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1 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
rsuasive. L’action a trois parties : la Prononciation, le Geste et la Mémoire . § I. Prononciation Une belle prononciation
. Sanlecque : il fut publié au milieu du xviie  siècle. § III. La Mémoire La Mémoire est un précieux don de la nature :
il fut publié au milieu du xviie  siècle. § III. La Mémoire La Mémoire est un précieux don de la nature : c’est une des
C’est celui que je sais le mieux, répondit-il. » Et effectivement, la mémoire s’embarrasse-t-elle au milieu du plus beau discou
ent, l’orateur devient un tourment pour son auditoire ; tandis qu’une mémoire sûre d’elle-même débite des choses ordinaires, ma
irent des paroles qui paraissent couler de source. Exercez donc votre mémoire  ; vous l’augmenterez et vous l’améliorerez : c’es
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
sa jeunesse, celle d’écrivain : il mourut en 1679, laissant dans ses Mémoires un des monuments les plus remarquables de cette é
de la régence auraient été infailliblement chassés avec honte, et la mémoire du cardinal de Richelieu aurait été sûrement cond
dans le temps que tout le monde croyait l’avoir encore à ses côtés3. Mémoires . Une sédition à Paris ; courage du premier pré
uet, il faut consulter l’Oraison funèbre de Michel Le Tellier, et les Mémoires de La Rochefoucauld, qui l’a représenté comme « j
t du talent, malgré son poëme de la Pucelle. On peut voir sur lui les Mémoires de Huet (l. III), écrits en latin, et dont M. Ch.
elles. » Aussi quelques familiarités de langage, propres au genre des mémoires , ne nous ont pas paru devoir empêcher que ce morc
r, était usité au dix-septième siècle. C’est ainsi qu’on lit dans les Mémoires de La Rochefoucauld : « Le premier président et l
lire le même récit, non moins animé et non moins dramatique, dans les Mémoires de Mme de Motteville, qui, en avouant la grande f
3 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
le génie ou à son défaut le talent, la sensibilité, l’imagination, la mémoire , le jugement et le goût. 5. Qu’est-ce que le géni
ue retracer les objets qui ont frappé les sens, elle ne diffère de la mémoire que par la vivacité des couleurs. Lorsque, joigna
ité des couleurs. Lorsque, joignant la réflexion, la combinaison à la mémoire , elle compose avec les traits et les circonstance
ice ; et c’est alors qu’elle appartient au génie. 9. Qu’est-ce que la mémoire  ? La mémoire est la faculté que possède l’âme de
alors qu’elle appartient au génie. 9. Qu’est-ce que la mémoire ? La mémoire est la faculté que possède l’âme de conserver les
et des expressions des grands écrivains. Les belles-lettres ornent la mémoire , développent l’intelligence et l’imagination, enr
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
lecteur à tirer lui-même les conséquences ; elle s’adresse plus à la mémoire et à l’imagination. L’autre, qui s’adresse plutôt
illustres, par Plutarque ; la Vie d’Agricola, par Tacite, etc.). Les mémoires ne contiennent pas une histoire suivie et complèt
vé haut placé, plus ses récits offrent d’importance et d’intérêt. Les mémoires ne sont pas astreints à l’ordre, à la dignité sév
familière avec le lecteur donne un charme de plus au récit ; mais les mémoires ne doivent pas dégénérer en bavardage inutile. (M
t ; mais les mémoires ne doivent pas dégénérer en bavardage inutile. ( Mémoires de Sully, du cardinal de Retz, de Saint-Simon, et
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
au-dessus de lui-même, il fut l’interprète ému du deuil national. Ses mémoires sur les grands jours d’Auvergne 1 sont une gazett
vaudrait encore mieux, s’il pouvait s’accoutumer au travail, et si sa mémoire un peu ingrate, non pas infidèle, le servait auss
els, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle. Cet homme qui défendait les
e triste cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous pas en votre mémoire ce que vous avez vu, ce que vous avez senti il y
villes, dans la campagne ! L’un voyant croître ses moissons bénit la mémoire de celui à qui il doit l’espérance de sa récolte 
ux. Je ne puis que prier le Seigneur pour lui, et vous assurer que sa mémoire me sera toujours précieuse, que je vous plains, e
6 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
es actions, des événements, des choses passées, et qui sont dignes de mémoire . Puisqu’elle est fondée sur les faits, le choix d
frappent alors bien plus le lecteur, et se gravent bien mieux dans sa mémoire que par une description abstraite et philosophiqu
de sa juridiction. Le devoir de l’historien est aussi de consacrer la mémoire des souverains qui ont protégé la religion, des s
ute sa vie, sont une espèce d’héroïsme non moins admirable. § 30. Mémoires  ; histoire littéraire. Les Mémoires sont des h
non moins admirable. § 30. Mémoires ; histoire littéraire. Les Mémoires sont des histoires écrites par des personnes qui
célèbres qui ont écrit dans ce genre. Xénophon a donné de véritables mémoires sur Socrate ; il a surtout raconté la Retraite de
Mais le plus illustre et le plus élevé de tous ceux qui ont écrit des mémoires , c’est, sans contredit, Jules César, dans les adm
la guerre civile et la guerre des Gaules. Pour nous, nos écrivains de mémoires sont aussi nombreux que remarquables. Ceux qui on
à cette époque. Il faut aussi nommer le duc de Saint-Simon, dont les mémoires , et par leur étendue, et par la vérité des détail
académique, le duc de Villars63. On trouve, à la tête du recueil des mémoires que l’Académie des belles-lettres a publiés, un P
rofane. 61. C’est le mot latin commentarii, qui signifie précisément mémoires . Le mot commentaire, en français, prend ordinaire
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
siècles passés, cherchez la vérité dans sa première source, dans des mémoires bien sûrs et bien fidèles ; et quand vous l’aurez
ment le spirituel. Le devoir de l’historien est aussi de consacrer la mémoire des souverains qui ont protégé la religion, des s
us brillante, mais qui peut-être est la plus difficile de toutes. Les Mémoires sont des histoires écrites par des personnes qui
de sa vie à Rome où il s’acquit l’estime d’Auguste, dont il reçut des mémoires pour composer son Histoire romaine. Elle commence
Garnier en a été le continuateur. Le P. d’Avrigny, jésuite, dans ses Mémoires pour servir à l’histoire universelle de l’Europe
rejeter le faux, discuter le douteux et ne s’attacher qu’au vrai. Ces mémoires réunissent d’ailleurs tout ce qu’il y a dans cett
et ouvrage si souvent réimprimé, et qu’on ne saurait trop relire. Les Mémoires les plus estimés sont : Ceux de La Curne de Saint
peut-être trop souvent et trop avantageusement, de lui-même, dans ses Mémoires , qui d’ailleurs sont très bien écrits et ne conti
uant avec lequel les événements sont racontés. Ce sont proprement les Mémoires de sa vie, où elle peint au naturel le cœur humai
ts de plusieurs personnes des plus distinguées de la cour. Enfin, les Mémoires pour servir à l’histoire de Louis, dauphin de Fra
es qui se sont le plus distingués. On trouve à la tête du recueil des Mémoires que l’Académie des belles-lettres a publiés, un P
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
de l’art. L’intelligence, à son tour, a trois facultés capitales, la mémoire , le jugement, l’imagination ; et bien qu’elle soi
t réservé, en quelque sorte, un rôle spécial. C’est principalement la mémoire qui conserve et retrouve les idées ; l’homme inve
gence : l’invention, la disposition, l’élocution. Par l’invention, la mémoire retrouve le fond des idées ; par la disposition,
ent exercer simultanément, et, autant que possible, au même degré, la mémoire , le jugement et l’imagination. De tous les exerci
ces, celui-ci est le mieux fait pour développer au plus haut degré la mémoire , le jugement et l’imagination. Quant aux méthodes
les résultats de l’activité intellectuelle sont toujours des faits de mémoire , des faits de jugement, ou des faits d’imaginatio
9 (1881) Rhétorique et genres littéraires
uction ; 3° de sens ou Tropes. 1° Voix ; 2° Geste ; 3° Physionomie. Mémoire . APPENDICE Exercices de rhétorique. Narration, De
est le juste ; son objet d’accuser ou de défendre. Ex. Plaidoyers, —  Mémoires , — Éloquence du barreau. Division de la Rhét
cution). On doit y ajouter l’Action (voix, geste, physionomie), et la Mémoire . Excepté l’action qui n’appartient qu’à l’éloquen
nna ; tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire . Mais ce qu’on ne pourrait jamais s’imaginer, Cin
de rentrer dans vos tombeaux, pour ne pas voir votre nom terni, votre mémoire abolie et votre prévoyance trompée dans vos amis,
tion se compose de la voix, du geste, de la physionomie et même de la mémoire . Cette dernière ne fait pas partie de l’action pr
e et vibrante, une physionomie vive, des gestes expressifs, enfin une mémoire prompte et fidèle qui laisse l’orateur maître de
nem Fortunarum habitum. (Horace, Art poétique, vers 105 et suiv.) La mémoire oratoire n’est pas seulement la faculté de reteni
ateur doit se rappeler ses idées pour les suivre méthodiquement) sans mémoire , point de véritable orateur. Action. Résumé syn
orateur. Action. Résumé synoptique Voix. Geste. Physionomie. Mémoire . Appendice. Exercices de rhétorique Qua
d, de M. le duc d’Orléans, de M. de Longueville, de Turenne, dans les Mémoires du cardinal de Retz ; — les caractères de La Bruy
ue. 2° Historique Histoire proprement dite, Annales ou chroniques, Mémoires , Biographie, Histoire littéraire. 3° Dramatiqu
Le Bossu jusqu’à Chateaubriand (Génie du christianisme) et M. Egger ( Mémoires de littérature ancienne, p. 100). Critiques de
r transmettre à la postérité, quelquefois sous une forme ironique, la mémoire d’un fait. 7° Épitaphe L’inscription placée
es tragiques et les comiques grecs, Homère, Hésiode, etc. (Cf. Egger, Mémoires de littérature ancienne, p. 242 et suiv.) Toutefo
oétiques, leur origine ; vieilles rimes Mentionnons seulement pour mémoire certaines petites pièces de vers qui ne sont souv
s revêtir d’une forme qui put les fixer d’une manière durable dans la mémoire des hommes. Tel a été le privilège de la poésie.
’éloquence judiciaire comprend les réquisitoires, les plaidoyers, les mémoires et rapports sur les procès, les mercuriales, les
re et de l’infortuné Calas, et quelques-unes de Beaumarchais dans ses Mémoires . Le dix-neuvième siècle compte de grands noms don
rononçaient publiquement des oraisons funèbres pour honorer plutôt la mémoire des citoyens en général, morts en défendant leur
et les concours littéraires, 4° les harangues et compliments, 5° les mémoires sur les sciences, les arts, les lettres et tous l
rs principales qualités sont l’élégance et surtout la délicatesse. Mémoires Les mémoires sont des dissertations sur un suj
ualités sont l’élégance et surtout la délicatesse. Mémoires Les mémoires sont des dissertations sur un sujet littéraire ou
e faits, et s’adresser plutôt à la raison qu’à l’imagination, Ex. les Mémoires publiés dans le Recueil de l’Académie des inscrip
cts et indirects (inscriptions, médailles, arcs de triomphe, chartes, mémoires , correspondances, journaux, etc.). Il faut y join
numents de ce genre dans la littérature française du Moyen Âge. 2° Mémoires Les mémoires sont des espèces d’histoires indi
nre dans la littérature française du Moyen Âge. 2° Mémoires Les mémoires sont des espèces d’histoires individuelles où l’a
tuelle de l’histoire. C’est le genre français par excellence. Ex. les Mémoires de La Rochefoucauld, — du cardinal de Retz, — de
— de Malouet, — tous ceux qui ont été réunis dans les Collections de mémoires relatifs à l’histoire de France, de Guizot, — de
portrait de M. le Prince ou du grand Condé, celui de Turenne dans les Mémoires du cardinal de Retz. La topographie est la descri
ons, Harangues, Bulletins. 3° Judiciaire : Réquisitoires, Plaidoyers, Mémoires , etc. 4° Sacrée : Sermon, Panégyrique, Oraison fu
ours de réception, Éloge historique, Rapport littéraire, Compliments, Mémoires sur les lettres, les arts, Discours funèbres D
du moyen âge, moderne. Formes de l’histoire : Annales ou chroniques, Mémoires , Biographie, Histoire et critique littéraire, Bib
10 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ur ce qu’il y a d’essentiel dans chaque page ; son intelligence et sa mémoire sont aidées par le premier regard qu’il jette sur
l faut donc en faire un exercice pour son jugement plutôt que pour sa mémoire , et étudier avant tout les secrets du cœur humain
de la méditation du sujet : les preuves extrinsèques supposent de la mémoire et des connaissances acquises. Les preuves intrin
une grande puissance sur les hommes qui conservent et respectent leur mémoire . Les mots qu’on a recueillis de leur bouche sont
lez ma honte et ma confusion ! Certes, l’exemple est rare et digne de mémoire , De trouver dans la fuite un chemin à la gloire !
ons parlé dans l’article précédent. Lally-Tollendal, plaidant pour la mémoire de son père, parle ainsi devant les magistrats qu
n d’égards pour le magistrat qui s’opposait à la réhabilitation de la mémoire de son père : Monsieur, je suis pénétré du plus
ce magistrat que le détracteur de mon père, que le persécuteur de sa mémoire . Attendez-vous donc à la vérité dans toute sa for
qu’elle ne forme une partie distincte que dans les plaidoyers et les mémoires . 223. Il est impossible d’assigner une place cons
ées du barreau, dans les causes où il est difficile de graver dans la mémoire les points successivement discutés, la récapitula
sit et triomphe. 266. Pour bien prononcer un discours, il faut que la mémoire rappelle à l’orateur les pensées et les sentiment
complète l’effet qu’il veut produire. Nous parlerons donc : 1º de la mémoire  ; 2º de la voix ; 3º du geste. Article premier. D
º de la voix ; 3º du geste. Article premier. De la mémoire27. 267. La mémoire , en général, est la faculté de se ressouvenir. Pa
sans nombre, pour les en tirer ensuite et les employer au besoin. La mémoire , dit Montaigne, c’est l’étui de la science. 268.
