !…Moi, mon fils ! LOUIS. Guérissez !… Moi, mon fils !Soudain nos maux guérissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieu
au fond de ses entrailles. FRANÇOIS DE PAULE. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens ! LOUIS, debout. Vie
aillants et de beautés supérieures, jamais médiocres en bien comme en mal , et qui parfois vous effrayent presque autant qu’
pprochement dans le même personnage de l’extrême bien et de l’extrême mal . Ni l’histoire, ni l’observation de la vie, ne do
le ! Plus de chrétiens ! allez, exterminez-les tous ! Que Rome de ses maux punisse en eux les causes802 ; Exterminez ! — Esc
’efface ; Le passant inquiet doute de son chemin. Le jour est pour le mal , la fatigue et la haine. Prions : voici la nuit !
envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Tout en cueillant des fl
croulants, toits rongés, décombres de remparts853. O Mer ! Tu gardes mal ton sinistre mystère ! Non, tu n’as pas toujours,
bleus. De joie et d’amour sa vie était pleine : Il ne connaissait le mal ni la haine ; Bien aimé de tous, et partout heure
ur l’homme ; il soutient que l’auteur du bien n’est point l’auteur du mal  ; que les désordres particuliers disparaissent da
Leibniz et de Pope, n’arrive pas, en effet, jusqu’à dire que tout est mal , mais que tout est douteux, et qu’il est impossib
l faut savoir gré à ceux qui n’ont accepté ni tout le bien ni tout le mal que nous avions dit de nous. De ce jugement du co
Nous avions loin sur notre main gauche l’Apennin, le prospect du pays mal plaisant, bossé, plein de profondes fendaces, inc
ber dans une pareille faute. 464. Je vois, j’aime le bien ; c’est le mal que je fais. 465. Racine, imitant l’Épître de s
Fille de Babylon, race ingrate et maudite, Heureux qui te rendra le mal que tu nous fais, Balançant le salaire à l’égal d
ses, quand on sait ce qui la domine et l’entraîne, sans haïr moins le mal , sans aimer moins le bien, on a plus d’indulgence
e bien, on a plus d’indulgence pour l’homme qui s’est laissé aller au mal par les mille entraînements de l’âme humaine, et
ère de Rhadamiste, par ses élans impétueux vers le bien comme vers le mal , est éminement dramatique. Il en est de même de c
  L’âme est donc tout esclave : une loi souveraine Vers le bien ou le mal incessamment l’entraîne ; Et nous ne recevons ni
 ; La iangue était l’État avant quatre-vingt-neuf ! Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes ; Les uns, nobles
urs infinies ; Car vos petites mains, joyeuses et bénies, N’ont point mal fait encor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché n
ntre, des infirmes appellentia Mort pour qu’elle les délivre de leurs maux . Mais la Mort se détourne d’eux et dirige ses cou
tra… 827. « Manichéisme. » — Ces deux principes sont le bien et le mal . Mais le manichéisme est un système religieux bie
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
à l’homme, rendis la mesure de ses biens plus grande que celle de ses maux . Sans toi, jouets éternels du sort, nous passerio
it ni réparer ses fautes, ni donner des ordres précis, ni prévoir les maux qui le menaçaient, ni ménager les gens de nt il a
ste dans l’esprit. Premier exemple : Maj. Il faut fuir ce qui est un mal  ; (Min.) (Or l’oisiveté est un mal) : Concl. Don
: Maj. Il faut fuir ce qui est un mal ; (Min.) (Or l’oisiveté est un mal ) : Concl. Donc, il faut fuir l’oisiveté. Deuxièm
d’autrui, des infortunes, des afflictions de tout genre, de tous les maux enfin auxquels l’humanité est exposée sur cette t
qu’ils comprennent les deux rapports de notre âme avec le bien et le mal . Ils nous affectent de mille manières et donnent
a Crainte est un sentiment pénible excité dans l’âme par l’image d’un mal qui la menace. Elle est plus ou moins grande, sel
longeant sa rage, Grave au front des humains un éternel outrage. D’un mal contagieux tout fuit épouvanté ; Isaure sans effr
46 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
lle, pour conclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte d
uvre à nu les inquiétudes et les peines d’une âme ennuyée de tout, et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des
se point affliger du tout lorsqu’on en a sujet, aussi serait-ce faire mal son compte que de ne travailler pas, de tout son
ous distraire, parce que je ne sache point d’autre remède pour un tel mal . Quant à l’intérêt de la personne que vous regret
e que vous regrettez, ni la raison ni la religion ne font craindre du mal , après cette vie, à ceux qui ont vécu en gens d’h
e l’on commet dans la vie civile ; des querelles injustes, des procès mal fondés, des avis téméraires, des entreprises mal
injustes, des procès mal fondés, des avis téméraires, des entreprises mal concertées. Il y en a peu qui n’aient leur source
ussi ils ne s’y trompent pas, qu’ils raisonnent tantôt bien et tantôt mal , et qu’après avoir mal raisonné, ils sont capable
t pas, qu’ils raisonnent tantôt bien et tantôt mal, et qu’après avoir mal raisonné, ils sont capables de reconnaître leur f
ements rompant cette union, si nécessaire à l’État, lui causèrent des maux très funestes. Avant que de les dire, je remarque
êts que la compagnie avait donnés ; mais les voies de douceur étaient mal interprétées, et passaient pour des marques de fa
ritable et solide ; que tous nos plaisirs ne sont que vanité, que nos maux sont infinis, et qu’enfin la mort qui nous menace
pour ceux qui n’en ont aucune lumière. C’est donc assurément un grand mal que d’être dans ce doute ; mais c’est au moins un
riste ? S’ils y pensaient sérieusement, ils verraient que cela est si mal pris, si contraire au bon sens, si oppose à l’hon
ontre Dieu90. Qu’ils laissent donc ces impiétés à ceux qui sont assez mal nés pour en être véritablement capables ; qu’ils
une voix enrouée et un tour de visage bizarre, que son barbier l’ait mal rasé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcr
opinione regina del mondo 99. J’y souscris sans le connaître, sauf le mal , s’il y en a. Ibid. (p. 187 de l’édition citée)
inaires, quelque bonne que soit son intention, s’il arrive qu’on juge mal , on peut douter pour le moins s’il n’est point te
ir, on ferait marcher et respirer une peinture, on guérirait un grand mal avec des paroles, qui, quelque choisies, quelque
à son enjouement si hardi et si spirituel, quel tendre dévouement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités
voici comment nous devrions penser : j’ai lu ceci en bon lieu : Quel mal peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu
e qui est solide et réel d’avec ce qui ne sera qu’apparent. Ainsi les maux de l’État seront en chemin de guérir, et les enne
i, par sa bonté ingénieuse et persévérante à chercher les remèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de rendre les pe
objet de n’être redouté que des ennemis de l’État et de ceux qui font mal . Que tout le reste vous aime, mette en vous sa co
onsolation et son espérance, et reçoive de vous le soulagement de ses maux . C’est là, de toutes vos obligations, celle qui e
xaminera dans son jugement tout ce que nous aurons fait de bien et de mal . » Ainsi tout est vain en l’homme, si nous regard
que tragique accident avait désolé sa famille ? Au premier bruit d’un mal si étrange, on accourt à Saint-Cloud de toutes pa
edans et au dehors ; les remèdes de tous côtés plus dangereux que les maux  : les princes arrêtés avec grand péril204, et dél
ité et le poids que la matière demande. Ne faites point les plaisants mal à propos, dans des choses si sérieuses et si véné
alors un épouvantable malheur pour l’homme vicieux : l’idée seule des maux qu’il se prépare me trouble l’imagination ; la pe
des guerres et des calamités qui ont enfin renversé leur empire, les maux dont ils avaient affligé votre Église. Oui, grand
ne sut pas néanmoins gagner la faveur du grand roi, qui s’accommodait mal de son caractère âpre et tranchant. Il servit d’a
dit Monseigneur, fils de Louis XIV293. Monseigneur se trouva plus mal vers quatre heures après midi294, tellement que B
e leur corps. Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’éviter les uns les
her ni guérir386, enfin des faiblesses de l’âme, qui sont de tous les maux le plus insupportable et le plus irrémédiable. Hé
der aussi que le bien produit par le vice est toujours mêlé de grands maux . Ce sont les lois qui arrêtent le progrès de ses
n’a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu’il ne méritait pas, et celui que son imprudenc
servons notre indulgence pour les parfaits. La générosité souffre des maux d’autrui, comme si elle en était responsable. On
ersé son sang, Ne vous préparez plus à me percer le flanc. Nous avons mal servi vos haines mutuelles, Aux jours l’une de l’
un charme à433 vous justifier. RODOGUNE, à Cléopâtre. Je me défendrai mal  : l’innocence étonnée Ne peut s’imaginer qu’elle
 ;         Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché468 : Sous un sourcil épais il avait l’œil c
! Sans leur aide, il ne peut entrer dans les esprits         Que tout mal et toute injustice : Faute d’y recourir, on viole
     Quoi ! vous iriez dire à la vieille Émilie Qu’à son âge il sied mal de faire la jolie, Et que le blanc qu’elle a scan
ais fâché d’être sage à leurs yeux495. PHILINTE. Vous voulez un grand mal à la nature humaine. ALCESTE. Oui ; j’ai conçu po
oir s’il est bon qu’au publie je l’expose. ALCESTE. Monsieur, je suis mal propre514 à décider la chose ; Veuillez m’en disp
, Cette soif a gâté de fort honnêtes gens. ORONTE. Est-ce que j’écris mal  ? et leur ressemblerais-je ? ALCESTE. Je ne dis p
De ce qu’il veut d’abord ne sait pas m’informer, Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D’un divertissement me fait
e, voulant à la fois se soustraire à un hymen odieux et se venger des maux qu’elle a soufferts de cette famille, n’hésite pa
gnez voir au moins ce que vous hasardez. D’une ville naissante, encor mal assurée, Au peuple américain nous défendons l’ent
’aimais toujours ; que mon cœur éperdu A détesté tes dieux, qui t’ont mal défendu : Mais je ne cherche point, je ne veux po
orrible serment Me donne au meurtrier qui m’ôta mon amant. Je connais mal peut-être une loi si nouvelle ; Mais j’en crois m
t, loin du ciel de sa patrie, La mort termine ses revers744. D’où ses maux ont-ils pris leur source ? Quelles épines, dans s
Dans cette cage resserrée On peut former jusqu’à six pas. Une lucarne mal vitrée, Près d’une gouttière livrée À d’intermina
d’un poids équitable, Ai pesé des faibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un bonheur véritable Ne dépend
amée ou de quelques lambeaux, Et sans que nul mortel attendri sur ses maux D’un souhait de bonheur le flatte et l’encourage,
es d’une morale déclarée provisoire par Descartes lui-même. Ce serait mal interpréter la pensée du philosophe, et substitue
e bon sens, qu’on puisse absolument nommer bien, il n’y a aussi aucun mal dont on ne puisse tirer quelque avantage avec le
ns ses Pensées, au célèbre passage appelé la règle des paris : « Quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti ? Vous ser
il fut frappé de cette circonstance et saisi de l’appréhension de ce mal alors si redouté. Le lendemain, en s’habillant, i
déploie une richesse de langue inimaginable. 299. Saint-Simon était mal avec Monseigneur, et, par ce motif, il redoutait
e la Bourgogne et du pays des Suisses et des Grisons. Ce nouvel État, mal formé, sans unité, fut appelé le royaume de Rhéti
us complexes que ceux du corps ; la nature mobile de l’homme se prête mal à cette unité toujours un peu artificielle. Aussi
iez pas, ou si vous n’étiez pas pour moi, seule et délaissée dans ses maux , où mon âme espérerait, elle ? » 394. « Je vai
et il convient de protester contre ce regard indifférent jeté sur le mal , considéré comme un simple élément de la nature h
article de : il faut dire, par exemple, avant que de mourir. » 514. Mal propre, que sur la scène on remplace dans ce pass
opre, offrait alors une nuance différente de cette dernière locution. Mal habile a duré ; mais la crainte d’une fâcheuse éq
le a duré ; mais la crainte d’une fâcheuse équivoque a fait délaisser mal propre. 515. J’aurais lieu de me plaindre si me
ère de Rhadamiste, par ses élans impétueux vers le bien comme vers le mal , est éminemment dramatique. Il en est de même de
coup occupé de Voltaire, car aucun homme n’a exercé, en bien comme en mal , plus d’influence sur l’esprit français : on peut
47 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
poullez, dont le rude tonnerre S’envole outre les airs : les uns font mal au cœur Des liseurs dégoustez, les autres leur fo
on cas et affaire, Et des heureux de ce monde me faire, Sans qu’aucun mal vous en puisse advenir. Quand je regarde et pens
de sage devenir Mais sans support je ne puis retraire La ou sçavez. Male fortune a voulu maintenir Et a juré de toujours m
mant et en songe, Et en veillant je n’ay qu’austérité : Le jour m’est mal , et bien, l’obscurité : Le court sommeil ma dame
qu’ennuis96 ? Épigrammes D’un païsan Un maistre ès arts, mal chaussé, mal vestu, Chez un paisan demandoit à re
Épigrammes D’un païsan Un maistre ès arts, mal chaussé, mal vestu, Chez un paisan demandoit à repaisfre, Disa
oit donnee, Que j’en aurois un merveilleux plaisir. Et je n’en ay que mal et desplaisir ! De deux enfans, l’un j’ay chassé
apparence : Voila de ceste court la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain et mal vestu, Sans barbe et sans
Voila de ceste court la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain et mal vestu, Sans barbe et sans argent on s
este court la plus grande vertu, Dont souvent, mal monté, mal sain et mal vestu, Sans barbe et sans argent on s’en retourne
ers aux oreilles distille146, Et ne fault s’enquerir s’il est bien ou mal faict ; Car le vers plus coulant est le vers plus
r la mort, qui jamais n’est tardive286, Sinon quand, te donnant mille maux ennuieux, Tu fais le vivre tel, que le mourir vau
e tout de son ouvrage D’une incomprenable splendeur300. Pardonner au mal , c’est mal faire. Qui à propos ne se peut taire,
on ouvrage D’une incomprenable splendeur300. Pardonner au mal, c’est mal faire. Qui à propos ne se peut taire, Parler à pr
rouble Où sans fin tu seras, tu me rendras au double. Le loyer de mes maux . La peine est bien plus grande Qui voit sans fin
e, Et si quelque autre dieu dans les enfers habite, Juste vangeur des maux , je les invoque tous, Homicides cruels, pour se v
eron… Mais ployez, je vous pry, cet obstiné courage, Surmontez vostre mal , surmontez vostre rage, Où est de vostre cœur la
t mort sans venger son injure ? Je ne fay qu’allonger le trame de mes maux  : Je ne vy pas, je sens les funebres travaux D’un
Du temeraire Aman qui va nous desolant. Renvoye sur son chef tout le mal qu’il nous brasse356 ; Remüe un peu le bras, foud
par lui-même Je ne sçauroy, quand je sçay le contraire, Suivre le mal et laisser à bien faire396. A l’honneur vray l’ut
de façon coustumiere, Loüer quelqu’un devant, et en derrière En dire mal et me rendre si faint Qu’aux riants rire et plain
bien souvent les hommes qu’on offense447 ; Et souvent le bien fait de mal se recompense. Mais qui ferme se tient au roc de
puits de l’oubli et au sepulchre encloses, Et que par les escrits le mal resuscité Infectera les mœurs de la posterité. Ma
leur fais des biens, ils s’enflent en blasphemes ; Si tu nous fais du mal , il nous vient de nous-mesmes ; Ils maudissent to
ricier de tous les animaux, Enchanteur gracieux531, doux oubly de nos maux , Et des esprits blessez l’appareil salutaire ; D
Vainquez et pardonnez, le ciel le veut ainsi : Puis, si tousjours ce mal travaille vos provinces, Vainquez et punissez, le
L’ennuy qui rend mes yeux si fertiles en larmes Durant le cours des maux dont je suis oppressé, Ce n’est point, ô Seigneur
les effects, Et batant ma poitrine, à par moy540 je lamente, Non les maux que j’endure, ains les maux que j’ai faicts. L’a
oitrine, à par moy540 je lamente, Non les maux que j’endure, ains les maux que j’ai faicts. L’avarice enchantant mon cœur d
que songe J’en suis espouvanté, Car mesme son mensonge Exprime de mes maux la triste vérité… Toute paix, toute joye A prins
a douleur545. Et ce qui rend plus dure La misère où je vy, C’est, ès maux qne j’endure, La mémoire de l’heur que le ciel m’
e gris, Ces autres, verdelets, aux perroquets ressemblent, Et ceux cy mal peignez devant les Dames tremblent. » Puis au par
a par bois, montagne et plaine, Tant nuict que jour, perpétré divers maux , Et dévoré grand nombre d’animaux, Bœufs et chevr
rtant658, seigneur, je suis d’opinion, Que tu ne peux, en ce faisant, mal faire. » Ces mots finis, le loup, fin de nature,
al faire. » Ces mots finis, le loup, fin de nature, Vint reciter les maux par luy commis : Premièrement, comme il a à mort
’en repaistre ; Enfin qu’il a, ensuivant sa coustume, Fait plusieurs maux aux juments et chevaux, Les dévorant et par monts
riere, Et premier comme en tout, aux abbois voit mourir Le grand cerf mal mené haletant de courir684. (amadis jamyn, Poèm
en un bois, et de tout soing delivre, D’ainsi philosopner au pris des maux cuisans. Qui dechirent les cueurs des pauvres cou
aire boire Vostre calice de douleur, Donnés à nature victoire Sur son mal et nostre malheur. O grand medecin tout puissant
ans, on y traita bien des questions de galanterie, on y fit un peu de mal par l’affectation et la préciosité qui pouvaient
llaient en donner des modèles. Boileau, comme Malherbe, a combattu le mal , qui, après Malherbe, avait repris une partie des
ivre une journée Est reputé pour elle une longue saison. Bien est-il mal aisé que l’injuste licence Qu’ils prennent chaque
re bien ils n’eurent pas l’espace, Ils n’eurent pas le temps de faire mal aussi. « De ces jeunes guerriers la flotte vagab
epart, Que laisser promptement une basse demeure, Qui n’a rien que du mal pour avoir de bonne heure Aux plaisirs eternels u
Soyez, Seigneur, bien revenu De tous vos combats d’Allemagne : Et du mal qui vous a tenu Sur la fin de cette campagne… Mai
Savez-vous de quel sang vous avez pris naissance ? LADISLAS. Je l’ai mal témoigné, mais j’en ai connoissance. VENCESLAS. S
Dieu m’apprend sur le champ ce que je vous récite Et vous m’entendez mal si dans cette action Mon rôle passe encor pour un
ceux de l’âme : Déployez vos rigueurs, brûlez, coupez, tranchez ; Mes maux seront encor moindres que mes péchés. Je sais de
e juge, il faut vous adoucir. CARLOS. Vous y pourriez peut-être assez mal réussir. Quittez ces contre-temps de froide raill
(Poésies diverses.) Sur le cardinal de Richelieu Qu’on parle mal ou bien du fameux cardinal, Ma prose ni mes vers
rs n’en diront jamais rien : Il m’a fait trop de bien pour en dire du mal  ; Il m’a fait trop de mal pour en dire du bien.
