e la musique et de la danse. M. Jourdain (bourgeois de Paris), un
maître
à danser, un maître de musique. Le maître de
a danse. M. Jourdain (bourgeois de Paris), un maître à danser, un
maître
de musique. Le maître de musique. Ce sont d
ourgeois de Paris), un maître à danser, un maître de musique. Le
maître
de musique. Ce sont deux arts1 qui ont une étroi
sique. Ce sont deux arts1 qui ont une étroite liaison ensemble. Le
maître
à danser. Et qui ouvrent l’esprit d’un homme aux
n. Est-ce que les gens de qualité apprennent aussi la musique ? Le
maître
de musique. Oui, monsieur. M. Jourdain. Je l’
i donc. Mais je ne sais quel temps je pourrai prendre ; car, outre le
maître
d’armes qui me montre, j’ai arrêté encore un maît
e ; car, outre le maître d’armes qui me montre, j’ai arrêté encore un
maître
de philosophie qui doit commencer ce matin. Le
êté encore un maître de philosophie qui doit commencer ce matin. Le
maître
de musique. La philosophie est quelque chose ; m
ophie est quelque chose ; mais la musique, monsieur, la musique… Le
maître
à danser. La musique et la danse… La musique et
t la danse… La musique et la danse, c’est là tout ce qu’il faut. Le
maître
de musique. Il n’y a rien qui soit si utile dans
e. Il n’y a rien qui soit si utile dans un Etat que la musique. Le
maître
à danser. Il n’y a rien qui soit si nécessaire a
. Il n’y a rien qui soit si nécessaire aux hommes que la danse. Le
maître
de musique. Sans la musique, un État ne peut sub
maître de musique. Sans la musique, un État ne peut subsister. Le
maître
à danser. Sans la danse, un homme ne saurait rie
maître à danser. Sans la danse, un homme ne saurait rien faire. Le
maître
de musique. Tous les désordres, toutes les guerr
t dans le monde, n’arrivent que pour n’apprendre pas la musique. Le
maître
à danser. Tous les malheurs des hommes, tous les
venu que faute de savoir danser. M. Jourdain. Comment cela ? Le
maître
de musique. La guerre ne vient-elle pas du manqu
manque d’union entre les hommes ? M. Jourdain. Cela est vrai. Le
maître
de musique. Et si tous les hommes apprenaient la
le monde la paix universelle ? M. Jourdain. Vous avez raison. Le
maître
à danser. Lorsqu’un homme a commis quelque faute
pas dans une telle affaire ? » M. Jourdain. Oui, on dit cela. Le
maître
à danser. Et faire un mauvais pas peut-il procéd
? M. Jourdain. Cela est vrai, et vous avez raison tous deux. Le
maître
à danser. C’est pour vous faire voir l’excellenc
s de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et
maîtres
, sans compter tous les ridicules et tous les vice
ose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. Le
maître
de philosophie. Fort bien ! M. Jourdain. Cela s
philosophie. Fort bien ! M. Jourdain. Cela sera galant2, oui. Le
maître
de philosophie. Sans doute. Sont-ce des vers que
vous lui voulez écrire ? M. Jourdain. Non, non, point de vers. Le
maître
de philosophie. Vous ne voulez que de la prose.
de la prose. M. Jourdain. Non ; je ne veux ni prose, ni vers3. Le
maître
de philosophie. Il faut bien que ce soit l’un ou
faut bien que ce soit l’un ou l’autre. M. Jourdain. Pourquoi ? Le
maître
de philosophie. Par la raison, monsieur, qu’il n’
ou les vers. M. Jourdain. Il n’y a que la prose ou les vers ? Le
maître
de philosophie. Non, monsieur. Tout ce qui n’est
e. M. Jourdain. Et comme l’on parle, qu’est-ce donc que cela ? Le
maître
de philosophie. De la prose. M. Jourdain. Quoi
pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose ? Le
maître
de philosophie. Oui, monsieur. M. Jourdain. Par
la fût mis d’une manière galante, que cela fût tourné gentiment. Le
maître
de philosophie. Mettez que les feux de ses yeux r
ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. Le
maître
de philosophie. Il faut bien étendre un peu la ch
n peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. Le
maître
de philosophie. On peut les mettre premièrement c
dain. Mais, de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure ? Le
maître
de philosophie. Celle que vous avez dite3 : Belle
e tout mon cœur, et je vous prie de venir demain de bonne heure. Le
maître
de philosophie. Je n’y manquerai pas. (Acte II, s
ué dans la demeure, à titre d’intendant ; voilà pourquoi il flatte le
maître
du logis. 2. Ici dedans : mot tombé hors d’usag
êtes serviteurs, comme on n’en voit plus guère ; il méritait un autre
maître
. 1. Gratter, vous chatouiller agréablement. 2.
auteuil de Pellisson en 1693. Ses Dialogues sur l’éloquence sont d’un
maître
qui enseigne avec l’autorité de son expérience et
l’autorité sur moi de m’y rappeler et de m’y faire revenir : c’est un
maître
intérieur, qui me fait taire, qui me fait parler,
en l’écoutant, je m’instruis ; en m’écoutant moi-même, je m’égare. Ce
maître
est partout ; et sa voix se fait entendre d’un bo
se sentent invinciblement assujettis à penser et à parler de même. Le
maître
qui nous enseigne sans cesse nous fait penser tou
ut forcer. cette barrière éternelle de la vérité et de la justice. Le
maître
intérieur qu’on nomme raison le reproche intérieu
a de plus beau pour recevoir les honneurs qu’elle se fait rendre1. Le
maître
intérieur et universel dit donc toujours et parto
t donc toujours et partout les mêmes vérités. Nous ne sommes point ce
maître
: il est vrai que nous parlons souvent sans lui,
certaine conformité entre ce qu’ils nous disent et ce que nous dit le
maître
intérieur. Après qu’ils ont épuisé tous leurs rai
nous persuader ; c’est au fond de nous-mêmes, par la consultation du
maître
intérieur, que nous avons besoin de trouver les v
rieurement. Ainsi, à proprement parler, il n’y a qu’un seul véritable
maître
qui enseigne tout, et sans lequel on n’apprend ri
aître qui enseigne tout, et sans lequel on n’apprend rien. Les autres
maîtres
nous ramènent toujours dans cette école intime où
à que nous rejetons le mensonge que nous avions cru. Loin de juger ce
maître
, c’est par lui seul que nous sommes jugés souvera
us ne pouvons le contredire. Rien ne ressemble moins à l’homme que ce
maître
invisible qui l’instruit et le juge avec tant de
a Bruyère a dit : « L’éloquence est un don de l’âme, lequel nous rend
maître
de l’esprit et du cœur des autres, qui fait que n
nce ou à la jeunesse. Notre intention a été de n’admettre ici que les
maîtres
et leurs chefs-d’œuvre. Si quelques noms secondai
e trop raffiné, visant surtout soit à économiser le temps précieux du
maître
par des recherches qui préviendront les siennes,
à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un
maître
, à ne pas appliquer à la diversité des talents le
vre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos
maîtres
préférés : « Les leçons de littérature, pour êtr
nclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un
maître
, sans l’accepter en effet, et en se faisant par l
ivains ou les livres. Notre intention a été de n’admettre ici que les
maîtres
et leurs chefs-d’œuvre. Si quelques noms secondai
e trop raffiné, visant surtout soit à économiser le temps précieux du
maître
par des recherches qui préviendront les siennes,
à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un
maître
, à ne pas appliquer à la diversité des talents le
vre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos
maîtres
préférés : « Les leçons de littérature, pour êtr
nclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un
maître
, sans l’accepter en effet, et en se faisant par l
et que sait-on ? Peut-être Je deviendrais un jour aussi gras que mon
maître
; J’aurais un bon carrosse à ressorts bien liants
dre comme un homme qui a joué toute la nuit.) Hector,apercevant son
maître
. On soupçonne aisément, a sa triste figure, Qu’il
ps ? (Il se promène.) Hector. Hé ! la voilà, monsieur. (Il suit son
maître
, tenant sa robe de chambre toute déployée). Val
st, selon l’usage, Venu maint créancier ; de plus, un gros visage, Un
maître
de trictrac qui ne m’est pas connu. Le maître de
lus, un gros visage, Un maître de trictrac qui ne m’est pas connu. Le
maître
de musique est encore venu. >Ils reviendront b
ère entre d’argent dans son chapeau.) Hector, à part, en voyant son
maître
. Mais le voici qui vient, poussé d’un heureux ven
fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ; Votre
maître
à chanter est ici : la musique Peut-être calmerai
re utile à l’enfance. Notre intention a été de n’admettre ici que les
maîtres
et leurs chefs-d’œuvre. Si quelques noms secondai
e trop raffiné, visant surtout soit à économiser le temps précieux du
maître
par des recherches qui préviendront les siennes,
à voir juste, à distinguer les styles, à reconnaître la facture d’un
maître
, à ne pas appliquer à la diversité des talents le
usait en les flattant, devenu la merveille de l’hôtel de Rambouillet,
maître
de cérémonies chez Gaston d’Orléans, favori tour
eu de chose au-delà141. On en voit qui ne sont pas toujours également
maîtres
de leur peur ; d’autres se laissent quelquefois e
s de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et
maîtres
, sans compter tous les ridicules et tous les vice
elque chose, je m’en prendrai à vous, et le rabattrai sur vos gages.
maître
jacques, à part. Châtiment politique ! harpagon.
s d’une fois, et vous ressouvenez de porter toujours beaucoup d’eau.
maître
jacques, à part. Oui, le vin pur monte à la tête.
! maître Jacques, approchez-vous : je vous ai gardé pour le dernier.
maître
jacques. Est-ce à votre cocher, monsieur, ou bien
ler ? car je suis l’un et l’autre. harpagon. C’est à tous les deux.
maître
jacques. Mais à qui des deux le premier ? harpag
e jacques. Mais à qui des deux le premier ? harpagon. Au cuisinier.
maître
jacques. Attendez donc, s’il vous plaît. Maître J
êtu en cuisinier. harpagon. Quelle diantre de cérémonie est-ce là ?
maître
jacques. Vous n’avez qu’à parler. harpagon. Je m
on. Je me suis engagé, maître Jacques, à donner ce soir à souper181.
maître
jacques, a part. Grande merveille ! harpagon. Di
erveille ! harpagon. Dis-moi un peu, nous feras-tu182 bonne chère ?
maître
jacques. Oui, si vous me donnez bien de l’argent.
le homme, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’argent.184
maître
jacques. Bonne chère avec peu d’argent ! valère.
.184 maître jacques. Bonne chère avec peu d’argent ! valère. Oui.
maître
jacques, A Valère. Par ma foi, monsieur l’intenda
actotum.186 4 harpagon. Taisez-vous. Qu’est-ce qu’il nous faudra ?
maître
jacques. Voilà monsieur votre intendant qui vous
chère pour peu d’argent. harpagon. Ah ! je veux que tu me répondes.
maître
jacques. Combien serez-vous de gens à table ? ha
à manger pour huit, il y en a bien pour dix. Valère. Cela s’entend.
maître
jacques. Eh bien ! il faudra quatre grands potage
harpagon. Que diable ! voilà pour traiter toute une ville entière !
maître
jacques. Rôt... Harpagon, mettant la main sur la
la bouche de maître Jacques, Ah ! traître, tu manges tout mon bien.
maître
jacques. Entremets... Harpagon, mettant encore l
er faire, je réglerai tout cela comme il faut. harpagon. Fais donc.
maître
jacques. Tant mieux ! J’en aurai moins de peine.
harpagon. Maintenant, maître Jacques, il faut nettoyer mon carrosse.
maître
jacques. Attendez. Ceci s’adresse au cocher. Mait
carrosse, et tenir mes chevaux tout prêts pour conduire à la foire…
maître
jacques. Vos chevaux, monsieur ! Ma foi, ils ne s
e chevaux. harpagon. Les voilà bien malades ! ils ne font rien.192
maître
jacques. Et pour ne rien faire, monsieur, est-ce
4 harpagon. Le travail ne sera pas grand d’aller jusqu’à la foire.
maître
jacques. Non, je n’ai point le courage de les men
; aussi bien197 nous fera-t-il ici besoin, pour apprêter le souper.
maître
jacques. Soit. J’aime mieux encore qu’ils meurent
tre que la mienne. Valère. Maître Jacques fait bien le raisonnable.
maître
jacques. Monsieur l’intendant fait bien le nécess
ques. Monsieur l’intendant fait bien le nécessaire ! HARPAGON. Paix.
maître
jacques. Monsieur, je ne saurais souffrir les fla
rpagon. Pourrais-je savoir, maître Jacques, ce que l’on dit de moi ?
maître
jacques. Oui, monsieur, si j’étais assuré que cel
que cela ne vous fâchât point. harpagon. Non, en aucune façon.200
maître
jacques. Pardonnez-moi ? je sais fort bien que je
ire plaisir, et je suis bien aise d’apprendre comme on parle de moi.
maître
jacques. Monsieur, puisque vous le voulez, je vou
ître Jacques. Vous êtes un sôt, un maraud, un coquin et un impudent.
maître
jacques. Hé bien ! ne l’avais-je pas deviné ?205
sophie Le Maitre de philosophie, M. Jourdain, un laquais. le
maître
de philosophie, raccommodant son collet242. Venon
Ah ! monsieur, je suis fâché des coups qu’ils vous ont donnés ! l e
maître
de philosophie. Cela n’est rien. Un philosophe sa
it bien étudier dans toutes les sciences, quand j’étais jeune243. l e
maître
de philosophie. Ce sentiment est raisonnable ; na
comme si je ne savais pas ; expliquez-moi ce que cela veut dire. l e
maître
de philosophie, Cela veut dire que, sans la scien
t presque l’image de la mort. m. Jourdain. Ce latin-là a raison. l e
maître
de philosophie. N’avez-vous point quelques princi
s des sciences ? m. Jourdain. Oh ! oui, je sais lire et écrire. l e
maître
de philosophie. Par où vous plaît-il que nous com
la logique ? m. Jourdain. Qu’est-ce que c’est que cette logique ? le
maître
de philosophie. C’est elle qui enseigne les trois
m. Jourdain. Qui sont-elles ces trois opérations de l’esprit ? l e
maître
de philosophie. La première, la seconde, et la tr
à ne me revient point. Apprenons autre chose qui soit plus joli. l e
maître
de philosophie. Voulez-vous apprendre la morale ?
phie. Voulez-vous apprendre la morale ? m. Jourdain. La morale ? Le
maître
de philosophie. Oui. m. Jourdain. Qu’est-ce qu’e
sophie. Oui. m. Jourdain. Qu’est-ce qu’elle dit, cette morale ? l e
maître
de philosophie. Elle traite de la félicité, ensei
veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m’en prend envie. l e
maître
de philosophie. Est-ce la physique que vous voule
endre ? m. Jourdain. Qu’est-ce qu’elle chante, cette physique ? l e
maître
de philosophie. La physique est celle qui expliqu
dain. Il y a trop de tintamarre là-dedans, trop de brouillamini. l e
maître
de philosophie. Que voulez-vous donc que je vous
e je vous apprenne ? m. Jourdain. Apprenez-moi l’orthographe250. le
maître
de philosophie. Très-volontiers. M. Jourdain. Ap
r savoir quand il y a de la lune, et quand il n’y en a point251. l e
maître
de philosophie. Soit ; pour bien suivre votre pen
lles, ou voix, A, E, I, O, U. m. Jourdain. J’entends tout cela. l e
maître
de philosophie. La voix A se forme en ouvrant for
se forme en ouvrant fort la bouche, A. m. jourdain. A, A. Oui. l e
maître
de philosophie. La voix E se forme, en rapprochan
m. Jourdain. A, E, A, E. Ma foi, oui. Ah ! que cela est beau ! l e
maître
de philosophie. Et la voix I, en rapprochant enco
m. Jourdain. A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science ! l e
maître
de philosophie. La voix O se forme en rouvrant le
e plus juste. A, E, I, O, I, O. Cela est admirable ! I, O, I, O. l e
maître
de philosophie. L’ouverture de la bouche fait jus
vez raison. Ah ! la belle chose que de savoir quelque chose252 ! l e
maître
de philosophie. La voix U se forme en rapprochant
it ; U. m. Jourdain. U, U. Il n’y a rien de plus véritable : U. l e
maître
de philosophie. Vos deux lèvres s’allongent comme
rai. Ah ! que n’ai-je étudié plus tôt pour savoir tout cela253 ! l e
maître
de philosophie. Demain nous verrons les autres le
in. Est-ce qu’il y a des choses aussi curieuses qu’à celles-ci ? l e
maître
de philosophie. Sans doute. La consonne D, par ex
rdain. DA, DA. Oui. Ah ! les belles choses ! les belles choses ! l e
maître
de philosophie. L’F, en appuyant les dents d’en h
vérité ! Ah ! mon père et ma mère, que je vous veux de mal255 ! l e
maître
de philosophie. Et l’R, en portant le bout de la
mme que vous êtes, et que j’ai perdu de temps 257 ! R, R, R, RA. l e
maître
de philosophie. Je vous expliquerai à fond toutes
ose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds. l e
maître
de philosophie. Fort bien ! m. Jourdain. Cela se
philosophie. Fort bien ! m. Jourdain. Cela sera galant259, oui. le
maître
de philosophie. Sans doute. Sont-ce des vers que
e vous lui voulez écrire ? m. Jourdain. Non, non, point de vers. le
maître
de philosophie. Vous ne voulez que de la prose.
e la prose. m. Jourdain. Non ; je ne veux ni prose, ni vers260. l e
maître
de philosophie. Il faut bien que ce soit l’un ou
faut bien que ce soit l’un ou l’autre. m. jourdain. Pourquoi ? l e
maître
de philosophie. Par la raison, monsieur, qu’il n’
e ou les vers. m. Jourdain. Il n’y a que la prose ou les vers ? l e
maître
de philosophie. Non, monsieur. Tout ce qui n’est
ose. m. Jourdain. Et comme l’on parle, qu’est-ce donc que cela. l e
maître
de philosophie. De la prose. M. Jourdain. Quoi !
pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit, c’est de la prose ? l e
maître
de philosophie. Oui, monsieur. M. Jourdain. Par
la fût mis d’une manière galante, que cela fût tourné gentiment. l e
maître
de philosophie. Mettre que les feux de ses yeux r
ai dit : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. l e
maître
de philosophie. Il faut bien étendre un peu la ch
n peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. l e
maître
de philosophie. On peut les mettre premièrement c
rdain. Mais, de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure. l e
maître
de philosophie. Celle que vous avez dite265 : Bel
e tout mon cœur, et je vous prie de venir demain de bonne heure. l e
maître
de philosophie. Je n’y manquerai pas. (Act. II, s
érissable de notre littérature. Il y fixe la langue que parleront les
maîtres
. Ses Pensées sont inspirées par une âme chrétienn
tôt fait écrire mon histoire qu’à ces bourgeois-là407, si j’étais son
maître
. C’est cela qui serait digne de la postérité !...
yales, vers les plus divins des poëtes : Homère et Virgile furent ses
maîtres
, avant le jour où, dans la Bible, il reconnut le
âce de nouveauté qui ravit. Il deviendra plus égal, plus châtié, plus
maître
de lui ; mais jamais souffle plus inspiré ne l’an
e fois comte, tant de fois seigneur, possesseur de tant de richesses,
maître
de tant de personnes, ministre de tant de conseil
t pour humilier un roi trop grand. Il ne faut point raisonner avec le
maître
des événements, en disant que les rois qu’il para
majesté qu’elle tempère. » Dans ses mémoires on sent la présence d’un
maître
. Tout y est simple et digne ; tout s’y déroule av
tention, et pendant que vous y êtes engagé, et que nous payons718 des
maîtres
pour vous en instruire, vous devez éviter tout ce
épense d’un côté, il l’épargne de l’autre ; car ses enfants sont sans
maîtres
et sans éducation. Il se renferme le soir, fatigu
errompt tout à la fois ; il n’a nul discernement des personnes, ni du
maître
, ni des conviés ; il abuse de la folle déférence
auteuil de Pellisson en 1663. Ses Dialogues sur l’éloquence sont d’un
maître
qui enseigne avec l’autorité de son expérience et
e que ce mot : « Marie ; » elle ne lui répondit que cet autre mot : «
Maître
; » c’était tout dire. Il appelle sa créature par
mploi de finance pour se faire homme de lettres. Crispin rival de son
maître
et le Diable boiteux (1707) furent les premiers e
947 au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il ; je ne suis point
maître
de la joie que votre présence me cause. » Je ne p
ui mon génie, ma fortune et ma gloire. Rome maitresse du monde.
Maîtres
de l’univers, les Romains s’en attribuèrent tous
u’ils ne conquissent que pour donner ; mais ils restaient si bien les
maîtres
, que, lorsqu’ils faisaient la guerre à quelque pr
es dramatiques qui, selon moi, sont les poëtes par excellence, et les
maîtres
des passions. Il y en a de deux sortes : les comi
est bien heureux. Un flatteur est un esclave qui n’est bon pour aucun
maître
. J’entends quelques frelons qui bourdonnent autou
les choses se passèrent. Le premier jour, dès qu’Iran fut éveillé, le
maître
de musique entra suivi des chanteurs et des instr
ons vers en quinze jours sont malaisés à faire, et, depuis nos grands
maîtres
, dites-moi, qui a fait vingt bons vers alexandrin
ucune peine de lire ce qui est bon, et de ne lire que cela. On n’a de
maître
que son plaisir et son goût. Pardonnez, Mademoise
uffrages, il prouva dans son Discours sur le style (1753) qu’il était
maître
dans l’art de composer et d’écrire : ses précepte
es de la guerre et la gloire des combats1197. Aussi intrépide que son
maître
, le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fa
au désir de plaire ; il vient en rampant1243 mettre aux pieds de son
maître
son courage, sa force, ses talents ; il attend se
end par la main, l’éloigne de son fauteuil, s’y place, et lui dit : «
Maître
un tel, vous êtes un insolent. Il ne s’agit pas d
ne importante nouveauté dans notre littérature. Formé tout seul, sans
maîtres
, à l’école de la souffrance, son génie se compose
r déjà le tiers d’un siècle. Je fus si continuellement obsédé, si peu
maître
de moi-même, que je ne pus trouver le moment de m
n exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de
maîtres
qui fussent dignes d’être valets ? Le comte (ria
, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien
maître
. Voyant à Madrid que la république des lettres ét
belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs
maîtres
jouissaient en silence de la beauté du spectacle
st de ne considérer dans les écoliers que de jeunes âmes, et dans les
maîtres
que des pasteurs d’enfants, à qui on indique les
prêtre. On pourrait lui donner une petite place de petit régent ou de
maître
d’études. Le temps presse : il a dix-huit ans1514
e encore presque en entier, il semble qu’on attende quelqu’un, que le
maître
soit prêt à venir ; et l’apparence même de la vie
de Chateaubriand est dans l’accord de ses dissonances : procédant de
maîtres
opposés, il s’inspire du passé comme de l’avenir
; et la maison entière, nourrices, enfants, fermiers, domestiques et
maîtres
, dansaient ensemble la ronde antique1558. La c
s auxquels ne manque que la rime. Elle a un poli qui rappellerait les
maîtres
classiques, s’il était moins prémédité. Peu de ma
is, ce ne sera du moins qu’après que certain hôtel1643 aura changé de
maître
; alors il écoutera, il verra. Il est bon d’être
illemain 1790-1870 Secrétaire perpétuel de l’Académie depuis 1832,
maître
et initiateur d’une génération qu’a charmée son e
Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M. Victor Cousin fut un
maître
déjà célèbre, à l’âge où d’ordinaire les mieux do
pas. Le génie est avant tout créateur. L’homme de génie n’est pas le
maître
de la force qui est en lui ; c’est par le besoin
comme en France, dans une attitude droite et avec le glaive. Les deux
maîtres
des hautes-œuvres l’avertirent de son erreur, et
royances, de sentiments, ou même de talent ; car il nous parle de ses
maîtres
favoris avec leur tour d’esprit et presque dans l
eut-être ; mais, malgré moi et par un instinct dont je ne suis pas le
maître
, ma main va toute seule chercher dans une bibliot
ler1795 qui ne se rencontrent jamais dans le simple et mâle génie, le
maître
des maîtres. Mais pourquoi les distinguer ? La Fo
ne se rencontrent jamais dans le simple et mâle génie, le maître des
maîtres
. Mais pourquoi les distinguer ? La Fontaine et Mo
délicat qui est la substance même de toute éloquence. Aussi est-il un
maître
dans toute la force du mot : par l’accent et l’au
rents, et je félicite la société de ce qu’il lui est né un homme. Vos
maîtres
ne vous demandent pas un esprit brillant, une ima
ouvent que l’esprit, en France, court des périls. Unissons-nous tous,
maîtres
, élèves, parents, pour les conjurer. Quand il s’a
vre est contenu dans la page que voici, et que j’emprunte à un de nos
maîtres
préférés : « Les leçons de littérature, pour êtr
nclusion en même temps que vous, sans croire accepter l’autorité d’un
maître
, sans l’accepter en effet, et en se faisant par l
allier ici la modestie à une respectueuse déférence pour ses anciens
maîtres
. La politesse est dans cette lettre une des forme
collège, je les ai conservés tous. Ma respectueuse tendresse pour mes
maîtres
est la même. Adieu, mon révérend père ; je suis p
nué dans la demeure, à titre d’intendant; voilà pourquoi il flatte le
maître
du logis. 185. Ici dedans : mot tombé hors d’us
êtes serviteurs, comme on n’en voit plus guère ; il méritait un autre
maître
. 199. Gratter, vous chatouiller agréablement.
en ont tant fait à la France. » 242. Il vient d’être battu par le
maître
d’armés, et le maître de musique. Ils lui ont don
France. » 242. Il vient d’être battu par le maître d’armés, et le
maître
de musique. Ils lui ont donné une leçon de philos
il raille à la fois la vanité de M. Jourdain, et le pédantisme de son
maître
, qui apprend à faire très-mal, selon les règles,
urne à ses pinceaux. 449. La Sérénissime république de Venise. 450.
Maître
d’hôtel de M. de Grignan. 451. Ecrasés par les
ans » 457. C’est la morale de l’anecdote si vivement racontée. 458.