La mémoire, dit Montaigne, c’est l’étui de la science. 268. Une bonne mémoire doit avoir deux vertus : recevoir promptement et
on qu’on augmente en le cultivant, et qu’on perd en le négligeant. La mémoire , dit Quintilien, est comme un champ qui produit d
ure : Nihil æque augetur cura, vel negligentia intercidit. 269. La mémoire est indispensable à l’orateur. Sans elle, en effe
nulle, et il fatigue son auditoire. 270. Celui qui joint une heureuse mémoire aux autres qualités de l’orateur, est toujours sû
elui que je sais le mieux. Cette parole montre quel est le prix de la mémoire , et combien il importe de la cultiver. 271. La mé
le prix de la mémoire, et combien il importe de la cultiver. 271. La mémoire des mots a beaucoup d’importance et d’utilité. Il
la chaire, durant les vingt-cinq dernières années de sa vie. 272. La mémoire des choses ou des idées est mille fois préférable
s interruption à l’orateur : c’est presque une improvisation. 273. La mémoire des choses sert de base à celle des mots. Pour ap
faut mettre de l’ordre dans la composition, et graver d’abord dans sa mémoire le plan, la division et les différentes preuves d
discours. Les choses bien arrangées soulagent l’esprit et guident la mémoire par leur enchaînement. En général, dit Maury, les
al, dit Maury, les discours qu’on a le plus de peine à graver dans la mémoire ne sont pas ceux qui valent le mieux. Article d
dans les jeunes gens. La plupart semblent impatients de soulager leur mémoire du fardeau qu’ils lui avaient confié ; ils ne lai
le choix du sujet ; il le méditera profondément et repassera dans sa mémoire ce que l’Écriture, les Pères et la tradition ont
èbre est un discours solennel prononcé dans la chaire pour honorer la mémoire d’un illustre défunt. L’oraison funèbre, telle qu
reau comprend tous les discours prononcés devant les tribunaux et les mémoires publiés pour des causes qui réclament la sentence
les mercuriales, les rapports, les conclusions, les consultations les mémoires . 386. Les réquisitoires sont les discours qu’un m
bles ou équivoques, il compromet les intérêts du consultant. 392. Les mémoires sont des écrits sur les affaires litigieuses, que
ires, comprend les discours de réception, les éloges historiques, les mémoires scientifiques ou littéraires, les harangues ou co
des faits, il faut parler à l’âme et captiver l’imagination. 407. Les mémoires sur les questions de science, d’art, de littératu
tels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits dont la mémoire doit être éternelle ; cet homme, qui défendait le
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire , votre image y sera tracée, non point avec cette
criarde, de peur que le son ne préoccupe de l’idée. Ne récitez pas de mémoire , comme un écolier bien appris et pour vous donner
nt au barreau, soit dans les discours qu’on y prononce, soit dans les mémoires écrits, est d’un genre calme et tempéré, qui s’al
Extrait du plaidoyer de Lally-Tollendal pour la réhabilitation de la mémoire de son père. Enfin, messieurs, pour sentir co
s ce pays-ci ; ce fleuve qui entraîne tout n’entraînera pas une telle mémoire . » Elle ne s’épuise pas à parler sur ce sujet in
s nécessaires pour bien prononcer un discours ? 267. Qu’est-ce que la mémoire , et quels en sont les avantages ? 268. Quelle est
t quels en sont les avantages ? 268. Quelle est la double vertu de la mémoire , et comment peut-elle être fécondée ? 269. La mém
ble vertu de la mémoire, et comment peut-elle être fécondée ? 269. La mémoire est-elle indispensable à l’orateur ? 270. Quelle
dispensable à l’orateur ? 270. Quelle est la puissance d’une heureuse mémoire  ? 271. Quels sont les avantages et les inconvénie
se mémoire ? 271. Quels sont les avantages et les inconvénients de la mémoire des mots ? 272. En quoi consiste la mémoire des c
t les inconvénients de la mémoire des mots ? 272. En quoi consiste la mémoire des choses, et quelle est son utilité ? 273. Quel
est son utilité ? 273. Quel est le moyen de soulager l’esprit dans la mémoire des mots ? 274. Que faut-il entendre par voix ou
u résumé ? 391. Qu’est-ce que la consultation ? 392. Qu’est-ce que le mémoire judiciaire ? 393. Quel est le caractère de l’éloq
aits les éloges historiques ? 407. Quelles qualités doivent avoir les mémoires scientifiques et littéraires ? 408. Comment faut-
ii ; Maury, lxxxii ; le P. de Boylesve, Principes de rhétorique, art. Mémoire  ; Principes de déclamation, par le P. Champeau. A
11 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
u’il ait précisément le sens profond que lui prête De Raumer dans son Mémoire sur la Poétique d’Aristote (Berlin, 1829). Voyez
origine et la valeur primitive de ce mot, on peut consulter un savant mémoire de Welcker, dans les Annales de l’Institut archéo
un Artiste (Paris, 1835). Au genre satyrique.] Voyez sur ce sujet le mémoire que j’ai publié, à propos de l’Alceste d’Euripide
12 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
, qu’on réduit ordinairement aux plaidoyers et aux consultations, aux mémoires et aux rapports de procès. I. Des Plaidoyers et
en aucune manière susceptible de diverses interprétations. II. Des Mémoires , et des Rapports de Procès. Dans les affaires
bien grande importance, les avocats ont coutume de faire imprimer des mémoires , qu’ils distribuent aux juges. Les moyens y sont
’aux plus petites négligences. Il faut donc que l’avocat travaille un mémoire , et le perfectionne autant qu’il lui sera possibl
Fouquet, surintendant des finances sous Louis XIV, par Pellisson. Ces Mémoires sont des chefs-d’œuvre en ce genre. Article
, ainsi nommés, parce qu’on les prononce dans les académies, sont les mémoires sur les sciences, sur les arts, sur tous les genr
ompliments à des puissances, et les éloges des académiciens. I. Des Mémoires , et des Discours de réception. Les Mémoires co
académiciens. I. Des Mémoires, et des Discours de réception. Les Mémoires contiennent ordinairement des observations ou des
taire en est spécialement chargé. Ils peuvent être regardés comme des mémoires pour servir à l’histoire des lettres. La vérité d
chaque académicien. Il y a un vaste et précieux recueil d’excellents Mémoires , qui ont été lus dans l’Académie des belles-lettr
fait, des conférences qu’on soutient, des dépêches qu’on expédie, des mémoires , des conventions, des traités qu’on dresse. Suj
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
. Ajoutez que les anciens demandaient aussi à l’orateur de meubler sa mémoire d’un recueil de pensées, de réflexions, de senten
ages ont groupés autour d’eux ; l’historien, dans les chroniques, les mémoires , les pamphlets, les journaux, les œuvres philosop
cependant un certain nombre de caractères communs qui, présents à la mémoire et saisis à propos, contribuent assurément à leur
s campagnes ! — Analyse : L’un, voyant croître ses moissons, bénit la mémoire de celui à qui il doit l’espérance de sa récolte 
aît, faire éclater sa gloire, Et son peuple est toujours présent à sa mémoire . » Quoi qu’il en soit de ces diverses formes, je
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
els, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle ; cet homme qui défendait les
triste cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous pas en votre   mémoire ce que vous avez vu, ce que vous avez senti il y
nt du plaidoyer de Lally-Tollendal, qu’il écrivit pour réhabiliter la mémoire de son père. On sait que ce dernier, gouverneur d
a chaleureuse argumentation : aussi obtint-il la réhabilitation de la mémoire de son père. 6° Péroraison. La péroraison e
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire  ; votre image y sera tracée, non point avec cette
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
le panégyrique religieux d’un mort ; elle est surtout consacrée à la mémoire des princes et des grands. Ce discours a un doubl
e requérir, au nom de la société, le châtiment d’un coupable ; 3° les mémoires , discours écrits pour éclairer les questions judi
stice, où la cause se trouve relatée ; 5° les consultations, sorte de mémoires écrits par un avocat sur une cause pour laquelle
Pellisson. 4° L’oraison funèbre profane. C’est un hommage rendu à la mémoire des morts, et souvent prononcé sur leur tombe. Ce
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
fendît qu’on parlât jamais d’éclipse, de peur que l’on ne conserve la mémoire des sottises qui ont été faites ou dites sur ce c
hapitre-là. Mais ne faudrait-il pas aussi que le même arrêt abolît la mémoire de toutes choses, et défendît qu’on parlât jamais
econnaissance que je lui dois, et que je conserverai toujours pour sa mémoire . Histoire de l’Académie des sciences 2 (Éloges d
1. C’est-à-dire Louis XIV. 1. On peut voir à ces années, dans les Mémoires de Saint-Simon, quelle fut la détresse publique.
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
e2. Pour quelques efforts que vous n’aurez pas faits, au temps où une mémoire heureuse et une imagination tendre vous les rende
e foi littéraire et morale. Il faut retenir ces fortes pensées par la mémoire du bon sens et du cœur. 2. Il faut, dit Joubert
les idées comme les yeux voient les corps. Il ajoute ailleurs : « La mémoire n’aime que ce qui est excellent. » — « On dit que
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
nt des amitiés choisies, entre autres celle de madame de Sévigné. Ses Mémoires nous plaisent par leur vivacité dramatique. Son s
l va donc voir enfin des esprits ! 2. C’étaient des moines. 3. Ses mémoires , dit Voltaire, sont écrits avec un air de grandeu
enfin plus d’esprit, moins grand et moins méchant que Catilina. « Ses Mémoires sont très-agréables à lire ; mais conçoit-on qu’u
19 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
es auteurs, l’ordre chronologique, comme favorable à l’exercice de la mémoire et susceptible d’ajouter à l’utilité de la lectur
plus parfaits, serviront en outre à la culture et à l’ornement de la mémoire . Ce choix appartient au bon goût du professeur. C
essaire de particularités qu’ils doivent savoir et imprimer dans leur mémoire pour l’intelligence de la suite. Il y a des intri
onc il faut que le navire, quoique battu d’une tempête, si j’ai bonne mémoire , ait été aussi vite que l’œil à découvrir ces lum
oire que d’autres les entendent bien ; et ainsi ils se remplissent la mémoire d’une infinité de choses fausses, obscures et non
lesse tranquille et heureuse, il mourut en 1680. Il raconta, dans ses Mémoires attachants, ce qu’il avait vu, et fit paraître, s
e portées par le premier président Molé à Leurs Majestés66 : assez de mémoires en sont remplis ; il me suffit de dire qu’il y av
en la personne de Broussel, qu’ils réclamaient comme leur martyr68. Mémoires , p. 19 et suiv. de l’édition des Œuvres de La Roc
ûr pour celui qui se défie de soi-même. Tout le monde se plaint de sa mémoire , et personne ne se plaint de son jugement. La mar
re de celle de ses prédécesseurs ; parce qu’il garde toujours dans sa mémoire les connaissances qu’il s’est une fois acquises,
ques de sa faveur et de sa munificence. Pellisson mourut en 1693. Les Mémoires pour Fouquet, dont nous présentons les morceaux l
ire. Que Votre Majesté rappelle, s’il lui plaît, pour un moment en sa mémoire ce grand et beau jour que la France vit avec tant
ges, intelligite ; erudimini qui judicatis terram. Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire  : votre image y sera tracée non point avec cette
e si laborieux qui vous empêche de m’entendre ? Vous enfilez quelques mémoires , vous collationnez un registre, vous signez, vous
ensevelie dans ses ruines avec les faux dieux ; il n’en reste plus de mémoire que par une autre Rome sortie de ses cendres, qui
e ce prince, et ne songea plus qu’à mettre à profit, pour rédiger ses Mémoires , les notes précieuses qu’il avait recueillies. De
cher des capucins pour venir prier Dieu auprès du corps. Extrait des Mémoires 311, ann. 1711, chap. xiv du t. IX, édit. de Saut
it-il. J’ai étonné les hommes, et c’est beaucoup. Repassez dans votre mémoire l’histoire de ma vie : vous verrez que j’ai tout
ébranlables vérités. À cette lutte, qui troubla sa vie et pèse sur sa mémoire , furent consacrées surtout les années de sa longu
de terre qu’ont occupées successivement les peuples soigneux de leur mémoire  : au lieu que l’histoire naturelle embrasse égale
Le mépris des vanités du monde.     Porte toute la Bible en ta mémoire empreinte, Sache tout ce qu’ont dit les sages des
cé de ces coups pleins de gloire Qui, retranchant sa vie, assurent sa mémoire  ; Il semblait triomphant, et tel que sur son char
                     À la gloire. Chère Pauline, adieu : conservez ma mémoire . PAULINE. Je te suivrai partout, et mourrai si tu
le renfermés dans des vers devenus proverbes et présents à toutes les mémoires  ! Quel âge et quelle situation de la vie n’ont pa
ir je mêle un peu de gloire. J’irais plus haut peut-être au temple de mémoire , Si dans un genre seul j’avais usé mes jours ; Ma
plus. Sans vous parer pour lui d’une foi qui m’est due, Perdez-en la mémoire aussi bien que la vue ; Et désormais, sensible à
ît, faire éclater sa gloire ; Et son peuple est toujours présent à sa mémoire . ABNER. Mais où sont ces honneurs à David tant pr
y verrez ma gloire. JOAS. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire  ? ATHALIE. Non, je ne vous veux pas contraindre à
                          Pour quelle mère !… ATHALIE, à Josabeth. Sa mémoire est fidèle, et, dans tout ce qu’il dit, De vous e
dans ses fortes créations, qu’il se contentait de confier à sa vaste mémoire , on regrette l’absence de régularité et de fini ;
ymen réduite, Enchaînée à Gusman par des nœuds éternels, J’adorais ta mémoire au pied de nos autels. Nos peuples, nos tyrans, t
ur moi, du moins pour votre gloire, Deviez de cet esclave étouffer la mémoire  ; Vous, dont les pleurs encore outragent votre ép
étruits rétablissant la gloire, De mon nom, s’il se peut, bénissez la mémoire . (À Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux
otice.] Né en 1709, Gresset, dont Amiens, sa patrie, a consacré la mémoire en lui érigeant une statue754, fut un de ceux qui
f, de ses beaux jours de gloire Gardant, pour son malheur, la pénible mémoire , Sous les feux du midi, sous le froid des hivers,
n a fait aussi un ingénieux éloge. Bayle, plein d’admiration pour les Mémoires du même auteur, voulait qu’on les plaçât au-dessu
ar. Il vaut mieux se borner à répéter ce jugement de Voltaire : « Les Mémoires de La Rochefoucauld sont lus, et l’on sait par cœ
efoucauld, qui ne lui permettait pas, comme le rapporte Huet dans ses Mémoires (liv. V), de prononcer un discours devant six ou
ble, et l’on trouvera une belle âme. » En lui, a remarqué aussi Huet ( Mémoires , 1. IV), « la beauté de l’esprit, comme autrefois
ouva dans son malheur, et en particulier celui de Pellisson, dont les Mémoires cités ne semblent pas indignes à l’auteur du Sièc
he, et surtout le travail si riche et si complet de M. Walckenaer : «  Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin
prendre le titre de duc de Montpensier. Dans le 4e volume des curieux Mémoires de Mademoiselle, récemment édités par M. Chéruel,
à la mésalliance de sa cousine germaine. Mais s’il faut en croire les mémoires du temps, un mariage secret et dont les suites ne
vait été précédemment employé par l’évêque Fromentières, célébrant la mémoire d’Anne d’Autriche, en 1665 ; et depuis on sait qu
s trois illustres captifs. On peut voir, à ce sujet, deux parties des Mémoires de La Rochefoucauld, qui ont pour titre, d’abord,
vit lui-même triompher de la victoire qu’ils remportaient sur lui. » Mémoires de madame de Motteville. Suivant La Rochefoucauld
sa bibliothèque vendue et sa tête mise à prix. 208. On voit dans les Mémoires du cardinal de Retz et dans ceux de La Rochefouca
llet 1651. — « Elle sauva la reine, dit madame de Motteville dans ses Mémoires , et lui donna le moyen de soutenir le cardinal. C
r, ou qu’il le ramènerait à Paris triomphant de tous ses ennemis. » Mémoires du duc de La Rochefoucauld. 212. Elle n’eut pas
de l’académie de Strasbourg, a donné, de 1856 à 1858, une édition des Mémoires de Saint-Simon entièrement conforme au texte orig
cru devoir faire, dans ce récit, « le plus beau morceau peut-être des Mémoires  », a dit M. Nisard, mais trop étendu pour nous, d
eigneur les sentiments de Saint-Simon, comme on peut le voir dans les Mémoires de celui-ci. 301. Il avait été le gouverneur du
 XIV. Cette princesse, fort honnête, mais assez bizarre, a laissé des Mémoires et des Lettres : ces lettres, qui étaient demeuré
à ce jour, viennent d’être publiées. 308. Tout ce passage, comme les Mémoires de Saint-Simon en général, offre beaucoup de ces
d’un effet très désagréable, et il faut les éviter. 311. « Avec les Mémoires du cardinal de Retz, observe un excellent critiqu
ture, et qu’il n’y eût plus rien à espérer qui les dépassât. Mais les Mémoires de Saint-Simon sont venus, et ils ont présenté de
ités d’expression et de couleur qui en font le plus précieux corps de Mémoires jusqu’ici existant. L’écrivain, en les finissant,
es, ni qui forment un groupe plus instructif ni plus curieux. » — Ces Mémoires renferment une partie du règne de Louis XIV, les
t à la fin du dix-huitième siècle qu’il en a été donné un abrégé. Ces Mémoires offrent la contrepartie du siècle de Louis XIV, p
’impose silence à tous mes ennemis Leur haine ne saurait atteindre ma mémoire  ; J’ai mis entre eux et moi l’abîme de ma gloire…
fin les beaux vers par lesquels Boileau honora dans sa VIIe épître la mémoire de cet homme illustre, tout en s’efforçant de sou
ec intérêt, sur la vie domestique et sur les travaux de ce poète, des Mémoires que nous devons au second de ses fils, à Louis Ra
ans l’exposition de l’Œdipe roi : il y voit « une trace de la savante mémoire , de la délicate imitation de Racine ». 661. L’op
ultera encore sur lui, outre le Cours de littérature de La Harpe, les Mémoires de Marmontel, vers la fin du livre IV, les feuill
aucune terre pour le conserver, et qu’il semble vouloir éterniser la mémoire de ce grand homme ». Le même seigneur ajoute que
Mort, nous tombons à ses genoux. On n’aime que la gloire absente : La mémoire est reconnaissante ; Les yeux sont Ingrats et jal
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
1777.) [Notice] Gresset, dont Amiens, sa patrie, a consacré la mémoire en lui érigeant une statue1, fut un de ceux qui,
Heureux enfin s’il n’eût pas voyagé. Mais vint ce temps d’affligeante mémoire , Ce temps critique où s’éclipse sa gloire. O crim
vilégé, d’avoir laissé beaucoup de ces traits qui se gravent dans les mémoires et circulent, pour l’usage journalier, dans toute
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
un seul coursier sur une double roue ; Ceux-ci,sur un théâtre où leur mémoire échoue En bouffons apprentis défigurent ces vers
e trahison, condamné et exécuté cinq ans après. Voltaire a défendu sa mémoire , et un arrêt du conseil, sous Louis XVI, l’a réha
ssion, qui, dès leur naissance, s’établissent un droit sur toutes les mémoires et reviennent dans toutes les conversations : plu
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ent le royaume des cieux, ou entrent triomphalement dans le temple de Mémoire  ; mais sa muse n’a donné que de bons exemples. Il
ain jeune, en voyant quelque pierre oubliée Où d’un ancien bonheur la mémoire est liée, Quelque nom, que sa main sur le hêtre a
à la fois de ce long souvenir ; Et, suivant son récit dans ma propre mémoire , Je me laisse, en rêvant, raconter mon histoire,
23 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
pensable  sans quoi l’imagination serait captive dans le cercle de la mémoire   elle ne serait qu’une mémoire imaginative, comme
on serait captive dans le cercle de la mémoire  elle ne serait qu’une mémoire imaginative, comme on l’a dit, tandis qu’elle doi
24 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ité du pinceau en fassent bien saisir les traits et les grave dans la mémoire . Surtout, point de portraits de fantaisie chez l’
es faits. Salluste et Tacite restent les maîtres sous ce rapport. Les Mémoires , par leur caractère plus privé, plus intime, le c
ts du même individu, selon qu’ils sont destinés à une histoire, à des Mémoires ou à quelque œuvre d’éloquence. Comparez le Catil
ien accusés pour que l’imagination les accepte à l’instant, et que la mémoire les retienne fidèlement. Ce sont là les deux méri
25 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
son d’idées qui, recueillies dans l’entendement et conservées dans la mémoire , se reproduisent au besoin et en engendrent de no
s distinctes ; savoir : l’invention, la disposition, l’élocution, la mémoire et l’action. (Cic., de inv. Rh., n°. 7.) De ces
arquables qu’on aura trouvées dans la méditation, c’est l’objet de la mémoire .Mémoire. Enfin, on doit accompagner son débit des
les décisions des conciles. La vie des saints dont l’Église honore la mémoire lui fournit des exemples propres à porter à la ve
ce ; nous nous en rappelons les circonstances et les signes, c’est la mémoire  ; nous les composons et les étendons à notre gré,
re époux ? Phèdre répond : Et sur quoi jugez-vous que j’en perds la mémoire , Prince ? aurais-je perdu tout le soin de ma gloi
emble, le réduire, le synthéser, si l’on peut s’exprimer ainsi. Tout mémoire , tout discours sur un sujet donné doit être ramen
tention des auditeurs, à faciliter leur intelligence, à soulager leur mémoire , à déterminer leur assentiment. Moyens d’y arriv
moyens épars et développés dans les discours, pour les remettre en la mémoire des juges, (De inv. Rh., l. I, n. 52.) Il sera mi
e. (Crevier.) On l’appelle simplement fait dans les plaidoyers et les mémoires . Ce n’en est pas la partie la moins importante, n
conscience. Si néanmoins l’adversaire a produit précédemment quelque mémoire , on peut le réfuter ; car alors c’est répondre à
t que trop fréquens dans la conversation, dans les disputes, dans les mémoires judiciaires, etc…., où l’on s’efforce souvent de
oyer le style simple. Le style simple est celui des discussions, des mémoires , des récits, etc… Dans quels le style relevé. L
Il serait aussi ridicule qu’inutile de rechercher la variété dans un mémoire de quelques pages sur un sujet purement scientifi
s courtes, le sens se trouve haché, les liaisons sont pénibles, et la mémoire du lecteur est comme surchargée de cette longue s
? etc… » Fléchier, voulant faire voir à quel point il outragerait la mémoire de Montausier en flattant son portrait, se sert d
nt dans le discours. Elles ont le mérite de se fixer aisément dans la mémoire , d’être souvent citées, enfin de devenir, en quel
uvrages légers et plaisans. On en trouve beaucoup d’exemples dans les Mémoires de Grammont par Hamilton : « En ce temps-là, il n
aquelle les grands orateurs attachent moins de prix. Elle comprend la mémoire et l’action. Chapitre premie. De la mémoir
et l’action. Chapitre premie. De la mémoir. Utilité de la mémoire , Il n’est pas besoin de prouver combien cette fa
ncés dans les académies, tous les autres ont besoin d’être débités de mémoire . De la chaire. L’usage de réciter par cœur est
d sens ; et bien propre à faire sentir à quel point la fidélité de la mémoire influe sur l’effet du débit et par conséquent sur
eurs, et leur mission produirait beaucoup moins de fruit. Un débit de mémoire se rapproche quelquefois d’une inspiration soudai
chaire, ch. 78.) Du barreau. Au barreau, l’habitude de plaider de mémoire ou sur de simples notes est devenue générale(1).
