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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
u d’eau ; Providence qui les console, Toi qui sais de quelle humble main S’échappe la secrète obole Dont le pauvre achète
ui pour eux t’implore, A l’ignorance est condamné ; Car toujours leur main gauche ignore Ce que leur main droite a donné1.
rance est condamné ; Car toujours leur main gauche ignore Ce que leur main droite a donné1. La cascade La cascade
orgueil romain, Sur l’herbe de sang arrosée, Je m’assis, Tacite3 à la main . Je lisais les crimes de Rome, Et l’empire à l’e
gloire à mes yeux ! La nature a son ironie : Le livre échappa de ma main . O Tacite, tout ton génie Raille moins fort l’org
autour du père, assis, rompent ensemble Et se passent entre eux de la main à la main Les fruits, les œufs durcis, le laitage
père, assis, rompent ensemble Et se passent entre eux de la main à la main Les fruits, les œufs durcis, le laitage et le pai
ose couché dans un sillon nouveau, Tire un bel enfant nu qui tend ses mains vers elle, L’enlève, et, suspendu, l’emporte à sa
rable, A voir la blanche nappe étendue, et la table, Couverte par ses mains de légume et de fruit, Nous rassembler causant bi
rrement de main3 ; Car, lorsque l’amitié n’a plus d’autre langage, La main aide le cœur, et lui rend témoignage4. Quand je
oire, Parait son lit de mort ; un crucifix d’ivoire Reposait dans ses mains sur son sein endormi, Comme un ami qui dort sur l
le sacré rite, Un rameau de buis sec trempait dans l’eau bénite ; Ma main avec respect le secoua trois fois, En traçant sur
t sur le corps le signe de la croix ; Puis je baisai les pieds et les mains . Le visage De l’immortalité portait déjà l’image 
ne frémiraient pas sous l’œil qui les vit naître ; Voir de combien de mains avaient grandi leurs troncs, Les comparer de l’œi
ère est mort ! » Puis tombant elle-même à genoux sur le bord, Et des mains embrassant le pilier de la couche, Comme nous en
dans le moment même où la secrète porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’entendis les enfants du nouveau pos
tre. Marthe filait, assise en haut sur le palier ; Son fuseau de sa main roula sur l’escalier ; Elle leva sur moi son rega
e tendresse, Se roula sur mes pieds enchaînés de caresse, Léchant mes mains , mordant mon habit, mon soulier, Sautant du seuil
ue, pour la distraire attirant ma pensée, Tu mords plus tendrement ma main vers toi baissée ; Que, comme un clair miroir, ma
dormi sous la porte   Qui mène à des soleils meilleurs ; Si quelque main pieuse en mon honneur te sonne, Des sanglots de l
s le poëte mourant, M. de Lamartine a dit de lui-même. Jamais aucune main sur la corde sonore Ne guida dans ses jeux ma mai
me. Jamais aucune main sur la corde sonore Ne guida dans ses jeux ma main novice encore ; L’homme n’enseigne pas ce qu’insp
que blessure que recevait un lutteur, le peuple criait en battant des mains  : Hoc habet, et lorsque la victime, étendue sur l
qui l’éveille, sa lampe toujours allumée, son bâton toujours sous sa main  ; il ne doit connaître ni saisons, ni distances,
verger, quelquefois un petit champ, et de les cultiver de ses propres mains , d’y nourrir quelques animaux domestiques, de pla
ocher du hameau, on peut voir quelquefois le curé, son bréviaire à la main , soit sous les pommiers de son verger, soit dans
eur.   « Voilà sa vie et ses plaisirs ; ses cheveux blanchissent, ses mains tremblent en élevant le calice, sa voix cassée ne
, et fait lever les yeux vers cette habitation qui n’est pas bâtie de main d’homme. » 1. Le chien Fido mérite d’être aussi
Pauvre bête ! comme il est oppressé, comme il gémit ! il me lèche les mains , et me dit : « Soulagez-moi ! » Je ne sais que lu
2 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ent d’exercer l’élève à la composition, du moment qu’on met entre ses mains des préceptes de rhétorique, il peut travailler t
nts ne vous dois-je point d’avoir employé vos yeux, votre tête, votre main , votre temps, à me composer un si agréable livre.
l’accompagne à sa tombe, Et portant dans les cieux son âme entre ses mains , La présente en tremblant au Juge des humains. La
t pas donnés pour servir de piliers, d’appui à la masse du corps ; sa main ne doit pas fouler la terre, et perdre, par des f
finesse du toucher dont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages plus nobles,
ec promptitude. Il parcourait sans cesse son vaste empire, portant la main partout où il allait tomber. Les affaires renaiss
en cœur humain. S’il était content de sa journée, il se frottait les mains , en laissant échapper par les rides crevassées de
destal pour monument qu’a élevé le génie de Buffon. Ce travail est de main de maître et l’on ne pouvait mieux finir. Ce port
ts qui aurait son mérite en disant, par exemple : Il vient lécher ma main après le châtiment. Ne gardant de mes torts qu’un
ordre de la Providence, est tout à la foi ; un juge qui tient dans sa main le sort des grands et des riches, et un pontife q
r voulu tuer un roi, eût été mis à mort, s’il n’eut lui-même livré sa main au feu. Combien n’en a-t-on pas vu parmi nous qui
sans pousser un seul cri, ont présenté aux flammes non-seulement leur main , mais leur corps tout entier, lorsque d’un seul m
voir un génie aux ailes brillantes toutes déployées, qui prend par la main deux grands hommes, pour les placer côte à côte e
LE CONNETABLE. Je comprends bien que tu es fâché de te voir dans mes mains par le sort de la guerre : mais je ne veux point
uis en peine. Je meurs dans un moment : la mort va me délivrer de vos mains . LE CONNÉTABLE. Non, mon cher Bayard ; j’espère q
qu’il y ait dans le monde, et qui travaille à déchirer de ses propres mains sa patrie et le royaume de ses ancêtres ! LE CONN
nd de mon oreille cet homicide poison. Ainsi, pendant mon sommeil, la main d’un frère trancha mes jours au sein de mes erreu
turc, de bonne mine, nous a invité d’y entrer, et nous a présenté la main . Nous y avons passé. II nous a fait mille civilit
ntant à Scapin.) Viens, va-t-en racheter mon fils. SCAPIN. tendant la main . Oui, Monsieur. GÉRONTE, retenant sa bourse qu’i
Mais dis à ce Turc que c’est un scélérat ! SCAPIN, tendant encore la main . Oui. GÉRONTE, recommençant la même action. Un
recommençant la même action. Un infâme ! SCAPIN, tendant toujours la main . Oui. GÉRONTE, de même. Un homme sans foi, un vol
mmes, Monsieur, infiniment obligés... Je.... DON JUAN, lui tendant la main . Touchez donc là, M. Dimanche… Êtes-vous bien de
Rien n’est plus comique qu’un homme qui, après avoir examiné les deux mains de quelqu’un, demande à voir les autres mains. On
avoir examiné les deux mains de quelqu’un, demande à voir les autres mains . On répète encore ce mot familièrement aux person
e un peu austère, se dessine dans le lointain vaporeux. Placé sous la main d’un maître qui lui doit protection et justice, i
our sortir de l’affreux péril où je suis . En même temps il avança la main pour saisir le miel. Mais un hurlement de joie et
remarquait qu’en quelques endroits sa robe avait été déchirée par des mains violentes, et que chacun en avait arraché des lam
mains violentes, et que chacun en avait arraché des lambeaux. Dans la main droite, cette femme majestueuse portait des livre
a main droite, cette femme majestueuse portait des livres, et dans la main gauche un sceptre. Boece. N° 77. — Les deux
sa chaussure est de feutre : un manteau brun l’enveloppe ; et, de sa main , il fait signe de loin à ceux qu’il aperçoit de n
heurs. L’Histoire présidait à ces pompeux spectacles, La balance à la main prononçait ses oracles ; Et de la vérité l’inflex
ier romain. Toujours même fracas, toujours même délire, Même foule de mains a partager l’empire, Toujours même troupeau de pâ
te ses pas, pour tromper son ennui ; Quand le livre importun, dont sa main est lassée, Rompt ses fragiles nœuds, et tombe au
un peu ? Dit l’écolier plaintif : je n’aime pas mon livre ; Voyez, ma main est rouge, il en est cause. Au jeu Rien ne fatigu
chrétien : il souriait encore comme il avait souri à la mort, et ses mains étaient jointes. Des esprits resplendissants l’ac
rent la mort dans les flots. O vous, sur qui le malheur appesantit sa main cruelle, justes, dont le cœur est plein d’amertum
fet ? Cela est peu probable ; son talent créait ; et nous, l’art à la main , nous admirons pour nous efforcer d’imiter. Si qu
qui frappait les humains Couvrit le dernier point des œuvres de leurs mains  ; Les montagnes, bientôt par l’onde escaladées, C
de tes enfants ; je me confiais gaiement à tes vagues et je posais ma main sur ton humide crinière, comme je le fais en ce m
es travaux forcés ne les ont pas encore viciés, déformés, altérés. Sa main n’a pas encore manié des instruments pesants ; so
furent inutiles : je m’assis à quelque distance, tenant mon cheval en main , et n’espérant plus que dans celui qui changea le
e quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, quelques fruits qu’on perd en l
x, le voyez-vous ouvrir gaiement un pénible sillon, ou, la serpe à la main , émonder en chantant l’arbuste qui ne produit que
toujours dans la même attitude sur le pont, près de l’habitacle, les mains passées dans les cordages qui me soutiennent cont
tre-bande. Trois ou quatre mille galériens, les fers aux pieds et les mains dans vos poches, si vous n’y prenez garde, formen
e de sortir de chez elle tout le jour, pour gagner, du travail de ses mains , le pain de sa famille, se trouve embarrassée de
ononce avec peine ces paroles douloureuses : J’ai soif. Abreuvé d’une main barbare, il a soif encore ; ses membres raidis fr
oyable vainqueur le corps meurtri de son fils ; et lui ayant baisé la main , il lui dit : « Juge la grandeur de mon malheur,
, il lui dit : « Juge la grandeur de mon malheur, puisque je baise la main qui a tué mon fils ! » Achille pleura, et rendit
est la reine du monde. Couverte d’humbles habits, le front baissé, la main tendue, elle protège l’univers de sa majesté supp
re, ou de bois, ou d’étain, Où de Marthe attentive on voit briller la main  ; Sur ta table un pain noir sous une nappe blanch
une telle proportion avec les yeux, qu’on voit bien que c’est la même main qui a coloré la nature, et qui a formé l’homme po
lle qui protège le nid de l’hirondelle, et j’irais, un million sur la main , y cacher ma tête proscrite, sans souci du lendem
nations ; des jets de flammes forment sa  brillante chevelure ; d’une main il retient près de lui le Sirius qui souffle de s
lle, elle partage la joie et le bonheur qu’elle lui procure, et de sa main droite elle secoue sa chevelure dorée, d’où s’éch
tppon, l’autre sous ceux du roi lui-même, en vinrent pareillement aux mains . Nulle action n’avait encore été si rapidement en
le meurtrie, la cuisse percée d’un coup de lance, tomba un moment aux mains des  cavaliers ; mais, pendant que Robert, toujou
rejoignirent en effet à travers les rangs enfoncés. Fairfax tua de sa main le porte-étendard et remit le drapeau à l’un des
aliers en désordre, fatigués, troublés, abattus. Charles, l’épée à la main , les yeux ardents, le désespoir dans tous les tra
e. On voulu fermer les portes derrière lui : mais les rouvrant de ses mains , il fit entrer quelques-uns de ses serviteur qui
tre meurtriers s’élancèrent dans l’église. le glaive et la hache à la main . « Où est le traître ? » Becket ne répondit rien 
ls Edouard Grim, le porte-croix. Un des meurtriers s’avança et mit la main sur l’archevêque : « Suivez-nous, lui dit-il, vou
lui dit-il, vous êtes pris. » L’archevêque, arrachant son manteau des mains du soldat, répondit : « Vous exécuterez ici vos d
et de plomb que vous pourrez, et gagnons la chancellerie, l’épée à la main . » Les Turcs, qui, cependant, entouraient cette m
fer de la plaie. Il craignit que son bouclier ne fut tombé entre les mains de l’ennemi ; on le lui montra, et il le baisa, c
rs coups, se jetaient au hasard dans la mêlée, et périssaient par les mains les uns des autres, lorsque les premiers rayons d
e colonnes. Un monarque d’Asie donnait audience ; il allait mettre la main sur son sceptre, au sommet duquel étincelait le p
fit entendre : Cherche mieux, lui dit-elle. Le sceptre s’échappa des mains d’Azaël et tomba sur le sol ; un paysan le ramass
ngt-cinq coups de verges ; puis cinquante, pour avoir osé y porter la main .     Et Azaël se frappa la poitrine, car il était
qui avaient ensanglanté sa peau, il l’arrache d’un seul effort, à la main qui la tenait, la brise en deux portions, jette l
emblée, lui sourit dédaigneusement ; et, brisant de nouveau entre ses mains l’arme qu’on lui demandait, il en jeta les débris
lemment pour faire arriver jusqu’à ses poumons un peu d’air, dont les mains du gladiateur lui fermaient le passage, comme deu
par l’ordre des dieux doit être répandu. Recevez donc ce sang que ma main va répandre ; Et recevez la paix où vous n’osiez
propres traits du mien transportés de douleur, je me mordis les deux mains . Eux, pensant que j’y étais poussé par la faim,  
énébreuse et la mer sembla pousser un long gémissement. Je levais les mains vers le ciel, j’invoquai les céleste génies, guid
eu lui-même, si vous ne renoncez pas à vos projets impies, armera ses mains puissantes du glaive exterminateur et vous frappe
et s’élance à terre. II abandonne son coursier. Aussitôt le fer à la main , et brûlants d’orgueil et de courroux, ils fonden
de l’adresse et la ruse : leurs pieds sont toujours immobiles, leurs mains toujours en mouvement ; les épées étincellent l’u
pitié de mon âme. Que tes prières, qu’une onde sacrée versée par tes mains , lui rendent le calme et l’innocence ! » Ses tris
tement s’acquitter d’un saint et pieux ministère. Il sent trembler sa main , tandis qu’il détache le casque et qu’il découvre
ur des lis : elle fixe ses yeux éteints vers le ciel, et soulevant sa main froide et glacée, elle la présente au guerrier co
ur le front, vêtue d’une robe d’une éclatante blancheur, comme si ses mains l’eussent ornée pour une fêle promise depuis long
re son cœur ; et l’on aurait pu croire quelle respirait encore, si sa main délicate et blanche comme la cire n’eût tombé lan
même sur le char funèbre. » Puis, laissant tomber une bourse dans les mains de l’appariteur, elle ajouta : « Prenez cet or, e
e ses vêtements, de ne pas souffrir que des étrangers osent porter la main sur elle, et de la déposer ainsi dans la tombe. »
main sur elle, et de la déposer ainsi dans la tombe. » L’homme mit sa main droite sur son cœur ; puis, ému et subjugué, bien
Le plus jeune tremblant chantait baigné de larmes, L’autre tendait la main au refus des heureux : « Nous voici deux enfants 
haleur, Et le couple immobile, effrayant de pâleur, Tendait encore sa main glacée. Le plus grand, de son corps couvrant l’au
Le plus grand, de son corps couvrant l’autre à moitié, Avait porte la main aux lèvres de son frère, Comme pour arrêter l’inu
peine il ose respirer. S’il veut se traîner hors de l’antre, sous ses mains , sous ses pas, il tremble de presser un de ces da
orces qui lui restait, il se soulève avec lenteur, se courbe, et, les mains appuyées sur ses genoux tremblants, il sort de la
n saule. Il traverse la Seine sur un banc de sable, et, présentant la main à Cérès, il lui montre un chemin au milieu des ea
irrités. Il blasphème et menace Cérès ; il allait porter sur elle une main impie, lorsqu’elle lui cria : « Tyran cruel et du
i, belle fleur de Loïs, sois l’ornement de la Seine ; et que, dans la main de ses rois, la fleur victorieuse l’emporte un jo
llo, et tout-à-coup se ruant sur lui avec fureur, de ses deux grosses mains il le poussa par le dos dans l’abîme sur lequel i
uelle il se trouvait l’arrêta dans sa chute. Il s’y accrocha avec des mains désespérées, et au moment où il ouvrait la bouche
dit sur la gouttière avec des efforts inouïs pour remonter ; mais ses mains n’avaient pas de prise sur le granit, ses pieds r
lui. Quasimodo n’eut eu, pour le tirer du gouffre, qu’à lui tendre la main , mais il ne le regardait seulement pas. Il regard
ce tuyau ployer lentement. Il se disait, le misérable, que quand ses mains seraient brisées de fatigue, quand son habit sera
sur la gouttière, repoussa le mur de ses deux genoux, s’accrocha des mains à une fente de pierres, et parvint à regrimper d’
’appuyait. Alors, sentant tout manquer sous lui, n’ayant plus que ses mains raidies et défaillantes qui tenaient à quelque ch
Claude, lancé dans l’espace, tomba d’abord la tête en bas et les deux mains étendues ; puis il fit plusieurs tours sur lui-mê
a de la voix la plus touchante de lui sauver la vie en lui tendant la main . Je ne saurais vous dire à quel point était lamen
gent, je me baissai, et, m’agenouillant le long du bord, l’une de mes mains appuyée sur le tronc de l’arbre dont la racine so
tendis l’autre… Dès qu’elle fut à sa portée, il la saisit de ses deux mains avec une force prodigieuse, et, loin de se prêter
j’ aime mieux ta mort que ma vie ! viens ! » En même temps, ses deux mains bronzées et calleuses se crispaient sur la mienne
e dans ce dernier effort ; je rappelai la mienne pour lui arracher ma main . Ses doigts engourdis et raides furent enfin cont
pour prendre son chapeau… crac ! voilà le chapeau qui s’éloigne de sa main … Elle croit que c’est le vent de la porte qu’elle
moi, dit un troisième… que je trouvais un coursier magnifique sous ma main . — Mais, camarades ! s’écrie alors le quatrième,
ou du prince.... — Tu as ma foi raison, » dit l’autre… Et aussitôt sa main s’avança pour saisir les objets. « C’est au mieux
rai, je l’essaierai demain, L’œuf dans ma cafetière et ma montre à la main . Quittant du vieux Tithon la couche nuptiale, Lor
l’eau chaude que l’œuf cinq minutes demeure. —  Ma montre est dans ma main  : j’observerai bien l’ heure ; Là, mon œuf, comme
e l’avais oublié : je fais cuire un œuf frais. — L’œuf est dans votre main . — L’œuf ! erreur singulière ! Et ma montre sans
, épreuve maladroite !... Et frappant d’un grand coup son front de la main droite ; Nouvelle erreur ! sa main tient encor l’
nt d’un grand coup son front de la main droite ; Nouvelle erreur ! sa main tient encor l’œuf maudit : Brisée en mille éclats
eux-ci se retirèrent avec respect. Le vieillard prit l’Anglais par la main , le rassura par ses caresses, et le conduisit à s
à l’ennemi. Qu’étais-tu lorsque je t’ai conduit dans ma cabane ? tes mains étaient celles d’un enfant ; elles ne servaient n
is la vie que de verser le sang d’un Abenaky. Le sauvage mit ses deux mains sur son visage en baissant la tête, et, après avo
ois du tribunal où il avait siégé comme juge, et pour délassement, sa main prenait la hache du bourreau. Ekber cependant n’é
les rajas, et les envoyés des provinces, tous les yeux baissés et les mains jointes sur la poitrine. Plus loin, dans la même
ards baissés devant les yeux interrogateurs du vieillard, il passa sa main sur son front, comme pour rappeler un souvenir co
du ciel. Sur un des plateaux s’élevait un amas de poids énormes. Une main inconnue me saisit, m’enlève et me laisse retombe
surnaturelle s’avancer vers eux. C’était le Génie de la terre, d’une main il tenait la gerbe de l’abondance, de l’autre la
il présenté sa requête qu’Arabah se dégagea des esclaves, joignit les main , et déplora son malheur de n’avoir pas d’argent à
me défie de mes esclaves, et je voudrais laisser mes trésors dans les mains d’un homme comme toi, auquel la ville entière ren
ouriant, le cadi ! est-ce que ton bien n’était pas en sûreté dans mes mains  ? J’ai seulement voulu plaisanter, pour voir ce q
voici votre argent, » et sans attendre la réponse, il lui mit dans la main un sequin. Le paysan se disposait à examiner la p
rouva assis sur la grande route du Caire, la bride du son âne dans la main , et vit, non sans terreur, que, pendant son doux
des étoffes précieuses ; à côté, se tenait le bourreau, un fouet à la main et un glaive sous le bras. « Tu as eu le temps de
dit le calife à tous les assistants. Quand il fut seul, il tendit la main au vertueux Honain, et lui dit : « Honain, je sui
tue de mousse… Cette pierre probablement avait été apportée là par la main des hommes, car il n‘y en avait point de semblabl
lle avait été placée debout, comme toutes celles des druides, mais la main du temps l’ avait jetée à bas, et elle gisait sur
le crâne, asseyons-nous sur la pierre de sang, en le tenant entre nos mains , forçons-le à nous redire le secret de son cercue
sit enfin… Oh ! comme, malgré sa résolution, il tremblait alors ! Ses mains toutes mouillées de sueur serraient le crâne et l
a pas à la découverte du mort, et comme quoi elle finit par mettre la main sur l’assassin. Il vous suffira de savoir que cet
s’approcher d’un air à demi-tremblant, la caresser et lui lécher les mains avec des cris de douleur plus propres à l’attendr
ne société chérie, ne fut pas longtemps errante sans tomber entre les mains des sauvages indiens. Une lionne l’avait nourrie,
t autour d’elle comme les rayons de l’aurore sur la voûte du ciel. Sa main droite portait une baguette d’or, autour de laque
plus longtemps. J’ôtai le caillou bleu de ma bouche, étendis les deux mains , cueillis et mangeai avec la plus ardente avidité
a Méditerranée, dont le commerce était  presque tout entier entre les mains des Rochellais. Une année s’écoula sans qu’on ann
front ; il se mêla à ces hommes et reçut le salaire de l’ouvrier des mains de ceux que naguère il admettait à sa table. Cett
se. Hodoul, le sang glacé dans les veines, se couvre le visage de ses mains  : les femmes et l’enfant périront. Un nègre avait
ne redoutent plus la violence et la force. L’empereur prend entre ses mains la coupe d’or, jette autour de lui des regards où
ieux : c était un prêtre, précédé de son clerc, et portant, entre ses mains le corps du Rédempteur des hommes. « Le chevalier
à remplir un devoir sacré, lui offre sa monture, et lui met entre les mains la bride de son cheval ; le prêtre poursuit sa ro
s ce but si cher, essaie deux fois de lever son arc, et deux fois ses mains paternelles le laissent tomber. Enfin, rappelant
e voisin prit les morceaux de fer, les tourna et les retourna dans sa main en homme qui s’y connaît, et après avoir réfléchi
her. Le voisin regardait cette scène, appuyé sur ses genoux et sur sa main gauche, serrant sa carabine de la main droite, pâ
ppuyé sur ses genoux et sur sa main gauche, serrant sa carabine de la main droite, pâle et retenant son haleine. Pourtant c’
qu’à s’ouvrir des chemins Pour éviter l’affront de tomber dans leurs mains . D’abord il a tenté les atteintes mortelles Des p
ent : Et se plaignant à moi de ce reste de vie, Il soulevait encor sa main appesantie, Et marquant à mon bras la place de so
lle. Par ordre de son frère, avait enveloppé, Mais qui, d’entre leurs mains à la fin échappé, Forçant les plus mutins, et reg
s, juge sa cause, et combats avec moi : Le courage n’est rien sans la main protectrice : J’attends peu de moi-même et tout d
ncor Turenne, et le menace en vain : Sa redoutable épée échappe de sa main . Il veut parler, sa voix expire dans sa bouche :
eure obscure, De notre antique foi vénérable berceau, Un fil dans une main et dans l’autre un flambeau ; Il entre, il se con
e consumée, Par degrés s’abaissant sur la mèche enflammée, Atteint sa main souffrante, et de ses doigts vaincus Les nerfs dé
et que pare la gloire ; Mais lente, mais horrible, et traînant par la main La faim qui se déchire et se ronge le sein. Son s
s, Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle, Il y porte la main . O surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît l
en son cœur Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, tenant en main son conducteur fidèle, Il part, il vole aux lieux
es auteurs de mes jours composaient la richesse ; Le travail de leurs mains nourrissait leur vieillesse. Docile à leurs leçon
re éclatante, Du céleste séjour une jeune habitante, La houlette à la main , se montre devant moi : « Humble fille des champs
ha depuis longtemps aux regards des mortels, Le glaive qui, remis aux mains d’une bergère, Doit briser les efforts d’une armé
spectateurs, sort une jeune fille, ange de beauté et de vertu. D’une main rendue forte par l’amour filial elle écarte les b
a Nation, dit-il rudement. » Mlle de Sombreuil accepte le verre d’une main tremblante, elle l’approche de ses lèvres : mais
égèrement la tête. — « Vous le jurez. » — Ils lèvent machinalement la main . Alors l’héroïque enfant, se tournant du côté de
la coupe dégoûtante, la rejette avec dédain, essuie ses lèvres sur la main du jeune bourreau qui prend cet acte pour un reme
tres quelque temps sans parler. Cependant le comte Brahé, étendant la main vers le cordon d’une sonnette, se disposait à son
st l’enfer que vous voulez que je défie. » Le roi arracha la clef des mains du concierge. « Je vois bien, dit-il d’un ton de
ite, un enfant, debout et la couronne en tête, tenait un sceptre à la main  : à sa gauche, un homme âgé, ou plutôt un autre f
mplir les fonctions de président, se leva, et frappa trois fois de la main sur un in-folio ouvert devant lui : aussitôt il s
ence ; quelques jeunes gens de bonne mine, habillés richement, et les mains liées derrière le dos, entrèrent dans la salle pa
ustaucorps d’acier brun, tenait le bout des cordes qui leur liait les mains . Celui qui marchait le premier, et qui semblait ê
attachèrent leur bouclier autour du cou, afin qu’ils eussent les deux mains libres, l’une pour tenir la bride de leur cheval,
evoir : elle avait, suivant la coutume du pays, lavé la figure et les mains de celui qui n’était plus, elle lui avait elle-mê
soldats inondent les lieux où commanda Thémistocle, et portent leurs mains profanes sur les merveilles des arts. Les femmes
à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains . J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figu
u’un, et, par la fente de la porte, je vis le père, sa lampe dans une main , dans l’autre un de ses grands couteaux. Il monta
, de ce pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et de l’autre… ah ! cousine
e. — « Laissez donc, reprit le petit vieillard en se dégageant de ses mains , je vais vous montrer quelque chose de bien plus
peine tourné son cheval, qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main , qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cet
le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenait le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gentil
us dois. À l’instant, le pauvre homme va à son bureau ; il revient la main pleine d’argent, me disant ; Monsieur, c’est en t
habit. C’était la servante de la maison avec une lanterne sourde à la main . « Est -ce bien sérieusement, monsieur,    que vo
ve à la paillasse, je veux remuer la paille, et au lieu de paille, ma main saisit..., un cadavre ! Je ne sais ce que je devi
e qui communiquait à cette chambre, je m’approche du lit, je porte ma main tremblante vers la paillasse, et, je n’en puis pl
a main tremblante vers la paillasse, et, je n’en puis plus douter, ma main a touché et touché encore un cadavre. Près de m’é
ffrir à Marie ; celle-ci ne se flétrit jamais. » Et il déposa dans la main du jeune enfant un brillant rosaire, cette couron
un brillant rosaire, cette couronne mystique, tressée d’abord par la main des Anges. Dès lors le tendre enfant l’offrit tou
egard je ne sais quoi de divin et de consolant. Et elle vint poser sa main sur le front du jeune enfant ; puis elle prit le
le saint rosaire suspendu à ses doigts d’albâtre : et aussitôt que sa main l’eut touché, ce ne fut plus qu’une brillante cou
toits, dans une chambre étroite étaient assises, travaillant de leurs mains , une femme à cheveux blancs et une jeune fille. E
e temps en temps, la vieille femme réchauffait à un petit brasier ses mains pâles. Une lampe d’argile éclairait cette pauvre
’efforçait de cacher, tombèrent sur la toile qu’elle tenait entre ses mains . La mère ajouta : Dieu, qui a été bon envers lui,
oles, la jeune fille toute émue tomba aux genoux de sa mère, prit ses mains , les baisa, et se pencha sur son sein en pleurant
il lui estoit advis d’y voir son Sauveur recevant le baptesme par la main de son précurseur, et le Sainct-Esprit descendant
rre, et nostre Seigneur que l’on renverse, et que l’on cloue pieds et mains sur celle très-cruellement. Il contemple de suite
quand il veut descocher sa flesche. Puis se relevant, les yeux et les mains tendus au ciel : « O Jésus, dit-il, mon doux Jésu
plus. Il était déjà à son poste dans la lice, avait pris sa lance des mains de son écuyer, et avait fermé la visière de son c
il se retira à l’extrémité de la lice. Le grand-maître, qui tenait en main le gage de bataille, le gant de Rebecca, le jeta
e dégageant de son cheval, se releva sur-le-champ, et mit l’épée à la main , mais son antagoniste n’en fit pas autant. Wilfri
s, Et bondissaient au bord des eaux. Tu dédaignes ces fleurs, par les mains cultivées, Qui croissaient pour parer les fêtes d
toute jeune, toute faible et timide, qui n’avait jamais tenu dans ses mains que sa quenouille ou son livre de prières, réclam
erre de Kœpf s’agenouillèrent auprès l’un de l’autre et se prirent la main , comme pour un mariage, mais c’était un mariage o
athilde, il jura ainsi, non sans effort : « Femme que je tiens par la main gauche, et qui as reçu au baptême le nom de Mathi
tôt, toujours de sa voix claire et sûre : « Homme que je tiens par la main droite et qui as reçu au baptême le nom de Pierre
’offrande d’une seule cuillerée de lait, répandue sous la table de la main gauche ; mais il ne fallait pas l’oublier, autrem
ta, sous abri d’une hutte qu’il avait bâtie de ses nobles et savantes mains . Hélas ! même en ce lieu le monde le suivit encor
de l’ermite, ils avaient vu tout-à-coup les cierges s’allumer et des mains invisibles les placer ainsi qu’il l’avait dit. La
autels, Mais la mesure a gêné le poète. Il monte : II y saisit d’une main assurée. Nouvel effet de césure, aussi heureux q
beaux tropes qu’il est inutile de faire remarquer un tableau tracé de main de maître. Cette confusion étrange, ce pêle-mêle
ai pas mérité ma disgrâce. Vous pleurez, Monseigneur ! Ah ! que votre main se détache de la mienne. Ne me retenez pas plus l
mon audace, me voici : sans fuir plus longtemps, je remets entre vos mains la fille et le fils de vos rois ! J. C. N° 22
ur renverser les trônes ? Ah ! Laissez ce soin au Seigneur ! C’est sa main qui place la couronne sur la tête des rois, et c’
. Pour vous, le ciel deviendra d’airain, la terre sera de fer ; et la main vengeresse du père, que vous aurez offensé, vous
les défendre. Les moissons que vous aurez semées, les fruits que vos mains auront cultivés, deviendront la proie de nations
able que la bonté et la clémence ; Rappelez-vous les outrages que des mains séditieuses firent aux statues de Constantin, et
excitaient à la vengeance. Vous savez que ce Prince, portant alors la main à son front, leur répondit en souriant : Rassurez
out avec tant d’éclat ; ne souffrons pas qu’elles périssent entre nos mains  ; faisons, par une généreuse résolution, que ce p
pénible et long voyage, au danger d’être pris, d’être déchiré par vos mains . Femmes indiennes, croyez que je suis votre ami,
la gloire ne s’acquiert que par de grands périls ? J’en suis venu aux mains avec des troupes plus nombreuses que celles que v
partagea l’émotion générale, et Massillon, portant sur son front ses mains tremblantes, resta lui même consterné et muet pen
vous, Messieurs, un parterre émaillé des plus belles couleurs, où une main avide vient de porter le ravage et la désolation 
’image symbolique de cette fleur entrouverte, le jeune Polidore ; une main cruelle vient de le transplanter dans une terre é
ustes reproches ? Et quoi ! vous dirait-elle, j’avais remis entre vos mains mes plus précieux intérêts ; avais compté que vot
terme d’un établissement durable ; qui verse par lui-même ou par des mains étrangères, dans le cœur de reniant, ces semence 
s la nacelle flottante ? n’est-ce pas le père de famille qui tient en main le gouvernail ; qui étudie le vent de la fortune,
ose tout-à-coup à toutes les horreurs de l’indigence ? Quelle sera la main puissante et secourable qui lui rendra son lustre
si chérie, Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs : Mais le pla
l’énigme et la leçon du sage, Reçois donc mon tribut, ô toi de qui la main , Sur leur roc plus solide et plus dur que l’airai
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
pte, et s’enferma dans Alexandrie. Mais craignant de tomber entre les mains de son ennemi, qui vint assiéger cette ville, et
poétique, représentée sous la figure d’un jeune homme qui tient d’une main une corbeille de fruits, et qui de l’autre caress
sur un tonneau, la tête ceinte d’une branche de lierre, un verre à la main , et des cothurnes aux pieds. Bellone, sœur du di
ue et d’une cuirasse, les cheveux épars, une pique ou une torche à la main , ayant quelquefois un fouet, pour animer les trou
sons. On la représente la tête couronnée d’épis, et une faucille à la main . César (nom de). On donne ordinairement ce nom a
On la représente coiffée de serpents, tenant une torche ardente d’une main , une couleuvre et un poignard de l’autre, ayant l
re, ayant le teint livide, les yeux égarés, la bouche écumante et les mains ensanglantées. Dryades, nymphes qui présidaient
ssement. Il n’avait pour tout bien qu’un champ qu’il cultivait de ses mains , et ne se nourrissait que des légumes des herbes
. Elles étaient au nombre de trois, qu’on représente se tenant par la main . Elles présidaient, dit le P. Sanadon, aux bienfa
on corps, ne laissèrent que le crâne, les pieds et les extrémités des mains . Joas, fils d’Ochosias, roi de Juda. Il naquit l
On le représente assis sur un trône d’ivoire, tenant la foudre de la main droite, et un sceptre de la gauche, foulant aux p
. La dureté avec laquelle elle y fut traitée, l’engagea à accepter la main du vieux poète Scarron, qui lui proposait ou de l
ur un char, et quelquefois à cheval, ayant une pique ou un fouet à la main . On l’appelle assez souvent le Dieu de la Thrace,
e, chaussée d’un cothurne, tenant des sceptres et des couronnes d’une main , et un poignard de l’autre. Ménades, mot qui veu
lle est toujours représentée avec le casque sur la tête, tenant de la main droite une lance, de l’autre une égide, et ayant
t, par Pluton, pour être un des juges des enfers. On lui met dans les mains une urne, où sont renfermées les destinées des ho
ente levant le masque de dessus le visage, et tenant une marotte à la main . Lucien fait sur ce Dieu une remarque qui mérite
le moindre bruit. On le représente sur un lit, tenant une corne d’une main , et une dent de l’autre. Morphée endormait ceux q
s le désert (aujourd’hui l’Arabie pétrée). Moyse y reçut la loi de la main de Dieu même, au milieu des éclairs, sur le mont
cheval. On le représente avec un visage de vieillard, un trident à la main , et porté sur un char traîné par quatre chevaux m
noir et menaçant, une couronne de même bois sur la tête, tenant d’une main un sceptre, et de l’autre une clef, qu’on suppose
se des fruits et des jardins. On la représente avec une serpette à la main , et une couronne de fruits sur la tête. Pont (le
ique. Elle est représentée couronnée de lierre, tenant un masque à la main , et chaussée avec des brodequins. Thomas de Cant
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
le, Est-ce moi qui produis mes riches ornements ? C’est celui dont la main posa mes fondements. Si je sers tes besoins, c’es
c’est à toi qu’il les donne. Je me pare des fleurs qui tombent de sa main  ; Il ne fait que l’ouvrir, et m’en remplit le sei
s subjuguent, et dont les funestes arts vous corrompent. Que d’autres mains s’illustrent par de vains talents : le seul talen
père y tient l’urne fatale. Le sort, dit-on, l’a mise en ses sévères mains . Minosa, juge aux enfers tous les pâles humains.
Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l’urne terrible ; Je crois te voir chercha
le courroux veut engloutir la terre, Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ? Pour forcer ta prison, tu fais de v
ais qu’au juste héritier le sceptre soit remis : Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis ; Confonds dans ses conseil
mers ! Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel
croit cachés dans le Temple, lui dit : Je devrais sur l’autel où ta main sacrifie, Te… mais du prix qu’on m’offre il faut
re, où Aricie dit à Thésée : Prenez garde, Seigneur, vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains
vers lui, la fureur dans le cœur et le feu dans les yeux, le fer à la main , sans respect des autels ni du sanctuaire de Jésu
eaux, dont la vaine structure A témoigné que l’art, par l’adresse des mains Et l’assidu travail, peut vaincre la nature : V
leurs dépouilles ; j’assouvirai mes désirs ; je tirerai mon épée ; ma main me les assujettira. Vous avez soufflé, et la mer
d des eaux violentes comme une masse de plomb… Vous avez étendu votre main  ; la terre les a dévorés. » David a décrivant d
qu’un pavillon tissu d’or et de soie. Le vaste azur des cieux sous sa main se déploie : Il peuple leurs déserts d’astres éti
de Dieu. « Quel est celui qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main , et qui la tenant étendue a pesé les cieux ; qui
l moment pour déshonorer son nom, et tomber au sortir de là entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice. » Celu
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
esse de la comparaison, en assimilant deux armées qui en viennent aux mains , à l’effort de deux vents opposés qui se disputen
Dans son temps il donne des fruits, Sous une éternelle verdure Par la main de Dieu reproduits. (Lefranc). Voyez comme chacu
a foudre, Maître de punir et d’absoudre, Leur sort est remis dans tes mains . 140J’ai désigné ton héritage Avant les siècles
ptivité des Juifs à Babylone. 150Dans une triste et vaste plaine La main du Seigneur m’a conduit. De nombreux ossements la
maison, et que les anciens de Juda y étaient rassemblés avec moi, la main du Seigneur tomba tout à coup sur moi… Quelqu’un
rain mêlé d’or, étincelant de lumière. Je vis en même temps comme une main qui me vint prendre par les cheveux de ma tête :
e même instant, paraissent six hommes qui portent la mort entre leurs mains  : au milieu d’eux marche un septième vêtu de lin 
monde ; Je séparais les cieux des abîmes de l’onde : Je conduisais sa main , lorsqu’il pesait les airs, Qu’il décrivait l’enc
eil : … Tu disais : « Au-dessus des nuages, » Je veux, le sceptre en main , pareil à Dieu m’asseoir. » Cieux ! vous serez mo
s vers suivants : Aux champs, déshonorés par de si longs combats, La main du laboureur rend leurs premiers appas : Le march
annonce le nôtre. Sous un joug étranger nous avons succombé ; Et des mains de Juda notre sceptre est tombé. Mais notre oppro
été pour moi comme un nid de petits oiseaux, qui s’est trouvé sous ma main  : j’ai réuni sous ma puissance tous les peuples d
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
des de sa lyre, et elles finirent par se briser prématurément sous sa main imprudente. Mais s’il eut ses misères dont nous a
a nuit.) — Ses petits bras lassés Avaient dans son panier glissé, les mains ouvertes ; D’herbes et d’églantine elles étaient
ger sur la fleur d’un buisson2. Nous étions seuls. J’ai pris ses deux mains dans les miennes, Je me suis incliné, — sans t’év
mbeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main , Et resta jusqu’au lendemain, Pensif, avec un dou
comme un frère. Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d’une main , De l’autre un bouquet d’églantine1. Il me fit un
ses fils sur sa poitrine ; Il ne lui reste plus, s’il ne tend pas la main , Que la faim pour ce soir, et la mort pour demain
la misère Te ramènera seul au paternel foyer ? Quand tes tremblantes mains essuieront la poussière De ce pauvre réduit que t
aient la pâleur ? Ne savais-tu donc pas que, sur ta tempe ardente, Ta main de jour en jour se posait plus tremblante, Et que
, Regardait goutte à goutte un sang noir s’épancher, Tu savais quelle main venait de te toucher1. ……………… Meurs donc ! ta mor
7 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
tre la nuit mourante et le berceau du jour, Célèbre l’Éternel dont la main fait éclore Cette tendre lueur, prémices de l’aur
est par moi que l’on va chez la race damnée ! La justice a conduit la main dont je suis née ; Or, le Père, et le Fils, et l’
e. » Alors, pour apaiser ma grande inquiétude, Il prit en souriant ma main avec sa main, Et puis me fit entrer dans l’infern
our apaiser ma grande inquiétude, Il prit en souriant ma main avec sa main , Et puis me fit entrer dans l’infernal chemin. Là
pirer, Des sanglots étouffés, un bizarre langage, Des froissements de mains , des hurlements de rage, Formaient une tourmente,
lage où le monde s’écoule, Que je n’aurais pas cru que de ses froides mains La mort jusqu’à ce jour eût défait tant d’humains
ntend leurs pas, prête l’oreille, espère, Se trouble, et tend déjà la main à la prière. « Ne crains point, disent-ils, malhe
ux sont les parents qui tels vous firent naître ! Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître ; Je crois avoir des y
t ouverte à leur répondre ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main J’ai retenu le dieu courroucé dans mon sein. Cymé
A. Chénier. Histoire morale de l’humanité L’homme, sorti des mains de Dieu, est, dès le moment de sa création, un êt
dans le passé. La plus grande de ces palingénésies, car Dieu y mit la main , c’est la prédication de l’Évangile. De ce jour,
anégyriques de la flatterie. Cette lettre injurieuse est écrite de la main du roi des Parthes, et il n’y a pas moyen de la s
r, comptez, s’il est possible, les bienfaits qu’elle répand à pleines mains sur les hommes, les œuvres de miséricorde qu’elle
tu m’as fait un chemin. » Et jusqu’au pied des monts le roulant d’une main , Sur le roc affermi comme un géant s’élance, Et,
. Tous deux sont écrasés sous une roche noire ; Le plus fort, dans sa main , élève un cor d’ivoire, Son âme en s’exhalant nou
t en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins rares qu’involontaires, immobilité du reste
« Le vin, l’huile, le blé, la gerbe que tu serres, « Le sillon que ta main féconde avec amour, « L’herbe qui sur ta faux se
ne et se confond dans un vaste tombeau ; Le cœur de la patrie est aux mains du bourreau !… Il le fallait, hélas ! Le soc imp
d’épouvantables orages, un soleil nouveau se leva sur la patrie. Une main puissante rassembla les débris nombreux qui jonch
uments, dans ses lois, dans ses victoires. Penché sur le monde, d’une main il terrasse les rois, de l’autre il abat le géant
es pas ! Que sera ce chaos s’il ne l’achève pas ? Qu’il lui faudra de mains pour élever ces pierres Que nous taillons à peine
, Voir les faits s’écrouler sous le choc des idées, Porter toutes les mains sur l’arche des pouvoirs, Combiner d’autres droit
re, Nul ne te fait parler, nul ne peut avant l’heure Ouvrir ta froide main , Ô fantôme muet, ô notre ombre, ô notre hôte, Spe
qui dans mes secrets tout accès soit permis ; Dont les yeux, dont la main , dans la mienne pressée, Réponde à mon silence, e
: Les clous, les durs crampons, les coins, le plomb liquide Arment sa main de fer. Couverts de voiles blancs, l’Espoir et l
Anquetil (Trad. d’Horace)30. À la Fortune Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du faux éc
vertu guerrière Une vaillance meurtrière Qui dans le sang trempe ses mains  ? Et je pourrai forcer ma bouche À louer un héros
commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. « Je ne suis qu’au printemps, je v
is fière De mon renom chez les Romains ; Triomphe, ô Muse, et que tes mains Du laurier d’Apollon ceignent ma tête altière.
e, Seront servis au peuple-roi. Que pouvaient mes amis ? Oui, de leur main chérie Un mot, à travers ces barreaux, A versé qu
Ces messieurs tremblaient dans leur peau, Pâles, suant la peur, et la main aux oreilles, Accroupis derrière un rideau. ……………
soleil Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d’or, Quelle main , te couvrant d’une armure enflammée, Abandonna l’
cs de marbre, des briques, avec tout ce que le hasard mettait sous la main de ces ouvriers persécutés. De distance en distan
Les montagnes sont toutes divines ; elles portent l’empreinte de la main qui les a pétries. Mais que dire de la mer ou plu
ns, dont l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos trésors et votre industr
e incomparable ; et, après que vous y aurez mis, Zénobie, la dernière main , quelqu’un de ces pâtres qui habitent les sables
alité de l’âme et de sa distinction d’avec le corps, ou la plume à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupi
la tiennent en même temps qu’ils l’espèrent, par leur promptitude de main à exécuter ce qu’ils résolvent ; et tout cela, il
ouffant tout sentiment humain, Vous l’allez à Calchas livrer de votre main . On dit que, sous mon nom à l’autel appelée, Je n
r vos discours, De votre défenseur appuyer le secours. Lui-même de sa main , de sang toute fumante, Il veut entre vos bras re
pas. Le sang de ces héros dont tu me fais descendre Sans tes profanes mains saura bien se répandre. » Furieuse, elle vole, et
t ; la seule Iphigénie Dans ce commun bonheur pleure son ennemie. Des mains d’Agamemnon venez la recevoir ; Venez : Achille e
l. Un long voile de deuil me cachait son visage ; Il portait dans ses mains , selon l’antique usage, Le rameau de cyprès d’un
lui souhaitais des dieux moins ennemis, Sans savoir quel forfait ses mains avaient commis. Il fallait qu’il fût grand ; peut
vos fureurs, suivez cet inhumain, À la trace du sang qui coule de sa main  ; L’empreinte de ce sang ne peut être lavée ; Ren
rière... A. Soumet. Lamentations d’Électre Elle reçoit des mains de Pylade l’urne où elle croit que sont enfermées
s bras de ta sœur, Sans amis, sans famille !… À ton heure fatale, Mes mains n’ont pas sur toi répandu l’eau lustrale ! Je n’a
eur !… Tu me l’avais promis, tu devais reparaître, Et, le glaive à la main , te faire reconnaître !… Une urne, un souvenir !…
craint de l’éprouver pire, Sachant que le pouvoir lui glisse dans la main , Qu’il commande aujourd’hui pour obéir demain. Pu
n maître, Sous ce flatteur espoir qu’un jour vous pourrez l’être ; La main qui les opprime et que vous soutenez, Les accoutu
enracinée au milieu de ton sein T’avait mis contre moi les armes à la main  : Tu fus mon ennemi même avant que de naître, Et
u veux m’assassiner, demain, au Capitole, Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit au lieu d’encens donner le co
mais dépend d’un souverain, Qui pour tout conserver tienne tout en sa main  ; Et si sa liberté te faisait entreprendre, Tu ne
deau de l’empire romain Ne puisse après ma mort tomber mieux qu’en ta main . Apprends à te connaître, et descends en toi-même
onne ; Et pour te faire choir je n’aurais aujourd’hui Qu’à retirer la main qui seule est ton appui. J’aime mieux toutefois c
re La honte de cent rois, et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main , effaçons tous ces noms Que Rome y consacrait à d
. Il n’est point de secrets que le temps ne révèle : Il saura que ma main lui devait présenter Un poison que votre ordre av
gne. Au joug, depuis longtemps, ils se sont façonnés ; Ils adorent la main qui les tient enchaînés. Vous les verrez toujours
onduire un char dans la carrière, À disputer des prix indignes de ses mains , À se donner lui-même en spectacle aux Romains, À
x n’ai-je pas récompensé tes peines ? De l’or, je t’en accable et tes mains en sont pleines. Je donne sans compter, comme un
saint peut me guérir demain. C’est donc par amitié que je te tends la main  : De tels nœuds sont trop doux pour que rien les
                 J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains va descendre, Et veux, courbant mon front à la te
gueur : Tendez vers moi les bras ; touchez ces traits livides, Et vos mains , en passant, vont effacer mes rides. FRANÇOIS DE
Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant les mains je sème les miracles. LOUIS. Au moins dix ans, mo
z. FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied tandis que le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint minist
                Mais tant de faiblesse Perdait tout, livrait tout aux mains d’un favori : La France périssait, si le roi n’eû
es flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et ma main Que penche sur leur gouffre une main qui la glace
re ma couche, elle y nage, et ma main Que penche sur leur gouffre une main qui la glace Sent des lambeaux hideux monter à le
a foi, Comme une suppliante enfin, j’étais venue ; Et vous, entre vos mains vous m’avez retenue. De tous les souverains bless
tre un pareil discours je ne puis que me taire, Sire. Retirez-moi des mains le ministère. Loin de vous opposer la moindre obj
L’honneur national, si cher au grand Henri, Mourait avec le reste aux mains du favori, Et, l’État n’étant plus assez puissant
u moins de tyrannie. RICHELIEU. Si je ne vous avais toujours forcé la main , Notre œuvre à moitié faite avortait en chemin. D
e fruit mûr, Et j’aurai la douleur de voir tomber mon œuvre Entre les mains d’un traître ou celles d’un manœuvre. LE ROI. C’e
nchi s’incline, et je supplie. Sire, daignez sauver la France par mes mains , Et, dépouillant tous deux les intérêts humains,
re est toujours entouré d’assassins. Eh bien ! je m’abandonne à leurs mains scélérates. Je boirai sans regret la coupe de Soc
MARAT.                                           J’ai, la lanterne en main , Cherché ; je n’ai point vu d’homme sur mon chemi
ls ? qui sont-ils ! à quoi les connais-tu ? MARAT. C’est facile : les mains blanches et délicates, Les dentelles, l’habit de
menacer, et non à me voir menacé. Je m’appelle Danton. Vois-tu cette main large Qui broie un trône, et lance un peuple au p
ire ; L’homme juste, à regret, s’en fait une arme austère ; C’est aux mains des vertus qu’il remet la terreur ; Il punit sans
, Qu’on ne vous voie, en hâte, aller à sa rencontre, Lui présenter la main , et d’un baiser flatteur Appuyer le serment d’êtr
entiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un hom
ie, et tout le crédit d’un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette de vétérinaire ! Las d’attrister des
e quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd e
d Dieu qui vient vous juger. Je tiens aujourd’hui votre sentence à la main  : tremblez donc devant moi, hommes superbes et dé
rie dépendent la liberté et la vie des citoyens ; voilà entre quelles mains repose la sûreté publique ! Les Parisiens aveuglé
son de cette défense : les matériaux les plus vastes étaient dans nos mains , et nous avons pu à peine y jeter les yeux ; il n
la tyrannie s’est appesantie sur nous, la hache révolutionnaire à la main , ou le front brillant de l’éclat de cinquante vic
assez qu’en témérité. La tyrannie ne saurait résider dans vos faibles mains  ; votre conscience vous le dit encore plus haut q
ait des diamants, quand on en brisait l’enveloppe, et qu’on avait des mains heureuses ; esprits qui sont persuadés que ce bea
a littérature, et ne peuvent se détacher de ceux qui tombent en leurs mains qu’après avoir cherché longtemps la veine qui le
Virgile ou l’aveugle divin Renaissaient aujourd’hui, que leur savante main Négligeât de saisir ces fécondes richesses, De no
hose à l’esprit de Sénèque. Mme de Sévigné étudiait Tacite ; et cette main délicate et légère, qui savait décrire avec des e
toire à laquelle les anciens accordaient les trois premiers rangs. Sa main ne tiendra pas un cahier, son œil ne sera pas fix
lettres ont jeté le plus vif éclat ! Et il ne faut pas croire que la main de Dieu soit étrangère à ces phases brillantes de
pour ceux-là ; beauté qui n’a point de forme sensible, un visage, des mains , rien de corporel ; qui n’est pas non plus telle
figure et la recommence, et, forcé enfin de la laisser échapper à ses mains , il lui dit encore : « Tu n’es qu’une méprisable
aton t’embrassera s’il le faut au balcon, Et tous deux t’offriront la main au Rubicon. Une fois introduit dans ce laboratoir
r à tour dompta le genre humain Et l’éclaira, le livre ou l’épée à la main , Plus brillante qu’Athène et plus grande que Rome
ir, Où tout le monde est libre, excepté le pouvoir Quiconque y met la main irrite la censure. Il faut être bien grand pour d
ge de morale civile et politique le plus parfait qui soit sorti de la main des hommes. Après deux mille ans, tout y est enco
eux Depuis deux siècles livre au mépris de l’histoire, J’élève de mes mains l’autel expiatoire Qui te purifiera d’un arrêt od
versaires : ils élevaient la voûte du temple, sans craindre qu’aucune main fût assez hardie pour en saper les colonnes. Pasc
rand génie avait pour ainsi dire essayé en tous sens sur lui-même. La main de l’architecte est encore tout entière dans les
plicité parfaite, rehaussées par la force et par la grandeur. Sous la main de Descartes, elle prend déjà quelques-uns de ces
ccès leurs talents semblent nous présager ?     Ceux-là font de leurs mains courir ce char léger Que roule un seul coursier s
nutile et rare D’écrivains qu’on n’a jamais lus. Le dieu daigna de sa main même En leur rang placer ses auteurs, Qu’on lit,
fleurs.   Presque tous les livres y sont corrigés et retranchés de la main des muses. On y voit entre autres l’ouvrage de Ra
arras : car tout le royaume ayant été ruiné, vous avez tout entre vos mains , et personne ne peut plus vivre que de vos dons.