Maître
d’hôtel du prince de Condé. 459. Elle disait : «
s le voisinage de Bossuet : Votez ce fier coursier, noble ami de son
maître
, Son compagnon guerrier, son serviteur champêtre,
er. 811. Fénelon, vous le voyez, prenait à cœur sa responsabilité de
maître
et de guide. 812. Commentez ces mots par le terr
ts, ou les parties de plaisir. 814. Rompre. Cet enfant est déjà un
maître
; il commande, ses caprices sont des ordres ! 81
z Fénelon, un sourire d’imagination antique et païenne. 831. Chez ce
maître
aimable, point de tristesse, et d’austérité chagr
s de morale ingénieuse, il faut admirer la franchise et l’esprit d’un
maître
, qui cache l’autorité sous l’agrément. 838. Qua
et dit au duc de Guise : « C’est rand pitié quand le valet chasse le
maître
; au reste, mon âme est à Dieu mon cœur au roi et
sifs et pédants. Comparez la dispute du musicien, du philosophe et du
maître
d’escrime dans le Bourgeois gentilhomme. 1064. M
t le pendant rustique du ménage de la Jeannotière. 1099. Les petits
maîtres
étaient les fats du xviiie siècle. 1100. Il y a
celui de Roland furieux. 1132. Madame de Sévigné parlait ainsi des
maîtres
qui furent ses contemporains et qu’elle relisait
trouverez bien artificiels. Voyez ce fier coursier, noble ami de son
maître
; Son compagnon guerrier, son serviteur champêtre
marche sans broncher au bord du précipice, Reconnaît son chemin, son
maître
et son hospice. De tous nos serviteurs c’est le m
qu’il voit. 1245. Bien des chiens sont moralement supérieurs à leur
maître
. 1246. L’éloge de l’animal fait ici la satire de
e étonnée on l’a vu reconnaître, Saisir et dénoncer l’assassin de son
maître
, Et quand son amitié n’a pu le secourir, Quelquef
ous pas les mêmes différences ? 1249. Le rossignol n’a pas besoin de
maître
; le serin, on le serine. 1250. Oui, mais moins
couter et profiter auprès de l’oiseau supérieur qu’on leur donne pour
maître
. Dans les palais de Russie, où on a ce noble goût
t oriental pour le chant de Bulbul, on voit parfois de ces écoles. Le
maître
rossignol, dans sa cage suspendue au centre d’une
par heure pour qu’ils viennent écouter et prendre leçon. Avant que le
maître
chante, ils jasent entre eux, gazouillent, se sal
oyez écouter avec une déférence sensible, puis timidement répéter. Le
maître
, avec complaisance, revient aux principaux passag
e maison propre et commode ; un revenu médiocre, mais assuré ; peu de
maîtres
et peu de valets ; assez d’occupation pour n’être
tous ses succès ; qu’il en soit de plus en plus digne ; qu’il demeure
maître
longtemps. Il l’est, certes, et il sait l’être. N
ela, se passerait en argumentation, et tout serait perdu, si tous les
maîtres
n’étaient pas de bons ergoteurs. » 1657. Didi
trouvait chez les contemporains de Pascal ? Son style était celui des
maîtres
, et, en l’assouplissant au genre tempéré de l’his
mposée, à ce qu’on dit, d’une espèce de seigle, est la nourriture des
maîtres
de la maison. Qu’on plaigne après cela nos paysan
, la politique a été l’école de l’historien. En cela, il rappelle les
maîtres
de l’antiquité. 1710. Par exemple aussi, le lavi
e ardeur qui se glace. Tout à l’heure l’envieux souhaitait la mort du
maître
de ce cher livre, afin de s’enrichir aux dépens d
pplice, Parut toute interdite, et retira sa main, N’osant pas sur son
maître
exercer son office. Mais Jésus, en baissant la tê
ande partie de mon peuple ! Mais quoi ! c’est sa volonté et il est le
maître
: c’est lui qui abat les têtes des cités et qui e
État, les conditions de l’éloquence sont changées. Pour qui veut être
maître
des affaires, il ne s’agit plus maintenant de men
s villes, et qu’au milieu de cette Athènes qui ne pouvait souffrir de
maîtres
, ils étaient plus maîtres que les rois absolus ne
de cette Athènes qui ne pouvait souffrir de maîtres, ils étaient plus
maîtres
que les rois absolus ne le sont au milieu de leur
mille hommes, un groupe de vingt mille citoyens libres, tous égaux et
maîtres
des affaires. Quarante mille esclaves travaillent
tres Grecs. Il savait qu’en qualité d’homme libre il était souverain,
maître
absolu des deniers de sa ville, de ses flottes, d
ité avec laquelle notre orateur sait toucher et sonner de main de bon
maître
les cordes sensibles de ce peuple impressionnable
, la clef de la mer, et franchi le pas des Thermopyles, il en sera le
maître
. Ces empiétements soulèvent à Athènes de grandes
mer et les hasards des combats. Ils n’étaient plus ces hardis marins,
maîtres
de la rame, qui allaient jadis avec Cimon conquér
jour où le peuple le sentit, il fut vaincu et apprivoisé. L’orateur,
maître
de ces âmes rebelles, put les manier à plaisir. I
société des philosophes et dans l’étude approfondie de Thucydide, son
maître
en politique, dévoré du désir de paraître, mais a
re entre celles d’un homme de bien qui aime son pays. Voilà l’orateur
maître
des esprits. Comment va-t-il les convaincre ? Dém
bes étaient des cités grecques. — « Aujourd’hui celui qui commande en
maître
, ce n’est pas le fils légitime de la maison, c’es
envoie-t-il pas ses esclaves pour présider à sa place ? N’est-il pas
maître
des Thermopyles et des passages de la Grèce ? N’y
les laquais de bonnes maisons qui changent de livrée en changeant de
maître
, ils ont des théories pour toutes les circonstanc
eu de tir. Quel est le coupable ? est-ce le dard, ou le tireur, ou le
maître
du tir ? 8. Cette époque marque une scission pro
une femme. Singulier. Je ou moi. Me pour à moi, moi. Exemples. Le
maître
me donnera un livre, c’est-à-dire, donnera à moi.
mples. Le maître me donnera un livre, c’est-à-dire, donnera à moi. Le
maître
me regarde, c’est-à-dire, regarde moi. Pluriel.
une femme. Singulier. Tu ou toi. Te pour à toi, toi. Exemples. Le
maître
te donnera un livre, c’est-à-dire donnera à toi.
emples. Le maître te donnera un livre, c’est-à-dire donnera à toi. Le
maître
te regarde, c’est-à-dire regarde toi. Pluriel. V
e escrime, dont les leçons permettent à l’élève de vaincre son propre
maître
. Point de coups imprévus et mortels que nous n’ap
’éveillera au rhythme savant de vos paroles cadencées. Vous serez les
maîtres
des passions. On dit qu’Orphée apprivoisait les b
Protagoras ; Démosthène se rappelait avec dépit le rhéteur Isée, son
maître
, qui, disait-il, avait pensé le gâter, et Lysias,
t, qu’il a hanté les ombrages de l’Académie, et appris de Platon, son
maître
, à sacrifier aux Grâces. En effet, non-seulement
s recommandons pas comme nécessaires : on peut réussir en suivant les
maîtres
, comme on peut ne pas échouer en s’écartant de le
veux les lui donner : que lui conseillerai-je ? — De n’avoir d’autre
maître
que lui-même. — Quoi ! je ne l’enverrai pas chez
ez-vous en juge du camp. A un observateur intelligent, les fautes des
maîtres
sont aussi profitables que leurs victoires. Suive
s sommets de cet art, ne vous contentez pas d’avoir sous les yeux les
maîtres
de l’éloquence : unissez à la véhémence de Démost
sus des sophistes, où les puisèrent-ils, sinon dans la dialectique du
maître
? Qu’enfin votre modèle ait le caractère, sans le
uisque j’ay à parler devant un roy roldat. » Je doute que l’art des
maîtres
les plus consommés trouve un exorde plus habile e
t la persuasion. Mais comment triompher des esprits, si on ne se rend
maître
des cœurs ? Tant que la raison reste calme, tant
grands modèles sont comme les laquais qui croient ressembler à leurs
maîtres
parce qu’ils portent leurs habits. L’imitation a
ux. Les principes du dessin peuvent s’apprendre dans les ateliers des
maîtres
, mais non le coloris ; avant de conseiller à un o
se, en secouant sa crinière, qui faisait dire à chacun : Silence ! le
maître
va parler. L’action est l’éloquence du corps. Tou
donne ? L’éducation, l’usage, l’exercice : je ne connais pas d’autres
maîtres
. Les repos de la période sont réglés par la respi
r Delavigne fut un artiste consciencieux qui, fidèle aux exemples des
maîtres
, les suivit pieusement dans toutes les voies où i
lques-unes de ses peintures ont pâli, comme celles de nos plus grands
maîtres
, l’oubli de son nom serait injustice et ingratitu
vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais
maître
; Adieu ! ce doux rêve est passé1. Assis sur la
e ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’amour d’un autre
maître
, Ces pêchers dont j’ouvris les bras3 ! Leurs frui
mais ils passent des années entières à copier les tableaux des grands
maîtres
. » La meilleure leçon pour l’écrivain est l’étude
mbrasser toutes les applications et prévoir toutes les hypothèses. Le
maître
n’enseignera jamais tout ce que l’art peut produi
er, mais non sans les discuter et les estimer à leur valeur. C’est au
maître
à observer ces différences, à les faire ressortir
l’attention de l’élève à l’importance du précepte. 3° C’est encore au
maître
à lui apprendre comment il faut, dans l’occasion,
art doit soumettre, et en quelles occasions il doit être soumis. » Le
maître
peut donc traiter de la nature du goût, mais ne l
r ses vertes écailles Au contact du bronze attiédi. Consul, César,
maître
du monde, Pontife, Auguste, égal aux dieux, L’omb
Je devinai la mort à ce muet emblème : La servante pleurait le vieux
maître
qu’elle aime. « Marthe ! dis-je, est-il vrai ?…4
e un ami qui dort sur le cœur d’un ami3 ; Et, couché sur les pieds du
maître
qu’il regarde, Son chien blanc, inquiet d’une si
nt à ses travaux champêtres, Du jardin, du logis, sembla nous laisser
maîtres
. Oh ! que son sentiment soit béni dans son cœur !
n, couché sous ma fenêtre, Qu’avait maigri trois mois le souci de son
maître
. Marthe filait, assise en haut sur le palier ;
quel degré de l’échelle de l’être Sépare ton instinct de l’âme de ton
maître
; Mais seul il sait aussi par quel secret rapport
nte caresse. Mais toujours, ah ! toujours en toi j’ai respecté De ton
maître
et du mien l’ineffable bonté, Comme on doit respe
it, et elle s’évanouit par le moyen de ceux mêmes qui, s’étant rendus
maîtres
de leur sceau et de leurs armes par la faveur qu’
nt auprès d’eux, convertirent en leur propre substance celle de leurs
maîtres
, dont ils firent leur proie, à l’abri de ces lois
cesseurs de l’un et de l’autre s’étaient acquise sous le nom de leurs
maîtres
. Il convient aussi d’observer que les maires du p
éfendre, d’excuser ses raisons d’agir. — Ce portrait est d’un ennemi,
maître
expert dans l’art de piquer un amour-propre, de d
e] Né en Champagne, à Château-Thierry, élevé un peu à l’aventure,
maître
des eaux et forêts, charge dont il fit une sinécu
eune6lapin Dame belette un beau matin S’empara : c’est une rusée7 Le
maître
étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta
l’usage11 : « Ce sont, dit-il, leurs lois qui m’ont de ce logis Rendu
maître
et seigneur, et qui, de père en fils, L’ont de Pi
x gens Portants6 bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son
maître
complaire ; Moyennant quoi, votre salaire Sera fo
une sorte, Et ne voudrais pas même, à ce prix, un trésor. » Cela dit,
maître
loup s’enfuit, et court encor. Les deux pige
oi vous valez mieux que cent peuples divers. Quel droit vous a rendus
maîtres
de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innoce
mune aux dieux, aux monarques, aux belles. Le nectar que l’on sert au
maître
du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux
au chevalier pourquoi cette prière. — Ne sais-tu pas, lui répond son
maître
, que l’Èbre qu’il faut passer pour aller à Saint-
de notre première journée… — L’Èbre ! s’écrie l’écuyer ; ah ! mon bon
maître
, je vous proteste que ce renard était tout au plu
dinaire dans le style familier : Êtes-vous pas venu quérir pour votre
maître
? (Molière.) 4. Une maison, carapace de la tor
rmione suppliant Pyrrhus : « Différez le d’un jour, demain vous serez
maître
. » 4. Le reste. C’est beaucoup pour les pigeons
ignée. Voyez Fiesque à Gênes. Il avait vaincu, il allait être doge et
maître
de la république. Il passe sur un vaisseau ; le p
s, Avant-coureurs certains des grands événements. Ce héros cependant,
maître
de sa faiblesse, Déguisait ses chagrins sous sa f
enne, en ce tumulte, incapable d’effroi, Affligé, mais tranquille, et
maître
encor de soi, Voit d’un œil assuré sa fortune cru
: Semblable au fier lion qu’un Maure a su dompter, Qui, docile à son
maître
, à tout autre terrible, A la main qu’il connaît s
ils marchent sur ses pas. Le généreux vainqueur a cessé le carnage ;
Maître
de ses guerriers, il fléchit leur courage. Ce n’e
i vos aïeux : Du fils de Noradin c’est le séjour profane2. Zaïre. Le
maître
de ces lieux, le puissant Orosmane, Sait connaîtr
ng te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes
maîtres
: Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres.
ers discours à l’officier qui le presse de se rendre à la cour de son
maître
: « Tu me proposes de vivre, de la part de ton m
la cour de son maître : « Tu me proposes de vivre, de la part de ton
maître
! Ah ! si je dois vivre encore, si les jours de D
r vers Archias, et il lui dit : « Traîne maintenant ce cadavre à ton
maître
; pour Démosthène, jamais tu ne l’y conduiras. J’
ce qui m’y ramène est aimable à mes yeux, Tout, jusqu’au souvenir du
maître
sérieux Dont les sourcils, vers nous levés, toujo
Je tressaille en songeant aux paisibles soirées, Sous les regards du
maître
, au devoir consacrées, Quand, devant le pupitre e
quelque cher qu’il puisse être, De l’âme tout entière ainsi devienne
maître
! C’est qu’un temps regretté vous est en lui rend
ourait était à moi, à la manière de Rousseau : j’en étais plus que le
maître
, j’en étais le possesseur. » 1. M. de Lamartine
a su allier celui de l’art chrétien. Homère et l’Évangile furent ses
maîtres
. Ajoutons qu’il a soutenu son essor par un progrè
t revomis, Et nous redeviendrons, d’insultés que nous sommes, Libres,
maîtres
chez nous, comme il sied à des hommes. (Pernette.
grands pas. On s’assied. Les grands pains sont étalés sur l’herbe. Le
maître
fait les parts, trônant sur une gerbe. La fermièr
renait l’enfance au miel de sa parole ; Et4 par elle, aujourd’hui, du
maître
à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent
iles ? O cieux, que de grandeur, et quelle majesté ! J’y reconnais un
maître
à qui rien n’a coûté, Et qui dans vos déserts a s
qu’à ton moindre soupçon, Au pied du tribunal qu’érige ta raison, Ton
maître
obéissant doit venir te répondre ? Accusateur ave
fais ma seule étude. Tantôt le monde entier m’annonce à haute voix Le
maître
que je cherche, et déjà je le vois. Tantôt le mon
e est passé. » Sur la foi de tes chants, ô dangereux poëte ! D’un
maître
trop fameux trop fidèle interprète, De mon heureu
Épicure : L’orateur du plaisir m’en apprend la nature. J’abandonne ce
maître
. O raison ! viens à moi : Je veux seul méditer et
philosophe de la Grèce, Platon a fait de la doctrine de Socrate, son
maître
, l’âme, le fonds et le mérite de ses ouvrages. Ce
s et le mérite de ses ouvrages. Cette manière de louer était digne du
maître
et de l’élève ; mais, peu content de cet hommage
us, quatre livres, sur l’esprit, le caractère et les principes de son
maître
: c’est un véritable éloge, éloge d’autant plus é
e à l’éloquence : c’est un exposé pur et simple de la doctrine de son
maître
, quelques détails toujours précieux, quand il s’a
irecteur de Saint-Barthélémy. I. Étudiez Racine et Boileau, nos
maîtres
, à tous ! Que leurs doctes écrits, par les Muses
e trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos
maîtres
! Que prétendez -vous donc ? Pensez-vous que ma v
vous qu’il faut que j’en réponde : Ce n’est plus votre fils, c’est le
maître
du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire ro
ertu semble même renaître. Tout l’empire n’est plus la dépouille d’un
maître
: Le peuple au champ de Mars nomme ses magistrats
les œuvres de Boileau lui-même. Ainsi, les passages défectueux de ce
maître
en versification tourneront encore à l’avantage d
assez bien, selon nous, la manière d’écrire et de penser de nos deux
Maîtres
: c’est, en quelque sorte, un résumé du style, du
et le plus habile des versificateurs, le législateur du Parnasse, le
maître
des poètes17 ; l’autre, le poète même par excelle
he de Pradon, qu’aux encouragements et aux éloges prophétiques de son
maître
et ami, était profondément découragé : on l’avait
âtre profane, quel autre nous aurait jamais donné Athalie ? 17. Le
maître
en l’art d’écrire, Lui qu’orna la raison des trai
e succéda au grand homme dont nous venons de parler, dans la place de
maître
des écoles d’Alexandrie : c était alors la foncti
nnaissance profonde du cœur de l’homme, il joint l’art de s’en rendre
maître
quand il veut, et d’imprimer à tous ses mouvement
t à l’impétuosité de son imagination ; mais quand il sait s’en rendre
maître
, et la captiver dans les limites convenables, per
ercher les plus frappants, et renvoyer souvent l’élève aux leçons des
maîtres
et aux études de la classe. A. D. Questions du p
il se distingue de la poésie. Celle-ci est la création et l’œuvre des
maîtres
. L’art poétique, qui exige encore chez le critiqu
ose de l’âme du poëte, est le recueil des observations faites sur ces
maîtres
immortels, depuis Homère jusqu’à nos jours : c’es
, sont en effet les premiers caractères de l’épopée consacrée par les
maîtres
. Faites choix d’un héros propre à m’intéresser,
de Ptolomée, avec leur politique froidement immorale, entraînent leur
maître
, mais révoltent le spectateur. La justice n’est
s, les citations se multiplieraient à l’infini. La lecture des grands
maîtres
est le meilleur développement d’une question auss
pée a besoin d’aide ; il vient chercher la vôtre ; Vous pouvez, comme
maître
absolu de son sort, Le servir, le chasser, le liv
ergie des tableaux. Il suffit de nommer Tacite et Tite-Live, ces deux
maîtres
de l’histoire, qui ont été des peintres immortels
nous répondra peut-être que le bon sens et l’usage sont les meilleurs
maîtres
en pareille matière, et que la science gâte les d
t degré dans les ignorants, ce qui ne s’est pas vu encore. Les grands
maîtres
de l’art oratoire, depuis Aristote et Cicéron jus
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les
maîtres
de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
auts sous la main des imitateurs. Mais, dans le génie même des grands
maîtres
, il y a des qualités nécessaires à tous les espri
fie par la beauté des pensées et des sentiments. C’est par là que ces
maîtres
immortels descendent jusqu’à l’éducation des espr
, I, v, 153. L’obscurité est cependant un défaut que les plus grands
maîtres
n‘ont pas toujours évité. Tantôt la pensée est in
vre VIII, fable ix. Il faut respecter ces archaïsmes dans les grands
maîtres
, et ne les pas condamner légèrement : ce sont des
on à n’employer que les termes consacrés à la lois par l’autorité des
maîtres
et l’usage de la langue. On sent ici combien la m
echerche de l’éclat ou de la finesse sont, à part quelques oublis des
maîtres
, ou quelques concessions faites au faux goût d’un
que la grande période par énumération, employée plus rarement par les
maîtres
, mais avec un singulier bonheur. Il faut étudier,
çaise. Pascal, Descartes. — Pascal, avec les qualités solides de ses
maîtres
et de ses amis, portait, dans la recherche de la
de la chaire ; son influence sur la prose française. — C’est pour ce
maître
d’un esprit si judicieux, pour cette société si d
talent et d’éclat ne faisait que retarder et cacher la décadence. Les
maîtres
eux-mêmes y aidèrent sans le savoir ; Buffon, par
s le génie français et dans l’étude sérieuse et recueillie des grands
maîtres
anciens et modernes. VIII. Des principales fi
e Duc.) — « Tous les vices combattaient en lui à qui demeurerait le
maître
. Ils y faisaient un bruit et un combat continuel
Ce breuvage vanté par le peuple rimeur, Le nectar que l’on sert aux
maîtres
du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les lieux
dans toutes les conditions de la vie. Les exemples de tous les grands
maîtres
de notre langue nous ont familiarisés avec les se
Aristote. Nous avons emprunté ces détails à notre ancien et excellent
maître
. 7. Panégyrique de saint Paul, premier point.
onne à mes fruits nouveaux une antique saveur. Dévot adorateur de ces
maîtres
antiques, Je veux m’envelopper de leurs saintes r
modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur propre caractère, sous ces
maîtres
qu’ils consultaient et qu’ils surpassaient quelqu
oétique de l’imitation féconde est contenue dans ces confidences d’un
maître
qui fut disciple des anciens. 2. C’est l’art de
sclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos
maîtres
suivaient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
mploi de finance pour se faire homme de lettres. Crispin rival de son
maître
et le Diable boiteux (1707) furent les premiers e
up leur maintien insolent, pour en prendre un respectueux devant leur
maître
. Ce prélat était dans sa soixante-neuvième année,
ter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après par mon
maître
même, et voici à quelle occasion. Un soir il répé
s. Ne pensez-vous pas cela comme moi ? » Ces paroles firent pâlir mon
maître
, qui me dit avec un souris forcé : « Monsieur Gil
autre pourrait l’être. Rome, telle qu’elle est, n’a plus besoin d’un
maître
. Quand, faible et menacée, il fallait qu’au début
s’incline vers Robespierre. Mais le peuple actuel, qui manqua de bons
maîtres
, Nous peut en attendant jeter par les fenêtres. —
la faim. Chapeau bas, grands seigneurs, bourgeois et valetaille ! Vos
maîtres
vont passer : saluez la canaille1 ! — Oh ! ce son
que les hommes obéissent au devoir et à la loi, ou à la force et à un
maître
. La République est de tous les régimes celui qui
écite des lieux communs : c’est un élève de Rousseau, mais indigne du
maître
. 1. C’est plaisir de les entendre se disant ains
voir l’émeute du 18 mars 1871. 1. M. Nisard a dit : « On pense aux
maîtres
et aux plus grands en lisant l’admirable scène où
s de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et
maîtres
, bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, f
uelle audace sans seconde1 De marcher à l’heure qu’il est2 ! Que mon
maître
, couvert de gloire, Me joue ici3 d’un vilain tour
dresser. (Sosie pose sa lanterne à terre4.) « Madame, Amphitryon, mon
maître
et votre époux… (Bon ! beau début !) l’esprit tou
utant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du
maître
. Je crois qu’avec cela, mon cher marquis, je croi
yeux y peut assez paraître. Consultes-en ton goût, il s’y connaît en
maître
, Et te dira toujours, pour l’honneur de ton choix
e, s’essaye au discours dans lequel il doit raconter le combat de son
maître
. Cette comédie, et cette scène en particulier, so
tions de Sosie, son admiration pour lui-même, la triple allocution du
maître
, de la maîtresse et du valet font de ce dialogue
iotique est l’âme de ce nouveau recueil ; jamais la déférence pour un
maître
de la littérature n’a passé avant le respect des
e de lire et de réciter en ânonnant. Que ce bourdonnement suffise aux
maîtres
d’étude chargés de constater très-vite que les le
sure. Le remède à ce mal est cependant très-simple ; il suffit que le
maître
veuille l’appliquer, car il faut convenir que, da
uffonnerie dans les sujets plaisants. Le lecteur doit toujours rester
maître
de sa diction et ne jamais laisser dégénérer l’ex
nos bons auteurs. Ici plus qu’ailleurs, vouloir c’est pouvoir, et le
maître
qui n’aurait pas le courage de tenter cette réfor
ses élèves d’un plaisir délicat, celui de mieux apprécier nos grands
maîtres
en les interprétant avec goût. Première partie
antiques d’amour et d’hymnes d’allégresse ; Cieux, terre, célébrez ce
maître
souverain, Centre de l’univers, son principe et s
ux champs, aux monts, à la forêt profonde. Salut, Être divin ! salut,
maître
du monde ! Conduis-nous, soutiens-nous ; et si l’
en caractère noir, Sur le haut d’une porte, et sans le concevoir : «
Maître
, dis-je en tremblant, ces paroles sont dures ! »
ur de la tête Comme un bandeau d’erreurs, je dis d’un air surpris : «
Maître
, quel est ce bruit, et quels sont ces esprits Qui
orgueil en se voyant renaître Dans le marbre animé par le ciseau d’un
maître
! Que David nous le rende avec ce vaste front Cre
e faible, le pauvre, l’étranger, devinrent les égaux et les frères du
maître
, du puissant, du riche, du citoyen. Il y eut une
e chrétien du monde qui l’avait précédé, Dans l’antiquité païenne, le
maître
pouvait, sans trouble intérieur, posséder son esc
prophètes, Par les temples d’Adonaï ! Foulant ses jougs, brisant ses
maîtres
, Il change ses rois pour des prêtres, Change ses
dinal de Retz à Vincennes, relégué Gondé dans les Pays-Bas, et, resté
maître
du terrain, il a porté dans l’exercice du pouvoir
ent les mugissements contenus des valets, désespérés de la perte d’un
maître
si fait exprès pour eux, et pour les consoler d’u
r l’avoir, il faudra payer une rançon. « Le moine et le seigneur sont
maîtres
de nos terres ; « Le vin, l’huile, le blé, la ger
Une France nouvelle, La France des manants, a chassé devant elle Les
maîtres
, les valets, les moines et les rois ; Elle a fond
ouvrent des voies nouvelles ; il y a moins d’écoles et il y a plus de
maîtres
. L’érudition, qui par une inspiration du génie a
ue la verge fait paître, Parqués, marqués au flanc par les ciseaux du
maître
, Fondre les nations en peuple fraternel Marqués a
core les vaines, Ils sont mangés des vers. Là se perdent ces noms de
maîtres
de la terre, D’arbitres de la paix, de foudres de
es, Comme un mont Sinaï ! Courbés comme un cheval qui sent venir son
maître
, Ils se disaient entre eux : « Quelqu’un de grand
outiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les
maîtres
du monde ; Votre gloire nous éblouit ; Mais, au m
remière vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du
maître
qui la possède : il n’est plus, il n’en a pas jou
’ils ont projeté, ils se croient dépouillés d’un bien à eux. Une fois
maîtres
de ce qu’ils poursuivent, ils en font peu de cas,
, emportés, et, s’abandonnant à leur fougue, ils ne peuvent se rendre
maîtres
de leur colère ; avides d’honneurs, ils ne suppor
n autre pourrait l’être. Rome, telle qu’elle est, n’a pas besoin d’un
maître
. Quand, faible et menacée, il fallait qu’au début
te aux esprits soupçonneux, Vous aidez aux Romains à faire essai d’un
maître
, Sous ce flatteur espoir qu’un jour vous pourrez
tre tout Romain qu’être chef d’une guerre Qui veut tenir aux fers les
maîtres
de la terre ? Ce nom, sans vous et lui, nous sera
nce abaissée ; Vous seriez libre alors, seigneur, et devant vous, Ces
maîtres
orgueilleux fléchiraient comme nous. Quoi donc !
vôtre enfin, puisque la mienne est prise. Je n’adore qu’un Dieu,
maître
de l’univers, Sous qui tremblent le ciel, la terr
vous souillez tous vos dieux : Vous n’en punissez point qui n’ait son
maître
aux cieux ; La prostitution, l’adultère, l’incest
de ses douleurs s’il fatigue mes nuits ; Quand ce spectre imposteur,
maître
de sa souffrance, De la vie en mourant affecte l’
urs. LOUIS. L’assassin de ton
maître
. Lui qui voulait ma perte ! COITIER.
sous son échafaud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son
maître
il avait pris les armes. Sa vie, en s’échappant,
II et Richelieu LE ROI. Je veux être le
maître
, Oui, monsieur, et non plus seulement le paraître
plus seulement le paraître ! RICHELIEU. Je vois avec douleur que mon
maître
et mon roi Prête à mes ennemis plus de crédit qu’
i pas sur ce cruel peut-être Que ma loyauté laisse en l’esprit de mon
maître
; Et dissiper chez lui le doute en cet endroit, C
Vous me blâmez au fond, et n’osez pas le dire. RICHELIEU. Quand mon
maître
résout, je ne sais qu’approuver ; Seulement je pr
ne autant que moi, sire, ne le souhaite. Je vois, à la façon dont mon
maître
me traite, Qu’il faut me retirer. LE ROI.
, quand viendra la saison ; Mais le peuple actuel, qui manqua de bons
maîtres
, Nous peut, en attendant, jeter par les fenêtres.
la faim. Chapeau bas, grands seigneurs, bourgeois et valetaille ! Vos
maîtres
vont passer : saluez la canaille ! — Oh ! ce sont
plan, la suite, la vaste ordonnance de son Histoire universelle ; et,
maître
d’une grande idée indiquée par un siècle barbare,
ent à cru et sans frein, il luttera corps à corps avec son auditoire,
maître
de retenir ou de laisser aller son discours, de g
la main, Plus brillante qu’Athène et plus grande que Rome : Qui pour
maître
devrait exiger plus qu’un homme, Elle est à toi,
t que les mots y vont hurlant après des ombres, Comme des chiens sans
maître
au milieu des décombres. Place donc aux rhéteurs
it se résoudre à n’en savoir jamais plus que ce qu’il a appris de ses
maîtres
, lorsqu’il suivait leurs leçons. Quand il sera ca
es ! Parmi tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux
maîtres
du monde qu’il fait souvent parler, capable néanm
e seul qu’elle n’ait point adoré. M. Saint-Marc Girardin. Les
Maîtres
du style Ce n’est pas en un jour que s’est fo
e de la force, et la solidité l’essence même de leur génie. Voilà les
maîtres
vers lesquels il faut sans cesse porter, ses rega
teurs qui vivent des sottises des morts. Là régnait Despréaux, leur
maître
en l’art d’écrire, Lui qu’arma la raison des trai
rcé d’écrire quelquefois pour le peuple ? Que n’ai-je toujours été le
maître
de mon temps ! j’aurais trouvé des dénoûments plu
s fait descendre mon génie au bas comique. » C’est ainsi que tous ces
maîtres
de l’art montraient leur supériorité, en avouant
qui sortaient comme d’elles-mêmes de la bouche du professeur ! Que le
maître
reçoive donc encore une fois les applaudissements
nt reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des
maîtres
. Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origin
sir, n’est pas d’imiter ceux mêmes qui nous agréent le plus entre nos
maîtres
dans le passé. Contentons- nous de les sentir, de
j’en ai porté l’original en sa langue à Monseigneur le Cardinal votre
maître
et le mien. Enfin vous m’avez voulu arracher en u
toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le
maître
de tout, et voici comme nous devrions penser (j’a
à trois cents lieues, dans la maison d’un autre ? et cet autre est un
maître
! Il m’a bien juré que je ne m’en repentirais pas
st naturellement doux aimable, poli, toujours prêt à faire ce que ses
maîtres
, ses amis ou sa femme lui ordonnent. Voyez l’hist
s aiment à reconnaître. Dans le vieil Hippocrate et leur père et leur
maître
; Doutez-vous que César, au métier des héros, N’i
? Souvent le badinage Para la vérité dans la bouche du sage. Ainsi le
maître
habile, à l’aide des bonbons, Fait goûter aux enf
tre comblé d’honneurs ou pour exercer une puissance apparente sous un
maître
et jouir de l’influence que vous tiendrez de son
ler à la salle d’armes, et le prévôt le plus "adroit sera le meilleur
maître
en fait d’instruction, d’éducation et de moralité
les : chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son
maître
; ce qui était maxime, on l’appelle rigueur ; ce
ue la vie vaut quelque chose, se résignant à voir l’étranger assis en
maître
à leurs propres foyers, ou, frénétiques de désesp
elâche, le lien moral ne se resserrait pas ? et que faire d’un peuple
maître
de lui-même, s’il n’est pas soumis à Dieu ? De
rai m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens,
maîtres
de la science, Chrétiens des temps passés et rêve
ne fut le courtisan ni des caprices de la foule, ni des volontés d’un
maître
; il ne recevait de mot d’ordre que de sa conscie
ée de la perfection. Vous reconnaissez dans ce morceau tout l’art des
maîtres
. Ces preuves en faveur de la raison naturelle ne
sera pas faute d’avoir exactement suivi le plan indiqué par un grand
maître
pour faire un bon ouvrage. Le difficile n’était d
la conduite. Les anciens, nos modèles en vertus, comme ils furent nos
maîtres
dans tous les arts ; les anciens ne concevaient d
atachrèse, et d’avoir mis en exemples, toujours tirés des plus grands
maîtres
, ce qui ne se trouve ailleurs que sous la forme a
t, pour l’explication des textes, réunies sous la direction d’un même
maître
. En raison des besoins plus divers auxquels ce vo
fort225, et si226 n’osait pas faire mal à ce singe par crainte de son
maître
. Quand il en fut bien ennuyé, il délibéra de s’en
leur office450 : vous n’oyez que cris, et d’enfants suppliciés, et de
maîtres
enivrés en leur colère. Quelle manière, pour évei
philosophie. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci613.
Maître
de philosophie. — Qu’est-ce donc ? qu’y a-t-il, m
ions614, jusqu’à se dire des injures, et vouloir en venir aux mains.
Maître
de philosophie. — Hé quoi ? Messieurs, faut-il s’
t la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ?