qui, en parlant en public, se dispensent d’employer le secours de la mémoire  : « On les voit, dit-il, lecteurs insipides et ré
urs ouvrages, ôter à l’orateur la vie et le mouvement en lui ôtant la mémoire et la prononciation. Et quelle peut être l’impres
quence. » (Tome I de ses œuvres.) Dans l’improvisation. C’est à la mémoire , dit Quintilien, que nous sommes principalement r
t sans interruption à la parole, et remet le tout comme en dépôt à la mémoire qui, d’une main fidèle, le rend à l’orateur à poi
l’improvisation, d’arrêter de tête dans le moment et de fixer dans la mémoire un plan qu’il puisse suivre en parlant ; car il m
rveilleusement à faciliter l’élocution improvisée. Mais revenons à la mémoire , et parlons de la manière dont on doit s’y prendr
on doit s’y prendre pour s’en faire une bonne. Qualités d’une bonne mémoire . La mémoire est en même temps un présent de la n
prendre pour s’en faire une bonne. Qualités d’une bonne mémoire. La mémoire est en même temps un présent de la nature et le f
avail. Elle doit son origine à l’une, et à l’autre sa perfection. Une mémoire heureuse doit avoir deux vertus : la première, de
l est soutenu ; nous disons mot à mot, car il n’est rien qui rende la mémoire plus paresseuse, plus chancelante, plus débile qu
â intercidit. A quelque âge que ce soit, lorsqu’on voudra cultiver sa mémoire , on doit se résoudre à dévorer le dégoût de ce pr
mdem cibum remandendi. (Quit., l. XI, c. 2.) Avantage de cultiver a mémoire de bonne heure. Mais il est très-important de s’
ais il est très-important de s’appliquer de bonne heure à cultiver sa mémoire  ; aussi, dans les colléges de l’université, oblig
les colléges de l’université, oblige-t-on les élèves à apprendre par mémoire les plus beaux endroits des auteurs qui leur ont
es : « Les élèves, dit-il, se formeront le goût de bonne heure ; leur mémoire leur fournira sans cesse d’excellens modèles qu’i
avec succès dans le discours. » (L. II, c. 7.) Ajoutons à cela que la mémoire ainsi cultivée dès l’enfance se prête volontiers
lus sérieuses, on lui impose un tâche plus longue et plus difficile. Mémoire des mots. Il y a une mémoire des mots, et une mé
n tâche plus longue et plus difficile. Mémoire des mots. Il y a une mémoire des mots, et une mémoire des choses. La première
us difficile. Mémoire des mots. Il y a une mémoire des mots, et une mémoire des choses. La première est celle dont nous avons
iter fidèlement est à rendre mot pour mot ce qu’on a appris par cœur. Mémoire des choses. L’autre consiste à retenir, non les m
mme d’une histoire, d’un plaidoyer, d’un sermon, etc…. Cette sorte de mémoire n’est pas d’une moindre utilité que la première 
lus général. Méthode pour apprendre facilement un long discours. La mémoire des choses sert de base à celle des mots. Quand o
endre par cœur un long discours, rien n’est plus propre à soulager la mémoire dans ce travail que d’apprendre d’abord l’ordre e
e par Quintilien (lœ cit.)  ; et, suivant Cicéron, le fondement de la mémoire est l’ordre. Ordo est maximè qui memoriæ lumen a
écessité de remédier sur-le-champ dans le debit aux infidélités de la mémoire . Les inconvéniens qui résultent des infidélités
s inconvéniens qui résultent des infidélités on des hésitations de la mémoire sont très-graves pour un orateur qui prononce pub
que vous aviez préparé. Il est bon même de fixer son discours dans la mémoire , sans pourtant se faire une loi inviolable de n’y
e tourment de son auditoire  ; tandis qu’au contraire, s’il joint une mémoire aisée aux autres parties de l’action, il est sûr
ute voix, la déclamation de morceaux de prose et de poésie récités de mémoire dans des lieux vastes, et même en plein air sur l
Livre quatrième. De la prononciation oratoire 387 Chap. Ier. De la mémoire ibid. Chap. II. De l’action 395 Art. Ier. De
mieux. Division de la rhétorique. Invention, disposition, élocution. Mémoire . Action. Définition de l’invention et de la persu
pas le style de l’autre. Y a-t-il une prose poétique ? Utilité de la mémoire , Pour l’orateur, De la chaire. Du barreau. (1).
ion. Moyens d’y réussir. Manière de s’y exercer. Qualités d’une bonne mémoire . Moyen de les acquérir. Avantage de cultiver a mé
és d’une bonne mémoire. Moyen de les acquérir. Avantage de cultiver a mémoire de bonne heure. Mémoire des mots. Mémoire des cho
Moyen de les acquérir. Avantage de cultiver a mémoire de bonne heure. Mémoire des mots. Mémoire des choses. Méthode pour appren
rir. Avantage de cultiver a mémoire de bonne heure. Mémoire des mots. Mémoire des choses. Méthode pour apprendre facilement un
écessité de remédier sur-le-champ dans le debit aux infidélités de la mémoire . Importance de l’action. Elle a deux parties, la
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
y verrez ma gloire. Joas. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire  ! Athalie. Non, je ne vous veux pas contraindre
thalie. Hé bien ? Joas. Pour quelle mère4 ? Athalie, à Josabeth. Sa mémoire est fidèle, et, dans tout ce qu’il dit, De vous e
s de vous ; consentez seulement. Du sang dont vous sortez rappelez la mémoire  ; Et ne préférez point à la solide gloire Des hon
yeucte. 3. Il répète les maximes de Joad : il les a retenues dans la mémoire du cœur. 1. Oui, il est très-avancé pour son âge
e, déshérité de son antique gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire  ; Soit que de ses désirs l’immense profondeur Lui
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
sur les débris de Rome et de la Grèce, pays de forte et d’ingénieuse mémoire , où les palais sont ensevelis dans la poudre, et
e succèdent comme les hommes qui les ont élevés ; je rappelai dans ma mémoire que ces mêmes Juifs, qui, dans leur première capt
e, bien qu’elle ne soit pas encore assez vaine, de la trace que notre mémoire laisse dans le cœur des hommes, cendre et poussi
pieds tes monuments épars, J’aime à sentir le temps, plus fort que ta mémoire , Effacer pas à pas les traces de ta gloire ! L’ho
ouvantable machine rapporteraient plus d’honneur et de révérence à sa mémoire  : ce n’était rien que son sépulcre. Le monde, enn
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ur quelques académiciens du dix-septième siècle Rappelez en votre mémoire ce grand et premier concile où les Pères qui le c
e si laborieux qui vous empêche de m’entendre ? Vous enfilez quelques mémoires , vous collationnez un registre, vous signez, vous
e moment d’après baisse, dégénère, perd le peu de lustre qu’un peu de mémoire lui donnait, et montre la corde. Lui seul ignore
is contre soi-même en faveur du peuple, des alliés, des ennemis ; une mémoire heureuse et très-présente qui rappelle les besoin
sont empruntées à M. Helleu. (Édition Dezobry.) 1. On lit, dans les Mémoires historiques de Louis XIV : « La moindre marque de
ire ? ne vous reposez point sur vos descendants pour le soin de votre mémoire et pour la durée de votre nom : les titres passen
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
l’esprit. La seconde sorte1 de critique est à la première ce que les mémoires sont à l’histoire. Elle s’occupe plus de la chron
et, et qui s’y introduisent par le relâchement de l’attention, par la mémoire , par l’imitation ! Combien d’autres dont s’est em
r. À qui n’en vient-il pas dans l’esprit par cette porte banale de la mémoire , toujours ouverte à tout ce qui est imitation et
us nous servirons à notre tour. Il faut que l’étude les place dans la mémoire de l’écrivain, qui les y garde, comme de l’argent
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
goût des détails, une assez longue expérience des choses du monde, la mémoire prompte, fidèle, et un coup d’œil assez vif, mais
ire des affaires. Sa pénétration et son goût, joints au bonheur de sa mémoire , se portaient avec une indifférente facilité sur
e ces accents quelques pages des Confessions de J. J. Rousseau et des Mémoires de madame Roland : c’est le même enthousiasme. 1
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
es auteurs, l’ordre chronologique, comme favorable à l’exercice de la mémoire et susceptible d’ajouter à l’utilité de la lectur
plus parfaits, serviront en outre à la culture et à l’ornement de la mémoire . Ce choix appartient au bon goût du professeur. C
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
de qui la plume Blessa les vivants et les morts. Son encre noircit la mémoire Des monarques, de qui la gloire Est vivante après
statue, d’un portrait, etc. ; soit pour transmettre à la postérité la mémoire de quelque événement, soit pour faire connaître a
la comtesse de la Suze, est la meilleure en ce genre qui s’offre à ma mémoire . Elle consiste en quatre vers latins que les uns
à la fin de ce Volume. 183. Voyez ce mot, ibid. 184. Voyez le mot Mémoire (Déesse de), dans les notes, à la fin de ce Volum
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
e la douleur, parce qu’ils sentent avec chaleur les peines de l’âme. ( Mémoires de Napoléon Ier, dictés au général Gourgaud.)
de me voir entouré ; Nos souvenirs m’ont enivré, Le vin m’a rendu la mémoire . Fier de mes exploits et des leurs, J’ai mon drap
mplissent de leurs exploits, laissent un souvenir ineffaçable dans la mémoire des hommes, prennent place dans toutes les tradit
re ? Les partis même qui l’ont combattu se disputant l’héritage de sa mémoire comme un trophée, comme une arme, comme un boucli
34 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
demandant à Achille le corps de son fils. Elles sont dans toutes les mémoires , ou plutôt dans tous les cœurs. Mais écoutez, dan
s à mon enfance ? »Ah ! ces chères paroles, je les ai gardées dans ma mémoire , mais toi tu les as oubliées, et tu veux égorger
recueilli de l’assistance. Mais si cette sécurité est favorable à sa mémoire , elle ne l’est pas autant à son inspiration. L’él
n peut dire que les pages qu’il nous a laissées sur ce sujet sont les mémoires de l’éloquence. Nous allons lire ensemble ces bel
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
eau modèle de péroraison tirée de la personne du juge, c’est celle du Mémoire de Pélisson en faveur de Fouquet, le seul morceau
conjoncture ; mais, milords, tant que je garderai le sentiment et la mémoire , je ne consentirai jamais à priver la royale post
été de forme tout ce qui a été dit, pour le graver plus avant dans la mémoire et en faire mieux saisir l’ensemble par la suppre
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
tourmenté de bonne heure par le démon de l’histoire, et commença ses Mémoires en juillet 1694, à l’armée, à l’âge de dix-neuf a
uc d’Orléans, frère unique de Louis XIV. Elle a laissé d’intéressants mémoires . 1. Saint-Simon triomphait de cette mort qui le
a poétique et de sa critique. Ordinairement ce qu’il dit échappe à la mémoire , mais n’échappe pas au souvenir ; je veux dire qu
37 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
qui avaient échappé jusqu’ici à tous les critiques, dans un important mémoire de M. J. Bernays, Grundzuege der verlorenen Abhan
décadence de la haute poésie et du vrai drame, etc. » (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, IVe vol., 1802.)
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
aut point le livre de La Rochefoucauld. On peut en dire autant de ses Mémoires sur la régence d’Anne d’Autriche. « Il a, selon u
facile de connaître celles de l’esprit. Tout le monde se plaint de sa mémoire , et personne ne se plaint de son jugement. La mar
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ous le nom d’action, une quatrième partie qui comprenait autrefois la mémoire et la prononciation. Nous n’avons rien à en dire.
els, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle. Cet homme, qui défendait les
e triste cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous pas en votre mémoire ce que vous avez vu, ce que vous avez senti, il y
aux. Ces discours se réduisent aux plaidoyers, aux consultations, aux mémoires et aux rapports de procès. Dans les plaidoyers, o
faires d’une grande importance, les avocats font souvent imprimer des mémoires qu’ils distribuent aux juges ; les moyens y sont
scours prononcés de vive voix. Il faut donc que l’avocat travaille un mémoire et le perfectionne autant que possible. Tout y do
esures et des résolutions à prendre, des obstacles à lever, enfin des mémoires , des conventions, des traités à dresser29. Les di
40 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
force ou de grâce : Ex. : Moi, des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire  ! 3° Hyperbate L’Hyperbate renverse l’ordr
ire accroire, J’eus l’air de vouloir m’afficher Aux murs du temple de mémoire  ; Aux sots vous sûtes tous cacher ; Je parus trop
 » Ratopolis était bloquée…       Thémis n’avait point travaillé De mémoire de singe a fait plus embrouillé… Don Pourceau ra
épétition de la conjonction semble accumuler les reproches faits à la mémoire d’un prince ambitieux : Sa gloire sera toujours
se souviennent que des bouffons qui les ont divertis, et ont perdu la mémoire des magistrats qui les ont gouvernés. Les hommes
ine-Française, Coutras, Ivry, ne sont pas d’aussi grands noms dans la mémoire des hommes, et n’entraînaient pas d’aussi grandes
tu soixante ans pour ta gloire. J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire  ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes
41 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
meilleur ordre, les orner du charme de la diction, les graver dans sa mémoire , les faire valoir par la grâce et la noblesse du
ns les lieux communs qu’ils ont assignés à chaque genre de causes, ma mémoire plierait sous le fardeau. Car, la nature des fait
exemples instructifs ; elle mûrit le jugement de l’orateur et orne sa mémoire  ; elle le force à comparer, à réfléchir ; elle lu
là un homme doué d’un jugement étendu, d’une riche imagination, d’une mémoire heureuse, d’une organisation délicate : l’âme d’u
apprenez-les par cœur ; récitez-les pour vous exercer l’oreille et la mémoire  ; écrivez les parties principales de vos harangue
s qui s’y rapportent. Le tort des rhéteurs est de compter trop sur la mémoire de leurs élèves, et pas assez sur leur bon sens.