 : Il m’a fait trop de bien pour en dire du mal ; Il m’a fait trop de mal pour en dire du bien. (Poésies diverses) U
les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure. Voilà le précipice où
vi la fleur de mes années.     L’usage des vrais biens répareroit ces maux  : Je le sais, et je cours encore à des biens faux
serve, en chassant, toute sage personne D’un porteur de huchet906 qui mal à propos sonne, De ces gens qui, suivis de dix ho
donner par contre une trop grande place au sonnet ; d’y mettre un mot mal sonnant à l’adresse du Tasse, qui aime trop le cl
es cruels qui vous l’ont inspirée ; Qu’ils viennent essayer leur main mal assurée… Mais je vois que mes pleurs touchent mon
Osmin… ROXANE.                                                  Étoit mal averti C’en est fait. ATALIDE, à part.          
romaque Créqui prétend qu’Oreste est un pauvre homme Qui soutient mal le rang d’ambassadeur ; Et Créqui de ce rang conn
mortel doit ici paroître ; On ne peut naître Que pour mourir. De cent maux le trépas délivre : Qui cherche à vivre Cherche à
ieur, nous mourrons un jour sur un fumier. VALÈRE. Il faut que de mes maux enfin je me délivre : J’ai cent moyens tout prêts
véritable ; et vous pouvez m’en croire. GÉRONTE. Il faut donc que mon mal m’ait ôté la mémoire, Et c’est ma léthargie. CRIS
   C’est votre léthargie. GÉRONTE. Je crois qu’ils ont raison, et mon mal est réel. LISETTE. Ne vous souvient-il pas que mo
beau nous ménager, Et beau prévenir le danger ; La mort n’est pas un mal que le prudent évite. Il n’est raison, adresse, n
son ? Tes désordres sont grands, tes vertus sont petites ; Parmy tes maux on trouve peu de bien. Mais si le bon Jésus te do
ujours tu prends plaisir à nous être propice : Mais j’ai tant fait de mal , que jamais ta bonté Ne me pardonnera qu’en bless
z chez les Véiens, où notre sort nous guide. « Mais, pour flatter les maux où ce coup nous réduit, « Trop heureux, en partan
yé et repentant d’avoir révélé un « Gilles de la foire » qui induit à mal ceux qui l’ont lu après lui. Crébillon (1674-176
it, il n’en eut pas assez dans la comédie pour se refuser à en donner mal à propos à ses personnages ; il les fit ricaner e
t un brillant souvenir. Si l’emploi et l’abus des formes dites, assez mal à propos, « pindariques », qui simulent le délire
ue sans l’exprimer ; si l’apparence d’un « beau désordre », qui cache mal un froid calcul ; si la profusion des termes, des
chée, Devient le jouet des vens1044. Comme un lion plein de rage, Le mal a brisé mes os ; Le tombeau m’ouvre un passage Da
lle Sous les griffes du vautour1045. Ainsi, de cris et d’alarmes Mon mal sembloit se nourrir ; Et mes yeux, noyés de larme
nt toujours grossir le tribunal Du bavard imposant qui dit le plus de mal , Vont semer d’après lui l’ignoble parodie Sur les
rouiller des amis, Calomnier, flétrir des femmes estimables, Faire du mal d’autrui ses plaisirs détestables ; Ce germe d’in
ridicule : Au reste, chacun parle et fait comme il l’entend. Tout est mal , tout est bien, tout le monde est content. ARISTE
Dans cette cage resserrée On peut former jusqu’à six pas. Une lucarne mal vitrée, Près d’une gouttière livrée À d’intermina
s, toujours soupçonneux, l’indigent étranger « Croit qu’on rit de ses maux et qu’on veut l’outrager. « Ne me comparez point
, « Sous la colonne où pend une lyre d’ivoire1217, « Te feront de tes maux oublier la mémoire. « Et si, dans le chemin, rhap
être pour cela coupable d’inconstance. Je goûte d’un état ; j’y suis mal , et j’en sors ; Rien de plus naturel. Quoi ? faud
elle fut pour l’école romantique « l’ennemie », d’où « venait tout le mal  ». C’est parce que l’école romantique qui, comme
riche et le pauvre — « Penses-y deux fois, je t’en prie : À jeun, mal chaussé, mal vêtu, Pauvre diable, comment peux-tu
auvre — « Penses-y deux fois, je t’en prie : À jeun, mal chaussé, mal vêtu, Pauvre diable, comment peux-tu Sur un bille
Près du rouet de sa fille chérie Le vieux sergent se distrait de ses maux , Et d’une main que la balle a meurtrie Berce en r
t point invoqué le secours. Tel est le sort des rois : leur haine, en maux féconde, Enfante la discorde et divise le monde.
libre et cavalière et le style coupé du drame romantique se mariaient mal avec les traditions du style dit classique. Il en
t asseoir au pied du lit royal Où l’insomnie ardente irrite encor son mal  ; Moi, que d’un faux aveu sa voix flatteuse abuse
                                       Sire… LOUIS. Je ne suis pas si mal qu’on se plaît à le dire : Quelque feu brille enc
remords de Louis XI FRANÇOIS DE PAULE1320. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens ! LOUIS, debout.     
Si l’effort est trop grand pour la faiblesse humaine De pardonner les maux qui nous viennent d’autrui, Epargne-toi du moins
du malheur. Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience, Et détester un mal qui t’a rendu meilleur1417 ?… (Poésies nouvelle
, dimanche, Tes amis te verront pour la dernière fois, Et tu cacheras mal tes larmes sous tes doigts ; Car pour nous, vieux
Que savent tous ces bois, complices ou témoins ; J’ai connu d’autres maux que la faim sous leurs ombres : Dans un corps end
; Et, même aux plus beaux jours, la voix qui sort des mers Atteste un mal obscur dans leurs gouffres amers. Ici, dans cette
LE PÂTRE. Tu souffres d’un corps faible et d’une âme impuissante ; Ce mal dont tu te plains, c’est la vigueur absente. Je l
; Grâce à Dieu j’ai gardé la vertu de la haine. Moi, quand j’ai vu le mal debout sur mon chemin, J’y marche le front haut e
mon âme et le monde invisible ; J’ai plus adoré Dieu, plus exécré le mal , J’ai d’un accent plus ferme attesté l’idéal. Je
De manants méprisés on fait des citoyens, Et de ces citoyens, troupe mal aguerrie, D’intrépides soldats, sauveurs de la pa
pour. Vient du sens propre de taillé, c.-à-d. formé : un homme bien, mal taillé. 37. Jusqu’ici, jusqu’à ce jour. Cf. : Ve
a nuit des temps enferme dans ses voiles ? Pour nous faire éviter des maux inévitables ? Nous rendre, dans le bien, de plais
les ! Et, causant du dégoût pour ces bions prévenus, Les convertir en maux devant qu’ils soient venus ? C’est erreur, ou plu
n dit aussi) ; soit faim gwall (en bas breton, mauvais), répondrait à male faim. Faim gale qui s’est dit a produit fringale.
rgile. 387. Virgile (G. II, 105) dit du laboureur : Cumulosque ruil male pinguis arenæ. — Bluetans, étincelants. Bluette,
0. Auquel on a appris ; instruit, entendu, avisé. D’ou : bien appris, mal appris. Molière, École des maris, I, 3 : Allez,
Molière, École des maris, I, 3 : Allez, langue maudite, et des plus mal apprises 601. Faire voir de son eau, proverbe
, et ces images courtes et pressées, ajoutons même, jusqu’à se relier mal entre elles ; elles ne manqueront pas dans les st
ir). 759. Occasion, ce qui donne lieu à, sujet, cause. — Nuit, fait mal , tourmente. 760. L’inversion que contient cette
ire, miroir qui brouille toutes ces amours et « d’où provient tout le mal  » ; un bracelet qui raccommode tout, remet toute
ller des patiences Plus loin que la sienne n’alla. S’il souffrit des maux incroyables. Il s’en plaignit, il on parla ; J’en
on avis qu’il a pris de travers ? On peut être honnête homme et faire mal des vers. Ce n’est point à l’honneur que touchent
ciables. 963. Ici Boileau n’a pêché que par omission. Il dit tout le mal , il ne dit pas le bien. Ainsi fait Fénelon : le l
a sur le cœur du poète. Il dit de Pégase : Les ministres traitent si mal Ce rare et fameux animal Que tout le monde s’en,
pense avoir, ce me semble, Tout ce que peut avoir ensemble De grands maux , curables ou non, Un hôpital de grand renom. Et
pages brillantes et judicieuses, et des analyses parfaites a été plus mal inspiré que dans son long panégyrique de Rousseau
imaux ; clabaud (mot picard), chien aux oreilles pendantes, qui aboie mal à propos. Cf. Seneque, De Vità Beatà. 17 : Qui ph
eux bon nombre de personnages qui, à chaque instant, et sans penser à mal , inquiètent, irritent et humilient sa « gloire »,
quelle elle n’est pas faite ; — le valet Pasquin, qui envers les gens mal mis et les laquais copie la morgue de son maître,
é, nous apprennent qu’               Il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire ; (La Brebis et le Chien, II, 3
les, Qui flotte, globe noir dans la mer des étoiles, Et qui porte nos maux , fourmillement humain, Va, marche, vogue et roule
 : Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux, Vous clouez de vos mains mal sûres Les hiboux au seuil des masures Et Christ s
1483. Chaque mot de cette réponse du pâtre porte et frappe juste. Le mal des faux, désespoirs, ses caractères, les causes
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
tre trop simple, on se fait une étude de devenir obscur. Rien de plus mal entendu que cette affectation, dans les grandes c
ndant beaucoup à désirer, quant à la propriété. Les mots peuvent être mal choisis, mal adaptés au sujet, et présenter dans
p à désirer, quant à la propriété. Les mots peuvent être mal choisis, mal adaptés au sujet, et présenter dans un faux jour
on les confond quelquefois. Le barbarisme est une locution étrangère, mal à propos introduite dans le discours ; et le solé
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
ver et se ranger dans l’ordre voulu. Que les pensées soient vagues et mal conçues, que leur arrangement soit pénible ou irr
gulier, vous avez beau travailler l’expression, elle reste obscure et mal dessinée. Je parle non-seulement de la conception
ance ou l’oubli des règles de la grammaire, les phrases équivoques ou mal construites, l’emploi de mots obsolètes ou inconn
e pourrait pas en dire autant ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
neur et de la probité, qu’il ne nuit à personne, qu’il consent que le mal qu’il fait aux autres lui arrive, et qui jure pou
mme d’un grand courage, il dit que la ville a des endroits faibles et mal fortifiés, qu’elle manque de poudre, que son gouv
Épidaure, voit Esculape dans son temple, et le consulte sur tous ses maux . D’abord elle se plaint qu’elle est lasse et recr
es armées Dans les champs de la mort aux combats animées : Non que le mal d’autrui soit un plaisir si doux ; Mais son dange
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
lui importent, et dont l’événement le doit punir bientôt après s’il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres
de s’abandonner entièrement au déplaisir : oui, ce serait faire fort mal son compte que de ne tâcher pas de tout son pouvo
ous savez qu’il n’y a aucune raison ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gens d’hon
seul vous guérisse, et beaucoup moins d’entretenir ou prolonger votre mal par vos pensées ; je vous prie seulement de tâche
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
ageait. Il distinguait plus judicieusement qu’homme du monde entre le mal et le pis, entre le bien et le mieux, ce qui est
n, ou par bon sens, toutefois3 que son intérêt ne le portait point au mal , qu’il connaissait parfaitement quand il le faisa
homme ait le courage, ou plutôt la folie de dire de lui-même plus de mal que n’en eût pu dire son plus grand ennemi ? Ce q
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
meil Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir les maux de cette courte vie, A placé parmi nous deux être
, ni conduite ; qui ne m’entend pas, qui ne pense point, qui s’énonce mal  ; un musicien, par exemple, qui, après m’avoir co
is, j’ai des rivaux que j’aime, Je prends part à leur gloire, à leurs maux , à leurs biens ; Les arts nous ont unis ; leurs b
, ni conduite ; qui ne m’entend pas, qui ne pense point, qui s’énonce mal  ; un musicien, par exemple, qui, après m’avoir co
st celui de la Crète, Solon celui d’Athènes. 3. Ce vers est vague et mal écrit. 4. Cette belle pensée doit rester gravée
54 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ême que c’était quelque chose de plus excellent de persévérer dans le mal que de n’être pas assuré en la vertu. Il y a une
a mort, mais aussi les dégoûtés et ceux qui s’ennuient. Le soupçon du mal touche les esprits infirmes plus violemment que l
Le soupçon du mal touche les esprits infirmes plus violemment que le mal même ; ils croient faire beaucoup de se garantir
mperfection de notre nature. Nous prenons tous quelque plaisir à ouïr mal parler d’autrui, à cause que nous nous estimons t
tre affectionné à des gens qui ont si peu de vigueur et qui savent si mal se servir de leur avantage. Cependant, ceux qui,
i est si heureux à se venger de ses ennemis ; et cessez de vouloir du mal à celui qui le sait tourner à sa gloire, et qui l
! mon Dieu ! il y en a beaucoup que le trop d’esprit gâte, qui voient mal les choses à force de lumières, et même qui serai
lon les règles, il faudrait, de nécessité, que les règles eussent été mal faites. Moquons-nous donc de cette chicane où ils
la rendre semblable à celle de Dieu, qui est impuissant pour faire le mal et tout-puissant pour faire le bien ; et que c’es
, qui sont impuissants pour le bien et n’ont de puissance que pour le mal . Il y a seulement cette différence entre Dieu et
Elle a toujours enseigné à ses enfants qu’on ne doit point rendre le mal pour le mal ; qu’il faut céder à la colère ; ne p
ours enseigné à ses enfants qu’on ne doit point rendre le mal pour le mal  ; qu’il faut céder à la colère ; ne point résiste
à son enjouement si hardi et si spirituel, quel tendre dévouement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités
e m’en suis repentie ; et, quoique le temps ne m’ait pas fait tout le mal qu’il fait aux autres, il ne laisse pas de m’avoi
ie son esprit de sagesse et de prévoyance ; il leur fait prévenir les maux qui menacent les États et poser les fondements de
ui rit128, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du monde, ni des traverses qui nous arrivent : de
e pères à vos pauvres : votre providence a pris soin de détourner les maux de dessus leur tête, afin qu’ils pensassent à ceu
voir dans les tabernacles éternels ? Ah ! si vous aviez soulagé leurs maux , si vous aviez eu pitié de leur désespoir, si vou
erver une vengeance utile315. Comme ils faisaient à leurs ennemis des maux inconcevables, il ne se formait guère de ligue co
deur se sont évanouies de mon esprit. J’aurais souhaité d’adoucir les maux d’un homme tel que vous. » Prexape, à qui je m’ét
fait quelque bonne action, et ses soupirs me disent que j’ai quelque mal à réparer. Je le trouve entre mon peuple et moi.
rt et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des grâces. Ce serait mal connaître Michel-Ange et le Caravage348 que de le
tout genre, soit plus susceptible de grâce que le grand. On louerait mal une oraison funèbre, une tragédie, un sermon, si
déjà avancée de sa vie ; il éclata dans des ouvrages où le bien et le mal , le vrai et le faux, se trouvent mêlés et recouve
t que le siècle des révolutions allait commencer391. Le bien et le mal sur la terre. Justification de la Providence.