pour le corps. Oseriez-vous n’accepter que la moitié des dons que sa main vous offre, dédaigner et rejeter l’autre ? Certes
re et que résoudre en ce pressant danger ? Tu vas tomber, Capoue, aux mains de l’étranger ! Le sénat effrayé délibère en tumu
é lui prodigue l’insulte ; On s’arme, on est déjà près d’en venir aux mains  ; Les meneurs triomphaient. Pour rompre leurs des
tice À vos vœux redoublés se montre enfin propice ; Elle livre en vos mains tous ces hommes pervers, Ces sénateurs noircis de
État et l’artisan qui contribue à sa prospérité par le travail de ses mains , il n’y a qu’une différence, c’est que la fonctio
ouvement même en perpétue la variété et la perfection. Il faut qu’une main à qui rien ne coûte ne se lasse pas de conduire c
ne méprise pas, la pitié le défend, Cet âge frêle ; au mal lorsque ta main s’apprête, De ton fils au berceau que l’image t’a
e fils d’un pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre, est parvenu à la richesse à force de
l’essor. Dansez, ô papillon ! mais en ouvrant les ailes, Laissez aux mains du pauvre une poussière d’or. Vous n’êtes pas to
ourrit la visite qui console, le conseil qui éclaire, le serrement de main qui relève le courage abattu ; quand elle traite
esoin d’une parole, d’un avis, d’une consolation demain, parce que la main que vous serrez serre la vôtre à son tour, parce
ux larmes de joie dans les yeux d’une pauvre mère, ni le serrement de main d’un honnête homme qu’on met en mesure d’attendre
es cimeterres, et à mon gré fort judicieusement ; car avec vos seules mains que pouviez-vous vous faire les uns aux autres, q
Qui fait cette différence ? C’est l’épée que ces hommes tiennent à la main , et qui va ouvrir à l’un d’eux les régions du mon
us humbles travaux de l’industrie, que l’on considère ceux qui ont en main la conduite des peuples, ou l’ouvrier qui j s’app
t le conducteur d’une machine ingénieuse réduit à la violenter de ses mains , à redresser de force quelque ressort faussé, à s
tre citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesses de la main de leurs destructeurs ! Bientôt Rome leur demanda
ciellement les monuments plantés sur le sol de la patrie par la forte main de nos aïeux. De Montalembert 109. Aux Je
Dans l’espèce d’extase qui m’absorbait intérieurement pendant que ma main feuilletait le volume ou prenait des notes, je n’
leurs un Dieu clément te guide ; Tu n’anéantis pas ; tu délivres ! Ta main , Céleste messager, porte un flambeau divin. Quand
iel habitais-tu ? Quel pouvoir t’a jeté sur ce globe fragile ? Quelle main t’enferma dans ta prison d’argile ? Par quels nœu
 ? « Vain espoir ! s’écriera le troupeau d’Épicure, Et celui dont la main , disséquant la nature, Dans un coin du cerveau no
s’honorerait de tenir le sceptre du néant. Je veux le briser dans sa main  ; qu’il apprenne ce qu’il est, qu’il s’instruise
oins de ce poison humain Que la mort nous présente en nous cachant sa main  ! Plongeons-nous tout entiers dans ces mers de dé
où je m’appuie en vain, N’est qu’un roseau pliant qui fléchit sous ma main  : Elle éclaire un moment le fond du précipice, Ma
, Comme on guide l’aveugle en sa sombre carrière, Par la voix, par la main , et non par la lumière. Noble instinct, conscienc
ta voix ; Quand je ne crois plus rien, tu parles, et je crois ; Et ma main hardiment brise et jette loin d’elle La coupe des
rd ; le monde est son image ; Tout l’univers subsiste à l’ombre de sa main  ; L’être, à flots éternels découlant de son sein,
Sans bornes comme lui, ses ouvrages parfaits Bénissent en naissant la main qui les a faits ! Il peuple l’infini chaque fois
rniers rangs de l’être il peut tirer des dieux ; Mais ces dieux de sa main , ces fils de sa puissance, Mesurent d’eux à lui l
Ce Dieu par l’imposture à l’erreur expliqué, Ce Dieu défiguré par la main des faux prêtres, Qu’adoraient en tremblant nos c
des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main  : tantôt il retient les passions, tantôt il leur
incertitudes que laisse cette croyance, la résignation confiante aux mains d’un Dieu juste et bon. C’est par cet ordre exact
mes dans la vraie route, et nous nous abandonnons désormais à la sage main qui nous a si bien guidés. La dernière phrase a q
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
des cieux les rênes de tous les royaumes3 ; il a tous les cœurs en sa main  : tantôt il retient les passions, tantôt il leur
venir, loin qu’ils le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en sa main , qui sait le nom de ce qui est et de ce qui n’est
i portiez tout en votre puissance, « vous n’avez fait qu’ouvrir votre main , et vous avez rempli de bénédictions3 » le ciel e
tier, vous le perdez tout à coup, aussitôt que vous le tenez dans vos mains . Il en est ainsi de l’homme pécheur. Vous avez dé
e à son tour contre vous, et vous ne pouvez le toucher sans que votre main soit ensanglantée, je veux dire votre honneur ble
e pour avoir prise sur nous, et que les biens que nous recevons de sa main ne sont pas tant des présents qu’elle nous fait q
u frappera son fils unique, et le fruit de son travail passera en des mains étrangères ; ou Dieu lui fera succéder un dissipa
rovince, avec tant de soin et de travail, se partageront en plusieurs mains , et tous ceux qui verront ce grand changement dir
son entier ? Contemplez cet édifice, vous y verrez des marques d’une main divine ; mais l’inégalité de l’ouvrage vous fera
l’image de Dieu, le miracle de sa sagesse, et le chef-d’œuvre de ses mains  ? C’est lui-même, n’en doutez pas. D’où vient don
de temps dans l’empire de la mort, mais il ne laissera rien entre ses mains , si ce n’est la mortalité2 (Sermon sur la mort.)
et que, pour être assis sur le trône, ils n’en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il i
s que nous regardons de si bas ; pendant que nous tremblons sous leur main , Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévatio
arole du Prophète1 : « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de douleur et d’étonnement. »
tendres, et la mort plus puissante nous l’enlevait entre ces royales mains . Quoi donc ! elle devait périr sitôt3 ! Dans la p
tels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vou
nge, qui nous donne tant d’inquiétudes. Dieu a tous les temps dans sa main , et s’en sert pour avancer et pour retarder, ains
e matière qu’elle nous prête, qui ne doit pas demeurer dans les mêmes mains , et qui doit être éternellement dans le commerce1
e avec la rapidité et la majesté des siècles. La verge de la loi à la main , avec une autorité incroyable, il chasse pêle-mêl
crète intrigue de notre cœur, que nous ne pouvons nous tirer de leurs mains ni reconnaître leur tromperie. Que si nous voulon
, et que pour être assis sur le trône ils n’en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. La souveraine puiss
9 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
 ! mon cher Orphée. Eurydice expirante En vain te cherche encor de sa main défaillante ; L’horrible mort, jetant un voile au
gémissant l’oiseleur inhumain, Qui, glissant dans son lit une furtive main , Ravit ces tendres fruits que l’amour fit éclore,
beautés s’efforçaient de lui plaire : Il dédaigna leurs feux, et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur des mystères sa
s, Cette poudre, ces feux ondoyants dans les airs ? Là, le trident en main , le puissant dieu des mers, De la terre à grands
ine Ilion. Ici tonne en fureur l’implacable Junon : Debout, le fer en main , la vois-tu sous ces portes Appeler ces soldats ?
nuage ardent, au sommet de ces tours, Regarde : c’est Pallas, dont la main homicide Agite dans les airs l’étincelante égide 
ux vengeurs la figure effrayante ; J’entends tonner les coups de leur main foudroyante, Tout tombe : je crois voir, de son f
erre de fleurs, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses
n des rois. Le soir, des simples mets que ce lieu voyait naître, Ses mains chargeaient sans frais une table champêtre. Il cu
r ses rayons toujours pleins, Et le miel le plus pur écumait sous ses mains . Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone ; Cha
Éphésiens ! Saint Paul et ses compagnons furent à peine arrachés des mains du peuple par les magistrats, qui craignirent qu’
emblance avec le mufle des dogues et des loups. Les uns chargent leur main droite d’une longue framée, et leur main gauche d
loups. Les uns chargent leur main droite d’une longue framée, et leur main gauche d’un bouclier qu’ils tournent comme une ro
les. La rage s’empare de tous les cœurs, les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’épée. Les chevaux se cabrent, creuse
est envahie à grands cris par des hommes couverts de fer. L’épée à la main , renversant tout sur leur passage, ils courent à
dèles qui en défendent l’entrée, brisent la barrière et mettent leurs mains sanglantes sur le pontife. C’était Cinci et sa ba
Où les preux s’enflammaient à la voix de l’honneur, Et recevaient des mains de la beauté sensible L’écharpe favorite et la la
lleuse et brillante apparaît à mes yeux. Le casque orne son front, sa main porte une lance ; Aux rives du Tésin sur ses pas
x Le chêne protecteur de son noble repos ! Est-ce un roi couronné des mains de la victoire ? Est-ce un triomphateur, qui, fat
es vainqueurs, des vaincus, et des morts entassés, Terrible, et d’une main reprenant cette épée Dans le sang infidèle à tout
t de venger la gloire du Seigneur, il se jette dans l’eau l’épée à la main et le bouclier pendu au cou ; et devançant ses tr
de ta divine tête, Je ne puis m’empêcher de frémir, ô poète ! Tant la main du génie et celle du malheur Ont imprimé sur toi
pensée est-elle en ce sourire Que la mort sur ta lèvre a cloué de ses mains  ? Est-ce un ris de pitié sur les pauvres humains 
à la fois, sur la moderne Rome, Les trois flambeaux des arts par ses mains rallumés !          C’est par ses soins que l’Ita
rs lui s’avance et se présente ; Lui-même, satisfait, la flatte de sa main . Mais que faire ? va-t-il poursuivre son chemin,
, d’un noble et grave caractère, représentait saint Paul imposant les mains aux malades. La composition nous en a été conserv
ins que de charmes, Il fit la paix ; et les armes Lui tombèrent de la main . Arrière, vaines chimères De haines et de rancœu
Où, déchiré d’un coup, le rideau du saint lieu,      Que d’invisibles mains tirèrent, Des combles au pavé s’ouvrit par le mil
rbre aux rameaux divins, Qui naît libre, et fleurit dédaigneux de nos mains  ;            Terreur de la lance ennemie,        
u gris pâle, ombrage nourricier ! Nul guerrier, jeune ou vieux, d’une main sacrilège N’oserait l’extirper de ce sol qu’il dé
oie ? Jetterons-nous au vent l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main , dans les lampes sans nombre, De la maison célest
abattre d’un coup d’aile, Et sur son cœur de fer lui croiser les deux mains  ? Clouerons-nous au poteau d’une satire altière
s derniers tableaux, Quand près de moi la mort errante Vint glacer ma main expirante, Et fit échapper mes pinceaux. « De l’
lles ; Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule ; ni tes bois Des tigres frémissants ne r
donne autour de l’œuvre politique,            Chacun y veut mettre la main . Est-ce donc un besoin de la nature humaine     
est que mon cœur, toujours docile à vos prières, Laisse en vos douces mains et chérit ses lisières, Ô ma mère ! et qu’enfin j
Ici, la rêveuse Paresse S’assied, les yeux demi-fermés, Et, sous sa main qui me caresse, Une langueur enchanteresse Tient
    De ton retour le laboureur charmé Ne craint plus désormais qu’une main étrangère Moissonne avant le temps le champ qu’il
u rends le jour plus pur, et la terre plus belle.        Mais quelle main puissante et secourable A rappelé du ciel cette P
ssantes,              Ces ombrages frais,        Sont les dons de ses mains bienfaisantes. Il veut bien quelquefois visiter
e, Tenant son bras levé comme pour me bénir. Et Dieu m’a retiré cette main forte et pure, Ce rayon tout puissant qui m’aura
sson que je veux recueillir. Là, je reviens toujours, et toujours les mains pleines, Amasser le butin de mes courses lointain
pendus sur les eaux. Désormais je n’y vois que la toge avilie Sous la main du guerrier qu’admira l’Italie. Des champêtres pl
ruit amer des discordes civiles. Mais les fers ont-ils pu trouver des mains serviles ? Les Français de leurs droits ne sont-i
droyant tour à tour quelques tyrans pervers, Des nations en pleurs sa main brisait les fers ; Ou quand son noble exil aux sa
ureux qui, loin du bruit, sans projets, sans affaires, Cultive de ses mains ses champs héréditaires ; Qui, libre de désirs, d
e seul, je me plais encore au coin du feu. De nourrir mon brasier mes mains se l’ont un jeu ; J’agace mes tisons ; mon adroit
ans la vigne ; Chacun, dans le sillon que le maître désigne, Serpe en main , sous le cep a posé son panier. Honte à qui reste
nts de pampre et de lierre. Dansez, garçons joufflus, une grappe à la main , À la cave, au pressoir ne manquez pas demain ;  
, le plastron, le bardeau des rustres qui le conduisent le bâton à la main , qui le frappent, le surchargent, l’excèdent sans
s bras lui tombaient jusqu’aux genoux, et non à cause qu’il avait une main plus longue que l’autre ; et il ajoute qu’il y a
e Nouveau Testament ou l’Évangile. Le curé doit l’avoir toujours à la main , toujours sous les yeux, toujours dans le cœur, u
ocher du hameau, on peut voir quelquefois le curé, son bréviaire à la main , soit sous les pommiers de son verger, soit dans
auteur. Voilà sa vie et ses plaisirs : ses cheveux blanchissent, ses mains tremblent en élevant le calice, sa voix cassée ne
qu’un héritier, bien nourri, bien vêtu, Profitant d’un trésor en tes mains inutile, De son train quelque jour embarrasse la
elle rajeunisse par la culture : une nature nouvelle va sortir de nos mains . » Buffon. Les Voix de la nature Je me d
iton d’un côté, de l’autre une Sirène, Ont chacun une conque en leurs mains de rocher ; Leur souffle pousse un jet qui va loi
s traits, la taille et la démarche attiraient tous les regards. Leurs mains soutenaient sur leurs têtes des corbeilles qui, s
ut servir aux sacrifices. Des suivantes, attachées à leurs pas, d’une main étendaient un parasol au-dessus d’elles, et de l’
s du port arrivé tout à l’heure ?     Ne tiens-je pas une lanterne en main  ? Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? Ne t
lammes, Ses peuples dans vos fers, Priam à vos genoux, Hélène par vos mains rendue à son époux ; Voyez de vos vaisseaux les p
ûte immense, sainte lumière, Mon cri de désespoir vous salue !… Et ma main        Ensanglante et meurtrit mon sein !… Pendan
rmentant l’ouvrier misérable, Je le chasse du lit, je l’excite, et sa main Travaille jour et nuit pour un morceau de pain.
e ami, non comme souverain ; Rome, Auguste, l’État, tout est en votre main  : Vous mettrez et l’Europe, et l’Asie, et l’Afriq
te ; Mais que sans se noircir, il ne puisse quitter Le fardeau que sa main est lasse de porter, Qu’il accuse par-là César de
iberté ? Cinna. Si le ciel n’eût voulu que Rome l’eût perdue, Par les mains de Pompée il l’aurait défendue37: Il a choisi sa
égal.     Seigneur, pour sauver Rome, il faut qu’elle s’unisse, En la main d’un bon chef à qui tout obéisse. Corneille.
façaient et vengeaient les revers de Varus, Je dus aussi la vie à ses mains généreuses : Dans l’une de ces nuits à jamais mal
madame, à l’empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main . Ah ! si dans l’ignorance il le fallait instruire
à moi ! qui t’a rendu si vain, Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la main  ? D. Rodrigue. Mes pareils à deux fois ne se font
digne de moi, Digne de son pays et digne de son roi : Il m’a prêté sa main , il a tué le comte ; Il m’a rendu l’honneur, il a
raiter toute une ville entière. Me Jacques. Rôt… Harpagon, mettant la main sur la bouche de maître Jacques. Ah ! traître, tu
ges tout mon bien. Me Jacques. Entremets… Harpagon, mettant encore la main sur la bouche de maître Jacques. Encore. Valère,
souper. Me Jacques. Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que sous la mienne. Valère. Maître Jac
Ce n’est rien, disait-il, ne pleure pas, je t’aime… Et tandis qu’une main allait me caressant, De son cher petit front l’au
et que, pour être assis sur le trône, ils n’en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il i
ortunée s’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu, et se trouve, seule, aux pieds du tribun
par le choix de la victime. Ainsi périt le dernier des Gracques de la main des patriciens ; mais, atteint du coup mortel, il
en avaient déjà demandé la permission à tous ceux qui avaient tenu en main la puissance ; la Charte, qui n’a voulu effrayer
is le crucifier de nouveau : c’est moi qui veux élever de mes propres mains sa croix sur un autre calvaire : c’est moi qui me
orgé leurs pères et leurs mères, les épouses qui avaient trempé leurs mains dans le sang de leurs époux, les traîtres qui ava
rême, Je saurai m’éloigner ou vivre en quelque coin. Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ?         Un jour viendr
merais mieux mourir de faim ; Va-t’en. » Et le renard est parti de la main .              Sans attendre qu’il le répète. Il
pas pour lui.    Quand le peuple, lassé de son obéissance, Aux nobles mains des rois arracha la puissance, Du trône ensanglan
? Ici, la charité remplit mes chastes heures. Le malheureux bénit ma main qui le défend ; Je nourris l’orphelin d’espérance
   Et mon cœur bat d’un noble orgueil, Quand le pauvre a pressé de sa main affaiblie Ma main qui doucement l’accompagne au c
d’un noble orgueil, Quand le pauvre a pressé de sa main affaiblie Ma main qui doucement l’accompagne au cercueil. Consolé
livré à la confusion. Mais c’est dans les lieux où nous avons mis la main que l’on voit souvent un véritable désordre : nou
er, une plante, une abeille. À pas lents et pensifs, La Fontaine à la main , Parmi les fleurs, les fruits, je poursuis mon ch
ns l’univers voit la Divinité : L’humble vertu le charme, il prend en main sa lyre, Et plein de l’Eternel, il la chante et l
st toujours environné D’une troupe tendre et légère ; C’est par leurs mains qu’il est orné, C’est par leur charme qu’il sait
étant dans la forme, il appose son cachet sur tout ce qui sort de ses mains . Virgile disait qu’on arracherait à Hercule sa ma
ffet que les idées sont des fonds qui ne portent intérêt qu’entre les mains du talent. La différence du talent à l’esprit ent
ieurs, l’œuvre de nos devanciers, et ne laissons pas dépérir dans nos mains cet admirable dépôt des lettres fidèlement transm
ons, Orne, élève, embellit, agrandit toutes choses, Et trouve sous sa main des fleurs toujours écloses. Qu’Énée et ses vaiss
ille. Il n’est valet d’auteur ni copiste, à Paris, Qui, la balance en main , ne pèse les écrits64. Dès que l’impression fait
rbres s’enlacer, ces vignes tortueuses Embrasser les ormeaux de leurs mains amoureuses ; Et refusant les sucs d’un terrain en
; On me laisse tout seul admirer leurs attraits. Térence est dans mes mains  ; je m’instruis dans Horace ; Homère et son rival
peuple, le même Caton voulut l’empêcher de la proposer, et lui mit la main sur la bouche, pour étouffer sa parole ? Ces mani
e impression sur moi. Il me tomba, en même temps, un Sénèque dans les mains , je ne sais par quel hasard ; puis, des lettres d
ernelle des philosophes et des orateurs anciens, doivent être dans sa main . C’est lui, plus encore que l’orateur de l’antiqu
emme, ni Racine faisant la procession dans sa chambre, un cierge à la main , ne passaient pour des prodiges ; on aurait presq
s ? L’infortuné qu’il est ! à son heure dernière, Souffre à peine une main qui ferme sa paupière ; Pas un ancien ami qu’il c
ait son cheval, il aperçut Saint-Hilaire, qui lui dit le chapeau à la main  : « Jetez les yeux sur cette batterie que j’ai fa
pas, et sans être arrêté, il reçut le coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire, et perç
elle de saint Grégoire le lui présentant dans l’église, sanctifia ses mains par les livres sacrés qu’elle lui fit toucher. Il
me, De son souffle abondant la réchauffe et l’anime, Saisit la froide main  ; d’un doigt mal assuré Interroge le pouls dans s
que sa fille respire ; Puis, sous les blancs rideaux qu’a soulevés sa main , De la mère du Christ, apercevant l’image : « Toi
ient d’un doux présage ; Et quand ma fille et moi, nous tenant par la main , Nous allions à l’église invoquer ta puissance,  
mpt de soins, D’étoiles et de fleurs ta fille couronnée, Cherchait ta main pour guide et tes yeux pour témoins. De fronts pu
occasion. J’espère que mes dix louis passeront ainsi dans beaucoup de mains , avant de rencontrer un faquin qui s’avise de les
— Vous l’avez ôté, Cid ? — Oui, mais je fis en sorte, Elvire, que ta main ne fût pas la plus forte. Tu te pris à pleurer, e
abit si bien empaqueté ? — Péri ! monsieur, me dit-il en joignant les mains . — Comment ! péri ? lui dis-je en sursaut. — Oui,
petit Sedaine, resté seul avec son plus jeune frère, le prend par la main et se met en route pour Paris. Sa mère y était re
enne entendre l’aveu des fautes de ma vie, Et du joug du péché que sa main me délie !… Sur les champs de victoire où je guid
Cet orgueilleux n’apprend qu’à rouler un tonneau. Oui, sa lanterne en main , Diogène m’irrite ; Il cherche un homme, et lui n
ature tous les matériaux qui le peuvent servir, et leur appliquant sa main puissante, comme Michel-Ange imprimait son ciseau
e désirs, asservi, mais né libre ; Arme que la nature a mise en notre main . Qui combat l’intérêt pour l’amour du prochain ;
eux… Oui, j’espère, Seigneur, en ta magnificence : Partout, à pleines mains , prodiguant l’existence, Tu n’auras pas borné le
s plaisirs étranges, Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel. Mains jointes et pieds nus, à genoux sur ta pierre, Dis
rs qu’en gémissant je traîne, Ta prière en chantant l’emporte dans sa main  ! V. Hugo. Jésus-Christ comparé aux autres fo
r inquiet révèle son génie ; Mes compagnes en vain m’appellent, et ma main De la main qui l’attend s’éloigne avec dédain L’A
évèle son génie ; Mes compagnes en vain m’appellent, et ma main De la main qui l’attend s’éloigne avec dédain L’Ange. Crains
10 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
plutôt supprimé ; plusieurs comédies de Molière sont mises entre les mains des élèves de troisième, de seconde et de rhétori
étouffante et désordonnée de Ronsard, sans se dessécher sous la rude main de Malherbe ou de Boileau1. Autour du nom de Maro
ur eslire Tant de confort par une lettre lire67… Bien heureuse est la main qui la ploya Et qui vers moy de grace l’envoya !
ur amuser tous et chacun, toujours en veine et en verve, rimant d’une main légère une bluette pour la belette d’une dame, un
soit de mon filz le meurtrier105. Helas ! seigneur, faut-il que ceste main Viene à donner ce coup tant inhumain ? Las ! que
que je m’enfuye. ABRAHAM. Las ! mon amy, avant la departie, Et que ma main ce coup inhumain face, Permis me soit de te baise
i t’occira, Encore un coup au moins t’accolera.,… Or est il temps, ma main , que t’esvertucs Et qu’en frappant mon seul filz
u’en frappant mon seul filz tu me tues. Icy le Cousteau luy tombe des mains . ISAAC. Qu’est ce que j’oy, mon pere ? helas ! mo
ence et sur Naples aussi ; Seigneuriser120 chascun d’un baisement de main Et suivant la façon du courtisan romain Cacher sa
et gaillard171 prend du pain Tantost dessus la table et tantost en ma main , Saute à l’entour de moy, et de sa corne essaye D
l-faire, Aux yeux la gravité et la clémence au cœur, La justice ou la main , et de ton adversaire, Eust-il moindre que toy, n
belle Calliope, Je devins amoureux de sa neuvaine trope181, Quand sa main sur le front cent roses me jetta, Et de son propr
oisir, Où le pied me portoit, conduit de mon desir, Ayant toujours ès mains , pour me servir de guide, Aristote ou Platon, ou
t (comme font les humains) D’avoir encre et papier et plume entre les mains , Par les astres du ciel, qui sont ses caracteres,
cecy, l’un cela vous requiert humblement, Vous baise le genoil et la main bassement. Vous prenez leurs placets avec un clin
me mieux ne manger que du pain Et boire d’un ruisseau puisé dedans la main , Sauter, ou m’endormir sur la belle verdure, Ou c
sse errer accueilly de famine. Homere, que tu tiens si souvent en tes mains , Que dans ton cerveau creux comme un dieu tu te p
qui les griffes remplies De cent mille morceaux, tendent tousjours la main , Et tant plus ils sont saouls tant plus meurent d
ncee, Soustenez votre roy, mettez-luy derechef229 Le sceptre dans la main et la couronne au chef, N’espargnez vostre sang,
aux cieux. Le moissonneur par toy librement dort Dans sa moisson, la main sur la faucille238. Par toy l’humeur239 du vin no
ests De doux rets, Pour ravir Flore la belle ; Avril, c’est ta douce main Qui du sein De la nature desserre250 Une moisson
lever une image Entre les Roys : aussy il a eu le loyer Par une mesme main qu’eust Tarquin le dernier. Respire donc à l’aise
ment sans la crainte inhumaine D’un tyran convoiteux. Voylà, voylà la main Dont ore est affranchy tout le peuple romain ! CA
Bradamante : Aux François ne se veoit un teint si delicat, Mais une main robuste endurcie au combat. La sueur du harnois e
Et encores n’estoit qu’il commande immortel, Qu’il tient un foudre en main dont le coup est mortel, Que son throne est plus
ploye au vouloir d’un homme : Son empire est à moy, sa vie est en mes mains  ; Je commande, monarque, au monde et aux Romains 
quand il veut, fait choir nostre empire à l’envers. Tout depend de sa main , tout de sa main procede, Nous n’avons rien de no
it choir nostre empire à l’envers. Tout depend de sa main, tout de sa main procede, Nous n’avons rien de nous, c’est lui qui
e ? Il me monstre sa playe, et le sang jaillissant Contre ma fiere337 main , qui l’alla meurtrissant. ANTIGONE. Dontez, mon g
reux… Par vos cheveux grisons ornement de vieillesse, Par cette douce main tremblante de foiblesse, Et par ces chers genoux,
55 ? Il ne te reste rien si non à bien mourir. Mais Dieu qui tient en main de tous hommes la vie, Peut il pas empescher qu’e
oy Pour ses deux aisles prend ton amour et ma foy Toy qui tiens en ta main des princes le courage ; Toy qui leurs volontés m
r ès lours sens des humains369, Se rend come visible ès œuvres de ses mains … Le monde est un grand livre, où du souverain Mèt
eaus ; Ja la montagne croit par le décroit des eaus, Et bref la seule main du Dieu darde-tonnerre Montre la terre au ciel et
sentant lascher son frein Et piquer ses deux flancs, part viste de la main , Desbande tous ses nerfs, à soi mesmes eschappe,
douceurs de son sein, Et, quand on les meurtrit457, les serrer de sa main  ; Tu leur donnes la vie, et dessous ta mammelle S
uels il est fertile. Non il n’est plus permis sa veine desguiser ; La main peut s’endormir, non l’ame reposer, Et voir en me
, Proche à sa catastrophe, où tant d’actes passez Me font frapper des mains et dire : « C’est assez ! » Et plus loin (même ch
lles ; Quand tu voudras tonner, n’auront-ils point d’oreilles ? Leurs mains ne servent plus qu’à nous persecuter ? Ils ont to
corde et le fer inhumain, Un pseaume dans la bouche, et un luth en la main . « Que ceux qui ont fermé les yeux à nos miseres
s prieres, De cœur pour secourir, mais bien pour tourmenter, Point de main pour donner, mais bien pour nous oster, « Trouve
rs prieres ; Ton sein ferré468 soit clos aux pitiez, aux pardons ; Ta main seche, sterile aux bienfaicts et aux dons. « Ils
France revenir, Qui n’a besoin, o estourneaux estranges496, De vostre main à faire ses vendanges497. Les procès     
noistre de loing, aux ambles, un mulet502 ; Avoir nouveaus placets en main et en pochette ; Dire estre de son cru tout cela
victimes de choix : Les escus des procès doivent estre de poids. — La main de Jupiter par un horrible foudre Porté d’estourb
au bien d’estre sauvée Que de gloire en l’honneur de l’estre par vos mains , Non : ceste ville auguste, invincible monarque,
O grand roy qui pardonnes, Dés que le ciel a mis là vengeance en tes mains , Il n’appartient qu’à toy de porter les couronnes
la muse même qui l’obsède : Je crois prendre en galère une rame à la main . Mais quels vigoureux coups de rame quand il la
ature, Sçachez qui donne aux fleurs ceste aimable peinture610, Quelle main sur la terre en braye611 la couleur, Leurs secret
rs la Messe à deux genoux, Faisant mainte oraison, l’œil au ciel, les mains jointes, Le cœur ouvert aux pleurs, et tout percé
ien mieux, chargé d’age et d’ennuis, Me voir à Rome pauvre, entre les mains des Juifs.     Il me prit par la main, apres main
voir à Rome pauvre, entre les mains des Juifs.     Il me prit par la main , apres mainte grimace, Changeant sur l’un des pie
ce, Relever ses cheveux, dire : « En ma conscience ! » Faire la belle main , mordre un bout de ses gants, Rire hors de propos
oy, pour m’en depestrer624, luy dire tout exprés, « Je vous baise les mains , je m’en vais icy prés625, Chez mon oncle disner.
et tant fut-il humain634, Que tousjours par faveur il me tint par la main . J’ay peur que, sans cela, j’ay l’ame si fragile
veu de bon fruit ailleurs, Il met d’un genereux courage Luy mesme la main à l’ouvrage Pour anter des greffes meilleurs. O
96 et satin. De gaudronner697 vostre chemise Et toujours y porter la main , De vous habiller à la guise Tantost d’un seigneu
ses graces et dons A vous seul a rendu la gloire ; Parquoy à vous les mains tendons, Afin qu’ayés de luy memoire : Puisqu’il
sèche dans la poussière, et Coras reste enterré à tout jamais par la main de Boileau (Sat. IX, 1669), à côté d’un autre Tou
-mesme en sont persecutés ; Et c’est aux plus saincts lieux que leurs mains sacrileges Font715 plus d’impietés. Marche, va l
rompu leur piége ; et de quelque artifice Qu’ait usé leur malice, Ses mains , qui peuvent tout, m’ont degagé des leurs. La gl
e je porte d’envie à la troupe innocente De ceux qui, massacrés d’une main violente, Virent dès le matin leur beau jour acco
, vingt ans après la mort de Malherbe, qui l’avait fait tomber de ses mains . La Fontaine et Boileau ont toujours associé son
ins gentille, Tesmoigne un esprit meur à regir sa famille, Et dont la main robuste au mestier de Cerés Fasse ployer le soc e
ssus les rives d’Oyse ont commencé leurs cours. Soit que je prisse en main le soc ou la faucille, Le labeur de mes bras nour
, Qui se voit despouillé de branches et d’ombrage. Ma houlette en mes mains , inutile fardeau, Ne regit maintenant ni chèvre,
sse à de lâches cœurs verser d’indignes larmes, Tendre aux tyrans les mains et mettre bas les armes : Offre ta gorge au fer,
re est un effort humain… Non, non, cette vertu, Seigneur, vient de ta main  : L’âme la puise au lieu de sa propre origine Et,
ême, Purgé de mes forfaits par l’eau du saint baptême, Qu’une céleste main m’a daigné conférer, Je professe une loi que je d
ppui : Aussi bien sous mes pas, c’est creuser un abîme Que retenir ma main sur la moitié du crime811 ; Et, te faisant mon ro
le fis bien paroître. L’étendard de Castille, à ses yeux enlevé, Des mains des ennemis par moi seul fut sauvé : Cette seule
: Qui me rapportera l’anneau que je lui donne Recevra sur le champ ma main et ma couronne. II Les trois comtes, Car
raillons ni prions, et demeurons amis. Je sais ce que la reine en mes mains a remis ; J’en userai fort bien : vous n’avez rie
vec pompe au reste des humains En ma propre grandeur l’ouvrage de vos mains  ? Si vous m’avez fait roi, Lysandre, je veux l’êt
une aide à soutenir son poids, Laissez discerner à mon choix. Quelle main à m’aider pourroit être assez forte. Vous aurez b
, On me laisse tout seul admirer leurs attraits. Térence est dans mes mains  ; je m’instruis dans Horace ; Homère et son rival
t aussi Révérer les héros du livre que voici. Recevez leur tribut des mains de Toscanelle. Ne vous étonnez pas qu’il donne po
j’aime mieux la voir sous un autre hyménée, Que si contre son gré sa main m’étoit donnée. SGANARELLE. Hé ! qu’il est doucer
gouttes de lait Ne sont pas plus ressemblantes ; Et, n’étoit que ses mains sont un peu trop pesantes, J’en serois fort satis
Ces présens qu’ils daignent nous faire, Ils ne les laissent dans nos mains Qu’au tant de temps qu’il peut leur plaire. Lorsq
iennent les retirer, On n’a nul droit de murmurer Des grâces que leur main ne veut plus nous étendre. Seigneur, je suis un d
, a spontanément, en pleine Académie, fait amende honorable entre les mains de son champion le plus ardent et le plus convain
a cour immolée au parterre. Mais, sitôt que d’un trait de ces fatales mains La Parque Peut rayé du nombre des humains, On rec
ne l’aimez plus ? C’est ici que souveut, errant dans les prairies, Ma main des fleurs les plus chéries Lui faisoit des prése
agé que des rois ennemis des tyrans. Mais, puisqu’un roi, flattant la main qui nous menace, Parmi ses alliés brigue une indi
égalent tous les hommes ! Plus d’États, plus de rois : ses sacrilèges mains Dessous un même joug rangent tous les humains973.
par moi seul les mortels secourus, S’ils sont libres, le soient de la main de Porus, Et qu’on dise partout, dans une paix pr
de fleurs parfumer son chemin : Il nous trouve partout les armes à la main  ; Il voit à chaque pas arrêter ses conquêtes ; Un
lez les cruels qui vous l’ont inspirée ; Qu’ils viennent essayer leur main mal assurée… Mais je vois que mes pleurs touchent
            Le temps n’a point adouci sa rigueur, Vous voyez dans mes mains sa volonté suprême. ATALIDE. Et que vous mande-t-
et la lettre et le seing983. ATALIDE. Du cruel Amurat je reconnois la main . (Elle lit.) « Avant que Babylone éprouvât ma pui
ez soin de votre propre vie, « Ne vous montrez à moi que sa tête à la main . ROXANE. Hé bien ! ATALIDE, à part.              
e mourante998 ; Jupiter est victorieux, Et tout cède à l’effort de sa main triomphante999. (Proserpine, tragédie lyrique,
ire en votre chagrin ? VALÈRE Celui qui te viendra le premier sous la main  : Il m’importe peu ; prends dans ma bibliothèque.
Qu’un joueur est heureux ! sa poche est un trésor, Sous ses heureuses mains le cuivre devient or, Disiez-vous. VALÈRE.       
pier que, selon vos desseins, Je vous avois promis de remettre en vos mains . GÉRONTE. Quel papier, s’il vous plaît ? Pour quo
Massinisse à Scipion1021 Elle (Sophonisbe) est morte, et ma main par cet assassinat M’a voulu rendre quitte envers
La Fosse Deux conspirateurs MANLIUS. Connois-tu bien la main de Rutile ? SERVILIUS.                           
nce pas un poignard dans ton sein1025 ! Pourquoi faut-il encor que ma main trop timide Reconnoisse un ami dans les traits d’
Me déclare innocent quand tu me crois coupable. Je viens donc par ta main expier mon forfait. Frappe, de mon destin je meur
effet de mon dessein ; Mais, sans fruit maintenant, il souilleroit ma main  ; Et trop vil à mes yeux pour laver ton offense J
032 D’un pas encor tardif se sauvoient aux bocages. Déjà l’arc en la main , le brodequin chaussé, Le carquois sur le dos et
Grâce (1726) et la Religion (1742) de Louis Racine. Il prend sous la main de Voltaire une forme nouvelle et originale dans
rchois en vain le reste De mes jours évanouis1043. Grand Dieu, votre main réclame Les dons que j’en ai reçus ; Elle vient c
ecrets ; Je n’irois point chercher une amante ravie, Et, la lyre à la main , redemander sa vie Au gendre de Cérès. Enflammé
uivre le fil d’une histoire si belle, Et laisser un tableau digne des mains d’Apelle Aux siècles à venir ? Que ne puis-je fr
: sans lui je vais toujours mon train. Tous les huit jours un tour de main , C’est autant qu’il m’en faut pour toute ma semai
adamiste.) Pour toi, dès que la nuit pourra me le permettre, Dans tes mains , en ces lieux, je viendrai me remettre. Je connoi
he, Ne craignez pas, seigneur, un injuste reproche. J’ai reçu par vos mains le prix de mes forfaits ; Puissent les justes die
, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main vous immoloit un traître, De n’avoir point versé
 Souverain sur la terre, et roi par la pensée, « Tu veux, et sous tes mains la nature est forcée. « Tu commandes aux mers, au
n suprême impuissantes machines, « Automates1070 pensans, mus par des mains divines, « Nous serions à jamais de mensonge occu
anie ? Je fus connu, mais par mon infamie, Comme un gredin1081 que la main de Thémis À diapré de nobles fleurs de lis Par un
ces honnêtes enfans, Qui de Savoie arrivent tous les ans, Et dont la main légèrement essuie Ces longs canaux engorgées par
ront poudreux, Portant au cou cravate noire, Ayant sa trompette en sa main , Sonnant la charge et la victoire, Et chantant qu
nge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a d
rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces li
infortunée, Et par mes cruautés, et par mon hyménée : Que ma mourante main la remette en tes bras. Vivez sans me haïr, gouve
était déjà connu et redouté comme tel quand il vint à Paris écrire à main levée pour le Théâtre de la Foire des « farces »,
aillies et aux ripostes à bout portant ; et, en second lieu, plume en main , l’épigraminatiste inépuisable, sans repos et san
ils échappent soudain, L’un avec un poignard, l’autre un sceptre à la main  ; L’autre d’un long serpent serroit le corps livi
déjà du repos je goûtois la douceur : À l’instant j’ai senti sous ma main dégoûtante Un corps meurtri, du sang, une chair p
uvent attristés, Regarder pleins de pleurs leurs rapides clartés ; Ta main presser ton cœur, et ton regard austère Du ciel a
II. Abufar à son fils Farhan1147 La nuit, quand nous levons nos mains vers les étoiles, Dieu n’est-il pas présent sous
s fils d’Apollon ? Le croirez-vous, races futures ? J’ai vu Zoïle aux mains impures, Zoïle outrager Montesquieu ! Mais quand
’agile écureuil, ou dans un nid timide Sur un oiseau surpris pose une main rapide. Quelquefois gravissant la mousse du roche
tend leurs pas, prête l’oreille, espère, Se trouble, et tend déjà les mains à la prière. « Ne crains point, disent-ils, malhe
t les parents qui tels vous firent naître1209 ! « Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître ; « Je crois avoir des
ouverte à leur répondre. « Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main « J’ai retenu le dieu courroucé dans mon sein. « 
nue Au bras ivre et nerveux du sauvage Eurytus. Soudain, le glaive en main , l’ardent Pirithoüs : « Attends ; il faut ici que
ancs, et le noir Macarée, Qui de trois fiers lions, dépouillés par sa main , Couvrait ses quatre flancs, armait son double se
us, dansant sur son chemin, Hommes, femmes, enfants, les rameaux à la main , Et vierges et guerriers, jeunes fleurs de la vil
lles ; Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule, ni les bois Des tigres frémissants ne re
S’il est écrit aux ci eux que jamais une épée N’étincellera dans mes mains  ; Dans l’encre et l’amertume une autre arme tremp
ux dont l’obscure innocence Languisse sans défense, Et dont ma foible main doive essuyer les pleurs ; Ô Temps ! suspends to
tion, foi ou doute, Dieu, nature, humanité, il versera tout entre les mains des lecteurs, en stances, en strophes, en alexand
rs à lui seul son école et son parti, continuait à planer, la lyre en main , sur la poésie contemporaine (Nouvelles méditatio
de sa fille chérie Le vieux sergent se distrait de ses maux, Et d’une main que la balle a meurtrie Berce en riant deux petit
La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides ; Viens reposer dans l’asile des arts. Ret
’aurais pu voler, moi, pauvre homme ; Mais non : mieux vaut tendre la main . Au plus, j’ai dérobé la pomme Qui mûrit au bord
s’engraissait, Comme un sot j’ai versé des larmes. Vieux vagabond, sa main me nourrissait. Comme un insecte fait pour nuire
foi, Comme une suppliante, enfin, j’étais venue : Et vous, entre vos mains vous m’avez retenue. De tous les souverains bless
sainte ! Qu’il me revienne encore un murmure, une plainte, Je mets la main sur vous, et, mon doute éclairci, Je vous envoie
e, Il n’appartient qu’à moi de fait et sans partage. Pour y porter la main , c’est un mets trop royal : À de plus grands que
es flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et ma main , Que penche sur leur gouffre une main qui la glac
e ma couche, elle y nage, et ma main, Que penche sur leur gouffre une main qui la glace, Sent des lambeaux hideux monter à l
bon. Qui m’y soutint ? Personne. Evincé sans raison, Qui me tendit la main  ? Personne encor. De rage, Je rêvai sous le toit
ais, mais il a enchanté le demi-siècle qu’il a traversé, la lyre à la main . L’isolement Souvent sur la montagne, à l’
emble éclore ; Elle déroule au loin ses horizons divers Où se joua la main qui sculpta l’univers ! Là, semblable à la vague,
s bœufs, le jeune homme s’appuie Debout au tronc d’un chêne, et de sa main essuie La sueur du sentier sur son front mâle et
e, Et jettent devant eux en verdoyans monceaux Les feuilles que leurs mains émondent des rameaux. Ils ruminent en paix pendan
rattache le joug, sous la forte courroie, Aux cornes qu’en pesant sa main robuste ploie ; Les enfans vont cueillir des rame
eine, Ils s’arrêtent ; le bœuf rumine, et les enfans Chassent avec la main les mouches de leurs flancs. Il est ouvert, il f
lon ! Oh ! le premier jour où la plaine S’entr’ouvrant sous sa forte main , But la sainte sueur humaine Et reçut en dépôt le
r sa poitrine, S’étaient enfin ouverts ! Et l’enfant, soutenu dans sa main paternelle, Inondé des éclairs de sa fauve prunel
re, Nul ne te fait parler, nul ne peut avant l’heure Ouvrir ta froide main , Ô fantôme muet, ô notre ombre, ô notre hôte, Spe
e monde Selon le songe qu’il rêvait ; Quand tout fut préparé par les mains paternelles, Pour doter l’humble enfant de splend
sait, ne sera point admise. Il voit, sur les Hébreux étend sa grande main , Puis vers le haut du mont il reprend son chemin.
prophétique ; Je suis très grand, mes pieds sont sur les nations, Ma main fait et défait les générations. — Hélas ! je suis
l’appela, Chacune s’est hâtée en disant : Me voilà. J’impose mes deux mains sur le front des nuages, Pour tarir dans leurs fl
. Tous deux sont écrasés sous une roche noire ; Le plus fort, dans sa main , élève un cor d’ivoire, Son âme en s’exhalant nou
Tourne en un cercle étroit comme un vol de milan. Il tient dans une main cette vieille compagne, Ferme, de l’autre main, s
an. Il tient dans une main cette vieille compagne, Ferme, de l’autre main , son flanc noir et terni. Le cachet porte encor l
et c’était grande fête ; Chaque homme sur son mât tenait son verre en main  ; Chacun à son signal se découvrit la tête, Et ré
e, dans la mêlée du romantisme, les Contes d’Espagne et d’Italie à la main , avec une pétulance audacieuse et fantasque, Aim
enchés sur le bord dès remparts, S’observent ; par instant entre leur main rapide S’allume sous l’acier un éclair homicide.
boire. J’ai vu les paysans, fils de la Forêt Noire, Leurs bâtons à la main , entrer dans ce réduit ; Je les ai vus penchés su
? Hélas ! ce n’était guères. C’était bien vite fait de leur vider les mains . Ils regardaient alors toutes ces étrangères, Cet
es de lumière, Et la nuit sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains vides, ces mains qui labourent la terre, Il falla
la nuit sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains vides, ces mains qui labourent la terre, Il fallait les étendre, e
oie ? Jetterons-nous au vent l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main , dans les lampes sans nombre De la maison céleste
’abattre d’un coup d’aile Et sur son cœur de fer lui croiser les deux mains  ? Clouerons-nous au poteau d’une satire altière L
ont aussi leur poussière ; Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains . Pourquoi, dans ce récit d’une vive souffrance, N
lains-tu donc ? l’immortelle espérance S’est retrempée en toi sous la main du malheur. Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expéri
par l’atelier d’un peintre) qui, en prenant une plume, a gardé de la main gauche la palette qu’il y trempe, et, à l’occasio
ue cela encore, un fil d’araignée perlé de rosée l’arrête la loupe en main . Il excelle à marier les effets pittoresques des
heurtant le sol antique, Libre pour la première fois : Jamais aucune main n’avait passé sur elle Pour la flétrir et l’outra
le troupeau des humains. Viens souvent m’embrasser, me presser de tes mains , Et, roulant par les airs tes plaintes enfantines
pour faire au loin sa quête. Deux notables de Scaer, leur bâton à la main , Décemment habillés, l’escortaient en chemin. L’a
lore, Quand tout à coup, pleurant un long espoir déçu, De tes petites mains je vis tomber le livre ; Tu cessas à la fois de m
ante Me répondait quand j’ai longtemps gémi ! Si je pouvais sentir ma main tremblante Se réchauffer dans la main d’uni ami !