n’aboutiraient qu’à des jeux de scène manqués ou ridicules. Jamais la mémoire n’a suppléé à l’inspiration. « Si je voulais acqu
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
actif, à mesure que la connaissance en devient plus parfaite ; que la mémoire vous redise tous les jours : ceux qui nous l’ont
que j’offre maintenant aux pères des guerriers dont nous célébrons la mémoire  : ils savent que leurs fils naquirent soumis aux
43 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
tours, des images, de l’harmonie des bons auteurs ; on s’enrichit la mémoire  ; le goût se forme ; on acquiert le sentiment du
eut contribuer à développer l’intelligence de la jeunesse, à orner sa mémoire et son cœur, à former son jugement, son goût et s
cesse un drame ou une comédie vivante, il vaut mieux interroger notre mémoire et nos impressions que les livres ; nos compositi
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
r que ses indignes ennemis, et s’érige en avocat du droit commun. Ses mémoires , qui passionnent l’opinion, sont les Provinciales
ce trait : « qui dit auteur, dit oseur. » Exorde de son quatrième mémoire 1 Si l’être bienfaisant qui veille à tout m’e
les larmes, le rire échappait quelquefois.4. 1. Il s’agit ici des mémoires contre M. Goezman, conseiller de grand’chambre, a
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
lire les Anciens. Alors la page de l’esprit est toute blanche, et la mémoire boit avidement tout ce qu’on y verse. Plus tard l
nom choisi, et par un acte de piété studieuse à accomplir envers une mémoire . Si pourtant l’objet de notre étude ce jour-là, e
t d’un de ces hommes en partie célèbres et en partie oubliés, dans la mémoire desquels, pour ainsi dire, la lumière et l’ombre
46 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
cuments, comme le chancelier Hurault de Cheverny (1528-1599) dans ses Mémoires  ; Du Plessis-Mornay (1549-1623) dans sa correspon
dans le roi, et Marguerite de Valois (1553-1615), sa femme, dont les Mémoires sont l’œuvre charmante d’une « après-dînée ». Enf
entends y comprendre, et principalement, ceulx qui ne vivent qu’en la mémoire des livres : il practiquera, par le moyen des his
eprises, devant les Notables, les États-Généraux, les Parlements, son Mémoire au roi Charles IX sur la paix, son Traité (inache
ité (inachevé) de la réformation de la justice — je ne parle que pour mémoire de ses poésies latines, — appartiennent aux lettr
à « l’aimer passionnément ». Pellisson lut deux fois en une nuit ses Mémoires , et goûta cette négligence molle et légère qui al
Henri de Bourbon, depuis Henri IV, en 1572, et répudiée en 1599. Ses Mémoires , adressés à Brantôme, racontent ses souvenirs de
s son chef-d’œuvre, qui est un des chefs-d’œuvre de notre langue, ses Mémoires  ; La Rochefoucauld porte dans la rédaction des si
oire que d’autres les entendent bien ; et ainsi ils se remplissent la mémoire d’une infinité de choses fausses, obscures et non
ourut à Paris dans la piété et la charité. — C’est dans ses immortels Mémoires qu’il faut lire cette vie d’intrigues, de fièvre
s d’attachement que de passion, plus de dureté que de fierté, plus de mémoire des injures que des bienfaits, plus d’intention d
Rochefoucauld en connut les acteurs et les peignit en maître dans ses Mémoires sur la Régence et Anne d’Autriche (1662) ; puis,
de soi-même que de n’en point parler.   Tout le monde se plaint de sa mémoire , et personne ne se plaint de son jugement.   La f
varice ou la négligence de tes héritiers le refuseront peut-être à ta mémoire  ; tant on pensera peu à toi quelques années après
es, intelligite ; erudimini, qui judicatis terram. Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si
els, et réjouissoit Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle ; cet homme, qui défendoit le
e triste cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous pas en votre mémoire ce que vous avez vu, ce que vous avez senti il y
persuasion. Son premier discours est une prière au roi, le second un mémoire au roi et à la France, les deux derniers des adre
ées… Que Votre Majesté rappelle, s’il lui plaît, pour un moment en sa mémoire ce grand et beau jour que la France vit avec tant
et le roi se retrouvent dans le style de ses Œuvres (6 vol. 1806) ou mémoires , instructions, lettres, documents de toute nature
lui, ou rédigés par M. Pellisson et M. de Périgny (voir l’édition des Mémoires pour l’instruction du Dauphin de M. Dreyss, 2 vol
e la fierté chez un roi Je tâche et je tâcherai toujours dans ces Mémoires à élever, mais non pas à enfler votre courage. S’
es qualités, et laissé depuis tant de siècles une longue et éternelle mémoire d’eux-mêmes, qui semble, au lieu de se détruire,
ens à douter quelquefois si les discours qu’on en fait et ces propres Mémoires ne doivent pas être mis au rang des choses inutil
r ; il brûla tout, et il n’en est resté que quelques fragmens dans ma mémoire . Ne nous occupons point de ce qu’il faudra, tôt o
ir une correspondance spirituelle considérable, de rédiger différents mémoires destinés à éclairer le roi sur l’épuisement de la
aucune dépense pour amasser la quantité infinie d’Instructions et de Mémoires dont il avoit besoin, et il occupait sans cesse u
nt soixante ans, les veux et les oreilles toujours ouverts. De là ces mémoires , « écrits à la diable pour l’immortalité », dit C
illant, et de l’esprit le plus fin, ont fait vivre ses Lettres et ses Mémoires . Il fut de l’Académie française. Hamilton (Antoi
beau-frère, qui en avait quatre-vingts, il écrivit, sous le titre de Mémoires du chevalier de Gramont, la chronique de la jeune
 V), elle a écrit d’un style facile, simple, quelquefois piquant, des Mémoires où le détail abonde, où les fins portraits ne man
, un Traité de l’attaque et de la défense des places, et ces célèbres Mémoires sur la Dîme royale et sur l’édit de Nantes, dont
qu’avec sa vie. Voilà ce que j’ay cru devoir ajouter à la fin de ces mémoires , afin de ne rien laisser en arrière de ce qui peu
s en 1718 ; par Saint-Simon, qui, en 1715, n’était qu’au tiers de ses mémoires de soixante années ; par Rollin et Daguesseau, qu
res, poésies légères, romans, contes, pamphlets littéraires, factums. mémoires éloquents pour les Sirven et les Calas, traductio
Montesquieu se fit d’abord connaître à l’Académie de Bordeaux par des Mémoires d’histoire naturelle, puis à la France par la spi
………… « J’ai étonné les hommes, et c’est beaucoup. Repassez dans votre mémoire l’histoire de ma vie : vous verrez que j’ai tout
ntbar, en Bourgogne, d’un conseiller du Parlement de Dijon. Auteur de mémoires de physique et d’économie rurale, traducteur d’ou
de terre qu’ont occupées successivement les peuples soigneux de leur mémoire  ; au lieu que l’histoire naturelle embrasse égale
ires, et, selon les différentes occurrences, divers avantages : de la mémoire et de la sagacité dans la dispute, de la sécurité
ère comédie, bouffonne et éloquente, qu’il leur avait donnée dans ses Mémoires judiciaires sur l’affaire Goëzman, en avilissant
isaient écho à sa gloire dans le drame (Clavijo, 1774, sujet tiré des Mémoires ), et dans l’opéra (Les Noces, 1786). On ne cesse,
e mari ; et sur les audiences de ce même cabinet, vous nous donnez un mémoire bien long, bien hérissé de textes, d’ordonnances,
s, comme un docteur ès-lois, sans vous soucier plus de répondre à mes Mémoires , que s’ils n’existoient point ou ne traitoient pa
étoit entre ses mains plus de douze jours avant la publication de ce Mémoire . Quoi qu’il en soit, il me convient mieux, madame
à la cause, je ne suis pas tenu d’user mon temps à vous répondre. Six Mémoires à la fois contre moi ! c’étoit assez d’un seul po
ec ; et, quand je n’aurai plus de papier, j’irai jusqu’à disputer vos Mémoires aux chiffonnières, et j’en griffonnerai les meill
obtenir de l’imprimeur ; et si je n’en trouve aucun traitable sur mes Mémoires , je vendrai les premiers pour payer les derniers.
sieurs ; car toutes vos intrigues, vos cabales, vos criailleries, vos Mémoires , vos efforts pour me rendre odieux aux puissances
je crois avoir bien prouvé ; surtout répliquer en bref à une foule de Mémoires dont aucun ne répond aux miens. Je commencerai pa
ans les gazettes comme un évènement, et transmis par l’historien à la mémoire des siècles. « Sous ce consultat, dit notre annal
n Grèce, de l’abbé J.-J. Barthélemy (1716-1795), auteur de spirituels Mémoires sur ma vie. — Elle emprunte la forme des Lettres,
r leurs romans que Mme de Staal (Mlle De Launay) par ses intéressants Mémoires . Il n’est que juste, enfin, de mettre, pour termi
it un recueillement religieux. L’aspect d’une grande cité déserte, la mémoire des temps passés, la comparaison de l’état présen
ent. Ce que j’aimois étoit encore au monde, ou existoit pour moi. — Ô mémoire  ! mémoire ! Elle revenoit quelquefois au duc de M
e j’aimois étoit encore au monde, ou existoit pour moi. — Ô mémoire ! mémoire  ! Elle revenoit quelquefois au duc de Marlborough
ce rêveuse au manoir paternel de Combourg, qu’il a racontées dans ses Mémoires d’Outre-Tombe, officier inactif et chagrin à Pari
in, une traduction en prose du Paradis perdu, une Vie de Rancé et les Mémoires d’Outre-Tombe, publiés après sa mort. Chateaubria
e succèdent comme les hommes qui les ont élevés ; je rappelai dans ma mémoire que ces mêmes Juifs, qui, dans leur première capt
La « vieille garde » Souvenir du 3 mai 1814. J’ai présent à la mémoire , comme si je le voyais encore, le spectacle dont
s divers titres ont publié ses compagnons de captivité, contenant les mémoires qu’il a dictés sur quelques-unes de ses campagnes
z en toute votre vie ; et mettez-vous bien dans l’esprit que tous les mémoires et histoires de vos académies, depuis leur fondat
ecture de Tite-Live ou de César728. Telle était cette enfance dont la mémoire poursuivait le général Drouot jusque dans les spl
it et s’achevait enfin à la Tribune, où le général ne récitait pas de mémoire , mais retrouvait d’instinct et d’enthousiasme tou
que. Dix années de sa vie (1858-1868) ont été consacrées à écrire ses Mémoires  : « Voulant, dit-il, parler de mon temps et de ma
s, et son temps et lui-même. L’histoire de la grande Rébellion et les Mémoires sur sa vie privée et son ministère occupèrent les
ous le contester, vous avez eu à cœur de laver de telles barbaries la mémoire de l’illustre fondateur de l’ordre religieux auqu
ux ou trois heures : le reste de la nuit était employé à composer. Sa mémoire retenait fidèlement toutes les phrases, tous les
de nobles conjectures, et vingt-neuf ans, voilà de quoi se compose sa mémoire . Certes, elle est assez belle ! ne le plaignons p
e Napoléon et de la Grande Armée pendant l’année 1812. Il écrivit ses Mémoires , imprimés pendant sa vie (chez Didot), publiés, s
de ses regards curieux, il en gravera les moindres accidents dans sa mémoire avide, et sans doute qu’alors il s’écriera : « Qu
é cette question de l’urbanité, et il a terminé son agréable et docte Mémoire par y joindre un Éloge de Mme de Caylus849, en re
l’observation du monde y ont moins de part. (Ibid., XIX.) Les Mémoires du XVIe siècle Ce qui fait le mérite de cette
l’histoire d’un homme et l’histoire des événements854. Point de bons Mémoires , si l’auteur n’en est pas lui-même le premier hér
mps il n’a pas été mêlé aux événements de son siècle. Pour écrire des Mémoires , il faut deux choses : être soi, c’est-à-dire gar
que l’originalité du caractère qui donne aux hommes du relief et aux Mémoires de l’intérêt. Dans les Mémoires du xvie  siècle,
qui donne aux hommes du relief et aux Mémoires de l’intérêt. Dans les Mémoires du xvie  siècle, ce sont toujours les hommes qui
s sont derrière et à peine visibles. Qu’est-ce qui fait que, dans les Mémoires du xvie  siècle, dans des récits de guerres de re
tarque, en prononçant de graves discours qu’ils semblaient réciter de mémoire , comme une leçon apprise aux écoles. L’impulsion
moiselle de Scudéry. Elle ne se défiait pas du précieux, parce que sa mémoire le lui glissait à son insu, et que, tout en écriv
échafaud, et il s’élança dans l’avenir, jeune, beau, immortel dans la mémoire de la France, avec tout son enthousiasme et quelq
la tranquillité ! — Ah ! je ne m’en consolerai jamais ! Cependant sa mémoire ne vit plus que dans mon cœur ; elle n’existe plu
environnent : ces différents aspects sont tellement empreints dans ma mémoire , qu’ils font, pour ainsi dire, partie de moi-même
apprend que j’ai vécu là jadis dans des temps plus heureux et dont la mémoire s’est effacée en moi. J’aime surtout à contempler
tin, belle-mère de son élève, pour laquelle de Retz écrivit aussi ses Mémoires , la relation tragi-comique de cette session, assi
esses d’Escarbagnas », capucins ou autres. — L’édition définitive des Mémoires sur les Grands Jours d’Auvergne est celle de M. C
e du frère de Louis XIV, Éléonore de Bavière, qui a laissé de curieux Mémoires , mère de M. le duc d’Orléans, depuis le Régent. —
yez ce que l’Hospital dit des épices.) — L’affaire Goezman (voyez les Mémoires de Beaumarchais) devait donner trop raison aux re
ui restitue ses dons, sauf les quinze louis : ils furent la cause des Mémoires , Beaumarchais les réclame : le conseiller lui int
ve de corruption ; il en appelle à l’opinion publique. Il publie : 1° Mémoire à consulter pour P. A. Caron, etc. ; 2° Supplémen
Mémoire à consulter pour P. A. Caron, etc. ; 2° Supplément au… (ou 2e Mémoire ) ; 3° Addition au Supplément du… (ou 3e Mémoire) 
Supplément au… (ou 2e Mémoire) ; 3° Addition au Supplément du… (ou 3e Mémoire ) ; 4° Quatrième Mémoire… (qui contient l’épisode
moire) ; 3° Addition au Supplément du… (ou 3e Mémoire) ; 4° Quatrième Mémoire … (qui contient l’épisode de Clavijo). 585. Marin
llement », Lettre du 26 février 1774), semble, après la lecture du 4e Mémoire , craindre que cette amitié ne finisse par lui fai
écrivit des drames et des romans. 587. Voltaire ne tarit pas sur les Mémoires . Voyez ses Lettres (30 décembre 1773, 3 janvier 1
Lettres (30 décembre 1773, 3 janvier 1774, etc.). « J’ai lu tous les Mémoires de Beaumarchais ; jamais je ne me suis tant amusé
terrasse comme Arlequin Sauvage renversait une escouade du guet… Ces Mémoires sont bien prodigieusement spirituels ; je crois c
45-1748). 834. Célèbre acteur tragique (1722-1778) ; il a laissé des Mémoires . 835. Critique (1743-1814), célèbre surtout par
peut consentir, même comme historien, à disparaître tout à fait. Les mémoires lui laissent la liberté de se livrer à son génie.
d’état-major de l’empereur dans ses campagnes ; Constant a laissé des Mémoires  ; Cambacérès fut archi-chancelier ; Talleyrand, g
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
nt des amitiés choisies, entre autres celle de Madame de Sévigné. Ses Mémoires , dont la franchise va jusqu’au cynisme, nous plai
enfin plus d’esprit, moins grand et moins méchant que Catilina. « Ses Mémoires sont très-agréables à lire ; mais conçoit-on qu’u
48 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
erté, qui tourne toutes les têtes ; ce feu français, comme disent les mémoires  ; cette jactance bruyante des opinions, qui s’aff
salutaire, la paix de cette convalescence sociale, respirent dans les mémoires qui s’écrivent alors : ils nous donnent l’impress
s idées de réforme et de liberté que Fénelon avait proposées dans des mémoires confidentiels étaient devenues l’entretien de tou
génie, et, au milieu de faits purement techniques et militaires, ses mémoires publiés en 1823, offrent des parties largement tr
tion ont encore un éclat particulier, et qui ne s’est effacé d’aucune mémoire . Retardé par l’Empire, le mouvement intellectuel,
bien plus tard, en 1738, qu’il entreprit la rédaction définitive des Mémoires tels qu’on les possède aujourd’hui. Sa vie politi
jugements de Dieu, et qui osera ne pas s’anéantir en leur présence ? Mémoires , liv. XIIe. Conseil de régence où fut dégradé
ment, et qu’il prononça au lit de justice avant de proposer l’arrêt. Mémoires , liv. XVIe. Bossuet123. Entreprendre un lég
truction des rois. M. de Meaux savait tant et avec tant d’ordre et de mémoire , qu’il écrivait avec une facilité étonnante. Comm
ait déjà à l’Académie française. Ses premiers travaux avaient été des mémoires scientifiques et littéraires composés pour l’Acad
ce d’états généraux. Les paroles qu’il y prononça sont encore dans la mémoire des bons citoyens qui savent l’histoire de leur p
ortunée de sa veuve augmenta les regrets de la perte de son mari. Les Mémoires du duc de Sully développèrent toutes ses vertus,
, la profondeur incroyable de Pascal, son raisonnement invincible, sa mémoire surnaturelle, sa connaissance universelle et prém
it partout le succès, l’esprit net et délié. » Ce fut surtout par ses Mémoires qu’il a été autre chose qu’un homme de lettres. O
e calomniateur, Beaumarchais porta la cause devant le public dans les Mémoires judiciaires contre les sieurs de Goëzmann, Lablac
s observations, ma confrontation avec elle fut close à l’instant287. Mémoires , Première Partie. Beaumarchais à ses ennemis.
, une fortune gênée, attristèrent la vieillesse de Chateaubriand. Les Mémoires d’Outre-tombe portent ce caractère de tristesse i
bleus portés par une espèce de glaïeuls ; j’en cueillis plusieurs en mémoire d’Hélène : la fragile couronne de la beauté exist
le long de l’Eurotas, cette promenade qui ne s’effacera jamais de ma mémoire . Si je hais les mœurs des Spartiates, je ne mécon
t la gravité du style, restent égales dans ses dernières œuvres : les Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps 422 (1858-1
huitième siècle. Finesse et élévation dans la pensée, richesses d’une mémoire qui laisse à l’esprit toute sa liberté ; style à
loquence française (1822). Buffon écrivain. Marmontel, dans ses Mémoires 445, reproche à Buffon d’avoir quitté par orgueil
histoire de la philosophie, et c’est un honneur incontestable pour la mémoire de Cousin que d’avoir été, grâce à son esprit d’a
I, couronné en 1818 par l’académie de Nîmes, et deux ans plus tard un Mémoire sur les institutions de saint Louis furent les pr
’un des devoirs de cette dignité est d’honorer par un éloge public la mémoire des académiciens qui ont appartenu à cette classe
a faire servir à diminuer la responsabilité morale des hommes dont la mémoire a été justement flétrie par la conscience publiqu
Né dans l’indigence et dans l’obscurité, dit Franklin en écrivant ses Mémoires , et y ayant passé mes premières années, je me sui
aides de camp, et même des agents de sa police, enfin la plupart des mémoires manuscrits conservés dans le sein des familles. »
 Il ne nous a fallu pour parler comme nous l’avons fait, qu’un peu de mémoire et d’oreille, et que nous tenir dans le lointain
à lui, il a donné à ses saints le privilège de produire aussi dans la mémoire des hommes un souvenir pieux et constant534. Con
et Lefranc de Pompignan. Il mourut à Bruxelles le 14 mars 1741, et sa mémoire , il nous semble, est mieux protégée par la lettre
ymen réduite, Enchaînée à Gusman par des nœuds éternels, J’adorais ta mémoire au pied de nos autels. Nos peuples, nos tyrans, t
étruits rétablissant la gloire, De mon nom, s’il se peut, bénissez la mémoire . (A Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux
-1777). Né en 1709, Gresset, dont Amiens, sa patrie, a consacré la mémoire en lui érigeant une statue, fut un de ceux qui, s
Heureux enfin s’il n’eût pas voyagé. Mais vint ce temps d’affligeante mémoire , Ce temps critique où s’éclipse sa gloire. O crim
l traduisit le Paradis perdu, n’est pas demeurée sans honneur pour sa mémoire  : son flexible talent s’est parfois, au souffle p
ravaux qu’il laisse suspendus ; Ces travaux qui devaient illustrer sa mémoire , Qui donnaient le bonheur et promettaient la gloi
ré Chénier compose la plupart de ces poèmes, qui sont dans toutes les mémoires  : L’Aveugle, le Mendiant, la Jeune Tarentine, la
f, de ses beaux jours de gloire Gardant, pour son malheur, la pénible mémoire , Sous les feux du midi, sous le froid des hivers,
faciles : Tout porte au fond du cœur le tumulte et la paix ; Dans la mémoire au loin tout s’imprime à jamais. C’est ainsi que
nt de justes massacrés ! Pour consoler leurs fils, leurs veuves, leur mémoire  ! Pour que des brigands abhorrés Frémissent aux p
qu’as-tu fait de ton frère Abel ? Il n’est plus utile de défendre la mémoire de Marie-Joseph. Les dissentiments politiques qui
ux Bailly, le savant Lavoisier, Vergniaud, dont la tribune a gardé la mémoire , Et Custine, qu’en vain protégeait la victoire ;
. Béranger mourut en 1857. Ses œuvres posthumes ne seront pas pour sa mémoire un titre nouveau : dans ses Dernières Chansons, l
est, on pourrait dire, que la fleur même de l’idée, il s’attache à la mémoire et « continue longtemps à chanter en nous, » disa
e des chansons de Béranger : on ne pouvait mieux honorer et servir la mémoire du poète748. Les Hirondelles. Captif au riv
, s’il ne se rencontre un Homère pour les fixer par son génie dans la mémoire des hommes. Cette poésie du monde naissant, orbis
e, déshérité de son antique gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire  ; Soit que de ses désirs l’immense profondeur, Lu
tout le poète des Messéniennes : ce sera le plus glorieux titre de sa mémoire . C. Delavigne débuta au théâtre par les Vêpres si
’a transmis sans gloire. Qu’il soit ancien, qu’importe ? Il n’aura de mémoire Que du jour seulement où mon front l’a porté789.