Maître
a danser. — Comment, monsieur, il vient nous dire
la danse, que j’exerce, et la musique, dont il616 fait profession ?
Maître
de philosophie. — Un homme sage est au-dessus de
e qu’on doit faire aux outrages, c’est la modération et la patience.
Maître
d’armes. — Ils ont tous deux l’audace de vouloir
ous deux l’audace de vouloir comparer leurs professions à la mienne.
Maître
de philosophie. — Faut-il que cela vous émeuve ?
ingue parfaitement les uns des autres, c’est la sagesse et la vertu.
Maître
a danser. — Je lui soutiens que la danse est une
a danse est une science à laquelle on ne peut faire assez d’honneur.
Maître
de musique. — Et moi, que la musique en est une q
Et moi, que la musique en est une que tous les siècles ont révérée.
Maître
d’armes. — Et moi, je leur soutiens à tous deux q
s618 est la plus belle et la plus nécessaire de toutes les sciences.
Maître
de philosophie. — Et que sera donc la philosophie
nom de métier misérable de gladiateur, de chanteur et de baladin622.
Maître
d’armes. — Allez, philosophe de chien623. Maître
et de baladin622. Maître d’armes. — Allez, philosophe de chien623.
Maître
de musique. — Allez, belître624 de pédant. Maîtr
ophe de chien623. Maître de musique. — Allez, belître624 de pédant.
Maître
a danser. — Allez, cuistre fieffé625. Maître de
belître624 de pédant. Maître a danser. — Allez, cuistre fieffé625.
Maître
de philosophie. — Comment ? marauds626 que vous ê
rtent en se battant.) Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe !
Maître
de philosophie. — Infâmes ! coquins ! insolents !
quins ! insolents ! Monsieur Jourdain. — - Monsieur le philosophe !
Maître
d’armes. — La peste l’animal627 ! Monsieur Jourd
d’armes. — La peste l’animal627 ! Monsieur Jourdain. — Messieurs !
Maître
de philosophie. — Impudents ! Monsieur Jourdain.
sophie. — Impudents ! Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe !
Maître
a danser. — Diantre628 soit de l’âne bâté ! Mons
— Diantre628 soit de l’âne bâté ! Monsieur Jourdain. — Messieurs !
Maître
de philosophie. — Scélérats ! Monsieur Jourdain.
sophie. — Scélérats ! Monsieur Jourdain. — Monsieur le philosophe !
Maître
de musique. — Au diable l’impertinent ! Monsieur
sique. — Au diable l’impertinent ! Monsieur Jourdain. — Messieurs !
Maître
de philosophie. — Fripons ! gueux ! traîtres ! im
rribles violences, lorsqu’ils avaient reçu la cruelle mission de leur
maître
. Il leur avait donné des noms fort apostoliques,
fut le plus célèbre des cartésiens802 ; mais il tira des doctrines du
maître
des conséquences toutes nouvelles, et fut lui-mêm
terrompt tout à la fois. Il n’a nul discernement des personnes, ni du
maître
, ni des conviés825; il abuse de la folle déférenc
dépense d’un côté, il l’épargne de l’autre, car ses enfants sont sans
maîtres
et sans éducation. Il se renferme le soir, fatigu
a charge855, un autre les rentes de la ville856, un troisième le rend
maître
d’une terre à la campagne ; il y a une clause qui
s effronté… Le seigneur Ternies était employé pour les habits que son
maître
faisait venir de Paris et ne s’acquittait pas tou
artit avec des instructions réitérées sur le sujet du voyage, et, son
maître
redoublant d’impatience dans une conjoncture comm
amont, l’aventure et le récit que m’en a fait cet honnête homme. » Le
maître
de la poste d’Abbeville878 était une ancienne con
u, sans pourtant s’imaginer que le maudit marié dût en entretenir son
maître
. L’envie de rire et l’envie de faire pendre le se
ler par ses domestiques, jointe à la vigilance du coupable, à qui son
maître
ne pouvait reprocher d’avoir dormi dans son servi
de faire monter un gentilhomme nommé Termes. Il vint : et, dès que le
maître
de la fête le vit, il se leva de table, et lui te
ent, s’y prenait d’une manière à boire tout le vin de la noce, si son
maître
ne se fût levé de table comme on ôtait vingt-quat
a fin du voyage, tant il craignait de se trouver tête à tête avec son
maître
. Il y avait déjà quelque temps qu’ils étaient sor
s peu de temps, n’était en peine que de la manière : savoir891 si son
maître
l’attaquerait par un torrent d’injures mêlées de
t quarante louis ; et, voyant qu’on m’en offrait cent cinquante : mon
maître
, dis-je, n’a pas besoin de cette oriflamme897 pou
de coups ou le chasser était le traitement le plus favorable que son
maître
lui devait ; mais il en avait besoin pour le rest
. — Vous deviez parler de moi comme un sujet comblé des grâces de son
maître
. Commines. — C’eût été le moyen de n’être cru
rçait pas, et jamais de vin sans eau. Chez lui il était absolument le
maître
, car il y mangeait toujours seul956. Il ne réglai
premier succès en 1707 avec la petite comédie de Crispin rival de son
maître
, et donna la même année un roman, imité de l’espa
ras au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il : je ne suis point
maître
de la joie que votre présence me cause. » Je ne p
triques1004 et ses opinions fort singulières. Après avoir observé mon
maître
, il lui dit d’un air doctoral : « Il s’agit ici d
do m’envoya chercher un chirurgien qu’il me nomma, et fit tirer à mon
maître
six bonnes palettes de sang, pour commencer à sup
tes choses de ne la point épargner, nous en fîmes d’abord boire à mon
maître
deux ou trois pintes1017 à longs traits. Une heur
ans tous les cœurs français, ne put survivre aux bonnes grâces de son
maître
, pour qui il avait tout fait, et mourut peu de mo
ehors, ils apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le
maître
du monde dans les déserts de la Pologne, où il er
ig1083 entreprit de le corriger. Il lui envoya, de la part du roi, un
maître
de musique avec douze voix1084 et vingt-quatre vi
assèrent. Le premier jour, dès que le voluptueux Irax fut éveillé, le
maître
de musique entra, suivi des voix et des violons ;
ait célèbre alors par des ouvrages agréables. Il fut prié à dîner. Le
maître
de la maison commença par lui dire : « Monsieur,
murmurant d’un trop long dîner. Nous serions nos valets pour être nos
maîtres
; chacun serait servi par tous ; le temps passera
commençais à respirer en me sentant sauvé, en me disant : « Me voilà
maître
de moi pour le reste de ce jour ! » J’allais alor
ni la mienne, ni les éclats du feu, ni la chute de l’eau. J’étais le
maître
absolu de ma vieille robe de chambre ; je suis de
end par la main, l’éloigne de son fauteuil, s’y place, et lui dit : «
Maître
un tel, vous êtes un insolent ; il ne s’agit pas
nfance L’entrée au collège Au sortir de ma onzième année, mon
maître
ayant jugé que j’étais en état d’être reçu en qua
souvent poursuivie par des chasseurs et par leurs chiens..Je fuis mon
maître
, qui est un riche habitant de la Rivière Noire130
« Pauvre misérable ! j’ai envie d’aller demander votre grâce à votre
maître
; en vous voyant, il sera touché de pitié. Voulez
t un grand nombre d’esclaves occupés à toutes sortes de travaux. Leur
maître
se promenait au milieu d’eux, une pipe à la bouch
d’elle. Virginie aussitôt fit signe à l’esclave de s’avancer vers son
maître
; puis elle s’enfuit et Paul courut après elle.
belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs
maîtres
jouissaient en silence de la beauté du spectacle
adelon Friquet 1377 à ces Iroquois. M. Violet (c’était son nom) était
maître
de danse chez les sauvages. On lui payait ses leç
et c’était bien le meilleur chien du pays pour son attachement à ses
maîtres
. On l’appelait la Bichonne, parce que c’était une
perdue ! Perdue là, si près de la maison, à portée de la voix de ton
maître
! jetée à la côte comme le cadavre d’un chien fid
comme le cadavre d’un chien fidèle que la vague rejette aux pieds du
maître
qui l’a noyé ! » Puis ses larmes étouffaient sa v
comme en France, dans une attitude droite et avec le glaive. Les deux
maîtres
des hautes œuvres l’avertirent de son erreur, et
était trop forte pour rien craindre. Les mercenaires se sentaient les
maîtres
dans Carthage ; ils commençaient à parler haut. I
, Campanien, esclave fugitif de Rome, et craignant d’être rendu à son
maître
, se mit à dire et à faire tout ce qu’il put pour
et quinze feux ne peut pas toujours nourrir un magister, ils ont des
maîtres
d’école payés par toute la vallée, qui parcourent
e de plus profond et de plus complexe, il est devenu l’ami des grands
maîtres
d’un genre qui a produit, de notre temps, plusieu
ction se passe en Orient, l’art de la description dont tant de grands
maîtres
cependant avaient, au xixe siècle, déjà donné de
tombé un homme déjà mort. — Encore le marchepied 1811 cassé ! dit le
maître
de quart1812, en frappant du pied avec rage. Du f
anière et matière, D’1862 ongles et dents, de rompre la ratière, Dont
maître
rat échappe vitement : Puis mit à terre un genoü
spoir ne dépend que de lui, Il est sa cour, son roi, sa faveur et son
maître
. Il ne mange son bien en pays étranger, Il ne met
moire, Il doit savoir qu’un jour il me fera raison D’avoir réduit mon
maître
au secours du poison2104, Et n’oublier jamais qu’
eur, et promptement ; Mais n’exigez d’un fils aucun consentement : Le
maître
qui prit soin d’instruire ma jeunesse Ne m’a jama
x rivaux d’Horace2186, héritiers de sa lyre, Disciples d’Apollon, nos
maîtres
, pour mieux dire, Se rencontrant un jour tout seu
baudet aille à l’aise, et meunier s’incommode ? « Qui de l’âne ou du
maître
est fait pour se lasser ? « Je conseille à ces ge
lle audace sans seconde2256 De marcher à l’heure qu’il est ! Que mon
maître
, couvert de gloire, Me joue ici d’un vilain tour2
rne est Alcmène, A qui je me dois adresser. « Madame, Amphitryon, mon
maître
et votre époux… (Bon ! beau début !) l’esprit tou
uel est ton sort, dis-moi ? Sosie. D’être homme, et de parler. Es-tu
maître
ou valet ? Sosie. Comme il me prend envie Mercu
et le mal tour à tour ; Je viens de là, vais là ; j’appartiens à mon
maître
. Mercure. Tu montres de l’esprit, et je te vois
is de cette maison ? Sosie. Fort bien. Amphitryon n’en est-il pas le
maître
? Mercure. Hé bien ! que fait cette raison ? So
Dispose de mon sort tout au gré de tes vœux : Ton bras t’en a fait le
maître
. mercure. Ton nom était Sosie, à ce que tu disai
il mis à présent ? Mercure. Dans un coffret, scellé des armes de mon
maître
. Sosie. Il ne ment pas d’un mot à chaque reparti
homme je puis être. Trissotin. Et la mienne saura te faire voir ton
maître
. Vadius. Je te défie en vers, prose, grec, et la
is qu’il ne songe plus, Céphise, à nous venger : Nous lui laissons un
maître
, il le doit ménager. Qu’il ait de ses aïeux un so
ic soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à choisir, vous êtes encor
maître
. Vertueux jusqu’ici, vous pouvez toujours l’être
fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ? Votre
maître
h chanter est ici : la musique Peut-être calmerai
j’aperçois votre père. (Le Joueurt acte IV, sc. xiii.) A mauvais
maitre
, servante rusée Lisette. Comment ici, monsieu
iles ? O cieux, que de grandeur, et quelle majesté ! J’y reconnais un
maître
à qui rien n’a coûté, Et qui dans nos déserts a s
France et pour nous. En vain nous prétendons le droit2479 d’élire un
maître
: La France a des Bourbons ; et Dieu vous a fait
lui seul ne peut-il l’être ? Quel droit vous a rendus juges de notre
maître
? Infidèles pasteurs, indignes citoyens, Que vous
ous ces dieux de métal ou de plâtre, Marchaient sans murmurer sous un
maître
idolâtre, Expiraient sans se plaindre, et, sur le
ng te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes
maîtres
: Tout annonce le Dieu qu’ont vengé tes ancêtres.
s des dieux2492 enchaîné devant toi. L’héritier de Cresphonte, et ton
maître
et ton roi... Polyphonte. Que prétendez-vous dir
m’a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais
maître
en ces lieux ; seul j’y commande encore : Seul je
1807, fut appelé par ses contemporains, qui le considéraient comme un
maître
de la poésie lyrique, Le Brun-Pindare2521. Ses Od
out du long L’exercice à la prussienne2556. Un jour qu’au cabaret son
maître
était resté (C’était, je pense, un jour de fête),
royaient n’avoir plus rien à craindre ! Ils n’étaient pas au bout. Le
maître
du jardin, En voyant le dégât commis dans sa voli
t la cause importune. Deux fois, avec ennui, promenés chaque jour, Un
maître
soupçonneux nous attend au retour. Rien ne le sat
! si jamais je puis être, Le plus fort à mon tour, si je puis me voir
maître
, Je serai dur, méchant, intraitable, sans foi, Sa
cile et complaisant, Afin qu’ils soient heureux et qu’ils aiment leur
maître
, Et bénissent en paix l’instant qui les vit naîtr
vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais
maître
; Adieu ! ce doux rêve est passé. Assis sur la ri
née ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’amour d’un autre
maître
, Ces pêchers dont j’ouvris les bras2645 ! Leurs f
prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et par elle, aujourd’hui, du
maître
à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent
tude, Ces anciens du troupeau, semblables à des dieux2839 ? Est-ce au
maître
inconnu de cette solitude ? Est-ce à l’immensité
met des pleurs dans nos yeux. Toi seul tu comprenais la nature, ô mon
maître
! Seul tu glorifiais dignement le Grand Être. C’e
soleil, la nuit en paix dormant. En relief sur le pont, la cabine du
maître
, Coquette et toute blanche… Elle est juste au mil
n essuyant ses pleurs, prend d’un geste viril Le haut commandement du
maître
sur le fleuve (Si le cœur lui manquait, l’homme,
sais pas lire, hélas ! et toi qui fis Tant d’efforts pour donner des
maîtres
à ton fils, On ne te mit jamais à l’école primair
, au bas des cieux !2955 » Puis, songeant à l’école, à l’air grave du
maître
: « Encor si cette fin du monde pouvait être Un j
intérêt à dissimuler sa personnalité : car, étudiant, puis, en 1452,
maître
ès arts, il mena dès lors une vie désordonnée et
neu-ri-es : quatre syllabes. 93. (Nul) ne s’y appelle ni écolier, ni
maître
. 94. Maintenant ils sont morts. 95. Quant est,
pas les serviteurs, mais des gentilshommes de moindre noblesse que le
maître
de la maison, chargés chez lui de quelque office.
a langue. 449. Voir la note 7 de la page 20. 450. Au moment où ils (
maîtres
et élèves) font ce qu’ils ont à faire, au moment
harles de la Porte, duc de la Meilleraie, maréchal de France et grand
maître
de l’artillerie. C’est en cette dernière qualité
e Monseigneur. 612. Tout, tout à fait. 613. Ces personnes-ci : le
maître
de musique avec le maître de danse d’une part, d’
, tout à fait. 613. Ces personnes-ci : le maître de musique avec le
maître
de danse d’une part, d’autre part le maître d’arm
maître de musique avec le maître de danse d’une part, d’autre part le
maître
d’armes ; les deux premiers se sont unis ensemble
se des sciences inutiles. Déjà on allait en venir aux coups, quand le
maître
de philosophie est entré. 614. Pour la préféren
p. J.-C.), a en effet composé un traité Sur la colère. 616. Il, le
maître
de musique. 617. Condition, condition sociale,
arler, et d’ailleurs toutes dévouées aux véritables intérêts de leurs
maîtres
. 637. Malitorne se dit d’une personne, homme ou
pour en faire les victimes de sa grossièreté, entre les conviés et le
maître
même de la maison, pour qui il devrait avoir du m
mais il se retient afin de garder un ton convenable en parlant à son
maître
. 874. Le duc de Guise (1614-1664), petit-fils d
avait qu’elle devait hériter d’une grande partie de la fortune de son
maitre
. 1017. Pinte, ancienne mesure de capacité, qui
t sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers
maîtres
, les Grec et les Romains. Nous ne sommes que des
épouser plus tard (voir p. 216, n.1). 1206. Je pouvais, j’étais le
maître
de. 1207. Le fidèle Achate, son chien. — Le com
ans la bouche duquel Beaumarchais a placé ce brillant couplet, est un
maître
de musique : de là les emprunts qu’il fait au voc
ant fait fortune, il aurait même été privé de la vue par ordre de son
maître
et réduit à mendier son pain ; c’est à cette trad
age), désigne un esclave, homme ou femme, qui s’est enfui de chez son
maître
et qui est ainsi réduit à errer dans les bois. 1
u importantes rivières qui arrosent l’île Maurice. 1308. En, de son
maître
. On dirait mieux, aujourd’hui : qu’elle avait reç
qu’on appelle aussi une pochette, sorte de très petit violon que les
maîtres
de danse portent encore avec eux quand ils vont d
le temple. 1419. Allusion à Constantin, qui allait bientôt se rendre
maître
de l’empire et y faire triompher le christianisme
Oblet, maître d’école de Villers-Cotterets. 1602. Le père Mounier,
maître
d’armes. Contres, feintes et parades, noms de div
ne se rencontrent jamais dans le simple et mâle génie de Molière, le
maitre
des maîtres. Mais pourquoi irais-je les diviser ?
ontrent jamais dans le simple et mâle génie de Molière, le maitre des
maîtres
. Mais pourquoi irais-je les diviser ? La Fontaine
ho Pança est le valet de Don Quichotte : en face de l’héroïsme de son
maître
, que la préoccupation des obstacles ou des intérê
oresque, le cordage sur lequel étaient montés les gabiers. 1812. Le
maitre
de quart, le sous-officier chargé, pendant un tem
apprenti matelot : on est novice après avoir été mousse. 1817. Au
maître
d’équipage, sous-officier qui a autorité sur tout
t et de la surveillance. 1820. Sifflets d’argent, avec lesquels les
maîtres
donnent des ordres. 1821. Recramponnait. Ce ver
dans l’orthographe moderne. 1837. Si est-ce plus… Et pourtant, être
maître
de soi est un plus grand avantage. 1838. Au dem
vons citée dans le volume du Second cycle. Là se perdent ces noms de
maîtres
de la terre. 2468. Après deux strophes riches e
J.-C.). — Téthys, la mer 2527. Hère vient peut-être du latin herus (
maître
), peut-être de l’allemand herr (maître, seigneur)
ient peut-être du latin herus (maître), peut-être de l’allemand herr (
maître
, seigneur) : mais son sens s’est bien modifié, ca
de purification. 2585. « Ils ont trop peu de laine », dit le mauvais
maître
quand nous rentrons. 2586. Némésis, déesse de l
que la victoire resta aux Anglais. 2653. Y, à l’orage. 2654. Son
maître
, qu’elle reconnaissait pourtant si bien d’ordinai
ctateur. Celui qui s’attache à la secte, c’est-à-dire à la suite d’un
maître
. Le verbe latin auquel ce mot se rattache (sectar
ant un blason, des armoiries. 2866. Muscadins, nom donné aux petits
maîtres
, aux élégants sous la Convention et le Directoire
t passés... Sur ce versant lorrain Aujourd’hui l’Allemand règne en
maître
, et le Rhin, Hélas ! est maintenant à lui d’un bo
ceaux choisis ne manquent pas pour s’aider dans ce travail : c’est au
maître
à en régler l’application d’après la force et les
toute composition ou imitation doit être soumise à la correction d’un
maître
; c’est une condition essentielle de progrès ; sa
uels livres choisir ? Les bons ouvrages ne manquent pas. Consultez un
maître
, un ami sage et éclairé ; il vous indiquera ceux
et par la comparaison des modèles qu’il se forme : l’enseignement du
maître
consiste à faire ressortir les beautés, à les mon
ut pas tout deviner ; il faut l’aider par de bons principes. L’art du
maître
consiste à faire marcher simultanément la pratiqu
s vers, il pensait manifestement à Pope1, à Despréaux, à Horace, leur
maître
à tous. Cette théorie a du vrai, si l’on n’use qu
nt reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des
maîtres
. Lucrèce par exemple aimerait à discuter l’origin
isir, n’est pas d’imiter ceux même qui nous agréent le plus entre nos
maîtres
dans le passé. Contentons-nous de les sentir, de
t dans les transports de Didons ? (S. B.). 2. Il faut s’inspirer des
maîtres
: c’est la seule façon de les imiter. 3. Fontan
t sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers
maîtres
, les Grecs et les Romains. Nous ne sommes que des
lauréat ès lettres, soit spontanément, soit sous la surveillance d’un
maître
éclairé ; et aujourd’hui, comme autrefois par mes
si clair que possible, correct surtout, des idées coordonnées par des
maîtres
, et qui n’émanent pas d’une plume inexpérimentée.
tu as cultivée jusqu’à présent, si tu gardes la crainte du souverain
maître
de toutes choses, si tu maintiens la protection d
à se défendre contre les Turcs (1522-1523). [Première partie.] Le
maître
de l’ordre des chevaliers, Philippe Villiers de L
inflexible. Mais vaincu par le sentiment de la nature et n’étant plus
maître
de son émotion, il ne put supporter de rester ass
rera la possession de l’empire romain, de ses trésors, et vous rendra
maîtres
de tout. Ainsi donc, trêve de paroles : il faut a
soit, est-il exposé aux coups de la fortune. Je vous vois opulent et
maître
d’un nombre immense de sujets ; mais quant à la q
belles actions la gloire de leurs ancêtres, voudront t’accepter pour
maître
? Auguste finit par ces mots : « Cinna, je te don
ard : que la fortune trahisse la valeur des Perses, Alexandre sera le
maître
de tout le pays, et si nous sommes victorieux, qu
é à moi. Je suis cet Annibal qui, après la bataille de Cannes, devenu
maître
de presque toute l’Italie, me suis dirigé ensuite
s, notre territoire, et que nous-mêmes ayant passé en Afrique, sommes
maîtres
de tout ce que le soleil éclaire dans ce pays, qu
s qu’ils ont incorporées à la Perse ? quant à moi, depuis que je suis
maître
du trône, je m’attache surtout à ne pas demeurer
t les titres au nom desquels les Romains veulent se faire appeler les
maîtres
de l’univers ! Songez donc, braves compagnons, qu
d’un souverain unique, ils pourraient peut-être, par crainte de leur
maître
absolu, ou redoutant les coups de fouet, marcher
ls la craignent bien plus que vos sujets ne vous redoutent vous, leur
maître
! Ils accomplissent toujours ce que la loi ordonn
aillons des Infidèles et sur les monceaux de leurs corps. Rendez-vous
maîtres
des belles provinces qu’ils ont usurpées, extermi
ait les cendres de leurs pères. » « On vous appelle, ajouta-t-il, les
maîtres
de la terre. Quels maîtres ! qui n’en possèdent p
res. » « On vous appelle, ajouta-t-il, les maîtres de la terre. Quels
maîtres
! qui n’en possèdent pas un pouce dont ils puisse
u veux rendre tes amis à la liberté, asservir tes ennemis, prends les
maîtres
les plus habiles, et à leur école étudie l’art de
monter sur des vaisseaux, afin de ne pas souscrire aux volontés d’un
maître
? Thémistocle, auteur de ce conseil, fut élu géné
e salut, qui tient aux charmes de l’existence, peut aller chercher un
maître
par une route plus sûre et plus facile. Quant à m
comme une chose vile, comme un art qui n’a pas besoin des leçons d’un
maître
! » Traduit de Columelle. XCIX. Marc-Antoine
Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M. Victor Cousin fut un
maître
déjà célèbre, à l’âge où d’ordinaire les mieux do
trouvait chez les contemporains de Pascal ? Son style était celui des
maîtres
, et, en l’assouplissant au genre tempéré de l’his
mposée, à ce qu’on dit, d’une espèce de seigle, est la nourriture des
maîtres
de la maison. Qu’on plaigne après cela nos paysan
si restreinte au pathétique, ce n’est certes pas par impuissance. Ces
maîtres
de la parole ont montré qu’ils excellaient dans l
un véritable orateur, à qui on eût laissé pleine carrière, eût été le
maître
des consciences ; il eût tenu dans ses mains la v
nsulat de Scévola jusqu’à la fin de la dictature de Sylla, furent ses
maîtres
: Phédrus, dont il fait tant d’éloges dans sa cor
e là il passe en Asie, retrouve à Rhodes Apollonius Molon, son ancien
maître
, qui lui prédit ses grandes destinées. Il apprend
z qu’il ait ouvert en vous les sources de la sensibilité et que, déjà
maître
de votre esprit, il ait achevé votre conquête en
une lecture attentive vous amènera à faire vous-mêmes ! D’ailleurs le
maître
nous a révélé les secrets de son art. Vous savez
délicat qui est la substance même de toute éloquence. Aussi est-il un
maître
dans toute la force du mot : par l’accent et l’au
nt, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole du
maître
ou du père, la ressemblance de leurs aventures av
ouvent que l’esprit, en France, court des périls. Unissons-nous tous,
maîtres
, élèves, parents, pour les conjurer. Quand il s’a
umineuse analyse, a résolues par une savante conviction. Soit que les
maîtres
insistent, dans leurs corrections verbales, sur l
sérant, à dessein, quelques versions données au concours général. Les
maîtres
des colléges de province, auxquels manquent, la p
ue sujet, nous nous sommes interdit toute indication de ce genre. Les
maîtres
s’en passeront bien ; souvent d’ailleurs, elles s
envoya un navire orné de bandelettes, au-devant de Platon, le sublime
maître
d’éloquence et de morale, quand il se rendit à Sy
e a mis en nous le germe de toutes les connaissances ; et Dieu, notre
maître
, agit en secret sur les talents, et les fait éclo
mirable surtout dans ce spectacle de la nature ; et que ses meilleurs
maîtres
avaient été les hêtres et les chênes. Version
énateur, et était d’une famille assez illustre. Nous suivîmes tous le
maître
, et nous entrâmes avec lui dans la maison. Il emb
fs droit devant lui, les traces de ces animaux devaient conduire leur
maître
à sa caverne, il prit le parti de les y traîner p
i qui devait lui succéder dans son enseignement, afin que, quand leur
maître
ne serait plus, il pût le remplacer auprès d’eux,
la douceur de son caractère et par celle de son éloquence. Aussi, le
maître
étant mort peu de temps après, tous les disciples
nat satisfit à la volonté du dieu, et presque en même temps se rendit
maître
de la ville assiégée. Version XXI. Les monu
e. Lorsqu’il avait atteint sa septième année, il trouvait aussitôt un
maître
d’équitation, chargé de lui enseigner, dans toute
n sagesse, en justice, en tempérance, en courage. Le premier était le
maître
de sagesse : il instruisait le jeune prince dans
elle est mesurée. Que me fait un nombre prodigieux de livres, dont le
maître
peut à peine lire les titres, en y consacrant tou
et des tablettes jusqu’aux toits. De sorte que les œuvres des divins
maîtres
sont rassemblées seulement pour la montre, et pou
pour Henri IV l’objet d’une prédilection si particulière, que, devenu
maître
de cette capitale et du reste de la France, sans
êtes. Vous trouverez tel esclave qui ne cèdera point à l’argent ; tel
maître
qui, dans un espoir cupide, baisera les mains des
nne. Version LVII. Traits de fidélité des esclaves envers leurs
maîtres
. 57. Proscrit par les triumvirs, Antius Resti
illisible chars][texte coupé]errants au hasard, se glissa près de son
maître
, et se fit volontairement son compagnon. Par un s
ldats altérés de sang étaient près de les atteindre, il fit tenir son
maître
à l’écart, dressa un bûcher, saisit et tua un vie
ne saurait lui en accorder de plus grand, de plus salutaire, que des
maîtres
qui sachent la conduire et conspirer de concert à
e la fortune et le caprice des Romains, qui changeaient si souvent de
maîtres
, élevèrent ensuite à l’empire, dressait des embus
69. Les esclaves des Tyriens forment une conspiration, égorgent leurs
maîtres
et tous les hommes libres, s’emparent ainsi de la
s’emparent ainsi de la ville, s’établissent dans les maisons de leurs
maîtres
, envahissent le gouvernement, prennent des femmes
ul, naturellement humain, se laissa toucher aux malheurs de son vieux
maître
et du jeune fils de celui-ci ; et, loin de s’arme
nt. Il vient annoncer cette nouvelle à Straton (c’était le nom de son
maître
), dans la retraite où il le tenait caché. Instrui
esclave : on voulut en connaître l’auteur ; il avoua que c’était son
maître
. On sentit alors la supériorité intellectuelle de
archer, se repaître, passer les eaux à la nage, et ils le savent sans
maître
, par leur seul instinct. Pour la plupart aussi, l
mains à droite et à gauche, vers les troupes qui l’environnaient : «
Maîtres
il n’y a pas longtemps, leur dit-il, des contrées
e étrangère ; et, sous un autre ciel, au milieu des entretiens de ses
maîtres
, elle se conserva bien longtemps sans mélange et
cette époque ; et, pendant plusieurs jours de suite, assis auprès du
maître
qui chantait, depuis le souper jusqu’à une heure
s ce moment même, parce qu’il semblait avoir quelque rapport avec son
maître
par l’extérieur et par le talent. Il condamna éga
ent assez de lustre pour en faire un objet d’envie, trouva encore les
maîtres
les plus estimés, les alliances les plus considér
quelque chose à son luxe, en voyant l’empereur, le chef de l’Etat, le
maître
de la terre et des hommes, vivre avec une sévère
sance, du moment qu’on les fait valoir. Version XXXV. Devoir du
maître
. 35. Le maître doit, avant tout, prendre les
’on les fait valoir. Version XXXV. Devoir du maître. 35. Le
maître
doit, avant tout, prendre les sentiments d’un pèr
s prennent l’étude en aversion, c’est que les réprimandes de quelques
maîtres
semblent dictées par la haine. C’est alors surtou
le travail, régler la critique en proportion de leurs forces. Que le
maître
fasse entendre tous les jours, de sa propre bouch
on dit, est une nourriture plus substantielle, et surtout celle d’un
maître
que ses disciples, pour peu qu’ils soient bien él
e, que vous avez pratiquée jusqu’à ce jour, à la crainte du souverain
maître
de l’univers ; si vous vous montrez le défenseur
faits rois de la terre ! On nous compare ces animaux dont nous sommes
maîtres
? Tout ce que nous n’avons pas obtenu, ne pouvait
ver la science ; et au retour, si l’astrologue était soupçonné par le
maître
d’ignorance ou d’imposture, il le précipitait du
à la franchise de ces plaintes, on voyait qu’ils avaient oublié leurs
maîtres
. Cependant rien ne blessa plus profondément Tibèr
’âme, aux passions douces ou véhémentes, cet auteur les a traitées en
maître
: personne d’assez ignorant pour se refuser à cet
rent autant de cet écrivain, que lui-même s’était éloigné des anciens
maîtres
. On commença à dédaigne l’éclat naturel de la sim
e et noble tout ensemble, d’être le souverain arbitre de ses actions,
maître
tantôt de suivre la mauvaise voie, tantôt de préf
rés bientôt par le trouble de leurs sens, ils n’obéissent plus à leur
maître
; ils cherchent à se dérober au joug, se cabrent,
rir un éternel silence, cet ordre qui éloignait de l’enseignement les
maîtres
d’éloquence et de grammaire qui suivaient la reli
Quel sacrifice serait-ce donc de vous cotiser ensemble pour payer des
maîtres
, et d’appliquer à leur rétribution ce que vous co
trigue, comme je vois qu’il arrive dans beaucoup de localités, où les
maîtres
sont rétribués sur les deniers publics. Il n’y a
le sol natal et à l’habiter. Et plaise au ciel que vous appeliez des
maîtres
assez illustres pour qu’on vienne des villes vois
’enceinte obscure d’une école, genre de vie retirée que suivirent les
maîtres
de morale qui vinrent bientôt après. C’était surt
parti prendre, de leur offrir, pour les guider, la prudence, non d’un
maître
sévère, mais d’un ami intelligent, dont la bonté
citadelle de Pergame, et je supplie Esculape de donner la santé à mon
maître
, et de la lui conserver de tout son pouvoir. Je d
vous m’êtes né, et de vous trouver plein de santé et de joie. Adieu,
maître
cher, maître bien aimé. Version LXXVII. Lib
né, et de vous trouver plein de santé et de joie. Adieu, maître cher,
maître
bien aimé. Version LXXVII. Liberté dans le
les réunir aux autres, comme des vagabonds sans aveu, ils trouveront
maître
quelque jour. Ayez devant les yeux la mort à laqu
y verrions de grands exemples des vicissitudes humaines : la place de
maître
de la cavalerie, refusée par son oncle à ses soll
r de mille vaisseaux. Joins tes mains, mon fils ; prosterné devant un
maître
, presse en suppliant ses genoux, et ne rougis pas
Ser. Galba), ce genre a pris si complétement l’essor avec Cicéron, le
maître
de son art, qu’on ne peut goûter qu’un très-petit
ment lire à la façade de chaque maison le nom et la profession de son
maître
, et appeler au dehors celui qui l’habite, ou pass
r les esclaves. 102 57. Traits de fidélité des esclaves envers leurs
maîtres
. 104 58. Première guerre punique. 106 59. Portr
Sosius Sénécion, touchant les lectures publiques. 240 35. Devoir du
maître
qui enseigne. 242 36. L’âme doit commander, et l
rdain : « Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. » Le
maître
de philosophie, après avoir retourné cette phrase
e s’agence le mieux. « Seulement, ajoute-t-il, nous ne sommes pas les
maîtres
, nous autres auteurs, de tailler les mots et de l
est difficile et hasardeux de faire fléchir ; j’ai dit pourquoi. Les
maîtres
l’ont tenté, souvent avec bonheur, toujours avec
cience et réserve. D’autres sont venus ensuite, qui n’étaient pas des
maîtres
, et qui ont voulu aller plus loin. Mais ignorant
vain, on trouve des constructions fabuleuses et des inversions que le
maître
même de M. Jourdain n’a point prévues. Ce ne sont
s, virent bientôt battre en retraite ces étrangers qui voulaient être
maîtres
chez-nous. Dès lors, affranchi par cette double v
s’entrevoit l’autorité des lois éternelles. Et pourtant, bien que ces
maîtres
ne nous trompent pas, ils peuvent égarer aussi ce
humeur, alla donc par une sorte d’irrésistible entraînement vers les
maîtres
de toute poésie, de toute éloquence, de toute spé
comparable, original dans sa sujétion, tout ensemble hardi et retenu,
maître
et disciple, capable de se risquer au-delà de fro
mmaire. Que serait-ce donc si nous pouvions analyser ici le style des
maîtres
, et goûter la saveur de leur plus pure substance
’y ont réussi qu’à peu près : Paul Louis Courier lui-même, auquel les
maîtres
du xvie siècle étaient si familiers, trahit son
é qui est une de nos aptitudes natives. Dans cette œuvre logique, les
maîtres
du grand siècle eurent une part de collaboration
ourir, non pas aux Beauzée, aux Dumarsais et aux Vaugelas, mais à ces
maîtres
qu’on pourrait appeler les pères de notre langue.