gémi ! Si je pouvais sentir ma main tremblante Se réchauffer dans la main d’uni ami ! Mais que d’amis, sourds à ma voix pla
noir est gagné pour demain ; Et, s’essuyant le front du revers de sa main  : « Triste et rude métier que de porter la hache
e cime avec effort gravie ; Dans la neige éternelle il faut laver nos mains  ; L’air fait mouvoir là-haut des principes de vie
semblent à tes yeux ou tristes ou méchants, Jeune homme aux blanches mains , qui crois aimer les [champs ! Quel noir démon t’
eau lui prêta son aile et sa chanson ? Quelle occulte vertu, sous ses mains familières, Fait jaillir tous les ans le boni gra
mal debout sur mon chemin, J’y marche le front haut et la hache à la main . ……………………………………………………… Sur mes froides hauteurs s
d dans de mauvais chemins, Montrant que la sagesse est toute dans ses mains  ; Puis il frappe ; — et les rois descendent de le
, Grave le triple arrêt aux murs de Balthazar ; C’est moi qui suis la main de ce bras formidable Qui s’allonge d’en haut sur
conde. Quand des sociétés les antiques faisceaux Sous des milliers de mains se brisent en morceaux, En vain à rassembler la r
aucun orgueil humain1510, Je fais les premiers pas, et vous offre la main . (Charlotte Corday, tragédie1511, I, 2. — Calma
u cœur, de l’esprit, du soupir, de la larme, du front, de l’œil de la main , des cheveux, etc. Cela pouvait être mis au nombr
e… Puis le conduit au soir à la fraischeur des eaux, Et de sa blanche main seule luy donne à boire. Que de vers frais et gr
irs, J’achète à peu de frais de solides plaisirs. Tantôt, un livre en main , errant dans les prairies, J’occupe ma raison d’u
porte le sceptre en vain. Et luy sert d’un fardeau qui luy charge la main … Un roy pour estre grand ne doit rien ignorer… Il
gallerie couverte se monstroit une infinité de tableaux, faits de la main de quelque gentil ouvrier : entre autres j’en rem
moustaches allongees et cordonnees dessus ses levres ; il tient de la main dextre une fourche à trois poinctes, de l’autre i
en l’air, et l’autre planté sur une coquille ne mer, conduisant d’une main un petit enfant portant des ailes sur le dos. Ent
mer, voilà mon héritage. 347. Le prince de Grèce leur a demandé la main de Bradamante, leur fille, sans dot. 348. Vous
, et, de là, flatter. 562. Molière, Mis. II, 5 : Lui présenter la main et d’un baiser flatteur Appuyer le serment d’être
e la cour aux grands, et dans leurs anti-chambres, Le chapeau dans la main , nous tenir sur nos membres… Encore quelques gran
fameux de Pompée et d’Auguste : Ces poèmes sans prix où son illustre main D’un pinceau sans pareil a peint l’esprit romain,
es accessoires d’utilité, en réserve au vestiaire du théâtre, sous la main du poète ; c’est un acteur muet et foudroyant. Un
e de Castille, doit se choisir un époux. Trois comtes prétendent a sa main . Elle les réunit, avec la reine d’Aragon et sa fi
821. L’anoblissement improvisé de Carlos, et son défi, la bague en main , sont deux coups de théâtre des plus heureux. L’é
il glisse en jetant une image, que suit notre œil ; Voyez-vous cette main qui dans les airs chemine ? (I, 8). On sent la
Hucher en paume (Rabelais), appeler en faisant un cornet de ses deux mains . 907. Mauvais chien de chasse. Étymol. incertain
e pas du port arrivé tout à l’heure ? Ne tiens-je pas une lanterne en main  ? Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? Ne t
ses soins. Une dernière preuve l’avait vaincu : Lorsqu’on étoit aux mains , que fis-tu dans nos tentes, Où tu courus seul te
oie « sans phrases », en un mot « Sortez ! » : les muets, le lacet en main , l’attendent derrière la porte. Il est tué, et el
le pouvant, le portrait, blesse l’amour-propre et perd l’amour et la main d’Angélique, voilà le dénouement et la leçon, qui
de lansquenet, sa carte est amenée la première par celui qui tient la main , ce qui est un coup très malheureux. On le dit au
rier, mais je l’essaie en vain : Il me ferme la bouche avec sa froide main , Puis d’une voix plaintive en l’air évanouie. Mur
de temps, le dernier des Romains En finisse la rage avec ses propres mains . (Ibid., V, sc. 9e et dernière.) Ainsi finisse
ons » ? (Épître II, au comte du Luc.) Il ne tient pas à lui que la main du comte du Luc n’ait arrêté « mille peuples foug
x : Là (au Temple) nous trouverons sans peine, Avec toi, le verre en main , L’homme après qui Diogène Courut si longtemps en
race veut étourdir la « sagesse » ; Rousseau, la trouve « le verre en main  », pointe philosophique qu’il fait sentir d’une m
ve « le verre en main », pointe philosophique qu’il fait sentir d’une main légère. — C’est un ton nouveau de Rousseau qu’il
dans l’Araxe Zénobie, sa femme, pour l’empêcher de tomber vivante aux mains de ses ennemis ; qu’elle avait été recueillie par
ire aux prétentions impérieuses de son père en la remettant entre les mains de l’ambassadeur et recevant d’elle la révélation
tivités de l’homme de cœur et de goût : Mais ne détournons point nos mains et nos regards Ni des autres emplois, ni surtout
Qu’entoure un long amas de montagnes pelées, De quelque malheureux ma main sèche les pleurs, Sur la scène à Paris j’en lais
ois, En guerre avec les sots, en paix avec soi-même, Gouvernant d’une main le sec de Triptolème, Et de l’autre essayant d’ac
à Paris, instruit, habile et bienfaisant. 1106. Légère aussi est la main avec laquelle il fait, dans ce vers, une allusion
rnement du Pérou, a obtenu de Montèze, roi d’une partie du Potoze, la main de sa fille Alzire. Alzire aimait et aime encore
e leçon. Votre gloire irritée en paroît mécontente ; Je lui baise les mains , et suis votre servante. (ΙII, 5.) Ailleurs, c
mpter. Ma fille vaut bien peu, si l’on ne la demande. Je te baise les mains , et je me recommande À ta grandeur. Adieu. (IV,
bourgeois. La poésie est dans toutes les cervelles et dans toutes les mains . Damis, le jeune poète enthousiaste, qui se fait
les visions du remords hantent l’un, et l’autre voit et frotte sur sa main la tache ineffaçable du sang de leur victime. Duc
partout, en Suisse, en Normandie : Fille du vieux pasteur, qui d’une main agile Le soir emplis de lait trente vases d’argil
si la chaste reine, au milieu du sommeil, Laisse vers lui tomber une main nonchalante, Il y va promener sa langue caressant
uller (Le Dernier appel des condamnés) Chénier assis, la tête sur une main , le papier dans l’autre, méditant ses vers. 125
rends ce don, ce mouchoir, ce gage de tendresse, Que pour toi, de ses mains , a brodé ta maîtresse,   Ce mouchoir brodé épouva
épouvanta ceux qui entendirent d’abord la pièce. Ils me supplièrent à mains jointes de changer des mots si dangereux, et qui
Prends ce don, ce tissu, ce gage de tendresse, Qu’a pour toi, de ses mains , embelli ta maîtresse.   On trouva ce tissu infin
par la peur de mourir. Ce moribond, esclave courbé en secret sous la main de son médecin, roi en public, se redresse ; malg
erre, Ce qu’un Napoléon peut laisser de poussière Dans le creux de la main . (Ch. du Crép., II.) C’est le Expende Annibal
e des monts. (Les Chants du Crépusc., XXVIII.) Je prendrai par la main les deux petits enfants : J’aime les bois où sont
a beauté « ce je ne sais quoi d’achevé » que la vétusté ajoute par la main de la nature aux œuvres sorties de la main de l’h
e la vétusté ajoute par la main de la nature aux œuvres sorties de la main de l’homme (Les Voix Intér., IV). L’Arc de triomp
quente : Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux, Vous clouez de vos mains mal sûres Les hiboux au seuil des masures Et Chri
) — Toutes les poésies ont figuré les remords. Les Grecs, mettent aux mains des Furies la torche et le fouet, dont ils poursu
uverain que celui qui alluma la flamme des soleils et d’un coup de sa main fit rouler tous les mondes. » (Voyage en Amérique
tre le dégoût des villes. Marche à travers les champs une fleur à la main , dit-il à l’homme : Le crépuscule ami s’endort
a mort a surpris Dans le foyer natal, près des parents chéris Dont la main ferma leurs paupières ; Ceux qu’on enveloppa dans
oureur jeune encore, au front sévère et doux. Immobile et pensif, les mains sur ses genoux, Il aspire, dans l’air égayé de mu
t délibèrent sur ce qu’ils feront de la république tombée entre leurs mains  » (Disc. de M. Nisard, Recevant Ponsard à l’Acadé
aux redisent des merveilles, Alors qu’au mont Cenis, d’un geste de sa main , Le jeune Bonaparte imposait un chemin, Et que, d
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
échappé du tombeau, Il retourne au Ménale avoir soin du troupeau, Ces mains , ces vieilles mains orneront ta statue De ma coup
Il retourne au Ménale avoir soin du troupeau, Ces mains, ces vieilles mains orneront ta statue De ma coupe d’onyx à tes pieds
e, au sein des mers tu vivrais aujourd’hui. Déjà tu n’élevais que des mains défaillantes ; Tu me nommais déjà de tes lèvres m
sur mon terrain mollement transplantés ; Aux troncs de mon verger ma main avec adresse Les attache, et bientôt même écorce
ommencé2, Un instant seulement mes lèvres ont pressé  La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu’au printemps, je veux
 Seront servis au peuple-roi. Que pouvaient mes amis1 ? Oui, de leur main chérie  Un mot, à travers ces barreaux, A versé q
de l’Hymette. Il y avait si longtemps que les muses tenaient à leurs mains des bouquets artificiels plus secs et plus inodor
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
port, sa démarche — … Il touche à peine la terre — … Ses bras et ses mains ne sont destinés qu’à de nobles usages — … Lorsqu
ez en finissant le premier paragraphe, les usages les plus nobles des mains et des bras. Dans le second, soignez le passage o
e ; Gardant du bienfait seul le doux ressentiment. Il vient lécher ma main après le châtiment ; Souvent il me regarde ; humi
a voulut tuer un roi, mais il se trompa, et condamné à mort il mit sa main sur un brasier ardent. —  Régulus retourna volont
ous emporterais-je ? HARPAGON. Viens ça, que je voie ; montre-moi tes mains . LAFLÈCHE. Les voilà. HARPAGON. Les autres ? LAFL
n tissu incorruptible, étaient déchirés en quelques endroits. — D’une main elle portait des livres, de l’autre un sceptre. —
s anges entourèrent tendrement la fleur, tandis que le premier, d’une main délicate, enlevait la semence divine, et couchait
e seule goutte, A cette réponse ingénieuse, tout le monde battit, des mains , on laissa dormir les règles ce jour-là, et le do
pénibles — … Ainsi, l’enfant a les membres bien proportionnés — … Sa main , son dos n’ont point supporté les fardeaux de l’a
e, pour lui demander le cadavre de son fils. — Et, lui avant baisé la main , il lui dit : « Juge de la grandeur de mon malheu
l lui dit : « Juge de la grandeur de mon malheur, puisque je baise la main qui a tué mon fils. » Achille se laissa toucher,
ur… Ses cheveux sont des flammes. — Sa poitrine lance du feu. — D’une main il retient le Sirius 89 … De l’autre il tient une
l vient accomplir les promesses du printemps. La déesse sourit — … Sa main droite secoue sa chevelure, d’où tombent mille fr
… Sa main droite secoue sa chevelure, d’où tombent mille fruits. — Sa main gauche presse sa mamelle, d’où jaillit une liqueu
roi. — Les deux infanteries, qui formaient le centre, en vinrent aux mains . L’infanterie de Cromwell était commandée par Fai
ejoindre au milieu98 et ce mouvement est exécuté. — Fairfax tue de sa main un porte étendard et remet le drapeau à un de ses
Edouard Grimm, le porte-croix ; un des meurtriers s’avança et mit la main sur l’archevêque : suivez-nous, dit-il, vous êtes
e : suivez-nous, dit-il, vous êtes pris. (2) Thomas se débarrasse des mains du soldat, en disant qu’ils exécuteraient sur pla
ordres (1) ; puis, s’adressant à Réginald qui s’avançait l’épée à la main , il lui reproche son ingratitude, car il l’avait
ientôt. —  Nœud. Près du boulevard, elle s’avance, sou étendard à la main . — Rage des Anglais, courage des français, second
sortir, tirer chacun deux coups de feu sur eux, et mettre l’épée à la main . — Ils reculent d’abord, puis entourent la troupe
se fait entendre : Cherche mieux, lui dit-elle ; le sceptre tombe des mains de l’ange dans la campagne, un paysan le ramasse,
i saisit son ennemi par la gorge, le tigre se sentant étreint par des mains de fer, lève le museau pour aspirer de l’air ; le
our arrêter les combattants, mais déjà les armées en était venues aux mains — … Je montai sur la muraille pour regarder avec
venu, voyant la faim peinte sur ces quatre visages, je me mordis les mains — … Mes enfants croyant que c’était l’effet de la
acharné. — Tableau brillant. Choc des épées, agitation des pieds, des mains , fureur, — les combattants s’approchent, se frapp
ent. Soudain ses joues pâlissent, ses yeux s’éteignent, elle offre sa main à Tancrède, et expire — … N° 157. — La Mère in
apelle — … Nœud. Le plus jeune chantait. — L’aîné tendait en vain la main , et disait : Allocution de l’enfant aux passants 
e et couverts de neige — … Ils se tenaient embrasses, l’aîné avait la main sur la bouche de son frère — … Dénouement, Le bo
r, sent le plomb ployer sous lui, entend ses habits craquer, voit ses mains saignantes, regarde la place avec terreur, écoute
t, il rassemble ce qu’il a de force, et s’aide de ses pieds et de ses mains , il va remonter, mais le plomb de la gouttière pl
rant ma pitié — … Nœud. Je fus ému, et me baissai pour lui tendre la main , en m’appuyant contre le tronc d’un arbre — … Hab
u nain pour faire périr son ennemi avec lui, il remue avec fureur ses mains , ses pieds, ses yeux, sa bouche, il mort la racin
ptons les minutes — … Il veut regarder sa montre et l’œuf est dans sa main — … Dénouement. Baour s’emporte contre sa distra
Baour s’emporte contre sa distraction et se frappant le front avec sa main , il casse l’œuf dont le contenu inonde son visage
arc et lui sauva la vie — … Nœud. Le vieillard prit l’Anglais par la main , et l’ayant conduit à sa cabane, il le traita ave
se trouva assis sur la route du Caire, la bride de son âne entre les mains , et vit qu’il avait été volé pendant son doux rêv
ne disparu il y avait quinze ans — …La justice informa et l’on mit la main sur le meurtrier — N° 182. — Maldonata Exp
e fille — … Portrait ; robe bleue, cheveux à boucles dorées, dans une main une baguette d’or enlacée par un serpent blanc, d
jeunesse, il s’est habitué aux poisons. Il mourra donc les armes à la main  ; il fait ouvrir son palais et reçoit à coups d’é
s voilà qu’en voulant saisir une urne antique, le fil s’échappe de sa main . Il cherche, va, s’avance, revient, s’égare, se t
a une épée cachée dans les murs de Fierbois, elle sera remise en tes mains  ; Orléans t’attend, tu vaincras l’anglais et fera
t la femme, suivant les usages de l’Orient, avait lavé la tête et les mains , fermé les yeux et croisé les bras. Quelques inst
— … Resté seul, et ayant l’habitude de refaire mon lit, je plonge la main dans la paillasse, et je trouve,., un cadavre ! —
ent au milieu des ténèbres et furent sur le point de tomber entre les mains des voleurs — … Le jeune homme eut peur et dit :
t à peine touché en fait autant — …..Ivanhoé se relève et l’épée à la main , fond sur Bois Guilbert, en lui criant de se rend
manquer (autrement il y avait tapage nocturne), un peu de lait, de la main gauche… Maintenant, il faut garder les troupeaux
e, l’œil fixe et d’un front inhumain, Présentait à Mérope une odieuse main  ; Le prêtre prononçait les paroles sacrées, Et la
c’était Egysthe ; il s’avance aux autels, Il monte. Il y saisit d’une main assurée, Pour les fêtes des dieux la hache prépar
us les crimes Erox, qui dans son sang voit ce monstre nager, Lève une main hardie et pense le venger. Egysthe se détourne en
qui en découlent, ses gardes fuient, il est étendu sur son char ; ses mains défaillantes abandonnent les rênes ; un son qui s
eureux roi de Thèbes, le visage couvert d’un long voile, tenant d’une main le couteau sacré, et de l’autre la patère pleine
bre de ces guerriers veut se révolter et ne mourir que les armes à la main en combattant leurs persécuteurs. Saint Maurice l
Un jour on brisa les statues de Constantin ; ce grand prince porta la main à son front et dit à ses courtisans avides de ven
moins illustre que la clémence. Comment oserait-on surtout porter la main sur Nicias ? — L’orateur finit en souhaitant la m
te et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu l’es
un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu l’es donnée ; Tes frères, c
et sur le déclin de leur éclat ; si ce parterre était ravagé par une main cruelle, il regretterait plutôt les premières fle
s consacrés aux chagrins, nous essuyons quelquefois nos larmes par la main du plaisir ; mais le plaisir passe et fuit comme
ngues, la merveille, le logogriphe et la leçon du sage. O toi dont la main grava mes faibles vers sur ces rocs plus solides
les autres maudissant leurs tyrans, etc. 22. Mettez une balance aux mains de l’Histoire, et un burin aux mains de la Vérité
etc. 22. Mettez une balance aux mains de l’Histoire, et un burin aux mains de la Vérité. —  23. Acclamations de la Postérit
e. 70. Personnification de la prière : pauvres habits, front baissé, mains jointes, allant du faible au fort, elle exerce pa
13 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
icier accompli, plein de ressources, ayant le coup d’œil prompt et la main sûre, alliant l’art à l’audace, et l’adresse à la
cardinal d’Armaignac m’avoict envoyés ; et m’en froetiz12 ung peu les mains , puis m’en lavay fort le vizaige, jusques à qu’il
assault16, à cause de ma foiblesse…… et en entrant, mon chappeau à la main je me souzriois17 vers l’ung et vers l’autre, que
ntrance aux Gascons, et leur dis qu’il y avoit une disputte de longue main entre les Espaignolz4 et les Gascons, et qu’il fa
stre religion. Je m’asseure que je ne seray pas en peine de mettre la main dans les reins de ceulx qui les montreront à noz
e la patrie. » Sur quoy je leur commanday que tout le monde levast la main . Sur ceste oppinion, ilz la levarent et commensar
s. 2. Vous qui… 3. Nous ne nous arrêterons pas avant d’en venir aux mains . 1. Marchèrent à côté des nôtres. 2. Les gens d
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
s ce grand jour4 de l’éternité, seront tout étonnés de se trouver les mains vides. La mort, cette fatale ennemie, entraînera
tier, vous le perdez tout à coup, aussitôt que vous le tenez dans vos mains . Il en est ainsi de l’homme pécheur. Vous avez dé
e à son tour contre vous, et vous ne pouvez le toucher sans que votre main soit ensanglantée, je veux dire votre honneur ble
ose1, il devient plus obéissant sous l’éperon, sous le frein, sous la main qui le manie à droite et à gauche, le pousse, le
e quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd e
eux la nature humaine si étrangement maltraitée ; adore humblement la main qui t’épargne, et pour l’amour de celui qui te pa
t que j’aille me retirer sur les mers les plus éloignées, c’est votre main qui me mène là ; et votre main droite me tient. E
s mers les plus éloignées, c’est votre main qui me mène là ; et votre main droite me tient. Et j’ai dit : Peut-être que les
qu’ils se lèvent, il les prévient ; quelque loin qu’il s’écartent, sa main est sur eux3. Éloquence de saint Paul 1 N
de nature, Sçachez qui donne aux fleurs cette aimable peinture Quelle main sur la terre en broye la couleur, Leurs secrettes
oir cachot, fouet sanglant, rouges lames de fer, Nous l’avons sous la main l’appareil de l’enfer. Dût le bourreau manquer, l
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
s ; S’il cherche les combats, c’est pour donner la paix : Peuples, sa main sur vous répandra ses bienfaits ; Il veut finir v
n parent dans le parti contraire ; Là, le frère en fuyant meurt de la main d’un frère4. La nature en frémit : et ce rivage a
e a su dompter, Qui, docile à son maître, à tout autre terrible, A la main qu’il connaît soumet sa tête horrible, Le suit d’
e : Mon dernier fils, ma fille, aux chaînes réservés, Par de barbares mains pour servir conservés, Loin d’un père accablé, fu
votre âme soupire ? Lusignan. Ah ! daignez confier à mes tremblantes mains … Zaïre. (Elle lui donne la croix.) De quel troub
, achève, ô mon Dieu ! ce sont là de tes coups. Quoi ! madame, en vos mains elle était demeurée ? Quoi ! tous les deux captif
ez-vous dans le sein la cicatrice heureuse Du fer dont à mes yeux une main furieuse1… Nérestan. Oui, seigneur, il est vrai.
te et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’est
un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’est donnée ? Tes frères,
16 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
pipée. En ces songes profonds où flottait mon esprit, Un homme par la main hasardément me prit, Ainsi qu’on pourrait prendre
vais peintre ainsi que mauvais poète, Et que14 j’ai la cervelle et la main maladroite. Ô Muse ! je t’invoque, emmielle-moi l
ladroite. Ô Muse ! je t’invoque, emmielle-moi le bec, Et bande de tes mains les nerfs de ton rebec15 ; Laisse-moi là Phœbus c
re, En bosquets s’élevait, où certains animaux Qui des pieds, non des mains , lui faisaient mille maux. Quant au reste du corp
Seau23, mais j’entends des lisières Qui chez maint couturier jouèrent main rôlet, Mais pour l’heure présente ils sanglaient
ome, et qui morgue la faim, Entra, serviette au bras, et fricassée en main , Et sans respect du lieu, du docteur, ni des sauc
on docteur de Ménestre, en sa mine altérée, Avait deux fois autant de mains que Briarée, Et n’était, quel qu’il fût, morceau
n’était, quel qu’il fût, morceau dedans le plat, Qui, des yeux et des mains , n’eût un échec et mat. Devant moi justement on p
e ; Le brouet était maigre, et n’est Nostradamus, Qui, l’astrolabe en main , ne demeurât camus33, Si, par galanterie, ou par
quartier, Plus dru qu’une navette au travers d’un métier, Glissait de main en main, où, sans perdre avantage, Ébréchant le c
, Plus dru qu’une navette au travers d’un métier, Glissait de main en main , où, sans perdre avantage, Ébréchant le couteau,
q ans Marseille volée À son juste possesseur Avait langui désolée Aux mains de cet oppresseur. Enfin le temps l’a remise En s
aître ; En ce miracle seul, il peut assez connaître Quelle force a la main qui nous a garantis. Mais quoi ? de quelque soin
llement noire Ignorent le soleil, ne l’ignoreront pas. Par sa fatale main qui vengera nos pertes, L’Espagne pleurera ses pr
x-mêmes en sont persécutés ; Et c’est aux plus saints lieux que leurs mains sacrilèges            Font plus d’impiétés. Marc
tu paraîtras au passage des flots, Voudra que ses Tritons mettent la main aux rames            Et soient tes matelots. Là
le fis bien paraître. L’étendard de Castille, à ses yeux enlevé, Des mains des ennemis par moi seul fut sauvé : Cette seule
. Je suis prêt d’obéir ; et, loin d’y contredire, Je laisse entre ses mains et vous et votre empire. Je sors avant ce choix,
s que soient mes desseins, Ou le choix de mon cœur, ou l’œuvre de mes mains . Je l’ai fait votre égal ; et, quoiqu’on s’en mut
: Qui me rapportera l’anneau que je lui donne Recevra sur-le-champ ma main et ma couronne.     Allons, reines, allons, et la
raillons ni prions, et demeurons amis. Je sais ce que la reine en mes mains a remis ; J’en userai fort bien : vous n’avez rie
’il faut qu’il m’en coûte un secret de vingt ans, Cet anneau dans mes mains pourra briller longtemps. Dona Léonor. Laissons
e choix de leur reine ; Sanche, fils d’un pêcheur, tient encore en sa main De quoi faire bientôt tout l’heur d’un souverain 
aîtres souverains ; Mais, seigneur, notre gloire est dans nos propres mains . Pourquoi nous tourmenter de leurs ordres suprême
ocle et moi, seigneur, nous irons vous venger. Mais non, c’est en vos mains que le destin la livre ; Je n’aspire en effet qu’
lammes, Ses peuples dans vos fers, Priam à vos genoux, Hélène par vos mains rendue à son époux ; Voyez de nos vaisseaux les p
usivement enclin à la gaîté et à la fantaisie folle y jette à pleines mains le sel le plus gros, les propos les plus verts, l
mme manceau. Valère. On le voit à votre air. Le Marquis aspire à la main d’une femme du plus haut rang ; et, dit le noble
qu’il a du cœur. — Je retiens ma colère ; Mais… Valère, mettant la main sur son épée.             Vous le voulez donc, il
            Monsieur, vous voulez rire. Valère, mettant l’épée à la main . Il faut voir sur-le-champ si les vice-baillis So
e en votre chagrin ? Valère. Celui qui te viendra le premier sous la main , Il m’importe peu, prends dans ma bibliothèque.
mots montés, Ces protestations qui sont futilités, Ces serrements de main dont on vous estropie, Ces grands embrassements d
pier que, selon vos desseins, Je vous avais promis de remettre en vos mains . Géronte. Quel papier, s’il vous plaît ? Pourquo
, Rien pour rien en tous lieux est une loi suivie ;               Les mains vides sont sans appas, Et ce n’est point assez de
le plus brillant86 » Les fables de La Fontaine sont entre toutes les mains . Inutile d’en rien citer ici. Nos extraits seront
a-t-elle. Ô ciel ! qu’allez-vous faire ? Votre corps est à Dieu : ses mains l’ont façonné ; Le droit d’en disposer ne vous es
faire. ………………………………………………………… L’exemple, le conseil et le travail des mains Me pouvaient rendre utile à des troupes de saints
re, Avec Malc l’envoya pour garder ses troupeaux. Bientôt entre leurs mains ils devinrent plus beaux. Le saint couple chercha
Dieu sur ses traits. Sa beauté lui donnait d’éternelles alarmes : Ses mains avec plaisir auraient détruit ses charmes ; Mais,
e-nous, rends nos cœurs en vertus plus fertiles : Fais-nous suivre la main qui nous a secourus… Tu combattis pour nous, tu s
, On me laisse tout seul admirer leurs attraits. Térence est dans mes mains  ; je m’instruis dans Horace ; Homère et son rival
t aussi Révérer les héros du livre que voici. Recevez leur tribut des mains de Toscanelle. Ne vous étonnez pas qu’il donne po
eur dit qu’il faut                                           « d’une main légère Passer du grave au doux, du plaisant au sé
e l’âme, et vous craint et vous hait. Muse, c’est donc en vain que la main vous démange : S’il faut rimer ici, rimons quelqu
la gêne, et pour un tel dessein La plume et le papier résistent à ma main . Mais, quand il faut railler, j’ai ce que je souh
ent se placer. Faut-il peindre un fripon fameux dans cette ville ? Ma main , sans que j’y rêve, écrira Raumaville. Faut-il d’
m’entraîne.     Mais c’est assez parlé. Prenons un peu d’haleine ; Ma main pour cette fois commence à se lasser. Finissons.
le riante peinture Chaque jour se pare à mes yeux Des trésors dont la main des dieux Se plaît d’enrichir la nature ! Quel p
Où, des arbres dont tout exprès, Pour un plus doux et long usage, Mes mains ornèrent ce bocage, Nul ne me suivra qu’un cyprès
cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ! votre main réclame Les dons que j’en ai reçus ; Elle vient c
i. Écoutez mes cris funèbres, Dieu juste, répondez-moi. Mais enfin sa main propice A comblé le précipice Qui s’entr’ouvrait
plus d’un coup qu’on lui porte ; Mais il ne permet pas à ses stoïques mains De se souiller du sang des malheureux humains. De
estant la ligue et ce combat mortel, Arma son tendre amant, et, d’une main tremblante, Attacha tristement sa cuirasse pesant
s, d’une course assurée ; Sanglants, couverts de fer et la lance à la main , D’un choc épouvantable ils se frappent soudain.
guerriers malheureux cherchent une autre mort ; Déjà brille en leurs mains le fatal cimeterre. La Discorde accourut ; le Dém
ublés leur cuirasse étincelle ; Leur sang, qui rejaillit, rougit leur main cruelle ; Leur bouclier, leur casque, arrêtant le
ein d’orgueil et de saint Augustin, Entre avec elle en lui serrant la main . D’autres oiseaux de différent plumage, Divers de
proscrivit Athalie ; Qui, protecteur d’une scène avilie, Frappant des mains , bat à tort, à travers, Au mauvais-sens qui hurle
qu’un pavillon tissu d’or et de soie, Le vaste azur des cieux sous sa main se déploie ; Il peuple leurs déserts d’astres éti
                  L’aliment qu’ils attendent                      Des mains du Créateur. Mais quand l’aurore renaissante Pei
     Et tu répands sans cesse                      Tes dons à pleines mains . Tu fis ces gouffres effroyables, Noir empire de
proscrit partout, mais souple en sa disgrâce ; Bientôt, le sceptre en main , gouvernant le Parnasse, Ce tyran des beaux-arts,
nie Circuler les célestes corps ? Au milieu d’un vaste fluide Que la main du Dieu créateur Versa dans l’abîme du vide, Cet
l’île de Vénus, 1768.) À cet autel de gazon et de fleurs Déjà la main des sacrificateurs A présenté la génisse sacrée,
sse-cour remplie De poules, de poussins que je verrai courir ! De mes mains , chaque jour, je prétends les nourrir : C’est un
de faits ? Pas un, je vous assure. — Comment ? » Vous avez vu sous la main d’un fondeur Ensemble se former, diverses en gran
t sur mon terrain mollement transplantés ; Aux troncs démon verger ma main avec adresse Les attache, et bientôt même écorce
saints ; Avoir amis, enfants, épouse belle et sage, Errer un livre en main de bocage en bocage, Savourer sans remords, sans
aux cieux que jamais une épée                 N’étincellera dans mes mains , Dans l’encre et l’amertume une autre arme trempé
                Peut encor servir les humains. Justice, vérité, si ma main , si ma bouche169,                 Si mes pensers
cé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé        La coupe en mes mains encor pleine. « Je ne suis qu’au printemps ; je
   Seront servis au peuple-roi. Que pouvaient mes amis ? Oui, de leur main chérie         Un mot, à travers ces barreaux, A
e-temps abrègent la soirée. J’entends ce jeu bruyant où, le cornet en main , L’adroit joueur calcule un hasard incertain ; Ch
ofonde, et qui gagne tous les jours de nouvelles octaves ». Entre les mains des poètes nouveaux, le vers français prit une ex
e, et que résoudre en ce pressant danger ? Tu vas tomber, Capoue, aux mains de l’étranger ! Le sénat effrayé délibère en tumu
é lui prodigue l’insulte ; On s’arme, on est déjà près d’en venir aux mains . Les meneurs triomphaient : pour rompre leurs des
tice À vos vœux redoublés se montre enfin propice ; Elle livre en vos mains tous ces hommes pervers, Ces sénateurs noircis de
its la majesté modeste ; Sa taille est haute et noble ; un bâton à la main , Seul, sans faste et sans crainte, il poursuit so
ers lui s’avance et se présente. Lui-même, satisfait, la flatte de la main . Mais que faire ? Va-t-il poursuivre son chemin,
ts avec grâce entourée ! L’un assiège son front, d’autres pressent sa main  ; Tandis que le plus jeune, étendu sur son sein,
ète chantait, quand la lyre fidèle S’échappa tout à coup de sa débile main  : Sa lampe mourut, et comme elle Il s’éteignit le
breux foulons, au travail excités, Sèchent ces longs tissus par leurs mains apprêtés. J’admirais ces sapins qu’un vent léger
rêverie ! Et que de fois encore, aux rayons de Phébé, Un Virgile à la main , en moi-même absorbé, Je suis venu m’asseoir, pen
e ; De son souffle abondant la réchauffe et l’anime, Saisit sa froide main  ; d’un doigt mal assuré Interroge le pouls dans s
a fille encor respire ; Puis sous les blancs rideaux qu’a soulevés sa main , De la mère du Christ apercevant l’image : « Toi
ient d’un doux présage ; Et quand ma fille et moi, nous tenant par la main , Nous allions à l’église invoquer ta puissance,  
empt de soins, D’étoiles et de fleurs ta fille couronnée Cherchait ta main pour guide et tes yeux pour témoins. De fronts pu
uit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le mousquet dans ses mains étincelle. ………………………………………………………… Qu’entends-je 
sacrés, Et présente le vin durant le saint mystère. Les rames de sa main s’échappent à la fois ; Un luth qui les remplace
Du dernier vêtement de lin Qui sert de voile à leur misère. De leurs mains il reprend encor, Comme un vol fait à son trésor,
quif ? Est-ce toi qui gémis, lévite ? est-ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tom
                 J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains va descendre, Et veux, courbant mon front à la te
gueur ; Tendez vers moi les bras ; touchez ces traits livides, Et vos mains en passant vont effacer mes rides. François de P
Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes mains je sème les miracles. Louis. Au moins dix ans, m
François de Paule, qui s’assied, tandis que le roi reste debout, les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint minist
                Mais tant de faiblesse Perdait tout, livrait tout aux mains d’un favori : La France périssait, si le roi n’eû
es flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et ma main , Que penche sur leur gouffre une main qui la glac
e ma couche, elle y nage, et ma main, Que penche sur leur gouffre une main qui la glace, Sent des lambeaux hideux monter à l
es, acte V, scène V) Lorédan, la princesse, Procida, l’épée à la main , conjurés portant des flambeaux. Procida, au fon
x prophétique, Je suis très grand, mes pieds sont sur les nations. Ma main fait et défait les générations. —  Hélas ! Je sui
’appela, Chacune s’est hâtée en disant : Me voilà ! J’impose mes deux mains sur le front des nuages Pour tarir dans leurs fla
à présent ? « Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, « Ma main laisse l’effroi sur la main qu’elle touche, « L’o
r un sein mon front est trop pesant, « Ma main laisse l’effroi sur la main qu’elle touche, « L’orage est dans ma voix, l’écl
rer. Oui, j’espère, Seigneur, en ta magnificence ; Partout à pleines mains prodiguant l’existence, Tu n’auras pas borné le n
ne frémiraient pas sous l’œil qui les vit naître ; Voir de combien de mains avaient grandi les troncs, Les comparer de l’œil,
père est mort ! » Puis, tombant elle-même à genoux sur le bord Et des mains embrassant le pilier de la couche, Comme nous en
dans le moment même où la secrète porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’entendis les enfants du nouveau pos
gne, Ou hérissent la sierra ; Toutes ont des citadelles Dont sous les mains infidèles Aucun beffroi ne vibra ; Toutes sur leu
ses yeux. Elle avait l’air d’une princesse Quand je la tenais par la main  ; Elle cherchait des fleurs sans cesse Et des pau
tôme avait la forme d’une larme : C’était un front de vierge avec des mains d’enfant ; Il ressemblait au lis que sa blancheur
s mains d’enfant ; Il ressemblait au lis que sa blancheur défend. Ses mains en se joignant faisaient de la lumière. Il me mon
ujours murmurant. Rodrigue les poursuit du regard ; il ramasse D’une main une épée et de l’autre une massé,                
chissants           En leurs sens Que la vigne qu’il ramène ! À deux mains le grain foulé           A coulé : Douce liqueur
de ta divine tête, Je ne puis m’empêcher de frémir, ô poète ! Tant la main du génie et celle du malheur Ont imprimé sur toi
nsée est-elle en ce sourire » Que la mort sur ta lèvre a cloué de ses mains  ? Est-ce un ris de pitié pour les pauvres humains
un enfant aimant et tendre. Lorsqu’on a fait tout son devoir, Que la main est lasse d’écrire, Quand le père est rentré, le
errain, Parmi les blés hauts et superbes, C’est Dieu qui mêla, de sa main , Le bluet d’azur au bon grain, Le pavot rouge à l
gés, Reste le même en sa miséricorde. » Paul, à ces mots, levant les mains au ciel, Et d’un cœur plein épanchant la prière :
eu… dans le Doute : « Et moi, tel qu’un aveugle aux murs tendant la main , À tâtons, dans la nuit, je cherchais mon chemin…
t contre nous, Par les saints de la mer nous avons juré tous, Si leur main nous sauvait de cette dure crise, D’aller ainsi v
ensers pour d’autres que pour Dieu… À genoux, mes amis ! et tenez vos mains jointes ! De la croix d’un clocher j’ai reconnu l
n jeune homme, un enfant, au bout de son fusil Tombe !… Hélas ! de sa main cet enfant périt-il ? Le premier jour d’été, quan
yageur perdu dans son chemin Arrive, et faisant signe au prêtre de la main , Demande s’il connaît sous le bois un passage Ver
ères crises. En vain il a lutté ; les révolutions Ont fait, entre ses mains , périr ses actions. Les capitaux craintifs ont dé
un denier du naufrage. George. En ce cas, je vivrai du travail de ma main , Et mes pinceaux, monsieur, seront mon gagne-pain
                     Oui. Le Notaire, s’approchant et lui prenant la main . Eh bien, c’est d’un cœur noble, et j’en suis réj
, Alcide les reçoit, debout parmi les flots. De l’épaule, du dos, des mains et de la tête Accélérant leur fuite, il aide la t
humeur, ou fort dure, ou bien l’esclanche en mouvement, et passant de main en main, suspendait la querelle des dents et du c
ou fort dure, ou bien l’esclanche en mouvement, et passant de main en main , suspendait la querelle des dents et du chalan, c
écrie le Prophète-roi ; et vous l’avez établi sur les ouvrages de vos  mains *.” Et dans aucun système astronomique il ne sera
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
e de fleurs6, quelques plantes heureuses7 Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses
n des rois8. Le soir, des simples mets9 que ce lieu voyait naître Ses mains chargeaient, sans frais, une table champêtre. Il
Gardant du bienfait seul le doux ressentiment1, Il vient lécher ma main après le châtiment ; Souvent il me regarde ; humi
mme moi, comme moi vagabondes ; Ce jardin, ce verger, dont ma furtive main Cueillait les fruits amers, plus doux par le larc
et redoute la gêne ; L’air d’effort lui déplaît ; et lorsque dans sa main Vénus tient en riant les marteaux de Vulcain, Un
-temps abrégent la soirée. J’entends ce jeux bruyant où, le cornet en main , L’adroit joueur calcule un hasard incertain. Cha
t d’abord, il est tout : la règle et le compas, La toise est dans ses mains  ; géomètre, il arpente Et fait les parts autant q
18 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
’inévitable exagération des imitateurs, se reconnaissait même sous la main des maîtres. C’est aux écrits de Rousseau que Vol
le a prêché le doute, l’égoïsme, le matérialisme. Elle a touché d’une main impure et flétri pour quelque temps de nobles et
entôt faire sentir qu’un peuple n’abdique jamais impunément entre les mains d’un seul, cet homme eût-il au front la marque du
a vie n’est qu’une fumée qui ne laisse rien de réel et de solide à la main qui la rappelle et qui la ramasse76. Grand Dieu !
l Blas. Gil Blas, allant d’Oviédo à Salamanque, est tombé dans les mains d’une bande de voleurs. Ceux-ci le retiennent pen
leur dis-je, vous serez contents : je vais mettre ce père nu comme la main , et vous amener ici sa mule. — Non, non, dit Rola
ente à sa cupidité, ouvrir ses trésors et les répandre d’une prodigue main  ; d’arracher un voluptueux aux plaisirs ; de remp
ng et si dur lui avait aliénés97. Il sut s’humilier en secret sous la main de Dieu, en reconnaître la justice, en implorer l
contraire par le sentiment de sa magnanimité : heureuse en adorant la main qui le frappait, en recevant ces coups avec une d
n de consulter les parties intéressées, qui y veulent bien donner les mains , et que j’ai fait dresser en sorte qu’il ne peut
sorte de M. de Cambrai sur le quiétisme, et il mourut les armes à la main contre les Sociniens128. Il est prodigieux la qua
s furent un peu revenus de leur étourdissement, cet homme, portant la main sur le front, dit au géomètre : « Je suis bien ai
tre citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesses de la main de leurs destructeurs ! Bientôt Rome leur demanda
ques hardies contre la religion et le pouvoir, étaient brûlées par la main du bourreau en 1734, et Voltaire se dérobait à l’
arche sur la frontière de la Picardie, il revoie à Paris, écrit de sa main aux parlements, aux communautés « pour obtenir de
e plus haï, et qu’avec une mauvaise santé il avait à soutenir, de ses mains teintes de sang, un fardeau immense dont il fut s
e plastron, le bardot des rustres221, qui le conduisent le bâton à la main , qui le frappent, le surchargent, l’excèdent sans
uir, il s’expose de lui-même à de nouvelles épreuves ; il lèche cette main , instrument de douleur, qui vient de le frapper ;
l’ouvrage. J’y ai trouvé le plaisir avec l’instruction, et reconnu la main du maître. Je ne vous dirai pas que tout m’en par
sauvage dans la forêt, quelque lieu désert où rien, en me montrant la main des hommes, n’annonçât la servitude et la dominat
e d’une de ses sœurs ; il se redresse sur ses pieds ; il menace de la main  ; il a le chapeau sur la tête, et son geste et so
enoux et demande pardon. » Cependant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux, et, pendu au bras droit de son grand
ir, a le corps renversé en arrière, dans l’attitude du désespoir, une main portée à sa tempe, et l’autre élevée et tenant en
on fils et celle du cadavre de son époux, elle a dû porter une de ses mains sur ses yeux, et de l’autre montrer à l’enfant in
e, pour le transporter sur le chevalet de l’artiste ; ou fermez votre main , et faites-en un tube qui ne vous laisse apercevo
, je crois, par lui donner le goût de lire, et ne lui mettre dans les mains que des livres qui ont de l’intérêt : par exemple
peuple, le même Caton voulut l’empêcher de la proposer et lui mit la main sur la bouche, pour l’empêcher de parler ? Ces ma
e impression sur moi. Il me tomba, en même temps, un Sénèque dans les mains , je ne sais par quel hasard ; puis, des lettres d
car j’avais rempli le parterre des plus excellents travailleurs ; des mains … comme des battoirs ; j’avais interdit les gants,
émoins : ainsi vous ne pouvez attester qu’il m’ait remis la lettre en mains propres ; et moi, je déclare que je n’ai jamais r
us livrez-vous ? C’est bien pis si vous n’avez pas reçu la lettre des mains du laquais : comme il est prouvé au procès que ce
onc qui était au pied ; puis elle s’agenouilla, et fit sa prière, les mains jointes et les yeux levés au ciel. Les vagues qui
ur Virginie, d’un port noble et assuré, elle nous faisait signe de la main , comme nous disant un éternel adieu. Tous les mat
ança seul à la mer ; et Virginie, voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et levant e
se autour de l’auguste effigie : on regarde, et l’on ne sait si cette main de bronze protège ou menace327. A mesure que notr
es.La rage s’empare de tous les cœurs ; les yeux roulent du sang ; la main frémit sur l’épée. Les chevaux se cabrent, creuse
nt les premiers leurs javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi. L’ennemi les reçoit avec i
flexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu : laissons-le donc disposer de l’une comm
d’un hippodrome ; les coteaux sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette ter
t qui seules donnent une idée de la création telle qu’elle sortit des mains de Dieu ? Le jour tombant d’en haut à travers un
upeau d’esclaves armés, déshonorés par cent victoires, la torche à la main , les pieds dans le sang, ils vont au bout de la t
nses ; l’antre a tout contre lui, n’est maître de rien, n’a entre les mains que les plus faibles ressources. Le dauphin se me
arraché aux Anglais notre terre natale ont été jetées au vent, et des mains françaises ont brisé le cercueil de Du Guesclin,
tenant il n’y reste que ceux qui n’ont pu fuir, qui, le poignard à la main , cherchent encore dans les haillons d’un peuple m
dont il était orné. La Vénus de la villa Borghèse a été blessée à la main par quelques descendants de Diomède, et l’Hermaph
ma force et ma voix défaillent ; je remets humblement mon sort en vos mains  ; quel que soit votre arrêt, qu’il m’apporte la v
ait l’expression d’un dédain passionné ; Pym, troublé, s’arrêta ; ses mains tremblaient, et il cherchait, sans le trouver, un
se parut dans les regards du comte, et pour toute réponse il leva les mains au ciel, en disant : « Nolite confidere in princi
m’échappe point, cela vous suffit ; quant à moi, que je meure par la main du bourreau ou par la furie de ces gens-là, si ce
supplie chacun de ceux qui m’écoutent d’examiner sérieusement, et la main sur le cœur, si le début de la réformation d’un r
se tournant vers ses amis, il prit congé de tous, serrant à chacun la main et leur donnant quelques conseils : « J’ai presqu
ri IV, s’était disciplinée, sans faiblir, sous la rude mais glorieuse main de Richelieu, et avait trouvé tant de grandeur, d
ernelle des philosophes et des orateurs anciens, doivent être dans sa main . C’est lui, plus encore que tous les orateurs de
as, nourris, avec un soin attentif, d’aliments donnés de notre propre main  ; mais nous essuyâmes « nos larmes et nous dîmes
ses coffres les registres de recensement. Lorsqu’elle les eut sous sa main , elle les prit l’un après l’autre et les jeta dan
it de son épée, la lançait en l’air avec force et la recevait dans sa main droite ; les Normands répétaient ses refrains ou
de lance et d’épée, dont ils ne pouvaient se garantir, ayant les deux mains occupées à manier leurs grandes haches. Quand ils
vint détruire cette création, comme si elle n’eût pas été digne de la main qui l’avait formée. Vous savez qu’à la seconde cr
a religion catholique. Elle se retira ensuite à part et écrivit de sa main , pendant plusieurs heures, des lettres et son tes
int heurter à la porte. Le shérif493 entra, une baguette blanche à la main , s’avança jusqu’auprès de Marie, qui n’avait pas
e, non sans peine, car ils s’étaient jetés à ses pieds, baisaient ses mains et ne voulaient pas la quitter. Lorsqu’on les eut
és, elle se remit en marche d’un air noble et doux, le crucifix d’une main et un livre d’Heures de l’autre, revêtue du costu
me, lui dit durement le comte de Kent, il vous sert peu d’avoir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée d
e dans le cœur. — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied
genoux d’un grand courage, et, tenant toujours le crucifix entre ses mains , elle tendit le cou au bourreau. Elle disait à ha
iance : « Mon Dieu, j’ai espéré en vous ; je remets mon âme entre vos mains . » Elle croyait qu’on l’exécuterait comme en Fran
admirable douceur. Le bourreau lui-même était ému et la frappa d’une main mal assurée. La hache, au lien d’atteindre le cou
e fils d’un pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre, est parvenu à la richesse à force de
hiers nous apprend lui-même qu’il « lut, relut et annota de sa propre main les innombrables pièces contenues dans les archiv
e volontiers quand il faut rendre l’arrêt suprême et « tenir dans ses mains la balance de Dieu. » Passage du Saint-Bernard
ance des moyens de transport, car, malgré l’argent prodigué à pleines mains , on n’avait pas autant de mulets qu’il en aurait
ignait d’entrer dans les motifs de chacun, serrait affectueusement la main des partants, car il savait que c’étaient des adi
nt, poussa contre le ciel la noire et chauve Maladetta. Cependant une main consolante revêtit les plaies de la montagne de c
li petit homme sémillant de la plaine, qui a la langue si prompte, la main aussi, et le fils de la montagne, qui la mesure r
t apporter l’Évangile, sur lequel il devait jurer. « Si je jure de la main gauche, dit-il, vous m’excuserez : j’ai la droite
i faussa l’histoire, c’est que la féodalité, périssant sous une telle main , eut l’air de périr victime d’un guet-apens. Le d
comte. La féodalité, ce vieux tyran caduc, gagna fort à mourir de la main d’un tyran. Sous ce règne, il faut le dire, le ro
nôtres. La famille s’éteint, se disperse, la maison passe à d’autres mains  ; l’hirondelle y revient toujours ; elle y mainti
rités ; il ignore la douleur, faute d’être frappé quelquefois par une main mal disposée pour lui. C’est une sorte de momie e
a France de nos jours. Elle abonde en hommes qui ont tout accepté des mains de la fortune, et qui n’ont cependant rien trahi,
s des nourrices et des mères. Il a bu à la source dans le creux de sa main . C’est tout ce que nous demandons. Ses contes (on
écrire, sans provisions, sans étoffe, avec un bon instrument dans des mains malhabiles, avec des images et point de fond, ave
qui apprécie les ouvrages d’esprit de son époque. Rien ne troubla la main qui pesait ainsi les réputations contemporaines.
ns les plans, qui ne sont que des développements logiques ornés d’une main habile. A la différence de Racine, où il y a tant
us doux et plus mélodieux que le plus parfait qui ait été fabriqué de main d’homme. Nous y reconnaissons nos sentiments, com
us rudes se polissent en se touchant, et de ces mots, si rebelles aux mains les plus habiles, se forme une langue musicale co
fait entendre aux yeux567. Dans une éclatante voûte Il a placé de ses mains Ce soleil qui, dans sa route, Éclaire tous les hu
ecrets ; Je n’irais point chercher une amante ravie, Et, la lyre à la main , redemander sa vie Au gendre de Cérès. Enflammé d
enez tous les fuseaux qui pour les plus longs âges Tournent entre vos mains . C’est à vous que du Styx les dieux inexorables O
Ciel, toujours pur et tranquille, Verser sur tous les jours que votre main nous file Un regard amoureux582 ! Et puissent les
sédé de ses États, a, dans sa fuite, et pour l’empêcher de tomber aux mains des ennemis, poignardé et jeté dans un fleuve Zén
rs Ne combattent-ils plus que par ambassadeurs ? C’est la flamme à la main qu’il faut dans l’ibêrie Me distraire du soin d’e
t, que votre âme est émue, Seigneur ? RHADAMISTE, à part. Ah ! si ma main n’eût pas privé du jour… ZÉNOBIE. Qu’entends-je ?