é et sa sagesse infinie, permet cependant sur la terre l’existence du mal physique et moral. 1. Dieu a créé l’homme à son i
u qui fait le mai : c’est l’homme seul par l’abus de ses facultés. Le mal physique ne serait presque rien sans nos vices, q
l’a écrit. La Providence a fait l’homme libre afin qu’il fît, non le mal , mais le bien par choix. Elle l’a mis en état de
de la liberté qu’elle lui laisse ne peut troubler l’ordre général. Le mal que l’homme fait retombe sur lui sans rien change
’elle en ait392. Murmurer de ce que Dieu ne l’empêche pas de faire le mal , c’est murmurer de ce qu’il la fit d’une nature e
ure et donner le prix d’avoir bien fait à qui n’eut pas le pouvoir de mal faire ? Quoi ! pour empêcher l’homme d’être mécha
ants. Nos chagrins, nos soucis, nos peines, nous viennent de nous. Le mal moral est incontestablement notre ouvrage, et le
nent de nous. Le mal moral est incontestablement notre ouvrage, et le mal physique ne serait rien sans nos vices qui nous l
i voudrait toujours vivre au milieu d’eux ? La mort est le remède aux maux que vous vous faites ; la nature a voulu que vous
ombien l’homme vivant dans la simplicité primitive est sujet à peu de maux  ! il vit presque sans maladies, ainsi que sans pa
t, ses misères la lui rendent désirable : dès lors elle n’est plus un mal pour lui. Si nous nous contentions d’être ce que
mais, pour chercher un bien-être imaginaire, nous nous donnons mille maux réels. On dirait, aux murmures des impatients mor
’on a, malgré soi, pitié des infortunés : quand on est témoin de leur mal , on en souffre. Les plus pervers ne sauraient per
re bien ils n’eurent pas l’espace, Ils n’eurent pas le temps de faire mal aussi. De ces jeunes guerriers la flotte vagabon
ont ; Leur salaire payé les services précède ; Premier que d’avoir462 mal ils trouvent le remède, Et devant le combat ont l
épart, Que laisser promptement une basse demeure, Qui n’a rien que de mal , pour avoir de bonne heure Aux plaisirs éternels
quels frémissements, à quelle violence, Ces indignes trépas, quoique mal figurés, Ont porté les esprits de tous nos conjur
Pour te faire périr tour à tour s’intéresse ; Meurs, puisque c’est un mal que tu ne peux guérir ; Meurs enfin, puisqu’il fa
he dessein… AUGUSTE.                                         Tu tiens mal ta promesse : Sieds-toi514, je n’ai pas dit encor
’un grand cœur !. Votre caprice enfin veut régler ma faveur : Je sais mal appliquer mon amour et ma haine ; Et c’est de vos
aine ; Et c’est de vos leçons qu’il faut que je l’apprenne : J’aurais mal profité de l’usage et du temps ! LADISLAS. Souffr
ez-vous quitter votre frère ?         L’absence est le plus grand des maux  : Non pas pour vous, cruel ! Au moins, que les tr
les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure. Voilà le précipice où
Oui ; mais, pour appuyer votre consentement. Mon frère, il n’est pas mal d’avoir son agrément. Allons… CHRYSALE.          
’aime bien mieux, pour moi, qu’en épluchant ses herbes Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un
us bourgeois ? Et de ce même sang se peut-il que je sois ? Je me veux mal de mort624 d’être de votre race ; Et, de confusio
huit vers me semble peu de chose ; Et je pense qu’ici je ne ferai pas mal De joindre à l’épigramme, ou bien au madrigal, Le
ans la tête. Cette ingrate de fièvre, injuste, malhonnête, Qui traite mal les gens qui la logent chez eux. PHILAMINTE. Enfi
de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité711.     Vous m’avez de César con
es-cruels qui vous l’ont inspirée : Qu’ils viennent essayer leur main mal assurée… Mais je vois que mes pleurs touchent mon
rtune instruite, Raconte en ce tombeau quel malheureux habite ; Quels maux ont abrégé ses rapides instants ; Qu’il fut bon,
ndalisés ; et on croit que cette furie peut faire plus de bien que de mal à notre pauvre ami. » 76. Par des signaux conve
encourage l’homme à mourir, en lui montrant que la mort n’est pas un mal pour lui : I, 19. 394. On lira avec intérêt, dan
aînes ; on lui brûlera les yeux ; enfin, quand il aura souffert mille maux , il sera attaché sur une croix, et on lui fera se
article du Sublime dans les Éléments de littérature. 486. On a blâmé mal à propos ce vers, heureux en ce qu’il atténue ce
he des mots pour les assujettir à la rime ». 561. Pour tant bien que mal  : tour vif, qui paraîtrait aujourd’hui peu usité.
lyse minutieuse et peu favorable de cet apologue ; mais ses critiques mal fondées ont fait dire très sagement qu’au lieu de
tias I On se rappelle ici ce mot de La Bruyère : « Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme
736. Ainsi Corneille, dans la Mort de Pompée, I, 1 : Auteur des maux de tous, il est à tous en butte. Au reste, la mê
es dieux, en accordant aux hommes un seul bien, raccompagnent de deux maux . » 773. La Fontaine, dans Philémon et Baucis,
coup occupé de Voltaire, car aucun homme n’a exercé, en bien comme en mal , plus d’innocence sur l’esprit français : on peut
55 (1873) Principes de rhétorique française
le dans les études libérales. Aujourd’hui, la publicité d’un discours mal entendu et de peu de gens n’est rien à côté de la
’horreur Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité : Vous m’avez de César confié l
   Voulez-vous quitter votre frère ? L’absence est le plus grand des maux , Non pas pour vous, cruel. Au moins que les trava
les difficultés n’ont-ils pas à vaincre, quels pièges à éviter, quels maux à souffrir ! Enfin Tite Live explique, à l’aide
faire l’éloge de la paix : Si la guerre est la cause des plus grands maux , noua devons en chercher le remède dans la paix.
et on trouve le secret de n’être jamais heureux, soit par ses propres maux , soit par les biens qui arrivent aux autres. 7.
u’elles comprennent les deux rapports de notre âme avec le bien et le mal . L’amour prend les noms divers de tendresse, resp
lonté divine, vous rétablirez vos affaires ; alors vous réparerez les mal heure de votre négligence ; alors vous serez veng
esse douloureuse, méprisée, impuissante ; je ne vis plus que pour les maux , je n’ai plus de sentiment que pour la tristesse.
es riches réclament à ce titre les plus grands ménagements à cause du mal que pourrait entraîner leur aveuglement. La faibl
s régnantes, les opinions reçues, et par suite courrait risque d’être mal accueillie, Mais ces circonstances-là étant des e
sité. Le goût moderne, dans sa susceptibilité ombrageuse, s’accommode mal des précautions de l’orateur qui affecte de s’éte
t une subtilité de l’amour-propre d’un auteur, qui aime mieux dire du mal de lui-même que de s’en taire. Le sentiment de bi
l’obscurité compromettrait le succès de tout le reste. Si le fait est mal exposé, les preuves manqueront de base et l’obscu
la misère et la mortalité semblent se joindre aux ennemis ; tous les maux paraissent réunis sur nous : et Dieu, qui nous en
touffue ; Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché : Sous un sourcil épais il avait l’œil cach
agnez-vous, dites-moi, par journée ? — Tantôt plus, tantôt moins ; le mal est que toujours, Et sans cela nos gains seraient
est que toujours, Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes, Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours Qu’il f
. Que de fois nous pouvons être entraînés à ce sophisme qui excuse le mal par le mal et qui admet volontiers qu’un honnête
is nous pouvons être entraînés à ce sophisme qui excuse le mal par le mal et qui admet volontiers qu’un honnête homme a le
mesure parce que rien n’est moins heureux qu’une émotion déplacée ou mal en proportion avec l’intérêt du su jet. Racine a
qui nous apprennent que l’insensibilité est d’elle-même un très-grand mal qui doit nous faire appréhender cette menace terr
les nous apprennent que l’insensibilité est d’elle-même un très-grand mal et qu’elle doit nous faire appréhender cette mena
de la méchanceté, le progrès des vices, de la licence, tels sont les maux dont se plaignaient nos ancêtres, dont nous nous
morale : S’il fallait devenir philosophe pour distinguer le bien du mal et pour connaître son devoir, la plupart des homm
je voudrais bien tenir un de ces puissants d’un jour si légers sur le mal qu’ils ordonnent,    Beaumarchais. Le tour empha
dats presque nus, dans l’ombre intimidés ; Les rangs de. toutes parts mal pris et mal gardés, Le désordre partout redoublan
nus, dans l’ombre intimidés ; Les rangs de. toutes parts mal pris et mal gardés, Le désordre partout redoublant ces alarme
e misanthrope est moins à craindre : il fait plus de peur et moins de mal . Un serpent qui se glisse entre les fleurs est pl
terie raffinée ; Célimène dit au Misanthrope : Je suis sotte et veux mal à ma simplicité De conserver encor pour vous quel
précation ; c’est un silence éloquent : O Ulysse, auteur de tous mes maux , que les dieux puissent te.., mais les dieux ne m
rgile courant au combat avec ardeur s’écrie : Est-ce donc un si grand mal que la Racine procède volontiers par interrogatio
u as de plus cher sur cette terre, de ne pas me laisser seul dans les maux que tu vois. L’optation se rattache à l’obsécrat
e vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les vents son flanc mal assuré ; Il s’agite au hasard ; à l’orage il s’ap
t de grands tonnerres contre les Philistins. Le meilleur remède à ce mal si commun, c’est d’user de répétitions fréquentes
it froid ? Que ne me disiez-vous : il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle et de parler comme
ançais tombent le plus souvent, c’est le désir de montrer de l’esprit mal à propos ; nous cherchons des traits brillants al
ouffent les dons de la nature au heu de les perfectionner. C’a été un mal inévitable que la recherche du style se soit répa
n dont nous nous nourrissons. 2° les consonances : celui qui fait le mal sans réflexion, dit pour sa justification qu’il l
gé de chercher ses transitions semble une preuve que l’auteur conçoit mal son sujet et ne possède pas lui-même l’enchaîneme
r  exemple le début de la fable les Animaux malades de la peste : Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel, en sa fur
able les Animaux malades de la peste : Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel, en sa fureur, Inventa pour punir les
ui sortaient d’un festin, Pyrrhus demandait s’ils avaient dit bien du mal de lui : « Sans doute ; et nous en aurions dit bi
t Laharpe, qui au nom du goût, s’appliquent à discerner le bien et le mal , le vrai et le faux, dans les œuvres littéraires.
une voix enrouée et un tour de visage bizarre, que son barbier l’ait mal rasé ; et si le hasard l’a encore barbouillé de s
d’exciter dans les cœurs… N’a-t-on pas vu des gens qui s’exprimaient mal recueillir par le seul mérite de l’action tous le
son art en tentant des expériences sur ses malades ; un avocat serait mal venu à faire son éducation en perdant les procès
gler sur le besoin. Avez-vous beaucoup de choses à dire ? Vous feriez mal de vous resserrer dans un espace trop étroit. Un
ue qui ferme le temple de Janus, qui me fasse oublier Domitien et mes maux , qui ne craigne pas le mérite et qui encourage la
ez ailleurs. Je voulais achever de vous montrer combien ce sermon est mal conçu ; il ne me restait qu’à parler de la divisi
nde, ne se contraint pour personne, ne plaint personne, ne connaît de maux que les siens, que sa réplétion et sa bile ; ne p
père de l’orphelin, le réparateur de tous les désordres, de tous les maux qu’engendrent vos passions et vos funestes doctri
rappellera l’histoire de son règne que pour rappeler le souvenir des maux qu’il a faits aux hommes. Ainsi, son orgueil, dit
aisonnement le plus fort ; enfin qui, dans le court intervalle de ses maux , résolut, en se privant de tous les secours, un d
prodigue et toujours simple, mais sans le moindre souci du bien ou du mal , il n’a qu’une pensée, c’est de réussir là où Syl
ce caractère particulier d’insister sur le bien et de glisser sur le mal ou même de n’en point parler. Le panégyriste n’es
n’avoir dans le cœur que Dieu et Sun devoir ; n’être touché que îles maux de ses frères ; être toujours en présence de son
l honneur, le philosophe répondit à Jupiter par un compliment assez ; mal tourné, que j’épargnerai au lecteur avec beaucoup
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
s la moitié de son esprit, et qu’on ménage un opiniâtre qui se défend mal , pour lui épargner la honte de céder. On déplaît
e vertu que Baréges2. Je ne sais si le remède n’est point pire que le mal et si je ne vous prierai point à la fin de me lai
iles Il faut donc s’accommoder à tous les esprits, permettre comme un mal nécessaire le récit des fausses nouvelles, les va
57 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
D'une telle victoire (bis). D’un autre côté, Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire 7. (Boileau, Art p., I
mort, Et reporte aux autels sa joie ou son remord. *** On vous a mal jugés, mais jugez-vous vous-même, Votre borne flo
de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Vous m’avez de César confié la
uel discours ! Ma fille, vous pleurez, Et baissez devant moi vos yeux mal assurés : Quel trouble ! Mais tout pleure, et la
e sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. (Racine, Britannicus, acte I, s
ssous : Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat : je sais mal farder la vérité. 4°. Racine a pris de plu
orité par le Lutrin. Il critique, il enseigne, il pratique ; voilà le mal , voilà la route du bien, voilà le bien. N’est-ce
58 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
est ordinairement si froid, que le remède ne vaut guère mieux que le mal . Le dialogue lui-même, qui est le langage nécessa
elle est l’effet d’une qualité de l’âme portée, soit en bien soit en mal , à un degré extraordinaire, et au-dessus des espr
ntiel que dans l’Énéide ; il n’est à reprendre que quand il est amené mal à propos et sans art. Le mal est que l’amour n’es
n’est à reprendre que quand il est amené mal à propos et sans art. Le mal est que l’amour n’est souvent, chez nos héros de
rtés, Et tant d’honnêtes gens que l’on y voit ensemble Font qu’on est mal reçu si l’on ne leur ressemble. CLITON. Connaisse
Dont il n’ait le rebut aussi bien que le choix ; Comme on s’y connaît mal , chacun s’y fait de mise, Et vaut communément aut
esse Aurélie, la Popularité. C’est Voltaire qui se trouve ici le plus mal partagé. Ses comédies sont faibles et d’un comiqu
59 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
rement dite compte le calviniste La Popelinière (1540-1608) qui écrit mal , le catholique Jacques-Auguste De Thou (1553-1617
, emprisonnent, ruinent et minent tout, sans discretion de bien et de mal . Car parmi eulx vice est vertus appellé, meschanc
es80, puysque les humains tant et tant sont es cueurs endurciz que le mal parmy eulx advenu, advenant et a venir ne recorde
) ne cerche autre chose qu’occasion de seditions et toute impunité de mal faire. Car Dieu n’est point Dieu de division, mai
e regne. Il est bien à croire que nous pourchassions un congé de tout mal faire, sans estre reprins, veu, combien que nos m
i grand reproche. Et d’avantage, graces à Dieu, nous n’avons point si mal profité en l’Evangile, que nostre vie ne puisse e
n ordure iusques à l’aveugler et lui oster la direction du bien et du mal  ? Comment remercierons-nous Dieu de ce qu’il nous
vestements : un manteau en escharpe, la cape sur une espaule, un bas mal tendu, qui represente une fierté desdaigneuse de
nts150 et miserables, peuples insensez, nations opiniastres en vostre mal , et aveugles en vostre bien, vous vous laissez em
, mais qui serre le pied iusqu’à arrester l’haleine. Si tu sçavois le mal qu’ils ont en la poursuite de leurs cupiditez et
qu’ils ont en la poursuite de leurs cupiditez et plaisirs, et puis le mal qui les suit, et demeure apres en estre venus à b