ieillira au village, pieusement attachée à ses souvenirs, honorant la mémoire et le nom de Pierre par le bien qu’elle répand au
ien qu’elle répand autour d’elle. Si j’avais le pinceau vif comme la mémoire , Pernette serait là, brune aux tempes d’ivoire, L
inte-Beuve, Causeries du Lundi, tome II : M. de Balzac. 33. Guizot, Mémoires , t. III, p. 118. 34. La Littérature française a
s’est pas toujours défendu. 74. Ce n’est pas là un trait banal. Les mémoires du temps sont remplis du récit de morts subites q
ne de Charles-Quint. 88. La première édition complètement exacte des Mémoires de Saint-Simon est celle de 1856, donnée par M. C
ontenant le Parallèle des trois premiers Rois Bourbons ; le second le Mémoire sur les Légitimés, le Mémoire sur la Renonciation
s premiers Rois Bourbons ; le second le Mémoire sur les Légitimés, le Mémoire sur la Renonciation, et des Pièces diverses. (2 v
pposés, si artificieusement semés, » il faudrait lire au livre IX des Mémoires de Saint-Simon ce qu’il écrit au sujet de l’enquê
guste front rassurait les frayeurs publiques. » 99. Voir liv. ix des Mémoires . Louis xiv, selon Saint-Simon, en remettant son t
après à faire valoir ce que j’ai fait pour vous, si vous le pouvez. » Mémoires , liv. IX. 101. Allusion à Port-Royal. "Saint-Sim
. Saint-Simon en a tracé un portrait intéressant au livre XIII de ses Mémoires . 113. Henri-Jacques Nompar, duc de la Force, né
à ses favoris d’autres sentiments, c’est le culte qu’avait voué à sa mémoire le père de Saint-Simon et Saint-Simon lui-même. V
tant à genoux, y être blâmée, » et Beaumarchais de même ; de plus ses Mémoires devaient être brûlés par la main du bourreau, com
ges, ont, en fructifiant, rendu témoignage à son génie et éternisé sa mémoire . » 328. J. de Maistre ne touche jamais froidemen
quis de Costa a été dernièrement présentée au public sous le titre de Mémoires d’un Homme d’autrefois (Plon). On y trouvera plus
s de la Suisse regrettait « son ruisseau de la rue du Bac. » Dans ses Mémoires , elle ne cache pas le motif qui lui rendait l’exi
ize. On consultera aussi avec intérêt, sur Lamennais, le tome III des Mémoires de M. Guizot. Les principaux ouvrages de Lamennai
ermes remarquables pourquoi il ne différait pas la publication de ses Mémoires  : « Voulant parler de mon temps et de ma propre v
in-12 par la librairie Didier. Chaque ouvrage se vend séparément. Les mémoires et les œuvres philosophiques ont paru à la librai
in dit encore de Bossuet dans son Essai sur l’Oraison funèbre. 445. Mémoires , liv. VIII. « Je me souviens qu’une des amies de
, livre III, § iv. 524. Cf. le récit de la mort de Louis XI dans les Mémoires de Comines, livre VI, chap. xi et xn. L’historien
istoire de la Littérature française, tome IV, chap. v; Marmontel, ses Mémoires , vers la fin du livre IV. — Dijon, sa ville natal
vi­lège d’avoir laissé beaucoup de ces traits qui se gravent dans les mémoires et circulent, pour l’usage journalier, dans toute
de Ducis. Rappelons une belle pensée de Thomas, qui fait honneur à sa mémoire et méritait d’inspirer Ducis : « L’amitié est fai
u poète on a publié sa Correspondance (1807-1820), un fragment de ses Mémoires (1790-1815) et des Poésies inédites. Dans l’étude
ppelé le souvenir de cette épître. Avez-vous de ce temps conservé la mémoire , Lamartine, et ces vers au prince des proscrits,
és, Plus vite que des mots sur le sable tracés, Seraient rayés de vos mémoires  ! 807. Voir la dédicace des Voix intérieures a
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
i les avantages de cette forme. Elle soutient l’attention, soulage la mémoire de l’auditeur, régularise la marche du discours,
urs ne soupçonnent pas encore, c’est les rebuter, c’est fatiguer leur mémoire , c’est risquer enfin d’établir entre ces préambul
mas d’idées qui reviennent à la même, dont ils chargent sans pitié la mémoire de leurs auditeurs. » « Quand on divise, dit Féne
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
u soixante ans pour ta gloire ; J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire  ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes
erve au milieu des dangers : Duplessis-Mornay, qui a laissé aussi des Mémoires curieux sur les événements et les guerres auxquel
nstancié dans les Lettres d’Et. Pasquier, XIV, 10, ainsi que dans les Mémoires de Sully (liv. III), qui lui-même y reçut sept bl
51 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
lture de l’esprit, une longue habitude des tours poétiques, une bonne mémoire , peuvent faire un versificateur habile, brillant
se chantant dans les fêtes et dans les assemblées, y perpétuaient la mémoire des actions les plus éclatantes des siècles passé
isit l’imagination, émeut le cœur, et s’imprime plus aisément dans la mémoire . » (Discours sur l’Histoire universelle, IIe part
née après l’éloquence, quand les hommes ont eu l’idée de conserver la mémoire des événements, sans les embellir par les fiction
s comme par ses récits. 2. — Au genre de l’histoire appartiennent les Mémoires , où l’auteur raconte sa vie, se peint, lui-même e
amatique appartient surtout à la poésie. Nous citerons seulement pour mémoire le roman, qui nous intéresse au récit d’aventures
a couleur est pour lui ce que le style est pour l’écrivain. Action et Mémoire . — L’action est la traduction du discours par la
u regard, jusqu’à la pose de la main et aux mouvements des doigts. La Mémoire était encore une partie accessoire de la Rhétoriq
es. Souvent nous avons écarté à dessein ceux qui sont dans toutes les mémoires . Autrement, où trouver plus d’exemples, et de plu
Mithridate, Agrippine, Phèdre, Joad, ne sont-ils pas dans toutes les mémoires  ? Si nous cherchons le pathétique dans une région
ndant avec une harmonie merveilleuse. Les poëtes sont dans toutes les mémoires . Citons plutôt des prosateurs. « O nuit désastre
ser la qualité et la quantité exactement convenables à chaque chose. ( Mémoires , tome IX, chap. xxii.) Pendant que les grands o
st alors que naissent les langues techniques, faites pour seconder la mémoire et faciliter le travail. Ces noms qui nous semble
e vache et son veau ? La Fontaine, liv. III, fab. x. Ajoutons, pour mémoire , et parmi beaucoup d’autres figures, la Disjoncti
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
a lecture de Tite-Live ou de César. Telle était cette enfance dont la mémoire poursuivait le général Drouot jusque dans les spl
is. Notre siècle a vu tant de révolutions ! 1. Il veut dire : Que la mémoire de nos pères, que leur culte, la tradition de leu
53 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
n employais d’autres, je faisais plus mal. Je préférai d’expliquer de mémoire les oraisons des plus célèbres orateurs grecs ; e
sobrement accompagnée de réflexions, on laisserait chacun exercer sa mémoire , son esprit, son talent, à reproduire dans une au
à haute voix, et, après la lecture, une rédaction, une traduction de mémoire  ? Ici l’on n’aura point à craindre l’inapplicatio
est la plus d’usage, qui s’insinue le mieux, qui demeure plus dans la mémoire et qui se fait le plus citer, parce qu’elle est t
ètre, dit-il, l’esprit d’où il sort ; qu’on tente s’il le tient de sa mémoire ou d’un heureux hasard ; qu’on le reçoive avec fr
singuliers ; il est moins profond que méthodique, il n’exerce que sa mémoire  ; il est abstrait, dédaigneux, et il semble toujo
iments, les grands et le peuple : ils s’accordent tous à le savoir de mémoire , et à prévenir au théâtre les acteurs qui le réci
rsque tout s’imprime dans l’âme naturellement et profondément, que la mémoire est neuve, prompte et fidèle, que l’esprit et le
main, puisez à la source ; maniez, remaniez le texte, apprenez-le de mémoire , citez-le dans les occasions, songez surtout à en
uy preux. Fragments du discours à l’Académie Rappelez en votre mémoire (la comparaison ne vous sera pas injurieuse), rap
appées aux esprits les plus curieux, ignorées des autres hommes ; une mémoire , une méthode, une précision à ne pouvoir, dans ce
-il ? A. Il se hâte de prononcer, et il ferme les yeux, parce que sa mémoire travaille trop. B. J’ai bien remarqué qu’elle es
e ; son action est contrainte ; ses yeux trop arrêtés marquent que sa mémoire travaille, et il ne peut s’abandonner à un mouvem
n à lui-même sur cette matière. Il veut que l’orateur ait beaucoup de mémoire  : il parle même de la mémoire artificielle comme
. Il veut que l’orateur ait beaucoup de mémoire : il parle même de la mémoire artificielle comme d’une invention utile ; mais t
Mais les divisions ne servent-elles pas pour soulager l’esprit et la mémoire de l’auditeur ? C’est pour l’instruction qu’on le
r ? C’est pour l’instruction qu’on le fait. A. La division soulage la mémoire de celui qui parle. Encore même un ordre naturel,
un si furieux monstre que la sciatique ; et que si les tyrans dont la mémoire nous est odieuse eussent eu de tels instruments d
on eut le premier le vrai style de l’éloquence cicéronienne, dans ses mémoires pour le surintendant Fouquet ? Rien n’est donc pl
Mars sur un tambour ; c’est les avoir gravés à toujours au temple de mémoire . Les siècles les plus reculés sauront que l’Angla
cle barbare Les inventeurs ont le premier rang, ajuste titre, dans la mémoire des hommes. Newton en savait assurément plus qu’A
, la profondeur incroyable de Pascal, son raisonnement invincible, sa mémoire surnaturelle, sa connaissance universelle et prém
s objet, sans pénétration et sans goût. XXV. Le sot qui a beaucoup de mémoire est plein de pensées et de faits ; mais il ne sai
, par le retardement que lui imprime la nécessité de fouiller dans sa mémoire , pour trouver les mots dont il a besoin. On ne pe
mer une pensée, et qu’ils n’ont avec elle aucune union nécessaire, la mémoire ne peut se résoudre à les retenir, ou ne les reti
pier ; c’est-à-dire qu’ils s’attachent facilement à l’attention, à la mémoire  ; qu’ils soient commodes à citer et à déplacer. X
venus. Les expressions brillantes sont le naturel de ceux qui ont la mémoire ornée, le cœur ému, l’esprit éclairé et l’œil per
ir et on voit loin : image de ces mots de choix. On les place dans la mémoire , et on les y garde chèrement. Ils occupent peu de
és de phrases. L’habile écrivain s’attache à ceux qui sont amis de la mémoire , et rejette ceux qui ne le sont pas. D’autres met
tention les fixe, et, accoutumés qu’ils étaient à se promener dans la mémoire de l’auteur, ils s’élancent vers celle du lecteur
eurs ; parmi les autres, il faut distinguer celles qui viennent de la mémoire seulement, de celles qui viennent de l’âme. Ces d
lle puisse entrer facilement dans les autres esprits, dans les autres mémoires . LXVI. Toutes les formes de style sont bonnes, po
entendre ce qu’on dit, il faut encore le faire voir : il faut que la mémoire , l’intelligence et l’imagination s’en accommodent
lets, qui a, le premier, publié cet écrit dans la Continuation de ses Mémoires . Celui-ci a du reste commis eu cet endroit une gr
44, mort en 1590. 29. Racan, né en 1589, mort en 1670, a laissé des Mémoires pour la vie de Malherbe ; des Bergeries, recueil
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
l’herbe Autour des humides marais. 149Qu’il vive, et que dans leur mémoire Les rois lui dressent des autels ; Que les cœurs
s parfums, et les hymnes pieux, Des rois les plus obscurs honorent la mémoire  ; Et même les tyrans n’arrivent pas sans gloire  
pprobre même assure notre gloire : Des promesses du ciel rappelons la mémoire , etc. (Religion, ch. 4). 127. « Les peuples l
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
spensables à la rhétorique et qui constituent l’intelligence, sont la mémoire , le jugement et l’imagination. La mémoire conserv
ent l’intelligence, sont la mémoire, le jugement et l’imagination. La mémoire conserve et retrouve les idées ; Le jugement les
on et l’élocution. Les préceptes de l’invention viennent eu aide à la mémoire pour retrouver le fond des idées ; Ceux de la dis
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
perd, je prétends qu’il me retrouve en toi. Si d’un heureux hymen la mémoire t’est chère, Montre au fils à quel point tu chéri
it rien : son salut et sa gloire Semblent être avec vous sortis de sa mémoire . Sans songer qui le suit, ennemis ou sujets, Il p
ec intérêt, sur la vie domestique et sur les travaux de ce poëte, des Mémoires que nous devons au second de ses fils, à Louis Ra
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
he, et surtout le travail si riche et si complet de M. Walckenaer : «  Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin
tte amie est la lune, nommée tout à l’heure. 1. Si l’on en croit les Mémoires de Gourville, cette fête ne coûta pas au prince d
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
le premier des titres. On a de lui des Sermons, des Panégyriques, des Mémoires ingénieux et d’estimables Histoires ; mais c’est
illes, dans la campagne ! L’un, voyant croître ses moissons, bénit la mémoire de celui à qui il doit l’espérance de sa récolte 
59 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
; 6° quelques conseils sur l’action, le geste, la prononciation et la mémoire . Deuxième Volume. Le deuxième volume est le compl
estinés à servir non seulement de lectures, mais aussi d’exercices de mémoire . Après avoir esquissé la marche générale que nous
60 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
qui l’imitent sous ce rapport. Il mourut l’an 8 avant Jésus-Christ. Mémoire (déesse de) ou Mnémosyne, nymphe que Jupiter aima
re des neuf muses. Les anciens la révéraient sous le nom de déesse de mémoire . Ce qui a donné lieu à cette fiction, c’est que l
déesse de mémoire. Ce qui a donné lieu à cette fiction, c’est que la mémoire est absolument nécessaire dans l’étude des scienc
ire est absolument nécessaire dans l’étude des sciences et des arts. Mémoire (filles de). Nom que l’on donne souvent aux neuf
uf muses, comme filles, selon la fable, de Mnémosyne, ou la déesse de mémoire . On les appelle aussi les neuf sœurs, et quelquef
61 (1873) Principes de rhétorique française
ices peut seule faire entrer les règles dans l’entendement et dans la mémoire .. Lire ne suffit pas ; apprendre par cœur est sté
ices qui mettent les préceptes en action. Cultiver son cœur, orner sa mémoire , lire et méditer les grands modèles sont des cond
utaient une quatrième, l’Action qui renferme le débit, le geste et la mémoire . L’action est en réalité l’éloquence de la voix e
expressifs et fréquents, des paroles rapides et sonnantes. Quant à la mémoire , elle est. bien plus que la voix, et le geste ind
ouvre l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si
e poussière, et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la triste mémoire . Sion, jusques au ciel élevée autrefois, Jusqu’au
Voyez comme Fénelon, par la seule puissance de l’imagination et de la mémoire , et avec la sensibilité d’une âme chrétienne, a s
tion, il la conservera sans cesse présente sous ses yeux ou devant sa mémoire , pour y rapporter toutes les autres, et pour reje
préviennent en faveur du sujet, soutiennent l’attention, soulagent la mémoire et n’empêchent ni l’orateur ni l’écrivain d’échau
nt présentées n’est pas indifférent, ce sera un grand secours pour la mémoire et un ordre satisfaisant pour la raison, le goût
inna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire  ; Mais, ce qu’on ne pourrait jamais imaginer, Ci
qui s’adressent à l’imagination en même temps qu’à la raison et à la mémoire . L’histoire intéresse toujours, dit Pline, de que
port. Elle a l’avantage d’être facile à saisir et de se fixer dans la mémoire . En effet, la période a du nombre, et rien ne se
il une description plus complète que ce touchant tableau tracé par la mémoire émue de Josabeth : Des princes égorgés la chambr
re oncle et moi, furent différentes : il ne fit aucune chose digne de mémoire -, il s’amusa à des expéditions, à des procès, à
inna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire  ; Mais ce qu’on ne saurait jamais s imaginer ; Ci
et plus vive, capable de séduire l’imagination et de se fixer dans la mémoire , l’homme a spontanément imposé un rhythme à sa pa
thme a été le premier moyeu de rendre possible la conservation par la mémoire d’un enseignement qu’on n’avait pas alors d’autre
la tradition orale les pensées et les sentiments, le vers, ami de la mémoire , a été la seule forme durable de la pensée. Alors
’ornements. Elle peut descendre au style simple et familier, dans lés Mémoires  ; elle doit s’élever jusqu’aux formes les plus no
se historique peut avoir tous les caractères du style simple dans les Mémoires , et doit avoir la plus grande élévation dans la P
tion. Leçon XLIV. De l’action. — De la voix. — Du geste et de la mémoire . 1. De l’action. — 2. Utilité de l’action. — 3