Fontaine ; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pour tous les
maîtres
, d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire i
sclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos
maîtres
suivaient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
ages, Vergier a fait de jolis vers que La Harpe à cités. 2. Comme ce
maître
de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excell
eux souliers remplis de bonne paille. Je la mangeai sans le su de mon
maître
: En ce faisant l’offensai grandement, Dont je re
jà entre eux quelques-uns qu’on destinait à remplir les places de nos
maîtres
. Enfin notre siècle me semblait aussi fleurissant
artes a toujours conservé un vif sentiment de reconnaissance pour ses
maîtres
. Il faut lire la lettre qu’il écrivit à l’un de s
hilosophes ont rampé durant vingt siècles sur les traces des premiers
maîtres
; la raison, condamnée au silence, faisait parler
s se troublèrent ; une vieille maxime régnait encore : ipse dixit, le
maître
l’a dit. Cette maxime d’esclave irrita tous les p
tribun, l’académicien s’instruiront dans les volumineux ouvrages des
maîtres
, des graves devoirs imposés à l’éloquence judicia
le aiguillon des difficultés et des encouragements, selon les anciens
maîtres
, si nécessaire à l’orateur : car il est ici en pr
ignes d’elle ; ou l’horrible imprudence du crime déchaîné, parlant en
maître
devant des complices et des esclaves. (La Harpe.)
donna ses bagages, et n’osa reparaître devant le vainqueur, qui resta
maître
des bords du Rhin. § 3. Plaidoyers. Préce
’aurons jamais de longues discussions, ou nous resterons toujours les
maîtres
du terrain. 3° Faisons appel aux passions, en fai
lèves sont exercés dès l’enfance à bien prononcer ; nous laissons aux
maîtres
le soin de les perfectionner. § 2. Déclamation
us comprendrons le langage des passions, et nous saurons avec ce seul
maître
(le cœur) y proportionner notre ton. Nous ferons
é. Les inflexions de la voix seront plus difficiles à saisir ; ici le
maître
devra donner l’exemple. Nous ne pouvons que trace
Dans l’action comme dans l’élocution et les figures, c’est le premier
maître
à suivre, l’art ne vient que le second. Il est bi
des passions. Tous les exercices d’action seront imparfaits si un bon
maître
ne les dirige. Il est plus facile de représenter
; on peut recourir aux figurines. Mais encore vaudrait-il mieux qu’un
maître
démontrât le geste, car on ne peut le peindre que
iotique est l’âme de ce nouveau recueil ; jamais la déférence pour un
maître
de la littérature n’a passé avant le respect des
e de lire et de réciter en ânonnant. Que ce bourdonnement suffise aux
maîtres
d’étude chargés de constater très vite que les le
sure. Le remède à ce mal est cependant très simple ; il suffit que le
maître
veuille l’appliquer, car il faut convenir que, da
uffonnerie dans les sujets plaisants. Le lecteur doit toujours rester
maître
de sa diction et ne jamais laisser dégénérer l’ex
ème siècle aux sentiments généreux, aux pensées élevées de nos grands
maîtres
. Ici plus qu’ailleurs, vouloir c’est pouvoir, et
os grands maîtres. Ici plus qu’ailleurs, vouloir c’est pouvoir, et le
maître
qui n’aurait pas le courage de tenter cette réfor
toujours prêts à renaître, D’innombrables essaims enrichissaient leur
maître
; Il pressait le premier ses rayons toujours plei
, échappe souvent à mes organes trop grossiers ; mais je ne suis plus
maître
de mon admiration, quand je vois ce génie altier
c’était un vaste incendie d’herbes et de broussailles que les Goths,
maîtres
de toute la campagne, avaient allumé, et qui, s’é
it, et elle s’évanouit par le moyen de ceux mêmes qui, s’étant rendus
maîtres
de leur sceau et de leurs armes par la faveur qu’
nt auprès d’eux, convertirent en leur propre substance celle de leurs
maîtres
, dont ils firent leur proie, à l’abri de ces lois
cesseurs de l’un et de l’autre s’étaient acquise sous le nom de leurs
maîtres
. Il convient aussi d’observer que les maires du p
ménager là tous les partis, et s’inquiétant peu d’aggraver, pour son
maître
, les difficultés ou les périls, quand il pouvait
t-être le seul des élèves de Vouet qui refusa de prendre feu pour son
maître
et de s’associer au système de dénigrement et de
mitié. Depuis ce jour, Le Sueur ne quitta plus les pas de son nouveau
maître
; il se nourrissait de sa parole féconde et puiss
s, et la femme et l’époux, Le roi près du flatteur, l’esclave avec le
maître
; Légions de méchants, honteux de se connaître, E
Sur leur mélodieux rivage, Ont redit ses gémissements. « Ainsi, les
maîtres
de la lyre Partout exhalent leurs chagrins ; Viva
Du vallon reprend le chemin ; Sous mon chaume il commande en
maître
; De ma sœur il trouble l’hymen. Pour moi
us heureux ; et, prodigue envers moi, M’as fait dans mon asile et mon
maître
et mon roi. Mon Louvre est sous le toit, sur ma t
teurs, que son toit a vus naître, Animent la maison et bénissent leur
maître
. Tous ses jours sont pareils, tous ses jours sont
cris joyeux ils entrent dans la vigne ; Chacun, dans le sillon que le
maître
désigne, Serpe en main, sous le cep a posé son pa
ouler toutes les fois qu’il le peut, et semble par-là reprocher à son
maître
le peu de soin qu’on prend de lui ; car il ne se
marche sans broncher au bord du précipice, Reconnaît son chemin, son
maître
et son hospice : De tous nos serviteurs c’est le
d’un serin, d’un rossignol, etc., il se rendra propre le chant de ses
maîtres
; mais on n’a point vu d’oiseaux de cette espèce
tre : Plus instruit, je verrai plus loin. — Que dis-tu là, mon pauvre
maître
? Crois-moi, trop penser ne vaut rien, Trop senti
belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs
maîtres
jouissaient en silence de la beauté du spectacle
mpête !… Sous l’orage en fureur tu veux courber ma tête, Ô
maître
souverain des dieux !… (La foudre éclate et tombe
de mon sort tout au gré de tes vœux. Ton bras t’en a fait le
maître
. Mercure. Ton nom ôtait Sosie, à ce que tu disais
Enfin, s’il faut attendre un semblable revers, Il est beau de mourir
maître
de l’univers ; C’est ce qu’en peu de mots j’ose d
, ne fait pas moins d’horreur. Il passe pour tyran quiconque s’y fait
maître
; Qui le sert, pour esclave, et qui l’aime, pour
voie. Ne vous exposez plus à ces fameux revers. Il est beau de mourir
maître
de l’univers ; Mais la plus belle mort souille no
ans rien précipiter de peur d’un successeur. Mais quand le peuple est
maître
, on n’agit qu’en tumulte : La voix de la raison j
, pour s’affermir achetant des suffrages, Tiennent pompeusement leurs
maîtres
à leurs gages, Qui, par des fers dorés se laissan
le, Lorsque, par un désordre à l’univers fatal, L’un ne veut point de
maître
, et l’autre point d’égal. Seigneur, pour sauv
Et ce vaste génie et ce grand caractère Qui dans Jule annonçaient le
maître
de la terre. Actif, infatigable, invaincu comme l
e trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos
maîtres
! Que prétendez-vous donc ? Pensez-vous que ma vo
vous qu’il faut que j’en réponde ; Ce n’est plus votre fils, c’est le
maître
du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire ro
ertu semble même renaître. Tout l’empire n’est plus la dépouille d’un
maître
: Le peuple au Champ-de-Mars nomme ses magistrats
nir ce fâcheux entretien ? Narcisse. N’êtes-vous pas, seigneur, votre
maître
et le sien ? Vous verrons-nous toujours trembler
ont point connaître, Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de
maître
. Le Comte. Sais-tu bien qui je suis ? D. Rodrigue
moindre hasard que vous possédez les richesses dont vous vous trouvez
maître
, que celui par lequel cet homme se trouvait roi.
modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur propre caractère, sous ces
maîtres
qu’ils consultaient et qu’ils surpassaient quelqu
is de ce qu’ils ont dit. Il est dangereux de vouloir être toujours le
maître
de la conversation et de pousser trop loin une bo
esclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours et les lois Que nos
maîtres
suivaient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
omme contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divinise : l’orateur,
maître
des esprits, qu’il élève et qu’il consterne tour
Éducation littéraire Je pris certain auteur80 autrefois pour mon
maître
: Il pensa me gâter ; à la fin, grâce aux dieux,
nce. Voltaire. Sur l’Encyclopédie. A. M. Dalembert Mon cher
maître
, je serai bientôt hors d’état, de mettre des poin
tilhomme qui, n’étant pas né à la cour, n’a rien à espérer que de son
maître
et de ses services ? Je crois sentir, Sire, en mo
ond d’une île étrangère Mourir aveugle et sans honneurs. « Ainsi les
maîtres
de la lyre Partout exhalent leurs chagrins : Viva
on pour les sciences, et ils y prirent des leçons des plus excellents
maîtres
. Enfin ils se rejoignirent à Athènes, où ils se l
eur et pour guide la parole de Dieu. Nous nous servions nous-mêmes de
maîtres
et de surveillants, en nous exhortant mutuellemen
qui y enseignaient ; l’autre qui nous menait aux écoles, et chez nos
maîtres
de littérature. Pour ceux qui conduisaient aux fê
ter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après par mon
maître
même, et voici à quelle occasion. Un soir il répé
rsonnages ! Que vois-je ? la Discorde, au milieu de ces sages ! Et de
maîtres
entre eux sans cesse divisés, Naissent des sectat
lui-même, et qu’attendre, et que croire, Quand de ne rien savoir son
maître
fait sa gloire89 ? Incertain comme lui, n’osant r
mortels il mit son sceau divin ; Je ne puis ignorer ce qu’ordonna mon
maître
; Il m’a donné sa loi, puisqu’il m’a donné l’être
ue, le plus d’originalité et de relief. Élève des jésuites et devenue
maître
parmi eux, il composa, dans les cellules des coll
sait là son monde édifié. Ainsi vivait dans ce nid délectable, En
maître
, en saint, en sage véritable, Père Ver-Vert, musq
t plus entendu que sa voix, il n’oublia pas les leçons de son premier
maître
, et rien n’était si plaisant que de l’entendre pa
ous qui croyez l’être, Voulez-vous vivre heureux, vivez toujours sans
maître
. Un salon Après dîné, l’indolente Glycè
en guenille1, Tous assiégeant la porte de Crémille2, Pour obtenir des
maîtres
de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mor
olon, Et le sage Socrate, et le grand Cicéron : Ils ont adoré tous un
maître
, un juge, un père : Ce système sublime à l’homme
chargeant, comme ils tirent six à sept coups par minute. Enfin, leur
maître
croyait tout perdu, il y a trois mois ; il voulai
ppelle David. 2. Sixain, paquet de six jeux de cartes. 3. Un petit
maître
est un fat. 4. Le plaisir du jeu est pour eux l
; Mais le sage t’accueille en son humble séjour ; Mais il le fait son
maître
, en tous lieux, à tout âge, Son compagnon des cha
même qu’il n’eut point été nommé, les traits sont dessinés de main de
maître
; voici ceux qui me paraissent le plus fidèles et
ermes vrais du but et des moyens de la fable, telle que l’a écrite le
maître
du genre. Le chien, le boeuf, le cerf sont vraim
ait point le fabuliste, mais le sage l’accueille, mais il le fait son
maître
; mais le cœur le choisit, mais il reçoit de nous
t, quelle est la nature des moyens par lesquels l’interlocuteur reste
maître
de la discussion. Au fonds on spécifiera le genre
a voir si c’est un zéphir. Le petit tableau de l’orage est de main de
maître
; il est court, mais la périphrase a permis au po
ques, originaux. Voici ce qu’on peut ajouter à ces recommandations du
maître
: 1° On doit présenter l’objet à dépeindre sous l
aridité des détails, de l’imperfection des caractères : car vous êtes
maître
de tout ; 4° l’action doit offrir fort nettement
on héros en régnant par la peur ? Séjan fit tout trembler jusqu’à son
maître
. Mais de son ire éteindre le salpêtre, Savoir le
ées accessoires, N° 45. — L’homme. Tout annonce dans l’homme le
maître
de la terre. Tout marque, dans sa personne, sa su
les ordres de l’état qu’ils furent contrebalancés, et qu’il resta le
maître
. Tout fut uni, et l’empire se maintînt par le gén
étonnée, on l’a vu reconnaître, Saisir et dénoncer l’assassin de son
maître
; Et quand son amitié n’a pu le secourir, Quelque
’autre, comme un homme inspiré, dès sa première bataille, s’égale aux
maîtres
les plus consommés. L’un, par de vifs et continue
auvaises actions ; qu’il a prouvé par là sa reconnaissance envers son
maître
, mais que la reconnaissance ne faisant pas le mér
, valet d’un jeune homme prodigue, veut tirer de Géronte, père de son
maître
, une somme de cinq cents écus. Pour arriver à ses
te à Géronte qu’étant allé se promener sur le bord de la mer avec son
maître
, ils rencontrèrent un turc de bonne mine, qui les
onte, et envoya Scapin chercher cinq cents écus pour la rançon de son
maître
, ne lui donnant que deux heures pour apporter la
it ? HARPAGON. Tu m’as fait, que je veux que tu sortes. LAFLÈCHE. Mon
maître
, votre fils m’a donné ordre de de l’attendre. HAR
d il veut dormir, un rideau s’abaisse devant lui9 — Il ne voit pas le
maître
du palais10 — … Enfin il part avec regret11 — En
essagers célestes s’envolèrent alors précipitamment, apportant à leur
maître
la semence de vie… Oh ! Avec quel éclat ne doit-e
st bien ennuyé — … Stentor lui détaille toutes les occupations de son
maître
, et les siennes propres ; il engage l’enfant à ét
, en ce moment, l’odeur agréable du sacrifice monte jusqu’au trône du
maître
des dieux — … Attendrissement de Junon. — Avis.
voir des ruisseaux — Le cheval languit — … Le chien fidèle oublie son
maître
et son asile… Ainsi languissait la terre, ainsi p
ouvrent la figure, le réchauffent de leur haleine, et appellent leurs
maîtres
par des aboiements plaintifs. On les a vus charge
er bondissant qui sent flotter la rêne, Lance un regard oblique à son
maître
expirant, Revient, penche sa tête et le flaire en
allais céder — … Tout-à-coup un chien aboie, c’est Rask, suivi de son
maître
— … Bug-Jargal m’encourage et ordonne à Rask de v
, se rencontrèrent et unirent leurs prières pour demander de l’eau au
maître
de la terre — Un grand silence se fit — … et le g
n épée — … Le second va trouver Kaïr — L’esclave lui répondit que son
maître
dormait, mais il lui donna en son nom, tout son a
goélette. Ces nègres qui montrent le ciel, qui embrassent leur jeune
maître
, l’enfant de Mme Malfit, pour la dernière fois, q
al. Rodolphe refuse de se servir désormais de l’animal qui a porté le
maître
du monde. Le prêtre s’éloigne en comblant de béné
a mère, vous n’avez pas toujours été pauvre — … Ma fille, Dieu est le
maître
— … Il m’a enlevé votre pore, je fus inconsolable
rs, tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes. » Erox, qui de son
maître
a servi tous les crimes Erox, qui dans son sang v
pense le venger. Egysthe se détourne enflammé de furie, A côté de son
maître
il le jette sans vie. Le tyran se relève et bless
puisque la volonté du monarque est celle de Dieu. Quoique séparés, le
maître
et l’élève se verront en esprit, — Le prince doit
te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple, envahis par tes
maîtres
; Tout annonce le Dieu qu’ont vengé les ancêtres,
ne. C’est en ce moment, que par un de ces coups dont Dieu est seul le
maître
, Turenne est frappé par un boulet. Aussitôt tout
aites apparaître les peuples guidés par le Temps, les uns louant leur
maître
, les autres maudissant leurs tyrans, etc. 22. Me
c. 77. Caractère de Marthe, douce, bonne, pieuse, fidèle à son vieux
maître
. Propreté de la cuisine, etc. 78. Dans la salle
ce sens que Cicéron appelle le style le meilleur artisan, le meilleur
maître
d’éloquence. Vous voyez que c’est une tout autre
ue l’imitation toute seule ne suffit pas ; s’attacher aux traces d’un
maître
, si l’on n’a pas l’ambition de marcher bientôt de
s recommande pour l’excellence de leur forme ; au xviiie , les quatre
maîtres
, Voltaire, Rousseau, Buffon et Montesquieu ; j’aj
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les
maîtres
de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M. Victor Cousin fut un
maître
déjà célèbre, à l’âge où d’ordinaire les mieux do
e de la force, et la solidité l’essence même de leur génie. Voilà les
maîtres
vers lesquels il faut sans cesse porter ses regar
trouvait chez les contemporains de Pascal ? Son style était celui des
maîtres
, et, en l’assouplissant au genre tempéré de l’his
renaissante, les pensées qui l’agitaient, évoquer en causant tous les
maîtres
de l’esprit humain, et les opposer l’un à l’autre
gles de la Rhétorique : vous les trouverez dans vingt traités, et vos
maîtres
vous les expliqueront mieux que moi. Il ne faut p
es leur ancienneté, l’autorité d’Aristote, de Quintilien, de tous les
maîtres
de la jeunesse, et l’approbation des Universités.