DAMISTE, à part. Ah ! je n’en doute plus au transport qui m’anime. Ma main , n’as-tu commis que la moitié du crime ? (A Zénob
revoir tant d’attraits ?… ZÉNOBIE. Ah, cruel ! plût aux dieux que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux jours de Zéno
he, Ne craignez pas, seigneur, un injuste reproche. J’ai reçu par vos mains le prix de mes forfaits : Puissent les justes die
, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main vous immolait un traître, De n’avoir point versé
ritables rois exemple auguste et rare ! Œdipe a-t-il sur toi porté sa main barbare ? Dépeignez-moi du moins ce prince malheu
e cours triomphant de ses destins prospères, Il fut assassiné par des mains étrangères : Ce ne fut point son fils qui lui por
ans mon âme glacée) ; Pour la première fois, par un don solennel, Mes mains jeunes encore enrichissaient l’autel : Du temple
uvrirent ; De l’autel ébranlé par de longs tremblements Une invisible main repoussait mes présents ; Et les vents, au milieu
trembler. Du sein de ma patrie il fallut m’exiler. Je craignis que ma main , malgré moi criminelle, Aux destins ennemis ne fû
as par quel enchantement J’oubliais jusqu’ici ce grand événement ; La main des dieux sur moi si longtemps suspendue Semble ô
ent mes sujets, et faits pour m’obéir. Je marche donc vers eux, et ma main furieuse Arrête des coursiers la fougue impétueus
man… Grand Dieu !Ton assassin Vient en ce même instant de recevoir ma main . ZAMORE. Lui ? ALZIRE. Lui ?Mon père, Alvarez, o
nge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a d
rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces li
infortunée, Et par mes cruautés, et par mon hyménée : Que ma mourante main la remette en tes bras. Vivez sans me haïr, gouve
rand voile, et les cieux sont ouverts. Il déploie à mes yeux, par une main savante, De l’astre des saisons la robe étincelan
 Souverain sur la terre, et roi par la pensée, « Tu veux, et sous tes mains la nature est forcée. « Tu commandes aux mers, au
isan suprême impuissantes machines, « Automates pensants, mus par des mains divines, « Nous serions à jamais de mensonge occu
n’est pas moi, c’est lui qui manque à sa parole, « Qui frappe par mes mains , pille, brûle, viole. « C’est ainsi que le Dieu d
ront poudreux, Portant au cou cravate noire, Ayant sa trompette en sa main , Sonnant la charge et la victoire, Et chantant qu
ver pour l’hiver de nos ans. Mais s’il faut les cueillir, c’est d’une main légère : On flétrit aisément leur beauté passagèr
. Qu’Étéocle pâlisse : ils vont tous l’accabler ; Mais c’est de cette main que je veux l’immoler. C’est lui, c’est lui, l’in
’obtiens mon pardon, tout mon camp, sans alarmes, Croira voir par vos mains le Ciel bénir mes armes ; Et mes soldats vainqueu
ctoire ? Penses-tu, malheureux, si je voulais régner, Que ce fût à ta main de m’oser couronner ? Va tenter loin de moi tes c
peut te voir, que ton père attendri Baigne au moins de ses pleurs la main qui l’a nourri. Toi va-t’en, scélérat, ou plutôt
emporter les vœux d’un vieillard qui t’abhorre. Je rends grâce à ces mains , qui, dans mon désespoir, M’ont d’avance affranch
e en pâlissant du feu des Euménides ! Que ce sceptre sanglant, que ta main croit saisir, Au moment de l’atteindre échappe à
s s’échappent soudain, L’un avec un poignard, l’autre un sceptre à la main  ; L’autre d’un long serpent serrait le corps livi
déjà du repos je goûtais la douceur : A l’instant j’ai senti, sous ma main dégouttante, Un corps meurtri, du sang, une chair
mes Pénates, mes dieux Lares, Chers protecteurs de mon foyer ! Si mes mains , pour vous fêtoyer, De gâteaux ne sont point avar
orage, Quêtant pour lui sur son passage, Dans son casque ou sa faible main , Avec les grâces de son âge, De quoi ne pas mouri
e de fleurs681, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger dociles à ses l
des rois682. Le soir, des simples mets que ce lieu voyait naître Ses mains chargeaient sans frais une table champêtre. Il cu
r ses rayons toujours pleins, Et le miel le plus pur écumait sous ses mains . Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone684 ;
de l’été Qui plaît à ses regards ; non, c’est la pâle automne, D’une main languissante effeuillant sa couronne685. Que la f
nts, Des éclairs de l’esprit, du feu des diamants, Pensive, et sur sa main laissant tomber sa tête, Un tendre souvenir est s
eure obscure, De notre antique foi vénérable berceau. Un fil dans une main et dans l’autre un flambeau, Il entre688 ; il se
e consumée, Par degrés s’abaissant sur la mèche enflammée, Atteint sa main souffrante, et de ses doigts vaincus Les nerfs dé
et que pare la gloire ; Mais lente, mais horrible, et traînant par la main La Faim qui se déchire et se ronge le sein. Son s
! Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle : Il y porte la main . O surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît l
en son cœur Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, tenant en main son conducteur fidèle, Il part, il vole aux lieux
ence et devant l’avenir « qu’il n’avait jamais par crainte touché des mains souillées de meurtres, qu’il ne s’était pas assis
sur mon terrain mollement transplantés ; Aux troncs de mon verger ma main avec adresse Les attache, et bientôt même écorce
s vœux des malheureux humains Ouvrent des immortels les bienfaisantes mains , Ou si c’est quelque front porteur d’une couronne
nfant la voit de loin dans le fond du portique, Court, et, posant ses mains sur ce visage antique701 : — « Indulgente nourric
eux ; Sur leurs bases d’argent, des formes animées Élèvent dans leurs mains des torches enflammées ; Les figures, l’onyx, le
e un étranger qui meurt dans la poussière, Si tu ne tends vers lui ta main hospitalière. Inconnu, j’ai franchi le seuil de t
ueil et de faveur un murmure s’élève. Lycus descend, accourt, tend la main , le relève : — « Salut, père étranger ; et que pu
ux ! Mon hôte, lève-toi. Tu parais noble et sage ; Mais cesse avec ta main de cacher ton visage. Souvent marchent ensemble I
. » Il retourne à sa place, après que l’indigent S’est assis. Sur ses mains de l’aignière710 d’argent Par une jeune esclave u
èdre, où l’éponge est passée, S’approche, et vient offrir à son avide main Et les fumantes chairs sur le disque d’airain, Et
us daigne envoyer L’étranger, devenu l’hôte de mon foyer. » Le vin de main en main va coulant à la ronde ; Lycus lui-même em
e envoyer L’étranger, devenu l’hôte de mon foyer. » Le vin de main en main va coulant à la ronde ; Lycus lui-même emplit une
reverras les toits, Fussent-ils par-delà les glaces du Caucase. » Des mains de l’échanson l’étranger prend le vase, Se lève ;
ricière, Broyer le pur froment en farine légère, Je puis, la serpe en main , planter et diriger Et le cep et la treille, espo
ci d’autre visible image ; Il porte votre empreinte, il sortit de vos mains Pour vous représenter aux regards des humains. Ve
nexorable Ne prend point les avis de l’homme secourable. Tous, par sa main de fer en aveugles poussés, Nous vivons, et tes v
n réchauffe le bain, La jeune enfant s’approche ; il rit, lui tend la main  : « Car c’est toi, lui dit-il, c’est toi qui la p
, et, restant en chemin, Il se plaint qu’elle échappe et glisse de sa main . Celui qu’un vrai démon presse, enflamme, domine,
gage, armé d’obstacles indociles, Lutte et ne veut plier que sous des mains habiles. Est-ce un mal ? Eh ! plutôt rendons grâc
. S’il est écrit aux cieux que jamais une épée N’étincellera dans mes mains , Dans l’encre et l’amertume une autre arme trempé
re arme trempée Peut encor servir les humains. Justice, vérité, si ma main , si ma bouche, Si mes pensers les plus secrets Ne
it ?Moi. Ses ordres à la main737. Je les ai. TIBÈRE. Ses ordres à la main . Je les ai.Téméraire ! Vous les avez gardés ? PIS
risèrent le développement. Le discrédit du genre classique, tombé aux mains inhabiles des derniers élèves de Racine ; la froi
a marqué ta place : Comment ? pourquoi ? qui sait ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le monde et les humains, Comme
es mânes les plus saints troublant le froid repos, J’ai pesé dans mes mains la cendre des héros : J’allais redemander à leur
soi se doit tout à soi-même. Jouis, grand artisan, de l’œuvre de tes mains  : Je suis pour accomplir tes ordres souverains ;
ur et la mort ; J’ai vu dans ses regards la flamme de la vie, Sous la main du trépas par degrés assoupie, Se ranimer encore
le Ciel fit le reste. Mais silence, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains, By
écueil, Semer l’immensité des débris du naufrage, Ou, conduits par sa main sur un brillant rivage, Et sur l’ancre éternelle
nier souffle et son dernier adieu, Symbole deux fois saint, don d’une main mourante, Image de mon Dieu ! Que de pleurs ont c
, Depuis l’heure sacrée où, du sein d’un martyr, Dans mes tremblantes mains tu passas, tiède encore De son dernier soupir ! L
uit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le mousquet dans ses mains étincelle. Au bord de l’horizon le soleil suspend
sacrés Et présente le vin durant le saint mystère772. Les rames de sa main s’échappent à la fois ; Un luth qui les remplace
Du dernier vêtement de lin Qui sert de voile à leur misère. De leurs mains il reprend encor, Comme un vol fait à son trésor,
quif ? Est-ce toi qui gémis, lévite ? est-ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tom
z-vous mon fils !J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains va descendre, Et veux, courbant mon front à la te
gueur : Tendez vers moi les bras ; touchez ces traits livides, Et vos mains , en passant, vont effacer mes rides778. FRANÇOIS
Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes mains je sème les miracles. LOUIS. Au moins dix ans, mo
. FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied, tandis que le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint minis
tait moi. Vous !Mais tant de faiblesse Perdait tout, livrait tout aux mains d’un favori : La France périssait, si le roi n’eû
s flots de sang humain Viennent battre ma couche ; elle y nage, et ma main Que penche sur leur gouffre une main qui la glace
e ma couche ; elle y nage, et ma main Que penche sur leur gouffre une main qui la glace Sent des lambeaux hideux monter à le
tu m’as fait un chemin. » Et jusqu’au pied des monts le roulant d’une main , Sur le roc affermi comme un géant s’élance, Et p
Tous deux sont écrasés sous une roche noire ; « Le plus fort, dans sa main , élève un cor d’ivoire, « Son âme en s’exhalant n
plaisirs étranges ; Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre, Dis
mal sans savoir qui le fait. Tout en cueillant des fleurs, jamais sa main novice N’a touché seulement a l’écorce du vice ;
rs qu’en gémissant je traîne, Ta prière en chantant l’emporte dans sa main  !…… Les Feuilles d’Automne. Oceano nox. O
heurtant le sol antique, Libre pour la première fois : Jamais aucune main n’avait passé sur elle Pour la flétrir et l’outra
airie, Sulia, svelte enfant, compagne de Marie821 ; Une fleur dans sa main brillait comme de l’or ; Grave, elle murmura : « 
s voyaient la tombe merveilleuse, De ralentir leurs pas ; puis, d’une main pieuse, En passant chaque ami soulevait son chape
irie alors reprenant son chemin, La vierge s’éloigna, son trésor à la main  ; Mais pour la contempler bientôt elle s’arrête,
oie ? Jetterons-nous au vent l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main , dans les lampes sans nombre De la maison céleste
’abattre d’un coup d’aile Et sur son cœur de fer lui croiser les deux mains  ? Clouerons-nous au poteau d’une satire altière L
héros de Marathon ! Non : le génie heureux qui garde notre ville A la main des bourreaux arracherait Eschyle. Je le vois qui
, noircis par les victoires ; Et tous passaient ainsi, la face et les mains noires, Égaux, par la couleur dont ils furent bru
re est toujours entouré d’assassins : Eh bien ! Je m’abandonne à leur main scélérate : Je boirai, sans regret, la coupe de S
de plus fous. MARAT. J’en connais de plus fous.J’ai, la lanterne en main , Cherché ; je n’ai point vu d’homme sur mon chemi
it et larmoyait dolente ! Mais quand elle arriva vers moi, tendant la main , Avec ses yeux mouillés et son air de détresse :
s chères idées Se pressent de beaux vers tremblants ; Aussitôt que ma main les touche, Je les vois fuir et voltiger, N’y lai
encore ne s’en doute, N’y touchez pas, il est brisé. Souvent aussi la main qu’on aime, Effleurant le cœur, le meurtrit ; Pui
e de Louis XIV. 98. Massillon dit aussi : « Louis s’humilia sous la main qui s’appesantissait sur lui : sa foi ôta même à
pousser la langue jusqu’à ses dernières limites. Elle est, entre ses mains , comme un cheval qui a fourni sa course : elle es
e. Aussi le zèle ardent de la maison du Seigneur me mit la plume à la main pour combattre leurs blasphèmes ou leurs erreurs 
gracieuse et débonnaire promesse de se mettre en tutelle entre leurs mains , tandis que Henri entendait bien ne faire là qu’u
lle, voir en son fils un illustre ignorant, me mit ce livre entre les mains , encore que je ne feusse à peine plus un enfant d
aumarchais de même ; de plus ses Mémoires devaient être brûlés par la main du bourreau, comme injurieux, scandaleux, diffama
ir d’abord un nominatif substantif qui mène son adjectif comme par la main  ; son verbe ne manque pas de marcher derrière, su
ntemporain (M. L. Veuillot) : O prose, mâle outil, et bon aux fortes mains  ! Quand l’esprit veut marcher, tu lui fais des ch
il l’a forcée pour l’embellir. Les arts, qu’il a transplantés de ses mains dans des pays dont plusieurs alors étaient sauvag
, je crois que le livre le plus utile à consulter, avant de mettre la main à l’œuvre, c’est l’Almanach : car, si on oubliait
le était il y a environ deux.cents ans : « Nous avions loin sur notre main gauche l’Apennin, le prospect du pays mal plaisan
l se trouvait à Rome depuis plusieurs mois, le pontife lui tendait la main en lui disant : A rivederci (Au revoir). 406. Él
décrétée par la chambre des communes. 427. Cette note, écrite de la main de Strafford après la dissolution du dernier parl
semblés à Avranclies ou à Bayeux. L’Anglais avait juré en étendant la main sur deux reliquaires, et, à un signe de Guillaume
copiées les correspondances relatives à la mort de Marie Stuart, une main du seizième siècle a écrit les paroles du Psalmis
ce. 519. « Cependant il réfléchit sans doute qu’un traité juré de la main gauche pourrait bien être un jour annulé sous ce
De leurs plus chers parents saintement homicides, Consacrèrent leurs mains dans le sang des perfides… 612. C’est-à-dire à
tine. A la mort de Joseph Chénier, les manuscrits passèrent entre les mains de M. Dannou, et la première édition des œuvres p
προσθίγω γενειάδος Littéralement : « Je te vois, Ulysse, cachant ta main droite sous ton manteau, et détournant ton visage
Tacite (Annales, III) fournissait à Chénier : « On avait vu dans les mains de Pison des papiers qu’il ne publia pas. Ses ami
e, de remonter au-delà de 1820. Il apparaît à cette date la lyre à la main et le rayon au front. D’où vient-il ? quels ont é
le lieu de leur demeure, et la Providence était leur guide. Ainsi, la main dans la main, lentement et à pas indécis, ils pri
ur demeure, et la Providence était leur guide. Ainsi, la main dans la main , lentement et à pas indécis, ils prirent à traver
uand François de Paule s’est éloigné, Nemours paraît un poignard à la main  ; mais il a entendu la terrible confession de Lou
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies ; Car vos petites mains , joyeuses et bénies, N’ont point mal fait encor ;
et ses exploits pèsent dans la balance : Que des faibles moi tels la main n’y touche plus ! Qui peut sonder, Seigneur, ta c
19 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
t en 1655, lorsque Louis XIV, majeur, laissait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. C’est le premier de nos auteurs qui a
anégyriques de la flatterie. Cette lettre injurieuse est écrite de la main du roi des Parthes, et il n’y a pas moyen de la s
fection dans les ouvrages composés de plusieurs pièces et faits de la main de divers maîtres qu’en ceux auxquels un seul a t
our lui vanter le séjour d’Amsterdam, qu’il habite. J’ai porté ma main contre mes yeux pour voir si je ne dormais point,
rtant de ce monde je tombe pour jamais, ou dans le néant, ou dans les mains d’un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces d
légitimes, arrachons à ceux-ci, mais en passant, ces vaines armes des mains , de peur qu’en nous louant encore une fois, ils n
un péculat quand, sans rien garder pour lui-même, il ne prenait d’une main que pour répandre de l’autre132… Vous, grand prin
aincre l’Espagne. Qu’elle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main , mais d’une main douce, tendre, salutaire, qui ne
Qu’elle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main, mais d’une main douce, tendre, salutaire, qui ne tue point pour g
ue, ne pouvant se fléchir elles-mêmes, elles se sentent fléchir d’une main toute-puissante, telle que celle de Votre Majesté
té même, avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main d
t-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main de justice, cet anneau qui faisait l’indissoluble
ssé, il ne revient plus : Votre Majesté nous avait confiés à d’autres mains que les siennes ; persuadés qu’elle pensait moins
et que, pour être assis sur le trône, ils n’en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il i
es que nous regardons de si bas. Pendant que nous tremblons sous leur main , Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévatio
ole du prophète186 : « Le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de douleur et d’étonnement. »
tendres, et la mort plus puissante nous l’enlevait entre ces royales mains . Quoi donc ! elle devait périr sitôt ! Dans la pl
ivre. Quoi ! attendre à commencer une vie nouvelle lorsque, entre les mains de la mort, glacés sous ses froides mains, vous n
nouvelle lorsque, entre les mains de la mort, glacés sous ses froides mains , vous ne saurez si vous êtes avec les morts ou en
rtels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vou
alité de l’âme et de sa distinction d’avec le corps, ou la plume à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupi
usqu’à croire qu’elle tomberait, s’ils ne la portaient pas dans leurs mains . S’ils cessaient de la soutenir, le Tout-Puissant
s secours, ayant pour consolation les saints livres gui sont dans nos mains . Et en effet, de quoi l’Église a-t-elle besoin ic
lise, comme suspendue entre le ciel et la terre, n’a besoin que de la main invisible dont elle est soutenue. Jamais elle ne
et aux batailles ; que les conquérants ne sont bien souvent entre ses mains que des instruments de colère dont il se sert pou
empire, la puissance, les richesses, la force, tout était entre leurs mains . Vos fidèles ne formaient sur la terre qu’un peti
fin contre eux-mêmes. Lassés d’immoler ces saintes victimes, et leurs mains encore sanglantes, ils ont vengé sur eux284 la mo
la patience étaient le seul glaive que vous leur aviez mis entre les mains , et les seules armes aussi qu’ils opposaient à la
i il n’était que trop tardivement question, il courut au lit, prit la main de Monseigneur, lui parla de Dieu ; et le voyant
ble, se présenta pour l’empêcher d’entrer ; elle le repoussa même des mains , et lui dit qu’il ne fallait plus désormais pense
e, il trouva devant lui la berline de Monseigneur. Il fit signe de la main qu’on lui emmenât un autre carrosse, par la peine
t en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins rares qu’involontaires, immobilité du reste
ec promptitude. Il parcourait sans cesse son vaste empire, portant la main partout où il allait tomber. Les affaires renaiss
s dans le cœur, avait toutes sortes de défauts dans l’esprit, prit en main les rênes de l’empire que Charlemagne avait tenue
e tes pères, à toi qui devrais me remercier de ce que je te laisse la main avec laquelle tu as signé l’ordre de faire mourir
de ce désert et regagner l’Écosse qu’en risquant de tomber entre les mains des Anglais qui bordaient le rivage ; mais il fal
ément, se transportent, et gagnent même à être mises en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le
ce. Je l’ai vu cette nuit, ce malheureux Sévère401, La vengeance à la main , l’œil ardent de colère : Il n’était point couver
ut point ce qui me désespère, J’ai vu mon père même, un poignard à la main , Entrer le bras levé pour lui percer le sein : Là
Gendre du gouverneur de toute la province ; Et n’abandonnez pas à la main du bourreau Ce qu’à nos justes vœux promet un sor
braver tout ce que vous craignez, Ces foudres impuissants qu’en leurs mains vous peignez, Et, saintement rebelle aux lois de
haine mortelle contre Rodogune, dont ses deux fils se sont disputé la main , Cléopâtre a conspiré non seulement la perte de c
pour vous Ces mots où l’amitié règne sur le courroux :          « Une main qui nous fut bien chère « Venge ainsi le refus d’
égnez ; et surtout, mon cher frère,          « Gardez-vous de la même main . « C’est… » La parque à ce mot lui coupe la parol
uel gouffre d’horreur m’as-tu précipité ? Quand j’y pense chercher la main qui l’assassine, Je m’impute à forfait tout ce qu
donner, Fatale obscurité ! qui dois-je en soupçonner ?          « Une main qui nous fut bien chère ! » Madame, est-ce la vôt
s deux un coup trop inhumain ; Nous vous avons tous deux refusé notre main  : Qui de vous s’est vengée ? est-ce l’une, est-ce
                            Ôtez-moi donc de doute, Et montrez-moi la main qu’il faut que je redoute, Qui pour m’assassiner
arricide à l’une de vous deux. CLÉOPÂTRE. Puisque le même jour que ma main vous couronne Je perds un de mes fils et l’autre
écouter, peut-être, hélas ! en vain Il voudra se garder de cette même main . Enfin je suis leur mère, et vous leur ennemie ;
hevons l’hyménée. Cher frère, c’est pour moi le chemin du trépas : La main qui t’a percé ne m’épargnera pas ; Je cherche à t
êtez en vain : Donnez. RODOGUNE. Ah ! gardez-vous de l’une et l’autre main  ! Cette coupe est suspecte, elle vient de la rein
fert cet outrage avec que patience. ANTIOCHUS, prenant la coupe de la main de Cléopâtre, après qu’elle a bu. Pardonnez-lui,
ur tes propres leçons ; jette les yeux sur toi. Mes jours sont en tes mains , tranche-les ; ta justice, C’est ton utilité, ton
ur lui seul ; mon lait et mes enfants Le font à la maison revenir les mains pleines : Même j’ai rétabli sa santé, que les ans
s         Où l’avarice des Romains Ne pénétrât alors et ne portât les mains . Le député vint donc et fit cette harangue : « Ro
ur Ne transporte chez vous les pleurs et la misère, Et mettant en nos mains , par un juste retour, Les armes dont se sert sa v
une innocente vie ? Nous cultivions en paix d’heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts, ainsi qu’au labourage.
e nom que dans la cour vous avez d’honnête homme, Pour prendre, de la main d’un avide imprimeur, Celui de ridicule et miséra
re ; Et dans le roc, qui cède et se coupe aisément, Chacun sait de sa main creuser son logement. La maison du seigneur, seul
irs, J’achète à peu de frais de solides plaisirs. Tantôt, un livre en main , errant dans les prairies, J’occupe ma raison d’u
plus parler que de rime et de prose ; Des auteurs décriés il prend en main la cause ; Il rit du mauvais goût de tant d’homme
ce moment je n’étais point sortie. Vous vous êtes servi de ma funeste main Pour mettre à votre fils un poignard dans le sein
fait un ordre si sévère ? Vivez : le sceptre d’orque vous tend cette main Pour vous de ma clémence est un gage certain. EST
s désirs le succès est certain, Si ce succès596 dépend d’une mortelle main . ESTHER. Ô bonté qui m’assure597 autant qu’elle m
trésor ? Dans quel sein vertueux avez-vous pris naissance, Et quelle main si sage éleva votre enfance ? Mais dites promptem
mes États la chute épouvantable, Quand il veut, n’est qu’un jeu de sa main redoutable. Les Juifs à d’autres dieux osèrent s’
s et les portes d’airain603, Mit des superbes rois la dépouille en sa main , De son temple détruit vengea sur eux l’injure :
s ? Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie, Pendant que votre main sur eux appesantie À leurs persécuteurs les livra
4… UNE AUTRE.         Comment s’est calmé l’orage ? UNE AUTRE. Quelle main salutaire a chassé le nuage ? TOUT LE CHŒUR.     
ous, devant l’autel avec ordre introduits, De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits, Au Dieu de l’univers
rde à la fin s’est lassée : On ne voit plus pour nous ses redoutables mains De merveilles sans nombre effrayer les humains ;
des Juifs l’emporte aussi sur toi. « Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, « Ma fille. » En achevant ces mots é
Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi, je lui tendais les mains pour l’embrasser : Mais je n’ai plus trouvé qu’un
-il être capable ? MATHAN. Le ciel nous le fait voir un poignard à la main  : Le ciel est juste et sage et ne fait rien en va
, et qu’on n’a point revue. ATHALIE. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? JOAS. Dieu laissa-t-il jamais ses
e sa loi ; Dans son livre divin on m’apprend à la lire, Et déjà de ma main je commence à l’écrire. ATHALIE. Que vous dit cet
Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup hardi réprimé
s frères. UNE AUTRE. Hélas ! si, pour venger l’opprobre d’Israël, Nos mains ne peuvent pas, comme autrefois Jahel659, Des enn
i ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes ? Qui change
us savez donc quel sang vous a donné la vie ? JOAS. Et je sais quelle main sans vous me l’eût ravie. JOSABETH. De votre nom,
uyait avec ce prince, dépossédé de ses États, elle a été percée de sa main et plongée dans l’Araxe ; mais elle a miraculeuse
oublié les lois de la nature. Pour empêcher que Zénobie ne tombât aux mains d’un ennemi, il n’a pas craint de l’immoler, et c
rs Ne combattent-ils plus que par ambassadeurs ? C’est la flamme à la main qu’il faut dans l’Ibérie Me distraire du soin d’e
ct, que votre âme est émue, Seigneur ? RHADAMISTE, à part. Ah ! si ma main n’eût pas privé du jour. ZÉNOBIE. Qu’entends-je ?
DAMISTE, à part. Ah ! je n’en doute plus au transport qui m’anime. Ma main , n’as-tu commis que la moitié du crime ? (À Zénob
revoir tant d’attraits ?… ZÉNOBIE. Ah, cruel ! plût aux dieux que ta main ennemie N’eût jamais attenté qu’aux jours de Zéno
ux vers : Pour toi, dès que la nuit pourra me le permettre, Dans tes mains , en ces lieux, je viendrai me remettre. Je connai
he, Ne craignez pas, seigneur, un injuste reproche. J’ai reçu par vos mains le prix de mes forfaits : Puissent les justes die
, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux, quand votre main vous immolait un traître, De n’avoir point versé
, À la fille des rois de ces tristes contrées715 Qu’à vos sanglantes mains la fortune a livrées ? Prétendez-vous, mon fils,
ens ? Ou bien attendez-vous que ses cris et ses larmes De vos sévères mains fassent tomber les armes ? GUSMAN. Eh bien ! vous
                 Ton assassin Vient en ce même instant de recevoir ma main . ZAMORE. Lui ? ALZIRE.          Mon père, Alvarez
de tes climats, Préviens mon bras vengeur et préviens ton trépas. La main , la même main qui t’a rendu ton père, Dans ton sa
s, Préviens mon bras vengeur et préviens ton trépas. La main, la même main qui t’a rendu ton père, Dans ton sang odieux pour
la nécessité de vous trahir tous deux ? Gusman, du sang des miens ta main déjà rougie Frémira moins qu’une autre à m’arrach
nge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a d
rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces li
infortunée, Et par mes cruautés, et par mon hyménée : Que ma mourante main la remette en tes bras. Vivez sans me haïr, gouve
and voile, et les cieux sont ouverts. Il déploie à mes yeux, par une main savante, De l’astre des saisons la robe étincelan
  Il retourne à sa place après que l’indigent S’est assis773. Sur ses mains dans l’aiguière d’argent, Par une jeune esclave u
èdre, où l’éponge est passée, S’approche, et vient offrir à son avide main Et les fumantes chairs sur les disques d’airain,
daigne envoyer L’étranger, devenu l’hôte de mon foyer. » — Le vin de main en main va coulant à la ronde ; Lycus lui-même em
envoyer L’étranger, devenu l’hôte de mon foyer. » — Le vin de main en main va coulant à la ronde ; Lycus lui-même emplit une
verras les toits, Fussent-ils par-delà les glaces du Caucase. » — Des mains de l’échanson l’étranger prend le vase, Se lève ;
ricière, Broyer le pur froment en farine légère. Je puis, la serpe en main , planter et diriger Et le cep et la treille, espo
ci d’autre visible image ; Il porte votre empreinte, il sortit de vos mains Pour vous représenter aux regards des humains. Ve
nexorable Ne prend point les avis de l’homme secourable. Tous, par sa main de fer en aveugles poussés, Nous vivons ; et tes
n réchauffe le bain. La jeune enfant s’approche ; il rit, lui tend la main  : — « Car c’est toi, lui dit-il, c’est toi qui la
Dans l’enclos paternel nous ne te verrons plus, De tes pieds, de tes mains , de tes flancs demi-nus, Presser l’herbe et les f
e Lucienne. L’axe de l’humble char à tes jeux destiné, Par de fidèles mains avec toi promené, Ne sillonnera plus les prés et
a dit M. Cousin, en portant ses regards sur ce grand in-folio, où la main défaillante de Pascal a tracé, pendant l’agonie d
qui ne peuvent se fléchir elles-mêmes, s’animent pour demander qu’une main puissante les fléchisse ! Voilà ce qu’un païen, c
cathédrale de Lille, le 1er mai 1707, la consécration épiscopale des mains de Fénelon. Voy. l’Histoire de Fénelon par le car
irent à vingt pas ; ils jettent aussitôt leurs fusils ; mettent d’une main leurs boucliers sur leur tête, et se précipitant
les chevaux à coups de poignard et attaquent les hommes le sabre à la main . » 354. On lira avec un vif intérêt le récit de
par la seule considération de l’homme complet, Vauvenargues a mis la main à l’œuvre de sa réhabilitation. » En même temps b
evalier romain, favori de l’empereur Dèce jadis il avait recherché la main de Pauline, qui répondait à son amour ; mais, sép
. « Théognis, dit La Bruyère, embrasse un homme qu’il trouve sous sa main  ; il lui presse la tête contre sa poitrine ; il d
u buvetier emporté les serviettes, Plutôt que de rentrer au logis les mains nettes. 565. Le lieutenant criminel et sa femm
au sud de la Judée. Aman lui-même a dit un peu plus loin : Dans les mains des Persans jeune enfant apporté, Je gouverne l’e
dmirera, d’ailleurs, ce portrait d’hypocrite et d’imposteur, tracé de main de maître. Une légère imperfection à relever seul
ssant au jeune Charles IX : Ne soyez point moqueur ni trop haut à la main , Vous souvenant toujours que vous êtes humain.
ula………………………………………… 775. André Chénier n’avait pas mis la dernière main à cette idylle, comme le prouve ce vers qui n’est
20 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
elle, et en procurant dans les promenades publiques des battements de mains à leurs agents. Il a cité Périclès faisant la gue
les. La rage s’empare de tous les cœurs, les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’épée. Les chevaux se cabrent, creuse
nt les premiers leurs javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi. L’ennemi les reçoit avec i
eliques aux rameaux du plus beau rejeton d’un bois sacré. Quand de sa main droite Mérovée agitant un drapeau blanc appelait
rrête pour voir le combat des deux chefs. Le Gaulois fond l’épée à la main sur le jeune Franc, le presse, le frappe, le bles
oulent à terre. Son corps reste encore un moment debout, étendant des mains convulsives, objet d’épouvante et de pitié. À ce
égion chrétienne : « Braves soldats, la fortune de Rome est entre vos mains . Marchons à l’ennemi. » Aussitôt les fidèles abai
e bataille, la légion s’arrête, met un genou en terre et reçoit de la main d’un ministre de paix la bénédiction du Dieu des
César et contre les dieux. Là, un soldat chrétien meurt isolé, d’une main retenant ses entrailles, de l’autre pressant un c
flexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu : laissons-le donc disposer de l’une comm
qui seules donnent une idée de la création, telle qu’elle sortit des mains de Dieu ? Le jour tombant d’en haut à travers un
un spectateur du siècle. Mais je savais mieux que personne en quelles mains l’Europe était tombée. Je savais d’après cela qu’
Il s’arroge toutes les sortes d’adoration ; il bâtit son culte de ses mains , non avec des pierres, mais avec des hommes. On s
ma force et ma voix déraillent ; je remets humblement mon sort en vos mains  ; quel que soit votre arrêt, qu’il m’apporte la v
rtait l’expression d’un dédain passionné ; Pym troublé s’arrêta ; ses mains tremblaient, et il cherchait, sans le trouver, un
ise parut dans les regards du comte, et pour toute réponse il leva il mains au ciel, en disant ; « Nolite confidere in princi
m’échappe point, cela vous suffit ; quant à moi, que je meure par la main du bourreau ou par la furie de ces gens-là, si ce
supplie chacun de ceux qui m’écoutent d’examiner sérieusement, et la main sur le cœur, si le début de la réformation d’un r
se tournant vers ses amis, il prit congé de tous, serrant à chacun la main et leur donnant quelques conseils : « J’ai presqu
se recueillit encore quelques minutes ; puis prenant l’évêque par la main  : « Venez, dit-il, partons. Herbert, ouvrez la po
nt. » Ils se retirèrent : le roi s’agenouilla, reçut la communion des mains de l’évêque, et se relevant avec vivacité : « Mai
elevez-vous, mon vieil ami », dit le roi à l’évêque en lui tendant la main . Hacker frappa de nouveau ; Charles fit ouvrir la
, sire. — Le Roi. Je ferai une courte prière, et quand j’étendrai les mains , alors… » Il se recueillit, se dit à lui-même que
plaisir de Votre Majesté. » Au bout d’un instant, le roi étendit les mains , l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier cou
mwell voulut le voir, le considéra attentivement, et soulevant de ses mains la tête comme pour s’assurer qu’elle était bien s
ernelle des philosophes et des orateurs anciens, doivent être dans sa main . C’est lui, plus encore que tous les orateurs de
uvent repoussées par d’imprudentes résistances, sont tombées dans des mains brutales et violentes, s’indignent, se séparent,
te, et l’épousée elle-même, blonde comme son mari tombèrent entre les mains des vainqueurs. La peinture que les écrivains du
question de la prééminence de l’empire sur les royaumes se débattit à main armée entre les frères ; et, dès le commencement
it de son épée, la lançait en l’air avec force et la recevait dans sa main droite ; les Normands répétaient ses refrains ou
de lance et d’épée dont ils ne pouvaient se garantir, ayant les deux mains occupées à manier leurs grandes haches. Quand ils
egonde enfermés dans Tournay étaient sur le point de tomber entre les mains de Sighebert établi au village de Vitry, entre Ar
ce que la reine leur commanderait ; et alors elle donna de sa propre main à chacun d’eux un long couteau à gaine, ou, comme
du roi, Hareghisel, et un Goth nommé Sighila accoururent l’épée à la main  ; le premier fut tué et le second blessé par les
as, nourris, avec un soin attentif, d’aliments donnés de notre propre main  ; mais nous essuyâmes nos larmes et nous dîmes av
ses coffres les registres de recensement. Lorsqu’elle les eut sous sa main , elle les prit l’un après l’autre et les jeta dan
vint détruire cette création, comme si elle n’eût pas été digne de la main qui l’avait formée. Vous savez qu’à la seconde cr
a religion catholique. Elle se retira ensuite à part et écrivit de sa main , pendant plusieurs heures, des lettres et son tes
int heurter à la porte. Le shérif254 entra, une baguette blanche à la main , s’avança jusqu’auprès de Marie, qui n’avait pas
e, non sans peine, car ils s’étaient jetés à ses pieds, baisaient ses mains et ne voulaient pas la quitter. Lorsqu’on les eut
és, elle se remit en marche d’un air noble et doux, le crucifix d’une main et un livre d’Heures de l’autre, revêtue du costu
me, lui dit durement le comte de Kent, il vous sert peu d’avoir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée d
e dans le cœur. — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied
genoux d’un grand courage, et, tenant toujours le crucifix entre ses mains , elle tendit le cou au bourreau. Elle disait à ha
ance : « Mon Dieu, j’ai espéré en vous ; je remets mon âme- entre vos mains . » Elle croyait qu’on l’exécuterait comme en Fran
admirable douceur. Le bourreau lui-même était ému et la frappa d’une main mal assurée. La hache, au lieu d’atteindre le cou
e fils d’un pauvre artisan, ayant lui-même travaillé longtemps de ses mains pour vivre, est parvenu à la richesse à force de
hiers nous apprend lui-même qu’il « lut, relut et annota de sa propre main les innombrables pièces contenues dans les archiv
e volontiers quand il faut rendre l’arrêt suprême et « tenir dans ses mains les balances de Dieu. » L’orateur politique, che
ance des moyens de transport, car, malgré l’argent prodigué à pleines mains , on n’avait pas autant de mulets qu’il en aurait
i pas, sans en être certain, De ces brigands cruels qu’il ait armé la main . FRÉDEGONDE. Je saurai par Nolfock éclaircir ce m
a paru, fuyant sur mon chemin, Un diadème au front et le sceptre à la main  : Son regard m’a troublé ; son air, son port terr
de l’Hibernie, Des îles de Féro, de la Scandinavie. Dans ses augustes mains un sceptre révéré De ses prédictions est le garan
ace de Cador, nos discordes, nos guerres, Donalbain expirant sous des mains meurtrières ? Je ne te parle point de ce jeune hé
s s’échappent soudain, L’un avec un poignard, l’autre un sceptre à la main  ; L’autre d’un long serpent serrait le corps livi
déjà du repos je goûtais la douceur : À l’instant j’ai senti, sous ma main dégouttante, Un corps meurtri, du sang, une chair
. Qu’Étéocle pâlisse ; ils vont tous l’accabler : Mais c’est de cette main que je veux l’immoler. C’est lui, c’est lui, l’in
’obtiens mon pardon, tout mon camp, sans alarmes. Croira voir par vos mains le ciel bénir mes armes ; Et mes soldats vainqueu
ctoire ? Penses-tu, malheureux, si je voulais régner, Que ce fût à ta main de m’oser couronner ? Va tenter loin de moi tes c
peut te voir, que ton père attendri Baigne au moins de ses pleurs la main qui l’a nourri. Toi, va-t’en, scélérat, ou plutôt
emporter les vœux d’un vieillard qui t’abhorre. Je rends grâce à ces mains , qui, dans mon désespoir, M’ont d’avance affranch
e en pâlissant du feu des Euménides ! Que ce sceptre sanglant, que ta main croit saisir, Au moment de l’atteindre échappe à
mes Pénates, mes dieux Lares, Chers protecteurs de mon foyer ! Si mes mains pour vous fêtoyer De gâteaux ne sont point avares
orage, Quêtant pour lui sur son passage, Dans son casque ou sa faible main , Avec les grâces de son âge, De quoi ne pas mouri
e de fleurs310, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses
des rois311. Le soir, des simples mets que ce lieu voyait naître Ses mains chargeaient sans frais une table champêtre. Il cu
r ses rayons toujours pleins, Et le miel le plus pur écumait sous ses mains . Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone313 ;
ce, Leur saint recueillement, leur éternel silence, Et, la bêche à la main , la pénitence en deuil Anticipant la mort et creu
r vous, pour vos moissons, vers le maître du monde Ils lèveront leurs mains  ; vous devrez à leurs vœux Et les biens d’ici-bas
de l’été Qui plaît à ses regards ; non, c’est la pâle automne, D’une main languissante effeuillant sa couronne319. Que la f
nts, Des éclairs de l’esprit, du feu des diamants, Pensive, et sur sa main laissant tomber sa tête, Un tendre souvenir est s
mme moi, comme moi vagabondes ; Ce jardin, ce verger, dont ma furtive main Cueillaient les fruits amers, plus doux par le la
acs, ses rocs, ses précipices ; Et comme, en le frappant d’une sévère main , La mère sent son fils se presser sur son sein, L
eure obscure, De notre antique foi vénérable berceau. Un fil dans une main et dans l’autre un flambeau, Il entre328 ; il se
e consumée, Par degrés s’abaissant sur la mèche enflammée, Atteint sa main soutirante, et de ses doigts vaincus Les nerfs dé
et que pare la gloire ; Mais lente, mais horrible, et traînant par la main La Faim qui se déchire et se ronge le sein. Son s
! Quand tout à coup son pied trouve un léger obstacle : Il y porte la main . Ô surprise ! ô miracle ! Il sent, il reconnaît l
en son cœur Un plaisir agité d’un reste de terreur ; Enfin, tenant en main son conducteur fidèle, Il part, il vole aux lieux
tre la nuit mourante et le berceau du jour, Célèbre l’Éternel dont la main fait éclore Cette tendre lueur, prémices de l’aur
aux champs de Macédoine353. L’un de ces triumvirs, dont les coupables mains Se partageaient le monde et le sang des Romains,
oi, sans blesser les Romains, Gouverner l’univers que m’ont donné ses mains  ; Et puisse encor longtemps ma pieuse tendresse D
issonnés, Mais enfin ce héros dans la Syrie expire, Et, son urne à la main , vous traversez l’empire ; Vous traînez sur vos p
uelle était, cher époux, ta dernière espérance ? Ah ! mes tremblantes mains , en de cruels instants, Sur son lit de douleur ra
it ?Moi, Ses ordres à la main378. Je les ai. TIBÈRE. Ses ordres à la main . Je les ai. Téméraire ! Vous les avez gardés ? PI
orisèrent le développement. Le discrédit du genre classique tombé aux mains inhabiles des derniers élèves de Racine, la froid
sublime éloquence, M. de Lamartine rassura Le pays et fit tomber des mains du peuple le symbole d’une sanglante anarchie. Un
lus rudes se polissent en se touchant, et de ces mots si rebelles aux mains les plus habiles se forme une langue musicale com
a marqué la place : Comment ? pourquoi ? qui sait ? De ses puissantes mains Il a laissé tomber le monde et les humains, Comme
es mânes les plus saints troublant le froid repos, J’ai pesé dans mes mains la cendre des héros : J’allais redemander à leur
soi se doit tout à soi-même. Jouis, grand artisan, de l’œuvre de tes mains  : Je suis pour accomplir tes ordres souverains ;
ur et la mort ; J’ai vu dans ses regards la flamme de la vie. Sous la main du trépas par degrés assoupie. Se ranimer encore
le ciel fit le reste. Mais silence, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains, By
nier souffle et son dernier adieu, Symbole deux fois saint, don d’une main mourante, Image de mon Dieu ! Que de pleurs ont
, Depuis l’heure sacrée où, du sein d’un martyr, Dans mes tremblantes mains tu passas, tiède encore De son dernier soupir !
uit sourd de la mer et des vents ? Il veille, et le mousquet dans ses mains étincelle. Au bord de l’horizon le soleil suspen
acrés Et présente le vin durant le saint mystère415. Les rames de sa main s’échappent à la fois ; Un luth qui les remplace
Du dernier vêtement de lin Qui sert de voile à leur misère. De leurs mains il reprend encor, Comme un vol fait à son trésor,
quif ? Est-ce toi qui gémis, lévite ? est-ce ta lyre Qui roule de tes mains avec ce bruit plaintif ? Mais de la nuit déjà tom
x n’ai-je pas récompensé tes peines ? De l’or, je t’en accable et tes mains en sont pleines. Je donne sans compter, comme un
saint peut me guérir demain. C’est donc par amitié que je te tends la main  : De tels nœuds sont trop doux pour que rien les
-vous, mon fils !J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains va descendre, Et veux, courbant mon front à la te
gueur : Tendez vers moi les bras ; touchez ces traits livides, Et vos mains , en passant, vont effacer mes rides425. FRANÇOIS
Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes mains je sème les miracles. LOUIS. Au moins dix ans, mo
. FRANÇOIS DE PAULE, qui s’assied, tandis que le roi reste debout les mains jointes. Pécheur, qui m’appelez à ce saint minis
tait moi. Vous !Mais tant de faiblesse Perdait tout, livrait tout aux mains d’un favori : La France périssait, si le roi n’eû
s flots de sang humain Viennent battre ma couche ; elle y nage, et ma main Que penche sur leur gouffre une main qui la glace
e ma couche ; elle y nage, et ma main Que penche sur leur gouffre une main qui la glace Sent des lambeaux hideux monter à le
plaisirs étranges ; Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre, Dis
mal sans savoir qui le fait, Tout en cueillant des fleurs, jamais sa main novice N’a touché seulement à l’écorce du vice ;
rs qu’en gémissant je traîne, Ta prière en chantant l’emporte dans sa main  !… III Prie encor pour tous ceux qui pass
oie ? Jetterons-nous au vent l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main , dans les lampes sans nombre De la maison céleste
’abattre d’un coup d’aile Et sur son cœur de fer lui croiser les deux mains  ? Clouerons-nous au poteau d’une satire altière L
décrétée par la chambre des communes. 128. Cette note, écrite de la main de Strafford après la dissolution du dernier parl
sentes ni dans le silence des races futures, puisque de leurs propres mains le sénat et le peuple vont vous dresser un immort
ré Chénier, « de ce jeune cygne, a dit M. de Latouche, étouffé par la main sanglante des révolutions. » Revoir les extraits
L’empereur Valentinien III, jaloux de sa gloire, le tua de sa propre main en 454. 201. Francisca ; ce mot, qui suppose l
ssembles à Avranches ou à Bayeux. L’Anglais avait juré en étendant la main sur deux reliquaires, et à un signe de Guillaume,
copiées les correspondances relatives à la mort de Marie Stuart, une main du seizième siècle a écrit les paroles du psalmis
indications que Tacite fournissait à Chénier : « On avait vu dans les mains de Pison des papiers qu’il ne publia pas. Ses ami
le lieu de leur demeure et la Providence était leur guide. Ainsi, la main dans la main, lentement et a pas indécis, ils pri
eur demeure et la Providence était leur guide. Ainsi, la main dans la main , lentement et a pas indécis, ils prirent à traver
uand François de Paule s’est éloigné, Nemours paraît un poignard à la main  ; mais il a entendu la terrible confession de Lou
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies ; Car vos petites mains , joyeuses et bénies, N’ont point mal fait encor ;
e et ses exploits pèsent dans la balance : Que des faibles mortels la main n’y touche plus ! Qui peut sonder, Seigneur, ta c
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
e de la patrie ; c’est dans l’étude de la morale qu’il avait reçu des mains de la raison même cet empire absolu, cette puissa
ns l’écueil également dangereux de l’affectation ; et que, prenant en main une lime savante, il ajoute autant de force à son
e de l’autre, que l’on croirait lire sa propre histoire tracée par la main impartiale de l’équité. « Né pour la patrie beau
ce cri s’est fait entendre d’une extrémité du monde à l’autre. D’une main , ils ont tenté d’ébranler le trône ; et de l’autr
quand elle aura mis la puissance législative et exécutrice entre les mains de la multitude ; lorsqu’elle aura détruit cette
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
. Nourrice, nous avons tous les deux notre emploi : Lui, les armes en main , doit défendre son roi ; Il doit montrer l’exempl
sez : le temps passe à tenir ces propos ; Quand la langue se meut, la main reste en repos. Poursuivons notre tâche. — Allons
sage ; Il n’épargne aucun soin pour servir un ami, En lui serrant la main . Et n’est pas homme alors à rien faire à demi ; M
a pensée ; Se parer, s’épuiser en efforts maladroits Pour enfoncer sa main dans des gants trop étroits, Et pouvoir se montre
gre est toujours entouré d’assassins. Eh bien ! je m’abandonne à leur main scélérate ; Je boirai, sans regret, la coupe de S
à demi-voix. J’en connais de plus fous. Marat. J’ai, la lanterne en main , Cherché ; je n’ai point vu d’homme sur mon chemi
à notre dessein. 1. Au lever du rideau, Lucrèce, une quenouille à la main , est assise près d’une table placée entre elle et
lé combattre pour la grandeur de la cité naissante ! Ses fuseaux à la main , chaste et laborieuse, on dirait le lis des champ
, délibèrent sur ce qu’ils feront de la République tombée entre leurs mains . Vous êtes historien et poëte, quand vous faites
23 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ut en 1655 lorsque Louis XIV, majeur, laissait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. C’est le premier de nos auteurs qui a
a été de prendre Corbie pour la rendre, et pour la remettre entre les mains du roi, avec une contrescarpe, trois bastions et
s armées, sans aucune expérience ; qui l’a mené toujours comme par la main , et sauvé d’entre les précipices où il s’était je
, monsieur le cardinal n’a-t-il pas toujours tenu le gouvernail d’une main et la boussole de l’autre ? S’est-il jeté dedans
-majesté au premier chef, et qu’ils remettent les criminels entre les mains des juges pour les faire punir selon les lois et
par mon nom dès le sein de ma mère, il me protège sous l’ombre de sa main , il m’a dit : « Tu es mon serviteur ; c’est par t
ne t’oublierai pourtant jamais, Sion : je te porte toujours entre mes mains , et tes murs sont toujours devant mes yeux. Ceux
it un billet admirable à Brancas89 ; il vous écrivit l’autre jour une main tout entière de papier : c’était une rapsodie ass
peine tourné son cheval, qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main , qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cet
le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire94. Ce ge
s cieux les rênes de tous les royaumes100 ; il a tous les cœurs en sa main  : tantôt il retient les passions, tantôt il leur
venir, loin qu’ils le puissent forcer. Celui-là seul tient tout en sa main , qui sait le nom de ce qui est et de ce qui n’est
retenait César et Pompée fut rompue. Les deux rivaux, qui avaient en main toutes les forces de la république, décidèrent le
le tuant comme un tyran, malgré sa clémence110. Rome tomba entre les mains de Marc-Antoine, de Lépide et du jeune César Octa
et nos alliés ont ressenti dans le plus grand éloignement combien la main de Louis était secourable. Avant lui, la France,
elle qui pousse ces pointes perçantes qui piquent, qui déchirent les mains , et qui les ensanglantent si violemment : ainsi l
nous fait bien connaître qu’outre cette ardeur furieuse qui étend les mains aux violences, elle139 a encore sa dureté qui fer
erme les oreilles aux plaintes, les entrailles à la compassion et les mains aux secours. C’est, messieurs, cette dureté qui f
, n’étaient-ils pas plus miraculeux que s’il eût pensé à se tirer des mains de ses bourreaux et qu’il se fût détaché de la cr
bon et meilleur ce qui est meilleur. Un bel ouvrage tombe entre leurs mains  : c’est un premier ouvrage, l’auteur ne s’est pas
pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon, et fait de main d’ouvrier201… Le poème tragique vous serre le cœu
objets des miséricordes, sans le savoir, ils sont menés comme par la main au-devant de l’Évangile, et c’est d’eux qu’on peu
araître manquer de prudence que de docilité. J’ai mis sur-le-champ la main à la plume, et j’ai pris le parti d’écrire en fra
ci que la garde de ce précieux dépôt est principalement remise en vos mains et confiée à votre fidélité. Nos rois, à qui doit
d’une nouveauté séduisante ; afin qu’élevée, pour ainsi dire, par vos mains dans le goût antique, et gardée sous une austère
es de l’éloquence et celles des mœurs se donnent, pour ainsi dire, la main  : Rome elle-même vit bientôt ses mœurs reprendre
e seul instant tout leur bonheur, et tomber au sortir de là entre les mains de sa colère et de sa vengeance311. Extrait du C
grand Jupiter ; vous étiez auprès de lui, vous aviez un sceptre à la main et un bandeau royal sur le front ; il vous a mont
lus heureux. L’émotion où j’étais m’a réveillé. Je me suis trouvé les mains élevées au ciel, et faisant des efforts pour dire
s plus heureux et les plus malheureux sont également environnés de la main divine, je résolus de me conduire, non pas par me
lui du retour de sa grande âme. Il me fit appeler ; et, me tendant la main  : « Lysimaque, me dit-il, je te rends mon amitié,
essent, tout languit, tout s’altère, tout change, tout rentre sous la main de la nature : elle reprend ses droits, efface le
e craindra plus l’aspect de l’homme, le fer homicide n’armera plus sa main  ; le feu dévorant de la guerre ne fera plus tarir
nt pas donnés pour servir de piliers d’appui à la masse du corps ; sa main ne doit pas fouler la terre et perdre, par des fr
finesse du toucher, dont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages plus nobles,
e, visiter leurs ouvriers et leur récolte, mettant le plus souvent la main à l’œuvre avec eux ; et souvent des Bernois qui m
ter la couronne à Euripide. Cependant les concurrents en viennent aux mains . L’un et l’autre, armé des traits de la satire, r
s par l’adversité, au point de se couvrir de haillons et de tendre la main , à l’exemple des mendiants. Ces tableaux, où l’on
mendiants. Ces tableaux, où l’on ne retrouvait plus l’empreinte de la main d’Eschyle ni de celle de Sophocle, soulevèrent d’
e je porte d’envie à la troupe innocente De ceux qui, massacrés d’une main violente, Virent dès le matin leur beau jour acco
ui l’éclairé et tout ce qui l’enflamme              Ne part que de ta main . Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle P
s d’Halicarnasse, Antiq. rom., livre III) viennent d’être remises aux mains des trois Curiaces et des trois Horaces : le viei
e des grands dieux les suprêmes puissances Qu’avant ce jour fini, ces mains , ces propres mains, Laveront dans son sang la hon
les suprêmes puissances Qu’avant ce jour fini, ces mains, ces propres mains , Laveront dans son sang la honte des Romains. SAB
dra-t-il toujours en craindre de plus grands, Et toujours redouter la main de nos parents490 ? Cinna491. (Extraits.) La
t choisir des hommes de courage, Et ne remettrait pas en de mauvaises mains L’intérêt d’Émilie et celui des Romains. CINNA. P
eux Qui doit conclure enfin nos desseins généreux : Le ciel entre nos mains a mis le sort de Rome ; Et son salut dépend de la
: Je leur fais des tableaux de ces tristes batailles, Où Rome par ses mains déchirait ses entrailles494 Où l’aigle abattait
« Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, « Et, sa tête à la main , demandant son salaire, « Sans pouvoir exprimer p
s le nom de vrais Romains, Si le joug qui l’accable est brisé par nos mains . « Prenons l’occasion alors qu’elle est propice :
x. « Là presque pour sa suite il n’a que notre troupe : « C’est de ma main qu’il prend et l’encens et la coupe, « Et je veux
nd et l’encens et la coupe, « Et je veux, pour signal, que cette même main « Lui donne au lieu d’encens d’un poignard dans l
nracinée au milieu de ton sein, T’avait mis contre moi les armes à la main  : Tu fus mon ennemi même avant que de naître, Et
Tu veux m’assassiner demain, au Capitole, Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit au lieu d’encens donner le co
mais dépend d’un souverain, Qui pour tout conserver tienne tout en sa main  ; Et si sa liberté-te faisait entreprendre517, Tu
donne, Et pour te faire choir Je n’aurais aujourd’hui Qu’à retirer la main qui seule est ton appui519 J’aime mieux toutefoi
Repartit le vieillard. Tout établissement Vient tard et dure peu : la main des Parques blêmes565 De vos jours et des miens
is Chrysale et de la savante Philaminte ; Clitandre, qui recherche la main d’Henriette. Clitandre, Henriette. CLITANDRE. … P
nces, La grammaire, qui sait régenter jusqu’aux rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois604 ! CHRYSALE. Du plus gr
isez aux bains, Sans la marchander davantage. Noyez-la de vos propres mains . PHILAMINTE. On n’en peut plus. BÉLISE.          
aux, Le Rhin, tranquille et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d’une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur
aissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras ; Et, la faux à la main , parmi vos marécages661, Allez couper vos joncs e
rsier, écumant sous son maître intrépide, Nage tout orgueilleux de la main qui le guide. Revel le suit de près ; sous ce che
a cour immolée au parterre. Mais, sitôt que d’un trait de ses fatales mains La Parque l’eut rayé du nombre des humains, On re
nvie animée, Attachant à ton nom sa rouille envenimée, La calomnie en main quelquefois te poursuit. En cela, comme en tout,
Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naitre sous ta main ces pompeuses merveilles ?     Cependant laisse i
er.         Il est temps que tu t’éveilles : Dans le sang innocent ta main va se plonger,         Pendant que tu sommeilles.
madame, à l’empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main . Ah ! si dans l’ignorance il le fallait instruire
silence irrite vos dédains ; Et c’est trop respecter l’ouvrage de mes mains . Pallas n’emporte pas tout l’appui d’Agrippine :
e premier secondai vos desseins, Qui fit même jurer l’armée entre ses mains , Je ne me repens pas de ce zèle sincère : Madame,
lez les-cruels qui vous l’ont inspirée : Qu’ils viennent essayer leur main mal assurée… Mais je vois que mes pleurs touchent
est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie. NÉRON. Narcisse, c’est assez : je reco
e. Il n’est point de secrets que le temps ne révèle : Il saura que ma main lui devait présenter Un poison que votre ordre av
aigne. Au joug depuis longtemps ils se sont façonnés ; Ils adorent la main qui les tient enchaînés. Vous les verrez toujours
duire un char dans la carrière, « À disputer des prix indignes de ses mains , « À se donner lui-même en spectacle aux Romains7
oit le dieu des armées, Qui donne la force à mon bras, Et par qui mes mains sont formées Dans l’art pénible des combats ! De
se la hauteur des cieux754, Et viens, sur leur voûte enflammée, D’une main de foudres armée Frapper ces monts audacieux. Ar
èle De qui la bouche criminelle Ne s’ouvre qu’à l’impiété, Et dont la main vouée au crime Ne connaît rien de légitime Que le
meurtre et l’iniquité. Ces hommes qui n’ont point encore Éprouvé la main du Seigneur Se flattent que Dieu les ignore, Et s
ecrets ; Je n’irais point chercher une amante ravie, Et, la lyre à la main , redemander sa vie             Au gendre de Cérès
s fuseaux qui pour les plus longs âges             Tournent entre vos mains . C’est à vous que du Styx les dieux inexorables O
ciel, toujours pur et tranquille, Verser sur tous les jours que votre main nous file             Un regard amoureux768 ! Et
de travaux771 : Un partage inégal ne leur fut jamais libre ; Et leur main tient toujours dans un juste équilibre           
ngrate Tout fut en même temps soumis ou ravagé. Mais sitôt que leurs mains , en ruines fécondes, Osèrent, du Jourdain souilla
eux781. (Extraits.) Le comte de Tufière et Philinte recherchent la main d’Isabelle, fille de Lisimon, riche bourgeois, fo
n rendrai compte. (À part.) Je m’en vais du soufflet me payer par mes mains . Acte II, scène XIV. Le comte, Lisimon, P
est devenu le maître de Messène, veut la contraindre à lui donner sa main . Or, c’est ce tyran qui a tué Cresphonte en secre
découvert ; et tout ce qu’on a vu, C’est un jeune étranger, de qui la main sanglante D’un meurtre encor récent paraissait dé
, malheureux, et dissipe tes craintes. Réponds-moi : de quel sang tes mains sont-elles teintes ? ÉGISTHE. Ô reine, pardonnez 
t levé le poignard. Le ciel m’a secouru dans ce triste hasard : Cette main du plus jeune a puni la furie ; Percé de coups, m
yphonte le remette donc en son pouvoir : à ce prix, elle accordera sa main au tyran. Polyphonte se hâte de la satisfaire.