tôt Iuge souverain instruisant les hommes de sa Iustice, punissant le mal et en tirant du bien, lors et en la façon que sa
der et faire garder : les gardez-vous bien ? La plupart d’icelles est mal gardee, et en faictes comme de cire et ainsi qu’i
ous trouvez en pratiquant l’ordonnance, qu’elle soit dure, difficile, mal propre et incommode pour le pays où vous estes ju
tion ou par pleine et entiere victoire. La voye de composition semble mal seure pour la deffiance reciproque, pour les mutu
bien, qu’est le principal ; nous en avons plus qu’eulx, voire ; mais mal mesnagee comme elle est, moins ; nous avons aussy
vez et rempliz de courage, et pour ne flatter poinct ceste chose, que mal volontiers et mal seurement on faict, de la rassu
courage, et pour ne flatter poinct ceste chose, que mal volontiers et mal seurement on faict, de la rassujettir à celuy qu’
et fidele de son repoz et felicité, Que le roy oublie et quitte tout mal talenz envers ses subjectz, et ilz acquitteront e
je te conseille aussi peu t’exercer, comme je te veux estre aliené de mal dire, si tu ne voulois183, à l’exemple des ancien
s disoient que je cherchois à faire la fausse mon-noye, qui estoit un mal qui me faisoit seicher sur les pieds : et m’en al
 : aussi aprés ceux là je t’en diray un nombre d’autres, afin que mon mal heur te serve de bon heur, et que ma perte te ser
liseurs trouveront peult-estre estrange et pourroient dire que c’est mal faict à moy d’es-cripre mes faictz, lesquelz je d
ipve à la veritté et que l’on atribue la louange à Dieu, ce n’est pas mal faict. Le tesmoignage de plusieurs qui sont encor
nuict ce qu’il executtoit de jour. J’ay donc voulu dresser les miens, mal polis, comme sortans de la main d’ung soldat, et
pensois pas en cest aage me mesler d’un tel metier : si c’est bien ou mal , je m’en remets à ceux qui me feront cest honneur
advenir aux cappitaines beaucoup de biens, et à d’aultres beaucoup de maux . Et de mon temps, il en a esté desgradé des armes
ur qu’elles le goustoient ; mais tout ce beau semblant tourna après à mal , dont l’on s’estonna fort comme Leurs Magestez po
n de mon voyage ; que tant s’en faut que je leur voulusse apporter du mal par ma venue, que je ne leur vouldrois pas seulem
s que nous nous portons bien, et que nous sommes trop heureux d’estre mal heureux pour une si bonne cause. O Paris qui n’es
ir et sans apprehender la punition que Dieu leur reserve pour tant de maux dont ils sont autheurs ? Mesmement, quand ils se
la honte ensemble avec le dommage tomberoit sur ceux qui en auroient mal usé. Et quand tous les autres se voudront perdre
bonnes espees de France ; la responce fut telle : « Je ne suis pas si mal nourri261 que je n’aye apris les advantages des D
che, n’osant manger mon saoul, et qu’un autre jouyt maintenant de mon mal et de mon dommage !   Séverin, Frontin.   FRONTI
aux quatre coins de la terre, de gâter le présent et l’avenir par les maux qu’il a faits et par les exemples qu’il a laissés
manquent pas de lumière ; mais elles n’ont point de feu, ou il est si mal allumé, si foible et si languissant, qu’il ne par
s, d’un fermier des vins, fut, pour son esprit, en dépit de sa roture mal déguisée sous la particule qu’on prenait en entra
tre affectionné à des gens qui ont si peu de vigueur et qui savent si mal se servir de leur avantage. Cependant, ceux qui,
i est si heureux à se venger de ses ennemis ; et cessez de vouloir du mal à celui qui le sait tourner à sa gloire, et qui l
nues par succession de temps de grandes villes, sont ordinairement si mal compassées, au prix de ces places régulières qu’u
ès cette incartade, et que je dusse prendre garde seulement au peu de mal que vous m’avez fait, et non pas à celui que vous
ompassion. Et certes, on me blâmeroit avec justice si je vous voulois mal pour une chose qui a été l’accomplissement de ma
ntier dégagement de passion, autant est-il dangereux lorsqu’on en use mal et que l’on met sa gloire à soutenir son sentimen
la vérité. Il n’est pas nécessaire de reprendre tout ce qu’on voit de mal  ; mais il est nécessaire de ne louer que ce qui e
ue l’on commet dans la vie civile, des querelles injustes, des procès mal fondés, des avis téméraires, des entreprises mal
injustes, des procès mal fondés, des avis téméraires, des entreprises mal concertées. Il y en a peu qui n’aient leur source
ussi ils ne s’y trompent pas, qu’ils raisonnent tantôt bien et tantôt mal , et qu’après avoir mal raisonné, ils sont capable
t pas, qu’ils raisonnent tantôt bien et tantôt mal, et qu’après avoir mal raisonné, ils sont capables de reconnoître leur f
ibuoit à la douceur de son naturel les occasions qu’il n’avoit pas de mal faire. Il faut avouer qu’il seconda fort habileme
s la moitié de son esprit, et qu’on ménage un opiniâtre qui se défend mal , pour lui épargner la honte de céder. On déplaît
opre est le plus grand de tous les flatteurs.   On aime mieux dire du mal de soi-même que de n’en point parler.   Tout le m
lon les règles, il faudroit, de nécessité, que les règles eussent été mal faites. Moquons-nous donc de cette chicane, où il
elle, un honnête homme riche et bien fait, qu’un gentilhomme gueux et mal bâti. NICOLE. Cela est vrai. Nous avons le fils d
t lui rit, tout lui applaudit. Elle n’a point encore d’expérience des maux du monde369, ni des traverses qui nous arrivent :
lutôt que de renoncer à nos espérances. Mais la jeunesse téméraire et mal avisée, qui présume toujours beaucoup, à cause qu
ité de fois ? J’ai échappé la mort à telle et telle rencontre : c’est mal parler, j’ai échappé la mort : j’ai évité ce péri
edans et au dehors ; les remèdes de tous côtés plus dangereux que les maux  : les princes arrêtés avec grand péril, et délivr
dir une matière si nécessaire. Il n’est pas possible que de si grands maux , qui sont capables d’abîmer l’État386, soient san
qui sera solide et réel d’avec ce qui ne sera qu’apparent. Ainsi les maux de l’État seront en chemin de guérir, et les enne
i, par sa bonté ingénieuse et persévérante à chercher les remèdes des maux de l’État, avoit trouvé le moyen de rendre les pe
bjet, de n’être redouté que des ennemis de l’État et de ceux qui font mal . Que tout le reste vous aime, mette en vous sa co
ion et son espérance, et reçoive de votre bonté le soulagement de ses maux . C’est là de toutes vos obligations celle qui est
titude et cette confusion de papiers, de projets obscurs, imparfaits, mal entendus, peu favorablement expliqués, on se soit
er un pas par un chemin de cette sorte, et il me peut bien arriver du mal , mais non pas une impression de crainte. Je penso
’estimerai juste, et que je trouverai le droit des Hollandais bien ou mal fondé. Je ne veux pas même que vous les éclaircis
ièce. Le personnage de Bajazet est glacé ; les mœurs des Turcs y sont mal observées ; ils ne font point tant de façons pour
out ce qui suit. Non, mon enfant, je ne veux point vous faire tant de mal , Dieu m’en garde ! et pendant que vous êtes la ra
nie et réglée. Vous ne penserez pas bien, tant que vous vous porterez mal  ; dès que le corps est dans l’abattement, l’âme e
injures. Ces impétuosités qui coûtèrent la vie à Clitus, ces soupçons mal éclaircis qui causèrent la perte de Philotas, et
Philotas, et qui, à la honte d’Alexandre, traînèrent ensuite comme un mal nécessaire la mort de Parménion, tous ces mouveme
e pourroit pas en dire autant ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme
faut point craindre de dire tout ce qui sert ; et c’est une politesse mal entendue que de supprimer certains endroits utile
présenteroit à la table la plus exquise des hommes mortels. Tous les maux s’enfuient loin de ces lieux tranquilles : la mor
es rien de réglé et de bon est le moment où vous faites un très-grand mal . Gourmandez-vous vous-même sur la vie molle, oisi
ous ne pouvez lui donner aucun bien qu’elle désire, et il n’y a aucun mal qu’elle ne souffrit de bon cœur pour vous faire c
eu de toutes parts. Ils croient que vous n’avez aucune pitié de leurs maux , que vous n’aimez que votre autorité et votre glo
loire à leur478 donner du pain, et à les faire respirer après tant de maux , qu’à garder quelques places de la frontière qui
rappellera l’histoire de son règne que pour rappeler le souvenir des maux qu’il a faits aux hommes. Ainsi son orgueil, dit
ans son arrière-cabinet en bas sur la galerie, lui près de se trouver mal , et moi les jambes tremblantes de tout ce qui se
de leur corps. Des changemens de posture, comme des gens peu assis ou mal deboit, un certain soin de s’éviter les uns les a
des inclinations bien éloignées de vouloir travailler à remédier à ce mal , y fut envoyé aussi, mais, voulant cacher cette p
oître avoir peur, nul aussi ne veut être le premier à pronostiquer le mal . Plusieurs personnes, en effet, vinrent trouver l
émotions populaires, et ne pouvoit croire qu’elles pussent causer de mal considérable. Sur le soir, le coadjuteur revint t
longue et la physionomie d’une aigle ; les cheveux frisés, les dents mal rangées et malpropres, l’air négligé et peu de so
nlois la tête à chaque somme qu’il avoit nommée. « Il n’y a pas grand mal à cela ; cent pistoles ne le ruineront pas, pourv
mots. Il m’interrogea d’abord sur les humanités. Je ne répondis point mal à ses questions : il vit que je connoissois assez
oche une feuille que j’avois apportée exprès. Mon prélat n’en fut pas mal satisfait. « Je suis content de votre main, s’écr
. Je jugeois qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourroit le recevoir mal  ; mais, rejetant cette pensée, je me représentois
la cour. Le grand vizir ne s’avise pas de s’informer s’il est bien ou mal dans ses affaires, et, content d’avoir pour lui d
nus, je ne t’en sais point mauvais gré, mon ami. Je me veux plutôt du mal à moi-même de ne t’avoir pas demandé comment tu v
cile de discerner les excès du bien que de prononcer sur la nature du mal . Croyez-moi, monsieur le Spectateur, je ne saurai
Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux , et, de plus, fort occupé, qui n’est guère en éta
t à vous offrir des excuses et de l’argent, ma lettre ne sauroit être mal reçue. J’apprends que mademoiselle de Cléry a env
oient tous les objets et ne me présentoient que des images foibles et mal terminées : dans cet instant mes yeux devenus inu
s chats ; il ne dort pas longtemps et s’éveille aisément ; mais c’est mal à propos que l’on a prétendu qu’il dormoit les ye
n’a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu’il ne méritoit pas, et celui que son imprudenc
uadé qu’un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal . LE COMTE. Tu ne dis pas tout. Je me souviens qu’
oup de maîtres qui fussent dignes d’être valets. LE COMTE, riant. Pas mal . Et tu t’es retiré en cette ville ? FIGARO. Non,
une fille si vertueuse, qu’il existât une Providence ; car il y a des maux si terribles et si peu mérités, que l’espérance m
eront paisiblement jouir de votre crime ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la
Entre ces deux dates, il joua deux rôles différents ; sa plume fit le mal à l’étourdie, puis chercha à le corriger avec cou
it excité des séditions ; si les membres des corps constitués avaient mal administré les affaires ou les deniers publics ;
onte-moi toujours tes pensées et tes occupations, et ne me fais point mal à ta poitrine646. Conserve ta bête ; ton oncle t’
versation sont le plus généralement répandus : et ce qu’on appelle le mal du pays, ce regret indéfinissable de la patrie655
pourrait désirer de plaire à ceux même à qui l’on ferait beaucoup de mal , et c’est précisément ce qu’on appelle de la coqu
onnement le plus fort ; enfin qui, dans les courts intervalles de ses maux , résolut par abstraction un des plus hauts problè
général, Nice, 7 germinal, an IV (27 mars 1796). « Soldats, vous êtes mal nourris et presque nus. Le gouvernement vous doit
pas depuis six ans ? Avons-nous assez tué de monde, et causé assez de maux à la triste humanité ! Elle réclame de tous côtés
faut-il, pour les intérêts et les passions d’une nation étrangère aux maux de la guerre, que nous continuions à nous entr’ég
ute l’armée ; car, outre que mes camarades sont pour la plupart aussi mal équipés que moi, il passe aujourd’hui pour consta
s maints discours, maintes questions, auxquelles je répondis le moins mal que je pus : « Monsieur, me dit-il en me quittant
’avoir dit vrai dans un écrit de quinze ou seize pages ; car tout est mal dans ce peu. Seize pages, vous êtes pamphlétaire,
voirs de charité Est-ce que celui qui s’est simplement abstenu de mal , qui n’a fait au prochain aucun tort, aucun bien
qui lui soit inconnu, ou bien est-ce la représentation fidèle de ses maux qu’il a prise sur lui-même pour l’instruire et la
eut-être à cause du rang et de la fortune, n’a-t-elle pas le sens des maux de l’humanité, parce qu’elle n’en a pas le poids.
e qui pouvait lui donner encore de l’empire et du renom. L’âge et les maux du corps semblèrent correspondre à ses pensées de
ine : elle est là, la vue de ces six hommes, la hart au col, lui fait mal  ; elle pleure, et demande si bien leur grâce que
ce et l’espoir de l’avenir. Nous vous montrons ici le principe de vos maux et leur remède. Si vous aimez la liberté et la pa
ret. Un de ses employés dépérissait à vue d’œil ; il soupçonne que le mal vient de quelque chagrin, et il charge son médeci
vre Jacques798. Jacques, crédule et confiant à l’excès, parce que ses maux étaient sans mesure, se laissa persuader de donne
ise, livre II. — Édition Furne, Jouvet et Cie.) Hoche809 Un mal inconnu consumait ce jeune homme, naguère plein d
ur la fatigue, mais que ce remède ne soit pas le repos. Vaincu par le mal , il se mit au lit le premier jour complémentaire
nnie sur le cœur, sa puissance pour arracher les larmes. Bien dite ou mal contée, que le lecteur soit jeune ou vieux, qu’il
ut respecter le Senor Soldado 829 ; du reste, sombre, avare et avide, mal payé, mais sujet à patienter en attendant le pill
s deux santés : je tâche de les faire marcher ensemble, et de n’avoir mal ni à l’âme ni au corps. » « Je ne puis vous dire
scène. De là leur intérêt. Prenez Brantôme, insouciant du bien et du mal  ; l’Étoile855, espèce d’écrivain badaud qui consi
vint de l’Italie. Nos guerres dans ce pays nous apportaient, avec le mal de l’imitation, les livres grecs et latins qui de
ue dallage rayé par les pieds des chevaux au milieu de la voie, et si mal remplacé au seizième siècle par le misérable cail
ais-de-Justice, avec ses petits jardins à compartiments et les ruines mal hantées de Vauvert932, l’œil tombait, à l’occiden
et le moulin sur sa butte, et la maladrerie934, maisonnette isolée et mal vue. Mais ce qui attirait surtout le regard, et l
crois en effet que l’on peut être fort honnête homme sans ajouter aux maux réels de la vie cette tournure d’esprit qui porte
propriété de changer le cours de mes idées lorsqu’elles s’acheminent mal . L’effet en fut si prompt, que je terminai sur le
ristesses et les consolations du Lépreux945 Le Lépreux. — … Les maux et les chagrins font paraître les heures longues 
es des misères humaines, la recherche et la poursuite du bien sous le mal , et des grandes et héroïques vertus qui s’ignoren
n, le teint fort enflammé, les cheveux grisonnants et rares, couvrant mal une large cicatrice qui commençait à l’oreille ga
). 361. Qui a mauvaise façon et mauvaises manières. Semble dérivé de mal , tourné (Littré). 362. Jeune garçon niais d’espr
Régent. — Fagon était le premier médecin du roi. — Saint-Simon était mal avec le Dauphin, et, comme MM. de Beauvilliers et
insidiis aut præsidium loco dejiciant. Nemo eorum qui exeunt dicit : Male de me imperator meruit, sed, Bene me judicavit. I
un mot célèbre de son amie Mme de Sévigné, écrivant à sa fille : j’ai mal à votre poitrine. 647. Voyez chap. VI et autres
int les molles blancheurs de la lune sur les rives du Niagara. 686. Mal nourris et nus excusent ce mot regrettable. 687.