x essayent encore de reproduire par l’imitation les chefs-d’œuvre des
maîtres
. Travail inutile ! On ne ressuscite pas les genre
perdez pas le fruit. Lisez et relisez sans cesse nos classiques, ces
maîtres
immortels dans l’art de bien dire, mais ne mépris
Avertissement. Ce recueil étant spécialement destiné aux
maîtres
et maîtresses qui dirigent l’adolescence dans l’a
s ses trois parties, soit utile aux jeunes gens, et qu’il épargne aux
maîtres
une faible part de travail. S’il en est ainsi, je
tête. Rosset. N° 45.— L’homme. Tout annonce dans l’homme le
maître
de la terre. Tout marque dans sa personne sa supé
es ordres de l’état, qu’ils furent contre-balancés, et qu’il resta le
maître
. Tout fut uni par la force de son génie. L’empire
our monument qu’a élevé le génie de Buffon. Ce travail est de main de
maître
et l’on ne pouvait mieux finir. Ce portrait est l
e étonnée on l’a vu reconnaître, Saisir et dénoncer l’assassin de son
maître
. On pense alors au chien d’Aubry, qui reconnut e
rs au chien d’Aubry, qui reconnut et étrangla celui qui avait tué son
maître
. Quand aux deux derniers vers, c’est moins une al
eau mouvant ; on voit le chien qui va et vient au commandement de son
maître
: cette obéissance aveugle est bien celle de cet
le chien lévrier, qui oublie ses goûts carnassiers pour plaire à son
maître
. Sévère dans la ferme, il soigne le malheur. C’
en voyant un pauvre animal qui ne veut point survivre à son
maître
, et vient mourir sur sa tombe. Ce portrait est
XI. Vous deviez parler de moi comme un sujet comblé des grâces de son
maître
. PH. DE COMMINES. C’est le moyen de n’être cru de
e, et que vous courez risque de perdre votre fils. Hélas ! mon pauvre
maître
, peut-être que je ne te verrai de ma vie, et qu’à
de vraisemblance dans toute autre histoire. L’inaltérable patience du
maître
paraîtrait aussi peu concevable, que les questio
éveil est marqué par de nouvelles attentions dont il est l’objet. Les
maîtres
du palais ne se montrent pas, mais il les suppose
ustère, se dessine dans le lointain vaporeux. Placé sous la main d’un
maître
qui lui doit protection et justice, il s’endormir
d’un peuple heureux l’hymne reconnaissant Proclamait les vertus d’un
maître
bienfaisant. Plus loin, par les tyrans l’humanité
ée. Le messager céleste s’envola alors précipitamment apportant à son
maître
les bonnes œuvres du vieillard, qui jouit dès ce
parler ? Moi, je vais à l’école ; il faut apprendre à lire ; Mais le
maître
est tout noir et je n’ose pas rire ! Voulez-vous
laboureur aux champs ? Eh bien ! ce laboureur, dit Stentor, c’est mon
maître
. Il est très vigilant ; je le suis plus peut-être
ime mieux aller prier le berger de m’immoler moi-même en sacrifice au
maître
des Dieux. Cependant la brebis était immolée. Ave
de son larcin ; passant, il ne s’est point arrêté ; la faim, c’est un
maître
impérieux, l’âne n’eut point écouté un simple app
uvaise querelle et qui est assuré qu’en toute hypothèse il restera le
maître
du terrain. L’interrogation hautaine, et la commi
lore toute les issues, à l’exception d’une seule dont nous sommes les
maîtres
, l’habitation isolée sur un sommet, dont l’extrém
s pour lui qu’un odieux et vil fardeau. Le chien fidèle oublie son
maître
et son asile : il languit étendu sur la poussière
on palais. La maison est toute prête à recevoir son petit seigneur et
maître
. Il entre ; il se voit au milieu petits enfants c
meuble vivant de la sainte maison, Qui suivit dans le temps son vieux
maître
en prison. Pauvre fille, à ces murs trente ans en
ois la cure et le saint lieu, Et qui, voyant de Dieu l’image dans son
maître
, Croit s’approcher du ciel en vivant près du prêt
christ, les bras ouverts et la tête inclinée, Cette image de bois du
maître
que je sers, Céleste ami, qui seul me peuple ces
fracas des querelles domestiques. Les valets n’y sont pas cruels, les
maîtres
n’y sont pas impitoyables ; vous y trouverez quel
et. Son coursier bondissant ne s’arrête pas seulement, il regarde son
maître
, il revient, il penche la tête, il flaire . Chacu
et perdait le temps à les attaquer dans l’ espoir du butin, Cromwell,
maître
de lui-même et des siens, comme à Marston-Moor, a
aer. N° 143. — Charles XII à Bender. Les Suédois, étant enfin
maîtres
de la maison, refermèrent et barricadèrent les fe
nnent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il n’est plus le
maître
, et se trouve enveloppé par un corps de Spartiate
ol ; un paysan le ramassa, reconnut le symbole de la puissance de son
maître
, et le porta humblement au palais. Prévenu de l’a
les quatre règnes la nature, sans trouver l’objet si cher à son divin
maître
, s’arrêta un jour dans un lieu sauvage, pris d’un
reux déchira pour moi le voile de l’avenir. Je crus voir Roger devenu
maître
et seigneur, chasser un loup et ses louveteaux, v
nd je me sentis saisir par derrière : c’était Rask. A un signe de son
maître
, il avait sauté de la crevasse sur la plate-forme
arda avec tranquillité, et répéta seulement, en offrant sa tête à son
maître
: Un de plus ! Ces mots arrêtèrent la fureur du t
. Aussitôt le derviche saisit sa pierre : mais un instant après, plus
maître
de lui-même, il la jeta dans un puits, en disant
va son ami Kaïr endormi. L’esclave lui demanda ce qu‘il voulait à son
maître
. « Je suis en voyage, répondit l’ami, et n’ai pas
d’argent. » L’esclave dit qu’il ne pouvait troubler le sommeil de son
maître
, et lui donna sept mille pièce d’or en l’assurant
arriva l’esclave du cadi, qui invita le joaillier à venir trouver son
maître
. Il y alla. Le juge l’accueillit avec bonté, le m
i, dont il fallait conserver la confiance à tout prix, pour se rendre
maître
de son trésor, il se hâta de rendre la bourse. «
éloignés, l’officier se mit à traiter de sa liberté avec son nouveau
maître
, et lui offrit cinq cents sequins. Le pauvre homm
nées du plus grand succès, il avait décuplé le capital confié par son
maître
. Telle avait été la cause de son retard. Auffrédy
de leurs noirs visages la blanche figure de l’enfant. « Adieu ! petit
maître
! à là-haut ! » Et du doigt ils montraient le cie
hème lui versait le vin pétillant ; les sept électeurs entouraient le
maître
du monde et remplissaient près de lui les fonctio
’ordre aux troubadours, dit Rodolphe eu souriant ; ils obéissent à un
maître
plus puissant que moi, à l’inspiration du moment
pas le garder pour vous-même, qu’il soit consacré au service de notre
Maître
: car je l’ai donné à celui de qui je tiens l’hon
lus fort, plus furieux ; Turenne est plus adroit et moins impétueux :
Maître
de tous ses sens, animé sans colère, Il fatigue à
r, Ramène tes brebis, qui près de toi bondissent ; Du bonheur de leur
maître
elles se réjouissent : Et, tressaillant d’orgueil
son corps. Les écuyers des combattants s’approchèrent alors de leurs
maîtres
, leur remirent leur lance, et leur attachèrent le
ne survivrais pas au roi des rois ; je ne verrais pas ses assassins,
maîtres
de mes trésors, souiller la demeure de mes ancêtr
uvait être admiré ; il a fait des traits d’éloquence, et des coups de
maître
si à propos et de si bonne grâce, que tout le mon
mables. Et la femme à cheveux blancs répondit : ma fille, Dieu est le
maître
; ce qu’il fait est bien fait. Ayant dit ses mots
s’élancèrent l’un contre l’autre. Le cheval épuisé d’Ivanhoé, et son
maître
, qui était encore loin d’avoir recouvré ses force
rt ne répondit point. « Épargnez-le, sire chevalier, s’écria le grand
maître
, accordez-lui le temps du repentir, ne faites poi
tteint son plus haut degré de beauté et de vigueur. Erox, qui de son
maître
a servi tous les crimes, Erox, qui dans son sang
vers plus haut. On voit aussi avec peine revenir un peu plus bas son
maître
et j’ai vu. Ces petites négligences sont fréquent
opes qu’il est inutile de faire remarquer un tableau tracé de main de
maître
. Cette confusion étrange, ce pêle-mêle des combat
nstance. Je sais tout ce que vous avez à reprocher aux empereurs, vos
maîtres
et mes pères. Eh bien ! ce qui semble être une ra
e vous de faire le plus généreux et le plus reconnaissant de tous les
maîtres
. Ou, si vos cœurs compatissants justifient mon au
eprends de longs voyages, traverse les mers que tu voudras ; tu seras
maître
de tes actions. Mais tant que je respire, souffre
i été fait consul avec Virginius dans un temps où les ennemis étaient
maîtres
de la campagne, et où la dissension et la famine
les poètes y voyaient le type de la perfection. Ils imitèrent donc le
maître
avec une aveugle et déplorable obstination. Le fo
le exagération des imitateurs, se reconnaissait même sous la main des
maîtres
. C’est aux écrits de Rousseau que Voltaire dépité
ieurs de ses pages furent confondues par le public avec celles de son
maître
; mais chez Lacépède l’éclat excessif des couleur
stes, ils portent à la tribune et y proclament les doctrines de leurs
maîtres
; ils ont le goût des idées générales, des princi
ts, des prix proposés. Aucun talent original ne répondit à l’appel du
maître
. La poésie et l’éloquence, directement inspirés p
et Mignet écrivent leurs histoires de la Révolution française. A ces
maîtres
, dont l’activité sous le règne de Louis-Philippe
ritique comme une sorte d’histoire naturelle des esprits. Près de ces
maîtres
, combien encore, si l’on voulait éviter de trop g
ent encore, malgré tout, à demi abstraits. En un mot, cette sûreté de
maître
, qu’elle porte dans l’expression et la descriptio
nt, par cela même, de la condition qu’elles envient le plus, dans les
maîtres
spontanés d’un art libre et sauvage. Imiter certa
ues pages empruntées à Rollin, au plus éclairé et au plus aimable des
maîtres
. Le respect de l’enfant, la sollicitude pour tout
e ; il y renferma toutes ses joies et toutes ses ambitions. Quand son
maître
de rhétorique, Hersan, quitta le collège du Pless
vec la vie comme une légère fumée. Voilà ce que se proposent les bons
maîtres
dans l’éducation de la jeunesse. Ils estiment peu
. De tous leurs titres, le plus honorable c’est la vertu : un prince,
maître
de ses passions ; apprenant sur lui-même à comman
Comptez, si vous le pouvez, ceux de vos proches, de vos amis, de vos
maîtres
, que la mort terrible a surpris tout d’un coup sa
é eux-mêmes, ou plutôt la nature le leur a appris sans le secours des
maîtres
; et, seul depuis le commencement des choses, il
son talent. Mais, en 1707, une piquante comédie, Crispin rival de son
maître
, et le roman du Diable boiteux, révélèrent chez L
nous exigeons de toi. — Je vais donc, repris-je, sous les yeux de mes
maîtres
, faire mon coup d’essai ; j’espère qu’ils m’honor
ter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après par mon
maître
même ; et voici à quelle occasion. Un soir il rép
s. Ne pensez-vous pas cela comme moi ? » Ces paroles firent pâlir mon
maître
, qui me dit avec un souris forcé : « Monsieur Gil
vait acheté son repos ; et qu’en leur remettant son testament, lui si
maître
de soi et de ne dire que ce qu’il voulait, et com
demi-pied, dit à la compagnie, d’un ton encore plus ferme et plus de
maître
qu’à la première affaire, qu’il y en avait une au
e le cachait pas même au dehors. Huxelles121, tout occupé à se rendre
maître
de soi, ne sourcillait pas. Je partageai mon atte
venu mon esclave : il n’est pas juste qu’il dresse des embûches à son
maître
, comme un esclave méchant153. Il ne convient pas
ir. Ce prince, dans sa maison de bois, où nous le représente Priscus,
maître
de toutes les nations barbares, et en quelque faç
les ; chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son
maître
; ce qui était maxime, on l’appelle rigueur ; ce
crit dans cette prose claire, rapide et pure, qui fait de Voltaire un
maître
. On a reproché à l’historien d’avoir divisé par g
ce Menzikoff exécuta avec habileté et avec promptitude l’ordre de son
maître
: non seulement il coupa la communication entre l
u’il laissa le roi satisfait de l’avoir perdu et embarrassé d’être le
maître
. On dit que ce ministre régna encore après sa mor
es entraient jusqu’à la porte de la chambre, quand il allait chez son
maître
; il précédait partout les princes du sang. Il ne
mère, longtemps errante, mourut à Cologne dans la pauvreté. Le fils,
maître
d’un beau royaume, ne goûta jamais ni les plaisir
ui ont fourni des vêtements, des armes, et bientôt il s’est trouvé le
maître
du domaine de la terre : ces mêmes arts lui ont d
et au désir de plaire ; il vient, en rampant, mettre aux pieds de son
maître
son courage, sa force, ses talents ; il attend se
x chez les grands et rustre à la campagne. Toujours empressé pour son
maître
et prévenant pour ses seuls amis, il ne fait aucu
al fidèle dont tous les sentiments se rapportent à la personne de son
maître
, le chat paraît ne sentir que pour soi, n’aimer q
es torts. Tour à tour clerc d’un greffier, apprenti graveur, laquais,
maître
de musique, précepteur, secrétaire d’ambassade, c
e pas un qui n’eût réduit ses ans à très peu d’heures s’il eût été le
maître
d’en ôter au gré de son ennui celles qui le sépar
e. J’y ai trouvé le plaisir avec l’instruction, et reconnu la main du
maître
. Je ne vous dirai pas que tout m’en paraisse égal
dement le vôtre, vous aimant comme mon frère, vous honorant comme mon
maître
, me flattant enfin que vous reconnaîtrez dans mes
je commençais à respirer en me sentant sauvé, en me disant : Me voilà
maître
de moi pour le reste du jour ! J’allais alors d’u
n exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de
maîtres
qui fussent dignes d’être valets ? Le comte (ria
, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien
maître
. Voyant à Madrid que la République des lettres ét
z que cela se peut comme cela ? Vous croyez que la boisson du roi mon
maître
est indépendante des fonctions bien ou mal rempli
ements heureux, par des alliances de mots. C’est ainsi que les grands
maîtres
n’ont pas laissé de cacher d’heureuses hardiesses
belles eaux, Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs
maîtres
jouissaient en silence de la beauté du spectacle
dont il reçut l’éveil en fait d’art et de littérature. Mais ses vrais
maîtres
furent les anciens, surtout les Grecs. « Il me se
mosaïque, patientes et fidèles copies des chefs-d’œuvre de nos grands
maîtres
. Je n’examine jamais Saint-Pierre en détail, parc
peut-être alors était-il possédé par son génie, au lieu d’en être le
maître
; peut-être sentait-il alors que le sublime et le
la crinière lumineuse : lorsque, pendant l’hiver, elle emportait son
maître
sur un char d’écorce sans essieu et sans roues382
tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux
maîtres
du monde dans leur terre natale, et que les champ
aires capables de balancer ses succès : l’un n’a rien contre lui, est
maître
de tout, se sert pour réussir de moyens immenses
rt pour réussir de moyens immenses ; l’antre a tout contre lui, n’est
maître
de rien, n’a entre les mains que les plus faibles
et déjà l’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du
maître
du monde. Bientôt toutes les fausses vertus seron
et servaient Cromwell avec toute la fidélité qu’on peut avoir pour un
maître
passager, la résignation des masses fatiguées, le
lé, tomba à genoux, s’excusa, et dès ce moment, parfaitement calme et
maître
de lui-même, il ne laissa échapper aucun signe de
femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes pauvres serviteurs sans
maître
; que Dieu soit avec vous et avec eux tous ! Grâc
omme contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divinise : l’orateur,
maître
des esprits, qu’il élève et qu’il consterne tour
é du trait ; on a dérobé le gros rouge dont se servait quelquefois le
maître
: on l’a prodigué sans mesure, et on a laissé sur
e ne fut qu’à l’École normale, où il entra en 1814, que Cousin, alors
maître
de conférences, éveilla sa vocation philosophique
fermée en 1822, l’auditoire se reforma librement autour de son jeune
maître
, dans les conférences qu’il avait ouvertes chez l
comme en France, dans une attitude droite et avec le glaive. Les deux
maîtres
des hautes-œuvres l’avertirent de son erreur et l
de tels caprices sont bons à citer, ne serait-ce que pour tenter les
maîtres
de la terre ; mais un pareil acte révèle autre ch
thier s’était retiré aussi, mais en quelque sorte par un ordre de son
maître
. Napoléon lui avait confié le commandement de l’a
sse sur le front, le respect à la bouche, était demeuré auprès de son
maître
malheureux. Le général Bertrand avait suivi ce gé
ait elle-même de ses images, Michelet a été un inspirateur plus qu’un
maître
: il a déterminé des vocations plus qu’il ne les
ant par le toit, jasant avec les leurs très haut, et plus haut que le
maître
, lui faisant dire, comme disait saint François :
cour. Almaviva est le moins habile, et c’est lui pourtant qui est le
maître
. Figaro est le plus spirituel : il fait et dit to
doit craindre plus que toute autre chose, de faire de la peine à son
maître
, et trouver sa récompense dans la satisfaction qu
ar tout le monde, et ne cherche naturellement dans ses parents et ses
maîtres
que des dispensateurs de ses plaisirs. La plupart
ns le vouloir, jouets inconséquents d’un passé dont ils ne furent pas
maîtres
, et d’un avenir qui leur refuse ses secrets. Voil
regarde à son tour. Toute chose lui est comme un de ces portraits de
maître
qui, dans les musées, semblent suivre de l’œil le
M. Nisard, non seulement de très bons vers nous rendent la langue des
maîtres
, mais des actes entiers, des caractères vivants n
n588. Rhadamiste, Pharasmane 589. RHADAMISTE. Un peuple triomphant,
maître
de tant de rois, Qui vers vous en ces lieux daign
es, D’oser avoir recours, dans la honte des fers, A ces mêmes Romains
maîtres
de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maî
s mêmes Romains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces
maîtres
du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde
m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais
maître
en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je
s, Qui brûlez de ses feux, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre
maître
est assis parmi vous, Parlez : du grand Newton n’
hue, le plus d’originalité et de relief. Élève des jésuites et devenu
maître
parmi eux, il composa, dans les cellules des coll
laissait là son monde édifié. Ainsi vivait dans ce nid délectable, En
maître
, en saint, en sage vénérable, Père Ver-Vert, musq
toujours prêts à renaître, D’innombrables essaims enrichissaient leur
maître
; Il pressait le premier ses rayons toujours plei
e l’œuvre d’André Chénier, à marquer une préférence. Faut-il, avec un
maître
de la critique (M. Nisard) nommer les Idylles com
eux aient pu te méconnaître. O Cléotas ! mon père ! ô toi qui fus mon
maître
, Viens ; je n’ai fait ici que garder ton trésor,
eut-être Du vallon reprend le chemin ; Sous mon chaume il commande en
maître
; De ma sœur il trouble l’hymen. Pour moi plus de
it : Il va paraître ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son
maître
. Quand d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bien
au désespoir un moment de blasphème, J’osai… Je me repens : Gloire au
Maître
suprême ! Il fit l’eau pour couler, l’aquilon pou
ous son échafaud ses enfants dont les larmes... Trois fois contre son
maître
il avait pris les armes. Sa vie, en s’échappant,
manœuvre ; Mais ma frégate, hélas ! Elle ne voulait plus obéir à son
maître
; Mutilée, impuissante, elle allait au hasard ; S
deux battants la porte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul
maître
, mais que ce maître régne en despote. Sa poésie e
rte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul maître, mais que ce
maître
régne en despote. Sa poésie est un musée où la ba
cessif et varié, les nuances délicates et savantes qui sont, chez les
maîtres
de l’art classique, l’intérêt toujours renouvelé
e où vous invite Néron, César, consul pour la troisième fois ; Néron,
maître
du monde et dieu de l’harmonie, Qui, sur le mode
où Rome Lutte avec les feux dévorants. C’est ainsi qu’il convient au
maître
de la terre De charmer son ennui profond et solit
rai m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux. Venez, rhéteurs païens,
maîtres
de la science, Chrétiens des temps passés et rêve
prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et par elle, aujourd’hui, du
maître
à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent
e. Et en effet, un élève de Corneille pouvait seul, en s’inspirant du
maître
, peindre Charlotte Corday, cette fille, elle auss
s’incline vers Robespierre. Mais le peuple actuel, qui manqua de bons
maîtres
, Nous peut, en attendant, jeter par les fenêtres.
la faim. Chapeau bas, grands seigneurs, bourgeois et valetaille ! Vos
maîtres
vont passer : saluez la canaille ! — Oh ! ce sont
uver quelques bons écoliers. GEORGE. Des leçons au cachet ainsi qu’un
maître
d’arme ! RODOLPHE, Eh ! Mais je ne vois rien là d
, Et suis de plus, mérite assurément très rare, Éleveur de faucons et
maître
de guitare. SILVIA. Toutes professions à dîner ra
ire une chanson pendant qu’on va souper. Tout en chantant, je vois le
maître
découper Le quartier de chevreuil et la volaille
. Voltaire disait en effet : Je désire humblement, sans offenser mon
maître
, Que ce gouffre enflammé de soufre et de salpêtre
deux tableaux sont au Louvre. — Boucher (1704-1770) est, en effet, le
maître
de l’école maniérée du dix-huitième siècle. 257.
nt comme traitre. 310. On appelait ainsi, au dix-huitième siècle, le
maître
d’une maison garnie qui fournissait des bains de
toi, dans l’idéal il flâne et vagabonde. Vrai langage des rois et des
maîtres
du monde, Tu donnes à l’idée un corps ferme et va
est ce rivage ? Le golfe, le roc de Salamine. Lève-toi, et redeviens
maître
de ces lieux illustrés par l’histoire. » 389. Pa
nt Ambroise. 441. Le ministre d’Arcadius, Eutrope, disgracié par son
maître
et poursuivi par le peuple, se réfugia dans Saint
igne sur le terrain de chacun, à s’y trouver à l’aise, à s’y jouer en
maître
et à connaître de toute chose Le génie critique p
œuvre, qui seule assurerait à son auteur une place légitime parmi les
maîtres
de la scène. 616. La fin de ce beau vers est sin
t plus entendu que sa voix, il n’oublia pas les leçons de son premier
maître
, et rien n’était si plaisant que de l’entendre pa
une table séparée. Ainsi l’expression d’André Chénier signifie que le
maître
de la maison envoie à chaque invité la table qui
ouver un ressentiment et un désespoir profond d’être abandonné par le
maître
pour lequel il avait fait un crime. Il peut voulo
yre à la main et le rayon au front. D’où vient-il ? quels ont été ses
maîtres
? Quand on lit sa tragédie de Médée il y a une in
a été donné connaissance. 1er Exercice : Lecture du morceau par le
maître
ou par un élève. Après cette lecture, l’élève doi
es défauts et apprendra à se corriger. Cette méthode le dispense d’un
maître
, car son maître c’est l’auteur qu’il a lu, analys
prendra à se corriger. Cette méthode le dispense d’un maître, car son
maître
c’est l’auteur qu’il a lu, analysé et tenté de re
ui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des
maîtres
à l’Aquitaine, des princesses à toutes les cours
rigueur ! aucune loi ne permet d’interroger les esclaves contre leurs
maîtres
, à moins qu’il s’agisse d’un sacrilège, comme dan
ui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des
maîtres
à l’Aquitaine, des princesses à toutes les cours
mbattait autour de la voiture et qu’on les empêchait de secourir leur
maître
, entendant Clodius lui-même s’écrier que Milon ét
ation, mais pour énoncer le fait tel qu’il s’est passé, sans que leur
maître
le commandât, sans qu’il le sût, sans qu’il le vî
igues de la guerre et la gloire des combats : aussi intrépide que son
maître
, le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fa
hevalier Doit mériter l’honneur d’y monter le premier ; Mais le grand
maître
arrive ; il monte, il les devance ; Son front est
!… je t’y vois comparaître. » Chacun en frémissant écoutait le grand
maître
. Mais quel étonnement, quel trouble, quel effroi
ement, quel trouble, quel effroi ! Quand il dit : « Ô Philippe, ô mon
maitre
, ô mon roi ! « Je te pardonne en vain, ta vie est
connaissent plus ni le frein, ni la voix. En efforts impuissants leur
maitre
se consume. Ils rougissent le mords d’une sanglan
us fort, plus furieux ; Turenne est plus adroit, et moins impétueux ;
Maître
de tous ses sens, animé sans colère, Il fatigue à
temps de vos utiles services du jour que vous vous serez donnés à un
maître
si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à c
ces tableaux, ces édifices ? Insensés, qu’avez-vous fait ? Vous, les
maîtres
des nations, vous vous êtes rendus les esclaves d
l’autre, comme un homme inspiré, dès la première bataille s’égale aux
maîtres
les plus consommés. L’un, par de vifs et continue
s ; courir après quelqu’un. Derrière. Les laquais vont derrière leur
maître
; se cacher derrière un mur. Parmi. Cet officier
97. — Pour marquer opposition. Contre. Écoliers révoltés contre le
maître
; plaider contre quelqu’un. Malgré. Il est parti
voir ; de telle sorte qu’il n’y aura plus qu’à marcher sur les pas du
maître
; et c’est là ce qui fait de la personnalité d’Ho
ste, dans Théophraste le divin parleur, comme l’appelle Aristote, son
maître
. Magnifiques régions à explorer que cette immense
s ; puis Marot qui fit fleurir la ballade et, dit Le Brun, aiguisa en
maître
l’épigramme ; puis Ronsard, cet écrivain prodigie
econd Démosthène, un autre Cicéron dans Bossuet, dans Bourdaloue, ces
maîtres
de la parole, reproduit, par l’organe de Fléchier
de Saint Pierre, cet amant passionné de la nature ; son rival et son
maître
, J.-J. Rousseau, plus enthousiaste encore. Puis,
an est à la tête de tout, abuse de son autorité et de la confiance du
maître
. » Définition. Par la définition, l’écrivai
possession ; que, plus tard, Xerxès ne l’entreprit point qu’il ne fût
maître
de ce pays, qu’alors il passa ; que le roi actuel
au ciel, en commençant, de lui avoir donné une mère pieuse et de bons
maîtres
qui lui ont imposé la crainte et l’amour de la Di
oint su, trop superbe peut-être, Déguiser ses douleurs et ménager son
maître
, Mais qui, jusqu’au tombeau, conserva sa vertu, E
gée autour de la voiture, l’empêchement où l’on était de secourir son
maître
, entendant de la bouche même de Clodius que Milon
il n’y a de ma part aucun subterfuge à le proclamer), sans l’aveu du
maître
, à son insu, hors de sa présence, ce que chacun e
rateur débute (Orat., II, 77) par des moyens puissants pour se rendre
maître
aussitôt des esprits, qu’il réserve pour la fin c
un grand art, c’est le fruit de l’expérience et le secret des habiles
maîtres
. Mais, d’autre part, quel doit être le style dans
os. Mais il menace, il parle, à ce qu’on dit, de vous avec arrogance.
Maître
de ce qu’il a envahi, il ne saurait s’en tenir là
e qu’on ne puisse bien s’en passer. Mais il n’est donné qu’aux grands
maîtres
dans l’art d’écrire de savoir manier la phrase pé
ionner un auditoire. Il entre d’assaut dans les âmes et les domine en
maître
souverain. Pour son allure, c’est un fleuve qui r
ain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son
maître
et s’enfuit. Un orage sur terre, comme une tempê
eux s’assied sur le trône des airs. La terre tremble au loin sous son
maître
qui tonne, Les animaux ont fui, l’homme éperdu fr
vous qu’il faut que j’en réponde. Ce n’est plus votre fils, c’est le
maître
du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire ro
lèbres à divers titres : tel est celui de Corneille et de Racine, les
maîtres
de la scène française, par Lamothe : Des deux so
e sacré soleil dont je suis descendue ! J’ai pour aïeul le père et le
maître
des dieux ; Le ciel, tout l’univers est plein de
ces tableaux, ces édifices ? Insensés ! qu’avez-vous fait ? vous les
maîtres
des nations, vous vous êtes rendus les esclaves d
ali re facere voluisset », « les esclaves de Milon firent ce que tout
maître
eût voulu que ses esclaves fissent en pareille ci
esurer avec le ciel, mais il est trop petit pour (ou inférieur à) son
maître
. » Ce qu’un imitateur applique à Louis XIV, dans
ègles les plus convenables pour se rendre, par la puissance du débit,
maître
d’un auditoire. Le débit, au point de vue sous le
e la mère de Samuel devant l’arche du Seigneur ; nous ne serions plus
maîtres
de notre douleur et de nos larmes ; et la plus sû
s qui en sollicitent le remède ? Un cœur qui souffre a-t-il besoin de
maître
pour savoir comment il faut se plaindre ! Tout pa
des règles pour apprendre à lui exposer votre peine, ni consulter des
maîtres
habiles pour savoir ce qu’il faut lui dire ; vous
s eux-mêmes, ou plutôt la nature le leur a appris sans le secours des
maîtres
; et seul, depuis le commencement des choses, il
avait toutes les vertus rigides de sa secte, et de plus avait été le
maître
et l’ami de Marc-Aurèle. Il s’arrêta près du cerc
une discipline sévère assujétit son enfance au travail ; et parent du
maître
du monde, il fut forcé à s’éclairer comme le dern
« J’eus moi-même la gloire (continue Apollonius) d’être associé à ces
maîtres
illustres. Appelé à Rome du fond de la Grèce et c
e point les peuples ; la justice outragée veille dans tous les cœurs.
Maître
du monde, tu peux m’ordonner de mourir, mais non
lles. Un homme pourra bien, sans le secours des règles que les grands
maîtres
ont tracées, en produire quelques-uns et faire mê
i vous valez mieux que cent peuples divers : Quel droit vous a rendus
maîtres
de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innoce
et lui tient ce discours : C’est à vous à choisir ; vous êtes encor
maître
. Vertueux jusqu’ici vous pouvez toujours l’être.
aîner la volonté de l’homme, qui, de sa nature, est toujours libre et
maître
de ses actions. Au reste, peu importe que les fai
étendue que son érudition est universelle et sa mémoire merveilleuse.
Maître
et initiateur d’une génération qui a conservé le
d la critique ; il a pour fondement l’étude des anciens, qui sont les
maîtres
éternels de l’art d’écrire, non pas comme anciens
plan, la suite, la vaste ordonnance de son Histoire universelle ; et
maître
d’une grande idée indiquée par un siècle barbare,
qui sortaient comme d’elles-mêmes de la bouche du professeur ! Que le
maître
reçoive donc encore une fois les applaudissements
s et de consistance dans leur doctrine, ne prouvait la nécessité d’un
maître
plus habile et d’un philosophe plus éclairé. Or,
au plus haut degré, il faut bien que celui qui les a inspirés soit ce
maître
plus habile, ce philosophe plus éclairé, dont nou
e, pauvre, heureux ou malheureux, Étranger sur la terre, adorez votre
maître
. (Voltaire). Quel qu’ait été le motif de Voltair
iste ! est-ce là ton emploi ? Tu prétends réformer les décrets de ton
maître
, Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître !
nt nous parlerons bientôt, qu’il y a loin de la morgue pédantesque du
maître
qui vous dit : « Faites cela, parce que cela est
e fondée. Tels étaient ces grands artisans de la parole, ces premiers
maîtres
de l’éloquence française ; tels vous êtes, messie
oire, soit qu’il explique ses pensées dans la conversation : toujours
maître
de l’oreille et du cœur de ceux qui l’écoutent, i
e aux faibles, aux vertueux, à ceux qui ont de l’esprit, qu’elle rend
maîtres
de leur fortune ou de leur repos ; pernicieuse po
remière vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du
maître
qui la possède : il n’est plus, il n’en a pas jou
rons nous de plus ? je vous répondrai : De l’humanité et de la vertu.
Maîtres
alors de l’avenir, et indépendants d’une postérit
ils diront : Cet homme, dont vous regardez la peinture, a parlé à son
maître
avec force et avec liberté, et a plus craint de l
rhétorique ? C’est la théorie de ce qui a été la pratique des grands
maîtres
; c’est l’analyse intelligente des moyens par les
se flatte de n’offrir rien de nouveau ; elle répète ce qu’ont dit les
maîtres
; cependant j’ai fait tous mes efforts pour réali
. Tous les grands orateurs, tous les grands écrivains ont demandé aux
maîtres
et aux modèles les leçons de la réflexion et de l
appliquer à la rhétorique le spirituel apologue d’Esope servant à son
maître
des langues comme la meilleure et la pire chose q
re homme de bien comme disait le vieux Caton. Ce précepte des anciens
maîtres
doit être aussi la première règle de l’art d’écri
u’on exige d’un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de
maîtres
qui fussent dignes d’être valets ? C’est surtout
rivain saura d’autant mieux en déguiser la sécheresse qu’il sera plus
maître
de sa pensée et de son sujet. La dialectique est
t commenté son Organon et sa Rhétorique ont indiqué encore d’après le
maître
certains points de vue communs à tous les sujets
, Tâchent, au moins de le paraître ; Peuple caméléon, peuple singe du
maître
. Il y a toute une apologie du christianisme dans
et de leur mépris, dès qu’on l’est de l’amitié et de la confiance du
maître
. Jaloux même des succès glorieux à l’Etat, la joi
s’est retournée menaçante contre le roi des rois, son seigneur et son
maître
: De mes bras tout sanglants, il faudra l’arrach
truire et convaincre tous ceux qui sont dignes du nom d’homme et qui,
maîtres
de leur esprit, en pleine possession de leur acti
icule. VI. La réflexion, l’expérience et l’étude attentive des grands
maîtres
sont indispensables pour acquérir la délicatesse
à tour, donnant et reprenant, l’orateur ne se croit pas encore assez
maître
des esprits pour attaquer la loi. Au contraire, i
Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le monde, Dieu,
maître
du ciel et de la terre, n’habite point dans les t
a maison ; j’appelle un serviteur ; il me répond ; je lui demande son
maître
; il m’assure qu’il n’y est pas. » Que de détails
mbattait autour de la voiture et qu’on les empêchait de secourir leur
maître
, entendant même Clodius qui s’écriait : Milon est
est mort se persuadèrent qu’il n’était plus, et alors, sans que leur
maître
l’ordonnât, sans qu’il le sût, sans qu’il le vit,
ent du sein même de la louange et de la gloire ; ce roi, si longtemps
maître
des événements, les voit, par une révolution subi
ui triomphent avec lui. Une toile dessinée et peinte de la main d’un
maître
comme Raphaël, Van Dyck ou Poussin aurait-elle un
tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme
maîtres
et possesseurs de la nature… On se pourrait exemp
tion et par les conjonctions. Buffon a dit : Aussi intrépide que son
maître
, le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fa
ériodique le tableau des bienfaits de la philosophie tracé de main de
maître
par Victor Cousin22. 5. Harmonie de la période
en sa main un tonnerre. Tremblez, humains, faites des vœux, Voilà le
maître
de là terre ! La Fontaine. C’est-encore une desc
vous souillez tous vos dieux, Vous n’en punissez point qui n’ait son
maître
aux cieux, La prostitution, l’adultère, l’inceste
; il suffit, ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jours les
maîtres
souverains. Mais, Seigneur, notre gloire est dans
ndements. » La Fontaine fait dire à la pauvre vache négligée par son
maître
: Enfin me voilà vieille ; il me laisse en un co
dans une maison, et s’écrie d’une voix terrible : « Où est l’heureux
maître
de ce logis ? que ne vient-il ? pourquoi ce silen
de les lamentations ; il n’échappera pas. » Cependant, on annonce au
maître
de la maison qu’un furieux a violé son asile, et
; laissez-vous toucher. O mon époux ! au nom fies dieux, embrasse ton
maître
; il t’a vaincu ; cherche à te vaincre toi-même.
nouveau ? — Eh ! qu’y a-t il de plus nouveau qu’un homme de Macédoine
maître
des Athéniens et faisant la loi à toute la Grèce
rétention de maître Jacques lorsque le cuisinier d’Harpagon dit à son
maître
: Monsieur votre intendant m’a rogne les ailes a
correction se rattache la propriété que La Bruyère a caractérisée en
maître
: Entre toutes les différentes expressions qui p
i avec le mouvement. C’est d ailleurs un mérite familier à nos grands
maîtres
du dix-septième siècle ; leur langue est composée
nore et la gloire des combats. Il continue : Aussi intrépide que son
maître
, le cheval voit le péril et l’affronte : il se fa
ture a souvent quelque chose de puéril ; le rhythme est le secret des
maîtres
: c’est une harmonie plus élevée, celle qui donne
sa main un tonnerre : Tremblez, humains ; faites des vœux : Voici le
maître
de la terre. 2. De l’unité et de la variété. —
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les
maîtres
de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
s célèbres de Théophile : Le voilà, ce poignard, qui, du sang de son
maître
, S’est souillé lâchement ; il en rougit, le traît
urne qui contient les cendres de Germanicus. Cicéron est encore notre
maître
sur ce sujet difficile du geste et de la physiono
est le fruit d’une longue culture, de l’étude et de la méditation des
maîtres
. Leçon XLV. Appendice. De l’enseignement de l
la justice et l’organisation sociale ne peut retomber sur ces pauvres
maîtres
de rhétorique, qui conservaient les mots quand le
de la première phrase à la dernière. 5. Travail du style. — Une fois
maître
de son sujet et de l’ordre régulier dans lequel l
u de leurs flots entr’ouverts. L’Hébreu sauvé du joug de ses injustes
maîtres
, Met pour le voir passer les poissons aux fenêtre
blé ; les chevaux, cachés sous Dacier, ont. compris l’ardeur de leurs
maîtres
, ils ont bondi, ils se sont heurtés avec un bruit
omis vous sera suggéré par vos propres réflexions, ou suppléé par les
maîtres
habiles que vous entendez tous les jours. 2. De
elle était libre ; immobile, elle attendait que l’armée lui donnât un
maître
. L’armée seule fut affligée ; les soldats, habitu
lie que le repas est pour lui et pour toute la compagnie ; il se rend
maître
du plat, et fait son propre de chaque service ; i
réussir là où Sylla et Marius ont échoué, c’est-à-dire de devenir le
maître
de son pays. Alexandre a voulu conquérir le monde
cédés et des moyens employés par les bons écrivains et par les grands
maîtres
est la meilleure école du goût. L’étude critique
, humiliés et confondus ! J’ai deux vases d’argent : l’un est pour le
maître
qui nous juge ; l’autre est pour toi, si tu accom
hes à Jupiter du ce qu’il n’avait pas encore écrasé ce tyran. Mais le
maître
des dieux fut si indigné de la bassesse de ces mi
délicat qui est la substance même de toute éloquence. Aussi est-il un
maître
dans toute la force du mot : par l’accent et l’au
nt, de reconnaître par sa propre réflexion, non plus sur la parole du
maître
ou du père, la ressemblance de leurs aventures av
s, il joue avec la même grâce pour le vieillard que pour l’enfant. Le
maître
du chien n’a ni âge, ni condition, ni fortune ; l
. (Joubert.) 2. Que d’accent et d’autorité dans ces confidences d’un
maître
qui a le droit de se dire : Excelle et tu vivras
me aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les
maîtres
les plus accrédités de la jeunesse l’avaient haut
motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux
maîtres
la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de v
eur des armes à l’un ou à l’autre parti. Cependant nous en sommes les
maîtres
. Ceux que l’on avait jetés dedans ont été bien ai
le Catelet. Ils attaquent et prennent Corbie en neuf jours. Les voilà
maîtres
de la rivière. Ils la passent. Ils ravagent tout
lui plaît, et en la manière qu’il lui plaît ; car, outre qu’il est le
maître
souverain de la vie des hommes, il est sans doute
eils n’ont jamais manqué d’avoir des effets imprévus ; ni ils ne sont
maîtres
des dispositions que les siècles passés ont mises
ésars flattaient les soldats, ils n’avaient pas dessein de donner des
maîtres
à leurs successeurs et à l’empire. En un mot, il
auritanie, en Espagne : vainqueur de tous côtés, il fut reconnu comme
maître
à Rome et dans tout l’empire. Brutus et Cassius c
qui demeure, sous le nom d’Auguste et sous le titre d’empereur, seul
maître
de tout l’empire. Il dompte, vers les Pyrénées, l
re toute l’étendue de sa puissance… Qu’un Dieu, comme Dieu, agisse en
maître
et en souverain, qu’il ait créé d’une parole le c
lument en sa puissance, et jusqu’à pouvoir dire infailliblement et en
maître
: Cela sera, quoique la chose dépende d’une infin
avaient pu s’accorder entre eux pour les publier à la gloire de leur
maître
. Mais c’est ici que l’impiété, pour me servir du
t-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel
maître
, il ne profita de sa situation auprès du prince,
toire, soit qu’il explique ses pensées dans la conversation. Toujours
maître
de l’oreille et du cœur de ceux qui l’écoutent, i
En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’ancien
maître
de l’héritier des rois ne dédaignait pas d’y mont
ommé boursier dans un collège de Paris et d’y recevoir les leçons des
maîtres
les plus habiles. À l’âge de vingt-deux ans il mé
t voulu les laisser en paix. Leur coutume étant de parler toujours en
maîtres
, les ambassadeurs qu’ils envoyaient chez les peup
les commencements contre les petites villes qui étaient autour d’eux.