tion. — 3. De la voix. — 4. Du geste et de la physionomie. — 5. De la mémoire . — 6. Règles relatives a l’action. 1. De l’act
ième ? L’action : il faut avouer encore que la voix, le geste et la mémoire ne sont pas sans influence sur le succès d’un ora
e physionomie vive, dès gestes expressifs et appropriés au sujet, une mémoire sûre et prompte qui laisse à l’orateur la pleine
ublique ; le reste est fondé sur la nature et l’expérience. 5. De la Mémoire . — La mémoire, c’est-à-dire le souvenir des idées
este est fondé sur la nature et l’expérience. 5. De la Mémoire. — La mémoire , c’est-à-dire le souvenir des idées et des mois,
je sais le mieux.. En effet l’orateur qui a confié son discours à sa mémoire a besoin d’une grande présence d’esprit, afin de
s figures et les mouvements, etc. Dans cette situation, le rôle de la mémoire est double, guider l’esprit dans le dédale des dé
ude tout à fait hors ligne, ces tours de force sont des merveilles de mémoire , ils sont le prix d’un travail long et conscienci
uvre des grands orateurs et des grands poëtes. Comme auxiliaires à la mémoire , les méthodes artificielles ne sont ici d’aucun s
; elles embarrassent et retardent la marche naturelle de l’esprit. La mémoire a besoin d’une gymnastique assidue et rien, pour
en modérant plutôt qu’en exagérant cette éloquence du corps. VI. La mémoire s’applique au plan, aux idées, aux arguments et a
ns principales, puis à essayer de reproduire les idées et le style de mémoire . Ce travail achevé, il faudra comparer le résulta
une forme précise et rigoureuse, qui demeure sous les yeux ou dans la mémoire . Cette base une fois posée, le travail qui reste
lui-même. Il en a laissé un plus beau et plus immortel encore dans La mémoire des peuples, le chêne de Vincennes. C’est un gra
62 (1854) Éléments de rhétorique française
ui forment le goût aux détails techniques qui chargent inutilement la mémoire . En général, j’ai supprimé ce qui sentait encore
moyen de ces peintures historiques, les Mexicains avaient consacré la mémoire des principaux événements de leur histoire. Mais
s par l’écriture, les anciens mots ne s’effacèrent plus si vile de la mémoire des hommes ; les termes nouveaux furent assurés d
e triste cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous pas en votre mémoire ce que vous avez vu, ce que vous avez senti il y
ant ; je l’ai écrit comme je l’ai pu pour le moment, et autant que ma mémoire a pu me le fournir. « Verrès vient lui-même sur l
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire  ; votre image y sera tracée, non point avec cette
s ces détails trop présents à l’esprit. — Vous avez là-dessus quelque mémoire écrit ? J’entends. — Mais, non. — Tant pis ; vous
la phrase une forme plus piquante, et la graver plus sûrement dans la mémoire . Ainsi l’on a dit d’un guerrier inaccessible à la
stre lui-même ? Il y a trois choses à considérer dans l’action, 1° la mémoire , 2° la prononciation, 3° le geste. I. De la mém
l’action, 1° la mémoire, 2° la prononciation, 3° le geste. I. De la mémoire . La première qualité nécessaire à l’orateur po
ualité nécessaire à l’orateur pour bien débiter un discours, c’est la mémoire , faculté naturelle que le travail féconde et fort
après avoir rajusté sa tunique, entend prononcer sa condamnation. La mémoire est donc la condition nécessaire d’une action pui
débit de vos discours par les infidélités ou les hésitations de votre mémoire . » On demandait à Massillon quel était son meille
er. Il peut y avoir du danger à contracter cette habitude ; car si la mémoire vient à faillir une fois, le fil de votre discour
reau, comment prévoir ce que vous aurez à dire dans une réplique ? La mémoire doit s’attacher surtout au fond même du sujet, au
ncu et pénétré de son sujet. La plus belle application possible de la mémoire , c’est l’improvisation. II. De la prononciati
. Nous devons convenir d’abord que les idées, étant le résultat de la mémoire , de l’expérience et de la réflexion, appartiennen
ndra compagnie toute une journée, et gravera pour toujours dans votre mémoire une idée juste ou un sentiment généreux, exprimé
qu’ils mettront en lambeaux, ils feront bien mieux d’interroger leur mémoire et leurs sensations. Ce n’est qu’à défaut de souv
nne tous les jours exciterait leur curiosité, et laisserait dans leur mémoire des souvenirs dont ils pourraient enrichir leurs
nt ou indirectement au sujet que l’on traite ; on les repasse dans sa mémoire , ou bien on les relit si la mémoire ne les a pas
n traite ; on les repasse dans sa mémoire, ou bien on les relit si la mémoire ne les a pas conservés tout entiers. Le talent in
ns particuliers de la poésie, de l’éloquence, de la peinture, etc. La mémoire et la réflexion leur fourniraient des matériaux p
soyez point si justes que Votre Majesté rappelle pour un moment en sa mémoire ce grand et beau jour que la France vit avec tant
un monument que vous aurez décrit avec soin, ne sortira plus de votre mémoire . Une lettre permet des développements que ne tolè
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
erce dans une grande perfection, ne montre hors de là ni jugement, ni mémoire , ni vivacité, ni mœurs, ni conduite ; qui ne m’en
erce dans une grande perfection, ne montre hors de là ni jugement, ni mémoire , ni vivacité, ni mœurs, ni conduite ; qui ne m’en
vague et mal écrit. 4. Cette belle pensée doit rester gravée dans la mémoire du bon sens. 1. Quand Dieu se retire du monde, l
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
à m’éblouir quelques nouveaux détours. Cliton, à Dorante. Appelez la mémoire ou l’esprit au secours. Géronte. De quel front c
t l’heur, et quelle en est la gloire : Des aïeux de Décie on vante la mémoire  ; Et ce nom, précieux encore à vos Romains, Au bo
a mort. polyeucte. A la gloire. Chère Pauline1, adieu ; conservez ma mémoire . Pauline. Je te suivrai partout, et mourrai si t
ns rencontré cette invocation à Corneille : elle n’est pas indigne de mémoire Esprit du grand Corneille, anime nostre veine, T
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
itive des déclamations passionnées qui calomnièrent trop longtemps sa mémoire  ; mais elle n’a pour elle que les sympathies de l
 ; il brûla tout, et il n’en est resté que quelques fragments dans ma mémoire . Ne nous occupons point de ce qu’il faudra, tôt o
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
rs (1826), qui eut le tort de travestir l’histoire et de calomnier la mémoire de Richelieu, se fit pardonner de graves défauts
a transmis sans gloire. Qu’il soit ancien, qu’importe3 ? Il n’aura de mémoire Que du jour seulement où mon front l’a porté. D
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
carrière du barreau, lorsque sa vocation d’historien s’annonça par un mémoire sur les Institutions de saint Louis. Cette disser
Né dans l’indigence et dans l’obscurité, dit Franklin en écrivant ses Mémoires , et y ayant passé mes premières années, je me sui
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
s, aussi longtemps que le souvenir de sa fin tragique demeure dans la mémoire des hommes, cette offrande singulière s’accumule
ers des trois cents. Là, au lieu du lion de pierre élevé jadis à leur mémoire par les Spartiates, on voit aujourd’hui un corps
69 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
orale, je t’aurai donné sur le chœur tragique tous les détails que ma mémoire me suggère. Mais venons à la pièce elle-même et a
inscrivit plus tard sur le socle de la statue qu’Athènes érigea à sa mémoire , « jamais le Mars Macédonien n’eût commandé dans
s, et qui en font un drame vivant ! Enfin, pour être juste envers une mémoire un peu effacée, citons Saint-Évremond, dont la mo
omaque est le type de l’amour conjugal et maternel ; sa fidélité à la mémoire d’Hector l’a fait renoncer aux offres les plus sé
hase et affectation, les mille petits riens de la vie mondaine. — Les Mémoires de la Ligue et surtout de la Fronde, plus tard ce
es et de traits de mœurs ; elles pourraient servir d’introduction aux mémoires de Saint-Simon, et elles en sont souvent un piqua
fait l’impossible pour les réparer et le grand roi lui a pardonné. Sa mémoire reste donc pure et glorieuse, et Bossuet le compa
traduites en tant de langues, et qui restent gravées dans toutes les mémoires . Et, non content d’avoir fondé chez nous la coméd
es plus que je ne l’aurais cru. Il ne me reste plus qu’à conserver la mémoire de celui que j’ai tant aimé et qui n’est plus, et
uvre, il sera heureux d’abandonner sa pension au grand poète, dont la mémoire sera éternellement un honneur national. [19]
ux la noblesse verrait passer la frontière ! Henri IV a fait bénir sa mémoire par sa tolérance ; Louis XIV mettra le comble à s
umise. Qu’il est loin de ressembler à un projet sommaire, à un simple mémoire  ! C’est tout un ouvrage, et non un des moindres q
que vous avez procuré là à l’Académie une séance qui restera dans la mémoire de tous ceux qui s’y trouvèrent ; l’intérêt que c
me soit donc permis de vous parler avec quelque détail de votre beau mémoire . Tout d’abord, on n’en saurait trop louer la disp
d’entretenir, par son exemple, dans l’esprit public, ce culte pour la mémoire du grand poète qui, selon la belle expression de
70 (1839) Manuel pratique de rhétorique
autrefois Ninive ; effacez notre crime par le pardon, anéantissez la mémoire de notre attentat, en faisant naître l’amour et l
ffectionnés. « Effacez notre crime par le pardon ; anéantissez la mémoire de notre attentat, en faisant naître l’amour et l
on le mette le livre de côté, et qu’on essaye d’écrire ce morceau de mémoire , aussi bien qu’on pourra le faire. Après cela on
rouver les preuves extrinsèques, lorsque par l’étude et la lecture la mémoire s’est enrichie d’exemples, d’autorités, de citati
ssi recommanderai-je à ta fille, ainsi qu’à ton épouse, de révérer la mémoire de son père, d’un époux, en méditant sans cesse s
’Agricola, tout ce que nous en avons admiré, reste et restera dans la mémoire des hommes, dans l’éternité des siècles, par le r
les, dans les campagnes ! l’un, voyant croître ses moissons, bénit la mémoire de celui à qui il doit l’espérance de sa récolte 
tumulte, afin de remettre en d’autres mains ce recueil précieux, ces mémoires à l’usage du tribunat, s’il se trouvait quelqu’un
de nos louanges et de nos regrets ! vous vivrez éternellement dans ma mémoire  : votre image y sera tracée, non point avec cette
et tout le peuple gémit ; sa piété est louée comme son courage, et sa mémoire ne se flétrit point par le temps ; l’autre, élevé
71 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
id. ; Les deux rimes gloire et victoire 78 id.; Les trois rimes mémoire , gloire et victoire 142 id. ; Les cinq rimes c
Quel honneur ! quelle gloire ! O Muse de l’Histoire,     Consacre la mémoire D'une telle victoire (bis). D’un autre côté, S
que et vous disputez-vous la gloire ? À qui m’effacera plus tôt de sa mémoire  ?     Vous l’ai-je confié pour en faire un ingrat
soupirer les malheurs de Sion ! Combien ce temps encore est cher à ma mémoire  ! Mais toi, de ton Esther ignorais-tu la gloire ?
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
rsque tout s’imprime dans l’âme naturellement et profondément, que la mémoire est neuve, prompte et fidèle, que l’esprit et le
e moment d’après baisse, dégénère, perd le peu de lustre qu’un peu de mémoire lui donnait, et montre la corde. Lui seul ignore
e si laborieux qui vous empêche de m’entendre ? Vous enfilez quelques mémoires , vous collationnez un registre, vous signez, vous
73 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ont le bon historien ? (Clermont, novembre 1886.) Les chroniques, les mémoires , l’histoire, la philosophie de l’histoire. – Cara
ence lui ont élevé des statues, la ville de Rouen doit davantage à sa mémoire  : là où elle a été le plus à la peine, il faut qu
s hommes dans l’art d’écrire des lettres ? – Quelle est l’utilité des mémoires , et quel usage convient-il d’en faire pour écrire
– Quelles différences convient-il de faire entre les chroniques, les mémoires et l’histoire. Joinville a fait des mémoires et F
ntre les chroniques, les mémoires et l’histoire. Joinville a fait des mémoires et Froissart des chroniques. Est-ce une même chos
on comme écrivain et dire quelques mots du moraliste. Le style des Mémoires n’a pas eu de censeur plus dur que Saint-Simon lu
nt ; il nous les montre tels qu’ils ont été. Avant la publication des Mémoires on avait des histoires du règne de Louis XIV ; on
e des paroles d’une force incomparable. A tout prendre la lecture des Mémoires est saine ; elle est fortifiante, elle laisse en
ire du siècle de Louis XIV. Il interroge les témoins, il consulte les Mémoires , il les compare, il se fait une opinion d’après d
s alliances, préparé des traités, vous avez vu la guerre, écrivez vos mémoires et vous serez utile à vos successeurs. C’est à no
la patrie par la guerre, lui conseille de rédiger, pour Louis XIV, un mémoire sur les moyens de remédier à tant d’infortunes. –
filles, se fait sentir d’une manière évidente. Les aspirantes ont la mémoire assez bien fournie de détails de biographie et d’
ngères au sujet ; sans compter que dans ces hors-d’œuvre, auxquels la mémoire de certaines lectures plus ou moins digérées avai
vent être les caractères de la poésie qu’il importe de confier à leur mémoire  ? Ordre des sciences Littérature. A l’époq
e ? La méthode est bonne. Y a-t-il simplement un emmagasinage dans la mémoire  ? La méthode est mauvaise, car le cerveau n’est p
e. (Nathan.) Sciences. Jules Gay Lectures scientifiques (Extraits de Mémoires originaux et d’études sur la science et les savan
France et l’Europe de 1795 à 1809, nous a étonnés par la sûreté de sa mémoire et sa facilité d’élocution, mais elle n’a pas tro
es ni notes, et en si peu de temps, elle atteste une grande sûreté de mémoire et une rare abondance de notions précises sur l’h
e méthode dans le classement des faits mêmes. On fait trop appel à la mémoire , en entassant précipitamment tout ce qu’elle sugg
re, même ce qui est étranger au sujet, et de le dire négligemment. La mémoire , trop riche sur ces matières, est comme encombrée
le qui concerne la syntaxe et qui exigeait, avec un moindre effort de mémoire , une plus grande part de réflexions et d’élaborat
s aspirantes l’auraient mieux compris si, chargeant un peu moins leur mémoire du poids de leurs lectures, elles s’appliquaient,
ient devant les conséquences. Nous ne rappellerons également que pour mémoire quelques copies où le texte de La Bruyère ne semb
une manière souveraine et digne de lui. …………………………… Chrétiens, que la mémoire d’une grande Reine, Fille, Femme, Mère de Rois si
a d’imagination, plus il est utile d’avoir de l’instruction et de la mémoire . » – Développer et apprécier cette pensée : « L
L’adopteriez-vous et avec quels tempéraments ? – Les chroniques, les mémoires , l’histoire, la philosophie de l’histoire. Caract
contente l’esprit, ou par un tout autre goût que celui d’exercer leur mémoire  ? Mais, à quelque cause que les hommes puissent d
nt. 1er Paragraphe. – Histoire littéraire. – A supposer que tous les mémoires , tous les traités spéciaux qui déroulent à nos ye
ellentes pages empruntées à des comptes-rendus, à des rapports, à des mémoires . Les aspirantes auront tout intérêt à étudier de
ez le charme et l’utilité de ces petits poèmes qui se gravent dans la mémoire de l’enfant, à la faveur d’un style naïf et pitto
es réflexions, quels sentiments vous inspire cet hommage rendu à leur mémoire  ? Quels enseignements peut y puiser la jeunesse ?
ts bien délimités, bien circonscrits. Dès que le sujet sera dicté, la mémoire devra fournir un certain nombre de détails précis
Certains livres leur sont indispensables. Ils devront en meubler leur mémoire , car ils contiennent un minimum de connaissances
e noms propres. Ce n’est pas un sec devoir d’histoire, un exercice de mémoire que l’on demande, mais une lettre où un étranger
gnit. Les guerres médiques étaient alors encore toutes présentes à la mémoire des Athéniens. Trois scènes surtout servirent de
de rendre au nom de Richard-Lenoir la popularité qu’il mérite et à sa mémoire l’éclat qui lui est dû. A l’époque où Richard-Len
d et tâchèrent d’adoucir les regrets de la veuve et de réhabiliter la mémoire du condamné. Concours de 1889. la mémoire
et de réhabiliter la mémoire du condamné. Concours de 1889. la mémoire de jeanne d’arc réhabilitée a rouen. En 1456, sur
aisseaux des Normands, et verse des larmes. – Colbert expose, dans un mémoire au roi, les plans pour la réorganisation de la ma
soins les moins élevés de la nature de l’homme. (Paris.) éloge de la mémoire . Que serait l’esprit de l’homme sans la mémoire ?