, J’avais déjà fléchi votre cœur irrité ; Vous étendiez sur moi votre main protectrice : Qui peut avoir sitôt lassé votre ju
votre fils, je suis trop condamnable. Mon cœur est innocent, mais ma main est coupable. Que je suis malheureux ! Le ciel sa
nné ma vie et pour vous et pour lui. MÉROPE. Quoi, traître ! quand ta main lui ravit cette armure… ÉGISTHE. Elle est à moi.
Par vous, par ce cher fils, par vos divins aïeux, Que mon père en mes mains mit ce don précieux. MÉROPE. Qui, ton père ? en É
                                Ô reine infortunée ! Celui dont votre main tranchait la destinée, C’est Égisthe. MÉROPE. Il
rdes. MÉROPE. Remplissez vos serments ; songez à me venger : Qu’à mes mains , à moi seule, on laisse la victime. POLYPHONTE. L
Je suis sa mère. Hélas ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie ; Tu tiens le fils des dieux
ux et de vos souverains ; Il est seul, sans défense, il est entre vos mains . Qu’il vive, et c’est assez. Heureuse en mes misè
étonné les humains. NARBAS. Ô mon fils ! ô mon roi, qu’ont élevé mes mains  ! ISMÉNIE. La victime était prête, et de fleurs c
e, l’œil fixe et d’un front inhumain, Présentait à Mérope une odieuse main  ; Le prêtre prononçait les paroles sacrées ; Et l
c’était Égisthe, il s’élance aux autels ; Il monte, il y saisit d’une main assurée Pour les fêtes des dieux la hache préparé
s les crimes, Érox, qui dans son sang voit ce monstre nager, Lève une main hardie et pense le venger. Égisthe se retourne, e
des dieux et des humains : Dans le sein de Cresphonte il enfonça ses mains . Cresphonte mon époux, mon appui, votre maître ;
raître. Il opprimait Messène, il usurpait mon rang ; Il m’offrait une main fumante de mon sang. (En courant vers Égisthe, qu
mante de mon sang. (En courant vers Égisthe, qui arrive la hache à la main .) Celui que vous voyez, vainqueur de Polyphonte,
que mon cœur ? Regardez ce vieillard : c’est lui dont la prudence Aux mains de Polyphonte arracha son enfance. Les dieux ont
0, Un instant seulement mes lèvres ont pressé         La coupe en mes mains encor pleine. « Je ne suis qu’au printemps, je v
rs maisons ces animaux stupides Dont la dent méfiante ose outrager la main Qui se tendait vers eux pour apaiser leur faim !
ints ; Avoir amis, enfants, épouse belle et sage ; Errer, un livre en main , de bocage en bocage ; Savourer sans remords, san
os yeux, Afin qu’au voyageur amené dans ces lieux, La pierre, par vos mains de ma fortune instruite, Raconte en ce tombeau qu
a dit M. Cousin, en portant ses regards sur ce grand in-folio, où la main défaillante de Pascal a tracé, pendant l’agonie d
orceau quelques incorrections de détail : Bossuet n’a mis la dernière main à presque aucun de ses sermons ; mais dans ces su
cour », et à la suite de laquelle Douai et Lille restèrent entre nos mains . 343. Dans son ouvrage tout à l’heure cité, l’Hi
e et aussi parfaite pour l’exécution qu’aucun autre ouvrage sorti des mains de La Fontaine ». On admirera surtout la haute sa
 : Tu reviens, ô mon roi, tout couvert de lauriers ; Les palmes à la main tu nous rends nos guerriers ; Et les peuples, sur
it. Pour couper les joncs il convient sans doute d’avoir la faux à la main , mais non plus pour presser les laitages. 662. I
a vie ? Et il ajouta en grec : Si vous êtes contents, battez donc des mains et applaudissez. » (Suétone, Vie d’Auguste, ch. 9
24 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ele se seit pasmee : Pitiet en at, sin ploret l’emperere. Prent la as mains , si l’en at relevee : Sour les espales at la test
est pâmée. — Pitié en a ; aussi l’empereur en pleure ; — la prend aux mains , et ainsi l’a relevée de là ; — (mais) sur les ép
ntost en genoulz par devant le roy46 et disent ensi en joindant leurs mains  : « Gentilz sires et gentilz rois, ves nous chi s
t aussitôt à genoux par devant le roi et dirent ainsi en joignant les mains  : « Gentil seigneur et gentil roi, nous voici six
tirât de son baudrier177 quelque pièce d’argent. Le faquin luy mit en main un tournois philippus178. Seigny Joan le prit, et
lorant s’il était de poids179 ; puis le timpait180 sus la paume de sa main gauche, comme pour entendre s’il était de bon alo
ur des dits vaisseaux et liés avec l’émail, que, quand on passait les mains par dessus, les dits cailloux coupaient comme ras
couvert à la reine par l’un des complices), il n’eut qu’à joindre les mains et requérir la grâce et miséricorde de ce prince,
dres âmes et craintives, de les y guider d’une trogne effroyable, les mains armées de fouets ! Inique et pernicieuse forme451
ommes, Monsieur, infiniment obligés. Je.... Don Juan, lui tendant la main . — Touchez donc là567, Mon sieur Dimanche. Êtes-v
nçons par vous. (Elle tient un balai.) Bon, vous voilà les armes à la main . Je vous commets au soin579 de nettoyer partout :
lle entière ! Maître Jacques. — Rôt.... Harpagon, en lui mettant la main sur la bouche. — Ah ! traître, tu manges tout mon
. Maître Jacques. — Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que sous la mienne. (L’Avare, acte II
professions614, jusqu’à se dire des injures, et vouloir en venir aux mains . Maître de philosophie. — Hé quoi ? Messieurs, f
it son cheval, il aperçut Saint-Hilaire, qui lui dit, le chapeau à la main  : « Jetez les yeux sur cette batterie que j’ai fa
pas, et, sans être arrêté, il reçu le coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire, et perç
rassa cinq ou six fois de très bonne grâce ; il me voulait baiser les mains , je voulais baiser ses joues, cela faisait une co
ractère767 de la nature divine, et pour être comme la marque de cette main bienfaisante dont nous sortons. La bonté devait d
s et devant la Solitaire 829 : il ouvre de grands yeux, il frotte ses mains , il se baisse, il la voit de plus près, il ne l’a
it si bien empaqueté ? — Péri876, monsieur, me dit-il en joignant les mains . — Comment, péri ! lui dis-je en sursaut. — Oui ;
par toute la cuisine. Le cœur de Termes en tressaillit. Il donna sous main ordre de déferrer quelques-uns des chevaux pour n
e le maître de la fête le vit, il se leva de table, et lui tendant la main  : « Touchez là, notre ami, lui dit-il : vous voye
’une jeune lionne qu’il avait tuée dans les forêts. Il tenait dans sa main une houlette920 courbée et noueuse. Sa queue para
et, parmi les livres de toute espèce qu’il avait sans cesse entre les mains , celui qu’il lisait le plus assidûment était la B
avail, frère d’un conseiller au parlement de Normandie, qui de longue main touché des mêmes vues que Vauban, y travaillait a
rain, rebuté de tant de donneurs d’avis qui lui avaient passé par les mains , et qui était tout salpêtre, se mit à rire, lui r
il les retoucha et les perfectionna sur ceux-ci, et y mit la dernière main . Ils convenaient1048 sur les choses principales,
de gens si puissants en tout genre, à qui ce livre arrachait tout des mains , conspirassent contre un système si utile à l’Éta
’usage oriental des criminels, qui, après avoir été punis, baisent la main de leurs juges ; ils ajoutèrent à leurs remerciem
ainsi à se faire craindre, la princesse Sophie, qui les animait sous main pour les conduire de crime en crime, convoquait c
d, a empoisonné le czar Fœdor. Enfin Sophie fait remettre entre leurs mains une liste de quarante seigneurs, qu’elle appelle
d une image de la vierge qui passait pour miraculeuse, il mène par la main le jeune homme, et s’avance aux strélitz en leur
e, d’accorder la vie à leur parent ; mais les soldats l’arrachent des mains des princesses, ils le traînent au has des escali
té Nariskin et Vangad, ils exposent leurs têtes, leurs pieds et leurs mains sur les pointes de fer d’une balustrade. Pendant
enir monsieur son fils à Paris. Jeannot monta en chaise en tendant la main à Colin avec un sourire de protection assez noble
astries1135 s’avança avec rapidité, emporta Rhinsberg1136 l’épée à la main , et jeta des secours dans Vésel. Méditant une act
plastron, le bardeau1150 des rustres qui le conduisent le bâton à la main , qui le frappent, le surchargent, l’excèdent sans
ieu sauvage dans la forêt, quelque lieu désert où rien ne montrant la main des hommes n’annonçât la servitude et la dominati
associé, et que mes seize mille livres1231 étaient restées entre les mains de M. Colin de Saint-Marc1232… Je reçois de M. Tr
stoire, mon homme s’arrête, et se tracassant avec un de ses doigts la main droite, il me dit : « Ah ! oui, je me rappelle ce
onneur de vous connaître… ; sans cela… » Le président le prend par la main , l’éloigne de son fauteuil, s’y place, et lui dit
promenait au milieu d’eux, une pipe à la bouche et un rotin1310 à la main . C’était un grand homme sec, olivâtre, aux yeux e
sse autour de l’auguste effigie : on regarde et l’on ne sait si cette main de bronze protège ou menace. A mesure que notre c
de s’échapper. Le comte d’Erfeuil arriva et lui dit en lui serrant la main  : «  Cher Nelvil, il faut pourtant partager quelq
faisaient joyeuse réception jusqu’au lever du soleil, où, le fer à la main , ils maintenaient l’un contre l’autre la supérior
de verdure. Une multitude d’animaux placés dans ces retraites par la main du Créateur y répandent l’enchantement et la vie.
on Christ, ou si le Christ sera assez puissant pour l’arracher de nos mains . » Et cette foule cruelle rendait mille louanges
eur et sous les couleurs de l’idolâtrie : je déchirerai plutôt de mes mains l’appareil de mes blessures. J’appartiens au peup
emblance avec le mufle des dogues et des loups. Les uns chargent leur main droite d’une longue framée1429 et leur main gauch
ps. Les uns chargent leur main droite d’une longue framée1429 et leur main gauche d’un bouclier qu’ils tournent comme une ro
sent à mort, et qu’on passe mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains . J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figu
qu’un, et par la fente de la porte, je vis le père, sa lampe dans une main , dans l’autre un de ses grands couteaux. Il monta
lit, ce pauvre jeune homme étendu offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et, de l’autre… Ah ! cousin
51, me dit-il, que lu n’y vas pas ! — Bouteille ? je lui tape dans la main . — Bouteille chez Panvert, aux Portes de Fer. Va.
pas de la porte, rentrait, ressortait, et disait, en se croisant les mains  : « Mon Dieu, qu’il est attardé ! » Et puis elle
qué que les deux officiers partis avant moi avaient mis le sabre à la main , ce qui me portait à croire qu’ils avaient le pro
us défendre ; il serait trop pénible en mourant de la voir tomber aux mains des ennemis ! » Le commandant me remit alors son
ment1480 ? Jamais je ne fis aucun tort ni à vous ni à nul autre : mes mains sont pures de toute iniquité. Votre misère m’affl
été seulement juste, et que la charité pénétra ton cœur, parce que ta main s’ouvrit pour répandre sur tes frères moins heure
se recueillit encore quelques minutes ; puis, prenant l’évêque par la main  : « Venez, dit-il, partons. Herbert, ouvrez la po
nt. » Ils se retirèrent : le roi s’agenouilla, reçut la communion des mains de l’évêque, et, se relevant avec vivacité : « Ma
elevez-vous, mon vieil ami », dit le roi à l’évêque en lui tendant la main . Hacker frappa de nouveau ; Charles fit ouvrir la
, Sire. — Le Roi. Je ferai une courte prière, et quand j’étendrai les mains , alors… » Il se recueillit, se dit à lui-même que
plaisir de Votre Majesté ». Au bout d’un instant, le roi étendit les mains , l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier cou
mwell voulut le voir, le considéra attentivement, et soulevant de ses mains la tête comme pour s’assurer qu’elle était bien s
ut se ranimer comme une flamme remuée sous la cendre ; il joignit ses mains amaigries par la vieillesse et consumées par le z
ner les faneuses dans les prairies voisines. Un carton de dessin à la main , elle sortit pour ne plus rentrer. Au pied de l’e
e quelques marches ; Graziella, tenant un de ses petits frères par la main et portant l’autre sur le bras, venait après. Nou
sa femme. Nous les vîmes élever leurs bras nus au ciel, se tordre les mains comme dans les convulsions du désespoir, se frapp
genoux, les autres à la renverse, la vieille femme le visage dans ses mains et la tête dans le sable humide. Nous contemplion
ssement, elle se rasseyait dans le sable, appuyait son front dans ses mains , et regardait en pleurant les planches disjointes
ie avec tant de soins et d’amour, presque tout entière de ses propres mains  ? Quand je venais prendre les paniers dans la cal
it partir une ambassade, chargée d’aller demander au roi des Goths la main de GalesTinthe, sa fille aînée. Mais cette demand
; et, malgré les larmes de la reine, Galeswinthe fut remise entre les mains de ceux qui avaient mission de la conduire auprès
nérailles, s’était détachée subitement, sans que personne y portât la main , et qu’elle était tombée sur le pavé de marbre sa
me, lui dit rudement le comte de Kent, il vous sert peu d’avoir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée d
e dans le cœur. — Il est malaisé, lui répondit-elle, de l’avoir en la main sans que le cœur en soit touché, et rien ne sied
genoux d’un grand, courage, et, tenant toujours le crucifix entre ses mains , elle tendit le cou au bourreau. Elle disait à ha
iance : « Mon Dieu, j’ai espéré en vous ; je remets mon âme entre vos mains  ». Elle croyait qu’on la frapperait comme en Fran
admirable douceur. Le bourreau lui-même était ému et la frappa d’une main mal assurée. La hache, au lieu d’atteindre le cou
lé parla à ses hommes, leur dit que le sort de l’armée était en leurs mains , leur communiqua ses nobles sentiments, et en obt
voir la cause de ce nouvel accident, serrait en versant des larmes la main d’Eblé et lui disait : « De grâce, hâtez-vous, ca
il était venu se placer lui-même à la culée des ponts, et retenait la main de ses pontonniers, voulant sauver encore quelque
itifs, cantiniers ou soldats de l’armée, qui restèrent ainsi dans les mains des Russes. L’armée se retira profondément affect
au nombre de sept cents ; on les mena hors du camp, on leur coupa les mains et les oreilles, on leur cassa les jambes, et on
it dans les supplices ; que tout allié de Carthage serait renvoyé les mains coupées. Alors commencèrent d’épouvantables repré
e son Barème 1604, Oblet avait une magnifique écriture. Il faisait, à main levée, non seulement toutes les lettres de l’alph
a maison. L’inconnu sauta lestement à terre, salua les convives de la main , et conduisit son cheval à l’écurie. On n’attenda
lons. On me hissa tout de bon ; mais le brave Cormier mit l’épée à la main et coupa aussitôt la corde, de sorte que je tomba
t je me présentai à lui le lendemain, dans la grande rue, tenant à la main mon chapeau percé d’une arquebusade : « Monseigne
nfant s’agenouilla sur la jupe de la jeune fille, joignit ses petites mains , et se mit à réciter sa prière, d’abord avec atte
ois ; sa tête s’appesantit et se pencha sur la poitrine de Marie, ses mains se détendirent, se séparèrent et retombèrent ouve
e, l’a-t-il promis ? S’il ne l’a pas promis à Christel, qu’il pose la main sur le livre de la loi, et qu’il dise : « Je jure
Je jure non ! je n’ai « rien promis ! » Schmoûle, approche, étends la main , et jure ! » Mais Schmoûle, levant alors les yeux
est si pur et si transparent qu’il semble qu’on n’ait qu’à étendre la main pour toucher les montagnes les plus éloignées ; i
avec leur tricot, les hommes avec leurs grands bras pendants et leurs mains lasses ; tout le monde s’asseyait sur les chaises
! vive la République ! Lorsque Pierre Dumont frappait un ennemi de sa main , il ne se privait pas de l’interpeller à la mode
plissait la salle. Seuls, les plus jeunes enfants, les pieds dans les mains et la langue tirée hors la bouche, regardaient le
ssions par ce docte quai Voltaire, et, là, cheminant, un cerceau à la main et une balle dans la poche, nous regardions aux b
tte proposition m’enchanta, et je l’accueillis avec des battements de mains et des cris de joie. Nous convînmes que nous comm
ncées de la mer, pluie et grêle lancées du ciel ; essayant avec leurs mains crispées de froid qui saignaient, de crocher1804
u’on est moins habitué à les entendre ; cris d’horrible douleur : une main prise quelque part, des doigts accrochés, qui se
és, l’eau glacée leur ruisselant dans la poitrine et dans le dos, les mains sanglantes, les ongles décollés, les dents qui cl
l, à la mer. Le second1814, qui est-ce ? D’autres, raccrochés par les mains à des cordages, un instant balancés dans le vide,
agonie, avec un peu de calme. Mais il mourut là assez vite, entre les mains d’infirmiers devenus stupides de peur, qui voulai
 : Si1851 seront mis vos hauts noms en histoire. Frappez donc tant de main gladiatoire1852 Qu’après leur mort et défaite to
tre jour là dehors Qu’on recourut1894 un certain prisonnier Entre nos mains  ? » Et moi de le nier : Car soyez sûr, si j’eusse
paillards1897 me voulsissent1898 lâcher. Sur mes deux bras ils ont la main posée1899 Et m’ont mené ainsi qu’une épousée, No
plus1905, Qu’il le prendrait : car ils ont tant de glus Dedans leurs mains , ces faiseurs de pipée1906, Que toute chose où to
uve1958 chez le roi, Soit qu’il en sorte ou qu’il y vienne, Il met sa main dedans la mienne, Et jure qu’il est tout à moi...
vu chez vous Avoir jadis verts1964 les genoux, Le corps habile et la main bonne ; Mais ores1965 j’ai le corps plus dur, Et
te le sceptre en vain, Et lui sert1969 d’un fardeau qui lui charge la main . Pour ce1970 on dit que Thétis, la femme de Pélée
Comme le corps royal ayez l’âme royale ; Tirez le peuple à vous d’une main libérale, Et pensez que le mal le plus pernicieux
ême, Je saurai m’éloigner, ou vivre en quelque coin. Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ? Un jour viendra, qui n
rtit le vieillard. Tout établissement2206 Vient tard et dure peu. La main des Parques2207 blêmes De vos jours et des miens
end un désir, pour faire connaissance, De te donner un soufflet de ma main . Sosie. À moi-même ? Mercure. À toi-même : et t
. Heu ? comment ? Sosie. Sosie. Mercure. Écoute : Sais-tu que de ma main je t’assomme aujourd’hui ? Sosie. Pourquoi ? De
e pas du port arrivé tout à l’heure ? Ne tiens-je pas une lanterne en main  ? Ne te trouvé-je pas devant notre demeure ? Ne t
est de quoi le confondre, et nous allons le voir. Lorsqu’on était aux mains , que fis-tu dans nos tentes, Où tu courus seul te
re ; Et dans le roc, qui cède et se coupe aisément, Chacun sait de sa main creuser son logement2385. La maison du seigneur,
irs, J’achète à peu de frais de solides plaisirs. Tantôt, un livre en main , errant dans les prairies, J’occupe ma raison d’u
tre La honte de cent rois, et la mienne peut-être ; Et la flamme à la main effaçons tous ces noms Que Rome y consacrait à d’
e en votre chagrin ? Valère. Celui qui te viendra le premier sous la main  ; Il m’importe peu : prends dans ma bibliothèque.
Qu’un joueur est heureux ! sa poche est un trésor, Sous ses heureuses mains le cuivre devient or, Disiez-vous2453. Valère Ah 
le courroux veut engloutir la terre, Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ? Pour forcer ta prison tu fais de va
le, Est-ce moi qui produis mes riches ornements ? C’est celui dont la main posa mes fondements. Si je sers tes besoins, c’es
c’est à toi qu’il les donne ; Je me pare des fleurs qui tombent de sa main  ; Il ne fait que l’ouvrir, et m’en remplit le sei
tique : Je vois d’un zèle faux nos prêtres emportés, Qui, le fer à la main … Malheureux, arrêtez ! Quelle loi, quel exemple,
te et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’es
un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’es donnée ! Tes frères, c
Je suis sa mère. Hélas ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie ; Tu tiens le fils des dieux
ux et de vos souverains ; Il est seul, sans défense, il est entre vos mains . Qu’il vive, et c’est assez. Heureuse en mes misè
nge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a d
rougie. Le bonheur m’aveugla, la mort m’a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais maître en ces li
infortunée, Et par mes cruautés, et par mon hyménée ; Que ma mourante main la remette en tes bras : Vivez sans me haïr, gouv
e-temps abrègent la soirée. J’entends ce jeu bruyant où, le cornet en main , L’adroit joueur calcule un hasard incertain2532.
d’un sommeil bien franc l’autre dormant tout haut, Aux battements de mains se réveille en sursaut. On rit ; on se remet de l
lles ; Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule2572 ; ni tes bois Des tigres frémissants
x, aux yeux purs et sereins, Les épis sur le front, les épis dans les mains , Qui viennent, sur les pas de la belle Espérance,
e donne De ta triste mémoire effacer tes malheurs, Et, soigné par tes mains , distraire tes douleurs ! Le Berger. Oui, donne e
commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu’au printemps, je veux
8 l’indigence ou nourrissait la faim. Voilà les toits de chaume où sa main attentive Versait sur la blessure ou le miel ou l
ée, Faisait tourner vers Dieu leur dernière pensée, Et, tenant par la main les plus jeunes de nous, A la veuve, à l’enfant,
euil à l’ombre où son pied nous berçait, La branche du figuier que sa main abaissait. Voici l’étroit sentier où, quand l’air
 ! Prions pour eux, nous qu’ils ont tant aimé2619 ! Étends sur eux la main de ta clémence ! Ils ont péché ; mais le ciel est
bras qui les a balancées ? Vous ramassez souvent dans la fronde ou la main La noix du vieux noyer, le caillou du chemin ; Im
 ! si par leurs jets vous comparez vos frondes. Qu’est-ce donc que la main qui, lançant tous ces mondes Ces mondes dont l’es
onné de l’aspect des humains, S’approcha d’eux ; Cédar éleva les deux mains Comme pour arrêter cet ami dans sa course, Et con
l’avez ôté, Cid ? Le Ci d. Oui, mais je fis en sorte, Elvire, que ta main ne fût pas la plus forte. Tu te pris à pleurer, e
n fils ! Louis. J’y reste pour attendre La faveur qui sur moi de vos mains ya descendre, Et veux, courbant mon front à la te
gueur : Tendez vers moi les bras ; touchez ces traits livides, Et vos mains , en passant, vont effacer mes rides. François De
Que je vais par le monde en rendant des oracles, Et qu’en ouvrant mes mains je sème les miracles. Louis. Au moins dix ans, m
pas mesurés en des danses joyeuses, Et, par des bruits flatteurs, les mains frappant les mains, Et de rameaux fleuris parfuma
danses joyeuses, Et, par des bruits flatteurs, les mains frappant les mains , Et de rameaux fleuris parfumant les chemins. Ses
tu m’as fait un chemin. » Et jusqu’au pied des monts le roulant d’une main , Sur le roc affermi comme un géant s’élance, Et,
; Tous deux sont écrasés sous une roche noire ; Le plus fort, dans sa main , élève un cor d’ivoire2680. Son âme en s’exhalant
i par l’hiver, en vain tombe à genoux ; Quand les petits enfants, les mains de froid rougies, Ramassent sous vos pieds les mi
e laissait, parmi la paille du grabat, Son bras livide et froid et sa main déjà verte Pendre, et l’horreur sortait de cette
ocher qui barre le chemin. L’infant pique des deux2722 une dague à la main , Une autre entre les dents, prêté à la repartie ;
mioches, Porter, si le chemin est long et raboteux, Ses souliers à la main , les pieds s’usant moins qu’eux, Et vivre ainsi p
ble2748 Et sous le signe heureux d’un mois splendide et chaud, Et la main du Seigneur, qui sur terre dispense La peine et l
s vivons, comme taupe, à six cents pieds sous terre, Et là, le fer en main , tristement nous fouillons, Nous arrachons la hou
a place Des hommes de savoir et des hommes de race, Et de remplir nos mains de l’or des potentats ; Ce dont nous te prions, e
se plaît Loin du bruit, dans ta mousse ; Vieux vagabond qui tends la main , Enfant pauvre et sans mère, Puissiez-vous trouve
Comme les anges aux fils blancs De la vierge Marie ! Que tous, par la main , pas à pas, Guidant un petit frère, Réjouissent d
lore, Quand tout à coup, pleurant un long espoir déçu, De tes petites mains je vis tomber le livre ; Tu cessas à la fois de m
ses fils sur sa poitrine ; Il ne lui reste plus, s’il ne tend pas la main , Que la faim pour ce soir et la mort pour demain.
urire, D’abord à me répondre hésita quelque temps ; Puis il tendit la main et finit par me dire : « Qu’il n’avait pas de quo
boire. J’ai vu les paysans, fils de la Foret-Noire, Leurs bâtons à la main , entrer dans ce réduit ; Je les ai vus penchés su
? Hélas ! ce n’était guères. C’était bien vite fait de leur vider les mains . Ils regardaient alors toutes ces étrangères, Cet
es de lumière, Et la nuit sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains vides, ces mains qui labourent la terre, Il falla
la nuit sur leurs yeux posait son noir bandeau. Ces mains vides, ces mains qui labourent la terre, Il fallait les étendre, e
nous marchions avec peine ; Amis, reposons-nous ; — déjà, le verre en main , Nos frères sous ce toit commencent leur festin.
ank. Moi, je n’ai rien tué ; — la ronce et la bruyère Ont déchiré mes mains  ; — mon chien, sur la poussière À léché dans mon
, camarade, est semblable à la coupe Qui passe, au coin du feu, de la main à la main, L’un y boit son bonheur, et l’autre sa
, est semblable à la coupe Qui passe, au coin du feu, de la main à la main , L’un y boit son bonheur, et l’autre sa misère ;
e aux dépens des autres ; J’attendrai pour cela qu’on m’ait coupé les mains . Je ne ferai jamais qu’un maigre parasite ; Car c
r sans se boucher le nez. Vos gants blancs sont de trop ; on dîne les mains nues. Irus. Je suis presque tenté, pour cadrer à
r le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l’oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d’argent du muguet.
un enfant aimant et tendre. Lorsqu’on a fait tout son devoir, Que la main est lasse d’écrire, Quand le père est rentré, le
terrain, Parmi les blés hauts et superbes, C’est Dieu qui mêla, de sa main , Le bluet d’azur au bon grain, Le pavot rouge à l
d’une heure ; Pourquoi dérobiez-vous, dans un péril récent2849, A la main des bourreaux le front de l’innocent ? Que n’a-t-
. Nourrice, nous avons tous les deux notre emploi : Lui, les armes en main , doit défendre son roi ; Il doit montrer l’exempl
rt, Tandis que la vertu dans les loisirs s’endort. Celle qui prend en main l’aiguille de Minerve2861, Minerve, applaudissant
sez : le temps passe à tenir ces propos ; Quand la langue se meut, la main reste en repos. Poursuivons notre tâche. — Allons
Quatorze corps d’armée et douze cent mille hommes, Qui, la pique à la main , en haillons, sans souliers, Ont repoussé l’assau
peut, comme l’ancien Romain2872, Sur l’autel attesté posant sa forte main , Répondre fièrement, alors qu’on l’injurie : « Je
leil clair, tout près du grand filet, Et la mère, berçant de ses deux mains heureuses Un gros joufflu qui rit, l’abreuve de s
ait et larmoyait dolente. Mais quand elle arriva vers moi, tendant la main , Avec ses yeux mouillés et son air de détresse :
ler. » Redressé dans son lit et reprenant haleine, Il leur tendit les mains sous son tricot de laine, Et dit : « Vous êtes to
nt ai-je fait ? Qui m’a sauvegardé ? J’allais tomber plus bas… Quelle main m’a guidé ? Aucune !… Je n’avais contre la défail
de Roncevaux mort pour la foi chrétienne : Permets qu’en ce moment ma main serre la tienne ! Geoffroy, descendant vers Géral
ce n’est guère ; Mais laissez-moi pleurer, eh baisant à genoux Cette main qui vengea mon Roland… et nous tous ! charlemagn
De vouloir au tombeau dormir à côté d’elle ; Il fallut la laisser aux mains de l’infidèle, — C’est grâce à toi, Gérald, que,
 Viens maintenant, Gérald ! Charlemagne. Viens, Gérald, et reçois La main que t’offre Berthe une seconde fois. Gérald. Sir
plus glorieux : Je veux que Durandal désormais t’appartienne, Car la main de Roland la mettait dans la tienne. La noble épé
ut ; l’air se parfume D’une odeur framboisée… Enfants, spatule2924 en main , Enlevez doucement la savoureuse écume Qui perle
e chef, demeuré seul, songe à quitter la rive : C’est trop tard ! une main le retient prisonnier. « Vieux ! sais-tu si le fl
a houle incline en silence, Ne prennent pas garde aux berceaux Que la main des femmes balance. Mais viendra le jour des adie
s tes habits toi-même. » Et le maçon m’a dit : « Prends la truelle en main . » Et seul, abandonné de tout le genre humain, Do
t un vieux napoléon d’or. Pièce d’or, reine des monnaies, Que tant de mains voudraient saisir, Rien pourtant de ce que tu pai
Pour pousser sur ses gonds le portail d’une ferme, Tu tombas dans les mains d’un âpre paysan, Qui, t’ayant confié cent brebis
ants, que de labeurs romains ! Que de manches de hache usés entre tes mains  ! Que de soupirs éteints par le bois dans ses omb
r, — Comme un bon ouvrier ayant fini sa tâche, —  La mort, qui de tes mains fera tomber la hache Et de son grand sommeil te p
, A baisé le dernier une dernière fois, Ils partent, se tenant par la main , d’un air grave. L’aîné siffle un refrain pour pa
mais aussi le caractère achevé des pièces qui plus tard sortirent des mains de Palissy… Chez lui, ni bouillonnures, ni écaill
achever. 567. Touchez là Expression consacrée pour : donnez-moi la main . 568. . Des mousquetons pour l’escorter. Les rue
se dit d’une arme, d’un secours, d un objet, qu’on a toujours sous la main . 593. Voir la note 2 de la page 82. 594. Facto
auquel. 632. Touchez là, expression consacrée pour : donnez-moi la main . 633. . Molière s’est certainement souvenu dans
du vivant de Mme de Sévigné et que les contemporains se passaient de main en main. 708. La locution par-dessus le marché s
nt de Mme de Sévigné et que les contemporains se passaient de main en main . 708. La locution par-dessus le marché s’emploie
miséricorde, la rémission des péchés, le royaume même est entre leurs mains  ; et les riches n’v peuvent entrer si les pauvres
été « rebuté de tant de donneurs d’avis qui lui avaient passé par les mains  ». 1061. Entendez : affection si forte qu’en éle
1558. Je parle ici d’après des relations manuscrites qui sont en mes mains , et qui sont dignes de toute confiance. (Note de
e LIII), avait coutume d’avoir un petit morceau de bois flexible à la main pour se nettoyer les dents ; et lorsqu’il rêvait
u brave Dandelot, personne ne l’avait vu sourire. Il était debout, la main appuyée sur une table couverte de cartes et de pl
conseil même des parents de sa femme défunte, pour aller demander la main d’une riche paysanne qui demeure à quelques lieue
e ou le pédagogue. 1647. Allusion à celle dont il allait demander la main . 1648. En être revenu. Jeu de mots. Marie enten
at. Sens usité jusque dans le xviie siècle. 1849. Ils sont déjà aux mains , en la possession du roi. Le mot existe encore, m
] désertes, ses châteaux abattus et ses camps déconfits par sa fatale main . Fatal, qui se rattache au latin fatum (destin),
urs denrées. 2321. A quelque complaisance Clitandre, recherchant la main d’Henriette, devrait tâcher de se rendre favorabl
e même valeur, trois rois, trois dames, etc. — Le joueur qui les a en main a plus de chances de gagner, et son dépit doit êt
ce ; Tabatières, bijoux : sa poche est un trésor : Sous ses heureuses mains , le cuivre devient or. 2454. Juif errant, per
se raidit comme par l’influence de la glace. 2572. Ne trompent une main crédule. Remarquez la coupe de ces vers. Ces césu
e paysanne. — Les autres rois sont couronnés d’un diadème, et par les mains de quelque haut dignitaire. 2595. Suppôt, perso
à y effacer tout vestige. 2631. Arène, sable. 2632. Montrant de la main l’endroit où elle espérait que se trouverait le s
monseigneur. 2678. Destrier, cheval qu’on mène en le tenant par la main droite, par la dextre, cheval de parade ; mais on
nais le seul but auquel mon âme aspire ; Je veux que sur ma tombe une main puisse écrire : « L’athlète qui dort là ne fut ja
cques Rousseau, c’est un volume de ses œuvres qu’elle tient entre les mains en prononçant ce monologue ; c’est à qui qu’elle
c l’assentiment de Marie-Anne et de Pierre lui-même, lui accordera la main de Janik. 2974. Fasquelle, éditeur. 2975. Le mo
25 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ommande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains  ; Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus ric
tour de lui rangés ; Il suivait tout pensif le chemin de Mycènes ; Sa main sur les cheveux laissait flotter les rênes ; Ses
rs, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et, d'un dard lancé d'une main sûre, Il lui fait dans le flanc une large blessur
seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris. Il veut les rappeler et sa voix les ef
les dépouilles sanglantes. J'arrive, je l'appelle, et, me tendant la main , Il ouvre un œil mourant qu'il referme soudain :
e de surprise : Pour charmer l'ennui de la route, Grétry, sa lyre en main , traversait l'Achéron :  — Ramez donc, dit-il à C
ois, je reconnais la blessure mortelle Que te fit dans le flanc cette main criminelle ! 6° L'obsécration est une prière da
mers ! Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel,
'était Égisthe : il s'élance aux autels ; Il y monte et saisit, d'une main assurée, Pour la fête des dieux la hache préparée
qui blesserait l'auditeur : Prenez garde, seigneur, vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains
ût pu dire de Roland, quand il tenait son épée : la mort est dans ses mains . Voltaire emploie l'effet pour la cause, quand, i
il dit ce que l'orateur n'oserait exprimer. Les yeux, le front et les mains ont un langage qui porte, comme la parole, la per
s qu'une danseuse ingénue ne sentît frissonner sur son épaule nue une main aux doigts noueux, sans qu'un regard timide ne to
mes pénates, mes dieux lares, Chers protecteurs de mon foyer, Si mes mains , pour vous fétoyer, De gâteaux ne sont point avar
u sembles fuir nos hommages. Semblable au bienfaiteur discret Dont la main secourt l'indigence, Tu nous présentes le bienfai
te et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es
un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ?… Tes frères,
e : Ne cache point ton corps sous des rubans ; D'or, de rubis, que ta main soit avare ; Joins une fleur à tes ajustements. S
x, humains, éléments, tout est sous sa puissance ; Mais tandis que sa main , dans la nuit du silence De ce vaste univers sape
e ! Fille de la terre ou du ciel, Dans la coupe de l'indigence Que ta main verse un peu de miel, Et ton buste aura la couron
ta la terreur. C'était au pied des Pyramides : Qu'il était grand ! Sa main pressait La main des compagnons livides Que ce ma
était au pied des Pyramides : Qu'il était grand ! Sa main pressait La main des compagnons livides Que ce mal affreux dévorai
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
compense. (Il lui donne un soufflet.) D. Diègue, mettant l’épée à la main . Achève, et prends ma vie après un tel affront, L
moi ; mais tu serais trop vain, Si ce honteux trophée avait chargé ma main . Adieu. Fais lire au prince, en dépit de l’envie,
mais le dernier des humains : Passe, pour me venger, en de meilleures mains . Acte I, Scène V. Don Diègue, don Rodrigu
à moi ! qui t’a rendu si vain, Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la main  ? D. Rodrigue. Mes pareils à deux fois ne se fon
digne de moi, Digne de son pays et digne de son roi : Il m’a prêté sa main , il a tué le comte ; Il m’a rendu l’honneur, il a
éges importants, Nos armes n’ont jamais remporté de victoire Où cette main n’ait eu bonne part à la gloire : Mes faits par l
Deux jeunes gens, Alcippe et Philiste, dont le premier recherche la main de Clarice, s’entretenaient d’une sérénade qui lu
ts : Vous seriez un grand maître à faire des romans. Ayant si bien en main le festin et la guerre, Vos gens en moins de rien
les rayons du jour qui nous éclaire Que tu ne mourras point que de la main d’un père, Et que ton sang indigne, à mes pieds r
e l’Imitation de Jésus-Christ, « le plus beau des livres sortis de la main des hommes, disait Fontenelle, puisque l’Evangile
emes tumido delitigat ore. 2. On voit ici, dit Voltaire, « la même main qui peignit le vieil Horace et D. Diègue. Il n’es
27 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
reur peut sous elle tuer la vérité. L’éloquence est devenue entre nos mains une véritable escrime, dont les leçons permettent
ement, laquelle profession, ayant commencé à Solon, avoit continué de main en main comme une secte de philosophie. Mais des
aquelle profession, ayant commencé à Solon, avoit continué de main en main comme une secte de philosophie. Mais des esprits
le marbre, ont l’âme attachée à la contemplation d’un type dont leur main reproduit l’idéale beauté ; concevez un modèle de
lequel la plus belle éloquence n’est qu’un bruit harmonieux. Que ses mains soient pures, ses principes inflexibles, sa vie à
re, et telle est la perfection de ce mécanisme, qu’on y reconnaît une main intelligente et non pas un jeu du hasard. Et dans
n sort fatal nous l’enlève à vous et à moi (en même temps il porte la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes), qui do
et des preuves ; quelquefois, bien conduite, elle devient entre leurs mains la plus forte et la plus convaincante de toutes l
s de notre infirmité et nous mettent, pour ainsi dire, les preuves en main . Ils en distinguent deux sortes : celles que l’on
art ne peut imiter. Quand Cicéron, défendant Ligarius, fit tomber des mains de César la sentence de condamnation déjà écrite 
ur les croire, pour les suivre, pour se mettre en tutelle entre leurs mains . « C’est une envie, ajoute-t-il, afin de rehausse
r à un prince si débonnaire ! Au théâtre où le poëte, tenant dans ses mains tous les fils de l’action, dispose à son gré de n
où c’est la fortune qui noue l’intrigue et où l’orateur reçoit de sa main les rôles tout faits, le seul moyen de frapper fo
isme de la patrie, — autant de ressorts toujours prêts à agir sous la main de l’orateur. Mais l’important n’est pas de les
nnifie les abstractions. Un combat devient un juge qui tient dans ses mains le sort de deux peuples ; la loi une mère qui rap
ndonnerez-vous à l’infâme couteau Qui fait choir les méchants sous la main du bourreau ? tantôt pressantes et impétueuses :
du guerrier dans le combat et de l’athlète dans la palestre ; que la main n’ait rien d’affecté, qu’elle suive la parole, sa
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
e seul instant tout leur bonheur, et tomber au sortir de là entre les mains de sa colère et de sa vengeance1. (Carème. — Jeud
ire, c’est le choix de la nation qui mit d’abord le sceptre entre les mains de vos ancêtres ; c’est elle qui les éleva sur le
voir éternellement retenir, et que nous ne pouvons souffrir entre nos mains . Nous regarderions comme un insensé dans le monde
t que le Seigneur nous laisse par pure miséricorde ; il est entre nos mains , et c’est à nous d’en faire usage. Ce n’est pas p
reçus que de lui. Aussi, à peine le premier homme fut-il sorti de ses mains , qu’il l’appliqua à la culture de ce lieu de déli
s assez pour décider sur ce qui nous convient : nous sortons même des mains de la souveraineté et de la sagesse divine ; nous
royaume en état, comme Dieu y tient tout le monde. Que Dieu retire sa main , le monde retombera dans le néant ; que l’autorit
29 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
leurs doctes écrits, par les Muses dictés,     Ne quittent point vos mains , jour et nuit feuilletés1. Étudiez Boileau et Ra
e et encore ont fourni à Racine 34 vers ; Les deux rimes humains et mains , id. 34 id. ; Les deux rimes cœur et vainqueur
ses biens paternels quelque noble débri. *** Peuvent-ils de leurs mains , sans pitié pour eux-même, Se déchirer en deux da
madame, à l’empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main . Ah ! si dans l’ignorance il le fallait instruire
re La honte de cent rois, et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main , effaçons tous ces noms Que Rome y consacrait à d
ouffant tout sentiment humain, Vous l’allez à Calchas livrer de votre main . On dit que, sous mon nom à l’autel appelée, Je n
eu des Juifs l’emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille. » En achevant ces mots épo
Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l’embrasser ; Mais je n’ai plus trouvé qu’un
acte IV, sc. 2.) 2°. Prenez garde, Seigneur : vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains
en mon pouvoir et ton temple et ta vie. Je devrais sur l’autel où ta main sacrifie Te... Mais du prix qu’on m’offre il faut
jours sa poursuite obstinée. Mais hier il m’aborde, et, me serrant la main  : Ah ! monsieur, m’a-t-il dit, je vous attends de
ue leurs tendres écrits, par les Grâces dictés, Ne quittent point vos mains , jour et nuit feuilletés. Horace, Art p., v. 268
30 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
andeur des Romains, quand les élèves de troisième les ont entre leurs mains  ? Toutefois nous avons pensé que les élèves qui,
âge (1548), et qu’il rebâtissait Fontainebleau et le décorait par la main des artistes italiens. Les esprits de toutes part
artie considérable de son œuvre littéraire. Le temps n’est plus où la main du gentilhomme, qui savait frapper de si rudes co
. Au-dessus d’eux les hommes d’État et les diplomates, qui mettent la main aux affaires, en racontent la conduite et en gard
n héritage, ne l’a accepté que sous toute réserve. Il n’a reçu de ses mains avec reconnaissance et confiance que son œuvre d’
folie, de saine indépendance et de licence éhontée. Rabelais porte la main sur tout, et il a la prudence et l’esprit de se m
est tout joyeux et esbaudy : quand il tient une espaule de mouton en main bien seante et advenente, comme une raquette gaus
ez miserablement. Panurge, a cousté du fougon58, tenant ung aviron en main , non pour ayder aux moutonniers, mais pour les en
advenant et a venir ne recordent, ne sentent, ne prevoyent de longue main , ou le sentans n’osent et ne veulent ou ne peuven
dracon soy mordant la queue, et de rayons scintillans a Tentour. Les mains avoyt pleines de sang, les gryphes comme de harpy
ict du siege principal estoyt l’imaige d’une vieille femme, tenant en main dextre un fourreau de faulcille, en senestre une
ur mort, en or et argent ou en marbre, selon leur merite, toutes sans mains . Quand feusmes devant luy presentez, ne sçay quel
ins qu’en nostre pacience nous possederons nos ames, et attendrons la main forte du Seigneur, laquelle sans doute se monstre
ses, mais de celles mesmes que la fortune m’eust faict passer par les mains  ; et foys conscience si mes yeulx desrobent, par
que vous ayez prins, il s’ingere à vostre besongne, et vous tend une main liberale et inespuisable de richesses et d’embell
quel il avoit promis une comedie, de quoy il n’y avoit encores mis la main  : « Elle est composee et preste ; il ne reste qu’
t dict souvent que i’avois ce langage en mon enfance si prest et si à main , qu’ils craignoient à m’accoster. Buchanan, que i
s’y tromperoit. Il fault marcher en ces aultres amitiez la bride à la main , avecques prudence et precaution : la liaison n’e
nnes. Celuy qui vous maistrise tant, n’a que deux yeulx, n’a que deux mains , n’a qu’un corps, et n’a aultre chose que ce qu’a
d’où vous espie il ; si vous ne les lui donnez ? Comment a il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les prend de vous ? Le
ices, humeurs espineuses et violentes. Plusieurs se sont sauvés de la main de leurs ennemys, de grands dangers et miseres, p
nquants, Dieu chastie à couvert et à cachettes, et ne met la derniere main sur celuy qu’il cognoist capable d’amendement. La
ez en bonne prison et seurc garde, ceux qui se cuidoient eschapés des mains de Dieu, c’est lors qu’il les tient au colet, et
C’est une vierge pure et chaste, non pas seulement de corps, mais de main et de toutes aultres parties. Anciennement, en Fr
mme toutes aultres choses qui sont hors nostre pouvoir et en la seule main de Dieu, ne peult estre que doubteuse ; le passé
sante pour faire chose digne de l’immortalité. Qui veut voler par les mains et bouches des hommes doit longuement demourer en
ois Ly donques et rely premierement, ô poëte futur, feuillette de main nocturne et journelle les exemplaires Grecs et La
roser toute l’Italie, et que la tranquilité de sa prudence se fust de main en main communiquee à tout le monde : tellement q
ute l’Italie, et que la tranquilité de sa prudence se fust de main en main communiquee à tout le monde : tellement que les e
uand il veit de la lumiere, et cest homme aupres de luy, tenant en sa main un gobelet ou estoit le breuvage du poison, il se
sideré que je serois beaucoup long pour faire une fournee toute de ma main , pour abreger et gagner le temps et pour plus sou
ur desdits vaisseaux, et liez avec l’esmail, que quand on passoit les mains par dessus, lesdits cailloux coupoyent comme des
ge ; aprés avoir remis la charge du gouvernement de Guienne entre les mains de Sa Majesté, j’ay voulu employer le temps qui m
ur. J’ay donc voulu dresser les miens, mal polis, comme sortans de la main d’ung soldat, et encore d’un Gascon, qui s’est to
ntrance aux Gascons, et leur dis qu’il y avoit une disputte de longue main entre les Espaignolz205 et les Gascons, et qu’il
stre religion. Je m’asseure que je ne seray pas en peine de mettre la main dans les reins de ceulx qui les montreront à noz
e la patrie. » Sur quoy je leur commanday que tout le monde levast la main . Sur ceste oppinion ilz la levarent et commensare
la pleyne et par les vignes. Il s’en jecta à force dans ung boys et à main gauche, et montoient sur les chastaigniers ; que
plus relier dans la cavalerie nostre, car elle chassoit du cousté de main gauche, et moy avecques quinze ou vingt chevaux,
moy avecques quinze ou vingt chevaux, qui estoient reliés, chassois à main droicte vers ung vilaige, là où il en feust tué t
de la chambre, vint à M. l’admiral avecqu’un grand espieu large en la main  ; à qui M. l’admiral ayant dit : « Ah ! jeune hom
qui M. l’admiral ayant dit : « Ah ! jeune homme, ne souille point tes mains dans le sang d’un si grand capitaine, » l’autre,
et sa parente aussi. » Lors ils me font la révérence et me baisent la main , et m’offrent225 autant de courtoisie comme s’ils
sont engraissés de la substance du peuple, et qui ont pillé à toutes mains les meubles des presents et des absents ? Avons-n
cris ce mot le jour de la veille d’une bataille. L’yssue en est en la main de Dieu, qui en a desjà ordonné ce qui doibt en a
auquel je vous recommande et moy aussy. Ce dernier aoust 1590, de la main de celuy qui baise les vostres et est vostre serv
lle, voir en son fils un illustre ignorant, me mit ce livre entre les mains , encore que je ne feusse plus un enfant de mamell
crere244, pour les suyvre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains  : envye qui ne prend gueres aux Roys, aux barbes
articulierement en celles de la religion. Ainsi, leur estant tombé ès mains un subject si haut et eminent, il ne fault douter
ur avoir veu à son visage une esmotion non accoustumee, il luy mit la main sur la teste en disant : « Mon enfant, il ne faut
mon estomac : elle vous fera sou- venir de vostre prison et que ceste main qui vous escrit en a desfaict les verrouils et es
berté ; mais vous n’avez que des larmes aux yeux et eux les armes aux mains  ; ils combattent vos ennemis, et vous les servez 
craignent que Dieu, vous une femme, devant laquelle vous joignez les mains quand vos amis ont le poing fermé : ils sont à ch
cheval, et vous à genoux : ils se font demander la paix à coudes et à mains joinctes ; n’ayant point de part en leur guerre,
ropos nous ont fait tirer le rideau : avisez, Sire, qu’après nous les mains qui vous serviront n’oseroyent refuser d’employer
n prix faict266, les hospitaux, et servoit les malades de ses propres mains . S. François aimoit sur tout la pauvreté, qu’il a
res, le voilà mort d’un contemptible coup de petit couteau, et par la main d’un jeune homme inconnu, au milieu d’une rue275.