Maîtres
de l’univers, ils s’en attribuèrent tous les trés
u’ils ne conquissent que pour donner : mais ils restaient si bien les
maîtres
, que, lorsqu’ils faisaient la guerre à quelque pr
her ni les fuir. Alexandre mourut ; et toutes les nations furent sans
maître
. Les fils du roi étaient dans l’enfance : son frè
de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris. Émule, dans la prose, des
maîtres
de notre époque classique, Voltaire s’est, toutef
qui touche à la Franche-Comté, avait formé le dessein de s’en rendre
maître
en hiver, en moins de temps que Turenne n’en avai
éloigner et rendre inutile Turenne, et pour servir en même temps son
maître
. Cette province, assez pauvre alors en argent, ma
effet : les rois d’Espagne en étaient plutôt les protecteurs que les
maîtres
. Quoique ce pays fût du gouvernement de la Flandr
cune peine de lire ce qui est bon, et de ne faire que cela. On n’a de
maître
que son plaisir et son goût. 20 août 1756. À
res monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme,
maître
du domaine de la terre, en a changé, renouvelé la
une république tranquille, où les citoyens n’ont rien à craindre d’un
maître
qui ne demande qu’autant qu’il leur accorde, et n
’homme, pourvu qu’il trouve en nous ses hôtes et ses amis, et non ses
maîtres
et ses tyrans. Chez nos ancêtres, trop simples ou
Sophocle s’est déclaré pour Eschyle ; prêt à le reconnaître pour son
maître
, s’il est vainqueur, et, s’il est vaincu, à dispu
; les disciples d’Anaxagore et ceux de Socrate, à l’exemple de leurs
maîtres
, se félicitèrent de voir leur doctrine applaudie
littéraire, si agité et si changeant, fut pacifié ; et il y régna en
maître
absolu. Chose nécessaire aux réformateurs, il joi
chaîne attacher l’univers ; « Et l’exécrable honneur de lui donner un
maître
« Faisant aimer à tous l’infâme nom de traître, «
séduire ? Qu’il joigne à ses efforts le secours des enfers ; Je suis
maître
de moi comme de l’univers : Je le suis, je veux l
Fontaine ; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pour tous les
maîtres
, d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire i
aujourd’hui connaître Que ma fille est ma fille, et que j’en suis le
maître
, Pour lui prendre un mari qui soit selon mes vœux
avance, soutenu des regards du héros : Son coursier, écumant sous son
maître
intrépide, Nage tout orgueilleux de la main qui l
vous qu’il faut que j’en réponde ; Ce n’est plus votre fils, c’est le
maître
du monde. J’en dois compte, madame, à l’empire ro
le Pallas, dont le crime peut-être Est d’avoir à l’empire élevé votre
maître
. Vous le savez trop bien : jamais, sans ses avis,
ic soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à choisir, vous êtes encor
maître
. Vertueux jusqu’ici, vous pouvez toujours l’être
e abaissée ; Vous seriez libre alors, seigneur ; et, devant vous, Ces
maîtres
orgueilleux fléchiraient comme nous. Quoi donc !
Le comte repasse ce qu’il a écrit, ut Pasquin lit, par l’ordre de son
maitre
, une autre lettre, que celui-ci vient de recevoir
fils des dieux enchaîné devant toi, L’héritier de Cresphonte, et ton
maître
, et ton roi. Tu peux, si tu le veux, m’accuser d’
rs, tyran, disait-il ; dieux, prenez vos victimes. » Érox, qui de son
maître
a servi tous les crimes, Érox, qui dans son sang
nse le venger. Égisthe se retourne, enflammé de furie ; À côté de son
maître
il le jette sans vie. Le tyran se relève : il ble
esphonte il enfonça ses mains. Cresphonte mon époux, mon appui, votre
maître
; Mes deux fils, sont tombés sous les coups de ce
nes et sublimes beautés qui nous transportent : ce sont des traits de
maître
qui sont inimitables. Despréaux en dit encore plu
x-septième siècle avant Bossuet) des détails pleins d’intérêt sur les
maîtres
du célèbre institut qui développèrent le génie de
de l’ordre et des convenances, dont il avait vu les derniers restes ;
maître
d’une grande fortune acquise sans cupidité, et co
essai de ses forces qui n’eût d’autre but que le service de ce grand
maître
et l’utilité du prochain ». 476. 1639. — La dédi
epter comme heureuse : Mort, il est sans vengeur et nous sommes sans
maître
. 499. D’usurpateur, demanderait ici la régular
ut la netteté du style, qu’on a si heureusement appelée le vernis des
maîtres
. 545. Cf. dans Claudien les conseils de l’emper
es, Vergier a fait de jolis vers que La Harpe a cités. 549. Comme ce
maitre
de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excell
le temps de son service dans les pages et qu’il était par conséquent
maître
de lui. 645. La plupart des éditions placent ici
as à s’en repentir. Il a, dans son Temple du goût, rendu hommage à ce
maître
en l’art d’écrire, qui a donné avec tant d’éclat
s trop prolongées. 703. Rousseau a dit à peu près comme Racine, son
maître
, Od., I, 6 : Et les termes de l’innocence Sont p
nt régné sous Claude. 715. C’est-à-dire la dépouille possédée par un
maître
: tour qui manque au moins de netteté. 716. Su
rougissant de son père, honnête artisan, ne sut pas, comme Horace son
maître
, être un bon fils ? En cela, J.-B. Rousseau porta
’il lui adressait : Auteur solide, ingénieux, Qui du théâtre êtes le
maitre
, Vous qui fîtes le Glorieux, Il ne tiendrait qu’à
me aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les
maîtres
les plus accrédités de la jeunesse l’avaient haut
motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux
maîtres
la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de v
ux assemblées où il se trouvait, vu qu’ils n’y pouvaient servir leurs
maîtres
qu’en s’accommodant à ses opinions ; que la valeu
ur récitait ses Florides. C’était leur magistrat naturel ; c’était un
maître
qui s’accordait avec la liberté, qui se faisait o
s ouvrages composés de plusieurs pièces et faits de la main de divers
maîtres
qu’en ceux auxquels un seul a travaillé. Ainsi vo
e concision vive et piquante. Il excelle, ce qui est le caractère des
maîtres
, à ne montrer qu’à moitié sa pensée, pour donner
ait un Dieu qui veille sur ses actions, qu’il se considère comme seul
maître
de sa conduite et qu’il ne pense en rendre compte
e lui dira point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le
maître
des cœurs et le roi des rois que, pour en reconna
ersonne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son
maître
. C’est là que Votre Majesté fera voir avec raison
pouvait être admiré, il a fait des traits d’éloquence et des coups de
maître
si à propos et de si bonne grâce, que tout le mon
toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le
maître
de tout166, et voici comment nous devrions penser
temps de vos utiles services du jour que vous vous serez donnés à un
maître
si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à c
t-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel
maître
, il ne profita de sa situation auprès du prince,
En visitant chaque année toutes les paroisses de la Flandre, l’ancien
maître
de l’héritier des rois ne dédaignait pas d’y mont
sagesse et de votre miséricorde envers les hommes, mais votre empire,
maître
souverain des cœurs, n’aura point d’autres bornes
onjectures de la vérité de ces premiers élans dont on est si rarement
maître
, et qui par là, à qui connaît la carte et les gen
ent les mugissements contenus des valets, désespérés de la perte d’un
maître
si fait exprès pour eux, et pour les consoler d’u
les ordres de l’État, qu’ils furent contrebalancés, et qu’il resta le
maître
. Tout fut uni par la force de son génie. Il mena
nt d’être arrivé au palais, et à révolter les esprits avant d’être le
maître
. Il fit crever les yeux à Bernard, roi d’Italie,
Eucrate, je n’ai jamais été si peu content que lorsque je me suis vu
maître
absolu dans Rome, que j’ai regardé autour de moi,
utes vos actions n’auraient été que sévères pendant que vous étiez le
maître
, elles devenaient des crimes affreux des que vous
Louis XIV. Je sais bien que Louis XIV n’a pas eu l’honneur d’être le
maître
ni le bienfaiteur d’un Bayle, d’un Newton, d’un H
de la fortune ; il eut de la faveur, quelquefois la familiarité d’un
maître
dont un regard était un bienfait. Il était, en 16
avoue, et je prétends bien que le ministre doit partager la gloire du
maître
. Mais qu’eût fait un Colbert sous un autre prince
er, il se hasarda d’entrer dans une maison dont il savait bien que le
maître
n’était pas de son parti. « Le fils de votre roi,
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les
maîtres
de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
yeucte. Félix, Polyeucte, Pauline. POLYEUCTE. Je n’adore qu’un Dieu,
maître
de l’univers, Sous qui tremblent le ciel, la terr
vous souillez tous vos dieux ; Vous n’en punissez point qui n’ait son
maître
aux cieux. La prostitution, l’adultère, l’inceste
Fontaine ; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pour tous les
maîtres
, d’en dissimuler la trace : au mérite de plaire i
i vous valez mieux que cent peuples divers ? Quel droit vous a rendus
maîtres
de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innoce
vaient rendu grâces à Dieu. Un vieux valet restait, seul chéri de son
maître
, Que toujours il servit, et qu’il avait vu naître
urs pères, Ont vu bénir le cours de leurs destins prospères. Ce Dieu,
maître
absolu de la terre et des cieux, N’est point tel
Devint le juste prix de leur ingratitude. Mais, pour punir enfin nos
maîtres
à leur tour, Dieu fit choix de Cyrus avant qu’il
x qui dès l’enfance en connaît la douceur ! Jeune peuple, courez à ce
maître
adorable : Les biens les plus charmants n’ont rie
n royaume, au moment où elle allait passer sous les lois d’un nouveau
maître
, il s’est fait choisir par les Romains pour être
II. Rhadamiste, Pharasmane689. RHADAMISTE. Un peuple triomphant,
maître
de tant de rois, Qui vers vous en ces lieux daign
es, D’oser avoir recours, dans la honte des fers, À ces mêmes Romains
maîtres
de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maî
s mêmes Romains maîtres de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces
maîtres
du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde
ai trop su connaître, Méritent peu, mon fils, qu’on veuille être leur
maître
. Je consacre à mon Dieu, négligé trop longtemps,
méprisant nos lois, et prompt à les enfreindre, Il ose contempler des
maîtres
qu’il doit craindre. Il faut toujours qu’il tremb
m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais
maître
en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je
s, Qui brûlez de ses feux, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre
maître
est assis parmi vous, Parlez, du grand Newton n’é
sur son mausolée Votre lyre qu’il inspirait : La mort a frappé votre
maître
, Et d’un souffle a fait disparaître Le flambeau q
hue, le plus d’originalité et de relief. Élève des jésuites et devenu
maître
parmi eux, il composa, dans les cellules des coll
ux aient pu te méconnaître. Ô Cléotas ! mon père ! ô toi, qui fus mon
maître
, Viens ; je n’ai fait ici que garder ton trésor,
tage avec le bon sens. » — « Le bon sens, a dit aussi Bossuet, est le
maître
de la vie humaine. » 50. Il est évident en effe
la petite vérole ne tarda pas à se déclarer. Néanmoins, on crut être
maitre
de la maladie, et déjà le bruit de la convalescen
tions aux rivalités mesquines de courtisans se disputant un regard du
maître
; et les faiblesses ou les fautes, que la bonne f
de l’ordre et des convenances, dont il avait vu les derniers restes ;
maître
d’une grande fortune acquise sans cupidité, et co
es, Vergier a fait de jolis vers que La Harpe a cités. 446. Comme ce
maître
de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excell
dire, qui se piquaient de rimer ; on pourrait ajouter, à l’exemple du
maître
. Au moins Louis XIV souffrait-il beaucoup plus qu
pas à s’en repentir. Il a, dans le Temple du goût, rendu hommage à ce
maître
en l’art d’écrire, qui a donné avec tant d’éclat
ait être exprimée que bien difficilement par la plume des plus grands
maîtres
: qu’elle avait souvent désespéré Racine lui-même
d’ailleurs, ce portrait d’hypocrite et d’imposteur, tracé de main de
maître
. Une légère imperfection à relever seulement, c’e
triste fin du règne de Louis XIV, et grâce aux leçons du meilleur des
maîtres
, on avait vu l’enfance d’un prince faire éclater
679. Ainsi Fénelon, au IIe livre de Télémaque : « Quand tu seras le
maître
des autres hommes, souviens-toi que tu as été pau
mes, si multipliés dans Rhadamiste, qui ont placé Crébillon parmi les
maîtres
. 701. . Le respect de Rhadamiste pour les jours
ssante qui seule assurerait à son auteur une place légitime parmi les
maîtres
de la scène. 710. « Cette expression, dit La Ha
iller, dit-on, la nuit, à la lueur de charbons embrasés, Amyot devint
maître
ès-arts à l’âge de dix-neuf ans, et dut à la prot
rès avoir fait couler des flots de sang. Il gouverna Rome deux ans en
maître
absolu, abdiqua et mourut en 78. C’est en allant
drus, et par sa mère de Solon. Disciple de Socrate, à la mort de son
maître
, il se retira à Mégare, puis voyagea. Revenu à At
ique. Ce sera un excellent guide et un répertoire bien utile pour les
maîtres
et les élèves des écoles secondaires, ainsi qu’un
leçons dont l’élève doit rendre compte, en classe, sur la demande du
maître
, et trahit, de la part de l’auteur, une longue ex
tinuation du grand et légitime succès qu’il a obtenu près de tous les
maîtres
soucieux de conserver ou de ressusciter les bonne
là une belle et douce tâche : il n’en est point qui fasse goûter à un
maître
une satisfaction plus vive, surtout lorsqu’il sai
ant que possible, très-variés. Voici en quoi ce travail consiste : Le
maître
lit tout haut aux élèves un passage de quelque bo
ns leur mémoire : quant à l’expression, c’est à eux de la trouver. Le
maître
ensuite corrige avec soin leur devoir. Enfin, il
exercices qu’on a voulu substituer à celui-là, plus commodes pour le
maître
, sont peu utiles à l’élève. Mettre de beaux vers
; il voit.... Racontez dans quel état était cet arbre négligé par son
maître
. L’enfant se plaint à son père. Il a été, dit-il,
intelligent, laborieux, se dirigeait vers un château pour demander au
maître
à amodier une de ses fermes qui était vacante : c
porte, arrive au château, laisse le petit chien dans l’antichambre du
maître
et entre dans son cabinet. Le propriétaire était
nement par le fidèle lévrier d’Adolphe, qui jamais n’avait quitté son
maître
, et quelle voit revenir seul, la tête basse et la
ofond silence, le prélat prend la parole. Il commence par adresser au
maître
de la maison et aux assistants un compliment poli
à l’évêque ; réponse courte et généreuse de Paulin. Paulin supplie le
maître
du jeune homme, Huneric, gendre du roi des Vandal
r ses rares vertus, s’attira l’affection et le respect de son nouveau
maître
. Trois ans après, il obtint la liberté, non-seule
dèle. Tableau ; détails sur la manière dont il accompagne et sert son
maître
et sur les services qu’il lui rend à son tour. Ap
estimé dans Rome et jouissant d’un très-grand crédit. Il avait été le
maître
de l’empereur Marc-Aurèle et était resté son ami.
lie avec une fureur incroyable. Sylla finit par l’emporter, et devint
maître
absolu de Rome et de tout l’Empire romain, sous l
uses. Voyant qu’il était arrivé trop tard et que les Français étaient
maîtres
du poste, il se retira à la hâte, sans oser comba
et plan. Le roi de Pologne Étienne, après un long siège, s’est rendu
maître
par surprise de la ville de Polotzk, que l’intrép
âge de 44 ans. 85. Crillon à Marseille. En 1596, les Espagnols,
maîtres
du port de Marseille, menaçaient cette ville, que
u pied d’un château splendidement illuminé. Un chef écossais, Ronald,
maître
de ce château, donnait une fête à ses voisins et
mps après, Constantin embrassa la religion chrétienne, et devint seul
maître
de l’empire romain16. 104 et 105. Roger de San
din, il mit du poison sur ses fleurs ; les abeilles périrent, et leur
maître
fut réduit à la misère. Sujet. Vous plaidez pour
ir recours aux tribunaux ; vous êtes bien sûr que si Auguste était le
maître
, il serait allé au-devant de votre demande, 1°. F
qui se trouvait alors dans le port, ce qui aurait rendu les Athéniens
maîtres
de la mer et arbitres de la Grèce. La première pa
t au préjudice du Conradin, fils de Conrad. Charles d’Anjou se rendit
maître
de tout le pays. Conradin n’était alors qu’un enf
de l’élève s’exercer et se former, sous la direction vigilante de ses
maîtres
, par sa réflexion personnelle. Nous apprécions la
el que nous l’avons composé, notre recueil peut, ce semble, offrir au
maître
, dans la classe, la matière des leçons qu’il donn
’abord les six poètes qui, avec lui, forment la Pléiade : Daurat, son
maître
, Joachim du Bellay, Antoine de Baïf, Jodelle, Pon
tres de l’antiquité, — légua au premier siècle des temps modernes des
maîtres
, les savants Grecs chassés de Constantinople par
Pétrarque, de Dante, de Boccace, d’Aricste, de Machiavel. Aidé de ces
maîtres
, fort de ces exemples, muni de ces instruments d’
mention particulière. Fidèle aux doctrines littéraires et au goût du
maître
, qui avait dit (Essais, II, 17) : « Aux parties e
le pour assurance dans les moindres choses qu’ils entreprennent. Leur
maître
peut avoir du courage ; mais la timidité de leurs
eur des armes à l’un ou à l’autre parti. Cependant nous en sommes les
maîtres
. Ceux que l’on avoit jetés dedans ont été bien ai
ls attaquent et prennent Corbie presque en un même jour304. Les voilà
maîtres
de la rivière : ils la passent. Ils ravagent tout
ouvrages composés de plusieurs pièces, et faits de la main de divers
maîtres
, qu’en ceux auxquels un seul a travaillé. Ainsi v
s doute du nombre de ces derniers, si je n’avois jamais eu qu’un seul
maître
ou que je n’eusse point su les différences qui on
gédie, des trois unités) dont le ton modeste, en un sujet où il était
maître
consommé, contrastait avec le ton tranchant de l’
j’en ai porté l’original en sa langue à Monseigneur le Cardinal votre
maître
et le mien ; enfin vous m’avez voulu arracher en
s rois et des princes qui fût capable d’une action telle que ce grand
maître
de l’art nous prescrit. Cependant, quand il exami
’il semble que l’on veuille dominer sur les esprits et s’en rendre le
maître
… C’est encore un fort grand défaut que de parler
l connaissait à fond les grands et « les peuples », qu’il a peints en
maître
. Comment « tout le monde se trouva un instant
e, le duc de La Rochefoucauld en connut les acteurs et les peignit en
maître
dans ses Mémoires sur la Régence et Anne d’Autric
is de ce qu’ils ont dit. Il est dangereux de vouloir être toujours le
maître
de la conversation et de pousser trop loin une bo
es ! Parmi tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux
maîtres
du monde qu’il fait souvent parler ; capable néan
ens qu’il recevoit dans le public ? Au contraire, après avoir paru en
maître
, et pour ainsi dire, régné sur la scène, il venoi
assions vous emportent, et souvent il vous semble que vous n’êtes pas
maîtres
de votre ambition et de votre cupidité : Memento,
ime à discourir et à se répandre au dehors ; il est pourtant toujours
maître
de son esprit. Lorsqu’il parle, on voit bien qu’i
ous désiré d’en ôter ou d’y ajouter quelque chose ? Si vous étiez les
maîtres
de vous former un cœur à vous-même, en voudriez-v
e lui dira point, et qui regardent le bien de son service. Veuille le
maître
des coeurs et le roi des rois que, pour en reconn
uffre et qu’elle m’écoute, s’il lui plaît, non pas avec l’esprit d’un
maître
irrité, mais avec celui d’un juge équitable, d’un
par un clin d’œil seulement, Votre Majesté a fait pour moi ce que les
maîtres
ont fait pour leurs esclaves les plus misérables,
ersonne n’ignore maintenant qu’il est éclairé des propres yeux de son
maître
. C’est là que Votre Majesté fera voir avec raison
ous avoit dit bonnement qu’il falloit en toute façon empêcher que vos
maîtres
ne se brouillassent ensemble ; qu’en même temps i
e différend du pavillon, et qu’ensuite il eût témoigné que le roi son
maître
espéroit de l’amitié dont je l’avois tant fait as
ins en ses mesures ; car s’il en faut venir à des extrémités avec son
maître
pour un point d’honneur, j’espère, sans menacer p
nes et sublimes beautés qui nous transportent : ce sont des traits de
maître
qui sont inimitables. Despréaux en dit encore plu
toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le
maître
de tout, et voici comme nous devrions penser (j’a
it naturellement au dessus des hommes : vous diriez qu’il étoit né le
maître
de l’univers, et que dans ses expéditions il allo
remière vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du
maître
qui la possède : il n’est plus, il n’en a pas jou
s des créatures, et que, restant en lui-même, il écoute son souverain
maître
dans le silence de ses sens et de ses passions, i
rit révère aveuglément cette idée : il s’en doit rendre le juge et le
maître
, et la dépouiller de ce faste sensible qui étonne
sent faites-vous aux hommes dans votre colère, en leur donnant un tel
maître
! Sa gloire sera toujours souillée de sang : quel
incérité, et ne réussissent pas mieux à plaire par leur complaisance.