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
du vrai et dévouée au bien de l’humanité. Mais, frappé à mort par un mal que développèrent les excès du travail, il ne put
Elle a toujours enseigné à ses enfants qu’on ne doit point rendre le mal pour le mal ; qu’il faut céder à la colère, ne po
ours enseigné à ses enfants qu’on ne doit point rendre le mal pour le mal  ; qu’il faut céder à la colère, ne point résister
aisonnement le plus fort ; enfin qui, dans le court intervalle de ses maux , résolut, en se privant de tous les secours, un d
ment ; c’est la flèche de feu attachée à son flanc, et il soulage son mal en l’exprimant. Et encore, loin de s’épancher, co
61 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e certains mots qui sont tombés en désuétude, et que l’on emploierait mal à propos, mais aussi pour des tours de phrase qui
de en grimace, Brave comme au printemps une vieille limace. Un râteau mal rangé pour ses dents paraissait, Où le chancre et
où certains animaux Qui des pieds, non des mains, lui faisaient mille maux . Quant au reste du corps, il est de telle sorte Q
ppresseur. Enfin le temps l’a remise En sa première franchise, Et les maux qu’elle endurait Ont eu ce bien pour échange, Qu’
et principalement à l’auteur du Pastor fido, est en cinq actes assez mal cousus ensemble, sans aucune coordination ni préc
juge, il faut vous adoucir. Carlos. Vous y pourriez peut-être assez mal réussir. Quittez ces contretemps de froide raille
t auteur un de leurs domestiques, Qui, pensant bien leur plaire, a si mal à propos Instruit ce malheureux pour affronter Ca
ontre la vraisemblance des caractères et des mœurs, et les rôles sont mal établis. Le caractère du conquérant de l’Asie est
comparaison qu’elle fait du bonheur d’Hippolyte et d’Aricie avec les maux qu’elle-même a soufferts. Il y a dans ces ardents
e ? Dorine. Madame eut, avant-hier, la fièvre jusqu’au soir, Avec un mal de tête étrange à concevoir. Orgon. Et Tartuffe 
                 Il reprit courage comme il faut, Et, contre tous les maux fortifiant son âme, Pour réparer le sang qu’avait
eur, nous mourrons un jour sur un fumier. Valère. Il faut que de mes maux enfin je me délivre. J’ai cent moyens tout prêts
véritable, et vous pouvez m’en croire, Géronte. Il faut donc que mon mal m’ait ôté la mémoire ; Et c’est ma léthargie. Cr
  C’est votre léthargie. Géronte. Je crois qu’ils ont raison, et mon mal est réel. Lisette. Ne vous souvient-il pas que m
s travaux par leur fin se couronnent. Je suis dans les périls ; mille maux m’environnent, L’esclavage, la crainte, un maître
’esclavage, la crainte, un maître menaçant ; Et ce n’est pas encor le mal le plus pressant : Tu m’as donné pour aide au for
elui de médire ; À l’auteur qui l’embrasse il est toujours fatal : Le mal qu’on dit d’autrui, ne produit que du mal. Maint
il est toujours fatal : Le mal qu’on dit d’autrui, ne produit que du mal . Maint poète, aveuglé d’une telle manie, En coura
mmence à vivre, Et j’empêcherai de m’y suivre Le souvenir de tous mes maux . Emplois, grandeurs tant désirées, J’ai connu vos
mes désirs, Goûtait avec le mien la douceur mutuelle De partager nos maux ainsi que nos plaisirs : Flatté que ta bonté ne m
achée105, Devient le jouet des vents. Comme un tigre impitoyable, Le mal a brisé mes os ; Et sa rage insatiable Ne me lais
delle Sous les griffes du vautour107. Ainsi de cris et d’alarmes Mon mal semblait se nourrir, Et mes yeux noyés de larmes
mait le cardinal de Bernis, constatant, dans ses Poésies diverses, un mal qu’il avait contribué à accroître. Plusieurs de c
ateur de Racine, a pris dans Zaïre une couleur qui lui est propre. Le mal est qu’il n’ait pas su garder la correction de Ra
niait toute morale, toute conscience, toute distinction du bien et du mal , et faisait du monde un ensemble éternel de mouve
e. Tout est bien. » Il reproche à Pope et à Leibnitz d’insulter à nos maux en soutenant que tout est bien, et il charge tell
aint de la paix ; Ce vieux Crésus, en sablant du champagne, Gémit des maux que souffre la campagne, Et, cousu d’or, dans le
presse, Prier les dieux de la seconde espèce, Qui des mortels font le mal ou le bien ? Comment aimer des gens qui n’aiment
ns cette cage resserrée, On peut former jusqu’à six pas ; Une lucarne mal vitrée, Près d’une gouttière livrée À d’intermina
d’un poids équitable, Ai pesé des faibles mortels Et les biens et les maux réels, Qui sais qu’un bonheur véritable Ne dépend
Je ne parlais que pour répondre,           Je parlais bas, je parlais mal . Un sot provincial arrivé par le coche Eût été mo
elots. C’est une des circonstances nombreuses où la mythologie a bien mal servi Lebrun. Les odes de l’émule de Pindare ne s
Le feu jaillit de ses larges naseaux ; À sa douleur, à ses horribles maux , Les deux dragons ne laissent point de trêve Sa v
yle est bouffi, déclamatoire et de mauvais goût. Avec tant de défauts mal rachetés par quelques éclairs de génie, il ne fau
t donc, mon fils, cet air sombre, abattu ? Cette triste langueur sied mal à la vertu. De vous, sur ces dehors, que voulez-v
c’est une utile trêve. Nous en avons besoin : nous sommes assiégés De maux dont à la fin nous serions surchargés, Sans ce dé
omet seulement l’espérance. Le doux sommeil ne fait que suspendre nos maux , Et tu mets à la place un plaisir : en deux mots,
vre…                 Ainsi donc, mon cœur abattu Cède au poids de ses maux  ! — Non, non, puissé-je vivre,                 Ma
l’ont imaginée, fait à la plupart de leurs pièces, et qu’ils ont bien mal entendu leurs intérêts en s’imposant volontaireme
ces rendus par ce qu’on a nommé le Romantisme, et qui, « tant de fois mal défini, n’est, à tout prendre, que le libéralisme
rs pour vers. Cependant il paraît qu’il ne savait pas ou qu’il savait mal l’anglais195, et qu’il a fait son poème sur une t
rs, Excitent à dessein les haines les plus fortes ; Et pour comble de maux , Annibal est aux portes. Que faire, et que résoud
la plus grande mesure de bien et présente la plus petite quantité de mal . Le talent descriptif de Chênedollé ne fut pas ap
sence ! Quels doux trésors de paix, de joie et d’innocence, Après des maux si longs, je retrouve en ces lieux ! Là, tout pla
abondant la réchauffe et l’anime, Saisit sa froide main ; d’un doigt mal assuré Interroge le pouls dans sa marche égaré ;
toi. Je n’ose à tes douleurs égaler ma misère : Mais souviens-toi des maux que dut souffrir ta mère,               Et tu pre
le thé…       Adieu gaîté ! Ma fortune est faite. Pour le plus léger mal de tête, Au poids de l’or je suis traité, J’entre
oi ? Louis.                                         Vous dites à nos maux  : « Guérissez ! » François de Paule.            
Louis.                                                  Soudain nos maux guérissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieu
au fond de ses entrailles. François de Paule. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens ! Louis, debout.    
ellent panthéisme, irréligion, impiété, il faut que je me révèle bien mal ou qu’ils soient bien sourds240. » La Chute d’un
, le difforme près du gracieux, le grotesque au revers du sublime, le mal avec le bien, l’ombre avec la lumière. Elle deman
que, trahit le travail et l’effort. Rarement tant de talent fut-il si mal employé. Après la tentative dramatique peu réussi
les deux recueils de la Légende des siècles sont cousus tant bien que mal par les titres ; mais ils n’ont aucune adhérence
térise cette œuvre ; l’amour du courage et de la justice, la haine du mal et des méchants y respirent ; mais la tendresse e
très grave : « J’ai laissé les enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’
ondule, Adorant saintement et la Mère et le Fils, Et pour remède aux maux baisant le crucifix : Vous avez agité bien des rê
ton front décharné, Le dégoût qui te prit des choses de ce monde, Ce mal de cœur sans fin, cette haine profonde, Qui te fa
s mornes courants, par le temps le meilleur, Nul ne passa jamais sans mal ou sans frayeur ! En face, la voici, l’effroi de
uatre-vingt-neuf, pourquoi vous outrager ? Ne parlez pas de vous plus mal que l’étranger. Je pleure, ô liberté ! je pleure
edis Ce qu’ont dit avant moi ceux qui vivaient jadis. Si je reproduis mal les discours et les actes, Blâmez ; si j’ai tracé
, comme l’a remarqué M. Cuvillier-Fleury288 : « Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire. » Ponsard s’est donné
fierté du comte que la reconnaissance publique de son père pauvre et mal vêtu : tant d’orgueil pour le dehors, tant de pet
62 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
à, par adventure120, esté cruelz et tyrans ; mais cestuy cy n’a faict mal à nul qui ne luy eust faict quelque offense : je
par la tempe dextre145 furieusement : toutefois ne lui fit pour ce146 mal en plus que s’il lui eût jeté une prune : « Qu’es
monsieur, lequel quidam221 monsieur avait un singe qui faisait mille maux au pauvre Blondeau ; car il l’épiait d’une fenêtr
en lopins, chose qui lui fâchait fort225, et si226 n’osait pas faire mal à ce singe par crainte de son maître. Quand il en
droits où la dite cendre avait touché, mes vaisseaux étaient rudes et mal polis, à cause que l’émail, s’étant liquéfié, s’é
t cuire, mes émaux se trouvaient les uns beaux et bien fondus, autres mal fondus ; autres étaient brûlés, à cause qu’ils ét
mme sage et bien avisé, qui, pour essayer sa femme, comme un vaisseau mal relié415, ne versa pas du vin ni de l’huile dedan
y arriva presque aussitôt que lui, descendit et s’y campa503. Ribaud, mal conseillé, au lieu de le combattre, remonta sur s
de sa sottise ; mais il ne s’en aperçut qu’en faisant le saut, temps mal propre à se repentir et à déclarer qui on est. Le
fâcheux, autant elle est désagréable, ses rues vilaines, ses maisons mal accommodées et mal prises. Dispensez-moi, vous qu
le est désagréable, ses rues vilaines, ses maisons mal accommodées et mal prises. Dispensez-moi, vous qui êtes propre, de v
ntation de cette dernière pièce qu’il fut saisi d’un violent accès du mal de poitrine dont il souffrait depuis longtemps ;
Dimanche, approchez. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d’abord561
cun la honte de vos actions. Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature, que la vertu est l
ur la litière602, les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parler ; mais vous leur faites observer des jeûne
e m’aller fourrer parmi eux, pour recevoir quelque coup qui me ferait mal . (Le Bourgeois gentilhomme, acte II, sc. iii.)
elle un honnête homme riche et bien fait, qu’un gentilhomme gueux et mal bâti. Nicole. — Cela est vrai636. Nous avons le
une voix enrouée, et un tour de visage bizarre, que son barbier l’ait mal rasé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcr
rnité, esprit de tendresse et de compassion, qui nous fait sentir les maux de nos frères, entrer dans leurs intérêts, souffr
aractère de celui-ci était d’être méchant sans remords et de faire le mal en riant. Il avait toujours quelque prétexte d’êt
e, pendant qu’il se portait bien chez soi798. Il n’eut pas le moindre mal de tête de ce coup, et je crois qu’il fut bien fâ
r vous consoler. Je vois que vous prenez avec beaucoup de patience le mal que Dieu vous envoie, et que vous êtes fort exact
as à l’air et vous refroidir. Quand je ne serai plus inquiet de votre mal , je vous écrirai des nouvelles du siège de Namur.
bientôt après… Adieu, mon cher fils. Offrez bien au bon Dieu tout le mal que vous souffrez, et remettez-vous entièrement à
ments qui lui sont connus ; et s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal , il croit peser849 à ceux à qui il parle, il cont
e bord d’un siège ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal  : libre néanmoins avec ses amis sur les affaires
ducation court risque d’échouer si on ne se hâte d’aller au-devant du mal dès la première enfance. Beaucoup de gens qui n’a
s quand ces éducations si difficiles sont traversées ou négligées, ou mal réglées dans leurs commencements. Il faut encore
faites-lui remarquer ses moindres succès908; représentez-lui combien mal à propos il a craint de ne pouvoir réussir dans d
laquelle ils ne peuvent échapper ? Ceux qui veules qu’on ne parle pas mal d’eux n’ont qu’une seule ressource, qui est de bi
ns ; mais ces historiens n’ont-ils été ni passionnés, ni crédules, ni mal instruits, ni négligents ? Il en faudrait trouver
mon verre, et m’excitait à lui faire raison992. Je ne répondais point mal aux santés qu’il me portait ; ce qui, avec ses fl
u bout de ce temps-là il tomba malade. La fièvre le prit ; et avec le mal qu’elle lui causait il sentit irriter1000 sa gout
furieuses qui voulaient dévisager1031 Brissac, qui ne le méritait pas mal par tous les propos qu’il tint sur elles. (Mémoir
plus tombaient du même coup dans l’impuissance de faire du bien ou du mal à personne. Il n’est donc pas surprenant que tant
c pas merveille si le roi, prévenu et investi de la sorte, reçut très mal le maréchal de Vauban lorsqu’il lui présenta son
ais sur un certain modèle qu’il avait pris : encore le suivit-il très mal . Il n’était point Alexandre ; mais il aurait été
t à vous offrir des excuses et de l’argent, ma lettre ne saurait être mal reçue. J’apprends que Mlle de Cléry a envoyé de B
s fils sans éducation, qui fait tant de belles choses et de si grands maux  ; toi qui substitues chez moi le fatal et précieu
sur votre compte, je vous fais perdre un état que vous remplissez si mal . Adieu. » Eh bien, qu’en pensez-vous ? Tandis que
frais de mon éducation. D’ailleurs, il regardait comme un temps assez mal employé celui qu’on donnait aux études : le latin
t rempli de difficultés presque toutes insolubles pour moi. Je le fis mal  ; et, après l’avoir lu : « Mon enfant, me dit-il,
cueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinf
ai à sa réquisition, dans ce château… et… ou… et… ou… » Le mot est si mal écrit… il y a un pâté. Brid’oison. — Un pâ-âté ?
ceux des autres hommes, parce que nous mesurons la grandeur de leurs maux sur celle de leur élévation et de leur chute. Un
leur juste imaginaire soit impassible1344, qu’il ne lui arrive aucun mal , que la pluie ne le mouille pas, que la nielle134
ouriaient de ce rire déchirant qui suppose ou l’ignorance de tous les maux de la vie, ou tant de douleur au fond de l’âme, q
Nelvil, il faut pourtant partager quelque chose avec ses amis ; c’est mal fait de prendre ainsi pour soi seul tous les péri
cela serait long ; suffit qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on passe mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains. J’av
e confondue, perdue, je ne dis mot, et pourtant il m’en faisait grand mal  ; mais il ne fait pas bon cosser 1444 avec telles
mmes et de chevaux, les fossés, les affûts brisés, ainsi que les feux mal éteints des bivouacs. Des milliers de Cosaques ép
erçant la poitrine, perdit l’équilibre, et la pointe de sa baïonnette mal dirigée vint s’égarer dans mon manteau gonflé par
cipitamment, disant : « Ne gâtez pas la hache, elle me ferait plus de mal  ». Et son discours terminé, quelqu’un s’en approc
. Il faut savoir dire non et le dire très décidément. J’ai vu bien du mal produit dans le monde et dans l’intérieur de la f
rable douceur. Le bourreau lui-même était ému et la frappa d’une main mal assurée. La hache, au lieu d’atteindre le cou, to
faisait parler par leurs chefs nationaux ; mais ceux-ci comprenaient mal ou ne voulaient pas comprendre, et rapportaient t
au combat. Une telle nuit, passée, l’arme au bras, par des troupes si mal habillées pour la saison, dans ces marécages, par
exécutés. » Les maréchaux trahissaient ?… Non, madame ; ils lisaient mal , et faisaient le contraire de ce qui leur était o
eussiez digéré votre dîner. N’ayez plus peur, je ne vous ferai pas de mal . » Et, lui versant un verre de vin, il ajouta ave
oup de précautions apparentes. C’était un homme qui avait le génie du mal , et ses fils, à défaut de l’affection dont ils ét
loigné, d’autre part, de ces âmes fades et molles qui, en présence du mal , ne savent ni s’indigner, ni haïr1660. Aimer Moli
nts, et vous êtes plein de bonté pour moi. Si j’en profite, où est le mal  ? Avec soixante bonnes mille livres de rente....
qui êtes des mangeurs d’hommes. Quant à nous, nous ne faisons rien de mal  ». On lui demanda : « Quel nom a Dieu ? — Dieu, d
e n’est pas d’après ton propre esprit, qui peut être entraîné vers le mal par l’intérêt, qu’il faut prêter serment ; ce n’e
lles tirades sur le drapeau nous faisaient sourire ! Ah ! nous sommes mal nés, dans un temps trop serein, trop pacifique et
ui resta six mois sur le flanc. Lorsqu’il sortit de l’hôpital, encore mal en point, on lui offrit son congé définitif, qu’i
, celui qui s’était écrasé sur le pont, on le descendit tant bien que mal , à quatre, en le faisant encore tomber en route ;
er à leur folle fureur, Qu’à celle-là de mon beau procureur1902 ; Que male mort1903 les deux jambes lui casse ! Il a bien pr
royale ; Tirez le peuple à vous d’une main libérale, Et pensez que le mal le plus pernicieux, C’est un prince sordide et av
, pour autant que2010 nul n’a le pouvoir De châtier les rois qui font mal leur devoir2011, Punissez-vous vous-même afin que
nd point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience, Il est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule
dictature. Flaminius. Seigneur, dans ce discours qui nous traite si mal , Vous voyez un effet des leçons d’Annibal ; Ce pe
Et tant d’honnêtes gens2124, que l’on y voit ensemble, Font qu’on est mal reçu, si l’on ne leur ressemble. Cliton. Connais
Dont il n’ait le rebut aussi bien que le choix. Comme on s’y connaît mal , chacun s’y fait de mise2125. Et vaut communément
n’écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres, Et ne croyons le mal que quand il est venu. (Fables, livre I, fable vi
it que c’est merveille Qu’il n’ait eu seulement que la peur pour tout mal . « Eh bien ! ajouta-t-il, la peau de l’animal ? M
our2272, Où tu vas, à qui tu peux être. Sosie. Je fais le bien et le mal tour à tour ; Je viens de là, vais là ; j’apparti
it que tout ce qu’on écoute. Éliante, à Philinte. Ce début n’est pas mal  ; et contre le prochain La conversation prend un
, Me lasser à chercher des visions cornues, Et, pour lier des mots si mal s’entr’accordants, Prendre dans ce jardin la lune
eur, nous mourrons un jour sur un fumier. Valère. Il faut que de ces maux enfin je me délivre ; J’ai cent moyens tout prêts
e. Je veux me rendormir, mais point : un juif errant2454, Qui fait du mal d’autrui son plaisir le plus grand, Un lutin2455,
e maître ? Infidèles pasteurs, indignes citoyens, Que vous ressemblez mal à ces premiers chrétiens, Qui, bravant tous ces d
t de la paix. Ce vieux Crésus, en sablant2518 du champagne, Gémit des maux que soutire la campagne, Et, cousu d’or, dans le
heurs en sera plus légère ; Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est un soulagement. Confucius255
s que les malheureux Pour se plaindre les uns les autres : « J’ai mes maux , lui dit-il, et vous avez les vôtres ; Unissons-l
ous porter ; vous, vous serez mon guide : Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ; Mes jambes, à leur tour, iront où vous
ance Ce qui manquait à l’un, l’autre le regrettait ; Si l’un avait du mal , son ami le sentait ; Si d’un bien, au contraire,
on esclave aussi. Mon désespoir muet Ne peut rendre qu’à lui tous les maux qu’on me fait. Le Chevrier. La terre, notre mère,
ien ils sont mourants ; ils se traînent à peine ; En un mot, tout est mal . Si le loup quelquefois En saisit un, l’emporte,
! Ils sortent. François De Paule. Qui ? moi ! Louis. Vous dites à nos maux  : Guérissez !... François De Paule. Moi, mon fils
Guérissez !... François De Paule. Moi, mon fils ! Louis. Soudain nos maux guérissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieu
un amiral ? Un écumeur de mer, un forban, un pirate, N’eut pas agi si mal  ! N’importe ! elle bondit, dans son repos troublé
très grave : « J’ai laissé les enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’
ie au vent de mer frissonne : « Malade ! Et ses enfants ! comme c’est mal nourri ! Elle n’en a que deux, mais elle est sans
’aille Lui donner celle-là de plus. — C’est lui ? — Non. Rien. — J’ai mal fait. — S’il me bat, je dirai : Tu fais bien. — E
dur, mais c’est égal. » Alors, tremblante ainsi que ceux qui font le mal , Elle dit : « A propos, notre voisine est morte.
ant de perdre une bataille honnête, Je n’avais plus à moi qu’un grand mal à la tête.... Une bonne passa, qui tenait un enfa
sible, Comme des gouttes d’eau sur un marbre poli ? Ah ! celui-là vit mal qui ne vit que pour lui. L’âme, rayon du ciel, pr
de vous, marauds, m’a posé ma perruque ? Outre que les rubans me font mal à la nuque, Je suis couvert de poudre, et j’en ai
vous fait ? C’est Silvio qu’il se nomme. Irus. Silvio ! ce n’est pas mal … Silvio ! ce nom est bien. Irus,… Irus,… Silvio,…
ope et marcher aux conquêtes, C’est une œuvre inouïe, et que ces gens mal nés Surpassent en vigueur nos amis blasonnés2865.