uère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains tout est foudre, tout est tempête, tout est délug
’est la fureur qui rendent les verges terribles et redoutables. Cette main invisible, ce bras qui ne paroit pas, donne les c
-t-il à la première vague qui s’élèvera ? laissera-t-il tomber de ses mains le gouvernail ? quittera-t-il sa place ? abandonn
a été de prendre Corbie pour la rendre, et pour la remettre entre les mains du roi, avec une contrescarpe, trois bastions et
s armées, sans aucune expérience ; qui l’a mené toujours comme par la main , et sauvé d’entre les précipices où il s’étoit je
empête, M. le Cardinal n’a-t-il pas toujours tenu le gouvernail d’une main et la boussole de l’autre ? S’est-il jeté dedans
ection dans les ouvrages composés de plusieurs pièces, et faits de la main de divers maîtres, qu’en ceux auxquels un seul a
ses plus proches ; il demande qu’il tombe en danger de mourir par une main obligée à le conserver ; et je ne vois point pour
e, en cet état douteux, apercevant de loin le troisième, lui tend les mains comme à celui qui le devoit déterminer. Celui-ci
il les renvoya tous deux ; et rappelant le premier, se mit entre ses mains  ; et suivant son conseil, il demanda à Dieu les f
et des monumens éternels de leurs mémorables entreprises. Et quelles mains peuvent dresser ces monumens éternels, si ce n’es
mains peuvent dresser ces monumens éternels, si ce n’est ces savantes mains qui impriment à leurs ouvrages ce caractère de pe
e quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd e
’une, nous tomberons en une autre ; à la fin, il faut venir entre ses mains . Il me semble que je vois un arbre battu des vent
ccupe bien de la place ; amassez-les ; il n’y en a pas pour emplir la main . Si j’ôte le sommeil, les maladies, les inquiétud
et, que pour être assis sur le trône, ils n’en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il i
nge, qui nous donne tant d’inquiétudes. Dieu a tous les temps dans sa main , et s’en sert pour avancer et pour retarder, ains
enoit tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire, et ne voul
veux faire ce que vous m’ordonnerez, je prendrai M. Foucquet de votre main , tel que vous l’aurez agréable, ou bon ou méchant
vaincre l’Espagne. Quelle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main , mais d’une main douce, tendre, salutaire, qui ne
. Quelle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main, mais d’une main douce, tendre, salutaire, qui ne tue point pour g
ue, ne pouvant se fléchir elles-mêmes, elles se sentent fléchir d’une main toute-puissante, telle que celle de Votre Majesté
té même, avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main d
t-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main de justice, cet anneau qui faisoit l’indissoluble
ssé, il ne revient plus : Votre Majesté nous avoit confiés à d’autres mains que les siennes ; persuadés qu’elle pensoit moins
Et ces lettres, on les copiait, encore humides, et elles couraient de mains en mains ; et elle le savait, et elle se gardait
ttres, on les copiait, encore humides, et elles couraient de mains en mains  ; et elle le savait, et elle se gardait des « piè
n abîme de je ne sais pas quoi, car il n’a aucune fantaisie ; mais sa main est un creuset qui fond l’argent. Ma bonne, il fa
fort. Soyons contens. Si les biens nous viennent, recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons pas des vues trop vastes.
ez pas une autre règle pour juger de l’ouvrage, il est bon et fait de main d’ouvrier. (Chap. I, Des Ouvrages de l’esprit.)
ns, dont l’enchantement soit tel qu’ils ne paroissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos trésors et votre industr
e incomparable ; et, après que vous y aurez mis, Zénobie, la dernière main , quelqu’un de ces pâtres qui habitent les sables
objets des miséricordes, sans le savoir, ils sont menés comme par la main au-devant de l’Évangile ; et c’est d’eux qu’on pe
ils admirent le secours des dieux qui les ont conduits, comme par la main , à la vertu, au milieu de tant de périls. Je ne s
oujours entière. Ils règnent tous ensemble, non sur des trônes que la main des hommes peut renverser, mais en eux-mêmes avec
de noirs soucis : les Dieux mêmes les ont couronnés de leurs propres mains avec des couronnes que rien ne peut flétrir469.
e autorité, qui étoit devenue la leur, parce qu’elle étoit dans leurs mains . On n’a plus parlé de l’État ni des règles ; on n
arras ; car tout le royaume ayant été ruiné, vous avez tout entre vos mains , et personne ne peut plus vivre que de vos dons.
contraints de tolérer l’insolence des mutins, et de faire couler sous main quelque monnoie pour les apaiser ; ainsi on paie
ortunée s’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu, et se trouve, seule, aux pieds du tribun
moment pour déshonorer son nom, et tomber, au sortir de là, entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice. (Disc
et parmi les livres de toute espèce qu’il avoit sans cesse entre les mains celui qu’il lisoit le plus assidument étoit la Bi
e, il trouva devant lui la berline de Monseigneur. Il fit signe de la main qu’on lui amenât un autre carrosse, par la peine
ot en un quart d’heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvemens de mains moins rares qu’involontaires, immobilité du reste
stoient, se laissa tomber le front sur son bâton, qu’il tenoit à deux mains , et, en cette singulière posture, acheva d’entend
ut cela, sans, oubli, sans petitesse, et toujours prévenant, avec les mains ouvertes. Aussi étoit-il adoré de tous. (Ibid.,
e de Clèves, de la Comtesse de Montpensier, auxquels mit peut-être la main Segrais, son secrétaire, résument l’histoire de c
mères pour devenir leurs juges : leur vie et leur mort sont entre vos mains . Je m’en vais donc, sans délibérer, prendre les v
ous primes querelle. On lui avoit mis quatre cents pistoles entre les mains pour ma campagne : je les voulus avoir ; il s’y o
n pour me conduire à la meilleure hôtellerie, et mis Brinon entre les mains de l’autre, pour aller rendre compte au commandan
u’à la ceinture, et faisant claquer un maudit fouet qu’il tenoit à la main  : « Debout, monsieur le chevalier ! s’écria-t-il
bligation à ce ministre, la seule générosité le fit jeter l’épée à la main hors de la porte pour en défendre l’entrée aux co
xtraits de quelques-unes de ses homélies, et qui m’est tombé sous les mains en rangeant mes papiers dans la nouvelle habitati
rs la terre, ne se relèveroit jamais, si la science ne lui tendoit la main pour la rappeler à la sublimité de son origine. L
e, sa perfection, son bonheur. Mais ce bien si précieux est entre les mains de la science : c’est à elle qu’il est réservé de
ès. Mon prélat n’en fut pas mal satisfait. « Je suis content de votre main , s’écria-t-il, et plus encore de votre esprit. Je
ente à sa cupidité, ouvrir ses trésors et les répandre d’une prodigue main  ; d’arracher un voluptueux aux plaisirs, et de re
n homme qui écrit sur la forme de son chapeau, et lui, il tenoit à la main un papier qu’il faisoit semblant de lire. Nous pa
que vous soyez payé ; tenez, poursuivit-il, en lui mettant entre les mains une ordonnance de mille ducats, allez toucher cet
er. « Santillane, me dit-il en me montrant un papier qu’il avoit à la main , prends cette ordonnance… » Je frémis à ce mot d’
s ont rarement de quoi se soutenir, parce que tous se tiennent par la main et dépendent les uns des autres. C’est une raison
as ample… Presque tous les livres y sont corrigés et retranchés de la main des Muses. On y voit entre autres l’ouvrage de Ra
à Cachemire ne consistait presque plus que dans les pieds et dans les mains . Il y avait des gens fort adroits qui avaient l’a
blables élixirs, mettaient en peu d’années toute une maison entre les mains des médecins et des créanciers. Les Cachemiriens
a Colombo du vaisseau ; il parut, mais avec les fers aux pieds et aux mains . Ce traitement lui avait été fait par l’ordre de
troisièmes, dans son immense prodigalité pour les grandes choses. Sa main se fermoit pour les dépenses privées : elles s’ou
ls faisoient mourir tous les hommes roux qui leur tomboient entre les mains . Une preuve que les Nêgres n’ont pas le sens comm
e tes pères, à toi qui devrois me remercier de ce que je te laisse la main avec laquelle tu as signé l’ordre de faire mourir
social, où « apparurent les trois mots de la Révolution, tracés d’une main de feu » (Michelet) ; dans l’Émile, traité ou rom
valets. Prenez tout, usurpez tout, et puis versez l’argent à pleines mains , dressez des batteries de canon, élevez des gibet
a que tous ces grands desseins ont abouti à s’aller faire tuer par la main d’une femme ; au lieu d’admirer cet héroïsme prét
sauvage dans la forêt, quelque lieu désert où rien, en me montrant la main des hommes, n’annonçât la servitude et la dominat
e déjeuner, que nous faisions tous ensemble, j’allois, une loupe à la main , et mon Systema naturæ 554 sous le bras, visiter
e, visiter leurs ouvriers et leur récolte, mettant le plus souvent la main à l’œuvre avec eux ; et souvent des Bernois qui m
es objets ; je m’imaginois que tout étoit en désordre. « Je portai la main sur ma tête, je touchai mon front et mes yeux, je
a tête, je touchai mon front et mes yeux, je parcourus mon corps ; ma main me parut être alors le principal organe de mon ex
t de la réalité. Tout ce que je touchois sur moi sembloit rendre à ma main sentiment pour sentiment, et chaque attouchement
Je m’examinai longtemps ; je me regardois avec plaisir, je suivois ma main de l’œil et j’observois ses mouvemens. J’eus sur
cela les idées les plus étranges : je croyois que le mouvement de ma main n’étoit qu’une espèce d’existence fugitive, une s
ensation qui me venoit par les yeux ; j’avois vu distinctement que ma main n’étoit qu’une petite partie de mon corps, et je
e heurtai légèrement contre un palmier : saisi d’effroi, je portai ma main sur ce corps étranger ; je le jugeai tel, parce q
finité d’épreuves que j’appris à me servir de mes yeux pour guider ma main  ; et, comme elle me donnoit des idées toutes diff
e couleur vermeille descendoient en forme de grappe à la portée de ma main  : je les touchai légèrement ; aussitôt ils se sép
e glorifiois de la faculté que je sentois de pouvoir contenir dans ma main un autre être tout entier : sa pesanteur, quoique
un second et un troisième fruit, et je ne me lassois pas d’exercer ma main pour satisfaire mon goût. Mais une langueur agréa
t assis presque debout, et se sert de ses pieds de devant comme d’une main , pour porter à sa bouche ; au lieu de se cacher s
peuple, le même Caton voulut l’empêcher de la proposer, et lui mit la main sur la bouche, pour étouffer sa parole ? Ces mani
e impression sur moi. Il me tomba, en même temps, un Sénèque dans les mains , je ne sais par quel hasard ; puis, des lettres d
ête d’une de ses sœurs ; il se dresse sur ses pieds ; il menace de la main  ; il a le chapeau sur la tête, et son geste et so
enoux et demande pardon. » Cependant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux, et, pendu au bras droit de son grand
ir, a le corps renversé en arrière, dans l’attitude du désespoir, une main portée à sa tempe, et l’autre élevée et tenant en
on fils et celle du cadavre de son époux, elle a dû porter une de ses mains sur ses yeux, et de l’autre montrer à l’enfant in
t plaideur éternel, faisant, comme Figaro, tous les métiers, a mis la main dans presque tous les événements, grands ou petit
car j’avois rempli le parterre des plus excellens travailleurs ; des mains … comme des battoirs ; j’avois interdit les gants,
des objets combattus d’avance par mon supplément, qui étoit entre ses mains plus de douze jours avant la publication de ce Mé
à la religion ? S’offensèrent-ils pour elle, qu’il répandît à pleines mains le sel de la gaîté sur les discussions les plus s
nc qui étoit au pied ; puis elle s’agenouilla, et fit sa prière, l’es mains jointes et les yeux levés au ciel. Les vagues qui
ongent dans d’ineffables rêveries, qui souvent ont fait tomber de mes mains les livres des philosophes. Majestueuses forêts,
ur Virginie, d’un port noble et assuré, elle nous faisoit signe de la main , comme nous disant un éternel adieu. Tous les mat
lança seul à la mer ; et Virginie voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et, levant
la bouche et par les oreilles. Le gouverneur le fit mettre entre les mains des chirurgiens ; et nous cherchâmes de notre côt
ige surtout, c’est de voir que les bêches ne sont maniées que par des mains salariées, et point par des mains que dirige l’in
bêches ne sont maniées que par des mains salariées, et point par des mains que dirige l’intérêt commun. D’où vient cette esp
i la préture, ni son innocence ne purent garantir Quintus Gellius des mains sanglantes de l’exécuteur ; cet Auguste, dont on
nt on a tant vanté la clémence, lui arrachait les yeux de ses propres mains . On était trahi et poignardé par ses esclaves, se
oit tous vous juger. Je tiens déjà dans ce moment votre sentence à la main . Tremblez donc devant moi, hommes superbes et déd
n lisant Démosthène, quand il disait : il me fait tomber la plume des mains . (Id., ibid., LVIII.)   Thomas Fin d
ur son visage. Prince625, il parut se ranimer un moment pour toi ; sa main mourante te présenta à tous ces vieillards qui av
a devant lui sa justice ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa main parricide, et l’on courut au temple remercier les
nte et de respect des jeunes gens que leurs pères conduisoient par la main pour voir ce grand homme : tout cela réuni semblo
néral d’armée, tous les moyens de subjuguer les hommes sont entre ses mains , et il sait les employer avec habileté, mais avec
tre jeune homme qui, tout nu, pressé de la flamme qui le suivoit, les mains attachées au dehors à une fenêtre embrasée, et pe
rée encore et en larmes, vêtue d’habits magnifiques, et tenant par la main devant elle deux enfants nus, une femme grande, d
ère ! il lui manquoit sûrement un enfant : elle en tenoit deux par la main , et elle pleuroit. Cependant, vieillards, enfants
une des marches de l’église, seule, isolée, une mère pressoit de ses mains les petites mains de son enfant à genoux à côté d
e l’église, seule, isolée, une mère pressoit de ses mains les petites mains de son enfant à genoux à côté d’elle, les joignoi
s, éplorée, debout, tendoit vers le pontife, de toute sa douleur, les mains les plus pathétiques ; tandis qu’aux pieds de cet
colonne, et là, le coude appuyé sur le genou, la tête soutenue sur la main , tantôt portant mes regards sur le désert, tantôt
raits, devant lequel il passa, la lui rendit, il arrosa de pleurs ses mains qu’il porta sur son visage. (Id., Lettres et pe
se autour de l’auguste effigie : on regarde, et l’on ne sait si cette main de bronze protège ou menace. À mesure que notre c
l’intelligence ne jette plus qu’une lueur pâle et intermittente. Une main redoutable appesantie sur ces races dévouées effa
consolateurs Cette tristesse aride qui naît de l’isolement, cette main de glace qu’appesantit sur nous le malheur, lorsq
uise même l’amusement ; il s’anime, et néanmoins il tient toujours en main les rênes de son esprit pour le conduire sûrement
celui qui alluma la flamme des soleils, et qui, d’un seul coup de sa main , fit rouler tous les mondes. Trois heures. Qui di
qui seules donnent une idée de la création, telle qu’elle sortit des mains de Dieu ? Le jour, tombant d’en haut à travers un
d’un hippodrome ; les coteaux sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette ter
e. Il voulut marcher à Sylla, et   … Au bord du Tibre, une pique à la main Lui demander raison pour le peuple romain676.   I
s de l’admiration ont coulé de nos yeux, et le livre est tombé de nos mains . (Ibid., part. III, liv. IV, ch. 4). L’hôt
vous. À peu près de même, sans doute.   Chacun baise en tremblant la main qui nous enchaîne701…   Avec la permission du poë
faux. On ne tremble point. On veut de l’argent, et on ne baise que la main qui paye. Ce César l’entendait bien mieux, et aus
nne opération. Je resterais sûrement dehors, mais vous me tendriez la main , ou bien un bout de votre châle (est-ce le mot ?)
primerie royale, un tout petit volume que vous aurez pu voir dans les mains de l’abbé Barthélémy : cet exemplaire me venait d
is pourquoi, je le confiai à un soldat qui me conduisait un cheval en main . Ce soldat fut tué et dépouillé. Que vous dirai-j
prise et déteste ces petits écrits éphémères, ces papiers qui vont de main en main, et parlent aux gens d’à présent des fait
déteste ces petits écrits éphémères, ces papiers qui vont de main en main , et parlent aux gens d’à présent des faits, des c
petites lettres, comme alors on les appelait, quand elles allaient de main en main ? — Vrai, continua-t-il sans m’en-tendre,
lettres, comme alors on les appelait, quand elles allaient de main en main  ? — Vrai, continua-t-il sans m’en-tendre, c’est u
eté, la même constance que si elle l’était à vous-même, étendez votre main entre l’oppresseur et l’opprimé. Votre frère, c’e
équent le sort que lui ont fait tous ces éléments de sa vie entre les mains de ses passions ne saurait différer essentielleme
a dix-huit siècles, les épaules couvertes de sang et de pourpre, les mains liées sur un sceptre de roseau, la tête ornée d’é
de taille, l’air ingénu, de gros souliers aux pieds et un bâton à la main . Un rire universel accueille le nouveau-venu. L’e
ernelle des philosophes et des orateurs anciens, doivent être dans sa main . C’est lui, plus encore que l’orateur de l’antiqu
t impétueuse était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince de Condé. » Un seul mot vient ici litté
rsque l’erreur n’eût pas été possible, il trouvait moyen de cacher la main qui donnait. Un fonctionnaire d’un ordre supérieu
faiblesse comme sans forfanterie, monta sur la fatale charrette, les mains attachées derrière le dos. Notre confrère avait c
ont vos maîtres, je puis vous le prédire ; car moi-même, de ma propre main , je viens de leur ouvrir les portes. » Jacques fu
ignait d’entrer dans les motifs de chacun, serrait affectueusement la main des partants, car il savait que c’étaient des adi
i a beaucoup vécu, beaucoup fait et beaucoup souffert. Il tenait à la main un livre qu’il venait de fermer, et semblait plon
ins bonne langue, Ducis, dans la série de nos tragiques, va tendre la main à Rotrou par-delà Corneille. Mais Rotrou poëte re
eux d’ailleurs qui l’ont marqué et fixé eux-mêmes, et ont mis dans la main du critique la règle inflexible qu’il applique au
ine, que le jour où il lui vint comme un guide pour le prendre par la main et le pousser en avant, telle fut sa gratitude, q
t les exemplaires. Erasme et notre Guillaume Budé858 écrivaient d’une main et imprimaient de l’autre. Dans la société civile
parle Lucrèce860. Il fallut aller dans leur pays le leur arracher des mains . C’est ce que firent nos rois en ne croyant que c
s encore. Cette voix me pénétra. J’entrai ; je le vis qui étendait la main du côté où il pensait que j’allais m’asseoir ; je
que vous n’avez pas eu, comme il arrive, à travailler de vos propres mains à votre gloire, sous prétexte de travailler à la
sonne. On le voyait marcher dans les rues de Rome, ses tablettes à la main , dessinant, en deux coups de crayon, tantôt les f
s d’art. Sa plume peint et grave sur le papier. Son œil voit tout, sa main rend tout. Il a les traits du burin et les couleu
yle montre la liste de ses tragédies ; Apelles conduit Raphael par la main  ; Virgile amène Dante ; puis viennent Tasse, Corn
rs des épaules, ou posés horizontalement sur la selle, ou tenus de la main droite, la crosse appuyée sur le genou. Quelques-
ouches903, enfoncés dans des étriers damasquinés904 d’or, et les deux mains posées sur le pommeau étincelant de la selle, il
ré de poils noirs. Un cavalier nègre, en livrée verte ; conduisait en main son cheval de bataille, superbe animal à la robe
, très pâle, et c’était étrange de voir une si robuste bête entre les mains d’un adolescent si délicat. Il avait l’air effémi
laine, on ne voyait que l’extrémité de ses bottes sans éperons et la main qui tenait la bride, une petite main maigre ornée
de ses bottes sans éperons et la main qui tenait la bride, une petite main maigre ornée d’un gros diamant Il arrivait renver
e et courir se prosterner devant eux ; mais le lieutenant lui posa la main sur l’épaule ; l’enfant étonné comprit et ne boug
sentons la France ? Le vieillard passa et nous salua froidement de la main  ; nous y répondîmes avec autant de supériorité qu
ermann avance toujours. Le duc de Chartres, un drapeau tricolore à la main , lance sa cavalerie à la suite de l’artillerie à
ier, une vingtaine de petits enfants qui montaient, leurs sabots à la main , pour venir prendre les leçons qu’il leur donnait
our, puis il lui adressait doucement la parole ; il la flattait de la main , comme un bon cheval qui va faire une longue cour
uit pour la troisième fois. « Je le sais, m’écriai-je en étendant les mains du côté de l’horloge ; oui, je le sais, je sais q
ses heureux habitants qui me connaissent à peine ; je leur tends les mains en gémissant, et je leur demande ma portion de bo
lement bien valoir sa pâle et terrible figure césarienne. Il avait la main sur une carte dépliée, placée sur ses genoux. Ber
— Enfant !… dit-il. Il sortit, prit mademoiselle de Cinq-Cygne par la main et l’emmena sur le plateau. Voici, dit-il avec so
bien soin de toi ? » Un grand jeune homme, fils de Pietri, serrant la main froide de son père, s’écria : « Oh ! pourquoi n’e
résence de la vocératrice. Colomba embrassa la veuve, prit une de ses mains et demeura quelques minutes recueillie et les yeu
brave Dandelot966 personne ne l’avait vu sourire. Il était debout, la main appuyée sur une table couverte de cartes et de pl
un aiguillon peu acéré. Les fiers animaux frémissaient sous la petite main de l’enfant et faisaient grincer les jougs et les
s marchands disent, en concluant un marché : Touchez-là (mettez votre main là, dans la mienne). Rabelais compare les cinq do
otre main là, dans la mienne). Rabelais compare les cinq doigts de la main aux dents d’une fourche. 33. Plateau (cuppa et c
tant jà fort avant au decours de mon aage, j’ai commencé à prendre en main livres latins, en quoy il m’est advenu une chose
ds empires, si du prince on descendoit par degrés jusqu’à la première main qui donne le branle en secret ! (Note de J.-J. Ro
près une représentation il s’était approché de lui, et « écartant des mains les cheveux qui lui couvraient le front, lui avai
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
teront d’abord au centre où tout vient aboutir, et vous mettront à la main le nœud, pour ainsi dire, de toutes les vérités d
fois la philosophie, et répandent sur ses traces les fleurs à pleines mains  ; mais qu’il me soit permis de répéter une parole
es unes aux autres par un fil grossier qu’il veut toujours avoir à la main  ; il voudrait ne vivre que de réflexions, ne se n
la lyre délicate et sublime dé Pindare et d’Homère ? Blessée par une main barbare, cette lyre divine, qui renfermait autref
; mais lorsqu’arrivés à une certaine profondeur, vous aurez trouvé la main du Tout-Puissant, qui soutient, depuis l’origine
peuple adorer sans voir, et remettre l’homme avec confiance entre les mains de la foi. La religion ressemble à cette nuée mir
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ompense1 (Il lui donne un soufflet.) D. Diègue, mettant l’épée à la main . Achève, et prends ma vie après un tel affront, L
moi ; mais tu serais trop vain, Si ce honteux trophée avait chargé ma main . Adieu ! Fais lire au prince, en dépit de l’envie
rmais le dernier des humains ; Passe, pour me venger, en de meilleurs mains . (Scène iv.) Don Diègue fait appel à l’épée
igne de moi, Digne de son pays, et digne de son roi : Il m’a prêté sa main , il a tué le comte ; Il m’a rendu l’honneur, il a
Après votre pouvoir, voyez notre espérance3, Et n’abandonnez pas à la main d’un bourreau Ce qu’à nos justes vœux promet un s
ux encore à vos Romains, Au bout de six cent ans lui met l’empire aux mains . Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couron
1. Dans le Cid de Diamante, Rodigue voit son père qui tient d’une main son épée, et de l’autre un mouchoir : il lui en d
or, de l’argent, du bois et de la pierre,   Qui tient sa forme de vos mains . Vous leur faites des yeux, vous leur faites de
ur leur visage   Ne leur y sert que d’ornement. Enfin ils n’ont des mains que pour faire figure ; Leurs pieds, s’il faut ma
. Redoublement. Le mot n’est plus employé dans ce sens. 5. Par vos mains . Félix a autrefois voulu que sa fille fit un mari
présent d’un jour que le ciel nous envie, Ainsi vous tomberez, si la main du génie   Ne vous rend l’immortalité ! Vois d’un
33 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
n printemps. Métaphores fades et de mauvais goût ; Je baignerai mes mains dans les ondes de tes cheveux.   Si la carrière d
omme Jupiter, puisque la foudre que le poète met accidentellement aux mains de Louis est l’arme habituelle de Jupiter. Le mêm
roi, complaisamment couché par terre sur ses deux genoux et ses deux mains . Vie de Henri IV.   Le matin, l’herbe est perlée
es arbres mêmes ; La foudre est dans ses yeux ; la mort est dans ses mains , c’est-à-dire l’arme qui cause la mort ; La pâle
Une bonne lame, pour l’homme qui sait bien manier l’épée ; Une belle main , pour une belle écriture ; Une plume élégante, p
de long et que Roland furieux, dans le poème de ce nom, arrache d’une main les arbres les plus forts. Dans ce cas l’emploi d
e quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd e
en haut, nous voyons l’immensité des cieux qui sont l’ouvrage de ses mains , ces grands corps de lumière qui roulent si régul
forêt, où j’aperçus tout à coup un vieillard qui tenait un livre à la main . Ce vieillard avait un grand front chauve et un p
ne : Et, pour te faire choir, je n’aurais aujourd’hui Qu’à retirer la main qui seule est ton appui. J’aime mieux toutefois c
la gloire ne s’acquiert que par de grands périls ? J’en suis venu aux mains avec des troupes plus nombreuses que celles que v
t que des gens qui se détournent, des barrières qui les arrêtent, des mains qui les repoussent. L’Indigence est-elle donc un
a devant lui sa justice ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier l
était Égisthe ; il s’élance aux autels ; Il monte, il y saisit, d’une main assurée, Pour les fêtes des Dieux la bâche prépar
us les crimes, Érox qui dans son sang voit ce monstre nager, Lève une main hardie, et pense le venger. Égisthe se retourne,
rgé, Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et, sa tête à la main , demandant son salaire ; Sans pouvoir exprimer pa
34 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
’hymne, au temps d’Homère, n’a rien perdu de sa puissance. Le luth en main , le grand poète a des accents pour toutes les div
conditions ont corrompu leurs voies : les pauvres murmurent contre la main qui les frappe ; les riches oublient l’auteur de
i frappent à droite et à gauche. « Lorsqu’un voleur, le poignard à la main , dit au voyageur qu’il arrête : la bourse ou la v
voulez périr, cherchez une mort qui vous procure de la gloire. D’une main brisez ce joug honteux, de l’autre attaquez les E
Labienus, que je demande ? si je préfère mourir libre, les armes à la main , plutôt que de voir un roi ? Si la vie n’est rien
e à cette multitude ? vous dirai-je soldats, vous qui, les armes à la main , avez assiégé, cerné le fils de votre Empereur !
emière et vingtième légions, qui avez, l’une, reçu vos drapeaux de la main de Tibère, l’autre, eu tant de part à ses largess
enait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire et ne voula
d Dieu qui vient vous juger. Je tiens aujourd’hui votre sentence à la main . Tremblez donc devant moi, hommes superbes et déd
e rivage de Sigée, sur la flotte qui y stationnait ; puis, levant les mains  : Grand Jupiter ! s’écria-t-il, c’est à la vue de
juste destin nous l’enleva à vous et à moi (il porte en même temps la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes), qui pe
ette nature divine et inconnue qu’il va rejoindre. Je ne touchais ses mains défaillantes qu’avec respect, et le lit funèbre o
rince (Commode, son fils), il parut se ranimer un moment pour toi. Sa main mourante te présenta à tous les vieillards qui av
res que, prenant tous les dieux à témoin de nos serments, pressant sa main dans les nôtres, nous lui avons engagé notre foi 
ant sa main dans les nôtres, nous lui avons engagé notre foi ; et ces mains consacrées par la religion du serment, nous irion
s, rangées en bataille, n’attendaient que le signal pour en venir aux mains , lorsqu’on convint de nommer, des deux parts, tro
prodiguer jamais les ornements. On les répandrait vainement à pleines mains si un juste discernement n’en réglait la distribu
l’essence céleste et attachée négligemment au haut de sa tête par la main des Grâces. À l’aspect de ce chef-d’œuvre, j’oubl
mplez cette image inspirée et désolée à la fois où Sappho, le luth en main , emprunte au pinceau de Gros et au moment de mour
madame, à l’empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main … Occupation. L’occupation ou antéoccupatio
ante : En voyant ces œillets qu’un illustre guerrier15 Arrosa de sa main qui gagnait des batailles, Souviens-toi qu’Apollo
à Herennius, fait le dialogisme suivant : « Le lâche, un javelot à la main , se précipite dans la maison et s’écrie d’une voi
en tremblant, Posant sur l’escalier une jambe en avant, Étendant une main , portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’œil
 ? Égiste… C’en est trop, il faut que ma colère… Que vois-je dans ces mains  ? La tête de ma mère. Quels regards ! Où fuirai-j
mesure : Je respire à la fois l’inceste et l’imposture. Mes homicides mains , prêtes à se venger, Dans le sang innocent brûlen
père y tient l’urne fatale ; Le sort, dit-on, l’a mise en ses sévères mains , Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
, de la tragédie de Phèdre : Prenez garde, Seigneur, vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains
n mon pouvoir et son temple et ta vie ; Je devrais, sur l’autel où ta main sacrifie, Te… Mais du prix qu’on m’offre, il me f
us subjuguent et dont les funestes arts vous corrompent. Que d’autres mains s’illustrent par de vains talents ; le seul talen
cessent, dans ce passage de La Fontaine : Ainsi dit, ainsi fait, les mains cessent de prendre,     Les bras d’agir, les jamb
te et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’es
un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’es donnée ? Réversion
bien sensible, telle que celle-ci de Théophile : « Je baignerai mes mains dans les ondes de tes cheveux. » On dit des chev
yants, mais non les ondes des cheveux ; aussi n’y peut-on baigner ses mains . Elle pèche lorsqu’elle a trop de hardiesse. On r
oie ? L’art du pilote est tout et, pour dompter les vents, Il faut la main du sage et non des ornements. Comme modèle d’all
de même d’une personne qui a une belle écriture, qu’elle a une belle main  ; d’un écrivain qui a un style ferme et vigoureux
   Dans ma vieillesse languissante, Le sceptre que je tiens pèse à ma main tremblante. Et l’orateur romain : « Cedant arma
s avec son attitude rapportée au mouvement du visage, des yeux et des mains . § I. La voix. La voix, comme interprète de
’orateur, appartient plus particulièrement au visage, aux yeux et aux mains . Le visage. Le visage est comme le miroir d
nt, suivant la nature des pensées, la tristesse ou la joie. » Les mains ou la gesticulation. Le geste ou mouvement des
ie. » Les mains ou la gesticulation. Le geste ou mouvement des mains suit de lui-même l’expression du sentiment. Aussi
point de règles particulières. Le visage ou le masque, les yeux, les mains ont le même office à remplir, quelquefois avec pl
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
sujets ignobles ! Le talent n’est-il pas le bloc de marbre entre les mains du statuaire ? Depuis quand n’a-t-on plus le droi
ravail, plutôt que la tête de Jupiter ? Avant que l’écrivain mette la main à l’œuvre, ne se rappelle-t-il pas le monologue d
e l’artiste, s’écrie : Il sera Dieu ! même je veux Qu’il ait dans sa main le tonnerre… ? Supposez le pinceau de Teniers ég
z pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon et fait de main d’ouvrier. » Le mot de la Bruyère explique ce que
grand cœur quiconque, à la première lecture, lui eût ôté le livre des mains avant la fin du quatrième tome. L’intérêt de ces
36 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
cle. Une évasion (1562) Escolier il fut mis à Paris entre les mains de Mathieu Beroalde1 (M. Brouard), nepveu de Vata
sées tirèrent des larmes de ses yeux ; et Beroalde, le prenant par la main , luy dit : « Mon amy, ne sentez-vous point l’heur
vaux légers9 les arresta prisonniers, et aussi tost les mit entre les mains d’un inquisiteur10 nommé Democares. Aubigné ne pl
é avec honorable recompence, il fit que toute la bande se prit par la main , et luy, ayant pris celle du plus jeune, mena tou
mon estomac6 : elle vous fera souvenir de vostre prison et que ceste main qui vous escrit en a desfaict les verrouils et es
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
Encore quelques moments, un Dieu qui vous seconde Va mettre entre vos mains la maîtresse du monde. De trente nations malheure
conquérants, La peine était pour vous, le fruit pour vos tyrans. Vos mains n’ont subjugué Tigrane et Mithridate, Votre sang
lé par d’indignes Romains, Mais lavé dans leur sang, et vengé par vos mains . (Rome sauvée, Act. ii). Voilà le modèle de l’él
mers : Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ; Que le courroux du ciel,
mbyse, apprenez que ce n’est pas le sceptre d’or que je remets en vos mains , qui conservera votre empire : les amis fidèles s
ne dissolution. Si quelqu’un d’entre vous désire de toucher encore ma main , ou de voir encore dans mes yeux un reste de vie,
votre mère… Adieu » ! À ces mots, Cyrus présenta affectueusement la main à tous ceux qui l’entouraient ; et, s’étant couve
les Albains eux-mêmes ! Approche, licteur ! charge de fers ces mêmes mains , qui, armées il n’y a qu’un moment, ont acquis à
s juré, par tout ce qu’il y a de plus saint, que nous avons touché la main d’Annibal, pour être admis à ce banquet sacré ; e
38 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
, est-il autre chose qu’un trophée que vous avez élevé de vos propres mains contre vous, trophée d’autant plus honteux, qu’An
pas vivant. Si vos bras sont engourdis, rendez-moi l’une de mes deux mains  ; j’aurai assez de l’une ou de l’autre pour conqu
s à mort Alexandre lui-même, s’il eût été permis qu’il tombât sous la main d’un mortel ; du moins, vous avez fait contre lui
r les armes, des hommes de cœur. Et même ils n’en viendraient pas aux mains avec nous, si le Dieu tout puissant ne leur eût e
des Sarrasins, ne pouvait reculer davantage le moment d’en venir aux mains  ; les vivres commençaient à manquer pour une si g
it aucun mortel avec autant de soin que vous ; je vous ai mené par la main au travers des naufrages, des terres inconnues, d
re et sur mer. Que serait-ce donc, si nos drapeaux étaient tombés aux mains des ennemis, après des guerres malheureuses, et s
des vainqueurs, qu’il battit en 718 à Cavadonga. Avant d’en venir aux mains , il harangua ainsi ses troupes : « Il faut de la
fini de parler, que Véturie, transportée d’indignation et levant les mains au ciel, en prenant à témoin les dieux de son pay
ôt : « Ô ma mère, que fais-tu ? » puis la relevant et lui pressant la main  : « Tu viens de remporter sur moi une victoire qu
touré votre nom d’un honneur impérissable, en ouvrant, le glaive à la main , l’Orient fermé aux Fidèles. Mais je suis persuad
ar son intégrité, lui réputé heureux dans sa patrie, aujourd’hui, les mains liées derrière le dos, il essuie toutes les humil
du dehors, que vous deveniez des meurtriers, que vous rougissiez vos mains du sang d’un citoyen, que dis-je ? du sang d’un e
épée contre les citoyens, quand on me forçait de réclamer le fer à la main les récompenses dues à mes guerres ; quand, au li
ins m’appellent : leurs cris redoublés me pressent de leur tendre une main secourable, et de ne pas souffrir qu’un empire si
ez pas : qu’ils soient mille, ou plus, ou moins, ils en viendront aux mains avec vous. » Traduit d’Hérodote. LXVII. Entre
d’Achille : il embrasse les genoux du héros et couvre de baisers ces mains terribles qui lui ont ravi tant de fils. Achille
que n’a jamais fait aucun mortel : J’ai pu approcher de mes lèvres la main de celui qui a été le meurtrier de mes enfants ! 
, pourquoi n’enchaînes-tu pas ton père ? Pourquoi ne pas lui lier les mains derrière le dos, jusqu’à ce que César, en arrivan
nquise, alors pour l’atteindre, plus de révoltes, plus de violences à main armée ; c’est par la douceur, la fidélité, l’obéi
et, d’attaquer l’Afrique et Carthage’, puisqu’elles seront sous notre main  ? Agathocle échappé furtivement de Syracuse, trav
prix de mille travaux, de mille dangers, nous l’avons remis entre tes mains dès ta naissance : nous t’avons donné une patrie
le silence. — Andromaque, les paupières remplies de larmes, saisit la main de son époux et lui dit : « Malheureux époux ! t
jour, furent précipités dans les sombres demeures, moissonnés par la main de l’impitoyable Achille, au milieu des troupeaux
algré leur nombre et leur valeur, doivent mordre la poussière sous la main de nos ennemis, me préoccupe bien moins que ta de
bien ! moi, je ne répandrai pas votre sang, je ne souillerai pas mes mains comme vous avez souillé les vôtres. Mais puisque
les pères de famille ont laissé de côté la faux et la charrue ; leurs mains sont occupées non plus aux travaux des champs, ma
r des villes ; ils ont abandonné les instruments de labourage ; leurs mains ne se fatiguent plus à récolter les moissons, à s
out couvert de fange. Conduit à Minturnes, Marius fut remis entre les mains des magistrats qui, avant de mettre à exécution l
ion. Enfin un cavalier Gaulois ou Cimbre, se présenta, et l’épée à la main , entra dans la chambre où reposait Marius. Une fa
39 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
uefois les livres manquent ; d’autres fois, on a les ouvrages sous la main , et l’on ne sait où se trouvent les documents et
nde au soleil d’animer la nature,     Et la lumière est un don de ses mains ,         Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le p
que c’était par inimitié que Roscius mettait ses richesses entre les mains de son fils, en se reposant sur lui de l’administ
es : bien choisir et bien méditer son sujet, s’être préparé de longue main par la lecture et l’analyse raisonnée des bons au
même, au rapport de Plutarque, tomber la sentence de condamnation des mains de César. 75. L’argument personnel a moins de for
oi les yeux sur l’Europe, de la Pologne au Portugal, et dites-moi, la main sur la conscience, si vous rencontrez une seule s
ennemi s’est fortifié et mes enfants sont perdus. Le cruel a porté sa main sacrilège sur ce qui m’était le plus cher. La roy
lie : De princes égorgés la chambre était remplie : Un poignard à la main , l’implacable Athalie Au carnage animait ses barb
it, dit Quintilien, chausser le cothurne à un enfant et lui mettre en main la massue d’Hercule. Les grands efforts, ajoute-t
et que, pour être assis sur le trône, ils n’en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il i
Car enfin, Tubéron, à qui enroulait cette épée nue que tenait votre main dans les plaines de Pharsale ! Quel sein brûlait-
t le motif qui vous avait rait prendre les armes ? Votre courage, vos mains , vos yeux, quel ennemi cherchaient-ils ? Que voul
mères pour devenir leurs juges. Leur vie et leur mort sont entre vos mains . Je m’en vais donc prendre les voix et les suffra
isible à l’orateur. Il n’y a de mouvement et d’expression ni dans les mains , ni dans la tête, ni dans les yeux d’un homme qui
sentiment. Il a pour principaux instruments la tête, les bras et les mains . 288. La tête doit être tenue droite et dans une
blement toutes les émotions de l’âme. 290. Les gestes des bras et des mains varient à l’infini, et suivent toujours les senti
rime. On distingue ordinairement trois sortes de gestes faits avec la main  : 1º les gestes indicatifs, par lesquels nous dés
donner des règles sur la manière de faire les gestes des bras et des mains  ; ce n’est pas dans les livres qu’on peut apprend
e poser ici quelques principes généraux consacrés par l’usage. 1º Les mains tournées en dedans, c’est-à-dire la paume vers l’
3º L’index allongé, pendant que les autres doigts sont pliés dans la main , indique avec force. 4º Dans leurs mouvements hor
ne doivent jamais passer entièrement devant le corps, au point que la main droite se trouve du côté gauche, ou la gauche à d
rateur doit effacer les coudes et simuler une courbe de l’épaule à la main . Pour lever le bras et la main, il faut que le mo
et simuler une courbe de l’épaule à la main. Pour lever le bras et la main , il faut que le mouvement d’élévation parte de l’
opposée, de sorte que le coude commence toujours à s’élever avant la main . 292. Parmi les règles particulières aux gestes i
rquer la hauteur, on abaisse les deux bras, en tournant le dedans des mains vers le pied de l’objet, pendant que les yeux reg
élève inégalement les deux bras, en tournant cette fois le dedans des mains vers le précipice, pendant que les yeux, qui y so
due, et l’autre prend, à partir du coude, la même direction, les deux mains étant bien allongées dans le sens de l’objet qui
nscience, de son cœur, de quelque sentiment intime, on peut mettre la main droite ou les deux mains croisées sur la poitrine
e quelque sentiment intime, on peut mettre la main droite ou les deux mains croisées sur la poitrine. Mais on ne fera jamais
u attirer, le bras s’étend vers celui à qui l’on parle, et ensuite la main tournée tout à fait en dedans rame vers l’orateur
les bras presque à la hauteur de l’épaule en tournant le dedans de la main vers la terre et en l’abaissant un peu à la fin c
la poitrine. 294. Un principe général dans les gestes des bras et des mains , c’est que le mouvement doit ordinairement accomp
varie sans effort au gré des pensées ; les mouvements de la tête, des mains et des bras se font avec aisance et vérité ; enfi
té ou la pénitence ne l’a pas consacré devant Dieu. En abattant d’une main ce qu’il a élevé de l’autre, l’orateur chrétien n
re qu’à la défense du droit et de la justice. C’est souvent entre ses mains que se trouvent remis les intérêts sacrés de la f
et dont chaque coup fait une plaie. Malheur à qui se trouvait sous la main de ce rude jouteur !… Ce qui manque à ceux qui n’
tre l’erreur et la vérité perdit tout à coup son hésitation, et d’une main ferme comme celle d’un martyr, oubliant son temps
oi qui vais te le dire. » Et alors, ouvrant l’Évangile, non pas de la main , mais d’un cœur qui en était rempli, il se mit à
aisait un avant-poste pour fondre sur l’Attique, quand il portait les mains sur Mégare, prenait Oréos, rasait Porthmos, insta
nous séduit pas, si une enfance cultivée par tant de soins et par des mains si habiles et où l’excellence de la nature semble
heurs du premier royaume chrétien, de cette vigne si chérie que votre main elle-même a plantée, et qui a été arrosée du sang
es unes aux autres par un fil grossier qu’il veut toujours avoir à la main . Il voudrait ne vivre que de réflexions, ne se no
ies saintes, elle va se réunir au tombeau des martyrs, portée par les mains vénérables de ceux qui lui furent unis par les :
par les : liens du sang, accompagnée de notre pieuse mère tenant à la main des flambeaux allumés, surmontant sa douleur par
enait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire, et ne voul
serait tenté d’ajouter ici quelques pensées. Pourrez-vous tremper vos mains dans le sang d’un père ? Arracher la vie à celui
orges ceux qui sont envoyés vers toi, te convient-il de demander, les mains encore teintes de leur sang, pourquoi ils sont mu
tels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vou
dirait galvanisés ; les pieds frappent le fond, en même temps que les mains ou plutôt les poings, frappent les bords de la ch
avec son auditoire, et qu’on regrette de ne pas pouvoir broyer de ses mains cette masse de péchés contre laquelle on s’indign
e luttes, de revers et de succès. Qui le guérira ? qui lui tendra une main secourable ? qui deviendra son guide et sa lumièr
met de la montagne la plus escarpée de l’Irlande, et voyons un peu la main qui osera toucher ce pavillon ! (On applaudit.) S
ments, renverser jusqu’aux premières lois de la nature, abattre d’une main sacrilège la barrière qui sépare les vivants et l
mais lorsque, arrivés à une certaine profondeur, vous aurez trouvé la main du Tout-Puissant qui soutient, depuis l’origine d
euple, adorer sans voir, et remettre l’homme avec confiance entre les mains de la foi. La religion ressemble à cette nuée mir
t des cieux les rênes de tous les royaumes, il a tous les cœurs en sa main  : tantôt il retient les passions, tantôt il leur
ontré à l’aurore le lieu de son lever ? Est-ce toi qui tiens dans tes mains les deux bouts de la terre ? Est-ce toi qui les s
tourné son cheval, qu’il aperçut M. de Saint-Hilaire, le chapeau à la main , qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cet
le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gent
des infidèles, les fautes naguère commises en Europe, les armes à la main , ce fils des croisés, pour rappeler un mot connu,
ce des yeux ? 290. Combien y a-t-il de sortes de gestes faits avec la main  ? 291. Peut-on donner quelques principes généraux
? 291. Peut-on donner quelques principes généraux pour les gestes des mains  ? 292. Quelles sont les règles particulières aux
40 (1839) Manuel pratique de rhétorique
urable que la bonté et la douceur. Rappelez-vous les outrages que des mains séditieuses firent aux statues de Constantin, et
qui l’excitaient à la vengeance. Vous savez que ce prince, portant la main à son front, leur répondit en souriant : Rassurez
n’est pas expressément énoncée. « Rappelez-vous les outrages que des mains séditieuses firent aux statues de Constantin, et
les conseils de ses courtisans, qui l’excitaient à la vengeance. » Mains séditieuses. L’attribut qui convient à la personn
ent auprès des princes. « Vous savez que ce prince, portant alors la main à son front, leur répondit en souriant : Rassurez
et que pour être assis sur le trône, ils n’en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême. C’est ainsi qu’il i
et, sortis à peine de cet entretien, nous armerions contre lui cette main même que nous lui avons présentée pour gage de no
n mon pouvoir et ton temple et ta vie. « Je devrais sur l’autel où ta main sacrifie « Te… Mais du prix qu’on m’offre il faut
vertus. Et dans Phèdre : « Prenez garde, seigneur, vos invincibles mains « Ont de monstres sans nombre affranchi les humai
sérables. « Enfin, au dieu nouveau qu’elle avait introduit, « Par les mains d’Athalie un temple fut construit. « Jérusalem pl
u, il sait réprimer ses mouvements ; non seulement il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter s
des Juifs l’emporte aussi sur toi. « Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, « Ma fille. » En achevant ces mots é
, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi, je lui tendis les mains pour l’embrasser ; Mais je n’ai plus trouvé qu’un
utour de lui rangés. Il suivait tout pensif le chemin de Mycènes ; Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes. Ses s
ers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d’un dard lancé d’une main sûre Il lui fait dans le flanc une large blessure
seigneur, j’ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris. Il veut les rappeler, et sa voix les e
les dépouilles sanglantes. J’arrive, je l’appelle ; et, me tendant la main Il ouvre un œil mourant qu’il referme soudain ; «
juge sa cause, et combats avec moi ; « Le courage n’est rien sans ta main protectrice ; « J’attends peu de moi-même, et tou
or Turenne, et le menace en vain ; Sa redoutable épée s’échappe de sa main  : Il veut parler ; sa voix expire dans sa bouche.
ntre César lui-même. En effet, Tubéron, que faisiez-vous, le fer à la main , dans les champs de Pharsale ? Quel sang vouliez-
e plonger ? Contre qui s’emporte tait l’ardeur de votre courage ? Vos mains , vos yeux, quel ennemi poursuivaient-ils ? Que dé
rtels ; je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vou
s subjuguent, et dont les funestes arts vous corrompent. Que d’autres mains s’illustrent par de vains talents : le seul talen
r après un tel affront aux amants qui, les premiers, ont recherché ma main  ? Irai-je, suppliante, implorer l’hyménée des roi
e mon trépas ! Suis ces enfants de Dardanus, la flamme et le fer à la main , dès ce jour, dans la suite des âges, en quelque
Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup hardi réprimé
e, Elle vit le bûcher qui l’allait dévorer. C. Delavigne. ……… Sa main désespérée M’a fait boire la mort dans la coupe s
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
aque qu’il l’aime avec passion ; que, si elle consent à lui donner sa main , il prendra sous sa protection le fils qu’elle a
tels, L’engager à mon fils par des nœuds immortels : Mais aussitôt ma main , à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera
le, et d’un cœur incertain, Je parerai d’un bras les coups de l’autre main . Il juge encor de moi par mes bontés passées. Mai
r : Chacun se disputait la gloire de l’abattre. Je l’ai vu dans leurs mains quelque temps se débattre, Tout sanglant à leurs
Ils ont, je le vois bien, trahi votre vengeance. Vous vouliez que ma main portât les premiers coups ; Qu’il sentît en moura
mue. Mais du haut de la porte enfin nous l’avons vue Un poignard à la main sur Pyrrhus se courber, Lever les yeux au ciel, s
uels serpents traîne-t-elle après soi ? Hé bien ! filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qu
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
l roux. Elle, bonne et puissante, et de son trésor pleine, Sous leurs mains par moments faisant frémir à peine Son beau flanc
i par l’hiver, en vain tombe à genoux ; Quand les petits enfants, les mains de froid rougies, Ramassent sous vos pieds les mi
os plaisirs étranges, Tous les petis enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre, Dis
uirlandes d’apios, et qui exhalait les parfums les plus suaves. D’une main elle en abaissa les rameaux inférieurs, de l’autr
ur citer cette bonne pensée d’un ancien, de Guillaume du Vair : « La main du pauvre est la bourse de Dieu. Avons-nous à ach
à la muse de M. Victor Hugo. 6. Il dit ailleurs : Car vos petites mains , joveuses et bénies, N’ont point fait mal encore.
leur bon appétit. 9. Un dictionnaire peut devenir poétique sous une main intelligente. 10. Sequiturque patrem non passib
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
a plupart nus, dans les rues, ou fuyant dans la campagne, tombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors. Après une lon
à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains . J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figu
u’un, et, par la fente de la porte, je vis le père, sa lampe dans une main , dans l’autre un de ses grands couteaux. Il monta
lit, ce pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et de l’autre… Ah ! cousine
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
Madame, à l’Empire romain, Qui croit voir son salut ou sa perte en ma main . Concession. La Concession est une figure,
ils admirent le secours des Dieux qui les ont conduits, comme par la main , à la vertu, au milieu de tant de périls. Je ne s
ujours entière. Ils règnent tous ensemble, non sur des trônes que les mains des hommes peuvent renverser, mais en eux-mêmes a
t de noirs soucis. Les Dieux mêmes les ont couronnés de leurs propres mains avec des couronnes que rien ne peut flétrir. » O
Tantôt à sa vigne naissante, Il unit de jeunes ormeaux ; Tantôt d’une main bienfaisante, Il en élague les rameaux. Tantôt
rsque Pomonea en ses contrées A mûri ses dons précieux, Il charge ses mains épurées Des prémices qu’il offre aux Dieux. Sou
ursier écumant, sous un maître intrépide, Nage tout orgueilleux de la main qui le guide. Revela le suit de près : sous ce ch
r leurs épaules, et flottaient au gré du vent. La Déesse tenait d’une main un sceptre d’or, pour commander aux vagues ; de l
en tremblant, Posant sur l’escalier une jambe en avant, Étendant une main , portant l’autre en arrière, Le cou tendu, l’œil
45 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
lût au ciel qu’il fût ici ! Il nous dirait de quelle couleur était la main qui a pris sa chevelure. » — Chacun de ces souve
a parole et souvent la devance, il suffit, pour persuader, d’avoir la main aussi prompte que la langue. Dans les sociétés po
nnaissent que l’empire de la persuasion, il faut être rompu de longue main à l’usage de la parole. Cependant, parmi ces prin
les yeux baissés, attachés sur la terre, son sceptre immobile dans sa main , on le prendrait d’abord pour un insensé ou pour
, sa captive. Si Troie succombe, il lui permettra de puiser à pleines mains l’or et l’argent dans le butin commun, et d’en ch
e. « — Peut-être, dit l’orateur en finissant, peut-être, venant d’une main ennemie, ces présents te paraissent odieux ; mais
qu’ils ont eux-mêmes faites ou consenties. La multitude a arraché des mains des rois tous les attributs de la souveraineté, l
le la dextérité avec laquelle notre orateur sait toucher et sonner de main de bon maître les cordes sensibles de ce peuple i
rdes sensibles de ce peuple impressionnable. On dirait qu’il tient en main toutes les fibres de ces natures nerveuses, tant
ntrait dans le vif du sujet. Vous auriez peine à vous imaginer quelle main discrète et délicate il fallait pour entreprendre
ge qu’on en fait : c’est une épée qui s’offre indifféremment à toutes mains  : terrible entre celles des ambitieux qui n’ont e
i la paix est possible, si elle dépend de nous, si elle est entre nos mains , conservons-la ; que celui qui peut en garantir l
gymnasiarque de sa tribu, combien il doit recevoir, quand, de quelles mains , et ce qu’il doit faire ; c’est enfin que tout es
es barbares dans le pugilat. Vous leur portez un coup, ils mettent la main sur leur blessure ; un second coup, même mouvemen
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
tend leurs pas, prête l’oreille, espère, Se trouble, et tend déjà les mains à la prière1. « Ne crains point, disent-ils, malh
ux sont les parents qui tels vous firent naître ! Mais venez, que mes mains cherchent à vous connaître ; Je crois avoir des y
t ouverte à leur répondre ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main J’ai retenu le dieu courroucé dans mon sein. Cymé
lles ; Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles Ne trompent une main crédule2 ; ni tes bois Des tigres frémissants ne
vers antiques 1. Tournure vive, empruntée au grec, pour : tend les mains en signe de prière. 2. Ce respect dû à la vieil
47 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
’élever, Pardonne à son audace en faveur de son âge ; Seulement de ta main éclaircis son feuillage. Mais enfin quand tu vois
Ses yeux roulent du feu, son pied creuse la terre. Tel dompté par les mains du frère de Castor(a), Ce Cyllare(b) fameux s’ass
il épuise toutes les images, qu’il tient, pour ainsi dire, entre ses mains , et fait disparoître la poésie sous la physique :
veut exécuter ses projets de vengeance ; un amant qui veut obtenir la main de la personne qu’il aime, etc. Ces personnages c
lyte du crime dont elle-même est coupable. Son épée laissée entre les mains de la reine, sera un témoin qui déposera contre l
couvrir la conjuration à l’Empereur dont il obtiendra par ce moyen la main d’Emilie. Cependant Cinna voyant approcher le mom
olence. Il falloit, en fuyant, ne pas abandonner Le fer, qui dans ses mains sert à te condamner ; Ou plutôt il falloit, combl
ge entre tons les humains, Daigna m’instruire encore au sortir de ses mains . Je ne veux pas me peindre avec trop d’avantage.