Maîtres
bizarres et incommodes, tout ce qui les environne
places ; présent le plus noble qu’un sujet puisse jamais faire à son
maître
, et que le maître ne pouvoit recevoir que de ce s
le plus noble qu’un sujet puisse jamais faire à son maître, et que le
maître
ne pouvoit recevoir que de ce seul sujet… Jamais
renant un vol hardi, a voulu se placer à la source de tout, se rendre
maître
des premiers principes par quelques idées claires
onjectures de la vérité de ces premiers élans dont on est si rarement
maître
, et qui par là, à qui connoît la carte et les gen
ient les mugissemens contenus des valets, désespérés de la perte d’un
maître
si fait exprès pour eux, et pour les consoler d’u
de plaire, et il avoit autant de soin de captiver les valets que les
maîtres
, et les plus petites gens que les personnages. Il
faire : « Rien autre chose, lui dit-il en souriant, que de changer de
maître
, et vous défaire d’un tyran pour vous donner un r
étoit le ministre ordinaire de ses cruautés, et que, semblable à son
maître
, il traitoit la noblesse avec beaucoup de mépris,
ps, marcha pour se joindre aux autres conjurés qui devoient se rendre
maîtres
du palais et de la personne de la vice-reine. Il
ligente, toujours agissante et appliquée à mille choses utiles à leur
maître
. C’est de ce fonds-là qu’il faut être bon ménager
st foible quand l’esprit l’est devenu. En un mot c’est lui qui est le
maître
, qui commande et qui donne le mouvement à tout ;
plutôt seul à la tête de nouveaux disciples qu’à la suite des anciens
maîtres
. On aime mieux parler à l’imagination qu’au jugem
nation. C’est ce qui doit réveiller dans l’université l’attention des
maîtres
pour prévenir et empêcher, autant qu’il est en eu
s gens de la lecture des anciens, qu’on a toujours regardés comme les
maîtres
, les dépositaires, les gardiens de la saine éloqu
un premier succès en 1707 : le Diable boiteux et Crispin rival de son
maître
. Mais sa gloire fut de créer deux types, l’un par
ter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après par mon
maître
même, et voici à quelle occasion. Un soir il répé
s. Ne pensez-vous pas cela comme moi ? » Ces paroles firent pâlir mon
maître
, qui me dit avec un souris forcé : « Monsieur Gil
t parut leur prêter une oreille attentive. Après quoi, revenant à son
maître
: Seigneur, lui dit-il, le croîriez-vous ? nous f
s avec son fidèle Zéangir. Que ce secrétaire est heureux de servir un
maître
qui a mille bontés pour lui ! Doucement, a interr
rt de son côté. Quand j’aurois encore conservé quelque espérance, mon
maître
, que je vis dans l’après-dîner, me l’eût fait per
er grâce au moment qu’il croit aller recevoir le coup de la mort. Mon
maître
attribua toute mon agitation à la seule crainte d
retranchait quelques-unes de ses fables. Là régnait Despréaux, leur
maître
en l’art d’écrire, Lui qu’arma la raison des trai
rcé d’écrire quelquefois pour le peuple ? Que n’ai-je toujours été le
maître
de mon temps ? j’aurais trouvé des dénouemens plu
: Zadig entreprit de le corriger. Il lui envoya de la part du roi un
maître
de musique avec douze voix et vingt-quatre violon
assèrent. Le premier jour, dès que le voluptueux Irax fut éveillé, le
maître
de musique entra, suivi des voix et des violons :
t sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers
maîtres
, les Grecs et les Romains. Nous ne sommes que des
s un autre univers. Le passage du Granique fit qu’Alexandre se rendit
maître
des colonies grecques : la bataille d’Issus lui d
nserva. Il résista à ceux qui vouloient qu’il traitât les Grecs comme
maîtres
et les Perses comme esclaves : il ne songea qu’à
les plaindre. On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un
maître
très-sage, ait mis une âme, surtout une bonne âme
je commençois à respirer en me sentant sauvé, en me disant : Me voilà
maître
de moi pour le reste de ce jour ! J’allois alors
e la substance de ce fruit étoit devenue la mienne, et que j’étois le
maître
de transformer les êtres. « Flatté de cette idée
tilhomme qui, n’étant pas né à la cour, n’a rien à espérer que de son
maître
et de ses services ? Je crois sentir, Sire, en mo
simple, c’est la marque pour la rejeter. La netteté est le vernis des
maîtres
. Il est aisé de critiquer un auteur, mais il est
n exige dans un domestique, votre Excellence connoît-elle beaucoup de
maîtres
qui fussent dignes d’être valets. LE COMTE, riant
, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien
maître
. Voyant à Madrid que la République des lettres ét
e ; en sorte que, si le vent venoit à s’élever au matin, il seroit le
maître
de pousser au large ou de gagner le port. D’autre
si près que, malgré le bruit des flots, nous entendîmes le sifflet du
maître
qui commandoit la manœuvre, et les cris des matel
et avec fruit, si on le lit avec circonspection, avant d’aborder les
maîtres
contemporains de la critique régénérée, et qui a
n, Gueneau de Montbeillard (1720-1785), qui a quelquefois approché du
maître
; de son successeur à l’Académie française, Vicq-
vet. L’éloquence académique qu’ils cultivèrent et illustrèrent eut un
maître
et un théoricien dans Thomas (1732-1785), qui fit
: Il y a une éternité ; nous touchons à l’éternité ; nous sommes les
maîtres
de notre éternité. Une tradition récente nous a c
abuse point les peuples ; la justice outragée veille dans les cœurs ;
maître
du monde tu peux m’ordonner de mourir, mais non d
s la foule toujours croissante des œuvres de ce genre, que celles des
maîtres
, la vaste Comédie humaine de Balzac, peinture tan
belles eaux. Les rameurs chantaient un air national, tandis que leurs
maîtres
jouissaient en silence de la beauté du spectacle
Quand l’univers, dans les derniers temps de Rome, était soumis à des
maîtres
sans gloire, on trouve des siècles entiers dont l
front ou dévorez le pain du pauvre ; égorgez-vous pour un mot pour un
maître
; doutez de l’existence de Dieu, ou adorez-le sou
tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé succéder aux
maîtres
du monde dans leur terre natale, et que les champ
et déjà l’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du
maître
du monde. Bientôt toutes les fausses vertus seron
leterre, de la Littérature française au xviiie siècle ; il a jugé en
maître
dans divers livres les anciens et les modernes. (
omme contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divinise ; l’orateur,
maître
des esprits qu’il élève et qu’il consterne tour à
it pourtant, dans la pensée des hommes clairvoyants, que le souverain
maître
d’un régime temporaire, peu en harmonie avec les
et beaucoup d’hommes ont été, comme lui, habiles et puissants sous un
maître
; mais il est peu d’hommes qui, après un long exe
ec les choses ; et le premier ministre de Charles II, rentré avec son
maître
après quinze ans d’absence, fut bientôt le protec
t à grand’peine obtenu en France un asile contre l’ingratitude de son
maître
et la haine de ses ennemis, vivant tristement, ma
lui-même, il rapporte tous ses travaux, toutes ses découvertes à son
maître
chéri et vénéré : il a l’air de n’être que son se
Bossuet Platon et Bossuet, à nos yeux, voilà les deux plus grands
maîtres
du langage humain qui aient paru parmi les hommes
occupe avec eux les sommets de l’art. Au-dessous de Pascal et de ces
maîtres
incomparables, La Rochefoucauld a encore une bell
des Cétacés. Sur son talent brillent quelques reflets du génie de son
maître
. Lacépède fut député à l’Assemblée législative so
eurs rapports essentiels. Une chose qui devait encore plus frapper un
maître
que l’on n’y avait pas accoutumé, c’était l’extrê
l’accomplissement d’un devoir ; il répondit à celui qui voulait être
maître
, je veux être libre. L’exemple de Bailly avertit
endance pour songer à affranchir sa demeure : se livrer à de nouveaux
maîtres
, ou tenir ferme pour les anciens fut la seule alt
idolâtre, contre le Midi hérétique794. Les hommes du Nord seront vos
maîtres
, je puis vous le prédire ; car moi-même, de ma pr
prononcer les noms barbares des hommes en dignité parmi ses nouveaux
maîtres
. Plusieurs de ces noms, défigurés par euphonie, p
’à ce jour on avait appelé Romanus, le Romain, du nom de ses premiers
maîtres
, se vit qualifié, dans ce nouveau diplôme, du tit
ler bon latin, lui apprit la cause de ce traitement ; l’assemblée des
maîtres
de cette terre, lui dit-il, dominorum territorii,
ement au travail ; il lui fallait nourrir, vêtir, chauffer, loger ses
maîtres
; il travailla bien des années, pendant lesquelle
quæ servi sunt, ea sunt domini, ce que possède le serf est le bien du
maître
. Pendant que Jacques travaillait et souffrait, se
le bien du maître. Pendant que Jacques travaillait et souffrait, ses
maîtres
se querellaient entre eux, par vanité ou par inté
sprit médita cette grande idée, qu’en droit naturel il était libre et
maître
chez lui, avant qu’il fit aucune tentative pour l
, et Jacques fut vainqueur, parce que plusieurs amis de ses ci-devant
maîtres
désertèrent pour embrasser sa cause. Il fut cruel
obles. Quant à moi, je vous reproduirai le grand César, votre premier
maître
; je m’appellerai imperator ; vous aurez place da
thier s’était retiré aussi, mais en quelque sorte par un ordre de son
maître
. Napoléon lui avait confié le commandement de l’a
sse sur le front, le respect à la bouche, était demeuré auprès de son
maître
malheureux. Le maréchal Bertrand avait suivi ce g
olitiques depuis 1837, furent toute sa vie. Ses Éloges en font un des
maîtres
de l’éloquence. Une sûreté et une étendue d’infor
preinte de son intelligence dans les événements. Il a été l’ami ou le
maître
des hommes les plus considérables de notre temps.
s-Philippe de Ségur, qui fut général, diplomate sous Louis XVI, grand
maître
des cérémonies, en 1803, de la cour de Napoléon,
oin, en pleine originalité. Ces essais espacés, qui étaient déjà d’un
maître
, furent pour lui un apprentissage pour arriver à
nt ainsi à l’esprit ancien, c’est Dante conduit par Virgile, son doux
maître
, dans les cercles mystérieux de la Divine Comédie
i en littérature. Quoiqu’il ait plu à votre modestie de parler de vos
maîtres
, vous n’avez été le disciple d’aucune école ; c’e
l’histoire de la peinture jusqu’au milieu du xviie siècle, est d un
maître
. Le Poussin867 Quelque temps ayant que Si
telle vérité, d’une beauté si neuve et si merveilleuse, que tous les
maîtres
italiens lui rendaient les armes, et que, depuis
Notice Théophile Gautier, de Tarbes, a marqué, après les grands
maîtres
de l’école romantique, dans la poésie et le roman
culté de l’introduire sur-le-champ dans la galerie où se trouvait son
maître
. Des seigneurs, des gentilshommes, des ministres
chi de broderies. 270. Assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610. 271.
Maître
d’hostel de Henri IV, un des amis particuliers de
Hugo Né à Besançon en 1802 [Notice] M. Nisard juge ainsi un
maître
contemporain envers lequel il est peu suspect de
yeux qui le fixent, toute chose lui est comme un de ces portraits de
maître
qui, dans les musées, semblent suivre les passant
deux battants la porte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul
maître
, mais que ce maître règne en despote… Sa poésie e
rte à tous les sujets ; que l’art soit votre seul maître, mais que ce
maître
règne en despote… Sa poésie est un musée où la ba
ition. Cela est vrai ; mais depuis leur temps nous avons eu de grands
maîtres
, et grâces à tous, aux anciens comme aux modernes
ennuyeusement, ils sont puristes. Ce petit portrait tracé de main de
maître
ne donne pas envie d’être puriste, surtout si l’o
prouve votre diction. La grammaire et le bon sens unis, tels sont vos
maîtres
; hors de là, vous serez puriste, c’est-à-dire… (
mmairiens, elle a été ensuite adoptée par l’usage : suivez ce dernier
maître
. Les ellipses abondent dans les demandes et les r
Louis, j’aurais achevé la comparaison dans mon esprit, en pensant au
maître
du tonnerre, et en lui opposant Louis ; mais le l
yonnais apercevant un chien qui rôdait dans l’église en cherchant son
maître
, et détournait visiblement l’attention de l’audit
on dit aux autres. Elle a lieu 1° dans les reproches, comme lorsqu’un
maître
veut réprimander ses élèves : Qu’avons-nous fait
exerce sur nous une puissance irrésistible. Il nous commande comme un
maître
, il nous terrasse comme la foudre, notre âme s’él
de toute beauté et de toute perfection, parce que Dieu y est seul le
maître
. Demandez en effet à quelqu’un qui vient d’entend
es. Nous allons nous aider par un exemple. Darius, un peu auparavant
maître
d’une puissante armée, et qui s’était avancé au
diose. On va en juger : Dans une vaste solitude fuyait alors Darius,
maître
, naguères d’une puissante armée, et qui s’était a
gards ce dernier portrait est préférable au premier, c’est peindre en
maître
. Une vaste solitude occupe tout le devant du tabl
du tableau. On y voit Darius qui fuit vaincu et malheureux. Il était
maître
d’une puissante armée et s’était avancé au combat
ici l’exemple et le précepte ; je n’ai rien à ajouter à ce langage du
maître
. Mais ce n’est pas le seul genre de pensées que j
sentiment religieux. C’est une idée que je livre à la méditation des
maîtres
. Celui qui, avant d’écrire, aura médité son sujet
que demandait Sainte-Beuve. Je n’y mets aucune note, pour laisser aux
maîtres
, qui voudraient bien accepter ce recueil, toute l
r, on n’y en disait pas un seul mot. Ils ajoutaient que ces prétendus
maîtres
d’éloquence n’avaient pas l’idée de l’éloquence e
rhétoriciens n’ont pas même effleuré les bords. Ainsi les véritables
maîtres
d’éloquence, chez les anciens, furent les philoso
aient plus ; en les lisant ils s’enflammaient du désir d’égaler leurs
maîtres
. Auditis oratoribus græcis, cognitisque eorum lit
ns ne confondent l’éloquence du poète avec celle de l’orateur ; et le
maître
aurait attention de leur faire bien distinguer da
I.) Selon la méthode que je viens de tracer, d’après les plus grands
maîtres
de l’art, on voit que les études de la rhétorique
irer de l’émulation et de la liberté qu’auraient plusieurs excellents
maîtres
de faire chacun dans leur genre, et selon leur gé
e de quelque vérité, et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend
maîtres
du cœur et de l’esprit des autres, qui fait que n
fondée : tels étaient ces grands artisans de la parole, ces premiers
maîtres
de l’éloquence française ; tels vous êtes, Messie
oire, soit qu’il explique ses pensées dans la conversation : toujours
maître
de l’oreille et du cœur de ceux qui écoutent, il
cipes, que les orateurs devraient être les défenseurs des lois et les
maîtres
des peuples, pour leur enseigner la vertu ; mais
thèses et à jeux d’esprit. Il y a bien des Isocrates. A. Voilà votre
maître
: tout le reste de cet éloge est plein des mêmes
le ; il connaissait à fond les maladies de l’homme, et c’est un grand
maître
pour le régime des âmes. On ne peut rien voir de
Lors la Critique apparut, et lui dit : Ami Bardou, vous êtes un grand
maître
, Mais n’entrerez en cet aimable lieu ; Vous y ven
iteurs qui vivent des sottises des morts. Là régnait Despréaux, leur
maître
en l’art d’écrire, Lui qu’arma la raison des trai
rcé d’écrire quelquefois pour le peuple ? Que n’ai-je toujours été le
maître
de mon temps ! J’aurais trouvé des dénouements pl
ins fait descendre mon génie au bas comique. C’est ainsi que tous ces
maîtres
de l’art montraient leur supériorité, en avouant
ayant chanté Tout l’été. Et
Maître
corbeau sur un arbre perché. Pourquoi ces morcea
ceux dont on a besoin. L’envie naturelle de captiver ses juges et ses
maîtres
, le recueillement de l’âme profondément frappée,
prépare à déployer les sentiments qui la pressent, sont les premiers
maîtres
de l’art. C’est cette même nature qui inspire que
tés hardies, à étaler des raisons et des peintures fortes. Souvent un
maître
n’aime pas la vérité, craint les raisons, et aime
iré, le génie aidé des exemples en sait plus que n’en disent tous les
maîtres
. Genre de style Comme le genre d’exécution
toujours son style à la matière qu’on traite ; mais qui peut être le
maître
de son habitude, et ployer son génie à son gré ?
aison de ces deux morceaux, le disciple qui tâche de lutter contre le
maître
. Je vous en montrerais vingt exemples, si je ne c
poëtes qui composaient pour lui. Qu’il me soit donc permis, mon cher
maître
, de vous représenter que je ne puis être d’accord
version que la prose n’admet point. Je ne dirai point en prose : D’un
maître
efféminé corrupteurs politiques 85, mais corrupte
la langue. En Italie. Dante. Pétrarque, Boccace, l’Arioste furent les
maîtres
de l’usage ; Montaigne et Amyot le furent aussi p
’Asie, Du sérail des soudans gardes injurieux, Et des plaisirs d’un
maître
esclaves odieux. Je sais vous estimer autant que
ir au frein ou à l’éperon, comme un cheval fougueux que dompterait un
maître
habile : voilà les fonctions du sublime. Il sera
in cadendo sonum. (Orat.) Comment accorder ici avec lui-même ce grand
maître
de l’éloquence ?, me demandez-vous. Le voici. Il
i était réduite à rendre compte de sa vie, non à son fils, mais à son
maître
. Si elle eût dit, comme Cornélie : Néron ; car l
ndeur dans le dessein ; mais les expressions sont toujours de main de
maître
, et puisées dans la vérité nature. J’ai cru remar
e partie de tout ouvrage écrit en vers. C’est le sentiment des grands
maîtres
, qu’il n’est pas besoin de justifier. Chacun sait
teurs, on ne peut l’ôter à Racine. Mais si l’un et l’autre ont eu des
maîtres
, lequel a choisi les meilleurs et les a le mieux
irait à le perpétuer dans les admirateurs trop passionnés de ce grand
maître
. Les gens du métier sont plus indulgents que les
ourra bien arriver que les jeunes gens imiteront les défauts de leurs
maîtres
, qui sont aisés à imiter et n’atteindront jamais
ques-unes des odes sacrées, dont le fonds appartient à de plus grands
maîtres
. Quant à celles qu’il a tirées de son propre fond
qu’on n’aurait pas blâmée, la fidélité d’un sujet qu’il estimait : le
maître
le plus libéral qu’il y eût jamais, jusqu’à ne ré
t, et doué avec avantage de cette invention qui distingue la main des
maîtres
et qui caractérise le génie. Personne n’a peint l
obles idées, qu’il prenne, s’il peut, la manière et le tour élevé des
maîtres
. Toutes les richesses de l’expression appartienne
est la bonne foi des philosophes. XLVI. La netteté est le vernis des
maîtres
. XLVII. La netteté épargne les longueurs, et sert
nature soient des titres suffisants pour oser prendre place parmi les
maîtres
de l’art, parmi les hommes éminents qui représent
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les
maîtres
de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
aine de l’art une filiation continue. Lorsque l’on considère un grand
maître
, on découvre toujours qu’il a profité des bonnes
qu’ils n’aident pas à mieux voir. XXVI. Nous devons reconnaître, pour
maîtres
des mots, ceux qui savent en abuser, et ceux qui
utien de la troupe dont il était le directeur, ne fut pas toujours le
maître
de choisir les sujets de ses comédies ni d’en soi
me aux plus saines traditions de l’enseignement public et privé : les
maîtres
les plus accrédités de la jeunesse l’avaient haut
motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux
maîtres
la peine nécessaire pour feuilleter beaucoup de v
es ! Parmi tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux
maîtres
du monde qu’il fait souvent parler2, capable néan
nts qu’il recevait dans le public ? Au contraire, après avoir paru en
maître
, et pour ainsi dire régné sur la scène, il venait
rmain, etc. ; et celui-ci s’en applaudissait, parlant toujours de son
maître
et de son roi avec un vif enthousiasme, et ne ren
pouvait arrêter sans mouvement au milieu des flots émus ; qu’on était
maître
de la vitesse avec laquelle on allait ; qu’enfin
res de finances dont il lui confiait le soin. On l’obligea à se faire
maître
des requêtes4, sur la foi de son mérite ; et, au
re de trois, sous le roi Jean, puis de huit sous ses successeurs, les
maîtres
des requêtes furent considérablement multipliés p
ux assemblées où il se trouvait, vu qu’ils n’y pouvaient servir leurs
maîtres
qu’en s’accommodant à ses opinions ; que la valeu
ur récitait ses Florides. C’était leur magistrat naturel ; c’était un
maître
qui s’accordait avec la liberté, qui se faisait o
le portrait de Démosthène. 2. Né en Afrique, 128 ans après J. C. 1.
Maître
. 2. Il faut comparer ce morceau au Gorgias de Pl
l’élite imposante des amis que la lecture lui avait donnés, parmi les
maîtres
de la parole. — Les commençants qui veulent se fo
. Que faut-il entendre par imitation en littérature ? L’imitation des
maîtres
qui excellent ou qui ont excellé en chaque temps,
est en effet indispensable pour quiconque veut se rendre entièrement
maître
de son sujet, et l’approfondir de manière à en fa
s, des collèges et des institutions libres. Ceux qui travaillent sans
maîtres
choisiront à leur gré entre ces ouvrages qui sont
a Littérature Française de M. Nisard, celle de M. Géruzez, les Grands
Maîtres
du xvii e siècle de M. Emile Faguet, les Études d
entation de Cinna versa des larmes à ces paroles d’Auguste : Je suis
maître
de moi comme de l’univers. Je le suis, je veux l’
pas moins charmant et profond. Les caractères sont tracés de main de
maître
; les scènes sont pleines de vie, d’entrain et de
de quelque vérité ; et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend
maîtres
du cœur et de l’esprit des autres, qui fait que n
e joug aux Anglais eux-mêmes ? Que ceux-ci craignent de se donner des
maîtres
en voulant en imposer à leurs frères d’Amérique.
sses intrigues de cour ; il ne songe qu’à s’enrichir et à flatter son
maître
. Mathan est surtout orgueilleux, il veut perdre J
s poètes et des romanciers du xix e siècle le reconnaissent pour leur
maître
. Il est spiritualiste et il aide à la renaissance
raient se réjouir du succès de M. Corneille, forcés de reconnaître un
maître
dans leur rival d’hier, s’appliquent à rabaisser
cules que l’envie dirige contre l’Ecole des Femmes, il le proclame un
maître
en l’art d’écrire, il le signale à Louis XIV comm
sée et impertinente qui fait entendre gaiement de dures vérités à son
maître
sont, à coup sûr, des personnages comiques ; mais
ensée ; voilà l’explication de la scène fameuse du sonnet. Les petits
maîtres
encouragent Célimène à médire, Alceste qui l’aime
ude, sont aussi des caractères humains. Il n’y a pas jusqu’aux petits
maîtres
eux-mêmes, Acaste et Clitandre, esprits frivoles,
dées agréables, de charmer ou de subjuguer ses lecteurs, de se rendre
maître
de leur cœur ou de leur intelligence. On n’y réus
toujours gardée depuis, et il en fit une leçon de morale à l’usage du
maître
et de l’esclave, du puissant et du faible. Socrat
sa position et qu’on préfère la médiocrité à la fortune. L’Ane et ses
Maîtres
, le Bûcheron et Mercure, l’Ane et le Petit chien,
59, et jusqu’à sa nomination à l’évêché de Condom, il est tout à fait
maître
de son talent, et il déploie librement toutes ses
écrivains. Il a cultivé presque tous les genres et partout il est un
maître
. L’histoire, telle qu’on l’avait toujours compris
ure, en appréciant Corneille. La Harpe, trop fidèle aux leçons de son
maître
, en fut durement et à bon droit repris par Lebrun
applaudir à ses rivaux qui paraissent dédaigner la grandeur du vieux
Maître
par impuissance d’y atteindre. Oh ! les vieillard
ompé court après ses amours. Mais surtout je répète au valet comme au
maître
, Que leur mal le plus grand c’est leur ambition ;
ent, courbés sous le fouet impitoyable d’homme qu’ils appellent leurs
maîtres
; où ces peuples qui étaient nés comme nous pour
cessaire de la forme au fond, est fait de main d’ouvrier. Il est d’un
maître
. 2 e Paragraphe. – Le Cid est-il tel ? Oui certe
ucune peine de lire ce qui est bon et de ne lire que cela ; on n’a de
maître
que son plaisir et son goût ». (Section des Scien
olérante ; pendant que Mme de Sévigné reçoit les leçons des meilleurs
maîtres
, cultive et élargit son esprit, Mme de Maintenon
du jury. C’est un vrai corrigé que, sous forme de conseils, donne le
maître
: « Cette question, pour être pleinement trait
visible d’un enseignement de la morale donné avec fruit par d’habiles
maîtres
ou tiré avec intelligence de solides lectures. Le
s tons, a montré de quels soins, de quelle sollicitude de la part des
maîtres
, de quels efforts de la part des élèves cette étu
it offert, ou, pour mieux dire, sans limite. Au lieu de se borner aux
maîtres
du genre, ou seulement aux principaux d’entre eux
Appliquer à ce sujet le passage suivant de Channing : « Le meilleur
maître
est celui qui éveille chez ses élèves la faculté
religion de la famille. Mais surtout il nous enseigne que l’homme est
maître
de sa destinée, qu’il est ce qu’il veut être, que
ut être, que nulle passion ne peut excuser un crime. Nous devons être
maître
de notre cœur ; il est fait pour être torturé et
sse, chez les jeunes gens, de plus profondes racines qu’un éloge ? Un
maître
spirituellement imprudent a vite fait de discrédi
e. Sans doute, l’approbation est un stimulant nécessaire, et les bons
maîtres
savent, à l’égard de leurs élèves, en user à prop
rons d’appeler l’attention de nos concurrentes et peut-être aussi des
maîtres
qui dirigent leur préparation. 2° Composition de
’est quand on étudie la prose des auteurs secondaires, imitateurs des
maîtres
, que l’on se rend compte de l’infériorité de la p
grands écrivains français à son choix. Pédagogie. Pourquoi les bons
maîtres
ont-ils moins que d’autres l’occasion de punir ?
de Maintenon ? – Commenter ce mot d’un pédagogue allemand : « Un bon
maître
se reconnaît moins à ce qu’il dit qu’à ce qu’il t
Vous avez dix-sept ans. Autorisée par vos parents et guidée par vos
maîtres
, vous commencez à former votre bibliothèque. Vous
nt. Sensible à l’attention et à la déférence qu’on lui témoignait, le
maître
répondait par quelques conseils, où, bien souvent
aprice qui a été le plus fort, il n’a pas su résister, il n’a pas été
maître
de lui-même, il n’a pas été libre. Mais, pour qu’
it des esclaves non des hommes. » On l’a dit avec raison, le souci du
maître
doit être de se rendre inutile le plus tôt possib
il se soumet en connaissance de cause. Mais pour cela, il faut que le
maître
, bien loin de se substituer à la règle, s’efface
être souple et vivante. Les élèves ne sont pas de simples unités. Le
maître
n’a pas devant lui des numéros mais des êtres viv
se contrôler lui-même, donc, ce qui importe, avant tout, c’est que le
maître
étudie les caractères, et sache le régime qui con
large mesure que possible, au gouvernement de la classe. Pourquoi le
maître
ne demanderait-il pas quelquefois l’avis de ses é
er ; il ne faut point qu’ils s’habituent à penser toujours comme leur
maître
, et c’est à ce dernier à les y amener. J’estime q
AN Préambule. – Utilité de l’interrogation, – pour l’élève – pour le
maître
. On a pu dire : « Savoir interroger, c’est savoir
orale. Pourquoi l’enfant doit-il obéir à ses parents, l’écolier à son
maître
, le citoyen aux lois de son pays ? Concours de
st désirable de voir s’établir entre le père et ses enfants, entre le
maître
et ses élèves ? Concours de 1891. Littérat
ntages qu’il y a à trop éduquer : heurts brusques entre la volonté du
maître
et des disciples – ou bien affaiblissement de la
bstraites et les sentiments. – Au fond il y a accord, harmonie, si le
maître
sait tirer parti de l’enseignement tout entier. 1
ce scolaire, lecture, récitation, correction de devoirs, etc., un bon
maître
ne peut-il redresser la paresse, encourager le tr
more ce que l’on montre à autrui. 2e Paragraphe. – La parole force la
maître
à éclaircir, à classer ses idées. Il les comprend
prenez-vous cette maxime de La Fontaine : « Notre ennemi, c’est notre
maître
. » Tirez-en des applications pratiques pour la vi
mble-t-elle pas pouvoir devenir un principe d’éducation et fournir au
maître
habile de précieuses ressources ? Section de
? – Que savez-vous sur l’architecture arabe ? – Quels sont les grands
maîtres
italiens, peintres et sculpteurs ? Citez leurs œu
ntre d’examen : Brest) PLAN Préambule. – Il a reçu la missive de son
maître
, de son roi. Il le remercie des sentiments si nob
des ouvrages qu’ils ont sous les yeux. Un inspecteur survient avec le
maître
de la classe et les interroge successivement sur
oyé par son capitaine sur un navire capturé, où il est installé comme
maître
de prise. Il expose dans une lettre les sentiment
rennes et de chevreuils. Lorsque, pendant l’hiver, elle emportait son
maître
sur un char d’écorce sans essieu et sans roues, j
t monte en longs accents vers le ciel. On voit errer des chevaux sans
maîtres
, qui bondissent ou s’abattent sur les cadavres ;
ante, d’intrépides hommes s’élancent dans le canot….. Des élèves, des
maîtres
, des quartiers maîtres les devancent, et amènent
es s’élancent dans le canot….. Des élèves, des maîtres, des quartiers
maîtres
les devancent, et amènent lestement eux-mêmes l’e
era les Français fidèles, et augmentera la confiance des ennemis qui,
maîtres
d’un passage sur la Loire, le poursuivront dans s
au culte de la vertu et de la charité, dont il est le type….. Plus de
maîtres
féroces, plus d’esclaves abrutis….. plus d’injust
nt de sa vie militaire. Concours de 1864. jacques molay, grand
maitre
des templiers, au moment de sa mort. Foule assemb
le de Bacon. – Le sens précis en est : « Plus on sait, et plus on est
maitre
des éléments, plus on commande à la matière, plus
d’un argument qui en résume l’idée, quelques développements dus à des
maîtres
, à des savants qui sont des écrivains. On verra c
, dont les éclairs, la foudre et les orages, éclatant sous la main du
maître
de la voûte étoilée, avaient seuls révélé le pouv
PLAN 1° Le laboratoire – chalumeaux – fourneau – foyers, etc. 2° Le
maître
– ses occupations. CORRIGÉ. Nous empruntons ce co
r de lui quelques échantillons. Mais vous pouvez vous avancer vers le
maître
du logis et vous présenter, certain, avant même d
tte étude le sauva du désespoir. – Dans une excursion scolaire, votre
maître
vous a parlé de la culture des céréales, de la mo
la justesse de ce proverbe : « Il n’est de tel pour voir que l’œil du
maître
. » – On prétend que l’instruction détourne des t
eur ont grand empire sur elles. Elles obéissent, elles s’attachent au
maître
dont elles se sentent aimées. Citer des exemples.
e éloquence qui consacrèrent, à cette époque, la réputation du savant
maître
comme orateur : « C’est de tout temps que les la
s d’ilot ignoré, de marécage insalubre, qui ne trouve un pavillon, un
maître
. C’est parmi les nations une chasse aux colonies
ne utilité médiocre ; mais réunies et enseignées simultanément par un
maître
habile, la théorie et la pratique se prêtent un m
ppliquer, en s’essayant lui-même à composer, à l’imitation des grands
maîtres
. Dès que l’élève comprend une langue et qu’il la
de son mieux ce qu’il a entendu. Quand ce petit travail, est fini, le
maitre
, en le corrigeant, fait toutes les observations n
iminuent bientôt par la pratique. C’est ici surtout que le secours du
maitre
est indispensable : il doit guider l’élève pas à
tes les ressources que l’on peut tirer d’un sujet. En pensant avec le
maitre
, l’élève s’enhardit, s’excite, et découvre plus p
r bondissant, qui sent flotter la rêne, Lance un regard oblique à son
maître
expirant, Revient, penche sa tête et le flaire en
en dépendent. Avant de commencer la narration, il faut se bien rendre
maître
du fait à raconter, en examiner avec soin le cara
s bons écrivains. Le goût des élèves se forme en partie sur la foi du
maître
et sur celle des critiques dont ils font la lectu
livré à l’arbitraire, et que le caprice, le hasard doit être le seul
maître
en fait d’éducation. Tout art, toute science a de
s, ou que les élèves ont entre les mains une chrestomathie, ou que le
maître
y supplée par des lectures choisies d’après son g
Ils écouteront avec bien plus de confiance comme précepteurs et comme
maîtres
ceux qu’ils sont accoutumés à admirer comme modèl
rvile, et que nous nous soyons permis quelquefois de parler après nos
maîtres
, nous n’avons fait souvent que transcrire textuel
s Néron, le meurtrier de son frère, de sa mère, de ses femmes, de ses
maîtres
, l’auteur de tant de crimes, livré à d’éternelles
Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez, disent les deux
maîtres
de l’art, les deux législateurs du goût. On peut
rémissez, si vous voulez me faire trembler et frémir. Tous les grands
maîtres
se sont réunis, comme de concert, pour dicter cet
ué peu à peu dans l’esprit de ses auditeurs, et s’en être enfin rendu
maître
, il n’ose pas encore cependant attaquer la loi do
e. Dieu, créateur du monde et de tout ce qui est dans le monde, Dieu,
maître
du ciel et de la terre, n’habite point dans les t
e la maison, j’appelle un esclave ; il me répond ; je lui demande son
maître
; il m’assure qu’il n’y est pas. Évitez cette pré
battait autour de la voiture, et qu’on les empêchait de secourir leur
maître
, entendant même Clodius qui s’écriait : Milon est
st mort, et persuadés qu’il n’était plus, firent alors, sans que leur
maître
l’ordonnât, sans qu’il le sût, sans qu’il le vît,
ent du sein même de la louange et de la gloire ; ce roi, si longtemps
maître
des événements, les voit, par une révolution subi
précier le mérite ; mais l’exercice peut apprendre, seul à imiter les
maîtres
. Exemple. Un discours de Tite-Live va nous r
ang d’un père ? arracher la vie à celui de qui tu l’as reçue, etc. Un
maître
comme Tite-Live sent bien qu’il ne faut que montr
le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les
maîtres
de joindre à la grandeur de leur sujet autant de
s deux vers de Théophile : Le voilà, ce poignard, qui du sang de son
maître
S’est souillé lâchement ; il en rougit, le traîtr
eurs, à suivre timidement une syntaxe timide. C’est à eux à parler en
maîtres
. Les règles sont établies pour qu’on écrive bien
uer de tes lamentations ? il n’échappera pas. Cependant on annonce au
maître
de la maison qu’un furieux a violé son asile, et
s, laissez-vous toucher. Ô mon époux ! au nom des dieux, embrasse ton
maître
; il t’a vaincu ; cherche à te vaincre toi-même.