ès tout, Je sens que si le ciel m’eût fait naître en roture, J’aurais mal enduré l’injustice et l’injure ; J’aurais haï, co
ils sont passés ; Ma mère a fait de moi ce que vous connaissez. Si le mal fût venu, vous étiez le coupable ; Je voudrais l’
de remords il a courbé la tête ; Comment, par quels efforts, de quels maux abreuvé, Il a conquis la place où vous l’avez tro
ire Gérald, pardon !… moi, vieil homme de guerre, Je vous dirais trop mal … mes larmes, ce n’est guère ; Mais laissez-moi pl
aphirs, de rubis Et de lourds sequins d’or, qu’il avait, par caprice, Mal attachés exprès au drap de sa pelisse, Afin que,
meures, Que c’est nous qui passons devant toi qui demeures. II le mal du pays « On sait mieux le français au pays de
e en lui son petit-fils lui-même ; et, par une sorte de piété filiale mal entendue, Marie-Anne et Janik, la bru et la petit
nt la juste mesure ? Je fais du bien, la chose est sûre ; Mais remède mal pris se transforme en poison. Le sang généreux de
i te semble trop beau, Quand tu salis un frais corsage, Qui répare le mal que tu fis au passage ? C’est l’Eau, mon compère 
trée et celle sur laquelle, faute de feu ou de fondant, l’émail s’est mal étendu, sont également sacrifiées. » (Ernest Dupu
ans doute : trouver (chez les gens de ma maison). 370. Tant bien que mal . L’expression est vieillie, mais non hors d’usage
st plus en usage. 414. Bourde, conte forgé à plaisir. 415. Un vase mal joint. 416. Ains, mais. 417. C’est-à-dire : no
eurs maîtres. 637. Malitorne se dit d’une personne, homme ou femme, mal bâtie ou de mauvaises manières. Au féminin on dit
ant de la Beauce ou de la Normandie ; et ce dernier à son tour serait mal venu à alléguer l’amour du sol de la patrie qui l
ucauld (cclxiv) :  « La pitié est souvent un sentiment de nos propres maux dans les maux d’autrui ; c’est une habile prévoya
) :  « La pitié est souvent un sentiment de nos propres maux dans les maux d’autrui ; c’est une habile prévoyance des malheu
on client : c’est ce que nous appelons aujourd’hui un avoué. 1903. Male mort, mort méchante, affreuse, ignominieuse. 190
prière (voir l’indication du titre à la fin du morceau). 2048. Assez mal écrit. Malherbe parait vouloir dire que Henri IV
, il en prend, se construit le plus souvent avec les adverbes bien ou mal  : bien lui prit, bien lui en prit. 2158. A sa p
2312. Il est de mes amis. Aussi Célimène ne veut-elle pas en dire de mal . Cependant il suffit que Philinte la pousse un pe
asser pour une femme savante. 2318. Aux encens qu’elle donne. Assez mal dit. Entendez : dans les louanges dont elle encen
lure de son cerveau. — Plaisanterie un peu grosse, qui n’est pas trop mal placée dans la bouche d’un héros rude et primitif
prête aux enfants pauvres des villes d’Angleterre : Ma mère, que de maux en ces lieux nous souffrons ! L’air de nos atelie
63 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
noms terminés au singulier par al, ail, font leur pluriel en aux : le mal , les maux ; le cheval, les chevaux ; le travail,
inés au singulier par al, ail, font leur pluriel en aux : le mal, les maux  ; le cheval, les chevaux ; le travail, les travau
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
malheure2, excrément de la terre3, Monstre qui dans la paix fais les maux de la guerre,   Et dont l’orgueil ne connaît poin
onde :   Regardez-la pour la dernière fois. 2. Malheure est pour male heure (mala hora, mauvaise heure). 3. Le lion d
bon génie de la France. 4. Les fronts de ces âmes. L’expression est mal venue. Il s’agit ici des huguenots retranchés dan
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
la-société, frappe le ridicule sans avilir les personnes, flétrit le mal , le préjugé, l’erreur, sans sortir des bornes des
neffaçables ? car si la satire ne corrige pas, elle punit au moins le mal . L’iambe était le vers autrefois consacré â la sa
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
eux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu’ils parlent bien, écrivent mal  ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu de le
r, et l’orphelin un père. Sur la terre, la lutte entre le bien et le mal , entre Joad et Athalie : voilà la variété d’incid
cette phrase, et non pas à l’ensemble du paragraphe. Nous saisissons mal la liaison entre cette idée : « Ils ne craignent
parties d’un écrit sont gauchement jointes entre elles, les chaînons mal agencés l’un à l’autre, et la trame du discours s
nsi ; et les Dieux qui donnent à chacun une part égale de biens et de maux , en vous douant de talents et de vertus, vous ont
67 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
Primum ipsi tibi : tunc tua mornfortunia lædent, Telephe, vel Peleu ; male si mandata loqueris, Aut dormitabo, aut ridebo. T
e posse negares, Bis terque expertum frustra : delere jubebat, 440 Et male formatos 2 incudi reddere versus. Si defendere d
s aussi, Pélée, je serai sensible à vos malheurs ; mais si vous dites mal votre rôle, vous me ferez bâiller, ou, rire. Il f
ois fois en vain. — Effacez alors, et remettez sur l’enclume ces vers mal forgés. » — S’avisait-on de défendre une faute, a
c, Telephe, vel Peleu, 291tua infortunia lædent me ; 292si loqueris male 293mandata, 294aut dormitabo, 295aut ridebo.
0bis terque : 1271jubebat delere, 1272et reddere incudi 1273versus male formatos. 1274Si malles 1275defendere delictum
e, ou Pélée, 291tes infortunes affligeront moi ; 292 mais si tu dis mal 293les choses qui se sont confiées (ton rôle),
71il ordonnait d’effacer, 1272et de rendre à l’enclume 1273les vers mal forgés. 1274Si vous aimiez-mieux 1275défendre u
atelles ? » 1301 C’est que ces bagatelles 1302entraîneront dans des maux sérieux 1303 l’homme raillé une-fois 1304et reç
ire, au reste, que cette vigilance, si vantée par Velléius, s’accorde mal avec certain témoignage assez bizarre que Sénèque
tus Alexandro regi Magno fuit ille Chœrilus, incultis qui versibus et male natis Rettulit acceptos, regale nomisma, Philippo
t pudor aut modus Tam cari capitis ? ode adressée à Virgile. — 2. Et male formatos incudi reddere versus. Sidoine Apollinai
t Porphyrion, les plus anciens commentateurs d’Horace : « Ferramentum male ductum redditur incudi, et bene ibi formatur. » (
tum redditur incudi, et bene ibi formatur. » (Acron.) — « Ferramentum male formatum redditur « incudi, ut ibi formetur. » (P
68 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
roit le plus beau vous faire souvenir qu’il est là, et vous distraire mal à propos de l’attention que mérite l’auteur. Ceci
nte la haine d’un régime politique où la liberté personnelle était si mal protégée contre les caprices d’une autorité oppre
eront paisiblement jouir de votre crime ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la
e d’un homme d’État ni des affaires humaines. Il a déclamé contre les maux que peuvent faire et qu’ont faits les rois ; et i
a le baron de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède ; mais cette union mal assortie fut bientôt rompue d’un commun accord. L
Staël, initiait la France à tout un monde nouveau qu’elle connaissait mal et dédaignait injustement. La littérature du dix-
tel fanatisme sans avoir de grandes facultés pour le bien et pour le mal  ; car il n’y a que la puissance, dans quelque gen
se divise au dedans de lui-même, il ne sent plus la vie que comme un mal  ; et si, de tous les sentiments, l’enthousiasme e
it qu’un pas de son lit de douleur au carnage : il avait surmonté son mal pour se présenter une dernière fois au peuple. Il
de l’âme sur le corps. J’étais monté sur le pont avec la fièvre : le mal de tête cessa subitement ; je sentis renaître mes
es plans offensifs également inconcevables, elle fera à son peuple un mal que le reste de sa vie ne pourra guérir. Sire, je
tout à coup. Dès le second jour, un incident lui fit voir qu’il avait mal jugé de sa situation, et quelles seraient les dif
cipitamment, disant : « Ne gâtez pas la hache, elle me ferait plus de mal . » Et son discours terminé, quelqu’un s’en approc
uses et le réveil chrétien ont fait des progrès. Mais c’est là que le mal de l’impiété a son foyer et son travail d’expansi
les impies licencieux. L’insouciance religieuse est, de nos jours, un mal plus répandu que l’impiété. Je ne parle pas de ce
ne vit, un immense désert stérile où aucun germe ne pousse. C’est le mal moral sinon le plus choquant, du moins le plus gr
plus choquant, du moins le plus grave de notre temps. C’est contre ce mal que les chrétiens doivent surtout diriger leurs e
e conseil rigoureux et cette image exactement compassée me paraissent mal convenir à la verve de travail qui suit la médita
ot, du reste, messieurs, vous retrouvez l’axiome tant cité et souvent mal cité de Buffon : « Le style est l’homme même » ;
le de justice, de probité, de devoir183. Partout on oppose le bien au mal , le dévouement à l’égoïsme ; on célèbre les sacri
, noble dans ses motifs, et conduite avec sagesse et prudence, tourne mal cependant, et me porte préjudice à moi-même, et m
plie185. Y a-t-il eu au monde une vertu plus malheureuse et même plus mal employée que celle des citoyens qu’on a appelés l
et définitive. Le fait capital était resté dans l’ombre, ou avait été mal étudié, celui de la conquête des Gaules par les F
de, l’idéal de la barbarie élémentaire, sans conscience du bien et du mal  ; Hilpéric, l’homme de race barbare qui prend les
onnurent astreints d’une manière générale, quoiqu’en termes vagues et mal définis, aux devoirs de la féauté, de ce moment n
e atteignit fut le roi Hilperik. Il ressentit les graves symptômes du mal à son début ; mais il eut, dans cette épreuve, le
é pour les souffrances d’autrui, de crainte des jugements de Dieu. Le mal qu’elle avait fait ou conseillé jusque-là, surtou
ononça les paroles suivantes : « Il y a longtemps que nous faisons le mal , et que la bonté de Dieu nous supporte ; souvent
us supporte ; souvent elle nous a châtiés par des fièvres et d’autres maux , et nous ne nous sommes pas amendés. « Voilà que
résigné. Ce noble et sincère esprit se sentait lui-même atteint de ce mal de notre temps, « le grand et irrémédiable scepti
on, ce qui l’oblige à s’inquiéter de la destinée de l’homme, c’est le mal  : le mal, qui est partout dans la condition humai
i l’oblige à s’inquiéter de la destinée de l’homme, c’est le mal : le mal , qui est partout dans la condition humaine, jusqu
rable douceur. Le bourreau lui-même était ému et la frappa d’une main mal assurée. La hache, au lieu d’atteindre le cou, to
Sur le sommet du rocher, un fort, imprenable par sa position, quoique mal construit, embrasse de ses feux, à droite le cour
st là qu’un pur caprice de conquérant, jetant au hasard le bien ou le mal , tour à tour renversant des empires ou édifiant u
ouloureuses de sa vie. Après avoir vu périr sous l’étreinte d’un même mal sa femme et ses deux filles, il avait fermé les y
ns bientôt quels sont nos ennemis. Mais quoi ! je vois errer vos yeux mal affermis279 ! De ces murs lentement ils parcouren
Noble et tendre amitié, je te chante en mes vers. Du poids de tant de maux semés dans l’univers, Par tes soins consolants c’
salut, maître du monde ! Conduis-nous, soutiens-nous, et si l’ange du mal Nous tend durant la nuit quelque piège fatal, Dis
ccabler Agrippine, Des fils de votre fils voudrait-il la ruine ? Quel mal vous ont-ils fait ? Des enfants délaissés. Par le
nt sans pudeur, aux yeux de Rome entière, Un ordre faux peut-être, ou mal interprété ; Et du chef de l’État bravant la maje
igand des airs, Les cris du désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’homme est ta victime. Ton
oix, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire au sombre dieu du mal . Mais que sert de lutter contre sa destinée ? Que
i vu partout un Dieu sans pouvoir le comprendre ! J’ai vu le bien, le mal , sans choix et sans dessein, Tomber comme au hasa
in, Tomber comme au hasard, échappés de son sein ; J’ai vu partout le mal où le mieux pouvait être, Et je l’ai blasphémé, n
on chef-d’œuvre. Le sujet est l’éternel à propos du danger des unions mal assorties ; l’intrigue est vive et rapide, les ca
sortent.Qui, moi ! LOUIS. Ils en sortent. Qui, moi !Vous dites à nos maux  : Guérissez !… FRANÇOIS DE PAULE. Moi, mon fils !
FRANÇOIS DE PAULE. Moi, mon fils ! LOUIS. Moi, mon fils !Soudain nos maux guérissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieu
au fond de ses entrailles. FRANÇOIS DE PAULE. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens ! LOUIS, debout. Vien
illants et de qualités supérieures, jamais médiocres en bien comme en mal , et qui parfois vous effrayent presque autant qu’
efface ; Le passant inquiet doute de son chemin. Le jour est pour le mal , la fatigue et la haine. Prions : voici la nuit !
envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait, Tout en cueillant des f
e, Qu’il s’en revienne ou qu’il s’en aille, Qu’il fasse le bien ou le mal  !… Prie aussi pour ceux que recouvre La pierre d
uggèrent leurs passions, sans s’inquiéter si ce sont des biens ou des maux . » 78. J.-David Leroy, architecte, né en 1728,
ber dans une pareille faute. 187. Je vois, j’aime le bien ; c’est le mal que je fais. 188. Racine, imitant l’épître de s
  Fille de Babylon, race ingrate et maudite, Heureux qui te rendra le mal que tu nous fais, Balançant le salaire à l’égal d
ent promettre à ton front. » 279. Et baissez devant moi vos yeux mal assurés, avait dit Racine dans Iphigénie, act. I
ncus. 370. C’est-à-dire sur la faveur du peuple ; mais la pensée est mal rendue. 371. Voir sur la révolte des légions de
urs infinies ; Car vos petites mains, joyeuses et bénies, N’ont point mal fait encor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché n
tra… 452. « Manichéisme. » — Ces deux principes sont le bien et le mal . Mais le manichéisme est un système religieux bie
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
omme il lui serait honteux de rechercher et de louer ce qu’ils ont de mal  ; parce qu’il vaut mieux que l’élève voie de tell
fera juge, et là est le danger. Que le professeur montre à l’élève le mal comme le bien, mais qu’il se réserve d’apprécier
r. Je sais bien qu’il manque encore beaucoup à ce livre, qu’il répond mal au travail que j’y ai dépensé, qu’en un mot, comm
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
mots. Il m’interrogea d’abord sur les humanités. Je ne répondis point mal à ses questions : il vit que je connaissais assez
oche une feuille que j’avais apportée exprès. Mon prélat n’en fut pas mal satisfait. « Je suis content de votre main, s’écr
. Je jugeais qu’un auteur entêté de ses ouvrages pourrait le recevoir mal  ; mais, rejetant cette pensée, je me représentais
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
Voulez-vous quitter votre frère ?     L’absence est le plus grand des maux  ; Non pas pour vous, cruel ! Au moins, que les tr
et demi-boiteuse,     Droit au logis s’en retourna.     Que bien que mal elle arriva     Sans autre aventure fâcheuse ; Vo
e rendre au château de Louvois, où le marquis de Souvré le reçut très mal  : dans les premiers jours M. de Louvois n’osa pas
rdes civiles les plus dangereuses. Les Gracques sentirent la cause du mal  ; ils défendirent le peuple, mais ils l’accoutumè
regarder comme ceux de la république. Pompée et César accroissent les maux et les dangers. César devait remporter sur Pompée
soin d’abandonner leurs forêts et leurs marais, attaquent le Nord. Le mal s’accroît au lieu de diminuer, par la division de
ieur de Bayard estait mort. Voyez comme la renommée soudain publie le mal , comme le bien. Les nostres s’en effrayèrent gran
r au pied, ou je veux caution bourgeoise qu’ils ne me feront point de mal .   Madelon. Ma chère, c’est le caractère enjoué.