’aime mieux la voir sous un autre hyménée, Que si, contre son gré, sa main m’étoit donnée. Il ajoute en réponse aux questio
’est là son unique desir, et que dès le lendemain, il ira recevoir sa main où elle voudra. Pauvre sot qui s’abuse, dit à par
rit, Il regarde en pitié tout ce que chacun dit. Il me tombe sous la main une autre scène de la même pièce, que je ne passe
n’avoir pas de seing ? Célimène. Pourquoi désavouer un billet de ma main  ? Alceste. Et vous pouvez le voir sans demeurer
ous dit que la lettre est pour lui ? Alceste. Les gens qui, dans mes mains , l’ont remise aujourd’hui. Mais je veux consentir
nces, La grammaire, qui sait régenter jusqu’aux rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois ! Chrisale. Du plus gran
ailleurs que Molière avoit laissé le sceptre de la comédie entre les mains de Rd. Nul autre poëte comique n’étoit plus digne
rapport aux sentimens et à l’expression même. Elle devient entre les mains de la critique, dit encore l’abbé Sallier, le fla
une nation, comme dans les Horaces, où le sort de Rome est entre les mains de trois combattans ; dans Iphigénie en Aulide, o
veux qu’un châtiment soudain, T’ajoute aux scélérats qu’a punis cette main , Prens garde que jamais l’astre qui nous éclaire,
e Dd. De princes égorgés la chambre étoit remplie. Un poignard à la main , l’implacable Athalie(a) Au carnage animoit ses
autre. C’est ainsi que Corneille a fait périr le tyran Phocas par la main d’Exupère, et non par celle d’Héraclius. Le héros
 : Je ne vous presse point, madame de nous suivre. En de plus chères mains ma retraite vous livre. De vos secrets desseins o
une et les vents prêts à nous exaucer, N’attendent que le sang que sa main va verser. Il invite Iphigénie, qui paroît dans
donnerez-vous à l’infâme couteau, Qui fait cheoir les méchans sous la main d’un bourreau ? Romains souffrirez-vous qu’on vou
aîtres souverains : Mais, Seigneur, notre gloire est dans nos propres mains . Pourquoi nous tourmenter de leurs ordres suprême
enracinée au milieu de ton sein T’avoit mis contre moi les armes à la main  : Tu fus mon ennemi même avant que de naître ; Et
ais dépend d’un souverain. Qui pour tout conserver, tienne tout en sa main  ; Et si sa liberté te faisoit entreprendre, Tu ne
deau de l’Empire romain Ne puisse après ma mort tomber mieux qu’en ta main . Apprends à te connoître et descends en toi-même.
ne ; Et pour te faire cheoir, je n’aurois aujourd’hui Qu’à retirer la main qui seule est ton appui. J’aime mieux toutefois c
re La honte de cent rois, et la mienne peut-être ; Et, la flamme à la main , effaçons tous ces noms Que Rome y consacroit à d
rs Ne combattent-ils plus que par ambassadeurs ? C’est la flamme à la main qu’il faut dans l’Ibérie(a), Me distraire du soin
’une tragédie doit remplir…… Il faut tenir le cœur des hommes dans sa main  ; il faut arracher des larmes aux spectateurs les
ux rivaux, forcés d’obéir, consentent que l’heureux Pélée obtienne la main de cette charmante Nereïde. Voyez, pour le genre
céder son épouse. Après les adieux les plus touchans, Alceste tend la main à son libérateur, et Admète s’éloigne, lorsqu’Alc
course des chars, Apollon ayant fait tomber à Diomède le fouet de la main , Minerve se hâte de le ramasser, et le rend à ce
dent éclairé De sillons lumineux dont il est entouré. Il tenoit d’une main cette olive sacrée, Présage consolant d’une paix
montagnes à la tête ; cette nombreuse artillerie, ces épées entre les mains de ces esprits qui ne pouvoient se blesser ; ce d
ndant la nuit, arrive à un château habité par Armide, tombe entre les mains de cette anchanteresse ; et les Chrétiens, privés
ient puissans, plus Dieu les humilie. Il punit les forfaits que leurs mains ont commis, Ceux qu’ils n’ont point vengés, et ce
oute tenir, et s’étant perdu dans l’obscurité, étoit entraîné par des mains ennemies, et faisoit de vains efforts pour se dég
portent enfin de terribles à la tête et à la poitrine. On voit leurs mains redoutables chercher les tempes et les oreilles.
abandonnent, prennent leurs épées, et combattent à pied. Chacun de la main suit la main de son ennemi, de ses regards cherch
prennent leurs épées, et combattent à pied. Chacun de la main suit la main de son ennemi, de ses regards cherche ses regards
orte du palais : les autres, montant à l’escalade, présentoient d’une main leur bouclier, qui les couvroit, et de l’autre fa
s rois, étoient arrachés et jetés sur l’ennemi. D’autres, l’épée à la main , gardoient les premières portes, et se tenant étr
accoutumées à soutenir le poids ; et résolu de mourir les armes à la main , il s’avance en cet état vers l’ennemi. Dans une
gens, il me laissa partir librement. En disant ces mots, Priam d’une main impuissante lança contre Pyrrhus un trait, qui à
anceloient sur le marbre inondé du sang de son fils : il saisit d’une main ses cheveux blancs, et de l’autre tirant son épée
e, et la mort le dévance. Le fer avec le feu vole de toutes parts Des mains des assiégeans, et du haut des remparts. Ces remp
 ; Avec moins d’appareil ils voloient au carnage, Et le fer dans leur mains suffisoit à leur rage. De leurs cruels enfans l’e
ri vole à leur tête et monte le premier. Il monte ; il a déjà, de ses mains triomphantes, Arboré de ses lys les enseignes flo
ffort, Ce rempart teint de sang, théâtre de la mort. Dans ses fatales mains la victoire incertaine Tient encor près des lys l
tion de tous les spectateurs. Couronnés de feuillages et portant à la main deux javelots garnis de fer, quelques uns, un car
une faveur de la fortune, demandons la paix, et tendons au Troyen des mains désarmées et suppliantes. Ah ! que dis-je ? S’il
re ami de son maître, et qui, dans ce haut rang, Ne souilla point ses mains de rapine et de sang, Ô jours ! ô mœurs ! ô temps
errier et les vertus du sage. Vauband, sur un rempart, un compas à la main , Rit du bruit impuissant de cent foudres d’airain
iolent, en tirant sur les Troyens, et les deux armées en viennent aux mains . Enée blessé d’une flèche lancée par une main inc
armées en viennent aux mains. Enée blessé d’une flèche lancée par une main inconnue, se retire du combat. Vénus le guérit au
le combattre. Ces deux guerriers se joignent ; et Turnus meurt de la main de son rival. Un simple coup-d’œil jeté sur cette
e ? C’est lui qui nous soutient, c’est lui qui nous conduit. C’est sa main qui nous guide, et son feu qui nous luit. Les au
r en chapitre. Il dit. Du fond poudreux d’une armoire sacrée Par les mains de Girot la cresselle est tirée. Ils sortent à l’
Ainsi, lorsque tout prêt à briser cent murailles, Louis, la foudre en main , abandonnant Versailles(a), Au retour du soleil e
e. L’ivoire trop hâté rompt deux fois sur sa tête, Et deux fois de sa main le buis tombe en morceaux : Tel Hercule(a) filant
être frappé du glaive de la justice humaine, que pour tomber dans les mains redoutables de la justice divine. En vain se flat
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
tats despotiques : les rênes du gouvernement s’y trouvaient entre les mains d’un seul, ou d’un petit nombre ; accoutumée à un
ré comme le prêtre qui rendait les oracles. On sent bien qu’entre les mains de pareils hommes, qui faisaient profession de di
Est-il étonnant que de pareilles harangues soient devenues, entre ses mains , des chefs-d’œuvre de force et de cette véritable
n des armes plus pénétrantes, plus inévitables. La vérité est dans sa main un trait perçant qu’il manie avec autant d’agilit
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
e, et un puissant véhicule pour le talent oratoire. En abattant d’une main ce qu’il a élevé de l’autre, l’orateur chrétien n
nt au-dessus de toutes les grandeurs, les voit d’en haut, tient d’une main la couronne qu’il pose sur leur tête, et de l'aut
tes les couronnes devant celles de l’éternité. Mais combien aussi ses mains doivent être fermes et sûres ! si elles sont ince
Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux, des bras, des mains , et la position du corps, 1° La tête. Elevée, ell
use, s’indigne ou compatit. Elle doit être en tout de concert avec la main . Le visage est ce qu’on observe le mieux dans l’o
d’une manière brusque, c’est du coude que doit partir le geste, et la main guidant le bras, décrit une courbe gracieuse en p
un contre-sens si l’on parlait à une personne placée à gauche. 4° La main . Le dedans de la main est tourné du côté du corps
n parlait à une personne placée à gauche. 4° La main. Le dedans de la main est tourné du côté du corps quand on appelle quoi
a répulsion, de l’horreur pour un objet et qu’on veut l’éloigner. Les mains supplient quand elles se joignent ; bénissent qua
à coté de l’autre. Avancée et étendue à la hauteur de la poitrine, la main assure les choses par serment ; dans la même posi
i seront joints légèrement, et formeront une petite courbe. L’une des mains ne doit point anticiper sur le domaine de l’autre
uragement, il ne faut pas les tenir sur la même ligne. Les gestes des mains et des bras sont de trois sortes : indicatifs, im
ière encor m’était donnée, —  J’irais, te conduisant moi-même par la main  ;_ Mais je n’atteindrais pas la troisième journée
s sur son chemin, Tous vêtus de bleu céleste, Marchent le mousquet en main . (B.) Ce vers s’emploie dans les mêmes sujets qu
der par le son plutôt que par l’orthographe. Genoux, vous, — chemin, main , — prompt, affront, etc., riment ensemble. 3. Par
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
précisément de l’époque où l’éloquence commença à dégénérer entre les mains des sophistes grecs, et finit par se perdre tout
que ». Trois des habitants de l’Asie s’avancèrent. Ils tenaient d’une main de l’encens, et de l’autre des couronnes de fleur
ube. Il portait l’habillement des Barbares, et tenait une massue à la main . Son visage cicatrisé était mâle et terrible, mai
ette nature divine et inconnue qu’il va rejoindre. Je ne touchais ses mains défaillantes qu’avec respect ; et le lit funèbre
e sur son visage. Prince, il parut se ranimer un moment pour toi : sa main mourante te présenta à tous ces vieillards qui av
a devant lui sa justice ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier l
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
u-dessus de ces nombreuses races d’animaux est placé l’homme, dont la main destructive n’épargne rien de ce qui vit ; il tue
raîne l’homme au combat ; innocent meurtrier, instrument passif d’une main redoutable, « il se plonge tête baissée dans l’ab
ans son cœur : « Nul ne roue mieux que moi. » Il descend : il tend sa main souillée de sang, et la justice y jette de loin q
er que l’homme. Eh bien, que s’ensuit-il pour cela ? L’homme, avec sa main et sa sagesse, qui aura dompté le cheval, animal
is d’une maison, d’une tour ou rempart. Il fait toutes armes avec ses mains  : il ourdit un habillement, il lance et tire un r
z le sort de nos établissements dans les Indes. Nous avons bien pu, à main armée, chasser les nations rivales d’un poste qu’
52 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
i, voyant Spurius Melius préparer une révolution, le tua de sa propre main . C’est qu’il y avait autrefois, dans cette républ
M. Fulvius, un consulaire. Lorsqu’un autre décret du sénat remit aux mains des consuls C. Marius et L. Valérius le salut de
s nous, voilà déjà vingt jours que nous laissons s’émousser entre nos mains le glaive de l’autorité sénatoriale ; car, nous a
-tu jamais fait grâce d’une souillure à tes regards, d’un crime à tes mains , d’une impureté à toute ta personne ? Est-il un j
couragés. Combien de fois le poignard n’a-t-il pas été arraché de tes mains  ! Combien de fois un hasard imprévu l’en a-t-il f
s affidés qui doivent, au forum d’Aurélius, t’attendre les armes à la main  ; que tu as réglé et fixé avec Mallius le jour de
t plus d’une fois tu ne quittas les autels que pour aller tremper tes mains impies dans le sang de tes concitoyens ? X.
ait ; me savoir vivant et partir d’ici ; s’être vu arraché le fer des mains par moi, laisser les citoyens pleins de vie et ce
, les coutumes de nos ancêtres, le pouvoir redoutable remis entre mes mains , l’intérêt de la république. Mais que de gens, so
ême cherchaient à les justifier ! combien de méchants y prêtaient les mains  ! Si cependant j’avais pu croire que la mort de C
mée de rebelles ; il voltige à la tête de ses troupes, les armes à la main . » Cependant voilà ce qu’on dira avant trois jour
ur, ils veulent mourir dans la honte, ni comment il peut leur sembler mains affreux de périr en nombreuse compagnie que de pé
ent à peine en croire mes paroles ; aussi ai-je voulu tenir entre mes mains des preuves tellement irrécusables, que vous fuss
compagne. On se précipite sur eux ; des deux côtés on met l’épée à la main . La chose n’était sue que des préteurs, mais igno
e et je donne lecture de ce qu’elle contient. Elle était écrite de sa main  : il y promettait au sénat et au peuple des Allob
troduit alors Statilius ; il reconnaît son cachet et l’écriture de sa main . Lecture est faite de sa lettre conçue à peu près
trouble extrême, Lentulus reconnaît et son cachet et l’écriture de sa main . La lettre ne portait aucun nom ; elle était conç
s chefs impies de cette guerre sacrilège et redoutable sont entre vos mains , maintenant que vous les tenez prisonniers, vous
ui se serait exposé à voir son cachet et ses lettres tomber entre vos mains , pour devenir contre lui d’irrécusables témoins.
onfié à des inconnus, à des barbares, des lettres remises entre leurs mains , que de fautes commises et qui ne l’eussent pas é
êt de leur domination, ne faut-il pas reconnaître, dans tout cela, la main des dieux immortels, je vous le demande ? Alors s
et qui attendent l’arrêt de votre sévère justice. Vous tenez dans vos mains des hommes qui voulaient incendier la ville, vous
aïeul de Lentulus, un grand homme, poursuivit Gracchus les armes à la main  : il reçut même une grave blessure en voulant pré
des conspirateurs sacrilèges, notre commune patrie tend vers vous ses mains suppliantes. À vous elle confie le soin de son sa
s un repas, il essaya de lui jeter à la tête la coupe qu’il tenait en main , et qu’il le fit ensuite enlever de la salle, gar
e lui demandai s’il était passé quelque autre de ses effets entre les mains de Verrès, il me répondit que ce préteur lui avai
rères, afin de voir les choses par leurs yeux avant de faire agir ses mains . Il est si jaloux de la réputation de connaisseur
us demander vos registres ? ne dois-je donc point les avoir entre les mains et les produire ? Vous dites que pendant ces anné
isselle bien travaillée le transportait, il n’était pas maître de ses mains . Cn. Pompée Philon était autrefois citoyen de Tyn
t déjà prise. On emportait des vases sans étuis ; on en arrachait des mains des femmes ; on brisait les portes, on enlevait l
porter leur argenterie hors de leurs maisons et de la mettre sous la main du préteur. Enfin, on apporte tout à Verrès : on
i, parce qu’il voyait dans ses domaines, et pour ainsi dire entre ses mains , un prince qu’il avait ouï dire et qu’il soupçonn
er et à laisser le candélabre ; ils retournent auprès d’Antiochus les mains vides. XXIX. Le prince n’a d’abord ni crain
s et l’air d’une vierge. Son carquois pendait sur ses épaules ; de la main gauche elle tenait un arc, et de la droite une to
levât aussitôt et ne prît pour arme ce que le hasard lui mit sous la main  ; la ville se rassembla en peu de temps auprès du
te. Cependant ils emportent deux statuettes pour ne pas retourner les mains vides vers ce ravisseur des choses saintes. Les p
s saintes, dont la religion nous ordonne d’éloigner non seulement nos mains , mais encore nos désirs et nos pensées. Il y a da
me la permission d’entrer pour prier ? Téméraire ! vous avez porté la main sur des choses que la religion vous défendait mêm
efs-d’œuvre des anciens maîtres. En un mot, Verrès, d’un seul coup de main , les enleva et les fit transporter chez lui par d
une beauté parfaite, qui représentait Cérès tenant des flambeaux à la main , et qui portait les preuves d’une antiquité supér
scendre et de les emporter, les sauva de ce péril. Cérès tenait de la main droite une très belle image de la Victoire ; le p
ez osé dérober cette statue ? Vous avez eu la témérité d’arracher des mains de Cérès l’image de la Victoire, et une déesse d’
d’un général qui laisse à des ennemis, contre qui il a les armes à la main , ce qui est l’objet de leur admiration, fait plus
tant de guerres, elle s’est conservée jusqu’ici, sans que jamais une main téméraire en ait osé violer la sainteté ; mais po
celle de Syracuse, que Marcellus vainqueur, et les armes encore à la main , vit et respecta, qu’il laissa à la religion de c
is violents et confus ; quelquefois même des paroles on en venait aux mains et aux coups. Ce préteur austère et prudent, inca
te charge m’était non seulement donnée, mais confiée et remise en mes mains comme un dépôt inviolable. Questeur en Sicile, je
n rocher d’une profondeur extraordinaire et entièrement creusé par la main des hommes. On ne peut construire ni s’imaginer u
rison, il écrivit son apologie. Chacun, dans la Sicile, l’a entre les mains , la lit et s’instruit par ce discours de vos crim
oucit mon malheur, c’est que j’ai déjà vu les haches, le visage et la main de ton bourreau Sestius, lorsque, dans une assemb
alheur le sauva. Car s’il leur eût échappé, il serait tombé entre les mains de ce corsaire de nos alliés. Les matelots congéd
souffrons en silence que l’argent de tous les peuples passe entre les mains de quelques avares gouverneurs. Nous paraissons d
suffit, ce préteur ne faisait point sur cela de différence : aussi la main du licteur, sans que Verrès fît un signe, tombait
conservés tous avec le plus grand zèle ? À quel citoyen suppliant sa main victorieuse n’a-t-elle pas offert un gage de sa b
le voyant on croyait voir Cérès même ou son image, non formée par la main d’un homme, mais descendue des cieux. Je vous imp
a, vous qui présidez à toute la Sicile, dont la défense est entre mes mains , vous qui, ayant trouvé les fruits de la terre, l
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
il mourut lorsque Louis XIV, majeur, laissait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. C’est le premier de nos auteurs qui a
irable architecture. Nous disons que les astres ont été faits par une main qui en pourrait faire de plus beaux. Nous disons
uère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains tout est foudre, tout est déluge, tout est Alexan
’est la fureur qui rendent les verges terribles et redoutables. Cette main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donne les c
54 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ces procédés artificiels dont l’emploi indiscret finit par gâter des mains novices. La même raison nous a conseillé d’adopte
au courage des condamnés. La patience de nos pères a lassé toutes les mains , toutes les machines21, toutes les inventions de
non pas de leur victoire. L’ouvrage de Dieu n’a pu être défait par la main des hommes. Et disons hardiment à la gloire de no
rdam59 A M. de Balzac 15 mai 1631. Monsieur, j’ai porté ma main contre mes yeux pour voir si je ne dormais point,
i croyaient que je les avais menés à la boucherie. Au sortir de leurs mains , je suis passé par deux lieux où il y avait garni
miration de ses vertus, où trouvera-t-elle des éloges dignes de cette main qui fait trembler tous nos ennemis, et dont les c
ux, qui lui disait : « Ma fille n’ayez point do peur, vous êtes en la main de Dieu. » Le comte de Brion avait entonné bien d
ocession168 ; les gens du carrosse, qui croyaient que nous étions aux mains avec tous les diables, firent un grand cri, et ce
d’imagination, voyant venir à eux deux hommes qui avaient l’épée à la main , eurent grand peur, et l’un d’eux, se détachant d
ute une ville entière ! maître jacques. Rôt... Harpagon, mettant la main sur la bouche de maître Jacques, Ah ! traître, tu
mon bien. maître jacques. Entremets... Harpagon, mettant encore la main sur la bouche de maître Jacques. Encore ! Valère,
er. maître jacques. Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que la mienne. Valère. Maître Jacques
monsieur, et nous ne saurions en chevir 221. don juan, lui tendant la main .. Ne vous étonnez pas si je m’informe des nouvell
pagnés de gardes, de hallebardes : ces trognes291 armées qui n’ont de mains et de force que pour eux, les trompettes et les t
de l’antichambre, et de la petite chambre, et du cabinet, qui sont à main droite du salon, eurent été entièrement consumés.
 ! il t’a établi pour t’en servir ; il a mis, pour ainsi dire, en tes mains toute la nature, pour l’appliquer à tes usages ;
ce grand jour510 de l’éternité, seront tout étonnés de se trouver les mains vides. La mort, cette fatale ennemie, entraînera
e576, il devient plus obéissant sous l’éperon, sous le frein, sous la main qui le manie à droite et à gauche, le pousse, le
e quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd e
eux la nature humaine si étrangement maltraitée ; adore humblement la main qui t’épargne, et pour l’amour de celui qui te pa
t que j’aille me retirer sur les mers les plus éloignées, c’est votre main qui me mène-là, et votre main droite me tient. Et
es mers les plus éloignées, c’est votre main qui me mène-là, et votre main droite me tient. Et j’ai dit : Peut-être que les
n qu’il se lève, il les prévient ; quelque loin qu’ils s’écartent, sa main est sur eux596. La pénitence Bossuet à Lo
lui son attache et sa confiance, plus aussi elle sera protégée de sa main toute-puissante607. Je vois, autant que je puis,
fort. Soyons contents. Si les biens nous viennent, recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons pas de vues trop669 vastes
nous vient, et683 que les hommes ne sont que des instruments entre la main de Dieu, pour affliger un royaume trop heureux, e
les lèvres grosses, les dents blanches, longues et mal rangées ; les mains bien faites, mais de la couleur de son âge. Elle
es croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains , envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes gr
le, faire de son fils un illustre ignorant, me mit ce livre entre les mains , encore que je ne fusse à peine plus un enfant de
rtir l’esprit719, et vous voyez que je vous ai mis moi-même entre les mains assez de livres français capables de vous amuser 
e jeune prince, si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entre ses mains pieux, humain, charitable, attentif à tous ses de
arras ; car tout le royaume ayant été ruiné, vous avez tout entre vos mains , et personne ne peut plus vivre que de vos dons.
i832 laisse tomber sur lui sa ceinture ; la victoire lui montre d’une main un char de triomphe, et de l’autre lui présente u
ieux le modèrent, et le rendent toujours fortuné ! Qu’il tienne en sa main la corne d’abondance850 ! Que l’âge d’or revienne
’une jeune lionne qu’il avait tuée dans les forêts. Il tenait dans sa main une houlette courbée et noueuse. Sa queue paraiss
e, car tu ne l’es point par ton naturel roide et âpre. Il faut que la main de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant 
ortunée s’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu, et se trouve seule au pied du tribunal r
nces de l’éloquence et celles des mœurs se donnent pour ainsi dire la main . Rome elle-même vit bientôt ses mœurs reprendre l
t à une famille de robe et d’épée. Dès l’enfance, il lisait, plume en main , avec réflexion, cherchant, dit-il, l’esprit des
ls faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains . Une preuve que les nègres n’ont pas le sens comm
sur toutes les démarches des hommes. Ils conduisent un général par la main , et, après l’avoir loué de mille sottises qu’il n
s furent un peu revenus de leur étourdissement, cet homme, portant la main sur le front, dit au géomètre : « Je suis bien ai
me précédées1071. On remarque que, dans les pays où l’on met dans les mains paternelles plus de récompenses et de punitions,
Nous nous retirons le soir, avec une petite lanterne grande comme la main , où nous mettons un petit bout de bougie ; le mat
1086 son fils à Paris. Jeannot monta en chaise de poste en tendant la main à Colin, avec un sourire de protection assez nobl
me charge des siennes. » Il vint effectivement à bout de le tirer des mains de ses créanciers. Jeannot retourna dans sa patri
as donnés pour servir de piliers d’appui à la masse de son corps ; sa main ne doit pas fouler la terre, et perdre par des fr
finesse du toucher dont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages plus nobles,
 ; il sait réprimer ses mouvements ; non-seulement il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter s
uet, le plastron1228 des rustres1229, qui le conduisent le bâton à la main , qui le frappent, le surchargent, l’excèdent sans
uir, il s’expose de lui-même h de nouvelles épreuves ; il lèche cette main , instrument de douleur, qui vient de le frapper ;
 ; que nos journées ont été employées à lire des papiers écrits de sa main , et que mes derniers moments se passent à remplir
associé, et que mes seize mille livres1269 étaient restées entre les mains de M. Colin de Saint-Marc1270. D’abord, il est in
toire, mon homme s’arrête, et, se tracassant avec un de ses doigts la main droite1275, il me dit : « Ah ! oui, je me rappell
neur de vous connaître... : sans cela… » Le président le prend par la main , l’éloigne de son fauteuil, s’y place, et lui dit
et tandis qu’on comblait les creux, nous tenions l’arbre chacun d’une main , avec des chants de triomphe1294. On fit, pour l’
vement de vanité bien marquée. Avoir pu construire un acqueduc de nos mains , avoir mis une bouture en concurrence avec un gra
ns. L’aristocratie frivole qui applaudit à ses épigrammes battait des mains à sa propre ruine. Il conduit l’intrigue la plus
j’avais rempli le parterre des plus excellents1442 travailleurs ; des mains … comme des battoirs ; j’avais interdit les gants,
ur Virginie, d’un port noble et assuré, elle nous faisait signe de la main , comme nous disant un éternel adieu. Tous les mat
lança seul à la mer, et Virginie, voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l’autre sur son cœur, et, levant
se autour de l’auguste effigie : on regarde, et l’on ne sait si cette main de bronze protège ou menace. A mesure que notre c
 ; j’ai bien envie d’être auprès de toi1501 pour y donner la dernière main . En attendant, je puis t’assurer que tu as des di
est bon, je t’entends, je t’entends. » Et puis, étendant gravement la main  : — « Va, tu seras content de moi. Prenez son nom
evé par une singularité qui n’est pas commune. L’Empereur a étendu la main sur lui, en l’assurant qu’il serait content. Vous
ni larmes : on se passait ces sceptres, qui ne pesaient point dans la main de celui qui les portait. Souvent une fraude, qui
ètrent l’avenir. Quelquefois elle tient des fleurs naissantes dans sa main , quelquefois une coupe pleine d’une liqueur encha
la pensée qu’elle en est inséparable. Il nous suffira de dire que la main de Napoléon a tenu la plume aussi noblement que l
à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains . J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figu
u’un, et, par la fente de la porte, je vis le père, sa lampe dans une main , dans l’autre un de ses grands couteaux. Il monta
lit, ce pauvre jeune homme étendu, offrant sa gorge découverte, d’une main il prend son couteau, et de l’autre… Ah ! cousine
a plupart nus, dans les rues, ou fuyant dans la campagne, tombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors. Après une lon
levez-vous, mon vieil ami, » dit le roi à l’évêque, en lui tendant la main . Hacker frappa de nouveau ; Charles fit ouvrir la
, Sire. — Le roi. Je ferai une courte prière, et quand j’étendrai les mains , alors… » Il se recueillit, se dit à lui-même que
plaisir de Votre Majesté. » Au bout d’un instant, le roi étendit les mains  ; l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier co
mwell voulut le voir, le considéra attentivement, et soulevant de ses mains la tête comme pour s’assurer qu’elle était bien s
’elles précipite son enfant dans l’abîme ; ensuite, se prenant par la main , et formant un cercle, elles se mettent à danser
t à peine de leurs ruines ; mais clans les moindres lieux, on sent la main du gouvernement et l’administration toujours prés
le malheureux Caila ne sort de son sommeil que pour tomber entre les mains de ses ennemis. Accourue au moment où on l’enchaî
religion catholique ; elle se retira ensuite à part et écrivit de sa main , pendant plusieurs heures, des lettres et son tes
nt heurter à la porte. Le shérif1704 entra, une baguette blanche à la main , s’avança jusqu’auprès de Marie, qui n’avait pas
, non sans peine ; car ils s’étaient jetés à ses pieds, baisaient ses mains et ne voulaient pas la quitter. Lorsqu’on les eut
és, elle se remit en marche d’un air noble et doux, le crucifix d’une main et un livre d’Heures de l’autre, revêtue du costu
genoux d’un grand courage, et, tenant toujours le crucifix entre ses mains , elle tendit le cou au bourreau. Elle disait à ha
iance : « Mon Dieu, j’ai espéré en vous ; je remets mon âme entre vos mains . » Elle croyait qu’on l’exécuterait comme en Fran
admirable douceur. Le bourreau lui-même était ému et la frappa d’une main mal assurée. La hache, au lieu d’atteindre le cou
ensibles, plus irritables qu’ailleurs ; et l’art de les manier, d’une main délicate et ferme, fut toujours une partie import
dans le cœur ; la matière de l’observation, nous l’avons tous sous la main , ici même, au coin de la cheminée, à la table de
mais, malgré moi et par un instinct dont je ne suis pas le maître, ma main va toute seule chercher dans une bibliothèque ces
aveugle que j’aurais encore, je le crois, du plaisir à tenir dans mes mains un beau livre. Je sentirais du moins le velouté d
ive, quand j’entends ses cris et ses sanglots, quand elle se tord les mains et souvent se roule à terre, qui me dira si c’est
qu’on pouvait aimer Dieu, et qu’il était aimé en effet. Je tendis la main à mon bienfaiteur, et je lui demandai son nom. Il
furent sur d’autres tables1759, moins sacrées sans doute, puisque la main de Dieu ne les avait pas écrites, mais qui formèr
é sur la terre, dont le cœur n’a jamais conçu l’injustice, et dont la main ne la point exécutée ; qui non-seulement a respec
ait donné un fils. » Un grand jeune homme, fils de Pietri, serrant la main froide de son père, s’écria : « Oh ! pourquoi n’e
nce de la vocératrice1774. Colomba embrassa la veuve, prit une de ses mains , et demeura quelques minutes recueillie et les ye
capitaine, en bonnet de nuit et en caleçon, tenant un oreiller d’une main et son épée de l’autre, ouvre la porte, et sort e
uère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains tout est foudre, tout est tempête, tout est délug
ment du dix-septième siècle, et qu’un heureux hasard a mise entre les mains de M. Hatzfeld, qui s’en est fait récemment le co
ces de son esprit et de son cœur, et il n’a rien laissé sortir de ses mains qui n’en portât la vive marque. Telle était en lu
nature, Sçachez qui donne aux fleurs ceste aimable peinture : Quelle main sur la terre en broyë la couleur, Leurs secreltes
je vous escris ce mot, la veille d’une bataille. L’yssue en est en la main de Dieu, qui en a desjà ordonné ce qui en doibt a
je vous recommande et moy aussy. Ce dernier aoust [1590]. De la main de celuy qui baise les vostres et qui est vostre
oir cachot, fouet sanglant, rouges lames de fer, Nous l’avons sous la main l’appareil de l’enfer ; Dût le bourreau manquer l
quer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main , ferme la bouche à tout le monde, et jouit en rep
me ; où Racine, faisant la procession dans sa chambre, un cierge à la main , à la tête de ses enfants, ne passait point pour
’est le berger habillé d’or et de pierreries, la houlette d’or en ses mains  ; son chien a un collier d’or, il est attaché ave
commune A daigné prodiguer des soins aussi puissants A pétrir de ses mains leur substance mortelle Et le grossier instinct q
e de littérature. Lorsque Fénelon reçut le duc de Bourgogne entre ses mains , il fut effrayé de son na­turel bouillant et rebe
50.  . L’Abondance était représentée par une jeune fille, tenant à la main une corne remplie de fruits et de fleurs. 851.  
eligion le balança dans le berceau de la vie ; ses beaux chants et sa main maternelle l’endormiront encere dans le berceau d
e sent, et l’on ne peut s’en défendre. Adieu, madame, j’espère que la main qui veut bien tracer mes pensées en fera excuser
tracer mes pensées en fera excuser le désordre. Mon Dieu ! que cette main m’est chère ! ce n’est pourtant pas le plus bel e
; au reste, mon âme est à Dieu mon cœur au roi et mon corps entre les mains des méchants : qu’on fasse ce qu’on voudra. » 10
rs de nos grandes lectures, des rogatons que nous trouvons sous notre main  : par exemple, toutes les belles oraisons funèbre
z pas une autre règle pour juger de l’ouvrage : il est bon et fait de main d’ouvrier. » 1138. A propos de Catilina ou Rom
e compose, il devient obéissant sous l’éperon, sous le frein, sous la main qui le dirige à droite et à gauche, le presse, le
e tendresse, Se roula sur mes pieds enchaînés de caresse, Léchant mes mains , mordant mon habit, mon soulier, Sautant du seuil
ce. Gardant du bienfait seul le doux ressentiment, Il vient lécher ma main après le châtiment ; Souvent il me regarde ; humi
c un large ruban ; il chantonne gaiement, un papier et un crayon à la main . 1429. Il ne veut pas être reconnu. 1430. Il le
ieux les reconnaître que par la joie que j’aurai de me voir entre ses mains sans que les hommes s’en mêlent. Avaler le calice
comme il vit les siens en pleurs autour de son lit, il leur tendit la main  ; sa voix n’était plus qu’un souffle ; à peine pu
s ardent est devenu docile; il obéira à la moindre inflexion de votre main ou de celle de mon père. Ecrivez- moi, mon oncle,
Maintenant le lycée Louis-le-Grand. 1513. L’empereur ayant étendu sa main , M. de Fontanes ne pouvait se refuser aux prières
abordant au fort de son supplice, Parut toute interdite, et retira sa main , N’osant pas sur son maître exercer son office. M
revu Dieu dans ce mystère, s’il se croit soutenu dans le bien par une main secourable et toute-puissante. Il marche alors da
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
e-temps abrègent la soirée. J’entends ce jeu bruyant où, le cornet en main , L’adroit joueur calcule un hasard incertain. Cha
e seul, je me plais encore au coin du feu. De nourrir mon brasier mes mains se font un jeu. J’agace mes tisons ; mon adroit a
poème : nous n’en tirons rien ici, parce que l’ouvrage est entre les mains de tous ceux qui étudient les belles-lettres. Au-
e, et que cette ville ne pouvait, après sa mort, que tomber entre les mains des Grecs, tout était complet et fini par là. Hom
rri sous sa tutelle, Devint son ennemi dès qu’il régna sans elle. Ses mains , autour du trône avec confusion, Semaient la jalo
fable, autrefois, Sut à tes fiers accents mêler sa douce voix, Si sa main délicate orna ta tête altière, Si son ombre embel
ète commence d’un ton soutenu, comme : Valois régnait encore, et ses mains incertaines De l’État ébranlé laissaient flotter
ons, Orne, élève, embellit, agrandit toutes choses, Et trouve sous sa main des fleurs toujours écloses. C’est là l’immense
aux, Le Rhin, tranquille et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d’une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
n abîme de je ne sais pas quoi ; car il n’a aucune fantaisie, mais sa main est un creuset où l’argent se fond. Ma fille, il
s pas grand cas des malheureux, mais qu’en récompense6 je battrai des mains pour votre retour ; en un mot, que je hurle avec
ens qui me dirent en ce temps-là : « J’ai vu votre portrait entre les mains de madame de la Baume1, je l’ai vu. » Je ne répon
achant que le vôtre me trahissoit. Vous sâvez la suite. Être dans les mains de tout le monde ; se trouver imprimée ; être le
peine tourné son cheval qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main , qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cet
le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenoient le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gent
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
ans un climat presque barbare, et chez des peuples à peine sortis des mains de la nature, c’est de trouver des discours dans
. Pour vous, le ciel deviendra d’airain, la terre sera de fer ; et la main vengeresse du père que vous aurez offensé, vous s
les défendre. Les moissons que vous aurez semées, les fruits que vos mains auront cultivés, deviendront la proie de nations
absolu des cieux et de la terre, il n’habite point les temples que la main de l’homme a élevés ; et celui qui dispense à tou
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
nce, Tabatières, bijoux ; sa poche est un trésor ; Sous ses heureuses mains le cuivre devient or1 Hector. Et l’or devient à
e en votre chagrin ? Valère. Celui qui te viendra le premier sous la main  : Il m’importe peu, prends dans ma bibliothèque.
un joueur est heureux ! Sa poche est un trésor ; « Sous ses heureuses mains le cuivre devient or », Disiez-vous. Valère. Di
nouvelle punition pour le joueur : Angélique, dont il recherchait la main , instruite de la destination qu’avait reçue son p
t. 3. Le rival du joueur, comme on l’a vu, et celui qui obtiendra la main d’Angélique. 4. C’était le nom donné aux vaissea
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
x, Le Rhin134 tranquille et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d’une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur
t sur le trône, et me servant sans honte, Laissaient leur sceptre aux mains ou d’un Maire, ou d’un Comte ! Aucun soin n’appro
rtisans de la gloire, D’assurer à vos noms un heureux souvenir. Si la main des neuf sœurs ne pare vos trophées,             
ples vains, et voisins jaloux, Voir les merveilles éclatantes, Que sa main opère pour nous. Que pourront vos ligues formées
bonté peuvent attendre ; Et qui, prompt à les discerner, N’ouvre les mains que pour répandre, Et ne reçoit que pour donner.
umains. Dans ses yeux la flamme étincelle, Et le glaive brille en ses mains . Il en est de ces stances de nombre impair, comm
ce genre, tels que ceux-ci de Racine : Hé bien, filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qu
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
et qu’on n’a point revue1. Athalie. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? Joas. Dieu laissa-t-il jamais se
e sa loi ; Dans son livre divin, on m’apprend à la lire Et déjà de ma main je commence à l’écrire. Athalie. Que vous dit ce
Je n’eusse d’une mère étouffé la tendresse ; Si de mon propre sang ma main versant des flots N’eût par ce coup hardi réprimé
Je vous rends le dépôt que vous m’avez commis1. Junie refuse la main de Néron NÉRON, JUNIE. Néron 2. Vous vous t
mpire. Plus j’ai cherché, madame, et plus je cherche encor En quelles mains je dois confier ce trésor3 ; Plus je vois que Cés
seul l’heureux dépositaire, Et ne peut dignement vous confier qu’aux mains A qui Rome a commis l’empire des humains. Vous-mê
barrassante ! 4. Elle a le courage de la candeur. 5. Elle refuse la main de Néron, sans tirades, du ton le plus modeste, e
61 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ne carrière, eût été le maître des consciences ; il eût tenu dans ses mains la vie et la fortune de ses concitoyens ; il eût
s reconnaîtrez déjà le génie de la race latine. Ce Mucius Scævola, la main sur le brasier ; cette Lucrèce qui se poignarde d
Persée traînés en triomphe avec leur père et tendant au peuple leurs mains suppliantes ; c’est César égorgé en plein jour, d
tale sur la place les dépouilles de trente ennemis qu’il a tués de sa main , et quarante récompenses militaires : il montre a
du laboureur, de beaux et solides garçons, la fermière et ses filles, mains calleuses, teint brûlé, forte lignée de paysans. 
it à vendre ta maison et ton mobilier, tu n’as pas même su sauver des mains des créanciers sa chaise de magistrat. L’art mili
abords du forum sont là pour les protéger, et non pour leur forcer la main . — Dans le procès de Verrès, au contraire, il les
62 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
ite de Provence, apprenant que saint Louis venait de tomber entre les mains des Sarrazins et craignant qu’elle-même ne fût pr
ntôt ; je revois les lupins Plus gais qu’auparavant retenir sous mes mains . 8° Pensées gracieuses Les pensées gracie
e prière, D’un seul baiser implorent le bienfait. Céline alors, d’une main caressante, Contre son sein les presse tour à tou
Qu’elle-même (Rome) sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles. Les Horaces. 12° Pen
seul instant tout leur bonheur, et tomber en sortant de là entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice. 15°
aisons à la répéter ici ; le prince indien venait de tomber entre les mains d’Alexandre : « Comment veux-tu que je te traite 
63 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
aient les yeux et l’âme de Phidias, et d’après lequel se dirigeait sa main . » Cette passion de l’idéal fait l’inspiration d
a Fontaine, X, xv. Nous cultivions en paix d’heureux champs, | et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu’au labourage.
le peinture exprime les caractères de l’ode, tracés par Boileau d’une main plus tranquille : L’ode, avec plus d’éclat, et n
rhéteur notait jusqu’à la direction du regard, jusqu’à la pose de la main et aux mouvements des doigts. La Mémoire était en
Chaque proposition est suivie de sa preuve, et la tient comme par la main . Nous tirons encore notre exemple de Bossuet. 1.
ais dépend d’un souverain Oui, pour tout conserver, tienne tout en sa main . Lieux communs. — Tous les arguments que nous v
ge entre tous les humains, Daigna m’instruire encore au sortir de ses mains .... 4° Le Genre et l’Espèce. — Ce qui est vrai d
ence, L’ardeur de voir de près un si fameux héros Sans lui voir en la main piques ni javelots, Et le front désarmé de ce reg
; et jamais un plus hardi dessein Ne mit à des vaincus les armes à la main . Surtout, j’admire en vous ce cœur infatigable Qu
e souscrire à cet ordre inhumain N’a pas, en le traçant, arrêté votre main  ? C’est après ces reproches sanglants qu’elle di
: Un prêtre, environné d’une foule cruelle, Portera sur ma fille une main criminelle, etc. Amplification. — Il ne suffit
aisément, se transportent et gagnent même à être mis en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme : l
des écrivains de génie s’évanouissent, ou tournent en défauts sous la main des imitateurs. Mais, dans le génie même des gran
laint de sa parure et des soins dont on l’assiège : Quelle importune main , en formant tous ces nœuds, A pris soin sur mon f
ue durs qu’ils paraissent par eux-mêmes, qui, placés à propos par une main habile, ne puissent contribuer à l’harmonie du di
l’énonciation d’un fait ou d’un jugement, Bossuet dit de Joram : « La main de Dieu fut sur lui ; son règne fut court et sa m
la prose française au milieu du xviie siècle, lorsqu’elle passa des mains de Descartes et de Pascal dans celles de Bossuet.
ndonnerez-vous à l’infâme couteau Qui fait choir les méchants sous la main d’un bourreau ? Corneille, Horace, acte V, sc. i
ortunée s’arrache comme à regret de ce corps de boue, tombe entre les mains de Dieu, et se trouve seule aux pieds du tribunal
it. de M. Havet, p. 109.) « L’amiral où elle était, conduit par la main de celui qui domine sur la profondeur de la mer,
r chacun d’eux. Id., Horace, acte IV, sc. ii. Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis. Pour réparer des ans l’irr
idée plus forte, en la faisant deviner. Je devrais sur l’autel où ta main sacrifie Te… mais du prix qu’on m’offre il faut m
unèbre de Henriette d’Angleterre.) « On se couronne de ses propres mains  ; on se dresse un triomphe secret à soi-même ; on
échés en ont affilé le tranchant fatal. » « Le glaive que je tiens en main , dit le Seigneur notre Dieu, est aiguisé et poli 
use : ainsi, la pâle mort, les pâles alarmes, etc. La vengeance à la main , l’œil ardent de colère. Polyeucte, acte I, sc.
me. Iphigénie, acte I, sc. iii. Vous vous êtes servi de ma funeste main Pour mettreà votre fils un poignardà la main.
tes servi de ma funeste main Pour mettreà votre fils un poignardà la main . Mithridate, acte IV, sc. iv. Variétés de la
64 (1854) Éléments de rhétorique française
omme étendu sur la terre, et, près de lui, un autre homme tenant à la main une arme encore sanglante. La peinture, quoique p
uve à la même place, l’œil fixe et abattu, se frappant la tête de ses mains , et déclarant qu’il ne pourra jamais traiter un t
peine tourné son cheval, qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main , qui lui dit : « Monsieur, jetez les yeux sur cet
le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenait le chapeau de Saint-Hilaire. Ce gentil
nait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer, avec ses mains triomphantes, les ruines du sanctuaire, et ne vou
pérance d’un si grand secours. L’amiral où elle était, conduit par la main de celui qui domine sur la profondeur de Ta mer e
tels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencera vous
lie : De princes égorgés la chambre était remplie ; Un poignard à la main , l’implacable Athalie Au carnage animait ses barb
eurs tombées sous la faux de i homme champêtre. Flore, un râteau à la main , invite les bergers à danser à la fêle printanièr
ongent dans d’ineffables rêveries, qui souvent ont fait tomber de mes mains les livres des philosophes. Majestueuses forêts,
sés. Vous voulez gouverner ; vous désirez qu’Athènes De l’Etat en vos mains remette un jour les rênes ? — Je l’avoue. — Et sa
s, dont l’enchantement soit tel, qu’ils ne paraissent pas faits de la main des hommes. Épuisez vos trésors et votre industri
ge incomparable ; et après que vous y aurez mis, Zénobie, la derniere main , quelqu’un de ces pâtres qui habitent les sables
par les calomnies d’Œnone : Prenez garde, seigneur : vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains
e souscrire à cet ordre inhumain N’a pas, en le traçant, arrêté voire main  ! Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristess
vous y êtes. Si je vais aux extrémités de la terre, j’y trouve votre main . Si je descends au fond des abîmes, votre esprit
litique bizarre, à chaque blessé de conséquence qui mourait entre ses mains , ils donnaient un certain nombre de coups de bâto
rant des fers à sa patrie, Mais périr sans vengeance, expirer par les mains De ces brigands d’Europe et de ces assassins, Qui
ais qu’au juste héritier le sceptre soit remis : Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis : Confonds dans ses conseil
t impétueuse était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince de Condé. » De la répétition. On
à que tendent toutes ses pensées, comme la flèche va droit au but des mains de l’archer. Quitte-t-il ce séjour ? la terre n’e
e quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre ses mains du matin au soir, et quelques fruits qu’on perd e
rend la cause pour l’effet, comme dans ce vers : Le travail de leurs mains nourrissait leur vieillesse. Le travail de leur
ail de leurs mains nourrissait leur vieillesse. Le travail de leurs mains est là pour ce qu’ils gagnaient en travaillant. 2
le : Je l’ai vu cette nuit, ce malheureux Sévère, La vengeance à la main , l’œil ardent de colère. 5° On prend le contenan
els Et, sur les bords du Nil, les peuples imbéciles, L’encensoir à la main , chercher les crocodiles ? Les peuples sont là p
De rétablir Joas au trône de ses pères, De ne poser le fer entre nos mains remis, Qu’après l’avoir vengé de tous ses ennemis
à la réserve de certains coups extraordinaires où Dieu voulait que sa main parût toute seule, il n’est point arrivé de grand
ndonnerez-vous à l’infâme couteau Qui fait choir les méchants sous la main d’un bourreau ? Romains, souffrirez-vous qu’on vo
les attitudes du corps, et les mouvements de la tête, des bras et des mains . La physionomie est un des principaux moyens de l
ner ou de l’incliner. » (Quintilien.) Les mouvements des liras et des mains servent à indiquer le temps, le nombre, les lieux
orsqu’on écrit en l’air, et qu’on peint en parlant. L’un semble d’une main encenser l’assemblée ; L’autre à ses doigts croch
es discours sont pleins, Je m’applaudis moi-même, et fais claquer mes mains . Souvent je ne veux point que ma phrase finisse,
positifs. L’élève doit chercher, dans tous les livres qu’il a sous la main , soit la description du lieu où se passe la scène
iasme ; ils se pressaient autour de lord Nelvil, et lui baisaient les mains avec un empressement si vif, qu’il était obligé d
de s’échapper. Le comte d’Erfeuil arriva et lui dit en lui serrant la main  : « Cher Nelvil, il faut pourtant partager quelqu
nir monsieur son fils à Paris. Jeannot monta en chaise, en tendant la main à Colin, avec un sourire de protection assez nobl
e à l’esprit de Sénèque. Madame de Sévigné étudiait Tacite ; et cette main délicate et légère, qui savait décrire avec des e
ment Votre Majesté de croire que je puis faillir de la plume et de la main , mais jamais du cœur et de la pensée... « Sire, p
incre l’Espagne : Qu’elle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main , mais d’une main douce, tendre, salutaire, qui ne
Qu’elle regarde de tous côtés : tout a besoin de sa main, mais d’une main douce, tendre, salutaire, qui ne tue point pour g
ue, ne pouvant se fléchir elles-mêmes, elles se sentent fléchir d’une main toute-puissante, telle que celle de Votre Majesté
royal ; avant, qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main d
t-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main de justice, cet anneau qui faisait l’indissoluble
s, il ne se corrige plus. Votre Majesté nous avait confiés à d’autres mains que les siennes ; persuadés qu’elle pensait moins
isément, se transportent, et gagnent même à être mis en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme ; l
s croire, pour les suivre ; bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains  : envie qui ne prend guéres aux roys, aux barbes
re se prèteront à tout ; sitôt qu’ils auront reconnu sur l’adresse la main qui la tracée, ils seront disposés d’avance à tou
sser une nuit sur le mouvement passionné qui vous a mis la plume à la main  ; et le lendemain, quand vous relirez ce que vous
’avoir le temps de vous reconnaître. Vous n’avez pas toujours sous la main l’expression claire et précise, celle qui corresp
à notre table active et silencieuse ; madame *** écrivit, de sa jolie main , un petit billet à ce gros chasseur, pour qu’il n
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
de dire simplement que le duc de Montausier fit abjuration entre les mains des ministres de J.-C., s’exprime ainsi : « Tomb
te, c’est-à-dire le vin qui était dedans.                         Sa main désespérée M’a fait boire la mort dans la coupe s
, la plus belle de ces branches d’un tronc royal, a été coupée par la main de l’envie, et la hache sanglante de l’assassin37
e ? L’art du pilote est tout ; et, pour dompter les vents, Il faut la main du sage et non des ornements. (Discours sur l’in
Vénus lui donne alors sa divine ceinture, Ce chef-d’œuvre sorti des mains de la nature, Ce tissu, le symbole et la cause à
même inanimées : Ici, la terre se réjouit de se voir cultivée par des mains victorieuses, et fendue avec un soc chargé de lau
ceau du Paradis perdu. C’est l’instant où la malheureuse Ève porte la main sur le fruit fatal. Elle dit, et soudain, ô forf
, et soudain, ô forfait lamentable ! Sur le fruit tentateur porte une main coupable, Le saisit, le dévore ; à peine il est c
e de Milton ; c’est Adam qui parle : Sa docile pudeur m’abandonne sa main , Je la prends, je la mène au berceau de l’hymen,
que la traduction de M. Aignan soit ce qu’elle peut devenir entre ses mains  ; mais elle annonce assez de talent, et l’auteur
66 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
leurs louanges ne sont pas sincères. Le hasard fait tomber entre ses mains un livre dans lequel quelques actes de son gouver
À cette nouvelle, Joseph abandonne tout ; il renonce à sa place, à la main de la jeune fille, à sa fortune, pour aller donne
ables pièces est adressée à une colombe favorite qui mangeait dans sa main et dormait sur sa lyre. S’étant établi dans l’île
jeune barde succomba ; mais sa harpe chérie ne vibra plus, car de sa main mourante il en brisa les cordes. « Tu ne chantera
assez près du Vésuve. Saint Paulin, évêque de Noie, pour racheter des mains des Vandales le plus grand nombre possible de cap
se réunit sur-le-champ, et décida qu’Alcandre serait remis entre les mains de Lycurgue, qui ordonnerait de son sort. Sujet e
l donna dans la place avec le détachement, fit merveilles, prit de sa main quelques-uns de ces généraux, et immédiatement en
qui avait été pris à Gaëte, étant vice-roi de Naples, les armes à la main . « Ce père et ce fils illustres étaient, le père,
rge à bout portant son arquebuse, la jette par terre, et, l’épée à la main , s’élance dans les retranchements. Ses camarades,
r dans l’abîme. Une femme d’une beauté fière et sauvage, tenant d’une main son enfant, ordonne d’un air menaçant à ce chef d
lors infestées par les bandits. Il a le malheur de tomber entre leurs mains . Au lieu de s’en affliger, il s’en réjouit : obli
te tentative de sa part dut occasionner. Quinze pièces d’or entre ses mains  !… on croit qu’il les a volées. Ses protestations
a en cette occasion le plus beau discours qui soit jamais sorti de la main des hommes, fut absous d’une voix unanime ; Athèn
ui et lui révèle les affreux événements de la journée ; pour lui, ses mains sont restées pures du sang des Français, et maint
abane et succéda à son père. Sujet. Artabane, une épée sanglante à la main , sortant de l’appartement de Xerxès, se rendait à
. Le bruit de la mort du roi se répand ; on trouve Arbace tenant à la main l’épée sanglante ; on le croit coupable ; on l’ar
n guerre avec la Pologne. Jagellon promettait, si on lui accordait la main d’Hedwige, d’embrasser, avec tout son peuple, la
igée de suppléer a l’exiguïté de ses ressources par le travail de ses mains . C’est l’entretien de madame Milville avec Vangle
rt aux outrages auxquels elle était exposée si elle tombait entre les mains de leurs ennemis. D’abord Rhadamiste  la serre da
n. Gilimer délibère sur ce qu’il doit faire : « Mourir les armes à la main , » voilà le parti qui lui paraît le plus digne de
en descendant de ce rocher inexpugnable, il ira se remettre entre les mains de Bélisaire. Gilimer obtint ce qu’il demandait.
ipite sur son fils sans vouloir l’écouter, lui arrache de ses propres mains les ornements impériaux, et le fait jeter dans un
uvrage gigantesque, le plus étonnant, peut-être, qui soit sorti de la main des hommes. Elles sont formées de pierres énormes
i avaient sauvé la vie. Il trouve son père mort et son bien entre les mains d’un étranger. Après quelques jours uniquement co
hur se laissa surprendre dans une embuscade. Jean, le tenant dans ses mains , lui demanda pour rançon la cession absolue de se
aroline ; il attaque tous les retranchements, les emporte l’épée à la main , et fait un massacre horrible. Tous ceux qui avai
te. Les prélats et les seigneurs vinrent successivement lui baiser la main . Ensuite, ces tristes restes furent conduits en g
fléchir, le sénat tout entier, puis les prêtres, portant entre leurs mains les choses sacrées. Il fut sourd à toutes les pri
tout autre, comme à lui, de résister. Du reste sa vie est entre leurs mains  ; et la confiance avec laquelle il est venu se re
e prime de trois piastres par tête de Turc pris ou tué les armes à la main . Un soldat grec dont le frère, fait prisonnier pa
ne fut qu’avec beaucoup de peine que nous parvînmes à le tirer de ses mains . « Tout le camp était de son avis, car l’exaspéra
manie), attaqua les Gépides, autre peuple barbare, tua leur roi de sa main , et força Rosamonde, fille de ce roi, à l’épouser
agnes et dans les vignes les plus reculées, offrant le travail de mes mains à qui voulait l’acheter ; pendant l’été, je n’éta
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
e, dans le roman, « le dénoûment, dit M. Wey, étant préparé de longue main et tout tracé par les situations dont il ressort,
té même, avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce seeptre, cette main d
t-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce seeptre, cette main de justice, cet anneau qui faisait l’indissoluble
te ancienne et très-noble monarchie. Courbé, comme je le suis, par la main de la douleur, je suis peu capable d’assister mon
mères pour devenir leurs juges ; leur vie et leur mort sont entre vos mains . Je m’en vais prendre les voix et les suffrages.