(Paris.) éloge de la mémoire. Que serait l’esprit de l’homme sans la mémoire  ? Borné au présent qui lui échappe sans cesse, rê
ait incomplet, mutilé, au-dessous même de l’esprit des bêtes. Sans la mémoire , la science ne serait point possible ; aucune des
elopper. C’est avec raison que la mythologie a fait de Mnémosyne (la Mémoire ), la mère des muses. (Douai.) l’agriculture. L’a
es besoins ? (Strasbourg.) un duel chez les romains. César, dans ses mémoires sur la guerre des Gaules, raconte comment deux ce
) éloge de l’histoire. L’histoire est pour le genre humain ce que la mémoire est pour l’individu. Elle l’instruit de son passé
ez-vous par le repentir à la vie de l’éternité….. Repassez dans votre mémoire tous les actes de votre règne. Combien de fois l’
. Il y est fait mainte citation empruntée aux éloges des savants, aux mémoires , rapports et comptes rendus de l’Académie des sci
us indiquons tout spécialement les Lectures scientifiques(Extraits de mémoires originaux et d’études sur la science et les savan
ent exprimées dans une prose bien à eux. Tout ce qui est transcrit de mémoire a un air d’emprunt qui le rend suspect. Quelles l
occupant ses trente dernières années à écrire ses Économies royales, mémoires précieux pour le règne de Henri IV. Deuxième ses
iles à déduire. On les trouve énumérées dans les cours d’histoire. La mémoire pourra fournir la réponse que seule la réflexion
llemagne tout de suite, avant qu’il ait commencé ses études, quand sa mémoire est encore dans toute sa fraîcheur, ses organes d
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
sfactions d’amour-propre ne peuvent égaler3. Il vient de paraître un mémoire de M. Dupaty, premier président du parlement de B
es des actions, et tous les cœurs sensibles vantent avec transport un mémoire que l’humanité anime, et qui paraît plein de tale
75 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
nner… La lecture sérieuse et souvent répétée grave les choses dans la mémoire , et en rend l’imitation facile. La voie des préce
e. On relit souvent ces morceaux ; on les apprend même quelquefois de mémoire  ; on meuble ainsi son esprit de souvenirs qui ne
76 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
de cette fermeté de goût qui distinguent ses ouvrages. Ce serait à sa mémoire que nous aimerions à rapporter ce modeste et préc
fortune gênée, attristèrent la vieillesse de M. de Chateaubriand. Les Mémoires d’outre-tombe portent ce caractère de tristesse d
Lycurgue. J’avoue que je préfère au brouet noir et à la cryptie82 la mémoire du seul poète que Lacédémone ait produit, et la c
bleus portés par une espèce de glaïeuls ; j’en cueillis plusieurs en mémoire d’Hélène : la fragile couronne de la beauté exist
le long de l’Eurotas, cette promenade qui ne s’effacera jamais de ma mémoire . Si je hais les mœurs des Spartiates, je ne mécon
expression colorée et poétique. Que de traits se sont gravés dans la mémoire populaire, et sont devenus, si l’on peut dire, co
prit qui réunissait la précision du détail à la hauteur des vues. Ses mémoires , publiés en 1823, offrent, aussi au milieu de l’a
ivité de M. Guizot. Les sept volumes qu’il a publiés sous le titre de Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps attestent c
té d’un goût exquis, cette élévation de jugement, ces richesses d’une mémoire presque sans limites qui se jouait sans effort de
quence française (1822). Buffon écrivain Marmontel, dans ses Mémoires 152, reproche à Buffon d’avoir quitté par orgueil
histoire de la philosophie, et c’est un honneur incontestable pour la mémoire de M. Cousin que d’avoir été, grâce à son esprit
I, couronné en 1818 par l’académie de Nîmes, et deux ans plus tard un mémoire sur les institutions de saint Louis furent les pr
’un des devoirs de cette dignité est d’honorer par un éloge public la mémoire des académiciens qui ont appartenu à cette classe
la faire servir à diminuer la responsabilité monde des hommes dont la mémoire a été justement flétrie par la conscience publiqu
Né dans l’indigence et dans l’obscurité, dit Franklin en écrivant ses Mémoires , et y ayant passé mes premières années, je me sui
aides de camp, et même des agents de sa police, enfin la plupart des mémoires manuscrits conservés dans le sein des familles. »
l traduisit le Paradis perdu, n’est pas demeurée sans honneur pour sa mémoire  : son flexible talent s’est parfois, au souffle p
ravaux qu’il laisse suspendus ; Ces travaux qui devaient illustrer sa mémoire , Qui donnaient le bonheur et promettaient la gloi
qu’as-tu fait de ton frère Abel ? Il n’est plus utile de défendre la mémoire de Marie-Joseph ; Les dissentiments politiques qu
ux Bailly, le savant Lavoisier, Vergniaud, dont la tribune a gardé la mémoire , Et Custine, qu’en vain protégeait la victoire ;
. Béranger mourut en 1857. Ses œuvres posthumes ne seront pas pour sa mémoire un titre nouveau : dans ses dernières chansons l’
est, on pourrait dire, que la fleur même de l’idée, il s’attache à la mémoire et « continue longtemps à chanter en nous », disa
chansons de Béranger : c’est tout à la fois honorer et bien servir la mémoire du poète390. Les Hirondelles Captif au riv
, s’il ne se rencontre un Homère pour les fixer par son génie dans la mémoire des hommes. Cette poésie du monde naissant, orbis
ion, il se rencontra un jour dans sa vie qui restera glorieux pour sa mémoire . Quand, après les journées de février 1848, le pe
e, déshérité de son antique gloire, De ses destins perdus il garde la mémoire  ; Soit que de ses désirs l’immense profondeur Lui
tout le poète des Messéniennes : ce sera le plus glorieux titre de sa mémoire . C. Delavigne débuta au théâtre par les Vêpres si
ugement de l’avenir, nous croyons que la postérité gardera surtout la mémoire du génie lyrique de M. V. Hugo : les Orientales e
ie de M. de Chateaubriand et de la littérature de ce siècle. 94. Ma mémoire me trompait ici : le lion dont parle Hérodote éta
tion et la sympathie de l’opinion publique ; c’est un honneur pour sa mémoire que d’avoir ainsi préparé l’affranchissement de c
in-12 par la librairie Didier. Chaque ouvrage se vend séparément. Les mémoires et les œuvres philosophiques ont paru à la librai
é de ses études historiques un second monument aussi glorieux pour sa mémoire . C’est de la seconde partie que nous détachons un
in dit encore de Bossuet dans son Essai sur l’Oraison funèbre. 152. Mémoires , liv. VIII. « Je me souviens qu’une des amies de
de Ducis. Rappelons une belle pensée de Thomas qui fait honneur à sa mémoire et méritait d’inspirer Ducis : « L’amitié est fai
ait mon tyran, si je n’étais le sien… « Le roi, dit Commines dans ses Mémoires , l. VI, ch. 12, avait toute espérance en maître J
s précédents : ce sont là de ces traits qui doivent se graver dans la mémoire . 440. L’expression de blâme est trop faible pour
77 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article »
Muses (les) Voyez le mot Mémoire (Filles de).
78 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
est de 1666, et les lettres patentes qui le confirment, de 1713. Les mémoires qu’elle a fait imprimer, sont estimés de toute l’
79 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
tent l’imagination ; les vers enfin gravent plus profondément dans la mémoire les circonstances les plus importantes du sujet.
lois des vers ont de pouvoir pour pénétrer les cœurs et assujétir la mémoire . Aussi voit-on la poésie prêter ses ornements et
aphysiques, et d’y représenter, comme l’a fait Lamotte, Don Jugement, Dame Mémoire , Demoiselle Imagination. Ces personnages sentent
nt exprimée d’une manière vive et précise, propre à la graver dans la mémoire  ; Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami :  
80 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
èves au travail de la composition, c’est de leur faire reproduire, de mémoire et par écrit, des textes choisis avec soin, et, a
it, ce qui leur a été lu. Le fond des choses est seul resté dans leur mémoire  : quant à l’expression, c’est à eux de la trouver
a fin. 51. Le père délivré par son fils. Sujet. On lit dans les Mémoires de Saint-Simon : « Comme on allait donner le tro
crite du fond de sa prison aux fidèles d’Antioche. L’Église honore sa mémoire le 7 janvier et le 15 octobre. 55. Soüs. Su
e inaccessibles, il voit, grâce à eux, des paysages sublimes, dont sa mémoire conserva l’image, et qu’il reproduisit plus tard
Les devoirs d’Hedwige envers la patrie, envers la religion, envers la mémoire de son père ; les malheurs d’une guerre civile qu
de la patrie. Il supplie Pélage et les Espagnols de ne pas maudire la mémoire de Julien, que ses remords ont cruellement puni,
il formé de l’élite des citoyens se rassemblait pour décider sur leur mémoire . S’ils avaient été bons et justes, ils étaient pr
étaient proclamés les pères du peuple ; leur règne était béni et leur mémoire était sacrée ; leurs restes étaient ensevelis dan
tombeau. Si, au contraire, ils avaient abusé de leur puissance, leur mémoire était flétrie, leur règne était maudit, et les ho
écrasé ses peuples. Lorsque après sa mort on jugea solennellement sa mémoire , son éloge fut prononcé devant le conseil par un
eillard obtint ensuite la parole : il accusa Chéops et demanda que la mémoire de ce mauvais roi fut flétrie, et qu’au lieu d’ad
et à des disciples affligés ; honneur d’Athènes intéressé à ce que la mémoire de ses grands hommes soit honorée ; hommage rendu
mblés devant Tripolitza. Sujet. On lit le passage suivant dans les Mémoires d’un Français qui a pris part à la lutte par laqu
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
le renfermés dans des vers devenus proverbes et présents à toutes les mémoires  ! Quel âge et quelle situation de la vie n’ont pa
e notre littérature ; et, comme l’observe le compte de Caylus dans un mémoire sur les fabliaux, « il n’eût pas été ce qu’il ser
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
.) Par votre ordre, monsieur, j’ai vu monsieur Géronte1, Qui de notre mémoire a fait fort peu de compte : Sa monnaie est frappé
s, encor reçu cinq sous. Valère. Mon père te paîra, l’article est au mémoire . Hector. Votre père ! Ah ! monsieur, c’est une m
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
ensée aussi prompte, ou l’imagination aussi nette et distincte, ou la mémoire aussi ample et aussi présente que quelques autres
la Flèche, et que je suis du nombre de ceux qui sont effacés de votre mémoire  ; mais je n’ai pas cru pour cela devoir effacer d
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
confiance et la vénération avec laquelle j’ai l’honneur d’être, etc. ( Mémoires , liv. VIII, t. II, p. 361)1 Au major de Mauv
oulut trop tard pacifier les esprits qu’il avait passionnés. Lire les mémoires de Malouet et la correspondance du comte de la Ma
85 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e dédicatoire au prince de Conti. Ainsi que l’a remarqué l’auteur des Mémoires sur Mme de Sévigné, « ce recueil renfermait un ch
belle prosopopée qu’elle renferme : Reviens la voir, grande âme… La mémoire des hommes ne saurait non plus perdre le souvenir
s rois que des toits des bergers. Ô bienheureux celui qui peut de sa mémoire Effacer pour jamais ce vain espoir de gloire Dont
n, ou beaucoup d’ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d’une longue mémoire . Mais, puisqu’il faut enfin que j’arrive au tombe
r. Boyer apprit au parterre à bâiller ; Quant à Pradon, si j’ai bonne mémoire , Pommes sur lui volèrent largement ; Mais quand s
c. Hector.                    Il faut bien se mettre sur ses gardes. Mémoire juste et bref de nos dettes criardes, Que Mathuri
. Géronte. Désaltéré, porté ! que le diable t’emporte, Et ton maudit mémoire écrit de telle sorte ! Hector. Si vous ne m’en c
                            Tiens, maraud, le voilà, Pour m’offrir un mémoire égal à celui-là. Va porter cet argent à celui qui
s pouvez m’en croire, Géronte. Il faut donc que mon mal m’ait ôté la mémoire  ; Et c’est ma léthargie. Crispin.               
répéter cet interrogatoire ? Monsieur convient de tout, du tort de sa mémoire , Du notaire mandé, du testament écrit. Géronte.
santé de l’âme Dans les souffrances du corps ! C’est pour sauver la mémoire De vos immortels secours ; C’est pour vous, pour
-Louis… M. Josse. Oh ! quelle kyrielle ! Ma foi, sur tant de noms ma mémoire chancelle. (Il répète.) Philogène-Louis… Après ?
Bastille, où il avait été enfermé pour des vers satiriques contre la mémoire de Louis XIV, dont on l’accusait d’être l’auteur,
; Quel orateur en pourrait dire autant ? On l’écoutait, on vantait sa mémoire  : Lui cependant, stylé dévotement, Bien convaincu
à moi-même en volant à la gloire, Et chercher la fortune au temple de Mémoire . M. Baliveau. Où la vas-tu chercher ? Ce temple
on gré, n’aspirant qu’à la gloire, Des titres du Parnasse ennoblir ma mémoire , Et primer dans un art, plus au-dessus du droit,
dévorait vos champêtres histoires, Cet âge d’or si cher à vos doctes mémoires , Ces fleuves, ces vergers, Eden aimé des cieux Et
t de justes massacrés ! Pour consoler leurs fils, leurs veuves, leurs mémoires ,                 Pour que des brigands abhorrés F
mposer chaque jour un nombre déterminé de vers, qu’il gardait dans sa mémoire jusqu’au moment de songer à l’impression ; on sen
ne pitié peut t’arracher des pleurs ! De Montfort à jamais périsse la mémoire  ! Il succomba sous toi, respecte ta victoire. Lo
se rencontre dans cet étrange poème que l’auteur a donné comme « les mémoires d’une âme250 » ; l’admiration et la critique auro
onsonances ne sont pas aussi nombreuses chez Lemierre, de rocailleuse mémoire , que chez Victor Hugo lorsqu’il ne prend pas la p
« la haute poésie des choses communes de la vie », et l’on gardera la mémoire de ses « tentatives d’art sévère en des cadres li
me parlait donc et de mon père et d’elle ; Et ce qu’aimait surtout sa mémoire fidèle, C’était de me conter leurs destins entraî
j’ai vécu ? Et poursuivant toujours, je disais qu’en la gloire, En la mémoire humaine, il est peu sûr de croire, Que les cœurs
us de cent ans se sont passés depuis ! Ce Paul Gontran, si j’ai bonne mémoire , Reçut le jour en un lointain pays, Et sa vertu p
II, p. 42-48.) 116. Ce sont les expressions dont il se sert dans les Mémoires pour servir à la vie de M. de Voltaire écrits par
taire. 127. Journal de Paris, 14 mars 1724. 128. Voir le Temple de Mémoire , scène. 129. Voir les Mémoires du président Héna
14 mars 1724. 128. Voir le Temple de Mémoire, scène. 129. Voir les Mémoires du président Hénault, ch. v, p. 34. 130. Voir d’
8. Corresp. de Thomas avec Ducis, lettre XII. 159. Voir Bachaumont, Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la république
ge 420.) 196. Marcellus, Chateaubriand et son temps, p. 130. 197. Mémoires d’outre-tombe (Presse, 19 décembre 1848). 198. D
illet 1825. 222. Th. Gautier, Moniteur, 23 juin 1856. 223. Voir les Mémoires d’Alexandre Dumas dans le Mousquetaire, 5 décembr
ur la première édition de Marino Faliero. 227. Voir Alexandre Dumas, Mémoires , 2e partie, feuilleton de la Presse, 1er mai 1852
stauration. Il mourut en 1828. Le père du poète illustre a laissé des  Mémoires , 3 vol. in-8, Paris, 1823, et divers ouvrages sur
86 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 409
u vrai mérite, pensèrent, comme l’on pense encore aujourd’hui, que la mémoire de ce grand ministre ne périra jamais.
87 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « [6] » p. 
. » Le sens que j’adopte et que M. Weil a fort bien défendu, dans son mémoire Sur l’effet de la Tragédie selon Aristote (Bâle,
88 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
n peu froide ; il est bon cependant de l’établir, afin de soulager la mémoire de l’auditeur. Il en est de même de la subdivisio
eurs de la vérité qu’il a développée, se contente, pour soulager leur mémoire , de leur rappeler sommairement ses moyens. Il le
89 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
aisit partout des rapports, font un grand usage de cette figure. Leur mémoire trouve soudain le mot qui leur manque et leur lan
ération due à sa place ? il l’a dégradée publiquement. (Beaumarchais, Mémoires ) La suspension. — On laisse attendre un instant
90 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
C’est par des peintures historiques que les Mexicains conservaient la mémoire des transactions les plus importantes de l’empire
plus facilement, et le premier membre se grave plus aisément dans la mémoire . La cinquième règle pour corroborer la phrase, c’
t la multiplicité des mots, et alléger le fardeau qui pesait sur leur mémoire . Ils imaginèrent d’employer un mot qu’ils avaient
ruit de la méditation, et qu’elles sont destinées à se graver dans la mémoire . Les comparaisons et les antithèses sont des figu
vient à presque tous les sujets qu’on traite. La lettre familière, le mémoire à consulter, les sujets les plus arides, un sermo
m’accoutumait à en employer de moins bons. Je préférai d’expliquer de mémoire les oraisons des plus célèbres Grecs, et alors j’
sson se montra éloquent dans sa défense du surintendant Fouquet ; ses mémoires , dictés par la reconnaissance, sont jugés par Vol
lin l’appelait aussi le grand Cochin. Il faut pourtant avouer que les mémoires qu’il nous a laissés ne justifient pas entièremen
s il ne faut pas oublier que ces précis ou factums étaient de simples mémoires destinés à être mis sous les yeux des juges et de
s et des parties, et que ses plaidoyers étaient bien supérieurs à ces mémoires . Je ne puis résister au désir de rappeler le bel
s qu’aucun orateur ait été plus accompli. Il se préparait beaucoup de mémoire , et se livrait ensuite à l’impulsion du moment. S
te érudition. Loiseau de Mauléon, défenseur des enfants de Calas ; le mémoire qu’il écrivit dans cette mémorable cause respire
c éloge les écrits de Voltaire pour Calas, Montbailly et Sirven ; les mémoires de M. de Lally-Tollendal, où brillent le coloris
être que le fruit de la pratique, le jeune orateur doit confier à sa mémoire tout ce qu’il se propose de dire au public ; mais
ons convenables, tout ce qu’il se propose de dire. Ce moyen aidera sa mémoire et lui permettra de parcourir tous les points de
relater ; s’il rappelle des circonstances indifférentes, il charge la mémoire d’un poids insupportable ; tandis qu’en élaguant
us avantageux d’écrire entièrement ses sermons et de les confier à sa mémoire , ou de méditer la matière et les pensées, et de s
une apparence de sécheresse et d’aridité, et fatiguent inutilement la mémoire . Au barreau et dans la chaire une division heureu
 ; on peut voir particulièrement un bel exemple de narration dans son mémoire pour M. le marquis d’Hautefort. Dans les oraisons
lonner la colère. Après l’influence de la sensation vient celle de la mémoire , à laquelle succède l’influence de l’imagination.