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
à douter si, d’après cela, l’éloquence avait fait plus de bien que de mal à la société : boni ne, an mali plus attulerit h
cter, et rendirent à la langue française des services aussi réels que mal appréciés depuis. Renfermés uniquement dans le ce
73 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
destructeur fatal des tristes Lesbiens, Cet Achille, l’auteur de tes maux et des miens, Dont la sanglante main m’enleva pri
st, ce monde qui ne connaît pas Dieu, ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce monde, tout monde qu’il est
de qui ne connaît pas Dieu, ce monde qui appelle le bien un mal et le mal un bien, ce monde, tout monde qu’il est, respecte
e mot dans sa pire acception. Cette critique cependant s’appliquerait mal à Racine. L’argument d’Hippolyte est le plus puis
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
point vu la lumière ; Le Moïse commence à moisir2 par les bords. Quel mal cela fait-il ? Ceux qui sont morts sont morts : L
ir le croissant, Et, passant du Jourdain les ondes alarmées, Cueillir mal à propos les palmes Idumées ? Viendrai-je, en une
, pour calmer enfin tous ces flots d’ennemis, Réparer en mes vers les maux qu’ils ont commis1 Puisque vous le voulez, je va
8-180. 2. On a critiqué ces deux vers comme embarrassés et obscurs : mal à propos, ce me semble. J’aime mieux, avec La Har
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
re, et tirer du travail des ressources qui les sauvent du ridicule de mal écrire. Le ridicule, est-ce assez dire ? il n’y v
qui le console, non par d’autres illusions, mais en lui montrant son mal au vrai, et tout ce qu’on en peut ôter de pointes
, et tout ce qu’on en peut ôter de pointes par la comparaison avec le mal d’autrui. Vieillards enfin, arrivés au terme « du
endre bonnes pendant qu’elles sont encore indifférentes au bien ou au mal . Or, quelle méthode y peut contribuer plus utilem
76 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
chastié12 par Lycurgus, et la punition qu’il en receut : c’est que de mal conditionné jouvenceau13, oultrageulx et temerair
qui sont sains et entiers9, aussi les parties de nostre vie qui sont mal saines, mauvaises, et gastees, sont celles qui pl
, irriter. — Inconvénient veut dire accident. 5. Il ne lui fit aucun mal , ne lui fit aucun reproche. Ces deux verbes conti
77 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
te fortune. C’est le sophisme de ceux qui attribuent à l’éloquence le mal que produisent ceux qui abusent de l’art de la pa
ions pour des causes véritables, et qu’on accuse les gens de bien des maux qu’ils n’auraient pu prévenir qu’en blessant leur
riorité absolue. 85. Dans tous les sophismes, la conclusion se trouve mal déduite. Ou elle n’est pas renfermée dans les pré
qui n’est pas en question, tantôt on ne prouve rien, tantôt on prouve mal ce qui est en question. Puisque l’orateur doit êt
serait que mensonge et hypocrisie. On exprime toujours plus ou moins mal ce qu’on ne sent pas, ce qu’on n’éprouve pas au f
mé l’usage des passions dans l’éloquence ; mais c’est là une sévérité mal fondée. Les passions oratoires sont un instrument
iteur retrouve dans l’infortune que vous lui retracez la peinture des maux qu’il a soufferts ou qu’il est exposé à souffrir.
s bien exposé, les preuves et les raisonnements qui le suivent seront mal compris, et le travail de l’orateur sera perdu.
on écarte toutes les preuves qui contiennent un mélange de bien et de mal , et il ajoute que, dans le choix de ses arguments
épondre le plus tôt possible à l’attente des auditeurs ; une cause va mal si, dès qu’on l’aborde, elle ne parait pas deveni
ment de ce devoir, j’aurai bien choisi mes arguments, mais ils seront mal rangés. Le premier et le troisième motif devaient
ns ses suites. Démosthènes, accusé par Eschine d’être responsable des maux de la patrie, lui répond victorieusement en rétab
e l’objection sont vrais ou faux, et si les conséquences sont bien ou mal déduites. Si le principe est faux, on doit le dém
adversaire en a tirées tomberont d’elles-mêmes. Si la conséquence est mal déduite, on le fera ressortir au moyen des règles
e à l’orateur ; car le lecteur peut revenir sur un endroit qu’il aura mal saisi ; l’auditeur, au contraire, ne peut point s
ilieu des saints mystères, on fasse l’éloge d’un homme qui a toujours mal vécu. À chaque mot, l’auditeur indigné s’élèverai
gences. 354. L’éloquence politique a une effroyable puissance pour le mal comme pour le bien. Elle fait la paix et la guerr
me jugerez dans toute votre justice. Ne vous souvenez point alors du mal que j’ai fait et que je n’ai point connu ; puisqu
, et voilà ce qui rend tous leurs sentiments excessifs. S’ils font du mal , c’est plutôt pour insulter que pour nuire. Ils s
rdre et difficile d’acquérir. Ils sont timides, et craignent tous les maux avant qu’ils n’arrivent. En effet, leur caractère
sonnement conduit à l’intérêt, le sentiment à la vertu. S’ils font du mal , c’est plutôt pour nuire que pour insulter. Ils s
cendre ? Que gagnerons-nous à ce surcroît de peu de jours ? Quelques maux de plus à voir, à souffrir, peut-être à faire nou
t décider par cette commission de judicature qu’un général d’armée, a mal ordonné une bataille, a mal soutenu un siège, a m
on de judicature qu’un général d’armée, a mal ordonné une bataille, a mal soutenu un siège, a mal capitulé ; on lui fait fo
énéral d’armée, a mal ordonné une bataille, a mal soutenu un siège, a mal capitulé ; on lui fait forger un délit, dresser u
dernière exhortation, ces mots : « Aimez-vous, faites le bien pour le mal , et priez le Père céleste ! » (Cormenin.) XXI
suivre. Quelquefois leur grande précipitation fait qu’ils articulent mal plusieurs mots ; dès qu’ils s’en aperçoivent, ils
u’ils s’en aperçoivent, ils répètent avec une grande vitesse les mots mal prononcés, ce qui fatigue singulièrement les audi
étais. » Cependant il n’en faut pas rester là. Après avoir dépeint le mal , il faut le combattre, le vaincre, le chasser par
es les races, à toutes les situations de la vie, propres à guérir Les maux de toutes les limes, les angoisses de toutes les
ujours avec soi le sentiment impérissable de la vertu et du péché. Le mal moral porte toujours le mal, et la conscience qu’
impérissable de la vertu et du péché. Le mal moral porte toujours le mal , et la conscience qu’il trouble de sa présence a
idence ; elle expose à tous les jugements des hommes. Il n’y a pas de mal sans doute à rechercher l’estime de ses semblable
eront paisiblement jouir de votre crime ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la
imes inutiles. » Mais il ne devait pas avoir le bonheur de réparer le mal qu’il avait fait : la mort le saisit au moment où
oie son esprit de sagesse et de prévoyance, il leur fait prévenir les maux qui menacent les États, et poser les fondements d
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
écrit. Il y a même dans les auteurs médiocres des beautés cachées, ou mal rendues, qui n’échappent point à l’œil pénétrant
que leur âge et leur expérience rendent respectables. » S’ils font du mal à quelqu’un, c’est plutôt pour l’insulter, que po
acquérir. » Ils sont timides à l’excès, et portés à craindre tous les maux qui peuvent arriver ; d’autant plus attachés à la
s impressions de la raison, que de celles de la future. S’ils font du mal , c’est plutôt pour nuire que pour insulter ; et s
t retour sur eux-mêmes, se regardant comme exposés à toutes sortes de maux . Au reste, s’ils ont en partage la prudence, la m
e. » On doit mettre une grande différence entre un noble qui soutient mal la splendeur de son nom, et un noble qui ne dégén
e gravite décente. Mais aussi quand ils s’irritent et qu’ils font des maux , ce sont ordinairement des maux irréparables. » L
and ils s’irritent et qu’ils font des maux, ce sont ordinairement des maux irréparables. » La prospérité participe de la ric
aturelles et acquises, par lesquelles nous démêlons le bien d’avec le mal , je vous en atteste ; j’ai de mon mieux secouru l
victoire paraît sombre ! Qu’on en méprise la gloire, et qu’on veut de mal à ces faibles yeux, qui s’y sont laissé éblouir !
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
ine3. Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, Qu’on serait mal venu de me le disputer. Je me vois dans l’estime,
tout ce qu’on écoute. éliante, lbas, à Philinte. Ce début n’est pas mal , et contre le prochain La conversation prend un a
aucoup de grâces à vous rendre ; Un tel avis m’oblige, et, loin de le mal prendre, J’en prétends reconnaître à l’instant la
ent pour les défauts des sots. Tout compte aux hommes d’esprit, et le mal encore plus que le bien ; rien ne compte aux sots
ir, et non pas une affaire. Chacun veut aujourd’hui briller, voilà le mal  ! Ce vice est parmi nous devenu général ; Il est
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
ais, toujours soupçonneux, l’indigent étranger Croit qu’on rit de ses maux et qu’on veut l’outrager : Ne me comparez point à
ons vins, Sous la colonne où pend une lyre d’ivoire, Te feront de tes maux oublier la mémoire. Et si, dans le chemin, rapsod
, qui donnent souvent la valeur de pour à la préposition à : Je suis mal propre à décider la chose. (Misanthrope.) 1.
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
elles étaient toujours proportionnées à ses moyens. Il faisait peu de mal , parce qu’il faisait peu de bien ; il commettait
n’a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu’il ne méritait pas, et celui que son imprudenc
is il a fait mieux que de déchirer ses entrailles : il a supporté ses maux avec tant de constance, que Voltaire a pu dire de
82 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
croyais apercevoir dans cette seule considération de quoi adoucir vos maux , s’ils étaient de nature à recevoir quelque soula
ours, pour pouvoir la plaindre de nous avoir quittés. Vous, à qui vos maux paraissent si pesants, vous éprouvez ce dont elle
d’y être préparée ! je me flattais de ne jamais souffrir un si grand mal . Je le souffre, et je le sens dans toute sa rigue
chrétienne dans les moments les plus solennels de la vie ! Cela fait mal . G. SIV. Modèles de Lettres de Demandes.
s, à cause qu’on bâtit devant nos fenêtres. Mais l’après-dînée ? J’ai mal à la tête. Mais le matin ? J’y ai mal encore et j
tres. Mais l’après-dînée ? J’ai mal à la tête. Mais le matin ? J’y ai mal encore et je prends des bouillons d’herbes qui m’
t à vous offrir des excuses et de l’argent, ma lettre ne saurait être mal reçue. J’apprends que Mlle de Cléry a envoyé de B
e de sang-froid qui va percer notre frère absent. La médisance est un mal inquiet, qui trouble la société, qui jette la dis
de ce qu’il fait de bien ; on lui attribue et on lui reproche tout le mal que laisse faire sa faiblesse, un tel homme peut
l manque à l’esprit de conduite, et combien ses bonnes qualités même, mal employées, lui sont funestes. Quiconque a observé
ère de l’orphelin, le réparateur de tous les désordres et de tous les maux qu’engendrent vos passions et vos funestes doctri
N° 54. — le Pessimiste. … Je vous soutiens qu’ici-bas tout est mal , Tout, sans exception, au physique, au moral. Nou
us, Nous avons inventé les combats, les supplices. C’était peu de nos maux , nous y joignons nos vices : Aux riches, aux puis
dénaturé, le fat réunit en sa personne les vices de cent jeunes gens mal élevés. Guyet. N° 58. — Le Chien. Les quali
ais - tu que je fisse ? BAYARD Que vous souffrissiez toutes sortes de maux , plutôt que de manquer à la France et à la grande
te extrémité ? J’ai voulu que le roi se repentît de m’avoir traité si mal . BAYARD. Il fallait l’en faire repentir par une p
aquelle ils ne peuvent échapper ? Ceux qui veulent qu’on ne parle pas mal d’eux n’ont qu’une seule ressource, qui est de bi
n esprit. Quelques légères réflexions, quelques plaisanteries souvent mal fondées, ne méritent pas une grande estime ; mais
e de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous m’avez mêlé assez mal à propos ; et cherchant à divertir cette tristess
imanche, approchez… que je suis ravi de vous voir ! et que je veux de mal à mes gens de ne vous avoir pas fait entrer d’abo
Mais que l’émeute aussi passe devant sa porte, Soudain l’instinct du mal le saisit et l’emporte, Le voilà grossissant les
es élans du jeune homme et des crimes de l’âge. Race qui joue avec le mal et le trépas : Le monde entier t’admire et ne te
nous consoler. La nature a voulu compenser toute chose, De biens, de maux , chacun ici-bas a sa dose ; Il peut coûter cher d
me grave et périodique : c’‌était la plus convenable pour parler d’un mal épouvantable, d’un mal (remarquez cette répétitio
: c’‌était la plus convenable pour parler d’un mal épouvantable, d’un mal (remarquez cette répétition) que le ciel fait ser
veau ; et je pense, il n’en est pas sûr, tant son cœur est éloigné du mal  ; quelque diable, pour mal faire, il a fallu qu’u
est pas sûr, tant son cœur est éloigné du mal ; quelque diable, pour mal faire, il a fallu qu’un démon se mêlât de la chos
ndable ? Soyez-en sûrs, voilà le seul coupable, de lui vient tout le mal . C’est un animal maudit, un pelé, un galeux , i
ut être rempli d’agréments, de grâces et de charmes, si une éducation mal entendue n’a pas contraint ses mouvements, si la
aches rougeâtres ne menacent d’un aussi triste lendemain. Toujours le mal présent est aigri par l’affreuse certitude du mal
demain. Toujours le mal présent est aigri par l’affreuse certitude du mal qui doit le suivre. Sous les rayons brûlants, la
quand il fait bien, ou d’un regard sévère qui l’arrête quand il fait mal . Laisser un enfant tout seul, c’est le perdre. To
ut à la fois ? Si l’on est incertain, l’on est pas guidé, ou on l’est mal . En recourant à l’hyperbate, le poète eût évité c
dessus, comme si elle eût perdu le sentiment de ses fatigues et de e maux , se retira seule à l’écart dans une vigne, y rest
ènera pour vous de nouveaux désastres, la mort sera le moindre de vos maux . » Il continuait ses horribles prédictions. — « Q
appelle, Et pensif l’œil ouvert et l’index en avant, Ne ressemble pas mal à cet âne savant Qui, la patte tendue et l’oreill
frappant ; Une dame passait qui dit, le voyant faire ; — « Ah ! c’est mal , et toujours du mal on se repent. » Et l’enfant,
passait qui dit, le voyant faire ; — « Ah ! c’est mal, et toujours du mal on se repent. » Et l’enfant, à ces mots, crut ent
ne révolution complète, car il n‘avait jamais distingué le bien et le mal comme les autres hommes. Le bien, c’était sa volo
n et le mal comme les autres hommes. Le bien, c’était sa volonté ; le mal , c’était la résistance qu’on y opposait. Le chang
crut pas sans doute assez punie de son évasion par les dangers et les maux qu’elle avait essuyés : le barbare ordonna qu’ell
nte pour mener une vie modeste et paisible ? Je n’aurais pas usé plus mal des richesses que de la pauvreté, qui, toute péni
chissant la barrière, Sur les murs d’Orléans arborer sa bannière. Des maux de mon pays en secret tourmenté, Tout mon cœur s’
tait si loin de s’attendre à cette question, qu’il crut d’abord avoir mal entendu ; mais l’Anglais ayant répété sa phrase d
t trop long ; suffit qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains. J’av
e la cour ; ne leur refusez pas votre bienveillance ; les haïr serait mal me venger. Sans parler des grandes pensées de la
, toi pauvre orphelin, moi, veuve à la fleur de l’âge et livrée à des maux dont ne peut se faire une idée celle qui ne les a
ortement que vous-même. Il ne reste donc plus qu’un seul remède à nos maux  : imitez la bonté de Dieu outragé par ses créatur
avec les leurs ! Afin     qu’après votre mort vous ne fassiez pas de mal à vos enfants, à qui vous voulez tant de bien pen
moi, je suis un homme innocent et paisible qui ne vous ai fait aucun mal . Une femme semblable à vous m’a porté dans ses fl
le. Forme. Un vieillard à cheveux blancs, qui a souffert tous les maux d’une longue captivité, pleuré ses enfants qu’il
eux blancs, cette fleur de jeunesse qui dans les autres lui fait tant mal au cœur.        Quoiqu’il en soit des motifs qui
enti, éclairé comme il est, que la jeunesse et la raison étaient trop mal ensemble pour employer l’une à la défense de l’au
porter nos fardeaux ; Nous marchons tous courbés sous le poids de nos maux  ; Mille ennemis cruels assiègent- notre vie ; Tou
douleurs au moins quelques instants ; Remède encore trop faible à des maux si constants. Ah ! n’empoisonnons pas la douceur
ul mouvement de l’âme où l’excès soit permis, Chance en bien tous les maux où le ciel m’a soumis ! Compagne de mes pas, dans
83 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
comme la peinture, l’architecture, la philosophie, etc. Dans l’art de mal dire (qu’on me pardonne cette monstrueuse allianc
ossible ; si, d’une autre part, le fait n’était pas achevé, on aurait mal à propos piqué la curiosité sans la satisfaire, e
de choses immorales, sera plus médiocre auteur que celui qui parlera mal de choses morales, non-seulement aux yeux de la m
nt nécessiter des précautions oratoires : 1° lorsque les esprits sont mal disposés ou même prévenus contre le but du discou
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ceux que j’aime, Frères, parents, amis et mes ennemis même   Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur ! l’été san
envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Moi, je sais mieux la vi
lleurs : Car vos petites mains, joveuses et bénies, N’ont point fait mal encore. 1. Comparez ces vers de M. de Laprade
avait l’humeur très-vive, donne un ordre qu’un jeune officier exécute mal , et, dans un mouvement d’impatience, il lève sa c
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
is c’est une langueur traîtresse qui la passionne secrètement pour le mal , et qui cache sous la cendre un feu toujours prêt
t qu’on marchande avec elle, tout est perdu. Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu. Un homme mou et am
ncapable de tout bien, mais il tombera peu à peu dans les plus grands maux . Le plaisir le trahira. Ce n’est pas pour rien qu
uption de ce qu’il y a de meilleur est le plus pernicieux de tous les maux . De tels hommes sont les pestes du genre humain.