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
s répandues, ou appartiennent à des recueils qui ne sont ni entre les mains , ni à la portée de tout le monde. Il est malheure
que ne pouvant se fléchir elles-mêmes, elles se sentent fléchir d’une main toute-puissante, telle que celle de votre majesté
s, il ne se corrige plus. Votre majesté nous avait confiés à d’autres mains que les siennes : persuadés qu’elle pensait moins
69 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
e, les attitudes du corps, les mouvements de la tête, des bras et des mains . La Physionomie Si la physionomie n’était pa
plus que le discours le plus éloquent. Les mouvements du corps et des mains doivent seconder les sentiments de l’âme. L’actio
est complètement paralysé par les feuilles de papier qu’il tient à la main . « Lire un discours, dit le célèbre d’Aguesseau,
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
c que Télèbe, Madame, est de ce côté ; (Sosie marque les lieux sur sa main .) C’est une ville, en vérité, Aussi grande quasi
, Qu’on ne vous voie, en hâte, aller à sa rencontre, Lui présenter la main , et d’un baiser flatteur Appuyer les serments d’ê
entiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire : Il prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un hom
à tes soins nous sommes redevables De nous avoir rendu, façonné de ta main , Le grand homme, chez toi, devenu tout Romain2, D
contre unie La pleine connaissance avec le grand génie, Secouru d’une main propre à le seconder, Et maîtresse de l’art jusqu
pre à le seconder, Et maîtresse de l’art jusqu’à le gourmander2 ; Une main prompte à suivre un beau feu qui la guide, Et don
t présenter. Et, quand le ciel les donne, il faut en profiter. De ces mains , dont les temps ne sont guère prodigues, Tu dois
71 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
hose, c’est chercher le mauvais. » Si nous ne pouvons mettre dans les mains de nos élèves les grands traités didactiques d’Ar
er à les cultiver17. » Zénon comparait l’argument philosophique à la main fermée, et l’argument oratoire à la main ouverte
’argument philosophique à la main fermée, et l’argument oratoire à la main ouverte (Cic., Orat., c. 32).   Les autres espèce
i secret de Verrès, et ne cherchait à faire tomber la cause entre ses mains que pour la trahir. Cicéron, après avoir rapporté
ésar, qu’il laissa tomber en frémissant les papiers qu’il tenait à la main , et qui renfermaient l’acte de condamnation22. Il
conditions ont corrompu leurs voies ; les pauvres murmurent contre la main qui les frappe ; les riches oublient l’auteur de
nde au soleil d’animer la nature,     Et la lumière est un don de ses mains  ;         Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le
uintilien (VI, 1), chausser le cothurne à un enfant, et lui mettre en main la massue d’Hercule. Quale si personam Herculis
ait propre à faire impression sur un jeune prince accoutumé de longue main à respecter les avis de Mentor ; Mais il eût irri
ouche le rivage de Sigée et la flotte des Grecs ; ensuite, levant les mains , il s’écrie : Grands dieux ! c’est à la vue de la
ort fatal nous l’enlève et à vous et à moi (en même temps il porte la main à ses yeux, comme pour essuyer des larmes), qui d
te point dans les temples bâtis par les hommes. Les ouvrages de leurs mains ne peuvent être un honneur pour lui, et il n’en a
éminence, un grand nombre d’esclaves fondent sur Milon les armes à la main  ; les plus hardis tuent le cocher. Milon jette so
il me préparait cette punition que j’ai méritée. Il s’humilia sous la main qui s’appesantissait sur lui ; sa foi ôta même à
jour, eût osé se présenter devant l’auguste assemblée du peuple, les mains encore fumantes du sang de Clodius, et portant su
que nous nous sommes liés par les serments les plus saints, que notre main a touché celle d’Annibal, gage inviolable d’amiti
re main a touché celle d’Annibal, gage inviolable d’amitié : et cette main sacrilège, le serment à peine achevé, nous l’arme
it bien tenté d’ajouter ici quelques pensées : Pourras-tu tremper tes mains dans le sang d’un père ? arracher la vie à celui
ges ne se crussent bravés par un homme dont le sort était entre leurs mains . Que fait Cicéron ? Il prend sur lui le personnag
mères pour devenir leurs juges ; leur vie et leur mort sont entre vos mains . Je m’en vais prendre les voix et les suffrages.
isément, se transportent, et gagnent même à être mis en œuvre par des mains plus habiles : ces choses sont hors de l’homme ;
e : Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie, Tandis que votre main , sur eux appesantie, À leurs persécuteurs les liv
eu des Juifs l’emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille. » Il semble qu’on entende
ictateur Camille avait dit à ses soldats, sur le point d’en venir aux mains  : Hostem, an me, an vos ignoratis ? (Tit. Liv.,
e seul instant tout leur bonheur, et tomber au sortir de là entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice142. » C
u sort se déploie ; Tout tremble autour de ce scrutin. Plus loin, une main frénétique Chasse du cornet fatidique L’oracle ro
ois vous servir et vous craindre ; Tous les droits de l’empire en vos mains confiés ; Cruel, c’est à ces dieux que vous sacri
t impétueuse était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince de Condé. » La phrase languirait sans l
Troie ! Fléchier dit de Turenne : « Combien de fois essaya-t-il d’une main impuissante d’arracher le fatal bandeau qui ferma
ni la comparaison assez sensible. Théophile a dit : Je baignerai mes mains dans les ondes de tes cheveux  ; et ailleurs : L
la même figure qu’on dit d’un héros qui combat : La mort est dans ses mains . 3º Le contenant pour le contenu. Il avale la co
   Dans ma vieillesse languissante, Le sceptre que je tiens pèse à ma main tremblante. 5º Le possesseur pour la chose même
e les figures animent (flexa, figurata), c’est la statue qui, sous la main de l’artiste, prend toutes les formes et tous les
évore ? Est-ce un profanateur de son propre corps ? A-t-il trempé ses mains dans le sang innocent ? A-t-il fait de la veuve e
aient chez eux ; le lâche, tout couvert de ses armes, un javelot à la main , accompagné de cinq jeunes gens armés comme lui,
ensa. (Æneid., IX, 475.) Dans ces vers de Racine : Un poignard à la main , l’implacable Athalie Au carnage animait ses barb
rnage animait ses barbares soldats ; ce seul trait, un poignard à la main , fait une image. Mais d’ordinaire l’hypotypose a
tête haute comme s’il eût fait une belle action, présente gaiement sa main sacrilège à ceux qui se réjouissent avec lui, et
s vertus. Et dans Phèdre : Prenez garde, seigneur : vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains
l’orateur, sans changer de place, ne fera qu’un léger mouvement de la main droite ; l’expression de son visage sera conforme
continue ; si l’on veut les attendrir par la plainte, on tournera ses mains contre soi-même ; on se frappera la tête ; quelqu
interruption à l’orateur, et remet ce dépôt à la mémoire, qui, d’une main fidèle, l’ayant reçu de l’invention et livré à l’
ollègues, qui veulent l’exclure des sacrifices parce qu’il a perdu la main droite, que les dieux, dont il a imploré le secou
era-t-il dans le fourreau ? Babylone, Babylone, toi qui enchaînes nos mains désarmées pour nous traîner loin de nos campagnes
ophètes ont annoncé. Le Seigneur est avec toi ; il te conduira par la main au travers des combats ; il renversera les nation
ncu, désarmé, suppliant, est-il encore notre ennemi ? il nous tend la main , n’est-il pas notre frère ? Peuple généreux, toi
les crimes de Domitien, la situation de l’empire, qui a besoin d’une main sage et pacifique, capable de réparer ses longs d
ur cette ville, reine du monde et esclave d’un homme ; et, levant les mains vers le Capitole : « Ô Jupiter, s’écria-t-il, dev
plus ferme au milieu des plus affreux malheurs ; et lorsque de cette main qui avait tracé les préceptes d’une morale sublim
urance de nos désordres, se préparent à fondre sur ses débris. Quelle main sage et pacifique relèvera l’empire, et guérira d
lât porter chez nos ennemis sa gloire humiliée, et consacrer dans des mains plus pieuses la victoire que jusqu’à présent nous
oyez ces prisonniers que le sort de la guerre a fait tomber entre nos mains  ; voyez leur maigreur affreuse, et la mortelle pâ
dans mon pays ! Combien de sang français a déjà coulé, versé par des mains françaises ! Ah ! c’était du moins sur le champ d
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
est bon, je t’entends, je t’entends. » Et puis, étendant gravement la main  : — « Va, tu seras content de moi. Prenez son nom
evé par une singularité qui n’est pas commune. L’Empereur a étendu la main sur lui, en l’assurant qu’il serait content. Vous
1. Maintenant le lycée Louis-le-Grand. 2. L’empereur ayant étendu sa main , M. de Fontanes ne pouvait se refuser aux prières
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
ne opération. Je resterais sûrement dehors ; mais vous me tendriez la main , ou bien un bout de votre châle (est-ce le mot ?)
ant il n’y reste que ceux qui n’ont pu fuir, ou qui, le poignard à la main , cherchent encore dans les haillons d’un peuple m
dont il était orné. La Vénus de la villa Borghèse a été blessée à la main par quelques descendants de Diomède2, et l’Hermap
ion au célèbre passage du chant V de l’Iliade, où Diomède blesse à la main Vénus accourue au secours de son fils Enée, pours
74 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
, ton crayon divin Devait dessiner ton visage : Jamais une plus belle main N’aurait fait un plus bel ouvrage ; et cet autre
rmants : En voyant ces œillets qu’un illustre guerrier Arrosa de ces mains qui gagnaient des batailles, Souviens-toi qu’Apol
nez-vous de moi. On m’a conté qu’en Helvétie, Louise, une fleur à la main , Près de Lisbeth, sa douce amie, Un jour s’était
dans son sein. Jetant alors sur le rivage La fleur qu’elle tenait en main  : « Adieu, dit-elle, mon amie, Garde bien cette f
ière Par visiter mes tonneaux. Charmé de revoir l’aurore, Le verre en main , je lui dis : « Vois-tu sur la rive maure Plus qu
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
ns. L’aristocratie frivole qui applaudit à ses épigrammes battait des mains à sa propre ruine. Il conduit l’intrigue la plus
ie, et tout le crédit d’un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette de vétérinaire ! Las d’attrister des
ieux les reconnoître que par la joie que j’aurai de me voir entre ses mains sans que les hommes s’en mêlent. Avaler le calice
76 (1852) Précis de rhétorique
e genre. Ex. : Noble enfant ! vous n’êtes point tombée en de barbares mains . 2° Syllepse du nombre ; c’est celle où les mots
. 2° Quand on prend l’effet pour la cause. Ex. : La mort est dans ses mains . Dans cet exemple, la mort, qui est l’effet, est
rencontrai Virginie tout en pleurs. Je m’approche, je lui prends les mains , je la console , etc., au lieu de Je m’approchai,
ins, je la console , etc., au lieu de Je m’approchai, je lui pris les mains , je la consolai, etc. Quelquefois l’hypotypose re
; mais sous les traits de nos maîtresses la grâce divine nous tend la main . — Sortons victorieuses de ces épreuves dangereus
Le geste comprend les mouvements de la tête, des yeux, des bras, des mains et la position du corps. 14. La tête, renversée u
use, s’indigne ou compatit. Elle doit être en tout de concert avec la main . 15. Les yeux sont, dit-on, le miroir de l’âme ;
Le geste doit partir du coude, et tous les mouvements guidés par les mains doivent être arrondis. On doit s’exercer à gestic
à gesticuler du bras gauche comme du bras droit. 17. Le dedans de la main est tourné du côté du corps quand on appelle quel
répulsion, de l’horreur pour un objet, ou qu’on veut l’éloigner. Les mains supplient quand elles se joignent, bénissent quan
à côté de l’autre. Avancée et étendue à la hauteur de la poitrine, la main assure les choses par serment ; dans la même posi
eront joints légèrement et formeront une petite courbe. 18. L’une des mains ne doit point anticiper sur le domaine de l’autre
ement, il ne faut pas les tenir sur la même ligne. 19. Les gestes des mains et des bras sont de trois sortes : indicatifs, im
— 17. Précisez quelles sensations sont rendues par les mouvements des mains . — 18. L’une des mains ne peut-elle pas anticiper
sensations sont rendues par les mouvements des mains. — 18. L’une des mains ne peut-elle pas anticiper sur le domaine de l’au
e domaine de l’autre ? — 19. De combien de sortes sont les gestes des mains et des bras ? 20. Que faut-il observer dans la po
s sur son chemin, Tous vêtus de bleu céleste, Marchent le mousquet en main . (B. [Auguste Barthélemy]) Ce vers s’emploie dan
der par le son plutôt que par l’orthographe. Genoux, vous, — chemin, main , — prompt, affront, etc., riment ensemble. 3. Par
77 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
: on l’y rencontre même avec plaisir. Voltaire en a répandu à pleines mains dans sa correspondance, dont le recueil forme env
crainte, un prêtre auguste en prières, Dieu penché sur l’abîme, d’une main retenant le soleil aux portes de l’occident, de l
pour regarder le combat des deux chefs. Le Gaulois fond, l’épée à la main , sur le jeune Franc, le presse, le frappe, le ble
ulent à terre ; son corps reste encore un moment debout, étendant des mains convulsives, objet d’épouvanté et de pitié. Cha
r Des longues courses de son aile, Un papillon vient se placer Sur sa main blanche. « Ah ! lui dit-elle… Ah ! lui dit-elle,
ête, l’infidélité louable, sitôt qu’on soutient tout cela le fer à la main  ; qu’un affront est toujours bien réparé par un c
t qui ne donna jamais aucun signe de lâcheté, refusera de souiller sa main d’un homicide, et n’en sera que plus honoré. Touj
uleurs un Dieu clément te guide ; Tu n’anéantis pas, tu délivres ; ta main , Céleste messager, porte un flambeau divin ; Quan
iel habitais-tu ? Quel pouvoir t’a jeté sur ce globe fragile ? Quelle main t’enferma dans ta prison d’argile ? Par quels nœu
yeux. Vain espoir, s’écrira le troupeau d’Épicure, Et celui dont la main disséquant la nature, Dans un coin du cerveau, no
Un instant seulement mes lèvres ont pressé            La coupe en mes mains encor pleine. 6° Je ne suis qu’au printemps, je
78 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
rent l’avenir ; quelquefois elle  tient des fleurs naissantes dans la main , quelquefois une  coupe pleine d’une liqueur ench
e, lors même qu’il n’eut point été nommé, les traits sont dessinés de main de maître ; voici ceux qui me paraissent le plus
      Monsieur, j’en suis au désespoir. CHICANEAU. Comment ! lier les mains aux gens de votre sorte ! Mais cette pension, mad
n, on ne fait point une allégorie parfaite, parce qu’on détruit d’une main ce qu’ on a édifié de l’autre. Pour charmer l’esp
r ; il va voir si c’est un zéphir. Le petit tableau de l’orage est de main de maître ; il est court, mais la périphrase a pe
e pour regarder le combat des deux chefs. Le Gaulois fond l’épée à la main sur le jeune Franc, le presse, le frappe, le bles
oulent à terre, son corps reste encore un moment debout, étendant des mains convulsives, objet d’épouvante et de pitié. Chat
plan, est un char vide attelé de taureaux, deux guerriers l’épée à la main (remarquez cette nouvelle image), sont au premier
ances rehaussent la mort du Gaulois. Ce corps mort encore debout, ces mains qui s’agitent convulsivement, cette cervelle qui
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
it à une famille de robe et d’épée. Dès l’enfance, il lisait plume en main , avec réflexion, cherchant, dit-il, l’esprit des
qui m’a porté à faire ma fortune par des moyens que j’avais dans mes mains , la modération et la frugalité, et non par des mo
honte. Je puis croire qu’ils ne le détruiraient pas de leurs propres mains  ; mais ils ne le relèveraient pas sans doute s’il
ome, obligée de combattre contre ceux qui étaient pour ainsi dire les mains avec lesquelles elle enchaînait l’univers, était
tre citoyens sans qu’il y eût de cité, et tenir leurs richesses de la main de leurs destructeurs ! Bientôt Rome leur demanda
y ai travaillé toute ma vie. Au sortir du collége, on me mit dans les mains les livres de droit : j’en cherchai l’esprit ; j’
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
qui seules donnent une idée de la création telle qu’elle sortit de la main de Dieu ? Le jour, tombant d’en haut à travers un
beaux yeux étaient fermés, ses pieds modestes étaient joints, et ses mains d’albâtre pressaient sur son cœur un crucifix d’é
d’un hippodrome ; les coteaux sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette ter
ure. Une multitude d’animaux, placés dans ces belles retraites par la main du Créateur, y répandent l’enchantement et la vie
Des mânes les plus saints toublant le froid repos, J’ai pesé dans mes mains la cendre des héros : J’allais redemander à leur
le était il y a environ deux cents ans : « Nous avions loin sur notre main gauche l’Apennin, le prospect du pays mal plaisan
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
te passé maître, de s’exercer à reproduire des têtes, des jambes, des mains , des pattes, des ailes, des troncs, des branches,
ent spéciale, ils auront du moins exercé le coup d’œil et assoupli la main . La justification de l’étude des lieux externes n
de Rousseau appartient à cette forme : « Tout est bien, sortant des mains de l’auteur des choses ; tout dégénère entre les
n, sortant des mains de l’auteur des choses ; tout dégénère entre les mains de l’homme. » Voilà la synthèse. Voici l’analyse
Rousseau vient à l’appui de cette remarque. « Tout dégénère entre les mains de l’homme : » — présentée avec un caractère d’un
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
t à une famille de robe et d’épée. Dès l’enfance, il lisait, plume en main , avec réflexion, cherchant, dit-il, l’esprit des
mêmes précédées1 On remarque que, dans les pays où l’on met dans les mains paternelles plus de récompenses et de punitions,
sur toutes les démarches des hommes. Ils conduisent un général par la main , et, après l’avoir loué de mille sottises qu’il n
s furent un peu revenus de leur étourdissement, cet homme, portant la main sur le front, dit au géomètre : « Je suis bien a
83 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
hus : Ah ! s’écria-t-il, je mourrais de honte d’avoir été tué par la main d’une femme. 55. Un autre défaut voisin de la na
é, Un instant seulement mes lèvres ont pressé         La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu’au printemps, je veu
Dieu, table, ou cuvette ? Il sera dieu ; même je veux Qu’il ait en sa main un tonnerre ; Tremblez, humains, faites des vœux 
ard, le monde est son image ; Tout l’univers subsiste à l’ombre de sa main  ; L’être à flots éternels découlant de son sein,
cèdres, jetez des flammes.     Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes ? Qui change
mne avec raison cette métaphore du poète Théophile : Je baignais mes mains dans les ondes de ses cheveux. On dit bien cheve
es de ses cheveux. On dit bien chevelure ondoyante, mais baigner ses mains dans les ondes de ses cheveux est une mauvaise mé
ètrent l’avenir. Quelquefois elle tient des fleurs naissantes dans sa main , quelquefois une coupe pleine d’une liqueur encha
xpression plus de rapidité et d’énergie. Ainsi dit, ainsi fait : les mains cessent de prendre,     Les bras d’agir, les jamb
estimait leurs vertus. (Britannicus.) Je devrais, sur l’autel où ta main sacrifie, Te… Mais du prix qu’on m’offre il faut
se trouve d’abord en Dieu lui-même, et ensuite dans les œuvres de ses mains où reluisent le mieux sa sagesse et ses perfectio
t d’abord qu’on ne lise pas tous les livres qui se présentent sous la main , et nous avons déjà donné ce conseil ; mais elle
n ou une image qui vous a plu. Ayez une plume ou un crayon sous votre main , et ne quittez jamais un livre sans avoir extrait
ant d’abord dans les limites d’un plan qui lui aura été tracé par une main habile ; après avoir quelque temps supporté ces e
souffle qui vous pousse vers le terme ; écrivez, laissez voler votre main , pourvu toutefois que vous ne perdiez pas le fil
ui se sont présentées les premières ; chaque fois qu’ils remettent la main à leur ouvrage, ils changent, ils effacent et che
peine tourné son cheval qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main , qui lui dit : Monsieur, jetez les yeux sur cette
le bras et le corps fracassés du même coup qui emporta le bras et la main qui tenaient le chapeau de Saint-Hilaire. » 306.
e de leurs robes, les confesseurs poussent un cri, la coupe tombe des mains d’Eudore ; il renverse les aigles, et, se tournan
 : Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée, De votre propre main Polyxène égorgée Aux yeux de tous les Grecs, indi
tion. Mais, dans la plupart des maisons d’éducation, on met entre les mains des élèves un traité spécial pour l’Art épistolai
d’adoration en l’honneur de la Divinité. Quand l’homme fut sorti des mains de Dieu, les merveilles de la nature durent lui a
us, devant l’autel avec ordre introduits, De leurs champs dans leurs mains portaient les premiers fruits. (Racine.) Voici m
u Jourdain, a dit un poète de nos jours. Le poète hébreu est sous la main de Dieu qui domine toutes ses puissances, qui dir
et vains, Dont la voix et l’exemple anime Les sots à nous battre dca mains . Par là, croissant en renommée, Chez la postérit
sine ventre, bibes. — (Mus-ca-tum.)         Au malheureux qui tend la main         De mon premier je fais hommage,          
é à la porte pour un pilier et sa tasse pour le bénitier, y plonge la main , la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un
appuyé sur son dos, les deux bras passés sur ses épaules, et ses deux mains jointes et étendues qui lui prennent le nez et lu
re, on lui en apporte ; c’est à lui à jouer, il tient le cornet d’une main et un verre de l’autre, et, comme il a une grande
ais qu’au juste héritier le sceptre soit remis : Livre en ses faibles mains ses puissants ennemis ; Confonds dans ses conseil
mers ! Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel,
de quatre-vingts ans, dont la vie avait été exemplaire et sainte. Les mains croisées sur la poitrine et levant les yeux au ci
s princes captifs, par leurs sujets trahis. Et moi, me confiant en la main qui délivre, Je me faisais relire aux pages du sa
ais dans mon sein sa promesse gravée ; Je brûlais pour la palme à mes mains réservée. Affranchir son pays est un bien précieu
ose ; il devient plus obéissant sous l’éperon, sous le frein, sous la main qui le mène à droite et à gauche, le pousse, le r
    Perd son éclat, les parfums leur odeur !     Ma lyre échappe à ma main languissante, Et les tristes ennuis sont rentrés
violent en tirant sur les Troyens, et les deux armées en viennent aux mains . Énée, atteint d’une flèche lancée par une main i
mées en viennent aux mains. Énée, atteint d’une flèche lancée par une main inconnue, se retire du combat. Vénus le guérit au
r le combattre. Ces deux guerriers se joignent, et Turnus meurt de la main de son rival. XVII. Poésie dramatique. Dialog
es attraits. Booz tombe à ses pieds. « Je vous donne à jamais « Et ma main et ma foi ; le plus saint hyménée « Aujourd’hui v
84 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
constamment à leur portée une feuille de papier blanc. Pendant que la main trace les caractères de l’écriture, l’esprit cont
isfaire, et l’intérêt serait nul. Qu’un feuilleton vous tombe sous la main , si le journal qui le contient ne doit pas vous p
évolte ma raison, je méconnais votre talent, et le livre me tombe des mains . Quand vous prendrez votre sujet dans l’histoire,
ien surpris qu’aucun des traités de Rhétorique que l’on met entre les mains de la jeunesse, ne dise un mot de cette éminente
e talent se montre, et où l’auteur médiocre échoue. Ou peut mettre la main sur un sujet fécond et dramatique, réunissant les
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
e jeune prince, si fougueux, si hautain, si rebelle, devint entre ses mains pieux, humain, charitable, attentif à tous ses de
e, car tu ne l’es point par ton naturel roide et âpre. Il faut que la main de Dieu te manie pour te rendre souple et pliant 
ne veut pas ; qui veut de loin ce qu’il faut vouloir, mais à qui les mains tombent de langueur dès qu’il regarde le travail
ogne avait un caractère impérieux, qui se révoltait souvent contre la main paternelle attentive à mettre un frein à ses fure
e de littérature. Lorsque Fénelon reçut le duc de Bourgogne entre ses mains , il fut effrayé de son naturel bouillant et rebel
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
te une ville entière ! Maître Jacques. Rôt… Harpagon (mettant la main sur la bouche de maître Jacques). Ah ! traître, t
mon bien. Maître Jacques. Entremets… Harpagon (mettant encore la main sur la bouche de maître Jacques). Encore ! Valè
. Maître Jacques. Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent sous la main d’un autre que sous la mienne. L’Avare (1668), ac
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
x, qui lui disait : « Ma fille, n’ayez point de peur, vous êtes en la main de Dieu. » Le comte de Brion avait entonné bien d
procession1 ; les gens du carrosse, qui croyaient que nous étions aux mains avec tous les diables, firent un grand cri, et ce
d’imagination, voyant venir à eux deux hommes qui avaient l’épée à la main , eurent grand’peur, et l’un d’eux, se détachant d
88 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
e la ville, où ils semblaient enchaînés, pour voler aux champs. Cette main que Mucius, insensible à la douleur, eut la force
e Romain aux flammes, et le laissa partir. L’erreur commise par cette main ne fit que l’illustrer davantage. En frappant jus
culape, à Athènes, enleva tout l’or et l’argent qui se trouva sous sa main , et s’esquiva sans que personne eût rien vu : du
server qu’il fallait ménager sa fille, et remettre l’enfant entre les mains des nourrices, de peur d’ajouter aux douleurs qu’
, afin de rapporter au moins mes feuilles pleines, si je revenais les mains vides. Ne méprisez pas cette manière d’étudier. V
couragé, quand des femmes, députées par leur sexe, portant dans leurs mains , selon l’usage des suppliants, le rameau d’olivie
nagé, si plus d’une fois il porta sur chaque objet successivement ses mains et ses yeux, en admirant, non point le travail, m
le plus vénéré, devant un auguste sanctuaire, saisirent avidement la main de Scipion, y tinrent longtemps leurs lèvres atta
dats de nuit, se mettent à fuir. Cependant, pour ne pas retourner les mains absolument vides vers ce déprédateur des choses s
es, les couronnes d’or que les statues des dieux soutenaient de leurs mains étendues, devenaient également sa proie ; et il d
âge, quand il entrait dans sa quatorzième année, il passait entre les mains de ceux qu’on appelait les gouverneurs royaux. Ce
sont emportés sans leurs étuis ; là, d’autres vases sont arrachés aux mains des femmes ; on enfonce les portes, on brise les
averti qu’il allait renaître, tressaillit, et fit tomber la fiole des mains de ce nouvel empirique. Version XXVII. Crés
ur ses rivages. Debout auprès de lui, le muet Sigaléon tient dans une main [illisible chars][texte coupé]es pavots assoupiss
avi aux uns, ce brigand magnifique en faisait don aux autres ; et ses mains ne dépouillaient pas les voyageurs. Ceux qu’il re
rsonne, et ne souffrait point qu’on tuât ceux qui tombaient entre ses mains . Assurément, il était digne de donner des lois au
s hardie, qui frappait déjà les ennemis d’épouvante, assassiné par la main d’un seul homme, et de l’homme le plus abject, da
dirigé contre l’animal, et voulut souiller de cet affreux homicide la main même à laquelle le père avait confié la garde de
la main même à laquelle le père avait confié la garde de son fils, la main d’un suppliant, que le roi Crésus, dans une relig
cherche, et non par nécessité. J’entends la faim qui me presse : mes mains n’ont qu’à s’étendre vers ce qui est le plus à le
instructions, les joues du vieillard se mouillèrent de larmes, et ses mains paternelles tremblèrent. Il donne des baisers à s
dmiration tant par ses gestes que par ses paroles ; puis il plonge la main dans une misérable bourse, et en tire quelques de
point à l’argent ; tel maître qui, dans un espoir cupide, baisera les mains des esclaves d’autrui. Ce n’est donc point par le
un prince d’une sagesse accomplie, ou le meilleur des pères, dont la main gouverne [illisible chars][texte coupé]Etat. Qu’i
à une source qui était à quelques pas, je voulais m’y traîner sur les mains , quand ce même compagnon, un homme de cœur, un br
s. Encore, lorsqu’elles furent un peu grandes, il ôta le fer de leurs mains , et imagina de se faire brûler par elles la barbe
us ces beaux esclaves qui le servent, ni cette riche vaisselle, et sa main ne va plus chercher les mets ; les couronnes même
née sa garde-robe et les objets du culte domestique, et prenant d’une main ferme la coupe où était préparé le poison, elle e
ils jetèrent loin d’eux leurs traits et leurs rames, et, battant des mains tous ensemble, en signe de supplication, ils dema
usât sa personne et non ses biens, et que les maris, n’ayant plus les mains liées par la dot, exerçassent plus sévèrement l’a
s de son palais, on voit l’or rayonner sur les portes ; il plonge ses mains dans une eau limpide, l’eau qui découle [illisibl
ne eau limpide, l’eau qui découle [illisible chars][texte coupé]e ses mains aurait pu séduire Danaé. A peine son âme peut-ell
joie, ses serviteurs dressent une table devant lui. Mais alors, si sa main touchait les dons de Cérès, les dons de Cérès se
touchait les dons de Cérès, les dons de Cérès se durcissaient sous sa main  ; s’il se préparait à broyer avidement les mets,
et l’odieux métal fait son juste supplice. Alors, levant au ciel ses mains et ses bras tout resplendissants : Grâce ! s’écri
iant à la république leur personne et leur vie, se remirent entre les mains des Grecs, pour être enfouis sous terre. Plus jal
t, du haut du char sur lequel il était élevé, portant les yeux et les mains à droite et à gauche, vers les troupes qui l’envi
s enfants (car j’ai perdu mon épouse dans cette prison) tendent leurs mains vers vous en ce moment ; qu’ils conjurent les die
re que vous ont léguée vos ancêtres. Vous portez aujourd’hui dans vos mains la liberté, le salut, l’espérance de l’avenir. On
(Suite.) 95. Alors celui qui puisait de l’eau dans le creux de sa main à un bassin tiède, n’approcha de ses lèvres dessé
ilieu de vous. Peu lui importe, en effet, dans quel lieu et de quelle main je périrai ; et vous m’aurez épargné une mort ign
général : ou, si vous avez honte de céder à ma prière, de porter vos mains sur ma personne, donnez-moi une arme, et permette
des autres magistratures, les nobles se transmettaient le consulat de main en main. Tout homme nouveau, quelle que fût son i
es magistratures, les nobles se transmettaient le consulat de main en main . Tout homme nouveau, quelle que fût son illustrat
cavalerie ; que l’air offrait à peine assez d’espace pour que tant de mains [illisible chars][texte coupé]ussent lancer leurs
Je me sens emporter dans une nuit profonde, et je tends vers toi mes mains défaillantes ; hélas ! et je ne suis plus à toi. 
ccru celle de l’ennemi. Métellus, à son arrivée en Afrique, reçut des mains du [illisible chars][texte coupé]roconsul Sp. Alb
s. Produit sous ces brillants auspices, le voilà donc étendu pieds et mains , liés, et versant des larmes, ce futur dominateur
les possesseurs. Ils ignorent sans doute que leurs ancêtres, dont les mains ont créé l’immense empire de Rome, ne brillèrent
s ennemis, gens armés courant dans les rues, le fer et la flamme à la main  : tous les esprits étaient absorbés dans une muet
ès arrêtant l’ennemi pendant qu’on coupe le pont, Mucius plongeant sa main dans les flammes, t’enseigneront ce qu’exécute un
faut se montrer aimable, pour rendre plus doux, en l’appliquant d’une main délicate, ce qui est rude naturellement : il faut
Jupiter tenait à peine tout entier dans un temple étroit ; et dans la main de Jupiter la foudre était d’argile. On parait de
vec deux de ses enfants, Agrippine parut, l’urne sépulcrale entre les mains , les yeux baissés vers la terre, on n’entendit da
ait entre des monts dépouillés son épais ombrage. Mais ces vaillantes mains tremblèrent, et, frappés par l’imposante majesté
ortes paralysées par une profonde terreur, César donne l’exemple ; sa main audacieuse saisit une hache, l’élève en l’air, et
t l’argent versé par moi, s’ils doivent en toucher également de leurs mains . Unissez donc pour ce but vos volontés et vos eff
omme dur, et je dirai presque cruel, de garder si longtemps entre vos mains des œuvres si distinguées ! Jusques à quand, envi
enfant, Ulysse, cet enfant, la terreur de mille vaisseaux. Joins tes mains , mon fils ; prosterné devant un maître, presse en
pénible. Tant que mes forces m’ont permis de plus rudes travaux, mes mains ont défriché la terre et arraché au sol ingrat qu
uille, penchée sur sa couche, gardait l’attitude de la méditation. Sa main serrait encore un volume qu’elle tenait droit ; s
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
ns, dont l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos trésors et votre industr
e incomparable ; et, après que vous y aurez mis, Zénobie, la dernière main , quelqu’un de ces pâtres qui habitent les sables
zir va se montrer une autre fois aux portes de Vienne : il frappe des mains , et il tressaille sur cet événement, dont il ne d
sur toutes les démarches des hommes. Ils conduisent un général par la main  ; et, après l’avoir loué de mille sottises qu’il
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
t l’août2 ; Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place   Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vou
d’asiles Où l’avarice des Romains Ne pénétrât alors, et ne portât les mains . Le député vint donc et fit cette harangue : « Ro
r Ne transporte chez vous les pleurs et la misère ; Et mettant en nos mains , par un juste retour, Les armes dont se sert sa v
une innocente vie ? Nous cultivions en paix d’heureux champs, et nos mains Etaient propres aux arts, ainsi qu’au labourage.
partit le vieillard. Tout établissement3 Vient tard, et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se j
land tombe : le nez du dormeur en pâtit. Il s’éveille6, et portant la main sur son visage, Il trouve encor le gland pris au
se-cour remplie De poules, de poussins que je verrai courir ; Des mes mains , chaque jour, je prétends les nourrir. C’est un c
ne maison de pierre de taille, raffermie dans les encoignures par des mains de fer, et dont il assure, en toussant et avec un
ertain nombre de billets de mort ! Nous décachetons ces billets d’une main négligente ; nous les lisons d’un œil inattentif.
91 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
ages du promontoire de Sigée et la flotte des Grecs ; puis levant les mains , il s’écrie : Plaidoyer d’Ajax « Grands dieux !
sort fatal nous l’a enlevé à vous et à moi (en même temps il porte la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes), qui do
s attendre qu’à vous-mêmes, et vaincre cette paresse qui vous lie les mains , en vous entretenant de l’espérance de quelques s
rtels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vou
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
s succès leurs talents semblent nous présager ? Ceux-là font de leurs mains courir ce char léger Que roule un seul coursier s
esses, Achètent l’abondance à force de bassesses : Souvent, à pleines mains , d’Ovral sème l’argent ; Parfois, faute de fonds,
décadence ; Infidèle à la rime, au sens, à la cadence, Le compas à la main , elle va dissertant : Apollon sans pinceaux n’est
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
leurs, et le petit chemin Qu’on suit, entre les blés, son Horace à la main  ? Plaisirs des dieux ! surtout si, dans la solitu
bliée Où d’un ancien bonheur la mémoire est liée, Quelque nom, que sa main sur le hêtre a gravé, Et que mieux que son cœur l
nt, suivre seul le chemin, Comme un prêtre qui va, son bréviaire à la main . Et moi, sans mouvement, muet à ce langage, Je me
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
en qu’au fond tout sauvage : Aux heures des repas, gentiment, dans la main Il s’en venait manger et des fruits et du pain. O
en n’est harmonieux comme l’acier qui vibre, Et le cri de l’outil aux mains d’un homme libre ! Au fond d’un atelier, rien n’e
nt qu’un rayon, qu’un souffle pour mûrir ! En changeant de destin aux mains de l’industrie, Le Fer, du monde entier changea l
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
au courage des condamnés. La patience de nos pères a lassé toutes les mains , toutes les machines1, toutes les inventions de l
non pas de leur victoire. L’ouvrage de Dieu n’a pu être défait par la main des hommes. Oui, disons hardiment à la gloire de
uère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains tout est foudre, tout est tempête, tout est délug
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
ent la ville de Sardes, sa capitale, qui venait de tomber entre leurs mains . « Grand roi, dit-il à Cyrus, te dirai-je ce que
sement dans les environs de Syracuse, ils étaient près d’en venir aux mains avec les troupes siciliennes. Discours de Nicias
ré ta stature à ton ambition, le monde ne te contiendrait pas ; d’une main tu toucherais l’orient, de l’autre l’occident ; e
puisqu’à mesure que tu as plus, tu désires davantage. — Serre à deux mains ta fortune ; elle glisse, et on ne la retient pas
nt. On dit chez nous que la fortune est sans pieds ; elle n’a que des mains et des ailes, et quand elle nous présente les une
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
sur nous sans cesse un coup d’œil qui voit tout ; » Et le glaive à la main demandant ses victimes, » Présente devant lui la
où flottait mon esprit incertain, Je me suis demandé quelle invisible main Dirigeait, dans leur cours, les choses de ce mond
dmis : Ce flatteur assidu de tes vagues caprices, Qui, l’encensoir en main , courbé devant tes vices, Caresse tes erreurs, et
ur bienfaiteur l’aspect le décourage. Malheur à tout mortel que votre main soulage : Que vos plus doux regards sont encore r
cteur de ne pas ouvrir la sienne à ses discours : Heureux qui de ses mains cultive les sillons Où son champêtre aïeul planta
98 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
ir sur l’emploi des formes savantes, instrument trop délicat pour des mains ignorantes, brutales et maladroites. Lorsque la b
chées artificiellement, ce faisceau ne tarda pas à se rompre dans les mains débiles de ses successeurs, et la conséquence de
or sans cesse enrichi par la fantaisie de ceux qui se le passaient de mains en mains. Ces œuvres où l’art individuel jouait u
esse enrichi par la fantaisie de ceux qui se le passaient de mains en mains . Ces œuvres où l’art individuel jouait un moindre
onge aux revers des armes chrétiennes, et au Saint-Sépulcre resté aux mains des infidèles, les amers sarcasmes de sa verve ha
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ns, dont l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos trésors et votre industr
ge incomparable ; et après que vous y aurez mis, Zénobie, la dernière main , quelqu’un de ces pâtres qui habitent les sables
ualité de l’âme et de sa distinction avec les corps, ou la plume à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupi
’est le berger habillé d’or et de pierreries, la houlette d’or en ses mains  ; son chien a un collier d’or, il est attaché ave
commune A daigné prodiguer des soins aussi puissants A pétrir de ses mains leur substance mortelle Et le grossier instinct q
100 (1873) Principes de rhétorique française
excellent moyen de réussir dans tous les arts de l’esprit comme de la main . Elles peuvent abréger le travail en nous faisant
les lettres rendent à l’humanité. Zénon comparait le syllogisme à la main fermée, et l’épichérème à la main ouverte. Il arr
Zénon comparait le syllogisme à la main fermée, et l’épichérème à la main ouverte. Il arrive souvent que toute l’argumentat
ais dépend d’un souverain Qui, pour tout conserver, tienne tout en sa main . Cicéron, voulant justifier Ligarius d’avoir por
impression sur César que, suivant Plutarque, il laissa échapper de sa main les papiers parmi lesquels était la condamnation
ande au soleil d’animer la nature,    Et la lumière est un don de ses mains  ;    Mais sa loi sainte, sa loi pure    Est le pl
ge entre tous les humains, Daigne m’instruire encore au sortir de ses mains .... Les rhéteurs ont reconnu sept principales ci
e supériorité de puissance et de force, on se couronne de ses propres mains  ; et, lors même qu’on rend à Dieu de solennelles
ux citoyens qu’il avait sauvés, les dépouilles des ennemis tués de sa main , les couronnes et les dons militaires conquis par
i. O dieux, vous le savez, quelle fut ma joie quand je sentis que mes mains le touchaient ! Non, ce n’est pas une vaine ombre
rouche le rivage de Sigée et la flotte des Grecs ; ensuite levant les mains il s’écrie : Grands Dieux ! C’est à la vue de la
e point dans les temples bâtis par les hommes ; les ouvrages de leurs mains ne peuvent être un honneur pour lui, et il n’en a
éminence un grand nombre d’esclaves fondent sur Milon, les armes à la main , ils attaquer et tuent le cocher. Alors Milon jet
il me préparait cette punition que j’ai méritée. Il s’humilia sous la main qui s’appesantissait sur lui ; sa foi ôta même à
e haute, et comme s’il eût fait la plus belle action, tend gaîment sa main sacrilège à ses complices qui triomphent avec lui
omplices qui triomphent avec lui. Une toile dessinée et peinte de la main d’un maître comme Raphaël, Van Dyck ou Poussin au
s : Adorant dans leurs fers le Dieu qui les châtie, Tandis que votre main , sur eux appesantie, A leurs persécuteurs les liv
e. L’ironie est une arme dangereuse, c’est un trait qui, jeté par une main grossière ou maladroite, se retourne contre celui
mères pour devenir leurs juges ; leur vie et leur mort sont entre vos mains . Je m’en vais prendre les voix et les suffrages.
aisément, se transportent et gagnent même a être mis en œuvre par des mains plus habiles : ces choses sont hors de l’homme :
d’Orléans : La mort plus puissante nous l’enlevait entre ces royales mains . 8. Dunombre et de la place des épithètes. — P
t impétueuse était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince. De même, comme cette inversion de Buf
’alla jamais voir sans revenir heureux, Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N’avait par ses bienfaits signalé sa jou
rvant à l’expression d’un raisonnement. Ainsi quand Bossuet dit : La main de Dieu fut sur lui ; son règne fut court et sa m
nchaînement logique des propositions formerait une phrase : Comme la main de Dieu était sur Joram, son règne fut court et s
style périodique le tableau des bienfaits de la philosophie tracé de main de maître par Victor Cousin22.   5. Harmonie de
cette image de Jupiter : Il sera Dieu ; même je veux Qu’il ait en sa main un tonnerre. Tremblez, humains, faites des vœux,
th : Des princes égorgés la chambre était remplie : Un poignard à la main , l’implacable Athalie, Au carnage animait ses bar
ou leur donne le change, Et sait en vieux renard s’échapper de leurs mains . Un morceau tout entier peut n’être qu’une suite
nt les premiers leurs javelots contre les Francs, mettent l’épée à la main et courent à l’ennemi ; l’ennemi les reçoit avec
toutes les figures qui ne sont que d’ornement, l’allusion réclame une main légère et un goût très-délicat. 7. De l’antithès
n ennemi s’est fortifié et mes enfants sont perdus. Le cruel a mis sa main sacrilège sur ce qui m’était le plus cher. La roy
Ces honnêtes enfants, Qui de Savoie arrivent tous les ans, Et dont la main légèrement essuie Ces longs canaux engorgés par l
cette réticence de Phèdre : Prenez garde, seigneur ; vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains
itié. Puis, dans ses menaces à fond : Je devrais, sur l’autel ou ta main sacrifie, Te… Mais du prix qu’on m’offre il faut
maîtres souverains. Mais, Seigneur, notre gloire est dans nos propres mains , Racine. Horace veut prouver que son fils ne doi
le, Est-ce moi qui produis mes riches ornements ? C’est Celui dont la main posa mes fondements. » La Fontaine fait dire à l
rmaient chez eux ; un misérable armé jusqu’aux dents, un javelot à la main , accompagné de cinq jeunes gens armés comme lui,
une prince que les Grâces elles-mêmes semblaient avoir formé de leurs mains  ; pardonnez-moi ces expressions il me semble que
mais à une source. Tableau immense où nous tenons à la fois dans nos mains les extrémités de la chaîne du temps, où l’on ne
s d’ombrages, pour n’a plus d’arbres ; Achille porte la mort dans ses mains . pour un trait ou un glaive. Devant le vestibule
Le signe pour la chose signifiée. Le sceptre que je tiens pèse à ma main tremblante, Voltaire. pour l’ autorité royale.
’auteur pour l’ouvrage. Ainsi La Fontaine dit ; Virgile est dans mes mains , je m’instruis dans Horace, au lieu des poèmes d
eu des Juifs l’emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille ! Outre le sens même des m
Dieu, table ou cuvette ? Il sera dieu ; même je veux Qu’il ait en sa main un tonnerre : Tremblez, humains ; faites des vœux
de style riche dans cette apostrophe à la Fortune : Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du. faux
e seul instant tout leur bonheur, et tomber au sortir de là entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice. La véh
attendez : son élévation va lui creuser elle-même son précipice ; la main du Seigneur l’arrachera bientôt de dessus la terr
corps, le jeu de la physionomie, la direction du regard, la pose des mains et même le mouvement des doigts. Nous devons reco
l’orateur sans changer de place, ne fera qu’un léger mouvement de la main droite ; l’expression de d’un visage sera conform
gravité ; si l’on veut les attendrir par ! a plainte, on tournera ses mains contre soi-même ; quelquefois aussi, à un geste p
les crimes de Domitien, la situation de l’empire, qui a besoin d’une main i sage et pacifique, capable de réparer les désas
nt dans le même temps pour son service ; tout ce qu’il trouve sous sa main lui est propre, hardes, équipages ; il embarrasse
ut arriver en quatre.pas au bout du monde. Penché sur le monde, d’une main il terrasse les rois, de l’autre il abat le géant
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