91 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
t souffert que ung aultre l’eust faict, ne privé, ny estrange131.    ( Mémoires , livre VI, chap. xi.) Rabelais (1495-1553)
it à parties drogues que j’avais mises sus254 chacune d’icelles, pour mémoire  ; puis ayant fait un fourneau à ma fantaisie255,
a laissé de cette époque le tableau le plus vivant, dans ses célèbres Mémoires , qui suffisent à le faire placer au nombre de nos
d’un nombre infini de peuple qui criait : « Broussel, Broussel ! » ( Mémoires , IIe partie.) II La démarche de Gondi est r
s parut plus tranquille que je ne l’ai jamais vu le vendredi saint. ( Mémoires , IIe partie.) La Rochefoucauld (1613-1680)
a Rochefoucauld a encore laissé, sur les événements de la Fronde, des Mémoires , qui pâlissent à côté de ceux du cardinal de Retz
u trois tours qui avaient été longtemps la retraite de ses apôtres. ( Mémoire sur les Grands Jours d’Auvergne en 1665, édition
ues années en Angleterre, y était devenu son beau-frère : ce sont les Mémoires du Chevalier de Gramont. C’est un livre d’une rar
peine à l’auteur, que celles qui remplissent les meilleures pages des Mémoires  : c’est à ce titre qu’il faut garder à ce livre u
re lui devait ; mais il en avait besoin pour le reste de son voyage. ( Mémoires du chevalier de Gramont, chap. VII et XIII.)
pas d’abord les instructions suivies ; gardez-vous bien de charger sa mémoire , car c’est ce qui étonne907 et qui appesantit le
d’écrire ? Il faut laisser les morts en paix et ne flétrir point leur mémoire . Commines. — La vôtre était étrangement noircie 
; après quoi il mettait tout cela à part, et ne le regardait plus. Sa mémoire , qui était admirable, ne se déchargeait point, co
ai aussitôt ; et, pendant que je m’habillais, Corcuelo arriva avec un mémoire de la dépense, dans lequel la truite n’était pas
Louis XIV, ni dans la carrière diplomatique, pendant la Régence. Ses Mémoires sont d’un mécontent et d’un ennemi de Louis XIV :
qui ne le méritait pas mal par tous les propos qu’il tint sur elles. ( Mémoires , édit. Chéruel, tome IX, chap. xviii.) La disg
nce de tout ce qui n’était pas financier ou suppôt1064 de financier. ( Mémoires , édit. de Boilisle, tome XIV : 1707.) Montesq
voici une, par exemple, qui mérite d’être à jamais conservée dans la mémoire des Français. Le prince héréditaire de Brunswick1
seulement plusieurs de ses chansons me sont toujours restées dans la mémoire , mais qu’il m’en revient même, aujourd’hui que je
ma lettre en la jetant sur un coin de sa table, me dit : Je n’ai pas mémoire de cela ; puis il prend une plume, se met à écrir
lquefois ses Eléments de littérature 1243, et on lit avec plaisir ses Mémoires d’un père pour servir à l’instruction de ses enfa
ce travail, qui ne va point sans l’analyse des idées, me fortifia la mémoire . Je m’aperçus que c’était l’idée attachée au mot
qu’on se plaint que, dans les collèges, on n’apprenne que du latin. ( Mémoires d’un père, livre I.) Beaumarchais (1732-1799
écrit, d’abord, à propos d’un procès dans lequel il était engagé, des Mémoires pleins de verve et d’éloquence contre des accusat
e, à prouver son dire, ou à se rétracter publiquement. (Supplément au Mémoire à consulter.) Le père de Beaumarchais Vous
le perdre à relever de pareilles fadaises. (Addition au Supplément du Mémoire à consulter.) L’audience Une vieille fille,
amais faibli. C’est pendant sa captivité qu’elle composa ses célèbres Mémoires d’un style si vivant, mais déparés malheureusemen
es louer durant trois mois, et nous fîmes le projet de les occuper. ( Mémoires , IIe partie.) A la campagne A M. Bosc1336
épopée en prose des Martyrs (1809). Après sa mort furent publiés ses Mémoires d’outre-tombe, œuvre inégale, mais dont certaines
s carminées1362, ressemble à un gros bouquet de fiancée de village. ( Mémoires d’Outre-Tombe, livre II.) Les pèlerinages D
vre dans le cœur des étrangers quelquefois plus longtemps que dans la mémoire de ses amis1382. (Itinéraire de Paris à Jérusale
. Il mourut en 1854 ; mais ce n’est qu’en 1891 que furent publiés ses Mémoires , qui vont de sa naissance à la bataille de Waterl
qu’on me berçait doucement. Enfin, je m’évanouis complètement1477. ( Mémoires , chap. XXIV.) Lamennais (1782-1854) Né en
), Méditations sur l’état actuel de la religion chrétienne (1864), et Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps (1858-1868)
du xvie siècle, Marie Stuart, Charles-Quint, etc., et des Notices et Mémoires historiques, qui sont restés comme des modèles151
mes déliés, mes ornements, mes cœurs et mes rosaces avec Oblet. (Mes Mémoires , XXXI.) Mérimée (1803-1870) Né à Paris en
a raison, reprit la petite Marie, vous lui avez dit cela : il a bonne mémoire , il s’en souvient. Mais apprends, mon petit Pierr
de M. Lemercier se répandant sur elles, elles étaient restées dans ma mémoire enveloppées d’une sorte d’auréole poétique. J’arr
et la fille avaient disparu toutes deux comme le père ; c’est à leur mémoire seule que s’adressèrent mes paroles ; ma petite c
omme élève de l’école d’Athènes (1851-1853). Il en rapporta, outre un mémoire sur l'Ile d’Egine (1854), un récit de voyage spir
ois que des toits des bergers2073. O bienheureux celui qui peut de sa mémoire Effacer pour jamais ce vain espoir de gloire, Don
son disciple, et je le tiens à gloire ; Et quand Flaminius attaque sa mémoire , Il doit savoir qu’un jour il me fera raison D’av
nt, non pas des plus petits, Mais garçon de quinze ans, si j’ai bonne mémoire , Allaient vendre leur âne, un certain jour de foi
encore publié des poésies diverses, quelques opuscules en prose, des Mémoires sur la vie de Jean Racine et une traduction de ce
u soixante ans pour ta gloire ; J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire  ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes
étruits rétablissant la gloire, De mon nom, s’il se peut, bénissez la mémoire . (A Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux
abandonne. Adieu. Puisse du moins ce peu que je te donne De ta triste mémoire effacer tes malheurs, Et, soigné par tes mains, d
ces petites pièces qui, grâce à la musique, s’imposaient à toutes les mémoires . Aujourd’hui le style en semble souvent démodé ;
: Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me souviens, car j’ai bonne mémoire , Du premier jour où je te mis. C’était ma fête, e
xpérience au jeune matelot ! Plus de père pour lui ! plus rien qu’une mémoire  ! Plus d’auguste vieillesse à couronner de gloire
t2690 plus fidèle, La gloire, aube toujours nouvelle, Fait luire leur mémoire et redore leurs noms ! Gloire à notre France éter
pleurais là-bas, pauvre petit ! Mes compagnons de classe en ont gardé mémoire , Et ceux qui m’ont revu m’en ont redit l’histoire
ouveaux n’effacèrent ton ciel, Provence, de mon cœur tout plein de ta mémoire . Le soleil n’avait pas de ces rayons joyeux Qui s
III. C’est en 1552 seulement que le livre fut publié avec le titre de Mémoires et avec la division par livres et chapitres qui a
re. 523. Vous ne seriez pas moins surprise. Le cardinal adresse ses Mémoires à une personne qu’il appelle Madame, sans qu’on p
ans l’art d’être malfaisant. 702. Mme de Sévigné cite évidemment de mémoire . Le vers exact est : L’on ne s’en prenait point
uccès, et il a laissé plusieurs écrits sur la musique. 1162. L’, la mémoire . 1163. A l’instant que. On dit plutôt aujourd’h
goureuse que la nôtre. 1256. Qui lui faisait prendre racine dans la mémoire  ; entendez, qu’on ne se souvient des mots qu’auta
un point tel que ses amis s’en étonnent. 1261. Ce chef-d’œuvre, un mémoire que ceux contre lesquels il plaidait avaient publ
et lui-même naturaliste éminent. On lui doit la première édition des Mémoires de Mme Roland. 1337. La lettre est écrite du clo
uizot (1804-1835), seconde femme de Guizot. 1494. Guizot cite ici de mémoire et la citation n’est pas tout à fait exacte, Voic
é, sous le titre de Discours politiques et militaires, d’intéressants mémoires . 1619. Anne Ier, duc de Montmorency, le célèbre
vre de l’Énéide, qu’Andromaque avait élevé en Épire un cénotaphe à la mémoire d’Hector. 2413. Autour de nos murailles. Hector
92 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
taphysiques, et d’y présenter, comme l’a fait La Motte, dom Jugement, Dame Mémoire , Demoiselle Imagination. Ces personnages sentent
ques. Car après sa mort, ces bergers conservèrent si précieusement sa mémoire , qu’ils appelèrent longtemps leurs propres chanso
  Peut-on dans ces funestes lieux Des beaux jours de Sion célébrer la mémoire  !                    De nos aïeux sacré berceau
Sallier en ont mis en français quelques-unes, qu’on trouvera dans les mémoires de l’Académie des Belles-Lettres. Alexandre s’éta
e mot, dans les notes, à la fin du premier Volume. 316. Voyez le mot Mémoire (Déesse de), dans les notes, à la fin de ce Volum
à la fin de ce Volume. 321. Voyez ce mot, ibid. 322. Voyez le mot Mémoire (Filles de), ibid. 323. Voyez ce mot, dans les
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
ieux triomphe de leur gloire, Se baigne dans leur sang, et brave leur mémoire . Un si vaillant guerrier qu’on vient de vous ravi
à m’éblouir quelques nouveaux détours. Cliton, à Dorante. Appelez la mémoire ou l’esprit au secours. Géronte. De quel front c
quement rendues, que le bonheur de l’expression grave dans toutes les mémoires et qui deviennent des espèces d’adages, consacrés
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ser en reniant un tyran, est un phénomène qui ne se présente pas à ma mémoire . Rien ne résiste, rien ne peut résister à la forc
e doit point être écoutée. Le politique n’écoute que la raison. Votre mémoire n’ébranle nullement mon opinion, qui se réduit un
95 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ts concourent à l’unité de l’instruction, facilitent le travail de la mémoire et donnent le goût et l’habitude de l’ordre et de
a colonne où pend une lyre d’ivoire, Te feront de tes maux oublier la mémoire . Et si, dans le chemin, rapsode ingénieux, Tu veu
eptions, a été définitivement fondée par des travaux qui sont dans la mémoire de tous. Enfin si la poésie dramatique, qui fut n
e fidèle, Au fond du Parthénon le marbre inhabité Garde de Phidias la mémoire éternelle, Et la jeune Vénus, fille de Praxitèle,
e si laborieux qui vous empêche de m’entendre ? Vous enfilez quelques mémoires , vous collationnez un registre, vous signez, vous
inna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire  ; Mais ce qu’on ne pourrait jamais s’imaginer, Ci
er l’oreille à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez-vous la mémoire  ? Et serez-vous le seul que vous n’oserez croire 
                     À la gloire. Chère Pauline, adieu ; conservez ma mémoire . PAULINE. Je te suivrai partout, et mourrai si tu
ccesseurs l’éclat de votre gloire, Expliquant ma conduite, absolve ma mémoire . RICHELIEU. Oh ! sire… LE ROI.                   
placée sur la tête de son fils il s’écriait : Périssent mon nom et ma mémoire , pourvu que la Suisse soit libre. Et nous aussi n
bre. Et nous aussi nous dirons : Périsse l’Assemblée nationale, et sa mémoire , pourvu que la France soit libre ! Périsse l’Asse
ourvu que la France soit libre ! Périsse l’Assemblée nationale, et sa mémoire , si elle épargne un crime qui imprimerait une tac
et qu’on y respecte l’humanité. Périsse l’Assemblée nationale, et sa mémoire , si, sur nos cendres, nos successeurs, plus heure
t point en lui. Voltaire. Les Matériaux de l’histoire Les Mémoires et les Chroniques ne sont pas en général aussi sû
onnant plus de prévoyance et d’habileté qu’ils n’en ont eu. Aussi les Mémoires écrits dans le même temps et sur les mêmes choses
nter. Ces sortes de documents ne plaisent pas toujours autant que les Mémoires , mais ils trompent moins. Ils sont les vrais maté
’arme du regard ; son esprit ne sera pas livré aux incertitudes de la mémoire  ; libre dans son allure comme ces cavaliers numid
te aux hommes. Par les arts seuls qu’ils ignorent, ils vivent dans la mémoire , et leur gloire, toujours indépendante du labeur
j’espère encore, au trône radieux D’où jadis tu régnais, replacer ta mémoire  ; Tu ne peux de si bas remonter à la gloire : Vul
n seul coursier sur une double roue ; Ceux-ci, sur un théâtre où leur mémoire échoue En bouffons apprentis défigurent ces vers
doit point être écoutée ; la politique n’écoute que la raison. Votre Mémoire n’ébranle nullement mon opinion, qui se réduit un
Né dans l’indigence et dans l’obscurité, dit Franklin en écrivant ses Mémoires , et y ayant passé mes premières années, je me sui
ectacle ? Ce sont, à bon droit, des noms vénérables et sacrés dans la mémoire des hommes que ceux des Thermopyles, de Cannes, d
arpentier édit.) 18. Histoire de la Révolution. (Furne édit.) 19. Mémoires inédits. 20. Mémoires. (Mich. Lévy édit.) 21.
istoire de la Révolution. (Furne édit.) 19. Mémoires inédits. 20. Mémoires . (Mich. Lévy édit.) 21. Notice. (Didier édit)
37. Œuvres. (Gide, édit.) 38. Poésies. (Charpentier, édit.) 39. Mémoires . (Didier, édit.) 40. L’intérêt de cette étude mo
niol édit.) 110. Du Vrai, du Beau et du Bien. (Didier édit.) 111. Mémoires de Littérature. (Durand édit.) 112. Traduction d
96 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
s d’imitation sur le texte d’une version déjà expliquée et apprise de mémoire , et d’obliger les élèves à se servir des mêmes ex
97 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
es auteurs, l’ordre chronologique, comme favorable à l’exercice de la mémoire et susceptible d’ajouter à l’utilité de la lectur
plus parfaits, serviront en outre à la culture et à l’ornement de la mémoire . Ce choix appartient au bon goût du professeur. C
cependant Sion a osé dire : « Le Seigneur m’a abandonnée et n’a plus mémoire de moi. » Une mère peut-elle mettre son enfant en
singuliers ; il est moins profond que méthodique, il n’exerce que sa mémoire  : il est abstrait, dédaigneux, et il semble toujo
iments, les grands et le peuple : ils s’accordent tous à le savoir de mémoire , et à prévenir au théâtre les acteurs qui le réci
ébranlables vérités. À cette lutte, qui troubla sa vie et pèse sur sa mémoire , furent consacrées surtout les années de sa longu
arbare364. Les inventeurs ont le premier rang, à juste titre, dans la mémoire des hommes. La belle scène d’Horace et de Curiace
ut me semblera doux. ÉMILIE. Ne crains point de succès qui souille ta mémoire  : Le bon et le mauvais sont égaux pour ta gloire 
s desseins ? Ne les compte-t-on plus pour les derniers Romains ? Leur mémoire dans Rome est encor précieuse Autant que de César
inna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire  : Mais ce qu’on ne pourrait jamais s’imaginer, Ci
de moi comme de l’univers : Je le suis, je veux l’être. Ô siècles ! ô mémoire , Conservez à jamais ma dernière victoire : Je tri
le renfermés dans des vers devenus proverbes et présents à toutes les mémoires  ! Quel âge et quelle situation de la vie n’ont pa
ue et vous disputez-vous la gloire À qui706 m’effacera plus tôt de sa mémoire  ? Vous l’ai-je confié pour en faire un ingrat ; P
er l’oreille à leurs discours ? De vos propres désirs perdrez-vous la mémoire  ? Et serez-vous le seul que vous n’oserez croire 
sant leur cœur et leur histoire, Les siècles prosternés au pied de sa mémoire . Poèmes. Vœux du poète. Oh ! oui ; je ve
1597, et sur les mêmes Espagnols, par Henri IV : voy. à ce sujet les Mémoires de Sully, au liv. IX. Dans une Chronique d’Amiens
he, et surtout le travail si riche et si complet de M. Walckenaer : «  Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin
ssuet. Cf. l’Essai sur l’éloquence de la chaire, c. LVII, et Fénelon, Mémoire sur les occupations de l’Académie, t. XXI, Lebel,
le prouver, plus de ces grands traits qui se gravent à jamais dans la mémoire . — Déjà, précédemment, la cruauté d’Alexandre à l
. L’abbé Barthélémy a écrit lui-même dans les années 1792 et 1793 des mémoires fort intéressants à consulter sur sa vie et ses o
r en 1842, et qui renferme un commentaire inédit d’André Chénier. Des mémoires sur la vie de Malherbe nous ont été laissés par R
Racan : elle se trouve dans son Ode au Roi : Ce grand Henri, dont la mémoire , etc. On ajoutera, avec le président Hénault, qu
son Histoire de l’Académie française : « La Fontaine a mérité crue sa mémoire fût à jamais sous la protection des honnêtes gens
ntendant. Au moins n’a-t-il pas peu protégé auprès de la postérité sa mémoire , étroitement liée au souvenir de plusieurs chefs-
fin les beaux vers par lesquels Boileau honora dans sa VIIe épitre la mémoire de cet homme illustre, tout en s’efforçant de sou
, en raison de son étymologie, res. Joinville, au commencement de ses Mémoires sur Louis IX : « Ce saint homme aimait et craigna
678. J.-B. Rousseau, dans l’ode au prince Eugène : Mais la déesse de mémoire Favorable aux noms éclatants, Soulève l’équitable
ec intérêt, sur la vie domestique et sur les travaux de ce poète, des Mémoires que nous devons au second de ses fils, à Louis Ra
sa carrière, et d’accord avec Mme de Maintenon, à ce qu’il paraît, un mémoire adressé au roi sur les moyens de remédier aux cal
sance l’imagination de ses contemporains. Pour défendre, au reste, la mémoire de Jean-Baptiste, on doit rappeler qu’il eut et c
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ups d’une surprise terrible, comme pour rappeler toute sa force en la mémoire des hommes, et de peur qu’ils n’oublient jamais s
varice ou la négligence de tes héritiers le refuseront peut-être à ta mémoire  ; tant on pensera peu à toi quelques années après
es, intelligite ; erudimini, qui judicatis terram . Chrétiens, que la mémoire d’une grande reine, fille, femme, mère de rois si
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire  ; votre image y sera tracée, non point avec cette
99 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
e façon durable, et se détachant avec ce relief qui les grave dans la mémoire . C’est bien, comme disait Étienne Pasquier, un s
enir). 13. Suivant la valeur de ceux chez qui vit encore son nom, sa mémoire . 14. On dit encore : c’est affaire à moi. 15.
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
as mériter ce reproche, et il faut que vous rayiez cet article sur le mémoire de mes défauts. Mais venons à vous. Nous sommes p
; vous voulûtes me conter qu’il falloit qu’on eût fait ce portrait de mémoire , et qu’on l’avoit mis là : je ne vous crus point
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