onnues ne lui suffisaient pas ; son génie devançait les leçons de ses
maîtres
. « Nous distinguerons dans la voix, dit-il, le t
es morceaux sublimes qui feront éternellement leur gloire, et que les
maîtres
d’éloquence ne se lasseront jamais de citer et de
dernes aux sujets que traitent les jeunes rhéteurs de nos écoles. Les
maîtres
ont eu à vaincre, dans tous les temps, la même di
prendre une forme nouvelle et devenir plus varié. Alors parurent les
maîtres
connus sous le nom de sophistes ; ils s’annoncère
ousser une injuste accusation. Nous voyons cependant que ces premiers
maîtres
, qui enseignaient surtout la dialectique, ne donn
sur l’Orateur, réclame pour son art l’immense héritage de ces anciens
maîtres
d’éloquence, fait dire à Crassus (de Orat., III,
de l’éloquence sur une foule d’objets intéressants et variés ; et les
maîtres
s’empressaient de satisfaire cette avidité de con
poque où ils n’avaient plus de Gorgias, de Prodicus, d’Hippias, leurs
maîtres
de rhétorique affectaient encore de donner sur to
siveté ; et l’un des deux censeurs qui portèrent cet édit contre les
maîtres
d’éloquence était l’orateur Crassus209. Quelle ét
jeunesse, qui déjà, de l’aveu de Crassus, venait en foule écouter ces
maîtres
( ad quos juventus conveniat ), remplit de nouvea
eût trouvé chez Plotius, à quel genre de composition s’exerçaient le
maitre
et les disciples, on en pourra juger par cet argu
levé dans les cris de l’école, faisait parler, sous la dictée de ses
maîtres
, Annibal211 et ces héros qui défendirent contre C
itiques, éloges, plaidoyers, tous ces genres sont à la disposition du
maître
pour l’instruction de ses élèves. Autrefois même
ti tous les deux qu’une apologie ne suffisait pas aux cendres de leur
maître
, mais que ses concitoyens, ses accusateurs, ses j
ndre son empire, et le pasteur d’Arabie, sans sortir des États de ses
maîtres
, conduire sa caravane des murs de Bagdad au palai
elle était libre ; immobile, elle attendait que l’armée lui donnât un
maître
. L’armée seule fut affligée ; les soldats, habitu
r réparer les maux de la patrie ! Romains ! c’est à vous de donner un
maître
au monde ; il faut à l’empire un sauveur, et Rome
ares ; heureux encore si leur insolente pitié laissait pour asile aux
maîtres
du monde une province dont elle aurait dédaigné l
entraînent : l’Écrivain en fait usage, pour se rendre entièrement le
maître
de notre âme, et la mener, pour ainsi dire, au bu
ous qu’il faut que j’en réponde : Ce n’est plus votre fils ; c’est le
Maître
du monde. J’en dois compte, Madame, à l’Empire ro
’elle sera sans contrainte. Toute sa puissance l’aurait rendu à peine
maître
de ses peuples ; par la vertu il deviendra l’arbi
S’avance, soutenu des regards du Héros. Son coursier écumant, sous un
maître
intrépide, Nage tout orgueilleux de la main qui l
dans la première place : il n’a nul discernement des personnes, ni du
maître
, ni des conviés : il abuse de la folle déférence
ces tableaux, ces édifices ? Insensés, qu’avez-vous fait ? Vous, les
maîtres
des nations, vous vous êtes rendus les esclaves d
iles ? O cieux ! que de grandeur et que de majesté ! J’y reconnais un
maître
à qui rien n’a coûté, Et qui dans vos déserts a
lus grande partie a été traduite en vers par Boileau. « Le Souverain
Maître
des Dieux et des Hommes tonne du haut du Ciel ; e
ennent leur haleine ; la mer calme ses flots… Après avoir parlé, le
Maître
du monde incline sa tête ; et ce signe fait tremb
s’élève dans les airs. Le grand rideau se tire ; et ce Dieu vient en
maître
. Malheureux, qui pour lors commence à le connaîtr
suffrages, il prouva par son Discours sur le style (1753) qu’il était
maître
dans l’art de composer et d’écrire : ses précepte
res monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme,
maître
du domaine de la terre, en a changé, renouvelé la
une république tranquille, où les citoyens n’ont rien à craindre d’un
maître
qui ne demande qu’autant qu’il leur accorde, et n
’homme, pourvu qu’il trouve en nous ses hôtes et ses amis, et non ses
maîtres
et ses tyrans1. Le blé Le blé est une pla
articuliers aux magistrats, les enfants aux pères, les serviteurs aux
maîtres
, les sujets liez en amitié entr’eux, et tous avec
t ouvrage aussi utile et aussi neuf que nous l’avons désiré. Puissent
maîtres
et élèves sentir que nous n’avons pas donné à ces
de Ronsard, de du Bellay, de Desportes, de Bertaut, de du Perron, ses
maîtres
, ses modèles, ses oracles en poésie, elle ne croy
ntre le bon et le mauvais. Même après les plus purs chefs-d’œuvre des
maîtres
, toutes les sortes de recherches, d’affectations
ent de prétendre que les disciples étaient de beaucoup supérieurs aux
maîtres
, que les modernes surpassaient de bien loin les a
pinion des courages françois ; Et le monde croira, s’il doit avoir un
maître
, Qu’il faut que tu le sois. Oh ! que
s, Ils sont rongés des, vers. Là se perdent les noms de
maîtres
de la terre, D’arbitres de la paix, de foudres de
rbe, La Fontaine et Boileau. La postérité le range tout à côté de son
maître
. Il lui est inférieur par le style, mais supérieu
chelieu, d’abord favorable à la nouvelle pièce, déclarèrent avec leur
maître
qu’elle devait être classée bien au-dessous des t
chef de l’empire romain prononcer ces magnifiques paroles : Je suis
maître
de moi, comme de l’univers, etc. Et, répétons-le
é. Il n’est fier et dédaigneux que dans le malheur ; dès qu’il est le
maître
de ceux qui veulent le perdre, il se montre d’une
a scène Andromaque : désormais il va être lui-même, et il égalera son
maître
en suivant un système différent. L’influence de B
’œuvre, Britannicus. Cette nouvelle tragédie, coup d’essai et coup de
maître
dans le genre historique, força ennemis comme ami
, il suffit : ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jours les
maîtres
souverains ; Mais, seigneur, notre gloire est dan
ec plusieurs autres. Voilà, monsieur, un petit rôle Des dettes de mon
maître
. Il vous tient sa parole. Comme vous le voyez, et
n’étant point fait du tout à la propice79 D’un valet de joueur, mon
maître
, de nouveau, M’a mis celui d’Hector, du valet de
tor. Oh ! s’il n’était pas mort, c’était de l’or en barre. Plus à mon
maître
est dû du chevalier Figeac Les droits hypothéqués
Et tout ce que la cour offre de plus exquis, Je m’érige aux repas en
maître
architriclin, Je suis le chansonnier et l’âme du
fer. Hector. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air. Votre
maître
à chanter est ici ; la musique Peut-être calmerai
ite. Le mari se sauva, regrettant sa moitié ; La femme alla servir un
maître
sans pitié ; Au chef de ces brigands elle échut e
rebis et du ciel, qui bénit ses soins et qui console ses ennuis. Leur
maître
, content d’eux et craignant qu’ils ne lui échappe
qui les aident à passer un fleuve en les soutenant sur les eaux. Leur
maître
, accompagné d’un serviteur, les poursuit. Découve
rouve une lionne ; l’esclave s’y engage après eux, et est dévoré ; le
maître
, étonné de ne pas le voir revenir, pénètre à son
ns les périls ; mille maux m’environnent, L’esclavage, la crainte, un
maître
menaçant ; Et ce n’est pas encor le mal le plus p
sclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos
maîtres
suivaient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
n peut tous nous connaître. Je pris certain auteur autrefois pour mon
maître
; Il pensa me gâter. À la fin, grâce aux dieux, H
« Quoi donc ! dans son premier transport S’écria le farouche
maître
, Mon grand verre est brisé, mon verre de Francfor
la fin, par bonté souffrant qu’on le délivre, Pour plaire à son cher
maître
, il se résout à vivre. Pourtant il capitule, et l
n guenille, Tous assiégeant la porte de Crémille136 Pour obtenir des
maîtres
de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mor
passagère, On n’a pas même une image légère. Heureux qui peut de son
maître
approcher ! Il n’a plus rien désormais à chercher
estin m’apprête. Il ne couronne point ceux que la crainte arrête. Ces
maîtres
même avaient les leurs en débutant ; Et tout le m
ain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son
maître
et s’enfuit. La terre ici s’élève en de hautes m
vos vers en consigner l’aveu ; Craignez le ridicule et respectez vos
maîtres
: Croire en Dieu fut un tort permis à nos ancêtre
tomes, Pour porter si loin notre orgueil ? Insensés ! nous parlons en
maîtres
, Nous qui dans l’océan des êtres Nageons tristeme
ieux ! mon cœur peut être D’un transport renaissant ne serait plus le
maître
, Fuyez, sortez, vous dis-je ; où plutôt je vous f
onne à mes fruits nouveaux une antique saveur. Dévot adorateur de ces
maîtres
antiques, Je veux m’envelopper de leurs saintes r
équent d’exciter tout le monde, jeunes gens et hommes mûrs, élèves et
maîtres
, à l’étude des écrivains du dix-septième siècle q
étacher une scène tant soit peu digne de figurer auprès de celles des
maîtres
. Procès du sénat de Capoue201. Dans Capoue
ordre Il va me conduire en prison. Je résiste, il me parle en
maître
; Je lui lance un Caracalla, Un
Il va paraître ; « Par mer il est accouru ; « L’étranger va voir son
maître
. » Quand d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bi
t de grandeur ; comme drames, de vérité225. Plein de respect pour les
maîtres
qui ont illustré notre scène par tant de chefs-d’
sous son échafaud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son
maître
il avait pris les armes. Sa vie en s’échappant a
vu paraître Un beau jour qui s’est éclipsé, J’ai rêvé que j’en étais
maître
; Adieu ! ce doux rêve est passé. Assis sur la r
ée ; Mais reviendrai-je comme toi ? Qu’ils soient l’amour d’un autre
maître
, Ces pêchers dont j’ouvris les bras ! Leurs fruit
il n’est frappant que lorsqu’il chante le désespoir, comme Byron, son
maître
; il est faible lorsqu’il fait parler la Providen
ant à ses travaux champêtres, Du jardin, du logis sembla nous laisser
maîtres
. Oh ! que son sentiment soit béni dans son cœur !
s à l’oreille. Et cependant il a son harmonie particulière. Il est un
maître
unique dans l’art des sonorités rythmiques, uniqu
le ciel pur qui dit : Vivez ! Sur les chaumières dédaignées Par les
maîtres
et les valets, Joyeuse, elle jette à poignées Les
z d’originalité dans la pensée et dans la forme pour devenir l’un des
maîtres
de l’école romantique. Il débuta à l’abri du pseu
oit des éclairs de haute poésie briller soudainement, et rappeler les
maîtres
les plus purs et les plus élevés. Quelle gloire d
esse et d’élégance bourgeoise, il n’a pas la fière allure du vers des
maîtres
. Sa tirade, qui a un ton de plaidoyer, rappelle l
de Lisle est un grand peintre, surtout un grand peintre d’animaux, un
maître
dans l’art de représenter la beauté physique et l
e ses perles. 40. Charles Cazaux, consul de Marseille, s’étant rendu
maître
absolu dans cette ville avec Louis d’Aix, avait a
Tâchent au moins de le paraître : Peuple caméléon, peuple singe du
maître
. Lecture. — Magnifique Définition de la Vie, pa
mbre, et laissant tomber de son œil sauvage un regard oblique sur son
maître
. Avez-vous dégagé ses pieds des entraves, vous êt
e ; mais il n’avait jamais été instruit par la mauvaise fortune ; ses
maîtres
avaient empoisonné par la flatterie son beau natu
uvons pas meilleur non plus le raisonnement que Sganarelle fait à son
maître
don Juan, pour lui prouver que sa vie dissipée le
us de sens à nos paroles, citons ici le tableau dans lequel un habile
maître
, M. Filon, a su tracer le caractère de certaines
juges qui la menacent. Elle s’écrie : J’ai pour aïeul le père et le
maître
des dieux ; Le ciel, tout l’univers est plein de
ain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son
maître
et s’enfuit. (Lefranc de Pompignan)4. L’exemple
eux s’assied sur le trône des airs. La terre tremble au loin sous son
maître
qui tonne : Les animaux ont fui ; l’homme éperdu
désirer, rapprochée de l’original ! La terre tremble au loin sous son
maître
qui tonne, ne vaut pas terra tremit, qui dit tout
ehors, ils apprenaient à se défendre au dedans. Charles se croyait le
maître
du monde dans les déserts de la Pologne, où il er
s un autre univers. Le passage du Granique fit qu’Alexandre se rendit
maître
des colonies grecques : la bataille d’Issus lui d
nserva. Il résista à ceux qui voulaient qu’il traitât les Grecs comme
maîtres
et les Perses comme esclaves : il ne songea qu’à
rofession assez vile pour être bien payée ; et cet espion trahira ses
maîtres
pour vous, au hasard d’être étranglé si l’on vous
de l’action. Surtout ne la prenez point pour celle de l’acteur ou du
maître
à danser. La grâce de l’action et celle de Marcel
’autres que pour moi. 4. Déférer à la justice. 1. Marcel était un
maître
de danse à la mode. Il enseignait les belles faço
croyances, de sentiments ou même de talent ; car il nous parle de ses
maîtres
favoris avec leur tour d’esprit et presque dans l
ous posséderont, possesseurs moins dignes de vous peut-être que votre
maître
actuel ! Ils sont bien à moi pourtant, ces livres
ppeler que, si nous avons réduit le nombre des passages empruntés aux
maîtres
de la poésie française du xviie siècle, qui semb
ontaine », qui railla Du Bellay, et qui batailla vaillamment pour son
maître
et ami et pour lui-même contre Sagon et contre l’
ge de Coqueret, où ils étudiaient avec ardeur, sous la direction d’un
maître
renommé dans la poésie française et latine, d’Aur
inachevé de l’antiquité. — Les six autres étoiles sont : — d’abord le
maître
dont la direction, l’exemple, ardeur les a guidés
dis Jamyn (1540-1585), mort retiré à la campagne la même année que le
maître
et l’un de ses élèves préférés ; — d’Angoulême, J
d’Angoulême, Jean de la Péruse, mort à vingt-cinq ans, qui, comme le
maître
, a des odes en strophes, antistrophes et épodes ;
épodes ; — de Cahors, Olivier de Magny, mort en 1560, qui a, comme le
maître
, ses hymnes, ses gaytez, ses odes, et, comme Du B
soupirs ; — du Mans, Jacques Tahureau, qui chante l’Admirée comme le
maître
chantait Hélène, Cassandre et Marie, et qui, avec
hambre. Ils ne se donnaient pas pour des étoiles dans le ciel ni leur
maître
pour un astre. Mais le monde est aux sobres et au
Baïf, de Remi Belleau, de Jodelle, de Muret, de Tur nèbe, que le
maître
avait échauffés de son ardeur.« Il continuoit l’é
saient un honneur d’associer par des commentaires leur nom à celui du
maître
. Odes pindariques ou horatiennes, ou anacréontiqu
on, fit d’abord des poésies galantes d’un style trop « sage », dit le
maître
, au rapport de Régnier (Satire V, à Bertaut) ; co
XIV commence à régner et ouvre le Siècle de Louis XIV, entre les deux
maîtres
sévères qui enseignent et représentent la discipl
groupes distincts. D’abord les disciples restés fidèles aux leçons du
maître
qui avait régenté et dominé la poésie. Ils les su
reste, jusqu’aux chefs-d’œuvre de Racine, qui n’est pas né encore, le
maître
de la scène, avec Rotrou, qui l’y avait précédé e
deux rivaux d’Horace, héritiers de sa lyre, Disciples d’Apollon, nos
maîtres
, pour mieux dire. Boileau n’a jamais varié sur s
. MAXIMIN. Sont-ce là les faveurs, traître, sont-ce les gages De ce
maître
nouveau qui reçoit tes hommages, Et qu’au mépris
rétienne ose placer aux cieux ? ADRIEN. La nouveauté, seigneur, de ce
maître
des maîtres Est devant tous les temps et devant t
t plus frémir ; S’il commande au soleil, il arrête sa course : Il est
maître
de tout, comme il en est la source ; Tout subsist
est la source ; Tout subsiste par lui, sans lui rien n’eût été. De ce
maître
seigneur, voilà la nouveauté805. (Ibid., III, 2
ous des autels, Et revère les dieux sans égard des mortels : Ils sont
maîtres
des rois ; ils sont pieux, augustes ; Tous leurs
ou condamner ou couronner sa haine. Dût le peuple en fureur pour ses
maîtres
nouveaux De mon sang odieux arroser leurs tombeau
roi, Lysandre, je veux l’être. Soyez-moi bon sujet, je vous serai bon
maître
; Mais ne prétendez plus partager avec moi Ni la
liberté si chère à leurs ancêtres Y fut partout forcée à recevoir dix
maîtres
; Et dès qu’on murmuroit de se la voir ravir, On
séminariste à vingt ans, marié à vingt-six, héritier d’une charge de
maître
des eaux et forêts, fut un séminariste de passage
lui cachaient pas la nature. Avec elle d’ailleurs il avait eu de bons
maîtres
: Malherbe, dont une ode éveilla en lui le poète,
qui le guida sans l’enchaîner, et, avec Malherbe, Racan, tous deux «
maîtres
de la lyre » ; et puis, en remontant aux sources
du mets, Je dois faire aujourd’hui bonne chère ou jamais. » Là-dessus
maître
rat, plein de belle espérance, Approche de l’écai
sclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos
maîtres
suivoient eux-mêmes autrefois. Si d’ailleurs quel
des portraits. En 1658 il arriva à Paris où il débuta par un coup de
maître
, par les Précieuses Ridicules, mince petite pièce
phitryon, Sosie. AMPHITRYON. Viens çà, bourreau, viens çà. Sais-tu,
maître
fripon, Qu’à te faire assommer ton discours peut
’extravagance outrés ? SOSIE. Non : je suis le valet, et vous êtes le
maître
, Il n’en sera, monsieur, que ce que vous voudrez.
noître ; Enfin ce moi qui suis chez nous, Ce moi qui s’est montré mon
maître
, Ce moi qui m’a roué de coups. AMPHITRYON. Il fau
Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dire aux autres. Ces dieux sont
maîtres
souverains ; Ces présens qu’ils daignent nous fai
p spirituelles et trop fameuses où il avait jadis atteint ses anciens
maîtres
, les fonctions d’historiographe qu’il partagea av
enseurs. Pourquoi nous attaquer ? par quelle barbarie A-t-on de votre
maître
excité la furie ? Vit-on jamais chez lui nos peup
pour raison ; Qui veut que l’univers ne soit qu’une prison ; Et que,
maître
absolu de tous tant que nous sommes, Ses esclaves
igneur, autant que lui. Je ne vous retiens point : marchez contre mon
maître
; Je voudrois seulement qu’on vous l’eût fait con
ic soit un de vos bienfaits ? C’est à vous à choisir, vous êtes encor
maître
. Vertueux jusqu’ici, vous pouvez toujours l’être
e où il s’est illustré. Il a eu la gloire de se luire et de rester un
maître
dans un genre de poésie condamné ordinairement à
fer. HECTOR. Si vous vouliez, monsieur, chanter un petit air ; Votre
maître
à chanter est ici : la musique Peut-être calmeroi
j’aurois légué, sans aucune raison, Quinze cents francs de rente à ce
maître
fripon, Qu’Éraste auroit chassé, s’il m’avoit vou
l’élève de Malherbe qui a le mieux suivi les leçons et les traces du
maître
, c’est François Maynard (1582-1646) ; Boileau (Le
qui fut encouragé par Racine et qui exagéra le défaut reproché à son
maître
, les mœurs françaises dans des drames antiques ;
Fontaine. Dans la poésie légère, badine, galante, Voltaire reste le
maître
par l’aisance, l’esprit, le piquant de l’idée et
e la montagne Les sentiers tortueux. Toutefois, c’est, ainsi que nos
maîtres
célèbres Ont dérobé leurs noms aux épaisses ténèb
ul trait, te le faire connoître, Et de mon sort après je te laisse le
maître
. Ton frère me fut cher ; je ne le puis nier ; Je
u génie se ramassent et se concentrent dans un genre où il se fait le
maître
, telles que la fable pour La Fontaine, la comédie
nille1074, Tous assiégeant la porte de Crémille1075 Pour obtenir des
maîtres
de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mor
léger, et trop ingrat peut-être, Préparais le bonheur et celui de son
maître
, Ce qu’on nomme disgrâce a payé tes bienfaits. Le
m’a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m’a frappé. J’étais
maître
en ces lieux, seul j’y commande encore ; Seul je
li, qui du moins croyez l’être, Prenez, prenez leçon, car voilà votre
maître
. (Frappant sur l’épaule de M. Baliveau.) Bravo !
stin m’apprête : Il ne couronne point ceux que la crainte arrête. Ces
maîtres
même avaient les leurs en débutant, Et tout le mo
it tout du long L’exercice à la prussienne. Un jour qu’au cabaret son
maître
étoit resté (C’étoit, je pense, un jour de fête),
auroit fait quelque chose peut-être, Si de bonne heure il eût été son
maître
, Et qu’elle eût voulu profiter. Enfin aucun oisea
s solennités impériales, qui avait su dès 1801 plaire au public et au
maître
par sa traduction en vers d’Ossian, alors fort ad
tragédies de Ponsard, à la Virginie (1845) de Latour Saint-Ybars. Le
maître
du romantisme dramatique se tut : il continua, et
re suprême, Pesant pour les sujets, pour le tyran lui-même ? Un seul,
maître
de tous, ordonnant de leur sort, Et promettant la
it : Il va paraître ; Par mer il est accouru ; L’étranger va voir son
maître
. Quand d’erreur on nous tira, Ma douleur fut bien
eux et pour plaisirs l’écume et les cordages, Pour école la mer, pour
maîtres
les orages : Hydra n’a point de champs, mais elle
quelque cher qu’il puisse être, De l’âme tout entière ainsi devienne
maître
? C’est qu’un temps regretté vous est en lui rend
i de ses douleurs s’il fatigue mes nuits, Quand ce spectre imposteur,
maître
de sa souffrance, De la vie en mourant affecte l’
res, Comme un Mont-Sinaï ! Courbé comme un cheval qui sent venir son
maître
, Ils se disaient entre eux : — Quelqu’un de grand
squ’on eut de sa vie assuré les relais ; Quand, pour loger un jour ce
maître
héréditaire, On eut enraciné bien avant dans la t
ts. — Seigneur, votre droite est terrible ! Vous avez commencé par le
maître
invincible, Par l’homme triomphant, Puis vous ave
l’abîme obscur. Tout dérive et s’en va sous l’onde, Rois au berceau,
maîtres
du monde, Le front chauve et la tête blonde, Gran
ue ton cœur s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la douleur est son
maître
, Et nul ne se connaît, tant qu’il n’a pas souffer
hant sonnet1425 ; Nous avons autre chose à mettre au cabinet. Ô notre
maître
à tous ! si ta tombe est fermée, Laisse-moi dans
ophile Gautier, de Tarbes, a pris une des premières places, après les
maîtres
, dans l’école romantique qu’il a défendue par sa
ippe Moreau (1810-1838) Notice Né à Paris, ouvrier imprimeur,
maître
d’études, homme de lettres, à Provins et à Paris,
plus ferme attesté l’idéal. Je tiens quelque fierté de ce désert mon
maître
: L’équitable avenir1491 m’en saura gré, peut-êtr
met des pleurs dans nos yeux. Toi seul tu comprenais la nature, ô mon
maître
! Seul tu glorifias dignement le grand Être. C’es
e rappellent-ils pas le passage célèbre d’Esther (III, 4) ? Ce Dieu,
maître
absolu de la terre et des cieux, …………………………………………
elque amertume, d’avoir, sans profit, aliéné sa liberté au service de
maîtres
ingrats. Comme eux, il était allé à Rome, à la su
n passage la rappelle. On sait que La Fontaine proclamait Racan son «
maître
» avec Malherbe. Tel qu’un chesne puissant, dont
le, dans le récit de Stratonice), et Racine, Esther, III, 4 (Ce Dieu,
maître
absolu, etc.). — Ce n’est pas le seul passage du
l’art de peindre par le choix des mots et leur place. C’est l’art des
maîtres
qui ont su rendre la nature, Homère, Virgile, La
des champs et des bois ; mais il s’en était pénétré, et la poésie du
maître
coulait de source dans sa libre imitation, avec c
rprises et de reproches. — Dans le premier acte, Sosie, devançant son
maître
pour annoncer à Alcmène sa victoire et son retour
avait un double. Le commencement de l’acte suivant met en présence le
maître
et le valet. 929. Un peu. J. Du Bellay a dit :
outiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les
maîtres
du monde, Votre gloire nous éblouit ; Mais, au mo
Il place Boileau dans le Temple du Goût : Là régnait Despréaux, leur
maître
on l’art d’écrire, Lui qu’arma la raison des trai
in, qui envers les gens mal mis et les laquais copie la morgue de son
maître
, et, remis a sa place, a le bon sens de dire : (
, et surtout grande compagnie pour causer ou lire ses vers ; il était
maître
passé dans ces deux arts. Il n’aimait pas la soli
J’ai vu le terrible Neptune Sortir tout frisé de la mer. J’ai vu le
maître
du tonnerre, Attentif au coup de sifflet, Pour la
mens, et même votre esprit ; Surtout de vos secrets soyez toujours le
maître
: Qui dit celui d’autrui doit passer pour un traî
d et la couleur du tableau, la saison et le ciel diffèrent. 1489. Le
maître
, c’est le père qui, à chaque pas, tire des specta
ns. Les turbans dont les plis recèlent des sequins ; Des étalons sans
maître
, errant à l’aventure. Passent en hennissant parmi
ajesté qu’elle tempère. » Dans ses mémoires, on sent la présence d’un
maître
. Tout y est simple et digne : tout s’y déroule av
: « Il y a deux ans que vous régnez, vous n’avez pas encore parlé en
maître
par trop de défiance de vous-même ; vous n’avez p
’ai pourtant l’honneur d’avoir cette place, que Sa Majesté le roi mon
maître
m’a conservée ? Lorsqu’on m’attaque sur ma naissa
ors, ils apprenaient à se défendre au dedans. « Charles se croyait le
maître
du monde dans les déserts de la Pologne, où il er
tre, monsir, répondit Freytag, l’œuvre de poéstie du roi mon gracieux
maître
. — Oh ! je lui rendrai sa prose et ses vers de to
ros ballot de Leipsick sera ici, où est l’œuvre de poëshie du roi mon
maître
, que Sa Majesté demande, et l’œuvre de poëshie re
îtra bon. À Francfort, 1er de juin 1753. Freytag, résident du roi mon
maître
.” J’écrivis au bas du billet : Bon pour l’œuvre d
J’écrivis au bas du billet : Bon pour l’œuvre de poëshie du roi votre
maître
, de quoi le résident fut très-satisfait. « Le 17
beaux génies y puisèrent l’inspiration. Dante avait pris Virgile pour
maître
et pour guide en son pèlerinage de la Divine Comé
ait prétendre que les Grecs avaient été jadis pour le rude Latium des
maîtres
funestes, et que la prise de Corinthe fut un malh
et sage, la muse moralise, enseigne et prêche, non sans ressembler au
maître
qui la fait servir à ses vues, par une bonhomie m
lante. Nous lui devons un courageux exemple, et il fraya la route aux
maîtres
qui le firent trop injustement oublier. Les exag
ment langue maternelle. Rien n’est à négliger ici, et les plus grands
maîtres
n’ont dédaigné aucun détail. Les minuties apparen
douteux et inférieurs, mais avec précaution et sous la direction d’un
maître
habile. Ces lectures se feront, autant que possib
e connaisse en ce genre. A l’imitation de ces habiles professeurs, le
maître
fera saisir les applications des règles précédemm
mploi de finance pour se faire homme de lettres. Crispin rival de son
maître
, et le Diable boiteux (1707) furent les premiers
as5 au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il ; je ne suis point
maître
de la joie que votre présence me cause » Je ne pu
e silence, il étonne son siècle par Esther et Athalie, créations d’un
maître
que la Bible inspire. Pour comprendre son origina
es ! Parmi tout cela, une magnificence d’expression proportionnée aux
maîtres
du monde qu’il fait souvent parler ; capable néan
rame s’est percé le sein : Ah ! voilà le poignard qui du sang de son
maître
S’est souillé lâchement !… il en rougit, le traît
pitaine, donne une place illustre à ses glorieuses cendres, parmi ces
maîtres
de la terre, qui conservent encore, dans la magni
evant les étrangers, ils sont des esclaves tout prêts pour le premier
maître
. Citons encore comme intéressants exemples d’éth
i été fait consul avec Virginius dans un temps où les ennemis étaient
maîtres
de la campagne, et où la dissension et la famine
n’abuse point les peuples. La justice outragée veille dans les cours.
Maître
du monde, tu peux ni ordonner de mourir, mais non
s, tyran, disait-il : Dieux, prenez vos victimes ! » Érox, qui de son
maître
a servi tous les crimes, Érox qui dans son sang v
nse le venger. Égisthe se retourne, enflammé de furie ; À côté de son
maître
il le jette sans vie. Le tyran se relève, et bles
rage de se montrer en deuil aux yeux même des lâches assassins de son
maître
. Aimé de Philippe, l’oppresseur de son pays, il s
indre affectation. Son plus grand mérite cependant est d’avoir été le
maître
ou l’instituteur de Démosthène, le premier des ho
▲