ervir tous les citoyens. Le misanthrope fait plus de peur et moins de mal . Un serpent qui se glisse entre les fleurs est pl
ce que nous aimons vit, et ne mourra plus. Voilà ce que nous croyons mal  ; si nous le croyions bien, nous serions pour les
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
ujours s’entretenir. Hélas ! que mes tristes pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! Vous pleurez des peines pass
écoutée. Mais nous payons, utiles spectateurs ; Et quand la farce est mal représentée, Pour notre argent nous sifflons les
87 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
qui ont une noble aspiration vers le bien ; celles qui conduisent au mal peuvent avoir aussi une éloquence à elles ; mais
, comme tout ce qui a un principe vicieux et funeste. Le vice inspire mal l’orateur. Quand Démosthène, Cicéron, saint Berna
la religion nous soulève le voile ; le perpétuel combat du bien et du mal , dans lequel la foi chrétienne vient interposer s
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
lle, pour conclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte d
ouvre à nu les inquiétudes et les peines d’une âme ennuyée de tout et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des
tre aux appréhensions de l’avenir et aux prévoyances trop exactes des maux futurs. Laissons agir la Providence, qui se moque
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
ses, quand on sait ce qui la domine et l’entraîne, sans haïr moins le mal , sans aimer moins le bien, on a plus d’indulgence
e bien, on a plus d’indulgence pour l’homme qui s’est laissé aller au mal par les mille entraînements de l’âme humaine, et
a vieille société française du dix-huitième siècle, si polie, mais si mal ordonnée, finit dans un orage épouvantable. Une c
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
is six ans ? avons-nous assez tué de monde, et fait éprouver assez de maux à la triste humanité ? Elle réclame de tout côté.
faut-il, pour les intérêts ou les passions d’une nation étrangère aux maux de la guerre, que nous continuïons à nous entr’ég
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
re assurés que leurs progrès seront nuls, et qu’ils écriront toujours mal . Il ne faut pourtant pas tomber dans l’excès cont
aturel, sa facilité : il y a des bornes à tout. Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire. Boileau. § I. Des
92 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
goureuse acception du mot et ne pas forcer à réfléchir un esprit déjà mal disposé, ou une intelligence qui n’a point acquis
jeune orpheline cette touchante exhortation à un frère qui se conduit mal  : C’est aujourd’hui le jour des morts. Vois-tu c
et de locutions vicieuses que l’on rencontre de tous côtés. Parmi les maux qu’a faits aux lettres ce déluge d’écrits périodi
ache que les dieux ne m’abandonnent jamais, et que la fortune me sert mal lorsqu’elle ne va pas au-devant de mes vœux. Avan
ntes du sang de tant d’innocents ? » (J.) M. J veut dire réparer les maux de la guerre. Mais le dit-il ? cette emphase est
e est familière à la poésie ; la prose s’en accommode beaucoup moins. Mal employée, elle nuit à la clarté ; on ne doit s’en
es souliers. Madame de Sévigné a dit : « La bise de Grignan me fait mal à votre poitrine. » ce qui signifie clairement :
otre poitrine. » ce qui signifie clairement : la bise de Grignan fait mal à votre poitrine, à moi (ou ainsi qu’à moi). Ce v
on a pour objet d’intimider ceux à qui l’on parle par la peinture des maux qu’ils auraient à souffrir. Elle est d’un effet d
ls auraient à souffrir. Elle est d’un effet d’autant plus sûr que les maux sont plus prochains ou plus infaillibles. Joad d
, on fait tout le contraire en appelant sur soi ou sur les autres les maux les plus cruels. Les vers suivants offrent un exe
es tours ingénieux, si la matière que vous traitez est repoussante et mal choisie, vous tomberez dans la déclamation. En un
Les nymphes qui la servaient n’osaient lui parler. L’auteur eût très mal fait de ne faire qu’une période de ces quatre pet
ut autre sujet. Le forcé.—  Le style est forcé quand on emploie mal les figures, quand on les multiplie sans nécessit
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
eront paisiblement jouir de votre crime ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la
evez-vous pas concourir ? Du sein des voûtes qui me couvrent, je puis mal voir ; mais ceux qui voient mieux que moi n’ont-i
ieux, l’admirable axiome de ce Machiavel qui avait tout vu : Tout le mal de ce monde vient de ce qu’on n’est pas assez bon
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
ider à nous relever. Quel sentiment veut-on inspirer à l’enfant qui a mal fait ? Le besoin de faire mieux à l’avenir, si je
ollesse de la volonté. Ce sera votre tâche de lutter contre ce double mal , de retrouver pour vous-mêmes, et de répandre aut
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ommun des hommes nage entre les deux extrémités. » Le mot nager vient mal après ces deux classes d’esprits : cette figure a
peut jusqu’à un certain point se comparer à une écorce, on se figure mal de l’écorce fondue comme du métal. Mais que dira-
ette fleur exotique qui se développe en un moment, et qu’un jardinier mal avisé a mise sous cloche. Un beau jour, la fleur
qui possède cette merveilleuse propriété, et aucun jardinier, bien ou mal avisé, qui ait jamais éprouvé pareille déconvenue
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
dans cette Europe si corrompue. Sans doute elle renferme beaucoup de mal mais le mal y est moins mauvais qu’ailleurs, et c
Europe si corrompue. Sans doute elle renferme beaucoup de mal mais le mal y est moins mauvais qu’ailleurs, et c’est beaucou
97 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
. Racine. Créqui prétend | qu’Oreste est un pauvre homme Qui soutient mal le rang d’ambassadeur. Id. Le vers de huit syll
e a dit : Je parlerai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. … Puis donc qu’on nous permet d
par cet endroit à toutes les forces de la nature, qui s’emploient au mal comme au bien. On connaît l’apologue d’Ésope serv
plaider que la mauvaise, et le bien se détend plus éloquemment que le mal . S’il en était autrement, et que l’homme, entre l
e ? Voulez-vous quitter votre frère ? L’absence est le plus grand des maux . Non pas pour vous, cruel ! au moins que les trav
e repris. Sans leur aide, il ne peut entrer dans les esprits Que tout mal et toute injustice. Exorde grave et sublime. — 
eur quand il s’engage dans un pas difficile, et qu’il sent le terrain mal assuré sous ses pieds. Si, au contraire, il est s
mant : Ma fille, il n’est plus temps de répandre des pleurs. Il sied mal d’en verser où l’on voit tant d’honneurs ; On ple
publiques. Rome triomphe d’Albe, et c’est assez pour nous ; Tous nos maux à ce prix doivent nous être doux. Auguste, délib
auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal , ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal même, en ce qu’il séduit par une apparence de rai
le que soit une pensée en elle-même, si les mots qui l’expriment sont mal arrangés, la délicatesse de l’oreille en est choq
plus à regret. Id. liv. VIII, fab. I. Le bien, nous le faisons ; le mal , c’est la Fortune ; On a toujours raison, le Dest
Pour un pauvre animal, Grenouilles, à mon sens, ne raisonnaient point mal . Le chien emploie avec le loup une figure analog
« Vous croyez donc qu’un royaume est un remède universel à tous les maux , un baume qui les adoucit, « un charme qui les en
’épée. Le Menteur, acte I, sc. i. J’ai vu dans le Palais une robe mal mise Gagner gros.... La Fontaine, liv. VII, fab.
98 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
est agréable ou désagréable aux auditeurs, ses discours sont bien ou mal reçus ; que selon que les auditeurs eux-mêmes son
re produire à la nature le plus de biens, et d’en extirper le plus de maux qu’il est possible. Destiné à captiver, à toucher
difficultés n’ont-ils pas à vainere ! quels piéges à éviter ! que de maux à souffrir ! » (Liv. VI.) La même pensée se repr
dans l’inconvénient de conclure du particulier au général, ce qui est mal raisonner. De l’exemple. C’est peut-être l
e chose de nuisible, et l’avantage qu’on en peut tirer n’égale pas le mal qu’ils peuvent produire. Si les argumens véritabl
laisir à entendre ; comme on a mauvaise opinion de ce qui se présente mal . L’obscurité nuit la confusion fatigue ; l’ordre,
u monde, c’est peu de chose que d’avoir raison, et que c’est un grand mal de n’avoir que raison, et de n’avoir pas ce qui e
ion, persuadons-nous bien que c’est à nous-mêmes que sont arrivés les maux dont nous parlons. Soyons cet homme qui a souffer
perversité, la perfidie, la barbarie de l’adversaire ; le bien ou le mal , le juste ou l’injuste, le vice ou la vertu qui s
sidération de ce qui peut en réagir sur lui, en faisant du bien ou du mal , de l’espérance ou de la crainte de ceux qu’il dé
diteur voit, dans l’infortune que nous lui retraçons, la peinture des maux qu’il a soufferts, ou de ceux qu’il redoute ; si
tesse. « On doit en dire autant de ces passions : c’est du bien ou du mal de ceux qui écoutent, qu’on doit tirer les moyens
croit voir, dans l’infortuné que nous lui retraçons, la peinture des maux qu’il a soufferts ou de ceux qu’il redoute ; si l
ne la place de l’indignation. Il ne faut pas non plus qu’elles soient mal assorties aux circonstances des temps, ni contrai
ncer par montrer quel est le crime des conjurations en général et les maux qui s’ensuivent. Tout ce qui aura été prouvé dans
n’est point cause. L’ignorance jointe à la vanité rend cette façon de mal raisonner très-commune. Sommes-nous témoins d’un
par la mauvaise foi, comme dans le discours de J.-J. Rousseau, où les maux et les vices que le luxe a produits sont attribué
mes dans la conclusion le même sens que dans les prémisses. Ce serait mal raisonner que de dire : l’homme pense ; or l’homm
et le lui présente, en disant : « Prends, Pétus, il ne m’a point fait mal  ; Pete, non dolet. » Voilà deux sentimens sublime
s’égayer aux dépens de l’écrivain ou de l’orateur. L’homme qui parle mal nous semble toujours ridicule ; les meilleures ch
icule ; les meilleures choses nous choquent, pour peu qu’elles soient mal rendues. Elle est plus indispensable dans les di
cours, peut, à la rigueur, laisser échapper une phrase non achevée ou mal construite. La vivacité du mouvement, la chaleur
t le plus ennemi du naturel, est celui de vouloir montrer de l’esprit mal à propos, de chercher des traits brillans où il n
fait froid ? Que ne me dites-vous, il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme
voir les pensées en elles-mêmes, si les termes qui les expriment sont mal arrangés, ils offensent les oreilles dont le juge
ontraire, un déclamateur adroit fait passer une phrase inharmonieuse, mal sonnante. Mais tout lecteur, même celui qui lit p
n traite. De grandes pensées et des sentimens élevés, s’accorderaient mal avec un petit sujet ; et des expressions basses e
tout genre, soit plus susceptible de grâces que le grand. On louerait mal une oraison funèbre, une tragédie, un sermon, si
nes seulement de celles dans lesquelles on tombe le plus souvent. De mal placer les adverbes, Premièrement, la manière do
qui nous apprennent que l’insensibilité est d’elle-même un très-grand mal , qui nous doit faire appréhender cette menace ter
inte. » (Nicole.) Le premier qui se rapporte à lumières, le second à mal ou à insensibilité, le troisième à menace, et le
qui nous apprennent que l’insensibilité est d’elle-même un très-grand mal , et qu’elle doit nous faire appréhender cette men
aturellement lié avec, il n’y a pas de meilleur moyen, etc… J’ai donc mal fait de séparer ces deux idées. « Il n’est rien
, c. 1). Exemples. Par exemple, cette pensée, la mort n’est pas un mal , n’acquiert-t-elle pas une grande force tournée a
mbat ? usque adeòne mori miserum est ? Mourir est-il donc un si grand mal  ? (Virgile, Ænéid.). Si je dis : « Quelques reche
, Après tant de mépris, qu’attendrais-je de plus ? Auteur de tous mes maux , a-t-il plaint mes alarmes ? Ai-je pu de ses yeux
le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les vents un flanc mal assuré ; Il s’agite au hasard, à l’orage il s’app
sénat romain contre les Samnites, non-seulement se plaignent de leurs maux , mais ils cherchent à rendre leur ennemi odieux e
la pensee de l’Etre Suprême est pour l’homme juste, un frein pour le mal , un encouragement pour le bien. » (Thomas, éloge
e tu as de plus cher sur la terre, de ne pas me laisser seul dans les maux que tu vois. Je n’ignore pas combien je te serai
ement la vérité ; et quiconque se conduit au gré de ses passions sert mal ses propres intérêts, etc… » (Sall., de Bell. Cat
Boileau, s’est-il avisé de faire de l’équivoque, la cause de tous les maux de ce monde ? N’est-il pas pitoyable de dire qu’A
urs exemples de pointes. En voici un remarquable. L’orateur parle des maux que souffraient à Alger les esclaves chrétiens :
ou disparates ; les ascensions de voix brusques, les éclats déplacés, mal ménagés ou continuels, ôtent à la prononciation t
lle chose, comme le remarque Quintilien, convenant à l’un qui siérait mal à un autre, sans qu’on puisse trop quelquefois en
n lisant les cinq vers suivans : Dans un chemin montant, sablonneux, mal aisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six
langeurs du repos, Endormaient leurs douleurs, et suspendaient leurs maux . Didon seule veillait. (Delille.) S’il se trouva
. Didon seule veillait. (Delille.) S’il se trouvait des hommes assez mal organisés pour n’être point sensibles à l’harmoni
style Qualités essentielles à la période. Clarté. Il faut éviter : De mal placer les adverbes, Les circonstances accessoire
99 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
a fable charmante des Deux Pigeons : L’absence est le plus grand des maux . Les réflexions que le poète Andrieux fait sur l
seaux d’eau dans sa mansarde. Portrait de cette jeune fille : timide, mal vêtue, et malgré cela d’une figure intéressante.
ontenter d’avoir bien fait ; et, eu voulant faire mieux, on fait plus mal . » 4° Ne vise pas à reflet ; ne courez pas après
oigné. « Voiture ressemble, disait-il, aux maîtres à danser, qui font mal la révérence à force de la vouloir trop bien fair
est jolie. Montrez-lui ma lettre, afin qu’il voie que si je fais les maux , je fais aussi les médecines. » Lectures. — 1°
infortune, le devoir nous impose obligation de chercher à alléger ses maux , à améliorer la proposition où il se trouve, et c
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
jours être. Ce fut uniquement la grandeur de la république qui fit le mal , et qui changea en guerres civiles les tumultes p
égligence, cesse de faire exécuter les lois, peut aisément réparer le mal  : il n’a qu’à changer de conseil, ou se corriger
tre occupé à bien dire quand vous êtes effrayé par la crainte de dire mal … On vient nous poser un béguin sur la tête, pour
ugé ainsi l’Esprit des lois. « Ce livre m’a toujours paru un cabinet mal rangé, avec de beaux lustres de cristal de roche.
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